Communiqué - Impresaria

Transcription

Communiqué - Impresaria
Communiqué
Pour diffusion immédiate
Le nouvel album le 3 mars
Montréal, janvier 2015 – Après six ans d’absence, la
radieuse Bïa lancera Navegar le 3 mars prochain, un
nouvel album tout en sensualité, raffinement et joie de
vivre. La première partie de la tournée débutera le
10 avril au Café Théâtre Les beaux esprits de Sorel.
Composé, inventé, modelé, dansé et rêvé entre Rio et
Montréal, Navegar est fait de 13 escales, 13 pas-dedeux musicaux où sur chaque plage, deux musiciens
d’exception, virtuoses et complices, dialoguent autour
de la sublime voix de Bïa. Chaque chanson devient une
combinaison unique d’instruments, un univers minimaliste
et pourtant complet, qui rassasie les sens et invite à
naviguer sur son océan apaisant.
BÏA
Navegar
EN SPECTACLE
04 mars
Lion D’or - Lancement (ouvert au public)
10 avril
Sorel - Café Théatre les beaux esprits
18 avril
Val Morin - Théatre du Marais
30 avril
Gatineau - Salle Jean Despré
1er mai
Ste-Geneviève - Salle Pauline Julien
2 mai
Longueuil - Théatre de la Ville
8 mai
Jonquière - Côté Court
Site web
Facebook
Voir le teaser
Source :
Bïa Musik
Informations : Simon Fauteux
[email protected]
Audrée Loiselle
[email protected]
SIX media marketing inc.
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70, rue Molière suite 201, Montréal
(Québec) H2R 1N8
www.sixmedia.ca
Avec une multitude d’invité(e)s dont Gianmaria Testa
(voix, guitare), Alejandra Ribera (voix), Jordan Officer
(guitare), Andrea Lindsay (voix, guitare), Joe Grass
(guitare), Olaf Gundel (guitare), Erik West-Millette
(guitare, basse), Charles Imbeau (trompette), Bernard
Falaise (guitare), Sarah Pagé (harpe), Levy Bourbonnais
(harmonica) et Sheila Hannigan (violoncelle) pour ne
nommer que ceux-là, Navegar est sans contredit
l’album le plus accompli de Bïa. De la douce « Mon
inventaire » chantée en duo avec Andrea Lindsay, en
passant par « La Tua Voce » de, et avec, Gianmaria
Testa jusqu’à cette grande interprétation du classique
« Eleanor Rigby », Navegar est comme un voyage
longtemps espéré, comme une vague de chaleur
langoureuse et suave qui annonce l’arrivée prochaine
de l’été.
Retrouvez toutes les dates de spectacle au :
www.biakrieger.com
2/3/2015
Contre vents et marées - La Presse+
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Contre vents et marées - La Presse+
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Contre vents et marées - La Presse+
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2/28/2015
LeSoleilSurMonOrdi.ca - Le Soleil - 28 février 2015 - Page #111
http://lesoleil.newspaperdirect.com/epaper/services/OnlinePrintHandler.ashx?issue=26242015022800000000001001&page=111&paper=Letter
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LeSoleilSurMonOrdi.ca - Le Soleil - 28 février 2015 - Page #110
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LeDroitSurMonOrdi.ca - Le Droit - 28 février 2015 - Page #55
http://ledroit.newspaperdirect.com/epaper/services/OnlinePrintHandler.ashx?issue=26212015022800000000001001&page=55&paper=Letter&top=2&left=294&widt…
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D E V O I R ,
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F É V R I E R
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D I M A N C H E
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CULTURE › M U S I Q U E
Errances créatrices en toute intimité
Bïa lance Navegar, un disque enregistré
avec des musiciens de Rio de Janeiro et de Montréal
YVES BERNARD
e mardi, Bïa fait paraître Navegar, un preC
mier album studio en plus de six ans. Il
s’agit presque d’un livre-disque tellement le livret évoque les intentions de la démarche en
images et en mots. Musicalement, l’album
marque un retour aux sources d’un son dénudé, ou habillé intimement. Le concept est
simple, aéré et convaincant : pour chaque chanson, deux instruments autour de la voix. Les
musiciens y sont de Rio ou de Montréal, et des
artistes comme Andrea Lindsay, Alejandra Ribera et Gianmaria Testa se prêtent à des duos
vocaux avec Bïa, qui assume la direction artistique, bien appuyée par Edu Krieger au sud et
Érik West-Millette au nord.
Le livret trace la route « la Voie lactée autour
du cou. Les deux hémisphères sur les yeux », pour
paraphraser Blaise Cendrars, cité par Bïa. Les
photos de Christina Alonso qui suivent sont saisissantes et sur elles se posent comme des haïkus les mots de plusieurs poètes, parmi lesquels Baudelaire, Vigneault, Veloso et Lhasa.
Bïa résume : « J’ai voulu offrir le fruit de mes errances, mes voyages, mes coups de cœur, ma
carte postale du Brésil. Pas celle qui est convenue, mais celle des gens bien en chair, des gens
en sueur. Navegar, pour naviguer, pour se mettre
en danger, se mettre en bonheur et se recréer. »
Le titre du disque permet également à l’interprète redevenue auteure-compositrice de renouer avec une grande partie de sa vie passée
en mer et de bien traduire les voyages faits entre Montréal et Rio. « Deux villes de port, deux
villes d’échanges, deux villes de création dans lesquelles j’ai de fortes attaches : mes deux piliers en
ce moment. L’une qui est ma ville d’origine, l’autre, ma ville d’adoption. Le projet s’est réalisé
dans un esprit d’exploration, de rencontres et de
retours en arrière. C’est comme des cercles
concentrés qui se sont plus ou moins trouvés à
avoir un sens et une orbite communs. »
Et comment ! D’un côté, la famille musicale
d’Edu Krieger à Rio avec sa panoplie d’artistes
sensibles et brillants comme l’accordéoniste
Marcelo Caldi, le violoniste Nicolas Krassik, la
clarinettiste Joana Queiroz et le mandoliniste
Luis Barcellos, entre autres. « Edu est devenu populaire en tant qu’instrumentiste. C’est un compositeur et parolier extraordinaire. Les dimanches à
Rio, il anime un rassemblement de musiciens
[roda] qui viennent jammer dans un bar. Quand
ils sont en tournée, les plus grands artistes viennent y finir leurs soirées de 3 h à 6 h du matin.
C’est sûr que les musiciens qui ont joué avec nous
à Rio sont des collaborateurs habituels d’Edu. »
Il y a aussi ceux de Montréal : Éric West-Millette aux pulsions acoustiques, Joe Grass à la
guitare aérée, Jordan Officer aux cordes magnifiquement minimalistes, Charles Imbeau à
la trompette au ralenti sur Cucurucucu Paloma,
Sarah Pagé à la harpe au creux de l’oreille sur
du Villa-Lobos, Ber nard Falaise aux petits
éclats de guitare atmosphérique dans Eleanor
Rigby des Beatles et Lévy Bourbonnais à l’harmonica tendrement livrée.
Principalement interprété en portugais, le répertoire de Navegar révèle également des moments en français, en anglais, en espagnol et en
italien. Souvent, l’esprit de Rio se fait entendre
avec ses cordes aux accords harmoniques, son
groove de samba ralenti, ses quelques notes de
choro et même… son forró plus nordestin. Ailleurs, ce sera un clin d’œil à Cesaria Évora ou, à
la fin, une chanson humoristique pour enfants.
Par tout, le son est limpide et la voix, en évidence. « Je veux travailler mes voix. Je veux
qu’on entende chaque note. Je veux qu’on entende
les doigts sur les cordes. Je veux qu’on entende la
virtuosité des musiciens sans que ça envahisse »,
dit Bïa. Le pari est réussi.
Collaborateur
Le Devoir
L’album Navegar sera en magasin le 3 mars.
Lancement ouver t au public, comprenant une
courte prestation le 4 mars au Lion d’Or dès 18 h.
La tournée québécoise débute le 10 avril.
ANNIK MH DE CARUFEL LE DEVOIR
Bïa fait paraître son premier album studio en plus de six ans.
MONTRÉAL EN LUMIÈRE
Stephan Eicher aujourd’hui, ou la vie après l’industrie
SYLVAIN CORMIER
ulletin météo. Facteur
vent. Glaçons sur le fil.
B
Stephan Eicher pousse un petit cri d’effroi, ça résonne dans
la chambre de l’hôtel parisien.
« Faut m’excuser, alors, je ne
viens pas ! » Il rigole en saccades, une avalanche de frissons suisses lui dégringole le
long de la colonne. « C’est
inhumain ! Comment on fait,
là ? Je viens à Montréal pour
flâner, voir des femmes dans
leurs petites robes, des hommes
au torse nu qui se lancent le
frisbee… » Je lui dis qu’au spectacle, ce samedi au théâtre
Maisonneuve de la Place des
Arts, on se collera. Et il nous
réchauf fera. « Ah ! d’accord.
Faut apporter la chaleur… »
J’ajoute : depuis le temps
qu’on l’attend, l’Eicher, fi des descendre du piédestal, de
congères. C’était quand la der- mener la bête ailleurs qu’à
nière fois? J’ai oublié. On se fré- l’abattoir de la gloire. « Après
quentait, avant. Un ami cher. Carcassonne [le disque céComme le titre de la
lébré de 1993, avec
chanson des débuts,
Des hauts, des bas],
Pas d’ami (comme toi).
je savais que le sommet
Pas d’ami comme lui !
n’était pas le lieu le
«Je sais. Ce n’est pas par
plus intéressant, même
manque d’amour ! En
si j’étais dans cette
1996, 1997, 1998, j’ai
ivresse des hauteurs,
fait trois fois le tour du
les grandes ventes de
monde, et à un moment,
disques, le public large.
j’ai remarqué que je Stephan
Mais je sentais une
n’avais plus vraiment de Eicher
fontaine qui commenfamille, je ne savais plus
çait à s’assécher, déjà. »
comment je m’appelais. Et je
Il constate : c’est fou comme
me suis dit que je n’aimais pas il crée depuis qu’on entend
ce que je devenais : un chanteur moins parler de lui. « J’ai raretriste qui chante de sa chambre ment fait autant de musique
d’hôtel triste… Vous savez, on ne que ces dix dernières années.
peut pas être éternellement une J’ai produit d’autres groupes,
espèce de rock star!»
écrit pour le théâtre, le cinéma,
Encore faut-il accepter de des choses qui par fois ne portaient pas mon nom, j’ai fait de
la musique électronique avec
des gens aux Pays-Bas. J’ai
même réalisé un disque de
hip-hop, vous imaginez ça ? Je
me suis nourri, et j’ai essayé
d’appor ter ce que j’ai appris.
Moins autour de mon nombril.»
Espoirs et renoncements
Il pouffe. «Mais je l’aime bien,
mon nombril ! Je sors d’un meeting, là, avec un projet qui va
nous amener en 2019, avec des
musiciens classiques. Je peux être
encore très excité par mes choses
à moi!» Mais autrement.
L’industrie du disque du
temps de Déjeuner en paix ne
se reconnaîtrait pas dans le miroir cassé en mille millions de
petits morceaux téléchargés.
« Notre tribu était Beatles ou
Stones, Wrangler ou Levi’s, Telecaster ou Les Paul. C’était assez
simple. Si on parlait cinéma, livres, disques, très vite on parlait
des mêmes titres. Aujourd’hui,
c’est à ce point kaléidoscopique,
on a de la chance si on se trouve
SIXTRUM
MUSIQUES NOUVELLES
SUR LES TRACES
DES ÉLÉPHANTS BLANCS
1ER MARS, 19 H, À L’AGORA HYDRO-QUÉBEC
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15 secondes en commun. La
bonne nouvelle, c’est que partout des jeunes hommes et des
jeunes filles créent en liber té,
parce que la question des sous
n’est plus le moteur — ils ne gagneront pas leur vie avec ça et le
savent —, et la course à la célébrité ne tient pas non plus, à
moins de chanter comme des
dieux dans ces grandes émissions-concours. Cette nouvelle
génération va trouver le moyen
d’émerger, à sa façon, par ses
moyens. Mais peut-être pas en
faisant des disques. »
Sur L’envolée, son treizième
album studio qui a déjà trois
ans dans le corps, Eicher a
une chanson, écrite par Miossec (Philippe Djian est encore
le parolier attitré), la bien
nommée Disparaître, qui se
veut une sor te d’adieu à l’industrie du disque. « L’aventure
s’arrête ici / Merci de m’avoir
toujours suivi. »
L’aventure dont il s’agit, précise-t-il, est celle de l’enregistrement et sa reproduction
pour le plus grand nombre.
« Je crois que la chanson revient
au théâtre, dans ce lieu où il se
passe quelque chose entre des
humains. Je crois que, pendant
toutes ces années, on a essayé
très futilement de figer la musique. Alors que la musique,
c’est un rendez-vous. Ce sont les
deux heures que nous passons
ensemble, sur scène et dans la
salle. Même les gens qui photographient et filment tout commencent à remarquer qu’ils
font quelque chose d’absolument ridicule… »
Dans le spectacle solo qu’il
vient présenter, Eicher s’entoure d’automates : des instruments qui s’animent et deviennent leurs propres musiciens.
« Ce sont des instruments inventés dans les années 1920, tout
est automatisé mais mécaniquement. C’est l’ère pré-digitale
et post-digitale ! »
Il a quand même tout un
assor timent de pédales, et il
joue encore de la guitare, y
compris Déjeuner en paix.
« J’ai depuis longtemps fait la
paix avec mes chansons les
plus connues, mais je les fais
dif féremment. On peut dire :
comme si elles n’avaient jamais
été enregistrées. »
Dans la soirée, note-t-il, se
mêleront aux connues des inconnues, qui n’ont jamais été
gravées et pour raient ne jamais l’être. « Ça ne me semble
plus essentiel. L’important, c’est
d’être là, dans le moment.
Vous et moi. » Encore fallait-il
traverser la grande mare. « Si
ça continue, vos grands froids,
je vais pouvoir venir à pied ! »
Stephan Eicher au théâtre
Maisonneuve de la PdA, samedi à 20 h. Anna Aaron en
première partie, dans le cadre
de Montréal en lumière.
Le Devoir
2/28/2015
LaVoixdelEstSurMonOrdi.ca - La Voix de l'Est - 28 février 2015 - Page #62
http://lavoixdelest.newspaperdirect.com/epaper/services/OnlinePrintHandler.ashx?issue=26202015022800000000001001&page=62&paper=Legal
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2/28/2015
Le Journal de Montréal - Weekend - 28 févr. 2015 - Page #34
http://edition-e.lejournaldemontreal.com/epaper/services/OnlinePrintHandler.ashx?issue=25922015022800000000001001&page=34&paper=Letter
1/1
critiques
HHHHH excellent
HHHH très bon
HHH bon
HH moyen
H faible
musique
x nul
potpourri
par marie-claude doyle
kelly clarkson
jérôme minière
Kelly Clarkson a l’une des plus belles voix de l’industrie. Mais la chanteuse américaine, qui lance
son septième album, aurait avantage à changer de
direction musicale. Depuis le début de sa carrière,
elle se contente de nous proposer des albums
presque identiques tous les deux ans. Toutes les
pièces de cet opus très pop et redondant, qui n’a
absolument rien d’original, auraient pu paraître
sur ses albums précédents, tellement elle n’a
pas évolué musicalement. Hormis les ballades,
où elle peut démontrer toute l’étendue de sa voix
très puissante, et son duo très réussi avec John
Legend, très peu de chansons impressionnent ou
restent en tête. Dommage. M. Lévesque
Le très productif Jérôme Minière nous amène,
cette fois, sur... Une île! Le terrain est riche:
l’artiste s’est entouré de plusieurs «ressources
minières», de claviers, de divers instruments
à cordes, de la batterie... Et on reconnaît son
univers pop-électro très personnel, ses textes
parfois introspectifs, parfois plus sociaux, ses
jeux de mots sympathiques, sa poésie urbaine.
Ce huitième disque comprend un très beau texte
du poète et écrivain portugais Fernando Pessoa
mis en musique par le chanteur, Je ne suis pas
pressé. L’auteur-compositeur-interprète a toujours
le tour d’écrire des vers d’oreille. C’est du Jérôme
Minière. Du BON Jérôme Minière! S. desmeules
piece by piece HH½
L’auteur-compositeur-interprète
Mathieu Provençal, qu’on a vu à
la deuxième saison de La Voix,
vient de lancer Tu dors encore,
le premier extrait de son nouvel
album qui paraît ce printemps
sous l’étiquette Disques Artic.
Il s’agit d’une pièce folk-rock
qui parle du cheminement chaotique
de l’artiste vers l’amour et la lumière. La
chanson est écrite par Louis-Marie Mathieu
(Daniel Lavoie), composée par Pascal Mailloux (Marjo) et Mathieu, et réalisée par Glen
Robinson (David Bowie et Keith Richards).
une île HHHH
Des femmes en blues
En ce 8 mars, Journée internationale des
femmes, le groupe Zazoo Rock’n Blues
célébrera le 5e anniversaire des Femmes
en blues avec 26 femmes sur scène. La
soirée aura lieu au Théâtre National, qui
appartenait à l’arrière-grand-père de la
chanteuse et créatrice du spectacle.
Écoutez l’album Piece By Piece sur
Bonne nouvelle pour
les fans de Cabrel
bïa
artistes variés
L’auteure-compositrice-interprète nous revient
avec ses rythmes brésiliens très chauds et sa
voix douce, séduisante et remplie d’émotion. Ses
créations côtoient des reprises surprenantes. On
a ainsi droit à un suave Bésame Mucho et à une
très belle version, très sensuelle, de Cucurrucucú
Paloma, chantée en compagnie d’Alejandra
Ribera. Bïa reprend aussi à sa façon Eleanor
Rigby, des Beatles. Elle enveloppe son timbre de
voix d’accordéon et de beaucoup d’instruments à
cordes — des guitares et des violons lancinants
—, ce qui rend l’œuvre encore plus envoûtante.
Pour couronner le tout, elle a pu compter sur
la participation de Gianmaria Testa et d’Andrea
Lindsay. S. desmeules
Des artistes de la nouvelle génération et d’autres
bien établis reprennent des succès des années 80
de grands noms tels que Madonna, Kim Carnes,
Elton John, Bryan Adams, Genesis... Dix-sept titres
où l’on va autant dans la pop que dans le rock et
le folk. Sam Smith y va d’une version plus douce
de How Will I Know (Whitney Houston) au piano
qui n’est pas piquée des vers. Dido reprend magnifiquement Smalltown Boy (Bronski Beat), et Kylie
Minogue donne un côté électro-pop à Bette Davis
Eyes (Kim Carnes). Le choix de chansons est intéressant, mais ça manque de morceaux plus rythmés, et certaines reprises collent trop aux originales,
comme Run to You (Bryan Adams). M.-C. Doyle
Écoutez l’album Navegar sur
sounds of the 80s – unique covers
of classic hits HHH
Wilfred LeBouthillier
poursuit sa route
Photo: Eric myre
Navegar HHH
Les fans de Francis Cabrel pourront
entendre du nouveau matériel de l’artiste
français, qui nous offrira au printemps un
album de chansons originales. Ce sont
les premières à sortir depuis Des roses et
des orties paru en 2008, le disque le plus
vendu en France cette année-là, puisqu’il
s’en est écoulé 800 000 exemplaires. Une
tournée suivra à l'automne.
L’auteur-compositeur-interprète
Wilfred LeBouthillier,
qui a lancé les extraits
radio Je m’y perds,
Peu m’importe et
Je n’abandonnerai
pas, nous arrive avec
la chanson-titre de
son quatrième album. Je
poursuis ma route se veut un hymne à la
persévérance et à la détermination.
ÉCHOS VEDETTES | 53
Photo: stéfane côté
Mathieu Provençal
présente Tu dors encore
divertissement
musique
SORTIE le
10 mars!
ariane
moffatt
22 h 22
Après un congé prolongé et bien
mérité — l’artiste est devenue
maman de jumeaux pendant ce temps! —, Ariane
Moffatt nous présente le cinquième album studio de
sa carrière. Réalisé en collaboration avec Jean-Phi
Goncalves (Beast, Plaster), cet opus nous emmène dans
un univers New Age avec des textures sonores empruntées aux années 80. Or, 22 h 22 est encore bien plus que
tout ça. On trouve sur cet album des pièces dansantes
et pop, mais également des chansons plus intimistes,
interprétées avec la voix fragile, féminine et désarmante
de l’artiste. Son propos est d’ailleurs toujours pertinent,
et c’est grâce aux rythmes effrénés qui nous emportent
que Moffatt peut aborder des sujets sérieux ou délicats,
notamment dans Les tireurs fous, chanson qui dénonce la
violence omniprésente. Une fois de plus, donc, la chanteuse «chouchou» des Québécois vise juste et prouve
qu’elle fait partie des artistes les plus accomplis du paysage musical actuel. Mention spéciale au titre Matelots
et frères, sur lequel Ariane a mixé les gazouillis de ses
fils, ce qui donne un résultat surprenant!
électro-pop
le premier
album de rémi
chassé
C’est confirmé! Le finaliste de
La Voix a rejoint les rangs de
Musicor et lancera son premier
album en septembre prochain!
1 3 m a r s 7 j o u r s d i v e r t i s s e m e n t 65
musique
TREMBLAY
Porcelaine
Nouvel
par cassandre caron
marie-pierre
album!
arthur
(FOLK-ROCK) Si on connaît Maxime DesbiensTremblay pour ses rôles de comédien depuis
sa plus tendre enfance (Ramdam, Un gars
une fille, Urgences), son deuxième album
solo nous indique qu’il est grand temps de
le considérer aussi comme un musicien
et un artiste aux talents multiples.
Il a travaillé sur Porcelaine avec
Éloi Painchaud (Jorane, Antoine
Gratton, Elisapie) et a choisi
d’enregistrer ses chansons en
live, pour y donner plus de
puissance. Le résultat est un
album accrocheur dans lequel
l’amour est décliné sous toutes
ses facettes.
M
arie-Pierre, que représente pour toi Si
l’aurore, ton troisième album?
C’est un disque qui me représente à
ce moment-ci de ma vie. C’est comme
une photo de moi en 2015 qui illustre celle que je
deviens, la femme que je suis. J’ose espérer qu’il
marque une certaine évolution.
Qu’avais-tu envie de partager avec ces nouvelles
chansons?
Je ne suis pas une fille très conceptuelle dans la
vie, mais plusieurs chansons tournent autour du
désir et aussi autour des déboires amoureux. Il y a
des phases dans la vie... Dernièrement, autour de
moi, ç’a été la phase des échecs amoureux, et ç’a
inspiré les chansons de cet album.
Avec ce disque, on a l’impression que tu délaisses
un peu le son folk pour quelque chose de plus
organique...
J’avais envie d’explorer ce nouveau son, de faire
quelque chose de différent, de plus sexy, et je me
suis beaucoup inspirée de la musique des dernières décennies et d’artistes qui sont importants
pour moi. Une oreille avertie pourrait très bien
reconnaître les influences de Cyndi Lauper...
Tu as changé de son, mais tu es restée fidèle à la
même équipe, pourquoi?
Je ne voulais pas changer pour changer. Pour moi,
la formule actuelle est gagnante. J’ai fait appel à
François Lafontaine à nouveau comme réalisateur
et principal compositeur, et j’aime travailler avec
Gaëlle à l’écriture des chansons. Son univers et le
mien se marient bien. C’est certain que le spectacle
aura le ton de mon troisième disque, mais je vais
tout de même — et avec plaisir — puiser dans mes
deux albums précédents.
spar patrick delisle-crevier
autres
sorties
Navegar
(CHANSON) Avec cet album suave
tout en douceur et en féminité,
Bïa nous fait voyager jusqu’au
Brésil et nous amène une bonne
dose de chaleur. Laissez-vous bercer par sa voix
langoureuse, sur une toile de fond minimaliste.
66 7 j o u r s d i v e r t i s s e m e n t 1 3 m a r s
Une île
Jipé dalpé
L’homme allumette
(FOLK-ROCK) Pour patienter avant
la sortie de son prochain album,
prévue pour 2016, Jipé Dalpé
présente un EP de cinq titres
réalisé avec l’aide d’Éloi Painchaud, de François
Lafontaine et de Pierre Fortin. À écouter!
Photos: marie-pierre arthur: normand laprise / ariane moffat: le pigeon / tremblay: jimmy francoeur / jérôme minière: marie-pierre normand /
bïa
jérôme minière
(POP) Avec sa musique minimaliste, bien pensée et sans prétention, Jérôme Minière fait partie de ces artistes dont on n’entend
pas suffisamment parler, mais dont la réputation n’est plus à
faire. En effet, il a maintes fois été nommé à l’ADISQ et a remporté le Félix de l’album électronique de l’année en 2001. Une
île, album aux arrangements soignés, est son huitième opus; un
disque entraînant où la pop et l’électronique se marient avec
brio. Il est recommandé de porter une attention particulière
aux paroles, brillantes, qui valent le détour.