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Dossier de Presse
Paris, le 10/10/2013
ASSOCIATION BADAO
- Un reportage dans Envoyé Spécial - Une vente de photos au profit de l’association à l’ATELIER Yann Arthus-Bertrand
Les photographes se mobilisent
Laurent BAHEUX
Thierry BARRE
Philippe BOURSEILLER
Nicolas BRUANT
Robert DELPIRE
Pascal MAITRE
Sarah MOON
Philip PLISSON
Gérard RANCINAN
REZA
Sebastião SALGADO
Hans SILVESTER
Eric VALLI
Yann ARTHUS-BERTRAND
L'association Badao
En 2012, à l’occasion d’un reportage au Congo, Yann Arthus-Bertrand a eu l’opportunité de pousser la porte
d’un lieu à part : la Maison d'Enfants de Nazareth.
Ce qui éblouit dans cette maison c’est la joie de vivre qui en émane. Située à Brazzaville (Congo), elle accueille
des enfants qui, malgré leur jeune âge, ont souvent un passé difficile, indigne de l’enfance. Abandonnés par
leurs parents, orphelins, enfants sorciers, séropositifs ou réfugiés… Ils s’y reconstruisent et grandissent autour
de sœur Marie-Thérèse, une femme formidable qui trouve dans son cœur assez d'amour pour chacun
d'entre eux.
Dans cette maison, fondée il y a presque 15 ans, près de 200 enfants ont eu accès à l'éducation, aux soins et
ont trouvé dans ces murs une véritable famille avec une maman d’exception. Là-bas, dans une joie de vivre
contagieuse, les enfants s’entraident ; les plus grands aident les plus petits, ceux qui vont à l'école font les
cours du soir à ceux qui, malades, n'ont pas le droit à la scolarité. Il s’agit d’un lieu rendu magnifique par
l’amour qui y règne…
1
Après quelques jours passés aux côtés de Marie-Thérèse et de tous ces enfants, Yann Arthus-Bertrand a
voulu créer une association (Badao, du nom d’un ancien pensionnaire) afin de pouvoir les aider davantage
(www.associationbadao.org). Toute une chaine de solidarité s'est alors très rapidement mise en place. Elle a
notamment permis d'envoyer des vêtements, des jeux, des lunettes pour les enfants... mais aussi de faire
opérer en France Marie-Thérèse qui depuis voit mieux. Tous les mois l’association Badao donne de l’agent à
la Maison qui consacre la moitié de ce budget pour offrir aux enfants l’accès à une école privée. Car, comme
Marie-Thérèse le dit si bien : elle souhaite « que ce soient des gens bien, des gens sur lesquels le monde
puisse compter ».
Début 2013, un terrible incendie a ravagé une partie de la maison et a coûté la vie à un petit garçon
handicapé, André. Aujourd'hui, grâce au soutien précieux de nombreuses personnes, Marie-Thérèse et ses
54 enfants ont pu retrouver un cadre de vie agréable. Mais peut-être un peu trop petit… Même si les enfants
adorent leur chambre, ils dorment à 3 par lit. Marie-Thérèse est en effet incapable de refuser un enfant qui
a besoin de son aide. Alors l’association Badao s’est mise en quête d’un terrain pour leur construire une
nouvelle maison, plus grande et dont le socle sera encore et toujours l’amour. Marie-Thérèse y rêve d’un
jardin où elle pourrait cultiver ses propres légumes, elle qui dépense environ 1000 euros par mois pour nourrir
tout ce petit monde.
Envoyé Spécial, touché par cette histoire, a donné carte blanche à Yann Arthus-Bertrand pour réaliser un
reportage sur la Maison d'Enfants de Nazareth. Réalisé par David Perrier et Yann Arthus-Bertrand, ce
reportage « Maman Marie-Thérèse – Retour à l'essentiel » a été diffusé le 26 Septembre 2013 sur France2
(lien vers le reportage ici).
La vente photographique à l'ATELIER Yann Arthus-Bertrand
Le 18 Juillet 2013 Yann Arthus-Bertrand a ouvert son atelier photographique au 15 rue de Seine à Paris 6.
Dans ce lieu de travail et d'exposition de 115 m 2, Yann Arthus-Bertrand a souhaité organiser une vente de
photographies au profit de l'Association Badao. Il a réuni autour de lui des photographes d'exception qui se
sont mobilisés en faisant don d'une ou de plusieurs de leurs œuvres.
Cette vente a pour objectif de soutenir les projets de l'association (construction d'une nouvelle maison avec
une école, achat d'un minibus…). Car Marie-Thérèse et les enfants de la Maison de Nazareth auront encore et
toujours besoin de nous...
Liste des photographes et des photos ci-dessous.
2
Avec :
Laurent BAHEUX
Le photographe
Laurent Baheux est un photographe français, né le 27 mars 1970 à Poitiers.
Il a débuté en journalisme comme rédacteur sportif dans le quotidien
régional Centre presse à Poitiers avant de se découvrir une passion pour la
photographie qu’il appréhende en autodidacte depuis 1993.
Cette passion imprévue évoluera en métier à temps plein qu’il pratiquera
au sein de grandes agences de presse spécialisées dans le sport. Depuis
1998, il couvre l’actualité sportive nationale et internationale pour le compte
de titres de presse reconnus comme L’Équipe.
Il réalise en parallèle depuis 2002 un travail personnel en noir et blanc sur la
faune sauvage du continent africain. Exposé depuis 2007, ce travail a
rapidement séduit le public et les professionnels, faisant l'objet de plusieurs ouvrages, expositions et
présentations dans les médias. Le travail de Laurent est présenté en galeries, en France et à l'étranger.
Laurent Baheux partage son temps entre le Poitou, où il réside, et l’Afrique.
www.laurentbaheux.com
Photo proposée à la vente
Rhinocéros / © www.laurentbaheux.com
Format : 74 x 74 cm, Visuel : 60 x 60 cm
Edition numérotée N° 1/5, signée et référencée par Laurent Baheux,
marquée de l'empreinte Digigraphie® et accompagnée de son certificat.
Prix : 1200 €
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Thierry BARRÉ
Le photographe
Barré, né en 1956, vit et travaille à Montfort-L'Amaury. Peintre, sculpteur,
plasticien, il est en permanence à l'atelier Bouteille à Montfort-L'Amaury.
Nous sommes tous des Poissons-Poulets
« Au début, je ne savais pas pourquoi je faisais des Poissons-Poulets, je savais
simplement que j’aimais faire ça. Souvent, dans mes peintures sur toiles, je
croquais, graphitais des poissons. Je me suis vite rendu compte que j’avais vu
des milliers de poissons, mais je ne savais pas bien où étaient placées les
nageoires, quelle forme elles avaient, la forme de la tête, de la bouche, etc… Les
photos, les illustrations ne suffisaient pas, j’ai acheté des vrais poissons. La
première fois, j’avais du maquereau, du merlu, de la truite, et une tête de thon.
C’est gros une tête de thon, c’est plein de sang, ça coule. La peau est métallique,
lisse avec des marques et des nuances, c’est beau, c’est puissant. Le sang coulait sur la grande feuille de
Canson, l’encre de chine de mon croquis coulait aussi, les deux se sont mélangés, avec mon fils, on a fait des
photos. Je me suis dit, qu’on pourrait faire des photos avec des poissons posés sur des toiles préparées, en
technique mixte. J’étais captivé par ces poissons posés sur mes toiles, sous la lumière des spots. C’est
connu, on ne voit pas les choses de la même façon selon le lieu, surtout quand le lieu est inapproprié. À la fin
de la première séance de travail, j’avais esquissé une crête et des pattes à un maquereau, il y a eu un déclic.
Avec le photographe, on a senti qu’il se passait un truc, que quelque chose d’intéressant semblait émerger.
Par la suite, j’ai introduit le poulet. Un corps de poulet avec une tête et une queue de poisson, ça donne une
créature étrange qui ressemble à un dinosaure. Plus précisément à un Raptor et c’est bien normal, les
derniers dinosaures étaient les oiseaux. Quand j’ai compris cela, j’avais un début d’explication sur mon travail,
L’ORIGINE, LA VIE, L’HOMME, la fameuse chaîne de l’évolution darwinienne, l’eau, la cellule, le poisson, le
Poisson-Poulet, l’homme. J’ai continué à travailler des tableaux, des compositions, à partir de peintures,
pigments, encres, plus des poissons, des poulets, voir même des têtes de cochons et quelques fruits et
légumes. Il y a des natures mortes que j’aime bien. J’aime l’eau, les pontons, les rivières, la mer. Je sais que
l’homme a toujours inventé des créatures fantastiques, des chimères, des mythes. Le Poisson-Poulet, c’est
mon bébé. Je l’ai attendu 15 ans. La gestation est longue chez moi. Je fais aussi de la sculpture et j’aime ça.
Certains disent que la sculpture c’est mon truc. Moi j’aime tout : sculpture, peinture, photo, musique, cinéma,
littérature, j’aime tout et je crois en tout. Je parle de sculpture, parce qu’on m’a déjà dit que je faisais de la
peinture de sculpteur. J’ai besoin de matière, je suis tactile, j’aime toucher, les fleurs, les arbres, la terre, la
peau. Dans le Poisson-Poulet, il y a de la matière, non pas que je sois un obsédé de la viande, mais ça me
plaît. Si je crois à l’évolution Darwinienne, je crois aussi à l’âme, et à l’esprit. J’ai un ami, Philippe, qui a une
gueule. Pour moi, c’est Don Quichotte. Comme je suis fan de Don Quichotte, je lui ai demandé de poser avec
un casque Poisson-Poulet pour accentuer le côté original du personnage. Ce fut une révélation. Le ridicule du
casque avec le maintien, la dignité de Philippe fonctionnait parfaitement. Mais je n’avais pas mis assez de
peinture, c’était raté. Par contre, j’étais accro à ce travail. J’ai peint d’autres hommes et femmes avec des
Poissons-Poulets sur la tête, toujours dignes et sérieux. Avec l’expérience, je travaille de mieux en mieux,
proche de ce que je veux, de ce que je recherche. Giacometti disait qu’il n’avait jamais réussi une sculpture, il
cherchait. Nous ne sommes jamais tout à fait satisfaits. Sans se comparer à Giacometti, nous avons dans un
coin du cerveau une certaine vision irréaliste, une certitude sur un idéal possible, une perception immatérielle
de la beauté, de l’amour, de l’humanité. Nous voulons dire cela, avec nos mains comme outils, avec de la
matière comme support, et nous n’arrivons jamais à l’exacte représentation. C’est le propre de l’artiste, nous
recommençons, nous continuons à chercher parce que nous ne trouvons jamais l’introuvable, une ultime
perfection. Avec ce travail, je reviens vers des dessins que je fais depuis l’adolescence. Toujours les mêmes
visages tournés vers nous, ni tristes, ni gais. Humains androgynes qui nous regardent, visages interrogateurs.
4
C’est mon regard sur l’humanité et l’incompréhension qui dominent, c’est l’étonnement sur ces hommes qui
virevoltent avec leur ego, au milieu de 7 milliards d’autres. C’est l’admiration et l’effroi. Avec « NOUS SOMMES
TOUS DES POISSONS-POULETS, je replace l’Homme dans son origine Darwinienne, tous issus du «PoissonPoulet » : nous retournerons a la mer, quoi que nous fassions. Si je parle comme cela de mon travail avec
franchise et sincérité, c’est pour essayer de décrire le cheminement d’un travail artistique, qui souvent laisse
le spectateur interrogatif. Mes derniers tableaux sont des reprises d’œuvres connues que j’adore. Je ne
pense pas les avoir maltraitées, j’ai interprété ces chefs d’oeuvres, en essayant de conserver l’essentiel, LA
BEAUTÉ. »
www.thierrybarre.com
Photo proposée à la vente
Le Radeau de la Fin de ce Monde / © Barré
Format : 105 x 150 cm
Tirage Fine Art, signé, épreuve d'artiste
Prix : 4000 €
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Philippe BOURSEILLER
Le photographe
Toujours à la recherche d'une lumière magique qui donne toute sa valeur à un
paysage et aux hommes qui l'habitent, Philippe Bourseiller parcourt les grands
espaces naturels de la planète avec ses Canon. Depuis maintenant bientôt quinze
ans, sa fascination pour les natures extrêmes (volcans, grands déserts de sable et
de glace, Forêts…) l'a conduit à sillonner le monde pour nous en rapporter son
témoignage photographique.
« Ces paysages ne cessent de changer et la photographie en tant que forme de
mémoire, est un des meilleurs instruments pour suivre leur évolution et mieux
comprendre leurs bouleversements et l'adaptation permanente des hommes qui y
vivent ».
En 1983 il intègre le staff de France Soir Magazine. C'est sa première approche de la couleur, tous les sujets
sont abordés : actualité, people, sport, expéditions…. De 1987 à 1990 il devient membre du département
magazine de l'agence Sygma et se dirige progressivement vers ce qui deviendra son terrain de prédilection :
la nature.
En 1991, sa décision de devenir photographe free lance répond à ce désir de spécialisation définitive vers les
sujets nature et environnement.
Son premier reportage sur l'éruption du volcan Pinatubo en 1991 oriente alors une partie importante de son
travail vers le monde des volcans actifs.
Philippe Bourseiller est un photographe de terrain, sachant être à la fois alpiniste, spéléologue, plongeur …,
son expérience lui permet d'évoluer facilement dans les univers extrêmes qu'il côtoie, et de nous en ramener
des images rares. Reconnu mondialement pour sa maîtrise de la lumière, de la couleur et de la composition
son travail a été primé à plusieurs reprises par le prix mondial du World Press et un Visa d’Or au festival
International de Photo-journalisme de Perpignan.
Il collabore régulièrement avec les grands magazines : Géo, Paris Match, Figaro Magazine, Stern, Life, National
Geographic….et a publié plus d’une vingtaine de livres traduit en plusieurs langues.
www.bourseiller.com
Photos proposées à la vente
Désert de Libye, Erg d'Oubari, lac d'Oum El Ma / © Photo Philippe
Bourseiller
Format de la photo 24/36 : 80 x 120 cm
Tirage Fine Art, signé, non numéroté
Prix : 1800 €
Dans un paysage de dunes qui s'étendent à l'infini, l'erg Oubari au sud de la Libye, est un concentré de
Sahara, de grands ergs de sable blond pouvant atteindre 300 mètres de haut. Un cadre exceptionnel qui
abrite l’une des plus belles merveilles de la nature : le lac-oasis Oum el Ma (la Mère des Eaux), joyau bleu nuit,
serti de la couronne vert et or des palmiers. La plupart de ces lacs sont asséchés, ils sont situés dans une
zone appelée l'erg des mangeurs de vers (les femmes du village confectionnaient autrefois des galettes
contenant des petits vers rouges provenant de ces lacs).
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Manchots Adélie sur un petit iceberg à la dérive – Antarctique / ©
Photo Philippe Bourseiller
Format de la photo 24/36 : 80 x 120 cm
Tirage Fine Art, signé, non numéroté
Prix : 1800 €
Surveiller la fonte de la calotte glaciaire qui recouvre le continent Antarctique fait partie des tâches les plus
critiques. Même si c’est souvent l’Arctique qui fait l’actualité en raison d’un réchauffement qui s’y fait sentir
beaucoup plus rapidement que les experts l’avaient prévu. L’Antarctique, lui, est plus grand que l’Europe et il
est recouvert à 98% par un Inlandsis, une couche de glace de 1,6 km d’épaisseur moyenne. Cela représente
70% de l’eau douce présente sur Terre. Sa fonte complète ferait monter le niveau des mers de quelque 60
mètres… Les barrières de glace sont ces langues qui prolongent l’inlandsis sur la mer sans en être détachées.
Sous eux, circule donc de l’eau de mer. Il semble que le réchauffement de cette dernière soit la cause de
cette fonte invisible. Selon les chercheurs, ce phénomène aurait provoqué 55% de la fonte des barrières de
glace de l’Antarctique entre 2003 et 2008.
Fjord de Kanga, Icebergs – Groenland / © Photo Philippe Bourseiller
Format Panoramique : 70 x 173 cm
Tirage Fine Art, signé, non numéroté
Prix : 2500 €
Situé au Groenland dans la baie de Disko, le fjord de Kanga est le plus gros pourvoyeur d'icebergs de
l'hémisphère Nord. Le glacier de Sermeq Kujalleq qui l'alimente fond à un rythme moyen de 20 à 35 mètres
par jour. Il en résulte une production annuelle de 20 milliards de tonnes d'icebergs (ce qui représente la
quantité d'eau douce utilisée annuellement en France) dont certains mesurent plus de 1 000 m de hauteur.
Leur taille est telle qu'ils peuvent rester bloqués plusieurs années dans le fjord avant d'être libérés et de
dériver vers l'océan. Le fjord glacé de Kanga est classé depuis 2004 au patrimoine mondial de l'UNESCO.
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Nicolas BRUANT
Le photographe
Nicolas Bruant est né en 1951. En 1971, il voyage un an en Inde, au Népal
ainsi qu’au Cachemire et lègue ses photographies au musée Guimet.
Il parcourt le monde pour de grands magazines (Vogue, Condé Nast
Traveler. etc…) et réalise des reportages sur l’architecture, les paysages, et
leurs habitants.
Il collabore avec Robert Delpire depuis très longtemps pour ses
expositions et maquettes de livre.
Depuis plus de trente ans, il sillonne le continent africain. Pendant plus de
six ans, à raison de trois mois par an, il photographie la vie des Dogons au Mali.
Depuis 1972, il travaille sur les animaux d’Afrique de l’Est et publie en 1992 un ouvrage chez « Chronicle Book »
– San Fransisco, réédité à Londres en 2000 chez « The Bigger Picture Galery ».
Il expose à travers le monde et participe à de nombreuses expositions collectives.
Son travail sur la « trace » est une œuvre noire, sujet d'un prochain livre.
Il se consacre depuis quelques années à la collecte de ses archives pour en faire plusieurs ouvrages à
thèmes chez « 5 Continents », à Milan.
Ses reportages l'ont emmené tout autour du monde. Il rapporte un matériel photographique dense et
diversifié. Son dernier livre paru aux Editions Delpire est une vision sombre d'un jardin de sculptures à
Peyrassol dans le sud de la France.
Photo proposée à la vente
Dune de Namibie / © Nicolas Bruant
Format : 60 x 80 cm
Tirage argentique, signé, épreuve d'artiste / Hors Série – Tirage
spécial effectué pour cette vente
Prix : 4000 €
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Robert DELPIRE
Le photographe
A 23 ans, il crée Neuf, une revue d'art destinée aux médecins. Il y réunit André
Breton et Prévert, Miller et Picasso, Michaux et Sartre. Editeur, il publie dès le
début des années 1950 les œuvres de Cartier-Bresson, Brassaï, Doisneau,
Lartigue, Bischof, etc.
En 1958, Les Americains de Robert Frank sont considérés comme une véritable
novation.
Médaille d'or des arts graphiques, Robert Delpire remporte plusieurs fois le prix
Nadar et crée en 1955 la formule visuelle de la revue L'Œil dont il assurera, huit
années durant, la direction artistique.
Il ouvre en 1963 une galerie où seront exposés — souvent pour la première fois en
Europe — les plus grands noms de la photographie (de Smith à Koudelka, de Kühn à Sander, de Michals à
Bourdin), de l'illustration et du graphisme (d'André François à Savignac, de Le Foll à Lubalin, de Glaser à
Blechman).
Il crée au début des années 1960 une agence de publicité qui traite, au sein du groupe Advico, de nombreux
budgets internationaux. Directeur de création, Robert Delpire a reçu deux fois le Grand Prix de la publicité (en
1968 pour la BNP et en 1975 pour Citroën).
Producteur de films (Corps profond, de Lalou et Barrère, un classique du court-métrage ; Cassius le Grand et
Qui êtes-vous Polly Magoo de William Klein, prix Jean Vigo 1967), Robert Delpire réalise de nombreux films
publicitaires et, pour la télévision, une œuvre d'Henri Cartier-Bresson.
Robert Delpire travaille régulièrement pour les musées en France et à l'étranger (aux Arts décoratifs : Henri
Cartier-Bresson en 1955 et 1965, Lartigue en 1975 ; au Grand Palais en 1976 : L'Egypte au temps de
Flaubert ; à Beaubourg en 1977 : Marey ; au Musée d'Art Moderne en 1979 : Henri Cartier-Bresson).
En collaboration avec l'International Center of Photography de New York, il organise en 1980 la grande
rétrospective d'Henri Cartier-Bresson qui circulera durant plusieurs années dans les principaux musées du
monde entier.
En juillet 1982, il est placé par Jack Lang, ministre de la Culture, à la tête du Centre national de la
photographie. Il y crée et publie Photo Poche, la première collection de livres de poche consacrés à la
photographie, réalise des émissions de télévision (Une minute pour une image, Contacts), des films (Les
années-déclics de Raymond Depardon). Le Centre national de la photographie présente, sous sa direction,
plus de cent cinquante expositions thématiques (Identités, Botanica, Vanités, etc.) ou monographiques (Irving
Penn, Robert Frank, William Klein, etc.) qui circulent à travers le monde. Ces activités correspondent à la
vocation même du Centre national de la photographie : l'aide à la création et la diffusion de la photographie.
En 1996, il démissionne du Centre national et signe un accord de coproduction et de distribution avec les
éditions Nathan qui rachètent Photo Poche, devenue la collection de livres photographiques la plus vendue
dans le monde et dont Robert Delpire conserve la direction. Un important programme de publications
(Maestro, Essentiellement, Naturalia) concrétise cette collaboration.
Directeur artistique de la galerie Fait & Cause spécialisée dans les sujets sociaux (Jacob Riis, Atwood,
Doisneau, entre autres), il organise et met en forme des expositions pour les grands musées (Sao Paulo,
Palais des expositions à Rome, musées d'Helsinki, du Luxembourg à Paris où La Terre vue du ciel remporte un
succès sans précédent dans l'histoire de la photographie). La dernière en date est la rétrospective complète
d'Henri Cartier-Bresson présentée à la Bibliothèque nationale de France en 2003, qui circule dans les grands
musées d'Europe et d'Amérique.
Une exposition rétrospective de sa carrière eut lieu en 2009 aux Rencontres internationales de la
photographie d'Arles et à la Maison européenne de la photographie à Paris.
Robert Delpire est commandeur des arts et lettres.
www.delpire.fr
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Photo proposée à la vente
Les photographes Henri CARTIER-BRESSON, Sarah MOON, Robert
FRANK - France. Paris. 1982 / © Robert Delpire
Format : 30 x 40 cm
Tirage signé, non numéroté
Prix : 700 €
Sarah Moon fera également don d'une de ses photos pour la vente.
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Pascal MAITRE
Le photographe
Pascal Maitre est né en 1955, à Buzançais (France). Après des études de
psychologie, il commence sa carrière de photojournaliste, en 1979, dans le
Groupe Jeune Afrique. A partir de 1984, il rejoint le staff de l’agence Gamma. En
1989, il co-fonde l’agence Odyssey Images. Il est actuellement représenté par
l’agence Cosmos.
Pascal Maitre a travaillé avec de prestigieuses publications internationales : Géo,
Paris Match, Elle, L’Express, en France, Geo, Stern en Allemagne, National
Geographic aux Etats-Unis…
En 2000, il publie « Mon Afrique », un livre qui rassemble quinze années de son
travail sur l’Afrique, aux éditions Aperture à New York et aux éditions Geo à
Hambourg. En septembre 2001, paraît l’édition française aux éditions Vents de Sable à Paris ainsi que
« Madagascar, voyage dans un monde à part », fruit de ses nombreux voyages dans l’île.
En 2006 il publie « La France du Rugby » avec Pierre Ballester aux Editions Panama ainsi que « Sahara,
l'économie du rien » avec Michael Stuhrenberg chez Actes Sud.
En 2012, il publie « Incroyable Afrique » aux Editions Lammerhuber et l'UNESCO sur trente ans de son travail
sur l'Afrique.
Pascal Maitre a travaillé sur plus d’une quarantaine de pays en Afrique, en abordant différents aspects : les
hommes et leur mode de vie, la politique et les différents conflits, les traditions.
Il a effectué un reportage de plusieurs mois sur le Sahel pour le National Geographic ainsi qu'un travail de
fond sur plusieurs années sur La Somalie pour Geo.
Pour National Geographic il a aussi effectué un travail de fond sur le pillage des ressources à Madagascar
ainsi qu'un reportage géopolitique sur la région dévastée des Grands Lacs en Afrique.
Depuis 1985, il couvre l’Afghanistan : les Moudjahidins contre les Russes, la guerre des clans de Kaboul en
1992, Bamiyan et les Grands Bouddhas en 1996, l’Afghanistan et ses principales composantes après la prise
de Kaboul par les Talibans en novembre 1996, le commandant Massoud et l’alliance du Nord en décembre
1998, le pillage du musée de Kaboul et des trésors afghans en juillet 2000, les Pachtounes de l’Est de
l’Afghanistan en 2001.
Il a aussi réalisé de nombreux photoreportages :
- au Proche Orient : Syrie, Jordanie, Liban (Le Hezbollah au sud Liban),
- en Amérique du Sud : Sao Paulo, cité de la violence ; Guérilla en Colombie (décembre 1991) ; Le réveil des
Indiens en Equateur ; Portrait du Rondonia au Brésil, la Transamazonienne…
- Sibérie, traversée d’Ouest en Est
- Les Conteneurs dans le monde.
www.pascalmaitre.fr
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Photos proposées à la vente
République Démocratique du Congo (Ex Zaïre) 1985 : Les
danseurs Mbudje de l’ethnie Lunda se reposent après avoir
dansé. Les Congolais ont toujours eu un art corporel très
développé. Photographie prise avec le film diapositive
Kodachrome 64 Asa / © Pascal Maitre / Cosmos
Format : 60 x 90 cm
Tirage Fine Art, signé, non numéroté
Prix : 1200 €
République Démocratique du Congo (Ex Zaïre) 1995 :
Près de Kisangani, les pêcheurs Wagenia retirent leurs nasses
géantes du Fleuve Congo. En explorant le cours du fleuve en
1877, l'aventurier Henry Morton Stanley avait déjà remarqué la
virtuosité de ces pêcheurs et les dangers qu’ils encouraient.
Photographie prise avec le film diapositive Kodachrome 25 Asa
© Pascal Maitre / Cosmos
Format : 60 x 90 cm
Tirage Fine Art, signé, non numéroté
Prix : 1200 €
Afghanistan 1998 : Commandant Massoud au-dessus de la ville
de Taloqan dans le Nord du pays. Les talibans venaient
d'enfoncer ses lignes à l'entrée de Taloqan. Après avoir donné
ses instructions, il attendait de savoir si ses combattants avaient
pu reprendre la ville / © Pascal Maitre / Cosmos
Format : 60 x 90 cm
Tirage Fine Art, signé, non numéroté
Prix : 1200 €
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Philip PLISSON
Le photographe
Marin Photographe
Élevé sur les bords de la Loire entre Beauce et Sologne, Philip
découvre La Trinité-sur-Mer à l’âge de 4 ans. Son père, Paul Plisson,
lui transmettra sa première passion : la voile. Le besoin de mer ne le
quittera plus !
La grand-mère paternelle de Philip lui permettra de découvrir sa
deuxième passion à l’âge de 9 ans : la photo. Son boîtier Ultra-fex en
main, et à bord de sa plate dans la rivière de La Trinité, il réalise ses premiers portraits de yachts.
Deux ans dans la Royale autour du monde, après avoir devancé l’appel par besoin de mer, et quelques
années d'une expérience commerciale très enrichissante, Philip se lance en 1974 avec son épouse dans
l'aventure photographique. Il avait décidé qu'il vivrait de la photo avant l'âge de 30 ans, et en quelques
années, les clients vont se multiplier.
Dans les années 80, Philip découvre enfin qu’il peut vivre de ses 2 passions : photographier pour naviguer et
naviguer pour photographier.
Mais, comme on revient toujours à ses premières amours, en 1982, Philip se jette à l'eau en participant à la
course transatlantique La Rochelle/La Nouvelle Orléans avec Guy Delage. La traversée est sportive à bord
du Prao « Lestrasport ». En 31 jours, Philip perd 14 kilos. À la grande surprise de tous, le couple Plisson-Delage
mène la course en tête, mais se fait doubler dans le chenal d'arrivée en Louisiane par… Marc Pajot !
Entre 1982 et 1990, Philip multiplie les reportages dans le monde de la voile et de la presse spécialisée,
depuis la Course au Large jusqu’à la Coupe de l'America, en passant les prises de vues publicitaires pour
tous les grands chantiers de l'industrie nautique. C’est à Pâques 1988, qu’il ouvre sa première Galerie de
11 m2, à La Trinité.
Aujourd’hui, le groupe « Plisson La Trinité » est ancré à Crac’h et à la Trinité, et emploie une quarantaine de
personnes, qui jour après jour créent et expédient à travers le monde près de 500 000 images par an…
Peintre de la Marine
Lorsque Philip est nommé Peintre de la Marine en 1991, les portes du Palais de Chaillot s'ouvrent en grand
pour présenter ses oeuvres à plus de 51 000 visiteurs. La notoriété du photographe va grandissant. En 1993,
il publie avec Bernard Le Nail, Directeur de l'Institut Culturel de Bretagne, l'album « Bretagne, Pays de Mer ».
Philip Plisson s'intègre bien dans la Royale. Entre autres, il vit les dernières heures à la mer du croiseur
« Colbert », il passe le Cap Horn à bord de la Jeanne d'Arc, plonge plusieurs jours à bord du sous-marin
nucléaire « le Foudroyant », participe à des missions de reconnaissance à bord des « Atlantique ». C'est
également lui qui réalise, en compagnie de son fils Guillaume, le spectacle pour le retrait du service actif du
porte-avions « Clémenceau ».
www.plisson.com
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Photos proposées à la vente
Baie d'Halong au petit matin / © Philip PLISSON / Peintre de la Marine
Format : 70 x 70 cm
Pixographie sur papier d'art mat
Tirage signé, non numéroté
Prix : 200 €
Rencontre dans la baie de Quiberon, avant la semaine du Golfe / © Philip
PLISSON / Peintre de la Marine
Format : 100 x 100 cm
Pixographie
Tirage d'auteur sur papier d'art mat
Tirage signé, non numéroté
Prix : 365 €
L'Abeille Bourbon, remorqueur d'intervention et d'assistance, est
basé à Brest pour assurer la sécurité du rail d'Ouessant / © Philip
PLISSON / Peintre de la Marine
Format : 100 x 150 cm
Reproduction sur papier photo
Tirage signé, non numéroté
Prix : 158 €
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Gérard RANCINAN
Le photographe
Gérard Rancinan s’intéresse à la photo dès l’âge de 15 ans. Il travaille 3 ans au
laboratoire du service photographique du Journal Sud Ouest, avant de rejoindre
la jeune agence de presse Sygma en tant que photo-reporter. Il est alors le plus
jeune journaliste de France et couvre l’actualité du monde entier ; séismes en
Algérie, guerre au Liban, émeutes en Angleterre, jeux olympiques… Il quitte
Sygma en 1986 et redevient indépendant en 1989 ; il réalise des portraits de
personnalités ou personnages hors normes ; Moubarak au Caire, les sœurs
Williams enroulées dans des drapeaux américains, Paul Mc Carthy engluant son
visage dans du ketchup, Jean-Paul II, mais aussi homme sans bras, cyclope,
homme à la pilosité surdéveloppée, femme-tronc.
En parallèle, il réalise des œuvres artistiques dans lesquelles des compositions
géantes décryptent les bouleversements de notre Humanité. Aujourd’hui Rancinan c’est plus de 70 000
photos, chacune racontant une histoire, et une presse internationale qui ne cesse de lui rendre hommage
régulièrement.
Gérard Rancinan est avant tout un photographe engagé, un artiste avec toute la responsabilité que cela
comporte.
Chaque photo qu’il réalise témoigne de son époque et de son passage au cœur de l’humanité. Il tire ses
principales inspirations du quotidien et s’enrichit de la réflexion des grands penseurs, philosophes, Hommes
d’église et autres scientifiques. Il observe, partage et crée un univers unique.
Pour Rancinan « Une photo n’est jamais innocente ». Il observe ses contemporains au plus près, dissèque son
époque, pousse à mieux discerner le comportement de l’Homme, ses déviances, ses bouleversements et
transmet sa réflexion au travers de la photographie.
Son travail, reconnu dans le monde, est exposé dans les plus grands musées. Personne ne ressort intact de
ses expositions, car son travail est « sans gras », il va à l’essentiel. Tout est faux dans son travail, mais tout est
intact et juste. Tout est là pour éveiller le public à la réflexion.
Gérard Rancinan a été nommé 4 fois lauréat du World Press Photo et nommé Chevalier des Arts et des
Lettres en 2006 et Officier des Arts et des Lettres en 2013.
« Je suis un témoin. Mon rôle est d'être le passeur d'une époque à l'autre, d'un monde à l'autre et d'une
humanité à l'autre. Et ce don est le prolongement de cet engagement. »
www.rancinan.com
Photo proposée à la vente
Haile Gebreselassie, 1996, Ethiopie, © Gérard RANCINAN
Format : 110 x 160 cm
Tirage Fine Art, signé, non numéroté
Prix : 5000 €
Haile Gebreselassie est le plus grand marathonien de tout les temps.
Son nom signifie "L'homme qui courait sur le chemin de Dieu". Je l'ai pris en photographie chez lui en Ethiopie.
A ce moment là il s'entrainait pour les Jeux Olympiques sur les chemins de son village. Alors qu'il était arrêté
sur son podium de fortune, une femme vint lui porter un peu d'eau pour l'encourager et le soutenir.
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REZA
Le photographe
Philanthrope, idéaliste, humaniste, architecte dans l’âme et célèbre
photojournaliste notamment pour National Geographic, Reza parcourt le
monde depuis plus de 30 ans, témoignant des blessures et des joies de ceux
qu’il croise sur sa route. Reza a sillonné plus de cent pays, photographiant les
conflits, les révolutions et les catastrophes humaines. Ses témoignages
visuels sont diffusés dans les médias internationaux (N ational Geographic,
Time Magazine, Stern, Newsweek, El Pais, Paris Match, Geo …), mais aussi sous
forme de livres, d’expositions et de documentaires par son agence
Webistan.
Plus qu’un photographe, Reza est un homme engagé qui met l’éducation
visuelle informelle des jeunes et des femmes au service d’un monde meilleur, et ce depuis 1983. A ce titre, en
2001, il fonde l’ONG Aina en Afghanistan et dès lors, mène à titre bénévole, des actions de formation dans le
monde, des camps de réfugiés aux banlieues d’Europe, sous différentes formes (concrète et virtuelle), tout
en poursuivant ses reportages pour les médias internationaux.
Après ses Mémoires d’exil exposées au Carrousel du Louvre en 1998, il partage sa vision humaine à travers
son exposition Destins Croisés, sur les grilles du Jardin du Luxembourg à Paris en 2003. Depuis 2006, il
expose partout dans le monde Une Terre, Une Famille, notamment au Parc de la Villette en 2010. En 2009, le
Mémorial de Caen présente Entre Guerres et Paix, proposée depuis 2012 à Toulouse, sur les berges de
Garonne. La même année à Doha, l’exposition Hope (Espoir) est l’occasion d’une grande rétrospective de
son travail. Enfin, en 2013, Reza investit la Corse, habillant le patrimoine architectural de l’île de beauté avec
l’exposition en trois actes Fenêtres de l’âme à Bastia, Corte et Bonifacio.
Cette même année, le projet Chants de café rend hommage aux mains des femmes et des hommes
derrière le café. Labeur, dignité et tradition sont mis en lumière par plus de 300 installations
photographiques de par le monde, ainsi que de grandes expositions internationales dans l’espace public : sur
les berges de la Seine à Paris, à Kew Garden à Londres, au Rockefeller Center puis à Grand Central à New
York ainsi qu’à Santander en Colombie, de juin 2013 à janvier 2014. Un ouvrage en sept langues et six
modules vidéo témoignent des regards croisés du photographe et des producteurs, fermiers et agronomes
des plantations d’Inde, de Colombie, du Brésil, du Guatemala, d’Éthiopie et du Sud-Soudan.
Auteur de vingt-sept livres, primé de nombreuses fois au fil de sa carrière, Fellow de National Geographic
Society, Reza reçoit le World Press Photo, l’Infinity Award décerné par l’International Center of Photography
en 2010, ainsi que plusieurs distinctions des universités américaines. En 2005, la France lui remet la médaille
de Chevalier de l’ordre national du Mérite.
Reza témoigne des soubresauts du monde : « Le monde est mon champ de vision. De la guerre à la paix, de
l’ineffable aux instants de poésie, mes images se veulent des témoignages de notre humanité sur les routes
du monde. »
www.rezaphotography.org
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Photo proposée à la vente
La patience des autres
France. Etretat. 2008. Sahar Dehghan, une danseuse soufie
iranienne / © Reza
Format : 110 x 160 cm
Tirage Fine Art, signé, non numéroté
Prix : 3000 €
Au cours de ma vie de photojournaliste, j’ai toujours essayé de partir en famille pour voler à nos vies
séparées un peu de temps partagé. Ce jour-là le vent est glacial sur les falaises. Si la photographie est une
histoire d’attente et d’instant, ce métier impose aux autres une patience respectueuse et sans retour. Ni l’un
ni l’autre de mes enfants ne s’impatiente ni ne se plaint jamais. De cela, je leur serai toujours reconnaissant.
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Sebastião SALGADO
Le photographe
Sebastião Salgado est né le 8 février 1944 à Aimorés, dans l’État du Minas Gerais,
au Brésil. Il vit à Paris.
Économiste de formation, il a commencé sa carrière de photographe à Paris en
1973, puis il a travaillé successivement avec les agences Sygma, Gamma et
Magnum Photos jusqu’en 1994, année où, avec Lélia Wanick Salgado, il a fondé
l’agence de presse Amazonas images, exclusivement vouée à son travail
photographique.
Il a voyagé dans plus de 100 pays pour ses projets photographiques qui, au-delà de
nombreuses publications dans la presse, ont été ensuite pour la plupart présentés
dans les livres tels que Autres Amériques (1986), Sahel, l’homme en détresse
(1986), An Uncertain Grace (1990), La main de l’homme (1993), Terra (1997),
© UNICEF/HQ01-0123/ Nicole
TOUTOUNJI
Exodes et Les enfants de l’exode (2000) et Africa (2007). Des expositions
itinérantes de ses oeuvres sont toujours présentées à travers le monde.
En 2004, Salgado a entrepris son projet Genesis dans le but de présenter les habitats et les communautés
humaines encore intacts. Genesis propose une série de photographies de paysages, d’animaux et d’être
humains observant encore leurs traditions ancestrales. Salgado y trace une voie pour l’humanité, dans
l’espoir qu’elle se redécouvre dans la nature. Deux livres Genesis, publiés par TASCHEN, en une distribution
internationale en six langues, sont sortis au printemps 2013.
Depuis les années 1990, Salgado et Lélia s’efforcent de restaurer une partie de la forêt atlantique du Brésil.
Ils ont réussi, en 1998, à la transformer en réserve naturelle et ont fondé l’Instituto Terra, ONG consacrée à la
reforestation, à la conservation et à l’éducation.
En reconnaissance de leur oeuvre à l’Instituto Terra, Salgado et Lélia ont reçu en 2012 le prix e de l’Institutoe, l’UNESCO Brésil et la mairie de la ville de Rio de Janeiro, ainsi que le prix « Personalidade Ambiental » du
Fonds mondial pour la nature-Brésil.
Sebastião Salgado a reçu de nombreux prix. Il est Ambassadeur de bonne volonté de l’UNICEF et membre
honoraire de l’Académie américaine des arts et des sciences.
www.amazonasimages.com
Photo proposée à la vente
Church Gate Station, Inde, 1995 / © Sebastiao Salgado/Amazonas
images
Format : 50 x 60 cm
Tirage signé au dos, non numéroté
Prix : 7500 €
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Hans SILVESTER
Le photographe
Membre de l’agence Rapho depuis 1965, Hans Silvester est né le 2
octobre 1938 à Lörrach en Allemagne. Premières photos à l’âge de 14
ans. Diplômé de l'école de Fribourg en 1955, il voyage à travers
l’Europe et commence à publier avec un livre pour enfants sur la vie
d’une famille d’écureuils : déjà se manifestent cet amour de la nature
et des animaux et ce souci de l’écologie qui ne le quitteront plus.
A la même époque, il fait un reportage sur la Camargue. Ses photos
en noir et blanc sont accompagnés par des textes de Jean Giono. Ce
travail marque pour lui le commencement du succès, en même temps
que le début d’une longue histoire d’amour avec la Provence, où il s’installe en 1962.
En 1964 il est envoyé en Amérique du Sud pour le compte d’une organisation caritative, puis ils passe six
mois aux Etats-Unis et en Amérique centrale. Suit une longue série de reportages dans le monde entier :
Japon, Portugal, Egypte, Tunisie, Hongrie, Pérou, Etats-Unis, Italie, Espagne… sans oublier la Provence. Chaque
voyage donne lieu à un livre ou à une publication, le plus souvent pour le magazine Geo, dont il inaugure le
premier numéro avec une chronique d’un village du pays Basque en 1977. Ses publications attestent de la
diversité de ses intérêts : la pétanque, les oiseaux, les épouvantails, les pigeons, etc… Entre temps, il
photographie les chevaux de Camargue durant cinq ans, travail qui aboutit à la publication d’un livre
récompensé à la Foire du Livre de Leipzig.
A partir des années 80, ses reportages sont marqués par son engagement écologiste. Hans Silvester est
par excellence le photographe des grands problèmes d’environnement: surexploitation agricole, pluies acides,
déforestation, pollution de la terre, de l’air et de l’eau, etc… Il photographie tous les parcs naturels d’Europe
pour un livre commandé par Geo en Allemagne, dénonce les ravages de la déforestation en Amazonie, publie
dans Geo un long reportage sur la rivière Calavon sous le titre « la rivière assassinée », s’intéresse à
l’exploitation de la forêt en Amérique du Nord. Avec la publication de deux ouvrages de référence sur l’eau,
sujet exposé à Visa pour l’Image en 1990, il célèbre la beauté de la nature en même temps qu’il analyse les
menaces qui pèsent sur les ressources naturelles de la planète.
Autre sujet de prédilection, les animaux : chevaux en Egypte, en Amérique, en Camargue, pigeons en Europe,
en Grèce, en Egypte, en Turquie, chats et chiens des îles grecques font l’objet de nombreuses publications et
d’albums photographiques publiés chez De La Martinière dans les années 90.
Il fait ensuite plusieurs voyages au Rajasthan pour en ramener un magnifique témoignage sur la vie des
femmes du désert indien, puis retrouve avec bonheur la Camargue en 2001 où il photographie toutes les
saisons de la vie sauvage des chevaux. Deux ouvrages également publiés chez De La Martinière et de
nombreuses expositions suivent.
Voyageur infatigable, toujours animé par sa passion des lumières et des couleurs de la terre, il photographie
les cerfs-volants dans le monde entier.
Plusieurs séjours en Ethiopie dans la vallée de Omo, depuis 2004 jusqu’à 2013 une trentaine de voyages.
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Photos proposées à la vente
Jeune fille Surma (avec peinture corporelle)
/ © Hans Silvester
Format : 70,6 x 100 cm
Tirage Fine Art, signé, non numéroté
Prix : 3500 €
Guerrier Surma peint (avec kalachnikof)
/ © Hans Silvester
Format : 67,5 x 100 cm
Tirage Fine Art, signé, non numéroté
Prix : 3500 €
Berger Surma qui boit / © Hans Silvester
Format : 100 x 67,7 cm
Tirage Fine Art, signé, non numéroté
Prix : 3500 €
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Eric VALLI
Le photographe
« La photographie est avant tout, pour moi, la rencontre, la
découverte, l’apprentissage d’autres mondes, et le partage. C’est
parce que ce métier est avant tout humain qu’il me passionne. »
Ses premières photos, Eric Valli les a prises pour rapporter des
souvenirs. Né à Dijon en 1952, ébéniste de formation, il a entendu
très jeune l’appel de l’aventure, grisé par les récits des explorateurs
et des grands voyageurs. Le métier de photographe a d’abord été
pour lui un moyen d’aller plus loin, ailleurs, de découvrir d’autres horizons. Il a photographié comme il aurait
peint, sur le motif, et découvert peu à peu son écriture, en même temps que le goût de raconter en images.
L’Himalaya lui a fourni la matière de ses premiers reportages. Pendant plus de vingt ans, il s’est attaché à les
parfaire, devenant un des grands spécialistes de la région. Auteur de nombreux recueils, il a aussi réalisé des
documentaires (« Chasseurs de miel », « Chasseurs des ténèbres » …). Son long métrage « Himalaya, l’enfance
d’un chef » a été sélectionné pour les Oscars en 2000.
« La vie, dit-il encore, a toujours été plus généreuse et plus inventive que tout ce que j’aurais jamais pu
imaginer. Il suffit de s’y jeter. »
www.ericvalli.com
Photos proposées à la vente
Pangdjé, Vallée de l'Arun, Himalaya, 1978 / © Eric Valli
Format : 80 x 60 cm
Tirage Fine Art, signé, épreuve d'artiste
Prix communiqué ultérieurement
J'habitais chez les parents de cette petite fille de 10 ans, Pandjé. Un matin de
décembre, pour puiser de l'eau à la fontaine, elle a dû casser la glace. Elle en a
pris un morceau et s'est mise à jouer avec les reflets des premiers rayons du
soleil. D'un coup, la lumière a illuminé son visage.
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Pont sur l'Arun, Himalaya, 1978 / © Eric Valli
Format : 60 x 80 cm
Tirage Fine Art, signé, épreuve d'artiste
Prix communiqué ultérieurement
La rivière charriait une eau boueuse dans un grondement
impressionnant. Mon ami Danène s'est engagé lentement sur le passame, le pont de fibres de bambous
tressées. J'étais resté plus haut sur la falaise. Quand mon compagnon s'est arrêté pour souffler, j'ai bien
calé mon appareil photo et fait tomber la vitesse au quinzième ou peut-être au huitième de seconde. Je
savais que j'avais fait une bonne photo. De retour en France, je ne l'ai pas retrouvée : j'avais perdu la bobine.
Deux ans plus tard, j'ai franchi le même pont. Le même homme nous a offert l'hospitalité. Et il m'a remis un
petit sac trouvé sous ma paillasse : mes rouleaux de Kodak. Humidité ? Chaleur de l'été ? Froid des hivers ?
Les films avaient pris une teinte vert bronze qui soulignait encore l'atmosphère de cette photo.
Bergère, Région de Jumla, Himalaya, 1992 / © Eric Valli
Format : 60 x 80 cm
Tirage Fine Art, signé, épreuve d'artiste
Prix communiqué ultérieurement
Les bergers canalisent leurs troupeaux à l'aide de longs bambous, ils
portent une hotte contenant quelques vêtements, des couvertures, des peaux de chèvres roulées qui
servent de matelas et quelques provisions. Ici, une bergère remonte un coq pour sa basse-cour.
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autour de :
Yann ARTHUS-BERTRAND
Le photographe
Né en 1946, Yann Arthus-Bertrand s’est toujours passionné pour le
monde animal et les espaces naturels. À 30 ans, il part au Kenya avec
sa femme Anne étudier, pendant 3 ans, le comportement d’une
famille de lions. Très vite, il utilise l’appareil photo pour consigner ses
observations. Pour gagner sa vie, il est en même temps pilote de
montgolfière et s’adonne à la photographie aérienne. Il y découvre
alors sa vocation : témoigner par l’image de la beauté de la Terre
mais aussi de l’impact de l’homme sur la planète.
De retour en France en 1981, il publie un livre, Lions, devient photographe de grands reportages et réalise de
nombreux ouvrages photographiques. Il se lance notamment dans des travaux sur la relation homme/animal,
desquels sortiront les livres Bestiaux et Chevaux.
En 1991, il fonde Altitude, la première agence de photographies aériennes dans le monde, qui couvre
aujourd’hui une centaine de pays et comprend environ 350 000 images sélectionnées.
A l’occasion de la première conférence de Rio en 1992, Yann Arthus-Bertrand décide de se lancer dans un
grand projet photographique pour l’an 2000 sur l’état du monde et de ses habitants, intitulé La Terre vue du
ciel. Ce livre a rencontré un succès international avec plus de 3 millions d’exemplaires vendus. L’exposition
photographique en plein air, présentée gratuitement dans une centaine de pays, a été vue par quelques 200
millions de personnes.
En 2003, il lance le projet 7 milliards d'Autres : 6000 interviews filmées dans 84 pays, à la rencontre des
Autres.
Prolongeant son engagement pour la cause environnementale, il crée la Fondation GoodPlanet en 2005.
Il est élu en 2006 membre de l’Académie des Beaux-Arts, et nommé, en avril 2009, Ambassadeur de Bonne
Volonté du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE).
Parallèlement, il est l’auteur de Vu du Ciel, une série documentaire télévisée dont chaque épisode explore
une problématique écologique particulière. L’émission est diffusée dans 49 pays.
Il réalise le film Home, état des lieux de notre planète, sorti le 5 juin 2009 simultanément à la télévision, sur
Internet, en DVD et au cinéma dans le monde entier, et le plus souvent gratuitement. Il a été vu par près de
600 millions de spectateurs dans plus de 100 pays.
En 2011 il crée Hope Production, société à but non lucratif entièrement dédiée aux grandes questions
environnementales internationales. Il y réalise notamment La Soif du Monde et Planète Océan. Tous les films
produits par la structure Hope sont à disposition gratuite des ONGs, des associations et des écoles dans le
cadre de programmes d’éducation à l’environnement.
En décembre 2012, Yann Arthus-Bertrand a entamé le tournage de son nouveau film Human. Le film sera
disponible courant 2015.
La vente pour l'association BADAO débutera le 10 Octobre 2013 et
durera 1 semaine. Toutes les photos de Yann Arthus-Bertrand
(exposées à l'atelier ou présentes dans son catalogue) vendues
durant cette période le seront au profit de l'association (prix à partir
de 50€).
Exemple de photo exposée :
Filet de pêche dans la région de Dhaka, Bangladesh
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Informations pratiques
Adresse : 15 rue de Seine, 75006 Paris (ouvert du lundi au vendredi de 10h à 19h et le samedi de 11h à 19h)
Ouverture de la vente le 10 Octobre 2013 par un cocktail à partir de 18h en présence de Yann ArthusBertrand et de nombreux photographes.
Durée de la vente : 1 semaine, du 10/10/13 au 17/10/13
Site internet :
www.atelieryannarthusbertrand.com
www.associationbadao.org
Contact Presse
Julie Foucart – 01.53.10.03.54 - 06.81.12.34.56 - [email protected]
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