Guide de la grossesse, de l`adoption et de la parentalité

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Guide de la grossesse, de l`adoption et de la parentalité
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travaux. Le concours est organisé par Sécurité Nationale compagnie d’assurance et Primmum compagnie d’assurance. Peuvent y participer les membres ou employés et autres personnes admissibles qui sont résidents canadiens et qui appartiennent à un groupe employeur ou à
un groupe de professionnels ou de diplômés ayant conclu un protocole d’entente avec les organisateurs, et qui, par conséquent, bénéficient d’un tarif de groupe. Le concours se termine le 31 octobre 2014. Le tirage aura lieu le 21 novembre 2014. Le gagnant devra répondre
à une question d’habileté mathématique. Les chances de gagner dépendent du nombre d’inscriptions admissibles reçues. Le règlement complet du concours est disponible à l’adresse melochemonnex.com/concours.
MD
Le logo TD et les autres marques de commerce sont la propriété de La Banque Toronto-Dominion.
TABLE DES MATIÈRES / TABLE OF CONTENTS
LE MOT DU PRÉSIDENT / PRESIDENT’S MESSAGE
4-5
Guide de la grossesse, l’adoption et la parentalité durant la résidence
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
Introduction
Durant la grossesse
Après la naissance ou l’adoption
Les revenus autres que les prestations du RQAP
Les avantages sociaux durant le congé de maternité
Les examens du CMFC et du CRMCC – Dates et règles à respecter
Le paiement des frais de scolarité
Le report des vacances
Les remboursement des prêts et bourses
Les prestations fiscales et déductions d’impôt provinciales et fédérales
Les inscriptions obligatoires et autres informations légales
Annexes
Devenir parent durant la résidence
Sondage de la FMRQ sur la parentalité (Février 2014)
6
6
6
8
14
15
15
16
16
17
17
19
20
22
28
Handbook for pregnancy, adoption and parenthood during residency
32
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
32
32
34
40
41
41
42
42
43
43
45
46
48
53
Introduction
During pregnancy
Following birth or adoption
Income other than QPIP benefits
Fringe benefits during maternity leave
CFPC and RCPSC exams – Deadlines and rules
Payment of tuition fees (maternity, adoption or parental leave)
Deferring vacation
Repayment of loans and bursaries
Provincial and federal tax benefits and deductions
Mandatory registration and other legal information
Appendices
Becoming a parent during residency
Findings of the FMRQ parenthood survey (February 2014)
Rédactrice en chef : Johanne Carrier
Conception graphique, infographie
et publicité : Diane Goulet Graphisme enr.
ISBN / ISSN :
Convention de la poste/Publication : 1484699
Retourner toute correspondance ne pouvant
être livrée au Canada à :
Fédération des médecins résidents du Québec
510-630 rue Sherbrooke O
Montréal QC H3A 1E4
Téléphone : 514 282-0256 ou 1 800 465-0215
Télécopieur : 514 282-0471
Site Internet : www.fmrq.qc.ca
Courriel : [email protected]
Abonnement annuel : 20 $
3

PRINTEMPS 2014
Conseil de direction 2014
Joseph Dahine, président
Grégoire Bernèche, secrétaire
Maxime Dussault-Laurendeau, trésorier
Personnel permanent
Jean Gouin, directeur général
Patrick Labelle, directeur administratif
Patrice Savignac Dufour, directeur des affaires juridiques
Jocelyne Carrier, coordonnatrice aux affaires pédagogiques
Geneviève Coiteux, coordonnatrice – médecine familiale
Marilyn Gagnon-Huot, coordonnatrice aux effectifs médicaux
Marie-Anik Laplante, coordonnatrice aux affaires syndicales
Andréa Larivière, coordonnatrice, aide aux médecins
résidents
Anna Beaudry, technicienne à l'administration
Élise St-Pierre, technicienne à l'administration
Vicki Portelance, technicienne à l'administration
Anie Gratton, adjointe à la direction générale
Louise Francoeur, commis à l'administration
Edyta Zaniewska, commis à l'administration
Conseillère : Johanne Carrier
MESSAGE DU PRÉSIDENT
Chères collègues, Chers collègues,
J
e ne compte plus les fois où j’ai entendu des gens dire que la résidence n’était
qu’une « période de transition ». Comme s’il était normal que les gens mettent
leur vie sur « pause » pendant deux à huit ans!
Il se trouve que la résidence coïncide avec une période de nos vies plutôt importante.
En effet, la majorité d’entre nous compléterons notre résidence entre les âges de 25 à
35 ans. Or, pour la plupart des gens, c’est aussi l’âge où d’importantes décisions de
vie seront prises comme l’achat d’une maison, la célébration d’un mariage et, bien
souvent, la volonté de fonder une famille. Mais, en médecine, il semble naturel de
mettre en suspens ces décisions. Est-il juste de s’imposer un moratoire sur notre vie
parce que la culture médicale en a traditionnellement décidé ainsi?
« Est-il juste de
s’imposer un
moratoire sur notre
vie parce que la
culture médicale en a
traditionnellement
décidé ainsi? »
Il va sans dire que la résidence nécessite certains sacrifices. Cependant, n’oublions
jamais l’importance de tendre vers l’équilibre. À cet effet, la FMRQ a identifié la
conciliation travail-famille comme une priorité. C’est donc avec fierté que nous vous
présentons cette édition du Bulletin sur la parentalité.
Vous y trouverez toute l’information concernant vos droits durant la grossesse et
les avantages consentis aux parents, incluant les parents adoptifs. Nous avons profité
de l’occasion pour interviewer quelques-uns de vos collègues qui ont choisi d’avoir
des enfants malgré le rythme effréné de la résidence. Enfin, vous pourrez lire les
résultats du sondage que nous vous avions fait parvenir en début d’année pour connaître
votre opinion quant aux mesures existantes, ainsi que pour recueillir vos suggestions,
dans une perspective d’amélioration continue de vos conditions de travail, en lien
avec la parentalité en résidence.
Tous les médecins résidents du Québec se donnent corps et âme pour servir la
population. Mais j’ai une pensée pour ceux d’entre vous pour qui le quart de travail
continue à l’extérieur des hôpitaux, auprès de vos enfants. Sachez que vos collègues
vous soutiennent. Sachez que votre Fédération vous soutient.
PRINTEMPS 2014
4

Joseph Dahine, MDCM
Président
PRESIDENT’S MESSAGE
Dear Colleagues,
I
’ve lost count of the number of times I’ve heard people say residency was just a
“transition period.” As if it were normal to put your life on “hold” for two to eight
years!
Residency happens to coincide with a rather significant period in our lives. In fact,
most of us will complete our residency between the ages of 25 and 35. Now for most
people, that’s also the age when important life decisions will be taken, such as buying a house, celebrating a marriage and, very often, wanting to start a family. But in
medicine, it seems natural to hold off on these decisions. Is it fair to impose a moratorium on our lives because medical culture has traditionally decided that’s how it
would be?
It goes without saying that residency requires certain sacrifices. But we should not
forget the importance of striving for a balance. In that regard, the FMRQ has identified the reconciliation of work and family life as a priority. So we are proud to present
to you this edition of the Bulletin focussing on parenthood.
This issue contains comprehensive information concerning your rights during pregnancy, and the benefits provided for parents, including adoptive parents. We took this
opportunity to interview some of your colleagues who have chosen to have children
despite the dizzying pace of residency. Finally, you’ll be able to read the findings of
the survey we sent you early in the year seeking your views on the existing measures,
to gather your suggestions, with a view to the continuous improvement of your work
conditions with regard to parenthood during residency.
“Is it fair to impose
a moratorium on
our lives because
medical culture has
traditionally decided
that’s how it would
be?”
All Quebec medical residents invest themselves body and soul in serving the public. But I have a thought for those of you for whom the shift continues outside the
hospital, with your children. Remember, your colleagues support you. Remember,
your Federation supports you!
5

PRINTEMPS 2014
Joseph Dahine, MDCM
President
GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE
1 >>> Introduction
D
e plus en plus de médecins résidents choisissent d’avoir des enfants durant
leur formation postdoctorale. L’entente collective qui a été négociée par
la Fédération des médecins résidents du Québec (FMRQ), assujettie
aujourd’hui au Régime québécois d’assurance parentale (RQAP), offre
de nombreux avantages, tant pour la résidente enceinte et les parents qui souhaitent
adopter, que pour leurs conjoints.
Bien que l’entente collective soit assez explicite sur la question de la grossesse et
des avantages liés à la maternité et la paternité, elle n’en couvre pas tous les aspects.
Afin de faciliter vos démarches dans cette situation, nous avons préparé Le Guide de
la grossesse, de l’adoption et de la parentalité, qui donne un aperçu des avantages
auxquels vous avez droit et des obligations qui vous incombent à ce moment.
Vous y trouverez une foule de renseignements sur les mesures offertes aux résidentes
durant leur grossesse ou le processus d’adoption, ainsi que sur les congés (maternité,
paternité, parental), les prestations bien sûr, les règles à suivre pour pouvoir vous
inscrire à vos examens de certification, l’inscription de l’enfant à différents registres
dont ceux des assurances collectives de la FMRQ, le report des vacances, les prestations
gouvernementales auxquelles donne droit un enfant, les frais de garde, et bien d’autres.
Nous espérons que ce Guide saura répondre à vos questions. Toutefois, si certains
aspects n’étaient pas couverts ou si vous éprouvez de la difficulté à faire reconnaître
vos droits, n’hésitez pas à communiquer avec nous par téléphone au 514 282-0256
ou au 1 800 465-0215, ou encore par courriel à [email protected] .
PRINTEMPS 2014
6

2 >>> Durant la grossesse
L’annonce au directeur ou à la directrice de programme…
et aux collègues
Normalement, nous suggérons aux résidentes enceintes d’aviser leur directeur ou
directrice de programme le plus tôt possible de leur nouvelle condition. Cette démarche
vise à permettre une réorganisation des stages au besoin durant votre grossesse et à
prévoir le moment où vous serez libérée de vos gardes. Les collègues que nous avons
interviewés et dont les propos sont rapportés un peu plus loin dans ce Guide suggèrent
aussi que vous devriez en informer vos collègues. Dans la majorité des cas, ils seront
plus conciliants et coopératifs durant la grossesse et à votre retour du congé de
maternité. Toutefois, si jamais vous étiez victime de harcèlement ou d’intimidation
en lien avec votre grossesse, n’hésitez pas à communiquer avec la Fédération afin
que nous puissions vous conseiller à cet égard.
GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE
Les changements dans l’ordre des stages
Pour obtenir un changement dans l’ordre de vos stages, vous devez en discuter
avec votre directeur ou directrice de programme le plus tôt possible dans la grossesse,
afin de lui permettre de procéder à un réaménagement, si possible. N’oubliez pas que
cela aura un impact sur l’ordre des stages de vos confrères et consœurs.
Les congés spéciaux
Les résidentes enceintes ont également droit à un congé spécial dans les cas
suivants : congé de maladie, interruption de grossesse, visite chez un professionnel
de la santé. Les détails sur ces congés se retrouvent à l’entente collective. Sachez
toutefois que, les visites reliées à la grossesse doivent être effectuées chez une
professionnel de la santé, soit attestées par un certificat médical, soit par un rapport
écrit signé par une sage-femme.
Le retrait de la garde et des quarts de nuit
Dès le début de la grossesse, vous ne devez pas travailler plus de huit (8) heures
par jour, lorsque vous n’êtes pas de garde. De plus, dans les 20 semaines précédant
la date prévue d’accouchement, la résidente peut être retirée de son service de garde.
Si le travail est organisé en fonction de quarts de travail, elle a aussi droit
hebdomadairement à compter de ce moment, à deux jours de congé consécutifs. Elle
a aussi le droit d’être relevée de tout quart de travail de nuit. N’oubliez pas d’informer
les autorités concernées à l’avance de la date de votre retrait de la garde ou des quarts
de travail (article 26.25 de l’entente collective) pour favoriser une transition plus
harmonieuse dans les tâches à effectuer pour vous et vos collègues.
Dès le début de la
grossesse, vous ne
devez pas travailler
plus de huit heures
par jour, lorsque vous
n’êtes pas de garde.
Le retrait préventif
Les médecins résidents disposent d’un double statut, soit un statut d’étudiant et
un statut de travailleur, employé d’un établissement. Dans le passé, il est arrivé que
des résidentes se voient refuser les compensations financières de la Commission
de la santé et de la sécurité du travail (CSST) lors d’un retrait préventif, parce
qu’elles étaient considérées comme des « étudiantes ». Cette période est révolue.
La FMRQ a fait des démarches auprès du ministère pour corriger la situation et,
désormais, il est convenu que « la résidente enceinte répond à la définition de
travailleur au sens de la Loi sur la santé et la sécurité au travail », ce qui lui donne
droit au programme Pour une maternité sans danger (PMSD).
Nous vous rappelons par ailleurs les règles à suivre pour les retraits préventifs.
Toute demande de retrait préventif formulée par une résidente sur recommandation
de son médecin traitant sera traitée de la façon suivante par les établissements.
7

PRINTEMPS 2014
Une résidente enceinte peut demander d’être affectée provisoirement à un autre
stage ou demander un retrait préventif, lorsque ses conditions de travail comportent
des risques de maladie infectieuse ou des dangers physiques pour elle ou l’enfant à
naître ou si ses conditions de travail comportent des dangers pour l’enfant qu’elle
allaite, conformément à l’article 26.24 de l’entente collective. Pour avoir droit aux
prestations de la CSST, vous devez demander à votre médecin de remplir le
formulaire Certificat visant le retrait préventif et l’affectation de la travailleuse
enceinte ou qui allaite. Ce formulaire est disponible dans un bureau de la CSST ou
chez votre médecin. Pour toute information concernant les retraits préventifs, vous
pouvez communiquer avec Mme Marie-Anik Laplante, coordonnatrice aux affaires
syndicales, au 514 282-0256 ou au 1 800 465-0215, ou encore par courriel à
[email protected].
Les résidentes ont
droit à une
compensation
financière de la CSST
en cas de retrait
préventif.
GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE
LA RÉSIDENTE ENCEINTE A DROIT AUX AVANT
AGES SUIV
ANTS
ANTAGES
SUIVANTS
•
•
Pas plus de huit (8) heures par jour lorsque vous n’êtes pas de garde;
•
Retrait des quarts de travail de nuit pour les résidentes en stage à l’urgence ou
dans un service avec un quart de travail de nuit;
•
Possibilité de retrait des gardes à domicile ou en établissement à compter
de la 20e semaine de grossesse;
Deux (2) jours de congé consécutifs par semaine (quarts de travail).
Le départ en congé de maternité
Assurez-vous d’aviser le vice-décanat de votre faculté, votre directeur de
programme et le bureau de l’enseignement de votre établissement payeur dès que
possible de la date prévue de votre départ pour congé de maternité ou d’adoption.
Encore une fois, toutes ces démarches serviront à vous faciliter la tâche et à minimiser
les stress inutiles durant et après la grossesse.
3 >>> Après la naissance ou l’adoption
Le congé de maternité (articles 26.06 à 26.27 de l’entente)
Retrait des gardes
possible à compter de
la 20e semaine de
grossesse.
PRINTEMPS 2014
8

La résidente a droit à un congé de maternité de 21 semaines durant lequel elle
recevra des prestations égales à quatre-vingt-quinze pour cent (95 %) de son salaire
hebdomadaire de base, c’est-à-dire qui exclut les primes de garde et d’enseignement.
Les prestations sont payées, en partie par le Régime québécois d’assurance parentale
(RQAP) et en partie par l’employeur.
Pour y avoir droit, la résidente doit être en résidence depuis vingt (20) semaines et
être admissible aux prestations du RQAP. Les critères d’admissibilité du RQAP sont :
•
•
Être le parent d’un enfant né ou adopté le ou après le 1er janvier 2006;
•
Être une travailleuse salariée ou un travailleur salarié dont le revenu assurable
est d’au moins 2 000 $, et ce, peu importe le nombre d’heures travaillées OU
être une travailleuse ou un travailleur autonome dont le revenu assurable est
d’au moins 2 000 $. Le revenu est estimé sur une période de référence de
52 semaines;
•
•
Être une travailleuse salariée ou un travailleur salarié qui réside au Québec au
début de la période de prestations OU une travailleuse ou un travailleur autonome
qui réside au Québec au début de la période de prestations et qui résidait au
Québec le 31 décembre de l’année précédant le début de la période de prestations;
Il n’est pas nécessaire d’avoir un nombre minimal d’heures de travail;
Revenu maximal assurable: 57 000 $.
Deux types de régime
Le RQAP prévoit deux types de régime : le régime de base et le régime particulier.
Il est important de noter que le type de régime choisi ne peut plus être modifié par la
suite, ni pour le congé de maternité, ni pour le congé de paternité, ni pour le congé
parental. Le choix du régime est déterminé par le premier des deux parents qui reçoit
les prestations.
GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE
Congé de maternité ou d’adoption
RÉGIME DE BASE DU RQAP
Congé de maternité
(21 semaines)
(art.26.06 et suivants) Semaines 1 à 18
18 semaines de prestations de
maternité du RQAP (70 %) +
indemnité de l’employeur = 95 %
du salaire de base
Semaines 19 à 21 3 semaines de prestations
parentales du RQAP (70 %) +
indemnité de l’employeur = 95 %
du salaire de base
Congé parental
(art. 26.41)
Semaines 22 à 25 4 semaines de prestations
parentales du RQAP (70 %)
Semaines 26 à 50 25 semaines de prestations
parentales du RQAP (55 %)
Total :
50 semaines
(21 semaines x 95 %)
+ (4 semaines x 70 %)
+ (25 semaines x 55 %)
RÉGIME PAR
TICULIER DU RQAP
ARTICULIER
Congé de maternité
(21 semaines)
(art.26.06 et suivants) Semaines 1 à 15
15 semaines de prestations de
maternité du RQAP (75 %) +
indemnité de l’employeur = 95 %
du salaire de base
Semaines 16 à 21 6 semaines de prestations
parentales du RQAP (75 %) +
indemnité de l’employeur = 95 %
du salaire de base
Total :
Semaines 22 à 40 19 semaines de prestations
parentales du RQAP (75 %)
40 semaines
(21 semaines x 95 %)
+ (19 semaines x 75 %)
PRINTEMPS 2014
Congé parental
(art. 26.41)
9

GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE
IMPOR
TANT
MPORT
RQAP
Dans les deux cas (régime général ou régime particulier), pour recevoir 95 % du salaire durant la totalité du
congé de maternité, il faut à la fois faire la demande de congé de maternité et la demande de congé parental
auprès du RQAP. Il est possible de faire les demandes via le site du Régime québécois d’assurance parentale.
www.rqap.gouv.qc.ca. Si aucune demande de congé de maternité ou de congé parental n’est faite auprès du
RQAP, l’indemnité que vous recevrez se limitera à la portion de l’employeur, c’est-à-dire 25 % à 30 % de votre
salaire.
Établissement
Il est aussi nécessaire d’effectuer une demande de congé de maternité auprès de votre établissement,
généralement auprès du bureau de l’enseignement, et ce, le plus tôt possible (maximum 2 semaines avant le début
dudit congé). Il faudra alors fournir un certificat médical attestant de la grossesse et de la date prévue pour la
naissance.
Date de retour
Il est très important également que vous informiez l’établissement de même que votre directeur de programme et
votre faculté de la date prévue de votre retour. Vous n’aurez qu’à communiquer avec eux pour confirmer la date
exacte dès que vous l’aurez déterminée, en fonction des paramètres permis.
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(IDEM
ÉTÉ 2012)
(IDEM
PRINTEMPS
(IDEM
HIVER
2012-2013)
(IDEM
ÉTÉ
2013)
GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE
C ONGÉ DE MA
TERNITÉ OU D’ADOPTION – À NE PAS OUBLIER
MATERNITÉ
•
•
•
•
Vous inscrire auprès du RQAP pour le congé de maternité et le congé parental, afin de vous assurer d’une prestation;
Informer l’établissement le plus tôt possible (maximum deux semaines avant le début du congé de maternité);
Fournir à l’établissement un certificat médical attestant de la grossesse et de la date prévue pour l’accouchement;
Informer le directeur de programme et la Faculté de la date de votre départ et de votre retour le plus tôt possible.
Le congé de paternité (articles 26.28 à 26.32 de l’entente collective)
Le résident ou la résidente dont la conjointe accouche a droit à un congé de cinq
(5) jours ouvrables au moment de la naissance de l’enfant. Un de ces jours peut être
utilisé pour le baptême ou l’enregistrement de l’enfant. En plus de ce congé, le résident
ou la résidente dont la conjointe accouche a droit à un congé sans solde d’au plus
5 semaines consécutives qui est indemnisé en partie par le Régime québécois
d’assurance parentale (RQAP) et en partie par votre établissement payeur. Le congé
de paternité ne peut être fractionné. Les prestations seront déterminées en fonction
du type de régime choisi (général ou particulier) par le premier des deux parents
ayant reçu des prestations. N’oubliez pas que, tout comme la résidente qui accouche
ou qui adopte, le résident ou la résidente qui décide de se prévaloir du congé de
paternité accepte de prolonger sa résidence d’autant de semaines.
Le congé de
paternité ne peut
être fractionné.
Congé de paternité
RÉGIME DE BASE DU RQAP
Congé de paternité
(art. 26.28)
Congé de paternité
(art. 26.29)
1 semaine
5 jours payés à 100 % par l’employeur
5 semaines
5 semaines de prestations de paternité du RQAP (70 %)
+ indemnité de l’employeur = 100 % du salaire habituel
Congé parental
Partageable entre les
conjoints (art. 26.41)
Maximum 7 semaines* 7 semaines de prestations parentales du RQAP (70 %)
Maximum 25 semaines* 25 semaines de prestations parentales du RQAP (55 %)
Total :
38 semaines dont 37 sont indemnisés par le RQAP
* Le nombre de semaines de congé parental disponible sera réduit en fonction du nombre de semaines prises
par la mère.
RÉGIME DE BASE DU RQAP
1 semaine
Congé de paternité
5 semaines (art. 26.29) 3 semaines
5 jours payés à 100 % par l’employeur
3 semaines de prestations de paternité du RQAP (75 %)
+ indemnité de l’employeur = 100 % du salaire habituel
2 semaines
Congé de paternité sans solde
Congé parental
Partageable entre les
conjoints (art. 26.41)
Maximum 25 semaines*
25 semaines de prestations parentales du RQAP (75 %)
Total :
29 semaines dont 28 sont indemnisées par le RQAP et 2 semaines sans solde possible
* Le nombre de semaines de congé parental disponible sera réduit en fonction du nombre de semaines prises
par la mère.
PRINTEMPS 2014
Congé de paternité
(art. 26.28)
11

GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE
IMPOR
TANT : RQAP
MPORT
Dans les deux cas (régime général ou régime particulier), pour recevoir
100 % du salaire durant la totalité du congé de paternité, il faut aussi
faire la demande de congé de paternité auprès du RQAP. Il est possible
de faire les demandes via le site du Régime québécois d’assurance parentale
www.rqap.gouv.qc.ca. Si aucune demande de congé de paternité n’est faite
auprès du RQAP, l’indemnité que vous recevrez se limitera à la portion de
l’employeur, c’est-à-dire 30 % à 35 % de votre salaire.
Congé de paternité
Cinq (5) jours de congé à la naissance de l’enfant (jour du baptême ou
enregistrement du bébé inclus)
•
•
•
Cinq (5) semaines consécutives indemnisées par le RQAP
•
Le congé de paternité (5 semaines consécutives) ne peut être fractionné.
Prestations déterminées en fonction du choix du premier parent ayant pris un
congé (régime de base ou particulier)
Les congés et la progression salariale
L’augmentation
d’échelon du médecin
résident est fonction
de sa progression
académique.
PRINTEMPS 2014
12

Lorsque vous prenez un congé de maternité, de paternité, d’adoption ou un congé
sans solde, votre progression salariale sera reportée en fonction de la durée de votre
congé, et ce, malgré certaines conditions comprises à la Loi sur les normes du travail.
En effet, la Loi stipule que tout travailleur qui bénéficie d’un congé prévu à la Loi a
droit aux mêmes avantages que s’il avait été au travail durant cette période. Elle
stipule aussi que : « À la fin d’un congé de maternité, de paternité ou parental,
l’employeur doit réintégrer le salarié dans son poste habituel, avec les mêmes
avantages, y compris le salaire auquel il aurait eu droit s’il était resté au travail ».
On pourrait donc croire que, compte tenu du fait que la Loi a préséance sur les ententes
collectives, cet avantage s’adresse aussi aux médecins résidents. Toutefois, toujours
selon la Loi sur les normes du travail, ces articles et toute la section correspondante
n’ont : « pas pour effet de conférer à un salarié un avantage dont il n’aurait pas
bénéficié s’il était resté au travail ».
L’entente collective de la FMRQ prévoit que « Chaque année de formation, sur
promotion académique décernée par les autorités universitaires et reconnues par
le Collège, le résident progresse d’un échelon dans l’échelle de salaire prévue à
l’Annexe 1 de la présente entente ». Votre salaire est donc fonction de votre
progression académique et de la réussite de 13 périodes de stage pour chaque année
de résidence et c’est sur cette base seulement que vous pourrez bénéficier d’une
augmentation de salaire.
Le congé parental ou sans solde (cf. article 26.41)
Le congé de maternité, de paternité ou d’adoption peut être suivi de l’un ou l’autre
des congés sans solde suivant :
Le premier est un congé sans solde en prolongation du congé de maternité, de
paternité ou d’adoption. Il est d’une durée maximale de deux ans et peut être divisé
entre les conjoints, dans la mesure où ceux-ci sont tous deux résidents. Il est important
de souligner que ce congé sans solde doit être consécutif au congé de maternité, de
paternité ou d’adoption.
GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE
Conditions d’admissibilité
la résidente prend le congé sans solde de façon consécutive à son congé de
maternité;
•
•
•
la deuxième portion du congé sans solde prise par le conjoint est consécutive à
la première portion du congé sans solde prise par la mère;
Le congé sans solde
est d’une durée de
2 ans ou moins.
Le congé sans solde est d’une durée de 2 ans ou moins.
Le second congé sans solde peux être pris à la place de ce qui précède. Dans ce cas,
la résidente ou le résident peut choisir de profiter d’un congé sans solde d’une durée
maximale de cinquante-deux (52) semaines, pris au moment de son choix, à l’intérieur
de la période de soixante-dix (70) mois qui suit la naissance ou l’adoption de l’enfant.
Ce congé doit être continu et ne peut être fractionné en deux ou plusieurs périodes
totalisant cinquante-deux (52) semaines. Il ne peut non plus être à temps partiel.
NOT
A BENE
OTA
Les congés sans solde de deux ans ne peuvent être accordés si la résidente ou
le résident adopte l’enfant de son conjoint. Les congés sans solde doivent
faire l’objet d’une demande soumise au moins deux semaines avant la date
dudit congé.
Prestations du RQAP
Durant le congé sans solde prévu à l’entente collective, le ou la résidente peut
obtenir une prestation de congé parental ou d’adoption, selon le cas, par le RQAP.
Ici aussi, deux (2) types de régime sont en vigueur et le choix du régime est déterminé
par le premier des deux parents qui a reçu des prestations, soit de maternité ou de
paternité. Ce choix ne peut être modifié par la suite. Les prestations du congé parental,
tout comme celles d’adoption, peuvent être prises en entier par l’un des conjoints ou
être divisées entre eux. De plus, l’autre parent de l’enfant pourrait aussi décider de
profiter d’une partie de l’indemnité du congé parental, durant le congé de maternité
de la mère (voir tableau à la page 11).
Le congé pour
adoption est de
10 semaines.
Le congé pour adoption
Adoption de l’enfant du conjoint ou de la conjointe
Le résident ou la résidente qui adopte l’enfant de son conjoint ou de sa conjointe a
droit à un congé d’une durée maximale de cinq (5) jours ouvrables dont seuls les
deux premiers sont rémunérés. Ce congé ne peut être discontinu et doit être pris dans
les 15 jours suivant l’arrivée de l’enfant à la maison.
13

L’adoption de l’enfant
du conjoint / de la
conjointe donne droit
à 5 jours ouvrables,
dont 2 sont rémunérés.
PRINTEMPS 2014
Le résident ou la résidente qui adopte légalement un enfant autre que l’enfant de
son conjoint ou de sa conjointe a droit à un congé pour adoption d’une durée maximale
de dix (10) semaines qui, sous réserve de certaines dispositions comprises aux articles
26.33 et 26.34 de l’entente collective, doivent être consécutives. Pour le résident ou
la résidente admissible au RQAP, ce congé est simultané à la période de versement
des prestations accordées en vertu de la Loi sur l’assurance parentale et doit débuter
au plus tard la semaine suivant le début du versement de ces prestations. Pour ceux
qui ne sont pas admissibles aux prestations du RQAP, le congé doit se situer après
l’ordonnance de placement de l’enfant ou de son équivalent, lors d’une adoption
internationale, conformément au régime d’adoption ou à un autre moment convenu
avec l’établissement.
GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE
Les congés autres (maladies des enfants, école, etc.)
(CF article 24.06 et 24.07)
Le congé pour
adoption peut être
suspendu ou encore
fractionné si l’enfant
doit être hospitalisé.
D’autres congés sont prévus pour vous permettre d’assumer vos responsabilités
parentales, notamment un congé sans solde ou un congé partiel sans solde d’une
durée maximale d’un an pour un résident ou une résidente dont l’enfant mineur a des
problèmes socio-affectifs ou est handicapé ou a une maladie prolongée dont l’état
nécessite la présence d’un parent. Un congé est permis lorsque la présence du parent
est requise auprès de son enfant mineur pour des raisons de santé, de sécurité ou
d’éducation. Dans ce cas, les journées utilisées sont déduites de la banque annuelle
de congés de maladie ou sont prises sans solde, au choix du résident ou de la résidente.
Ces congés peuvent être fractionnés en demi-journées si l’établissement y consent.
Suspension du congé de maternité, de paternité ou d’adoption
Suspension du congé
Le congé pour adoption peut être suspendu ou encore fractionné si l’enfant doit
être hospitalisé. Il peut aussi être prolongé en faisant parvenir à l’établissement un
avis accompagné d’un certificat médical attestant du fait que l’état de santé de l’enfant
l’exige, avant la date d’expiration du congé d’adoption.
Le retour en résidence
Le résident ou la résidente qui décide de se prévaloir du congé de maternité, de
paternité, d’adoption ou du congé sans solde, accepte de prolonger sa résidence
d’autant de semaines. À votre retour, vous reprendrez votre poste tel qu’attribué dans
le cadre du décret sur la détermination des postes de résidents et effectuerez vos
stages conformément au carnet de stages émis par le Collège.
4 >>> Les revenus autres que les

PRINTEMPS 2014
14
Vous n’êtes pas
autorisés à poser des
actes médicaux
lorsque vous vous
prévalez des congés
prévus à l’entente
collective en lien
avec la maternité,
la paternité ou
l’adoption.
T
prestations du RQAP
oute personne recevant des prestations du RQAP peut gagner des revenus
de travail tout en recevant des prestations. Toutefois, tout revenu additionnel
de travail durant un congé de paternité, d’adoption ou un congé parental
entraînera une déduction des prestations de paternité, des prestations
parentales ou des prestations d’adoption s’ils dépassent 25 % du montant des
prestations, ou 50 $, dans le cas où le montant des prestations est de 200 $ ou moins.
Tout revenu additionnel de travail est par ailleurs entièrement déduit des
prestations de maternité.
Aucun acte médical sans carte de stage
Vous n’êtes pas autorisés à poser des actes médicaux lorsque vous vous prévalez
des congés prévus à l’entente collective en lien avec la maternité, la paternité ou
l’adoption. Durant ces congés, votre carte de stage indique que vous n’êtes pas en
stage. Vous ne serez donc pas couverts par l’assurance responsabilité professionnelle,
parce que vous ne serez plus en règle avec les exigences du Collège des médecins
du Québec.
GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE
Moonlighting permis toutefois
Toutefois, si vous détenez un permis d’exercice restrictif-résident ou un permis
régulier (R3 en médecine familiale et R6 et plus en spécialité), qui vous permet de
faire du moonlighting, celui-ci demeure valide et vous avez le droit d’en faire à
l’occasion durant votre congé de maternité, de paternité ou d’adoption. Cette situation
est possible puisque, lorsque vous faites du moonlighting, vous pratiquez en-dehors
de votre résidence et vous détenez une assurance responsabilité professionnelle
distincte qui couvre les actes médicaux. Nous vous rappelons que ces revenus
additionnels seront pris en considération par le RQAP et votre prestation pourrait
être réduite selon les revenus additionnels que vous aurez reçus.
Veuillez noter que les privilèges que vous confère votre permis sont d’une durée
d’un an. Surveillez la date d’échéance. Si votre permis d’exercice restrictif-résident
venait à échéance durant votre congé, vous devrez attendre que votre statut de médecin
résident soit reconfirmé et détenir une carte de stages en bonne et due forme, pour
obtenir un renouvellement dudit permis.
Si votre permis
d’exercice restrictifrésident venait à
échéance durant votre
congé, vous devrez
attendre que votre
statut de médecin
résident soit reconfirmé
pour obtenir un
renouvellement dudit
permis.
5 >>> Les avantages sociaux
D
durant le congé de maternité
urant son congé de maternité, la résidente bénéficie des avantages suivants :
Assurance-vie, assurance-médicaments (en versant sa quote-part),
accumulation de vacances, accumulation de congés de maladie, maintien
des bénéfices prévus aux articles 13.02 et 13.05 de l’entente (libération
pour congrès médicaux et pour étude)
Durant son congé de
maternité, la résidente
conserve ses avantages
sociaux.
6 >>> Les examens du CMFC et
orsque vous prenez un congé de maternité, d’adoption, de paternité ou
parental, votre programme de formation postdoctorale sera prolongé d’une
durée équivalente et votre programme de formation sera adapté en
conséquence à votre retour en résidence. Toutefois, le Collège des
médecins de famille du Canada (CMFC) et le Collège royal des médecins et chirurgiens
du Canada (CRMCC) ont établi des règles entourant les dates auxquelles vous pouvez
vous présenter aux examens de certification. Un congé lié à une grossesse peut faire
en sorte de repousser la date à laquelle vous pourrez vous présenter à l’examen. S’il
vous est possible de planifier les dates de votre congé parental, nous vous suggérons
de tenir compte des règles suivantes :
Vérifiez les règles
entourant les délais
pour se présenter
aux examens de
certification.
15

PRINTEMPS 2014
L
du CRMCC – Dates et règles
à respecter
GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE
CMFC
Pour les examens de médecine familiale, vous êtes admissibles à vous présenter
à l’examen pendant les six derniers mois de votre formation.
CRMCC
Pour les examens de spécialité, les règles sont les suivantes :
•
•
Si vous souhaitez vous présenter à l’examen du printemps, vous devrez avoir
complété tous vos stages au plus tard le 31 décembre qui suit.
Si vous souhaitez vous présenter à l’examen du l’automne précédant la fin
de votre résidence, vous devrez avoir complété tous vos stages au plus tard le
28 février de l’année qui suit.
7 >>> Le paiement des frais de scolarité
(congés de maternité, d’adoption
ou parentaux)
Le paiement des frais de scolarité durant le congé de maternité varie d’une université
à une autre. Voici les procédures pour chacune d’entre elles :
Vérifiez les modalités
entourant le paiement
des frais de scolarité
de votre université.
Université de Montréal
Les frais de scolarité à l’Université de Montréal sont calculés par semestre (six
mois). Il est toutefois possible de convenir avec la faculté de modalités différentes
pour le paiement de frais de scolarité durant le congé de maternité. Vous devez
communiquer avec le bureau du vice-doyen aux études médicales postdoctorales
pour l’aviser de la date prévue de votre congé et convenir d’une entente.
16

PRINTEMPS 2014
Université Laval, Université McGill et Université de Sherbrooke
Les frais de scolarité dans ces trois universités sont calculés par semaine. Vous
n’avez pas à payer de frais de scolarité durant votre congé de maternité. Vous devez
toutefois avertir votre faculté au moins un mois avant la date prévue du congé de
maternité, afin qu’elle puisse modifier votre facture en conséquence. La même règle
s’applique aux congés de paternité de cinq semaines et aux congés d’adoption, de
même qu’aux congés parentaux sans solde.
8>>> Le report des vacances
La résidente enceinte
peut reporter un
maximum de quatre
semaines de congé
annuel.
Tel que stipulé à l’entente collective de la FMRQ, la résidente enceinte peut
reporter un maximum de quatre (4) semaines de congé annuel, si le congé de
maternité ou parental chevauche deux années universitaires (une année universitaire
débute le 1er juillet pour se terminer le 30 juin de l’année suivante. Sachez toutefois
que ces vacances devront être prises dans l’année du retour. Il est toutefois possible
de les prendre de façon consécutive au congé de maternité ou parental, et ce, même si
cela fait en sorte que le stage effectué ne sera pas considéré comme un stage valide.
De plus, les congés prévus à l’entente (congrès, étude, vacances) continueront d’être
octroyés en fonction de l’année universitaire, soit du 1er juillet au 30 juin, indépendamment de votre promotion académique.
GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE
N OT
A BENE
OTA
Les médecins résidents qui se prévalent des congés de maternité, de paternité
ou pour adoption continuent de cumuler les congés prévus à l’entente durant
leur absence. Cette règle ne s’applique pas aux médecins résidents qui optent
pour un congé parental sans solde.
9 >>> Le remboursement des prêts
D
et bourses
urant votre congé de maternité ou votre congé parental, vous ne serez plus
considéré comme étant aux études, puisque votre carte de stages sera
suspendue par le Collège. Si vous avez obtenu un prêt étudiant dans le
cadre du Programme des Prêts et Bourses du gouvernement du Québec,
vous pouvez en reporter le remboursement pour une période de douze (12) mois pour
la mère quatre (4) mois durant la grossesse et huit (8) mois après la naissance de
l’enfant), et pour une période de huit (8) mois pour le père. Pour ce faire, vous devez
remplir le formulaire « Report du remboursement de la dette d’études – Interruption
temporaire des études » disponible sur le site Internet de l’Aide financière aux étudiants
du Gouvernement du Québec www.afe.gouv.qc.ca, sous la rubrique « Pendant vos
études/Interruption » ou au Bureau d’aide financière de votre université. Vous devez
avoir poursuivi des études pendant au moins un mois durant les six mois précédant
l’événement justifiant votre demande.
Durant votre congé
de maternité ou votre
congé parental, votre
carte de stages sera
suspendue par le
Collège.
Si vous ne retournez pas aux études au cours du mois qui suit la période
d’interruption temporaire de vos études, l’Aide financière aux études considérera
que vous avez abandonné vos études à la fin de cette période. Vous devrez alors faire
parvenir au Bureau d’aide financière du ministère de l’Éducation, du Loisir et du
Sport, un formulaire qui confirme que vous avez retrouvé votre statut d’étudiant.
Vous trouverez ce formulaire au Bureau de l’aide financière de votre université.
10 >>> Les prestations fiscales
et déductions d’impôt
provinciales et fédérales
La Régie des rentes du Québec administre la mesure de Soutien aux enfants, qui
découle de la politique familiale du Québec. Cette mesure comprend 2 volets : le
paiement du soutien aux enfants afin d’offrir une aide financière à toutes les familles
admissibles ayant un enfant de moins de 18 ans à leur charge, ainsi que le supplément
destiné aux parents qui ont la charge d’un enfant handicapé. Pour de plus amples
informations, veuillez consulter le site du gouvernement du Québec, dans le « Portail
Québec, dans les services aux citoyens, sous la rubrique « Devenir parent »:
www4.gouv.qc.ca/FR/Portail/Citoyens/Evenements/DevenirParent/Pages/
accueil.aspx?promopgs,)
PRINTEMPS 2014
Prestations fiscales du Québec
17

GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE
Prestation fiscale fédérale
Le montant de la prestation fiscale fédérale est versé à chaque mois aux familles
admissibles pour les aider à subvenir aux besoins de leurs enfants. Elle est non
imposable et varie selon :
le revenu familial;
le nombre d’enfants;
leur âge;
leur situation familiale;
la déduction pour frais de garde.
•
•
•
•
•
L’admissibilité à la prestation est réévaluée à chaque année, selon les données de
la déclaration de revenus de l’année précédente. Pour de plus amples renseignements,
veuillez consulter le site de l’Agence du revenu du Canada au www.cra-arc.gc.ca/
bnfts/menu-fra.html, sous Programmes et prestations.
Les frais de garde
donnent droit à des
déductions d’impôt et
à des crédits d’impôt
auprès du
gouvernement
provincial.
Frais de garde de l’enfant
Les frais de garde donnent droit à des déductions d’impôt (gouvernement fédéral).
Ils donnent aussi droit à des crédits d’impôt auprès du gouvernement provincial, sauf
si vous avez un enfant inscrit dans une garderie à sept (7) dollars. Il est donc important
que vous conserviez les reçus de frais de garde (garderie ou gardienne). Ils vous
seront utiles lors de la préparation de vos déclarations d’impôt.
Crédit d’impôt après adoption
Si vous avez engagé des frais pour adopter votre enfant, vous pouvez demander
un crédit d’impôt remboursable pour frais d’adoption, et ce, pour chacun des enfants
que vous aurez adoptés. Ce crédit équivaut à 50 % des frais d’adoption admissibles.
Le maximum admissible est de 20 000 $ par enfant, pour un crédit d’impôt maximal
de 10 000 $ par enfant.
Crédit d’impôt pour le traitement de l’infertilité
Vous pouvez
demander un crédit
d’impôt remboursable
pour frais d’adoption,
pour insémination
artificielle ou
fécondation in vitro.
PRINTEMPS 2014
18

Si vous avez des frais liés à l’insémination artificielle ou à la fécondation in vitro,
vous pouvez demander un crédit d’impôt remboursable. Celui-ci est égal à 50 % des
frais admissibles payés par vous ou votre conjoint. Comme pour le crédit d’impôt
pour adoption, le crédit d’impôt maximal est de 10 000 $ par enfant.
Supplément pour enfants handicapés (Québec)
Au Québec, le parent d’un enfant ayant une déficience ou un trouble du
développement qui le limite de façon importante dans ses activités quotidiennes et
dont la durée prévisible est d’au moins un an, a droit à un supplément de revenu.
L’enfant doit être âgé de moins de 18 ans et reconnu comme handicapé par la Régie
des rentes du Québec. Le montant du supplément est le même pour tous, peu importe
la condition de l’enfant et le revenu de sa famille.
Taxe de vente du Québec et produits pour bébés
Vous n’avez pas à payer la taxe de vente du Québec sur les produits suivants :
couches pour enfants, culottes de propreté, articles d’allaitement, location ou achat
d’un tire-lait, tout modèle de biberon et les sacs jetables requis pour certains biberons.
N OT
A BENE
OTA
Toutes les mesures fiscales présentées dans cette section sont évidemment
sujettes à modification, en fonction des décisions des différents paliers de
gouvernement.
GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE
11>>> Les inscriptions obligatoires
et autres informations légales
Inscription de l’enfant au Registre du Québec
Si votre enfant est né dans un centre hospitalier ou dans une maison de naissance,
c’est cet établissement qui doit signaler l’événement et fournir tous les renseignements
pertinents au ministère de la Santé et des Services sociaux dans les jours qui suivent.
Si votre enfant est né dans un autre lieu, vous devrez vous-mêmes, en tant que parents,
en informer le ministère de la Santé et des Services sociaux dans les jours qui suivent.
L’information concernant les exigences à cet égard se trouve dans le guide Devenir
parent que vous trouverez sur le site du gouvernement dans le « Portail Québec, dans
les services aux citoyens, sous la rubrique « Devenir parent » : www4.gouv.qc.ca/
FR/Portail/Citoyens/Evenements/DevenirParent/Pages/accueil.aspx?promopgs,)
Inscription aux régimes d’assurance médicaments, vie et invalidité
collective
Si vous bénéficiez d’une couverture individuelle à la compagnie d’assurances
La Capitale, il est possible de faire modifier votre régime pour une couverture
familiale, lorsque votre famille s’agrandit. Si vous bénéficiez déjà d’une couverture
familiale, votre enfant sera couvert par votre régime d’assurance. La compagnie
d’assurances La Capitale doit toutefois être avisée qu’une nouvelle personne à charge
vient s’ajouter au régime.
Si votre enfant est né
dans un endroit autre
qu’un CH ou une
maison de naissance,
vous devrez fournir
tous les renseignements
pertinents au MSSS
dans les jours qui
suivent, pour l’inscrire
au Registre du Québec.
Dans les deux cas, vous devez donc aviser la personne responsable de ce dossier à
la Direction des ressources humaines de votre établissement, parce que c’est votre
employeur qui déduit les primes d’assurance sur votre chèque de paie. Si vous ne
connaissez pas cette personne, la direction de l’enseignement de votre établissement
devrait être en mesure de vous aider.
Inscription à l’assurance maladie
Le parent dont l’enfant est né au Québec n’a pas à l’inscrire auprès de la Régie de
l’assurance maladie du Québec (RAMQ). Toutefois, il doit l’inscrire au registre de
l’état civil du Québec en remplissant le document Déclaration de naissance qui lui
sera remis à l’accouchement par le centre hospitalier ou la maison de naissance. Pour
inscrire un enfant né à l’extérieur du Québec ou adopté, il faut téléphoner à la RAMQ
pour obtenir le formulaire approprié. L’adresse du site de la RAMQ est le
www.ramq.gouv.qc.ca.
Demande de certificat de naissance et du numéro d’assurance sociale
Demande de passeport
La demande de passeport se fait de la même façon que pour tous les enfants de
moins de 16 ans, avec le formulaire Demande de passeport générale pour enfants
pour les Canadiens de moins de 16 ans. Vous pouvez l’obtenir à n’importe quel
bureau des passeports ou remplir le formulaire en ligne à www.ppt.gc.ca.
19

PRINTEMPS 2014
Pour obtenir un certificat de naissance, vous devez remplir le formulaire Demande
de certificat et de copie d’acte disponibles sur le site du Bureau du directeur de l’État
civil au www.etatcivil.gouv.qc.ca/fr/default.html. Pour le numéro d’assurance
sociale, remplissez le formulaire Demande de numéro d’assurance sociale (NAS 212005-04) et fournissez une pièce d’identité de l’enfant. Pour plus d’information, consultez
le site de Service Canada au www.servicecanada.gc.ca/fra/accueil.shtml.
Le parent dont
l’enfant est né au
Québec n’a pas à
l’inscrire auprès de la
Régie de l’assurance
maladie du Québec.
GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE
12 >>> Annexes
A NNEXE 1 – QUELQUES DÉLAIS À RETENIR
Annonce de la grossesse au directeur
de programme et aux collègues
Congé de maternité
21 semaines
Congé de paternité
6 semaines consécutives
Congé parental ou sans solde
Congé pour l’adoption d’un enfant
autre que celui du conjoint
10 semaines
5 jours consécutifs dont 2 sont rémunérés, et ce, dans les 15 jours suivant
l’arrivée de l’enfant à la maison
Départ en congé de maternité,
de paternité, d’adoption ou sans
solde (bureau de l’enseignement,
directeur du programme et faculté)
– Au maximum trois semaines avant
la date prévue du départ
– Fournir un certificat médical faisant
état de la date
– Automne
PRINTEMPS 2014
maximum 2 ans, dont un maximum
de 29 semaines éligibles au RQAP
Congé pour l’adoption de l’enfant
du conjoint
Examens
• Médecine familiale (CMFC)
• Spécialités (CRMCC)
– Printemps
20

Dès que possible
Frais de scolarité
Université Laval, McGill
et de Sherbrooke
Université de Montréal
Dans les 6 derniers mois de formation
Les stages doivent être complétés
au plus tard le 31 décembre qui suit
Les stages doivent être complétés
au plus tard le 28 février de l’année
qui suit
– Aviser l’université au moins un mois
avant la date prévue du congé
Aviser de la date prévue du congé
et convenir des modalités
Prêts et bourses
Remplir le formulaire dès que la date
du congé est confirmée
Régime d’assurance maladie
La Capitale
– Aviser la compagnie d’assurances
le plus tôt possible après la naissance
– Aviser l’établissement
(déductions à la source)
Registre de l’état civil
Déclaration des naissances
Inscription dans les 30 jours suivant
l’accouchement avec le formulaire
fourni par l’établissement
Remaniement des stages
Dès que possible en début de grossesse
Retrait des gardes et des
quarts de nuit
Dès la 20e semaine de grossesse
GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE
A NNEXE 2 – ADRESSES UTILES
AGENCE DE LA SANTÉ PUBLIQUE DU CANADA (DOCUMENTATION)
Des données statistiques et des commentaires de mères à travers le Canada
disponibles gratuitement sur le site du gouvernement du Canada –
www.santepublique.gc.ca/eem
– Ce que disent les mères : l’Enquête canadienne sur l’expérience de la maternité
– Paroles de mères
AGENCE DU REVENU DU CANADA (Prestations pour les enfants)
www.cra-arc.gc.ca/bnfts/menu-fra.html
AIDE FINANCIÈRE AUX ÉTUDES (PRÊTS ET BOURSES)
– Accès rapide et direct à votre dossier
418 646-4505 (service téléphonique interactif)
1 888 345-4505 (sans frais au Canada et aux États-Unis)
– Service à la clientèle
du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 12 h et de 13 h à 16 h 30
418 643-3750 – 514 864-3557
1 877 643-3750 (sans frais au Canada et aux États-Unis) – www.afe.gouv.qc.ca
BUREAU DES PASSEPORTS
Sans frais : 1 800-567-6868 – www.ppt.gc.ca
COLLÈGE DES MÉDECINS DE FAMILLE DU CANADA (CMFC)
– Examens et certification
Sharon Etler : 1 800-387-6197, poste 405 – [email protected] – www.cfpc.ca
COLLÈGE ROYAL DES MÉDECINS ET CHIRURGIENS DU CANADA (CRMCC)
Gestionnaire, Administration des examens,
Le Centre d’évaluation McLaughlin (CEM)
Diane Cyr : 613-730-2548 – 1 800 668-3740
[email protected] – www.crmcc.medical.org
DIRECTEUR DE L’ÉTAT CIVIL
le lundi, jeudi et vendredi, de 8 h 30 à 16 h 30 – le mercredi, de 10 h à 16 h30
Québec : 418 644-4545 – Montréal : 514 644-4545
Autres régions du Québec : 1 877 644-4545 (sans frais)
www.etatcivil.gouv.qc.ca/fr/default.html
GUIDE DEVENIR PARENT – GOUVERNEMENT DU QUÉBEC
Toute l’information sur la grossesse et l’adoption sur le site ou dans la version
imprimable du guide Devenir parent – www4.gouv.qc.ca/FR/Portail/
Citoyens/Evenements/DevenirParent/Pages/accueil.aspx?promopgs
RÉGIE DE L’ASSURANCE MALADIE DU QUÉBEC (RAMQ)
Québec 418 646-4636 – Montréal 514 864-3411
Ailleurs au Québec (sans frais) 1 800 561-9749 – www.ramq.gouv.qc.ca
RÉGIME QUÉBÉCOIS D’ASSURANCE PARENTALE (RQAP)
1 888 610-7727 – du lundi au vendredi, de 8 h à 20 h – le samedi et le dimanche,
de 9 h à 16 h – En tout temps, service de réponse vocale interactive
www.rqap.gouv.qc.ca
SERVICE CANADA – NAS
www.servicecanada.gc.ca/fra/accueil.shtml
21

PRINTEMPS 2014
FÉDÉRATION DES MÉDECINS RÉSIDENTS DU QUÉBEC (ENTENTE COLLECTIVE)
Marie-Anik Laplante, coordonnatrice aux affaires syndicales
514 282-0256 – 1 800 465-0215 – www.fmrq.qc.ca
(sous affaires syndicales/congés parentaux / ou affaires syndicales/
entente collective/article 26) – [email protected]
GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE
13>>> Devenir parent durant
D
la résidence
ans le cadre de la préparation de ce Bulletin, nous avons voulu en savoir
plus sur tous les aspects entourant la parentalité et qui de mieux pour
répondre à nos questions que quelques médecins résidents qui ont fait le
choix d’avoir des enfants durant leur résidence. Bien sûr, chacun vit
l’aventure à sa façon mais, nous avons quand même noté quelques similitudes.
Découvrez l’univers de ces collègues dans les pages qui suivent.
• • •
Il y a quelques années, Émilie Desrosiers et son conjoint, Simon-Pierre Veilleux,
apprenaient qu’ils allaient être parents. Loin d’être une surprise, cet événement heureux
avait été planifié. Mais, comment décide-t-on d’avoir des enfants alors qu’on est en
résidence, que les horaires sont, il faut le dire, souvent « débiles », et qu’on peine à
trouver du temps pour dormir ? Pour Émilie et son conjoint, la question ne s’est pas
posée de cette façon-là. Ils étaient en couple et voulaient des enfants. Ils ont attendu
d’être installés en résidence et d’avoir consolidé leurs choix de carrière respectifs et
ils ont plongé.
Dre Émilie Desrosiers
R5 en chirurgie générale,
Université Laval
PRINTEMPS 2014
22

« Les réflexes se
perdent un peu
durant le congé de
maternité, mais il
faut se donner le
droit de ne pas être
parfait. »
Émilie est devenue enceinte au milieu de sa 2e année de résidence et elle note que
son directeur de programme lui a réservé un très bon accueil, modifiant même l’ordre
des stages pour l’accommoder. Le report de la date de fin de sa formation postdoctorale
n’était pas un enjeu pour elle, ni pour Simon-Pierre, d’autant plus que cela leur permet
de finir leur résidence la même année. Émilie suggère toutefois aux résidentes de
vérifier les règles du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada pour ce
qui est de la date de tenue des examens dans leur spécialité parce qu’elles pourraient
devoir attendre plusieurs mois avant de pouvoir s’y présenter si elles ne rencontrent
pas les critères du CRMCC.
Simon-Pierre est R5 en cardiologie présentement. Au moment de l’accouchement,
il a pris trois mois de congé de paternité et il s’est présenté à l’examen du tronc
commun de médecine interne alors que sa fille avait un an. Il est plus difficile de
trouver du temps pour étudier avec des enfants mais, c’est possible.
Pour sa part, Émilie a écourté le congé de maternité. Six mois après l’accouchement,
Émilie reprenait la résidence. « Il faut être prêt à reprendre le rythme effréné de la
résidence, souligne-t-elle. Le plus difficile toutefois, c’est la coupure avec l’enfant,
comme pour toutes les mamans. Il faut accepter d’en confier les soins à quelqu’un
d’autre et se satisfaire de voir son bébé moins souvent ».
Interrogée sur l’impact de ce temps d’arrêt sur les connaissances et les techniques
acquises préalablement, Émilie convient que les réflexes se perdent un peu durant le
congé de maternité mais « il faut se donner le droit de ne pas être parfait », insiste-telle. Souvent, on croit qu’en chirurgie, on va perdre la main sur le plan technique
mais ces craintes ne sont pas justifiées.
La clé du succès : l’organisation.
Dans son cas, Émilie a opté pour avoir une nounou à la maison, une personne sur
qui elle peut compter au-delà des heures normales de travail, ainsi que sur sa famille.
Et elle et son conjoint tentent aussi d’arrimer leurs horaires de garde pour qu’il y en
ait toujours un de disponible.
GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE
Selon Émilie Desrosiers, la crainte universelle chez les futurs parents, c’est de ne
plus être bons dans l’un des deux rôles qu’ils assument. Ils craignent d’être de mauvais
parents parce qu’ils ne sont pas assez souvent là pour leur enfant et ils se sentent
coupables lorsqu’ils s’occupent de leur enfant au détriment de leurs études ou qu’ils
doivent s’absenter du travail.
Les trucs d’Émilie
Émilie propose quelques options pour favoriser le jumelage des deux rôles, comme
par exemple, faire garder le bébé durant une fin de semaine pour pouvoir se concentrer
sur l’étude. Mais attention, il faut être discipliné et utiliser véritablement ce temps
pour la lecture.
Dans le sondage sur la parentalité réalisé par l’AMReQ et piloté par Émilie il y a
deux ans, plusieurs disaient avoir eu à soutenir un collègue parent durant la grossesse
ou au retour du congé de maternité, mais cela n’était jamais vu comme un élément
négatif. Dans son milieu, en tout cas, elle n’a pas senti d’animosité de la part de
collègues, ni durant la grossesse, ni depuis son retour. Dans le cadre de ce sondage,
elle a pu constater que la moitié des médecins résidents pensaient à avoir des enfants
durant la résidence. Toutefois, plusieurs mettaient un frein à leur désir de devenir
parent parce qu’ils croyaient qu’ils devraient sacrifier du temps familial pour le travail.
En toute logique, le temps avec la famille peut être réduit à certains moments, mais
pas nécessairement sacrifié. L’appui de la part des directeurs de programme, des
patrons et des collègues y est pour beaucoup. Quand on n’a pas à se battre pour
prendre congé lorsque l’enfant est malade ou pour faire modifier la grille de stage,
tout est possible.
« Le temps avec
la famille peut être
réduit à certains
moments, mais pas
nécessairement
sacrifié. L’appui de la
part des directeurs
de programme, des
patrons et des
collègues y est pour
beaucoup. »
Depuis la réalisation du sondage sur la parentalité par l’AMReQ, le sujet fait
maintenant partie intégrante des présentations des membres du Comité du bien-être
des résidents de la FMRQ sur la Santé et le Bien-être des médecins résidents. À
Québec, cette information est également transmise dans le cadre des formations MED
101 et CHX 101 de la Faculté en début d’année.
La recherche d’un poste après la résidence sera-t-elle plus compliquée avec un
enfant ? Il est clair que les deux conjoints souhaiteront travailler dans la même région.
C’est une variable additionnelle qui s’ajoute au moment de faire les démarches pour
un PEM. Et comme ils sont spécialisés dans deux disciplines à risque de saturation,
soit la chirurgie générale et la cardiologie, le défi sera d’autant plus grand.
« Avoir des enfants
en début de
pratique, ce n’est
peut-être pas plus
facile. »
23

PRINTEMPS 2014
La résidente en chirurgie générale a présenté les résultats du sondage de l’AMReQ
dans différents congrès et la réaction a été très positive. La première présentation
s’inscrivait dans une Conférence sur la santé des médecins à Montréal. Le public
était déjà sensibilisé et les participants ouverts et axés sur l’identification de solutions.
La deuxième présentation s’est faite dans des réunions avec des groupes de chirurgiens.
Même accueil positif. L’augmentation du nombre de femmes au sein de la profession
médicale amène de nouveaux paramètres qui forcent les changements. La tendance à
avoir des enfants durant la résidence se confirme tous les jours. « Avoir des enfants
en début de pratique, ce n’est peut-être pas plus facile, soutient Dre Desrosiers. Durant
la résidence, le médecin n’a pas de clientèle, ne fait pas de bureau à l’extérieur de
l’établissement. C’est plus facile de se faire remplacer ». Elle affirme toutefois qu’il
ne faut pas chercher les passe-droits. Mais, comment réorganiser la résidence pour
les résidents parents sans que cela ne nuise à la progression académique ? L’AMReQ
collabore présentement avec sa faculté pour établir une véritable politique de la
parentalité en ce sens.
GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE
Quelques conseils additionnels
« Il faut prendre le
temps d’avoir des
enfants durant la
résidence si on est
prêt. Après, il
faut s’organiser,
s’organiser,
s’organiser. »
Il faut s’écouter, se rappeler qu’on choisit d’avoir des enfants parce que c’est en
accord avec notre cheminement de couple et prendre le temps d’avoir des enfants
durant la résidence si on est prêt. C’est le premier conseil qu’Émilie souhaite faire à
ses collègues. « Après, ajoute-t-elle, il faut s’organiser, s’organiser, s’organiser ». Il
faut faire des scénarios : gardiennage, réorganisation des stages, prévoir la date de
l’examen de certification, si possible, continuer de suivre des cours durant le congé
de maternité, aviser le directeur de programme le plus tôt possible pour pouvoir mieux
planifier la grossesse, le congé de maternité et le retour en résidence. Et puis, une fois
que c’est dit, on se sent mieux. Et la plupart du temps, la réaction est très positive.
La petite Laurence aura trois ans en novembre prochain. Un petit frère ou une
petite sœur avant la fin de la résidence ? Cela reste un secret bien gardé… mais
l’expérience positive du premier enfant influencera certainement la décision. Et Émilie
et Simon-Pierre espèrent que leur expérience aidera aussi les autres médecins résidents
à vivre ce grand bonheur au moment qui leur convient, que ce soit pendant ou après
la résidence.
A
près avoir interrogé une résidente en chirurgie, nous sommes allés du côté de
la médecine familiale, une spécialité qui comporte un défi particulier, puisque
la formation n’est que de deux ans.
• • •
Dre Julie Lafrenaye est résidente en médecine familiale à la Faculté de médecine
de l’Université de Sherbrooke. Julie est la maman d’un garçon de 5 ans, Hugo, né au
pré-clinique, quelques mois avant qu’elle ne débute son externat, et de Maxim, une
fille qui a maintenant 18 mois. Elle a débuté sa première année de résidence enceinte
de 34 semaines. Le conjoint de Julie, Éric Généreux, n’est pas résident. Il a repris
l’entreprise familiale il y a quelques années.
Dre Julie Lafrenaye
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24

R1 en médecine familiale,
Université de Sherbrooke
« Le niveau de
compréhension des
patrons est variable
mais, dans l’ensemble,
ça se passe bien. »
Les journées de Julie sont bien remplies. Le matin, elle reconduit son fils à la
garderie qui ouvre à 7 h et sa fille à quelques maisons de chez elle dans une autre
garderie. Son conjoint se charge de les reprendre le soir. L’UMF est à 35 minutes en
voiture de sa résidence, elle arrive donc à 8 h au travail. La plupart du temps, elle
réussit à organiser son horaire pour pouvoir voir les enfants le soir mais, dans certains
cas, c’est plus difficile. Souvent, elle arrive après le souper ou lorsque les enfants
sont couchés. Elle note qu’au retour du congé de maternité, il faut compter une période
de réadaptation. Il faut parfois travailler le soir. Le niveau de compréhension des
patrons est variable mais, dans l’ensemble, ça se passe bien. Elle a toutefois remarqué
que les gardes de nuit de 12 h s’avèrent plus difficiles à vivre lorsqu’on a de jeunes
enfants. Elle rappelle qu’entre la bouffe, les bains et le ménage, il est difficile de
trouver du temps pour étudier. Elle a l’aide de sa mère qu’elle apprécie grandement.
Enfin, il faut être bien organisé lorsqu’on a de jeunes enfants en résidence, c’est
primordial. Et puis, le week-end, elle en profite pour s’amuser avec les enfants, voir
les amis et la famille. Mais on oublie le sport pour le moment… sauf pour deux
heures d’équitation la fin de semaine, quand elle le peut!
Interrogée sur le meilleur moment pour avoir un enfant durant la résidence en
médecine familiale, elle est d’avis qu’il est plus facile de le faire en début de formation.
« La formation est tellement courte, souligne-t-elle, il faut penser qu’il y aura l’étude
en prévision des examens dans les derniers six mois. Il faut aussi tenir compte du fait
que les trois mois d’unité extérieure se font durant la 2e année de résidence ». Par
ailleurs, ses collègues de l’UMF sont très compréhensifs. Elle a même pu faire appel
à une patronne qui l’a dépannée lorsque sa fille était malade.
Dre Lafrenaye souligne qu’elle aurait aimé rester active
durant son congé de maternité, faire quelques gardes ou suivre
un stage étalé sur deux périodes. Elle est allée à des cours mais
ce n’était pas suffisant pour elle. « Un an d’arrêt de congé de
maternité, c’est un peu long, et puis le retour à plein temps
avant un an, ça aurait été trop difficile pour moi, nous dit-elle,
ne serait-ce que pour la question de disponibilité de places dans
les garderies ». Elle note qu’il est facile de perdre les réflexes
récemment acquis. « Il faut reprendre le rythme, dit-elle, et on
se sent désavantagée, d’autant plus qu’on a ce double rôle de
maman et de médecin résident à balancer. Lorsque les médecins
ont de 4 à 5 ans de pratique, poursuit-elle, la routine revient
probablement plus facilement, mais lorsque la grossesse
survient au moment où on développe les réflexes, c’est plus
difficile ».
Julie soutient que les gens semblent peu informés sur la
section sur la parentalité de la l’entente collective. « Il est
important de prendre connaissance des avantages compris dans
l’entente collective tôt dans la grossesse, mentionne-t-elle. Pour
ma part, cela a été bénéfique et je n’ai eu aucune difficulté à
faire respecter l’entente ». De plus, même avant la naissance
du bébé, il y a beaucoup à faire. « Il faut planifier l’aide dont
on aura besoin, insiste-t-elle, garderies, transport, horaires,
l’aide des parents si possible, quoi faire quand l’enfant est
malade puisque les garderies ne les acceptent pas. Il faut aussi
prévoir de l’aide pour le ménage et même pour préparer les
repas d’avance et on devra prendre des congés plus souvent ».
Elle croit par ailleurs que l’entente collective devrait
comprendre un article qui permet aux résidentes qui ont eu un
enfant de prendre un congé sans solde de un à deux mois, non
consécutifs. Cela permettrait aux parents de prendre du répit,
souffler un peu et rattraper les retards dans l’étude.
« Le plus difficile, soutient Julie, c’est de vaincre le sentiment
de culpabilité qu’on ressent vu notre absence. ll faut se rappeler
que nos enfants veulent nous voir heureux avant tout et que
quantité n’égale pas qualité ». Il n’y a pas de moment idéal
pour avoir des enfants, selon Dre Lafrenaye. « Il faut être rendu
là, conclut-elle, être prêt à assumer les responsabilités qui
viennent avec et en profiter pleinement. Après la résidence, il
y a d’autres contraintes, dépendamment de la spécialité que
l’on a choisie. À nous de choisir quel est le meilleur moment…
S’IL Y EN A UN… ».
25

PRINTEMPS 2014
Pour Dre Lafrenaye, la parentalité n’est pas une entrave à sa
résidence, ni à sa vie personnelle. Oui, c’est une période difficile
en termes d’équilibre, mais on y arrive. La priorité ira aux
enfants et à la résidence ; le temps couple-amis-loisirs sera
présent mais restreint. Elle estime que le conjoint a aussi un
grand rôle à jouer pour appuyer la maman. Il doit accepter qu’il
sera le principal soutien pendant la résidence pour s’occuper
des enfants. « Pas toujours facile d’être seul pour aller chercher
les enfants, faire le souper pendant qu’ils se lamentent ou se
chamaillent, faire la vaisselle, donner les bains, les coucher…
et ce, plus d’une fois par semaine! »
GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE
T
out comme sa collègue Julie, Hannah Beattie est heureuse d’avoir décidé
d’avoir un enfant durant la résidence. Elle a repris sa résidence à la mi-mars
2014. Sa grossesse a coïncidé avec son entrée en résidence. Après 9 mois,
elle a arrêté et est revenue après un an de congé de maternité. Le conjoint de
Dre Beattie, William Bennett, n’est pas médecin et il a une plus grande disponibilité.
Comme sa famille n’habite pas près de chez elle, cela aide beaucoup.
• • •
Comme les autres résidentes interviewées, Hannah est aussi d’avis que les résidentes
ne connaissent pas bien l’entente collective de la FMRQ, notamment en ce qui a trait
aux congés pour visites médicales de suivi de grossesse et à l’arrêt des gardes. « En
médecine familiale, les résidentes doivent reprendre un mois de formation pour
compenser pour les gardes non réalisées après 20 semaines, souligne-t-elle. Celles
qui demandent à ne pas faire de garde du tout durant la grossesse doivent reprendre
deux mois de formation ». Mais, prolonger la résidence de quelques mois n’est pas
un problème selon elle.
Dre Hannah Beattie
R2 en médecine familiale,
Université de Montréal
« Bien que l’entente
permette la résidence
à temps partiel, cette
notion est inexistante
dans les milieux
de formation
postdoctorale. »
PRINTEMPS 2014
26

Elle note que le premier trimestre de grossesse a été difficile, notamment parce
qu’elle n’avait pas informé les patrons en dehors de l’UMF de sa condition. Elle a
regretté de ne pas l’avoir dit plus tôt. Les gens sont souvent plus compréhensifs
qu’on ne pourrait le penser. Elle invite par ailleurs ses collègues à s’informer sur le
programme Pour une maternité sans danger pour s’assurer que leurs stages
n’entraînent pas de risque pour elles ou pour le bébé. C’est d’ailleurs l’UMF qui l’a
encouragée à faire une demande de ce côté. La CSST a fait une évaluation de son
poste et émis des recommandations propres à sa résidence, notamment en ce qui a
trait au nombre maximum d’heures passées debout. Elle a également quitté un peu
plus tôt que prévu avant l’accouchement.
Hannah déplore que les résidentes se fassent dire dans certains milieux qu’elles ne
devraient pas devenir enceintes durant la résidence. Pour sa part, elle n’a pas été
victime de ce type d’intimidation et les patrons ont été très compréhensifs. Elle invite
ses collègues à bien s’informer aussi auprès du Régime québécois d’assurance
parentale (RQAP) en ce qui a trait au nombre de semaines de congé payées. Par
ailleurs, « bien que l’entente permette la résidence à temps partiel, cette notion est
inexistante dans les milieux de formation postdoctorale », insiste la résidente en
médecine familiale. Dre Beattie avait gardé des vacances pour prolonger son congé
mais, dans les faits, elle n’a pu les prendre. Aujourd’hui, elle réussit à prendre une
journée par semaine de congé pour liquider ses vacances, ce qui lui convient très bien
et aide à gérer le retour au travail.
Ses collègues et les patrons à l’UMF ont été très accommodants pour son retour.
Elle note aussi que la Faculté offre des stages dans la région de Montréal pour les
parents ayant des enfants en bas âge. Pour son stage en région, elle a obtenu l’endroit
de son choix. Elle quittera Montréal pour Paspébiac avec conjoint et enfant pour
faire ce stage l’an prochain.
Son fils Abraham a maintenant presque un an. Si c’était à refaire, Hannah
n’hésiterait pas une seconde. Mais un possible 2e enfant devra attendre la fin de la
résidence. Le retour au travail est un défi. « Le plus difficile, conclut-elle, c’est
initialement de laisser bébé, ensuite c’est de trouver le temps pour étudier en plus de
travailler, dormir et passer du temps en famille!».
GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE
J
ulien du Tremblay n’a pas hésité à fonder une famille durant la résidence. Sa
conjointe, Gabrielle Larouche, également résidente, et lui étaient rendus là. C’est
la réponse que nous donnent tous les résidents parents d’ailleurs.
• • •
Demander à Julien si la résidence est un obstacle à la parentalité semble un peu
ridicule, pour un médecin résident qui assume aussi d’autres fonctions au sein de la
Fédération et au sein de sa faculté, notamment la présidence de l’Association des
médecins résidents de Québec (AMReQ), un poste d’administrateur au conseil
d’administration de la Fédération et des responsabilités au sein de la Faculté.
Gabrielle n’est pas en reste puisqu’elle siège au conseil d’administration de
l’AMReQ et qu’elle représente l’association au Comité du bien-être des résidents
de la FMRQ.
« Il n’y a pas de moment idéal pour avoir des enfants, soutient Julien. Durant la
résidence ou en début de pratique, les deux périodes sont très occupées ». Et puis,
ils accusaient déjà du retard à cet égard sur leurs amis.
Julien convient toutefois que le changement est beaucoup plus important pour la
maman. « Le fait d’avoir des enfants durant la résidence a un plus gros impact sur
la mère que sur le père, de dire Julien du Tremblay, c’est évident ». Les congés de
paternité sont plus courts (5 semaines en général). Très peu prennent des congés
sans solde plus prolongés. Il note par ailleurs que le type de résidence peut influencer
la décision des papas pour ce qui est des congés. Pour sa part, il voulait prendre une
période plus courte mais, avec l’agencement des stages, il s’est avéré qu’il devait
faire un stage de trois mois qu’il ne pouvait fractionner. Il a donc pris cinq jours à
l’accouchement, travaillé pendant deux semaines et pris trois mois de congé par la
suite pour profiter de son fils.
Interrogé quant à sa perception des bénéfices offerts par le RQAP, il soutient
que ces conditions sont adéquates. Outre un sens de l’organisation très développé,
il rappelle qu’il est important d’avoir un bon support l’un pour l’autre et de la part
des autres.
Julien note que les gens sont très compréhensifs dans les milieux de formation.
L’horaire des résidents est lié très étroitement à celui du patron mais les gens
s’appuient. Encore une fois, tout est une question d’organisation. Par ailleurs, il
croit que la mise en place d’accommodements pour les congés de maternité et de
paternité en lien avec les horaires de stages serait un atout.
R4 en médecine interne
générale, Université Laval
« La parentalité
durant la résidence
est un plus et il ne
faut pas hésiter si on
juge qu’on est prêt. »
27

PRINTEMPS 2014
Julien et Gabrielle voulaient des enfants et ne voulaient pas attendre. L’expérience
a été positive. Arnaud a maintenant deux ans et demi (c’est important les demies à
cet âge) et son petit frère naîtra au début de juillet. En fait, la parentalité durant la
résidence, tant pour Julien et Gabrielle que pour les autres médecins résidents que
nous avons interviewé, c’est un plus et, au dire de tous, il ne faut pas hésiter si on
juge qu’on est prêt.
Dr Julien du Tremblay
GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE
14>>> Sondage sur la parentalité
Avez-vous des enfants?
A
fin de maximiser la pertinence et l’impact des mesures mises sur pied ou
négociées pour les médecins résidents qui choisissent de fonder une famille
durant leur formation postdoctorale, et dans la foulée de la publication de
la 2e édition du Guide de la maternité, de l’adoption et de la parentalité de
la FMRQ, nous avons sollicité votre collaboration à un sondage diffusé en début d’année.
Dans les pages qui suivent, vous trouverez les conclusions de ce sondage.
N OT
A BENE
OTA
Nous profitons de l’occasion pour remercier l’Association des médecins résidents
de Québec, et plus particulièrement Dre Émilie Desrosiers, ex-membre du
CBER, qui nous a permis d’utiliser le questionnaire qu’elle avait élaboré pour
réaliser cette étude auprès des membres de l’AMReQ, en février-mars 2012.
L’Association travaille présentement à l’élaboration d’une politique de la
parentalité avec divers intervenants au sein de la faculté.
Méthodologie
Le sondage a été réalisé auprès de tous les médecins résidents des quatre facultés
de médecine, entre le 31 janvier et le 7 mars 2014. Le sondage a été diffusé sur
plateforme SurveyMonkey. Deux rappels ont été envoyés par courriel durant cette
période.
Résultats
Seulement 14,8 % des
conjoints sont des
médecins résidents
contre 70,2 % qui ne le
sont plus ou pas.
PRINTEMPS 2014
28

Votre faculté :
Le taux de participation à notre sondage est de 21,4 %, soit 772 médecins résidents
provenant de toutes les spécialités médicales et chirurgicales, incluant 219 hommes
(28,4 %) et 553 femmes (71,6 %). Les médecins résidents en formation à la Faculté
de médecine de l’Université de Montréal ont répondu à 35,9 %, ceux de l’Université
McGill à 14,4 %, de l’Université Laval à 22,0 % et de l’Université de Sherbrooke
de 17,7 %. Ce sont les R1 (30,8 %) et les R2 (24.0 %) qui ont répondu en plus
grand nombre, dans une proportion de 54,8 % pour les deux groupes. On note par
ailleurs qu’un peu plus de la moitié des répondants, soit 53,6 %, sont âgés entre
25 et 29 ans et 28,5 % ont entre 30 et 34 ans. L’âge des conjoints se répartit
essentiellement de la même façon, soit 36,8 % et 27,2 % respectivement. Fait
intéressant à noter, seulement 14,8 % des conjoints sont des médecins résidents
contre 70,2 % qui ne le sont plus ou pas.
Sur les 772 répondants, on en compte 255 qui ont des enfants (33,0 %) et 472
(61,1 %) qui n’en ont pas. Dans 5,8 % des cas, la résidente elle-même ou la conjointe
résidente est enceinte. Chez les répondants qui ont des enfants, 144 (52,0 %) en ont
un et 85 (30,7%) en ont deux; 2,9 % des répondants en ont 3 et trois médecins résidents
ont indiqué avoir 4 enfants et plus.
L’âge des enfants varie de 0 à 18 ans et plus, mais on constate que la majorité, soit
58,6 %, ont entre 1 à 5 ans, 37,1 % ont de 0 à 1 an et 18 % ont entre 6 et 12 ans; 13,7
% des enfants ont 13 ans et plus. Toutes les spécialités étaient représentées dans le
sondage à des degrés divers. Les groupes les plus représentés sont en formation en
médecine familiale (27,2 %), en médecine interne (10,6 %), en psychiatrie (8,2 %)
en obstétrique-gynécologie (5,7 %).
GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE
Indiquez le nombre d’enfants que vous avez dans chaque tranche d’âge:
Les obstacles à la parentalité en résidence
Interrogés sur les grands obstacles qu’ils ont surmontés ou qu’ils craignent de
devoir surmonter s’ils ont des enfants durant la résidence, les répondants notent à
80,8 % le manque de temps; 71,7 % soulignent le temps qu’ils doivent consacrer à
l’étude des examens; 70,4 % les horaires irréguliers. On note également que 45,1 %
des répondants soulèvent le peu de possibilité d’obtenir du travail allégé ou à temps
partiel, 42,6 % les stages à l’extérieur et 31,4 % craignent l’impact de ce congé sur
leur formation au retour du congé. Quelques autres éléments sont soulignés mais à
plus petite échelle, notamment la crainte de ne pouvoir maintenir les connaissances
durant le congé, la gestion du quotidien lorsque les enfants sont malades, les difficultés
rencontrées durant la période d’allaitement, les frais de gardiennage et la non-éligibilité
des enfants des médecins résidents à une place dans les garderies en établissement.
Les médecins résidents qui ont répondu au sondage s’appuient en majorité sur
leur conjoint ou leur conjointe et sur les centres de la petite enfance pour la garde des
enfants durant la journée régulière de travail (35 % et 33,1 % respectivement). On
note que 14,3 % ont opté pour la gardienne à leur domicile et 20,3 % pour une garderie
en milieu familial, options qui offrent toutes les deux généralement plus de latitude
pour les parents résidents. Les parents proches sont aussi impliqués à 12,8 %. Le soir
et la nuit, ce sont surtout les conjoints (87,3 %) et les parents proches (30,7 %) auxquels
on fait appel pour s’occuper des enfants en cas d’urgence et pour les gardes.
Selon vous, quels sont les plus grands obstacles à surmonter pour avoir des enfants
durant la résidence? (vous pouvez faire plus d’un choix)
Les principaux obstacles
à la parentalité durant
la résidence :
– manque de temps
– temps nécessaire
requis pour l’étude
des examens
– horaires irréguliers
29

PRINTEMPS 2014
GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE
Le temps est un bien précieux en résidence; il l’est d’autant plus lorsque l’on
devient parent. Lorsque nous avons demandé si les médecins résidents jugeaient que
leur travail leur permettait de passer assez de temps avec leurs proches (conjoints et
enfants), seulement 3,6 % ont répondu par l’affirmative; 50,2 % ont répondu non et
46,2 % ont dit qu’ils y réussissaient mais que cela demandait beaucoup d’organisation.
Par ailleurs, 62,1 % des répondants disent avoir beaucoup de difficulté à se libérer de
leurs responsabilités professionnelles pour vaquer aux obligations liées aux soins
aux enfants et 13,8 % n’ont aucune possibilité de se libérer. Les répondants indiquent
toutefois qu’il est très facile, dans une proportion de 51,6 %, ou possible mais difficile
à 40,8 %, d’obtenir congé pour des rendez-vous liés à la grossesse.
75,9 % des répondants
n’ont jamais eu à
compenser ou
accommoder un
collègue pour des
absences liées à la
parentalité.
Compenser pour les autres
Parmi les commentaires émis par les médecins résidents qui songent à la paternité
ou qui sont déjà parents, on les entend souvent parler de leur crainte de faire peser le
poids de leurs absences sur le dos de leurs collègues. Paradoxalement, cette crainte
semble injustifiée si l’on se fie aux résultats de notre sondage, qui démontre que 75,9 %
des répondants n’ont jamais eu à compenser ou accommoder un collègue pour des
absences liées à la parentalité. Les 24,1 % qui disent avoir dû compenser pour des
absences (couverture de gardes, révision des résultats de laboratoire, départ plus tôt
pour aller chercher les enfants à la garderie) soulignent pour leur part que cela est
tout à fait normal et ne se disent pas incommodés outre mesure à cet égard.
Les services offerts aux parents résidents
Parmi les services sur lesquels les médecins résidents souhaitent pouvoir compter
lorsqu’ils deviennent parents, on note les ententes avec les garderies à 70,6 %, les listes
de médecins de famille, gynécologues, etc. à 58,4 %; la sensibilisation des directions
de programmes aux enjeux reliés à la parentalité (45,7 %); des ententes avec les agences
de gardiennage (41,3 %); une liste de services à domicile (36,1%) et un Guide pour les
futurs parents (26,8 %). Le retour progressif au travail et l’accès à la garderie de l’hôpital,
ainsi que la création d’un groupe de soutien Facebook et des événements parents-enfants
sont d’autres éléments qui ont été soulevés par les répondants.
La durée du congé des parents
Lorsqu’on les interroge sur la durée de leur congé de maternité, la majorité des
répondants ont choisi de prendre 6 mois ou un an. Plusieurs répondants prennent de
deux semaines à un mois ou pas de congé du tout. Nous pouvons assumer que ce
groupe est principalement constitué de conjoints. Enfin, le nombre de semaines de
congé diminue progressivement avec le 2e, le 3e et le 4e enfant.

PRINTEMPS 2014
30
Les examens de certification
Tous les médecins résidents qui prennent un congé de maternité, de paternité ou
d’adoption devront reprendre le même nombre de semaines/mois de résidence à leur
retour. Toutefois, selon les chiffres recueillis, seulement 40,4 % des répondants devront
reporter leurs examens de fin de résidence; 43,0 % des médecins résidents interrogés
pourront se présenter à l’examen à la date prévue.
Devenir parent durant la résidence : oui ou non ?
Du groupe de médecins résidents qui ont répondu au sondage et qui n’avaient pas
encore d’enfants, on en compte 54,4 % qui ne souhaitent pas avoir d’enfants contre
26,7 % qui entendent vivre l’expérience durant leur formation postdoctorale; alors
que 18,9 % sont indécis à cet égard.
GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE
Nous avons demandé à ces mêmes résidents quels étaient les plus grands obstacles
qui retardaient leur décision quant à avoir un enfant. Le manque de temps relié aux
longues heures de travail arrive au premier rang avec 84,1 % et les horaires irréguliers
sont un frein pour 76,7 % des répondants. L’étude des examens repousse la décision
pour 65,9 % des répondants, les stages à l’extérieur pour 46 %, et le prolongement de
la résidence pour 41,9 %. Le peu de possibilité d’obtenir un horaire allégé ou un
retour à temps partiel, ainsi que les craintes liées à la performance au retour du congé
de maternité sont deux points qui ont été soulevés par 36,5 % et 35,7 % des répondants
respectivement.
Une majorité de répondants non-parents jugent que leur travail leur laisse assez de
temps pour leurs proches, soit 70,6 %; ils y arrivent facilement (11,5 %) ou avec de
l’organisation (59,1 %). Ces derniers se sont aussi prononcés sur les services qui,
selon eux, seraient bénéfiques aux parents résidents : 79,6 % souhaitent des ententes
avec les garderies; 62,9 % une liste de médecins, gynécologues et autres; 47,2 %
rechercheraient des ententes avec les agences de gardiennage. Une liste de services à
domicile intéresse 37,8 % des répondants et 35,2 % d’entre eux souhaitent que l’on
informe davantage les directeurs de programme. Près du tiers, soit 30 %, trouvent
intéressante l’idée d’un Guide du futur parent. Les groupes Facebook et les événements
parents-enfants intéressent respectivement 6,8 % et 6,1 % des répondants.
Les associations de médecins résidents
Nous avons également analysé les réponses de chacune des associations de
médecins résidents pour voir s’il y avait des disparités à certains égards. Après
vérification, il est apparu que les freins à la parentalité sont les mêmes et que les
attentes des parents et futurs parents se rejoignent, quelle que soit la faculté. Les
parents se retrouvent dans les mêmes groupes d’âge, la majorité des conjoints ne sont
pas des médecins résidents dans chacune des associations, bien qu’à des degrés quelque
peu différents, la majorité ont un enfant ou deux et seule une minorité a quatre enfants
et plus. L’âge des enfants se situe principalement entre 0 et 12 ans. La proportion de
résidentes enceintes au moment du sondage parmi les répondants était de 37,2 % au
sein de l’AMReS, 7,9 % à l’ARM, 14,5 % à l’AMRM et 13,3 % à l’AMReQ.
Conclusion
Le sondage réalisé cet hiver nous apporte des informations qui nous permettront
de poursuivre le travail amorcé par l’AMReQ il y a quelques années, en l’étendant
aux autres facultés. Le Comité du bien-être des médecins résidents se propose d’ailleurs
de travailler à la rédaction d’un document faisant état de recommandations visant à la
mise sur pied d’une politique de la parentalité dans toutes les facultés de médecine
du Québec.
– AMReS : 37,2 %
– ARM : 7,9 %
– AMRM : 14,5 %
– AMReQ : 13,3 %
31

PRINTEMPS 2014
Parmi les obstacles à la parentalité, on retient les mêmes grandes préoccupations
dans les quatre associations : manque de temps relié aux longues heures de travail,
horaires irréguliers, stages à l’extérieur, examens à étudier, peu de possibilité de travail
allégé ou à temps partiel et changements fréquents de lieu de travail. Le conjoint et
les garderies en milieu familial sont les principales ressources pour les enfants le
jour; le conjoint devient la principale ressource le soir et la nuit, suivi d’un parent
proche mais à un moindre degré. Les services les plus prisés pour les parents et futurs
parents de chacune des associations sont les ententes avec les garderies, les listes de
médecins de famille, gynécologues et autres, la diffusion d’information auprès des
directions de programme et les ententes avec les agences de gardiennage.
Résidentes enceintes
au moment du sondage
PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY
1 >>> Introduction
A
growing number of medical residents choose to have children during
their postgraduate training. The collective agreement negotiated by the
Fédération des médecins résidents du Québec (FMRQ), subject today to
the Quebec Parental Insurance Plan (QPIP), offers numerous benefits,
both for pregnant residents and parents wishing to adopt, and for their partners.
Although the collective agreement is quite explicit about the question of pregnancy and the benefits associated with maternity and paternity, it does not cover all
the aspects. To facilitate matters for you in that situation, we have prepared the Handbook for pregnancy, adoption and parenthood, which provides an overview of the
benefits you are entitled to and your obligations at that time.
The Handbook contains a host of information on the measures available to female
residents during their pregnancy or the adoption process, as well as the leave (maternity, paternity or parental), benefits of course, the procedure for registering for your
certification exams, registering the child in the different registries, including the FMRQ
group insurance registers, deferring vacation, government child benefits, childcare
expenses, and more.
We hope this Handbook will provide the answers to your questions. If, however,
some aspects are not covered, or if you have trouble having your rights recognized,
feel free to get in touch with us by calling 514-282-0256 or 1-800-465-0215 or emailing
[email protected].
PRINTEMPS 2014
32

2 >>> During pregnancy
Notifying the program director . . . and your colleagues
Normally, we suggest pregnant residents notify their program director of their
new condition as early as possible, so rotations can be rearranged during your pregnancy and so the time when you can be released from call duty can be scheduled. The
colleagues we interviewed, who are quoted a little later in this Handbook, also suggest you tell your colleagues. In most cases, they will be more conciliatory and
co-operative during your pregnancy and when you come back from maternity leave.
Should you ever be the victim of harassment or intimidation with respect to your
pregnancy, though, feel free to get in touch with the Federation for advice.
PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY
Changes in order of rotations
To obtain a change in the order of your rotations, you must discuss it with your
program director as early in the pregnancy as possible, so the rotations can be rearranged, if possible. Don’t forget this will have an impact on the order of your colleagues’ rotations.
Special leave
Pregnant residents are also entitled to special leave in the following cases: sick
leave, termination of pregnancy or a visit to a health professional. Details concerning
this leave are to be found in the collective agreement. Note, however, that pregnancy-related visits must be made to a health professional, and attested to by a medical certificate or written report signed by a midwife.
Withdrawal from call duty and night shifts
From the start of your pregnancy, you must not work more than eight (8) hours
per day when you are not on call. Also, in the 20 weeks preceding the expected date
of delivery, the resident may be withdrawn from her call duty. If the work is organized on a shift basis, she is also entitled from that time to two straight days off per
week. In addition, she is entitled to be relieved of any night shifts. Don’t forget to
give the authorities concerned advance notice of the date of your withdrawal from
call duty or shifts (Article 26.25 of the collective agreement) in the interest of a more
harmonious transition in the tasks to be performed for you and your colleagues.
From the start of
your pregnancy, you
must not work more
than eight hours per
day when you are not
on call.
Preventive withdrawal
Medical residents have the dual status of students and workers (employees of an
establishment). In the past, female residents were sometimes refused financial compensation from the Occupational health and safety board (Commission de la santé et
de la sécurité du travail, or CSST) when on preventive withdrawal, since they were
deemed to be “students.” That period is now in the past. The FMRQ approached the
Ministry to have the situation rectified, and it is now agreed that pregnant residents
meet the definition of worker within the meaning of the Act respecting occupational
health and safety and are thereby entitled to the program Pour une maternité sans
danger (For a risk-free maternity).
Moreover, we remind you of the procedure for preventive withdrawal. Any application for preventive withdrawal made by a resident upon the recommendation of
her attending physician will be treated as follows by the establishments.
33

PRINTEMPS 2014
A pregnant resident can ask to be temporarily assigned to another rotation or request preventive withdrawal when her work conditions involve a risk of infectious
disease or physical danger for herself or her unborn child or if her work conditions
involve a risk for a child she is breast-feeding, in accordance with Article 26.24 of
the collective agreement. To be entitled to CSST benefits, you must ask your doctor
to complete the certificate for preventive removal and assignment of a pregnant or
breast-feeding worker (Certificat visant le retrait préventif et l’affectation de la
travailleuse enceinte ou qui allaite). This form is available at CSST offices or your
doctor’s office. For any information concerning preventive withdrawal, you may get
in touch with Marie-Anik Laplante, Co-ordinator, Union Affairs, by calling 514-2820256 or 1-800-465-0215 or emailing [email protected].
Residents are entitled
to a financial
compensation by
the OHSB (CSST)
when on preventive
withdrawal.
GROSSESSE, ADOPTION ET PARENTALITÉ DURANT LA RÉSIDENCE
PREGNANT RESIDENTS ARE ENTITLED TO THE FOLLOWING BENEFITS:
Possibility of
withdrawal from
call duty at home or
in an establishment
from the 20th week
of pregnancy.
•
•
No more than eight (8) hours a day when you are not on call;
•
Withdrawal from night shifts for residents on rotation in Emergency or in a
department with a night shift;
•
Possibility of withdrawal from call duty at home or in an establishment
from the 20th week of pregnancy;
Two (2) straight days’ leave per week (shift work).
Going on maternity leave
Make sure that as soon as possible you notify the office of your faculty’s associate
dean, your program director and the teaching office of the establishment paying you
of your scheduled date of departure on maternity or adoption leave. Once again, all
these steps will make things easier for you and minimize needless stress during and
after pregnancy.
3 >>> Following birth or adoption
Maternity leave (Articles 26.06 to 26.27 of the agreement)
A resident is entitled to 21 weeks’ maternity leave during which she will receive
benefits equal to ninety-five per cent (95%) of her basic weekly salary, i.e., excluding call and teaching premiums. The benefits are paid partly by the Quebec Parental
Insurance Plan (QPIP) and partly by the employer.
To be entitled to these benefits, the resident must have been in residency for twenty
(20) weeks and be eligible for QPIP benefits. To be eligible for the QPIP, the resident
must:
PRINTEMPS 2014
34

•
•
Be the parent of a child born or adopted on or after January 1, 2006;
•
Be a paid worker whose insurable income is at least $2,000, regardless of the
number of hours worked OR be a self-employed worker whose insurable income
is at least $2,000. Income is estimated over a 52-week reference period;
•
•
Be a paid worker residing in Quebec at the start of the benefit period OR a selfemployed worker residing in Quebec at the start of the benefit period who was
living in Quebec on December 31 of the year preceding the start of the benefit
period;
There is no minimum number of hours that has to be worked;
Maximum insurable income: $57,000.
Two types of plans
The QPIP offers two types of plans: the basic plan and the special plan. Note
that, once you have chosen a plan type, it can no longer be changed, neither for
maternity leave, nor for paternity leave, nor for parental leave. The choice of plan is
determined by the first of the two parents who receives benefits.
PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY
Maternity or adoption leave
QPIP BASIC PLAN
Maternity leave
(21 weeks)
(Art. 26.06 et seq.)
Parental leave
(Art. 26.41)
Total:
Weeks 1 to 18
18 weeks’ QPIP maternity
benefits (70%) + employer benefit
= 95% of base salary
Weeks 19 to 21
3 weeks’ QPIP parental
benefits (70%) + employer benefit
= 95% of base salary
Weeks 22 to 25
4 weeks’ QPIP parental
benefits (70%)
Weeks 26 to 50
benefits (55%)
25 weeks’ QPIP parental
50 weeks
(21 weeks x 95%)
+ (4 weeks x 70%)
+ (25 weeks x 55%)
QPIP SPECIAL PLAN
Maternity leave
(21 weeks)
(Art. 26.06 et seq.)
15 weeks’ QPIP maternity
benefits (75%) + employer benefit
= 95% of base salary
Weeks 16 to 21
6 weeks’ QPIP parental
benefits (75%) + employer benefit
= 95% of base salary
Parental leave
(Art. 26.41)
Weeks 22 to 40
19 weeks’ QPIP parental
benefits (75%)
Total:
40 weeks
(21 weeks x 95%)
+ (19 weeks x 75%)
35

PRINTEMPS 2014
Weeks 1 to 15
PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY
IMPOR
TANT
MPORT
QPIP
In both cases (general plan and special plan), to receive 95% of your salary
throughout your maternity leave, both the maternity leave and the parental
leave applications must be made to the QPIP. The applications may be made
through the Quebec Parental Insurance Plan Web site at www.rqap.gouv.qc.ca.
If no maternity leave or parental leave application is made to the QPIP, the
benefit you receive will be limited to the employer’s portion, i.e., 25% to 30%
of your salary.
Establishment
It is also necessary to make a maternity leave application to your establishment, generally to the teaching office, as early as possible (no more than
two weeks before the leave commences). At that time you will have to provide a medical certificate attesting to the pregnancy and to the expected date
of delivery.
Return date
It is also very important for you to notify the establishment as well as your
program director and faculty of the date when you expect to return. You will
just have to confirm the exact date with them as soon as you have determined
it, within the parameters allowed.
MATERNITY OR ADOPTION LEA
VE – CHECKLIST
LEAVE
•
•
•
•
PRINTEMPS 2014
36

Register with the QPIP for maternity leave and parental leave, to ensure you
receive the benefit.
Notify the establishment as soon as possible (no more than two weeks before
the maternity leave commences).
Provide the establishment with a medical certificate attesting to the pregnancy
and the expected date of delivery.
Notify the program director and the Faculty of your departure and return dates
as soon as possible.
Paternity leave (Articles 26.28 to 26.32 of the collective agreement)
Paternity leave
cannot be divided.
A male or female resident whose spouse gives birth is entitled to five (5) working
days’ leave at the time of the child’s birth. One of these days may be used for the
child’s baptism or registration. In addition to this leave, a male or female resident
whose spouse gives birth is entitled to unpaid leave of no more than five (5) consecutive weeks, for which benefits are paid partially by the Quebec Parental Insurance
Plan (QPIP) and partially by your paying establishment. Paternity leave cannot be
divided. The benefits will be determined on the basis of the type of plan chosen
(general or special) by the first of the two parents to have received benefits. Don’t
forget that, just like a female resident who gives birth or adopts, a male or female
resident who decides to take paternity leave agrees to extend his or her residency by
the same number of weeks.
PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY
QPIP BASIC PLAN
Paternity leave
(Art. 26.28)
1 week
5 days paid 100% by the employer
Paternity leave
(Art. 26.29)
5 weeks
5 weeks’ QPIP paternity benefits
(70%) + employer benefit
= 100% of usual salary
Parental leave
(may be shared
between spouses)
(Art. 26.41)
Maximum 7 weeks*
7 weeks’ QPIP parental
benefits (70%)
Maximum 25 weeks*
25 weeks’ QPIP parental
benefits (55%)
Total:
38 weeks, of which 37 are paid by the QPIP
* The number of weeks of parental leave available will be reduced by the
number of weeks taken by the mother.
QPIP SPECIAL PLAN
1 week
5 days paid 100% by the employer
Paternity leave
(5 weeks)
(Art. 26.29)
3 weeks
3 weeks’ QPIP paternity benefits
(75%) + employer benefit
= 100% of usual salary
2 weeks
Unpaid paternity leave
Maximum
25 weeks*
25 weeks’ QPIP parental
benefits (75%)
29 weeks
of which 28 are paid by
the QPIP, with a possibility
of 2 weeks unpaid
Parental leave
(may be shared
between spouses)
(Art. 26.41)
Total:
* The number of weeks of parental leave available will be reduced by the
number of weeks taken by the mother.
37

PRINTEMPS 2014
Paternity leave
(Art. 26.28)
PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY
IMPOR
TANT: QPIP
MPORT
In both cases (basic plan and special plan), to receive 100% of your salary
throughout the paternity leave, you must also apply for paternity leave to the
Quebec Parental Insurance Plan. Applications may be made through the QPIP
site www.rqap.gouv.qc.ca. If no paternity leave application is made to the QPIP,
the benefit you receive will be limited to the employer’s share, i.e., 30% to 35%
of your salary.
PATERNITY LEA
VE
LEAVE
•
•
•
•
Five (5) days’ leave on the birth of the child (day of baby’s baptism or registration included)
Five (5) consecutive weeks of benefits paid by the QPIP
Benefits determined on the basis of the choice made by the first parent to have
taken leave (basic or special plan)
Paternity leave (5 consecutive weeks) cannot be divided.
Leave and pay progression
Salary level depends
on academic progress.
PRINTEMPS 2014
38

When you take maternity, paternity, adoption or unpaid leave, your pay progression will be delayed by the same time as the duration of your leave, despite certain
conditions contained in the Act respecting labour standards. In fact, the Act stipulates that any worker taking leave provided for in the Act is entitled to the same
benefits as if he had been at work during that period. It also states that: “At the end of
a maternity, paternity or parental leave, the employer shall reinstate the employee in
the employee’s former position with the same benefits, including the wages to which
the employee would have been entitled had the employee remained at work.” So one
might think that, since the Act has precedence over collective agreements, this benefit also applies to medical residents. But, also according to the Act respecting labour
standards, these sections and the entire corresponding division “shall not grant to an
employee any benefit to which the employee would not have been entitled if the employee had remained at work.”
The FMRQ’s collective agreement states that: “With each year of training, upon
academic promotion awarded by the university authorities and recognized by the
Collège, the resident shall advance one level on the salary scale set out in Appendix 1 of this Agreement.” Your salary therefore depends on your academic progress
and your successful completion of 13 rotation periods for each year of residency, and
only on that basis will you be able to benefit from a pay increase.
Parental or unpaid leave (cf. Article 26.41)
Maternity, paternity or adoption leave may be followed by any of the following
types of unpaid leave:
The first is unpaid leave as an extension of maternity, paternity or adoption leave.
It is for a maximum duration of two years and may be split between the spouses,
provided both spouses are residents. It is important to emphasize that this unpaid
leave must directly follow the maternity, paternity or adoption leave.
PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY
Conditions of eligibility
The resident takes her unpaid leave directly after her maternity leave;
•
•
•
the second portion of the unpaid leave taken by the spouse directly follows the
first portion of the unpaid leave taken by the mother;
the unpaid leave is of no more than two (2) years’ duration.
The unpaid leave is of
no more than two
years’ duration.
The second type of unpaid leave may be taken in lieu of the foregoing. In that
case, a resident may choose to take unpaid leave of no more than fifty-two (52)
weeks, taken at the time of his or her choosing, within the seventy (70) month period
following the birth or adoption of the child. This leave must be continuous and may
not be split into two or more periods totalling fifty-two (52) weeks. Nor may it be
taken part-time.
NOT
A BENE
OTA
Two-year unpaid leave cannot be granted if the resident adopts his or her spouse’s
child. Unpaid leave must be applied for at least two weeks before the date of
the said leave.
QPIP benefits
During the unpaid leave provided for in the collective agreement, the resident
may obtain his or her parental or adoption leave benefit, as applicable, through the
QPIP. Here, also, two (2) types of plans are in effect, and the choice of plan is determined by the first of the two parents to receive maternity or paternity benefits. This
choice cannot subsequently be changed. Parental leave benefits and adoption leave
benefits may be taken in full by one of the spouses, or be divided between them. In
addition, the child’s other parent could also decide to take part of the parental leave
benefit during the mother’s maternity leave. (See table on page 39.)
Adoption leave
Adoption of spouse’s child
A resident who adopts his or her spouse’s child is entitled to leave of a maximum
duration of five (5) working days, of which only the first two (2) days are paid. This
leave cannot be discontinuous and must be taken within fifteen (15) days after the
child arrives home.
39

A resident who
adopts his or her
spouse’s child is
entitled to leave of a
maximum duration of
five working days, of
which only the first
two days are paid.
PRINTEMPS 2014
A resident who legally adopts a child other than the child of his or her spouse is
entitled to adoption leave of a maximum duration of ten (10) weeks which, subject to
certain provisions in Articles 26.33 and 26.34 of the collective agreement, must be
consecutive. For a resident eligible under the QPIP, this leave is simultaneous with
the benefit payment period under the Act respecting parental insurance and must
begin no later than the week following the start of payment of those benefits. For
residents ineligible for QPIP benefits, the leave must be taken after the child’s placement order or its equivalent with respect to an international adoption in accordance
with the adoption regime or at another moment agreed upon with the establishment.
Adoption leave of a
maximum duration of
ten weeks.
PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY
Other leave (children’s illness, school, etc.) (cf. Articles 24.06 and 24.07)
Other leave is provided for to enable you to fulfil your parental responsibilities, in
particular unpaid leave or partial unpaid leave of a maximum duration of one (1) year
for a resident whose minor child has emotional or social problems or is disabled or
has a prolonged illness and whose condition requires the presence of a parent. Leave
is permitted when the parent’s presence is required vis-à-vis his or her minor child on
grounds of health, safety or education. In that case, the days used are deducted from
the annual bank of sick days or are taken without pay, as the resident chooses. This
leave may be split into half-days if the establishment agrees.
Suspension of maternity, paternity or adoption leave
Adoption leave may
be suspended if the
child has to be
hospitalized, or it can
be split.
Suspension of leave
Adoption leave may be suspended if the child has to be hospitalized, or it can be
split. It may also be extended by forwarding to the establishment a notice along with
a medical certificate attesting to the fact that the child’s state of health requires it,
before the adoption leave expires.
Returning to residency
A resident who decides to take maternity, paternity, adoption or unpaid leave agrees
to extend his or her residency by the same number of weeks. On your return, you will
resume your position as assigned under the decree on the determination of resident
positions and will perform your rotations as per the training card issued by the Collège.
4 >>> Income other than QPIP benefits
A
nyone receiving QPIP benefits can earn work income while receiving benefits. But any additional work income earned while on paternity, adoption
or parental leave will entail a deduction from the paternity, parental or
adoption benefits if it exceeds 25% of the amount of the benefits, or $50
in cases where the amount of benefits is $200 or less. Moreover, any additional
work income is fully deducted from maternity benefits.

PRINTEMPS 2014
40
You are not
authorized to
perform medical acts
when you are taking
leave provided for in
the collective
agreement in
connection with
maternity, paternity
or adoption.
No medical acts without a training card
You are not authorized to perform medical acts when you are taking leave provided for in the collective agreement in connection with maternity, paternity or adoption. During such leave, your training card indicates that you are not on rotation. You
will therefore not be covered by malpractice insurance, since you will not be complying with the requirements of the Collège des médecins du Québec.
But moonlighting is permitted
Nonetheless, if you have a restrictive permit–resident or a regular permit (R3 in
family medicine and R6 and higher in another specialty) which allows you to perform moonlighting, this remains valid, and you are entitled to moonlight occasionally while on maternity, paternity or adoption leave. This situation is possible since,
when you moonlight, you are practising outside your residency and have separate
malpractice insurance covering medical acts. We remind you that this additional income will be taken into consideration by the QPIP, and your benefit could be reduced
in line with the additional income you have received.
PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY
Note that the privileges conferred on you by your permit are of one 1 year’s duration. Keep an eye on the expiry date. If your restrictive permit–resident expires during your leave, you will have to wait for your status as a medical resident to be
reconfirmed and hold a valid rotation card in order to have the permit renewed.
5 >>> Fringe benefits during maternity
D
leave
uring her maternity leave, a resident receives the following benefits: life
insurance, medical drug insurance (when she pays her own share), accumulation of vacation, accumulation of sick leave, and maintenance of the
benefits provided for in Articles 13.02 and 13.05 of the agreement (release for medical conferences and for studying).
During her maternity
leave, a resident
maintains her benefits.
6 >>> CFPC and RCPSC exams –
W
Deadlines and rules
hen you take maternity, adoption, paternity or parental leave, your post
graduate education program will be extended by an equivalent period
of time, and your training program will be adapted accordingly on
your return to residency. But the College of Family Physicians of
Canada (CFPC) and the Royal College of Physicians and Surgeons of Canada (RCPSC)
have established rules governing the dates on which you can sit the certification
exams. Leave associated with pregnancy can have the effect of delaying the date
when you will be able to sit the exam. If it is possible for you to plan the dates of your
parental leave, we suggest you bear the following rules in mind:
Make sure you check
the dates at which
you can sit the
certification exam.
IMPOR
TANT
MPORT
CFPC
For family medicine exams, you are eligible to sit the exam during the last six
months of your training.
•
•
If you want to sit the spring exam, you will have to have completed all your
rotations by the following December 31.
If you want to sit the fall exam in the year before you complete your residency,
you will have to have completed all your rotations by February 28 the
following year.
PRINTEMPS 2014
RCPSC
For specialty exams, the rules are as follows:
41

PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY
7 >>> Payment of tuition fees
(maternity, adoption or parental leave)
The procedures for
payment of tuition
fees during maternity
leave vary from one
university to another.
The procedures for payment of tuition fees during maternity leave vary from one
university to another, as follows:
Laval University, McGill University and University of Sherbrooke
Tuition fees in these three universities are calculated by the week, so you do not
have to pay tuition fees during your maternity leave. But you do have to notify your
faculty at least one month prior to the expected date of the maternity leave, so they
can amend your bill accordingly. The same rule applies to the five-week paternity
leave and to adoption leave, as well as to unpaid parental leave.
University of Montreal
Tuition fees at the University of Montreal are calculated by semester (six months),
but it is possible to agree with the faculty on different payment terms for tuition fees
during maternity leave. You must get in touch with the office of the Associate Dean
for Postgraduate Medical Education to notify them of the anticipated date of your
leave and to come to an agreement.
8 >>> Deferring vacation
A pregnant resident
may defer a
maximum of four
weeks’ annual leave.
PRINTEMPS 2014
42

A
s stipulated in the FMRQ’s collective agreement, a pregnant resident
may defer a maximum of four (4) weeks’ annual leave, if the maternity
or parental leave straddles two academic years (an academic year starts
on July 1 and ends on June 30 the following year). Note that this vacation must be taken in the year in which the resident returns to residency. It may,
however, be taken immediately following the maternity or parental leave, even if
this means the rotation carried out will not be considered valid. Moreover, leave
provided for in the agreement (conference, study, vacation) will continue to be
granted on an academic year basis, that is, from July 1 to June 30, regardless of
your academic promotion.
N OT
A BENE
OTA
Medical residents taking maternity, paternity or adoption leave continue to
accumulate the leave provided for in the agreement during their absence. This
rule does not apply to medical residents who opt for unpaid parental leave.
PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY
9 >>> Repayment of loans
D
and bursaries
uring your maternity leave or parental leave, you will no longer be considered to be studying, since your training card will be suspended by the
Collège. If you have obtained a student loan under the Quebec government’s Loans and Bursaries program, you can defer repayment of the
loan for a period of twelve (12) months for the mother (four (4) months during pregnancy and eight (8) months after the child is born), and for a period of eight (8)
months for the father. To do so, you must complete the “Temporary Interruption of
Studies–Application to Postpone Repayment of Student Debt” form available on the
Quebec government’s Student Financial Assistance Web site www.afe.gouv.qc.ca/
en/, under “During Your Studies/Interruption” or from your university’s financial
aid office. You have to have pursued your studies for at least one month during the
six months preceding the event justifying your application.
If you do not return to your studies during the month following the period of
temporary interruption of your studies, Student Financial Assistance will consider
you to have abandoned your studies at the end of that period. You will then have to
forward to the Financial Assistance Office of the Ministry of Education, Recreation
and Sports (MELS) a form confirming that you have regained your student status.
This form is available from your university’s financial aid office.
During your maternity
leave or parental
leave, you will no
longer be considered
to be studying, since
your training card will
be suspended by the
Collège.
10>>> Provincial and federal tax
benefits and deductions
Quebec tax benefits
The Quebec pension board (Régie des rentes du Québec, or RRQ) administers the
Child assistance measure, which stems from Quebec’s family policy. This measure
has two components: child assistance payments to provide financial assistance to all
eligible families with a dependent child aged under 18, and the supplement intended
for parents with a dependent disabled child. For further information, please consult
the Quebec government site via the Quebec Portal, under Services Quebec – Citizens, Becoming a Parent: www4.gouv.qc.ca/EN/Portail/Citoyens/Evenements/
DevenirParent/Pages/accueil.aspx.
The Canada Child Tax Benefit is paid each month to eligible families in order to
help them with the cost of raising their children. It is tax-free and varies according to:
family income;
number of children;
their age;
their family situation;
deduction for childcare expenses.
•
•
•
•
•
PRINTEMPS 2014
Federal tax benefit
43

PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY
Childcare expenses
are tax deductible
federally and entitle
you to provincial tax
credits.
Eligibility for the benefit is re-evaluated each year, on the basis of data from the
previous year’s income tax return. For further information, please consult the Canada
Revenue Agency site at www.cra-arc.gc.ca/bnfts/menu-eng.html, under Programs
and Benefits.
Childcare expenses
Childcare expenses are tax deductible federally. They also entitle you to provincial tax credits, except when you have a child who is registered in a seven (7) dollar
daycare centre. So it is important for you to keep your childcare receipts (daycare
centre or caregiver). You will find them helpful when completing your income tax
returns.
Tax credit following adoption
If you have incurred costs to adopt your child, you may ask for a repayable tax
credit for adoption costs, for each child you have adopted. This credit is equivalent to
50% of eligible adoption costs. The maximum eligible is $20,000 per child, for a
maximum tax credit of $10,000 per child.
Tax credit for fertility treatment
You may ask for a
repayable tax credit
for adoption costs,
artificial insemination
and in-vitro
fertilization.
If you have expenses with respect to artificial insemination or in-vitro fertilization, you can ask for a repayable tax credit. This is equal to 50% of the eligible
expenses paid by you or your spouse. As with the adoption tax credit, the maximum
tax credit is $10,000 per child.
Supplement for handicapped children (Quebec)
In Quebec, a parent of a child with an impairment or developmental disorder that
significantly limits him or her in carrying out daily activities for a period expected to
last for at least one year is entitled to an income supplement. The child must be aged
under 18 and be recognized as handicapped by the Quebec pension board (RRQ).
The amount of the supplement is the same for all, regardless of the child’s condition
and the family income.
Quebec sales tax and baby products
PRINTEMPS 2014
44

You do not have to pay Quebec sales tax on the following products: children’s
diapers, training pants, items used to breast-feed or bottle-feed infants, rental or purchase of breast pumps, all models of nursing bottles and the disposable bags required
for certain nursing bottles.
N OT
A BENE
OTA
All the tax measures presented in this section are obviously subject to change,
depending on decisions from the different levels of government.
PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY
11>>> Mandatory registration and
other legal information
Registering the child in the Quebec Register
If your child is born in a hospital or a birthing house, it is that establishment that
has to report the event and provide the relevant information in the days following the
birth to the Ministry of Health and Social Services (MSSS). If your child is born
elsewhere, you will have yourself, as parents, to notify the MSSS in the days following the birth. Information concerning requirements in this regard is to be found in the
Becoming a Parent guide on the government site via the Quebec Portal, under Services Quebec – Citizens, Becoming a Parent: www4.gouv.qc.ca/EN/Portail/
Citoyens/Evenements/DevenirParent/Pages/accueil.aspx.
Registration in the drug, life and group disability insurance plans
If you have individual coverage with La Capitale insurance company, you can
have your plan changed to family coverage when your family expands. If you already have family coverage, your child will be covered by your insurance plan. La
Capitale must, however, be notified when a new dependant is to be added to the plan.
If your child is not
born in a hospital or
a birthing house, you
will have to report
the event and provide
the relevant
information in the
days following the
birth to the Ministry
of Health and Social
Services (MSSS), for
the Quebec Register.
In both cases, you must therefore inform the person responsible for this file in your
establishment’s human resources office, because it is your employer who deducts the
insurance premiums from your paycheque. If you don’t know who the person responsible is, your establishment’s teaching office should be able to help you.
Registering for health insurance
A parent whose child is born in Quebec does not have to register the child with the
health insurance board (Régie de l’assurance maladie du Québec, or RAMQ). But
the parent must register the child with the Quebec Registry of Civil Status by completing the Declaration of birth that will be given to him/her by the hospital or birthing
house when the child is born. To register a child born outside Quebec or adopted, you
should telephone the RAMQ to obtain the appropriate form. The address of the RAMQ
site is www.ramq.gouv.qc.ca.
Applying for a birth certificate and social insurance number
Applying for a passport
A passport is applied for in the same way as for all children aged under 16, using
the Child General Passport Application for Canadians under 16 years of age. You
may get hold of the form at any Passport Office or complete it online at www.ppt.gc.ca.
45

PRINTEMPS 2014
To obtain a birth certificate, you must complete the Request for certificate or
copy of act form available on the Office of the Registrar of Civil Status (Directeur
de l’État civil) site at www.etatcivil.gouv.qc.ca/en/default.html. For the social
insurance number, complete the Application for a Social Insurance Number (form
NAS-2120-(09-13), and provide one piece of ID for the child. For further information, consult the Service Canada site at www.servicecanada.gc.ca/eng/
home.shtml.
A parent whose child
is born in Quebec
does not have to
register the child
with the health
insurance board
(Régie de l’assurance
maladie du Québec,
or RAMQ).
PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY
12>>> Appendices
APPENDIX 1 – SOME DEADLINES TO REMEMBER
Notification of pregnancy to
program director and colleagues
Maternity leave
Paternity leave
Parental or unpaid leave
Leave for adoption of child other
than spouse’s child
6 consecutive weeks
No more than 2 years, including a
maximum of 29 weeks eligible
for the QPIP
10 weeks
5 consecutive days, 2 of which are
paid, within 15 days after child
arrives home
Departure on maternity, paternity,
adoption or unpaid leave
(teaching office, program director
and faculty)
No more than three weeks prior to
expected date of departure
Provide a medical certificate attesting
to the date
– Fall
PRINTEMPS 2014
21 weeks
Leave for adoption of spouse’s child
Exams
• Family medicine (CFPC)
• Other specialties (RCPSC)
– Spring
46

As soon as possible
Tuition fees
Laval University, McGill University
and University of Sherbrooke
University of Montreal
In last 6 months of training
Rotations must be completed no
later than following December 31
Rotations must be completed no later
than February 28 of following year
Notify university at least one month
prior to expected date of leave
Notify university of expected date
of leave and agree on conditions.
Loans and bursaries
Complete form as soon as leave date
is confirmed
Health Insurance Board
La Capitale
– Notify insurance company as soon
as possible after birth
– Notify establishment
(source deductions)
Registry of Civil Status
Declaration of birth
Rearrangement of rotations
Withdrawal from night call and
night shifts
Registration within 30 days following
delivery, on form provided by
establishment
As early as possible in pregnancy
From 20th week of pregnancy
PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY
APPENDIX 2 – USEFUL ADDRESSES
PUBLIC HEALTH AGENCY OF CANADA (REFERENCE MATERIAL)
Statistical data and comments from mothers across Canada are available
free of charge on the Government of Canada site.
– “What Mothers Say: The Canadian Maternity Experiences Survey”
– “Mothers’ Voices”
www.phac-aspc.gc.ca/rhs-ssg/survey-eng.php
CANADA REVENUE AGENCY (CHILD BENEFIT)
www.cra-arc.gc.ca/bnfts/menu-eng.html
Student Financial Assistance (Loans and Bursaries)
Fast direct access to your file: 418-646-4505 (interactive telephone service)
1 888 345-4505 (toll-free in Canada / U.S.)
Customer Service
Monday to Friday: 08:30 to 12:00 and 13:00 to 16:30
418-643-3750 – 514-864-3557 – 1 877 643-3750 (toll-free: Canada / US)
www.afe.gouv.qc.ca/en/index.asp
PASSPORT OFFICE
Toll-free: 1 800 567-6868 – www.ppt.gc.ca
COLLEGE OF FAMILY PHYSICIANS OF CANADA (CFPC)
Exams/Certification, Sharon Etler: 1 800 387-6197, ext. 405
[email protected] – www.cfpc.ca
ROYAL COLLEGE OF PHYSICIANS AND SURGEONS OF CANADA (RCPSC)
Manager, Examination Administration, The McLaughlin Centre
for Evaluation (TMCE), Diane Cyr: 613-730-2548 – 1 800 668-3740
[email protected] – www.rcpsc.medical.org
REGISTRAR OF CIVIL STATUS
Monday, Thursday and Friday: 08:30 to 16:30 – Wednesday, 10:00 to 16:30
Quebec City: 418 644-4545 – Montreal: 514 644-4545
Elsewhere in Quebec: 1 877 644-4545 (toll-free)
www.etatcivil.gouv.qc.ca/en/default.html
FÉDÉRATION DES MÉDECINS RÉSIDENTS DU QUÉBEC (FMRQ) – COLLECTIVE AGREEMENT
Marie-Anik Laplante, Co-ordinator, Union Affairs – [email protected]
Fédération des médecins résidents du Québec: 514-282-0256 – 1 800 465-0215
www.fmrq.qc.ca – under Union affairs/Parental Leave or Union affairs/
Collective agreement/Article 26)
QUEBEC HEALTH INSURANCE BOARD (RAMQ)
Quebec City: 418 646-4636 – Montreal: 514 864-3411
Elsewhere in Quebec (toll-free): 1 800 561-9749
www.ramq.gouv.qc.ca/index_en.shtml
QUEBEC PARENTAL INSURANCE PLAN (QPIP)
Monday to Friday: 08:00 to 20:00 – Saturday and Sunday: 09:00 to 16:00
Interactive voice response service-24/7 – 1 888 610-7727
www.rqap.gouv.qc.ca/Index_en.asp
SERVICE CANADA – SIN
www.servicecanada.gc.ca/eng/home.shtml
47

PRINTEMPS 2014
BECOMING A PARENT GUIDE – QUEBEC GOVERNMENT
Comprehensive information on pregnancy and adoption on the site or in the
printable version of the Becoming a parent guide.
www4.gouv.qc.ca/EN/Portail/Citoyens/
Evenements/DevenirParent/Pages/accueil.aspx
PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY
13>>> Becoming a parent during
residency
I
n preparing this Bulletin, we wanted to find out more about all aspects of parenthood, and who better to answer our questions than some medical residents who
have chosen to have children during residency. Of course, each one’s experience
is different, but we did observe certain common threads. Discover these colleagues’
worlds in the following pages.
• • •
Several years ago, Émilie Desrosiers and her partner, Simon-Pierre Veilleux, learned
they were to be parents. Far from being a surprise, this happy event was planned.
But, how do you decide to have children when you are in residency, when schedules
are, let’s face it, “crazy,” and it’s hard to find time to sleep? For Émilie and SimonPierre, that’s not how the question presented itself. They were a couple, and they
wanted children. They waited until they’d set up in residency and firmed up their
respective career choices, then took the plunge.
Dr Émilie Desrosiers
R5 in general surgery,
Laval University
“You have to allow
yourself not to be
perfect.”
PRINTEMPS 2014
48

Émilie became pregnant in the middle of her R2 year, and points out that her
program director greeted the news very positively, even altering the order of rotations to accommodate her. Delaying the end of her postgraduate education wasn’t an
issue for her, or for Simon-Pierre, particularly since it meant they could now finish
their residency the same year. Émilie definitely suggests, though, that female residents check the Royal College of Physicians and Surgeons of Canada’s rules concerning the date on which exams in their specialty are held, because they could have
to wait several months before sitting them if they don’t meet the RCPSC criteria.
Simon-Pierre is currently an R5 in cardiology. When their daughter was born, he
took three months’ paternity leave, and he sat the internal medicine core curriculum
exam when she was 1 year old. While it’s harder to find time to study when you have
children, it can be done.
For her part, Émilie cut her maternity leave short. Six months after giving birth,
she resumed her residency. “You have to be ready to take up the frenetic pace of
residency again,” she points out. “But the hardest thing is breaking away from one’s
child, as it is for all mothers. You have to accept entrusting their care to someone else,
and make do with seeing your baby less often.”
When asked about the impact of this “down time” on her previously acquired
knowledge and techniques, Émilie concedes that one loses one’s reflexes a little during maternity leave, but she emphasizes that “you have to allow yourself not to be
perfect.” It is often thought that in surgery you’ll lose your technical skills, but those
fears are unwarranted.
The key to success: being organized
In her case, Émilie chose to have a nanny at home, someone she could count on
outside regular work hours, and her family. She and her partner also try to arrange
their call schedules so one of them is always available.
According to Émilie Desrosiers, the universal fear among future parents is of no
longer being good in one of their two roles. They’re afraid of being bad parents because
they aren’t there often enough for their child, and they feel guilty when they look after
their child at the expense of their studies or when they have to be away from work.
PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY
Émilie’s tips
Émilie suggests some ways of reconciling the two roles, such as having a babysitter
on a weekend so you can focus on studying. But make sure you’re disciplined and
really use this time for reading.
In the survey on parenthood conducted by the AMReQ and piloted by Émilie two
years ago, many said they’d had to support a colleague during her pregnancy or
following her return from maternity leave, but this was never seen as something
negative. In any case, she herself felt no animosity from colleagues, either during her
pregnancy or since she came back. In the context of the survey, she noted that half of
medical residents were thinking of having children during residency. But many were
holding back on their desire to become parents because they believed they’d have to
sacrifice family time for work. Quite logically, family time can be reduced at certain
points, but it’s not necessarily sacrificed. Support from program directors, staff physicians and colleagues counts for a lot. When you don’t have to fight for time off
when your child is ill, or to have the rotation grid changed, everything is possible.
Since the survey on parenthood was carried out by the AMReQ, the topic is now
an integral part of the presentations made by the FMRQ’s Resident Wellness Committee members on medical resident health and wellness. In Quebec City, this information is also passed on in the MED 101 and CHX 101 information sessions given
by the Faculty early in the year.
“Family time can be
reduced at certain
points, but it’s not
necessarily sacrificed.
Support from
program directors,
staff physicians and
colleagues counts for
a lot.”
The general surgery resident has presented the findings of the AMReQ survey at
different conferences, and the reaction has been very positive. The first presentation
was at a conference on physician health in Montreal. Awareness had already been
raised, and the participants were open and focussed on identifying solutions. The
second presentation was made in meetings with groups of surgeons, and also had a
positive reception. The growing number of women in the medical profession is bringing with it new parameters that are forcing changes. The trend toward having children during residency is being confirmed day by day. “Having children early on in
your practice may not be any easier,” states Dr Desrosiers. “During residency, the
doctor has no clientele, and does no office hours outside the establishment. It’s easier
to find a replacement.” But she says you shouldn’t seek special dispensation. How
then can residency be reorganized for parent residents without it harming their academic progress? The AMReQ is currently working with its Faculty to establish a
proper parenthood policy in that regard.
Some further advice
You have to listen to yourself, remember that you choose to have children because
it fits in with your path as a couple, and take the time to have children during residency if you’re ready. That’s Émilie’s first piece of advice to her colleagues. “After
that,” she adds, “you have to be organized, organized, organized.” You have to consider scenarios: babysitting, rearranging rotations, scheduling the date of the certification exam, if possible, continuing taking courses while on maternity leave, and
notifying the program director as early as possible so you can better plan the pregnancy, maternity leave and return to residency. Then, once you’ve talked about it,
you feel better. And most of the time, the reaction is very positive.
49

“You have to listen
to take the time to
have children during
residency if you’re
ready. After that,
you have to be
organized, organized,
organized.”
PRINTEMPS 2014
Will it be more complicated finding a position after residency with a child? Clearly,
both partners will want to work in the same region. That’s an additional variable
when they start looking for positions in a physician resource plan (PEM). And as
they’re both specializing in disciplines at risk of saturation – general surgery and
cardiology – the challenge will be that much greater.
PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY
Little Laurence will be three next November. Will she have a little brother or sister
before her mother’s residency ends? That’s a well-kept secret, but the positive experience of the first child will certainly influence the decision. And Émilie and SimonPierre are hoping their experience will also help other medical residents enjoy this
great joy when it suits them, whether during or after residency.
A
fter talking to a surgery resident, we moved over to family medicine, a specialty
with its own special challenges, since training lasts only two years.
• • •
Dr Julie Lafrenaye is a family medicine resident at the University of Sherbrooke
Faculty of Medicine. She has a 5-year-old son, Hugo, born when Julie was in preclinical, a few months before she began her clinical clerkship, and Maxim, a daughter now 18 months old. She started her R1 year 34 weeks pregnant. Julie’s partner,
Éric Généreux, is not a resident. He took over the family business a few years ago.
Dr Julie Lafrenaye
R1 in family medicine,
University of Sherbrooke
“Staff physicians’ level
of understanding
varies, yet overall
things go well.”
PRINTEMPS 2014
50

Julie’s days are very full. In the morning, she drives her son to the daycare
centre, which opens at 7 am, and drops her daughter off a few doors away at another daycare. Her partner looks after picking them up in the evening. The FMU is
35 minutes’ drive from her home, so she gets to work at 8 am. Most of the time, she
manages to arrange her schedule so she can see the children in the evening, but in
some cases it’s harder. Often, she gets home after supper or when the children are
already in bed. She points out that when you come back from maternity leave, you
have to expect a readjustment period. Sometimes you have to work evenings. Staff
physicians’ level of understanding varies, yet overall things go well. But she has
noticed that 12-hour night call is harder when you have young children. Between
feeding, baths and housekeeping, it’s hard to find time to study. She has her mother’s help, which she greatly appreciates. Finally, it’s absolutely essential to be well
organized when you have young children during residency. And she takes advantage of the weekends to have fun with her kids, and see friends and family. But
forget sport for the moment – aside from two hours’ horseback riding on weekends, when she can!
As to the best time to have a child during family medicine residency, she feels
it’s easier to do so early in training. “The training is so short,” she stresses, “you
have to remember there’ll be studying for exams in the final six months. And you
have to bear in mind that the three months’ in an outside unit take place during the
second year of residency.” In addition, her FMU colleagues are very understanding.
She was even able to call on a staff physician, who helped her when her daughter
was sick.
Dr Lafrenaye stresses that she would have liked to remain active during her maternity leave, perform a few calls, or carry out a rotation spread over two periods. She
went to classes, but that wasn’t enough for her. “Stopping for a whole year of maternity leave is a bit long,” she told us. “But going back full-time in less than one year
would have been too hard for me, if only because of issues of the availability of
daycare places. She notes that it’s easy to lose recently acquired reflexes. “You have
to get back into the rhythm,” she said, “and you feel at a disadvantage, particularly
since you have this dual role of mother and medical resident to juggle. When doctors
have 4-5 years of practice under their belt,” she continues, “the routine probably
comes back more easily, but when pregnancy occurs while you’re developing reflexes, it’s harder.”
PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY
Julie says people don’t seem to be very well informed about the section in the
collective agreement on parenthood. “It’s important to learn early on in one’s pregnancy about the benefits contained in the agreement,” she says. “In my case, it was
advantageous, and I had no trouble having the arrangements in the collective agreement complied with.” Also, even before the baby is born, there’s lots to be done.
“You have to plan the help you’ll be needing,” she emphasizes, “daycare, transportation, help from parents if possible, what to do when the child is sick because daycare
won’t take him or her. You also have to plan help with the housekeeping, and even
for preparing meals ahead of time, and you’ll have to take leave more often.” She
also believes the collective agreement should include an article allowing female residents who’ve had children to take 1-2 months’ non-consecutive, unpaid leave. This
would give parents a bit of a break, a little breathing space, and a chance to catch up
on their studies.
“There’s no ideal time
for having children,
you have to be ready.”
For Dr Lafrenaye, parenthood is not an obstacle to her residency or her personal
life. Certainly, it’s a difficult time in terms of balance, but she manages. Priority goes
to the children and residency; there is couple-friend-recreation time, but it’s limited.
She considers the partner also has a major role to play in supporting the mother. He
has to accept that he’ll be the main support during residency for looking after the
children. It’s not always easy being a man on your own going to pick up the kids,
making supper while they’re whining or squabbling, doing the dishes, giving baths,
putting them to bed . . . more than once a week!”
“The hardest thing,” Julie says, “is overcoming the feeling of guilt. We have to
remember our children want us to be happy, above all, and that quality is more important than quantity.” In Dr Lafrenaye’s view, there’s no ideal time for having children. “You have to be ready,” she concludes. “You have to be prepared to take on the
responsibilities that come with it, and to take full advantage of it. After residency,
there are other constraints, depending on the specialty you’ve chosen. It’s up to us to
choose when’s the best time – IF THERE IS ONE!”
L
ike her colleague, Julie, Hannah Beattie is happy to have decided to have a
child during residency, which she resumed in mid-March 2014. Her pregnancy
coincided with the start of her residency. After nine months, she stopped, returning after 1 year’s maternity leave. Dr Beattie’s spouse, William Bennett, is not a
doctor, and is more available. Since her family doesn’t live nearby, that helps a lot.
• • •
51

She notes that the first trimester of pregnancy was difficult, particularly since she
hadn’t told the staff physicians outside the FMU of her condition. She regrets not
having done so earlier. People are often more understanding than one might think. In
addition, she invites her colleagues to find out about the program Pour une maternité
sans danger (For a risk-free maternity), to ensure that their rotations entail no risk for
them or their baby. Indeed, it was the FMU that encouraged her to make an application under the program.
PRINTEMPS 2014
Like the other residents interviewed, Hannah also feels women residents aren’t
very familiar with the FMRQ collective agreement, particularly with respect to leave
for medical visits for pregnancy monitoring and cessation of call duty. “In family
medicine,” she says, “female residents have to redo one month’s training to compensate for call duty not performed after 20 weeks. Those who ask not to do any call duty
at all during pregnancy have to redo two months’ training.” But to her mind, prolonging residency by a few months isn’t a problem.
Dr Hannah Beattie
R2 in family medicine,
University of Montreal
PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY
The Occupational health and safety board (CSST) conducted an evaluation of her
position and issued recommendations specific to her residency, in particular with
respect to the maximum number of hours spent standing. She also left a little earlier
than planned before the delivery.
“Residents are being
told in certain training
sites that they
shouldn’t be getting
pregnant during
residency. While the
agreement permits
part-time residency,
this notion is
non-existent in
postgraduate
education sites.”
Hannah is concerned that residents are being told in certain training sites that they
shouldn’t be getting pregnant during residency. She herself didn’t suffer from this
type of intimidation, and the staff physicians were very understanding. She invites
her colleagues also to find out all about the Quebec Parental Insurance Plan (QPIP)
with respect to the number of weeks’ paid leave. Also, says the family medicine
resident, “while the agreement permits part-time residency, this notion is non-existent in postgraduate education sites.” Dr Beattie had kept back some vacation time to
extend her leave but, in the event, she was unable to take it. Today, she manages to
take one day off per week to liquidate her vacation, and this suits her very well and
helps her manage her return to work.
Her colleagues and the staff physicians in the FMU were very accommodating
about her return. She also notes that the Faculty offers rotations in and around Montreal for parents with very young children. For her rotation in the regions, she was
given her chosen location, and will be leaving Montreal for Paspébiac with her spouse
and child to perform that rotation next year.
Her son Abraham is now almost 1 year old. If she had to do it again, Hannah
wouldn’t hesitate for a moment. But a possible second child will have to wait until
her residency is over. Going back to work is a challenge. “The hardest part,” she
concludes, “initially is leaving the baby, then it’s finding time to study as well as
working, sleeping and having family time together!”
J
• • •
Asking Julien whether residency is an obstacle to parenthood seems a little ludicrous, considering he’s a medical resident who also performs other duties at the Federation and in his Faculty, in particular as president of the Association des médecins
résidents de Québec (AMReQ) and a member of the Federation board, while carrying out responsibilities in the Faculty. Gabrielle is also active, sitting on the AMReQ
board and representing the association on the FMRQ Resident Wellness Committee.
52

PRINTEMPS 2014
ulien du Tremblay had no hesitation starting a family during residency. He and
his partner, Gabrielle Larouche, also a resident, were ready for it. In fact, that’s
the response we had from all parent residents.
Dr Julien du Tremblay
R4 in general internal
medicine, Laval University
“There’s no ideal time to have children,” says Julien. “Both during residency
and early in practice are very busy times.” And then they were behind their friends
in that regard.
He does agree, though, that it’s a much bigger change for the mother. “Obviously,
having children during residency has a much greater impact on the mother than on
the father,” says Julien du Tremblay. Paternity leave is shorter – generally five weeks.
Very few take longer, unpaid leave. But he notes that the type of residency can influence fathers’ decision concerning leave. In his case, he wanted to take a shorter break
but, with the way rotations were arranged, he ended up having to do a three-month
rotation that couldn’t be split. So he took five days at delivery, worked for two weeks,
then took three months’ leave to enjoy his son.
PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY
When asked his views on the benefits provided by the QPIP, he says these conditions are adequate. He points out that, aside from being highly organized, it’s
important to have good support for each other and from others.
Julien notes that people are very understanding in training sites. Residents’ schedules are very closely linked to the staff physician’s, but people support each other.
Once again, it’s all a question of being organized. He also thinks putting accommodations in place for maternity and paternity leave with respect to rotation schedules
would be a positive step.
“Parenthood is a
plus, and all say not
to hesitate when the
time is right.”
Julien and Gabrielle wanted children, and didn’t want to wait. The experience has
been positive. Arnaud is now 2½ years old – half-years are important at that age –
and his little brother is expected in early July. In fact, parenthood during residency,
both for Julien and Gabrielle and for the other medical residents we interviewed, is a
plus, and they all say not to hesitate when the time is right.
14>>> Survey on parenthood
I
n order to maximize the relevance and impact of the measures established or
negotiated for medical residents who choose to found a family during their
postgraduate education, and in the wake of the publication of the 2nd edition
of the FMRQ’s Handbook for pregnancy, adoption and parenthood, we sought
your co-operation in responding to a survey sent out at the start of the year. In the
following pages, we present the findings of this poll.
Only 14.8% of spouses
were medical
residents, while
70.2% were not.
NOT
A BENE
OTA
We take this opportunity to thank the Association des médecins résidents de
Québec, in particular former RWC member, Dr Émilie Desrosiers, who allowed
us to use the questionnaire she had developed to carry out this study on the
AMReQ membership in February-March 2012. The Association is currently
working on drawing up a parenthood policy with various stakeholders within
the faculty.
Methodology
Findings
Our survey participation rate was 21.4%, with 772 medical residents from all medical and surgical specialties responding, including 219 men (28.4%) and 553 women
(71.6%). The response rate of residents in training at the University of Montreal
Faculty of Medicine was 35.9%, at McGill University, 14.4%, Laval University, 22.0%,
and the University of Sherbrooke, 17.7%. The highest response rates were from R1s
(30.8%) and R2s (24.0%), in a proportion of 54.8% for the two groups together. Also,
a little over half of respondents (53.6%) were aged 25-29, while 28.5% were aged 30-34.
Spouses’ ages had much the same distribution, with 36.8% and 27.2%, respectively.
Interestingly, only 14.8% of spouses were medical residents, while 70.2% were not.
53

Your Faculty:
PRINTEMPS 2014
The survey was conducted on all medical residents in the four medical schools,
between January 31 and March 7, 2014, and was distributed on the SurveyMonkey
platform. Two reminders were sent out by email during that period.
Do you have children?
PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY
Number of children in each age group
Of the 772 respondents, 255 had children (33.0%), while 472 (61.1%) did not. In 5.8% of cases, the
resident herself or the resident spouse was pregnant. Of medical residents with children, 144 (52.0%) have
one, and 85 (30.7%) have two; 2.9% of respondents have three children, while three medical residents
have four or more children.
The children’s ages varied from 0 to 18 and over, but it was noted that a majority (58.6%) were aged
1-5, 37.1% were aged 0-1, and 18.% were aged 6-12; 13.7% of the children were 13 and over. All
specialties were represented in the survey to varying degrees. The most highly represented groups were
in training in family medicine (27.2%), internal medicine (10.6%), psychiatry (8.2%) and obstetricsgynecology (5.7%).
Greatest hurdles to be overcome in having children during residency (more than 1 choice)
Major obstacles
to parenthood:
– Lack of time
PRINTEMPS 2014
54

– Time needed to
study for exams
– Irregular
schedules
Obstacles to parenthood during residency
When asked about the major hurdles they overcame or feared they would have to overcome to have
children during residency, 80.8% of respondents pointed to lack of time, 71.7% emphasized the time
they have to spend studying for exams, and 70.4% mentioned irregular schedules. Also, 45.1% of
respondents raised the limited opportunity for being given lighter or part-time work, 42.6% pointed to
rotations away from home, and 31.4% feared the impact of parenthood-related leave on their training
once they returned from leave.
PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY
A few other elements were mentioned, but by fewer respondents, notably the fear
of not being able to maintain knowledge during the leave, management of daily life
when the children are sick, difficulties encountered during the breastfeeding period,
babysitting costs and the ineligibility of medical residents’ children for places in
medical establishment daycare centres.
The majority of medical residents who responded to the survey depended on their
spouse and daycare centres to look after the children during the regular work day
(35% and 33.1%, respectively), while 14.3% opted for a babysitter in their home and
20.3% for a family daycare, both of which options generally afforded more latitude
for resident parents. Close relatives were also involved in 12.8% of cases. During
evenings and at night, it was primarily spouses (87.3%) and close relatives (30.7%)
who were called upon to look after the children in an emergency and for call duty.
Time is a precious commodity in residency; it becomes even more precious when
you become a parent. When we asked whether medical residents felt their work allowed them to spend enough time with close family (spouse and children), only 3.6%
answered in the affirmative; 50.2% said no, and 46.2% said they managed, but it took
a great deal of organization. Moreover, 62.1% of respondents said they had a lot of
trouble being released from their professional responsibilities to meet their childcare
obligations, and 13.8% had no opportunity for release. Respondents did, however,
indicate that it was very easy (51.6%) or possible but difficult (40.8%) to obtain
leave for pregnancy-related appointments.
Compensating for others
Among the comments often heard from medical residents considering parenthood
or who are already parents was their fear that their absence might be a burden on
their colleagues. Paradoxically, this fear appears unwarranted, to judge by the findings of our poll, which show that 75.9% of respondents had never had to compensate
for or accommodate a colleague for parenthood-related absences. The 24.1% who
said they had had to compensate for absences (call duty coverage, reviewing laboratory results, leaving early to pick up the children from daycare) emphasized that to
their mind this was completely normal, saying they were not excessively inconvenienced in that regard.
75.9% of respondents
had never had to
compensate for or
accommodate a
colleague for
parenthood-related
absences.
Services offered to parent residents
Among the services medical residents would like to be able to rely on when they
become parents are agreements with daycare centres (70.6%); lists of family physicians, gynecologists, etc. (58.4%); raising of program directors’ awareness of parenthood-related issues (45.7%); agreements with babysitting agencies (41.3%); a list of
home services (36.1%); and a handbook for future parents (26.8%). Progressive return to work and access to hospital daycare, along with creation of a Facebook support group and parent-children events, were other elements raised by respondents.
As to the duration of their maternity leave, the majority of respondents chose to take
six months or one year. Several respondents took two weeks to one month, or no leave
at all. We can assume that this group consisted primarily of spouses. Finally, the number
of weeks’ leave decreases progressively with the second, third and fourth child.
Certification exams
All medical residents who take maternity, paternity or adoption leave have to redo
the same number of weeks/months of residency when they return. But, according to
the figures we collected, only 40.4% of respondents would have to delay their exams
at the end of their residency; 43.0% of medical residents questioned would be able to
take their exam on the scheduled date.
55

PRINTEMPS 2014
Duration of parental leave
26.7% of respondants
intended to experience
parenthood during
their postgraduate
education, while 18.9%
were undecided in
that regard.
PREGNANCY, ADOPTION AND PARENTHOOD DURING RESIDENCY
Becoming a parent during residency: yes or no?
Of the group of medical residents who responded to the survey and did not yet
have children, 54.4% did not want to have children, and 26.7% intended to experience parenthood during their postgraduate education, while 18.9% were undecided
in that regard.
We asked these same residents to name the greatest obstacles delaying their decision
to have children. Ranking first (84.1%) was lack of time associated with long work
hours, followed by irregular schedules (76.7%). Studying for exams delayed the decision for 65.9% of respondents, rotations away from home for 46%, and extending
residency for 41.9%. The limited opportunity for being given a lighter schedule or
returning to part-time work and fears as to their performance on returning from maternity leave were two points raised by 36.5% and 35.7% of respondents, respectively.
A majority of non-parent residents (70.6%) felt their work left them enough time
for their loved ones, and they managed this easily (11.5%) or with organization
(59.1%). They also expressed their views on the services they believed would be
beneficial for parent residents: 79.6% wanted agreements with daycare centres; 62.9%
wished for a list of physicians, gynecologists, etc.; and 47.2% would be looking for
agreements with babysitting agencies. A list of home services was of interest to 37.8%
of respondents, and 35.2% wanted program directors to be given more information
on issues respecting parenthood during residency. Close to one-third (30%) felt a
handbook for future parents was a worthwhile idea. Facebook groups and parentchildren events were of interest to 6.8% and 6.1% of respondents, respectively.
Medical resident associations
We also analysed the responses from each medical resident association to see
whether there were any disparities. On review, it appeared that the obstacles to parenthood were the same and that parents’ and future parents’ expectations were similar, regardless of the faculty.
Pregnant residents at
the time of the survey:
– AMReS: 37.2%
– ARM: 7.9%
PRINTEMPS 2014
56

– AMRM: 14.5%
– AMReQ: 13.3%
The parents were in the same age groups, most spouses were not medical residents
in each of the associations, albeit to somewhat different degrees, most had one or two
children, and a minority had four or more children. The children’s ages were primarily 0-12. The proportion of residents pregnant at the time of the survey was 37.2% in
the AMReS, 7.9% in the ARM, 14.5% in the AMRM and 13.3% in the AMReQ.
Among obstacles to parenthood, the same major concerns were seen in the four
associations: lack of time associated with long work hours, irregular schedules, rotations away from home, studying for exams, limited opportunity for being given lighter
or part-time work, and frequent changes of workplace. Spouses and family daycare
were the main resources for children during the day; spouses became the main resource in the evening and at night, followed by a close relative, but to a lesser degree.
The services most valued for parents and future parents in each association were
agreement with daycares, lists of family physicians, gynecologists, etc., dissemination of information to program directors, and agreements with babysitting agencies.
Conclusion
The survey conducted this winter provided us with information that will help us
continue the work initiated a few years ago by the AMReQ, by extending it to the
other faculties. Moreover, the Resident Wellness Committee proposes to work on
drafting a document setting out recommendations aimed at implementing a parenthood policy in all Quebec medical faculties.
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SERVICES
L’achat d’une première maison :
du rêve à la réalité
L
’achat d’une propriété résidentielle est souvent la
transaction la plus importante d’une vie. Que ce
soit un projet à court, à moyen ou à long terme, il
est essentiel d’être bien informé afin de faire un
choix éclairé.
Première étape : établir un budget
Il peut être difficile d’évaluer correctement la valeur de la
maison qu’il vous serait possible d’acquérir en fonction de vos
revenus. La règle de base consiste à établir un budget de vos
revenus et dépenses, qui vous permet par la suite de déterminer
le montant de remboursement hypothécaire qui vous convient.
Sachez toutefois que, de façon générale, les institutions
financières ne financeront pas un prêt hypothécaire lorsque
les frais de logement (montant des remboursements du prêt,
taxes foncières et frais de chauffage) sont supérieurs à 32 %
du revenu brut du ménage, et lorsque le remboursement de
l’ensemble des dettes (frais de logement et remboursement
des autres prêts) est supérieur à 40 % du revenu brut du
ménage.
On commence avec la mise de fonds
Le montant de votre mise de fonds initiale vous permet de
réduire le montant des paiements hypothécaires. Lors de
l’acquisition d’une nouvelle propriété résidentielle, vous
devez verser une mise de fonds équivalente à au moins 5 %
du prix d’achat. Avec l’aide de votre conseiller, vous pourrez
établir un plan pour épargner les sommes nécessaires à cette
mise de fonds.
De façon générale, une assurance prêt hypothécaire est
exigée par les institutions financières lorsque le montant de la
mise de fonds est inférieur à 20 % de la valeur d’achat de la
propriété. Le montant de l’assurance sera ajouté à la valeur de
votre prêt.
Un coup de pouce : le RAP
Le Régime d’accession à la propriété (RAP) constitue une
excellente façon d’épargner en vue de l’achat d’une propriété
tout en profitant de déductions fiscales. Le programme RAP
permet à chacun des conjoints de retirer jusqu’à 25 000 $ de
son REER pour l’achat d’une première propriété, sans
conséquences fiscales. Vous pouvez donc à la fois cotiser à
votre REER, bénéficier d’une déduction d’impôts et, par la
suite, utiliser ces sommes pour l’achat d’une propriété.
58
Les sommes retirées devront être remboursées à votre REER
sur une période de 15 ans, qui débute deux années fiscales
suivant l’achat de votre propriété. Pour être admissibles au
programme, vous et votre conjoint devez être acheteurs d’une
première propriété. Habituellement, si l’un des membres du
ménage a déjà été propriétaire durant les cinq années civiles
précédentes (incluant l’année civile en cours), aucun des
membres du ménage ne peut bénéficier du programme.
Autres frais
D’autres dépenses s’ajoutent encore, entre autres :
•
la taxe de Bienvenue (calculateur disponible à l’adresse
taxedebienvenue.com)
•
•
•
•
les frais d’inspection (habituellement entre 400 $ et 600 $)
les frais de notaire (habituellement entre 1 000 $ et 1 500 $)
les impôts fonciers et services payés d’avance par le vendeur
l’assurance vie prêt hypothécaire (si nécessaire)
Financer l’achat de votre maison
Plusieurs options s’offrent à vous en matière de
financement :
•
L’amortissement est souvent l’élément primordial : il se
définit comme la période totale sur laquelle s’échelonneront
les remboursements du prêt et il ne peut dépasser 25 ans.
•
Le terme est la période durant laquelle les modalités de
votre prêt resteront inchangées. Lorsque vous choisissez
un taux d’intérêt fixe, vos remboursements sont stables
pour toute la durée du terme. Lorsque vous choisissez un
taux d’intérêt variable, vos remboursements peuvent
augmenter ou diminuer, selon les modalités choisies pour
la durée du terme.
Votre meilleur allié : votre conseiller
Certains aspects de l’achat d’une propriété peuvent être
relativement complexes : c’est pourquoi il est recommandé de
consulter des spécialistes. Les conseillers dédiés aux jeunes
professionnels de la Financière des professionnels connaissent
votre réalité et vos préoccupations. Ils ont aussi accès à une
équipe de spécialistes, notamment en planification financière
et en fiscalité. Ensemble, ils peuvent vous proposer les
meilleures solutions pour réaliser votre projet. N’hésitez pas à
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santé et des services sociaux de l’Estrie
Plusieurs autres postes au Plan régional d’effectifs
médicaux en médecine spécialisée
Plusieurs postes de nouveaux facturants prévus au
Plan régional d’effectifs médicaux 2015 en omnipratique
mon projet de vie en
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Ce qui m’a convaincue de rester en Estrie,
c’est la possibilité de pratiquer
dans plusieurs domaines : à l’urgence, en clinique,
ou encore d’enseigner à la Faculté de médecine.
Stéphanie Boilard, MD
Originaire de Cookshire en Estrie
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Avoir la capacité de travailler en équipe multidisciplinaire;
Avoir un intérêt pour une approche globale et
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Poirier au 450 375-8000. Si vous vous reconnaissez dans le
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Dr Michel Poirier
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CSSS de la Haute-Yamaska
205, boul. Leclerc Ouest, Granby (QC) J2G 1T7
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de médecine générale – 418 856-7000, poste 7359
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Gaétan Lévesque, M.D., DSP – 418 856-7000, poste
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7270 – [email protected]
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médecins recrutés depuis 2005
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Téléphone: 418 541-1091
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privée inc. Financière des professionnels – Fonds d’investissement inc. est un gestionnaire de portefeuille ainsi qu’un courtier en épargne collective inscrits auprès de
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