Brochure saison 2010 – 2011

Transcription

Saison
2010-2011
PALAZZETTO
BRU ZANE
CENTRE
DE MUSIQUE
ROMANTIQUE
FRANÇAISE
J
e suis particulièrement heureuse, à l’occasion de
la publication de la brochure de la deuxième saison du Palazzetto Bru Zane, d’établir un bilan très
enthousiasmant de la première année d’existence du
Centre de musique romantique française. Les échos de
la presse, du milieu professionnel et des mélomanes de
plusieurs pays ont dès l’inauguration d’octobre 2009,
révélé un intérêt général pour le répertoire romantique français. Ils ont conforté la Fondation Bru dans
le pari d’œuvrer pour la valorisation de ce patrimoine
culturel. Le thème du premier festival (Les sources du
romantisme français, octobre 2009) a d’emblée permis
d’aiguiser la curiosité du public européen et de faire
redécouvrir des œuvres aux qualités insoupçonnées,
grâce à l’engagement d’artistes et de chercheurs qui
ont accepté de participer à cette aventure musicale et
musicologique.
La recherche est au cœur des activités du Centre.
Des découvertes récentes ont abouti à la publication
et à l’exécution, l’an passé, d’œuvres jusqu’alors inédites, signées Grétry, Hérold, Debussy, Berlioz, David
ou encore Hyacinthe Jadin. En 2010/2011, ce travail se
poursuit avec des pièces ambitieuses : opéras, symphonies ou concertos. Cette intensification des activités
scientifiques se traduit également par un nombre accru
de colloques, occasion par excellence d’échanges et de
découvertes.
Le réseau d’interlocuteurs dans lequel le Palazzetto
Bru Zane s’intègre peu à peu souhaite favoriser tout
autant la diffusion des concerts que la circulation du
savoir. La saison 2010-2011 est l’occasion d’élargir ces
coopérations : à ce titre, nous sommes heureux et fiers
de collaborer avec les nombreux partenaires présents
dans cette nouvelle brochure, et je les remercie de leur
engagement à nos côtés. Enfin, au-delà de la diffusion,
la Fondation Bru est tout particulièrement attentive à
la question de l’enseignement et de la transmission de
ce répertoire aux jeunes générations. C’est pourquoi
la saison 2010-2011 introduit un nouveau champ d’activités : projets pédagogiques, soutien à des concours
internationaux et expériences originales d’insertion
professionnelle de jeunes artistes.
Plusieurs concerts donnés à Venise ou dans d’autres
villes européennes nous font espérer que les activités du
Palazzetto ont d’ores et déjà trouvé un public passionné
et curieux. Il conviendra de savoir chaque année maintenir et renouveler cet intérêt ; c’est l’ambition de cette
deuxième saison qui, j’en suis persuadée, fera remonter des profondeurs de l’oubli d’autres pépites de cette
Atlantide musicale qu’est le xixe siècle français. Cette
mission est d’autant plus belle qu’elle s’adresse finalement à la sensibilité de l’âme aussi bien qu’à l’exigence
de l’esprit.
Docteur Nicole Bru, présidente
3
La saison
2010-2011
4
L
a saison 2010 -2011 du Palazzetto Bru Zane
espère révéler de nouvelles facettes du romantisme musical français : autour de personnalités
emblématiques – Luigi Cherubini et César Franck – un
siècle tout entier reprend vie à travers plus d’une centaine de concerts et de spectacles.
Le 250 e anniversaire de la naissance de Luigi
Cherubini (1760-1842) offre l’opportunité de mettre
en évidence le rôle déterminant que ce grand artiste
joua dans l’histoire de la sensibilité musicale française.
Né à Florence, mort à Paris, admiré autant par MarieAntoinette que par Louis-Philippe, il est l’un des porte-paroles les plus éloquents du premier romantisme
français ; l’un des plus universels à coup sûr ! Siégeant
à l’Institut et dirigeant le Conservatoire, Cherubini
a pu apparaître comme un des champions de l’académisme : c’est oublier l’originalité de nombre de ses
compositions, dont la majorité renouvela le répertoire
en son temps. Ses grands opéras, ses opéras-comiques,
ses motets, ses quatuors… Le festival d’automne Luigi
Cherubini et les premiers romantiques fait entendre un
florilège de pages connues ou encore inédites de cet
auteur, mais aussi des œuvres rares de pionniers qui,
à ses côtés, « inventèrent » la musique du xixe siècle :
Méhul, Kreutzer, Jadin, Onslow, Hérold…
C’est à la générat ion des der n iers élèves de
Cherubini qu’il appartiendra de mettre en musique les
spectacles, les fêtes et les salons du Paris de Napoléon III
et de la Belle Époque. Le festival de printemps Du
Second Empire à la Troisième République évoque le foisonnement artistique de cette période, marquée par un
renouvellement du style français au contact d’influences aussi diverses que celles de Verdi et de Wagner.
Partagés entre l’admiration pour ces modèles et l’exaltation d’un art typiquement français, ouverts sur les
« musiques de l’avenir » autant que sur celles du passé,
les compositeurs de cette époque imaginèrent un art
tout en demi-teinte et en suggestion. Jamais, peut-être,
Paris ne connut une telle diversité, à l’heure où Bizet,
Berlioz, Gounod, Massenet et Offenbach trônaient au
faîte de leur gloire et où la jeune génération des Lalo,
Pierné, Charpentier et d’Indy exploraient de nouveaux
univers sonores. Une figure emblématique est tout particulièrement mise en avant à l’occasion de ce festival,
celle de César Franck : forgé en marge des institutions
officielles, son style si caractéristique deviendra pourtant un modèle pour nombre de ses successeurs.
Entre ces deux festivals, Le salon romantique
accompagne durant l’hiver les festivités du Carnaval
vénitien en proposant une « carte blanche » à une
dizaine d’ensembles, jeunes interprètes faisant leurs
premiers pas ou artistes à la carrière déjà confirmée.
Cette nouvelle saison prolonge les grandes redécouvertes de l’année précédente : les inédits révélés
seront plus nombreux encore, qu’il s’agisse d’opéras
de K reutzer et Cherubini, d’une cantate de Dukas,
d’une symphonie de Joncières, de quatuors d’Onslow
et Reicha ou de sonates de Widor, Farrenc et Hérold…
Grâce à des partenariats de plus en plus nombreux, ces
œuvres et bien d’autres circulent dans le monde entier
afin d’être proposées à un public aussi large que possible. La programmation du Palazzetto Bru Zane rayonne
ainsi en Italie, en France, en Angleterre, en Allemagne,
en Suisse et en Belgique mais également en Autriche,
en Slovaquie, en République tchèque, en Pologne, en
Chine, en Corée et jusqu’au Canada.
Les nombreux artistes associés à la démarche du
Palazzetto Bru Zane sont les acteurs clés de cette redécouverte d’un patrimoine encore méconnu : leur talent,
leur enthousiasme, leur culture, et surtout leur collaboration souvent amicale ont été les fils conducteurs de
l’élaboration de cette nouvelle saison. Remercions-les
dès à présent avant de les applaudir chaleureusement
très bientôt !
L’équipe du Palazzetto Bru Zane
5
Sommaire
9
Concerts et spectacles
10Festival Luigi Cherubini (1760-1842) et les premiers romantiques
36 Festival Le salon romantique
44 Festival Du Second Empire à la Troisième République
77 Projets pédagogiques, concours et insertion professionnelle
78 Jeune Orchestre atlantique
79 CNSMDP et Haute École de musique – Genève
80 CRR de Paris et Pôle Supérieur de Paris – Boulogne-Billancourt
81 Concours Rostropovitch
82 Concours international de musique de chambre de Lyon
83 Paris International Opera Competition
85 Activités scientifiques
86 Colloques et journées d’études
90 Thèmes de recherche
103 Publications
104 Livres
105 Publication numérique
106 Partitions
111 Coproductions discographiques
117 Partenaires
118 Fondation Bru
120 Autres partenaires
135 Informations pratiques
137 Le Palazzetto Bru Zane
140 Équipe
141 Accès
144 Calendrier général des colloques, concerts et spectacles
160 Index
172 Réservation et tarifs
174 Calendrier des concerts à Venise
7
CONCERTS
ET SPECTACLES
9
Festival | 2 octobre – 2 novembre 2010
Luigi Cherubini
(1760-1842)
et les premiers
romantiques
10
C
omptant parmi les fondateurs du romantisme
musical français, réformateur du style sacré,
s’adonnant à tous les genres avec une prédilection particulière pour le théâtre lyrique, Luigi Cherubini
(1760-1842) pâtit pourtant d’une double infortune : celle
d’appartenir à une période encore mésestimée de la
musique française (1800-1830, des Lumières au romantisme) ainsi que de sa réputation d’artiste officiel (directeur du Conservatoire de 1822 à sa mort, il fait figure de
« Monsieur » en 1830, lorsque tonne la Symphonie fantastique). Une visite à Paris en 1785, sa présentation à
Marie-Antoinette par le violoniste Giambattista Viotti,
décidèrent de son installation en France. Son appartenance à la prestigieuse Société olympique (organisation
de concert affiliée à une loge maçonnique fréquentée
par la haute aristocratie parisienne) lui ouvrit sans doute
les portes du milieu musical. Mais sa première composition pour l’Académie royale de musique, Démophon, ne
remporta pas le succès attendu. La notoriété lui vint sous
la Révolution où il signa, coup sur coup, une poignée de
chefs-d’œuvre injustement oubliés : Lodoïska (1791),
Eliza (1794), Médée (1797), L’Hôtellerie portugaise (1797)
et surtout Les Deux Journées (1800) saluées en leur
temps à travers toute l’Europe. Son inclination contrerévolutionnaire pendant la Terreur et ses relations très
difficiles avec Napoléon le tinrent toutefois quelque peu
à l’écart des scènes parisiennes sous l’Empire. Sa véritable carrière institutionnelle débuta avec la Restauration :
nommé d’abord maître de la Chapelle du roi en 1816, il
fut bientôt promu directeur du Conservatoire. À ce poste
clef, il régna, vingt ans durant, sur les destinées des
musiciens français et étrangers attirés par la notoriété
internationale de cette institution créée en 1795. Enfin
couvert d’honneurs, partie prenante de la naissance
de la Société des concerts du Conservatoire, Cherubini
assista au déferlement rossinien sur Paris, au renouveau de l’opéra-comique « comique », à la découverte
de Beethoven par le public français et à l’affirmation du
« grand opéra » de Halévy et Meyerbeer. 1800-1830 : ère
du vide décidément bien remplie dans l’histoire de la
musique, dont Cherubini est, avec Méhul et Spontini, le
plus illustre représentant.
11
F e st i va l «   L u i g i C h e r u b i n i (17 6 0 -18 4 2) e t l e s p r e m i e r s r o m a nt i q u e s » | 2 o c t o b r e – 2 n o v e m b r e 2 010
LES CHEMINS DU FESTIVAL
Solamente Naturali/Talpain
Cherubini, Hummel, Beethoven
Salle des miroirs du Palais primatial (Bratislava, Slovaquie) 4 juin 2010
Cathédrale Saint-Louis des Invalides (Paris, France) 7 octobre 2010
Le Cercle de l’Harmonie/Les Éléments/Rhorer Basilique de Saint-Denis (Saint-Denis, France)
Lefroid de Méreaux, Rigel, Mozart
Basilique Notre-Dame (Beaune, France) 1er juillet 2010
Abbaye de Lessay (Lessay, France) 3 août 2010
Abbaye de La Chaise-Dieu (La Chaise-Dieu, France) 29 août 2010
Die Glocke Bremen (Brême, Allemagne) 1er septembre 2010
Opéra royal du Château de Versailles (Versailles, France)
25 septembre 2010
Jeune Orchestre atlantique/Sampson/Rousset
Cherubini, Méhul, Mozart, Haydn
Nürnberger Philharmoniker/Gens/Niquet
Vogel, Gluck, Mozart, Arriaga, Onslow, Berlioz
Abbaye aux Dames (Saintes, France) 16 juillet 2010
Staatstheater (Nuremberg, Allemagne)
23 juillet 2010
Druet/Jamin
Rossini, Bizet, Gounod
Parc du Bois des Moutiers (Varengeville-sur-Mer, France)
14 août 2010
Château de Saint-Maurice d’Ételan (Saint-Maurice d’Ételan, France) 15 août 2010
Ensemble Orchestral de Paris/Heisser/Cals
Cherubini, Méhul, Gossec, Spontini
Château Louis XI (La Côte-Saint-André, France) 24 août 2010
Les Agrémens/
Chœur de chambre de Namur/Van Waas
Cherubini, Hérold, Gluck, Schubert
Quatuor Mosaïques/Pidoux
Cherubini, Boccherini, Cambini
12
3 juillet 2010
Abbaye de La Chaise-Dieu (La Chaise-Dieu, France)
29 août 2010
Palais des Beaux-Arts (Bruxelles, Belgique) 24 septembre 2010
Palais Fesch (Ajaccio, France) 26 septembre 2010
Palazzetto Bru Zane (Venise, Italie) 2 octobre 2010
Kings Place (Londres, Angleterre) 1er décembre 2010
Opéra (Limoges, France) 2 décembre 2010
Les Nouveaux Caractères/d’Hérin
Pimmalione de Cherubini
Salle du Tinel, Palais des papes (Avignon, France) 1er octobre 2010
Scuola Grande San Giovanni Evangelista (Venise, Italie) 3 octobre 2010
De Liso/Ricciarelli
Cherubini, Rossini, Spontini, Niedermeyer, Thomas, Varney
Opéra (Lille, France) 1er décembre 2010
Troman/Kaneko
Cherubini, Hérold, Kreutzer, Jadin
Hôtel des Invalides (Paris, France) 10 octobre 2010
Orchestre d’harmonie de la Garde républicaine/
Chœur de l’Armée française/Boulanger
Cherubini
Cathédrale Saint-Louis des Invalides (Paris, France) 12 octobre 2010
Le Cercle de l’Harmonie/Les Éléments/Rhorer Théâtre des Champs-Élysées (Paris, France)
Lodoïska de Cherubini
Teatro La Fenice (Venise, Italie) 13 octobre 2010
Auditorium Parco della Musica (Rome, Italie)
15 octobre 2010
Staier/Schornsheim
Onslow, Boëly, Schubert
Palazzetto Bru Zane (Venise, Italie)
14 octobre 2010
Théâtre de la Ville (Paris, France)
16 octobre 2010
Black-Box du Festspielhaus (Saint Pölten, Autriche)
11 octobre 2010
24 octobre 2010
Quatuor Ardeo
Cherubini, Reicha, Mozart
Hôtel des Invalides (Paris, France)
11 octobre 2010
16 octobre 2010
Orchestra e Coro dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia/Pappano
Guillaume Tell de Rossini
Auditorium Parco della Musica (Rome, Italie) 16, 18, 20 octobre 2010
Royal Albert Hall (Londres, Angleterre) 16 juillet 2011
Auser Musici/Schiavo/Ipata
Cherubini
Teatro Cucinelli (Solomeo – Pérouse, Italie)
16 septembre 2010
Saloncino del Teatro della Pergola (Florence, Italie)
23 septembre 2010
Cathédrale Notre-Dame (Laon, France)
25 septembre 2010
Scuola Grande San Giovanni Evangelista (Venise, Italie)
20 octobre 2010
Teatro Comunale L. Pavarotti (Modène, Italie)
Teatro Verdi (Pise, Italie)
25 octobre 2010
26 octobre 2010
13
Ceysson
Spohr, Bochsa, Zabel, Parish-Alvars
Sampson/Papp
Clementi, Rossini, Spontini, Cimarosa, Paer
26 octobre 2010
Kings Place (Londres, Angleterre)
4 décembre 2010
A Venti
Cherubini, Rossini, Méhul, Pleyel
Hôtel des Invalides (Paris, France) 15 octobre 2010
Conservatorio di musica Benedetto Marcello (Venise, Italie) 2 novembre 2010
Opéra (Dijon, France)
3 décembre 2010
Orchestre des étudiants du CNSMDP et de la HEM – Genève/Cohën-Akenine
Cherubini, Beethoven, Meyerbeer
Conservatoire national supérieur de musique et de danse (Paris, France)
5 novembre 2010
Conservatoire de musique (Genève, Suisse)
6 novembre 2010
Orchestra of the Age of Enlightenment/
d’Oustrac/Mazzola
Cherubini, Berlioz, Méhul, Mozart
Queen Elizabeth Hall (Londres, Angleterre) 9 novembre 2010
Le Corum (Montpellier, France) 18 juillet 2011
Les Agrémens/Chœur de chambre de Namur/
Van Waas
La Mort d’Abel de Kreutzer
Salle philharmonique (Liège, Belgique) 14 novembre 2010
Orchestre national de France/Lemieux/Gabel
Cherubini, Thomas, Bizet, Saint-Saëns, Massenet
Théâtre des Champs-Élysées (Paris, France) 18 novembre 2010
Auditorium TAP (Poitiers, France)
Orchestre de Poitou-Charentes/Jude/
Cals/Heisser
Salle de l’Angelarde (Châtellerault, France)
Cherubini, Gluck, Schubert, BerliozThéâtre (Angoulême, France) Moulin du Roc (Niort, France)
Gymnase de la Vieille Forme (Rochefort, France) 14
23 novembre 2010
25 novembre 2010
26 novembre 2010
27 novembre 2010
28 novembre 2010
Solamente Naturali/Musica Florea/Talpain
Amadis de Gaule de J.C. Bach
Státní Opera Praha (Prague, République tchèque) 30 novembre 2010
Opéra (Bratislava, Slovaquie) 1er décembre 2010
Orchestre de l’Opéra de Rouen/Accentus/Niquet Opéra (Rouen, France) Cherubini, Gounod Chapelle royale du Château de Versailles (Versailles, France)
Le Volcan – Scène nationale du Havre (Le Havre, France) 20 janvier 2011
Orchestre national de Lyon/Niquet
Méhul, Dauvergne, Gluck, Onslow, Mozart
Auditorium (Lyon, France) 3 février 2011
La Rampe (Échirolles, France) 4 février 2011
21 janvier 2011
23 janvier 2011
Auditorium (Lyon, France) 5 février 2011
Opéra Comique (Paris, France) Orchestre Révolutionnaire et Romantique/
The Monteverdi Choir/Gardiner/Jemmett
Le Freischütz de Weber/Berlioz
17 avril 2011
7, 9, 11, 13, 15,
15
Les Italiens à Paris
L’
opéra est d’invention italienne, son acclimatation française est le fait d’un Florentin
« francisé » (le petit « Lulli » devenant le grand
« Lully ») et Paris dut toujours veiller à défendre sa spécificité pour ne pas subir une italianisation généralisée. Ce fut d’abord la Querelle des Bouffons (1752-1754),
opposant défenseurs d’une esthétique française autour
de Jean-Philippe Rameau et partisans des modèles italiens coalisés par Jean-Jacques Rousseau, puis, de 1775
à 1779 – juste avant l’arrivée de Cherubini à Paris –, la
polémique entretenue entre gluckistes (tenants de la
musique française) et piccinnistes (adeptes de l’école
italienne). D’un bout à l’autre de sa carrière, et Italien
lui-même, Cherubini sera partie prenante de ces débats
esthétiques, car en matière de musique religieuse sous
l’Empire, puis d’opéra sous la Restauration, l’école italienne menace toujours le goût français.
16
Dans la lignée du Grand Siècle avec Lully, et ajoutant un paradoxe de plus à la logique des transferts
culturels, c’est précisément à Cherubini que revient
la charge de contrer l’inf luence ultramontaine, non
seulement en matière de musique lyrique (rôle dans
lequel un autre Italien – décidément – l’assiste : Gaspare
Spontini), mais aussi en ce qui touche à la musique
instrumentale, même si, dans ce domaine, le péril est
moindre. Car en France, tout est affaire de hiérarchie
et, jusqu’au dernier tiers du xıxe siècle, l’opéra écrase
les autres modes d’expression musicale. Il n’empêche,
Boccherini d’abord et Cambini ensuite introduisirent une virtuosité fort appréciée des amateurs dans
la musique instrumentale au tournant des xvııı e et
xıxe siècles. Cette licence devait, là aussi, être canalisée
et Cherubini, bientôt directeur du Conservatoire, eut
toute latitude pour maintenir l’ordre dans les salles de
concert avant qu’une autre menace, plus septentrionale
cette fois, ne se dessinât : le romantisme allemand.
Quintettes à deux violoncelles
❚ Palazzetto Bru Zane
QUATUOR MOSAÏQUES
Samedi 2 octobre 2010
Erich Höbarth, Andrea Bischof, violons à 20 h
Anita Mitterer, alto Tarif A | 60 minutes sans entracte
Christophe Coin, violoncelle
En partenariat avec Kings Place,
le Palais Fesch et la Fondation La Borie
Raphaël Pidoux, violoncelle
Luigi Cherubini : Quintette avec 2 violoncelles en mi mineur
Luigi Boccherini : Quintette avec 2 violoncelles en sol mineur
Giuseppe Maria Cambini : Quintette avec 2 violoncelles nº1
Figures tragiques
❚ Scuola Grande San
LES NOUVEAUX CARACTÈRES
Giovanni Evangelista
Sébastien d’Hérin, direction
Dimanche 3 octobre 2010
Karine Deshayes, mezzo-soprano
à 17 h
Christophe Dumaux, alto
Tarif B | 2 heures avec entracte
Caroline Mutel, soprano
Luigi Cherubini : Pimmalione – Clytemnestre – Circé – Médée
En partenariat avec le Festival de musique
ancienne Avignon-Vaucluse, avec la participation
du chœur de l’Opéra-Théâtre d’Avignon
et des Pays du Vaucluse
« Bel canto »
Marina De Liso, mezzo-soprano
Samedi 9 octobre 2010
Marco Ricciarelli, piano
à 20 h
Tarif A | 60 minutes sans entracte
Gioachino Rossini : L’Italiana in Algeri – Tancredi – Il Barbiere di Siviglia
– La Donna del lago
Gaspare Spontini : La Vestale
Ambroise Thomas : Mignon
Louis Niedermeyer : Marie Stuart
Luigi Cherubini : Médée
Louis Varney : Miss Robinson
En partenariat avec l’Opéra de Lille
17
Airs pour le théâtre de Monsieur
❚ Scuola Grande San
AUSER MUSICI
Giovanni Evangelista
Carlo Ipata, direction
Mercredi 20 octobre 2010
Maria Grazia Schiavo, soprano
à 20 h
Luigi Cherubini : Adriano in Siria – Armida
Scena e rondo : « Ti lascio adorato... »
Recitativo e cavatina : « Non so più dove io sia... »
Air pour La Grotta di Trofonio de Salieri
Air pour La Molinara de Paisiello
Air pour L’Italiana a Londra de Cimarosa
Air pour Una cosa rara de Soler
En collaboration avec Tesori Musicali Toscani,
Fondazione Teatro di Pisa, Sagra Musicale Umbra,
Amici della Musica di Firenze, Festival de Laon
et Grandezze & Meraviglie – Festival Musicale
Estense
Les Italiens chantent l’Europe
Carolyn Sampson, soprano
Mardi 26 octobre 2010
Jonathan Papp, piano
à 20 h
Gioachino Rossini : Serate musicali
Muzio Clementi : Trois Chansons
Ferdinando Paer : Agnese
Gaspare Spontini : La Vestale
Giovanni Paisiello : La Molinara
18
En partenariat avec Kings Place
L’invention de l’opéra romantique
L
a carrière de Cherubini se confond avec l’histoire
de l’opéra français et sa mue de « tragédie lyrique » en « grand opéra » : lorsque le compositeur
arrive à Paris en 1785, Gluck vient juste de se retirer
de la vie publique (1779) ; à sa mort, cinquante-sept ans
plus tard, Halévy et Meyerbeer règnent en maîtres sur
l’Académie royale de musique après les triomphes de
Robert le Diable (1831), La Juive (1835) et Les Huguenots
(1836). C’est pourtant à un Italien – Rossini – qu’on associe traditionnellement la naissance du « grand opéra »
grâce au succès de sa fresque en 5 actes obligés avec
ballet retraçant l’histoire de Guillaume Tell (1829). Ce
Rossini-là, bien différent de celui de sa jeunesse et qui
est aussi le dernier Rossini (car il abandonne alors la vie
publique), parvenait à dépasser les codes du bel canto ;
il opérait une synthèse inédite conciliant ornementation vocale italienne, rigueur de la déclamation française et écriture orchestrale savante à l’allemande.
20
D’une génération antérieure, Florentin de naissance installé à Paris, Cherubini suit un parcours tout
autre : à tant s’imprégner des modèles de sa patrie
d’adoption, il n’est bientôt plus ressenti comme Italien,
mais comme un pur produit du goût français. Son
acculturation est si complète qu’il lui revient même
d’assumer la fonction officielle de gardien d’un savoirfaire national en prenant la direction du Conservatoire
(1822). Contre modèle achevé au « feu » ultramontain,
à la prolixité italienne, Cherubini serait-il habité du
zèle passéiste des nouveaux convertis ? Nullement. Car
à sa manière et selon une esthétique plus sévère, plus
concise, plus « française » et, somme toute, « gluckiste »,
il mélange allègrement les genres, introduisant le
drame sur les planches de l’Opéra-Comique (Lodoïska,
Médée) et colorant ses ouvrages d’un pathétique inédit.
Médée ne constitue-t-elle pas, dans sa folie destructrice, l’image même de l’antihéros romantique ?
Cherubini et Gluck
❚ Staatstheater Nürnberg
NÜRNBERGER PHILHARMONIKER
Vendredi 23 juillet 2010 à 20 h
Hervé Niquet, direction
Informations et réservation :
www.gluckfestspiele.de
+ 44 (0)1805231600
Véronique Gens, soprano
Johann Christoph Vogel : Démophon (ouverture)
Christoph Willibal Gluck : Alceste – Orphée et Eurydice (suite)
Wolfgang Amadeus Mozart : Idomeneo
Juan Crisostomo de Arriaga : Herminie
George Onslow : Le Colporteur (ouverture)
Hector Berlioz : Herminie
2 heures avec entracte
En partenariat avec l’Internationale GluckOpern-Festspiele Nürnberg
Luigi Cherubini : Lodoïska, opéra-comique (1791)
❚ Teatro La Fenice
LE CERCLE DE L’HARMONIE – LES ÉLÉMENTS
Mercredi 13 octobre 2010 à 20 h
Jérémie Rhorer, direction
Informations et réservation : www.teatrolafenice.it
+39 041 2424
Nathalie Manfrino, Lodoïska Hjördis Thébault, Lysinska Sébastien Guèze, Floreski
Philippe Do, Titzikan Pierre-Yves Pruvot, Dourlinski Armando Noguera, Varbel
Alain Buet, Altamor
2 heures 30 avec entracte
Production Palazzetto Bru Zane – Centre de
musique romantique française, en partenariat avec
l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia, le Théâtre
des Champs-Élysées et le Teatro La Fenice
Une réduction est prévue pour les abonnés
du Palazzetto Bru Zane
Gioachino Rossini : Guillaume Tell, opéra (1829)
❚ Auditorium Parco della Musica
ORCHESTRA E CORO DELL’ACCADEMIA NAZIONALE DI SANTA CECILIA
Samedi 16 octobre 2010 à 17 h
Antonio Pappano, direction
Lundi 18, mercredi 20 octobre 2010
Gerald Finley, Guillaume John Osborn, Arnold Malin Byström, Mathilde
à 19 h 30
Elena Xanthoudakis, Jemmy Matthew Rose, Walter Marie-Nicole Lemieux, Edwige
Informations et réservation : www.auditorium.com
De l’étranger : +39 06 37 00 106. De l’Italie : 89 29 82
Celso Albelo, Le Pêcheur Carlo Cigni, Gessler Dawid Kimberg, Leuthold
Frédéric Caton, Melchtal Carlo Bosi, Rodolphe
Production de l’Accademia Nazionale di Santa
Cecilia en partenariat avec le Palazzetto Bru
Zane – Centre de musique romantique française
21
Rodolphe Kreutzer : La Mort d’Abel, tragédie lyrique (1810)
❚ Salle philharmonique de Liège
LES AGRÉMENS – CHŒUR DE CHAMBRE DE NAMUR
Dimanche 14 novembre 2010 à 16 h
Guy van Waas, direction
Informations et réservation : www.opl.be
+32 (0)4 220 00 00
Katia Velletaz, Méala
Yumiko Tanimura, Tirsa
Jennifer Borghi, Ève
Sébastien Droy, Abel
Jean-Sébastien Bou, Caïn
Pierre-Yves Pruvot, Adam
Alain Buet, Anamalech
Un siècle d’opéra français
Coproduction Palazzetto Bru Zane – Centre de
musique romantique française, Centre d’art vocal
et de musique ancienne de Namur (CAVEMA).
Coréalisation Palazzetto Bru Zane – Centre
de musique romantique française, Orchestre
philharmonique de Liège Wallonie Bruxelles
❚ Théâtre des Champs-Élysées
ORCHESTRE NATIONAL DE FRANCE
Jeudi 18 novembre 2010 à 20 h
Fabien Gabel, direction
www.theatrechampselysees.fr
+33 (0)1 49 52 50 50
Marie-Nicole Lemieux, contralto
Luigi Cherubini : Médée
Ambroise Thomas : Mignon – Raymond
Jules Massenet : Scènes dramatiques – Werther
Camille Saint-Saëns : Samson et Dalila
Georges Bizet : Carmen
22
Production de Radio France en partenariat
avec le Palazzetto Bru Zane – Centre de musique
romantique française
Johann Christian Bach :
Amadis de Gaule, tragédie lyrique (1779)
❚ Státní Opera Praha
SOLAMENTE NATURALI (Bratislava)
Informations et réservation : www.opera.cz
+42 296 117 111
MUSICA FLOREA (Prague)
Didier Talpain, direction
Mardi 30 novembre 2010 à 19h
❚ Opéra de Bratislava
Katia Velletaz, Oriane
Mercredi 1er décembre 2010 à 19h
Hjördis Thébault, Arcabonne
Informations et réservation : www.snd.sk
+42 1 2 5443 3764
NN, Amadis
Pierre-Yves Pruvot, Arcalaüs
Liliana Faraon, Urgande
Coproduction Institut français de Prague,
Institut français de Bratislava, en partenariat
Carl Maria von Weber : Le Freischütz, opéra romantique
(1821, version française d’Hector Berlioz de 1841)
Jeudi 7, samedi 9, lundi 11, mercredi 13,
ORCHESTRE RÉVOLUTIONNAIRE ET ROMANTIQUE
vendredi 15 avril 2011 à 20 h
THE MONTEVERDI CHOIR
Dimanche 17 avril 2011 à 15 h
Sir John Eliot Gardiner, direction
www.opera-comique.com
+33 (0)825 01 01 23
Dan Jemmett, mise en scène
Sophie Karthäuser, Agathe
❚ Opéra Comique
Andrew Kennedy, Max
Virginie Pochon, Annette
Production Opéra Comique.
Coproducteur associé Palazzetto Bru Zane –
Centre de musique romantique française
NN, Ottokar
Matthew Brook, Kouno
Gidon Saks, Gaspard
Markus Hollop, L’Ermite
NN, Kilian
23
L’école symphonique moderne
B
ien loin de surgir ex nihilo dans le paysage musical européen au début du xixe siècle, l’école
symphoniste française plonge ses racines au
cœur même des éléments les plus remarquables de l’art
de la fin du siècle précédent. L’accession au trône de
Louis XVI, en 1774, marqua le passage à Paris d’artistes parmi les plus brillants de leurs générations, poursuivant à cette occasion une tradition déjà fructueuse
sous le Roi Soleil, ce dont témoigne l’œuvre de Lully,
jouée régulièrement jusqu’à la Révolution. Ainsi, alors
que certains choisirent de s’installer dans la capitale
(Cherubini, Paer, Cambini), d’autres y séjournèrent plus
ou moins durablement, ou destinèrent quelques ouvrages au public français. C’est dans ce contexte que Gluck
fit découvrir une version révisée de son opéra Orphée
et Eurydice (1774), que Mozart composa sa Symphonie
« Paris » (1778) ou qu’Haydn conçut ses six Symphonies
parisiennes (1785-1786), commande du comte d’Ogny,
futur dédicataire de la Symphonie « Oxford » (1789).
24
Autant d’œuv res majeu res qui, par leu rs innovations techniques et expressives, eurent une profonde
influence sur la création nationale.
Dès les premières années du xıxe siècle, un souff le nouveau parcourt les symphonies de Cherubini,
Méhul, Hérold puis Onslow, ainsi que leurs œuvres
ly r iques, dont les ouver tu res sont régu l ièrement
exécutées en concer t. Cette prem ière i mpu lsion,
décisive, allait se trouver amplifiée par la création
française, à partir de 1807, des premières symphonies
de Beethoven, entreprise audacieuse que renforce, en
1828, l’institution par François-Antoine Habeneck de
la Société des concerts du Conservatoire. Dès lors, nul
ne peut plus échapper à l’influence capitale du maître
viennois, tant dans le domaine de l’orchestre que de
la musique de chambre, ouvrant ainsi très largement
le chemin d’une nouvelle révolution esthétique dont
Hector Berlioz fut le chantre dès la fin des années 1820
(Symphonie fantastique, 1830).
Cherubini et Haydn
❚ Abbaye aux Dames
JEUNE ORCHESTRE ATLANTIQUE
Vendredi 16 juillet 2010 à 17 h
Christophe Rousset, direction
www.abbayeauxdames.org
+33 (0)5 46 97 48 48
Luigi Cherubini : Médée (air de Dircé)
Étienne-Nicolas Méhul : Symphonie nº 1
Wolfgang Amadeus Mozart : Air de concert K 272
Joseph Haydn : Symphonie nº 92 « Oxford »
En partenariat avec L’Abbaye
aux Dames – Jeune Orchestre atlantique
L’invention du concert « éclectique »
❚ Château Louis XI
ENSEMBLE ORCHESTRAL DE PARIS
de La Côte-Saint-André
Jean-François Heisser, piano et direction
Mardi 24 août 2010 à 21 h
Isabelle Cals, soprano Informations et réservation :
www.festivalberlioz.com
+33 (0)4 74 20 20 79
Daniel Mesguich, récitant
Luigi Cherubini : Faniska (ouverture)
Luigi Cherubini : Médée (air de Médée : « Du trouble affreux... »)
Carl Maria von Weber : Konzertstück pour piano et orchestre
Ludwig van Beethoven : Ouverture « Coriolan » – Air de concert : « Ah ! perfido... »
François-Joseph Gossec : Symphonie en ré majeur « La Chasse »
Gaspare Spontini : La Vestale (air de Julia : « Toi que j’implore… »)
Production du Festival Berlioz en partenariat
25
La Société des concerts du Conservatoire
❚ Conservatoire national supérieur
ORCHESTRE D’ÉTUDIANTS DU CNSMDP (Paris), DE lA HEM (Genève),
de musique et de danse de Paris
de l’ENM d’Orsay et du Pôle Supérieur Paris Boulogne-Billancourt
Vendredi 5 novembre 2010 à 19 h
Patrick Cohën-Akenine, violon et direction
Informations et réservation : www.cnsmdp.fr
+33 (0)1 40 40 45 45
Ludwig van Beethoven : Symphonie nº 4
Luigi Cherubini : Chant sur la mort de Haydn
Giacomo Meyerbeer / Georg Friedrich Haendel : Récit et air de Rinaldo
❚ Conservatoire de musique de Genève
Samedi 6 novembre 2010 à 20 h
Informations et réservation : www.cmusge.ch
+41 22 319 60 60
En partenariat avec le Conservatoire national
supérieur de musique et de danse de Paris,
le Conservatoire de musique de Genève, l’École
nationale de musique d’Orsay et le Pôle Supérieur
Paris – Boulogne-Billancourt
Cherubini et Berlioz
❚ Queen Elizabeth Hall
ORCHESTRA OF THE AGE OF ENLIGHTENMENT
Mardi 9 novembre 2010 à 19 h 30
Enrique Mazzola, direction
26
Stéphanie d’Oustrac, mezzo-soprano
www.southbankcenter.co.uk
+44 (0)871 663 2500
Luigi Cherubini : Médée (ouverture et air de Médée : « Vous voyez de vos fils... »)
Wolfgang Amadeus Mozart : Symphonie nº 31 « Paris »
Hector Berlioz : Cléopâtre
Étienne-Nicolas Méhul : Symphonie nº 4
1 heure 30 avec entracte
En partenariat avec le Queen Elizabeth Hall
et le Festival de Radio France et Montpellier
Languedoc-Roussillon
Aux origines de l’École française
❚ Auditorium TAP – Poitiers
ORCHESTRE DE POITOU-CHARENTES
Mardi 23 novembre 2010 à 20 h 30
Informations et réservation : www.tap-poitiers.com
+33 (0)5 49 39 29 29
Marie-Josèphe Jude, piano
Isabelle Cals, soprano
❚ Salle de l’Angelarde (Châtellerault)
Jeudi 25 novembre 2010 à 14 h 30
Luigi Cherubini : Les Deux Journées (ouverture)
Christoph Willibald Gluck : Orphée et Eurydice (suite)
Luigi Cherubini : Symphonie en ré majeur
Franz Schubert : Fantaisie pour piano à 4 mains et orchestre
(orchestrée par Rolf Lieberman)
Hector Berlioz : Cléopâtre
+33 (0)5 49 93 30 14
❚ Théâtre d’Angoulême
Vendredi 26 novembre 2010 à 20 h 30
www.theatre-angouleme.org +33(0)5 45 38 61 61
❚ Moulin du Roc (Niort)
Coproduction Orchestre de Poitou-Charentes,
Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique française
Samedi 27 novembre 2010 à 20 h 30
www.moulinduroc.asso.fr +33(0)5 49 77 32 30
❚ Gymnase de la Vieille Forme (Rochefort)
Dimanche 28 novembre 2010 à 17 h
www.theatre-coupedor.com +33(0)5 46 82 15 15
L’idéal classique
❚ Auditorium de Lyon
ORCHESTRE NATIONAL DE LYON
Jeudi 3 février 2011 à 20 h 30
Étienne-Nicolas Méhul : Stratonice (ouverture)
Jean-Baptiste Lully/Antoine Dauvergne : Persée (suite)
Christoph Willibald Gluck : Orphée et Eurydice (suite)
George Onslow : Le Colporteur (ouverture)
et samedi 5 février 2011 à 18 h
www.auditoriumlyon.com
+33 (0)4 78 95 95 95
❚ La Rampe (Échirolles)
Vendredi 4 février 2011 à 20 h
Informations et réservation : http://www.villeechirolles.fr/sortir/larampe/larampe.html
+33 (0) 4 76 40 05 05
Production de l’Orchestre national de Lyon
en partenariat avec le Palazzetto Bru Zane – Centre
de musique romantique française
27
Visages de l’art sacré
F
ille aînée de l’Église, la France fut pendant des
siècles un terrain propice à l’éclosion d’œuvres
religieuses. Mais pouvait-il en être autrement
avant la Révolution, sous un régime monarchique dont
l’origine divine encourageait naturellement la constitution d’un tel répertoire ? Ainsi, le prestigieux Concert
spirituel (1725-1791) se fera une spécialité de l’exécution, aux côtés des symphonies les plus progressistes
d’Haydn ou de Mozart, de motets ou d’oratorios d’essence
typiquement française (Rigel, La Sortie d’Égypte, 1774 ;
Lefroid de Méreaux, Samson, 1774). Sans nul doute, cette
situation particulière de la création nationale eut de profondes répercussions dans l’art du début du xıxe siècle.
Outre l’éclosion d’une nouvelle école de composition
dont Cherubini, Méhul et Hérold furent les plus illustres
représentants, les formations héritières de la tradition
orchestrale du siècle précédent (notamment la Société
des concerts du Conservatoire) suivirent la même voie,
28
assurant la survivance au concert d’un répertoire d’inspiration religieuse, aux côtés d’œuvres plus spécifiquement cultuelles : messes, cantates ou requiem.
Dans ce panorama déjà très riche, le drame sacré
Joseph de Méhul (suivant de peu La Mort d’Abel de
Kreutzer et Saül de Kalkbrenner) constitue l’un des
premiers exemples d’oratorio romantique, annonçant
les ouvrages tardifs de Gounod, Franck et Massenet.
Entre religion et religiosité, de la pièce intimiste pour
voix soliste et orchestre à la vaste fresque narrative,
l’art musical sacré prend les formes les plus variées,
quoiqu’unifié par une même tendance stylistique,
en partie tributaire de la réforme opérée par Luigi
Cherubini : dramatique et expressive, déployant volontiers une écriture savante, son œuvre se plaît alors à
utiliser de vastes masses chorales et orchestrales, dont
l’influence sera particulièrement sensible dans l’œuvre
d’Hector Berlioz (Messe solennelle, Requiem, Te Deum).
Cherubini et Napoléon : de Paris à Vienne
❚ Palais primatial de Bratislava
SOLAMENTE NATURALI
Vendredi 4 juin 2010 à 19 h
Didier Talpain, direction
www.hummel-festival.sk
+421 2 55 57 13 05
Hjördis Thébault, soprano
Philippe Do, ténor
Pierre-Yves Pruvot, baryton
❚ Cathédrale Saint-Louis des Invalides
Jeudi 7 octobre 2010 à 20 h
Luigi Cherubini : Les Deux Journées (ouverture)
Luigi Cherubini : Ave Maria
Ludwig van Beethoven : Les Créatures de Prométhée (ouverture)
Johann Nepomuk Hummel : Cor sincerum
Luigi Cherubini : Ode à l’Hymen
Johann Nepomuk Hummel : Mathilde de Guise (ouverture)
Ludwig van Beethoven : Trio de concert « Tremate, empi tremate... »
Luigi Cherubini : O Salutaris
Cherubini et Schubert
www.invalides.org
+33 (0)1 44 42 35 07
En partenariat avec le Département musical
du musée de l’Armée dans le cadre de la saison
musicale du musée de l’Armée en l’Hôtel national
des Invalides, l’Ambassade de Slovaquie en France
– Institut slovaque de Paris, la Fondation Napoléon,
la Fondation Orange, le Festival Hummel
❚ Abbaye de La Chaise-Dieu
LES AGRÉMENS – CHŒUR DE CHAMBRE DE NAMUR
Dimanche 29 août 2010 à 21 h
Informations et réservation : www.chaise-dieu.com
+33 (0) 4 71 00 01 16
Luigi Cherubini : Démophon (ouverture)
Louis-Ferdinand Hérold : Symphonie nº 2
Christoph Willibald Gluck : Orphée et Eurydice
(Menuet des Ombres heureuses – Air de Furie)
Franz Schubert : Messe D 950
❚ Palais des Beaux-Arts de Bruxelles
Vendredi 24 septembre 2010 à 20 h
Informations et réservation : www.bozar.be
+32 (0)2 507 82 00
Production du Centre d’art vocal et de musique
ancienne de Namur (CAVEMA) en partenariat
29
Le Concert Spirituel à l’heure des révolutions
❚ Basilique de Saint-Denis
LE CERCLE DE L’HARMONIE – LES ÉLÉMENTS
Jeudi 1er juillet 2010 à 21 h
www.festival-saint-denis.com
+33 (0)1 48 13 06 07
Magali Léger, soprano
Mathias Vidal, ténor
Alain Buet, baryton
❚ Basilique Notre-Dame de Beaune
Henri-Joseph Rigel : Symphonie op. 12 nº 4
Nicolas-Jean Lefroid de Méreaux : Samson
Henri-Joseph Rigel : La Sortie d’Égypte
www.festivalbeaune.com
+33 (0)3 80 22 97 20
Samedi 3 juillet 2010 à 21 h
❚ Abbaye de Lessay
Mardi 3 août 2010 à 21 h
Information et réservation :
www.lesheuresmuses.blogspot.com
+33 (0)2 33 45 14 34
❚ Abbaye de La Chaise-Dieu
www.chaise-dieu.com
+ 33 (0) 4 71 00 01 16
❚ Die Glocke Bremen
Mercredi 1er septembre 2010 à 20 h
Informations et réservation : www.glocke.de
+49 421 33 66 99
❚ Opéra royal du Château de Versailles
Samedi 25 septembre 2010 à 21 h
Informations et réservation : www.cmbv.fr
+33 (0)1 39 20 78 10
En partenariat avec le Centre
de Musique Baroque de Versailles
30
Musiques funèbres
❚ Cathédrale Saint-Louis des Invalides
ORCHESTRE D’HARMONIE DE LA GARDE RÉPUBLICAINE
Mardi 12 octobre 2010 à 20 h
CHŒUR DE L’ARMÉE FRANÇAISE
Informations et réservation : www.invalides.org
+ 33 (0)1 44 42 35 07
François Boulanger, direction
Luigi Cherubini : Requiem nº 2
pour chœur d’hommes et orchestre
des Invalides
Cherubini et Gounod
❚ Opéra de Rouen
ORCHESTRE DE L’OPÉRA DE ROUEN
Jeudi 20 janvier 2011 à 20 h
ACCENTUS (Laurence Équilbey, direction artistique)
Informations et réservation : www.operaderouen.fr
+33 (0)810 811 116
❚ Chapelle royale
Charles Gounod : Symphonie nº 1
Luigi Cherubini : Requiem nº 1
du Château de Versailles
Vendredi 21 janvier 2011
à 18 h 30 et 21 h
www.chateauversaillesspectacles.fr
+33 (0)1 30 83 78 89
❚ Le Volcan – Scène nationale du Havre
Dimanche 23 janvier 2011 à 17 h
Informations et réservation : www.levolcan.com
+33 (0)2 35 19 10 10
En partenariat avec l’Opéra de Rouen
31
Musiques de salon
V
ersion plus confidentielle, presque privée, de la
sociabilité mondaine, le salon conserve, tout le
xixe siècle durant, sa fonction d’émulation et de
fabrique du goût, quoique l’avenir appartienne déjà au
concert public. L’espace restreint des intérieurs parisiens dans lequel se tiennent ces salons appelle des
formations modestes. On y relaie le « grand genre » de
l’opéra, mais, bien entendu, sur le mode de la transcription. Et, avec ces arrangements si négligés des musicologues et des mélomanes contemporains, tout un pan
de la production musicale du xixe siècle refait surface,
production qui a cela d’essentiel : c’est principalement
à travers elle que l’honnête homme de l’époque avait
accès au répertoire lyrique.
À côté de ce genre bien particulier et propre à
l’heure romantique, on trouve des formes instrumentales et vocales moins surprenantes : quatuor, sonate ou
airs variés. Dans ce registre, la part belle est faite au
32
piano, instrument roi du siècle et cheval de bataille des
virtuoses si emblématiques de l’imaginaire romantique.
Certes, ce ne sont pas toujours Liszt et Chopin, mais des
musiciens jouissant néanmoins d’une aura considérable
de leur vivant, tels Pierre-Alexandre Boëly, Rodolphe
Kreutzer, Louis-Ferdinand Hérold ou George Onslow.
Avant de privilégier d’autres formes d’expression musicale et d’y asseoir leur notoriété, chacun de ces artistes
a fait ses gammes à l’exercice du piano, traçant ainsi la
voie à ceux que la postérité a davantage flattés. Tous
autant qu’ils sont, formés au Conservatoire et rompus
au déchiffrage des méthodes et des cahiers d’étude,
ils constituent pourtant l’antichambre des hérauts
charismatiques de la génération 1810 (Chopin, Liszt,
Schumann…). On ne saurait comprendre cet âge d’or
du piano sans écouter ceux qui l’ont préparé, repoussant les limites de l’ancienne technique liée au clavecin
pour inventer le jeu pianistique romantique.
De la romance à la mélodie
❚ Parc du Bois des Moutiers
Isabelle Druet, mezzo-soprano
de Varengeville-sur-Mer
Stéphane Jamin, piano
Amédée de Beauplan, Gioachino Rossini, Charles Gounod,
Camille Saint-Saëns : romances et mélodies
Samedi 14 août 2010 à 19 h 30
www.musicales-normandie.com
+33 (0)9 53 23 27 58
❚ Château de Saint-Maurice d’Ételan
+33 (0)9 53 23 27 58
60 minutes sans entracte
En partenariat avec Les Musicales de Normandie
Le violon préromantique
Tami Troman, violon
Mardi 12 octobre 2010 à 20 h
Yoko Kaneko, pianoforte
Luigi Cherubini : Ouverture de Médée – Ouverture et marche du Porteur d’eau
Louis-Ferdinand Hérold : Sonate pour violon et piano nº 1
Rodolphe Kreutzer : Sonate pour violon et piano en la mineur
Hyacinthe Jadin : Sonate pour piano op. 4 nº 3
À quatre mains...
Andreas Staier, Christine Schornsheim, pianoforte
des Invalides
Jeudi 14 octobre 2010 à 20 h
George Onslow : Sonate pour piano à 4 mains op. 22
Pierre-Alexandre Boëly : Sonate pour piano à 4 mains op. 17
Franz Schubert : Variations sur un thème de Marie de Hérold
pour piano à 4 mains D 908
33
« Alla tedesca »
QUATUOR ARDEO
Samedi 16 octobre 2010 à 20 h
Olivia Hughes, Carole Petitdemange, violons
Caroline Donin, alto
Joëlle Martinez, violoncelle
Luigi Cherubini : Quatuor nº 6
Wolfgang Amadeus Mozart : Quatuor nº 1 K 80
Antonin Reicha : Quatuor op. 58
La harpe romantique
Emmanuel Ceysson, harpe
des Invalides
Dimanche 24 octobre 2010 à 17 h
Ludwig Spohr : Fantaisie sur Une folie de Méhul
Elias Parish-Alvars : Fantaisie sur Lucia di Lamermoor de Donizetti
– Fantaisie sur Norma de Bellini
Nicolas-Charles Bochsa : Rondo sur le trio « Zitti zitti... »
du Barbier de Séville de Rossini
Albert Zabel : Fantaisie sur Faust de Gounod
Harmoniemusik à Florence
❚ Conservatorio di musica
A VENTI
Benedetto Marcello
Gioachino Rossini : Il Barbiere di Siviglia (ouverture)
Étienne-Nicolas Méhul : L’Irato (air)
Luigi Cherubini : Lodoïska – Eliza – La Prisonnière – Médée (ouvertures et airs)
Ignace-Joseph Pleyel : Partita pour octuor à vent
Tarif C | 60 minutes sans entracte
Mardi 2 novembre 2010 à 20 h
34
des Invalides, le Conservatorio di musica Benedetto
Marcello et l’Opéra de Dijon
Festival | 3 – 27 février 2011
Le salon romantique
36
C
haque hiver, le Palazzetto Bru Zane accueille
à Venise des artistes de divers horizons – jeunes talents prometteurs ou musiciens à la carrière confirmée – pour une série de « cartes blanches »
consacrées au répertoire romantique français. Les programmes sont élaborés collégialement par les artistes
et l’équipe du Palazzetto, avec l’objectif de présenter
au public un panorama varié d’œuvres célèbres et de
raretés totalement méconnues. Un réseau de partenaires permet la diffusion de ces programmes à travers
le monde, du Canada jusqu’en Asie, avec le souci d’un
rayonnement destiné au plus grand nombre. Ce festival, qui se libère d’une contrainte thématique précise,
est l’occasion de mettre en valeur la salle de concert du
Centre de musique romantique française, salle dont les
dimensions correspondent idéalement à ceux des salons
du xix e siècle pour lesquels furent composés quatuors,
sonates, romances ou mélodies. C’est pour cette raison
que, tous les ans, Le salon romantique se consacre presque exclusivement aux œuvres de musique de chambre,
mettant tour à tour en valeur les formations instrumentales et vocales propres à ce répertoire : sonate, duo, trio
et jusqu’au sextuor. N’en sont pas exclus les instruments
rares ou pittoresques (harpe, saxophone, cuivres…) et
les pratiques historiques encore trop mal considérées,
comme l’arrangement et la transcription.
Le salon romantique est également l’occasion de
développer ou de renforcer certains partenariats initiés
« hors les murs » par le Palazzetto, en particulier avec
des concours internationaux. Pour la saison 2010-2011,
le Centre de musique romantique française accueillera
ainsi des lauréats du Concours international de musique
de chambre de Lyon (Quatuor Varèse) et du Concours
Rostropovitch (Yan Levionnois). On pourra également
entendre en récital deux lauréates récemment primées
au Concours de chant de Naples de 2008 (Francesca
Boncompagni et Jennifer Borghi).
En plein carnaval, ce florilège d’œuvres signées
Debussy, Berlioz, Chausson, Chopin, Liszt, Ravel, mais
aussi Bonis, Farrenc, Grandval, Alkan, Onslow, Gouin,
Romagnesi, Kreutzer, Gossec ou Boieldieu se veut un
écho à l’effervescence vénitienne… sorte de carnaval
musical au cours duquel tombera le masque de l’oubli
pour révéler quelques trésors d’un romantisme encore
à redécouvrir.
37
F e st i va l «   L e s a l o n r o m a nt i q u e » | 3 – 2 7 f é v r i e r 2 011
Degout/Lucas
Debussy, Hahn, Saint-Saëns, Poulenc
3 février 2011
Boncompagni/Corti
Romagnesi, Boieldieu, Panseron, Beauplan, Massé
Palais Fesch (Ajaccio, France)
4 juillet 2010
5 février 2011
Palazzo Leoni Montanari (Vicence, Italie)
6 février 2011
Opéra (Lille, France)
13 avril 2011
Les Nouveaux Caractères/Borghi/Vidal/d’Hérin
Gluck, Lemoyne, Fontenelle, Kreutzer
27 juin 2010
6 février 2011
Couteau
Alkan, Chopin
Les Jacobins (Toulouse, France)
6 septembre 2010
9 février 2011
Bibliothèque royale (Bruxelles, Belgique)
27 mai 2011
2 décembre 2010
12 février 2011
Oratorio San Filippo Neri (Bologne, Italie)
avril-mai 2011
Eberhardt/Duran/Sendra
Schobert, Onslow, Reicha
13 février 2011
Lefort/Grelot
Hahn, Debussy
13 février 2011
Franco/Brunello
Farrenc, Grandval, Tailleferre, Boulanger, Bonis
Auditorium delle Scuderie Aldobrandini
28 et 29 octobre 2010
Berthaud/Le Guay
Berlioz/Liszt, Paganini
(Frascati, Rome, Italie)
38
16 février 2011
Szigeti/De Ratuld
Sarasate, Hahn, Durosoir, Bruneau, Widor
Église (Longechenal, France)
25 août 2010
18 février 2011
20 février 2011
Centre culturel de la Sarthe (L’Épau, France)
23 février 2011
Cathédrale (Dax, France)
29 avril 2011
Église (Chablis, France)
4 juin 2011
Quatuor Cambini
Jadin, David, Cherubini
22 février 2011
avril-mai 2011
Levionnois/Montag
Chausson, Debussy, Vierne, Fauré
25 février 2011
Quatuor Varèse
Onslow, Ravel
Berlin (Allemagne)
4 décembre 2010
27 février 2011
Palais Montcalm (Québec, Canada)
11 mai 2011
39
« Si mes vers avaient des ailes… »
Stéphane Degout, baryton
Jeudi 3 février 2011 à 20 h
Hélène Lucas, piano
Claude Debussy, Reynaldo Hahn, Camille Saint-Saëns, Francis Poulenc :
mélodies
Les salons de l’Empire à la Restauration
Samedi 5 février 2011 à 20 h
Francesco Corti, pianoforte
Jean-Baptiste Bédard, Joseph-François-Narcisse Carbonel,
Louis-Emmanuel Jadin, François-Adrien Boieldieu, Étienne-Nicolas Méhul,
Amédée de Beauplan, Henri-Montan Berton, Modeste Grétry,
Auguste Panseron, Jean-Baptiste Weckerlin, Antoine Romagnesi, Victor Massé :
romances et chansons
En partenariat avec le Palais Fesch,
le Palazzo Leoni Montanari et l’Opéra de Lille
Les derniers feux de la tragédie lyrique
❚ Scuola Grande
LES NOUVEAUX CARACTÈRES
San Giovanni Evangelista
Sébastien d’Hérin, direction et pianoforte
Dimanche 6 février 2011 à 17 h
Jennifer Borghi, mezzo-soprano
Tarif B | 60 minutes sans entracte
Mathias Vidal, ténor
Jasmine Eudeline, Armelle Cuny, violons
David Glidden, alto
Frédéric Baldassare, violoncelle
Marion Mallevaes, contrebasse
Christoph Willibald Gluck : Alceste
Rodolphe Kreutzer : Ipsiboé
Jean-Baptiste Lemoyne : Phèdre
Georges Granges de Fontenelle : Hécube
40
Francesca Boncompagni, soprano
En partenariat avec le Palais Fesch
Pari(s) virtuose
Geoffroy Couteau, piano
Mercredi 9 février 2011 à 20 h
Charles-Valentin Alkan : Trente Chants (Troisième Suite op. 65)
– Scherzo diabolico – Allegro barbaro
Frédéric Chopin : Préludes op. 28
Génies de connivence
En partenariat avec Piano aux Jacobins
et la Bibliothèque royale de Bruxelles
Lise Berthaud, alto
Samedi 12 février 2011 à 20 h
Claire-Marie Le Guay, piano
Hector Berlioz/Franz Liszt : Harold en Italie
Niccolò Paganini : Sonate per la grande viole
De l’Allemagne...
En partenariat avec Bologna Festival
et Kings Place
Cyrielle Eberhardt, violon
Thomas Duran, violoncelle
Frédéric Sendra, pianoforte
Johann Schobert : Sonate pour piano-forte et violon op. 16 nº 4
George Onslow : Sonate pour violoncelle et piano op. 16
Antonin Reicha : Sonate pour piano avec accompagnement de violon
et violoncelle op. 47
Le crépuscule du romantisme
En partenariat avec le Conservatoire
à rayonnement régional de Paris et le Pôle
Supérieur Paris – Boulogne-Billancourt
Thomas Lefort, violon
Alexandre Grelot, piano
Claude Debussy : L’Isle joyeuse – Images (Hommage à Rameau)
Reynaldo Hahn : Sonate pour violon et piano en ut majeur
Gabriel Fauré : Sonate pour violon et piano nº 1
En partenariat avec le Conservatoire
à rayonnement régional de Paris et le Pôle
Supérieur Paris – Boulogne-Billancourt
41
Romantisme au féminin
Mercredi 16 février 2011 à 20 h
Gino Brunello, piano
Louise Farrenc : Grandes Variations concertantes
Clémence de Grandval : Suite pour flûte et piano
Germaine Tailleferre : Forlane
Lili Boulanger : Cortège
Mel Bonis : Sonate pour flûte et piano
Le violon virtuose
En partenariat avec Donne in musica
Vanessa Szigeti, violon
Lorène de Ratuld, piano
Pablo de Sarasate : Airs bohémiens
Reynaldo Hahn : Nocturne pour violon et piano
Lucien Durosoir : Aquarelles
Alfred Bruneau : Romance en fa majeur
Charles-Marie Widor : Sonate pour violon et piano
Quatuors parisiens
En partenariat avec Musiciens Entre Guerre
Et Paix, le Festival Berlioz, Les Moments musicaux
de Chalosse, le Festival du Chablissien, le Festival
de l’Épau et le Palazzo Leoni Montanari
QUATUOR CAMBINI
Mardi 22 février 2011 à 20 h
Julien Chauvin, Karine Crocquenoy, violons
Pierre-Éric Nimylowycz, alto
Atsushi Sakai, violoncelle
Hyacinthe Jadin : Quatuor op. 3 nº 3
Félicien David : Quatuor nº 2
42
Fabio Franco, flûte
En partenariat avec Bologna Festival
La « Belle Époque » du violoncelle
Yan Levionnois, violoncelle
Paul Montag, piano
En partenariat avec le Concours Rostropovitch
Claude Debussy : Sonate pour violoncelle et piano
Ernest Chausson : Pièce pour violoncelle et piano
Louis Vierne : Sonate pour violoncelle et piano
Gabriel Fauré : Élégie – Papillon op. 77
D’une modernité à l’autre
QUATUOR VARÈSE
François Galichet, Jean-Louis Constant, violons
Marion Duchesne, alto
Thomas Ravez, violoncelle
En partenariat avec le Concours international
de musique de chambre de Lyon, Moselle Arts
Vivants et le Palais Montcalm
George Onslow : Quatuor op. 50
Maurice Ravel : Quatuor
43
Festival | 12 avril – 5 juin 2011
Du Second Empire
à la Troisième
République
44
D
e l’Empire (1852-1870) à la République (18701940), l’enchaînement aurait pu n’être qu’affaire de barricades. Il fut bien plus tortueux,
passant par une phase libérale du régime impérial
(1869-1870) tuée dans l’œuf avec la défaite de l’automne
1870, la proclamation d’une république bientôt retranchée à Bordeaux, la guerre civile dans la capitale et
l’installation d’une chambre parlementaire à majorité
monarchiste : la république des ducs (1871-1876). Pour
une république républicaine, il fallut attendre 1879 et
on peut, sans exagérer, estimer que la dernière étape
dans ce processus de consolidation de la république
date de l’Union sacrée exigée par les circonstances : le
déclenchement de la Première Guerre mondiale.
Ce parcours complexe est aussi celui de la musique française au même moment. Les convives de la fête
impériale fuyaient la « grande musique » pour la farce
d’Offenbach, mais restaient néanmoins respectueux
du « grand opéra » à la Meyerbeer tandis que, sourdement, une nouvelle génération de symphonistes faisait
ses gammes. 1871, année de la fondation de la Société
nationale de musique, marque, en France, l’affirmation
définitive de la musique pure et le reflux de la musique
lyrique. Cet avènement, préfiguré par Berlioz ou Onslow
(premier académicien à ne pas l’être pour des opéras),
Franck le prépare depuis longtemps déjà et Saint-Saëns
(Concerto pour violoncelle nº 1) ou Lalo (Symphonie
en sol mineur) l’illustreront à merveille. Certes, il y a
1875, l’inauguration solennelle du palais Garnier et le
triomphe de Carmen, mais les forces vives de la musique française ne se dirigent plus de ce côté. Les jalons
de la musique nouvelle, en dépit des tentatives isolées
de Saint-Saëns et Charpentier par exemple, ou de la
carrière tout entière d’un Massenet, sont le fait exclusif
des « symphonistes ». C’est avec eux, grâce aux contributions de Chausson (Symphonie en si bémol majeur,
Poème pour violon et orchestre), de Debussy (Prélude à
l’après-midi d’un faune) ou de Dukas (L’Apprenti sorcier)
que l’école française pourra bientôt reprendre son rang
parmi les centres de la création européenne. Au tournant du siècle, la trinité Fauré-Debussy-Ravel incarne
le nouveau visage du Paris musical.
45
F e st i va l « D u S e c o nd E m p i r e à l a T r o i s i è m e Rép u bl i q u e » | 12 av r i l – 5 j u i n 2 011
Les Siècles/Wagner/Roth
Dubois, Rabaud, Thomas, Auber, Fauré
Cathédrale (Évreux, France)
14 septembre 2010
Jeune Orchestre atlantique/Wispelwey/Langrée
Chausson, Saint-Saëns, Debussy
Abbaye aux Dames (Saintes, France)
17 novembre 2010
La Coursive (La Rochelle, France)
18 novembre 2010
Opéra-Théâtre (Saint-Étienne, France)
19 novembre 2010
Chœur et orchestre d’Angers-Nantes Opéra/Niquet
Massenet, Delibes, Gounod, Chabrier, Charlot
Théâtre Graslin (Nantes, France)
8, 9, 11 et 12 décembre 2010
Grand Théâtre (Angers, France)
14 et 15 décembre 2010
Étudiants du département des disciplines vocales
et Orchestre des Lauréats du CNSMDP/
Olivier/Cordoliani
Ô mon bel inconnu de Hahn
Opéra Comique (Paris, France)
20 et 21 janvier 2011
Les Musiciens du Louvre-Grenoble/Minkowski/Lazar Opéra Comique (Paris, France)
Cendrillon de Massenet
5, 7, 9, 11, 13
Orchestre philharmonique de Liège Wallonie
Bruxelles/Tiberghien/Sanderling
Franck, Dessy
Salle philharmonique (Liège, Belgique)
8 avril 2011
Chamayou
Franck
9 avril 2011
Y. Ivanov
Franck
10 avril 2011
46
et 15 mars 2011
Bruxelles/Chœur symphonique de Namur/
Tiberghien/Sanderling
Franck
10 avril 2011
Les Siècles/Roth
Dukas, Saint-Saëns, Delibes
Théâtre (Saint-Quentin, France)
27 mars 2011
Scuola Grande di San Rocco (Venise, Italie)
12 avril 2011
Les Solistes de Lyon/Tiberghien/Tétu
Rossini
Église Saint-Gênes les Carmes (Clermont-Ferrand, France)
18 mars 2010
Espace Malraux (Chambéry, France)
12 avril 2010
Auditorium (Lyon, France)
14 avril 2010
16 avril 2011
Brussels Philharmonic/Niquet
Charpentier, Joncières, Bizet
Studio 4 (Flagey, Belgique)
15 avril 2011
17 avril 2011
Les Lunaisiens
Offenbach, Nadaud, Jouy, Hervé
Église (Caudebec-en-Caux, France)
28 août 2010
Église (Le Trait, France)
29 août 2010
19 avril 2011
Église (Bellenaves, France)
10 juillet 2010
Chapelle Saint-Martin du Méjan (Arles, France)
21 novembre 2010
Église (Val d’Isère, France)
18 janvier 2011
21 avril 2011
Nemtanu/Gastaldi
Saint-Saëns, Farrenc, Dubois, Hahn
47
Quatuor Habanera
Pierné, Debussy, Chausson, Chabrier, Ravel
Chapelle des pénitents (Gap, France)
27 juillet 2010
Parc du Château de Trangis (Évreux, France)
31 juillet 2010
Manoir de Villers (Saint-Pierre de Manneville, France)
1er août 2010
Église (Le Mottier, France)
26 août 2010
Église (Côte d’Albâtre, France)
11 septembre 2010
14 septembre 2010
Théâtre (Morteau, France)
21 septembre 2010
Salle Notre-Dame (Salins-les-Bains, France)
22 septembre 2010
Central Conservatory of Music (Beijing, Chine)
26 février 2011
Sichuan Conservatory of Music (Chengdu, Chine)
1er mars 2011
Shanghai Conservatory of Music (Shanghai, Chine)
4 mars 2011
23 avril 2011
24 avril 2011
Gaillard/Bardin
Fauré, Liszt, Strohl
Abbaye (Talloires, France)
8 avril 2011
27 avril 2011
Le Salon Romantique
Onslow, Gouvy
Rocca di Vignola (Modène, Italie)
16 novembre 2010
Fondation La Borie (Solignac, France)
26 avril 2011
30 avril 2011
Les Cuivres romantiques
Cherubini, Juvin, David
8 octobre 2010
Conservatorio di musica Benedetto Marcello
1er mai 2011
Eidi
Hahn, Séverac, Samazeuilh, Aubert, Fauré, Liszt,
Dupont, Chopin
Le Corsaire (Dunkerque, France)
22 octobre 2010
Séoul, Corée
février 2011
Fondation Giuseppe Siotto (Cagliari, Italie)
15 avril 2011
8 mai 2011
11 mai 2011
Bruxelles/Ivanov
Franck, Saint-Saëns, Ravel
48
Chœur de la Radio flamande/Niquet
Saint-Saëns, Dubois, Gounod, Delibes, Chausson,
Massenet, Boëllmann
Bethaniënhuis (Zoersel, Belgique)
6 mai 2011
OLV Ter Potterie (Bruges, Belgique)
7 mai 2011
10 mai 2011
Jezuïetenkerk (Lier, Belgique)
11 mai 2011
Basilica dei Frari (Venise, Italie)
12 mai 2011
Bruxelles/Tiberghien/Langrée
Franck, Ravel
Musikverein (Vienne, Autriche)
24 mai 2011
Guilmette/NN
Offenbach/Messager
12 mai 2011
Hamelin
Fauré, Alkan, Debussy
14 mai 2011
Opus V/Larmore
Massenet, Offenbach, Delibes, Bizet, Gounod, Chabrier
14 mai 2011
Heisser
Dukas, Ravel
4 septembre 2010
15 mai 2011
Bruxelles/Ivanov/Langrée
Franck, Saint-Saëns
Philharmonic Hall (Varsovie, Pologne)
17 mai 2011
Lott/Moretti
Debussy, Fauré, Offenbach, Liszt, Rossini,
Martini, Zabel, Tournier
Le Rayon vert (Saint-Valéry-en-Caux, France)
3 septembre 2010
Théâtre des arts (Rouen, France)
4 septembre 2010
3 décembre 2010
11 mai 2011
17 mai 2011
49
Turetta
Intégrale Franck (1)
20 mai 2011
Trio Hochelaga
Dubois, Debussy, Alder
13 mai 2011
21 mai 2011
22 mai 2011
Église (Lacoste, France) 24 mai 2011
Saint-Denis/Godin
Gounod, Hahn, Dubois, Massenet
Conservatoire de musique (Montréal, Canada)
12 février 2011
22 mai 2011
Lotti/Lovato
Demerssemann, Enesco, Godard, Caplet, Hüe,
Georges, Camus
27 mai 2011
Turetta
Intégrale Franck (2)
3 juin 2011
La Chambre Philharmonique/Capuçon/Krivine
Berlioz, Chausson, Franck
4 juin 2011
Constantin/Borghi/Contaldo/Jamin
Joncières, Lalo, Mermet
5 juin 2011
Les Siècles/Chœurs de l’Opéra de Toulon/
Roth/Makeïeff/Deschamps
Les Brigands d’Offenbach
24, 26, 27, 29, 30 juin
50
et 2 juillet 2011
L’épopée du concerto romantique
S
i l’âge d’or du concerto romantique français se
situe sans conteste dans la seconde moitié du
xıx e siècle, notamment grâce aux œuv res de
Saint-Saëns, Massenet, Dubois ou Pierné, il n’en faut
pas moins remonter aux années 1750 pour voir apparaître ces ouvrages si particuliers, témoignant d’une
recherche complexe d’équilibre entre la vigueur d’un
orchestre aux multiples couleu rs et le br io d’u ne
virtuosité repoussant toujours plus loin ses limites.
Après avoir privilégié les cordes et les bois, le genre se
tourna peu à peu vers de nouveaux solistes, au gré des
perfectionnements techniques régulièrement apportés par les facteurs d’instruments. C’est ainsi qu’émergèrent, dans les années 1780, les premiers concertos
pour piano, certes encore archaïques, mais bientôt
appelés à s’étoffer sous la plume de virtuoses-compositeurs tels Steibelt, Jadin ou Hérold. Par ailleurs,
ce phénomène reste indissociable de la naissance en
France d’une nouvelle école symphonique, inspirée
52
par la découverte des œuvres de Mozart, Haydn puis
Beethoven, aboutissant quelques décennies plus tard
aux sy mphonies monumentales de F ranck, Lalo et
Chausson, autant de préludes à la toute proche révolution debussyste.
C’est entre ces éléments d’apparence contradictoire
qu’évoluèrent tous les compositeurs d’un siècle foisonnant, chacun cherchant sa propre solution à la délicate
problématique de l’usage d’un instrument prédominant
dans un tissu orchestral se voulant néanmoins cohérent. De cette attirance si typiquement française pour
le travail du timbre devait surgir peu à peu un répertoire d’une remarquable variété technique et formelle,
oscillant entre le grand concerto d’essence traditionnelle (Saint-Saëns), la pièce libre diversement développée (Berlioz, Rêverie et Caprice ; Franck, Variations
symphoniques ; Chausson, Poème pour violon) et la
symphonie avec soliste (Berlioz, Harold en Italie ; Lalo,
Symphonie espagnole ; d’Indy, Symphonie cévenole).
Les directeurs du Conservatoire
❚ Cathédrale d’Évreux
LES SIÈCLES
Mardi 14 septembre 2010 à 19 h 30
François-Xavier Roth, direction
+33 (0)9 53 23 27 58
Vanessa Wagner, piano
En partenariat
avec Les Musicales
de Normandie,
l’AMORCE et la Scène
nationale d’Évreux
Ambroise Thomas : Raymond (ouverture)
Gabriel Fauré : Ballade pour piano et orchestre
Théodore Dubois : Concerto pour piano nº 2
Daniel-François-Esprit Auber : La Muette de Portici
(ouverture)
Henri Rabaud : La Procession nocturne
À l’aube d’une nouvelle ère
❚ Abbaye aux Dames
JEUNE ORCHESTRE ATLANTIQUE
Mercredi 17 novembre 2010 à 20 h 30
Louis Langrée, direction
+33 (0)5 46 97 48 48
Pieter Wispelwey, violoncelle
Ernest Chausson : Symphonie en si bémol majeur
Camille Saint-Saëns : Concerto pour violoncelle
et orchestre nº 1
Claude Debussy : Prélude à l’après-midi d’un faune
En partenariat avec
L’Abbaye aux Dames
– Jeune Orchestre
atlantique
❚ La Coursive
Jeudi 18 novembre 2010 à 20 h 30
Informations et réservation : www.la-coursive.com
+33 (0)5 46 51 54 02/03
❚ Opéra-Théâtre de Saint-Étienne
Vendredi 19 novembre 2010 à 20 h
Informations et réservation : www.saint-etienne.fr
+33 (0)4 77 47 83 40
Rêverie et Caprice
❚ Scuola Grande di San Rocco
LA CHAMBRE PHILHARMONIQUE
Samedi 4 juin 2011 à 20 h
Emmanuel Krivine, direction
Renaud Capuçon, violon
Hector Berlioz : Rêverie et Caprice pour violon et orchestre
Ernest Chausson : Poème pour violon et orchestre
César Franck : Symphonie en ré mineur
53
De l’opéra à l’opérette
D
e l’opéra à l’opérette, il y a un monde et surtout
une chute, du moins est-ce ainsi que l’entend
tout compositeur réfléchi. Comme il en va pour
le théâtre (tragédie/comédie) ou les beaux-arts (peinture d’histoire/peinture de genre), une hiérarchie
ordonne les divers genres lyriques entre eux selon leur
degré d’éloignement du registre sérieux : il y a donc
l’opéra à l’Opéra, avec ses cinq actes réglementaires
sur un argument tragique dans le genre noble, puis
l’opéra-comique à la salle Favart (l’Opéra-Comique),
moins grave et surtout alternant sections chantées et
sections parlées. Cette dichotomie recoupant la distinction tragédie/comédie a été officiellement reconnue et
institutionnalisée au xvıııe siècle, mais ce ne fut pas
chose facile et la naissance de l’Opéra-Comique avec
la majuscule fit l’objet de multiples rebondissements au
terme desquels, en 1783, la première salle Favart était
solennellement inaugurée.
54
Et l’opérette ? C’est « une fille de l’opéra-comique
ayant mal tourné », selon la formule fameuse de Camille
Saint-Saëns. Tout est dit. Avec ce concept nouveau,
apparu au milieu du xıxe siècle, nous voilà éloignés de
deux degrés du « grand genre ». Non seulement l’opérette
n’est pas sérieuse du point de vue littéraire (son argument), mais, musicalement parlant, elle n’est pas même
« savante » : elle verse dans le petit goût, ce qu’on désigne
avec commisération comme la musique « légère ». Ce
caractère « vulgaire » (au sens étymologique du terme,
c’est-à-dire « non savant ») est, bien entendu, ce qui fait
tout le prix de cette musique « nouvelle » en regard de la
langue plus ancienne parlée à l’Opéra ou à l’Opéra-Comique. Rythmes endiablés, sonorités épicées ou sucrées
à l’excès – c’est selon – participent à l’élaboration d’une
« nouvelle cuisine » musicale qu’en définitive, SaintSaëns lui-même goûtait fort. Car, pour être honnête,
citons-le in extenso : l’opérette est – disait-il – « une fille
de l’opéra-comique ayant mal tourné, mais les filles qui
tournent mal ne sont pas toujours sans agrément »…
Chœur et orchestre
❚ Théâtre Graslin de Nantes
CHŒUR ET ORCHESTRE D’ANGERS-NANTES OPÉRA
Mercredi 8, jeudi 9,
samedi 11 décembre 2010 à 20 h
Jules Massenet : Phèdre (ouverture)
Gabriel Pierné : Le Printemps
Gustave Charpentier : La Fête des Myrtes
Léo Delibes : Coppelia (Prélude, Valse lente et Mazurka)
Charles Gounod : Faust (chœur de la kermesse) – Mireille (Farandole)
Emmanuel Chabrier : Joyeuse Marche – Habanera
– Le Roi malgré lui (Fête polonaise)
Camille Saint-Saëns : Ode – Chœur de Sylphes – Samson et Dalila (Bacchanale)
Joseph Charlot : Chœur de Bayadères
www.angers-nantes-opera.com
+33 (0)2 40 69 77 18
Dimanche 12 décembre 2010 à 14 h 30
❚ Grand Théâtre d’Angers
Mardi 14, mercredi 15 décembre 2010
à 20 h
www.angers-nantes-opera.com
+33 (0)2 40 69 77 18
Production Angers-Nantes Opéra en partenariat
Reynaldo Hahn : Ô mon bel inconnu,
comédie musicale (1933)
Jeudi 20, vendredi 21 janvier 2011
Étudiants du département des disciplines vocales
à 20 h
et Orchestre des Lauréats du CNSMDP
+33 (0)825 01 01 23
Emmanuel Olivier, direction
Emmanuelle Cordoliani, mise en scène
❚ Opéra Comique
Coproduction Conservatoire national supérieur
de musique et de danse de Paris, Théâtre
impérial de Compiègne, Théâtre de Reims.
Coproducteur associé Palazzetto Bru Zane
– Centre de musique romantique française
55
Jules Massenet : Cendrillon, conte de fées (1899)
❚ Opéra Comique
ORCHESTRE ET CHŒUR DES MUSICIENS
Samedi 5, lundi 7, mercredi 9,
DU LOUVRE-GRENOBLE
vendredi 11, mardi 15 mars 2011 à 20 h
Marc Minkowski, direction
Dimanche 13 mars 2011 à 15 h
Benjamin Lazar, mise en scène
+33 (0)825 01 01 23
Judith Gauthier / Blandine Staskiewicz, Cendrillon
Michèle Losier, Le Prince charmant
Église Gutiérrez, La Fée
Ewa Podles, Mme de la Haltière
Franck Leguérinel, Pandolfe
Coproduction Opéra de Saint-Étienne.
Coproducteur associé Palazzetto Bru Zane –
Aurélia Legay, Noémie
Salomé Haller, Dorothée
Laurent Herbaut, Le Roi
Vincent de Rooster, Le Doyen de la faculté
Julien Neyer, Le Surintendant des plaisirs
Paul-Henri Vila, Le Premier Ministre
De-ci, de-là…
❚ Palais Montcalm
Hélène Guilmette, soprano
Jeudi 12 mai 2011 à 20 h
NN, baryton
www.palaismontcalm.ca
+1 418 641 6040
NN, piano
Airs et duos d’opérettes et d’opéras-comiques
En partenariat avec le Palais Montcalm
56
Scènes d’opéras
Natacha Constantin, soprano
Dimanche 5 juin 2011 à 17 h
Jennifer Borghi, mezzo-soprano
Tarif A | 1 heure 30 avec entracte
Valerio Contaldo, ténor
Victorin Joncières : Dimitri
Édouard Lalo : Le Roi d’Ys
Auguste Mermet : Roland à Roncevaux
Jacques Offenbach : Les Brigands, opéra bouffe (1869)
❚ Opéra Comique
LES SIÈCLES, CHŒURS DE L’OPÉRA DE TOULON
Vendredi 24, lundi 27, mercredi 29,
jeudi 30 juin, samedi 2 juillet 2011
Macha Makeïeff et Jérôme Deschamps, mise en scène
à 20 h
Éric Huchet, Falsacappa
Dimanche 26 juin 2011 à 15 h
Daphné Touchais, Fiorella
+33 (0)825 01 01 23
Julie Boulianne, Fragoletto
Michèle Lagrange, La Princesse de Grenade
Francis Dudziak, Le Baron de Campo Tasso
Martial Defontaine, Le Prince (Duc de Mantoue)
Loïc Félix, Antonio
Franck Leguérinel, Pietro
Coproduction Opéra Comique,
Opéra de Bordeaux, Grand Théâtre de Luxembourg.
Partenaire associé Opéra de Toulon.
Coproducteur associé Palazzetto Bru Zane
Fernand Bernadi, Le Chef des carabiniers
Léonard Pezzino, Carmagnola
Philippe Talbot, Le Comte de Gloria Cassis
57
Cordes et clavier
T
rès longtemps dominé par la musique dramatique, l’art français connut dans le courant du
xıxe siècle une profonde remise en cause des hiérarchies traditionnelles. Moins préoccupés par la scène,
les compositeurs se tournèrent peu à peu vers les salles
de concert et les salons, nouveaux théâtres d’expériences dont les résultats firent rapidement l’admiration
de toute l’Europe. Ainsi, parallèlement à la naissance
d’une nouvelle école symphonique, le domaine de la
musique de chambre connut un vif regain d’intérêt,
de nombreux musiciens cherchant à concentrer dans
de petits effectifs (plus faciles à réunir) tout le potentiel expressif d’un véritable orchestre miniature. En
outre, la transformation radicale de la pratique musicale en France, après la Révolution, ayant entraîné une
demande sans cesse croissante d’un public amateur
friand de nouveauté, vit rapidement apparaître, aux
côtés des inévitables transcriptions d’airs à la mode,
tout un répertoire original allant de la petite pièce de
genre à la grande œuvre de musique « pure ».
58
Ce phénomène reste indissociable de la naissance
puis du perfectionnement du piano à partir de la fin du
xvıııe siècle : devenu très vite, au détriment du violon,
l’instrument de prédilection de l’âme romantique, sa
pratique croissante entraîna un bouleversement radical des équilibres habituels de l’écriture musicale. Tour
à tour soliste, accompagnateur ou membre de l’ensemble au même titre qu’un musicien d’orchestre, le clavier
ouvrit de nouveaux horizons aux habituels quatuors et
quintettes à cordes. Ainsi, aux œuvres fondatrices de
Hyacinthe Jadin, Cherubini ou Onslow (maître incontesté de la musique de chambre française à l’époque de
Berlioz) vinrent s’ajouter peu à peu les opus non moins
ambitieux de Gouvy, Farrenc, Saint-Saëns, Dubois puis
Fauré, Debussy et Ravel. Autant d’œuvres exigeantes
dont les multiples difficultés d’exécution favorisèrent,
à l’image des sociétés symphoniques, l’apparition de
nombreuses formations professionnelles.
Le violon romantique
Sarah Nemtanu, violon Anne-Lise Gastaldi, piano
Jeudi 21 avril 2011 à 20 h
Camille Saint-Saëns : Sonate pour violon et piano op. 75 – Danse macabre
Louise Farrenc : Sonate pour violon et piano nº 1
Théodore Dubois : Méditation et Scherzetto pour violon et piano
Reynaldo Hahn : Romance pour violon et piano en la majeur
Drame au salon
Ophélie Gaillard, violoncelle Delphine Bardin, piano
En partenariat avec l’Association des musiques
vivantes, ClassicaVal et Les Matinées et Soirées
musicales d’Arles
Mercredi 27 avril 2011 à 20 h
Gabriel Fauré : Romance op. 69 – Papillon op. 77
Franz Liszt : La Lugubre Gondole
Rita Strohl : Sonate dramatique « Titus et Bérénice »
L’héritage germanique
LE SALON ROMANTIQUE
Samedi 30 avril 2011 à 20 h
Pierre Franck, Violaine de Gournay, violons
Sophie Cerf, alto Jérôme Huille, Bertrand Raynaud, violoncelles
George Onslow : Quintette avec deux violoncelles op. 51
Théodore Gouvy : Quintette avec deux violoncelles op. 55
Trios avec piano
En partenariat avec la Fondation La Borie
et Grandezze & Meraviglie – Festival Musicale
Estense
TRIO HOCHELAGA
Samedi 21 mai 2011 à 20 h
Anne Robert, violon Paul Marleyn, violoncelle Stéphane Lemelin, piano
Théodore Dubois : Trio pour violon, violoncelle et piano nº 1
Claude Debussy : Trio pour violon, violoncelle et piano en sol majeur
Ernest Alder : Trio sur Werther de Massenet
En partenariat avec le Palais Montcalm,
l’association Théodore Dubois et le Palazzo
Leoni Montanari
59
Autour du piano
L
e retournement de la musique sur elle-même, sur
ce qui la constitue au détriment de l’argument
dramatique ou de quoi que ce soit d’ordre extramusical représente la part la plus moderne de la création musicale dans la seconde moitié du xıxe siècle. Et,
dans cette veine, le piano se devait de tenir son rang. En
marge du concert soliste et du décorum propre à héroïser le virtuose, le piano règne aussi sur les salons parisiens du Second Empire et de la Troisième République
où il sonne d’un accent plus intimiste. Toutes les chapelles esthétiques, tous les cénacles ont leur maître
dans ce genre, qu’il s’agisse du très officiel Théodore
Dubois, académicien, ou de Maurice Ravel, dont l’exclusion au concours de Rome de 1905 aurait prétendument – on sait aujourd’hui que cette affaire relève du
mythe et non de la réalité – coûté sa place de directeur
du Conservatoire à Dubois. Entre le postromantisme
rétrospectif de Dubois ou de Jules Massenet (qui n’ont
rien à envier à Brahms) et l’avant-gardisme revendiqué
60
de Ravel ou de Paul Dukas, un Reynaldo Hahn témoigne de l’infinie richesse de la production pianistique au
tournant des xıxe et xxe siècles, production moins déclamatoire que dans la première moitié du siècle et tout
dans la nuance qu’on prise du côté de chez Swann, à
Balbec (comprendre Cabourg), Guermantes ou Paris.
La transcription-paraphrase d’opéra le cède à la
musique pure sous des formes complexes (sonate) ou
plus simples (nocturne, ballade, fantaisie). Le référent
théâtral s’efface définitivement et le support littéraire
privilégié devient le texte poétique : avec la mélodie, un
nouveau rapport parole-musique s’invente, fait non plus
de subordination (le piano accompagnant le chant),
mais d’adéquation, l’un n’allant pas sans l’autre, l’un
nourrissant l’autre. À travers la mélodie, l’école française de piano égale en profondeur le lied allemand.
Cette nouvelle forme d’expression musicale ne sera pas
pour rien dans le rayonnement retrouvé du Paris musical autour de 1900.
Impressions fugitives : « Mirages de l’eau »
Billy Eidi, piano
Dimanche 8 mai 2011 à 17 h
Gabriel Dupont : La Maison dans les dunes
(Voiles sur l’eau – Le soleil se joue dans les vagues)
Reynaldo Hahn : Le Rossignol éperdu (Per i piccoli canali)
Déodat de Séverac : Baigneuses au soleil
Louis Aubert : Sillages (Sur le rivage)
Gabriel Fauré : Barcarolle nº 2 – Barcarolle nº 11
Franz Liszt : Apparition nº 1
Gustave Samazeuilh : Chant de la mer (Clair de lune au large)
Claude Debussy : L’Isle joyeuse
En partenariat avec J&R art management,
Suoni & Pause (en collaboration avec la Fondation
Giuseppe Siotto), le festival Albert Roussel et le
Festival des forêts de Compiègne et de Laigue
Piano romantique
❚ Palais Montcalm
Marc-André Hamelin, piano
Gabriel Fauré : Nocturne nº 6
Charles-Valentin Alkan : Symphonie pour piano solo
Claude Debussy : Préludes
L’épreuve de la virtuosité
Jean-François Heisser, piano
Informations et réservation : www.palaismontcalm.ca
+1 418 641 6040
En partenariat avec le Palais Montcalm
Paul Dukas : Sonate pour piano
Maurice Ravel : Gaspard de la Nuit
En partenariat avec Piano aux Jacobins
61
En Paradis...
Anne Saint-Denis, soprano
Olivier Godin, piano
Théodore Dubois, Jules Massenet, Charles Gounod, Reynaldo Hahn : mélodies
Flûte virtuose
Federica Lotti, flûte
Vendredi 27 mai 2011
Federico Lovato, piano
à 20 h
Jules Demerssemann : Sixième Solo de concert, op. 82
Georges Enesco : Cantabile et Presto
Benjamin Godard : Suite en trois morceaux
André Caplet : Rêverie et Petite Valse
Alexander Georges : À la Kasbah !
Georges Hüe : Fantaisie
Pierre Camus : Chanson et Badinerie
62
L’art de la transcription
S
i l’usage de la transcription ne fut guère, dans
l’histoire de la musique, un élément propre au
xıxe siècle (Bach lui-même, un siècle plus tôt, y
eut plusieurs fois recours), force est de constater que
c’est durant la période romantique que cet art connut
un véritable essor, jusqu’à occuper une place privilégiée à partir des années 1850. Puisant sa source dans la
démocratisation de la culture après la Révolution française, ce phénomène est intimement lié à l’émergence
d’un nouvel équilibre social. Les salons se multiplient
alors, entraînant dans leur sillage un flot croissant de
nouveaux interprètes, du simple amateur plus ou moins
éclairé au virtuose soucieux de se faire un nom. Leur
souci commun : accéder aisément à un répertoire dont
la diffusion en dehors des salles de concerts ou de théâtre aurait été impossible sans passer par un intermédiaire. Le public ne désire alors rien d’autre que de
pouvoir jouer chez lui les derniers airs à la mode, et se
constituer un corpus adapté.
64
Autant d’ambitions qui n’auraient pas été concevables sans le développement de l’édition musicale, ou
sans les innombrables progrès techniques réalisés par
les facteurs d’instrument, notamment pour le piano,
véritable orchestre en miniature appelé à conquérir le grand public en quelques décennies seulement.
D’autres instruments tel le saxophone (inventé en 1846)
ont quant à eux un passé trop récent pour posséder leur
propre répertoire : il convient donc de le leur offrir. De
la simple transposition à l’élaboration de pots-pourris
jusqu’à la conception d’œuvres nouvelles, fantaisies ou
paraphrases transcendant littéralement l’original dans
d’éblouissantes démonstrations de virtuosité (Liszt),
la pratique de la transcription était appelée, de par
son extraordinaire variété, à faire partie intégrante
de l’univers du musicien, jusqu’à constituer pour la
recherche un formidable outil d’évaluation du succès
d’une œuvre ou d’un compositeur.
Sur un air de danse
QUATUOR HABANERA
Christian Wirth, Sylvain Malézieux, Fabrizio Mancuso, Gilles Tressos, saxophones
Claude Debussy : Lindaraja – Sarabande – Danse (Tarentelle styrienne)
Gabriel Pierné : Introduction et variations sur une ronde populaire
Ernest Chausson : Quelques danses op. 26
Emmanuel Chabrier : Pièces pittoresques (Danse villageoise – Scherzo-valse)
Maurice Ravel : Le Tombeau de Couperin
En partenariat avec Les Musicales de Normandie,
le Festival Berlioz, le Palazzo Leoni Montanari
et le Festival international de musique de
Besançon. Ce projet du Quatuor Habanera reçoit
le soutien du ministère de la culture et de
la communication/DRAC de Haute-Normandie
De la salle Favart au Palais Garnier
❚ Scuola Grande
Jennifer Larmore, mezzo-soprano
San Giovanni Evangelista
OPUS V
Sebastian Hamann, Miriam Mueller, violons Lisa Weiss, alto
Tarif B | 60 minutes sans entracte
Hristo Kouzmanov, violoncelle Davide Vittone, contrebasse
Jacques Offenbach : Les Contes d’Hoffmann
Jules Massenet : Werther
Léo Delibes : Lakmé
Georges Bizet : Carmen
Charles Gounod : Roméo et Juliette
Emmanuel Chabrier : L’Étoile
Un après-midi au salon
Felicity Lott, soprano
Mardi 17 mai 2011 à 20 h
Isabelle Moretti, harpe
Elias Parish-Alvars, Dieudonné-Félix Godefroid, Marcel Tournier,
Albert Zabel, Franz Liszt, Claude Debussy, Gabriel Fauré, Gioachino Rossini,
Jean-Paul-Égide Martini, Jacques Offenbach : pièces pour harpe, romances,
airs et mélodies
En partenariat avec Kings Place, Les Musicales
de Normandie et le Palais Montcalm
65
Du kiosque à l’église
L
a ville moderne, avant ou après Haussmann
– puisque l’épithète haussmannien suffit à traduire l’idée de modernité urbaine au xixe siècle –,
offre un nouveau visage à ses habitants, visage pluriel
et contrasté. Ici elle se hérisse en flèches ou en pinacles remis au goût du jour par la prolifération d’églises néogothiques (la première du genre à Paris étant
Sainte-Clotilde), là elle respire, ménage une pause dans
son développement tentaculaire, offrant au citadin une
aire de repos : c’est le square et sa nature miniaturisée,
véritable paradis d’opérette. Le monde végétal horizontal du jardin public agrémenté de kiosques de verre et
de métal (les matériaux constitutifs de l’architecture
nouvelle) donne la répartie au lieu de culte minéral
et vertical. Entre ces deux pôles de la vie dominicale
citadine, la messe du matin et la promenade de l’aprèsmidi (et peut-être les vêpres pour boucler la boucle…),
la musique constitue le fil d’Ariane.
66
À l’église, l’orgue domine toujours, constituant
l’idiome noble inscrit dans la chaîne des siècles, mais
il doit désormais composer avec une variante plus
moderne, plus confortable d’utilisation aussi, presque « bourgeoise » : l’harmonium. Pour son péché de
vieillesse, sa Petite Messe solennelle, commande d’un
particulier, Rossini souhaite parler la langue de son
époque, moins savante, et c’est tout naturellement qu’il
se tourne vers l’harmonium. Sorti de l’église, l’honnête
homme, après un déjeuner bien mérité, passera la partie « sécularisée » du jour du Seigneur dans le square
le plus proche de son appartement haussmannien. Là,
autour du kiosque, il goûtera la sonorité des cuivres,
les rythmes haletants d’une marche ou les accents
badins d’un air d’opérette à la mode signée Offenbach
ou Hervé. La musique est décidément partout, elle a
envahi la ville moderne et rythme autant la pratique
religieuse que le divertissement bourgeois.
Gioachino Rossini, Petite Messe solennelle
LES SOLISTES DE LYON – Bernard TÉtu
Bernard Tétu, direction
Tarif B | 1 heure 20 sans entracte
Cédric Tiberghien, piano
Joris Verdin, harmonium
Larmes de rire, larmes de sang
LES LUNAISIENS
Mardi 19 avril 2011 à 20 h
Jaël Azzaretti, soprano
Jean-François Novelli, ténor
Arnaud Marzorati, baryton
En partenariat avec Les Musicales de Normandie
Stéphanie Paulet, violon
Isabelle Saint-Yves, violoncelle
Daniel Isoir, piano
Gustave Nadaud et Jules Jouy : Chansons
Jacques Offenbach : Le Filtre enchanté ou Le Soldat magicien
– La Leçon de chant électromagnétique
Hervé : Don Quichotte et Sancho Pança
Cuivres romantiques
❚ Conservatorio di musica
LES CUIVRES ROMANTIQUES
Benedetto Marcello
Dimanche 1er mai 2011 à 17 h
Luigi Cherubini : Pas redoublé et Marche en fa majeur
Edmond Juvin : Grand Quatuor nº 1 op. 2
Félicien David : Nonette nº 2
Tarif C | 60 minutes sans entracte
musicale du musée de l’Armée en l’Hôtel
national des Invalides
67
De Saint-Sulpice à la Madeleine
❚ Basilica dei Frari
CHŒUR DE LA RADIO FLAMANDE
Jeudi 12 mai 2011 à 20 h
Tarif C | 2 heures avec entracte
François Saint-Yves, orgue
Leen van der Roost, harpe
En partenariat avec le Chœur
de la Radio flamande
Solistes du Brussels Philharmonic
Camille Saint-Saëns, Ernest Chausson, Léon Boëllmann, Charles Gounod,
Jules Massenet, Émile Paladilhe, Léo Delibes, Théodore Dubois : motets
Intégrale César Franck (1)
Pierpaolo Turetta, orgue
Vendredi 20 mai 2011 à 20 h
Final op. 21 – Fantaisie – Choral nº 1 – Cantabile – Fantaisie op. 16
– Prélude, Fugue et Variation op. 18 – Choral nº 3
Intégrale César Franck (2)
Pierpaolo Turetta, orgue
Vendredi 3 juin 2011 à 20 h
Grande Pièce symphonique op. 17 – Pastorale op. 19
– Choral nº 2 – Prière op. 20 – Pièce héroïque
68
Les sociétés de concert parisiennes
D
écrire pleinement une période aussi vaste et
complexe que l’histoire de la musique française sous le Second Empire et la Troisième
République suppose l’évocation, aux côtés de la sphère
intime des salons privés, de ce vecteur de diffusion que
constitua, dans la capitale parisienne, l’existence d’organismes de concert formidablement efficaces. Ainsi, la
Société des concerts du Conservatoire, fondée dès 1828
par Habeneck afin de faire découvrir au public – stupéfait – les ouvrages de Beethoven, devait influencer de
manière décisive l’art de toute une génération de compositeurs. Suivirent, quelques décennies plus tard, dans
un paysage symphonique dominé par Berlioz, Gounod,
Massenet, Dubois et Saint-Saëns, les trois grandes
sociétés fondées par Jules Pasdeloup (1861), Édouard
Colonne (1873) et Charles Lamoureux (1881), ou la
Société nationale de musique (1871) et sa concurrente
70
la Société de musique indépendante (1909). Autant d’orchestres d’excellence qui, au-delà de créations plus
prestigieuses les unes que les autres, contribuèrent au
rayonnement de l’avant-garde au tournant du siècle :
Debussy, Ravel, Fauré ou Dukas, pour ne citer qu’eux.
Touchant à tous les genres et à toutes les périodes,
les programmes prenaient alors la forme éclectique –
étrange pour des auditeurs modernes – de véritables
mosaïques, juxtaposant ouvertures et extraits d’opéras, symphonies et concertos, poèmes symphoniques
et pièces de genre, œuvres profanes et religieuses,
françaises et étrangères, de la mélodie la plus courte
à l’oratorio le plus ambitieux. Sans l’ombre d’un doute,
l’histoire de la révolution esthétique accomplie à Paris
durant cette seconde partie du xixe siècle ne fut possible que par l’intermédiaire puissant des sociétés de
concert.
D’Orient en Occident
LES SIÈCLES
Mardi 12 avril 2011 à 20 h
Natacha Constantin, soprano
Florian Laconi, ténor
Coproduction Les Siècles, Palazzetto Bru Zane
Patrice Verdelet, baryton
Paul Dukas : L’Apprenti Sorcier – Velléda
Camille Saint-Saëns : Samson et Dalila (Bacchanale)
Léo Delibes : Coppelia (suite pour orchestre)
À l’heure du wagnérisme...
BRUSSELS PHILHARMONIC-L’ORCHESTRE DES FLANDRES
Gustave Charpentier : Didon
Victorin Joncières : Symphonie « romantique » en mi mineur
Georges Bizet : Carmen (suite pour orchestre nº 1)
En collaboration avec le Brussels Philharmonicl’orchestre des Flandres
71
César Franck (1822-1890)
B
ien que né à Liège, César Franck est un personnage clé du paysage musical français à la fin du
xixe siècle. C’est au Conservatoire de sa ville
natale qu’il reçoit, à partir de 1831, sa première formation, dans les classes de Jalheau (piano) et Daussoigne
(harmonie). Quatre ans plus tard, peu après avoir fait
ses débuts en concert, il s’installe à Paris où il étudie
avec Reicha, puis, au Conservatoire, avec Zimmerman
(piano), Leborne (contrepoint), Berton (composition)
et Benoist (orgue). Mais ces études prometteuses sont
interrompues par un père qui, pressé d’exploiter les
talents de virtuose de son fils, décide de retourner en
Belgique dès 1842. Trois ans plus tard, de nouveau
en France après une brouille familiale, César Franck
occupe divers postes d’enseignant et d’organiste. Cette
situation précaire ne prend fin qu’avec son accession
en 1859 à la tribune de l’église Sainte-Clotilde, où il
fait preuve d’un exceptionnel talent d’improvisateur.
72
Pédagogue réputé, nom mé professeu r d’orgue au
Conser vatoi re en 1871, i l i n f luence bon nombre
d’artistes tels Chausson, d’Indy, Duparc, Vierne et
Tournemire. Il est l’un des membres fondateurs de la
Société nationale de musique, dont il prend la présidence en 1886. Il laisse derrière lui une œuvre puissante et profonde, témoignant d’une haute maîtrise de
l’écriture et animée d’un souci constant de perfection
formelle. Citons, à titre d’exemples, outre ses poèmes
symphoniques et ses pièces pour orgue, les oratorios
Rédemption et Les Béatitudes, le Quintette pour piano,
la Sonate pour violon et la Symphonie en ré mineur.
Pour célébrer cet artiste si particulier et parfaitement représentatif des bouleversements esthétiques
entre le Second Empire et la Troisième République,
le Palazzetto Bru Zane a souhaité soutenir le festival
César Franck initié par l’Orchestre philharmonique de
Liège Wallonie Bruxelles au printemps 2011.
Orchestre philharmonique de Liège Wallonie Bruxelles
Stefan Sanderling, direction
Vendredi 8 avril 2011 à 20 h
+32 (0)4 220 00 00
César Franck : Les Éolides – Le Chasseur maudit – Hulda (ballets)
– Variations symphoniques
Jean-Paul Dessy : Création
Bertrand Chamayou, piano
En partenariat avec l’Orchestre philharmonique
de Liège Wallonie Bruxelles
César Franck : Prélude, Choral et Fugue – Prélude, Aria et Final
et autres pièces pour piano et orgue
+32 (0)4 220 00 00
Yossif Ivanov, violon
NN, piano
César Franck : Sonate pour violon et piano en la majeur
et autres pièces pour violon et piano
+32 (0)4 220 00 00
Chœur symphonique de Namur
Stefan Sanderling, direction
+32 (0)4 220 00 00
César Franck : Ce qu’on entend sur la montagne – Les Djinns – Psyché
73
Mercredi 11 mai 2011 à 20 h
César Franck : Le Chasseur maudit
Camille Saint-Saëns : Concerto pour violon et orchestre nº 3
Maurice Ravel : Daphnis et Chloé (suite pour orchestre nº 2) – Boléro
+32 (0)4 220 00 00
❚ Musikverein de Vienne
www.musikverein.at
+43 1 505 81 90
César Franck : Le Chasseur maudit – Variations symphoniques
Maurice Ravel : Daphnis et Chloé (suite pour orchestre nº 2) – Boléro
74
❚ Philharmonic Hall de Varsovie
Informations et réservation : www.filharmonia.pl
+48 (0)61 852 47 08
César Franck : Symphonie en ré mineur
Claude Debussy : Prélude à l’après-midi d’un faune
Camille Saint-Saëns : Concerto pour violon et orchestre nº 3
projets
pédagogiques,
CONCOURS & INSERTION
PROFESSIONNELLE
77
p r o j e ts péd a g o g i q u e s , C O N C OUR S & I N S ER T IO N P RO F E S S IO N N E L L E
Abbaye aux Dames
Jeune Orchestre atlantique
Dans le cadre de ce partenariat…
C
❚ Vendredi 16 et samedi 17 juillet 2010
réé en 1996 à l’initiative de La Chapelle royale,
du Centre d’études supérieures de musique et
de danse de Poitou-Charentes et de l’Abbaye aux
Dames de Saintes, le Jeune Orchestre atlantique se réunit lors de stages d’orchestre et de musique de chambre.
Il se produit régulièrement sous la direction de Philippe
Herreweghe et de chefs inv ités tels que Sigiswald
Kuijken, Jos van Immerseel, Marc Minkowski, David
Stern, Christophe Rousset… au cours du Festival de
Saintes, mais aussi en France et en Europe.
Ces sessions permettent à de jeunes musiciens en fin
d’études ou déjà professionnels d’aborder le répertoire
classique et romantique sur instruments d’époque. Les
formateurs, tous membres de l’Orchestre des ChampsÉlysées ou d’orchestres spécialisés dans l’interprétation
historique, enseignent dans les grands conservatoires
français et européens et proposent aux instrumentistes
une démarche interprétative spécifique.
Le Jeune Orchestre atlantique rassemble de jeunes musiciens issus du monde entier et participe à des
projets nombreux et variés (répertoires lyrique, symphonique ou de musique de chambre). Il s’associe cette
saison aux actions du Palazzetto Bru Zane – Centre de
musique romantique française pour les sessions de formation dirigées par les chefs d’orchestre Christophe
Rousset et Louis Langrée.
78
(détail des lieux dans le festival « Luigi Cherubini et les premiers romantiques »)
Christophe Rousset, direction
Étienne-Nicolas Méhul : Symphonie nº1
Luigi Cherubini : Médée, récit et air de Dircé
Wolfgang Amadeus Mozart : Air de concert K 272
Joseph Haydn : Symphonie nº 92 « Oxford »
❚ Mercredi 17, jeudi 18 et vendredi 19 novembre 2010
(détail des lieux dans le festival « Du Second Empire à la Troisième République »)
Pieter Wispelwey, violoncelle
Claude Debussy : Prélude à l’après-midi d’un faune Camille Saint-Saëns : Concerto pour violoncelle
et orchestre nº 1
Ernest Chausson : Symphonie en si bémol majeur
Conservatoire national supérieur
de musique et de danse de Paris
Haute École de musique – Genève
(reconstituées à partir de plans d’époque) qui mettent
beaucoup plus en avant qu’actuellement les basses ou
mêlent parfois plus intimement vents et cordes.
« De la répétition au concert : un retour
sur le travail d’orchestre à l’époque romantique »
e projet « De la répétition au concert : un retour
sur le travail d’orchestre à l’époque romantique » associe plusieurs établissements pédagogiques – Conservatoire national supérieur de musique
et de danse de Paris – CNSMDP, Haute École de musique – Genève, École nationale de musique d’Orsay
et Pôle Supérieur Paris – Boulogne-Billancourt – au
Palazzetto Bru Zane autour d’une exploration des pratiques d’orchestre en vigueur à la Société des concerts
du Conservatoire de Paris dans les années 1830-1840.
Depuis quelques temps, l’usage d’instruments d’époque
pour le répertoire symphonique du xix e siècle n’est plus
rare, mais quantité d’autres aspects restent à explorer. Ainsi, les modes de jeux en vigueur jusqu’au début
du xx e siècle ne sont quasiment jamais utilisés de nos
jours. Du portamento à la conception ancienne des
dynamiques, tout reste encore à redécouvrir et surtout
à expérimenter. Car les traditions d’exécution s’étant
perdues, le retour aux pratiques originelles suppose de
croiser en permanence recherche historique et travail
avec des musiciens.
Le projet « De la répétition au concert » s’inscrit
dans cette conception vivante de la recherche. Ainsi les
répétitions et les concerts utiliseront des fac simile de
matériels d’orchestre anciens. Le public pourra entendre l’orchestre dans plusieurs dispositions historiques
Responsable du projet : Rémy Campos
L
www.cnsmdp.fr – www.cmusge.ch
❚ Vendredi 5 novembre 2010, CNSMDP
❚ Samedi 6 novembre 2010,
Conservatoire de musique de Genève
Patrick Cohën-Akenine, violon et direction
Orchestre formé d’étudiants du CNSMDP, de la Haute École
de musique de Genève, de l’École nationale de musique
d’Orsay et du CRR de Paris
Ludwig van Beethoven : Symphonie nº 4
Giacomo Meyerbeer / Georg Friedrich Haendel :
Récit et air de Rinaldo
79
Conservatoire à rayonnement
régional de Paris
Pôle supérieur d’enseignement artistique
Paris – Boulogne-Billancourt
C
omposante essentielle du paysage de l’enseignement artistique d’Île-de-France, le Conservatoire
à rayonnement régional de Paris est résolument
engagé dans une dynamique de haut niveau dans la
continuité historique du 14 rue de Madrid : classes à mitemps scolaire pour les plus jeunes artistes engagés dans
une pratique soutenue ; ouverture à des champs artistiques toujours plus vastes comme le jazz instrumental et
la danse-jazz, l’art dramatique, la composition, les musiques et danses actuelles, une filière vocale complète, un
vaste département de musique ancienne. L’enseignement
supérieur y est officiellement à l’honneur depuis 2007 au
sein du Pôle supérieur d’enseignement artistique Paris
– Boulogne-Billancourt (PSPBB), habilité à délivrer les
nouveaux diplômes européens de l’enseignement supérieur artistique. La dynamique en constante progression
de ce foyer d’éducation artistique (1750 élèves et étudiants formés par 230 enseignants) toujours plus ouvert
à l’extérieur, notamment à l’international, est également
un moteur puissant pour une action culturelle à l’écoute
de son époque, comme en atteste une saison annuelle de
plus de 350 manifestations.
Avec le Palazzetto Bru Zane, le PSPBB et le CRR de
Paris organiseront en mars 2011 deux journées d’études sur le thème « Musique au salon et salons de musique en France aux xviiie et xix e siècles ». Conférences,
cours publics et concerts s’attacheront à restaurer une
80
juste appréhension de ce phénomène majeur dans l’évolution du goût, des formes et de leur transmission. Le
Palazzetto recevra à Venise les meilleurs moments de
musique illustrant ces journées, et offrira à leurs talentueux jeunes interprètes de partager un peu de son
idéal d’excellence.
www.crr-paris.fr – www.pspbb.fr
❚ Samedi 20 novembre 2010
Matinées et Soirées musicales du Méjan à Arles
Concert d’élèves du CRR de Paris (classe d’Anne-Lise Gastaldi)
❚ Dimanche 13 février 2011, Palazzetto Bru Zane, Venise
Cyrielle Eberhardt, violon – Thomas Duran, violoncelle
Frédéric Sendra, pianoforte
Thomas Lefort, violon – Alexandre Grelot, piano
Fauré, Debussy, Hahn
❚ Mercredi 23 et jeudi 24 mars 2011,
CRR de Paris et Salons de l’Hôtel de Ville de Paris
Journées d’étude : « Musique au salon et salons
de musique en France aux xviiie et xixe siècles »
Concours Rostropovitch
C
réé à l’instigation de Claude Samuel en 1977,
le Concours Rostropovitch est devenu au fil du
temps l’une des compétitions musicales les plus
réputées. Il doit ce rayonnement international à la personnalité exceptionnelle de Mstislav Rostropovitch qui
a non seulement donné son nom au concours, mais en
a aussi suivi l’organisation (notamment en matière de
programme), et présidé le jury jusqu’à sa disparition.
Cette réputation, le concours la doit également au très
haut niveau des lauréats de tous pays qui se sont succédé
et dont certains font dès à présent de brillantes carrières. Ce résultat témoigne de la place majeure qu’occupe
le violoncelle dans la vie musicale actuelle, et dont
Rostropovitch fut naturellement le grand artisan.
La place accordée dans les programmes au répertoire romantique (allemand en première ligne, comme
l’exige l’histoire, mais aussi français) justifie le partenariat engagé cette année entre le Concours Rostropovitch
et le Palazzetto Bru Zane. En outre, au-delà des œuvres
« reconnues », le Concours Rostropovitch a toujours
porté une attention particulière à la création contemporaine et, à chacune de ses éditions, commande une
œuvre nouvelle imposée à l’une des épreuves. On évoquera à ce sujet le premier Concours, organisé à l’époque dans le cadre du Festival d’art contemporain de
La Rochelle, dont le jury comptait parmi ses membres
Henri Dutilleux, Witold Lutoslawski, Luciano Berio
et Iannis Xenakis. Dès l’édition suivante, en 1981, le
Concours Rostropovitch s’est installé à Paris, faisant
désormais partie des « Concours internationaux de la
Ville de Paris » où chaque compétition porte le nom
d’une personnalité musicale de premier plan (Rampal,
André, Messiaen, Laskine, Solal). Sa périodicité (sauf
exception) est quadriennale et, sous la direction de
Claude Samuel, c’est l’association ACDA qui est en
charge de sa production.
www.civp.com
À l’occasion de la session 2009 du Concours Rostropovitch,
le Palazzetto Bru Zane a remis un prix au violoncelliste
Yan Levionnois récompensant la meilleure interprétation
d’une œuvre de musique romantique française. Yan Levionnois
est également invité à se produire à Venise dans le cadre
du festival Le salon romantique de la saison 2010-2011.
❚ Vendredi 25 février 2011, Palazzetto Bru Zane, Venise
Yan Levionnois, violoncelle
Paul Montag, piano
Claude Debussy : Sonate pour violoncelle et piano
Ernest Chausson : Pièce pour violoncelle et piano
Louis Vierne : Sonate pour violoncelle et piano
Gabriel Fauré : Élégie – Papillon op. 77
81
Concours international
de musique de chambre de Lyon
F
ondé en 2004, le CIMCL a choisi de s’intéresser
au développement de la carrière des musiciens
chambristes. Six disciplines ont été choisies pour
l’importance de leur répertoire : trio pour violon, violoncelle et piano ; quintette de cuivres ; voix et piano (lied
et mélodie) ; duo pour violon et piano ; quintette à vent ;
quatuor à cordes. Adhérent à la FMCIM depuis 2006, le
CIMCL reçoit des candidats du monde entier (300 artistes, 27 nationalités depuis 2004), attire des membres
de jury réputés et associe plusieurs programmateurs :
Saison Bayer à Leverkusen (A llemagne), Festival
Berlioz à la Côte-Saint-André, Fondation Royaumont
(Paris), Musée en Musique de Grenoble, Auditorium
du Louv re, F rance Musique, Banff Center for A rts
(Canada), Palazzetto Bru Zane (Venise), Festival Radio
France de Montpellier…
Un concours est un moment clé de la vie des jeunes
artistes. Il mobilise des forces vives sur un temps long de
préparation. Pour contribuer efficacement au développement du répertoire, le CIMCL a choisi d’imposer chaque année des œuvres contemporaines : Beytelmann,
Zender, Bacri, Greif, Escaich, Dutilleux… et d’autres peu
fréquentes dans les répertoires habituels de concerts :
Bellon, Durosoir, Onslow, Schmitt… Depuis 2009, une
collaboration avec le Palazzetto Bru Zane accompagne
et prolonge cette démarche : élaboration (et édition)
d’une liste d’œuvres de compositeurs romantiques français imposée aux épreuves du concours et accueil des
lauréats au Palazzetto pour un ou plusieurs concerts.
www.cimcl.fr
82
À l’occasion de la session 2009 du Concours international
de musique de chambre de Lyon, consacré au quatuor
à cordes, le Palazzetto Bru Zane et Symétrie ont publié le
Quatuor à cordes en si bémol majeur op. 50 de George Onslow
dont l’exécution a été imposée à l’ensemble des candidats.
Le Palazzetto Bru Zane a remis un prix au Quatuor Varèse
récompensant la meilleure interprétation de l’œuvre.
Cet ensemble est également invité à se produire à Venise
dans le cadre du festival Le salon romantique de la saison
2010-2011. Une tournée du programme passera par Berlin,
Québec et Venise.
Quatuor Varèse
George Onslow : Quatuor à cordes op. 50
Maurice Ravel : Quatuor à cordes
Paris International Opera Competition P
aris International Opera Competition est un
concours international de chant lyrique organisé à Paris tous les deux ans, dont la première
édition a lieu du 15 au 17 octobre 2010. La spécificité
de ce concours est de mettre tout particulièrement
en valeur l’opéra français du xix e siècle. À ce titre, le
Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique
française a souhaité s’associer à cette initiative par l’attribution d’un prix spécial. La vocation de ce concours
est de découvrir de jeunes talents en début de carrière
et de les lancer sur la scène internationale avec le soutien d’un jury composé des plus importants directeurs
d’opéra européens. Il récompensera non seulement les
qualités vocales mais aussi les talents d’acteur et d’interprétation scénique des candidats. Créer ce concours,
c’est entretenir la voix particulière de la France, c’est
inviter le vivier de talents lyriques de toute l’Europe à
se confronter en harmonie avec le monde entier.
En plus de la remise d’un prix spécial récompensant
la meilleure exécution d’un air d’opéra français (en langue
originale) du xıxe siècle, le Palazzetto Bru Zane accueillera
le lauréat de ce prix pour un concert à Venise. Le programme
sera entièrement consacré au répertoire lyrique français,
mêlant pièces rares et pages célèbres. Il s’inscrira dans
le cadre du festival d’hiver Le salon romantique qui se tiendra
en février 2012 à Venise et rayonnera dans toute l’Europe grâce
au réseau de diffusion que développe peu à peu le Palazzetto.
www.cioperaparis.com
83
ACTIVITÉS
SCIENTIFIQUES
85
Act i v i tés sc i e nt i f i q u e s
Colloques
DÉCEMBRE 2010
Chopin et Liszt : deux compositeurs
face à face sur la scène musicale
parisienne
❚ Palazzo Ducale (Lucca)
Jeudi 2, vendredi 3 et samedi 4 décembre 2010
Comité scientifique : Alexandre Dratwicki (Palazzetto Bru
Zane – Centre de musique romantique française) ; Nicolas
Dufetel (Institut für Musikwissenschaft Weimar-Jena) ;
Jean Gribenski (Université de Poitiers) ; Catherine Massip
(Bibliothèque nationale de France) ; Michela Niccolai (Paris) ;
David Rowland (Open University de Milton Keynes, RoyaumeUni) ; Massimiliano Sala (Centro Studi Opera Omnia Luigi
Boccherini, Lucca) ; Renata Suchowiejko (Université Jagellon
de Cracovie)
Organisé par le Centro Studi Opera Omnia Luigi Boccherini en collaboration avec
le Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique française
FÉVRIER 2011
Un compositeur moderne né romantique.
Lucien Durosoir (1878-1955)
❚ Palazzetto Bru Zane (Venise)
Samedi 19 et dimanche 20 février 2011
Comité scientifique : Lionel Pons (Université d’Aix-Marseille),
Myriam Chimènes (IRPMF/CNRS, Paris),
Luc Durosoir (fils du compositeur), John Powell
(Université de Tulsa, Oklahoma)
En collaboration avec l’association Musiciens entre Guerre et Paix
86
À la charnière symbolique des années 2010 et 2011,
qui verront respectivement célébrer les bicentenaires
de la naissance de Chopin et de Liszt, il convenait d’approfondir les différents aspects de la vie et des œuvres
de ces compositeurs, tous deux parties prenantes du
Paris « romantique » des années 1830-1840. Dans quelle
mesure s’intègrent-ils aux cercles artistiques de la
capitale en général et à l’école française de piano en
particulier ? Quels rapports entretiennent-ils avec leur
Mitteleuropa natale à l’heure du nationalisme musical
naissant ? Comment sont-ils reçus par leurs contemporains et incarnent-ils deux postures différentes en
matière d’interprétation ? Voici autant de questions
transcendant à la fois les champs disciplinaires (histoire culturelle, musicologie) et les écoles nationales
(France, Allemagne, etc.), considérations tout à fait
caractéristiques de l’indépendance d’esprit romantique
et aujourd’hui encore d’une profonde actualité.
« Il avait la plus entière confiance en sa musique
et m’écrivit qu’il mettait, à l’instar de Bach, ses œuvres
dans une armoire, et qu’on la découvrirait plus tard » ;
c’est ce qu’affirme dans ses Mémoires le pianiste Paul
Loyonnet à propos de son ami Lucien Durosoir : violoniste dont la carrière fut brisée par la guerre, confronté
entre 1914 et 1918 au tréfonds de la barbarie, l’homme
revient, décidé à rompre avec le monde frivole qu’annonce l’après-guerre. La découverte récente de son
œuvre est bien la réalisation de sa hasardeuse prophétie. Il est temps désormais de lui consacrer un colloque
dans lequel seront envisagés pour la première fois tous
les aspects de sa formation et de sa création, en vue de
définir la place qui revient à Lucien Durosoir dans la
musique de son temps.
MARS 2011
L’interprétation lyrique de la fin du xixe au début du xxe siècle (première partie) :
du livret à la mise en scène
❚ Opéra Comique (Paris)
Jeudi 3 et vendredi 4 mars 2011
JUIN 2011
L’interprétation lyrique de la fin du xixe
au début du xxe siècle (seconde partie) :
de la partition à la représentation
Mardi 21 et mercredi 22 juin 2011
Comité scientifique : Mathias Auclair (Bibliothèque de
Comment appréhender et reconstituer les conditions matérielles et les conventions institutionnelles
et artistiques qui encadrent la création musicale française au xixe siècle ? Ce colloque, en deux volets, rassemble des spécialistes des décors, de la machinerie,
des éclairages et de divers paramètres de la mise en
scène : le geste, la pose, le tableau collectif et l’apparition de la direction d’acteur. Le « grand opéra » se
verra ainsi rétabli dans sa dimension visuelle, celle
d’une œuvre d’art totale qu’avaient saluée les chefs de
file du romantisme dès les années 1830. Il sera aussi
l’occasion d’engager un travail de restitution des usages sonores du temps (diction, direction, pratique des
instruments, etc.) comme l’historiographie contemporaine l’a déjà fait avec la musique baroque, préalable
indispensable à de futures représentations sur le mode
« historique » du répertoire lyrique de la seconde moitié du xixe siècle.
l’Opéra) ; Rémy Campos (Conservatoire national supérieur
de musique et de danse de Paris) ; Alexandre Dratwicki
(Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique
française) ; Aurélien Poidevin (Université de Paris VIII) ; Pierre
Sérié (Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique
française / École du Louvre) ; Agnès Terrier (Opéra Comique).
En collaboration avec l’Opéra Comique
87
AVRIL 2011
Art lyrique et transferts culturels
Mardi 5 et mercredi 6 avril 2011
Comité scientifique : Agnès Terrier (Opéra Comique) ;
Alexandre Dratwicki (Palazzetto Bru Zane – Centre
de musique romantique française)
En collaboration avec l’Opéra Comique
MAI 2011
Reynaldo Hahn :
un éclectique en musique
❚ Palazzetto Bru Zane (Venise)
Mercredi 11 et jeudi 12 mai 2011
Comité scientifique : Philippe Blay (Bibliothèque nationale
de France, Paris) ; Jean-Christophe Branger (Université
Jean Monet, Saint-Étienne) ; Vincent Giroud (Université
de Franche-Comté, Besançon)
En collaboration avec l’association Reynaldo Hahn
88
La création lyrique fut tour à tour, en France, un
facteur d’identité nationale et de rayonnement culturel :
ne parle-t-on pas du « grand opéra » français ? Tandis
que les institutions attiraient des musiciens de tout le
continent, les livrets et les partitions s’exportaient et
diffusaient le modèle français. Ce colloque évoquera
quelle capitale lyrique fut Paris de la fin des Lumières
au début du xxe siècle, comment on y acclimata le répertoire étranger et quelle fortune connurent, en retour,
les chefs-d’œuvre de la musique française à travers le
monde. En corollaire à ce premier volet « hexagonal »
des transferts culturels dans l’art lyrique, un second
colloque davantage ouvert sur le monde, véritable
« invitation au voyage », sera organisé pendant la saison
suivante (2011-2012), portant cette fois sur le thème de
l’exotisme.
Sa ns occu lter le monde br i l la nt où i l a évolué, Reynaldo Hahn (1874-1947) doit être considéré
aujourd’hui par-delà certains clichés biographiques
(Proust, Sarah Bernhardt), l’inlassable interprétation
d’une vingtaine de mélodies et le souvenir d’une opérette à succès (Ciboulette). La richesse de son catalogue (plus de 200 opus) permet d’apprécier la singularité
d’une inspiration faite d’assimilation, de variantes subtiles et non de ruptures. Le théâtre lyrique et la musique
vocale y dominent, mais d’autres genres sont largement
représentés : musiques de scène, ballets, concertos,
musique de chambre, œuvres pour piano… Si la composition demeure centrale chez Hahn, d’autres facettes du
personnage méritent également d’être approfondies :
le littérateur et critique musical, le chanteur de salon
et l’expert en matière vocale, le chef d’orchestre et le
directeur de théâtre.
journées
d’études
Mars 2011
Musique au salon et salons de musique
en France aux xviiie et xixe siècles
❚ Conservatoire à rayonnement régional de Paris
et Salons de l’Hôtel de Ville de Paris
Mercredi 23 et jeudi 24 mars 2011
Coordination : Thomas Vernet et Anne-Lise Gastaldi
Organisé par le Conservatoire à rayonnement régional de Paris
en collaboration avec le Pôle supérieur d’enseignement artistique
Paris – Boulogne-Billancourt et le Palazzetto Bru Zane – Centre
Il est banal de dire que le xviiie siècle a vu se déplacer la vie sociale de la Cour vers la Ville, de Versailles
vers Paris. Au siècle suivant, le commerce aristocratique, emblème d’un monde englouti en partie fantasmé,
continue de susciter l’admiration des élites et d’alimenter les nostalgies. Centre de la sociabilité mondaine, dévolu aux plaisirs de la conversation comme
au mot d’esprit, le salon demeure également le lieu de
l’échange et de l’expression artistique la plus accomplie
– musique, théâtre, littérature, discussion critique… En
portant un regard transversal sur les pratiques musicales « de salon » (aux xviiie et xixe siècles), on tâchera au
cours de ces deux journées d’étude d’établir, sous l’angle de la pratique et de la réflexion, des correspondances et des particularités à travers des master-classes,
des conférences et des concerts.
89
Thèmes de recherche
George Onslow (1784-1853)
Chantiers du Palazzetto Bru Zane
Louis-Ferdinand Hérold (1791-1833)
Louis-Ferdinand Hérold apparaît comme l’un des
compositeurs français les plus emblématiques du premier romantisme. Si son nom et celui de quelques-uns
de ses ouvrages lyriques (Zampa et Le Pré aux clercs)
sont encore relativement connus de nos jours, aucun
travail systématique n’a été mené afin de mettre en
lumière son originalité et son importance. C’est pourquoi le Palazzetto Bru Zane a choisi de consacrer l’un
de ses premiers livres à la correspondance d’Hérold et
à ses séjours en Italie, et de lancer l’édition intégrale
de ses œuvres pour orchestre (ouvertures, symphonies,
concertos). Sa musique de chambre et sa musique pour
piano, tout aussi intéressantes, figurent régulièrement
au programme des concerts, notamment de la saison
2010-2011. Un projet d’enregistrement de trois concertos pour piano est également en cours de réalisation.
Partenaires : Symétrie, Mirare
Figure atypique, partagée entre une renommée
internationale et une sédentarité auvergnate, entre un
nom anglais, une nationalité française et un goût profondément germanique, George Onslow fut considéré de
son vivant comme le « Beethoven français ». Passé maître dans l’art du quatuor et du quintette à cordes, auteur
de plusieurs trios et sonates avec piano, il s’essaya également à trois reprises au genre incontournable de l’opéra.
Aujourd’hui oublié, peut-être en raison de la difficulté de
ses ouvrages, Onslow demeure pourtant l’une des grandes figures du romantisme français, dont l’originalité n’a
eu d’égale – à son époque – que celle de Berlioz et d’Alkan. Le Palazzetto Bru Zane initie l’édition systématique
de sa musique (Trois Quatuors op. 8, Quatuor op. 50,
ouverture du Colporteur, Symphonie nº1, etc.) en même
temps qu’il soutient l’enregistrement discographique
de l’opus 60 chez Ligia digital : une transcription originale pour quatuor à cordes de Guise ou les États de Blois,
opéra composé par Onslow en 1835. Plusieurs ouvrages
de cet auteur sont également programmés dans la saison
2010-2011 du Palazzetto. Un collectif d’auteurs, dirigé
par Viviane Niaux (George Onslow, un romantique entre
France et Allemagne), complète ce premier ensemble
éditorial.
Partenaires : Symétrie, Naïve, Ligia digital
90
Camille Saint-Saëns (1835-1921)
Théodore Dubois (1837-1924)
Orphelin de père tout comme Charles Gounod,
Saint-Saëns fut élevé par sa mère et sa grand-tante.
C’est cette dernière qui l’initia au piano, avant qu’il ne
soit confié à Stamaty puis Maleden. Extraordinairement
précoce, il f it sa première appar ition en concer t
dès 1846. Deu x a ns plus ta rd, on le ret rouve au
Conservatoire dans les classes de Benoist (orgue) puis
de Halévy (composition). S’il échoua à deux reprises au
concours de Rome, l’ensemble de sa carrière fut néanmoins ponctuée d’une foule de récompenses, ainsi que
de divers postes institutionnels, dont une élection à
l’Académie en 1878. Virtuose, titulaire des orgues de
la Madeleine (1857-1877), il impressionna ses contemporains. Compositeur fécond et cultivé, il œuvra à la
réhabilitation des maîtres du passé, participant à des
éditions de Gluck et de Rameau. Éclectique, il défendit aussi bien Wagner que Schumann. Pédagogue, il
compta parmi ses élèves Gigout, Fauré ou Messager.
Critique, il signa de nombreux articles témoignant d’un
esprit fort et lucide, quoique très attaché aux principes
de l’académisme. C’est ce même esprit, indépendant et
volontaire, qui le poussa à fonder, en 1871, la Société
nationale de musique, puis à en démissionner en 1886.
Admiré pour ses œuv res orchestrales empreintes
d’une rigueur toute classique dans un style non dénué
d’audaces (5 concertos pour piano, 5 symphonies dont
la dernière avec orgue, 4 poèmes symphoniques, dont
la célèbre Danse macabre), il connut une renommée
internationale, notamment grâce à ses opéras Samson
et Dalila (1877) et Henry VIII (1883).
Théodore Dubois vécut les grandes heures du
romantisme français puis ses remises en question
et sa disparition dans le premier tiers du xx e siècle.
Compositeur, pédagogue, théoricien, il fut également
maître de chapelle à la Madeleine, membre de l’Institut
et directeur du Conservatoire de Paris. À ce titre, ses
œuvres et ses écrits offrent un témoignage complet et
varié de la vie musicale française au temps d’Ambroise
Thomas, Camille Saint-Saëns et jusqu’à Debussy. Après
la publication des Souvenirs de ma vie par Christine
Collette-Kléo (2009) et le soutien à l’enregistrement
discographique des Sonate pour violon et Sonate pour
piano (Ligia digital, 2009), le Palazzetto Bru Zane
accompagne désormais au concert la réhabilitation de
ce musicien, en partenariat avec l’association Théodore
Dubois. En 2009-2010 sont programmés le Trio nº 1, la
Sonate pour piano et le Concerto pour piano nº 2, et en
2010-2011 plusieurs motets, mélodies et pièces de musique de chambre.
Partenaires : Symétrie, Association Théodore Dubois, Ligia digital
91
Act i v i tés sc i e nt i f i q u e s | Th è m e s d e r e ch e r ch e
Le prix de Rome de musique (1803-1968)
A xe principal des échanges franco-italiens, le
prix de Rome – dans le domaine musical – ne s’est pas
encore prêté à une étude exhaustive. Le Palazzetto Bru
Zane fera paraître en 2010 la première somme musicologique sur ce sujet, rassemblant quarante articles de
musicologues internationaux, intitulé Le Concours du
prix de Rome de musique (1803-1968) et coordonné par
Julia Lu et Alexandre Dratwicki. À cet ouvrage s’ajoute
la publication d’une anthologie de cantates du prix de
Rome éditées en conducteurs d’études, en réductions
chant-piano et en matériels d’orchestres (Alcyone d’Androt, Héro et Léandre de Bouteiller, Herminie de Halévy,
Achille de Boulanger, Emma et Eginhard de Charlot,
David de Bizet, Ivanhoé de Saint-Saëns, Velléda de
Dukas etc.). Enfin, en partenariat avec le label Glossa,
le chef Hervé Niquet, le Vlaams Radio Koor et le Brussels
Philharmonic, une collection de livres-disques consacrés au prix de Rome a été initiée en 2009 par un volume
« Debussy » (chœurs, cantates et envois de Rome), suivi
en 2010 par un volume Saint-Saëns.
Partenaires : Symétrie, Glossa, Brussels Philharmonic, Vlaams Radio Koor
L’opéra en France des Lumières
au romantisme (1770-1830)
Comme toute période de transition, celle menant
de la tragédie lyrique de Rameau au grand opéra de
Meyerbeer reste mal connue. Pourtant, une réelle permanence du style, des formes et des genres s’observe
dans le théâtre lyrique français de Gluck, Cherubini,
Catel, Spontini, etc. Ce chantier de recherche a pour
objectif de mieux comprendre la genèse du romantisme
et l’évolution des techniques vocales, instrumentales,
chorégraphiques et scéniques. Il se donne pour finalité de réhabiliter certains grands ouvrages composés
pour les scènes parisiennes pendant près d’un demisiècle. Les premières réalisations sont, par exemple, la
recréation et l’enregistrement d’Andromaque de Grétry,
ainsi que l’édition d’une série d’ouvertures, d’airs
et de suites d’orchestre (Sacchini, Vogel, Cherubini,
Isouard, Boieldieu, Dalayrac, Gluck, Johann Christian
Bach, Spontini, Catel, etc.). Dans la saison 2010-2011
sont notamment redonnés Lodoïska de Cherubini, La
Mort d’Abel de Kreutzer et Amadis de Gaule de Johann
Christian Bach.
Partenaires : Symétrie, CAVEMA, Ricercar, Glossa
92
Chantiers en collaboration
Les Italiens à Paris
Suite à la parution du livre de Jean Mongrédien,
Le Théâtre-Italien de Paris (1801-1831) publié en 2008
par Symétrie et le Palazzetto Bru Zane, ce dernier
poursuit un travail de recherche sur les transferts
culturels entre Paris et l’Italie à travers les théâtres
d’opéras. On consultera à ce sujet la base de données :
www.theatre-italien.fr. Plusieurs projets d’édition de
partitions (airs italiens de Hérold, Benoist, Halévy…)
sont en cours, ainsi qu’un enregistrement de pièces
rares. La programmation d’opéras français composés par des Italiens installés à Paris, comme Ali-Baba
de Cherubini (1833) ou Olympie de Spontini (1819),
est envisagée dans le cadre des prochaines saisons du
Palazzetto Bru Zane et complète de manière concrète
ce chantier de recherche.
Partenaire : Symétrie
La réception de l’œuvre de Boieldieu
(1775-1834) en France et à l’étranger
Coordinateur : Joann Élart
Compositeur à la carrière exceptionnelle, FrançoisAdrien Boieldieu est l’un des fleurons du théâtre lyrique
français du xix e siècle. La réhabilitation de Boieldieu
s’inscrit dans des problématiques et des méthodes de la
musicologie la plus récente : l’étude de la circulation,
de l’édition et de la réception de la musique, ainsi que
de l’évolution du goût en Europe et ce, dans différents
espaces de représentation. Cette étude concerne également l’évolution des pratiques orchestrales dans les
lieux de production européens et celle du marché de
la musique. L’itinéraire de Boieldieu est par ailleurs
l’occasion d’obser ver les changements du statut de
musicien entre périodes classique et romantique : à
la fois interprète, compositeur, éditeur, professeur,
organisateur, l’artiste participe activement à modifier
les formes d’organisation du spectacle. Circulation et
réception suggèrent alors une réflexion croisée entre la
constitution de chronologies événementielles (permettant de mesurer au jour le jour les trajets des œuvres
de Boieldieu), la localisation systématique des sources musicales manuscrites et éditées, la valorisation
scientifique, l’édition critique et la production lyrique
contemporaine.
Partenaire : Université de Rouen
93
94
Fernand de La Tombelle (1854-1928)
Gustave Charpentier (1860-1956)
Coordinateur : Jean-Christophe Branger
Coordinateur : Michela Niccolai
Élève de Théodore Dubois et d’Alexandre Guilmant,
proche de Saint-Saëns dont il bénéficia des conseils,
Fernand de La Tombelle mena une double carrière de
compositeur et d’interprète virtuose, aussi bien comme
pianiste que comme organiste. Doté d’un tempérament
sans prétention révolutionnaire mais bien trempé et
farouchement indépendant, La Tombelle constitue
une figure attachante et intéressante à plus d’un titre.
S’il fut amené à côtoyer des artistes dont la postérité a
davantage retenu le nom, tels Grieg, Gounod, d’Indy ou
Massenet (dont il fut très proche), il laisse une œuvre
considérable, protéiforme, stylistiquement éclectique
voire atypique, qui mérite d’être reconsidérée non
seulement pour ses propres mérites, mais aussi parce
qu’elle illustre une forme d’activité sociale et artistique
en France au tournant des xix e et xx e siècles. Son catalogue, qui embrasse tous les genres (mélodies, musique
de chambre, pièces d’orgue, œuvres chorales religieuses ou profanes, pages orchestrales ou pianistiques,
musiques de scène accompagnées ou non de fantaisies
lumineuses, etc.), se complète en effet de photographies, dessins, peintures, écrits – théoriques ou littéraires – et ouvrages touchant à l’astronomie ou à l’art
culinaire. L’ensemble constitue, en définitive, le fruit
du travail d’un artiste doué et possédant une culture
générale remarquable, digne d’un honnête homme qui
œuvra aussi beaucoup en faveur de l’éducation musicale des milieux populaires.
Gustave Charpentier est l’un des compositeurs les
plus originaux de la fin du xix e siècle. Il est difficile de
comprendre sa production musicale, notamment Le
Couronnement de la Muse (1897) et Louise (1900), sans
analyser le milieu social et politique dont ses œuvres
sont issues. Le projet dramaturgique, chez Charpentier,
est l’explicitation de son projet social, dont la réalisation
concrète sera la fondation de la Chambre syndicale des
artistes musiciens de Paris (1901) et le Conservatoire
populaire de Mimi Pinson (1902). Le succès de Louise
a occulté, dès sa création, la production d’un compositeur qui a toujours voulu garder un contact direct
avec le peuple. La publication de ses Mémoires, inédits
jusqu’à aujourd’hui, forme la première étape éditoriale
du chantier conçu par le Palazzetto Bru Zane sous la
direction de Michela Niccolai. Il s’agit d’un document
kaléidoscopique, à la fois souvenirs du musicien et
source d’inestimable valeur pour reconstituer le monde
musical parisien à la fin du xix e siècle, à une époque
où se superposent « musique savante » et spectacles de
cabaret… À travers la prose de Gustave Charpentier,
c’est un univers entier qui se dévoile, celui où l’histoire
de la musique et l’histoire sociale laissent apparaître
l’image de contradictions oubliées qui animaient la
période « fin-de-siècle » en France.
Maurice Emmanuel (1862-1938)
Gabriel Pierné (1863-1937)
Coordinateur : Christophe Corbier
Coordinateur : Cyril Bongers
Figure majeure de la musique française au début
du xx e siècle, Maurice Emmanuel s’est illustré non
seulement par de grands travaux scientifiques, mais
aussi par une œuvre musicale singulière. Son étude
de l’art antique sous ses trois formes (poésie, musique,
danse), ses recherches sur le langage musical occidental et son évolution, ses ouvrages d’analyse, ses
cours et ses innombrables conférences ont exercé une
influence durable sur plusieurs générations de musiciens et de penseurs. Ces écrits forment le pendant de
compositions originales qui, quoique peu nombreuses,
ont été saluées entre autres par Messiaen et Dutilleux.
L’ensemble de ces ouvrages théoriques et artistiques
constitue un témoignage important de ce que fut l’art
français entre 1890 et 1940. Grâce au Palazzetto Bru
Zane, un vaste projet d’édition a été entrepris, qui comprendra la publication d’une grande partie de la correspondance, largement inédite, de Maurice Emmanuel.
Parallèlement, les écrits du musicien feront eux aussi
l’objet d’une édition permettant de regrouper pour la
première fois ces textes, jusqu’à présent disséminés
dans un grand nombre de revues ou conservés dans les
archives familiales.
Si le nom de Gabriel Pierné résonne familièrement à
l’oreille de nombreux mélomanes, force est de constater
que l’ampleur et la variété exceptionnelles de ses activités restent aujourd’hui encore mal connues ou sous-estimées. Chef d’orchestre, compositeur, pianiste virtuose
et organiste, membre de l’Académie des beaux-arts, il fut
sans conteste l’un des personnages-clés de la musique
en France dans le premier tiers du xxe siècle, témoignant
dans l’ensemble de son œuvre d’un fascinant compromis
entre la tradition académique et les avancées les plus
progressistes de l’art. Il est temps de redécouvrir les multiples facettes de cette figure aussi fondamentale qu’attachante, par l’inventaire et l’exploitation scientifique
des nombreux documents d’archives – privés ou publics
– aujourd’hui disponibles, par le catalogage systématique de son œuvre de compositeur, et par une réflexion
quant à la place qu’on doit aujourd’hui lui attribuer.
Cette réflexion sera ensuite relayée par la mise en place
d’un chantier éditorial (éditions critiques, ouvrages collectifs ou individuels, actes de colloque) et discographique dont les premiers jalons furent récemment posés par
les éditions Symétrie (Correspondance romaine, réunie
par Cyril Bongers) et le label discographique Timpani
(premiers enregistrements de l’intégrale de la musique
de chambre, de l’opéra Sophie Arnould et de son œuvre
pour orchestre).
Partenaire : Association des Amis de Maurice Emmanuel
95
Reynaldo Hahn (1874-1947)
Lucien Durosoir (1878-1955).
Coordinateur : Philippe Blay
Coordinateurs : Georgie et Luc Durosoir
Reynaldo Hahn est sans doute le compositeur le plus
éclectique de sa génération. Il convient aujourd’hui de
ne plus le voir seulement à travers quelques références
(les mélodies, Ciboulette) et la société brillante et mondaine à laquelle il a appartenu qui sont autant d’écrans
à une œuvre à la fois considérable et variée (plus de 200
opus). Le théâtre lyrique sous toutes ses formes (opéras,
opérettes, comédies musicales) et la mélodie forment
les deux axes principaux de ce catalogue, mais il ne s’y
limite pas et d’autres genres y sont largement représentés (oratorios, chœurs, ballets, musiques de scène,
œuvres orchestrales et concertantes, musique de chambre, musique pour piano…). Il faut également prendre
en compte l’ensemble des facettes de ce musicien, tout
autant littérateur que critique musical, conférencier,
chanteur de salon devenu expert en matière vocale, chef
d’orchestre et directeur de théâtre.
Le chantier qui s’ouvre ici a donc pour vocation première d’élargir la perspective selon laquelle est considérée l’œuvre de Hahn. Pour cela, l’organisation d’un
colloque – le premier consacré à ce compositeur – permettra d’apporter un nouvel éclairage sur sa musique
et son parcours ; il donnera lieu à la publication d’un
ouvrage de référence sur le sujet. Par la suite, d’autres
projets éditoriaux pourront être envisagés : réédition
critique d’œuvres de Hahn, édition choisie de sa critique
musicale ou de sa correspondance.
Virtuose du violon acclamé en Europe avant 1914,
compositeur retiré du monde après 1918, longtemps
demeuré dans l’ombre du seul fait de son refus de publier
ses œuvres, Lucien Durosoir réapparaît aujourd’hui à
travers l’édition de ses 41 opus composés entre 1919 et
1937. Sa dualité s’inscrit ainsi de part et d’autre de la
Grande Guerre qui devient axe de vie. Avant, le jeune
homme enthousiaste, pénétré de romantisme : celui qui
a marqué sa formation et fondé son répertoire de violoniste, ses lectures poétiques, sa culture allemande.
Après, l’homme qui ne pourra plus oublier l’horreur et
la barbarie, et qui, loin des enthousiasmes littéraires
qui marquèrent sa jeunesse, ne reconnaîtra plus dans la
vie qu’un combat lucide et opiniâtre contre l’adversité.
Le chantier retenu par le Palazzetto se donne pour
mission principale de réaliser l’inventaire et l’exploitation scientifique du fonds documentaire d’une grande
richesse conservé dans les archives familiales : lettres de musiciens ou de leurs correspondants (Caplet,
Durosoir, Maréchal, Cloëz, Delmas Boussagol, Thibaut,
Casals, Nadia Boulanger…), programmes de concerts
(1895-1914), esquisses, manuscrits de musique de
chambre et symphoniques de Lucien Durosoir, inédits
d’André Caplet, photographies, dessins et documents
divers concernant ces musiciens, leur vie, leur expérience de guerre et leurs œuvres, etc.
Partenaire : Association Reynaldo Hahn
96
Partenaires : Symétrie, Alpha, Musiciens entre Guerre et Paix
Jean Cras (1879-1932)
Les matériels d’orchestre :
du document à la pratique
Coordinateur : Stéphane Topakian
Figure oubliée, marginalisée par son engagement
et sa brillante carrière dans la marine nationale, Jean
Cras a pourtant laissé un œuvre important par sa variété
et sa qualité. Après le soutien à l’édition discographique
d’un volume consacré à la musique de chambre (Trio
avec piano, Sonate pour violoncelle, Largo pour violoncelle), paru chez Timpani en août 2008, le Palazzetto
Bru Zane prépare l’édition de plusieurs pièces inédites
du compositeur (Sonate pour violon et piano, Sonate
pour alto et piano, motets, Messe a capella, etc.). La correspondance entre Jean Cras et Henri Duparc, présentée et annotée par Stéphane Topakian, est parue aux
éditions Symétrie en janvier 2010.
Partenaires : Symétrie, Timpani
Coordinateur : Rémy Campos
La Haute École de musique – Genève et le Palazzetto
Bru Zane développent ensemble un projet de recherche
organisé en deux étapes : catalogage détaillé des collections genevoises de matériels d’orchestre (comprises
entre la fin du xviiie siècle et le début du xx e siècle) puis
étude de ce fonds dans une perspective de musicologie
appliquée. Ce travail, commencé en décembre 2008 et
achevé en juin 2009, a déjà permis de retrouver la première édition, jusqu’alors déclarée perdue, de l’ouverture des Francs-Juges de Berlioz. Plus généralement,
cette recherche aboutira à l’utilisation des partitions
dans un cadre pédagogique. Des colloques et journées
d’études permettront, sur le long terme, la publication
d’ouvrages traitant des pratiques musicales de cette
période.
Partenaire : Haute École de musique – Genève
97
Le visuel sur les planches de l’Opéra
Répertoire des programmes
de concert en France (RPCF)
Coordinateur : Pierre Sérié
Ces vingt dernières années, des chercheurs chevronnés ont mis à jour les ensembles exceptionnels
conservés dans les fonds parisiens concernant l’aspect
visuel des représentations sur les théâtres nationaux
lyriques ou non. Esquisses ou maquettes de décors et
croquis de costumes, une fois inventoriés, redonnés à
leurs auteurs et réaffectés aux ouvrages pour lesquels
ils furent créés, restait à interroger cette production
pléthorique d’un point de vue artistique. Ce chantier,
à la croisée de l’histoire de l’art et de la musicologie,
entend, non seulement, s’attacher à l’étude formelle de
cette catégorie « mineure » de la création picturale au
xixe siècle (dégager des styles, des écoles, des thématiques), mais aussi – et peut-être surtout – rétablir l’opéra
(le « grand opéra » à la française) dans sa dimension
pluridisciplinaire, cet aspect « œuvre d’art totale » salué
par les romantiques de 1830. Le soin apporté au visuel,
à travers la notion de « tableau » (décors, scénographie),
constitue bien une des spécificités de la représentation
lyrique au xixe siècle. Véritable spectacle, l’opéra se
nourrit de la peinture sous la forme savante et traditionnelle du tableau de chevalet (peinture d’histoire ;
peinture de genre) ou sous des espèces à la fois moins
nobles et plus modernes (panorama, diorama). C’est
cette synthèse inédite qu’il convient d’examiner à travers tous les instruments de connaissance actuellement
disponibles dont, au premier chef, la presse illustrée.
98
Coordinateur : Patrick Taïeb
Lancé en 2000, le RPCF regroupe une quarantaine
de musicologues investis dans son objectif principal :
publier l’ensemble des programmes de concerts donnés dans l’espace français de 1700 à 1914. Les bornes
chronologiques sont indicatives : elles partent de l’apparition des premières formes de consommation de la
musique organisées indépendamment des cours, chapelles ou théâtres, et aboutissent à l’apogée du concert
de musique classique. Le RPCF est la partie française
d’un domaine de recherche en développement dans
d’autres pays européens ayant participé à la structuration d’un espace culturel que le concert contribue à
unifier. Le RPCF se présente comme une collection dont
chaque volume est défini par une séquence chronologique et un espace géographique déterminés. Onze programmes – dont « Paris 1773-1848 » – bénéficient d’un
financement par l’Agence nationale de la recherche et
d’un soutien de l’Université de Rouen.
Partenaires : Symétrie, Université de Rouen, Agence nationale de la recherche,
Institut universitaire de France
La réception de l’opéra français
en Belgique (1850-1950)
Correspondance de Charles Gounod
Coordinateur : Rémy Campos
Coordinateur : Claude-Pascal Perna
Entre 1850 et 1950, le Théâtre royal de la Mon
naie insufflera une dynamique exemplaire aux œuvres
lyriques et symphoniques françaises, constituant un
terrain expérimental fécond à quelques 360 créations
(dont 65 créations absolues et des premières in loco en
langue française). Grâce à leur solide acuité artistique
et à leur politique visionnaire, les directions du théâtre, puis celles des autres centres musicaux du pays
(comprenant les théâtres royaux de Gand et de Liège,
le Grand-Théâtre de Verviers, le Théâtre royal français et l’Opéra royal flamand d’Anvers) collaboreront
étroitement en vue de permettre l’éclosion d’œuvres
nouvelles qui, grâce au succès remporté en Belgique,
s’affirmeront – pour les plus réussies – en France et à
l’étranger. Pourtant, plusieurs décennies seront nécessaires pour imposer une esthétique musicale nouvelle,
expliquant le découragement de certains compositeurs,
à l’instar de Saint-Saëns (pour Le Timbre d’argent),
Reyer (Salammbô, Sigurd puis La Statue) et – dans une
moindre mesure – Debussy (Pelléas et Mélisande). De
nombreuses œuvres resteront inscrites au répertoire
jusqu’en 1950 environ, des Dragons de Villars à La
Reine de Saba, de Mireille à La Jolie fille de Perth ou
Hamlet. Deux créations mondiales doivent également
être signalées à la Monnaie : Hérodiade de Massenet
(19 décembre 1881) et Le Roi Arthus de Chausson (30
novembre 1903).
Près de trois mille copies de lettres reçues ou
adressées par Charles Gou nod sont conser vées à
la méd iat hèque Hector Berl ioz du Conser vatoi re
national supérieur de musique et de danse de Paris. Un
partenariat est prévu avec cette institution permettant
aux élèves de la classe d’histoire de la musique (cycle
supérieur), dans le cadre de leur formation et de la
préparation aux aspects concrets du métier d’historien,
de participer à plusieurs projets de recherche en
collaboration avec le Palazzetto Bru Zane : édition de
fragments de la correspondance de Charles Gounod à
partir de l’ensemble du fonds conservé à la médiathèque
et publication d’une série d’études scientifiques portant
sur le compositeur et la vie musicale de son temps.
Partenaire : Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris
99
La musique pour guitare en France
au début du xix e siècle
L’opéra scénographié : les livrets
de mise en scène des créations lyriques
parisiennes (1830-1930)
Coordinateur : Pascal Valois
Le corpus d’œuvres pour guitare publiées à Paris
durant la première moitié du xix e siècle est l’un des
plus riches jamais constitué dans l’histoire de cet instrument. L’engouement de la capitale française était tel
qu’on parlait alors de « guitaromanie ». Toute une génération de compositeurs guitaristes d’origine française,
presque oubliés de nos jours, travaillait aux côtés des
guitaristes étrangers. Parmi eux, Prosper Bigot, LouisAnge Carpentras, Rougeon Desrivières, François de
Fossa, Antoine de Lhoyer et Charles Lintant se signalent
par leur production. Celles-ci se composent de pièces
pour guitare seule (sonates, fantaisies, thèmes variés,
etc.) et de musiques pour ensembles incluant l’instrument. La plupart des œuvres sont maintenant rassemblées à la Bibliothèque nationale de France. La richesse
et l’abondance d’un tel ensemble engage aujourd’hui à
réévaluer cet héritage et à diffuser une sélection de pièces représentatives par le biais de l’édition moderne.
100
Coordinateurs : Michela Niccolai, Rémy Campos, Pierre Sérié
Si les disposizioni sceniche des opéras verdiens sont
aujourd’hui bien connues des musicologues et des metteurs en scène, leur équivalent français – les « livrets de
mise en scène » – demeure largement mésestimé, alors
que, précisément, la pratique verdienne dérive de ce
modèle français et date – historiquement parlant – de
l’expérience parisienne des Vêpres siciliennes. La publication annotée et illustrée d’une série de livrets de
mises en scène des grands jalons du répertoire lyrique,
d’Auber (La Muette de Portici) aux créations des œuvres
plus modernes de Debussy (Pelléas et Mélisande) et de
Ravel (L’Heure espagnole), se propose d’offrir au chercheur autant qu’au praticien un outil inédit. Il rendrait
à la fois compte du caractère historique de la scénographie lors de la première – scénographie souvent pensée
conjointement avec le librettiste et le compositeur luimême –, mais cristalliserait aussi la fixation d’usages
qui valurent pendant des décennies, le livret de mise
en scène arrêtant un parti auquel on en réfère à la fois
pour les reprises parisiennes et pour les créations en
province, voire à l’étranger. Cette patrimonialisation
de l’aspect visuel de l’opéra entre 1830 et 1930 fait
partie intégrante des œuvres concernées, de leur histoire et de leur réception, mais peut aussi bien être
source d’inspiration pour des nouvelles élaborations
artistiques contemporaines.
Publications
103
P u bl i c at i o ns | L i v r e s
❚ Hérold en Italie
Ouvrage coordonné
par Alexandre Dratwicki
Livre broché | 17 × 24 cm
❚ Henri Rabaud
Correspondance et écrits
de jeunesse (1889-1907)
Présentés et annotés
par Michel Rabaud
640 € | 5 384 pages
30 € | 248 pages
ISBN 978-2-914373-44-9
ISBN 978-2-914373-30-2
ISBN 978-2-914373-42-5
49 € | 504 pages
❚ Jean Mongrédien
Le Théâtre-Italien
de Paris 1801-1831
Chronologie et documents
❚ Théodore Dubois
Souvenirs de ma vie
Présentés et annotés
par Christine Collette-Kléo
8 volumes reliés et toilés | 17 × 24 cm
45 € | 456 pages
ISBN 978-2-914373-24-1
❚ Lettres de compositeurs
à Camille Saint-Saëns
Présentées et annotées par
Eurydice Jousse et Yves Gérard
À paraître
❚ Aspects de l’opéra français
de Meyerbeer à Honegger
Ouvrage coordonné par
Jean-Christophe Branger
et Vincent Giroud
ISBN 978-2-914373-48-7
49 € | 688 pages
❚ Le Concours du prix
de Rome de musique
(1803-1968)
Ouvrage coordonné
par Julia Lu et
Alexandre Dratwicki
32 € | 248 pages
ISBN 978-2-914373-55-5
À paraître
❚ Nicole Wild
Dictionnaire
des théâtres parisiens
Livre cartonné | 17 × 24 cm
ISBN 978-2-914373-46-3
104
Livre relié | 17 × 24 cm
Les colloques de l’Opéra Comique
❚ L’invention des genres
lyriques français et leur
redécouverte au xixe siècle
Ouvrage coordonné par Agnès
Terrier et Alexandre Dratwicki
❚ Jules Stockhausen
Itinéraire d’un chanteur
à travers vingt années de
correspondance, 1844-1864
Lettres réunies et annotées
par Geneviève Honegger
❚ Le surnaturel sur la scène
lyrique : du merveilleux
baroque au fantastique
romantique
Ouvrage coordonné par Agnès
Terrier et Alexandre Dratwicki
30 € | 181 pages
80 € | 560 pages
ISBN 978-2-914373-59-3
45 € | 440 pages
ISBN 978-2-914373-65-4
À paraître
❚ Henri Duparc
Lettres à Jean Cras,
« le fils de mon âme »
Présentées et annotées
par Stéphane Topakian
ISBN 978-2-914373-68-5
P u bl i c at i o ns n u m é r i q u e s
❚ George Onslow,
un romantique entre
France et Allemagne
Ouvrage coordonné
par Viviane Niaux
❚ Castil-Blaze
Histoire de l’opéra-comique
Présentée par Alexandre
Dratwicki et Patrick Taïeb
❚ Le Théâtre-Italien
de Paris 1801-1831
Chronologie et documents
Jean Mongrédien
À paraître
Base de données réalisée
par Symétrie (recherche en plein texte) :
www.theatre-italien.fr
75 € | 416 pages
ISBN 978-2-914373-67-8
105
P u bl i c at i o ns | Pa r t i t i o n s
Georges Bizet
❚ David (1856)
Cantate pour soprano, ténor, basse et orchestre
François-Adrien Boieldieu
❚ Ma tante Aurore ou Le Roman impromptu (1803)
Ouverture
Albert-Auguste Androt
❚ Alcyone (1803)
Cantate pour soprano et orchestre
Ernest Boulanger
❚ Achille (1835)
Cantate pour ténor et orchestre
Johann Christian Bach
❚ Amadis de Gaule (1779)
– Air d’Arcabonne « Amour que veux-tu de moi ? »
– Air d’Arcabonne « Bientôt l’ennemi qui m’outrage… »
– Air d’Arcabonne « L’amour sur moi lance ses traits »
– Air d’Arcalaüs « Ah ! Brisez votre chaîne ! »
– Air d’Arcalaüs « Dissipez ces vaines alarmes ! »
– Air d’Arcalaüs « Rougissez d’une indigne flamme ! »
– Air d’Oriane « À qui pourrai-je avoir recours ? »
– Air d’Oriane « Que vois-je ? Ô spectacle effroyable ! »
– Duo Arcabonne et Arcalaüs « Qu’une horrible vengeance… »
Guillaume Bouteiller
❚ Héro et Léandre (1806)
François Bazin
❚ Solo pour trombone et quintette à cordes (1866)
Prosper Bigot
❚ Fantaisie sur l’air « Soyez sensible… » des Mystères d’Isis
et Rondo op. 3 pour guitare (1822)
106
Louis-Ange Carpentras
❚ Ouverture d’Iphigénie en Aulide de Gluck arrangée
pour guitare (1822)
❚ Sonate brillante op. 1 pour guitare (1815)
Charles-Simon Catel
❚ Les Bayadères (1810)
Air de Laméa « Sans détourner les yeux… »
Joseph Charlot
❚ Chœur de Bayadères (1850)
Pour chœur mixte et orchestre
❚ Emma et Eginhard (1850)
Luigi Cherubini
❚ Médée (1797)
– Ouverture
– Prélude de l’acte III
– Air de Médée « Du trouble affreux qui me dévore… »
– Air de Néris « Ah, nos peines seront communes… »
❚ Les Deux Journées ou Le Porteur d’eau (1800)
Ouverture
❚ Ode à l’hymen (1810)
Pour ténor solo, chœur et orchestre
❚ Ave Maria (1816)
Motet pour soprano ou ténor et orchestre
❚ O Salutaris (1826)
Motet pour basse et orchestre
François-Joseph Gossec
❚ Symphonie op. 6 nº 3 (vers 1762)
Nicolas-Marie Dalayrac
❚ Azémia ou Les Sauvages (1787)
Ouverture
❚ Renaud d’Ast (1787)
Ouverture
Louis-Ferdinand Hérold
❚ Concerto pour piano nº 2 (1811)
❚ Symphonie nº 2 (1814)
Félicien David
❚ Nonette nº 2 pour cuivres (1839)
❚ Quatuor à cordes nº 4 (1874)
Vincent d’Indy
❚ Symphonie italienne (1872)
Christoph Willibald Gluck
❚ Iphigénie en Tauride (1779)
Air d’Iphigénie
« Je t’implore et je tremble… »
❚ Orphée et Eurydice (1774)
– Ouverture
– Air de Furie
– Air d’Eurydice « Fortune ennemie… »
– Menuet des Ombres heureuses
Charles Gounod
❚ Solo pour trombone et piano (1858)
❚ Polyeucte (1878)
Duo de Pauline et de Sévère : « Pauline ! Dieux !... Sévère ! »
Fromental Halévy
❚ Herminie (1819)
❚ Charles VI (1843)
Duo d’Odette et de Charles VI : « Eh ! bien, puisque les morts… »
Nicolas Isouard
❚ Lulli et Quinault ou Le Déjeuner impossible (1812)
Ouverture
Hyacinthe Jadin
Rodolphe Kreutzer
❚ La Mort d’Abel (1810)
Air d’Adam « L’aurore a dissipé les ombres… »
❚ Paul et Virginie (1791)
Ouverture
107
Simon Leduc
❚ Symphonie en mi bémol majeur (1777)
Jean-François Le Sueur
❚ La Caverne ou Le Repentir (1793)
Air de Don Juan « Dans ce péril certain… »
Jules Massenet
❚ Ève (1875)
Prélude, scène et duo d’Ève et d’Adam
« Homme, tu n’es plus seul... »
❚ Le Mage (1891)
Air de Varedha et duo de Varedha et d’Amrou
« Ah ! Comme ils déchirent mon cœur... »
Étienne-Nicolas Méhul
❚ Stratonice (1792)
Ouverture
❚ Symphonie nº 1 (1808-1809)
Pierre-Alexandre Monsigny
❚ Le Déserteur (1769)
Air d’Alexis « Il m’eût été si doux de t’embrasser… »
George Onslow
❚ Le Colporteur ou L’Enfant du bûcheron (1826)
Ouverture
❚ Quatuor à cordes op. 50 (1833)
Ferdinando Paer
❚ Le Maître de chapelle ou Le Souper imprévu (1821)
Air de Barnabé « Ah ! Quel bonheur… »
108
Émile Paladilhe
❚ Patrie ! (1886)
Duo de Dolorès et de Rysoor « Ah ! Maintenant à moi... »
François-André Danican Philidor
❚ Ernelinde, princesse de Norvège (1767)
Air de Ricimer « Transports, tourments jaloux… »
Gabriel Pierné
❚ La Danseuse espagnole pour violon et piano (1925)
Gioachino Rossini
❚ Le Siège de Corinthe (1826)
Air de Pamyra « L’heure fatale approche… »
Antonio Sacchini
❚ Arvire et Evelina (1788)
Ouverture
❚ Dardanus (1784)
Ouverture
Camille Saint-Saëns
❚ Chœur de Sylphes (1852)
Pour soprano et mezzo-soprano solo, chœur mixte et orchestre
❚ Le Retour de Virginie (1852)
❚ Ode (1864)
Pour chœur mixte et orchestre
❚ Ivanhoé (1864)
Cantate pour mezzo-soprano, ténor, baryton et orchestre
❚ Henry VIII (1883)
Duo de Catherine d’Aragon et d’Henry VIII
« Ô mon maître et seigneur... »
Antonio Salieri
❚ Les Danaïdes (1784)
– Ouverture
– Scène et air d’Hypermnestre « Où suis-je ? Où vais-je ? »
– Air d’Hypermnestre « Par les larmes, dont votre fille... »
Gaspare Spontini
❚ Olympie (1819)
Scène et duo d’Olympie et de Statira
« Ô déplorable mère... »
❚ La Vestale (1807)
– Air de Julia « Toi que j’implore avec effroi… »
– Prélude, scène et air de la Grande Vestale
« L’amour est un monstre barbare »
Ambroise Thomas
❚ Le Caïd (1849)
Récitatif et duetto de Fatma et de Michel
« Ciel ! Vous chantiez à l’instant fort bien... »
Johann Christoph Vogel
❚ Démophon (1789)
Ouverture
109
Bärenreiter
❚ Œuvres complètes de Gabriel Fauré
L’édition des œuvres complètes de Gabriel Fauré (1845-1924) permet de réunir pour la première fois l’ensemble des partitions qui, du vivant du musicien,
avaient été publiées par trois éditeurs principaux ; elle offre aussi et surtout une
édition corrigée des textes, établie sur l’ensemble des sources originales retrouvées : manuscrits, épreuves corrigées, éditions originales, exemplaires corrigés, etc. Outre sa valeur et son originalité propres, l’œuvre de Gabriel Fauré
se singularise par sa position historique : commençant à écrire dès les années
1860, le musicien poursuit son œuvre assez loin dans le xx e siècle – il achève son
Quatuor à cordes en octobre 1924, quelques semaines avant sa mort. Ce long
espace temporel de création, le relatif manque de soin apporté par ses premiers
éditeurs et la grande générosité du compositeur n’ont pas été très favorables à
la conservation de ses manuscrits. Les archives qu’il garda par devers lui et qui
furent données par sa famille (Emmanuel, Philippe et Blanche Fauré-Fremiet)
à la Bibliothèque nationale de France en 1978 représentent entre une moitié et
deux tiers des sources autographes originales de son œuvre ; elles furent opportunément complétées par les dons de nombreux manuscrits issus de collections
d’amis ou de parents du musicien entrés à la Bibliothèque nationale de France
dans les années 1980.
L’édition des œuvres complètes mettra au jour bien des pages presque
inconnues ou inédites, des pièces de jeunesse en particulier, donnant une vue
plus large d’une évolution esthétique qui, commencée sous les auspices du classicisme, révéla assez vite un univers harmonique très personnel pour aboutir
aux audaces de Pénélope et des dernières pages de musique de chambre et de
piano. Au fil des volumes, on pourra aussi prendre connaissance des œuvres
abandonnées après quelques auditions comme l’Allegro du Concerto pour violon
op. 14, la Symphonie ou Suite d’orchestre en fa op. 20, mais on découvrira plus
encore des versions inédites de pages connues, notamment les orchestrations
originales des musiques de scène publiées sous forme de suites d’orchestre :
Caligula, Shylock, Pelléas et Mélisande ou demeurées totalement inconnues : La
Passion, Le Voile du bonheur, Le Bourgeois gentilhomme.
110
Ces œuvres complètes s’appuient sur les recherches conduites à l’échelle internationale depuis
une quarantaine d’années, tant sur les sources
musicales que littéraires, la correspondance, l’iconographie, les enregistrements historiques. Elles
rassemblent des musicologues de cinq nationalités
que passionne cette musique d’une qualité unique :
très attendue, cette nouvelle édition monumentale
révélera de nombreuses pages et favorisera la diffusion internationale d’une musique qui ne cesse
de susciter de nouveaux enthousiasmes à travers le
monde.
Direction : Jean-Michel Nectoux
Comité : Jean-Pierre Bartoli, Carlo Caballero, Tom
Gordon, Denis Herlin, Peter Jost, Richard Langham
Smith, Hugh Macdonald, Roger Nichols, Robert Orledge,
James William Sobaskie, Robin C. Tait
Rédaction : Nicolas Southon
En collaboration avec Musica Gallica, la Fondation
Singer-Polignac, la Bibliothèque nationale de France
et le Palazzetto Bru Zane – Centre de musique
P u bl i c at i o ns | C o p r o d u c t i o n s d i s c o g r a p h i q u e s
Jean Cras
❚ Trio pour violon, violoncelle et piano –
Sonate pour violoncelle – Largo pour
violoncelle et piano
Alexandre Pierre François Boëly
❚ Musique de chambre
Philippe Koch, violon 
Digipack 1 CD | Laborie LC 05 | 2009
Théodore Dubois
❚ Remember
Sonate pour violon – Saltarello – Andante
et Scherzo-Valse – Mélodie – Sonate pour
piano – Remember
Aleksandr Khramouchin, violoncelle
www.ebl-laborie.com
Stéphanie-Marie Degand, violon
Quatuor Mosaïques, Ensemble baroque
de Limoges, Christophe Coin
Alain Jacquon, piano
Laurent Martin, piano
Timpani 1C1151 | 2008
Digipack 1 CD | Lidi 0302197-09 / HM76 | 2009
www.timpani-records.com
George Onslow
❚ Guise ou les États de Blois,
opéra comique en 3 actes arrangé
en quatuor par l’auteur (op. 60)
César Franck
❚ Intégrale de l’œuvre vocale avec orgue,
2 volumes
André-Ernest-Modeste Grétry
❚ Andromaque
Diego Innocenzi, orgue
Maria Riccarda Wesseling, mezzo-soprano
Le Salon Romantique
Solistes de Lyon – Bernard Tétu
Sébastien Guèze, ténor
Digipack 1 CD | Lidi 0302198-09 / HM76 | 2009
Bernard Tétu, direction
Tassis Christoyannis, baryton
tél. : +33 (0)4 70 97 14 81
Maîtrise et jeune chœur du centre de la Voix
Rhône-Alpes (M.-L. Teissèdre, direction)
Les Chantres du Centre de musique baroque
Maîtrise du CPM de Genève (M. Dami,
de Versailles
direction)
Le Concert Spirituel
2 Digipacks | AE 10013 et AE 10033 | 2007 et 2009
Livre + 2 CD | Glossa GES 921620-F | 2010
www.aeolus-music.com
www.glossamusic.com
Karine Deshayes, soprano
111
Félicien David, monographie
❚ Trios pour piano, violon et violoncelle
Mélodies pour piano et violoncelle
Quatuors à cordes
Quintettes avec contrebasse
Sous la direction de Christophe Coin
César Franck
❚ Prélude, Choral et Fugue
Les Djinns
Prélude, Aria et Final
Variations symphoniques
Prélude, Fugue et Variation
Ensemble Baroque de Limoges
Bertrand Chamayou, piano
Quatuor Mosaïques
Olivier Latry, harmonium
Digipack 3 volets | LABORIE LC 11 | 2010
Stéphane Denève, direction
www.ebl-laborie.com
Royal Scottish National Orchestra
George Onslow
❚ Quatuors à cordes op. 54, 55 et 56
Quatuor Diotima
Digipack | V 5200 | 2010
www.naive.fr
Digipack | V 5208 | 2010
www.naive.fr
Alexis de Castillon de Saint-Victor
❚ Quintette avec piano op. 1
Quatuor avec piano op. 7
❚ Airs d’opéras français de Massenet,
Cherubini, Halévy, Berlioz,
Wormser, Bizet…
La Bouche et l’Oreille
❚ Mélodies et chansons
de Gustave Nadaud
Laurent Martin, piano
Marie-Nicole Lemieux, contralto
Daniel Isoir, piano
Quatuor Satie
Fabien Gabel, direction
Arnaud Marzorati, baryton
Digipack 1 CD | Lidi 0302210-10 | HM76 | 2010
Orchestre national de France
Alexandre Chabod, clarinette
Digipack | V5201 | 2010
Stéphanie Paulet, violon
www.naive.fr
Paul Carlioz, violoncelle
Digipack | Alpha 160 | 2010
www.alpha-prod.com
112
Hyacinthe Jadin
❚ Quatuors à cordes
op. 1 nº 1, op. 3 nos 1 et 3
André-Ernest-Modeste Grétry
❚ Céphale & Procris
Théodore Dubois
❚ Chansons de Marjolie, Odelettes
antiques & autres mélodies
Quatuor Cambini – Paris
Katia Velletaz, soprano
Anne Saint-Denis, soprano
Digipack | 1C1170 | 2010
Bénédicte Tauran, soprano
Olivier Godin, piano
Boitier CD plastique | XXI CD 2 1704 | 2010
Les Agrémens – Chœur de chambre de Namur
www.xxi-21.com
Digibox | RIC 302 | 2010
www.outhere-music.com
Marie-Joseph-Alexandre
Déodat de Séverac
❚ Le Cœur du moulin
Théodore Dubois
❚ Transcriptions pour piano à 4 mains
Jean-Sébastien Bou, baryton
Ernest Chausson
❚ Poème de l’amour et de la mer
Chanson perpétuelle
Quatuor à cordes op. 35
Sophie Marin-Degor, soprano
Salomé Haller, soprano
www.xxi-21.com
Nicolas Krüger, piano
Marie-Thérèse Keller, mezzo-soprano
Quatuor Manfred
Jean-Yves Ossonce, direction
Digipack | ZZT100402 | 2010
Maîtrise & chœurs de l’Opéra de Tours
www.zigzag-territoires.com
Carole Dubois & Olivier Godin, piano
Boitier CD plastique (2 CD) | XXI CD 2 1707 | 2010
(Emmanuel Trenque, chef des chœurs)
Orchestre symphonique Région Centre – Tours
CD sous fourreau carton | 1C1176 | 2010
113
Musiques du prix de Rome
❚ Musiques du prix de Rome
Brussels Philharmonic
– L’Orchestre des Flandres
Chœur de la Radio flamande
Glossa
Palazzetto Bru Zane – Centre de musique
114
« Contre la cantate, ce genre faux,
et cet te épreuve qu i ne sig n i f ie pas
grand’chose, tout a été dit. » (F lorent
Schmitt)… Par son prestige, le prix de
Rome fut, entre 1803 et 1968, l’objet de toutes les convoitises et de toutes les cabales.
Taxé d’académisme, dénigré voire moqué,
il est aujourd’hui devenu le synonyme
du mauvais goût d’un « romantisme »
jugé décadent. Pourtant, un constat s’impose : au lieu d’être borné à la répétition
annuelle d’un processus immuable, le
prix de Rome s’adapte en fait souplement
à des contingences pédagogiques, politiques et esthétiques remises en question
de façon permanente. Il devenait urgent
de rendre à ce répertoire trop souvent
critiqué – mais à dire vrai mal connu – sa
véritable place dans l’histoire de la musique française, et de rectifier les mythes et
croyances qui entourent encore le si célèbre « prix de l’Institut »… lequel compte
parmi ses lauréats Berlioz, Gounod, Bizet,
Massenet, Debussy et Dutilleux !
À l’heure de la renaissance du répertoire romantique français, le Palazzetto
Bru Zane – Centre de musique romant ique fra nça ise a sou ha ité i n it ier u n
vaste chantier consacré aux cantates de
concours et aux « envois de Rome », à travers l’édition musicale et musicologique
d’une part – en relation avec l’éditeur
Symétrie – et l’enregistrement discographique de l’autre. Glossa, Hervé Niquet,
le Brussels Philharmonic et le Vlaams
Radio Koor ( V laams Omroeporkest en
Kamerkoor VZW) sont des collaborateurs
de premier ordre pour mener à bien ce
projet. La figure de Debussy s’est imposée naturellement pour inaugurer cette
série de livres-disques (automne 2009).
Le second volume (automne 2010) est
consacré à Camille Saint-Saëns qui, s’il
n’obtint jamais le prix, n’en composa pas
moins deux chœurs et deux cantates du
plus grand intérêt, et totalement inédites
jusqu’à aujourd’hui.
Partenaires
117
La Fondation Bru
C’est avec la vocation de soutenir, d’accompagner et de rendre parfois tout
simplement possibles des actions de mécénat dans différents pays, que la
Fondation Bru a été créée en 2005 à l’initiative du docteur Nicole Bru. Elle
souhaite pérenniser le nom et la mémoire des fondateurs des Laboratoires
UPSA.
Éducation et recherche
❚ PERMETTRE LA CRÉATION de l’École Centrale de Pékin pour former des étudiants
chinois à la culture et au savoir-faire d’une grande école française d’ingénieur.
❚ SCOLARISER ET FAVORISER l’alphabétisation des femmes et des enfants à Ouraken,
au Maroc. La Fondation Bru a ainsi permis la construction de l’école primaire et aussi
celle d’une nouvelle salle dédiée à l’instruction des femmes.
❚ ÉDUQUER PAR LE SPORT avec le Panathlon Club de Genève pour soutenir les jeunes
sportifs et les jeunes défavorisés au travers d’une éthique sportive.
❚ APPORTER SON AIDE aux enfants et adolescents en difficulté par le soutien
à l’association SOS Enfants Genève.
❚ RÉALISER l’aménagement des nouveaux bureaux de l’Aprec à l’hôpital Tenon –
Paris 20 e.
❚ PARTICIPER au développement de l’association Handi’Chiens qui éduque des
chiens d’assistance et d’accompagnement pour enfants et adultes handicapés.
❚ Soutenir la construction de 2 dispensaires dans des îles au sud de la Birmanie
pour soigner gratuitement une population pauvre et permettre la formation du
personnel de santé local.
118
Patrimoine
❚ DÉFENDRE LE PATRIMOINE en soutenant le Concert Spirituel, une des références
dans l’interprétation de la musique baroque sur instruments anciens. Depuis sa
création par Hervé Niquet en 1987, les docteurs Jean et Nicole Bru lui ont assuré un
soutien sans faille. La Fondation Bru accompagne désormais le Concert Spirituel, ce
qui lui permet d’affirmer son engagement en faveur du mécénat culturel.
❚ Restaurer un palais à Venise pour y abriter la fondation Palazzetto Bru Zane
– Centre de musique romantique française, inaugurée à l’automne 2009.
❚ SAUVEGARDER LES ESPÈCES LES PLUS MENACÉES et les faire se reproduire,
sensibiliser le jeune public à la défense de l’environnement, poursuivre un partenariat
de recherche scientifique avec le Museum d’histoire naturelle et un collège de
vétérinaires spécialisés, telles sont les principales actions du Conservatoire des
animaux en voie d’extinction.
❚ FAIRE PRENDRE CONSCIENCE DES ENJEUX ÉCOLOGIQUES en finançant l’exposition
« Vivants », présentée par Yann Arthus-Bertrand et l’association GoodPlanet.org.
Cette exposition, ouverte à tous et comprenant 156 panneaux grand format mettant
en regard photos d’animaux et risques environnementaux, s’est déroulée durant l’été
2007 quai Branly, au pied de la Tour Eiffel.
❚ PROTÉGER LES ANIMAUX et défendre la cause animale en soutenant l’association
Li-Za, dont la présidente est Dany Saval.
119
Symétrie
F
ondée en 1999 par des musiciens diplômés du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon, Symétrie se consacre
exclusivement à la musique à travers la publication d’ouvrages de
référence, de beaux livres, de revues et de partitions.
Sa collection de livres scientifiques, Symétrie Recherche, accueille
des ouvrages de fond sur la musique sous ses différentes formes et dans
ses rapports multiples avec les autres arts, l’histoire et la société. Symétrie
Recherche, dirigée par un comité scientifique présidé par Patrick Taïeb, se
décline en plusieurs séries thématiques :
❚ Anciens et Modernes, série consacrée à la musique ancienne, du Moyen
Âge à l’époque baroque, dirigée par Marc Desmet (université Jean-Monnet
de Saint-Étienne) ;
❚ Musique romantique française, série en partenariat avec le Palazzetto
Bru Zane, dirigée par Alexandre Dratwicki (Centre de musique romantique française, Venise) ;
❚ 20-21, série dédiée aux musiques contemporaines, des années 1920 à nos
jours, dirigée par Nicolas Donin (IRCAM-Centre Pompidou, Paris) ;
❚ Histoire du concert, série proposant des outils de recherche et des essais,
dirigée par Patrick Taïeb (R.P.C.F. et université de Rouen).
Symétrie Recherche s’inscrit dans un désir toujours renouvelé de proposer
au public des ouvrages alliant rigueur scientifique, conception éditoriale
de qualité et goût du savoir partagé.
120
Symétrie est riche d’une équipe de onze personnes
qui prennent en charge toutes les étapes d’un processus éditorial de qualité. Grâce à la présence en interne
de toutes les compétences (préparation, édition, correction, gravure musicale, recherche iconographique, typographie, graphisme, informatique et P.A.O.),
Symétrie peut intégrer à ses ouvrages de nombreux
éléments : fac-similés, iconographie en couleur, exemples musicaux, index détaillés, disques compacts audio,
cédéroms interactifs.
La maîtrise des technologies modernes lui permet
également de développer des bases de données ou des
sites compagnons associés à certains ouvrages ainsi
que des livres électroniques.
Les ouvrages de Symétrie reçoivent régulièrement
le soutien de nombreuses institutions, publiques et
privées.
www.symetrie.com
Opéra Comique
P
our la deuxième saison consécutive, l’Opéra Comique et le Palazzetto
Bru Zane s’associent et mettent en commun leurs moyens et leur
savoir-faire pour promouvoir le répertoire français romantique. Cette
saison, la collaboration permettra de présenter à Paris quatre productions
lyriques. Parallèlement à celles-ci, trois colloques sont co-organisés à
l’Opéra Comique en mars, avril et juin 2011 : deux d’entre eux sont consacrés à « L’interprétation lyrique à la fin du xix e siècle ». Le premier volet,
Du livret à la mise en scène, les 3 et 4 mars, rassemble des spécialistes des
décors, de la machinerie, des éclairages et de la mise en scène. Le second
volet, De la partition à la représentation, les 21 et 22 juin, fera intervenir
des spécialistes de l’orchestre, de la facture instrumentale, des emplois
vocaux et de l’art du chant. Ces deux colloques présenteront un panorama
des archives qui permettent de mieux comprendre comment travaillèrent
les contemporains d’Offenbach et Massenet. Le troisième colloque, les 5 et 6
avril, Art lyrique et transferts culturels, évoquera quelle capitale lyrique fut
Paris de la fin des Lumières au début du xx e siècle, comment le répertoire
étranger y fut acclimaté et quelle fut la carrière, à l’étranger, des chefsd’œuvre français.
Spectacles
❚ 20 et 21 janvier 2011 à 20 h
Ô mon bel inconnu, comédie musicale de Reynaldo Hahn
Chanteurs et orchestre des lauréats du CNSMDP,
Emmanuel Olivier et Emmanuelle Cordoliani
❚ 5, 7, 9, 11 et 15 mars à 20 h, 13 mars à 15 h
Cendrillon, conte de fées en 4 actes de Jules Massenet
Marc Minkowski, Benjamin Lazar, Les Musiciens du Louvre
– Grenoble
❚ 7, 9, 11, 13 et 15 avril à 20 h 17 avril à 15 h
Le Freischütz, opéra romantique de Carl Maria von Weber.
Version française d’Hector Berlioz.
Sir John Eliot Gardiner, Dan Jemmett, Orchestre
Révolutionnaire et Romantique, The Monteverdi Choir
❚ 24, 27, 29, 30 juin et 2 juillet à 20 h, 26 juin à 15 h
Les Brigands, opéra bouffe de Jacques Offenbach
François-Xavier Roth, Macha Makeïeff et Jérôme Deschamps,
Les Siècles
1, place Boieldieu, 75002 Paris – France
Colloques
❚ Jeudi 3 et vendredi 4 mars 2011
❚ Mardi 21 et mercredi 22 juin 2011
L’interprétation lyrique de la fin du xıxe au début du xxe siècle
❚ Mardi 5 et mercredi 6 avril 2011
121
Accademia Nazionale di Santa Cecilia
L’
Accademia Nazionale di Santa Cecilia est une des plus anciennes
institutions musicales du monde : fondée par le pape Grégoire XIII
en 1585, elle eut pour président Giovanni Pierluigi da Palestrina.
La promotion et le développement de l’art musical ont toujours constitué la
ligne inspiratrice de l’institution qui, en 1908, a donné vie à son orchestre,
le premier en Italie à se dédier à un répertoire exclusivement symphonique, aux côtés du chœur de l’Accademia. Les derniers directeurs musicaux
de l’orchestre ont été Leonard Bernstein, Giuseppe Sinopoli, Daniele Gatti,
Myung Whun Chung et actuellement Antonio Pappano. Récemment, l’Accademia di Santa Cecilia a amorcé une collaboration notoire avec le
Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique française, institution
insérée dans un important circuit culturel international dont l’activité est
de promouvoir le répertoire romantique français à travers la recherche et
les concerts. Le fruit de cette collaboration est l’inauguration de la saison
2010-2011 de l’Accademia par un double événement : le 15 octobre, pour la
saison de musique de chambre, Lodoïska de Cherubini interprété par l’orchestre Le Cercle de l’Harmonie et par le chœur Les Éléments. Le 16 octobre, pour la saison symphonique, Guillaume Tell de Rossini occupera les
complexes artistiques de Santa Cecilia. Des œuvres “françaises” d’auteurs
italiens ayant vécu longtemps en France, figures éminentes de la vie artistique parisienne, où ces deux grands compositeurs s’éteignirent, Cherubini
en 1842 et Rossini en 1868.
www.santacecilia.it
Viale de Coubertin, 00196 Rome – Italie
122
❚ Vendredi 15 octobre 2010 à 20 h 30
Auditorium Parco della Musica (Rome)
Le Cercle de l’Harmonie
Les Éléments
Luigi Cherubini : Lodoïska, opéra-comique (1791)
❚ Samedi 16 octobre 2010 à 17 h,
lundi 18 et mercredi 20 octobre 2010 à 19 h 30,
Auditorium Parco della Musica (Rome)
❚ Samedi 16 juillet 2011, Royal Albert Hall (Londres)
Orchestra e Coro dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia
Antonio Pappano, direction
Gioachino Rossini : Guillaume Tell, opéra (1829)
Piano aux Jacobins
P
iano aux Jacobins est un festival exclusivement consacré au piano.
Créé en 1980 à Toulouse dans le cadre magnifique du cloître des
Jacobins, il n’a cessé d’évoluer dans sa forme et son contenu. Le nombre de concerts ainsi que les lieux d’accueil se sont peu à peu multipliés. La
diversité des répertoires s’est développée créant des cycles et des thématiques tout d’abord en direction de la musique contemporaine, au Musée d’art
contemporain, lors de « Tableaux-concerts » où arts plastiques et musique
se répondent, mais aussi en regard de la création : depuis 10 ans un compositeur est sollicité pour écrire une œuvre pour piano créée chaque année
aux Jacobins. En 1997, la présence de Michel Petruciani lors d’un concert
de jazz – sa première apparition dans un festival « classique » – a vivement
encouragé l’invitation de jeunes pianistes de jazz pour révéler tout leur
talent dans l’art difficile et exigeant de l’improvisation. La mission de Piano
aux Jacobins n’a pas varié : faire découvrir de jeunes talents, explorer de
nouveaux répertoires à Toulouse, bien sûr, mais aussi en Chine, à Pékin et
à Shanghai, lors d’un festival annuel et de tournées dans de grandes métropoles du pays.
La création du Palazzetto Bru Zane a évidemment retenu toute l’attention de Piano aux Jacobins, car faire revivre les noms des compositeurs et
les œuvres oubliées de la musique romantique française est un pari captivant. L’association de la diffusion de concerts à un travail de recherche
musicologique, d’édition et d’enregistrement est assez rare pour être soulignée. Piano aux Jacobins et le Palazzetto Bru Zane seront partenaires pour
trois concerts en septembre 2010 avec Geoffroy Couteau, Lidija et Sanja
Bizjak et Jean-François Heisser.
❚ Samedi 4 septembre 2010,
Toulouse, auditorium Saint-Pierre des Cuisines
Jean-François Heisser
Dukas, Ravel
❚ Lundi 6 septembre 2010,
Geoffroy Couteau
Alkan, Chopin
❚ Jeudi 9 septembre 2010,
Lidija et Sanja Bizjak
Fauré, Messager, Chabrier, Ravel, Chopin
www.pianojacobins.com
12, quai Saint-Pierre, 31000 Toulouse - France
123
Festival Berlioz
C
haque année, à la fin du mois d’août, se déroule à La Côte-SaintAndré en Isère – entre Grenoble et Lyon – le Festival Berlioz. C’est un
des rares festivals de musique romantique à dominante symphonique en France et plus largement en Europe. Le Festival Berlioz décline l’œuvre importante du génie romantique français dans le bourg où il est né et a
vécu jusqu’à ses 17 ans. À partir de ses compositions, mais aussi de ses nombreux écrits, il donne à découvrir la musique du xixe siècle et les révolutions
musicales berlioziennes dont certaines résonnent jusqu’à aujourd’hui.
Dans un lieu incroyable de 1500 places, construit en plein air dans la
cour du Château Louis XI et protégé par une structure unique, aux qualités
acoustiques remarquables, le Festival Berlioz accueille nombre de formations symphoniques, majoritairement françaises, en donnant à entendre
à égale proportion les formations sur instruments modernes et celles sur
instruments d’époque. Mais la musique de chambre, quand elle est en lien
avec l’époque romantique et avec les contemporains de Berlioz, y a sa place
aussi et est déclinée dans divers lieux de La Côte-Saint-André, comme la
maison (devenue musée) du compositeur, ainsi que dans plusieurs lieux
des villages de cette fameuse Plaine de la Bièvre, chère au cœur de Berlioz.
C’est donc tout naturellement que se noue désormais un partenariat avec le
Palazzetto Bru Zane, tant au niveau des publications, des conférences et des
concerts évidemment, que des mises à disposition de partitions rares pour
permettre au public de La Côte-Saint-André de découvrir hors des sentiers
battus le siècle de Berlioz.
❚ Mardi 24 août 2010, Château Louis XI, La Côte-Saint-André
Isabelle Cals, soprano
Daniel Mesguich, récitant
Ensemble Orchestral de Paris
Cherubini, Spontini, Gossec, Weber, Beethoven
❚ Mercredi 25 août 2010, musée Hector Berlioz
Conférence d’Alexandre Dratwicki,
directeur scientifique du Palazzetto Bru Zane La question du « style français » à l’époque de Berlioz
❚ Mercredi 25 août 2010, église de Longechenal
Widor, Sarasate, Hahn, Bruneau, Durosoir
❚ Jeudi 26 août 2010, église de Le Mottier
Habanera, quatuor de saxophones
Debussy, Pierné, Chabrier, Chausson, Ravel
❚ Vendredi 27 août 2010, église de La Côte-Saint-André
Lidija et Sanja Bizjak, piano
Fauré, Chopin, Chabrier, Ravel, Messager
À l’occasion du Festival Berlioz 2010, le Palazzetto Bru Zane
www.festivalberlioz.com
et Symétrie publieront une édition de poche des Mémoires
38, place de la Halle, 38260 La Côte-Saint-André – France
d’Hector Berlioz, qui sera présentée tout au long du festival.
Cette publication a reçu le soutien du Festival Berlioz et du
Musée Hector Berlioz de La Côte-Saint-André.
124
Les Musicales de Normandie – Normandie Impressionniste
L
e festival « les Musicales de Normandie » propose chaque année plus
de 25 concerts dans les plus beaux monuments et jardins de HauteNormandie. En 2010, le festival célèbrera avec de nombreux partenaires (conseil régional, conseils généraux, villes, artistes…) la Normandie
Impressionniste. La révolution picturale de l’impressionnisme est née en
Normandie au xixe siècle avec des artistes comme Monet, Turner, Boudin…
Terre de peintres mais aussi terre de compositeurs : Saint-Saëns, Auber,
Satie, Boieldieu, Offenbach, Debussy et bien d’autres sont nés ou ont séjourné
en Normandie.
Au programme, 28 concerts de musique romantique du 23 juillet au 14
septembre 2010 dans les sites qui ont marqué plusieurs générations d’artistes : cathédrale de Rouen, abbaye de Jumièges, parc du Bois des Moutiers,
château d’Ételan, manoir de Villers, abbatiale Saint-Ouen, Grand-Hôtel de
Cabourg…
Le festival initie dans ce cadre une collaboration avec le Palazzetto Bru
Zane – Centre de musique romantique française, ayant pour objectif la mise
en place d’une programmation centrée sur ce répertoire.
❚ Samedi 31 juillet 2010, Évreux, Parc du Château de Trangis
❚ Dimanche 1er août 2010,
Saint-Pierre de Manneville, Manoir de Villers
❚ Septembre 2010,
Communauté de communes de la Côte d’Albâtre
Habanera, quatuor de saxophones
Debussy, Pierné, Hahn, Chausson
❚ Samedi 14 août 2010, Saint-Martin du Vivier, église
❚ Dimanche 15 août 2010, Sainte-Maurice d’Etelan, Château
Isabelle Druet, mezzo-soprano
Bizet, Saint-Saëns, Berton, Gounod
❚ Samedi 28 août 2010, Caudebec-en-Caux
❚ Dimanche 29 août 2010,
Jumièges, ruines de l’abbaye et Le Trait, église
Ensemble Les Lunaisiens
Nadaud, Offenbach
54, avenue Gustave-Flaubert, 76000 Rouen – France
❚ Septembre 2010,
Communauté de communes de la Côte d’Albâtre
❚ Samedi 4 septembre 2010, Rouen, Théâtre des Arts
Offenbach, Zabel, Liszt, Martini, Rossini, Debussy
❚ Mardi 14 septembre 2010, Évreux, Cathédrale
Vanessa Wagner, piano
Les Siècles
Dubois, Franck, Fauré, Rabaud, Saint-Saëns
125
Bologna Festival
L
e Bologna Festival, né il y a trente ans sur l’initiative d’un groupe
d’entrepreneurs éclairés, s’articule aujourd’hui en quatre sections
différentes, couvrant l’année entière. La série « Grands Interprètes »,
en plus de solistes éminents, accueille de grands chefs et orchestres internationaux, conservant ainsi la vocation symphonique qui la caractérise depuis
ses débuts. La promotion des jeunes interprètes est assurée dans le cadre de
la série « Talents », tandis que les rendez-vous de l’automne « Il Nuovo l’Antico » sont dédiés à la musique contemporaine, au répertoire préclassique ou
à des pages rarement jouées en concert. Depuis quelques années, le Bologna
Festival s’adresse avec succès au jeune public : il s’agit des rendez-vous du
« Baby BoFe’ ».
La collaboration avec le Palazzetto Bru Zane encourage une démarche
commune de programmation : l’accueil d’artistes de la nouvelle génération
et la recherche d’interprètes motivés par la réalisation de projets musicaux
spécifiques. C’est ainsi que le Bologna Festival a invité, au sein de sa série
« Talenti », les jeunes artistes du Quatuor Cambini et du duo Berthaud – Le
Guay, pour leurs qualités d’exécution et pour l’intérêt des programmes :
ceux-ci vont de Cherubini à la transcription lizstienne pour alto et piano
d’Harold en Italie de Berlioz, en passant par les moins connus Jadin et
Onslow. Deux sopranos prometteuses, Kareen Durand et Katia Velletaz,
proposeront des airs et duos d’opérettes et d’opéras-comiques, un répertoire
très en vogue dans la France du Second Empire.
❚ En avril, mai et juin 2011 seront programmés à l’Oratorio
San Filippo Neri et au Palazzo Albergati de Bologne :
Lise Berthaud, alto
Hector Berlioz/Franz Liszt : Harold en Italie
Niccolò Paganini : Sonate per la grande viole
QUATUOR CAMBINI
Julien Chauvin, Karine Crocquenoy, violons
Pierre-Éric Nimylowycz, alto
Atsushi Sakai, violoncelle
Hyacinthe Jadin : Quatuor op. 3 nº 3
George Onslow : Quatuor op. 10 nº 2
Kareen Durand et Katia Velletaz, sopranos
Frédéric Rubay, piano
Airs et duos d’opérettes et d’opéras-comiques français
www.bolognafestival.it
Via delle Lame 58, 40122 Bologne – Italie
126
Palazzo Leoni Montanari, Vicence
L
es splendides décors baroques du Palazzo Leoni Montanari, musée
et siège d’Intesa Sanpaolo à Vicence, abritent certaines des plus
prestigieuses collections de l’institut : à l’étage noble se trouvent les
œuvres du xviiie siècle vénitien, paysages de Canaletto, Carlevarijs, Guardi
ainsi que les précieuses scènes de vie vénitienne de Longhi, extraordinaire
« documentaire » en images des us et coutumes des nobles et du peuple de
la Venise de l’époque. À l’étage supérieur, cent trente icônes russes datant
du xiiie au xixe siècles proposent un itinéraire spirituel fascinant et mystérieux, unique en Occident. Chaque année, les Gallerie proposent une saison culturelle diversifiée : expositions temporaires, colloques et nombreux
concerts avec des invités tels qu’Andràs Schiff, Salvatore Accardo et d’importantes formations de musique de chambre, dont le jeune ensemble en
résidence Musagète. Les Gallerie prêtent une attention toute particulière
au jeune public à travers des concerts spécifiques et le projet original « Et si
on demandait à Beethoven… ? », rendez-vous musicaux didactiques conçus
par Filippo Faes.
Le partenariat avec le Palazzetto Bru Zane, consistant à faire jouer dans
les deux lieux quatre concerts, et encourageant la programmation de jeunes
musiciens de talent, est né d’une convergence d’heureuses affinités : deux
palais représentatifs du baroque vénitien, construits à la même époque et
géographiquement proches l’un de l’autre, en continuité avec leur vocation
d’origine, se définissent comme espaces totalement dédiés à la promotion
culturelle. Des lieux où le mécénat franchit les frontières et les époques, à
l’instar de l’extraordinaire richesse historique et artistique qui caractérise
le territoire vénitien, l’Italie et l’Europe.
❚ 6 février 2011, Palazzo Leoni Montanari
Romances et chansons de Bédard, Carbonel, Jadin,
Boieldieu, Panseron, Berton, Grétry, Romagnesi, Massé
❚ 20 février 2011, Palazzo Leoni Montanari
Pièces pour violon et piano de Sarasate,
Hahn, Durosoir, Bruneau, Widor
❚ 24 avril 2011, Palazzo Leoni Montanari
Quatuor Habanera
Christian Wirth, Sylvain Malézieux, Fabrizio Mancuso,
Gilles Tressos, saxophones
Transcriptions pour quatuor de saxophones de pièces
de Debussy, Chausson, Pierné, Chabrier, Ravel
❚ 22 mai 2011, Palazzo Leoni Montanari
Trio Hochelaga
Anne Robert, violon
www.palazzomontanari.com
Paul Marleyn, violoncelle
Contrà Santa Corona 25, 36100 Vicence – Italie
Stéphane Lemelin, piano
Informations et réservations : de l’étranger +39 0444991291
Trios avec piano de Dubois, Debussy, Alder
de l’Italie (numéro vert) 800.578875
127
Q
uel est le lien entre l’Orchestre philharmonique de Liège Wallonie
Bruxelles et César Franck ? Le compositeur parisien des Variations
symphoniques et organiste de Sainte-Clotilde est né le 10 décembre
1822, au nº 24 de la place Saint-Pierre à Liège ! Mais la parenté est plus que
généalogique : l’histoire et la géographie de Liège placent la « Cité ardente »
au carrefour des mondes germanique et latin. Comme la musique de César
Franck. Comme la « couleur » et la tradition de l’OPL, qui cultive la rondeur, la densité allemandes et la transparence et la fluidité françaises. La
Symphonie en ré mineur de Franck est sans aucun doute l’œuvre fétiche de
l’OPL, et sa carte de visite lors des tournées internationales : l’orchestre l’a
interprétée près de 100 fois en 35 ans ! Avec Pierre Bartholomée en 1977, puis
Louis Langrée en 2005, l’OPL a enregistré cette symphonie (ce dernier disque a été Editor’s Choice de la revue Gramophone et la version de référence
de La Tribune des critiques de disques de France Musique). L’OPL enregistre
actuellement l’intégrale du reste de l’œuvre symphonique de Franck, pour le
label belge Cypres.
La Salle philharmonique de Liège dispose, par ailleurs, d’un orgue
symphonique de 1888, récemment restauré, qui s’avère idéal pour la musique d’orgue de Franck. Dès lors, quoi de plus naturel que de proposer un
« Festival Franck » en trois jours, durant la saison des 50 ans de l’OPL !
Musique pour orgue, piano, musique de chambre et musique symphonique
feront de ce festival un événement unique. www.opl.be
Boulevard Piercot 25, 4000 Liège – Belgique
128
Vendredi 8 avril 2011 à 20 h
Franck, Dessy
❚ Samedi 9 avril 2011 à 20 h
Franck (pièces pour piano et orgue)
❚ Dimanche 10 avril 2011 à 16 h
Franck (musique de chambre)
❚ Dimanche 10 avril 2011 à 20 h
Franck
❚ Mercredi 11 mai 2011 à 20 h
Franck, Saint-Saëns, Ravel
❚ Philharmonic Hall de Varsovie
Franck, Debussy, Saint-Saëns
❚ Musikverein de Vienne
Franck, Ravel
Palais Fesch – musée des Beaux-Arts d’Ajaccio
Exposition « Lucien Bonaparte (1775-1840), un homme libre »
(du 26 juin au 27 septembre 2010)
À
l’occasion de sa réouverture après deux ans de travaux, le Palais
Fesch – musée des Beaux-Arts d’Ajaccio organise une exposition
consacrée à Lucien Bonaparte, frère de l’empereur Napoléon et
neveu du cardinal Fesch, fondateur du musée. Lucien était certainement
l’un des membres les plus singuliers de la famille Bonaparte. Avec ses nerfs
d’acier, il porta son frère sur les marches du pouvoir lors du coup d’état du 18
brumaire. Sous le Consulat, il devint ambassadeur en Espagne puis ministre de l’Intérieur et des Arts. Il se distingua comme un défenseur éclairé
des arts, vivement intéressé tant par la peinture et la sculpture que par le
théâtre, la musique et la littérature.
Après sa brouille avec Napoléon en 1804, Lucien quitta Paris pour Rome,
où sa vie se déroula selon un rythme plus calme, marqué par les joies de la
famille, les plaisirs de l’art, de l’écriture et de l’érudition. Il se consacra alors
à ses deux passions : les fouilles archéologiques et sa collection de peintures.
Comme la vie de Lucien, l’exposition est divisée en deux parties : l’une consacrée à sa jeunesse française, l’autre à sa maturité italienne. La première partie, très dense en événements, est ponctuée par des changements rapides, un
fourmillement de personnages et la vitalité exceptionnelle de Paris sous le
Directoire et le Consulat ; la seconde partie s’étirant lentement dans la Rome
napoléonienne, puis dans celle de la Restauration, que rapproche, au-delà
des bouleversements politiques, l’atmosphère hors norme d’une ville rivée au
passé et suspendue hors du temps.
L’exposition, dirigée par Maria Teresa Caracciolo, directeur de recherche au CNRS et spécialiste de l’art de la fin du xviiie siècle et du début du
xixe siècle, est reconnue d’intérêt national par le ministère de la Culture.
Fin politique, Lucien Bonaparte avait aussi une âme d’artiste.
Élu à 28 ans à l’Académie Française, il était un écrivain
prolixe. Ses romans, ses poèmes épiques, ses chants et ses
mémoires reflètent son époque autant que ses décrets sur la
liberté de la presse ou son mémoire sur les vases étrusques.
Proche de la mémorialiste Laure Junot d’Abrantès, ami du
plus grand comédien de son temps, Talma, amoureux de
Mme Récamier, Lucien a entretenu des liens privilégiés avec
les artistes de son temps.
❚ Dimanche 27 juin 2010, Palais Fesch, Ajaccio
Jennifer Borghi, mezzo-soprano – Mathias Vidal, ténor
Sébastien d’Hérin, direction et pianoforte
Les Nouveaux Caractères
Airs et duos d’opéras de Gluck, Kreutzer,
Lemoyne, Fontenelle
❚ Dimanche 4 juillet 2010, Palais Fesch, Ajaccio
Romances et mélodies de Boieldieu, Romagnesi, Gouin,
Massé, Halévy, Beauplan
❚ Dimanche 26 septembre 2010, Palais Fesch, Ajaccio
Quatuor Mosaïques – Raphaël Pidoux, violoncelle
Quintettes de Cherubini, Boccherini, Cambini
❚ Dimanche 26 septembre 2010, Palais Fesch, Ajaccio
« Lucien Bonaparte, amateur de théâtre et de musique »
www.musee-fesch.com
Conférence de Waldemar Kamer, metteur en scène d’opéra
50-52 rue cardinal Fesch, Ajaccio 20000 – France
et conseiller artistique pour la programmation des concerts.
129
Palais Montcalm
L
e Palais Montcalm, situé au cœur de la ville de Québec, berceau de
l’Amérique française, offre aux musiciens un lieu privilégié. Ce lieu
unique quant à sa situation géographique et à sa convivialité est doté
d’une salle de concert de calibre international, la salle Raoul-Jobin, comptant parmi les meilleures grâce à son acoustique exceptionnelle, reconnue
et appréciée autant par le public que les interprètes. Lieu de diffusion et de
promotion de la musique, le Palais Montcalm est aussi le point de convergence du milieu musical et du public où s’exprime une riche variété d’œuvres et d’artistes dans une diversité de genres musicaux. L’orchestre de
chambre Les Violons du Roy et le chœur La Chapelle de Québec, sous la
direction artistique et musicale de Bernard Labadie, y sont en résidence.
La Société du Palais Montcalm a pour mission le développement, la promotion et le rayonnement régional, national et international de la musique
en étant au service des œuvres, des artistes, des organismes musicaux tout
en favorisant la diffusion, la production, l’éducation, l’animation et la création. La Société du Palais Montcalm est heureuse de s’associer au Palazzetto
Bru Zane dans le but de présenter, au printemps 2011, le premier festival nord-américain dédié au vaste patrimoine de la musique romantique
française.
www.palaismontcalm.ca
995, place d’Youville, Québec (Québec) G1R 3P1
130
❚ Mercredi 11 mai 2011, Palais Montcalm, Québec
Quatuor Varèse
Onslow, Ravel
❚ Jeudi 12 mai 2011, Palais Montcalm, Québec
Hélène Guilmette, soprano et NN, baryton
Airs et duos d’opérettes et opéras-comiques
❚ Vendredi 13 mai 2011, Palais Montcalm, Québec
Trio Hochelaga
❚ Samedi 14 mai 2011, Palais Montcalm, Québec
Marc-André Hamelin, piano
Alkan, Fauré, Debussy
Musée de l’Armée des Invalides
D
Festival « Luigi Cherubini et la musique sous l’Empire »
eux des plus prestigieuses collections d’armement constituent
la richesse du musée de l’Armée : celle du garde-meuble de la
Couronne et celle des princes de Condé (Chantilly). À partir de 1852,
ces deux collections ont été déposées aux Invalides. Le musée historique de
l’Armée fut fondé en 1896 par la société La Sabretache, dont le président, le
peintre Édouard Detaille, souhaitait constituer à partir de ses propres collections un musée militaire national, sur le modèle des salles rétrospectives
de l’Exposition universelle parisienne de 1889.
En regard des expositions, le musée de l’Armée offre une riche programmation musicale dans des lieux comme le Grand Salon, la chapelle
de l’École militaire et la Cathédrale Saint-Louis des Invalides. Instaurés
depuis plusieurs années, ces concerts et lectures rythment la vie du musée
et en font partie intégrante. Par le biais de partenariats avec les étudiants du
Conservatoire de Paris et d’autres institutions musicales, une grande place
est réservée aux jeunes interprètes, sans renoncer à la programmation de
musiciens à la carrière internationale. Tenant au principe de l’échange
international et de la commémoration, la saison musicale du musée de
l’Armée accentue la dimension patrimoniale et circonstancielle de la musique à travers des manifestations comme le bicentenaire de la naissance de
Frédéric Chopin, la Saison de la Turquie en France, l’Année franco-russe
2010, le Nouvel An chinois, l’Anzac Day australien...
❚ Jeudi 7 octobre 2010 à 20 h,
Cathédrale Saint-Louis des Invalides, Paris
Solamente naturali – Didier Talpain, direction
« Cherubini et Napoléon à Vienne »
❚ Vendredi 8 octobre 2010 à 12 h 15,
Grand Salon du musée de l’Armée, Paris
Tami Troman, violon – Yoko Kaneko, pianoforte
Cherubini, Hérold, Jadin, Kreutzer
❚ Vendredi 8 octobre 2010,
Journée d’étude et ateliers-concert
(responsables scientifiques : David Chaillou,
Hervé Audéon et le professeur Jean Mongrédien).
❚ Vendredi 8 octobre 2010 à 20 h,
David, Cherubini, Bellon, Juvin
❚ Lundi 11 octobre 2010 à 20 h,
Quatuor Ardeo
www.invalides.org
❚ Mardi 12 octobre 2010 à 20 h,
129, rue de Grenelle, 75007 Paris – France
Cathédrale Saint-Louis des Invalides, Paris
Chœur de l’Armée française & Orchestre d’harmonie
de la Garde républicaine – François Boulanger, direction
Cherubini : Requiem pour chœur d’hommes
❚ Vendredi 15 octobre 2010 à 20 h,
A Venti
Transcriptions pour instruments à vents de Rossini,
Méhul, Cherubini, Pleyel
131
Kings Place
L
ieu interactif se dédiant entre autre à la musique et à l’art contemporain, Kings Place abrite des manifestations culturelles nombreuses
et variées. On trouve en ses murs des concerts de musique classique
et de jazz, des expositions d’art, des événements de gastronomie ainsi qu’un
travail autour du « spoken word » – discussions et lectures hebdomadaires
sur la poésie, le journalisme, la fiction, le théâtre et la politique. Le spectateur peut également se rendre au Concert Bar, situé à l’étage du Foyer de
la musique, où il dégustera de délicieux vins tout en assistant à des performances. Conçu par les célèbres architectes Dixon-Jones, Kings Place abrite
sous un même toit un foyer créatif, un espace de restauration, une salle
réservée aux événements et aux conférences et un complexe de bureaux. Le
lieu offre une gamme d’espaces flexibles pouvant accueillir plus de 420 personnes, et toutes les technologies sont réunies afin de procurer aux spectateurs le meilleur moment possible.
Kings Place héberge par ailleurs de nombreuses associations liées
aux arts et à la jeunesse dans la ville : « Kings Place Music Foundation »,
« Young Musicians Programme »…, mais accueille également de nombreuses manifestations internationales. L’éducation y concerne autant les jeunes
que les professionnels, notamment à travers le « Continuous Professional
Development Programme for Teachers » dédié aux professeurs de musique.
Cette recherche de l’originalité et de la diversité culturelle a naturellement
poussé Kings Place à s’associer au Palazzetto Bru Zane pour un festival de
quatre concerts.
Festival « Les Italiens à Paris » du 1er au 4 décembre 2010
❚ Mercredi 1er décembre 2010, Kings Place, Londres
Quatuor Mosaïques
Raphaël Pidoux, violoncelle
❚ Jeudi 2 décembre 2010, Kings Place, Londres
Lise Berthaud, alto
Paganini, Berlioz/Liszt
❚ Vendredi 3 décembre 2010, Kings Place, Londres
Rossini, Debussy, Fauré, Offenbach, Parish-Alvars
❚ Samedi 4 décembre 2010, Kings Place, Londres
Jonathan Papp, piano
Paer, Spontini, Clementi, Rossini
www.kingsplace.co.uk
90 York Way, Londres N1 9AG – Royaume Uni
132
Presto
L
a troisième saison de Presto, programme télévisuel court sur la musique classique qui s’adresse au plus grand nombre, a la volonté renouvelée d’offrir un éventail de plusieurs siècles de musique « classique »
avec un très haut degré d’exigence musicale. Écrit et présenté par le compositeur Pierre Charvet, chaque épisode de Presto, diffusé sur France 2, permet de découvrir une œuvre et propose des clés pour l’apprécier, l’écouter
et la comprendre. La grande ambition de Presto concerne l’interprétation :
l’orchestre Les Siècles et son chef François-Xavier Roth abordent tous les
répertoires avec le même souci d’authenticité et d’excellence. Passant d’un
diapason à l’autre, jouant alternativement sur des instruments d’époques
différentes, les artistes souhaitent proposer une interprétation qui séduise
novices et mélomanes. Un ton neuf, une nouvelle esthétique, c’est ce que
permet la réalisation passionnée d’Olivier Simonnet soutenue par les animations intelligentes et poétiques de Grégoire Pont.
L’émission a été diffusée à l’été 2009 sur les antennes de France Info,
proposant de manière inédite, une pause musicale dans une radio d’actualité. Le programme fait par ailleurs l’objet d’une édition CD/DVD à
l’automne 2010.
Le Palazzetto Bru Zane a souhaité s’associer à cette série qui, par son
style résolument léger et dynamique, allié à la rigueur de sa proposition
musicale et à une réalisation dynamique, en fait un formidable outil de
vulgarisation.
Presto fait la part belle à la musique française et
l’équipe du Palazzetto Bru Zane a apporté son concours
à sept des trente épisodes de la troisième saison :
Paul Dukas : L’Apprenti Sorcier
Christoph Willibald Gluck : Orphée et Eurydice (ballet)
Georges Bizet : L’Arlésienne (extrait)
Georges Bizet : Jeux d’enfants (« Le Galop »)
Emmanuel Chabrier : Habanera
Camille Saint-Saëns : Samson et Dalila (« Bacchanale »)
Claude Debussy : Estampes (« Jardins sous la pluie »)
Une production Calicot tournée à la Salle Pleyel
(Paris) avec la participation du Centre national de
la Cinématographie, de la Salle Pleyel, de F rance
Télévisions – Pôle France 2, du Palazzetto Bru Zane –
Centre de musique romantique française et avec le soutien de Mécénat Musical Société Générale.
133
informations
pratiques
135
Le Palazzetto Bru Zane
S
itué dans le quartier de San Stin, proche de la Basilique des Frari,
le casino Zane, construit entre 1695 et 1697, fut pendant un siècle le
palais de divertissement du palazzo Zane, situé à quelques dizaines
de mètres. Le palais principal – aujourd’hui la Scuola Livio Sanudo (école
de formation) – et le palazzetto étaient séparés par un somptueux jardin à
la française. Le bâtiment jouxtant le palazzetto correspondait, à l’origine,
à la bibliothèque du lieu ; elle n’existe plus aujourd’hui.
En 1682, l’atelier de Baldassare Longhena – célèbre architecte du baroque vénitien, qui conçu la Ca’ Pesaro et la Ca’ Rezzonico – achève la restructuration du palazzo Zane commandée par Dominico Zane. Celui-ci était
mort en 1672, avant la fin des travaux. Il légua ses biens, ainsi qu’une collection de livres et de peintures, à son neveu Marino Zane. La construction du
casino et de la bibliothèque fut initiée par ce dernier, désireux de préserver
les collections de son oncle, qu’il s’était employé à enrichir rapidement.
L’architecte Antonio Gaspari, issu de l’atelier de Longhena, eut pleine
liberté pour concevoir le casino. À sa mort, son assistant Domenico Rossi
poursuivit ses projets, épaulé par des artistes de renom. La décoration
intérieure, très riche, est ainsi attribuée au célèbre Abbondio Stazio et au
sculpteur Andrea Brustolon, ce dernier ayant ciselé la balustrade en bois
qui surplombe la salle de bal. Les fresques sont – depuis peu – attribuées à
Sebastiano Ricci.
Le palais est classé. Une étude historique a été réalisée en 2006, en lien
avec la Surintendance des beaux-arts de Venise et, en 2007, un vaste chantier de restauration a été engagé par la Fondation Bru. Le projet est double :
réhabiliter le bâtiment dans l’esprit de l’époque et y créer un lieu dédié à la
musique, qui était sa finalité première. La fondation Palazzetto Bru Zane –
Centre de musique romantique française a été créée en janvier 2008 pour
redonner vie à ce lieu grâce à la musique.
137
La superficie de 800 m² du bâtiment est répartie sur trois niveaux ; une façade donne sur
le canal, l’autre s’ouvre sur un jardin privé à l’arrière. Le plan au sol reste traditionnellement
vénitien, 16 pièces occupent l’espace dont une salle de concert pouvant accueillir jusqu’à cent
personnes. Depuis la fin des travaux de restauration, le palais dispose d’un studio de répétition
insonorisé et d’un ascenseur permettant l’accès aux personnes à mobilité réduite. La grande
salle principale, sur laquelle est centré le palais, s’ouvre sur deux étages jusqu’à un magnifique
plafond voûté où l’on peut admirer une représentation d’Hercule accompagné par la Gloire et
la Vertu. Les quatre angles sont occupés par des grisailles figurant des divinités de l’Olympe.
Des coquilles peintes – rarissimes à Venise – ornent également ce plafond. L’accès se fait par un
escalier d’honneur décoré de splendides fresques.
138
139
Conseil d’orientation et équipe
Nicole Bru, présidente
CONSEIL D’ORIENTATION
Vincent Berthier de Lioncourt
Alain Durel
Michael Fend – King’s College, Londres
Emilio Sala – Università degli Studi di Milano
Michèle Roche – Fondation Bru
Didier Voydeville – Fondation Bru et Palazzetto Bru Zane
équipe
❚ Alexandre Dratwicki, directeur scientifique – [email protected]
❚ Pierre Sérié, coordinateur scientifique des livres et colloques – [email protected]
❚ Lino Gagliotta, administrateur – [email protected]
❚ Katia Amoroso, chargée de promotion et de billetterie – [email protected]
❚ Rosa Giglio, responsable de communication et de production – [email protected]
❚ Camille Merlin, chargée de communication et de production – [email protected]
❚ Rocco Grandese, régisseur – [email protected]
Conseils
❚ Benoît Dratwicki, conseiller artistique – [email protected]
❚ Baptiste Charroing, chargé de mission diffusion – [email protected]
❚ Cyril Bongers, coordinateur scientifique des éditions musicales
– [email protected]
Contacts Presse
❚ France : Opus 64 – tél. : +33 (0)1 40 26 77 94
Valérie Samuel – [email protected]
Amélie de Pange – [email protected]
❚ Italie : Agence Vivace – tél. : +39 349 5856526
Marta Romano – [email protected]
140
Accès aux salles de concert de Venise
❚ Palazzetto Bru Zane – Centre
❚ Scuola Grande di San Giovanni
Evangelista
Campo San Rocco, 3052
San Polo 2368
Sestiere di San Polo, 2454
30125 Venise
Campiello del Forner o del Marangon
30125 Venise
www.scuolagrandesanrocco.it
30125 Venise
www.scuolasangiovanni.it
www.bru-zane.com
❚ Conservatorio di Musica
❚ Teatro La Fenice
“Benedetto Marcello”
San Polo 3072
Campo San Fantin 1965
Palazzo Pisani, San Marco 2810
30125 Venise
30124 Venise
30124 Venise
www.basilicadeifrari.it
www.teatrolafenice.it
www.conseve.net
141
Se rendre à Venise
En avion
Parkings publics de la ville de Venise :
L’aéroport international Marco Polo se trouve à environ 10 km
❚ ASM Venezia Piazzale Roma Garage (Piazzale Roma)
de Venise. Un service bus navette ATVO relie directement
l’aéroport Marco Polo à Venise, Piazzale Roma.
Horaires et informations : www.veniceairport.it
tél. : +39 041 27 27 301
❚ Parking Sant’Andrea (Piazzale Roma)
tél. : +39 041 27 27 304
❚ ASM Parking San Giuliano
L’aéroport international de Trévise se trouve à environ
30 km de Venise. Un service bus navette relie directement
l’aéroport de Trévise à la gare de Mestre et au Piazzale Roma.
tél. : +39 041 53 22 632
❚ ASM Mestre Piazzale Candiani
tél. : +39 041 97 68 44 – 041 98 56 16
Horaires et informations : www.trevisoairport.it
❚ Venezia Tronchetto Parking (Isola del Tronchetto)
En train
❚ Venezia Garage San Marco (Piazzale Roma)
tél. : +39 041 52 07 555
La gare de Venezia Santa Lucia se trouve à côté de Piazzale
Roma et permet d’arriver directement dans le centre de
Venise.
tél. : +39 041 52 32 213 – www.garagesanmarco.it
❚ Fusina Park Terminal
tél. : +39 041 54 70 160
Horaires et informations : www.ferroviedellostato.it
❚ Tessera Park Marco Polo (Aeroporto di Marco Polo)
En voiture
❚ Garage Europa (Mestre)
tél. : +39 041 54 15 913
À la sortie de l’autoroute A4, suivre la direction Venise.
tél. : +39 041 95 92 02
Les seuls points de la ville accessibles en voiture sont
Piazzale Roma et le Tronchetto. Une fois le véhicule stationné
dans un parking public, suivre les indications ci-après pour
se rendre au Palazzetto.
De la gare Santa Lucia
Du piazzale roma
Prendre le Ponte degli Scalzi, parcourir la Calle Lunga delle
Franchir le Ponte della Costituzione et poursuivre le long
Chioverette et tourner à gauche dans la Calle Bergami, puis à
de la Fondamenta Santa Lucia jusqu’au Ponte degli Scalzi.
droite sur la Fondamenta Rio Marin. Longer le canal jusqu’au
Ponte del Cristo, le franchir. Continuer jusqu’à l’extrémité du
quai (franchir pour cela un autre petit pont). Tourner à droite,
puis à gauche sur le Campiello del Forner o del Marangon.
Le Palazzetto se trouve au fond à gauche de ce Campiello,
au numéro 2368.
142
Can
Riva di Biasio
Stazione Santa Lucia
al G
ra n
de
OC
GA
O
M
AR
PE
TT
EL
IM
LL
D.
R
N
FO
A
ES
HI
D.
C
I
SCA
A FO
ARG
C. L
ITA
ER
C.
H
CC
SANT’
APONAL
CAMPO
SAN POLO
SAN
SILVESTRO
RA
CA’FOSCARI
San Silvestro
CAMPO
C. SAN TOMÀ
D.
VETRA
CC GH
H E
IO TT
O
ER
RN
FO
D.
RI
S. PANTALON
A
TA
ES
ER
ON
OS
GH
D.
B
OT
D.
DO
N
NA
CR
AR
RI
TE
FO
N
ET
NT
AM
Stin
Scuola Grande
San Rocco
ovo
SA
ER
VE
FO
ND
. D.
C.
CAMPO
DEI FRARI
OT
lo
ta
te
RI
Po
n et
et
R
Ri
S.
don
F
MÀ
Basilica
dei Frari
C. D
. PR
Rio Nu
. TO
I
RIN
NTA
n
. CO
io di Sa
OND
i
od
Ma
O
gh
RA S
RI
TT
ne
TER
RA
Mu
RIO
PO
CAM STIN
SAN
la
lle
C. ZANE
A
.F
D. D
de
VIT
ALB
PALAZZETTO
BRU ZANE
del
ZO
AZ
MP
CA
DE
.
C C
.D
.C
HI
AV
ER
E
Scuola Grande
San Giovanni
e
Evangelista
GA
CA
uan
RU
LA
an Z
Rio
SE
CC
HE
RE
di S
FON
INO
D.
C. DELL’OLIO
Rio
C.
SAN
CASSIANO
IN
A
AR
LAN
M
LA
L
IO
DEL
CORTE DEI AMAI
FO
ND
.M
ARI
TE
NA
R
D.
COR
CO
CA
E
RT
CA’ D’ORO
DI B
N
AZEN
SAN GIACOMO
DELL’ORIO
FO
I
C
TE
N
ASE
E
UOV
R io
FOND
. MAG
GA
rin
CH
COR
CA
LAR
Ma
AS
ETTI
DOPOLI
FOND. COSS
TAXI
PARKING
FOND. PAPA
Piazzale
Roma
NI
NTI
OLE
TA T
ERO
EN
MONAST
AM
TA
ND
EN
FO
AM
ND
FO
Piazzale . CROCE
Roma FOND
CALLE ORSETTI
LE
Rio
AM
D
N
FO
LO
CO
RG
Ferrovia
N
SA
TA
EN
AM
C
PI
BE
Piazzale
Roma
EN
M
DA
M
SI
N
EO
C.
N
FO
TA
CAL
TA
N
SA
Ferrovia
A
CI
LU
EN
IG
O
San Stae
San Tomà
C
lG
ana
ra n
de
Sant’Angelo
Calendrier général
des colloques,
concerts et spectacles
p. 10 Festival “Luigi Cherubini (1760-1842)
et les premiers romantiques”
p. 36 Festival “Le salon romantique”
p. 44 Festival “Du Second Empire
à la Troisième République”
J UIN 2010
4 juin
Salle des miroirs du Palais primatial (Bratislava, Slovaquie)
27 juin
J UIL L E T 2010
1er juillet
Basilique de Saint-Denis (Saint-Denis, France)
3 juillet
Basilique Notre-Dame (Beaune, France)
4 juillet
10 juillet
Église (Bellenaves, France)
16 juillet
23 juillet
Staatstheater (Nuremberg, Allemagne)
27 juillet
Chapelle des pénitents (Gap, France)
31 juillet
AO Û T 2010
1er août
Manoir de Villers (Saint-Pierre de Manneville, France)
3 août
Abbaye (Lessay, France)
14 août
Parc du Bois des Moutiers (Varengeville-sur-Mer, France)
15 août
Château (Saint-Maurice d’Ételan, France)
24 août
Château Louis XI (La Côte-Saint-André, France)
25 août
Église (Longechenal, France)
26 août
Église (Le Mottier, France)
28 août
Église (Caudebec-en-Caux, France)
29 août
Abbaye (La Chaise-Dieu, France)
29 août
Abbaye (La Chaise-Dieu, France)
29 août
Église (Le Trait, France)
SEP T EMB RE 2010
144
1er septembre
Die Glocke Bremen (Brême, Allemagne)
3 septembre
Le Rayon vert (Saint-Valéry-en-Caux, France)
4 septembre
4 septembre
Théâtre des arts (Rouen, France)
29
40
Le Cercle de l’Harmonie/Les Éléments/Rhorer
30
30
Boncompagni/Corti
40
Nemtanu/Gastaldi
59
Jeune Orchestre atlantique/Sampson/Rousset
Cherubini, Méhul, Mozart, Haydn
25
Nürnberger Philharmoniker/Gens/Niquet
Vogel, Gluck, Mozart, Arriaga, Onslow, Berlioz
21
Quatuor Habanera
65
Quatuor Habanera
65
Quatuor Habanera
65
30
Druet/Jamin
Berton, Rossini, Bizet, Gounod
33
Druet/Jamin
Berton, Rossini, Bizet, Gounod
33
Ensemble Orchestral de Paris/Heisser/Cals
Cherubini, Méhul, Gossec, Spontini
25
Szigeti/De Ratuld
42
Quatuor Habanera
65
Les Lunaisiens
67
Les Agrémens/Chœur de chambre de Namur/Van Waas
29
30
Les Lunaisiens
67
30
Lott/Moretti
Debussy, Fauré, Offenbach, Liszt, Rossini, Martini, Zabel, Tournier
65
Heisser
Dukas, Ravel
61
Lott/Moretti
65
145
6 septembre
11 septembre
Église (Côte d’Albâtre, France)
14 septembre
14 septembre
16 septembre
Teatro Cucinelli (Solomeo – Pérouse, Italie)
21 septembre
Théâtre (Morteau, France)
22 septembre
23 septembre
Saloncino del Teatro della Pergola (Florence, Italie)
24 septembre
Palais des Beaux-Arts (Bruxelles, Belgique)
25 septembre
Cathédrale Notre-Dame (Laon, France)
25 septembre
Opéra royal du Château de Versailles (Versailles, France)
26 septembre
O C T OB RE 2010
146
1er octobre
Salle du Tinel, Palais des papes (Avignon, France)
2 octobre
3 octobre
7 octobre
Cathédrale Saint-Louis des Invalides (Paris, France)
8 octobre
9 octobre
10 octobre
11 octobre
11 octobre
Théâtre des Champs-Élysées (Paris, France)
12 octobre
12 octobre
Cathédrale Saint-Louis des Invalides (Paris, France)
13 octobre
Teatro La Fenice (Venise, Italie)
14 octobre
15 octobre
15 octobre
16 octobre
16 octobre
Théâtre de la Ville (Paris, France)
16 octobre
18 octobre
Couteau
Alkan, Chopin
41
Quatuor Habanera
65
Quatuor Habanera
65
Les Siècles/Wagner/Roth
Dubois, Rabaud, Thomas, Auber, Fauré
53
Cherubini
18
Quatuor Habanera
65
Quatuor Habanera
65
Cherubini
18
29
Cherubini
18
30
17
Cherubini
17
17
Cherubini
17
29
67
De Liso/Ricciarelli
Cherubini, Rossini, Spontini, Niedermeyer, Thomas
17
Troman/Kaneko
33
Quatuor Ardeo
34
Cherubini
21
Troman/Kaneko
33
Orchestre d’harmonie de la Garde républicaine/
Cherubini
31
Cherubini
21
Staier/Schornsheim
33
A Venti
34
Cherubini
21
Quatuor Ardeo
34
Staier/Schornsheim
33
Orchestra e Coro dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia/
Rossini
21
Rossini
21
Chœur de l’Armée française/Boulanger
Pappano
Pappano
147
20 octobre
20 octobre
22 octobre
Le Corsaire (Dunkerque, France)
24 octobre
Black-Box du Festspielhaus (Saint Pölten, Autriche)
24 octobre
25 octobre
Teatro comunale L. Pavarotti (Modène, Italie)
26 octobre
26 octobre
Teatro Verdi (Pise, Italie)
28 octobre
Auditorium delle Scuderie Aldobrandini (Frascati, Italie)
29 octobre
Auditorium delle Scuderie Aldobrandini (Frascati, Italie)
NOVEMB RE 2010
2 novembre
Conservatorio di musica Benedetto Marcello (Venise, Italie)
5 novembre
Conservatoire national supérieur de musique
et de danse de Paris (Paris, France)
6 novembre
Conservatoire de musique (Genève, Suisse)
9 novembre
Queen Elizabeth Hall (Londres, Angleterre)
14 novembre
Salle philharmonique de Liège (Liège, Belgique)
16 novembre
Rocca di Vignola (Modène, Italie)
17 novembre
18 novembre
La Coursive (La Rochelle, France)
18 novembre
19 novembre
21 novembre
Chapelle Saint-Martin du Méjan (Arles, France)
23 novembre
Auditorium TAP (Poitiers, France)
25 novembre
Salle de l’Angelarde (Châtellerault, France)
26 novembre
Théâtre (Angoulême, France)
27 novembre
Moulin du Roc (Niort, France)
28 novembre
Gymnase de la Vieille Forme (Rochefort, France)
30 novembre
Státni Opera Praha (Prague, République tchèque)
DÉC EMB RE 2010
148
1er décembre
1er décembre
1er décembre
Opéra (Bratislava, Slovaquie)
Rossini
21
Cherubini
18
Eidi
Hahn, Séverac, Samazeuilh, Aubert, Fauré, Liszt, Dupont, Chopin
61
Staier/Schornsheim
33
Ceysson
Dussek, Bochsa, Zabel, Parish-Alvars
34
Cherubini
18
Sampson/Papp
18
Cherubini
18
Franco/Brunello
42
Franco/Brunello
42
A venti
34
Orchestre des étudiants du CNSMDP et du CSG
26
26
Orchestra of the Age of Enlightenment/d’Oustrac/Mazzola
26
Kreutzer
22
Le Salon romantique
Onslow, Gouvy
59
53
53
Orchestre national de France/Lemieux/Gabel
Cherubini, Thomas, Bizet, Saint-Saëns, Massenet
22
53
Nemtanu/Gastaldi
59
Orchestre de Poitou-Charentes/Jude/Cals/Heisser
Cherubini, Gluck, Schubert, Berlioz
27
27
27
27
27
J.-C. Bach
23
De Liso/Ricciarelli
Cherubini, Rossini, Spontini, Niedermeyer, Thomas
17
17
J.-C. Bach
23
Pappano
– HEM/Cohën-Akenine
Orchestre des étudiants du CNSMDP et de la HEM/
Cohën-Akenine
149
2 décembre
Opéra (Limoges, France)
2 décembre
Palazzo Ducale (Lucca, Italie)
2 décembre
3 décembre
3 décembre
3 décembre
Opéra (Dijon, France)
4 décembre
4 décembre
4 décembre
Berlin (Allemagne)
8 décembre
9 décembre
11 décembre
12 décembre
14 décembre
15 décembre
JA N VIER 2011
18 janvier
Église (Val d’Isère, France)
20 janvier
Opéra (Rouen, France)
20 janvier
21 janvier
Chapelle royale du Château (Versailles, France)
21 janvier
23 janvier
Le Volcan – Scène nationale (Le Havre, France)
FÉ VRIER 2011
150
Février
J&R art management (Séoul, Corée)
3 février
3 février
4 février
La Rampe (Échirolles, France)
5 février
5 février
6 février
6 février
9 février
12 février
17
Colloque
Chopin et Liszt
86
Berthaud/Le Guay
41
Lott/Moretti
65
Colloque
Chopin et Liszt
86
A Venti
34
Sampson/Papp
18
Colloque
Chopin et Liszt
86
Quatuor Varèse
Onslow, Ravel
43
55
55
55
55
55
55
Nemtanu/Gastaldi
59
Orchestre de l’Opéra de Rouen/Accentus/Niquet
Cherubini, Gounod
31
Chanteurs et Orchestre des Lauréats du CNSMDP/Cordoliani/
Hahn
55
Olivier
Gounod, Cherubini
31
Chanteurs et Orchestre des Lauréats du CNSMDP/Cordoliani/
Hahn
55
Gounod, Cherubini
31
Eidi
61
27
Degout/Lucas
Debussy, Hahn, Saint-Saëns, Poulenc
40
Olivier
27
Boncompagni/Corti
40
27
40
Boncompagni/Corti
40
Couteau
Alkan, Chopin
41
Berthaud/Le Guay
41
151
12 février
Conservatoire de musique (Montréal, Canada)
13 février
13 février
16 février
18 février
19 février
20 février
20 février
22 février
23 février
Centre culturel de la Sarthe (L’Épau, France)
25 février
26 février
Central Conservatory of Music (Beijing, Chine)
27 février
MAR S 2011
1er mars
Sichuan Conservatory of Music (Chengdu, Chine)
3 mars
4 mars
4 mars
Shanghai Conservatory of Music (Shanghai, Chine)
5 mars
7 mars
9 mars
11 mars
13 mars
15 mars
18 mars
Église Saint-Gênes les Carmes (Clermont-Ferrand, France)
23 mars
CRR et Hôtel de Ville (Paris, France)
24 mars
CRR et Hôtel de Ville (Paris, France)
27 mars
Théâtre (Saint-Quentin, France)
AVRIL 2011
5 avril
152
Saint-Denis/Godin
62
Eberhardt/Duran/Sendra
41
Lefort/Grelot
Hahn, Debussy
41
Franco/Brunello
42
Szigeti/De Ratuld
42
Colloque
86
Colloque
86
Szigeti/De Ratuld
42
Quatuor Cambini
Jadin, Onslow, Cherubini
42
Szigeti/De Ratuld
42
Levionnois/Montag
Chausson, Debussy, Vierne, Fauré
43
Quatuor Habanera
65
Quatuor Varèse
Onslow, Ravel
43
Quatuor Habanera
65
Colloque
L’interprétation lyrique de la fin du xixe au début du xxe siècle (1)
87
Colloque
87
Quatuor Habanera
65
Orchestre et chœur des Musiciens du Louvre-Grenoble/
Massenet
56
Massenet
56
Massenet
56
Massenet
56
Massenet
56
Massenet
56
Rossini
67
Journées d’études
89
Journées d’études
89
Les Siècles/Roth
71
Colloque
88
Minkowski/Lazar
Minkowski/Lazar
Minkowski/Lazar
Minkowski/Lazar
Minkowski/Lazar
Minkowski/Lazar
153
154
6 avril
7 avril
8 avril
8 avril
Abbaye (Talloires, France)
9 avril
9 avril
10 avril
10 avril
11 avril
12 avril
12 avril
Espace Malraux (Chambéry, France)
13 avril
13 avril
14 avril
15 avril
15 avril
15 avril
16 avril
17 avril
17 avril
19 avril
21 avril
23 avril
24 avril
26 avril
Fondation La Borie (Solignac, France)
27 avril
29 avril
Cathédrale (Dax, France)
Colloque
88
Orchestre révolutionnaire et romantique/
Weber/Berlioz
23
Franck, Dessy
73
Gaillard/Bardin
59
Orchestre révolutionnaire et romantique/The Monteverdi
Weber/Berlioz
23
Chamayou
Franck
73
Y. Ivanov
Franck
73
Orchestre philharmonique de Liège Wallonie Bruxelles/
Franck
73
Weber/Berlioz
71
Les Siècles/Roth
71
Rossini
67
Weber/Berlioz
71
Boncompagni/Corti
40
Rossini
67
Brussels Philharmonic – L’orchestre des Flandres/Niquet
71
Eidi
61
Weber/Berlioz
71
Rossini
67
Weber/Berlioz
71
Brussels Philharmonic – L’orchestre des Flandres/Niquet
71
Les Lunaisiens
67
Nemtanu/Gastaldi
59
Quatuor Habanera
65
Quatuor Habanera
65
Le Salon romantique
Onslow, Gouvy
59
Gaillard/Bardin
59
Szigeti/De Ratuld
42
The Monteverdi choir/Gardiner/Jemmett
Tiberghien/Sanderling
choir/Gardiner /Jemmett
Chœur symphonique de Namur/Tiberghien/Sanderling
155
156
30 avril
Avril-mai
Avril-mai
MAI 2011
1er mai
Conservatorio di musica Benedetto Marcello (Venise, Italie)
6 mai
Bethaniënhuis (Zoersel, Belgique)
7 mai
OLV Ter Potterie (Bruges, Belgique)
8 mai
10 mai
Flagey (Bruxelles, Belgique)
11 mai
Jezuïetenkerk (Lier, Belgique)
11 mai
11 mai
11 mai
11 mai
12 mai
12 mai
12 mai
13 mai
14 mai
14 mai
15 mai
17 mai
17 mai
20 mai
Basilica dei Frari
21 mai
22 mai
22 mai
24 mai
Muzikverein (Vienne, Autriche)
Le Salon romantique
Onslow, Gouvy
59
Quatuor Cambini
Jadin, Onslow, Cherubini
42
Berthaud/Le Guay
41
67
Chœur de la radio flamande/Niquet
Saint-Saëns, Dubois, Gounod, Delibes, Chausson, Massenet,
68
Boëllmann
68
Boëllmann
Eidi
61
68
Boëllmann
68
Boëllmann
Orchestre philharmonique de Liège Wallonie Bruxelles/Ivanov Franck, Saint-Saëns, Ravel
74
Quatuor Varèse
Onslow, Ravel
43
Lott/Moretti
65
Colloque
Reynaldo Hahn : un éclectique en musique
88
Colloque
Reynaldo Hahn : un éclectique en musique
88
68
Boëllmann
Guilmette/NN
Offenbach, Messager
56
Trio Hochelaga
59
Hamelin
Fauré, Alkan, Debussy
61
Opus V/Larmore
Massenet, Offenbach, Delibes, Bizet, Gounod, Chabrier
65
Heisser
Dukas, Ravel
61
Lott/Moretti
65
Franck, Saint-Saëns, Debussy
74
Ivanov/Langrée
Turetta
Franck 1
68
Trio Hochelaga
59
Saint-Denis/Godin
62
Trio Hochelaga
59
Franck, Ravel
74
Tiberghien/Langrée
157
24 mai
Église (Lacoste, France)
27 mai
27 mai
J UIN 2011
3 juin
Basilica dei Frari
4 juin
4 juin
Église (Chablis, France)
5 juin
21 juin
22 juin
24 juin
26 juin
27 juin
29 juin
30 juin
J UIL L E T 2011
158
2 juillet
16 juillet
Royal Albert Hall (Londres, Angleterre)
18 juillet
Le Corum (Montpellier, France)
Trio Hochelaga
59
Lotti/Lovato
Demerssemann, Enesco, Godard, Caplet, Hüe, Georges, Camus
62
Couteau
Alkan, Chopin
41
Turetta
Franck 2
68
La Chambre philharmonique/Capuçon/Krivine
Berlioz, Chausson, Franck
53
Szigeti/De Ratuld
42
Constantin/Borghi/Contaldo/Jamin
Joncières, Lalo, Mermet
57
Colloque
87
Colloque
87
Les Siècles/Chœurs de l’Opéra de Toulon/Roth/
Offenbach
57
Offenbach
57
Offenbach
57
Offenbach
57
Offenbach
57
Offenbach
57
Rossini
21
26
Deschamps/Makeïeff
Deschamps/Makeïeff
Deschamps/Makeïeff
Deschamps/Makeïeff
Deschamps/Makeïeff
Deschamps/Makeïeff
Orchestra e Coro dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia /
Pappano
Orchestra of the Age of Enlightenment/d’Oustrac/Mazzola
159
Index des compositeurs et des œuvres interprétés
Alder, Ernest 49, 127, 130
– « Tremate, empi tremate », trio de
– Sonate pour piano à 4 mains op. 17 33
– Trio sur Werther de Massenet 59
concert 29
Boieldieu, François-Adrien 37, 38, 92, 93,
Alkan, Charles-Valentin 37, 38, 49, 90, 123,
Berlioz, Hector 3, 5, 12, 14, 24, 28, 37, 38, 45,
125
130
50, 58, 70, 90, 97, 112, 114, 124, 132
–M
a tante Aurore ou Le Roman impromptu
– Allegro barbaro 41
– Cléopâtre 26, 27
– Scherzo diabolico 41
– Harold en Italie (transcription de Liszt) 41,
– Symphonie pour piano solo 61
52, 126
(extraits) 106
– Romances 40, 127, 129
Bonis, Mel 37, 38
– Trente Chants (extraits) 41
– Herminie 21
– Sonate pour flûte et piano 42
Androt, Albert-Auguste
– Le Freischütz 15, 23, 121
Boulanger, Ernest
– Alcyone 92, 106
– Rêverie et Caprice pour violon et
– Achille 92, 106
Arriaga, Juan Crisostomo de 12
orchestre 52, 53
Boulanger, Lili 38
– Herminie (extraits) 21
Berton, Henri-Montan 72, 125
– Cortège 42
Auber, Daniel-François-Esprit 46, 125
– Romances 40, 127
Bouteiller, Guillaume
– La Muette de Portici (extraits) 53, 100
Bigot, Prosper 100
– Héro et Léandre 92, 106
Aubert, Louis 48
– Fantaisie sur l’air « Soyez sensible »
Bruneau, Alfred 39, 124, 127
– Sillages (extraits) 61
des Mystères d’Isis et Rondo op. 3 pour
– Romance pour violon et piano 42
Bach, Johann Christian 64, 86, 92
guitare 106
Cambini, Giuseppe Maria 12, 16, 24, 129, 132
– Amadis de Gaule 15, 23, 106
Bizet, Georges 5, 12, 14, 47, 49, 112, 114, 125,
– Quintette avec deux violoncelles nº1 17
Bazin, François
– Carmen (extraits) 22, 65, 71
Camus, Pierre 50
– Solo pour trombone et quintette à
– David 92, 106
– Chanson et Badinerie 62
– Jeux d’enfants 133
Caplet, André 50, 96
Beauplan, Amédée de 38
– L’Arlésienne 133
– Rêverie et Petite Valse 62
– Romances 33, 40, 129
Boccherini, Luigi 12, 16, 86, 129, 132
Carbonel, Joseph-François-Narcisse
Bédard, Jean-Baptiste
– Quintette avec deux violoncelles en sol
– Romances 40, 127
– Chansons 40, 127
mineur 17
Carpentras, Louis-Ange 100
Beethoven, Ludwig van 11, 12, 14, 24, 52, 70,
Bochsa, Nicolas-Charles 14
–O
uverture d’Iphigénie en Aulide de Gluck
90, 124, 127
– Rondo sur le trio « Zitti zitti » du Barbier
cordes 106
– « Ah ! Perfido », air de concert 25
de Séville de Rossini 34
arrangée pour guitare 106
– Sonate brillante op. 1 pour guitare 106
– Coriolan 25
Boëllmann, Léon 49
Castillon, Alexis de
– Les Créatures de Prométhée (extraits) 29
– Motets 68
– Quatuor avec piano op. 7 112
– Symphonie nº 4 26, 79
Boëly, Pierre-Alexandre 13, 32, 111
– Quintette avec piano op. 1 112
160
Catel, Charles-Simon 92
– Air pour La Molinara de Paisiello 18
Chopin, Frédéric 32, 37, 38, 48, 86, 123,
– Les Bayadères (extraits) 106
– Air pour Una cosa rara de Soler 18
124, 131
Chabrier, Emmanuel 46, 47, 49, 123, 124,
– Armida (extraits) 18
– Préludes op. 28 41
127, 133
– Ave Maria 29, 107
Clementi, Muzio 14, 132
– Habanera 55
– Chant sur la mort de Haydn 26, 29, 79
– Trois Chansons 18
– Joyeuse Marche 55
– Circé 17
Cras, Jean 97, 105
– Le Roi malgré lui (extraits) 55
– Clytemnestre 17
– Largo pour violoncelle et piano 97, 111
– L’Étoile (extraits) 65
– Démophon (extraits) 29
– Sonate pour violoncelle et piano 97, 111
– Pièces pittoresques (extraits) 65
– Eliza (extraits) 11, 34
– Trio pour violon, violoncelle et piano 97, 111
Charlot, Joseph 46
– Faniska (extraits) 25
Dalayrac, Nicolas-Marie 92
– Chœur de Bayadères 55, 106
– La Prisonnière (extraits) 34
– Azémia ou Les Sauvages (extraits) 107
– Emma et Eginhard 92, 106
– Les Deux Journées ou Le Porteur d’eau
– Renaud d’Ast (extraits) 107
Charpentier, Gustave 5, 45, 47, 94
(extraits) 11, 27, 29, 33, 107
Dauvergne, Antoine 15
– Didon 71
– Lodoïska 11, 13, 20, 21, 34, 92, 122
– Persée (extraits) 27
– La Fête des Myrtes 55
– Marche en fa majeur 67
David, Félicien 3, 39, 48, 78, 112, 131
Chausson, Ernest 37, 39, 46, 47, 48, 50, 52,
– Médée (extraits) 11, 17, 20, 22, 25, 26, 33,
– Nonette nº2 pour cuivres 67, 107
72, 99, 124, 125, 127
– Chanson perpétuelle 113
– Motets 68
34, 78, 107
– « Non so più dove io sia… », recitativo
e cavatina 18
– Quatuor nº2 42
– Quatuor nº4 107
Debussy, Claude 3, 37, 38, 39, 45, 46, 47, 49,
– Pièce pour violoncelle et piano 43, 81
– Ode à l’Hymen 29, 107
52, 58, 65, 70, 80, 91, 92, 99, 100, 114, 124, 125,
– Poème de l’amour et de la mer 113
– O Salutaris 29, 107
127, 128, 130, 132, 133
– Poème pour violon et orchestre 45, 52, 53
– Pas redoublé 67
– Danse 65
– Quatuor à cordes op. 35 113
– Pimmalione 13, 17
– Images (extraits) 41
– Quelques danses op. 26 65
– Quatuor nº2 42, 126
– Les Estampes 133
– Symphonie en si bémol majeur 53, 45, 78
– Quatuor nº6 34
– Lindaraja 65
Cherubini, Luigi 4, 5, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 20,
– Quintette avec deux violoncelles en mi
– L’Isle joyeuse 41, 61
24, 28, 39, 48, 58, 92, 93, 122, 124, 126, 129,
mineur 17
– Mélodies 40
131, 132
– Requiem nº1 31
– Adriano in Siria (extraits) 18
– Requiem nº2 31, 131
– Air pour La Grotta di Trofonio de Salieri 18
– Symphonie en ré majeur 27
– Préludes (extraits) 61
– Air pour L’Italiana a Londra de Cimarosa 18
– « Ti lascio adorato… », scena e rondo 18
– Sarabande 65
–P
rélude à l’après-midi d’un faune 45, 53,
74, 78
161
– Transcriptions pour piano à 4 mains 113
Fontenelle, Georges Granges de 38, 129
–T
rio pour violon, violoncelle et piano en sol
– Trio pour violon, violoncelle et piano nº1
– Hécube (extraits) 40
majeur 59
59, 91
Franck, César 4, 5, 28, 45, 46, 48, 49, 50, 52,
Delibes, Léo 46, 47, 48, 49
Dukas, Paul 5, 47, 49, 60, 70, 123
72, 111, 125, 128
– Coppelia (extraits) 55, 71
– L’Apprenti Sorcier 45, 71, 133
– Cantabile pour orgue 68
– Lakmé (extraits) 65
– Sonate pour piano 61
– Ce qu’on entend sur la montagne 73
– Motets 68
– Velléda 71, 92
– Choral nº1 pour orgue 68
Demerssemann, Jules 50
Duparc, Henri 72, 97, 105
– Sixième Solo de concert op. 82 62
Dupont, Gabriel 48
Déodat de Séverac, Marie-Joseph-
– La Maison dans les dunes (extraits) 61
– Fantaisie pour orgue 68
Alexandre 48
Durosoir, Lucien 39, 82, 86, 96, 124, 127
– Fantaisie op. 16 pour orgue 68
– Baigneuses au soleil 61
– Aquarelles 42
– Final op. 21 pour orgue 68
– Le Cœur du moulin 113
Dussek, Jan Ladislav
– Grande Pièce symphonique op. 17 68
Dessy, Jean-Paul 46, 128
– Sonate pour harpe en ut mineur
– Hulda (extraits) 73
– Création 73
Emmanuel, Maurice 95
– Le Chasseur maudit 73, 74
Dubois, Théodore 46, 47, 48, 49, 52, 58, 60,
Enesco, Georges 50
– Les Djinns 73, 112
70, 91, 94, 104, 113, 125, 127, 130
– Cantabile et Presto 62
– Les Éolides 73
–A
ndante et Scherzo-Valse pour violon et
Farrenc, Louise 5, 37, 38, 47, 58
– Motets
piano 111
– Chansons de Marjolie 113
– Grandes Variations concertantes pour flûte
et piano 42
– Pastorale op. 19 pour orgue 68
– Pièce héroïque 68
– Concerto pour piano nº2 53, 91
– Sonate pour violon et piano nº1 59
– Prélude, Aria et Final 73, 112
–M
éditation et Scherzetto pour violon et
Fauré, Gabriel 39, 45, 46, 48, 49, 58, 65, 70,
– Prélude, Choral et Fugue 73, 112
piano 59
80, 91, 110, 123, 124, 125, 130, 132
– Prélude, Fugue et Variation 68, 112
– Mélodie pour violon et piano 111
– Ballade pour piano et orchestre 53
– Prière op. 20 pour orgue 68
– Mélodies 62, 113
– Barcarolle nº2 61
– Psyché 73
– Motets 68
– Barcarolle nº11 61
– Sonate pour violon et piano en la majeur 73
– Odelettes antiques 113
– Élégie pour violoncelle et piano 43, 81
– Symphonie en ré mineur 53, 72, 74
– Remember 111
– Nocturne nº6 61
– Variations symphoniques 52, 53, 74, 112
– Saltarello pour violon et piano 111
– Papillon op. 77 43, 59, 81
Georges, Alexander 50
– Sonate pour piano 91, 111
– Romance op. 69 59
– À la Kasbah ! 62
– Sonate pour violon et piano 111
Gluck, Christoph Willibald 12, 14, 15, 16, 20,
162
24, 38, 91, 92, 106, 129,
– Le Rossignol éperdu (extraits) 61
– Concerto pour piano nº2 107
– Alceste (extraits) 21, 40
– Mélodies 62
– Quatuor op. 1 nº1 113
– Iphigénie en Tauride (extraits) 107
– Nocturne pour violon et piano 42
– Orphée et Eurydice (extraits) 21, 24, 27, 29,
– Ô mon bel inconnu 46, 55, 121,
– Quatuor op. 3 nº3 42, 113, 126
– Romance pour violon et piano 59
– Sonate pour piano op. 4 nº3 33
Godard, Benjamin 50
– Sonate pour violon et piano en ut majeur 41
Jadin, Louis-Emmanuel 39
– Suite en trois morceaux 62
Halévy, Fromental 11, 20, 91, 92, 93, 112, 129
– Romances 40
Gossec, François-Joseph 12, 37, 124
– Charles VI (extraits) 107
Joncières, Victorin 5, 47, 50
– Symphonie « La Chasse » 25
– Herminie (extraits) 92, 107
– Dimitri (extraits) 57
– Symphonie op. 6 nº3 107
Haydn, Joseph 12, 24, 26, 28, 29, 52, 79
– Symphonie « romantique » en mi mineur 71
Gounod, Charles 5, 12, 15, 28, 34, 46, 48, 49,
– Symphonie nº92 « Oxford » 24, 25, 78
Jouy, Jules 47
70, 91, 94, 99, 114, 125
Hérold, Louis-Ferdinand 3, 4, 5, 12, 13, 24,
– Chansons 67
– Faust (extraits) 55
28, 32, 52, 90, 93, 104, 131
Juvin, Edmond 48, 131
– Grand Quatuor nº1 67
– Mireille (extraits) 55
Kreutzer, Rodolphe 4, 5, 13, 32, 37, 38, 129, 131
– Motets 68
– Concerto pour piano Nº4 107
– Ipsiboé (extraits) 40
– Polyeucte (extraits) 107
– La Mort d’Abel 14, 22, 28, 92, 107
– Roméo et Juliette (extraits) 65
– Symphonie nº2 29, 107
– Paul et Virginie (extraits) 107
– Solo pour trombone et piano 107
Hervé 47, 66
– Sonate pour violon et piano en la mineur 33
– Don Quichotte et Sancho Pança 67
Lalo, Édouard 5, 45, 50, 52
Gouvy, Théodore 48, 58
Hüe, Georges 50
– Le Roi d’Ys (extraits) 57
– Quintette avec deux violoncelles op. 55 59
– Fantaisie pour flûte et piano 62
La Tombelle, Fernand de 94
Grandval, Clémence de 37, 38
Hummel, Johann Nepomuk 12
Leduc, Simon
– Suite pour flûte et piano 42
– Cor sincerum 29
– Symphonie en mi bémol majeur 108
Grétry, André-Ernest-Modeste 3, 127
– Mathilde de Guise (extraits) 29
Lefroid de Méreaux, Nicolas-Jean 12
– Andromaque 92, 111
Indy, Vincent d’ 5, 52, 72, 94
– Samson 28, 30
– Céphale et Procris 113
– Symphonie « italienne » 107
Lemoyne, Jean-Baptiste 38, 129
– Romances 40
Isouard, Nicolas 92
– Phèdre (extraits) 40
Habeneck, François-Antoine 24, 70
– Lully et Quinault ou Le Déjeuner impossible
Le Sueur, Jean-François
Hahn, Reynaldo 38, 39, 40, 47, 48, 49, 60, 80,
(extraits) 107
– La Caverne ou Le Repentir (extraits) 108
88, 96, 124, 125, 127
Jadin, Hyacinthe 3, 4, 13, 39, 52, 58, 127, 131
Liszt, Franz 32, 37, 38, 41, 48, 49, 64, 65, 86,
107, 133
163
125, 126, 132
52, 126, 131
Paer, Ferdinando 14, 24
– Apparition nº1 61
– Air de concert K 272 25, 78
– Agnese (extraits) 18
– La Lugubre Gondole 59
– Idomeneo (extraits) 21
–L
e Maître de chapelle ou Le Souper imprévu
Martini, Jean-Paul-Égide 49, 125
– Quatuor K 80 34,
– Romances 65
– Symphonie nº31 « Paris » 24, 26, 27, 30
Paganini, Niccolò 38, 126, 132
Massé, Victor 38, 127, 129
Nadaud, Gustave 47, 125
– Sonate per la grande viole 41, 126
– Romances 40
– Chansons 67, 112
Paisiello, Giovanni
Massenet, Jules 5, 14, 28, 45, 46, 48, 49, 52,
Niedermeyer, Louis 13
– La Molinara (extraits) 18
59, 60, 70, 94, 99, 112, 114, 121
– Marie Stuart (extraits) 17
Paladilhe, Émile
– Cendrillon 46, 56, 121
Offenbach, Jacques 5, 45, 47, 49, 66, 121,
– Motets 68
– Ève (extraits) 108
125, 132
– Patrie ! (extraits) 108
– Le Mage (extraits) 108
– La Leçon de chant électromagnétique 67
Panseron, Auguste 38, 127
– Mélodies 62
– Le Filtre enchanté ou Le Soldat
– Romances 40
– Motets 68
magicien 67
(extraits) 108
Parish-Alvars, Elias 14, 65, 132
– Phèdre 55
– Les Brigand 50, 57, 121
– Scènes dramatiques 22
– Les Contes d’Hoffmann (extraits) 65
– Werther (extraits) 22, 65
Onslow, George 4, 5, 12, 13, 15, 24, 32, 37, 38,
Méhul, Étienne-Nicolas 4, 11, 12, 14, 15, 24,
39, 45, 48, 58, 80, 82, 90, 105, 130
Philidor, François-André Danican
28, 34, 131
– Guise ou les États de Blois arrangé
– Ernelinde, princesse de Norvège
– L’Irato (extraits) 34
– Romances 40
– Stratonice (extraits) 27, 108
en quatuor 90, 111
– Le Colporteur ou L’Enfant du bûcheron
(extraits) 21, 27, 90, 108
–F
antaisie sur Lucia di Lamermoor
de Donizetti 34
– Fantaisie sur Norma de Bellini 34
(extraits) 108
Pierné, Gabriel 5, 47, 52, 95, 124, 125, 127
– I ntroduction et variations sur une ronde
– Symphonie nº1 25, 78, 108
– Symphonie nº4 26
– Quatuor op. 50 43, 82, 90, 108
Mermet, Auguste 50
– Quatuor op. 54 112
– Roland à Roncevaux (extraits) 57
– Printemps 55
Meyerbeer, Giacomo 11, 14, 20, 45, 92, 104
Pleyel, Ignace-Joseph 14, 131
– Récit et air de Rinaldo de Haendel 26, 79
– Quintette avec deux violoncelles op. 51 59
– Partita pour octuor à vent 34
Monsigny, Pierre-Alexandre
– Sonate pour piano à 4 mains op. 22 33
Poulenc, Francis 38
– Le Déserteur (extraits) 108
– Sonate pour violoncelle et piano op. 16 41
– Mélodies 40
Mozart, Wolfgang Amadeus 12, 13, 14, 15, 28,
Rabaud, Henri 46, 104, 125
164
populaire 65
–L
a Danseuse espagnole pour violon et
piano 108
– La Procession nocturne 53
Saint-Saëns, Camille 14, 38, 45, 46, 47, 48, 49,
Spontini, Gaspare 11, 12, 13, 14, 16, 92,
Ravel, Maurice 37, 39, 45, 47, 48, 49, 58, 60,
52, 54, 58, 70, 91, 92, 94, 99, 104, 114, 125, 128
124, 132
70, 100, 123, 124, 127, 128, 130
– Chœur de Sylphes 55, 108
– La Vestale (extraits) 17, 18, 25, 109
– Boléro 74
– Concerto pour violon nº3 74
– Olympie (extraits) 93, 109
– Daphnis et Chloé, suite nº2 74
– Concerto pour violoncelle nº1 45, 53, 78
Strohl, Rita 48
– Gaspard de la Nuit 61
– Danse macabre – Sonate dramatique « Titus et Bérénice » 59
– Quatuor 43, 82
– Henry VIII 108
Tailleferre, Germaine 38
– Tombeau de Couperin 65
– Ivanhoé 92, 108
– Forlane 42
Reicha, Antonin 5, 13, 38, 72, 80, 131
– Le Retour de Virginie 108
Thomas, Ambroise 13, 14, 46, 91
– Le Caïd (extraits) 109
–S
onate pour violon, violoncelle et piano
– Motets 68
– Mignon (extraits) 17, 22
– Ode 55, 108
– Raymond (extraits) 22, 53
Rigel, Henri-Joseph 12
– Samson et Dalila (extraits) 22, 55, 71, 133
Varney, Louis 13, 17
– La Sortie d’Égypte 28, 30
– Sonate pour violon et piano op. 75 59
– Miss Robinson (extraits) 17
– Symphonie op. 12 nº4 30
Salieri, Antonio 18
Vierne, Louis 39, 72
Romagnesi, Antoine 37, 38, 127, 129
– Les Danaïdes (extraits) 109
– Romances 40
Samazeuilh, Gustave 48
Vogel, Johann Christoph 12, 92
Rossini, Gioachino 11, 12, 13, 14, 20, 47, 49,
– Chant de la mer (extraits) 61
– Démophon (extraits) 21, 109
108, 125, 131, 132
Sarasate, Pablo de 39, 124, 127
Weber, Carl Maria von 124
– Guillaume Tell 13, 21, 122
– Airs bohémiens 42
– Konzertstück pour piano et orchestre 25
– Il Barbiere di Siviglia (extraits) 17, 34
Schobert, Johann 38, 80
– Le Freischütz 15, 23, 121
– La Donna del lago (extraits) 17
– Sonate pour piano-forte et violon op. 16
Weckerlin, Jean-Baptiste
op. 47 41
– Le Siège de Corinthe 108
59
nº4 41
– Romances 40
– L’Italiana in Algeri (extraits) 17
Schubert, Franz 12, 13, 14
Widor, Charles-Marie 5, 39, 124, 127
– Petite Messe solennelle 66, 67
– Fantaisie pour piano à 4 mains et
– Sonate pour violon et piano 42
– Romances 33, 65
orchestre 27
– Serate musicali (extraits) 18
– Messe D 950 29
– Tancredi (extraits) 17
– Variations D 908 33
Sacchini, Antonio 92
Spohr, Ludwig 14
– Arvire et Evelina (extraits) 108
– Fantaisie sur Une Folie de Méhul 34
Zabel, Albert 14, 49, 65, 125
– Fantaisie sur Faust de Gounod 34
– Dardanus (extraits) 108
165
Index des interprètes
❚ Chefs, solistes et metteurs en scène
Contaldo (Valerio), ténor 50, 57, 163
Félix (Loïc), ténor 57
Azzaretti (Jaël), soprano 67
Cordoliani (Emmanuelle), mise en scène 46, 55
Finley (Gérald), ténor 21
Bardin (Delphine), piano 48, 59
Corti (Francesco), pianoforte 38, 40, 127,
Franco (Fabio), flûte 38, 42, 163
Bernadi (Fernand), basse 57
129, 163
Gabel (Fabien), direction 14, 22, 112
Berthaud (Lise), alto 38, 41, 126, 132
Couteau (Geoffroy), piano 38, 41, 123, 163
Gaillard (Ophélie), violoncelle 48, 59, 163
Boncompagni (Francesca), soprano 37, 38,
Defontaine (Martial), ténor 57
Gardiner (Sir John Eliot), direction 15, 23, 121
40, 127, 129
Degand (Stéphanie-Marie), violon 111
Gastaldi (Anne-Lise), piano 47, 59, 163
Borghi (Jennifer), soprano 22, 37, 38, 40, 50,
Degout (Stéphane), baryton 38, 40, 163
Gauthier (Judith), soprano 56
57, 129
De Liso (Marina), mezzo-soprano 13, 17, 163
Gens (Véronique), soprano 12, 21
Bou (Jean-Sébastien), baryton 22, 113
Denève (Stéphane), direction 112
Godin (Olivier), piano 49, 62, 113, 163
Boulanger (François), direction 13, 31, 131
De Ratuld (Lorène), piano 39, 42, 124, 127, 163
Grelot (Alexandre), piano 38, 41, 80, 163
Boulianne (Julie), mezzo-soprano 57
De Rooster (Vincent), ténor 56
Guèze (Sébastien), ténor 21, 111
Brook (Matthew), baryton 23
Deschamps (Jérôme), mise en scène 50, 57,
Guilmette (Hélène), soprano 49, 56, 130
Brunello (Gino), piano 38, 42
121
Gutiérrez (Église), soprano 56
Buet (Alain), baryton 21, 22, 30
Deshayes (Karine), mezzo-soprano 17, 111
Haller (Salomé), soprano 56, 113
Byström (Malin), soprano 21
D’Hérin (Sébastien), pianoforte et direction
Hamelin (Marc-André), piano 49, 61, 130
Cals (Isabelle), soprano 25, 27, 124
13, 17, 38, 40, 129, 163
Heisser (Jean-François), piano et direction
Capuçon (Renaud), violon 50, 53, 163
Do (Philippe), ténor 21, 29
12, 14, 25, 27, 49, 61, 123, 124, 163
Carlioz (Paul), violoncelle 112
D’Oustrac (Stéphanie), mezzo-soprano 14, 26
Herbaut (Laurent), baryton 56
Ceysson (Emmanuel), harpe 14, 34, 163
Droy (Sébastien), ténor 22
Hollop (Markus), basse 23
Chabod (Alexandre), clarinette 112
Druet (Isabelle), mezzo-soprano 12, 33, 125
Huchet (Éric), ténor 57
Chamayou (Bertrand), piano 46, 73, 112
Dubois (Carole), piano 113
Ipata (Carlo), direction 13, 18, 163
Christoyannis (Tassis), baryton 111
Dudziak (Francis), baryton 57
Isoir (Daniel), piano 67, 112
Cohën-Akenine (Patrick), violon et direction
Dumaux (Christophe), alto 17
Ivanov (Philippe), piano 46, 73
14, 26, 79
Duran (Thomas), violoncelle 38, 41, 80, 163
Ivanov (Yossif), violon 46, 48, 49, 73, 74
Coin (Christophe), violoncelle et direction
Eberhardt (Cyrielle), violon 38, 41, 80, 163
Jacquon (Alain), piano 111
17, 111, 112
Eidi (Billy), piano 48, 61, 163
Jamin (Stéphane), piano 12, 33, 50, 57, 125, 163
Constantin (Natacha), soprano 50, 57, 71,
Équilbey (Laurence), direction 31
Jemmett (Dan), mise en scène 15, 23
163
Faraon (Liliana), soprano 23
Jude (Marie-Josèphe), piano 14, 27
166
Kaneko (Yoko), pianoforte 13, 33, 131, 163
Martin (Laurent), piano 111, 112
53, 57, 71, 121, 125, 133, 163
Karthäuser (Sophie), soprano 23
Marzorati (Arnaud), baryton 67, 112
Rousset (Christophe), direction 12, 25, 78
Keller (Marie-Thérèse), soprano 113
Mazzola (Enrique), direction 14, 26
Saint-Denis (Anne), soprano 49, 62, 113, 163
Kennedy (Andrew), ténor 23
Mesguich (Daniel), récitant 25, 124
Saint-Yves (François), orgue 68
Khramouchin (Aleksandr), violoncelle 111
Minkowski (Marc), direction 46, 56, 78, 121
Saint-Yves (Isabelle), violoncelle 67
Koch (Philippe), violon 111
Montag (Paul), piano 39, 43, 81, 163
Saks (Gidon), baryton 23
Krivine (Emmanuel), direction 50, 53, 163
Moretti (Isabelle), harpe 49, 65, 125, 132, 163
Sampson (Carolyn), soprano 12, 14, 18, 25,
Krüger (Nicolas), piano 113
Mutel (Caroline), soprano 17
78, 132, 163
Laconi (Florian), ténor 71
Nemtanu (Sarah), violon 47, 59, 163
Sanderling (Stefan), direction 46, 73
Lagrange (Michèle), soprano 57
Niquet (Hervé), direction 12, 15, 21, 27, 31,
Schiavo (Maria Grazia), soprano 13, 18, 163
Langrée (Louis), direction 46, 53, 78, 128
46, 47, 48, 55, 68, 71, 92, 111, 114, 119, 163
Schornsheim (Christine), pianoforte 13, 33,
Larmore (Jennifer), mezzo-soprano 49, 65, 163
Noguera (Armando), baryton 21
163
Latry (Olivier), harmonium 112
Novelli (Jean-François), ténor 67
Sendra (Frédéric), pianoforte 38, 41, 80, 163
Lazar (Benjamin), mise en scène 46, 56, 121
Olivier (Emmanuel), direction 46, 55
Staier (Andreas), pianoforte 13, 33, 163
Lefort (Thomas), violon 38, 41, 80, 163
Osborn (John), tenor 21
Staskiewicz (Blandine), mezzo-soprano 56
Léger (Magali), soprano 30
Ossonce (Jean-Yves), direction 113
Szigeti (Vanessa), violon 39, 42, 124, 127, 163
Le Guay (Claire-Marie), piano 38, 41, 126,
Papp (Jonathan), piano 14, 18, 132, 163
Talbot (Philippe), tenor 57
132, 163
Pappano (Antonio), direction 13, 21, 122
Talpain (Didier), direction 12, 15, 23, 29, 131
Leguérinel (Franck), ténor 56, 57
Paulet (Stéphanie), violon 67, 112
Tanimura (Yumiko), soprano 22
Lemieux (Marie-Nicole), alto 14, 21, 22, 112
Pezzino (Léonard), ténor 57
Tauran (Bénédicte), soprano 113
Levionnois (Yan), violoncelle 37, 39, 43, 81, 163
Pidoux (Raphaël), violoncelle 12, 17, 129, 132
Tétu (Bernard), direction 47, 67, 111, 163
Losier (Michèle), mezzo-soprano 56
Pochon (Virginie), soprano 23
Thébault (Hjördis), soprano 21, 23, 29
Lott (Felicity), soprano 49, 65, 125, 132, 163
Podles (Ewa), mezzo-soprano 56
Tiberghien (Cédric), piano 46, 47, 48, 67, 73, 74
Lotti (Federica), flûte 50, 62, 163
Pruvot (Pierre-Yves), baryton 21, 22, 23, 29,
Touchais (Daphné), soprano 57
Lovato (Federico), piano 50, 62, 163
113
Troman (Tami), violon 13, 33, 131, 163
Lucas (Hélène), piano 38, 40, 163
Rhorer (Jérémie), direction 12, 13, 21, 30, 122
Turetta (Pierpaolo), orgue 49, 50, 68, 163
Makeïeff (Macha), mise en scène 50, 57, 121
Ricciarelli (Marco), piano 13, 17, 163
Van der Roost (Leen), harpe 68
Manfrino (Nathalie), soprano 21
Roth (Daniel), orgue 125
Van Waas (Guy), direction 12, 14, 22, 29, 113
Marin-Degor (Sophie), soprano 113
Roth (François-Xavier), direction 46, 47, 50,
Velletaz (Katia), soprano 22, 23, 113, 126
167
Verdelet (Patrice), baryton 71
Le Concert Spirituel 28, 30, 111, 119
Orchestre national de Lyon 15, 27
Verdin (Joris), harmonium 67
Le Salon romantique 48, 59, 111, 163
Orchestre Philharmonique de Liège Wallonie
Vidal (Mathias), tenor 30, 38, 40, 129
Les Cuivres romantiques 48, 67, 131, 163
Bruxelles 46, 48, 49, 72, 73, 74, 128
Vila (Paul-Henri), baryton 56
Les Agrémens 12, 14, 113
Orchestre Révolutionnaire et Romantique
Wagner (Vanessa), piano 46, 53
Les Chantres du Centre de musique baroque
15, 121
Wesseling (Maria Riccarda), mezzo-soprano
de Versailles 111
Orchestre symphonique Région Centre
111
Les Éléments 12, 13, 21, 30, 122
– Tours 113
Wispelwey (Pieter), violoncelle 46, 53, 78
Les Lunaisiens 47, 67, 125, 163
Quatuor Ardeo 13, 34, 131, 163
Xanthoudakis (Elena), soprano 21
Les Musiciens du Louvre-Grenoble 46, 121
Quatuor Cambini 39, 42, 113, 126, 163
Les Nouveaux Caractères 13, 38, 129, 163
Quatuor Diotima 112
❚ Orchestres, chœurs et ensembles
Les Siècles 46, 47, 50, 53, 57, 71, 121, 125,
Quatuor Habanera 47, 65, 124, 125, 127, 163
Accentus 15, 31,
133, 163
Quatuor Manfred 113
Auser Musici 13, 163
Les Solistes de Lyon – Bernard Tétu 47, 67,
Quatuor Mosaïques 12, 17, 111, 112, 129,
A Venti 14, 34, 131, 163
111, 163
132, 163
Brussels Philharmonic – l’orchestre des
Maîtrise & chœurs de l’Opéra de Tours 113
Quatuor Satie 112
Flandres 47, 68, 71, 92, 114, 163
Maîtrise et jeune chœur du centre de la Voix
Quatuor Varèse 37, 39, 82, 130, 163
Chœur et Orchestre d’Angers-Nantes
Rhône-Alpes 111
Royal Scottish National Orchestra 112
Opéra 46, 55
Maîtrise du CPM de Genève 111
Solamente naturali 12, 15, 23, 29, 131
Chœur de chambre de Namur 12, 14, 22, 29,
Musica Florea 15, 23
The Monteverdi Choir 15, 23
113
Nürnberger Philharmoniker 12, 21
Trio Hochelaga 49, 59, 127, 130, 163
Chœur de la Radio flamande 48, 68, 114, 163
Opus V 49, 65, 163
Chœur de l’Armée française 13, 31, 131
Orchestra e coro dell’Accademia Nazionale
Chœurs de l’Opéra de Toulon 50, 57
di Santa Cecilia 13, 21, 122
Chœur symphonique de Namur 46, 73
Orchestra of the Age of Enlightenment 14, 26
Ensemble Baroque de Limoges 111, 112
Orchestre d’Angers-Nantes Opéra 46, 55
Ensemble Orchestral de Paris 12, 25, 124
Orchestre de l’Opéra de Lyon
Jeune Orchestre atlantique 12, 25, 46, 53, 78
Orchestre de Poitou-Charentes 14, 27
La Chambre Philharmonique 50, 53, 163
Orchestre d’harmonie de la Garde
Le Cercle de l’Harmonie 12, 13, 21, 30, 122,
républicaine 13, 31, 131
163
Orchestre national de France 14, 22, 112
168
Index des chercheurs, musicologues, auteurs et coordinateurs
Auclair (Mathias) 87
Macdonald (Hugh) 110
Audéon (Hervé) 131
Massip (Catherine) 86
Bartoli (Jean-Pierre) 110
Mongrédien (Jean) 93, 104, 105, 131
Blay (Philippe) 88, 96
Nectoux (Jean-Michel) 110
Bongers (Cyril) 95
Niaux (Viviane) 90, 105
Branger (Jean-Christophe) 88, 94, 104
Niccolai (Michela) 86, 94, 100
Caballero (Carlo) 110
Nichols (Roger) 110
Campos (Rémy) 79, 87, 97, 99, 100
Orledge (Robert) 110
Caracciolo (Maria Teresa) 129
Perna (Claude-Pascal) 99
Chaillou (David) 131
Poidevin (Aurélien) 87
Chimènes (Myriam) 86
Pons (Lionel) 86
Collette-Kléo (Christine) 91, 104
Powell (John) 86
Corbier (Christophe) 95
Rabaud (Michel) 104
Dratwicki (Alexandre) 86, 87, 88, 92, 104,
Rowland (David) 86
105, 120, 124, 140
Sala (Massimiliano) 86
Dufetel (Nicolas) 86
Sérié (Pierre) 87, 98, 100
Durosoir (Georgie) 96
Sobaskie (James William) 110
Durosoir (Luc) 86, 96
Southon (Nicolas) 110
Élart (Joann) 93
Suchowiejko (Renata) 86
Gérard (Yves) 104
Taïeb (Patrick) 98, 105, 120
Giroud (Vincent) 88, 104
Tait (Robin C.) 110
Gordon (Tom) 110
Terrier (Agnès) 87, 88, 105
Gribenski (Jean) 86
Topakian (Stéphane) 97, 105
Herlin (Denis) 110
Valois (Pascal) 100
Honegger (Geneviève) 105
Vernet (Thomas) 89
Jost (Peter) 110
Wild (Nicole) 104
Jousse (Eurydice) 104
Kamer (Waldemar) 129
Langham Smith (Richard) 110
Lu (Julia) 92, 104
169
Index des lieux
Abbaye (Jumièges, France) 12, 29, 30, 125
Centre culturel de la Sarthe
Église (Longechenal, France) 39, 124
Abbaye (La Chaise-Dieu, France) 12, 29, 30
(L’Épau, France) 39
Église (Saint-Martin du Vivier, France) 125
Abbaye (Lessay, France) 12, 30
Chapelle des pénitents (Gap, France) 47
Église (Val d’Isère, France) 47
Abbaye (Talloires, France) 48
Chapelle royale du Château (Versailles,
Église Saint-Gênes les Carmes (Clermont-
Abbaye aux Dames (Saintes, France) 12, 46,
France) 15, 31
Ferrand, France) 47
53, 78
Chapelle Saint-Martin du Méjan (Arles,
Espace Malraux (Chambéry, France) 47
Auditorium (Lyon, France) 15, 27, 47
France) 47
Auditorium delle Scuderie Aldobrandini
Château (Saint-Maurice d’Ételan, France)
48, 61
(Frascati, Rome, Italie) 38
12, 33
Fondation La Borie 77, 48, 59, 154
Château Louis XI (La Côte-Saint-André,
Grand Théâtre (Angers, France) 46, 55
13, 21, 122
France) 12, 25, 124
Gymnase de la Vieille Forme (Rochefort,
Auditorium TAP (Poitiers, France) 14, 27
Conservatoire à rayonnement régional de
France) 14, 27
Basilica dei Frari (Venise, Italie) 48, 49, 50, 68,
Paris (Paris, France) 41, 80, 89
Hôtel des Invalides (Paris, France) 13, 14, 29,
137, 141
Conservatorio di musica Benedetto Marcello
31, 33, 34, 48, 67
Basilique de Saint-Denis (Saint-Denis, France)
(Venise, Italie) 14, 34, 48, 67, 141
Jezuïetenkerk (Lier, Belgique) 48
12, 30
Conservatoire de musique (Montréal, Canada) 49
Kings Place (Londres, Angleterre) 12, 14, 17,
Basilique Notre-Dame (Beaune, France) 12, 30
Conservatoire national supérieur de musique
18, 38, 41, 49, 65, 132
Berlin (Allemagne) 39, 82
et de danse de Paris (Paris, France) 14, 26, 55,
La Coursive (La Rochelle, France) 46, 53
Bethaniënhuis (Zoersel, Belgique) 48
79, 87, 99
La Rampe (Échirolles, France) 15, 27
Conservatoire supérieur de Genève
Le Corsaire (Dunkerque, France) 48
38, 41
– Haute École de musique (Genève, Suisse)
Le Corum (Montpellier, France) 14
Black-Box du Festspielhaus (Saint Pölten,
14, 26, 79, 97
Le Rayon vert (Saint-Valéry-en-Caux,
Autriche) 13
Die Glocke Bremen (Brême, Allemagne) 12, 30
France) 49
Cathédrale (Dax, France) 39
Église (Bellenaves, France) 47
Le Volcan – Scène nationale (Le Havre,
Cathédrale (Évreux, France) 46, 47, 53
Église (Caudebec-en-Caux, France) 47, 125
France) 15, 31
Cathédrale Notre-Dame (Laon, France) 13
Église (Chablis, France) 39
Les Jacobins (Toulouse, France) 38, 49
Cathédrale Saint-Louis des Invalides (Paris,
Église (Côte d’Albâtre, France) 47
Manoir de Villers (Saint-Pierre de Manneville,
France) 12, 13, 29, 31, 131
Église (Lacoste, France) 49
France) 47, 125
Central Conservatory of Music
Église (Le Mottier, France) 47, 124
Moulin du Roc (Niort, France) 14, 27
(Beijing, Chine) 47
Église (Le Trait, France) 47, 125
Musée de l’Armée 29, 31, 33, 34, 67, 131
170
Musikverein (Vienne, Autriche) 48, 74, 128
49, 74, 128
Teatro La Fenice (Venise, Italie) 13, 21, 141, 163
OLV Ter Potterie (Bruges, Belgique) 48
Queen Elizabeth Hall (Londres, Angleterre)
Teatro Verdi (Pise, Italie) 13
Opéra (Bratislava, Slovaquie) 15, 23
14, 26
Théâtre (Angoulême, France) 14, 27
Opéra (Dijon, France) 14, 34
Rocca di Vignola (Modène, Italie) 48
Théâtre (Morteau, France) 47
Opéra (Lille, France) 13, 17, 38, 40
Royal Albert Hall (Londres, Angleterre) 13, 122
Théâtre (Saint-Quentin, France) 47
Opéra (Limoges, France) 12
Salle des miroirs du Palais primatial
Théâtre de la Ville (Paris, France) 13
Opéra (Rouen, France) 15, 31
(Bratislava, Slovaquie) 12, 29
Théâtre des arts (Rouen, France) 49, 125
Opéra Comique (Paris, France) 15, 20, 23, 46,
50, 54, 55, 56, 57, 87, 88, 105, 121
47
13, 14, 21, 22
Opéra royal du Château de Versailles
Salle philharmonique de Liège (Liège,
Théâtre Graslin (Nantes, France) 46, 55
(Versailles, France) 30
Belgique) 14, 22, 46, 48, 73, 74, 128
Saloncino del Teatro della Pergola (Florence,
46, 53, 56
Italie) 13
Scène nationale (Évreux, France) 46, 53
38, 39, 126
Scuola Grande di San Rocco (Venise, Italie) 47,
Palais des Beaux-Arts (Bruxelles, Belgique)
50, 53, 67, 71, 141, 162, 163
12, 29, 48, 74
Scuola Grande San Giovanni Evangelista
Palais Fesch (Ajaccio, France) 12, 17, 38,
(Venise, Italie) 13, 17, 18, 38, 40, 49, 65, 141,
40, 129
162, 163
Palais Montcalm (Québec, Canada) 39, 43, 49,
Shanghai Conservatory of Music (Shanghai,
56, 59, 61, 65, 130
Chine) 47
Palais des Papes (Avignon, France) 17
Sichuan Conservatory of music (Chengdu,
Palazzo ducale (Lucca, Italie) 86
Chine) 47
Palazzo Leoni Montanari (Vicence, Italie) 38,
Staatstheater (Nuremberg, Allemagne) 12, 21
39, 40, 42, 47, 49, 59, 65, 127
Státni Opera Praha (Prague, République
Parc du Bois des Moutiers (Varengeville-sur-
tchèque) 15, 23
Mer, France) 12, 33, 125
Studio 4 (Flagey, Belgique) 47, 48
Teatro comunale Luciano Pavarotti
47, 125
(Modène, Italie) 13, 148
Teatro Cucinelli (Solomeo, Perouges, Italie) 13
171
tarifs
et Réservations
Tarifs
Plein tarif
Tarif réduit*
TARIF A : Palazzetto Bru Zane
Catégorie unique
25 €
15 €
TARIF B : Scuola Grande San Giovanni Evangelista – Scuola Grande di San Rocco
Catégorie 1
35 €
25 €
Catégorie 2
28 €
15 €
Catégorie 3
10 €
—
Tarif C : Basilica dei Frari – Conservatorio di musica Benedetto Marcello
Catégorie unique 10 € 5€
ABONNEMENTS
Choisissez parmi tous les concerts de la saison et bénéficiez
d’un pourcentage de réduction en fonction du nombre de concerts :
3 concerts au choix
60 €
35 €
6 concerts au choix 100 €
60 €
12 concerts au choix
180 € 100 €
* Tarif réduit : étudiants et moins de 28 ans
Bénéficiaires des réductions
❚ Étudiants et moins de 28 ans
❚ Membres Collezione Peggy Guggenheim, Touring Club Italiano, TolettaCard,
abonnés de la membership Punta della Dogana & Palazzo Grassi, membres de l’Alliance française,
Amici della Musica di Mestre
❚ Des tarifs préférentiels sont également réservés aux groupes culturelles, associations,
comités d’entreprise.
172
Comment réserver
❚ Sur place
La billetterie du Palazzetto Bru Zane est ouverte
du lundi au vendredi de 14 h à 17 h.
Elle sera également ouverte sur les lieux de concert
une heure avant le début du spectacle.
❚ Par téléphone
Palazzetto Bru Zane : + 39 0415211005
Call Center Vivaticket : du lundi au vendredi
de 8 h à 20 h et le samedi de 8 h à 13 h.
Depuis l’Italie : 899 866 805
Depuis l’étranger : + 39 0445 23 03 13
❚ Par internet
[email protected]
www.bru-zane.com
www.vivaticket.it
❚ Par fax
En envoyant un fax au +39 0415242049 en notant
le concert, le nombre de places et la catégorie,
le numéro de carte bancaire, sa date d’expiration
et le code CVV (les 3 derniers chiffres au verso
de la carte bancaire).
173
Calendrier des concerts à Venise
Palazzetto Bru Zane
Scuola Grande di San Rocco
❚ Samedi 2 octobre 2010 à 20 h, Quatuor Mosaïques
❚ Mardi 12 avril 2011 à 20 h, Les Siècles/Roth
❚ Samedi 9 octobre 2010 à 20 h, De Liso/Ricciarelli
❚ Samedi 16 avril 2011 à 20 h, Les Solistes de Lyon/Tiberghien/Tétu
❚ Mardi 12 octobre 2010 à 20 h, Troman/Kaneko
❚ Dimanche 17 avril 2011 à 17 h, Brussels Philharmonic/Niquet
❚ Jeudi 14 octobre 2010 à 20 h, Staier/Schornsheim
❚ Samedi 4 juin 2011 à 20 h, La Chambre Philharmonique/Capuçon/
❚ Samedi 16 octobre 2010 à 20 h, Quatuor Ardeo
Krivine
❚ Dimanche 24 octobre 2010 à 17 h, Ceysson
❚ Mardi 26 octobre 2010 à 20 h, Sampson/Papp
Scuola Grande San Giovanni Evangelista
❚ Jeudi 3 février 2011 à 20 h, Degout/Lucas
❚ Dimanche 3 octobre 2010 à 17 h, Les Nouveaux Caractères/d’Hérin
❚ Samedi 5 février 2011 à 20 h, Boncompagni/Corti
❚ Mercredi 20 octobre 2010 à 20 h, Auser Musici/Schiavo/Ipata
❚ Mercredi 9 février 2011 à 20 h, Couteau
❚ Dimanche 6 février 2011 à 17 h, Les Nouveaux Caractères/Borghi/
❚ Samedi 12 février 2011 à 20 h, Berthaud/Le Guay
❚ Dimanche 13 février 2011 à 15 h, Eberhardt/Duran/Sendra
Vidal/d’Hérin
❚ Samedi 14 mai 2011 à 20 h, Larmore/Opus V
❚ Dimanche 13 février 2011 à 17 h, Lefort/Grelot
❚ Mercredi 16 février 2011 à 20 h, Franco/Brunello
Teatro La Fenice
❚ Vendredi 18 février 2011 à 20 h, Szigeti /de Ratuld
❚ Mercredi 13 octobre 2010 à 20 h, Le Cercle de l’Harmonie/
❚ Mardi 22 février 2011 à 20 h, Quatuor Cambini
Les Éléments/Rhorer
❚ Vendredi 25 février 2011 à 20 h, Levionnois/Montag
❚ Dimanche 27 février 2011 à 17 h, Quatuor Varèse
Conservatorio de musique Benedetto Marcello
❚ Mardi 19 avril 2011 à 20 h, Les Lunaisiens
❚ Mardi 2 novembre 2010 à 20 h, A Venti
❚ Jeudi 21 avril 2011 à 20 h, Nemtanu/Gastaldi
❚ Dimanche 1er mai 2011 à 17 h, Les Cuivres Romantiques
❚ Samedi 23 avril 2011 à 20 h, Quatuor Habanera
❚ Mercredi 27 avril 2011 à 20 h, Gaillard/Bardin
Basilica dei Frari
❚ Samedi 30 avril 2011 à 20 h, Le Salon Romantique
❚ Jeudi 12 mai 2011 à 20 h, Chœur de la Radio flamande/Niquet
❚ Dimanche 8 mai 2011 à 17 h, Eidi
❚ Vendredi 20 mai 2011 à 20 h, Turetta
❚ Dimanche 15 mai 2011 à 17 h, Heisser
❚ Vendredi 3 juin 2011 à 20 h, Turetta
❚ Mardi 17 mai 2011 à 20 h, Lott/Moretti
❚ Samedi 21 mai 2011 à 20 h, Trio Hochelaga
❚ Dimanche 22 mai 2011 à 17 h, Saint-Denis/Godin
❚ Vendredi 27 mai 2011 à 20 h, Lotti/Lovato
❚ Dimanche 5 juin 2011 à 17 h, Constantin/Borghi/Contaldo/Jamin
174
175
© 2010 – Palazzetto bru zane
Reproduction interdite
Crédits photographiques
© Bibliothèque du Conservatoire supérieur de Genève – Haute École de musique
(Musica)
conception graphique
www.loiclegall.com
Impression
Cartotecnica Veneziana, Venise

Brochure saison 2010 – 2011

Transcription

Similar documents

téléchargez la brochure du festival

Quatuor Ravel Gilles Colliard, 1* violon d`avoir accueilli les s6ances

Télécharger la brochure 2015 - L`Eure Poétique et Musicale

"La Voix en Fête" à Alfortville pour la World Voice Day

Dîner-concert à Dunham - Concours musical international de Montréal

L`Opéra-Théâtre de Strasbourg

Photographies de Laure Vasconi L`Orchestre des jeunes DEMOS

chansons d`haiti

Mardi 17 mai - Médiathèque de la Cité de la musique