Décembre 1907 - Site en travaux, le week

Transcription

Décembre 1907 - Site en travaux, le week
Q u a t r i è m e Année -
№167
lEur» C 3 - T x r e r x x L t 3 l s : — Cinq Centimes
JOIR VU
KEb
10 ULISÏr
Rédaction et Administration
HEBDOMADAIRE
de la
B R E D T A G I V E
et des
Bretons JKmlgré»
ABONNEMENTS
:
FRANCE. . 1 an. . 8 (r. 60
ETRANGER. . 5 Avoo "Ar Vro" HovueMensuelle
FRANCE . . 1 an . . . 5 fr.
ETRANGER.
. . . 9 i
Les
Abonnements sont payable/
d'avance
Tout changement d'adresse sera'
acoompagné de 01r.50r.ent.
en Timbres-Poste.
" Evid ar Vro drear Bobl "
Directeurs
A d m i n i s t r a t e u r : Louis
re genta. Evid ze, kement|hini a
zigaso respont, a dleo c'hoaz resPetra vo da ober t
Netra easoc'h. Preña arseizPoA/ pont en fin e lizer d'ar goulen-ma :
Ped a gonkouro en Gourennadeuz an datou merket uhelloc'h,
numeroiou 168 da 174, ha konta, dek Ar Bobl ?
ebarzpephini deuz arc'hazetennouOuspenn, a-benn kaout urz da
ze, ped gwech a vo bet •moullet chacha var ar maout, e vo red laEN
PEPIIINI
ANEZO ar gir kaat ebarz ho lizer &rseiz dat deuz
AR eu brezonek. Da lavaret eo ho an numeroiou 108, 169, 170, 171,
pezo tout ar brezonek da lenn deuz 172, 173, 174, troc'het gant eur sian eil penn d'egile d'ar c'hazeten,
« B e r a , L i e z , ha L i b r a n t e . » seiz sûnvez dustu, henta, eil, ler- zaill.
KOMPRENET EO ?
íWriow LAVANT GANT A N TOUR D'AUVBHON
oed ha pederved pojen. Netra eaKomprenet
mad eo? Ia. Mad.
soc'h, evel ma c'hallet gweled.
Komans
konta
neuze 'ta, disadorn
Kontet ped gwech a vo kavet
genta,
ha
digas
ho respontchou ean artikl brezonek AR (paz an nag
al) AR hepken, ebarz ar seiz gaze- kreiz tre ar 27 a viz Genver hag ar
1 a viz G'houerver 1908.
ten-ze.
JAFFRENNOU.
N1 ive a lakeio konta anezo gant
eun istimatour kapabl, hag ar re
a dosteo o nompr ar muia d'an hin i
mad,
ar re-zeac'honeoprizioukaör
Mar Uaset greun d'ar vilin e po blond.
hag
util,
a dalyoudegez KANT
Tostaat a ra ar goanv gant e
nozveziou hir. En dro d'an tan, LUR bag e ma o dipign ama :
kozni ha iaouankiz a zo dastumet.
1. Eur
Montr
dir
Rarement sans doute, à aucune autre
Gwecball, d'ar mare na ouie den
époque de notre histoire, il a été autant
extra*
p
i
a
d
,
giz
lenn, unan bennag a gonteeurgoncausé de la légalité.
« Omega » gwataden evid didual ar re all : birio,
Au
frontispice de tous nos monupeuz boli e c'bouzomp lenn, hag ar
rantet.
20/.00 ments publics, est gravée cette belle
journaliou — Klrri an diskadurez —
maxime : Liberté, Egalité, Fraternité !
2. EulLamp(peKleuo deuz treuiot al lec'blou ar mula
Ces
mots on les retrouve en tête
zeur) pignet var
gwez, hag antreet int en lier ar
des affiches officielles, il semblerait
mula paour. ïlirio, ar c'hazeten
eun troad kizellet
vraiment qu'en haut lieu, on ait l'avrezonek hé deuz kemeret en Breiz
kaër
10 00 mour de la dérision, il semblerait que
ce soit un plaisir de jouer ironiquement
plas ar c'honter ; d'eztii eo età da
3. Eur gwarnitur chiavec les mots Liberté 1 Egalité 1 Oui ce
gelenn. heb mankout d'he dever
sont là de beaux mots mais encore et
ail : didual.
minal, tri bod enr
surtout, ce seraient de bien > belles
Ar Bobl o'he deuz biskoaz-jamoz
nan, unan kreiz ha
choses !
manket d'an daou boent honest-ze.
daou all
9 00
Mais hélas, tandis que chaque jour
Brema c'hoaz, muloc'h evid bison nous en cause, c'est sous leur cou4.
Eurvenajerez-taol,
koaz, plie deuz gwelet pegemeud a
vert, c'est au nom de la légalité, que les
pemp pez ennhi . . 6 00 pires
dud a oaa du gantbi prest da zigas
attentats contre la liberté sont
sikour d'ezbl da baëa he frejou, Iii
commis, sur notre terre bretonne, con5.
È
u
n
dihunerezzo (eilet gantbi i vanti eur mod notre la propriété et contre la liberté indimintin
6 00 viduelle. C'est sous le couvert de la lévez bennag da ober plijadur d'be
galité que l'on expulse des Français,
lennerien ba lennerèzed niverus.
6. Eur servich kafe
des Françaises, et c'est au nom de la
Ha pegwlr zo cbomet ganeomp eun
« penn ouz penn »
Liberté qu'on leur interdit de vivre sur
tammik arc'haut espern divar ar
en porsellaën Jala terre natale, parce que ces Français
Gest, goude paëa 200 skoed d'hon
pon
5 00 et ces Françaises portent un froc ou
enebourien, ni a lavar : an arc'hant a
une cornette.
zo a re na dleomp ket miret anezan :
7. E u n d i s h e o l i e n
C'est au nom de la Loft, et sous le
bennez a die distrei dindan eun
lamp
sei'
ha
danteprétexte
d'émancipation sociale, que
doare pe egile d'hon lennerien, hag
lez
5 00 l'ou s'empare des biens des Fabriques,
ar gwella doare eo ober eur C'honen violant les volontés sacrées des dékour, pe mar kevet gwell eur
8. E u r v o u t a i l l a d
funts ; c'est toujours au nom de la L i G'hourenadek, eur Gbachadek, eur
berté, que les prêtres sont expulsés des
Champagn
Royal
Geuveradek, pe k e ment hano allen
presbytères, en attendant le jour proCrémant
4 00 chain où ils seront chassés de leurs
ade h a geriet rei d'ezan.
églises. Oui, toutes ces iniquités-là sont
9. Eur bensei-sala G O U R E . V A D E K NE
VEZ
perpétrées au nom de la Légalité !
den
2 50
Pesort konkour ober ha na ve
Et le peuple, le bon peuple si souvent
ket bet great c'boaz gant ar re ali ? 10. Eur bensei amann. 2 00 berné déjà par les politiciens, voit tout
iN'eo ket eaz kaout traou ne vez
cela presque sans sourciller; à peine
bemdez, na ken neubeud traou bag 11. Eur bensel-sukr. . 1 50 quelques timides protestations, puis il
se courbe sous le joug, lorsqu'un fonca ve var bed komprenezon an boli. 12. Eur bern loden- *
tionnaire vient lui déclarer: c'est la
Setu ama 'ta, goude sonjal seiz
nou all, leoriou,
16a !
mintinvez ha seiz abardaëvez, peabonamanchou,
a
Timidement, ainsi que des écoliers
bini a vo bon
dalvoudegez. . . . 30 00 récitant une fable apprise la veille, la
AR
<!'HOND1SIONOIT
KANT LUR
DA C ' H O N I D !
Légalité et Egalité
Clinch N e d e l e k !
Ar c'honkour a zougo var seiz
niveren pe numero. Au uumeroiou
168 (14 a viz Kerzu) 109 (21 a viz
Kerzu) 170 (28 a viz Kerzu) 171 (4 a
viz Denver) 172 (11 a viz Genver)
173 (18 a viz Genver) ha 174 (25 a
viz Genver.)
Al lizerou hag ar respontchou a
dleo beza erru ama a-benn ar 1 a
viz G'houerver 1908, d'an diveza
termen. Ar briziadek a vo moullet
en niveren 17(1 euz an 8 a viz
G'houerver 1908.
Feuilleton du Journal " ARBORI
"52
i i i r e Roup
par
Pierre DAR LA Y
Elle aurait même, la pauvre enfant,
•ans se croire trop coupable à son éard,
trouvé Lemarchais capable d'inélicatesse, c'est-à-dire blâmant le
comte de restituer Penhoël à Bertrand.
M. de Boisgsnest, elle en était sûre,
eut alors repoussé le financier et repris
sa parole. L a pauvreté, dans ce cas,
aurait été douce à Rosenn. Elle serait
partie sans regrets, heureuse' de consacrer sa vie a son père, heureuse de
savoir Bertrand sous le toit de ses aïeux
l'aimant assez pour souffrir sans se
plaindre et lui laisser l'opulence, puisqu'elle ne pouvait lui donner le nonheur.
'
Pauvre Rosenn l Assise dans l'ombre
les persiennes closes, elle entendait le
bruit sourd de la mer dans le lointain
le cerveau las de penser, le cœur.meurtri,
agitée par 1 effort d'une attente
anxieuse, elle sentait la présence de
Bertrand, elle écoutait les bruits divers
qui se faisaient dans le château, es-
§
Reproduction interdite aux Journaux n'ayant
pas de traité avec M. H«nri Gautier, éditeur,
Parla.
100/00
AI lodeuuou-ma a zo gwarantet a
galite dreist : preuet int deuz magazinou Les Dames de France, 95,
ru Siam, Brest, kannadet en Keraez
gant au Aotrou Maritzenn.
EVID
D1SPARTIA
Mez evel ma vezo zur eur bern
braz a respontchou just, rag ar
c'honkour-ma n'eo ket diez, eur
pleg eo red d'eomp klask da zispartia ar goneerien, ba da hennvel ar
sayant de les interpréter. L e temps s'écoulait sans qu'elle en eût conscience.
Soudain, elle entendit un mouvement
considérable ; on courait, les domestiques s'appelaient dans les corridors,
oubliant leur réserve habituelle de serviteurs bien appris. Rosenn se demandait si etlo devait quitter sa retraite
pour aller s'Informer des événements
survenus à l'improviste. Une crainte
insurmontable la retenait, ses genoux
tremblants l'empêchaient de se redresser sur son fauteuil.
Une angoisse cruelle s'étendait de sa
tête à sa poitrine, le sang de ses veines
lui causait une sensation de froid mortel. Quelle autre épreuve lui fallait-il
donc subir 1
— Rosenn ! dit la douce-voix de Mme
de Germandré.
La chanoinesse entra dans le boudoir
essayant de percer l'obscurité qui l'environnait.
— M e voici, ma cousine, répondit la
jeune fille frémissante, pensant que
l'heure était venue d'apprendre une
terrible nouvelle.
— Que fais-tu la, mon enfant 1 prends
courage, sois confiante, Dieu nous mène et nous protège, tu lo sais, Rosenn.
"'Mme
de Germandré, tout en prodigant ses paroles affectueuses avait repoussé les volets ; le jour et le soleil
entraient à flots dans la petite pièce occupant une tourelle à l'angle droit du
château.
Elle vit Rosenn si pâle qu'elle com>rit ses terreurs. Penchée vers elle,
a main dans la main, elle lui apprit
l'arrivée de M m e Pluchot, l'étonnante
f
Samedi 7 Décembre 1907
masse itout en réprouvant au fond du
cœur les excès commis, se console en
levant les bras au ciel et comme les
oppresseurs elle répète : c'est la loi !
Oui,
brave peuple, c'est la loi, appliquée rigoureusement, en tous cas, pour
certains, mais qui n'existe pas pour
d'autres — c'est la loi. — En toute cir| constance ces mots sont lancés à ceux,
accusés à tort ou à raison, de n'avoir
qu'une sympathie plutôt
restreinte
pour les puissants du jour.
C'est la loi ! Oui, pour ceux qui fidèles aux séculaires traditions du pays,
déclarent être Bretons et Catholiques, et
nouvelle de l'accusation de Lemarchais
sa fuite enfin, tout juste quelques heures avant la visite de la police.
— T a tante Almaïde a été très douloureusement affectée de ces événements à cause de toi, je le suppose, et
de ton malheur qu'elle a failli consommer. Sois-lui miséricordieuse, mon'enfant !
— Oh 1 ma cousine, je suis si contente I s'écria Rosenn dans un élan.
J'ai tort peut-être, ajouta-t-elle aussitôt
adressant un franc regard à Rolande,
mais je vous l'assure, je ne lui souhaite
point de mal... je désire ardemment
qu'il s'échappe,..
— Ce souhait est suffisant au point
de vue de la charité ; oui, qu'il s'échappe et ne revienne plus, dit en riant la
chanoinesse.
— Que pense mon père ? murmura
Rosenn.
— Ceci est, à mon avis, l'épreuve
suprême, reprit M m e de Germandré.
Huguon ne peut souffrir de se tromper
et, cette fois, ses erreurs orgueilleuses
ont eu de terribles conséquences, qui
pouvaient devenir pires encore. Mais
tu panseras ses blessures d'amour-propre. Qu'est-ce-que oelà, puisque Dieu
permet que ton sort ne soit pas encore
uni à celui de ce misérable ! Viens,
viens, n'y pensons plus, fit la chanoinesse qui sentit Rosenn trembler dans
ses bras, allons trouver ta tante.
Bertrand, sans attendre le docteur,
voulut partir pour à pied, le lendemain, lui donnant rendez-vous au château, à son retour de sa visite quotidienne faite aux malades des alen-
F.
Bobl
J A F F R E N N O U
GOURLET.
|
« Taldlr "
Correspondant
Central : Jean
on un mot, pour ceux qui refusent d'approuver hautement les attentats contre
la liberté des pères de famille, contre
la liberté de conscience, contre la propriété.
Mais toujours, au nom de l'Egalité,
c'est au contraire le champ libre pour
ceux qui, étouffant la voix de leur con?
cience, brûlent bien souvent de l'encens devant les blocards. pour ceux qui
lafîectent un anticléricalisme farouche,
•et qui approuvent les excès de la centralisation.
C'est le champ libre à ceux qui, les
jours d'élections, assomment les électeurs paisibles, mais témoignent leur
satisfaction du triomphe du Bloc en hurlant des « A bas la calotte ! » Que de
foisnelavons-nous pas entendu, ce refrain ï II fut même un instant si commun, que les chiens semblaient le répéter.
Et d'ailleurs, nous comprenons cet
état de choses ; les policiers sont surchargés de travail, il leur faut surveiller ceux qui leur sont notés comme
réactionnaires et cléricaux, épier leurs
moindres gestes, contrôler leurs paroles et même leurs écrits.
Et c'est là l'Egalité sous la troisième
République, après 37 ans d'une forme
de gouvernement qui, d'après ses principes, serait excellente s'ils étaient observés. Aujourd'hui nous semblons
marcher de plus en plus vers l'autocratie la plus absolue.
L'Egalité, vain mot à notre époque !
Liberté absolue, faveurs, honneurs
pour les uns ; contributions, charges
de toutes sortes pour les autres ! —
Liberté, Egalité, Fraternité! voit-on
partout...
Maxime superbe, mais hélas, mots
sans valeur ! Maxime magnifique, au
nom de laquelle les pires iniquités sont
commises !
Que
d'autres atteintes, que d'autres
coups encore ne seront pas portés à la
Liberté sous toutes ses formes, au
nom de la Légalité, tandis que plus
naturellement que jamais, les soi-disant émancipateurs du peuple, le ventre plein, feront graver et imprimer
partout ces mots : « R. F. Liberté, Egalité, Fraternité » .
. Quelle vaste, quelle énorme fumisterie !
JEAN SOLU.
Souscription publique
d « AB BOBL
Listes précédentes
4
e
.
.
.
192 f. 25
Liste
Evid rei kourach da Oaldir,
Ravalée, deuz Coray . .
Eur paotr iaouank deuz Pleyber-Krist, o labourât er
vro bell
Maria Claré, Meudon . . .
Albert Travers, Montpellier,
— Evid ar vro geltiek . .
J.-.l. Guedès, Kastellin. . .
A bas le tripot de Monaco !
A bas la Finance Juive et les
Princes de la Roulette . .
Le Gae, Jean Oornou, Louis
Salaùn, {employés, rue de
Clignancourt, Paris. . .
Souscriptions recueillies à
Gourin
Un
ami d ' « A r B o b l » et de
l'Entente Populaire, Carhaix
A l e x . Scourvil, employé, Trélazé
1 »»
() 20
1 »»
0 50
0 50
0
50
3 »»
SOLU.
Meudon (S.-et-O.), 28/11/07.
Monsieur Jaffrennou.
Je suis un peu en retard pour vous envoyer mon denier, un franc. L'excuse se
trouve en ceci, c'est qu'étant chez autrui,
oii ne peut pas toujours avoir le loisir,
quand on voudrait, pour ses affaires personnelles. Je souhaite que tous les Domestiques ou Employés de ma condition prêtent
l'oreille à l'appel que vous nous adressez.
C'est faire une bonne action pour l'œuvre
bretonne. J'ai lu maintes fois votre estimable journal ; je vois les difficultés que
vous avez à faire rentrer d 3 n s leurs niches
ces boule-dogues hypocrites qui font des
efforts pour étouffer sous les robes Magistrales les derniers cris de nos Ancêtres,
répétés toujours par les voix des Bardes
d'aujourd'hui. Je souhaite que notre grande
famille du Peuple s'augmente encore de
beaucoup, pour que nos forces se concentrent vers le même idéal qui nous fait
comprendre l'amour du sol natal ainsi que
le culte de nos traditions, car je l'avoue
Monsieur Jaffrennou, pour comprendre et
aimer notre chère Bretagne, il a fallu que
je la quitte, et que loin d'elle j'appris par
Ar Bobl sa beauté et son charme poétique,
aussi si Dieu le permet, je retournerai vers
la terre d'Armor.
« Er Finister ez oun bet ganet, hag ennan
akarchen mervel ! »
Je serai tant que je vivra i et qu'A? Bobl
vivra votre dévoué lecteur.
17« Emigré, né à Pleyber-Krist.
Echos et Nouvelles
La d i r i g e a b l e " P a t r i e " s'est e n v o l é
Les partisans de la guerre en ballon,
et tous ceux qui voient dans les inventions de la science moderne des façons
nouvelles de subjuguer les peuples,
étaient dans la joie, lorsque les expériences du dirigeable militaire Patrie
eussent prouvé d'une façon péremptoire
que le trajet Paris-Verdun constituait
un record, et que désormais le royaume
de l'air était conquis par nous, à la confusion de l'Angleterre et de l'Allemagne.
Mais voici qu'un simple coup de vent
vient d'atterrer tous ceux qui, trop prématurément, avaient chanté victoire.
Le 1 décembre, le dirigeable Patrie
était remisé dans son hangar à Verdun,
où l'on réparait son dynamo, lorsque
soudain une tempête s'éleva, culbuta
le lest, fit coucher le ballon, et avant
que les aérostiers eussent pu s'y opposer, l'enleva dans les airs, où îl disparut avec une vitesse de 60 kilomètres
a l'heure. L e ballon prenait vraisemblablement la direction nord-ouest, vers
la mer du Nord. Des dépêches furent
lancées dans toutes les directions, et
lundi, on apprit en effet que le Patrie
avait été aperçu au-dessus du Pays de
Galles. Mardi on l'avait vu en Ecosse.
Le dirigeable est considéré comme
perdu.
On va presser l'achèvement du République construit sur le même modèle.
er
25
0
20
1
00
Mgr Grellier, évêque de Laval, informé que depuis quelque temps, M. l'Abbé
Dabry faisait imprimer son journal, L a
Vie catholique, dans sa ville épiscopale,
sans la permission de l'Ordinaire et à
l'encontre des décisions formelles de
Pie
X , contenues dans l'Encyclique
aux fidèles de son diocèse la lecture et
la propagande de cette feuille moderniste.
Las a n t i m i l i t a r i s t e s
f. 4 0
L'antirailitarisme est désormais une
doctrine que l'on pourra professer ou-
tours.
— Je préfère marcher, avait dit Le
percepteur, j'ai besoin de réfléchir en
route.
.
— Vous voulez préparer v o s phrases
observa malicieusement .Teffik. N'en
faites rien, croyez-moi.
— Préparer des phrases, non certes ;
prévoir des objections peut-être et m'apprêter résolument à les réfuter.
Jeffik haussa les épaules et murmura :
— Objections t Incompréhensibles
ces jeunes gens du jour I De notre
temps, on n'en craignait point et l'on
partait en amour comme en guerre,
tlamberge au vent.
Bertrand sourit en serrant la main
du docteur. Combien ce retour vers
Penhoël différait de son v o y a g e de la
veille ! 11 éprouvait un calme suprême
doublé d'une invincible espérance. En
n'avançant sur la route qui, par une
pente insensible s'élevait jusqu'aux
falaises dont la plus haute portait la
masse orgueilleuse du manoir, il remontait le cours des années et reprenait l'histoire de sa famille depuis le
départ du « beau chouan » ; puis dans
une succession de tableaux rapides, il
voyait sa race déchue, appauvrie, réléguée dans une modeste gentilhommière
au fond de l'Irlande.
Ah ! s'il était permis aux âmes des
morts de connaître le sort de leursdescendants sur la terre, son père, sa mère devaient le contempler, joyeux, attendris, de le voir prêt à goûter le bonheur qu'ils avaient envié. Rentrer sous
leur vieux toit et le posséder encore
sur le sol de la patrie française 1
Dans son organisme de poète, ces
sentiments divers s'idéalisaient
et,
quelque chose comme un chant ininterrompu bruissait à ses oreilles, mélodie intime, harmonieuse, qui s'exhale de l'âme, sans qu'elle en ait conscience, faculté merveilleuse par laquelle
tout vibre en nous comme la feuille
sous la brise, comme l'airain sous les
coups du battant qui le frappe.
Puis ces sensations se condençaiént
dans un hymme d'amour, d'autantplus
ardent que le cœur de Bertrand avait
été plus solitaire et qu'il avait souffert
toutes les tortures de l'abandon et du
mépris. Un mouvement de noble orgueil lui fit relever la tête quand il fran
chit la grille du manoir :
— Je puis revendiquer tout ceci, se
dit-il, celui qui le possède injustement
montre assez de grandeur d'âme pour
vouloir me le rendre ; je serai digne de
lui en le refusant, car je veux rester
pauvre pour tout recevoir de vous, R o senn !
Comme la veille, Alain accueillit le
jeune homme sur le perron du château.
— M. le comte est dans son cabinet,
lui dit-il, je vais accompagner M . le
marquis.
Huguon était assis, la tête dans ses
mains, devant son bureau, lorsque le
domestique annonça Bertrand de Penhoël. L a trace d'émotions violentes se
lisait encore sur son visage, mais la rigidité de ses traits avait disparu ; on
démêlait je ne sais quoi d'adouci, de
dompté dans l'impression de son re-
TOTAL.
.
202
TARIF des INSERTIONS
Ann.etRécl.,4'p..
—
3«—
Chronique Locale
En Echos
ON
'
Of.201alignc
0 25
0 50 —
0 75 —
T R A I T E A FORFAIT
Nos
annonces sont reçues
par
les Agences de Publicité,
ou directement à nos
Bureaux.
Les
manuscrits ne sont pas
rendus
vertement comme le socialisme, le nationalisme, le j'menfichisme, etc.
En effet, la Cour d'Assises de L y o n
vient d'acquitter vingt antimilitaristes
accusés d'avoir voulu provoquer des
désertions à l'intérieur.
Assises d e J a n v i e r
La prochaine session des Assises du
Finistère s'ouvrira à Quimper le lundi
6 janvier 1908, à midi, sous la présidence de M . Buffé, conseiller à la Cour
d'Appel de Rennes, ayant comme assesseurs MM.
l^elaut-Ducours, président
du Tribunal de première instance de
Quimper, et L e Scour, juge suppléant
au même siège.
Heureux pays I
On sait qu'à Paris le nombre d'affaires
soumises à la Cour d'Assises est tellement considérable qu'on avait cru
devoi r nommer un j ur y supplémentaire.
Dans les Hautes-Alpes, on n'a pas eu
à recourir à une telle mesure. Aucune
affaire n'étant inscrite à la dernière
session pour 1907, qui devait avoir lieu
le 16 décembre prochain, les jurés
alpins n'auront pas à gagner le cheflieu de tous les points du département,
en plein hiver.
P r o m e t t r e et tenir
Dans la réponse à une délégation de
députés, M . Clemenceau a renvoyé la
réforme électorale aux calendes grecques, comme la réponse gouvernementale à la Commission du Sénat y a déjà,
en fait, renvoyé les retraites ouvrières.
Le 15, №011 inaugurera la ligne de
Carhaix à Châteaulin-Orléans.
On boycottera Carhaix.
A l'occasion de l'inauguration de la
ligne de chemin de fer de Carhaix à
Châteaulin, inauguration que M. Chéron
sous-secrétaire d'Etat de la Guerre,
présidera, le Conseil municipal de
Châteaulin, pour donner plus d'éclat
à cette solennité, a décidé d'organiser
des fêtes et a voté à cet effet une somme
de 2.000 francs.
Le Conseil a nommé une ]commission
composée de MM. A n t h o n y , LeGuillou,
Lannay, Suignard, Michel et Lavergne,
pour élaborer le programme des fêtes.
Et Carhaix? Que fera-t-elle ? Qu'a élaboré notre municipalité i Pourquoi
n'a-t-elle pas, saisi cette occasion d'organiser des fêtes publiques ? Centre
ré'el et incontesté du réseau Breton,
pourquoi son Conseil, qui ne manque
jamais une occasion d'affirmer qu'il
prend à cœur les intérêts de la cité,
n'a-t-il pas délégué un de ses membres
pour faire les démarches nécessaires à
l'effet d'obtenir que les fêtes officielles
aient lieu dans notre ville, qui contient
une populatioi^ de 300 ouvriers des
chemins de fer ?...
interdit
Pascendi gregis, a défendu au cierge et
1
RHAIX
CORNOUAILLES
Frankiz da beb Barn!"
QUELQUES LETTRES
Journal
A venue de la Gare, CA
t
LA GLEBBE AL MABOC
De graves événements se sont déroulés
au Maroc depuis la semaine dernière. Notre
frontière algérienne a été violée par les
tribus guerrières des Beni-Snassen, riveraines du Iviss. Ces tribus furent les mêmes
qui [uttèrent en 18'ci, contre le maréchal
Bugeaud, qui les délit à la célèbre bataille
de l'Isly.
Voici les faits dans l'ordre où elles nous
ont été connus :
Sur la demande du général Liautey, commandant la division d'Oran, le ministre a
décidé l'envoi d'urgence, par voie ferrée.
gard.
11 se leva pour saluer son visiteur et
lui désignant un siège.
— J'at tenu à vous revoir de suite,
Monsieur, dit-il," car j ' a i hâte de régler
l'affaire dont nous avons causé hier
ensemble. Quel jour vous plairat-il d'aller chez maître Guermeur !
— Seriez-vous assez bon pour me
montrer de nouveau l'acte dont M . le
curé de Tréveneuc m'a donné lecture ?
Je voudrais l'examiner avec plus de
soin.
Le Comte Huguon ouvrit un tiroir et
en retira le papier jauni, qu'il tendit à
Bertrand d'une main tremblante. Celui-ci l'ouvrit et s'approcha de la fenêtre surplombant l'abîme de la baie. Il
parcourut attentivement deux fois de
suite chaque ligne du document. Oui,
en vérité, il étaii péremptoire et, malgré la prescription et la possession incontestée pendant le cours d'années
nombreuses, nul doute qu'un tribunal
n'accueillit les revendications légitimes
du propriétaire véritable de Penhoël,
dans le cas où ses droits seraient méconnus. Cette hypothèse apparut à Bertrand avec une certitude lumineuse et
donna, dans son esprit, plus de poids
à l'action qu'il allait accomplir. Prompt
comme la pensée, mais froid et calme,
il déchira la feuille en pareilles nombreuses qui, légères, furent emportées
comme des atomes, par la brise, à la
crête des vagues, au loin sur l'Océan.
(A suivre.)
.1 \ i h à i i i w C
••»fei-
tí*k*JAV*í
Ar
Bojbl
quer, X... ferait bien mieux de se livrer à
Non encore. Les Bardes do Bretagne en
La réduction des 13 jours à 7 est votée
à Oran, de» tirailleurs de Blldali et do Mil- lies ont poussé la témérité jusqu'à venir à
des études de droit et do trouver le moyen
s'adonnant, chaque année, à des cérémonies
portée do fusil du camp.
par 448 voix contre 51.
lianah, et à Nemours, par bateau, deux
de faire rentrer l'impôt sans faire payer le
que l'esprit badaud modeme, plus ouvert
Berlin, 4 Décembre. — Le brave général
Les deux périodes de 28 jours seront
compagnies de zouaves disponible* a Oran.
contribuable ; tantôt ils conseillent a Y . . .
Pudubeok, à la tète de 10.000 fantassins, de désormais, la première de 21 jours, la doit r e s t e r e l l e - m ê m e si elle veut: à la critique qu'aux choses pratiques ou
Le général BalUoud est arrivé à Alger
de se livrer exclusivement à la fabrication
idéalistes, a souvent qualifié de mascarades
2.000 cavalier» et de 70 canons met la ré- seconde de 15 jours, ont déclaré 466 députés
s u i v r e les r o u t e s d u P r o g r è s
dimanche.
dea\Berlingols qui, depuis quelque temps,
mesquines et surannées, non, les Bardes
gion du PorfrGwsnn à feu et à sang.
contre 53.
Un violent combat s'est livré samedi &
parait-il, sont plutôt amers que sucrés.
de Bretagne n'ont jamais eu la pensée
Berlin, 4 Décembre. —Tréguer n'est plus
Avec l'ensemble des Français astreints à
Voici
lo
beau
discours
prononcé
par
le
Barde
Sld l-Aissa. Les Marocains ont été repoussés
Quant aux seconds (et ils sont légion), ils
u'un monceau do décombres fumants. Les des périodes dé réserve, nous applaudissons vannotais Efflam Koet-Skaù a- la séance d'ou- d'instaurer une roligion nouvelle parmi los
se contentent de faire pleuvoir une grêle
mais nous avons eu 2 morts et 6 blessés.
Bretons. — Assemblés en plein air, au
Ireiziz ont opposé au corps expéditionnaire à cette heureuse diminution, qui constitue- verturo du Congrès de la Jeunesse
Catholique
de quolibets sur les auteurs de ce mouveVoici quelques détails :
milieu d'un landier désort, groupés autour
à Rennes.
Une résistance'acharnée. On ignore les por- , ra pour tous un véritable soulagement.
3.500 Beni-Snassen ont attaqué le mara- tes subies des deux côtés.
Nous nous faisons un plaisir do le publier, d'un menhir ou dolmen, la face tournée ment musical. J'en connais qui, n'ayant pas
Espérons que le Sénat conflrmora le vote
l'habitude de prendre les choses au tragibout de Sidl-Aïssa, à deux k i lom êtres do Babtout on émettant quelques réserves sur certai- vers le soleil, imago de Dieu créateur,
Berlin, 4 Décembre. — Le vicomte de de la Chambre.
que, n'hésitent pas à se ranger du côté des
nes façons de voir do notre excellent confrère pourvojeur et transformateur du monde,
el-Anna. Co poste était occupé par'la 11* Kergoedek, chef do la tribu dos Trégorrois
Séance du 4 Décembre
ot ami et en entendant conserver a ce journal,
rieurs ; ça ne leur fera pas tomber un brin
vêtus, suivant leur dignité hiérarchique
compagnie (le la légion étrangère, capitaine n'avait pas eu le temps de railleries 100.000
bien qu'on démoliront inébranlabloment attachés de longues robes blanchos, bleues ou vertes,
On discute lo budget de la Guerre.
de Moustache.
Devillo, une compagnie de tirailleurs, capi- hommes qu'il a d'habitude dans la main.
h
toutes
nos
traditions,
la
plus
grando
neutralité
Les établissements d'artillerie et les auils poétisent dans des rites solennels, simtaine Michaux, le 9* escadron de spahis, Mais il a vaillement combattu à la tête do
Sans s'inquiéter ni de ces donneurs de
vis-à-vis
dos
sociétés
à
tendances
politiques
ou
ples ot touchants, lour amour pour Dieu,
capitaine Robert, uno section d'artillerie, quelques containos de braves chefs et sol- tomobiles militaires font l'objet de discusconseils, ni de ces impitoyables blagueurs,
religieuses comme la Jeunesse Catholique ot lo
sions
animées.
leur
respect
pour
les
ancêtres
qui
firent
lloutenant Pottier.
SilUm.
le moment a paru opportun pour fonder
dats qui so sont fait hacher jusqu'au dernier.
Au chapitre de Ici Remonte, M. Fitte deCorlains do nos amis les plus en vuo ont leur patrie, et lour fidélité a leur pays natal.
une société musicale. Donc, Carhaisiens, je
Après 3 heures de combat acharné! les
Les Breiziz poussent la bravoure jusqu'à mande des crédits supplémentaires à l'effet mêlé,
Ils
se
considèrent
revêtus
d'un
sacerdoce
:
imprudommont do l'avis do beaucoup,
viens tout bonnement vous faire part do la
Marocains se sont retirés. Ils ont subi de la folie. Cos gons sont dignes do leurs anlo
nom
do
l'Union
Régionaliste
Bretonne,
aux
ils
sont
les
prêtres
du
sol
et
de
la
race
;
et
naissance de " L'Entente Populaire". Elle
grandes pertes. De notre côté nous avons cêtres, les Colles, qui s'en allaient vers la de développer l'élevage du ohoval.
lui
onlovant
travaux
récents
<to
ces
sociétés,
par
leur
incessant
apostolat
auprès
du
Actuellement les crédits de la Remonte
compte quarante exécutants, tous pour la
eu 2 légionnaires tués et 6 blessés. Pendant mort comme nous allons aujourd'hui à la
ainsi tout moyen de protester do son indépenpeuple, ils complètent l'action du clergé plupart ouvriers, gars aux solides poumons,
sont moins élevés qu'en 1887.
l'action, l'artillerie a lancé 130 obus.
dance au cours dos discussions à venir quo
noce.
M. Messimy répond qu'en 1907 on n'a des malveillants ne manqueront pas d'élovor, catholique en Bretagne. Ce ne sont ni dos capables de faire résonner leurs cuivres sans
L e général Lyautey estime qu'à bref
Tréguer, 4 Décembre. — par télégraphie
réduit les crédits quo de 112.000 francs.
comme toujours, au moment do 1 organisation histrions, ni des fumistes ces Bardes qui, faire appel à l'étranger ; après quatre mois
délai les Benl-Snassen seront obligés par la
sans fil — Uno foule do vieillards, de fembravant tous les quolibets, parfois bien
d'étude, ils sont de taille à faire le poil à
do nos congrès annuels.
M. Plcquait accepta quo ce chiffre soit
famine ou de livrer combat ou de demander
mes, d'enfants ot de religieux s'étaient ré- rétabli on 1908.
pénibles, que les badauds, trop bêtes pour
E. J.
de vieux musiciens, ils méritent un public
l'aman, qui ne serait accordé que sous des fugiés dans la cathédrale et chantaient des
comprendre leur œuvro, vomissent sur leur
hommage pour lour ténacité et leur virtuoSéance
du
5
Décembre
conditions & définir.
cantiques. L'impitoyable chef du corps expassage, parcourent les pardons, les fêtes,
sité.
MESSIEURS ET CHER AMIS,
On télégraphie du Kiss, que tous les péditionnaire allemand a braqué ses canons
Budget do la guerre. M. Lachaud deles assemblées, le bâton de pèlerin à la
Le programme de "L'Entente Populaire"
renforts étaient arrivés depuis le l " dé- sur la vieille basilique où sont conservées mando que la viande de conserve, appelée
Lorque j'ai sollicité l'honneur de vous
main, pour réveiller par leurs chants et
faire, au début de ce congrès provincial, leurs prédications la Vieille Idée bretonne,, est tout entier exposé dans les vers suicembre
les reliques vénérées du grand Saint Yves.
singo et turc, ne soit pas consommée par
vants dûs à la musé généreuse d'un de nos
Les Marocains ont dû évacuer toutes les
Bientôt les murs de granit qui résistèrent à les soldats, mais par les prisonniers. Plu- une petite communication au sujot de l'idée endormie dans l'âme populaire. On les a aimables concitoyens. „
•
dits atteints de folie. Soit, ils préfèrent
positions, qui ont été réoccupées par nos l'assaut de tant de siècles s'abîmaient sur
sieurs députés protestent contre la mauvai- provincialisle dans les groupes de la Jeuse qualité du pain de troupe. M. Cliéron ré- nesse Catholique Bretonne, je n'ai pas eu être passés pour fous que d'être traités de
troudes. Il n'y a pas eu de nouvelles attaques les malheureux.
Hymne de " LWEOTE PONMIRB "
Berlin, 4 Décembre, 4 h. soir. — Le gé- pond que l'ordinaire sera amélioré. Ouais ! d'autre |ambition que celle de répondre renégats.
lundi.
à certaines insinuations dont sont en ce
M. Coûtant demande 11 millions, pour
Cette dépêche donne à penser que nous néral Pudubeck fait connaître les résultats
moment en butte, ceux qui, en Bretagne,
Non enfin. Les Régionalistes de Bretagne,
des engagements de la journée. Nos per- distribuer un litre de vin par jour à chaque
redevenons maîtres du kiss, que nous
depuis quelquos années se sont faits les qui sont pour la plupart originaires de
tes sont de 12 tués et blessés. Ceux des soldat et marin. M. Caillaux on sursaute. Il
avions dû abandonner après les combats
pionniers de l'Idéo Bretonne, et de vous Basse-Bretagne ne font pas fl des Bretons
A notre ville entière,
Breiziz sont évaluées à 4.539 tués et 2 bles- ne donnera que 1 million. Les militaires
du 27 novembre.
dire ce qu'à été, ce qu'est, ce que veut et de Haute-Bretagne. Gallos et Bretonnants
Notro Société,
sés qui ne survivront pas à leurs blessures. soutiens do famille seront favorisés. Les doit être le Régionalisme Breton.
Les troupos, qui sont maintenant en
sont tous les fils do cette même Bretagne
" L'Entente Populaire ",
anciens soldats de 14 ans, demandent MM.
ligne à la frontière d'Algérie, sont compo- L'armée allemande marchera demain sur
et pour les Régionalistes, ils sont l'objet
Apporte la gaîté,
Depuis quelques mois en effet, de graves
Lefort et de l'Estourbeillon, devraient tousées de onze compagnies d'infanterie, ti- Lannhuon.
des mêmes sollicitudes. Nous souhaitons
Mais pas de politique,
calomnies, ou plutôt" non, toujours chari
La
Haye,
0
Décembre.
—
Les
roprôsen
cher
une
allocation
supérieure
à
celle
de
70
railleurs, légionnaires et zouaves, plus une
11 n'en faut point chez nous,
tables, de fâcheux malentendus, ont été, ue des Bardes surgissent dans la Bretagne
section de goumiers à pied, de quatre' tante des nations civilisées ont été unani- fr. qu'ils ont aujourd'hui.
allaise comme il en naît chaque josr dans
inconsoienciousement ou à dessein je ne
Rien que de la musique mes
à
approuver
le
gouvornoment
de
BerAdopté
par
526
contre
14.
escadrons et demi de spahis et chasseurs,
sais, propagés contre le Bardisme, les la Bretagne bretonnante. Mais nous ne vouQui nous unira tous.
auxquels il convient de Joindre deux groupes lin. Tous, avec l'assentimont de leurs gouSénat
lons pas — et qui osera nous en blâmer —
Bardes, et le Régionalisme Breton en j
vernements, déclarent que les Breiziz ont
RKKRAIX â
de goumiers à cheval.
que
le
barde
gallo
vienne
en
Basse-Brenéral.
Séance du 3 Décembre
mérité le châtiment et qu'il est temps d'apL'artillerie comprend trois batterie d'arVia, v'ia, vMa,
tagne contre-carrer l'action du barde breEt
ces
malentendus
ne
nous
auraient
pas
tillerie de montagne et de campagne, avec peler cette race à la civilisation européenne
Après l'éloge funèbre du père conscrit affligés s'ils av.vent été l'œuvre des Blocards
" L'Entonte Populaire "
tonnant, et que, vice-ver sa que le bardo
des pièces de 75. En tout 2.000 soldats. Les Mission est donnéo au général Pudubeck
Léon Gillet, les sénateurs se i émettent à hirsutes et dos anticléricaux politicards,
(bis)
Jouant ses allégros,
bretonnant aille on Haute-Bretagne empiéde civiliser les Breiziz par tous les moyens, leur dur labeur, et écoute patiemment la
tribus ennemies peuvent nous opposer
Carhaisiens elle espère,
ter sur l'œuvre du barde gallo.
qui
nous
rongent
dans
ces
tristes
temps
dûUl les extonriiner jusqu'au dernier.
8 & 10.000 guerriers.
lecture du rapport de M. Monis sur la
A bon entendeur, Salut !
Mériter vos bravos.
mais malheureusement ils avaient pour
Berlin, 6 Décembre. — L'on signale que
catastrophe de VLÉNA.
auteurs des intellectuels de talent, des pu
II
(A
suivre.)
la résistance bretonne se concentrera à
Prennent part à h discussion : MM.
blicistes et des historiens remarquables,
POUR L A CIVILISATION!
Kaerbrest. On prévoit que pour enlever
Jeunes gens, jeunes filles,
Thomson, de Cuverville, amiral Germinot,
des prêtres bretons même ; ils étaient pro
cette place, le général Pudubeck aura be- de Tréveneuc.
Aux gracieux atours,
pages par des journaux catholiques ou
soin du renfort. Le général Mocho semble
Pour mener vos quadrilles,
La poudre B serait la cause unique du
soi-disant tels ; ils avaient pour protecteurs
être désigné pour lo seconder.
Nous serons prêts toujours.
désastre.
enfin des hommes politiques éminents du
Berlin, 7 Décembre, 7 h. matin. — Les
Et par les beaux dimanches,
parti dit libéral.
,
Breiziz continuent leurs .méfaits. L'avantAu retour des pardons,
Débarquement dea Allemanda A Perz- garde de l'armôo allemande a été fort malEt grâce à ces hautes protections, ces
— Daou
soudard
infantirl-mor,
Nous jouerons sous les branches
Mutations dans le Clergé
fâcheux
malentendus
ont
pris
dans
la
foule,
.Owen. Bombardement de Tréguier
menée par ces bandits. Si cotte agression
Brunei ha Fort, o deuz leusket tennou
Pour rythmer vos fredons.
et l'œuvre du Régionalisme Breton est à
Extermination de le reoe ar...ne saurait provoquer aucune panique ni
(Au refrain).
revolver ebarz eur ru deuz
Toulon.
Q D I M P E R . — SONT NOMMÉS : Chapelain • do
l'heure
actuelle
gravement
compromise.
morioalne.
modifier les résolutions du gouvernement :
III,
Soinlo-Anne-du-Portzic, M. Guillou, roctour do
N'euz
bel
blesct
den.
Eur
jandarm
siJe m'explique.
elleappelle néanmoins un châti mont prompt, Plobannalec ; roctour de Plobannaloc, M. Jékouret gant tud-all a zo deut a-benn
Quand les drapeaux de soie,
On a prétendu, que les Régiona
zégou, vicaire a Chàtoaulin : recteur de Bénorude et exemplaire.
Flotteront dans les airs, •'
Il nous est parvenu cette semaine de très
d'ho
areti.
dot.
M,
Luviec,
vicaire
a
Roscoff
;
vicaire
à
listes
de
Bretagne,
par
leurs
cordiales
et
Berlin, 7 Décembre, 7 h. 30 soir. — L e
Nous ferons, dans la joie.
Roscoff, M. Pelliot, vicaire à Pont-Croix ; vi- fréquentes relations avec les Bretons du
graves nouvelles. Nous les transcrivons au ministre do la guerre vient de demander au
— En Kristiania, ker-benn Noricej, a
Retentir nos concerts.
caire à Pont-Croix, M. Corro, ancion profesfour le jour :
zo bet savet eur vagad ajantezed-polls.
Reichstag l'ouverture d'un crédit de 0.500.000 seur a l'oxtornat Saint-Josoph do Morlaix ; vi- Pays de Galles, en Angleterre, cherchaient
En ces jours d'allégresse
à
faire
de
notre
à
angliciser
la
Bretagne
et
Parts, 30 Novembre. — On n'ignore marks tant pour cauvrir los dépenses engaMerc'hed eo a vezo karget da surveill
caire &. Chàtoaulin, M. Guonac'h. vicaire au
Nous charmerons vos seuils,
petito patrie uno province continentale du
point que les Allemands possèdent 3 ou 4 gées pour l'envoi dos premières troupes
Guilvinoc ; vicaire au Guilvinec, M. Abgrall,
ha da areti mere'hedall. Dousoc'h e vo
Et. les jours do tristesse,
Royaume-Uni.
—
Première
calomnie.
comptoirs dans une grande ville voisine de que pour parer aux dépenses prévues pour* vicaire au Cloltro-Plourin ; vicaire a Ploudalo
fao,
kredabl.
Nous bercerons vos deuils.
On a prétendu ensuite que les Régiona
mézouu, M, Morvan, vicaire à Saint-Thurion ;
Tréguier. Pour la commodité de leurs opé- le mois courant. Un membro de l'opposi
— An Aol. Tharaud a shriv en Heol
(Au refrain).
vicuiro à Saint-Thurion, M. Collée, vicairo i listes de Bretagne étaient do farouches
rations, ces maisons se sont concertées
tion, le député Herveitz, a fait observer que Plonézoc'h
IV
; vicaire a Plouézoc'h, M. Blois
séparatistes anti-Français et que leur idée penoz an Aljeri a zo diou icech muioc'h
pour la construction d'un quai au Porz- « si ses compatriotes avaient laissé les jeuno protro
; supérieur do la maison Sairit
de derrière la tête était : l'autonomie pure a Italianed ennhi eged a Fransizien.
Nous voulons, à " L'Entente ",
Gwen. Les Breiziz de cette région sont très » Breiziz tranquilles sur leur sol natal on Pierre à Plougastol-Daoulus. M . Lo Gali, viAbarz nemeur an elfen gali a vezo
De nos musiciens,
hostiles à tout élément étranger et voient » ne serait pas dans l'obligation d'augmen
caire à Brioc ; vicairo à Brioc, M. Montfort. vi- et absolue de la Bretagne vis-à-vis <1o la
Etre l'âme chantante
beuzet. Hag evld erruout eno e zo bet
d'un fort mauvais œil les allées et venues » ter les charges du peuple allemand, que caire à Gouesnac'h ; vicairo à Locmélar, M, France. — Deuxième calomnie.
On a prétendu ensuite que les Bardes de fouetet eur miliard ha lac'liet kant mil
De tous les Carhaisiens.
Roudaul, jeune protro ; vicairo au Faou, M,
dea étrangers à leur race. Un télégramme » les trouplors de l'Allemagne n'ont aucun
Huibun, surveillant a l'Ecole Saint-Louis, a Bretagne, qui & certaine époque de l'année soudard. Er Marok a vo meniez tra.
Nous avons la vaillance,
du Porz-Gtwenn nous apprend que dans la
» intérêt dans les incisons de commerce, Brost
; 2' vicaire a Loctudy, M. Pouliquen,
se réunissent on certains endroits et revêtus
Mais, hélas ! peu de sous,
ournée d'hier une bande de fanatiques
» causes premières de ce sanglant conflit. jouno prêtre.
de costumes assez drôles au premier abord Ar C'hallaoued sod a hij ar wezen avaFaudrait de la « finance » ,
Irelzlz sont tombés à l'improviste sur les 6 » L'on s'ost engagé dans uno entreprise
lou d'ar re-ali.
pour les profanas, cherchaient à instaurer
Nous en donnerez-vous ?
SAINT-BRIEUC. —SONTNOMMÉS: Curé-doyon
ouvriers italiens employés par les Alle- » dont il est impossible de prévoir l'issue
une nouvelle Religion en Bretagne. —
[Au refrain).
— Unan deuz ar re o don ataket eun
mands. Trois ouvriers ont été tués, trois » et la durée. Que los Broiziz fassent appela d'Uzël, M. Chordol, rectour d'Alinouc ; curé
Troisième
calomnie.
doyon
do
Bourbriac,
M.
OUivior,
chanoine
ho
train être Etampes ha Pariz, a zo bet
autres ont pu se sauver à la nage et ont été
» tous leurs frères de race ot que le se;
S'il est vrai que dans ce bon pays de
norairo, ancion supérieur du petit séminaire
On a prétendu enfin que les meneurs du aretet en LUI, asamblez
recueillis par le vapeur allemand Bismark
» cours ne se fasse pas attendre, et voilà do Plouguornévol ; curé-doyen do Saint-Nicogant diou
Bretagne tout finit par des chansons, on
Cette affaire aura des conséquences gra
» le corps expéditionnaire courant le plus las-du-Pelem, M. Cosson, roctour de Lanri- Régionalisme Breton concentraient toute blac'h. E haLO a zo Roche. Diskleriet a
inclinerait alors à penser que désormais
leur
attention
à
la
Bretagne
bretonnanto
vos.
vain
;
recteur
d'Allinouc,
M.
Méhout,
anmônior
" L'Entente Populaire" va vivre en bonne
» grand risque d'être toatalementanéanti».
neuz e gevareien.
ot
regardaient
la
Bretagne
Gallaise
comme
do
la
communauté
do
Montbareil.
à
SaintBerlin, i" Décembre. — Une flotte aile
intelligence avoc sa rivale la prude '• IndéLa flri du discours du député opposant a
quantité
négligeable.
—Quatrième
calomnie,
Brieuc
;
roctour
do
Lanrivain,
M.
Bosco,
aupendante". Carhaisiens ne vous désolez
mande a mouillé ce matin en rade du Porz
été couverte par les huées de la majorité
mônier
des
Augustinos
Hospitalières
do,
GuinMes
chers
amis,
pour
rétracter,
une
à
lias, les hostilités ne font quo commencer,
Gwenn. Quelquos groupes de Breiziz, corn
Les crédits ont été ensuite votés à mains
AR S E R V I C H O U - B R A Z
: aumènier des Augustinos Hospitalières uno,avoc preuves sérieuses à l'appui, toutes
la querelle de vos musiciens fera pâlir celle
posés surtout de femmes et d'enfants, levés.
§amp
o Guingamp, M. L'Antoine, vicairo è Ploua- cos malveillantes insinuations, pour en
do vos apothicaires. Tant quo le vieil esprit
ayant paru sur les hauteurs, ont été miEur sorvich braz a vo kanot en Iliz Karnoët,
Ar Bobl qui ne recule devant aucun sa- rel ; roctour do Tréfumol, M. Le Quéré. vicairo faire l'historique ot en déduire los conségaulois n'aura pas déserté la Cornouaille le
traillés par le feu des canons à tir rapide crifice pour satisfaire la curiosité légitime do cotto paroisse ; rectour du Vioux-Bourg,
d'ar meurz 17 avizKorzuevid ropoz e.no Louiso
quences,
plusieurs
volumes
seraient
nécesvent sera loujours à la rigolade.... harmoar C'horr. Al loin do ha bla avo grot or bourk.
des croiseurs. A midi, une compagnie do
de ses 200.000 lecteurs envoio un corres- M. Sylvostro, vicairo a Quintin ; aumônier do
nieuse.
débarquement a quitté les vaisseaux. Mais pondant militaire sur le théâtre des opéra- la communauté do Montbareil è Saint-Briouc, saires. Mes minutes sont comptées ici.
C'est
pourquoi
jo
me
bornerai
à
quelques
M. Bortholot, vicairo do Saint-Michel à Saint
les Breiziz. dès l'apparition de notre flotte, tions.
Le Baryton solo
afflrmations.
Briouc, ; roctour coadjutour do Pléboullo, M
obéissant a un signal convenu d'avance* s'éde " L'Entente Populaire ".
Ponhouët, vicaire do cotto paroisse ; vicaire à
Non.
Les
Bretons
d'Armoriquo
en
allant
DERNIÈRE
HEURE
taient rassemblés, armés d'excellents fusils
Saint-Michel do Saint-Briouc, M. Haouiséo ; vi- rendre visite à leurs frères les Bretons du
— Retraite aux flambeaux. — "L'EnGras. Ils attendaient nos héroïques marins,
Au moment do mettre sous presse nous cairo à Saint-Urlo-do-Dinan, M. Pourchon, vi- Pays de Galles n'ont pas comme visée poli
tente Populaire " dont on vient ci-dessus
abrités derrière des sortes de retrancheappronons de sourco certaine quo los dé- cairo a Chatolaudren ; vicairo à Tréfumol, M. tiquo Vangllcisalion de la Bretagne. Ils
de nous faire connaître la création, fera
ments en terre qui servent de clôture aux pêches que l'on vient do lire ont été colpor- Bonny. ancion maitre d'étudos a l'Institution
demain, samedi, à 8 heures du soir, une
tout simplement par de-là la Manche
champs en bordure du rivage. On n'ignore tées par deux journaux do Paris ot do Ber- Notro-Darao do Guingamp ; vicairo a Saint- vont
retraite aux flambeaux sensationnelle dont
rechauffer leurs cœurs au contact du patrioM. Benoit, mutU'o d'étudos a l'Ecole
T
J
"
H
.
e
l
point que tous les Breiziz, sans exception, lin qui ont la spécialité de lancer de faus- Trimoel.
le départ sera donné place aux chevaux.
des Cordoliors do Dinan ; vicairo â Plouaret,
tisme Gallois. Ils y vont apprendre la ma
possèdent un fusil et qu'ils s'en servent ses nouvellos. A la vérité nous avions M. Dorliao, vicairo ti Camion ; vicairo à Quin- nière |de ressusciter en intellectualisant
KERAEZ
avec une adresse merveilleuse. Les soldats peine à accorder notre crédit à cos cablo- tin, M. Arnault, vicaire a Saint-Jouan-do-l'lslo ; un peuple qui en ce moment se meurt de
— Concert. — " L'Entente Populaire ''
de Breiz sont les meilleurs tireurs qui exis- grammes sensationnels. Mais ne voit-on vicairo a Chàtelaudron, M. Mottais, vicairo a politique, d'alcoolisme, d'instruction trop
exécutera le dimanche 8 décembre, à 3h. 1/2,
Moncontour;
vicairo
il
Moncontour,
M.
Hamet
"
L'Entente
Populaire".
—
On
nous
tent. Ils allaient d'ailleurs le faire voir k nos pas tous les jours dos choses aussi extraorrue Général-Lambert, le programme suivicairo ti Tréméloir ; vicairo à Tréméloir, M française et pas assez bretonne et aussi
troupes de débarquement. Celles-oi furent dinaires au Maroc V
vant :
écrit :
do parlementarisme.
Lobrot,
jouno
protro
;
vicairo
à
Saint-Jouan-de
accueillies par une terrible fusillade. Un
l'isle, M. Maho, joune protro ; vicairo a Camlez,
Depuis quatre mois, àCarhaix on ne vit 1. La Marseillaise . . ROUGET DE L'ISLK.
Non. Los Régionalistes de Bretagne n'ont
fort petit nombre de nos marins put se
M. Lo Ponnoc, jeune protro ; vicairo à Minihy- pas comme arrière-pensée l'autonomie pure plus que de son !!!
2. Berlingot, marche . Jean-Noël SAPAUT.
rembarquer. Mais la manœuvre avait été
Tréguior, M. Le Ménager, jeuno prétro; vicairo et absolue de la Bretagne vis-à-vis de la
3. CancansCarhaisiens,
D^ tous les points cardinaux (et ils sont
aperçue-des navires. Ceux-ci se mirent en
a Rostronon, M. Lemoino, arie. prof, è Ploufantaisie pour trois
Frrtnce. En provinclalisant la Bretagne, ils nombreux à Carhaix), on n'entend que de
guornévol.
devoir de bombarder la côte. A u bout
cornets, petit bugle
souhaitent que la France se fédéraliso. Ils jeunes musiciens faisant pleuvoir sur la
d'une heure toutes les agglomérations, toudemandent a voir une Bretagne libro dans
e.t deux bugles. . . GUETROS.
VANNES. — SONT NOMMÉS : Rectour do Saintville 'des ondées plus ou moins harmotes les habitations étalent détruites. Les
Abraham, M. Carlet, rectour de Mohon ; recteur une Franco plus libro encore et plus aimée nieuses. Pour peu que cela continue, Car(Solistes : MM. F.Fontaine,
C h a m b r e des Députés
populations sont en fuite.
do Mohon, M, Ruollan, rectour do St-Abraham
Falchicr, KomDe,Bourven.
et c'est tout. En effet, l'histoire est là pour haix va devenir uno succursalo de l'acadéFulobcn et Guiguor).
Paris,. S Décembre. — Cinq transports
roctour do la Chapollo-Gacelino, M. Coquantif
vous le prouver, ce n'est pas par voie mio nationale de musique. On ne comprend
Séance du 3 Décembre
roctour Oo Suint-Léry ; roclour do Saini-Léry.
allemands ont débarqué ce matin au Porz'
de conquête que la Bretagne est devenue pas qu'au milieu de pareils flots d'hprmo- 4. Souvenir de Vannes,
\f. Houssais, vicairo a la Vraio-Croix ; roctour
allégro . . . . . .
GUÉTRON.
Gwenn des troupes de cavalerie, d'infante
Française. La Bretagne s'est donnée à la nio les pharmaciens songent à s'empoisondo
Saint-Raoul.
M.
Martin,
vicairo
il
Péaule
;
rie, et une nombreuse artillerie de campa
Réduction des périodes de réserve
France en traitant d'égale à égale. Tout ce ner, los docteurs à se disséquer et les cha- 5. Hymne de "L'Entente
.vicairo ii La Vraio-Croix, M. Caillot, ancion
Populaire " . . . . Ch. LE BRAS.
gne. Ces troupes se sont rangées sous les
à 21, 15 et 7 jours
vicairo è Bochofort ; vicairo il Péaule, M. Ro- quo nous demandons c'est que la France peliers à rompre en visière.
ordres du général Pudubeok. Elles se sont
chor, vicuiro à Saint-Grave ; vicairo à Saint
n'oublie jamais le contrat synallagmatique
— Grand bal. — " L'Entente Populaire "
Cette
fièvre
musicale
a
eu
le
don
d'énerDans sa séance de mardi, la Chambre a Gravé, M. Miohard. vicairo auxiliaire à Suint
solidement établies sur les collines. On
que Charles VIII et Louis X I I passèrent
fait connaître au public qu'elle donnera un
modifié la Loi militaire concernant les Raoul j vicaire à Guiscriff, M. Lo Villain, vi- autrefois, en son nom, avec la bonne petite ver les uns et de faire tordre les autres.
s'attend à ce qu'elles s'ébranlent dès de
grand bal par souscription le samedi i l
Les premiors, en austères catons, tantôt
cairo a Plouray ; vicairo a Plouray, M. Petit- duchesse Anne de Bretagne. '
main matin pour une expédition à l'inté- périodes des 28 et 13 jours (deux premiers !
janvier 1908.
insinuent
gravement
que,
au
lieu
de
musi'
pierre,
jouno
prêtre.
de
l'article
41).
rieur. Des bandes de maraudeurs indigè
La Bretagne
1
S
S
UD apologue allégorique
Tro ar bed en eur sizun
J
KELEIER
Au Parlement
anezhi...
— la dà I Ha ma 1 asanti a ran hi
gwelet evid lavaret d'ezhi e tourmant
ac'hanon er mare-ma. H a goude beza
taolet he vantell être daouarn ar mevel
e iaz buan tresek ar sal ha, gant buanegez, a zigoraz an nor hag hi zarraz
war e lerc'h.
Lakeet en brezonek gant
Petra bennag ma oa sklerljennet ar
sal-ze gant kalz a gleuzeuriou, meur a
Loeiz OOURLET
górn a chôme tewal, hag evelse en eur
antreal Kastignak na welaz den da goni an s.
— Pebez den t a voubouaz ar marMez souden eur plac'h, o tond deuz
kiz, en eur dremen jardin e di braz,
seblantout 'ra kaout truez deuz stad an ar c'horn du elec'h ma oa, a zeuaz tresek ennan.
Tour d'Auvergn hag heb en em jala e
Dougen a ree eur gwiskamant a g a o n ,
kas ac'hanon da gousket I
Digouezet en antre e di, e chomaz e eur g w e l du a guze eul loden euz he
dremm... K a Kastignak na c'hellaz ket
zav.
— Petra ober, emezan ; aon am euz mirout da leuskel eur griaden souezet.
o pignat d'an neo'b... en e gambr 1 Pas an dizane a oa goloet gant eur
mask voulous du.
Martreze pad ne oan ket eno...
Hi a ieaz daved-han, he dorn astenEn amzer-ze, eur mevel a zeuaz danet ganthi :
ved-han :
— Aotrou Kastignak, a lavaraz-hi
— Petra 'zo 1 a o'houlennaz.
gant eur vouez dous ha mad, fellout
— Eun intron a zoer sal vraz o c'hor'ra d'eoo'h ma leuskel da starda ho
toz Aotrou.
torn 1
— D'an dlaoul I eine Kastignak ; ne
— Intron I a respontaz-hen Bn eur
meuz n a spered n a g arazer awalc'h
stoui estonet holl gant an digouezd'en em okupi deuz sorc'hennou I
ma.
— Arvaouez-so n'e deuz ket feilet
— Ho I c'houi na revuzfec'h ket hQ
ganthl mond kult araok distro an aotorn d'ln, heb douetans, mar anavez
trou markiz.
fec'h ma hano ; hanvet oun Juana !
— Lavaret ho peuz d'ezhi na zigeme— Juana I eme Kastignak gant joa
ren den ebet*
ha souez w a r an dro.
— la, aotrou markiz.
A dra zur, en pad an doiz-se, en dovoa bet meur a zaskren, gouzanvet
— Neuze î...
kalz a boaniou, mez netra na oa bet
— Neuz ket feilet ganthi mond kuit.
evitan • evel
kaout
Lavarit he deuz ho pefe bet o-hunan ken souezuz
keuz goude da nompaz beza digemeret
Feuilleton du Journal " Ar
Bobl"il
AN TOUR D'
%
aze azeet or sal o e'hortoz anezan eur
lac'h en devoa klasket en risk e vuez
ag e líbrente galit kernent a bres.
Mez on eur munutec'hankounac'haz
e boaniou, ar vezerentiou kalonuz en
devoa gouzanvet en pad kalz a heuriou.
Ma oa c'hoaz amzer, salud ha buez
an Tour d'Auvergn a oa asur l
— Ha I intron 1 intron I emezan, oe'h
en em strinka w a r he .dorn da behini
e pokaz gant jöa heb gallout lavaret
netra ken.
— l a I me oar l emezhi gant eur
vouez melodiuz ha pouezus a ie beteg
e galon ; e'houi peuz gouzanvet kalz a
boaniou aotrou Kastignak l G'houi am
fardonoI
— Ma fardon, intron, a lavaraz-hen,
mez me eo her goulen diganeoe'h, rag,
ar mintin-ma heb gouzout, me 'meuz
ho tamallet.
— N a o u i o n ket donder e c'houli...
kuzet en devoa ze]ouzin; nouze, emezhi
gant tristidigez, deveriou doaniuz o
deuz miret ouzin da zond.
— H o I deuit d'o gichen intron ;
deuit ! deuit 1
— Eun neubeudik, me hoped, aotrou
Kastignak ; rag daoust d'am mall, ken
braz hag hoe'h h ini da veza 'kichen an
aotrou marc'hek an Tour d ' A u v e r g n ,
eun dra bennag am euz da lavaret
d'eoc'h araok.
Kastignak a reaz eur sin a enebiez.
— Aotrou, emezhi, heb ober v a n
dioutan, fellout 'ra d'in rei da intent
penaoz araog antreal en kambr eun
den honest n'oun ket indigli da vnza
digemeret gantan...
E
— Intron I eme ar markiz.
— Petra bennag, dija, an niver brasa deuz v a oberiou o deuz seblantet
d'eoc'h estranch ha penaoz, divezatoe'h, v a flaneden a renko forsi ac'hanon, heb douetans, d'ober re all kuzoc'h
c'noaz martreze, na c'hellan, evit gounid oe'h istim, na ra'i d'eoc'h v a hano — evit oe'h evel evid an holl, me a
vezo Juana I — na raí d'eoc'h da'anaout v a stad er palez... eur gir a flreuz
war gemend-se a vefe 'koll ac'hanomp
holl f... hag an danjeriou a zo bet warnoc'h a zo testeni a gement-se... Va gir
da veza dign, trawalc'li eo evidoe'h î
— Ho I intron ! na oa ket ezom I H o
kwelet a zo trawalo'h evid o respeti ;
ho klevout a zo trawalc'h evid ho
karout1
— Aotrou markiz, emezhi, va fried
ha zo unan deuz a r r e uhella e-touez
tuchentil ar palez... An dra-man a ziskouez d'eoc'h penaoz eo bet posubl d'in
ho tostaat hag hag ho sikour gant v a
aliou mad enpad ar poaniou h o peuz
bet da c'houzanv hirio...
— Neuze 'ta, intron, c'houi eo ho
peuz...
— Me eo an hini em beuz pedet ac'hanoe'h kichen ar roue da zakrifia hoe'h
henor...
— Intron r
— Ho I n'o peuz- ket kontet un na
daou dirag eun dra ken spontuz, ha
ret eo karout eun den ken kalonok hag
ezoc'h-hu. '
Tevel a reaz eun neubeud ; hag o sevel he fenn stouet ganthi en pad ma
lavare ar c'homzou-ze, hi a iavaraz :
— A r roue en deuz tennet ho kleze
diganeoe'h, aotrou Kastignak. A n aotrou duk a Ghoiseul en deuz pedet ac'hanon da ginnig d'eoc'h e hini : setu
hen I
Hag euz dindan he mantell, hi a dennaz ar c'hleze a roaz d'ezan.
— Ho ! intron I emezan, e galon leun
a zaskren.
Hag o stoui diraz-hi, e kemeraz an
arm deuz être e daouarn.
— Kemeret aket diouthi, aotrou,
emezhi, rag martreze a v o dao d'in
goulen zikour diganeoe'h abarz peli.
— Me a dou w a r ar c'hleze-ma I emezan, hag en e zaoulagad e sklerijenne e
ene féal, me a dou penaoz> vezin prest
darei va buez evidoe'h, intron,pa vezo
red.
• — Eur gir c'hoaz, aotrou Kastignak :
me oar penaoz an aotrou kont a Sartenes a zo hoe'h enebour touet... e
c'halloud a zo braz e kichen ar roue ;
servich ar vousketaerien a zo être e
zaouarn pa feil d'ezan... ze a oa danjerus evid oe'h... hag evit ho tenna ermeaz a-boan, me am euz goulennet ha
bet evidoe'h hag evid aotrou marc'hek
an Tour d'Auvergn konjeoudidermen...
setu hi ama.
Neuze, o tenna eur walen aour a orne he biz :
— Digemeret ive ar walen-ze ha n'em
zispartiet ket diouthi biken 1
— Trugare I intron 1
— N'eo ket oun donezon a ginnigan
d'eoc'h, aotrou Kastignak, mez eun tasman, pehini a c'hello, kredit ac'hanon
beza talvouduz d'eoc'h aliez.
A r markiz a gemeráz ar walen hag
hi lakaz war o v i z .
— Ha, brema, emezhi gant eur vouez
ken bresk ma krede gant Kastignak e
oa vond da zempla, ha brema, aotrou
markiz, fellout a ra d'eoc'h am c'has
kichen aotrou mar-c'hek an Tour d'Auvergn?...
Trede Loden
Nevez-amzer, iaouankiz ár bloavez 1
Iaouankiz, nevez-amzer ar vuez I
Eneou ar re a gar hag ar re a c'houzanv poaniou o deuz a wechou rag
anaoudegez dreist-ordinal evel pa defe
an daou zen o c'houzanv eur memez
poan pe eur memez karantez, eunhevelep menoz hag eun hevelep buez.
Evel eun den marvet dazorc'het dre
vurzúd deuz kousk ar bez, an Tour
d'Auvergn a oa savet, souden, en e
oaze w a r e wele. Stouet en devoa e
enn a gostez, ha chouket w a r hora e
wele, e zeblante selaou...
Petra ? petra a c'helle-hen intent ?
. E-unan e oa, sklerijen krenuz eur
beillerez a daole eun tammik deiz e
kreiz tenwalijen ar gambr, ar sioulder
a oa braz... ha koulskoude, goustadik,
evel kennerzet dre eur galloud didrec'huz e zavaz, e kuiteaz ar gwele-ze
war behini ar boar. en devoa astennet
anezan enpad ken hir amzer h a g e
zaoulagad terziennek, o sellout deuz
eun dra bennag en eur c'horn :
— Hi eo ! emezan.
f
(Da heuil.)
— Soirée scolaire. — Une soirée scolaire
a oo lieu & la grande salle de la Mairie, samedi 30 novembre, à 8 heure» du soir,
sou* la présidence de M. Laneien. La salle
était comble.
Les petites élèves des institutrices so
sont tait applaudir dans leurs chœurs et
romandes. Les Maltresses ont participé '
également au concert et ont recueilli un
'succès mérité. Enfin des'projections et uno
conférence sur l'Education ont clôturé cette
intéressante et utile séance. Félicitations
aux maîtresses et à leurs élèves
A «PU A T C l i t r e s , coupons, matières
A L H А I ¡3 d'or et d'argent, bíjoux.ETC.
| ) | ) T T C sur titres et antres Valeurs.
I K L I ¡3 Argent Immédiat. Discrétion.
I A I L I I D R C BanqueMARQlJ4NDaC
L U l l U n E . U 4 FEATHERSTONE BÛGS, W. C.
— Primel Qabic, deuz Guinevez, 25
lur amand ovld troc'hà beain ешеиг
mare difennet.
0
— Les'Ligueurs bànquèterit. — Un banquet a eu lieu au restaurant Rivoiro, place
du Champ-de-Bataille, dimanche soir, sous
les auspices de la section locale de la Ligue
des Droits de l'Homme et du Citoyen, Droits
dont un grand nombre des dits Ligueurs
se f.... comme d'une guigne..
PLEYBEN
ишцц I 1 1 1 « > г 1 > | м , » « м а 1 1 Ч 1 ^ ш » ч * 1 ц и ч
Sapeurs-pompiers. — M. Aymo, inspec­
teur des Sapevrs-pompiers DU Finistère
ost venu dimapche dernier visiter la subdivision, il était accompagné de M. Suignard,
— Les Dernières Cartouches. — Une commandant la Compagnie de Châteaulin,
de M. Louis Delaporte, lieutenant de la
réunion des membres de la société de tir
Les Dernières Cartouches » eu lieu samedi 9 e c t l o n de-Port-LaUnay, et du sous-lieutenant Launay, de Châteaulin.
soir au café L e Troadec.
Ces messieurs ont été reçus à ' la' gare
Le président a annoncé quo la société
par M. Denis, adjudant de réserve et COMavait reçu l'approbation officielle ; elle est
mandant la subdivision.
donc nettement et légalement constituée
Les pompiers placés sur deux rangs
désormais.
devant l'hôtel-de-ville, ont ÉTÉ présentés À
Un stand sera préparé à bref délai.
l'inspecteur par M. ROUX, maire de Pley— le sous-préfet en ballade. — M. Mas ben, et M, le colonel d'infanterie de marine
serift, notre nouveau et Jeune sods-préfet
Blanchard, président de la société de tir.
du Châteaulin, est venu lundi rendre visite
Apres la visite du matériel, M. Ayme a
< & sos fonctionnaire» do Carhaix qui ont
fait une conférence à la mairie sur l'utilité
; défilé devant lui pour le baiso-mains tradi- qu'il y a pour les communes D'avoir des
sapeurs-pompiers organisés, habiles et
tionnel. .
' \ — Avis. — M . Bavard, dentiste à Mor instruits.
BANNALEK
laix, sera visible à Carhaix, chez Madame
' Tanguy, boulevard Saint-Joseph, le dimanTrubuillou an Otrou Maër. — Moulle.
che 15 décembre courant.
reomp hirio eur ganaouen savet gant
eul lenner d'eomp var zujed an otrou
Bihan maër Bannalek. Hema neuz tolet>e*meaz e sekretour maëri evid g w e l PHARMACIEN DÉ 1" CLASS*
loc'h engali an traou evid an eleksioh
Ru*
Général - Lambert
ken ta; great a neuz ze heb konsulti e
C A R H A I X
gonsaill. A r gonsalllerien о deuz roet
Sert en confiance. — Parle breton
tout о dilez, hag ar maër, chomet ehunan, eo kouezet e veud'en e zorn.
PLOUGUER
i A n akt a vestroniach-ze na zougo ket
d'ezan d'ar votadek miz maë.
. Avis aux Cultivateurs. — ,M. Pierre I boneur
Oarvoud e u r paour-kez maôr
Postollec, de Kerlédan, en Plougiier,
В vit petra konseillourien •
tent tes Cultivateurs qu'il tient à
Ho peuz va dilezet. ken к TON
disposition pour saillies un TauGoude 'beza va dibâbet
Durharàïpur, nommé Datura', i »
Buan ho peuz ma dilezet.
uréat du Concours. Ce taureau est le
Na neuz ket c'hoaz pevar blavez
pdre d'unbouvillon, né le24 novembre,
Oan laket e peno ar barrez
ut pesant à sa naissance 117 livres.
Dre ma' oan eun "denlk a vrud
Hag ar c'hapapla deuz an dud.
О
JSR
A Poullaouën. on a cru voir passer
le Patrie au-dessus de la commune. —
\Le froid et l'humidité exaspèrent toutes
les affections chroniques des voies respiratoires ; aussi, en cette saison, recommandons-nous la Poudre Louis Legras, ce merveilleux remède qui a encore obtenu la plus
haute récompenseàl'exposition Universelle
de 1900. Elle soulage instantanément l'asthme, le catarrhe, l'essoufflement, la toux de
vieilles bronchites, lès suites de pleurésie et d'influenza, et guérit progressivement. Une boîte est expédiée contre mandat dé 2 fr. 10 adressé a Louis Legras, 139
Bd, Magenta, Paris.
:
S
A r barrez-ma oa dirijet
Gwechall gant eun den braz meurhet)
Unan bihan klask heuil e, roudou
Neuz groe* slwaé en e vragou.
Brema, ô paourkez otrdu maôifGant da vragou ZO zavet flaër
Red vezo skriva d'ar PréfetHa diskleria petra peuz groet.
Mar kavet c'hoaz eur o'honaeillour
Da baseal ho LFTSTEN ON dour
Vo kavet ganeoe'h gwelloc'h C'houez
Evit ober listen nevez.
Pa rafet a-nevez ho listen
V
Gant ohoaj euz ar GEMONORION
Viot a-nevez ganto tronet,
En ha.n Doue ,n om gonzolet.
Neuze vo groet d'eoc'h ar vesten
Sur kiabet mad a benn da benn
Evit ma pado lied ho puo
Dre c'hraz Doue, ha gwell a-ze.
Pell zo awalc'h oamb kabestret
На gant ho lignez dirijet
Kemerit brema ho repoz
Ha bëzlt SUR a vevoo'h koz
Yan
ah (ioai'kb k o z .
Agence de Saint-Brieuc
Courant
Prochain....
•Janv-Fév....
I,
^%n-k4M'ekslonal. — René Lervièl, 30 via, livaër, deuz Gwengamp, 1
miz prizon, evid laëronsi.
— Jean Fiansou A r Jehan hag e vreg
deuz Bourvriah
a dap 50 lur amand
evid skei gant Guillou.
— I a n a r Fiem, piker-mein, hag Erwan Prigent, amunuzer, deuz Bear,
beb a 6 devez toull evid dorna Lagadek.
— Per ar Veo, 20 via, mengleuier. en
Maël-Keraez (i devez prizon evid pilla
ar C'ham. Fransou Dousen, 28 via, labourer-douar e'r memez parrez 10 devez
evidbea lordet Cojean.
— Fin Calvez, intanvez an Du, deuz
Trafrin,
a dap 16 lur amand evid bea
lezet ' he zaout da redek v a r linen an
hent-houarn.
— Iouen Merer, 40 via, charetour en
Kallali, a bak 5 miz prizon ovid bea bet
tapet o laërez kerc'h d'an Du.
PLEUVIAN
Porz Binniget.
— Kalz a vatimanchou er porz an deiou tremenet. A r
kabiten Bideau, gousloup Petit-Paul,
de bea diskarget avalou en 8 lur 10
gwennek ar c'hant a badkarg g w i n i z .
A l Loèiz-Mari
a garg ive gwiniz. A r
Zénith a neuz diskarget koat tan hag a
hadkarg gwiniz vit an Aotrou Y v e s Mari Bouguen.
KERBORZ
Ali. — A n Itron i n t a n v e 7 Theodor ar
Mougaër, ganet Nikolazik, adjent-koz
d'ar maër a neuz eur c'hole v l d produi
deuz ar race Durham a lakaio en zervioh an dud barz n'eur briz konvenabl
ha moderejt.
j
y •
'S
pontiW
e
¥ 17
LàÏÏJ
BREST
Distro Jules ar Gall. — Disul vintlà,
Histoire de meuniers, - r Les meuniers
du canton do ' Guéméné ayant voulu, au
mois d'octobre dernier, fonder un syndicat,
|'se réunirent. L'un d'entre eux, Le Gargasson, refusa de se rendre à la convocation.
. A l o r s cinq meuniers se rendirent chez lui,
l'/brlsôrent les portes, déboulonnèrent les
roues, renversèrent les trémies et vidèrent
'les sacs de grain. Ils se livrèrent en outre
à des violences sur la personne d'une jourI nalière.
Ils ont été condamnés ces jours derniers
par le tribunal correctionnel do Pontivy à
•des peines variant entre 40 ot 15 jours de'
prison.
AN
PRIANT
Eur bugel merzer. — Dlsadorri vin
MQNTROULEZ
tin; eur beajour a gonvers, an Aotrou
l Lesvarn-horehsional. —. Louis RoD. a oa о vond deuz Gourin da Roupars, deuz Lanveur, 44 bloaz, A n n a ar
douallek, pa welaz war bord.an hent
Ven, deuz lanndt, 52 vloaz, Nikolaz
eur paourkez paotr 12 via noaz puill,
Guirek, deuz Ploueshat, a dap kondaohag a esae krapat deuz prennéstr eun
nasionou evid meventi.
tl bihan. D . . . a c'houllaz digaht Salaùn
— Iouen Guyader, 20 vloaz, deuz
devejour, petra rea ar bugebze eno ken
Sant-Thegonneh,
ha Pier Cleac'hj 19
abred dre eun amzer ken kri. Salaun a
vloaz, deuz Plounn,
3 miz ha 40 devez
respontaz penoz e vam a lake he fotr
e-meaz bemde. D . . . a zigoraz an nor prizon evid afferou buez fall.
— Jean-Louis Madec, 33 bloaz, deuz
- var an tl, hag a c'hourdrouzaz ar vam
Lanneanou, Fanch Boucher, 22 vloaz,
dlnatur. Houma a insultaz. anezan.
« Meuz ket aoun deuz ar jandarmed, deuz Plougonven, ha Fernand Besnard
18 vloaz, deuz Montroulez, a bak biemei, me meuz urz da lac'ha ma mab
douf evid o laëronsiou.
ma karan l »
— Eugène Geffroy, 24 bloaz, perukenA r beajour, erru en bourk Roudouallek, a gontaz d'ar mestr-skol petra noà ner en Montroulez, 25 lur amand evid
gwelet : an holl a lavar eo'ar bugebze fbeaji heb billed.
—- Guéguen, deuz Lanndi, 3 miz prieur paourkez merzer. Distro da Chouzon. 20 real amand, 5 bloaz surveillant
rin, D... a neuz signalet ar vam dînaevid galoupàt bro ha klask-bouéd.
tur*d'ar jandarmin.
L.
.
LÀEJ
F I W
30 65
30 80
30 85
calme calme calme
calme
U n Monsieur £ £
de faire connaître à tous ceux qui sont
atteints d'une maladie de la peau,
dartres,
eczémas,
démangeaisons,
boutons, de bronchites chroniques, maladies de la poitrine, de l'estomac et de
la vessie, de rhumatismes, un moyen
infaillible de guérir promptement, ainsi
qu'il l'a été radicalement lui-même,
après avoir souffert et essayé en vain
tous les remèdes préconisés. Cette
offre, dont on appréciera le but humanitaire; est la conséquence d'un vœu.
Ecrire par lettre ou carte postale à
M . Vincent, 8, Place Victor-Hugo, à
Grenoble, qui répondra gratis et franco
par courrier, et enverra les indications
demandées.
e J
e
u
d
i
S
6
V A ¥ 1 Î A par adjudication volontaire le
• . C i l l e Dimanche 15 Décembre 1907,
une heure après-midi — En l'Etude et par
le Ministère de M" POSTOLLEC.
Premier lot. — Aux dépendances de
Guern-Cudel, commune de SPEZET, un
champ dit Parc-ar-Roz, labour d'environ
1 hectare 90 ares.
Mise à prix . . .
1.200 fr.
Deuxième lot. — Aux mêmes dépendances. Un Courtil dit Liors Càbourel, d'environ 12 ares.
Mise à prix . . .
300 fr.
Faculté de réunien. — Pour tous renseignements, s'adresser à M" POSTOLLEC,
Notaire à Gourin.
Exécution parfaite d'Imprimés
Bulletin les YentLÎS. Locations
et Insertions Legales
EN
TOUS
GENRES
- (MOULLEREZ A R B O B L )
Rue
G
de l a Gare
A. I 3C
A. П . H
Installation
Moderne
GRAND CHOIX DE CARACTÈRES
Tous imprimés
courants
LIVRÉS DE SUITE
Vente de Bois
Plants de Pommiers
Etude de M" F. LE DILASSER, Notaire
à Scrfgnac (Finistère)
VENTE MOBILIÈRE
A u c h e f - l i e u d ' H u c l g o a t (Finistère)
AMATEURS, Л Ь Ш И Е М
L i s e z tous
Costumes Bretons
• POUR
COSTUME
HOMMES
DE
SCAËR
Noir et velours, ou noir et broderies,
de 4 0 à 6 0 francs le haut de costume.
S'adresser à M . EVENOU, drapier à
Scaèr ou à M . Christophe S A L A U N ,
tailleur à Stangoden, en Scaër.
COSTUME DE QUIMPER
Bleu et velours, ou bleu, velours et
broderies,' de 5 0 à 6 0 francs le haut
de costume.
S'adresser à M . MICHEL L A Z , tailleur
au bourg de Coray.
Pour Bragou-Braz de drap et Guêtres,
s'adresser à :
Au domicile de M'
MORVAN,
ancien
Notaire
LE VENDREDI 13 DÉCEMBRE 1907
à midi
/. RA VALEC, drapier à Coray.
Michel LAZ, tailleur à Coray.
GOURVEST,
au bourg été Gouézec.
OBJETS A VENDRE :
Michel QUEINEC, rue Keréon, Quimper, et A B A L A I N ,
Landerneau.
Ces costumes sont ceux adoptés de
préférence par les Bardes.
CHAPEAUX BRETONS
Une Salle à manger ; — Lits, Literie,
A r m o i r e s , un Coffre-fort, un Fusil, un
Bureau et quantité d'autres objets.
Pour avis : M DILASSER, notaire.
e
COMPAGNIE ÉLECTRIQUE D'ÉCLAIRAGE ET DE FORCE
S o c i é t é A n o n y m e au C a p i t a l de 6 0 0 . 0 0 0 f r a n c s
Siège Social et Direction:
;
DEMANDE
HOMME, 25 ans. coiinaistmnt. travail de maison et
Jardin&KO, domande .emploi dans maison bourgeoise
ou presbytère. Très bonnes rófórencos. S'adrossor
à M. Alain Pérou, 4 Ker du, on Trogouroz.
JEUNE HOMMB, 1 « an», bonno Instruction, domando omploi 4E oommls, garçon do magasin,
e o u r s e B ^ e ^ ^ a n ^ le Fluiste™. S'adresser 4 M .
Mftcfw « cou/»», U птМгЛ ^ W ¡ S . " f f i g Í
Mint «Сил bon ou mtndil « » ( • < ( •
TO
Г*. ШтШШпШ о-и™Р«*И í t r í l n NLN.tr*",
8 « 6/1, r u do OratMU«, Parla.
aft
T o . u o . v ^ / J ' ^ ^ Œ
r r a t u i t c j n o n t les
afarer««rô««^^
HOTELS RECOMMANDÉS
Sur demando formulée par lettre. Ar Bobl
recommandera désormais a sos leoteurs les
Hôtels qu'il a l'honnour do compter parmi ses
abonnés.
Buffet de la Gare, do Carhaix, et Annoxe."
Chambres, Repas, Garages.
Hôtel du Lac, (Bozoc prop""*) a Huolgoat.
Hôtel de. l'Europe, Morlaix.
Hôtel Le Prado, à Carnac. Pays do mégalithes
et d'antiquités ooltiquos.
H6tel.de la Tour d'Auvergne (Adam prop""*)
Carhaix. Voitures pour excursions.
Hôtel Simon, Callac-de-Bretagne.
Hôtel Philippot, Salnt-Pol-do-Léon.
Hôtel de Bretagne, 10, ruo Victor Massé,
Lorient (M" Le Conte-Bozellec.
Hôtel, des Voyageurs. Rue do Brest, Quimpor.
J. Quômérô, propriétaire.
Hôtel de France (Charles Roudaut), Carhaix.
Hôtel de ta Croix-Verte (Barboy)' Gourin.
QUANTITÉS
CARHAIX
ÍB Cartes Je Visite
Travail soigné
Livraison rapide
amenées
vondues
d u S DEC
Prix du kilogramme
Poids vif
3-
Bœufs... 1 591 1 503
96
80
65
Vaches..
710 702
94
78
63
Tauroaux
209
209
80
66
55
Veaux... 1 518 1 370 1 38 1 15
95
Moutons 14 86813 203 i 15
88
72
I Porcs.... 3 927 3 927 1 24 1 20 1 15
Bœufs, vaches, taureaux : vente bonne.
Veaux : vente moyonno.
Moutons: Vente facile.
Poros : vente assez bonne.
Conseil d'Administration. — M M . BOUTRY, ingénieur honoraire de la C " do l'Ouost ;
GUITTKT, ingénieur dos Tramways d'IUo-ot-Vilaine ; LAUDRESSE, commerçant a Ronnos :
ROUSSEL, industriol à Fougères.
Services Techniques. — M . PRUGNAUD, ingénieur, ex-Dirocteur dos Tramways Electriques do Rennes.
La Société éclaire actuellement P a i m b œ u f , S t - M é e n , B a s s e - I n d r e ,
Quiberon, Martigné, Cancale.
Les installations sont commencées à J o s s e l i n , L o c m i n é , C a r h a i x ,
Loudcitc.
Les premières actions souscrites donnent cette année un minimum de 4 % ;
d'après les résultats obtenus dans certaines stations les actionnaires doivent rapidement toucher 6 <>/,. Les actions sont encore à 100 francs libérables par quart ou
en une fois. Les versements sont effectués dans les Caisses du Crédit Lyonnais, de
la Société Générale ou directement à Af. Desmatières de Séchelles. 26, Place des
Lices, Rennes, chargé du service financier de la Société. A Carhaix, industriels,
commerçants, propriétaires ont déjà tenu d affirmer par leurs souscriptions, l'intérêt qu'ils portent à l'embellissement de leur ville.
A V I S
•
V-fV
T
*JI*
'^.aa*№**~ B U S —
*< llhat^'WtNv v^tr-
i
4 ceux qui veulent construire économiquement
L ' U n i o n P r é v o y a n t e , Société d'épargne de construction de maisons à
bon marché et à crédit, fondée à Paris lo 1 Mai 1897, et dont le Siège Social est à
Paris, 85, Boulevard Voltaire, informe le Public qu'elle construit dans toute la
France des maisons d'habitation de tous modèles et de tous prix, payables depuis
16 fr. par mois, avec un crédit de 10 ou 20 ans, au gré des adhérents. L'Union
Prevogante, par ses dispositions libérales, met la propriété à la portée de tous.
Elle permet à chacun de réaliser ce rêve si longtemps entrevu, de construire sa
maison, sans avoir à débourser autre chose qu'une annuité égale au montant de
son loyer, et cette annuité n'est due que lorsque la maison est achevée et que l'on
est entré en sa possession ; on paie sa maison avec l'argent de son loger et on
devient propriétaire sans s'en apercevoir. Depuis ces deux dernières années, la
Société a construit plus de deux cents maisons., dans les différentes parues de la
France, notamment à B r e s t et à L o r i e n t où chacun peut les visiter. Ne construisez donc pas avant de vous être adressé à 1' « Union Prévoyante. »
Pour tous renseignements, notices, modèles, plans, etc., s'adresser soit au
Siège Social, soit à M . d e M I N I A C à C a r h a i x (Finistère), Représentant pour
la Région bas-bretonne.
Nota. — Prière de prendre dès maintenant ses dispositions vis-à-vis de la Société
pour que celle-ci puisse commencer les travaux au printemps prochain.
Ш Л И ? Pharmacien de Première Classe Л A l ) Н А IV
A L I 1 1 H I , R U E G E N E R A L - L A M B E R T LARO AIA
I
'
RENNES
Souscription publique de 3 0 0 0 actions de 100 f r . chacune
M a r o h é d e P a r i s (la Villette)
IMPRIMERIE DIL PEUPLE
1, Rue Victor Hugo,
A d r e s s o ...............
(EERIÏ. LULBLWMT)
Qazeten neve. — Hon c'henvreudeur
v
E
§^¥¥^IJsràl^ Ï
\JMLJE\\J\jfËjLxÇÀ
Tendance..
\ a n i j i ' A par adjudication volontaire.—
Décembre 1907,
icnuio L
une heure après-midi, en l'étude et par le
ministère de M« POSTOLLEC, une Pièce
d e T e r r e sous labour, contenant environ
1 hectare 50 ares, nommée « Parc-ar-Leur » ,
située aux dépendances du village de
Leignludec, en Saint -Hernin, jouie par
Yves Le Corre, au prix an/iuel de 100 francs.
Mise à prix. . . .
1.500 Francs
OUÉMÉNÉ
Loeiz Herrieu hag Andreo Mellak a ia
da groui en Oriant, azalek an de kenta
;'r bla 1908, eur gazeten rievè seizdeiek
, hanvet Bro Vreiz(Le P a y s Breton) hag
' a v o skrivet ar c'hard en brezonek, an
itri-c'hard ail en gallek. Mad a ve d'hon
m i g n o n e d euz ar Morbihan rei skoazel
Laëronsi. —• Archerien Huelgoat о
Darvoud. — Jean-Mari ar Gall, la- d'ar varzed kalonek-ma en eur sikour
deuz kaset d'ar prlzon da Gastellin
bourer en Lahnenoc, parrez Gtïinevez, [ aneze da skigna o journal etouez an
Ian Gornek, mevei en Bolazek, pehini
a oa o tremen ru Primel pa spontaz "ar I dud. Chanz vad d'ô en o labour, ken
oa antreet ebarz tl an Oe'h en eur derri
tatvouduz evid hon gouenri.
gazek a oa stag euz e gar.
ar prenestr, ha laëret eur billed a gant
A r Gall a riskaz hag a gouezaz var
lur. "f\h
iilli 1 1
Уi
f/H»T2
ar pave : eur rod à dreménaz war e
ROUOOUALLEK
I c'har bag a wall-vlesaz anezan.
Tribune du Travail gratuite
F
J
Préfecture
18 75 22 55
18 75 22 85
23 30
19
18 20
17 85
17 90
A
FARINIS
La récolte en pommes à cidre sera, cette
année, plus que médiocre. Usera possible
cependant de remédier au mal, dans une
ôertainé mesure, par l'emploi judicieux
d'un produit, dit Cidrogène, découvert, il y
a déjà quelques années, par M. P. Lu G a c ,
pharmacien de 1" classe à Callac-de-Breîagne (Côtes-du-Nord). L e C i d r o g è n e
(des mots grecs Sidron, cidre ; Gennao,
j'engendre) ; possède, en effet, la curieuse
propriété do donner au petit cidre ou cidre
de seconde cuvée (dour-jistr), l'alcool qui lui
manque, élément sans lequel il ne saurait
se conserver, et de lo transformer, en même
tomps, en cidre de qualité extra pouvant
rivalise!- avec le cidre des crus classés. Si
A
VENDRE
l'on prend par exemple, un mélange formé
de :
J oil
Terrain
Cidre pur jus, sortant du
Bien situé côté midi
pressoir
1/2 barrique
et Eau de fontaine
1/2 barrique
Sur l'avenue de la Gare, à CARHAIX
et que l'on y ajoute un flacon dé Cidrogène
PROPRE A BATIR
et quelques kilos de sucre, on obtient une
barrique de cidre, en quelque sorte, par- | S'adresser à Madame NICOLAS, avenue
de la Gare, Carhaix.
fait.
L'occasion est donc offerte à toute per
sonne de doubler sa provision de bon cidre
| Etude de M" GUILLOU, notaire à Scaër
à conserver.
M. L e Gag a fait personnellement l'essai
du Cidrogène, mais voulant être fixé sur la
valeur réelle du produit, il a prié quelques
personnes, absolument compétentes en ci
PAU ADJUDICATION
drologie, de vouloir bien l'expérimenter
En
l'Etude
de
M'GUILLOU, notaire à Scaër
Celles-ci ont obtenu des résultats très saLe SAMEDI II JANVIER 1908
tisfaisants et ont engagé vivement M. L e
G a c à faire connaître le Cidrogène au pa
à une heure
blic.
1"
lot.
—
3
3 7 c h â t a i g n i e r s sur
Prix du flacon pour une barrique : 2fr. 25
Saint-Yvinet,
en
GUISCRIFF.
Dépôt : toutes Pharmacies.
i" lot. — H ê t r e s et b o u l e a u x de
Vente en gros : P h a r m a c i e P . L E G A C
la futaie dite « Coat-Vézec » , à Saintà C a l l a o - d e - B r e t a g n e (Côtes-du-Nord)
Yvinet, soit environ 2 6 8 P i e d s .
N. B. Une notice explicative accompagne
3« lot. — Tous les autres arbres de la
chaque flacon.
futaie « Coat-Vézec » , essences : c h ê n e ,
Dépôt à Carhaix: P h a r m a c i e BARON
sapin» châtaignier, mélèze %
environ 1 6 5 p i e d s .
A" lot. — 2 3 2 c h â t a i g n i e r s sur
Kerbiquet-Lann,
en GOURIN.
5 lot. — 5 7 c h â t a i g n i e r s , 5
Désirez-vous de bonnes variétés de
chênes, 3 b o u l e a u x , 2 noyers,
P o m m i e r s produisant tous les ans ?
1 1 t i l l e u l s , 8 c e r i s i e r s , près les
Adressez-vous à Monsieur
bâtiments de Miné-ru-Lann,en
SCAER.
G U K R I N T A L K G
Pour visiter s'adresser aux Fermiers,
I Jardinier,
rue de la Gare, CARHAIX et pour tous renseignements audit
Les jours d e . marché, au haut du
Notaire.
Champ-de-Foire.
'
I
Î
RI
la
КХЛНХМТ8
AVOINES
e
Les Artilleurs remplaceront les Chas\scurs. -r A une question que lui posa samedi M. de Lanjuinais, député, au sujet
I du déplacement du 2 chasseurs, M. Pic' quart, ministro de la guerre, a répondu :
« L'honorable M. de Lanjuinais demande
;.» s'il est vrai qu'il soit question de déplacer la garnison de Pontivy. Le fait est
< » exact ; la ville de Luçon a fait au minis[ » tèro de la guerro l'offre d'un casernement
•» neuf, alors que celui de, Pontivy est an» cien. La ville de Luçon se trouve dans
un pays d'élevage très favorable à la ca» valerie ; j'ai donc accepté les propositions
i> de cette ville, mais j'ajoute que le projet
» de loi sur les cadres, que j'ai eu l'hon! » neur de déposer ce matin sur le bureau
J » de la Chambre, prévoit uneaugmentation
| » considérable de l'artillerie. Pour abriter
» ces nouvelles batteries, il faudra des écu» ries et des casernements. Si la ville de
I » Pontivy veut consentir à mettre en bon
» état, d'ici lè vote de la loi des cadres, ses
» écuries et s e s casernements, je serai tout
» disposé à examiner l'éventualité de l'ai| » féctàtfon a Pontivy d'une fraction d'artil, » lerie. »
Jules ar Gall, revolusionaër, bet kohdaonet da 3 miz prizon gant Breujou
Keniper, a zo dizrbèt d a Vrest. E gamaraded o deuz - profitet deuz e zizro
Les ''prêtresreviennent. —On Ht dans la d a ober eun diskuezaden a-du gantan
Semaine Religieuse d e Quimpor : .
er gar. A r poliz he dpa bet gourc'heLes habitants de La Feuillée, -consultés
men da~viret outo da.ober trouz e neb
>ar vole de référendum sur la question d e
feson. A r valeaden a zo betharzet ober
a résidence dit clergé dans la paroisse et
anezi gant jandarmed hag ajanted : ar
du rétablissement du service paroissial,
revolusionaërien o deuz respontet en
323 chefs d e famille ont répondu oui ; 9 o n t
eur hop al : « D'an traon ar Republik ! »
répondu non } 46pétaient absents, ou ne se
A r barti a zo eohuet en sal ar GoueDans ces conditions, la jouissance du
liou goude kreizdeiz. Jul arGâll a z o ' n
presbytère communal étant d'ailleurs assuem zlskuezet v a r al leuren-deatr, ha larée aux prêtres, Nous nous sommes emvaret eur gir bennag : « Prest o u n d a
pressés de nommer un nouveau reoteur à
adkomans, emezan, ha netra na hàrzo
La Feuillée. Ce nouveau reoteur s'appelle
M . L e Seao'h, précédemment vicaire a Plou- ahanon da c'houren. atao evid ma
ideiou » . A n traou a zo bet sioul.
guerneau. , „ . , ) Л » - *. ц£,'ли-и ма •*
BOLAIEK
PLOUESKAT
L
P l a c e de
Escompte et Recouvrements. — Dépôts
de fonds à vue ot à échéance. — Délivrance
de chèques. — Lettres de Crédit. — Mandats
de voyage.—Ordres de Bourse.—Paiements
de Coupons. — Garde de Titres. — Versements sur Titres, etc. — Garanties contre
les risques de Remboursement des Titres
au pair. — Location de Coffres-forts, etc.
» y *-;g« m n u a i M N '
; OWENCAMP
О klask heuilla roudou e iont
Koezet an otrou var ar' pont
Da zevel neuz mui "esperanz
Truezl truez ! hag azistanz.
,
Sapeurs pompters. — Nos sapeurs-pomiers se Mot réunie en u n joyeux' banquet,
l'occasion dé la Sainte-Barbe.
L'éclat d e cette fête amicale a é t é r e haussée par la présence de M. l e commandant Ayme, de Brest.
M. Dubulsson, député, présidait. 75 с
vifta,y assistaient.
*
Otttj* M. Dubulsson, citons MM. lo com­
mandant Ayme, lleutonant Le Clec'h, Salatin, juge de paix'; Launay, Douérln, souslieutenants ; Bernard, adjoint au maire ;
Suignard, lieutenant ; L e Quen, vice-président du comité républicain d u canton de
Châteauneuf ; Dolaporto, sous-lieutenant,
etc.
Au C h a m p a g n e , M . Douérln a adressé
s e s remerciements à M. Ayme ; i l remercie
également M. Dubulsson.
Il félicite les sapeurs-pompiers de la discipline et de la bonne conduite dont ils font
preuve, et exhorte les jeunes recrues à
suivre l'exemple d e leurs anciens.
Il boit & la République.
M. Dubulsson a levé son verre à la prospérité de la sooiété de secours-mutuels.
11 a félicité le jeune sous-lieutenant du
zèle et du dévouement dont tl fait prouve,
ce dont i l est justement récompensé par la
confiance q u ' i l inspire à s e s subordonnés.
M. le commandant Ayme fait un lumineux exposé des avantages créés aux sapeurs-pompiers par les lois nouvelles, faites
en leur faveur par l a République.X
Il félicite le Bous-lieutenant d e la bonne
tenue et de l'exactitude de ses hommes.
Après M, Ayme ont successivement pris
la parole, MM. Le Clec'h, Suignard e t Delaporte, officiers des sapeurs-pompiers.
М'ПННд'и р о т и к
LES 100 KILOS
AUX AMATEURS DE BON CIDRE
Diskadurez peuz otrou maër
'Sur dreist hini -ho sekretaër
Pehini zo den a leson
,.Ha c'houi, otrpU, tammik mason.
Ho eokretaër о peuz troket
Ho konseil né ho aprouf kot
Mez ' ato en despet d'ezo
Loïzik da vaër o'houi a chomo.
Dé bravas habitants de Poullaouën, A
rimJEbttoatlonvivji, iont venus mercredi
à Carhaix, et ont affirmé avoir vu passer le, dirigeable Patrie au-dessus de
leur pays, à une,três grande hauteur.
Nous transmettons la nouvelle à M .
Lebaitdy.
"Y
KAêTELLNEVEZ-AR-FAOU
DR
PARIS
Société Anonyme au Capital de 160 Miltions
•de francs entièrement versés
L a tempéralture et la santé
Etude. de M5 POSTOLLEC, Notaire
à Gourin.
CÉRÉALES ( B o u r s e d e C o m m e r c e )
COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTE
er
a l'honneur de prévenir sa Clientèle, qu'elle trouvera chez lui tous les
médicaments aux prix des tarifs les plus réduits qui ont pu être imprimés, et certains à des prix encore inférieurs. Il n'a qu'une seule qualité de clia'que produit et cette qualité est et sera toujours la meilleure.
Ar
Bob!
COMPAGNIE
Let VALEURS A LOTS, Françaises at Étrangère», ÉPARPILLENT CHAQUE ANNÉE :
"LE
I . A .
MÉDECII
..diiiwJs on
i QO finfl U û n n m i v I l'imagination la plus vive reste
132.000 Lots (gros et petits) 10 A.UUUflulUtlUA! interdite devant de tels chiffres
I
QUI NE RISQUE RIBN, N'A RIEN t
La M é t h o d e V i f M a l * qui depuis de nombreuses armées obtient
tant de succès daos les guérlaon» des maladies chroniques, se t r o u v e
déorite dans le célèbre ouvrage intitulé : « La Médecine végétale ».
Tous les malades désespérée et découragés trouveront dans c e
livre un m o y e n certain e t radioal pour se guérir вапа drogues
funestes, sous poisons q u i fatiguent le corps, épuisent les nerfs et
délabrent l ' e s t o m a c sans opération, ni mutilation mais a l'aide de
sues végétaux e t sèess régénératrices, qui réparent les forces,
tortillent l'organisme et purifient le sang.
P a r m i las chapitres les plus importants, il oonvient d e oiter :
M a l a d i e s d e l a P e a u , Dartres, Ecsima, Vices du sang, etc.
T u m e u r s . Glande*, M a l a d i e » « p é c u l e » 4 « l a f i m m i , éto.
Goutte, Rhumatisme, Eptlepsi», M a l a d i e » » 0 D t a t 1 » a » e » , Voles
urlnaires, Cystites. Prostatitss, Oraeellt, Diabète, Anémie,
Bronchite, Asthme, Dyspepsie, Gastralgies. Constipation, Hémorrhoides, llydropisie,. Albuminurie, eto., aie.
AvèTee livre, obaoun peut devenir son p r o p r e m è d e o i n , se soigner et s* guérir
ffttl de toutes les maladies ohroniques, sans médicaments qui empoisonnent, m i l s
par cette médication bienlaisante qui répand son action naturelle dans toutes
nos cellules et dans tous nos o r g a n e » , par c e t préoieuz sucs des plantes qui
infiltrent dans nos v e i n e s : p o R C B , V I Q U E U R ВТ S A N T É .
d e
8
L ) 8 l e g
=
=
=
è gt l
8
=
T i r a g e
: 1 8 D â C B M B R B
1 9 0 7
500.000 Francs
250.000 fr. 3
100.000 fr.
13 lots de 10.000
№ fr.î l•e12 lots de 5.000 fr. -e30
t lots
ude 2.000
l o t s fr.
d e- 300 lots de 1.000 tr.
•
SIX Tirages par AN, 3.390.000 francs de Lots
Pour recevoir franco les 100 numéros, il suffit d'adresser un Bon de Poste ou
Mandat-Poste de 5 fr. à M. le Directeur du Comptoir Central des Valeurs à Lots.
39, rue de Châteaudun, Paris (9* Arr').
4
5
Rue
PRODUITS
P r i x
de
Hermann W O L F ,
±&
m e s u r e
9
p l a c e
Garantis vrais
huilés
Grand choix de Paletots en Peaux de Chèvre de Chine, Suisse
Poulain Dusse, Caracul pour Hommes et Dames
Pèlerines en drap et Molletons imperméables pour Hommes et Entants
G R A N D C H O I X D E C R A V A T E S , et C A C H E - C O L S
DERNIÈRE NOUVEAUTÉS
Faux-Cols, Manchettes en toile et Toiles
imperméables
Chapellerie, Chapeaux de Feutre et Casquettes d'Hiver
S P É C I A L I T É d e V Ê T E M E N T S de T R A V A I L
r
Carhaix, Imprimerie du Peuple
e
DE l
QUALITÉ
M o d é r é s
Le Gérant : Louis
(en face la Cathédrale)
fabriqué dans nos ateliers par des ouvriers et avec des bois du pays.
I s o l a t e u r s réclame, le jeu de 4. . I fr. 9 5
D'UN
( Département,^
«TKIJCTION
E.
Création de la Maison
F. J Ô U I N
Seul oonoestionnaire du .
Cabinets de Travail
(Côtes-du-XordJ
Exécution soignée
MACHINES Â BATTRE • 1
—
—
B N
B O U T
E T E N T R A V E R S .
À M A N È G E
BROYEURS
PRESSOIRS
D'AUONCS
s - M O U L I N S ÀP O M M E S
Grand
choix de Bijoux pour Mariage, avec brillants
• Parures et Bouquets en fleurs d'oranger.
(cores
Agricole
e
K n
ET A DENTS F L E X I B L E S
BROYEURS—
à
Toutes mes C b n r r ù é a É H I I E T T E U S E S ont le corps en acier trempé,
et les versoirs à ecartemenl
variable ; la glissière en acier plat. Comme
travail elles sont absolument, supérieures à tontes les charrues
connues.
(Demander les références.)—Représentant à Carhaix : Louis LEBESCOND.
A. BERNET-CHAÄOY« - et ses FILS, Constructeurs
à
SAINT-BRIEUC
Ecrémeuse LANZ
La
Nouveau
p l u » s i m p l e d e tonton
lea é e r é m e u e e s
plu*
D E MORLEY, p a r D ammrie (Meuse)
« THE BERNETT "
Bisoc perfectionné Breveté s . q . D . g .
Л ve engalet en eur ger/.et ;
A labour en boll donaron ;
A r a oun ero pa gérer: 5O4. о. labour ungounid
Brabants MELOTTE
lea
l'USINE
Couverture chaude
en hiver
Couverture froide
en été
Agréable ¡i l'teil
Coloration à volonté
Pose facile
Fixité absolue
économique
Ex'tirpateurs
de première
Rouleaux ondulés et lisses
t
marque. — Catalogue franco'
V»
C3-XJUL.3L.OXJ
Sur l e Château
FORCE ET CHARRONNAQE.
-
<
&
Digvoanerezed-Leaz
The
FILS
Bennett, d e p u i s 175 f r .
télégraphe
ENVOI
FRANCO
DU CATALOGUE
Haderezed
hag a bep sort prlz
Mekanikou da labourât douar en pep slnm.
Société Générale Anglaise et Française
Apprentis-
r a t l f , digestif, r a f r a î c h i s s a n t ,
Mode d'emploi une à deux tablettes le soir en mangeant.
et
P o u r
légalisation
dans
d e ss i g n a t u r e s
à
P r i x
CAKHAIX
tourte»
— Pharmacie
l e s P h a r m a c i e s .
cicontore
t ±t r . 2 5 ,
L E G A C , à CALLAC
à CARHAIX,
(Maison
Conan)
rue
dn
Pavé
PRINCIPALES OPERATIONS DE L A SOCIÉTÉ
' Achat el vente de valeurs cotées et non cotées en France et a l'étranger, sans autre courtago que celui de l'agent do change.
.
Paiement sans frais des coupons do Rente Française. Chemin de fer. Crédit Foncier de
Franco, Ville de Paris, etc.
Remboursement do tons les titres sortis aux tirages,
Recouvroment et encaissement d'Effets do commerce sur toutes les places et toutes opéralions de Banque.
.
Avances sur titres, intérêts suivant la valeur du Titre.
Reports effectués choz l'agent de change.
Choques sur Paris et l'Etranger.
Renouvellement des fouilles de coupons, change de monnaie.
s
Souscription sans frais à toutes émissions, libérations dos titres, conversions.
Vérification sans frais dos numéros des litrcsi susceptibles do sortir aux tirages.
Garde des titres.
Formation de toute société industrielle et appui linancior.
La Société livre sur demande spécialement faite dans ses bureaux ou par correspondance
dans les trois jours, les obligations do la T"i7/^ de Paris, du Crédit Foncier de France et des
grandes lignes des Chemins de fer français. '
La direction possédant dos dossiers complets de toutes les valeurs peut on tout temps donner
des renseignomonts exacts lanl sur celles émises que sur celles en cours d'émission
Les conseils sont toujours donnés à l'achat dos meilleures valeurs de la cote
Tous renseignements sont donnés gratuitement soifpar lettre soit verbalement
r
Pour plus de détails consulter la notice qui accompagne chaque boite.
Ce purgatif nouveau qui est en môme temps dépiu-
Régie p a r l e s lois b r i t a n n i q u e s
o p é r a n t e n v e r t u d e s o o n v e n t l o n s f r a n c o - a n g l a i s e s d e 1862
Agence
C'est le plus efficace, le plus agréable et le plus
économique des purgatifs.
Prenez le soir une T A B L E T T E L A S S .
L EJ A N N E ,
gratuit
bon fonctionnement de tous nos organes.
Avez-vous des g o n f l e m e n t s d ' I n t e s t i n , de
l ' o p p r e s s i o n , des étouffe n i e n t » , des v e r t i g e » ? '
P h a r m a c i e
vermifuge
d ' é p u r e r e t d e fortifier l e s a n g et d'assurer le
Avez-vous des lourdeurs) d ' e a t o m a c , des
g a z , des digestion» p é n i b l e » ? Prenez des T A B L E T T E S LABS.
D é p ô t :
sage
a pour résultat de maintenir le ventre toujours libre
tlpaTtlon, les maladies) d u Fòle* de l ' E s t o m a c ,
des I n t e s t i n a .
gwarautisset.
E R E R - B R A B A N T a bepjsort kalite
tééplhonk
Machines à tricoter
Son action est en effet souveraine contre la Coiae-
L I S T E R % ha re ail a bep sort
adalek 100 lur,
R o u l e a u o n d u l é " BERNET "
RÉPARATIONS»
L a vogue de cet excellent remède va toujours g r a n dissant.
i
en Parrez P L U S K E L L E K , e kafet :
Représentants du Comptoir a Carhalx :
M»'
économique
TUDDIVARarMEAZ
m a ptiioil KALLAK lia MAEL-KERAEZ
EN L o u i s A R BOULC'H
Déchaumeuses
Semoirs RID-SAÇK, les plus perfectionnés.
En magasin, tous instruments
"щг
A d r e s s e r c o m á a o d e s à la T U I L E R I E d e C O A T I F I T E L à P O R T - L A I M Y ( F i n i s l è r e )
Houes à cheval, Butteurs
Scarificateurs,
DE COATIFITEL
GIJATr3BA.XJI^I3>a-
F a b r i c a t i o n m é c a n i q u e d e Tuilem s p é c i a l e s
brevetéea
p r o c u r a n t u n e c o u v e r t u r e iudesti-uetlble.
Herses articulées tout acier
légère, lea plua
résistant»
(ЬКТТ»» I 9 M - G f 0 i f i i m t l ' i l m i i » .
I Vinxts 1 9 0 6 - 1 ' № м ш С в и Ш Ш П 1 Л .
HACHE-PAILLE
de Bretagne
BOULEVARD NATIONAL,
21,
tre-ire.
TUILERIE
Houes et Semoirs extensibles
Ch. M A R É C H A L
lsrBaitact905-M<imM<tVl4Mii(r7faii).
VAKMU I883-MÌD«IIL(O0N.I
Canadiennes
INSTRUMENTS ARATOIRES — BENVIOU ARAT
VI
-do-nord)
S'ÍR.IUCIJSI-ufDi«.orto.."
CUaíg. N ' I
H O R S « O U R S : Exposition Nationale d e Pontivy ( 2 N o v e m b r e 1 9 0 5 )
Comptoir
Шт
'Envoi Franco ou Nouvel Ateun imene.
EXTIRPA IEURS A DENTS FIXES
Abonnements sans frais à toutes les revues périodiques.
Machine i oeudre NEW-HOME. — Mekenlkou da vrlat gant rabat braz,
gwarantet S bla.
HvpRO-EbecTRÌQt/ej
etdePONT-EZER,
et à H é r l H B O n
et Perles.
e j j ^
d e l à TOURELLE
I n g é n i e u r C o n s t r u c t e u r
Herses
*, À M O T E U R .
TAN VEZ - LEVERÀ FI IS
ÇEHFF.CTIONNÉS BREVETES.
Breónos, Eplneles do Cravates, Perurot do
Boutons, Boites d'Allumettes, Maroquinerie,
ornés do le Statuo do LA TOUR d'AUVERONE.
M a g a s i n e
On prenci les m e s u r e » e u r p l a e e p o u r toutes i n s t a l l a t i o n *
BRABANTS
Montre i boite hermétique, m a r c h a n t même'dans Voeu.
(Voir à l'Etalage.)
Ce chronomètre se fait en acier, nickel, argent et or. Avec ce chronomètre aucune poussière ne peut pénétrer & l'intérieur. Echappement à ancre' 15
rubis, antimagnétique. Réglage pariait.
Cheminées
Portes. - Escaliers
C 3 - X J I ЗЧГ < 3 - A . TS/L JF»
¡(ILIICOLE DE L t i B
SCAPHANDRE,
Meubles.
Rue Si-Yves*
Chambres à coucher
n e u f
dL'un.
p i a n o
95 fr.
R e p l a q u a g e celluloïd;
35 fr.
9 5 fr. Recollage d'un sommier de che35 fr.
villes ou d'attache, pinoage et ac6 5 fr.
cords au diapason
95 fr
B E L B É O C H
NOUVEAUX MODÈLES
complète
INTÉRIEUR
4 accords par an ( I * > f »
Un anoien Aooordeur de la maison CAVEAU est attaohé A la Maison.
e n a i s e
«à
M é o a n l q u e complète et r é g l a g e . .
C o r d e s et c h e v i l l e s
C l a v i e r s feutre et b l a n c h i s s a g e . .
R e p l a q u a g o ivoire
STYLE
Remises de 10 % et 60 •/„.
ABONNEMENT pour l ' e n t r e t i e n des pianos ( QUIMPER,
F i n i s t è r e ;
GRANDE
(
N O U V E A U T É (
Gouri.hi
de Selles à manger
r
TOUTE LA MUSIQUE MODERNE ET ANCIENNE,
à dates fixes.
SCULPTURES D E T O I T
USINÉS
CHRONOMÈTRE
BORDEAUX
Saint - Etienne - du - Lisse
Mobilier d'Eglises
Livraison
L u t h e r i e
d e I V I l r eC o u r t :
Violon entier avec sa boîte, archet, coloC o r d e s do mandoliues et do violon.
phane et jeu de cordes
15 fr. 9 0
C o r d e s de soie, depuis
Ofr. 30
M a n d o l i n e , depuis
8fr.
C h a n t e r e l l e ajustée
0 fr. 75
LIBRAIRIE
A. C R O C
0
Pavillon du Haut-Rocher
Bâtiment*
Location de musique, livrable à domicile, tous les mois, dans tout le Finistère, au prix de Paris
ÉTOL.ES POUR DAMES *
BIJOUTERIE,
BLANC
PROPRIÉTAIRE - RÉCOLTANT
CARHAIX
QUIMPER
S«.in.t-CIÎorerrtlxx
P i a n o réclame
475 f .
Piano marque Pbayel
1,075 fr.
Prochainement le Piano d é m o c r a t i q u e
sera lancé sur le marché. Le piano sera
Pardessus, Manteaux et Pèlerines en caoutchouc sans odeur
et en tissus imperméabilisés non caoutchoutés
p o u r
H o m m e »
e t D a m e s .
HORLOGERIE,
ET
GRANDE FABRIQUE DE MENUISERIE
f r . '
de cuir et de toile cirés,
pour
cultivateurs
du Sel -
MENUISERIE
r
Paletots
ROUGE
C. G E O F F R O Y CISTILLOiS (Gironde)
л
Marchand-Tailleur - CARHAIX
depuis
PARIS
R e s t a u r a n t
Edouard R O U I M A R Û
C o m p l e t s H a u t e - N o u v e a u t é sur
rua de Châteaudun,
CHARCUTERIE -- COMESTIBLES
O i n s un but de vulgarisation scientifique et humanitaire,
La Médecin* Végétal*, tort volume de ЗВВ рад»*, est e n v o y é e franco
kv
contré 0,вО c e n t i m e » e n timbres-poste, adressés au D* d é la
•Bw
P h a r m a c i e Vletenns, 10, H u e V ï r i e a a » , PAJRI8
Les ordres contre remboursement sont acceptés
Vins de Table
SOLEIL"
INCENDIES, VIE et ACCIDENTS
Représentant : SAMUEL P A L I E R N , négociant en vins et spiritueux,
à Gour l n et A g e n t Général pour les cantons
de CarJiaix, MaëtrCnrhaix,
Rostrenen,
Callac, Huelgoat et Chûteauneuf.
Oea A g e n t s s é r i e u x s o n t d e m a n d é s .
par les Sucs et Principes oitaux des Plantes.
Que chacun essaye donc sa chance
LOTS PANAMA
J««f 5 trenos, oh reçoit 100 Numéros
lots"pÂnaMA .
Sécurité ab.olue
, Lots Panama dont on devient oo-proprlétaire et l'on participe aux prochains tirages
•
Les paiements des lots indiqués sont faits en espèces et sont garantis par un dépôt de *
iBO millions au Crédit Foncier, à Paris
7
•44,
D'ASSURANCES
M-
CORBEL
ê, Rue Lenpe de Bourrette, в
*
M O R L A I X
Voir les Modèles au Magasin)
E n
M a i r i e
d e Carhaix,
l e
190
\
Quatrième Année -
Samedi 14 Décembre 1907
д-ра» G w e n n e k — Olncg Oexrtlria.es
№ 168
Rédaction et Administratioo
JOLRIVALRÉiilOiULISTE
A venue de la ваге, СA RHAIX
HEBDOMADAIRE
do la
B R B T A C3-3STB:
et dos
Breton»
Emigré*
ABONNEMENTS
:
FRANGE. . 1 an. . 3 Ir. 50
IÎTRANGER. - . S —
Avec " A r V r o " RovuoMonsuelle
FRANCE . . 1 ar. . . . 5 fr.
liïRANGER _— . . . 9 1
Les Abonnements sont payables
d'avance
t
Tout changement d'adresse sera
accompagné do O (r.ft©cent,
en Timbres-Poste.
Evid ar Vro dre ar Bobl "
Directeur!
Administrateur
des prêtres bretons mômes ; ils étaient
Louis
Bobl
F. J A F F U E N N O U
GOURLET
Correspondant
«Taldlr"
Central : Jean
gens-là à des polémiques aussi impuis-
Frankiz da beb Barn !
SOLU.
n'aura pas lieu avant les élections mu-
CORNOUAILLES
TARIF des
INSERTIONS
Ann.etRécl.,4'p. 01.201aligne
—
3«— О 25 —
Chronique Locale 0 50 —
En Echos
0 75 —
ON T R A I T E A FORFAIT
Nos annonces sont reçues par
les Agences de Publicité, ou directement à nos Bureaux.
Les
manuscrits ne sont pas
rendus
dature d'un nommé Bourrât. A Cabestang, M . de Kerguézec a fait un dis-
gwelloc'h eo, emezo, mont gousta- propagés par des journaux catholiquos ou santes que l'éloquence qu'ils dépensent nicipales de Mai f Comment s'y pren- cours en faveur des 15.000 balles. L e
dik ha skuilla an ampoezoun neu- soi-disant tels ; ils avaient pour protecteurs en pure perte dans les Assemblées draient radicaux, blockistos, et autres public l'a hué : une grêle de pierres a
oiniTres de l'Assiette pour se faire
beud-ha-neubeud: er c'hiz-se e enfin des hommes politiques éminents du Parlementaires et les Congrès de Poires
lire s'ils n'avaient pas la Goutte et le été lancée contre son automobile à la
bien
pensantes
?
teuimp gwelloc'h ha buanoc'h a- parti dit libéral. »
sortie de la ville.
Cabaret ?
Essayons un peu du Saint-Esprit ; car
Quand on se rend compte de ce qui
Décidément les 15.000 sont en maubenn euz ar Vretoned.
Le) l i b r e nom
vaise posture.
Promesou kafir; kazetennou di- se passe effectivement, de ce travail les moyens humains n'y pourront plus
Un
député
du
nom
de
Sabaterie
a
eu
íeiz; ober an neüz da ober vad d'expropriation que le'Pan-Germanisme rien.
à la Chambre la bonne idée de vouloir
Les A r a b e s et le s e r v i o e m i l i t a i r e
LIONEL R A D I G U E T .
et le Pan-Méditerranéisme dirigent,
evitho evid ho lakaat da gredi o avec une méthode et un machiavélisme
doter son pays d'une loi permettant à
On s'occupe maintenant en haut lieu
deuz ezom ac'hanomp ; setu eno ar implacables, contre nos anciens Habitout citoyen de donner à sa progénide donner une plus grande extension
ture tel prénom qui lui plaira.
pez a zo red elec'h ober brezel en tats Celtiques, dont les Franco-Latins
au service obligatoire chez les Arabes.
MM. Reinach, Chastenet et Colin ont
eun taol.
et les Anglo-saxons ne sont que les
On ne procéderait que par voie de séaussi
demandé
à
la
Chambre
d'y
ajouKement-se a zigas d'iu da zonj euz c o n q u é r a i s , les occupants éphémères,
< Bara, Laez, ha Líbrente. «
lection et de tirage au sort, et l'on compter le paragraphe complémentaire suiterait se procurer ainsi les éléments de
an amzer griz o deuz bet hor bes- on ne peut que renvoyer à se pourvoir
'eirlou lavarci gant AN TOUR D'AUVMON
202 f. 40 vant :
Listes précédentes . . .
deux corps d'armée, soit environ
keterien gez da dremen. An holl devant les lumières de l'Esprit d'intelligence, les malheureux ligués contre ce
« Tout Français majeur ou émancipé 600.000 hommes.
5' L i s t e
dud kalonek a dennaz euz ho go- renouveau de l ' A m e Celtique dont
pourra demander le changement d'un
del ar pez a c'hellent evid miret les Bardes et les Celtisants sont les Le Barde Lionel Radiguet,
28, 21, 15, 7
ou plusieurs de ses prénoms, à la conLa Tandrie, par Saint-Urouz hon c'henvreudeur da vervel pionniers.
dition de se conformer à la loi GermiLa
commission
sénatoriale de l'ar100
00
sanne, (Suisse) . . . .
gant an naoun.
Je vous envoie un mandat de 15 fr.
nal an XI sur les changements de noms
mée s'est réunie sous la présidence de
Ar sizQn-ma a gomans ar c'honUne
Bretonne
exilée,
Cholet
E c'hellit kredi n'eo ket an dud a pour faire dire une messe dans les trois
M . de Freycinet, pour entendre et exa4 00 de famille. »
(M.-et-L.)
kour a zo. bot kozeet anozan ebarz galón vad eo a ieaz da grial da sanctuaires de Sainte-Anne, de N.-D.
miner les propositions du gouverneIl
n'arrivera
plus
alors
ce
qui
advint
Vicomte de Nettancourt, Morgazeten disadom.
c'houde o doa roet kement-ma a de Rumengol et du Folgoët, et je ferai
5 00 à l'un de nos amis de Nantes, qui vou- ment au sujet des périodes des réserlaix
Eur bern lodennou a dalvoude- arc'hant, rag an dud vad a ra peb dire également, dans les quatre grands
vistes et territoriaux.
1 00 lant donner à sa fille le prénom de
gez kant lur a zo da c'honid ! Ar tra evid ar mad hag evid Doue sanctuaires Celtiques de l'Europe Cen- Charles F. Arsenal, Brest .
Gwennola
se
vit
éconduit
par
un
idiot
Elle a reçu M . Clemenceau, le génétrale : à Luxeuil, à Saint-Ursanne, a Michel Queinec, chapelier,
re a c'hourenno, a dleo prena, a-zalek hepken.
ral Picquart et le général Brun, chef
0 60 de secrétaire de mairie qui lui objecta
Q
u
i
m
p
e
r
.
.
.
.
.
.
.
Saint-Gall et à Dissentis, des Messes
que ce nom breton ne figurait pas sur
noma ar seiz gazeteh Ar Bobl fhived'état-major général.
Charles Goaëc, cultivateur,
Mez da c'houde e teuaz eur vanla
liste
des
prénoms
à
donner
aux
enVoici les propositions que le gouverrépnoii 168, 169, 170, 171, 172, 173, den tud estren, ha tud euz ar vro pour implorer les lumières du Saint0
25
Kerenor, en Plouguer . .
à l'intention des Francisés, des
nement a fait à la commission de l'ar5 00 fants.
174,) troc'ha an datou, ha lakatanezo gwerzet d'ezo, da inkanti etouez ar Esprit
Uti
négociant
de
Carhaix.
.
gens bien pensants, des étatistes incormée :
ebarz al lizerou-respont e tigasint.
P o u r les inondés d u Midi
TOTAL.
. . . 318 f. 25
besketerien e oa dre-hi, dre ho mi- rigibles qui se font, chez nous, contre
Projet transitoire : 28 jours en 1908
Diou c'houlen a vo da respont d'ezo.
«
Paris
à
quêté
hier
pour
ses
pauvres.
gnoniach gant ar gouarnamant la Bretagne et contre la France, les
pour tous les hommes n'ayant fait que
Tous les lecteurs du journal se joinAr genia :
franmasoun e oant soveteet euz an meilleurs auxiliaires de la pénétration dront sûrement à moi pour remercier Des pauvres, il y en a toujours 1 Mais 1 an de service, dispensés, art. 21, 22
combien plus cher, combien plus mal- 23, 50 de la loi de 1889 des classes 1901,
Kontet ped gwech e vo moullet ar Üaoun, pa n'o doa hi roet kazi ne- et de la conquête étrangères.
M . Radiguet de sa généreuse offrande
heureux ceux qui ces derniers temps
Le Sémite-averti Beaconsfield, ancien
gomz A R ebarz pepli ini douz arseiz tra, hag ar besketerien gez ho deuz
1902, 1903, 1904.
à l'œuvre de la Presse Bretonne. M .
souffrirent sur la terre méridionale.
Premier
d'Angleterre,
leur
a
pourtant
Projet définitif : 21 jours pour la
numero merket uhelloc'h, deuz ar ho c'hredet ha votet evid an dud
Radiguet, quoique éloigné de sa terre
C'est pour eux, c'est pour les inondés
ce qu'il en était au point de vue natale, est demeuré l'ardent lutteur
première période ; 15 jours pour la
penn kenta beteg ar penn diveza euz hipokrit-se, a-eneb d'ar re e gwi- dit
du
Midi
qu'hier
Paris
a
quêté.
Disonsethnique, devant la grande loi des qu'il fut toujours, le défenseur condeuxième ; 7 jours pour les territoriaux.
ar journal.
le tout de suite, le produit de la quête
riouez o doa koulskoude dre ga- recommencements raciaux, des occu
Suppression complète des sursis et
vaincu
des
libertés
celtiques.
An eil :
fut fabuleux. »
loun vad roet arc'hant evid o sove- pants Franco-Latins et Anglo-Saxons
des dispenses.
Depuis longtemps sur la brèche, il a
Ainsi s'exprimait le journal le Matin
de nos sols Celtiques : « En Europe je
Lavaret damdoet ped a vo o kon- tei.
Indemnité aux familles : 0.75 par
été le précurseur du mouvement écoî u lendemain de la fête féerique du
trouve trois grandes races avec des
kouri ebarz ar c'hourenadek nevezAn dud hipokrit-ze o deuz great
jour, plus 0.25 pour chaque enfant de
nomique breton, et ses articles sensaGrand
Palais.
«
qualités
distinctes
:
les
Teutons,
les
moins de 16 ans de l'homme convoqué.
ma.
,
,
kement-all a zroug d'hon relijion.
tionnels dans de nombreux journaux
les Celtes. Il y a aussi une
Quel enthousiasme quand il s'agit
Il a été décidé que le projet de loi du
et revues ont souvent attiré sur le
Al lizerou a dleo digouezout ga- Setu eno perag e lavaran eo skriju- «« Slaves,
autre grande Race qui influence le
des gens du Midi ! Qu'un méridional
gouvernement serait déposé lundi sur
mouvement breton l'attention de l'Eneomp e-kreiz tre ar 27 a C'henver soc'h. ar stal evidomp Bretouned
Monde, les Sémites »
(Endgtnion
arrache, par mégarde, le poil qu'il a
le bureau du Sénat et que la commistranger lui-même, et ont contribué à
hag ar 1 a C'houerver. Ar goneerien eged en amzer hon tadou koz.
chap. L V I ) .
Et, complétant l'énoncé
dans la main et aussitôt tout Paris
sion de l'armée se réunirait mercredi
l'extensioa mondiale de nos idées. De
Hon tadou koz da vihana o doa lumineux de Beaconsfield, Théodore tout cœur, merci !
a vo hanveter journal 176; ouz an 8
s'émeut pour envoyer des trains d'in- pour l'examiner.
firmiers et d'infirmières sur les voies
dirazo dostu enebourien dizolo hag Mommsen ne disait-il pas en 1899, à
a viz C'houerver.
'
F. J.
du P. L . M . avec des drogues et des
Le s o r t d u " P é t r i e "
heb chom da varc'bata e stagent propos du premier Congrès Pan-Celtique
sucreries.
ganto hag ho c'hasent pelloc'h da qui venait de se tenir à Cardin* ? :
Le dirigeable Patrie s'est irrémédiaLes Franco-Latins et les A n g l o
On ne fait pas tant d'histoires quand
íoeta bro; ni avad a zo diez d'eomp « Saxons,
blement égaré vers le Pôle Nord. Cesans état-civil racial propre,
s'agit des Bretons. Ceux d'entre eux
pendant il a touché terre à Bali-Davy
mont dostu en araok dre m'omp « n'ont plus de raison d'être, de chance
que la terre ne peut nourrir vont deen Irlande, puis il a remonté de luibet touellet pell amzer; mez n'eu', « de survie qu'en s'incrustant de plus
mander leur subsistance et celle des
La ligne B r e s t - N a n t e s - P l y m c u t h
même, et n'a plus été revu. En touen plus sur ce vieux tronc celtique
leurs aux mers polaires. Les |pouvoirs
Biskoaz Broiz-lz-el n'eo bet, evel ket a vergl en hon daoulagad, ha
chant terre, il a brisé son propulseur
On sait que la compagnie Chevillotte publics ne s'émeuvent que pour leur
gwad
hon
tadou
koz
a
zo
ato
din
«
dont
ils
sont
devenus
l'écorce,
sim
brema, taget gantar chas klanv;
et plusieurs autres pièces de son méexploite avec le concours du Great
supprimer des droits acquis sur les
hor bro aboue meur a gant-vloave- dan hon ivinou; gwaz-a-ze evid ar « plement l'écorce ! »
canisme, qui sont restées sur place et
W e s t e r n Raillvvay une ligne régulière
flots et les rochers stériles de l'Océan ;
ziou e deuz bet arnzeriou griz da gaouiaded, rag au amzer a dosta
Et qu'est-ce qu'ont fait, de 'récente de Nantes à Plymouth, via Brest, avec
ont été recueillies par un détachement
et
quand
la
mer
méchante
leur
refuse
c'houzanv; kement-se avad a zeue ma vezo dleet d'ezo paSa o Gouel date, les Franco-Latins et les A n g l o
militaire anglais pour être restituées à
connaissements directs.
jusqu'à l'aumône d'un plat de poissons,
la France.
deuz ma teue da goueza warnomp, MikaSl, ha muioc'h m'ho devezo Saxons ? L e s premiers sont allés à
Les départs sont hebdomadaires et
ils prennent leur courage à deux mains
sovajed pe amezeion Qall ba Saoz, hor goapeet ha íaziet seulvuioc'h e R o m e , en 1904, proclamer, par la ont lieu de Nantes tous les vendredis, et s'en vont aux mines de Courrières.
bouche
de
leur
Maçonnerie
officielle,
et de Brest pour Plymouth, en concor- Mourir en mer, ou mourir dans la
gantpere n'hon doa netra da var- vezint d'o zro kastizet, rag pa ia ar
la France et l'Italie sont des « sœurs
dance, tous les mardis matin.
c'hata; en em zifenn avad a reemp, Bretoun e kounaar e rauk kaout que
mine !
Latines 1 » tandis que les Anglo-Saxons
La zone desservie est très imporha biskoaz hon tadou koz n'o deuz ato kant evid unan, ha mad a rafe, proclamaient encore l'autre jour à
Paris ne pleure pas des larmes de
lezet o douar nag o libréate etre rag re en deuz bet ar vaz beteg l'occasion de la visite de Guillaume tante et comprend une grande partie crocodile sur les Bretons, ces éternels
du
sud,
du
centre
et
du
sud-ouest
de
skilfou al laöroun. Rag en hor bro vrema a-berz eur vanden estren ha Lohengrin à Londres, qu'ils sont touInondés de Misère.
l'Angleterre.
ar íeiz krenv euz ar Golgatha ski- trubarded.
jours des Teutons « séparés par la
L'une des plus grosses influences dans
Les premiers résultats ont été très
A bas les Kinzmill !
les Conseils de la Compagnie Cunard nous
gnet gant ar visionerien euz Tramer, unis par le sang » à leur plus
PER PRONOST
satisfaisants et font espérer qu'on aura
grande patrie raciale.
Le gouvernement vient d'annuler écrit de Londres :
mor a roaz muioc'h c'hoaz a nerz
là nn important débouché pour les prol'élection du D Ferroul au Conseil géQuos
vult
perderé
Jupiter
dementat
« Sans doute, le Lusitania et le Maured'ar Vretoned a bepgiz; dreist-holl,
duits
de
la
région,
apprécies
en
A
n
g
l
e
LIBRH8 OPINIONS
tania sont construits pour la rade de Brest,
néral dans l'Hérault parce que celui-ci
Mais les Blocards ont infiniment
ar relijion gatolik a blije d'hon
terre : conserves alimentaires, farines,
comme la rade de Brest est faite pour permoins besoin que nos Francisés bien
s'était déclaré l'ennemi des gaspillages
ouen, dre m'hon doa anavezetdostu
foins et pailles pressés, céréales, pommettre de réaliser, avec ces bateaux monspensants des lumières de l'Esprit saint
parlementaires.
mes de terre, fruits, sucre, v i n moustres, les plus courtes et les plus agréables
e oa ar relijion-ze evel ar c'herrek
Les blocards, eux, dans l'intimité des
Un autre candidat qui se présentait
travorsées entre l'Europe et New-York.
seux, extraits tanniques, engrais, etc.
euz hon aocbou, ken diazez ha ken
conversations particulières, n'essaient
dans le midi, ayant promis d'abandon- Mais, pour permettre à ces deux bateaux
paduz, ma ne c'hello biken netra
pas de vous raconter, comme les FranIl y a t r o p d e d é b i t s
ner ses 6.000 francs supplémentaires à d'utiliser les avantages de la situation géoebed dond a-benn d'hi mouga, evel
graphique de notre grand port breton, il
cisés bien pensants, que les périls
ses électeurs, fut élu : la Commission
Une nouvelle loi, qui sera promulaurait fallu que vous sachiez tirer parti des
ma ne vezo gellet kenneubeud
qu'agitent les Bardes sont imaginaires,
guée avant peu, limite le nomore des de la Chambre vient également de se avantages climatériques de votre climat de
que la France ne saurait périr. L e s débits de boissons. C'est là une memouga hor iez brezounek ken diaprononcer pour son invalidation. C'est
qui, par exemple à Dinard et
Blocards, eux, se rendent compte, avec
par l'intimidation que nos kinzmilfrans , Gulf-Stream
zez ka ken paduz ivez eged ar relisure à laquelle tout le monde ne peut
sur la Côte d'Emeraude est bien supérieur
Parcourant le dernier numéro d'Ar
toute l'Europe, que cette marche aux
espèrent
en
imposer
aux
populations.
jion gatolik bag hor c'herrek.
au climat de Mistral, de Siroco et de Traqu'applaudir... même les débitants,
Bobl, j e suis tombé sur le passage sui
abîmes (que les gens bien pensants
Tandis que les uns protestent contre
montane de la Côte d'Azur et.de la Riviera,
nous entendons les débitants, sérieux.
Evelse hor barz brudet Gabriel vant de la lettre d'un de v o s corres
doivent toujours enrayer mais qu'ils
En effet, la limitation vise les cafés cette augmentation votée sans consul- pour développer un grand trafic de trains
pondants :
Milin n'en em (azie ket pa skrive:
Internationaux entre toutes les directions
n'arrêtent jamais) se terminera par un
borgnes, où le plus clair des bénéfices ter le pays au préalable, les autres,
d'Europe et votre littoral.
« Et ces malentendus ne nous auraient cataclysme... en vue duquel ils achètent
Ar brezonek hag ar íeiz
des tenanciers ne provient pas de la ceux qui en jouissent, s'escriment à la
ar affligés s'ils avaient été l'œuvre des
des hôtels à Bruxelles et placent philo- vente des consommations.
déclarer utile et nécessaire.
A zo breur ha c'hoar e Breiz
€ Qui sait si votre littoral de la Côte d'Eilocards hirsutes et des anticléricaux poli
meraude et du Finistère ne serait pas deTel M.' Gustave de Kerguézec, député
Hirió avad an dra a zo skriju- ticards, qui nous rongent dans ces tristes sophiquement leurs économies dans
La réduction des cabarets sera de
de Guingamp, qui s'est rendu dans les venu, malgré votre inertie, le paradis
soc'h c'hoaz evid Breiz-Izel eged en temps ; mais, malheureusement, ils avaient les banques étrangères.
50 % . Mais gageons que cette réduction
d'hiver des riches cosmopolites et des riA
quoi
bon
s'obstiner
contre
ces
Pyrénées-Orientales défendre la candi
— en admettant qu'elle se pratique —
arnzeriou koz; hirió hon enebou- pour auteurs des intellectuels de talent, des
rien ne ieont ket buan en araok, publioistes et des historiens remarquables ;
f
on publique
d « AR BOBL
Kant lurda c'honid
v
Pephini d'e dno
Echos et Nouvelles
On l e i d e la fermeture
du tripot Je monaco
r
Un Recours
au
B
Feuilleton du Journal " AR BOBL " 5 3
Le
ire
par Pierre D'ARLAY
A l o r s Bertrand se retourna v e r s M .
de Boisgenestqul le contemplait debout
les pommettes rouges, un v a g u e sourire sur ses lèvres.
— Monsieur, dit Penhoël, la voix
émue, vibrante, le passé est mort, il
n'en reste point de traces ; voulez-vous
me rendre heureux, pardessus mes plus
belles espérances 1 J'aime Mlle de Boisgenest depuis le jour où j e l'ai connue.
C'est par elle seulement que j e veux
posséder les biens que v o u s , mloflrlez
autrefois, si v o u s m e trouvez digne
d'un tel honneur.
— Je suis fier, au contraire, et touché
d'une demande qui m e relève à mes
propres yeux, répondit le comte. Je l'accepte, car j e suis sûr du consentement
de Rosenn. Mais j'aurais des remords
s'il ne me restait dans mes mains de
quoi répondre i l'action si généreuse
que vous accomplissiez tout à l'heure
Mon cher ami, Penhoël vous appartient
toujours, l'acte était en double, vous le
Reproduotlon Interdite aux Journaux n'ayant
DUHle traité aveo I I . Henri Gautier, éditeur,
savez ; ce matin, j'ai trouvé ce second
exemplaire ; je le garde dans le tiroir
secret insuffisamment fouillé jadis, où
il repose. Nous le déchirerons plus tard
sur le berceau de mes petits-fils, voulezvous f
Bertrand s'élança vers le comte dans
l'elTusion de sa reconnaissance.
— A l l e z m'attendre au salon, dit M .
de Boisgenest ému, j e vais prévenir
Rosenn.
Le jeune homme s'éloigna ; comme
il pénétrait dans la pièce où, avec des
rais lumineux filtrant à travers les tentures, montait le parfum des fleurs,
dans l'atmosphère à la fois douce et
enivrante d'une après-midi de Juillet; il
vit une robe blanche, une tête blonde
inclinée. Il poussa une exclamation
étouffée à laquelle répondit un léger cri
et, presque aussitôt, ses lèvres pressèrent ardemment les m a i n » de Rosenn.
Celle-ci, la bouche souriante, laissait
couler sans les essuyer, des larmes qui
tombaient brillantes comme des perles.
. L e comte parut bientôt et s'avançant
vers sa fille :
— T u pleures, mon enfant, dit-il, ce
n'est point de chagrin, je suppose 1
— A h I mon cher père, ne vous inquiétez point. Je suie plus forte dans
1 épreuve que dans la joie, c'est tout.
— M , de Penhoël ne veut rien accepter des biens que l'honneur nous commandait de lui rendre, ma fille, il préfère tout recevoir de ta main.
— Oui, rien sans vous, murmura
Bertrand.
Une
pression des petits doigts de
1
Rosenn lui répondit et nous n'essaie- d'arthur Kellec, je me suis souyenu de
rons point de reproduire les confiden- l'insistance du bonhomme, autrefois,
ces échappées à ces deux cœurs, ame- pour me parler et de la lettre que son
nés l'un par l'autro par une prédestina- fils Y v e s m'écrivit en Algérie. A mon
arrivée, Arthur était mort. Je n'ajoution si singulière.
Les heures avaient passé pour eux tai aucune importance aux événements
comme des minutes, quand, vers la fin de cette époque... Cependant 1...
Une ombre de tristesse passa sur les
de l'après-midi, un bruit de voiture se
traits
de M . de Boisgenest. Rosenn s'en
fit entendre, et M . de Boisgenest courut accueillir sur le perron, Rolande de, aperçut. Quelques-un des assistants ne
comprenaient point toute la portée de
Germandré, Yvonne et le docteur.
la phrase du comte, traduisant ses reHuguon avait profité du tête-à-tète
de Rosenn et de Bertrand pour annon- mords du passé. Sa fille voulut en effacer à Mme Pluchot ses résolutions nou- cer la moindre trace d'amertume.
— Tout cela se perd au fond des
velles, sans lui 'cacher même les obligations qu'il aurait dû s'imposer à l'é- temps, mon père, dit-elle.
— Oui, qu importe ! continua Bergard de Bertrand.
Almaïde était si eonfuso et si furieuse trand qui saisit son intention. Mademoiselle, j'ai hâte de.savoir si le coffre
à la fois, de la manière dont Lemarne contient pas le diadème du roi Morchais l'avait jouée, qu'elle accepta,
dans son for intérieur, lachóse comme van. J'aurais été bien aise de vous l'offrir. Qu'en pensez-vous, docteur î " '
une vengeance. Rosenn se mariait, elle
— Vous trouverez mieux que ça,
serait marquise ; il y aurait des fêtes,
des toilettes, des magnificences et des peut-être, répondit sérieusement Jeffik.
violons, le tout plus digne des Barban- Aller à la recherche d'un trésor semble
solle, dont l'honneur et l'amour propre une utopie, un radotage de songe creux
demeuraiens saufs. Aussi, se hâta-t-elle à notre époque, pourtant que de richesaprès une revue complète et rapide de ses enfouies, ignorées depuis les temps
ses atours, d'aller retrouver les deux de troubles et de révolutions !
— J'ai fait prévenir, par Allain, Y v e s
jeunes gens et de les féliciter, avec l'effusion d'une tante charmée de son rôle Kellec, son pere, dit le comte. Ils nous
aideront tous deux dans nos fouilles,et
présent et futur.
Eh I bien Bertrand, allons-nous cher- je réponds de leur discrétion.
L'on partit aux dernières lueurs du
cher le coffre de la chambre rouge ? disait dans la soirée le docteur Jeffik. crépuscule avec des sentiments divers,
A h 1 ah I Boisgenest, vous êtes-vous selon les caractères ; la curiosité anxieuse dominait tout le monde, mais
assez moqué des antiquaires ?
—•' J'avoue que je doutais de votre nul n'en éprouvait les atteintes comme
le docteur et Aristide Pluchot, qui ne
erspicacité et, tout à l'heure, quand
tenait pas en place ; aussi M . Jeffik ne
[. de Penhoël m'a montré la relation
S
tarissait point dans ses dissertations
prolixes que le député, tout oreilles, ne
éessait de provoquer.
L'on compta les pas, on marqua les
dalles dans la salle basse du donjon,
aussitôt le pic et la pioche des deux
Kellec refirent le travail accompli jadis
par le « beau chouan » et le vieux garde-chasse. L'on ne s'était pas trompé
de place ; le coffre apparut bientôt, en
cuir brun tendu sur une forte carcasse
de bois de chêne, maintenu par de gros
clous de cuivre, avec des poignées en
même métal.
Le lieu très sec l'avait conservé dans
son intégrité primitive. Il fut rapporté
dans la chambre rouge par le chemin
qu'avaient suivi, dans la nuit du 3 Octobre 1894, le marquis Henry et son
frère de lait. Puis on tourna la clef dans
la serrure et chacun, retenant son soufffe se pencha pour mieux voir l'intérieur.
La lourde sacoche de cuir fauve reposait dans un coin, le reste de la grande caisse était rempli de parchemins
soigneusement rangés en liasses, *audessus des écrins, aux armes de Penhoël. L e diadème du roi Morvan n'y
était point, mais il y avait des diamants dignes d'une princesse.
— Rien d'aussi vrai que les traditions
populaires, observa M. Jeffik ; interrogez les vieillards, dans les fermes, au
sujet du marquis Henry, tous vous diront tenir de leurs pères que le chef
vendéen avait réalise avant son départ
une fortune et qu'elle avait dû passer
toute dans les frais de ses campagnes
aventureuses. Il avait fait mieux. L a
plus grosse partie attendait, en çe lieu,
l'héritier légitime. Bénie soit la Providence qui l'a ramené vers le berceau
de sa race I
Les tintements clairs de la cloche appelaient les invités du comte de Boisgenest à sa table pour un gai festin de
fiançailles, 48 heures à peine après les
alternatives des pires angoisses.
Rosenn et Bertrand étaient restés les
derniers dans la chambre rouge. Une
émotion profonde les étreignait.
Le portrait du « beau chouan » remis
à sa place, semblait leur sourire, sous
les dernières lueurs que le jour envoyait
de l'horizon. Bertrand prit la main de
la fiancée, et de son autre bras, l'attirant plus près, il déposa sur son front
un baiser respectueux.
— C'est lui qui doit être le témoin de
nos premiers serments, ne le pensezvous pas ? murmura le jeune homme.
— Oh I oui, répondit Rosenn, car, lui
déjà, en remontant mes plus lointains
souvenirs, c'était vous, mon ami j e
puis dire presque que je vous ai toujours aimé !
Les bras enlacés, ils reprirent leur
chemin à travers la longue galerie où
les précédaient des amis, tout pénétrés aussi de leur bonheur intime. '
FIN
• • • • • •
La semaine prochaine nous
commencerons u n nouveau
f e u i l l e t o n des p l u s é m o u v a n t
UN DRAME A LA COUR
ГШ
^W^WWffrT^f*''
~ ' • • .'
"
•'•>'"•
'••/.,.--»•- • »
.*
r « t i W W
,
,
* » \ . « i » .
AJC
JUKÉS TITULAIRES
ches TKansatlantiques,sans la concurrence
déloyale que fait à votre rivage, au profit
MM.
la Riviera, cet infâme tripot de MonteFrançois Barazer, commerçant à LandeCarlo qui est l'opprobre de l'Europe civili- leau ; Jean Blondín, propriétaire à Nizon ;
sée ? C est en partie l'attraotlon exercée sur Yvos Le Guérinec, contre-maître à Beuzocla grande clientèle cosmopolite par le cla- Conq ; Louis Boulic, propriétaire ot maire
quedent de Monaco qui nous a obligés a
à Rieo-sur-Belon ; Emile Muller, pharmacien
oréer nos services de la Méditerranée 'au
à Brest ; Jérôme Joncour, cultivateur à
détriment de l'Atlantique. Si vous voulez Poullan ; Armand do Lesquern, propriétaire
avoir nos transatlantiques ou d'autres dans à Peñeran : Jean Guermeur, propriétaire à
vos rades, il faut commencer par obliger
Hanvec ; Michel Balcon, négociant à Crozon ;
votre gouvernement et l'Europe à fermer Jean-Marie GuiUou, propriétaire à PleyberMonaco, oe qui serait un soulagement pour Christ; Jacques Cam, propriétaire à Ploules honnêtes gens de 5 continents » ,
néventer; Jean-Marie Lo Follézou, propriéLa suggestion est excellente.
taire à Carhaix ; Pierre Colton, cultivateur
et mairo à Kerglofï ; Emmanuol Deshayos,
sans profession à Lambézellec ; Jean-Marie
Masson, maire & Salnt-Jean-du-Doigt ; JeanPierre Martin, propriétaire à PlounéourMenez ; Yves Louis, chapelier à Scaor ;
Henri Lafolie, avoué à Châteaulin ; Prigent
Berthou. commerçant a Plouvien; Guillaume
Chambea dea Député»
Cosquéric, proprlétalre-oulttvatour à Pleuven : Alexis Cornee, chef de bureau à SaintPierre Qutlbignon ; Adolphe Milin, chef
Séance du 7 Décembre
charpentier à Brest ; Edmond Mansec, proLa Chambre discute la loi de Finances.
M. Meeeimy demande que les autos soient priétaire à Brest; Christophe Berthou, promunies d'une plaque, et que ces plaques
riétalre et maire à Satnt-Derrien ; Joseph
e Borgne, lieutenant de vaisseau en retraite à l'île de Batz ; Joan-Marie Ansquer,
2° maître fourrier de la marine en retraite
à Brest: Gabriel Omnôs, oultivateur au
Relecq-Kerhuon ; diarios Coyao, négociant
& l'île Tudy ; Jean-Louis Le Guillou, propriétaire à Brasparts ; Edouard Plouzanné,
docteur-médecin & Pont-1'Abbó ; Jean Berthou, médecin principal en retraite à Brest ;
Augqste.Dupouy, commerçant à SaintGuènolé: Charles Le Tirant, cultivateur à
Saint-Yvl; Josoph Le Porh, propriétaire à
Morlaix ; Jean Guiban, cultivateur à Bannalec ; Yves Fournis, expert à Ploujean.
y
Au
Parlement
E
JURÉS SUPPLÉANTS
res puissent avoi.- oommunioatlon de leur
Л
dossier tous les 5 ans.
Le budget de la guerre supportoAles
л
MM.
Edouard Pilven, maître d'hôtel ; Pi orre
Bouli'o, marchand-boucher; Jacques Kérlbln, horloger ; François Cabon, négociant.
Tous de Quimper.
mouget en menglenz Fairmount, Amerih-Uhella.
— An Aot. Arc'heskob, Sueur, neuz
roet e zilez deuz e garg. En e lec'h eo
bet hanvet an Aot. Latty, eshob Chalons. .
— Er Hongri, an deputeed hroat о
deuzurz
da gornz en oiez
o-hunan.
Unan anêzo, Popoioicz,
a
zizentaz
dèuz ar rener pehini a c'houllc dlgantan rei peoc'h, hag a so bet difennet
outan don'd d'ar gampr pad pemzeii
deiz.
s
— Al leslr alamand « M i l o s , » a zo
hroget an tan ennan henver gant encz
Eusa. Pemzeh a dud, hontet gant ar
spont, a zistagaz cur vag-sovelerez, a
bignaz ennhl, hag a roenoaz d'an
avantur.
Tri aneto a veuzaz.
An
daouzeh all, dasttimet gant al lestr
saoz " Douro '' a zo bet deb'arket en
Havr. Al lestr " M i l p a " hag ar rea
oa chomet varnezan, a zo bet chachet
da borz Brest gant daou
remorker.
Eno zo bet galtet monga an tan.
— Plou ar Beni-Snassened, hon enebourien er Marok, a zo deut da c'houlen pardon digant ar jeneral
Liautey.
— Dllun da noz an tan 'neuz kroget
en kazern jandarmtri
Laplume 'kicken Agen. Ar paperiou zo bet soveteet. An a/rmou hag ar
gwiskamnnchoti soudard 'zo bet devet hall.
-.,,>"•
— Interamant
al letanant Roze lac'het dlrag Oudjila er Marok en deuz
bet lec'h dilun divea en Tours. Mlnistr
ar brezel en devoa kaset unan all en e
plas. Touez an oßscrien-man a oa eur
breizad, ar c'horonal du Halgouet pettini en deuz great eur brezegen kaon
ha kimiadet deuz al letanant
idouanh
marvet en eur zifenn
Bro-C'hall.
COTBS-DU-NORD
une taxe sur les eaux minérales et les pian
R
° U n â m e S m e n t de M. Carnaud appliuant l'Impôt du timbre a tous les Jeux de
ourse est adopté. Un droit de 4 OiO sera
prélevé , sur leB bénéfices des administrateurs des sooiétés anonymes : les fonds en
S
rom
luxes.
Les pensions de retraite des oifloiers mariniers seront unifiés, à la demande de
MM. Guyesse, Guilloteaux et Lamy.
A la séance de nuit, le budget de 1908
est finalement bouclé, malgré l'opposition
de la droite et de l'extrême-gauohe,
Gours d'Assises
MORBIHAN
Voici le rôle de la quatrième session des
assises de l'année 1907, qui s'est tenue à
partir de lundi 2 décembre, sous la présidence (do M. Gauducbau, conseiller a la
Cour d'appel de Rennes, assisté de MM.
Huet Labrousse et Armanet, Juges au Tribunal civil de Vannes.
Lundi 2 décembre.—Incendie volontalro,
Joseph Raoult, de Gou-ln, 6 témoins ; ministère public, M. Riégert ; défenseur, M"
Louet, du barreau do vannés. Raoult est
acquitté.
Mardi 3 décembre. — Attentat à la pudeur, Jean-Marie L e Quer., de Keryado,
5 témoins ; ministère public» M. Riégert ;
défenseur, M* L e Grand, du barreau de
Lorient. Le Quer est acquitté.
Mardi 3 décembre. — Infanticide, Joséphine L e Disco, épouse Kerliz, 4 témoins ;
ministère public, M . Riégert ; défenseur,
M* Sorot, du barreau de Lorient. L'acousée
s'en tire avec 3 ans de prison.
Mercredi 4 décembre. — Assassinat,
Joseph-Mathurin L e Mouel père ; JosephMarie Le Mouel fils ; Georges-Marie Roger ;
de BeJle-Isle-en-Mer ; ministère public, M.
Béraud-Dupal's, procureur de la République. L e Mouel, père, 6 mois de prison, les
deux autres acquittés.
Jeudi 5 décembre. — Parricide, JosephMarie Rob'c, 18 témoins ; ministère public,
M . . |Riégert ; défenseur, M* Robic, du
barreau c*e Lorient. 16 mois de prison.
Vendredi 6 décembre. — Provocation au
meurtre, provocation à la désobéissance,
adressée à des militaires, Jean-Michel
Yhuel, 1 témoin; ministère public, M .
Béraud-Dupalls. — Yves Trévenneo, 8 témoins: ministère publio, M . Béraud-Dupalls. Acquittement.
FINISTÈRE
Voici les noms des Jurés désignés par le
pour siéger au cours de la 1" session qui
s'ouvrira, & Quimper, le lundi 6 janvier
proohain, sous la présidence de M . Buffé,
consell'er à là Cour d'appel de Rennes.
Feuilleton du Journal " Ar
Bobl"i2
AN TOUR D'AUVERBN
Laheel en brezoneh garni
Loeiz OOURLET
Pa antreaz Kastignak gant Juana er
gambr, en pelec'h eun neubeud amzer
araók, an dizesper en e ene, en devoa
losket e vignon en eun dremenvan difoun, hen na c'hellaz ket mirouteur griaden a anken hag a spont... Eun dorn
sarret w a r gein eur gador, A n ' Tour
d'Auvergn en em zale he sonn dirazo,
gand w a r e d a l e v e l eur sklerijen a eurvad a oa ennan ha, w a r e ieuzou dlslivet, mousc'hoarz eur joa dispar.
— T o u r d ' A u v e r g n I eme Kastignak,
T o u r d ' A u v e r g n I foll oud î ;
Hag e tic'haïoupaz tresek ennan.
Ore peseurt nerz drelst en devoa gallet dond a-beun da drec'hi e boanlou
hag e zinerzded evlt beza a s » , ar
mousc'hoarz w a r e ieuzou, uhel e benn
ha gwisket gantan e wiskamand soudard toullet w a r ar.skoete gand kleze e
enebour, ze zo diez da gompren.
-^•Tour d ' A u v e r g n I a lavaraz Kastignak spontet gand an dlsliou a oa w a r
ras e vignon.
— O c hortoz ac'hanoc'h e oan l a respontaa ar marc'hek.
Mez en,eut lavaret ar o'homzou z e , e
zell a oa w a r Juana, pehlni a grene ha
na grede ket tostaat gant aoun da fatika.
° r
m
,
Voici la liste dos jurés appelés pour la
première session dos Assises des Côtesdu-Nord, qui doit s'ouvrir lo 0 janvier 1908,
à midi, sous la présidonco de M. le conseiller Bouhier.
KELEIER
• « • . - . ' . . . »
. . «
V,-.—•
-¡r.
Botol
d'eux, il no nous fut donné à'entendre un
concert, ni do suivre un dôlilô on musique
à Carhaix. C'était toujours nous qui musiquions. Aujourd'hui chacun son tour. Nous
allons pouvoir être aussi spectateurs!»
Sans compter, ajoutai-jo, que cette rivalité
restera toujours... harmonieuse, et que
l'effet en sera do vous animer les uns et les
autres d'une sainte émulation vers le
Mieux ! »
A 8 heures du soir, l'Entente Populaire
— le temps permettant une sortie — a organisé une retraito aux flambeaux.
Pour remercier la Presse, la Fanfare,
suivie d'une foulo énorme, s'est arrêtée
devant l'Imprimerie d'Ar Bobl, et nous a
salué d'un morceau broton, Souvenir de
Vannes, par Guétron. Dos applaudissements nourris à l'adrosse de la Musique et
du Journal ont éclaté dans la foulo.
Jo tiens à remercier ici on mon nom porsonnel lo distingué chef do musique et tous
les musiciens de leur si aimable attention,
à laquelle j'ai é*:é très sensible.
La Retraite s'est aussi arrêtée devant la
demeure du Maire, dovant l'Hôtel Adam,
dovant la maison où naquit La Tour d'Auvergne, etc. '
La dislocation a ou lieu place do la Mairie à 9 heures.
F. J.
— En avant la Musique ! — On nous
prie d'insérer :
Dimancho dernier, il nous a été
donné d'assister à uno manifestation des
plus artistiques. Los différents morceaux
nous ont d'autant plus tonus sous lo charme,
que l'orchestration en était admirablement
timbrée. On y devinait 1'influenoe d'une
main experte. La gamme des timbres est
si variée et la loi qui les rôgit si compliquée ! On s'explique désormais, vu lo succès
obtenu, la publicité faite autour do cette
Première et sensationnelle sortie, et on
comprend ainsi, qu'en paroille circonstance,
il est toujours bon de se faire mousser un
peu ; pas trop cependant, car très souvent
la mousse.... tâche. Mais passons. Le morceau intitulé "Berlingot'',
a surtout fait
les délices des mélomanes. A ce propos
rion d'étonnant à co que le baryton-solo de
" l'Entente populaire " ait trouvé au délicieux bonbon qui porte ce nom, un goût
amer. Cela provient tout simplement de ce
qu'il s'est adressé à un autre fabricant.
mant gant an Aot. Deutsch. Gret en
deuz 22 leo en div heur.
— Pevar c'hant mengleuier a zo bet
Le Père Noël, lo nouveau fabricant, remplace, sans doute, le sucre par tout le fiel
K e r n e - TJntLel qu'il sécrète chaque jour.
Est-ce économie ou Malveillance ? par ce
temps d'excitation au sabotage, la malveilKERAEZ
lance paraît tout indiquée. 'On pout donc
affirmer que le Père Noël a saboté son
Darvoud gwetur. — Disadorn diveza
produit. De là la judicieuse remarque du
goude kreizde, ru ar Car, eun darvoud
baryton-solo.
a zo erruet hag a nije gallet bea gwa-,
La suite du concert nous a suffisamment
soe'h evid n'eo bet : eùruzamant a zo
édifiés sur la virtuosité ot le soufflo puissant
bet muioe'h aoun evid a zroulc.
des jeunes et sympathiques musiciens.
Eur vvetur a oa aretet dirag ti ar boLes vieux brisquards do " l'Indépenlonjer Lamandé. A n Itron Autïret, deuz
dante ", restés fidèles aux drapeau, et
blanchis sous lo harnois, en sont revenus
Paule, hag he diou verc'h a bignaz
enfoncés.
ebarz, mez arog ma oa laret iô d'ar
L'hymne à " l'Entento Populairo '' a égamarc'h, hema spontaz. hag a c'haloulement charmé. Félicitations à l'auteur do
paz d'an daoulam tresek ar gar. Intancette poésie, aux rimes riches, à l'envolée
vez Auiïret a goueaz er-meaz kenver superbe. Ses vœux feront surgir certainegant ti Lafleur: eur rod a dremenaz
ment du sein de ''l'Entento" des flots
var lie gar, heb ober nemed brondua d'harmonieux bienfaits. Le souvenir de la
anei ; an diou blac'h-all a oa sklapet prude "Indépendante" ne lui rappelle-t-il
e-meaz kichen pont an hent-houarn. pas pourtant quelques-uns de ces heureux
A r marc'h a ziskaraz ar wetur, ha ho- effots? La date du 21 juillet dernier est-olle
donc si éloignée '?
ma oa torret he breïou. A n diou blac'h,
Et la rotraite, quel enthousiasme ! quel
dre our chanz, a zo bet savet heb kaout
délire ! On voyait ça et là courir au-dessus
droug.
des têtes des torches rutilantos, aux llammos
immenses ot terribles, solidement tenues
— Les débuts d'une Société Musicale. —
L'Entente Populaire, ainsi baptisée sans par des bras vigoureux, projetant des
douto parce qu'ello est le résultat d'une follets métalliques sur des boutons d'unimésentente entre MM. Le Troadec, chef do- l'ormo sombre.
musique à l'Indépendante, et Guétron, '
Car los pompiers sont là, par ordre supécompositeur, a fait sos débuts dimanohq, rieur. Leur rôlo co jour-là ne consistait pas
et pour son coup d'essai a fait un coup de à éteindre le fou ; ils étaient là au contraire,
maître. .
armés do torchos incandescentes, pour
ranimer et rallumor, s'il venait à s'éteindre*
Il imnorto de rendre à César co qui ost à
César ot à Guôtron co qui est à Guélron : il lo fou sacré des musiciens.
n'y a pas à dire, l'honorable compositeur
La retraite terminée, on entendit bien çà
est parvenu, on 4 mois, â tirer do peu
et là quelques cris de : Vivo un tel. A bas
d'éléments uno excellente Fanfare do 40 tel autre. C'est la loi des foules ; qui crie
exécutantsqui joue rôellemontàla perfection, à bas I aujourd'hui, criora : Vive ! demain.
malgré la toute jeunesse do la plupart do
Sic transit gloria mundi !
ses membres. So distinguant do leurs aînés
Ux BRISQUARD.
do l'Indépendante qui portent la casquotto
à galons blancs, les Populaires s'étaient
— Timbres decommerce.— Noussignalons
coiffés dé casquettes à galons d'or, flam- à l'Administration compétente qu'il n'a
bant neuf.
jamais été possible de se procurer ici lo
A 3 h. 1^2, dimanche, M. Guôtron et son « timbre d'effets do commère» pour traites
sous-chef, M, Fontaine, tous deux tran- ot mandats , de 0,050,50. Pourquoi cette
chant sur le commun par la multiplicité lacune? Somme-nous à Tombouctou, où
des galons d'or qui rehaussaient leurs cas- qui de droits ne veulent-ils pas se donnezquettes, ont fait faire cercle à l'Entente, la peine d'assurer los besoins du commerce V
rue Général Lambert, face au CaTô de Cette incurie n'est pas la seule dont les
notre ami Qullliou, conseiUer municipal,
malheureux commeçants carhaisiens aient
qui paya cet insigno honneur d'une tou'/née à.se plaindre. Y a-t-il un seul bureau de
en forme, lorsque les musiciens eurent fini
tabac qui ne manque, la plupart du temps,
de s'époumonner devant ses fenêtres. L'En- de tel ou tel timbre ?
tente Populaire, entourée d'une foule consi•— Malpropreté des voies publiques. —
dérable exécuta quat'e ou cinq morceaux,
bien enlevés, œuvre do M. Guétron pour la Los routes et rues sont de véritables
plupart. Le concert se termina par l'hymne clbaquos. Le service de la voirie municipale ne fonctionne presque pas. Ça se passe,
de t'Entente, musique et chaut de bol effet,
comme on dit, à la bonne franquette.
mais qui eut demandé à être chanléo par
plus de voix, surtout, en plein air.
L'avenue do la Gare, qui dépond do la
voirie départementale, est toujours à l'état
La Musique défila ensuite en ville au son
de bourbier. Sans doute nôglige-t-on cotto
de marches militaires ot de pas-redoublés.
Les Music'ens de la société rivale l'Indé- rue parce qu'il y passe plus do monde
pendante avouaient en éprouver une s;itis- qu'ailleurs.
fact'on intenso. « Jamais, nous dit l'un
— Grand théâtre Bautes. — Le grand
— O c'hortoz ac'hanon e oaz 1 emezan ; posubl eo 1 mez ze n'eo ket eur
rezón pouezus awalc'h evit ober eun
diotach ken pouner I Sevel I . . . En em
Wiska evel da vond da ouel braz ar
roue ha p'e teuz en da skoaz eun toull
da lakaat an dorn 1... A n dra-ma ' z o
re g r e n v 1 l
Hag o tistrei, ar gounar ennan :
Na gomprenen ket penaoz c'houi,
doktor, ho peuz roet konje... A s a l
emezan, aouezet o welet na oa ket ar
medisin er gambr, asa 1 pelec'h e ma
an doktor ? Tee'het eo
Dre belec'h
an diaoul en deuz gallet tremenn '! Ha
setu c'hoaz unan l...
— kastignak, a lavaraz goustadik
an T o u r ' d ' A u v e r g n , fellout 'ra d'id rol
d'in konje da zigemer an itron ?
Kastignak a chomaz mud.
— Mé da bed, eme c'hoaz ar marc'hek.
A r markiz na respontaz ket... A dra
zur ne oa ket bet amourusawalo'h evit
santout en e sperod ar pez en devoa
laket hast w a r an T o u r d ' A u v e r g n da
welet ar vreg ar muia karet gantan ;
mez
ennan e-unan, e kave traou
awalc'h evid Iskuzi ar follentez en devoa bet hema, rag m'oarvad en dije
gneat ar memez tra en e blas.
Mond a reaz daved Juana hag o stoui
dira-z-hl:
— Pardonit d'in, itron emezan ; ankounac'het am euz eun tam v a deveriou en ho kenver.
Sortial a reaz, en eur c'hrognal etre
e zent:
— Jarni-diaoul I red eo d'in adteurel
an dorn war an tam koz medisin-ze
hag a zo tec'het diouz ama evel eun
diaoul deuz e vouest... Tour d'Auvergn
a zo amourus, ober a ra follentez... ze
zo eaz da gompren I... A r garantez a
zo.eur vedisinerez... mad tre I Hen
gouzout a ran ; mes, evid parea gou­
liou evel e hini, me a gar gwelloc'h
eurchurjian.
A boan e oa tec'het, ma fellaz d'an
Tour d'Auvergn, daoust d'e z^npladu-r
rez, mond tresek an hini a gare
kernend hag a oa ar sonj diouthi bepred
en e spered.
— Juana 1 emezan gant eur vouez
leun a garantez.
Mez re a Asians en devoa bet en e
nerz, bransigella 'reaz...
— Aotrou d'Auvergn I... Théo I eme
Juana o lammat davedan.
Digemer a reaz anezan être he diouvreac'h, hag o harpa anezan, hi hen
konduaz goustadik, hen dougaz kazimant, beteg eurgador-vreac'h.
Penn ar marc'hek a oa diskaret adrenv, e zaoulagae a oa sarret ha war
e fas a welet eun drougliou marvel.
Juana gant eur jestr rust, e devoa
diframet ar mask a c'holoe d'ezhi he
dremin hag ar spont en hec'h ene a oa
en em daolet w a r lie daoulin en e gichen... Hi a starde e zorn d'ezan ha,
gant eur vouez mouget dre an anken :
— Théo I a c'halve-hi ; Théo ma
muia karet 1 kleo va mouez I
A n Tour d'Auvergn a drec'haz buan
ar zempladurez-se... En eur zigerri в
zaoulagad, e welaz ar vreg iaouank
daoulinet dirazan.
JURÉS TITULAIRES
MM.
Jean Rouillac, minotier à Saint-Jacut-duMenè ; Charles Rivoallan, avocat à Lannion ;
Théophile Lagain, propriétaire à PerrosGuirec ; Yves Thomas, propriétaire à Ploubozlaneo; Francisque Michel, propriétaire
à Quintín ; Louis Piquenais, propriétaire à
Blnic; Louis Moisan, capitaine au longcours à Paimpol ; François Briand, adjudant
en retraite à Plostin ; Paul-Marie Lamandé,
commerçant à Plœuc ; Olivier Cornu, courtier maritime à Saint-Brieuc ; Jean-Mario
Perrot, maire do Rospez ; F. Sévestro,.
retraité de la marine a Plouiir ; Jérôme
Toulloc, propriétaire à Plougras : Julien Lo
Bris, cultivateur & Mûr; Jean Pomelloc,
adjoint au maire & Saint-Nlcolas-du-Pélem ;
Lucien Nabucet, ex-receveur des contributions indirectos à Dirían ; Joseph Rault,
' propriétaire & Laurenan; F. Mêlions t, inspecteur des postes en retraite à St-Briouc ;
François Rivoallan, oultivateur à Plouguiel ;
Henri Lejeune, commerçant à Langourla ;
Jean-Mario Bidan, propriétaire à Plaintol ;
François-Mario Cleo'h, maire de Pluzunet ;
Eugène Cochot, docteur-médecin à Broons :
Louis Le. Vivio, cultivateur à Trébeurden ;
François Josse, cultivateur à Plénée-Jugon ;
Léon Gilly, rentier à Plouarot ; Jean-Louis
Gao, propriétaire à Trédudor ; Alexandre
Scolan, cultivateur à Louargat ; François
Juvaux, propriétaire à Vildé-Guingalan ;
Eugôno Thierry, négociant à Quintín ;
François Cavran, propriétaire à Bégard ;
Piorre Guiot, propriétaire à Guingamp ;
Paul Huet, notaire honoraire à Saint-Brieuc ;
Pierre L'hôtellier, culttvatour à Lancieux ;
Yves Mahé, docteur-médocin à Pléhérol ;
Eugène d'Herbais, maire, Le Faouôt,
JURÉS SUPPLÉANTS
MM.
E. Le Mée, 1" maître de marine on retraite; Eugène Robert, boulanger; Jules
Penoult, tapissier ; Mahéas , marchandtailleur. Tous do Saint-Brieuc.
Tro ar bed en eur sizini
— Roue Sued Oshar EU, a zo maro
disul vintln, E vab, Gustav, 49 bloaz,
a so deut da blgnat var an tron. Kemeret endeuzan hano Gustav Pemp,
hag evel glr-arwez en deuz dibabet :
« Evid ar vro dre ar bobl. »
-— Eur ballonz-levier ali a gemerò
en Franz lec'h ar " Patrie." E hano zo
" Ville de Paris," roet d'ar c'houarna-
1
— Juana I emezan c'hoaz.
Hag enpad eun neubeud amzer, e
sellchont an eil ouz e gilè o'selaou skei
e-kreiz sioulder an noz o diou galon
kemmesket en unan hepken. Chom a
rejont evel pleunchet ebarz eun hunvre
hep e bar a ro an eurvad pa v e unvaniez etre daou ene en em roet an eil
d'egile da viken. Juana a gomzaz ar
gepta.
Perag ! a c'hou!ennaz-hi gant eur
vouez dous ha melkoniek, perag oc'h
bet ken dievez evit ober eun dra a c'hellc kousta d'eoc'h ho puez %
— Perag ? abalamour em bije paeet
gant plijadur dre ar vuez ar c'hoant
am boa d'ho kwelet ha d'ho selaou a
bell-zo!...Mezbrema,ounkrenvawalc'h
pegwir am euz hokwelet ha klevet ho
mouez I Brema, ne meuz poan ebed
mui, pegwir ho peuz pareet d'ani ene...
Nan I nan ! ne c'hellen ket ha ne c'hellan mui mervel, pegwir oc'h azo hag a
c'hellan lavaret d'eoc'h :
« Me ho kar, oh l va Juana ! »
Tridal a reaz... Goustadik, okemeraz
diganthi an dorn he devoa kihniget
d'ean ha disliv kaér gant eur vouez
don hag izel :
— Ho ! a lavaraz-hi, evel o k o m z d'ezhi he-unan, perag n a n i euz ket hirio
c'hoaz selaouet mouez ar furnez a alie
ac'hanon da chom hep dond ama re
vuan I
— Petra fell d'eoc'h lavaret i
— Douja 'ren an diviz am euz bet
ganeoc'h, gant aoun deuz an anzao a
zo deuet er-moaz deuz ho kenou,
— Juana I
— la, dleet e vije bet d'in tec'hèl...
thôàtro Bautes, vient de s'installer pour
quelques semaines à Carhaix.
Dimanche soir, il donnait sa première
représentation à la salle des fêtes. La troupe
interpréta lo plus grand succès de l'Ambigu,
Marceau ou les Enfants de la République,
drame en 5 actes et S tableaux, quo les
acteurs ont réussi admirablement bien.
Décors et costumes ne laissaient rien à
désirer. Cette pièce èmouvanlenous ra.uène
aux grands jours 'le la Révolution et de la
chouannerie.
Mardi soir la troupe a joué avec succès
Les 28 jours de Clairette. Nous avons surtout admiré le parfait naturel du Capitaine
(M. Bautes, père), lo comique achevé qu'est
Mtchonnet (M. Lœuillot), lojou impeccable
do Vivarel (Constant Hautes), la verve de
Mlle Jeanne Hautes dans lo rôle ardu de
Clairette, etc.
Nous engageons tous nos lecteurs à aller
applaudir le talent des artistes du théâtre
fiantes. Co seront de bonnes soirées à
passer.
— Concert Veyret-Le-Pont. — On nous
annonce pour le 2 janvier prochain, un
Grand Concert Extraordinaire donné par
les Enfants prodiges, que nous avons eu le
plaisir d'applaudir, il y a quelques mois,
et dont lo jeune e£ grand talent nous a
laissé une si délicieuse impression en
môme temps qu'un souvenir inoubliable.
— Adjudication. — Dimanche 22 décembre courant, à 10 heures du matin, auront
lieu à la Mairie, les adjudications suivantes :
I. — Hospice. — 1" Fourniture du pain
pendant l'année 1908 ; 2° Fourniture de la
viande pondant l'année 1908 ; 3° Fourniture
des épiceries et comestibles ; 4° Fourniture
des médicaments ; 5° Construction de waterclosets.
II. — Bureau de Bienfaisance. — Fournitnro du pain pendant l'année 1908.
Les cahiers dos charges sont déposés au
Secrétariat de la Mairie, où tous les intéressés peuvent en prendre connaissance,
de 9 heures du matin à midi, et de 2 heures
à 5 heures du soir.
— Cartes postales de Noël et i" de l'an.
— Pour avoir de superbes cartes postales
de Noël ot premier de l'an à bon marché,
ne rien acheter sans visiter les superbes
collections exposées chez M. Jean Solu. rue
du Fil.
• — Faites saillir! — M. Jean Cougard,
de Carhaix, prévient les cultivateurs
qu'il s'est rendu acquéreur du T a u r e a u
D u r h a m de l'Association Agricole. Ce
taureau est propre â la saillie dès
ce jour.
PLOUGUER
Avis aux Cultivateurs. — M . Pierre
Postollec, de Kerlédan, en Plouguer,
prévient les Cultivateurs qu'il tient à
leur disposition pour saillies un Taureau Durham pur, nommé Datura,
i"
lauréat du Concours. Ce taureau est le
père d'un bouvillon, né Ie24 novembre,
et pesant à sa naissance 117 livres.
1 3
A .
J F LO
PHARMACIEN DE i"
Ï M
CLASSE
Rue
5e)-/
G é n é r a I - La m b e r t
C A R H A I X
en confiance. — Parle breton
ROSTRENN
Epilogue d'une histo'rc de plaque, — Ar
Bobl a dit lo fait du citoyen socialiste Auffret, qui refusait do fairo placer sur uno ancienne maison de la famille perrin, lui appartenant, la plaquo comraétnorative du
grand pointro Olivior Porrin, à cause do ses
•' principes ".
•
Or, M. Caliac. propriétaire du café du dit
AulTret, vient île faire placer cette plaquo à
l'encoignure do la maison mémo habitée
par M. Autïret, qu> a donc la plaquo malgré
lui. Nos félicitations à M. Ch. Ca''ac. •
— Gwàll zarvoud marvel. — Eun
darvoud marvel a z o d i g o u e e t e n Kroaz
Julou. Jean-Jacques Rousseau, toker,
2G vloaz, ru Plouguernevel, a glaskaz
areti kar eur marc'hadour eyit pignat
ennan. E droad a riskaz, lia Rousseau
a goueaz dindan ar rod pebini adremenaz var e estomok. Mervel a reaz en
abardaô.
zeziou nesa. Kann a zavaz età, ha daou
zen oajet a 25 bla, Jakez Bollore ha Jakez Kanevet a oe gouliet marvel.
Eun ali hanvet Harscoet, 59 bloaz,
iontr da Volloré, a zo bet bleset en e
vuzcllou. Daoust d'o gouliou an tri-ma
a zavaz evi t goulen sikour; mez kerkent Bollore ha Kanevet a ruillaz war
an douar, lac'het.
Jandarmed Pont-'n-Abad a zigoraz
eun enklask h a g a aretaz an torfetourien, bug».le iaouank 16 ha 20 vloaz,
deuz Kombrit.
Unan hebken a anzavaz ar wirione.
Dalc'het int bet e prizon Kemper.
KASTELLIN
Inauguration de Chemin de F e r .
— Voici la programme des Fêtes qui
auront lieu le dimanche 15 décembre,
à Châteaulin, à l'occasion de l'inauguration de la ligne du chemin de fer de
Pleyben à Châteaulin-Orléans. Ces
fêtes auront lieu sous la présidence de
M. Chéron, sous-secrétaire d'Etat au
Ministère de la Guerre : .
A 9 heures du matin, gare de ChâteaulinOrléans, réception de M. Chéron, par la
municipalité ; à 9 h. ii2, départ du train
officiel pour Pleyben ; à 10 h. 50, réception
à' la gare de Châteaulin-Orléans des diverses Sociétés Quimpéroises, devant piêter
leurs concours à la Fête (Sociétés de Gymnastique, Colombophile et Rally) ; à 11 h. 1^2,
retour du train ofliciel en gare do Châtoaulin-Villc, défilé du cortège se rendant à la
salle du banquet, lâcher de pigeons voyageurs ; à midi, banquet par souscription ;
à 3 h., fête de gymnastique, concerts par
la musique et par le Rally ; à 9 h., bal populaire sous le marché-couvert.
NOTA. — La souscription pour le banquet
est do 5 francs. Un droit de 0 fr. 50 par
couple sera perçu à l'entrée du bal.
Le tronçon Pleyben-Châteaulin, qui
fonctionne depuis bientôt un an, fait
partie du Réseau exploité pour le
compte de la Compagnie de l'Ouest par
la Société Economique. Ce tronçon est
compris dans le tracé Crozon-La Brohinière, qui traversera le Kein Breiz
sur l'énorme parcours de 200 kil. déjà
livré à l'exploitation sur 170 kil.
Le fragment Carhaix-Pleyben fut
inauguré en 1904 pariM. Bérard, soussecrétaire d'Etat aux Postes et Télégraphes.
Rappelons, à ce propos, que M. Chéron, qui va inaugurer à son tour, dimanche, est député du Calvados. Il est
donc Normand. C'est dire que le fonds
de son caractère n'est pas dénué de
bonhommie ni de finesse.
D'apparence joviale, avec sa barbe
en éventail, M . Chéron est devenu légendaire parmi les troupiers ; n'a-t-il
pas poussé la sollicitude à leur égard
jusqu'à incursionner deux ou trois fois
dans les chambrées, cuisines, corps
do garde, s'informant si tout allait à
souhait, s'amusant à faire le désespoir
des adjudants de semaine qui, depuis,
ne jurent plus que par la barbe de
fleuve A . Chéron (sans aucun rapport
avec le fleuve des Enfers...)
F. J.
Voici l'horaire des Irains spéciaux entre
Carhaix et Châteaulin-Orléans, dimanche
prochain :
Aller : Carhaix, départ, 6 h. 35 matin ;
Châteauneuf-du-Faou, 7 h. 48 ; Pleyben,
8 h. 33 ; Châteaulin-Villo, 9 h. 10 ; Châteaulin-Orléans, arrivée, 9 h. 18.
Retour : Châteaulin-Orléans,
départ,
7 h. 30 ; Châloaulin-Ville, 7 h. 37 ; Pleyben,
8 h. .20; Châteauneuf-du-Faou, 9 h. 00;
Carhaix', arrivée, 10 h. 8.
T i , r ( S
C A U
o n s
If51 l ì \
' P > matières
A L 11/11u d'or et d'argent, bijoux,etc.
n g i r n p ç i sur litres et autres valeurs.
1 1ILI ¡3 Argent immédiat. Discrétion.
| A \ ] n D F C! Banque MARQUAND t C°
LlPAiJIIL»34 F
e
a
h
te
r
s
o
tn
eB
û
g
s
, W. C.
Kleriie - Izel
KEMPER
Torfejon arveventi.—Eun
torfed a zo
c'hoarvezet en parrez Tremeok etre potred iaouank о tond deuz foar Pont-'n A bad, diriaouö a viz Kerzu. C'houcc'h eur
deuz an abardae oa, an noz a oa kouezet,glao a re, hagan devalijen a oa braz.
En kroaz lient Kombrit el lec-h hanvet
Kermaria,daou"c'hartleodeuzPont'n-Abad, potred iaouank deuz Tremeok a
glaskaz chikan potred ail deuz Kombrit
Gouzout a rer penoz falleuruzamanten
Breiz-e sav aliez chikan-etre tud arpartec'hel pelldiouzóc'h evel eurplac'h kabluz I... C'houi am c'har I la, me ho
kred... Trid va chalón o layar ze d'in
hag ar garantez-se, emezhi, na c'hellan ket n| hantera ganeoc'h.
— .luana I eme ar marc'hek evel *n
eur griaden a c'hlac'har, Juana, c'houi
n'am c'harit ket 'ta ?
Hi a stouaz he fenn ha gand eur
vouez donnoc'li c'hoaz :
i. ,
— Ankounac'het ho peuz 'ta emezhi
oun dimezet ¡
A n Tour d'Auvergn astardaz e beultrin gant anken, e zremm a chenchaz
liou, kouoza 'reaz wáYnan e-unan hag
a loskaz eur glemaden hirr.
— Marc'hek ! emezhi, o kred i e oa o
vond da zempla.
— Ho ! emezan, glac'haret braz, graet
mad ho peuz digas da sonj d'in deuz
kement-se, rag ar sonj-se am dev evel
eun houarn ru hag a verzoria va c'halon d'in... la, g w i r eo... oc'h ho kwe.let
aze, em c'hichen, me am boa ankounac'het ar wirionez ha koulskoude ze
eo ar pez neuz ket pell a lake ar maro
ennon hag am lac'h...
Juana na respontaz ket.
He fenn stouet war daoulin an Tour
d'Auvergn hi a ouele.
— la, emezan rezón lio peuz bet; kolj
let am boa v a skiant vad ha va hunvre a oa hini eun den sod.
Neuze, oc'h adseval, hen a lavaraz,
gand eun ton peoc'huz ha dign :
— Me ho ped stard, itron, pardonit
d'in an anzav-ze hag a zo eun ofTans
ovidoc'h. En eul lavarout an dra-ze, ne
nieuz ket gret v a dever a zijentii, rag
no moaiskuz ebed evit ankounac'liaat
MONTRQUIEZ
Théâtre Breton. — M. Cadiou, administrateur de la marine, vient d'être autorisé
par lo ministre do la marine à signer de
son nom et à faire jouer par la troupe
bretonne du théâtre de Ploujean un drame
en trois actes et cinq tableaux, intitulé
Miliner Bot-Kàdou. La scène se passe à
Buhulien, aux environs de Lannion.
BREST
Blètry contre Goude. — M. Biétry, député de Brest, poursuivait MM. Goude et
penaoz eur vreg a die respeti araog netra all he hano hag he enor. Offanset
am euz ac'hanoc'h itron ; mez, me hen
tou war va ene, gouzout a rin en em
gastiza.
Juana a zavaz buan hag о kemer e
. zaouarn d'ezan :
' — A r pez zinili, ne ket 'ta a lavarazhi gant eur vouez terziennek e varvfec'h >
' ' •
Hen na respontaz ket d'e dro.
— Ho ! respontit d'in ! me ho ped,
emezhi.
Er bed-izel ma an den p'eo skuiz о
c'houzanv poan, pe trec'het en emgan,
a gouez heb nerz na kalon evid adseveí
Gortoz a ra ar maro rag, er beurbadelez, hen a g a v o martreze ar repoz hag
an ankoua. A r re-ze a zo evuruz pere
a guita ar vuez en eur gas ganto, er
bed all, ar sonj deuz eur munut a eurvad hebken.
Dre ma gaozee, dretnin Juana a oa
chenchet diranj. Lavaret e vije bet pe­
naoz pep gir deuz ar c'homzou-ze a zigase ar peoc'h d'he c'halon mantret.
He daëlou na redent ken. Gant eur
mousc'hoarz dous eo a dostaaz kichen
ar marc'hek.
— Mignon ? emezhi d'ean en eur la­
kaat he dorn war e skoaz, mignon, j n e
a zw, me ive skuiz о c'houzanv hag uzet dre ar gouren pemdeziek.,. la, eur
munut hebken a eurvad a zo trawalc'h
evit leunia ar vuez, hag ar munut-se
am euz bevet ahezhi hirio.
(Da
heuil.)
Maison, propriétaires, et IThéréné, gérant
de l'Egalitaire, journal colleotlvlste de LA
municipalité brestolso, pour diffamation
et injure.
L e Tribunal correctionnel S'est déolaré
compétent, LA diffamation atteignant M.
Biétry comme homme privé et non comme
homme publie
MM. Goude et Masson ont été condamnés
chacun & 1 mois de prison ; Goude, MASSON
et Théréné à 100 fr. d'amende et 5.000 fr.
de dommages-intérêts, solidairement.
do la gorge, la toux sèche d'irritation, faites
usage des tablettes du docteur Vatel.
Une boîte de tablettes du docteur Vatol
est expédiée franco contre mandat-poste de
1 f . 35 adrossé à M. H. Berthiot, ruo des
LIONS, à Paris.
Eur
vani dinatur.
— Barnerien
Pondi a zo et an de-all da Sant-Tual,
lec'h ma tamalle ar vrud eur vam da
veza lac'het he bugel.
Hervez an ankòt, sed ama penoz eo
bet kont. Marianna Dizerbo, 29 bla,
matez en ti Ian Quilliou, deuz KoatPoher, awilioudaz eur mab an 23 a v i z
Du hag a eseaz mouga anezan;,vel
n'alle ket erruout, e fraillaz e benn d'ezan deuz eur voger. Gwaz an ti, da bellini e laraz Marianna ar wiriòne a gemeraz aoun ovithi. Ober a reaz eul
laouer vihan ; ar bugel a oa lakeet
ebarz, ha deuz an noz ec'h echont da
blanta anezan ebarz eur c'horn deuz
ar vered.
Mez an toull ne oa kleuzet don.
awalc'h ; an de varlerc'h, bugale o
c'hoari, a raskaz an douar, hag a zizoloaz an erched vihan. Buan e oe gouiet
ar vvirione,'ha Marianna Dizerbo a zo
bet serret er prizon.
Lorsqu'un simple rhume se prolonge et
produit de l'essoufflement, craignez de dovenir asthmatique ou emphysémateux.
Employez alors la merveilleuse PoudreLouis
Legras, qui a encore obtenu la plus haute
récompense à l'Exposition Universe'te de
1900, Elle oalme Instantanément les plus
violonts accès d'asthme, catarrhe, essoufflement, toux de vieilles bronchites, et guérit
progressivement. Une boîte est expédiée
contre mandat de 2 fr. 10 adressé à L. Legras, 139, Bd Magenta, à Paris.
LANNHUON
Eun tan chiminàl. — üiiun da 1
heur goude kreiz-deiz, an tan a zo kroget eh chiminàl eun ti' koz deuz ru
Pen-ar-Stang. A n amezeien a roaz da
c'houzout oa krog an tan hag leutanan
ar bomperien, pehini oa diredet, a
deuaz a-benn d'e lac'ha gant eikour
eun toullad artlzaned oa n'eur gavet
war ar plas.
\ '
Dimeurz diveza zo bet embannot
staga ar ohas.
. — Lezvarn horehsional. — Jozephin
ar Goaziou, greg Toanen, 1» bloaz,
deuz Pleuveur-Qftuthier, a dap peder
heur varnugent prizon evid skei eur
v r e g ail.
A l a n Oerrien, 30 vloaz, boutaouerkoat en Logulvy-Plougrâz, zo kondaonet da 30 lur amand evid chaseal heb
permi.
Mari Marek, g r e g L ' A n t h o ë n , 40
vloaz, Marl-Louize ar Moal, intanvez
Beuvant, 49 vloaz, Augustine ar Bihanto, 19 vloaz, о zeier devejerezed en
Lanndreger, 24 heur prizon da bephini
ovit Iftärez avalou.
§w
r
PONTIVY
Une bonne Précaution
M a r o h é d e P a r i s ( l a V i l l e t t e ) d u 12 Déo. I __.
M
QUANTITÉS
Prix du kilogramme
Poids vit
«mevonn é e s fl U 0 H
2«
1-
Bœufs... 1 591 1 503
96
80
Vaches..
710 702
78
94
Taureaux
209 209
80
66
Veaux... 1 518 1 370 1 38 1 15
Moutons 14 808 13 263 1 15
88
Porcs.... 3 927 3 927 1 24 1 20 1
Bœufs, vaches, taureaux: vente bonne.
Veaux : vente moyenne. *
Moutons: vente facile.
Porcs : vente assez bonne.
65
03
55.
95
72
15
CÉRÉALES ( B o u r s e d e C o m m e r o e )
i
LBS
100 K I L O S
AVOINES
HKIO
18 20
17 85
17 90
Tendance...
LKY
FROMENTS
PAIUNES
18 75 22 55
18 75 22 85
19
23 30
30 65
30 80
30 85
calme calme calme
calme
Arc'hant lakeatraafl- Talvouflegez braz
An I n t e r e s t e v i d a n a r c ' h a n t l a k e e t a z o :
A /.induri 8 devez gant eul levr osporn 14 roal
lia 2 wonnok dre Haut. — 6 m'y. da our bloaz 15
roal dre gant. — й vloaz, 16. — 3 bloaz, 17. —,
4 bloaz, 18. — 5 bloaz, 20 real dro grnt.
HAUTE-BRETAGNE
LIMITED
Savet or bloaz
KERROHZ
— Tempesl ha clic titan dour. —
A b a o u e eun neubeud deiou-zo eun
tempest spontuz a c'houez w a r ar mor
pehini zo fuloret meurbed. A o n z o na
vez bet kollet ouspenn eur vatimant.
Disul diveza, ar bourk a oa goloet a
zour en meur a lec'h. Kalz a vilajennou n'oa moïen ebed d'o fleustri. Klemmou al labourerien na baouezont ket.
— Surc'hanotsovetaël.
— Dilun ekreiz an tourmant, ar c'hanot SantGlldaz a oa o vont da veza freuzet pa
deuaz Y . - M . Riou hag Y . Nikolaz da
n'em deul en dour ha d'hen lakaat en
lec'h sur. Enor d'an daou den kalonek.
PLESTIN
Vn curieux jugement. — Miton contre
le "Nouvelliste . — Un certain Miton,
poursuivi sous l'Inculpation DE faits contraires aux bonnes mœurs, fut acquitté par
le tribunal correctionnel de Lannlon. Ce
MITON poursuivit alors notre confrère Le
Nouvelliste de Bretagne en 10.000 francs DE
dommages-intérêts et 56 insertions du julsment parce que, prétendait-il, le Nouveltête, en commentant son arrestation, lui
AVAIT causé préjudice. Le Tribunal correctionnel de Rennes N'A pas accordé de dommages-intérêts au sieur Miton : il A eu,
pour tout potage, une insertion DU JUGEment. Ce jugement ost la preuve la plus
claire, la plus convaincante qui puisse être,
que les condamnations qui ont été infligées
al Ar Bobl par d'autres Tribunaux, pour
des faits divers d'information de nature à
peu près identique, bien que plus anodins,
ne semblent pas reposer sur une interprétation équitable envers nous de la loi|sur la
Liberté de la Presse. Loin de nous plaindre
de la différence de traitement entre le quotidien Nouvelliste de Bretagne et de l'Ouest
et l'hebdomadaire Ar Bobl, il nous convient
plutôt de nous réjouir de voir que notre
rlohe confrère a pu faire triompher la liberTÉ de L'information faite de bonne fol, cette
information dut-elle préjudioier à la personne /qui s'est mise dans le CAS de
la motiver. La Presse doit ÊTRE la COLLAboratrice de la Justice et non SON antagoniste, il Importe dono que sa publicité
tieime en respect les malandrins et LES
escarpes, et soit une garantie pour les
honnêtes gens. L e Tribunal de Rennes L'A
ainsi compris. Nous ne pouvons que nous
l'en féliciter.
Î
v. i,
AR ROC'H
L'élection du Docteur Rolland est invalidée. — Le, Conseil d'Etat vient, à la suite
de la protestation d e M . L e Provost de
Launay, de rendre son arrêt sur l'élection
au Conseil Général qui eut lieu le 28 juillet
dans le canton de La Roche-Derrlen, et à
la suite de laquelle M. Rolland, blocard, fut
proclamé élu.
Cette élection vient d'être annulée, parce
que M. Rolland, s'étant proouré un grand
nombre de bulletins de M. L e Provost de
Launay. avait rayé le nom de son concurrent et l'avait remplacé par le sien.
Cette manœuvre a été Jugée par le Conseil d'Etat comme portant atteinte au secret du vote et à la liberté des éleoteurs.
UN BON REMÈDE POUR LA GORGE
Pour guérir rapidement les granulations,
l'enrouement, la fatigue de la voix, les angines herpétiques et autres, les picotements
des
Ursulines de Saint-Pol
LES
BRETONS
ÉMIGRÉS
1885.
Eil
La nouvelle se répandait en ville dès
la nuit.
Des attroupements se formèrent
autour du Couvent, des émissaires
sillonnèrent
la campagne,
avertissant
les paysans. A 5 heures du matin, le
tocsin sonne.
Bientôt après, un train arrive amenant 2 compagnies de coloniaux, et 50
gendarmes. Les portes ont du être enfoncées, sous les huées de la foule. Les
sœurs ont été expulsées par la force.
.A s h. dans la cathédrale comble,
l'abbé Rènaot a prononcé une allocution. Il n'g a pas eu d'incidents.
MINES DU NORD v
Les fils d'Armor s'étiolent dans les
mines. — Le Préfet du Finistère vient
d'adresser la circulaire suivante à tous les
Maires du département :
COMPAGNIE
Lakea*t e roll o
Di e K E R A E Z , R u a r P a v e
A zistaol evid rn arc'hant roet d'ozhi da dalvozoul levrou osporn po baperou hanvotBONS
pore a zo onno: 100 lur. 500 lur, 1.000 lur, 5.000
lur ha 20.000 lur, d'an dougonner pe dre hano;
rr ro-ma o donz puporou n.'han interest distagot ha paoot bop .1 miz o koment tier Bank po
ouroiou all hag a zo stcg ouz ar sosiolo. An
distaol a c'holl beza groat: on arc'hant po on
lltrou nivorot er Bours, po c'how. o paperou
hr.nvot BONS, po vent achu po no vent ket,
hag a zou ouz oun ti Dank all honnug, ovid
kaout eun intorost bausoc'h.
Ar ro o deuz arc'hant da lukaat da dalvozput
ha no garont ket beza trogasot po o douz AOIM
da goll intorost pa ziskonn ar priz er Bours. a
vozo didrabaz gant ar sosiote-ma hag a c'hollo
tenna o holl arc'hant pa fcirint ha d'ar maro
m'o dovozo dibabet o-unan.
An arc'hant a voz lakoat o obligasioniou
hontchou-houarn Frans d'wallet a hep giz, o
obligasionou koar Baris, en ti, Bank hanvot
Crodit Fonder do France, etc.
AHX AMATEURS BE BOW CIDRE.
LE
CIDROGEINE
Quimper, 5 décembre 1907.
« Des agents,des mines du Pas-de-Calais
La récolte en pommes à cidre sera, cette
ont parcouru certaines régions du Finis- jmnée, plus que médiocre. Il sera possible
tère, recrutant des ouvriers en leur assu- cependant de remédier au mal, dans une
certaine mesure, par l'emploi judicieux
rant du travail et les frais de voyage à
d'un produit, dit Cidrogène, découvert, il y
l'aller, ainsi que des facilités de logement.
a déjà quelques années, par M. P. L e G a c ,
« Nombreux ont été les engagements ot
les départs, mais nombreux aussi sont les pharmacien de 1" classe à Callac-de-Brelagno (Côtes-du-Nord). L e C i d r o g è n e
marins-pêcheurs ou les ouvriers agricoles
(des mots grecs Stdron, cidre ; Gennao,
qui, ne pouvant SE faire au travail souter- j'engendre)
; possède, en effet, la- curieuse
rain, abandonnent les mines et se trouvent
propriété do donner au petit cidre ou cidre
loin de chez EUX, dans le plus grand dé- deseconde cuvée (dour-jistr), l'alcool qui lui
nuement.
manque, élément sans .lequel il ne saurait
« Ils s'adressent alors a l'administration
se conserver, et de le transformer, en mémo
départementale et sollicitent la faveur du
temps, en cidre de qualité extra pouvant
rapatriement par los voies ferrées au
rivaliser avec le cidre des crus classés. Si
compte des départements traversés. Quel- l'on prend par exemple, un mélange formé
ques-uns ont obtenu cette faveur. Mais en
de :
raison du grand nombre de ces demandes
Cidre pur jus, sortant du
qui se présentent, M. le Président du Conpressoir
1/2 barrique
seil, Ministre de l'Intérieur, vient do déci1/2 barrique
der qu'elles ne seraient plus, à l'avenir, et Eau de fontaine
prises en considération, en égard aux et que l'on y ajoute un flacon de Cidrogène
charges qu'elles occasionnent aux départe- et quolques kilos de sucre, on obtient une
ments traversés.
barrique de cidre, on quelque sorte, par« Je vous prie de vouloir bien porter
fait.
cette déoision ù la connaissance de vos adL'occasion est donc offerte à toute perministrés par tous les moyens de publicité
sonne de doubler sa provision do bon cidre
dont vous pouvez disposer. »
à conserver.
M. L r G a c a fait personnellement l'essai
Le Préfet : A , L A R D .
On annonce aujourd'hui le retour chez du Cidrogène, mais voulant être fixé sur la
valeur réelle du produit, il a prié quelques
EUX de la plupart de ces ouvriers, qui
n'ont pu S'habituer au travail des mineurs. personnes, absolument compétentes en cidrologie, de vouloir bien l'expérimenter.
Plusieurs sont déjà en route pour la BreCellos-ci ont obtenu des résultats très satagne où, à défaut do finances, ils arrivent
tisfaisants et ont engagé vivement M. L e
par étapes.
G a c à faire connaître le Cidrogène au public.
Prix du flacon pour une barrique : 2 fr. 25
Dépôt : toutes Pharmacios.
BULLETIN FINANCIER
Vente en gros : P h a r m a o l e I*. L E G A C
"LE
D ASSURANCES
SOLEIL"
r u e de Châteaudun,
44,
PARIS
INCENDIES, VIE et ACCIDENTS
Représentant : SAMUEL P A L I E R N , négociant en vins et spiritueux,
à Gour i n et Agent Général pour les cantons
de Carhaix, Maël-Carhaix,
Rostrenen,
Callac, Huelgoat et Châteauneuf.
Des A g e n t s s é r i e u x s o n t d e m a n d é s .
Plants de Pommiers
Désirez-vous de bonnes variétés de
P o m m i e r s produisant tous les ans %
Adressez-vous à Monsieur
Jardinier,
rue de la Gare, C A R H A I X
Les jours de marché, au haut du
Champ-de-Foire.
U n C l i a r - à - l i u n c s n e u f , d'une
valeur de 300 francs, à céder pour
210 francs.
•
Un
T i ' n i ' i e n u ù r o u e s pour
charroyer des barriques, usagé, à céder
pour 40 francs.
S'adresser à Madame Veuve LE COQ
Place du Ghamp-de-Bataille, CAHHAIX]
a r
c
ministère de M MANCHEC, notaire à
Poullaouën, le Dimanche 22 Décembre
1907, savoir :
I. — A une heure de l'aprè-midi, u n e
P r o p r i é t é située à Lènézec, en Poullaouën. — Mise à prix : 4.500 francs.
II. — Et à deux heures de l'après-midi,
plusieurs
Î
DE
PARIS
Soctété Anonyme au Capital de 160 Millions
de francs entièrement versés
;
Rue Ornou,
A VENDRE
Bien situé côté
* Sur l'avenue de la Gare, à CARI'MX
Vente de Bois
l'Ail
ADJUDICATION
En l'Etude de M'GUILLOU, notaire à Scaër
Le S A M E D I I I J A N V I E R 1 9 0 8
à une heure
er
1 lot. — 3 3 7 c h â t a i g n i e r s sur
Safnt-Vvinet,
en
GUISCRIFF.
e
2 lot. — H ê t r e s et b o u l e a u x de
la futaie dite « Coat-Vézec » , à SaintYvinet, soit environ « 8 6 8 P i e d s .
•Travail soigné — Livraison rapide
5 lot. — 5 7 c h â t a i g n i e r s , 5
chênes, 3 b o u l e a u x » s noyers,
1 1 t i l l e u l s » 8 c e r i s i e r s » près les
bâtiments de Miné-ru-Lann, en SCAER.
Pour visiter s'adresser aux Fermiers,
et pour tous renseignements audit
Notaire.
Etude de M . L E COZANNET notaire à
Maol-Carhaix
Agence de Saint-B rie uc
I , Plaoe d a la P r é f a o t u r e
Escompte et Recouvrements. — Dépôts
de fonds à vue et à échéance. — Délivrance
de ohèques. — Lettres de Crédit. — Mandats
de voyage.—Ordres de Bourse.—Paiements
de Coupons. — Garde de Titres. — Versements sur Titres, etc. — Garanties contre
les risques de Remboursement des Titres
au pair. — Location de Coffres-forts, etc.
Tribune du Travail gratuite
DEMANDE
HOMMK, 25 ans, connaissant travail (lo maison et
]ardlnaf(0, demande emploi dans maison hourgooise
ou presbytère. Trae lionnes références. S'adresser
ft M. Alain Pérou, & Kordu, en Trégouro/..
JEUNE HOMMK, П ane, bonne instruction, do­
mando emploi de commis, garçon ilo magasin,
course.4, ole. dans lo Finistère. S'ADRESSER u M.
Plorre Mozmoui', La Uocliû-Maurlco.
GRAND CM DE CARACTÈRES
Toits imprimés
courants
LIVRÉS DE SUITE
8
de M POSTOLLEC, Notaire
à Gourin.
par adjudication volontaire.—
4; \nnr|i>A
T C I I U I C i,* jeudi 26 Décembre 1907,
une heu-e après-midi, en l'étude et par le
ministère de M" POSTOLLEC, une Pièce
de Ter .'e sous labour, contenant environ
1 hectare 50 ares, nommée « Parc-ar-Leur » ,
située aux dépendances du village de
Leigntudec, en Saint-Hernin, jouie par
Yves Le Corre, au prix annuel de 100 francs.
Mise à prix. . . .
1.500 Francs
EXPERTISES
p o u r P a r t a g e s et R e n a b l e s
a r
Vûntû E
adjudication volontaire le
T C U I C Dimanche 15 Décembre 1907,
une heure après-midi — En l'Etude et par
le Ministère de M» POSTOLLEC.
Premier lot. — Aux dépendances de
Guern-Cudel, commune de SPEZET, un
champ dit Parc-ar-Roz, labour d'environ
1 hectare 90 ares.
Mise à prix . . .
1.200 fr.
Deuxième lot. — Aux mêmes dépendances. Un Courtil dit Liors Càbourel, d'environ 12 ares.
Mise à prix . . .
300 fr.
Faculté de réunion. — Pour tous renseignements, s'adresser à M" POSTOLLEC,
Notaire à Gourin.
ASSURANCES
CONTRE L'INCENDIE, LES ACCIDENTS
ET SUR LA VIE
Représentation des meilleurs
Maisons de Vins et Spiritueux
" FINE REDEMPTOR "
MACHINES AGRICOLES MABÉCIIAL
G r a i n s et
Engrai*
François HERVÉ
CALLAC-DE-BRETAGNE
(Côtes-du-Nord)
POUR
LES ACHETEURS
StRIEUX
HOMMES
DE
SCAËR
S'adresser à M . EVENOU, drapier à
Scaër ou à M . Christophe S A L A U N ,
tailleur à Stangoden, en Scaër.
COSTUME DE QUIMPER
)
Moderne
m ART BRETON
Tout le Mobiliei'
restions - Exécutions
A. E L Y - M O N B E T
Assoc. Bret.
U, R, В ,
Bleu et velours, ou bleu, velours et
broderies, de 5 0 à 6 0 francs le haut
de costume.
S'adresser à M . MICHEL L A Z , tailleur
ait, bourg de Coray.
Pour Bragou-Braz de drap et Guêtres,
s'adresser à :
Salon du Mobiler, Paris 190Г>.
Congrès Di R. В . Carnac 1906
CHATEAU DE CAUREL (Côtes-du-Nord)
Représ* à Mexico : L. ELY.
Livraison
SCULPTURE
D i r b c t e
Ferronnerie
PRIX
FAÏENCES
DB
BRODERIE
F A B R I Q U E
RA VALEC, drapier à Coray;
Michel LAZ, tailleur à Coray.
GOURVEST, au bourg de Gouézec.
Modelage, gravures
Exécution de tous t r a v a u x
de tous styles
Documents sur demande.
Mich'el QUEINEC, mie Keréon, Quimper, et A B A L A I N ,
Landerneau.
Avantage aux membres de Soc. bretonnes.
Ces costumes sont ceux adoptés de
préférence par les Bardes.
Ech : Etagère bret. sculptée 0.58 X 0.50
franco domicile 15.90 remb' 0 60.
on
COMPAGNIE ÉLECTRIQUE D'ÉCLAIRAGE ET DE FORCE
Société
Anonyme
a u
Siège Social et Direction:
Capital
de
600.000 francs
1, Rue Victor Hugo,
RENNES
Sousoription publique de 3 0 0 0 aotions de lOOfr. ohaoune
Conseil d'Administration. — MM. BOUTRY, ingénieur honoraire de la C" do l'Ouest ;
GUITTET, ingénieur des Tramways d'Ille-et-Vilaino ; LAUDRESSE, commerçant à Ronnes ;
ROUSSEL, industriel a Fougères.
Services Techniques. — M. PRUGNAUD, ingénieur, ex-Diroctour dos Tramways Elec-,
triques do Rennes.
La Société éclaire actuellement P a i m b œ u f , S t - M é e n , B a s s e - I n d r e ,
Q . u i b e r o n , M a r i 1g ié, C a n c a l e .
Lés installations sont commencées à J o s s e l i n , L o c m l n é , C a r h a i x ,
Loudéac.
.
Les premières actions, souscrites donnent cette année un minimum de 4 % ;
d'après les résultats obtenus dans certaines stations les actionnaires doivent rapidement toucher 6 %. Les actions sont encore à 100 francs libérables par quart ou
en une fois. Les versements sont effectués dans les Caisses du Crédit Lyonnais, de
la Société Générale ou directement à M. Desmazières de Séchelles, 26, Place des
Lices, Rennes, chargé du service financier de la Société. A Carhaix, industriels,
commerçants, propriétaires ont déjà tenu à affirmer par leurs souscriptions, l'in• érêt qu'ils portent à lembellissement de leur ville.
e
e
ité de Cartes le Visite
Installation
midi
3 lot. — Tous les autres arbres de la
Hôtel desVoyageurs, Rue do Brest, Quimpor. futaie « Coat-Vézec » , essences : c h ê n e »
J. Quéméré, propriétaire.
N i i p i n ,
châtaignier, mélèze ;
Holcl de France (Charles Roudaut), Carhaix
environ 1 6 5 p i e d s .
Hôtel de, la Croix-Verte (Barboy) Gourin.
4" lot. — 2 3 2 c h â t a i g n i e r s sur
Kerbiquet-Lann,
en GOURIN:
IMPRIMERIE D l PEUPLE
situées au
CHAPEAUX BRETONS
BREST
Joli T e r r a i n
Charabros, Repas, Garages.
Hôtel du Lac, (Bozoo prop'"'") à Huolgoat.
CARHAIX
COMPTOIR NATIONAL D ' E S C O M P T E
IO,
Sur domando formulée par lottro. Ar Bobl
recommandera désormais & ses lecteurs los
Hôtels qu'il a l'honneur do compter parmi ses
abonnés.
Loriont ( M " Le C'onto-Bozellec.
Los Membres" de l'U. R. B. désireux de
>roflter de l'annonce gratuite de 4 lignes à
aquelle Ils ont droit, sont priés d'en
adresser le texte avant le io janvier prochain, à M. Jean Choleau. secrétaire de la
Section Economique, 46, ruo Poterie, Vitré
(I.-et-V.)
CASSANET
Etude de M* GUILLOU, notaire à Scaër
Hôtel Simon, Callac-de-Brotagne.
Hôtel Philippot, Saint-Pol-do-Lôon.
Hôtel de. Bretagne, 10, ruo Victor Massé,
de t e r r e
Noir et velours, ou noir et broderies,
de 4 0 à O O francs le haut de costume.
Peaux de Taupes,
Martres et Sauvagines
HOTELSRECOMMANDÉS
Carhaix. Voituros pour excursions.
Pièces
• (MOULLEREZ A R B O B L )
Rue de l a G a r e
C A R H A I X
même village de Lèmèzec, en Poullaouën,
d'une superficie totale de 10 journaux environ, divisées en 11 lots, sur une mise à
prix totale de 6.900 francs.
Faculté de réunion pour ces 11 lots après
adjudications partielles.
Pour tous renseignements s'adresser à
M" MANCHEC.
COSTUME
de
S'adresser à Madame NICOLAS, avenue
de la Gare, Carhaix.
Hôtel de la Tour d'Auvergne (Adam prop'"")
LES CONTREFAÇONS
P
adjudication publique et
A VAIHII'A
I C H U I C volontaire, en l'étude et par le
POUR
ACHATS, BONS PRIX
N. B. Une notice explicative accompagne
chaque flacon.
Dépôt à Carhaix: P h a r m a c i e BARON.
ot d'antiquités celtiques.
EVITER
;
PROPRE A BATIR
Hôtel de l'Europe, Morlaix.
Hôtel Le Prado, à Carnac. Pays de mégalithes
Se trouve dans toute* les épiceries avec les renseignements pour son
Concours 1907.
Etude de M" MANCHEC, notaire à
Poullaouën.
Costumes Bretons
OCCASION !
à G a l l a o - d e - B r e t a g n e (Côtes-du-Nord)
Buffet de la Gare, de Carhaix, ot Annoxo.
La chicorée extra M A L Q I A I > A I I Y
est le seul produit aLvKa
LC1WUA
de ce genre employé pour faire du
bon café.
G U E R I V A L K C
T
Marché toujours ferme. La Rente fait
96.20. L'Extév.'eure s'inscrit à 93.20. Fonds
russes consolident leur avance.
Nos grandes Sociétés françaises de Crédit sont soutenues.
Malgré la grande publicité donné à l'émission des actions nouveHes do la Banque
Franco-Espagnole, il ne semble pas que le
pub'ic ait mis beaucoup d'emp:essoment à
souscri'e.
On avait eu d'ailleurs la mauvaise inspiration de publier des énormes annonces
d'émission qui rappelaient celles qu'on fit
passer pour engager le public à souscri'e
aux Mines de Noi va, lancées par la même
Banque Franco-Espagnole
Les capitalistes n'ont éprouvé aucune
satisfaction à se rappeler les mines do
Nerva. A l'époque, nous avons éloigné nos
leoteurs de cotte fâcheuse affaire.
Rio moins défendu à 1.680. Thomson,
, 617. Omnibus, 915.
D'un Goût exquis, d'un Arôme agréable
Les Ursulines de
Saint-Pol-de-Léon
ont été expulsées jeudi.
paloz ar Rouo er bloaz 1895
RENNES
Réunion Réglonaliste. — Une réunion
privée des Rôglonalistos du Pays de Rennes, se tiendra le Dimanche 15 Décembre,
à 5 h. 15 du soir, Café de Chatoaugiron, 4,
avenue de la Gare, Rennes.
Les amis d'I4R Bobl sont priés d'y assister.
Ordre du jour : Conférence par M. Jean
Choleau, secrétaire de la Sect'on Economique suri: Le Midi contre l'Ouest. —
Bordeaux contre Brest. — Le rachat de
l'Ouest et un port transatlantique.
Communications diversos, almanach de
l'U. R. B.
N. B. — Les adhésions à l'U. R. B. seront reçues avant et ap'rés la réunion.
Election. — Les éleoteurs de la commune
de Perroz sont convoqués pour le dimanohe
22 déoembre à l'effec de compléter le conseil, et en vue de l'élection d'un mairo on
remplacement de M. Emile Le Gao.
E
EXPULSION
Etude
PERROZ
— Èur bugel beuzel. — A r laou
emp a viz Kordu, Pierre Menguy,
artior-vestr en retret deuz Ploumanac'h, a-gavaz w a r an aod kreiz entre
reier, korf Jean Guyomar, dek vloaz,
pehini oa savet gant eur wagen, divar
uurgarek izel, lec'h ma oa o pesketa,
an ugent deuz a v i z Du. E gorf z o kavet e-kichen lec'h ma oa b e u z e t . M e z
dishenvel a oa.
/
Deuxième Lot. — Autre maison au
pignon couchant de la précédente,
louée 90 fr. l'an.
Mise à prix . . .
1200r.
Troisième Lot. —Parcelle dite jardin
du Presbytère contenant 5 ares 30 c ,
en partie muré loué 30 fr. l'an.
Mise à prix . . .
5 0 0 f.
Faculté de réunion. — Pour visiter
s'adresser aux locataires et pour tous
renseignements, à M» L E COZANNET
notaire.
Èk. \ a n t \ v a par adjudication volont\
v CIMI E
T A I R E >
L E J E U D I 9
J A N V I E R
1908 à une heure de l'après-midi — En
l'Etude et par le Ministère de M" L E
COZANNETnotaire.
Au bourg de P a u l e .
Premier Lot.-—Maison dite Ancien
Presbytère, louée 200 fr. l'an.
Mise à prix . . .
3 0 0 0 f.
Les V A L E U R S A LOTS, F r a n ç a i s e s e t É t r a n g è r e s , É P A R P I L L E N T C H A Q U E A N N É E :
SO
1 3 2 . 0 0 0 Lots
Millions
QUI
i
LOTS P A N A M A
SÉCURITÉ absolu.
P
132.000 Heureux!
L'IMAGINATION LA PLUS VIVE RESTE
INTERDITE DEVANT DE TELS CHIFFRES
№E R I S Q U E R I E N , N ' A R I E N !
Que chacun essaye donc sa chance '
(GROS ET PETITS)
5
R E N O S
*
. ON REÇOIT IOO N u m é r o s
LOT*
DES LOTS PANAMA DONT ON DEVIENT CO-PRPPRIÉo
u
P
PANAMA
LLGTE8
A P
^ " ""
T
R
S
taire et l'on participe aux prochains tirages
Les paiements des lots indiqués sont faits en espèces et sont garantis par un dépôt de
150 millions au Crédit Foncier, à Paris
T i r a g e : ±& D É C E M B R E
1 9 0 7
E o ^ â S 500.000 Francs
3
DE 250.000 fr. ET З PS LOTS UE 100.000 fr.
12 lots de 1 0 . 0 0 0 fr. - 1 2 lots de 5 . 0 0 0 fr. - 3 0 lots de 2 . 0 0 0 fr. • 3 0 0 lots de I .OOO fr.
SIX Tirages par AN, 3.390.000 francs de Lots
>
Pour recevoir franco les 100 numéros, il suffit d'adresser un. Bon de Poste ou
Mandat-Poste de 5 fr. à M. le Directeur du Comptoir Central des Valeurs à Lots,
39, rue do Châteaudun, Paris (9 Arr ).
Les ordres contre remboursement
sont acceptés
e
1
ВоЫ
ROUlliuARD
Edouard
^ L O T E R I E
Marchand-Tailleur - CARHAIX
Complets Haute-Nouveauté sur mesure
depuis - 4 £ 3 fr.
Pardessus, Manteaux et Pèlerines en caoutchouc sans odeur
et en tissas imperméabilisés non caoutchoutés
p o u r
H o m m e s
- Paletots
et
POUll
200.000
FA.
DERNIÈRE N O U V E A U T É S
Manchettes en toile et Toiles
imperméables
/ L O T E R I E
^
l
Peinture
de
Voitures.
— TRAVAIL
tour
me ioni.v
Seul
représente une
'TjZ'ine^uIn
3 GROS
En
cha tous liuralistes,
Méthode Végétale
E
Envol à domicile recommande contre un mandat a
| I A * >
«< < % ( « .
do 2 2 Cent
5
l'Administration
rale de à
' et de Loteries,
P l a c e
SCULPTURES D E T O I T STYLE
d e
On
Piano réclame
475 fr.
Piano marqué Pleyel
1,075 Ir.
Prochainement lo Piano démocratique
sera lancé sur lo marché. Le piano sera
de S a l l e s à m a n g e r
Création de la
INTÉRIEUR
JOU IN
F
B»)-cii<I
Rue
MODERNE
I V E a g a s i n s
Exécution soignée
l e s m e s u r e s (Côtes-du-Nord)
s u r pluee j w
ri
h î -
toutes
installations
1M E S ABATTRE
E N
B O U T
E T E N T R A V E R S ,
À M A N È G E
s. À
m O T E U I t .
D'AJONCS
JA
9»
TANVEZ-LEVER&FIIS
»M.OULINS Л POMMES
QUIMPER
r
USINÉS HYDIZO -BLECTRÌQUE^
TOURELLE
DELA
(en face la Cathédrale)
ETDEPONT-EZER.
'fabriqué dans nos ateliers, par des ouvriers et, avec des bols du pays.
Isolateurs réclame, le jou do 4. . I fr. 95
Envoi Franco du Nouvel A t e u m i a u s T R e -
Ы
Т
Т
(cores-DU-NORO)
Pari'. l8/8-Wt»ii.c
STBuieuc
о
Vînhes
I851-6?Dipi.
Hou?
1883-MtoaiLLCo'Oib.
Manège N?i
!S!B«l£«lM5-Miw'<rt«1ft«wï{r7Wx).
i
l905 -6îDiVii«t »'Wo«iltu«.
I
Remises de 10 % et GO %
ET ANCIENNE.
Maison
Meubles. Cheminées
Portes. -- Escaliers
Si- Yves
етс-ire.
LA MUSIQUE
NOUVEAUX MODÈLES
complète
L u t h e r i e
dLe M i r e e o u r t
Violon entior avec sa hoîte, archet, coloCordes do mandoliues otdo violon.
phano et jeu do cordes
15 fr. 90
Cordes do soie, depuis
O fr. 30
Mandoline, depuis
8 fr.
Chanterelle ajustée
Ofr. 75
TOUTE
• B.Dumas, Ptrl:
M e n u i s e r i e
Bâtiments
Chambres à coucher
Cabinets de Travail
|
S a i a i - C ó r e x L t i í i
Publicité
P.
BROYEURS
±&,
«dress'é
lt*;r.J.
MENUISERIE
D'UN
etc.
^ ^ 1 2 5
'^aW
F a b r i q u e
Livraison
Dans an bat de vulgarisation scientifique et humanitaire,
La Médecine Végétale, for* volume de 3BB pagres, est envoyée franco
contre 0,60 centimes en timbres-poste, adressés aa 0* de la
Pharmacie Vtetenne, 10, Rne Vivianno, P A R I S .
Hermann W O L F ,
Papetiers,
m o b i l i e r d'Eglises
La
qui depuis de nombreuses années obtient
tant de succès dans les guárisons des maladies chroniques, se trouve
décrite dans le célèbre ouvrage intitulé : ir La Médecine végétale ».
Tous les malades désespérés et découragés trouveront dans ce
livre un moyen certain et radioal pour se guérir sans drogues
funestes, sans poisons qui fatiguent le corps, épuisent les nerfs et
délabrent l'estomac sans opération, ni mutilation mais a l'aide de
sucs cègètaum et sèoes régénératrices, qui réparent les torces,
fortifient l'organisme et purifient le eang.
Parmi les chapitres les plus importants, il oonvient de citer :
M a l a d i e s d a l a V e a u ,
Dartres, Ecsèma, Vices du sang, eto.
T u r n e a n ,
Glandes, M a l a d i e s s p é o l a l e a d e l a F e m m e , eto.
Goutte, Rhumatisme, Epileptte, M a l a d i e s c o n t a c t e n t © » , Voles
urtnatres, Cystites, Prostatttes, Graoelle, Diabète, Anémie,
Bronchite, Asthme, Dyspepsie, Gastralgies. Constipation, Hèmorrhoides, Hyâropisle, Albuminurie, etc., eto.
Aveo oe livre, ohaoun peut devenir son propre m é d e c i n , se soigner et se guérir
seul d e toutes les maladios chroniques, sans médicaments qui empoisonnent, mais
par cette médloation bienfaisante qni répand son action naturelle dans toutes
nos cellules et dans tous nos organes, par cea préoieuz sucs dea plantes qui
infiltrent dans nos veines :
| ,
VIGUEUR S T SANTÉ.
:
à 10 h. du matin.
DEUXdelO.r
1 0 -
eente dans toute ïa France,
G r a n d e
de
par les Sucs et Principes vitaux des Plantes
E
T I R A G E
МйнМШ
sezLEpasPORTEFEUILLE
tromper. Exieez leDES
titre on
lLOTERIES
etNoresvous
d'or l:aisNATIONALES
o déposé)
Vu la valeur du Portefeuile et du(tilrHonPr
ime. JM0
tous nos envois sont recommandés.
Médecine Végétale
au prix déboursé.
LOTS
M M *
FR.
pour une eoDciioce il'.a moins 2 billets.
O
GRATUITES
VALEUR SUPERIEURE
SCAPHANDRE,
de Bijoux pour Mariage,
avec brillants
et
Perles.
Parures et Bouquets en fleurs d'oranger.
Abonnements sans frais à toutes les rovuos périodiques.
Meohlne A ooudre NEW-HOME. — Mekanlkou de vrlat gant rabat braz,
gwerentet 5 bla.
renfermes dans un
J
P R I M E S
PRESSOIRS
choix
t r l t *
Petit Portefeuille
Capital
F i n i s t è r e
Brochas, Epingles de Cravates, Parures de
Boutons, Boites d'Allumettes, Maroquinerie,
ornés dc> la Statue de LA TOUR d'AUVERGNE.
1IMM
r
T/fc''5iftj'!'
joli
dont le choix est laissé à l'acheteur. — La valeur de chacune de ces primes
du
GRANDE (
NOUVEAUTÉ(
trèo
renferme' d a n s un
S U P E R B E S
V
TAA.
C R O C
concessionnaire
CHRONOMÈTRE
e
2 Édition LUXE contenant DEUX billets
if
LIRRAIRIE
Montre A botte hermétique, merohent même dans l'eau.
(Voira
l'Etalage.)
Ce chronomètre se fait en acier, nickel, argent et or. Avec ce chronomètre aucune poussière ne peut pénétrer à l'intérieur. Echappement a ancro 15
rubis, antimagnôtlque. Ryglago parfait.
Grand
e
Li
melos 2 billets.
ili l'a
F
G A R H A I X
i
Prix du Billet: UN franc.
ADrener mandal-iiosie a a.le Directeur. 20,rne n.-D, de naiarein
P a r i s . - joindre 10c. pour envol leiratijsr, 25 c-j
Liste des d " gufnaots sera pnvcyce franco
^ GRAND CHOIX DE COURONNES ET CROIX MORTUAIRES
Merohendises de toute
I» qualité. — Prix
Modérés.
A .
r
Prix du Billet: UN frene.
Am ss:r mandai peile ä U.lo Dlrccuur. 20.rue ¡I.-D, tie rfaiarclù
— JOlD-Jre I O C . [3iir eavoi Ülraipr, 25 CO
Verres à vitres de tous Genres, unis, couleur, caraelés, mousseline,
dépolis, gravés, striés, cathédrale.
Tablettes de Verres pour Etalages de Magasins, avec Monture.
BROSSER»:. -— EPONGES. — BLANC FIXE POUR BADIGEON.
Rlpolin
Peinture sn bottes. — Vernis. — Bourrelets pour portes et fenêtres
i /
Papiers peints depuis 0 fr. 15 le rouleau
Sujets représentant Scènes et Paysages sur papier lavable on toile.
Papiers vitraux, etc.
TOILES CIRÉES pour TARLES, COMPTOIRS, ÉTAGÈRES
RIJOI7TERIE,
e
200.000
GROS LOT:
-
HORLOGERIE,
t
Lots de 50.003 r„ 20.0001., 5.000 f, etc.
Ensemble : 1,035 lots, payables en espèces
FRÉDÉRICG IK
I
E
L
O
U
A R H A I X
Général-Lambert
o
bots ET 50.000 f., 20.0001., 5.0Q0f., etc.
ensemble: 1.03Б lots, payables en espòcos
Li Lille « H 1 " g a g m l i sert envoyée tatto
Rue
UN FMI
TIRAGE : 30 JANOIER 1908
Paris.
SOIGNÉ
NATIONALES
1» Edition № 1 contenant UN biUet à
des C H E M I N S de F E R
TIRAGE-. 30 JANOIER 1908
— K n c a d L r e i n e i i t s
DES
Circulation autorisée dans toute la France.
de l'Orphelinat National
GROS LOT: j & U U . U U U FR.
D é c o r s
LOTER9SS
Prix du Billet: UN frano.
idreiser mandai-posie a U. le Directeur. 20. rne R,-I). le laiarelb
V | P a r i s -Joindre ioc. tour envoi (êirancer, as cO
U liste des «•• gjpsu» sers anjtt tacto
m
pour uoe eoanaiJc fu moins 2 billets.
des C H E M I N S de F E R
ET VITRERIE
d é c e m b r e
Chaque portefeuille donne droit encore à diverses et nombreuses
SPÉCIALITÉ de VKTEMEXTS do T R A V A I L
DE P E I N T U R E
FR.
Lots de 50.000 U 20.000 U 5.000 f, etc.
Ensemble : 1,035 lots, payables en espèces
de l'Orphelinat National
Chapellerie, Chapeaux de Feutre cl Casquettes d'Hiver
ENTREPRISE
200.000
GROS LOT:
2 4
iTEFEUILLE
DAMH8
CHOIX DE C R A V A T E S , et GACHE-COLS
Faux-Cols,
TIRAGE : 30 JANOIER 1908
Prix du Billet: UN frano.
Urtiier mandat-poste a H. le Directeur, 20, rne H.-D, de laiartlb
P.ris. — joindre loc. eaur envoi (étranger,as cO
Il Ullt du I * ' R igointl lift (Dtojfl ftu»
pour une tomni .de d'an 1011) 2 billets.
Pèlerines en drap et Molletons imperméables pour Hommes et Entants ^
GRAND
des C H E M I N S de F E R
TIRAGE : 30 JANOIER 1908
Ensomblo : 1.035 lots, payables on espèces
Grand choix de Paletots en Peaux de Chèvre de Chine, Suisse
Poulain Russe, Caracul pour Hommes et Dames
ÉTOLKM
des C H E M I N S de F E R
GROS LOT
huilés
TIRAGE
de l'Orphelinat National
Lots de 60.000 f, 20.0001., 5.000 f, etc.
D a m e s .
de cuir et de toile cirés,
POUR
cultivateurs
^ / l o t e r i e V ,
de l'Orphelinat National
Rjbtìvy
f(tnN€5l906-l?M<wiitCiiu»»oura«.>
Location de musique, livrable à domicile, tous les mois, dans tout le Finistère, au prix de Paris
ABONNEMENT pour l'entretien des pianos ( QUIMPER,
4 accords par an ( I •> f
à dates fixes
( Département,:! —
— ( * MIF.
TUILERIE
M
CONSTRUCTION AGRICOLE DE LANDERNEAl
E. B E L B É O C H
I n g é n i e - u r C o n s t r u c t e u r ,
BRABANTS
1
*I
P E R F E C T I O N N É S
Herses
J
Un a n c i e n A c c o r d e u r d e la m a i s o n CAVEAU est a t t a c h é à la M a i s o n .
R e m i s e
à.
Méoanlque complote et réglage . .
Cordes et chevilles
Claviers' feutro et blanchissage . .
Replaquage ivoire
n e u f
d'oxix
p i a n o
95 fr. Replaquage celluloïd
35 fr.
95 fr. Recollage d'un sommier do che35 fr.
villes ou d'attache, pinçago ot ac65 fr.
cords au diapason
95 fr
BREVETES.
Canadiennes
E X T I R P A T E U R S A DEÎVTS FIXES
BROYEURS— HA
EN
WfPcnnerezed-Leaz
Uad.crc.zed E l l E i R - U R A R A 1 \ T a bep sort kalite
HORS CONCOURS : Exposition Nationale de Pontivy (2 Novembre 1905)
Comptoir
Agricole
21,
BOULEVARD
de Bretagne
^
NATIONAL,
'
à
Fixité absolue
| » l i i s
les
les
magasin,
tous instruments
Rouleau ondulé " BERNET "
W
CATALOGUE
Représentants
]VE™ - V
\
t é é p l h o n b
v e
de première
s i m p l e «le t o u t e s
écrémciiscs
n l u N
levers, les
résistants
légalisation
dee aignataret'
cicontre
Adresser commandes à la TUILERIE de COATIFITEL à T O R T - L A I M Y (Finistère)
Vins de Table
Machines à tricoter
Apprentis-
ROUGE
ET
BLANC
Garantis vrais B O R D E A U X
sage
gratuit
marque.
— Catalogue
RÉPARATIONS
CASTILLON (Gironde)
Dcniiuiilez l e s p r i x
ra
CHAliCUTËKlE « COMESTIBLES
M"
R e s t a u r a n t
franco'
G r TS uJr I lLe LC hOa tTe a Ju < & : F I L S
-
Saint - Etienne - du - Lisse
plus
du Comptoir à Carhaix :
FORCE ET CI1ARRONNAGE.
Pjur
économique
Pavillon du Haut-Rocher
Brabaiils IL ELOTTE
En
1
économique
PROPRIÉTAIRE - RÉCOLTANT
Semoirs RIID-SACK, les plus perfectionnés.
FRANfW
Couverture
SAINT-BRIEUC
Ecrénieuse LANZ
La
A т а engalet en ear g e n e t ;
A labour en holl douarou ;
À ra aun aro pa ( e r a r : M 4 . a labour engounld
ENVOI
N
VI C h . M A R É C H A L
s.a.D.O.
t é l é g r a p h e
I
e
à l'USINE DE HORLEY, par Damm rie (i№use)>
« T H E RERXETT »
Houes à cheval, Butteurs
Nouveau Bisoc perfectionné Breveté
Scarificateurs, Ex'tirpateurs
Déchaumeuses
Hersos articulées t o u t acier
Rouleaux ondulés et lisses
B e r n s « , depuis 175 fr.
L
hag a bep sort priz
HPMekanikou da labourât douar en pep stura.
i ВЕМЁТ-СБШТ Wê FILS, i l l
The
U
Pose facile
B O U L C ' H
gicarautisset.
A
Coloration à volonté
L I S T E R ; ha re ail a bep sort
adaleh 100 lur,
B
Agréable à toil
en Parrez P L U S K E L L E K , e kafet :
Toutes mes C h a r r u e s E M I E T T E U S I 3 S ont le corps en acier trempé,
et les versoirs à ecartement variable; la glissière en acier plat. Comme
travail elles sont absolument supérieures d toutes les charrues commues.
(Demander les références.)—Représentant à Carhaix : Louie LE BESCOND.
INSTRUMENTS ARATOIRES — B.ENVIÛU ARAT
t iLouis A R
T
Couverture froide
en '
eiiz a pollimi KALLAK lia MAEL-KERAEZ
CHE-PAILLE
A
Couverture chande
en hiver
ET A DENTS FLEXIBLES
Houes et Semoirs extensibles
DE C O A T I F I T E L
H
Fabrication inécaniíjue d e Tuiles spéciales
bi>evetées
procurant u n e couverture indestruclible.
I T Ü D D I V A R ar MEAZ
ET à H é r i s s o n
a!
C
C.
Rue
GEOFFROY M
du Sel -
PRODUITS
CARHAIX
CORBEL
6 , Rue Longue de Ronrrette, 6
O H L A I X
Voir les Modèles au Magasin)
Carhaix, Imprimerlo du Peuple
r c
DE l
QUALITÉ
M o d é r é s
En Mairie de Carhaix, le
Le
Gérant
:
Louis
Gouri.et
(90
Quatrième Année -
JECUX* G W E Ñ I I E K
№ 169
-
CSÌRLC*
RÉDACTION ET ADMIOISLRATIOD
,)01K\\LI!I:I.INV\IJSM
ИСШНШЛОЛШ*:
ilo
B
R
B
T
Avenue de la Gare, CA RHAIX
la
A .
CTTSTEC
cl (¡OH
Itl'ClOIlM
KlItlftï'CN
ABOXNmiHXTS.
FRANCK. . i an. . 3 Гг. so
líTllANGER. ~ . S —
Л vou " A r V r o " IlovuoMonsiiollc
FRANGE . . 1 ar . . . 5 (г.
KTRANGfîR.
— . . . 9 Les Abonnements sont payable*
d'avance
Tout changement d'adresse sera
accompagné do О fr. 5 0 cent,
on Timbres-PoHto.
Samedi 21 Décembre 1907
C E N T I M E S
Eviil ar Vro lire ar Bollì
D i r e c t e u r I
A d m i n i s t r a t e u r : Louis
Bob!
F. J A F F R E I V N O U
GOURLET.
|
« TaMIr "
Correspondant Central :
Jean
SOLU.
CORNOUA1LLES
TARIF des
INSERTIONS
Ann.etRécl.,4*p. 0f.201aligne
—
3«— 0 25
Chronique Locale 0 50 —
En Echos
0 75 —
ON T R A I T E A FORFAIT
Nos annonces sont reçues par
les Agences de Publicité, ou di­
rectement à nos Bureaux.
Frankiz da beb Barn!
Les
manuscrite ne sont pas
rendus
Cela veut dire, en bon français, que
politique, affirmait d'abord que les Polonais sujets de Guillaume II, le
quatre millions de Polonais allemands témoignage de leur admiration et leurs les candidats à la députation qui promettront à leurs électeurs de verser les
meilleurs vœux.
constituaient une épine au pied de
(5.000
francs supplémentaires de l'inJÀFFRENNOU.
Eur c'haer-a-dra a UX) skoed, l'Allemagne intégrale. Il importait donc,
demnité parlementaire à une œuvre de
hag eur som a 2(W lur a vezo roet puisqu'on ne pouvait exterminer en
bienfaisance seront considérés comme
dar varnerien evid lodermi etro ar bloc ces « gêneurs » entêtés à ne pas
ayant fait de la corruption, et par suite
gultivatourien euz an departamant considérer leur Pologne comme morte,
nvalidés.
a zelc'ho plasou bilian beteg ü'gent il importait donc de leur « v o l e r » légaLes radicaux ne veulent pas qu'on
lement leurs terres, et de les donner à
deocz arai, dre/.è o-hunan pe o Im- des colons allemands ; en un mot de
les fasse rougir de leur rapacité.
gale, hag a vo harnet, (Ileus evit eur enlever toutes leurs propriétés,
Listes précédentes . . .
318 f.25
Roosevelt ne sera plus Candidat
l>ez a zeli an urz vad, an espern, non pas en les prenant brutalement,
Voici
ce qu'a annoncé le président
6"
L
i
s
t
e
an delc'hanz vad, an arokaat.
mais en les achetant.
Roosevelt.
Le
prince
de
Bulow
demandait
donc
« Bara, Loez, ha Líbrente. »
Marquis de Kerouartz, con. — P R I M O U « V O R » ' A R
« L e soir qui a suivi mon élection j'ai
l'ouverture d'un crédit de 500 millions
seiller général du canton
Qirlou Шаге! pani As T o u r d ' A u v r h o n
fait la déclaration suivante :
J A R D I N E R E Z .
au budget de chaque année, à l'effet
de Callac .
. . .
10 00
Je suis profondément touché de l'honur c'hitór-a-dra a 100 skoed, d'acquérir tous les biens que des Loeiz ar Floc'h, Lesneven .
0 50
neur qui m'est fait par le peuple améPolonais,
par
nécessité,
spéculation,
0 50
hag em som a ¿(XX) lur a vezo lo- ou autrement, mettraient en vente dans Mathaliz A r Rumeur . .
ricain ; en exprimant ainsi sa confiance
Potr ar C'hap, lvemper .
.
1 00
dennet etro ar järdinerien a bre- leur pays.
J
en ce que j'ai fait et essayé de faire,
Michel Laz, tailleur àCoray.
1 00
zauto eil liorzou ar gwellalabouret,
j'apprécie pleinement la solennelle resUne
Nation
policée
qui
emploierait
Eur berli lodcnnotc a dalooudeponsabilité que cette confiance m'imar gwella delc'net, hag a wclla ce moyen extrême pour se rendre pro3 3 1 t. 2 5
Total.
gez lumi lur a zo da chon'td ! Ai­
pose, et je ferai tout ce qui est en mon
produ.
priétaire de terres en Chine ou en
re a c'Iioiironno a dloo prona ar seiz
pouvoir pour ne pas démériter.
Afrique serait peut-être excusable ;
VI. — PRIMOUJE.VOR D ' A l t
gnzoton JIR Balbi (inverninoli i(SS,
Le 4 mars prochain, j'aurai achevé
mais lorsque ces procédés s'appliquent
QUELQUES
LETTRES
169j lTofiTl, \ T Ì , 17:;, i t i , ) troc'hn
les trois ans et demi qui constituent
OLA ATÜREZ.
en Europe, ils doivent être qualifiés
mon premier mandat.
aii datoti, ha làk.ataiiozo obarz allizeEur c'haer-a-dra a 100 skoed, hag d'un simple mot : ils sont infâmes, et
Emoun brema o voaji var dro ar mor
La sage coutume qui limite un présiroii-respont e tigasint.
metteit
la
nation
qui
les
approuve
au
our som a I M O lur da lodeuni
braz. Kuitaot am heuz ar meneziou du,
dent à deux mandats est affaire de fond
han
de
la
Civilisation
et
de
la
Justice.
Dio» c'hoiilon a vocia rospontd'pZÓ.
etre ar Ileurerien hag ar blanleevit ho gwelet adarre pa deui an hanv. Kaet non de forme, et en aucun cas je
Ces malheureux Polonais ne verront- vot am bouz dre ama niveren diveza ar
Ar genia :
rien-plant'dre vlchef.
ne solliciterai ni n'accepterai une autre
ils
donc
jamais
luir^
l'aurore
de
temps
Bobl,
gwelet
a
ran
zo
digoret
our
gest
Kas
Koiitot ped gwech e vo moiillnt ah
nomination.
meilleurs ? Seront-ils donc toujours es- a ran d'id 10 gwennelc ovid diskuez d'id va
V
I
I
.
IMtIZKH
D
'
A
\
l>KVKartikl AB obarz popi lini douz ar seiz
Je n'ai rien changé et ne changerai
claves sur le sol de leurs propres aïeux?
anoudogoz vad, ar ioul am beuz da weled
ZOURIKX.
numero inot'ket uliolloc'h, douz ar
rien à la décision que j'annonçais alors
Seront-ils donc éternellement la branche ac'hanout o choum ato o penn ar stur a
Priziou adalvoudegez^H) skoed, paria de la race de .Taphet, comme la gaso Breiz da borz ar silvidigez. En hon en ces termes. »
peno konta betog ar peni! divoza ouz
eur vedalen aour, c'houec'h moda- tribu d'Israël est le rameau inaudit du amzor ar c'hoabron zo tenval, mez amzer
ar journal.
André blaokboulé
sioul a zeui adarre. Mar pofe ezom eur
len arc'hant, eiz medalen arm, a tronc sémitique
An ELI :
plalc qvid stouva an toull a zo diadrenv an
Le
général
André a été honteusevezo
da
rei
d'an
devezourien
a
veLavarot damilost pod a vo o konNor o raten uuan gant lealz a blijadur.
ment battu dimanche par M . Philipot,
nto
dre
o
labour,
o
urz,
o
e'homKonavo,
rag
ma
amzer
a
zo
berr
ha
karkouri obarz ar c'houronadek novozrépublicain.
Ce n'est pas tout, cependant. A l'une
get a labour evid gounid va bara pemdeport, delc'hanz o ziegez.
ma.
L'ex-ministre se présentait comme
des séances qui suivirent celle où fut ziek.
Al lizerou a dico digouezout garadical-socialiste.
Vili. - P R I Z I O U D'Ali V E V E L 1 E N
Da vignon :
agitée cette grave question du « r a c h a t
noomi) o-kroiz tre ar 21 a C'Iionver
Looiz au F l o c ' h ,
ur som a 5(X) skoed, eur vodci- de la P o l o g n e » , le Parlement allemand
liag ar 1 a C'houorvor. Ar gonnorien
Oberer plakou-'eill, en ti Quillevere, kilen aour, c'houec'h medalen ar- s'occupa de voter une loi sur les
chen gar Lesnevon.
a vo lianvet or journal 170, euz an 8
c'hant, eiz medalen arm, a vezo réunions.
Le prince de Bulow demanda qu'il
a viz C'Iiouervor. '
roet d'ar vevelien ha d'ar mitizien a fut interdit de parler une autre langue
DE L A LIGNE
verito dre o zervich mad hag o que Halleinanti dans les réunions
Cotto M o n i n l i i o n o n »
coinc'hundu.
il. P U i M o i T i : \ o i t
publiques.
Ar gandidaded d'ar primou enor
i n e n c o i i N u n n o u v e a u fjpulllcProscrits, le polonais, le danois, le
Eur prim enor, bag a vezo eur a labourörez enntre, d'ar jerdine- raneáis d'Alsace ! El le ministre s'ap
ton
ЛЕН | > l u N ó i i i o i i v u i H M
c'haôr-a-dra a dalvoudegez :i.5(X) rez, d'ar blanterez-gwez, d'ar pri- puyait sur l'argumentation suivante,
Qui l i t " L a D é p ê o h e " pêche
lur. ac'ballo beaa roet d'ar goneer ziou-devejourien, mevelien ha mi- bien germanique:
UN DRAME A LA COUR
Par un document public, affiché et lu
C'est par une journée splendide qu'a eu
deuz ar • 4 loden aze var-c'horre, tizien, a renko kas o goulennou
L'Allemagne est un Etat, uno nation,
eu lieu l'inauguration de la ligne Châteaùdans
seize
diocèses,
les
archevêques
mai' be anzavet skier eo pell troe'b d'ar Maör euz o farrez, pehini a et non uno réunion do nationalités.
lin-Pleyben qui, ainsi que nous l'avons exNous respectons, il ost vrai, les sujots de Toulouse, d'Albi, d'Auch, les évo- pliqué, est la continuation de la ligne Card'ar re ail, inar 'neuz great labour gaso anezo d'ar Prel'et, d'an diveza allemands
d'origino étrangère, quand ils ques de Tulle, de Montauban, de Tar
gaër diranj da veza roet d'ar termen araok ar / a viz Meurz collaborent avec nous au bien et à la pros- bes, de Perpignan, de Carcassonne, de haix-Pleyben, pour se poursuivre plus tard
de Châteaulin à Camaret.
skuor d'ar re ail.
1908. Goude neuze, e vo revuzet périté de l'Allemagne. Cependant nous ne Mende, de Bayonne, de Rodez, d'Aire,
reconnaissons
en
Allemagne
qu'uno
langue
d'Agen,
de
Cahors,
de
Périgueux,
de
AU PONT-DE-RUIS
ar re en em zougl'e.
I I I . — P R I Z I O U »1*181 A L
l'allemand.
Pamiers et le coadjuteur de MontauM. Chéron, sous-secrétaire d'Etat au MiAn devezourien lia mevelien a
L'allemand est parlé dans toutes les Diètes ban viennent d'interdire la lecture dans
Priziou hanvet priziou SPISIDL, a renko rei asamblez gant o goulon, des divers Etats. Nous ne parlons au leurs diocèses du journal La Dépêche nistère de la Guerre, qui présidait cette cérémonie, arriva samedi soir à Quimper, et
que l'allemand. Il est donc juste
Priziou Labour-Dottar. — Priziou zalc'ho da veza lodennet evid gwel- o hanoiou, o chomadui', o sertill Reichstag
de Toulouse.
visita la caserne du 118 . Il prit dimanche
3
la
loi
ordonne,
dans
los
réunions
laat an douarou en peb feson
kajou, ha kernend ranseign all o allemandes, à l'orateur de s'adresser
La'TOURLOH SPULAI.
— Prisión
Les prélats du Midi ont fait procé- le train de 0 h. 22 et s'arrêta à la poudrerie
Medalennou a vezint, re vraz lia devo c'hoant. Var baper lipr e allemand à des Allemands.
Devezourien, — Priziou Mevcder leur décision de nombreux considé- nationale du Pont-de-Buls. 200 personnes
re vihan.
Négliger cette prescription serait com- rants ; ils estiment que la Dépêche l'attendaient à la gare. Il était accompagné
c'hallint skriva o goulen da gonlien ha Mitizien eviti lodende M. Allard, préfet, Dennery, général commettre
une grosso faute contre l'osprit
peut, par ses écrits antireligieux, nuire
Ouspenn, eur som a ^tXX) lur a kouri.
vro Penn-ar-bed en 1 9 0 8 .
mandant la 44 brigade, Massenet, sousnational ot contre l'unité allomando.
a la religion catholique et que les con- préfet de Châteaulin, Halléguen, députévezo roet d'ar varnerien evid loCe prince de Bulow nous fait l'effet
ceptions morales préconisées par ce
maire de Châteaulin, etc.
llervez eun arêtet, kemeret gant denni être ar re a zouro ar gwella
d'être un véritable autocrate, auprès journal, sont clans leur ensemble, inÌ
Dans le cabinet de M. Maissin, directeur
Ministr al Labour-douar an 31 a viz o t'rajeier er c'hiz nevez.
duquel nos gouvernants sont de petits
de la poudrerie, il a reçu des délégués des
conciliables, tant avec les préceptes ou
Ar
gonhoUrerien
a
vezo
bizitel
syndicats ouvriers de la région.
Meurz 1904, konkouriou evid gousaints, car bien que la Bretagne ait été
les conseils évangéliques qu'avec le
A un ouvrier poudrier, Michel Cann, de
nid priziou enor a zo bet divizet e gant ar varnerien araoh an Eost Les T e u t o n s d e B e r l i n v e u l e n t i m - parfois victime de certains procédés dogme.
Quiberon, père de 15 enfants, le sous-secréinavouables de la part de la Monarqhie
poser leur Grognement à
La Dépêche de Toulouse a décidé de
vize great a-zalek 1905 da 1010 en 1908.
taire d'Etat assure qu'il s'emploiera .pour
Française, nous devons rendre au Gou
Ar memoriou da fournis gant ar
tous l e u r s s u j e t s
poursuivre les signataires du document
50 départamant euz Franz. Tro
lui venir en aide.
vernement
actuel
cette
justice,
c'est
devant les tribunaux.
Penn-ar-bed a zigouez or bloavez gonkuranted d'ar prim a enor, d'ar
que malgré l'abrutissement de l'éphéA CHATEAULIN
priziou spisial, bag an dezignou,
Le lloichsLag allemand vient d'ùtre
1008.
Les 1 5 . 0 0 0
mère Combes, on n'a pas encore pensé
récemment le théâtre de luttes passion
La ville de Châteaulin est pavoisée. La
notennou
ha
diazezou
ail
skrivet
a—o—
à discuter à la Chambre la question
musique du 118' de Quimper est venue
nées entre deux partis. L'on vit, d'un
Le comité exécutif du parti radical et
Setu ania ar progràmm euz ar gevred, a renko beza, dre gonso- côté, une majorité énorme de conser- suivante : « Il est défendu de parler radical-socialiste, d i n s sa réunion de rehausser la fête, ainsi que la société de
kanz,
kaset
d'ar
Prefetti
euz
loc'honkour braz-ze, bag a zo bet den-vro Penn-ar-Bod. d'an divozata vateurs et de chauvins aux ordres de breton, provençal et flamand dans les mercredi soir, a voté, sur la proposi- Gymnastique La Quimpèroise.
A onze heures moins le quart, la voiture
goullot digant Ar Bobl moulla en ar / a viz Meurz 1 0 0 8 , diveza ter la maison de Prusse, de l'autre une réunions publiques ! »
tion de M . Bonnet, l'ordre du jour sui- du Ministre est signalée.
Il ne faut pas, il est vrai, désespérer
brezonek ovid rei da anaout d'an tnen. Tremonot ar c'houlz-ze. ke- minorité de Polonais appuyée par les Cela
vant :
M. Halléguen, maire, entouré de tous les
peut venir. Quand Clemenceau se
Alsaciens, les Danois et quelques sociadud a labour.
conseillers municipaux, se tient devant la
Le Comité du parti radical et radical-somand goulen digemer d'ar c'hon- listes, lutter sans répit, les premiers verra perdu, il inventera un complut cialiste
appelle l'attention des députés radi- mairie.
I.-PRIZIOU LAIIOUR-1IOUAR
pour réaliser « la plus grande Germa- où toutes ces langues seront inculpées caux ot radicaux-socialistes sur la loi relakour a vezo distaolet.
Les pompiers de Châteaulin et de PortAr gandidaded a renko disklerja nie » , les autres pour sauver les hono- comme dangereuses pour l'unité natio- tive à la corruption publique votée par la Launay, à latête desquels se trouve le com1. Perc'hennou o labourât o mationale. 11 s'appuiera sur le précédent Chambre, lo 29 mars 1902, amendée et vo- dant Ayme, inspecteur départemental sont
débris de leur nation disparue.
dou o-hunan pe dre rejlsourien on pe rum e c'hoanteont gourenn. rables
Il va sans dire que toutes nos sympa- allemand.
tée par lo Sénat le 20 janvier 1900. Sa ratill- en grande tenue, faisant uno double haie,
lui honlervistri. (Komananchou on
de concert avec les vétérans de 1870-71 de
En
attendant
leur
tour,
les
Régionaoation
par la Chambre fournira au suffrage
thies
vont
aux
seconds.
sort
morour,
(1) Menleour : Mutuyor. lïur
tu ail da 00 devez arat.)
universel des garanties qu'il est urgent de la région. ,
listes Bretons, à défaut d'autre marque
noubeud anavo/.ot <m Broiss-Izel hag a ro uvoi
Lo prince de Butow, au nom du gou
En avant, la musique du 118 de ligne et
Eur c'haor-a-dra a briz 5(X) lur, gouömikol mm hanter timi/, ar frouo/. ha don/, vernement, cl se plaçant sur lo terrain possible de sympathie, envoyent aux lui assurer.
an trovad.
hag our soin a 2000 lur.
Kant lur da c'honid
Eur soin a 5(H) lur, teil' medalen
arc'bant ha teir medalen arm d'ar
vevelien.
5. Merottrien o para go ai:) ni/tel
arc'liant peennatur ; labourer iènmerour, o telc'hen eu/ loden euz o
douar ; menleourien ( l ) o-hunan,
hag en em breza.nl gant osant o
ferc'hennoii ; perc'hennou o labourât par hanter gant car menleour
hephen. (Plasou en lu ail da fSO devez arat.)
Eur e'haôr-a-dra a briz 500 lur,
lia ¿00 lui* arc'bant.
Eur som a 500 lur, diou vedalen
arc'haut lia teir arm da vevelien
ar l las.
;!. Perc'hennou pe merottrien o
telc'hen halz a zouarou dre oentcourien, elre-loitt enne ouspenn
6 0 devez arat.
Bur c'baër-a-dra a briz 500 lur,
d'ar perc'hen pe morour, bag eur
som a ¿01X1 lur da lodenni être ar
ventoourion, pere a resevo ouspenn
beb a vedalen arc'bant.
Eur soin a 100 skoed, diou vedaen arc'hant .ha teir medalen arm
da vevelien ar Plas.
*
1. Menleourien o-hunan, o 'n
em brezanti gant osant o /'erc'hennou ; perc'hennou pe merottrlen o
labourai asarnblez gant eun pe
daott. a centeottrien ; lahourerien
ennlre, perc'hennou ha merottrien
vihan. (Plasou en Lu ail da ¿0 devez arat. beb tremenn 60.)
Eur e'haôr-a-dra a briz 500 lur,
bag eur soin a HKX) lur.
Eur som a 200 lur, diou vedalen
arc'bant ha diou arm d'ar vevelien.
I V . — P i l l MOI
l ü X O « l>'AL
LAUOURERFZ I.WIRi-.
Souscription publique
d V A j j BOBL »
INAUGURATION
Echos et Nouvelles
IN-
kO.WOtR IIRAZ
A BKIÌHOI MM
e
e
Ш nielli sprechi Deutsch 1
e
une femme tellement encapuchonnée
dans un capulct montagnard qu'on ne
lui voyait pas le visage et qui, montée
sur un petit cheval bai, tenait dans ses
bras un enfant de six ans environ, ma
pauvre Blanche tremble de lièvre et
j'ai peine à la garantir de cette pluie
glacée.
— Ne voyez-vous pas répondit un
homme de 35 ans environ dont l'imPAU
mense rapière dépassait de doux pieds
au moins le grand manteau 'trempé, ne
nALLHVOUIRR
Xot-mi
voyez-vous pas que nous venons de
franchir la porte St-Jacquos ; la rue
que nous Suivons v a nous mener direcI
tement vers l'auberge qu'on m'a reComme quoi le baron de l'alusse ne
commandée ; allons, un peu de courage
fit pas à Paris une entrée aussi
ma mie. notre pénible voyage est terbrillante qu'il pouvait
miné et avant peu notre bon roi Henri
l'espérer.
saurait nous dédommager do nos peiSI dans la matinée du 9 mai 1010, nes ot des dépenses que nous avons
quelques bons bourgeois de la bonne faites pour que je puisse assister au
ville do Paris se fut hasardé, malgré la couronnement de notre jeune et belle
pluie torriontcllc qui tombait vers \ h. souveraine Marie do Médiois, que Dieu
du matin; dans les rues qui avoisi- garde.
— Que lo ciel vous entente, soupira
naiont la barrièro du faubourg St-Jacquos, il aurait été étonné et, nous l'es- la jeune femme d'une voix triste et
pérons, fort ému, à la vue du groupe douce,
déplorable qui s'avançait sous les ra— Il va falloir, dès aujourd'hui, vous
fales de pluie et de vent. Ces étrangers, occuper de mes effets de gala pour
qui avaient dû voyager toute la nuit, cotte cérémonie, reprit le cavalier en se
malgré l'orage et la tempête, vonaient redressant d'un air vainqueur, car vous
sans doute de fort loin, car leurs vête- pensez bien que le baron de Palussac,
meuts étaient tâchés et défraîchis leurs e n v o y é au couronnement de la reine
chevaux fourbus et leurs visages tristes par les notables de la ville de Dax, doit
être remarqué par sa tenue ot fait honet fatigués.
-• Sommos-nous enfin arrives < dit neur au pays qui est presque la patrie
do notre bon roi Henri.
H eoppr io-d u o t i o n i n t e r d i t e a u x Journaux n o y a n t
— Mon ami reprit la baronne dé PaH
pas de traité a v e o M Kanri (lautier, éditeur,
lussac, puisque tel est lo n o m que
Feuilleton du Journal " AR BOBL " 1
UN DRAME
A lift COUR
I
nous devons lui donner, c'est aujourd'hui dimanche le jour du Seigneur;
ne nous occupons qu'à le servir el à
implorer, les choses du inonde viendront à leur temps,
— Cependant, riposta le baron d'un
ton un peu sec, le couronnement a liou
jeudi prochain, Ï'A mai, et nous sommes le 9 ; il n'y a guère de tomps à
perdre. Vous ne pensez pas, je suppose
que mes habits de province froissés et
fripés par le long temps qu'ils viennent
de passer dans lo portemanteau que
Léonard tient en croupe, puissent me
suffire par une telle cérémonie Ï
— Je ne pense qu'à une chose en cet
instant, dit la jeune femme avec dos
larmes dans la voix, c'est à trouver un
gite pour mettre mon enfant malade à
l'abri de la jiluie et à prier Dieu pour
qu'il la guérisse et nous protège.
Le baron en haussant les épaules Ht
avancer un peu plus vite son choval
que la fatigue accablait ; celui do la baronne suivait son compagnon et, par
derrière, lo valet Léonard et la chambrière Claudio donneront à leurs mules
do violents coups de houssino pour no
pas s'éloigner de leur maîtres ; mais
tes bêtes rétives, exaspérées par cette
correction qu'elles trouvaient imméritée après tant de journées do marche
forcée, se mirent à reculer d'abord au
lieu d'avancer et sentant dans les environs uno auberge bien fournie de
provende, enfilèrent au galop la petite
rue des Poirées située près de l'abbaye
do Cluny ot tellement étroite que toutes
los doux n'eussent pu y passer do front
puis elles s'arrêtèrent subitement non
loin de l'église Saint-Benoit devant une
porte de modeste apparence ot portant
comme enseigne, un barbouillage de
peinture jauno sur une plaque de tôle,
avec cette devise tout autour : Au luisant soleil,
— Certes, dit Léonard en se relevant
du tas de boue au milieu duquel il avait
été lancé par l'arrêt subit de sa mule,
certes voilà un soleil jaune du plus
brillant effet, ot je ne crois pas qu'aujourd'hui celui du ciel puisse lutter de
couleur avec lui, quel chien de temp 1
et quel chien de pays ! Corne de bouc,
on ne voit pas de pluie pareille dans
nos montagnes ! et si le vin do Paris
n'est pas plus réchauffant pour l'estomac que son eau ne l'est pour les épaules je sens bien que mon dernier jour
no tardera pas à venir ; mais nous allons on essayer. Holà ! l'hôte, holà I
ouvrez votre porte, ou sinon...
— Que diies-vous donc? interrompit
Claudie qui ne s'était maintenue sur sa
mule qu'en se cramponnant à la crinière, avez-vous l'intention d'entrer
dans cotte auberge tandis que nos maîtres poursuivent leur chemin i
— Mais oui, affirma Léonard, mon
estomac crie la faim et surtout la soif ;
quand je suis à jeun, voyez-vous Claudie je suis un homme fini et il me serait impossible de reconnaître mon
chemin.
— Quand on n'est jamais venu dans
un pays, c'est assez difficile en effet
dit la jeune chambrière, et c'est justement pourquoi il nous faut immédiatement reprendre la rue que nos mules
entêtées ont voulu quitter et tâcher, en
marchant au galop, de rejoindre nos
maîtres ; allons tournons bride et un
jieut vite s'il vous plait.
— Et moi, je vous dis, riposta Léonard avec force,que je ne ferai pas un pas
avant d'avoir vidé une pinte de vin de
Paris, je veux le goûter et le comparer
au petit clairet de notre pays, et corne
de oœuf si le diable d'hôtelier n'ouvre
l>as je défonce sa porte.
Le bruit que faisait Léonard en frappant à tour de bras avec le pommeau
de sa dague finit par attirer à une petite fenêtre cintrée qui s'ouvrait près
du toit, une tête coiffée d'un ample bonnet assez peu propre.
—tdShl manant, cria cette tète voulezvous bien ne pas taper si fort, vous allez disloquer mon huis ! Arrêtez-vous
donc je vous dis sans cela je vous lance un pot d'eau sur le dos.
— Oh I répondit Léonard, je dois
vous dire que votre pot d'eau ne me ferait que du bien, attendu qu'étant déjà
trempé, je ne puis l'être davrntage et
qu'étant on outre tout barbouillé de
boue il me nettoierai un peu. Allons !
allons, dépêchez-vous d'ouvrir vieux
grognon.
— Comment, vieux grognon ? est-il
insolent, cet animal il me prend pour
un homme, moi la mère Midoux connue dans tout le quartier, pour la délicatesse de ses sentiments et l'excellence
de ses omelettes à l'ail, je n'ouvrirai
pas à un malhonnête de votre espèce
vous pouvez passer votre chemin.
— Mme Midoux s'écria Claudie qui,
voyant cette discussion traîner en longueur et sachant que l'entêté léonard
ne céderait pas, craignait de perdre
tout à fait la trace de ses maîtres ; Mme
Midoux, mon camarade Léonard n'a pas
eu l'intention de vous offenser, nous
avons les yeux gros de fatigue et de
sommeil, et de loin votre bonnet n'a
pas de sexe ; nous sommes si las que
nous n'y v o y o n s plus clair, ouvreznous, je vous prie.
— Et, d'où venez-vous ainsi par un
temps pareil, mes deux coureurs d'aventures, demanda M m e Midoux d'un
air fort peu engageant.
— Eh ! s'écria Léonard, nous venons
d'un pays où le soleil est un peu plus
beau que celui de votre enseigne, la
grosse mère, nous venons de Gascogne.
— De Gascogne, interrompit l'aubergiste, de Gascogne, ma chère patrie, et
moi qui laisse des compatriotes se
morfondre dans la rue, sous un déluge
comme celui-là I A h ! les pauvres ! A t tendez un peu, je descends, je descends.
En effet, la mère Midoux vint ellemême quelques minutes après, tirer
avec fracas les gros verrous qui fermaient la porte de son auberge ; elle
avait à peine pris le temps de passer
un vêtement, et son bonnet penchait
fortement sur son oreille gauche, tandis qu'une grosse touffe de cheveux
gris s'en échappait du côté droit.
(.4 suivre.)
-A.
Petilcolus, secrétaire de rédaction de la
« Dépêche de Brest » ; Jaffrennou, directeur
d ' « A r Bobl » ; les conseillers d'arrondissement, maires et fonctionnaires de la
région, eto.
Au milieu du banquet, les musiciens du
118°,
dirigés par M. Kuhn, chantent le
chœur: « Hymne à la République», de
J. Gay.
La fanfare de Cors do chasse « La SaintHubert » , de Brest, lui succède et se fait
applaudir.
Lee
Discoure .
Plusieurs discours des plus intéressants
ont été prononcés.
M. Allard, préfet, a levé son verre à
M. Chéron et auprôsidontdola République,
M. Fallièros.
M. Halléguen, député-maire, romercie lo
Ministro au nom do la villo de Châtoaulin,
et termine par ce? mots :
« L'arrondissomont do Châteaulin mérite
on éiïot, monsieur lo sous-secrétairo d'Etat,
la bienveillante attention des pouvoirs publics, car il a toujours marché avec l'arrondissement de Quimpor on têto du mouvement républicain dans le Finistère. »
Réception* OHIciellc*
« Cet attachement à la forme actuelle du
A 11 heures, à la sous-préfecture, M. gouvernement est la prouve que la Bretagne
Choron, escorté des autorités de la région a n'est pas robollo aux idées du progrès
reçu les Juges du Tribunal de première social. L'évolution se produit ohez nous
instance, les- Agents-Voyers, les Percep- comme dans le reste du pays. Si elle y est
teurs. M . Dégé, inspecteur primaire, lui a plus lonte, ollo n'en ost quo plus réfléchie
irésonté une délégation dos Instituteurs et et, par conséquent, plus sérieuso. »
nsti tutrices. M. Choron lo remercie, et dit:
« Que le gouvernement encourago co beau
«Je
sais que vous menez votre tâche à mouvoment en accordant au pays ce dont
bien ; vous faîtes comprendre ce que c'est
11 a besoin, et les idées républicaines ot
que l'idée laïquo ; vous respectez les cro- démocratiques s'implanteront si fort parmi
yances et les opinions do tous ; vous faîtes les Bretons qu'elles deviendront indéracicomprendre que chacun est libre d'entendre nables. »
comme il le veut le bonheur de l'au-delà,
Un ban ost battu en l'honnour de M.
mais que nous voulons un peu de bonheur Ilalléguen.
sur la terre.
M. de Kerjégu, député, président du
« Vous avez raison de nous apporter l'as- consoll général,' prend on suite la parole, ot
surance de l'esprit de discipline, car les prononce un fort beau discours.
instituteurs peuvent compter sur la RépuM. le sénateur Gttes's lui succède, et so
blique comme elle compte sur eux.
félicite do voir les progrès économiques
« v o u s voulez taire/ de bons citoyens, de réalisés en Bretagno depuis quelques
bons républicains et de bons Français. années.
C'est bien, car l'idée de patrie demeure
M. Chéron lour répond. Il dit combien il
toujours inséparable de l'idée de Républi- ost heureux, lui Normand, de so renconque.
trer avec ses voisins et amis do la Bretagno
« Quant à vous, mesdames les institutri- républicaino, dont le gouvernement suit
ces, je vous remeroio particulièrement d'êchaque jour, avec la plus grande attention,
tre venues. J'en suis presque honteux, car les efforts et les progrès.
ce n'est pas aux dames à venir apporter
Après avoir célébré la beauté des payleurs hommages. Aussi, je dépose à vos sages bretons, il dit que les Bretons ont
pieds les respectueux hommages du goumis longtemps à venir à la République,
vernement.»
mais aujourd'hui ils en sont ot on restoront
M. Veilhan, ingénieur en chef du Réseau
les plus fermes défenseurs.
Breton, présente la direotion de la Ligne.
« Les Bretons sont patriotes', puisque ce
M. Chéron leur adresse toutes ses félicitasont eux qui donnent à la France les plus
tions.
courageux de ses serviteurs. »
M. Le Gall, président du syndicat de la
« Vous avez élevé vos fils dans l'amour
poudrerie du Moulin-Blanc, présente une
du travail, dans le culte de l'honneur audélégation d'ouvriers poudriers.
quel vous tenez par dessus tout. »
M. Ayme, oommandant dos Pompiers,
« Je lève mon verre à la glorieuse Brerésonte les lieutenants Suignard, Douérin,
tagne, ot je vous dirai en terminant quo la
elaporte et Launay.
devise politique do la République Française
Mme
L e Stum, dont lo mari a été pondant
se résume admirabloment dans votre devise
30 ans ouvrier À la poudrerie du Pont-debretonno : Ato evid ar vad! Toujours pour
Buis, et qui n'a que 120 francs de pension, le bien. »
vient présenter-une requête que le ministre
M. Chéron remet ensuite 19 décorations
promet d'appuyer.
diverses, parmi lesquelles nous notons :
Officiers de l'Instruction Publique. —
Le
banquet
MM.
Hervieu, maire do Quéméneven ;
Les
réceptions terminées, le ministre Massenet, sous-préfet de Châteaulin.
Officiers d'Académie. — MM. Picard,
accompagne d'un nombreux cortège se
juge d'instruction ; Prat, percepteur de
dirige vers les Halles où doit avoir lieu le
Banquet servi par les soins de l'hôtel Milin. Châteaulin ; Le Guern, greffier de ChâteauLes halles sont ornées de tentures trico- neuf.
Officier du Mérite Agricole. — Gabriol
lores. Environ 300 personnes assistaient au
Goas, de Saint-Coulitz.
banquet.
Chevaliers du Mérite Agricole. — MM.
A la table d'honneur avalent pris place
M. Chéron, sous-seorôtalre d'Etat ; a sa Dugoy, Huelgoat (pour ses conserves do
droite : M M .
Ilalléguen, député-maire de champignons) ; Kerbrat, Gourmélon, Bourlôs, L e Guern, Ferezou.
Châteaulin : Gassls, sénateur ; de Kerjégu,
député, président du conseil général; Lo
Médailles d'honneur. — MM. Quémônor.
Bail, député f Dennery, commandant la 44" domestique chez M. ,Le Berre, à Motrolï ;
brigade; Malsain, directeur de la poudreYves Le Page, charron chez M. Dibit, à
rie du Pont-de-Buis, vice-président du con- Pleyben : Even, clairon dos pompiers à
seil général; Benedetti, sous-préfet de Quim- Châteaulin.
porlé ; Adam, ingénieur en chef de la comA
PLBYBBN
pagnie de l'Ouest ; Tirllly, conseiller général. A gauche du ministre : MM. Allard,
A 3 h. 45, lo cortège se met en marche
préfet du Finistère ; Dubuisson et Cloarec,
et gagno la gare de Châteaulin-Ville.
députés ; Louppo, directeur de la poudrorio
On embarque dans un train spécial.
du Moulin-Blanc, conseiller général ; HerSur la machine, M. l'inspectour Madol a
vieu, président du conseil d'arrondisse- pris place à côté du mécanicien Gourio.
ment ; Causerait, chef de cabinet du préfet ;
Dans lo wagon ministériel, se trouve
Lancion, conseiller général de Carhaix ; L e M. Veilhan, directeur de la Société, repréCuillier, ingénieur des ponts et chaussées ; sentant lo directeur général dé Paris, ot
Dogé, inspecteur primaire ; Veilhan et M. l'inspecteur de l'exploitation.
Bel'aud, ingénieurs de la compagnie . des
Lo train so dirige tout d'abord jusqu'au»
chemins de fer Economiques. En face du
ministre : MM. Anthony et Bauguion, ad- milieu du pont de l'Aulno-et s'arrête queljoints au maire de Châteaulin ; Massenet, ques instants pour permettre au ministro
' sous-préfet de Châteaulin ; de la Houssaye, de contemplor lo paysage admirable quo
l'on découvre.
président du tribunal ; Martin, receveur
Lo train retourne onsuito ot l'on fait
des flnanoes ; Emond, capitaine do gendarmerie ; Rouquier, commissaire spécial à route sur Pleyben.
Le ciel est un pou couvert, mais l'atmosQuimper ; Berthélémé, conseiller général ;
phère reste claire, de sorto l'on ne perd
Merle, entrepreneur do la ligne; Perot, chef
de cabinet du ministre ; Caries, sous-préfet aucun des points de vue splondides qui
abondent sur toute la ligne.
de Morlaix ; Leydet ; secrétaire général de
L'arrivée du train à Pleyben ost saluée
la préfecture du Finistère ; Le Hars, maire
de Quimper ; Laroquo, procureur do la par des salvos d'ariillorio.
Le maire, M. Le Roux, souhaite la bienRépublique & Châteaulin ; Allaire, receveur
des finances à Quimperlé ; Ooscognets, venue.
Lo ministre remercie.
receveur d'enreglstremont ; Picard, Juge
Le cortègo gagno à pied Pleyben, visite
d'instruction ; Nardin, juge de paix.
A la table d'honneur avaient également lo splondido Calvaire, et pénètre un instant
à la salle de la Mairie.
Un vin d'honneur ost servi a la gare sous
ris place les mombres de la presse, MM.
«aufrère, directeur de 1' « Union agricole » ; los Halles.
M. Le Roux, mairo, salue et remercio lo
Le Bras, directeur de 1' « Eclaîreur » ;
ministre.
Le
GoII, directeur du « Bas-Breton » ;
la société de trompes de chasse la « SaintHubert brostolse » .
La musique joue la «Marseillaise». Tout
lo monde se découvre.
Le ministro descend.
M. Ilalléguen, député-maire, lui sou liai te
la bienvenue au nom des habitants, l'assure du dévouement de la population à la
République et à la patrie.
M. Choron remercie de l'accuoil qui lui
est luit. .
Il exalte le caractère loyal des Bretons,
se déolare heureux d'avoir entendu des paroles de fidélité & la République et à la patrie, deux mots qui ne vont pas l'un sans
l'autre
Le jeuno Ilalléguen, 111s du député, revêtu
du costume breton avoo bragou braz, remet
au ministre un bouquet composé de houx,
de gui, de bruyère et de roses de Noël.
Le sous secrétaire d'Etat l'embrasse et
s'écrie que ces Heurs lui font doublement
plaisir parce qu'elles sont l'Image du printemps et que l'enfant qui les lui a remises
personifle, dans sa jeunesse le printemps
de la République, l'avenir de la France.
#
Î
Ë
Ê
Feuilleton du Journal " Ar BobU'13
AN TOUR 1
Lakeet. en brezonek gant
Loeiz OOURLET
An Tour d'Auvergn a zavaz en eun
tol-herr, ha gand eur vouez bec'hiet :
— Ho 1 petra livirit-hu 1 emezan.
— Dal, emezhi, red eo d'In digabestra va ene deuz ar bec'h pouner a zo
warnezan, evel am euz gret bremaïk
gant ar mask a c'holoe va dremm.
Ghom a reaz eun neubeud amzer heb
lavaret gir. Ridet he zal, he diouabrant
krommet, ht a zeblante bec'hiet dindan
bouez sonjezonou garo. Lavaret a reaz
erfln :
— Me a zo, c'houi hen goar, merc'h
d'ar borhemian-zehopeferoet ho kwad
evid so vete i. C'houi ho peuz heb douetans, divunet penaoz, me, pinvidik, am
euz eur renk uhel er palez ; na peuz-hu
ket sonjet pe vod, ha gand pebez poan
oun digoueet er renk hag er binvidigezse I Me la d'hen lavaret d'eoc'h emezhi
hep remerkl zin a enebiezar marc'hek.
Daou vloaz tremenet a zo aboue, eun
dijentil deuz palez Loelz XV a garaz
ac'hanon-me, paOurkezik bohemianez
war an hentehou braz. Faltazi eun Aotrou braz, n'e ket 'ta ? Hen kredi ren
ive. Derc'hel penn a riz... Eun neubeud
deiziou goude, va zad a oe taolet er
Bastili ha kondaonet da vervel war ar
ohafod.
— Pebez falloni ! erne an Tour d'Auvergn.
— Ha ma I me a z o greg d'an hihi en
devoa drovenjanz digourach ha divalo
tamallet va zad ha lalcet kondaoni anezan I
— Mez ze zo heuzuz I
— E c'hras hag e librente a zepante
deuz se. Ha I emezhi gant kounar, mar
ouiefec'h pegoment a viloni a z o e-touez tuchentiled ar palez roiial !
Kredi a c'hellen ne ket 'ta, penaoz an
den-se a oa bet isitet gant e ioulou fall
d'ober, evit v a c'haout, eun torfed ken
braz. En em drompla 'ren... Nan, nan,
ne oan etre e zaouarn nemet eur benvek dall evid kas araok e droiou iud ;
interest braz en doa da rei e hano d'in.
N'hor gouien ket neuze... V a zad, an
diavez deuz ar gwell dioutan, en devoa
etre e zaouarn eur gal loud deuz pehini
a felle d'ezan tenna profit ha sekrejou
ar gouarnamant en dlvije bet c'hoant
da anaout... Ha I ar sekrejou-ze na v e zint biken d'ezan, rag ar pez a glask
hag ar gosten a harp a zo disleal, fall
ha garo. Ha piou oar mar n'eo ket hen
a zo bet penn-kaoz deuz meuntr va
zad
f
— Ha c'houi a gar an den-ze ? erne
an T o u r d ' A u v e r g n .
— Dougen 'ran he bano, emezhi hepken.
Ar marc'hek a stouaz e benn gant
tristidigez.
—Dougen 'ran e hano, emezhi c'hoaz
evel ma renkan gouzanv e holl vez,
goude beza gouzanvet e zlsmegansou
hag e langachou. Mez perag en em
venjfon hirio ? Me hen lavar d'eoc'h
If*
M. Chóron prononco un vibrant discours,
disant qu'il faut assurer partout ol toujours
la tranquilité et la paix favorables aux
affaires.
On quitte la gare à 5 h., peur retourner à
Châteaulin, après arrêt [a Port-Launay, où
M. Gaonae'h, maire, presento son Conseil
municipal.
M. Chóron a pris à Châtoaulin lu train de
Landornoau, et ost rentré directement à
Paris.
N o t r e s o n «le c l o c h e
Somme toutes, excellente journée, où
nous avons entendu surtout dos discours,
dont quelques-uns sonsos comme ceux de
MM.
Halléguen ot do Kerjégu, d'autres
brillants mais pleins do lieux communs
connue coux de M. Chéron.
Qu'il nous soit permis do réveiller, après
le départ du secrétaire d'Etat, l'amourpropre des milliers do Brjlons qui l'ont
applaudi ici ot là, et de leur demander le
pourquoi de leur enthousiasme lorsque
M. Chóron chantait los éloges dithyrambiques de la Bretagne.
Réfléchissez-y bien, Bretons. Lorsqu'un
mombro du gouvernement vous passe la
main dans les clioveux ot sur le ventre,
c'est qu'on vous craint bien plus qu'on ne
vous aimo. On vous ingurgitera du miel à
pleine bouche :
« llace valeureuse, lógale, fidèle, glorieuse ; pays meroellleux, etc. Comptez sur
la sollicitude du gouvernement de la République, etc.. continuez à nous donner
beaucoup d'enfants pour l'armée et la flotte.
Quand ou aura le temps on s'occupera de
rendre à votre pays ses d"olts de nationalité (enseignement de la langue et de l'histoire nationales). Assez do mois croux ;
poissez un peu à la pratique, Messieurs du
Gouvernement. Quo faites-vous pour notro
pays ? Rien. Pour nos paysans ? Vous
diminuez chaque année les subventions
dos sociétés agricoles. Pour nos marins ?.
Vous no venez en aide ni aux Morutiers
d'Islando ot Terre-Neuve, niaux Sardiniors
allâmes. Pour nos valets de ferme 1 Vous
ontoudoz los mettre hors les Retraites
Ouvrières.
Libre donc à tous les Bretons qui se
laissent enthousiasmer par les bolles phrases
do criera pleins poumons : Vivo ta République ! sur lo passage d'une légume. C'est
t.ès bion, ot co cri n'est pas pour me déplaire bion au contraire ; mais n'oublions
donc jamais de rappeler à tous cos étrangers dorés, galonnés, brodés, ou simplemont en gibus, que nous sommes Bretons,
qu'ils sont nos hôtes; montrons-leur que
don " Vive la Bretagne ! " ne seraient pas
dos cris déplacés, mémo et surtout dans la
bouche de Bretons Républicains.
JAFFRENNOU.
Les Capitaux ne partiront pas
et c'est IanGouër quipayerarimpôt !
Il vient d'être conclu entre la France et
l'Angleterre un accord concernant la répression des fraudes liscalos on matière do
valeurs mobilières.
Los mesures adoptéos sont do nature à
donner les plus sérieuses garanties pour la
perception des droits do succession et, au
besoin de l'impôt sur le revenu.
Caillaux, ému do voir que son projet
d'impôt effrayait los capitalistes et que la
galette filait vers l'Etranger, avait fait à 3
nations, la Suisse, la Bolgiquo et l'Angleterre, des propositions en vue do concluro
des conventions lui permettant do ne pas
laissor glisser l'insaisissable anguille.
L'Angleterre seule a accopté.
Vous ne pourrez donc plus frauder le fisc
en réalisant vos biens de votre vivant ot en
plaçant l'argent on Grande Bretagno, sans
être dénoncé au lise français par le contrôle
doS. M. Edouard VU. Vous payorez en conséquence.
Les capitalistes ne capituleront pas devant pas cotto manœuvre. Quo voyonsnous dès maintenant so passor dans les
Etudes de Notaires? Tous los Baux que
consontont les propriétaires à leurs fermiers
comprennent désormais une clause très
peu usitéo autrefois.
« A r t . Z. — En sus du prix de fermage,
los charges ot contributions resteront à la
charge du fermier. »
Et voila lan Clouer, lui aussi, touché par
lo projet Caillaux. Il ost le soul touché
même, puisquo si l'impôt global ot progressif sur lo rovonu est volé, ot si los contributions augmentent, (co qui ost archi-cortain)
c'est le pauvre Laboureur qui en supportera toute la charge.
TALDIII.
Otte fera-t-ofl Je l'Ève* Je Quimper ?
On no sait encore qui viendra succéder à
Mgr Dubillard à Quimpor. Il est très probable quo lo nouvel évoque sera désigné
dès lo prochain consistoire.
On parlo aussi plus quo jamais de la
division du diocèse en doux évôchés. Les
chanoines titulaires consultés sont d'avis
eur wech c'hoaz : skuiz QUII O o'houzanv hag uzet tire ar gouren pemdeziek.
9
— Gouzanvet ho peuz kalz a boaniou.
— la, ia, mez an holl boaniou ze, au
holl verzereutiou-ze, ankounac'het ara
euz anezo, tri c'her a chomo hiviziken
skrivet don em ene.
— Pere lnt.1
— A r re ho peuz lavaret d'in.
— Juana l emezan en eur asten e
ziouvreac'h d'ezhi.
S t r l n k a a r e a z etrezo en eur slcuill
daélou, rag en he faourkez kalon gouliet, merzeriet, leunao'houorvente, eun
tamniik karantez a oa bet trawalc'h
evit paréa d'he foaniou. Daoubleget
war
an Tour-d'Auvergn, hi a stouaz
he fenn war boull e galon. A n Tour
d'Auvergn a bokaz d'ezhi war he zal
gwen.
Mez souden e savchont ho daou.
Taoliou pouner a hije dor an ti braz,
ha mouez Kastignak a glevchont liopal :
— Piou zo aze ?
— Digorit, en hano ar roue ! a oa bet
respontet d'ezan.
— Ha ! bah 1 eme ar mousketaer kredi 'ren penaoz d'an heur-ma deuz an
noz he Meurded a c'hoarie mod ali.
— Digorit 1 pe ni antreo dre nerz.
— Diaoul ! va mevelien a gousk evel
tud bouzar, dao e v o d'in rnond va u,nan ; mez n'eo ket brao d'in mond davedoc'h noaz. Na o'hallfeo'h ket dond
en dro benn warc'hoaz.
— Evit ar wech diveza, en hano ar
rouo, digorit !
partagés. Si lo Saint-Père, une iois renseigné,
optait pour cotto scission, il no lo
pourrait faire logiquement qu'en reconstituant los délimitations naturelles do l'évèché do Cornouailles, c'est-à-dire en y comprenant Gourin otLeFaouot, du Morbihan;
Maol-Carhaix, llostronen, Gouarec, Mûr,
Saiht-Nicolas-du-Pélom, Callac cl Bourbriac,
dos Côles-du-Nord Tous ces cantons dépondaient de Eskaptl Kerne il y 120 années.
D'autre part, l'évèché de Léon so verrait
réduit à la portion congruo, car on serait
forcé de lui enlever les cantons do Plouignoàù, Lanmeur ot Morlaix-Ouest, pour les
remettre au futur ôvêché do Treguior, dont
ils dépendaient.
Co sérail donc lo bouleversement do la
carte religieuse de la Basso-Bretagne. Ce
bouleversement, il est vrai, équivaudrait à la
plus saine justice, car los divisions des
anciens évôchés ne furent après tout, que
lo calquo dos délimitations dos Clans, des
Comtés, puis des Pays.
Qu'on y revienne, co n'est pas nous qui y
trouverons à redire.
Nousiavons commencé a .4)' Bobl, dès sa
fondation, à diviser ainsi la Bretagne pour
nos Faits-Divers. Il nous plaît d'ignorer los
casos d'Echiquier qu'on appelle départemonts.
Si nos lecteurs nous en donnent les
moyens, on répandant Ar Bobl autour
d'eux de plus on plus, et on nous favorisant de leur préférence, nous publierons
dans un délai plus ou moins rapproché,
une Carte en couleurs de la Bretagne,
chaque Pays colorié do différente façon.
N'attendons pas qu'on nous rende notre
Bretagne : prenons-la.
dans un bref délai. eMo achèvera de tomber eu ruines. Alors, lorsqu'à) lieu do
•MMM francs de dégâts, il y en aura 40.000,
M. Allard, ou son successeur, autorisera M .
du Laz a loucher 15.000 francs do la C' .
M. Allard sera félicilé parle gouvernement d'e.i avoir joué " une bien .bonne " à
M. le comte du Laz.
SKRIGNAK
barner a beoe'h evit labourai, e varnedigez.
Tri devez termen, deuz an 28 a viz
C'houevrer d'au 2 a viz Meurz hep
muioe'h evit ar barner a beoe'h da raj
da anaout e varnedigez.
Dek devez termen, deuz an 3 d'an 12
a viz Meurz hep muioe'h evit galven
dirag lezvarn an Dorridigez.
Al listen vot a vo klozet net d'an 31 a
viz Meurz.
0
•Succès d'études. — Le jeune Guillaume
Jallrennou, ancien boursier do l'école primaire supérieure de Quimperlé. élève aux
arts ot métiers d'Angers, est sorti cetle
année avec le numéro lu sur 100, avec lo
titre de breveté médaillé des arts et métiers, et vient de subir avec succès l'examen d'entrée it l'école supérieure d'électricité do Paris, où il rentre avec le numéro 0.
PAULË
Eux ELEKTOUK.
AVEZ-VOUS BESOIN DA
' RGENT
Immédiat et avec discrétion
N01$ PRÊTONS SU! TOI!
Kaoaden. — Pierre Nivel, anterprenour
en douz kavet war lient Plovin da Votrell
on komansamant mi/. Du our som aic'hant
pollini a vir gantan d'an nop en deuz kollet
anei.
GLOMEL
Valeurs, bijoux, objels d'or, otc.
Banque Marquand, ot C".
-7, Featherslone Bdgs,W.C.
Bureau de Poste. — Un bureau de facteur receveur vient d'être créé à Glomel.
M A EL-KERAEZ
KELEIER
En,r
c'Iuwr taget. — Eur pez ki du
ha braz, lost berr ha bleo raz, a neuz
taget d'an dimezel ar Moine, eurc'haor
pehini a oa 0 lieul al loened barz eur
verjc dizro.
Jean-Mari P., perc'hen a r c ' l i i a v o
red d'ezan die'liaoui.
PLEVIN
KERAEZ
T.VLD1R.
Soirée. — Samedi soir, sous ia présidence
do M. lo Maire, Mme Gillot, directrice do
l'école des li!lcs, a donne une soirée des
plus Instructives. Mme Gi''.ei, pour la seconde fois, s'est attachée, dans sa conférence, a indiquer comment on doit élever
los enfants et comment on doit les éduquer.
Al listennou vot evit an eleksionou
Le nombre des personnes qui so pressaient
parrez er bloaz 1908 a vo red d'ezo bedans la sa'le est la mei'loure marque d'inza adgwelet arok ar 15 a viz G e n v e r d a
térêt quo chacun attache à cos conférences
zond lia klozet d'an 31 a viz Meurz
si bien présentées.
vvarlcrc'h.
La soirée a été complétée par dos chants
An • artikl l'i deuz al lezen 5 a viz d'enfants, des romances, des monologues,
Ebrel 188i a lavai' penaoz ne v o mui
des projections lumineuses.
nemet eu , liston vot dre goinun. A l
— Concert. — La Fanfare do Y Entente
listen unik-ze a v o merket war-n-hi : Populaire donnera un concert dimanche
1" llanoiou an holl Fransizien oajet
prochain 22 décembre à '.'> h. í¡¿, placo
d'AiguiMon.
•21 bloaz hag en stad mail gantai lezen,
Voici le programme :
père a zo deuz ar barrez pe o choni
I Berlingot, marche
S.ui.ur.
ennhi abaoue c'houec'li miz d'an neu2° CAREÁIS Carhais'ENS, fanbeuta ;
laisie
GUIÎTKON.
2" A r re eo skrivet o lianoiou war
3" Carhaix, allégro
GUKTROX.
roll ar c'hontribusionou pe war roll an
4" La Fée Printemps,polka. .V~
deveziou hentbraz, lia marne maint ket
5" Hymne de l' " Entente
o chom er gomun, o deuz diskleriet
Populaire''
Ch. La BRAS.
koulskoude o droejou da voti ennlii.
On nous prie aussi de l'aire savoir qu'une
Skrivet a vo ive war al listen kerent
retraite aux llambeaux sera organisée tous
famill an clektourieu pere a bais ho
los derniers samedis de chaque mois.
gwiriou henl; braz ha me ma ket o
— Etat-Civil du-Jinovembre au ¿Í
hanoiou war ar roll, ha^ an dud koz
Décembre 1907. — NAISSANCES. — Jeannepe mao'hagnet ha ne o'hellont ket ober
Marie L e UenalT ; Louiso L o Ddiu ; Cécile
o deveziou hent braz ;
Coziliz ; Pierre Lo Page ; Madeleine Pinson ;
Yves Kcrgaravat ; Pierre Le So.'liec ; Ger3" A r fonksionaiirien red d'ezo chom
maine L e Vincent.
er gomun ;
PUBLICATIONS m; MARIAGES. — Pierre L e
4° Hanoiou an dud iaouank oajet a
Roux, forgeron, et Françoise LeCam, cou21 bloaz e r a o k m a v o klozet al,listen
turière. — Auguste C'oc'h, ajusteur et Pauvot,
da lavaret eo arok an 31 a viz
line Provost. ménagère. — Eugène PouhMeurz.
quen, chaullour, et Anastasio Laizet, commerçante.
Al listen a v o diskleriet mad gant
Décès. — François Colloberl, 7 mois. —
eur gomision, hervez an arlikl kenta
Marie L e Houx, lili ans, ménagère. — Ludeuz lezen ar 7 a viz Gouere 1H74. A r
cie Lucas, OU ans, sans profession. — Magomision-ze a v o 'koniposet gant ar
rie-Jeanne Gélin, lu» ans. ménagère. —
mear, pe en e blas gant eun adjent pe Piorro
Panérec. 50 ans, propriétaire. — Maeur c'huzulier parrez ebarz ar renk
rie Le Ciuon, 19 mois. —Germaine Le
Coq,
merket var al listen, eurc'hannad deuz
5 ans.
perz ar Préfet, eur u'hannad deuz perz
— Fuites saillir.' — M. Jean Cougard,
ar o'honsa'll parrez.
de Carhaix, prévient les cultivateurs
A
chenchamanchou a v o barnet
qu'il s'est rendu acquéreur du T a u r e a u
gant ar meniez komision hag uuspenn
Û u r h a m de l'Association Agricole. Ce
gant daou gannad ail deuz ar o'honlaureau esi propre à la saillie dés
sail! parrez.
ce jour.
Selu ama 8" mareou lia dre ar munud, oberiou an adgvvell deuz al listen
vot :
B A R O N
Dek
devez, deuz a- 1 beteg an 10 a
PHARMACIEN DE 1"' CLASSE
viz Genve* liep muioe'h Jevit prient
Rue
Généra I -La m b e r t
chenchamam al listen.
Pever devez termen deuz an 11 d'ar
CARHAIX
li a viz Genvor hep muioc'li evit ober
Sert en confiance. — Parle breton
al listen.
Eun devez, er 15 a v'.z Genver, evit
KLEDEN-POHER
embann.
Le
Maire
ne
touchera
rien, de la C
Ugent devez termen, deuz ar 1(3 a viz
d'Assurances, déclare le Préfet Allard. •—
Genver d'ar i a viz C'houevrer hep
muioe'h evit goulen ar chenchaman- On se rappelle quo le feu du Ciel tomba
sur le clocher de Cléden-Pohcr. le démoli 1,
chou.
et endommagea considérablement la loiPemp devez termen, deuz ar 5 beteg turc do l'Eglise, qui était une potite meran 9 a viz C'houevrer hep muioe'h,
veille d'architecture religieuse. La comd'ar c'homisionou da lavaret ar pez o
mune avail assuré l'Eglise à la G"' d'Assudevo divizet.
rances Mutuelles du Mans pour 15.000
Tri devez termen, deuz an 10 beteg
francs, si nos renseignements sonl exacts.
Mais pour Louchor cette somme, l'autorisaan 12 da noz a viz C'Iiouevrer hep
tion préfectorale de M. Allard était nécesmuioe'li d'ar gomisionou evit rei da
anaout o urzou.
, saire au mairo, M. Jégou du La/..
Pas si naïf, M. Allard, d'autoriser un
Pemp devez termen, deuz au 13 d'ar
réactionnaire comme M. du Laz a laisser
17 a viz C'houevrer hep muioe'h evit
rebâtir l'église do sa paroisse. Sans rime
goulen dirag ar barner a beoe'h.
ni raison, il refuse l'autorisation.
Dek devez termen, deuz ar 18 beteg
Je me trompe, la lime ol la raison sont
ar 27 a viz C'houevrer hep muioe'h d'ar
bien claires: si l'église n'est pas réparéo
—•
BW«MdMa»>aWBa»MaWB^
AB aJüwel war listennou vot 1908
(iwail zarroud en Mengleu Pcnohen.
— Dirgweiier vinlin, var dro 7 heur
lianler, 7 pe 8 mengleuiera oa o labourât gant Per Nikolaz, en mengleu Penohen, d'an Aot.
Querne. A-boan nia
oant er c'haran numéro 1, ma tistagaz
eur pegad douar a mein deuz lein ar
volz, ha daou zen. Per Guiader ha
Guilterm Rohou a oafijapot dindan.
Gallet e oa checha anê kuit ; d'an heur
a skrivomp, n'ouzomp ket c'hoas mar
za maro unan anê : o daou int blcset.
1
o
s
n
— Eur inunut, na pa ve ken ! an amzer da lakaat va loerou ha me a zo ganeoe'h dustu aotrone. Eun. neubeud
amzer,Kastignaicaoepignetd'arc'henta
estach, cl lec'h oâ kambr an T o u r d'Auvergn, skei a reaz hag a antreaz. Ëbarz an hanter-sklerijeu a o a enhi, hen
welaz a boan Juana. Goulen a reaz :
— Klevet ho peuz ?... Petra eo red
d'in ober i
— Laoskit antreal tud ar roue aotrou
Kastignak, a respontaz .luana ; mez
grit ho posubl da viroutdiouto da zond
beteg ama ; petra bennag na glaskont
ket ae'hanon' kollcl a vefen mar atn
c'havehent ama.
— Mad tre ! Ha neuze, amzer a vezo '
atao d'ito zeuler dre ar prenestr ma
teufent re dost.
Kastignak a ziskennaz buan en dro,
rag an taoliou a goueze au cil warlec'h
egile buanoo'h ha pouneroe'h. Treuzi
'reaz an antre, digerri 'reaz eun nor
vihan dirag al liorz ; mez tremenet en
devoa a veae'h an treuzou ma zantaz
eun dora war e skoaz hag a 'lierzaz
stard anezan.
— Dre Varo-Doue ! Kastignak, eme
er memez mare eur vouez raouiet eun
tam, deuomp ebarz buan ha skoazelloinp stard an noriou hag ar prenestrou.
Sonjal 'rer penaoz Kastignak na oa
ket den da zigemer eun ali roet gant ar
o'henta deut en eun hevelep l'eson.
— Chantre ! aotrou ! emezan, gant
kounar.
N'en
doa ket bet amzer da lavaret
hirroe'h ; diouvreae'h nerzuz a dapaz
krog ennan hag hen kasaz beteg antre
an ti ha kerkent dor ar jardin a oe serret kloz.
Kastignak a oa penzodet dre ar gounar ; tenna reaz e glezo deuz e leur iiag
en em strinkaz war an den-ze, mez
chom a reaz souden souezet o klevout"
ar c'homzou-ma lavaret gant sioulder.
— Pebez chanz fa.ll, mignon ker. Tre-.
menet eo hanter-noz ha na meuz ket
c'hoaz serret va daoulagad !
— Daridau ! o m « Kastignak, souezet.
— H ê l i a l markiz, me eo, Daridan,
d'an heur-ma... en ho li o kouezadiwar-zao gant ar c'hoant kousket... Pebez chanz fall !
Kastignak na c'hellaz ket mirout da
e'Iioarziu.
— Mez mignon ker, piou en deuz
forset ac'hanpc'h da zond beteg a m a !
Rag
red eo d'in anzao penoz e oan
prest d'iio tigemer gant va c'hîeze en ho
kof !
— Ilo Dr an-Do ue ! an tammou heilloned diot-ze pere a sko evel tud dall
war ho tor eo a zo kaoz a gement-se.
— Tud ar roue?
— N'eo ket. Gwardou an aotrou letanant-jeneral ar polis int.
— Mez martreze e e'hallfent kaout
urz deuz perz ar roue.
— Gvvir eo, mez n'o deuz ket.
— Petra zinifi-ze neuze 'ta?
— Bet o peuz fenoz, bizit eun intron,
eur mask ganthi war lie dremm.
— la!
— Heg eet eo kuit?
— Nan !
— H a ! dre varo Doue, pebez chanz
fall.
—- Penaoz 'ta?
>
GOURIN
Entre époux. — Il y a quelques jours,
M. Cougart, rentier à Gourin, s'était rendu
dans une de ses fermes otfitla rencontre
île la dame Marie-Anne Couchovelou, son
épouse légitime, dont il vit séparé. D'assez
vives paroles furent échangées, à la suite
desquelles la femme reçut quelques égratignures. Peu satisfaite du procédé, elle déposa une plainte.
ü e r n e - Izel
SKAER
Prochaine Représentation. — On nous
écrit:
'
j
11 y a. parait-il, une nouvelle représentation on perspective. Espérons qu'elle sera
aussi attrayante que celle du mois d'août
dernier, dans laquelle los jeunes acteurs
SeaCrois ont fait leurs coups d'essai, qui, ma
loi, sans compliments illimités, étaient des
coups de maîtres,
Chaque acteur s'était acquitté de son rôle
avec une ponctualité qui no laissait rien à
désirer.
D'abord c'était le drame fort bien joué, et
qui avait obtenu un succès éclatant.
Mais c'est surtout la pièce enfantine qui
nous a laissé un souvenir inoubliable ! A
ce charmant spectacle, certes, los caractères
los plus moroses n'ont pu rester insensibles, et à coup sur, tous les spoclaiours,
sans exception, ont trouvé la plus grande
distraction.
En délinitive, la représentation avait été
des plus brillantes ot cela aussi, justifié
par le zèle et le dévouement des doux Directeurs qui ont d'abord eu la bonne iuitiave de former un cercle, co qui leur permet
par celle solidarité de connaître les goûts
et les aptitudes de leurs adhérents et par
ce moyen de choisir des pièces à leur convenir, sans oublier des intermèdes en langue bretonne. Donc, tout en espérant quo
la prochaine représentation ait autant do
succès quo la précédente, nous souhaitons
lion courage ot bonne continuation.
Leon
BREST
La fin d'une affaire. —L'alïairc do l'exhumation prétondue irrégulière du peintre
luu d'Argent du cimetière do St-Servais
vient d'être classée par le parquet do Morlaix.
LANDIVIZIQ
Meurtre. — Nous avons relaté en son
temps le lorrible drame au cours duquel
M. lluou. boucher à Landivisiau, lua M.
Lcsconnet, bouclier à Losnovon, puis, tournant son arme contre lui-mêmo, se fit une
horrible blessure à la têlo.
Pendant très longtemps, on crut qu'il
~
He ! Dao v o d'eomp gouren ha
koueza ran di war
ma zao gant ar
skuizder.
— Na gomprenan ket ac'hanoc'h.
Araok respont, Daridan a dostaaz
deuz eur prenestr evid gwelet en peseurt feson gwardou ar c'hont a Sartenes a gonte dond tre barz an ti.
A d m e t o devoa da skoi war an nor
hag ar sioulder brasa a oa breman eno.
— Kompren a ran, eme Daridan,
mond a reont da bignat gant ar voger.
Gwir e oa, gwelel a reet anezo o harpa skeuliou oc'li moger an ti.
— lürfin, a lavaraz Kastignak, petra
livirit-hu?
— Ne meuz ket a amzer, abarz neubeud e vint war hon c'hein ; eur pech
heuzuz a zo stignet evit lapout krog er
vreg iaouank a zo aze d'an nec'h ha
gourc'hemen zo da lacha an Tour
d'Auvergn.
Kastignak na ouie mui petra da lavaret. Sellout a reaz deuz Daridan gant
daoulagad follet, o c'houlen ennan eunan hep douetans, ma ne oa ket deuet
liema sod war an taol. Mez Daridan na
reaz van obed deuz kement-se. En eun
taol lagad en devoa sellet piz deuz al
lec'h m'en em gave ; an antre a oa ledati ha hir ; ouspen, an nor vihan a oa
en tu d'ar jardin, er penn-all, da lavaret eo warzu ar porz a zispartie an ti
deuz ar ru, e oa ive eun nor vraz.
— Na e'hellfemp ket en em zifenn
peli amzer ama, eme Daridan, abarz
nemeur e vel'omp klozet ha...
(Da
henil.)
Ar
n'en RÉCHAPPERAIT pas. Son état do santé
s'ôlmit amélioré, M . Huon fût transporté à
l'Ijospico do Morlaix pour y ôtro mis à la
disposition do la justice.
Entièrement guéri 11 a été conduit à Quimpor pour y être jugé aux procliainos assises.
M. Huon se défend ônergiquomont d'avoir
prémédité son acte.
UN
M. Choleau l'ait ensuilo la conférence
annoncée sur la rivrlilé do Bordeaux el do
Brest ot des régions méridionale el bretonne, rivalité qui no cessera quo du joiir
oil la Franco so sora donné uno organisation régionoliste laissant aux intéressés de
chaque région la charge ot lu libellé do
traitor toutos los queslions régionales.
L'eludo très documentée du secrétaire do
la S. F., étude qui paraîtra D'AI'lorrs prochainement dans une granilo reuio d'éconoinio politique a été chaleureusement
BON CONSEIL
APPLAUDIE.
Par cette température, les personnes qui
ont île violents accès d'asthme, catarrhe,
ossoufllomont. toux de vieilles bronchites,
se soulagent instantanément et guôrissont
progressivement en employant la Poud-o
Louis Legras, ce précieux remède qui a encore obtenu la pius haute récomponso à
l'Exposition Unlvorsollo do 1900. Une boîto
est expédiée contre mandat de 2 fr. 10
adresse à Louis Legras, 1.19, B Magenta, a
Paris.
J
GWENOAMP
Lezrani. horehMonul. — Kanch Iziquol hng ar G'harof dèuz Paule o deuz
cbasocl hep permet. Dok skoed amaud.
— Quillorm Koatantiek, 48 via, ha
Ian Koalantiek. 58 via, labo-uronon
deuz Plougonver a dap 10 lur amand
" «vid.hoa ulonsot o skoa da Ropers.
— Ian Herp, ,24 via, mongleuler en
koat Maël, hag Ernest f r Ciment, 19
via, munuzor, a eost 8 devez bidouf ha
16 lur amand evid skei gant Tanou.
— Ugont devez loull daOlier Kouedic
31 via, evid laorez madou e nesa.
— Fransou Gojean, 10 via, Hervé Lukas hag o wreg, deuz St-Nigoudem, o
douz laérot. A r c'he.itaa zo àkuitet, an
oil our îniz prizon, an diveza, pomzek
do.
— Nouveau sous-préfet, — Décidément,
Gulr.gamp fait une consommation folle do
sou préfots dopuls la mésaventure do M.
Kozlorqwilz. M. Lavigno part pourLomho/.
et c'est M. Graux, sous-préfet do 3 classe à
Chaloau-Gon'ior, qui le remplace
e
_ _ _LANNHUON
_____
Lezvarn horekslonat. — Marivon ar
Rihan, grog Diuzet, deuz Landreger zo
kondaonet evid pesketa hist da hugent
devez p ' i z o n ha kant lur amand.
— Leon Delarnelle marc'hadour,
douz Paris, a dap tregont lur amand
gant sursis, evid chaseal hep permi
— Jean-Mari Barazer 50 vloaz, devezer en Perros a dap eiz devez prizon
ha 16 lur amand evid lac'ha eur ga
heb ma oa necesser d'ezan ober.
— Marc'harit Guorrec 46 vloaz, dovejerez o chom en Ploumilliau, 48 hour
prizon, evid laërcz lapined.
— Anna-Mari M o r i n , g r e g P l e v c n a y e ,
33 bloaz, ménagerez en Plufur a dap 8
devez prison evid laërez.
— L o i s Fégor 17 vloaz, ma-tolod a
gonverz o chom en Havre zo kondaonet da 24 hour prizon evid g w a l skei.
— Ervoan Cadoret, 66 vloaz, pillouer
heb demeurans, zo bet aretet evid chom
barz er v r o , goude ma neuz ket a droot
ha soupsonnet eo evid beza gret laèronsiou en parroz Brélidy. A l lezvarn
neuz lavaret laket anezan or prizon
hag he aller a v o b e n n 8 de.
— Tan gwall. — Dilun da zek heur
deuz an noz, an tan zo kro^et en ti
Guill-Jean Glastro, pesketaë?" en ru
Kervenno. Daou baotr iaouank oa kousket en noz-se en ti Glastro. Hag enpad
ma oant tout kousket inad, Int bet dihunet gand ar moged. Gand poan o
douz gallet dond er-meaz an ti, ha kas
ganté eun toullad dillad. KerkenL ma
o a r o e t d o c'houzoutoa krog an tan zo
orruct zikour. Moz goude obor ar possubl an li zo tout dévot ha n'ouz sovetaet nemed eun toulladlk traou.
Koll ar lokatour a zav da 350 lur.
Assured.
PLEUVIAN
Goude an tempest. — A r Chaussel,
hanvet Ero an Talberz, ar c'boz Goant
tilanik, a lavare kalz a oa hijel mad
war e fondamanl. N'em dromplot int
bet ar re douz komzet re ebred/. A n
Ero zo kreovoa'h vit biskoaz.
A n deiou-ma e w e l e r v a r n a n berniou
braz a c'homon pe bizin. A n temz madoberuz-ma zo eur zourson a binvidigoz ovit an dud a vor hag er momez
amzer vit al labourerien-doua' a dou
d'hen kerc'hat deuz pomp pe c'iiouoc'h
lco tro var zro. Distoladennou ail, drugaro Douo, na welor ket var ribl an
aod.
1
PQNTIVY
Une délégation.,.. bretonne. — MM.
Bortaud, promior adjoint, Roseztki, Koyser,
Marossal, Strovvski, conseillers municipaux,
ont été délégués par lours collègues pour
nllor à Paris trouver M. Clomenceau, président du Conseil, ot le général Picquart,
ministre de la Guorro, et intercéder près do
lui on faveur du maintien du 2° chasseurs.
Nous sommes rostés absolument surpris
dovant l'originalité de cette délégation. Où
ostPontivy? En Morbihan. Quello est le
fonds do la population do cette localité V
Breton. Ah ! qu'ils sont amusants ces
Pontivions qui ont choisi pour les représenter des émigrés d'hier aux doux noms
de Koyser, Roseztki, Strowski.Jotc.
HAUTE-BRETAGNE
BENNES
Réunion réglonallsle, — Une vingtaine
de régionalistos rennais assistaient à la
dernière réunion annoncée. Etalent excusés :
MM. Lefa<>, député ; Thoreux et Haag.
Parmi les adhérents présents citons : MM.
Cuillandre, E.-P. Durand (Pierre de Portgamp), Mocudé, Frison, do Rennos ; Lellôvre
et Choleau, de Vitré ; Delisle, de Montaubande Bretagne.
Mab en Douar présente l'almanaoli de
l'U. R . B., joli volume de 140 pages, vendu
0 fr. 15. Il ronforme uno chronique de la
mode au pays de Rennes ; des chansons et
iousies françaises ot bretonnes, et comme
es années passées lo calendrier breton ot
les foires et marchés de toute la Bretagne.
Î
Les divors modos do propagando rógionalisto on Hauti Bretagne ont été successivement ótlldiés. Il a élé décidé quo l'on
provoquerail dans lo but do CONSTITUER un
groupement de tous les étudiants bretons.
Plusieurs questions importantes onl été
étudiées, On a estimé unanimement, qu'un
grand Congrès cl—lié de huit jours devra
se toni r on HauleBretagne, a Rennes, SaintMalo, Fougèros ou VII rè
Cesi le soul
moyen capable do faire connaître l'U. R. B.
et lo mouvement régionalislo. Il y a on
offot on Haute-Brotiigno un grand nombre
do personnes qui no demandent qu'à adhérer à notro société mais qui, auparavant,
veulent so rendre compio do co que'nous
faisons. Espérons quo co vœu dos réglonàlislos du pays ilo Rennes sera oxaucé.
La
Bretagne
doit r e s t e r e l l e - m ê m e
si elle v e u t
s u i v r e les r o u t e s d u P r o g r è s
[Suite)
Bobl
cola vous paraîtra peut-être drôle, question
française même, tentes lui sont subordonnées.
,
App'iquousnoiis à rester nous-'mômo et
no cherchons pas a fausser notre tradition :
notro salut e<lftce. prix.
La révolutionnaire Louise Michel
qu'aucun pays ne sera plus facile à convertir au socialisme, que la Bretagne, le
jour OÙ el'e aura pordu eo qui lui reste
oncoro du sentiment do s;I nationalité
propre. I'll ces paroles se vérillonl tnalheureusemenl tous los jours: Vous connaisse/,
l'adage populaire : « Un Breton transplanté
no vaut pas la corde pour le pondre. »
Pour réussir dans notre apostolat régiono'.isle, faisons li des divergences politiques
qui peuvent nous séparer.
{A Suivre).
IV. — L e s allaires de la Société sont
gérées et administrées par les Associés,
avec les pouvoirs les plus étendus à
cet effet. — En conséquence, chacun
d'eux a la signature sociale, mais il ne
peut en faire usage que pour les affaires de la Société. — Il peut notamment
traiter, transiger, compromettre, donner tous désistements et mainlevées,
avant ou après paiement, exercer toutes actions judiciaires, représenter la
Société dans toutes faillites et liquidations judiciaires, souscrire, endosser
et acquitter tous effets de commerce.
V. — Les Associés ont apporté à la
Société, savoir : Querné Jean-Marie, la
somme de quatorze mille francs en
marchandises
et matériel de, commerce
11.000
et Querné René, la somme
de dix mille francs qu'il a
versé en espèces
. . .
10.000
ensemble vingt-quatre mille
fr. formant le capital social
24.000
v
Mi'iiiMERic D I mm
CARI I Al X
de Cartes de Visite
TRAVAIL SOIGNÉ — LIVRAISON RAPIDE
Tribune du Travail gratuite
DEMANDE
UOMMK, 25
BULLETIN
Connaissant travail île m a i s o n ot
jarilin.'if.'e.-deinawle e m p l o i dans m a i s o n lioiirj,'Ooiso
ou nrosDylère. Très l i o n n e s références. S ' a d r e s s o c
à M. Alain Pérou, h Kordn, ou Trégourez.
JEUNE HOMME, t№ ans, bonno instruction, de­
mande emploi d j commis, garçon de magasin,
courses, otc. dans lo Finistère. S'adresser à M.
IMorro Mov.mour, l.a Uoclio-Maunco.
FINANCIER
Marche lou'rd La renio roviont a 05,22 ox con
peti el l'oxtórlouro a 92,75, Los fomls russos SI;
lionnont a pon prós a lenr nivoau prócédont".
LOS granile'. vafeurs ilo crédit so monlrorit résis
tantos. Duns lo groupo dos brnqos ótrangóros
les acl'oDs Banquo Bontralo moxlcaino bónóflciont sur lo lours di! MI I. il' une recrudosconc.o (lo dorcandes quo justlfic l'oxcullonlo siluation de collo socìété.
L'obl'gat'oti 4 0 | 0 ilo la Urinine liypothécaire Krinco-Argonlino est domandéo a E54. Celle
Socìoló crééo sous les ui'spociH ilo In Banquo
do l'Union pav'slonno. Son pre'Dior iliv'ileinlo a
élé ile i U | 0: lo setolili vieni il'èlre Uveali I) | 0
Chomfn iruncais calmos el rós'sla.its.
On tivilo iiex onvlrons di! 445 fr. l'obHhat'on
4 1J 2 do la Compagnie generali! nos Chomins
de For deus la provimi! de Buenos Ayros. Celle
socloló au capital do "ti mill'ons oxplolto un ré
seau de :i grnndes lignos principolos parlant ilo
Buono» Ayros ot d'un trulli; considórablo,
Nouvoau rooul ilu Ilio a 1.6(9.
mis.
Lo plus utile
Lo plus intéressant
Le plus brelon
est l ' A l m a n a o h de l'U. R. B. p o u r 1 9 0 8
Calendrier; Foires; Chansons; Illustrations; Nouvelles, etc. On peut y apprendre
son pays. — 140 pages.
P r i x I 15 c c n t i m c H
Bn vonto chez M. SIMON, imprimeur
à Rennes.
Ml
B
D
e
2 lot. — U n b â t i m e n t nouvellement
construit, asppeté à l'est sur la route de
Guerlesquin ; Un petit C o u r t i l au nord.
Mise à prix : 4.000 francs.
\V lot. — U n C o u r t i l à l'angle diMa
rue Neuve et de la roule de Guerlesquin.
Mise à prix : 1.000 francs.
II. Au bourg de MAEL-CARUAIX
1" U n e M a i s o n , une Ecurie, un Ap"
pentis, Cour au nord de ces bâtiments,
Puits, donnant du midi sur chemin joignant
route de Rostrenen à la gare.
2' U n p e t i t C o u r t i l .
Mise à prix : fi.000 francs.
Faculté de traiter de gré à gré avant l'adjudication.
S'adresser à M LANCIEN, notaire à Carhaix.
f
Etude de M« MANCHEC, notaire à
Poullaouën.
il Pp par adjudication publique et
A VAN
IL/IIUIG volontaire, en l'étude et parle
e
]
VI. — A l'expiration de a Société, ou
en cas de dissolution anticipée, la liquidation sera faite parles deux Associés,
qui auront à cet effet les pouvoirs les
plus étendus.
Fait à Carhaix, le 6 décembre 190"
Les Associés : J.-M. QUERNÉ,
R. QUERNÉ.
Enregistré à Carhaix. le 11 décembre
1907, folio 71, case 218. Reçu 0.20 0|0 :
soixante francs,
décimes compris.
Signe : Guétron.
AR P R I M A
ministère de M MANCHEC, notaire à
Poullaouën, le Dimanche 22 Décembre
1907, savoir :
I. — A une heure de l'aprè-midi. u n e
P r o p r i é t é située à Lénézcc, en Poulla
ouën. — Mise à prix : 4.500 francs.
II. — Et à deux heures de l'après-midi,
plusieurs Pièces de terre situées au
même village de Lémézec, en Poullaouën,
d'une superficie totale de 10 journaux environ, divisées en 11 lots, sur une mise à
prix totale de 6.900 francs.
Faculté de réunion pour ces 11 lots après
adjudications partielles.
Pour tous renseignements s'adresser à
M« MANCHEC.
Jusqu'à présent, mes chois amis, il n'a
a v e bet anzanvet gant Breuriez
Pour extrait, destiné à être publié
pas été question do la Jeunesse Catholique,
Meçlcglnercig FI-UIIH.
dans un journal recevant les annonces
et je suis sûr que tous, ou ce moment, vous
A r Chikore extra MOKA LE ROUX a,
M a r c h ó de P a r i s ( l a V i l l e t t e ) du 19 Dec.
légales ( A r t . 56).
ôlos en train do vous demander où je veux
ro eur blaz duduis. A r mammou a faEtude de M« POSTOLLEC, Notaire
on vonir, ot quelles conclusions pratiques
J.-M. QUERNÉ ; R. QUERNÉ.
'ft
mill a anzao ec'h eo trec'h d'ar re ail
M
QUANTITÉS
Prix tlи kilogramme
à Gourin.
je vais bien pouvoir tirer de tout co quo je
.
Conformément
à
l'art.
55
de
la
loi
du
deuz ar ineinez mod, abalamour d'he
9 Й.
Poid» Vu
viens do vous dire. Rassuroz-yous : avant
nmfivoli­
24
juillet
1867,
modifié
le
1"
août
1893,
M
do vous poser los principes du RégionaVOILLIL'LI par adjudication volontaire.—
li A о M 1 d и о a 1" I I- I
» . e'halite dreist lia d'an g w i r vantagou
un double de l'Acte constitutif de la
lisme Breton, mon devoir élait do rétorVMIUIG Le Jeudi 26 Décembre 1907,
kinniget gantlii en he
C'honhouriou
Bœufs... 1 591 1 503
Oli
80
05
dite société sera déposé dans le mois uno heure après-midi, en l'étude et par lo
quer los fausses doctrines que certains facblqazieh.
710
Vaches..
702
91
78
Olì
tieux cherchent aujourd'hui à faire acclide sa constitution au Greffe de la Jus- ministère de M POSTOLLEC, une Pièce
209
Tauroarx
209
8;i
(IO
55
U l w n l d e u x a ii l i e a v e l e d i g e x o u
mater sur son compte.
de Terre sous labour, contenant environ
tice de paix de Carhaix et au Greffe du
Veaux... 1 518 1 370 1 IIS 1 15
9.")
nlveruM.
1 hectare 50 ares, nommée «Parc-ar-Leur » ,
Je no vous forai pas l'historique du RéMoutons 14 Ш 13 203 1 15
«8
Tribunal Civil de Châteaulin faisant
72
située aux dépendances du village de
gionalisme on Bretagne. Jusqu'à la Révol'orcs.... 3 927 3 927 1 2Í 1 20 1 ir,
fonction de Tribunal de Commerce.
Leigntudec, en Saint-Hernin, jouie par
lution française il n'avait pas do raison
Bœufs, vaches, taureaux : vente bonne.
Yves Le Corre, au prix annuel de 100 francs.
d'être, la Bretagne étant oncoro à peu près
COMPAGNIE
D'ASSURANCES
Veaux
:
vente
m
o
y
e
n
n
e
.
Mise à prix. . . .
1.500 Francs
à co moment-là restée ello-mômo ot ayant
Etude de M* LE BARZIG, notaire
Mouton s : vente facile.
conserve encoro quelques lambeaux de
Porcs : vonte assez bonno.
à Guerlesquin.
Liberté. Mais les divers gouvernements,
empires, monarchies, républiques; qui
44,
r u e de Chfiteaudun, PARIS
gouverneront la France depuis 1879 jusCÉRÉALES ( B o u r s e d e C o m m e r c e )
A. VE NDRE
qu'à nos jours, s'appliqueront
d'abord
INCENDIES, V I E et ACCIDENTS
sournoisomont, puis elfrontomont, a debrePAR ADJUDICATION
tonlser la Bretagne. Dos préfets, des évêLES 100 KILOS
AVOINES
SKIOLKS l'llOMRNTB К А Ш К И
Représentant : SAMUEL P A L I E R N , néLe Jeudi 26 Décembre 1907
qws ultra-concordataires, des éducateurs
gociant en vins et spiritueux,
à Goude jeunesse trop fiançais ot d'origine étranà une heure
r l n et A g e n t Général pour les cantons
gère à la Bretagne, nous furent imposés,
Courant
18 20 18 75 22 55
30 65
de Carhalx, Maël-Carhaix,
Rostrenen,
dont los uniques préoccupations firent de
A
GUERLESQUIN
Prochain
17 85 18 75 22 85
30 80
Callac, Huelgoat et
Châteauneuf.
détruire tout co qui nous rostait do notre
Janv-Fév
17 90 19
23 30
30 85
Enl'EtudedeM» LE BARZIG, notaire
caractère propre, tout ce qui restait do vos
Des A g e n t s s é r i e u x s o n t d e m a n d é s .
traditions séculairos, ot do nous faire, on un
T e n d a n c e . calme calmo calmo calme
(MOULLEREZ A R B O B L )
mot, marchor au pas au son d'une fanfare,
R u e «le l a G a r e
ni no jouait pas nos vioux airs nationaux,
Maison LE T R O A D E C
pour y réunir l'usufruit au décès
G
A. X% _ _ A. I ~ S
es lois d'oxcoplion Jurent votées contro
de Madame Veuve GUILLOU, âgée
nous ; ot malhourousoiAonl cos lois oùront
Place de la Mairie et du. Çhàmp-de-Bataille
<aNMss>VkN»
souvont pour leaders des parlementaires
de 59 ans, de :
G a r h a i x
débretonlsés, élus par dos sulfragos Bretons.
Installation M o d e r n e
1° En la commune de Guerlesquin
En fuce de cet état do choses, los amouGrand choix de Jouets et d'objets
reux do la vieillo Bretagno s'émurent. Le
LA FERME DE KERVRUNEG,
GRAND CHOIX DE CARACTÈRES
Régionalislo Bre'on Goorges Cadotidal ot
d'I^rennes ; Accordéons de tous prix.
louée 700 francs l'an, et de laquelle
ses héroïques chouans, dont les prouossos
Tous imprimés courants
La récolte on pommes à cidre sora, celte
— Grande variété de Bonbons fins,
dépend un renable de 1.688 fr. 50.
sont oncoro dans toutes los mémoires, ot
année, plus que médiocre. Il sora possiblo
LIVRÉS DE SUITE
Marrons glacés, FondanLs et Chocolats
qui se levèrent Eoll Doue hag ar Vro,
cependant do remédier au mal, dans une
Mise
à
prix
:
7.000
francs.
ga-nis.
—
Pâtisserie
fraîche
tons
les
étalent do forvonts Régionalistos ; co n'écertaine mosuro, par l'omploi judicieux
R
E
L
I
U
R
E
jours ; Brioches fines le dimanche.
tait pas dos politiciens comme on l'a queld'un produit, dit Cldrogène, découvert, il y
Et 2° En la commune
quefois prétendu.
Brizeux, l'immortel
a déjà quelques années, par M. P. Lu GAI:,
Q U A L I T É — BON M A R C H É
de
Plouégat-Moysan
chantre do Mavio ot des lirolons ; llorsart
pharmacien de 1™ classe à Callac-de-Bre(Canton de Plouigneau)
de la Villomarquô, autour duquel aujour)agne (Côtes-du-Nord). L e C i d r o g è u c
d'hui, viennent japper tous les cahlchos do
(dos mots grecs Sidrou, cidre ; Gennao,
LA FERME DE TROGALVEZ,
la critique Jalouse ; le philosophe Ernest
j'ongondro) ; possède, en effet, la curieuse
tenue par M. Yves Piolot, au prix
Hello, qui sut se bien faire l'autopsie phipropriété do donnor au petit cidre ou cidre
de 400 francs l'an.
siologiquo de l'âme humaine; los bardes
de seconde cuvée (dour-jistr), l'alcool qui lui
Guillome, Prosper Proux, François Luzel
Mise à prix : 4.000 francs.
manque, élément sans lequel il ne saurait
et tant d'autres ; les grammairiens Lo Goso conserver, et de lo transformer, on mémo
Pour plus de renseignements,
nidoc ot Troude ; l'éminontet rogretté Roué
tomps, on cidre do qualité extra pouvant
s'adresser à M« LE BARZIG.
do Koiviler furent dos Régionalistes ; ot lo
rivaliser avoc le cidro dos crus classés. Si
mouvement qu'ils créèrent d'abord archéol'on prond par exemple, un mélange formé
EXPERTISES
logique et sontiinontal, puis littéral
do :
p
o
u
r
P a r t a g e s et R e n a b l c s
Etude de M . L E COZANNET notaire à
artistique, tend à dovonir à^cotte о, enfin
Désirez-vous' de bonnes variétés do
Cidre pur jus, sortant du
époque
Maël-Carhaix
P o m m i e r s produisant tous les ans?
ASSURANCES
moral, économique ot social'.
pressoir
1/2 barrique
Adressez-vous à Monsieur
et Eau de fontaine
*. . 1/2 barrique
J'ai dit : Moral, économique ot social, cola
CONTRE L'INCENDIE, LES ACCIDENTS
signifie en Breton : chrétien, PRATIQUA
et
oL que l'on y ajoute un flacon do Cidrogène
Л VPILFLPA P
adjudicationi volonET SUR LA VIE
G U K R T V A L E G
patriote.
et quelques kilos do sucre, on obtient uno
taire, le Jeudi ..9JJiJanvier
Représentation des meilleurs
Et j'arrive maintenant à la conclusion do
barrique de cidro, on quoique sorte, par- Jardinier,
1908
ii
une
heure
de
l'après-midi
—
En
rue de la Gare, C A R H A I X
ma thèso : Dans la Jeunesse Catholique
fait.
Maisons de Vins et Spiritueux
l'Etude et par le Ministère de M° L E
Bretonne, soyons Régionalistes,
Les jours de marché, au haut du
L'occasion ost donc offerte à louto porCOZANNET notaire.
"FINE
REDEMPTOR "
Nous sommes uno Force organisée : quo
sonne do doublor sa provision do bon cidre
Ghamp-de-Foire.
Au bourg de P a i l l e .
à conserver.
chacun de nos groupements soit un centre
MACHINES AGRICOLES MAPÉCHAL
de Régionalisme.
M. Lu GAI: a fait personnellement l'essai
G r a i n s et E n g r a i s
Premier Lot. — Maison dite Ancien
D'ailleurs, pour nous, Jeunes Catholiques,
du Cldrogène,.mois voulant être fixé sur la
Presbytère,
louée
200
fr.
l'an.
valeur récllo du produit, il a prié quelques
l'exemple vionl do haut. Noire Saint-Père
personnes, absolument compétentes en cilo Papo Pie X, ost lui-mômo un forvont
Mise à prix . . .
3000T.
drologio, de vouloir bien l'oxpérimontor.
régionalislo i je dirai plus, il ost régionaU n C l i u « * - à - C a n c H ireul", d'une
Deuxième Lot. — Autre maison au
Collos-ci ont obtenu dos résultais 1res salisto Broton : c'ost ainsi quo depuis quo lo
valeur do 300 francs, à céder pour
pignon couchant de la précédente,
tisfaisants et ont engagé. vivomentrM. Lu
CALLAC-DE-BRETAGNE
Concordat lui laisse la Liberté do pouivoir
210 francs.
louée 90 fr. l'an. •
GAI: k faire connaître io Cldrogène au puaux ôvôchés en France, il a appelé sur lo
U
n
T
á
n
'
i
c
n
u
n
r
o
u
e
s
(Côtes-du-Nord)
pour
blic.
siège de Vannes un jouno évêquo Brelon
Mise à prix . . .
1200f.
charroyer des b e r i q u e s , usagé, à céder
d'origine et do cœur ; sur lo siège do SaintPrix du flacon pour une barrique : 2 fr. 25 pour 40 francs.
Troisième Lot. —Parcelle dite jardin
Brieuc. un évôquo respectueux des choses
du
Presbytère contenant 5 ares 30 c ,
Dépôt
:
toutos
Pharmacies.
bretonnes, qui a choisi uno doviso on BreS'adresser à Madame Veuve LE COQ,
en partie muré loué 30 fr. l'an.
ton : Dre uerz ar spered glau. C'ost ainsi
Vente en gros : P h a r m a o l e V. L E G A C
Place du Champ-do-Balaille, CAHHAIX.
Mise à prix . . .
5 0 0 f.
quo Mgr Dubillard, évêquo do Quimpor et
à C a l l a o - d e - B r e t a g n e (Côtes-du-Nord)
Faculté de réunion. — Pour visiter
du Léon, viont d'ètvo cos jours derniers
N.
B.
Une
notice
explicative
accompagne
appelé à l'archevêché do Chain bô. y, en
s'adresser aux locataires et pour tous
chaque Ilacon.
ACHATS, BONS PRIX
Savoio, pays voisin do la Franche-Comté,
renseignements, à M" L E COZANNET
ROUGE
ET
BLANC
dont 11 est originaire; c'ost ainsi que la
Dépôt à Carhalx: P h a r m a c i e BARON.
de
notaire.
Brotagno ontière trépigne do joie aujourGarantis vrais B O R D E A U X
d'hui on saluant sur lo siège métropolitain
do Rennos un archevêque oretonnant.
HOTELS RECOMMANDÉS
Ktudo do M» LANCIËN, notaire à Carhaix
Donc, mes chers amis : soyons Régionalistes, Aidons los bardes do Bretagne dans
Sur (lomanile formulée par lotlrc. Ar RM
ot volontaire, le
l'œuvro do régénéresconco qu'ils ont entre\ ^ KУUî l\ f 1l FSii publique
recommandera désormais à sos lecteurs los
dimancheiSjanvier 190tt,
prise.
llèlols qu'il a l'honneur do compter piirmr sos
à 2 h. après-midi, en l'Etudo et par le MiPROPRIÉTAIRE - RÉCOLTANT
Dons nos corclos d'éludés, uu lieu de
abonnés.
CASSANET
nistère de M ' LANCIEN.
pordro notre tomps à dos discussions phiPavillon du Haut-Rocher
I. A CARHAIX, rue des Vignes, rus Neuve,
Diiffei de la G«rc, (lo Carhalx, ot Annoxo.
losophiques où théologiquos, pleines do
IO, Hue Ornou, B U K S T
Chambres, Repas, Garages.
subtilité ot d'abstraction ; au lion, par
chemin de Guerlesquin.
Saint
- Etienne - du - Lisse
Hôtel du Lue, (lio/.oo prop" ") à Huolgoal.
exomplo, de traitor, comme on l'a fait dans
[ " lot. — Une M a i s o n «le c o m m e r certains groupes, dos questions aussi arHôtel de l'Hampe, Morluix.
c e ; à son levant une m i t r e M a i s o n s
A
VENDRE
dues que la Prédestination où la transubsllôlel Le Prado, à Curnac. Pays do mégalillies
Ecurio ci Cour ; un Hangar et une Etable ;
tantation des ospècos, étudions donc Vinset d'antiquités coniques.
Joli T e r r a i n joignant l'ôtablej une Maison.
toiro do notro pays : lisons los prouesses
llôlel de la Tour d'Auvergne (Adam prop'"")
Mise à prix:
12.000 francs.
D e m a n d e z les p r i x
Bien situé cô'ë midi
de nos pèros et la vie dos vioux saints qui
Carhalx. Voilures pour oxeiirsions.
dénichèrent le sol do la vieille Armoriquo
Hôtel Simon. Callac-ilo-Brolugno.
Sur l'avenue de la Gare, à CARHAIX
ot inculquèrent aux Bretons ces hauts prinHôtel Philippol, Sainl-l'ol-do-I.ôoii.
cipes do loyauté ot d'honneur qui onl fait
PROPRE A BATIR
Hôtel de Bretagne, 10, ruo Viclor Masse,
leur gloire à travers los siècles passés.
Lorlonl (M"" Lo Conto-Bozolloo.
S'adresser à Madame NICOLAS, avenue
Quelle histoire, mes chers amis, plus
Hôtel desVoyageurs, Hue do Brest, Quimpor.
de la Gare, Carhaix.
ialpltanto d'intérêt que CELLE du PEUPLE
J. Quômérô, propriétaire.
SOCIÉTÉ ANONYME AU CAPITAL DE 600.000 frano*
Ireton, toujours martyr ot toujours sacriHôtel de France (Charles Houilaiil), Carhalx.
Siège
Social
et Direction:
1, Rue Victor Hugo,
RENNES
fié, et dépendant toujours génôroux ot fier
Hôtel de la Croi.c.-t'crtc (Barboy) Gourbi.
même dans sos malheurs. En apprenant co
qu'ont fait nos ancêtres, nous apprendrons
Souscription publique de 3 0 0 0 aotions de lOOfr. chacune
notro devoir.
COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTE
Demeurons toujours fidèlement attachés
M.
Quemé
Jean-Marie,
Négociant,
a nos vioux usages et à nos antiques couDE
r.VHIS
La Société éclaire actuellement P a l m b œ u f , S t - M é o n , l l a s s e - I m l r e .
demeurant à Carhaix, et M. Querné
tumes. Portons avoc honneur los pittoresSociété Anonyme au Capital de' J.10 Millions
U u i b e r o n , Mtirtigné, C a n c a l c , Josselln*
D„ ,;.
i,'.„„i
-, de
J_ commerce,
'
René,
Employé
demeuques costumes de nos cantons ; étudions ot
de francs entièrement versés
Les installations seront terminées à L o c m t n é , C a r h a i x , L o m l é n c .
rant aussi à Carhaix, ont formé, entre
parlons le vieux brezoneli, cetto langue
avant Mars 1908.
sainte dans laquelle fut prôchéoànos pèros
eux, une Société en nom collectif ayant
la Foi Catholique ot los jolies sones do nos
pour objet le commerce des vins et
Agence de Saint-Brieue
Le premier exercice couvre les frais généraux, donne
bardes. Que ohacun dégroupes fasso quoispiritueux.
I , P l a o e d e la P r é f e c t u r e
que chose pour la Brotagno.
4
0|0
aux actionnaires prélève la réserve légale, met de
I. — L a durée de cotte Société est de
Mgr David, do Saint-Briouc, disait :
dix
années,
qui
commenceront
à
coucôté l'amortissement prévu.
La langue et la Foi sont sœurs on BreEscoinpto ot Rocouvroments. — Dépôts
rir le premier Janvier mil neuf cent
tagne; l'une ne poiit vivro sans l'autre.
do fonds à vue et à échéance — Délivrance
Les actions dépasseront 100 fr. après la publication du
huit et expireront le trente et un DéJe vais oncoro plus loin que lo grand
do choques. —Lettres do Crédit.—Mandats
bilan
et ne tarderont pas à rapporter 6 OnO.
cembre
mil
neuf
cent
dix
sept.
évêquo, et lo dis :
do voyage.—Ordres do Bourse. — Paiements
La quostion Bretonne ost tout en Brota- do Coupons. — Gardo de Titros. — Verseh. — Lo siège de la Société est à
Adresser les demandes de souscriptions à M. Desmazièrcs de Séchelles,
gno :
ments sur Titros, otc. — Garanties contre
Carhaix.
Question sooialo, quostion économique, los risques do Remboursement dos Titros
20,
Place des Lices, Rennes, chargé du service
financier.
111. — La raison et la signature soquestion artistlquo, question religiouso, ot, au pair. — Location do Collros-Iorts, otc.
ciales sont Querné Frères.
4
e
"LE
SOLEIL"
L4 iWROPftlÉTÉ
S
AUX AMATEURS DE BON CIDRE
LE
CIDROGÈPJE
et Insertions Légales
Plants de Pommiers
a r
л
?
C
1
1
U
I
C
OCCASION !
François HERVÉ
Vins de Table
Pwuix к Taupes,
Martres et Sauvagines
г
1
,
1
aSTHKIN
(Gironde)
COMPAGNIE ÉLECTRIQUE D'ÉCLAIRAGE ET DE FORCE
Î
le
r
en нош
jSljc
Edouand HOUlLtbARÛ
- ШША1Х
o
u
r
H
Paletots
o
m
m
e
s
e
D a m e s .
t
de cuir et de toile cirés, huilés
pour
cultivateurs
Grand choix de Paletots en Peaux de Chèvre de Chine, Suisse
Poulain Russe, Caracul pour Hommes et Dames
1ÏTOL.KM
l » O U K
l o i
I fr.
Y L O T E R I E V
T
de l'Orphelinat National
de l'Orphelinat National
Complets Haute-Nouveauté sur mesure
depuis 4
5 fr.
Pardessus, Manlcaux cl Pèlerines en cuoiilcliouc sans odeur
et en tissus imperméabilisés non caoulclioiilés
p
3=5 O
des CHEMINS d e FER
des
C
H
E
M
I
N
Manchettes
en toile et Toiles
imperméables
GROS LOT: 2 0 0 . 0 0 0 FR
Lots do 60.000 f, 20.000 fi, 5.000 f, etc.
GROS LOT: -&%9%J**J%J*J FR,
Lots de 5 0 . 0 0 0 f 2 0 . 0 0 3 f, 5.068 f., etc.
Knsomblo : 1 . 0 3 5 lots, payables en espèces
Ensemble : 1 . 0 3 5 lots, payables en espèces
Prix du Billet: U N frano.
idreuer mandai-poale i H,le Directeur, 20,rue H,-D,leMaiaretb
. P ì h i s . — Joindre ioc. pour envol (étranger,aic )
li Lilte Ot! I " Rifluiti Stri (D'OJtl (ritti
pour uie « m m le d'ig noies 2 billets.
Prix du Billet: U N franc.
Adresser mandat poste i M. le Directeur, 20, rus B. D.de Mazaieitt
Puis -joindre îoc. pour envoi («ramer, 25 c>
U liste des » " ga;narits sera <o<ojcj traneo
pour une esiBSD4fi d'-ia n,olrs 2 billets.
S P É C I A L I T É
deV Ê T E M E N T S
de l'Orphelinat N a t i o n a l .
1»
Edition №
T
r
a
v
a
i
l
s
o
i
g
n
Général-Lambert
GROS LOT: 2 0 0 . 0 0 0 FR.
Lots do 50.000 f, 20.000 f, 5.000 f., etc
GROS LOT: 2 0 0 . 0 0 0 FR.
Lots do 5 0 . 0 0 0 f., 20.000 f, 5.000 f., etc.
représentant
É T A G È R E S
Tumeur». Glandes,
.
» »
E R I E ,
1II.IOU T E R 1 E ,
L U I R A I
A
A
K
H
.
A
C
I
R
X
O
U
D E U X
R
I
E
U
R
au prix déboursé.
E
TIRAGIÎ :
à 10 h. du matin.
de
la France,
¡NT ÉR
IM
chez cous lluralistes,
Papetiers,
etc.
Envoi à domicile recommandé contre nr. mandat de
l i n e ou O ' O K suivant l'édition,
I
fiO'l'fi
< S 9 adressé 1
l'Administration Centrale de P u b l i c i t é
et de L o t e r i e s , r;' ', r.J.-B.Dums; Paris.
B
1
Meubles, - Cheminées
Portes. - - Escaliers
LINE ST- У ces
11ЧГ C3- A . M 3F*
Ctiamlires à c e n o t e
Cabinets de Travail
tu
Broohes, Epingles d e C r a v a t e s , P a r u r e s de
Moutons, Boites d ' A l l u m e t t e s , M a r o q u i n e r i e ,
o w e s d e l a S t a t u a d a LA T O U R d ' A U V E R G N E .
Perles.
Maohlna à c o u d r a NEW-HOME. — Mokanlkou da v r l a t gant r a b a t b r a z ,
~g w a r a n t e t 5 bla.
IVÏ
i\
i^
-
£t r-s i XX
S
Execution soiqnée
(Cotes-tiu-Xord)
JiMSBltl l e s i i K ^ s m - e s s u e ;>l.-tee jxxai* t o u t e s i a i s t a i l S i i t i o n s
B.N
B O U T
E
T E
ES A BATTRE*
NT B A V E R 3 ,
PARIS.
S
PRESSOIRS
• 1
(Voir à l'Etalage.)
Ce chronomètro ee fait on acier, nickel, argent ot or. Avec ce chronomôtro aucune poussière ne peut pénétrer a l'intérieur. Echappement ù ancro 15
rubis, antlmagnétique. Réglage pariait.
Çrontion île la Maison
U H )
»r
A R V \ A N È Ô E
С A
M O T E U R .
D ' A J O N C S *,
M . O U L 1 Ì N S
À
P O M M E S
TANVEZ-IEYERSFILS
SCAPHANDRE,
de Bijoux p<our Mariage,
avec brillants
et
Parures et Bomquets en fleurs d'oranger.
Abonnements sans frais à toutes les revuos périodiques.
É
1 2 0 . 0 0 0 " : 24 АЁСЕШЬГЕ1907
C
choix
P
GROS L O T S
complète
Dana un but de v u l g a r i s a t i o n scientifique et h u m a n i t a i r e ,
La Médecins Végétale, tort volume de 3SB pages, est e n v o y é e franco
contre 0,60 centimes en t i m b r e s - p o s t e , adressés au D* do la
R I E
M o n t r e A botte h e r m é t i q u e , m a r c h a n t m ê m e d a n s l'eau.
Grand
Gratuites
aas
D'UN
( F l n i a t ò r e )
Seul concessionnaire du
CHRONOMÈTRE
GRANDE
(
N O U V E A U T É (
S
3
ПЬЕШЬ SI'^I^r.
_
Livraison
Maladies. si>eclalen do la Pomme, etc.
Pharmacie Vloienne, 16, Rue Virienne,
G
droit encore à diverses e t nombreuses
lYlobilier d Eglises
Goutte, Rhumatisme,
Eptlepsie, Maladies contagieuses, Voies
urinatres,
Cystites,
Prostatttes,
Gracelle,
Diabète,
Anémie,
Bronchite,
Asthme, Dyspepsie, Gastralgies.
Constipation,
Ilémorrhoides, Hydropiste,
Albuminurie,
etc., etc.
Aveo oe l i v r e , chacun pout d e v e n i r son propre médecin, .ie soigner et se guérir
seul de toutes les m a l a d i e s c h r o n i q u e s , sans m é d i c a m e n t s qui e m p o i s o n n e n t , m a i s
par cette m é d i c a t i o n bienfaisante qui répand B o n action naturelle dans toutes
nos cellules et dans tous nos o r g a n e s , par ces préoieux sucs des plantes qui
infiltrent dans nos v e i n e s : p O H C E f V I G U E U R ET S A N T É .
Grand Choix de Couronnrs et Choix mortuaires
Marchandises de toute I " qualité. — Prix Modérés.
.
portefeuille donne
I SWTIJRES DE TOUT STYLE S nouveaux modèles
de Salles à m a n g e r
ILO 8£aYìUrnen**
La Méthode V é g é t a l e qui depuis de n o m b r e u s e s années obtient
tant de succès dans les g n o m o n s des maltidios e b r o n i g u e s . s e t r o u v e
décrite dans le celfibre o u v r a g e intitulé : <i La Médecine Végétale t.
T o u s les m a l a d e s désespérés et d é c o u r a g é s t r o u v e r o n t d"ii.> co
l i v r e un m o y e n certain et radical pour se g u é r i r sans d r o g u e s
tunestes, sans p o i s o n s qui fatiguent le c o r p s , épuisent les nerfs et
délabrent l ' e s t o m a c , sans opération, ni mutilution m a i s a l'aide de
sucs végétaux
e t sèoes régénératrices,
qui réparent les forces,
fortifient l ' o r g a n i s m e et purifient le s H U g .
P a r m i lus chapitres les plus importants, il c o n v i e n t de oiter :
Maladies de la Peau, Dartres,
Eaèma,
Vices du sang, etc.
Papiers points depuis 0 fr. 15 lo rouleau
T O I R S ,
йЩ Superbe portefeuille
{jM| \ l ' comixirtimenU
fe^'on maroquin
Grande Fabrique d e Menuiserie
par LES SACS ET PRINCIPES VITAUX DES PLANTES.
Rlpolin. — P e i n t u r e e n bottes. — V e r n i s . — B o u r r e l e t s p o u r p o r t e s et f e n ê t r e s
C I
contenant DEUX billets
• м м renfermés dans un
MENUISERIE
BROSSERIE. — EPONGES. — BLANC FIXE POU» HADIGKON.
T O I L E S
2<* E d i t i o n LUXE
à
N0 V O U S L A I S S E / , pas tromper, Kxigoz le tilro en
lettres .l'or : L E P O R T E F E U I L L E D E S
L O T E R I E S N A T I O N A L E S (litre déposé).
Vu la valeur du Portefeuille et du Hon-Primo
tous nos envois sont recommandés.
TMA
ou toile,
vitraux.
ULES
Petit Portefeuille
en g r a i n cuir.
En cerile dans toute
Prix du Billet: U N franc.
adreiser mandat ucsic a H. le Directeur. 20, rue il.-D.de Hazarctn
Paris. — joindre lo c. pour envol (cirantjer, 25 o )
la Liste oes n" glgllDts sera cDvoyee fraoco
\m »»• (onmatJ' d'à) solu 1 liilltli.
U N franc.
— G
d'appartements
sur papier lambic
Scènes-ou Paysages. — Papiers
R É E S pour T A U L E S ,
C O M P
m
g
T R È S jolt
шит
UN
Ensemble : 1 . 0 3 5 lots, payables en espèces
Directeur, 20, me B.-D. de NazarelbJ
Punis. - Joindre l o c pour envol (eiranoer,25 c ) ^
la liste .es
F. .fn.irits sera envojte franco
pour use MWMndt <l'ay ciiu 2 liillits.
Vorros à vitres de tous Genres, et do toutes dimensions
dépolis, gravés, mousseline cathédrale.
Tablettes de Verres pour Etalages de Magasins, avec
Monture.
Décoration
un
Capital
FRÉDÉRIC MELOU
Rue
UN billet
dans
représente une V A L E U R
TIRAGE : 30 JANOIER 1908
amener mandat poste a H,le
DES
dont le choix est laissé à l'acheteur. — La valeur de chacune de ces primes
TIRAGE : 30 JANVIER /908
é
1 contenant
renfermé
UN F M I
des C H E M I N S de F E E
Ensemble : 1 . 0 3 5 lots, payables en espèces
DÉCEMBRE
Circulation autorisée dans toute la Trance.
de l'Orphelinat National
des C H E M I N S de F E R
Prix du Billet:
шт
1119
de T R A V A I L
E N T R E P R I S E D E P E I N T U R E ET V I T R E R I E
Décors, Encadrements
— Peinture de Voitures
24
E
&BMp®irÊ3®& P^âm&s
Y L O T E R I E V
• Chapellerie, Chapeaux de Feutre cl Casquettes d'Hiver
G
UILLE
Chaque
DE C R A V A T E S , et CAGHE-COLS
DERNIÈRE NOUVEAUTES
A
TIRAGE : 30 JANVIER 1908
TIRAGE : 30 JANVIER 1908
D A M E S
CHOIX
Faux-Cols,
R
de F E !
S
Pèlerines en drap et Molletons imperméables pour Hommes et Entants
QRAND
I
Hermann
±&,
IF*lit с e
Usi NÉS NyDIZO-ELBCTlZfQUEJ
QUI M PER
W O L F ,
S a i n t - G o r e n t i n .
DELA
(en face la Cathédrale)
TOURELLE
ET DE P O N T - E Z E R .
Piano réclame
475 fr.
Piano marque Plcyel
1,075 fr.
Prochainement lo Piano démocratique
sora lancé sur le marché. Le piano sera
fabriqué dans nos ateliers, pur des ouvriers et avec des bois du pays.
Isolateurs réclame, lo jeu de 4. . i fr. 95
Envoì Franco ou Nouvel Album iuustrb-
(còres-Du-NORp)
I _ i U t l i e r i e
d e M i r e c o u r t :
Cordes do mandolines ol de violon.
Violon ontior avec sa boite, archet, coloCordes de soie, depuis
0 fr. 30
phano ot jou do cordes
15 fr. 90
Chanterelle ajustée
0 fr. 75
M a n d o l i n e , depuis
. ' . 8 fr.
TOUTE
LA MUSIQUE
MODERNE
(JUÌNGAMP
ET ANCIENNE,
P a r í s 1878-ГАЕ1>Аа'г-1.'й«1,(ят. I
5 ' B r i e u c I 8 8 I - 6 ° D í p i o'Hon:
V«Nnts IS85-Méooulci>'0r.(
! S'BRiti'ClSOS-MtMÍotAVunmíirPaix).
Rmtivv I 9 0 5 - 6 f O i w ö « e в'Ноилеив.
P\ENNts 1906-liHcMiiitCouoosnituK;.
Remises de 10 «/., et 00 %.
Location de musique, livrable à domicile, tous les mois, dans tout le Finistère, au prix de Paris
ABONNEMENT pour l'entretien des pianos I QUIMPER, . h accords par an ( | <•> <*„
—
— ( X Al i l s
à datosi
fixes
{Département,?)
CONSTRUCTION AGRICOLE DE LANDERNEAll
E. B E L B É O C H
C
I
n
g
é
o
n
s
t
n
r
^ a x .
Un a n c i e n A c c o r d e u r de la maison CAVEAU est a t t a c h é à la Maison.
i
e
u
u
c
t
r
e
u
r
F C e m i s e
¿1 n e u f
d'uxx*. p i a n o :
Mécanique complote ot réglage . . 95 fr.
Replaquaye celluloïd
35 fr.
Cordes ot chevilles
95 fr.
Recollage d'un sommier de cheClaviers foutro et blanchissage. . 35 fr.
villes ou d'attache, pinçago et accords au diapason
95 fr
Replaquage ivoire .'
65 fr.
PERFECTIONNÉS BREVETES.
Canadiennes
г
/
e t il H é r i s s o n
ET A DENTS F L E X I B L E S
Houos et Semoirs extensibles
arMEAZ
I
A
T
B
A
U
L
I
N
I<"a!>B'i<*»liou i B t ( W ; i i ( i < i n « «So T í k í I c s s p é c i a l e s
brevetées
|M oem*a%ni u n e c o u v e r t u r e
Sudestruetlble.
Coiivoí'íiii'tó chaude
ев hiver
Couverture *
eu éié
Agréable ;i l'œil
Coloration à volonté
fmia
Fixité absolue
BOULC'H
J E n t i ' L o u i s A R
IIA C1IE-PA1LLE
Toutes mes t I m r i m * E M I E T T E U t ^ E S ont le corps en acier
et tes versoirs à ecartement variable ; la glissière en acier plat.
H
m a gantouiou KALLAK lia MAEL-KERAEZ Pose facile
EXTIRPATEUIS A DENTS FIXES
BROYEURS—
D E C O A T I F I T E L
C
a
-
BRABANTS
Herses
T U I L E R I E
re
cn Parrez P L U S K E L L E K , c kafet :
trempé,
Comme
s
« Digivanerczed-Lcaz
m
travail elles sont absolument supérieures à toutes les ^
^
^
H
(Demander les références.)—Représentant à' Carhaix : Louis LE BtbCONU.
IL
Iladerezed
tur,
ha re all a hep sort
gwaraulissel.
E R E l l - B I l A B A N T
wM
H O R S CONCOURS i exposition Nationale d « Poutivy ( 2 Novembre 1 9 0 8 )
L I S T E R ;
odateli wo
a bop sort kali te
hag a bep sort priz
Mekanikou da labourât douar en pep slum.
économique
economi que
Mi-csser commandes à la TUILERIE de COATIFITEI. à l'OIIT-LAlMY ( F i o i s l e r e )
ioslüines
Bretons
Machines à tricoter
P O U R
INSTRUMENTS ARATOIRES
BENYIOU AR AT
Comptoir
rOSIKE
21,
Л v e oiigalot on eur gorzcit ;
A labour on noli dofiarou ;
A га orni oro pagoi'or: S 0 ' | . a Inbour engounld
I
BOULEVARD
NATIONAL,
à
Lai
SAINT-BK1EUC
| » l i i s x 0 i » | ! i 9 « > <J)' t o u t e s
t e s «''ClTlll('IISOS
Brabanis H ELOTTE
Hçraes articulées tout acier
Ses
Rouleaux* ondulés et lisses
(kilts l é s é e s , l e s
revisit:! ail s
a» fus
Semoirs 1ILD-SACK, les pins peii'eclionnés.
En
magasin,
tons instruments fie première
marque.
— Catalogue
franco1
The
B e r n e « , [depuis
tblbqraphe
P o u r
ENVOI
FRA*
LÉGALISATION DES.".
Représentants du Comptoir à Carhaix :
" BERNET "
175 f r .
M
{CO DU
CATALOGUE
«ignwOures
CICONTRE
SCAËR
S'adresser à M. EVENOU, drapier à
Seacr ait à M. Christophe S A L A U N ,
tailleur <ï Slangoden, en Seacr.
Kcrcmciise
D o chaumcuse8
Rouleau ondulé
DE
COSTÜIVIE DE QUIMPER
Houes à cheval, Butteurs
Scarificateurs, Extirpateurs
штт
COSTUME
Noir ot velours, «vu noir i't broderies,
de 4 0 à < î O francs le haut de costume.
VI O h . M A R É C H A L
D E M O R L E Y , p a r D i i m m r i c (Meuse) '
« T H E 1 1 Е 1 Ш Е Т Т *»
Nouveau Risocperfeétionné Breveté s . o . d . c i .
de Bretagne
e
1 BMET-CInROY^iSsês FILS, Constructeurs
à
Ayr ¡role
0
V
v c GTJILLOU
TÉEl'LHONE
FORCE
Sui* l e Clmtcmi
ET CHARRON NAGE. -
<
& Sî^II^iS
RÉPARATIONS
Bleu cl velours, ou bleu, velours el
broderies,'de 5<> à <îO rraucs le hnul
do costume.
S'adresser à M . MICHEL L A Z , tailleur
au bourg tie Coray.
Pour Bragou-Braz de drap e l Guêtres,
s'adresser à :
./. RA VALEC, drapier à Coray.
Michel LAX. tailleur à Coray.
COUR VEST, au bourg de Gonésec.
CHAPEAUX BRETONS
Michel (JUE1NEC!, rue. Keréon, Quirnper, et A B A L A I N , Landerne.au.
Cos costunios sont ceux adoptés de
préférence par los Hardos.
En Mairie de Carhaix, le
MCORBEL
0, Hue Longue (le ilourrcUc, G
M O R L A I X
Voir les Modèles au
Magasin)
Carhaix, Imprimono du Pouplo
Le Gérant ; Louis
Gouiilet
r
Quatrième Année -
Kj"lxx*
№ 170
Samedi 2 8 Décembre 1907
G w e n n e n - Cinq Centimes
Rédaction ci Administratioo
JOlfiNALIlÉiiIOlMLISTE
eilCItllOM \ l > V1IU
Avenue de la tiare, CA RH AIX
dfl la
CORNOUAILLES
EtJË^t.JEE'X'-.A.GS-ISJ JEU
ni. dui.
TARIF tles INSERTIONS
.'Ann.etRéol. í"p. OÍ.201aligne
—
3»— 0 25
.ChroniqueLocale 0 50
En lícitos
O 75
ABONNEMENTS:
FRANCE. . 1 an. . 3 Ir. SO
ETRANGER. — '. 5 ~
Avon " A r V r o " KéVueMonsuotle
FRANCE . . 1 ur. . . . S Ir.
KTHAN&fíR^— . . . 9 Les Abonnements
sont
d'avance
a r a , Laez, ha Líbrente. »
' A R BOBL*
e Rener, e Skrîvanierien
hag e Oberourien
a gas o gourc'hemennou a
YLOAYEZ
da Itoli Vipnonejl
M A D
ar
Rrezoneh.
Kant lur da c'honid
Eur lem lodennou a dalwudegcz hant lur a zo da c'honid ! Ar
re a c'houronno a dico prona ar seiz
gazeten Ar Bohl (nivoronnou 168,
16», 170, 171, 172, 173, 174,) troc'ha
an datoti, ha lakatanezo obarz allizerou-rospont o tigasint.
Diou c'houlen a vo da rospont d'ezo.
Ar genia :
Kontot peti gwech e vo moullot an
artikl AR obarz pepli ini deuz ar seiz
numero morkot ulielloc'h, deuz ar
ponn kenta boteg ar ponn diveza euz
ar journal.
An eil :
Lavaret damdost pod a vo o konkouri obarz ar c'houronadok nevozina.
Al lizerou a dico digouezout gancoinp o-kreiz tre ar 27 a C'henvor
hag ar 1 a C'houervor. Ar goneerion
a vo hanveter journal 176, euz an 8
a viz C'houerver.
Ni hoti unan
Nos annonces sont reçues
par
les Agences de Publicité,
ou directement à nos
Bureaux.
payables
Evid ar Vro drear Bobi "•
ar Vretoned, poro, einezo, o deuz
awalc'h gant komzou ilour.
Ar c'hazeteuuou a du gant ar
c'liouarnamatit, a skrivo llour lia
lorc'hek eo bot digemeret gant levenez ar ministr e Breiz-lzol; ez euz,
en asambleou niverúz, kriet braobrao! ba stlakot kreuv an daouarn
war lerc'b o gomzou; lakeat o vez
or o'hazotennou-zo ez oa tri mil den
o solaou auezan, pa n'oa kot pemp
kant, hag en douz an deputo euzar
Vro lien galvet o vignon, mar plij
ganeoc.'h! An dra-ma avad a gredin
kontoo'h, p'eo gwir koment doputo
euz Breiz-Izel troet gant ar blohea
douz lakeat pell zo o spered bretoun dindan ar boezel ovid kemeret
spered Pariz hag ober eborarttiz da
enebourion e vro, an den digalon !
hag an dud dibenn o deuz roet d'ezan o ílzianz! potra ve da lavaret
anezo t
Ne c'houzont kot 'ta n'o deuz
gwir obel, da zonjal enno o-bunan
hebkeri? No c'houzont ket 'ta, en
our voti gant an dud a du gant an
ostren, e tigoront evid o bugale an
ñor digor braz d'ar sklavaj ?
Ah! nio garfo o gwelet o tihuna
euz ar bez divezatoc'h, hag o welet
o bugale a /iudan dreid an estren !
Pobez keuz ha mez o devele ba
pebez rann galón, dreist boíl, peboz reinorz ousponn, pagleolent o
bugale o krial warno: gwelet a rit,
va zad, o pe stad truezuz o m'orap?
Mad, c'houi eo a zo kiriek a gement-se, c'houi, per e evit n'ouzon dre
be ziotach, a zo bet, hed ho puoz,
migaoun ha skoazel ar lorbaned o
deuz staget brema chadenn ar hagn
ouz han diwesker !
Skrijuz e ve kement-se, n'eo ket
'ta, ha koulskoude nag a bed Bretón, en eur ziskenn en e goustianz,
ne dle ket krena en eur lenn ár pez
a lavaran uhelloc'h !
Mad, abred awalc'h eo c'hoaz da
zevi ar pez a adoret araok, en eur
zonjal, n'eo ket hebkon evidomp eo
o m'omp lakeat gant Doue war an
douar, mez dreist holl evid ar re a
zeu war hon lerc'h. Ar mab a vezo
eüruz, mar d'eo bet e dad eun den
a galón ha libr. En eur ger, BreizIzel a jomo digabostr, ma kar ai
Vrotonod, o-liunan hobken, hi
bleina !
Ni garfe elioni hob obor politik ;
e gwirionez, an neubeùta a vo ar
gwella; en our wolet avad e vezomp ato bac'hatet a bep giz, e kredau| e vo diot euz hor porz en om
lezel da veza lonket gant ar bleizi,
boi) davlbana en eui zil'ean.
Mad, ne dalv ket ar boan elioni
mui da varo'hata ; n'ouz ken da
zelc'hor ílzianz en amzer da zont,
m'o deuz ato ar Franz en e ionn eur
c'houarnamant treiz evel au hini a
vrema.
Ar brasa ginaouok a zo on bon
touez a wel spiami ne voz great
seurt ovit mad Breiz-lzol, peli
ae'bano ; komzou ilour ha protnesaou kaer o deuz avad ministred a
zou eur wechik bennag e BroizIzel, evel ar ministr Chéron ; kerkout ar ministr distroet <la Bariz,
achu ar stai, ba pa 'z oont da leina
etre-zo, gant lion arc'hant, e c'hoarzont leiz o ginou, en our c'hoapaat
D i r e c t e u r Í F.
e
Tout changement d'ad roneo sera
accompagné du I) ir.KOoetít.
on Timbres-Poste.
gant As TOUR D'AUVRHON
" Utriou lavare!
l
. l'i! I.J
ON T R A I T E A FORFAIT
PER PRONOST
Los maires des principales villes de
France ont pris l'habitude de se réunir
chaque année pour discuter en commun
les intérêts dont ils ont la charge,
viennent de tenir à l'aria leur deuxième
congrès. Plus de cent maires étaient
présents. On sait les principales délibé
ratious du congrès ; elles sont intéressantes surtout paree qu'elles montrent
la tendance très nette des représentants
do nos grandes villes, à revendiquer
contre l'Etat centralisateur, les libertés
communales sans lesquelles l'adminis
tration municipale est impossible.
Le débat le plus important s'est engagé sur le projet de M . Vaillant, député de la Seine, qui invite le Parlement
à votor l'obligation pour les communes
de France de supprimer les octrois.
Que l'octroi soit gênant pour le com-
merce et pour le public, nul ne le conteste ; c'est d'ailleurs le reproche qui
peut être fait plus OU moins justement
tous les modes d'impôts. 11 reste à
savoir si sa suppression sera très
avantageuse pour les classes peu fortunées. Ou dégrèvera, il est vrai, les
objets de première nécessité, mais ce
regrèvement sera tellement minipie
que le petit consommateur en profitera
peu et que le plus souvent le bénéfice
restera tout entier dans la caisse du
sommerçant. C'est ce qu'on fait observer les maires de Marseille et de Nevers.
Au surplus, les taxes d'octroi devront
ôtre remplacées par d'autres taxes, et
les contribuables n'y gagneront rien.
Chaque fois que le malheureux contribuable est allégé par quelque côté, c'est
pour rendre par ailleurs ses charges
fiscales deux fois plus lourdes. Il importe moins de modifier la perception
des impôts que le système de gaspillage
qui nécessite chaque année des impôts
nouveaux.
Bien que la majorité des maires présents au Congrès ait paru hostile à la
suppression dos octrois, l'ordre du jour
ne s'est pas prononcé au fond sur cette
question ; il s'est borné à protester
contre le principe de l'obligation que
préconise M . Vaillant. Il h'est pas admissible, en effet, que l'Etat impose
aux municipalités l'obligation de renoncer aux taxes d'octroi. Libre à chacune d'elles de conserver ses barrières
ou de les abattre ; cela ne regarde que
les administrateurs des villes, l'Etal
n'a rien à y voir. Il doit également
aisser toute liberté aux communes, au
cas où elles décideraient la suppression
de l'octroi, pour l'établissement des
taxes de remplacement.
Tel est le sens de l'ordre du jour voté
à l'unanimité des congressistes, moins
la voix du maire socialiste de SaintEtienne. Toute autre décision aurait été
contraire au bon sens. Il est clair que
l'Etat est moins bien placé pour juger
ces questions d'administration locale
que les membres des municipalités. 11
est évident qu'une mesure générale
s'étendant à toutes les communes de
France serait impraticable. Ce qui est
possible ici serait néfaste ailleurs. Ce
qui peut être supporté sans dommage
par le budget de certaines villes risquerait de ruiner les aulres. Les conditions
économiques, les charges financières,
la nature des commerces et des industries diffèrent à Angers, à Marseille et
à Lille ; astreindre les unes et les autres
de ces villes au même régime est une
conception absurde. C'est la conception
de l'étatisme, du socialisme d'Etal vers
laquelle tendent do plus en plus nos
gouvernants. Les maires du congrès
ont constaté cette politique de centralisation à outrance à propos de diverses
mesures que prétend leur imposer
l'administration. Ils s'en alarment et la
dénoncent comme contraire aux inté
rets de leurs cités.
Qu'ils ne se fassent pas d'illusions
leurs doléances ne seront pas écoutées
Le gouvernement redoute les libertés
communales, de même qu'il proscrit
toutes les organisations indépendantes.
11 veut asservir chaque citoyen, chaque collectivité sous sa domination ;
nul particulier, commune ou association, n'aura le droit de parler, d'agir et
de posséder sans l'autorisation, toujours révocable, de l'administration
centrale. C'est ainsi que les maîtres du
pouvoir entendent la liberté. Ils ont
trop pour de laisser échapper ce pouvoir dont ils profitent pour renoncer au
syotème commode de la centralisation
à outrance: système commode, en effet, puisqu'il fait d'un Clemenceau un
dictateur tout puissant, sans permettre
en bourse après ce long et coûteux
v o y a g e les inquiétudes pour l'avenir
commençaient à remplir ses pensées ;
tout cela disons-nous, rendait le baron
très sombre ot disposé à fort mal accueillir la moindre- contrariété. Aussi
ne retrouvant pas facilement le chemin
de l'hôtel où il voulait descendre, laissait-il échapper par moment, de ses lèl'Ait
vres serrées, des locutions gasconnes
iW'iiii IIALLBYGUIBII
qui, sans être de véritables jurements,
n'en étaient pas moins dastinées à exPendant que Léonard et Claude enprimer sa plus violente colère.
traient on connaissance avec cotte
Il suivit, pendant quoique temps, la
compatriote, que le hasard mettait sur
ruo St-Jeacques ne sachant s'il devait
le chemin, revenons sur nos pas ot retourner à droite ou à gaucho ; sa bonne
joignons lo baron ot la baronne de Paétoile lefitprendre justement, à gauche
lussao.
la ruo la Parchominerio ; il arrivera
L a pauvre petite malade so plaignait
ruo do la Harpe, la traversa et enfin
à chaque foulée du cheval, il avait falaperçut l'ensoigno du Faucon-Royal,
lu, au bout de très pou do minutes, requi se balançait au coin do cette rue de
mettre les montures au pas, et la préocla Harpe ot de la potito ruo Poupée.
cupation de la mère était telle, qu'elle
La vue de cette hôtellerie remit un
ne s'aperçut pas do l'absence des dopeu
do joio au cœur de Palussac, et, la
mestiques.
Baronne, on voyant cette enseigne peinQuant au baron il cherchait à s'oriento avec autant d'art quo les artistes en
ter ot no prenait plus la peine de dissice gonre pouvaient en mettre à cette
muler sa maussadorie, qui s'accroisépoque-là, poussa un soupir de satissait de minute en minute.
faction.
Et, au total, il y avait bien de quoi,
La petite Blanche venait de s'endordans la situation présente, n'être pas
mir dans ses bras, ot ce calmo appade très joyouso humeur; cotte entrée a
rent faisait rentrer un peu d'espoir au
Paris par un.tomps affreux, avec une
cœur de la mère. L'hôtelier et sa femme
une enfant malade ot une femme résien apercevant les deux voyageurs, égnée sans doute, mais dont le silence
taient accourus ; mais ia vue de leur
semblait blâmer tous ses actes et le
modeste épulpage refroidit singulièrerendre responsable de la maladie de la
mont leur empressemeet.
llllette, le peu d'argent qui lui restait
— C i , qu'on nous donne des chambres
Heproduotlon interdite aux Journaux n'ayant
pour nous ot nos gens, s'écria le baron
pas de traité avoo M. Honri GauUor, éditeur,
on descendant de cheval, et un peu v i farla. '
Feuilleton du Journal " AR BOBL " 2
U N ÛRAJV1E
AUA COUR
A d m i n i s t r a t e u r : Louis
JAFFItE.W'OIJ
G0URLET.
|
« Taldlr "
Correspondant
Central : Jean
aux opprimés d'autres manifestations
que d'impuissantes protestations.
Mais les maires qui se sont réunis en
congrès sont des personnages importants, capables de lutter parfois contre
l'administration. Une dire de leurs modestes collègues des communes rurales? Ceux-là sont sans recours possible, à la merci du pouvoir central, ils
loivent subir sans murmurer les ordres du préfet ou du sous-préfet de
eur arrondissement. C'est pour eux
qu'on applique dans toute leur rigueur
s multiples prohibitions de la loi du
avril 1884.
Le jour où ces magistrats municipaux ceignent pour la première fois
éenarpe tricolore, ils s'imaginent détenir une autorité que nul ne leur contestera, fis s'apercevront bientôt que cette
autorité est illusoire, et que désormais
ils auront un maître dans la personne
du petit jeune homme au képi galonné
d'argent qui pontifie à l'hôtel de la préfecture quand il n'est pas à faire la fête
à Paris.
Que peuvent, en effet, les maires et
les conseillers municipaux! Sans l'approbation du sous-préfet ils ne peuvent
rien : ni voler le budget communal, ni
faire des baux de durée un peu longue
ni ester en justice, ni échanger ou aliéner les propriétés communales, ni acquérir d'immeubles, ni transiger, ni accepter des dons ou des legs. Ils ne
peuvent même pas nommer, comme
bon leur semble, le garde-champêtre.
Il leur est interdit de désigner le maître
chargé de l'éducation des enfants de la
commune ; ils ne peuvent pas davarij e accorder une subvention à un
culte ou mettre une maison à la dispostition du curé. Je n'en finirais pas si
je voulais énumérer tous les actes administratifs interdits aux communes
sans l'autorisation préfectorale.
Est-il exagéré de dire avec le maire
ie Tourcoing — député blocard cependant — que « jamais le gouvernement
n'avait ligoté les communications comme aujourd'hui ? »
Ou a reproché aux régimes précédents de nommer eux-mêmes les premiers magistrats des communes; celui-ci autorise, il est vrai, les conseillers municipaux à élire le maire. Mais
qu'y-a-t-il de changé, puisque la loi de
188! ne laisse qu'une autorité nominale
aux représentants de la municipalité,
l'autorité effective restant toute entière
entre les mains du sous-préfet?
Les députés s'amusent de temps en
temps en temps à voter la suppression
des sous-préfets. M . Clemenceau luimême était, je crois, partisan de cette
suppression avant d'être au pouvoir.
Ces votes n'ont eu et n'auront jamais
aucune sanction. Le gouvernement républicain n'est pas assez naïf pour consentir à sacrifier des auxiliaires aussi
précieux.
Quant aux élus municipaux, issus
du suffrage universel, on leur donnera
le Mérite agricole pour prix de leur
soumission aux ordres de l'Administration. Ou obtient tout de ce peuple
français avec des mots sonores et quelques centimètres de ruban vert, violet
ou rouge !
11. DE L A R É O L E .
vement, car la baronne est fatiguée, et
ma fille malade.
— Notre hôtellerie n'est pas un hôpital, répondit l'aubergiste d'un air pincé
et nous avons, Dieu merci, assez de
monde dans ce moment pour ne pas
recevoir des voyageurs qui viennent
d'on ne sait où, et ressemblent plus à
des vagabonds qu'à d'honnêtes gens.
— Qu'est-ce à dire, s'écria Palussac,
que le discours do l'aubergiste avait
mis hors de lui, ayez-vous donc envie
de goûter du bâton <
' Holà ! Léonard
prends-moi ce drôle par les épaules...
Mais, en se retournant, le baron s'aperçut de la disparition de sa suite.
Pendant ce temps la baronne s'était
laissé glisser à bas de son cheval et,
sans se dessaisir dé son précieux fardeau, elle s'avançait vers l'hôtelière,
dont la figure était plus avenante que'
celle do son mari.
— Je vous en prie, Madame, lui disait-elle, pour l'amour de Dieu, ayez
pitié de mon enfant, nous ne serons
pas des voyageurs bien gênants ; donnoz-nous n'importe quelles chambres.
Ce qu'il nous faut avant tout, c'est un
lit pour ma fille et un grand feu pour
nous sécher.
— Je le ferais volontiers, dit la femme, mais les l'êtes qui se préparent
nous ont amené beaucoup de voyageurs, et je n'ai que deux vilaines petites chambres de libres, elles prennent
jour sur la ruelle à côté et puis on aimerait aussi savoir à qui on a all'aire
'(
— Corbleu, s'écria le baron, avonsnous donc l'air do huguenots ou d'Es-
Souscription publique
il U BOBL
Listes précédentes . . .
7
Uste
321 f. 25
e
Mathurin Le Malliaud, dépositaire ù'Ar Bohl à Moölan
Pour aider à débarasser la
2 00
SOLU.
Frankiz da beb Harn ! " Los
Bretagne de la Teigne antibardique
Un petit employé, Carhaix .
A n o n y m e , Paris (Pour l'Indépendance ! ) .
Martin hag E ven, Lanndreger
TOTAL.
.
.
.
1 00
0 50
20 00
1 00
355 f. 75
manuscrits ne sont pas
rendus
un wagon de tête de première classe.
11 n'avait pas les menottes.
Les menottes se mettent au vagabond qui vole quatre sous, au catholique qui manifeste pour son église, à
l'ouvrier qui fait grève ; mais elles ne
se mettent pas aux félons, quand ces
félons-là sont Juifs.
Areti a reomp aze an eil kest, evid
ar vvech-ma. Houma a zo eat peli en
tu all d'hon esperanz, dreist-holl pa
gomprener pebez devouamant o doa
diskuezet hon lennerien en hon c'henver an dro genta dija.
Trugare h a b e n n o z Doue da gement
re a zo deut, dre o aluzen vihan pe
vraz, da rei fasadou d'hon enebourien
boutin, ha da ziskuez da galz ha na
zonjent ket ze, penoz ar g w i r Vretoned a zeu mui-ouz-mui da lakaat en
pratile an diviz koz : « Krenvoc'h eo
eur vaz great gant kant gwialen voan
eged unan great gant eur blauten. »
Echos et Nouvelles
Un défi à M . A l b e r t S a r r a u t
M . Albert Sarraut, ancien sous-secrétaire d'Etat, député de l'Aude, ne
décolère plus contre M . Ferroul depuis
la récente élection au conseil g 'néral
dans le canton de Lézignan c i il n'a
pas osé se représenter et où son candidat a été lamentablement battu. Dans
a République sociale, de Narbonne, M .
Ferroul vient de répondre à M . Albert
Sarraut en lui adressant un superbe
déli. Citons le tout entier :
Il paraît que jo suis furieux des attaques
de M. Sarraut. C'est M. Sarraut qui lo dit.
On n'est pas plus modeste. La modestie de
M. Sarraut étant d'universelle notoriété ;
cela ne surprendra personne. Ainsi, tandis
que je fais mon petit Louis XIV en formulant : « le Midi c'est moà». M. Sarraut qui
me le reprocho se contente de prétendre
qu'il est la République.
Et 11 en profite pour essayer de me pousser dehors.
Son procodé ost simple. Lo voici :
M. Sarraut écrit: «.le dis, M. Ferroul,
quo vous êtes l'allié du parti réactionnaire,
que vous avez été son élu, que vous avez
lait oliro ses candidats...»
Et il ajoute :
«C'est parce quo vous no répondox. pas à
cotto affirmation précise que je la répète
sans me lasser ot quo je la répéterai jusqu'à ce quo vous m'ayez fait une réponse
catégorique ot décisive » .
Eh bien, M. Sarraut, ma réponse catégorique et décisivo je vous l'adresse une fois
pour toutes :
Vous avoz menti !
Et lo menteur quo vous êtes se doublo
d'un fumiste.
Los électeurs do Lézignan vont ôtro convoqués pour l'élection d'un conseiller général. Acceptez enfin la candidature devant
laquollo vous avoz, une fois déjà, renâclé.
Jo me présenterai contre vous.
Voila bien l'occasion do régler nos comptes. Allez-vous la laisser passer?
Et quand je vous aurai battu au conseil
général, car, vous n'en doutez pas, jo vous
battrai, je vous olïrirai la rovancho devant
la deuxième circonscription dont vous êtes
nominalement lo député, malgré qu'elle
vous ait si hautement signilio le désavou
formel do votre conduite.
Monsieur Sarraut, jo uous attends à Lézignan moi, que vous déclarez répudié ot
Uni : je vous attonds, vous, le triomphateur, l'impeccable, lo fort.
Et j'ai bien peur quo vous n'y veniez pas.
Docteur FERROUL.
Le t r a î t r e Ullmo
Ullmo a lté embarqué pour Toulon
pour être jugé par un conseil de guerre.
Le secret avait été strictement garde.
La chose s'est passée le plus simplement du monde. Ullmo, accompagné
d'agents de la sûreté, a pris place dans
étaient blonds et frisés ses grands yeux
pagnols ! Est-ce une raison parce que
nos valets se sont égarés dans ces rues bleus avaient une expression de tristesse et de souffrance, elle ressemblait
et ils me le paieront est-ce une raison
tout à fait à sa mère.
pour nous trait»r en ennemis '{
— Mais où diable ont bien pu passer
— Madame, madame, suppliait la
baronne ma|fille, souffre elle gémit, elle nos gens l répétait le baron en arpena besoin de soins, le ciel vous récom- tant la grande salle de long en large,
ils étaient à notre suite quand nous
pensera et je prierai pour vous.
sommes rentrés dans Paris, et puis,
— Allons, c'est bon dit l'hôtelière
tout à coup les voilà disparus. A h !
vous me faites pitié à lafin,et vous
semblez tant aimer votre petite que morbleu ! si je tenais Léonard, je lui
j'en suis toute attendrie, entrez, en- secouerais les oreilles.
— J'aurais bien besoin aussi de Clautrez.
— Mais, ma femme, voulut dire l'hô- die, dit la baronne, elle porte les vêtements de rechange de ma petite Blantelier...
— Tais-toi, Landry, il faudrait avoir che et ceux-ci sont tous mouillés.
— Corbleu, vous m'y faites penser, ce
un cœur de pierre pour résister à cette
petite dame, qui a l'air si doux ; ils drôle de Léonard possède mon portepaieront plus tard s'ils le peuvent, et manteau I et je n'ai rien de propre à
me mettre sur le dos pour me présennous aurons toujours fait une bonne
ter à la cour ; ah ! il sentira ma housaction, qui nous vaudra qnelque chose
sine sur son dos, je le jure, et Claudie
dans le paradis.
aussi.
— Vous serez payée, ne craignez
— Calmez-vous, mon ami, ce sont de
rien Madame, 'le baron et la baronne
de Palussac ne sont pas à la charité bons serviteurs, ils nous cherchent
du public, et la faveur royale me per- sans doute et ne tarderont pas à nous
mettra, avant peu, de vous récompen- rejoindre, j'espère ; ne soyez pas trop
durs pour eux, car ils nous sont déser largement.
voués.
Pendant que le baron prononçait ces
— A l i ! vous êtes toujours pour les
mots d'un air important, Landry, tout
en maugréant, avait mené les deux moyens doux, Louise, reprit le baron,
mais je suis d'avis que pour être servi
chevaux à l'écurie, et la baronne avait
une correction vaut "cent fois mieux
approché la petite Blanche du feu, qui
brûlait dans la vaste et haute cheminée qu'un compliment.
— Madame, dit l'hôtesse en Centrant
de la salle basse. L'enfant entr'ouvrit
votre chambre est prête, j'ai fait;chaufles yeux en sentant cette douce chafor les draps pour que la petite demoileur, et un faible sourire se dessina sur
selle soit mieux dans son lit.
ses lèvres.
— Merci, merci Madame vous êtes
Elle était jolie, cette pauvre petite,
mais si pâle ! si délicate ! Ses cheveux bonne.
Les Biens d'Eglise e n l e v é s à l e u r s
posesseurs.
La Chambre des Députés a voté, samedi soir, par 351 voix contre 169, la
loi de dévolution des biens d'Eglise.
Cette loi viole incontestablement les
droits des donateurs de biens religieux
et de fondations pieuses, sous le prétexte que le défaut de constitution des
associations cultuelles enlève aux collectivités catholiques la capacité même
de disposer de biens quelconques.
Ce qui est plus grave, c'est que cette
loi a un effet rétroactif, ce qui généralement n'a pas lieu. L'effet rétroactif lui
a été donné afin que les tribunaux
aient un texte en mains pour débouter
purement et simplement les vingt ot
quelques mille donateurs qui.ont intenté des procès aux liquidateurs. Des
millions vont revenir ainsi à des établissements de bienfaisance, qui n'y
ont, en fait, de part la volonté des donateurs ou des testateurs, absolument
aucun droit.
Bourses
M M . Renault, de Perros-Guirree et
Fercoq de Calanhel viennent d'obtenir
des bourses à l'Université de Paris.
Comment je suis devenu Barde
Plus accoutumé, par les luttes passées,
aux horions qu'aux fleurs, jo suis tout
abruti sous colles que vous m'avez décochées, en enregistrant, dans Ar Bobl, mon
offrande si naturelle.
Si j'ai été promu Barde sur le dolmen, à
Cardilf, par l'arohidruide Hwla Mon de
grande mémoire, il importe que nos francisés Etatistes et nos gens bien [pensants
no tirent pas argument de cette circonstance, pour me dénier l'éducation pratique
et expérimentale à l'Etranger qui devait
m'aftranchir do leurs préjugés et do leurs
parti pris.
Issu d'un milieu étatiste, Bonapartiste et
ultra Francisé, j'avais déjà passé cinq ans
loin de la Bretagne, dans l'atmosphère encore plus déprimante du Lycée St-Louis et
do la ruo dos Postes à Paris, quand j'arrivai, on 1878, dans la grande cité orangisto
do Belfast en Irlande, pour y faire un apprentissage dans une Compagnie Linière.
Ah '. il n'était pas question alors de " Réveil" Coltique dans cotte grande cité puritaino de Belfast où jo devais prendre,
vingt ans plus tard, part à la première
conféron-je vraiment Pan-Celtique, on 1898,
et entendre Mac Namara prêcher le premier
sermon on gaéliquo qui eut été entendu
dans une Egliso do Bolfast depuis le siècle
précédent.
Quelquo défavorable que fut cette atmosphère ultra-loyaliste de l'Ulster, quand, un
an après, je passai dans lo Pays de Galles,
pour y continuer mon éducation économique, j'emportais avec moi l'intuition do
la possibilité et do la nécessité d'un Réveil
Coltiquo, l'intuition do la pérennité des
plus grandes patries Raciales au-dessus
dos patrios administratives arbitraires —
ot donc éphémères comme tout ce qui est
arbitraire Pendant les quelques mois que
je passai alors à CardilT, la vision vague,
brumeuse comme l'atmosphère de Belfast,
so précisa, se lixa pour toujours. C'est
alors que jo vis l'activité commerciale, industrielle et maritime du Royaume-Uni,
déjà en décroissance dans les grands centres
Anglo-Saxons, évoluant vers l'Ouest, avec
le développement merveilleux des grands
centres de l'activité Celtique pure : comme
Belfast en Irlande, Glasgow en Ecooso,
Carditf et Swansea en Galles. Et, déjà, je
me rendais compte de la nécessité d'une
mémo évolution de l'énergie Française vers
Et M m e Landry vit des larmes d'attendrissement remplir les beaux yeux
de la jeune mère.
Les deux petites chambres étaient
loin d'être belles ; situées au rez-dechaussée et les fenêtres s'ouvrant sur
la petite rue Poupée, le jour n'y pénétrait guère quand il faisait du soleil et
pas du tout quand le temps était à la
pluie. Aussi en entrant dans ces pièces
froides écarrelées éprouvait-on l'impression qu'on ressent lorsqu'on pénètre dans un caveau, et malgré le feu
clair allumé dans la plus grande des
deux pièces, il y faisait une humidité
qui tombait sur les épaules comme un
manteau mouillé.
Vite on mit Blanche au lit, elle recommençait à gémir et M m e Landry,
ayant aidé la baronne dans ce doux
soin, pendant que Palussac allait voir
sur le pas de la porte si ses gens n'arrivaient pas, M m e Landry disons-nous
fut prise de grande pitié en voyant
souffrir ainsi cet enfant.
— Pauvre mignonne, dit-elle je la
crois bien malade, est-elle ainsi depuis^
longtemps ?
— Non, reprit Louise, elle allait très
bien là-bas, au soleil et au grand air ;
elle est née dans notre petite campagne
près de Dax, et quoiqu'elle soit délicate
je ne l'ai jamais vue malade.
(A suivre.)
littoral de notre Bretagne égaloment
Celtique
Passé do l'industrie Linière et du Shlpping dans l'érudition, J'avais tait un séjour
do quatre ans à l'Ecole des Langues Orientales (où la formation des cerveaux était
alors conduite par des maîtres admirables),
j'avais vécu quelque temps, en ExtrêmeAsie, comme aux Etats-Unis et dans les
erands Pays d'Europe, les prodromes de
'évolution actuelle — évolution essentiellement raciale ot économique — de la politique mondiale, quand je me suis préoccupé du devenir de la Bretagne en lace des
synthèsos en gestation : Synthèse Germanique, Synthèse Méditerranéenne, Synthèse
Slavo, Synthèse Coltique. D'aucuns, qui
ont ou la curiosité de relire mes articles do
jadis dans Y indépendance Bretonne, dont
les Francisés bien pensants ne devaient
pas tarder à me fermer les oolonnos, m'écrivaient dernièrement : « qu'il fallait quo
le fusse sorcier pour avoir raconté, si
longtemps d'avance, oe qui se passe aujourd'hui. »
Ah I Je le sais, aux époques où il fallait
franchir los barrières du scepticisme et de
l'indilléronce, selon un procédé recommandé par un maître Journaliste de Belfast,
dans les cas désespérés, l'ai attaché les
idées à répandre aux pattes d'audacieux
canards, ce qui a contristé si fort l'esthétique do l'excellent Tiercolin, notro grand
Barde Gallo, au talent duquel Je n'ai Jamais
ménagé mon admiration.
En venant me fixer ici, auprès do la
tombo et de l'ermitage Celtique d'un disciple Cornoualllais de Coluntban, je n'ai
as déserté la cause du " Réveil" Coltiquo.
'initlavo prise récemment parle vénérable
Primat de touto l'Irlande, eu vue de la
conservation ot de la restauration do la
Crypte do Bobbro en Italie, où so trouve la
tombe de Columban, est la Justification de
mon exil volontaire au milieu de ces sanctuaires Celtiques de l'Europe Centrale. No
serait-ce quo dans l'intérêt du renouvoau de
l'Ame Celtique, il importait qu'un Celte,
s'arrachant a l'invincible passion de l'ambiant originel, vint tenir compagnie aux
ombres géantes dos grands Cénobites,
dont la gloire constituo pour notre Race un
enseignement et un patrimoine précieux ;
11 importait qu'un fils do la Raco Celtique
vint ici revendiquer pour elle le bénélloo
des merveilleuses institutions démocratiques ot arbitrales dont les cloîtres Irlan
dais du V I I ' sièole ont enfoncé le gormo
indestructible dans l'Ame Helvétique.
Sl-Ursanne. (Suisse.) Lionel RADIOUET,
f
E
K A O Z E A D E N
VIT al Labour-Douar hag ar pez a zell oulan
Ar
gioella
feson da viret
ar boued loned
gritlou
I. Ar Betrabez. — En hantor-noz Franz a
zo kalz uzinou en pere a ve grot sukr gant
botrabez. Na gaozeomp ket ama wàr goment-se.
IL.— Ar Betrabet, magadur d'al loned,
— En kalz a gontreou a ve taolot ar c'hrizion-ma a vorniou dlndan ar c'hardiou pe
ebarz kaoiou ; gweohou ail — evel en
Normand! — e vent taolet en eun toull don
bennag gret en douar : an diou foson-ma a
zo fall, ar c'hollou a zo braz bopred. Mad
eo evel vo gret en Hanter-Noz hizita allez
ar betrabez gant kalz a brader.
Koulskoude, nemet en douarou priek ha
dourok, a o'hellor ober nanchou war 30 da
50 santimêtr dondor hag 1 mêtr 20 sinti' mêtr war 1 mêtr 50 santimêtr ledander. En
toull a ve leuniet na vern pe vod en eur
evesaat koulskoude da nompaz kigna ar
griziou. Goude vent goloet, ar betrabez
magadur d'al loned n'Int ket ken dilikat
evel ar re a rer sukr ganté ; galloud a ror
o goloi nebeutoe'h. Tua skiantek war al labour douar a lavar penoz eo mad lakaat
douar war gollierou ar betrabez, no
m'omp ket a du ganté war gement-se, rag
an ober-ze a domm hag a lak ar griziou da
zio'hoan : gwelloo'h eo goloi ar bern gant
plouz pe gant deliou betrabez. Mad eo,
ober oun nant ovlt an dour da redek en dro
d'an toull, ovel-se an dour n'antroo kot
otouez ar born ha na vreino ket ar griziou,
Moïon zo da donna profit douz ar botrabez skornet en eul lakaat anê dustu ebarz
eun toull araog an diskorn ; troo'ha a rer
anê nouzo gant eur benvok lem hag an
tammou a ve lakot an cil war ogilo a vorniou gant eur gwiskad plouz munud être
pob tamm. Beb gwiskad a vo gwaskot
s tard ha goloet ouspenn mar be red, gant
oun dornad holen. Mad eo oher eur speuren douar pe plench etro peb bern pore a vo
goloet goude gant plouz munud ha stardet
mad gant douar. Renier soagn da stanka
ar faoutou a 'n em gavo dre ma ziazozo ar
bern.
III Ar Charme». — A r memeztraac'holl
beza grot d'ar ro-ma evel d'ar betrabez. Ko
mer muioe'h a zoursi dioutô koulskoudo.
IV. An Irvln hag ar Rutabaga. — An
irvinon a zo dourek ; tomma a ra buan ha
diez eo da viret ; allesoo'h a ve laket a ver
niou blhan goloet gant troaz pe plouz mu
nud. A r rutabaga a zo easoe'h da viret dre
ma toug gwelloo'h an amzor gri.
EUL LABOUBRR-DOUAB.
Feuilleton du Journal " Ar
Bobl"U
AN TOUR D'
iMheet en brezoneh gant
Loeiz GOURLET
«
A r peurest deuz e gomziou a oe kollet en trouz eur prenestr kouezet w a r
leur ar sal vihan lec'h en devoa digemeret Kastignak Juana eun heurvez
kent.
Gant eur vuander souezuz evid eun
den hag en devoa atao c'hoant kousket, Daridan a c'haloupaz tresek dor ar
sal vihan, hag hi serraz gant daou dro
alc'houe.
— M a d I emezan en eur zond war zu
Kastignak, gonid a reûmp evolse eun
tam distag.
Kastignak na ouie kot mui penaoz a
oa an traoU gantan. Ghom a rea azé
hep fin val, evel skeudet dre an digoueziou kabluz-ma. Na zeue ket ennan ar
zonj da raï dorn e vit harpa he vignon.
— A l l ò , raarkiz, eme Daridan d'ezan
en em hi jet oun tam... n'eo ket digouezet ar mare da gousket I
Eun hevelep-ali deuet er-meaz deuz
ginou ar c'housker daonet-zo en diche
laket Kastignak da c'hoarzin en eur
mare all ; mez er maro-ma no oa ket
kont memez tra.
— G w l r eo an dra-ma 'ta ? omozan
gant eur vouez diez da glevet ; n'eo ket
eun hunvro eo I A n dud-ze a teu ama
Tro ai* k d en eur sizun
— Ullmo, an oflser-mor traltour a
zo lahet en prison Toulon da c'hortoz
e vamediges.
Qreat en deuz ar veaj
deuz a Boris beteg eno heb lavaret
grlh. Dlgouezet er prison en deuz goulennet dustu-boued
da zibri. Hag en
nozvez-se e Désires Lizon a oa gant he
matez er c'hasino o selaou eur pez :
Enor ar martolod I
— Eun neubeud slzunlou
zo eun
avoue, an aotrou Raynaud, deuz Cérel,
a gase ebarz daou User eur somm a
80.000 lur, da unan deuz e genvreudeur deuz Kastelnaudary.
Pemzeh devez a dremenaz enpad pere ar billejou banh na zigouechent het gant o
ferchen, daoust da glemmpu ar c'hasser ha da re an digemerer. An aotrou
Raynaud
a slirivaz neuze da unan
deuz e vignoned, en eur renh uhel en
Pariz. Minislr ar Posl hag an Telegraf a c'Jwvrc'hemenaz .ober eun emglash. Kavet eo bet an arc'hant ha halz
a llsirl ail ebarz eur sac'h en eur
c'hom tenval deuz gar Narbbnn, anftoueset pe hoachet gand eun
impliet.
— Dtsul vintin en Brest, tri marteginldih deuz Naoned hag an Oriant o
deuz gallet hemer an tec'h en eur saillet dreist moger pars ar prlzon. Ar
re-ma a oa betsihouret
gand tri pe
bevar ail a du ganto. Dustu oa bet haset jandarmed ha diioallerien ar porzmor war o 1er Ch.
— Ar c'honverz a hadhomanz
montl
var dro Kazablanha.
— Hanter-hant
korf maro a zo bet
tennetdeuz dindan recinon
manu/ahtur armou Palerm, en Itali.
— Eur gann dre gleze e deuz bel
lec'h en Budapest, Aotrich,
être Weiierle. rener honsaill ar
vinistred,
ha Polong. eun députe. Welierle a neuz
tremen 00 vloaz. Araoh ar gann e
shrivaz evel hiz ha hustum. E-pad ar
gombat, Polong a brezantaz
d'ar miinistr.
KELEIER
Kerne
-
TjntTLOl
KERAEZ
{Suite et fin)
Si la Jeunesse Catholique Française qui,
olle aussi a une organisation régionaliste, a
tant d'influenco et tant de succès on France
c'ost quo socialo parce que catholique, ollo
ne s'est inféodée aav.cune cotorio politique,
c'ost quo, guidée uniquement par son
amour du peuple, et sans se laisser élis traire
par les potins do la rue, ollo poursuit graduellement et sûrement sa route vers l'idéal
de justice ot de liberté qu'elle s'est failo
c'ost qu'elle so préoccupe moins, par exemple, do savoir si M. Sarrion maintiendra sa
démission de président delà délégation dos
Gauchos quo de se renseignor sur quelle
question socialo nouvelle il importerait do
créer dans l'intérêt do toile ou toile classe
do la Société.
De mémo pour nous, mos chers amis
soyons neutres on tant quo Bretons au
point do vue politique : c'est-à-dire chrétiens avant tout, ot bretons avant tout, agissons en chrétiens ot on Bretons toujours.
No nous laissons pas tontor par los pro
messes do Blois ou par celles do Montfort
Comme Salaiin lo pauvro du Folgoat, nous
nous écrierons : Je no suis ni pour Blois ni
pour Montfort ; jo suis Breton.
Car, n'en déplaiso aux hommes poliliquos
qui se trouvoraiont dans cotte assembloo, lo
salut de la Bretagno no sortira jamais, ontondoz-lo bien, jamais d'un voto de laCham
bro des Députés ou du Sénat do Paris.
La Brotagno pour voir dos jours moil
lours no pout oomplor quo non soulemont
sur l'initiative artistique, intellectuelle ot
littéraire do ses enfants, mais encore sur
leur eilort moral, économiquo ot social.
Le sentimont Breton nodoitôtro citez nous
pas non plus seulement qu'uno hourouso
corde quo les oratours ot les poètos font vibrer au cours d'itarmoniousos périodos, il
doit ôtro pour nous jeunes catholiques do
Brotagno uno véritablo réalité ot sa propagation doit ôtro notro grando propagation à
tous.
Nous sommes los fils do la H bro Brotagno d'Autan, lo salut do la libro Brotagno
de domain no dépond quo de nous.
En Brotagno la question Bretonne ost au
premier cltof uno question religiouse ot sociale.
E F F L A M KOED SKAU
Vlà V " Entente Populaire ". — On nous
écrit :
Dimanche dernier, les Musiciens do la
nouvelle fanfaro so sont réunis à l'annexe
du Buffet. Dé là, au son d'un pas-redoublé,
ils ont défilé dans les principales rues de
la ville ot so sont rendus sur la place d'Aiguillon, où a lieu le concert.
Nous remarquons avec plaisir l'excellente
iniliativo qu'à prise M. Guétron, lo dévoué
chef do ['Entente, on donnant ses concerts
dans différants.quartiers. Il ost juslo quo
tout lo monde eu prolito. et los Carhaisiens
seront do notro avis pour en folioilor l'organisateur.
Lo concert commonco à 2 heures. On a
remarqué la foulo considérable qui affluait
sur la place, ot qui par la même
vonait lémoignor à la jeune société ses
marques do sympathie ot d'encouragement.
On voyait aussi cà ot là quolquos vieux
bisquards (1) do Y Indépendante qui applaudissaient malgré eux, car d'après leurs
diras, le concert a élé bien enlevé el aucuno crilique ne pouvait être faite à ce
sujot. Quant à l'hymne do ['Entente il a été
salué d'un applaudissement général.
Mme Veuve Quonoudor, du café « Héros
le Bazoillos» a offert une tournée générale,
puis los jeunes gars aux solides poumons
ont fuit résonner do leurs cuivres les rues
do la vioille cité Carhaisionne. La dislocation s'osl failo sur la place dos Droits de
l'IIommo.
UN BLKU.
— Concert Veyrel Le Pont'. — Un grand
concert sera donné à la salle de la Mairie
lo joudi soir 2 janvier, à 8 heures ij2 précises, par los Enfants Prodiges, les loutes
Jeunes arlistos Mllos Ronéo, Suzanne Voy
rot Lo Pont et Odilo /.ito. Le programme,
comprenant do la musique el du chant, est
dos plus intéressants, ot fera salle comble.
— Chute. — Lo jeuno Rompe, Il ans,
ost tombé mercredi après-midi du deuxième
étage d'une maison on construction place
do la Mairio, ot s'est blessé assez grièvement.
— L'électricité. — Les travaux d'installation de l'éclairage électrique sont poussés
aclivotnont. L'usine est en partie construite
et la poso dos poteaux ost commencée.
— Adjudication. — L'adjudication do la
la viande à l'hospice de Carhaix a été concédée à M. Lo Gall, boucher ; l'épicerie à
M. Lo Coz, la pharmacie à M. Boulay avec
55 Opj do rabais ; lo pain à M. Lo Bihan.
M. Bosson, boulangor. ost adjudicataire
pour los fournitures do pain au fourneau
économique et au bureau do bienfaisance.
— Agressions. — La nuit do Noël a été
marquée do deux agressions nocturnes.
Vers () houres du matin, morcrodi 25,
Paul Nédéloc, forain, 2f> ans, né à Plouzé
védé, lit la rencontre, ruo du Fil, d'un
nommé J.... et d'un soldat, qui lo rouèrent
do coups, ot lui firent à la tète une assez
grave blessure qui a nécessité son traits
port à l'hôpital. Interrogés, . ) . . . . et lo soldat
prétondont quo Nédélec los avait provo
quôs, ot los avait menacés do son sabot.
A peu près vers la même heure, les
nommés Canoc et Le Lay, passaient ruo
du Pavé, lorsqu'il leur prit fantaisie do
crier devant lo presbytère : i(M. lo Curé n'a
pas do culotte ! » « M. le Curé n'a pas do
chemise ! » . François Morollec, bedeau, qui
revenait de l'église, entendant ces injures
à l'adresse du Curé, apostropha courageusement les nocturnes révcillonneurs, ot los
pria do passer leur chemin. Canoc olLoLay
oublièrent alors le Curé, ot tourneront leur
colère contre le bodoau, qu'il renversèrent
ot boxèrent vigourousomont.
Morellec, accablé sous lo nombre, cria
au secours. Un soldat du 19'' de ligno on
tondit ses appels, ot accourut. Les inlas
sables batailleurs délaisseront alors Mo
rolloc, ot se ruèrent sur le fantassin. Celui
ci reçut maints horions, qu'il tâchait do
rondre de son eôlô, pendant quo Morellec se
dirigeait vers la gendarmerie pour porter
plainte
Enfin, cotte bagarre prit lin grâce à un
sieur Guillou, do* Korgroaz, on Plounévé
zol, qui sépara los combattants.
— Nécrologie. — C'est avec tristesse que
nous avons appris la mort inattendue do
M. .Iules Blairo, receveur des Poslos, dé
cédé à l'âge do 41 ans.
Chacun d'entre nous regroltera col hon
nêto fonctionnaire, dont la soulo ambition
était do satisfaire tout lo monde, ot qui
bien qu'installé ici depuis doux ans à peine
avait su s'attirer l'estime ot la confiance du
public.
La mémoire de M. Blairo restera long
tomps dans cette cilé, où il arriva plein
d'espoir, mais où il trouva, hélas, une lin
si prématurée.
Nous présentons à sa veuve nos plus sin
cèros c.nndoléancos.
— Allaeron.
— A l laéronsiou a ve
konietet en Keraoz beb sûn n'aller kot
konta anê. A r vauden a zo krog gant
evel muntrerien !... Ha ! chantre 1
mond a reomp da c'hoarzin, neuze.
Ha près ennan souden :
—.Hastomp I emezan, la'ceomp var
ar skalier gand keuneud, meurb ha
traou ali dreon pere ni n'em laico, ha
dreist pere na dremenint ket buan me
hen tou I
Ebarz an antre ledan-ze a oa bankou
bourret goloet a 1er, koufìou pouner,
taoliou teo en koat dero. Buan ha gant
oun nerz dreist lakeet enno gant ar
gounar, an daou vousketaér a dapaz
krog er meurb-so, o c'hasaz d'an noc'h
war ar skalier ledan great gant mein a
gase d'ar c'hentaestach hag o berniaz
an eil waregile,
. En eun taol-lagad, o devoa evolse savet eur voger diez da bignat dreist-hl
ha diez da deurei d'an traon. A n daou
vousketaér o devoa touet mar bije bet
red d'ezo mervel evid difonn eur vreg
hag eun don gouliet, gvvorza ker o
buez, en eur lakaat paea o maro dre
varo kalz re ali.
E oant c'hoaz ebarz an antro, oc'h
esa sevel eun daol pouner evit hi c'has
d'an nec'h, pa g o u o z a z d o r a r sai vihan
dindan taoliou pouner gwardou ar polis.
Pevar den, o c'hleze en o dorn, a zortiaz dro an toull ; gwelout a rejont dro
sklerljen tenvel eul letern a o a en antre
an daou vousketaér hag a zaillaz warnezo.
Daridan a loskaz da goueza penn an
daol a zalc'he, a gomeraz c bistolon, a
lakaz our bolod ebarz hag a donnaz...
Unan deuz ar gwardou a ruillaz war
an douar.
Kastignak a oa vond d'óber evcl
d'an, mez n'en doaket bel amzer.
E-unan gant oun nerz dreist ordinal
o sevel a uz d'e benn an tam meurb
pouner-ze a daolaz anezan war an tri
gward, hag o llastraz dindan.
Ze a oe great ken buan a komz,
A r gwardou all souczet, hag aoun
enno o wolet kement-se, a dcc'haz
buan.
Deuz o c'hoste, Kasignak lia Daridan o profít deuz spouron ar gwardou
a oa pignet d'an nec'h hag o tremen
dreist ar skalier en em gavehont dreg ar
voger savet ganto.
Koulskoude dihunet gant an tenn lia
gant an trouz vraz great gant ar gwardou, ar vevelien a ziskennaz evel tud
spontet douz an estachou uhella. Un
eur welout aiiozo hanlerwisket o diliad
ganto, liou ar s p o n t w a r o d r e m m . Kastignak na c'ltellaz ket miroutda c'hoarzin.
— l i a ! ha remezan, sellit, Daridan,
dremmou penfollet ar poeltronod-nia.
Setu ama avad eun harp niad I
Hag o chentch mouez :
— Gwelit er c'hambohou a c'liourc'hemennaz-hen, ha digasitama an armou a gavfet... C'houi laico anezo en
hon chichón, ha c'houi a ielo d'an dro
d'an noc'h.,. Ho pías ne ma ket elee'h o
ma ho meslr en n'em gana.
Pa oant teo'het kuit, Kastignak a zayaz en o zao a-dreg ar voger keuneud
ha meurb ha gant eur vouez nerzuz ha
krenv a l a v a r a z :
— Aotrone ar gwardou, lia beza 'zcu
oun oíisor en ho louez i... Me garfo
komz gañían.
AN DEMEZIOU
D'ar raourz 7 n viz tionvor e vo oureujot on 111/.
Saut Troveur Koraoz Fanch JaOronnou deuz Kar
noet gant an domozol Joanne an Tonz. A r pied
vo servljol on hôtel Baron.
D'ar mourz l'i a vlz tienvor o vo enroulât on 111/.
Sant-Troveur, Keraoz, an Aotrou Kuuùno l'oullquon
tommor, doue LcHiuivon, gant an blmozol Anasta
Me Lalzot, douz Koraez. A r prod a vo sorvljot on 11
Laizot.
La Bretagne
doit rester elle-même si elle veut
euivre lee routes du Progrès
ar c'hoari, a zo bet fin awalc'h betek
brema da chom heb bea lapet : gvvir
o n'eo ket diezd'ei, ken neubeud a bois vel zo ama. Deuz ti Per an D u , ltostiz, ru neve zo bet laörot 200 skoed.
Uhapel Iritron-YariaSaletta zo bei torret
an nor varnhi, ha digoret ar c'hef-aluzennou, mez al laéron n'o deuz kavet
ne m ed daou bez daou wennek ebarz l!
3=5
A .
1EK. O
I V
PHARMACIEN DU l'" CLASSE
Rue
G é n é r a I - La m b e r t
CAU ilAIX
Sert en confiance. — Parle breton
SANT-HERN1N
Le drame de Coadout, — Dans son
audience de jeudi dernier, la Chambre
criminelle de la ('our de Cassation a
rejeté le pourvoi de Claude Biollay, condamné le 2 novembre par la Cour d'Assises du Finistère à 15 ans de travaux
forcés pour avoir tué à coups de fusil
Mme Fontenoau dans dos circonstances
dramatiques qui ont produit une vive
émotion à Saint-Hornin el dans le pays
tout entier.
Cette affaire n'est cependant pas terminée, nous croyons savoir qu'une instance en révision basée sur de prétendus faits soi-disant mystérieux sera
prochainement engagée par Biollay.
PLEVIN
Darvoudou marvel. — Guillerm Robin 38 vloa, ileuz Paul, meugleui'er en
Penohen, unan deuz a r r e lapet dindan
ar risk imiiii, a zo maro. Job Tanguy
ha Guillerm Kenechdu a zo gwall vieset.
TREBRIVAN
DarvOud. — A n de ali Yvenik Raoul
labourer douar en Kerouel, a oa o lizrei deuz Keraez, orni kichen ar c'hanal, e riskaz divar e vàrc'h e dreid a
chomaz speg en dipr, hag ar paourkez
don a oe stlejet var lied kant metr bennag. Tud a zavaz Raoul, pollini a oa
heb anoudegez. Mervel a reaz daou zcvez goude.
AVEZ-VOUS BESOIN D'ARGENT
m su» Tour
Immédiat et avec discrétion
Valeurs, bijoux, objets d'or, elc.
Banque Marquand,et C
•I, Eeàlherstone Bdgs, W.C
L
e
o
n
M0NTR0ULEZ
An " Ero. " —- Polrod a Ero a VreizIzel a reio cur c'hendalc'h en Montroulez ar sadorn da noz 11 a viz Genver,
hag ar sul 12. Er programm, koiil'eransou gant ilerry, deuz Montroulez ;
Jean Hamon, deuz Lanndi ; Ch. Bedenk, deuz K e m p e r ; Joseph Kellershon,
deuz Kemper.
BREST
— Mutinerie de détenus. — Douze prison
riiers refusent de travailler. — Mesure,
disciplinaires. — Douze détenus àia prison
maritime so sont mutinés le 21 décembre ;
ils ont refusé de se rendre sur les travaux
déclarant se rendre solidaires de leurs ca
maracles punis la veille, pour avoir brutalement frappé un marin qui dut se jeter à
l'oau pour échapper à ses adversaires.
Los mutins ont entonné dos chansons
lévolulionnaircs dans la prison.
La garde du poste a dû élre triplée.
Lo préfet a décidé quo tous seront punis
de (if) jours de collide et que trois seront
traduits on conseil de guerre.
— Darvoud. —Eun darvoud terrupl
a zo o'hoarvezet en teatr Brest disul da
noz. lan Kefelek, 'ri vloaz, micherour
or porz-mor a oa en zervicli en dro
d'an ijinou pa gouozaz d'an traon deuz
eun uhelderazaouzekmêtr. E bennaoa
l'aoutel. Pemp munut goude e varvaz.
Leuskel a ra war e lerc'h eun intanvez
ha seiz a vugale.
LANNDERNE
Conférer/ce mutualiste: — M. Joseph
directeur do la Bretagne commerciale, secrétaire de l'Union Mutualiste du
Finistéro, a fait dimanche uno conférence
à Landerneau sur le rôle des (ouvres de
Polle,
Achuet en devoa a-vec'h ma zeuaz*
unan tresek ennan deuz traon ar skalier. E zillad oa re an ofiserien polis.
— Petra ho peuz da lavaret ¿ \u '( aotrou Kastignak i a (;'houlcnnaz hon
gant eur vouez rolc ha lemm.
— Penaoz ouu ama da ober d'eoc'h
ma gourc'hemennou aotrou a respontazar markiz en eur feson deread.
— Na zeblantet ket, aotrou, eme an
ofjser hag estonet oungand m a n a zoujet ket da urzou ar roue.
— |?e dam ! aolrou a respontaz ar
mouskolaür heb krena, ar rezon a zo
ebarz ar feson iskiz a feil d'eoc'h hon
lakaal da zouja.
— Lavaret am boa d'eoc'h penaoz :
am euz bet urz d'hen ober.
— Gwir a ve S' Aotrou ker, ua lavaran ket nan, nie mije espernet d'eoc'li
gant plijadur ar boan da zond Ire evelse mar pije bet eun taut pasianted...
Mez kountantoun, a c'hellit kredi, da
n'em glevet ganeoe'h ha da ccltui gant
an emga:i-ina... Prost oun da zouja da
c'hourc'heinennou He Meurded.
— Neuze, loskit ac'hanomp da dremen.
Daridan, souezet, a dapaz lerog en
breae'h Kastignak, ha buan a lavaraz
d'ezan a vouez izel :
— Petra zinifi-ze ? Ankouaet ho peuz
eta ar pez am euz lavaret d'eoc'h '(
A r markiz a reaz zin d'ezan da devel hag a lavaraz da vestr ar gwardou :
— Na feil ket d'in mirot diouzoe'lt
il'obei' ho tover, emezan, mez araok o
feil d'in gouzout petra eo an urz roet
d'eoc'h gant ar roue.
:
Mutualité on cas de maladie, chômage, décès, elc. et sur los questions d'hygiène,
d'éducation socialo, de relèvement moral
qu'embrasse la mutualité.
M. Pelle a obtenu un succès des plus
mérités.
KARANTEK
Pense àr"Rafale."- Ar vag pesketa/to/'ale, porc'hen Morrei, a zo 'n cm gollel disul.
Ar mor a oasioul koulskoude;Merret, ezaou
vab hag our martolod a bakaz ar gweliou
var dro div heur hag a ioaz da hoz rouejou
l'fesok Etiez Vaz lia Santek. Pa oanl erra
on bek kuz heol Enez vaz, eur wagon dro a
gclc'haz ar vag, pollini oa daoubounet, hag
a stokaz eur garrek ar Choum bihan.
Ar vag Reder Mor douz Rosico, o lízrei
d'ar porz, a romerkaz penso ar « Rafale »
hag a brozaz da 'n em gaout gantlii. Eur
martolod Fransou Sevèro, on em daolaz or
mor hag a zeuaz a-bonn da chocha mab
Sever digant ar maro. Pesketourion ar vag
Clotilde deuz Rosko, perchen ¡Cocaigf), a
erruazive, hag e soveteáz Morrei koz. Mez
allaz, daou varo a oa da zioueret, mal) lieua
Merret, hag ar martolod, pollini a lavarci- a
zo douz Plourin,
Assurance contre le maladie
Les personnes qui ont les bronches ol les
poumons faillies s'assurent en quelque
sorte contre la maladie en faisant usage de
la poudre Louis Legras. qui a encore obtenu la plus haute récompense à l'Exposition Universelle de 1900. Co merveilleux
médicament prévient toute aggravation,
calme instantanément les pins violents
accès d'asthme, catarrhe, ossouiloment,
loux de bronchites chroniques et guérit
progressivement, t'ne boite osi expédiée
contre 2 fr. 10 adressé à Louis Logeas, 139,
B' Magenta, à Paris.
1
LANNDfiliGS'l
Trovan.e du Port. -— Un décret autorise
la Chambre do Commerce de Saint-Briouc
à faire un emprunt do 3.000 francs pour
travaux à effectuer au port de Tréguier.
PLEUVIAN
Ar chasc serret. — Disul di veza, aotrou maër Pleuvian hag ar chaseourien
brasa douz Lezardreo zo dent da chasca I da Gerborz war eur vereri lec'h
ma oa difennet ar chase. Koulskoude,
ar n i c i r i ' , eun den a feson neuz roet
d'è urz da cltaseal en pad eun dervez
hepken. Tapet o deuz eur pileol broe'h,
oui louant, diou chad lia pemp leonif,
maez glujar ebet. A r punch zo bet serviehet on Hotel Vraz er bourk gant
eun driiikaden en enor d'an Aotrou
Préfet evit e Arrête.
VIENT
DE
PARAITRE
Si'Aliiiaiiacli-Auiiiiaii'c du FiuislmILLUSTRÉ
POUR L'ANNÉE 1008
SVtx
:
:S5 O c n i i i u e s
FRANCO P A U LA POSTE :
50 C U N T I MISS
four lu vingt el unième fois, ce lo utile,
joyeuse el iiilerossaiito publictiUon, éditée put
noire confrère Y Union Agricole ol Maritime,
do Quiinporlô, vient de prendre son vol à travers noire (lépartomonl où. d'un bout à l'autre,
ollo osl chaque année attendue avec impatience, car ollo ost maintenant l'amie de la
maison qui sait plaire à chacun, pelits et grands
riches ou pauvres, fonctionnaires, proprié
lairos, cullivatours, ouvriers, marins, ménagères, etc. Il y a do tout dans col élégant vo
fume qui. à celé dos renseignements spéciaux
au dôparlomonl ol indispensables à loin; nos
compatriotes, présente une multitude do ron
soignomotils divers ol pratiques, des variétés
inslrucUvos cl amusantes, des dessins joyeux
ol comiques, dos mois pour rire, des reco"
utiles, otc.
L'Annuaire du Finistère
qui. gràco à son utilité indiscutable ot à son
prix des plus modiques, ne lardera pas ;'i èlro
dans loutes los mains, ost eu vente à Carhaix.
chez M. DINCU.l'F, coiffeur, et chez les Libraires et Papetiors d¿i Département.
BULLETIN
FINANCIER
La tendance générale ost restée (orme. On
ormino à '.li. 3a sur la rente à 93. 50 sur l'F.xérioure. Fonda russes plus lourds, valeurs do
Crédit soutenues.
La banquo centrale mexicaine so trailo ù 433
'et établissement a distribuée ses actionnaires
lu ii|(i pour les trois exercices de 1903, 1904 ot
1905 ol 11 0(0 pour 1900. L'acompte qu'elle vient
l'annoncer étant do il piastres (15 fr. 54) c'ost-à
lire, égal à colui de l'un dernier, on ponsò quo
io, dividende total dé 1907 sera au moins maintenu à 11 0[0.
Bonne tenue à 445 fr. do la Banque hypotéîairo Franco-Argonlinoi collo obligation est
remboursable à 500 fr. offrant de double allrail
d'un placement rémunérateur ol d'une importante prime de remboursement.
Nos grands chemins Iramjais sunl fermement
tonus.
[.a Compagino générale de Chemins do for
lans la Province do Buenos-Ayros. dont l'oblijalion i 1)2 OlO s'est avancée à 415 fr. vionl do
livrer à l'exploitation sa ligno du Nord qui va
do llosario à Buenos-Ayros ot qui no mesure
pas moins do llTti kilomètres.
Le Ilio osi moins tenu à 1.67SÌ
lus radila placent
« Les choses répétées deux t'ois
plaisent » , nous dit le proverbe latin
bien connu. Si cela est vrai, ce qui
est répété quatre l'ois doit plaire
encore davantage. Nos lecteurs ne
se plaindront donc pas de voir reproduit, dans ce numéro et le suivant, le texte d'un jugement rendu
contre nous par le Tribunal de
Guingamp, et qui a déjà paru dans
nos numéros du ¿'5 Juillet et du
'A Août 1907.
Tourquoi ces 1 rééditions d'un
jugement? Est-ce pour faire consacrer officiellement le talent d'un
avocat célèbre entre tous '. Est-ce
pour faire goûter au sieur Paul
loutes les joies d'une éphémère
célébrité I Est-ce pour faire admirer à nos lecteurs la finesse, la
légère lé, la clarté, en un mot la
perlée lion du style habituel à ces
.Messieurs de la .Magistrature Erancaise '.
\\ y a cela, certes, dans cesrépélilions fastidieuses, mais il n'y a
pas que cela.
Les Anlibardes ne s'étaient-ils pas
avisés, en parfaits connaisseurs des
choses de la Typographie, que le
caractère employé par nous pour
l'insertion du jugement était à peu
près un quarl de millimètre plus
petit que celui du l'ait-divers incriminé ' Il n'en fallut pas tant pour
que nos adversaires ne saisissent
l'occasion de nous réclamer deux insertions supplémentaires. Nous
protestâmes ; nous arguâmes notre
bonne loi : nous fîmes valoir que
le brave carrier en question ne sachant pas lire, peu lui importait,
a;u fond, que le jugement rendu eu
sa laveur fût publié t, -1 ou 100 l'ois.
Nous fîmes ressortir que les mots
mêmes
caractères
qui se trouvent
ILLUSTRE
dans tous les jugements, laissent
libre cours à l'inlerprétation de
l'imprimeur: qu'en ell'et, les mots
contient dans sou éléganl volume de Irais cents
pages, en outre do la magnifique
série de même nom, mais n'indi-
L'AlniaiiacihAnuuairc du Finistère
CAHTE
u u U T i í í i t i í DU
FINISII-:III-;
mêmes
caracteres
désignent
quent ni le corps, ni l'œil.
une
Rien n'y
entièrement refondue, qui a tant do succès
auprès des touristes el dos cyclistes, les Heures
et Hauteurs des Marées, malin cl soir, dans
tous los ports du l'inistère, tes Administrations
ol leur Personnel, la population de toutes los
communes du l'inistère d'après lo donner recensement du 'i mars liiUli, les Mains. Instituteurs. Curés (H Vicaires ; la lisio des communes avec los Bureaux de l'oste cl Courriers en
voilure qui les desservent ; los Kcolos d'Agriculture les bureaux de Sociétés d'Agriculture,
ot des Cómicos Agricoles, la lisie dos Foires
ot Marchés, ontièromonl revue el mise à jour,
ainsi que los fardons ol Assotnbléos du l'iilislèro ol dos départements limithrophos, les
adresses do tous los Chalouux du Finistère,
uno quantité d'illustrations ol Dessins humoristiques ; des Variétés, Conseils pratiques. Recettes utiles, etc., otc. L'horaire do tons les
chemins do foi' du département, e l c , cl*
lit. Kn plus d'une astreinte de 11X)
francs, le Tribunal do Guingamp,
malgré une 1res belle plaidoierio de
noire avocat, M» Salaiin, nous a
donné tort. Et de ce fait, nous aurons le plaisir de vous servir deux
l'ois de plus, Mesdames et Messieurs,
ce gigantesque plat réchaullé, sorti
des ollloines plus ou moins nettes
de Dame Thémis.
— Ze na zeli ket ouzoc'h.
— Ncuze, perag dond da ober ke
mend all a d/óuz ama (^iii zi-me i
A n ofiser a golii; pasianted dre hirder
an diviz-se, gras da bobini oa dihunet
eun tarn ar mousketaör. Lavarot a reaz
gant buanegez :
— Achuit gant Ito farsorcz ! ne meuz
ket mui netra da lavaret d'eoc'h. Evil
ar wech di veza, mo a c'hourc'hemen
d'eoc'h on ltano ar roue rei digor d'eomp.
Kastignak n'en doaJcet bet ken zonj
en eur liiraal an diviz-so. nemet ret
amzer d'e vevelien d'oberar pez en doa
gouro'henienel d'ezo... Daridan h a b e n
n'o doa nini na poultr na bolejou evid
hadkarga an diou bistòlen a oa ganto,
hag unan dioulé na dalveze mui netra.
Gwelet mad a reent penaoz o c'hlezier
na oant ket awalc'h evitoc'hennerzi peli
nag ar voger savel ganto. rag o enebourien a oa niveruz hag a vije deut
buan a-benn dioulo.
Ofiser ar gwardou en devoa gret e
c'hourc'hemen divezapa /.igouezaz raktal ar vevelien gant fuzuliou hag armou ail a gaver en ti peb mousketaér
mad.Lakaat rechont anezo en o c'hichen
ha duslu gant aon da zizenta deuz o
mestr pe da dapout eun taol fall bennag e lechont kuit heb ober trouz d'an
estacii uhella.
A n dcwalijen a oa braz awalc'h obarz
ar skalier evit ober ar labour-zo heb
beza gwelet deuz an traon.
Kastignak n'en doa brenta netra da
esponi e-kenver ar gwardou hag a respontaz dustu d'ar c'houi'drouz grot
d'ozan :
— Aolrou leer, facltet braz oun ; mez
jarni-diaoul ! m'hen tou c'houi, na dremenfet ket, enpad ma vin beo em
zao!...
— Sonjit er vad, aolrou markiz...
— A r pez a ran ; ha fellout'ra d'eoc'h
anaout va sonjezonou ¡ C'houi a zo vad
oun afronted divalo, rag pa 'c'h asurct oc'h douger eun urz a-berz ar
roue, c'houi a zo eurgaouiad divergont
Na peuz urz ebed etre ho taouarn. "
— Ha ! aolrou, a respontaz an ofiser
disliou gant ar fulor a oa ennan da v e za bet c'hoariet lia dizoloet; keunz ho
pozo, rag divezatoe'h c'houi a rento
d'in kont deuz an insult-se,
— Me zo prest, aotrou kor... ma-zoc'h dijentil gwirion, ar pez am euz
poan kredi, o welout al labour a rit.
— Markiz, ar c'hleze em dorn-ma a
brouvo d'eoc'h penaoz va noblisite a
zo ken braz hag oc'h hini : me zo
marc'hek a LalTémas !
A n hano-ze a oa bet a-vec'h lavaret
pa oe klevet eur griaden skillruz dreg
ar vousketaérien. Disliou, bec'h warnan oc'h en em zalc'hen &-boan en e
zav. mez en e zaoulagad luc'hed a gasoni hag a venjans, an Tour d'Auvergn, e gleze noaz gantan en e zorn,
a oa war dreuzou e gambr.
JAFFRKNXOU.
(Da
henil.)
Г"
-А.Х*
mendo dos dommages-intérêts ot dés
République Française, au nom du
frais. Ainsi jugé et prononcé publiquepeuplo français. L e tribunal civil do
ment lesdils jours mois ol an. Signe à
promiùro instance, séant à Guingamp
la minute: V. Marchand, président;
département dos Côtes-du-Nord, soant
Halléguen ot Gouéry, juges ; et A . Lo
correotionnollemont a rendu le jugePonven, commis-greffier.
ment suivant :
Enregistré à Guingamp, le onze mars
Extrait des minutes du greffe du dit
dix neuf cent sept, folio 7 case 20. Reçu
tribunal où se trouve écrit ce qui suit ;
trois francs décimes soixante-quinze
Du sont mars dix neuf cent sept. A u centimes. Le receveur, s i g n é : Cannan.
dience publique du tribunal civil do
Pour expédition conforme à la minute,
première instanco séant à Guingamp.
lo greffier du tribunal, signé : A . Lo
département dcsCôtes-du Nord statuant
Penvon.
onrrootionnollemont tenus par MesEn conséquence, lo Président de la
sieurs Victord Marchand, président.
République Française mande et ordonne
Halléguen et Gouéry, Juges assistés de
à tous huissiers sur le requis, (lo mettre
Maître Aristide L e Penvon. Commis
le présent jugement a exécution; aux
Greffier présent, Monsieur Jean SaviProcureurs Généraux et aux Procureurs
dan, Procureur do la République. Primo : entre Monsieur René Paul, demeu- do la République près los Tribunaux
de première instance d'y tenir la main ;
rant àMénez-Leignhon, en la commune
à tous Commandants et Officiers do la
du Moustoir, demandeur recevant exforce publique do prêter main-forte
ploit de M" Marseillier, huissier à Carlorsqu'ils on seront légalement requis ;
haix, on date du treize février mil neuf
En foi de quoi la minute du présent
cent sept, ayant pour avoué M'Cahierre
avoué licencié en droit à Guingamp M* jugement a été signée par le Président
Dolaporte avocat du barreau de Quim- dudit Tribunal et le Greffier et cette
grosse scellée du nom du même Tribupor. Secundo: Monsieur Gourlet Louis
nal. Signé : A . Le Penvon.
gérant du journal " A r B o b l " lequel
Extrait des minutes du greffe de la
journal est imprimé à Carhaix, le dit
Cour d'Appel de Rennes, République
sieur Gourlet demeurant à Carhaix, né
Française au nom du Peuple Français.
à Moolan le dix-sept avril mil huit cent
Audience publique de la Chambre des
soixante dix-sept, fils de Louis-Mario et
Marin-Joséphine L e Mouàlllc défen- Appels do police correctionnelle do la
jflburaux fins de l'exploit sus-relalé, pré- Cour do Rennes, tenue au Palais de
Justice, le dix-neuf Juin mil neuf «ont
v e n u d'injures et do dilTamalion envers
| lç|doinandnur René Paul. M« Salaiin.avo- sept, par M. de Savignon-Larombière,
président ; Panée, greffier ; Gauducal. 3° Monsieur Savidan. Procureur
cheau et Savidan, conseillers, assistés
do la République partie jointe.. La cause
de M . Borel, greffier, on présence de M .
appelée a l'audience publique du vingtMahoudeau, avocat général. Entre :
et-un février dix neuf dont sept M" CaGourlet, Louis, (ils de Louis-Mario et de
hierre, avoué du demandeur a exposé
Marie-JosèphineMouallic, né le 17 avril
l'affaire de l'assignation qu'il a déposé
1877, à Moëlan Quimperlé, demeuau tribunal. Los témoins ont comparu
rant à Carhaix, gérant du journal Ar
ainsi que le prévenu. Monsieur le PréBobl, appelant par acte du douze mars
sident a procédé à l'interrogatoire du
mil neuf cont sept, du jugement correcp r é v e m x i t ensuite à l'audition des tétionnel du tribunal dé Guingamp, en
moins ,séparément. Aucun reproche
date du sept mars mil neuf cent sept,
n'a été proposé contre les témoins. Ils
lequel par application des articles 32,
ont prêté serment de dire toute la vérité
33, 2 1 ) , 23, O'I, 63 de la loi du vingt-neuf
rien que la vérité, ot le greffier on a lonu
Juillet mil huit cent quatre-vingt-un,
note ainsi quo de leurs noms, prénoms
463, 02 du code pénal, 194 du code
âge et profession et demeure et de leurs
d'instruction criminelle, l'a condamné
principales' déclarations. A p r è s l'audià seize francs d'amende par corps et
tion des témoins la parole est donnée à
en outre à cent francs de dommagesM" Delaporle avocat du demandeur leintérêts envers la partie civile, René
quel a fait valoir la défense de ce derPaul, et à l'insertion in-extenso du
nier. La parole est ensuite donnée à
jugement dans los deux numéros du
M ' Salaûn, avocat du défondeur, lequel
journal Ar Bobl qui suivront le jour
a fait valoir la défenso de ce dernier.
où ledit jugement sera devonu définitif
Lo Ministère public à qui la parole est
à peine d'une astreinte de cinquante
enfin donnée a conclu a l'application
francs par semaine de retard pendant
de la loi contre le prévenu Gourlet.
un mois, pour diffamation ot injure.
Puis le tribunal après avoir entendu
Délit commis le vingt-trois décembre
les avocats dos parties en cause après
mil neuf cent six, dans l'arrondisseleurs plaidoieries et répliques, le miment de Guingamp. Et René Paul,
nistère public .en son réquisitoire et
carrier, demeurant a Ménez-Loignhon,
après on avoir délibéré conformément
on Lo Moustoir, partie civile.
à la loi a renvoyé au jeudi sept mars
dix neuf cont sept pour rendre son juDo la cause M . le,Procureur général
gement. Et revenu à ce jour sept mars
produisant l'audience aux fins de citalix neuf cent sept l'affaire appelée à
tions du 23 avril et 2 mai 11)07. La caunouveau à l'audience publique et lo tri- se appelée le prévenu n'a pas paru. M .
bunal ayant délibéré conformément à
Prodhome avoué a déclareseconstitucr
la loi le jugement a été rondu comme
pour l'intimer, il a lu et déposé sur le
suit par Monsieur le Président.
bureau do la cour des conclusions. La
cour donne défaut contre l'appelant
Attendu quo dans lo numéro du vingt
passe outre aux débals. . Puis après
neuf décembre dix neuf cont six du
avoir entendu le rapport do l'affaire
journal " A r B o b l " lequel est distrifait par M . le conseiller Gauducheau,
bué ot vendu dans l'arrondissement de
M' Prodhome, avoué en ses conclusions
Guingamp est inséré l'article suivant
Le ministère public en ses réquisitions
en breton. Eur pilaouer tapot : Var ar
ot après on avoir délibéré. En la l'orme
poont da bignat en ho gwele, Soaz Priconsidérant que lo prévenu n'a pas
rent, menajerez en Mono Limon, a glecomparu quoique régulièrement assivaz skei var ho dor da 9 heur deuz an
gné. Donne défaut contre lui faute d'anoz. Po doa digoret an nor, René Paul,
voir comparu. Décerne acte à M Prodmenglcuior a lampaz on ti hag a heurhome, avoué du dépôt des conclusions
tais Soaz Prijeht. Houma a c'halvaz hopar lui prises. Renvoie pour être statué
gen amezeien erruazenkoulz da g a s a r
sur lo fond à l'audience du vingt-et-un
g\vaz-ma da vale.
do ce mois. Signé de Savignan-LaromAttendu quo la traduction française
bière (président) ot Borel greffier. Et àdo cet article est la suivante : Un putasl'audience publique du vingt-six juin
sier attrapé : Comme Françoise Prijent
mil neuf cent sept, la cour composée
ménagère à Menez-Limon, allait so
de M . de Savignan-Larombière, présimettre au lit elle entendit frapper consident, Pavec, greffier, Gauducheau et
tre sa porte à 1) heures du soir. Dès
Savidan conseillers assistés de M" lloqu'elle l'ouvrit René Paul sauta dans la
rel, greffier. En présence de M, Mahoumaison, et. so précipita sur elle (ou la
deau, avocat général. A p r è s on avoir
bouscula). Celle-ci appela au secours
délibéré a rendu l'arrêt suivant : Consises voisins pour lo mettre dehors.
dérant que Gourlet a déclaré se désisPlainte a été portée à la gendarmerie.
ter do son appel suivant lettre adressée
Attendu que le titre de l'article est une
io 10 avril 1907à M. leProoureurdo laRéinjure a i'adresse do René Paul, attendu
quo le texte de l'article rapproche du li- publique de Guingamp signée de lui avec
légalisation de sa signature par Montre no laisse aucun douto sur l'intensieur le Maire de Carhaix, lieu de son
tion do l'auteur do l'arliclo d'accuser
René Paul d'avoir commis une tenta- domicile, que ce désistement est régulier en la forme qu'il y a lieu d'en prentivo do viol ou un attentat à la pudeur;
que l'imputation de co fait ost de na- dre acte. Sur les conclusions de la partie civile. Considérant que René Paul
ture à porter atteinte à l'honneur et à
sans s'opposer an désistrment demanla considération de René Paul ot consde quo le présent arrêt soit inséré à la
titue une diffamation. Que l'intention
suite du jugement du tribunal de Guindo nuire est manifeste, et quo René
gamp. Considérant qu'il convient de
Paul aéprouvé du fait de la publication
faire droit à ses conclusions. Oue sur
do l'article un préjudice dont il lui est
le seul appel du prévenu la situation
dû répaaation. Par ces motifs, faisant
ne peut être aggravée, l'insertion solliapplication des articles trente deux,
citée ne constitue pas une aggravation
trente - trois, vingt - neuf, vingt-trois,
de peine mais se présente seulement
soixante - quatre, soixante - trois de la
comme la suite et la conséquence nala loi du vingt-neuf juillet mil huit cont
turelle do principe de responsabilité adquatre-vingt-un, quatre cent soixante
mis par le tribunal. Que celle insertion
trois du code pénal et cont quatre vingt
en plus a été nécessitée par les insiquartorzo du eodo d'instruction criminelle, neuf de la loi du vingt deux Juil- nuations malveillantes de l'appelant
que dans le numéro du j o u r n a l " A r
let mil huit cent sept tous lus à l'auBobl " du i l mai 1007 postérieudience par Monsieur le Président et sont
rement à sa lettre de désistement et
ainsi conçus : (suivent les textes.)
contrairement à la vérité il annonce a
Statuant sur la conclusion du minisses lecteurs quo René Paul offrait de
tère publique, condamne le sieur
transiger laissant croire ainsi qu'il
Gourlet, Louis, on sa qualité do gérant
n'avait aucune confiance dans ses prédu journal ArBobl., à la peine de seize
tentions consacrées par la justice. Par
francs d'amende. Et statuant sur los
ces motifs. La cour prend acte du déconclusions de la partie civile, oonsistement formulé par Gourlet. Dit on
damno Gourlet, Louis, à payer à René
conséquonce quo le jugement du tribuPaul la somme de cent francs au titre
nal civil de Guingamp du 7 mars 1007
de
dommages-intérêts. Ordonne en
sortira son plein et entier effet. Ordonoutre l'insertion in-oxtonso, sauf toutene que le présent arrêt devenu définifois ce qui concerne les articles de loi
tif, sera inséré à la suite du dit jugevisés qu'il suffira d'indiquor par leurs
ment, dans les conditions, les délais et
numéroB, du présent jugement dans
sous l'astreinte prescrite au dit jugeles deux numéros du journal
ArBobl
ment. Condamne la partie civile aux
qui suivront le jour où le présent jugedépens sauf son recours eontro Gourmont sera devonu définitif à peine
let. Dit quo dans les dépens seront
d'une astreinte de cinquante francs par
compris les frais de M . Prodhome,
semaine de retard, pendant un mois,
avoué, dont le ministère a.été reconnu
et ce & la môme place et avec les mômes
utile lesquels frais s'élèvent à la somcaractères quo 1 article incriminé. Dit
me de quarante cinq francs quarante
qu'il n'y aura pas lieu à insertion dans
cinq centimes, Les frais d'appel envers
d'autre journaux. Condamne la partie
l'Etat étant liquidés à dix francs quacivile aux frais de la procédure liquidé
rante centimes. Fixe au minimum, la
a la somme de cent cinq francs trentedurée de la contrainte par corps pour
cinq contimos, coût, retrait et notificale recouvrement des frais. Ainsi jugé
tion outre, sauf son recours contre le
et prononcé en audience publique de la
condamné Gourlet, Louis. Fixe ladurée
Chambre des appels de police correcde la contrainte par corps au minimum
tionnelle de la cour do Rennes au pade la loi pour le recouvromont de l'a0
Boto!
lais do-justice lés jour, mois et an sus
dits. Signé : de Savignan-Larombière
(président) avec Duffé, Gauducheau et
Savidan, conseillers et Doretgreffier.
En marge ost écrit : enregistré li Rennes le ilcux juillet mil neuf cent sept
folio 80 caso \ reçu un franc quatrevingt hui'l centimes décimes compris.
Signé : Foret. En conséquence le Président de la République Française mande et ordonne à tous huissiers sur ce
requis de Hicttro le présent arrêt à exécution. A u x Procureurs Généraux et
aux Procureurs do la République pies
les tribunaux de première instance d'y
tenir la main. A tous commandants et
officiers do la force publique d'y prêter main-farte lorsqu'ils en seront légalement requis. Pour expédition conforme, le greffier en chef signé Doret.
P. 0. G. Signé Marseillier.
M a r c h é de
Prix du kilogramme
Poids V I T
ama­ V O L I ­
li 6 в я LI О H
11
80
Bonds...
Ì91 1 503 96
78
Vaches..
IIIS
710
94
(ili
Tau rouux
200
209
80
Veaux... 1 518 НТО
38 l 15
8«
Montons l'i 86813 203
15
Рогов..,. 3 92' 3 0271 T\ 1 20 1
Braufs, vaches, taureaux : vento bonne.
Voau'x : vetdo moyenne.
Moutons: vonlo tacilo.
Porcs : vont» assez bonne.
65
63
55
95
72
15
CÉRÉALES ( B o u r s e d e C o m m e r c e )
LUS
100
Société
AVOINKS
KILOS
PKOMKNTFL
RKMITKFL
t'AitlNI>
18 75 22 55 30 05
18 75 22 85 30 80
19
23 150 30 85
Con ratti
Prochain
Janv-Fév
18 90
17 85
17 90
Tendance...
calme calme caline
calino
D'i Goût exquis, f i Arôme agréable
est h ^ S p r o f f i
Moka Leroux
de oc. genre employé pour
bon café.
faire
du
Se t r o u v e d a n s t o u t e s l e s épicer i e s avec los renseignements pour sou
Concours 1907.
EVITER
LES CONTREFAÇONS
Tribune du Travail gratuite
DEMANDES
IIOAIME, 2."> ans, eoimalssant travailrtemaison et
Jnnlina_o. (lupinmio emploi dans maison bourgeoise!
ou préilbytorB. Trou lionnes référencus. S'adroaser
ù M. Alain Pérou, a Kerdu, on Trégouroz.
.
entièrement
Millions
versés
I,
1908
Calendrier; Foires ; -Chansons ; Illustrations; Nouvelles, etc. On peul y apprendre
son pays. — l i e pages.
eeiitiines
Escompte et Recouvrements. — Dépôts
do fonds à vue ot à échéance. — Délivrance
de chèques. — Lettres do Crédit. —Mandais
do voyage. — Ordres de Bourse. — Paiements
de Coupons. — Garde de Titres. — Versements sur Titres, etc.—Garanties contre
los risques de Remboursement dés Titres
au pair. — Locution de Coffres-torts, etc.
LE
VA D R Ö G E N E
La récolte on pommes à cidre sera, cette
année, plus quo médiocre. Il sera possible
cependant do remédier au mal, dans une
certaine mesure, par l'emploi judicieux
'd'un produit, dit Cidrogêne, découvert, il y
a déjà quelques années, par M. P. L e Gai:,
pharmaoien de 1™ classe à Callac-do-Brol'agno (Côtcs-du-Nord). L u C i d r o g ê n e
(des mois grecs Sidron, cidre ; Gennao,
j-ïongondro) ; possède, en ,effet, la curieuse
propriété do donner axVpeltt cidre ou cidre
de seconde cuvée (dour-jistr), l'alcool qui lui
manque, élément sans loquel il ne saurait
se conserver, et de lo transformer, en même
temps, on cidro de qualité extra pouvant
rivaliser avec lo cidre des «rus classés. Si
l'on prend par exemple, un mélange formé
de :
Cidre pur jus. sortant du
pressoir
1/2 barrique
et Eaû de foulai no
1/2 barrique
et que l'on y ajoute un llacou de Cidrogêne
et quelques kilos do sucre, on obtient une
barrique de cidre, en quelque sorte, parfait.
L'occasion est donc ollorlo à toute personne An doublet' sa provision do bon cidre
a conserver.
.\L Li; G.vo a fait personnellement l'essai
du atdrogènc, mais voulant èlre fixé sur la
valeur réello du produit, il a prié quelques
personnes, absolument compétentes on cidrologie, de vouloir bien l'expérimenter.
Celles-ci ont obtenu des résultats très satisfaisants el ont engagé vivement M. Lu
G.u: à faire connaître le Cidrogêne au public.
Prix du llacou pour une barrique : 2 fr. 2 5
Dépôt : toutes Pharmacies.
Vente en gros : P h a r m a c i e 1*. L E C » A ( '
à C a l l a o - d a - B r e t a g n e (Côtos-du-Nord)
N. B. Uno notice explicative accompagne
chaque llacnn.
Dépôt à Crtr/)fl/'^'."Pharmacle BARON.
B A F
Un bon remède poi la Gorge
Pour gu^fir rapidement los granulations,
l'enrouemeiit, la l'aligne do la voix, los angines herpétiques et autres, les picotements
do la gorge, la toux sèche d'irritation, faitos
usage des tablettes du docteur Vatel.
Une boile do lablotlos du docteur Vatel
ost expédiée franco contre mandat-poste de
1 I'. 35 adressé à M. H. Berlhiot, rue des
Lions, à Paris.
COMPAGNIE
de faire connaître à tous ceux qui sont
atteints d'une maladie de la peau,
dartres,
eczémas,
démangeaisons,
boutons, de bronchites chroniques, maladies de la poitrine, de l'estomac et de
la vessie, de rhumatismes, un moyen
infaillible de guérir proinptemept, ainsi
qu'il l'a e'té radicalement lui-môme,
après avoir soulïert et essayé en vain
tous les remèdes préconisés. Celle
offre, dont on appréciera le but humanitaire, est la conséquence d'un vœu.
Ecrire par lettre ou carte postale à
M. Vincent, 8, Place Victor-Hugo, à
Grenoble, qui répondra gratis et franco
par courrier, et enverra les indications
demandées.
"LE
44,
D'ASSURANCES
r u e de Châteaudun,
I N C E N D I E S ,
V I E et
<la
Finistère
:is, rue do l'Eglise, BREST (Recouvruiico)
Sixième fascicule
ÍÍAINT-TNFTEON.NI'.E,
Nombreuses
MOIIL.VIX,
Agents sérieux sont d e m a n d é s .
illustra/ions
et
OCCASION
t u C l i a i ' - t i - I I i m c f t neuT* d'une
valeur de 300 francs, à céder pour
210 francs.
Un
T i - a i n c u u ù r o u e s pour
charroyer des barriques, usagé, à céder
pour 40 francs.
S'adresser à Madame Veuve L E COU,
Place du Champ-de-Bataille, CAHIIAIX.
ACHATS,
Grand choix de Jouets et d'objets
d'Etrennes ; Accordéons de tous prix.
— Grande variété de Bonbons fins,
Marrons glacés, Fondants et Chocolats
garnis. — Pâtisserie fraîche tons les
jours ; Brioches fines le dimanche.
F
L E , T P " , Ы D E CRENELLE, PARIS.
COUPURES
de
A
CHOIX
I
X
Moderne
D E C A R A C T È R E S
imprimés
co tir ont
s
LIVRÉS DE SUITE
R E L I U R E
de
Peaux de Taupes,
Martres et Sauvagines
POUR
CASSA N E T
IO,
Ituc O r n o u ,
A
Joli
LES ACHETEURS
Tout le Mobilier
VENDRE
Terrain
Bien situé côté
PROPRE
SERIEUX
IIHKST
réalioos - Exécutions
midi
A. E L Y - M O N B E T
Sur l'avenue de ht ( . a r e , a CARHAIX
А.чяос. Itivt.
U, R , B ,
A B A T I R
S'adresser à Madame NICOLAS, avenue
de la Gare, Carhaix.
Salon du Mobiler, Paris 1005.
Congrès U, R. B. Gainac 1006
CHATEAU DE CAUREL (Côtes-du-Nord)
Représ à Mexico : L. ELY.
1
Etude de M . LE COZANNET notaire à
Maël-Carhaix
L I V R A I S O N
SCULP
D I R E C T E
A \ /in/ln/i
* cnui c
par adjudication voloni
g j
ie
1908 à une heure de l'après-midi — En
l'Etude et par le Ministère de № L E
COZANNET notaire.
An bourg de P n u l e .
t a i r e (
e J
e
u
d
i
a n v
FAIENCES
DR
T
Etude de M" M A H É , Notaire à Callac
F A B R I Q U E
Avantage aux membres de Soc, bretonnes.
Ech°" : Etagère bret. sculptée 0.58 X 0.50
franco domicile 15.90 remb 0 60.
1
EXPERTISES
p o u r P a r t a g e s et. R e n a h l c *
ASSURANCES
C O N T R E
L ' I N C E N D I E ,
E T
à 2 h. après-midi, on l'Etude ot par le Ministère do M ' L ANCIEN.
I. A CARHAIX, rue des Vignes, rueXeuve,
chemin de Guerlesquin.
1 lot. — Uno H l n i n o n «lo e o m m o r c c ; à son lovant uno a u t r e M a i s o n ;
F.curio et Cour; un Hangar et une Stable ;
joignant l'étable, uno Maison.
Mise à prix : 12.000 francs.
2 lot. — U n b â t i m e n t nouvellement
construit, aspecté à l'est sur la roule de
Guerlesquin ; Un petit C o n r t i l au nord.
Mise à prix : 4.000 francs.
3 lot. — U n C o u r t i l à l'angle de la
ruo Neuve et do la routo do Guerlesquin.
Mise à prix : 1.000 francs.
I I . Au bourg de MAEL-CARUAIX
1" U n e . l i a i s o n , une Ecurie, un Ap-
et
M A R É C H A L
Engrais
CALLAC-DE-BRETAGNE
Moteur à essence (Duplex) 2 chevaux
1 ) 2 , tour parallèle à métaux, système
Thouvenin, soufflet à pistons et machine à cintrer, le tout en très bon état.
1908,
A C C I D E N T S
François HERVÉ
r
dimanchei2 janvier
A G R I C O L E S
II r a i u s
publiquo ot volontaire, le
L E S
S U R L A V I E
Représentation des meilleurs .
Maisons de Vins et Spiritueux
" FINE REOEMPTOR "
M M A H É , Notaire à Callac vendra aux
enchères, rue du Costang, .à C a l l a c .
fCill 1 lu
gravures
Documents sur demande.
Dimanche tu Janvier
IDêR
à une heure de i'après-midi
rC'TVTPK'
Modelage,
Execution de tous travaux,
«le t o u s s t y l e s
M A C H I N E S
\
BRODERIE
r
Premier Lot. — Maison dite Ancien
Presbytère, louée 2 0 0 fr. l'an.
Mise à prix . . .
S O O O R .
Deuxième Lot. — Autre maison au
pignon couchant de la précédente,
louée 9'0 fr. l'an.
Mise à prix . . .
L S O O R .
Troisième Lot. —Parcelle dite jardin
du Presbytère contenant 5 ares 30 c.,
en partie muré loué 30 fr. l'an.
Mise à prix . . .
5 0 0 T.
Faculté de réunion. — Pour visiter
s'adresser aux locataires et pour tous
renseignements, à M* L E COZANNET
notaire.
TUR JE
Ferronnerie
PRIX
(Côtes-du-Nord)
Vins de Table
ROUGE
ET
Garantis vrais
BLANC
BORDEAUX
er
E
PROPRIÉTAIRE - RÉCOLTANT
, Pavillon du Haut-Rocher
Saint - Etienne - du - Lisse
CASTILLOiN (Gironde)
Demandez
les
prix
AMATEURS, JARDINIERS
Lisez tous
COMPAGNIE ÉLECTRIQUE D'ÉCLAIRAGE ET DE FORCE
LE COURRIER DE LA PRESSE
de
G R A N D
Tous
( I T I R E
H
Installation
e
ШШ
«le 1»
X = T
PRIX
BONS
SOCIÉTÉ
BUREAU
Rue
A .
G
Etude do M« L ANCIEN, notaire à Carhaix
grameres
Ce fascicule de 80 pages grand in-8" Jésus,
est on venie au prix do I fr.
Ce prix est réduit à 1 fr. 50 pour les sous­
cripteurs. — Le volume complet formera
huit fascicules.
Adrosser les donuindos à MM. Demon ot
Tour m en, libraires à Brest, el à l'Imprime­
rie du Château, \ , Brest.
(MOULLEREZ A R B O B L )
Maison L E T R O A D E C
. Q U A L I T É — BON MARCHÉ
'ГЛЕИ':, E T C .
Les jours de marché, au haut du
Charnp-de-Foire.
A C C I D E N T S
Représentant f Samuel P A L I E R N , négociant en -vins et spiritueux,
à (ioiif i i i et Agent Général pour les cantons
de Carhaix. Afaël-Ciirhaix,
Rostrenen,
Callac, Hnelgoat et Châteauneuf.
Des
CARHAIX
rue de la Gare,
PARIS
C a r h a i x
Par G. Tosenn
île la Société archéologique
Jardinier,
Le
Vllî.Vi' ME . » A l t A l T K E t
Membre
G-XJE3 I = T I V - A - I - i B Z C :
SOLEIL"
Place île la Mairie et du Chàmp-de-Bataille
Le F i n i s t è r e P i t t o r e s q u e
Désirez-vous de bonnes variétés de
i V m n . t i e r s produisant tous les ans?
Adressez-vous à Monsieur
AUX A H A M S DE ВОН CIDRE
itm vente chez. M. SIMON, imprimeur
à Rennes.
U n Monsieur £ S
Plants de Pommiers
P l a c e d e la P r é f e c t u r e
I
i
AllMMCll,
est l'ALmanaoh de PU. R . B. p o u r
I*rix t 15
au Capital, de lot)
Agence de Saint-Brieue
JEUNE HOMME, 22 mis, honno Instruction, rte
inriniio nftipKil rte commis, gardon rte magasin,
courses, etc. dans lo Finistère. S'adresser à M.
Plawe Mozmour, La Roche-Maurice.
Le plus utile
Le plus intéressant
Lo plus breton
Anonyme
de francs
P a r i s ( l a V i l l e t t e ) da 2 6 Dec.
QUANTITÉS
pentis, Cour au nord do ces bâtiments,
Puits, donnant du midi sur chemin joignant
route de Rostronen à la gare.
2 U n petit Courtil.
Mise à ]>rix : ti.000 francs.
Faculté de traiter de gré à gré avant l'adjudication.
S'adrossor à M" LANCIEN, notaire à Carhaix.
COMPTOIR NATIONAL ПЖ0МРТЕ
A N O N Y M E
A U
Siège Social et Direction:
C A P I T A L
un 6 0 0 . 0 0 0 f r a n c s
1, Rue Victor Hugo,
RENNES
Souscription publique de 3 0 0 0 actions de lOOfr. chacune
JOURNAUX
e
21, Boulevard Montmartre, l'ARIS 2
DiiiKCTiîUR :
La Société éclaire actuellement l*niinl>œur, S t - M é e n . I t n s s e - l n t l r e .
t i u i u e r o n , M a r iI G N É , U n n c n l c , J o s s e l l n .
Los installations seront terminées à L o e m i n é . C a r h a i x , L o u d é n c .
avant Mars 1908.
A. « A L L O I S
Adresse Télégraphique: COUPURE
l'ARIS
TÉLÉPHONE 101.60
Lit, d é c o u p e , traduit ot fournit les articles ilo
Journaux et i l o T u o s du on d e e n t i e r , sur Ions
sujets ot p e r s o n n a l i t é s .
TARÎF : 0 f r . 3 0 p a r Coupure
Le premier exercice couvre les frais généraux, donne
4 OiO aux actionnaires prélève la réserve légale, met de
côté l'amortissement prévu.
Les actions dépasseront 100 fr. après la publication du
bilan et ne tarderont pas à rapporter 0 OjO.
•u P R I X E X C E P T I O N N E L do U N franc.
Nom .
AdrMO
(Intra
Tarif ródujà,pat'e-| Par 100 Coupures, 25
francs
ment il''avance,1
» 2.">l)
»
."i
»
sans pórforio d e i •> 500
»
105
»
lonips l i m i l e .
I » 1000
>
•
200 ...
On. traite à forfait pour 3 mois, в mois, nn an
T o u s l o s o r d r e s sont v a l a b l e s jusqu'à a v i s
DÈTTCTITR ce COUPON,NMPLLR « f L'TNNRTR « c o m ftlt porte
PIUNI D'UN BON ОИТЛП„~.
. tfe1'. (ELNNT»R l ' 5 0 >
i i l . ГАФПШГШШГ DU"
DU" PPeeUUll J a r d i n l U u e t r ò " ,
B*TLI, M* d » Q r a n a U » , P k r t » .
Adresser les demandes de souscriptions
à M. Desmazières
'30, Place des Lices, Rennes, chargé du service
T o u t N O U V E L a b o n n é L ' i n n é e E N U E R E 1808 R E C E V R A
gratuitement L O S N " D E N O V E M B R E ET DÉCEMNREIWV.
contraire.
\
financier.
de séchelles,
Il
I L I »
«e»
Edouard
ROUILLARD
HARCLIAIHL-TAILLEUR - CAIIILILX
HOTELS RECOMMANDÉS
Pardessus, Manteaux et Pèlerines en caoutchouc sans odeur
et en tissus imperméabilisés non caoutchoutés
p
o
u
r
H
o
m
m
e
s
e
t
D
a
m
Paletots* de cuir et de toile cirés,
pour
cultivateurs
e
s
1
POUIl
I
'
• « • I L I
IL
Hotel ile l'Europe,
• • • • • • • • • • I l
limi
Morluix.
Sur demandé formulée par loltro. Ar Bebí
rooommandora à sos lecteurs los liètols qu'il
u l'honnoiir do complor parrai sos abonnés.
^LOTERIEV
Uutii Simun, Callac-de-Brologno.
de l'Orphelinat National
Hotel Philippe!, Saint-Pol-do-Léon.
de Brclagne,
I.oriODL (M"" Lo Conto-Bozolloe.
Buffet de la Gare, ilo Carhaix, ot Annoso.
Hotel ile In Croias-Vcrle (Darboy) Oourin,
Chambrosí Hopas, Caragos.
Hotel de tlre.lugne. (Y. lìnibaii) près la Cure,
Hotel de France (Churlos Kenilani), Carhaix.
Goti l'in.
Hôtel desVoyagcurs, Uno do Brost, Quiinpor.
Hotel Le Joiwour-GoètUtri,
Hoslfonon.
J. Quémóró, propriétaire.
ìlntrl Continental,
pròs la Oaro, Rosporden.
Hotel da Lue, (Uo/.oo prop"'™) à Uuolgoiil.
C H O I X
D
E
GP.OS
:
LOT
i s U ^ . U U U
8
B0.000
huilés
mikiiì COIISTNIIRO
5.Û0Û
e t
G A C H E - C O L S
N O U V E A U T É S
Faux-Cols, Manchettes en toile et Toiles imperméables
Chapellerie, Chapeaux de Feutre et Casquettes d'Hiver
S P É C I A L I T É «le V Ê T E M E N T S d e T U A V
AIL
E N T R E P R I S E DE P E I N T U R E ET V I T R E R I E
Décors, Encadrements — Peinture de Voitures
T
r
a
v
a
i
l
s
o
i
g
n
L ' U n i o n P r é v o y a n t e ^ Société d'épargne de construction de maisons à
bon marché et à crédit, rotuleo ù Paris lo 1" Mai 1S'.)7, et dont lo Siòjje Social est à
Paris, 86, Boulevard Voltaire, Informe lo Puhlic qu'elle construit dans touto la
Franco dos maisons d'habitation do tous modèles et de lotis prix, payables depuis
Ì0 fr. par mois, avec un crédit de 10 ou ¡¿0 ans, au gré des adhérents. L'Union
Prevogante, par ses dispositions libérales, met la propriété à la portée de tous.
Elle pomici à chacun do róalisor co róvo si longtemps entrevu, do construire sa
maison, sans avoir à débourser autre choso qu'une animile égale au montant de
son loyer, et colto amatilo n'est dèe que lorsque la maison usi aelvevóe et que l'on
est entré en sa possession ; on paie sa maison, avec l'argent de son loger et ou
dévient propriétaire sani s'en apercevoir. Depuis ces deux dernières années, la
Société aconstruit plus de deux cents maisons, dans les différentes parlies delà
Franco, notntnmont à l t r e s t et à Loriuitt. on chacun peut les visiter. Ne construisez donc pas avant do vous être adressé à 1' « Union Prévoyante. »
Pour tous renseignements, notices, modèles, plans, etc., s'adresser soit au
Siège Social, soit à M . <1« M1LVIAC à C a r h n i x (Pinislère), Représentant pour
la Région bas-hretonno.
Nota. — Prióre do prendre dès maintenant ses dispositions vis-à-vis do la Société
pour quo colle-ci puisso commencer les travaux au printemps prochain.
é
P&R les SUCS et PRINCIPES
— Prix
Lets
Modérés.
F
O
H
C
E
BIJOUTERIE,
i
n
N
i-AKi>. ^
jjiaare » c
t*l u .
1
- s
toai'icvci
pi
«étranger, a s c
1-. l i s t i u s u " s » f . » u s « i « « • > ' «
GRANDE
s
t
è
r
e
CHRONOMÈTRE
FABRIQUE D E MENUISERIE
I S C I L P T W M T O I T STYLE
M E N U i S E R i i i
m o b i l i e r
r u b i s ,
"
*
R é g l a g e
D'UN
M e u b l e s .
INTÉRIEUR
iiam'jres
C a b i n e t s
On
C
O
U
C
H
E
R
à
d e
Rue
GRANDE
(
NOUVEAUTÉ(
±
&
,
P
l
a
c
e
S
a
.
i
n
Piano réclame
M
C 3 - XJ I
N
G
A
Grand choix de Bijoux pour Mariage, avec brillants
Parures <et Bouquets en fleurs d'oranger.
t
-
O
o
r
tki-c:i4l l e s m o i n e s
Abonnement» sans frais à toutes les revues périodiques.
Maohlne i ooudre NEW-HOME. — Mekanlkou da vrlat gant rabat braz,
gwarantet 5 bla.
(3
B O U T
E
T E
N T R A V E R S ,
R
E
S
S
O
I
R
S
»
E. B E L B É O C H
C
n
i
e
u
r
-
o
n
s
t
r
u
c
t
e
u
1,075 fr.
démocratique
e
n
t
.
i
(en faco la Cathédrale]
n
I
Violon ontlor avec sa boîte, archet, colophane ot jeu de cordos
15 fr. 9 0
M a n d o l i n e , depuis.
8 fr.
V
C
l
r
e
c
o
u
r
LA MUSIQUE
MODERNE
X
r
=
C
e
m
i
s
e
à
Canadiennes
e
u
f
c
l
'
n
n
p
i
a
n
o
JSKSÏS^I
Toutes mes C h a r r u e s É M I E TTECJ8ES ont le corps en acier trempé,
C
U P
a
r
r
c
z
P
L
U
S
«Êlngwaneresed-Leas
et les versoirs à ecartement van 'ablej la glissière en acier plat. Comme
travail elles sont absolument sup. (Heures à toutes les charrues connues.
w$TJP\IR^M
(Demander les références.)—Repré sentant à Carhaix : Louis LE BESCOND.
K
E
L
L
E
K
>
L I S T E R ; hare
adaleh 100 lur,
||
(JUÌNGAMP
Fbsnco
du
Nouvel Album iausTRèP a r i s 1875-fVìtoAÌL.i: o ' f l « 6 L N T . ]
S S B S ^ ^ ^ t S t i ®
S á Ú ^
f
J
STBrieuc 1881-GrDifi
" ^
e
k
afet :
ail a bep sort
hag a bep sort priz
NUI
Comptoir
N
I STRUMENTS ARATOR
I ES - BENVO
I U ARAT
e
A. BERNET-CHAROY » - et .ses PILS, Constructeurs
Agricole
$ F
2 1 , BOULEVARD
ENVOI
I7B fr.
FRANCO
DV
CATALOGUE
TÉÉPI.HONK
cicontre
I<"al».*i<*a<ï«»a> m é c a n i q u e . l e T u i l e s s i » c e i i < l c s l u e v e t é c s
p r o c u r a n t u n ec o u v e r t u r e ïiiilcstructiMe.
Couverture chaude
en hiver
Couverture froide
en été
Agréable à l'œil
Coloration à volonté
^~~p^">^ T^y^
magasin,
les é c r é i n c U H C H
les plus
léfs«'i»s.
les
--77*» - — .
tons instruments
Représentants
M'
.Costumes Bretons
de première
marque.
du Comptoir
Il Y
F
COSTUME
./. RAVALEC,
Michel LAZ,
GOURVEST,
— Catalogue
franco
à Carhaix :
DE
SCAËR
drapier à Corag.
tailleur à Corag.
au bourg de Gouésec.
CHAPEAUX BRETONS
Michel QUEINEC, rue Keréon, Qttlmper, et A B A L A 1 N ,
Landcrneau.
Ces costumes sont ceux adoptés de
préférence par les Bardes.
V
V C3-XJIX-.X-.OXJ <fc F I L S
le Cliâtcmi
-
Machines à tricoter
HOMMES
Bleu et volours,'ou bleu, velours et
broderies, do 5 0 à O O francs le liaul
de costume.
S'adresser à M . MICHEL L A Z , tailleur
au bourg de Corag.
| » 1 h s Pour Bragou-Braz de drap elQuôtres,
s'adresser à :
Semoirs ltUD-SAÇK, les plus perfectionnés.
En
économique
ecoitoniique
Apprentissage
gratuit
COSTUME DE QUIMPER
>1""
€ O It B E L
0, Rue Louguc de Bourretle, 6
M O R L A I X
Voir les Modèles au Magasin)
Carhaix, Imprimerie du l'euplo
Le Gréant : Louis GotJRLBT
RÉPARATIONS
En
{NATURE»
COATIFITEL
saaii|»aV' <!«• t o u t e s
Biabaiils 1 E L 0 T T E
A
FORCE ET CHARRON NAGE.
SIF
6?Díplíme i ' « o « m i i i .
S'adresser à M . E VENDU, droitier à
Seacr on à M . Christophe S A L A U N ,
tailleur à Stangoden, en Setter.
SAINT-BRIEUC
plais
'
Sur
Pj«R L
ÉGAU GATION DES
à
Lu
Rouheau ondulé " BERNET "
TKtBGHAPHK
1905 -
GHJH.T^ZA.XJ-JT-.TLSS-
Noir et velours, ou noir et broderies,
do •'IO à O O francs le haut do costume.
Ecréracusc LANZ
' A i ;
i«
NATIONAL,
(Meuse)
-t.—
j p u
de Bretagne
MARÉCHAL
Ht mes à cheval, Butteurs
Scac ificateurs, Extirpateurs
Déchaumeuses
Hers<es articulées tout acier
| * l .VIM:"::.-;.*,.,
E i n
POUR
VI Ch.
Rouleaux ondulés et lisses
Bernett/ld'
!s!8«itt«S05-M{««i«e»*^(r?»«ii<).
Adresser comiiiaiules à la TUILERIE de COATIFITEL à P O R T I A I M Y (Finistère)
gwarautisset.
Ea&PMekanikou da labourât douar eu pep slum.
The
d MonT
Ummu IS83-MèoAitu eOa.ÎRiiniw
ILTIDEREZED E R E R - U K A U A X T a bep sort kalile
H O R S CONCOURS : Exposition N itionalc de Pontivy ( 2 Novembre 1 9 0 5 )
,
TOURELLE
m a p t o É u KALLAK ha MAEL-KERAEZ Pose facile
ÎNTI Louis A R B O U L C H
Houes et Semoirs extensibles
BRO y KURS — HA CUE-PAILLE
A v o oiifcalet en eur g e r z e t ;
A labour en noli douarou ;
A ra euD e r o pa geror: S0'[. a lobou ¡ en «orniUl
A POMMES
:
UD DIVAR ar MEAZ
ET A DENTS FLEXIBLES
HMIUTK
s. À m o T B U R .
Remises de 10 % et (¡0 %
R e p l a q u a g e celluloïd
3 5 fr.
C o r d e s et c h e v i l l e s
9 5 fr. Recollage d'un sommier de cheC l a v i e r s foutre ot b l a n c h i s s a g e . . 3 5 fr.
villes ou d'attache, pinçago et acR e p l a q u a g e ivoiro
6 5 fr.
cords au diapason
9 5 fr
E X T I R P A T E I R S A D E N T S FIXES
pur
À M A N È G E
(CÒT6SDU-N0RD)
C o r d e s do mandoliues et do violon.
C o r d e s do soie, depuis
0 ir. 3 0
C h a n t e r e l l e ajustée
0 fr. 75
ET ANCIENNE,
n
et ù Hérisson
I M D E MORLEY,
s
D MIJÛN€S
t
PERFECTIONNÉS BREVETES,
à
n
etdePONT-EZER.
Envoi
<3L&
I _ i i i t l x e i * i e
TOUTE
BRABANTS
"THE
UERNETT»
Nouveau Bisoeperfectionné Breveté s * a.o.a.
i
USINES NYURO-ELECTRÍQUEJ
M é c a n i q u e complète et r é g l a g e . . 9 5 fr.
Herses
s
¡V-líNrS !9CS - 1"HcDAHiEC0UA.O«nTC(jR.
CONSTRUCTION AGRICOLE RE LANRERNEAll
é
a
l'.xecution SOI o née
J W O U L i I N S
D E L A
à
JONNEMENT
pour l ' e n t r e t i e n des pianos t QUIMPER,
4 accords par an ( J * ) f U
à datos
Un a nfixes
c i e n A o c o r d e u r de la m a i s o n{Département,^
CAVEAU e s t a t t•—
a c h é à—
la M[M.
a i s o n mil*
.
g
g
7
LOCA
O
TIN DE MUS
Q
IUE,V
LIRABLE À DOM
C
ILE
I, T
O
U
S LES MO
S
I, D
A
N
ST
O
U
T LET F
N
IS
ITÈRE, AU PR
XI DE PDAR
SIE
UILERIE
n
a
3F»
HI N E S À B A T T R E *
I-;N
A B O N N E M
I
C h e m i n é e s
| » l a c c p o n e ¿cuito* ¡instaiUaitioiis
sin-
fabriqué dans nos ateliers, par des ouvriers et avec des bois du pays.
I s o l a t e u r s réclame, le jeu de 4. . I fr. 9 5
sera lancé sur le marché. Le piano sera
et Perles.
TVE
(Coles il.i-Xord)
T r a v a i l
-
|
4 7 5 fr.
P i a n o marque Pleyol
Prochainement lo Piano
Broehes, Epingles de Cravates, Parures de
Boutons, Boites d'Allumettes, Maroquinerie,
ornés dé le Statue de LA TOUR «AUVERGNE.
manger
PERLES.-- ESCA
E
LR
IS
SI Y ces
Hermann W O L F , QUI MP ER
p a r f a i t .
à
CróaUon ile la Maison
TANVEZ-LEVER&FILS
"
a n t i m a g n é t l q u o .
d ' E g l i s e s
Livraison complète
SCAPHANDRE,
Go ohroraomètre se fait en acier, nickel, argont et or. Avec co chronomètre aucune poussière ne peut pénétrer à l'intérieur. Echappomont a ancro la
*
S a l l e s
M O D È L E S
•
P
(Voir à l'Etalage.)
i
N O U V E A U X
d e
OLTAUX des PLANTES
)
Montre i boite hermétique, marohant même dans l'eau.
«
fra»
4-ulll UDÌ MMlRdfl >!*JB Itl'iri 'I l'i
',' MtUU.
¡.'.¡I..
etc.
Prix du Billet: U N franc.
Untiti naital-iMte i 1.1e Directeur. 20. me n.-D. ne tiaiaret*
. 1 1 VX L I . M S G I N
i'»«i>. - Joindre io c. pour envol (étranger,
25 c.)
> f f l ' n v c y r i íranfi
;.(!:•! .U., .I,'.:, .i':-'- •' .1
FR.
2
50.000 20.000 B.OOOi.,
E P U S
i
LOT :
u t s do
f.,
f.,
Ensemble : 1.035 lots, payables en espèces
etc.
UN franc.
SEUL CONCESSO
INNAR
IE DU
•
GROS
lots, payables en espèces
CROC
F
TIRAGE : 30 JANOIER 1908
¡908
t!oSO.Q08f.,23.0GÔf..6.000f..
Prix du Billet:
bnt d e vulgarisation scientifique et humanitaire,
Médecine Végétale, fort volume de 352 pages, est envoyée franco
contre O.eo centimes e n t i m b r e s - p o s t e , adressés an D ' de la
Pharmacie Vtotenns, 16, Rue VMetme,
PARIS.
LIURAIUIE
VLOTERIEV,
Adiucer snodai [MUil.leEtrecuar.2ll roc H.-D.«e laureili
Dans n n
(
Prix tta BUM: U N franc.
An reste r ma ma i - pc ne i H. le Directeur. 2 0, me B.D. le l u i rtli
g Adresseri
t nu rein •
" l ^ ^ P^a rl i s — Joindre io c tour t moi (étranger, u
IT-)Y^
Il liste « i d " £i;du1s sert eiiojte fruct
pur liai «suijc i'u M i n 2 billets
2 0 0 . U U U F B ,
L O T :
unsalable : 1,03C
M a l a d i e » d e l a V e a u , Dartres,
Ecxéma, Vices du sang, etc.
T u m o u r * . Glandes, M a l a d i e * s p é c i a l e s d e l a T e m m e , etc.
Goutte, Hhumatisme,
Epllepsic, M a l a d i e s e o n t a c l e u s e a . Votes
urlnatres,
Cystites,
Prostatttes,
Gracelle,
Diabète,
AnCmie,
Bronchite,
Asthme, Dyspepsie, Gastralgies,
Consltpatton,
Hèmorrhoides, Hydroptsie,
Albuminurie,
etc., e t o .
A v e o o e l i v r e , chacun peut devenir non p r o p r e m é d o o l n , se soigner et se
guérir
seul de toutes les maladies chroniques, sans médicaments qui empoisonnent, mais
p a r oette médioation bienfaisante qui répand son action naturelle dans toutes
nos oellules et dans tous nos o r g a n e s , par ces précieux sucs des plantes qui
Infiltrent dans nos veines :
V I Q U E U R ET S A N T É .
TOILES CIRÉES pour TAULES, COMPTOIRS, ÉTAGÈRES
G r a n d
Choix d e C o u r o n n e s e t Croix M o r t u a i r e s
A.
etc.
espèces
DES C H E K Ü I R Ä S DE FER
GROS
qui depuis do nombreuses années obtient
tant do suocès dans les guérisons dos maladies chroniques.se trouve
décrite dans le célèbre ouvrage intitulé : « La Médecine végétale ».
Tous les malades désespérés et découragés trouveront duns C Q
livre un moyen certain et radical pour se guérir sans drogues
funestes, sans poisons qui fatiguent le corps, épuisent les nerfs et
délabrent l'estomac, sans opération, ni mutilation mais â l'aide de
sucs cégélaua: et sèoes régénératrices,
qui réparent les torcos,
fortifient l'organisme et purifient le sang.
Parmi les chapitres les plus importants, il convient de citer :
Décoration d'appartements sur papier lavable ou toile, Représentant
Scènes on Paysages. — Papiers vitraux.
GA.'H.HA.I'X.
lots, payables en
1,035
u£3 C H E M I N S DE F E ^
La M é t h o d e v é g é t a l e
—
HORLOGERIE,
f
de l'Orphelinat National
TIRAGE••30 JANOIER
Médecine Végétale
Verres à vitres do tous Genres, et de toutes dimensions
dépolis, gravés, mousseline cathédrale.
Tablettes de Verres pour Etalages de Magasins, avec Monture.
BROSSERIE. — EPONGES.
BLANC FIXE POUR b a d i g e o n ,
Rlpolln. — Peinturé an b o l t e t . — V e r n i s . — Bourrelets pour portes et fenêtres
Papiers peints depuis 0 fr. 10 le rouleau
y
I " qualité.
Ensemble :
îiV
TUA
H A I X
RUE GÉNÉRALL
-AMBERT — G
de toute
etc.
FR.
f,
de l'Orphelinat National
^
FRÉDÉRIC MELOU
Marchandises
L o t s de
Prix du Billet: U N franc.
» Adresser maedat-pasic 1 M.le Directeur. 20. rue H.-D.de Haiareth
Pan. — Joindre 10 c- tour envoi (etranaer. 25 c )
U tlstc à i '." ;*:....'> un tmnt fruco
|Kt «M
d'il B i l l ! 2 billets.
ÉCOIIOIÌIIQUEIIÌE
200.000
50.000 20.000 .5.0001.,
GROS L O T :
FR
DAMKS
C R A V A T E S ,
D E R N I È R E
TIRAGE : 30 JANOIER 1908
Lots :
f , 20:0001..
t.,
l'.nsemble : 1,035 lots, payables en espèces
A CEUX QUI
DES C H E M I N S DE F E R
TIRAGE : 30 JANOIER 1908
PÈLER
N
IES EN D
R
A
PE
TM
O
L
E
T
O
N
SM
IPERMÉABLES P
O
U
RH
O
M
M
E
SE
TE
N
F
A
N
T
S
G R A N D
de l'Orphelinat National
I O H E M I W S DE FER
10, me Victor Masso,
.
Grand choix de Paletots en Peaux de Chèvre de Chine, Suisse
Poulain Russe, Caracul pour Hommes et Dames
HTOLB8
'
Hotel Le Prailo. h Carnac. l'ays de mógulilhòs
ot d'antiqui lés colliqtios.
Unici
Complets Haute-Nouveauté sur mesure
depuis 4 5 fr.
I
Mairie de Carhaix. le
TUO