Les soldes d`hiver attirent la clientèle

Transcription

Les soldes d`hiver attirent la clientèle
A la veille du bilan de la première phase du consensus
Le FFS décidé à réussir sa conférence nationale
LE JOUR
V o t r e
q u o t i d i e n
D’ALGERIE
n a t i o n a l
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Aides aux réfugiés sahraouis
“Un rapport exhumé
des archives pour
faire diversion”
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Dixième année - N° 3470 - Dimanche 25 janvier 2015 – Prix : 10 DA
Approuvés par certains magasins et ignorés par d'autres
Les soldes d'hiver attirent la clientèle
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Par Nadjib Stambouli
S’
il est une situation qui,
revenant quasiment à
chaque hiver avec une
ponctualité de métronome,
révèle et met à nu les dysfonctionnements dans la gestion
de la cité (plutôt celle de la
route, en l’occurrence), c’est
bien celle des intempéries. A
travers ce doux euphémisme,
il faudrait comprendre non pas
son entendement initial, celui
d’un changement brusque et
imprévu des conditions climatiques et atmosphériques,
mais tout ce que génère ce
bouleversement, notamment
par les fortes chutes de pluie
et de neige. A ceci près que,
contrairement à ce qui prévalait il y a quelques décennies,
parler
de
«changement
brusque» de climat est une
approche aussitôt démentie
par les nouvelles technologies
des services météo, qui prévoient le temps qu’il fera au
flocon près, au mètre près et à
la seconde près. D’ailleurs, le
sigle BMS (bulletin météo spécial), qui alerte sur les aggravations climatiques «imprévues» est entré et s’est même
ancré dans les mœurs collectives mais apparemment, un
peu moins dans les esprits
des pouvoirs publics, notamment ceux des autorités
locales. C’est ainsi qu’au fil
des ans, ce qui est partout
ailleurs considéré comme un
bienfait du ciel, lorsqu’il se
montre généreux en pluies et
en neige, susceptibles de gorger d’eau barrages et rivières,
afin d’étancher la double soif,
celle des humains et animaux
et celle des plantes, se transmue chez nous en suite de
calamités, allant parfois jusqu’au drame, des suites des
effondrements ou des personnes emportées par les
crues.
Suite en page 3
Intempéries
Dégâts, villages isolés
et routes bloquées
La neige a isolé
plusieurs localités
et de nombreux
citoyens se sont
retrouvés
emprisonnés dans
leurs véhicules.
Ce n'est pas la
première fois que
des localités
entières se
retrouvent
complètement
coupées du monde.
Les autorités
locales ne sont pas
équipées,
notamment en
engins chasse-neige
pour faire face
promptement à ce
genre de situations
pourtant récurrentes
à chaque hiver.
Ph>D. R.
Intempéries,
comme
tous les hivers
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Prévue du 27 février au 2 mars prochains
Béjaïa
Rassemblement contre
Béjaïa accueille un
l'exploitation du gaz de schiste Festival de bande dessinée
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L’événement
Jeudi 3 avril
Dimanche
252014
janvier 2015
Intempéries
Crise malienne
Dégâts, villages isolés
et routes bloquées
Le 5 round du
dialogue au centre
de concertations
à Alger
e
LA TENUE du cinquième round
du dialogue intermalien était au
centre des consultations menées
ce week-end par l’Algérie, chef
de file de la médiation,
représentée par le ministre des
Affaires étrangères, Ramtane
Lamamra, et l’ONU à travers son
représentant au Mali, Hamdi
Mongi, chef de la Minusma.
Intervenant au lendemain de
rencontres organisées,
séparément à Alger, par l’équipe
de la médiation, conduite par
l’Algérie, avec la coordination des
groupes politico-militaires de la
région nord du Mali et les
représentants du gouvernement
malien, ces consultations visaient
à impulser le dialogue et régler
définitivement la crise malienne.
Le chef de la diplomatie
algérienne et le représentant
onusien ont exhorté les
différentes parties à «favoriser la
création d’un climat de sérénité et
de confiance, nécessaires à la
reprise, en février prochain, du
processus de paix en cours, en
vue de parvenir dans les meilleurs
délais à un accord global et
définitif», selon le communiqué
conjoint rendu public par le chef
de file de la médiation (l’Algérie)
et le chef de la Minusma, Hamdi
Mongi. La conclusion d’un tel
accord est «à même de permettre
le rétablissement de la paix et la
lutte efficace contre le terrorisme,
ainsi que contre le crime
organisé», lit-on dans le même
texte. Les efforts de l’Algérie et de
l’ONU sont soutenus et favorisés
par l’engagement renouvelé des
représentants de la coordination
des Mouvements du nord du Mali
et le gouvernement malien pour
le dialogue, en vue d’un
règlement définitif de la crise
malienne. Cet attachement aux
pourparlers et au processus de
paix est réitéré par le ministre
malien des Affaires étrangères,
Abdoulaye Diop, le secrétaire
général du mouvement national
de libération de l’Azawad
(MNLA), Bilal Ag Chérif, le
représentant du mouvement
arabe de l’Azawad (MAA), Sidi
Brahim Ould Sidati, et le porteparole du Haut conseil de l’unité
de l’Azawad (HCUA), Mohamed
Ag Aharib. Les parties consultées
ont tenu à «réaffirmer leur
engagement pour la paix et
souligné leur attachement aux
dispositions de l’accord de
cessez-le feu du 23 mai 2014 et
ses modalités de mise en œuvre
du 13 juin 2014, ainsi que la
déclaration de cessation des
hostilités du 24 juillet de la même
année», est-il également indiqué
dans le communiqué conjoint du
chef de file de la médiation et la
Munisma. Outre la reprise du
dialogue, la médiation et l’ONU
ont évoqué avec les différentes
parties concernées les
développements «extrêmement
préoccupants» ayant marqué ces
derniers jours la localité de
Tabankort, ainsi que «le climat de
tension et d’insécurité qui prévaut
dans la région». De ces
consultations, a-t-on indiqué,
s’est dégagé le constat que ces
développements «sont de nature
à mettre en péril le processus de
paix en cours à Alger». Le chef de
file de la médiation et la Minusma
ont, dans ce contexte, rappelé les
obligations de toutes les parties,
en vertu du droit international
humanitaire, notamment en ce
qui concerne la protection des
personnes civiles en temps de
conflit armé.
Hani T./APS
Le Jour D’ALGERIE
 La neige a isolé plusieurs localités et de nombreux citoyens se sont retrouvés emprisonnés
dans leurs véhicules. Ce n'est pas la première fois que des localités entières se retrouvent
complètement coupées du monde. Les autorités locales ne sont pas équipées, notamment
en engins chasse-neige pour faire face promptement à ce genre de situations pourtant
récurrentes à chaque hiver.
Par Meriem Benchaouia
Ph/D. R.
2
L
es intempéries sont de
retour avec des conséquences déplorables.
Le mauvais temps qui
sévit depuis 48 heures dans plusieurs régions du pays n'a pas
été sans occasionner des pertes
humaines et matérielles ainsi
que la fermeture à la circulation
de plusieurs axes routiers.
Les accidents de la route ont
doublé après ces pluies abondantes. En effet, un homme a
trouvé la mort dans la commune
des Eucalyptus à Alger suite à
l'effondrement d'un immeuble. A
Tlemcen, une autre victime est a
déplorée. Il s'agit d'un vieil
homme qui a été emporté par les
flots. Par ailleurs, la neige a isolé
plusieurs localités et de nombreux citoyens se sont retrouvés
emprisonnés dans leurs véhicules. Ce n'est pas la première
fois que des localités entières se
retrouvent complètement coupées du monde. Les autorités
locales ne sont pas équipées,
notamment en engins chasseneige pour faire face promptement à ce genre de situations
pourtant récurrentes à chaque
hiver. Ainsi, plusieurs wilayas
sont devenues inaccessibles
confirmant l'alerte donnée par le
bulletin météorologique spécial
de l'Office national de la météo.
Selon un communiqué de la
Protection civile de nombreux
dégâts ont été enregistrés suite
à ces dernières intempéries.
Une personne est portée disparue, emportée par les eaux de
l'oued Tafna en crue, dans la
commune de Remchi dans la
wilaya de Tlemcen, a précisé la
Protection civile. Trois bus de
transport de voyageurs ont été
bloqués par la neige au niveau
des communes de Tiaret, selon
le communiqué. Deux effondrements de toitures ont été enregistrés, dans la même wilaya,
causant l'endommagement partiel de cinq véhicules stationnés.
Les services de la Protection civile de la wilaya de Saïda sont
également intervenus, pour le
dégagement de deux bus de
transport de voyageurs et quatre
véhicules légers ainsi que le sauvetage de trois personnes à bord
d'un véhicule léger. 200 lits de
camp et 200 couvertures ont été
aussi distribués au profit des
voyageurs bloqués par la neige,
au niveau de la gare routière de
la même wilaya. Un troupeau de
bétail a péri, pour sa part, suite
au débordement de l'oued
Berkeche dans la commune
d'Ouled Berkeche wilaya d'Ain
Témouchent. Les wilayas les
plus touchées sont : Tlemcen,
Ain Témouchent, Mostaganem,
Tizi-Ouzou, Bouira, Tissemsilt,
Tiaret,
Laghouat,
Saïda,
Relizane, El Bayadh, Médéa,
Béjaïa et Blida, selon la même
source. Des équipes d'intervention dotées de chasse-neige et
de camions pour dégager ces
axes routiers et rouvrir à la circulation les axes bloqués ont été
mobilisées dans ces wilayas.
Des équipes qui recourent également, pour rétablir et fluidifier la
circulation, à l'épandage de sel
sur plusieurs tronçons routiers.
En outre, des interventions ont
été menées pour l'épuisement
des eaux pluviales infiltrées dans
plusieurs habitations. Selon un
bilan de la direction générale de
la Protection civile (DGPC), les
«sapeurs-pompiers» ont constaté des effondrements partiels de
murs et d'habitations, notamment dans la wilaya d'Alger.
Selon un bulletin de l'Office
national
de
météorologie,
valable jusqu'à lundi, le temps
restera froid et instable dans les
régions du nord, avec de la
neige qui affectera les reliefs
dépassant les 700 mètres d'altitude.
M. B.
Aides aux réfugiés sahraouis
«Un rapport exhumé des archives pour faire diversion»
E
n réponse au rapport de
l’UE accusant l’Algérie de
détournement d’aides humanitaires des réfugiés sahraouis, le
ministre délégué sahraoui pour
l’Europe, a affirmé que le rapport de l’Office anti-fraude européen (OLAF) a été exhumé des
archives avec pour objectif de
«faire diversion» auprès de l’UE.
«Une partie importante de l’aide humanitaire accordée par l’UE
aux réfugiés sahraouis des
camps de Tindouf, en Algérie, est
détournée de façon organisée
depuis des années». Ces propos
sont révélés dans un rapport de
l’Office anti-fraude (OLAF) dont
l’AFP a publié des extraits.
L’Algérie qui soutient
et
accueille des réfugiés sahraouis
depuis 1975 est accusée,
d’après les résultats d’une
enquête menée depuis 2003, de
«coupable de détourner les
aides alimentaires destinées aux
réfugiés sahraouis». Selon ladite
enquête qui cite des noms des
responsables «coupables», le
détournement a eu lieu au port
d’Oran où le tri s’est fait de «ce
qui doit arriver et ce qui peut être
détourné». Dans sa réaction à
cette accusation, le ministre
délégué sahraoui pour l’Europe,
Mohamed Sidati, dans une
déclaration rendue publique hier
à Bruxelles a affirmé que le rapport de l’Office anti-fraude européen (OLAF), datant de 2007,
sur l’aide humanitaire européenne aux réfugiés sahraouis, a été
«exhumé» des archives avec
pour objectif de «faire diversion»
auprès de l’Union européenne
(UE). L’exhumation de ce rapport, vieux de huit ans, «est une
tentative de manipulation et de
désinformation ayant pour but
d’entacher l’image du Front
Polisario», est-il souligné dans
cette déclaration. «En dépit des
extraits publiés de ce rapport, il
est établi que les campements
de réfugiés sahraouis sont parmi
les mieux organisés au monde.
Dans les campements, le monitoring et la surveillance de l’aide
sont assurés sur le terrain par le
Haut-Commissariat des Nations
unies pour les réfugiés (HCR),
l’Office d’aide humanitaire de la
Commission
européenne
(ECHO) et la Programme alimentaire mondial (PAM), en même
temps que plusieurs ONG également présentes», est-il ajouté. La
déclaration a assuré que le Front
Polisario et les autorités sahraouies «ont toujours été coopérants, transparents et ouverts»
quant à l’aide humanitaire, relevant que «bien qu’elle soit en
dessous des besoins des populations sahraouies réfugiées,
cette aide humanitaire n’en est
pas moins grandement appréciée». «Une confiance et une
coopération fructueuse existent
entre le Croissant-Rouge sahraoui et les donateurs. Les réfu-
giés sahraouis bénéficient de
cette aide dans la transparence,
comme l’attestent les témoignages au quotidien des organisations internationales présentes
dans les campements», a-t-on
assuré.
La déclaration pour qui la
publication de ce rapport n’était
pas «innocent», a jugé qu’elle
intervenait «au moment où le
conflit du Sahara occidental est
sur l’agenda de l’ONU et où les
violations récurrentes des droits
de l’homme par le Maroc sont
régulièrement évoquées dans les
institutions européennes et
ailleurs». «Il est clair que le
Maroc dans le cadre de sa stratégie de diversion et de manipulation, cherche à déstabiliser la
population réfugiée sahraouie la
privant éventuellement de l’aide,
en mettant la pression sur les
donateurs, notamment l’UE», a-ton conclu.
Yasmine Ayadi
L’événement
Le Jour D’ALGERIE
A la veille du bilan de la première phase du consensus
Le FFS décidé à réussir
sa conférence nationale
Par Nacera Chennafi
e FFS a achevé hier les
travaux de la session
ordinaire de son conseil
national qu’il a tenue
cette fois-ci à huis clos, alors que
d’habitude la presse est invitée à
l’ouverture de ce genre de rencontres.
Dans ce cadre, le parti a préféré donner rendez-vous aux
journalistes aujourd’hui, les invitant à un point de presse au
siège national du parti à Alger.
La session du conseil national
du parti a été consacrée à la
situation politique du pays avec
notamment les événements du
Sud, sachant qu’une délégation
du FFS s’est rendue la semaine
dernière à Ghardaïa et In Salah.
D’autre part, il a été question
d’évoquer le bilan des différents
rencontres tenues dans le cadre
des consultations de consensus
national. Le Front des forces
socialistes (FFS) avait proposé
les dates des 23 et 24 février
2015 pour la tenue de la première phase de la conférence nationale du consensus national qu’il
a initiée. Mohand Amokrane
Cherifi, membre de l’instance
présidentielle du FFS, avait
expliqué que le parti a choisi de
tenir cette rencontre à une date
symbole de l’histoire du pays, à
savoir la nationalisation des
hydrocarbures (24 février 1971).
Il est à noter que durant le
mois en cours, le FFS a accéléré
le rythme de ses consultations
avec d’autres partis, personnalités nationales et médiatiques
pour expliquer son projet de
consensus qui vise, selon ses
initiateurs, à conduire un «dialogue dans un cadre apaisé, loin
L
Ph/D. R.
 Le Front des forces socialistes a établi hier son bilan de la première étape
de ses consultations en vue d'organiser une conférence du consensus national.
Les résultats seront annoncés aujourd'hui par la direction du parti.
de toute forme de confrontation».
Le Front des forces socialistes (FFS) a rencontré, mercredi à Alger, le Conseil national
économique et social (Cnes)
dans le cadre de l’initiative du
«consensus national» lancée par
cette formation politique. «Tout
en saluant l’initiative portant sur la
reconstruction d’un consensus
national, j’ai tenu à signaler et à
faire observer que nous étions
dans un espace transpartisan.
Nous sommes dans l’observation
qui nous permet de produire, par
nécessité, des solutions de
consensus», a déclaré à l’APS le
président du Cnes, MohamedSeghir Babès, à l’issue de cette
rencontre.
Bien avant, la délégation du
FFS a été reçue par Ahmed Taleb
El Ibrahimi, mais aucune information n’a filtré sur sa position
par rapport à l’initiative du parti.
Le FFS avait rencontré également l’avocat Mokrane Aït Larbi,
ex-membre du Conseil de la
nation, qui a officiellement
annoncé sa participation à l’initiative du FFS. Avant lui, l’instance présidentielle du parti était
chez l’économiste et universitaire Abderrahmane Mebtoul, qui
compte lui aussi prendre part à la
conférence. Le parti avait également rencontré, en son siège à
Alger et durant le mois en cours,
Ali Kefaïfi, expert en énergie, et
Ahmed Fettani, directeur du quotidien L’Expression, Abrous
Outoudert, directeur de publication de Liberté et Saïd Chibane,
ancien ministre des Affaires reli-
gieuses.
Lors de sa première phase
des consultations menées dans
le cadre de son projet de
consensus national, le FFS a
organisé 62 rencontres avec des
partis politiques, des personnalités et des organisations syndicales.
La direction du FFS ne cesse
de mettre en exergue la «neutralité et l’inclusivité de sa
démarche, ainsi que l’égalité des
participants et l’absence de préalables». Cependant, une partie
de l’opposition continue de rejeter cette initiative. Il s’agit notamment de la Coordination pour les
libertés et la transition démocratique et le candidat malheureux à
la présidentielle du 17 avril dernier, Ali Benflis. N. C.
Sécurité et terrorisme au menu des discussions
Le président nigérien aujourd'hui à Alger
L
e président nigérien, Mohamadou
Issoufou, est attendu aujourd’hui à Alger,
à la tête d’une importante délégation pour
une visite officielle de trois jours, selon un
communiqué de la présidence de la
République.
L’hôte de l’Algérie s’entretiendra avec le
président de la République, Abdelaziz
Bouteflika, sur «(…) des questions internationales et régionales d’intérêt commun, notamment le règlement des crises du Nord-Mali et
de la Libye, ainsi que la lutte contre le terrorisme et le crime transfrontalier dans l’espace
sahélo-saharien», lit-on dans le même communiqué. Au menu de cette visite, principalement, les problèmes sécuritaires et la lutte
contre le terrorisme, en raison des derniers
développements inquiétants de la situation
dans le Sahel.
A préciser que le Niger fait partie de
l’équipe de médiation dans le cadre du dialogue intermalien, conduit par l’Algérie. «Le
Niger appuie les actions entreprises par
l’Algérie au Mali et en Libye dans le cadre de
la recherche d’une solution politique aux
crises secouant ces deux pays», a rappelé
l’agence APS qui cite une source diplomatique.
En tout début janvier, le président nigérien
était le premier à avoir appelé à une intervention internationale en Libye, car estime-t-il,
«c’est indispensable» en vue de mettre fin au
conflit qui y règne mais aussi au chaos dans
les pays voisins. Les craintes de M. Issoufou
sont justifiées, en effet. Son pays se retrouve
entouré par la menace terroriste grandissante, notamment au Mali, au Nigeria mais aussi
en Libye. Dans une interview accordée au
journal français Libération, au lendemain de
l’attaque contre Charlie Hebdo, il explique
que «le chaos règne en Libye et ce pays est
devenu le sanctuaire de groupes qui déstabilisent toute la région», rappelant que «ce qui
s’est passé au Mali est en grande partie la
conséquence de la chute de Kaddafi».
«Aujourd’hui encore, c’est de Libye que
viennent les armes qui circulent dans le nord
du Mali, c’est en Libye que se réfugient les
terroristes pour échapper aux forces françaises et africaines», a-t-il tenu à souligner.
Le Niger, qui a déjà son lot de pauvreté et
de problèmes, se retrouve, sans le vouloir,
forcé de souffrir des conséquences de
l’avancée des groupes terroristes dans les
pays voisins. «Nous avons dû accueillir près
de 150 000 réfugiés qui fuyaient les exactions
de Boko Haram au Nigeria. Ils s’ajoutent aux
50 000 réfugiés qui ont fui le Mali. C’est une
lourde charge pour un pays pauvre», a-t-il
déclaré au journal français.
Au titre des relations bilatérales, l’Algérie
avait, en 2010, procédé à l’effacement de la
dette nigérienne. L’Algérie a, par ailleurs,
octroyé plusieurs dons et aides humanitaires
en produits alimentaires et médicaments au
Niger. Dans le domaine de la formation,
apprend-on, le Niger est le pays qui bénéficie du plus grand nombre de bourses, en
hausse chaque année.
Les discussions entre les membres des
deux délégations, a-t-on précisé dans le
communiqué de la présidence, «ne manqueront pas d’ouvrir de nouveaux horizons à la
coopération et aux échanges économiques
et commerciaux entre les deux pays voisins».
A ce titre, concernant la coopération, il est
rappeler que la Commission mixte algéronigérienne se réunit régulièrement, de même
que le Comité bilatéral frontalier, présidé par
le ministère de l’Intérieur et des Collectivités
locales, dont la mission consiste à évaluer et
initier des actions de coopération entre les
zones frontalières algéro-nigériennes.
Massinissa Benlakehal
Dimanche 25 janvier 2015
3
EDITO
Intempéries,
comme
tous les hivers
Suite de la page une
E
t pourtant, que l’on
sache, la plupart des
communes, notamment celles qui en ont
besoin, celles des montagnes, sont équipées de
moyens de déneigement, ce
qui n’empêche pas des villages entiers de se retrouver
entièrement
coupés
du
monde. Cet isolement, d’aucuns le voient, à tort évidemment, comme un repos forcé
au coin du feu, à se raconter
des contes d’autrefois et
jouissant du spectacle d’un
paysage d’une blancheur
immaculée… Or, cette image
d’Epinal est contredite par la
triste réalité, celle, non pas
de tracas, mais de véritable
calvaire qu’endurent les habitants des zones enclavées,
privés de chauffage, de
soins, parfois urgents et parfois même de nourriture. Il se
trouve que, contrairement à
une tradition qui a permis aux
montagnards de survivre sur
les crêtes des siècles durant,
en étant autonomes et sans
ressentir le besoin de s’approvisionner pendant des
semaines, voire tout l’hiver,
celle du ravitaillement rangé
dans le grenier (la fameuse
âoula), a totalement disparu.
Ce serait bien sûr ridicule et
faire injure à la modernité que
de demander la résurrection
de cette tradition de survie,
mais il faut répondre aux exigences de cette même
modernité. Souvent, il suffit
d’un smig de précautions,
pour peu qu’elles soient
mises en œuvre en période
estivale, comme le nettoiement des avaloirs, ou la mise
en place de meilleurs
réseaux d’évacuation d’eaux
pluviales, le tout accompagné d’un système d’alerte
efficace à la veille des intempéries, par exemple en interdisant carrément des déplacements de véhicules sur les
zones à risque. Cependant,
pour les intempéries comme
pour tout le reste les préoccupations citoyennes demeurent reléguées au second
plan dans l’agenda des élus
locaux, ayant comme de bien
entendu d’autres chats à
fouetter, souvent (sauf le respect dû aux élus intègres)
sous forme de compte en
banque à conforter. En
somme, les intempéries
devraient se réapproprier leur
vocation d’origine, celle de
prodiguer à l’Algérien pluie et
neige sous le seul versant du
bénéfique… Autrement dit,
qu’on extirpe de la pluie et de
la neige leur charge d’«intempéries»…
N. S.
Actuel
Jeudi
3 avril
Dimanche
252014
janvier 2015
Approuvés par certains magasins et ignorés par d'autres
Allocation versée aux
handicapés à El Tarf
Les soldes d’hiver
attirent la clientèle
500 indus
bénéficiaires exclus
du fichier
PAS MOINS de 515 indus
bénéficiaires de l'allocation versée par la direction de l'action
sociale aux personnes handicapées à 100% ont été débusqués et exclus du fichier dans
la wilaya d'El Tarf, a indiqué,
samedi à l'APS, la directrice
locale du secteur, Khadidja
Bouchakour. Selon cette responsable, l'opération d'assainissement déclenchée par
l'Etat a permis de découvrir, au
31 décembre 2014, de nombreux cas de fraude commis
par des personnes disposant
déjà d'une autre pension régulièrement versée. Rappelant
les conditions qui permettent
d'ouvrir droit à l'allocation pour
handicapés à 100%, M
Bouchakour a affirmé que l'enquête qui se poursuit au titre
de l'assainissement du fichier,
touchera également les bénéficiaires de l'allocation forfaitaire
de solidarité (AFS) et du dispositif d'aide à l'insertion sociale
(DAIS). Cette mise à jour des
listes des personnes handicapées ou nécessiteuses a pour
but d’«élaborer une banque de
données actualisée pour une
bonne gestion des deniers de
l'Etat» et de «préparer la liste
des familles réellement dans le
besoin devant bénéficier des
actions de solidarité à mener
durant le prochain mois de
ramadhan».
K. L.
me
Protection civile
230 secouristes
volontaires formés
PAS MOINS de 230 secouristes volontaires de proximité
(SVP) dont 61 femmes ont été
formés aux premiers gestes de
secours, de sauvetage et de
prévention de risques dans la
wilaya de Ghardaïa durant l'année écoulée, selon un bilan
des services de la Protection
civile. Initiée par la direction
générale de la Protection civile
depuis 2010, cette formation a
pour objectif d'améliorer les
plans de secours et d'alerte
ainsi que de renforcer les capacités des secouristes en les initiant aux techniques d'intervention, de sauvetage et d'évacuation lors des catastrophes et
autres accidents, a expliqué à
l'APS le lieutenant-colonel
Abdelmalek Boubertakh. Au
total, 1 469 secouristes volontaires de proximité, dont 384
femmes, ont été formés et
entraînés aux modes d'interventions lors des catastrophes
naturelles et humaines, par des
experts de la Protection civile
depuis 2010 dans la wilaya de
Ghardaïa, a souligné le même
responsable, précisant que l'intervention des secouristes
volontaires de proximité est
cruciale aux premières heures
qui suivent la catastrophe avant
l'arrivée des équipes professionnelles de la Protection civile. S'agissant des activités de
l'année précédente, 14 636
interventions ont été menées
par les éléments de la
Protection civile au niveau de
cette wilaya, soit en moyenne
1 920 interventions mensuelles
dont 8 718 opérations d'assistance aux personnes malades
ou en danger, a indiqué la
même source.
K. O.
Le Jour D’ALGERIE
 L'opération s'étalera du 18 janvier au 28 février, soit six semaines. Cette activité,
qui se déroule lors de deux périodes de l'année, en hiver et en été, est réglementée.
Les commerçants intéressés doivent déposer leurs demandes au niveau de la direction
du commerce, même après l'ouverture de la saison.
Par Sarah Harchaou
Ph/D.R
4
L
es soldes à Alger sont
de retour cet hiver. Les
commerçants sont très
nombreux a l'annoncer
sur leurs vitrines, profitant de l'occasion pour liquider l'ancien
stock, que ce soit dans les
grandes artères de la capitale
(Didouche Mourad, Hassiba Ben
Bouali, Larbi Ben M'hidi,…) ou
encore au niveau des grands
centre
commerciaux
Bab
Ezzouar, Ardis et autres. La
durée des soldes a été fixée par
la direction du commerce d'Alger
qui a délivré les autorisations
aux commerçants. L'opération
s'étalera du 18 janvier au 28
février, soit six semaines. Cette
activité, qui se déroule lors de
deux périodes de l'année, en
hiver et en été, est réglementée.
Les commerçants intéressés doivent déposer leurs demandes au
niveau de la direction, même
après l'ouverture de la saison.
Tout dépôt de dossier conforme
donne lieu à la délivrance d'une
autorisation qui permet au commerçant d'entamer les ventes en
soldes durant la période fixée.
Autrement, le présent décret prévoit des sanctions. Des réductions de 20 jusqu'à 70% au profit
des articles vendus. Des chaussures cédés à 1 500 DA, des
manteaux à 2 500 DA, des pulls à
1 000 DA. Même les plus grands
magasins procèdent aux soldes,
collant des affiches sur les
vitrines, façon d'attirer l'attention
des gens.
Par ailleurs, certains ne sont
pas concernés par les soldes ou
du moins n'ont pas affiché les
«soldes» sur leurs vitrines. Mais
une fois dans le magasin, les
promotions et les soldes font
ravage. Cette solution a été
adoptée pour échapper au
contrôleur envoyé par les communes. «Il faut attendre 15 jours
pour avoir l'autorisation, tout cela
pour pouvoir mettre le mot solde,
c'est un peu trop», déclare le propriétaire d'une boutique de
chaussures femmes aux alentours d'Alger-Centre. Dans ce
même contexte, une vendeuse
d'un magasin de prêt-a-porter
nous a confirmé que «c'est l'anarchie totale, personne ne respecte
le délai des soldes délivré par la
direction du commerce d'Alger,
et tant qu'il n'affiche pas le mot
‘’soldes’’, il échappe aux sanctions». Il faut savoir que la vente
en solde est une pratique commerciale réglementée en Algérie,
et ce, à travers le décret exécutif
n° 06-215 du 18 juin 2006 fixant
les conditions et les modalités de
réalisation des ventes en soldes,
des ventes promotionnelles, des
ventes en liquidation de stocks,
des ventes en magasins d'usines
et des ventes au déballage. En
outre, le solde a été ignoré par
certains magasins comme le cas
du propriétaire d'un commerce
de chaussures et de sacs de
marques qui nous déclare que
son magasin «ne fait pas de
soldes vu la qualité de ses produits, leur cherté et leur importation d'Italie». Les gens sont satisfaits et estiment que cette période devrait durer plus longtemps.
C’est notamment l’avis d'une
dame et de sa fille qui préparent
le trousseau de mariage. «J’ai
attendu cette période afin de
pouvoir faire mon trousseau. Les
prix sont raisonnables, c'est le
moment de me faire plaisir», a
déclaré la jeune fille. D’autres
personnes sont mécontentes et
estiment que c'est de l'arnaque.
Deux jeunes filles nous ont affirmé que les soldes ne les attirent
pas du tout car elles sont
conscientes que les produits
soldés font partie d’anciens
stocks et que les vendeurs profitent de cette occasion avant l'arrivée des soldes en augmentant
les prix des articles. «Une fois la
date des soldes arrivée, ils font
des réduction de 20 à 50%. C'est
de l'arnaque», ont-elles indiqué.
S. H.
Béjaïa
Rassemblement contre l'exploitation du gaz de schiste
P
lusieurs dizaines de personnes se sont
rassemblées hier matin à la place de la
Liberté de la Presse «Saïd-Mekbel», à
Béjaïa, sous la pluie et dans le froid, pour
dire «Non à l'exploration et l'exploitation du
gaz de schiste dans le Sud». Arborant des
pancartes, elles ont tenu à dénoncer «la
décision précipitée et unilatérale des pouvoirs publics, sans débat et sans concertation, visant l'exploration et l'exploitation du
gaz de schiste». Cette manifestation intervient au lendemain des déclarations du
Chef du gouvernement à la télévision sur la
question. M. Sellal avait rassuré que «le
gouvernement n'a pas l'intention de lancer
des projets d'exploitation de cette ressource
énergétique non conventionnelle». La manifestation a été menée par un collectif d'associations et de partis politiques de Béjaïa
avec la participation de militants de la Ligue
algérienne pour la défense des droits de
l'Homme (Laddh), le Parti socialiste des travailleurs (PST), le Mouvement démocratique et sociale (MDS), le Rassemblement
action jeunesse (RAJ), les membres du
Café littéraire de Béjaïa (CLB) et le Collectif
culturel (CCI), des militants connus du mouvement «Barakat» et d'autres se sont déplacés de Tamanrasset. Ces derniers ont exprimé leur soutien et solidarité avec les habitants d'In Salah qui se sont soulevés contre
l'exploitation de ce gaz. Ils ont demandé
«un moratoire jusqu'à l'acquisition d'une
technologie qui garantisse la protection de
l'environnement et de la santé publique». Ils
ont exigé aussi «l'arrêt immédiat de l'exploration du gaz de schiste sur le territoire
national» et plaidé pour «l'ouverture d'un
débat national sur la question avec la participation de la société civile et des experts
pour tracer les contours d'une nouvelle politique économique et énergétique propre
durable, qui diversifient l'économie hors
hydrocarbures et capable de créer des
richesses pour le pays et relever le niveau
de vie de ses citoyens». «Au lieu d'une politique et une stratégie économique tournées
vers des investissements créateurs de
richesses et d'emplois, porteurs d'un développement durable et d'une vision pour
diversifier l'économie nationale hors hydrocarbures sans porter atteinte à l'environne-
ment et à la santé publique, le gouvernement préfère la fuite en avant en adoptant
une politique suicidaire au détriment de l'intérêt général du pays et des générations
futures», ont estimé les protestataires qui
relèvent les risques et dangers sur l'environnement. «La technique d'exploitation du gaz
de schiste par fracturation hydraulique,
interdite en France et ailleurs, nécessite l'utilisation de quantités énormes d'eau ce qui à
terme épuisera les réserves de la nappe
albienne, pollue la nappe phréatique et
émet des radiations cancérigènes», font-ils
observer, estimant par ailleurs que «l'université algérienne ne peut rester à l'écart de
ces événements, alors qu'elle doit être au
cœur de l'évolution, porter les aspirations de
la société et être à l'avant-garde de la lutte
aux côtés de la société civile». Enfin, un
appel a été lancé en direction de la communauté universitaire, les citoyennes et
citoyens à participer à la marche pacifique
qui aura lieu le mercredi 28 janvier à 10h à
partir du campus Targa Ouzemour vers le
siège de la wilaya.
Hocine Cherfa
Economie
Le Jour D’ALGERIE
Dimanche 25 janvier 2015
5
Céréales
Les importations à plus de 3,5 milliards de dollars
Ph/DR
 Les quantités d'importations des céréales ont connu une tendance haussière de près de 22,4% avec 12,3 millions
de tonnes en 2014, contre 10,04 millions de tonnes l'année d'auparavant, précise le Centre national de
l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis).
Par Fahem L.
L
es importations de
céréales (blé, orge et
maïs) se sont établies à
3,54 milliards de dollars
(mds usd) en 2014, contre 3,16
mds usd en 2013, soit une hausse de près de 12%, a appris
l'APS auprès des Douanes algériennes.
Les quantités d'importations
des céréales ont également
connu une tendance haussière
de près de 22,4% avec 12,3 millions de tonnes des céréales en
2014, contre 10,04 millions de
tonnes l'année d'auparavant,
précise le Centre national de l'informatique et des statistiques
des douanes (Cnis).
Par catégorie de céréales, les
importations de blé (tendre, dur
et semences) ont atteint 2,37
mds usd contre 2,12 mds usd
sur la même période de comparaison, en hausse de 11,7% en
valeur, relèvent les douanes.
Les quantités ont également
connu, en 2014, une augmentation de 17,5% totalisant 7,41 millions de tonnes, contre 6,31 millions de tonnes.
Cette hausse a été tirée
essentiellement par une hausse
de plus de 80% des importations
de blé dur.
En effet, les importations de
blé dur ont atteint 784,01 millions
usd (pour une quantité de 1,978
million de tonnes en 2014),
contre 434,03 millions usd (1,09
million de tonnes) l'année
d'avant.
La facture des céréales reste
aussi alourdie par les achats de
blé tendre malgré leur tendance
baissière durant 2014.
En effet, les importations
algériennes de blé tendre sont
estimées à 1,58 md usd (quantité de 5,438 millions de tonnes),
contre 1,68 md usd (5,213 millions de tonnes), reculant de
5,8% en valeur, selon les
douanes.
Pour les autres types de
céréales, les importations de l'orge ont augmenté à près de 196,6
millions de dollars pour 770 222
tonnes, contre 152,3 millions de
dollars pour 514 798 tonnes, en
hausse de plus de 29% en
valeur, détaille le Cnis.
Les importations du maïs, qui
ont aussi connu une augmentation de plus de près de 9,6% en
valeur, ont atteint 977,13 millions
de dollars pour 4,108 millions de
tonnes en 2014, contre 891,78
millions de dollars pour 3,218
millions en 2013.
A rappeler que la production
céréalière nationale de la campagne 2013-2014 a reculé de
30% par rapport à la saison précédente en s'établissant à 34 mil-
Cotations boursières des produits de base
L
Quelles répercussions sur le marché national ?
es grandes tendances de l'évolution
boursière mondiale des produits de base
restent mitigées durant ce mois de juin 2014.
En effet, les cotations boursières de certains
de ces produits font ressortir une certaine
tendance à la hausse pour, notamment, le
blé tendre, le maïs, le riz et le café et une
baisse des sucres roux et blanc.
1-Le marché des céréales : en raison de
sa spécificité, les cours moyens des blés
relevés pour le mois de juin 2014 ont connu
une baisse de 83 dollars la tonne pour le blé
dur et une hausse de plus de 19 dollars la
tonne pour le blé tendre. Comparés à la
même période de l'année 2013, les cours
boursiers avaient enregistrés des baisses
pour les blés tendres et dur (-17% et
-8%). Par ailleurs selon les prévisions du
Conseil international des céréales (CIC), la
production mondiale devrait reculer de 2%
en 2014/2019 pour se situer et se stabiliser à
694 millions de tonnes. De même que les
niveaux de consommation humaine et animale devraient relever la consommation de
1% pour atteindre 698 millions de tonnes
avec un impact sur les stocks mondiaux qui
vont légèrement reculer. Les échanges mondiaux pour 2014/2015 sont estimés à 145 millions de tonnes avec de forts achats de la
Chine qui devraient maintenir un volume
annuel de 288 millions de tonnes.
2- Le marché des maïs : vers une stabilité et une baisse des prix
Les cours moyens du maïs à terme ont
clôturé, pour le mois de juin, à la hausse par
rapport au mois précédent de +3% et en
baisse de -14% par rapport à la même pério-
de de l'année 2013. Dans ce cadre, le CIC
estime la production mondiale du maïs à 961
millions de tonnes pour la campagne
2014/2015, en repli de 1% par rapport à la
campagne précédente en raison des rendements très faibles, de même que les stocks
mondiaux sont estimés à 171 millions de
tonnes avec une forte progression du volume
aux Etats-Unis.
3-Le marché du riz : une constance à la
hausse
Les cours moyens à terme du riz ont
connu une hausse au cours du mois de juin
de 0,26% par rapport au mois précédent et
de 1% par rapport à 2013. L'utilisation mondiale du riz pourrait continuer de croître en
2014/2015 pour atteindre, selon les estimations, 502 millions de tonnes en raison de la
hausse de la consommation alimentaire.
4- Le marché du sucre : une évolution
du marché boursier à la baisse
Les cours boursiers de l'année 2014 ont
évolué à la baisse pour le sucre blanc et à la
hausse pour le sucre roux. Selon les premières estimations de l'organisation internationale du sucre (ISO) le marché du sucre
sera en excédent d'offre pour la quatrième
saison consécutive malgré un léger déclin de
la production mondiale. L'ISO prévoit que la
production mondiale pour 2013/2014 s'établira à 180 millions de tonnes, et ce, face à
une demande mondiale de 176 millions de
tonnes. Par ailleurs, affectés par une surabondance d'offres, les prix du sucre sont
tombés au plus bas niveau depuis maintenant 3 ans. Mais cette tendance ne semble
nullement se répercuter sur le prix de vente
au niveau national où les prix sont toujours
fixés et plafonnés par les producteurs et
importateurs du sucre sans impact direct sur
le prix de détail.
4-Le marché des cafés : robusta et arabica en baisse
Les cours boursiers des cafés enregistrés
pour la même période de 2014 ont connu
des baisses pour le robusta de -51% et une
hausse de +de 416%. Cependant le marché
mondial souffrira d'un déficit d'offre au cours
de la saison 2014/2015 à cause de la sécheresse au Brésil, selon les estimations de l'organisation internationale du café.
Cependant devant ces fortes fluctuations
mondiales et un marché des produits de
base dominé par les grandes puissances
économiques : USA, Chine, Canada, Brésil
et pays asiatiques, l'Algérie se doit de se
doter d'un observatoire national d'analyse et
de suivi du marché mondial des produits de
base, charge d'élaborer les prévisions nécessaires pour une meilleure régulation du marché et des stocks. Comme elle se doit de disposer de véritables négociateurs professionnels et d'importateurs spécialisés exclusivement sur les produits de base ayant les capacités d'agir et de soutenir la politique nationale d'importation face à un marché mondial en
perpétuel fluctuation. Le développement des
capacités de stockage, le contrôle de la qualité des produits importés et la mise en
œuvre d'une véritable politique de régulation
des opérations d'importation, constituent les
éléments-clés
de la stabilité de nos
échanges et importations.
Magda Malek
lions de quintaux contre 49,1 millions de quintaux durant la campagne 2012-2013.
Dépendante, entre autres,
des conditions climatiques, la
production céréalière ne cesse
de reculer depuis les rendements records enregistrés lors
de la campagne 2008-2009 avec
une production de 61,2 millions
de quintaux.
F. L./APS
La régulation des prix
Une priorité pour les
produits sensibles
L'ANALYSE de l'évolution des
prix des produits sensibles au
cours du mois de juin sur le
marché national fait ressortir
une certaine stabilité des prix
moyens à consommateurs
pour la majorité des produits
alimentaires à l'exception de la
farine, de la pomme de terre et
de la tomate .
1-Les produits d'épicerie : les
prix moyens de ces produits
sont demeurés relativement
stables à l'exception de la farine conditionnée et infantile
ainsi que le thé et le concentré
de tomates. Par ailleurs, des
baisses sensibles ont été enregistrées pour le sucre blanc, la
levure, le riz et les pâtes alimentaires.
2-Les légumes secs : les prix
moyens des légumes secs ont
été stables à l'exception des
lentilles qui ont connu une
baisse de 3% par rapport au
mois précédent. Certains produits ont connu une flambée
sans précédent de 44% pour
les haricots secs, tandis que
les pois chiches et les lentilles
ont connu des baisses sensibles de 26% et 7% par rapport au mois de juin 2013.
3-les légumes frais : les prix
moyens à consommateurs
comparé au mois précédent
sont à la hausse pour la
pomme de terre et la tomate et
à la baisse pour l'ail et connaissent une stabilité pour l'oignon
sec. La même tendance est
enregistrée par rapport à juin
2013.
4- Les viandes (rouges,
blanches et œufs) : comparés
au mois précédents, les prix
moyens à consommateurs sont
en baisse pour l'ensemble des
produits oscillant entre 1,3% et
9,1%.
Face à ces fluctuations des prix
à la consommation, la régulation du marché devient la priorité des autorités publiques.
Cela devra passer par la réhabilitation des marchés de gros,
la réalisation de marché de
proximité, l'entrée sur le marché de la grande distribution et
qui permettra sans nul doute
de stabiliser les prix des produits de large consommation
et de mieux réguler la commercialisation de ces produits de
base.
Magda M.
Histoire
Le Jour D’ALGERIE
Dimanche 25 janvier 2015
7
Pendant la guerre de Libération
Didouche Mourad a utilisé le sport
pour mobiliser les jeunes
 Didouche Mourad était connu pour sa passion du sport et ses activités de scout. Il a formé le club «Rama», ce qui
lui a permis de mieux se rapprocher des jeunes des quartiers, notamment à El Mouradia (Alger). Didouche Mourad,
auteur de la célèbre citation : «Nous ne sommes pas éternels. Une génération viendra après nous qui portera le
flambeau de la Révolution», est originaire de la wilaya de Tizi-ouzou. Né le 13 juillet 1927, Didouche Mourad a
étudié au Lycée technique d'El Hamma (Alger).
sommes pas éternels. Une génération viendra après nous qui
portera le flambeau de la
Révolution», est originaire de la
wilaya de Tizi-ouzou. Né le 13
juillet 1927, Didouche Mourad a
étudié au Lycée technique d'El
Hamma (Alger). Dès 1945, il se
consacra à la politique et fut
nommé
chef
du
NordConstantinois.
Il est tombé au champ d'honneur le 18 janvier 1955 en compagnie de six autres moudjahiddine dans la région de
Smendou.
S. K./APS
Par Salem Khelil
L
e chahid Didouche
Mourad a utilisé le sport
pour inciter les jeunes à
rejoindre les rangs de la
Révolution de novembre, a indiqué, lundi à Alger, le moudjahid
Abderrahmane Kaci Abdallah.
Lors d'une conférence organi-
sée par le Musée du moudjahid
à l'occasion du 60 anniversaire
de la mort du chahid Didouche
Mourad, le moudjahid Kaci a
rappelé comment Didouche
Mourad utilisait le sport comme
moyen d'attirer les jeunes pour
les inciter à rejoindre les rangs
de la révolution.
e
Il a précisé que Didouche
Mourad était connu pour sa passion du sport et ses activités de
scout. Il a formé le club «Rama»,
ce qui lui a permis de mieux se
rapprocher des jeunes des quartiers, notamment à El Mouradia
(Alger). L'historien Tlemceni
Benyoucef a évoqué de son côté
le parcours politique du chahid
Didouche Mourad, notamment
sa participation aux événements
du 8 mai 1945 et son rôle dans la
création de l'Organisation spéciale, outre ses activités militaires.
Didouche Mourad, auteur de
la célèbre citation : «Nous ne
Concours sur la Révolution à Tlemcen
L
Le ministre des Moudjahidine honore les lauréats
e ministre des Moudjahidine, Tayeb
Zitouni, a présidé, vendredi, à la maison
de la culture Abdelkader-Alloula de Tlemcen,
une cérémonie organisée en l'honneur des
21 lauréats du concours de wilaya sur la
révolution du 1 novembre 1954.
Dans une allocution prononcée à cette
occasion, le directeur de wilaya des moudjahidine a mis en exergue les objectifs de ce
concours visant à encourager les jeunes
générations à effectuer des recherches sur
les sacrifices de leurs aînés pour le recouvrement de l'indépendance nationale.
er
Ce concours a vu la participation des
élèves des différents établissements scolaires, des stagiaires de la formation professionnelle et des étudiants des différentes
facultés de la wilaya de Tlemcen.
Durant sa visite de quatre jours, le
ministre devra présider des cérémonies de
baptisation de plusieurs établissements du
nom des chouhada et visiter des sites et
monuments historiques de la région ainsi
que des centres de détention et de tortures
datant de la période coloniale. Tayeb Zitouni
devra également rencontrer des moudjahidi-
ne et des ayants droit. Le ministre des
Moudjahidine présidera également l'ouverture des travaux d'un colloque national sur
«Les centres de détention et de torture de
l'armée coloniale dans la wilaya 5 historique», prévu les 26 et 27 du mois en cours
au Musée du moudjahid, à Tlemcen.
Cette rencontre verra la participation de
chercheurs universitaires, d'historiens et d'un
grand nombre de moudjahidine de la région
qui apporteront des témoignages sur la pratique de la torture durant la guerre de
Libération nationale.
R. H.
Guerre de Libération
Le ministère des Moudjahidine remet 22 documentaires à l'ENTV
L
e
ministère
des
Moudjahidine a remis récemment à l'Entreprise nationale de
télévision (Entv), 22 documentaires sur la guerre de Libération
nationale. Ces films documentaires portent sur différents
thèmes dont le parcours de la
révolution, les personnalités historiques et les pratiques coloniales, notamment la torture
dans les prisons et les camps de
détention. A cette occasion, le
ministre des Moudjahidine,
Tayeb Zitouni, a souligné la
nécessité de préserver la
mémoire nationale qui est un
«devoir sacré», rappelant le rôle
primordial des médias publics et
privés dans la transmission du
message de la glorieuse révolution aux générations et au
monde entier.
Pour le ministre, ces œuvres
remises au ministère de la
Communication, représenté par
l'ENTV, devront «enrichir la grille
des programmes des chaînes
terrestres et satellitaires». M.
Zitouni a relevé que 150 publications ont été distribuées aux
écoles et aux musées nationaux,
outre 4 000 000 de livres sur la
révolution distribués aux élèves,
tous paliers confondus.
Le ministre a par ailleurs indiqué que 8 autres films documentaires seront «prêts» et remis prochainement, soulignant que
«l'Histoire doit être écrite par des
personnes intègres et fidèles à
l'Algérie au même titre que les
martyrs de la révolution». A une
question sur les films documen-
taires sur les héros de la guerre
de Libération, le ministre a précisé que plusieurs œuvres sont
actuellement en cours de tournage, à l'instar du film sur Zirout
Youcef. Concernant les œuvres
retraçant le parcours militant de
Messali El-Hadj, M. Zitouni a précisé que le ministère était «prêt à
réaliser une œuvre sur cette personnalité nationale si des scénarios écrits par des personnes
intègres sont disponibles».
Pour sa part, le ministre de la
Communication, Hamid Grine, a
indiqué que ces documentaires
ont une «forte symbolique de par
la valeur et la dimension philosophiques qu'ils véhiculent», rappelant que cette initiative s'inscrit
dans le cadre de la préservation
de la mémoire collective des
Algériens.
Le directeur du
Centre national des études et
recherches sur le mouvement
national, Djamel Yahiaoui, a souligné que ces documentaires
sont réalisés par des «jeunes et
des femmes en tant que scénaristes et réalisateurs».
33 productions entre longs
métrages et documentaires sont
chapeautées par le centre dont
un film documentaire sur l'histoire de l'emblème national et la
troupe artistique du Front de
libération nationale (FLN), a indiqué le même responsable selon
lequel des documentaires sont
prévus sur les camps de détention, les prisons ainsi que le
mémorandum de novembre qui
englobe 365 évènements.
Said F.
Prochainement
créé à Constantine
Un musée dédié à
l'histoire de
l'Education nationale
UN MUSÉE entièrement dédié
à l'histoire de l'Education nationale, retraçant le parcours de
ce secteur depuis l'indépendance et les réformes qu'il a
connues, sera
«prochainement» créé à
Constantine, a-t-on appris hier
auprès de la direction de l'éducation (DEW).
Un bâtiment, situé au quartier
du Coudiat au centre-ville, non
loin du siège de la direction de
l'éducation, a été désigné pour
abriter le projet «ambitieux», a
indiqué à l'APS le responsable
de la cellule de communication
de la DEW, Mohamed Lattafi.
Il a ajouté que des contacts ont
été entamés avec les professionnels du secteur de l'éducation en vue de réunir, par le
biais d'acquisitions et de dons,
le patrimoine scolaire.
Matériels et mobilier scolaires,
travaux d'élèves et d'enseignants, jeux et jouets éducatifs
et de nombreuses photographies constitueront l'essentiel
des collections de ce musée.
Manuels pédagogiques, périodiques scolaires et ouvrages
de littérature de jeunesse enrichiront également ce projet, a
souligné la même source,
notant que de par leur ancienneté, leur diversité et leur complémentarité, ces collections
constitueront «un ensemble
documentaire exceptionnel».
Affirmant que le futur musée de
l'éducation est «de nature à
développer les échanges entre
l'école et la société», M. Lattafi
a souligné «l'apport d'une telle
structure dans la recherche
pédagogique et la formation,
ainsi que dans la préservation
de la mémoire de l'Education
nationale en Algérie». Hani Y.
Régions
Le Jour D’ALGERIE
Dimanche 25 janvier 2015
Béjaïa
Boumerdès/ «Tronçon
de la mort» de
l’autoroute Est-Ouest
Prochaine journée d’étude
sur la médiation judiciaire
4 personnes
d’une même
famille
périssent dans
un accident
 La journée d’étude devrait réunir les autorités locales, des membres de la société civile ainsi
que les professionnels de la justice des différentes régions. Elle aura pour but de mettre en
exergue la définition de la médiation judiciaire et son évolution depuis sa promulgation en 2009
par le code de procédure civile et administrative.
Ph. DR
Par H. Cherfa
L
a médiation judiciaire fera l’objet d’une
journée d’étude dans les jours ou
semaines à venir. A ce propos, une
assemblée générale a été organisée samedi
dernier au palais de justice de Béjaïa. Cette
réunion a regroupé les médiateurs judiciaires
des tribunaux de Kherrata, Amizour, Sidi Aïch,
Akbou et Béjaïa.
La journée d’étude devrait réunir les autorités locales, des membres de la société civile
ainsi que les professionnels de la justice des
différentes régions. Elle aura pour but de lettre
en exergue la définition de la médiation judiciaire et son évolution depuis sa promulgation
en 2009 par le code de procédure civile et
administrative, souligne-t-on dans un communiqué de presse.
«En plus d’être une démarche commune, la
médiation est plus rapide, moins coûteuse,
confidentielle et favorise le rapprochement
entre les parties en conflit», expliquera le président du bureau des médiateurs judiciaires de
Béjaïa, M Mohamed Khimoum.
Selon lui, «le nombre important d’affaires
contentieuses, la lenteur, le coût et la complexité sont autant de points noirs soulevé très régulièrement par les justiciables à l’encontre d’un
e
ordre judiciaire qui ne peut plus faire face à
l’augmentation du contentieux». Et d’ajouter :
«Les textes de loi disposent que le juge peut,
en tout état de la procédure et après avoir
recueilli l’accord des parties, ordonner une
médiation qui est confiée à un professionnel
dûment agrée par la chancellerie».
A noter que l’Association nationale des
médiateurs de la République compte actuellement pas moins de 3 000 médiateurs, répartis
sur les 37 cours au niveau national. La cour de
Béjaïa compte 37 médiateurs répartis sur 5 tribunaux, selon un compte rendu de ladite
association.
H. Ch.
Dispositif de l’ANSEJ
U
400 projets financés en 2014 à Laghouat
n total de 400 projets ont été financés par
le biais du dispositif de l’Agence nationale
de soutien à l’emploi des jeunes dans la wilaya
de Laghouat durant l’année 2014, a-t-on appris
auprès de l’antenne locale de cet organisme.
Ces projets, dont 39 ont été montés par la
gent féminine et qui ont permis de générer 700
emplois, ont touché des activités en adéquation avec la vocation de la région et son marché de l’emploi, à l’instar des services, l’agri-
culture, l’industrie, les travaux publics et l’artisanat, a-t-on précisé. En plus de bénéficier
d’un financement, les promoteurs de ces projets ont bénéficié d’un accompagnement, à
travers cinq cessions de formation assurées
par des encadreurs spécialisés, selon la même
source. Une maison de l’entrepreneuriat a été
également créée, l’année dernière, en collaboration avec l’université Amar-Thelidji de
Laghouat, dans le but de rapprocher l’organis-
me des étudiants et leur permettre d’avoir un
aperçu sur les modalités de création d’une
micro-entreprise productive et d’intégrer, à travers elle, le monde du travail, en fonction de la
spécialité de leur formation, a-t-on indiqué.
L’antenne locale de l’Ansej dans la wilaya
de Laghouat a recensé, entre 2010 et 2014, le
financement de 1 665 projets ayant généré
3 390 emplois.
Hani Y.
Gendarmerie nationale à Mostaganem
S
Programme de réalisation de six brigades à l’horizon 2019
ix
brigades
de
la
Gendarmerie
nationale
seront réalisées à Mostaganem à
l’horizon 2019, a-t-on appris
auprès du commandant du groupement territorial de wilaya de ce
corps.
Ces nouvelles brigades, qui
s’ajouteront aux 26 existantes au
niveau de la wilaya, seront réalisées dans les communes de
Nekmaria, Hassiane, Safsaf, Ain
Sidi Chérif, Souaflia et Touahria, a
indiqué le lieutenant-colonel
Lablak Ali, lors d’un point de
presse consacré à la présentation du bilan des activités de la
Gendarmerie nationale de l’année dernière dans la wilaya.
Ces nouvelles structures
contribueront à accroître le taux
de couverture sécuritaire de la
Gendarmerie
nationale
de
81,25% actuellement à 100% à fin
2019, a ajouté le commandant du
groupement, annonçant également la future réalisation de deux
brigades de sécurité routière à
Sidi Lakhdar et Bouguirat s’ajoutant à celle et unique implantée
au chef-lieu de wilaya. Par
ailleurs, les agents de la
Gendarmerie nationale ont traité,
durant l’année écoulée, 1 856
affaires de crimes qui ont enregistré une baisse de 12,71% par
rapport à 2013.
Les affaires traitées en 2014
impliquent 2 465 personnes dont
661 ont été placées sous mandat
de dépôt et 1 804 autres ont été
relaxées, selon le responsable.
En matière de lutte contre la
drogue, 118,18 kg de kif traité et
208 comprimés de psychotropes
ont été saisis en 2014 dans la
wilaya, soit une baisse de 40%
par rapport à l’année 2013, a-t-on
ajouté.
D’autre part, 66 personnes
sont mortes et 601 grièvement
blessées dans 309 accidents de
la circulation enregistrés en 2014
dans la wilaya, a-t-on encore
indiqué, soulignant que l’élément
humain, l’excès de vitesse et les
dépassements dangereux sont
les principales causes de ces
accidents.
Ali O.
Ouargla
Saisie de près de 30 quintaux de drogue en 2014
U
ne quantité de 29,14 quintaux de drogue a
été saisie durant l’année 2014 par les éléments de la Gendarmerie nationale à travers la
wilaya de sOuargla, selon un bilan du groupement territorial de ce corps sécuritaire.
Ces saisies ont été opérées dans le cadre
de 54 affaires traitées s’étant soldées par l’arrestation de 107 personnes, dont 81 ont été
placées en détention préventive, le reste ayant
été remis en liberté, a révélé le chef d’étatmajor du groupement territorial de la GN de la
wilaya de Ouargla.
Ces saisies sont en «nette» baisse par rapport à celles opérées en 2013 et ayant porté
sur 79,23 quintaux de drogue et 12 651 comprimés de psychotropes, a précisé le commandant Laid Hannachi.
R. R.
9
L’AUTOROUTE EstOuest fait encore des
victimes. C’est au niveau
d’un des plus dangereux
tronçons appelé «palier
de la mort», qui se situe
entre le tunnel de
Bouzegza et Larbatache
dans la wilaya de
Boumerdès, que les
services de la Protection
civile et de la
gendarmerie ont
enregistré le énième
accident mortel qui fait
état d’un bilan de 5
morts et 3 blessés. Cet
accident est survenu
jeudi dernier aux
environs de 15 heures.
Selon des informations,
toute une famille, le père,
44 ans, la mère 38 ans et
ses deux enfants âgés
respectivement de deux
ans et 18 mois ainsi que
le chauffeur du véhicule
de marque Peugeot type
505 ont péri dans cette
accident. Le véhicule,
taxi collectif, venant de
Boussaâda et se
dirigeant vers la capitale
a percuté, dans un
virage dangereux, de
plein fouet les glissières
avant de se renverser.
Les victimes ont été
transférées à la morgue
de l’hôpital de Thénia
par la Protection civile.
Les causes de l’accident
ne sont toujours pas
déterminées.
Néanmoins, les
gendarmes sur les lieux
du sinistre ont ouvert
une enquête pour
déterminer les causes
exactes de ce drame.
L’on avance, d’ores et
déjà, que le facteur
humain serait à l’origine
du sinistre. Il est à
signaler que lors du
dernier point de presse
avec le lieutenant-colonel
de la Gendarmerie
nationale de Boumerdès,
les journalistes présents
ont insisté sur ce tronçon
qui a fait de nombreux
morts. Le dernier
accident est survenu à la
fin du mois de décembre
dernier. Les quatre
personnes à bord d’un
véhicule de marque
Chery de type QQ sont
décédées.
Ainsi, en moins d’un
mois, pas moins de 10
morts et plus de 15
blessés ont été
enregistrés sur ledit
tronçon.
Ahmed K.
10
Maghreb
Dimanche 25 janvier 2015
Le Jour D’ALGERIE
Tunisie
Ph. : DR
Essid présente un gouvernement «de compétences nationales»
 Le Premier ministre tunisien désigné,
Habib Essid, a présenté au président Béji
Caïd Essebsi un gouvernement «de
compétences nationales» qui doit obtenir la
confiance du Parlement avant d’entrer en
fonctions, a rapporté l’agence de presse TAP.
Par Zaid M.
N
idaa Tounès, vainqueur
des législatives de fin
octobre, occupe plusieurs portefeuilles comme les
Affaires étrangères – qui reviennent à son secrétaire général
Taïeb Baccouche – la Santé et le
Transport, selon la liste annoncée à la presse par M. Essid. Le
parti Ennahda, deuxième force
politique dans le pays, est
absent du gouvernement Habib
Essid.
L’Union patriotique libre
(UPL), parti du richissime
homme d’affaires et patron de
club de foot, Slim Riahi, troisième force au Parlement avec 16
sièges sur 217, récupère notamment le Tourisme et la Jeunesse
et les Sports. M. Essid a affirmé
à la presse avoir choisi les
membres de son cabinet à l’issue de «rencontres et de consultations avec les représentants
des partis politiques (...) et des
composantes de la société civile,
afin d’entendre leurs avis et leurs
propositions concernant ce gouvernement et son programme de
travail». «Ce gouvernement est
un gouvernement de compétences nationales, qui rassemble
des personnalités politiques (...),
de la société civile, des gens
d’expérience et d’expertise», a-til assuré, en précisant que le programme du cabinet émanait de
celui de Nidaa Tounès mais
aussi des propositions d’autres
partis et de la société civile.
Nidaa Tounès est arrivé en tête
des législatives d’octobre, remportant 86 sièges et devançant le
parti d’Ennahda qui en ont
engrangé 69. Le futur gouvernement devra obtenir le soutien
d’au moins 109 députés sur 217
lors d’un vote de confiance dont
la date n’est pas encore connue.
M. Essid a été chargé de former
le gouvernement le 5 janvier. Il
avait un mois – un délai renouvelable une seule fois – pour former
et présenter son équipe.
A Tunis, une manifestation
symbolique sommait BCE de ne
pas tromper son électorat en
Habib Essid, Premier ministre tunisien désigné
revenant sur sa promesse de ne
pas travailler avec le parti de
Rachid Ghannouchi. Seul parti
politique accepté : l’UPL de
l’homme d’affaires Slim Riahi. Il
dispose de deux ministères.
Afek Tounès, huit députés, a
claqué la porte malgré la pro-
messe de plusieurs portefeuilles.
Il refuse la présence de technocrates, estimant que le peuple a
tranché lors des législatives pour
des politiques.
Le Front populaire, extrême
gauche, a refusé d’en être. Et au
sein même de Nidaa Tounès,
Libye
Nouvelles discussions «possibles» à Genève la semaine prochaine
Les différentes parties en conflit en Libye
devraient se rencontrer la semaine prochaine
pour un nouveau round de discussions sous
l’égide de la Misnul, la force des Nations
unies pour la Libye, a indiqué l’ONU.
«Nous n’avons pas de confirmation sur où
et quand ces discussions auront lieu, mais il
est possible qu’elles se tiennent à Genève la
semaine prochaine», a affirmé Corinne
Momal-Vanian, la porte-parole de l’ONU à
Genève. Ces discussions feront suite à celles
entamées la semaine passée à Genève et
qui ont débouché sur un accord le 16 janvier
pour appeler à une cessation des combats.
L’armée libyenne a annoncé ensuite
dimanche un cessez-le-feu, comme l’avait
fait deux jours plus tôt la milice «Fajr Libya»
pour soutenir ces négociations.
Cet accord avait l’ambition de «parvenir à
un accord pour former un gouvernement
d’unité consensuel et la nécessité de dispositions de sécurité pour arrêter les combats
et garantir le retrait par phases des groupes
armés de toutes les villes libyennes afin de
permettre à l’Etat d’affirmer son autorité sur
les infrastructures vitales du pays», selon un
communiqué de l’ONU. La situation s’est
aggravée ces derniers mois avec deux gouvernements et deux Parlements parallèles, et
les deux plus grandes villes du pays, Tripoli
et Benghazi (est), sont tombées entièrement
ou partiellement aux mains de milices.
Ahmed F./APS
certains fulminent de ne pas
avoir été consultés. Ainsi de
Abdelaziz Kotti, député Nidaa,
qui tonnait à midi sur les ondes
de Mosaïque FM à propos du
black-out quant à la composition
du gouvernement.
L’élu estime que des concertations élargies étaient nécessaires entre partis politiques sur
le choix des réformes et des programmes. La passation des pouvoirs entre Mehdi Jomâa et
Habid Essid aura lieu le 28 janvier. Les attentes des Tunisiens
sont nombreuses.
Devant l’explosion de l’inflation (+5,5%), du chômage, le
délabrement de l’éducation et de
la santé, les priorités sont multiples. Sans omettre l’ombre du
terrorisme qui a coûté la vie à
des dizaines de membres des
forces de l’ordre depuis 2011.
Z.M./Agence
Mauritanie
Des membres du gouvernement commentent les travaux du Conseil des ministres
es ministres des relations affaires. Pour sa part, le ministre une stratégie nationale de déve- pour promouvoir le secteur privé d’avoir à leur disposition les
avec le Parlement et la socié- des affaires économiques et du loppement du secteur privé a été national en le mettant dans une documents nécessaires au cours
L
té civile, porte-parole du gouver- Développement a précisé que le adoptée pour la période 2015- position lui permettant de servir de 48 heures. Il a précisé que les
nement, des affaires économiques et du Développement et
des Finances, respectivement D
Izid
Bih
Ould
Mohamed
Mahmoud, Sidi Ould Tah et
Moctar Ould Diay, ont commenté, à Nouakchott, les travaux du
Conseil des ministres. Le
ministre des relations avec le
Parlement et la société civile,
porte-parole du gouvernement, a
tout d’abord présenté un exposé
sur les projets de décrets examinés et adoptés par le Conseil
des ministres.
Il a ajouté que parmi ces projets de décrets figurent un projet
de décret relatif à une augmentation forfaitaire des salaires au
profit des fonctionnaires et
agents de l’Etat et une communication qui a trait au climat des
r
Conseil des ministres a adopté
une communication relative à
l’amélioration de l’environnement des affaires en Mauritanie.
Il a rappelé, dans ce cadre, le
rapport rendu public par la
Banque mondiale en 2007 qui a
qualifié l’environnement des
affaires dans le pays de mauvais
et souffrant de beaucoup de problèmes. Il a ajouté que depuis
quelques années, une action a
été menée pour améliorer cet
environnement en mettant l’accent sur certaines priorités
comme les lacunes juridiques
qui existaient.
Dans ce cadre, a-t-il dit, un
code d’investissement a été mis
en place suivant les meilleures
pratiques reconnues mondialement et qui ont été appliquées et
2025.
Il a précisé que les réformes
menées pour l’amélioration de
l’environnement des affaires a
axé sur les infrastructures étant
donné le rôle central qu’elles
jouent dans les opérations d’investissement ainsi que sur la
promotion du secteur privé, soulignant, dans ce cadre, que des
réseaux de routes, des centrales
électriques, des ports et un aéroport international ont été réalisés, en plus de la disponibilité
des services de communication
à travers la connexion du pays
au câble sous-marin.
Le ministre a souligné que la
communication adoptée aujourd’hui par le Conseil des ministres
est relative aussi à une étape qui
s’ajoute à ce qui a été déjà fait
le développement à travers l’exploitation des richesses du pays
et la création d’opportunités
d’emplois en faveur des jeunes.
Il a noté qu’à travers une étude
sur la réalité des affaires en
Mauritanie, il est ressorti que de
nombreux obstacles administratifs et organisationnels entravent
encore le développement du
secteur privé comme les nombreuses mesures exigées pour la
création des sociétés, le coût de
ces mesures et la longueur de la
période demandée par la création de ces sociétés. Il a souligné
que pour surmonter ces obstacles, un guichet unique regroupant tous les services concernés
par la création des sociétés a été
mis en place. Ce guichet, a-t-il
précisé, permet aux demandeurs
sociétés sont pour leur part
tenues de présenter leurs noms,
insistant par ailleurs sur les facilités et les réductions accordées
aux sociétés en matière d’abonnement à l’électricité, d’accès
aux financements et de simplification des mesures au niveau
des ports. De son côté, le
ministre des Finances a indiqué
que le Conseil des ministres a
adopté un projet de décret portant augmentation forfaitaire de
salaires au profit des fonctionnaires et agents de l’Etat. Il a
ajouté que ce projet de décret
s’inscrit dans le cadre des engagements du président de la
République visant à améliorer les
conditions des fonctionnaires et
agents de l’Etat.
N.T.
12
Monde
Dimanche 25 janvier 2015
Le Jour D’ALGERIE
Yémen
Grande manifestation
à Sanaa contre les miliciens chiites
Ph.>D. R.
 Des milliers de personnes participent depuis hier à Sanaa à la plus grande manifestation anti-Houthis depuis
l'entrée en septembre de ces miliciens chiites dans la capitale du Yémen, pays clé dans le dispositif américain
de lutte contre Al-Qaïda.
Par Ali O.
L
e Yémen se trouve depuis
jeudi sans président ni gouvernement après la démission des deux chefs de l'exécutif
sous la pression des miliciens
chiites, qui se sont notamment
emparés du palais présidentiel et
ont assiégé plusieurs autres bâtiments gouvernementaux.
Les miliciens, appelés Houthis
du nom de leur chef et dont le fief
se trouve dans le nord du pays,
étaient entrés le 21 septembre à
Sanaa et ont depuis élargi leur
influence dans le centre et l'ouest,
prenant notamment le contrôle de
la ville portuaire stratégique de
Hodeida sur la mer Rouge.
«A bas, à bas la loi des
Houthis», ont notamment scandé
les manifestants qui répondaient à
l'appel du «Mouvement de rejet»,
un groupe récemment créé dans
plusieurs provinces du Yémen, un
pays à majorité sunnite, pour
contrer la puissante milice chiite.
Des dizaines de parit- s a n s
des Houthis ont tenté de p e r t u r ber la manifestation, provoquant
des rixes avant de quitter les lieux
alors que le nombre des manifestants ne cessait d'augmenter.
Le rassemblement a eu lieu sur
la Place du changement, près de
l'Université de Sanaa, et devait se
mettre en marche pour rallier la
résidence du Premier ministre
démissionnaire Khaled Bahah,
dans le centre de la capitale, selon
les organisateurs.
Mais les manifestants ont changé d'itinéraire et se sont rendus
vers la résidence du président Abd
Rabbo Mansour Hadi pour lui
signifier qu'ils refusaient sa démission.
M. Hadi avait présenté sa
démission jeudi peu après que
Khaled Bahah eut présenté celle
de son gouvernement.
Elle intervenait quelques jours
après l'enlèvement de son directeur de cabinet Ahmed Awad ben
Moubarak par les miliciens qui le
détiennent toujours.
Des miliciens chiites armés,
soutenus par des véhicules blindés, étaient déployés le long de la
rue Sittin, où réside le président, et
regardaient les manifestants défiler
sans tenter de les stopper.
Points chauds
I
Apartheid
Par Fouzia Mahmoudi
l semblerait que Jean-Marie Le Pen soit bien décidé à ne laisser
aucun répit à sa fille, présidente du Front National, en livrant
chaque semaine depuis l’attentat contre «Charlie Hebdo», des
commentaires tous plus provocateurs les uns que les autres et à
même potentiellement de heurter la popularité de Marine Le Pen
auprès des Français, largement affectés par cette tragédie. Ainsi,
après avoir déclaré qu’il «n’était pas Charlie» en pied de nez au «je
suis Charlie» arboré partout en France en signe de solidarité face au
drame vécu par la rédaction de «Charlie Hebdo», puis en soutenant
la semaine d’après la théorie du complot quant aux auteurs de l’attentat, Jean-Marie Le Pen tente visiblement de faire réagir.
Aujourd’hui, ce dernier donne sa vision très particulière de l’«apartheid» après que Manuel Valls ait assuré que la France vivait sous ce
régime. Le président d’honneur du parti frontiste a en effet estimé que
l'apartheid était «au départ une volonté de promotion des deux communautés» blanche et noire en Afrique du Sud. Interrogé sur les propos de Manuel Valls sur l'existence d'un apartheid «territorial, social,
ethnique» en France, Le Pen a estimé dans son journal de bord vidéo
qu'il était fait au Premier ministre «une querelle sémantique qui ne me
paraît pas très saine». «J'ai compris ce qu'il a voulu dire, même s'il a
des responsabilités importantes dans la situation actuelle», a assuré le
fondateur du Front national, que «des communautés se constituaient
de façon séparée, et qui étaient un apartheid de fait». Et de poursuivre
: «L'apartheid est compris comme une abomination de la désolation
par un certain nombre d'imbéciles, y compris de droite, n'est-ce pas,
alors que c'était une politique de développement séparé». Pour l'eurodéputé, «on peut la contester, elle a été contestée, et d'ailleurs elle a
été renversée, si j'ose dire, mais c'était au départ une volonté de promotion des deux communautés». «On peut juger cela plus ou moins
sévèrement, mais on ne peut pas trahir la pensée de ceux qui l'avaient
élaborée», a demandé le patriarche du FN, âgé de 86 ans. Reste à
savoir comment sa fille arrivera à gérer cette nouvelle sortie qui, à
n’en pas douter, sera rapidement utilisée par les détracteurs du FN
pour mettre à mal sa présidente. Surtout il semblerait que les évènements de ces dernières semaines n’ont pas profité comme on aurait
pu le penser au FN qui doit aujourd’hui tenter de tirer son épingle du
jeu et surtout d’éviter de tomber dans la surenchère au risque
d’échauder ses sympathisants les plus tièdes.
F. M.
D'importantes manifestations
ont également eu lieu dans les
villes de Taëz (sud-ouest), d'Ibb
(centre) et d'Hodeida.
Le Parlement doit se prononcer
dimanche sur la démission du président Hadi lors d'une session
extraordinaire mais la tenue de
cette réunion reste incertaine vu
l'imposant
déploiement
des
Houthis dans la capitale.
M. Hadi a été élu en 2012 après
le départ d'Ali Abdallah Saleh,
chassé du pouvoir par la rue dans
la vague des Printemps arabes. Ce
dernier est aujourd'hui soupçonné
d'être proche de la milice chiite,
également appelée Ansaruallah,
qui réclame plus de poids dans les
institutions de l'État et conteste le
projet de Constitution prévoyant
de faire du Yémen un État fédéral
avec six régions.
S'ils obtiennent des concessions sur la Constitution, les
Houthis se sont engagés à quitter
le palais présidentiel, relâcher M.
Moubarak, à se retirer des zones
autour des résidences du président et du Premier ministre et à
abandonner des barrages dans la
capitale. L'émissaire de l'ONU au
Yémen, Jamal Benomar, avait
prôné jeudi l'application de l'accord politique du 21 septembre
2014, prévoyant un retrait des miliciens chiites de Sanaa pour sortir
le pays de sa crise politique. Cet
accord avait alors permis de faire
cesser les combats à Sanaa et prévoyait la formation d'un gouvernement, et la nomination de
conseillers des Houthis auprès du
président.
La lutte contre la corruption est
un leitmotiv récurrent du discours
politique des Houthis, invoquée en
plus de la lutte contre Al-Qaïda
dans la péninsule arabique (Aqpa),
pour justifier leur expansion territoriale.
Le Yémen est en effet le fief de
ce groupe extrémiste sunnite,
considéré par Washington comme
le bras le plus dangereux du
réseau extrémiste, et qui avait
revendiqué l'attentat meurtrier
contre le journal français Charlie
Hebdo le 7 janvier.
Le vide à la tête de l'État yéménite pourrait priver les États-Unis
d'un partenaire précieux dans sa
lutte contre Al-Qaïda, estiment
analystes et responsables américains.
Non seulement Sanaa «donnait
son aval» pour des frappes
aériennes américaines sur son territoire contre Aqpa, «mais il contribuait aussi aux efforts sur le terrain»
avec ses propres forces, souligne
un responsable du département
de la Défense. «Personne ne sait
ce qui va se passer maintenant»,
ajoute-t-il.
A. O.
Otages japonais du groupe EI
L
Tokyo toujours en quête d'informations
e gouvernement japonais
continuait hier d'activer tous les
canaux pour sauver ses deux
otages aux mains du groupe État
islamique (EI), les experts l'invitant
à tenter d'établir le contact via les
relations tissées dans la région,
notamment avec la Turquie.
«Il n'y a pas vraiment de progrès», déclarait aux médias japonais un responsable du gouvernement dans la matinée, près de 24
heures après la fin présumée de
l'ultimatum de 72 heures posé
mardi par les djihadistes.
Dans une vidéo, que les
connaisseurs estiment «trafiquée»
à cause notamment d'ombres
divergentes et autres incohérences, un membre de l'EI a menacé en anglais de tuer les deux
Japonais Haruna Yukawa (patron
d'une petite société de sécurité) et
Kenji Goto (journaliste) si 200 millions de dollars ne leur étaient pas
versés dans le délai imparti.
Toutefois, selon le gouvernement, «aucun message» n'est
ensuite venu des ravisseurs.
Même si aucune avancée
concrète n'est apparue ces dernières heures, un conseiller du
Premier ministre avait cependant
déclaré vendredi sur la télévision
TBS: «ce n'est pas qu'il n'y ait pas
de réaction de façon indirecte,
mais nous n'avons pas de réponse» des djihadistes eux-mêmes.
«Il n'y a pas de vraies nouvelles
informations, nous avons juste fait
point sur la situation», a ajouté hier
matin le ministre japonais des
Affaires étrangères, Fumio Kishida,
à la sortie d'une réunion de crise.
La veille, peu avant le terme du
temps accordé par les islamistes
pour recevoir l'argent réclamé,
s'était tenu un Conseil de sécurité
nationale (NSC).
Le gouvernement, qui subit
aussi la pression des dirigeants
étrangers pour ne rien lâcher, a
réaffirmé sa position de «ne pas
céder aux menaces terroristes»,
ainsi que son engagement «à les
combattre avec la communauté
internationale», même si le Japon
ne peut fournir que des soutiens
non militaires, du fait de l'interdiction constitutionnelle de passer à
l'offensive.
L'exécutif a démenti des
rumeurs selon lesquelles aurait été
évoquée la possibilité théorique
d'intervenir dans de tels cas en
vertu d'une nouvelle interprétation
de la loi fondamentale autorisant,
au nom de la défense collective, le
Japon à dépêcher des soldats sur
le terrain pour aider un allié attaqué ou sauver des compatriotes.
Pour le moment, l'entourage du
Premier ministre Shinzo Abe souligne que l'heure est surtout à
«accumuler des informations avec
l'aide des autres pays afin de faire
libérer au plus vite les deux
Japonais».
«J'ai l'espoir qu'il (Kenji Goto)
revienne, grâce à des discussions
en coulisses. Avant les 72 heures,
j'avais très peur, mais puisque rien
ne s'est passé après l'expiration de
ce délai, j'ose espérer», a déclaré
aux médias un ex-guide du journaliste nippon dans la région, avant
que M. Goto ne disparaisse fin
octobre dans la zone de Syrie
contrôlée par l'EI. La situation
exacte des deux otages demeure
cependant inconnue.
«Nous n'écartons aucune hypothèse, nous rassemblons et contrôlons toutes les informations», a
pour sa part déclaré dans la soirée
de vendredi (hier matin au Japon)
un adjoint de M. Kishida, Yasuhide
Nakayama, dépêché en Jordanie
pour gérer directement les
contacts sur place.
Les spécialistes de l'islam et
médias insistent sur le rôle clef
que pourrait surtout jouer la
Turquie et peut-être aussi la
France qui est parvenue à faire
libérer l'an dernier quatre journalistes enlevés par l'EI.
«Le Premier ministre Abe a visité plusieurs fois la Turquie, certes
pour des motifs avant tout économiques relatifs notamment à l'énergie nucléaire, mais ce pays, qui a
une frontière avec la Syrie et est un
point de passage, peut être un
intermédiaire important», explique
le professeur Masanori Naito, de
l'Université Doshinsha.
Les chaînes japonaises de télévision sollicitent aussi l'ex-otage
français Nicolas Hénin, journaliste
qui leur a déclaré «supposer que la
faction qui retient les deux
Japonais est sans doute la même
que celle qui l'avait enlevé et détenu» pendant dix mois avant sa libération en avril dernier.
Culture
Le Jour D’ALGERIE
Dimanche 25 janvier 2015
Prévue du 27 février au 2 mars prochains
Rendez-vous
culturels
Béjaïa accueille un Festival
de bande dessinée
 Les activités culturelles et artistiques autour de la bande dessinée se multiplient ces dernières
années. A l’instar du festival international de la bande dessinée d’Alger, des activités autour de
cet art s’organisent dans le pays. Cette fois, c’est la ville de Béjaïa qui organise un festival de la
bande dessinée. Cette première édition prévue du 27 au 28 mars prochain sera organisée sous
le thème «Bougie en Bulles». Des expositions, des rencontres-débats, des concours et des ateliers
de formation seront organisés au bonheur des amoureux de cet art.
Ph. : DR
Par Abla Selles
L
a bande dessinée s’impose de plus en plus en
Algérie offrant la chance
aux amateurs et professionnels
de cet art de prouver leur talent.
Après le festival international de
la bande dessinée d’Alger, plusieurs activités et évènements
autour de cet art s’organisent
dans les différentes villes du
pays. Parmi ces villes, il y a
Béjaïa qui s’apprête à accueillir
la première édition du festival
national de la bande dessinée.
Prévue du 27 au 2 mars prochains à l’hôtel Hammadites, cet
évènement culturel sera organisé sous le thème «Bougie en
Bulles». Le but majeur de ce festival est de décentraliser les activités culturelles et artistiques qui
concernent la bande dessinée et
permettre aux dessinateurs de la
ville de connaître des bédéistes
professionnels. Ces derniers
peuvent les initier à la BD et leur
donner plus d’informations sur
cet art qui est resté timide dans
notre pays.
Le programme détaillé de
cette manifestation culturelle et
artistique n’a pas été encore
dévoilé mais les organisateurs
assurent qu’un grand nombre de
bédéistes algériens seront au
rendez-vous. Des dessinateurs
en herbe et d’autres professionnels seront présents lors de ce
festival pour partager des idées,
échanger des informations et
apprendre des techniques de
dessin dans les différents ateliers
programmés. Des conférences
seront aussi au programme pour
débattre l’actualité et l’avenir de
la bande dessinée en Algérie.
Des cours d’initiation à la bande
dessinée seront aussi destinés
aux enfants.
Il est à rappeler que le festival
international de la bande dessinée d’Alger est le seul évènement international de cet art
dans notre pays. Grâce à l’effort
des organisateurs et l’intérêt
qu’a démontré le public à cet
évènement, le festival international de la bande dessinée d’Alger
est un évènement qui attire un
grand nombre des bédéistes du
monde entier.
Avec le temps, il est devenu
un évènement méditerranéen
important pour les dessinateurs
des deux rives.
A.S.
Théâtre régional de Batna
L’oasis culturelle des Aurès
L
e théâtre régional de Batna (TRB), l’un
des établissements les plus fréquentés
de la ville de Batna, a réussi à fidéliser de
très nombreux amoureux des planches, au
point de devenir une véritable «oasis» culturelle dans les Aurès.
Il faut dire que le TRB a impulsé, ces dernières années, toutes les formes d’expression théâtrale et offert un espace de prédilection aussi bien pour les créatifs que pour
le public qui y afflue du chef-lieu de wilaya
ainsi que des localités environnantes.
Au-delà de sa contribution à revivification
de l’activité culturelle, cet établissement de
435 places, rayonnant par ses productions,
les nombreuses troupes qui y activent à longueur d’année et les différents festivals
nationaux voués au 4 art.
Fermé en 2007 pour des travaux de rénoe
vation, ce théâtre a rouvert ses portes une
année et demi plus tard et offre, depuis, de
bien meilleures conditions d’accueil au
public y compris durant la saison estivale
grâce à la mise en place d’un système performant de climatisation.
La modernisation de ses équipements a
permis aux responsables de cette structure
de se lancer dans une dynamique de production et d’organisation effrénée d’activités
culturelles.
Le TRB «favorise toutes les formes d’expression créatrices», souligne sa directrice,
Mbarka Tighaza, mettant en avant «l’éclectisme» de ce théâtre qui n’hésite pas à produire des œuvres en harmonie avec le patrimoine séculaire de la région des Aurès, mais
aussi avec les goûts d’aujourd’hui et les différents styles afin, dit-elle, de «développer
L’HUMOUR algérien sera au cœur d’une
rencontre du Centre des études maghrébines
en Algérie (CEMA) d’Oran, dimanche 25
janvier.
Animée par la chercheuse américaine
Elizabeth Perego, la conférence portera sur
l’évolution de l’humour algérien après
l’indépendance, à travers les médias et autres
témoignages des différentes époques.
Ouverte au public, la conférence-débat aura
lieu au siège du Centre de recherche en
anthropologie sociale et culturelle (CRASC),
samedi 25 janvier à partir de 14h.
F.H.
encore et toujours la sensibilité des citoyens
au théâtre et à l’art en général».
Depuis son ouverture en 1987, le TRB a
produit 64 pièces et décroché 41 distinctions.
Le rythme annuel de production devrait
augmenter dans un proche avenir, affirmé
M Tighaza.
Le palmarès du TRB en 2014, marqué par
dix distinctions, est à cet égard éloquent et
plus que prometteur : trois prix pour «Leïlat
ghadhab», deux récompenses pour
«Errahina» et, il y a à peine quelques jours,
cinq distinctions majeures pour une œuvre
en tamazight, «Ouarnid akid arnig», qui a
connu un triomphe lors du dernier festival
national du théâtre d’expression amazighe.
K.H.
me
Centre Culturel AissaMessaoudi de la Radio nationale
Jeudi 29 janvier à 19h :
Spectacle du groupe Zoobazar
organisé par l’ambassade
d’Espagne, l’Institut Cervantès
d’Alger et la Radio algérienne
Musée d’art moderne et contemporain d’Alger
Jusqu’au 31 janvier :
6e Festival international d’art
contemporain.
Palais de la culture MoufdiZakaria
Jusqu’au 31 janvier :
7e édition du «Salon d’automne»
des arts plastiques.
Musée public national du Bardo
Jusqu’au mois de mars :
Exposition «Pouvoirs des perles
d’Afrique» (collection de Tonia
Marek).
Musée d’art moderne et contemporain d’Alger
Jusqu’au 31 janvier :
6e Festival international d’art
contemporain.
Galerie « L’Art à part »
Jusqu’au 31 janvier :
Exposition du photographe
Hocine Zaourar
Maison de la culture de Tiaret
Jusqu’au 24 janvier :
Festival national de la chanson
engagée
Salle El-Mouggar
Jusqu’au 31 janvier:
En partenariat avec l’AARC, projection du film L’Héroïne de Cherif
Aggoun, à raison de 4 séances
par jour : 14h, 16h, 18h et 20h.
Kamel Daoud en
conférence-débat à
Tizi-Ouzou le 25 janvier
Après la polémique qu’a faite
son livre «Meursault, contreenquête», le journaliste et
écrivain algérien Kamel
Daoud prendra part
aujourd’hui à une conférencedébat à Tizi-Ouzou. Cette
rencontre est prévue à 13
heures à l’Université
Mouloud-Mammeri. Cette
rencontre sera une occasion
de revenir sur la littérature
algérienne contemporaine
ainsi que sur ses célèbres
chroniques au «Quotidien
d’Oran». Kamel Daoud est
appelé lors de cette
conférence à répondre aux
questions des étudiants et
enseignants sur la polémique
qu’a créée son livre en
Algérie. L.M.
«Maghreb des livres» à Paris
Centre des études maghrébines d’Oran
L’humour algérien
en débat
13
Une forte participation algérienne
D
e nombreux écrivains algériens
prendront part les 7 et 8 février au
21 Salon littéraire «Maghreb des livres»
à Paris, aux côtés de plus de 120 participants du Maghreb et d’Europe, indiquent les organisateurs.
Le «Maghreb des livres», un rendezvous littéraire annuel, accueille des écrivains, des éditeurs, mais aussi des plasticiens et des bédéistes.
Kamel Daoud, Salim Bachi, Yahia
Belaskri, Amin Zaoui, Habib Ayyoub,
Abdelkader Belarbi, Habib Tangour,
Sarah Haïder, Maïssa Bey, Abdelkader
Djemaï et Samir Toumi comptent parmi
e
les Algériens invités à ce Salon. Des éditeurs algériens comme Barzakh, Tira,
Dar Khettab, El Ibriz, Apic, Dalimen,
Media-Plus, Chihab, Casbah seront présentes au 21 «Maghreb des livres».
Des rencontres littéraires et des hommages à Ferhat Abbas, au romancier
Rachid Mimouni ainsi qu’à l’ancien président tunisien Lahbib Bourguiba, à l’opposant marocain Mehdi Benbarka,
assassiné en France dans les années
1960, et penseur franco-tunisien
Abdelwahab Meddab, disparu récemment, sont également prévus. Comme
chaque année, le «Maghreb des livres»
e
qui met à l’honneur, cette année les
Lettres tunisiennes, devra consacrer une
grande bibliothèque comprenant plus de
mille titres entre romans, nouvelles, poésie et BD édités en 2014 en arabe, français ou en tamazight dans les pays du
Maghreb, en France, en Belgique ou
encore au Canada. Le Salon «Maghreb
des livres» a été créé en 1994 par «Coup
de Soleil», une association fondée en
1985 qui œuvre au renforcement des
relations entre les Maghrébins établis en
France (...) et la mise en valeur de l’apport culturel de cette communauté à la
société française.
K.D.
Sports
Le Jour D’ALGERIE
Les Verts condamnés
à gagner face au Sénégal
Par Anouar M.
ertains, avant même l’entame du tournoi africain en Guinée équatoriale, pensaient que l’Algérie était supérieure et allait «bouffer»
tous ses adversaires même en étant dans ce qu’on a qualifié de groupe de la mort. Pour eux, il était clair que l’Algérie qui avait réussi un bon
Mondial pouvait facilement passer devant ces équipes. Toutefois, ils
avaient oublié que la réalité du terrain est tout autre et qu’il ne suffisait
pas d’être favori sur le papier pour battre tous les adversaires sans
avoir à se sacrifier et à se donner à fond sur le terrain. Les Verts n’ont
pas convaincu ni lors du match face au Ghana ni celui face à l’Afrique
du Sud. On ne constate pas vraiment ce statut de favori, sachant qu’une
équipe qualifiée de telle ne doit laisser aucune chance à son adversaire et l’asphyxier dès le départ. Ce qui n’a pas été le cas. A-t-on pour
autant des chances de passer au prochain tour ? Il faut, en fait, redescendre de son nuage et se donner vraiment à fond si l’on souhaite arracher la qualification. II ne sert à rien de palabrer et dire qu’on est les
plus
forts
alors
que
la
réalité
est
tout
autre.
A. M.
L’équipe nationale de
football est maintenant
condamnée à l’emporter
face au Sénégal pour
espérer arracher le billet de
la qualification au
deuxième tour, après cette
défaite surprise face au
Ghana sur le score d’un but
à zéro, suite à une
réalisation dans les derniers
souffles de la rencontre qui
a porté la signature
d’Asamoah Gyan.
Par Anouar M.
Coupe d’Algérie 2015 (filles et jeunes garçons)
Les tirages au sort dimanche et lundi
L
l’instance fédérale. La journée du
dimanche concernera les filles U15
et U17 (8 et quarts) et les seniors
filles (16 et 8 ), alors que celle de
lundi portera sur les garçons : U15
(1/8 et 1/4), U17 (1/8 et 1/4), U20
(1/8 et 1/4) et U21 (1/16 et 1/8 ).
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Sélection égyptienne
Halilhodzic demande 2 millions d’euros
V
ahid Halilhodzic, l’ex-entraîneur
de la sélection algérienne de
football, sollicité par la Fédération
égyptienne pour prendre en mains la
barre technique de sa sélection, est
tenu de réviser à la baisse ses exigences financières, lors du
dernier round de négociations qu’il a entamées
avec les responsables de
cette équipe, rapporte
vendredi la presse locale.
Halilhodzic avait exigé un
salaire annuel de deux millions d’euros, tandis que la
Fédération égyptienne lui
a proposé 1.2 millions,
précise la même source.
Le technicien bosnien avait dirigé les
Verts pendant trois ans (2011-2014) et
avec lesquels il a disputé les huitièmes de finale de la précédente
coupe du monde au Brésil. Son
contrat a expiré après cette compétition, et il n’a pas voulu le renouveler.
Parti en Turquie en juillet 2014, il n’est
resté que quelques mois à la barre
technique de Trabzonspor (Div, 1),
avant qu’il ne soit démis de ses fonctions pour «insuffisance de résultats».
La sélection égyptienne est actuellement sans entraîneur après la démission de Chawki Gharib intervenue
suite à l’élimination
des «Pharaons» dans
les éliminatoires de la
Coupe d’Afrique des
nations-2015 qui se
déroule actuellement
en Guinée équatoriale. Selon la même
source, les responsables égyptiens ont
retenu dans leur calepin les noms de trois
autres entraîneurs – actuellement en
poste avec des sélections africaines –
au cas où leurs pourparlers avec
Halilhodzic échouent : les Français
Alain Giresse (Sénégal) et Hervé
Renard (C.-d’Ivoire), ainsi que
l’Allemand Folker Finck (Cameroun).
Mondial 2015 de handball
Berkous 22 au classement des meilleurs buteurs
e
L’
arrière-gauche algérien,
Messaoud Berkous, auteur de
19 réalisations en 4 matchs, occupe la
22 place du classement des meilleurs
buteurs du championnat du monde2015 de handball qui se déroule
actuellement à Doha (Qatar). Le capitaine de la sélection algérienne (25
ans) a tiré à 45 reprises pour inscrire
19 buts, soit une moyenne de 42 ,22%,
à la veille du déroulement de la 5 et
dernière journée des groupes C et D
de la phase de poules. Berkous occupe cette place en compagnie de
l’Iranien Esteki Allahkaram, du
Français Nikola Karabatic, du
Biélorusse Siarhei Rutenka, du Russe Daniil Shishkarev et de l’Argentin
Sebastian Simonet dans un classement dominé par le Slovène Dragan
Gajic (39 réalisations). Au classement des meilleurs passeurs, le joueur du
GS Pétroliers est 6 avec le Croate Domagoj Duvnjak après avoir délivré 16
passes décisives chacun, derrière notamment le Danois Mikkel Hansen, en
tête avec 27 passes. Critiqué de toutes parts pour le visage qu’il a montré
lors des matchs face à l’Egypte (20-34) et l’Islande (24-32).
e
e
e
A
présent, seule la victoire
comptera pour le troisième
et dernier match mardi prochain, car tout autre résultat mettra
en péril l’équipe qui pourrait se
retrouver out de cette compétition.
Le principe est donc assez
simple, il faut chercher la victoire et
rien d’autre. Pour ce qui est des probabilités au cas où les quatre
équipes se retrouveraient à égalité
de points, il faut savoir que la CAF se
basera ensuite sur le nombre de
points entre les deux équipes protagonistes, ce qui met les Verts dans
une mauvaise posture après cette
défaite face aux Black Stars.
Ainsi, seul la défaite du Ghana
arrangera les choses, alors qu’un nul
de l’EN et du Ghana éliminera nos
capés. Les coéquipiers de Boughera
Ph.>DR.
Dure la réalité du terrain
es tirages au sort de la phase
nationale de la Coupe d’Algérie
2015 de football, catégories jeunes
et féminines, auront lieu dimanche et
lundi à 14h00 au siège de la
Fédération algérienne de football
(FAF), a annoncé le site officiel de
23
CAN 2015/après leur défaite face au Ghana
Coup-franc
direct
C
Dimanche 25 janvier 2015
Gagner ou revenir
à la maison.
savent ce qui les attende maintenant
et doivent se donner à fond s’ils ne
souhaitent pas sortir par la petite
porte.
Le
sélectionneur
national,
Christian Gourcuff, a commencé la
préparation de ce dernier match face
au Sénégal dès maintenant, étant
donné qu’il a tenu à superviser les
Lions de la Térangua lors de leur
match face à l’Afrique du Sud avanthier soir et qui s’est soldé par un nul
positif. Le driver national, malgré la
déception de la défaite face aux
Ghanéens, a tenu à prendre note des
points forts et faibles du prochain
adversaire de l’EN, ce qui lui permettra de mettre un dispositif tactique.
Par ailleurs, il faudra s’attendre à
certains changements dans le onze
rentrant pour ce dernier match, surtout qu’il s’agit d’un match très difficile et qu’il faudra donc mettre tous les
atouts de son côté pour espérer
l’emporter.
A. M.
Article 74 du règlement en cas d’égalité :
74.1 : En cas d’égalité de points entre deux équipes, au terme des
matches de groupe, les équipes seront départagées selon les critères suivants dans l’ordre indiqué ci-dessous :74.1.1 : le plus grand nombre de
points obtenus lors de la rencontre entre les deux équipes concernées ;
74.1.2 : la différence de buts sur l’ensemble des parties disputées dans le
groupe ; 74.1.3 : le plus g rand nombre de buts marqués sur l’ensemble des
matches de groupe ; 74.1.4 : un tirage au sort effectué par la Commission
d’organisation.
Groupe A
Décisif pour le Gabon et la Guinée équatoriale
L
a troisième journée de la phase
des poules du groupe A sera décisive pour trois équipes dont deux formations qui ont logiquement plus de
chances de passer. Ainsi, le match qui
mettra aux prises le Gabon au pays
organisateur, la Guinée équatoriale,
devrait être très disputé entre deux
équipes qui ont un seul et même
objectif, à savoir, prendre les trois
points pour assurer leur qualification
au deuxième tour. Ainsi, le Gabon qui
compte trois points après un premier
succès face au Burkina Faso, contre
une défaite face au Congo, n’aura
besoin que d’un point pour espérer se
qualifier. Les Panthères partent avec
les faveurs du pronostic, même si en
face il y aura le pays organisateur.
Ce dernier se doit de l’emporter s’il
souhaite vraiment figurer parmi les
pays qui auront l’honneur de figurer
parmi les privilégiés qui passeront au
prochain tour. Tout le peuple équatoguinéen sera derrière leur équipe ce
soir pour tenter de passer cette étape
même s’ils savent dans leur fort intérieur que cela ne sera pas vraiment
facile. Le deuxième match qui verra le
Congo donner la réplique aux Etalons
du Burkina Faso sera quelque peu
déséquilibré, surtout que les Congolais
auront plus de chances, sur papier, de
passer surtout qu’ils comptent trois
points, alors que le Burkina n’a que
deux points seulement et se doit donc
de l’emporter s’il souhaite arracher le
billet qualificatif au deuxième tour. Les
Congolais auront plus d’atouts à faire
valoir et devraient logiquement l’emporter, mais ils doivent quand même
faire très attention à cette équipe du
Burkina qui ne se présentera pas en
victime expiatoire et tentera donc de
renverser la vapeur et aller au deuxième tour.
A. M.
Le programme :
Dimanche 25 janvier :
Gabon-Guinée équatoriale et
Congo-Burkina Faso à 19h
Le Sénégal obtient le nul contre l’Afrique du Sud
L
e Sénégal a récolté un point qui le
place aux portes des quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations
2015, face à une Afrique du Sud (1-1)
désormais en danger, vendredi à
Mongomo (groupe C). Les Lions de la
Téranga (4 points) n’ont besoin que
d’un nul face à l’Algérie (3) pour être
sûrs de voir les quarts pour la première
fois depuis 2006, alors que les Bafana
Bafana (1) n’auront plus leur destin en
mains face au Ghana (3).
Les deux équipes avaient fait une
belle impression dans le jeu et les intentions lors de la première journée et les
ont reproduites vendredi. Avec cependant, au lieu d’occasions franches, de
simples situations chaudes dans la surface adverse: les gardiens n’ont pas
vraiment eu d’exploit à effectuer, hormis
liser grâce à la tête de Mbodji reprenant
le coup franc de Diop (62 ). Chez les
Lions, Alain Giresse avait décidé de
renouveler une partie de son secteur
offensif. Sadio Mané, qui se relevait de
blessure, a repris sa place dans le onze,
et a fait valoir son adresse technique,
avec néanmoins un goût de pas assez.
Sur l’autre aile se trouvait Moussa Sow,
auteur du but de la victoire contre le
Ghana, et les deux épaulaient Biram
Diouf. Mais le trio a eu toutes les peines
du monde à créer le danger, d’autant
que
le
gardien
sud-africain,
Mabokgwane, affichait une assurance
qui tranchait avec la fébrilité de son
concurrent Keet étalée contre l’Algérie.
Dans ce groupe considéré comme le
plus relevé, les choses se décantent,
mais tout reste encore possible.
e
cette envolée du portier sud-africain sur
le tir de Ndoye (83 ). Si l’Afrique du Sud
a donné des frissons au stade par ses
contre-attaques très rapides, son arme
principale, le Sénégal a plutôt dominé...
et s’est pourtant fait cueillir à froid dès
l’entame de la seconde période lorsque
Manyisa reprenait au deuxième poteau
le centre de Phala (47 ). Il a réussi à égae
e
LE JOUR
Vo t r e
q u o t i d i e n
D’ALGERIE
n a t i o n a l
http://www.lejourdalgerie.com
Point d'ordre
Les «Français pas
de souche» sont avertis
Par Nazim Rochd
L
e pays qui, dans l’imaginaire humain, représente
le plus la notion de république, expérimente l’exact inverse de cette notion. Un Français
peut être déchu de sa nationalité.
C’est devenu une réalité.
Précisons que la mesure concerne
les
Français
dits
«naturalisés» et que les motifs
sont liés aux activités terroristes.
Notons que, pour les mêmes
faits, un «Français de souche»
n’est pas concerné. Le pire est
que, au début, c’est presque toujours l’angélisme qui règne dans
les débats et dans le système de
défense. On fait comme s’il n’y
avait pas des objectifs derrière
les atteintes, elles-mêmes enveloppées dans un juridisme qui
donne du grain à moudre aux
naïfs, qui ne voient pas leurs fondements. C’est-à-dire la consécration d’une nationalité à deux
vitesses, celle qui transparaissait
dans
«l’apartheid, territorial,
social et ethnique», reconnu par
le premier ministre, Manuel Valls,
en pleine tempête émotionnelle
consécutive à l’assassinat des
dessinateurs et des journalistes
de «Charlie-Hebdo». Le grand
débat sur l’identité, lancé par
Nicolas Sarkozy, peut donc
reprendre de plus belle. Mais,
cette fois-ci, avec la possibilité
offerte de mettre en œuvre ses
attendus. L’occasion est toute
trouvée et il n’y a plus besoin de
trop chercher à convaincre. Une
ambiance survoltée a démoli
tous les tabous. Le quitus est
donné par cette grande «marche
pour la république» pour les uns,
ou «marche pour la civilisation»
pour d’autres. Un dispositif s’est
mis en branle et, dans certains
de ses aspects, il n’y a pas
besoin de passer par les juges.
Tant qu’à faire, on peut y aller
tous azimuts et même en profiter
pour verrouiller les espaces d’expression. A ce propos, le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, Harlem Désir, a annoncé que la France s’apprêtait de
s’arroger «la possibilité d’un blocage administratif des sites internet et des messages à caractère
raciste et antisémite». Dans son
discours, concernant «l’antisémitisme», le monsieur, glisse ce
mot : «prenant parfois prétexte
du conflit israélo-palestinien». Il a
tout dit. Pour ceux qui savent la
signification d’une censure, livré
à l’arbitraire administratif allié aux
interprétations fort connues de
l’antisionisme, il est aisé de prédire le musellement des derniers
espaces qui font contrepoids à la
machine de propagande mainstream, en informant sur l’ignoble
sort fait aux Palestiniens. Le blocage ne s’arrête pas aux sites, il
va associer les grandes compagnies qui gèrent les réseaux
sociaux. C’est dire l’ampleur de
l’opération qui va être lancée où
la moindre phrase écrite sur
Facebook, sur Tweeter ou dans
un forum de discussion, sera
passée au crible des censeurs et
susceptible d’être effacée. A la
place des «contre-récits efficaces», selon les termes du
Conseil de sécurité de l’ONU,
pourront fleurir et régner sans
contradicteurs. On peut conclure
que le soutien occidental aux
groupes armés islamistes (si ce
n’est leur création) a été payant,
en créant les conditions politiques de remise en cause des
libertés au nom de la sécurité.
Comble du cynisme, en février
2011, par la bouche de
M Clinton, les Etats-Unis défendaient les «libertés d’expression,
de réunion et d’association en
ligne», appelant «la Chine de
lever les pare-feu de la censure».
N. R.
me
La route qui tue
Neuf morts et 42 blessés en 48 heures
NEUF personnes sont mortes
et 42 autres ont été blessées dans
des accidents de la circulation survenus durant les dernières 48
heures à travers plusieurs régions
du pays, selon un bilan rendu
public samedi par la Protection
civile. Le bilan le plus lourd a été
enregistré à Bouira avec cinq personnes décédées et trois autres
blessées suite à une collision entre
trois véhicules légers sur l'autoroute Est-Ouest au lieudit Ouled wali,
dans la commune de Larbaatache,
précise la même source.
En
outre, les éléments de la
Protection civile sont intervenus
suite aux dernières intempéries qui
ont touché, notamment les wilayas
de Tlemcen, Ain Temouchent,
Mostaganem, Tizi-Ouzou, Bouira,
Tissemsilt, Tiaret, Laghouat, Saïda,
Relizane, El Bayedh, Médéa,
Béjaïa et Blida. Les secours des
wilayas de Tiaret et de Saïda, entre
autres, ont procédé au dégagement de plusieurs véhicules dont
ceux de voyageurs bloqués par la
neige et apporté aide et assistance
aux voyageurs bloqués, notamment au niveau de la gare de
Saïda avec la distribution de 200
lits de camp et 200 couvertures,
souligne la Protection civile.
Maya Gh.
[email protected]
Arrestation d'un réseau de trafiquants à Tlemcen
Saisie de plus de 15 quintaux de kif
 Cette opération a été effectuée sur la base d'informations faisant
état de l'existence d'un réseau de trafiquants, qui s'apprêtait à
introduire une quantité importante de drogue à Hidas, une localité
relevant de la commune de Beni-Boussaïd, située en zone frontalière
avec le Maroc.
Par Hasni T.
L
es éléments de la brigade mobile de la police
judiciaire de la sûreté
de daïra de BeniBoussaïd (Tlemcen) ont réussi à
mettre en échec une tentative
d'introduction de 15 quintaux et
25 kilogrammes de kif traité en
provenance du Maroc, indique
vendredi un communiqué de la
cellule de communication de la
sûreté de wilaya de Tlemcen.
Cette opération a été effectuée sur la base d'informations
faisant état de l'existence d'un
réseau de trafiquants, qui s'apprêtait à introduire une quantité
importante de drogue à Hidas,
une localité relevant de la commune de Beni-Boussaïd, située
en zone frontalière avec le
Maroc. Les services de la brigade judiciaire, en coordination
avec les éléments de la sûreté
de daïra ont procédé, après
fouille du véhicule intercepté, à
la saisie de la marchandise prohibée ainsi que le véhicule léger,
à bord duquel se trouvaient trois
personnes impliquées dans
Après avoir inhalé du monoxyde de carbone
Onze personnes sauvées de justesse
à Batna et Constantine
AU TOTAL, 11 personnes
résidant
à
Batna
et
à
Constantine ont été sauvées in
extremis d'une mort certaine,
samedi, après avoir inhalé du
monoxyde de carbone, a-t-on
appris auprès de la Protection
civile. A Batna, les éléments de
ce corps constitué sont intervenus vers 4 h du matin pour évacuer au centre hospitalo-universitaire (CHU) sept personnes
appartenant à la famille, âgées
entre 3 mois et 32 ans, retrouvées inconscientes dans leur
domicile à la cité Kechida, a indiqué la même source. Il s'agit du
sixième accident du genre enregistré à Batna depuis le début de
ce mois de janvier, ont rappelé
les services de la Protection civile qui ont secouru et sauvé 28
personnes durant cette période.
Six personnes avaient trouvé la
mort, l'année écoulée, dans la
wilaya de Batna, après avoir respiré des émanations toxiques
provenant, dans la plupart des
cas, de radiateurs à gaz défectueux. Durant la même journée
(samedi) à Constantine, cité
Boudraâ-Salah, les éléments de
la Protection civile ont dû intervenir en urgence pour porter
secours à quatre autres personnes, appartenant également
à la même famille, ayant accidentellement inhalé le même
«poison» inodore et invisible
dégagé par un appareil de
chauffage en mauvais état, ont
indiqué les responsables de ce
corps constitué. Plus de 30 personnes, victimes d'accidents
similaires, ont été secourues
depuis décembre dernier dans
la wilaya de Constantine.
Faten D.
cette affaire, ajoute le communiqué. En outre, 2 810 litres de
mazout, conditionnées dans 87
bidons en plastique et dans un
fût de 200 litres ont été saisis
dans les domiciles des personnes arrêtées, selon la même
source qui a ajouté que les services de police de Tlemcen ont
saisi durant cette semaine 29
quintaux et 5 kilogrammes de
drogue.
H. T./APS
Une quantité importante de
médicaments saisie à El-Oued
Un terroriste
arrêté par les
éléments de l'ANP
UNE QUANTITÉ importante
de médicaments et de produits
pharmaceutiques et de psychotropes a été saisie vendredi par
les éléments de l'Armée nationale populaire (ANP), au domicile d'un terroriste qui avait été
arrêté deux jours auparavant,
indique samedi un communiqué du ministère de la Défense
nationale (MDN). «Dans le
cadre de la lutte antiterroriste et
de la sécurisation des frontières, un détachement de l'ANP
relevant du secteur opérationnel
(4e région militaire) a saisi, le 23
janvier 2015, suite à une perquisition du domicile du terroriste
arrêté le 21 janvier 2015, une
quantité importante de médicaments, de produits pharmaceutiques et de psychotropes, estimée à plus de cent mille
(100 000) comprimés», précise
la même source.
R. N.