UT1 Magazine n°92 - Université Toulouse 1 Capitole

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UT1 Magazine n°92 - Université Toulouse 1 Capitole
FINANCES
Mise en place de la LOLF
pour une meilleure
lisibilité budgétaire
CERTIFICAT INFORMATIQUE ET INTERNET
Le C2i : l’épreuve du feu
Un enseignement innovant
N° 92 • JANVIER à MARS 2006
sommaire
●●●
vie universitaire
3
4
Travaux à UT1 : la sécurité, fil conducteur
Examens : tricher n’est pas toléré à UT1
Commission de discipline : une procédure
très stricte
5 Un musée toulousain pour les vieux
microscopes
Une rue Gabriel-Marty
6 Mise en place de la LOLF pour une meilleure
lisibilité budgétaire
7 Direction bicéphale pour l’IEJ
8 Cérémonie des masters 2
10 Fac sans frontières
11 Une mission du CHS : inciter à connaître
les gestes qui sauvent
L’IUT de Rodez affiche ses ambitions
●●●
info-santé
12 Journée mondiale contre le sida
●●●
sport
12 Des Espagnols dans la Ville rose
●●●
culture
13 “Dieu et Marianne : cent ans de laïcité”
Tugan Sokhiev à la rencontre des étudiants
●●●
recherche
14 Gilles Saint Paul, nouveau directeur du MPSE
Gabriel Colletis, nouveau directeur du LEREPS
15 Prix J.-J. Laffont de la mairie de Toulouse
16 UT1 lance le premier centre français
associé à l’ONU
vie universitaire
rénovations
EDITO
Très bonne année
2006 !
Travaux à UT1 :
la sécurité, fil conducteur
Henry Roussillon, président
2005
s’est achevée sur un moment de bonheur :
le 3 décembre, Laura Fasquel, étudiante en
1re année de droit, déjà sacrée Miss Albigeois
Midi Toulousain a été couronnée 2e dauphine
de Miss France ! Comme quoi l’intelligence et la beauté peuvent aller de pair ! Après
tous les classements prestigieux qui sont venus, tout au long de l’année 2005,
récompenser l’excellence des formations de l’Université Toulouse 1 Sciences Sociales,
cette dernière touche nous va droit au cœur.
Le prochain contrat quadriennal, préparé tout au long de l’année 2005, sera signé
en fin 2006 ; la négociation proprement dite va donc occuper l’université durant tous
les prochains mois et je tiens à remercier le Pr Bruno Sire, premier vice-président d’UT1,
pour son rôle décisif dans cette grande entreprise.
Que 2006 soit pour vous toutes et vous tous, enseignants, personnels administratifs,
étudiants, en particulier ceux qui viennent de loin, une suite de jours heureux et
d’épanouissement dans le travail et le succès !
Chaque année connaît son programme de gros travaux immobiliers
avec, en toile de fond, l’épineuse et préoccupante question de la sécurité…
Aussi bien dans les réalisations 2005 que dans le programme 2006
qui vient d’être approuvé par le conseil d’administration.
■ À la Manufacture des Tabacs
Le bâtiment Q était le dernier bâtiment de l’enceinte historique de la Manufacture des Tabacs en
attente de rénovation. Celle-ci s’est achevée en juillet 2005, permettant l’ouverture du bâtiment dès
cette rentrée. « C’était une restructuration complète, tout a été refait, seuls les murs ont été conservés », explique Anne-Marie Chiffre, chef de la Division de l’intendance et des services techniques.
Près de 1 600 mètres carrés de locaux ont ainsi été aménagés sur trois niveaux. Au rez-de-chaussée sont implantés plusieurs salles de cours, particulièrement attendues et appréciées pour répondre
aux besoins générés par la mise en place du LMD, et un studio d’enregistrement destiné à l’enseignement à distance. « Les tournages se feront désormais au sein d’un environnement dédié et spécialisé », précise Anne-Marie Chiffre. Le 1er étage accueille l’Administration de la formation continue, tandis que le dernier niveau est consacré au développement des nouvelles technologies. Cette
rénovation, pour laquelle l’université a alloué près de 1 million d’euros, marque la fin des travaux
de rénovation de la Manufacture des Tabacs. Il reste cependant un dernier ouvrage à restaurer, le
bâtiment S, situé à proximité. Construit à la fin des années 60, il ne possède pas le même cachet
historique que le reste du complexe, mais ses 2 200 mètres carrés de surface sont néanmoins indispensables au développement de la Recherche. L’étude de faisabilité des travaux est réalisée et la
demande d’expertise a été transmise aux services du rectorat.
Henry Roussillon
Président de l’Université
3
Chantier de la Maison des étudiants.
● ● ● systèmes d’information-TICE
■ Aux Anciennes
Facultés
17 Le C2i : l’épreuve du feu
Une première : l’examen sur machine
18 Un enseignement innovant
Ce qu’ils en pensent...
●●●
carrière-cursus
Mise en sécurité du bâtiment
de l’Arsenal.
19 L’IAE de Toulouse lance avec BVA
une chaire Analyse de marché
20 Les étudiants d’UT1 veulent favoriser
l’accès au droit
Classement des formations spécialisées
●●●
■ À l’Arsenal
international
21 Un réseau interuniversitaire pour favoriser
la mobilité
22 UT1 à l’heure brésilienne
UT1 intensifie ses relations avec la Chine
●●●
orientation-insertion
23 L’actualité du SUIO
●●●
bibliothèques
23 Un Salon du livre de sciences sociales à UT1
24 Nouvelles ressources en ligne
Le président Henry Roussilon et Laura Fasquel, étudiante de droit, 2e dauphine de Miss France 2006.
La première tranche des travaux de mise en sécurité du bâtiment central a débuté en juin 2005.
« Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du schéma directeur de mise en sécurité des
locaux », commente Muriel Marchant-Catelin, chef du Service intérieur et de la logistique immobilière. Il s’agit d’un gros chantier portant sur le désenfumage, la limitation de la propagation des
flammes en cas d’incendie par recoupement des circulations, et la mise aux normes des installations
électriques, pour toute la partie s’étendant des halls d’entrée aux circulations des amphithéâtres.
Les travaux ont également porté sur les façades par l’aménagement, sur tous les niveaux du bâtiment, de châssis dits “pompiers” facilitant l’accès des secours. Ces ouvertures sont signalées par des
pastilles rouges. Cette première tranche (qui représente 982 000 euros) d’un chantier estimé à 4,5
millions d’euros, doit s’achever au printemps 2006. Quatre autres tranches doivent se succéder, la
deuxième étant programmée pour le printemps prochain. Elles s’attacheront exclusivement à la
mise en sécurité des amphithéâtres.
Les travaux de sécurité concernent également le parking. Un système de contrôle des accès des véhicules est à l’étude. Le chantier devrait se dérouler courant 2006.
Le chantier phare de ce campus concerne la
Maison des étudiants, qui devrait être livrée en
février 2006. Directement accessible par le parc
des Anciennes Facultés, comptant 600 mètres
carrés de surface utile, elle accueillera des missions dédiées à la vie étudiante : culture, associations… Le vice-président étudiant et le viceprésident du CEVU y auront leur bureau, de
même que le responsable du Service des étudiants handicapés.
Il faut noter également les aménagements réalisés à l’amphithéâtre Cujas, qui vient d’être
équipé d’un ascenseur et d’une rampe extérieure afin de faciliter l’accès aux personnes
handicapées.
La dernière tranche des travaux de mise en
sécurité des Anciennes Facultés, pour la partie
située au 2 rue Albert-Lautman, côté IAE,
devrait débuter en 2006, le chantier le plus
important étant prévu en 2007. À suivre
donc… ■
vie universitaire
vie universitaire
commission disciplinaire
Examens : tricher n’est pas toléré à UT1
À l’instar de sa nouvelle présidente,
Corinne Mascala, la commission
disciplinaire veille sur les examens. Face
aux fraudeurs, la sévérité est de mise.
■
4
L’information doit circuler : Corinne
Mascala, la nouvelle présidente de la
commission disciplinaire, et les membres de la
commission ont pour mission de faire respecter
l’ordre et l’égalité des chances au sein de l’Université Toulouse 1. Et la dernière session d’examen leur a donné raison : au cours du 2 e
semestre 2005, la commission a instruit 35 dossiers, dont 30 ont abouti à des condamnations.
Deux étudiants ont même été exclus définitivement de tous les établissements publics d’enseignement supérieur ! « À ce niveau d’études,
les étudiants ne peuvent pas réussir leurs examens en trichant, commente Corinne Mascala.
Sanctionner les fraudeurs, c’est faire respecter
l’égalité des chances entre tous les étudiants. »
Pourtant, rares sont les inscrits à l’université qui
connaissent l’existence de la commission disci-
Corinne Mascala
plinaire, ou même de la charte des examens.
« C’est la raison pour laquelle nous avons pris la
décision de diffuser plus largement les procèsverbaux de la commission, poursuit la nouvelle
présidente. En les affichant à l’entrée du grand
hall de l’Arsenal, nous montrons aux étudiants
honnêtes que nous n’acceptons pas les tricheurs. Il faut que les étudiants comprennent la
sévérité de la sanction : l’annulation de la session d’examen a toujours pour effet un redoublement, indépendamment de l’exclusion,
même si elle est prononcée avec sursis. »
Face à la recrudescence des incidents qui ponctuent les examens, la communauté universitaire
réagit et la sévérité contre les tricheurs est
requise, tant par les enseignants que par les étudiants honnêtes. Corinne Mascala, professeur
de droit privé et spécialiste de droit pénal
s’attèle donc à ce dossier à la demande du
président Roussillon. Comme beaucoup de ses
collègues, elle a elle-même fait l’expérience de
ce type de comportement, notamment durant
les épreuves orales.
Il reste désormais à sensibiliser les étudiants sur
les risques encourus en cas de fraude et des
conséquences des sanctions (lire ci-dessous) sur
leur avenir universitaire. ■
Martin Venzal
Commission de discipline :
une procédure très stricte
La commission disciplinaire est une
formation du conseil d’administration
et ses procédures sont très encadrées.
■
Elle est composée de deux instances :
la formation d’instruction, dirigée par
Olivier Devaux, et la formation de jugement,
présidée par Corinne Mascala. « Son fonctionnement est très rigoureux, explique-t-elle. La
commission ne peut être saisie que par un procès-verbal de suspicion de fraude, établi par
l’enseignant surveillant l’amphithéâtre. Ce PV
est directement transmis au président de l’université, lequel me saisit. » La procédure peut
alors commencer. L’audience se déroule en
deux temps : la personne est d’abord convoquée par la commission d’instruction et est
interrogée sur sa version des faits ; ensuite, dans
les délais réglementaires, la commission de
jugement se réunit et entend de nouveau l’étudiant. La présidente insiste sur la nécessité pour
l’étudiant d’assumer ses responsabilités en se
présentant devant la commission. Un vote à
bulletin secret scelle la décision. Les sanctions
sont graduées selon la gravité des faits : du
simple avertissement au blâme (plus lourd en
cas de récidive), jusqu’à l’exclusion, temporaire
ou définitive, de l’établissement. Mais l’étudiant
concerné risque aussi l’exclusion définitive de
tous les établissements publics d’enseignement
supérieur. Par ailleurs, les sanctions s’accompagnent automatiquement de l’annulation de
l’épreuve au cours de laquelle l’étudiant a
triché. La commission de discipline décide
souvent d’annuler l’ensemble de la session
d’examen, ce qui entraîne le redoublement de
l’étudiant, même s’il est déjà passé en année
supérieure. Cette sanction est très souvent prononcée pour sanctionner sévèrement la fraude,
obligeant l’étudiant tricheur à rétrograder dans
son cursus universitaire.
La décision de la commission disciplinaire peut
être frappée d’appel devant une formation
nationale : le CNESER. Mais la décision prise par
la commission d’UT1 sera de toute façon mise
à exécution immédiatement par l’information
de toutes les scolarités concernées. ■
■ Qui siège à la commission
disciplinaire ?
La formation d’instruction se compose de trois
personnes : un professeur, un maître de
conférences et un étudiant.
La commission de discipline peut compter
jusqu’à neuf membres : professeurs, maîtres
de conférences, étudiants élus au conseil
d’administration et un représentant du
secondaire (PRAG). Lors des audiences, l’étudiant
incriminé peut se faire assister (autre étudiant,
interprète, etc.).
patrimoine scientifique
Un musée toulousain pour
les vieux microscopes
■
C’est Maurice Dedieu qui coordonne
cette mission en Midi-Pyrénées depuis
2004. Cette dernière, organisée sur le même
modèle que celle qui fut menée dans les Pays de
la Loire de 2000 à 2004, n’est pour l’instant
déclinée que dans quelques régions françaises.
Maurice Dedieu est ainsi d’abord chargé, avec
deux autres personnes1, de dénicher dans greniers, placards et autres recoins des établissements les objets qui ont fait l’histoire de l’enseignement et de la recherche de la région. À
l’inventaire, réalisé pour le moment autour de
trois thématiques, astronomie et météorologie,
débuts de l’informatique, et énergie2, succède
un travail documentaire, effectué sur une base
informatique en s’appuyant sur des photos3, et
complété de recueils de témoignages vidéo de
chercheurs. Bref, ici, on a la charge de préserver
une mémoire. Un travail d’autant plus important, selon le chef de projet, que ce patrimoine
d’objets “prenait allègrement le chemin des
bennes et que toute une génération de chercheurs prenait de son côté le chemin de la
retraite”… Ces tranches de vie permettront
donc de relater, c’en est un exemple, de
grandes aventures, comme celle de l’observatoire du Pic du Midi…
Préserver la mémoire est une priorité, mais qui
ne devra pas pour autant rester l’apanage du
milieu. D’où une mission également importante
de valorisation auprès du grand public, des universitaires et scolaires. Ainsi, objets et témoignages sont progressivement répertoriés sur un
site Internet national, www.patstec.fr, avant de
l’être aussi, d’ici mars 2006, sur un site régional.
Outre le portail électronique, ce patrimoine
Depuis 2004, le Réseau universitaire
de Toulouse–Midi-Pyrénées abrite
une mission de sauvegarde et
de valorisation du patrimoine
scientifique et technique
contemporain. Financée dans le
cadre du programme national du
même nom lancé par le ministère
de la Recherche et animé par
le musée des Arts et Métiers,
cette mission consiste notamment
à recenser les objets qui ont pu
contribuer au développement de
l’enseignement et de la recherche
dans la région, en vue de valoriser
ces derniers auprès du grand public.
pourra être valorisé dans le cadre d’expositions
ponctuelles, comme ce fut le cas lors de la Fête
de la science, d’expositions virtuelles, d’activités
ludiques, via la création de supports pour des
enseignants, de programmes d’éveil pour les
élèves… Ces derniers savent-ils, par exemple,
que l’ancêtre de l’ordinateur occupait l’équivalent de 20 mètres carrés ?
La mission a en outre des enjeux plus subtils :
diffuser et faire connaître, pour susciter de nouvelles vocations scientifiques dans un contexte
de désaffection plutôt inquiétant… “Nous souhaitons ainsi montrer que les carrières scientifiques peuvent être passionnantes”, confie
d’ailleurs Maurice Dedieu. La mission voit
même plus loin, rêvant, pourquoi pas, d’instal-
5
Maurice Dedieu
ler à terme une bonne partie de ces reliques
dans un vrai musée. Un musée qui pourrait
trouver une place de choix à l’ancienne faculté
des sciences, allées Jules-Guesde, à quelques pas
du Muséum d’histoire naturelle… ■
Camille Pons
1- Franck Vidal, chargé de recherche, et Anne-Claire
Jolivet, animatrice scientifique.
2- Le comité de pilotage, formé notamment des quatre
universités toulousaines, du CNRS, du CNAM,
du muséum, du rectorat et de la DRAC, a d’ores
et déjà ciblé trois autres thèmes : mécanique des
fluides, chimie, et microscopie électronique.
3- Trois cents objets ont ainsi été inventoriés.
◆ Maurice Dedieu, chef de projet,
Tél : 05 61 14 44 70
mail : [email protected]
site : www.patstec.fr
histoire de l’université
■ Une rue Gabriel-Marty
Le 29 octobre 2005, le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, et le président de l’université,
Henry Roussillon, dévoilaient la plaque de la nouvelle rue Doyen-Gabriel-Marty.
Cette rue qui longe la place Anatole-France et l’Université Toulouse 1 Sciences Sociales
ne comporte qu’un seul numéro, celui de l’université.
De nombreuses personnalités étaient présentes pour rendre hommage à un homme au
parcours exceptionnel. Bachelier à 16 ans, licencié en droit à 19 ans, inscrit au barreau de
Toulouse la même année, agrégé de droit à 26 ans, Gabriel Marty était un juriste de renommée
mondiale, mais aussi un homme de lettres puisqu’on lui doit de remarquables ouvrages sur
Benjamin Constant et Charles Peguy. C’est aussi à lui que nous devons, sous sa forme “moderne”,
cette institution plus connue sous le nom d’“Université Toulouse 1 Sciences Sociales”…
F. M.-L.
Mrs Jean-Luc Moudenc, Henry Roussillon et Bernard Beignier
vie universitaire
vie universitaire
finances
Mise en place de la LOLF pour
une meilleure li sibilité budgétaire
■
6
Comme tous les établissements
publics, UT1 se devait de revoir
son organisation financière
selon les nouvelles contraintes
de la LOLF (Loi organique relative
aux lois de finances), applicables
pour tous dès le 1er janvier 2006.
C’est désormais chose faite,
en concertation avec
la communauté universitaire,
puisque le premier budget primitif
pour 2006 a été présenté et adopté
selon la nouvelle nomenclature
définie par cette loi.
C’est assurément une réforme de taille
pour tous les établissements d’enseignement supérieur, puisqu’elle définit de nouvelles règles de gestion publique. Règles qui
visent un objectif principal : l’analyse des coûts,
de la masse salariale, et la recherche de la performance, donc la nécessité d’une nouvelle lisibilité de la répartition des moyens (cf. encadré).
En interne, la réforme présente également des
atouts puisqu’à UT1, par exemple, cette dernière a notamment permis de redéfinir un budget et une organisation financière qui, comme
le souligne Maryse Guttin, responsable du service financier, permettront de mesurer avec des
indicateurs « si l’exécution budgétaire correspond au prévisionnel et si les priorités ont été
atteintes. Jusqu’à présent, les établissements
définissaient des actions concrètes (budget par
nature) », explique Maryse Guttin. Désormais,
on se demande précisément aussi pour quoi et
pour qui on va dépenser les deniers public.
D’ailleurs, et c’est l’un des changements les plus
importants induits par la LOLF, les établissements récupèrent la gestion financière directe
d’une partie de leurs personnels (ATER, moniteurs et PAST), et toute la masse salariale, même
si elle est imputée sur le budget de l’État, devra
être traduite en version LOLF. « Ces nouvelles
données devraient du coup nous permettre de
mieux comprendre comment sont structurées
les dépenses », explique Maryse Guttin, et ainsi
de mieux allouer nos moyens, tant humains
que financiers, en fonction des priorités de l’éta-
■ La LOLF, qu’est ce que c’est ?
L’adoption de la Loi organique relative aux lois de finances (LOLF) du 1er août 2001 marque une refonte
complète de la gestion des finances publiques. L’objectif principal étant désormais d’inciter les
établissements qui obtiennent des crédits publics selon des objectifs qu’ils ont définis d’atteindre
effectivement ces objectifs… Ainsi, le Parlement pourra apprécier la performance des politiques
publiques grâce au “projet annuel de performance” (PAP) et au “rapport annuel de performance ” (RAP)
produits par les établissements selon des nomenclatures prédéfinies par l’État. Les établissements
publics doivent ainsi présenter leurs crédits par mission et par programme, mais également établir des
indicateurs afin de pouvoir rendre compte de l’emploi de ces crédits pour les actions qu’ils auront choisi
de mettre en œuvre.
Pour les établissements d’enseignement supérieur et de recherche, les actions doivent se répartir au sein
de deux grands programmes, Formations supérieures et recherche universitaire d’une part, Vie étudiante
d’autre part. Ces deux programmes sont découpés en destinations (et quelques sous-destinations)
normalisées : neuf destinations pour le premier programme et cinq pour le second, dans lesquelles
les établissements peuvent également prévoir des sous-destinations qui leur sont propres. Ainsi, par
exemple, les TICE, qui apparaissent depuis quelques années tant dans les budgets que dans les contrats
quadriennaux. À UT1, pour l’instant, la sous-destination TICE a été inscrite dans la destination du
programme 1 “Pilotage et support de programme” ; il en est de même pour les sous-destinations
International et Personnel.
mené auprès de l’ensemble des personnels de
l’université. Ainsi, plus de 120 personnes ont
bénéficié de séances de formation (présentation de la LOLF, principes et techniques opérationnelles), afin d’être opérationnelles pour la
préparation du budget. Une sensibilisation qui,
au final, permet une préparation dans les temps
puisque le budget a été adopté le 13 décembre
dernier, grâce, notamment, à “une bonne communication et une bonne participation des
acteurs gestionnaires”, si on en croit la responsable du service financier.
Les changements ne s’arrêteront pas là pour
autant puisque l’établissement prévoit de retra-
vailler à la répartition de certaines dépenses.
Ainsi, il est envisagé de reventiler ex post la
masse salariale sur les sous-destinations de type
recherche, LMD, etc., alors que pour l’instant,
ces dépenses sont inscrites dans le pilotage. Ce
qui nécessite, en amont, un gros travail d’analyse de la répartition des activités des uns et
des autres… Autre changement bien amorcé,
la mise en place d’un système de contrôle de
gestion, sous la houlette de Maryse Guttin, qui
sera renforcé par la création d’un nouveau
poste dès la rentrée 2006-2007.
Enfin, indirectement, la réforme a permis de
réduire considérablement le nombre de centres
de responsabilités (CR). « Il y a encore peu de
temps, chaque fois que l’on voulait suivre une
opération, on créait un CR, ce qui ne correspond pas à la finalité d’un centre de responsabilité qui doit être un véritable centre d’activité
et non un utilitaire gestionnaire. La rationnalisation de la structure budgétaire de l’université participe à une meilleure intelligibilité et
lisibilité des processus financiers. » ■
Camille PONS
études judiciaires
Maryse Guttin, responsable du service financier
blissement. Nous verrons ainsi où sont nos
coûts et, surtout, s’ils correspondent à ce que
nous voulons faire ; la LOLF implique le passage
d’une logique de moyens à une logique de
résultat. »
Objectifs louables donc, mais qui ne doivent pas
occulter l’important travail qu’il a fallu mener en
interne, ne serait-ce que pour préparer le budget
2006 selon les nouvelles nomenclatures de la
LOLF, soit deux grands programmes et 15 destinations identiques pour tous les établissements
afin de permettre au Parlement d’analyser les
résultats qui seront effectivement produits par
les uns et les autres. Le premier travail a donc
consisté à définir les sous-destinations propres
de l’établissement qui s’inscriraient dans les destinations normalisées. « Afin de ne pas compliquer et l’élaboration du budget et sa lisibilité,
nous avons fait le choix de limiter les sous-destinations, explique Maryse Guttin. Ainsi, les sousdestinations déclinées à UT1 correspondent à
des destinations clés tels les TICE, l’international,
le personnel, la formation initiale et la formation
continue, etc. » Vingt-cinq sous-destinations ont
été définies dans les programmes 1 et 6 dans le
programme 2.
◆ Mise en place
d’un contrôle de gestion
À la définition des finalités et des outils a succédé un important travail de sensibilisation,
Direction bicéphale pour l’IEJ
■
L’Institut d’études judiciaires dUT1 possède désormais deux directeurs. Depuis
le 1er septembre, Bernard Beignier, doyen de la
faculté de droit, et Jean Devèze, directeur de
l’école doctorale en sciences de l’entreprise, en
assurent ensemble la responsabilité. Tous deux
souhaitent accompagner le développement de
l’IEJ et le renforcer dans ses missions, à savoir la
préparation aux concours d’entrée de l’École
nationale de la magistrature, d’accès aux divers
métiers de la sécurité – police, gendarmerie,
douanes, prisons, etc. – ainsi qu’aux greffes.
« Nous devons également nous adapter à la
réforme de l’accès à l’école des avocats, précise
Bernard Beignier. Le CRFPA de Toulouse, qui
rayonne dans tout le Sud-Ouest, a renforcé son
examen d’entrée, devenu plus difficile. Nous
devons en tenir compte dans la préparation de
Bernard Beignier
Jean Devèze
Pour assurer la succession
de Gabriel Roujou de Boubée,
l’Institut d’études judiciaires d’UT1
peut compter sur ses deux nouveaux
directeurs. Leur premier objectif :
renforcer les enseignements.
nos étudiants. » « L’IEJ a été une pépinière de
magistrats et nous souhaitons qu’il le redevienne, poursuit Jean Devèze. En ce sens, toutes
les disciplines seront renforcées. »
Les derniers résultats de l’Institut ont été largement positifs, notamment grâce au dynamisme
de Marc Segonds, directeur des études. Ainsi,
une quinzaine étudiants de la promotion 2005
ont été reçus au concours d’entrée de l’ENM.
Face à la concurrence nationale que se livrent
les différents instituts d’études judiciaires, celui
de Toulouse entend bien se faire connaître et
se hisser parmi les meilleurs établissements
nationaux. Il profite pour cela du savoir-faire de
ses responsables : Bernard Beignier fut directeur
des études attaché à l’IEJ de 1995 à 2003, et
Jean Devèze y fut enseignant dans les années
70. Des expériences qui comptent ! ■
M.V.
◆ Institut d’études judiciaires
Tél. : 05 61 63 36 18
7
vie universitaire
vie universitaire
promotion 2005
Cérémonie des masters 2
■ Doctorat honoris causa
La 7e cérémonie des masters s’est déroulée
le 21 octobre dernier en présence des principaux
partenaires professionnels de l’université.
Vendredi 3 mars 2006, l’université
remettra l’insigne de docteur honoris causa
à trois éminents professeurs :
Elisabeth Patterson (États-Unis),
Kazuo Kuni (Japon)
et Habib Slim (Tunisie).
Toute la communauté universitaire
est invitée à assister à la cérémonie
organisée en leur honneur.
■
8
Le nombre très important de diplômes professionnalisés à
Bac+5 (près de 60) témoigne du dynamisme d’UT1 et des
efforts de l’université pour préparer au mieux ses étudiants à une insertion professionnelle réussie.
Chaque composante de l’université (facultés et institut) présentait ses
formations ; un parrain a remis au major de chaque diplôme la médaille
de l’université. ■
F. M.-L.
Faculté de droit : sous la direction du doyen Bernard Beignier,
la promotion 2005 est parrainée par Ana Iréna Vidal, avocat à
Caracas au Vénézuela, présidente de JURISFRAVEN
(Association vénézuelienne des juristes francophones),
chevalier de l’Ordre du mérite français
et Alain Couret, du cabinet Lefevre, qui offre plus
particulièrement son soutien au master 2 Droit des affaires,
dont il accueille les majors en stage à l’issue du diplôme.
En outre, chaque major de master 2 de droit a reçu un
ouvrage des éditions Lamy.
Promotion 2005 : Ludovic Arnaud, Romain Moles, Florence
Spagnol, Christel Maury, Émilie Lemiere, Israël Tutar, Thomas
Dusart, Victor Grisvard, Honorine Cazaubon, Mirella Carthery,
Françoise Wolf, Idriss Zine, Nabila Belkhiri, Assetou Bamba,
Julie Mazoyer, Anaïs Langla, Rose-Isabelle Martin da-Silva.
■ Distinctions
Palmes académiques 2005
Liste des nominés et promus
dans l’Ordre des Palmes académiques
Promotion du 14 juillet 2005 par décret
du 16 septembre 2005 :
UFR d’Informatique : sous la direction de Chantal SouléDupuy, la promotion 2005 est parrainée par Cyril Gayssot
de la société Siemens.
Promotion 2005 : Nathalie Basselin, Aurélie Dalous, Audrey
Leboul, Maxime Lasserre, Benoît Cahuvet, Bruno Laoueille,
Olivier Bonhomme, Diane Chhun.
Commandeur : Albert Arseguel
Officier : Jean-Pierre Barbier
Chevaliers :
Muriel Marchand-Catelin
Jacques Igalens
Jacqueline Pousson-Petit
Nicole Ricard
Chantal Soulé-Dupuy
François Vellas
Faculté d’administration et communication : sous la
direction du doyen Christian Lavialle, la promotion 2005
est parrainée par Dominique Pélissié, directeur régional
de l’Agriculture et de la Forêt.
Promotion 2005 : Hélène Suberbielle, Hélène Rouquette,
Karine Pelissou.
Faculté de sciences économique : sous la direction du doyen
Jacques Le Pottier, la promotion 2005 est parrainée par
Daniel Saunier, directeur de la Banque de France.
Avant de remettre les diplômes aux majors, ce dernier a
remis le prix de la Banque de France à Florian Darthout et
Benoît D’Ippolito pour leur mémoire de master 1 ès Sciences
économiques, “Les comportements mimétiques sur
les marchés de capitaux”, préparé sous la direction
du Pr Gilbert Ducos.
Promotion 2005 : Julien Vivensang, Olivier Saint Antonin,
Estelle Castres, Marion Soule, Marlène Garnier, Marc
Lebreton, Micheline Bernard, Valérie Orozco, Florent Multari,
Régis Si-Hassen.
Institut d’Administration des entreprises (IAE) : sous la
direction de Hervé Penan, la promotion 2005 est parrainée
par Mario Formica, vice-président Marketing – ATR.
Promotion 2005 : Natacha Gujjalu, Amélie Charles, Christian
Dabasse, Caroline Delage-Laffond, Laetitia Masbou, Benoît
Rouve, Stéphanie Pistre, Marie Calvet, Layla Munoz-Pons,
Carole Richon, Alexandre Azemar, Jérôme Vignau,
Guillaume Thomas, Antonine Deligny, Stephan Liozu,
Vincent Carrot, Alain Khar, Benjamin Laffont, Élodie Filattre,
Véronique Halbrey, Marc Piccardi.
Institut d’études politiques : sous la direction de Laure Ortiz,
la promotion 2005 est parrainée par Dominique Baudis,
président du CSA.
Promotion 2005 : Vincent Cavelan, Églantine Morineau,
Frédérique Troubat, Sybille Guipaud, Delphine Galon, Laria
Stoïan.
9
vie universitaire
vie universitaire
formation
solidarité
Fac sans frontières
Créée fin 2004 à l’initiative
du Pr François Vellas pour soutenir
les universités en difficulté,
l’association Fac sans frontières
mène sa première mission
d’envergure en faveur
de la Louisiane.
10
■
■
Le président Henry Roussillon et l’association Fac sans frontières ont lancé dès
le 5 septembre 2005 un appel en faveur des universités sinistrées de Louisiane suite au passage
du cyclone Katrina à la Nouvelle-Orléans. Les
universités de la Nouvelle-Orléans ont été profondément affectées, et notamment la Tulane
University située dans le centre-ville et qui dispose de la principale documentation juridique
aux États-Unis spécialisée en droit européen,
notamment français et espagnol. Le Pr Daniel
Tomasin, ancien professeur invité, a pris contact
avec les sinistrés de la Tulane University. Les
fonds de la bibliothèque de l’université Tulane
détiennent des exemplaires de revues qui ont
disparu en Europe, et en particulier des numéros
de la revue de l’Académie de législation de Toulouse qui ne sont plus disponibles en France, et
qui témoignent de liens culturels très anciens.
◆ Le programme d’action
d’urgence
Le programme d’aide mis en place avec l’appui
de la mairie de Toulouse à la suite des contacts
établis avec les Prs Vernon Palmer et Sael
Herman, éminents spécialistes en droit civil et
en droit commercial, doit permettre de dresser
Une mission du CHS : inciter à connaître les gestes
qui sauvent
Étudiants et enseignants de la Tulane University reçus par l’équipe de Fac sans Frontières, dans le bureau
du président Henry Rousillon.
un ordre de priorités afin de préserver et de
reconstituer les acquis inestimables de la faculté
de droit de la Tulane University et de venir au
secours des étudiants et des professeurs, notamment en leur assurant une continuité dans les
études et les enseignements.
Trois actions d’urgence sont ainsi réalisées :
Aide aux fonds bibliothécaires de l’université
Tulane
Une mission d’évaluation sera envoyée à l’université Tulane ainsi que dans d’autres universités sinistrées afin de procéder à une évaluation
des dégâts, concernant plus particulièrement
les fonds en ouvrages et revues en langue française et afin de procéder à l’envoi de nouveaux
exemplaires.
Soutien aux enseignants et aux chercheurs
sinistrés
Le président Henry Roussillon a proposé de
dégager des supports à temps partiel provenant
des postes de professeurs en attente d’affectation pour pouvoir accueillir à Toulouse des
enseignants des universités de Louisiane afin de
leur donner la possibilité de ne pas interrompre
leurs travaux de recherche (notamment lorsqu’il s’agit de thèses). UT1 a déjà accueilli en
novembre 2005 un premier groupe de chercheurs, qui avaient dû abandonner le campus
de l’université Tulane, impraticable jusqu’en
février 2006. Ces chercheurs ont été accueilli
par le président Roussillon et ont tenu une
conférence auprès des étudiants toulousains
pour exposer la situation actuelle des universités de Louisiane.
Organisation d’une chaîne de solidarité entre
étudiants
Pour venir en aide aux étudiants sinistrés de
Louisiane, les étudiants toulousains proposent
de mettre en place un site Internet de discussion afin de créer une chaîne de solidarité avec
les étudiants de Louisiane. ■
Passer son diplôme de sauveteur secouriste du travail, apprendre à manipuler
un extincteur ou connaître la conduite à tenir
en cas d’incendie, toutes ces formations sont
ouvertes à qui souhaite y participer. « La première concerne le brevet de sauveteur secouriste du travail qui s’attache à enseigner les
gestes de premiers secours en cas d’urgence »,
explique Muriel Marchant-Catelin. Dans les
mois à venir, l’Université compte développer
cette formation. Une trentaine de personnes à
UT1 sont déjà titulaires de ce brevet et les candidatures sont nombreuses pour les sessions
programmées en 2006. L’initiation à la manipulation des extincteurs est également prévue.
Elle est destinée à former des équipiers de première intervention, essentiellement les personnels affectés aux salles informatiques, les appariteurs et les concierges. Et ainsi que l’exige la
réglementation, des exercices d’évacuation,
permettant de tester l’efficacité du dispositif à
mettre en œuvre en cas d’incendie, sont organisés annuellement, sur les trois sites. ■
Philippe Font
◆ Contact et informations
[email protected]
Bureau : AR 053
Tél. : 05 61 63 35 12
11
■ Des réflexes qui peuvent servir au quotidien
Des stages bien menés et une bonne sensibilisation : le bilan des formations proposées par le CHS fait
l’unanimité auprès des personnels d’UT1.
« Cette formation amène à se poser un tas de questions sur ses réactions. » Claudie Feral, informaticienne
à UT1, a validé ses trois jours de formation de sauveteur secouriste du travail (SST) il y a quelques
semaines. « Cela permet de prendre du recul devant une situation d’urgence, on réagit différemment
de tous les scénarios que l’on avait imaginés ! » Bruno Courant, responsable du Service intérieur, a suivi
la formation de secouriste du travail et d’équipier de première intervention. « On apprend à manipuler
un extincteur, à diagnostiquer un démarrage de feu et on est sensibilisé sur la dangerosité de certains
produits que l’on retrouve dans le milieu professionnel », explique l’agent, qui se dit plus rassuré depuis
qu’il a suivi cette formation. « D’autant que ces gestes qui sauvent, le bouche à bouche sur des enfants,
peuvent s’appliquer dans le cadre du travail mais également chez soi, commente encore Bruno Courant.
C’est pour cela que je pousse mes collègues à suivre la même formation ! »
Ph.F
délocalisation
L’IUT de Rodez affiche ses ambitions
Trente-cinq ans après sa création, l’IUT de Rodez fait figure
de tête de pont de la formation universitaire aveyronnaise.
■
◆ Pr François Vellas
Chargé de mission pour les relations
avec les ONG et les OI
Fac sans frontières, Bureau 202
Université Toulouse 1 Sciences Sociales,
Place Anatole-France - 31042 Toulouse Cedex
Tél. : 05 61 63 36 37 / 06 61 76 47 17
Site : [email protected]
◆ Jean Arfeux
Mail : [email protected]
Tél. : 06 63 73 57 87
◆ Laurent Parayre
Les enseignants de la Tulane University avec Mrs. Vellas, Roussillon et Tomasin.
Mail : [email protected]
Tél. : 06 86 18 61 79
Ses lettres de noblesse, l’Institut universitaire de technologie les
a acquises en développant une importante offre de formation
(trois DUT, trois licences professionnelles et un diplôme d’université préparant au DECF) et en accueillant chaque année près de 450 étudiants.
« Cette génération de diplômés que nous avons formée occupe à l’heure
actuelle des fonctions élevées dans les entreprises aveyronnaises et françaises », explique Françoise Albouy, directrice de l’IUT depuis 2001. En
2006, l’IUT de Rodez devrait ouvrir une licence générale de gestion de
l’IAE de Toulouse. Deux demandes d’ouverture de département ont été
déposées en Génie électrique et Informatique industrielle (GEII) et en
Information – Communication. « Depuis 1969, nous avons largement
prouvé que l’IUT de Rodez formait des hommes et des femmes très vite
opérationnels sur le terrain et qui répondent aux besoins des entreprises »,
analyse encore Françoise Albouy. L’IUT de Rodez, comme tous les instituts
universitaires de technologie, a également prouvé sa capacité d’évolution
en adoptant la réforme LMD (Licence-Master-Doctorat). « Après l’obtention de son diplôme au bout de deux ans d’études, l’étudiant peut choi-
L’IUT de Rodez.
sir de rejoindre une entreprise ou poursuivre ses études, en France ou à
l’étranger », poursuit la directrice. Sans aucun doute une plus-value qui
devrait attirer encore de nombreux candidats en pays rouergat. ■
Philippe Font
◆ Tél. : 05 65 77 10 80
Site : www.iut-rodez.fr
info-santé
culture
Sport
Rencontres littéraires 2005-2006
■ Journée mondiale
contre le sida
“Dieu et Marianne : cent ans de laïcité”
UT1- Girona
Des Espagnols dans la Ville rose
12
Le jeudi 1er décembre 2005, dans le grand hall
du bâtiment Arsenal, le Dr Françoise
Mehu-Parant et l’équipe du Service
de médecine préventive organisaient la
traditionnelle journée mondiale contre le sida.
Cette manifestation bénéficiait de l’aide des
sages-femmes du Centre de planification
familiale, des mutuelles étudiantes (LMDE,
Vittavi) et de celle du personnel (MGEN).
Les étudiants du BDE épaulaient les
organisateurs durant cette journée.
Les médecins et les sages-femmes présents
ont répondu aux questions des étudiants.
Durant deux jours, étudiants espagnols et toulousains se sont mesurés à travers différentes disciplines, dont le basket.
F. M.-L.
◆ Renseignements :
SIMPPS
Dr Mehu-Parant
Tél. : 05 61 63 37 25
Mail : [email protected]
■
Du 4 au 7 octobre derniers, près de 80
étudiants et enseignants de l’université
de Girona (Espagne) ont participé à un échange
avec leurs homologues toulousains du DAPS
(Département des activités physiques et sportives). Les deux universités avaient déjà procédé
à une première rencontre en novembre 2004
en Espagne. Le match retour qui s’est déroulé à
Toulouse a vu les étudiants français et espagnols
se mesurer à travers des matchs de hand-ball,
basket, football, rugby, tennis et volley. Une
dizaine d’étudiants toulousains ont coiffé leur
casquette de guide et ont emmené les Espagnols à la découverte des rues de la Ville rose,
lesquels ont aussi visité la cité de Carcassonne.
« Le bilan de cette opération est très satisfaisant,
cela consolide les liens avec l’université de
Girona », observe Jacques Louvet, directeur du
DAPS, qui ajoute que désormais, les échanges
avec l’université catalane se dérouleront dans le
cadre d’opérations ponctuelles d’activité. « Le
partenariat avec Girona est un bon exemple à
renouveler avec d’autres villes en souhaitant que
cela entre dans le cadre de projets portés par les
étudiants », conclut Jacques Louvet. ■
Cet échange sportif était placé sous le signe de la bonne
humeur. À renouveler, sans aucun doute !
Au programme de la journée, une ballade à VTT dans les rues de la Ville rose !
Ph. F.
■
Pour cette 7e édition des Rencontres littéraires, le service des bibliothèques
d’UT1 associe l’université aux célébrations qui,
depuis janvier, marquent le centenaire de la
séparation de l’Église et de l’État .
Saluons au passage le fidèle soutien de la Maison
des Écrivains et de la Fondation du Crédit Mutuel
pour la lecture, depuis la création de ces rencontres, et la collaboration de la librairie des Lois
pour cette saison.
Au programme cinq rencontres avec des
auteurs contemporains, autour du thème :
“Dieu et Marianne : cent ans de laïcité”.
Diverses personnalités, liées notamment à la
commission Stasi, sont attendues :
● Jeudi 19 janvier 2006 : Henri Pena-Ruiz, professeur à l’IEP de Paris. Philosophie et laïcité.
● Lundi 6 février 2006 : Gérard Gengembre,
professeur à l’université de Caen :
De Balzac à Zola : le prêtre et la politique.
● Lundi 6 mars 2006 : Jean Delumeau, professeur au Collège de France :
L’enseignement du fait religieux à l’école.
● Mercredi 5 avril 2006 : René Remond, de
l’Académie française, président de la Fondation
nationale des Sciences politiques :
La Commission Stasi : le regard de l’historien.
cesse carmélite. Improbable amour.
(Paris : éditions de l’Aube, 2005.)
Lieu : Amphithéâtre Marsan Heure : 18h30
◆ Et aussi ... une exposition
Entre janvier et avril, sera présentée dans divers
lieux de l’université (Bibliothèque de l’Arsenal,
Bibliothèque de la Manufacture, Hall de l’université) l’exposition “La laïcité sur les murs de
France” (affiches du XVIe siècle à nos jours),
conçue et réalisée par le CIRIP (Centre international de recherche sur l’imagerie politique).
Étudiants, personnels, universitaires et lecteurs
sont invités à poser un autre regard sur les
lettres, l’Histoire et le droit. ■
● Lundi 15 mai 2006 : Jean Bauberot, président
d’honneur de l’École pratique des Hautes
Études, titulaire de la chaire « Histoire et sociologie de la laïcité » :
Le roman de la laïcité : Émile Combes et la prin-
◆ Marcel Marty,
Conservateur adjoint au directeur
des bibliothèques de l’Université de Toulouse 1
Tél. : 05 34 45 61 54 Fax : 05 34 45 61 50
Mail : [email protected]
◆ Marianne Cathala - Mission Culture
Tél. : 05 61 63 37 53
Mail : [email protected]
musique
Tugan Sokhiev à la rencontre
des étudiants
■
Mercredi 14 décembre 2005, UT1
accueillait Tugan Sokhiev, premier chef
invité et conseiller musical de l’Orchestre national du Capitole de Toulouse à l’occasion d’une
rencontre débat avec les étudiants.
Tugan Sokhiev, jeune chef d’orchestre talentueux (28 ans), songe aux auditeurs de demain.
Soucieux d’aider les jeunes générations à
découvrir la musique classique, il est venu à la
rencontre des étudiants. Cette manifestation,
organisée par l’équipe du service éducatif de
l’Orchestre national du Capitole avec la collaboration d’une équipe d’étudiants du master 2
AGECOM et de la mission Culture d’UT1, a
réuni une assemblée d’étudiants et de professeurs, tant d’UT1 que des autres campus. À l’issue de cette rencontre, tous étaient sous le
charme de ce jeune chef, qui les a impressionnés par sa simplicité et sa passion de la musique.
Le débat a notamment abordé la formation de
Tugan Sokhiev au Conservatoire de Saint-
Pétersbourg, ainsi que sa carrière internationale,
déjà imposante : outre ses fonctions de chef
principal de l’Orchestre symphonique de Russie
et de directeur artistique de l’Orchestre philharmonique d’Ossétie du Nord, le chef d’orchestre a évoqué son étroite collaboration avec
le théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg, ses
nombreuses invitations par des orchestres, festivals et opéras prestigieux (Philharmonia
Orchestra de Londres, orchestres philharmoniques de la BBC et de Radio-France, Deutsches
Symphonie-Orchester de Berlin, Festival d’Aixen-Provence, Royal Festival Hall, Opéra de
Houston...), ou encore ses projets avec l’Orchestre national du Capitole de Toulouse.
Le lendemain de cette rencontre, à la Halle aux
Grains, Tugan Sokhiev inaugurait ses nouvelles
fonctions de premier chef invité et conseiller
musical de l’Orchestre national du Capitole de
Toulouse. Musiques russe et française étaient au
programme : L’Apprenti sorcier, scherzo sympho-
Tugan Sokhiev
nique de Paul Dukas, L’Oiseau de feu, suite 1919
d’Igor Stravinski, Symphonie n°4 en fa mineur,
op. 36 de Piotr Ilyitch Tchaïkovski. ■
F. M.-L.
Tugan Sokhiev dirigera également un concert
gratuit destiné aux étudiants, le 17 mars 2006 à
20h30 à la Halle aux Grains de Toulouse.
13
recherche
recherche
nouveaux responsables
Gilles Saint Paul
MPSE veut conserver son identité internationale
Depuis le 4 novembre 2005,
Midi-Pyrénées Sciences économiques
(MPSE) compte un nouveau directeur :
Gilles Saint Paul remplace, à la tête
de cette école doctorale de sciences
économiques regroupant le GREMAQ1,
le LERNA2 et ARQADE3, Helmuth Cremer,
qui a officié à la tête du MPSE
durant cinq ans.
14
explique Gilles Saint Paul. L’autre volet du programme de développement mis en place par le
nouveau directeur consiste à étoffer l’offre de
cours en renforçant la 2e année avant l’entrée
en thèse. « Cela nous permettrait de rivaliser
avec la concurrence internationale et de conserver les meilleurs éléments, plutôt que de voir
les étudiants continuer leur thèse dans une université américaine ou britannique », ajoute
Gilles Saint Paul. ■
■
Fondé par Jean-Jacques Laffont et
Jacques Crémer en 1995, MPSE présente la particularité de compter dans ses rangs
près de 60% d’étudiants et de chercheurs
étrangers : étudiants européens, asiatiques,
latino-américains et africains se mêlent aux étudiants français dans les couloirs de la Manufacture des Tabacs, pour la plus grande renommée
d’UT1. Puisque MPSE est en concurrence
directe avec l’École des hautes études de
sciences sociales de Paris, qui a un accès privilégié au vivier des normaliens et des polytechniciens, elle doit diversifier son recrutement.
création
Prix Jean-Jacques-Laffont
de la mairie de Toulouse
Créé par la mairie de Toulouse en souvenir de l’économiste
toulousain de réputation internationale, le prix Jean-Jacques-Laffont
récompense cette année le chercheur Peter A. Diamond.
Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, et Peter A. Diamond,
1er lauréat du Prix Jean-Jacques Laffont de la ville
de Toulouse.
Conférence de rentrée XII de l’IDEI,
par Peter A. Diamond.
Philippe Font
◆ Admission étudiants étrangers :
Gilles Saint Paul
« Notre objectif pour les cinq ans à venir est de
renforcer notre programme sur le plan financier, car à l’heure actuelle, nous ne pouvons
financer qu’une quinzaine de thèses par an alors
que plus de vingt bons étudiants postulent »,
Prix Jean-Jacques Laffont.
Service de la Vie Étudiante
Midi Pyrénées School of Economics (MPSE) :
Aude Schloesing +33 (0)5 61 12 87 65
Site : www.univ-tlse1.fr/
98257912/0/fiche___pagelibre/
1 - Groupe de recherche en économie mathématique
et quantitative.
2 - Laboratoire d’économie des ressources naturelles.
3 - Atelier de recherche quantitative appliquée au
développement économique.
■
Gabriel Colletis
Le développement du LEREPS passe par Toulouse,
le Sud-Ouest, et l’Europe
Le Laboratoire d’étude et de recherche
sur l’économie, les politiques et
les systèmes sociaux, le plus ancien
des laboratoires d’économie d’UT1,
créé en 1976, a un nouveau directeur :
Gabriel Colletis.
■
Fort de trois centres, deux d’économie
et un de sociologie – le CEDO (Centre
d’étude des dynamiques des organisations),
l’IERT (Institut d’économie régionale de Toulouse) et le CIRESS (Centre interdisciplinaire de
recherche sur les systèmes sociaux), comptant
une trentaine de chercheurs et 34 doctorants
hébergés –, le LEREPS affiche trois ambitions
principales pour les années à venir : « Le LEREPS
souhaite constituer une Unité mixte de
recherche (UMR) avec le laboratoire ETIC de
l’INRA, avec lequel nous développons depuis
longtemps plusieurs thèmes et projets de
recherche », explique Gabriel Colletis, son nouveau directeur depuis septembre 2005. Projet
de site centré sur UT1, la nouvelle structure, si
Gabriel Colletis
elle est validée par les autorités de tutelle,
devrait prendre une dimension régionale (SudOuest) et européenne en s’intégrant dans un
GIS (Groupement d’intérêt scientifique), en collaboration avec une autre UMR (CNRS/Université) située à Bordeaux. La nouvelle entité sur les
deux sites toulousain et bordelais développerait
cinq programmes de recherche, dont trois plus
particulièrement à Toulouse : dynamique spatiale et développement ; dynamique industrielle ; monnaie, banque et finance. Dans la
logique de regroupement des écoles doctorales, le LEREPS souhaite intégrer l’École doctorale Sciences économiques. Des propositions
ont été faites aux responsables de cette école
afin d’enrichir et de diversifier les cours de base
dispensés dans le programme doctoral sur la
base du respect de la diversité et de l’équité.
De leur côté, les sociologues du LEREPS intègreraient l’École doctorale Droit et Sciences
politiques. Enfin, le LEREPS a l’intention de travailler au sein des futurs instituts d’UT1 adossés
aux pôles de compétitivité, « grâce notamment
au travail accompli depuis une dizaine d’années
sur l’industrie européenne de l’aéronautique et
de l’espace », confie Gabriel Colletis. ■
Philippe Font
◆ Tél. : 05 61 12 87 07
Mail : [email protected]
Détenteur d’un doctorat d’Économie
obtenu en 1963 au Massachusetts Institute of Technology de Cambridge (États-Unis),
Peter A. Diamond est professeur d’économie
dans ce prestigieux établissement d’enseignement supérieur depuis 1966. Il est aujourd’hui
l’un des experts mondiaux les plus reconnus en
matière de sécurité sociale, de retraite et d’assurance vieillesse. Il est ainsi membre de la
National Academy of Social Insurance, dont il
fut l’un des fondateurs et son président de 1994
à 1997.
C’est à l’occasion de la conférence de rentrée de
l’IDEI qu’il a donnée en début novembre 2005
que le prix lui a été remis. Cette journée du 2
novembre fut aussi marquée par l’inauguration
de la plaque Jean-Jacques Laffont dans le hall
du bâtiment F de la Manufacture, en présence
de Henry Roussillon, président d’UT1, de la
famille de J.-J. Laffont et de nombre de ses amis
chercheurs.
Dans les jours qui ont suivi, la mairie de Toulouse a donné le nom de Jean-Jacques Laffont
au rond-point situé à l’intersection des boulevards d’Arcole et Lascrosses.
Enfin, l’Association des anciens élèves de l’École
nationale de la statistique et de l’administration
des entreprises (ENSAE) a baptisé la promotion
2005 « promotion Jean-Jacques Laffont » au
cours de la cérémonie de remise des diplômes.
Il s’agit de la première promotion de l’ENSAE
qui reçoit un nom.
Jean-Jacques Laffont, dont la réputation scientifique est mondialement connue, nous a quittés
en mai 2004. Il avait fondé à Toulouse le
GREMAQ/UMR CNRS, laboratoire de recherche
en économie mathématique de renommée
internationale, et l’IDEI, association scientifique
qui accueille chaque année les meilleurs chercheurs mondiaux en économie. ■
F. M.-L.
◆ GREMAQ :
http://www-gremaq.univ-tlse1.fr/
◆ IDEI :
http://www.idei.fr
Inauguration de la plaque Jean-Jacques Laffont dans le hall
du bâtiment F de la Manufacture.
colloque
■ “Demain,
la VIe République ?”
6 et 7 avril 2006
amphi Hébraud (B),
Bâtiment Arsenal à UT1
Depuis quelques années, le thème
du changement de Constitution et de régime
politique réapparaît avec de plus en plus
de force dans la doctrine universitaire
et dans le monde de la représentation politique.
À un an des élections présidentielles de 2007
et à deux ans du cinquantenaire
de la Constitution du 4 octobre 1958,
le CERCP (Centre d’études et de recherches
constitutionnelles et politiques), dirigé
par le président Roussillon, organise
un colloque sur cette question.
Cette manifestation réunira quelque vingt
universitaires français et étrangers.
La dernière demi-journée du colloque sera
consacrée à un débat entre différents
responsables politiques qui proposent
un changement de régime.
Stéphane Mouton
Secrétaire général du CERCP
◆ [email protected]
15
recherche
UT1 lance le premier
centre français associé à l’ONU
en bref
■ Vient de paraître
Comportement
organisationnel. Vol.1
Contrat psychologique,
émotions au travail,
socialisation organisationnelle
16
L’idée de créer un Centre de droit pénal international à UT1 a commencé à germer
il y a un an, suite à une conférence sur le terrorisme. Jean-Paul Laborde,
chef du Service de prévention du terrorisme de l’ONU, magistrat et…
ancien étudiant d’UT1, avait alors exposé aux participants
le droit pénal international et le droit pénal des Nations unies.
Du succès de cette manifestation est né cet ambitieux projet.
par
● Nathalie Delobbe, professeur de sciences
de gestion à l’Institut d’administration et de
gestion de l’Université catholique de Louvain,
membre du GRACCO-GDR CNRS
● Olivier Herrbach, professeur de sciences de
gestion à l’Université Bordeaux IV, chercheur
au UT1-LIRHE-UMR CNRS, membre du
GRACCO-GDR CNRS
● Delphine Lacaze, maître de conférences en
sciences de gestion à l’IAE de Grenoble,
chercheur au CERAG-UMRCNRS, membre
du GRACCO-GDR CNRS
● Karim Mignonac, maître de conférences en
sciences de gestion à UT1, chercheur au
UT1-LIRHE-UMR CNRS, membre du
GRACCO-GDR CNRS
■
◆ GRACCO
http://gracco.univ-tlse1.fr/index.htm
certificat informatique et Internet
Le C2i : l’épreuve du feu !
Plusieurs mois de préparatifs
et une journée complète d’examen
ont été nécessaires.
Mais, pour les responsables UT1
du C2i, la session de novembre
dernier a permis de valider
l’organisation des cours et
des épreuves du fameux certificat.
■
Éditions De Boeck,
collection “Méthodes & Recherches”
Comprendre les attitudes et les comportements
des individus et des groupes humains dans
les organisations, en analyser les évolutions,
en connaître les déterminants et
les conséquences soulèvent des questions
sans cesse renouvelées. Ce premier volume
d’une série de trois ouvrages propose
de développer plusieurs domaines
fondamentaux du comportement
organisationnel : le contrat psychologique,
les émotions au travail et la socialisation
organisationnelle.
Chacun de ces thèmes correspond à des
domaines de recherche particulièrement
féconds et à des problématiques centrales
pour le management des ressources humaines
dans les entreprises et les administrations.
Traitée sous forme d’états de l’art actualisés,
c’est la place des relations humaines dans
les organisations qui est explorée selon des
perspectives variées et novatrices.
systèmes d’information-TICE
Droit pénal international
Dans le contexte actuel, la création d’un
Centre de droit pénal international
(CDPI) à UT1 prend une dimension toute particulière, car il participe à une évolution contemporaine du droit. Comme le commente Gabriel
Roujou de Boubée, professeur émérite à UT1,
« le droit pénal international est une discipline
appelée à se développer dans les cinquante prochaines années. Il suffit de constater la multiplication des échanges et l’internationalisation de
la délinquance ».
L’objectif premier du CDPI est la formation des
étudiants au droit pénal international à travers la
création d’un diplôme d’université, en collaboration avec des instances mondiales telles que
l’ONU et l’AIF (Agence intergouvernementale
de la francophonie). Une première en France !
« Ce centre devrait permettre d’assurer un appui
scientifique près de nos étudiants et des prestataires intéressés par la matière », argumentait
dernièrement Marie-Hélène Gozzi, maître de
conférences à UT1, directrice du CDPI et consultante pour l’Office des Nations unies contre la
drogue et le crime. « Il doit aussi répondre positivement à des demandes d’expertises de la part
d’institutions internationales. » En ce sens, le
CDPI coopère avec l’Ambassade de France en
Roumanie pour la révision du Code pénal et du
Code de procédure pénale roumain et assurera
la formation de magistrats burkinabés au mois
de mars 2006 au droit pénal international. Le
Centre développe également un volet “Analyse
des conflits” sous la direction d’Anne Mandeville, maître de conférences en Sciences politiques à UT1.
Marie-Hélène Gozzi, Jean-Paul Laborde, nommé
maître de conférences associé, et Gabriel Roujou
de Boubée, seront les chevilles ouvrières de
l’équipe enseignante de ce nouveau diplôme,
soutenu par des membres éminents de l’Association internationale de droit pénal, tel le Pr
José Luis de la Cuesta, président de l’AIDP et
professeur à San Sebastian. Marie-Hélène Gozzi
vient d’ailleurs d’établir un guide spécialisé, qui
s’annonce déjà comme une véritable bible, de
365 pages, édité et diffusé1 dans tous les pays
membres de l’ONU et leurs ambassades. Une
première référence pour ce centre appelé à se
développer. Rappelons que le CDPI a déjà organisé son premier colloque international le 14
mars dernier2. ■
M.V.
1 - M.-H. Gozzi, Guide pour l’incorporation législative
et la mise en œuvre des instruments universels contre
le terrorisme, publications des Nations unies, à
paraître prochainement chez Dalloz .
2 - Colloque intitulé : Le droit pénal des Nations unies,
vers une conscience universelle ?, organisé avec
le concours de l’Association du DEA de Sciences
criminelles et les membres du CDPI.
◆ Marie-Françoise Ille
[email protected]
Tél. : 05 61 63 36 19
Branle-bas de combat au bâtiment E de
la Manufacture des Tabacs. Enseignants, chargés de TD et responsables informatiques y ont concentré toute leur logistique
pour l’examen de la première partie du C2i, le
fameux Certificat informatique et Internet (lire
ci-contre). Près de 1 300 étudiants se sont inscrits pour cette session et se sont donc succédé,
le samedi 26 novembre dernier, dans différentes
salles de travaux pratiques en vue de passer la
première épreuve de ce précieux sésame.
Pour les formateurs du C2i, cette journée d’examen fut inédite par son ampleur. Elle sonne
également comme l’aboutissement de plusieurs
mois de labeur. « Nous avons passé plus d’un
semestre à concevoir la gestion du site et à produire les cours en ligne, confirme Nathalie
Vallès-Parlangeau, maître de conférences en
Informatique. Et depuis septembre, nous y
avons même consacré nos soirées et nos week-
17
Alain Berro
Nathalie Vallès-Parlangeau
ends pour être prêts à temps. Une quinzaine de
personnes – trois enseignants et douze chargés
de TD – ont donc travaillé sur ce C2i, afin de
permettre aux étudiants en licence d’AES et d’Économie-Gestion de passer l’examen. « L’an
dernier, nous avions organisé une session de
700 étudiants, précise Alain Berro, correspondant du C2i auprès du ministère et maître de
conférences en Informatique. Mais 2005 est
d’une autre ampleur : nous attaquons là la
généralisation du certificat. » Pour les étudiants
en Sciences économiques, le C2i rapporte des
ECTS dans leur cursus. Mais dans un monde où
les technologies évoluent, il vise aussi à établir
la maîtrise de compétences pratiques en informatique, ce qui aidera les futurs diplômés à s’insérer dans le monde professionnel. Un plus
indéniable. ■
■ C2i : « Accompagner les évolutions
technologiques »
À UT1, le Certificat informatique et Internet se compose de trois parties distinctes
réparties sur deux ans. La partie « Entreprendre et échanger » (coeff. 2) valide
connaissances et savoir-faire de base au travers d’une épreuve pratique.
La partie « Enquêter » (coeff. 1) valide les compétences en recherche documentaire ;
cet enseignement est assuré par le Service commun de la documentation d’UT1.
Enfin, la partie « Élaborer et éditer » (coeff. 5) assure la maîtrise d’outils de
production de documents (traitement de texte, PréAO, Web) et de traitement
de données (tableur) ; cette partie repose sur une unité d’enseignement assurée
en 2e année de licence.
Les responsables du C2i rappellent ses objectifs sur le site Web de l’université :
« Suite logique du B2i (Brevet informatique et Internet), le C2i niveau 1 a pour
objectif de permettre aux étudiants de maîtriser les compétences qui sont
désormais indispensables à la poursuite d’études supérieures et d’être capables de
faire évoluer ces compétences en fonction des développements technologiques. »
L’apprentissage de l’informatique demeure une priorité pour UT1, puisque tous
les primo-entrants d’AES et de Sciences éco reçoivent, dès leurs premiers jours à
l’université, une formation aux TICE.
Aujourd’hui, le C2i concerne quatre licences et 2 000 étudiants sur 2005-2006.
Tous bénéficient d’un support commun de cours en ligne et d’une certification
homogène. « Nous sommes en train de préparer une consultation de l’ensemble
des étudiants pour recueillir leur sentiment sur la formation », conclut Alain
Berro.
Martin Venzal
Une première :
l’examen sur machine
■
Agitation dans les couloirs de l’université. Les étudiants
attendent de pouvoir s’installer devant les ordinateurs
pour passer l’épreuve, laquelle doit durer une cinquantaine de
minutes. Une première partie (35 mn) est consacrée à la manipulation de fichiers. Pour cette session 2005, l’élève a dû récupérer
un document sur un serveur FTP, puis changer son extension avant
de finalement le compresser. Une fois archivé, il devait ensuite
envoyer le fichier par courrier électronique à plusieurs destinataires.
L’autre partie (15 mn) consiste à répondre à un questionnaire à
choix multiple permettant de valider les connaissances. Chaque
étudiant possède un QCM différent, car composé de façon aléatoire par la plate-forme Moodle. Celle-ci peut en effet, en piochant
dans les 150 questions archivées et classées au sein des cours,
composer une épreuve totalement personnalisée. On n’arrête pas
le progrès… ■
... suite en page 18
carrière-cursus
systèmes d’information-TICE
partenariat entreprise
... suite de la page 17
certificat informatique et Internet
Un enseignement innovant
La plate-forme d’enseignement
en ligne Moodle permet de définir
de nouvelles méthodes de travail,
à la fois pour les étudiants,
les enseignants et les correcteurs.
Explications.
18
L’IAE de Toulouse lance
avec BVA une chaire
Analyse de marché
Pionnier dans la signature
de chaires d’entreprises
à l’université, l’IAE de Toulouse
a signé une convention
de partenariat avec l’institut
d’études marketing et de sondages
BVA pour la mise en place d’actions
de formation et de recherche
en marketing à travers une chaire
Analyse de marché.
■
L’épreuve du C2i est à l’image de la formation : pas de papier, correction en
temps réel et exploitation de la plate-forme
Moodle mise en place cette année par UT1.
Cette démarche originale renvoie aux enseignements réalisés pour la formation ouverte et à distance (FOAD), à la différence près que les cours
ont lieu sur le campus même de l’université. La
première partie du C2i repose sur un travail personnel important, en plus des 12 heures de TD
en présentiel. Pour favoriser et accompagner
cette démarche, un espace d’apprentissage
dédié a été ouvert qui permet aux étudiants
d’accéder pour chaque compétence à un
ensemble de ressources, de l’accès aux connaissances à l’autoévaluation. « La formation est prévue pour pouvoir étudier un maximum à la maison, explique Alain Berro. Les étudiants peuvent
travailler des exercices en autonomie et des quiz
en temps réel sur l’intranet. »
Même la correction de l’examen est nouvelle.
Les élèves passent la session sur un ordinateur
relié au réseau de l’université. Une fois l’épreuve
Plusieurs exemples de cours sont accessibles librement à l’adresse http://foad.univ-tlse1.fr/c2i-invite/
achevée, les copies électroniques sont centralisées sur un serveur. Les chargés de TD peuvent
alors les récupérer et les corriger quasiment en
temps réel. « C’est la première fois que nous
avons tout automatisé de la sorte, précise David
Panzoli, chargé de TD. Un groupe surveille, tandis que l’autre corrige. La partie QCM est même
visée en temps réel par la plate-forme, ce qui
permet un gain de temps et limite les erreurs. »
Une aubaine également pour les scolarités, qui
ont reçu les 1 300 notes une semaine après sans
aucune saisie à effectuer car le fichier de notes
est directement importé dans le système Apogée. Le C2i profitant pleinement des fonction-
Ce qu’ils en pensent…
nalités de Moodle, l’expérience pourrait
s’étendre : « L’an prochain, nous envisageons
d’ouvrir une formation à distance avec un minimum de tutorat, poursuit Alain Berro. Tout le
travail accumulé ces derniers jours nous sera
utile pour la poursuite du C2i. » L’expérience
pédagogique est une chose mais l’infrastructure technique mise en place par les différents
services de l’université a été un élément primordial dans la réussite de cette épreuve sur
machine. ■
M.V.
■ David Panzoli, chargé de TD
« Cette année, les étudiants s’en sortent assez bien.
Je pense que les cours en ligne leur ont permis de
travailler plus efficacement. Car si l’organisation
en amont est meilleure, l’enseignement et les
résultats aux examens progressent logiquement.
L’utilisation de l’informatique nous fait gagner du
temps, que nous pouvons ensuite consacrer à la
pédagogie. »
■ Federica Tibaldeschi,
étudiante en 1re année
d’Économie-Gestion
« Je ne suis pas très douée en informatique, mais
avec le C2i, on apprend tout de même beaucoup,
comme les manipulations en direct sur
l’ordinateur. Les quiz d’autoévaluation en ligne
m’ont aussi beaucoup aidée pour passer l’examen.
Il faut cependant beaucoup travailler chez soi, car
certaines actions s’oublient vite et plusieurs jours
peuvent s’écouler entre la fin des cours et le début
des examens. »
■ Vincent Tarrit,
étudiant en 1re année
d’Économie-Gestion
David Panzoli
« La partie pratique de l’examen est importante,
car le but est quand même de prouver qu’on sait
se servir d’un ordinateur. Le principe des cours en
ligne est une bonne idée que l’on devrait pouvoir
étendre à d’autres disciplines. Le support utilisé
pourrait être exploité pour une meilleure relation
entre étudiants, mais aussi avec les enseignants. »
Signature de la convention de partenariat entre UT1 et l’institut BVA.
■
La collaboration est centrée sur le master Marketing dispensé par l’IAE de
Toulouse, formation d’excellence préparant aux
métiers du marketing dans les entreprises, les
agences et les cabinets conseils. Cette chaire
s’inscrit dans la stratégie de développement de
l’IAE, qui repose sur des relations privilégiées
avec les entreprises pour optimiser la formation
et l’insertion professionnelle de ses diplômés,
participer à l’évolution des connaissances des
salariés en formation continue et développer
une recherche partenariale tout en bénéficiant
d’un soutien financier.
◆ Une alliance pour une meilleure
adéquation de l’offre et
de la demande
Le partenariat signé le 8 décembre dernier entre
l’IAE de Toulouse et l’institut BVA est destiné à
créer une chaire Analyse de marché, qui sera
dirigée par le Pr Jean-Marc Décaudin, responsable du master Marketing de l’IAE, diplômant
120 étudiants chaque année.
Cette chaire permet à la société de participer à
l’animation pédagogique du master Marketing
en proposant des intervenants professionnels et
des cours adaptés aux attentes du marché. BVA
accueillera des étudiants du master en stage de
4 à 9 mois, avec des opportunités de carrières
ouvertes dans le secteur du conseil. La société
bénéficiera de l’ingénierie pédagogique de l’IAE
dans le cadre de séminaires de formation continue. Elle accompagnera l’IAE dans le cadre de
son activité de recherche et d’études en marketing.
◆ Le soutien d’anciens élèves
à la réussite exemplaire
L’institut BVA est dirigé par un ancien diplômé
de l’IAE de Toulouse, Gérard Lopez, aujourd’hui
président du directoire de BVA, et par Pascal
Gaudin, ancien diplômé de l’Université Toulouse 1, directeur général de BVA. Ils avaient
créé, en 1986, KHI 2 Conseil, une société de
sondages et d’études de marché, qui s’est développée en rachetant en 2002 l’institut BVA. Le
nouveau groupe emploie aujourd’hui 150 salariés et affiche une croissance de 20 % par an,
avec un chiffre d’affaires de 24 millions d’euros
réalisé en 2004 et un prévisionnel de 32 millions d’euros pour 2005. « Pour accompagner
notre développement, nous avons besoin de
recruter de nouveaux collaborateurs experts et
opérationnels dans nos domaines d’action tout
en formant nos salariés dans un secteur qui évolue en permanence, explique Gérard Lopez.
Pour ce faire, nous avons choisi, avec Pascal
Gaudin, de collaborer activement avec une
école dont nous connaissons bien la qualité
pour y avoir été formés : l’IAE de Toulouse. L’IAE
possède en outre un master Marketing dont
l’un des parcours de spécialisation de 2e année
en Métiers du conseil correspond parfaitement
à notre activité. Notre engagement par la création de la chaire Analyse de marché est un
investissement sur l’avenir de notre société en
termes de compétences, mais aussi un juste
retour des choses par rapport à notre passé… »
◆ L’IAE de Toulouse, précurseur
des chaires d’entreprises
à l’université
Grâce à ses relations étroites avec les entreprises
et ses formations d’excellence en management,
l’IAE de Toulouse a innové en 2002 en créant les
premières chaires d’entreprises à l’université
avec les Laboratoires Pierre-Fabre en management international, et Airbus SA en management interculturel. Depuis, l’institut a multiplié
les signatures prestigieuses, notamment avec
La Dépêche du Midi (chaire Marketing des
médias) et SFR-Cegetel (chaire Marketing hightech), autour de conventions de partenariat
alliant des actions de formation initiale, continue et de recherche. Les entreprises partenaires
financent la mise en œuvre de leurs chaires et
s’engagent sur une durée minimale de 4 ans. ■
Brigitte Bousquet
19
carrière-cursus
international
europe
LES JOURNÉES
TRAJECTOIRE POUR L’EMPLOI
M1 SCIENCES ÉCONOMIQUES – M1 JURISTE D’ENTREPRISE
association
Le SUIO et le service Relations Université-Entreprise organisent
deux journées spéciales consacrées à l’insertion professionnelle des étudiants de M1 :
jeudi 26 janvier 2006 pour le M1 de Sciences économiques
mardi 31 janvier 2006 pour le M1 Juriste d’entreprise
■ Les étudiants d’UT1
veulent favoriser
l’accès au droit
20
UT1 compte depuis quelques semaines une
association d’étudiants supplémentaire :
l’Association étudiante pour l’accès au droit
(AEAD), qui s’adresse à l’ensemble des étudiants
juristes toulousains de 1re année de master.
« Notre objectif est social avant tout : il s’agit de
rendre service aux gens en mettant en pratique
nos connaissances », précisent d’emblée
Maxime Lalo et Baptiste Guérard, cofondateurs
de cette nouvelle association. L’idée de l’AEAD
est partie d’un constat très simple : peu
d’étudiants en droit connaissent l’existence de
la politique de l’accès au droit, consacrée par la
loi du 10 juillet 1991, permettant à tout citoyen
de connaître ses droits et ses devoirs et d’être
informé sur les moyens de faire valoir ses
droits. « Nous voulons inscrire les étudiants
dans le cadre de cette politique en développant
des solutions pour promouvoir l’accès au droit,
en coopération avec le CDAD (Conseil
départemental d’accès au droit), expliquent
encore les deux cofondateurs. Nous voulons
aussi faire connaître les consultations gratuites
d’avocat, les activités des Maisons de la Justice
et du Droit (MJD) et favoriser l’éveil au droit en
sensibilisant les citoyens aux enjeux du droit
au quotidien. » Avec ses objectifs à vocation
pédagogique et sociale, l’association compte
déjà une vingtaine de membres : sa marge de
recrutement est large si l’on pense aux 7 000
étudiants en droit inscrits à UT1 !
Ces journées ont pour but d’aider les étudiants de 4e année
à préparer leur insertion et à rencontrer des professionnels.
Ce jour-là, pour les étudiants concernés, les cours seront suspendus
et la présence sera obligatoire.
PROGRAMME
PROGRAMME
PROGRAMME
PROGRAMME
Matin : conférence d’information sur le marché de l’emploi, les métiers (soit
pour les économistes, soit pour les juristes d’entreprise), l’insertion, sensibilisation aux techniques de recherche d’emploi.
Participants : APEC (Association pour l’emploi des cadres), Manpower (intérim et recrutement), Nathalie David Conseil (recrutement), OVE (Observatoire de la vie étudiante UT1), SUIO.
Après-midi : rencontres avec des professionnels : métiers, fonctions accessibles
aux jeunes diplômés… Témoignages et discussion.
◆ SUIO
Aline Cavaillès ou Évelyne Blandin
Tél. : 05 61 63 37 28
◆ Service Relations Université-Entreprise
Odile de Montfort
Tél. : 05 61 63 37 36
SMBG 2006
Classement
des formations spécialisées
Philippe Font
◆ AEAD - UT1
place Anatole-France
31042 Toulouse Cedex
http://www.aead31.com
[email protected]
◆ Lalo Maxime
[email protected]
06 25 17 46 89
◆ Guérard Baptiste
[email protected]
06 16 14 28 19
Un réseau interuniversitaire
pour favoriser la mobilité
■
Deux masters 2 du domaine droit
d’UT1 figurent au hit parade 2006 des
formations spécialisées réalisé par SMBG Recrutement à l’attention des DRH.
Depuis huit ans, le cabinet SMBG Recrutement
édite un classement des formations spécialisées
à Bac+5. Chaque année, 5 à 10 formations spécialisées sont distinguées pour 38 thèmes de
spécialité.
Au classement 2005, trois masters 2 du domaine droit d’UT1 sont distingués :
● Pour le thème de spécialité Droit des affaires :
master 2 Droit de l’entreprise, spécialité Juriste
d’affaires/DJCE, dirigé par le Pr Jacques Larrieu.
● Pour le thème de spécialité Gestion du patrimoine : master 2 Droit notarial, immobilier et du
patrimoine, spécialité Ingénierie du patrimoine,
dirigé par Michel Leroy, maître de conférences.
● Pour le thème de spécialité Fiscalité : master 2
Droit de l’entreprise, spécialité droit fiscal de
l’entreprise, dirigé par le Pr Bernard Plagnet.
Au classement 2006, deux masters 2 du
domaine droit d’UT1 sont distingués :
● Pour le thème de spécialité Fiscalité : master 2
Droit de l’entreprise, spécialité droit fiscal de
l’entreprise, dirigé par le Pr Bernard Plagnet.
● Pour le thème de spécialité Management des
entreprises agroalimentaires : master 2 Droit de
l’entreprise, spécialité droit et gestion des entreprises agricoles et agro-alimentaires, dirigé par
Carole Hermon, maître de conférences.
L’objectif de ce classement est avant tout de
renseigner les recruteurs sur les formations les
plus performantes par spécialité. ■
F. M.-L.
◆ En savoir plus
http://www.smbgrecrutement.com
■
« La mobilité ne peut être encouragée
sans que les universités soient structurées. De la même manière, nous n’avons pas
de poids chacun de notre côté : la faiblesse de
nos moyens nous rend peu réactifs, à l’exception de quelques universités telles Oxford ou
Cambridge. » Les motivations exprimées ici par
le vice-président en charge des affaires européennes pour UT1, Arnaud Raynouard, sont
claires : il s’agit de faire face à la concurrence
européenne et internationale. Pour ce faire, les
universités de Maastricht, Toulouse 1 Sciences
Sociales, Edimbourg, Warwick, Barcelone, Manheim, l’University College of Dublin, et la Central european university de Budapest Fonder se
sont constituées en consortium, baptisé
“Groupe de Maastricht, réseau coopératif européen”, en référence au traité du même nom.
Pour renforcer leur attractivité, ces universités
ont donc défini plusieurs objectifs, dont les derniers ont été actés dans une récente réunion
organisée à Toulouse en octobre dernier.
En tête parmi les objectifs, un travail sur les parcours de formation devrait rendre l’offre complémentaire et devrait favoriser la mobilité des
étudiants d’un semestre à l’autre, sachant que
les thèmes retenus pour les échanges concernent l’économie et la gestion, le droit, la médecine et la santé, les sciences sociales et humanités. Ainsi, les secteurs de la santé travaillent
d’ores et déjà à l’élaboration d’une base de données commune afin de concevoir, à terme, des
formations de médecins qui pourront utiliser les
spécificités des uns et des autres. De même, les
universités envisagent de renforcer leurs parte-
nariats au niveau des masters, sur le modèle du
master européen Droit international comparé,
qui prévoit un semestre de cours à Manheim et
un autre à UT1, voire, quand c’est possible, de
cohabiliter des formations. « Nous envisageons
même, à plus long terme, de proposer des formations au nom du consortium, donc des parcours réellement intégrés qui prévoiraient, par
exemple, un semestre dans une université, un
semestre dans une autre, etc. », précise Arnaud
Raynouard.
Pour promouvoir la mobilité, les partenaires
prévoient aussi de diffuser une véritable information sur les contenus, constat étant, comme
le souligne le vice-président, que “les étudiants
ne connaissent pas les contenus des cours proposés mais plutôt la réputation des institutions”.
Pour ce faire, un portail électronique a d’ailleurs
été créé qui constitue à la fois le lien fédérateur,
le lieu d’échange de ce consortium et le moyen
de communication des universités vers l’extérieur. Centraliser l’information devrait ainsi donner aux étudiants la possibilité d’effectuer leurs
recherches par thème ou par discipline et dans
des domaines très précis comme, par exemple,
le droit international public ou les finances dans
le réseau.
◆ Échanger sur des problématiques
intéressant tous les pays
Renforcer les liens en matière de recherche est
un autre des objectifs. Le site Internet doit permettre à des équipes de se constituer autour de
projets, parfois menés par des équipes très restreintes. Outre accroître le potentiel, le réseau
Si la mobilité est au cœur
des préoccupations des universités,
son instauration reste difficile
malgré la récente mise en place
de la vaste réforme du LMD.
UT1 a donc choisi de s’associer à
d’autres universités européennes
pour favoriser la mobilité, tant à
l’égard des étudiants, qui pourront
opter pour des parcours
de formations complémentaires,
qu’à l’égard des enseignants, qui
pourront s’associer sur des projets
scientifiques communs.
doit permettre à tous les pays concernés de profiter de résultats ou d’observations menées de
part et d’autre sur des problématiques qui, au
final, intéressent tout le monde, y compris les
retraites et la Sécurité sociale. Le réseau prévoit
d’ailleurs la constitution d’une base de données
commune qui recensera les bonnes expériences
et les travaux effectués. Deux colloques communs, dans le domaine du droit, devraient être
organisés, en 2006 à Toulouse et en 2007 à
Warwick. Ces rapprochements doivent aussi
permettre de mieux préparer en amont l’intégration des doctorants et postdoctorants aux
équipes de recherche qui vont les accueillir et
donc renforcer leur mobilité somme toute
encore faible.
Enfin, outre la promotion de leurs institutions
chaque fois qu’elles le pourront, les universités
souhaitent également travailler en commun sur
des actions de sélection d’étudiants étrangers et
ainsi partager leurs connaissances des pays et
des diplômes, et mutualiser les moyens financiers pour se déplacer, par exemple. La première d’entre elles devrait être réalisée en Chine
dès la fin de l’année universitaire 2005-2006. ■
Camille Pons
◆ Arnaud Raynouard
Vice-président en charge des affaires
européennes pour UT1
Tél. : 05 61 63 36 31
Mail : [email protected]
21
international
Amérique du sud
Entre UT1 et le Brésil,
les relations remontent à plus
d’une dizaine d’années.
Les échanges, cependant, se sont
intensifiés ces derniers mois et
devraient aboutir à la signature
de nouveaux accords.
22
■ Les étudiants brésiliens sont aujourd’hui
peu nombreux – moins d’une vingtaine
– à arpenter les couloirs de l’Université Toulouse 1. Mais ce nombre pourrait croître rapidement, au gré des accords que l’établissement
prépare actuellement avec les institutions brésiliennes. Ainsi, en sciences économiques, une
demi-douzaine d’étudiants issus de l’université
fédérale de Rio suivent les cours de l’école doctorale. « Un nouveau protocole est en préparation pour impliquer UT1 dans une recherche
commune avec plusieurs facultés brésiliennes
en économie », précise Jean-Pierre Théron,
professeur de droit public et vice-président
chargé des Relations internationales.
Le droit n’est d’ailleurs pas oublié puisque,
depuis six ans, des actions de recherche communes sont initiées dans le domaine juridique
avec l’université de Rio de Janeiro. Les dernières
journées franco-brésiliennes, qui portaient sur
la défaillance économique dans les secteurs
événement
UT1 à l’heure brésilienne
public et privé, se sont justement déroulées à
Rio. En 2006, elles devraient traverser l’Atlantique, destination UT1 ! « Nous connaissons
une forte demande de francophonie au Brésil.
Ces journées seront l’occasion de confirmer
notre intérêt pour ce pays, poursuit Jean-Pierre
Théron. À moyen terme, nous réfléchissons à la
mise en place d’un diplôme francophone permettant aux étudiants brésiliens d’avoir une
double qualification. »
Enfin, beaucoup d’étudiants inscrits à UT1 voudraient également étudier sous le soleil brésilien. Le barrage de la langue – le portugais – ne
doit pas dissuader les bonnes volontés… ■
M.V.
◆ Jean-Pierre Théron,
vice-président chargé des Relations
internationales
Tél. : 05 61 63 36 31
En 2005, UT1 comptait 2 582 étrangers inscrits,
18 étudiants brésiliens
13 filles
6 en
droit
8 en
économie
5 garçons
3 en
informatique
1en
science politique
53%
ETUDIANTS
ÉTRANGERS
4 ÉTUDIANTS
BRÉSILIENS
LICENCE
ÉTUDIANTS
ÉTRANGERS
28%
5 ÉTUDIANTS
BRÉSILIENS
MASTER
ÉTUDIANTS
ÉTRANGERS
50%
9 ÉTUDIANTS
BRÉSILIENS
DOCTORAT
UT1 intensifie ses relations avec la Chine
■
« L’objectif pour l’université Toulouse 1
est de s’ouvrir au monde et que les Chinois découvrent la France », confient Jacques le
Pottier, directeur de la faculté de sciences économiques, et Michel Bonneu, professeur en statistiques mathématiques. Au total, UT1 a développé trois programmes d’accueil en direction
des étudiants chinois. Le premier (APC)
concerne les bac+3 ou +4 qui réalisent une
année préparatoire au master. Depuis cinq ans,
ce programme accueille une quarantaine d’étu-
diants chaque année. À partir de l’an prochain,
ils seront essentiellement issus des universités
de Pékin, “afin d’homogénéiser le profil des étudiants”, précise Michel Bonneu. La deuxième
action, “Licence 1”, concerne les bacheliers chinois qui, après une année dans leur université,
intègrent le cycle en 1re année à Toulouse.
« Leur pourcentage de réussite est correct car ils
suivent des cours spécifiques de tutorat, des sessions de vocabulaire et de méthode de travail »,
ajoute Michel Bonneu. Le troisième programme, Licence 2, concerne la ville de Chongqing, jumelée avec Toulouse, et avec laquelle
UT1 a signé un partenariat en 2002. Après avoir
suivi des cours en Chine, dont certains sont
assurés par des enseignants d’UT1, les étudiants
intègrent directement la 2e année en France.
Au total, près de 80 étudiants chinois fréquentent les cours d’UT1 chaque année. Ces statis-
Un Salon du livre
de sciences
sociales à UT1
Les jeudi 26 et vendredi 27 janvier 2006,
l’université accueillera le premier Salon
du livre de sciences sociales, organisé
par la Librairie des Lois (3, rue des Lois
à Toulouse) et le Service commun
de documentation (SCD). Initiative
tout à fait inédite : c’est sans doute
la première fois qu’une université
coorganise et accueille un Salon du livre,
et ce dans le champ disciplinaire
des sciences sociales…
UT1 Magazine a rencontré M. Marcel
Marty, adjoint au directeur du SCD.
10%
37%
22%
action Chine
Alors que la Chine représente
plus que jamais des débouchés
en terme de marchés à conquérir
pour les industries européennes, UT1
et la faculté de sciences économiques
confortent et développent les actions
de partenariat avec la Chine.
orientation
insertion
bibliothèques
UT1 Mag : Comment est née l’idée
de ce Salon du livre de sciences sociales ?
M. Marty : Le cadre légal du dernier marché de
documentation de l’université (notamment le
plafonnement des remises imposé par la loi sur
le droit de prêt de 2003), a permis le “grand
retour” de la librairie locale, et l’université s’est
réjouie que la plupart des lots de livres aient été
attribués à l’une de ses représentantes, la Librairie des Lois. La proximité, on le sait, est un atout
majeur, et la Librairie des Lois s’est voulue, dès
le lancement du marché, force de propositions
pour offrir, dans le cadre de la loi, de nouveaux
services aux acquéreurs de l’université, en par-
ticulier l’organisation de présentations d’éditeurs. Quand la Librairie des Lois a proposé de
présenter un, puis deux, puis trois éditeurs, nous
lui avons répondu : « Mais pourquoi pas 10 ou
20, et réunis le même jour ? » Le projet de Salon
était né !
Quels sont les éditeurs qui ont répondu
à l’appel ?
Nous recevrons une vingtaine de maisons, d’envergure locale aussi bien que nationale et internationale, avec des politiques éditoriales
diverses. Les grands éditeurs juridiques français,
bien sûr – Dalloz, Litec, LGDJ, Journaux Officiels… – et ceux qui accordent une grande
place aux autres champs disciplinaires de notre
université : les sciences économiques, la gestion, le marketing, etc. : Economica, Dunod,
Eyrolles, Pearson Education… Dans le domaine
de l’édition universitaire, on se réjouit de recevoir aussi les célèbres Presses universitaires de
France (PUF), mais aussi les Presses universitaires
de Marseille.
Quel intérêt, pour l’université, d’accueillir
ce Salon du livre de sciences sociales ?
L’intérêt est multiple, je crois, et l’idée maîtresse
est celle de la rencontre : la rencontre des éditeurs avec la communauté universitaire, au premier chef les étudiants, qui lisent ou doivent lire
beaucoup, fréquentent assidûment les BU, etc. ;
la rencontre des éditeurs et des enseignants qui,
■ L’actualité du SUIO
L’Espace Information-Orientation du Service
universitaire d’information et d’orientation
sur le Web (http://www.univ-tlse1.fr)
En fonction de votre parcours, de votre projet
de formation, de votre projet professionnel et
de vos attentes, vous y trouverez :
● des informations sur les études à l’Université
Toulouse 1 Sciences Sociales et les métiers
auxquels elle prépare
● des conseils sur vos choix de parcours
d’études
● une aide à la construction de votre projet
professionnel
Les actualités du SUIO sur le Web :
● les nouvelles dates pour les ateliers d’aide
à l’insertion professionnelle
● les dates des ateliers sur les réorientations
(mis en place dès le mois de janvier)
Du nouveau en consultation dans les espaces
formation et emploi :
● Les CR-Rom sur les métiers de l’ONISEP
● Les dossiers de l’APEC :
. Les métiers d’entrée des jeunes diplômés
par fonction et par formation
. Les secteurs d’activité
● Les fiches pays Europe-Asie-Amérique :
des infos, des adresses pour s’installer,
travailler ou suivre des études
● Les dossiers sur la fonction publique
ont été réactualisés avec le recensement des
sites à consulter, les dates des concours, etc.
◆ Service universitaire d’information
et d’orientation
Bâtiment Anciennes facultés,
à gauche de l’amphi Cujas
Heures d’ouverture
Lundi : 10h-13h / 14h-18h
Mardi - jeudi : 10h-17h
Mercredi : 13h30-17h
... suite en page 24
■ Où ? Quand ? Comment ?
tiques devraient être revues à la hausse, la
faculté d’économie toulousaine mettant sur
pied un nouveau programme à Shongqing,
dont la première promotion devrait voir le jour
en 2007-2008. ■
Philippe Font
◆Mail : [email protected]
Tél. : +33 (0) 561 63 36 65
Le Salon se tiendra dans le Grand Hall de l’université, jeudi 26 janvier de 10h30 à 18h
et vendredi 27 janvier de 10h à 18h. Entrée libre.
Le 27 janvier, des manifestations en marge du Salon sont proposées : rencontre éditeurs/bibliothécaires
(SCD toulousains, BM, etc.), rencontre éditeurs/enseignants « auteurs », table ronde éditeurs/enseignants/
bibliothécaires, conférence de Jean-Yves Mollier, professeur à l'université de Versailles-Saint-Quentinen-Yvelines (directeur du Centre d'histoire contemporaine), spécialiste de l'histoire et de l'économie
du livre.
Le programme des manifestations sera prochainement disponible à la rubrique « actualité » du site
Internet de l’université et du SCD : www.univ-tlse1.fr.
Une campagne de communication (affiches, dépliants, etc.) et de promotion dans la presse accompagnera
ce projet.
◆ Librairie des Lois
M. Chouraqui, directeur de la Librairie des Lois
Tél. : 05 61 22 51 97
Mail : [email protected]
◆ Bibliothèques de l’Université (SCD)
Marcel Marty, adjoint au directeur du SCD
Tél. : 05 34 45 61 54
Mail : [email protected]
■ Qui ?
Une vingtaine d’éditeurs dont Dalloz, De Bœck,
Documentation française, Dunod, Economica,
Ellipses, Eyrolles, Journaux Officiels, LGDJ
Montchrestien, Litec, Paradigme, Pearson
Education, Presses de l’Université Toulouse 1
Sciences Sociales, Presses universitaires de
Marseille, Presses universitaires de France,
Studirama...
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bibliothèques
événement
Un Salon du livre de sciences sociales à UT1
suite de la page 23
dans leurs cours, jouent un rôle important de prescripteurs en matière de
lecture, et qui, pour beaucoup, sont auteurs, donc partenaires directs des
éditeurs ; la rencontre des éditeurs et des bibliothécaires, enfin, qui constituent deux maillons fondamentaux de ce qu’il est convenu d’appeler la
chaîne du livre. Le Salon, en outre, sera ouvert vers l’extérieur : tous les professionnels juridiques, par exemple, mais aussi les libraires et les bibliothécaires de Toulouse et sa région seront, bien sûr, les bienvenus !
Les éditeurs présenteront leurs productions, tout particulièrement
leurs nouveautés, dans le Grand Hall. D’autres manifestations
sont-elles prévues ?
Pour que la rencontre soit la plus fructueuse possible, plusieurs manifestations seront organisées en marge du Salon : des rencontres professionnelles éditeurs/auteurs, éditeurs/bibliothécaires, une table ronde, etc.,
toute la journée du vendredi. La journée se conclura par une conférence
d’intérêt général sur l’économie du livre en sciences sociales.
Le monde de l’édition connaît actuellement de profonds bouleversements
(concentrations, distribution, etc.), et l’édition spécialisée, notamment
celle qui s’adresse à la communauté universitaire, vit de profondes mutations, principalement en raison de l’essor des ressources électroniques.
Les bibliothèques sont, elles aussi, acteurs du changement : à côté de
leurs fonctions immémoriales, elles développent de nouvelles missions et,
à l’heure du numérique, sont entrées dans une nouvelle dimension, celle
de la « bibliothèque hors les murs ». Les pratiques de lecture participent
du même mouvement : un étudiant ne lit plus comme il y a vingt ans,
et son rapport à la documentation, à l’information, a considérablement
évolué. Ce Salon sera donc aussi l’occasion de faire le point sur cette
actualité, et le lieu de l’université s’y prête, je crois, à merveille ! ■
M. M.
bibliothèque numérique
Nouvelles ressources en ligne
Oxford Reference Online
Plateforme offrant l’accès à divers dictionnaires
anglais (généraux ou spécialisés), thesauri,
guides d’usage de l’anglais, à des dictionnaires
bilingues (espagnol, italien, allemand, français,
latin, vers et de l’anglais), à des cartes et chronologies...
IBSS (International Bibliography of
the Social Sciences)
Base de données bibliographiques produite par
la London School of Economics, IBSS dépouille
plus de 2 600 revues, notamment en économie et en sciences politiques.
La récente participation de Sciences Po Paris à
sa constitution a permis d’intégrer environ 400
revues françaises supplémentaires.
Les banques de données de la
World Bank
● WDI Online, base de données fondamentale
sur l’économie globale : contient des données
statistiques pour plus de 600 indicateurs de
développement et des séries chronologiques
pour plus de 200 pays et groupes de pays ;
● GDF Online : données statistiques sur 136
pays et groupes de pays (stocks et flux de la
dette extérieure, principaux agrégats économiques et ratios d’endettement, etc.) ;
● World Bank e-library : portail d’accès électronique aux collections en texte intégral des
livres, des rapports et autres documents de la
Banque mondiale.
Pour accéder à ces bases, comme à l’ensemble
des ressources électroniques acquises par le
SCD, il vous suffit de vous connecter depuis un
poste informatique du campus :
● soit via les pages Web des Bibliothèques, sur
le site de l’université
http://www.univ-tlse1.fr
Rubrique « Les Bibliothèques/ Offre documentaire/ Bases de données »
● soit via le réseau documentaire Netman (seul
moyen d’accéder aux bases sur cédérom). ■
◆ Magali Perbost,
Bibliothèque numérique/SCD
Tél. : 05 64 45 61 94
Mail : [email protected]
Université Toulouse 1 Sciences Sociales, Place Anatole-France 31042 Toulouse Cedex. - Tél. 05 61 63 35 00 - Fax 05 61 63 37 98 - Site Web : http://www.univ-tlse1.fr
● Directeur de la publication : Henry Roussillon, Président de l'université ● Rédactrice en chef : Françoise Montet Lattes, responsable du service Communication ● Ont collaboré à
la rédaction : Brigitte Bousquet, Philippe Font, Marcel Marty, Françoise Montet-Lattes, Stéphane Mouton, Camille Pons, Martin Venzal ● Relecture-correction : Patricia Sultan ●
Secrétariat : Mireille Mahul ● Conception-maquette : Mona ● Photos /Doc. PAO : Geneviève Fontagné ● Tirage : Imprimerie Trèfle ● Tiré à 5 000 exemplaires (4 n° par an)
● ISSN : 1161-8191 ●