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Transcription

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1
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
JEUX OLYMPIQUES
ET VIVA
LAOURA !
(Page 12)
*60 ANNÉE - N 18 858 1,00 e
o
SESTRIÈRES. –
Sandra Laoura a
décroché, hier, la
première médaille
de la délégation
française en se
classant troisième
de l’épreuve de
bosses.
(Photo Pierre Lahalle)
France métropolitaine
BIATHLON
POIRÉE, ENCORE RATÉ
TENNIS
FOOTBALL
WEEK-END
COULEUR
FRANCE
BORDEAUX
REGAGNE
DU TERRAIN
(Pages 19 et 20,
et notre éditorial, page 2)
(Pages 6 à 10)
HALLE. – Le double
Llodra-Clément (ci-contre)
a donné, hier, le point de la
qualification à la France face
à l’Allemagne, en Coupe Davis.
À Paris, Mauresmo affrontera
Pierce en finale.
(Photo Michel Deschamps)
(Page 12)
SKI ALPIN
QUEL ROI POUR
L’ÉPREUVE REINE ?
(Page 13)
BORDEAUX. – Vladimir Smicer
et les Bordelais, vainqueurs
de Rennes (2-0), reviennent
à 7 points de Lyon, tenu
en échec à Lens (1-1).
(Photo Laurent Arguerolles/L’Équipe )
www.lequipe.fr
Dimanche 12 février 2006
T 00825 - 212 - F: 1,00 E
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toujours plus loin.
LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE
UNE DRÔLE DE VICTOIRE
Des Bleus fébriles ont remporté,
hier au Stade de France, leur
premier succès dans le Tournoi
2006 en battant l’Irlande (43-31),
à l’issue d’un match qui les a vus
sombrer physiquement
en deuxième mi-temps, dilapidant
quarante points d’avance.
(Pages 2 à 4)
Ricard est né à Marseille en 1932.
Y&R France 2005
*SPIRITUEUX IRLANDAIS
Jameson Irish Whiskey est distillé en Irlande depuis 1780.
*SPIRITUEUX FRANÇAIS
M O D É R A T I O N.
L’ÉQUIPE dimanche, lundi : ALLEMAGNE, 2,20 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,5 ; AUTRICHE, 2,3 ; BELGIQUE, 1,6 ; ESPAGNE, 2,1 ; GRÈCE, 2,2 ; ITALIE, 1,9 ; LUXEMBOURG, 1,6 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 2 .
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
L ’ A B U S D ’ A L C O O L E S T D A N G E R E U X P O U R L A S A N T É, À C O N S O M M E R A V E C
Bleu
Rouge
IRISH SPIRIT *
Jaune
Bleu
Jaune
FRENCH SPIRIT *
Noir
Noir
STADE DE FRANCE. – Frédéric Michalak (maillot bleu), serré de près par Brian O’Driscoll (à gauche) et Denis Leamy, sous les yeux de David Wallace, a été à plusieurs reprises sifflé par le public du Stade de
France, qui lui a reproché les faiblesses du jeu au pied des Bleus durant la rencontre face à l’Irlande.
(Photo Alain de Martignac)
2
RUGBY
L’HUMEUR
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
TOURNOI DES SIX NATIONS (2e journée) – FRANCE-IRLANDE : 43-31
Michalak en désamour
Sifflé, l’ouvreur des Bleus a endossé aux yeux du public toutes les carences
françaises dans le jeu au pied. Mais Bernard Laporte est venu à son soutien.
CELA RESTERA l’un des faits
majeurs de ce France-Irlande. Soixante-huitième minute, hier, à
Saint-Denis : remplacé par Benjamin Boyet, Frédéric Michalak se
dirige en trottinant vers le banc de
touche. Il croise la route du Berjallien, lui tape dans la main et entend
la bordée de sifflets qui descend des
tribunes. Il atteint le banc, enfile
une veste de survêtement et
s’assied à côté d’Olivier Magne.
Avant même la fin du match, une
partie du public a rendu son jugement. Le prodige toulousain est
désigné comme l’un des coupables
de la piteuse seconde période des
Bleus.
Faut-il en vouloir à cette frange de
spectateurs qui brûle aujourd’hui ce
qu’elle a adoré hier, pendant la
Coupe du monde 2003 ? Une heure
plus tard, Bernard Laporte, s’est fait
son opinion et l’exprime en pleine
conférence de presse. Avec virulence. « Bernie le dingue » est de
retour. « Il faut faire revenir les
bénévoles du rugby. Tous ces bourgeois de merde, je te les foutrais sur
le terrain ! » La salle de presse rit à
l’unisson, les journalistes britanniques sont à la fois interloqués et
ravis par cette phrase qui va renforcer outre-Manche l’image d’un
Laporte décidément très particulier.
Si l’on suit le raisonnement de
l’entraîneur des Bleus, ce sont donc
les spectateurs détenteurs des billets les plus chers qui ont exprimé le
désamour ambiant entre le public
L’ÉDITO
FORGET OU LA RÈGLE
DE L’ESPRIT
U
Cesana Pariol
-2°° (16 h )
-5° (20 h 10)
Luge,
finale sim
mple H
Patinnage
gee
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vitesse,
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tesssse,
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3 0000m
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0°° (133 h 45)
-7°(100 h)
Skii de fond,
double poursuite
dou
Pragelato
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Turin
(19
1 h 30)
4° (19
( 8 h)
-7° (18
Sestrières
(12 h)
-2°° ski alpin,n,
STADE DE FRANCE. – Sous les sifflets, Frédéric Michalak (à gauche) est remplacé par Benjamin Boyet à la
soixante-huitième minute. Bernard Laporte défendra son ouvreur en conférence de presse et s’en prendra
au public : « Tous ces bourgeois de merde, je te les foutrais sur le terrain ! »
(Photo Alain de Martignac)
Heymans s’affiche
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500
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(qualifications)
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3 000m F
(qualifications)
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F
France
LA QUESTION D’HIER
Huit ans après son doublé aux Jeux
de Nagano, le skieur autrichien
Hermann Maier va-t-il remporter
une nouvelle médaille d’or ?
OUI ............................................................................................ 57 %
NON ........................................................................................... 43 %
(nombre de votants : 35 365)
Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS.
DOMINICI (5,5) : mis à part sur
l’essai de Rougerie, il ne fut pas
concerné par le jeu offensif. Ni sollicité pour le jeu au pied défensif. Son
placement fut correct.
ROUGERIE (6,5) : une entrée en
matière fracassante avec un essai et
une percée tranchante sur l’essai de
Heymans. Toujours bien placé en
défense avec des plaquages et des
déblayages rudes.
FRITZ (6) : une belle percée et une
présence soutenue sur O’Driscoll,
même si celui-ci trouva deux fois
l’ouverture. Une défense percutante
en fin de partie.
MARTY (6,5) : deux contres sur
O’Gara et deux essais. Au-delà de cet
opportunisme, sa défense en pointe
et sur l’homme, surtout en fin de
match, fut sérieuse.
HEYMANS (7) : le meilleur Français
de part sa régularité tout au long de
la partie. Un jeu au pied performant
pour remettre la pression, un essai
et un jeu empreint de beaucoup
d’efficacité.
MICHALAK (5) : une bonne première période pleine de réalisme
dans l’alternance et l’animation
offensive, amenant l’essai de Magne.
Un jeu au pied très pressant, des
plaquages durs, un coup d’œil
vivace. Ensuite, ça s’est gâté avec
notamment un jeu au pied défaillant,
qui entraîna deux essais irlandais.
Remplacé à la 70e par BOYET, qui
garda la tête froide.
ÉLISSALDE (5,5) : de bonnes
passes, de bons replis et une animation sans déchet. Mais il n’a pas
réussi à passer la vitesse supérieure.
Remplacé à la 59e par YACHVILI, qui
n’arriva pas à mettre de l’ordre dans
la maison.
BONNAIRE (5,5) : à son aise en
touche, il n’a pas vraiment profité de
la puissance de sa mêlée. En défense,
il fut constant en première période,
puis sur la fin, après un passage à vide.
MAGNE (6,5) : toujours bien placé
et efficace dans tous les registres.
Son essai est le reflet de sa permanence sur les soutiens. Il s’activa
beaucoup à plaquer et détruire en
pointe. Remplacé à la 59e par MARTIN, qui eut du mal à entrer dans
le rythme et manqua quelques
plaquages.
NYANGA (7) : une mobilité harcelante jusqu’à sa sortie à la 74e, où
il fut remplacé par NALLET. On le
vit percutant dans l’axe et surtout
exterminateur sur les extérieurs.
PAGE 2
Meilleur plaqueur du match avec
un total de 17.
THION (5,5) : il a joué juste, restant
très appliqué sur l’agressivité défensive en première période. Après un
coup de mou, il fut plus performant
sur la fin, près de sa ligne (12 plaquages).
PELOUS (5,5) : lui aussi a eu un gros
coup de fatigue au milieu de la
seconde période, manquant deux
plaquages qui entraînèrent deux
essais irlandais. Et pourtant il a beaucoup plaqué et même rudement (14
au total).
DE VILLIERS (6) : il fut un des rares
avants à ne pas faiblir. Fort en mêlée,
toujours bien replacé dans la ligne,
ses plaquages, sur la fin, furent une
bouffée d’oxygène.
IBANEZ (5,5) : il a donné du rythme
en défense avec des déplacements
bien faits. Un bel arrêt sur O’Driscoll
au large. Remplacé à la 47e par
BRUNO (5), qui n’apporta pas le
regain de puissance espéré.
MILLOUD (5,5) : une performance
moyenne, hormis en mêlée. Remplacé à la 59e par MARCONNET (5,5),
qui fit sa part de travail en défense
sur la fin.
FRANCIS DELTERAL
Les chiffres du match
France
Irlande
Possession du ballon
16’32”
26’47”
Mêlées gagnées
* s r introd ction ad erse
Touches gagnées
* sur lancer adverse
Pénalités concédées
En-avant / Turnover
Plaquages
48
159
Les plus pénalisés
2
1
QUATRE ESSAIS irlandais en
douze minutes (de la 57e à la 69e).
Vingt-huit points encaissés et aucun
inscrit. Une heure après le match, les
joueurs de l’équipe de France et leur
entraîneur cherchaient à comprendre comment ils avaient pu
mener 29-3 au repos, 43-3 après
moins de dix minutes de jeu en
seconde période, et terminer la rencontre épuisés, lessivés, avec un
écart final de douze points seulement.
Quant aux raisons de ce « coup de
pompe », personne ne s’est aventuré à les avancer avec certitude. « Estce le fait d’avoir eu vingt-quatre
heures de récupération de moins que
les Irlandais par rapport au weekend dernier ? Est-ce le fait de s’être
entraînés deux fois, mardi et mercredi, et d’avoir musclé les séances avec
du travail en opposition ? s’interroge Bernard Laporte. Sans doute
cela a-t-il pesé. Mais je suis incapable de quantifier tout cela. Ce qui
est certain, c’est que hormis le match
contre la Nouvelle-Zélande en
novembre 2004 (défaite 45-6), je
n’avais jamais vécu cela depuis la tribune. La dernière demi-heure, nous
n’avons pas pu supporter le rythme
imposé par les Irlandais. On était
dans le rouge, on a manqué d’oxygène. »
Il est un point sur lequel Bernard
Laporte et Olivier Magne se rejoi-
gnent : le médiocre jeu au pied
d’occupation a empêché les Bleus de
vivre des séquences de jeu interrompues par les sorties de ballon. « On a
rendu trop de ballons et cela nous a
empêchés de casser le rythme,
regrette Magne. Grâce à cela, leur
triangle 10-12-13 a multiplié les
relances en s’engouffrant dans des
intervalles et espaces où nous
n’étions pas. » « Un meilleur jeu au
pied nous aurait fait moins souffrir »,
convient Laporte.
Mais si l’on peut s’interroger a posteriori sur le bien fondé des dures
séances d’entraînement en opposition du début et milieu de semaine,
les joueurs, eux se sont fait une
religion sur le sujet. « On avait
besoin de cela après Édimbourg et
cela nous a permis de fournir une
grosse première mi-temps défensive, d’aller chercher haut les Irlandais au plaquage », souligne Bonnaire. « Toute cette préparation
difficile a débouché sur une première
mi-temps où l’on a mis l’accent sur la
mêlée, où l’on avance sans cesse,
note Thion. Et cette première mitemps compte beaucoup dans le
score final. L’intensité de la semaine
d’entraînement a certainement
pesé dans les jambes en fin de
match, mais elle nous a surtout mis
sur le droit chemin pendant cinquante minutes. C’est ce qu’il faut
retenir. » – H. I.
Horgan
dans le rythme
LES JOUEURS IRLANDAIS. – L’ailier
du Leinster a été constant en attaque
comme en défense.
MURPHY (4) : beaucoup de fautes
en première période, dont une passe
directe à Heymans pour son essai,
causèrent la perte de son équipe, vite
larguée au score.
HORGAN (6,5) : le plus interventionniste et dangereux de son
équipe. Il avança constamment et un
peu partout.
O’DRISCOLL (6,5) : serré de près en
première période, il trouva quelques
espaces ensuite et contribua au
retour de son équipe. Remplacé à la
80e (+ 2) par REDDAN.
D’ARCY (6) : malmené en première
période, il rétablit ensuite la situation à son avantage.
BOWE (4) : il se fit souvent secouer
en défense. Remplacé à la 64e par
Trimble, qui profita d’un bon travail
de O’Driscoll pour marquer un essai.
O’GARA (4,5) : il a coûté deux
essais en contre. Et dans l’animation
offensive, il fut très réducteur.
STRINGER (6) : toujours agressif et
bien placé pour combler les trous.
LEAMY (6) : coureur et remuant, il
gêna beaucoup les Français en
milieu de deuxième période par sa
disponibilité.
WALLACE (6,5) : toujours bien placé pour colmater les brèches et pour
relancer, avec de longues courses.
EASTERBY (5) : pas toujours dans le
bon rythme et n’apporta pas beaucoup d’accélération au jeu irlandais.
O’KELLY (4,5) : lent et pas très performant sur le premier rideau. Remplacé à la 51e par O’CALLAGHAN
(6,5), qui apporta de la vitesse et de
la force, comme il le montra sur son
essai.
O’CONNELL (6,5) : un match de
combattant. On le vit tant dans le
travail de destruction que dans le jeu
d’attaque, percutant sur le premier
rideau.
HAYES (4,5) : il a souffert en mêlée
et n’a pas eu beaucoup de rendement dans le jeu en mouvement,
semblant très lourd.
FLANNERY (6) : plus à son avantage en deuxième période. Il eut
alors de bons lancers et des initiatives percutantes.
CORRIGAN (4) : terriblement malmené en mêlée et peu performant
dans le reste du jeu. Remplacé à la
51e par S. BEST (5), qui fut un peu
plus à son aise. – F. D.
DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Cesana San Sicario
Submergés physiquement, les Bleus ont vécu
une fin de match périlleuse. Sans connaître
les raisons de la panne.
Bleu
Rouge
Sauze d’Oulx
5° (15 h 330)
HAMID IMAKHOUKHENE
En panne sèche
LES JOUEURS FRANÇAIS. – L’apport de l’ailier toulousain
a été important. Tant dans l’animation offensive...
que dans le jeu au pied.
avec
0°° (14 heures))
0° (10 heures))
Snowboard, half pipe H
( lifi ti à 10 heures,
(qualifications
finale à 14 heures)
Bardonecchia
Il est maintenant 17 h 30. Frédéric
Michalak porte beau le smoking
dont il s’est vêtu pour le banquet
officiel. Debout, les mains dans les
poches, il fait face aux questions et
aux sujets qui peuvent fâcher.
Comme les sifflets qui ont rythmé sa
sortie. Comme son jeu au pied. Inégal, inconstant. « Il est normal que
le public me siffle si je fais des
erreurs, lance-t-il d’emblée.
J’occupe un poste-clé et à ce niveau
de compétition, on ne peut pas se
louper sur certains détails, certains
Jaune
Bleu
Jaune
LA MÉTÉO OLYMPIQUE
Laporte : « Fred, moi,
je ne le lâcherai pas »
coups. Mon match, je le juge à
l’image de l’équipe. Une bonne première mi-temps et ensuite, j’ai été
dans le dur. On a subi, j’ai subi, il y a
eu de la précipitation, de l’imprécision. » Les secondes passent. Un
journaliste le relance sur les témoignages de désapprobation du
public. « Mettez-vous à ma place.
Bien sûr que c’est affectant de se
faire siffler. » Exposé sous le feu des
critiques, il encaisse, sait qu’il n’a
pas autant brillé que le diamant qui
orne son oreille gauche. Mais il
s’irrite aussi, ce qui est rare. Un
confrère retardataire le relance sur
la réaction hostile du public. Et la
réponse tombe, aussi sèche – mais
au second degré – que les nombreux plaquages qu’il a assénés :
« J’ai fait beaucoup d’erreurs et je
ne sais pas ce que je fous là. J’ai touché personne en défense, rien fait
de bon… Mais vous savez, l’important, c’est que mon père et ma mère
soient fiers de moi. »
Sur la route de la Coupe du monde, il
faudra pourtant bien que l’équipe
de France retrouve bon pied. « C’est
sûr que c’est un chantier permanent
pour nous, admet Laporte. Et cela
ne date pas d’aujourd’hui. Souvenez-vous l’été dernier en Afrique du
Sud… Il ne faut pas se voiler la face :
Fred a parfois déconné en deuxième
mi-temps. En trouvant quelques
touches de plus, on se serait filé
moins de pression, on aurait moins
permis aux Irlandais de courir avec
le ballon, de mettre le feu. Un meilleur jeu au pied nous aurait fait
beaucoup de bien. Mais, au
contraire du public, je vais l’aider.
Fred, moi, je ne le lâcherai pas. Que
le public sache que Fred rejouera et
que ce n’est pas lui qui me fera
changer d’avis. »
Noir
Noir
NE FOIS de plus, les fondamentaux ont été
respectés. Une fois de plus, la Coupe Davis a
transformé le tennis, sport si individuel qu’il en devient
le plus souvent individualiste, en un sport d’équipe
comme les autres. Une fois de plus, la victoire de
l’équipe de France sur l’Allemagne a démontré que la
règle de base dans les compétitions par équipes est
celle de l’esprit, l’esprit d’équipe bien entendu.
Très discutable, la nouvelle non-sélection de Fabrice
Santoro par Guy Forget avait été logiquement discutée
après son annonce. On pouvait, à juste titre, se poser
des questions sur la manière dont avait été nouée, plus
que dénouée, cette énième crise entre le meilleur
joueur de double français, son capitaine et ses équipiers
putatifs.
En revanche, l’effet de ce conflit sur l’équipe est
indiscutable : rangs resserrés, volonté braquée sur
l’objectif, Grosjean, Gasquet, Llodra et Clément ont fait
corps face à une équipe d’Allemagne qui n’en finit plus,
depuis l’apparition de Haas et Kiefer, de plafonner
collectivement à un niveau inférieur à celui de ses
individualités.
Car, en Coupe Davis, la simple addition des talents
individuels ne suffit pas. Sans le ciment d’une entente
plus que cordiale, 1 + 1 + 1 + 1 ne font pas 4, mais
souvent bien moins. Le souvenir du fiasco américain lors
de la finale 1984, contre la Suède, suffit à illustrer cette
erreur de calcul stratégique. Cette année-là, John
McEnroe et Jimmy Connors avaient été réunis sous la
responsabilité d’Arthur Ashe, capitaine de luxe. La
finale tourna pourtant à l’humiliation, la mésentente
entre ces deux monstres déteignant même sur le double
McEnroe-Fleming, battu pour la première fois en quinze
rencontres.
À l’inverse, la France, avec des moyens très moyens,
peut s’enorgueillir sous le capitanat de Guy Forget de
deux places de finaliste et d’une victoire en sept ans.
Certes, à cette époque Fabrice Santoro était considéré
comme assez bon camarade pour que sa présence soit
plus positive que son absence. Certes, il est parfois bien
difficile de saisir ce qui lui est reproché par les uns et
les autres. Mais le résultat est une fois de plus là : une
équipe soudée sans la moindre arrière-pensée est plus
forte qu’une autre plus talentueuse, mais bancale du
côté de l’enthousiasme collectif.
En faisant son choix, Guy Forget s’était exposé à un
retour de bâton d’autant plus douloureux que ses
rapports avec les instances fédérales sont peu sereins.
Gasquet, Grosjean, Clément et Llodra lui permettront
sans doute de prolonger son bail par l’opération du bon
esprit.
du Stade de France et Michalak.
Mais au fond, cela est-il vraiment
important ? Qu’il soit riche,
modeste ou pauvre, le « cochon de
payeur » vient d’exprimer son ras-le
bol quant à la médiocrité du jeu au
pied d’occupation des Bleus.
Il s’en prend à Michalak et il n’a pas
tout à fait raison. Sa première
période, remarquable au plan
défensif, a aussi été marquée par
plusieurs coups de pied tactiques de
bonne qualité. Un jeu au pied
d’occupation, précis, cohérent et
indispensable pour exister à ce
niveau de compétition.
Malheureusement, la seconde
période du Toulousain sera d’un
tout autre acabit. Fatigué, épuisé
même, il perd de sa lucidité et de sa
précision. Jusqu’à son remplacement que l’on peut estimer trop tardif compte tenu de ses difficultés.
« J’ai failli le faire remplacer
quelques minutes avant, convient
Laporte. Jacques (Brunel) m’a appelé depuis le bord du terrain, il me l’a
proposé. Mais le public venait de
siffler Fred après une touche non
trouvée et je n’ai pas voulu le sortir
là-dessus. Cela aurait sonné comme
un désaveu. »
3
RUGBY TOURNOI DES SIX NATIONS (2 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FRANCE - IRLANDE : 43-31
Un seul mot, c’est ouf !
À l’issue d’un scénario dingue, les Bleus ont préservé l’essentiel (la victoire), sans lever les doutes sur leur compétitivité.
Après le fiasco
d’Édimbourg (16-20), les
Bleus se sont imposés
devant les Irlandais hier,
au terme d’un scénario
étonnant et inquiétant à
la fois. En effet, menant
43-3, ils ont encaissé un
28-0 en douze minutes.
Privés le plus souvent du
ballon, ils ont confirmé
leurs qualités d’équipe
de contre et leurs
difficultés récurrentes
dans le jeu au pied.
C’EST RARE UNE FIN de match
pareille, où personne ne sourit. Il y a
pourtant des vainqueurs, mais ils viennent de ressentir une peur bleue ; les
vaincus, eux, sont verts de rage. Ça, ils
peuvent s’en vouloir les Irlandais
d’avoir confondu le Stade de France et
leur cheminée, un soir de Noël ! Dans
la guirlande des six essais marqués par
les Français, ils en ont offert quatre
enveloppés par des bourdes celtiques.
Le pompon revient sans nul doute au
dernier, inscrit par Marty à la
48e minute, O’Gara dégageant directement du pied dans les bras du Catalan
ravi de l’offrande pour s’en aller planter la balle une seconde fois sous les
poteaux irlandais.
À ce moment-là, le match est fini ; le
score est de 43-3. Entre le rachat ou la
crise, l’alternative qui s’offrait après
leur pathétique fiasco écossais,
dimanche dernier, les Bleus ont résolument opté pour le premier choix. Aussi
incroyable que vrai, on marche sur la
tête et vers tous les records. À ce
rythme, le plus gros score français dans
le Tournoi (56-13, contre l’Italie, à
Rome l’an dernier) ou la plus large victoire (51-0, contre Galles, à Wembley
en 1998) vont être pulvérisés.
Mais justement, le rythme, ce sont les
Irlandais qui l’impriment. Depuis le
début. Avec de constantes fausses
notes pour briser leurs mouvements,
ou pour aller se parler sous les perches
pendant qu’Élissalde tente de transformer un essai. Il n’y a pas eu que ça,
bien sûr. Les Français ont aussi inscrit
deux essais (3e, 45e) pleins de maîtrise
(au départ de deux mêlées fermées),
d’adresse et de vitesse. Mais ils ont
rarement joué dans le camp irlandais
et beaucoup moins dans les vingt-deux
mètres adverses (16 minutes en première mi-temps contre 27 minutes
passées par les Irlandais dans le camp
français).
Le constat tiré la semaine dernière par
un Bernard Laporte dépité (« On joue
mieux quand on n’a pas le ballon,
quand on doit défendre et le récupérer ») ne pouvait être mieux illustré
que par ces quarante-huit premières
minutes. Avant d’être totalement
contredit par un invraisemblable revirement – quatre essais, un 28-0 pour
les Irlandais en douze minutes ! Là, les
Bleus n’ont pas plus le ballon – encore
moins, même – mais ils n’ont plus le
gaz ni la lumière pour continuer à
défendre aussi haut sur les attaquants
verts.
Comment, pourquoi ? Le public du
Stade de France, toujours aussi
connaisseur que le speaker confondant l’hymne de la République
d’Irlande et celui du rugby irlandais
(qui regroupe la République et
l’Irlande du Nord), fait du mal rasé
Michalak son mal-aimé. L’ouvreur toulousain n’a certes pas réalisé le plus
beau match de sa vie (notamment en
manquant des touches pour soulager
ses partenaires à l’agonie) mais n’a
pas mérité ça.
Plus rien dans
le moteur français
Le quinze de France s’est écroulé
quand on n’y pensait plus, un peu
comme il est tombé dimanche, à Murrayfield. Avec quarante points
d’avance et trente minutes à jouer, on
s’attend même, avec l’entrée de deux
hommes frais en première ligne (Bruno
et Marconnet) à voir la mêlée française
écrabouiller encore plus son adversaire. Mais non. Il n’y a plus rien dans le
moteur français. Sauf le mental et la
rage de préserver un peu de cet avantage si facilement acquis.
La principale performance des Bleus
est peut-être dans ces dix dernières
minutes haletantes de ce match devenu complètement fou, où ils stoppent
l’hémorragie, interdisant aux Irlandais
– handicapés alors par la blessure de
O’Driscoll – de rajouter le moindre
point, malgré leur supériorité physique
évidente. Au moindre arrêt de jeu, on
cherche de l’air pour Pelous, le capitaine plié en avant, les mains sur les
genoux. Mais l’occis revit aussitôt pour
arracher un ballon d’essai sur sa
ligne.De Villiers, Thion, Bonnaire ne
sont pas plus frais, mais ils tiennent
pareillement. Entamée dans le beurre,
la rencontre finit dans le très dur.
Cette conclusion révèle une fatigue
prématurée des Bleus (ils payent les
deux éprouvantes séances en opposi-
tion, mardi et mercredi à Marcoussis
et, aussi, le jour de repos de moins que
les Irlandais). Mais l’accent qui devait
être porté sur la récupération entre ces
deux premiers matches, est devenu
grave, comme la situation. Il fallait ça,
sans doute, et le cœur apporté par les
anciens – la charge d’Ibanez à la réception du coup d’envoi, priant Michalak
de lui laisser attraper la balle ; les accélérations de Magne dans les intervalles… – pour offrir une telle défense
face aux Irlandais. Condition première
pour retrouver victoire et confiance.
Mais, en deux matches du Tournoi, on
s’interroge encore sur la compétitivité
actuelle de cette équipe. La prochaine
rencontre, dans deux semaines, face
aux Italiens, malmenés chez eux, hier,
par les Anglais, n’apportera pas, non
plus, toutes les réponses. Les Bleus
sont souffrants et c’est ce qu’on lit sur
le visage sans sourire des vainqueurs
de ce « match de fous », conclu par un
grand « ouf » de soulagement.
CHRISTIAN JAURENA
Tournoi 2006 (2e journée)
HIER
France - Irlande : 43-31
Italie - Angleterre : 16-31
AUJOURD’HUI
Galles - Écosse (à Cardiff, 16 heures [15 heures, heure locale], France 3)
CLASSEMENT
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Pts
J.
G.
N.
P.
P.p.
P.c.
Diff.
4
2
2
2
0
0
2
2
1
2
2
1
2
1
1
1
0
0
0
0
0
0
0
0
0
1
0
1
2
1
78
59
20
57
32
13
29
51
16
59
57
47
+ 49
+8
+4
-2
- 25
- 34
ANGLETERRE
France
Écosse
Irlande
Italie
Galles
DÉJÀ JOUÉS
1re jjournée (samedi 4 et dimanche 5 février)
Irlande - Italie, 26-16 ; Angleterrrre - Galles, 47-13 ; Écosse - France, 20-16.
RESTENT À JOUER
3e jjournée (samedi 25 et dimanche 26 février)
France - Italie et Écosse - Angleterre, le 25 ; Irlande - Galles, le 26.
4e jjournée (samedi 11 et dimanche 12 mars))
Galles - Italie et Irlande - Écosse, le 11 ; France - Angleterre, le 12.
5e journée (samedi 18 mars)
Italie - Écosse ; Galles - France ; Angleterre - Irlande.
FRANCE - IRLANDE : 43-31 (29-3)
À Saint-Denis, Stade de France. Temps froid. Pelouse en bon état. 78 000 spectateurs environ.
Arbitre : M. Honiss (NZL).
Heymans
7
Nyanga
7
Wallace
6,5
Sh. Horgan
6,5
Milloud
Hayes
O’Driscoll
5,5
4,5
cap., 6,5
Pelous
O’Connell
(o) O’Gara
(m) Élissalde cap., 5,5
6,5
4,5
5,5
Dominici
Bonnaire
Ibanez Flannery Leamy
Murphy
5,5
5,5
5,5
6
4
6
(o) Michalak
(m) Stringer
O’Kelly
Thion
5
6
Fritz
D’Arcy
4,5
5,5
6
6
De Villiers Corrigan
Magne
S.
Easterby
6
4
Rougerie
Bowe
6,5
5
6,5
4
Yachvili, Martin, Bruno, Marconnet,
O’Callaghan, 6,5 ; S. Best, 5 ;
Boyet et Nallet n’ont pas joués assez
Trimble et Reddan n’ont pas joués assez
longtemps pour être notés.
longtemps pour être notés.
Marty
6,5
Le contre est bon
LE JEU. – En poussant l’Irlande à la faute pendant cinquante minutes, la France
a réussi son coup. Mais elle a vraiment souffert par la suite.
IL N’ARRIVERA PAS SOUVENT qu’une
victoire de l’équipe de France avec six essais au
compteur laisse un sentiment aussi étrange.
On pourra créditer les Bleus de deux points
positifs : leur défense pendant une heure et leur
efficacité au tableau d’affichage pendant
cinquante minutes. Les deux étant liés. Après la
déconvenue d’Édimbourg, la France a confirmé
qu’elle n’était pour l’heure qu’une équipe de
contre. Ne parvenant à maîtriser ni le ballon ni
le territoire, elle a su capitaliser sur les cadeaux
irlandais, O’Gara « marquant » deux essais
contre son camp et Murphy un et demi.
Les statistiques ne raconteront jamais entièrement un match, mais celles-ci sont bizarres : les
Irlandais ont passé deux fois plus de temps
dans le camp français (60’2’’ contre 30’3’’) que
l’inverse, ont eu 38 ballons à jouer dans les
22 adverses contre 6, et ont effectué
48 plaquages contre 159. Avec des chiffres
pareils, le résultat contre les équipes du haut du
tableau ne serait pas du tout le même.
STRATÉGIE OFFENSIVE : la meilleure
attaque, c’est la défense. Pour marquer quatre
de leurs six essais, les Français ont en tout et
pour tout utilisé une passe, celle de Michalak à
Magne (8e). Deux contres de Marty sur O’Gara,
une interception de Heymans témoignent, cela
dit, de la présence au pressing. Il n’y a rien de
mal à utiliser cette défense agressive, « à la
sud-africaine » pour marquer. Encore faut-il
soutenir la cadence tout le match. Car, lorsqu’il
fallut remettre la main sur le ballon, tenter
d’occuper le camp adverse, la France se retrouva très embarrassée. Dommage, parce que les
essais de Rougerie (3e) et de Heymans (44e), en
premier temps derrière des mêlées bien
placées, démontrèrent de la qualité dans le jeu
de mouvement. Mais les constructions françaises se limitèrent au strict minimum.
Parler de stratégie offensive, côté irlandais,
serait un bien grand mot. À 43-3 contre eux, ils
n’avaient pas d’autre choix que de tout tenter,
ballon en main. Ils avaient déjà essayé en
première période, mais avec un énorme
déchet. Là, notamment sur les relances offertes
par le catastrophique jeu au pied français,
O’Driscoll, Horgan, D’Arcy et Leamy profitèrent, sur leurs qualités individuelles, du coup de
moins bien des défenseurs français. Notamment sur trois pénalités jouées à la main par
Stringer pour autant d’essais.
DÉFENSE : pendant cinquante minutes, celle
des Français fut parfaite. En avançant, en
mangeant le terrain de l’adversaire, en le poussant à commettre des fautes. Mais dès que la
ligne ne monta plus de manière cohérente, dès
que les jambes ne permirent plus de la rééquilibrer, on frôla la catastrophe. Quatre essais en
quatorze minutes, c’est énorme. Dans le
secteur défensif, le jeu au pied fut encore une
fois d’une grande médiocrité, en longueur
comme en précision, privant l’équipe des
ballons d’oxygène qui lui auraient fait tant de
bien. C’est un problème récurrent et capital
qu’il faudra régler rapidement. Côté irlandais,
sur quatre des six essais, ce ne fut pas la
défense qui céda. Mais les deux constructions
françaises terminées sur les ailes prouvent que
le mur vert n’était de toute façon pas infranchissable.
DISCIPLINE : quatorze pénalités concédées
– plus un coup franc – , surtout en fin de match,
c’est beaucoup. Mais cela prouve en quel
désarroi se trouvait alors la défense française.
Pour le reste, mis à part un mini-accrochage
entre Fritz et O’Driscoll, le match fut d’une
grande clarté et disputé dans un bon esprit.
HENRI BRU
Parole à la défense
LE RUGBY EST UN sport de morts de
faim ; et les Français, hier, étaient affamés. La première mêlée en a été la parfaite illustration. Introduction irlandaise et balle gagnée par les huit Bleus
qui font monter la première ligne verte
dans le ciel de Saint-Denis. Deuxième
mêlée, on avance d’un mètre, et, derrière, la combinaison est parfaite pour
permettre à Rougerie de marquer
après un cadrage débordement
d’école sur Murphy.
Si la mêlée est un baromètre de l’envie
collective d’une équipe, la qualité de la
défense en est un autre. Et hier, la performance des Bleus dans ce secteur
fut, pendant cinquante minutes,
exemplaire, surtout par rapport à leur
prestation de Murrayfield. Il y avait tellement plus d’agressivité. Un joueur
qui plaque, l’autre qui conteste le ballon. On se remet vite sur ses appuis
pour se repositionner. La clé, c’était
d’obliger les Irlandais à venir se
consommer dans les regroupements.
Ensuite, on utilisait une défense en
« entonnoir » ou en « parapluie »,
avec l’ailier ou deuxième centre qui
venait rapidement couper les extérieurs tandis qu’on mettait une pression énorme sur O’Gara.
Les deux essais de Marty sont nés du
même scénario. Dépourvu de solution,
avec des partenaires quasiment
devant lui, l’ouvreur irlandais s’est fait
contrer deux fois.
Sur les touches dans les vingt-deux
mètres, les Bleus avaient également
adopté un dispositif tactique intéres-
sant, en faisant intervenir l’ailier côté
fermé à l’intérieur du numéro dix.
L’objectif, toujours le même : priver
l’ouvreur et les centres irlandais de
temps et d’espace. Et l’on a vu pendant
toute la première mi-temps des Irlan-
dais se faire croquer avec le ballon ou
envoyer des passes imprécises vers les
tribunes.
Accélérer, prendre au plus vite la ligne
d’avantage : c’était donc la ligne directrice des Français en défense. Le problème, c’est qu’après cinquante
minutes les affamés en bleu ont subi
un terrible coup de fringale.
Une défense comme celle-ci est
consommatrice d’énergie, elle exige
une condition physique irréprochable
pour sprinter toujours et encore sur les
premiers mètres. Elle suppose aussi
des joueurs une confiance aveugle
dans le partenaire qui se trouve à
l’intérieur. Peut-être fatigués après
une semaine de préparation très
intense, les Bleus ont laissé des
espaces se créer, et les D’Arcy, les
O’Driscoll s’y sont engouffrés, avec
leurs changements d’appuis, avec des
courses rentrantes. Les Français s’en
sont sortis. Tout juste...
Et il faudra retenir la leçon. Ils ne pourront pas toujours se permettre de
pécher autant dans la conservation du
ballon. Il leur faudra faire plus que bien
défendre.
(*) 69 sélections (dont 34 comme capitaine) chez les Bleus. Il est aujourd’hui
manager du club anglais de Sale.
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DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006
PAGE 3
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
STADE DE FRANCE. – C’est dès la 3e minute que les Français ont ouvert la marque par un essai d’Aurélien Rougerie (son 18e avec les Bleus par
lequel il rejoint Dominici à la 9e place des marqueurs français), qui échappe à Shane Horgan, après un mouvement offensif. Par la suite, les
Français se sont surtout illustrés en contre.
(Photo Stéphane Mantey)
FRANCE : 6 E, Rougerie (3e), Magne (8e), Marty (18e, 48e), Heymans (35e, 45e) ; 1 B (29e), 5 T
(8e, 18e, 35e, 45e, 48e), Élissalde.
IRLANDE : 4 E, O’Gara (57e), D’Arcy (61e), O’Callaghan (66e), Trimble (69e) ; 1 B (28e), 4 T,
O’Gara.
Bleu
Rouge
LES POINTS
Jaune
Bleu
Jaune
Remplacements. – 51e : Corrigan par
S. BEST et O’Kelly par O’CALLAGHAN ; 62e :
Bowe par TRIMBLE ; 78e : O’Driscoll par
REDDAN.
Non utilisés : R. Best, O’Connor, Humphreys.
Entraîneur : E. O’Sullivan.
Noir
Noir
Remplacements. – 47e : Ibanez par BRUNO ;
58e : Milloud par MARCONNET, Magne par
MARTIN et Élissalde par YACHVILI ; 68e :
Michalak par BOYET ; 70e : Nyanga par
NALLET.
Remplacements temporaires. – Magne par
MARTIN (38e -41e ) ; Martin par MAGNE
(72e-73e).
Non utilisé : Valbon.
Entraîneur : B. Laporte.
4
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
RUGBY TOURNOI DES SIX NATIONS (2 journée) – FRANCE - IRLANDE : 43-31
e
« Il a fallu s’accrocher »
FABIEN PELOUS, le capitaine des Bleus, souligne combien la deuxième mi-temps a été difficile pour l’équipe de France.
« COMMENT EXPLIQUEZ-vous la différence de rendement du quinze de
France d’une mi-temps à l’autre ?
– En première mi-temps, on est bien dans
le match. Physiquement, tout va bien. Et
puis d’un coup, d’un seul, c’est la panne
sèche en seconde période. C’est un problème sur lequel il va falloir se pencher, car
même si l’équipe d’Irlande, c’est du très
haut niveau, nous n’avons pas le droit de
passer à côté pendant trente minutes,
comme ce fut le cas cet après-midi. Imaginez si cela se reproduisait contre des
équipes comme l’Angleterre ou la Nouvelle-Zélande… Et ce ne sont pas un ou
deux joueurs qui ont flanché mais tout le
groupe.
– Tout de même, la différence est
tellement criarde…
– En première période, même si nous ne
sommes pas parvenus à mettre notre jeu
offensif en place, nous avons réussi à
construire des actions. Et puis notre
défense est allée chercher les Irlandais très
haut, ce qui nous a permis de récupérer
quelques bons ballons sur le pressing
défensif.
– À 43-3, après cinquante minutes
de jeu, ne vous êtes-vous pas un peu
trop relâchés ?
– Non, pas du tout. Vous savez, le rugby,
ce n’est pas tout ou rien. On joue toujours à
fond. Simplement, en première mi-temps,
la France était un peu au-dessus de
l’Irlande – et elle en a profité – et puis les
Irlandais ont repris le dessus à l’heure de
jeu.
– Ce match n’est pas sans rappeler
votre quart de finale de Coupe du
monde à Melbourne (Les Bleus
s’imposent 43-21 après avoir mené
27-0 à la mi-temps) face à ces mêmes
Irlandais ?
– Non, à Melbourne, nous avions réellement relâché notre pression en seconde
période. Là, non… On a vraiment manqué
d’essence sur la fin.
– Avez-vous eu peur en fin de
match ?
– Oui, car ils ont inscrit trente points en
trente minutes et, sur la fin, l’Irlande a eu
deux ou trois occasions très chaudes. Il a
fallu s’accrocher mentalement. Et nous
avons réussi à nous accrocher.
– La semaine à Marcoussis fut
intense. N’avez-vous pas laissé trop
d’énergie dans les entraînements
avec opposition ?
– Je n’ai pas d’explication à chaud à vous
donner sur le déroulement de la semaine à
Marcoussis. On ne peut dresser que des
constats, en aucun cas faire un bilan. Je
préfère vous dire que nous avons eu un
jour de récupération de moins que les
Irlandais cette semaine, puisqu’ils ont joué
samedi dernier face à l’Italie et nous
dimanche en Écosse. Nous avions peutêtre un peu moins de fraîcheur physique
que nos adversaires. Une petite chose parmi tant d’autres. Et si on fait la somme de
ces petites choses…
« Je trouve
les sifflets injustes »
– Personnellement, comment vous
êtes-vous senti sur ce match ?
– À l’image de l’équipe. Je me suis senti à
l’aise bien pendant cinquante minutes,
j’étais bien dans le rythme. Ma fin de
match fut très difficile.
– Vous pensiez votre équipe
capable d’encaisser trente points en
trente minutes ?
– Non, pas plus que je ne nous imaginais
inscrire quarante-trois points aux Irlandais
en cinquante minutes. Vous avez quand
même noté qu’on a mis quarante-trois
points aux Irlandais… C’est quand même
l’aspect positif de ce match. Et je ne veux
pas rester sur une impression négative.
– En fin de match, vous n’avez pas
demandé à vos joueurs de poser
davantage le jeu en mettant la main
sur le ballon ?
– Si, bien sûr, mais nous manquions trop
de lucidité. Des brèches s’ouvraient dans
notre défense, on ne parvenait pas à fermer nos extérieurs. La fatigue aidant, tout
devenait de plus en plus dur. Vous savez,
quand tout le monde est occis, la bonne
volonté ne suffit plus. Vous n’avez plus
toutes les armes pour vous défendre et
faire ce dont vous avez envie…
– Qu’avez-vous ressenti lorsque le
public du Stade de France s’est mis à
siffler Frédéric Michalak, qui est
aussi votre coéquipier à Toulouse ?
– J’ai trouvé ça très dur. Il rate un renvoi,
une touche, et les sifflets commencent à
fuser. Ils ont oublié que Fred avait bien fait
jouer l’équipe en première mi-temps, que
son jeu au pied nous avait soulagés. Il suffit de deux coups de pied ratés pour
entendre des sifflets. Ils ne sont pas le fait
d’un public qui supporte son équipe. Je les
trouve injustes. En tout cas, ces manifestations de dépit sont plus le fait de gens qui
viennent au spectacle que de supporters
du quinze de France. Quant à Fred, il est
au-dessus de tout ça, il s’en remettra, j’en
suis sûr.
– Que direz-vous à vos joueurs
avant le prochain match contre
l’Italie ?
– Je veux que le quinze de France aborde
les prochaines rencontres avec la même
envie qu’aujourd’hui, avec l’ambition de
réussir de belles choses. Nous avons été
agressifs en défense. Nous avons construit
de beaux mouvements. Il nous reste juste à
rajouter quelques minutes à notre efficacité. Restons ambitieux, après tout, nous
pouvons encore gagner le Tournoi… »
GILLES NAVARRO
La folle semaine
de Marty
ILS ONT DIT
Boyet :
« J’ai serré les dents »
Bernard LAPORTE (entraîneur
du quinze de France) : « On a existé
physiquement pendant cinquante
minutes, puis on a craqué. Il y a forcément plus de points positifs que
négatifs puisque l’on a gagné, ce qui
est le premier objectif quand on joue
un match international. Ce qui est
intéressant à noter, parce que c’est
rare, c’est que l’on a marqué deux
essais, ceux d’Aurélien (Rougerie) et
le second de Cédric (Heymans) sur
deux de nos lancements, deux
mêlées. »
Benjamin BOYET (demi
d’ouverture du quinze de France) :
« C’était difficile de rentrer en fin de
match. Ma mission était d’essayer de
couper le rythme des Irlandais, puisqu’à chaque fois qu’ils accéléraient
ils nous mettaient en danger. Mais,
deux minutes après mon entrée, j’ai
pris une béquille sur la cuisse
gauche. J’ai serré les dents jusqu’au
coup de sifflet final. » – G. N.
Le centre perpignanais, venu à Marcoussis pour
jouer avec France A, s’est retrouvé titulaire chez
les Bleus. Et a marqué deux essais hier.
LUNDI, il ne faisait pas partie du
groupe France. Mardi, il a galéré
toute la journée entre Perpignan et
Paris à cause d’une grève des
contrôleurs aériens d’Orly avant de
rejoindre Marcoussis en TGV. Mercredi, il s’entraînait avec les Bleus,
jeudi, il était titularisé au centre de
l’attaque avec le Toulousain Florian
Fritz. Et hier, David Marty a inscrit
deux essais (18e, 48e), comme l’an
passé face à l’Italie (victoire 56-13)
pour sa première sélection.
Élu « homme du match » de ce
France-Irlande, il relativise : « Mes
deux contres sur O’Gara ? Ils sont
dus surtout à la chance. Mon cinquième essai avec les Bleus en
quatre sélections ? C’est encore de
la chance… »
jusqu’à la fin parce qu’on pouvait sentir le trouble chez les Français » qui ont
encaissé un 28-0 lors de la dernière
demi-heure.
On peut même se demander ce qui se
serait passé avec un Brian O’Driscoll au
mieux de sa forme : « Brian est sorti
parce qu’il était épuisé et que sa cuisse
commençait à lui faire mal. Il ne faut
pas oublier qu’il ne disputait que son
troisième match depuis sa blessure
l’été dernier. Mais je suis heureux de la
réaction de l’équipe. Nous étions au
fond d’un grand trou et il fallait des ressources morales pour ne pas se laisser
aller. » Mais, comme ses joueurs, le
coach ne parvenait pas à expliquer la
litanie d’erreurs grossières qui avait
coûté si cher : « Tout ce que je peux
espérer, c’est que nous avons épuisé
notre stock pour la saison. Une ou deux
fautes comme cela par match, cela
peut arriver, mais autant… » – H. B.
IBANEZ ET O’DRISCOLL RASSURÉS. – Remplacé à la 47e minute, Raphaël
Ibanez se plaignait de troubles de la vision. Par précaution, le talonneur est allé
passer un scanner qui n’a rien révélé. Ibanez a pu ensuite participer au banquet,
contrairement à Brian O’Driscoll. Mais le capitaine irlandais, sorti à deux minutes
de la fin du match en se plaignant du genou gauche, a été rassuré par un examen à
l’hôpital. Aucune inquiétude donc sur sa participation pour la réception du Pays de
Galles le 26 février prochain. – X. A.
PAYS DE GALLES - ÉCOSSE
Opération rachat
AUJOURD’HUI, À 16 HEURES
(15 heures locales en direct sur France 2)
AU MILLENIUM STADIUM DE CARDIFF
PAYS DE GALLES : 15 G. Thomas – 14 M. Jones, 13 Luscombe, 12 Watkins,
11 Sh. Williams – 10 S. Jones(cap.), 9 Peel – 7 M. Williams,8 Owen, 6 Charvis – 5 Sidoli, 4 Gough– 3 A. Jones, 2 R. Thomas,1 D. Jones. Entraîneur: M.Ruddock.Remplaçants : 16 Davies, 17 Jenkins, 18 Delve, 19 A-M. Jones, 20 Phillips, 21 Robinson,
22 Byrne.
ÉCOSSE : 15 Southwell – 14 Paterson, 13 Di Rollo, 12 Henderson, 11 Lamont –
10 Parks, 9 Blair – 7 Hogg, 8 Taylor, 6 White (cap.) – 5 Murray, 4 Kellock – 3 Douglas,
2 Lawson, 1 Kerr. Entraîneur : F.Hadden. Remplaçants : 16 Ford, 17 Smith, 18
MacLeod, 19 Petrie, 20 Cusiter, 21 Ross, 22 Webster.
Arbitre : M.Walsh (Nouvelle-Zélande)
MIKE RUDDOCK, le sélectionneur gallois, n’a pas tranché dans le vif. La sévère
défaite subie face à l’Angleterre (13-47) par les vainqueurs du Tournoi 2005, n’a
pas entraîné de grand chambardement. « Les quinze joueurs du match en Angleterre se voient offrir une chance de chasser les démons de Twickenham », a-t-il
affirmé pour justifier son choix. Les seuls changements interviennent sur le banc,
où le no 8 de Bath, Gareth Delve, prend la place de Popham, tandis que le demi de
mêlée de Cardiff Mike Phillips remplace Gareth Cooper, qui s’est démis une épaule
face aux Anglais.
Côté écossais, l’entraîneur Franck Hadden a procédé à un seul changement, en
titularisant le talonneur de Glasgow Scott Lawson, 24 ans, à la place de Hall.
« Nous devons construire sur le capital confiance que nous a apporté notre victoire
sur les Français (20-16) », affirme l’ailier Sean Lamont, héros de Murrayfield
dimanche dernier avec ses deux essais. L’an passé, les Gallois avaient donné la
leçon (46-22) aux Écossais. – G. N.
STADE DE FRANCE : LA
PELOUSE CHANGÉE EN AVRIL. –
Déjà renouvelée en décembre dernier, la pelouse du Stade de France
devrait à nouveau être changée au
début du mois d’avril, à la fin du
Tournoi des six nations, notamment
dans l’optique de la finale de la Ligue
des Champions de football (17 mai).
BIARRITZ : TRAILLE A
REJOUÉ.– Le trois-quart centre
international de Biarritz, Damien
Traille, a disputé hier après-midi au
stade Jean Dauger de Bayonne sa
première rencontre officielle depuis
le 23 octobre dernier, jour où il s’est
fracturé le bras droit en Coupe
d’Europe sur le terrain des Saracens.
Traille a participé à toute la rencontre aux côtés notamment de
Serge Betsen et Jimmy Marlu. – N. B.
ITALIE - ANGLETERRE : 16-31
Froide Angleterre
ITALIE - ANGLETERRE :
16-31 (6-7)
Stadio Flaminio. Temps beau. Terrain
en parfait état. 24 000 spectateurs
environ. Arbitre : M. Deaker (NZL). ITALIE : 1 E, Mir. Bergamasco (78e) ; 2 B
(33e, 54e), 1 D (37e) et 1 T, Pez. ANGLETERRE : 4 E, Tindall (28e), Hodgson
(55e), Cueto (67e), Simpson-Daniel
(82e) ; 1 B (50e) et 4 T, Hodgson.
Évolution du score : 0-7, 3-7, 6-7
(mi-temps), 9-7, 9-10, 9-17, 9-24,
16-24, 16-31.
ITALIE : Stoïca - Canavosio (Mir. Bergamasco, 60e), Canale, Mir. Bergamasco (Picone, 60e), Nitoglia - (o) Pez,
(m) Griffen - Mau. Bergamasco,
Parisse, Sole (Persico, 56e) - Bortolami, Dellape (Del Fava, 56e) - Nieto
(Castrogiovanni, 65e), Ongaro (Festuccia, 65e), Perugini (Lo Cicero, 66e).
Entraîneur : P. Berbizier.
ANGLETERRE : Voyce - Cueto, Noon,
Tindall (Simpson-Daniel, 77e), Cohen (o) Hodgson, (m) Ellis (Dawson, 54e) Moody, Corry (cap.), Worsley (Dallaglio, 66e) - Grewcock (Shaw, 70e),
Borthwick - Stevens, Thompson
(Mears, 62e), Sheridan (White, 62e).
Entraîneur : A. Robinson.
L’Italie de Berbizier, en nets progrès, a fini par subir la loi des Anglais.
La France devra se méfier des Azzurri.
ROME –
de notre envoyé spécial
LES FINS DE RENCONTRE sont décidément
pénibles pour les adversaires des Anglais. Après les
Gallois surclassés (47-13) dans le dernier quart
d’heure lors de la première journée, les Italiens en ont
fait, à leur tour, la difficile expérience hier à Rome,
malgré un match plein et prometteur. 10-9 en faveur
de l’Italie à la 42e minute, 16-31 pour l’Angleterre au
coup de sifflet final, l’addition est cruelle. Car
l’équipe de Pierre Berbizier a fait bien plus que résister dans ce match. Elle a été présente de la première à
la dernière minute et a prouvé qu’elle pouvait exister
désormais au plus haut niveau face aux meilleures
nations. « C’est une équipe en devenir qui nous a
posé beaucoup de problèmes, admet Andy Robinson,
l’entraîneur anglais, Une équipe qui joue avec beaucoup de passion et qui est en train de réduire l’écart
avec les autres équipes du Tournoi. Elle nous a
contrés devant en première mi-temps, et nous avons
fini par trouver la solution en écartant les ballons en
deuxième mi-temps. »
Repousser le pack anglais pendant près de huit
minutes sur trois « pénaltouches » successives n’est
effectivement pas à la portée de n’importe quelle
équipe. C’est pourtant ce qu’a réussi l’Italie en première période et si Ramiro Pez, par ailleurs excellent
dans la conduite du jeu, n’avait pas manqué un but
très facile dés la 10e minute, les Italiens auraient
peut-être pu espérer mieux dans ces quarante premières minutes.
Berbizier : « Jouer avec plus
d’intelligence que d’orgueil »
« Les détails, résume Pierre Berbizier, c’est ce qui fait
la différence à ce niveau. J’ai apprécié la volonté et le
courage de l’équipe italienne. Son organisation
offensive et défensive, sa discipline aussi, mais on
néglige quelques détails qui permettent aux Anglais
de faire la différence. » Comme ces deux plaquages
mal assurés sur Tindall et Worsley pour les deux premiers essais anglais (28e et 55e), et ce ballon rendu
sur l’essai de Cueto (67e) bien amené par Cohen. Ou
enfin cette pénalité jouée à la main dans les arrêts de
jeu qui ne s’imposait vraiment pas, alors que le score
de 16-24 reflétait assez bien la résistance italienne.
Résultat : ballon perdu dans les vingt-deux mètres et
essai de Simpson-Daniel (82e). « À ce moment-là du
match, on n’avait plus les moyens de marquer un
essai de quatre-vingt mètres, il fallait dégager en
touche, explique encore Berbizier. Il faut parfois
TOP 14 (15e journée, match en retard)
HIER
Brive - Agen .................... 18-16
Bonus : Agen (1).
PROCHAINE JOURNÉE.
– Samedi 18 février :
Perpignan-Castres (15 h 10, en
direct sur Canal +) ; Brive-Biarritz
(17 h 30, en direct sur Canal +
Sport) ; Montpellier-Bourgoin ;
Toulon-Clermont ; Pau-Bayonne ;
Narbonne-Toulouse (18 h 30).
Dimanche 19 février : AgenStade Français (20 h 45, en direct
sur Canal +).
LA 16e JOURNÉE, initialement
programmée le 4 février, a été
reportée au 11 mars.
savoir jouer avec plus d’intelligence que d’orgueil.
C’est ce palier que le rugby italien doit encore franchir. »
Un rugby italien qui a forçé une Angleterre, froide et
efficace comme à son habitude, à aller chercher la
solution ailleurs que dans l’affrontement direct grâce
à ses deux ailiers, Cueto et Cohen. « On savait que ce
serait très dur, précise Martin Corry, le capitaine
anglais. Pour affronter régulièrement les joueurs italiens en Coupe d’Europe, dont certains évoluent dans
les meilleurs clubs français, on s’attendait à ce genre
de match. » Et effectivement Mauro Bergamasco,
l’un des plus en vue, Sergio Parisse ou encore Gonzalo Canale ont sorti le grand jeu. Le centre de Clermont se paya même le luxe de ridiculiser à lui seul la
défense anglaise pour offrir l’essai à Mirco Bergamasco (78e). « On apprend, dit Berbizier. Affronter la
France dans deux semaines sera une nouvelle expérience, très difficile, qui doit nous permettre de progresser encore et de nous construire. Mais heureusement que nous allons avoir une semaine de repos. Car
enchaîner trois matches contre des équipes du calibre
de l’Irlande, l’Angleterre et la France n’est pas un
calendrier facile. »
JULIEN SCHRAMM
PRO D 2 (18e journée, matches en retard)
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. Biarritz ......... 53 15 11 0 4
2. Toulouse ..... 51 15 11 0 4
3. Stade Français.48 14 10 0 4
4. Perpignan.... 45 15 10 0 5
5. Bourgoin ...... 45 15 10 0 5
6. Castres ........ 44 14 9 0 5
7. Clermont...... 40 14 9 0 5
8. Agen ............ 34 15 7 0 8
9. Brive ............ 34 15 7 1 7
10. Bayonne ...... 21 15 4 1 10
11. Narbonne .... 21 14 5 0 9
12. Montpellier... 16 14 3 0 11
13. Pau .............. 13 15 3 0 12
14. Toulon ......... 12 14 2 0 12
p.
—
397
417
361
353
346
437
360
361
227
268
271
240
239
184
c.
—
184
270
235
242
264
252
288
335
297
383
463
340
501
407
B.
—
9
7
8
5
5
8
4
6
4
3
1
4
1
4
Les quatre premiers en demi-finales. Les 13e et 14e relégués en Pro D 2.
4 points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Un point de bonus
pour chaque équipe qui inscrira au moins 4 essais et/ou perdra par 7 points ou
moins. Les six premiers qualifiés pour la Coupe d’Europe. En cas de victoire
d’un club français en Coupe d’Europe, sept clubs sont qualifiés.
PAGE 4
BRIVE - AGEN : 18-16 (12-13)
Stadium Amédée-Domenech. Temps frais. Pelouse souple. Excellent éclairage. 7 400 spectateurs.
Arbitre : M. Maciello (Côte d’Azur). BRIVE : 5 B, Clarck (11e, 33e, 44e), Dallariva (27e, 35e) ; 1 D,
Petitjean (70e). AGEN : 1 E, Culine (5e) ; 3 B (18e, 30e, 67e), 1 T, Gelez. Carton jaune. – Agen :
Crenca (57e). Remplacements temporaires. – Agen : Castellina par Galasso (15e-21e) ; Socol par
Castellina (59e-68e).
BRIVE : Dallariva - Sid (Bottini, 71e), Leite, Bonetti, Donguy - (o) Sadourny (Petitjean, 68e) (m) Clark - J. Bonvoisin (cap.), Chouly, Mallier (Azoulai, 21e) - Drozdz (Chinarro, 70e), Van
Rensburg - Capdevielle (D. Rodriguez, 54e), Campo (Pani, 70e), Toderasc. Entraîneurs : D.
Faugeron, L. Rodriguez, L. Segura.
AGEN : Elhorga - Lafforgue (cap.), Miquel, Stoltz, Mirande (Caucaunibuca, 49e) - (o) Gelez (m) Morlaes (Tilloles, 60e) - Ostiglia, Founua (Socol, 12e), Culine, Yukes, Koulemine - Castellina,
Rue (Narjissi, 68e), Crenca (Califano, 52e puis Crenca, 54e). Entraîneurs : Ch. Lanta et Ch. Deylaud.
Les Agenais croyaient tenir le bon bout en Corrèze suite à leur essai signé Culine et transformé par
Gelez : 16-15 à la 67e pour Agen. Mais trois minutes plus tard, le chassé-croisé finit par s’avérer
payant pour Brive. Petitjean, deux minutes après sa rentrée, donnait la victoire aux Corréziens d’un
drop entre les poteaux (70e). – J.-P. M.
RÉSULTATS
SUPER 14 (1re journée). – VENDREDI : Auckland Blues (NZL) - Well. Hurricanes (NZL),
19-37 ; Western Force (AUS) - ACT Brumbies (AUS), 10-25 ; Free State Ch. (AFS) - North. Bulls
(AFS), 18-30. HIER : Canterbury Crusaders (NZL) - Otago Highlanders (NZL), 38-15 ; Queensland
Reds (AUS) - New South Wales Waratahs (AUS), 12-16 ; Golden Cats (AFS) - Western Stormers
(AFS), 12-23 ; Coastal Sharks (AFS) - Waik. Chiefs (NZL), 30-21.
ANGLETERRE (14e journée). – VENDREDI : Gloucester - Leicester, 34-16 ; Leeds - Bristol,
26-16. HIER : Worcester - Sale, 33-48. AUJOURD’HUI : London Irish - Newcastle, Wasps - Northampton, Saracens - Bath.
Classement : 1. Sale, 50 pts (14 matches) ; 2. Wasps, 43 (13 m.) ; 3. Gloucester, 40 (14 m.) ;
4. Leicester, 38 (14 m.) ; 5. London Irish, 33 (13 m.) ; 6. Worcester, 32 (14 m.) ; 7. Newcastle, 26
(13 m.) ; 8. Bristol, 25 (14 m.) ; 9. Northampton, 25 (13 m.) ; 10. Saracens, 25 (13 m.) ; 11. Bath,
21 (13 m.) ; 12. Leeds, 20 (14 m.).
AUJOURD’HUI
15 HEURES
Béziers - Pays d’Aix
15 H 30
Auch- Albi
PROCHAINE JOURNÉE (20e).
– Samedi 18 février :
Colomiers-Pays d’Aix ;
La Rochelle-Tarbes ; AuchTyrosse ; Béziers - Mont-de-Marsan ; Albi-Oyonnax (18 h 30).
Dimanche 19 : Dax-Aurillac ;
Racing-Métro 92-Montauban ;
Stade Bordelais-Lyon OU
(15 heures).
LA 19e JOURNÉE, initialement
programmée le 4 février, a été
reportée au 11 mars.
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— ———— —
1. Montauban... 73 18 16 0 2 478
2. Albi ............... 59 17 13 0 4 402
3. Béziers ......... 57 17 12 0 5 441
4. Dax ............... 52 18 11 0 7 428
5. Tarbes .......... 51 18 11 0 7 428
6. Colomiers..... 46 18 11 0 7 323
7. Auch ............. 45 17 9 0 8 344
8. La Rochelle.. 41 18 9 0 9 377
9. Oyonnax....... 40 18 9 0 9 334
10. St. Bordelais . 40 18 9 0 9 336
11. Racing-Mét. 92. 35 18 7 1 10 321
12. Lyon OU....... 32 18 6 0 12 300
13. Mt-de-Marsan . 27 18 5 0 13 331
14. Pays d'Aix .... 27 17 5 0 12 264
15. Aurillac ......... 24 18 4 0 14 293
16. Tyrosse ........ 23 18 4 1 13 305
c.
—
260
302
342
277
344
376
280
374
343
429
404
362
403
338
412
459
B.
—
9
7
9
8
7
2
9
5
4
4
5
8
7
7
8
5
4 points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Un point de bonus
pour chaque équipe qui inscrira au moins 4 essais et/ou perdra par 7 points ou
moins. Le club classé premier à l’issue de la phase préliminaire accède au
Top 14. Après des demi-finales entre les clubs classés de 2 à 5, le vainqueur de
la finale (4 juin) est aussi promu en Top 14. Les équipes classées 14e, 15e et 16e
sont reléguées en Fédérale 1.
DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
« J’y ai cru jusqu’à la fin »
LE GROUPE POUR L’ITALIE
CONNU MERCREDI. – C’est mercredi 15 février que sera connu le
groupe des joueurs sélectionnés
pour France-Italie (samedi 25 février,
15 heures). Bernard Laporte et Jo
Maso devraient donner un groupe
élargi à vingt-huit ou trente éléments souhaitent ne communiquer
la composition de l’équipe ainsi que
le nom des sept remplaçants que le
jeudi 23 février au matin. – H.I.
Bleu
Rouge
Et lui a fait sauter le verrou défensif
irlandais, comme le lui avait demandé Bernard Laporte. « Zaza », son
surnom à Perpignan, voit désormais
la vie en bleu. – G.N.
Jaune
Bleu
Jaune
« À 43-3, les Irlandais ont attaqué
tous les ballons, poursuit Marty.
Même lorsque nous trouvions une
touche pour dégager notre camp, ils
jouaient très rapidement tous les
ballons. Nous, après l’heure de jeu,
nous étions dans le rouge. Et eux, ils
ont fait sauter la pendule ! »
EDDIE O’SULLIVAN, l’entraîneur irlandais, pensait
que son équipe pouvait s’imposer en fin de match.
BIEN ENTENDU, si l’on se souvient
que son équipe fut menée juste après
la mi-temps 43-3 (48e minute), les
paroles d’Eddie O’Sullivan pourraient
prêter à sourire : « Sur le match, je crois
que nous sommes l’équipe qui a joué le
plus au rugby. Nous donnons cinq
essais aux Français et il faut les féliciter
d’avoir pris ces occasions. Mais ils ont
su simplement mettre à profit nos
erreurs. » D’un certain côté, on pouvait sentir le coach irlandais soulagé
malgré la défaite. Car, en ne sombrant
pas alors que se profilait une défaite
historique au score, l’Irlande a sauvé
les apparences.
« Honnêtement, si l’on m’avait dit que
nous marquerions trente et un points
et quatre essais à Paris et que nous
repartirions quand même battus, je ne
l’aurais pas cru. Mais au haut niveau,
toutes les erreurs se payent au prix
fort. Cela dit, j’ai cru en nos chances
STADE DE FRANCE.
– Fabien Pelous
(à terre) laisse filer le
deuxième-ligne
irlandais O’Connell
(à droite avec le
ballon), sous le regard
d’Élissalde (à gauche).
À l’image de l’équipe
de France, Pelous
reconnaît avoir eu une
« fin de match très
difficile ».
(Photo Stéphane Mantey)
Noir
Noir
Un fâcheux malentendu a pourtant
failli priver les Bleus de leur opportuniste attaquant. « La semaine
dernière, raconte-t-il, j’ai décliné
l’invitation du staff de venir passer
les tests et faire l’opposition avant
France-Écosse. Je souffrais d’une
lombalgie et je n’étais pas à 100 %.
J’avais besoin de me préparer, alors
je suis resté à Perpignan. » Avec Olivier Barbier, le préparateur physique en charge des joueurs revenant de blessure à l’USAP, il
s’astreint toute la semaine dernière
à un travail spécifique de récupération. Lorsque Jo Maso s’inquiète de
l’évolution de l’état de santé du
trois-quarts centre perpignanais, un
dirigeant de l’USAP lui répond qu’il
est encore blessé. Mauvaise piste
donnée par le club pour protéger
son joueur ? Erreur de communication ? Toujours est-il que mardi,
lorsqu’il quitte Perpignan pour rallier Marcoussis, c’est bien pour intégrer les rangs de France A. Pour
finalement se retrouver titulaire à
l’étage au-dessus, aux dépens de
Ludovic Valbon très décevant en
Écosse. « Je commence à prendre
mes marques, doucement, dans
cette équipe. On s’était dit qu’on
mettrait beaucoup de pression sur
les Irlandais, c’est ce que nous
avons réussi en première période.
Avec Fred (Michalak) et Florian
(Fritz), nous sommes parvenus à
bien communiquer. Après, on s’est
peut-être relâchés… »
5
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
CYCLISME TOUR MÉDITERRANÉEN
JUDO
TOURNOI DE PARIS
filles
Ladagnous crève l’écran Deux
en or
Premier succès, à vingt et un ans, pour le néo-pro de la Française des Jeux. Dessel reste en jaune.
HYÈRES –
de notre envoyé spécial
UN À UN, SES COÉQUIPIERS se
jettent dans ses grands bras plantés
au ciel. « J’y crois pas, j’y crois pas ! »
hoquette-t-il, les yeux mouillés.
« C’est super, c’est super, mec », lui
souffle Brad McGee tandis que Sandy
Casar, homme de peu de mots, lui
murmure à l’oreille : « Tu vois, maintenant tu sais que tu peux le faire. »
Malgré tout, il faut presque pousser
Mathieu Ladagnous vers le podium,
où il croise Daniel Morelon, venu en
voisin. L’échange entre la légende de
la piste et le néo-professionnel de la
Française des Jeux est bref, intense.
« Je lui ai juste dit bravo, que j’étais
heureux pour lui et fier de voir un pistard gagner comme ça, dit le Varois. Il
y a des victoires qui font plus plaisir
que d’autres. Ça, c’est de la bonne
graine. »
Les larges épaules de Ladagnous ont
dû plier hier sous le coup des hommages. Il faut dire que le Béarnais,
élevé à l’Entente Sud Gascogne, la
rude mais remarquable école de
Dominique Arnaud, a crevé l’écran.
Première victoire, à vingt et un ans,
pour sa… deuxième course chez les
professionnels (il a participé au
Grand Prix d’ouverture). Lui-même
avait d’ailleurs du mal à réaliser
La championne du monde Lucie Décosse
(– 63 kg) et Frédérique Jossinet (– 48 kg)
ont montré la voie à l’équipe de France.
même si, le matin au briefing, son
directeur sportif, Marc Madiot, lui
avait certifié qu’il allait « en gagner
une très vite ». « Je ne peux pas imaginer, avouait-il en serrant très fort le
bouquet contre son cœur. Quand
l’échappée est partie (14 hommes au
km 4), je ne pensais pas qu’on irait au
bout. Derrière, le peloton gérait parfaitement. Mais il y a eu des attaques
dans le final et c’est ce qui nous a sauvés. »
Ladagnous, déjà au charbon jeudi
dans l’étape du Faron, était « dans
un très bon jour ». Alors, quand trois
hommes ont pris une cinquantaine
de mètres d’avance à moins de deux
kilomètres de l’arrivée, il n’a pas hésité avec, déjà, l’aplomb d’un vieux de
la vieille. « J’ai demandé à Rémy (Di
Gregorio, son coéquipier à la FDJ) de
mettre les gaz et de se sacrifier. Il l’a
fait sans hésiter et on est rentrés aux
huit cents mètres. Ensuite, il ne restait plus qu’à sprinter. » Une broutille
pour ce pur produit de la piste (champion du monde et d’Europe Espoirs
de l’américaine avec son coéquipier
Fabien Patanchon) qui mouillera le
maillot bleu-blanc-rouge en avril prochain au Mondial de Bordeaux (poursuite par équipes, américaine et
peut-être course aux points). « J’ai
pris la roue d’Engoulvent et j’ai
débouché sur sa droite aux deux
cents mètres. C’est un rêve, je suis
tellement heureux. Mais j’ai encore
beaucoup à apprendre. »
L’AN DERNIER déjà, les Françaises
avaient largement viré en tête (sept
podiums dont une victoire) devant
leurs compatriotes masculins (une
deuxième et une troisième places)
au soir du samedi de Bercy. Hier,
avec quatre finales dont deux remportées, elles ont confirmé leur
appétit, leur envie et tout leur talent,
alors que, dans le même temps, Cyril
Soyer (troisième en – 60 kg) mis à
part, les hommes sont loin d’avoir
totalement rassuré quant à leur
détermination.
Dans la vitrine aux belles images,
c’est donc sans surprise que l’on
retrouvera en priorité celles des
féminines. Par exemple, celle de
l’éblouissant tai-otoshi à valeur
d’ippon infligé par Lucie Décosse
(championne du monde 2005 des
– 63 kg) à l’Argentine Daniela Krukower (championne du monde
2003), après quatorze petites
secondes de combat en finale de
tableau. Et, dans la foulée, son succès (yuko) à l’issue du bras de fer
engagé avec la Japonaise Yoshie
Ueno (championne du monde
juniors 2002) pour gravir la première
place du podium. « J’ai fait honneur
à mon dossard de championne du
monde, résume légitimement
l’Orléanaise. J’ai gagné en confiance
depuis mon titre. J’étais détendue, je
n’ai pas attaqué à tout-va, mais je
me suis adaptée au judo des
autres. »
CLASSEMENTS
Dessel tranquille
ATHLÉTISME
JEAN-PIERRE BIDET
RÉSULTATS
TOUR DE LANGKAWI (2.H.C., [MYS],
3-12 février). – 9e étape, contre-la-montre
à Melaka : 1. Matveyev (UKR, Panaria), les
16,2 km en 19’39’’96 ; 2. McCann (IRL, Giant
Asia), à 32’’ ; 3. Clement (HOL, Bouygues
Télécom), à 36’’ ; 4. Van Ulden (USA, Navigators), à 41’’ ; 5. Schmidt (ALL, Wiesenhof), à
42’’ ; 6. Poilvet (Crédit Agricole), à 50’’ ; ...
10. Lemoine (CA), à 59’’.
Classement général : 1. George (AFS, Eq.
nat.), en 26 h 43’55’’; 2. Bellotti (ITA, Crédit
Agricole), à 1’52’’ ; 3. Missaglia (ITA, Colombia
Selle Italia), à 1’56’’; 4. Grajales (COL, Navigators), à 2’31’’ ; 5. Pedraza (COL, Clm), à
SIREAU AUX MONDIAUX SUR PISTE. – Triple médaillé d’argent aux
Championnats du monde Juniors 2005 (vitesse, kilomètre et vitesse par
équipes), Kévin Sireau (18 ans) a gagné, hier sur la piste des Mondiaux de
Bordeaux (13-16 avril), la deuxième place disponible pour la France sur le
kilomètre, derrière François Pervis qualifié d’office. Auteur du meilleur chrono
en 1’3’’780 devant Mandard (1’3’’902) et Notin (1’4’’474), Sireau, passé pro
chez Cofidis cette année et membre du pôle de Hyères depuis septembre
2004, s’enthousiasmait devant sa performance. « C’était seulement le
quatrième kilomètre de ma carrière en compétition et j’améliore mon ancien
record de plus d’une seconde ! Il me reste deux mois pour bien travailler mes
départs. » – J. A.
PREMIÈRE CONFRONTATION BOONEN-PETACCHI. – Le champion du
monde Tom Boonen, vainqueur du GP de Doha et du Tour du Qatar (dont il a
remporté quatre étapes sur cinq) dispute jusqu’à jeudi la Ruta del Sol. Ses
premières confrontations avec Petacchi (Milram) s’annoncent passionnantes.
Les équipes T-Mobile (Sevilla, Nardello, Bernucci), Discovery Channel (Beltran,
Devolder, Van Heeswijk), Rabobank (Freire, Flecha) et Agritubel (Agnolutto,
Laurent, Mercado, Calvente, Olivier, Canouet) sont également engagées.
MEETING DE FAYETTEVILLE (salle)
Spearmon au sommet
Le jeune Américain (21 ans) a pulvérisé la meilleure marque mondiale du 300 m en 31’’88.
COMME PRÉVU, la meilleure performance mondiale du 300 m (on ne parle
pas de record pour cette distance peu
courue) a été pulvérisée vendredi soir à
Fayetteville, dans l’Arkansas. Si Kerron
Clement (2e en 31’’932) et LaShawn
Merrit (3e en 31’’938), les deux « quarter milers », sont tous deux largement
descendus sous l’ancienne référence
du Brésilien Robson da Silva (32’’19 en
1989), c’est Wallace Spearmon, vicechampion du monde du 200 m derrière
Justin Gatlin l’été dernier, qui a inscrit
son nom sur les tablettes.
En 31’’88, l’ancien étudiant de l’université d’Arkansas, passé professionnel l’été dernier, a parfaitement tenu la
distance et profité de la rapidité de la
piste (Campbell et Trammell ont remporté les 60 m en respectivement 7’’04
et 6’’56). D’après le site de son
ancienne université, Spearmon aurait
été chronométré en 9’’7 (temps
manuel) au passage au 100 m et en
20’’7 au 200 m. « J’ai voulu partir fort,
avaler la piste. J’avais l’impression
d’avoir un maillot Arkansas sur moi,
racontera-t-il. J’ai tellement mal (aux
jambes) que je me demande comment
je tiens encore debout ! »
Meilleur performer sur 200 m l’an passé (19’’89), Spearmon est également
doté d’une résistance remarquable,
comme l’atteste son record sur 400 m
en salle (46’’16). S’il s’attaquait à un
300 m en plein air, le jeune homme de
vingt-et-un ans pourrait bien mettre en
danger la référence mondiale sur la
distance (30’’85) établie par le roi
Michael Johnson le 24 mars 2000.
Enrichi de 25 000 dollars de prime au
record, Spearmon ne compte pas en
rester là. « Mon nom est maintenant
dans les livres. J’espère l’inscrire à nouveau », disait-il en référence au
« relais surprise » de la nuit dernière.
Avec le recordman du monde indoor
du 400 m Kerron Clement (44’’57 à
Fayetteville, déjà, l’an passé), avec le
champion olympique et mondial Jeremy Wariner et Darold Williamson,
Spearmon s’attaquait au record du
monde du 4 × 400 m détenu par les
États-Unis depuis les Mondiaux 1999
(3’2’’83). – C. V.
RÉSULTATS
HOMMES. 60 m : 1. Trammel, 6’’56 ; 2. Gay, 6’5 6 ; 3. Smoots, 6’’58 ; 4. Crawford, 6’’60 ; 5.
Burns, 6’’61 ; 6. Norman, 6’’61. 300 m : 1. Spearmon, 31’’88 (m.p.m. ; ancienne m.p.m. : 32’’19
par Robson da Silva [BRE], le 24 février 1989 à Karlsruhe [ALL]) ; 2. Clement, 31’’94 ; 3. L. Merritt, 31’’94. 400 m A : 1. X. Carter, 45’’89 ; 2. R. Chambers (JAM), 46’’52. 400 m B : 1. B. Jackson, 46’’ ; 2. C. Brown (BAH), 46’’03. 800 m : 1. Milkevics (LET), 1’47’’54 ; 2. Langat (KEN),
1’47’’86. Mile : 1. Dunn, 3’55’’87. 3 000 m : 1. Cheboiywo (KEN), 7’35’’65 ; 2. Goucher, 7’41’’59 ;
3. Sullivan (CAN), 7’42’’17. 60 m haies : 1. A. Merritt, 7’’68. Perche : 1. Hartwig, 5,70 m ; 2.
Walker, 5,60 m. Poids : 1. G. Johnson, 20,1 8 m.
FEMMES. 60 m : 1. Campbell (JAM), 7’’04 ; 2. M. Barber, 7’’10 ; 3. L. Williams, 7’’16 ; 4. Nesbitt,
7’’21 ; 5. Hooker, 7’’22. 400 m : 1. Ponteen (SKN), 51’’16 ; 2. Hall (JAM), 51’’96. 800 m : 1. Sinclair (JAM), 2’1’’81. 60 m haies : 1. M. Freeman (JAM), 7’’89 ; 2. Lopes (CAN), 8’’01 ; 3. J.
Adams, 8’’04. Hauteur : 1. Acuff, 1,95 m. Perche : 1. Janson, 4,37 m. Longueur : 1. Madison,
6,75 m. Tous américains sauf mention.
MEETING DE VALENCE (salle)
Pognon
tourne en rond
VALENCE – (ESP)
de notre envoyé spécial
VENDREDI À EAUBONNE, hier à
Valence. Quatre courses, quatre chronos (6’’70, 6’’67, 6’’78, 6’’73) et toujours pas l’étincelle. Ronald Pognon
n’est ni résigné, ni en colère. Il veut
juste comprendre. « Je ne sais pas
pourquoi je n’arrive pas à mettre bout
à bout toutes les séquences, plaide-til. Tout n’est pas à jeter dans ce que je
fais. Mais quand je sors proprement
des blocks, c’est la phase d’accélération qui ne suit pas. Et inversement. Si
ça n’allait pas à l’entraînement, je
comprendrais. Mais là, je suis capable
de mettre dix mètres à des gars qui
valent 6’’73… » À près de 30 centièmes de son record d’Europe indoor
(6’’45), le Français ne cherchait hier
pas d’excuses. « Qu’est-ce que je peux
dire hormis que je vais travailler encore
plus dur d’ici les France (24-26 février à
Aubières). »
À Valence, Marc Raquil n’en était lui
qu’à sa première sortie de l’hiver. « Ce
n’était ni préparé, ni voulu au départ,
assurait le médaillé de bronze du
400 m des Mondiaux 2003. Mais après
un bon stage en Afrique du Sud, avec
Mehdi Baala, je me sentais en forme.
Et comme François (Pépin, son entraîneur)était enthousiaste à l’idée de me
voir courir... » Pour obtenir un bon
couloir, le sixième, le Français a préféré disputer la course B du 400 m où il a
finalement pris la deuxième place
(47’’58). « C’est modeste. Mais je sais
que je ferai mieux très bientôt. » –
H. G.
RÉSULTATS
HOMMES . 60 m : 1. Nagel (AFS), 6’’65 ; 2. Mayola (CUB), 6’’66 ; 3. Kuc (POL), 6’’66 ; 4. Obikwelu (POR), 6’’69… 7. Pognon, 6’’73 (6’’78 en séries). 400 m A : 1. Milazar (MRI), 46’’91. 400 m
B : 1. Van Branteghem (BEL), 46’’94 ; 2. Raquil, 47’’58. 800 m A : 1. Mansoor (BRN), 1’48’’06…
7. Lacasse, 1’49’’34. 800 m B : 1. Koldin (RUS), 1’48’’40… 3. Martiak, 1’50’’05.1 500 m :
1. Casado (ESP), 3’41’’49. 3 000 m : 1. Sh. Korir (KEN), 7’44’’01… 10. Benhari, 7’55’’45 ;
11. Yemmouni, 7’55’’59. 60 m haies : 1. Quinonez (ESP), 7’’58 ; 2. Hughes (USA), 7’’67…
5. Lavanne,7’’81 (7’’79 en série). Poids : 1. Olsen (DAN), 21,10 m ; 2. Martinez (ESP), 20,30 m ;
3. Majewski (POL), 20,22 m. FEMMES. 800 m : 1. Benhassi (MAR), 2’1’’68 ; 2. Grousselle,
2’3’’18. 1 500 m : 1. Jamal (BRN), 4’1’’82 ; 2. Dumbravean, (ROM), 4’4’’69 ; 3. Turova (BLR),
4’6’’46. 60 m haies : 1. Onyia (NGA), 7’’91 ; 2. Carruthers (USA), 7’’93 ; 3. Alozie (ESP), 7’’98.
Hauteur : 1. Beitia (ESP), 1,95 m… 5. Skotnik, 1,87 m. Perche : 1. Feofanova (RUS), 4,52 m.
MESNIL REDÉCOLLE À ÉPINAL. – Après avoir effacé 5,65 m (minimum
pour les Mondiaux indoor), Romain Mesnil a remporté hier l’étape spinalienne
du Perche Élite Tour avec 5,75 m. Une performance qui en fait le sixième
performeur de l’hiver, pas loin des 5,82 m de l’Allemand Tim Lobinger. Mesnil
a devancé Jérôme Clavier et Damiel Dossevi (5,55 m), l’Allemand Alexander
Straub (5,45 m), Charles Andureu (5,45 m également) et Jean Galfione.
ISINBAEVA À DOMICILE À DONETSK. – Ces deux dernières années, Elena
Isinbaeva s’était imposée à Donetsk en battant le record du monde (4,83 m et
4,87 m). Désormais entraînée par Vitali Petrov, l’homme qui fit Sergueï Bubka
à Donetsk, on attend de la première femme à plus de 5 m (5,01 m en plein
air) qu’elle s’attaque cet après-midi à son dix-neuvième record du monde
seniors, c’est-à-dire aux 4,90 m qu’elle avait franchis lors des Championnats
d’Europe en salle à Madrid l’an passé.
DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006
3’11’’ ; ... 8. Lefevre (Bouygues Télécom), à
4’46’’ ; 10. Poilvet (CA), à 5’15’’.
AUJOURD’HUI. – 10e et dernière étape :
critérium à Kuala Lumpur (60 km).
GP INTERNATIONAL COSTA AZUL (2.1,
[POR], 9-12 février). – 3e étape, Alcacer
do Sal-Grandola : 1. Se. Chavanel (Bouygues Télécom), les 192 km en 4 h 30’24’’ ;
2. McEwen (AUS, Davitamon-Lotto) ; 3. Degano (ITA, Barloworld) ; 4. Pineau (Btl) ;
5. Neves (POR, Madeinox), t.m.t.
Classement général : 1. McEwen (AUS,
Davitamon-Lotto), en 13 h 4’40’’ ; 2. Eisel
(AUT, Française des Jeux), à 20’’ ; 3. Lopes
(POR, LA Aluminios-Liberty), m.t. ; 4. Bonomi
(ITA, Barloworld), à 22’’ ; 5. Cardoso (POR,
Carvalhelhos-Boavista), m.t ; 6. Martias
(Bouygues Telecom), à 24’’ ; ... 14. Pineau
(Btl), à 28’’ ; 22. Brochard (Btl), à 31’’.
Après une saison 2005 gâchée par des ennuis
de santé, Sébastien Chavanel a renoué avec la
victoire hier. Calé dans la roue de McEwen, le
sprinteur de Bouygues a débordé l’Australien
aux 200 mètres. « Quand je vois qui j’ai battu,
la victoire est encore plus belle. J’avais déjà
éprouvé de bonnes sensations au Tour Down
Under et je tenais à gagner rapidement pour
me mettre en confiance. »
AUJOURD’HUI. – 4e et dernière étape :
Sines - Santigo Cacem (172,5 km)
ESCRIME
COUPE DU MONDE – ÉPÉE HOMMES
Boisse
tient parole
C’est sans surprise également que
l’on salue aussi les troisièmes lauriers parisiens, après ceux de 2002 et
2003, de l’impeccable Frédérique
Jossinet (– 48 kg), pourtant occupée
actuellement par ses examens de
professorat de sport. Monumentale
au sol (trois immobilisations), la
médaillée d’argent des Jeux
d’Athènes n’aura guère laissé le
temps à ses rivales de transpirer.
Seule, en fait, la Japonaise Misato
Nakamura (battue sur shido), lauréate du tournoi de Fukuoka en
début d’année, aura réussi à donner
du fil à retordre à la petite blonde
impavide. « Je suis contente, commente paisible cette dernière. J’ai
réussi à accélérer sur les enchaînements, j’ai été beaucoup moins
statique qu’auparavant. »
Il conviendra aussi de réserver une
très belle place dans les honneurs à
la Corse Delphine Delsalle, deuxième, comme l’an passé, en
– 52 kg, au terme d’une troisième
mort subite de la journée, contre la
OLLIVIER BIENFAIT
RÉSULTATS
Désireux de briller individuellement cette saison,
le Français s’est imposé hier à Doha.
PARI TENU pour Erik Boisse. Alors
qu’il annonçait en début de saison ses
intentions d’aller titiller les meilleurs
épéistes mondiaux, le champion du
monde et olympique par équipes a
joint hier le geste à la parole. Il s’est
adjugé de main de maître l’épreuve
individuelle de Coupe du monde à
Doha (Qatar), en tapant successivement le Russe Pavel Kolobkov, champion du monde en titre, l’Italien Paolo
Milanoli, sa bête noire et champion
du monde 2001, puis le champion
olympique suisse Marcel Fischer en
finale. Le tout en faisant preuve d’une
grande finesse tactique. « Mon arme,
c’est surtout ma tête, concédait après
coup Boisse. Contrairement à KoweïtCity il y a quinze jours (5e), je me suis
concentré sur mon jeu et non pas sur
les erreurs des autres. Ce changement
d’état d’esprit m’a servi. Il ne restait
plus qu’à donner le meilleur de moimême. Ça a souri, tant mieux ! »
En tableau de seize, le Français a
d’abord cherché à contourner la
vitesse de Kolobkov en soutenant le
rythme des jambes du Russe. Dès lors
plus tonique, Boisse a laissé le champion du monde en titre partir en flèche
avant de le cueillir sur l’ultime touche
grâce à une contre-attaque sur la
main. En finale, face à la puissance de
Marcel Fischer, Boisse a choisi de
prendre le très athlétique champion
olympique suisse à son propre jeu : il
l’a amené à pousser vers l’avant pour
profiter des espaces libres laissés
sous sa garde. Grâce à cinq contreattaques dessous, le Français a creusé
un écart suffisant pour s’imposer au
bout.
« Cette tactique a considérablement
gêné Fisher dans son offensive, relevait Stéphane Riboud, son maître
d’arme. Le Suisse a commis de nombreuses fautes sur ses déplacements.
Sans compter qu’Erik a bien géré son
match, en réussissant beaucoup de
coups doubles. » Au final, le Français
s’est imposé 15 touches à 13, signant
du même coup la quatrième victoire
de sa carrière en Coupe du monde.
« C’est de bon augure pour la suite de
la saison, déclarait Boisse. Physiquement, je suis présent et, tactiquement, cela a bien fonctionné. »
Dispensé comme Fabrice Jeannet de
l’épreuve par équipes d’aujourd’hui,
un autre rendez-vous important
l’attend dès ce matin à son retour :
une semaine de congés au ski à
La Clusaz.
COUPE DU MONDE (Doha [QAT] ,
10-12 février). – HOMMES. Epée. Trentedeuxièmes de finale : Yin Lianchi (CHN)- J.
Jeannet, 15-14. Huitièmes de finale : Milanoli (ITA) - F. Jeannet, 15-10. Quarts de
finale : Milanoli (ITA) - Tigchelaar (HOL),
15-13 ; Boisse-Sakamoto (JAP), 15-10 ; Fischer (SUI) - Chumak (UKR), Nikishin (UKR) -
Yin Lianchi (CHN), 15-10. Demi-finales :
Boisse-Milanoli (ITA), 15-12 ; Fischer (SUI)Nikishin (UKR), 15-14. Finale : Boisse-Fischer (SUI), 15-13. CLASSEMENT DES
FRANÇAIS : 1. Boisse ; 9. F. Jeannet ; 12.
Grumier ; 16. Lapierre, 17. Robeiri ; 26. Lucenay ; 33. J. Jeannet.
JÉRÔME CAZADIEU
HOMMES
– 60 kg. – Finale : Cho Nam-suk (CDS) b.
Hiraoka (JAP), waza-ari. Matches pour les
troisièmes places : Soyer b. Korotun (UKR),
ippon ; Nazaryan (ARM) bat Caudana (ITA),
ippon. Finales de tableaux : Cho Nam-suk
b. Korotun, yuko ; Hiraoka b. Nazaryan, shido.
Cadoux-Duc, Dragin et Leroy non classés.
Soyer battu par Hiraoka, ippon. ; b. Vitaly
(KGZ), ippon ; b. Fallon (GBR), waza-ari ;
b. Shukvani (GEO), ippon.
– 66 kg. – Finale : Joao Derly (BRE) b.
Akimoto (JAP), waza-ari. Matches pour les
troisièmes places : Delgado (ESP) b. Pavlov
(RUS), shido ; Ungvari (HON) b. Arencibia
(CUB), ippon.
Finales de tableaux : Joao Derly b. Delgado,
ippon ; Akimoto b. Ungvari, chui. Besnard,
Bouheraoua, Darbelet et Ould-Saïd, non
classés.
– 73 kg. – Finale : Georgiev (BUL) b.
Mezhidov (RUS), ippon. Matches pour les
troisièmes places : Van Tichelt (BEL) b.
Jereb (SLV), ippon ; Lee Won-hee (CDS) b.
Fernandes, ippon. Finales de tableaux :
Georgiev b. Lee Won-hee, koka ; Mezhidov
b. Jereb, ippon. Fernandes, 5e ; D. Euranie,
Fort et Fritsch, non classés.
FEMMES
– 48 kg. – Finale : Jossinet b. Latulippe
(CAN), ippon. Matches pour les troisièmes
places : Nakamura (JAP) b. Bermoy (CUB),
waza-ari ; Kim Young-ran (CDS) b. Hormigo
(POR), yuko. Finales de tableaux : Jossinet
b. Nakamura, koka ; Latulippe b. Hormigo,
ippon. Bensemaïn, Marie et L. Payet, non
classées. Jossinet b. Csernoviczki (HON),
ippon ; b. A. Monteiro (POR), ippon.
– 52 kg. – Finale : Shi Junjie (CHN) b.
Delsalle, koka. Matches pour les troisièmes places : Kim Kyung-ok (CDS) b.
Daoud, ippon ; Kharitonova (RUS) b. Carrascosa (ESP), ippon. Finales de tableaux :
Delsalle b. Daoud, shido ; Shi Junjie b. Kharitonova, yuko. Daoud, 5e ; Plaisant et
Richard, non classées. Delsalle b. Carrascosa (ESP), koka ; b. Mekzine (ALG), keikoku.
– 57 kg. – Finale : Filzmoser (AUT) b.
Harel, yuko. Matches pour les troisièmes
places : Fernandez (ESP) b. Alexandrova
(RUS), ippon ; Lupetey (CUB) b. Goeldi (SUI),
shido. Finales de tableaux : Harel b. Lupetey, koka ; Filzmoser b. Fernandez, yuko.
A. Euranie, Loko, et Ribout, non classées.
Harel b. Hari (SUI), forfait ; b. Khaoula (TUN),
ippon.
– 63 kg. – Finale : Décosse b. Y. Ueno
(JAP), yuko. Matches pour les troisièmes
places : Willeboordse (HOL) b. Kong Jayoung (CDS), ippon ; Malzahn (ALL) b. Krukower (ARG), ippon. Finales de tableaux :
Décosse b. Krukower, ippon ; Y. Ueno b. Willeboordse, ippon. Faure, Korval et Toucanne, non classées. Décosse b. Nikitina
(UKR), yuko ; b. Vriezena (HOL), yuko.
ILS ONT DIT
Delphine DELSALLE(2e en – 52 kg derrière Shi Junjie) : « Ce tournoin’était pas
dans la même optique que l’an passé (elle s’était déjà inclinée en finale, contre Annabelle
Euranie). Cette année, il y a une place de leader à aller chercher. Les sélections ne sont pas
faites. Rien n’est jamais acquis. En finale, contre la Chinoise, je savais que je pouvais
gagner. Je suis dégoûtée. C’est comme ça. Des finales, il y en aura d’autres ! »
Cyril SOYER (3e en – 60 kg) : « C’est une médaille qui vient récompenser une bonne
journée. Je suis le seul médaillé français chez les garçons. Je suis content d’avoir
combattu contre des athlètes forts comme Craig Fallon (champion du monde). Ça faisait
longtemps que le Tournoi de Paris n’avait pas été aussi relevé. Aujourd’hui,je pense avoir
marqué des points en vue des Championnats d’Europe. »
Barbara HAREL (2e en – 57 kg derrière Filzmoser) : « Depuis que j’ai repris
l’entraînement, j’ai pris de plus en plus de confiance et, surtout, d’assurance. Je ne suis
pourtant pas satisfaite car je suis passée à côté de la finale. J’ai subi techniquement et je
n’ai pas trouvé de solutions. C’est malgré tout positif, ça récompensemes efforts. Puis j’ai
battu Lupetey (médaillée de bronze aux JO 2004). Ça veut quand même dire quelque
chose… Évidemment, je suis repartie pour la place de numéro 1... » – N. L.
PROGRAMME
PROGRAMME
AUJOURD’HUI : Coupe du monde par équipes à partir de 9 heures (7 heures, heure
française) ; finale à 18 heures (16 heures).
FRANÇAIS ENGAGÉS : J. Jeannet, Robeiri, Grumier, Lucenay.
Àpartir de 9 heures(débutdes phasesfinalesprévuà 15 heures),au palaisomnisports
de Paris-Bercy.
AUJOURD’HUI. – HOMMES. – 81 kg : Roux, Wolska, Zahirovic, Belliard. – 90 kg :
Khaldoun, Dafreville, Demontfaucon,Stiegelmann. – 100 kg : Traineau, Bournisien,
Fabre, Maret. + 100 kg : Robin, Pin, Bonvoisin, Ciaravino. FEMMES. – 70 kg :
Emane, Morlot, Le Bris, Poli. – 78 kg : Lebrun, S. Possamaï, Louette, Mentouopou.
+ 78 kg : Mondière, Ramanich, Waldet, Mathe.
PODIUM POUR LE PECHOUX ET ATTELLY. – Loïc Attelly a confirmé son
retour en forme. Meilleur Français à Paris (6e), il y a deux semaines, le fleurettiste
est monté sur le podium de l’épreuve de Coupe du monde de Venise. Il s’y classe
troisième ex aequo avec le vainqueur de la Coupe du monde 2005, Erwann
Le Pechoux. Soit un bon comportement d’ensemble des Français, puisque Nicolas
Beaudan a pris la 6e place. Quant à Brice Guyart, il n’a pu franchir les trente-deuxièmes de finale, éliminé par le junior Ricard Minuto. « Il sait ce qu’il a à faire, mais
il n’a pas confiance », note l’entraîneur national Stéphane Marcelin.
COUPE DU MONDE (Venise [ITA], 10-11 février). – HOMMES. Fleuret. Trente-deuxième de
finale : Minuto (ITA) - Guyart, 15-10 ; Mazza (HON) - Sintès, 15-13. Quarts de finale : Baldini
(ITA) - Sanzo (ITA), 14-11 ; Attelly-Nassiboulline (RUS), 15-11 ; Cassara (ITA) - Hinterseer
(AUT) ; Le Pechoux - Beaudan, 15-11. Demi-finales : Baldini (ITA) - Attelly, 15-8 ; Cassara
(ITA) - Le Pechoux, 15-13. Finale : Cassara (ITA)-Baldini (ITA), 15-11. Classement des Français : 3. Le Pechoux et Attelly ; 6. Beaudan ; 13. Marcilloux ; 14. Koenig ; 32. Joubert ; 34. Sintès ; 36. Guyart.
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rejeté, hier, l’appel déposé par Tyler
Hamilton suspendu deux ans après un contrôle positif aux transfusions
sanguines sur la Vuelta 2004, le premier dans l’histoire de la lutte
antidopage. L’Américain contestait notamment la fiabilité de la méthode de
détection. Le TAS n’a donc pas suivi le coureur, mais a modifié la date de
départ de la suspension. Elle court désormais à compter du 23 septembre
2004 (jour où Phonak l’a suspendu à titre conservatoire). Le TAS aura encore
à se pencher sur un dossier concernant Hamilton à propos du contrôle réalisé
après son titre en contre-la-montre aux JO d’Athènes. L’échantillon A avait
révélé les traces d’une homotransfusion. L’échantillon B mal conservé n’avait
pu être analysé, rendant ainsi la procédure nulle. Le Comité olympique russe
et Viatcheslav Ekimov, médaillé d’argent aux JO, ont malgré tout fait appel
devant le TAS, espérant récupérer le titre. – B. R.
mais à deux kilomètres de l’arrivée, il
y a eu une chute devant moi, racontait le coureur d’AG2R Prévoyance.
J’ai dû déchausser pour l’éviter et je
me suis fais une belle frayeur. Maintenant, les écarts restent minces et le
terrain se prête aux attaques. Le plus
dur n’est pas fait. »
Il lui faudra donc une fois encore faire
preuve de vigilance aujourd’hui dans
une étape dont le parcours épouse les
70 derniers kilomètres de Milan-San
Remo avec l’enchaînement Capo
Cervo-Capo Berta-Cipressa-Poggio.
Bel endroit pour un triomphe.
Soyer se joue
de Fallon
Bleu
Rouge
Le TAS
déboute Hamilton
HYÈRES. – Le Béarnais Mathieu Ladagnous franchit la ligne d’arrivée en vainqueur. À vingt et un ans,
il remporte sa première victoire après... deux courses chez les professionnels.
(Photo Jean-Christian Biville)
Jaune
Bleu
Jaune
Tel est Mathieu Ladagnous, un « bon
gamin, très simple, très bosseur, qui
écoute beaucoup, à l’image de tous
mes jeunes », dixit Madiot, qui a
pourtant eu toutes les peines du
monde à l’engager cet hiver. « Lui et
son frère sont venus me voir plusieurs
fois et ils m’ont proposé un contrat,
avouait le vainqueur du jour. J’ai
refusé car je voulais continuer mes
études (il fait un DUT hygiène-sécurité-environnement). Mais ils m’ont un
peu forcé la main et j’ai réfléchi.
Aujourd’hui, je ne le regrette pas. »
Sa victoire (la dixième pour un coureur français depuis le début de la saison !) a en tout cas brisé la malédiction qui semblait accrochée aux
basques des hommes au trèfle depuis
le départ de Marseille. Et elle a permis à Cyril Dessel de ne pas trembler
pour défendre son maillot jaune.
Enfin presque pas. « Mes coéquipiers
ont super bien contrôlé la course
Noir
Noir
TOUR MEDITERRANÉEN (2.1,
8-12 février). – 5e étape, La Londe-lesMaures - Hyères : 1. Ladagnous (Française
des Jeux), les 118,1 km en 2 h 43’10’’ (moy. :
43,428 km/h) ; 2. Engoulvent (Crédit Agricole) ; 3. Baranauskas (LIT, Agritubel) ;
4. Tankink (HOL, Quick Step Innergetic) ;
5. Rossi (ITA, Acqua e Sapone) ; 6. Righi (ITA,
Lampre) ; 7. Janiaczyk (POL, Team Androni
Giocattoli) ; 8. Dupont (AG2R Prévoyance) ;
9. Berthou (Caisse d’Épargne-Îles Baléares) ;
10. Bazhenov (RUS, Naturino) ; 11. DuclosLassalle (Cofidis) ; 12. Pauriol (CA), t.m.t.
– 108 classés.
Classement général : 1. Dessel (AG2R Prévoyance), 10 h 48’48’’ ; 2. Botcharov (RUS,
Crédit Agricole), à 3’’ ; 3. Caucchioli (ITA, CA),
à 9’’ ; 4. I. Gutierrez (ESP, Caisse d’ÉpargneÎles Baléares), à 21’’ ; 5. Nocentini (ITA, Acqua
e Sapone), à 27’’ ; 6. Lövkvist (SUE, Française
des Jeux), à 47’’ ; 7. Bertagnolli (ITA, Cofidis),
à 1’12’’ ; 8. Loosli (SUI, Lampre), à 1’32’’ ; 9.
McGee (AUS, Fdj), à 1’43’’ ; 10. Pauriol (CA),
à 1’54’’ ; ... 51. Ladagnous (Fdj), à 14’34’’.
AUJOURD’HUI. – 6e et dernière étape : San
Remo-San Remo (111 km). Départ à
10 heures ; arrivée prévue vers 12 h45.
Chinoise Shi Junjie. Même chose
pour Barbara Harel (– 57 kg), expéditive face à ses deux premières
adversaires avant de se qualifier
pour la finale aux dépens de la très
expérimentée Cubaine Yurisleidy
Lupetey (koka sur action-réaction),
championne du monde 2001 et troisième des Jeux Olympiques 2004.
Elle ne céda (yuko) que sur le fil face à
l’Autrichienne Sabrina Filzmoser
(médaillée de bronze des derniers
Mondiaux) à l’occasion de la joute
ultime.
Au tableau d’honneur, il faudra
encore réserver un bel espace à Cyril
Soyer, certes barré (ippon) par le
jeune Japonais Hiroaki Hiraoka, mais
épatant par la suite pour s’en aller
chercher le bronze, en dominant au
passage le champion du monde
anglais Craig Fallon (waza-ari).
De bien belles performances qui
effaceraient presque les pâles revers
concédés. À l’heure du déjeuner, par
exemple, au détour d’un quart
d’heure particulier.
Une période noire démarrée à
12 h 38 par la défaite (koka), en mort
subite et face à l’Italienne Laura
Maddaloni, d’Annabelle Euranie
(couronnée en 2005 en – 52 kg),
récente championne de France dans
sa nouvelle catégorie, celle des
– 57 kg, qui débutait hier sa carrière
internationale à ce poids. Poursuivie
à 12 h 48 par le faux pas de Daniel
Fernandes (– 73 kg) sur le vicechampion d’Europe slovène des
moins de 23 ans, Saso Jereb, celui-là
même face à qui il s’était imposé en
finale l’an passé à Bercy. Un garçon
plein de rythme et de santé qui infligeait au sociétaire de l’USO (parfait
par ailleurs sur ses ashi-guruma en
cercle) un ippon tout en virulence,
sur un ramassement de jambes, à
cinquante-trois secondes du terme
de l’affrontement.
Cette tristounette petite période
allait s’achever à 12 h 53 sur le revers
un brin stupide de Benjamin Darbelet (– 66 kg), finaliste lors de la
dernière édition. Ce dernier se faisait
prendre en clé de bras par le Russe
Denis Pavlov après s’être relâché
suite au ippon annoncé à son profit
par l’arbitre central. Une décision
finalement ramenée à waza-ari par
ses deux assesseurs.
Au tour aujourd’hui des plus lourds
des athlètes d’entrer en lice. Parmi
eux, celui qui, à trente-neuf ans, soulève pour le moins, depuis bientôt un
mois, la curiosité de tous les médias :
Stéphane Traineau (– 100 kg).
6
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL LIGUE 1 (26 journée)
e
HIER
LENS
Jussiê (56e)
SOCHAUXe
10. Nancy
35
25
10
5
10
26
19
+7
14
5
5
4
17
10
11
5
0
6
9
9
11. Saint-Étienne
34
25
8
10
7
23
24
-1
12
4
6
2
14
9
13
4
4
5
9
15
AC AJACCIO
e
e
12. Nantes
33
25
9
6
10
27
25
+2
13
6
4
3
16
10
12
3
2
7
11
15
13. Nice
33
25
8
9
8
19
21
-2
13
6
3
4
12
9
12
2
6
4
7
12
PASSEURS
14. Toulouse
33
25
9
6
10
25
28
-3
12
6
3
3
12
8
13
3
3
7
13
20
15. Rennes
32
26
10
2
14
25
40
-15
12
6
1
5
18
19
14
4
1
9
7
21
16. Sochaux
27
26
6
9
11
19
28
-9
13
4
5
4
11
9
13
2
4
7
8
19
17. Troyes
26
25
6
8
11
22
31
-9
12
4
5
3
11
11
13
2
3
8
11
20
18. AC Ajaccio
21
26
4
9
13
16
31
-15
12
3
5
4
9
10
14
1
4
9
7
21
19. Strasbourg
17
26
2
11
13
18
35
-17
14
1
7
6
9
18
12
1
4
7
9
17
20. Metz
15
25
2
9
14
15
40
-25
11
2
3
6
7
16
14
0
6
8
8
24
Wiltord (90 + 1)
AUXERRE
e
METZ
1-1
Pieroni (76 s.p.)
Obraniak (55e)
BORDEAUX
e
RENNES
2-0
Fernando (39 )
Smicer (68e)
LE MANSe
NICE
2-0
Fanchone (61 )
Is. Bangoura (66e)
MONACO
e
1-1
NANCYe
2-0
3-1
STRASBOURG
e
2-2
G.
BUTS
N.
P.
p.
c.
MATCHES
diff.
J.
G.
BUTS
N.
P.
p.
MATCHES
c.
J.
G.
BUTS
N.
P.
p.
c.
1. Lyon
56
25
16
8
1
40
16
+24
12
8
3
1
17
10
13
8
5
0
23
6
2. Bordeaux
49
26
13
10
3
24
12
+12
13
9
3
1
14
5
13
4
7
2
10
7
3. Auxerre
43
26
13
4
9
33
26
+7
13
10
1
2
24
7
13
3
3
7
9
19
4. Lille
40
25
11
7
7
34
19
+15
13
9
2
2
21
4
12
2
5
5
13
15
39
26
11
6
9
26
19
+7
14
9
3
2
21
7
12
2
3
7
5
12
25
11
6
8
31
25
+6
13
9
2
2
25
12
12
2
4
6
6
13
SAINT-ÉTIENNE
7. Marseille
39
25
11
6
8
26
27
-1
13
7
5
1
16
10
12
4
1
7
10
17
8. Lens
38
26
8
14
4
33
22
+11
13
6
6
1
22
9
13
2
8
3
11
13
9. Monaco
37
25
10
7
8
26
20
+6
12
5
4
3
12
7
13
5
3
5
14
13
AUJOURD’HUI
18 HEURES
TOULOUSE
(0-1)
21 HEURES
LILLE
J.
39
Mou. N'Diaye (58 , 62 )
MARSEILLE
MATCHES
Pts
EXTERIEUR
6. Paris-SG
Ilan (33 )
A. Farnerud (3 )
Diané (59e)
CLASSEMENT
DOMICILE
5. Le Mans
TROYES
Chrétien (9 )
Kroupi (16e s.p.)
M. Diallo (20 , 72e, 74e)
TOTAL
Enza-Yamissi (64e)
Vieri (15 )
NANTESe
Le bond du Mans
1. Pauleta (Paris-SG), 16 buts.
2. Luyindula, Pieroni (+ 1) (Auxerre) ; Cousin (Lens) ; Wiltord (+ 1) (Lyon) ; M. Diallo
(+ 3) (Nantes), 9 buts.
7. De Melo (Le Mans) ; Ilan (+ 1) (Sochaux), 7 buts.
9. Odemwingie (Lille) ; Fred (Lyon) ; Pagis (Strasbourg, 4 ; puis Marseille, 2) ; Kroupi
(+ 1) (Nancy) ; Moreira (Toulouse) ; Grax (Troyes), 6 buts.
15. Aruna, Thomert (Lens) ; Carew (Lyon) ; Lamouchi, Niang, Ribéry (Marseille) ; Zerka
(Nancy) ; Frei (Rennes) ; Piquionne (Saint-Étienne), 5 buts.
24. Lucas, Mou. N’Diaye (+ 2) (AC Ajaccio) ; Fernando(+ 1) (Bordeaux) ; Is.
Bangoura(+ 1) (Le Mans) ; Jussiê (+ 1) (Lens) ; Gygax, Makoun, Moussilou (Lille) ;
Govou, Juninho (Lyon) ; Kapo (Monaco) ; Bamogo (Nantes) ; Bagayoko, Vahirua (Nice) ;
Kalou (Paris-SG) ; Källström (Rennes) ; Dagano (Sochaux) ; Diané (+ 1) (Strasbourg),
4 buts.
42. Rocchi (AC Ajaccio) ; Kahlenberg, Y. Lachuer (Auxerre) ; Chamakh, Darcheville, Faubert, Smicer (+ 1) (Bordeaux) ; Hautcœur, Matsui (Le Mans) ; Debuchy (Lille) ; Tiago
(Lyon) ; Oruma (Marseille) ; Proment (Metz) ; Meriem, Vieri (+ 1) (Monaco) ; Curbelo
(Nancy) ; B. Koné, Roudet, S. Traoré (Nice) ; Pancrate, Yepes (Paris-SG) ; Gourcuff, Monterrubio, Utaka (Rennes) ; Feindouno, Hognon, Hellebuyck (Saint-Étienne) ; Menez
(Sochaux) ; Le Pen (Strasbourg) ; Akpa-Akpro, Bergougnoux, Santos (Toulouse) ; Dallet,
Jaziri, Nivet (Troyes), 3 buts.
77. Saïfi (AC Ajaccio) ; Be. Cheyrou, Mignot (Auxerre) ; Alonso, Laslandes (Bordeaux) ;
Fanchone (+ 1), Lucau, F. Thomas (Le Mans) ; A. Diarra, Hilton (Lens) ; Aboucherouane,
Acimovic (Lille) ; Caçapa, Cris, Ma. Diarra, F. Malouda (Lyon) ; Borbiconi, Renouard, Tum
(Metz) ; Ahn (Metz, parti à Duisburg, ALL) ; Chevanton, Gigliotti, Givet (Monaco) ; Brison, Diakhaté (Nancy) ; Da Rocha, Faé, Keserü (Nantes) ; É. Cissé, Landrin (Paris-SG) ;
Briand,Y. Hadji (Rennes) ; L. Perrin (Saint-Étienne) ; Isabey(Sochaux) ; A. Farnerud (+ 1),
Haggui (Strasbourg) ; Arribagé, Mathieu (Toulouse), 2 buts; etc.
LYON
e
1-1
BUTEURS
PARIS-SG
(1-2)
1. Kahlenberg (Auxerre), 7 passes.
2. Matsui (Le Mans) ; Dernis (Lille) ; Monterrubio (Rennes), 6 passes.
5. Jussiê (Lens) ; J. Leroy (Lens, parti au Beitar Jérusalem, ISR) ; Govou (+ 1) (Lyon) ;
Kalou (Paris-SG), 5 passes.
9. André Luiz (AC Ajaccio) ; Pieroni (Auxerre) ; Meriem (Monaco) ; Rothen (Paris-SG) ;
Batlles (Toulouse), 4 passes.
14. Darcheville, Jemmali (+ 1) (Bordeaux) ; Fanchone (Le Mans) ; Thomert (Lens) ; Bodmer (Lille) ; F. Malouda, Wiltord (Lyon) ; Ouadah (Metz) ; B. Gavanon (+ 1) (Nancy) ;
Dimitrijevic (Nantes) ; B. Koné (Nice) ; Dhorasoo, Landrin, B. Mendy (Paris-SG) ;
Källström(Rennes) ; Feindouno, Hellebuyck, L. Perrin (Saint-Étienne) ; Isabey (Sochaux) ;
A. Farnerud (Strasbourg) ; Ebondo (Toulouse) ; Nivet (+ 1) (Troyes), 3 passes ; etc.
e
Entre parenthèses, le score du match aller (8 journée).
AUXERRE - METZ : 1-1 (0-0)
PROCHAINES JOURNÉES
MATCHES EN RETARD
MARDI 14 FÉVRIER
20 HEURES
Saint-Étienne- Nice (Foot +) (24e journée)
Nantes - Troyes (Foot +) (24e journée)
MARDI 7 MARS
Toulouse - Strasbourg
Troyes - Nancy
(Ces sept matches sur Foot +)
DIMANCHE 19 FÉVRIER
28e JOURNÉE
RESTE À FIXER
17 H 15
Nantes - Paris-SG (Canal +)
20 HEURES
Auxerre - Toulouse
Bordeaux - Metz
Le Mans - Saint-Étienne
Lyon - Rennes
Nancy - Sochaux
(Ces cinq matches sur Foot +)
DIMANCHE 26 FÉVRIER
27e JOURNÉE
VENDREDI 17 FÉVRIER
20 H 45
Lyon - Nantes (Canal +)
SAMEDI 18 FÉVRIER
17 H 15
Nice - Monaco (Canal +)
20 HEURES
AC Ajaccio - Bordeaux
Paris-SG - Le Mans
Rennes - Lens
Saint-Étienne - Lille
Sochaux - Auxerre
SAMEDI 25 FÉVRIER
18 HEURES
Lens - AC Ajaccio (Canal + Sport)
Monaco - Lille (Foot +)
Strasbourg - Troyes (Foot +)
21 HEURES
Marseille - Nice (Canal +)
AUXERRE - METZ (1-1)
Jacques SANTINI (entraîneur d’Auxerre) : « Même si je suis content de la
réaction de mes joueurs en fin de match, il faut reconnaître que nous étions trop en
dessous de notre niveau, individuellement et collectivement, pour espérer mieux
qu’un point. On a buté sur une équipe de Metz qui abat ses dernières cartes pour le
maintien et on a fait trop de mauvais choix. On traverse actuellement une mauvaise passe, les joueurs vont devoir assumer. »
Joël MULLER (entraîneur de Metz) : « Face à un adversaire redoutable à domicile, ce nul est un bon résultat, même si dans notre situation, on aurait préféré une
victoire. On avait une touche technique supérieure à ce qu’on fait d’habitude et
certains m’ont agréablement surpris, comme Mihoubi. Je déplore toutefois l’arbitrage de M. Hamer, car même si le penalty semble justifié, il nous a annihilés beaucoup trop d’avantages et a distribué trop de cartons. » – L. Ha.
LE MANS - NICE (2-0)
Frédéric HANTZ (entraîneur du Mans) : « Après le mauvais match que nous
avions fait à Nancy (0-2) en Coupe de la Ligue, c’est bien de repartir ainsi, tous
ensemble, avec une victoire. Ce succès va nous permettre de préparer sereinement
notre match à Paris. Notre but est d’assurer le maintien. Si nous parvenons à le
faire vite, nous aurons l’esprit libéré et nous pourrons jouer les trouble-fête. »
Frédéric ANTONETTI (entraîneur de Nice) : « Ce soir, nous étions bons à
prendre. Nous avons fait deux erreurs qui ont coûté cher mais Le Mans mérite très
logiquement sa victoire. Chez nous, le match de Coupe de la Ligue à Monaco (1-0)
avait laissé des traces. » – A. P.
MONACO - TROYES (1-1)
Jean-Marc FURLAN (entraîneur de Troyes) : « Après trois défaites d’affilée,
nous étions dans une situation difficile. On a su trouver les ressources pour revenir
au score, après avoir encaissé un but dans le premier quart d’heure, ce qui est notre
défaut en ce moment. C’est une performance positive pour la suite et pour essayer
de nous écarter de la zone dangereuse. »
Francesco GUIDOLIN (entraîneur de Monaco): « On s’est procuré les occasions pour le tuer mais on rate ce penalty et on est réduit à dix, ça a rendu les choses
beaucoup plus difficiles. C’est un nouveau résultat négatif mais la situation ne
m’inquiète pas, même s’il faut travailler pour changer. » – E. Ba.
NANCY - SAINT-ÉTIENNE (2-0)
Pablo CORREA (entraîneur de Nancy) : « Nous savions que Saint-Étienne
était vulnérable sur les coups de pied arrêtés et nous avions misé là-dessus. Nous
avons produit un bon premier quart d’heure et marqué aux moments clés. Nous
avons géré ensuite en restant lucides. Il le fallait car nous avions laissé beaucoup
d’énergie en Coupe mercredi. Disons que nous avons réussi un match intelligent. »
Élie BAUP (entraîneur de Saint-Étienne) : « On est bien entré dans ce match
puisque nous avons eu une occasion très vite. Dans le jeu, on n’a pas été mal, mais
on a manqué d’efficacité. Il est vrai que pour Nancy, à 2-0, il était plus facile de
défendre. Je déplore que l’on prenne encore des buts sur coups de pied arrêtés. Il
va nous falloir encore travailler là-dessus. » – M. V.
Remplacements. – 68e : Martin par MATHIS
et Violeau par POYET ; 89e : Kahlenberg par
BERSON.
Non utilisés : Hamel (g.), Bolf.
Entraîneur : J. Santini.
Remplacements. – 34 e : Pimenov par
CONTOUT (note : 4) ; 80e : Alioui par BERIA ;
86e : Contout par KANG.
Non utilisés : Marichez (g.), Bassong.
Entraîneur : J. Muller.
LES BUTS
0-1 : OBRANIAK (55e, passe de Youla). – Lancé côté droit, Youla échappe à Mignot et entre
dans la surface. D’un crochet, il élimine Grichting puis Mignot et, devant Cool un peu avancé, sert
Obraniak au second poteau. Seul aux six mètres, le Messin marque de l’intérieur du gauche malgré Martin et avec l’aide du poteau.
1-1 : PIERONI (76e, s.p.). – À l’entrée de la surface, Medjani fauche Luyindula. Pieroni transforme le penalty en prenant Wimbée à contre-pied de l’intérieur du droit.
LES CARTONS
6 AVERTISSEMENTS. – Auxerre : Grichting (18e, jeu dur sur Youla) ; Metz : Obraniak (67e, tacle
à retardement sur Lachuer), Ouadah (69e, antijeu), Contout (72e, simulation), Proment (75e,
contestation), Youla (90e + 3, tacle irrégulier sur Grichting).
MONACO - TROYES : 1-1 (1-0)
STRASBOURG - AC AJACCIO (2-2)
Jacky DUGUÉPÉROUX (entraîneur de Strasbourg) : « Il faut être lucide. On a
été défaillant, notamment sur le plan défensif. On n’a pas su contenir cette équipe
ajaccienne qui avait marqué jusque-là cinq buts en onze matches à l’extérieur et
qui en a inscrit deux chez nous. Je ne comprends pas qu’on ait autant paniqué, en
particulier en première mi-temps. On doit faire mieux que ça. »
José PASQUALETTI (entraîneur d’Ajaccio) : « Notre série d’invincibilité (ndlr :
4 matches) est en cours. Je suis satisfait du point pris. Il récompense une équipe qui a
lutté jusqu’au bout. Strasbourg avait aussi envie de gagner. On n’a peut-être pas pris
trois points mais on en a pris un qui compte dans l’objectif du maintien. » – P. M.
Remplacements. – 22e : Ramé par ROUX
(note : 6) ; 61e : Perea par DENILSON ; 90e :
Smicer par MAVUBA.
Non utilisés : Alonso, Darcheville.
Entraîneur : Ricardo.
Veigneau
5,5
Tourenne
cap., 5,5
Edman
4,5
Remplacements. – 46e : Mvuemba par
M. SOW (note : 3,5) ; 85e : Gourcuff par
BARBOSA.
Non utilisés : Pouplin (g.), Mbia, Nsiabamfumu.
Entraîneur : L. Bölöni.
(39e).
1-0 : FERNANDO
– Corner côté gauche pour Bordeaux, joué à deux. Centre rentrant de
Smicer. Dans la surface, Henrique effleure le ballon de la tête. Devant lui, Fernando surgit et place
une tête croisée qui trompe Isaksson.
2-0 : SMICER (67e, passe de Jemmali). – Côté droit, Denilson temporise et passe à Jemmali,
qui accélère le long de la ligne de touche, efface Perrier-Doumbé et centre en retrait pour Smicer,
qui marque d’un tir du gauche à ras de terre.
LES CARTONS
(16e,
3 AVERTISSEMENTS. – Bordeaux : Smicer
coup de pied sur J. Faty), Fernando
accrochage sur Gourcuff) ; Rennes : J. Faty (9e, croc-en-jambe sur Perea).
(54e,
Remplacements. – 62e : Matuidi par BOSKOVIC ; 80e : Enza Yamissi par FAIVRE ; 87e :
Boucansaud par DUJEUX
Non utilisés : Westberg (g.), Ib. Bangoura.
Entraîneur : J.-M. Furlan.
Remplacements. – 31e : Basto par P. FEINDOUNO (note : 6) ; 72e : Piquionne par
MAZURE.
Non utilisés : Viviani (g.), Al. Yahia, M. Dabo.
Entraîneur : É. Baup.
1-0 : CHRÉTIEN (9e, passe de B. Gavanon). – Sur un coup franc rentrant tiré côté gauche par
Gavanon, Chrétien marque d’une tête piquée aux six mètres, le ballon touchant le poteau gauche
de Janot avant de franchir la ligne.
2-0 : KROUPI (16e s.p.). – Nancy obtient un penalty pour une main de Perquis dans la surface.
Kroupi le transforme d’une frappe croisée de l’intérieur du droit.
LE CARTON
1 AVERTISSEMENT. – Saint-Étienne : F. Diawara (86e, antijeu sur Sarkisian).
Spectacle sans intérêt.
Spectacle médiocre.
Spectacle moyen.
Stade-Vélodrome
18 : 00
Marseille
Mou. N’ Diaye
7
23
26
Laurenti
5
16
Loué A. Farnerud
Haggui
g
5
Mandrichi
5
5
Puuydebois
y
ydebo
5,5
5,5
Diané
J.-C. Devaux
Lucas
6,5
cap., 4,5 P. Farnerud
5
5
Deroff
5,5
Abdessadki
5
Rodrigo
nj
cap., 6 Danjou
an
5,5 Trrévisaan
4,5
Antonio
Chafni Carlos
4
5
Robin
André Luiz
5,5
5
Remplacements. – 54e : Abou par LACOUR ;
70e : J.-C. Devaux par GMAMDIA ; 86e :
Gmamdia par NEMETH.
Non utilisés : Gurtner (g.), Vergerolle.
Entraîneur : J. Duguépéroux.
Remplacements. – 65e : Antonio Carlos par
JABI ; 83e : André Luiz par DE FARIA.
Non utilisés : Lucchini (g.), Scarpelli,
Abdoun.
Entraîneur : J. Pasqualetti.
LES BUTS
1-0 : A. FARNERUD (3e). – Centre côté gauche d’Abou. Diané le reprend d’une tête lobée que
Trévisan repousse sur la barre. A. Farnerud, placé près du poteau droit du but corse, récupère et
marque de la semelle gauche.
1-1 : Mou. N’DIAYE (58e). – Abdessadki perd la balle aux vingt mètres, Mou. N’Diaye la récupère
et marque d’une frappe lourde de l’intérieur du droit.
2-1 : DIANÉ (59e, passe de Lacour). – Récupération de Lacour qui lance Diané à la limite du
hors jeu. L’attaquant alsacien résiste au retour d’Antonio Carlos et marque de l’intérieur du droit
dans le filet opposé.
2-2 : Mou. N’DIAYE (62e, passe d’Antonio Carlos). – Antonio Carlos lance Mou. N’Diaye qui
élimine Haggui, J.-C. Devaux et Deroff, et marque de l’intérieur du droit.
LES CARTONS
3 AVERTISSEMENTS. – Strasbourg : Abdssadki (58e, tacle par-derrière sur Mou. N’Diaye) ;
AC Ajaccio : Chafni (38e, tacle dangereux sur P. Farnerud), Edson (87e, tacle en retard sur Deroff).
PAGE 6
Barthe
BBarthez
Ba
a
arthe
cap.
7
1-0 : FANCHONE (61e, passe de Bonnart). – Bonnart s’avance sans opposition dans le couloir
gauche. Il adresse un long centre dans la surface. Le ballon passe au-dessus de Fauré mais Fanchone reprend d’une tête plongeante devant Jarjat, au point de penalty.
2-0 : Is. BANGOURA (66e, passe de Fauré). – Plein axe, Fauré lance Bangoura qui s’infiltre
dans la surface entre deux défenseurs niçois et conclut de près, de l’intérieur du droit, malgré le
retour de Jarjat.
LES CARTONS
4 AVERTISSEMENTS. – Le Mans : Fischer (43e, main volontaire) ; Nice : Balmont (31e, tirage de
maillot sur Hautcœur), Jarjat (58e, semelle sur Fauré), Roudet (72e, semelle sur F. Thomas).
Signorino
5,5
Guillon
il
6
Laan
andreau
ndrea
caaap.,
p., 44,
4,5
Isabey
cap., 4,5
Bamogo
5
Ca
5,5
Rossi
5 M. Diallo
8
Dagano
6
Da Rocha
4
Savinaud
4,5
Calvé
5
Pitau
5
Ilan
6
Cetto
4,5 Toulalan
6
Afolabi
l
Richeert
rt
5
5
Mézague
Miranda
6
3,5
Genghini
4
Remplacements. – 65e : Rossi par CAPOUE ;
83e : M. Diallo par DIMITRIJVIC ; 87e :
Da Rocha par LERAY.
Non utilisés : Heurtebis (g.), Keserü.
Entraîneur : S. Le Dizet.
Tosic
4
Remplacements. – 75e : Genghini par
MENEZ ; 80e : Isabey par BRUNEL.
Non utilisés : Martinovic (g.), Sène, Bülher.
Entraîneur : D. Bijotat.
Ribéry
5
4
Ferreira
19
20
Ebondo
Tafforeau
cap.
6
Cardy
Cana
Maoulida ou
Lamouchi (14)
Les cinq derniers matches : P. G. P. N. G.
Remplaçants : Carrasso (g.) (1), Cantareil
(21) ou Beye (23), Gimenez (13), Nasri (22)
ou Delfim (6).
Entraîneur : J. Fernandez.
Absents : Bonnissel (cotes), Meité (CAN),
André Luis, Quesnel, Civelli, Deruda (choix de
l’entraîneur).
Suspendu : aucun.
Avec les Africains
Jean Fernandez respire depuis le retour des
Africains de la CAN. Seul Taiwo, fatigué, est
laissé au repos. Bonnissel étant forfait,
l’entraîneur hésite entre Beye et Cantareil au
poste d’arrière gauche, Oruma et Niang
devraient débuter. – H. F.
29
Batlles
En direct sur Canal +
Arbitre : M. Poulat
Paris-SG
16
16
Douche
ouchhez
ez
Malicki
a
alick
Debuchy
8
4
Tavlaridis
5
21
7
Cabaye
Mathieu
Les cinq derniers matches : G. N. N. G. G.
Remplaçants : Benvegnu (g.) (30),
Lièvre (7), Bergougnoux (15), Bonnet (23),
Santos (11).
Entraîneur : É. Mombaerts.
Absents : Revault (cuisse), Aubey (cuisse),
Taïder (mollet), Mansaré (grippe), Congré
(reprise), Fofana, Bedimo, Emana, Giresse
(choix de l’entraîneur).
Suspendu : aucun.
Chalmé
4
e
É. Cissé Rozehnal
9
12
Pauleta
K. Keita ou cap. C. Rodriguez
ou Landrin (24)
Moussilou (9)
12
9
Pichot
Pancrate
Makoun
Bodmer
Schmitz
h
Dao
2
7
2
5
Arribag
ri é
Dieuze
21 : 00
17
4
25
10
Niang D. Moreira
cap.
9
Stadium Lille-Métropole
Akpa-Akpro
Sirieix
11
3 AVERTISSEMENTS. – Nantes : Capoue (74e, tacle dangereux sur Calvé) ; Sochaux : Miranda
(7e, accrochage sur M. Diallo), Tosic (70e, tacle dangereux sur Bamogo).
13
Oruma
25
LES CARTONS
Toulouse Lille
14
Pagis
1-0 : M. DIALLO (20e). – À la suite d’un coup franc de Rossi, côté droit, Guillon dévie de la tête la
balle qui atterrit dans les pieds de M. Diallo. L’attaquant nantais bat Richert d’une frappe croisée
du droit.
1-1 : ILAN (33e). – Sur un coup franc aux vingt mètres, Ilan enroule sa frappe et place le ballon
au ras du poteau gauche de Landreau, qui ne peut que le toucher.
2-1 : M. DIALLO (71e, passe de Bamogo). – La transversale de Capoue trouve Bamogo, qui
contrôle de la poitrine, s’avance et passe la balle à M. Diallo qui tire du plat du pied gauche.
3-1 : M. DIALLO (73e, passe de Capoue). – Un centre de la gauche de Capoue est repris de la
tête par M. Diallo qui devance Tosic et loge la balle dans la lucarne droite.
26
8
Cesar
Déhu
En direct sur Canal + Sport
Arbitre : M. Ennjimi
Beye ou
Cantareil (21)
Abou
4,5
Spectacle agréable.
Spectacle très agréable.
Spectacle exceptionnel.
Un joueur doit avoir joué au moins quarante-cinq minutes pour être noté.
Temps froid. Pelouse en bon état. 13 275 spectateurs. Arbitre : M. Colombo.
Kanté
5,5
LES BUTS
LES BUTS
LES BUTS
STRASBOURG - AC AJACCIO : 2-2 (1-0)
Remplacements. – 57e : Bisconti par
ÉCHOUAFNI ; 64e : Bigné par So. CAMARA ;
68e : Varrault par TCHATO.
Non utilisés : Lloris (g.), Diakite.
Entraîneur : F. Antonetti.
1-0 : VIERI (15e). – Coup franc pour Monaco à une trentaine de mètres côté gauche. La frappe
puissante à mi-hauteur de Di Vaio est effleurée par Gakpe, puis rebondit devant Le Crom. Le gardien troyen relâche le ballon dans les pieds de Vieri, qui a bien suivi et marque de l’intérieur du
gauche.
1-1 : ENZA YAMISSI (64e, passe de Nivet). – Sur une relance trop molle de Squillaci plein axe,
le ballon parvient à Nivet qui donne immédiatement à Enza Yamissi, esseulé dans la surface côté
gauche. La frappe du pied gauche de l’attaquant troyen passe entre les jambes de Warmuz et termine sa course dans le petit filet opposé.
3 AVERTISSEMENTS. – Troyes : Tourenne (36e, antijeu sur Gakpe), Matuidi (53e, antijeu sur Vieri), Grax (88e, tacle en retard sur Givet).
1 EXPULSION. – Monaco : Bernardi (73e, altercation avec Nivet).
Jarjat
4
Temps frais. Pelouse en bon état. 24 868 spectateurs. Arbitre : M. Derrien.
LES BUTS
LES CARTONS
Bigné
5
Remplacements. – 46e : Chiumiento par Is.
BANGOURA (note : 6) ; 85e : Fanchone par
DOUILLARD ; 87e : Fauré par DE MELO.
Non utilisés : Pinault, N’Dzomo.
Entraîneur : F. Hantz.
An. Yahia
4
Ederson
5,5
NANTES - SOCHAUX : 3-1 (1-1)
Biancalani
F. Diawara
L. Perrin
6
5,5
Brison
4
5,5
Puygrenier
y
6,5
Sablé
Berenguer
q
Postiga cap., 5,5
6
4
4,5
Brra
raac
acigliano
ciglia Lécluse
Janooott
5,5
Kroupi Piquionne
caaap.,
p., 66,
6,5
7
5,5
4
Z. Camara
Hellebuyck
Da Costa B. Gavanon
5
4,5
5,5
6
Basto
Chrétien
non noté
Duchemin
6,5
Ilunga
6,5
4,5
Remplacements. – 53e : Kroupi par ZERKA ;
62e : Biancalani par SARKISIAN ; 86e : Duchemin par ANDRÉ LUIZ SILVA.
Non utilisés : Sorin (g.), Camerling.
Entraîneur : P. Correa.
Varrault
cap., 4
Balmont
6
Abardonado
o
4
Bisconti
Gréégoriini
ini
n
5,5
6
F. Thomas
6
Fauré Bellion
Chiumiento 5,5
4,5
4
Montero
5,5
Roudet
4,5
Matsui
5,5
Cerdan
5 Hautcœur
6
O. Thomas
Fanchone
5
6
Temps doux. Pelouse inégale. 16 107 spectateurs. Arbitre : M. Malige.
Grax
Modesto
d
Di Vaio
5,5
6
Boucansaud
an
4,5
D. Perez
5
Warmuz
W
aarmuz
armu
Le Croom
om
Matuidi
Nivet
6
Gakpe Vieri
5
6,5
5,5
6
5,5
6,5
Enza Yamissi
Ib. Faye
Squillaci
6
4,5
5,5
Plasil
Amzine
5
5
Cubilier
Paisley
4,5
5
Remplacements. – 68e : Cubilier par DOS
SANTOS ; 71e : Plasil par BERNARDI ; 80e :
Gakpe par MERIEM.
Non utilisés : Biancarelli (g.), Gigliotti.
Entraîneur : F. Guidolin.
c
5
Roche
RRo
oche
5,5
,
Mensah
5
LES BUTS
Temps frais. Bonne pelouse. 6 572 spectateurs. Arbitre : M. Garibian.
Givet
cap., 6
Isaksso
akssoon
on
4
G. Bourillon
4,5
Gourcuff
4
Monterrubio
cap., 4,5
Faubert
5,5
Jemmali
6,5
F
5,5
Mvuemba
3,5
Y. Hadji
5
Chamakh
5
Fernando
6,5
Henrique
5
Sorlin
4,5
NANCY - SAINT-ÉTIENNE : 2-0 (2-0)
NANTES - SOCHAUX (3-1)
Serge LE DIZET (entraîneur de Nantes) : « Trois buts, trois points, c’est positif
même si ce match n’est sans doute pas le plus abouti que nous ayons réussi. Ça fait
du bien au moral. On sait que les matches basculent sur peu de choses. Après une
première mi-temps difficile, on a fait ce qu’il fallait pour avoir la réussite. »
Dominique BIJOTAT (entraîneur de Sochaux) : « On n’a pas su tenir notre
plan de jeu, alors que nous étions revenus logiquement au score. On donne deux
buts sur trois aux Nantais. À 27 points, on ne vise pas autre chose que le maintien,
le plus vite possible. Ce serait bien de garder notre marge avant d’affronter nos
concurrents directs. » – J.-D. C.
Planus
u
Ramé 5,55
cap.,
non noté
Smicer
7
Br. Cheyrou
Perea
5
4,5
Bonnart
cap., 6,5
Perrier-Doumbé
4
23
23
26
25
Lichsteiner ou
K. Keita (23)
Rothen
Les cinq derniers matches : P. G. N. G. P.
Remplaçants : Pichon (g.) (30), Plestan
(25), Lichtsteiner (26) ou Moussilou (9),
Mirallas (27), Fauvergue (13) ou Odemwingie
(14).
Absents : Acimovic (convalescent), Dumont,
Sylva (g.) (reprise), Vitakic, Dernis, Gygax,
Aboucherouane, S. Robail, M. Robail, Barallon
(choix de l’entraîneur)
Suspendus : Franquart, L. Touré.
M’Bami
16
Alonzzo
zo
6
Yepes
22
Armand
Les cinq derniers matches : P. G. P. N. N.
Remplaçants : Letizi (g.) (1), B. Mendy (5),
Paulo César (28), Landrin (24) ou C. Rodriguez (12), Bueno (18) ou Haddad (14).
Entraîneur : G. Lacombe.
Absents : Badiane (genou), Semak (instance
de départ), Dja Djedje (cheville), Dhorasoo
(genou), Kalou, Drame (CAN), Ateba, Kantari,
Cousin (choix de l’entraîneur).
Suspendu : aucun.
Santos sur le banc
Makoun titulaire
Dhorasoo forfait
Mombaerts a opéré trois changements par
rapport à l’équipe victorieuse de Nantes (1-0).
Douchez, Dao et Cardy suppléent Revault,
Aubey et Taïder. Santos revient dans le groupe
après sa participation à la CAN. Le Guinéen
Mansaré, malade, est forfait, tandis que le
Camerounais Emana, en manque de rythme, a
été laissé à disposition de l’équipe réserve.
– N. S.
Comme prévu, Makoun, rentré de la CAN en
milieu de semaine, retrouvera sa place au
milieu. Le bail de Malicki dans les buts se prolonge. Sylva, tout juste de retour à Lille, se
remet de la CAN. Pour le poste d’attaquant
Moussilou est en balance avec Keita, qui évoluerait à droite si Puel décidait de titulariser le
premier nommé. – M. Bo.
Lacombe devra se passer de Dhorasoo, forfait
en raison d’un coup reçu sur la rotule droite à
Strasbourg (1-1) qui l’a privé d’entraînement
ces trois derniers jours. En revanche, il peut
compter sur « les qualités de passeur » de
Rothen, de retour d’une blessure à une cuisse
et qui devrait être titularisé sur le flanc
gauche, alors que Pancrate devrait succéder à
Bueno côté droit, comme ce fut le cas face à
Sochaux (3-1). – D. D.
Prix des places : 30, 40, 50, 60, 70 et 80
Prix des places : 16, 35, 39, 44 et 50
DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
RICARDO (entraîneur de Bordeaux) : « C’était un match qui m’a plu, où nous
avons déstabilisé Rennes, en sachant varier notre jeu. La première mi-temps était
presque parfaite. Ensuite, les Rennais ont pris un peu plus de risques, mais on a
bien géré et on a même eu trois ou quatre occasions dangereuses, sans compter ce
but magnifique. Le terrain était meilleur aussi. Ce soir, tout nous sourit puisque les
autres ont fait match nul, mais la décision appartient encore à Lyon. »
Laszlo BÖLÖNI (entraîneur de Rennes) : « Rennes est une équipe qui tourne et
qui doute. Voilà mon sentiment ce soir. Pour obtenir quelque chose, il aurait fallu
conserver le 0-0 jusqu’à la mi-temps. Mais ça, on n’arrive pas à le faire, même si ce
n’est pas la pression mise par Bordeaux qui nous a fait craquer… Nous avons fait
une bonne deuxième mi-temps mais ce n’est pas suffisant et on ne peut pas s’en
contenter. C’est difficile en ce moment, il faut attendre le retour des absents pour
stopper cette spirale négative. Nous sommes encore trop tendres, pas assez
matures pour répondre aux exigences de la compétition. » – L. L.
Kahlenberg
4,5
Medjani
j
Be. Cheyrou
Ouadah
5,5
Pieroni
5,5
5
Mignot
g
5
bée
Méniri
n Wimbbé
Youla
4
6
6
6,5
Luyindula
Proment
4,5
Grichting Violeau
Borbiconi
cap., 6
4
5,5
5,5
Obraniak
Lachuer
Mihoubi
Martin
6
cap., 4,5
6,5
5
Marange
4,5
Bleu
Rouge
Jaune
Ricardo : « Ce soir, tout nous sourit »
Alioui
5,5
Temps doux. Pelouse en bon état. 9 241 spectateurs. Arbitre : M. Layec.
Jaune
BORDEAUX - RENNES (2-0)
CCoool
6
Temps frais. Pelouse médiocre. 20 133 spectateurs. Arbitre : M. Sars.
Noir
Bleu
Noir
EN DIRECT DES VESTIAIRES
Pimenov
non noté
Jaurès
5
LE MANS - NICE : 2-0 (0-0)
Temps froid. Pelouse correcte. 6 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Hamer (LUX).
18 HEURES
Metz - Marseille (Canal + Sport)
19 HEURES
Metz - Nancy (Foot +) (25e journée)
Monaco - Lyon (24e journée)
BORDEAUX - RENNES : 2-0 (1-0)
7
FOOTBALL LIGUE 1 (26 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
LENS - LYON : 1-1
Lyon avance moins vite
L’OL a rejoint Lens dans le temps additionnel. Le but de Wiltord change le décor, même si Bordeaux revient à sept points.
Un très beau tir de
Wiltord à la 91e minute a
sauvé l’OL de la défaite,
hier, à Lens (1-1). Cruel
pour les Lensois, ce
dénouement, qui porte la
marque des champions
de France, masque une
période plutôt difficile
pour eux. Car ils ont
concédé, dans le Nord, un
troisième match nul
d’affilée en Ligue 1 qui
permet à Bordeaux de
revenir à sept points.
LENS –
de notre envoyé spécial
A. Coulibaly A. Diarra
7
5,5
Clerc
5,5
Govou
5,5
Tiago
4,5
Cris
8
Jussiê
7
Carew
Cousin
4
6
Frau
6
Barul
5,5
80e
Remplacement. –
: Frau par KHITER.
Non utilisés : Chabbert (g.), Gillet, Carrière,
Lacourt.
Entraîneur : F. Gillot.
Coupeet
et
M. Diarra
6
5
Müller
5
Juninho
cap., 4,5
Wiltord
F. Malouda
6
5,5
e
Remplacements. – 59 : Carew par FRED ;
63 : Clerc par BENZEMA.
Non utilisés : Vercoutre (g.), Diatta, Pedretti.
Entraîneur : G. Houllier.
LES BUTS
1-0 : JUSSIÊ (56e, passe de Se. Keita). – Dans le rond central, Keita efface Tiago et lance
Jussiê côté droit, à la limite du hors-jeu. Un contrôle de l’extérieur du gauche permet au Brésilien
de repiquer dans l’axe. À l’entrée de la surface, il marque de l’intérieur du gauche, sur la droite de
Coupet.
1-1 : WILTORD (90e + 1, passe de Govou). – Cris prolonge de la tête un long ballon de Tiago.
En pivot aux seize mètres, Govou contrôle et décale Wiltord sur la droite. Sans contrôle, ce dernier
trouve le petit filet opposé d’une frappe tendue du cou-de-pied droit.
LES CARTONS
3 AVERTISSEMENTS. – Lens : A. Coulibaly (59e, charge irrégulière sur Carew) ; Lyon : Tiago
(77e, tacle par-derrière sur Assou-Ekotto), Cris (83e, charge irrégulière sur Itandje).
CRIS, le défenseur lyonnais, a été décisif sur l’action
menant à l’égalisation.
« Je pensais
que c’était perdu »
LENS –
de notre envoyé spécial
« VOUS AVEZ FINI quasiment
avant-centre. Et l’action de
l’égalisation est venue sur
l’une de vos têtes...
– Je suis monté avec l’espoir d’égaliser, mais au fond de moi je pensais
que c’était perdu. Fred est grand,
John Carew est grand, et pourtant,
en face, Coulibaly remportait toutes
les balles de la tête. Il restait seulement une minute à jouer. J’ai sauté, il
fallait que je gagne ce duel pour
espérer encore quelque chose.
– Vous l’avez échappé belle,
n’est-ce pas ?
mon avis, on a vu les deux meilleures équipes du Championnat. »
Mais si Lyon reste premier, et le restera probablement en dépit de ces
trois matches nuls d’affilée, Lens est
loin d’être son dauphin. Avant de
songer à la suite, les Lensois iront à
l’Udinese, mercredi, en Coupe de
l’UEFA. Lyon attendra une semaine
de plus avant de retrouver l’Europe.
Cela ne sera pas de trop, peut-être.
VINCENT DULUC
– Chaque match est très difficile.
À Lyon, on se prépare toujours à ce
type d’affrontement. Avant le
match, l’entraîneur nous l’a redit, il
nous a demandé un maximum de
concentration, car tous les adversaires sont à fond contre nous.
Et Lens était vraiment bien organisé.
– Wiltord n’a pas fait un grand
match. Mais, à l’arrivée, c’est
lui qui fait la différence...
– Heureusement, sur ma tête,
Govou fait cette passe importante
pour Wiltord. Et Sylvain, c’est vraiment très fort ce qu’il réalise à cet
instant-là du match. Il est toujours
présent dans les moments décisifs. »
– J.-L. G.
L’AC MILAN PISTE CRIS. – Le match très réussi de Cris face à Bordeaux (0-0)
n’a fait qu’attiser la convoitise de l’AC Milan, qui avait délégué un émissaire
dimanche dernier à Gerland pour superviser le défenseur central de l’OL. Le club
milanais, qui doit pallier le départ de Stam à l’Ajax à la fin de la saison, serait prêt à
offrir 20 millions d’euros pour acquérir les services du Brésilien. – C. C.
LENS. – Hier soir, les Lensois, à l’instar d’Olivier Thomert sur cette frappe, ont bousculé le leader lyonnais. Le défenseur Patrick Müller (à droite) et Florent Malouda,
descendu d’un cran dans un rôle d’arrière gauche, ont dû faire face à l’impact des attaquants Sang et Or.
(Photo Didier Fèvre)
Jussiê joue juste
LES JOUEURS. – Buteur plein de sang-froid, inspiré à la création, le Brésilien de Lens a fait trembler l’OL.
LENS
ITANDJE (5,5) : il aurait sans doute dû sortir
devant Wiltord (68e). Très bien placé sur la
magnifique reprise du même joueur (84e), mais
impuissant sur le tir égalisateur de ce dernier
(90e + 1).
BARUL (5,5) : à créditer d’un match costaud et
pourtant il y avait du monde dans son couloir
quand Malouda prêtait main forte à Wiltord ou
Govou.
A. COULIBALY (7) : sa passe en retrait insuffisamment appuyée aurait pu coûter cher (3e).
Mais il s’est largement racheté en réalisant une
grosse prestation. Dans le jeu aérien, il a dominé les attaquants lyonnais. Un roc.
HILTON (6) : le « vrai » Hilton est de retour. Il a
bien contenu Carew, puis Fred. Bon sens de
l’anticipation. Une reprise repoussée par Coupet (27e).
ASSOU-EKOTTO (5,5) : intraitable face à
Govou en première mi-temps. Séché méchamment par Tiago (77e). Impuissant sur la frappe
de l’égalisation rhodanienne.
A. DIARRA (5,5) : il a beaucoup couru en première mi-temps mais on l’a peu vu car Lyon,
avec son jeu direct, sautait régulièrement le
milieu lensois. Son physique a soulagé son
équipe.
Se. KEITA (6) : auteur de l’ouverture décisive
pour Jussiê (56e). Efficace à la récupération et à
la distribution. Très présent au contre.
FRAU (6) : en progrès constants depuis son
arrivée au mercato. Trouve des automatismes
avec ses coéquipiers. A bien défendu sur
Malouda. Remplacé par KHITER (80e).
JUSSIÊ (7) : il a marqué un très joli but (56e) et a
été proche du doublé (85e). Il a souvent provoqué et a fait étalage de sa bonne vision du jeu. Il
aurait même pu espérer un coup de sifflet de
M. Coué sur une obstruction de Cris dans la surface lyonnaise (19e).
THOMERT (4,5) : actif à gauche, mais sans
réussite. Une frappe trop croisée (17e).
COUSIN (6) : en première période, il a eu trop
peu de ballons à exploiter. En seconde, il a harcelé la défense lyonnaise et a été précieux dans
les remises.
LYON
COUPET (6) : une sortie décisive et courageuse
devant Hilton. Au-delà du but de Jussiê, rien
d’autre à faire d’important.
CLERC (5,5) : il a confirmé la qualité de son
intérim dans un registre cette fois majoritairement défensif. S’il a été remplacé par BENZEMA (63e), il a en fait laissé sa place à Tiago, ce
qui a fragilisé la défense lyonnaise.
CRIS (8) : encore une fois le meilleur joueur de
son équipe, ce qui n’est pas forcément bon
signe pour un leader. Énorme défensivement,
comme d’habitude depuis quelques semaines,
et décisif dans les dernières minutes lorsqu’il a
décidé de devenir avant-centre. Il a été le seul à
battre Coulibaly dans les airs, ce qui a débouché
sur l’égalisation.
MÜLLER (5) : il a perdu quelques duels et
quelques ballons, sans grandes conséquences.
Contraint à des relances surtout longues.
F. MALOUDA (5,5) : aurait-on imaginé Six ou
Ginola arrière gauche ? Malouda, lui, l’a fait. Il
serait injuste de le juger comme un défenseur
naturel. Mais il serait encore plus injuste de ne
pas souligner qu’il a été solide défensivement.
Curieusement, il avait déjà joué défenseur face
à Frau lorsque celui-ci évoluait à Sochaux.
M. DIARRA (5) : plus tranchant que ces derniers temps, notamment en première période.
Mais il n’a pas encore retrouvé tout son volume,
et encore moins son influence technique.
TIAGO (4,5) : combatif, jouant plutôt juste
techniquement, il n’a pas beaucoup pesé sur la
construction, et s’est trouvé en grande difficulté lorsqu’il a fini arrière droit. Il aurait dû être
expulsé directement pour une faute sur AssouEkotto (77e).
JUNINHO (4,5) : il traverse une période difficile qui l’agace beaucoup, visiblement.
Quelques bonnes transversales, du travail
défensif, mais son influence technique, actuellement, n’est pas à la hauteur de son talent.
GOVOU (5,5) : il passe beaucoup moins en ce
moment, mais se bat toujours. Et sa passe décisive fait une grosse différence dans le bilan.
CAREW (4) : souvent brouillon. Ni ses appels ni
ses actions ne sont nets. Énervé par l’arbitrage.
Et par son jeu aussi, sûrement.
WILTORD (6) : il a gagné peu de duels, a eu du
déchet dans ses prises de balle et dans ses
passes, mais il a effectué le plus beau geste du
match et marqué un but superbe, son neuvième
en L 1 cette saison. – J.-L. G., V. D.
ILS ONT DIT
NANCY - SAINT-ÉTIENNE : 2-0
Aulas :
« Un bon entraînement »
La belle semaine de Nancy
Jean-Michel AULAS (président de
Lyon) : « C’est un bon entraînement
pour préparer le match d’Eindhoven.
J’espère que les gens du PSV étaient
dans les tribunes… Les caractéristiques
du PSV sont identiques à celles de Lens :
puissance, qualités physiques. Or on a
imposé un défi physique que les Lensois
n’ont pas l’habitude de recevoir. Un
point, ce n’est pas beaucoup, mais
l’enjeu n’était pas arithmétique, c’était
de démontrer les qualités qui vont nous
permettre de rivaliser avec le PSV, et
surtout de les battre. Les joueurs estiment être beaucoup sanctionnés. John
(Carew) est grand, mais quand on voit
le nombre de fautes sifflées sur lui alors
qu’il ne saute même pas… C’est difficile de marquer quand on est sanctionné ainsi. C’est un sujet qui mérite débat.
Et comme la presse fait des débats pour
savoir si l’OL est avantagé… Pourquoi
ne pas en faire un sur le thème : “Est-il
vraiment désavantagé ?” Nos joueurs
étaient ulcérés à la fin du match. Je me
fais l’interprète de Juninho qui m’a
demandé de le dire. C’est sûr aussi que
le geste de Tiago sur Assou-Ekotto est
limite. L’arbitre a pris la décision qui lui
paraissait la plus appropriée (un carton
jaune au lieu du rouge). »
Patrice BERGUES (entraîneur-adjoint de Lyon) : « Le nul est logique même s’il
est cruel pour Lens. Nous avons des grands joueurs qui refusent l’idée de la défaite,
ils ont des facultés à se surpasser. Ce sont ces qualités morales au-dessus de la
moyenne qui nous permettent une fois de plus de nous tirer d’un mauvais pas,
comme à Ajaccio en Coupe de France (2-1). C’est bien sur le plan mental d’être
revenu, mais sur le plan physique on puise beaucoup. On avait un nombre d’attaquants important. Mais dans le jeu aérien on n’a pas été assez performant, alors on
a mis Cris devant. Sur le plan offensif, c’est sûr qu’on doit être meilleurs. »
Francis GILLOT (entraîneur de Lens) : « On a des regrets par rapport à ce but
encaissé à la fin. Mais c’est un beau but, alors il n’y a rien à dire. C’est encourageant, on a montré des signes de stabilité. Il faut rester positif, même si les gars
sont abattus. Contre Lyon, c’est quand même une performance. Ça peut faire 2-0
sur la frappe de Jussiê juste à côté. On peut finir aussi à 10 contre 11 (Tiago aurait
mérité l’expulsion pour une faute sur Assou-Ekotto à la 77e), mais l’arbitre en a
décidé autrement. »
JUNINHO (Lyon) : « Je pense que c’est un nul mérité. Mais j’aimerais bien
qu’on joue toujours d’égal à égal. Je suis capitaine, c’est mon rôle de le dire. J’ai le
sentiment très net qu’on nous rend les choses plus difficiles. Je respecte mes adversaires, et quand Lille gagne à Gerland (3-1), je félicite les Lillois pour leur super
match, mais aujourd’hui, comment peut-on systématiquement pénaliser John
(Carew) dans ses duels contre les défenseurs les plus costauds du Championnat ?
C’est le genre de détails qui énervent beaucoup une équipe. » – V.D.
Seydou KITA (Lens) : « C’est difficile d’accepter ce résultat, mais a-t-on le
choix ? Wiltord se retrouve tout seul, je ne sais pas comment. Il est très adroit, il a
aussi de la chance. Maintenant, il faut préparer le mieux possible notre match de
Coupe de l’UEFA, mercredi, à Udine. » – J.-L. G.
Gérard HOULLIER, entraîneur de Lyon, ne s’est pas présenté en salle de
presse.
DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006
Après s’être qualifiés pour la finale de la Coupe de la Ligue mercredi, les Nancéiens
ont battu des Stéphanois décevants.
1-0 : Chrétien (9e)
2-0 : Kroupi (15e, s. p.)
NANCY –
de notre correspondant
permanent
OFFICIELLEMENT, il n’est question
que de maintien. Mais en battant
Saint-Étienne hier soir, trois jours
après avoir décroché son billet pour
la finale de la Coupe de la Ligue
contre Le Mans (2-0), Nancy va bien
finir par parler d’Europe. C’est en
tout cas un rêve avouable, sans forcément se focaliser sur la finale du
22 avril prochain au Stade de France.
L’ASNL possède un douillet capital
de 35 points et un match de retard à
disputer sur le terrain de la lanterne
rouge messine. Elle a semé les relégables (Ajaccio est à 14 longueurs) et
n’est qu’à quatre unités du Mans,
cinquième ce matin.
La perspective est d’autant plus crédible que les joueurs de Correa ont
mûri. Face aux Verts qu’ils avaient
battus sur le même score à l’aller, ils
ont démontré leur capacité à s’imposer sans avoir besoin de se mettre
dans le rouge. « Nous avons su gérer
notre avance, s’est réjoui Pablo Correa. La différence entre le Nancy qui
avait perdu quatre matches au mois
d’août dernier et celui-ci tient dans
sa confiance. »
L’entame tranchante
des Nancéiens
Le public de Picot était venu remercier son équipe pour le voyage vers la
capitale. Il eut droit, en retour, à une
entame tranchante. Les Stéphanois
ne s’y étaient pas préparés. À la suite
d’une faute anodine de Diawara sur
Biancalani, Gavanon déposait le ballon sur la tête de Chrétien (9e). Toujours très offensif, malin aussi, le
latéral gauche nancéien remettait ça
dans la foulée. En cherchant à le
tacler dans la surface, Perquis freinait le ballon de la main. Sur penalty,
Kroupi doublait la mise (15e) et il
aurait pu tuer le match s’il avait
cadré après avoir été royalement servi par Ilunga (36e). Janot n’avait pas
encore touché le moindre ballon
dont Saint-Étienne avait la maîtrise.
L’entrée de Feindouno avait donné
un coup de fouet à l’équipe de Baup.
Mais à part deux tirs de Sablé (45e et
90e + 2), Bracigliano n’aura guère
eu à s’employer hormis pour intercepter quelques centres pas bien
méchants. « Nous vivons une
période difficile, avoua lucidement le
capitaine stéphanois. Nous allons
voir si nous sommes capables de
répondre présents. Il faut se regarder
dans la glace. Quand on parle avant
un match, il faut au moins écouter les
consignes. Et quand je dis ça, je mets
tout le monde dans le même sac. »
Sablé dit également attendre impatiemment le retour de Zokora. En
janvier, les Nancéiens ont dû jouer
sans Diakhaté. Hormis Lyon, aucune
équipe ne leur a marqué le moindre
but à Picot depuis le début de
l’année. La CAN est un argument
dont on use que lorsqu’on boîte.
RAPHAËL RAYMOND
Lécluse hermétique
NANCY
SAINT-ÉTIENNE
BRACIGLIANO (6,5) : toujours concentré. Une nouvelle
prestation très propre.
CHRÉTIEN (6,5) : auteur de son premier but de la saison, il a
surtout réussi tout ce qu’il entreprenait.
DA COSTA (5,5) : quelques approximations inhabituelles,
mais il s’est bien repris.
LÉCLUSE (7) : intraitable. Chaque ballon qui traînait fut
pour lui, à terre comme dans les airs.
PUYGRENIER (6,5) : impassable. Toujours bien placé, il n’a
pas perdu un duel.
BIANCALANI (6) : maître de son couloir jusqu’à ce que ses
adducteurs ne l’obligent à sortir (62e). Son successeur, SARKISIAN, manqua de réalisme (67e).
DUCHEMIN (6,5) : un gros match, dans la lignée de son
mois de janvier canon. Relayé par ANDRÉ LUIZ SILVA
(86e).
BERENGUER (6) : bagarreur, il a encore œuvré dans
l’ombre.
B. GAVANON (6) : il sut aussi aérer le jeu lorrain.
BRISON (5,5) : une entame tonique, mais il peina un peu sur
la fin.
KROUPI (5,5) : buteur sur penalty. Mais il n’a pas cadré,
seul face au gardien (36e). Remplacé par un ZERKA généreux (53e).
JANOT (5,5) : aucun arrêt déterminant à effectuer. Il ne
pouvait rien sur les buts.
F. DIAWARA (5,5) : globalement, il a contenu Brison. Le
moins décevant derrière.
PERQUIS (4) : c’est sa main malheureuse qui entraîne le
penalty (15e). Une soirée très difficile.
Z. CAMARA (5) : il eut du mal à imposer son autorité derrière. Un placement à revoir.
ILUNGA (4,5) : quelques gestes géniaux, mais il gagnerait à
ne pas jouer les yeux rivés sur ses chaussures.
L. PERRIN (4) : souvent dépassé, parfois passif.
SABLÉ (5,5) : deux essais lointains et l’envie, au moins, de
réagir.
HELLEBUYCK (4,5) : dans l’axe puis à gauche, il resta très
discret.
BASTO (non noté) : il a subi le remaniement tactique que
les deux buts nancéiens imposaient. L’entrée de FEINDOUNO (31e, note : 6) a requinqué les Verts, mais elle n’a pas
suffi.
POSTIGA (4,5) : impuissant, il a souvent joué vers l’arrière.
PIQUIONNE (4) : il ne s’est jamais imposé et ne parut
jamais en phase avec Postiga. Suppléé par MAZURE (72e),
qu’on ne vit pas d’avantage. – R. R.
PAGE 7
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Se. Keita
6
train de dire que, si on lâchait cinq
secondes, on allait le payer. Je ne
sais pas si on a lâché, mais ils ont
marqué. Même dans un mauvais
jour, ils ont un gros mental. » En
écho, Juninho dira des Lensois : « À
Bleu
Rouge
Hilton
t
p 6
ItIItandje
tandj cap.,
tandje
5,5
un ou deux qui marquent, pas plus.
Lyon a eu de la chance sur autre
chose, mais là, il y avait du talent. »
Sur le banc lensois, qu’il avait
rejoint depuis peu, Pierre-Alain Frau
avait déjà vu le film. « J’étais en
Jaune
Bleu
Jaune
Longtemps, cela n’a rien changé, en
dehors du premier jeu à trois du
match pour un tir de Wiltord dans le
petit filet (68e). Et Tiago, arrière
droit, n’aurait pas dû le rester longtemps, car sa faute énorme, parderrière, sur Assou-Ekotto (77e)
valait sans doute une douche
directe.
Puis Cris et Wiltord se sont occupés
de tout, bourreaux des rêves lensois. Une première fois, sur un
centre de Benzema, Wiltord a expédié une volée superbe, boxée par
Itandje (84e). Dans la minute suivante, Lens aurait pu boucler
l’affaire, après un nouveau dribble
d’Assou-Ekotto sur Tiago, à la
dérive défensivement : mais, à
l’entrée de la surface, Jussiê ne
Temps frais. Pelouse moyenne. 40 037 spectateurs. Arbitre : M. Coué.
Thomert
4,5
Sur le second, Govou a immédiatement décalé Wiltord, dont la reprise
croisée, sans contrôle, a fait
mouche (90 e + 1). « C’est un
grand joueur, glissera Francis Gillot.
Sur vingt joueurs à sa place, il y en a
Cris avant-centre
LENS - LYON : 1-1 (0-0)
Assou-Ekotto
5,5
cadra pas sa frappe rasante et puissante.
Face aux longs ballons qui atterrissaient sur le crâne de Coulibaly, Cris
est devenu avant-centre : il a gagné
les deux duels qui se sont présentés.
Noir
Noir
MENÉS TREIZE FOIS au score,
revenus douze fois. C’est la statistique qui résume le mieux, à ce jour,
la saison lyonnaise. La saison d’un
ogre mental qui parvient à sauver
l’essentiel, ou à peu près, les jours
où il n’est pas franchement un ogre
dans le jeu. Il y a beaucoup à dire sur
la manière dont l’OL joue actuellement, et notamment sur une animation offensive défaillante, avec un
milieu qui ne crée pas grand-chose,
des couloirs où les couples ne sont
pas très performants, et deux
avants-centres qui se relaient dans
la frustration de ne pas marquer et
d’avoir si peu d’occasions.
Mais hier, à Lens, Lyon est revenu à
la 91e minute grâce à un joli but de
Wiltord, et cela sera suffisant pour
qu’il évite la migraine dans les jours
à venir, même si les sept points
d’avance sur Bordeaux, avec un
match en plus à jouer pour l’OL (à
Monaco), s’étaient comptés quatorze au début du mois de janvier.
Le scénario a beau être habituel
pour les Lyonnais, il est extrêmement cruel pour Lens, qui a livré son
match le plus significatif depuis son
nul à Marseille (1-1, 20e j.), pour
décrocher l’un de ces matches nuls
qui ne font pas avancer mais donnent l’espoir d’autre chose.
L’impact des Lensois dans les duels
et dans le pressing, leur vitesse dans
le jeu de contre ont longtemps
contenu une équipe lyonnaise qui
défend bien, en ce moment, ce qui
est méritoire en regard des blessures qui sinistrent ce secteur, mais
qui attaque mal, et construit peu.
N’avoir pas encore joué sur un bon
terrain, en 2006, est une explication. Mais cela ne peut pas être la
seule. L’état de la pelouse de Bollaert et les craintes réciproques,
conjoncturelles ou culturelles, ont
débouché sur un schéma classique :
chacun saute le milieu, la seule
alternative est celle du contre ou du
jeu long, et le jeu de passes un souvenir. Après coup, les joueurs expliqueront perdre trop de temps dans
le contrôle, sur un tel terrain. Or, le
temps perdu profite toujours aux
défenseurs.
La première période aura été un
désert en occasions : erreur de Coulibaly et frappe dévissée de Carew
(3e), frappe manquée de Thomert à
la sortie d’un une-deux (18e), sortie
de Coupet devant Hilton (28e). Rien
d’autre. Heureusement, le but de
Jussiê, une magnifique frappe
enroulée à l’entrée de la surface, a
lancé le match (56e). Le temps de la
construction, là encore, avait été
réduit au minimum : une relance
vers Keita, un dribble sur la prise de
balle, un ballon en profondeur du
Malien vers Jussiê, l’action aura
duré quatre ou cinq secondes. Il fallait ce but pour rendre le match un
peu plus intéressant. Lens a un peu
reculé, Lyon a un peu poussé, et si le
remplacement de Carew par Fred
(59e) n’a pas bouleversé le jeu
d’attaque de l’OL, l’entrée de Benzema à la place de Clerc (64e) a été
plus réussie dans son volet offensif.
Lyon a joué, alors, avec seulement
deux défenseurs de formation sur le
terrain. « Quand vous êtes menés
0-1, dira Patrice Bergues, venu à la
presse relayer Gérard Houllier, soit
vous sortez votre mouchoir et vous
pleurez, soit vous faites quelque
chose pour vous en sortir. »
8
FOOTBALL LIGUE 1 (26 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
BORDEAUX - RENNES : 2-0
Bordeaux grignote
Les Girondins reviennent à sept points du leader, Lyon. Et Ricardo commence à évoquer le titre.
1-0 : Fernando (39e)
2-0 : Smicer (67e)
BORDEAUX –
de notre envoyé spécial
Utaka de retour de la CAN – Rennes
s’en est donc remis à Hadji, un milieu
reconverti, comme cela avait été le cas
avec Källström, à Auxerre (0-2), deux
semaines plus tôt… ce dernier étant,
lui aussi, touché, et manquant cruellement dans l’entrejeu.
L’international marocain, déjà à ce
poste en seconde période face à Monaco (1-3), samedi dernier, parut donc
beaucoup trop seul pour inverser le
cours d’une histoire qui fait remonter
la dernière victoire de la formation
d’Ille-et-Vilaine en Gironde au
11 novembre 1973 (1-0). « Cette
défaite nous laisse un goût amer, on ne
sait plus quoi faire, pouvait soupirer
Jacques Faty. Ils méritent leur place. »
Mais peuvent-ils espérer mieux ?
FRANCK LE DORZE
Smicer omniprésent
BORDEAUX
RAMÉ (non noté) : touchéà l’avant-brasgauche, il
fut remplacé (22e) par ROUX (6), qui dut patienter
jusqu’à la 60e minute pour se détendre.
JEMMALI (6,5) : n’a cessé de prendre son couloir, à
l’image du second but, sans délaisser sa première
mission.
HENRIQUE (5) : avec lui, rien ni personne ne doivent passer, même s’il peut manquer de discernement. Présent sur le premier but.
PLANUS (5,5) : beaucoup plus élégant que son partenaire de la charnière, il abuse parfois du jeu long.
MARANGE (4,5) : sans prendre de risques excessifs, il s’est contenté de bloquer sa zone, sans s’afficher devant.
FAUBERT (5,5) : il n’a jamais abandonné son flanc
droit, même si peu de centres aboutirent.
FERNANDO (6,5) : il ne se contente pas de travailler dans l’entrejeu, puisqu’il sait aussi marquer.
Br. CHEYROU (5) : a alterné, avec plus ou moins de
bonheur, le jeu court et le jeu long.
SMICER (7) : « passeur » sur l’ouverture du score, il
a davantage évolué comme un meneur, au point
d’inscrire le second but. Remplacé par MAVUBA
(90e).
PEREA (4,5) : le Colombien s’est démené, sans vraiment réussir à faire la différence. Remplacé par
DENILSON (61e), discret.
CHAMAKH (5) : le Marocain s’est souvent montré
brouillon, malgré de la bonne volonté. Un manque
de confiance ?
RENNES
ISAKSSON (4) : quelques relances hasardeuses,
des sorties manquées (34e), la rentrée du grand
Suédois ne fut guère concluante.
PERRIER-DOUMBÉ (4) : beaucoup de centres
venant de son côté, il souffrit beaucoup.
MENSAH (5) : la première du défenseur ghanéen
a plutôt fait oublier Adailton. Solide sur l’homme.
J. FATY (5,5) : le jeune patron a une nouvelle fois
correctement rempli sa mission. Cela fut cependant insuffisant.
EDMAN (4,5) : en raison d’une adversité forte et
nombreuse, il s’est montré plus prudent qu’à
l’accoutumée.
G. BOURILLON (4,5) : quasiment défenseur
central, son placement apparut difficile à expliquer et son apport faible, donc.
SORLIN (4,5) : pour son retour à Rennes, il n’a
pas apporté tout ce que l’on attendait, sur un côté
puis recentré.
MVUEMBA (3,5) : noyé au milieu du terrain, il
n’exista pas et fut remplacé, à la pause, par
M. SOW (3,5), chargé d’épauler Hadji. En principe.
GOURCUFF (4) : dans un système trop défensif,
le technicien a peiné à trouver des solutions. Remplacé par BARBOSA (85e).
MONTERRUBIO (4,5) : le capitaine s’est efforcé
d’aller de l’avant. En pure perte.
Y. HADJI (5) : peut-on le blâmer d’avoir été
abandonné à un poste qui n’est pas le sien ? Il dut
sortir frustré. – F. L. D. (avec L. L.)
AUXERRE - METZ : 1-1
LE MANS - NICE : 2-0
Auxerre ne tourne
plus rond
Plié en cinq minutes
Patients, les Sarthois ont attendu une heure pour débloquer la situation face à des Niçois
un peu trop défensifs.
1-0 : Fanchone (61e).
2-0 : Is. Bangoura (66e).
Déjà battue à Ajaccio (0-1), l’AJA a concédé un piteux nul contre Metz.
Les relégables ne lui vont pas…
0-1 : Obraniak (55e)
1-1 : Pieroni (76e, s.p.)
AUXERRE –
de notre envoyé spécial
CERTES, avec 31 points pris sur 39
possibles, Auxerre demeure la meilleure équipe à domicile de la L 1, après
treize matches disputés. Mais cela ne
suffira pas à consoler les Bourguignons, qui, après ce nul poussif (1-1),
presque arraché face à Metz, dernier
du Championnat, voient s’envoler
Bordeaux (six points devant) et crai-
gnent de voir Lille s’emparer de leur
troisième place ce soir, en cas de succès face au PSG. Décidément, l’AJA
n’aime pas les « petits » ces temps-ci,
puisqu’elle avait baissé pavillon, la
semaine dernière, à Ajaccio (0-1), au
terme d’une prestation déjà fort décevante. Cette fois encore, les hommes
de Jacques Santini ont éprouvé les
pires difficultés à entrer dans la partie : « C’est un véritable problème, et
il va vraiment falloir qu’on se fasse
violence », reconnaissait le gardien
auxerrois, Fabien Cool. « Individuel-
lement, on a en effet très mal débuté
la rencontre. »
En fait, l’AJA, empruntée et timorée,
n’est jamais véritablement entrée
dans la partie. Avec un intéressant
5-4-1, Metz l’a considérablement
gênée et Jacques Santini pouvait
déplorer à juste titre le « trop important déchet technique » de sa formation. Ainsi, le très remuant Guinéen
Souleymane Youla obligeait d’abord
Cool à intervenir prestement à deux
reprises (15e, 16e), tandis qu’Obraniak voyait sa reprise trop molle du
Youla est un poison
AUXERRE
METZ
COOL (6) : auteur de plusieurs bonnes sorties au pied, il
ne pouvait rien sur le but.
MARTIN (5) : parfois gêné par les dédoublements du
flanc gauche adverse, il fut remplacé par MATHIS (68e),
pas plus offensif.
GRICHTING (4) : très peu à l’aise dans la relance, il a
suppléé Cool sur sa ligne (18e), mais a été pris à défaut par
Youla sur le but messin.
MIGNOT (4) : lui aussi éliminé par le Guinéen, il fut trop
dilettante, même s’il a bien utilisé le jeu long.
JAURÈS (5) : pas mis en danger sur son côté, mais bien
trop discret offensivement.
LACHUER (4,5) : on ne l’a vu que sur quelques éclairs ou
accélérations. Insuffisant.
VIOLEAU (5,5) : pour son 350e match en L 1, il ne s’est
pas trop montré.
Be. CHEYROU (5,5) : agressif à la récupération, il a
d’abord bien orienté le jeu, mais a plongé physiquement.
KAHLENBERG (4,5) : encore quelques gestes techniques de classe, mais il ne parvient plus à être décisif.
LUYINDULA (4,5) : trop effacé, car bien trop peu servi, il
n’a pas assez tenté. Seul le penalty obtenu est à mettre à
son actif.
PIERONI (5) : longtemps malheureux, il a eu le mérite
d’égaliser sur penalty.
WIMBÉE (6) : peu sollicité, il fut battu seulement sur un
penalty.
ALIOUI (5,5) : pour sa première sortie en L 1, le Marocain n’a pas failli sur son flanc droit.
MEDJANI (5,5) : un magnifique sauvetage sur sa ligne
(28e) et une belle présence, mais un tacle mal maîtrisé qui
a coûté le penalty.
MÉNIRI (6) : le libero a bien fait le ménage.
BORBICONI (5,5) : sobre et jamais pris en défaut.
MIHOUBI (6,5) : vif et rapide, il a beaucoup apporté sur
son côté gauche pour sa première apparition en L 1 de la
saison.
PROMENT (6) : appliqué et généreux.
OUADAH (5) : il a parfois trouvé de bons décalages,
même s’il a perdu des ballons.
OBRANIAK (6) : à point nommé pour ouvrir le score, il a
aussi beaucoup œuvré défensivement.
PIMENOV (non noté) : peu en vue, puis blessé et remplacé dès la 34e minute par CONTOUT (4), très effacé.
YOULA (6,5) : très esseulé en pointe, il a beaucoup
contrarié la charnière adverse grâce à sa vivacité, comme
l’a montré son numéro pour offrir le but à Obraniak. Une
belle perf. – L. Ha.
de notre envoyé spécial
groupé en défense et joliment actif dans l’entrejeu.
Cette première période, sans but et pauvre en occasions, n’avait pas été inintéressante pour autant, ayant
offert un bon rythme et un déchet technique assez
limité.
« UNE CONTRE-PERFORMANCE aurait compliqué
notre fin de saison » , a admis Frédéric Hantz. Mais ses
Manceaux n’ont pas failli et aligné un cinquième
match d’affilée sans défaite (3 victoires et 2 nuls) qui
les propulse à la 5e place du classement, à portée de
fusil de l’Europe… Une perspective que l’avisé coach
sarthois se refuse à envisager pour l’heure. « On en
parlera le dernier jour, dit-il pour botter en touche,
lorsque nous irons à Lyon… » A chaque jour suffit sa
peine, à chaque match, sa vérité.
Celle d’hier a tardé un peu à sortir du puits pour les
locaux qui ont fait la décision en cinq minutes, juste
après l’heure de jeu, après avoir éprouvé quelques difficultés en première période, face à un bloc niçois bien
« A la pause, j’avais demandé aux gars de jouer plus
vite, de prendre plus de risques. J’étais persuadé que
face à une équipe aussi bien en place, la solution viendrait par les côtés…. »
La prédiction de Hantz était bonne. C’est sur un centre
de l’infatigable Bonnart que Fanchone, étrangement
oublié par une défense niçoise soudain figée, libérait
les siens d’une jolie tête placée, sur la droite de Grégorini (61e).
Et cinq minutes plus tard à peine, un joli service de Fauré pour Bangoura permettait au Guinéen, plein axe, de
doubler la mise de près (66e), anéantissant la belle
LE MANS –
gauche repoussée sur sa ligne par
Grichting (18e). De surcroît, Méniri
plaçait une tête au-dessus sur un corner (20e), puis Proment frappait aussi
trop haut (29e). Surtout, Youla se
jouait de Grichting et de Mignot pour
offrir l’ouverture du score surprise à
Obraniak (55e). De son côté, Auxerre
s’était créé deux vraies occasions, par
Pieroni, qui butait sur Medjani (27e),
puis sur Wimbée (52e). Après le but
lorrain, la réaction locale fut somme
toute insuffisante et désordonnée. Le
nul obtenu par Pieroni, grâce à un
penalty justifié (76e), semble même
heureux. Car, en toute fin de match,
Youla, encore lui, et l’étonnant
Mihoubi, auraient pu offrir au FC
Metz une victoire qui n’aurait pas été
imméritée, comme le soulignait Grégory Proment, le capitaine : « Sans
prétention, on n’est pas vraiment
satisfaits, car on a réalisé de très
belles choses dans le jeu. » Et un
point, qui porte le total des Grenats à
quinze, cela risque de ne pas suffire
pour croire encore au maintien. Néanmoins, Joël Muller, qui a désormais
utilisé trente-trois joueurs (!) en L 1
cette saison, peut se réjouir de voir
son équipe mettre fin à une série de
cinq défaites de rang et réussir l’un de
ses meilleurs matches, même si elle
ne s’est toujours pas imposée à l’extérieur.
Quant à Yann Lachuer, il estime de
son côté que l’AJA « paye contre les
petits tous les efforts consentis contre
les gros en janvier », et espère que
n’ayant plus que le Championnat à
disputer, elle saura « trouver un
second souffle » . Peut-être dans
l’immédiat à Sochaux et contre Toulouse. Pas vraiment des « gros »…
LUC HAGÈGE
PAGE 8
Bangoura ne devait pas jouer
résistance offerte jusque-là par des Niçois trop peu
entreprenants cependant. Détail piquant, Ismaël Bangoura, revenu avec trois jours de retard de la CAN, ne
devait pas être aligné pour ce match. « Il ne s’était
entraîné que vendredi après-midi avec nous, dit Hantz,
et j’avais décidé qu’il ne jouerait pas. Et puis je l’ai
quand même mis sur le banc. J’avais décidé, pour ce
match, de me passer de gardien remplaçant pour avoir
plus de solutions offensives… »
Rodolphe Roche, l’habituel remplaçant de Pelé (légèrement blessé aux cervicales dans un accident de la
route) faisait en effet ses grands débuts en L1 dans la
cage mancelle.
Etonnant là encore pour un gardien de 26 ans et demi
qui a derrière lui une campagne entière de Coupe de
France ponctuée par une finale perdue (0-1 face au
PSG) en 2004 avec Châteauroux ! Mais hier soir au
Mans, c’était décidément la soirée des paradoxes…
ALAIN PÉCHERAL
Bonnart, le marathonien
LE MANS
NICE
ROCHE (5,5) : irréprochable pour son
premier match en L 1.
O. THOMAS (5) : quelques interventions
un peu viriles. Mais son côté a été bien
gardé.
CERDAN (5) : son manque d’expérience
(12 matches de L 1) ne fut jamais apparent.
FISCHER (5) : un match relativement
tranquille.
BONNART (6,5) : une grosse activité qui
l’amena à se trouver souvent en position
d’attaquant. C’est d’ailleurs lui qui permit
à Fanchone d’ouvrir le score.
HAUTCŒUR (6) : plus en vue après la
pause, son réveil coïncida avec celui de
son équipe.
F. THOMAS (6) : lui aussi contribua au
réveil manceau.
FANCHONE (6) : auteur d’un premier but
valant cher puisqu’il a débloqué la situation.
MATSUI (5,5) : un début difficile mais il
finit mieux qu’il n’avait commencé.
CHIUMIENTO (4) : il perdit plus de ballons qu’à l’accoutumée et fut remplacé à
la reprise par Is. BANGOURA (6), auteur
du deuxième but.
FAURÉ (5,5) : un combat très physique
avec Yahia et Abardonado. Il a offert le
deuxième but à Bangoura.
GRÉGORINI (6) : il sauva deux ballons
trèschauds (55e et 74e) mais s’inclina deux
fois sans que sa responsabilité ne soit
engagée.
VARRAULT (4) : pas très en vue. Remplacé par TCHATO (68e).
An. YAHIA (4) : quelques relances précipitées et une double absence sur les deux
buts manceaux.
ABARDONADO (4) : pas exempt de
reproches sur les deux buts concédés.
JARJAT (4) : un match assez anonyme. Et
son opposant (Fanchone) a marqué…
BISCONTI(5,5) : sorte de libero devant la
défense, le Belge a tenu proprement le
rôle habituellement dévolu à Echouafni
avant de laisser sa place à ce dernier (57e).
BALMONT (6) : le plus en vue des Niçois.
Il s’efforça d’orchestrer le jeu d’attaque.
EDERSON (5,5) : plus en vue après la
pause, alors que son équipe cédait...
BIGNÉ (5) : une activité un peu brouillonne pas toujours récompensée.
ROUDET (4,5) : il ne put pratiquement
jamais passer sur la gauche, ralentissant
parfois les offensives niçoises.
BELLION (4,5) : trop isolé à la pointe de
l’attaque, il a eu du mal à se défaire de la
tenaille mancelle. – A. P.
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DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Mais pourquoi donc cette équipe, au
potentiel évident, ne se montre-t-elle
pas davantage audacieuse en déplacement ? Hier soir, on dut patienter jusqu’à l’heure de jeu pour la voir enquiquiner des Bordelais, qui apparurent
alors moins sereins. A l’image d’un
coup franc de Monterrubio, détourné
par Roux (60e).
Malheureusement aussi pour les Bretons, alors que leur réaction aurait pu
laisser augurer d’une fin de match
davantage ouverte, ils encaissaient un
second but irrémédiable, rappelant
qu’ils possèdent la deuxième plus
mauvaise défense de ce championnat.
Avant cela, leur système de jeu, à
l’extérieur, montra ses limites et, cette
fois, pas seulement en raison des
absences.
Privé de pointe – Frei et Briand blessés,
Bleu
La meilleure défense du championnat
(douze buts encaissés en
26 matches !) ne devait ensuite guère
s’employer pour maîtriser des Bretons
partis trop tard et sans arguments suffisants. Comme trop souvent ces derniers temps. Car, avec cette cinquième
défaite d’affilée, sa plus mauvaise
série de la saison, les ultimes ambitions rennaises se sont certainement
noyées en Gironde.
RIEN DE GRAVE POUR
RAMÉ. – Touché au bras gauche
dans un choc avec Hadji (18e), Ulrich
Ramé avait demandé à sortir
quelques minutes plus tard et fut
remplacé par Frédéric Roux (22e). Le
portier girondin, touché au coude,
est immédiatement parti faire des
radios. À la fin du match, Ricardo se
montrait toutefois rassurant. « Rien
n’est cassé, le choc était seulement
très douloureux », expliquait
l’entraîneur girondin. – L. L.
Jaune
Rouge
Jaune
Faty : « Ils méritent
leur place »
BORDEAUX. –
Marouane
Chamakh, qui
devance ici
Jacques Faty, n’a
pas toujours été
en réussite mais
il a tout de même
contribué, par son
activité, à la
treizième victoire
de Bordeaux.
(Photo Laurent
Argueyrolles/L’Équipe)
Noir
Bleu
Noir
PRINCIPAL BÉNÉFICIAIRE de cette
26e journée, en attendant le Lille Paris-SG de ce soir, le dauphin girondin
nage dans le bonheur. Et, alors que
cette cinquième victoire depuis la
reprise (pour deux nuls), a d’abord permis à Bordeaux de conforter sa deuxième place au classement, avec
désormais six points d’avance sur
Auxerre (3e), le discours de Ricardo
surprit presque tout son monde.
En effet, l’entraîneur, souriant, non
content de croire en une Ligue des
champions de plus en plus proche, afficha des ambitions de… titre. « Pourquoi pas ? Lyon est très fort, mais a
aussi une Coupe d’Europe à disputer », s’avança-t-il, au regard d’un
nouveau nul du leader, arraché à Lens
(1-1), quelques heures plus tôt. « La
décision leur appartient, mais c’est
plus serré qu’il y a un mois, poursuivit
le technicien brésilien, aussi audacieux
que ses hommes, hier soir. On doit
faire le maximum, réaliser un parcours
sans faute. Le championnat n’est pas
fini. »
D’autant que Bordeaux, à la différence
de sa précédente et exemplaire sortie
face à l’OL (0-0), une semaine plus tôt,
a montré d’autres qualités dans le jeu.
« On a vraiment réussi un match très
plein, avec un état d’esprit exemplaire,
expliquait ainsi Frédéric Roux, le gardien ayant remplacé Ramé, blessé
(voir par ailleurs). Contrairement à la
critique, on a su développer du jeu. »
Celui qui vit ses coéquipiers dominer
territorialement toute cette rencontre
et se montrer essentiellement dangereuse en première période. Après une
puissante frappe de Faubert, repoussée par Isaksson (8e), dont le retour fut
hésitant, la tête de Chamakh était
légèrement trop enlevée (34e). Et c’est
donc logiquement que Fernando
ouvrait le score de la tête, devenant le
meilleur buteur des Girondins avec
quatre réalisations (1-0, 39e).
Un milieu défensif au secours d’une
attaque amoindrie. En effet, Laslandes
suspendu et Darcheville ménagé (gêné
par une tendinite au tendon d’Achille
droit), la doublette offensive composée de Chamakh et Perea était alignée
pour la deuxième fois d’entrée (la première était à… Rennes (1-1), à l’aller).
Elle peina à se montrer dangereuse,
notamment après la pause où il fallut
un débordement rageur et un centre en
retrait de l’excellent Jemmali, pour
ôter tout suspense à cette confrontation, grâce à une reprise de Smicer
(2-0, 68e).
9
FOOTBALL LIGUE 1 (26 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
MONACO – TROYES : 1-1
Monaco n’y arrive plus
L’ASM s’est montrée incapable de battre Troyes et s’enfonce un peu plus encore dans une spirale négative.
1-0 : Vieri (15e)
1-1 : Enza Yamissi (64e)
MONACO –
de notre envoyé spécial
SIX POINTS PRIS sur un total de
dix-huit possible, c’est le triste bilan
que propose Monaco en championnat depuis la trêve. Ajouté aux deux
éliminations consécutives en Coupe
de France et en Coupe de la Ligue,
cela donne un aperçu de la spirale
négative dans laquelle est engoncé
actuellement le club de la Principauté. Le match concédé (1-1) obtenu
hier à des troyens méritants, mais qui
avaient perdu leurs trois derniers
matchs, en a été le reflet absolu,
notamment avec une deuxième mitemps où tout a tourné dans le mauvais sens. « On avait tout en mains,
reconnaissaît Francesco Guidolin,et
on a tout laissé échapper dans un
enchaînement incroyable. »
Monaco menait au score depuis que
Vieri, en renard des surfaces, avait
profité d’un ballon relâché par Le
Crom pour marquer son quatrième
but monégasque et ouvrir la marque.
Monaco n’était pas irrésistible mais
dominait tranquillement son sujet
face à une équipe troyenne qui ne
paraissait pas de taille à lui discuter
la victoire. Monaco avait des occasions. Mais Monaco allait soudainement craquer. C’est d’abord Di Vaio,
décidément en pleine crise de
confiance qui ratait un penalty
accordé par M. Garibian pour une
faute bénigne de Le Crom sur Vieri.
« Normalement c’est Bobo qui les
tire, expliquait Guidolin. Là, il a voulu faire un geste. A 1-0 je ne crois pas
que ça s’imposait. Il aurait du le frapper. »
« C’est une déception, racontait Di
Vaio, c’est dur de manquer un penalty. Si je marque on peut gagner 3-0
mais il ne faut pas me juger uniquement la-dessus. » Dès lors, tout allait
se précipiter. A peine cinq minutes
après, Enza Yamissi profitait d’une
mauvaise relance de Squillaci pour
égaliser. Et à la 73e minute, Bernardi,
qui venait de suppléer Plasil, se faisait injustement expulser pour une
algarade avec Nivet.
Malgré une kyrielle d’occasions à 10
contre 11 -dont quelques-unes très
nettes de « Bobo » Vieri, notamment sur un incroyable enchaînement amorti de la poitrine-reprise de
volée qui s’écrasait sur la transversale- les deux équipes se séparaient
sur un score nul qui fait évidemment
largement les affaires des Troyens.
Guidolin :
« On n’est pas
lâchés »
« C’est une bonne opération,
avouait Jean-Marc Furlan. Après les
récentes désillusions on voulait
absolument réagir. Ca a été très difficile avec ce premier but encaissé
dans le premier quart d’heure, mais
on a rien abandonné et on a pu revenir. C’est un point qui nous permet
de conserver la même avance
qu’avant la rencontre sur le premier
reléguable (5 points sur Ajaccio) et
qui est encourageant pour l’avenir »
. L’avenir, les dirigeants monégasques en parlent également, mais
sans s’affoler, malgré la très vilaine
série que connaît le club. « C’est
ennuyeux, relève Jean-Luc Ettori,
mais il n’y a rien d’irrémédiable. On
reconstruit et on aura peut être une
bonne surprise à l’arrivée. »
Francesco Guidolin, lui, s’en tient au
classement. « On n’est pas lâchés. Si
on avait gagné on serait même à 4
points seulement de la 3e place. »
San s d o ut e m ai s l’A SM es t
aujourd’hui 9e du championnat, loin
de ses objectifs. « On vit des
moments difficiles, concédait
l’entraîneur italien, mais la situation
ne m’inquiète pas. Il n’y a que le
résultat qui m’ennuie vraiment car il
s’ajoute à d’autres contre-performances. » Un air souvent entendu
depuis le début de la saison du côté
du stade Louis-II où une réaction est
pourtant impatiemment attendue.
Mercredi à Bâle en coupe de l’UEFA
(16es de finale aller) mais surtout lors
de la prochaine journée de championnat. Elle conduira les Monégasques à… Nice.JEAN-PIERRE RIVAIS
Vieri en vain
MONACO
le jeu court et le jeu long et s’en est très
souvent bien sorti.
GAKPE (5,5) : du culot, de l’envie et
quelques très bons services en soutien
de la doublette italienne.
DI VAIO (4,5) : à l’origine du but sur
coup franc mais peu en réussite, à
l’image de son penalty raté qui coûte
cher.
VIERI (6,5) : encore une bonne sortie.
Un but de renard et un danger constant
pour la défense troyenne par sa puissance et sa virtuosité.
COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS
Ajaccio
encaisse bien
Menés deux fois par un Strasbourg qui s’enfonce, les Corses
n’ont jamais renoncé et peuvent continuer à espérer.
1-0
1-1
2-1
2-2
:
:
:
:
A. Farnerud (3e)
Mou. N’Diaye (58e)
Diané (59e)
Mou. N’Diaye (62e)
STRASBOURG –
de notre envoyé spécial
STRASBOURG PEUT toujours dire
que c’est encore possible mathématiquement mais, depuis hier, on a quand
même le sentiment que, désormais,
son compte est bon. En concédant le
match nul face à Ajaccio, comme il a dû
s’y résoudre mercredi dernier face au
PSG (1-1), le Racing a dilapidé quatre
des six points qu’il qualifiait d’indispensables, en début de semaine, pour
croire encore au maintien. Il a ainsi
prolongé l’idée d’une descente qui
devient inéluctable de match en
match. Plus inquiétant : face à un autre
combattant pour la survie, il a, cette
fois, perdu ce qui donnait corps à un
possible miracle : sa qualité de jeu. Et il
a manqué la hargne pour compenser.
« C’est une très grosse déception,
avouait le président, Phillipe Ginestet.
L’équipe aurait dû jouer avec le couteau entre les dents. Elle n’avait pas le
droit de passer au travers. Il faut penser à reconstruire. »
Tout est dit : cette fois, le renoncement
s’installe et l’avenir en L 2 s’insinue
dans les commentaires. La faute à un
match raté. Mais pas seulement. En
face d’eux, les Alsaciens ont trouvé
une formation corse qui n’a jamais
lâché le morceau, revenant deux fois
au score grâce à Moussa N’Diaye, la
bonne pioche du mercato. L’exIstréen, d’un coup de canon de vingt
mètres (58e) puis au bout d’une action
individuelle où il mystifia trois défenseurs avant d’exécuter Puydebois avec
aisance (62e), en est à son quatrième
but depuis son atterrissage en Corse. À
Strasbourg, deux attaquants internationaux (le Tunisien Gmamdia et le Slovaque Nemeth) n’ont eu droit qu’un à
un bout de match. On croit marcher sur
la tête.
Six folles minutes
Pour le coup, Ajaccio a mieux vécu que
Strasbourg l’absence de nombreux
titulaires. Par un petit miracle, le
Racing menait à la mi-temps. Il avait
marqué vite par Alexander Farnerud
(3e) puis déjoué tout aussi vite. Son
incroyable manque de rigueur donna
aux Corses des balles pour s’envoler.
Mais Puydebois sauvait devant Mandrichi qui avait percé plein axe (9e),
Lucas croisait trop (22e) et Danjou,
complètement oublié au deuxième
poteau sur un corner d’André Luiz, plaçait un coup de tête sur les pieds du
gardien alsacien (32e).
Strasbourg avait encore le nez devant
quand tout se décida en six minutes de
folie. N’Diaye égalisait une première
fois. Pour une minute. Diané s’échappait et remettait le Racing devant.
Avant le deuxième exploit de N’Diaye.
Ajaccio tint la baraque jusqu’au bout
face à des Strasbourgeois de plus en
plus brouillons. Les Corses, qui signent
une quatrième partie sans défaite
(deux victoires et deux nuls), rapportent donc avec un point qui leur permet
de garder Troyes, le premier non relégable (cinq points devant), à portée de
tir. La tâche reste compliquée mais
l’envie de s’en sortir est visible. À
Strasbourg, ce n’est pas l’impression
qu’on a eue. Et le kop a fait savoir à
l’entraîneur qu’il est las de son discours : « Dugué, rien à leur reprocher
(aux joueurs), tu ferais mieux de la fermer » proclamait une banderole,
avant le match. La fin de saison
s’annonce très triste à la Meinau.
JEAN-MARC BUTTERLIN
La foudre N’Diaye
Nantes, un œil
plus haut
Les Ivoiriens accueillis
triomphalement à Abidjan
Victorieux de Sochaux grâce à un triplé de Diallo, les Canaris
peuvent espérer intégrer les dix premiers mardi.
1-0: M. Diallo (20e)
1-1: Ilan (33e)
2-1: M. Diallo (71e)
3-1: M. Diallo (73e)
du jeu. Sochaux était très compact
au milieu et nous a gêné. Sa relation
milieu-attaque en fera souffrir plus
d’un.»
NANTES –
Rentrée
décisive
de Capoue
de notre correspondant
permanent
MAMADOU DIALLO a endossé les
habits de l’exécuteur. En 2006,
Nantes a marqué neuf buts en L1; le
Malien six. Buteur du maintien en
mai dernier, il a même accaparé hier
la colonne buts, en réussissant un triplé qui a sorti les Canaris de l’ornière
sochalienne. Une mi-temps durant,
celle-ci sembla propice aux dérapages. Ressortant proprement le
ballon, le maniant de belle manière
autour du duo Dagano-Ilan, Sochaux
était logiquement revenu au score
après le premier but de Diallo, à
l’affût sur un coup franc billard (1-0,
20e). Avec plus de justesse, les Doubistes auraient pu donner des petits
frères au coup franc d’Ilan (1-1, 33e).
Serge Le Dizet le reconnaissait
volontiers: «On a connu des
moments difficiles dans la maîtrise
Mais les Sochaliens n’appuyèrent
pas assez leurs coups et manquèrent
de carburant à l’heure de jeu. Dans
une rencontre ouverte, Nantes, plus
réaliste, profita de l’entrée décidée
de Capoue (à l’origine des deux derniers buts) et des absences sochaliennes, petites ou grandes -ah,
l’entrechat de Miranda sur le deuxième but !-, pour prendre le large
avec, encore, Diallo à la parade (71e
et 73e).
Un scénario qui tirait la grimace à
Dominique Bijotat: «Notre solidité
défensive des derniers temps (trois
matches sans but) a explosé devant
le mouvement nantais. On a manqué
de rigueur et de sécurité dans notre
jeu. On l’a payé cash face à un adversaire réputé pour sa culture du jeu et
de l’anticipation. C’est malheureux:
on est en février et on continue à
apprendre.»
Sochaux continue surtout à fixer le
rétroviseur. Ajaccio est à six points.
Nantes, lui, commence à détourner
son regard. En remportant son premier succès à domicile, assorti de ses
premiers buts, depuis deux mois
(Strasbourg, 4-3, le 27 novembre),
les Canaris prennent douze longueurs sur le premier reléguable
corse. Ils ont l’occasion, mardi
devant Troyes, de basculer dans les
dix premiers. De quoi arracher un
sourire au placide Diallo, «content»
de la tournure des événements et de
ses neuf buts en L1: «On a bien bossé
et, si mes trois buts ce soir me font
plaisir parce que ça n’arrive pas tous
les jours, c’est avant tout la victoire
qui me satisfait. Je me sens bien, je
profite du travail collectif et de la
réussite qui m’accompagne en ce
moment. On verra bien où ça me
mènera en fin de saison.» La dernière soirée de mai sera sans doute
plus zen que l’an dernier.
JEAN-DENIS COQUARD
Chapeau Diallo !
4,2 MILLIONS DE
TÉLÉSPECTATEURS POUR LA
FINALE. – Plus de 4,2 millions de
téléspectateurs ont suivi vendredi en
direct sur TF 1 la finale de la CAN
remportée par l’Égypte devant la
Côte d’Ivoire.
NILMAR TRANSFÉRÉ ? – Le jeune
avant-centre brésilien Nilmar, prêté
par Lyon depuis l’été dernier aux
Corinthians, sera-t-il bientôt la
propriété du club brésilien? Les
Corinthians, pour qui Nilmar a déjà
inscrit sept buts lors des huit
premières journées du Championnat,
souhaitent en tout cas obtenir son
transfert. Recruteur de l’OL au Brésil,
Marcelo est attendu à Lyon en début
de semaine pour étudier de plus
près le dossier. Le jeune défenseur
latéral des Corinthians, Eduardo,
recommandé par Marcelo, pourrait
être mêlé à la transaction. – C.C.
AFFAIRE OULMERS : LA FIFA A
REMIS SES CONCLUSIONS. – La
FIFA a remis ses conclusions en vue
des plaidoiries, le 20 mars prochain,
devant le tribunal du commerce de
Charleroi, dans le cadre de l’affaire
Oulmers. Cette affaire pose le
AJACCIO
NANTES
SOCHAUX
PUYDEBOIS (5,5) : bien sur ses appuis devant Mandrichi
(9e) et Danjou (32e). N’Diaye fut son bourreau.
DEROFF (5,5) : agressif dans le bon sens du mot, il a mieux
commencé qu’il n’a fini.
J.-C. DEVAUX (4,5) : présent malgré le décès de son père.
Un match courageux, mais des mésententes avec Haggui.
Remplacé par GMAMDIA (70e), lui-même par NEMETH
(86e).
HAGGUI (5) : voir commentaire précédent. Souverain, heureusement, dans le jeu aérien.
KANTÉ (5,5) : posté à gauche avant de revenir dans l’axe, il
a fait bon usage de sa hargne.
LOUÉ (5) : des gestes parfois extravagants, il a joué plus
simplement après le repos.
P. FARNERUD (5) : de l’élégance et de la volonté mais pas
assez de poids sur le jeu.
ABDESSADKI (5) : actif, des hauts et des bas. Une perte de
balle qui coûta la première égalisation corse (58e).
ABOU (4,5) : il a débuté en trombe comme milieu gauche
avant de perdre contact. Remplacé par LACOUR (54e).
DIANÉ (6,5) : le plus remuant en attaque. Il serait parfait s’il
voyait la dernière passe.
A. FARNERUD (5) : il était très libre de ses mouvements
mais n’en a que moyennement profité.
TRÉVISAN (4,5) : un peu trop avancé sur la tête de Diané
qui précéda le premier but.
LAURENTI (5) : il a souffert pour commencer avant de
s’adapter de mieux au mieux aux circonstances.
DANJOU (5,5) : bien en place, il a manqué une grosse balle
d’égalisation seul devant Puydebois (32e).
ANTONIO CARLOS (4) : Diané lui a fait bien du souci en
vitesse. Remplacé par JABI (65e).
ROBIN (5,5) : sérieux, il a beaucoup tenté de trouver ses
attaquants dans le jeu long. Pas toujours avec succès.
RODRIGO (6) : travailleur, efficace dans le rôle du piston.
Un rôle important.
CHAFNI (5) : des qualités mais inégal dans sa production
d’ensemble.
Mou. N’DIAYE (7) : effacé en première période avant de
signer une suite du tonnerre, marquant deux buts essentiels.
ANDRÉ LUIZ (5) : quelques gestes de classe mais il a manqué d’espaces. Remplacé par DE FARIA (83e).
MANDRICHI (5,5) : il a embêté la défense alsacienne par
ses déplacements. A manqué son duel face à Puydebois (9e).
LUCAS (5) : a loupé lui aussi une balle de but (22e). Mais il a
pesé.– J.-M. B.
LANDREAU (4,5) : masqué et un poil en retard sur le coup
franc d’Ilan (33e).
SAVINAUD (4,5) : en difficulté pour boucler son couloir
droit. Terne.
CETTO (4,5) : l’Argentin a peiné face à la puissance de
Dagano. En retrait avant de se reprendre en seconde mitemps.
GUILLON (6) : un bon match empreint d’une sérénité grandissante.
SIGNORINO (5,5) : du tempérament et un souci d’apporter
de la vie offensive à gauche.
CA (5,5) : récupérateur précieux, passeur dispendieux. Il a
bien fini.
TOULALAN (6) : harceleur numéro un, il a donné du coffre
au milieu nantais.
DA ROCHA (4) : une partie à éclipses trop fréquentes.
ROSSI (5) : disponible et recherché, l’Argentin a aussi souffert de son manque de vélocité pour faire la différence. Remplacé par CAPOUE (66e), passeur décisif pour M. Diallo (73e).
BAMOGO (5) : à défaut de passer souvent, il a obtenu des
fautes et donné une offrande décisive (71e).
M. DIALLO (8) : un poison très mobile, très actif et qui sut se
trouver à point nommé pour claquer un hat-trick (20e, 71e et
73e).
RICHERT (5) : trois buts inarrêtables et une belle claquette
sur un centre-tir de Signorino (36e).
CALVÉ (5) : si les dribbles de Bamogo ne l’ont pas abusé, la
rentrée de Capoue l’a mis à l’ouvrage.
AFOLABI (5) : sans commettre de grosse erreur, il n’a pas
rassuré.
MIRANDA (3,5) : le défenseur doubiste a tangué face aux
courses des attaquants nantais. Il s’est même troué sur le
deuxième but.
TOSIC (4) : d’une grande prudence sans être intransigeant.
Devancé sur le troisième but.
ISABEY (4,5) : un capitaine à l’activité inhabituellement
restreinte.
PITAU (5) : moins en vue que son compère dans le combat.
MÉZAGUE (6) : un bestiau pas facile à bouger au milieu.
GENGHINI (4) : sur le flanc gauche, des efforts qui ne pesèrent guère.
ILAN (6) : un relais précieux aux coups de patte ravageurs.
Son coup franc en témoigne (33e).
DAGANO (6) : une sortie très juste en pivot. Sa puissance a
pesé sur la défense nantaise, en première période surtout.
J.-D.C.
problème des internationaux qui se
blessent en équipe nationale, sans
que le club qui les rémunère puisse
ensuite être indemnisé. Le club
belge de Charleroi réclame à la FIFA
un dédommagement de 1,25 million
d’euros, après la blessure de son
milieu de terrain marocain,
Abdelmajid Oulmers, avec son
équipe nationale.
PAYS-BAS : VIOLENTS
AFFRONTEMENTS ENTRE
SUPPORTERS. – De violents
affrontements ont eu lieu dans la
nuit de vendredi à samedi entre des
supporters de l’Ajax Amsterdam et
de ADO La Haye, avant le match de
Championnat, cet après-midi, entre
les deux équipes. Environ
soixante-deux hooligans venus
d’Amsterdam et munis
principalement de battes de
base-ball ont mené une opération
commando en envahissant le local
des supporters de La Haye. Une
centaine de ces derniers a été
agressée à l’intérieur même du local
avant que des bagarres n’éclatent
également à l’extérieur. Les
supporters de l’Ajax ne seront pas
admis au stade cet après-midi.
AGENDA
MARDI 14 FÉVRIER
STRASBOURG
DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006
Les joueurs ivoiriens, finalistes malheureux de la CAN contre l’Égypte (0-0, 2-4
aux t.a.b.), ont reçu un accueil triomphal pour leur retour à Abidjan, hier midi.
Des centaines de jeunes ont convergé vers l’aéroport, chantant, dansant et
agitant des drapeaux aux couleurs nationales. « On nous a volés, on s’en
fout ! », scandait la foule. Les milliers de supporters, très bruyants, ont
débordé les forces de l’ordre, et accédé à l’enceinte de l’aéroport
international Félix-Houphouët-Boigny abritant le salon présidentiel, où les
joueurs se sont engouffrés dès leur descente de l’avion. Il fallut près de
quatre heures aux Éléphants pour rejoindre le grand stade d’Abidjan, plein à
craquer, où près de 40 000 supporters leur ont réservé un accueil délirant. Les
joueurs ont ensuite été reçus par le président Laurent Gbagbo.
LIGUE 1
(24e journée, matches en retard)
Voir page 6.
COUPE DE FRANCE
(16es de finale, match en retard)
Voir page 10.
MERCREDI 15 FÉVRIER
COUPE DE L’UEFA
(16es de finale aller)
16 H 30
(15 H 30, HEURE FRANÇAISE)
Litex Lovetch (BUL) - Strasbourg
(TPS Star)
18 HEURES
FC Bâle (SUI) - Monaco (TMC)
19 HEURES
Lille - Chakhtior Donetsk (UKR) (Sport +)
19 H 45
(20 H 45, HEURE FRANÇAISE)
Bolton (ANG) - Marseille (M 6)
20 H 45
Udinese (ITA) - Lens (Sport +)
JEUDI 16 FÉVRIER
COUPE DE L’UEFA
(16es de finale aller, suite)
VENDREDI 17 FÉVRIER
LIGUE 1
(27e journée, match avancé)
Voir page 6.
LIGUE 2 (26e journée)
20 H 30
Amiens (14) - Brest (15)
Guingamp (17) - Créteil (6)
Istres (16) - Grenoble (12)
Laval (19) - Le Havre (11)
Lorient (3) - Dijon (5)
Reims (13) - Montpellier (8)
Sedan (1) - Caen (7)
Sète (20) - Gueugnon (9)
Clermont (18) - Bastia (2)
Valenciennes (4) - Châteauroux (10)
NATIONAL
(24e journée, matches avancés)
Voir page 10.
SAMEDI 18 FÉVRIER
LIGUE 1 (27e journée, suite)
Voir page 6.
NATIONAL (24e journée, suite)
Voir page 10.
DIMANCHE 19 FÉVRIER
LIGUE 1
(27e journée, match décalé)
Voir page 6.
PAGE 9
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
NANTES - SOCHAUX: 3-1
Bleu
Rouge
STRASBOURG - AC AJACCIO : 2-2
MONACO. – Christian Vieri tente d’échapper aux Troyens Grégory Paisley et Florian Boucansaud (à droite). Si l’attaquant italien a inscrit
son troisième but en L 1, hier soir, Monaco a encore enregistré un résultat décevant chez lui.
(Photo Pascal Bebert/AFP)
Jaune
Bleu
Jaune
TROYES
LE CROM (6,5) : hormis son ballon
relâché sur le but monégasque, il a
multiplié les interventions décisives.
MONTERO (5,5) : beaucoup d’activité dans son couloir gauche, dans un
match très correct.
BOUCANSAUD (5) : si Di Vaio ne lui a
guère posé de problème, il a souffert
face à Vieri.
FAYE (4,5) : courageux, il a eu du mal
à résister à la puissance de Vieri.
PAISLEY (5) : un match solide mais il a
manqué de présence offensive.
MATUIDI (5,5) : une heure sur le terrain, où la fin a été plus convaincante
que le début.
TOURENNE (5,5) : lui aussi a mieux
terminé la rencontre qu’il ne l’a entamée. Sa montée en régime a coïncidé
avec la bonne période troyenne.
AMZINE (5) : il a d’abord tenté de
défier Givet sur le côté avant, puis s’est
contenté de bien travailler dans
l’entrejeu. Meilleur après la pause.
NIVET (6) : de bonnes prises de balle,
une capacité à garder le ballon et un
service décisif pour Enza Yamissi.
ENZA YAMISSI (6) : vif, il s’est beaucoup démené et a obtenu la récompense sous la forme d’un but.
GRAX (5,5) : dans un rôle ingrat, il a
été très remuant. – J.-P. Riv.
Noir
Noir
WARMUZ (5) : quelques bonnes
prises de balle, impuissant sur la
frappe croisée d’Enza Yamissi.
CUBILIER (4,5) : des difficultés à tenir
Enza Yamissi.
SQUILLACI (5,5) : des interventions
très tranchantes, mais commet une
erreur sur le but troyen.
MODESTO (6) : de retour dans
l’équipe, il a été efficace tant dans
l’axe que sur le côté droit.
GIVET (6) : peu inquiété pour son
retour à gauche, il a livré un match
solide.
PEREZ (6) : utile. Sa relance n’est toujours pas exceptionnelle, mais il récupère beaucoup de ballons.
PLASIL (5) : une grosse activité, mais
rien de très décisif. Remplacé par
BERNARDI (71e), expulsé sévèrement.
VEIGNEAU (5,5) : il a cherché à varier
10
FOOTBALL LIGUE 1 (26 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
LILLE - PARIS-SG
Les âmes en peine du PSG
Ils sont internationaux ou parmi les joueurs les plus utilisés au Paris-SG. Pourtant, leur niveau de jeu inquiète.
AU DÉPART, ils n’avaient pas forcément la même cote aux yeux de
Guy Lacombe, mais tous jouissaient
d’un certain crédit. Un mois et demi
après le changement d’entraîneur,
ces cinq joueurs en ont perdu une
grande part et s’inscrivent dans la
catégorie de ceux qui devront, lors
des trois derniers mois de la saison,
démontrer très vite leur envie de
« rester à Paris l’an prochain »,
expression chère au nouveau coach.
BERNARD MENDY
Quel est le vrai niveau de Bernard
Mendy ? Celui affiché lors de la
s e c o n d e m o i t i é d e l a s a ison 2003-2004 et récompensé par
une convocation en équipe de
France ? Ou bien était-il en surrégime à cette époque ? Vu l’irrégularité de ses prestations depuis un an
et demi, la seconde hypothèse
semble la plus plausible. À vingtquatre ans, le latéral droit ne progresse pas. Défensivement, il est
loin d’être imperméable, car impliqué sur dix des vingt-cinq buts
encaissés en L 1 par le PSG. En phase
offensive, ses centres n’ont pas
gagné en précision. « Certains
joueurs perdent confiance en ce
moment, explique Guy Lacombe. Ils
reculent, mais pour mieux avancer
ensuite. C’est peut-être le cas de
Bernard. Je connais son potentiel et
c’est quelqu’un sur qui je compte
beaucoup. » Ce soir, Mendy sera
remplaçant pour la deuxième fois en
deux matches.
ÉDOUARD CISSÉ
DAMIEN DEGORRE
GROUPE A
Édouard Cissé (au centre), ici à la lutte avec le Strasbourgeois Abdessadki, n’est plus un titulaire indiscutable.
Tout comme Vikash Dhorasoo (à droite), dont l’inconstance agace parfois.
(Photo Stéphane Mantey)
MICKAËL PAGIS à l’OM, c’est le
choc des contraires. En février 2003,
alors à Sochaux, il confiait dans
L’Équipe : « Je suis d’un abord un
peu froid. J’ai du mal avec la notoriété. Ma femme me dit que je le regretterai plus tard. » Il se livre donc à
l’exercice des conférences de presse
avec retenue et une évidente préoccupation : surtout ne pas se mettre
en avant. En cinq journées de L 1
avec l’OM, Pagis a marqué deux buts
(contre Rennes et Ajaccio) et délivré
une passe décisive à Lamouchi
contre Lyon. À Strasbourg, en janvier 2005, il disait : « La question du
nombre de buts que je marque n’est
pas essentielle. J’apprécie de me
mettre au service de l’équipe. » Taiseux et modeste dans l’exercice
médiatique, il attire les projecteurs
sur le terrain. Dans un Championnat
au jeu bloqué, ils sont peu comme lui
à échapper aux stéréotypes. À
trente-deux ans, Pagis fait, comme
Laslandes (34 ans), figure de dinosaure dans un registre altruiste et
Fernandez : « Il a fait
avancer l’équipe »
Marseille est tombé sous son
charme. Dimanche dernier, à Troyes
(1-0), Jean Fernandez est revenu à
une défense à cinq comme antidote
au lent glissement vers le bas de son
équipe constaté en janvier. Avec
Pagis en maestro : « Il donne des bal-
Tavlaridis attend Pauleta
L’international grec de Lille préfère affronter les grands attaquants. Avec le capitaine
du Paris-SG, il va être servi.
LILLE –
de notre envoyé spécial
VENDREDI MIDI, à l’issue de l’entraînement du
LOSC, il s’est produit un petit événement médiatique : Stathis Tavlaridis a poussé la porte de la salle de
presse. Un geste que le défenseur grec n’avait accompli qu’une fois depuis le début de la saison. « Ce n’est
pas parce que je suis timide ou parce que je maîtrise
mal la langue française. Je n’aime pas trop donner
des interviews. Je parle quand j’ai des choses à dire,
quand je suis déçu ou quand j’ai un problème. » Il le
fit d’ailleurs fin juillet et fin août pour crier son envie
de rejoindre les Glasgow Rangers. Le LOSC n’a pas
cédé. Vendredi, le joueur a accepté, sans s’étendre,
d’aborder un sujet qui crée régulièrement des tensions : « Depuis que je suis arrivé à Lille, je dis tous les
ans que je veux partir et je suis toujours là. Je ne ferai
pas la même erreur. Je suis sous contrat jusqu’en
2008. J’ai vingt-six ans, je me sens bien ici. Je ne veux
pas créer de problèmes et, dimanche (aujourd’hui), il
y a le Paris-SG... »
Un club qu’il a failli rejoindre à l’été 2004, après cinq
mois passés à Lille, et contre lequel il a découvert la
L 1, le 10 janvier 2004. Il s’était illustré en inscrivant
le but de la victoire parisienne. Tavlaridis n’a rien
oublié. Il rappelait d’ailleurs au milieu de l’entrevue
que, depuis son arrivée à Lille, il avait croisé deux fois
Pauleta, qui n’était jamais parvenu à marquer. Une
statistique rassurante à quelques heures de retrouver
le meilleur buteur du Championnat : « C’est un
joueur très expérimenté, très intelligent. Tu dois être
concentré à chaque instant car il peut très bien ne rien
faire pendant tout le match et réussir à inscrire
un but. »
L’international grec n’appréhende pas le duel. Il
l’attend même avec une certaine impatience. Il aime
combattre les poids lourds. Tout le monde se souvient
des deux formidables rounds qu’il a livrés en Ligue
des champions face à Ruud Van Nistelrooy, la star de
Manchester United. « Je préfère jouer ce genre de
matches et rencontrer ce genre d’adversaires. Je peux
me rendre compte de ce que je vaux et la concentration est plus facile. » Il pense d’ailleurs que le LOSC
souffre du même mal, qu’il est meilleur quand
l’adversaire est prestigieux. Ceci expliquerait donc le
lons propres, au bon moment, au
bon endroit. Il a fait avancer
l’équipe. Il était important de bien
négocier le ballon, il n’en a pratiquement pas perdu un. Il avait parfois
deux ou trois adversaires sur le dos,
mais il en donnait toujours des bons
vers l’avant. »
Ses coéquipiers font également dans
l’éloge. Sabri Lamouchi : « C’est le
joueur idéal. Grand, très bon de la
tête, une très bonne technique,
capable de faire jouer les autres, de
marquer des buts. C’est très important. Quand nos dirigeants on fait
signer Mickaël, tout le monde était
ravi, tout le monde connaissait sa
valeur. » Franck Ribéry renchérit :
« C’est quelqu’un qui est très calme,
il travaille sérieusement, il s’adapte,
il fait de bonnes prestations. Il voit
bien le jeu, il est bon de la tête... Il a
tout pour réussir ici à Marseille. Il est
très utile parce qu’il sait calmer le jeu
mais aussi provoquer l’adversaire. »
Ce soir, contre Toulouse, le Stade-
Vélodrome va assister à la première
reconstitution à l’OM du duo PagisNiang, très en vue la saison passée à
Strasbourg (*). Ce qui provoque une
attente que les deux joueurs veulent
relativiser, solidaires dans l’envie de
ne pas être considérés comme les
sauveurs de la « patrie » OM.
Mamadou Niang constate : « Ce
poussif et irrégulier début d’année des Lillois, qui
viennent d’affronter Ajaccio, Troyes, Metz, Toulouse,
Sochaux et Nice, six modestes formations de L 1.
« Mais je ne suis pas inquiet, tempère Tavlaridis.
Notre équipe sait réagir. »
En février, le LOSC rencontrera d’autres cylindrées,
plus grosses : Paris ce soir, Saint-Étienne la semaine
prochaine et Monaco dans quinze jours. L’ancien
joueur d’Arsenal se défend toutefois de choisir ses
matches : « C’est juste difficile parfois de jouer contre
des personnes que tu ne connais pas, que tu n’a
jamais vu évoluer. J’essaie d’être bon quel que soit
l’attaquant qui est en face. Ce n’est pas toujours évident. La saison passée, c’était mon principal défaut.
Je n’étais pas assez constant. Je travaille beaucoup
pour m’améliorer. Avant les matches, je me parle, je
m’encourage, je me dis que je ne dois pas faire trop de
fautes... » Pour ressembler à Cris, le Brésilien de
Lyon : « Pour moi, c’est le meilleur défenseur de L 1.
Un bon défenseur est très constant. Il l’est. » Et lui le
devient.
GUILLAUME DUFY
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Commission paritaire no 1207I82523 ISSN 0153-1069.
LU
Tirage du samedi 11 février 2006: 543 904 exemplaires
n’est pas difficile de s’entendre avec
Micka. C’est un joueur très important de par ses qualités techniques,
intelligent dans le jeu. Quand on est
en difficulté, il garde le ballon, soulage l’équipe. Il va nous apporter
beaucoup, c’est sûr. » Non qualifié
pour la Coupe de l’UEFA, qu’il a déjà
disputée cette saison avec Stras-
bourg, l’ancien Nîmois ne jouera pas
à Bolton mercredi prochain, ni contre
Metz lors de la prochaine journée.
Mais Pagis, qui n’aime pas la notoriété, devra s’y faire : il va notoirement manquer à son équipe.
DOMINIQUE ROUSSEAU
(*) Douze buts en Championnat pour
le Sénégalais et quinze pour Pagis.
Le défi de Toulouse
LE TÉFÉCÉ A RETROUVÉ le moral et un fond de jeu intéressant. Il reste sur une bonne série : trois victoires, deux nuls.
Son bilan n’est pas encore à l’équilibre (neuf victoires, dix
défaites) mais il s’en approche et sa différence de buts,
encore négative, tend à se gommer (– 3).
En fin d’après-midi, il se rendra au Vélodrome où il n’a jamais
gagné. Un test que Toulouse n’aborde pas dans les meilleures conditions. Revault, Taïder et Aubey sont blessés,
Emana est à court de forme, Mansaré a été malade et Santos
n’a repris qu’en début de semaine.
En dépit de ces contrariétés, le moral est au beau fixe et Nicolas Douchez, titularisé pour la première fois en L 1, en est un
peu le symbole : « Je n’appréhende pas du tout, a confié le
remplaçant de Revault. C’est une fierté de jouer à Marseille.
Christophe (Revault) m’a dit d’en profiter. J’ai confiance
dans mon jeu au pied et je suis régulier. L’OM, c’est un gros
morceau mais je n’ai pas choisi. »
Toulouse n’a plus rien à espérer de cette fin de Championnat. Mais même sans pression, Mombaerts entend poursuivre sa quête de jeu : « Nous devrons veiller à mieux ressortir le ballon. Nous jouerons ce match avec nos principes
et notre état d’esprit. Mais là-bas, ça pousse et ça percute,
et Barthez fait parfois des miracles. On y a déjà fait de gros
matches et nous n’avons pas gagné. » Si Toulouse épingle
Marseille au Vélodrome, ce sera une première. Un défi
alléchant. – G. R. et N. S.
COUPE DE FRANCE (16es de finale)
STE-GENEVIÈVE-DES-BOIS (CFA) - CALAIS (CFA) : 0-1
Calais, un pas de plus
Fondateur : Jacques GODDET
VENDREDI
MetzB - Strasbourg B ......................... 0-2
HIER
Brive - Le Mans B ................................ 1-1
HIER
Dunkerque- Lens B ............................. 1-0
Beauvais- Compiègne ........................ 2-1
AUJOURD’HUI
BordeauxB - ToulouseB ..................... 1-3
Albi- Anglet ........................................ 1-1
Montluçon- Saint-ÉtienneB .............. 0-1
Yzeure- Nantes B ............................... 2-0
Balma - Andrézieux ............................ 2-1
Orléans- Blois .................................... 1-0
Poitiers - Aurillac ................................ 0-0
Rodez- Luzenac ................................. 1-0
SAINTE-GENEVIÈVE-DES-BOIS - CALAIS : 0-1 (0-1)
Temps froid. Pelouse exécrable. 5 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Brocas. But :
Meirsman (13e). Avertissements. – Sainte-Geneviève-des-Bois : Antonin (55e, faute
par-derrière sur Bouzin) ; Calais : Baron (57e, tacle par-derrière sur Dobi). Expulsion :
Basukisa (90e + 5, coup de pied à Millien) ; .
SAINTE-GENEVIÈVE-DES-BOIS : Thénault – Bilamba, Rougui, Basukisa – Savin,
R’kiki, Antonin (cap.), Lours (L. Da Rocha, 84e) – Diagouraga – Dobi (Truhel, 77e),
Solentini (Doufène, 66e). Entraîneur : J.-C. Fernandes.
CALAIS : Schille – Meirsman, Liébart (Hurtrel, 38e), Baron (cap.) – Millien, Playe
(Devilliers, 80e), G. Vasseur, Bouzin, Rollet – Boutoille (Hoguet, 61e), Dutitre. Entraîneur : S. Jore.
CALAIS N’A PAS FAIT deux voyages
pour rien. Deux semaines après avoir fait
demi-tour face à une pelouse gelée, le
CRUFC s’est accommodé hier d’un terrain
dans un lamentable état pour parvenir en
huitièmes de finale. Le fruit d’un excellent
début de match, récompensé par un but
signé Meirsman à la suite d’un coup franc
détourné de Bouzin (13e). Sainte-Geneviève mit un temps fou à réagir. En fait,
c’est seulement après le repos que les
Essoniens bousculèrent des Calaisiens
soudain empruntés. Ils eurent plusieurs
fois l’occasion d’égaliser. Mais ils se heurtèrent à leur propre maladresse ou au
talent de Schille, encore auteur d’une fantastique envolée pour détourner un coup
franc de sa lucarne dans le temps additionnel. Et dire que, si le match avait eu
lieu deux semaines plus tôt, le gardien du
CRUFC, blessé, n’aurait pu être aligné...
« Nous avons eu la petite réussite indispensable, reconnaîtra Sylvain Jore,
l’entraîneur vainqueur. Calais montre un
état d’esprit exemplaire en ce moment et
a la chance d’avoir le soutien d’un public
extraordinaire (au moins 3 000 supporters étaient présents hier au stade d’ÉvryBondoufle). C’est la victoire de tout un
club et une grande fierté. » – R. D.
PAGE 10
Vauban-Strasbourg - Auxerre B, MulhouseWasquehal et Calais-Roye ont été reportés.
Classement : 1. Beauvais, 53 points ;
2. Auxerre B, 51 ; 3. Nancy B, 49 ; 4. Dunkerque,
47 ; 5. Mulhouse, 47 ; 6. Compiègne, 45 ;
7. Lens B, 44 ; 8. Strasbourg B, 44 ; 9. Roye, 43 ;
10. Épinal, 42 ; 11. Lille B, 40 ; 12. Lesquin, 40 ;
13. Metz B, 40 ; 14. Calais, 39 ; 15. Feignies,
32 ; 16. Vauban-Strasbourg, 32 ; 17. Schiltigheim, 28 ; 18. Wasquehal, 26.
Classement : 1. Yzeure, 62 points ; 2. Rodez,
54 ; 3. Toulouse B, 53 ; 4. Nantes B, 51 ;
5. Orléans, 49 ; 6. Le Mans B, 47 ; 7. Albi, 45 ;
8. Saint-Étienne B, 45 ; 9. Luzenac, 41 ; 10. Bordeaux B, 41 ; 11. Aurillac, 40 ; 12. Balma, 40 ;
13. Brive, 38 ; 14. Montluçon, 36 ; 15. Anglet,
36 ; 16. Poitiers, 36 ; 17. Blois, 35 ; 18. Andrézieux, 33.
GROUPE D
GROUPE B
L’intelligence de jeu et la technique esthète de l’attaquant arrivé au mercato font l’unanimité à l’OM. Où on attend
beaucoup de son duo avec Niang.
de notre envoyé spécial
GROUPE C
MERCREDI 8 FÉVRIER
Lille B - Épinal (15 heures)
Lesquin - Nancy B (15 heures)
Feignies - Schiltigheim (15 heures)
Pagis, le nouveau maestro
inspiré. D’un renversement de jeu
bien tempéré, d’une remise calibrée,
d’un savant recul à contretemps, ils
affichent leur différence, celle d’une
intelligence de jeu devenue rarissime.
Pagis pratique le beau geste, servi
par une technique impeccable. Pour
le plaisir pur, comme à l’entraînement à Sochaux, où, à l’époque,
Benoît Pedretti révélait : « Il adore
faire des petits ponts, on est obligés
de lui mettre des coups pour qu’il
arrête. » Ou le double plaisir du beau
geste efficace, cette merveille de
contrôle orienté sur un centre de
Maoulida contre Metz (2-0, en 16es
de finale de la Coupe de France) qui
lui permit de se jouer de Medjani et
de marquer.
En cas d’égalité de points, les équipes
sont départagées par la différence de
buts particulière.
CFA (19e journée)
MARSEILLE - TOULOUSE
MARSEILLE –
c. Diff.
— —
16 +15
16 +14
28 +9
21 +5
16 +5
28 -1
30 +2
25 +2
21 +4
27 -2
32 -5
24 +2
23 -6
28 -3
26 -2
26 -7
27 -3
26 -6
38 -12
28 -11
HIER
Sainte-Geneviève-des-Bois(CFA) - CALAIS(CFA) ................................................. 0-1
AS VITRÉ (CFA) - Longuenesse(PH) ....................................................................... 3-1
MARDI
20 HEURES
Châteauroux (L 2) - Sochaux (*)
MERCREDI 22 FÉVRIER
20 HEURES
Montpellier (L 2) - Roye (CFA)
52e
(*) Ce match avait été arrêté à la
minute, mardi 31 janvier.
Le tirage au sort des huitièmes de finale (mardi 21 et mercredi 22 mars) est effectué aujourd’hui,
dans le cadre de l’émission Téléfoot sur TF 1, par Bernard Laporte, entraîneur de l’équipe de
France de rugby. Sont déjà qualifiés : Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Paris-SG,
Rennes, Bastia (L 2), Brest (L 2), Dijon (L 2), Calais (CFA), Lyon-La Duchère (CFA),
AS Vitré (CFA) et Colmar (CFA 2).
L 2 : Ligue 2 ; N : National ; CFA : Championnat de France amateurs (niveau 4) ; CFA 2 :
Championnat de France amateurs 2 (niveau 5) ; PH : Promotion Honneur (niveau 7).
AS VITRÉ (CFA) - LONGUENESSE (PH) : 3-1
AS VITRÉ - LONGUENESSE : 3-1 (1-0)
Temps frais. Pelouse bosselée. 2 878 spectateurs. Arbitre : M. Brizou. Buts. – VITRÉ :
Koffi (30e), Courteille (53e s.p.), Cabioch (67e). LONGUENESSE : D. Mametz (59e).
Avertissements. – Vitré : Jouvrot (56e), Courteille (78e) ; Longuenesse : David (43e),
Hochart (45e + 2), A. Potier (77e).
AS VITRE : Chevrollier - Morisseau, Brard, Gomis, Jouvrot - Courteille (cap.), Moro,
Koffi, Cabioch - David, Le Mat (Guiriec, 61e). Entraîneur : J. Cloarec.
LONGUENESSE: J.Potier - Saint-Georges,Fouble, Hochart,A. Potier (Strobbe,84e) F. Marc (Lefebvre, 77e), David, D. Mametz, Guinot (cap.) (O. Mametz, 79e) - Melin,
B. Marc. Entraîneur : D. Popieul.
HIER
HIER
Gap - Cassis-Carnoux ......................... 0-0
Martigues- SochauxB ........................ 2-0
Nice B - Lyon-La Duchère .................... 1-1
Bourg-Péronnas- Endoume ............... 4-2
Saint-Priest- Agde .............................. 1-3
Fréjus - MontpellierB .......................... 1-3
Lyon B-Monaco B, Jura-Sud - Le Pontet et
Besançon-Racing CF 92 ont été reportés.
Classement : 1. Saint-Priest, 54 points ;
2. Lyon B, 52 ; 3. Martigues, 51 ; 4. Le Pontet,
49 ; 5. Nice B, 49 ; 6. Cassis-Carnoux, 48 ;
7. Agde, 45 ; 8. Montpellier B, 42 ; 9. Jura-Sud,
42 ; 10. Fréjus, 42 ; 11. Gap, 39 ; 12. Monaco B,
38 ; 13. Besançon, 36 ; 14. Lyon-La Duchère,
36 ; 15. Bourg-Péronnas, 35 ; 16. Endoume,
33 ; 17. Sochaux B, 28 ; 18. Racing CF 92, 25.
Guingamp B - Mondeville .................. 0-0
Paris-SGB - Mantes ............................ 1-0
Sénart-Moissy- Dieppe ...................... 1-1
Pacy-sur-Eure- Bois-Guillaume ......... 1-0
ParisFC - Villemomble ........................ 2-0
Pontivy- Quevilly ............................... 2-2
Rouen - Poissy .................................... 3-1
Noisy-le-Sec - Sainte-Geneviève-des-Bois et
AS Vitré-Rennes B ont été reportés.
Classement : 1. Paris FC, 52 points ; 2. Rouen,
50 ; 3. Guingamp B, 49 ; 4. Villemomble, 48 ;
5. Rennes B, 48 ; 6. Pontivy, 47 ; 7. SénartMoissy, 44 ; 8. Bois-Guillaume, 43 ; 9. Pacysur-Eure, 43 ; 10. Paris-SG B, 43 ; 11. AS Vitré,
42 ; 12. Poissy, 41 ; 13. Dieppe, 41 ; 14. Quevilly, 40 ; 15. Noisy-le-Sec, 38 ; 16. Mantes, 37 ;
17. Mondeville, 32 ; 18. Sainte-Geneviève-desBois, 30.
CFA 2 (17e journée)
GROUPE A
GROUPE E
HIER
HIER
Valenciennes B - Armentières ........... 2-0
Chantilly - Saint-Omer ....................... 0-1
Oissel - Red Star ................................. 2-0
Cambrai - Le Havre B .......................... 1-2
Amiens B - RouenB ............................ 1-1
Saint-Quentin - Évreux ...................... 4-1
Abbeville - Arras ................................ 1-3
AUJOURD’HUI
Corte - Saint-Raphaël ......................... 2-0
CA Bastia- L’Île-Rousse ...................... 3-2
MarseilleB - Carcassonne ................... 2-1
Manosque- Lunel ............................... 0-2
Hyères- Borgo .................................... 2-0
Fos-sur-Mer- Marignane .................... 0-1
AUJOURD’HUI
Entente SSG B - Avion (15 heures)
Draguignan - Cagnes a été reporté.
Classement : 1. Manosque, 50 pts ; 2. CA Bastia, 49 ; 3. Hyères, 47 ; 4. Marseille B, 42 ;
5. Marignane, 41 ; 6. Draguignan, 40 ; 7. Corte,
39 ; 8. Menton, 38 ; 9. Carcassonne, 37 ;
10. Fos-sur-Mer, 37 ; 11. Lunel, 37 ; 12. SaintRaphaël, 36 ; 13. Castelnau-Le Crès, 33 ;
14. L'Île-Rousse, 32 ; 15. Borgo, 31 ;
16. Cagnes, 30.
Classement : 1. Le Havre B, 53 pts ;
2. Red Star, 46 ; 3. Saint-Quentin, 45 ; 4. SaintOmer, 44 ; 5. Valenciennes B, 43 ; 6. Oissel, 42 ;
7. Entente SSG B, 41 ; 8. Amiens B, 41 ;
9. Rouen B, 36 ; 10. Évreux, 36 ; 11. Arras, 36 ;
12. Avion, 34 ; 13. Cambrai, 33 ; 14. Abbeville,
32 ; 15. Chantilly, 31 ; 16. Armentières, 29.
GROUPE B
Castelnau-Le Crès - Menton (15 heures)
GROUPE F
HIER
HIER
Sedan B - Amnéville ........................... 1-2
ReimsB - Viry-Châtillon ..................... 2-0
Jarville - Taissy .................................. 3-1
Ivry - Levallois ................................... 0-1
CréteilB - Châlons-en-Champagne ... 3-1
Haguenau - Sens ............................... 1-0
Forbach - Blénod ............................... 4-0
Épernay - Les Lilas ............................. 2-0
Classement : 1. Reims B, 50 pts ; 2. Épernay,
48 ; 3. Amnéville, 47 ; 4. Haguenau, 45 ;
5. Levallois, 45 ; 6. Créteil B, 44 ; 7. Les Lilas,
43 ; 8. Sedan B, 43 ; 9. Jarville, 41 ; 10. Sens,
40 ; 11. Taissy, 36 ; 12. Viry-Châtillon, 35 ;
13. Forbach, 34 ; 14. Ivry, 34 ; 15. Châlons-enChampagne, 25 ; 16. Blénod, 24.
GROUPE C
HIER
Dole-Tavaux - Belfort ........................ 1-2
Villefranche-sur-Saône - Montceau .. 0-0
La Chapelle-Saint-Luc - Dijon B ......... 1-1
Lons-le-Saunier - Colmar .................. 0-0
AUJOURD’HUI
Besançon B - Stade Auxerrois (15 heures)
Auxerre C - Pontarlier (15 heures)
Troyes B - Vesoul (15 heures)
Selongey - Imphy-Decize a été reporté.
Classement : 1. Vesoul, 50 pts ; 2. Troyes B,
45 ; 3. Colmar, 45 ; 4. Dijon B, 44 ; 5. Auxerre C,
43 ; 6. Imphy-Décize, 40 ; 7. Villefranche-surSaône, 39 ; 8. Montceau, 35 ; 9. La ChapelleSaint-Luc, 33 ; 10. Belfort, 33 ; 11. Pontarlier,
32 ; 12. Selongey, 30 ; 13. Dole-Tavaux, 30 ;
14. Besançon B, 27 ; 15. Lons-le-Saunier, 26 ;
16. Stade Auxerrois, 15.
GROUPE D
HIER
Blagnac- Brive B ................................. 1-1
Cugnaux- La Roche-sur-Yon .............. 0-0
FC Bassin Arcachon- Limoges ............ 1-1
Luçon - Marmande ............................. 0-0
LesSables d’Ol. - Mont-de-Marsan .... 3-1
La Rochelle- StadeBordelais ............. 2-2
Libourne-St-Seur.B - ToulouseFont. .. 3-0
Biscarrosse- Thouars .......................... 0-2
Classement : 1. Stade Bordelais, 51 pts ;
2. La Roche-sur-Yon, 50 ; 3. FC Bassin Arcachon, 47 ; 4. Libourne-Saint-Seurin B, 46 ;
5. Luçon, 45 ; 6. Cugnaux, 45 ; 7. La Rochelle,
44 ; 8. Thouars, 42 ; 9. Blagnac, 41 ; 10. Toulouse Fontaines, 37 ; 11. Marmande, 37 ;
12. Les Sables d'Olonne, 36 ; 13. Mont-de-Marsan, 36 ; 14. Limoges, 33 ; 15. Brive B, 29 ;
16. Biscarrosse, 25.
GROUPE G
HIER
Laval B - Vierzon ................................. 0-0
Chartres- Dreux ................................. 0-0
Fontenay-le-Comte- Châteauroux B .. 2-1
LesHerbiers - Écommoy ...................... 6-1
Châteaubriant- Carquefou ................ 1-1
AUJOURD’HUI
St-Pryvé-St-Hilaire - Mayenne (15 heures)
Angers B - La Flèche (15 heures)
Niort B - Avoine-Beaumont (15 heures)
Classement : 1. Les Herbiers, 59 pts ; 2. Châteauroux B, 49 ; 3. Saint-Hilaire, 43 ; 4. Châteaubriant, 42 ; 5. Vierzon, 42 ; 6. Angers B, 39 ;
7. Dreux, 38 ; 8. Mayenne, 36 ; 9. Niort B, 35 ;
10. Carquefou, 33 ; 11. La Flèche, 33 ; 12. Fontenay-le-Comte, 32 ; 13. Chartres, 32 ;
14. Laval B, 31 ; 15. Écommoy, 31 ; 16. AvoineBeaumont, 31.
GROUPE H
Gueugnon B - Bagnols-Pont-St-Esprit . 4-1
Arles - GFCO AjaccioB ....................... 1-2
Montélimar - BastiaB ........................ 0-0
Clermont B - Échirolles ....................... 2-0
NîmesB - Cournon ............................. 2-0
St-Georges-LesAncizes - Mâcon ....... 0-0
AUJOURD’HUI
AC Ajaccio B - Grenoble B (15 heures)
AS Minguettes - Rhône-Vallées a été reporté.
Classement : 1. Arles, 47 pts ; 2. Clermont B,
46 ; 3. Nîmes B, 43 ; 4. Gueugnon B, 43 ;
5. Saint-Georges-Les Ancizes, 42 ; 6. AS Minguettes, 41 ; 7. Bastia B, 40 ; 8. Grenoble B, 40 ;
9. AC Ajaccio B, 39 ; 10. Échirolles, 34 ;
11. GFCO Ajaccio B, 33 ; 12. Bagnols, 32 ;
13. Cournon, 31 ; 14. Mâcon, 31 ; 15. Montélimar, 31 ; 16. Rhône-Vallées, 30.
HIER
Locminé- Plabennec .......................... 0-0
MondevilleB - Saint-Brieuc ................ 2-2
Lamballe- Caen B ............................... 1-2
Brest B - Bayeux .................................. 2-0
Avranches- La Montagnarde ............. 3-2
Dives- Alençon .................................. 1-2
Concarneau- Lorient B ....................... 1-3
AUJOURD’HUI
Vannes B - Saint-Lô (15 heures)
Classement : 1. Concarneau, 52 pts ;
2. Caen B, 49 ; 3. Lorient B, 46 ; 4. Alençon, 44 ;
5. Plabennec, 44 ; 6. Avranches, 43 ; 7. Brest B,
42 ; 8. Locminé, 40 ; 9. La Montagnarde, 40 ;
10. Saint-Brieuc, 38 ; 11. Saint-Lô, 37 ;
12. Lamballe, 35 ; 13. Dives, 33 ; 14. Mondeville B, 32 ; 15. Bayeux, 28 ; 16. Vannes B, 25.
DIVISION 1 FEMMES (9e journée, match en retard). – AUJOURD’HUI,
14 h 30 : Saint-Memmie (11) - Montpellier (3).
DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Touché à la rotule droite, Vikash
Dhorasoo ne sera pas à Lille ce soir.
Mais il devrait être présent pour la
réception du Mans, dans une
semaine. Comme ses quatre coéquipiers, son inconstance intrigue ou
agace. Il assure que sa place se situe
dans l’axe, à la récupération. C’est là
qu’il a été le plus souvent placé par
Guy Lacombe. Pourtant, l’influence
de l’ancien Havrais ne grandit pas.
Bon contre Sochaux et en seconde
période contre Saint-Étienne, il fut
bien fade à Toulouse, transparent
face à Troyes et carrément inquiétant avant la pause face aux Verts.
Son bilan, depuis le début de la saison, n’est pas favorable. Un faible
rendement à la récupération et un
nombre de passes décisives insignifiant : trois. Le même total que Bernard Mendy.
p.
—
31
30
37
26
21
27
32
27
25
25
27
26
17
25
24
19
24
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26
17
Bleu
Avec 19 matches de L 1 disputés,
dont 13 titularisations, l’ancien Lillois fait partie des neuf joueurs les
plus utilisés au PSG. S’il se montra à
l’aise et efficace face à Sochaux
PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi
17 février, 19 heures : Moulins GFCO Ajaccio, Toulon-Cannes ;
20 heures : Pau - Entente SSG ; Samedi 18 février, 18 heures : Raonl’Étape - Cherbourg ; 19 h 30 : Châtellerault - Tours ; 20 heures :
Croix-de-Savoie - Boulogne-sur-Mer,
Libourne-Saint-Seurin - Niort, Romorantin - Louhans-Cuiseaux, Angers Bayonne, Nîmes - Vannes.
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. Libourne-St-Seurin.. 40 22 11 7 4
2. Niort .............. 40 22 11 7 4
3. Boulogne-s.-Mer .... 39 23 11 6 6
4. Tours............. 36 23 9 9 5
5. Toulon........... 36 23 9 9 5
6. Vannes.......... 34 23 8 10 5
7. Cannes.......... 34 23 9 7 7
8. Nîmes............ 32 23 9 5 9
9. Entente SSG. 31 23 7 10 6
10. Cherbourg.... 30 23 6 12 5
11. Louhans-Cuiseaux . 30 23 9 3 11
12. Raon-l'Étape. 29 22 7 8 7
13. Croix-de-Savoie ... 27 23 6 9 8
14. Châtellerault. 27 23 6 9 8
15. Bayonne ....... 26 23 6 8 9
16. Romorantin.. 26 23 6 8 9
17. Angers .......... 25 23 6 7 10
18. Pau ................ 23 23 5 8 10
19. Moulins......... 22 22 6 4 12
20. GFCO Ajaccio .... 20 23 4 8 11
Jaune
Rouge
Jaune
CHRISTOPHE LANDRIN
VIKASH DHORASOO
Entente SSG - Angers ...................... 0-0
Bayonne- Toulon ............................ 0-1
Boulogne-sur-Mer- Moulins .......... 1-3
Niort- Croix-de-Savoie .................. 2-0
Tours- Romorantin ......................... 2-1
Louhans-Cuiseaux- Pau ................. 0-1
Cherbourg- Vannes ........................ 1-1
Raon-l’Étape - Libourne-Saint-Seurin a été
reporté en raison de la neige et du gel.
CARLOS BUENO
Lorsqu’il est entré en jeu face à
Saint-Étienne, Carlos Bueno avait
laissé deviné de jolies qualités techniques. Placé en soutien de Pauleta,
l’international uruguayen avait
posé des problèmes à la défense stéphanoise. Mais quatre jours plus
tard, à Strasbourg, Guy Lacombe
n’avait pas apprécié que Bueno,
positionné à droite, repique sans
cesse dans l’axe, balayant ses
consignes. Commentaire aride de
l’entraîneur : « Carlos a montré qu’il
ne pouvait jouer que dans l’axe. » Et
dans l’axe, avec le retour prochain
de Bonaventure Kalou, l’avènement
de Cristian Rodriguez et le possible
recours à Christophe Landrin, il ne
part pas en pole-position pour occuper la place vacante derrière Pauleta.
VENDREDI
GFCO Ajaccio- Châtellerault .......... 0-1
Cannes- Nîmes ............................... 3-1
HIER
Noir
Bleu
Noir
Titulaire indiscutable sous l’ère
Fournier, le milieu défensif tarde à
prouver à Lacombe qu’il peut être un
pilier de l’équipe. Lorsque ce dernier
l’a aligné pour la première fois, à
Toulouse (0-1), Cissé sembla le plus
souvent emprunté, incapable de
faire des différences. À sa décharge,
il avait été positionné côté droit, un
poste qu’il n’affectionne guère.
Mais il avait aussi une chance à saisir puisque, à droite, Lacombe n’a
toujours pas trouvé la panacée.
Ensuite, Cissé a patienté trois
semaines avant d’être de nouveau
titularisé. Dans l’axe, cette fois. S’il
ne fut pas le plus mauvais, sa nonchalance et son déchet technique
inhabituel demeurent des sujets
d’interrogation. Son esprit de compétiteur est également mis en cause.
L’été dernier, le milieu de vingt-sept
ans avait prolongé son contrat jusqu’en 2008. Ses dirigeants espèrent
qu’il ne s’endormira pas dessus.
(3-1), il fut à l’origine du but toulousain une semaine plus tard (0-1),
remplacé à la pause face à SaintÉtienne (2-2) et sur le banc à Strasbourg (1-1), mercredi. Sa courbe de
performance décline nettement.
« J’ai évolué à plusieurs postes,
explique Landrin. Le coach a utilisé
ma polyvalence et, c’est vrai, ça s’est
plus ou moins bien passé. » Mais,
dans un effectif comme celui du
PSG, ce milieu de vingt-huit ans est
davantage un joueur de complément qu’un titulaire indiscutable.
Un joueur qui assure s’épanouir « en
soutien de Pauleta ». Mais c’est probablement avec un statut de « remplaçant utile » que se dessine son
avenir à Paris.
NATIONAL (23e journée)
11
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL
HANDBALL
ANGLETERRE (26e journée)
ALLEMAGNE (21e journée)
Chelsea prend une claque
HIER
HAMBOURG
MIDDLESBROUGH N’A SANS DOUTE PAS changé le cours du Championnat
d’Angleterre, mais a créé la sensation du week-end en écrasant Chelsea 3-0, hier
après-midi, au Riverside Stadium. Un score d’autant plus étonnant que l’équipe
dirigée par Steve MacLaren, qui lutte pour le maintien, n’avait remporté qu’une
victoire lors de ses onze matches précédents et restait sur une correction subie à
domicile devant Aston Villa (0-4). Tout lui a réussi face à une équipe de Chelsea qui
a vécu sa journée la plus noire depuis le début de l’ère Mourinho. Menés au score
dès la 2e minute sur un but de Rochemback, les Blues ont été contraints de revoir
leur système défensif dès la 17e minute après la sortie de Gallas, touché à une
cheville, qui obligea Essien à évoluer au poste d’arrière gauche.
C’est la deuxième défaite de la saison pour Chelsea, qui s’était incliné auparavant
à Manchester United (1-0), le 6 novembre, la troisième seulement en Championnat depuis l’arrivée de José Mourinho, il y a vingt mois. « Il est toujours désagréable de perdre, surtout lorsque cela ne vous arrive pas souvent, a commenté
l’entraîneur portugais. Cette défaite est la pire des trois. On ne méritait pas autre
chose. »
MAYENCE
1-0
LEVERKUSEN
7-4
S. Larsen (9e, 63e)
Krstajic (17e)
Bajramovic (34e)
Kuranyi (55e)
Lincoln (76e)
Asamoah (81e)
DUISBURG
Voronine (40e, 64e)
Berbatov (50e)
Krzynowek (70e)
1-1
M’GLADBACH
B. Svensson (20e)
1-1
Hofland (63e)
HERTHA BERLIN
Marcelinho (32e s.p.)
WERDER BRÊME
0-2
KAISERSLAUTERN
Sanogo (71e)
Skela (88e)
BIELEFELD
2-1
VfB STUTTGART
Boakye (31e, 50e)
Magnin (37e)
EINTR. FRANCFORT 0-1
HANOVRE
Jankov (78e)
AUJOURD'HUI
BOR. DORTMUND
BAYERN MUNICH
NUREMBERG
FC COLOGNE
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
MIDDLESBROUGH. – Yakubu Ayegbeni, qui prend ici le
meilleur sur Carvalho, a inscrit le 3e but de son équipe.
(Photo Martyn Harrisson/AFP)
HIER
WIGAN
LIVERPOOL
0-1
Hyypiä (30e)
ARSENAL
BOLTON
1-1
Nolan (12e)
Gilberto Silva
(90e + 3)
MIDDLESBROUGH
CHELSEA
3-0
Rochemback (2e)
Downing (45e)
Yaku bu Ayeg b eni
(68e)
NEWCASTLE
1-2
Beattie
Rouge
Jaune
1-0
BLACKBURN
6-1
WEST BROMWICH
(33e)
FULHAM
Helguson (4e, 40e)
Radzinski (48e)
C. Davies (58e c.s.c.)
C. John (83e, 90e)
PORTSMOUTH
K. Campbell (85e)
MANCHESTER U.
1-3
M. Taylor (87e)
Van Nistelrooy (18e)
C. Ronaldo (38e, 45e)
AUJOURD'HUI
SUNDERLAND
TOTTENHAM
(14 h 30, TPS Foot)
MANCHESTER C.
CHARLTON
(17 heures, TPS Star)
DEMAIN
WEST HAM
BIRMINGHAM
(21 heures, TPS Foot)
BUTEURS.– 1. Van Nistelrooy(Manchester U.), 19 buts ; 2. Henry (Arsenal), 15
buts ; 3. Lampard (Chelsea) ; Yakubu
Ayegbeni (Middlesbrough), 13 buts ; 5.
D. Bent (Charlton), 12 buts ; 6. Rooney
(Manchester U.) ; Harewood (West Ham),
10 buts ; 8. Crespo (Chelsea) ; McBride
(Fulham) ; An. Cole (Manchester C.) ;
Mido (Tottenham), 9 buts ; 12. L. Moore
(Aston Villa) ; H. Camara (Wigan),
8 buts , etc.
MATCHES EN RETARD. – Mardi : Liverpool - Arsenal (4e journée) ; mercredi : Blackburn - Sunderland (19e journée) ; mercredi 22 février : Newcastle - Charlton (19e journée). Restent à fixer : Birmingham - Bolton (13ejournée) ; Bolton - Middlesbrough
(19e journée).
PROCHAINE JOURNÉE. – Dimanche 19 février : Tottenham - Wigan ; samedi
25 février : Birmingham - Sunderland, Blackburn - Arsenal, Charlton - Aston Villa, Chelsea - Portsmouth, Newcastle - Everton ; dimanche 26 février : Bolton - Fulham, Liverpool - Manchester C., West Bromwich - Middlesbrough ; mercredi 29 mars : Manchester U. - West Ham.
BELGIQUE (22e journée)
HIER
Lierse - Lokeren ................................... 2-0
Beveren - StandardLiège..................... 0-2
Mouscron- Anderlecht ....................... 0-1
CercleBruges - La Louvière ................. 1-0
Saint-Trond- FC Bruges....................... 2-2
GB Anvers- Waregem ......................... 2-0
AUJOURD’HUI
Roulers - Charleroi
FC Brussels - Westerlo
Genk - La Gantoise
Classement : 1. Anderlecht, 43 points ;
2. FC Bruges, 43 ; 3. Standard Liège, 42 ;
4. Waregem, 37 ; 5. Genk, 34 ; 6. La Gantoise, 34 ; 7. Westerlo, 32 ; 8. Lokeren,
32 ; 9. Charleroi, 30 ; 10. FC Brussels, 29 ;
11. GB Anvers, 27 ; 12. Roulers, 26 ;
13. Cercle Bruges, 25 ; 14. Mouscron, 23 ;
15. Beveren, 21 ; 16. Saint-Trond, 19 ;
17. La Louvière, 19 ; 18. Lierse, 16.
ÉCOSSE
journée)
HIER
Falkirk - Hibernian ............................... 0-0
Heartof Midlothian- Aberdeen .......... 1-2
Inverness- Kilmarnock........................ 3-3
Livingston- Dunfermline..................... 0-1
Motherwell- DundeeUtd.................... 2-0
AUJOURD’HUI
Glasgow Rangers - Celtic Glasgow
(13 h 30, Canal + Sport)
Classement : 1. Celtic Glasgow,
61 points ; 2. Heart of Midlothian, 51 ; 3.
Hibernian, 45 ; 4. Glasgow Rangers, 43 ;
5. Kilmarnock, 41 ; 6. Inverness, 36 ; 7.
Aberdeen, 35 ; 8. Motherwell,33 ; 9. Dundee United, 27 ; 10. Falkirk, 21 ; 11. Dunfermline, 18 ; 12. Livingston, 12.
VOLLEY-BALL PRO A (18 journée)
e
(26e
HIER
FC SÉVILLE
0-4
Saviola (6e)
Puerta (71e)
Kepa (90e)
Kanouté (90e+2)
OSASUNA
SARAGOSSE
1-1
e
e
Milosevic (3 )
Ponzio (42 )
ATHL. BILBAO
REAL MADRID
0-2
Robinho (5e)
Raul Bravo (90e+3)
AUJOURD’HUI
Betis Séville - La Corogne
Celta Vigo - Villarreal
Esp. Barcelone - Santander
Alavés - Malaga
Majorque - Getafe
Atl. Madrid - Real Sociedad
Valence CF - FC Barcelone
(21 heures, Sport +)
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 18 février : Villarreal - Esp. Barcelone, FC
Barcelone - Betis Séville, Real Madrid - Alavés, FC Séville - Celta Vigo ; dimanche
19 février : Cadix - Osasuna, La Corogne - Saragosse, Santander - Athl. Bilbao,
Real Sociedad - Valence CF, Malaga - Majorque, Getafe - Atl. Madrid.
PAYS-BAS (24e journée)
HIER
VENDREDI
AcadémicaCoimbra - Boavista ........... 0-2
Belenenses- FC Porto ......................... n.p.
AUJOURD’HUI
Sparta Rotterdam- AZ Alkmaar .......... 0-1
HIER
Paços Ferreira - Gil Vicente
Nacional Funchal - U. Leiria
Rio Ave - Naval
Braga - Estrela Amadora
V. Setubal - Sporting Portugal
Benfica - Penafiel
LUNDI
Maritimo Funchal - Guimaraes
Classement: 1. FC Porto, 45 pts ; 2. Benfica, 40 ; 3. Sporting Portugal, 40 ; 4. Braga, 40 ; 5. Nacional Funchal, 39 ; 6. Boavista, 38 ; 7. V. Setubal, 33 ; 8. U. Leira,
28 ; 9. Maritimo Funchal, 27 ; 10. Rio Ave,
26 ; 11. Estrala Amadora, 26 ; 12. Academia Coimbra, 26 ; 13. Belenenses, 25 ;
14. Gil Vicente, 24 ; 15. Paços Ferreira,
22 ; 16. Naval, 18 ; 17. Guimaraes, 17 ;
18. Penafiel, 11.
CANNES –
de notre correspondante
LAURENT TILLIE A MIS le temps
pour descendre de sa tribune, mais il
tenait à venir féliciter ses joueurs. Les
Cannois ont réussi le match
(presque) parfait devant l’autre qualifié des huitièmes de finale de la
Ligue des champions. Quatre jours
après avoir vaincu Pérouse (3-1), ils
ont infligé à Tours sa première
défaite de la saison en Pro A. Une
claque. Pascal Foussard, le manager
du TVB, avouait ne plus se souvenir
du dernier 3-0 subi en championnat
par les siens (NDLR, défaite face à
Sète en demi-finale d’appui le 24
avril 2005).
Hfaiedh, titularisé en pointe à la
place de Nikolov, victime d’une élongation et mis au repos, avait bien
retardé l’échéance, mais Christophe
Meneau a conclu l’affaire. Un succès
qui relance les Cannois vers des
ambitions qu’ils semblaient avoir
oublié depuis ce début de saison.
« On a vraiment eu une prise de
conscience collective et individuelle,
et ce soir on s’est battus sur tous les
points et ça a payé. Mais il ne faut
pas oublier qu’il reste deux matches
importants cette semaine (à Pérouse
PSV Eindhoven- Heracles Almelo ....... 1-0
Heerenveen- Vitesse Arnhem ............ 4-1
Twente- Roda JC ................................ 1-0
Waalwijk- Willem II ............................ 1-0
AUJOURD’HUI
ADO La Haye - Ajax Amsterdam
Utrecht - NEC Nimègue
NAC Breda - Feyenoord
Roosendaal - Groningue
Classement : 1. PSV Eindhoven, 60 pts ;
2. AZ Alkmaar, 55 ; 3. Feyenoord, 54 ;
4. Heerenveen, 40 ; 5. NEC Nimègue, 38 ;
6. Ajax Amsterdam, 37 ; 7. Groningue,
37 ; 8. Utrecht, 36 ; 9. Waalwijk, 34 ;
10. Vitesse Arnhem, 33 ; 11. Twente, 31 ;
12. Roda JC, 29 ; 13. Heracles Almelo, 27 ;
14. Sparta Rotterdam,24 ; 15. NAC Breda,
24 ; 16. ADO La Haye, 18 ; 17. Willem II,
14 ; 18. RBC Roosendaal, 5.
de notre envoyé spécial
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
- - - - - - - 1. Juventus Turin . 63 24 20 3 1 49 14 +35
2. Inter Milan ....... 54 24 17 3 4 47 18 +29
3. AC Milan ........... 51 24 16 3 5 53 23 +30
4. Fiorentina ......... 50 24 15 5 4 41 23 +18
5. AS Rome ........... 45 24 13 6 5 46 25 +21
6. Livourne ............ 39 24 10 9 5 26 25 +1
7. Chievo ............... 38 25 10 8 7 33 28 +5
8. Lazio Rome ...... 35 25 8 11 6 31 30 +1
9. Sampdoria ........ 34 24 9 7 8 37 31 +6
10. Palerme ............ 30 24 7 9 8 35 38 -3
11. Udinese ............. 27 25 7 6 12 25 36 -11
12. Sienne ............... 26 24 6 8 10 29 38 -9
13. Reggina ............. 26 24 7 5 12 25 39 -14
14. Ascoli ................. 25 24 5 10 9 24 30 -6
15. Messine ............. 23 24 4 11 9 21 31 -10
16. Cagliari .............. 22 24 5 7 12 27 39 -12
17. Parme ................ 22 24 5 7 12 27 43 -16
18. Empoli ............... 22 24 6 4 14 27 44 -17
19. Trévise ............... 14 25 2 8 15 15 38 -23
20. Lecce ................. 13 24 3 4 17 16 41 -25
BUTEURS. – 1. Toni (Fiorentina),
22 buts ; 2. Trezeguet (Juventus Turin),
18 buts ; 3. Totti (AS Rome), 15 buts ;
4. Chevtchenko (AC Milan), 14 buts ;
5. Gilardino (AC Milan) ; Tavano (Empoli),
13 buts ; 7. Suazo (Cagliari) ; Adriano
(Inter Milan) ; C. Lucarelli (Livourne) ;
12 buts ; 10. Chiesa (Sienne), 10 buts ;
11. Pellissier (Chievo Vérone) ; T. Rocchi
(Lazio Rome) ; Di Napoli (Messine) ;
Bonazzoli (Sampdoria), 9 buts ; 15. Kakà
(AC Milan) ; Cruz (Inter Milan) ; Caracciolo (Palerme), 8 buts ; 18. Del Piero
(Juventus Turin) ; Cozza (Reggina) ;
Mancini (AS Rome) ; Flachi (Sampdoria) ;
Bogdani (Sienne), 7 buts ; 23. Almiron
(Empoli) ; Martins (Inter Milan) ; Corradi
(Parme) ; Diana (Sampdoria) ; Locatelli
(Sienne), 6 buts ; etc.
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi
18 février : Livourne-Inter Milan ;
Messine-Juventus Turin ; AC MilanCagliari. Dimanche 19 février : Chievo
Vérone-Palerme ; Fiorentina-Lazio
Rome ; Lecce-Reggina ; AS Rome-Empoli ; Sampdoria-Ascoli ; TréviseParme ; Udinese-Sienne.
INTER MILAN - JUVENTUS TURIN
AUJOURD’HUI, 20 H 30, À MILAN, SAN
SIRO (Canal + Sport)
INTER MILAN : Julio César – J. Zanetti
(cap.), I. Cordoba, Samuel, Burdisso – Figo,
Veron, Cambiasso, Stankovic – Martins, Adriano. Entraîneur : R. Mancini.
JUVENTUS TURIN : Buffon – Kovac, Thuram
(cap.), F. Cannavaro, Balzaretti – Camoranesi,
Emerson, Vieira, Nedved – Trezeguet, Del
Piero. Entraîneur : F. Capello.
SUISSE (19e journée)
AUJOURD’HUI
Aarau - Grasshopper Zurich
Neuchâtel Xamax - Thoune
Schaffhouse - Saint-Gall
Young Boys Berne - Yverdon
FC Zurich - FC Bâle
Classement : 1. FC Bâle, 42 pts ;
2. FC Zurich, 34 ; 3. Grasshopper Zurich,
30 ; 4. Young Boys Berne, 28 ; 5. Thoune,
24 ; 6. Saint-Gall, 22 ; 7. Yverdon, 21 ;
8. Neuchâtel Xamax, 17 ; 9. Schaffhouse,
16 ; 10. FC Aarau, 16.
MATCHES AMICAUX. – VENDREDI, à
San Francisco : États-Unis - Japon, 3-2. Buts.
– ÉTATS-UNIS : Pope (27e), Dempsey (42e),
Twellman (50e) ; JAPON : Maki (62e), Nakazawa (90e). HIER, à Oakland (USA) : Costa RicaCorée du Sud, n.p.
VENDREDI
Poitiers - Tourcoing ......................... 3-1
HIER
mercredi et en Coupe de France face
à Beauvais samedi prochain), résumait Marc Schalk.
Et n’allez surtout pas dire aux Cannois que Tours a fait l’impasse sur
cette rencontre en laissant son meilleur joueur sur le banc. Une analyse
que réfute également Foussard, pour
qui « l’absence de Nikolov
n’explique pas tout. Il y avait un
minimum à faire et nous ne l’avons
pas fait. Même si on a eu la possibilité de revenir, on a été minés par les
fautes directes (19). On n’en a jamais
fait autant mais il n’est pas question
de dire qu’on a lâché le match... »
Les hommes d’Arnaud Josserand ont
su passer la vitesse supérieure à
chaque fois que Tours se relançait.
Novotny et Gibert étaient les artisans du premier set. Barca-Cysique
et Meneau ajoutaient leur touche
dans la manche suivante pendant
que Le Marrec, Berriri et Schalk participaient grandement à la fête. Les
Cannois ont fait le plein de confiance
avant d’aller à Pérouse (mercredi).
Tours aura une journée de plus pour
préparer la visite de Roeselare (2-3
au match aller) et surtout récupérer
son pointu Nikolov. Il y a urgence.
KATHERINE NATTON
Avignon- Nice ................................. 3-1
Cannes- Tours ................................ 3-0
Narbonne- Rennes ......................... 0-3
Paris- Ajaccio ................................. 3-0
Beauvais- Toulouse ........................ 3-1
AUJOURD’HUI
17 HEURES
Montpellier - Sète
PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi
24 février, 20 heures : Beauvais Paris ; 20 h 30 : Sète - Cannes. Samedi
25 février, 20 heures : Nice - Montpellier ; Tours - Narbonne ; Rennes - Poitiers ;
Ajaccio - Avignon ; Toulouse - Tourcoing.
J.
—
18
18
18
18
17
18
18
18
18
17
18
18
18
18
G.
—
17
14
14
12
11
10
10
10
9
4
5
4
4
1
P.
—
1
4
4
6
6
8
8
8
9
13
13
14
14
17
EN DIRECT DE LA PRO A
DAQUIN SERA LÀ. – Dominique Daquin, qui a souffert d’une petite douleur au
genou, a repris l’entraînement et sera bien présent pour la venue d’un ensemble
sétois au complet, où seul Fabricio Dias a eu un souci avec un genou jeudi soir. Sans
gravité. Par ailleurs, Montpellier a abandonné l’idée de recruter un joker médical
suite à la blessure de Loïc Geiler. – R. B.
AVIGNON-NICE : 3-1 (28-26 ; 25-21 ; 28-30 ; 25-20)
400 spectateurs environ. Arbitres : MM. Demiselle et Gaup. Points marqués : 203 (106 + 97).
Durée : 1 h 43’ (1er set : 27’ ; 2e : 22’ ; 3e : 31’ ; 4e : 23).
AVIGNON : 3 aces (Vadeleux, 3) ; 15 contres gagnants (Birau, 5) ; 53 attaques gagnantes (Nziemi, 19) ; 35 fautes directes (dont 18 au service).
Six de départ : Tournier (cap., 2) puis Gavan ; Schneider (3) puis Corda (5) puis Kaddour ; Nziemi (23) ; Ossosso (15) ; Vadeleux (10) ; Birau (13). Libero : Zimakijevic. Entraîneur : C. Soïca.
NICE : 3 aces (Guidara, Kapfer, Saelens) ; 6 contres gagnants (Boriskevitch, 2) ; 53 attaques
gagnantes (Kapfer, 17) ; 35 fautes directes (dont 16 au service).
Six de départ : Guidara (1) puis Halilovic ; Demirovic (cap., 4) puis Bunford (6) puis Rabaud ;
Opota (10) puis Boriskevitch (8) ; Jioshvili (8) ; Kapfer (19) ; Saelens (6). Libero : P. Ragondet.
Entraîneur : M. Kasic.
PARIS-AJACCIO : 3-0 (25-16 ; 25-16 ; 25-17)
400 spectateurs environ. Arbitres : MM. Deregnaucourt et Collados. Points marqués : 124
(75 + 49). Durée : 1 h’02 (1er set : 20’ ; 2e : 20’ ; 3e : 22’).
PARIS : 5 aces (Château, Nilsson, 2) ; 9 contres gagnants (Hotulevs, 4) ; 36 attaques gagnantes
(Novak, Nilsson, 10) ; 18 fautes directes (dont 13 au service).
Six de départ : Redwitz (cap., 1) puis Brifaud ; Château (10) ; Hotulevs (11) ; Novak (10) ; Nilsson (14) ; Bergmann (4) puis Ziani. Libero : Skorc. Entraîneur : V. Basic.
AJACCIO : 2 aces (Lopez, Lica) ; 4 contres gagnants (Muniz Vega, 2) ; 25 attaques gagnantes
(Lica, 13) ; 25 fautes directes (dont 10 au service).
Six de départ : Lopez (2) puis Y.-M. Ndaki Mboulet (2) ; Saisa (4) ; Ghezal (2) ; Eichbaum (2) ;
Lica (cap., 14) ; Muniz Vega (4) puis Pourtalet (1). Libero : Exiga. Entraîneur : É. N’Gapeth.
NARBONNE-RENNES : 0-3 (19-25 ; 20-25 ; 20-25)
700 spectateurs environ. Arbitres : MM. Huynh et Guillet. Points marqués : 134 (59 + 75). Durée :
1 h 12’ (1er set : 24’ ; 2e : 24’ ; 3e : 24’).
NARBONNE : 4 aces (Munday, Janczak, Grapentine, Daguerre) ; 6 contres gagnants (Sharaliev,
3) ; 35 attaques gagnantes (Janczak, 10) ; 33 fautes directes (dont 18 au service).
Six de départ : Munday (cap., 3) puis Martin ; Sikiric (7) puis Frontin (2) puis Camacho ; Janczak (12) ; Sharaliev (7) ; Daguerre (7) ; Grapentine (7). Libero : Le Berre. Entraîneur : M. Mandrou.
RENNES : 5 aces (Benito, 3) ; 7 contres gagnants (Lee, 4) ; 29 attaques gagnantes (Lee, 9) ; 14
fautes directes (dont 6 au service).
Six de départ : Kardos (1) ; Lundtang (cap., 3) ; Benito (10) ; Lee (14) ; Knudsen (7) ; Strehlau
(7). Libero : Garcia. Entraîneur : B. Grebennikov.
BEAUVAIS-TOULOUSE : 3-1 (25-23 ; 26-24 ; 29-31 ; 25-21)
1 000 spectateurs environ. Arbitres : MM. Baklouti et Troesch. Points marqués : 205 (104 + 99).
Durée : 1 h 54’ (1er set : 26’ ; 2e : 27’ ; 3e : 35’ ; 4e : 26’).
BEAUVAIS : 4 aces (Mlyakov, 3) ; 9 contres gagnants (Mlyakov, 3) ; 66 attaques gagnantes
(Mlyakov, 18) ; 26 fautes directes (dont 18 au service).
Six de départ : Jokanovic (3) puis Roure ; Van der Veen (8) ; Riveira (13) puis Kunnari (9) ;
Vasilev (15) ; Javurek (cap., 7) puis Capitaine ; Mlyakov (24) puis Rouzier. Libero : Anot. Entraîneur : N. Matijasevic
TOULOUSE : 3 aces (Rejlek, 2) ; 10 contres gagnants (Bartik, 3) ; 60 attaques gagnantes (Rejlek,
19) ; 25 fautes directes (dont 15 au service).
Six de départ : Boula (2) ; Slavev (12) ; Chedemail (17) puis Ould-Ammar ; Gendrey (2) puis
Kobiljski (cap., 3) ; Bartik (14) ; Rejlek (23). Libero : Rafidison. Entraîneur : J. Smolka.
DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
Classement
Pts
—
Tours
47
Paris
41
Poitiers
41
Tourcoing
36
Sète
32
Toulouse
31
Cannes
31
Nice
30
Beauvais
27
Montpellier
15
Rennes
15
Narbonne
13
Avignon
13
Ajaccio
3
Les médaillés d’or de Zurich n’ont pas raté
leurs retrouvailles domestiques.
MONTPELLIER –
Cagliari - Lecce
Empoli - Palerme
Livourne - Fiorentina
Parme - Ascoli
Reggina - AC Milan
Sampdoria - Messine
Sienne - AS Rome
Inter Milan - Juventus Turin
(20 h 30, Canal + Sport)
CANNES - TOURS : 3-0
Cannes a confirmé sa forme actuelle en infligeant aux champions d’Europe
leur première défaite en Championnat.
1 500 spectateurs environ. Arbitres : MM. Vereecke et Marenc. Points marqués : 137
(75 + 62). Durée : 1 h 12’ (1er set : 22’ ; 2e set : 26’ ; 3e set : 24’).
CANNES : 3 aces (Novotny, Le Marrec, Barca-Cysique, 1) ; 9 contres gagnants (Gibert,
Novotny, 3) ; 44 attaques gagnantes (Novotny, 13) ; 15 fautes directes (dont 9 au service).
Six de départ : Le Marrec (cap., 3) ; Novotny (17) ; Gibert (11) ; Meneau (10) ; Schalk (5) ;
Barca-Cysique (10). Libero : Berriri. Entr. : A. Josserand.
TOURS : 1 ace (Boskan) ;8 contres gagnants (Sloboda, 3) ;38 attaques gagnantes (Boskan,
12) ; 19 fautes directes (dont 12 au service).
Six de départ :De Kergret (cap.)puis Dimitrov (1) ;Haldane(4) puisHardy-Dessources (3) ;
Hfaiedh (11) ; Boskan (14) ; Sloboda (5) ; Guemmadi (9). Libero : Mijic. Entr. : R. Serniotti.
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
1. FC Barcelone ... 52 22 16 4 2 53 19 +34
2. Real Madrid ..... 45 23 14 3 6 44 23 +21
3. Valence CF ....... 43 22 12 7 3 33 19 +14
4. Osasuna ............ 43 23 13 4 6 29 24 +5
5. FC Séville ......... 38 23 11 5 7 31 21 +10
6. Celta Vigo ......... 36 22 11 3 8 24 24 0
7. Villarreal ............ 35 22 9 8 5 28 21 +7
8. La Corogne ....... 33 22 9 6 7 30 25 +5
9. Saragosse ......... 32 23 7 11 5 32 31 +1
10. Getafe ................ 29 22 8 5 9 31 28 +3
11. Atl. Madrid ....... 29 22 7 8 7 26 23 +3
12. Real Sociedad . 25 22 7 4 11 32 43 -11
13. Santander ......... 24 22 5 9 8 19 26 -7
14. Esp. Barcelone . 24 22 6 6 10 20 33 -13
15. Betis Séville ...... 22 22 5 7 10 20 31 -11
16. Cadix ............... 22 23 5 7 11 17 30 -13
17. Malaga ............ 20 22 5 5 12 26 34 -8
18. Alavés .............. 19 22 4 7 11 21 34 -13
19. Athl. Bilbao .... 19 23 4 7 12 25 34 -9
20. Majorque ........ 18 22 4 6 12 21 39 -18
BUTEURS. – 1. Eto’o (FC Barcelone), 18 buts ; 2. Villa (Valence CF), 14 buts ; 3. Ronaldinho (FC Barcelone) ; D. Milito (Saragosse), 11 buts ; 5. Tristan (La Corogne) ; Ronaldo
(Real Madrid), 10 buts ; 7. Riquelme (Villarreal), 9 buts ; 8. Güiza (Getafe) ; Ewerthon
(Saragosse), 8 buts ; 10. Fernando Torres, Maxi Rodriguez (Atl. Madrid) ; Baiano (Celta
Vigo) ; Tamudo (Esp. Barcelone), 7 buts ; 14. Nené (Alavés) ; Pernia (Getafe) ; Arango
(Majorque) ; Salva (Malaga) ; Milosevic (Osasuna) ; Robinho, Zidane (Real Madrid) ;
Nihat, Xabi Prieto (Real Sociedad) ; Kepa, Maresca (FC Séville), 6 buts ; 25. Aloisi (Alavés) ;Giuly, Messi (FC Barcelone) ; Canobbio (Celta Vigo) ; Luis Garcia (Esp. Barcelone) ;
Riki (Getafe) ; Valeron (La Corogne) ; Raul (Real Madrid) ; Antonito (Santander) ; Kanouté
(FC Séville), 5 buts , etc.
Premier accroc pour Tours
CANNES-TOURS : 3-0 (25-19 ; 25-22 ; 25-21)
gues ont gagné et su contrôler une
rencontre dans un stade toujours
très hostile.
Zidane fut encore très actif en
offrant, à la cinquième minute, une
balle de but à Robinho. Un extérieur
du pied droit magnifique qui laissa le
Brésilien seul devant le gardien.
Robinho sut en profiter avec classe.
L’Athletic Bilbao tenta de compenser
sa faiblesse technique par un jeu
d’une grande dureté.
Le Real ne tomba pas dans le piège et
marqua à nouveau par Raul Bravo
dans les arrêts de jeu. Mardi, il tentera l’exploit pour le match retour face
à Saragosse. – F.He.
En cas d’égalité de points, les équipes sont
départagées par la différence de buts
particulière.
PORTUGAL (22e journée)
Iaquinta (26e s.p.)
AUJOURD’HUI
ATHLETIC BILBAO - REAL MADRID : 0-2 (0-1)
Buts : Robinho (5e), Raul Bravo (90e+3). Avertissements.- Athletic Bilbao : Aduritz (14e), Amorebieta (51e), J. Guerrero (79e) ; Real Madrid : Woodgate (18e), Sergio Ramos (43e), Michel Salgado
(64e), Gravesen (70e).
REAL MADRID : Casillas - Michel Salgado, Woodgate, Sergio Ramos, Roberto Carlos - Pablo Garcia (Gravesen, 25e) - Cicinho (Raul Bravo, 88e), Guti (cap.) (Julio Baptista, 90e),Zidane - Robinho,
Ronaldo. Entraîneur : J. R. Lopez Caro.
CADIX
UDINESE
1-1
T. Rocchi (20e)
PRO B (18e journée). – HIER : Harnes Aix, 3-2 (17-25, 25-23, 18-25, 25-23, 19-17) ;
Grenoble - Martigues, 0-3 (18-25, 15-25,
19-25) ; St-Brieuc - St-Quentin, 3-1 (25-23,
25-21, 16-25, 25-18) ; St-Nazaire - Alès, 2-3
(25-20, 21-25, 20-25, 25-17, 12-15) ; Cambrai - Dunkerque, 3-0 (25-20, 25-20, 26-24) ;
Asnières - Chaumont, 3-1 (18-25, 25-20,
26-24, 25-16).
Classement : 1. Asnières, 39 ; 2. Cambrai,
34 ; 3. Saint-Brieuc, 34 ; Saint-Quentin, 34 ;
5. Chaumont, 31 ; 6. Dunkerque, 30 ; 7. SaintNazaire, 29 ; 8. Martigues, 23 ; 9. Alès, 21 ;
10. Aix, 19 ; 11. Harnes, 18 ; 12. Grenoble, 6.
PRO FÉMININE (16e journée). – HIER :
Cannes - Hainaut, 3-0 (25-14 ; 25-22 ;
25-13) ; St-Raphaël - MVS La Rochette, 1-3
(26-24 ; 18-25 ; 16-25 ; 18-25) ; St. Français
St-Cloud - Cannet-Rocheville, 3-1 (25-22 ;
18-25 ; 25-20 ; 29-27) ; Riom - Albi, 0-3
(16-25 ; 20-25 ; 17-25) ; Béziers - Mulhouse,
3-2 (17-25 ; 25-27 ; 25-22 ; 25-14 ; 15-6).
Exempt : Istres.
Classement : 1. Cannes, 30 pt ; 2. Béziers,
28 ; 3. Melun, 26 ; 4. Istres, 22 ; Mulhouse,
22 ; 6. Albi, 20 ; 7. Paris, 19 ; 8. SaintRaphaël, 19 ; 9. Hainaut, 18 ; 10. Cannet
Rocheville, 18 ; 11. Riom, 17.
PATRICE CANAYER a poussé une
grosse colère. Comme pour mettre un
point final à la douce euphorie ramenée de Zürich par ses champions
d’Europe. « Manque d’application,
manque de professionnalisme » , a
ainsi hurlé le technicien montpelliérain
à l’issue d’une seconde mi-temps ratée
par sa troupe. « Indigne d’une équipe
comme Montpellier », a-t-il insisté.
Montpellier s’est tout de même imposé à sa main (29-25) et conforte donc
son statut de leader. Sans peurs, sans
heurts. Sans briller non plus, huit
semaines après son ultime sortie dans
cette configuration. Une éternité résumée dans ces cinq premières minutes
hésitantes (0-2, 4e). « Après, souligne
Thierry Omeyer, on s’est enfin mis à
bien défendre, à monter les balles et on
est parvenu à se détacher. »
Étonnant Thierry Omeyer, entré en
cage au relais de Daouda Karaboué à
treize minutes du terme, trompé pour
la première fois huit minutes plus tard
après avoir notamment détourné deux
penalties et cinq tentatives cristoliennes. « Après ce que nous avons
vécu en Suisse, sourit-il, la confiance
est avec nous. On a envie de prolonger
ce moment le plus longtemps possible. »
Daouda Karaboué, lui, avait d’autres
préoccupations. « Vu le temps que j’ai
passé dans les tribunes à l’Euro,
indique celui qui n’a jamais été aligné
sur une feuille de match en Suisse, je
me languissais vraiment de reprendre.
Je voulais, surtout, montrer à tout le
monde que je n’avais pas baissé les
bras. »
Jérôme Fernandez non plus. Rentré en
Catalogne, le Barcelonais y a survolé la
rencontre face à Santander (31-23),
hier après-midi au Palau. Dix buts à
100%, six passes décisives : « Je voulais revenir fort, montrer aux Espagnols que je n’avais pas terminé ma
saison avec l’or de Zürich. Je pense que
le message est passé. J’ai même le sentiment d’avoir gagné un peu plus de
respect avec cette médaille. »
Les Catalans auraient pourtant pu lui
reprocher d’avoir privé l’Espagne d’un
nouveau titre. « Non, je crois au
contraire qu’ils préfèrent que ce soit la
France plutôt que l’Espagne…», souriait-il. La France et sa bonne côte de
l’autre côté des Pyrénées. « C’est vrai,
ils nous aiment bien » , confirmait
Didier Dinart, le défenseur de Ciudad
Real, vainqueur triste à Irun (29-25).
Belaustegui s’est blessé au genou, Stefansson aux côtes, Rutenka au pouce
et Fis aux abdos… « Un bon déplacement galère, insistait le Guadeloupéen. Pour clôturer une semaine heureusement bien agréable. Les gens ont
été très accueillants avec moi. Je n’ai
pas ressenti la moindre rancœur. Au
contraire même. Ils n’ont pas arrêté de
me féliciter. »
Féliciter les Champions d’Europe.
Comme ici, à Montpellier, on avait
complimenté Wissem Hmam, Champion d’Afrique avec la Tunisie à la mijanvier. Hmam, auteur hier de huit buts
à la pause. Pendant ce temps-là, à Pontault-Combault, Luc Abalo revenait
victorieusement aux affaires ivryennes
(23-27). Pas triomphalement non
plus : « Je me suis senti bien physiquement, mais pas très lucide. J’ai tenté
des trucs que j’ai ratés (5/11 aux tirs). Il
faut que je travaille plus car maintenant, je vais être attendu. » Exact : par
Montpellier notamment, le week-end
prochain à Auguste Delaune.
P. P. (avec Ar. L. à Barcelone,
et F.-X. L. à Pontault-Combault)
DIVISION 1 HOMMES (14e journée)
Montpellier repart bien
VENDREDI
Toulouse- Chambéry................... 25-26
Istres - Paris ................................ 22-26
Nîmes- Angers ........................... 30-19
HIER
Dunkerque- Sélestat .................. 37-34
Montpellier- Créteil .................... 29-25
Pontault-Combault- Ivry ............ 23-27
Villefranche- Tremblay .............. 25-25
PROCHAINE JOURNÉE. – VENDREDI 17 FÉVRIER : Créteil - Toulouse ;
Angers - Villefranche (20 heures) ;
Paris - Nîmes (20 h 30). SAMEDI
18 FÉVRIER : Tremblay - Pontault
(18 h 30) ; Chambéry - Dunkerque ;
Sélestat - Istres ; Ivry - Montpellier
(20 heures).
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
1. Montpellier .. 401412 2 0 415 329 +86
2. Paris ............. 3514 9 3 2 345 306 +39
3. Chambéry .... 351410 1 3 401 365 +36
4. Dunkerque ... 351410 1 3 371 347 +24
5. Ivry ................ 341410 0 4 377 335 +42
6. Nîmes ........... 3114 8 1 5 369 331 +38
7. Pontault-Combault 2514 5 1 8 344 358 -14
8. Créteil ......... 2514 4 3 7 330 351 -21
9. Selestat ...... 2514 5 1 8 341 381 -40
10. Tremblay-en-Fr. . 2414 4 2 8 352 384 -32
11. Toulouse .... 2314 4 1 9 348 365 -17
12. Istres .......... 2214 3 2 9 304 342 -38
13. Villefranche . 2114 2 3 9 373 413 -40
14. Angers ........ 1714 1 1 12 334 397 -63
MONTPELLIER - CRÉTEIL : 29-25 (19-12)
3 000 spectateurs environ. Arbitres : MM. Destombes et Troncin.
Évolution du score : 0-2 (4e), 1-3 (5e), 3-3 (7e), 3-4 (7e), 7-4 (11e), 7-6 (12e), 11-6 (15e), 14-11
(26e), 18-11 (29e), 21-13 (36e), 21-15 (39e), 25-21 (48e) ; 28-21 (55e).
MONTPELLIER. – Gardiens : T. Omeyer (13 min., 10 arrêts dt 2/4 pen.) ; Karaboué (47 min., 15
arrêts dt 0/2 pen.). Buteurs : Krantz (3/6), D. Kabengele (1/2), Anquetil (3/5 dt 0/1 pen.), Puigségur (cap., 2/3), Dole (0/1), Golic, Guigou, Juricek (3/3), Sioud (3/7), Anic, Bojinovic (5/8 dt 2/2
pen.), Hmam (9/12). Entraîneur : P. Canayer. 2 min. : D. Kabengele (19e, 42e), Juricek (40e), Dole
(50e), Bojinovic (59e). Passes décisives : 12 (D. Kabengele, Bojinovic, 3). Balles perdues : 17.
CRÉTEIL. – Gardiens : Arriubergé (30 min., 5 arrêts dt 1/1 pen.) ; Lemonne (30 min., 4 arrêts dt
0/2 pen.). Buteurs : Roche, Kervadec (cap., 1/2), Fritzson (6/9 dt 4/5 pen.), Quintallet (0/2),
Molliex (10/14), Ignol (2/6), Pétréa (0/1), Bakekolo (0/1), Crépin (0/1 pen.), Limer (0/3), Rigault
(5/13), Piriianu (1/1). Entraîneur : J.-L. Le Gall. 2 min. : Fritzson (27e), Roche (38e, 51e). Passes
décisives : 8 (Molliex, 3). Balles perdues : 15.
DUNKERQUE - SÉLESTAT : 37-34 (20-15)
1 700 spectateurs environ. Arbitres : MM. Thoiry et Vlaminck.
Évolution du score : 4-4 (6e), 7-7 (11e), 12-9 (18e), 16-12 (23e), 20-15 (30e), 23-17 (33e),
25-21 (39e), 37-25 (43e), 30-28 (48e), 32-31 (54e), 35-32 (56e).
DUNKERQUE. – Gardiens : Katschnig (49 min., 10 arrêts dt 1/5 pen.) ; Toacsen (11 min., 1
arrêt). Buteurs : Goyheneix (2/3), Lamon (cap., 2/2), Petrenko (2/2), Parent (1/1), Bosquet
(10/15 dt 4/5 pen.), Prudius (0/2), C. Bonin (3/5) Roiné (9/13), Ben Aziza (7/10), Grocaut (1/3).
Entraîneur : D. Tristant. 2 min. : Lamon (21e). Passes décisives : 2 (Roiné et Ben Aziza). Balles
perdues : 8.
SÉLESTAT. – Gardiens : Franck (10 min., 2 arrêts dt 0/2 pen.) ; Robin (cap., 50 min., 8 arrêts dt
0/2 pen.) Buteurs : G. Martin (4/7), Waeghe (5/14), Tej (9/12), C. Omeyer (2/6 dt 0/1 pen.),
Galotte (1/1), Malesevic (8/12 dt 4/4 pen.), Willmann (2/3), Freppel (3/4). Entraîneur : F. Berthier. 2 min. : Willmann (36e), Freppel (44e, 59e), C. Omeyer (55e). Passe décisive : 1 (C. Omeyer).
Balles perdues : 13.
PONTAULT-COMBAULT - IVRY : 23-27 (11-14)
600 spectateurs environ. Arbitres : MM. Lazaar et Reveret.
Évolution du score : 3 - 2 (7e), 5-4 (11e), 6-6 (13e), 9-8 (18e), 10-10 (22e), 11-14 (27e), 11-15
(32e), 13-15 (36e), 13-18 (41e), 14-19 (44e), 17-21 (47e), 21-23 (54e), 21-25 (57e), 22-26 (58e).
PONTAULT-COMBAULT. – Gardiens : Sapronov (4min., 1 arrêt dt 1/1 pen.) ; Mladenovic (cap.,
56 min., 9 arrêts dt 0/1 pen.). Buteurs : Largent, Stanic (0/1), Allard (1/4), Ivakno (1/2), Holder
(5/7 dt 1/1 pen.), Tancos (3/5), Manojlovic (5/7 dt 2/2 pen.), Hejtmanek, Fruchart (1/4), Guillaume (5/7), Belhadj (2/5). Entraîneur : P. Carrara. 2 min. : Holder (12e), Hejtmanek (20e, 35e),
Belhadj (24e, 30e), Mladenovic (56e). Passes décisives : 7 (Mladenovic et Guillaume, 2). Balles
perdues : 13.
IVRY. – Gardiens : Pocuca (60 min., 14 arrêts dt 0/3 pen.). Buteurs : Richard (1/2), Sarni
(0/1), Martinovic (3/5), Mokrani (2/3), Abalo (5/11), Amalou (1/2), Oskarsson (1/3), Magnin,
Tuzolana (6/6), Guilbert (4/8), Léandri (cap., 4/7 dt 1/2 pen.). Entraîneur : D. Hager. 2 min. :
Magnin (9e), Richard (19e, 33eet 38e), Martinovic (43e). Exclusion : Richard (38e, troisième avertissement). Passes décisives : 8 (Oskarsson et Léandri, 2). Balles perdues : 8.
VILLEFRANCHE - TREMBLAY : 25-25 (14-11)
700 spectateurs environ. Arbitres : Mmes Marcet et Borrotti.
Évolution du score : 1 - 5 (13e), 4-6 (15e), 6-10 (21e), 10-10 (25e), 13-11 (29e), 17-13 (36e),
19-16 (41e), 21- 19 (44e), 22-23 (55e).
VILLEFRANCHE. – Gardiens : Brestovac (60 min., 10 arrêts dt 0/2 pen.). Buteurs : Boultif
(4/8), X. Lorgeré (2/5 dt 2/3 pen.), Benkhala (1/1), Atanasovski (1/1), Tucanu (3/6), Mocanu
(cap., 0/1), Devèze (1/1), Bingo (3/4), Paty (4/7), Feliho (0/4), Drenovac (6/9 dt 4/4 pen.).
Entraîneur : M. Davidovic. 2 min. : Mocanu (43e). Passes décisives : 11 (Feliho, 5). Balles perdues : 7.
TREMBLAY. – Gardiens : Miassaoui (30 min., 8 arrêts dt 1/3 pen.) ; Angelov (30 min., 3 arrêts
dt 0/4 pen.). Buteurs : Ugolin (5/6), Urda, Orjas (2/2), Stefanovic (2/5 dt 2/2 pen.), Prat (cap.,
4/5), Majnov (1/1), Jean-Zéphirin (0/1), Bouakaz (2/4), Le Guen, Sall (4/10), Ostertag (5/8).
Entraîneur : D. Peneau. 2 min. : Urda (13e), Le Guen (22e), Prat (33e). Passes décisives : 7 (Stefanovic, 3). Balles perdues : 14.
DIVISION 2 HOMMES (17e journée). – VENDREDI : Ajaccio - Belfort, 23-19 ; Aix - PorteNormande, 21-20 ; Cesson - Villeneuve-d’Ascq, 27-26. HIER : Saint-Raphaël - Conflans, 31-26 ;
Nancy - Wittelsheim, 23-26 ; Aurillac - Villeurbanne, 31-31. AUJOURD’HUI : Nantes - Billère ;
Metz - Livry-Gargan (16 heures).
Classement : 1. Porte Normande, 41 pts ; 2. Cesson, 40 ; 3. Conflans, 40 ; 4. Villeurbanne, 39 ; 5.
Saint-Raphaël, 39 ; 6. Wittelsheim, 37 ; 7. Aurillac, 34 ; 8. Nancy, 34 ; 9. Nantes, 34 ; 10. Villeneuve-d'Ascq, 31 ; 11. Ajaccio, 30 ; 12. Aix, 29 ; 13. Belfort, 27 ; 14. Billère, 27 ; 15. Livry-Gargan,
22 ; 16. Metz, 20.
DIVISION 1 FEMMES (14e journée). – DÉJÀ JOUÉS : Dijon - Mérignac, 26-22 ; Metz Mios, 37-26. HIER : Toulon - Nîmes, 17-26 ; Fleury-les-Aubrais -Besançon, 31-30 ; Bègles Angoulême, 28-30. AUJOURD’HUI : Le Havre - Yutz (16 heures).
Classement : 1. Metz, 37 pts ; 2. Le Havre, 33 ; 3. Mérignac, 32 ; 4. Fleury-les-Aubrais, 30 ; 5.
Dijon, 29 ; 6. Nîmes, 28 ; 7. Besançon, 26 ; 8. Bègles, 26 ; 9. Mios, 24 ; 10. Yutz, 24 ; 11. Angoulême, 22 ; 12. Toulon, 21.
COUPE DE L’EHF FEMMES (8es de finale aller). – HIER : Rostov/Don (RUS) - Metz, 19-20.
Match retour le 18 février (20 heures).
CHALLENGE CUP FEMMES (8es de finale aller). – VENDREDI : Dijon - Trabzon Belediyespor (TUR), 39-21, Match retour aujourd’hui toujours à Dijon (16 heures). HIER : Buxtehude (ALL) Mérignac, 30-26. Match retour le 19 février à Bordeaux (17 heures).
NOTA. – En Coupe des coupes femmes, Besançon jouera ses quarts de finale aller et retour, respectivement samedi 18 et dimanche 19 février, en France, contre Bucarest.
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
EVERTON
BUTEURS. – 1. Klose (Werder Brême),
16 buts ; 2. Hal. Altintop (Kaiserslautern), 13 buts ; 3. Smolarek (Bor. Dortmund), 12 buts ; 4. Klimowicz (Wolfsburg), 11 buts.
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 18
février : M’gladbach - Cologne, Leverkusen - Duisburg, Hertha Berlin - Schalke 04,
Nuremberg - Wolfsburg, Borussia Dortmund - Werder Brême, Hanovre - Bayern
Munich, Kaiserslautern - Bielefeld ;
dimanche 19 février : Eintracht Francfort - Hambourg, VfB Stuttgart - Mayence.
GIFLÉ MERCREDI soir à Saragosse
(1-6) en demi-finale aller de la Coupe
du roi, le Real Madrid devait absolument l’emporter à Bilbao hier soir.
Pour se rassurer, bien sûr, mais aussi
et surtout pour ne pas rater le coche
dans un des week-end décisifs de la
Liga.
Barcelone sera en danger ce soir à
Valence et le Real attend tranquillement le résultat avec les trois points
de la victoire qui le ramène provisoirement à sept longueurs du leader
catalan. Car, à Bilbao, les Meren-
LAZIO ROME
Bleu
Ameobi (2e)
N'Zogbia (29e)
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
Bayern Munich . 51 20 16 3 1 39 13 +26
Hambourg ......... 44 21 13 5 3 33 14 +19
Werder Brême . 43 21 13 4 4 51 25 +26
Schalke 04 ....... 39 21 10 9 2 29 16 +13
Hertha Berlin .... 30 21 7 9 5 30 27 +3
Hanovre .............. 29 21 6 11 4 31 26 +5
Borussia Dortmund . 28 20 7 7 6 28 26 +2
VfB Stuttgart 27 21 5 12 4 22 20 +2
M'Gladbach ... 27 21 6 9 6 26 27 -1
Leverkusen .... 25 21 6 7 8 34 35 -1
Eintracht Francfort 25 21 7 4 10 27 31 -4
Bielefeld ......... 24 21 6 6 9 25 30 -5
Wolfsburg ...... 22 21 5 7 9 22 37 -15
Mayence ........ 20 21 5 5 11 31 34 -3
Nuremberg .... 18 20 4 6 10 21 33 -12
Duisburg ........ 17 21 3 8 10 19 36 -17
Kaiserslautern .. 17 21 4 5 12 29 50 -21
FC Cologne ... 14 20 3 5 12 28 45 -17
de notre correspondant
Tiribocchi (39e, 47e)
Jaune
L. Moore (16e)
Le Real
relève la tête
CHIEVO VÉRONE
1-2
Borriello (77e)
Une confiance
en or
Noir
Bleu
Noir
ASTON VILLA
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
Chelsea ............ 66 26 21 3 2 52 16 +36
Manchester U. 54 26 16 6 4 52 27 +25
Liverpool .......... 48 25 14 6 5 31 17 +14
Tottenham ....... 44 25 12 8 5 34 21 +13
Arsenal ............. 41 25 12 5 8 39 20 +19
Bolton ............... 39 24 10 9 5 30 23 +7
Wigan ............... 39 26 12 3 11 30 32 -2
West Ham ....... 38 25 11 5 9 36 34 +2
Blackburn ........ 37 25 11 4 10 31 31 0
Everton ............. 36 26 11 3 12 19 32 -13
Manchester C. . 34 25 10 4 11 33 28 +5
Charlton ........... 33 24 10 3 11 30 34 -4
Fulham ............. 32 26 9 5 12 36 37 -1
Newcastle ........ 32 25 9 5 11 24 29 -5
Aston Villa ....... 30 26 7 9 10 32 35 -3
Middlesbrough 28 25 7 7 11 33 44 -11
West Bromwich .... 26 26 7 5 14 24 38 -14
Birmingham .. 20 24 5 5 14 21 34 -13
Portsmouth ... 18 26 4 6 16 18 45 -27
Sunderland .... 9 24 2 3 19 17 45 -28
HIER
TRÉVISE
MADRID –
Lavric (4e)
WOLFSBURG
ITALIE (25e journée)
ATHLETIC BILBAO - REAL MADRID : 0-2
Mahdavikia (6e)
SCHALKE 04
ESPAGNE (23e journée)
12
JEUX OLYMPIQUES
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
BOSSES FEMMES
SKI FREESTYLE
Hip, hip, hip, Laoura !
Née algérienne, la bosseuse de La Plagne a donné à la France sa première médaille – le bronze – aux Jeux de Turin. Chapeau bas.
BOSSES FEMMES
1. HEIL (CAN)
2. TRAA (NOR)
3. Laoura
SAUZE-D’OULX –
de notre envoyé spécial
Sandra LAOURA
Vingt-cinq ans, née le 21 juillet 1980
à Constantine (Algérie).
1,67 m ; 60 kg.
Club : La Plagne.
Entraîneur : Fabien Bertrand.
JO : 3e (bosses simples, 2006) ;
8e (bosses simples, 2002).
Coupe du monde : 0 victoire ;
meilleur classement général :
5e (2003).
d’après-midi (2e), elle savait que, derrière elle, il n’y avait plus qu’une rivale
à s’élancer, la Canadienne Jennifer
Heil. Le compte était bon : au pis, ce
serait le bronze. Ce fut le bronze et
c’était le meilleur. Actuelle leader de la
Coupe du monde, surnommée « la
machine » tant son ski semble mécaniquement solide, Heil, vingt-deux ans, a
perpétué la tradition qui veut que
chaque championne du monde une
année préolympique (ce fut son cas
l’an dernier) devienne championne
olympique l’année suivante.
Une médaille
à chaque Jeux
Edgar GROSPIRON (champion olympique de bosses en 1992) : « Ça me fait
vraiment plaisir ! Pour elle d’abord, parce que c’est une super nana, une belle
personne qui a une jolie histoire. Ça me fait plaisir aussi pour les bosses françaises.
Ça veut dire qu’on est encore là, qu’on fait des médailles aux Jeux et que nos
entraîneurs font du bon travail. »
BIATHLON
SANDRA LAOURA, blessée jusqu’à fin janvier, était toute à son émotion après la première médaille de sa carrière.
« Je reviens de loin »
SAUZE D’OULX –
de notre envoyée spéciale
« QUE RESSENTEZ-VOUS après cette
médaille de bronze, la première de votre
carrière ?
– Ce n’est que du bonheur ! Pour moi et tous
ceux qui sont venus me voir. Je suis quelqu’un de
très émotif et quand j’ai su que j’avais une
médaille j’ai tout relâché (ses yeux noirs brillent
encore de larmes).
– Que ressentiez-vous au départ de la
finale ?
– Il y avait un peu de stress mais j’étais bien
entourée. Les qualifications m’avaient donné
confiance et en finale je n’avais plus qu’à
appuyer sur le bouton " play ". Tout ce que
j’avais programmé est arrivé. J’avais réalisé de
bons entraînements les jours précédents et, en
plus, j’aime bien cette piste.
– Pourtant, vous revenez de loin puisque
le 6 décembre vous vous blessiez à
l’épaule…
– Après ma blessure, j’ai tout de suite été prise
en charge, avec de bons médecins. Je les remercie d’ailleurs, ainsi que les kinés. J’ai suivi une
bonne rééducation puis je suis revenue peu à
peu. Mais je savais aussi que si je retombais sur
mon épaule je risquais l’opération. J’ai serré les
dents.
– Est-ce que cette blessure vous a permis
d’avoir plus de fraîcheur pour ces Jeux ?
– Oui, sûrement ! J’en ai profité pour mettre
d’autres choses en place. J’ai positivé. Je me suis
dit que si je faisais tout correctement, cela allait
marcher. J’ai beaucoup travaillé en visualisation,
avec des vidéos que Fabien (Bertrand, son entraîneur) me donnait.
« Merci à la France »
– N’avez-vous donc jamais douté ?
– Peut-être, pendant la première semaine.
Mais, ensuite, il fallait mettre cela de côté pour
que cela ne me bouffe pas l’esprit.
– Sur le podium, vous paraissiez la plus
heureuse des trois…
– J’avais envie de retrouver tous ceux que
j’aime. Je voulais être avec eux, les serrer dans
20 KM HOMMES
Poirée aux abonnés absents
Vingtième, le Français n’a pas fait le match hier avec l’Allemand Greis, champion olympique,
et le Norvégien Björndalen, 2e. Mention spéciale pour Robert, 6e.
20 KM HOMMES
1. GREIS (ALL)
2. BJÖRNDALEN (NOR)
3. Hanevold (NOR)
...
6. Robert ; 20. Poirée ;
31. Fourcade ; 34. Defrasne.
SAN SICARIO –
de notre envoyée spéciale
C’ÉTAIT LA PREMIÈRE COURSE,
forcément particulière. Vainqueur
d’un des deux 20 km disputés cet
hiver en Coupe du monde, Raphaël
Poirée rêvait de jouer dans la cour des
meilleurs. Et pourquoi pas de décrocher ce sacré titre, le seul manquant
encore à son palmarès. Ce 20 km
«
d’ouverture, un marathon où les biathlètes sont appelés à quatre reprises
sur le pas de tir, semblait une belle
occasion pour lui de faire parler ses
qualités retrouvées dans cet exercice
cette saison. Or, avec deux fautes dès
le premier passage, le Drômois voyait
ses espoirs partir en fumée (20e).
Quelques minutes auparavant, ceux
de Vincent Defrasne, avec trois
erreurs d’entrée, s’étaient aussi envolés (34e). La faute au vent, totalement
différent de celui rencontré plus tôt
dans la matinée au moment des
réglages de leurs carabines. La faute,
aussi, aux deux patrons tricolores pas
en mesure de s’adapter aux nouvelles
conditions de course. « Jusqu’au
bout, j’ai donné le meilleur de moi-
Rouge
IL A DIT
(Photo Jean-Louis Fel)
Bleu
FRÉDÉRIC BERNES
SAUZE D’OULX. – Blessée à l’épaule en décembre, Sandra Laoura, vingt-cinq ans, a retrouvé tous ses moyens pour rayonner sur la piste olympique.
Jaune
Rouge
Jaune
Sandra Laoura en a confirmé une
autre, au moins aussi exquise. Depuis
son introduction au programme olympique, en 1992, le ski acrobatique
(désormais appelé freestyle) a apporté
à chaque JO au moins une médaille à la
France : un doublé or-argent avec les
bosseurs Edgar Grospiron et Olivier
Allamand à Tignes, en 1992 ; du
bronze pour Grospiron à Lillehammer,
en 1994 ; de l’argent à Nagano, quatre
ans après, pour le sauteur Sébastien
Foucras ; du bronze aussi pour Richard
Gay en bosses à Salt Lake City, en
2002. Et donc du bronze, hier, pour
l’enfant sable, la fille neige.
Née en 1980 à Constantine, dans la
chaleur d’Algérie, Sandra Laoura
n’était pas destinée à batifoler dans la
poudreuse. C’est pourtant ce qui arriva
lorsque son papa, après un crochet par
Avignon et quelques missions sur des
chantiers, s’établit en haute montagne, à La Plagne, comme cuistot puis
comme responsable des remontées
mécaniques. Sandra avait tout juste
deux ans. « Je n’ai pas une tête à faire
de ski », plaisante-t-elle volontiers. La
transplantation opère petit à petit. Au
club de La Plagne, où son père l’inscrit
en 1998, elle se hasarde un temps au
ballet, spécialité aujourd’hui défunte,
et finit par en pincer pour les bosses.
Elle cartonne et, un beau jour, la question du drapeau cousu sur sa combinaison surgit du chapeau. Les pontes
de la Fédé traînent étrangement les
pieds, Sandra le vit mal (« À un
moment, j’ai même pensé courir pour
l’Algérie »), mais, à l’été 1999, elle
obtient enfin sa naturalisation. Elle put
ainsi apporter sa pierre, hier soir, à la
douce coutume qui veut qu’en France
freestyle égale médaille.
Noir
Bleu
Noir
C’EST L’HISTOIRE, assez bluffante,
d’un coup fumant presque prémédité.
Une fable à la française enfantée dans
la douleur d’un os qui craque, poursuivie dans l’ombre d’une rééducation
délicate et achevée, hier soir, dans la
nuit du Piémont, par l’apothéose d’une
médaille de bronze. Oui, Sandra Laoura, trochiter gauche brisé début
décembre après avoir tapé un tremplin
lors d’un entraînement, a tenu sa promesse. Oui, la bosseuse de La Plagne,
vingt-cinq ans, revenue en scène il y a
seulement vingt et un jours, le 22 janvier à Lake Placid, a réussi ce sacré
pari.
Malgré cette blessure qui tombait fort
mal, Laoura s’était convaincue que
cette médaille si désirable, la première
de la France dans ces XXes Jeux Olympiques d’hiver, était à portée de spatules.
Il était 19 h 46 dans l’obscurité de
Sauze-d’Oulx quand l’acrobate à la
chevelure charbonnée et aux yeux
noirs a dévalé pour le run final. Au-dessus d’elle, on voyait la lune. Pleine. En
fond, on entendait les guitares saturées de la sono, très rock californien.
Elle s’est lancée, dossard no 16, sa
position au classement de la Coupe du
monde, ce même nombre qui était inscrit sur la chasuble d’Edgar Grospiron
quand il devint le premier champion
olympique de l’histoire des bosses, à
Albertville, en 1992. Ce n’était pas très
loin d’ici. C’était, qui sait, un signe.
Encerclée d’une haie de projecteurs,
elle a descendu ce tapis de dos d’âne
(long de 223 mètres et incliné sévèrement à 26,5o), effectué une première
voltige, un hélico, puis une seconde,
un back flip. Des sauts raisonnables,
pas de cotes monstrueuses puisque la
demoiselle n’est pas experte dans les
figures en l’air. Qu’importe, Laoura
exécuta ses acrobaties sans pépins. Et
comme d’hab’, elle rayonna sur les
bosses, dans ce rodéo épileptique où
ses qualités de styliste, son ski qui
rentre parfaitement en spatules quand
les autres ont tendance à braquer et
contre-braquer, coule comme de
source. Le haut du corps n’a presque
pas bronché le temps des 26’’67 de
secousses ; les bras n’ont quasiment
pas mouliné. C’était beau, ça a plu au
jury.
Pas assez cependant pour dépasser la
blonde norvégienne Kari Traa, tenante
du titre et risque-tout sur un second
saut fortiche. Mais, de cela, Laoura,
huitième il y a quatre ans à Salt Lake,
s’en foutait royalement. Grâce à son
drôle de numéro en qualifs en milieu
même et, paradoxalement, cela me
donne le moral pour la suite des
épreuves », lâchait toutefois Poirée à
l’arrivée.
Robert sans faute
Pour sa part, et après s’être offert
quatre titres olympiques à Salt Lake
City en 2002, Ole-Einar Björndalen a
parfaitement assumé son rôle de
favori, hier, à San Sicario. Et même si,
au final, il lui manqua 16’’ pour décrocher l’or, le Scandinave, le plus rapide
à ski, a prouvé qu’il était en forme.
« J’ai commis une faute de trop au tir,
estima le Norvégien. Mais je suis très
heureux de cette course. Il faut être
parfait en tir et Greis était plus parfait
que moi. »
À vingt-neuf ans, Michael Greis
n’était peut-être pas le plus attendu
de la Mannschaft au sommet de
l’Olympe. Pourtant, c’est sur ces
mêmes 20 bornes que l’an passé, ici
même, il remporta son premier – et
jusque-là unique – succès en Coupe
du monde. Avec seulement une faute
au tir, soit une de moins que ses deux
dauphins norvégiens du jour, Björndalen et Hanevold, 3e, le Bavarois,
très rapide aussi à ski (troisième meilleur temps), devenait ainsi le premier
Allemand champion olympique individuel depuis Mark Kirchner en 1992
(sprint).
Même s’il visa encore mieux que
Greis, Julien Robert, seul 20/20 des
quatre-vingt-huit partants hier, quit-
ta la piste sans bouquet de fleurs.
Mais avec la satisfaction d’avoir
accompli, à trente et un ans, l’une des
plus belles courses de sa vie. En tout
cas, la plus belle dans un grand rendez-vous, lui qui n’avait jamais fait
mieux qu’une 35e place en sprint aux
JO de 2002. « En partant bien après
Raph (Poirée) et Vincent (Defrasne),
j’ai eu l’avantage de pouvoir faire plus
attention au vent, reconnaissait
Robert. Quand on passe ensuite la
ligne d’arrivée en s’étant déchiré en
ski et en ayant bien géré sa course, on
ne peut avoir aucun regret. » Julien
Robert était le seul Français dans ce
cas hier.
mes bras et fêter cette médaille ensemble. Je
reviens de loin. Je suis contente car tout ce qui a
été mis en place à porté ses fruits.
– Vous offrez à la France sa première
médaille des Jeux. Qu’est-ce que cela
signifie pour vous ?
– Il y a avait d’autres épreuves aujourd’hui
(hier), mais c’est bien que ce soit moi. Puis je
voudrais dire merci à la France.
– Justement, vous la fille du soleil, née à
Constantine, ça vous fait quoi de briller
sur la neige ?
– J’ai d’ailleurs de plus en plus de mal à
supporter le froid (elle rigole). Le soleil, j’adore
ça, j’y vais l’été dès que je peux. Mais j’avais
deux ans quand je suis arrivée à La Plagne.
Alors, la neige je connais.
– Petite, pensiez-vous à une telle carrière ?
– Non, l’idée a commencé à venir quand j’ai
débuté en Coupe du monde voilà six ans. Puis
c’est allé crescendo. À Salt Lake City (en 2002),
je n’étais pas loin avec ma huitième place mais
je n’avais pas encore un nom. Cela fait six ans
que j’y pense.
– Depuis quatre ans, vous étiez restée
assez discrète dans vos performances.Êtesvous une femme des grandes occasions ?
– Peut-être que j’arrive à être là au bon moment
mais c’est tant mieux. C’est l’essentiel. Je sais me
gérer. Je me connais. » – A. La.
Balles perdues
QUOIQUE CERTAINS PURISTES de la trêve olympique
fassent la grimace devant l’instrument balistique caractérisant le biathlon, il est clair que, comparés aux joueurs de
hockey, ces canardeurs à skis restent des enfants de chœur
dans l’art de chercher des crosses.
Pourtant, cette discipline émarge, d’aussi près qu’on
l’écoute, au sport le plus dénué d’arrière-pensées guerrières
qui soit. Et ce n’est pas le versant ski qui y contribue le plus
car, vous l’aurez noté, il y a pour cela les pures épreuves de
fond que la terminologie anglo-saxonne appelle crosscountry quand celles qui nous occupent relèvent plutôt des crosses
contrites.
Un passage sur le pas de tir suffit en
effet à faire du meilleur fondeur un vieillard tremblotant,
tout juste réduit à l’arrosage des cibles. « Le type qui a inventé ce sport devait être sadique », avance Jean-Pierre Amat,
conseiller particulier de Raphaël Poirée, côté stand. Il s’y
connaît suffisamment, notre médaillé d’or olympique à la
carabine (Atlanta 1996), pour éviter soigneusement de
chausser des planches rien que « pour voir » si sa formule
fait mouche.
Le biathlon, c’est donc ça : foncer sur la neige jusqu’à mettre
la pendule cardiaque dans le rouge, et s’adonner sans transition à un tir qui requiert des battements de cœur à la Coppi.
Bref, le feu et l’eau, mais à rebours des canons usuels. Les
avatars de Raphaël Poirée, hier, témoignent de la versatilité
du jeu. Il n’avait pourtant pas pris de gant, notre Raph’, pour
viser une médaille en s’élançant, au contraire de ses rivaux,
avec la main droite nue pour mieux sentir la queue de
détente de sa carabine. Malheureusement, le vent de San
Sicario était du genre fripon ; du genre qui « passe à travers
la montagne et m’a rendu fou ».
Là, on s’est rendu compte que la fête foraine n’était pas une
partie de plaisir. Cinquante mètres entre la bouche du canon
et la cible c’est, à environ 320 m/s pour
une balle de 22 réglementaire, un
sixième de seconde pour déjouer les
entourloupes des rafales. Alors, on a
beau regarder les fanions, on a beau cliquer sur les molettes
de réglage pour rectifier le tir, on reste le jouet du vent. Sans
parler de l’effet gyroscopique de la balle qui, sous l’effet des
stries du canon, tourne dans le sens des aiguilles d’une
montre.
Le Teuton flingueur, Michael Greis, est sorti doré sur face de
cette étrange cuisine où Audiard aurait encore probablement humé du « brutal » dans l’air du temps. Quand Amat
avait le nez creux du côté d’Atlanta, Margaret Mitchell aurait
plus sobrement écrit : Autant en emporte le vent…
CHRONIQUE OLYMPIQUE
BERNARD CHEVALIER
ANNE LADOUCE
Tous les dimanches 19h30
En direct de L’Équipe
Depuis la rédaction de L’Équipe faites le tour de l’actualité sportive en France et dans le monde.
Résultats, interviews, points de vue. Le rendez-vous à ne pas manquer.
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DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
13
JEUX OLYMPIQUES
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
DESCENTE HOMMES
SKI ALPIN
Le combat des chefs
Miller et l’Amérique face à Maier et l’Autriche, pour la plus alléchante affiche de la quinzaine. Avec Dénériaz en embuscade.
les Streif, Verte des Houches, Saslong ou Lauberhorn, il n’y a plus que
la Banchetta qui compte. C’est la
magie et la force des Jeux. Ce
rendez-vous qu’ils attendent depuis
quatre ans. Parfois tellement plus.
Champion olympique de descente.
La quête d’une vie.
Pourquoi mentir ? L’idée d’offrir le
plus beau des ors de l’hiver au pied
de cette montagne-là laissait un brin
sceptique. La faute à un profil, peutêtre pas aussi spectaculaire qu’ailleurs, dessiné par le champion olympique de Sapporo (1972), Bernhard
Russi, l’architecte de tous les grands
rendez-vous. À cause aussi d’une
piste sans passage de légende ni
même d’histoire puisqu’elle n’est
que très rarement visitée par le
monde de l’alpin. Daron Rahlves,
amateur de grosses sensations, avait
d’ailleurs bien résumé un avis partagé avant d’arriver dans le Piémont,
« Kitzbühel c’est une grande descente, Sestrières c’est un grand
jour ». Mais même Rahlves a oublié
ses réticences. Il n’a aujourd’hui que
des mots d’amour pour la Banchetta.
Et il a raison.
À partir de midi
Piste Kandahar Banchetta
SESTRIÈRES –
de notre envoyé spécial
VOILÀ MAINTENANT quatre ans
qu’ils l’attendent. Parfois tellement
plus. De très longs mois à peupler
leurs hivers de défis à leur démesure.
De Kitzbühel à Garmisch-Partenkirchen, de Beaver Creek à Bormio, de
Val Gardena à Chamonix ou Wengen, longue litanie de rendez-vous
pour gros cœurs, pentes mythiques
ou sauvages, qui offrent à leurs vainqueurs une place à part au royaume
des descendeurs. Sestrières et sa
Kandahar Banchetta, en revanche,
n’ont jamais bercé leur imaginaire,
ni même habité leur fantasmes.
Pourtant, ce matin, ils ne sont
qu’envie, désir et attention pour
cette piste qui s’ouvre sous leurs skis.
Pourtant, ce matin, plus rien d’autre
n’existe que les 3 299 m de langue
blanche qui les emmèneront jusqu’au fond de la cuvette de Borgata,
en contrebas de Sestrières. Oubliées
Car cette piste n’est toujours pas la
plus belle mais, comme le suggère
Franck Piccard, l’œil plein d’impatience en sortant de la reconnaissance, « ça va être génial ». De ce
départ, abrupt de glace à 55 % où
il faut, coûte que coûte, tailler trois
virages avant de s’envoyer le saut
de l’ange puis de plonger à plus
de 130 km/h dans le schuss, au
dernier vol en direction qui ouvre
sur l’arrivée, il y a tout pour plaire
(voir infographie). Des courbes
larges qui font le régal des purs
descendeurs, des mouvements de
terrain à répétition avec des portes
en aveugle où il s’agira d’anticiper
pour créer de la vitesse, un petit passage plus super-G à l’entrée de la
forêt, des sauts au grand large dont,
un, le Salto Blu qui envoie dans une
énorme compression, et même un
Montlhéry où il faut résister à
l’attraction pour garder bonne ligne
et km/h. Bref, c’est complet, physique, sans répit. Pointent finalement deux seuls petits regrets : un
tracé un poil trop tournant et donc un
relatif manque de vitesse. PierreEmmanuel Dalcin, en embuscade à
l’ombre des plus grands, a ainsi tout
dit quand il annonce : « Ce n’est pas
la plus difficile, mais elle l’est largement assez pour être sélective ».
Reste à savoir qui ? Qui, tout à
l’heure, ajoutera à ses indispensables qualités de descendeur ce
supplément d’âme, de perfection, de
justesse et d’engagement pour faire
basculer les centièmes ? L’histoire,
la grande, indique qu’il pourrait
s’agir d’un outsider, comme en 1994
et 1998 notamment. Elle apprend
également qu’il a de grandes
chances d’avoir un passeport autrichien, comme six fois par le passé, un
record. Malheureusement pour lui,
le passé ne plaide pas pour Fritz
Strobl. Jamais en effet un champion
olympique de descente n’a réussi le
coup double. Pourtant, cet Everest
ne lui est surtout pas interdit.
Et Strobl
pour une première…
Et pas seulement parce qu’en ce
dimanche des dieux rien n’est
impossible. Strobl, avec ses appuis
de chat, sa douceur et son expérience, revenu au sommet après
des hivers d’errance, a ainsi le
profil de l’or. Il est acteur à part
entière de l’excitante dualité du
monde qui s’impose au matin de la
première explication de l’alpin.
L’Autriche et sa richesse face à
l’Amérique et ses boys jamais
meilleurs que sous pression. Strobl,
donc, Hermann Maier et Michael
Walchhofer face à Bode Miller et
Daron Rahlves. Avec chacun ses
atouts maîtres. Maier, qui devra
compenser par son sens tactique
hors norme un ski un brin trop
agressif pour les lieux et une neige
très accrochante, qui rêve surtout
plus que tout de cet or là après
son mémorable crash de 1998 et
son forfait de 2002 à cause d’un
accident de moto. Walchhofer qui
est le plus complet de tous. Rahlves
qui, pour avoir déjà gagné ici (en
2004), connaît la recette. Et enfin
Miller !
Qu’écrire sur Bode Miller qui n’a pas
déjà été dit ? Qu’il est génial, tout
simplement, et donc capable de tout.
Même d’être sorti hier soir, comme la
veille, jusqu’à l’aube au Tabata, la
boîte de nuit de Sestrières, avant
d’essayer de prolonger son titre
mondial par un or olympique. Une
nuit sans sommeil n’a pas empêché
l’artiste de laisser, hier, une
empreinte profonde et une trace parfaite sur le dernier entraînement
avant de freiner plus que les autres
pour terminer 12e. Qu’il trouve, tout
à l’heure, la même inspiration et
Bode Miller succédera, c’est certain,
à Tommy Moe, dernier américain
sacré en descente. C’était en 1994.
Quatre ans plus tard, Jean-Luc Crétier écrivait à Nagano l’histoire de
France. Et pourquoi ne pas imaginer
une prolongation en ce 12 février
anniversaire d’une autre victoire
bleue en descente, celle de Carole
Montillet en 2002. Comme Büchel
du Liechtenstein, ou peut-être
Aamodt de Norvège, Antoine
Dénériaz a tout pour être dans le
coup. « Tonio », convaincant vainqueur malgré lui du dernier entraînement, est parmi ceux, très peu
nombreux, à pouvoir objectivement
rêver de ce titre. Un parmi sept ou
huit. Et quatre ans d’attente…
BENOÎT LALLEMENT
PODIUMS
COMBINÉ NORDIQUE
INDIVIDUEL
1. HETTICH (ALL)
2. GOTTWALD (AUT)
3. Moan (NOR)
BIATHLON
20 KM HOMMES
La “KKand
ndahar
h
Banchettta”
1. GREIS (ALL)
2. BJÖRNDALEN (NOR)
3. Hanevold (NOR)
Départ :
2 800 m
Salto dell’angelo
g
(Saut de l’ange))
Salto Motta
(Saut de Motta)
Diagonale
g
rosa
(Di
l rose))
(Diagonale
SKI FREESTYLE
BOSSES FEMMES
1. HEIL (CAN)
2. TRAA (NOR)
3. Laoura
Esse azzurra
(« S » azur)
Salto del Torrone
(Saut du Touron)
Schuss anfiteatro
(Schuss de l’amphithéâtre)
PATINAGE DE VITESSE
5 000 M HOMMES
Piano pparadiso
(Pl
di )
(Plat ddu paradis)
1. HEDRICK (USA)
2. KRAMER (HOL)
3. Fabris (ITA)
Esse nube
(« S » des nuages)
AUJOURD’HUI
DESCENTE HOMMES. Troisième entraînement : Dénériaz, 1’49’’89 ; Osborne-Paradis
(CAN), 1’49’’92 ; Büchel (LIE), 1’50’’1 9 ; Nyman
(USA), 1’50’’22 ; Svindal (NOR), 1’50’’27 ; Staudacher (ITA), 1’50’’46 ; Défago (SUI), 1’50’’65 ;
Dalcin et Macartney (USA), 1’50’’70 ; Kröll
(AUT) et Rahlves (USA), 1’50’’72 ; Fill (ITA) et
Miller (USA), 1’50’’75 ; Aamodt (NOR), 1’50’’76 ;
Bertrand, 1’50’’77 ; Maier (AUT), 1’50’’80 ; Kernen (SUI), 1’50’’94 ; ... Ghedina (ITA), 1’51’’18 ;
Walchhofer (AUT), 1’51’’36 ; Kjus (NOR),
1’51’’60 ; F. Strobl (AUT), 1’51’’81 ; Bourgeat,
1’52’’88. Forfaits : Raich (AUT) ; Zurbriggen
(SUI) ; Cuche (SUI) ; Gruber (AUT) ; Schönfelder (AUT) ; Rocca (ITA) ; Ligety (USA) ; Reichelt (AUT) ; Kostelic (CRO) ; Grange.
Salto Borgata (Saut de Borgata)
Schuss d’arrivée
Arrivéee :
1 886 m
Sestrières
Borgata
La cote
Luc AAlphand
Luc Alphand
p
, le meilleur descendeur français de l’histoire de la Coupe du monde, consultant de FranceTélévisions aux Jeux,
a accepté de tracer le portrait-robot du médaillé d’or olympique. Un petit jeu qui permet de lister ses favoris
et de mettre Hermann Maier une tête au-dessus du lot.
La tête
Jean-Luc Crétier
Jean
L’éqquilibre
Les jambes
j
(triple champion du monde 1937) (vainquueur Coupe du mondde 1997) (champion olympique de descente 1998) Les médaillés d’or
Maier
Miller
Dénnériaz
1
Maier
Rahlvees
3
2
Dénnériaz
1
3
2
Maier
Milleer
Déénériaz
1
3
2
Titres
6
(Saileeer,
err, 1956 ; Zimmermann,
Zimmermann
1964 ; KKlammer, 1976 ; Stock,
1980;; OOrtlieb, 1992 ; Strobl, 2002)
Francee
4
(Oreillerr, 1948 ; Vuarnet, 1960 ;
Killy, 19968 ; Crétier, 1998)
Stephan Eberharter (AUT)
Marcc Girardelli
G
(LUX)
Franz Klammer (AUT))
(champion olympique
de géant 2002)
(5 fois vaainqueur de la Couppe
du monndee de 1985 à 19933)
(champpion olympique
de desccente 1976)
Walchhofer
W
l hh f
Bücheel
Rahlves
1
3
2
Walchhoofer
Franck Piccard
Bernh rrdd Russi (SUI)
Bernhar
Toni SSa
Sailer (AUT)
Suissee
(champion olympique
de super-G 1988)
(champpioon olympique
de dessceente 1972)
(triple cchhampion olympiqque 1956)
2
(Russi, 11972 ; Zurbriggen 11988)
Mill
Miller
Walchhofer
F. Strobl
1
3
2
F. Strobl
Dénériaz
Rahlvves
1
2
Miller
Rahlvess
3
Maierr
1
2
FF. SStrobl
bl
1
2
Rahlves
Walchhoofer
3
1
2
Rahlves
hl
3
F. Strobl
3
« LASSE KJUS. C est « Lasse Cuisses » ! À mes yeux,
Kjus a le meilleur compromis puissance-toucher de neige.
On a parfois l’impression qu’il n’avance pas, et le chrono
dément souvent. Il pèse en étant posé, mais pas trop, il
met exactement la puissance qu’il faut. Lui, c’est la
bête hybride, chat-bison.»
de laa descente Hommes
depuuis le début des Jeux
Autriiche
Les pieds
p
« BODE MILLER. Bode a la magie dans
les pieds ! Il prend des angles que les
autres ne peuvent tenir, il est
couché, sur l’intérieur. Quand
il arrive à suivre ses skis,
et c’est son seul
problème, il est fort,
très fort, le plus
fort… »
Le cœur
« DARON RAHLVES. En bon Américain, c’est le fighting
spirit incarné plus l’olympic spirit qui l’habite. Il a la plus
grosse prise de risques du circuit, il sera prêt. Sa dernière
saison, son rêve en or, sa régularité au plus haut niveau
aussi, sa volonté de tout donner pour la victoire, le bilan
de sa saison et le fond de son cœur plaident en sa
faveur. »
États-UUnis
2
(W. Johnson, 1984 ; M
Moe, 1994)
Jean-Claude Killy
Karl Schranz (AUT)
Italie
(triple champion olympiquee 1968)
(chhampion du monde de descente 1962))
« Six coureurs peuvent gagner. »
« CCe sera un match Auttriche- États-Unnis. »
1
(Colo,
(C
l 19952)
« HERMANN MAIER. Il est
motivé par les Jeux, il a déj
éjà une
flopée de médailles mais aucune
dans la descente olympique, il sait
gérer les grands événements. Il a
toujours en travers sa chute de
Nagano, en descente, aux JO
1998, il a loupé Salt Lake
2002 à cause de son
accident de moto, ici il veut
sa revanche. Et c’est un
warrior, dans sa tronche lui !
Un peu comme Aamodt,
d’ailleurs, qui n’a pas déj
éjà
dix-neuf médailles autour
du cou pour rien ! »
« MICHAEL WALCHHOFER. Grands
compas, du gabarit, de la puissance, de la
technique, de l’expérience, déj
éjà champion
du monde en 2003, il dégage quelque
chose. C’est un de ceux que j’apprécie le
plus, notamment par sa capacité à
engranger et, surtout, garder sa vitesse. »
Les Autrichiens,
maîtres
de la vitesse
Quelques anciens grands descendeurs nous ont livré leurs pronostics :
Émile Allais
« Le vainqueur
q
a la tête de Maier »
GRANGE SLALOME. – Le jeune
Jean-Baptiste Grange, qui courra
mardi le combiné, a zappé hier la
troisième descente d’entraînement
pour aller à Frais, petite station du
Piémont, enchaîner quelques
manches de slalom supervisées par
Maurice Adrait. Pendant ce temps,
et avec un certain bonheur, Pierrick
Bourgeat a préféré essayer de
réduire l’écart en descente sur les
principaux protagonistes du
combiné. Les deux garçons seront
bien sûr lundi au départ de la
dernière séance d’essai.
LES SLALOMEUSES EN STAGE.
– Laure Pequegnot, Christel Pascal,
Vanessa Vidal et Florine De Leymarie
sont à partir d’aujourd’hui en stage
d’entraînement à Montgenèvre. La
sélection pour le slalom olympique
du 22 février n’est pas encore
arrêtée. Une décision sera prise au
plus tard le 18 février pour savoir
qui de Pascal, blessée au genou, ou
Vidal sera la quatrième skieuse, aux
côtés de Pequegnot, De Leymarie et
Anne-Sophie Barthet, en piste dès
aujourd’hui sur la descente
d’entraînement.
ÇA OUVRE CHEZ LES FILLES.
– Aujourd’hui à midi, premier
entraînement à la descente féminine
programmée mercredi à San Sicario.
Carole Montillet, la championne
olympique 2002, Ingrid Jacquemod
et Marie-Marchand Arvier sont
engagées côté français, ainsi que
Anne-Sophie Barthet, qui se teste en
vue du combiné du 17 février.
ANTOINE DÉNÉRIAZ, vainqueur du dernier entraînement, aimerait bien mettre tout le monde d’accord.
LES J.O. SUR RMC
« Je peux être l’arbitre ! »
de notre envoyé spécial
« ÇA MONTRE à tout le monde que
je ne suis pas là pour rigoler ! » Et il
rigole, Antoine Dénériaz, en pointant la barbiche vers son nom en
haut de l’écran géant, il rigole de sa
mésaventure, un coup de frein trop
tardif pour éviter de rester en tête du
troisième entraînement, celui qui
décide de l’attribution des dossards :
il hérite ainsi du 30, présumé moins
favorable que l’un des quinze premiers, pour l’obtention desquels ils
sont nombreux à s’être mis en travers en vue de l’arrivée. « Mais je ne
suis pas mécontent : ça prouve au
moins que je vais vite ! », s’amuse-til encore, en soulignant qu’il a fait
claquer sa perf involontaire avec le
23 sur le paletot.
« 23 ou 30, ça ne fait pas grande différence finalement, et la piste ne
bougera guère », sourit-il une dernière fois avant de redevenir sérieux :
« J’étais vite, même si ça a tapé un
peu, même si ce ne fut pas du ski parfait. » Encourageant, prometteur
même à la lecture des temps intermédiaires où le grand de Morillon se
sort au millimètre des passages tortueux qui le pénalisent parfois après
un départ canon, dont il a l’habitude,
tout en glisse sur la glace du haut.
Du coup, ce favori du cœur des
champions français (voir infographie) devient un des outsiders de
premier plan auxquels cette course
d’un jour a souvent réussi :
« Aujourd’hui (hier), je suis parvenu
à mettre toutes les bribes bout à
bout. Maintenant, ça va être le couteau entre les dents, sans doute
hyper serré entre une dizaine de candidats au podium. Et cette position
d’attente n’est finalement pas pour
me déplaire. » Personne ne pourra
lever les bras avant que le grand de
Morillon, vers qui convergeront alors
tous les regards, ne s’élance. Un scé-
nario presque inimaginable il y a
moins d’un mois, quand il semblait
au fond du trou à Wengen (35e) et
encore mal à Garmisch (30e) :
« Comme j’en avais rêvé, je vais
peut-être surmonter les séquelles de
mon opération au genou (en janvier
2005) juste à temps pour les Jeux…
En tout cas, c’est une piste qui me
convient et, dans la bagarre annoncée, je peux être l’arbitre ! »
Deuxième et quatrième des entraînements à Chamonix il y a une
semaine (course annulée), deux fois
cinquième et premier ici, l’élève
Dénériaz remonte d’un coup sa
moyenne vers le tableau d’honneur.
DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006
C’est une nouvelle d’importance.
Qu’il accueille avec une telle sérénité
qu’elle confine à la confiance idéale.
Pas si loin de leur leader, Yannick
Bertrand et, surtout, Pierre-Emmanuel Dalcin devraient également être
dans l’allure. « Je suis là pour un gros
coup, pour tenter des trucs ! »,
annonce le gars de Châtel. « Je vais
retendre les lignes comme au premier jour », a décidé son copain
mauriennais. Au premier jour de Sestrières, quand Dalcin était sixième.
Sur les talons d’un Antoine ascensionnel.
10 H - 18 H :
INTÉGRALE OLYMPIQUE
EN DIRECT DU CLUB FRANCE
Votez sur rmcinfo.fr jusqu’à 19 H :
La descente hommes est-elle pour vous
l’épreuve reine des JO ?
10 h : Mathieu CRÉPEL ouvrira-t-il
la moisson de médailles en snowboard ?
12 h : la descente messieurs, commentée
par Jean-Luc CRÉTIER.
13 h 45 : débuts de Vincent VITTOZ
sur 15 km.
Le résultat d'hier :
Oui, les JO d’hiver et d’été doivent être
décalés : 84 %
23 H - 0 H :
INTÉGRALE OLYMPIQUE
DU CLUB FRANCE
AVEC
Réagissez au 3216* et sur rmcinfo.fr
* 0,34 euros/mn
SESTRIÈRES –
FLASH OLYMPIQUE TOUTES LES 20 MINUTES
ET AUJOURD’HUI :
PATRICK LAFAYETTE
PAGE 13
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Nuova pparabolica
(Vi
M lhééry))
(Virage
Montlh
Bleu
Rouge
SESTRIÈRES. – Antoine Dénériaz, vainqueur hier de la dernière descente d’entraînement, partira ce midi avec le dossard 30. Tous les
principaux favoris seront déjà passés quand le « Grand de Morillon » se lancera dans la « Kandahar Banchetta ».
(Photo Jean-Louis Fel)
Jaune
Bleu
Jaune
Salto blu (Saut bleu)
Noir
Noir
Curva acque
q minerali
b des
d eaux min
i érales)
(Courbe
l )
10 heures
SKI DE FOND : poursuite FEMMES.
12 heures
SKI ALPIN : descente HOMMES.
13 h 45
SKI DE FOND : poursuite HOMMES.
14 heures et 14 h 35
SNOWBOARD : half-pipe HOMMES,
finale.
16 heures et 18 h 10
LUGE : monoplace HOMMES
18 heures et 19 h 5
SAUT À SKIS : HS 106 INDIVIDUEL,
20 h 15
SHORT-TRACK : 500 m FEMMES,
séries.
21 h 24
SHORT-TRACK : relais 3 000 m
FEMMES, demi-finales.
14
JEUX OLYMPIQUES
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
COUPLES
PATINAGE ARTISTIQUE
LE POINT
Déjà du grand art
Les Russes Totmianina-Marinin ont pris une sérieuse option pour le titre en couples,
après une entame qui a tenu toutes ses promesses.
TURIN –
de notre envoyée spéciale
L’Allemand Michael Greis, vingt-neuf ans, est devenu le premier champion olympique des Jeux 2006, hier en début d’après-midi,
en remportant le 20 km du biathlon, devançant de 16’’ le Norvégien
Björndalen, médaillé d’or en 2002. Avec la victoire de Goerg Hettich
au combiné nordique, l’Allemagne est en tête du tableau des
médailles.
(Photo Pierre Lahalle)
Jason Lamy-Chappuis aurait voulu étrenner ses premiers Jeux
par une place dans les 10 premiers. Troisième après les deux sauts, il a
cédé du terrain en ski de fond et termine à la 11e place. Mais, à dixneuf ans, il a montré qu’il fallait compter sur lui à l’avenir.
(Photo Jérôme Prévost)
À 21 HEURES 15, hier soir, le patinage a renoué avec les bonnes vieilles
traditions ! Les premiers sifflets de
ces Jeux Olympiques ont investi la
Palavela à l’annonce du score réalisé
par les Russes Maria Petrova et Alexeï
Tikhovov, qui avaient emballé les
spectateurs sur leur Sarabande techno. Preuve rassurante que le public se
met au nouveau système de jugement
et que point n’est besoin aujourd’hui
d’un 6.0 pour faire réagir les foules. À
19 h 40, avant le passage des premiers couples chinois, on comprit que
l’empire du Milieu avait amené ici
l’arme absolue : des crécelles en
forme de mains géantes, censées
entraîner les autres dans une tempête
d’applaudissements. Mais à force de
vouloir battre le tempo sur de la
musique classique… la mayonnaise
n’a pas pris !
Sous les yeux
de Katarina Witt
À 19 h 30, les Américains Rena Inoue
et John Baldwin avaient eux réussi
une première mondiale, ce triple axel
lancé sur lequel avaient toujours buté
les Français Abitbol-Bernadis. De joie,
Baldwin s’offrit un poing rageur, pas
prévu au programme, ravi de voir que
son entraîneur, qui lui avait fait faire
de la sophrologie en lui demandant
de visualiser un programme réussi, ne
s’était pas trompé ! À 20 heures, ce
fut le retour très attendu de Zhao
Hongbo et son talon d’Achille a tenu,
mieux que les nerfs de sa partenaire
qui s’inquiétait tellement pour lui
qu’elle en a posé la main sur la glace à
la réception du triple boucle piqué
parallèle initial. Une grosse erreur qui
les privera du dernier groupe lors du
libre de demain soir.
Car les sans-fautes se sont alors succédé, les twists et les portés de Pang
Qing-Tong Jian atteignant des hauteurs vertigineuses, la maîtrise technique de leurs compatriotes Zhang
Dan-Zhang Hao leur permettant de
s’emparer de la deuxième place provisoire derrière les impeccables Russes
Tatiana Totmianina et Maxim Marinin, pirouetteurs magiques à la
recherche du seul titre qui manque à
leur palmarès.
Sous les yeux de leur compatriote, la
toujours aussi jolie Katarina Witt, et
de leur entraîneur Ingo Steuer, exemployé de la Stasi que le comité
olympique allemand n’a pas réussi – à
temps – à bouter hors de ces Jeux, le
jeune couple qui monte, Aliona Savchenko et Robin Szolkowy, a montré
autant d’originalité, de modernité
que de fébrilité dans l’évocation de ce
Souvenir de Jean-Michel Jarre qui
remporte la palme de la créativité. Les
récents médaillés d’argent des Championnats d’Europe ont laissé passer
une belle occasion hier soir. Mais ils
n’étaient pas les seuls à être stressés
par ce premier bain olympique. Tendue par l’enjeu, Marylin Pla a chuté
d’entrée à la réception du triple
boucle piqué, alors que Yannick Bonheur retournait le sien. Avec un total
de 44,24 points, à 5 points de leur
record personnel, les Français occupent la 14e place avant le libre
qui s’annonce comme une grosse
bagarre pour le podium. De la 2e à la
8e place, les paires se tiennent en
quatre points, autant dire rien. Les
Jeux du patinage ont bien commencé
mais ils ne sont pas faits…
SOPHIE TUTKOVICS
RICHARD W. POUND, président de l’AMA, est satisfait des décisions intervenues sur le terrain de l’antidopage.
TURIN –
de notre envoyé spécial
Le lugeur italien Armin Zoeggeler est parti pour se succéder au
palmarès olympique. Après deux manches records, il est en tête du classement. Le Russe Demtschenko et l’Américain Beenshoof, comme le
vétéran multi-médaillé allemand Hackl, auront du mal à le priver de l’or
ce soir, au terme des deux dernières descentes.
(Photo Witters/Presse sports)
Le Suisse Simon Ammann, double champion olympique en
2002, s’est fait une grosse frayeur en chutant violemment et spectaculairement à la réception de son premier saut de qualifications. Il a finalement pu se remettre et, même affaibli, s’est qualifié au deuxième
saut pour la finale de ce soir.
(Photo Rick Bowmer/AP)
« CONTRÔLES INOPINÉS À GOGO,
certificats d’inaptitude délivrés
à douze fondeurs, exclusion des
Jeux de l’Américain Zach Lund à
la suite d’un appel de l’AMA
(Agence mondiale antidopage)
devant le TAS (Tribunal arbitral
du sport) : l’actualité s’est
emballée à Turin…
– Ça commence bien, ça commence
fort ! Il y a bien longtemps que l’on a
compris, au CIO (Comité international
olympique) comme à l’AMA, que l’une
des clés de la lutte antidopage réside
dans l’aptitude des instances à organiser des contrôles inopinés hors compétition. N’importe où et n’importe
quand. C’est là que ça se joue.
– La FIS (Fédération internationale du ski), dont la politique
sanitaire a été critiquée et qui a
fait l’objet d’un appel devant le
TAS de la part de la fondeuse
allemande Sachenbacher, a été
confortée par ce même tribunal
arbitral...
– Absolument. Et je tiens à féliciter
cette fédération internationale, qui
fait du bon boulot. Depuis les Championnats du monde de Lahti (Finlande), en 2001, et le scandale du HES
(hydroxyéthylamidon), la FIS a réagi de
manière spectaculaire. Ça continue de
porter ses fruits.
« Comme
des cacahuètes »
– Un fondeur canadien, Sean
Crooks, figure parmi les inaptes
au départ. On a appris également depuis Turin le contrôle
positif au finastéride de José
Theodore, gardien de l’équipe
des Canadiens de Montréal, en
NHL (National Hockey League).
Votre pays n’échappe pas aux
déviances...
– Ceux qui ne cessent de me taxer
d’antiaméricanisme primaire sauront
donc que les tricheurs sont partout. Y
compris au Canada. Et ils paieront le
même prix qu’ailleurs.
– Vous êtes parti en croisade
c o n t r e l e s l i g u e s p r o f e ssionnelles américaines. Et certaines de vos déclarations
concernant la NHL, justement,
ont provoqué un énorme scandale aux États-Unis...
– (Il sourit.) Oui, c’était virulent et
comparable aux commentaires de la
ligue de base-ball. Du genre : “C’est
qui, ce Pound ? De quel droit nous
donne-t-il des leçons ?” J’observe leur
programme antidopage, tout simplement. Aucun test inopiné, deux
contrôles par saison et par joueur, sans
détection des stimulants ! Quand on
sait, comme on me l’a raconté récemment, qu’ils les consomment comme
des cacahuètes…
– V ou s a v ie z d é cl a ré qu e
30 % au moins des joueurs
de NHL étaient dopés. Ça peut
énerver…
– Je suis prêt à négocier. Disons...
25 % ! Je vous rappelle qu’un joueur
américain (Bryan Berrard) a récemment été contrôlé positif aux stéroïdes,
sanctionné par sa fédération internationale dans le monde entier mais
accueilli à bras ouverts par la NHL. Ils
doivent nettoyer leur compétition,
devenir des promoteurs de valeurs
éthiques plutôt que suiveurs en la
matière, car ces ligues professionnelles ont un impact considérable sur
le public. Vous ne pouvez pas offrir un
tel visage d’impunité en matière de
consommation de stéroïdes aux
jeunes car l’on court alors vers un vrai
problème de santé publique.
– Revenons aux Jeux Olympiques. L’AMA a subi lors de la
session olympique quelques critiques concernant son incapacité à hâter le processus de ratification par les gouvernements de
la convention antidopage de
l’Organisation des Nations unies
pour l’éducation, la science et la
culture (UNESCO)...
– Sept pays ont à ce jour signé cette
convention, que nous n’avons finalement eue dans sa forme définitive
qu’en fin d’année dernière. La Suède et
le Canada se sont engagés sur un
projet de texte, ce qui est symboliquement très fort. Mais il nous faut en
effet trente États signataires pour que
cette convention prenne effet.
– On aurait aimé que l’Italie,
pay s o rgan isat eur , r atifie
le document avant l’ouverture
des Jeux…
– Oui, ils ont raté cette opportunité.
Mais je ne suis pas inquiet. Même si
le calendrier initial n’est pas respecté,
les choses se feront, dans le respect
des règles parlementaires des pays
signataires de la déclaration de
Copenhague.
– Le TAS a également annoncé
hier qu’il confirmait la suspension pour deux ans du cycliste
américain Tyler Hamilton, positif
COMBINÉ NORDIQUE
Contre toute attente
L’Allemand Hettich a devancé les favoris, dont le leader de la Coupe du monde, Manninen. Lamy-Chappuis est 11e.
INDIVIDUEL HOMMES
1. HETTICH (ALL))
2. GOTTWALD (AUT)
3. Moan (NOR)
...
11. Lamy-Chappuis, 26. Roux, 31.
Bal, 42. Braud
PRAGELATO –
de notre envoyée spéciale
Hier à l’Oval Lingotto, pour les épreuves de patinage de vitesse,
l’Américain Chad Hedrick a créé la sensation en s’imposant sur 5 000 m.
Il a même annoncé vouloir remporter cinq médailles d’or et égaler ainsi
Eric Heiden, un autre Américain qui avait remporté cinq titres en 1980.
(Photo Max Rossi/Reuters)
APRÈS SA HUITIÈME place dans le
concours de saut, le sourire de Hannu
Manninen en dit long, surtout lorsqu’il
lâche, d’un air gourmand : « La piste
de fond est terriblement dure, j’aime
ça ! » Vainqueur de onze étapes de
Coupe du monde sur quinze cette saison, dont sept sur sept dans le format
Gundersen – celui d’hier – l’ogre finlandais, fondeur impitoyable, capable
de combler des écarts de près de
quatre minutes sur quinze kilomètres,
ne sera pas battu. C’est du moins ce
que tout le monde pense, sur le coup
de quinze heures, au moment où le pistolet du starter retentit. Surtout que
Manninen est accompagné du Norvégien Magnus Moan (9e après le saut),
l’autre terreur des pistes. Qui pourrait
leur résister ?
Sûrement pas le jeune Français, Jason
Lamy-Chappuis, qui, à dix-neuf ans,
n’a pas encore la maturité physique
pour tenir le rythme infernal de ses
aînés. « Sur quinze bornes, sourit-il
après son excellent concours de saut
(3e), Manninen me reprend facilement
trois minutes. Mais j’espère pouvoir
PAGE 14
m’accrocher un peu, même si je sais
que Tallus (un autre Finlandais qui
s’élançait en même temps que lui) part
bien plus vite que moi. »
Mais très vite, Lamy-Chappuis comprend qu’il ne tiendra personne :
« Mes jambes ne répondaient pas
comme je voulais. Peut-être parce que
je viens de passer plus de deux
semaines sans compétition et que je
manque un peu de rythme. Peut-être
aussi parce que j’ai couru longtemps
entre deux groupes, seul, dans des
traces balayées par le vent. »
Manninen, qui vient de le doubler à
l’attaque du troisième et avant-dernier
tour (chacun fait 3 750 m), avec Moan
et l’Autrichien Gottwald dans sa roue,
regrette sûrement d’avoir imprimé le
rythme depuis le début. Quand Gott-
wald attaque, il est incapable de réagir. « Il lui est arrivé exactement la
même chose début janvier, à Rupohding », explique Lamy-Chappuis qui,
pour une fois, n’a perdu qu’une minute
trente sur le leader de la Coupe du
monde. Lequel, selon ses entraîneurs,
a souffert de l’altitude et a peut-être
trop couru depuis le début de la saison.
L’étonnant Allemand Georg Hettich,
que personne n’attendait vraiment, à
vingt-sept ans, en a profité. Deux fois
4e des Championnats du monde 2003,
vainqueur de l’épreuve de saut le
matin, il était pourtant le moins bon
fondeur du groupe de tête, où figuraient Gottwald, Moan et Tallus. Du
coup, Felix Gottwald, qui n’aurait
jamais cru pouvoir se débarrasser aussi facilement de Manninen, avait du
mal à avaler sa deuxième place :
« C’est rageant. Quand je me suis
retrouvé seul avec Georg, j’ai cru que
c’était gagné. Mais l’effort de début de
course, pour refaire près de deux
minutes de retard (1’52’’) m’a été
fatal. »
Quant à Jason Lamy-Chappuis, bien
qu’une place en dessous de son objectif (11e), il ne parvenait pas à être déçu :
« Sur un parcours aussi difficile, je
n’aurais pas pu faire beaucoup mieux.
Le sprint, la semaine prochaine (un
saut et 7,5 km), me conviendra mieux
et, au moins, j’ai débridé le moteur. »
Dans cette optique, la décision des
Français d’engager Ludovic Roux (26e)
et François Braud (42e), pour préparer
le par équipes de mercredi, aura été
bénéfique. – D. I.
aux homotransfusions en 2004
lors du Tour d’Espagne...
– Cette décision était capitale et nous
l’attendions avec impatience ; il était
très clair que les arguments de défense
de ce coureur n’étaient pas crédibles.
Et puis, désormais, la validation de la
méthode de détection sanguine des
homotransfusions figure dans la jurisprudence du TAS. »
DAMIEN RESSIOT
Sachenbacher
déboutée
TURIN –
LE TRIBUNAL arbitral du sport (TAS) a
rejeté hier à Turin l’appel de la fédération allemande de ski, qui contestait
l’interdiction signifiée à la fondeuse Evi
Sachenbacher de participer à la poursuite 15 km, aujourd’hui, en raison d’un
contrôle sanguin ayant révélé une
valeur d’hémoglobine supérieure à la
norme définie par la FIS (16). Contrôlée
depuis par l’AMA, l’Allemande, championne olympique en titre, qui prétend
présenter des valeurs d’hémoglobine
naturellement supérieures à la norme,
s’était vu refuser à deux reprises une
dérogation de la FIS, mais elle a de nouveau argué de cette spécificité physiologique devant le TAS, lors de sa comparution. L’arrêt de toute compétition
durant cinq jours énoncé par la FIS à son
encontre a commencé jeudi dernier
inclus, à l’instar du fondeur français
Jean-Marc Gaillard et des dix autres
suspendus.
Le clan tricolore a pris connaissance
hier, vers 16 heures, de la décision du
TAS. Jean-Pierre Burdet, le directeur du
fond, n’en a pas été surpris : « On avait
bien relu les textes et compris que la
demande allemande avait peu de
chances d’aboutir. Si le TAS avait dit
oui, cela aurait fait jurisprudence et
sans doute perturbé l’ensemble des
Jeux. » Avant-hier, Jean-Marc Gaillard
a subi un contrôle antidopage. « Nous
n’avons pas de nouvelles de l’AMA, ce
qui est en général bon signe, mais pour
que les choses soient bien claires nous
procéderons à un nouveau contrôle
interne »,apréciséBurdet. –D.R. et R.F.
DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
« Ça commence bien »
Bleu
Rouge
DOPAGE
Jaune
Bleu
Jaune
TURIN. – Les Russes Tatiana Totmianina et Maxim Marinin, quintuples champions d’Europe et doubles rois du
monde, s’approchent de l’or olympique, le seul qui leur manque.
(Photo Richard Martin)
Noir
Noir
KWAN FORFAIT ? – Depuis hier midi, Michelle Kwan ne figure plus sur la
liste des favorites pour le titre olympique qui lui a toujours échappé, mais
l’Américaine n’a rien perdu de son pouvoir d’attraction. C’est donc devant une
salle pleine de journalistes que la quintuple championne du monde, embêtée
par une blessure aux adducteurs depuis le début de la saison, a annoncé
qu’elle n’excluait pas un forfait : « Si je ne me sens pas en mesure de
défendre mes chances, je laisserai ma place », a déclaré Kwan, qui a jusqu’au
tirage au sort du dimanche 19 pour se désister. Quelques heures plus tôt, son
entraînement avait tourné au calvaire : « raide » et irritée par l’absence de
son coach (pas encore arrivé), elle avait quitté la glace au bout d’un quart
d’heure. Elle a invoqué le décalage horaire et les quatre heures passées dans
le froid lors de la cérémonie d’ouverture, mais un forfait lui sera difficilement
pardonné. Car, si Kwan est aujourd’hui à Turin, c’est qu’elle a obtenu une
dérogation du Comité olympique américain après avoir déclaré forfait aux
Championnats nationaux à la mi-janvier, prenant ainsi la place dévolue à
Emily Hugues (la petite sœur de Sarah, championne olympique en titre),
troisième derrière Sasha Cohen et Kimmie Meissner... – J.-B. R.
LES CADORS SONT LÀ. – Avec les arrivées hier de Brian Joubert et
d’Evgueni Plushenko, puis celle aujourd’hui de Stéphane Lambiel, le trio
européen des prétendants au sacre olympique est désormais réuni à Turin, à
deux jours du début de la compétition hommes. Joubert a pris ses quartiers
dans l’après-midi au village olympique, avant d’assister dans la soirée à la
prestation du couple français Pla-Bonheur. Aujourd’hui, il participera à deux
entraînements : le matin au petit « Torino Palaghiaccio », puis sur la glace
officielle de la Palavela, où il enchaînera à 15 heures avec le tirage au sort du
programme court. Une ou deux séances sont également au programme du
champion d’Europe russe alors que le champion du monde suisse, lui, doit
donner cet après-midi une conférence de presse. Il s’entraînera demain, son
genou droit récemment blessé enserré dans une genouillère. – J.-B. R.
15
JEUX OLYMPIQUES
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
POURSUITE HOMMES
SKI DE FOND
« La course de l’équilibre »
SNOWBOARD
La botte secrète
de Crépel
VINCENT VITTOZ, champion du monde 2005 de poursuite, décrypte cette discipline qui sacre
les fondeurs polyvalents et dont il partira favori cet après-midi.
Il y a un an, Vincent Vittoz devenait champion du monde de poursuite.
Le premier Français àaccéder àce niveauaborde ces JO avec de réelles
chances de médaille. « Tout a été calculé pour que mon pic de forme
tombe aujourd’hui, jour de la poursuite », explique-t-il. Mais il aura
aussi toutes ses chances avec ses copains du relais dimanche et, surtout, sur 50 km libre, le dernier jour des Jeux. Réputé plus faible en
classique, la technique dans laquelle se disputeront les 15 premiers
kilomètres, tout à l’heure, Vittoz a pourtant réussi cet hiver deux de
ses meilleurs résultats sur cette distance (4e à Kuusamo et 3e
dimanchedernier àDavos). Pour les15 kilomètres suivants,oùlesfondeurs utiliseront le pas du patineur, le Français ne devrait pas avoir de
problème, si on en croit ses équipiers qui le considèrent comme « le
meilleur skateur du monde » . Pas à pas, kilomètre après kilomètre,
Vittoz nous raconte « sa » course.
TROUVER
LE BON PLACEMENT
À partir de 13 h 45
PRAGELATO –
de notre envoyée spéciale
DEUX TECHNIQUES, UNE
PAIRE DE CHAUSSURES
« La poursuite, c’est la course de
l’équilibre, de la polyvalence, un peu
comme le 400 m 4 nages pour un
nageur. Pour la décrire, je dis souvent
que c’est un 30 km avec, au milieu, un
changement de skis et de technique.
Avant le départ, notre matériel est
prêt. Au niveau des chaussures, c’est
un peu le problème, on doit porter une
paire qui s’adapte aux deux techniques. En classique, les mouvements
se font dans l’axe et nécessitent des
chaussures souples, alors qu’en skating, ils sont latéraux et les chaussures
doivent être très rigides, pour maintenir la cheville. Là, on est obligé de faire
un compromis, car cela prendrait trop
de temps de les changer. En revanche,
skis et bâtons sont vraiment trop différents. En classique, nos bâtons sont
plus courts de 10 cm et les skis, moins
rigides que pour le skate, peuvent être
plus longs d’une vingtaine de centimètres. »
« Le départ de la course s’effectue en
masse, tous les fondeurs partent en
même temps. C’est un avantage pour
moi car, en classique, j’ai des lacunes
techniques sur certaines neiges, trop
molles, qui nécessitent une finesse de
glisse, de toucher que je ne possède
pas. J’ai besoin de conditions simples,
de neige dure (ce qui devrait être le cas
aujourd’hui) où les appuis sont francs.
Sur une neige très dure, quand tu
pousses, ton pied tient dessus, même
si le geste n’est pas parfait. Sur une
neige à fond mou, tu ripes, tu dérapes.
Pour tenir, il faut vraiment trouver le
bon placement, le bon dosage d’impulsion. C’est un petit peu ce qui me
manque. Du coup, j’ai besoin d’un
contact visuel. Quand on s’élance en
groupe, les autres me servent de
repères. Je me mets derrière les meilleurs spécialistes, comme le Tchèque
Bauer ou le Norvégien Estil et, grâce à
eux, j’arrive à avoir le bon rythme. En
mimant leur gestuelle, je me corrige
instantanément. Derrière eux, j’arrive
à faire des trucs que je ne sais plus faire
seul, face au chrono. »
PÉRILLEUX ARRÊT
AU STAND
Le Français a discrètement répété
une figure inédite qu’il devrait utiliser
en finale. S’il la réussit, il sera sur le podium.
« Le changement de matériel, à micourse, ressemble à un arrêt au stand.
La course ne se gagne pas là, mais elle
peut à tout moment virer au cauchemar. Il faut être hyper calme, suivre un
ordre très précis : d’abord, enlever ses
bâtons de classique, arriver devant son
box (il y en a un par coureur, repérable
grâce à un numéro, celui de notre dossard) et les balancer n’importe où,
pareil pour les skis ! Puis prendre la
nouvelle paire, la chausser, attraper
les bâtons de skate et les enfiler tout en
commençant à skier. C’est un moment
où on doit accepter de laisser filer deux
ou trois secondes pour ne pas en
perdre 40. Au moment de mettre les
skis, il suffit d’une mauvaise manip’
pour qu’il y en ait un qui se détache en
route. J’ai vu ça plusieurs fois. L’autre
jour, à Canmore, Élodie Bourgeois-Pin
s’est même trompée de box et a failli
prendre les skis d’une autre. Elle était
allée trop loin et, en faisant demi-tour,
elle est rentrée dans une adversaire ! »
À partir de 10 heures
BARDONECCHIA –
de notre envoyé spécial
S’ADAPTER
D’UN STYLE À L’AUTRE
« Pour passer d’un style à l’autre,
même à notre niveau, on a besoin d’un
temps d’adaptation. Il y a beaucoup
plus de glisse en skating, alors, quand
on change de skis, on a l’impression
que nos pieds partent devant et que
notre corps reste derrière. Que les skis
vont plus vite que nous. Musculairement, c’est le moment où tu peux choper de petites crampes, car ce ne sont
plus les mêmes muscles qui sont sollicités. Ce ne sont que des micro-bouleversements mais, en compétition, ça
se ressent énormément. »
UNE PLACE
DANS LE TRAFIC
« En skate, on occupe beaucoup plus
de place sur la piste, on a une bien plus
grande envergure au niveau des bras.
PRAGELATO. – Vincent Vittoz, ici à l’entraînement, assure avoir tout calculé pour que son pic
de forme tombe aujourd’hui pour la poursuite, une discipline qu’il connaît sur le bout des
spatules.
(Photo Norbert Falco/Le Dauphiné libéré/PQR)
Du coup, un tas de petits incidents
viennent perturber la course : on se
marche sur les skis, on s’emmêle les
bâtons. Un choc mal placé et ils se cassent, car ils sont en carbone. Il y a de
l’énervement en permanence. On se
gueule dessus pour faire sa place. En
skating, c’est plus compliqué d’être au
bon endroit, on se retrouve parfois bloqué alors que la file d’à côté va plus vite
et on s’énerve. On a peur de la chute
aussi. C’est vraiment un moment de
grande tension car, vu la place qu’on
prend, c’est très difficile de dépasser
un adversaire. En classique, la problématique n’est pas la même. Il y a trois
ou quatre traces de front et la difficulté, c’est de ne pas louper le changement de trace de celui qui mène la
course, sinon tu as vite fait de te faire
piquer ta place. La vigilance est primordiale. Mais dans les deux techniques, il faut savoir être bien placé,
être malin, observer l’adversaire. Un
peu comme en cyclisme, sauf qu’en ski
de fond, on ne peut pas déboîter d’un
seul coup et doubler plusieurs types à
la fois. Il faut remonter les types un à
un, avant de placer son attaque. »
DOMINIQUE ISSARTEL
RÉSULTATS
BIATHLON
4. Tande (NOR), à 16’’3 (2e à 0’2’’)
5. Tallus (FIN), à 17’’3 (4e à 0’22’’)
6. Haseney (ALL), à 51’’1 (28e à 3’20’’)
7. Kircheisen (ALL), à 1’10’’5 (16e à 2’34’’)
8. Lodwick (USA), à 1’12’’ (13e à 2’2’’)
9. Manninen (FIN), à 1’35’’6 (8e à 1’38’’)
10. Maslennikov (RUS), à 1’45’’6 (6e à 46’’)
11. Lamy-Chappuis, à 1’49’’4 (3e à 22’’) ;
12. M. Gruber (AUT), à 2’3’’3 (7e à 56’’) ;
13. Bieler (AUT), à 2’6’’7 (5e à 46’’) ;
14. Michielli (ITA), à 2’20’’9 (21e à 2’52’’) ;
15. Demong (USA), à 2’23’’9 (19e à 2’50’’) ;
16. Kobayashi (JAP), à 2’38’’5 (23e à 3’2’’) ;
17. Kuisma (FIN), à 2’49’’2 (22e à 3’’) ;
18. Ackermann (ALL), à 3’14’’3 (26e à 3’16’’) ;
19. Stecher (AUT), à 3’14’’6 (17e à 2’38’’) ;
20. Klemetsen (NOR), à 3’15’’9 (15e à 2’14’’) ;
21. Churavy (RTC), à 3’29’’6 (31e à 3’30’’) ;
22. S. Hurschler (SUI), à 3’33’’8 (30e à 3’26’’) ;
23. A. Hurschler (SUI), à 3’37’’3 (39e à 4’36’’) ;
24. Heer (SUI), à 3’42’’4 (27e à 3’16’’) ; 25. Koivuranta (FIN), à 3’52’’7 (18e à 2’48’’) ;
26. Roux, à 3’58’’ (29e à 3’24’’) ; 27. Rieder
(SUI), à 4’14’’ (14e à 2’10’’) ; 28. Fesenko
(RUS), à 4’16’’7 (25e à 3’10’’) ; 29. Barannikov
(RUS), à 4’35’’7 (38e à 4’34’’) ; 30. Spillane
(USA), à 4’43’’ (20e à 2’50’’) ;
31. Bal, à 4’44’’3 (42e à 4’56’’) ; 32. Hatakeyama (JAP), à 4’45’’2 (10e à 1’50’’) ; 33. Pikkor
(EST), à 4’55’’3 (43e à 4’56’’) ; 34. Strobl (ITA),
à 4’57’’7 (41e à 4’48’’) ; 35. Hammer (NOR), à
5’6’’2 (44e à 5’18’’) ; 36. Rygl (RTC), à 5’14’’1
(34e à 4’18’’) ; 37. Slavik (RTC), à 5’14’’8 (35e à
4’24’’) ; 38. B. Camerota (USA), à 5’15’’ (33e à
3’56’’) ; 39. Munari (ITA), à 5’21’’7 (36e à
4’24’’) ; 40. Vtic (SLV), à 5’52’’3 (24e à 3’2’’) ;
41. Myslicki (CAN), à 6’36’’4 (32e à 3’40’’) ;
42. Braud, à 7’17’’7 (37e à 4’34’’) ; 43. Kitamura (JAP), à 7’32’’7 (40 e à 4’40’’) ;
44. M. Thompson (CAN), à 8’13’’2 (46e à
6’4’’) ; 45. Diyachuk (UKR), à 8’23’’5 (48e à
7’26’’) ; 46. Pittin (ITA), à 9’5’’6 (47e à 6’44’’) ;
47. Chlum (RTC), à 10’19’’3 (45e à 5’20’’) ;
48. Trachuk (UKR), à 12’10’’6 (49e à 8’10’’).
48 classés.
Abandon : Matveev (RUS), saut.
Non partant : Takahashi (JAP), fond.
Saut : 1. Hettich (ALL), 262,5 pts (101,5 m ;
104 m) ; 2. Tande (NOR), 262 (103 ; 102,5) ;
3. Tallus (FIN), 257 (100,5 ; 101,5) ; 3. LamyChappuis, 257 (102,5 ; 100,5) ; 5. Maslennikov (RUS), 251 (100 ; 99,5) ; 5. Bieler (AUT),
251 (100 ; 100,5) ; 7. M. Gruber (AUT), 248,5
(99 ; 100) ; 8. Manninen (FIN), 238 (96,5 ;
98,5) ; 9. Moan (NOR), 237,5 (97,5 ; 97) ;
10. Hatakeyama (JAP), 235 (98 ; 97) ; 11. Gottwald (AUT), 234,5 (97,5 ; 96) ; 12. Takahashi
(JAP), 233,5 (97,5 ; 96) ; 13. Lodwick (USA),
232 (97 ; 95,5) ; 14. Rieder (SUI), 230 (96,5 ;
95) ; 15. Klemetsen (NOR), 229 (96,5 ; 94,5) ;
16. Kircheisen (ALL), 224 (96 ; 93,5) ; …
26. Ackermann (ALL), 213,5 (92,5 ; 92,5) ;
28. Haseney (ALL), 212,5 (92,5 ; 91,5) ;
29. Roux, 211,5 (91,5 ; 92,5) ; 37. Braud, 194
(88 ; 88,5) ; 42. Bal, 188,5 (87,5 ; 86,5).
49 classés.
Fond : 1. Haseney (ALL), 37’15’’7 ; 2. Gottwald (AUT), à 46’’7 ; 3. Moan (NOR), à 1’5’’1 ;
4. Kircheisen (ALL), à 1’5’’4 ; 5. A. Hurschler
(SUI), à 1’30’’2 ; 6. Lodwick (USA), à 1’38’’9 ;
7. Michielli (ITA), à 1’57’’8 ; 8. Demong (USA),
à 2’2’’8 ; 9. Kobayashi (JAP), à 2’5’’4 ;
10. Hammer (NOR), à 2’17’’1 ; 11. Bal, à
2’17’’2 ; 12. Kuisma (FIN), à 2’18’’1 ; 13. Tallus
(FIN), à 2’24’’2 ; 14. Manninen (FIN), à
2’26’’5 ; 15. Ackermann (ALL), à 2’27’’2 ; …
18. Hettich (ALL), à 2’28’’9 ; 22. Tande (NOR),
à 2’43’’2 ; 24. Roux, à 3’2’’9 ; 25. Stecher
(AUT), à 3’5’’5 ; 30. Maslennikov (RUS), à
3’28’’5 ; 36. Bieler (AUT), à 3’49’’6 ;
37. Lamy-Chappuis, à 3’56’’3 ; 38. Spillane
(USA), à 4’21’’9 ; 42. Braud, à 5’12’’6. 48 classés.
Prochaine épreuve : par équipes, le
15 février.
5 000 m
Oval Lingotto. Les courses se disputent en une
seule manche avec deux patineurs par série.
1. HEDRICK (USA), 6’14’’68
2. KRAMER (HOL), 6’16’’40
3. Fabris (ITA), 6’18’’25
4. Verheijen (HOL), 6’18’’84
5. Dankers (CAN), 6’21’’26
6. De Jong (HOL), 6’22’’12
7. Davis (USA), 6’23’’8
8. Grodum (NOR), 6’24’’21
9. Saetre (NOR), 6’25’’15
10. Ervik (NOR), 6’26’’91
11. Skobrev (RUS), 6’27’’2 ; 12. Rojler (SUE),
6’29’’24 ; 13. Veldkamp (BEL), 6’32’’2 ;
14. Sanfratello (ITA), 6’32’’58 ; 15. Detyshev
(RUS), 6’32’’85 ; 16. Donagrandi (ITA),
6’33’’45 ; 17. Kokhanets (RUS), 6’34’’62 ;
18. Zygmunt (POL), 6’35’’1 ; 19. Boutiette
(USA), 6’37’’29 ; 20. Boden (ALL), 6’38’’34 ;
21. Miyazaki (JAP), 6’40’’3 ; 22. Elm (CAN),
6’41’’53 ; 23. Babenko (KAZ), 6’42’’25 ;
24. Warsylewicz (CAN), 6’43’’74 ; 25. Gao
(CHN), 6’44’’78 ; 26. Grozea (ROU), 6’50’’29 ;
27. Ushiyama (JAP), 6’51’’53 ; 28. Yeo (CDS),
6’58’’13. 28 classés.
Prochaine épreuve : 3 000 m femmes,
aujourd’hui.
SKI FREESTYLE
FEMMES
Bosses
Sauze d’Oulx. Température : – 3,3 C (finale).
Qualifications : les vingt premières qualifiées
pour la finale. Finale : un passage par concurrente. Les skieuses doivent descendre une
piste bosselée et réaliser deux figures acrobatiques à partir de tremplins, dans le meilleur
temps possible. Longueur de la piste : de
220 mètres à 250 mètres. Inclinaison : de 26o
à 30o.
o
1. HEIL (CAN), 26,50 points
2. Traa (NOR), 25,65
3. Laoura, 25,37
4. Kjellin (SUE), 24,74
5. Uemura (JAP), 24,01
6. Sudova (RTC), 23,58
7. Richards (CAN), 23,30
8. Robichaud (CAN), 23,10
9. Scanzio (ITA), 23,00
10. Bahrke (USA), 22,82
11. Vogtli (USA), 22,72 ; 12. Saint-Pierre
(CAN), 22,52 ; 13. Serova (RUS), 22,44 ;
14. Berchtold (AUS), 22,21 ; 15. Satoya (JAP),
22,12 ; 16. Cherkasova (RUS), 22,05 ; 17. Marbler (AUT), 20,79 ; 18. Roark (USA), 20,04 ;
19. Berntsen (NOR), 19,84 ; 20. M. Ito (JAP),
17,78.
Qualifications : 1. Heil (CAN), 26,67 points ;
2. Laoura, 25,45 ; 3. Kjellin (SUE), 24,85 ;
4. Roark (USA), 24,45 ; 5. Uemura (JAP),
24,20 ; 6. Marbler (AUT), 24,15 ; 7. Traa
al
tal
1. Allemagne
2. Canada
- Etats-Unis
4. Norvège
5. Autriche
5. Pays-Bas
7. France
- Italie
2
1
1
-
2
1
1
-
2
1
1
2
1
1
4
1
1
1
1
(NOR), 24,06 ; 8. Richards (CAN), 23,76 ;
9. Satoya (JAP), 23,63 ; 10. Serova (RUS),
23,49 ; 11. N. Sudova (RTC), 23,31 ; 12. Robichaud (CAN), 22,73 ; 13. Scanzio (ITA), 22,72 ;
14. Berntsen (NOR), 22,45 ; 15. M. Ito (JAP),
22,34 ; 16. Berchtold (AUS), 22,19 ; 17. SaintPierre (CAN), 22,15 ; 18. Bahrke (USA), 22,07 ;
19. Cherkasova (RUS), 21,82 ; 20. Vogtli
(USA), 21,79.
Non qualifiées pour la finale : 21. Dymchenko (RUS), 21,42 ; 22. Kearney (USA),
20,80 ; 23. Parravicini (ITA), 19,62 ; 24. Bednarik (SLV), 19,54 ; 25. Rybalova (KAZ), 18,70 ;
26. S. Sudova (RTC), 18,64 ; 27. Hatanaka
(JAP), 18,61 ; 28. Rodionova (KAZ), 16,76 ;
29. Montane (ESP), 11,76 ; 30. Yoon Chae-rin
(CDS) 7,07. 30 classées.
HOCKEY SUR GLACE
FEMMES
Tour préliminaire
Palasport Olympique (tour préliminaire, demifinales et finale) (au sud de Turin, près du District olympique) et Turin Expositions (tour préliminaire et matches de classement) (sur le
Corso Massimo d’Azeglio à Turin, près du District olympique). Huit équipes engagées. Les
deux premiers de chaque groupe (A et B) du
tour préliminaire disputent des demi-finales
croisées avant la finale.
Groupe A : Suède - Russie, 3-1 ; Canada - Italie, 16-0. Classement : 1. Canada et Suède,
2 pts ; 3. Russie et Italie, 0.
Restent à jouer : Canada - Russie
(aujourd’hui, 16 heures) ; Suède - Italie
(demain) ; Italie - Russie (14 février) ; Canada Suède (14 février).
SUÈDE - RUSSIE : 3-1 (0-0, 2-1, 1-0)
Buts. – SUÈDE : 23’26’’, Jansson (assistance
Lindberg, Windberg), sup. num. ; 25’14’’, Timglas (Rooth, O’Konor) sup. num. ; 40’32’’,
Rooth (Andersson) sup. num. RUSSIE : 39’21’’,
Trefilova.
CANADA - ITALIE : 16-0 (5-0, 4-0, 7-0)
Buts. – CANADA : 1’36’’, Ouelette (Hefford,
Macleod) ; 1’52’’, Ouelette (Hefford, Botterill) ; 4’4’’, Wickenheiser (Piper) ; 6’53’’, Ouelette (Botterill, Campbell) sup. num. ; 11’34’’,
Pounder (Kellar) ; 20’25’’, Vaillancourt
(Piper) ; 22’32’’, Macleod (Campbell, Apps) ;
38’45’’, Wickenheiser (Piper, Apps) ; 39’56’’,
LE PARCOURS
S DES FRAN
NÇA
NÇAIS
NÇ
ÇAIS
Élimin
liminéés
Qualifiéés
Qualifi
Résultat final
Combiné nordique (individuel))
Jason LAMY-CHAPPUIS, 11e
Ludovic ROUX, 26 e
Nicolas BAL, 311e
François BRAUD,
U D 42 e
Biathlon (20 km)
Julien ROBERT,
RT,, 6 e
Raphaël POIR
IRÉÉE,
IR
E, 220 e
Simon FOURCADE
UR E , 31e
URCADE
Vincent
nt DEFRASNE,
DE
34 e
Ski freestyle
estyle (bosses)
Sandra LAOURA,
OURA, 3 e
Coupl
Couples
Couple
ouples
ples
es
Patinage
Pat
age artistique (prog. co
cour
court
rt)
Marylin PLA
LA Yannickk BO
BONHEUR,
R, 14 e
DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006
LUGE
HOMMES
Monoplace
Cesana Pariol (90 km à l’ouest de Turin).
L’athlète descend la piste en position allongée,
sur le dos. La victoire revient à celui qui obtient
le meilleur temps cumulé sur les quatre
manches.
Classement (après 2 manches) : 1. Zöggeler
(ITA), 1’43’’132 (51’718 + 51’’414) ;
2. Demtschenko (RUS), 1’ 43’’290
(51’’747 + 51’’543) ; 3. Benshoof (USA),
1’43’’365 (51’’907 + 51’’458) ; 4. Rubenis
(LET), 1’43’’410 (51’’913 + 51’’497) ;
5. Hackl (ALL), 1’43’’439 (51’’856 + 51’’583) ;
6. Eichhorn (ALL), 1’43’’572 (52’’103
+ 51’’469) ; 7. Möller (ALL), 1’43’’618
(52’’85 + 51’’533) ; 8. Rainer (ITA),
1’43’’622 (51’’926 + 51’’696) ; 9. Huber (ITA),
1’43’’843 (52’’95 + 51’’748) ; 10. Kleinheinz
(AUT), 1’43’’907 (52’’140 + 51’’767) ;
11. Margreiter (AUT), 1’44’’80 (52’’200
+ 51’’880) ; 12. Kneib (RUS), 1’44’’200 (52’’50
+ 52’’150) ; 13. Cockerline (CAN), 1’44’’397
(52’’290 + 52’’107) ; 14. Christie (CAN),
1’44’’409 (52’’382 + 52’’27) ; 15. Pfister
(AUT), 1’44’’420 (52’’317 + 52’’103) ;
16. Höhener (SUI), 1’44’’448 (52’’459
+ 51’’989) ; 17. Dumpis (LET), 1’44’’495
(52’’432 + 52’’63) ; 18. Rosen (GBR),
1’44’’740 (52’’610 + 52’’130) ; 19. Myles
(USA), 1’44’’846 (52’’579 + 52’’267) ; 20. Slavik (SLQ), 1’44’’852 (52’’786 + 52’’66) ;
21. Rekis (LET), 1’45’’107 ; 22. Edney (CAN),
1’45’’186 ; 23. Oguchi (JAP), 1’45’’244 ;
24. Ninis (SLQ), 1’45’’286 ; 25. Hatton (GBR),
1’45’’510 ; 26. Pociecha (SLV), 1’46’’214 ;
27. Niccum (USA), 1’46’’344 ; 28. Serikov
(RUS), 1’46’’632 ; 29. Keshavan (IND),
1’46’’701 ; 30. Hyman (RTC), 1’46’’929 ;
31. Ma Chih-Hung (TAI), 1’47’’544 ; 32. Kim
Min-kyu (CDS), 1’48’’709 ; 33. Iliev (BUL),
1’49’’995 ; 34. Macovei (ROU), 1’50’’782 ;
35. Hoeger (USA), 1’52’’165 ; 36. Ushijima
(JAP), 2’22’’616. 36 classés.
AUJOURD’HUI : 3e manche (16 heures) et
4e manche (18 h 10).
SAUT À SKIS
K 90
Pragelato (86 km à l’ouest de Turin). Température : – 9 oC. Les 50 premiers des qualifications
(dont les 15 premiers de la Coupe du monde,
automatiquement qualifiés) disputent la première manche. Les 30 meilleurs de la première
manche sont qualifiés pour la manche finale.
Qualifications : 1. Kasai (JAP), 135,5 pts
(103 m) ; 2. Ipatov (RUS), 129 (102) ; 3. Vassiliev (RUS), 128,5 (102,5) ; 4. Mateja (POL)
(101,5), Moellinger (SUI) (102) et Neumayer
(ALL) (101,5), 127 ; 7. Herr (ALL), 125,5
(102,5) ; 8. Kiuru (FIN), 125 (100) ; 9. Koch
(AUT) (99,5) et D. Ito (JAP) (99), 123 ;
11. Stoch (POL), 122,5 (99) ; 12. Sedlak (RTC),
120 (99) ; 13. Fatchulin (RUS), 119 (97,5) ;
14. Colloredo (ITA), 118 (97) ; 15. Salumae
(EST),117,5 (97) ; 16. Alborn (USA) (96,5), Kor-
nilov (RUS) (99,5) et Peterka (SLV) (96,5), 117 ;
19. Landert (SUE), 116 (97) ; 20. Matura (RTC),
115,5 (95,5) ;
21. Read (CAN) (96,5) et J. Damjan (SLV) (96),
114,5 ; 23. Happonen (FIN), 114 (95,5) ; 24.
Hula (POL), 110,5 (95) ; 25. Zhaparov (KAZ),
110 (94) ; 26. Li Yang (CHN) (94) et Karaulov
(KAZ) (93,5), 109 ; 28. Benkovic (SLV) (94) et
Anisimov (BLR) (94,5), 108 ; 30. Kim Hyun-ki
(CDS) (92,5) et Morassi (ITA) (92,5), 107,5 ;
32. Juris (EST), 107 (92) ; 33. Mazoch (RTC)
(92) et Ammann (SUI) (92), 106 ; 35. Jones
(USA), 104,5 (91).
Non qualifiés pour la finale : 36. Choi
Heung-chul (CDS) (91,5) etChoi Yong-jik (CDS)
(91), 104 ; 38. Schwall (USA), 103 (90,5) ;
39. Tian Zhandong (CHN), 102 (91) ; 40. Bolognani (ITA), 100,5 (90) ; 41. Baxter (CAN), 100
(89,5) ; 42. Gorham (CAN) (88,5) et Mesik
(SLQ) (88,5), 97,5 ; 44. Kang Chil-ku (CDS),
96,5 (88) ; 45. Chaadaev (BLR), 95,5 (88) ; 46.
Denney (USA), 91,5 (86) ; 47. Boschuk (UKR),
88,5 (85,5) ; 48. Korolev (KAZ), 86,5 (84) ; 49.
Fartunov (BUL), 85 (83,5) ; 50. Nell (CAN), 83,5
(82,5) ; 51. Zharkov (BUL), 77,5 (80). 51 classés.
Préqualifiés : 1. Küttel (SUI) (104), 134,5 et
Kofler (AUT) (103,5), 134,5 ; 3. Ahonen (FIN),
133,5 (104,5) ; 4. Malysz (POL), 130,5 (102) ;
5. M. Hautamaeki (FIN), 130 (102,5) ;
6. Widhölzl (AUT), 129 (102) ; 7. Okabe (JAP),
127,5 (101) ; 8. Späth (ALL), 123,5 (99,5) ;
9. Janda (RTC), 121,5 (98,5) ; 10. Ljökelsöy
(NOR) (98) et Uhrmann (ALL) (98), 120,5 ;
12. Romoeren (NOR), 118 (97) ; 13. Morgenstern (AUT), 117 (98) ; 14. Kranjec (SLV), 102
(92) ; Bystoel (NOR), disqualifié hier mais
néanmoins qualifié pour la finale.
Disqualifiés : Harada (JAP), Karpenko (KAZ),
Pettersen (NOR).
JEAN ISSARTEL
LES 6 TEMPS DE SON RUN
half-pipe
pp
Départ
0m
: 13
r
u
e
u
Long
1
2
3
4
5
6
16,5˚
ison :
a
n
li
c
In
B
Backside
Air
Rodéo 1080˚
(ttrois tours têtee en bas)
HHakon 1080˚
(idem mais aveec le pied droit devant)
L’’enchaî
aînement
în
t de ces deux figures
s’appelle un Suuper Combo
114440˚ (quatre tours)
HHakon 720˚ (deux
deux tours tê
tête en bas)
112260˚ (trois tours et demi)
HHauteur
auteur
auteu
au
aute
utteu
uteu
eur
eur
du mur
du
urr : 3,5
35 m
Verticale : 0,5 m
Transition : 5,2 m
Largeur : 21 m
Arrivé
vée
ée
6
5
4
3
2
1
PATINAGE
ARTISTIQUE
COUPLES
A Palavela (au sud-est de Turin). Patinoire :
60 m x 30 m.
Programme court : 1. Totmianina-Marinin
(RUS), 68,64 pts ; 2. Zhang Dan-Zhang Hao
(CHN), 64,72 ; 3. Petrova-Tikhonov (RUS),
64,27 ; 4. Pang Qing-Tong Jian (CHN), 63,19 ;
5. Shen Xue-Zhao Hongbo (CHN), 62,32 ;
6. Inoue-Baldwin (USA), 61,27 ; 7. SavchenkoSzolkowy (ALL), 60,96 ; 8. Obertas-Slavnov
(RUS), 60,25 ; 9. Zagorska-Siudek (POL),
56,10 ; 10. Marcoux-Buntin (CAN), 55,62 ;
11. Dube-Davison (CAN), 55,48 ; 12. Volosozhar-Morozov (UKR), 50,14 ; 13. HinzmannParchem (USA), 49,58 ; 14. Pla-Bonheur,
44,24 ; 15. Aganina-Kniazev (OUZ), 44,02 ;
16. Fitze-Rex (ALL), 43,86 ; 17. BeloglazovaBekh (UKR), 43,85 ; 18. Rennik-Saks (EST),
39,72 ; 19. Spassova-Todorov (BUL), 37,27 ;
20. Phyo Yong-myong - Jong Yong-hyok
(CDN), 33,63.
DEMAIN : programme libre (à partir de
19 heures).
EN FÉVRIER, VIVEZ
LA SENSATION
JO DE TURIN 2006
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MOBILE SFR
BACKSIDE
FRONTSIDE
De Le Rue a repris
« JE TIENS LE BON BOUT ! » Xavier De Le Rue rayonne. Hier, il a rechaussé
pour la première fois depuis qu’il s’est brisé la malléole interne gauche, le
13 janvier. Alors que ce premier contact avec la neige n’était programmé que
lundi, le Français a devancé l’appel, chez lui à Chamonix, en accord avec ses
kinés. « Cela fait deux jours que j’ai enlevé mon plâtre et je n’ai même pas eu
besoin de me strapper pour rider. J’ai eu de merveilleuses sensations mais je
ne m’enflamme pas pour autant : quand j’ai accéléré, j’ai commencé à avoir
mal, pas à la cheville car la fracture est totalement ressoudée, mais dans le
pied gauche, dans les ligaments. En fait, il faut que je travaille en proprioception pour remuscler mon pied. »
Il a prévu de rejoindre le reste de l’équipe, lundi après-midi à Bardonecchia, de
s’installer tranquillement avant d’aller tester le parcours le lendemain matin,
lors de l’entraînement officiel. « D’après ce que m’ont dit les entraîneurs, ce
parcours est magnifique. Je suis vraiment impatient d’y être… » – J. I.
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PAGE 15
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
4. Tchepikov (RUS), à 1’9’’7 (1)
5. Ma. Matiasko (SLQ), à 1’25’’6 (1)
6. Robert, à 1’36’’4 (0)
7. De Lorenzi (ITA), à 1’41’’ (1)
8. Tcherezov (RUS), à 1’42’’7 (2)
9. Pallhuber (ITA), à 1’45’’4 (1)
10. Hakkinen (USA), à 1’47’’9 (3)
11. Gross (ALL), à 1’51’’3 (1) ; 12. Puurunen
(FIN), à 2’15’’9 (1) ; 13. Rostovtsev (RUS), à
2’24’’2 (2) ; 14. Suga (JAP), à 2’34’’7 (1) ;
15. Andresen (NOR), à 2’47’’2 (3) ; 16. Eckhoff
(NOR), à 2’48’’8 (3) ; 17. Fischer (ALL), à
2’51’’3 (3) ; 18. Lysenko (UKR), à 2’53’’6 (1) ;
19. Bricis (LET), à 2’56’’2 (4) ; 20. Poirée, à
2’58’’1 (3) ;
21. Sikora (POL), à 2’59’’1 (3) ; 22. Vitek (RTC),
à 3’3’’8 (3) ; 23. Bergman (SUE), à 3’7’’9 (3) ;
24. Novikov (BLR), à 3’39’’6 (3) ; 25. Vuillermoz (ITA), à 3’54’’9 (4) ; 26. Pinter (AUT), à
4’2’’7 (1) ; 27. Bailey (USA), à 4’22’’1 (3) ;
28. Ferry (SUE), à 4’26’’ (4) ; 29. Hurajt (SLQ), à
4’26’’6 (3) ; 30. Dostal (RTC), à 4’30’’5 (4) ;
31. Fourcade, à 4’38’’7 (3) ; 32. Tchoudov
(RUS), à 4’49’’ (5) ; 33. Holubec (RTC), à 4’50’’1
(2) ; 34. Defrasne, à 4’53’’1 (6) ; 35. Ekholm
(SUE), à 4’55’’2 (2) ; 36. Clegg (CAN), à 4’58’’5
(2) ; 37. Berzins (RUS), à 5’1’’3 (2) ;
38. Mi. Matiasko (SLQ), à 5’20’’8 (3) ; 39. Deryzemlya (UKR), à 5’24’’2 (3) ; 40. Maric (SLV), à
5’30’’ (5) ;
41. Gredler (AUT), à 5’32’’1 (3) ; 42. Rösch
(ALL), à 5’33’’6 (6) ; 43. Dratchev (BLR), à
5’36’’5 (4) ; 44. Nilsson (SUE), à 5’38’’1 (5) ;
45. Slesingr (RTC), à 5’40’’8 (5) ; 46. Valiullin
(BLR), à 5’41’’1 (5) ; 47. M. Poklukar (SLV), à
5’44’’6 (3) ; 48. Leguellec (CAN), à 6’5’’ (3) ;
49. Bilanenko (UKR), à 6’5’’6 (3) ; 50. Zang
Chengye (CHN), à 6’26’’1 (7) ;
51. Teela (USA), à 6’40’’3 (5) ; 52. Simmen
(SUI), à 6’41’’9 (5) ; 53. Ziemianin (POL), à
6’53’’ (4) ; 54. Korobeynikov (UKR), à 6’54’’8
(4) ; 55. Longo (ITA), à 7’4’’9 (5) ; 56. Simocko
(SLQ), à 7’14’’8 (4) ; 57. Clemens (GBR), à
7’20’’9 (4) ; 58. Burke (USA), à 7’32’’ (7) ;
59. D. Mesotitsch (AUT), à 7’36’’7 (5) ; 60. Perner (AUT), à 7’59’’5 (5) ;
61. Bauer (SLV), à 8’2’’5 (5) ; 62. Rudenchyk
(BUL), à 8’7’’ (6) ; 63. Lessing (EST), à 8’8’’2
(5) ; 64. Isa (JAP), à 8’10’’2 (6) ; 65. Leoni
(CAN), à 8’14’’8 (6) ; 66. Blaj (ROU), à 8’15’’8
(6) ; 67. Tobreluts (EST), à 8’20’’6 (5) ;
68. Kasahara (JAP), à 8’21’’6 (5) ; 69. Libietis
(LET), à 8’50’’4 (4) ; 70. Ozbolt (SLV), à 8’55’’5
(5) ;
71. Borovik (EST), à 9’2’’8 (5) ; 72. Syman
(BLR), à 9’8’’4 (7) ; 73. Bodziana (POL), à
9’16’’6 (5) ; 74. Chervyhkov (KAZ), à 9’33’’4
(6) ; 75. Viks (EST), à 9’45’’1 (5) ; 76. Plywaczyk
(POL), à 9’49’’9 (4) ; 77. Hallenbarter (RUS), à
10’14’’ (8) ; 78. I. Tagscherer (HON), à 10’48’’1
(7) ; 79. Saito (JAP), à 11’6’’4 (8) ; 80. Piksons
(LET), à 11’49’’5 (7) ;
81. Hernando (ESP), à 12’31’’4 (7) ;
82. Y. B. Park (CDS), à 12’40’’4 (6) ; 83. Morton
(AUS), à 12’40’’7 (7) ; 84. Cosic (BOS), à
14’9’’7 (7) ; 85. Beltrame (ARG), à 15’1’’3 (9) ;
86. Milenkovic (SEM), à 16’13’’3 (9) ; 87. Zuniga (CHL), à 16’39’’5 (5) ; 88. Christoforidis
(GRE), à 18’50’’3 (11). 88 classés.
Non partant : Gribusencov (MOL).
Coupe du monde 2006 (après 15 épreuves) :
1. Poirée, 415 pts ; 2. Fischer (ALL), 381 ;
3. Greis, 379 ; 4. Rösch (ALL), 376 ; 5. Björndalen (NOR), 343 ; … 12. Defrasne, 266 ;
22. Robert, 150 ; 38. Fourcade, 64 ; 63.
Aubert, 20 ; 65. Cannard, 17 ; 67. Grebot,
13.
Prochaine épreuve : Cesana San Sicario
(ITA), 10 km sprint, le 14 février.
1. HETTICH (ALL), 39’44’’6 (parti 1er)
2. GOTTWALD (AUT), à 9’’8 (11e à 1’52’’)
3. Moan (NOR), à 16’’2 (9e à 1’40’’)
HOMMES
Wickenheiser (Piper, Apps) ; 41’35’’, Apps
(Piper, Wickenheiser) ; 47’31’’, Botterill (Ouelette, Macleod) ; 48’41’’, Hefford (Ouelette,
Botterill) sup. num. ; 49’42’’, Pounder ;
52’19’’, Goyette (Campbell, Sunohara) ;
56’15’’, Apps (Piper, Wickenheiser) sup. num. ;
57’37’’, Weatherston (Agosta, Vaillancourt).
Groupe B : Finlande - Allemagne, 3-0 ; ÉtatsUnis - Suisse, 6-0. Classement : 1. États-Unis
et Finlande, 2 pts ; 3. Allemagne et Suisse, 0.
Restent à jouer : Allemagne - États-Unis
(aujourd’hui, 19 h 05) ; Finlande - Suisse
(demain) ; États-Unis - Finlande (14 février) ;
Suisse - Allemagne (14 février).
FINLANDE - ALLEMAGNE : 3-0 (2-0, 0-0,
1-0)
Buts. – FINLANDE : 8’15’’, Pekhonen (Pelttari,
Tuominen) sup. num. ; 17’2’’, Pelttari ; 43’13’’,
Palvila, inf. num.
ÉTATS-UNIS - SUISSE : 6-0 (1-0, 1-0,
4-0)
Buts. – ÉTATS-UNIS : 2’38’’, King (assistance
Potter) ; 32’27’’, Luoma inf. num. ; 47’53’’,
Wendell (Ruggiero, Potter) ; 52’40’’, Potter ;
50’33’’, Darwitz (Parsons) ; 58’50’’, Potter
(Ruggiero) sup. num.
Depuis le début de la semaine, il n’a
pas tenté une fois de passer cette
figure. Il a, en revanche, réussi à plusieurs reprises trois tours et demi
(1 260o). Seul Gary Zebrowski en a
fait autant, tandis que Shaun White a
récité son programme habituel, à
coups de 1 080o (trois tours), impressionnant de hauteur, régulier mais
sans surprise...
Les autres favoris tardent à s’habituer au petit pipe de Bardonecchia.
Chez les Finlandais, Antti Autti n’a
toujours rien réussi de probant. « Il
essaie, mais il n’y arrive pas », rigole
Crépel. Il se méfie plus de Risto Mattila, qui « semble parfaitement réglé
techniquement ». Jean-Philippe
Garcia a, quant à lui, identifié deux
outsiders capables de créer la sensation : « C’est souvent le cas aux Jeux.
Les mecs lâchent tout et, si ça passe,
ça peut conduire sur le podium. Il y a
cet Américain, Mason Aguirre, qui
m’inquiète un peu. Et puis je ne
serais pas plus étonné que ça de voir
Gary déborder tout le monde, l’air de
rien. »
C’est qu’à force d’entendre parler du
mythique 1 440, Gary Zebrowski
aussi s’est mis à en rêver...
Bleu
1. GREIS (ALL), 54’23’’
(1 minute de pénalité)
2. BJÖRNDALEN (NOR), à 16’’ (2)
3. Hanevold (NOR), à 1’8’’9 (2)
Pragelato (saut) et Pragelato Plan (fond)
(86 km à l’ouest de Turin). Température : – 8 oC
(saut) ; – 1,5 oC (fond). Épreuve de saut : deux
tentatives sur le tremplin normal (HS 106).
Épreuve de fond : 15 km, départ en poursuite
dans l’ordre du classement du saut. Altitude :
1 635 m au départ ; 1 528 m à l’arrivée.
LE TABLEAU DES MÉDAILLES
Zebrowski
en embuscade
Jaune
Rouge
Jaune
Individuel (20 km)
Cesana San Sicario (97 km à l’ouest de Turin).
Le 20 km alterne cinq tours de piste de 4 km et
quatre séances de cinq tirs : après chaque
boucle, les biathlètes s’arrêtent au stand de tir,
dans des positions imposées (successivement
couché-debout-couché-debout), avant de
conclure l’épreuve par un dernier tour de
l’anneau. Chaque cible manquée se traduit par
une minute de pénalité. Altitude : entre
1 618 m et 1 680 m. Dénivelé total : 165 m.
COMBINÉ NORDIQUE PATINAGE
HOMMES
DE VITESSE
Individuel
1 440 DEGRÉS. Soit quatre tours.
Un seul homme (le Finlandais Markku Koski) a réussi cette figure en
compétition. Il n’a jamais réédité
l’exploit que se propose d’accomplir
Mathieu Crépel cet après-midi, à
l’occasion d’un des deux runs de la
finale. « J’ai un handicap par rapport
à mes principaux concurrents pour
une médaille : je monte moins haut
qu’eux. Je possède, en revanche, un
avantage : je tourne plus vite. L’idée
directrice de mon run est de compenser ma lacune en faisant plus de rotations que les autres. Et donc de tenter la figure que personne n’ose plus
lancer, le 1440... »
Mathieu Crépel savoure son effet. À
ses côtés, Jean-Philippe Garcia sourit, il avait annoncé des surprises, en
voilà une. « Je sais depuis longtemps
que Mathieu est capable d’envoyer
quatre tours, révèle l’entraîneur
national. J’ai préféré garder cela
secret pour profiter de l’effet de surprise et, éventuellement, frapper un
grand coup sur la tête de ses adversaires. En qualification, il fera un run
plus classique et, en finale, s’il se
sent bien et que le pipe n’est pas trop
dégradé, il tentera une fois le coup.
S’il réussit, franchement, je ne vois
pas comment les juges ne lui donneraient pas une médaille... »
Car, si Crépel ne monte pas aussi
haut que le grand favori américain
Shaun White, ni même que l’autre
Français, Gary Zebrowski, son style
élégant lui permet de récolter les
points en masse.
« Il va donc, détaille Garcia, assurer
un des deux runs et tout lâcher sur
l’autre. Là, le plus difficile sera de
garder la vitesse. S’il en perd ne
serait-ce qu’un tout petit peu, il lui
sera impossible de faire les figures
prévues (voir infographie). Autant
dire que, pour réussir, Mathieu
n’aura pas droit à la moindre erreur.
Mais j’ai confiance, il va le faire... »
Noir
Bleu
Noir
HOMMES
HALF-PIPE HOMMES
16
JEUX OLYMPIQUES
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
RELAIS 3 000 M FEMMES
SHORT TRACK
Le relais enragé
PROGRAMME
À PARTIR DE 21 H 25
TURIN –
de notre correspondant
Stéphanie Bouvier (à droite) est un des piliers du relais français mais ne cache pas la réalité :
« On n’est pas obligées de s’aimer pour avoir des résultats. Chacun fait son job sur la piste,
et après chacun sa vie... »
(Photo SIPA Press)
France en 2002, voulait un peu tout,
tout de suite. Ça m’a parfois dérangée. Et je ne me suis pas privée de le
lui dire. Je ne suis pas hypocrite »,
glisse Stéphanie Bouvier, pilier de ce
relais avec Min-kyung.
La Dijonnaise détonne par sa fran-
5 000 M HOMMES
AUJOURD’HUI : 12 heures. À Sestrières
Borgata (100 km à l’ouest de Turin). Altitude :
2 800 m au départ, 1 886 m à l’arrivée. Dénivelé : 914 m. Longueur : 3 299 m. Traceur :
Helmut Schmalzl (ITA, représentant la FIS).
(Caractéristiques techniques de la piste : voir
infographie page 13.). – 55 engagés.
JO 2002 : 1. F. Strobl (AUT) ; 2. Kjus (NOR) ;
3. Eberharter (AUT) ;… 5. Crétier ; 10. Fournier ; 11. Dalcin ; 12. Dénériaz.
CM 2005 : 1. Miller (USA) ; 2. Rahlves
(USA) ; 3. Walchhofer (AUT) ;… 9. Poisson ;
29. Bertrand ; 31. Dalcin.
Champions olympiques. – 1948 :
Oreiller. 1952 : Colo (ITA). 1956 : Sailer
(AUT). 1960 : Vuarnet. 1964 : Zimmermann
(AUT). 1968 : Killy. 1972 : Russi (SUI). 1976 :
Klammer (AUT). 1980 : Stock (AUT). 1984 :
Johnson (USA). 1988 : Zurbriggen (SUI). 1992 :
Ortlieb (AUT). 1994 : Moe (USA). 1998 :
Crétier.
Médaillés français. – 1948 : 1er, Oreiller.
1960 : 1er, Vuarnet ; 3e, Périllat. 1964 : 2e,
Lacroix. 1968 : 1er, Killy ; 2e, Périllat. 1988 : 3e,
Piccard. 1992 : 2e, Piccard. 1998 : 1er, Crétier.
Principaux dossards : Mickel (GBR, 2) ;
F. Strobl (AUT, 4) ; Kjus (NOR, 8) ; Walchhofer
(AUT, 10) ; Bourque (CAN, 11) ; Ghedina (ITA,
12) ; Hoffmann (SUI, 13) ; Kernen (SUI, 14) ;
Maier (AUT, 15) ; Bertrand (16) ; Aamodt
(NOR, 17) ; Miller (USA, 18) ; Fill (ITA, 19) ;
Rahlves (USA, 20) ; Kröll (AUT, 21) ; Dalcin
(22) ; Défago (SUI, 24) ; Svindal (NOR, 26) ;
Nyman (USA, 27) ; Büchel (LIE, 28) ; OsborneParadis (CAN, 29) ; Dénériaz (30).
Principaux absents : Cuche (SUI),
Schifferer, Gruber, Buder (AUT), non sélectionnés ; Poisson, Guay (CAN), Grugger (AUT),
blessés ; Knauss (AUT), suspendu.
Vainqueurs cette saison en Coupe du
monde : Rahlves (USA), 3 fois ; Walchhofer
(AUT), 2 fois ; Büchel (LIE), Maier et F. Strobl
(AUT), 1 fois.
Coupe du monde de descente 2006
(après 8 épreuves) : 1. Walchhofer (AUT),
498 points ; 2. F. Strobl (AUT), 441 ; 3.
Rahlves (USA), 408 ;… 16. Dénériaz, 124 ;
19. Bertrand, 98 ; 26. Dalcin, 60 ; 44.
Bottollier-Lasquin, 14 ; 51. N. Burtin, 7.
filles, faut pas l’oublier. Eh oui ! »
Choi admet que les choses ne coulent pas de source. « Mais c’était pire
au début. Maintenant, ça va. On a
toutes fait des efforts. »
YOANN RIOU
L’ITALIEN ARMIN ZOEGGELER est à mi-chemin d’une deuxième médaille d’or,
quatre ans après celle obtenue à Salt Lake City. Le leader de la Coupe du monde et
champion du monde a remporté hier soir les deux premières manches.
Ses poursuivants, le Russe Demtschenko (2e) et l’Américain Benshoof (3e),
ont résisté une manche chacun (la première pour le Russe, la seconde pour
l’Américain) mais ont dû céder de précieux millièmes à l’Italien. L’Allemand Georg
Hackl, trente-neuf ans, triple champion olympique et rival annoncé de Zoeggeler,
est cinquième aujourd’hui avant les deux dernières manches. Le lugeur bavarois,
avec un déficit à la poussée, a même terminé septième de la deuxième descente.
Zoeggeler glisse vite vers l’or. – E. Bo.
TÉLÉVISION
LES FRANÇAIS
FRAN AIS DU JOUR
Hommes
Emmanuel
nuel
uel JONNIE
JONNIER
Ski de fond
(poursuite)
Alexandre
andre ROU
an
ROUSSELETT
Christophe PERRILLATT
Vincent
c VITTOZ
Yannick
nnick
nick BERTRAND
Ski alpin
(descente)
Pierre-Emmanuel DALCINN
Antoine
ne DÉNÉRIAZ
Maxime CHATAIGNIER
I
Short-track
Short-track
(11 5500 m)
Jean-Charles MATTEI
MAT
AT
Snowboard
(half-pipe)
-pipe)
pipe)
Mathieu CRÉ
CRÉP EL
Gary ZEBROWSKI
ZEBROWSK
Femmes
emmes
Karine PHILIPPO
POT
PO
Ski de fondd
(poursuite)
uite)
ite)
Short-track
Sh
(5000 m)
m
Stééphanie BOUVIER
St
Stéphanie BOUVIER,
UV
Short-track
tra
O
(relais 3 000 m) Min-Kyung CHOI,
Myrtille GOLLIN,
Céline LECOMPÈRE
AUJOURD’HUI : 21 h 24, demi-finales ;
MERCREDI 22 FÉVRIER : 20 h 56, finale B ;
21 h 03, finale A. À Palavela (à l’intérieur du
District Olympique du Lingotto ; capacité :
8 285 places).
Huit équipes engagées. Les deux premières de
chaque demi-finale sont qualifiées pour la
finale A, les deux suivantes pour la finale B (qui
détermine les places de 5 à 8). Les équipes sont
constituées de quatre membres, qui doivent
tous participer à la course. Un patineur peut
être relayé à n’importe quel moment sauf pendant les deux derniers tours, qui doivent être
patinés par le même athlète excepté en cas de
chute.
JO 2002 : 1. Corée du Sud ; 2. Chine ;
3. Canada.
CM 2005 : 1. Canada ; 2. Chine ; 3.
Japon… 6. France (Lecompère, Bouvier,
Gollin, Choi).
Championnes olympiques. – 1992 :
Canada. 1994 : Corée du Sud. 1998 : Corée du
Sud. 2002 : Corée du Sud.
Médaillée française : aucune.
Principales engagées : Chine, Corée du
Sud, Canada.
Équipe de France : Bouvier, Choi, Gollin,
Lecompère.
Principale absente : aucune.
Vainqueurs cette saison en Coupe du
monde : Chine, 2 fois ; Corée du Sud et Canada, 1 fois.
Coupe du monde 2006 (classement
final) : 1. Corée du Sud, 396 points ; 2. Chine,
395 ; 3. Canada, 390 ; 4. France, 382.
POURSUITE HOMMES
(15 KM CLASSIQUE
+ 15 KM LIBRE)
AUJOURD’HUI : 13 h 45.
Pragelato Plan (86 km à l’ouest de Turin). Altitude : entre 1 530 m et 1 620 m.
Comme chez les femmes, les deux parties de la
poursuite (15 km en technique classique avec
un départ en masse, puis de 15 km en technique libre) ne représentent plus qu’une seule
épreuve. – 77 engagés.
JO 2002 : 1. Alsgaard (NOR) et Estil (NOR) ;
3. Elofsson (SUE)… 14. Vittoz ; 36. Rousselet ; 59. Perrillat. (Vainqueur de la course,
l’Espagnol Mühlegg a par la suite été déclassé
pour dopage.)
CM 2005 : 1. Vittoz ; 2. Di Centa (ITA) ;
3. Estil (NOR) ; … 23. Perrillat ; 35. Rousselet ; 47. Gaillard.
Champions olympiques.- 1992 : Ulvang
(NOR). 1994 : Daehlie (NOR). 1998 : Daehlie
(NOR). 2002 : Alsgaard (NOR) et Estil (NOR).
Médaillé français : aucun.
Principaux engagés : Vittoz, Angerer
(ALL), Piller Cottrer (ITA), Sommerfeldt (ALL),
Bauer (RTC), Di Centa (ITA), Fredriksson (SUE),
Estil (NOR).
Autres Français engagés : Jonnier,
Rousselet, Perrillat.
Principaux absents : Teichmann (ALL),
Pankratov (RUS, interdit de départ en raison de
paramètres sanguins anormaux).
Vainqueurs cette saison en Coupe du
monde (distance) : Angerer (ALL), 5 fois ; Vittoz, Hetland (NOR), Hofstad (NOR), Piller Cottrer (ITA), Rotchev (RUS) et Svartedal (NOR), 1
fois.
Coupe du monde générale 2006 (après
17 épreuves) : 1. Angerer (ALL), 725 pts ; 2.
Hetland (NOR), 499 ; 3. Lind (SUE), 463 ; 4.
Vittoz, 442… 23. Jonnier, 149 ; 29. Rousselet, 130 ; 52. Darragon, 82 ; 57. Perrillat, 68 ; 60. Gaillard, 65 ; 135. Chauvet, 3 ;
140. Fanjas Claret, 1.
SNOWBOARD
HALF-PIPE HOMMES
AUJOURD’HUI : 10 heures, qualifications de
la 1re manche ; 11 heures, qualifications de la
2e manche ; 14 heures, finale de la 1re manche ;
14 h 35, finale de la 2e manche.
Bardonecchia (93 km à l’ouest de Turin).
Longueur du half-pipe : 135 m. Départ :
1 402 m. Arrivée : 1365 m. Déclivité : 16o.
Qualifications : les six premiers de la
1re manche accèdent directement à la finale,
les six premiers de la 2e manche les rejoignent.
Les douze concurrents disputent les deux
manches de la finale. La meilleure des deux
notes vaut résultat final. – 47 engagés.
JO 2002 : 1. Powers (USA) ; 2. Kass (USA) ;
3. Thomas (USA) ; … 21. Vassoney ; 28. Collomb-Patton ; 33. Justafre.
CM 2005 : 1. Autti (FIN) ; 2. Lamoureux
(CAN) ; 3. Christiansen (NOR) ; … 22. Crépel.
Champions olympiques. – 1998 : Simmen (SUI). 2002 : Powers.
Médaillé français : aucun.
Principaux engagés : Crépel,
Zebrowski, White (USA), Kass (USA),
Aguirre (USA), Mattila (FIN), Autti (FIN),
Michaelis (ALL).
Principaux absents : aucun.
Vainqueurs cette saison en Coupe
du monde : Michaelis (ALL), 1 fois ; Hoffmann (ALL), 1 fois ; Autti (FIN), 1 fois ;
Kokubo (JAP), 2 fois ; Lunn (NOR), 1 fois ;
Korpi (FIN), 1 fois ; Narita (JAP), 1 fois.
Coupe du monde de half-pipe 2006
(après 8 épreuves) : 1. Michaelis (ALL),
3 160 points ; 2. Hoffmann (ALL), 2 920 ; 3.
Autti (FIN), 2 400 ; … 6. Crépel, 2010 ;
25. Zebrowski, 920.
SNOWBOARD : Half-pipe HOMMES,
qualifications de la 2e manche.
12 HEURES
SKI ALPIN : Descente HOMMES.
13 H 45
SKI DE FOND : Poursuite HOMMES
(15 km classique + 15 km libre).
14 HEURES
SNOWBOARD : Half-pipe HOMMES,
finale de la 1re manche.
14 H 35
SNOWBOARD : Half-pipe HOMMES,
finale de la 2e manche.
16 HEURES
LUGE : monoplace HOMMES, 3e manche.
16 H 30
PATINAGE DE VITESSE : 3 000 m
FEMMES.
HOCKEY SUR GLACE : tournoi
FEMMES, tour préliminaire, Russie Canada.
18 HEURES
SAUT À SKIS : HS 106 individual,
1re manche.
18 H 10
LUGE : monoplace HOMMES, 4e manche.
19 HEURES
HOCKEY SUR GLACE : FEMMES, tour
préliminaire, Allemagne - États-Unis.
19 H 5
SAUT À SKIS: HS 106 individual,manche
finale.
19 H 30
SHORT-TRACK : 1 500 m HOMMES,
séries.
20 H 15
SHORT-TRACK : 500 m FEMMES, séries.
20 H 54
SHORT-TRACK : 1 500 m HOMMES,
demi-finales.
21 H 24
SHORT-TRACK : relais 3 000 m
FEMMES, demi-finales.
21 H 53
SHORT-TRACK : 1 500 m HOMMES,
finale B.
21 H 58
SHORT-TRACK : 1 500 m HOMMES,
finale A.
PATINAGE
DE VITESSE
3 000 M FEMMES
AUJOURD’HUI : 18 heures, 1re manche ;
19 h 05, manche finale. À Pragelato (86 km à
l’ouest de Turin). Départ : 1 635 m. Arrivée :
1 528 m.
Les 50 premiers des qualifications d’hier (dont
les 15 premiers de la Coupe du monde, automatiquement qualifiés) disputent la première
manche. Les 30 meilleurs de la première
manche sont qualifiés pour la manche finale.
– 69 engagés.
Principaux engagés : Janda (RTC), Ahonen (FIN), Hautamaeki (FIN), Ammann (SUI),
Küttel (SUI), Malysz (POL), Morgenstern (AUT),
Widhoelzl (AUT), Romoeren (NOR), Ljoekelsoey (NOR), Benkovic (SLV), Peterka (SLV),
Kazai (JAP), Okabe (JAP), Uhrmann (ALL), Herr
(ALL).
Aucun Français engagé.
Principaux absents : Jussilainen (FIN),
Schmitt (ALL), Ingebrigtsen (NOR).
Vainqueurs cette saison en Coupe du
monde : Janda (RTC), 5 fois ; Ahonen (FIN),
Hautamaeki (FIN) et Küttel (SUI), 2 fois ; Bystoel (NOR), Kofler (AUT), Kranjec (SLV), Ljoekelsoey (NOR) et Romoeren (NOR), 1 fois.
Coupe du monde générale 2006 (après
17 épreuves, dont 1 annulée) : 1. Janda (RTC),
978 points ; 2. Ahonen (FIN), 935 ; 3. Küttel
(SUI), 689 ; ... 59. Lazzaroni, 14.
AUJOURD’HUI : 16 h 30. À Oval Lingotto (à
Turin, dans le quartier du Lingotto, à proximité
du Villag e o lympiq ue ; ca pacité de
8 463 places).
Les courses se disputent en une seule manche
avec deux patineuses par série. Le meilleur
chrono de toutes les participantes l’emporte.
Un faux départ par « couple » est autorisé.
– 28 engagées.
JO 2002 : 1. Pechstein (ALL) ; 2. Groenewold (HOL) ; 3. Klassen (CAN).
CM 2005 : 1. Friesinger (ALL) ; 2. Pechstein
(ALL) ; 3. Anschütz (ALL).
Championnes olympiques. – 1960 :
Skoblikova (URS). 1964 : Skoblikova (URS).
1968 : Schut (HOL). 1972 : Baas-Keiser (HOL).
1976 : Averina (URS). 1980 : Jensen (NOR).
1984 : Schöne (RDA). 1988 : Van Gennip (HOL).
1992 : Niemann (ALL). 1994 : Bazhanova
(RUS). 1998 : Niemann-Stirnemann (ALL).
Médaillée française : aucune.
Principales engagées : Klassen, Hugues
(CAN), Friesinger, Pechstein (ALL), Groenewold (HOL).
Aucune Française engagée.
Principale absente : aucune.
Vainqueurs cette saison en Coupe du
monde (3 000-5 000 m) : Klassen (CAN),
2 fois ; Friesinger (ALL) et Hughes (CAN), 1 fois.
Coupe du monde 2006
(3 000 m-5 000 m, après 4 épreuves) : 1. Klassen (CAN), 350 points ; 2. Hughes (CAN), 266 ;
3. Pechstein (ALL), 265.
TOUT LE SPORT
20.10
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LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE »
JUDO
JEUX OLYMPIQUES
JEUX OLYMPIQUES
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Championnat d’Angleterre. 26 e journée.
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Marseille-Toulouse.
FOOTBALL
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et Christophe Dominici.
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À Turin (ITA).
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Inter Sports. 19.15 France Bleu. La
Légende du Sport. Invité : Fabrice Guy.
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L’ Équipe. 20.30 RMC. Intégrale Foot.
01.20
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04.30
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France 2 65 min
NBA + 180 min
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et relais 3000 m F. À Turin (ITA).
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À voir.
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Championnat d’Espagne. 23 e journée.
Valence CF - FC Barcelone.
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14.25
21.00
France 3 125 min
Rediff. demain à 12 h 20
TENNIS
6. Journal en continu.
Rediff. à 22 h 20 Canal+ Sport
FOOTBALL
17.45
STADE 2
INFOSPORT
Canal + 120 min
TPS Star 135 min
Sport + 255 min
Rediff. à 4 h
Lille - Paris-SG.
17.00
Saut à skis. Concours individuel
(tremplin normal). À Pragelato (ITA).
13.45
Rediff. à 20 h 05 Canal+
16.45
France 2 50 min
13.25
Canal + Sport 130 min
16.00
FOOTBALL
13.00
Ski de fond.
Poursuite H. À Pragelato (ITA).
FOOTBALL
Luge.Monoplace H. 3 e manche.
4 e manche en différé à 19 h 30.
Canal + Sport 115 min
21.00
Ligue 1. 26 e journée.
15.55
Canal + Sport 120 min
20.25
FOOTBALL
15.35
Tournoi des Six Nations. 2 e journée.
Pays de Galles - Écosse. À Cardiff (GAL).
12.55
FOOTBALL
Championnat d’Italie. 25 e journée.
Inter Milan - Juventus Turin.
Canal + 30 min
TF 1 65 min
12.05
20.15
France 3 5 min
15.10
RUGBY
Rediff. demain à 5 h
LE JOURNAL DES JEUX
TPS Star 105 min
Tournoi de Paris.
2 e jour.
6. La Grande Édition Week-end. 8. La
Grande Édition Week-end, avec la
Page foot. 12. La Page Foot (rediff. à
16.). 12.15 Édition du week-end.
19. La Grande Édition Week-end.
20. La Grande Édition Week-end, avec
la Page foot. 0. La Grande Édition
Week-end.
France 3 5 min
15.00
JUDO
11.45
Championnat d’Ecosse. 26 e journée.
Glasgow Rangers - Celtic Glasgow.
JEUX OLYMPIQUES
Paris Première 150 min
JUDO
11.25
Coupe Davis. 1 er tour. Allemagne-France.
Les deux derniers simples. À Halle.
FOOTBALL
Tournoi de Paris.
2 e jour.
Rediff. à 3h
Ski alpin.
Descente H. À Sestrières (ITA).
TENNIS
TF 1 50 min
14.30
BASKET
10.50
Ski alpin.
Descente H. À Sestrières (ITA).
JEUX OLYMPIQUES
Pro A. 20 e journée.
Gravelines-Paris.
Eurosport 60 min
Ski alpin.
Descente H. À Sestrières (ITA).
JEUX OLYMPIQUES
France 3 135 min
10.00
Tournoi de Paris.
2 e jour.
JEUX OLYMPIQUES
WTA Tour.
Open Gaz de France. Finale.
09.55
Ski de fond.
7,5 km classique F. À Pragelato (ITA).
TÉLÉFOOT
Canal + Sport 90 min
09.50
Snowboard ;
ski de fond (7,5 km classique F).
AUTO MOTO
TENNIS
09.00
Tournoi de Paris.
2 e jour.
PAGE 16
À ne pas rater.
Les cases vertes
correspondent aux
retransmissions
en direct.
INFORMATION
Ce soir 19 : 00
> LA GRANDE ÉDITION WEEK-END
David Poisson sur le plateau de Julien Hababou
> JEUX OLYMPIQUES DE TURIN
DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Zoeggeler le plus rapide
750 000 BILLETS VENDUS. – À la
veille des premières compétitions,
environ 750 000 billets avaient été
vendus pour un total de 63,5 millions
d’euros. Les organisateurs des Jeux
d’hiver (TOROC) ne sont pas loin
d’atteindre les prévisions budgétaires
du projet turinois (64 millions
d’euros). Ils devraient d’ailleurs
largement les dépasser… surtout si
quelques Italiens gagnent.
DIFFÉRENCE DE RÉGIME.
– Aujourd’hui, la police va regarder les
papiers des spectateurs de la descente
olympique. Car les enfants de moins de
quinze ans et les personnes de plus de
cinquante ans bénéficieront d’un
traitement spécial : ils pourront accéder
aux pistes grâce à un télésiège, les
autres devront monter à pied.
LES BOBEURS À LA PLAGNE.
– Bruno Mingeon, porte-drapeau de la
délégation française, et les autres
membres de l’équipe de France auront
effectué un court aller-retour à Turin
pour participer vendredi soir à la
cérémonie d’ouverture. Ils sont
revenus en stage à La Plagne et
reviendront mercredi au village
olympique proche de Cesana Pariol, là
où se situe la piste. Après les journées
ouvertes à l’entraînement, les
épreuves de bob à deux, où Bruno
Mingeon fera équipage avec Stéphane
Galbert, débuteront samedi 18 février.
RELAIS 3 000 M
FEMMES
AUJOURD’HUI : 10 heures.
À Pragelato Plan (86 km à l’ouest de Turin).
Altitude : entre 1 530 m et 1 620 m.
Les deux parties de la poursuite ne représentent plus qu’une seule épreuve, récompensée
par une médaille, au lieu de deux auparavant.
La course est composée de 7,5 km en technique classique avec un départ en masse, puis
de 7,5 km en technique libre. La première
athlète à passer la ligne au terme de la seconde
partie est déclarée vainqueur. – 67 engagées.
JO 2002 : 1. Scott (CAN) ; 2. Neumannova
(RTC) ; 3. Bauer (ALL) … 20. Philippot ;
33. Storti ; 39. Vaxelaire-Pierrel. (Arrivées
respectivement première et deuxième de la
course, les Russes Danilova et Lazutina ont par
la suite été déclassées pour dopage.)
CM 2005 : 1. Tchepalova (RUS) ; 2. Björgen
(NOR) ; 3. Steira (NOR) ; … 19. Storti.
Championnes olympiques. – 1992 :
Yegorova (RUS). 1994 : Yegorova (RUS). 1998 :
Lazutina (RUS). 2002 : Scott (CAN).
Médaillée française : aucune.
Principales engagées : Björgen (NOR),
Scott (CAN), Tchepalova (RUS), Smigun (EST),
Philippot, Valbusa (ITA), Neumannova
(RTC).
Principales absentes : Kuitunen (FIN),
Sachenbacher (EST, interdite de départ en raison de paramètres sanguins anormaux).
Vainqueurs cette saison en Coupe du
monde (distance) : Björgen (NOR) et Neumannova (RTC), 3 fois ; Scott (CAN), 2 fois ;
Kuitunen (FIN) et Tchepalova (RUS), 1 fois.
Coupe du monde générale 2006 (après
17 épreuves) : 1. Björgen (NOR), 645 points ; 2.
Tchepalova (RUS), 616 ; 3. Scott (CAN), 600 ;
… 25. Philippot, 172 ; 40. Perrillat, 98 ; 68.
Vina, 18 ; 73. Storti, 15 ; 80. Jaeggy, 10 ;
97. Bourgeois-Pin, 4 ; 100. Hugue, 4.
10 HEURES
SKI DE FOND : Poursuite FEMMES
(7,5 km classique + 7,5 km libre).
SNOWBOARD : Half-pipe HOMMES,
qualifications de la 1re manche.
11 HEURES
Bleu
Bob de Jong, qui a fini 6e hier, a résumé
Hedrick en quelques mots secs. « C’est
un Américain. Il veut tout bouffer. Ce
type est affamé. » – Y. Ri.
Michel Vial, le chef de la délégation française, n’a pas apprécié l’initiative
prise par les entraîneurs du biathlon d’aligner hier, sur le 20 km, Simon
Fourcade au détriment de Ferréol Cannard ; ni celle de ceux du combiné
nordique d’engager Ludovic Roux et François Braud sur le combiné individuel.
« Ces athlètes avaient été sélectionnés pour le relais. Ils ne pouvaient donc
pas être alignés sur une épreuve individuelle, n’ayant pas rempli les critères
de sélection. Les entraîneurs n’ont pas respecté les règlements et la décision
prise à ce sujet par la Commission nationale du haut niveau le mois dernier.
J’ai donc immédiatement appelé le DTN, Gérard Rougier, pour le rappeler à
cette réalité. » Il n’y aura, en revanche, pas de suite à cette affaire. « J’ai
obtenu la garantie, conclut Vial, qu’il n’y aurait pas de récidive. Donc je ne
prendrai pas de sanction. »
PROGRAMME DU JOUR
POURSUITE FEMMES
(7,5 KM CLASSIQUE
+ 7,5 KM LIBRE)
Jaune
Rouge
Jaune
Et si ce Hedrick était la future star de
ces Jeux ? L’homme veut transformer
la glace en grâce. « J’ai envie de remporter cinq médailles d’or, comme Éric
(Heiden) en 1980. C’est un challenge
excitant. Je ne ressens pas du tout la
pression. Je me plais à Turin. Le public
était merveilleux aujourd’hui. Les Italiens, les Hollandais m’ont même ovationné. »
Le CNOSF se fâche
AUJOURD’HUI : 20 h 15, séries.
15 FÉVRIER : 19 h 30, quarts de finale ;
20 h 44, demi-finales ; 21 h 38, finale B ;
21 h 41, finale A. À Palavela (à l’intérieur du
District Olympique du Lingotto ; capacité :
8 285 places).
Les deux meilleurs temps de chaque série sont
qualifiés pour le tour suivant, et ainsi de suite
jusqu’à la finale A, qui met aux prises quatre
patineurs. Les 3e et 4e temps de chaque demifinale se retrouvent en finale B, pour déterminer le classement de la 5e à la 8e place.
– 28 engagées.
JO 2002 : 1. Yang Yang (CHN) ; 2. Radanova (BUL) ; 3. Wang Chunlu (CHN). Bouvier éliminée en séries.
CM 2005 : 1. Yang Yang (CHN) ; 2. Wang
Meng (CHN) ; 3. Fu Tianyu (CHN)… 15. Bouvier.
Championnes olympiques. – 1992 :
Turner (USA). 1994 : Turner (USA). 1998 : Perreault (CAN). 2002 : Yang Yang (CHN).
Médaillée française : aucune.
Principales engagées : Wang-Meg
(CHN), Radanova (BUL).
Françaises engagées : Bouvier.
Principales absentes : aucune.
Vainqueur cette saison en Coupe du
monde : Wang Meng (CHN), 4 fois.
Coupe du monde 2006 (classement
final) : 1. Wang Meng (CHN), 400 pts ; 2. Radanova (BUL), 392 ; 3. Fu Tianyu (CHN), 389 ; …
29. Bouvier, 260 ; 32. Gollin, 247 ; 33. Choi,
246 ; 79. Lecompère, 60.
SKI DE FOND
DESCENTE HOMMES
Noir
Bleu
Noir
l’épouse du président des États-Unis.
Elle a même participé aux « ola » d’un
public chaud bouillant. « J’ai rencontré vendredi Madame Bush pour la première fois. Elle m’a dit : “Je vous
connais.” J’ai alors rigolé. »
LUGE
Sunderland-Tottenham.
chise. « On n’est pas obligées de
s’aimer pour avoir des résultats.
Chacun fait son job sur la piste, et
après chacun sa vie… Je pense que
cette situation est très bien pour
nous. Nous, on est hyper complémentaires. Et puis nous sommes des
EN DIRECT DES JO
Hedrick,
le début de la faim
Un peu plus tôt dans l’après-midi, dans
la magnifique enceinte dédiée au patinage de vitesse, où les supporters
néerlandais faisaient régner un boucan du tonnerre, le Texan Hedrick avait
enfilé le costume de Superman. Sa victoire a enthousiasmé Laura Bush,
AUJOURD’HUI : 19 h 30, séries ; 20 h 54,
demi-finales ; 21 h 53, finale B ; 21 h 58, finale
A. À Palavela (à l’intérieur du District Olympique du Lingotto ; capacité : 8 285 places).
Les trois meilleurs temps de chaque série sont
qualifiés pour les demi-finales. Les deux premiers des trois demi-finales (soit 6 athlètes)
disputent la finale A, le troisième et le quatrième la finale B. – 28 engagés.
JO 2002 : 1. Ohno (USA) ; 2. Li Jiajun
(CHN) ; 3. Gagnon (CAN)... 5. Loscos.
CM 2005 : 1. Ahn Hyun-soo (CDS) ; 2. Tremblay (CAN) ; 3. Lee Seung-hoon (CDS) ; …
31. Mattei.
Champion olympique.- 2002 : Ohno
(USA).
Médaillé français : aucun.
Principaux engagés : Ohno (USA), Ahn
Hyun-soo, Lee Ho-suk (CDS).
Français engagés : Chataignier, Mattei.
Principaux absents : aucun.
Vainqueurs cette saison en Coupe du
monde : Ahn Hyun-soo (CDS) et Ohno (USA),
2 fois.
Coupe du monde 2006 (classement
final) : 1. Ahn Hyun-soo (CDS), 395 pts ; 2. Lee
Ho-suk (CDS), 392 ; 3. Ohno (USA), 385…
8. Chataignier, 361 ; 11. Fauconnet, 347 ;
30. Mattei, 257.
500 M FEMMES
PATINAGE
DE VITESSE
« IL Y A TREIZE ANS jour pour jour,
ma grand-mère a disparu. Juste avant
la course toute à l’heure, l’émotion m’a
submergé, j’ai pleuré. Je lui dédie ma
victoire. » Hier, l’Américain Chad
Hedrick, après avoir gagné le 5 000 m,
s’est confié comme jamais. Dans une
salle bondée, il a offert une conférence
de presse détonante et étonnante de
près d’une heure. « C’est le plus beau
jour de ma vie. Je suis maintenant
devant vous à raconter mes sentiments. Je n’ai jamais parlé devant
autant de monde. C’est incroyable. »
SKI ALPIN
1 500 M HOMMES
Les Françaises, qui disputeront les demi-finales du relais aujourd’hui,
peuvent gagner une médaille. Sans s’aimer.
« ON A TOUT TENTÉ. Mais on n’a
pas réussi. Il n’y a pas d’amitié entre
ces quatre filles du relais. C’est dommage. Je suis convaincu que
l’entente entre les êtres permet de
soulever des montagnes. Malgré
tout, elles ont les moyens d’enlever
une médaille de bronze ici. C’est ça le
plus fort ! »
Sébastien Cros, l’entraîneur de ces
dames, ne ment pas. Tant d’autres
auraient caché la vérité, la réalité des
faits. « Je ne peux nier l’évidence. Si
je vous disais qu’elles s’entendent
comme larrons en foire, ce serait
grave. » Aujourd’hui, Min-kyung
Choi, Stéphanie Bouvier, Myrtille
Gollin et Céline Lecompère entrent
en piste dans l’épreuve du relais, qui
se dispute sur 3 000 mètres. Huit
pays sont en lice. Quatre iront en
finale le 22 février. La Chine et la
Corée du Sud sont favorites. « Je ne
sais absolument pas ce que les filles
feront en demi. Avec elles, c’est tout
ou rien, explique Cros. Leurs résultats dépendent beaucoup de leurs
états d’âme. Si elles s’enguirlandent
quelques heures avant la compétition… »
L’intégration au sein de l’équipe de
l’ancienne Sud-Coréenne Min-kyung
Choi (double championne olympique en relais en 1998 et 2002),
désormais naturalisée française, a
provoqué des remous. « Il y a eu un
choc des cultures. En Corée, les filles
sont traitées comme des princesses.
Min, quand elle a débarqué en
SHORT-TRACK
17
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
DÉCRYPTAGE
PROLONGATIONS
DANS LA TETE DES SAUTEURS
NOUVELLES DU MONDE
Feu vert
pour Nadal
Ils sont tous en quête de l’éphémère mouvement parfait pour voler le plus loin possible.
Blessé au pied lors du Masters
Series de Madrid qu’il avait
remporté le 23 octobre dernier,
Rafael Nadal va enfin reprendre
la compétition officielle, à
Marseille où se déroule à partir
de demain l’Open 13. L’Espagnol
a profité de sa longue période de
repos pour se soigner, recharger
les accus après une superbe
saison et passer son permis de
conduire. Après avoir obtenu le
code puis la conduite au premier
coup, il a pu faire démarrer
lui-même le coupé Mercedes qui
lui avait été offert pour sa
victoire à Stuttgart. Tout en
promettant de ne pas rouler pied
au plancher.
États-Unis,
l’argent du foot
père Ludovic Roux, c’est que pour bien sauter il faut mettre en action des choses paradoxales. À la table (le bout du tremplin), il
faut à la fois pousser pour prendre de la hauteur et en même temps se jeter en avant
pour fendre l’air. Les jambes doivent être en
éveil, pleines d’énergie pour nous propulser,
alors que le haut du corps doit être complètement relâché. Mais au niveau sensation,
c’est presque impossible de différencier le
bas et le haut du corps. »
''
Nykänen était si fort
qu’il est devenu obsédé
par l’idée de s’écraser
dans le public
(Son entraîneur, Matti
Pulli)
Souvent, les sauteurs racontent qu’après un
saut ils sont incapables de dire si leur mouvement, au moment du décollage, était correct ou pas. « Il se passe tant de choses à ce
moment-là, le cerveau reçoit tant d’informations contradictoires, explique le Suisse
Andreas Küttel, vainqueur de deux épreuves
de Coupe du monde en début de saison,
qu’il lui arrive de déconnecter. »
Pour faire entrer le mouvement parfait dans
leur corps, presque à son insu, pour qu’il
devienne un réflexe, les sauteurs travaillent
Les « Commerciaux »
ILS SONT SORTIS de la forêt aux premiers accents
joyeux de Fratelli d’Italia dans le Stadio olimpico de
Turin. Bobeurs, lugeurs, snowboardeurs ou skeletonistes – à moins que l’on ne dise skeletistes –, nains
médiatiques et reines d’un jour appelés à nous couvrir
de médailles, puis à redisparaître pour quatre ans.
Bruno Mingeon, le plus rusé d’entre eux, qui a compris
que quand on ne vous voit pas souvent, il faut vous voir
longtemps, a même réussi à s’emparer du drapeau tricolore et à ouvrir la piste à la délégation française.
On peut trouver épatante l’idée de distinguer ainsi les
disciplines anecdotiques en consacrant le pilote de bob
français qui s’apprête à effectuer ses ultimes trajectoires de suppositoire subsonique à trente-huit ans
sonnés. Épatante ou parfaitement cynique. « Une fois
encore on va nous utiliser pour les médailles et puis
nous oublier », ronchonnait la snowboardeuse Doriane Vidal il y a peu. C’est nouveau, chez le géant des petits sports, ce
besoin de porter en bandoulière ses aspirations à la reconnaissance. Nouveau
mais tellement vain. On sait bien que tout
cela est furieusement injuste et que tous
les sportifs de haut niveau sont également méritants.
Que la passion qui les dévore est la même, qu’ils soient
les meilleurs de deux millions de footballeurs ou d’une
trentaine de fondus du skeleton. Qu’ils sont faits de la
même chair et du même caractère et qu’ils auraient
également réussi si le hasard les avait fait naître crampons aux pieds plutôt qu’allongés sur un plateau d’apéro à réaction.
Et pourtant, les champions devraient laisser le vilain
poison de la jalousie aux passions amoureuses
ordinaires. Au lieu de quoi le snowboardeur envie le
descendeur. Le handballeur jalouse le rugbyman,
lequel rêve du salaire du footballeur et tous bavent de
énormément. Ils reproduisent sans cesse
lors de leurs séances d’entraînement ce
moment fatidique du décollage. Le soir,
dans les chambres d’hôtel, ils se passent en
boucle leurs meilleurs sauts filmés par leurs
entraîneurs. « Si on ferme les yeux, on doit
pouvoir faire apparaître l’image du saut
idéal pour nous, explique Janne Ahonen, qui
est sûrement un des trois meilleurs sauteurs
de l’histoire. Parfois, elle devient floue, c’est
le signe que notre " saut intérieur " est en
train de nous quitter. »
Chez Janne Ahonen, il ne s’en
va jamais longtemps. Pour
l’obliger à rester en lui, il est
capable de visionner des jours
durant les images de ses meilleurs sauts. Le Finlandais a des
statistiques uniques dans l’histoire du saut. Favori du
concours aujourd’hui, il a remporté en huit ans quatre Tournées des Quatre Tremplins,
deux Coupes du monde et deux titres de
champion du monde. Il est d’une stabilité
jamais atteinte chez un sauteur. « Il ne
laisse pas le doute entrer en lui, c’est évident ! », analyse Bredesen.
Si la stabilité mentale est la clé du saut, le
Finlandais Matti Nykänen, considéré par
beaucoup comme le plus grand de tous les
temps, reste l’exception de ce sport. Excessif
jusqu’à mettre sa vie en danger – alcoolique, paranoïaque, il vient de passer
quelques mois en prison pour avoir poignar-
désir devant les revenus de Tiger Woods qui n’a, qui
sait, peut-être d’yeux que pour les fortunes amassées
par Oprah Winfrey, la madone des talk-shows d’outreAtlantique ? Tous jaloux comme des pieds, tous à côté
de la plaque. Car si vouloir gagner davantage d’argent
est une aspiration légitime, ça n’est certainement pas la
meilleure façon de se faire aimer. Surtout en France où
les riches n’ont jamais bonne presse, à moins d’avoir
fraîchement gagné l’équivalent de sept cents ans de
salaire au Loto.
Nos vaillants champions d’Europe de handball
n’échapperont pas à la règle. Il y a une semaine, tout le
monde les a trouvés formidables de courage. Depuis,
on n’est pas certain qu’ils aient fait un tabac avec leurs
revendications, si légitimes soient-elle. Ils auront beau
« innover, promouvoir, travailler perpétuellement avec
l’image », comme l’expliquait brillamment Bertrand Gille, ils ne pourront
jamais repousser les murs de salles polyvalentes où ils sont contraints à macérer, ni changer dans la majorité de la
population l’image d’un « sport de
préau » aux remugles de pensum scolaire. Enfants du seul sport collectif assez naïf pour vanter les charmes austères d’une défense de fer sans en
dissimuler les rudes réalités sous les atours d’un French
flair suranné ou de quelques passements de jambes, les
voilà en quête d’un nouveau nom générique avec pour
toute singularité ce désir de faire sortir leur sport de
l’anonymat alternatif, auxquels condamnent les roulements incessants de l’actualité.
Mais, après les débordements joyeux des « Barjots » et
la belle santé des « Costauds », on a du mal à croire que
ces « Commerciaux »-là soient appelés à faire fortune.
CONTRE-PIED
PIERRE-MICHEL BONNOT
''
dé un de ses amis ! –, sa folie ne perturbait
pas ses talents de sauteur. Vainqueur de
quarante-six épreuves de Coupe du monde
en six saisons (le record absolu), il n’a pas
arrêté parce que son « saut intérieur » avait
disparu, mais au contraire parce qu’il était
trop présent. « Il était si fort qu’il est devenu
obsédé par l’idée de s’écraser dans le public,
raconte son entraîneur de toujours, Matti
Pulli. Quand tous les coaches attendent le
vent de face pour lancer leur sauteur, moi
j’attendais qu’il soit de dos. Matti était un
génie de ce sport. Malheureusement, il
n’était bien qu’en l’air. »
Entre le sérieux d’un Ahonen et les excès
d’un Nykänen, les sauteurs se cherchent. Ils
enchaînent les sauts, attendant le décollage
parfait. « Le pire, rigole Andreas Küttel,
c’est que quand il arrive on ne comprend pas
nous-mêmes ce qui s’est passé ! » Sûrement, dirait Martin Schmitt, qu’ils ont arrêté
de penser.
DOMINIQUE ISSARTEL
Ammann a eu chaud
C’EST AVEC UN TRÈS LÉGER SOURIRE qu’il a accueilli le résultat de son saut qualificatif.
« Je suis content d’avoir pu participer à la qualification, heureusement, ça ira mieux
demain. » Le Suisse Simon Ammann, double champion olympique en titre, pouvait en effet
s’estimer heureux : quatre-vingt-dix minutes auparavant, lors du saut d’essai qui permet aux
skieurs de prendre la mesure du tremplin, des conditions d’aérologie et de l’aire de réception,
le sauteur s’est offert une chute spectaculaire qui, un temps, a fait craindre le pire.
Un ski qui part à l’atterrissage, un corps qui s’écartèle, un genou qui semble se dévisser,
quelques cabrioles. Mais plus de peur que de mal. « Tout de suite, il a dit qu’il voulait
resauter », précisera Gary Fürrer, le chef d’équipe suisse. Sortie sur une civière, médecins qui
se précipitent, rien de déplacé, pas de ménisque fissuré, ni de ligaments touchés. Tout juste
Ammann avouera-t-il qu’il a très mal à un genou, avant de remonter en haut du petit
tremplin.
Peu avant 19 heures, dossard 54, le Suisse se retrouve donc à nouveau au départ. Il n’a pas
tellement le choix non plus : seuls les quinze premiers du classement mondial, qualifiés
d’office pour la finale, peuvent faire l’impasse. Ammann, lui, pointe à la seizième place. Avec
un saut de 92 mètres, le double champion olympique termine 47e d’une épreuve de qualification remportée par un autre Suisse, Andreas Kuettel. Et reste serein quand même : « À Salt
Lake, je n’étais personne avant de gagner mes deux médailles. Mais personne désormais ne
peut me les reprendre. Ici, c’est pareil, je suis venu en outsider, en finale (aujourd’hui), une
surprise est toujours possible. » – R. F.
ILS ONT DIT DANS
Nikola KARABATIC (champion d’Europe de
handball) : « Gamin, à six ou sept ans, je ne rêvais pas
d’être en équipe de France. Je savais que j’y serais. »
El-Hadji DIOUF (footballeur du Sénégal) : « On
s’est fait voler, oui, mais c’est le football. Ce qui s’est
passé ici en Egypte est dur à accepter. Mais c’est toujours pareil avec les pays organisateurs. En Tunisie, il y
a deux ans, il nous était arrivé la même chose. »
Michaël LLODRA (équipe de France de Coupe
Davis) : « Je suis peut-être celui qui est le plus proche
de Fabrice Santoro. On a vécu des trucs extra sur le
plan sportif. Mais là, il a déconné. Et s’il y en a un qui
n’a pas le droit de déconner, c’est lui. »
Claude BERGEAUD (entraîneur de l’ASVEL et de
l’équipe de France de basket) : « J’entends dire que
tous nos basketteurs internationaux s’en vont mais, à
force de ne plus accorder de place aux Français, il n’y
aura même plus de futurs internationaux dans nos
équipes... »
Bertrand GILLE (champion d’Europe de handball) : « Combien d’anciens internationaux qui ont fait
rêver tous les licenciés, plus que les licenciés même, se
retrouvent aujourd’hui dans des situations précaires
parce qu’ils ont tout donné à ce handball ? »
Frédéric THIRIEZ (président de la LFP) : « J’ai
confiance en Joseph Blatter, qui est ouvert, intelligent
et fin politique. Il a montré sa volonté de faire évoluer
les choses avec le ballon à puce, même si ce fut, au
bout du compte, un échec. »
Wilson ORUMA (footballeur du Nigeria) : « Les
gens doivent savoir ce qui se passe ici à la CAN. Des
joueurs, notamment les jeunes, paient le sélectionneur du Nigeria pour être dans l’équipe de départ.
C’est une honte pour notre pays. D’autres sont protégés par les plus hautes autorités de l’État. »
Jason LAMY-CHAPPUIS (combiné nordique,
France) : « Je n’ai pas peur des Jeux Olympiques. Je ne
suis pas crispé à l’idée de sauter devant 8 000 spectateurs. J’aime bien quand il y a du monde, les cris du
public, le speaker qui met de l’ambiance... Ce que je
v a is v i vre , a u f on d , n’e s t q u’ u n j e u. »
Maurice COHEN (président de l’OGC Nice) :
« Jouer une finale (celle de la Coupe de la Ligue) nous
aidera à effacer notre mauvaise image. Mais je voudrais dire un mot sur notre entraîneur : Frédéric
Antonetti est sans doute notre meilleure recrue. »
Jean-Claude KILLY (président de la Commission
de coordination des JO de Turin) : « C’est la dernière
fois que je parle de l’échec de Paris 2012. Chaque fois,
ça me déglingue. Je vais déchirer ma documentation,
mes papiers, même les lettres au maire de Paris et ce
sera fini. »
Hans PUM (directeur du ski alpin autrichien) : « La
télévision française ne s’engage pas spécialement
envers le ski alpin. C’est incroyable, pour un pays qui
vit quand même aussi du tourisme des sports
d’hiver. »
Tony PARKER (San Antonio Spurs) : « Le basket
français a tout pour lui. On peut faire de grandes
choses ensemble. C’est mon prochain objectif. J’ai été
champion NBA, all-star… J’aimerais bien une
médaille d’or au Mondial et aux JO avec la France. »
Propos publiés entre le lundi 6 février et le vendredi 10 février.
DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006
Gretzky,
mauvaise passe
Wayne Gretzky, le mythique
hockeyeur sur glace devenu
entraîneur des Phoenix Coyotes
et manager général de l’équipe
olympique du Canada, traverse
une mauvaise passe. Le meilleur
marqueur de l’histoire de la NHL,
a noté un journal régional
américain (The Newark
Star-Ledger), a été mis sur écoute
par la police qui l’aurait entendu
discuter de paris clandestins.
Tout est parti des problèmes de
Rick Tocchet, son adjoint à
Phoenix, inculpé par la police du
New Jersey, qui l’accuse d’avoir
participé au financement d’un
vaste réseau ayant enregistré
plus d’un millier de paris illégaux
sur des matches professionnels et
universitaires de football
américain et de base-ball, le tout
pour un montant de 1 400 000 .
Tocchet a nié en bloc. Les
enquêteurs cherchent désormais
à savoir si Gretzky, par
l’intermédiaire de sa femme,
l’actrice Janet Jones, est mêlé à
cette affaire. Cette dernière
assure que son mari, à l’occasion,
parie uniquement sur les courses
de chevaux.
Boonen,
casque d’or
Tom Boonen, le champion du
monde sur route en titre, portera
lors de ses prochaines courses un
casque aux couleurs de
l’arc-en-ciel (comme son maillot),
paré d’or et d’un diamant de
deux carats. D’une valeur de
7 000 environ, l’objet a été
conçu par la société Laser. Le
rouleur sprinteur de la Quick Step
l’inaugurera aujourd’hui lors de
la première étape de la Ruta del
Sol en Espagne.
BERNARD DOLET
(Photos DR, Alain de Martignac,
Noah Graham/Getty Images,
Bernard Papon)
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
LE 4 JANVIER, à Innsbruck, Martin
Schmitt, star allemande du saut à skis,
double champion du monde et double vainqueur de la Coupe du monde (en 1999 et en
2000), quitte la Tournée des Quatre Tremplins avant même la dernière épreuve. En
mal de sensations depuis de trop longs
mois, il a décidé de retourner s’entraîner
dans son club, loin des regards, et avant de
partir il lâche cette phrase, étonnant résumé
de la problématique du saut à skis : « En
saut, penser, c’est perdre ! »
Presque tous sont passés par là. Ils sont des
dizaines, les Nieminen, Bredesen, Peterka,
Malysz ou Hannawald à avoir connu l’éphémère bonheur d’être le meilleur, d’être celui
qui, un jour, un mois ou une saison, vole plus
loin que les autres. « Vu de l’extérieur,
explique le Norvégien Espen Bredesen,
vainqueur de la Tournée et champion olympique en 1994, notre sport a l’air tout
simple. Un regard non connaisseur a du mal
à faire la différence entre le bon et le mauvais. Car le cœur du saut, qui est le moment
de l’impulsion, dure à peine une demiseconde. En ce laps de temps très court, il se
passe des dizaines de choses qui à l’arrivée
feront que le saut sera réussi ou non. »
« Le saut à skis est un sport compliqué,
ajoute Simon Ammann, double champion
olympique à Salt Lake City et vainqueur la
même année, en 2002, de la Coupe du
monde à Oslo, les trois seules victoires de sa
carrière. C’est comme si on était devant un
gigantesque puzzle, avec des pièces à
assembler. Quand il est complet, que
chaque mouvement est effectué au moment
juste, on va au fond de chaque tremplin.
Mais c’est très rare. Moi, ça m’est arrivé une
seule fois, pendant un mois à peine… Le
reste du temps, on le passe à essayer
d’assembler les pièces mais quand une
semble trouver sa place, elle en déplace
deux ou trois autres. »
Gary Furrer, chef de l’équipe suisse, essaye
d’approfondir : « Au moment de sauter, le
sauteur doit laisser faire son corps. Malheureusement, c’est facile à dire mais tous ont
cette tendance à vouloir agir sur leur saut.
Quand un sauteur pense, au moment de
sauter, à ce qui ne va pas, à ce qu’il doit
modifier, il aggrave son cas. » Franck Salvi,
ancien entraîneur de l’équipe de France de
saut, assistant technique aux Jeux de Turin,
approuve : « Le saut, c’est comparable au
golf. Le swing doit être parfait pour que la
balle aille loin mais, quand on veut taper fort
pour gagner quelques mètres, elle ne prend
pas de vitesse. »
« Le saut ressemble étonnamment au golf,
acquiesce Nicolas Bal, membre de l’équipe
de France de combiné nordique médaillée
de bronze à Nagano, en 1998. On pourrait
dire que les jambes du sauteur sont le club et
le haut de son corps la balle. Il faut juste
trouver le moment et la fluidité parfaite pour
décoller. » « La difficulté, raconte son com-
Bleu
de notre envoyée spéciale
Jaune
Rouge
Jaune
PRAGELATO –
Noir
Bleu
Noir
TURIN. – À Pragelato, petite station piémontaise, les meilleurs sauteurs du monde se sont disputé hier les places pour la finale du petit tremplin. À la recherche du geste parfait, de cet instant
magique qui va faire de l’un d’entre eux un champion olympique.
(Photo Rick Bowmer/AP)
Vingt joueuses de l’équipe
américaine de football viennent
de renégocier leur contrat avec
leur fédération. Quatorze d’entre
elles gagneront un minimum
70 000 $ (58 000 ) par an tandis
que six autres « se
contenteront » de 50 000 $
(42 000 ). Un accord a
également été trouvé au sujet
des primes versées dans les
grands tournois. Chaque joueuse
touchera ainsi 50 000 $ pour une
victoire en Coupe du monde ou
aux Jeux Olympiques. En
cumulant toutes les primes et en
cas de résultats positifs, une
joueuse pourra désormais gagner
jusqu’à 200 000 $ (167 000 )
par an. Après la faillite de la
Ligue professionnelle (WUSA) en
2003, ces primes doivent
permettre aux meilleures de
pouvoir s’entraîner dans les
meilleures conditions.
L’obligation faite aux
footballeuses de rester aux
États-Unis pour toucher cet
argent sera enfin un moyen pour
lutter contre l’exode des
meilleures à l’étranger,
notamment en Suède ou en
Allemagne.
18
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
BASKET PRO A (20 journée)
e
Dijon se rebiffe
VENDREDI
Nancy - Clermont ................. 87-69
HIER
Brest- Cholet ....................... 84-74
ASVEL- Hyères-Toulon........ 90-79
Pau-Orthez- Bourg .............. 90-77
Le Havre - Roanne ................ 80-94
Chalon- Reims ..................... 98-64
Dijon- Le Mans ..................... 90-77
AUJOURD’HUI 15 HEURES
La JDA s’est reprise avec éclat avant la Semaine des As en brisant la défense du Mans.
DIJON - LE MANS 90-77. – Dijon le
moribond a fait voler en éclats la
défense du Mans (70 pts encaissés
jusque-là). Emmené par un Sciarra
taille « double » patron (15 pts
14 p.d.), les hommes de Jacques Monclar avaient pourtant mal démarré, ne
tenant en début de match que par Diawara inscrivant huit des douze premiers points dijonnais. Il faudra un
recadrage défensif pour que la JDA
trouve son rythme, et un excellent collectif offensif, où Ndoye et Baxter se
mettaient en évidence. Agressive,
adroite à l’extérieure, la JDA faisait
déjouer une équipe sarthoise privée de
continuité. Le Mans lâchait pied à
l’entame du dernier quart (69-56, 31e)
subissant la sape dijonnaise (83-62,
37e) jusqu’au bout. « Ça fait bizarre de
voir un rassemblement de joueurs qui
devient une équipe » , appréciait Monclar. « On n’est pas dedans au début,
et la densité de « Yac » (Diawara)
nous fait du bien. Après on a bien partagé les responsabilités en défense, et
la balle en attaque. Ce n’est pas rien,
face au Mans qui est l’équipe qui joue
le mieux au basket. »
BREST - CHOLET : 84-74. – En coupant les vivres à Cholet, pourtant bien
rentré dans son match, Brest a pu laisser cours à un jeu débridé qui a mis sur
orbite Brown et Chathuant, et les a
ramenés aux affaires (31-29, 16e). Il y
aura un sursaut choletais à la reprise
(44-48, 22e), mais dans la foulée du
duo Chathuant-Brown, un 8-0 relançait l’Étendard (52-48, 25e). Avec un
Wilson maladroit (35 %) et un Ferchaud concerné, Cholet revenait à
hauteur (61-61, 32e) mais sans pouvoir
perturber Brest, sauvé par sa
constance défensive.
PAU-ORTHEZ - BOURG : 90-77. –
Les Palois, privés de Thierry Gadou
(tendon d’Achille), ont d’abord été
brouillons pendant 25 minutes, laissant Bourg, emmené par Sindjelic et
Savovic, être en tête à la pause
(40-44). L’Élan encaissait même
29 points dans le deuxième quart,
BREST
CHOLET
84
74
GRAVELINES - PARIS
Parker incertain
AUJOURD’HUI 15 H,
SPORTICA (TPS Star)
Arbitres : Bichon, Viator et Machabert
GRAVELINES : 5 Owens (1,95 m) ;
7 Dubiez (1,95) ; 8 Kerkchof (1,94) ;
9 Kuzminskas (2,11, LIT) ; 10. Dubos
(2,07) ; 11 Wheeler (1,79, USA) ;
12 Adomaïtis (2,02, LIT) ; 13 Turner
(1,97, USA) ; 14 Johnson (2,03, USA) ;
15 M. Jones (1,92, USA). Entraîneur :
F. Courcier.
PARIS : 4 Rothbart(2,16 m, ISR) ; 5 TJ
Parker (1,87) ; 8 Lema (1,97) ; 9 Corosine (1,84) ; 10 Linehan (1,75, USA) ;
11 Jackson (1,98, USA) ; 12 Edi
(1,93) ; 13 Samnick (2,03) ; 14 Pecherov (2,10, UKR) ; 15 Volcic (2,09,
AUT). Entraîneur : G. Herbert.
LE HAVRE - ROANNE : 80-94. – Bien
emmené par sa recrue Jemeil Rich (21
pts-12 passes), Roanne a vite pris la
direction du jeu, se régalant sur transition face à des Havrais pas assez
altruistes et maladroits aux lancers.
Cumulant erreurs défensives et balles
perdues, les Normands s’exposaient à
l’agressivité roannaise. Dans le dernier
quart, le trio Rich-Moerman-Harper
était à l’origine du break qui allait tuer
le match (65-80, 36e).
À GRAVELINES, ambiance assurée :
c’est le match traditionnel du carnaval
de Dunkerque. L’effectif est au complet. Après la lourde défaite au Mans
(94-72), le BCM tentera de se relancer
avant la Semaine des As. À Paris,
l’arrière TJ Parker (entorse de la cheville depuis le match de Chalon), n’a
pas été utilisé en Coupe de France lors
de la victoire à Feurs mercredi et est
incertain, son coach Gordon Herbert
estimant hier ses chances de participer
au match à 50 %. – H. L. et F. B.
ASVEL - HYÈRES-TOULON : 90-79.
– Ayant relégué Hyères à 16 points dès
la 14e minute, l’ASVEL, qui comptait
encore 14 points d’avance à la mitemps (54-40), aime décidément se
faire peur. Car en gagnant largement
le troisième quart (13-30), Jason Rowe
et les siens ont sérieusement semé le
trouble avant de céder sur la fin sous la
pression du tandem Sy-Dioumassi.
Arrivé le 31 décembre pour soulager
Sangaré à la mène, l’Américano-Mexicain Anthony Lever-Pedroza a joué son
dernier match avec l’ASVEL.
CHALON - REIMS : 98-64. – Pourtant privé de John Best grippé, l’Élan a
confirmé son potentiel actuel en surclassant Reims, qui est rejoint au classement par Brest. Menant de dix-neuf
longueurs après la 13e minute (35-16),
Chalon a pu utiliser le jeune shooteur
formé au club Philippe Braud, qui a terminé meilleur marqueur. La défense
chalonnaise a totalement étouffé les
Champenois. – L. T. (avec nos
correspondants)
ASVEL
HYÈRES-TOULON
90
79
PAU-ORTHEZ
BOURG
90
77
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
J.K. Edwards 20 8 3/5 - 2/2 3-2 Mahinmi
23 15 4/7 - 7/12 0-4 1
B. Cisse
34 18 7/12 1/3 3/4 1-1 8
Jenkins
27 15 5/11 1/5 4/6 3-1 1
T. Wade
26 9 3/9 1/4 2/4 2-4 3
Curti
23 4 1/3 0/2 2/2 0-4 2
M. Williams 15 5 2/4 1/3 - 1-3 3
P. Durham
32 6 2/12 1/8 1/4 0-4 6
TOTAL
200 80 27/63 5/25 21/34 13-25 24
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Niakaté
3 1 0/2 0/2 1/2 - Rich
35 13 4/8 0/1 5/6 - 12
Harper
38 21 7/18 2/4 5/6 3-3 5
Moerman
14 10 4/5 - 2/2 1-3 Spencer
26 15 5/8 3/5 2/2 1-3 1
Pellin
5 - - - - - A. Traoré
13 5 1/5 - 3/6 2-3 Chelle
13 2 0/2 0/2 2/2 1-1 1
P. Badiane
16 10 5/7 - 0/2 1-1 Bauer
37 17 6/12 3/4 2/4 2-13 3
TOTAL
200 94 32/67 8/18 22/32 14-28 22
80-94 (21-20, 15-22, 21-20, 23-32)
Écarts.- HAV : +4 (4e) ; ROA : +14 (score final)
Spect. : 2 500. Arb. : Mateus, Danielou et Koog.
CHALON
REIMS
98
64
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd
Cox
28 15 5/12 3/6 2/2 1-4
Braud
28 16 6/11 2/7 2/3 0-3
Mokongo
17 9 3/5 3/5 - 1-0
Cohen-Mintz
22 11 4/6 2/4 1/2 1-2
Diarra
24 13 6/7 1/2 - 1-5
Dondon
26 11 4/8 1/1 2/2 3-2
T. Beugnot
2 - - - - A. Lee
21 14 4/6 0/2 6/6 0-4
Laure
12 5 1/2 - 3/3 1-1
Mazique
20 4 1/7 - 2/3 1-1
TOTAL
200 98 34/64 12/27 18/21 9-22
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd
M. Brown
28 10 4/8 2/2 - Bradford
35 19 8/14 - 3/3 4-7
Gillet
19 3 1/2 0/1 1/2 0-1
Toti
1 - - - - Tomaku
13 0 0/1 - - Mangin
11 0 0/2 0/2 - 0-1
Feaster
26 6 1/9 0/2 4/4 2-1
M. Sy
24 11 4/8 1/1 2/2 1-3
Adjiwanou
30 15 5/8 - 5/10 2-6
Silvers
13 0 0/3 0/1 - TOTAL
200 64 23/55 3/9 15/21 9-19
98-64 (28-16, 23-15, 25-16, 22-17)
Écart.- CHA : + 36 (39e).
Spect. : 3 900. Arb. : Bretagne, Bardera et Gros.
Pd
3
1
3
2
2
3
3
1
1
19
Pd
1
4
1
1
1
2
1
11
DIJON
LE MANS
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd
N’Doye
37 19 7/14 3/5 2/4 0-4
Diawara
36 19 8/12 0/1 3/8 4-2
Kolb
2 0 0/2 - - Baxter
27 19 8/13 2/4 1/1 0-6
Marigney
16 8 2/3 1/2 3/4 1-1
Bennett
24 6 3/7 - - 2-3
Monnet
18 4 2/2 - - 1-3
Sciarra
40 15 4/6 1/3 6/9 0-3
TOTAL
200 90 34/59 7/15 15/26 8-22
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd
Gregory
28 11 5/9 0/3 1/2 1-3
Amagou
15 2 1/2 - - 0-1
A. Koffi
16 8 3/9 - 2/2 0-2
J. Ruzic
21 6 2/6 0/2 2/2 2-2
Bokolo
24 8 4/6 - - 0-1
Guice
32 19 4/8 1/4 10/11 3-0
Besök
26 10 3/5 0/1 4/4 0-3
Campbell
22 1 0/4 0/1 1/2 0-5
J.D. Jackson 12 7 3/6 1/3 - 1-0
Krolo
4 5 2/2 - 1/2 TOTAL
200 77 27/57 2/14 21/25 7-17
90-77 (20-17, 22-22, 20-15, 28-23)
Écarts.- DIJ : +21 (37e) ; MAN : +5 (2e)
Spect. : 4 120. Arb. : Graffin, Maestre et Leprecq.
90
77
Pd
1
3
1
1
2
14
22
Pd
1
2
1
1
1
1
7
NBA EXPRESS
A 1 GP
LES RÉSULTATS
Courir le monde
Les pilotes engagés en A 1 Grand Prix visitent des contrées très exotiques.
Comme Sentul, en Indonésie, cadre ce matin de la huitième manche.
CE MATIN, à l’heure où blanchissait
la campagne, leur course était déjà
finie, décalage horaire oblige (cinq
heures). Mais là-bas, sur le singulier
circuit de Sentul qui accueillit deux
Grands Prix moto, en 1996 et en
1997, à une quarantaine de kilomètres de Djakarta, les pilotes français sont loin de nos gelées hivernales avec des orages tropicaux en
guise de précipitations neigeuses.
« C’est étrange, confie Nicolas
Lapierre, pilote titulaire de l’équipe
française ce week-end, qui s’élançait
ce matin en première ligne de la
course sprint. On est en pleine
jungle. Il fait plus de 30 oC. C’est un
sacré dépaysement. Ce Championnat fait voir du pays ! Il y a quinze
jours on était à la pointe de l’Afrique,
aujourd’hui on est en Indonésie et
dans quinze jours on sera au
Mexique. » « C’est tout gagnant
pour nous, ajoute Alexandre Prémat,
80
94
l’autre pilote français. Ce n’est
jamais agréable de conduire en
hiver, dans le froid ou sous la pluie.
Nous, on le fait dans d’excellentes
conditions. En plus, on fait des
courses et, surtout, on les gagne !
Que demander de plus ? » Profiter
de l’endroit, peut-être, surtout
quand on domine la compétition
avec 27 points d’avance sur son dauphin, la Suisse, qualifiée en deuxième ligne pour la première course
ce matin ? « C’est difficile, tempère
le Parisien. On s’est pris au jeu.
Même remplaçant, on reste sur le circuit pour continuer de faire progresser la voiture. Mais le soir, en rentrant à l’hôtel, on peut sentir la
culture de l’endroit. C’est déjà çà ! »
Parfois, il y a la cerise sur le gâteau,
un avion qui part plus tard, un lundi
qui s’éternise, comme il y a quinze
jours, dans l’été austral de l’Afrique
de Sud, à deux pas des plages de Dur-
ban. « On n’avait jamais fait de surf,
rigolait Lapierre. On s’y est mis avec
Alex, et on s’est vraiment éclatés. Au
propre comme au figuré ! »
Pour ces deux pilotes, tranquilles
comme Baptiste, heureux comme
Ulysse, il ne reste plus qu’une chose
à faire lors de ce beau voyage :
conquérir leur toison, un titre de
champion, le premier du A 1 Grand
Prix. « On a comme objectif de tout
gagner, poursuit Lapierre. Même si
on progresse moins qu’avant dans la
mise au point de notre monoplace et
que les autres nous rattrapent. On
veut toujours gagner les deux
courses. » La suite de ce beau
voyage, celui qui leur permettrait de
décrocher cette toison, passe dans
quinze jours par un autre circuit exotique, Monterrey, au Mexique.
FRÉDERIC FERRET
GRILLE DE DÉPART (course sprint).
1re ligne : Grande-Bretagne (Kerr), 2’34’’257,
France (Lapierre), 2’34’’477 ; 2e ligne :
Mexique (Duran), 2’34’’554, Suisse (Jani),
2’35’’055 ;… 11e ligne : Brésil (C. Fittipaldi),
2’38’’290, etc. Championnat (après
7 épreuves) : 1. France, 119 points ; 2.
Suisse, 92 ; 3. Brésil, 63 ; 4. Grande-Bretagne,
58 ; 5. Nouvelle-Zélande, 54 ;… 8. Pays-Bas,
44 ; etc.
BOURDAIS VERS L’ANDROS ? –
Double champion de ChampCar,
Sébastien Bourdais pourrait
participer à l’édition 2006-2007 du
Trophée Andros. Répondant à
l’invitation de l’écurie Kia,
couronnée cette année avec Yvan
Muller, le Sarthois a effectué
vendredi une vingtaine de tours sur
le circuit de glace de l’Alpe-d’Huez,
au volant de la Rio d’Evens
Stievenart et de Didier André.
Auteur de chronos honorables alors
qu’il n’a jamais piloté sur glace, le
Manceau a fait forte impression. Au
point que la rumeur parle déjà de sa
possible participation au Trophée
Andros la saison prochaine. Il
pourrait alors partager son volant
avec Paul Bourion. – Y. Mai.
PAGE 18
Orlando-Detroit, 73-84 ; Washington-Cleveland, 101-89 ;
Charlotte-Toronto, 73-88 ; Boston-Portland, 115-83 ; New
Jersey - San Antonio, 73-83 ; Indiana - Golden State, 107-95 ;
New Orleans/Oklahoma City - New York, 111-100 ; Minnesota-Utah, 80-94 ; Phoenix-Sacramento,112-104 ; Seattle-Atlanta,99-91 ; L.A.
Clippers - Memphis, 91-87 ; Denver-Dallas, 113-104.
LE FAIT DU JOUR
Dallas (39 v - 11 d) a finalement baissé sa garde et concédé à Denver sa première défaite en 14 matches, encaissant 34 points (à
14/18) de Kenyon Martin. Un coup d’arrêt inévitable qui profite à
San Antonio (39-10), désormais l’équipe la plus irrésistible de la
ligue avec ses huit succès d’affilée. Les Spurs de TONY PARKER (19 pts à 8/15,
6 p.d., 5 rbds, 1 int. 3 b.p. en 39 min) ont solidement mis fin à la série de 12 victoires
de rang des Nets dans leur salle, malgré l’état fébrile de Tim Duncan, obligé de
courir aux vestiaires durant la partie pour s’enfermer dans les toilettes. Ce duel
entre les Spurs de Gregg Popovich et son ancien élève Avery Johnson devrait perdurer jusqu’au bout de la saison. Du fait de leur placement dans la même Division
Sud-Ouest, le deuxième du groupe à la fin de la saison régulière héritera du 4e strapontin de la Conférence Ouest. Et, au vu de l’avance prise par les Mavs et les Spurs
sur le reste des concurrents de l’Ouest (Phoenix est 3e avec 33 v-17 d), l’autre sera
logiquement numéro 1.
PRO B (20e journée)
VENDREDI
Golbey-Épinal- Vichy .......... 78-88
Aix-Maurienne- Quimper ... 96-84
Besançon- Nanterre............ 90-84
Saint-Étienne- Évreux ........ 76-70
Orléans- Saint-Quentin ...... 82-76
HIER
Charleville- Angers ............. 92-97
Boulazac- Châlons............... 64-57
Levallois- Antibes ........ 87-81 a.p.
Mulhouse- Nantes .............. 89-71
Classement : 1. Orléans,
35 points ; 2. Besançon, 33 ;
3. Boulazac, 32 ; Châlons, 32 ;
Vichy, 32 ; 6. Angers, 31 ; Quimper, 31 ; Évreux, 31 ; 9. Nantes,
30 ; Saint-Quentin, 30 ; 11. AixMaurienne, 29 ; Golbey-Épinal,
29 ; Levallois, 29 ; Mulhouse, 29 ;
15. Nanterre, 28 ; Saint-Étienne,
28 ; 17. Charleville, 26 ;
18. Antibes, 25.
CHARLEVILLE - ANGERS : 92-97 (22-19 ; 28-26 ; 21-22 ; 21-30)
CHARLEVILLE : Berry (21), W. Bernard (9), Thioune (17), Condouant (8), Davidson (13) ; puis
Correa (9), Yatzkan (15). Entraîneur : M. Gonsalves.
ANGERS : Rathieuville, Sene (5), T. Durham (18), Desroses (19), Emerson (21) ; puis Ragauskas
(16), Christophe (2), Braun (12), Bestron (2), L. Touré (2). Entraîneur : O. le Minor.
BOULAZAC - CHÂLONS : 64-57 (15-22 ; 17-7 ; 16-14 ; 16-14)
BOULAZAC : Bertorelle (15), Wagner (14), Lavis (1), Holland (2), Howell (13) ; puis Vasic, Lasme
(13), Beesley, Monpounga (1), Conderanne (3), Tetainanuarii (2). Entraîneur : J. Douaglin.
CHÂLONS : Ouattara (4), Chery (5), Richmond (19), Tchicamboud (6), Z. Moss (8) ; puis Landu
(5), Galette (1), K. Sefolosha (2), Dia, Kelley-Sanni (7). Entraîneur : F. Péronnet.
LEVALLOIS - ANTIBES : 87-81 a.p. (30-19 ; 13-23 ; 11-8 ; 19-23 ; 14-8)
LEVALLOIS : Sylla (9), Fergerson (24), Vespasien (6), Ma. N’Diaye (14), Burrell (21) ; puis
Nivière (2), Dieng, Sidibé (2), Markovic (9). Entraîneur : S. Lautié.
ANTIBES : Swift (22), Sarin (9), T. Williams (13), Feckoua (1), Bengaber (22) ; puis Dhabi,
Chérasse (8), Recoura (3), Kresta (3). Entraîneur : S. Ostrowski.
MULHOUSE - NANTES : 89-71 (25-30 ; 27-11 ; 18-13 ; 19-17)
MULHOUSE : St. Ross (30), Bronchard (16), Malet (10), Swords (10), G. Owens (13) ; puis
Bouvier (4), M’Bodji, A.D. Smith (6), V. Mendy, Pistre. Entraîneur : C. Auffray.
NANTES : Stockman (23), Charles (9), Dessart (4), Kosmalski (16), Boutry (4) ; puis Boyd (1),
F. Gomez, Huljev (9), Cilly, A. N’Kembé (5). Entraîneur : A. Michon.
LIGUE FÉMININE (18e journée)
HIER
Calais - Bourges ................... 53-82
Nice- Saint-Amand ............. 74-65
Mondeville- Strasbourg ..... 93-64
Vill.-d’Ascq- Clermont ........ 67-65
Montpellier- Challes........... 82-79
AUJOURD’HUI 15 H 30 (à Pau)
Mourenx - Tarbes
16 HEURES
Valenciennes - Aix-en-Provence
Classement : 1. Mondeville,
35 points ; 2. Bourges, 34 ;
3. Valenciennes, 32 ; 4. Montpellier, 29 ; 5. Tarbes, 28 ; 6. Villeneuve-d'Ascq, 28 ; 7. Aix, 26 ;
8. Clermont, 26 ; 9. Saint-Amand,
24 ; 10. Mourenx, 23 ; 11. Challes,
23 ; Nice, 23 ; 13. Calais, 22 ;
14. Strasbourg, 19.
CALAIS - BOURGES : 53-82 (14-27 ; 16-18 ; 13-19 ; 10-18)
CALAIS : M’Paka, Kowalik, Obama, Radunovic (2), Dia (8), Costaz (4), Creamer (9), Candelier,
Hodges (14), Mazic (16). Entraîneur : C. Sicsic.
BOURGES : Godin (8), Palau (8), Melain (11), Dumerc (8), Jekabsone (19), N’Goyisa (19),
Krawczyk (3), Reghaïssia (6). Entraîneur : P. Vincent.
NICE - SAINT-AMAND : 74-65 (17-16 ; 19-17 ; 18-12 ; 20-20)
NICE : Messi-Fouda, J. Gomis (4), Martinez, Maïga-Ba (16), Beikes (10), Petiteau (14), Barennes
(2), Maslowski (19), Azace (6), Cesnaviciute (3). Entraîneur : S. Provillard.
SAINT-AMAND : E. Brown (17), Fouteret, Lopez (10), Cibert (7), Drljaca (10), El Gargati (3),
Delepine (2), Farris (6). Entraîneur : D. Thiebaut.
MONDEVILLE - STRASBOURG : 93-64 (22-22 ; 25-17 ; 21-15 ; 25-10)
MONDEVILLE : Daley (17), Legoupil (10), Pochet (9), Podrug (12), Bade (14), Matic (4), Bonnan
(16), Jannault (11), Lemaire, Labbé. Entraîneur : H. Coudray.
STRASBOURG : Mercier (8), Langlais (6), Bouderra, Gueye (2), Chieze (2), Brazdeikyte (21),
Robert (15), Schmitt (10), Chauvin.
VILLENEUVE-D’ASCQ - CLERMONT : 67-65 (13-20 ; 10-24 ; 16-17 ; 28-4)
VILLENEUVE-D’ASCQ : Massaline (2), Seigle, Fombonne (8), Marcauskaite, T. Brown (10),
E. Gomis (17), Wambe (26), Sacko (4). Entraîneur : A. N’Diaye.
CLERMONT : Mandache, Salagnac (4), Sene (4), Lardy, Dubois (7), Fromholz (12), N’Diaye (23),
Stampalija (8), Nikiposlakïa (7). Entraîneur : P. Delaliaux.
MONTPELLIER - CHALLES : 82-79 (23-24 ; 17-23 ; 22-22 ; 20-10)
MONTPELLIER : Das Neves (16), G. Bertal, Perotto (11), Samoroukova (12), Ronot (2), Skrela
(15), E. Bertal (4), Machanguana (17), Vorackova (5). Entraîneur : J. Ruiz.
CHALLES : Pognon (2), Cayot (16), Duvivier (3), Peyrol (2), Pilyashenko (14), Luptakova (18),
Janostinova (21), Savic (2), Testud (1). Entraîneur : C. Benintendi.
FÉMININES : RECORD D’AFFLUENCE À PAU. – À l’occasion de la
18e journée de Ligue féminine, le match entre le promu Mourenx et Tarbes,
disputé cet après-midi au Palais des sports de Pau, se jouera devant
5 000 personnes, le record d’affluence pour une compétition de clubs féminins
en France. La plus grosse affluence pour un match de clubs était jusqu’ici la
finale 2002 de l’Euroligue, remportée par Valenciennes face à Gdynia au stade
couvert régional de Liévin devant 4 500 spectateurs. – G. Cay.
LES FRANÇAIS
JOHAN PETRO (8 pts à 3/3, 3 rbds, 1 ctre, 1 b.p. en 15 min.) et
Seattle ont retrouvé le chemin de la victoire en disposant d’Atlanta. BORIS DIAW (15 pts à 6/16, 6 rbds, 3 pds, 1 int., 2 bps en
36 min.) et Phoenix ont survécu à un furieux retour de Sacramento.
Récital offensif de MICKAËL PIETRUS face à Indiana : le nouvel ailier titulaire
des Warriors a inscrit, vainement, 23 points à 7/9 aux tirs, dont 4/5 à trois points et
5/6 aux lancers francs. Il enchaînait la nuit dernière par un match à Cleveland.
RONNY TURIAF, qui a signé un contrat de trois saisons avec les Lakers, était sur
le pont pour la venue de Memphis à Los Angeles.
GRAVELINES / PARIS
Aujourd'hui
à partir de 14h30
en direct et
en exclusivité sur
DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Fauthoux
16 7 1/1 1/1 4/4 - Foirest
19 7 3/6 1/4 - 0-1 4
Drozdov
36 11 4/7 1/3 2/2 0-6 8
S. Cissé
8 2 1/2 0/1 - 0-1 Cooper
23 9 3/6 1/3 2/2 - 5
Rupert
29 12 5/9 - 2/2 - Sales
26 15 6/10 0/1 3/5 4-3 Lux
22 23 9/10 - 5/8 3-3 Varem
10 2 1/4 0/2 - 2-1 Sims
11 2 1/4 0/2 - 1-0 1
TOTAL
200 90 34/59 4/17 18/23 12-16 18
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Savovic
16 6 2/6 1/3 1/2 2-2 2
Poupet
17 4 2/4 0/1 0/2 0-1 6
Adamou
20 2 1/4 0/2 - 1-1 2
Allred
12 2 1/1 - - 0-2 Gay
16 12 6/9 - 0/4 2-0 Moncade
23 7 1/2 - 5/6 0-2 1
Doreau
14 2 0/2 0/1 2/2 0-2 Schmitt
28 18 7/7 - 4/4 2-3 Sindjelic
24 20 5/9 4/7 6/7 0-4 2
Torbert
30 4 1/4 0/1 2/4 - 1
TOTAL
200 77 26/48 5/15 20/31 7-18 14
90-77 (19-15, 21-29, 30-8, 20-25)
Écarts.- PAU : +20 (31e et 34e) ; BOU : +4 (14e, 18e, 20e).
Spect. : 5 200. Arb. : Chambon, Vauthier et Jeanneau.
LE HAVRE
ROANNE
c.
—
1313
1414
1422
1466
1537
1295
1456
1455
1556
1629
1655
1310
1505
1538
1593
1793
1667
1527
Bleu
AUTOMOBILE
DIJON. – À l’approche de la Semaine des As organisée en Bourgogne à partir de jeudi prochain,
l’ailier-fort Yakhouba Diawara (19 points), ici au dunk devant Huseyin Besök, et les Dijonnais
se sont révoltés et Le Mans en a fait les frais.
(Photo Éric Chazerans/Bien Public/PQR)
p.
—
1507
1584
1563
1509
1640
1407
1484
1555
1561
1576
1623
1291
1508
1419
1509
1578
1486
1331
Jaune
Rouge
Jaune
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
A. Sy
22 13 4/15 1/4 4/6 7-4 2
Paulding
27 14 5/14 2/8 2/2 1-1 2
Dioumassi
16 5 2/3 1/1 - 0-5 1
Gaines
29 15 6/9 - 3/7 2-8 Mrazek
30 8 3/6 2/4 - 0-1 6
Ceranic
16 8 4/4 - 0/2 3-1 T. Ruzic
22 5 2/3 0/1 1/2 2-1 4
Brun
13 13 5/9 2/4 1/2 2-3 3
Lever-Pedroza 8 7 2/4 2/4 1/2 0-1 Sangare
17 2 1/4 0/3 - 0-2 TOTAL
200 90 34/71 10/29 12/23 17-27 18
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Wethers
22 12 5/9 2/3 - 0-2 1
Nedic
21 5 2/9 1/4 - 1-4 Barnes
6 2 0/2 - 2/2 0-1 2
Legname
22 0 0/6 0/5 - - Rowe
34 24 8/19 2/8 6/7 0-2 6
Milling
22 2 0/1 - 2/2 2-6 1
Bouteille
9 3 1/1 1/1 - - Vukicevic
34 13 4/6 3/3 2/3 0-3 2
Lockhart
30 18 7/9 2/3 2/4 5-5 TOTAL
200 79 27/62 11/27 14/18 8-23 12
90-79 (26-21, 28-19, 13-30, 23-9)
Écarts.- ASV : +16 (14e) ; HYÈ : +4 (27e).
Spect. : 4 400. Arb. : Gasperin, Périer et Laplace.
ROUEN - STRASBOURG
AUJOURD’HUI 17 HEURES
SALLE DES COTONNIERS
Arbitres : Radonjic, Supiot et Boué
Le SPO Rouen, qui reste sur deux succès à domicile devant Dijon et
Roanne, tentera d’effacer face au
champion de France son échec de
samedi au Havre. Toujours handicapé
(douleur au genou droit), l’intérieur
AntonyWilliams tiendra sa place, tout
comme le capitaine Jean-Emmanuel
Le Brun, absent hier et vendredi de
l’entraînement (état grippal). Strasbourg a bouclé jeudi à Vitoria son parcours en Euroligue et se présente avec
le même effectif. – A. Ge. et R. Sch.
Gravelines - Paris (TPS Star)
17 HEURES
Rouen - Strasbourg
PROCHAINE JOURNÉE. – SAMEDI
25 FÉVRIER (20 HEURES) : Roanne Pau, Strasbourg - Le Havre, Paris - Dijon,
Cholet - Chalon, Le Mans - Nancy,
Hyères - Brest, Reims - Gravelines,
Bourg - ASVEL, Clermont - Rouen.
DIMANCHE 26 (15 HEURES) :
Le Mans - Nancy (TPS Star).
P.
—
4
5
6
7
7
6
7
9
10
11
11
9
12
13
13
16
16
16
Noir
Bleu
Noir
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Cosic
5 0 0/1 0/1 - - 1
Blackmon
32 17 6/11 1/3 4/6 0-4 2
Patterson
35 11 4/11 3/4 - 1-3 10
J. Vérove
15 3 1/1 1/1 - 1-6 2
Chathuant
38 18 8/16 2/7 - 4-4 R. Brown
40 17 7/16 0/2 3/3 1-4 4
Forehan-Kelly 27 16 2/4 1/2 11/12 0-5 Gouacide
8 2 1/2 - - - TOTAL
200 84 29/62 8/20 18/21 8-27 19
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Essart
37 10 3/11 1/6 3/3 0-1 4
Gauthier
19 1 0/2 - 1/2 4-1 Ferchaud
33 15 5/8 3/6 2/2 1-1 1
Bilba
15 5 2/3 1/2 - 0-1 1
Marquis
25 10 4/8 - 2/4 3-5 Bendriss
9 0 0/1 - - 1-2 L. Wilson
31 18 6/17 3/8 3/4 2-7 2
Grant
31 15 4/9 2/5 5/10 1-6 9
TOTAL
200 74 24/59 10/27 16/25 12-24 17
84-74 (17-23, 27-19, 17-14, 23-18)
Écarts.- BRE : +11 (40e) ; CHO : +10 (8e).
Spect. : 2 300. Arb. : Castano, Guédin et Gueu.
avant de se reprendre défensivement,
et de passer en tête sur le premier
panier de Laurent Foirest (48-47, 24e).
Négligent aux lancers, Bourg avait du
mal à résister au retour palois. TJ Lux
signait un gros match (23 pts, record
personnel à Pau) qui lui valait une ovation, avant son remplacement par Fuller aux As. « Il a fallu une grosse réaction d’orgueil en deuxième période » ,
analysait Didier Gadou. « Je tiens aussi à remercier TJ Lux, mais on ne pouvait changer que ce poste-là. »
Classement
Pts J. G.
— — —
1. Pau-Orthez ........... 36 20 16
2. ASVEL ..................... 35 20 15
3. Le Mans ................ 34 20 14
4. Bourg ..................... 33 20 13
Nancy ..................... 33 20 13
6. Strasbourg ............ 32 19 13
7. Gravelines ............. 31 19 12
8. Chalon .................... 31 20 11
9. Le Havre ............... 30 20 10
10. Hyères-Toulon ..... 29 20 9
Roanne ................... 29 20 9
12. Paris ....................... 28 19 10
13. Cholet ..................... 28 20 8
14. Clermont ............... 27 20 7
Dijon ....................... 27 20 7
16. Brest ....................... 24 20 4
Reims ..................... 24 20 4
18. Rouen ..................... 22 19 3
19
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
TENNIS PARIS (WTA Tour, indoor)
Le bouquet final
Amélie Mauresmo retrouvera Mary Pierce aujourd’hui en finale après avoir sauvé hier une balle de match.
LE PUBLIC PARISIEN aura droit
aujourd’hui à la revanche de la fabuleuse finale du Masters entre Amélie
Mauresmo et Mary Pierce, respectivement têtes de série numéro 1 et 2
de l’Open Gaz de France. Le mérite-til ? Oui, bien sûr, mais avec un
bémol, cependant, car la conduite
des supporters de l’équipe de Fed
Cup, avec leurs tee-shirts bleus frappés du mot France, n’a pas été
exempte de reproches. Ils se sont
comportés, hier, avant tout comme
des partisans de Mauresmo lors de
l’haletante demi-finale opposant
cette dernière à Tatiana Golovin.
Golovin aussi fait partie de l’équipe
de France et à ce titre, a droit à
autant de respect et de soutien que
Mauresmo de la part de personnes
qui affichent publiquement leur attachement à l’équipe nationale.
« C’était dur à la longue d’entendre
sans arrêt les “Amélie, Amélie !”,
convenait Golovin, mais bon, je n’ai
gagné ni le Masters, ni l’Open d’Australie, “Amé” est plus populaire que
moi, c’est normal. »
Vingt minutes après le début de la
partie, on ne pouvait pas imaginer
que le combat se prolongerait durant
deux heures et cinquante minutes.
Mauresmo menait 5-0 et même si
chaque jeu avait été difficile à
gagner, l’ascendant qu’elle avait pris
devait lui permettre de peser sur
l’ensemble du match. Mais c’est précisément à partir de 5-0 qu’elle commença à donner des signes de faiblesse. Les fautes de coup droit
succédaient aux fautes de coup
droit, et aussi bien à 5-2 qu’à 5-4, sur
son service, elle ne réussit pas à
transformer deux puis encore trois
balles de set. Golovin, qui se battait
avec conviction, prit de plus en plus
d’initiatives et réussit à remporter le
premier set au tie-break. Et lorsqu’elle mena 2-1 et service à suivre
au deuxième set, elle avait réussi
l’exploit de prendre six fois de suite le
service de Mauresmo !
Profitant toujours de « l’absence »
de la numéro 2 mondiale, Golovin se
trouva bientôt en position de remporter le match. À 5-3, Mauresmo
sauva l’essentiel en remportant son
jeu de service et à 5-4, servant pour
le gain de la partie, Golovin gâcha sa
seule et unique balle de match en
envoyant un revers qui ne présentait
pas de difficulté dans le filet.
Pierce tapait
trop fort !
« J’ai mis trop de temps à me
remettre de cette balle de match
gâchée, avouait Golovin. Et même si
on me dit que j’ai fait un bon match,
je l’ai perdu et c’est une grande
déception. Amélie avait son plan de
jeu, elle m’a beaucoup gênée avec
ses slices, et j’ai fait ce que j’ai pu
mais ce n’était pas suffisant. Je serai
au niveau des plus grandes le jour où
je remporterai ce genre de combat, je
ne peux pas dire autre chose. »
À la sortie de la salle d’interview,
Louda, la mère de Tatiana, était visiblement émue. Elle aussi avait cru à
la victoire de sa fille. « Il y a de quoi
être fière, disait-elle, mais Tati ne
veut rien entendre, j’ai essayé de lui
parler au vestiaire mais il n’y a pas un
mot à lui tirer… »
À côté de ce long combat francofrançais, la première demi-finale
entre Mary Pierce et Patty Schnyder
manqua de sel même si, après avoir
été menée 3-1 et balle de 4-1 pour la
Suissesse, Pierce retrouva soudain
l’éclat qui avait fait d’elle une triple
finaliste de grands tournois en 2005,
à Roland-Garros, Flushing Meadows
et au Masters.
En début de match, la Française
connut un déchet comparable à celui
de ses tours précédents et puis, après
avoir aligné trois retours de service
gagnants consécutifs pour sauver la
balle de 4-1 et revenir à 3-2, elle
retrouva le bon timing. Schnyder ne
put que constater les dégâts devant
l’avalanche de coups gagnants :
« Elle frappe vraiment trop fort,
admit-elle, et il n’y a rien à faire pour
une joueuse comme moi qui aime
construire les échanges. »
AMÉLIE MAURESMO, jambes lourdes, a puisé dans le soutien
du public les forces pour ne pas céder.
« Je me sentais vidée »
ILS VONT ÊTRE vite fixés. Le Flash de
La Courneuve, champion de France en
titre, et les Argonautes d’Aix-en-Provence, l’équipe la plus titrée de l’Hexagone (8 titres), se retrouvent dès la première journée pour un choc entre gros
favoris. Seize fois finalistes du Championnat d’affilée avant de chuter la saison dernière en demie face aux Spartiates d’Amiens, les Argonautes se
sont sérieusement réarmés pour
reconquérir un titre qui leur échappe
depuis 2002. Après sept saisons à Aix,
leur quarterback vétéran, Kenneth
Suhl a été remplacé par Chris Dapolito
(22 ans) issu de l’université de Duke
(D 1 NCAA). Les Aixois ont surtout
recruté le coureur Robbie Mixon, meil-
leur running-back de l’université de
Central Michigan en 2003 avec 1 361
yards gagnés en 12 matches. Ces
recrues vont tout de suite être à
l’épreuve du feu face au Flash qui n’a
presque pas changé d’effectif. Avec
ses quatre Français anciens de la NFL
Europe (Soumah, Kancel, Ajdir et
Hamoudi) et leur quarterback Braxton
Sheaver, le Flash a recruté un gros
joueur défensif, Ryan Gutierrez, titulaire avec l’université de Californie
(D 1 NCAA). La difficulté pour les
joueurs de La Courneuve sera de
confirmer leur titre ce qu’ils n’ont
jamais réussi à faire depuis leur premier titre en 1997. – M. Ba.
Dotation : 499 251 .
Demi-finales : Pierce b. Schnyder (SUI),
6-4, 6-2 ; Mauresmo b. Golovin, 6-7 (5-7),
7-5, 6-2.
PROGRAMME
AUJOURD’HUI, à partir de
15 heures : Mauresmo-Pierce.
En direct sur Paris Première et
Canal +.
RÉSULTATS
PATTAYA (THA, WTA Tour, dur, 170 000 $,
5-12 février). – Demi-finales : Kostanic
(CRO) b. Llagostera Vives (ESP), 6-3, 6-3 ;
Peer (ISR) b. Bammer (AUT), 7-5, 6-3.
WROCLAW (POL, ATP Challenger, indoor,
106 250 , 6-12 février). – Quarts de finale :
Dlouhy (RTC) b. Mahut, 6-0, 3-6, 6-3.
PARIS. – Après un début de saison (et de tournoi) poussif, Mary Pierce a enclenché la vitesse supérieure pour
disputer aujourd’hui sa quatrième finale à Coubertin, où elle s’est imposée une fois, en 1998.
(Photo Mao)
BOXE
VOLVO OCEAN RACE
Hallab facile
Un sacré menu
Une courte troisième étape (Melbourne-Wellington) puis cap, dès dimanche, sur Rio : un gros programme
pour les six concurrents.
Leader au général,
ABN-AMRO-One,
skippé par Mike
Sanderson, reste
le favori de la
troisième étape,
partie cette nuit
de Melbourne.
(Photo Stringer/
Australia/Reuters)
LE PROGRAMME
AUJOURD’HUI, 14 HEURES : Asnières - St-Ouen-L’Aumône ; Élancourt Amiens ; Le Plessis-Robinson- Thonon ; Aix-en-Provence- la Courneuve.
ALI HALLAB a battu le Nantais Medhi Savary par arrêt au deuxième round, en
demi-finale des Championnats de France, hier à Fontenay-sous-Bois. Sortant des
juniors, Savary manquait d’expérience et d’assurance face au médaillé de bronze
du Mondial. Les finales se dérouleront samedi prochain à Saint-Quentin .
NATIONAUX AMATEURS (11 février). – Demi-finales.
Fontenay-sous-Bois. FEMMES. 46 kg. : Mahmoud b. Saoudi, arrêt de l’arbitre au 1er round. 48 kg. :
Hamraoui b. Sekaf, arrêt au 2e round (+15). 52 kg. : Mancini b. Nougue-Cazenave 29-15. 54 kg. :
Weaver b. Bennasser 27-9. 66 kg. : Chaillou b. Baghdad 26-19. 70 kg. : Cissoko b. Alvarez par forfait.
75 kg. : Ayyadi b. Hedjam 28-9. HOMMES. Mi-mouche : Asloum b. Guerfi, arrêt de l’arbitre au
4eround. Plume : Djelkhir b. Sellami, arrêt au 3e round (+20). Coq : Hallab b. Savary, arrêt au 2e round
(+20). Légers : Dangnoko b. Azzedine 28-19, Gomis b.Abid 13-4.
Le Chesne.- FEMMES. 46 kg. : Barka b. Lagarrigue 20-14. 50 kg. : Nave b. Bouvier, arrêt au 2e round
(+15). 57 kg. : Dellal b. Duhaut 28-18. 60 kg. : Bertaud b. Vieira 33-18, Orain b. Evrard par
forfait.63 kg. : El Hadrati b. Blaty 24-20. HOMMES. Mouche : Boumerdaci b. Ltaief 36-26. Superlégers : Adriani Vastine b. Belinga, arrêt au 2e round (+20), Bouzaiane b. Diabi par forfait. Welters :
Alexis Vastine b. Bouneb 43-26, Chiguer b. Oliveri 42-24. Moyens : Anouche b. Ait Chaouche 46-33.
Lourds : Ouatah b. Gomis, arrêt au 2e round (+20).
REUNION DES PENNES-MIRABEAU (10
février).- Demi-finale du Critérium des
super-plume (4x3) : Gommard b. Soudani
aux points. Demi-finale du Critérium des
super-légers (4x3) : Serre b. Wernet aux
points. Demi-finale de la Coupe de la
Ligue des super-moyens (8x3) : Mohammedi b. Goury aux points. Demi-finale du
Championnat de France des lourdslégers (8x3) : Monrose b. Zairi, abandon pendant le 2e round. Légers femmes (4x2) :
Chomaz b. David (ROU) aux points.
GOLF
LUTTE
GOLDEN GRAND PRIX DE TOURCOING. – 51 kg. Huitièmes de finale : Boubryemm b. Hryhoryeva (BLR) 4-1, 7-0 ; Engelhardt (ALL) b. Willocq, tombée.Quart de finale : Kohut (UKR) b.
Boubryemm, tombée. Repêchage : Boubryemm b. Peralta, abandon. 3e à 5e place : Wagner
(ALL) b. Boubryemm 1-0, 1-1 ; Willocqb. Benfouzari 6-0, 6-2. 55 kg. Premier tour : Paic (ROU)
b. Demoury 1-0, 3-0. Quart de finale : Gomis b. Paval (ROU) 6-0, 3-0. Demi-finale : Gomis b.
Mattson (SUE) 1-0, 1-1, 1-0. Finale : Verbeek (CAN) b. Gomis 1-0, 6-0. 59 kg. Quart de finale :
Lebon b. Navarro 5-0, 3-0. Demi-finale : Lebon b. Stueber (ALL) 3-1, 2-0. Finale : Lebon b. Van
Ekelenburg (HOL), tombée.63 kg. Premier tour : Sadoveanu (ROU) b. Selloum, tombée ; Graham
(CAN) b. Piva 2-0, 1-0. 72 kg. Premier tour : Hristova (BUL) b. Bentorki, tombée ; Buettner (ALL)
b. Dos Santos 2-0, 1-4, 1-0. Repêchages : Sayenko (UKR) b. Bentorki 7-0, 4-0.
HOCKEYSURGAZON
SQUASH
SALLE : CHAMPIONNAT DE FRANCE
(Cambrai, 11-12 février). – HOMMES. Demifinales : Valenciennes-Amiens, 13-7 ; LilleMontrouge, 12-2. Poule de relégation :
Lyon - Saint-Germain, 10-7 ; Cambrai-Stade
Français, 4-3.
FEMMES. Demi-finales : Cambrai Villeneuve-Loubet, 10-1 ; Lille - Saint-Germain,
3-2. Poule de relégation : Abbeville-Montrouge, 6-2 ; Stade Français-Mérignac, 6-1.
AUJOURD’HUI : finales et matches de classement (à partir de 10 heures).
CHAMPIONNATS DE FRANCE (Nîmes,
10-12 février). – HOMMES. Demi-finales :
Lincou (no 1 français)-Balbo (no 6), 3-0 (11-7,
11-5, 11-3) ; Gaultier (no 2)-Arcucci (no 4),
3-0 (11-6, 11-9, 11-5).
FEMMES. Quarts de finales : Stoehr
(n o 1 ) - Du p l o m b (n o 6 ) , 3 - 1 ; B o i s
(no 5)-Delsinne (no 7), 3-0 ; Allamargot
( no 3 ) - R e n a i ( no 4 ) , 3 - 0 ; S e r m e
(no 2)-De Muylder (no 81), 3-0. Demifinales : Stoehr-Bois, 3-0 (9-7, 9-1, 9-3) ;
Allamargot-Serme, 3-0 (9-7, 9-2, 9-2).
AU JO UR D ’H UI . – F i nal es f em me s
(14 heures) et hommes (15 heures).
AIR
NATATION
RECORD BATTU POUR FOSSETT.
– Mission accomplie hier pour le milliardaire américain Steve Fossett, qui a battu le record du monde de distance
aérienne en solitaire et sans escale à
bord de son avion Virgin-Atlantic-Global-Flyer. Pour réussir son pari, Fossett,
parti mercredi à 13 h 22 de cap Canaveral (États-Unis) devait bouc ler
41 978 km en 80 heures, opération réalisée hier en fin d’après-midi lorsqu’il
dépassa l’aéroport de Shannon, dans le
sud-ouest de l’Irlande. Selon son
équipe, le célèbre pilote a porté le
record à 42 460 km en 76 heures. En raison de problèmes électriques, il a atterri
à l’aéroport de Bournemouth, sur la
côte sud de l’Angleterre et non pas dans
le Kent, comme prévu.
COUPE DU MONDE (petit bassin, Belo
Horizonte [BRE], 10-12 février). – Finales.
HOMMES. 100 m : 1. Hayden (CAN), 48’’08 ; 2.
Neethling (AFS), 48’’26. 400 m : 1. Coman
(ROU), 3’49’’25. 100 m dos : 1. Rupprath
(ALL), 52’’30. 50 m brasse : 1. Aquiles Fischer
(BRE), 27’’59. 200 m brasse : 1. Dickens
(CAN), 2’12’’17. 50 m papillon : 1. De Almeida
(BRE), 23’’30. 200 m papillon : 1. Polyakov
(RUS), 1’56’’31. 100 m 4 nages : 1. Neethling
(AFS), 53’’72 ; 2. Perreira (BRE), 53’’76. 400 m
4 nages : 1. Perreira (BRE), 4’18’’69.
FEMMES. 50 m : 1. Braga Gusmao (BRE),
24’’71. 200 m : 1. Potec (ROU), 1’58’’34.
800 m : 1. Potec (ROU), 8’38’’37. 50 m dos :
1. Pietsch (ALL), 27’’25. 200 m dos : 1. Möller
(SUE), 2’9’’66. 100 m brasse : 1. Winfield
(USA), 1’7’’22. 100 m papillon : 1. Bespalova
(RUS), 59’’09. 200 m 4 nages : 1. Hetzer
(ALL), 2’13’’88.
EN AUSTRALIE, ce sera aujourd’hui à
13 heures, mais en France, avec le
décalage horaire, c’était déjà la nuit
dernière à 3 heures : le départ de la
troisième étape de la Volvo Ocean
Race 2005-2006, tour du monde en
équipages avec escales. Après Vigo-Le
Cap et Le Cap-Melbourne, les six
bateaux encore en course (Brunel, le
voilier australien, a déclaré provisoirement forfait) se sont élancés pour un
court parcours de 1 450 milles jusqu’à
Wellington, en Nouvelle-Zélande,
après la traversée de l’imprévisible
mer de Tasmanie.
L’arrêt chez les Kiwis sera cependant
très bref. Attendus jeudi ou vendredi,
les VOR-70, monocoques de 21,5 m,
repartiront dès dimanche pour cette
fois un très gros morceau : 6 700 milles
jusqu’à Rio de Janeiro en passant par le
Cap Horn, pour une arrivée vers le
13 mars.
La proximité de ces deux étapes exige
un effort d’adaptation des équipages.
« Je pars pour deux étapes en ce qui
concerne les points, disait avant le
départ Sidney Gavignet, le barreur
français du très efficace ABN-AMRO
ONE, vainqueur des deux premières
étapes, mais je considère le parcours
Melbourne-Rio comme quasiment une
seule étape. Ce pit-stop à Wellington
sera assez difficile à gérer parce que
cela va casser le rythme des quarts
adoptés au départ de Melbourne. »
A priori cependant, pas de quoi troubler la cohésion d’un équipage bien
rodé. « Ça fait un an qu’on tourne
ensemble sur le bateau alors que certaines équipes n’étaient pas prêtes
deux mois avant le départ, explique
Gavignet, trente-sept ans. Et depuis un
an, nous sommes les mêmes dix gars à
bord, dix gars dont tous sauf deux ont
déjà fait au moins une fois cette course
(lui-même termina deuxième en
2001-2002 sur Assa-Abloy). »
Après une escale tranquille (« Je ne
suis pas sorti de Melbourne, dit Gavignet, je suis resté avec ma famille qui
m’avait rejoint et j’ai rechargé mes
batteries »), le leader semble donc
plus fort que jamais. « La moitié des
points disponibles n’a pas encore été
distribuée, tempère cependant le barreur français. Rien n’est donc fait et il
nous faut continuer à engranger tout
en progressant dans le petit temps, qui
reste notre point faible. »
ANDRÉ-JACQUES DEREIX
Classement général (après 2 étapes) :
1. ABN-AMRO ONE (HOL, Sanderson [NZL]),
32,5 pts ; 2. ABN-AMRO TWO (HOL, Josse),
25 ; 3. Movistar (ESP, Bekking [HOL]), 18 ;
4. Pirates-des-Caraïbes (USA, Cayard), 16,5 ;
5. Brasil 1 (BRE, Graël), 16 ; 6. Ericsson (SUE,
McDonald [GBR]), 14,5.
HOCKEY SUR GLACE
TAEKWONDO
TOURNOI DE TILBURG (HOL). – HIER (2rejournée) :
France - Lituanie 4-2.
AUJOURD’HUI (16 h) : France-Pays-Bas
FRANCE - LITUANIE : 4-2 (0-0, 3-1, 1-1)
Pénalités : FRANCE : 36’; Lituanie 12’. Buts – FRANCE : 23’08’’
Bellemare (Hecquefeuille) ; 23’39’’ Bellemare ; 35’34’’ Tardif Jr
(Gras) ; 53’30’’ Desrosiers (Coqueux). LITUANIE : 24’36’’ Vaiciukevicius (Kulevicius) ; 54’55 Katulis (Aliukonis) sup. num.
Premier succès de l’équipe de France à l’occasion
de la dernière étape de l’Euro Hockey Challenge.
Les hommes de Dave Henderson ont réalisé une
jolie performance en disposant de la formation
lituanienne grâce notamment à deux buts du jeune
Rouennais Pierre-Edouard Bellemare. - Y. Mai.
NHL (saison régulière). –VENDREDI : Colombus - Colorado
4 - 1 ; NY Rangers - Toronto 4 - 2 ; Carolina - Pittsburgh 3 - 4 ;
Philadelphie - Washington 5 - 4 ; Edmonton - Minnesota 3 - 6 ;
Calgary - St Louis 3 - 2 a.p ; Vancouver - Anaheim 1 - 3 ; San Jose
- Dallas 6 - 3
TESTS MATCHES ENCOURAGEANTS. –
Comme on pouvait s’y attendre, l’Iran a largement
dominé les deux séances de tests matches face aux
Français programmées vendredi à Boulouris. Les
athlètes persans ont remporté toutes les confrontations sauf deux, qui sont revenues à un super Mickaël
Borot, vainqueur au point en or de l’homme qui
l’avait battu en finale des Mondiaux 2003, Yossef
Karami, puis supérieur à Mehdi Bibak (12-10) l’aprèsmidi. Pascal Gentil, lui, n’a pu s’exprimer, auteur d’un
malheureux coup de poing qui cassa le nez de son
adversaire (geste interdit en taekwondo) et interrompit le combat après dix secondes. On retiendra surtout les belles performances de deux jeunes : Christopher Dubois, battu 8-7 (à cause de deux pénalités qui
valent un point de moins) par Mohammadreza Mehdizadeh (– 62 kg), et Jean-François Sarr, dominé de
peu (2-3) par la superstar iranienne Hadi Saei, champion olympique et double champion du monde. Le
stage s’achève ce soir.
LIGUE MAGNUS (saison régulière).- HIER, match en
retard de la 18e journée : Chamonix - Gap 6-1. Match avancé
de la 24e journée : Epinal - Mont-Blanc 1-2. Après ces matches,
Epinal est 10e (21 pts), Mont-Blanc 11e (20 pts), Chamonix 13e
(13 pts, -1 m.), Gap 14e (6 pts, -1 m.).
CHAMONIX - GAP 6-1 (3-1, 3-0, 0-0)
Arbitre : M. Bergamelli. 900 spectateurs. Pénalités. – CHAMONIX : 42’ (11X2’ + 2X10’) ; GAP : 18’ (9X2’).Buts. – CHAMONIX :
5’50’’ Audibert ; 17’19’’ Aimonetto (Böhme, Torgersson) sup.
num. ; 19’48’’ Prokop (Aimonetto, Böhme) ; 27’20’’ Torfou (Masson) ; 35’57’’ Torfou (Charlet, Audibert) sup. Num. ; 39’36’’ Aimonetto (Torgersson, Torfou). GAP : 5’30’’ Arnaud (Ravoire).
ÉPINAL - MONT-BLANC 1-2 (1-1, 0-1, 0-0)
Arbitre : M. Hauchart. 1099 spectateurs. Pénalités. – ÉPINAL : 42’
(11X2’+2X10’) ; MONT-BLANC : 16’ (8X2’). Buts. – ÉPINAL :
0’19’’ Allard (Slovak). MONT-BLANC : 2’44’’ Subit (Fleutot) sup.
num. ; 28’23’’ Hrehorcak (Carry, Pouget) sup. num.
DIMANCHE 12 FÉVRIER 2006
PEBBLE BEACH NATIONAL PRO-AM (Pebble Beach, Californie, Pebble Beach Golf Links, circuit américain hommes, 453 000 , 9-12 février). – Deuxième tour (par 144) : 1. Weir (CAN),
130 (63 + 67) ; 2. Oberholser, 133 (65 + 68) ; 3. Byrd, 134 (69 + 65), Donald (ANG), 134
(62 + 72) et Jacobson (SUE), 134 (67 + 67) ; 6. Wilson, 136 (68 + 68), Watney, 136 (65 + 71),
Chalmers (AUS), 136 (66 + 70), Love, 136 (69 + 67) et Allen, 136 (65 + 71) ; etc.
Tous américains, sauf mention.
JOHNNY WALKER CLASSIC (AUS, Perth, The Vines Resort & Country Club, circuit européen
hommes, 1 814 419 , 9-12 février). – Troisième tour (par 216) : 1. Stadler (USA), 199
(64 + 69 + 66) ; 2. Choi (CDS), 201 (65 + 66 + 70) et Green (AUS), 201 (66 + 69 + 66) ; 4.
Flint (AUS), 202 (72 + 64 + 66), Molinari (ITA), 202 (71 + 65 + 66) et O’Hern (AUS), 202
(67 + 71 + 64) ; 7. Couples (USA), 203 (71 + 67 + 65) et Parry (AUS), 203 (68 + 70 + 65) ; 9.
Casey (ANG), 204 (68 + 69 + 67) et Fischer (ANG), 204 (69 + 67 + 68) ;… 17. Jacquelin,
206 (70 + 69 + 67) ; 52. Van de Velde, 213 (66 + 76 + 71).
ÉQUITATION
COUPE DU MONDE – SAUT D’OBSTACLES (Vigo [ESP], 11 février).- Grand
Prix : 1. Frühmann (AUT), The Sixth Sence,
0 pt, 32’’80 ; 2. Hassmann (ALL), Lolita H, 0,
33’’44 ; 3. Michaels-Beerbaum (ALL), Shutterfly, 0, 34’’58’’ ; 4. Kürten (IRl), Quibell, 0,
35’’16 ; 5. Nicolas, Modesto, 0, 35’’79 ;
6.Léoni, Cyrenaïka, 0, 37’’53 ; 7. Garcia Cereceda (ESP), Hello Pierville, 0, 38’’01 ; 8. Gulliksen (NOR), Cattani 17, 0, 39’’43 ; 9. Smith
(GBR), Kalusha, 4, 34’’79 ; 10. Schröder
(ALL), Milano, 4, 35’’78. Avant barrages :
20. Epaillard, Icare du Manet, 4, 74’’92 ;
22. Rozier, Idéal de Prissey, 8, 71’’02.
Coupe du monde 2006 (après
11 épreuves) : 1. Schröder (ALL), 65 pts ;
2. Frühmann (AUT), 63 ; 3. Mändli (SUI), 56 ;
4. Smith (GBR), 55 ; 5. Michaels-Beerbaum
(ALL), 54 ; ... 9. Léoni, 42 ; 14. Nicolas, 33 ;
45. F. Angot, 12.
Prochaine étape : ’s-Hertogenbosch, le
26 mars.
RUGBY À XIII
TENNISDETABLE
ÉLITE (13 journée). – HIER : UTC Limoux, 44-24. AUJOURD’HUI : Marseille Lyon-Villeurbanne ; Carcassonne - Villeneuvesur-Lot ; Lézignan - Saint-Gaudens ; Villefranche-de-Rouergue-Cahors - Carpentras
(15 heures).
Cla ss emen t : 1. L i mo ux, 32 pt s
(12 matches) ; 2. Pia, 31 (11 m.) ; 3. UTC, 31
(12 m.) ; 4. Toulouse, 29 (11 m.) ; 5. Carcassonne, 24 (11 m.) ; 6. Saint-Gaudens, 22
(10 m.) ; 7. Villeneuve-sur-Lot, 21 (11 m.) ;
8. Lyon-Villeurbanne, 17 (10 m.) ; 9. Villefranche-de-Rouergue-Cahors, 15 (11 m.) ; 10.
Lézignan, 13 (10 m.) ; 11. Marseille, 11
(9 m.) ; 12. Carpentras, 10 (10 m.).
SUPERLEAGUE (1re journée). – VENDREDI : Castelford - Hull : 18-42. HIER : Harlequin - St Helens, 16-40 ; Catalans - Wigan,
38-30. AUJOURD’HUI : Leeds - Huddersfield,
Wakefield - Bradford, Warrington - Salford.
COUPES D’EUROPE. –
Ligue des champions. – HOMMES. Quarts
de finale retour : CHARLEROI (BEL)-Zagreb,
3-1 (aller : 2-3) (Samsonov-Tosic, 3-0 ; SaibvePrimorac, 3-1 ; Chila-Tan Rui Wu, 1-3 ; Samsonov-Primorac, 3-1) ; Ochsenhausen (ALL)NIEDERÖSTERREICH (AUT), 3-2 (Chuan
Chih-Yuan - Schlager, 3-0 ; Crisan-Chen Weixing, 2-3 ; Kuzmin- Habesohn, 0-3 ; Chuan
Chih-Yuan - Chen Weixing, 3-0 ; Crisan-Schlager, 3-0) (aller : 1-3).
AUJOURD’HUI : Düsseldorf (ALL)-Grenade
(ESP) (aller : 2-3) ; Gönnern (ALL)-Grenzau
(ALL), (aller : 3-1).
Coupe Nancy Evans. – HOMMES. Demifinales retour : PLÜDERHAUSEN (ALL) - Pontoise-Cergy, 3-0 (aller : 3-2) ; Würzburg
(ALL)-FRICKENHAUSEN (ALL), 3-1 (1-3)
(Frickenhausen qualifié au set-average, 18-15).
En capitales, les clubs qualifiés.
e
PAGE 19
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Un choc en ouverture
BATEAUX
MAURESMO - PIERCE : 5-4
1999, Rome, terre battue, demi-finale,
PIERCE, 6-7 (1-7), 6-2, 6-4.
1999, Linz, indoor, demi-finale,
PIERCE, 7-5, 6-3.
2000, Sydney, Rebound Ace, quart de
finale, MAURESMO, 6-2, 6-3.
2000, Rome, terre battue, huitième de
finale, MAURESMO, 6-3, 6-1.
2005, Paris, indoor, deuxième tour,
MAURESMO, 6-4, 6-3.
2005, Anvers, indoor, deuxième tour,
MAURESMO, 6-4, 6-1.
2005, US OPEN, dur, quart de finale,
PIERCE, 6-4, 6-1.
2005, Masters (Los Angeles), indoor,
poule, PIERCE, 2-6, 6-4, 6-2.
2005, Masters (Los Angeles), indoor,
finale, MAURESMO, 5-7, 7-6 (7-3), 6-4.
Bleu
FOOT US CHAMPIONNAT DE FRANCE
FACE-À-FACE
Jaune
Rouge
Jaune
match mais il ne faut pas oublier que je lui ai donné beaucoup de points.
– En fin de match, avez-vous retrouvé un peu plus
de tonus ?
– Non, j’avais toujours les jambes molles. Malgré tout, j’ai
essayé d’aller de l’avant le plus possible pour écourter les
échanges. C’est sans doute ce qui m’a permis de gagner.
– Le public a-t-il joué un rôle dans votre victoire ?
– Bien sûr. Il m’a énormément supportée au moment où
j’étais en passe de perdre. Et c’est aussi l’envie de connaître
cette ambiance un jour de plus qui m’a permis d’aller au
bout.
– Comment prépare-t-on une finale contre une
joueuse de la qualité de Mary Pierce quand on a
joué près de trois heures et qu’on se sent faible
physiquement ?
– Il faut se concentrer sur la récupération plus que sur la
finale. Je sais que ce sera difficile car j’ai vu Mary contre
Schnyder et j’ai trouvé qu’elle avait beaucoup mieux joué
que dans ses premiers matches. On la sent à nouveau proche
de son meilleur niveau. » – A. D.
ALAIN DEFLASSIEUX
Noir
Bleu
Noir
« QUE PEUT-ON DIRE après une telle victoire ?
– On peut dire “Ouf !”. J’ai été tout près de sortir du tournoi. Je crois que je m’en suis sortie sur mon expérience. Sur la
balle de match, Tatiana a raté un revers facile : ce sont des
choses qui arrivent.
– Que s’est-il passé dans ce match où vous avez
perdu le premier set après avoir mené 5-0 ?
– Pour mener 5-0, cela n’avait pas été si facile. Je me sentais
faible physiquement et je n’avais plus de jambes. Il fallait
bien qu’un jour j’accuse le coup des efforts produits en Australie. Alors j’ai galéré, galéré. Je me sentais vidée mais je ne
voulais pas m’arrêter en demi-finale. Il ne me restait qu’une
seule chose, l’envie de me bagarrer. C’est ce que j’ai fait.
Peut-être qu’ailleurs je n’aurais pas eu le petit truc qui a fait
que je puisse gagner après un match de près de trois heures,
mais c’est Paris, un tournoi que j’affectionne, et je me suis
battue avec le cœur pour rester dedans.
– Golovin vous a-t-elle étonnée par la qualité de
son jeu ?
– Non. Je connais bien Tatiana, je m’entraîne souvent avec
elle, je sais de quoi elle est capable. Elle a fait un très bon
Pierce, elle, se réjouissait d’avoir su
retrouver le bon rythme : « Le fait de
jouer contre une joueuse plus forte
que les précédentes m’a obligée à
élever mon niveau et j’ai retrouvé les
bonnes sensations, celles qui m’ont
permis de si bien jouer l’année dernière. » Mais de ne remporter que
deux des cinq finales qu’elle a disputées.
La dernière en date, lors du Masters,
l’opposait déjà à Mauresmo. Sa
défaite aura sans doute laissé un
goût de revanche à Mary Pierce. Tout
comme celle qu’elle avait subie ici
même l’an dernier, dans la première
des cinq confrontations qui allaient
opposer les deux meilleures Françaises en 2005. Depuis, Pierce et
Mauresmo ont fait du chemin. Sans
jamais dévier de leur trajectoire
ascendante. Ça promet.
20
TENNIS COUPE DAVIS (premier tour)
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
ALLEMAGNE - FRANCE : 0-3
Dimanche 12 février 2006
Oh ! label bleu !
LE FILM DU MATCH
Le formidable succès sur l’Allemagne doit autant à la qualité des joueurs qu’à la marque de fabrique de l’équipe de France.
Tout comme la Russie,
qu’elle recevra du 7 au
9 avril prochain, la
France s’est qualifiée
pour les quarts de finale
de la Coupe Davis au
terme du double,
remporté par la paire
Clément-Llodra (6-7, 6-3,
6-4, 6-1). L’esprit
d’équipe cher
aux Français a triomphé
des fortes individualités
allemandes.
HALLE – (ALL)
de notre envoyé spécial
LES PARIEURS les plus audacieux
auraient pu faire fortune ce week-end
à Halle. Menée par un duo Haas-Kiefer
a priori imprenable, et donc favorite
incontestée de la rencontre, l’équipe
d’Allemagne a en effet subi sur ses
terres une fessée mémorable, infligée
par une équipe de France digne de ses
plus glorieuses devancières. 3 victoires
à 0 : il faut remonter trois ans en arrière
(Roumanie-France, à Bucarest) pour
trouver trace d’un succès aussi
péremptoire. Comme le veut souvent
la loi du sport, ce score doit être lu
conjointement à l’endroit et à l’envers.
Il est en effet autant un échec de la for-
mation de Patrick Kühnen qu’un succès des boys de Forget. N’en déplaise
aux sceptiques de tout poil, il reflète
également la différence de mentalité
entre une équipe qui se contente
d’additionner les individualités et une
autre, pour qui la notion de groupe est
plus importante que la somme des
ego.
La qualification de l’équipe de France
pour les quarts de finale, où elle retrouvera sa vieille connaissance russe,
repose à la fois sur des facteurs (forcément) subjectifs et des données plus
objectives. Les premiers se résument
en une formule – une image d’Épinal
de moins en moins floue si l’on s’en
tient aux résultats secs : le fameux (et
parfois moqué) « esprit d’équipe ». Un
brin lyrique, Guy Forget en donna hier
une définition empreinte d’émotion :
« Ça va sembler bien utopique, mais je
crois que mon rôle dans cette équipe,
c’est de parler d’idéal, dit-il. Quand je
m’adresse aux joueurs, je leur dis :
“rêve de gosse”, “moments
magiques”, “valeurs”, etc. Et ce qui
me plaît, c’est qu’ils sont demandeurs.
En fait, on est tous sur la même longueur d’onde. La dernière fois que j’ai
ressenti un truc pareil, c’était pour la
finale de Melbourne (en 2001). Ici,
comme en Australie, l’osmose a été
totale. On était tous ponctuels, on se
déchirait à l’entraînement, l’investissement était parfait, tout le monde
était bien à sa place... Ce que j’adore
par-dessus tout, c’est que les mecs ne
jouent pas pour eux : ils jouent pour
leurs potes. » D’ordinaire porteur, le
le résultat que sur la manière. Mais les
plus beaux discours se heurtent toujours à la réalité du terrain. Ce weekend, à Halle,
chaque membre
de l’équipe a déposé son bulletin personnel dans l’urne
de la victoire. À
commencer par
Sébastien Grosjean, présumé
traître à la patrie
pour ses absences répétées lors des
saisons 2004 et 2005. Excellent face à
Nicolas Kiefer, l’ex-leader de l’équipe a
évolué vendredi comme un véritable
numéro 1 bis. Contrairement à son cui-
Ce w eek- end, à Halle,
chaque membre de l’équipe
a déposé son bulletin
personnel dans l’urne
de la victoire
discours du capitaine fut d’autant plus
naturellement capté par les antennes
du groupe que celui-ci sortait tout
juste des remous nés de l’« affaire Santoro ». Plus que jamais, il se devait
d’être irréprochable. Il l’a été, tant sur
sant échec de Strasbourg, l’an dernier
face aux Suédois, il s’est présenté au
stage de préparation l’esprit clair et la
jambe alerte. Bien physiquement,
nourri de confiance par son quart de
finale à l’Open d’Australie, il a joué la
continuité. L’équipe en a récolté un
point (le premier), décisif pour sa sérénité.
Moins prévisible était la renaissance
de Richard Gasquet. Jusqu’à son
match retentissant face à Tommy
Haas, le numéro 1 français pataugeait
dans l’inconnu : son coude ne le faisait
plus souffrir, mais les repères lui manquaient. Plongé dans le bain de la
Coupe, il en est ressorti métamorphosé. « Richard a pris une leçon durant la
semaine, raconte Forget. Il a vu, observé et digéré. Notamment l’exemple de
Séb, qui a été irréprochable durant
tout le stage. Ça l’a tiré vers le haut.
Après, évidemment, il y a le talent et le
message que je lui ai fait passer après
son premier set perdu contre Haas :
“Ne t’inquiète pas, prends ton temps...
Occupe-toi d’abord du a, puis du b,
puis du c, avant de penser au d.” Son
jeu s’est mis en place progressivement.
Sur la fin, c’était lui le patron sur le
court. » À son niveau « normal », Gasquet se révèle injouable pour 99 % de
ses pairs. Y compris pour un Tommy
Haas pourtant digne du top 5 mondial.
Restait à parachever hier le grand
œuvre des préposés du vendredi. Llodra et Clément y sont parvenus en deux
temps – le premier laborieux, le second
autoritaire. Vainqueurs de leur troisième double en quatre rencontres, les
duettistes récoltent les fruits d’une
première expérience douloureuse
(défaite contre l’Espagne, en demifinales, en 2004) et de leur investissement sur le circuit. Ils feront en effet
équipe tout au long de la saison 2006.
Mais les difficultés rencontrées face à
une paire Haas-Waske bien pâlotte
incitent Forget à formuler une
démarche (marier Gasquet et Grosjean
sur les tournois) et un vœu (que Llodra
et Clément s’améliorent en simple
pour les aligner éventuellement le
dimanche). Dans son esprit, l’équipe
de France peut et doit encore
progresser.
HALLE –
de notre envoyé spécial
1er set : 7-6 (8-6) Allemagne
Llodra, pris à froid, cède son service
dans le premier jeu du match.
Waske, coupable de deux doubles
fautes, subit le même sort juste
après. Puis les serveurs prennent
l’avantage sur les relanceurs, ce qui
conduit au tie-break. Dans celui-ci,
les Français bombardent le faible
Waske pour mener 6-3. Mais ils ne
peuvent conclure sur les deux services de Waske et ensuite Clément
ne passe aucune de ses deux premières. Enfin, Llodra met un retour
dans le filet à la première balle de set
pour les Allemands.
2e set : 6-3 France
Les Français breakent Waske
d’emblée, mais à 2-1 Clément, qui
fait de la corde raide depuis le début
du match, se fait ravir son engagement sur une volée facile dans le
filet, après un jeu interminable. Puis
à 3-2 pour l’Allemagne, les Français
– qui n’ont pas perdu un point sur les
trois précédents jeux de service de
Llodra – doivent sauver deux balles
de break sur l’engagement de ce dernier. Sur la deuxième, la volée de Llodra ne franchit le filet qu’avec l’aide
de la bande. Libérés par ce sauvetage, ils prennent juste après, pour la
première fois, l’engagement de
Haas. Après avoir sauvé une balle de
débreak sur service Clément, le duo
tricolore conclut la manche sur service adverse.
3e set : 6-4 France
Pour la première fois du match, les
Allemands breakent les premiers, à
3-3, à nouveau sur service Clément.
Mais la réaction des Français est
encore une fois immédiate. Cette
fois sur Haas qui commence à fatiguer. À 5-4, c’est au tour de Waske
d’avoir un coup de mou. Clément
réussit le passing qui donne la troisième manche aux visiteurs.
4e set : 6-1 France
Les Allemands n’y croient plus car
Clément s’est définitivement hissé
au niveau de son coéquipier. Break à
1-0, double break à 4-1 et un Haas
complètement cuit donne le dernier
jeu sur trois fautes directes.–P.Co.
(dans l’ordre du tableau)
HALLE.– Malgré un début de match hésitant, Arnaud Clément et Michaël Llodra ont remporté hier leur troisième victoire en quatre matches côte à côte en Coupe Davis.
(Photo Michel Deschamps)
« On l’a gagné, point barre »
GUY FORGET refusait de faire la fine bouche après la victoire d’un Llodra, très bon, et d’un Clément, longtemps poussif.
HALLE –
de notre envoyé spécial
HEUREUSEMENT, LE PILIER – Llodra – avait hier les épaules suffisamment larges pour longtemps porter à
lui seul une association tanguant dangereusement durant les préliminaires.
Car le « doyen » – Clément –, poussif
au service et inopérant au retour, afficha de tels atermoiements au démarrage qu’un gros doute de deux heures
plana dans le camp français. « J’étais
très mal, c’est vrai. Si mal qu’il a fallu
que je m’isole à un moment pour comprendre. Mika est venu me voir, mais
je lui ai dit : “Non, laisse-moi deux
se c o n de s , il fau t q ue j e me
retrouve…” Je retournais mal, alors
que je le faisais très bien durant les
entraînements. Et au tie-break, la
manière avec laquelle j’avais servi des
premières balles pourries et des toutes
petites deuxièmes m’avait crispé. Il y a
pas mal de petits trucs qui passent
dans la tête à ce moment-là. » Les
esprits les plus retors crurent discerner
dans ces « trucs » le fantôme de Santoro, le refoulé de la dernière minute
dont il avait pris la place. Mais sans
rien dévoiler intimement de ses « pensées bizarres », le Français en perdition consentit seulement à résumer
ses aigreurs initiales. « Je me disais :
“Putain, t’assures pas ! Tous les
autres ont assuré, et toi, t’es en dessous. C’est pas bon…” Mais tout cela
a vite été effacé. »
Repris en main par le pilier, recondi-
tionné par le capitaine, Clément finit
par survivre à sa traversée du désert.
Des lobs aiguisés et des passings fins
compensèrent son impossibilité à
remporter ses mises en jeu sans trembler. Relancé, il campa alors le parfait
second aux côtés d’un Llodra souvent
impérial, compact et bondissant, rendant six jeux blancs sur huit mises en
jeu avant le quatrième set.
Llodra impérial
« Mais c’est ça, la force d’une équipe :
c’est de soutenir celui qui se sent
moins bien, temporisait Llodra, breaké une seule fois (au premier jeu du
Patrick KÜHNEN (capitaine de l’équipe d’Allemagne) : « C’est évidemment
décevant pour nous d’avoir perdu la rencontre de cette manière. Nous avons vécu
beaucoup de situations serrées dans ces trois matches et à chaque fois l’équipe
France s’en est tirée à son avantage. C’est globalement la capacité des Français à
remporter ces points clés qui explique leur succès. Tommy était-il fatigué
aujourd’hui ? Non, je ne pense pas. »
match) lors des trois dernières rencontres du duo. Aujourd’hui, je me
suis bien senti, et voilà. J’avais bien
servi toute la semaine et je me suis
appuyé sur ces repères. Au début du
match, je disais à Arnaud qu’en étant
très moyens, on n’était menés que
7-6, 3-2. Et que si on élevait notre
niveau de jeu, ça allait le faire. »
Les frissons initiaux passeront ainsi
pour une péripétie ayant eu pour vertu
intéressante de prouver à tous les
miracles de l’esprit d’équipe. Pour
autant, ils laissent libre cours aux anticipations sur les tandems possibles au
sein d’une équipe de France dopée en
simples par le talent de Gasquet et la
solidité retrouvée de Grosjean.
Hier, Guy Forget se satisfaisait d’avoir
glané la victoire dès le début du weekend. « Leur grand mérite est de s’être
fait violence et de changer d’attitude.
Leur force est d’avoir gagné un match
GUIDE SAISON 2006
mal entamé en finissant par un tennis
de rêve. Le point du double, j’y comptais. On l’a gagné. Point barre. Même
si on peut faire mieux. » Pour eux, Clément et Llodra ont la certitude des
repères gagnés au cours des quatre
derniers matches disputés, pour trois
succès en enfilade. Mais la paire peine
à remplir les conditions du cahier des
charges édicté par Forget : qu’un des
duellistes soit une alternative poten-
tielle en simple. Hier, le capitaine semblait toujours réfléchir sur le chantier
du double. « Bien sûr que j’ai pris un
risque en alignant Mika et Arnaud
aujourd’hui. Mais la balle est dans leur
camp. Et j’ai demandé aussi à Sébastien (Grosjean) et Richard (Gasquet)
de jouer ensemble aussi souvent qu’ils
peuvent. » Pour l’instant, le puzzle
compte quatre pièces.
FRANCK RAMELLA
LA QUESTION DU JOUR
Guy Forget a-t-il trouvé
l’équipe idéale pour reconquérir
la Coupe Davis ?
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OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 euro + coût d’un SMS)
L’Espagne au tapis
VAINQUEURS DE L’ÉPREUVE EN 2004 après avoir disputé toutes leurs rencontres à domicile, les Espagnols se sont inclinés pour la deuxième année d’affilée
au premier tour, à l’extérieur, sur moquette. Le Bélarus a su profiter de l’absence
de Nadal et Ferrero pour s’imposer grâce à la victoire du double Mirnyi-Voltchkov
sur la paire Verdasco-Lopez. À La Jolla (Californie), les États-Unis et la Roumanie
étaient dos à dos avant le double disputé la nuit dernière, après la défaite en cinq
sets de Roddick face à Pavel. Malade, le numéro 3 mondial a pourtant obtenu une
balle de match dans le tie-break du troisième set, avant de terminer la rencontre à
bout de souffle, vomissant même sur le court.
Autriche - CROATIE : 0-3
À Graz (terre battue indoor). – VENDREDI : Ancic (CRO) b. Melzer (AUT), 6-7 (2-7), 6-7 (4-7), 6-4,
6-4, 6-3 ; Ljubicic (CRO) b. Koubek (AUT), 6-2, 6-2, 6-4. HIER : Ancic-Ljubicic (CRO) b. Knowle-Melzer (AUT), 3-6, 3-6, 6-4, 6-4, 8-6.
ARGENTINE - Suède : 3-0
À Buenos Aires (terre battue). – VENDREDI : Nalbandian (ARG) b. Söderling (SUE), 3-6, 6-2, 6-4,
6-1 ; Acasuso (ARG) b. T. Johansson (SUE), 6-1, 6-1, 6-3. HIER : Calleri-Nalbandian (ARG) b. AspelinBjörkman (SUE), 6-2, 7-6 (7-4), 2-6, 6-4.
BÉLARUS - Espagne : 3-0
À Minsk (indoor). – VENDREDI : Mirnyi (BLR) b. Robredo (ESP), 6-3, 6-7 (5-7), 6-3, 6-3 ; Voltchkov
(BLR) b. Ferrer (ESP), 6-3, 6-4, 6-3. HIER : Mirnyi-Voltchkov (BLR) b. Verdasco-F. Lopez (ESP), 7-6
(7-2), 6-4, 7-5.
Suisse - Australie : 1-2
À Genève (terre battue indoor). – VENDREDI : Luczak (AUS) b. Lammer (SUI), 1-6, 6-3, 6-0, 6-3 ;
Wawrinka (SUI) b. Guccione (AUS), 7-5, 3-6, 6-4, 7-6 (8-6). HIER : Arthurs-Hanley (AUS) b. Wawrinka-Allegro (SUI), 7-6 (8-6), 6-4, 4-6, 7-6 (7-5).
Allemagne - FRANCE : 0-3
Pays-Bas - RUSSIE : 0-3
À Amsterdam (indoor). – VENDREDI : Tursunov (RUS) b. Sluiter (HOL), 6-7 (2-7), 6-4, 7-6 (7-5),
7-6 (7-5) ; Davydenko (RUS) b. Van Gemerden (HOL), 7-6 (8-6), 7-5, 6-4. HIER : Andreev-Youzhny
(RUS) b. Sluiter-Van Lottum (HOL), 6-2, 3-6, 6-4, 6-4.
États-Unis - Roumanie : 1-1
À La Jolla, Californie (dur). – VENDREDI : Pavel (ROU) b. Roddick (USA), 6-7 (2-7), 2-6, 7-6
(10-8), 6-2, 6-4 ; Blake (USA) b. Hanescu (ROU), 6-4, 7-6 (7-5), 6-2. HIER (la nuit dernière) :
B. Bryan-M. Bryan (USA) - Pavel-Hanescu (ROU).
Chili - Slovaquie : 2-0
À Rancagua (terre battue). – VENDREDI : Gonzalez (CHL) b. Mertinak (SLQ), 7-6 (7-5), 7-6 (7-3),
6-3 ; Massu (CHL) b. Hrbaty (SLQ), 6-7 (5-7), 6-3, 6-1, 7-6 (7-4). HIER (la nuit dernière) : Gonzalez-Massu (CHL) - Hrbaty-Mertinak (SLQ).
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
LES AUTRES RENCONTRES
Bleu
ALLEMAGNE - FRANCE : 0-3
VENDREDI : Grosjean b. Kiefer
(ALL), 7-5, 7-6 (9-7), 6-0 ; Gasquet b.
Haas (ALL), 1-6, 6-4, 6-4, 6-7 (1-7),
6-3.
HIER : Clément-Llodra b. HaasWaske (ALL), 6-7 (6-8), 6-3, 6-4, 6-1.
Jaune
Rouge
Jaune
VINCENT COGNET
RÉSULTATS
Noir
Bleu
Noir
Elle devra sans doute le faire pour
espérer éliminer la Russie en quarts de
finale. Ce ne sera probablement pas
sur gazon, tant les problèmes techniques semblent insurmontables, mais
sur une « surface extrêmement
rapide » (dixit Forget). Les leçons de
Bercy 2002 et de Moscou 2005 sur
terre battue devraient pousser en ce
sens.
Llodra,
le boss