Volume 10, numéro 4 - Juin 2013 - Centre jeunesse de l`Abitibi

Transcription

Volume 10, numéro 4 - Juin 2013 - Centre jeunesse de l`Abitibi
Une Route sans fin
PL 21
Relevé de présence
SOCEN
La marginalité
Voyage au Guatemala
Hommage à J.P.
Conseils en bref
Le bulletin La Jasette est publié par la direction générale pour le personnel et les partenaires
du Centre jeunesse de l’Abitibi-Témiscamingue.
Responsable de la publication :
François Bélisle, 819 825-0002, poste 3306
[email protected]
2
La Jasette Volume 10, numéro 4
En couverture, dans l’ordre habituel, Camil St-Hilaire,
Marc Tremblay et Nadia Perreault.
Comité de lecture :
Sylvain Plouffe et Joëlle Lamoureux
Graphisme : François Bélisle
Réviseure : Line Faucher
Collaborateurs : Guylaine Audet, Madeleine Bernier, Lana Boissonneault, Yvette Chouinard, Irène
DesRoches, Christiane Doiron, Mélanie Gosselin,
Anita Huser, Alain Jolette, Carole Landry, Isabelle
Matte, Julie Mc Grath, Geneviève Plante, Denis
Robert, Camil St-Hilaire, Chantale Vallières.
Une Route
sans fin
94 jeunes et leurs accompagnateurs
81 kilomètres de route
Une bonne ondée
Des médailles d’or pour tous
Un vélo en tirage par unité
Des animatrices déguisées et enjouées
Une équipe de la cuisine motivée
Des décoratrices créatrices
Un énorme succès et beaucoup de fierté
Le comité organisateur vous remercie!
indispensables
3
Une Route sans fin Volume 10, numéro 4
Des partenaires régionaux
Connaissez-vous la iRoute?
P
lusieurs nouveautés ont leur vélo stationnaire qui pouvaient
marqué la 5e Route sans suivre les participants sur la route 111
fin du Centre jeunesse de en temps réel. Bienvenue à la iRoute!
l’Abitibi-Témiscamingue.
Dire que le Pilote opérationnel PIJ
Pour souligner l’anniversaire, le co- du CJAT est un « malade » de techmité organisateur a déniché un vélo nologie est un euphémisme. Féru en
à faire tirer pour chacune des unités, technologie Apple, Marc Tremblay
puis a écouté les jeunes en mettant a appliqué un système bien simple
de côté le classique certificat papier (mais il fallait y penser!) :
pour des médailles d’or bien sonnantes. Une constante : celle de la 1- Brancher un appareil muni de l’apténacité, surtout entre Vassan et La plication FaceTime à un projecteur
Corne à l’allée, alors qu’une averse dans l’unité.
digne de ce nom n’a pas réussi à 2- Avoir un complice dans le peloton,
noyer la persévérance du peloton de lui aussi muni d’un iPhone avec Faceprès de 175 cyclistes.
time.
3- Résultat : un peloton de vélos staEt parmi eux, il fallait compter sur les tionnaires qui suit celui circulant sur
jeunes du milieu de garde fermée, la route 111 à l’intérieur puis à l’extél’unité Le Refuge, bien en selle sur rieur.
4- Des agents et leur chef pour agrémenter l’atmosphère!
Film
Attitré comme « gueulard » de la
Route sans fin, Marc Tremblay s’est
aussi déguisé en réalisateur.
Après quelques semaines de préparation et avec l’aide de plusieurs
collaborateurs, Marc a emmagasiné
plusieurs fichiers de photos et vidéos
afin de monter un film d’une durée
de près de quinze minutes soulignant
la 5e Route sans fin. Un magnifique
souvenir qui sera remis aux jeunes
participants, une première au CJAT.
François Bélisle
3
4
1
4
Une Route sans fin Volume 10, numéro 4
2
Une Route sans fin Volume 10, numéro 4
5
Témoignages
Résidentes de l’unité La Traverse
J’aimerais vous décrire en quelques mots,
le 80 km que nous, les jeunes du centre jeunesse,
avons parcouru en vélo.
Nous avons pédalé pour la Route sans fin, en prenant
un thème qui nous tenait à cœur, le cancer du sein.
Je m’exprime en tant que le groupe La Traverse, qui a
pédalé dans la chaleur, la pluie et les averses.
Tout cela dans un but précis, prouver que l’on pouvait
aussi relever ce défi.
La fierté ressentie à l’arrivée nous a montré que même
si c’est difficile et que l’on voudrait abandonner, il faut
garder confiance quoi qu’il arrive. Car la confiance
égale la réussite.
Et même si parfois, avec ce qu’on vit, on en manque,
les événements comme la route sans fin nous redonnent de la confiance. Par cette expérience, j’ai
beaucoup appris. En fait, la Route, c’est comme la vie :
parfois on monte et c’est difficile. Mais à chaque côte
montée, il y en a une à redescendre et c’est là que ça
devient plaisant et facile.
80 km de vélo, 6 heures de trajet, 7 résidentes,
3 éducateurs, mais qu’un seul mot pour décrire
comment nous nous sommes senties « fières ».
Je suis une jeune autochtone qui reste à l’Étape
depuis bientôt quatre ans et c’est un énorme
plaisir de partager mon expérience en cette 5e
édition. Depuis 2009, les deux centres de réadaptation, l’Étape de Val-d’Or et la Maison de RouynNoranda, organisent ce projet qui nous donne à
tous un énorme défi!
Chaque unité des deux centres choisit un thème
qui représente leur groupe. Ensuite, l’unité qui se
démarque le plus et respecte les règles remporte
une banderole à afficher dans leur unité. Ce n’est
pas avec déception de vous partager que notre
unité La Traverse n’a pas remporté le prix cette
année. Non, au contraire, nous nous considérons
gagnantes! Nous n’avons pas lâché, avec de la persévérance, nous avons réussi!
Nous avons traversé plusieurs collines qui, à
maintes reprises, m’ont donné le goût d’abandonner. Moi, qui a une peur bleue des orages, j’ai
affronté ma peur et j’ai continué à pédaler!
Une Route sans fin Volume 10, numéro 4
6
C’est avec fierté que notre unité a choisi comme
thème « Cancer du sein» en voulant rendre
honneur à toutes les merveilleuses femmes qui
se battent contre ce cancer, ou pour celles qui
l’ont perdu. De plus, je voudrais dédier ceci à ma
précieuse mère qui a combattu cette maladie
pendant un an et demi et qui malheureusement a
perdu la vie, il y aura bientôt un an cette année.
Réorganisation du travail
pour en contrer les effets
Le CJAT mène actuellement un projet d’organisation du travail visant à
contrer les impacts du projet de loi
21 (PL 21), par une réorganisation
des tâches cliniques afin d’assurer un
service continu à la clientèle.
d’InnovAction, firme spécialisée dans
l’amélioration de la productivité.
Assurer le mandat
Le CJAT a embauché du personnel
clinicien non membre d’un ordre
professionnel pour assurer notre
mandat de la LPJ, mais en considérant que certains types de dossiers
ne pourront leur être assignés. Cette
solution exige un remaniement des
charges de cas.
Depuis le 21 septembre 2012, le
centre jeunesse doit s’assurer qu’une
partie de son personnel clinique soit
membre d’un ordre professionnel
pour pratiquer certains actes réservés.
« Notre volonté n’est pas de contourner la loi, mais de travailler avec ses
exigences tout en respectant la qualité de nos services auprès de la clientèle », mentionne Mme Perreault.
En parallèle, l’établissement est dans
l’obligation de répondre à son mandat de la Loi de la protection de la
jeunesse d’assurer la sécurité et le
développement des enfants dont la
situation est compromise. Ce « mariage » a un impact à l’application des
mesures alors que le contexte de recrutement de main-d’œuvre s’avère
toujours un défi important.
pour maintenir le service à l’application des mesures. Il s’agit d’un projet
bien structuré qui vise à obtenir des
solutions durables dans le temps. »
Un processus qui sera entre autres François Bélisle
analysé par Isabelle Boyer, présidente
7
La Jasette Volume 10, numéro 4
« Dans le cadre du projet, je veux aller
chercher de l’expertise auprès d’intervenants, explique Nadia Perreault,
chargée de projet. Notre objectif est
de revoir les tâches cliniques et les
grilles d’évaluation de charges de cas
Les données
recueillies ont
permis de cibler
le programme de
l’application des
mesures
La mise en place du projet est née à
la suite des recherches menées par
Sandra Falardeau, chef DSC à Senneterre, et Nadia Perreault, intervenante
AM à La Sarre, dans le cadre d’un travail universitaire de deuxième cycle
sur l’implantation du PL 21. Les données recueillies ont permis de cibler
le programme de l’application des
mesures comme problématique à
la suite de l’entrée en vigueur de la
nouvelle législation.
Ce projet est financé par le ministère
de la Santé et des Services sociaux et
les résultats seront déposés au début
de l’année 2014.
Le relevé de présence:
la facture de l’employé
L
e comité de direction du
CJAT a adopté récemment
une Politique d’approbation du relevé de présence
qui établit les responsabilités de chacun afin de garantir un
traitement efficace de la paie. Deux
grands principes en ressortent :
exactitude des données et approbation dans les délais prévus.
De son côté, le supérieur immédiat
aura ainsi jusqu’au lundi suivant en
fin de journée pour vérifier et approuver ce relevé.
Étant donné le volume important de
relevés qui seront traités, la politique
stipule : « À défaut d’approuver son
relevé de présence dans les délais
prescrits, le relevé de présence de
la personne salariée pourrait ne pas
Cette politique ne change rien à la être traité dans les délais habituels
façon de faire actuelle. Elle s’inscrit par le service de la paie, le paiement
plutôt dans la fusion des systèmes pourrait alors se faire lors de la péde traitement de la paie de cinq riode de paie suivante. »
établissements de l’Abitibi-Témiscamingue. La gestion de ces quelque
1 100 paies a été confiée au CJAT
et à son équipe de la Direction des
ressources financières, matérielles et
informationnelles.
Cette initiative, qui sera implantée
sur une période de 6 à 12 mois, intégrera le CRDI Clair Foyer, le Centre
de réadaptation La Maison, le Centre
Normand et l’Agence de la santé et
des services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue.
François Bélisle
Que la
paie soit
avec vous
!
e
v
u
o
J’appr
Pour la majorité des employés, il
s’agira du vendredi suivant le dépôt
de la paie du mercredi.
8
La Jasette Volume 10, numéro 4
Responsabilités
La nouvelle politique décrit les responsabilités du salarié, du supérieur
immédiat et de l’équipe du service
de la paie. Le relevé de présence
doit-être complété et approuvé par
la personne salariée au plus tard, à
la fin de son dernier quart de travail
suivant la fin de la période de paie.
La Jasette a ainsi pensé vous
offrir des pense-bêtes que vous pourrez insérer dans votre agenda ou simplement coller sur votre babillard si le
coeur vous en dit!
Pense-bêtes
en temps
de paie
ve!
J’approu
Dormir
en paie
ve!
J’approu
pour l’agenda ou le babillard
la
conscience
en paie
ve!
J’approu
Dépose
en
paie
ve!
J’approu
La Jasette Volume 10, numéro 4
9
Développement professionnel
Stabilité des jeunes placés en famille d’accueil : un travail de
collaboration nécessaire entre les intervenants des ressources
et les intervenants de l’application des mesures
Patricia Bouchard, agente de planification, programmation et recherche
L’objectif de la présente étude est de démontrent que 322 fins de placemieux comprendre le phénomène de ment ont eu lieu au cours de l’année
déplacement que peuvent vivre les 2010-2011. Sur ce nombre, le tiers
jeunes placés dans une ressource de concerne uniquement des déplacements d’une ressource de type
type familial (RTF).
familial vers une autre. Ces derniers
Plus précisément, une équipe RTF a touchent 55 filles et 52 garçons âgés
voulu 1) connaître l’ampleur du phé- en moyenne de 12,8 ans.
nomène, 2) identifier dans quelles
situations les déplacements sont les Les déplacements s’effectuent le plus
plus fréquents et 3) préciser quelles souvent à la demande de la famille
sont les pratiques réalisées à ces oc- d’accueil ou du jeune ou pour trouver une ressource mieux adaptée aux
casions.
besoins de ce dernier. Les principales
Afin de répondre à ces questions, raisons évoquées par les familles
trois groupes ont été interrogés dans d’accueil pour justifier les déplacele cadre d’un projet d’évaluation des ments ont trait aux comportements
pratiques (PEP), soit les intervenants du jeune et à son profil alors que
du secteur des ressources, ceux de les intervenants semblent, pour leur
l’application des mesures ainsi que part, accorder davantage d’imporles familles d’accueil. Les résultats tance aux motifs liés aux capacités
des familles d’accueil à bien répondre
aux besoins du jeune.
Enfin, davantage de concertation
ressort comme étant souhaitable afin
d’optimiser l’efficacité des services
offerts aux familles d’accueil, d’abord
dans leur travail quotidien, mais surtout lors des situations de déplacements.
Parler pour que les enfants écoutent...
10
La Jasette Volume 10, numéro 4
Chaque parent a reçu un certificat méritoire qui valorise leur engagement et leur participation.
Voici quelques commentaires évoqués par certains parents :
Une participante nommera que l’application de l’habileté donnez un choix à l’enfant lui a permis d’avoir plus de temps
pour faire autre chose.
Une seconde nommera qu’elle a réalisé l’importance d’être davantage à l’écoute de ses enfants.
Une troisième dit avoir apprécié le programme et avoir maintenant plus d’outils .
Si vous êtes intéressés par ce programme, vous pouvez consulter la pochette à la bibliothèque de la DDPO au Centre
Jeunesse à Val-d’Or.
Geneviève Plante et Christiane Doiron, intervenantes au bureau de Val-d’Or, ont animé, en février dernier, pour une
deuxième année consécutive, des ateliers visant à améliorer la communication entre le parent et son enfant. Ces
nouvelles habiletés apprises sont tirées du livre « Parler pour que les enfants écoutent et écouter pour que les enfants
parlent » d’Adèle Faber et Élaine Mazlish.
Les thèmes abordés sont :
• Aider les enfants aux prises avec des sentiments pénibles;
• Susciter la coopération;
• Remplacer la punition;
• Encourager l’autonomie;
• Compliments et estime de soi;
• Aider les enfants à cesser de jouer des rôles.
SOCEN / S’occuper des enfants
«Quand on arrête de rêver,
on arrête de grandir»
– Camil St-Hilaire
L
e CJAT est entré de plainpied dans l’approche
S’occuper des enfants
(SOCEN), fermant ainsi
la boucle, avec la Côte-Nord, de
la mise en place du programme
dans tous les centres jeunesse du
Québec. Le projet vise à mettre en
lumière les compétences du jeune
vivant en famille d’accueil et de le
placer régulièrement devant ses
propres succès.
(conception graphique: Stéphanie Blais)
S’occuper des enfants s’appuie sur
un modèle développemental où
le progrès de l’enfant est examiné
globalement tous les ans sous
11
La Jasette Volume 10, numéro 4
Les enfants sont invités à
découvrir le héros en eux
« Le principe initial est né au
Formation SOCEN au point de service d’Amos
Royaume-Uni, au début des années
1990, avec le souci de mieux docu- menter le parcours des enfants sept dimensions à l’aide du Cahier
de passage en famille d’accueil, d’évaluation et de suivi (CES), outil
relate Camil St-Hilaire, conseiller- de base de SOCEN.
cadre responsable du programme
au CJAT. L’objectif était d’obtenir Les sept dimensions développedavantage d’informations pour mentales sont :
le suivi des dossiers avec la ferme • La santé
intention de s’investir dans la vie • L’éducation
des jeunes et de promouvoir leur • L’identité
• Les relations familiales et sociales
bien-être. »
• La présentation sociale
Modèle développemental
• Le développement affectif et
Plus formellement, SOCEN a pour
comportemental
but d’améliorer les expériences et • Les capacités d’autonomie
les conditions de vie actuelles de
l’enfant de façon à promouvoir son
développement optimal et développer ses habiletés à faire face
aux différentes situations de la vie.
Rêve de vie
« Cet exercice nous permet d’identifier les besoins et de prioriser les
attentes de chacun, explique M.
St-Hilaire. Que ce soit du côté de la
famille ou du jeune pris en charge,
de l’intervenant ou de toute autre
personne concernée, les questions
du cahier nous permettent d’établir un plan d’intervention afin de
faire évoluer le jeune vers le rêve
de vie qu’il aura identifié. SOCEN
devient ainsi un accompagnement
vers un succès à atteindre. »
SOCEN se base donc sur des attentes positives visant à cibler les
compétences de l’enfant et les
domaines où il éprouve des difficultés afin d’identifier le soutien
additionnel nécessaire.
« Il faut rester pragmatique,
convient le conseiller-cadre. Nous
référons souvent à cet exemple
d’un jeune qui a identifié une carrière de joueur de hockey professionnel comme rêve de vie. On va
d’abord explorer le sport avec lui.
Sait-il patiner? A-t-il les patins qu’il
lui faut? Cet enfant a pu bénéficier
de l’accompagnement d’un Grand
frère puis, chemin faisant, il a gradué jusqu’au niveau bantam élite. »
SOCEN au CJAT
Enfants ciblés : en famille d’accueil depuis six mois et
pour un placement d’une durée minimale de deux ans.
Déploiement actuel : Senneterre, Amos et La Sarre.
Formation des intervenants :
- trois jours, dont deux avec les familles d’accueil. Groupes
de 20 personnes ciblant une dizaine d’enfants.
- plan d’action jusqu’en 2015 pour joindre tous les intervenants de prise en charge; jusqu’en 2018 pour couvrir
l’ensemble des familles d’accueil.
- le CJAT montera son propre bassin de formateurs.
Cahier d’évaluation : une fois complété, il est aussi utilisé
à des fins de recherches concernant les expériences et les
résultats des enfants et des jeunes pris en charge.
« C’est souvent tout ce que l’enfant
investit autour de son rêve qui rapportera le plus », conclut M. St-Hilaire.
François Bélisle
12
La Jasette Volume 10, numéro 4
Camil St-Hilaire accompagné des formatrices Marie-Pierre Joly,
(CJ Laurentides) et Ginette D’Auray (CJ Outaouais)
Bonjour à tous,
Je profite de ce numéro pour
vous donner des p’tites nouvelles
avant l’été….
Dernièrement, l’exécutif a accueilli Annie Ladouceur et avec le
retour de Valérie Descoteaux Vallée, l’équipe est maintenant complète. Ainsi, les dossiers seront
maintenant redistribués équitablement.
Le conseil multidisciplinaire tient à vous remercier pour la réussite de son
Assemblée générale annuelle.
C’est toujours avec fierté et admiration que nous pouvons réaliser à quel
point il y a des gens qui se démarquent, qui osent innover et qui donnent leur
100 % au travail. Cette journée clinique fut motivante avec des gens impliqués et dynamiques dans les interactions.
Après la période estivale, le conseil vous invitera à une rencontre pour vous
présenter et adopter les règlements généraux et offrira par la même occasion, une présentation clinique. On vous tiendra au courant
Vous recevrez dans vos points de service des articles promotionnels à l ‘effigie
du Conseil Multi avec son logo nouvellement dévoilé. Bon été à tous!
Par ailleurs, dans les prochains
mois, nos énergies seront utilisées à poursuivre les travaux
concernant nos trois dossiers :
Virage Vert, Défi Santé 5/30, procédurier des agentes administratives des points de service, et ce,
parallèlement à l’organisation de
l’AGA et des élections.
Effectivement, deux postes de
l’exécutif seront en élection.
Donc, si vous avez le goût de
vous investir et de relever de petits défis, c’est en plein le temps
pour vous! C’est une expérience
très enrichissante.
Au plaisir!
Madeleine Bernier
Présidente du CCPAS
13
La Jasette Volume 10, numéro 4
Sur ce, bon été et on se revoit
l’automne prochain à l’AGA où
l’exécutif espère vous accueillir
en grand nombre.
Le comité des usagers vous interpelle pour répondre au besoin criant de bénévoles
qui veulent s’impliquer au sein du comité. Nous sommes constamment en besoin de
recrutement de nouveaux membres puisque plusieurs postes sont à combler en ce
moment et nous recherchons des personnes qui pourraient dynamiser le comité des
usagers.
Ce comité a comme mandat d’être le gardien des droits des usagers. Le respect des
droits des usagers, la qualité des services et la satisfaction de la clientèle constituent
les assises qui guident nos actions. Nous devons avoir une préoccupation particulière
envers les clientèles les plus vulnérables et nous sommes l’un des porte-paroles
importants des usagers auprès des instances de l’établissement.
Caractéristiques recherchées pour être membre du comité des usagers
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Être parent, tuteur, adolescente ou adolescent qui reçoit ou a déjà reçu des
services du CJAT.
Ou
Avoir la cause des jeunes à cœur et désirer s’impliquer activement;
Sans connaître sa situation actuelle ou passée, il doit pouvoir utiliser son
expérience en centre jeunesse dans le but d’améliorer la qualité des services et
faire respecter les droits des usagers;
Être constructif;
Être à même de respecter la confidentialité;
Être capable de travailler en équipe;
Être disponible environ une fois par mois (8 rencontres/année);
Pouvoir se déplacer (le kilométrage est remboursé à 0,43 $/km et le
gardiennage à 5 $/h);
Être joignable assez facilement (téléphone ou courriel);
Avoir idéalement un membre par point de service.
* Important, le comité ne traite pas les situations personnelles de ses membres.
Si vous avez des suggestions, des références ou toutes questions sur le comité des
usagers, vous pouvez contacter Carole Landry au 819-825-0002, poste 5245.
Carole Landry,
Représentante de l’établissement au comité des usagers
14
La Jasette Volume 10, numéro 4
Nous sollicitons votre précieuse collaboration pour nous aider à recruter des membres
parmi les parents ou les adolescents(es) que vous côtoyez dans l’exercice dans vos
fonctions.
PQJ
Le fait d’être « original ou un peu différent » pour un être humain peut créer
des « étiquettes » parfois lourdes de
conséquences.
Pour s’épanouir, l’humain a besoin
de repères. Lorsqu’il n’arrive pas à
trouver sa place au soleil, celui-ci est
déboussolé. Sa différence lui crée un
inconfort. Pour compenser, il est prêt
à tout.
Tout peut parfois rimer avec rien.
tuation, de cibler ses intérêts, ses projets et d’identifier les domaines qu’il
souhaite améliorer. Puis, en toute originalité et créativité, on réfléchit ensemble aux moyens réalisables qui lui
permettront d’être bien dans sa peau.
15
La Jasette Volume 10, numéro 4
Il est évident qu’il existe des liens
directs avec le thème de la marginalité. La majorité de nos jeunes ont un
pronostic sombre. La marginalité qui
est « subie » peut être un ghetto qui
les attend. Nous devons les outiller à
croire en eux (empowerment). Visuellement, le jeune aura une photo couleur de lui, via son plan de cheminement:
• Ses priorités d’action;
• Axe socioprofessionnel (qualification), forces, ressources, besoin de
soutien;
• Axe résidentiel (autonomie), logement, budget, forces à développer,
les ressources;
• Axe relationnel (réseau de soutien),
habiletés, ses forces, son entourage,
les ressources.
Notre approche permet l’ouverture
d’une prise de conscience de leur
Le défi de faire face au pouvoir des condition, tout en respectant leur benormes sociales est énorme. La soin d’appartenir à un ensemble.
pensée d’un échec imminent brime
toute tentative d’insertion. La facilité Plus facile à dire qu’à faire, car trop
domine la motivation, puis le jeune souvent incapables de se soumettre
démissionne et l’isolement peut
aux exigences de la société, nos
s’emparer de son quotidien.
jeunes abandonnent, faute de pouvoir s’y intégrer. C’est à nous interveL’humain a besoin d’un sentiment
nants PQJ à faire preuve d’originalité,
d’appartenance. La tentation de
s’accrocher à n’importe quel type pour transformer « la Marginalité »
d’espoir devient une dangereuse (qui est en fait la peur de l’échec) en
vulnérabilité. Nos ados, nos jeunes un équilibre acceptable entre lui et la
adultes veulent leur propre identité. société. À ce moment, la différence
Ils veulent être différents, unique et n’a plus d’importance.
plus que tout « faire partie prenante
Le Plan de cheminement vers l’autode leur devenir ».
nomie place le jeune au cœur de son
La vigilance est de mise, car la ligne devenir. La complétion de ses donest mince entre l’exclusion et l’exclu- nées nous permet d’obtenir plusieurs
informations sur les différents aspects
sivité.
de sa vie, tel que son autonomie, sa
Comment peut-on arriver à être ori- qualification et son réseau social de
ginal sans être marginal ??? Par notre soutien.
Programme Qualification des jeunes,
nous sommes des « Médiateurs so- La lecture de son autoportrait nous
permet de mieux comprendre sa siciaux » .
La marginalité a servi de
thème à la dernière rencontre interrégionale des
équipes PQJ réunissant
celles de Montréal, de
Batshaw, de Laval et de
l’Abitibi-Témiscamingue.
Le texte qui suit constitue
la réflexion du groupe
du CJAT présentée par
Yvette Chouinard, éducatrice, et intitulée: « La
capacité d’adaptation :
c’est mon équilibre entre
l’identité de soi et
l’identité collective ».
En route vers le Guatemala
Amos
L
es intervenants d’Amos
Marie-Ève
Nadon
et
Guillaume Dubé sont à
quelques semaines de leur
départ au Guatemala avec
quatre jeunes suivis à l’application
des mesures. L’excitation monte et
les préparatifs ont déjà eu des effets
bénéfiques.
« Ces jeunes, trois filles et un garçon,
ont été impliqués dès le départ dans
la tenue de différentes activités de
financement. Par exemple, ça semble
facile de ramasser des canettes vides.
Nous parlons ici de jeunes avec des
manques d’habiletés sociales. Nous
leur donnons des trucs pour entrer
en contact avec les gens ou comment
monter un plan de commandite pour
récolter d’autres fonds », explique
Guillaume Dubé.
Guillaume Dubé et Mare-Ève Nadon
plus réservée, s’ouvre un peu plus
aux autres tandis qu’un des garçons,
d’habitude sans censure, fait preuve
d’un peu plus de réserve », précise
Marie-Ève.
« Ce ne sera pas le moment d’être
difficile, en particulier pour la nourriture. Il y a toujours le truc de dire
que tu es allergique, mais tu ne peux
pas faire ça pendant trois semaines!
Blague à part, nous pourrons compter sur des gens de confiance là-bas,
tout comme nous avons eu l’appui
de notre chef de service et de toute
l’équipe de l’application des mesures.
On ne peut pas préparer tout ça à
seulement deux personnes », indique
Guillaume.
François Bélisle
16
La Jasette Volume 10, numéro 4
Des collègues de nos deux intervenants confirment d’ailleurs qu’ils
n’ont pas compté les heures pour
faire de ce voyage un succès. Un enthousiasme qu’il sera possible de partager sur leur page Facebook Projet
Guatemala 2013.
les autorisations de sortir du pays,
Le projet est chapeauté par Hori- recevoir différents vaccins, etc. On
zon Cosmopolite, un organisme qui apprend en même temps que les
aide à monter des projets d’aide jeunes. »
humanitaire à travers le monde. «
Nous croyons que les programmes Toutes les informations nécessaires
d’échanges interculturels à caractères à la préparation d’une telle aventure
éducatifs apportent les outils néces- ont été compilées à titre de cahier de
saires au développement d’individus charges pour ceux et celles qui vouplus aptes à intervenir de façon posi- draient renouveler l’expérience.
tive et engagée dans un monde de
plus en plus interdépendant. », peut- Là-bas
on lire sur leur site Internet.
« Nous allons rester dans deux familles d’accueil. Les avant-midis
Les jeunes ont notamment participé seront consacrés au travail humaà une formation prédépart de deux nitaire, suivi de cours d’espagnol en
jours au lac Joannès sur la culture du après-midi. Là-bas, nous ne sommes
pays hôte, sur les habitudes de vie pas des touristes, mais bien membres
et sur les projets auxquels ils allaient d’une communauté pendant trois
collaborer : la construction d’une semaines. Nous avons hâte de voir
école et s’occuper d’enfants dans un comment les jeunes vont se comorphelinat.
porter. Eux comme nous, on sort de
notre zone de confort. Les jeunes
« En tout et partout, ce voyage aura sont beaux à voir et ils sont excités.
nécessité une année de préparation, Ils ont des questions à l’infini. Ce sont
note Marie-Ève Nadon. Remplir les des beaux résultats jusqu’à mainteformalités, comme les passeports, nant. Une jeune femme, d’habitude
Hommage
Ville-Marie
Denis Robert, Application des mesures
Yvette Chouinard, PQJ
Alain Jolette, Adoption
En ce 29 mars 2013, J.P. a atteint sa majorité et, qui mieux est, il porte un nouveau nom
de famille qui le rend heureux : Jean-Philippe B. Sa 7e famille d’accueil qui l’a accueilli en
novembre 2011 et dont les parents sont devenus ses parents adoptifs le 19 mars 2013. Et
ils lui ont donné un frère âgé de 15 ans et une sœur âgée de 3 ans. Mais J.P. vous dirait que
depuis longtemps ils étaient « sa famille » et qu’il les avait préférés de beaucoup à sa visite
passée d’une heure dans un Centre de réadaptation.
Dans notre travail en protection de la jeunesse auprès d’un jeune, nous accomplissons
parfois mille et une actions afin qu’il obtienne la sécurité, la stabilité et l’affection dont
il a tant besoin. Il nous arrive même de douter de la pertinence ou de l’efficacité de nos
interventions, voire que ce jeune puisse un jour connaître un bon développement. Or,
alors que J.P. a 7 ans et qu’il est hébergé dans sa 5e famille d’accueil qui nous demande un
répit, nous lui présentons la famille d’accueil Lorraine et Pierre et leur fils adoptif André. Ce
séjour sera ancré dans son cœur pour toujours même si personne ne s’était douté qu’il y
retournerait 9 ans plus tard pour devenir un membre à part entière de la famille.
Depuis près d’un an et demi, J.P. occupe un emploi à temps complet dans un dépanneur
station-service. En plus d’être très apprécié de ses employeurs et de ses collègues de travail, il est très populaire auprès de la clientèle qui apprécie ses nombreuses qualités.
Ce qu’il appréciait le plus de son T.S.? Probablement ces rendez-vous rituels au resto depuis
des années où il pouvait dévorer poulet et poutine tout en lui partageant ses joies, ses
inquiétudes, ses succès, son besoin d’être aimé et valorisé.
Ce qu’il a apprécié de son intervenant à l’adoption? Certainement d’avoir cru en lui et en sa
famille adoptive en les accompagnant dans ce merveilleux projet hors du commun. Qu’il
fut agréable pour J-P., lors d’une récente rencontre avec notre D.P.J. (son ex-tuteur), de lui
partager la réalisation de son rêve : « avoir enfin une famille pour la vie! »
Ce qu’il apprécie de son intervenante PQJ.? C’est de recevoir d’elle du soutien et de l’écoute,
tout cela à travers de petites attentions spéciales, qui le motive à cheminer.
Merci J.P. pour ton sourire, ton humour, ta capacité de rebondir et pour nous avoir démontré qu’il faut toujours croire à un lendemain qui s’avérera heureux! Et dans trois ans, lorsque
l’on te croisera sur la route au volant de ton camion, on klaxonnera ensemble!
17
La Jasette Volume 10, numéro 4
J.P. : un nouvel adulte heureux
J.P. nous enseigne que dans notre mandat auprès des enfants en protection de la jeunesse,
il ne faut JAMAIS DÉMISSIONNER.
Autochtones de l’Ouest
TFN Health Day
nous fait bouger!
La communauté de Timiskaming
First Nation a organisé une journée
de la Santé, le 16 mai dernier. À cette
occasion, tous les services communautaires se sont retrouvés sous le
même toit pour partager et promouvoir leurs services. Les organismes
présents à cette journée étaient :
CJAT, First Line Services, Health Commission, NNADAP, Daycare, CAVAC,
Cultural worker et plus.
Lisa King, Stephanie Moore,
Francine Chevrier et Anita Huser
18
La Jasette Volume 10, numéro 4
MAKWA et Francine Chevrier, intervenante Ressource
Ceci était l’opportunité idéale pour le
CJAT de faire la promotion et le recrutement dans le cadre du programme
de familles d’accueil, ainsi que d’expliquer les services offerts par le Centre
jeunesse. Cette journée permettait
également le partage d’expertises
avec tous nos collaborateurs de la
communauté TFN. Bravo pour cette
belle journée!
Depuis toujours, l’équipe de Pikogan souhaite faire sa part
dans la communauté. Comme toutes les années, elle y parvient ... assez bien.
Pikogan
Ne serait-ce que le bazar qui se fait depuis déjà trois ans
dans les locaux. Cette activité permet aux membres de la
communauté de se prévaloir de certains biens gratuitement tout en permettant de faire plus ample connaissance
avec les membres de l’équipe autour d’un bon chocolat
chaud et d’un biscuit!
À l’été 2012, deux membres de l’équipe
ont été invités à une séance de photos
sur les eaux de la rivière Harricanna
avec le renommé photographe Mathieu Dupuis et un guide de la communauté, Salomon Mowatt. Les photos
ont été sélectionnées afin de paraître
dans la revue Origine 2013-2014 qui
fait la promotion du tourisme autochtone. Sophie Lord et Kate Dessureault
seront alors vues dans cette revue tirée
à 40 000 exemplaires et disponible sur
le web !!!
Une rencontre commune Centre jeunesse et Service Première
ligne a été faite afin de présenté à la communauté les besoins en
matière de ressources pour les répits et les placements. Un travail
conjoint est débuté à ce sujet.
Désormais, nous avons la chance d’être de plus en plus impliqués
dans les activités de la communauté afin d’avoir une visibilité.
Nous remercions grandement les organisateurs des différentes
activités de nous permettre de vivre des moments privilégiés avec
eux. Le carnaval en hiver en est un bel exemple.
Je souhaite un bel été à cette équipe qui a eu des moments mémorables lors d’un passage à Aiguebelle et un bon repos à cette
belle gang qui me tient à coeur!
Mik8etc,
Chantal Vallières, chef de service DSC
19
La Jasette Volume 10, numéro 4
La soirée reconnaissance des familles d’accueil est aussi un bon
moment afin que tous les membres
de l’équipe y participent incluant
les stagiaires ayant passé par chez
nous! Ce fut une belle fête car
tous les membres de l’équipe y ont
contribué à leur façon. Les famille
d’accueil ont reçu de beaux paquets de douceur!
Et puis, je me permets de remercier l’équipe de Pikogan pour leur
engagement dans leur travail et leur implication dans cette communauté. L’équipe de Pikogan compte des personnes engagées
qui croient au potentiel de changement et de prise en charge.
Merci à vous, Suzanne, Carol-Ann, Kate, Sophie, Pascale, Leslie,
Christine et tous ceux et celles qui sont passés par notre bureau au
courant de l’année.
Soirée reconnaissance
pour les familles d’accueil
Val-d’Or
Nous avons accueilli nos familles
d’accueil, le 24 mai dernier, dans
un décor Hollywoodien où étaient
inclus paillettes, tapis rouge, oscars
et même quelques vedettes américaines.
Un magnifique buffet nous a été
préparé par des jeunes participants
aux programmes Excalibur et Jeunes
en action offert par Carrefour jeunesse emploi. Merci d’avoir rendu ce
5 à 7 agréable en bouche.
Nous avons rendu hommage à 5
familles d’accueil dont 3 de 5 ans,
une de 10 ans et une de 15 ans. Les
émotions étaient au rendez-vous
grâce aux intervenantes qui ont bien
accepté de sortir leurs plumes et de
faire la lecture à nos vedettes locales.
Un merci spécial aux personnes qui
se sont jointes aux intervenantes
ressources, qui ont su se démarquer
par leurs idées originales et qui nous
ont permis de faire de cette soirée un
succès.
Nous sommes particulièrement fières
de la participation de l’équipe du bureau de Val-d’Or par sa présence à ce
moment mémorable.
Merci aux familles d’accueil qui ont
répondu à notre invitation et qui ont
déroulé le tapis rouge en compagnie
de notre escorte venue spécialement
de Los Angeles pour cet événement.
20
La Jasette Volume 10, numéro 4
Guylaine Audet et Mélanie Gosselin
Intervenantes ressources
Rouyn-Noranda
Des étudiants de l’école La Source à Rouyn-Noranda
ont fait des doudous pour les enfants confiés en famille d’accueil.
Avec l’aide du cercle des fermières, ils se sont réunis
à tous les mercredis midi pour confectionner ces doudous.
Le 17 avril dernier, c’est avec une grande fierté qu’ils
ont donné le fruit de leur travail composé de 11 pièces,
à Julie Mc Grath, intervenante ressource à Rouyn-Noranda.
La Jasette Volume 10, numéro 4
21
JEUNESSE À COEUR
DE L’ABITIBI-TÉMISCAMINGUE
11 000 $ !
La 6e Classique de golf Dany
Sabourin a permis d’amasser
11 000 $ qui seront versés à la
Fondation Jeunesse à coeur
de l’Abitibi-Témiscamingue.
Selon le coordonnateur du
tournoi, Jean Lincourt, il
s’agit d’un montant préliminaire qui pourrait être revu
à la hausse, une fois tous les
dons compilés.
La Classique a eu lieu le 27
juin dernier, au Club Sports
Belvédère de Val-d’Or. Sur
la photo, Sylvain Plouffe, représentant de la Fondation
et directeur général du CJAT,
Dany Sabourin et Jean Lincourt, coordonnnateur de la
Classique.
Un chandail, trois frères et 2 000 $
Le gardien de but Dany
Sabourin évoluait dans
la Ligue américaine et
poursuivra sa carrière en
Autriche.
22
La Jasette Volume 10, numéro 4
Outre les inscriptions des
golfeurs et les dons en commandites, la Classique amasse
des fonds de différents encans.
La pièce maîtresse fut sans nul
doute un chandail des Foreurs
de Val-d’Or, avec une garantie
de signatures de la part des
trois frères Henley, Cédrick,
Samuel et David, réunis pour
l’occasion. La vice-présidente
finances et affaires corporatives
du club de hockey, Guylaine
Daigle, a remporté la mise avec
une offre de 2 000 $ !
5 ans
Annees
de
service
37 ans
Andréa Chartrand
21 ans
33 ans
Marie-Josée Laliberté
André Nastasiak
32 ans
Suzanne Lavoie
Gino Mercier
Dany Rodgers
Darquise Arpin
Sylvie Larouche
Christiane Doiron
31 ans
Camil St-Hilaire
30 ans
Mario Cliche
Sylvain Plouffe
29 ans
Manon Hébert
Pierre Noël
28 ans
France Nickner
Guylaine Pinard
26 ans
Debbie Beaulieu
Liette Bélanger
Guylaine Dallaire
Linda Pomerleau
Serge Thibault
25 ans
Yvette Chouinard
Jean Grégoire
Jean-Yves Loiselle
24 ans
22 ans
Gilles Bélanger
Denis Gagné
Josée Sirois
Marc Tremblay
André Vaillancourt
18 ans
Lana Boissonneault
17 ans
Carole Charrette
Chantal Lavallée
16 ans
Lily Bélanger
15 ans
Caroline Ayotte
Jenny Godbout
Patricia Quesnel
Marie-Josée Massicotte
14 ans
Daniel Coulombe
Nadia Perreault
13 ans
Sonia Alcaidino
Hugues Bordeleau
Karine Julien
Jody-Anne Marseille
Valérie Paré
Nathalie Quenneville
12 ans
Karine Dessureault
Hugo Julien
Caroline Rheault
11 ans
Anik Auger
Stéphanie Beaucage
Diane Benguigui
Manon Bergeron
Bertrand Blanchette
Céline Boucher
Nathalie Brisson
10 ans
Sany Beaulieu
Cindy Lee
Julie McGrath
Véronique Mercier
Geneviève Plante
Marie-Ève Pouliot
9 ans
Marie Claude Bélisle
Sandra Falardeau
Geneviève Perron
Abbie Brassard-Rivard
Julie Turgeon
8 ans
Marie-Ève Belley
Francine Chevrier
Martine Dubois
Line Faucher
Amélie Lafrance
Valérie Martel
Véronique Massicotte
Linda Robitaille
7 ans
Julie Cotnoir
Chantal Déry
Mélanie Lacasse
Caroline Pelletier
Maryse Robert
6 ans
Lucie Descoteaux
Tommy Guillemette
Lyne Imbeault
Josiane Landry
François Lemieux
Annick Séguin
3 ans
Stéphane Bessette
Josée Dupuis
Dominic Filteau
Isabelle Fontaine
Luc Gauthier
Manon Godbout
Sophie Lord
Pascal Michaud
Sabrina Matte-Bolduc
Audrey Pinard
Kevyn St-Jacques
Linda Tremblay
Danny Zaguay
2 ans
Mélanie Bouchard
Catherine Clermont
Isabelle Falardeau
Milaine Guay
Chani Landry-Audet
Marie-Ève Nadon
Patsy Roy
Véronique St-Laurent-Brisson
Pascale Sylvain
Joannie Tremblay
1 an
Jessica Beaulé
Carolyn Brousseau
Stéphanie Caron
Catherine Frigon
Adeline Laquerre
Emmanuelle Pomerleau-Gosselin
Stacy Plourde
Mathieu Rancourt
Mélanie Savard
Yannick Sévigny
23
La Jasette Volume 10, numéro 4
23 ans
Serge Boudreau
Jean Lortie
Ghislain Petit
Joanne St-Laurent
19 ans
Suzy Guimond
4 ans
France Caron
Éric Desrivières
Julie Devost
Josiane Gagnon
Yannick Gaudreault
Karine Gauvreau
Fanny Gervais
Mélanie Gosselin
Mylène Joseph
Simon Joseph
Karine Landry
Carol-Ann Macameau
Marie-Pier Paquin
Véronique Tremblay
Josée Blais
Marie-Josée Gallant
Huguette McCann
20 ans
11 ans
Lise Buteau
Vicky Chalifoux
Isabelle Côté
Christine Dessureault
Julie Dumas
Carl Gagnon
Annie Gaouette
Sonia Laverdière
Sylvie Leblond
Gilles Leclaire
Huguette Marcoux
Sylvie Richard
Roch Riendeau
Véronique Brassard
Josiane Breton
Nancy Duquette
Pascal Gaudet
Lisa Jean
Julie Langlois
La Jasette Volume 10, numéro 4
24
La Jasette Volume 10, numéro 4
25
Bienvenue
parmi nous
Avril
Mai
©Allonzo Inc. Designs
Carol-Ann Gauthier, conseillère en gestion des ressources humaines
Valérie Gauvin, agente de relations humaines
Jo-Annie Labbé, candidate à l’exercice
Joanie Lagueux, agente de relations humaines
Émilie Bénard, agente de relations humaines
Andrée-Ann Perron, candidate à l’exercice
Carolyne Roussy, agente de relations humaines
Cindy Coté, éducatrice
Charles Beaudoin, surveillant en établissement
Zackia Couture-Élément, candidate à l’exercice
David Lizotte, agent d’intervention
Virginie Allain, candidate à l’exercice
Jessica Perreault, agente de relations humaines
Jacques Duval, agent d’intervention
Émilie Larose, agente administrative classe 02
Vicky Désaulniers, candidate à l’exercice
Benjamin Chabot-Chartier, agent d’intervention
Jérémie Bélisle, agent d’intervention
Mélanie Roy, candidate à l’exercice
Claudie Audet, technicienne en assistance sociale
Alexandra Mayrand, candidate à l’exercice
Sabrina Hébert-Bédard, candidate à l’exercice
Amélie Abel-Thibault, éducatrice
Raphaël Bordeleau, agent d’intervention
Joey Marin, agent d’intervention
Scott Vézeau-Robitaille, agent d’intervention
Josiane Tremblay-Ducharme, candidate à l’exercice
Angelica Labbé, candidate à l’exercice
Marie-Pier Camirand-Sabourin, candidate à l’exercice
Carole-Anne Thibault-Picard, candidate à l’exercice
Vickie Lafrenière, éducatrice
Janick Gagnon, éducatrice
Émilie Mercier-Lebel, candidate à l’exercice
Catherine Mayrand-Camirand, candidate à l’exercice