Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz(s)

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Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz(s)
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Le Cri du Port
Le lieu de tous les Jazz(s)
8, rue du Pasteur Heuzé 13003 Marseille
Tel : 04 91 50 51 41 www.criduport.fr
contact presse : [email protected] - Tél : 06 08 91 61 13
Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz(s)
Edito
Le jazz est un voyage incessant entres ses racines et son futur, pour l’année de ses 34 ans,
Le Cri du Port vous invite à un relecture de cette musique très contemporaine. Retour à
Marseille de grands maîtres déjà accueillis il y a bien des années (Buster Williams - 82, Ray
Anderson, Tommy Campbell - 92, Al Foster - 98, 2014, Carlos Maza - 94), et arrivée de la
jeune génération : Kevin Norwood, Anne Quillier, Ana Maza, et des « young cats new-yorkais
» pour un hommage à Art Blakey (82). Toujours dans le peloton des valeurs sûres, nos autres
invités livreront leur actualité : Enzo Carniel, Xavier Desandre-Navarre, Franck Agulhon.
En matière de jazz chaque semaine,offrira un rendez-vous des plus étonnant.
CALENDRIER JANVIER - FÉVRIER - MARS 2015
Dimanche 25 janvier
Enzo Carniel solo & duo
Jeudi 29 janvier
Kevin Norwood quartet
Jeudi 5 février
Anne Quillier sextet
Jeudi 12 février*
Khaa - concert sortie de résidence*
Samedi 14 février*
Xavier Desandre-Navarre quartet au Moulin à Jazz de Vitrolles*
concert produit par Charlie Free, soutenu par Le Cri du Port.
Jeudi 19 février
Larry Willis - Buster Williams duo
Mercredi 11 mars
Avishai Cohen’s Triveni
Jeudi 19 mars
Carlos & Ana Maza duo
Mercredi 25 mars
Ray Anderson’s Organic Blues quartet
Samedi 28 mars
Franck Agulhon Solisticks / film Whiplash à l’Alhambra
Dimanche 29 mars
Al Foster’s Tribute to Art Blakey and the Jazz Messengers
A votre disposition :
Les communiqués de presse, visuels et autres éléments pour la communication sont disponibles en
téléchargement sur le site du Cri du Port
http://www.criduport.fr/téléchargements.html
A écouter la playlist des artistes programmés sur Deezer
http://www.deezer.com/playlist/1117006141
Un choix de vidéo la chaine YouTube du Cri du Port :
https://www.youtube.com/playlist?list=PLzgj6vWBSZfrUDcTxVxvzRLlJH5UxXWvm
Le Cri du Port
Le lieu de tous les Jazz(s)
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communiqué
DIMANCHE 25 JANVIER
17:00 Le Cri du Port
ENZO CARNIEL
SOLO & DUO
Enzo Carniel - piano
Esteban Pinto Gondim - saxophone alto
Pour ses 28 ans, après un premier album en quartet et septet House
of Echo paru en 2013, Enzo Carniel poursuit sa trajectoire et signe
Erosions son nouvel opus en solo, à paraître sur le nouveau label
NomadMusic en février 2015.
En avant première nous proposons à notre public de découvrir ce
répertoire original et partager cette production avec une pré-commande. Pour une entrée à 12 euros, le Cri du Port offre le concert, le
nouveau CD d’Enzo Carniel et même le gâteau des rois.
photo : Valentine Poutignat
A lire au sujet de Enzo Carniel
Enzo Carniel sera rejoint par l’étonnant saxophoniste brésilien, Esteban Pinto Gondim, rencontré au CNSM de Paris et membre de
son sextet.
Lieu du concert
Le Cri du Port
8 rue du Pasteur Heuzé
13003 Marseille
infoline 04 91 50 51 41
www.criduport.fr
Tarifs :
Entrée + album en prévente 12€
normal 10€ / réduit 8€
(hors frais de location)
Billetterie
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Fnac, Carrefour, Géant
Espaceculture_Marseille
Le Cri du Port saison 2014/2015 > janvier > mars /contact presse : 06 08 91 61 13 [email protected]
Enzo Carniel - piano, composition
Pianiste de jazz originaire du Var né en 1987, il commence l’étude du piano classique et
découvre le jazz pendant l’adolescence. Après 5 années de Médecine à la Faculté de Marseille , il décide alors de se consacrer entièrement à cette musique, il est médaillé en 2009
au CNR de Marseille. Il a rejoint depuis le Conservatoire National Supérieur de Musique
Paris dans la classe de Jazz et Musiques improvisées, s’oriente en parallèle en trio et solo;
et se passionne également pour la musique contemporaine, la composition et l’arrangement. En 2010, devant un public conquis, il remporte le prix du soliste du Tremplin Jazz à
Porquerolles.
Il est à l’origine avec le guitariste Marc Antoine Perrio de la formation House of Echo, qui
donnera lieu à l’album du même nom.
Influencé par Paul Bley, Monk et Jarrett il tente d’explorer les palettes sonores et les possibilités intrinsèques du piano.
Il s’est produit dans divers festival comme le Festival de Tanger au Maroc, le festival Eclat
d’Email à Limoges, le festival de Jazz à Porquerolles, Le festival D’Avignon, le festival d’Art
Lyrique d’Aix en Provence...
Il a entre autre également participé aux émissions de Radio France le «Matin des Musiciens» d’Arnaud Merlin, «A l’improviste» d’Anne Montaron sur France Musique, «le Rendez
vous» sur France Culture.
En 2013, Enzo Carniel reçoit le premier prix du CNSM de Paris.
Il poursuit sa carrière en se produisant dans les festivals de jazz Français et dans les clubs
parisiens comme le Sunset-Sunside, le Duc des lombards.
Il s’est produit avec André Ceccarelli, Nicolas Folmer, Raphael Imbert, Riccardo Del Fra, et
d’autres musiciens de la scène européenne.
Aujourd’hui, il nous présente son dernier opus enregistré en solo : Erosions.
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communiqué
JEUDI 29 JANVIER
20:30 Le Cri du Port
KEVIN NORWOOD QUARTET
LES BOTTINES en 1ère partie
Avec la participation de La Maison du Chant
Kevin Norwood - chant
Vincent Strazzieri - piano
Sam Favreau - contrebasse
Cédrick Bec - batterie
photo : D.R.
« Voici Kevin Norwood, nouveau venu dans le paysage du jazz
vocal, avec une rondeur dans le son très agréable rappelant la
douceur et le swing d’une jeune Betty Carter. Une souplesse
surprenante ainsi qu’une approche rare et expressive de l’improvisation. Il est accompagné de musiciens hautement accomplis
et créatifs rendant le tout très cohérent. Un vrai son de groupe
dont le vocaliste Kevin Norwood fait parti à part entière. »
David Linx
Sortie de l’album Reborn - AJMiSeries - janvier 2015.
A consulter :
Lieu du concert
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En ouverture de soirée le groupe vocal Les Bottines,
présenté par La Maison du Chant.
Joelle Fendiklian, Isabelle Miard, Camille Sappia, ont choisi leur
nom Les Bottines du fait de l’initiation et de l’enseignement quelle
reçoivent toutes trois depuis plusieurs années de l’ensemble vocal
Enco de Botte.
Les Bottines apprécient les régions de Méditerranée et de la Mer
noire pour le collectage de chants qu’elles s’approprient pour ensuite les partager avec leurs propres arrangements.
Leurs trois voix très différentes se tissent, se cherchent, se retrouvent
en créant un univers féminin à la fois doux et puissant.
Cet ensemble amateur chante avec exigence, générosité et talent.
C’est un instant chaleureux, caressant qu’on savoure et qu’on n’oublie pas.
Enco de Botte et les Bottines sont des résidents permanents de
la Maison du Chant, leur démarche s’inscrit dans le domaine de la
transmission orale que nous défendons avec ferveur.
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Kevin Norwood - chant, saxophone
Né en 1986 à Avignon, Kevin Norwood débute la musique à onze ans, au sein de conservatoire du Pontet (84) dans la classe de saxophone. Tout en poursuivant un cursus scolaire normal, après huit années
d’étude dans les conservatoires du Pontet et de Carpentras il obtient son diplôme de fin d’étude en
2005. Cette même année, il intègre l’IMFP (Institut Musical de Formation Professionnelle de Salon de
Provence). Pendant trois ans, il y perfectionne sa technique et étudie l’harmonie. Kevin Norwood rejoint
ensuite la classe de Jazz du conservatoire d’Avignon où il obtient son DEM en chant en 2012.
Depuis 2008, il est musicien professionnel et s’investi dans différentes formations telles que Mild Dream
quartet, The swing Jazz band, Tribute to Joni Mitchell Duo, Sun Light trio. En 2011, il enregistre son premier Album Real Brother autour de la musique de Jeff Buckley repéré par le chanteur David Linx.
En 2013, l’Ami le sollicite en vue d’une création d’un disque autour de ses compositions. Il enregistre
donc son premier album en tant qu’auteur, compositeur et interprète Reborn en octobre 2013 au studio
La Buissonne. Ce nouvel opus sous le label « Ajmi Series » parait en janvier 2015.
Ses influences vont de Joni Mitchell à Peter Gabriel en passant par Gretchen Parlato et Michael Brecker.
Féru d’improvisation vocale, Kevin la traduit notamment dans un technique de scat rare et expressive.
Kevin a notamment eu l’occasion de jouer avec : Vincent Strazzieri, Sam Favreau, Cédrick Bec, Rémy Vignolo, Eric Surménian, Fred Pasqua, Olivier Roussel, Lionel Dandine, Wim Welker, Lilian Bencini, Fabien
Gilles, Julien Alour....
Vincent Strazzieri - piano
Né à Aix en Provence le 5 avril 1981, Vincent Strazzieri débute la musique dès ses 6 ans. C’est à l’âge
de 13 ans qu’il commence à s’intéresser au jazz. Son père Claude, pianiste de jazz, l’épaule jusqu’à son
entrée au conservatoire d’Aix-en-Provence à l’âge de 15 ans où il suit des ateliers Jazz dirigés par JeanFrançois Bonnel. C’est durant ces premières années de conservatoire qu’il commence à s’intéresser à
d’autres instruments que le piano : la contrebasse, puis la trompette. En 1999, après l’obtention de son
diplôme de fin d’étude Vincent décide de devenir musicien professionnel. Il s’installe à Marseille et commence à se produire dans les clubs et festivals de la région. Jean Pelle, patron du Pelle-Mêle le prend
sous son aile. C’est dans ce club mythique qu’il va faire ses armes et se produire très régulièrement avec
son trio (Sylvain Romano et Manu Franchi) ainsi qu’avec le Jazz Hip Trio de Roger Luccioni. Il a aussi
l’occasion de s’y produire avec un grand nombre de musiciens tels que Johnny Griffin, Eric Le Lann, JeanPierre Arnaud, Daniel Humair, Olivier Temime, Rémi Vignolo. En 2001, à l’âge de 20 ans, Vincent se met
à travailler le saxophone en autodidacte, influencé par les saxophonistes de grand talent avec qui il se
produit. Le saxophone va devenir, au fil des ans, son « deuxième » instrument principal. En 2003, Vincent
accompagne le saxophoniste américain Jerry Bergonzi pour un concert à l’auditorium de la Cité de la
Musique de Marseille. Cette expérience marquante confirme son désir de devenir aussi saxophoniste.
Depuis 2005, parallèlement à sa carrière dans le sud, Vincent passe une partie de son temps à Paris où
il se produit avec de nombreux musiciens dans les clubs de jazz parisiens.
Vincent participe régulièrement à des concerts radio-diffusés sur France-Musique dans les émissions
d’Alex Duthil et Arnaud Merlin (Jazz Hip Trio, BS3 Trio, Vincent Strazzieri Trio). Un de ces concerts a également été retransmis sur la chaîne Mezzo.
En 2008, il enregistre en tant que contrebassiste avec le pianiste américain Ben Aronov et le batteur
Cédrick Bec un album en trio.
Depuis 2008, Vincent s’occupe aussi de la programmation du festival « Jazz à Vialas » qu’il organise avec
un collectif d’amis musiciens.
Vincent Strazzieri a accompagné : Johnny Griffin, Jerry Bergonzy, La Velle, Marcia Maria, Lionel & Stéphane Belmondo, Dominique di Piazza, Thomas Bramerie, Fabien Mary, Olivier Ker Ourio et bien d’autres
musiciens.
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Sam Favreau - contrebasse
Né en 1983, son père musicien le baigne tout jeune dans l’univers des percussions africaines. Il multiplie
les expériences de groupes amateurs dès l’âge de 11 ans, à la guitare, à la batterie puis à la basse de
manière autodidacte et dans des styles variés.
C’est à son entrée en fac de musicologie à Aix-en-Provence qu’il se tourne vers la contrebasse et le jazz.
Trois ans plus tard, il obtient sa licence puis s’installe à Marseillle où il obtient en 2006 le premier prix à
l’unanimité de la classe de jazz du conservatoire.
Il fait de la musique vivante sa profession, participe à de nombreux projets en tant que bassiste et contrebassiste, parfois compositeur ou arrangeur, se produisant notamment avec Philippe Renault, Benoit Paillard, Jean-Luc DiFraya, Christian “Ton Ton” Salut, Marie-Annick Saint-Céran, Raphaël Imbert, Christophe
Leloil, Moses Patrou, Edeil Trio, Lokito, Usthiax, etc…
Il s’est occasionnellement produit en concert avec Yaron Herman, André Ceccarelli, Stéphane Belmondo,
Sylvia Versini, Tony Petrucciani. En 2008, il met en forme son premier projet en tant que leader, le « Sam
Favreau Funkestra ».
Cédrick Bec - batterie
Né en 1980 à Nîmes, il découvre la batterie et se passionne pour cet instrument à l’age de 15 ans. A partir
de 1996 il suit des cours dans l’école Serge Puchol ou il y obtient le 1er prix d’excellence à l’unanimité en
2002. Il poursuit ses études musicales à l’IMFP ainsi qu’au CNR de Marseille, dont il ressort avec un 1er
prix avec félicitations, ainsi que le prix de la SACEM en 2004.
Parallèlement, il joue avec de nombreux musiciens tels qu’Henri Florens, Emile Atsas, André Villeger,
Philippe Renault, Benoit Paillard, Philippe Canovas, Vincent Strazzieri, Paul Pioli, Raphaël Imbert, Christophe Leloil, Philippe Petrucciani, et devient très rapidement l’un des batteurs les plus demandés de la
région.
En 2005 et 2006, les formations Newtopia quintet (Raphael Imbert, Yaron Herman, Simon Tailleu, Stephan Caracci) ainsi que le quartet In & Out (Cyril Benhamou) dont il fait partie, gagnent tour à tour le 1er
Prix de groupe du concours national de la Défense.
En 2007, c’est avec le groupe Dress Code que ce même concours lui décerne le 2eme prix de soliste et
d’instrumentiste aux cotés de Simon Tailleu.
Il signe en 2008 avec la très réputée marque de batterie Canopus Drums Company.
Depuis 2009, il joue dans le trio de Yaron Herman avec lequel il partage les scènes et festivals parmi les
plus réputés au monde. Cette même année, il co-produira l’album Falling Grace du pianiste Ben Aronov.
En 2011, il collabore avec Nicolas Folmer et Benoît Sourisse pour plusieurs concerts en trio.
En 2012, c’est à la guitare qu’il accompagnera le chanteur Kevin Norwood, avec lequel il crée un duo
autour de la musique de Joni Mitchell.
En 2013, il part en tournée avec le quartet de Nicolas Folmer dans 12 pays d’Afrique de l’Ouest.
En 2014, il enregistre la BO du long métrage « Merci les Jeunes » de Jérôme Polidor, composée et produite par Benjami Rando. Il participe également à la comédie musicale «Tersis» de Jean-Luc Granier.
Il a notamment eu l’occasion de jouer avec Ambrose Akinmusire, Michel Portal, Riccardo Del Fra, Wynton Marsalis, Under Kontrol, Jamshid Chemirani, Seamus Blake, l’Ensemble Contraste, Gustavo Ovales, Chris Cheek, Chuck Israel, Ben Aronov, Mancef Genoud, le Quatuor Ebene, Zim Ngawana, Logan
Richardson, le Quatuor Manfred, Archie Shepp....
«Cédrick Bec fait actuellement parti des batteurs les plus actifs de sa génération et partage avec la même
passion un jeu de batterie captivant, toujours empli d’une grande profondeur de son et d’inspiration.»
Discographie sélective :
Kevin Norwood 4tet – Reborn (Nov. 2014) AJMIseries
Nicolas Koedinger 5tet – Childhood Memory (Juin 2013) Independant
Dress Code quintet – Far Away (mars 2012) La Fabrique (Révélation Jazzmag)
Benoit Paillard trio – Don’t touch it (janv. 2010) Label Durance (**** Jazzmag)
Ben Aronov trio – Falling Grace (dec. 2009) Les indépendants/Mozaic (*** Jazzman)
Marion Rampal - OWN VIRAGO (2009) Compagnie Nine Spirit
Christophe Leloil Sextet – ECHOES (fev. 2009) AJMIseries (**** Jazzman)
Newtopia – Suite Elegiaque (nov. 2006) Zig-Zag Territoires (Choc Jazzman)
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communiqué
JEUDI 5 FÉVRIER
20:30 Le Cri du Port
ANNE QUILLIER SEXTET
Anne Quillier - piano, Fender Rhodes, compositions
Aurélien Joly - trompette, bugle
Grégory Sallet - saxophones alto et soprano
Pierre Horckmans - clarinette, clarinette basse
Michel Molines - contrebasse
Guillaume Bertrand - batterie
invité : Miguel Crozzoli - saxophone ténor
photo : Bruno Belleudy
Chronique à lire sur Culture Jazz :
http://www.culturejazz.fr/spip.php?article2606
A consulter :
http://www.collectifpinceoreilles.com
Constitué en septembre 2011 sous l’impulsion de la pianiste
et compositrice Anne Quillier, ce sextet de la région lyonnaise
réunit des jeunes musiciens tous animés par une profonde
envie d’explorer l’écriture et l’improvisation. Alliant l’alchimie des timbres et des harmonies, la fougue, l’exaltation
et l’improvisation sans limite, le groupe évolue sans cesse,
cherche, explore, se nourrit d’expériences de vie et de découvertes artistiques. Il s’inspire de personnalités telles que Maria
Schneider ou encore Gil Evans, Lauréat du 36ème Concours
National de Jazz à La Défense, Prix du meilleur groupe et Prix
d’instrumentiste décerné au trompettiste Aurélien Joly.
Sortie de l’album Daybreak Label Pince-Oreilles, le 30 janvier 2015.
Lieu du concert
Le Cri du Port
8 rue du Pasteur Heuzé
13003 Marseille
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« C’est un album absolument sublime ! Comme il sort le 30
janvier, c’est le jour où j’ai prévu d’en faire la Une d’Open
Jazz. »
Alex Dutilh (France Culture).
Tarifs :
normal 12€ / réduit 10€
(hors frais de location)
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Anne Quillier - piano, composition
Pianiste et compositrice, elle s'est formée en jazz au conservatoire de Chambéry (notamment
auprès de Pierre Drevet et Laurent Blummental) et a eu l'occasion de travailler avec des musiciens comme Denis Leloup, Stéphane Guillaume, Denis Colin, François Jeanneau, Guillaume
Orti, Jean Charles Richard...
Remarquée pour ses qualités de compositrice, arrangeuse et musicienne, elle remporte en 2013
le 36ème concours National de Jazz à La Défense avec son propre groupe, le Anne Quillier 6tet.
Suite à ce concert, le producteur de France Musique, Xavier Prévost invite le groupe à jouer au
Festival de Radio France et Montpellier Languedoc Roussillon le 23 juillet 2014 pour un concert
retransmis sur France Musique.
Le groupe fait partie la même année de la sélection Jazz(s)RA. L'album sortira le 30 janvier 2015
et fera l'objet d'une émission dans Open Jazz (France Musique) d'Alex Dutilh ce même jour.
Anne Quillier joue, compose et arrange actuellement dans le trio Blast, le Horckmans/Quillier
Duo et le Anne Quillier 6tet.
Elle se produit dans l'orchestre Le Grand Escalier dirigé par Jean-Charles Richard et accompagné par Jazz(s)RA ainsi que dans La Substance dirigée par Léo Jeannet, le trio Agg, et régulièrement en solo.
On la retrouve également régulièrement dans diverses formations de la régions Rhône Alpes.
Elle a eu l'occasion de jouer sur de nombreuses scènes, le Festival de Jazz à Vienne, Théâtre de
Verdure à Aix les Bains, le Brise Glace à Annecy, la Source (Fontaine), le Parvis de la Défense,
le Domaine d'Ô (Montpellier), le Crescent Jazz Club (Macon), le Studio de l'Hermitage (Paris),
Le Grand Angle (Voiron), le Théâtre de Roanne, Saint Fons Jazz Festival, Jazz 360 (Cenac), Le
Périscope à Lyon, la Scène Nationale des Gémeaux, Jazz in Clamart, l'Opéra.
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PRISES 2 NOTES
JAZZ RHONES ALPES:
L'IRMA:
Le palmarès de la 36ème édition du Concours National de Jazz à
La Défense
Le Prix de groupe (d’une valeur cette année pour la première fois
de 7500 euros) a été décerné au sextet d’Anne Quillier, excellente
pianiste lyonnaise, membre du collectif rhônalpin Pince-Oreilles.
Le Prix d’instrumentiste (d’une valeur 1590 euros) à été attribué à
Aurélien Joly, trompettiste que le jury a particulièrement distingué
au sein du sextet d’Anne Quillier.
CITIZEN JAZZ
«La pianiste et compositrice Anne Quillier, formée au conservatoire de Chambéry, s’est révélée
l’an dernier en remportant avec son sextette le Concours National de jazz de La Défense, et c’est
du meilleur augure (depuis sa création dans les années 70 les lauréats furent Éric Le Lann, Laurent
Cugny, Antoine Hervé, Andy Emler, Denis Badault, Manuel Rocheman, et bien d’autres de la
même étoffe). Elle s’y est distinguée par la qualité de son écriture, et aussi par sa faculté de
mobiliser dans ce groupe des solistes plus que prometteurs. Un grand talent s’annonce, qu’il ne
faut pas ignorer!»
ONE MORE TIME:
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communiqué
JEUDI 12 FÉVRIER
18:00 Le Cri du Port
KHAA PROJECT
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sidenc
e ré
sortie d
Thomas Bourgeois - batterie, zarb, daf
Guilhem Fontès - piano, rhodes, clarinette alto
Akram Chaïb - clarinette,
Philippe Guiraud - basse électrique, contrebasse
photo : D.R.
KHÅÅ PROJECT est un jeune quartet qui développe un univers musical singulier à la croisée du jazz, des musiques traditionnelles et de l’improvisation.
Inspirés d’un Orient largement imaginaire, les quatre musiciens nous embarquent dans des compositions surprenantes
marquées par les recherches modales et les rythmes asymétriques. Le quartet voyage entre la chaleur d’un son acoustique coloré (clarinette, zarb, piano, contrebasse) et un univers
plus électrique marqué par les textures du Fender rhodes et
le groove puissant de la basse électrique alliée à la batterie.
En résidence au Cri du Port durant la semaine, ce concert
sera pour KHÅÅ PROJECT l’occasion de présenter son nouveau répertoire au public et aux professionnels.
Lieu du concert
Le Cri du Port
8 rue du Pasteur Heuzé
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Tarifs :
entrée libre sur réservation.
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communiqué
JEUDI 19 FÉVRIER
20:30 Le Cri du Port
LARRY WILLIS - BUSTER WILLIAMS DUO
Larry Willis - piano
Buster Williams - contrebasse
Larry Willis et Buster Williams sont deux figures majeures
du jazz, ils jouent régulièrement au Club Bradleys et lors
de concerts de prestige. Une rare opportunité d’écouter
ce duo en Europe qui nous enchante par une musique
raffinée, ciselée par de célestes magiciens.
photo : D.R.
Leur parcours respectif est jalonné de noms devenus légendaires : Dizzy Gillespie, Lee Morgan, Woody Shaw, Cannonball and Nat Adderley, Stan Getz, Art
Blakey, Carmen McRae, Shirley Horn, Carla Bley…
pour Larry et, Betty Carter, Chick Corea, Dexter Gordon, Wynton Marsalis, Herbie Hancock, McCoy Tyner,
Elvin Jones, Miles Davis, the Jazz Crusaders, Sonny Rollins, Count Basie, Errol Garner… pour Buster.
Résumer de telles carrières revient à citer le who’s who
du jazz tous styles confondus.
Concert Incontournable !
Lieu du concert
Le Cri du Port
8 rue du Pasteur Heuzé
13003 Marseille
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Buster Williams avait joué avec le Bobby Hutcherson
Sextet en 1982 à Marseille.
Tarifs :
normal 20€ / réduit 18€
(hors frais de location)
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Larry Willis - piano
Né à New-York en 1940. Ayant reçu une formation de chanteur, il découvre ensuite des pianistes qui vont
le convaincre de s’intéresser à l’instrument : Bill Evans, Wynton Kelly, Herbie Hancock. Il accompagne
d’abord Jackie McLean (1963), puis Hug Masekela (1964), Stan Getz (1969), Cannonball Adderley (1971),
Earl May (1971-72) et travaille avec divers chanteurs. En 1972, il devient membre de Blood, Sweat and
Tears, formation qui fera sa célébrité. En 1975, il devient free-lance, et on le retrouve dans les clubs de
New York. Puis ce seront diverses associations, de plus ou moins longue durée, avec les grands noms
du moment. On l’a entendu notamment avec Branford Marsalis en 1986, Carla Bley et Steve Swallow en
1986-87.
Un jeu en évolution constante a amené Larry Willis à pratiquer tour à tour le hard bop, le free jazz et la
fusion. Il se distingue par un toucher incisif et puissant, utilise des accords enrichis et tendus avec des
voicings rêvés pour le soliste qu’il accompagne. Rythmiquement, il pratique les anticipations et affectionne
les triolets de noires qui renforcent son expression pesante et incantatoire. Il joue beaucoup avec les combinaisons harmoniques génératrices d’atmosphères lancinantes : modes mineurs,gammes altérées, par
tons, diminuées et dérivées. Dans le même esprit ses improvisations ont souvent recours aux passages
en accords.
Buster Williams - contrebasse
Charles Antony Jr. dit Buster est né au New Jersy en 1942. C’est son père qui l’initie à la musique et lui
apprend le piano, la batterie et la contrebasse. Son choix se fixe sur ce dernier instrument, dont il joue
en public dès l’âge de 15 ans. En 1959, il est étudiant en harmonie au Combs College of Music de Philadelphie avant d’entrer, en 1960, dans le groupe de Gene Ammons et Sonny Stitt. Il accompagne Dakota
Staton en 1961-62, puis Betty Carter (1962-63), Sarah Vaughan (1963) et Nancy Wilson (1964-68).
En 1965-68, il est aussi membre des Jazz Crusaders. Il 1967, il remplace Ron Carter dans le groupe de
Miles Davis.
Après un passage deux ans plus tard chez Herbie Mann, il fait une brève alte dans les Jazz Messengers
avant d’entrer dans la formation de Herbie Hancock (1969).
En 1970, il enregistre avec McCoy Tyner. Viendront ensuite en 1973, Mwandishi, Crossings et Sextant
avec Hancock. Lorsque la formation prend, sous la direction du pianiste, une orientation plus commerciale, il préfère s’associer phonographiquement à d’anciens compagnons de route : Eddie Henderson,
Bennie Maupin, Billy Hart...
En 1974, il retrouve McCoy Tyner. Il passe chez Mary Lou Williams en 1975.
En 1977, il devient membre de la formation de Ron Carter et participe à Piccolo et Peg Leg. Il entre ensuite
dans le groupe de Woody Shaw, avant de s’associer à Billy Hart, avec qui on le retrouve sur de nombreux
disques.
Il a aussi joué avec Harold Land, Bobby Hutcherson, Lee Morgan, Sonny Rollins, Kenny Burrell, Dexter
Gordon, Freddie Hubbard...
Sa technique irréprochable (il est aussi contrebassiste de formation symphonique) lui confère des qualités
de justesse et de maîtrise sonore qui en font un des sidemen les plus recherchés dans les contextes postbop et hard bop. Sa sonorité puissante et un grain de son très riche sont obtenus par une forte pince de la
main gauche et une attaque de la main droite incisive mais souple. Il se caractérise par une grande vélocité et une walking bass fonctionnelle mais jamais ennuyeuse : glissandos, slaps, ornements rythmiques
sont autant d’entrelacs à un drive d’une assise métronomique.
Extrait du Dictionnaire du Jazz.
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communiqué
MERCREDI 11 & JEUDI 12 MARS
20:30 Le Cri du Port
AVISHAI COHEN’S TRIVENI
Concert organisé avec le soutien du Consulat Israël de Marseille.
Avishai Cohen - trompette
Yoni Zelnik - contrebasse
Justin Brown - batterie
Sideman ultra-sollicité que l’on a pu entendre au sein du
prestigieux SF Jazz Collective ou au sein du sextet The 3
Cohens, Avishai Cohen est également un leader de talent.
photo : Philippe Levy-Stab
http://www.avishaicohenmusic.com
A écouter l’album :
Dark Night chez Anzi Record
A lire I.T. de Justin Brown
Lieu du concert
Le Cri du Port
8 rue du Pasteur Heuzé
13003 Marseille
infoline 04 91 50 51 41
www.criduport.fr
Tarifs :
normal 15€ / réduit 12€
(hors frais de location)
Billetterie
www.criduport.fr / www.digitick.com
Fnac, Carrefour, Géant
Espaceculture_Marseille
Il vient nous présenter les compositions aux mille influences
et mille nuances de son nouvel album, le septième : Dark
Night, enregistré avec sa formation Triveni qu’il mène
depuis quatre ans. Il a été élu Nouveau Talent de l’année
deux fois de suite par la rédaction du magazine Downbeat.
« Un trompettiste brillant, relax et intense… combinant
adroitement la sensibilité et le talent. » New-York Times.
Avishai Cohen - trompette
Il est né et a grandi à Tel Aviv, Israël, mais vit à New York depuis
plus d’une décennie. Il a joué avec son propre ensemble en tête
d’affiche du Festival de Jazz Newport 2011 et a visité le monde
au sein du prestigieux SF Jazz Collective ainsi qu’avec The 3
Cohens Sextet, son groupe familial avec sa soeur, la saxophoniste-clarinettiste Anat et son frère, le saxophoniste Yuval.
Avec ses aînés, Avishai s’est produit au Carnegie’s Zankel Hall,
c’est deux fois produit au Village Vanguard et en Janvier 2012, les
trois Cohens ont partagé la couverture du prestigieux magazine
Downbeat.
Avishai a été élu Gloire Montante – Trompette par la rédaction
du magazine Downbeat en 2012 et 2013. Comme co-leader, il a
tourné et enregistré avec Third World Love, une longue collaboration avec le bassiste Omer Avital, le pianiste Yonatan Avishai et
le batteur Daniel Freedman.
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(suite)
La discographie d’Avishaï Cohen comprend sept albums en leader : The Trumpet Player (Fresh
Sounds New Talent, 2002), After The Big Rain (Anzic, 2007), Flood (Anzic, 2008), Seven (Anzic,
2008), Introducing Triveni (Anzic, 2010), Triveni II (Anzic, 2012) and Dark Nights (2014).
Il a aussi enregistré quatre albums en co-leader avec The 3 Cohens Sextet et cinq avec Third World
Love, et a été invité sur plusieurs albums du SFJazz Collective.
En tant que sideman il a joué et enregistré avec Mark Turner, Anat Cohen, Yuval Cohen, Jason Lindner and la chanteuse compositrice Keren Ann, parmi de nombreuses autres collaborations.
On peut aussi entendre sa musique sur les bandes-son de American Gangster et Soul Man.
Avishai Cohen a commencé à se produire en public en 1988 à l’âge de 10 ans, tournant régulièrement
avec le Young Israeli Philharmonic Orchestra. Il suit des études complètes au Berklee College of
Music de Boston, et en 1997, grâce au Thelonious Monk Jazz Trumpet Competition, il acquiert une
réputation internationale.
C’est sur la scène prolifique du Smalls, le club légendaire de West Village à New York, qu’il développe
sa vision artistique auprès d’amis et collègues comme le pianiste Jason Lindner et le bassiste Omer
Avital.
Tout son parcours en tant que leader, coleader et sideman est inspiré par l’héritage de cette scène
fringante et ouverte d’esprit.
Récemment, Avishai a tourné auprès de groupes menés par Mark Turner et Kenny Werner et il apparaît sur le prochain album du quartet de Turner sur ECM.
Le magazine Hot House Jazz qualifie Avishai Cohen comme «une des voix cuivre les plus passionnantes du siècle.»
Yoni Zelnik - contrebasse
Né en 1975 à Haïfa en Israël. Il commence par jouer de la basse électrique pendant son adolescence dans des groupes de rock. Il étudie ensuite le jazz et la contrebasse à l’Académie de Musique de Jérusalem et part en 1995 à Paris pour étudier au CIM. Depuis il s’est installé à Paris et
se produit sur la scène française et internationale : Jazz in Marciac, Jazz à Vienne, Juan les Pins,
Parc Floral, La Villette, Lincoln Center, Knitting Factory, Yokohama Jazz Festival… New York, Los
Angeles, Brésil, Australie, Japon, Corée du sud, Chine, Afrique du sud, Ethiopie, Russie, Suède,
Finlande…Il a participé à plus de 50 disques avec des artistes tels que Youn Sun Nah, Géraldine Laurent, Sophie Alour, Laurent Coq, Sandro Zerafa, David Prez, Pierre de Bethmann… Il se
produit avec des artistes tels que Dave Douglas,Billy Hart, Ari Hoenig, Aldo Romano, Stéphane
Belmondo, Rick Margitza, Nelson Veras, Gilad Hekselman, Baptiste Trotignon…
Justin Brown - batterie
Originaire de Californie, Justin Brown à commencé la batterie tout jeune en jouant dans les
églises. A l’âge de 10 ans il commença l’apprentissage de l’instrument au sein d’un programme
de la Berkeley, et étudiera pendant les 7 années qui suivantes, tout en continuant à se produire
dans différents groupes. Repéré comme un élève brillant au cours de sa scolarité musicale, il
s’installe à New York en 2004. Enregistrements, concerts, vont se succéder auprès de musiciens
tels : Kenny Garrett, Christian McBride, Gerald Clayton, Stefon Harris, Esperanza Spaulding, Terence Blanchard, Josh Roseman, Gretchen Parlato, Eldar, Yosvany Terry, Gonazalo Rubalcaba,
Bilal, Ledisi, Ambrose Akinmusire and Vijay Lyer.
En 2012, Justin Brown fut 2eme au prix au concours de l’Institut Jazz Thelonious
Monk - batterie
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SORTIE
15
SEPTEMBRE
2014
featuring Omer AVITAL, Nasheet WAITS
guests Anat COHEN, Gerald CLAYTON, Keren ANN
Nouvelle star montante de la trompette, Avishaï Cohen présente
Dark Nights, le troisième Album de son trio électrique Triveni
avec le bassiste Omer Avital et le batteur Nasheet Waits. En
invités spéciaux la superstar de la clarinette Anat Cohen, le
pianiste nominé aux Grammy Awards Gerald Clayton et la
chanteuse pop aux multiples succès Keren Ann.
Le septième album de Cohen en tant que leader – qui sortira le
15 septembre, chez Anzic Records – présente le trompettiste
parcourant des compositions personnelles palpitantes jusqu’à
des reprises inspirées comme pour Lush Life , Goodbye Pork
Pie Hat, I Fall in Love Too Easily ou encore Old Soul.
"Un trompettiste accompli et indiscutable doté d’un goût
pour le modernisme." New York Times
Avishaï, élu Gloire Montante deux
années de suite par la rédaction
du Downbeat magazine est, pour
cet album, rejoint non seulement
par ses puissants compagnons de
rythme, mais aussi par trois
invités de marque : la clarinettiste
superstar Anat Cohen (soeur
d'Avishai et membre du groupe
The 3 Cohens) ; le pianiste
récompensé aux Grammy, Gerald
Clayton ; et la chanteuse francoisraélienne pop à succès Keren
Ann. Avishai travaille avec Keren
Ann depuis plus d'une décennie
gg ; Tous deux ont partagé leur
amour de Chet Baker en reprenant " I Fall in Love Too Easily,
un standard longtemps associé au trompettiste-chanteur
légendaire. A l’évidence la richesse de Dark Nights est infinie,
du lyrisme intime à l'électrification virtuose, des classiques du
jazz aux originaux avant-gardistes.
…
PROMO DAY
AVISHAI COHEN LE 13 OCTOBRE 2014 A PARIS
(Voir concerts page suivante)
SERVICE DE PRESSE MURIEL VANDENBOSSCHE
06 80 63 90 73 / [email protected] / 40 rue Coriolis - 75012 Paris
TELECHARGER LE MATERIEL PROMO
www.muvdb.com
REF : US 45 / ANZIC RECORDS / NAIVE
AVISHAI COHEN’S TRIVENI :
AVISHAÏ COHEN trompette, effets (1,3,9)
OMER AVITAL basse
NASHEET WAITS - batterie
Special guests :
ANAT COHEN clarinette (3,9)
GERALD CLAYTON fender Rhodes (9),
piano (10)
KEREN ANN voix (10)
DARK NIGHTS
1. Dark Nights, Darker Days
Avishai Cohen
2. You in All Directions
Avishai Cohen
3. Betray
Avishai Cohen
4. Pablo
Avishai Cohen
5. Goodbye Pork Pie Hat
Charles Mingus
6. The OC
Avishai Cohen
7. Shiny Stockings
Frank Foster
8. Lush Life
Billy Strayhorn
9. Old Soul
Avishai Cohen
10. I Fall in Love Too Easily
Jule Styne/Sammy Cahn
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communiqué
JEUDI 19 MARS
20:30 Le Cri du Port
CARLOS & ANA CARLA MAZA DUO
Carlos Maza - piano, voix
Ana Carla Maza - violoncelle, voix
Que cela soit en solo, en duo avec sa fille Ana Carla au violoncelle ou avec le quintet En Familia, Carlos Maza emporte son
public dans un tourbillon poétique de jazz, de classique et de
musique populaire latino américaine.
photo : D.R.
Installé aujourd’hui en Espagne, né à Lautaro au sud du Chili
en 1974, Carlos Maza, pianiste, guitariste et compositeur a étudié le piano à Cuba qui reste son port d’attache. Il est facile de
faire un parallèle avec le brésilien Egberto Gismonti qui, comme
Maza s’exprime à la guitare et au piano quand il ne compose
pas pour orchestre.
Ana Carla Maza est une citoyenne du monde, mais la musique
reste son pays. La jeune violoncelliste cubaine est aussi chaleureuse que la musique qu’elle joue ou le sourire qu’elle arbore
en toutes circonstances. Le violoncelle est son compagnon de
scène : mélodique et rythmique, il souligne à la perfection sa
voix où le chant prend toute sa puissance.
Lieu du concert
Le Cri du Port
8 rue du Pasteur Heuzé
13003 Marseille
infoline 04 91 50 51 41
www.criduport.fr
Tarifs :
normal 15€ / réduit 12€
(hors frais de location)
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Espaceculture_Marseille
Carlos Maza a une longue histoire avec le Cri du Port il a écouté
pour la première fois en concert Egberto Gismonti lors de son
passage à la Cité de la Musique, salle qui l’accueillera quelques
années plus tard pour sa première dans la ville. Au fil du temps
nous l’avons accueilli quatre fois.
Avec le soutien d’Horizontes del Sur.
Carlos Maza sera aussi en concert le vendredi 20 mars au Théâtre
Denis à Hyères (83), dans le cadre des concerts hors les murs de
Jazz à Porquerolles. Projection du Film de Frank Cassenti sur Carlos
Maza : Newen Tahiel - en 1ère partie de soirée.
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Après ses derniers albums Descanso del Saltimbanqui, solo à piano et guitare et Pueblo del
Sol quintet en famille, compositeur et poly instrumentiste Chilien (digne héritier de ses deux
aînés de prédilection, sud-américain comme lui, que sont Hermeto Pascoal et Egberto Gismonti)
Carlos Maza nous revient en compagnie de sa fille Ana Carla Maza violoncelliste et chanteuse.
Sensibilité et diversité musicale sont au cœur des compositions de ce duo. Leur complicité, leur
art de l’improvisation ajoutés au duo de voix d’Ana Carla et Carlos Maza (non sans rappeler leurs
maîtres Tom Jobin et Elis Regina), entraînent le public dans des paysages musicaux et rythmiques inexplorés.
Un duo exceptionnel de piano et violoncelle, de jazz et de chansons, un duo de père et fille.
Carlos Maza - piano, composition
Compositeur et poly instrumentiste Chilien, Carlos Maza est sans doute le digne héritier de ses
deux aînés de prédilection, sud-américains comme lui, que sont Hermeto Pascoal et Egberto
Gismonti. Son histoire personnelle est modelée par la migration : très jeune, Carlos doit fuir la
junte militaire de Pinochet avec ses parents pour un exil en France suivi quelques années plus
tard d’une installation à Cuba. Il commence alors des études de piano au conservatoire de Guanabaoca et, encore adolescent, se produit en public, notamment en 1990 et 1991 au festival
International de jazz de la Havane.
Avec quatorze albums à ce jour, ses compositions ont été interprétées sous différentes formes
telles que : Big Band de Jazz, Trio Jazz, Quartet de Jazz, Orchestre de Chambre, Sextet Cubaine... Il entraîne son public dans des paysages musicaux et rythmiques jusque là encore inexplorés.
«Jazz Révolutionnaire, narratives et abstraites, sensuelles et intelligentes, tant musicale
qu´humaine.» (L’INDEPENDANT)
«Absolument génial !»​(MIDI LIBRE)
Ana Carla Maza - violoncelle
Violoncelliste, chanteuse, interprète et compositrice, la jeune et talentueuse Ana Carla née à la
Havane, Cuba et résidant à Paris, mène son instrument dans trois mondes très différents, le jazz,
le classique et les chansons.
Repérée par Vincent Ségal, Ana Carla Maza vole désormais de ses propres cordes. Accompagnée de son père ou seule au violoncelle et au chant, elle impressionne déjà par sa capacité à
mêler virtuosité instrumentale et richesse mélodique.
A l’âge de dix ans, elle réalise ses débuts au Festival Jazz Plaza, à la Havane avec son père
Carlos Maza avec qui elle a enregistré quatre albums et a joué dans plusieurs festivals de Jazz
un peu partout en Europe (Italie, Belgique, Norvège, Espagne, Portugal, Roumanie, France...).
Après un duo très remarqué à l’Amphi Opéra de Lyon avec le maître du violoncelle, Vincent
Ségal, Ana Carla Maza nous propose sa vision d’un monde où les notes chargées d’histoire et
d’émotions deviennent tour à tour caresses, coups de poing ou soupirs.
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communiqué
MERCREDI 25 MARS
20:30 Le Cri du Port
RAY ANDERSON’S ORGANIC BLUES QUARTET
Ray Anderson - trombone, vocal
Steve Salerno - guitare
Gary Versace - orgue
Tommy Campbell - batterie
Véritable célébrité de l’instrument et de l’histoire récente du
jazz, le tromboniste et tubiste américain Ray Anderson jouera
avec son Blues Band, pour un concert plongeant aux sources
du de la Nouvelle-Orléans. Une évidence pour ce natif de Chicago curieux touche-à-tout… Avec les Slickaphonics, John Zorn,
John Scofield, Carla Bley ou Charlie Haden, il a fait voyager le
trombone dans des univers musicaux où l’on ne l’attendait pas,
du plus pop au plus free, en passant par le bop et le funk.
http://stevesalerno.com
Avec lui de fabuleux musiciens mais on s’attachera au batteur
Tommy Campbell (Sonny Rollins, Dizzy Gillespie) qui lors du
seul et unique concert de Ray Anderson en 1992 à Marseille ( à
la Maison de l’Etranger) était déjà à ses côtés et avait accordé
et inauguré la batterie flambant neuve du Cri du Port. Elle est
toujours en service.
http://www.garyversace.com
Un concert blues et terrible.
photo : Erik Akapin / Sarah Weaver
http://www.rayanderson.org/live
http://tommycampbell.com
Lieu du concert
Le Cri du Port
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13003 Marseille
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Ray Anderson - trombone
Ray Anderson est un tromboniste, tubiste, vocaliste (et très rarement
trompettiste) américain né à Chicago (Illinois) le 6 octobre 1952.
Élève musicien précoce, il opte pour le trombone dès huit ans. Il
partage cette passion avec son condisciple au lycée George Lewis.
La discothèque paternelle lui permet de se nourrir aux sources néoorléanaises (Vic Dickenson, Jack Teagarden, Trummy Young, Kid
Ory). Mais c’est dans les groupes de rock et de rhythm and blues
qu’il fait ses premières armes en amateur.
Ses études universitaires et un voyage en Europe induisent une
pause dans cet apprentissage, mais en 1971 commence sa carrière professionnelle, en Californie puis à New York (1973), dans
quelques groupes de jazz, mais aussi des formations de salsa et de
soul music.
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(suite)
En 1977, il enregistre avec Anthony Braxton, puis l’année suivante, il sous son propre nom, et, vers la fin
de la décennie, avec Barry Altschul et Roscoe Mitchell entre autres.
En 1980, il crée le groupe Slickaphonics avec Steve Elson et Jim Payne qui enregistre quatre disques
d’orientation « Funk », mais sa discographie pour les décennies suivantes est particulièrement importante, tant sous son nom que sous la direction d’autres leaders ou dans des groupes. Il enrichit sa palette
stylistique en s’intéressant particulièrement au bebop. Il est également très sollicité par des leaders de
big bands, Charlie Haden au sein du Liberation Music Orchestra, George Gruntz pour son Concert Jazz
Band, George Russell dans le New York Band, Mathias Rüegg, le NDR Workshop. Il enregistre également
avec de nombreux musiciens européens : Karl Berger, Barbara Dennerlein, Frank Gratkowski, mais aussi
avec Bennie Wallace, Tim Berne, John Scofield, Barry Altschul,Henry Threadgill, John Lindberg et ses
complices Mark Helias et Gerry Hemingway.
La constante de ces groupes est la vitalité, le caractère « hot », expressionniste. Il intègre dans son jeu
des éléments venus de tous les horizons du jazz, des ellingtoniens Lawrence Brown ou Juan Tizol, comme
des trombones free (Roswell Rudd), mais aussi des saxophonistes expansifs (Ben Webster, Sonny Rollins, Coleman Hawkins), ou de Dizzy Gillespie, avec effets de growl et vibrato ample ; une sonorité éclatante, énorme, exploitant son instrument jusqu’à ses limites techniques. Son style vocal sans retenue en
est le pendant et la transposition.
Discographie sélective :
• Harrisburg half life (1980) (Moers)
• Right down your alley (1984 ) (Soul Note)
• Humatonic energy (1984) (Teldec)
• Old bottles, new wine (1985) (Enja)
• You be (1985) (Minor Music)
• It just so happens (1987) (Enja)
• Blues bred in the bone (1988) (Gramavision)
• What because (1989) (Gramavision)
• Wishbone (1990) (Gramavision)
• Every one of us (1992) (Gramavision)
• Don’t mow your lawn (1994) (Enja)
• Azurety (1994) (Hathut Records)
• Big band record (1994) (Gramavision)
• Cheer up (1995) (Hathut Records)
• Azurety (1994) (Hathut Records)
• Heads and tales (1995) (Enja)
• Slideride (1995) (Hathut Records)
• Funkorific (1998) (Enja)
• Where home is: Ray Anderson’s pocket brass band (1999) (Enja)
• Bonemeal (2001) (Raybone Music)
• bimwa swing
Gary Versace - piano, orgue hammond
Installé à N.Y depuis 2002 le musicien s’est vite fait connaître sur la scène jazz New-Yorkaise et s’est produit aux côtés de : John Scofield, John Abercrombie, Maria Schneider, Matt Wilson, Lee Konitz, Eliot Zigmund, Scott Wendholt, Joe Magnarelli, Danny Gottlieb, Seamus Blake, John Hollenbeck, Andy LaVerne,
Adam Nussbaum, Brad Shepik, Ingrid Jensen, Tim Rie...
Repéré par la presse spécialisé Downbeat et Keyboard magazine.
Au cours des cinq dernières années, Gary Versace est apparu comme un chef de file pour les labels Criss
Cross et steeple-chase, et en tant que sideman sur plus de 50 enregistrements avec des artistes sur différents labels dont Palmetto, ACT, Omnitone, Songlines, Pirouet, High Note, Justin Time, ArtistShare, Fresh
Sound, Kind of Blue, et bien d’autres.
Gary Versace est diplômé de l’Eastman School of Music, et a passé huit ans en tant que professeur
agrégé titulaire au département des études de jazz à l’Université de l’Oregon. Il reste actif en tant que
qu’enseignant et invité comme soliste sur la scène internationale.
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SAMEDI 28 MARS
20:30 L’Alhambra Cinémarseille
FRANCK AGULHON SOLISTICKS
FILM : WHIPLASH
Soirée organisée par Le Cri du Port et l’Alhambra Cinémarseille.
Solisticks
Franck Agulhon - batterie
Créateur d’une nouvelle méthode de batterie jazz, Franck Agulhon à 44 ans a offert son grand talent à des centaines de projets. Il a accompagné Biréli Lagrène, Stefano di Battista mais
aussi Archie Shepp, Michel Portal ou encore Thomas Dutronc…
Avec Solisticks, il nous dévoile tous les secrets du rythme.
photo : D.R.
http://www.franckagulhondrumbook.com/
Suivi du film Whiplash
Réalisé par Damien Chazelle - États-Unis - 2014
Andrew, 19 ans, rêve de devenir l’un des meilleurs batteurs de
jazz de sa génération. Mais la concurrence est rude au conservatoire de Manhattan où il s’entraîne avec acharnement. Il a
pour objectif d’intégrer le fleuron des orchestres dirigé par Terence Fletcher, professeur féroce et intraitable. Lorsque celuici le repère enfin, Andrew se lance, sous sa direction, dans la
quête de l’excellence...
Dossier de Presse : Whiplash
Lieu du concert
Alhambra Cinémarseille
2, rue du Cinéma
13016 Marseille
Tel : 04 91 03 84 66
Rs Le Cri du Port : 04 91 50 51 41
Tarifs :
normal 10€ / réduit 8€ (hors frais de
location)
Billetterie
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Fnac, Carrefour, Géant
Espaceculture_Marseille
«
Un
groove
haletant
»
«
un
duel
inoubliable
».
Grand Prix du festival de Sundance, Grand Prix et Prix du Public
Festival de Deauville, Quinzaine des Réalisateurs du Festival
de Cannes.
Damien Chazelle a réalisé son premier long-métrage,
GUY AND MADELINE ON A PARK BENCH, alors qu’il n’était
encore qu’un étudiant à Harvard. Ce film a été nommé comme
« meilleur film de l’année 2009 » par le NY Times et par plusieurs autres critiques. Le court-métrage Whiplash a gagné le
Prix du Jury au Festival de Sundance en 2013 et le long-métrage a gagné le Grand Prix ainsi que le Prix du Jury à la session 2014.
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Télérama
LA CRITIQUE LORS DE LA SORTIE EN SALLE DU 24/12/2014
On aime passionnément.
Garder ses mains dans ses poches quand surgit le dernier plan de Whiplash, c'est comme assister à un concert de Stromae assis : mission impossible. Partout où il passe, Sundance, Cannes,
Deauville, et même, fait rarissime, en projection de presse, ce film électrisant produit chaque fois
l'effet d'un coup de fouet (Whiplash, en anglais) vivifiant. Et provoque un irrépressible besoin
d'applaudir... Sur le papier, l'histoire d'Andrew n'a rien d'euphorisant. Bien décidé à devenir le
meilleur, ce jeune batteur d'un conservatoire de Manhattan réussit à intégrer un orchestre de jazz
ultra prestigieux. Le hic : il est dirigé par le terrifiant Terence Fletcher, qui tient la perversité et
l'humiliation pour des vertus pédagogiques (imaginez le Marquis de Sade à la tête d'un IUFM).
Avec une virtuosité incroyable, Damien Chazelle fait de cette maigre intrigue un duel captivant où
le jazz, musique jouissive, se fabrique dans la douleur, à grands jets de sueur et de sang. Mise
en scène syncopée, tension permanente, jeux d'éclairage dignes d'un film noir... S'inspirant de
sa propre expérience à la batterie, le réalisateur américain mélomane (son premier film rendait
hommage aux musicals des années 1930) imprime au récit le tempo de ces vieux standards de
jazz (dont Whiplash) qui donnent tant de mal à Andrew. En quelques gros plans — la main d'un
batteur truffée d'ampoules, une flaque de salive aux pieds d'un trompettiste —, le réalisateur rend
sensible la souffrance et l'angoisse de ces jeunes musiciens qui, sous une façade harmonieuse,
se livrent à une compétition acharnée. Dans ce combat sans merci, l'art de l'instrumentiste vire au
sport de combat et la salle de concert au ring de boxe. Avec les répliques de Fletcher, le bourreau
des pupitres, en guise d'uppercuts : « Voyons si tu es là grâce à ton physique... », dit-il à une
jolie tromboniste en lui faisant signe de jouer. Une seule note et le verdict tombe, cinglant : « La
réponse est oui. »
Formellement maîtrisé, le film brille, aussi, par ses qualités d'écriture. Au fil d'un récit qui ne cesse
de se réinventer jusqu'au twist final, les personnages se densifient, gagnent en complexité. Entre
le jeune ambitieux et le prof castrateur, le face-à-face devient de plus en plus ambigu. Andrew
(excellent Miles Teller), d'abord pathétique et intrépide, se révèle arrogant, très mauvais camarade, prêt à toutes les bassesses pour devenir un grand. Quant à la cruauté de son mentor,
interprété par J.K. Simmons, connu pour son rôle de sadique dans la série Oz, elle masque une
âme tourmentée. Intimement persuadé que le génie ne peut naître que d'une réaction d'orgueil,
Fletcher croit dur comme fer à la légende de Charlie Parker : le roi du be-bop serait devenu le «
Bird » après avoir reçu, un soir où il avait mal joué, une cymbale et des moqueries en pleine tête.
A la fin du concert, pardon, du film, un ultime et magistral morceau de bravoure devrait départager
les spectateurs : d'un côté, les humanistes, qui estimeront que le jeu n'en vaut pas la chandelle,
de l'autre, les esthètes, pour qui la beauté n'a pas de prix.— Mathilde Blottière
Sortie le 24 décembre.
Mathilde Blottière
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Franck Agulhon - batterie
À 43 ans, le batteur Franck Agulhon est un musicien incontournable de la scène jazz internationale, offrant son exceptionnel talent de batteur à d’innombrables projets de premier plan qui sont
au coeur de l’actualité : il est partenaire au long cours et sideman impliqué de Biréli Lagrène,
Pierrick Pédron, Eric Legnini, Flavio Boltro, Sylvain Beuf, David El-Malek, Christophe dal Sasso,
Pierre de Bethmann, Bojan Z, Baptiste Trotignon, Pierre-Alain Goualch, Stefano di Battista, Olivier Ker Ourio, Vincent Artaud, Géraldine Laurent , Diego Imbert… Et la liste de ses collaborations
occasionnelles est interminable, comprenant notamment Archie Shepp, Dave Liebman, Toots
Thielemans, Tom Harrell, Bunky Green, Bob Mintzer, Enrico Rava, Sylvain Luc, Ambrose Akinmusire, Tigran Hamasyan, Stéphane Belmondo, Henri Texier, Michel Portal, Magic Malik, Julien
Lourau, Hugh Coltman, Yael Naim, Françoise Hardy, Sanseverino, Krystle Warren, Till Broner,
Mustapha Bakbou, Kyle Eastwood, Danyel Waro, Thomas Dutronc, Liane Foly...
Franck Agulhon enseigne ponctuellement au Music Academy International de Nancy, où il développe depuis plusieurs années une approche pédagogique-artistique originale, illustrée par le
projet « Solisticks », une série de pièces jouées en solo qui permet d’appréhender la batterie
dans sa globalité. Chaque pièce illustre une période, un type d’approche, un style musical, une
rythmique, un motif mélodique où l’improvisation instantanée est primordiale. Il anime également
de nombreux stages et master class et intervient depuis 2001 au Centre des Musiques Didier
Lockwood.
Fort de ses années d’enseignement, de concerts, de découvertes musicales à travers le monde,
Franck a décidé tout naturellement de partager son expérience et ses connaissances à travers
une méthode «ré-créative», le Franck Agulhon DrumBook de près 300 pages parait en 2014 en
auto édition. De nombreuses vidéos illustrant l’ouvrage sont disponibles sur ce même site pour
les acquéreur du DrumBook.
Le Cri du Port saison 2014/2015 > janvier - février - mars /contact presse : 06 08 91 61 13 [email protected]
Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz(s)
communiqué
DIMANCHE 29 MARS - 18:00 Le Cri du Port
AL FOSTER’S TRIBUTE TO ART BLAKLEY & THE
JAZZ MESSENGERS
Godwin Louis - saxophone alto
David Bryant - piano
Daryl Johns - contrebasse
Al Foster - batterie
photo : D.R.
http://www.aloysiusfoster.com
http://godwinlouis.com
http://www.daryljohns.com
Lieu du concert
Le Cri du Port
8 rue du Pasteur Heuzé
13003 Marseille
infoline 04 91 50 51 41
www.criduport.fr
En octobre dernier, Al Foster avait enchanté le public et avait
été enchanté par Marseille et son auditoire. Il a décidé de revenir nous offrir la primeur de son nouveau groupe dédié à la musique d’Art Blakey et des Jazz Messengers. Tel le maître tambour qui a révélé tant de talents (Clifford Brown, Lee Morgan,
Wayne Shorter, les frères Marsalis, Terence Blanchard,…) Al
Foster a su à son tour s’entourer et révéler de jeunes prometteurs tels Chris Potter, Aaron Goldberg, Dayna Stephens,
Tivon Pennicott…
A la tête d’une bande de jeunes « chats » remarqués sur la
scène des clubs de la Grosse Pomme, il rendra hommage à
l’un des inventeurs du style de batterie moderne, qui fut l’un
des piliers du genre. Il repart sur la route des succès d’Art
Blakey de « Moannin » à « Buhaina Chant ».
Al Foster est l’un des maîtres de la batterie jazz. Batteur de
Miles Davis durant plusieurs années, il œuvre auprès des plus
grands : Ted Curson, Blue Mitchell et Kai Winding, Sonny Rollins, McCoy Tyner, Jackie McLean, Joe Henderson...
Tarifs :
normal 22€ / réduit 20€ (hors frais de
location)
soir du concert tarif unique 25€
Billetterie
www.criduport.fr / www.digitick.com
Fnac, Carrefour, Géant
Espaceculture_Marseille
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Al Foster, par Francis Marmande
Le Monde.fr | 14.04.2013
Au Japon, on le nommerait, on le nomme, Trésor National Vivant. Il s’appelle Aloysius Foster et tient à le
dire au micro. Il est né à Richmond, Virginie, en 1944, le 18 janvier. Il a une bobine de second rôle pour un
film de Melville. Les musiciens l’appellent «Al Foster». C’est un génie placide. La batterie placée très bas.
Des cymbales au diamètre outrecuidant. Un jeu de mains, un jeu de poignets, de balais, de baguettes, à
fondre. L’art de danser la chanson toute. Dans tous ses possibles, toutes ses résonances, avec joie, sans
fioriture aucune. Tout au contraire. Au centre des cuivres et des peaux, on l’aperçoit, lui, Al Foster. Il ne
cherche nullement à apparaître, un sourire à mourir derrière quoi il disparaît. C’est tout.
Il s’appelle Al Foster, et plutôt que de déclarer le déclin, le passé, la mort ou que sais-je, du jazz, on devrait
courir le voir d’urgence. Car la musique que dégaine Monsieur Aloysius Foster se voit à l’œil nu. Son air
de voyou sincère et d’amant du tempo.
(...) Treize ans chez Miles Davis, une encyclopédie de groupes et d’enregistrements aux côtés des plus
grands – Sonny Rollins, McCoy Tyner, Jackie McLean, Joe Henderson, bla bla bla – n’impressionnent
assez personne en France pour présenter Aloysius Foster, dit Al Foster, en gloire. Signe intéressant des
temps, parfaitement concordants avec les temps qui courent. Sachez-le, c’est un pur scandale.
D’un autre côté, voir, considérer, admirer, Al Foster en club, afro-américain de base né en Virginie, phénoménal mathématicien des rythmes, pur satrape d’honneur de la pataphysique du jazz romantique en voie
de disparition, est une chance. Autant ne pas se priver.
Donc, on n’ira pas pleurer. Al Foster est en ville. Il présente trois gaillards qui passeraient partout, ici
même, pour des pousses de génie. Réincarnations de Coltrane, clones de Charlie Haden, de purs miracles insensés. En réalité, ils savent jouer. Ce vrai savoir simple est oublié. Ils savent qu’ils jouent pour
lui, et lui, Aloysius Foster qui se prétend un peu ivre, il joue comme s’il devait mourir demain, le sourire
accroché aux lèvres. Pour qui aurait aimé la musique. Pour qui aurait aimé cette musique aussi. Pour qui
irait croire que plus personne ne la joue, il suffit de se rendre.
Se rendre en club, regarder ébahi chaque caresse animée sur la caisse claire, chaque gifle intéressante
sur les peaux, chaque claquement sec en bord de caisse, cette dynamique (ce «drive») qui emporterait
sept fusées à Kourou d’un coup, et se dire que la vie, à ce point du jeu, existe. Et finalement, se rendre.
Se dire que la vie existe, sans virtuosité nunuche, sans solo stupide, sans bombardement bêtasson : dans
l’événement de la joie pure. La joie de la science. Bien entendu, par temps de morosité choisie, voulue,
entretenue, on peut s’en passer, ignorer, passer à autre chose. Ce ne sera que trop dommage. Monsieur
Aloysius Foster, dit Al Foster, est en ville, et l’on fera plus tard comme si ce n’était pas arrivé. Ou, pis
encore, comme si nous étions un million à l’avoir vu, parce que nous étions si malins, n’est-ce pas ?
Al Foster - batterie
Né en Virginie en 1944, il est à peine âgé de cinq ans lorsque sa famille s’installe à New York. Il commence la batterie dès 13 ans après avoir écouté Max Roach jouer Cherokee. Il débute en 1960, aux côtés
de Hugh Masekela, puis se sera le début d’une longue carrière de concerts et d’enregistrements avec les
plus illustres jazzmen Ted Curson, Illinois Jacquet, Lou Donaldson... jusqu’au jour où Miles Davis l’entend
en 1972 et l’intègre dans son groupe jusqu’en 1975 année ou Miles prend une retraite forcée.
Al Foster se produit alors avec ses propres formations et accompagne souvent des pianistes Walter
Bishop, Red Garland, Duke Jordan... et continue les tournées et enregistrements.
Sonny Rollins, McCoy Tyner et Ron Carter sont alors parmi ses partenaires.
En 1980, Miles Davis revient sur la scène et fait appel à Al Foster qui l’accompagnera jusqu’en 1985.
Son jeu de batterie puissant mais contrôlé libère une tension qui se dégage linéairement et un drive rigoureux. Son accompagnement très intuitif témoigne d’une sensibilité qui le met très à part.
Extrait du dictionnaire du Jazz.
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Al Foster
Nostalgia in Times Square
Jazz Hot n°670, hiver 2014-2015
Al Foster était de passage en France avec son quartet, à Paris et Marseille en octobre
dernier (voir notre compte rendu dans Jazz Hot n°669). Bien que d’une grande gentillesse,
l’homme est difficile à approcher. Il faut gagner sa confiance. Mais une fois la barrière de
sa timidité franchie, il est intarissable. Aloysius Tyrone Foster est né le 18 janvier 1943 à
Richmond (Virginie), mais n’a que 5 ans quand sa famille emménage à Harlem. Il est dès
lors immergé dans le monde des musiciens de jazz, entre son père contrebassiste amateur ou le voisin de palier de sa tante, un certain Art Taylor, dont la mère porta un intérêt
particulier à la sensibilité musicale du jeune Al. Son père l’emmène également à l’Apollo
Theater, où il entend Miles Davis pour la première fois en 1958. Il assiste également à la
mémorabledrum battle entre Buddy Rich et Philly Joe Jones, et aux concerts d’Art Blakey,
Dave Brubeck et John Coltrane.
Autodidacte, pétri par l’écoute des disques de Max Roach, son idole, il commence à jouer
professionnellement en 1960 avec le trompettiste sud-africain Hugh Masekela avant de
rejoindre Ted Curson (Jazz Hot n°553) qui parachève sa formation. On le retrouve ensuite
chez Illinois Jacquet (1960-1962), Blue Mitchell (1964-1965), Erskine Hawkins ou encore
Lou Donaldson (1966). Jeune père célibataire de quatre filles, il subvient aux besoins de
sa famille en jouant au Playboy Club de New York durant plusieurs années, puis au Cellar,
pendant cinq ans, où Miles Davis le découvre en 1972. Al Foster accompagne le trompettiste jusqu’à son retrait de la scène, pour raisons de santé, en 1975, et reste proche de lui
durant cet intermède. Miles le rappelle à son retour en 1980: Al Foster est le seul musicien qu’il a conservé de son ancienne formation. L’aventure Miles dure jusqu’en 1985. Le
batteur sort son premier album en leader en 1977, Mixed Roots, tout en multipliant les
collaborations – comme sa très riche discographie de sideman en atteste – notamment
avec Joe Henderson (Jazz Hot n°502), entre 1987 et 1996. En 1995, il forme son premier
Al Foster Quartet, avec Larry Grenadier, Dave Kikoski et Chris Potter. En 1999, il constitue avec John Scofield, Joe Lovano et Dave Holland le groupe ScoLoHoFo avec lequel il
enregistre en 2002. Aujourd’hui, Al Foster continue de tourner avec son quartet composé
de Adam Birnbaum (p), Doug Weiss (b) et Dayna Stephens (ts), récemment remplacé
par Tivon Pennicott (ts) pendant sa dernière tournée européenne. Un musicien historique
dont la belle musicalité n’a d’égale que l’étonnante humilité.
Propos recueillis par Jérôme Partage
Tout l’article sur Jazz Hot
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Jazz Hot : Votre père vous a offert votre première batterie à l’âge de 10 ans. Avez-vous appris par vousmême ?
Al Foster : Oui, j’écoutais des disques. Mon père avait une petite collection. Depuis l’âge de 5 ans, je faisais
des percussions dans des orchestres de danse, tous les jours. Quand mon père m’a acheté une batterie, je
n’en ai joué que six mois. Je n’y ai plus touché jusqu’à ce que j’entende Max Roach. J’avais 12 ans. Et dès lors,
chaque jour, je me dépêchais de rentrer à la maison pour jouer. Je ne soupçonnais pas qu’il était possible de
faire de la musique avec une batterie avant d’entendre Max Roach. Quand j’étais enfant, le seul batteur que je
connaissais, c’était Gene Krupa. Ma mère disait qu’à ma naissance, à l’hôpital, la radio passait « Sing, Sing,
Sing » avec Benny Goodman et Gene Krupa. Mais, quand j’ai entendu Max Roach, je me suis entraîné tous
les jours. Puis j’ai rencontré des batteurs qui vivaient dans le quartier et je traînais avec eux. A cette époque,
les adolescents pouvaient aller au Birdland, le Birdland original. Il y avait un coin réservé aux jeunes où on ne
servait pas d’alcool. Ils vendaient des sodas, des glaces… C’était génial pour nous de voir du vrai jazz. Chaque
année, je me rendais à la Gretsch Drum Night en 1958, 1959 et 1960. Il y avait Kenny Clarke, Max Roach,
Art Blakey, Mel Lewis, Philly Joe Jones, Elvin Jones, etc. Ce dernier n’était pas encore connu en ce temps-là.
C’était juste avant Coltrane. C’était fabuleux comme expérience.
Vous n’aviez que 15 ans la première fois que vous avez vu Miles Davis à l’Apollo Theater
Même si j’étais trop jeune, mon père m’y emmenait. J’ai vu Philly avec Miles et le même groupe avec Jimmy
Cobb. J’ai vu Buddy Rich avec un bras dans le plâtre jouer et diriger son big band. Si on fermait les yeux, on ne
s’en rendait pas compte. J’ai vu Dinah Washington. Elle était exceptionnelle. Et aussi Ella, Sarah Vaughan. Ah
! J’ai vu Ray Charles, plusieurs fois. Il était bon au saxophone. Quand j’étais un peu plus âgé, avec les copains
qui étaient aussi musiciens, on allait dans les coulisses pour voir Miles, Cannonball.
Votre père était-il contrebassiste professionnel ?
Non, il était repasseur. Il avait un pressing.
Y avait-il d’autres musiciens dans votre famille ?
Le mari de ma tante, Ron Jefferson (Jazz Hot Supplément Internet n°641), a vécu à Paris pendant un moment.
Il était batteur. Il avait travaillé avec Oscar Pettiford et Les McCann. Je l’ai vu jouer mais je faisais déjà mes
propres trucs.
Hormis Max Roach, qui étaient vos premiers héros ?
Ma tante vivait dans le même immeuble et sur le même palier qu’Art Taylor (Jazz Hot n°519). Il habitait avec
sa mère. Un dimanche, alors que je m’exerçais dans le salon avec un disque de Max Roach, ma tante est
apparue avec Art Taylor ! J’avais déjà vu sa photo dans une pub pour les batteries Grestch dans Down Beat.
Je me suis levé et il m’a dit : « Reste assis. Joue, joue… » Alors j’ai joué pour lui. Il m’a demandé si je pouvais
l’aider à monter une batterie car il avait une session d’enregistrement avec Gene Ammons (Jazz Hot n° Spécial
2007). C’était pour Boss Tenor1. Il m’a donc emmené avec lui. Gene Ammons était alors en prison mais on lui
avait permis de sortir juste pour la session. Nous l’avons attendu et nous sommes partis en voiture pour le Van
Gelder Studio. J’ai monté la batterie sous les acclamations des gens du studio. Tommy Flanagan était au piano
et Doug Watkins à la contrebasse. Je n’ai jamais revu Doug Watkins. Il est mort dans un accident de voiture
peu après [le 5 février 1962, ndlr].
Quand avez-vous commencé à jouer dans un groupe ?
A 17 ans, j’ai étudié avec Ted Curson. Je jouais dans son groupe le lundi soir au Birdland. Il y avait Kenny Barron et son frère Bill2au saxophone. On se produisait avec une autre formation. Tous les clubs proposaient deux
groupes à cette époque. Ted a eu la gentillesse de me présenter à John Coltrane (Jazz Hot n°492). Coltrane
m’a pris la main en me regardant dans les yeux. Il était si chaleureux. C’était magnifique ! Je me souviens aussi
qu’en 1969, je jouais avec Sonny Rollins (Jazz Hot n°518, 606) au Village Vanguard en même temps que le
Tony Williams Lifetime. J’avais rencontré Sonny la veille, avant les répétitions. Il m’a demandé si je savais jouer
le calypso. Alors, j’ai joué le calypso. Et Sonny a fait : « Ok, à demain ! » Wilbur Ware, à la contrebasse, était l’un
de mes héros. Albert Dailey était au piano. J’étais très nerveux car Tony Williams passait en deuxième partie
avec son groupe et je devais jouer sur sa batterie.
J’avais de la chance d’être de New York, car si jamais ça ne marchait pas pour moi, je pouvais toujours rester
en ville. Les autres batteurs qui venaient à New York, s’ils ne travaillaient pas, devaient rentrer à Cleveland,
Chicago, etc. Mais il y avait assez peu de musiciens qui arrivaient chaque année. Aujourd’hui, c’est presque
tout le monde ! Tu vas à l’université, si t’es bon, il y a toujours quelqu’un pour te dire d’aller à New York. Du
coup, la scène est saturée. Aujourd’hui, je ne pourrais jamais faire la même carrière. Je n’envie pas les jeunes
musiciens. Il y a moins de clubs et tout le monde est bon, en raison du niveau de l’enseignement.
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L’enseignement universitaire n’est pas tout. Les musiciens doivent avoir une personnalité propre,
quelque chose de spécial, non ?
Le grand Sonny Rollins me manque. John Coltrane me manque. Je me fiche de ceux qui arrivent aujourd’hui.
Qui pourrait être le nouveau John Coltrane ? Soyons honnêtes, ça, c’est derrière nous ! Coltrane, c’est l’école
à laquelle j’ai été. Il n’y aurait pas d’université pour promouvoir le jazz sans Coltrane, Monk ou Miles.
C’est la différence entre avoir étudié l’histoire du jazz à l’école et avoir appris le jazz avec les musiciens qui ont
fait l’histoire…
J’ai joué avec tout le monde. Monk, Ornette, Coltrane, etc. J’ai eu beaucoup de chance.
Parlez-moi de Monk (Jazz Hot n° Spécial 1998)…
C’était à la fin de sa carrière en 1968, peut-être en 1969. Je l’ai accompagné pendant environ sept mois. Mon
premier engagement, c’était au Village Gate pendant deux semaines. Ed Blackwell était le batteur du groupe
mais, juste avant la soirée d’ouverture, il a été hospitalisé. Et Victor Gaskin (b), qui faisait partie du quartet avec
Charlie Rouse (ts), m’a appelé. Il m’a embauché pour un soir. Monk ne m’a pas adressé un mot, mais il a dû
dire à Victor de me garder pour les deux semaines. J’ai été payé 200 dollars la semaine. C’était mon premier
cachet d’envergure. La deuxième semaine, Monk m’a invité chez lui. Il me parlait entre ses dents (il imite Monk
grommelant) de la batterie, des critiques… Il a été très gentil avec moi. Nous avons joué à Camden, dans le
New Jersey, au Jazzmobile, à Harlem. C’était un grand homme.
Vous avez rencontré Miles Davis (Jazz Hot n°483) en 1972…
Il est venu au club3 où je travaillais tous les vendredi, samedi et dimanche. Tous les week-ends, il était là, et
on parlait de jazz. Deux ou trois mois plus tard, il m’a demandé de rejoindre son groupe. J’ai dit ok. Je pensais
que nous allions jouer du jazz parce qu’il m’avait parlé d’Art Blakey, de Philly Joe. Il aimait beaucoup Philly, il
lui manquait vraiment. Quand il a dû le laisser partir, ça l’a rendu malade.
La musique de Miles était très différente de ce que vous jouiez à l’époque. Comment vous êtes-vous
adapté ?
Il m’a demandé d’aller acheter des disques de Jimi Hendrix, Sly and the Family Stone et James Brown. J’étais
un peu déçu, mais je n’ai rien osé dire parce que c’était Miles Davis et que je voulais jouer avec lui. J’ai essayé
de lui donner ce qu’il voulait. C’est ça le boulot d’un sideman. Autrement, le leader ne vous rappelle pas. J’ai
eu la chance de lui donner ce qu’il voulait. Donc il m’a rappelé. Parfois, quand on est jeune, on veut frimer, et
on en fait trop. Mais je me suis toujours dit ceci : ne détrône pas le leader ! Cette devise fonctionne toujours.
Etes-vous resté en contact avec Miles durant son retrait de la scène ?
Oui, je suis allé le voir de nombreuses fois. Parfois, Tony Williams venait. Miles m’a dit (il imite la voix éraillée
de Miles Davis) : « Ne me laisse pas, man. » Il a été très courageux pendant cette période. Mais j’étais souvent
en voyage, alors il me téléphonait.
Vous avez joué avec lui, avant et après son retrait de la scène. Quelle était la différence entre ces deux
époques ?
J’ai davantage apprécié la musique du second groupe. C’était totalement différent de 1972. J’aimais bien Marcus Miller (Jazz Hot n°399). C’était un gamin très sympa. Il était très jeune, il avait 21 ou 22 ans, et c’était un
musicien brillant. Le premier groupe, même aujourd’hui, je ne peux pas l’écouter. Je ne comprends pas. C’était
une sorte de free… Je ne suis pas un rocker, je ne sais pas pourquoi Miles m’appréciait autant. Quand il est
revenu, j’étais en tournée avec Sonny Rollins. Ça a été un choc. Tout d’abord, il m’a appelé pour enregistrer
The Man With the Horn. Il était environ 15h. Le soir même, je jouais avec Freddie Hubbard dans un club. Je lui
ai dit : « Miles, je dois être au club à 19h. On commence tôt. » Alors, je me suis rendu au studio, mais on n’avait
que peu de temps pour enregistrer. Quand j’ai dit à Miles que je devais y aller pour jouer avec Freddie, il a dit :
« Je passerai ! » Et il est passé. Il captait l’attention de tout le public. Personne ne l’avait vu depuis longtemps.
C’était très drôle.
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Vous êtes le musicien qui a joué avec Miles le plus longtemps…
Oui. Je suis resté treize ans dans son groupe, jusqu’en mars 1985. Miles m’a rappelé encore une fois en 1989
et j’ai joué sur le disque Amandla4, le titre du morceau que Marcus Miller avait écrit pour Jaco Pastorius. C’est
une histoire amusante. Miles m’appelle et me dit qu’il va enregistrer un disque le lendemain. Et je ne sais pourquoi, je lui demande : « Quelle genre de musique ? » Il m’a répondu : « Du jazz, connard ! » Il était agacé et
m’a juste dit : « Appelle Marcus !» Je ne savais rien à propos de la musique. Miles et Marcus avait déjà travaillé
dessus, moi, je n’avais jamais joué le morceau. Et je joue toujours en direct. Quand je suis arrivé, Marcus m’a
dit : « Ecoute le morceau, et dis-moi quand tu es prêt à jouer ! » Miles n’était pas là. Le lendemain, il m’a téléphoné : « J’ai entendu cette merde que t’as jouée… » Venant de lui, c’était un compliment (rires). J’ai participé
à l’un de ses derniers concerts, le 10 juillet 1991 à Paris. Je n’ai jamais gagné autant d’argent qu’avec ce gig.
Bien payé pour quinze minutes (rires).
En somme, en dehors de votre collaboration avec Miles, vous avez toujours joué du jazz mainstream…
Le jazz rock, ça n’a jamais été moi. Je ne suis pas un batteur de rock. Je ne m’aime pas quand je joue cette
musique. D’ailleurs, Miles a compris, quand nous sommes devenus plus proches, que je n’aimais pas ces morceaux qui tournent sur un accord, encore et encore… Nous pouvions jouer sur le même rythme ou faire des
variations, et il me disait : « T’inquiète pas des variations ! T’occupe pas de ces conneries, joue de la batterie !
C’est moi qui m’occupe du chorus. »
Durant le retrait de Miles, vous avez aussi travaillé avec Horace Silver (Jazz Hot n°528)…
Je ne suis jamais parti en tournée avec lui. Nous avons surtout enregistré ensemble. Chaque année, il avait
un nouveau projet, Silver ‘n Brass, Silver ‘n Percussion, Silver ‘n Wood, Silver ‘n Voices. Il a fait appel à Ron
Carter et moi pour ces albums. Et on faisait un concert chaque année ou tous les 18 mois. Je me souviens de
quelques prestations au Jazzmobile. J’étais si fier de travailler avec lui. Monk et lui étaient mes deux pianistes
favoris quand j’étais jeune. Et c’était un type très sympa. Il me manque… mais c’est ce qui arrive quand on
vieillit.
Quand avez-vous rencontré Max Roach (Jazz Hot n°474) ?
Un jour, il m’a téléphoné : « Allo, Al Foster ? — C’est Max Roach ! » J’ai pensé à un canular de mes copains.
J’ai répondu : « Allez ! C’est qui ? — C’est Max Roach… » Je n’arrivais pas à y croire ! Je ne l’avais jamais
rencontré. « Qu’est-ce que vous voulez ? — Je veux que tu me remplaces au Five Spots. Ma batterie est sur
place, tu peux l’utiliser. » Dans le groupe, il y avait Freddie Hubbard, James Spaulding, Ronnie Mathews, Jymie
Merritt et Abbey Lincoln, la femme de Max. Il m’avait juste engagé pour un soir. Max avait fait la soirée d’ouverture, la veille. J’y suis allé sans être certain que j’avais vraiment eu Max Roach au téléphone. J’étais venu en
avance. Freddie Hubbard (Jazz Hot n°418) est arrivé. Je le connaissais ; alors je lui ai dit : « Max m’a demandé
de jouer ce soir. » Il a fait : « Oh, merde… ». Il m’a alors raconté ce qui s’était passé la veille. Max était saoul. Il
a dit à James Spaulding qu’il jouait à côté. Et Spaulding lui a répondu : « Tu ne swingues pas ! ». Max a attrapé
sa flûte et l’a jetée dans le public. J’ai donc fait le concert. Je connaissais tous les morceaux parce que j’avais
tous les disques de Max. Je suis rentré chez moi à 5h du matin. Max m’a appelé et m’a dit : « J’ai entendu dire
que t’avais fait du bon boulot. Finis la semaine. » Et j’ai travaillé cinq soirs au Five Spots avec le nom de Max
Roach toujours à l’affiche. J’étais aux anges5. Je n’ai rencontré Max qu’un an après.
Dans les années soixante, Wes Montgomery (Jazz Hot n°551) m’avait également appelé pour une tournée.
Mais je ne pouvais pas voyager à cette époque. Je me suis marié très jeune. A 23 ans, j’avais déjà quatre
filles. C’était donc difficile pour moi de prendre la route. Ça s’est arrangé avec le temps, avec Miles. Encore
aujourd’hui, je dois me pincer. Tout ça ne pourrait pas arriver aujourd’hui, parce qu’il y a tant de batteurs excellents.
Allez-vous toujours dans les clubs pour écouter ?
Pas tellement. La scène est très différente et je suis plus âgé. Je ne peux plus boire…
Vous venez d’engager Tivon Pennicott (ts). Ce soir, il a joué son cinquième concert avec vous. Comment l’avez-vous rencontré ?
Par l’intermédiaire de Doug Weiss, mon bassiste. Il l’a entendu au Smalls, à New York. C’est là que jouent les
jeunes. Il m’a parlé de lui. Dayna Stephens était le saxophoniste du groupe. Il est très bon. Mais il a un gros
problème aux reins. A cause de son traitement, il ne pouvait pas nous accompagner en Europe. Alors Tivon est
arrivé. Il a joué deux fois avec nous au Village Vanguard. Et le courant est passé.
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Aimez-vous jouer avec les jeunes musiciens ?
La plupart des anciens sont morts ou ont leur propre groupe. J’aimerais bien jouer avec des musiciens de mon
âge parce que nous connaissons la même époque, les années 1940, 1950, 1960. Il y a deux semaines, j’ai joué
trois soirs avec Larry Willis, Gary Bartz et Buster Williams au Smoke Jazz Club, à New York. C’était incroyable
! Rien que le feeling. J’avais oublié ce que c’était que swinguer, je veux dire swinguer très dur. On a si bien
joué qu’on a prévu une session d’enregistrement au début de 2015, avec peut-être une tournée. J’avais oublié
combien Buster Williams pouvait swinguer. J’ai très bien joué ces trois soirs. Ça m’a lessivé.
Vous dirigez vos propres formations depuis 1995. Comment choisissez-vous vos musiciens ?
Le premier groupe comptait Larry Grenadier, Chris Potter et Dave Kikoski. J’avais tourné avec Larry Grenadier et Joe Henderson en 1992. Nous étions partis en Scandinavie et en Irlande. Il n’était pas encore connu à
moment-là. Il a donc participé à ma première tournée en leader. J’aimais son jeu. J’avais également enregistré
avec Kikoski (Jazz Hot n°597) sur son premier album à la fin des années 1980 avec Eddie Gomez. Je savais
qui c’était. Mais Larry Grenadier est parti, puis Chris Potter (Jazz Hot n°585). Le groupe n’a pas duré très longtemps. J’ai ensuite cessé de travailler pendant deux ou trois ans. Mais en 1999, j’ai reformé le groupe avec
Doug Weiss et Aaron Goldberg. Au départ, il y avait le frère de Wallace Roney, Antoine (ts), mais il ne pouvait
partir en Europe car sa mère était souffrante. J’ai donc pris Eli Degibri. Il est resté avec moi presque dix ans.
C’est difficile pour moi d’être leader parce que je ne lis pas la musique et que je ne connais rien à la théorie.
Mais j’ai de l’oreille. Aujourd’hui, je ne pourrais jamais faire ça. Si je débutais à 18 ans, je n’y arriverais pas.
Il faut passer par l’école aujourd’hui. La musique est complètement différente. On ne peut plus faire de gig et
jouer des compositions originales sans savoir lire. A mes débuts, c’était plus facile de jouer à l’oreille. Je suis
sans doute l’un des derniers de ma génération à jouer comme ça.
La musique est-elle plus technique aujourd’hui ?
Oui, je pense.
Quels sont vos projets ?
Je travaille avec McCoy sur un album. Et je prépare un hommage à Art Blakey (Jazz Hot n° Spécial 2005),
peut-être pour mars prochain. Art Blakey a été très gentil avec moi. Je l’ai vu au Birdland quand j’étais jeune.
On a fait le bœuf avec mes copains. Art Blakey avait pris le micro et demandé : « Mesdames et Messieurs,
avons-nous ici des jeunes gens qui savent jouer ? » J’ai sauté sur scène. Tout ce que je connaissais à l’époque,
c’était les solos en 3/4 de Max Roach (faisant le bruit de la cymbale). Philly Joe Jones était là et m’a dit : « Sûr
que tu aimes Max ! » Et je lui ai dit : « Je t’aime aussi Philly ! » (rires). C’était sympa de la part d’Art de donner
leur chance à des jeunes. C’était un type formidable. Ah ! Toutes ces histoires, je ne les avais jamais racontées
auparavant !
1. Boss Tenor fut enregistré le 16 juin 1960 pour le label Prestige. Personnel : Gene Ammons (ts), Tommy Flanagan (p), Doug Watkins (b), Art Taylor (dm) et Ray Barretto (congas).
2. Voir note de bas de page in Jazz Hot n°575, p. 24
3. Al Foster se produisait au Cellar Club, à Manhattan, en 1972. Miles Davis relate leur rencontre dans Miles,
The Autobiography(Simon and Schuster, New York, 1989) : « J’étais sur le cul : il[Foster] avait un groove de
folie, il jouait pile ce qu’il fallait. C’est exactement ce que je cherchais. Al pouvait faire vivre un groove indéfiniment et apporter ce qui nourrissait les autres musiciens. »
4. Amandla est le dernier enregistrement studio de Miles. Al Foster n’est présent que sur un seul morceau (sur
les huit que compte l’album) : « Mr. Pastorius », en trio avec Marcus Miller (elb, comp) et Jason Miles (synth).
Miles Davis n’est pas présent sur ce morceau qui clôt l’album.
5. L’anecdote se situe vraisemblablement autour de l’année 1966.
Jazz Hot n°670, hiver 2014-2015
L’article avec la discographie et des liens vidéo a consulter sur le site de JAZZ HOT
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