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Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin
OCTOBRE 2013
N° 168
2,50€
LES ÉLUS DU HAUT-DOUBS
FACE AU CUMUL DES MANDATS
LE DOSSIER en p. 21 à 26
ÉCONOMIE
p. 44
L’absinthe Vieux Pontarlier
à la conquête
de l’Amérique
L’ÉVÉNEMENT
Le camouflet politique
Voie verte :
la douche froide
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Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - [email protected]
2
RETOUR SUR INFO
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
Éditorial
Rétrograde
En rejetant la réforme sur le non-cumul
des mandats, les sénateurs français
envoient un très mauvais signal aux
citoyens français. Se rendent-ils vraiment compte ces sénateurs, barons
locaux se croyant intouchables, que leur
attitude ne fait que renforcer le sentiment de rejet qui grandit de jour en jour
à l’encontre de la classe politique ? Alors
que la réforme promise par François Hollande, sans doute trop catégorique, va
néanmoins dans le bon sens, ce sont
ses alliés socialistes qui se rebellent,
arguant, hypocrisie suprême, d’arguments plus fallacieux les uns que les
autres. Soi-disant qu’étant représentant
des maires et des collectivités ils seraient
tous légitimes à gérer en même temps
des mairies ou des collectivités. Soidisant que c’est parce qu’ils sont déjà
présidents d’exécutifs départementaux
ou régionaux que les maires les ont crus
seuls légitimes à occuper un mandat de
sénateur. Tout en reconnaissant comme l’a fait récemment le sénateur socialiste Claude Jeannerot - l’un de ceux qui
s’accrochent à l’idée de cumul - qu’il a
besoin de retrouver de la respiration.
Quelle hypocrisie ! Comment M. Jeannerot qui se pose régulièrement en pédagogue et en ennemi juré du populisme
ne se rend-il pas compte que l’attitude
rétrograde des sénateurs dont il est, de
gauche qui plus est, n’a justement pour
effet que de renforcer ce même populisme ? Comment expliquer autrement
cette volonté farouche de maintenir le
cumul si ce n’est pour garder son petit
pouvoir dans sa petite baronnie. Si on
regarde de plus près les classements
des cumulards de la politique, on s’aperçoit en passant que cet attachement viscéral aux pouvoirs multiples est un attribut tout masculin… Les partisans du
non-cumul intégral et systématique ont
sans doute tort, tout comme ont tort
ceux qui s’accrochent comme berniques
au rocher à l’idée de l’immobilisme en
la matière. Il est clair que le non-cumul
que défend la loi actuelle ne favorisera
pas le rapprochement des élus nationaux et du peuple. Mais donner un tel
signal rétrograde quand on est sénateur socialiste sur une loi voulue par les
socialistes donne une image bien triviale et étriquée des enjeux politiques
où une seule impression domine : le
chacun pour soi et pour ses intérêts.
L’effet est dévastateur. I
Jean-François Hauser
L’actualité bouge, les dossiers évoluent.
La Presse Pontissalienne revient sur les sujets
abordés dans ses précédents numéros, ceux qui
ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous
les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.
Carrefour du Coude :
les usagers sceptiques
e Conseil général a décidément bien
du mal à faire l’unanimité autour du lac.
Si personne ne conteste l’intérêt d’améliorer la circulation au niveau du carrefour du Coude, des voix s’élèvent déjà pour
critiquer l’aménagement actuellement en
cours de réalisation au bout du lac. “Pourquoi pas un rond-point ?” suggère un panneau placé avant le carrefour en question
en venant de Malbuisson. Face à ce qui semblait être une évidence, les services du Conseil
général expliquent. “La solution du giratoire n’a pas été retenue pour plusieurs raisons.” Et de mentionner en premier lieu l’emprise foncière plus importante d’un rond-point
qui déborderait alors sur des parcelles déjà
urbanisées. Autre frein évoqué, les difficultés
techniques d’implantation liée notamment à
la pente de la R.D. 9 qui monte en direction
de Saint-Antoine. “La configuration du site
permettait des circulations tangentielles, sans
ralentissement marqué notamment pour les
sens Saint-Antoine-Malbuisson et FrasneLabergement, facteur d’insécurité”, note le
L
Conseil général en jouant son dernier atout
et non des moindres : celui du volet financier.
Car la facture passerait de 350 000 à 500 000
euros en configuration giratoire.
Toujours au plan sécuritaire, le projet en cours
intègre deux plateaux ralentisseurs qui favorisent les traversées des usagers mode doux.
Avec la suppression des anciens “raccourcis”, quelques agriculteurs s’interrogent par
exemple sur les possibilités de manœuvrer
facilement pour rejoindre Vaux-etChantegrue en venant de Malbuisson. D’autres
craignent d’avoir à patienter des “plombes”
derrière un tracteur ou un camion qui bloquerait l’accès aux deux voies matérialisées
en venant de Vaux. “Tout le monde aurait préféré un rond-point”, en convient Claude Page.
Le maire de Labergement-Sainte-Marie, commune concertée sur ce projet, reprend lui aussi les arguments du Conseil général. “On
approuve notamment les ralentisseurs. Certains automobilistes roulaient vraiment trop
vite en remontant sur Saint-Antoine. Il faudra
voir à l’usage.” I
Le Conseil
général
avance
plusieurs
arguments
contre l’idée
d’un
rond-point.
Haute-Foire :
la barre
des 20 000
visiteurs
franchie
Ambiance et affluence pour le cru 2013
de la Haute-Foire (photo D.E.R.).
0 016. C’est à l’unité
près le nombre de visiteurs qui ont franchi les
portes de la Haute-Foire de
Pontarlier cette année. C’est
donc le record de la précédente édition qui a été battu, selon les prévisions les
plus optimistes de Didier Sikkink, le nouveau directeur
général de Micropolis, organisateur de l’événement pontissalien. La satisfaction était
visible du côté des professionnels de la gastronomie
et de l’habitat. “Micropolis
est très satisfait d’avoir franchi le seuil des 20 000 et
souhaite pouvoir renouveler
l’opération en partenariat
avec la Ville de Pontarlier,
partenaire essentiel, qui
accueille très chaleureuse-
2
ment l’organisation” s’est
félicitée la S.E.M. Micropolis.
Cette année, la Haute Foire
proposait notamment de
découvrir la ville allemande
de Villingen-Schwenningen,
jumelée avec Pontarlier
depuis 1964. La participation des amis d’outre-Rhin
aura permis aux visiteurs de
la Haute-Foire de découvrir
le célèbre carnaval, des produits uniques et le folklore
dépaysant de la ville située
en forêt noire.
La prochaine édition de la
Haute-Foire est d’ores et
déjà programmée dans deux
ans, du 10 au 14 septembre
2015. 8 000 m² d’exposition
déjà prévus et au moins 200
exposants. I
La droite départementale présente sa carte cantonale
est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie
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Éric TOURNOUX
Directeur de la rédaction :
Jean-François HAUSER
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Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80
Imprimé à I.P.S. - I.S.S.N. : 1623-7641
Dépôt légal : Octobre 2013
Commission paritaire : 1102I80130
Crédits photos : La Presse Pontissalienne,
Archives municipales, Club des collectionnneurs
du Mont d’Or, Compagnie des Chimères, Scouts.
u Conseil général, les élus de l’opposition ne se font guère d’illusion. Ils savent que le redécoupage des cantons prévu par la loi
du 18 mai 2013 qui instaure un nouveau
mode de scrutin pour l’élection des futurs
conseillers départementaux, tombera
d’en haut. Ils pensent qu’ils n’auront pas
leur mot à dire sur la nouvelle carte cantonale que concocte actuellement le
ministère de l’Intérieur pour chacun des
101 départements français.
La question des périmètres inquiète la
droite départementale qui n’a pas voulu attendre que les services de l’État ren-
A
dent leur copie cet automne pour proposer un projet de redécoupage cantonal. “Être attentiste, ce n’est pas une
méthode. Nous voulons participer et ne
pas subir” annonce Jean-François Longeot, conseiller général du canton d’Ornans et leader de l’opposition départementale. S’il préférait à cette réforme
celle du conseiller territorial de Nicolas
Sarkozy qui consistait à regrouper les
Départements et la Région, “ce qui nous
aurait permis d’être plus efficaces dans
nos politiques et de réduire le nombre
d’élus”, il est obligé désormais “de faire avec la loi.” L’opposition vient donc
de finaliser une carte cantonale qui respecte les principes de la réforme, à commencer par le critère démographique.
Le groupe d’élus a souhaité conserver
dans ce découpage du département en
19 cantons, une cohérence territoriale
que les services de l’État pourraient négliger selon lui.
Ainsi, sur la carte proposée par la droite départementale, les communes de
Saône, Mamirolle, Morre, Fontain, Arguel,
ou La Vèze, qui appartiennent au canton de Besançon-Sud sont rattachées,
dans ce projet, au nouveau canton d’Ornans élargi, au Sud, au canton d’Aman-
cey. Le canton de Pontarlier est limité à
la communauté de communes du Larmont. Dans les grandes lignes du projet, on découvre que les cantons de Morteau et Montbenoît fusionnent ainsi que
ceux du Russey, de Maîche et de SaintHippolyte. Les cantons de Pierrefontaine-les-Varans et de Vercel sont également regroupés, ainsi que ceux de Frasne,
Levier et Mouthe. “Nous avons travaillé
sur des bassins de vie et des bassins
économiques cohérents” insiste JeanFrançois Longeot. Les élus de droite
espèrent être entendus sur leurs propositions. I
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L’INTERVIEW DU MOIS
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
4
POLITIQUE
Il ne sera pas candidat aux municipales
François Mandil, le temps d’une pause
L’élu pontissalien, porte-parole
d‘Europe Écologie-Les Verts du
Haut-Doubs ne sera pas candidat
aux prochaines municipales.
Un choix motivé.
a Presse Pontissalienne : Pourquoi ce désengagement de la
vie municipale ?
François Mandil : J’estime que j’ai
fait ma part de boulot. Il est parfois important de prendre du
recul, de réfléchir sur le sens de
son action. J’ai aussi envie de
réaliser des projets personnels
qui nécessitent du temps. Pour
autant, je reste toujours très
impliqué politiquement.
L
m’interroge.
L.P.P. : Et vos rapports avec les socialistes ?
F.M. : En 2008, il n’y avait déjà
aucune dynamique commune.
On a réussi à vivre en deux
groupes en face de la majorité.
Je n’ai aucun regret sur ce mode
de fonctionnement qui nous a
quand même permis de travailler
en bonne entente.
L.P.P. : Allez-vous quitter la région ? L.P.P. :Votre sentiment sur le jugement
F.M. : Non. Je suis et je reste Pon- annulant la réalisation de la Voie vertissalien tout comme je n’ai pas te ?
l’intention de quitter la scène F.M. : La première réaction, c’est
politique locale.
plutôt un soulagement. Pour
nous, c’est un projet idiot, qui
L.P.P. : Votre élection en 2008 restera n’a pas de sens et coûte beaucoup trop cher. Ce qui m’irrite
une belle surprise ?
F.M. : Le fait de créer une liste énormément, c’est cette insupet d’obtenir un tel résultat a pro- portable communication du
voqué une espèce d'électrochoc. Conseil général qui se veut touOn est en train de faire notre jours plus écolo que les écolos.
On peut considérer que la décibilan.
sion rendue est une vraie claque.
L.P.P. : Pensez-vous avoir pesé sur les Elle induit aussi le risque qu’il
projets engagés à Pontarlier au cours ne se passe plus rien sur le HautDoubs en terme d’aménagement
de ce mandat ?
F.M. : Pour l’instant, on n’a pas touristique.
réussi à savoir à quel point on
a pu influencer sur les actions. L.P.P. : En quoi ce projet vous semble
incohérent ?
L.P.P. : Votre sentiment sur l’Agenda F.M. : On doit s’extraire du concept
21 à Pontarlier ?
voie verte. On demande comme
F.M. : Qu’est-ce que cela a appor- beaucoup l’aménagement d’une
té ? Il y a eu des petites actions piste cyclable sécurisée qui fasmais concrètement, on n’est pas se le tour du lac avec des liaiencore sur la voie de l’économie sons permettant d’aller sur
énergétique. On se bat depuis Métabief, Pontarlier et le Pays
des années sur la tarification Horloger via la voie du train
incitative de l’eau. Rien n’a chan- qu’il faudrait prolonger. Là, on
gé. Même chose avec la valori- aurait un vrai réseau cyclable
sation du réseau de chaleur ou qui dessert l’ensemble du Hautla modernisation de l’éclairage Doubs.
public. Exemple significatif avec
les illuminations de Noël où l’on L.P.P. : Regrettez-vous aussi la fera attendu d’être meture du T.G.V. Paris-Berne via Ponobligé de passer aux tarlier ?
“J’ai fait leds pour agir. Il ne F.M. : Bien sûr, même si on est
fallait surtout rien plus axé sur le développement
ma part
changer ou alors des T.E.R. car cela favoriserait
de
trouver une solu- davantage l’irrigation du terriboulot.”
tion qui préserve- toire à des prix abordables. Le
rait les motifs aux- T.G.V. devient un produit de
quels les habitants luxe. Faut-il toujours se déplaétaient soi-disant cer à 300 km/h ?
très attachés. Résultat, aujourd’hui, L.P.P. :Vous n’avez rien pu faire contre
tout a changé et l’enneigement artificiel de la station
personne ne s’en de Métabief. Considérez-vous que c’est
plaint.
un échec ?
F.M. : Oui clairement. C’est ausL.P.P. : D’autres mau- si un échec personnel. On n’a
vais souvenirs pontis- pas pu mobiliser. Peut-être estsaliens ?
ce le fait qu’il n’y avait pas de
F.M. : Oui, notam- nuisances directes vis-à-vis des
ment cette histoire hommes. Aujourd’hui, le mal est
d’Haïti. J’y suis allé fait. C’est dommage car le temps
juste pour amélio- nous donne souvent raison sur
rer les choses et les enjeux environnementaux
quand Patrick Gen- même si on reste toujours ultrare vient dire que je minoritaire. On avait raison par
fais de la récupé- exemple sur les changements
ration politique, climatiques.
cela me blesse. Là
aussi,
je L.P.P. : Quid de vos fonctions au sein
Le porteparole d’Europe
Écologie-Les
Verts souhaite
aujourd’hui
prendre du
recul et se
dégager du
temps pour
mener des
projets
personnels.
Europe Écologie-Les Verts du HautL.P.P. : Quel scénario envisagez-vous
Doubs ?
F.M. : Je reste porte-parole et dans le cas contraire ?
Carole Rousseau est toujours F.M. : On étudie plusieurs scésecrétaire du groupe local.
narios. On a la chance aussi
d’avoir plus de militants et plus
L.P.P. : Et quel sera votre rôle dans la d’expérience qu’en 2008. Ce qui
nous donne la possibilité d’avoir
campagne ?
F.M. : Je viendrai davantage en une liste autonome en nombre
soutien. On peaufine un pro- et en compétences.
gramme. On va se revoir avec
les socialistes pour essayer L.P.P. : Vous représenterez-vous un
d’avancer sur les thèmes qui jour à une élection ?
nous semblent incontournables. F.M. : C’est possible. Je n’ai aucun
L’écologie est à mon sens en regret même si mon engagemesure de rassembler beaucoup ment politique m’a valu un casier
plus que la gauche classique sur judiciaire. Je ne peux plus posle Haut-Doubs et c’est pourquoi tuler à aucun concours admion pourrait revendiquer la tête nistratif. Mon poste de conseiller
de liste si on faisait liste com- municipal m’a coûté ma place. I
mune.
Propos recueillis par F.C.
Claire Rousseau
probable tête
de liste des Verts
S
auf changement de dernière minute, la secrétaire
actuelle dʼE.E.L.V. du Haut-Doubs devrait succéder à François Mandil dans la bataille des municipales à Pontarlier. À 24 ans, cette jeune infirmière
frontalière avait décroché près de 20 % des voix aux cantonales de 2011 sur Mouthe. La distribution des rôles nʼest
pas encore à lʼordre du jour chez les Verts du Haut-Doubs.
“On ne parle pas encore de personne. Chez nous, lʼidée est de
passer le relais régulièrement et de façon collective, contrairement à ce qui semble se dessiner avec Patrick Genre. On sait
quʼon aura du soutien localement et à tous les autres échelons
territoriaux. On espère décrocher au moins deux places de
conseillers municipaux”, indique la probable tête de liste des
Verts. I
HAUT-DOUBS
MÉTABIEF
5
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
L’eau pour les canons à neige
Réserve collinaire :
merveille d’intégration
ou catastrophe
écologique ?
Alors que le chantier de la réserve qui alimentera
les canons à neige est pratiquement terminé,
quelques voix s’élèvent pour dénoncer, sans grand
succès, l’impact environnemental du projet, son coût
énergétique et son inadéquation économique.
orce est de reconnaître que le
projet d’enneigement artificiel
de la station de Métabief est
loin d’avoir suscité la même
vague de protestation médiatique que
la Voie Verte. Et ce n’est pas le panneau dressé par quelques contestataires lors de la dernière visite de chantier du président Claude Jeannerot
qui va changer la donne.
À l’origine de cette réaction, une dizaine de personnes regroupées au sein
du
collectif
“[email protected]”,
une structure quasi inconnue sur la
scène médiatique. “On a commencé à
se réunir à propos des gaz de schiste
et du problème des abeilles. Avec cette
réserve d’eau, les élus ont des objectifs
qui ne sont pas les bons. On ne peut
F
pas penser qu’aux touristes. On dépense beaucoup d’argent pour le développement de l’alpin et très peu pour le
nordique. Ce projet s’appuie sur des
données climatiques qui sont fausses
à la base”, explique Françoise, membre
du collectif, en admettant qu’il est un
peu tard pour inverser la suite du programme.
Cette prise de position n’est pas sans
rappeler celle des Verts de FrancheComté, les seuls qui se soient véritablement opposés au projet. Ils ont profité de la venue de Claude Jeannerot
pour constater une nouvelle fois les
dégâts. Cette réserve collinaire répond
selon eux à “une logique de développement très à la mode dans les années
quatre-vingt.” Et ils ne se privent pas
de dénoncer la vision “courtermiste”
Le collectif
Mouthe-Mont
d’Or dénonce
le gaspillage
de la
ressource de
la ressource
en eau induit
par ce projet
de retenue
collinaire.
du Conseil général. “Quels choix aberrants que de vouloir autant investir
dans des équipements pour des intérêts économiques très limités et à très
court terme en niant les conséquences
déjà perceptibles du changement climatique.”
On passe sur l’impact environnemental et le pompage dans un autre bassin-versant pour pointer du doigt la
facture énergétique et ses répercussions auprès des habitants du Mont
d’Or. “Le Conseil général s’excusera-til auprès des habitants pour la hausse engendrée par le nouveau contrat
E.D.F. rendu nécessaire par les pics de
consommation durant l’hiver pour la
production de neige artificielle ?” se
demandent les Verts.
Face à ces critiques, le président du
Conseil général réagit en sens inverse. “On entend dire qu’on a détruit le
site. Non seulement on ne l’a pas détruit
mais on aura encore contribué à valoriser ce lieu avec ce plan d’eau qui
s’intégrera tout naturellement. À
l’automne prochain, la nature aura
repris ses droits. C’est une bonne nouvelle pour notre territoire”, explique
Claude Jeannerot qui bénéficie sur ce
projet du soutien d’une grande partie
des élus du Haut-Doubs. “J’ai toujours
suivi Claude Jeannerot sur l’accueil
touristique. Je suis tout
à fait en phase avec lui
Le soutien
sur la politique neige
d’une grande de culture. Je suis désolé de voir qu’on oppopartie des
se le développement à
l’écologie alors que c’est
élus du
faux”, observe JeanHaut-Doubs. Marie Saillard, le
conseiller général du
canton de Mouthe dont
les convictions politiques penchent plus
à droite qu’à gauche.
À quelques semaines du début du remplissage programmé autour du
11 novembre, la retenue offre un visage beaucoup plus avenant qu’à l’époque
des premiers tirs de mine au printemps
dernier. “Il faut compter 45 jours pour
remplir la retenue. On pourra produire de façon manuelle à partir de
décembre. En fonctionnement normal,
on remplira principalement au printemps avec un complément juste avant
l’hiver”, indique Olivier Érard, le directeur de la station de Métabief aux élus
locaux invités à découvrir l’avancée
des travaux.
Le directeur de la station annonce également sans complexe, concernant les
préconisations environnementales :
“On a fait plus que ce qui nous était
demandé.” De quoi devenir verts de
rage. I
F.C.
6
L’ÉVÉNEMENT
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
VOIE VERTE :
LA DOUCHE FROIDE
TOURISME
À la surprise générale, le tribunal
administratif de Besançon a
annulé l’arrêté du préfet du Doubs
du 5 octobre 2011
déclarant d’utilité publique au
profit du Conseil général du
Doubs, l’aménagement de la voie
verte du lac Saint-Point.
Un échec cinglant pour le préfet
et surtout pour Claude Jeannerot
qui étudient chacun de leur côté
la possibilité d’interjeter appel de
ce jugement. Pour les opposants
qui ont le triomphe modeste,
c’est d’abord une juste
reconnaissance des incohérences
d’un projet incomplet, inadapté,
coûteux et ignorant les réalités du
terrain. Dossier à réactions.
Les arguments du tribunal
La Voie Verte
tombe à l’eau
La décision du tribunal administratif annulant
l’arrêté d’utilité publique du projet de Voie verte
autour du lac saint-Point a fait l’effet d’une
bombe. Entre joie et consternation.
a nouvelle est tombée le 5 septembre alors que plus personne n’y croyait. Elle en a
surpris plus d’un et en premier lieu Claude Jeannerot
qui après un bref communiqué est revenu sur le sujet le 19 septembre dernier lors de la visite du chantier de la
réserve collinaire de Métabief. “La voie
verte, elle est en panne. Le propos d’un
élu, c’est de prendre en compte le réel
comme il est. Nous sommes dans un
pays de droit. Je n’ai pas de commentaire à formuler sur la décision de justice. La seule chose, j’observe que le tribunal administratif a pris une position
contraire au rapport du commissaire
public”, s’en étonne encore le président du Conseil général. Ce en quoi il
n’a pas tort.
L’annulation d’un arrêté d’utilité
publique revêt un caractère tout à fait
exceptionnel. Sur ce point, le tribunal
estime que l’objectif sécuritaire qu’on
est en droit d’attendre d’une voie verte n’est pas atteint. “Considérant que
cet aménagement est prévu non pas en
site propre mais en adaptant la circulation routière par des limitations de
vitesse, des réductions de voie et neuf
aménagements de type alternats ou
écluses à circulation alternée, ainsi que
par un partage de voie dans la tra-
L
versée des villages des Grangettes et
de Saint-Point-Lac, que ces conditions
d’aménagement, qui sont de nature à
porter atteinte à la sécurité des usagers de cette infrastructure que sont
les adeptes des modes de circulation
doux mais également les personnes à
mobilité réduite et les familles avec des
enfants en bas âge, ne permettent pas
de satisfaire l’objectif, pourtant assigné au projet, d’un aménagement d’une
voie sécurisée et dédiée aux modes de
circulation doux.”
Denis Bauquier, le porte-parole de
l’ensemble des requérants ne boude
pas sa satisfaction. “Toutes ces
remarques avaient pourtant été faites dans le
Le projet
cadre de l’enquête d’utilité
publique mais beaucoup
sera
n’ont pas été prises en voie telle qu’elle est projetée ne préretardé.
compte. Ce projet n’avait sentera qu’un attrait restreint qui ne
plus rien d’une voie ver- saurait dépasser le cadre départete”, déplore celui qui poin- mental… que cette faible attractivité
te du doigt un manque au regard de son coût estimé qui s’élève
flagrant de concertation à 13 millions d’euros hors taxes, soit
et un décalage complet un coût d’1,1 million d’euros, est de
avec les réalités du ter- nature à priver d’utilité publique
l’opération projetée.”
rain au quotidien.
Le tribunal remet aussi En réponse, Claude Jeannerot revient
en cause l’évaluation des sur l’exagération du coût de
retombées économiques l’équipement. “Il n’a jamais été quesinhérentes au projet. “La tion de 20 millions d’euros comme on
S’il prend acte
de la décision
du tribunal
administratif,
Claude Jeannerot dénonce les
travers d’une
minorité
d’opposants
à laquelle il
entend bien
ne pas
donner raison.
a pu l’entendre ou le lire. Le coût initial est de 13 millions d’euros. La marque
de fabrique du Conseil général, c’est
de respecter les coûts d’objectif.” Sur le
volet sécuritaire, il rétorque. “On veut
nous faire croire qu’il s’agit d’un équipement dangereux. Est-ce inacceptable
qu’on puisse ralentir la vitesse des voitures pour permettre aux modes doux
de se déplacer ?”
L’agression paysagère dénoncée avec
la mise à nu des falaises et l’empilement
de roche pour soutenir les élargisse-
ments de chaussée lui semble selon
lui tout aussi erronée. “Pour l’instant,
je réfléchis sur la suite à donner. Le
projet sera retardé. Il ne faut pas donner autant de place à quelques propriétaires de quelques arpents de terre. Ils ne sont pas propriétaires de ce
département.”
De son côté, le préfet “prend acte de la
décision du tribunal administratif et
étudie la possibilité d’interjeter appel
de ce jugement.” I
F.C.
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
JUGEMENT
7
Les principaux extraits
Pourquoi le tribunal
a annulé l’arrêté
de déclaration
d’utilité publique ?
À la tête de la compagnie de gendarmerie de
Pontarlier depuis un an, le commandant JeanChristophe Perrier note lui aussi une augmentation
des cambriolages et encourage chacun à signaler
le moindre comportement suspect au 17. Tendances.
propre, mais en adaptant la circulation routière par des limitations de
ur les conclusions à fins gnade d’Oye-et-Pallet et le camping de vitesse, des réductions de voies et neuf
d’annulation de l’arrêté Malbuisson et comporte l’aménagement aménagements de type alternats ou
du 5 octobre 2011 sans de cinq aires d’accueil comptant 170 écluses à circulation alternée, ainsi
qu’il soit besoin de statuer places de stationnement ; que cette que par un partage de voie dans la trainfrastructure, large de trois mètres versée des villages des Grangettes et
sur les autres moyens de requête :
- Considérant qu’une opération qui au sens des dispositions de l’article de Saint-Point-Lac ; que ces conditions
d’aménagement ne peut être légale- R 110-2 du code de la route, se définit d’aménagement, qui sont de nature à
ment déclarée d’utilité publique que comme “une route exclusivement réser- porter atteinte à la sécurité des usasi les atteintes à la propriété privée, vée à la circulation des véhicules non gers de cette infrastructure que sont
le coût financier et les atteintes à motorisés, des piétons et des cavaliers” les adeptes des modes de circulation
d’autres intérêts publics qu’elle com- doit être, selon l’étude d’impact, implan- doux mais également les personnes à
porte ne sont pas excessifs eu égard à tée sur la route départementale 129 mobilité réduite et les familles avec
ou parallèlement à cette route par des enfants en bas âge, ne permettent
l’intérêt qu’elle présente.
- Considérant, en premier lieu, que le l’intégration de la voie verte sur la pla- pas de satisfaire l’objectif, pourtant
projet contesté déclaré d’utilité publique teforme routière, séparée de la circu- assigné, d’un aménagement d’une voie
consiste en l’aménagement d’une voie lation automobile par un dispositif de sécurisée et dédiée aux modes de cirverte, spécifiquement dédiée aux modes protection permanent composé d’une culation doux ;
de déplacements doux et destinée à glissière basse en béton surmontée - Considérant, en second lieu, que si la
relier les pôles de loisirs existants d’un garde-corps en bois ; que cet amé- réalisation de cette voie a pour objecautour du lac Saint-Point entre la bai- nagement est prévu, non pas en site tif de renforcer l’attractivité touristique
“S
OPPOSANTS
dans le Haut-doubs et de permettre de
bénéficier des retombées économiques
d’un tel investissement, sa longueur
sera limitée à 11,7 km, sans possibilité de boucler le tour du lac Saint-Point,
alors même qu’il existe déjà un sentier
pédestre permettant de faire le tour
du lac ; que compte tenu de l’ampleur
limitée du projet, la voie telle qu’elle
est projetée ne présentera qu’un attrait
restreint que ne saurait dépasser le
cadre départemental ; qu’au surplus,
la fréquentation de la voie se concentrera, selon l’étude d’impact, sur seulement 110 jours par an ; que cette
faible attractivité du projet, au-delà
d’une clientèle de proximité, au regard
de son coût estimé qui s’élève à 13 millions d’euros hors taxes, soit un coût
de 1,1 million d’euros au kilomètre, est
de nature à priver d’utilité publique,
l’opération projetée
- Considérant qu’il résulte de ce qui
précède, qu’en raison de ses caractéristiques, de ses conditions
d’aménagement, lesquelles ont, au surplus, pour effet sur une zone de 500
mètres de porter atteinte au périmètre
de l’arrêté préfectoral de protection du
biotope du lac Saint-Point en date du
12 octobre 1995, et de son coût excessif au regard des retombées économiques qui peuvent être raisonnablement attendues, le projet de la voie
verte du Lac Saint-Point ne saurait
être regardé comme présentant un
caractère d’utilité publique ; que par
suite, Mme Bich et autres (N.D.L.R. les
requérants) sont fondés à demander
l’annulation de l’arrêté en date du
5 octobre 2011 par lequel le préfet du
Doubs a déclaré d’utilité publique
l’aménagement de la voie verte du lac
Saint-Point. I
Un vrai décalage
“Claude Jeannerot n’a jamais pris
en compte les réalités du terrain”
Les opposants à la Voie Verte apprécient
la décision du tribunal qui légitime
leur combat. Ils ne comprendraient pas
l’intérêt d’un recours. Entretien avec Denis
Bauquier, porte-parole des requérants.
vis-à-vis de la profession agricole… Aucune de ces remarques
n’a été prise en compte. À
l’époque, Claude Jeannerot
annonçait qu’il ne passera pas
en force puis, ils n’ont plus écouté personne. Je pense que c’est
là qu’il y a eu rupture de dialogue. Le printemps 2011
marque le début de la contestation. Les agriculteurs se sont
mobilisés. Les associations du
tour du lac ont constitué un collectif. On a demandé des
audiences au préfet et au Conseil
général. Ces requêtes ont mis
des mois à aboutir. Le Conseil
général nous a reçus en juin
mais on était déjà dans la logique
du dialogue de sourds. On constate aujourd’hui que le tribunal a
légitimé la plupart de nos arguL.P.P. : L’annulation de l’arrêté d’utilité ments.
publique vous semble donc logique ?
D.B. : Elle reflète un manque L.P.P. : Comment s’est organisée cetcriant de concertation. Quand te résistance ?
le rapport d’enquête publique a D.B. : On est allé manifester à
été publié, la contestation sem- Besançon. Le préfet de l’époque
blait légitime et normale. Très a lui-même reconnu le problèpeu de maires ont réagi. On a me avec les alternats en proémis des observations sur les posant d’en supprimer quelquesalternats, la gêne occasionnée uns. Il y a eu ensuite l’action
a Presse Pontissalienne : Que vous
inspire ce jugement ?
Denis Bauquier : On est d’abord
content d’avoir été entendus.
On a beaucoup insisté sur ces
dépassements de coûts. Ce projet a été pensé il y a dix ans. La
conjoncture n’est plus la même.
Plus la voie verte se réduit en
distance, plus elle coûte cher.
Depuis qu’elle se limite à la rive
gauche, elle concentre les problèmes. Il était prévu d’aménager
neuf alternats. Imaginez les problèmes de circulation. Certains
aménagements nous semblent
disproportionnés comme ces
talus de 7 à 8 mètres de haut.
Cela aurait indéniablement
apporté des surprises sur le plan
financier.
L
devant la sous-préfecture de
Pontarlier avec plus de 200 manifestants. Des spécialistes du
transport nous ont rejoints pour
confirmer la dangerosité du projet. Aucun des éléments n’a retenu l’attention du Conseil général qui nous a toujours ignorés.
À partir d’octobre 2012, le collectif a choisi d’engager un
contentieux au tribunal administratif pour annuler le caractère d’utilité publique et mettre
fin au projet du Conseil général.
D.B. : Certains étaient directement menacés par le tracé. Leurs
craintes sont légitimes. Qui
apprécierait de voir son jardin
traversé par un aménagement
public même s’il s’agit d’une voie
verte ?
L.P.P. : On a l’impression que vous avez
réussi à rallier de plus en plus de sympathisants à votre cause.
D.B. : On peut citer l’exemple de
la commune des Grangettes qui
a changé de positionnement en
découvrant les incohérences du
projet. Par contre, on est partiL.P.P. : Vous avez souvent dénoncé culièrement déçu des écologistes.
l’amalgame volontairement entrete- Les Verts ont surtout argumenté
nu autour du concept de voie verte. à des fins électorales mais n’ont
Qu’est ce qui vous dérange tant ?
absolument rien dit quand il a
D.B. : Ce projet n’a rien d’une été question de couper des cenvoie verte. Le tribunal a bien taines d’arbres entre Oye-etsouligné qu’elle ne faisait pas Pallet et Port-Titi.
le tour du lac. Comment peuton évaluer alors des pseudo- L.P.P. : En quoi cet équipement ne vous
retombées économiques. Entre- semblait pas adapté aux contraintes
temps, les trois hôtels installés du Haut-Doubs ?
en rive gauche ont connu des D.B. : Claude Jeannerot n’a jamais
difficultés. Certains ont fermé pris en compte les réalités du
ou sont en vente. On a contes- terrain. Toutes les autres voies
té les traversées de village car vertes prises en référence se
tous les usagers se retrouvaient situent entre 200 et 400 m
dans le même espace. Rappe- d’altitude. Face aux dégâts de
lons aussi qu’on a toujours pro- l’hiver, les services du Conseil
posé l’aménagement d’une ban- général avaient proposé de
de cyclable bien intégrée.
démonter et de stocker les balustrades. Bonne idée, mais pour
L.P.P. : Claude Jeannerot assimile les les entreposer à quel endroit ?
opposants à une poignée de riverains Rien n’est prévu. Idem pour la
avant tout soucieux de leurs intérêts question du déneigement au
particuliers ?
printemps ou de l’évacuation
“Il convient d’arrêter quand il est encore temps”,
estime Denis Bauquier qui ne voit pas pourquoi le Conseil
général ne reconnaîtrait pas ses erreurs.
des feuilles mortes à l’automne
dans la traversée du bois de
Port-Titi car le socle en béton
empêche le passage d’engins.
On a même fait un constat
d’huissier pour valider ces problèmes.
sens, il convient d’arrêter quand
il est encore temps. En cas de
recours, on ne voit pas comment
la chambre d’appel de Nancy
pourrait remettre en cause le
verdict du tribunal de Besançon.
L.P.P. : Pourquoi les alternats vous
déplaisent tant ?
D.B. : Ils ne sont d’aucune utilité en rive gauche. Le Conseil
général n’a pas tenu compte de
l’expérimentation menée à SaintPoint qui a été retoquée à
l’unanimité par le conseil municipal. Dire qu’ils avaient même
prévu des alternats de 80 m de
long. Une vraie aberration quand
on sait l’intensité des brouillards
matinaux autour du lac.
L.P.P. : Les échéances politiques peuvent jouer en votre faveur ?
D.B. : Sans entrer dans ce débat,
je pense que les élus, quel que
soit leur niveau, même s’ils sont
légitimés par le bulletin de vote
doivent aussi savoir écouter. Je
voulais signaler qu’on conteste
rarement les projets du Conseil
général. Je trouve même qu’ils
sont plutôt bons sauf là avec ce
projet qui s’avérait tout de suite aberrant et mal posé.
L.P.P. : Pensez-vous que le Conseil L.P.P. : Finalement, vous vous êtes plugénéral va faire appel ?
tôt bien débrouillés ?
D.B. : Il doit réaliser qu’il s’est D.B. : Disons qu’on est devenu
trompé ou les contribuables n’y crédibles. I
comprendraient plus rien.À mon
Propos recueillis par F.C.
8
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
SOCIAL
PONTARLIER
Un dispositif médico-social
La santé d’abord
Ouvert depuis mai dernier près de l’accueil de nuit,
le dispositif “Lits-Halte-Soins-Santé” ou L.H.S.S. propose
une prise en charge médico-sociale aux plus démunis.
ontarlier n’est pas seulement une place forte commerciale à fort
pouvoir d’achat. Elle
abrite aussi des personnes sans chez soi ou mal
logées, sujettes à des problèmes
de santé comme tout un chacun. Hors hospitalisation, le parcours de soins s’avère parfois
très complexe quand les conditions d’hébergement sont précaires. “On a senti le besoin de
mettre en place une prise en charge sanitaire adaptée à ces
publics”, explique Séverine
Guyon, chef de service du pôle
hébergement-logement de
l’A.D.A.S.E.A. en charge du
L.H.S.S.
Ce dispositif national intègre
environ 1 170 lits en France
dont quatre sur Pontarlier. Il
est financé par l’A.R.S. (Agence régionale de santé). “La Ville de Pontarlier facilite et met
en place l’accompagnement
social”, observe Nathalie Bertin, l’adjointe responsable du
C.C.A.S.
Le L.H.S.S. est adossé au Centre
d’Hébergement et de Réinsertion Sociale. Il comprend également une salle de convivialité destinée notamment aux
repas. Ouvert toute l’année, cet
établissement permet d’assurer
une prise en charge médicosociale des plus démunis. “La
P
durée d’accueil est fixée à un
mois renouvelable si le besoin
s’en fait sentir. On en profite pour
établir un bilan de santé et on
essaie de construire avec la personne un projet d’hébergement
plus stable”, poursuit Séverine
Guyon.
La gestion au quotidien du
L.H.S.S. mobilise plusieurs personnes : aides médico-psychologiques, travailleur social, agent
d’entretien, sans oublier la surveillance de nuit assurée par
les veilleurs du C.H.R.S. “On
travaille avec un médecin référent, à savoir le docteur Stumpf
et un cabinet infirmier.”
Après trois mois d’existence, le
L.H.S.S. de Pontarlier affiche
souvent complet. La qualité de
la prise en charge et la modernité des équipements expliquent sans doute cette fréquentation. I
Nicole Picart, la présidente
de l’A.D.A.S.E.A. et
Séverine Guyon,
la directrice du pôle hébergement dans l’une
des quatre chambres du
L.H.S.S. Pontissalien.
L’hébergement
d’urgence à Pontarlier
Plusieurs solutions sont proposées sur Pontarlier :
G Centre dʼhébergement et de réinsertion sociale ou C.H.R.S.
G Logements à destination de femmes battues
G Structure dʼhébergement à long terme qui reçoit des personnes sur
plusieurs mois
G Résidence sociale dans la rue Jeanne dʼArc avec 16 logements
G Location au coup par coup suivant les besoins de logements aux
bailleurs sociaux
“On peut aussi intervenir sur des questions spécifiques par exemple
en lien avec les expulsions. Dans ce cas, on est mandaté par le
Conseil général”, précise Séverine Guyon. I
État civil de septembre 2013
NAISSANCES
08/08/13 – Isahé de Adrien NICOD, charpentier et
de Delphine GAUME, directrice périscolaire.
23/08/13 – Armand de Samuel POURCELOT, plombier chauffagiste et de Elise BOLLE-REDDAT, secrétaire.
24/08/13 - Auguste de Emilien DUPREY, ébéniste
et de Marie-Line CONTENSUZAS, secrétaire.
24/08/13 – Antoine de Jérôme BIXEL, pharmacien
et de Sophie LUGNIER, pharmacien.
25/08/13 – Zoé de Bruno ROY, garde forestier et de
Marie FEUVRIER, chef de projet.
25/08/13 – Néo de Jean-Christophe COQUART,
chef de secteur logistique et de Jessie GUEZET,
chef d'équipe.
25/08/13 – Élina de David GROSS, ouvrier charpentier et de Virginie CASSARD, opératrice en horlogerie.
26/08/13 – Maël de Mathieu LAMBERT, opérateur
sur commande numérique et de Elodie COCHU,
sans profession.
26/08/13 – Chloé de Stéphane BOBILLIER-CHAUMON, cuisinier et de Murielle RICHOZ, sans profession.
27/08/13 – Lucas de Emmanuel DORNIER, technicien forestier et de Solène ARIOLI, infirmière.
27/08/13 – Lorine de Thierry PARIS, agriculteur et
de Aurélie BOURDIN, adjoint administratif.
27/08/13 – Lucien de Sylvain LARIT, technicien de
production et de Marion JUHE, enseignante.
28/08/13 – Emile de Raphaël BAUDURET, électricien et de Mary FLORIN, aide médico-psychologique.
28/08/13 – Alycia de Georges FOURNIER, stagiaire en formation professionnelle et de Murielle
RICHARD, sans profession.
28/08/13 – Eva de Sylvain CHARTON, ingénieur et
de Béatrice LEFRANÇOIS, employée en fromagerie.
28/08/13 – Sofia de Mabrouk ABAÏDÏ, ouvrier et de
Rachida DERBAL, ouvrière en fromagerie.
28/08/13 – William de Adrien LUTZ, dessinateur
charpentieretdeJenniferGERBER,assistantematernelle.
28/08/13 – Alizée de Lionel GASNER, boulanger et
de Charlotte GIORGIANI, opératrice.
28/08/13 – Angel de Didier LIMONGI, chauffeur et
de Laurence GRAPPE, relaxologue.
28/08/13 – Poyraz de Ahmed SARAR, chauffagiste et de Hilal YENICE, sans profession.
28/08/13 – Noah de Alexandre DUFOUR, ingénieur
et de Corina RUSNAC, ingénieur.
29/08/13 – Lina de Florent RAVAT, ingénieur et de
Isabelle MARANDET, ingénieur.
29/08/13 – Elisa de Nicolas ROSSIER, agent de
maintenance et de Laetitia VITTVER, conseillère en
économie sociale et familiale.
29/08/13 – Clara de Thibault PONTHIEUX, intérimaire et de Elodie PARNET, sans profession.
30/08/13 – Hugo de Richard KRUTTLI, menuisier et
de Marie-Claude SCHNEIDER, chargée de développement des ressources humaines.
01/09/13 – Théo de Stéphane REVIL-SIGNORAT,
aide-mécanicien et de Julie DORNIER, sans profession.
01/09/13 – Liam de Dimitri HEFFNER, polisseur et
de Deborah PELLATON, employée de restauration.
02/09/13 – Agathe de Thomas LESAGE, livreur et
de Cynthia LANDRY, employée de bureau.
02/09/13 – Lucien de Sylvain CHABOD, agriculteur
et de Aline HENRIET, infirmière.
02/09/13 – Thibault de Christophe LIENHART, chef
de rayon et de Audrey JACQUET, employée commerciale.
02/09/13 – Corentin de Etienne CHARBERET, opticien et moniteur de ski et Blandine CLÉMENT, professeur d'éducation physique adaptée.
02/09/13–LaurynedeFlorianPOURCELOT,employé
de banque et de Coralyne BURGUNDER, ouvrière.
02/09/13 – Emma et Noémie de Thomas REYNARD,
menuisier agenceur et de Aline MARGUET, comptable.
02/09/13 – Mathéo de Aurélien GUICHARDON, technologue et de Graziella DEFFEUILLIER, sans profession.
03/09/13 – Giulia de Jonathan RIFFLART, magasinier cariste et de Angèle BONNET, assistante ressources humaines.
04/09/13 – Lucas de Nicolas ORDONEZ, commerçant et de Sandrine COQUET, directrice adjointe.
01/09/13 – Leandro de Nicolas BRANDAO, ouvrier
et de Aurélie GRARE, technicienne.
04/09/13 – Adèle de Bastien POURCHET, mécanicien et de Valérie FAIVRE, horlogère.
04/09/13 – Marc et Raphaël de Matthieu DUPONT,
gendarme et de Philomène DESCOURVIÈRES, gendarme.
05/09/13 – Justin de Cyril OUDOT, fromager et de
Sophie VERNEREY, animatrice musico-thérapeute.
04/09/13 – Inès de Edouard GIANOLIO, monteur en
pneumatique et de Sarah TOSELLI, agent des services hospitaliers.
05/09/13 – Lucas de Cyril CLOCHEY, opérateur
technique et de Magalie VERNIER, animatrice de
jeunes enfants.
05/09/13 – Mehdi de Abdelrazik KADDOUR, opérateur sur machine et de Catherine TOULET, éducatrice spécialisée.
05/09/13 – Aymen de Mohamed-Ali GSOUMA, manipulateur radio et de Aïcha ABDELKADER, sans profession.
06/09/13 – Camille de Clément REMONNAY, technico commercial et de Laure BOITEUX, architecte.
06/09/13 – Ambroise de Jonathan BERTOLI, infirmier et de marie-Anne BRISARD, infirmière.
06/09/2013 – Louka de Jonathan BELOT, frigoriste
et de Elsa BAILLY, assistante de gestion.
07/09/2013 – Mathis de Jérémie MERLET, décolleteur et de Sokha IV, décolleteur.
07/09/2013 – Robin de David VOUILLOT, employé
et de Gaëlle BARTHOD-MICHEL, conseillère en économie sociale et familiale.
07/09/2013 – Enora de David BOURDIN, technicien
de maintenance et de Mylene CUINET, infirmière
libérale.
06/09/2013 – Emile de Stéphane BARTHOD-MALAT,
pharmacien et de Sophie MARGUET, enseignante.
07/09/2013 – Gabriel de Michaël DOLE, ouvrier du
bâtiment et des travaux publics et de Vanessa PASZKO, employée hôtellerie.
08/09/2013 – Jana de Matthieu HILT, technicien de
laboratoire et de Nathalie JACQUES, technicienne
de laboratoire.
09/09/2013 – Chloé de Julien BOILLOD, opérateur
pharmaceutique et de Barbara GASPERI, sans profession.
09/09/2013–CamilledeXavierJEANGIRARD,chauffeur et de Charline ROUGET, sans profession.
09/09/2013 – Tahir de Benjamin USLU, régleur et
de Yasemin GEDIK, sans profession.
10/09/2013 – Adam de Mehdi SAOUD, technicien
de maintenance et de Emna MELIANI, sans profession.
11/09/2013 – Anna de Baptiste HUOT, commercial
et de Léna MAILLARDET, esthéticienne.
11/09/2013 – Charly de Bruno MYOTTE-DUQUET,
opérateur régleur et de Marion GEOFFROY, agent
administratif.
11/09/2013 – Assia de Adel MARAGHNI, plieur sur
commande et de Amina MARRI, sans profession.
12/09/2013 – Valentin de Julien MASSON, agriculteur et de Caroline PETETIN, agent de conditionnement.
12/09/2013 – Manon de Sébastien VERTICELLI,
bûcheron débardeur et de Nathalie GUINCHARD,
factrice.
12/09/2013 – Charly de Jonathan MICHAUD, menuisier et de Elodie LECOULTRE, secrétaire.
12/09/13 – Mouhamed de Bara DIOP, chauffeur et
de Ndeye Aissatou DIOP, sans profession.
13/09/13–MaëldeClémentPAULIN,agentd'entretien
et de Pauline HUNOT, assistante maternelle.
13/09/13 – Océane de Jonathan VIEILLE, employé
communaletdeEmmanuelleCHEVENEMENT,assistante administrative.
14/09/13 – Romane de Grégory CHARMIER, informaticien et de Sarah BRIAND, enseignante.
15/09/13 – Louis de Cédric DUBOZ, peintre et de
Pauline VERNEREY, aide soignante.
15/09/13 – Louise de Julien CORDIER, maraîcher
et de Cyrielle LOUVRIER, sans profession.
15/09/13 – Eliot de Romuald TRIBOULIN, agent
méthodes et Charlène GUYON, spécialiste éducation clinique.
16/09/13 – Naël de Laurent HENRIET, commercial
et de Emilie CHATELAIN, aide-soignante.
16/09/13 – Nathan de Yannick ULDRY, opérateur
de fabrication et de Amandine MILLIERE, aide socioéducatrice.
17/09/13 – Matthieu de Thibaut JACQUET, ingénieur et de Gabrielle DOMINIQUE, ingénieur qualité.
18/09/13 – Louna de Nicolas MORGE, technicien
et de Pamela FEIGNIER, sans profession.
18/09/13 – Stéphane de Bertrand DORNIER, agriculteur et de Christelle FERREUX, agricultrice.
18/09/13 – Maëva de Ravi JEANNERET-GRIS, commissionnaire et de Katia BURON, horlogère.
19/09/13 – Jeanne de Damien N'GUYEN, responsable qualité matériel médical et de Emilie SAUVAGE, infirmière.
19/09/13 – Cataleya de Alexis MARQUES, maître
d'hôtel et de Lauriane NABIÇA, hôtesse de caisse.
19/09/13 – Mathias de Jérôme BRUN, pépiniériste
et de Manuela BERGER, vendeuse.
MARIAGES
14/09/2013 – Michaël ROLLAND, micromécanicien
et Jessica SAPONE, technicienne qualité.
21/09/13 – Sylvain LECLERC, employé de banque
et Anaïs POSTY, directrice centre d'accueil et de loisirs.
DÉCÈS
25/08/13 – Nadine BROUSSIN, 51 ans, sans profession, domiciliée à Gevresin (Doubs) épouse de
Bernard TOURNIER.
26/08/13 – Fernande PERRIN, 90 ans, retraitée,
domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Raymond
DORNIER.
31/08/13 – Claude LAMBERT, 75 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Geneviève
PAILLARD.
05/09/13 – Pierre AMMERICH, 92 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Andrée IMBERT.
06/09/13 – Christiane ZBINDEN, 69 ans, retraitée,
domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Nicolo
LEVANTO.
07/09/2013 – René SASSARD, 86 ans, retraité, domicilié à Métabief (Doubs), époux de Marthe PARRIAUX.
06/09/2013 – Pierre SAILLARD, 67 ans, retraité,
domicilié à Sombacour (Doubs), époux de Françoise PERRIN.
06/09/2013 – Robert SCALABRINO, 72 ans, retraité, domicilié à Saint Gorgon-Main (Doubs), époux
de Odette FAIVRE.
09/09/2013 – Geneviève JAMPEN, 90 ans, retraitée,domiciliéeàPontarlier(Doubs),veuvedeJacques
SERRA.
11/09/2013 – Octave PAVIA, 79 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Lydie CORNADO.
14/09/13 – Pierre CHOUET, 88 ans, retraité, domicilié à La Rivière Drugeon (Doubs) époux de Christiane BRESSAND.
15/09/13 – Nicole MICHAUD, 81 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) époux de Georges DENISET.
16/09/13 – Marcelle CHAMBELLAND, 84 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Maurcie CHAMBELLAND.
15/09/13 – Jean-Pierre DACLIN, 66 ans, retraité,
domicilié à Foncine-le-Bas (Jura).
16/09/13 – Christian JACQUET, 56 ans, ouvrier,
domicilié à La Chaux (Doubs) époux de Sylvie DARÉ.
15/09/13 – Christianne DEMANET, 85 ans, retraitée, domiciliée à Montperreux (Doubs) épouse de
Jean PIGEON.
14/09/13 – Cyril CLAEYS, 34 ans, sans profession,
domicilié à Pontarlier (Doubs) célibataire.
18/09/13 – Jean-Max DESCOURVIERES, 57 ans,
gardin, domicilié à Goux-les-Usiers (Doubs) époux
de Chantal TOSI.
17/09/13–Marie-BernardFOURNIER,59ans,magasinier, domicilié à Pontarlier (Doubs).
20/09/13 – Marie POURCHET, 87 ans, retraitée,
domiciliée à Arçon (Doubs) célibataire.
PONTARLIER
TRAVAUX
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
9
Franchissement de Pontarlier
Patrick Genre
réclame des tests
grandeur nature
Une réunion de concertation s’est tenue
début septembre en sous-préfecture au sujet
de l’hypothétique franchissement de Pontarlier.
Le maire a demandé de passer à l’action.
enveloppe peut paraître lement sur tous les axes seconintéressante,
daires qui peuvent contribuer
300 000 euros, ce n’est à gonfler la circulation de la
en fait qu’une goutte Nationale.
d’eau dans l’hypothèse où il fau- Si la volonté des services de
drait réaliser les travaux du l’État est bien là, cette fois c’est
grand contournement de Pon- du concret que Patrick Genre
tarlier et de La Cluse, un chan- réclame en tant que maire de
tier que les élus appellent de Pontarlier et président depuis
leurs vœux depuis bientôt qua- 2001 du C.O.D.A.R.F. (Collectif
rante ans. 300 000 euros, c’est pour le développement des axes
l’enveloppe accordée par l’État routiers et ferroviaires du Hautpour relancer les études sur cet- Doubs). Et pas une énième étute question d’ici la fin de l’année. de. Il a voulu “mettre les points
Des comptages précis de circu- sur les i” lors de cette réunion.
lation sont à nouveau prévus “Je demande seulement qu’on
très prochainement sur la R.N. passe à des actes, qu’on arrête
57, mais ce qui est nouveau, éga- d’enchaîner les études et qu’on
L’
fasse des expérimentations.” L’élu
du Haut-Doubs a fait plusieurs
propositions. Exemple : la gestion du carrefour dit des Rosiers,
là où la départementale en provenance d’Oye-et-Pallet rejoint
la Nationale, cause des nombreux ralentissements au retour
“L’immob- des frontaliers. “Il
faut qu’on arrive
ilisme
à
n’est plus l’insertionréguler
du flux
acceptable.” de la R.D.Aujourd’hui, la voie
d’insertion est trop
longue. Pourquoi
ne pas aménager
La voie d’accès à la Nationale depuis la route d’Oye-et-Pallet
pourrait être modifiée à titre d’essai.
le carrefour de sorte qu’un seul
véhicule rentre à la fois et non
plus quatre comme c’est le cas
en ce moment ?” Balisage, feux
tricolores, aucune option ne doit
être écartée selon l’élu qui dit
ne plus “pouvoir accepter qu’on
nous dise que des diagnostics
vont être réalisés. Il nous faut
des décisions rapides et une visibilité à court, moyen et long terme. L’immobilisme n’est plus
acceptable” réclame Patrick Genre.
La première étape consistera à
repointer tous les flux de ralentissement, avant l’hiver. Parmi
les autres expérimentations qui
pourraient être menées, il y
aurait la modification de l’accès
au rond-point Malraux, autre
point noir de l’entrée de ville.
“Il faudrait voir s’il est possible
de faire une voie de présélection
beaucoup plus en amont” suggère Patrick Genre. L’idée de
réaliser un rond-point dans le
sens France-Suisse au niveau
Nouvelle sensation urbaine.
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de la route des Granges-Narboz
a également été émise. Patrick
Genre souhaiterait aussi inclure les associations de défense
des frontaliers dans ces discussions.
La D.R.E.A.L. qui gère ce dossier au nom de l’État dit également vouloir travailler sur les
questions de co-voiturage et de
transports en commun. Une bonne manière de noyer le poisson ? I
J.-F.H.
10
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
SANTÉ
PONTARLIER
Le nouveau directeur hôpital
“Nous avons
une vraie mission
territoriale”
Après neuf mois d’intérim à la tête du C.H.I.H.C.
(Centre Hospitalier Intercommunal de la
Haute-Comté), Olivier Volle, 52 ans, qui dirigeait
l’hôpital psychiatrique de Novillars choisit finalement
de pérenniser l’expérience dans le Haut-Doubs.
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a Presse Pontissalienne : Qu’estce qui motive cette décision de
prendre la direction de l’hôpital de
Pontarlier, le Centre Hospitalier Intercommunal de la Haute-Comté ?
Olivier Volle : L’expérience de l’intérim
m’a convaincu de faire ce choix. Le
C.H.I.H.C., c’est une vraie mission territoriale avec un panel d’activités très
varié.
L
Après avoir
assuré l’intérim
pendant neuf
mois, Olivier
Volle prend
finalement la
direction du
C.H.I.H.C.
du tout fonctionnel pour assurer la prise en charge des pensionnaires au
nombre d’une cinquantaine. Ce sera
une priorité. Pour l’instant, il s’agit de
trouver des financements auprès de
l’A.R.S. (Agence régionale de santé) et
du Conseil général du Doubs.
L.P.P. : La mise en route du nouvel établissement de Nozeroy s’est bien passée ?
O.V. : Là aussi, on monte progressiveL.P.P. : C’est aussi un changement de taille ment en charge. Il reste encore une
dizaine de places disponibles à
d’établissement ?
O.V. : L’hôpital spécialisé de Novillars l’E.H.P.A.D. et autant au Foyer d’Accueil
où j’ai exercé pendant onze ans est Spécialisé.
deux fois plus petit que le C.H.I.H.C.
où travaillent 1 300 personnes et qui L.P.P. : Qu’en est-il de la situation financière
comprend 779 lits et places dont 50 % du C.H.I.H.C. ?
dédiées aux filières personnes âgées. O.V. : En 2012, le budget de l’hôpital
était pratiquement à l’équilibre. CetL.P.P. : Des journées portes ouvertes ont été te année, on subit des charges nouorganisées le 21 septembre à l’hôpital de velles et l’on s’efforce de contenir les
déficits.
Pontarlier. Pourquoi ce type d’action ?
O.V. : Cette opération a été initiée par
le service communication du C.H.I.H.C. L.P.P. : Avez-vous trouvé une solution pour les
On souhaitait faire découvrir locaux inoccupés du Grandvallier ?
l’établissement, les métiers et démys- O.V. : Pas encore, mais on cherche une
tifier la prise en charge en offrant la structure médico-sociale type Maison
possibilité de visualiser ce milieu de d’Accueil Spécialisée, avec qui nous
pourrions travailler en partenariat
l’intérieur.
pour régler ce problème.
L.P.P. : En dehors de votre arrivée, quelle est
L.P.P. : Que deviendra l’ancienne maison de
l’actualité du C.H.I.H.C. ?
O.V. : Dans l’immédiat, la montée en retraite de Pontarlier ?
charge de l’oncologie se confirme avec O.V. : On prévoit toujours de détruire
la prise en charge en lien avec le C.H.U. la partie la plus ancienne pour y locade Besançon. L’unité de chimiothéra- liser d’autres activités. Le financement
pie va ouvrir prochainement à Pon- du projet passe par la mise en vente
tarlier. Avec l’hôpital local de Mouthe, d’une partie du patrimoine immobion poursuit également la réflexion sur lier de l’hôpital, à savoir des maisons
le projet de télé-consultation. L’idée et des appartements à Pontarlier dont
étant que les résidents puissent consul- nous avons décidé de nous séparer.
ter à distance les praticiens hospitaL.P.P. : Plus de souci de recrutement ?
liers basés à Pontarlier.
O.V. : On est plutôt sur une bonne dynamique. Il nous manque encore un gasL.P.P. : D’autres projets ?
O.V. : On souhaite reconstruire tro-entérologue. I
Propos recueillis F.C.
l’E.H.P.A.D. de Levier qui n’est plus
EN BREF
Noël
À l’occasion des fêtes de fin d’année 2013, le Centre Communal d’Action
Sociale de la Ville de Pontarlier offrira un colis aux personnes retraitées
de plus de 60 ans et aux personnes en situation de handicap domiciliées
à Pontarlier et dont les revenus mensuels ne dépassent pas les plafonds
suivants : 965 euros pour une personne seule, 1 143 euros pour les
personnes vivant en couple. Pour s’inscrire, contacter le C.C.A.S.
Renseignements au 03 81 46 51 36.
Joux
Sixième fête médiévale au château de Joux les 5 et 6 octobre de
10 heures à 17 h 30. Au programme, animations et spectacles,
fauconnerie, reconstitution d’un campement militaire, ateliers et jeux,
boutique, restauration médiévale et buvette et village des artisans.
Renseignements au 03 81 46 48 33.
Industrie
“Travailler en Suisse dans le domaine de l’industrie et de l’intérim”. La
Maison transfrontalière européenne, en collaboration avec le syndicat
suisse Unia, organise une réunion sur les métiers de l’industrie en
Suisse. Mardi 29 octobre de 15 heures à 17 heures à Pontarlier, Théâtre
Bernard-Blier, salle 4. Entrée libre et gratuite. Renseignements et
inscriptions au 03 81 39 93 02 ou au 03 81 68 55 19.
PONTARLIER
DOUBS
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
11
Des voitures devant le cimetière
Le cimetière
devient fourrière
Par souci de sécurité, la mairie a déplacé quatre voitures-ventouses
stationnées anarchiquement sur le domaine public. Elle a choisi
l’entrée du cimetière faute de fourrière municipale, suscitant l’émoi
d’un riverain. Si les véhicules seront - bientôt - enlevés, les élus réfléchissent à construire une fourrière ou demander l’aide de Pontarlier.
as de procession. Encore moins de marche
funèbre. Quatre voitures anciennement
stationnées sur le
domaine public de Doubs ont
été déplacées - de nuit - par la
municipalité à l’entrée du cimetière, sur l’ancienne route de
P
Dans l’une
des
automobiles
dont la vitre
arrière est
brisée, un
amas de
déchets.
Besançon. Et cela n’a rien d’un
message subliminal d’une fin
de vie annoncée.
Destinées à la casse, ces quatre
véhicules sans doute volés ou
abandonnés par leur propriétaire ont atterri ici, faute de
mieux. “Nous n’avons pas de
fourrière municipale. Nous avons
choisi de les stationner ici avant
de les envoyer à la casse pour
des raisons de sécurité car elles
Les quatre voitures-ventouses ont été déplacées par souci de sécurité
empiétaient parfois sur la route” rapporte Régis Marceau, le
par la mairie, à ses frais, devant le cimetière.
maire de Doubs.
Ces automobiles, dont deux croupi de longs mois sur des par- rie, on a su que c’était elle qui cartes grises ne correspondaient
paraissent encore en bon état kings commerciaux privés ou avait décidé de les déplacer là. plus au propriétaire” dit Régis
malgré des pneus crevés, ont sur le parking du stade de foot. On ne pouvait rêver meilleur Marceau.
Des privés les ont déplacées sur endroit pour ces voitures mortes. Lui et son conseil municipal
le domaine public… refilant gen- On touche vraiment le fond” dit- prennent cette question à brastiment le bébé à la municipaliil.
le-corps, conscients que “ce nouté, qui, bien embêtée, doit parer
Doubs a tenté de veau phénomène” pourrait perau plus pressé. À ses frais, elle Entre
prendre contact durer : “Nous réfléchissons à
a remorqué les épaves dont une
avec les proprié- créer une fourrière mais le proa manifestement servi de dépo- 20 000 et taires des engins. blème demeure son coût. Cela
toir. Sacs plastiques, papiers ou 25 000
Sans succès : “Nous coûterait entre 20 000 et 25 000
bouteilles jonchent en effet
avons fait appel au euros, soit trois points d’impôt
euros.
l’habitacle. Une vitre est même
service de la Poli- supplémentaire. Nous allons disbrisée.
ce mais certaines cuter avec Pontarlier qui possèUn habitant demeurant à
voitures n’avaient de sa fourrière” enchaîne l’édile.
quelques mètres de là s’en
même plus de D’ici la fin du mandat, le dosémeut : “On se demandait complaques
sier fourrière, comme les voiment ces voitures étaient arrid’immatriculation. tures mortes, devrait rester en
vées là de nuit, de façon presque
D’autres en possé- plan. I
E.Ch.
cachée. Après demande à la maidaient mais les
L’agence privée
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12
PONTARLIER
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
SPORT
Rugby féminin
La France affronte
le Canada à Pontarlier
C’est un événement pour tous les amateurs de rugby. Le
2 novembre, le XV de France féminin va rencontrer l’équipe
du Canada dans le cadre de sa tournée d’automne.
Le XV féminin est une des
meilleures équipes du monde. 2014 est une année particulière pour les filles
puisque la France accueille
la coupe du Monde
de rugby.
(photo : I. Picarel-F.R.R.).
Les 25 grands jours !
Promotions exclusives sur les grandes marques
Jusqu’au
19 octobre
Les nuits d’essais Tempur !
amedi 2 novembre, à
15 heures, l’équipe de
France féminine de rugby affrontera sur la pelouse du stade de Pontarlier l’équipe
nationale canadienne. La rencontre a lieu dans le cadre de
la tournée d’automne. “C’est un
match de préparation en vue de
la coupe du Monde qui se tiendra dans notre pays en 2014”
précise Audrey Forestier, coordinatrice sportive du C.A.P. Rugby. Un événement auquel sont
attendus plus de 3 000 spectateurs.
Si les filles sont moins médiatiques que les garçons, elles
n’ont rien à envier au XV masculin du point de vue de la qualité de jeu. L’équipe de France
féminine est quatrième au classement mondial, juste devant
le Canada, mais derrière la Nouvelle-Zélande et l’Angleterre
qu’elle a battu lors du tournoi
des Six-Nations. “Les spectateurs qui ont l’habitude du rugby masculin seront surpris par
la qualité du jeu” ajoute encore Audrey Forestier.
C’est le comité de Franche-Comté qui a fait la demande pour
avoir un match international
sur son territoire. Si Pontarlier
a été choisi pour accueillir la
rencontre, c’est parce que le
C.A.P. Rugby a une équipe féminine senior qui évolue en fédéral 2. Un bon niveau qui amène le groupe à se déplacer
S
jusqu’en région parisienne.
“L’équipe la plus proche contre
laquelle on joue est celle de Chalon-sur-Saône. Le 13 octobre,
nous l’affronterons à Pontarlier.”
Le rugby féminin commence à
se faire une place dans un univers essentiellement masculin.
Si les filles ne viennent pas spontanément à ce sport de combat,
c’est parce qu’elle pense qu’il
est réservé aux mecs. Résultat,
le nombre de licenciées est assez
marginal. “C’est un sport dur,
mais en général, quand les filles
y goûtent elles y reviennent”
remarque Audrey Forestier. La
rencontre France-Canada va
peut-être susciter des vocations.
Quelques jours avant le match,
Pontarlier va vivre au rythme
du rugby. Les
Françaises arriveront dans la
La
capitale du Hautrencontre
Doubs
le
va peut-être 31 octobre et les
susciter des canadiennes le 30.
Elles seront hébervocations. gées dans les
hôtels Ibis et Campanile.
Les
équipes
s’entraîneront au
stade dans la journée, l’occasion
sans doute pour
les amateurs de
sport d’obtenir des
autographes. I
France-Canada, 2 novembre à 15 heures à Pontarlier
Billetterie sur place le jour du match.
Prévente au siège du club notamment.
03 81 39 51 50 - Internet : rugby-pontarlier.com
EN BREF
Ville
Le Contrat Urbain de Cohésion Sociale de la Ville de
Pontarlier a été prorogé jusqu’à fin 2014. Le C.U.C.S.
repose sur des programmes d’actions annuels élaborés
dans le cadre du présent appel à projet, et organisés
autour de cinq domaines d’intervention thématique et
territoriale que sont : l’éducation et les savoirs de base,
l’insertion et l’accompagnement à l’emploi, la prévention,
l’habitat et le cadre de vie, la Stratégie d’intervention sur
le quartier Berlioz et les autres territoires de proximité. Si
vous souhaitez répondre à cet appel à projet, télécharger le
dossier de demande de subvention 2014 sur le site Internet
de la ville de Pontarlier : www.ville-pontarlier.fr
Escargots
Les jours tout confort !
Jusqu’au
31 octobre
Literie GIRARD
Les Grands Planchants - PONTARLIER
L’ A D R E S S E D E V O T R E B I E N - Ê T R E
03 81 38 80 68 www.literie-girard.com
Huit entreprises franc-comtoises étaient présentes au
premier salon professionnel des produits gourmets à Paris
mi-septembre pour présenter leur savoir-faire et tout
spécialement leurs nouveautés à l’attention des épiceries
fines, des restaurateurs et de la distribution sélective.
La société Romanzini (La Rivière-Drugeon) a présenté
sa nouveauté de “l’Escarg’hot”, spéciale épicerie fine.
Université
Catherine Bonaïti, chercheur médical honoraire, intervient
le 7 octobre à 18 h 30 à la salle Morand dans le cadre de
l’Université ouverte sur le thème : les prédispositions
héréditaires aux cancers. Jean-Michel Blanchot, professeur
d’histoire interviendra le lundi 14 octobre à 18 h 30 à la
salle Morand. Objet de la conférence : les antisémitismes,
histoire d’une haine.
PONTARLIER
DOUBS
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
EN BREF
Un plongeon dans les années soixante
Frontaliers
Le festival des années yé-yé
Le club 60 organise son premier festival
du 11 au 13 octobre à la salle des fêtes
de Doubs. Chanson française, musette,
roudoudous et scoubidous…
es années sixties sont
toujours à la mode si l’on
en juge par le succès du
concept vintage. Les
tubes yé-yé refont régulièrement
surface sur les stations et alimentent encore les souvenirs
de toute la génération soixante-huitarde. Dans le Haut-Doubs,
on n’a pas oublié non plus cette période qui marquera un tournant radical dans la société.
“C’est la première fois qu’on
décline un événement sur plusieurs jours. Ce festival s’articule
autour des années soixante”,
explique Christine Depierre, la
Roudoudous présidente du
Club 60.
et
Tout commence
Carambar.
bien sûr en chansons le vendredi 11 à 20 h 30
avec un concert
de Nathanaël.
L’artiste pontissalien interprétera les plus
belles chansons
françaises de
L
l’époque et quelques compositions personnelles. Samedi 12
à 18 h 30, place à la magie. Jacky’s Man, illusionniste bien
connu dans la région proposera un spectacle alliant prestidigitation, marionnettes et ventriloquie. Le festival du club 60
s’achèvera le dimanche à 14 h 30
au son de l’accordéon, le temps
d’un thé dansant animé par
Manu Maugain. “On organise
également une expo-vente de
produits à la mode des années
soixante”, ajoute la présidente.
L’occasion de déguster roudoudous et Carambar, de se remettre
en mémoire la folie des scoubidous, les bijoux fantaisie en
perles de rocailles…
Le Club 60 compte bien surfer
plus loin sur d’autres thématiques. “On a encore besoin de
se faire connaître, de fédérer
d’autres nostalgiques.” Quant à
Nathanaël, l’aiguillon artistique
de ce club 60, il poursuit son
petit bonhomme de chemin au
rythme de trois à dix concerts
par mois. I
F.C.
Renseignements et réservations pour le thé dansant au 03 81 49 61 50
13
Le chanteur
Nathanaël
ouvrira le bal
avec des
chansons
françaises et
quelques
compositions
personnelles.
Assurance-maladie du
frontalier : le
Groupement
Transfrontalier européen
dénonce “un rapport des
experts à sens unique”
suite à la remise du
rapport des experts
nommés par le
gouvernement. Le
Groupement note que les
experts sont des
fonctionnaires dont
l’indépendance vis-à-vis
du gouvernement reste
limitée. Quant au thème
de la mission, il est bien
encadré, “aucune autre
solution, en particulier
l’assurance privée et ses
conséquences, n’a été
étudiée” dénonce le
G.T.E. Ce rapport
entérinerait donc la fin
de l’assurance privée. Les
frontaliers actuellement
assurés en privé
basculeraient
automatiquement dans le
régime français de
Sécurité sociale. Les
associations de
frontaliers étaient à
nouveau reçues au
ministère de l’Économie
le 1er octobre.
Absinthe
Les Absinthiades de
Pontarlier ont lieu les 5
et 6 octobre. Visites
guidées et projections au
musée de Pontarlier, pour
tout public, et
animations tout au long
du mois d’octobre. Accès
libre. Rens.
03 81 38 82 11.
14
PONTARLIER
MUSIQUE
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
Éducateur spécialisé
Shaffik Sufira,
poète de son temps
Éducateur à la maison Marguet à Pontarlier, le rappeur jongle
avec dextérité entre sa profession et sa passion pour le hip-hop.
Il sort son deuxième album de rap et veut faire sortir ce style
musical de la caricature qui lui colle à la peau.
esoin d’ailleurs, de
revenir au naturel,
de croire en mon
étoile et chasser
l’artificiel. Ce que j’écris te mène
à moi, donc j’irai à l’essentiel.
En fait je suis trop lucide pour
“B
me défaire du réel.” Qui a dit
que le rap était un style musical violent ? Le rap, Shaffik Sufira en a fait un étendard, non
pas pour véhiculer sa rage ou
pester contre la société actuelle, mais bien pour extérioriser
ce en quoi il croit. Les paroles
de ses chansons ne transpirent
pas la haine, elles sont fortes
sans être violentes. Lui voit plutôt le rap comme une forme
moderne de poésie. “Le rap, c’est
aussi de l’optimisme, de la joie,
Sur son dernier album, le rappeur mortuacien a notamment
travaillé avec le studio Lyrics Blunt du Locle et la maison
Artic Production de Lyon pour les clips.
de l’amour, de la tolérance” note
le chanteur de 28 ans qui sort
ce mois-ci son deuxième album
intitulé “Besoin d’ailleurs” (voir
sur youtube “shaffik sufira besoin
d’ailleurs”).
Shaffik (de son vrai nom Chafik Zaghdoudi) est né de parents
tunisiens, il a grandi et passé
son enfance dans le Haut-Doubs.
Scolarité classique : collège, puis
lycée à Pontarlier, avant
d’embrayer sur une faculté de
sociologie à Besançon. Shaffik
cherche sa voie. Pendant ce
temps, il continue à écrire. “J’ai
écrit mes premiers textes à 1516 ans quand j’étais au collège.
C’est au lycée que j’ai rencontré
un ami qui avait la même passion des mots que moi. Avec lui,
j’ai monté mon premier groupe
en 2004” relate le chanteur qui
a longtemps répété dans la salle du point jeune Épisode à Pontarlier. Il intégrera ensuite plusieurs collectifs de musiciens et
de passionnés de hip-hop (rappeurs, danseurs, graffeurs, D.J.)
et démarre avec eux la tournée
des salles de la région (moulins
de Brainans et de Pontcey, le
Cylindre, etc.). “Avec eux, j’ai
vraiment peaufiné les techniques
d’écriture et de respiration.” Quelques
“Déceler
années plus tard,
le chanteur intègre
tous les
avec deux comtalents
parses un groupe
avec lequel il accéqui
dera à une demiexistent
finale d’un tremplin parrainé par
ici.”
le célèbre rappeur
Abd al Malik. Premier clip, premières tournées de
quelques dates en
France, en Suisse
et en Belgique.
Les chemins des
membres du groupe se séparent
ensuite et Shaffik
décide de se lancer
en solo dans la
création et la scène. La fibre éducative
qui
l’amènera à devenir
quelques
années plus tard
éducateur spécialisé, un poste qu’il
occupe à la maison
Marguet de Pontarlier, le pousse à s’impliquer dans la transmission de son art. Plusieurs
années durant il animera aussi à Morteau des ateliers
d’écriture en lien avec les établissements scolaires du Val
dans le cadre du festival mortuacien “Un vent de hip-hop”.
“Ce que j’ai commencé à faire à
Morteau, je le poursuis aujourd’hui dans des établissements
scolaires du Haut-Doubs. L’idée
est de redonner à d’autres ce
qu’on m'a appris” dit-il.
En 2011, il sort son premier
album, “Ma rue est vers l’art”,
qui reçoit un bon accueil dans
les milieux hip-hop. Puis la perte d’un proche éloignera Shaffik de ses amours musicales pendant plusieurs mois. “Je ne
ressentais plus le besoin ni l’envie
d’écrire, un passage à vide.”
Mais les muses de l’écriture sont
tenaces. Elles rattrapent vite le
rappeur mortuacien qui noircit
à nouveau des feuilles blanches.
Le résultat sonne juste, le contenu de son deuxième album
semble promis au succès. Le premier single de l’album est sorti le 23 septembre sur les plateformes de téléchargement
légal. Le C.D. complet sort avant
la fin du mois d’octobre. Quatre
clips ont déjà été tournés, déjà
vus que de 10 000 fois sur “youtube”. “Cet album est vraiment
un projet personnel. Celui de la
remise en question, de la prise
de recul.” Une forme de thérapie pour l’éducateur qu’il est ?
Peut-être. En tout cas, entre sa
passion et son métier, Shaffik a
su créer des ponts. “La musique
est un excellent support éducatif ou de médiation” estime
l’artiste. Elle sert sans doute
aussi à réparer quelques bleus
à l’âme. Shaffik en sait certainement quelque chose.
Le chanteur s’est donné une dernière mission à travers son travail de création : promouvoir la
culture hip-hop en milieu rural,
“et la rendre accessible à ceux
qui en sont le plus éloigné. Mon
projet est aussi de déceler tous
les talents qui existent dans le
Haut-Doubs” dit-il, comme un
missionnaire de la musique et
des mots. Un missionnaire des
temps modernes. I
J.-F.H.
PONTARLIER
SPORT
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
15
Gymnastique
Louis Michelot
au pôle France
Le jeune gymnaste pontissalien, vice-champion
de France de sa catégorie d’âge, a fait sa
rentrée au collège Longchambon à Lyon où l’on
prépare les champions de demain.
n n’a rien sans rien et c’est exemple conforte la visibilité du club
particulièrement vrai en gym- vis-à-vis de la Fédération”, apprécie
nastique, sport exigeant s’il Laurent Mordelet.
en est. Qu’il réussisse ou pas La star du club était présente le 7 sepdans sa carrière sportive, Louis Miche- tembre aux journées Portes Ouvertes
lot aura acquis le goût de l’effort très qui marquaient la rentrée de Pontartôt. Déjà habitué à s’entraîner 10 à lier Gym. “Cela permet aux enfants et
12 heures par semaine à Pontarlier aux parents de voir, tester le matériel,
Gym, il a maintenant droit à la double discuter avec l’encadrement”, poursuit
dose, sans oublier l’internat et l’entrée Thierry Barth. Contrairement aux
en sixième. De quoi se forger un moral
apparences, Pontarlier
à toute épreuve et valoriser tout son
Gym reste avant tout un
Un modèle club loisir. Sur 620 gympotentiel gymnique.
Louis a découvert ce sport à l’âge de 6 pour les
nastes seulement 70 praans en suivant son cousin. “Il a de belles
tiquent la compétition.
qualités et on a su les détecter”, explique autres.
Pour ceux-là, le traiteThierry Barth, le président de Ponment est assez rude. “La
tarlier Gym. La suite, n’est qu’une
gymnastique nécessite
question de volonté et de travail. Avec
beaucoup
d’heures
Laurent Mordelet son entraîneur pond’entraînement et de
tissalien, le jeune gymnaste s’est forfaçon très précoce. C’est
gé un palmarès prometteur : vice-chamla contrainte d’une dispion de France Avenir 10 ans, second
cipline très technique où
des coupes nationales en 2012 et troil’on doit s’initier à six
sième aux derniers championnats de
agrès différents. On est
France. “C’est le second gymnaste du
tout à fait conscient que
club à intégrer un pôle France. Louis
cela puisse effrayer cerest un modèle pour les autres et son
tains parents”, note Lau-
L’agence privée
*Voir détail des prestations en agence
O
Depuis qu’il a rejoint le pôle France à Lyon, Louis Michelot s’entraîne à raison de 25 heures par semaine.
est structuré pour accompagner l’enfant
rent Mordelet.
Le club a passé des accords avec plu- jusqu’à l’âge adulte”, précise Laurent
sieurs établissements scolaires de la Bath. Les adultes peuvent s’initier à
ville pour mettre en place des horaires la gymnastique, au step. “On constaaménagés de façon à pouvoir faire 10 te aussi un gros boom sur le trampoà 12 heures de gymnastique par semai- line. Il y en a plein les jardins. C’est
ne. Pontarlier Gym comprend plusieurs une activité à la mode. On n’est pas
sections enfantines : bout’chou, baby- équipé comme un vrai club de tramgym, initiation, perfectionnement. “On poline. Ce que l’on propose, c’est du
trampoline et des ateliers gymniques.”
Ces sections complémentaires font le
plein. Pour encadrer tout ça, le club
pontissalien emploie trois entraîneurs
à temps plein et une secrétaire. “Aujourd’hui, on a presque atteint nos limites
en terme de moyens humains et matériels”, conclut Laurent Barth. I
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16
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
LOISIRS
PONTARLIER
Montée en nationale 2
Le Pion-Tissalien
dans la cour des grands
Les jeunes
de club se
retrouvent
tous les
mercredis de
16 h 30 à
18 heures à
la M.J.C. des
Capucins.
Porté par de bons résultats et une nouvelle équipe
dirigeante, le club d’échecs pontissalien passe à l’offensive
et joue plus que jamais la carte de l’ouverture.
our la première fois de
son histoire, Le Pion-Tissalien évoluera en nationale 2, soit au même
niveau que Besançon. “On a
changé de cour. On va jouer avec
Nancy et Strasbourg”, sourit
Claude Piotte, le président d’un
club qui compte une quarantaine d’adhérents.
Heureux concours de circonstances, cette vague de bons résultats coïncide avec l’arrivée d’une
nouvelle équipe dirigeante. Unis
comme les doigts de la main, les
cinq nommés ont bien l’intention
de pérenniser cette belle dynamique. On ne se cache plus, on
communique, on recrute désormais à tout âge au Pion-Tissalien. Cette stratégie s’est déjà
traduite à la rentrée par le lancement d’une campagne de promotion des échecs dans les écoles
de la ville.
Ce sport, puisqu’il s’agit d’un
sport, peut se pratiquer dès l’âge
de 7 ou 8 ans. Et inutile d’être
P
un génie des chiffres. Magnus
Carsen, le meilleur joueur du
monde est, paraît-il, nul en
maths. Tous les enfants intéressés peuvent venir s’initier ou
se perfectionner le mercredi de
16 h 30 à 18 heures à la M.J.C.
des Capucins. “Les séances se
déroulent en deux temps. On
commence par l’acquisition de
bases techniques avant de jouer
proprement dit. Plusieurs personnes encadrent cette école et
notamment Michel Cinal.”
L’organisation des cours est sensiblement identique chez les
adultes qui se retrouvent le
mardi à 20 h 15 toujours dans
la même salle de la M.J.C. des
Capucins. Le calme prévaut
mais on est loin de l’austérité.
“C’est plutôt décontracté et certaines parties se terminent parfois en franche rigolade.”
Avec ses victoires répétées en
nationale 3, l’équipe compétition du Pion-Tissalien s’est vite
fait remarquer. La notoriété
aidant, de très bons joueurs
francs-comtois viennent aujourd’hui frapper à la porte du club
local. “On a aussi quelques renforts suisses en provenance
notamment du club d’Échallens.
On devrait, je pense, se main-
tenir en nationale 2”, poursuit et adultes à l’exemple du Rapid parties de cinq minutes. Et on
Claude Piotte qui s’occupe aus- de Pontarlier qui aura lieu en mettra aussi en place une simulsi cette année d’un club échec février 2014. “On projette de tanée à l’aveugle.” I
F.C.
au collège des Augustins.
créer un tournoi “Blitz” avec des
La saison de compétition s’étale
d’octobre à mai. Le club orgaRenseignements : http//:pontarlier-echecs.free.fr
nise ses propres tournois jeunes
ÉQUIPEMENTS
Fermés en 1990
Les bains-douches,
un projet centenaire
La première étude en mars 1913 fut abandonnée
pour cause de Première Guerre Mondiale.
L’idée se concrétisera finalement dix ans plus tard
aux Casernes Marguet.
absinthe au temps de sa prosLes bains-douches ont occupé
périté pontissalienne suscil’une des ailes des casernes
tait aussi des actes de bienMarguet de 1924 à 1990
faisance. Le dernier “info
archives” de la ville de Pontarlier rela(photo archives Pontarlier).
te l’origine du projet de bains-douches.
“En mars 1913, suite au généreux don
de Monsieur Arthur Borel, ancien direc- militaire. Plusieurs raisons motivent
teur de la distillerie Pernod Fils, le l’intérêt du lieu. Sa situation au plus
Conseil municipal autorise l’étude d’un bas de la cité lui assure une alimenprojet de construction d’un établisse- tation en eau très régulière. Sans
ment de bains-douches…” Les élus oublier la proximité avec le canal des
pontissaliens font appel à un cabinet Moulins Vieux facilitant l’évacuation
d’étude parisien. L’emplacement rete- des eaux usées. Ce canal passait alors
nu se situe en face du tribunal. Le pro- à l’arrière des casernes. Le montant
jet finalement retenu reprend les plans du projet s’élevait alors à 183 000 francs
établis M. Barthelet, l’architecte-voyer avec une jolie subvention de
de la Ville.
70 000 francs accordée par l’État sur
La Première Guerre Mondiale repor- le produit des jeux.
te la réalisation. Une solution provi- L’inauguration a eu lieu le 23 mars
soire semble avoir été trouvée après 1924 en présence du préfet. La strucguerre sans être pérennisée. ture comprenait des baignoires avec
L’aménagement de bains-douches ou sans douches, des douches collecdevient alors une priorité car le seul tives et individuelles. La période
établissement qui existait a disparu d’ouverture a évolué en fonction des
depuis trois ans peut-on lire dans les besoins et s’est donc réduite au fur et
délibérations de l’époque. Émile Lépi- mesure de l’équipement des logements
ne le maire de Pontarlier tire la son- en sanitaires. Au départ, les bainsnette d’alarme dans un courrier a dres- douches ouvraient trois jours par
sé au préfet le 14 mars 1922. Il souligne semaine et hiver et cinq en été. Ils
“la plus grande urgence à construire accueillaient alors les enfants des
ces bains qui est une question pri- écoles qui profitaient à tour de rôle
mordiale d’hygiène pour la popula- des installations.
tion.”
Au fil du temps, les plages d’ouverture
Le 12 avril 1922, le conseil municipal se limitaient uniquement au weekvalide un nouveau projet à aménager end. “On voyait des personnes qui
dans une des ailes des casernes Mar- venaient se laver ici alors qu’elles
guet, lesquelles ont récemment été avaient des salles de bains chez elles”,
remises à la Ville par l’administration se souvient Madame Dagain qui a
tenu les bains-douches avec son mari
de 1980 à 1986. Ces agents de ville
accueillaient, encaissaient et nettoyaient après chaque passage. “On
recevait en moyenne une quarantaine
de personnes chaque semaine. Certains
célibataires ont fréquenté les lieux toute leur vie. Ils avaient leur habitude,
venaient à heure fixe et utilisaient toujours la même douche”, complète André
Wilhem, le dernier employé à tenir
les bains-douches qui seront transférés en 1990 au Centre sportif municipal où ils fonctionneront encore une
dizaine d’années avant la fermeture
définitive. I
L’
Les locaux
avaient plutôt
un joli cachet.
Ils comprenaient des
bains avec ou
sans
baignoire,
des douches
collectives et
individuelles
(photo
archives
Pontarlier).
PONTARLIER
ANNIVERSAIRE
17
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
Une école de la vie
Scouts de corps et d’esprit
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Le groupe local des Scouts et Guides de France a célébré son 70ème
anniversaire début septembre. L’occasion de découvrir ou redécouvrir un
mouvement qui a évolué en restant fidèle à ses valeurs.
ous ceux qui sont passés dans blement matière à s’épanouir dans ce Ce mouvement d’éducation à la paix
les rangs des louveteaux, pion- mouvement lancé en 1907 par le Bri- initié par le fondateur a ensuite été
niers ou compagnons en convien- tannique Robert Baden-Powell. “C’est récupéré par les religions qui proponent : l’expérience est émi- lui qui a écrit le mode d’emploi du scou- sent différents cheminements. Les
nemment formatrice. Art de la tisme, l’une des premières organisa- Scouts et Guides de France fonctiondébrouillardise, contact avec la natu- tions mondiales de jeunesse”, explique nent ainsi avec une démarche spirire, dynamique du projet, vie collecti- Claire Rivet du groupe local de Pon- tuelle ancrée dans le catholicisme. “Le
ve, respect des autres. Il y a indénia- tarlier.
scoutisme, c’est d’abord une fraternité
mondiale d’éducation à la paix. À partir de là, on ne peut pas être sectaire.
En fonction de chaque âge, les enfants
ont une proposition différente. Dans
ces propositions, il y a un éveil à la spiritualité, à la réflexion, mais il ne s’agit
nullement de catéchèse et encore moins
d’endoctrinement”, se défend Géraldine Perrin, la responsable du groupe
local. Les clichés ont la vie dure et
l’image “catho” qui colle au mouvement est loin d’être estompée. Ce qui
n’empêche pas le groupe local pontissalien de poursuivre son bonhomme
de chemin.
Les premières mentions écrites de ce
groupe remontent à la seconde guerre mondiale. Un article local relate la
virée de ces jeunes scouts pontissaliens partis monter un camp à la MalÀ chaque âge,
maison avec planté du drapeau franles jeunes scouts
çais. Acte un brin héroïque d’autant
apprennent à se
plus qu’ils ont été pris la main dans
le sac, ce qui leur vaudra d’être escordébrouiller au
tés jusqu’en ville par l’occupant. “Le
service du
groupe local existe probablement depuis
groupe.
plus longtemps. On parlait déjà de
camps scouts à Pontarlier en 1917”,
précise Claire Rivet.
La musique
Propriétaire de ses propres locaux rue
des Abbés Cattet, le groupe local réunit
qui rassemble
aujourd’hui
une
quarantaine
les peuples fait
d’adhérents dont une trentaine de
partie intégrante
jeunes. “L’effectif est monté jusqu’à une
centaine dans les années quatre-vingt.”
des valeurs du
Autre temps, autres mœurs. Les enfants
scoutisme.
sont accueillis à partir de 6 ans et évoluent sous la responsabilité des parents.
Groupe local Scouts et Guides de France
“À cet âge-là, on est dans la découverte du monde, des autres. Ce groupe se
13, rue des Abbés Cattet à Pontarlier
retrouve à tour de rôle chez les familles
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qui le constituent.”
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Entre 8 et 11 ans,
les louveteaux et
jeannettes se
retrouvent tous les
15 jours au local
de la rue des
Abbés Cattet pour
acquérir souvent
par les jeux le goût
de la découverte et
l’idée du projet.
Les choses sérieuses, si l’on peut dire, démarche de projets adaptée aux
commencent avec le groupe des lou- attentes, aux caractéristiques et aux
veteaux et jeannettes qui ont entre 8 besoins des jeunes. Le scoutisme, c’est
et 11 ans. C’est le temps du jeu et des l’apprentissage de la démocratie avec
camps d’été. Ils deviennent ensuite une volonté de construire ensemble les
“scouts et guides” jusqu’à 14 ans. Cap choses”, décrit Claire Rivet.
alors sur l’aventure, les jeux de pistes… À partir de 17 ans, bienvenue chez les
À l’adolescence, on rentre dans le grou- compagnons. On est alors assez mûr
pe des pionniers et caravelles. Pour- et expérimenté pour voir plus loin. De
quoi ne pas organiser un festival, un quoi s’engager alors sur des projets de
film ? “On est toujours dans une séjours à l’étranger en lien avec des
actions de solidarité internationale,
de protection de l’environnement. Tout
se mérite et c’est aux candidats au
voyage de trouver des fonds, de monter des dossiers de subventions, de se
confronter finalement aux réalités du
monde. “Le scoutisme reste une école
Poêle Mixte InDuo Combustion de pellets ou de bûches.
de la vie et d’apprentissage qui sert
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ensuite dans la vie courante.”
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toujours plaisir à se retrouver parfois en très grand
nombre comme ce fut le cas à Ornans en 2010.
18
PONTARLIER
ÉCONOMIE
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
151 000 personnes en H.L.M.
Surendettement :
11 % sont des frontaliers
C’est un point qui inquiète les services de l’État. Venu présenter
le plan de lutte contre la pauvreté en Franche-Comté,
l’ancien syndicaliste François Chérèque a évoqué la force de
l’emploi frontalier… et sa faiblesse. “Les frontaliers ont un taux
d’endettement supérieur aux non frontaliers” explique-t-il.
ls gagnent bien leur vie.
Mais restent fragiles. En
substance, voilà le paradoxe révélé par François
Chérèque sur les frontaliers. L’ancien syndicaliste de
la C.F.D.T. devenu Inspecteur
Général des Affaires Sociales a
présenté à Besançon le 20 septembre les axes du plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale
et évoqué par la même occasion
la force de l’emploi frontalier.
Pas plus pauvre qu’une autre
région en France, la FrancheComté possède néanmoins des
particularités. Depuis 10 ans,
la population des travailleurs
se rendant en Suisse a doublé
pour atteindre le chiffre de
29 650 personnes (au 30 juin).
“Si les salaires sont en moyenne 50 % plus élevés qu’en
Franche-Comté, il existe une fragilité des travailleurs frontaliers
I
en cas de reflux vers la France.
Sur les 4 182 ménages qui ont
déposé un dossier de surendettement en 2012, 11 % étaient des
frontaliers” dit un rapporteur
de l’étude. Et d’ajouter que “cette population est en hausse du
fait de la crise.”
La préfecture porte une attention particulière à cette catégorie. Pour autant,
la Franche-Comté
n’est pas plus
4 182
pauvre qu’une
ménages autre : “Fin 2012,
en suren- 5,5 % des Francsbénéficient
dettement. Comtois
du R.S.A. (revenu
de solidarité active). 49 % sont des
femmes, 11 % ont
moins de 26 ans,
33 % sont des
familles monoparentales et 19 %
sont âgés de 50 ans
et plus.” C’est une augmentation de 3,6 % en un an contre
+ 5,1 % au niveau national. Morteau et le Haut-Doubs sont épargnés contrairement à l’Aire
urbaine ou la Haute-Saône.
Quant au logement, les conditions pour trouver un toit sont
plus favorables ici qu’au niveau
national. “65 % des ménages sont
propriétaires de leur logement.”
Quoique trouver un appartement en bande frontalière (pour
les non-frontaliers) devient une
gageure. 151 000 personnes
vivent en H.L.M. Si les ménages
ont de plus en plus de difficultés à payer leur loyer (en 2012,
981 commandements à quitter
les lieux ont été prononcés, soit
une hausse de 15 %), le Val de
Morteau, Maîche ou Montbenoît, sont épargnés. La frontière a encore de beaux jours devant
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PONTARLIER ET ENVIRONS
BANNANS
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
Le top de la décoration
Les petites mains du comice
Côté décoration, les habitants de Bannans ont mis les petits plats
dans les grands pour recevoir le 12 octobre le comice du canton de
Pontarlier. Le tout avec un art consommé du recyclage.
ù s’arrêteront-ils ? D’une année pas peu fier de ses montbéliardes,
sur l’autre, les villages d’accueil de ses paysages, de son identité.
redoublent d’efforts pour fai- Bannans en est la plus belle illusre aussi bien sinon mieux que tration. La commune abrite encol’année précédente. Qui s’en plain- re neuf exploitations agricoles et
dra ? Si les comices du Haut-Doubs quelques associations. “Tout le monont autant de succès, ce n’est pas
de s’y est mis”, note
seulement le fait d’une filière comAndré Pourny qui a
té rayonnante. Cette dynamique Tout le
pris la présidence de
repose aussi sur la mobilisation monde s’y “Comice Bannans
d’habitants, d’associations qui ont
2013”. Cette associaété opportunément invités à se est mis.
tion comprend plujoindre à la profession agricole pour
sieurs commissions :
faire du comice une grande fête
technique, animationrurale. Le concept a vite trouvé un
décoration, restauraterreau fertile dans le Haut-Doubs,
tion, publicité-com-
PUBLI-INFORMATION
O
munication… Tous les talents et
les bonnes volontés sont les bienvenus. Sans oublier l’huile de coude. André Pourny ne compte plus
ses heures passées à régler les
tâches administratives, réglementaires et les questions liées à
la sécurité. “Il faudra être prêt le
jour J”, poursuit un président qui
pourra compter sur une centaine
de bénévoles le 12 octobre.
La décoration du village prend de
plus en plus de place dans
l’organisation. “On se réunit tous
les mercredis après-midi et parfois
le vendredi soir depuis le mois
d’avril”, indique
Anne-Lise, responsable de la commission animation-décoration. L’occasion de
souligner
aussi
l’investissement de
Jacky, Josette et les
deux Claude qui ont
beaucoup œuvré
dans
l’embellissement du
L’imagination village.
Le résultat vaut le
des
coup d’œil. Un détour
décorateurs s’impose même si
vous n’avez guère
n’a pas de
d’affinités avec les
choses agricoles. Le
limites.
comice, c’est d’abord et toujours des
décorations florales et des sapins
aux entrées du village. L’équipe
déco de Bannans n’a pas ménagé
sa peine dans la découpe et la mise
en couleur de silhouettes de vaches
et veaux disséminées un peu partout dans le bourg et notamment
vers l’espace vert à l’arrière de la
mairie. La petite touche locale réside peut-être dans les mises en scènes
qui rappellent la vie paysanne
d’autrefois. Mention spéciale aux
particuliers qui se sont pris au jeu
de décorer leur propriété. “On a
organisé une vente de 2 500 enveloppes personnalisées aux couleurs
du comice”, reprend André Pourny.
Côté agricole, 600 vaches sont attendues sur l’un des plus gros comices
du Haut-Doubs. La journée comice
débutera traditionnelle avec la partie agricole. Vers 16 heures, place
au défilé folklorique avec plusieurs
chars décorés autour du thème les
animaux de la ferme. Y participent
l’école maternelle, le club du 3ème
âge, le club des jeunes, la fanfare
des Bannanas. “On aura aussi
quelques vieux tracteurs.” Les vaches
primées et les officiels dont le préfet boucleront le cortège.
Le comice de Bannans, c’est aussi
une fête familiale. Mini-ferme, structures gonflables à destination des
enfants, stand d’artisans et de produits locaux pour les plus grands.
“On propose aussi de la restauration le midi sous chapiteau.” Tout
est prévu avec l’espoir que le soleil
sera de la partie. F.C.
Le mois des comices
5 octobre
Canton de Levier, Clerval, Marchaux
12 octobre
Canton de Belleherbe, Maîche, Morteau
Pierrefontaine-les-Varans, Pontarlier, Roulans
19 octobre
Canton dʼAmancey, Baume-les-Dames
Le nouveau Suzuki S Cross
essence ou diesel,
4 roues motrices.
En route pour l’optimisme chez
Galmiche Automobiles
L’actualité est riche chez Galmiche Automobiles
où l’inauguration du nouveau hall d’exposition
coïncide avec la sortie du Suzuki S-Cross,
le 4 x 4 qui fait le bonheur de tous.
es conditions d’accueil de plus moderne et convivial”, explique
la clientèle font toujours Johane Galmiche. Pour ce faire, elle
partie des priorités chez le a sollicité le talent de Carole Renaud.
concessionnaire Suzuki. Au Cette jeune artiste du Haut-Doubs
même titre que le S.A.V. ou la qua- a réalisé une fresque murale très
lité des véhicules et autres 4 x 4 originale. “C’est un hommage aux
qui font la réputation de Galmiche anciens, sans qui ce garage
Automobiles. “On souhaitait appor- n’existerait pas.”
ter un coup de jeune à l’espace L’œuvre, puisqu’il en est ainsi,
d’exposition en lui donnant un aspect s’inspire de photos anciennes mon-
L
L’inauguration
du nouveau
hall a eu lieu
jeudi 19
septembre
en présence
de René
Arnoux,
l’ancien
champion
de F1.
Une partie
du comité
d’organisation qui a
œuvré dans
l’embellissem
ent du village
avec le
renfort de
quelques
enfants.
trant les débuts de la famille Galmiche dans l’automobile. Un flashback qui nous fait remonter sur
trois générations. On découvre un
jeune mécano en culotte courte qui nais. Plus polyvalent que jamais,
n’est autre que Roland Galmiche, le nouveau Suzuki S-Cross se veut
le père de Johane avec qui elle à la fois compact, spacieux, dynaconstruira en 2003 la concession mique et économe. Dans la gamme
Suzuki sur la zone des Grands- Suzuki, il se situe entre la Swift et
Planchants à Pontarlier.
le grand Vitara. Ce véhicule qui
L’inauguration du nouveau hall cumule les atouts d’une berline et
d’exposition s’est déroud’un S.U.V. se distingue
lée le 19 septembre
par un charme esthéLe nouveau
avec René Arnoux,
tique unique. Des lignes
l’ancien champion de Suzuki S-Cross. élégantes et affirmées
F1. Pour Johane et touqui en font probablement
te l’équipe de la concession, ce fut le plus séduisant des crossovers. Il
aussi l'occasion de présenter la der- concentre le meilleur du confort de
nière merveille du fabricant japo- conduite et notamment la technologie ALLGRIP. Cette transmission
intégrale de nouvelle génération,
exclusivité signée Suzuki, vous permet de rouler quelles que soient les
conditions. À partir d’une commande
située sur la console centrale, il suffit de sélectionner le mode le plus
approprié. Qu’il pleuve ou qu’il neige, qu’importe, pour vous il fait toujours beau. Ce crossover familial
se décline en version essence ou
diesel. Tout est conçu pour la sécurité des passagers. Disponible dès
Chez Galmiche Automobiles,
la décoration du hall
d’exposition prend une
véritable dimension artistique
avec une grande fresque
dédiée aux fondateurs
de la concession.
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LE DOSSIER
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
21
LES ÉLUS DU
HAUT-DOUBS
FACE AU CUMUL
DES MANDATS
POLITIQUE
Classement national
La question du cumul des débats fait actuellement débat sur le
plan national. C’est même l’un des chapitres les plus emblématiques du programme de François Hollande qu’il compte bien
mener à son terme rapidement. Récemment, le Sénat dont
nombre de parlementaires socialistes ont rejeté l’idée de renoncer au cumul. Quelle est la position des principaux élus du Doubs
et du Haut-Doubs ? Beaucoup de ceux qui multiplient les casquettes seront peut-être obligés de faire des choix dans le futur.
La plupart d’entre eux disent assumer pleinement leurs différentes responsabilités. La Presse Pontissalienne passe les principaux élus du Haut-Doubs au scanner du cumul.
Lesquels de nos élus
cumulent le plus ?
Jean-Louis Fousseret,
le maire de Besançon
est l’élu franc-comtois qui
cumule le plus de
mandats et de fonctions
selon le magazine
L’Express. “Injuste”
plaide l’intéressé.
S.A.I.E.M.B., et président du syndicat
mixte de l’aérodrome Besançon-La
Vèze). Sept fonctions qu’il dit assumer
à titre bénévole. “Je trouve ce classement injuste. Ces sept présidences me
coûtent en temps une semaine par an.
Or on me met au même niveau qu’un
député-maire” conteste habilement
Jean-Louis Fousseret. Ce classement,
bâti sur un calcul mathématique, mériterait donc d’être plus nuancé. Car ces
e palmarès des cumulards fonctions annexes qui font grimper le
publié récemment par le maire dans le classement des cumumagazine L’Express agite le lards - une étiquette dont il se serait
microcosme politique. Le sans doute bien passé - sont évidemmagazine a classé 1 573 élus ment moins chronophages que celles
français suivant leur nombre de man- d’un parlementaire comme Alain Chrédats politiques et les diverses fonc- tien (U.M.P.). Comment expliquer en
tions qu’ils occupent par ailleurs. effet que cet ambitieux trentenaire qui
L’enquête cible “les 38 ministres, les est à la fois maire de Vesoul, député,
577 députés, les 348 sénateurs, les 74 président de la communauté
députés européens, les 26 présidents de d’agglomération de Vesoul et présiConseil régional, les 106 présidents de dent du syndicat mixte du pays de
Conseil général ou collectivités d’outre- Vesoul et Val de Saône, pointe à la
mer, les 483 maires des villes de plus 254ème place alors que chacun de ses
trois mandats pourrait
de 20 000 habitants et les 245 présiêtre des jobs à temps
dents d’intercommunalité qui dépasplein. Cumulés, ils sont
sent les 50 000 habitants en 2013”
“Pas le
autrement plus gourannonce L’Express qui détaille sa
sentiment
mands en temps que
méthode.
les diverses fonctions
En Franche-Comté, le champion toutes d’être un
qu’occupe le maire de
catégories des cumulards est JeanBesançon. “J’ai dédié
Louis Fousseret. Le maire socialiste cumulard.”
mon action au local, à
de Besançon arrive à la 28ème place de
ce classement national dont le leader
l’économie, au logement
est Michel Delebarre (P.S.), le sénaet à la santé justifie
teur-maire de Dunkerque (26 manencore Jean-Louis
dats et fonctions). Monsieur FousseFousseret. Les différet est donc le premier des élus
rentes fonctions que
franc-comtois avec 2 mandats (maire
j’assume donnent de
et président de l’Agglo) et sept foncl’efficacité à l’élu de tertions (président du C.H.U., président
rain que je suis. Par
de la S.E.M. Micropolis, président
exemple, si je n’avais
d’Aktya, l’immobilier d’entreprises du
pas été président du
Grand Besançon, président du syndiconseil de surveillancat mixte du parc scientifique et indusce de l’hôpital, je ne
triel de Besançon, président de la
suis pas certain que le
L
projet d’I.R.F.C. (institut régional du
cancer) aurait pu avancer de la sorte.
Franchement, je n’ai pas le sentiment
d’être un cumulard” insiste Jean-Louis
Fousseret qui se dit favorable au noncumul des mandats “à condition qu’il
y ait une loi”, ce qui devrait finir par
arriver non sans peine.
Dans la catégorie des élus francs-comtois les plus titrés, Yves Krattinger,
sénateur socialiste de Haute-Saône,
arrive à la 74ème place. Il est suivi de
Jacques Pélissard, le maire (P.S.) de
Lons-le-Saunier annoncé au 108 ème
rang, ex aequo avec Étienne Butzbach, le maire de Belfort. Ce dernier
devrait toutefois se trouver plus loin
dans le classement puisque contrairement à ce qu’indique L’Express, il
n’est plus vice-président du Conseil
régional depuis qu’il a démissionné de
cette fonction. À la 208ème place, on trouve Annie Genevard, députée U.M.P.
du Doubs et maire de Morteau. Claude Jeannerot (P.S.), le président du
Conseil général du Doubs et sénateur
occupe le 318ème rang.
Ceux qui cumulent le moins sont le
député vert Éric Alauzet (868ème). Le
sénateur Jean-François Humbert et
le ministre de l’Économie et des
Finances Pierre Moscovici, se partagent le fauteuil 1 183. Une des
meilleures élèves, est la députée socialiste du Doubs Barbara Romagnan qui
n’a que ce mandat. Sa 1 369ème place
était prévisible puisque cette élue milite contre le cumul des mandats. Elle
a commencé par s’appliquer à ellemême cette règle qu’elle souhaiterait
voir se généraliser, en démissionnant
de son mandat de conseillère générale dès qu’elle a été élue député. Dans
le classement de l’Express Barbara
Romagnan est ex-æquo avec MarieGuite Dufay, qui n’est “que” présidente de la région Franche-Comté. I
205ème du classement
Annie Genevard, une des élues
du Doubs qui cumule le plus
D
Députée-maire de Morteau, Annie Genevard occupe
trois mandats et autant de fonctions.
ans le récent classement publié par le magazine LʼExpress la députée U.M.P. du Doubs arrive à la 205 ème place avec trois mandats et
autant de fonctions. En plus dʼêtre parlementaire, elle est également maire de Morteau et vice-présidente de la communauté de communes du Val de
Morteau. Elle occupe par ailleurs les fonctions de présidente du conseil de surveillance de lʼhôpital local Paul-Nappez, de présidente du Pays Horloger et de
conseillère politique U.M.P.
Annie Genevard, est dans le classement de LʼExpress, lʼélue du Doubs qui
cumule le plus après Jean-Louis Fousseret (P.S.), le maire de Besançon qui
a deux mandats et sept fonctions. Contactée par nos soins, Annie Genevard,
nʼa pas réagi à nos sollicitations.
Le président du Conseil général du Doubs Claude Jeannerot (P.S.) qui est également sénateur, arrive à la 318ème dans le classement. Il est ex-æquo avec
Martial Bourquin 318ème (P.S.), sénateur et maire dʼAudincourt entre autres.
Viennent ensuite Jacques Hélias 377ème (P.S.), maire de Montbéliard notamment, Frédéric Barbier 864ème (P.S.), député du Doubs, Éric Alauzet (E.E.L.V.)
1 041 ème, député du Doubs, Pierre Moscovici (P.S.) 1 181 ème, ministre de
lʼÉconomie, Jean-François Humbert (U.M.P.) 1 181ème, sénateur, Marie-Guite
Dufay (P.S.) 1 369ème, présidente de la Région Franche-Comté, Marcel Bonnot
(U.M.P.) 1 369ème, député du Doubs, et de Barbara Romagnan (P.S.) 1 369ème,
députée du Doubs. I
Selon L’Express,
la députée Annie
Genevard est la
deuxième élue du
Doubs qui cumule le
plus après le maire
de Besançon (photo
archive L.P.P.).
22
DOSSIER
ANALYSE
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
Des semaines de 80 heures
Patrick Genre ne se considère
pas comme un cumulard
* conditions en magasin
Pour le maire de Pontarlier qui a pourtant de multiples casquettes, tout est
une question de capacité de travail et de gestion du temps. Ses multiples
mandats et fonctions s’ajoutent à sa profession de cadre à La Poste.
G Maire de Pontarlier.
G Président de la Communauté
Ses mandats et fonctions :
de communes du Larmont.
G Conseiller régional
de Franche-Comté.
G Président du Pays du Haut-Doubs.
G Président du conseil
de surveillance de lʼhôpital.
G Président du C.C.A.S.
intercommunal de Pontarlier.
G Président de la conférence
de territoire régional de santé au
sein de lʼAgence régionale de santé.
G Co-président du comité
de pilotage de lʼAire de
proximité Mont dʼOr-Chasseron.
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a Presse Pontissalienne :Vous considérez-vous
comme un cumulard de la politique ?
Patrick Genre : Est-ce que c’est du cumul
qu’en tant que maire de Pontarlier je sois
président du conseil de surveillance de
l’hôpital ? Si je ne le présidais pas, j’en
serais de toute façon membre en tant que
maire de Pontarlier. Pareil pour la C.C.L.
où de toute façon je siégerais, même si je
n’en étais pas le président. Je suis quelqu’un qui n’aime pas faire les choses à moitié. Il y a en effet rien de pire de voir un
élu qui a vingt casquettes différentes et
qui ne peut pas assumer.À chaque fois que
je m’engage dans une fonction, je me demande avant si je suis capable de l’assumer.
Pour l’instant, c’est le cas.
L
Patrick Genre : “Si on peut
parler de cumul en
ce qui me concerne, c’est peutêtre seulement entre mon mandat de maire et de conseiller
régional.”
Les Cordons
Bleus en direct
de la cuisine
de France Bleu
Besançon
© Arnaud Castagné
francebleu.fr
vu d'ici
son temps. Depuis 19 ans que je suis élu,
j’ai appris à gérer mon temps. Je suis droit
dans mes bottes, ce que je prends comme
missions, je l’assume. C’est là l’essentiel.
L.P.P. : Donc à vos yeux, il y a cumul et cumul !
P.G. : Il faut faire la distinction. Est-ce que
ma mission à l’hôpital est du cumul ? Non,
car j’estime que c’est essentiel pour la ville-centre du Haut-Doubs d’être impliqué
dans l’avenir de l’hôpital. La C.C.L., c’est
pour moi des responsabilités et des soucis supplémentaires mais je n’envisagerais
pas que le maire de la ville-centre ne soit
pas à la tête de la C.C.L., il y a une logique.
Je commencerais à me poser la question
de la pertinence du cumul si j’avais des
mandats qui m’éloignent du territoire. Ce
L.P.P. : Mais comment faites-vous pour assumer n’est pas le cas. Si on peut parler de cumul
toutes ces fonctions alors que vous avez conser- en ce qui me concerne, c’est peut-être seulement entre mon mandat de maire et de
vé votre emploi de cadre à La Poste ?
P.G. : Certaines fonctions ne me prennent conseiller régional.
pas beaucoup de temps comme par exemple
la Conférence de territoire de santé. Ce L.P.P. : Donc un parlementaire qui est maire où présont quelques réunions par an, une dizai- sident d’un exécutif local, là c’est du cumul à vos
ne, réparties sur les quatre départements yeux ?
francs-comtois. Pour le reste, je tiens à gar- P.G. : J’ai trouvé aberrant que les sénateurs
der un pied dans la vie professionnelle veuillent s’exclure de la loi sur le nonpour une question d’équilibre. Je fais envi- cumul. Le critère qui aurait dû être posé,
ron 25 heures par semaine à La Poste mais c’est celui de la taille des collectivités que
j’ai la chance de pouvoir faire ce travail l’on gère. Comment peut faire le maire
souvent tôt le matin, je peux également d’une grande agglomération pour être ausfaire du télé-travail. Tant que La Poste si parlementaire ? Je me le demande. Pour
accepte ce principe, tout va bien. Au final le maire d’une petite commune, les choses
en effet, ça fait des semaines entre 70 et devraient être vues différemment.
80 heures de travail, sans compter toutes
les représentations le week-end, liées à L.P.P. : Manque-t-il en France un vrai statut de l’élu ?
mes mandats. Mas journées commencent P.G. : Certainement. Moi j’ai l’avantage
souvent à 5 heures et se terminent le soir d’être fonctionnaire, mais le système de
à 23 heures. Personne ne m’oblige à le fai- retrouver son emploi après un ou plusieurs
re, c’est un choix personnel que j’assume. mandats, ça n’existe pas dans le privé,
comment le mettre en place ? Ce qui me
L.P.P. : À l’heure où une loi se prépare, le cumul est paraît aberrant par exemple c’est que le
maire d’une petite commune
de plus en plus impopulaire ?
ne touche pas plus de
P.G. : Souvent parce que les gens croient
que quand on cumule des mandats on “Une
800 euros par mois. On ne
cumule toutes les rémunérations, ce qui
pas en effet faire vivre
question de peut
n’est évidemment pas le cas. Le maximum
sa famille avec ça. Il faut
qu’un élu peut percevoir tous les mois, c’est respect par peut-être réfléchir à ce genmoins de 9 000 euros. Je suis bien loin de rapport à
re de questions si on veut
ce chiffre… À part mes trois mandats élecrésoudre une partie du protifs, toutes les autres fonctions ne sont pas l’électeur.”
blème. Peut-être faut-il égarémunérées.
lement trouver un système
qui permette à un élu, issu
L.P.P. : Vous n’avez jamais le sentiment que vous
du privé ou du public, de
avez quelques fonctions de trop ?
bénéficier d’une période de
P.G. : C’est juste une question de respect
six mois à l’issue de son
par rapport à l’électeur ou l’organisme qui
mandat pour remettre à
confie une mission. Si je dis “oui”, c’est que
niveau ses connaissances
je peux assumer. Et je pense que s’il y a
et ainsi pouvoir se réintéun point sur lequel je ne suis pas critigrer plus facilement dans
quable, c’est bien ma présence sur le terla vie professionnelle. Ce
rain. Je pense que personne ne peut la
système pourrait inciter
remettre en question. J’estime en fait que
plus d’élus issus du privé
la notion de cumul, c’est avant tout une
à s’engager. I
Propos recueillis par J.-F.H.
question de gestion et d’organisation de
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
BANNANS
23
36 ans d’expérience publique
Claude Dussouillez :
“Pour moi, c’est un vrai métier”
En plus de ces mandats politiques, Claude Dussouillez gère deux syndicats de collecte et de traitement des déchets. Au total, cela représente une trentaine de salariés pour un budget de 30 millions d’euros.
près avoir testé durant de communes.
un mandat les bancs du Claude Dussouillez se sent comConseil général, il a pré- me un poisson dans l’eau entre
féré s’investir à fond à la toutes ces responsabilités. “Cela
tête d’exécutifs locaux. Jouer les s’apparente plus à de la gestion
subalternes ne l’intéresse pas. de collectivités publiques qu’à de
Claude Dussouillez ferraille la politique politicienne. C’est plus
depuis 36 ans sur la scène poli- intéressant d’être à la tête
tique du Haut-Doubs. Presque d’exécutifs qui s’imbriquent en
un record. En 1983, après un cascade”, explique Claude Dusmandat de conseiller municipal, souillez sans nier que son pasil prend en main les destinées de sage au Conseil général lui a
sa commune. Fonction qu’il occu- apporté un surcroît de notoriété
pe toujours et qui lui a permis sur le plan local.
d’être aussi élu en 2008 à la tête Pas toujours apprécié pour son
de la communauté de communes
côté fonceur indéFrasne-Drugeon. À ce double
pendant ou sa
mandat, s’ajoute la présidence Un
folie des grandu S.M.C.O.M. Le syndicat mix- professionnel deurs, l’élu de
te de collecte des ordures ménaBannans montre
de la chose néanmoins une
gères s’étend sur trois communautés de communes, 37 publique.
vraie capacité à
communes, soit 18 000 habitants.
concrétiser les
Du S.M.C.O.M. à Préval, il n’y a
projets.
Le
qu’une fonction supplémentaire
S.M.C.O.M. a
à saisir pour ce professionnel de
changé du tout
la chose publique. Le syndicat de
au tout depuis
traitement des ordures ménaqu’il a pris les
gères, ou Préval, intervient sur
commandes en
70 % du département, soit 205
1995 suite à
communes et 14 communautés
Lucien Bôle. “Au
A
départ, il s’agissait juste de négocier un marché avec un prestataire de services. On a beaucoup
évolué avec la mise en place du
réseau de déchetteries qui a permis la réhabilitation des
décharges. Aujourd’hui, on est
plus engagé sur un mandat administratif avec la mise en place des
collectes incitatives. C’est le gros
chantier actuel.”
Sous sa casquette de président
de Préval, il vient de trouver une
solution pour la valorisation de
la chaleur produite en été à l’usine
d’incinération. Cette énergie sert
depuis quelques mois à déshydrater du fourrage dans le cadre
du projet Desia 25. Au niveau
développement intercommunal,
Claude Dussouillez n’est pas en
reste. Il suffit de voir la taille de
la zone d’activité en cours
d’aménagement à l’entrée du Bulle. “Les journées sont bien remplies. On a parfois des semaines
très chargées et beaucoup de
réunions le soir”, reconnaît Claude Dussouillez qui exerce aussi
d’autres représentations périphériques au Pays du Haut-
Doubs, au Syndicat mixte Doubs député ou un sénateur garde un Claude
très Haut-Débit et au syndicat mandat local. “Ce sont des bons
mixte des milieux naturels du ambassadeurs de leur collectivi- Dussouillez a fait le
Haut-Doubs.
té. Je serais plus partisan de limi- choix de s’investir
L’appât du gain guide-t-il son ter le renouvellement des man- complètement dans
investissement ? “Si je compte dats.” Pour conclure, il constate
par rapport au temps passé, je ne que la fonction qui l’occupe, cel- ses
suis vraiment pas payé cher, sans le de maire, est inversement pro- mandats et fonctions.
oublier les frais de déplacement. portionnelle au budget concerC’est presque un sacerdoce”, pour- né. “Je devrais passer seulement C’est peut-être le seul
suit celui qui tout confondu gère 16 % de mon temps de travail et, élu à temps
une trentaine de personnes en en fait, la mairie m’accapare beaugestion directe. Sur la question coup plus, parfois jusqu’à 40 %.” I plein du
F.C. Haut-Doubs.
des cumuls, il estime logique qu’un
DOSSIER
DOSSIER
24 La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
CANTON DE MOUTHE
Jean-Marie Saillard
L’élu du canton de Mouthe cumule, mais selon lui à
un niveau qui ne lui fait pas perdre le sens de la
proximité et des réalités. Il en fait plutôt un argument.
9
GRAND VOYANT MÉDIUM
G Maire des Villedieu.
G Conseiller général.
Trois mandats électifs Ses mandats et fonctions :
Une mauvaise loi selon
heures du matin ce vendredi
matin : Jean-Marie Saillard
accueille en tant que président
de la communauté de communes
des Hauts-du-Doubs une délégation
suisse à Mouthe sur le thème du tourisme. À 10 h 30, il fait un saut au siège de la communauté de communes,
toujours à Mouthe, pour régler quelques
Mr. DOUNO
affaires courantes. Entre 11 h 30 et
12 heures, l’homme enlève sa casquette
d’élu pour enfiler sa blouse d’artisan.
Technicien en électroménager, il effectue une livraison chez un client. Après
un début d’après-midi consacré à des
obligations familiales, il enchaîne à la
communauté de communes. Voilà le
quotidien d’un maire d’une commune
du canton de Mouthe.
G Président de la Communauté
de communes des Hauts-du-Doubs.
G Président de lʼassociation
Haut-Doubs Nordique.
G Vice-président
dʼEspace Nordique Jurassien.
G Membre du conseil dʼadministration
du comité départemental du tourisme.
G Membre du S.Y.D.E.D.
(syndicat dʼélectricité).
G Membre du syndicat mixte
du très haut débit.
de 200 habitants, président d’une communauté de communes de 2 600 habitants et conseiller général d’un canton rural de montagne.
Bien que titulaire de ces trois mandats ainsi que d’autres fonctions liées
à ces mandats, pour Jean-Marie
Saillard, la notion de cumul est toute
relative. “Je suis dans des collectivités
de faible taille. Il faut vraiment faire
la différence avec des mandats nationaux. D’ailleurs, j’estime qu’un mandat national devrait forcément être cou-
Jean-Marie
Saillard,
trois mandats
locaux et
quelques
fonctions
annexes.
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Pontarlier avec à son actif, des années
d’expérience dans la pierre.
Vous avez rejoint récemment l’équipe de Square Habitat
Pontarlier. Qu’est-ce qui vous a motivé ?
Lionel Griffond : J’ai toujours vécu sur ce secteur et j’y suis très attaché. Ce Haut-Doubs
et ses valeurs m’ont forgé. J’ai fait le choix de
rejoindre Square Habitat car je me retrouve
pleinement dans l’esprit de ce réseau d’agences
immobilières du Crédit Agricole : Etre utile
au territoire, efficace dans la discrétion et toujours en recherchant l’intérêt premier de ses
clients. Alban Foulquier et ses équipiers m’ont
donc facilement convaincu que ma place était
désormais avec eux chez Square Habitat.
Vous connaissez parfaitement les caractéristiques du
marché de l’immobilier local. Quelles en sont les perspectives ?
L.G. : Les trois premiers trimestres 2013 ont
montré un tassement du marché, tant sur les
prix que sur les volumes de vente. Nous n’avons
pas eu le dynamisme des dernières années
mais nous ne connaissons pas non plus le
ralentissement observé au niveau national.
Les perspectives sur 2014 sont pourtant globalement favorables. Pour les vendeurs car
la demande est toujours présente et les prix
n’ont pas subi de décote importante ; pour les
Spécialiste du retour immédiat de l’être aimé.
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acquéreurs car les taux d’intérêt sont historiquement bas et l’attractivité de notre zone
ne se dément pas. Toutefois une ombre au
tableau subsiste, c’est l’éventuelle suppression du droit d’option pour les frontaliers dont
on ne mesure pas encore pleinement l’ensemble
des effets.
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plé à un mandat local histoire de garder un vrai lien avec le terrain” estime l’élu qui pense au passage qu’il y
aurait “d’abord des économies à faire
en réduisant le nombre de parlementaires.”
Pour lui, il n’y a aucun chevauchement
entre ses fonctions de conseiller général et de président de com’com, au
contraire, une vraie complémentarité. Même chose pour l’hôpital de
Mouthe dont il était le président jusqu’en décembre dernier, il pense que
c’est “grâce au fait que j’étais conseiller
général que j’ai pu suivre d’aussi près
le dossier de réhabilitation de l’hôpital.”
La loi en préparation sur le non-cumul
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n’a à ses yeux aucun intérêt, sauf
peut-être de laisser la place parfois à
d’autres talents sur certains mandats.
Pour Jean-Marie Saillard, le cumul
n’est pas condamnable, sauf quand il
a pour effet de confier une multitude
de mandats à une même personne qui
n’assument pas une présence derrière. L’élu de Mouthe ne se considère
pas dans cette catégorie. Il ne voit pas
non plus le cumul comme une
recherche de revenus supplémentaires.
Car quand il a été élu conseiller général en 2004, Jean-Marie Saillard a
renoncé à 80 % du chiffre d’affaires
de son entreprise. I
J.-F.H.
Christian Bouday
Un opposant assumé
au cumul des mandats
Un mandat, une fonction et rien d’autre pour le conseiller
général du canton de Pontarlier qui déclare : “Je ne suis pas
un cumulard et je suis contre le cumul des mandats.”
hristian Bouday, le conseiller général
du canton de Pontarlier s’agace lorsqu’on l’interroge sur le cumul des mandats pour deux raisons. La première
est qu’il n’est pas directement concerné par
le sujet. “Je ne suis pas cumulard et je suis
contre le cumul des mandats” répond l’élu. En
effet, Christian Bouday n’a qu’un seul mandat, celui de conseiller général. Il occupe par
ailleurs la fonction de président
du syndicat mixte du Mont d’Or
qui gère la station de Métabief. “Pas assez
“Je suis au S.M.I.X. parce que
loin, pas
le Conseil général est le finanassez
vite.”
ceur” affirme-t-il. Comprenez
que sans cet engagement du
Département pour la station,
M. Bouday n’aurait pas brigué
cette fonction.
La seconde raison pour laquelle il s’agace est qu’il fait partie
C
Les acquéreurs d’aujourd’hui pourraient-ils donc voir
la valeur de leur maison baisser dans les mois et années
à venir ?
L.G. : Depuis des années, la pénurie de biens
comme le dynamisme économique local contribuent fortement au maintien des prix, voire
à leur augmentation et ce phénomène devrait
continuer.Toutefois, afin de sécuriser les acquéreurs d’aujourd’hui, Square Habitat a mis en
place sa Garantie Revente 5 ans qui assure
les acheteurs contre les risques de revente à
perte en cas de coup dur. C’est la seule agence immobilière locale à offrir un tel niveau de
garantie lors de l’achat d’un bien. Cela traduit pour moi ce souci permanent du client
et de la préservation de ses intérêts. I
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Christian
Bouday a été
maire de
La RivièreDrugeon.
des élus farouchement opposés au cumul des
mandats et qui regrettent que les parlementaires tardent à voter la loi. L’ancien maire de
La Rivière-Drugeon est resté fidèle à ses convictions. Lorsqu’il a été élu conseiller général en
2004, il a achevé son mandat de maire avant
d’abandonner la vie municipale. “J’ai choisi
de laisser ma place” raconte-t-il. Le conseiller
général ne cache pas son exaspération dans
un débat où beaucoup d’élus semblent défendre
leurs intérêts. “Je trouve qu’on ne va pas assez
loin et pas assez vite sur le non-cumul. Tous
les élus qui sont patrons de plusieurs exécutifs ont toujours de bonnes raisons de justifier
leur choix. Or, ils ne peuvent pas faire le travail sans passer par des intermédiaires. D’une
certaine manière, ils emprisonnent le pouvoir”
estime Christian Bouday. Le non-cumul permettrait selon lui de diversifier et de renouveler “la classe politique et les idées. Ce serait
salutaire pour faire respirer la démocratie.” I
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
FRASNE
DOSSIER
DOSSIER
25
Amalgame entre fonctions et mandats
Philippe Alpy :
“On ferait mieux de travailler
sur la réforme des retraites”
Maire à fort investissement associatif,
Philippe Alpy estime que ce débat sur le cumul des
mandats n’a d’autre utilité que de détourner
l’attention sur des sujets plus sensibles.
*Offre soumise à conditions
A
vec ses mandats de lippe Alpy n’en demande pas G.A.E.C. des Lancieux, sans
maire et de vice-pré- plus sur ces engagements poli- oublier son engagement au sein
sident de la commu- tiques. C’est qu’il doit encore de l’A.D.M.R. où il occupe la
nauté de communes se libérer du temps pour assu- fonction de vice-président au
Frasne-Drugeon, Phi- mer sa part de travail au niveau national. “Cela me prend
Philippe Alpy estime qu’il y a d’autres priorités à résoudre
avant de s’attaquer au cumul des mandats.
*
en moyenne un jour et demi par
semaine”, explique celui qui
s’est toujours investi dans le
tissu associatif.
C’est presque de l’atavisme chez
les Alpy. “Dans ma jeunesse,
quand mon père était maire de
Communailles-en-Montagne,
j’ai vu défiler chez nous des personnalités de premier plan comme Jacques Duhamel ou Edgar
Faure. Mais ce qui m’a le plus
marqué, c’est l’investissement
des petits élus locaux comme
mon père qui était toujours pris
par la vie de la commune.”
Philippe Alpy a grandi avec le
goût de l’engagement. Il estime que ses mandats politiques
s’articulent bien avec ses responsabilités au sein de
l’A.D.M.R. “Ce sont deux
domaines différents mais complémentaires. Le mandat associatif permet d’apporter une
tonalité authentique dans la
cohésion sociale. C’est la même
chose pour ce qui est de l’équité
de service qui représente un combat quotidien dans le monde
rural avec beaucoup de bénévoles et de salariés.” Le débat
autour du cumul des mandats
ne l’intéresse pas plus que cela.
Il serait plus opportun selon lui
de savoir de combien de législateurs on a besoin. “On croule sous les lois. On se contente
de faire des réformettes et on
met les élus locaux en pâture.
On est en train de décrédibiliser la fonction politique.”
D’autres dossiers lui semblent
beaucoup plus urgents à traiter. Exemple avec la réforme
territoriale qu’il appréciait plutôt dans sa précédente version.
Logique pour un homme de droite. “J’étais plus en phase avec
le principe de l’élu territorial.
Cela donnait une bonne maquette de travail qui allait dans le
sens d’une réduction du millefeuille. Aujourd’hui, je n’arrive
plus à comprendre l’esprit de la
nouvelle
réforme.
Cela
s’apparente plus à une usine à
gaz sans finalité perceptible. Je
pense que c’était la meilleure
stratégie à suivre si l’on voulait
décourager les citoyens.”
Autre sujet d’actualité et qui
concerne Frasne, la réforme des
élections dans les communes
de plus de 1 000 habitants avec
l’instauration des scrutins de
liste. “Jusqu’à présent il y avait
un sport national, c’était de rayer
les noms. Pour moi, cette réforme est plutôt positive car cela
va obliger les candidats à travailler en équipe sur un projet.
On n’a pas pris assez le temps
de préparer ce qui s’apparente
à un important changement de
mentalité. Cette réforme qui arrive en même temps que les élections peut aussi donner le sentiment aux citoyens qu’on cherche
à protéger les élus.”
Si le maire de Frasne ne se sent
pas submergé par ses responsabilités, c’est qu’il a depuis
longtemps appris à déléguer.
“Au conseil municipal, on a la
chance de fonctionner dans une
bonne ambiance et on prend
plaisir à se retrouver pour parler de
projets. Du coup, je
“Une
n’ai pas vu passer
manière
le temps de ce mande
dat.”
détourner La question du
cumul l’indispose
le
aussi dans le sens
citoyen.” où elle laisse planer un amalgame
entre fonction et
mandat. “C’est une
manière de détourner le citoyen des
vrais projets de
société. On ferait
mieux de travailler
sur la réforme des
retraites au lieu de
polluer le débat
public. Comme toujours, ceux qui
braillent le plus
donnent très peu de
temps à la vie collective. Je suis
écœuré en voyant
tout ce battage
médiatique sur le
cumul alors qu’en
même temps, l’État
se défausse sur la
réforme scolaire. À
se demander si
l’enfant est vraiment au cœur du
projet.” I
F.C.
26
DOSSIER
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
COMMENTAIRE
La présidente de Région
Marie-Guite Dufay :
“C’est une excellente loi”
a Presse Pontissalienne : C’est un choix
délibéré que de n’occuper qu’un seul
mandat ?
Marie-Guite Dufay : Bien sûr. J’ai toujours considéré qu’une fonction exécutive nécessitait un temps plein. Cela
ne signifie pas que l’on passe 24 heures
sur 24 à la fonction mais la vie est
faite aussi d’engagements professionnels et familiaux. C’est une question d’équilibre de vie. Et d’efficacité
aussi, d’où la nécessité de n’être que
L
sur un seul mandat. Selon moi, c’est
impossible d’exercer deux mandats
et de continuer à être aux côtés de
nos concitoyens. Pour être efficace
dans l’action publique, il ne faut pas
être déconnecté de la vie quotidienne.
La défense du non-cumul selon moi,
c’est aussi la défense de la parité, car
plus on laisse de postes disponibles,
puis il y a de postes disponibles pour
les femmes et ceux qui représentent
la société.
L.P.P. : La loi que prépare le gouvernement
ne va-t-elle pas trop loin ?
M.-G.D. : C’est une bonne loi, qu’il fallait faire, elle arrive tard mais elle
est bonne. Il y a ceux qui affirment
qu’un cumul pourrait être possible
entre un mandat national et le mandat de maire d’une petite ville, mais
si on commence avec ce genre d’arguments, on ne bouge plus rien.
Marie-Guite
Dufay n’a
qu’un seul
mandat.
Largement
suffisant
selon elle.
* voir conditions en agence
La présidente du Conseil
régional de FrancheComté est une farouche
adepte du mandat
unique. Une question
d’équilibre personnel,
et la seule façon de
renouveler le personnel
politique selon elle.
L.P.P. : Que pensez-vous des sénateurs qui
refusent d’entendre parler de non-cumul ?
M.-G.D. : Je ne commente pas la position de chacun, je pense juste qu’un
sénateur qui est certes le représentant des collectivités locales en France, n’a pas besoin d’être président
d’une collectivité pour représenter les
collectivités efficacement. I
Propos recueillis
par J.-F.H.
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GRAND ANGLE
Des pressions politiques
En Suisse,
il est interdit de
cumuler deux
fonctions exécutives
Le cumul des mandats chez nos voisins
est régi pas des règles précises auxquelles
s’ajoutent les orientations politiques des partis.
n Suisse comme en France pour
l’instant, il n’existe pas de règle
nationale qui interdise de
cumuler un mandat de député et un mandat exécutif local. On
retrouve ensuite des dispositions particulières dans chaque canton. À Neuchâtel, deux membres du conseil d’État
peuvent siéger comme député. “C’est
légal mais dans les faits cela n’a plus
cours car cela représente des charges
de travail énormes. D’autre part, les
partis politiques n’accepteraient plus
qu’on puisse siéger dans ces deux
assemblées”, explique Pierre Leu, chef
du service des communes au canton
de Neuchâtel.
Plusieurs conseillers d’État ont abandonné leur siège à Berne dès l’instant
où ils ont obtenu une fonction exécutive au canton. Rien n’interdit non
plus à un élu communal de siéger à
l’assemblée fédérale. Cette disposition tend de plus en plus à s’estomper. Dans certains partis politiques
E
JeanNathanaël
Karakach a
quitté ses
fonctions
communales
au Val-deTravers
le 19 mai
dernier en
devenant
conseiller
d’État
neuchâtelois.
comme au P.S., c’est tout simplement
proscrit dès le moment où la fonction
communale est considérée comme un
emploi professionnel. “C’est impossible de cumuler deux fonctions exécutives dans toute la Suisse. Dès que
vous êtes ministre d’État, il est impossible d’exercer la même fonction au
niveau du canton. Par contre, vous
pouvez tout à fait combiner une fonction exécutive et législative”, poursuit PierLes partis
re Leu.
La plupart des
politiques
conseillers commun’accepte- naux, équivalents de
raient plus. nos maires et adjoints,
siègent ainsi au Grand
Conseil de Neuchâtel.
“C’est couramment
admis car cette fonction les mobilise en tout
et pour tout deux jours
par mois”, conclut le
spécialiste. I
MOUTHE - RÉGION DES LACS
MALPAS
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
27
EN BREF
Un bar-restaurant
Frasne
Quand l’art et
la cuisine de terroir
se mettent à table
Des travaux de
modernisation de
l’accueil et de
l’agencement intérieur de
La Poste à Frasne sont
engagés jusqu’au
19 novembre à 14 h
Nouvelle signalétique,
mobilier moderne,
couleurs dynamiques,
espace clair… tout
l’aménagement intérieur
sera repensé. Pour toutes
les opérations habituelles
postales et financières,
les clients de Frasne sont
invités à se rendre au
bureau de poste de La
Rivière-Drugeon dont les
horaires seront élargis.
Des petits plats bien de chez nous sur fond
d’expositions et de soirées thématiques, voilà le
menu proposé au bar-restaurant “La bande de l’art”
ouvert depuis quelques semaines à Malpas.
vec la réouverture du restaurant du Chalet, propriété communale, c’est tout le centre du
village qui retrouve le sourire.
L’affaire était fermée depuis deux ans.
Pas facile dans ce petit coin de campagne
d’attirer des repreneurs motivés. Beaucoup y ont laissé des plumes. “On doit
nécessairement se différencier si l’on veut
faire venir les gens ici”, admet Maud
Pourcelot.
La nouvelle gérante souhaite accommoder le bon goût du terroir aux fragrances artistiques en proposant également une boutique de produits
artisanaux. Cette artiste spécialisée
dans la confection de luminaires a grandi dans l’univers de la restauration. Ses
parents ont tenu en leur temps l’Auberge de la Perdrix nichée sur les hauteurs d’Hauterive-la-Fresse. De quoi
s’initier assez naturellement aux secrets
de la cuisine de terroir. Elle exercera
par la suite ses talents en reprenant à
A
21 ans le restaurant la Pampa rue Bersot à Besançon.
L’air des montagnes jurassiennes commençait à lui manquer. Ses recherches
ont finalement abouti à Malpas où son
projet a semble-t-il convaincu les élus
locaux. Quelques coups de peinture plus
tard et La bande de l’art accueillait ses
premiers clients au début
de l’été. Elle tient boutique avec une serveuse
Des
et Pascal le cuisinier. Ce
apérosrestaurant d’une cincalèches au quantaine de places propose un menu du jour le
programme. midi et ouvre en soirée
du jeudi au dimanche.
“On privilégie une cuisine de montagne : fondue,
roëstis, salaisons, croûte
forestière, terrine maison…”, poursuit la gérante.
Ici, les murs sont mis à
Amour
L’exposition L. Amour
présente les œuvres
d’une jeune artiste
locale Laure-Anne
Lemaire à la salle
annexe des Annonciades
les 12 et 13 octobre de
9 h à 12 h et de 14 h à
18 h.
Chorale
Maud Pourcelot a aménagé une boutique de produits
régionaux à l’intérieur de son bar-restaurant.
disposition des artistes locaux. Maud
Pourcelot qui fait partie du collectif “Zone
Art Besançon” compte jouer à fond cette carte culturelle en organisant des
concerts, des soirées thématiques. “L’an
prochain, on proposera des apéros-calèches
avec les attelages des Deux Lacs. Les participants rejoindront un joli point de vue
sur le lac Saint-Point où leur sera ser-
Rayon vente au magasin 8 à Huit
25160 MALBUISSON - LAC SAINT POINT
vie une collation avant de revenir manger au restaurant. On envisage également de mettre en place des marchés
artisanaux.” Ce goût du terroir se traduit dès à présent par la petite boutique
aménagée à l’intérieur du restaurant
où il est possible de s’approvisionner en
produits locaux : pain, vins de pays, limonade, miel, bijoux fantaisie… I
L’église Saint-Pierre
accueille le samedi
12 octobre à 20 h un
événement musical peu
ordinaire avec la
présence de trois
chorales : l’union chorale
de Sainte-Croix,
l’ensemble vocal de
l’Auberson et Sotto Voce
de Franche-Comté. Ces
formations
interpréteront la miss
choralis de Franz Liszt.
Tél. : 03 81 69 31 26
Fax : 03 81 69 39 13
28
MOUTHE - RÉGION DES LACS
MALBUISSON
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
Les 19 et 20 octobre
Une collection
de collectionneurs
Le club des
collectionneurs du
Mont d’Or
regroupe
aujourd’hui
une
quarantaine
d’adhérents.
Le club des collectionneurs du Mont d’Or présente une exposition historique sur Malbuisson. L’occasion de célébrer également
les 20 ans d’une association qui collectionne un peu de tout.
L
Élevé aux “Sylvain et Sylvette”
e goût de la collection ne se commande pas.Au sein
du Club des collectionneurs du Mont dʼOr, on retrouve tous les profils socio-économiques et une palette très diversifiée de collections. Habitant à La Cluse-etMijoux, André Rousselet a gardé une âme dʼenfance.
Son dada à lui, cʼest les albums de “Sylvain et Sylvette”.
“Ma mère mʼen offrait chaque fois que je travaillais bien
à lʼécole. Jʼen ai gardé beaucoup, quelques-uns sont
abîmés”, note ce collectionneur dont la passion pour
ses héros dʼenfance sʼest réveillée à lʼâge adulte. Par
le jeu des échanges et des rééditions, il a reconstitué
les trois séries historiques, soit un ensemble de 212
albums.
Créé par Maurice Cuvillier dans les années cinquante, “Sylvain et Sylvette” raconte les aventures de deux
personnages qui incarnent le bien et vivent en harmonie avec le monde qui les entoure. “Cʼest des histoires
simples et bien imagées. Je les montre aujourdʼhui à
mes petits-enfants” conclut celui qui sʼintéresse aussi
aux cartes postales anciennes en lien avec lʼeau. I
e rendez-vous organisé les 19 et
20 octobre à la salle des fêtes de
Malbuisson est d’abord une invitation à remonter le temps jusqu’au début du XXème siècle. Malbuisson, “principale station estivale du Jura
français” cultive déjà cette petite touche
touristique qui fait tout son charme.
La bourgade compte alors 270 habitants. L’on y recense plusieurs hôtels,
des auberges, une distillerie, des scieries, sans oublier la gare du Tacot. La
société des amis de Malbuisson et du
Lac Saint-Point s’investit dans
l’amélioration des conditions du tourisme et de la villégiature à Malbuisson. Celle des Amis de la Gaule du Lac
Saint-Point agit pour la promotion de
la pêche au lac.
Les cartes postales présentées laissent à voir cette jeune station touristique Tous les
sous toutes ses facettes :
trésors
agricole, forestière, hôtedu
club.
lière, lacustre. C’est le temps
des premières villas. Le fascicule qui accompagne cette exposition dévoile également quelques jolies vues
sur le camping dans les
années soixante sans aucune habitation à l’horizon.
Les visiteurs auront également la chance de décou-
C
A
vrir une autre exposition consacrée aux
trésors du club des collectionneurs du
Mont d’Or. “Comme on a tous deux à
trois collections en cours, chacun viendra en présenter un aperçu pour cette
exposition anniversaire”, souligne Christian Guyon, le président de l’association.
Un moment privilégié qui permettra
aux adhérents de venir échanger avec
le public, d’expliquer la naissance d’une
passion, les méthodes de recherche, de
classement. On causera bien sûr philatélie, monnaie, carte postale.
Le club ne se limite pas aux grands
classiques. Il rassemble aussi des chercheurs de fossiles, des amateurs de “Sylvain et Sylvette”, des collectionneurs
de boîtes de camembert, de vieux calendriers, de cuillères à absinthe… Ces
conservateurs du patrimoine ont aussi en commun le goût du partage. Tous
se retrouvent dans cette association
fondée en 1993 par cinq passionnés. La
première exposition-bourse remonte à
août de cette même année lors de la
descente de vaches aux Hôpitaux-Neufs.
D’autres, beaucoup d’autres ont suivi.
“On a lancé des fascicules puis on a écrit
des ouvrages, ce qui nous a permis
d’investir dans du matériel d’exposition”,
indique Christian Guyon à la tête d’un
club qui compte aujourd’hui une quarantaine de membres. I
F.C.
Exposition Malbuisson - 19 et 20 octobre sale des fêtes
Le samedi de 14 heures à 19 heures
Le dimanche de 9 heures à 18 heures
Le facteur “Suze” toujours deux fois
ncien facteur pontissalien aujourdʼhui en retraite, Guy Robert est
tombé dans la “collectionnite” depuis sa plus tendre enfance. Lʼaffaire
a débuté avec les petites voitures Dinky Toys. “On collectionnait aussi les points chèque Tintin ou Lustucru qui donnaient droit à des cadeaux”,
explique Guy Robert.
De sa jeunesse, il garde le souvenir dʼune ville, Pontarlier, en profonde mutation. Son humeur conservatrice sʼest cristallisée notamment sur lʼépopée de la
Suze, breuvage qui fut en son temps fabriqué dans la capitale du Haut-Doubs.
Les boissons apéritives offrent lʼavantage dʼavoir de multiples supports promotionnels : cendrier, bacs à glace en plastique en verre, jeux de cartes, carnets sans oublier les séries de bouteilles sérigraphiées. “Ces objets liés à la
Suze restent à des prix abordables contrairement à lʼabsinthe. Heureusement
quʼil y a encore des collectionneurs. On fait œuvre de patrimoine.” I
Guy Robert
s’est pris de
passion pour
tout ce qui
touche de près
ou de loin à la
Suze.
Franche-Comté
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Vous débordez de
30
MOUTHE - RÉGION DES LACS
LABERGEMENT-SAINTE-MARIE
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
Ouverture en juillet 2014
La fruitière des Lacs investit dans un nouvel atelier
Trop à l’étroit dans ses locaux actuels,
cette coopérative s’est engagée dans la
réalisation d’une fromagerie en cours de
construction sur la nouvelle zone artisanale
de Labergement-Sainte-Marie.
ôté visibilité, il n’y 16 exploitations pour 31 agria pas photo entre culteurs.
l’ancienne et la nou- La fruitière des Lacs s’est dévevelle fruitière qui loppée au fil de plusieurs
sera construite à fusions. La série commence en
l’entrée du village côté lac 1989 avec le rapprochement
Saint-Point. Les travaux vont entre les coopératives de Laberbon train. Le chantier lancé gement et Remoray. Puis c’est
cet été durera une année pour au tour de Brey-et-Maison-duune ouverture prévue en Bois en 1992, La Planée en
juillet 2014. “Ce projet a néces- 1993 et dernièrement Chauxsité trois ans de démarche. On Neuve en 2010. “Le chalet de
a finalement trouvé une par- Labergement était conçu pour
celle de 72 ares
transformer 2,5 millions de
située sur la zone
litres de lait. Avec tous ces mouartisanale aménaLes vements, le litrage atteint
gée par la commuaujourd’hui 5,2 millions de
ne de Labergement- travaux litres de lait. L’atelier n’est plus
Sainte-Marie. Le vont bon adapté, surtout depuis la fusion
nouveau bâtiment
avec Chaux-Neuve qui a
train. d’ailleurs servi de déclic au proabritera l’atelier de
transformation, les
jet de nouvelle fromagerie. Pour
caves, le magasin
ce faire, on bénéficie d’aides de
de vente et une
l’Europe, du Conseil régional
galerie de visite”,
et du Conseil général sur le
explique Claude
matériel. À cela s’ajoute le souPagnier, le présitien du Parc Naturel Régional
dent de cette coopédu Haut-Jura sur la partie
rative qui réunit
accueil du public.”
C
RT
E
V
U
O
S
R
U
O
7J
SUR 7
Claude Pagnier
en compagnie
des
sociétaires
de la fruitière
des lacs impliqués dans la
commission
nouvelle
fromagerie.
Le futur atelier prend en comp- bier. “On fonctionne avec quatre Pagnier qui procédera à deux
te une éventuelle augmenta- maisons d’affinages : Petite, recrutements supplémentaires
tion de capacité. Les quatre Arnaud, Juramonts, sans dans la perspective du nousalariés et les deux apprentis oublier notre affineur histo- veau bâtiment. “Cet outil prend
qui leur prêtent main-forte pro- rique à savoir Gojon en Hau- en compte la pénibilité du traduisent du comté et du mor- te-Savoie”, poursuit Claude vail. Il permettra de valoriser
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le lait en fonction des potentialités”, observe un président
de coopérative bien conscient
des enjeux qui pèsent sur la
filière comté. I
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BIEF-DU-FOURG
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
33
Retour d’expérience
Du comté aux plaquettes bois :
innovant et pas cher
La fruitière du plateau de Nozeroy utilise depuis plus de six ans
une chaufferie automatique au bois déchiqueté. Elle économise 35 000 euros par an par rapport à une installation au fioul.
a plupart des coopéra- respondent bien aux besoins
tives fromagères de la énergétiques d’une fromagerie.
filière comté fonction- Peu ont osé s’aventurer vers des
nent encore avec des solutions en bois énergie.
chaudières au fioul. Parce La fruitière s’est engagée sur
qu’elles sont en capacité de four- cette voie en 2007. “On a profinir rapidement beaucoup de té d’investir dans une nouvelle
chaleur, ces installations cor- fromagerie avec pour objectif
d’améliorer les conditions de
travail et de réduire le coût énergétique”, explique Fabienne Vionnet, présidente d’une coopérative regroupant 33 producteurs.
Cette structure transforme
9,5 millions de litres de lait
essentiellement en comté avec
un complément en morbier et
raclette.
Le choix d’une chaufferie automatique à bois déchiqueté s’est
assez vite imposé malgré le
manque de recul vis-à-vis de ce
type d’installation en filière comté. “On avait la chance de disposer d’un fournisseur installé
à Cuvier”, note Benoît Marmier,
autre sociétaire de la fruitière.
Une chaudière au fioul fournit
de la vapeur pour chauffer les
cuves. Une chaudière bois fournit de l’eau chaude qu’il faut
stocker pour répondre aux pics
de consommation notamment
à l’heure de la fabrication. D’une
puissance de 250 kW, la chaudière bois de la fruitière du plateau de Nozeroy est couplée avec
trois ballons d’hydro-accumulation de 3 000 litres chacun.
L
Le surcoût de la chaudière à bois déchiqueté
est largement compensé par la différence de prix entre les plaquettes et le fioul.
Cette chaudière écologique a
été lancée au printemps 2007
à l’ouverture du nouvel atelier.
“On a eu des soucis de réglage.
Ces installations sont très pointues et particulièrement sensibles à la qualité des plaquettes”,
indique Benoît Marmier sans
nier ces problèmes de mise en
route.
Une installation en bois énergie coûte pratiquement le double
d’une solution fioul. “À l’époque,
on a pu bénéficier de 50 % d’aide.
Aujourd’hui, on ne serait plus
du tout à ce niveau de soutien”,
apprécie Fabienne Vionnet. Les
sociétaires estiment aujourd’hui
avoir fait le bon choix. Les différences de prix entre les énergies renouvelables et les carburants fossiles n’ont cessé de
croître. En 2012, le
prix des plaquettes
3
1 600 m par rapport au
fioul varie dans un
de
rapport de un à
plaquettes trois. “On consompar an.
me 1 600 m3 de plaquettes par an. Ce
qui nous permet
d’économiser près
de 140 000 litres
de fioul par an et
300 tonnes de
CO2.” Vive la transition énergétique
au pays du comté. I
Fabienne Vionnet, la présidente de la coop, et Benoît
Marmier, autre sociétaire,ont toutes les bonnes raisons de
se frotter les mains devant le silo à plaquettes
qui leur fait réaliser de belles économies.
34
VALDAHON - VERCEL
ÉPENOUSE
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
Insolite
La cueillette des champignons interdite aux étrangers
Ce ne sont pas des champignons mais une prune que vous récolterez
en ramassant des cèpes ou des chanterelles dans les bois d’Épenouse,
à proximité de Vercel. Seuls les habitants sont autorisés à remplir
leur panier. La mairie explique son choix et le défend.
Des
trompettes
de la mort
et des chanterelles qui ne
viennent pas
d’Épenouse…
Si vous n’êtes
pas du
village, il est
interdit de les
ramasser.
VALDAHON
automne, ah, cette belle période ! Celle où les
feuilles tombent, celle
où les champignons
poussent. Un décor presque
mélancolique, où, avec votre
panier en osier dans une main
et votre bâton dans l’autre, vous
partez à la recherche des champignons. N’allez pas partout !
Dans la forêt d’Épenouse - 200
hectares environ - le cueilleur
est attendu au coin du bois.
Ici, la commune interdit à tout
étranger au village, c’est-à-dire
celui qui ne paye pas ses impôts
L’
Début novembre
Les miniatures voient grand
Après l’immense succès de la première édition où 4 800 visiteurs avaient admiré
les miniatures, l’association “L’autorail du Haut-Doubs” organise le deuxième
salon du modélisme samedi 2 et dimanche 3 novembre. Surprises à la clé.
e premier coup d’essai fut un
coup de maître. En 2012,
l’association Autorail X-2800
basée à Valdahon cherche de
l’argent pour restaurer son train qu’elle
répare, lentement mais sûrement, en
gare de L’Hôpital-du-Grosbois. Sous
l’impulsion de son président Mickaël
Billerey, elle se décide à lancer “le
salon des miniatures”. En un weekend, la manif ’ cartonne. 4 800 spectateurs débarquent au gymnase du
Valdahon. “On n’en revenait pas” se
souvient après coup le président. Avec
l’argent récolté, les bénévoles ont pu
réparer et racheter des pièces pour
l’Autorail (cette fois-ci en grandeur
nature) qu’ils réparent (voir notre édition de juin).
Pour ne pas changer une équipe qui
gagne, les amoureux du rail relancent sur 1 600 m2 le “2ème salon HautDoubs miniatures”, pluridisciplinaire mais à majorité ferroviaire. “Les
plus grands clubs de l’Est seront présents dont 14 réseaux de haut niveau.
La tête d’affiche sera le réseau de 27
mètres “Viaduc Bolozon”. Ce dernier est rareLe réseau ment présenté en raison
de son envergure. Mais
de 27
c’est un véritable chefd’œuvre : il reproduit
mètres
des sites mythiques de
“Viaduc
la ligne des Carpates”
Bolozon”. annonce l’association.
Dans les autres disciplines, des mini-montgolfières avec démonstration en extérieur, des
avions et hélicoptères
avec simulateur de vol
et démonstration en
L
ici, de ramasser des champignons. C’est, selon nos sources,
la dernière commune à avoir
pris cette décision en le formulant dans un arrêté municipal
après que le village de Passonfontaine (proximité d’Avoudrey)
ait cassé le sien interdisant également la cueillette il y a
quelques années.
Maire de la commune
d’Épenouse, Jean-Pierre Leclercq
ne veut pas faire de publicité
sur cette affaire. Mais il explique,
rationnellement, comment est
arrivée cette décision qui ne
date pas d’hier. En effet, l’arrêté
municipal remonte à 1995 :
“Nous avions pris cette décision
après avoir été envahis par les
Suisses et les Roumains, dit-il.
Que des gens viennent de
l’extérieur pour ramasser
quelques champignons, ça ne
dérange pas. En revanche, qu’ils
viennent à 8 en camions et qu’ils
nous envahissent en prenant
30 kg de cèpes, ça non. On en
avait ras-le-bol. Je l’ai vu de mes
propres yeux.”
En effet, si le phénomène a baissé d’intensité depuis quelques
années, il est arrivé que des
champignonneurs viennent avec
des sacs-poubelle pour les rem-
Lʼ
plir… et ensuite
les revendre. “Les
Suisses les épluchaient même sur
place pour avoir
moins de poids à
la
frontière”
explique le premier
magistrat.
Aujourd’hui, se
balader avec un
“Ils
panier est donc
amendable. Si le
venaient
garde-forestier
à
8 et en
l’explique une première fois au
camion.”
contrevenant sans
verbaliser, il peut
ensuite dresser un P.V. et une
amende 20 euros. “On a déjà vu
des personnes revenir quelques
minutes après leur avoir dit que
c’était interdit. À partir de là,
on met l’amende et on écrase la
cueillette” dit l’édile. Auparavant, elle était donnée aux maisons de retraite des environs
mais pour des raisons de risque
sanitaire, ce n’est plus le cas
aujourd’hui. Et si vraiment le
contrevenant ne voulait pas
obtempérer, la gendarmerie
serait alors saisie du dossier.
Amer le champignon ! I
E.Ch.
Ce que dit la loi
article 547 du Code civil précise que les champignons
appartiennent au propriétaire du terrain sur lequel ils
poussent, que la forêt soit privée ou publique. Dans
les forêts communales, comme dans les forêts domaniales,
la cueillette des champignons est tolérée, mais ce nʼest pas
un droit absolu. La preuve ici à Épenouse. I
4 800 visiteurs pour la première
édition ! Les bénéfices permettent
de restaurer un vrai train.
Des nouveautés cette année
dans les réseaux présentés.
plein air sont prévus. Des bateaux et
voitures radio-télécommandées animeront l’autre partie du gymnase.
“Nous mettons un point d’honneur à
ce que cette exposition soit comme l’an
dernier “interactive” avec les visiteurs.
Ainsi, ils pourront s’exercer au pilotage d’avion via un simulateur. Un
réseau de trains aussi sera à disposition pour les enfants, un circuit voiture, des pupitres de locomotive fonctionnels, etc.” annonce Mickaël Billerey.
De quoi ravir petits et grands. I
Salon des Miniatures au gymnase de Valdahon
Samedi 2 novembre de 12 heures à 20 heures
et dimanche 3 novembre de 10 heures à 18 heures
Entrée 4 euros, gratuit - de 12 ans accompagnés
Renseignements : www.x2800-hd.com
E.Ch.
VALDAHON - VERCEL
VALDAHON
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
35
Mieux informer les retraités
“Quels moyens financiers
pour les retraités ?”
C’est le sujet d’une conférence mardi 22 octobre à Valdahon.
Pour beaucoup de nos retraités, les pensions mensuelles annoncées de
1 600 euros pour un homme, 1 000 pour une femme, sont rarement
atteintes. Il existe des aides. Encore faut-il les connaître…
ls sont de plus en plus
nombreux. D’ici 2050 en
Franche-Comté, une personne sur trois aura plus
de 65 ans et basculera à
la retraite. Avec quel volume
de pension ? Difficile à dire. Dès
maintenant, certains veulent
réagir par rapport aux situations de souffrance que vivent
certains retraités lorsqu’il s’agit
de boucler une fin de mois. “Les
Français ont peur de vieillir. Ils
ont aussi peur de perdre leur
pouvoir d’achat. L’objectif est
d’informer les retraités qu’il
existe des aides parfois sousutilisées. Souvent, on ne les
connaît pas. Nous nous sommes
d’ailleurs rendu compte que les
fonds européens étaient sousutilisés” témoigne Jean-François Robert, président de
l’Institut régional du Vieillissement qui organise, avec le
Comité départemental des
retraités et personnes âgées
(C.O.D.E.R.P.A.) et le Conseil
I
général du Doubs, un colloque
mardi 22 octobre (à partir de
8 h 30 - Espace Ménétrier)
autour de cette question des
moyens financiers et des aides
qui peuvent ou non être apportées. Le montant moyen des
retraites mensuelles annoncé
en France est de 1 600 euros
pour un homme et de
1 000 euros pour
une femme. “C’est
“Des
une valeur qui
aides sous- pour beaucoup
n’est pas atteinte”
utilisées.” relate Jean-Marie
Bart, président du
C.O.D.E.R.P.A.
C’est d’autant
plus vrai pour les
femmes qui ont eu
des
carrières
entrecoupées ou
pour un couple
dont le conjoint
est en maison de
retraite, établissement qu’il faut
évidemment payer.
D’ici à la fin d’année, ce sont
les Départements, en charge
des questions sociales, qui doivent répondre en partie à ces
questions. Le Schéma Départemental d’Organisation Sociale et Médico-Sociale qui devra
être voté pourrait mettre l’accent
sur les personnes âgées dans
le Département.
Plusieurs intervenants participeront à cette conférence valdahonnaise. L’I.N.S.E.E. d’abord,
qui fera un état des lieux des
conditions de vie des retraités
en chiffres, puis il sera question du pouvoir d’achat des
retraités et l’évolution du niveau
des retraites au cours des dernières décennies par Philippe
Pihet, de l’A.R.R.C.O. (Association pour le Régime de Retraite Complémentaire des salariés). Échanges et débats
animeront cette matinée avec
des élus.” I
E.Ch.
La question
des pensions
de retraite
sera au cœur
des débats.
Participer : Colloque “Quels moyens financiers pour les retraités ?” mardi 22 octobre
à partir de 8 h 30 à l’Espace Ménétrier de Valdahon (jusqu’à 13 h 30).
Tél. : 03 81 41 90 36 ou [email protected]
36
SANTÉ
SANTÉ
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
Le syndrome post-polio
La polio
n’a pas dit
son dernier mot
Jean-Claude
Bernard,
à gauche,
bénévole de
l’A.P.F. du Doubs,
et
Étienne
Kauffmann,
le directeur
de l’association.
Si la maladie est éradiquée depuis
des années en France,
les anciens malades de la polio
risquent presque tous d’être confrontés
à des séquelles encore méconnues
de la plupart d’entre eux :
le syndrome post-polio.
e nombre de personnes
vivantes ayant contracté il y a plusieurs décennies la poliomyélite, cette maladie virale invalidante,
est estimé à environ un millier
en Franche-Comté. Pour la plupart d’entre eux, la polio est un
lointain souvenir. Après en avoir
souffert souvent durant leur
enfance, ces malades ont réussi ensuite, comme tout un chacun, à mener une vie (presque)
normale. Loin de se douter que
le virus, tapi dans leur corps,
pourrait plusieurs dizaines
d’années plus tard, se réveiller.
L
C’est hélas pourtant ce qui se
passe pour la majorité d’entre
eux. “Il y a trois ans et demi, suite à une chute dans l’escalier, je
me suis retrouvé avec un traumatisme crânien. Les médecins
ont posé le diagnostic du syndrome post-polio” témoigne JeanClaude Bernard, un ancien infirmier qui a dû stopper sa carrière
professionnelle brutalement.
“Le syndrome post-polio, c’est la
destruction des neurones musculaires qui avaient échappé à
la destruction initiale” résume
M. Bernard. Le syndrome postpolio (ou S.P.P.) se manifeste en
Spécialiste
général par une grande fatigue,
une fatigabilité accrue, des douleurs musculaires et parfois de
l’apnée centrale du sommeil, des
problèmes
de
déglutition voire
“Objectif : de phonation.
Le vrai souci, c’est
recenser
la méconnaissance générale qui
tous les
entoure ce synpolios du
drome. En effet,
grâce au vaccin
Doubs.”
obligatoire depuis
le milieu des
années soixante,
la polio a été
déclarée éradiquée en France
en 1994. Si bien que beaucoup
de médecins, a fortiori les jeunes,
ignorent presque tout de la polio
et surtout de ses suites invalidantes.
Pour lever le voile sur les
séquelles du S.P.P., l’association
des paralysés de France, antenne du Doubs, organise une grande réunion le samedi 5 octobre
à Pirey, dans la périphérie bisontine. “L’objectif premier est déjà
de recenser tous les polios du
Doubs et de Franche-Comté. Nous
n’en connaissons qu’une quarantaine. Ensuite, il s’agit de voir
Publi-information
“Loft”, le meuble contemporain
DE LA TABLE À ALLONG
&
DU MEUBLE SUR MESU
si ces personnes sont suffisamment nombreuses pour convaincre
le C.H.U. de mettre sur pied une
consultation spécialisée consacrée à ce sujet une fois par mois.
Interviendra lors de cette journée le docteur Valérie Gillet du
Don du souffle. Il y aura notamment une présentation de l’apnée
centrale du sommeil” explique
Étienne Kauffmann, le directeur de l’A.P.F. du Doubs.
Diagnostiqué post-polio, Jean-
Claude Bernard a dû changer
radicalement son mode de vie
en sollicitant ses muscles 30 %
en dessous de leurs possibilités.
“Il faut savoir s’économiser, se
ménager. Préférer être assis que
debout et couché qu’assis.” Lui
a la chance de recevoir un traitement
à
base
d’immunoglobulines pour que
son quotidien reste - presque normal. I
J.-F.H.
CHAISES
OBJETS DÉCO BOIS
TABOURETS
Renseignements sur cette journée
du 5 octobre au 03 81 53 34 33
PORTES OUVERTES
DU 12 AU 21 OCTOBRE,
VENEZ
DE 9DÉCOUVRIR
H À 18 H,
Du 12 au 21 octobre, à l’occasion de ses portes ouvertes, l’ébéniste Laurent Vuillemin
DIMANCHES
INCLUS
NOUVELLE
COLLECTION
vous invite à découvrir “loft”, sa nouvelle gamme de meubles qui associe le métal NOTRE
et le bois.
béniste à Grand’Combe-Chateleu où il a son atelier et un
show-room, Laurent Vuillemin
vous invite à découvrir “loft”,
sa nouvelle collection de meubles à
l’occasion de ses portes ouvertes organisées du 12 au 21 octobre. L’artisan
a travaillé sur un design contemporain et sur l’alliance de bois et du
métal pour créer une gamme de mobilier originale. Armoire, enfilade, table
basse, table à allonges, meuble de télévision, chacune de ces pièces, prise
séparément ou en association, va don-
É
ner de la personnalité à votre inté- La création est un des points de forts
rieur. “Nous avons travaillé avec des de cet ébéniste. Ce n’est pas le seul.
matériaux nobles, le fer et le bois (label- Le service en est un autre. Laurent
lisé P.E.F.C.), et sur le côté très desi- Vuillemin peut fabriquer chacun des
gn, avec toujours cette idée de rester meubles de sa collection sur mesure.
dans l’originalité et le beau. Les struc- “Les meubles que nous présentons nous
tures métalliques des meubles dont la servent de base de travail. Ensuite, on
patine peut
être TABLE
personnalisée
sont peut les moduler comme on veut en
D E LA
À ALLONGES
réalisées par Les ateliers du feu” fonction des goûts du client et de
&
remarque Laurent Vuillemin.
La l’intérieur de son habitation” poursuit
sobriété D
des
lignes
et
l’exigence
l’artisan. “Il n’y a jamais de rupture
U MEU BLE SUR dans
MESURE
le choix des matières confèrent à ce de collection” complète Christelle
mobilier un aspect à la fois tendance Vuillemin. À sa manière, l’entreprise
CHAISES
et indémodable.
Vuillemin est un exemple de filière
OBJETS DÉCO BOIScourte : le meuble va du producteur
au consommateur sans passer par un
TABOURETS
intermédiaire, ce qui est aussi un gage
de qualité. “Tous nos devis sont gratuits. Au besoin, on se déplace au domicile de la personne pour la conseiller.”
Une démarche systématique lorsqu’il
s’agit d’aménager un dressing ou une
Horaires d’ouverture :
cuisine contemporaine comme en
fabrique l’ébéniste.
Du lundi au vendredi
Le savoir-faire de Laurent Vuillemin
8h00 à 12h00 et 13h30 à 19h00
est reconnu au-delà des frontières
franc-comtoises. Ses tabourets sont
Le samedi 8h00 à 12h00 visibles notamment au Centre Pompidou à Paris et dans quelques caves
de dégustation du Bordelais. G
Spécialiste
9, pré Rondot
Margot Pitton, ébéniste,
Laurent et Christelle Vuillemin
25570 GRAND COMBE CHATELEU
vous accueillent dans un showTel 03 81 68 88 41
room de 400 mètres carrés.
Lof
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Horaires d’ouverture :
Spécialiste NO
Du lundi au vendredi
LA TABLE À ALLONGES
8h00 à 12h00 etDESpécialiste
13h30
à 19
&
SUR MESURE
Le samedi 8h00DUàMEUBLE
12h00
DE LA TABLE À ALLONGES
&
DU M EUBLE SUR M ESURE
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L’ébénisterie Vuillemin fabrique du mobilier contemporain comme ici
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la gamme “loft”, et du mobilier classique, le tout
sur mesure.
CHAISES
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NOTRE: NOU
HorairesCOMBE
d’ouverture
25570 GRAND
CH
Du lundi au vendredi
LLI
8h00 à 12h00 et 13h30 A
à 19h0
Tel 03 81 68Le samedi
88 8h00
41à 12h00
www.ebenisterie-vuillemin.fr
Horaires d’ouverture :
Du lundi au vendredi
8h00 à 12h00 et 13h30 à 19h00
Le samedi 8h00 à 12h00
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25570 GRAND COMBE CHATELEU
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Rendement de combustion 85 %.
Émission de CO (13%)O² : 0,02 %.
Volume à chauffer 436 m3. Évacuation
des fumées Ǿ 80 mm. Raccordement
sur conduit de cheminée. Grande
facilité de chargement avec porte
inclinée. Capacité du réservoir : 20
kg (autonomie 10 à 30 h). Pilotage par
télécommande infra rouge. Programmation simple. Cendrier extractible.
Thermostat avec possibilité d’arrêt.
Sécurités : Pressostat de tirage minimum, Sécurité de surchauffe à réarmement automatique, Contrôle des
vitesses d’extraction. Dimensions : L
53 x H 102 x P 45 cm. Poids 100 kg.
Norme EN 14785.
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Puissance 10 kW. Rendement 91,3%.
Emission de CO 0,003%. Emission de
particules fines 7,7 mg/m³. Volume à
chauffer 250 m³. Capacité du réservoir 23 kg. Autonomie jusqu’à 25 h.
Silencieux. Programmation avec écran
de contrôle 4 plages. Thermostat de
régulation. Modulation automatique
de l’allure de chauffe. Chauffage par
ventilateur. Echangeur à tubes.
Creuset de combustion en inox
réfractaire.
Dim. L 43 x H 104 x P 53 cm. Poids
100 kg. Télécommande. Tubage Ø 80
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Puissance modulable de 3 à 9 kW
(nominal 6 kw). Rendement de
combustion 81,2%. Émission de CO
(13%)O² / 0,06 %. Surface chauffée
: 30-140 m². Évacuation des fumées
Ǿ 150 mm par le dessus. Bûches de
36 cm. Grande vitre de façade. Dim.
H 90 x l 50 x P 45 cm. Poids : 93
kg. Triple combustion. Réglage de
l’air de combustion. Vitre propre.
Raccordement sur le dessus. Intérieur du foyer en vermiculite moulée.
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60 x P 10,2 cm. IP 24. Classe II.
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raccordable à l’air extérieur.
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x L45 x P29cm. 38kg. Garantie
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2 ans sur les pièces.
La chaudière
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ÉCONOMIE
IMMOBILIER
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
39
L’observatoire des notaires
Pontarlier et Mont d’Or-Deux lacs
toujours au zénith
L’observatoire de l’immobilier présenté par les notaires du Doubs révèle
une fois de plus que le Haut-Doubs frontalier continue sa course
en avant concernant les prix du neuf notamment. Dans un marché
qui peine pourtant à redémarrer sur le plan départemental.
ans un contexte général où les
prix de l’immobilier ont amorcé une légère baisse, le HautDoubs se distingue toujours.
Le secteur de Pontarlier et dans une
autre mesure celui du Mont d’Or et des
deux lacs continuent à battre des records
départementaux. Les prix du neuf atteignent cette année les 3 400 euros le
mètre carré en prix médian. C’est plus
cher qu’à Besançon (3 190 euros), c’est
toutefois à peine moins cher que sur le
secteur de Morteau, record départemental avec 3 500 euros le mètre carré.
Le contexte de l’année écoulée n’est pourtant pas à l’euphorie. “Les prix ont baissé et le volume des transactions également” résume Didier Lance, le président
de la chambre départementale des notaires
du Doubs. Malgré “des taux d’intérêt historiquement bas conjugués à une stabilité, voire une baisse marquée des prix”,
le marché de l’immobilier n’a pas retrouvé ses couleurs d’il y a quelques années.
Sur le plan national, le nombre de logements neufs vendus a enregistré une
baisse de 17 % en un an. “Le nombre
d’acquisitions par les investisseurs a baissé de 23 %, le niveau des stocks de logements neufs est au plus haut.”
Dans l’ancien, le Doubs subit également
la baisse. “Dans l’ancien, les volumes
D
ont baissé depuis un an. C’est dû à une
crise de solvabilité des ménages. Même
sur la zone frontalière où la hausse du
taux de change a été très peu favorable
au remboursement par anticipation des
prêts en devises. De plus, avec la fin du
libre choix concernant l’assurance-maladie, on craint une baisse du pouvoir
d’achat des frontaliers” ajoute Didier
Lance. Dans notre département, les
prix de l’ancien ont subi une érosion de
6 % en un an. “Les prix sont revenus au
niveau de 2011” ajoute l’homme de loi.
Dans cette catégorie, c’est le secteur de
Mont d’Or-Deux lacs qui bat les records
départementaux. Pour les appartements
anciens (plus de 5 ans), le mètre carré
médian est de 2 100 euros
dans cette zone qui a tou“Le nombre tefois enregistré un léger
d’acquisition reflux sur le plan des tarifs
s a baissé cette année. Sur les cinq
dernières années, la hausde 23 %.” se atteint tout de même
5 % dans cette zone frontalière. Les terrains qui
restent, de plus en plus
rares, s’y monnaient également à prix d’or : 130 à
160 euros le mètre carré,
à peine plus abordable
tout de même que dans
la zone urbaine de Pon-
Le prix des
programmes
neufs à
Pontarlier
dépasse
désormais les
3 400 euros
le mètre carré.
tarlier où ils ont pu atteindre jusqu’à
210 euros le mètre carré l’an dernier.
Le seul petit signe d’espoir pour les professionnels de l’immobilier dans ce
contexte général d’attentisme, ce sont
les avant-contrats signés depuis mai
dernier. Ils semblent apporter “la
démonstration que les prix de l’immobilier
ne sont pas très élastiques à la baisse
et que les acteurs du marché ont décidé de mettre un terme à la phase
d’attentisme” concluent les notaires du
Doubs. I
J.-F.H.
G Les appartements anciens
Doubs
Besançon
Morteau
Mont dʼOr-Deux lacs
Maîche
Zone urbaine de Pontarlier
G Les appartements neufs
Besançon
Morteau
Mont dʼOr-Deux lacs
Zone urbaine de Pontarlier
G Les maisons anciennes
Doubs
Besançon
Morteau
Mont dʼOr-Deux lacs
Maîche
Zone urbaine de Pontarlier
G Les terrains à bâtir
Les prix dans
l’ancien ont
baissé de 6 %
dans le Doubs
en un an.
Prix médian Évolution Évolution
au mètre carré sur un an sur trois ans
1 660 euros
1 780 euros
2 000 euros
2 100 euros
1 500 euros
1 920 euros
-6%
- 3,5 %
- 1,2 %
- 1,9 %
+4%
+ 1,3 %
- 3,3 % + 63,1 %
- 2,8 %
+ 3,3 %
+ 4,9 %
+ 8,6 %
+ 6,5 %
Prix médian Évolution Évolution
au mètre carré sur un an sur trois ans
3 190 euros
3 500 euros
2 910 euros
3 400 euros
+ 3,1 %
- 1,3 %
- 0,6 %
+ 12,7 %
- 1,4 %
+ 27,4 %
Prix médian Évolution Évolution
au mètre carré sur un an sur trois ans
170 000 euros
209 500 euros
226 500 euros
215 000 euros
177 300 euros
250 000 euros
- 2,9 %
- 10,7 %
- 6,8 %
- 2,3 %
+4%
+1%
- 1,5 % + 52,8 %
- 4,2 %
+3%
+ 15 %
+ 8,6 %
+ 11,1 %
Prix médian Évolution Évolution
au mètre carré sur un an sur trois ans
Morteau
De 90 à 180 euros
Maîche
44 euros
Zone urbaine de Pontarlier De 60 à 210 euros
40
ÉCONOMIE
SANTÉ
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
5 millions d’investissement
Fusion des labos :
l’inévitable course en avant
Le laboratoire pontissalien Millon, rue du Docteur Grenier,
a fusionné au sein d’une grande structure qui vient d’ouvrir
son plateau technique ultra-moderne dans le quartier des
Hauts-du-Chazal à Besançon. Toutes les analyses
pontissaliennes y sont désormais effectuées.
ienvenue dans un monde super-sécurisé, hyperorganisé et ultra-moderne. Le laboratoire des
Hauts-du-Chazal, inauguré le
3 octobre à Besançon, est sans
doute ce qui se fait de mieux en
la matière avec un plateau technique de haute technologie avec
chaîne robotisée, automates à
haute performance analytique
qui permet de traiter avec une
traçabilité permanente les
échantillons qui arrivent des
quatre coins de la région. Car
ce nouveau laboratoire créé par
le groupe L.P.A. (Laboratoires
de Proximité Associés) est le
regroupement de neuf laboratoires d’analyses médicales
implantés dans le Doubs et en
Haute-Saône (Saint-Vit, Baume-les-Dames, Saint-Loup-surSemouse, Gray…), dont le laboratoire million de Pontarlier. Si
B
chacun des sites est maintenu, ce “marché” qu’ils estiment
tous disposent désormais d’un juteux. Cette course en avant
seul plateau technique où est est devenue incontournable pour
réalisé l’ensemble des analyses, les laboratoires “justement si
soit plus de 12 000 par jour. Le nous voulons garder notre indénouveau labo des Hauts-du-Cha- pendance et ne pas être absorzal, situé à la hauteur du rond- bés par des grands groupes qui
point de Châteaufarine, est éga- sont souvent détenus par des
lement ouvert au public pour fonds de pension” justifie Pastout prélèvement.
cal Banel, le président de la
La nouvelle enti- société d’exercice libéral. Pour
té emploie 115 renforcer
ce
souci
“Nos tarifs salariés (dont 20 d’indépendance, le nouveau labo- l’organisation des laboratoires
sur le nouveau ratoire adhère au réseau natio- d’analyses, les obligeant à
ont baissé site) et réalise nal Labster, réseau de labora- d’incontournables regroupede 30 %.” quelque 11,3 mil- toires indépendants. L’idée est ments et d’énormes investisselions d’euros de aussi de “rester maître de notre ments pour pouvoir subsister.
chiffre d’affaires. outil de travail et de maintenir “Cette réforme exige pour
Un mastodonte ? les structures existantes en zones l’exercice de notre activité
Pas vraiment si rurales et donc, maintenir l’obtention de la norme 15-189,
on compare ce l’emploi” ajoute Vincent Lom- une exigence qui n’existe nulle
genre de labo aux bardot, autre associé.
part ailleurs en Europe et qui
grands groupes C’est une réglementation de jan- nous oblige à sans cesse invesfinanciers qui peu vier 2010 (l’ordonnance Balle- tir pour obtenir une accréditaà peu grignotent reau) qui a bouleversé tion sans laquelle nous serions
Les prélèvements sont toujours effectués à Pontarlier,
mais les analyses à Besançon dans la nouvelle structure.
obligés d’arrêter” poursuit Francine Magnin, une des onze associés de la société. L’autre
contrainte qui pousse les laboratoires dans cet “engrenage”,
c’est la baisse régulière de la
nomenclature, entendez par là,
du tarif des actes, au nom de la
tentative désespérée de rééquilibrage des comptes de la Sécu.
“La nomenclature baisse tous
les ans depuis sept ans, nos tarifs
ont baissé de 30 % depuis cette
période” note M. Banel.
L’investissement dans ce nouveau plateau technique de
1 500 m2 qui a coûté la bagatelle de 5 millions d’euros (3 millions pour le bâtiment, 2 millions pour les équipements) est
également vu comme une manière d’attirer les jeunes biologistes
dans une profession qu’ils ont
de plus en plus de mal à considérer comme prometteuse. I
J.-F.H.
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IMMO SIGN
donne un coup de pouce
à votre imagination
Vue 3D d’un
appartement
à aménager
dans
un grenier.
Ce cabinet d’architecture d’intérieur de Pontarlier vous accompagne dans
vos projets de rénovation. Du simple conseil déco à la réorganisation
complète de l’espace, Immo Sign met en forme vos idées.
ors de l’acquisition d’un bien
à rénover, tel que des
combles, il est parfois difficile de se projeter, de s’imaginer vivre dans un appartement confortable aménagé dans un
lieu balayé pour l’instant par les courants d’air. La société Immo Sign de
L
Pontarlier peut donner un coup de pouce à votre imagination. Ce cabinet d’architecture d’intérieur offre à ses clients
un ensemble de services pour les accompagner dans leur projet immobilier, et
les aider à personnaliser leur future
habitation. Dans le panel de ses savoirfaire, il y a notamment les vues en trois
Les vues
3D
permettent
aux clients
de se
projeter
dans leur
future
habitation.
dimensions.
Sur la base de plans précis de la surface à aménager, Immo Sign va créer
un intérieur, positionner le mobilier,
mettre des revêtements aux murs, placer les éclairages, et ainsi créer virtuellement des ambiances pour
chaque pièce. Le résultat est
séduisant. “L’avantage de la 3D,
un service unique dans le HautDoubs, est que les gens peuvent
immédiatement se projeter dans leur
intérieur. L’image qu’on leur montre est
conforme à la réalité future” explique
Laurent Marguet, fondateur de l’entreprise.
La création en trois dimensions n’est
qu’un des services que propose Immo
Sign. À la demande du client, la prestation peut aller bien au-delà. “Notre
mission peut se résumer à du conseil
décoration chez un particulier qui veut
des idées pour donner un autre style à
son logement. Nous pouvons aller plus
loin dans la démarche si la personne
veut modifier un espace comme la partie salon-séjour. Dans ce cas on peut tra-
vailler déjà sur des vues 3D. Enfin, la
prestation la plus complète consiste à
aménager entièrement un espace. Nous
sommes décorateur et architecte d’intéreur” précise Marion Lombardot-Petite, architecte d’intérieur.
“LE CLIENT SAIT
À QUOI IL S’ENGAGE.”
Immo Sign ne se cantonne pas à fournir des esquisses. Ces professionnels
vont chiffrer dans le détail, l’ensemble
des travaux. Aucun poste n’est oublié,
l’électricité, la maçonnerie, la plomberie, l’ébénisterie, les peintures, etc. “Grâce à ce cahier des charges précis, notre
client sait précisément ce à quoi il s’en-
gage. Il n’a pas de mauvaises surprises”
indique Laurent Marguet.
En revanche, Immo Sign n’assure pas
la maîtrise d’œuvre des projets. Mais
elle donne toutes les clés au client y compris des contacts d’entreprises partenaires et des devis pour qu’il
puisse engager le chantier.
Le savoir-faire d’Immo Sign
intéresse par ailleurs les professionnels de l’immobilier
qui vendent des biens sur plan. Ils sollicitent ses compétences pour réaliser
des vues 3D qui sont une véritable aide
à la vente.
Enfin, Immo Sign achète également des
biens à rénover sur le Haut-Doubs, mais
de caractère, qu’elle revend ensuite à
des particuliers avec un projet à la clé. G
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Nous serons très heureux de
vous accueillir et vous faire
découvrir ce nouvel espace
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ÉCONOMIE
TOURISME
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
INDUSTRIE
Dans la forêt de Poligny
Center Parcs dans le Jura :
rien n’est encore joué
Un centre de loisirs pourrait être
construit d’ici deux ans dans une
forêt jurassienne à 40 minutes de
Pontarlier. Le projet est en concurrence avec un autre en Saône-et-Loire.
es études sont encore longues, elles demandent l’investissement de beaucoup de monde, il y a notamment l’aspect environnemental qui est capital : il ne faudrait pas
qu’un papillon ou une grenouille nous embêtent” commente une des parties concernées par ce lourd dossier. “Et si l’investisseur a décidé de communiquer,
cela ne veut pas dire que ça se fera forcément” ajoute
un autre décideur. Après l’effet d’annonce concernant
la possibilité de créer un Center Parcs au cœur du
Jura, dans le secteur de Poligny, la plus grande prudence est de mise. Le dossier, pour une Franche-Comté qui se cherche toujours plus d’identité, a pourtant
de quoi faire rêver : 400 cottages, des boutiques et
des équipements de loisirs pourraient être construits
en forêt de Poligny “si les études se révèlent concluantes”
insistent les partenaires locaux, Conseil général du
Jura en tête. Pierre & Vacances, propriétaire du
concept Center Parcs en Europe (sauf en GrandeBretagne) exploite déjà 22 Domaines en Europe, dont
4 en France, et un cinquième est en cours de construction dans le département de la Vienne. Les précautions sont de mise également par le simple fait le
groupe Pierre & Vacances étudie en parallèle
l’implantation d’un Center Parcs dans le département voisin de la Saône-et-Loire. Ce projet de sixième centre remonte à 2007 quand Pierre & Vacances
“L
annonçait sa volonté de créer un nouveau Domaine
en France. Entre 2008 et 2013, les équipes projets de
Pierre & Vacances sont venues 9 fois en FrancheComté et ont visité 12 sites, plus de 15 réunions ont
été organisées. Une rencontre organisée en mai dernier, avec Pierre & Vacances et les collectivités territoriales concernées, a permis de passer à l’étape des
études préliminaires. Ces études techniques, financières et administratives ont démarré dans le courant de l’été. L’objectif est de valider la faisabilité du
projet sur le territoire franc-comtois. On se saura
donc pas avant deux ans si cette bonne nouvelle en
est vraiment une, car “les études devraient durer de
18 à 24 mois. Si les résultats sont favorables, une
réunion d’information à la population sera organisée. De l’idée à la construction, le chemin vers le Jura
est encore long. Les collectivités concernées travailleront ensemble aux côtés de Pierre & Vacances jusqu’à
la décision” ajoutent les collectivités locales concernées.
Si le résultat des études est favorable, et que la décision de créer un Center Parcs en forêt polinoise est
prise, la construction nécessitera en moyenne deux
ans de travaux sollicitant de 250 à 500 emplois selon
les phases du chantier. “Pierre & Vacances fait, majoritairement, appel aux entreprises locales pour les travaux et les produits de construction” note l’investisseur.
Pour l’exploitation du Domaine à l’issue de sa construction, 300 emplois directs pourraient être créés et de
nombreuses retombées économiques indirectes sont
attendues : approvisionnement en filière courte pour
les produits régionaux gastronomiques ou d’artisanat
utilisés par le Domaine ou vendus dans les boutiques,
achat de prestations, retombées fiscales, notoriété
territoriale… Que du bonus à en croire les collectivités parties prenantes. I
J.-F.H.
43
Changement de direction
Pedro Panisello aux
commandes de Nestlé Pontarlier
Ce Barcelonais
microbiologiste de
formation succède
à Anne Auperpin
mutée au siège de
Nestlé France
à Noisiel en
Seine-et-Marne.
nne Auperpin quitte le Haut-Doubs
sans grand regret.
Elle ne se reconnaissait guère dans les
charmes de la montagne
jurassienne même si elle
appréciait la mentalité des
gens du Haut-Doubs. “Ici, il
y a un vrai attachement des
gens à l’entreprise.”
L’heure du retour au bercail
a sonné pour celle qui rejoint
le siège social de Nestlé France où elle travaillera à la
direction des ressources
humaines. “C’est une belle
opportunité de retourner en
région parisienne”, explique
Anne Auperpin qui officiait
depuis trois ans à Pontarlier. Le temps d’investir près
de 20 millions d’euros dans
la modernisation de l’usine.
A
La rentrée chez Nestlé est marquée par l’arrivée de
Pedro Panisello qui succède à Anne Auperpin.
Le volume de production de
Nestlé Pontarlier se situe
légèrement au-dessus de
50 000 tonnes. Un beau challenge à relever pour Pedro
Panisello qui semble ravi de
ses nouvelles responsabilités.
Après un doctorat en microbiologie, ce Barcelonais a
exercé dans plusieurs pays
européens avant d’être rapatrié en Suisse où il travaillait
depuis 4 ans et demi. “Je
suis super-content d’être ici”,
annonce celui qui continuera à résider à Lausanne. Un
frontalier à l’envers en
quelque sorte.
Encore peu habitué à
s’exprimer dans la langue
de Molière même s’il semble
en maîtriser sa syntaxe, ce
directeur de 43 ans a toute
confiance dans l’équipe de
direction et les qualités professionnelles du personnel.
Son arrivée coïncide avec la
sortie d’une nouvelle étiquette Nesquik où figure
désormais sur une carte et
en toutes lettres le site de
fabrication pontissalien. Cette innovation constitue en
soi une vraie révolution au
pays des Helvètes. De quoi
conforter, on l’espère, l’avenir
de Nestlé Pontarlier. I
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Charme et style :
Catherine et
Pauline proposent des
robes de
mariée et
des
costumes
pour tous
les
budgets,
dans toutes
les tailles.
l’art du mariage personnalisé
Dans cette boutique au centre-ville de Pontarlier,
Catherine Piralla et sa fille Pauline vous proposent des robes
de mariée et des costumes pour hommes confectionnés
sur-mesure, au meilleur rapport qualité-prix.
près un an d’existence,
le bébé issu de cette
union du charme et du
style se porte à merveille. On se sent tout
de suite à l’aise dans cette jolie
boutique aménagée sur deux
niveaux où le couple mère-fille
joue de sa complémentarité.
Catherine vous accueille avec
tout le respect et l’amabilité
A
La boutique
Charme et
Style vient de
lancer une
activité
costumes et
chemises
sur-mesure.
qu’on est en droit d’attendre à tion de la robe ou du costume
l’aube de s’unir pour le meilleur de vos rêves.
et pour le pire. “On est à l’écoute Le goût du mariage reste très
de tout le monde, en proposant vivace dans l’Est de la France.
des robes et des costumes pour Le phénomène est encore plus promises utilisent deux tenues
tous les budgets et dans toutes marqué chez nos voisins hel- avec une robe de cocktail et une
les tailles”, explique celle qui a vétiques. Les mariages en Suis- robe de mariée. Les prix variant
toujours travaillé dans la ven- se s’organisent généralement du simple au double à l’avantage
te. Sa fille, Pauline, jeune modé- sur deux jours distincts. Com- de la France, la clientèle Suisliste, vous accompagne dans la me les cérémonies civiles et reli- se afflue en masse. “On a plus
réalisation et la personnalisa- gieuses sont bien séparées, les de mal à attirer les futurs mariés
situés au-delà d’une ligne allant
de Bulle à Champagnole en passant par Chaffois et Censeau.
Inversement, on reçoit des gens
de Besançon et Baume-lesDames”, poursuit Catherine
Piralla plutôt ravie des affaires
induites par le mariage pour
tous.
Conscientes des potentialités
du marché et sûres de leur complémentarité, la mère et la fille
ont choisi de
s’installer à leur
compte, au centreville. Installée rue
La
Gambetta,
à
certitude l’arrière de l’église
Saint-Bénigne, la
d’être
boutique “Charme
unique.
et style” bénéficie
d’une belle visibilité et du flux de
passants engendré par la proximité du cinéma. “On fonctionne avec plusieurs marques de
robe de mariée dont une en exclusivité, à savoir Hervé Mariage
qui fait référence. Comme Pauline personnalise tous les vêtements, nos clients ont la certi-
tude d’être uniques.”
Catherine et sa fille sont les
seules de la région à proposer
du sur-mesure en prêt à porter.
Elles viennent même de lancer
une activité costumes et chemises sur mesure. De quoi intéresser les personnes au physique atypique. Tout aussi
original, le concept numérique
où la cliente crée sa robe de
mariée sur un site Internet,
vient l’essayer chez Charme et
Style puis le projet est transmis après validation chez une
styliste qui réalisera la robe.
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44
ÉCONOMIE
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
LA CLUSE-ET-MIJOUX
Une stratégie à l’export
L’absinthe Vieux Pontarlier
à la conquête de l’Amérique
C’est la première absinthe mentionnée
au classement du très respecté World Top
120 Spirits 2013. De quoi conforter la
distillerie des Fils d’Émile Pernot dans sa
stratégie de développement à l’export. Entretien avec le directeur Dominique Rousselet.
a Presse Pontissalienne : À quelle place
figurez-vous dans ce classement ?
Dominique Rousselet : L’absinthe Vieux
Pontarlier 65° se situe en 34ème position. L’autre absinthe retenue par le
Spirit Journal est fabriquée en Californie. Elle termine à la 118ème place.
Précision utile, on n’intervient en aucune manière pour être sélectionné.
L
L.P.P. : C’est la reconnaissance d’un vrai savoirfaire ?
D.R. : Tout à fait. J’ajouterai deux autres
ingrédients : la qualité des alambics
et des recettes que nous a transmis la
famille Pernot.
L.P.P. : A qui appartient la distillerie ?
D.R. : Elle a été vendue en janvier 2005
à un groupement d’associés qui est
aujourd’hui constitué en S.A.S. En
L’Absinthe Vieux Pontarlier 65° fait 2007, on a repris la distillerie Deniun tabac aux États-Unis. zet-Klainguer. L’année 2009 a été mar-
quée par le transfert des installations
dans le bâtiment de l’ancienne distillerie Cousin-Jeune située au centre de
La Cluse-et-Mijoux et qui abritait précédemment la mairie. Aujourd’hui, les
Fils d’Émile Pernot, c’est une équipe
de 6 salariés pour un chiffre d’affaires
de 760 000 euros hors taxes.
L.P.P. : Quelles sont vos fabrications ?
D.R. : On peut les ranger en trois familles
de produits. Les anisés avec notamment le Vieux Pontarlier et le Pontarlier Denizet-Klainguer. Dans les
liqueurs, on peut signaler le guignolet, la Pontiane à base de racine de
gentiane ou encore dans les dernières
innovations la liqueur au chocolat à
base d’absinthe. Enfin la grande famille des absinthes avec une vingtaine de
recettes différentes dont l’Absinthe un
Émile et l’Absinthe Vieux Pontarlier.
L.P.P. : Quelle est votre stratégie de développement ?
D.R. : Depuis cinq ans, on s’investit
beaucoup sur l’export en axant nos
efforts sur l’absinthe.
L.P.P. : En volume, cela représente quoi ?
D.R. : 35 000 litres d’absinthe dont 70 %
partent à l’export.
L.P.P. : Vers quels pays ?
D.R. : On est déjà présent dans 25 états
en Amérique, Asie, Europe. On commercialise 6 000 à 7 000 bouteilles sur
le marché américain. Il s’agit principalement de l’Absinthe Vieux Pontarlier 65°. On est également bien implanté au Japon. On trouve plus facilement
nos produits à Tokyo que dans les bars
locaux.
L.P.P. : La concurrence locale est rude ?
D.R. : Je n’ai rien contre la concurrence. Je regrette qu’on ne trouve qu’une
seule forme de boisson anisée sur les
comptoirs locaux.
car le cahier des charges fixe un taux
de thuyone à 20 mg/l, ce qui nous empêcherait d’exporter dans les pays où ce
taux est inférieur. C’est dommage. Ce
qui ne nous empêche pas aussi de travailler avec une absinthe
locale cultivée en
L.P.P. : L’export a aussi ses contraintes ?
l’occurrence à La RivièD.R. : Chaque pays à sa réglementa- “On
tion. Les principales différences porre-Drugeon par Alain
s’investit
tent sur le taux de thuyone. Il ne doit
Pilot.
pas dépasser 10 mg/l d’alcool aux U.S.A., beaucoup
au Japon et en Australie. C’est même sur
L.P.P. : Certains estiment qu’il
5 mg/l au Canada alors que partout
ne sert plus à rien de fabril’export.”
ailleurs, on est à 35 mg/l.
quer une absinthe à plus de
45°. Qu’en pensez-vous ?
L.P.P. : Quelle est votre position par rapport au
D.R. : On est plutôt partisan du contraire. Plus
dossier I.G.P. absinthe défendu par les distille titrage est élevé et
lateurs du Val de Travers ?
plus les saveurs peuvent
D.R. : On est contre mais notre recours
a été retoqué sous prétexte qu’on
s’exprimer. Il suffit ensuin’exportait plus rien en Suisse.
te de mettre plus d’eau
pour compenser.
L.P.P. : Et l’I.G.P. absinthe de Pontarlier ?
D.R. : On n’est pas dans cette démarche
L.P.P. : Cherchez-vous à faiL.P.P. : Ce qui justifie pourquoi vous vous êtes
tourné vers l’export ?
D.R. : On peut l’expliquer en partie comme cela. Sans le regretter car le potentiel est énorme.
On trouve des absinthes
de la maison Les Fils d’Émile Pernot jusqu’en Asie.
“On trouve plus facilement nos produits à Tokyo
que dans les bars locaux”, explique Dominique Rousselet,
le directeur de la S.A.S. Les Fils d’Émile Pernot.
re évoluer votre catalogue de produits ?
D.R. : On souhaite proposer une offre
très diversifiée. On met au point une
ou deux nouvelles recettes chaque
année. On a remis par exemple au goût
du jour la liqueur de sapin et on
l’expédie dans le monde entier. On fournit même des Alsaciens, c’est dire.
L.P.P. : De quoi demain sera fait chez les Fils
d’Émile Pernot ?
D.R. : On veut poursuivre cette dynamique vers l’export. Cela nous a permis de doubler le chiffre d’affaires en
quatre ans. En 2014, on projette par
exemple d’écouler 4 000 bouteilles de
liqueur de sapins tous les deux mois
aux États-Unis.
L.P.P. : Qu’est-ce qui vous dérange le plus dans
votre métier ?
D.R. : Le frein principal, ce sont les taxes
qui pèsent sur nos entreprises. I
Propos recueillis par F.C.
Publi-information
Jura Supérieur,
le réflexe qualité et proximité
Qu’ils soient professionnels, particuliers ou collectivités
locales, les clients du réseau Jura Supérieur sont tous
sensibles à la nécessité de privilégier une filière
courte, garante de qualité et d’une traçabilité plus aisée.
es circuits courts sont à la mode dans le
domaine de l’alimentation, mais pas seulement. La filière bois a bien compris
que c’est en rassurant le consommateur
sur la provenance et la qualité de ce qu’il achète qu’il gagnera sa confiance. Le réseau Jura
Supérieur ne s’y est pas trompé en faisant de
ces notions un axe majeur de sa politique commerciale.
De plus en plus sensibles à cet argument de la
proximité, ils sont aujourd’hui nombreux à
s’intéresser à cette filière courte en s’adressant
à des scieries de proximité. C’est le cas des particuliers, de plus en plus soucieux de connaître
l’origine du bois qui sera utilisé pour leur future habitation, mais aussi des entreprises de
L
d’un certificat d’origine. C’est certainement cette question de traçabilité qui a fait la différence” indique Gilles Grandpierre, le dirigeant
de cette scierie qui emploie une vingtaine de
salariés. La plateforme de stockage a été réalisée en collaboration avec la société La Pessière. Elle est désormais terminée et accueille
les plaquettes de bois qui, après une centaine de jours de séchage, viendront alimenter
les chaufferies bois des communes appartenant au syndicat mixte. Cette plateforme de
stockage de bois déchiqueté est capable de
répondre aux besoins des communes partenaires, évalués à 1 600 tonnes par an au total
pour alimenter leurs chaudières. Ce premier
exemple réussi donne un argument de poids
à la scierie Grandpierre et à ses partenaires pour répondre à d’autres appels
d’offres et renforcer encore la notoriété du bois jurassien. “Nous avons répondu récemment à un autre appel d’offres
pour une crèche à Saint-Laurent-enconstruction et maintenant des collectivités Grandvaux. Ce genre de projets est une très bellocales dont certaines mettent un point le vitrine pour nous les scieurs du réseau Jura
d’honneur à mettre en avant cet argument Supérieur” ajoute Gilles Grandpierre.
dans leurs projets d’investissement.
Le label Jura Supérieur permet également de
Dans le Haut-Jura, le syndicat mixte du can- sensibiliser les constructeurs eux-mêmes et
ton de Morez inaugure cet automne une pla- c’est d’autant plus vrai quand ces derniers
teforme bois-énergie, exemple parfait d’une jouent eux aussi à fond la carte de la proxicollaboration intelligente entre tous les maillons mité. Dans la commune de La Longeville, dans
de la filière bois. C’est la scierie Grandpierre le Haut-Doubs, la société Mougin-Croff a jusbasée à Châtel-de-Joux et membre du réseau tement fait de ces notions-là un gage de créJura Supérieur que la collectivité publique a dibilité et de notoriété. “Nous construisons des
choisi pour la fourniture du bois, à la suite d’un maisons à ossature bois en poteaux-poutres à
scrupuleux appel d’offres auquel le scieur a la manière des fermes traditionnelles. C’est pour
mis un point d’honneur à répondre. “C’est un cette raison que nous travaillons essentiellelourd processus administratif que de répondre ment dans un rayon d’une trentaine de kiloà un tel appel d’offres mais ça en vaut vrai- mètres autour de chez nous et uniquement avec
ment la peine. Nous avons fait valoir dans de l’épicéa 100 % local. On n’a jamais acheté
cet appel d’offres notre savoir-faire et la démarche ailleurs que dans le secteur” explique Steve
que nous avions entreprise avec l’élaboration Mougin, un des responsables de cette entre-
La plateforme de
stockage des
plaquettes bois
est bâtie sur la
commune de
La Mouille.
La société
Mougin-Croff de
La Longeville est
spécialisée dans
les constructions
traditionnelles
en bois.
Le la be l J u ra Su pé ri eu r
es t u n at ou t d e p lu s.
À RemorayBoujeons,
Pascal Bonnot a
conçu sa maison et
la construit de ses
propres mains avec
du bois 100 % Jura
Supérieur.
Pascal Bonnot s’est
donné encore un
an pour
terminer sa maison
qu’il fait pendant
son temps libre.
prise familiale qui fait autant de constructions
neuves que de rénovations de vieilles fermes.
Pour l’approvisionnement en matière première, l’entreprise Mougin-Croff suit scrupuleusement son raisonnement et se tourne, autant
que faire se peut, vers les scieries les plus
proches et notamment la scierie Grégoire à Gilley, à quelques kilomètres de là, membre du
réseau Jura Supérieur. Auprès de cette dernière, l’entreprise de La Longeville
s’approvisionne en lambris. “C’est une solution
de facilité car on ne perd pas de temps sur
les routes avec nos camions et surtout une solution de qualité. On a du bon bois ici, ce serait
dommage d’aller le chercher ailleurs ! Nos
clients sont de plus en plus nombreux à apprécier cet argument” poursuit Steve Mougin. Pour
les particuliers justement, le temps est révolu où ils se moquaient bien de savoir d’où provenait la matière première qui servira à fabriquer leur maison. De plus en plus sensibilisés
à l’origine contrôlée de leurs matériaux, ils en
font eux aussi un argument dans leurs choix.
Pascal Bonnot réside dans le secteur Mouthe.
C’est sur la commune de Remoray-Boujeons
qu’il est actuellement en train de réaliser, de
ses propres mains, sa future maison. Un travail de titan qui occupe tout son temps libre
depuis trois ans. “Par principe, je souhaitais
utiliser des matériaux locaux. Et ici, c’est le
bois. Quand j’étais en Guadeloupe, j’utilisais
le Courbaril, si j’étais en Indonésie, j’utiliserais
le bambou. Ici, c’est donc le résineux” illustre
M. Bonnot. C’est auprès de la scierie Renaud
aux Pontets que Pascal Bonnot a trouvé
l’interlocuteur de proximité qu’il recherchait.
Également membre du réseau Jura Supérieur,
la scierie Renaud (une dizaine de salariés) a
pu lui fournir l’ensemble du bois massif dont
il avait besoin pour les murs et la charpente
de sa future maison. Du bois d’altitude en provenance des massifs forestiers proches de
Mouthe. “La scierie Renaud a une approche
artisanale, sans intermédiaire, c’est exactement
ce que je cherchais” commente Pascal Bonnot
qui se donne encore une année pour terminer son projet de construction qu’il aura mené
de A à Z. Dans sa démarche, lui aussi a mis
un point d’honneur à jouer la carte de la proximité. Le label Jura Supérieur est un atout
de plus qui donne aux investisseurs, qu’ils
soient particuliers, constructeurs ou collectivités publiques, une raison de plus d’avoir
confiance en leurs fournisseurs. G
La société
Mougin-Croff
n’utilise que du bois
local pour toutes ses
réalisations.
46
ÉCONOMIE
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
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En raison de mauvaises conditions climatiques du printemps et de commandes
en hausse, le marché du bois souffre d’une pénurie de résineux. Conséquence
directe : une hausse des prix qui n’a pu être répercutée par les scieurs. Les
bûcherons, en bout de chaîne, tentent de combler le retard.
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Prix du résineux :
+ 14 % en un an
La vente de bois qui sʼest déroulée en juillet à Champagnole a été
“bonne”. Les prix ont atteint un niveau
moyen sur pied des bois de
62,63 euros, supérieur de 14 % par
rapport à lʼan dernier.
G Le taux de boisement en FrancheComté est de 44 %, bien supérieur
au taux de boisement moyen de la
France (29,2 %), occupé à 70 % par
les feuillus, 30 % de résineux.
G 80 à 85 % des bois servent de bois
dʼœuvre et 15 à 20 % des bois sont
valorisés en bois dʼindustrie et bois
énergie.
G Le bois représente 2 300 entreprises pour 12 800 salariés en FrancheComté.
G 347 000 hectares sont certifiés
P.E.F.C., label qui promet la gestion
durable de la forêt.
G
Le résineux
est en
tension.
etournement de situation
dans la filière bois. “Si
l’opinion publique pense qu’il
ne faut pas replanter de résineux, nous disons le contraire. Nous
en aurons besoin car c’est encore avec
ce bois que l’on construit les charpentes
ou les maisons à ossature bois” lâche
Michel Verdot, vice-président du syndicat des propriétaires forestiers de
Franche-Comté.
Comme d’autres spéas’approvisionnent (maintenant) en Franche-Comté” dit-il.
Du coup, les forestiers doivent rattraper le temps perdu pour permettre
aux scieurs de travailler. Bûcheron à
La Bosse (environs de Morteau),
Damien Vivot a fait appel au service
de remplacement pour que de jeunes
bûcherons l’aident. “On les embauche
une quinzaine de jours mais je ne peux
pas les embaucher de façon définitive car notre activité est devenue saisonnière. On a un coup de bourre en
ce moment puis plus rien en hiver avec
la neige, ou en mai” dit-il. Il s’adapte,
R
faute de mieux. Paradoxalement, il
ne peut pas répercuter à la hausse
son prix de façonnage (en moyenne
17 euros du m3) tant la concurrence
est forte.
Les scieries sont dans le même cas.
“Le manque de trésorerie a contraint
bon nombre d’entre elles à puiser dans
les stocks. Si les prix du bois ont augmenté, les scieurs n’ont pas pu la répercuter” précise Michel Verdot.
Scieur à Labergement-Sainte-Marie
et représentant de la profession au
sein du syndicat des scieurs de résineux, Étienne Renaud confirme : “La
demande est supérieure à l’offre. Pourquoi les prix sont-ils
bas ? Parce que le cours
En 18
du bois n’est pas indexé
sur le cours mondial du
mois, 10
sciage. La demande
mondiale est molle, les scieries en
mises en chantier ont
moins.
baissé de 20 %, ce qui
entraîne une baisse. Du
coup, nos scieries ont des
marges de plus en plus
réduites.”
Sur le terrain, les entreprises trinquent : “Des
scieries du Doubs ou
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Jura ont procédé à des arrêts volontaires. Sur les 55 adhérents au syndicat, nous ne sommes plus que 45.
Nous en avons perdu 10 en 18 mois.
Le métier doit évoluer. Je ne crois pas
aux grandes scieries mais plutôt à un
label de qualité “Bois du Jura” comme l’agriculture a pu le faire avec le
fromage” explique-t-il. En Suisse ou
en Allemagne, des plans de licenciements touchent les grandes usines de
sciage également.
Un constat s’impose : le manque de
réactivité persistant entre offre et
demande malgré un marché favorable
entraîne un décalage et une surenchère. La filière est fragile. En FrancheComté, “le bois est le 5ème employeur”
rappelle Christian Dubois, délégué
général de l’A.D.I.B. (Association régionale pour le Développement de la forêt
et des Industries du Bois en FrancheComté). Une activité à ne pas négliger. I
E.Ch.
Michel Verdot, vice-président
du syndicat des propriétaires
forestiers.
Christian Coutal, président des communes forestières du Doubs
“Cette hausse n’est pas saine”
Christian
Dubois, pour
l’A.D.I.B.,
rappelle que le
bois est le
5ème
employeur de
la région.
Président des communes forestières, Christian Coutal
ne se réjouit pas de cette hausse spontanée du cours
du résineux même s’il permet, à court terme, de renflouer les caisses des communes.
our beaucoup de communes du
Haut-Doubs, Pontarlier en particulier, la vente de bois est une
ressource importante en matière de
recettes. “C’est parfois un tiers des
recettes” constate Christian Coutal, le
président des communes forestières
du Doubs. Actuellement, le résineux
se négocie à presque 70 euros le m3
P
avec quasiment aucun invendu lors
des ventes, preuve de l’extrême tension du marché. C’est près de 15 % de
plus que l’année dernière. Les communes, plus riches, doivent-elles s’en
réjouir ? “Non, répond le président. Ce
n’est pas sain, ni pour les communes,
ni pour les scieurs. Ces nombreux àcoups nous inquiètent pour nos tréso-
reries car l’embellie d’un jour ne sera
pas celle du lendemain. Même si cela
fait effectivement plaisir à court terme, nous nous interrogeons sur cette
variation de la demande” dit-il.
Rappelons qu’une commune qui vend
“bien” ses bois réinvestit son argent
“dans la construction d’une route par
exemple. C’est de l’emploi induit. Nous
souhaiterions une régularité du prix”
ajoute le président.
Entre les communes, les privés, et un
marché qui dicte les prix au niveau
mondial, le vœu paraît difficilement
réalisable. Le bois, comme les marchés
financiers, fait désormais du yo-yo. I
ÉCONOMIE
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
LE “PRÉFET DE LA MONTAGNE”
47
Bilan de son action
L’homme qui pesait
58 millions d’euros
Le Commissaire au
Massif du Jura fait valoir
ses droits à la retraite
après avoir financé de
nombreux projets touristiques et économiques
dans le Haut-Doubs.
Michel Cothenet en
profite pour remettre à
leur place certains élus
du Doubs. Confidences.
C’
le moins. Michel Cothenet, Commissaire au Massif du Jura, fait partie de
ces hommes qui préfèrent l’ombre à la
lumière. De la lumière, il en a pourtant apporté au Haut-Doubs et à
l’ensemble du massif jurassien en aidant
financièrement le développement touristique et économique à hauteur de
58,64 millions d’euros. À l’heure de la
retraite, le “préfet de la montagne”
accepte d’évoquer 9 années de mandat.
convention de massif (+ 9,8 millions
d’euros de F.E.D.E.R.) même si nous
avons patiné sur de nombreux dossiers
dans le Haut-Doubs. Là-bas, des élus
ne considèrent pas le tourisme comme porteur… à l’inverse du Jura. Dans
le Jura, le commissariat est intervenu pour 10,3 millions d’euros sur un
total de 70 millions d’euros de projets
alors que nous sommes intervenus à
5,85 millions d’euros dans le Doubs.
Le Jura a donc bénéficié de 37 % de
subventions et 31 % pour le Doubs.
La Presse Pontissalienne : Lorsque vous regardez dans le rétroviseur, êtes-vous satisfait de L.P.P. : Pouvez-vous préciser les projets qui
est sans doute celui qui maî- votre bilan ?
ont patiné ?
trise le mieux le massif juras- Michel Cothenet : Humblement, je pense M.C. : Il y a bien sûr le développement
sien. Paradoxalement, c’est que oui avec un montant d’aides de des canons à neige à Métabief. Voilà
aussi celui que l’on connaît 48,64 millions d’euros accordées de la 15 ans que l’on en parle. Avec ce retard,
je n’ai pas pu apporter de financement
car les crédits étaient épuisés. J’aurais
pu apporter 500 000 euros dans la
convention de massif et l’aide du
F.E.D.E.R. ! Aujourd’hui, je suis même
inquiet pour le centre aqualudique de
Malbuisson. Ce dossier a pris un an
de retard. Si toutes les autorisations
ne sont pas réunies avant novembre,
ils perdront environ 500 000 euros de
nos subventions s’il n’y a pas de recours
et si l’administration ne met pas le
délai maximal pour répondre qui est
de 6 mois. Normalement ça doit passer. Mais il ne faudra pas traîner dans
les travaux qui devront
être terminés pour l’été
2015. Si tout va bien, ça
passe, mais i faudra que
tout avance normalement.
(N.D.L.R. : de son côté le
syndicat mixte des 2 lacs
dit avoir déposé en temps
et en heure toutes les
pièces et se montre
confiant).
L.P.P. : Le Haut-Doubs ne voudrait-il pas du changement et
du développement touristique ?
M.C. : C’est vrai que des
élus du Haut-Doubs
(N.D.L.R. : il précise pour
le secteur Métabief-Malbuisson), relèguent le tourisme assez loin. Ils font
de l’immobilier, vivent sur
le boom frontalier, avec
une agriculture florissante et une industrie qui
se porte bien. J’ai beaucoup plus de facilités à
mener à bien des projets
dans le Jura. Et aussi
dans le Pays Horloger ou
encore dans le secteur
Chapelle-des-Bois où j’ai
bien travaillé avec JeanMarie Saillard.
val, et les hébergements comme l’Hôtel
de la Guimbarde à Morteau qui a profité de nos aides. Nous avons également mis les moyens pour
l’hébergement de qualité qui fait défaut
en aidant l’Évasion tonique de Villersle-Lac, Azureva à Métabief ou relancé le village vacances de Chapelle-desBois.
L.P.P. : Avant de transmettre le flambeau à
Thierry Delorme, d’autres projets seront-ils
aidés d’ici 2014 ?
M.C. : Oui, je viens de recevoir une
demande de subvention de la part de
Pierrefontaine-les-Varans pour la réfection de la salle de spectacle. Je répondrai positivement car cette zone est
dans le ventre mou du Haut-Doubs. Il
faut l’aider. Je vais également apporter mon aide pour le projet touristique
de la source du Lison.
L.P.P. : À la décharge des élus, beaucoup de
dossiers sont difficiles à concrétiser du fait
de normes françaises toujours plus draconiennes. En tant que représentant de l’État,
que répondez-vous ?
M.C. : Je dénonce ces procédures lourdes.
Je regrette aujourd’hui que les services de l’État aient perdu la culture
du conseil. Cela fait perdre beaucoup
de temps et démotive les élus.
L.P.P. : Pensez-vous avoir utilisé l’argent public
à bon escient ?
M.C. : Je pense que oui. Globalement,
je suis satisfait et j’ai toujours refusé
d’allouer des budgets de fonctionnement. Il faut faire de l’investissement.
Sur les aides apportées au cours des
7 dernières années (convention 20072013), la plupart étaient dans
l’investissement ou dans du financement d’action.
L.P.P. : Pourtant, l’étude touristique commandée par la communauté de communes du Val
de Morteau qui nous apprend que le Doubs
est un fleuve a été financée en partie par le
L.P.P. : Le Pays Horloger, que Commissariat…
M.C. : Le sujet a fait polémique. Nous
lui avez-vous apporté ?
M.C. : J’ai été le premier avons rencontré ce cabinet le 26 sepà financer le projet de tembre et nous serons attentifs, et
microcrèche de La Som- notamment mon successeur, à ce tramette. C’est anecdotique, vail.
mais c’est important.
Nous avons financé le site L.P.P. : Votre retraite, vous la passerez forcéInternet du Pays Horlo- ment dans les Montagnes du Jura…
ger, aidé la liaison cyclable M.C. : Oui (rires). Je vais me reposer et
Gilley-Pontarlier, créé la voyager. I
Propos recueillis E.Ch.
Grande Traversée à che-
Michel Cothenet a beaucoup apporté au développement
économique et touristique du Haut-Doubs et Jura.
09/2013 • A08031 • Service Communication •Crédit photo : Getty Images.
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LA PAGE DU FRONTALIER
VAL-DE-TRAVERS
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
49
Un service aux cueilleurs
Champignons : l’avis de la contrôleuse Vapko
I
Quelques chiffres :
l nʼexiste pas de statistiques
officielles sur les cas
dʼintoxications aux champignons, mais on signale environ une vingtaine de cas
chaque année en Suisse
romande. En moyenne, la
quantité de champignons présentée aux experts lors des
contrôles est dʼ1 kg. Environ
5 500 kg sont contrôlés
chaque année dont un quart
est déclaré impropre à la
consommation. Près de 5 %
des paniers contiennent des
espèces vénéneuses ou mortelles. Prudence. I
Val-de-Travers adhère au groupement
Vapko qui forme des experts chargés de
contrôler gratuitement les récoltes des
particuliers. Exemple avec Frédérique Clerc.
a rentrée scolaire en Suisse coïncide généralement
avec la reprise du contrôle des champignons par les
experts Vapko. Ce sigle qui n’a
rien d’une police secrète désigne
en
langue
allemande
l’association chargée du contrôle des champignons. La Vapko
intègre depuis 1956 un groupement romand qui réunit près
de 70 communes dont celle du
Val-de-Travers.
Depuis le 19 août donc, Frédérique Clerc se met à disposition
L
des particuliers le mercredi et
le dimanche de 17 h 30 à 18 h 30.
L’accueil a lieu dans un local
communal à Saint-Sulpice. “En
dehors de ces permanences qui
durent jusqu’au 31 octobre,
j’interviens également sur demande. Je suis mandatée par la commune pour effectuer ce service”,
précise l’experte qui s’est découvert sans trop l’expliquer une
passion tardive pour la mycologie. Une curiosité personnelle qui s’est révélée depuis une
petite dizaine d’années pour ce
Jusqu’au 31 octobre, Frédérique Clerc contrôle deux fois
par semaine les cueillettes des particuliers.
VAL-DE-TRAVERS
Une centaine de salariés
La manufacture Couvet
La nouvelle usine du
groupe Richemont à
Couvet est désormais en
fonctionnement. Bonne
nouvelle pour la commune ravie d’accueillir
une telle société sur la
zone de la Léchère.
lors qu’on aménage des surfaces commerciales et des
lotissements à tour de bras
sur la bande frontalière, nos
voisins suisses se réjouissent
de l’ouverture de nouvelles entreprises.
“Cartier crédibilise une zone. C’est une
belle tête d’affiche”, explique ravi Frédéric Mairy, conseiller communal responsable de l’économie, des finances et
de l’intégration sociale au Val-de-Travers.
La commune s’est engagée depuis plusieurs années avec l’appui du canton
de Neuchâtel dans la transformation
A
Le bâtiment
Cartier qui
comprend
deux niveaux
avec une
surface au
sol de
5 500 m2
inaugure
l’occupation
du pôle de
développement économique de la
Léchère.
mise en service
de la zone de la Lèchère située à Couvet en pôle de développement économique. Une dizaine de nouvelles parcelles de 2 700 à 15 500 m 2 ont été
viabilisées avec les réseaux et les dessertes adéquates. Cartier inaugure cette nouvelle zone économique. La manufacture du groupe Richemont a investi
30 millions de francs suisses dans la
construction d’un bâtiment sur deux
niveaux avec une surface au sol de
5 500 m2. Le chantier s’est terminé
durant l’été et les premiers collaborateurs ont pris possession de leurs nouveaux locaux.
Le siège parisien de Cartier reste encore très discret sur les effectifs et les
produits fabriqués à Couvet. Il est toutefois prévu que le lancement de la nouvelle usine mobilise une centaine de
salariés avec une montée en charge progressive. Les élus communaux n’en
savent guère plus. Ils apprécient déjà
comme il se doit cette mise en route.
“On souhaite que ce pôle économique
s’articule autour des microtechniques :
horlogerie, matériel médical… On a pas-
sablement d’atouts : la
proximité de la frontière,
une région assez bien desservie par la route et le
train et des prix de terrains attractifs. On peut
ajouter des structures
d’accueil et une fiscalité
toujours intéressante pour
les entreprises même s’il
y a eu une refonte du système avec une harmoniUne belle
sation des taxes. Au bout
tête
du compte, les collectivités y gagnent quand
d’affiche.
même.”
En 2012, l’imposition des
entreprises a rapporté 4,8 millions
d’euros au Val-de-Travers sur un budget de 64 millions de francs suisses.
Tout laisse à penser que cette contribution va évoluer crescendo tout comme l’impôt sur les frontaliers qui représente déjà une rentrée de 2 millions de
francs suisses dans les caisses communales. C’est beau la prospérité économique. I
qui la concerne. “J’ai eu envie
de connaître tous ces champignons rencontrés lors de promenades familiales. Je me suis
prise au jeu et cela m’a très vite
captivée.”
Sa passion a pris ensuite une
dimension préventive. “Quand
l’ancienne contrôleuse du Valde-Travers a vu mon investissement, elle m’a poussé à suivre
les cours de la Vapko”, poursuit
Frédérique Clerc qui a pris ses
fonctions depuis cette année.
N’est pas expert
Vapko qui veut.
Reconnaître Le cycle de formation théorique
entre 250 et
pratique
s’étale sur pluet 300
sieurs années à
champiraison
d’une
gnons.
semaine par an.
Des acquis qu’il
faut
ensuite
entretenir, enrichir tout au long
de l’année par un
gros travail personnel. Le jour
de l’examen final,
l’expert Vapko
doit déterminer
sans aucun support 70 champignons dont 9
toxiques et parfois éliminatoires
en cas d’erreur. “On peut considérer être alors en capacité de
reconnaître entre 250 et 300
champignons.”
Ravie de pérenniser ce service
car les candidats ne se bousculent pas au portillon, la commune a logiquement financé la
formation de Frédérique Clerc.
Les cueilleurs amateurs lui
apportent en toute confiance
leur récolte. C’est une jolie
démonstration sensorielle de
l’observer sentir, voir, toucher
les pieds, les lamelles et les chapeaux pour mettre assez facilement un nom sur chaque espèce. On dirait un jeu d’enfant.
Cocorico en passant, sa bible
avec laquelle elle valide ses choix
s’appelle “Champignons de France”. Comme quoi la mycologie
se joue aussi des frontières.
L’experte Vapko du Val-de-Travers est dans son jardin entre
cortinaires, lactaires, russules,
polypores et autres clitocybes à
identifier. Chaque panier fait
l’objet
d’une
fiche
d’enregistrement. La contrôleuse apporte aussi des conseils,
“des combines” sur la manière
d’accommoder telle ou telle espèce en sauce, au vinaigre…
législation spécifique. I
Le contrôle des
champignons en Suisse
En lʼabsence dʼune réglementation fédérale, le contrôle des
récoltes privées est exercé par des communes ou des cantons,
soit sur une base volontaire, soit en vertu dʼune législation cantonale. On compte près de 500 offices de contrôle officiel en Suisse, dont environ 70 en Suisse romande, où les réglementations
cantonales sont différentes :
G Les cantons de Vaud et du Jura chargent les communes ou
les groupements de communes dʼorganiser ce contrôle.
G Dans le canton de Genève, les contrôles sont effectués par le
S.C.A.V. (ex-laboratoire cantonal).
Le canton de Neuchâtel ne fixe aucune obligation de contrôle
aux communes, mais indique quʼà défaut de les exécuter ellesmêmes sur une base volontaire, elles doivent orienter la population sur les possibilités de contrôle existantes.
G
G
Le canton de Fribourg publie la liste des lieux de contrôle.
G Les cantons de Berne et du Valais ne disposent dʼaucune légis-
lation spécifique.
50
LA PAGE DU FRONTALIER
ASSURANCE-MALADIE
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
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Un contre-exemple
L’argumentaire d’un frontalier à la C.M.U. www.villagesfm.com
Thomas Dornier-Guibelin est un jeune frontalier. Frappé d’une lourde maladie
il y a quelques années, aujourd’hui guéri, il a dû se résoudre à souscrire à la C.M.U.
Pour lui, le droit d’option est un privilège qu’il n’est pas injuste de supprimer.
Son long argumentaire est ici reproduit sans son intégralité pour ne pas risquer de le
galvauder. L’Amicale des frontaliers répond.
epuis l’annonce du pro- cipe d’une assurance est que cha- aberrant que quand ces assurés
jet de loi il y a au sein cun paye selon son âge et état étaient jeunes et en bonne sandes frontaliers, une sor- de santé et les sujets à risques té, une partie de leurs cotisate de pensée unique sur sont écartés, alors que la Sécu- tions est partie aux assurances
le sujet qui me révolte, les lob- rité Sociale mutualise le risque privées, et que le jour où ils sont
bies d’assurances font un excel- et le calcul se fait en fonction des âgés, donc coûteux en soins, ce
lent travail de propagande, à revenus, par contre comme dans soit la Sécu qui les prenne en
en voir l’opposition suscitée. tout système régalien, person- charge !
Beaucoup de ces frontaliers ne ne peut en être écarté. Je ne Mais en fait, peu importe que le
auraient pourtant un avis bien suis pas de gauche mais je sou- passage à la Sécurité Sociale
différent s’ils connaissaient les tiens la Sécurité Sociale obliga- fasse ou ne fasse pas gagner
éléments de vérité que je vais toire pour tous car je trouve nor- d’argent à l’État Français. Tout
mal que les gens en bonne santé le monde sait que cette mesure
vous livrer.
Je suis moi-même frontalier payent pour les gens malades ne comblera pas le trou de la
depuis 2006 et pourtant coti- qui n’ont pas choisi leur cancer, Sécu. Beaucoup de régimes spésant à la C.M.U. explique Tho- leur maladie congénitale, etc. ciaux qui ont été supprimés
mas Dornier-Guibelin. Non par Faut-il rappeler que c’est sous concernaient des minorités, et
choix, tout du moins pas au de Gaulle (qu’on ne peut pas vrai- pourtant il était normal de les
début (je ne suis pas un mécè- ment qualifier de communiste) réformer, ne serait-ce que d’un
ne et j’estime comme beaucoup que la Sécurité Sociale vit le jour point de vue moral et de solidapayer déjà suffisamment en 1945 ? Accepter une sélection rité.
d’impôts). J’ai seulement été selon l’état de santé au niveau
atteint à 23 ans (en 2004) d’un de l’Assurance Santé, c’est ouvrir Thomas Dornier-Guibelin a fait
cancer, aujourd’hui guéri. Je la porte à un système ultralibé- quelques calculs.
suis aujourd’hui un sujet dit “à ral à l’Américaine, ou seuls les G Cas n° 1 (salaire modeste) :
risque” qui n’intéresse aucune plus riches ont accès aux soins. Prenons le cas d’une personne
assurance privée dont le but est Je suis consterné quand je lis seule qui était au S.M.I.C. en
de faire du bénéfice. Mais je suis que le passage de tous les fron- France (1 120,43 euros) et vient
loin d’être le seul, voir tous les taliers à la Sécurité Sociale ne travailler en Suisse pour 3 000
sujets atteints de maladies chro- lui fera pas gagner d’argent, C.H.F. (2 500 euros par mois au
niques, de la thyroïde, du dos, alors qu’aujourd’hui elle est vic- taux de change actuel), et comtime
de
l’opportunisme parons à une assurance à
etc.
Aucune assurance privée ne d’assurances de frontaliers ou 100 euros par mois :
voulant me prendre en charge, de certains frontaliers eux- 1ère année : (1 120,43 X 12 X 0,9)
je ne bénéficie donc pas de ce mêmes :
– 9 156) X 8 % = > 245,39 par an
droit d’option si cher aux asso- 1. Par les assurances : une assu- soit 20,45 euros par mois (taux
ciations de frontaliers. Pour- rance privée peut comme toute global de 0,8 %)
tant, aucune de ces associations assurance (auto, habitation, etc.) 2ème et 3ème année : (2 500 X 12
ne s’est jamais émue de mon exclure n’importe qui le jour où X 0,9) – 9 156) X 8 % = > 1 427,52
sort : je suis contraint d’être à elle estime que ce client n’est par an soit 118 euros par mois
la C.M.U. - 250 euros par mois plus rentable ! Il n’est pas rare (taux global de 4,8 %).
pour une couverture de 70 % - de voir des assurés atteints de Les trois premières années, être
et tant pis pour moi. En ajou- maladies graves, se faire exclu- assuré à la C.M.U. coûterait en
tant 38 euros pour une complé- re définitivement alors qu’ils moyenne 85,50 euros à cette permentaire je débourse presque ont payé leur cotisation durant sonne (moins qu’une assurance
300 euros par mois, alors que ça des années. La C.M.U. ne pou- privée). En prenant en compte
serait le tiers en assurance pri- vant refuser personne, devra seulement la première année
vée. Depuis le début, beaucoup alors rembourser pour ces per- (dans le cas d’un passage en assude ceux qui connaissent ma situa- sonnes des sommes considé- rance privée dès la 2ème), l’économie
tion trouvent cela honteux, dis- rables, alors qu’elle n’a jamais se chiffrera même à 79,55 euros
criminatoire, etc. Il est amusant encaissé un centime de cotisa- par mois pour la 1ère année et les
aujourd’hui d’observer que ces tions.
années suivantes le surplus ne
personnes militent généralement 2. Par les frontaliers : Le calcul sera pas flagrant.
pour le maintien du droit d’option, se faisant sur l’année N - 1, un G Cas n° 2 (salaire élevé) :
signent des pétitions, etc. Pour salarié français venant en Suis- Prenons maintenant un couple
ma part, j’ai toujours trouvé se, aura intérêt à cotiser à la travaillant en Suisse, 3 enfants,
logique d’être “exclu” des assu- C.M.U. la première année. Puis revenus mensuels 12 000 C.H.F.
rances privées et j’ai toujours l’année suivante se tourner vers (10 000 euros) et comparons à
clamé que c’est le droit d’option une assurance privée. Bien sûr une assurance à 500 euros par
pour les seuls frontaliers qui est pour contourner cette astuce, il mois.
un privilège injuste à l’égard des a été mis en place une obliga- (10 000 X 12 X 0,9) - 9 156 X 8 %
autres travailleurs français. J’ai tion de rester au moins 3 ans à = > 7 907,52 soit 658,96 euros
également toujours rétorqué que la C.M.U. Mais il suffit “d’oublier” par mois (taux global de 6,6 %)
ce n’est pas moi qui cotise trop, une ou deux cotisations, et igno- Je ne parle pas de la complémais les assurés privés qui ne rer les lettres de rappel pour mentaire pour être assuré à
payent pas le prix normal. Je dis être radié et changer de systè- 100 % : pour ma part je paye
toujours que si je gagnais le même me. D’autre part, beaucoup de moins de 40 euros par mois, ce
salaire en France, ma cotisation familles qui ont cotisé des années n’est pas ça qui grève un budget
serait la même. Expliquez-moi en assurance privée passent à de frontalier… Et chaque Franune fois pour toutes comment la C.M.U. à l’arrivée du deuxiè- çais affilié à la Sécurité Sociale
on peut assurer tout le monde me ou troisième enfant car la est de toute façon dans le même
avec des cotisations fixes, sans C.M.U. assure un foyer, alors cas de figure.
sélection selon l’état de santé, que l’assurance privée augmente
tout en étant accessibles à tous proportionnellement au nombre Au vu de ces deux exemples
quel que soit son salaire ? C’est de têtes. Et il arrive que ça soit extrêmes, que penser des
de l’utopie ! L’excellente renta- les assureurs qui “conseillent” méthodes de désinformation utibilité des assurances privées est cette solution à leurs clients.
lisées par les lobbies qui martèsouvent évoquée par certains 3. Par le système : beaucoup de lent que les primes vont s’envoler,
pour dénigrer le “trou de la Sécu” retraités frontaliers sont affiliés que le pouvoir d’achat va fondre ?
et glorifier les assurances pri- à la Sécu, sous prétexte qu’ils J’ai récemment entendu une colvées. Encore heureux qu’une ont travaillé quelques mois ou lègue (opératrice) payant
assurance santé qui choisit sa années en France et donc cotisé 500 euros par mois pour son foyer
clientèle est rentable ! Le prin- à la Sécu. Il est quand même qui affirmait qu’elle et son mari
D
passeraient à 1 000 euros lors
du passage à la C.M.U. ! Cela
correspond à un salaire de
180 000 euros annuels, soit
15 000 euros mensuels ou 18 000
C.H.F. (9 000 C.H.F. par époux).
Je ne connais pas leur salaire,
mais j’émets quelques doutes.
Mais admettons… 1 000 euros
de retenue sur un salaire de
15 000 euros, je ne vais quand
même pas m’émouvoir !
J’ajouterais pour terminer que
1 000 euros sur 15 000 euros,
cela représente 6,7 %, exactement ce que cotise un salarié
français (6,5 %). On voit là que
l’argument des frontaliers qui
vont fuir et grossir les rangs de
Pôle Emploi, ou alors les jeunes
qui ne voudront plus venir, est
caricatural et fallacieux.
L’exemple pris par les juristes
de l’Amicale des frontaliers
montre bien la réalité : votre
frontalier de 38 ans paiera le
double soit 253 euros au lieu de
127 euros par mois… Sur un
salaire de 3 800 euros, la hausse est de 3 %, il y a pire comme
“catastrophe”.
Une trentaine de chômeurs travaillant dans les caisses ditesvous ? La fin du droit d’option
ne les empêchera pas de vendre
des complémentaires. De plus
la plupart des assurances santé ne sont pas spécialisées pour
les frontaliers (assureurs polyvalents auto-habitation, bancassurances, etc.) et donc ne fermeront pas du jour au lendemain
comme veulent le faire croire
les lobbies.
Il est certain que le système de
mutualisation est au détriment
des salaires les plus élevés et
des célibataires, et avantage les
bas salaires et les familles…
chacun pourra faire son calcul
en fonction de sa situation. Mais
la situation est loin d’être la
catastrophe annoncée par les
lobbies, les seuls à avoir vraiment à perdre l’affaire. Surtout
cela remet tout le monde sur un
pied d’égalité. Le prix payé par
un assuré privé est complètement artificiel, il ne correspond
pas au coût de la santé qui doit
être interprété sur une vie entière. En matière de santé, 80 %
des dépenses proviennent de
20 % des bénéficiaires (personnes
âgées dépendantes, affections
de longue durée). En clair, il est
facile pour une assurance santé de n’assurer que des gens
jeunes, en bonne santé sans
antécédent… alors qu’ils seront
pris en charge par la Sécu le
jour où… Une solution équitable
serait à la rigueur de demander aux frontaliers qui choisissent l’assurance privée de renoncer définitivement à la Sécurité
Sociale. D’abord je doute que
beaucoup tenteront ce coup de
poker, et surtout le jour où ils
seront démunis et sans assurance privée ne vous inquiétez
pas pour eux, l’État Providence sera là… I
99.8 / 105.1 / 107.4
CHRONIQUES
LES ÉMISSIONS,
MOMENT
LES TITRES DU
LIENS
PLUS DE 4000
ITÉ
TOUTE L’ACTUAL
“D
La réponse d’Alain Marguet
Le président de lʼAmicale des frontaliers
répond à lʼargumentaire détaillé du jeune frontalier.
ans lʼapproche des critiques et réflexions proposées et suggérées,
on fait état des assurances privées. Il faut distinguer deux types
dʼassurances privées : les compagnies dʼassurance régies par
le Code des Assurances et les
mutuelles régies par le Code de
la Mutualité. Certaines compagnies dʼassurances procèdent à
la sélection médicale avec questionnaire médical à la souscription, appliquent des délais de
carence ainsi que des risques
aggravés et surprimes en fonction de lʼétat de santé déclaré à
la souscription ou pendant la durée
du contrat, avec résiliation au bout
de deux ans si le risque est déficitaire. Pour les mutuelles, dites
solidaires et responsables, cʼest
le cas de la mutuelle des frontaliers “La Frontalière”, elles ne procèdent pas à la sélection médicale ainsi quʼau questionnaire
médical pour les garanties santé à la souscription.
Notre Mutuelle interdit de résilier
suivant les résultats techniques
avec application de la loi Évin
dans son intégralité. Cʼest-à-dire
que lʼadhésion est viagère dès
sa souscription, seul lʼadhérent
peut y mettre fin. Lʼétat de santé
nʼa aucune influence sur la cotisation individuelle. Les cotisations unisexes sont calculées en
fonction de lʼâge et de la garantie souscrite.
Nous avons demandé au ministère concerné, dans le cadre des
règles et de gestion santé des
frontaliers, dʼuniformiser le système tel que nous lʼappliquons
avec lʼesprit prépondérant de solidarité associé à des coûts de gestion très faibles (moins de 10 %).
Cela nous permet de proposer
des tarifs qui défient toute concur-
rence même avec lʼopérateur
Sécurité Sociale-C.M.U.
Notre but nʼest pas de faire du
business, nous sommes une
mutuelle à but non lucratif, cʼestà-dire que nous reversons, déduction faite de nos frais généraux,
lʼintégralité des cotisations pour
servir les prestations ou pour en
améliorer le niveau.
En plus, à la Mutuelle La Frontalière, nous avons créé un Fonds
dʼAide Sociale pour aider les adhérents en cas de difficultés financières passagères et également
en leur proposant des garanties
prévoyance.
Dans la bataille des chiffres, nous
ne rentrerons pas dans cette polémique mais simplement nous
confirmons quʼà ce jour la cotisation C.M.U. volontaire est de
8 % du revenu fiscal de référence du travailleur frontalier minoré de 9 356 euros. Demain elle
sera de 11.29 % (6 % C.M.U.
+ 5.29 % C.S.G.) sur le revenu
professionnel brut. À cela, il faudra ajouter le coût dʼune assurance complémentaire. Notre
mutuelle, comme vous pouvez le
constater, assure lʼintégralité de
ses responsabilités vis-à-vis de
la protection sociale des frontaliers et nʼa jamais laissé un adhérent à la charge de lʼÉtat Providence.
En conclusion, vous souhaitez
faire payer aux frontaliers une
couverture sociale beaucoup plus
élevée que celle quʼils payent
actuellement, et avec des prestations via C.M.U. nettement inférieures à celles offertes par la
Mutuelle en 1er euro. Je pense
que la quasi-majorité de frontaliers ne partage pas votre analyse restrictive. Cette solution ne
va guère améliorer le trou abyssal de la Sécurité Sociale section
maladie.” I
INFORMATIONS OCTOBRE 2013
Pensions étrangères soumis
à la CSG / CRDS
La période d’essai :
Valérie Pagnot, Juriste
er
er
mois
imposable.
imposable.
Source : code des impôts 2012
non imposable.
non imposable.
Bulletin d’adhésion à l’association de l’Amicale des Frontaliers
: 15 Tartre Marin - B.P 23083 - 25500 MORTEAU Cedex
Tél. 03 81 67 01 38 - www.amicale-frontaliers.org
Siège Social
pas celles contre le licenciement en temps
Source : code des obligations
Je soussigné(e)
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Né(e) le
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JOUGNE
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03 81 64 12 24
Agenda
52
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
PATRIMOINE - NATHALIE CHABOD
“Le Château de Joux
dispose d’un
véritable potentiel”
Quelques jours avant la sixième fête médiévale, la directrice du Château
de Joux évoque plus largement cet édifice et les projets qui le concernent
comme les visites libres. Ils ont pour but d’augmenter la fréquentation.
a Presse Pontissalienne : Les 5 et
6 octobre a lieu au Château de Joux
la 6ème édition de la fête médiévale. Comment évolue cette manifestation ?
Nathalie Chabod : Elle prend de l’ampleur
d’autant qu’elle est organisée à une
époque où il y a moins d’animations en
région. 2011 est pour l’instant la meilleure édition en terme de fréquentation
puisque nous avons accueilli plus de
4 500 personnes. Le problème est que
le succès de cette manifestation qui se
déroule principalement en extérieur
dépend en grande partie de la météo.
L
veille à renouveler les
prestataires qui vont
proposer une interprétation différente du
thème.
L.P.P. : Quel bilan dressezvous de la saison estivale ?
N.C. : En 2012, on a “Sa notoriété
accueilli 56 000 visimonte en
teurs. Nous sommes
puissance.”
sur le même niveau de
fréquentation cette
année. On enregistre près de 50 % des
entrées sur le mois de juillet et août.
Tout dépend de la météo. Lorsqu’il fait
beau, les visiteurs sont moins nombreux
car ils font d’autres activités comme la
baignade. En revanche, quand le temps
est couvert, on peut accueillir jusqu’à
800 personnes par jour. Cette saison,
les visites nocturnes du château ont
très bien fonctionné. La part des visiteurs étrangers est marginale.
L.P.P. : D’où vient le public ?
N.C. : À l’origine, la fête médiévale a été
créée par la Communauté de communes
du Larmont dans le but de clore la saison estivale par un événement fort. Elle
s’adressait principalement à la population locale du Haut-Doubs et de Suisse
voisine. Désormais, la notoriété de cette manifestation est beaucoup plus large. Des gens de toute la Franche-Comté et plus largement de Suisse, viennent L.P.P. : Parmi les visiteurs, il y a les scolaires.
assister aux spectacles qui occupent tout Le Château de Joux est-il toujours une destile site. D’ailleurs, d’un point de vue pra- nation prisée par les écoles lors du voyage de
tique, le jour de la fête, le public est invi- fin d’année ?
té à stationner à La Cluse-et-Mijoux et N.C. : Il l’est. Sur les mois de mai et juin,
à prendre les navettes pour accéder au on accueille plus de 5 000 scolaires. Des
château, ou à monter à pied.
écoles de Franche-Comté, de Suisse, de
Bourgogne viennent découvrir ce patriL.P.P. : Y a-t-il des nouveautés dans la pro- moine. On accueille quatre groupes le
grammation de cette sixième édition ?
matin et autant l’après-midi. On leur
N.C. : Le public retrouvera les spectacles propose des animations adaptées avec
de fauconnerie, les spectacles équestres. des parcours contés, des ateliers de calIl y aura le campement médiéval dans ligraphie ou de fabrication de bourse
la cour d’honneur, le campement de che- en cuir, une chasse au trésor. Nous avons
valier. Il n’y a pas de grandes nou- également un partenariat avec le Gouveautés, en revanche chaque année, on nefay. Aussi, un groupe peut par exemple
Le journal d’information qui
aborde tous les mois les sujets
d’actualité de Pontarlier et de
sa région : événements, société,
actu, sport, vie associative et
culturelle, dossier …
découvrir le château le matin et participer à une sortie nature l’après-midi
au Gounefay.
En général, pour les scolaires, toutes
les réservations sont bouclées à la fin
du mois de mars. L’idéal serait de pouvoir faire venir les enfants sur d’autres
périodes de l’année. D’ailleurs pour tous
les établissements scolaires de la C.C.L.,
on propose des visites gratuites du château pendant l’automne.
L.P.P. : Le Château de Joux est le sixième site
le plus visité du Doubs. Y a-t-il un moyen
d’augmenter la fréquentation ?
N.C. : Aujourd’hui, toutes les visites sont
guidées et proposées à des heures précises. Malgré leur fréquence, 13 par jour
pendant l’été, c’est un frein. Le système manque de souplesse. Nous avons
le projet de mettre en place un parcours
de visites libres. Il faut pour cela le sécuriser, installer la signalétique, élaborer
les parcours d’interprétation, et nous
mettre également en conformité par
rapport à l’accueil du public handicapé. Une fois en place, les visites libres
seront un atout. On espère pouvoir proposer ce service en 2015. Mais c’est un
gros investissement qui avoisine les
300 000 euros.
L.P.P. : Comme pour la Citadelle de Besançon,
l’accessibilité est-elle un frein ?
N.C. : Lorsqu’on met en place des animations comme la fête médiévale, oui
l’accessibilité pose un problème. Certains jours en été, les parkings sont
pleins. Mais la fréquentation est trop
fluctuante pour organiser un système
de navettes depuis La Cluse-et-Mijoux.
Un transport régulier ne serait pas ren-
table. Ce qui pose le plus de problème
à mon sens, c’est l’accès à la Nationale 57 lorsqu’on quitte le château. Le carrefour est dangereux. Heureusement,
nous n’avons pas encore eu à déplorer
d’accident.
L.P.P. : Un restaurant est-il prévu ?
N.C. : Nous avons réfléchi à
l’aménagement d’un espace restauration à l’intérieur du château. Mais c’est
très compliqué. Il y a beaucoup de
contraintes notamment en termes
d’arrivées d’eau. Cela dit, un local traiL.P.P. : Combien de personnes à la C.C.L. tra- teur est prévu dans le casernement
vaillent pour le Château de Joux ?
Joffre mais il sera réservé aux sémiN.C. : Nous sommes six personnes tou- naires.
te l’année. Pendant l’été, nous sommes
L.P.P. : Ce site n’a donc pas
une douzaine avec les guides saisonlivré tout son potentiel ?
niers qui animent les visites.
“Inciter les
N.C. : Il est évident que
L.P.P. : Le Château de Joux est en chantier. La habitants du non. Le Château de Joux
C.C.L. investit pour ouvrir de nouveaux espaces Haut-Doubs est un site en cours de
au public comme le casernement Joffre. Où en
valorisation. Il dispose
à
est ce projet ?
d’un véritable potentiel,
N.C. : La rénovation du bâtiment est fai- redécouvrir et nous ne sommes qu’au
te. Il reste l’aménagement intérieur. À
cet édifice.” début de son exploitation. Au-delà des projets
terme, dans le casernement Joffre, il y
tels que les visites libres,
aura le musée d’armes avec, pour la
il y a toutes les thémapremière fois une muséographique spétiques autour des percifique et adaptée. On trouvera égalesonnages illustres comment dans ce bâtiment des salles de
me Toussaint Louverture
séminaire, ainsi que la boutique du châqui sont des points
teau qui va quitter l’accueil pour être
d’ouverture
à
installée là.
l’international. La noto-
Recevez
chez vous
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Rende z-Vous
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
53
Nature
Le champignon fait salon
La Maison de la réserve de Labergement-Sainte-Marie organise son traditionnel salon du
champignon les 5 et 6 octobre. Près de 400 espèces sont présentées au public. Durant le salon, des
mycologues avertis se tiennent à votre disposition. Ils répondront à toutes vos questions sur la
détermination des espèces, leur toxicité, les confusions possibles… Une exposition pédagogique,
réalisée par la Société Mycologique de France, permet aux novices d’en savoir plus sur le monde si
complexe des champignons. L’association “Les Plantes compagnes” présente une exposition sur les
baies et petits fruits de l’automne. Venez apprendre à les reconnaître afin d’éviter les confusions.
Nathalie
Chabod,
directrice du
Château de
Joux :
“Beaucoup
de personnes
pensent le
connaître, alors
que ce n’est
pas forcément
le cas.”
riété du Château de Joux monte pro- château a été bien médiatisé. Il y a régugressivement en puissance. Il ne faut lièrement des demandes de la part
rien négliger. Néanmoins, il n’y aura pas d’équipes de télévision qui réalisent des
de surprise en termes d’animations pour reportages sur le patrimoine ou qui cher2014. Les budgets sont de plus en plus chent un décor pour mettre en scène une
contraints et la collectivité fait déjà de émission comme les “Carnets de Julie”
par exemple.
gros efforts sur le bâti.
L.P.P. : Avez-vous le sentiment que les gens du
Haut-Doubs connaissent bien le château ?
N.C. : Et bien non. Beaucoup sont venus
le visiter dans le cadre d’un voyage de
fin d’année. Ils pensent le connaître, alors
que ce n’est pas forcément le cas. Un des
objectifs de cette fête médiévale était justement d’inciter les habitants du HautDoubs à venir redécouvrir cet édifice. À
l’inverse, on a des visiteurs qui viennent là très régulièrement et qui suivent toutes les animations. Tant d’un
point de vue patrimonial que des perL.P.P. : Le Château de Joux a servi de décor au sonnages illustres, ce château est au
moins aussi intéressant que la Citacinéma. Y a-t-il des projets de tournage ?
N.C. : Pas dans l’immédiat. En revanche, delle de Besançon. I
2013 a été une année durant laquelle le
Propos recueillis par T.C.
L.P.P. :Pour l’instant,le château ferme mi-novembre.
Il rouvre en avril. Si l’accueil de groupes est toujours possible pendant la période de fermeture,
peut-on imaginer que l’édifice ouvre toute l’année
au public ?
N.C. : Il y a plusieurs facteurs qui peuvent faire que le château ouvre toute
l’année. L’un d’eux est les visites libres.
Un autre est le déménagement du musée
d’armes au casernement Joffre. Actuellement, là où il est, il ferme pour des raisons d’hygrométrie.
6ème fête médiévale au Château de Joux les 5 et 6 octobre
http://chateaudejoux.com
BULLETIN D’ABONNEMENT
Bulletin à remplir et à retourner accompagné de votre règlement à l’adresse suivante :
LA PRESSE PONTISSALIENNE
B.P 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX
1 an (12 numéros) = 27,50€
Les horaires du salon :
Samedi 5 octobre 2013 de 14 heures à 18 heures
Dimanche 6 octobre 2013 de 10 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures
Nature
Nos jardins à la loupe
Le C.P.I.E. du Haut-Doubs organise toute une série d’ateliers gratuits destinés à découvrir,
compter, observer les habitants de nos jardins, pour mieux agir ensuite. Les prochains ont lieu ce
mois-ci, les 12 et 19 octobre, au jardin La Grélinette à Pontarlier de 9 heures à 12 heures.
Samedi 12 octobre : “Qui sont les amis du jardinier ?” Un ravageur a osé entrer dans votre
jardin ? Lançons l’offensive naturelle avec les auxiliaires. Mais attention, pour que nos soldats
restent, il est nécessaire de bien les loger, bien les nourrir, bien les bichonner.
Samedi 19 octobre : “Comment économiser l’eau du jardin” ? Un jardin, ça boit énormément. En
êtes-vous certain ? Il existe bel et bien des techniques pour récupérer l’eau, réduire les arrosages.
Les connaissez-vous ?
INSCRIPTION OBLIGATOIRE AUPRÈS DU C.P.I.E. DU HAUT-DOUBS AU 03 81 49 82 99
Pontarlier
Tout violoncelle
Deux concerts sont programmés autour de cet instrument à Pontarlier. Le premier aura lieu le
17 octobre à 20 h 30 aux Capucins, une soirée “musique de chambre” avec des sonates et duos
interprétés par Benjamin Gallinet, pianiste et dont violoncellistes : Pierre Vieille-Cessay et Lluis
Claret, soliste international. Le second concert se tiendra à l’Espace Pourny le 20 octobre à
20 h 30. Plusieurs ensembles de violoncelles se produiront puis l’orchestre symphonique de
Pontarlier interprétera avec Lluis Claret un concerto pour violoncelle et orchestre de Schumann
sous la direction de Pierre Tréfeil.
Concert musique de chambre - 17 octobre Salle des Capucins à 20 h 30
Concert à l’Espace Pourny le 20 octobre à 17 heures
Billetterie Office de Tourisme : 03 81 46 48 33
Peinture
Ryckewaert et Ryckewaert exposent
Marylène Ryckewaert et Claire Suarez-Ryckewaert unissent leurs talents et exposent à la salle des
Annonciades de Pontarlier du 31 octobre au 10 novembre. La première, Marylène, a été formée
aux beaux-arts de Dunkerque, elle vit et travaille dans le Doubs. Elle livrera les résultats de deux
ans de travail pour une nouvelle réflexion sur la vie, un nouveau regard sur la complexité des
émotions, un troublant cheminement mystique qui donnent à entrevoir une délivrance proche.
Sans concession ni demi-mesures, de l’énergie naît la forme.
L’intention de Claire Suarez-Ryckewaert, c’est le bonheur de faire. Elle nous noie dans un monde
fantastique, ludique au premier abord. Les mondes du rêve et du réel se rencontrent, se côtoient,
se mélangent et laissent la porte ouverte à l’imaginaire. Designer graphique à l’origine, formée au
lycée Pasteur de Besançon, elle a travaillé en Allemagne et au Mexique : elle a gardé le
professionnalisme d’un pays, la couleur de l’autre.
SALLE ANNEXE DES ANNONCIADES - DU 31 AU 10 NOVEMBRE
DE 10 HEURES À 13 HEURES ET DE 15 HEURES À 19 HEURES
au lieu de 30€ soit 1 numéro gratuit
2 ans (24 numéros) = 52,50€
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communiquées aux destinataires la traitant. Elles peuvent donner lieu à l’exercise du droit d’accès et de rectification auprès de La Presse Pontissalienne. Vous pouvez vous opposer à ce que vos nom et adresse soient cédés ultérieurement. Tarifs étrangers et DOM TOM : nous consulter.
Musique
De Verdi à Voulzy avec la Campanelle
Pour son traditionnel concert d’automne, samedi 26 octobre à 20 h 30 à l’église Saint-Bénigne de
Pontarlier, la Campanelle propose cette année un voyage totalement inattendu et nouveau qui
vous emmènera de la Renaissance à la chanson française avec des œuvres classiques, des airs
d’opéras et des chants contemporains…
Sous la direction de son nouveau chef de chœur Sylvain Muster, la Campanelle sera accompagnée
au piano par Nicolas Zannin.
Concert Campanelle - Samedi 26 octobre à 20 h 30 - Église Saint-Bénigne à Pontarlier
Renseignements au 03 81 49 86 41 ou 07 86 54 01 49 - http://lacampanelle.blogspot.fr/
54
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
AGENDA
THÉÂTRE
La compagnie des Chimères
Ne pas oublier,
et transmettre
C’est dans le cadre de la semaine bleue dédiée aux
retraités et aux personnes âgées (du 21 au 27 octobre)
que la compagnie des Chimères propose ce cycle
“Mémoire et transmission” avec deux spectacles.
“Le jardinier”,
une pièce de Mike Kenny.
e projet artistique
“Mémoire et transmission” imaginé par la
compagnie pontissalienne des Chimères,
c’est une manière de dire par
le théâtre, avec simplicité,
humour souvent et gravité
quand il le faut, le temps qui
passe, la mémoire qui s’efface,
ce que l’on oublie et ce que l’on
transmet, en somme, la vie qui
va et l’inexorable. “Ce sujet
sociétal touche à la fois à l’intime. Ce projet est une réflexion
sur la condition humaine. Sans
tomber dans le pathos, l’idée
est de réfléchir ensemble puis
échanger ensuite des émotions”
résume Karine Grosjean, la
directrice artistique de la compagnie des Chimères.
Deux spectacles ont été montés pour illustrer ce thème. Le
premier est un spectacle pour
les enfants, leurs parents et
leurs grands-parents. “Le jardinier”, c’est l’histoire de Joe,
un vieux Monsieur qui se souvient de son enfance passée
dans le potager de l’oncle Harry, jardinier. À chaque nouvelle saison, Harry perdait un peu
plus la mémoire et les mots.
Joe, lui, grandissait et apprenait peu à peu le métier de son
grand-oncle. Quand un nouvel
hiver annonça la disparition
de ce dernier, Joe reprit le flambeau. Difficile de savoir ce que
sont les machins qu’on n’aura
pas oubliés à la fin de notre
vie. Quels sont les souvenirs
qui resteront ? Qu’est-ce qu’on
L
aura transmis ? Le jardinier
plante des petites graines de
questions en attendant tranquillement de les voir fleurir.
Cette pièce de Mike Kenny sera
jouée les 5 et 6 octobre.
Le deuxième temps fort de ce
cycle “Mémoire et transmission” est programmé à la fin
du mois, les 26 et 27 octobre,
avec la pièce “Votre maman”,
toujours au Lavoir. Cinq visites
sous forme de dialogues théâtraux teintés d’absurde, entre
une mère victime d’Alzheimer,
son fils et le directeur d’une
maison médicalisée. Les
échanges fugaces sur les
horaires de cantine et les problèmes d’intendance, les coups
de parapluie que donne la mère,
patiente réfractaire et insolente, sont matière à plaisanterie, comme pour créer un
mince barrage contre un monde où le pourquoi n’existe plus.
À travers ce texte signé JeanClaude Grumberg,
l’auteur nous darde de quelques
Une
questions simples
patiente mais lancinantes :
réfractaire qu’est-ce qu’oublier ? Qu’est-ce
et
que se souvenir ?
insolente. De quelle mémoire serons-nous un
jour orphelins. “Ces
spectacles bénéficient du mécénat
intergénérationnel
de l’Ircantec” souligne Karine Grosjean. I
“Votre maman”, une pièce de Jean-Claude Grumberg.
Mémoire et transmission “Le jardinier”
Samedi 5 et dimanche 6 octobre à 17 heures
“Votre maman”
Samedi 26 à 20 h 30 et dimanche 27 à 17 heures
Théâtre du Lavoir à Pontarlier
Tarifs : 11 euros (8 euros tarif réduit)
Renseignements et réservations au 06 88 59 42 58
LE PORTRAIT
PONTARLIER
La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013
55
Fidèle au poste depuis 25 ans
Franck Genre-Jazelet :
Emmaüs avec ou sans objection
Arrivé dans la structure pour y effectuer son service civil en 1987,
le premier salarié d’Emmaüs Pontarlier est resté fidèle au poste.
C’est aujourd’hui le responsable du personnel
ouger, bricoler, avoir le sentiment d’être utile, le job
avait tout pour lui plaire
même si logiquement il
aurait pu faire carrière dans
l’industrie avec son C.A.P. de tourneur. “J’ai testé mais sans plus”,
explique l’intéressé qui ne se voyait
pas enfermé toute la journée. Pour
autant, il ne regrette pas d’avoir
acquis quelques bases mécaniques
qui lui seront fort utiles par la suite.
Quand l’heure du service militaire
sonne en 1987, ce citoyen originaire
de La Cluse-et-Mijoux opte pour l’objection de conscience. Il frappe à la
porte d’Emmaüs qui l’accueille sans
problème. Début d’une longue histoire qui dure toujours. “On était encore installé chez Cofreco”, précise
Franck Genre-Jazelet déjà en charge des tournées de ramassage. Le territoire de collecte s’étend à l’époque
de Mouthe à Maîche. “C’est un travail assez physique. Comme on inter-
B
vient sur demande, on est toujours
attendu et bien reçu”, poursuit celui
qui ne compte plus les pauses-café
partagées avec la “clientèle”.
Avec la création d’une antenne
Emmaüs aux Fins, le secteur d’intervention des compagnons pontissaliens se limite désormais au HautDoubs forestier. Les
principes sont inchanJamais eu gés. “On n’achète rien et
envie de le ramassage est gratuit.
Le tri s’effectue au
partir.
déchargement
du
camion.” On fait appel à
Emmaüs dans le cadre
d’un déménagement,
d’un décès, d’une succession ou tout simplement par envie de renouveler son mobilier. L’effet
de la Suisse se fait sentir dans la nature des
objets donnés à Emmaüs.
“C’est clair, on sent qu’il
y a du pouvoir d’achat.
Surtout pour les vêtements, on récupère souvent du neuf avec des étiquettes. Tout est mis en vente au magasin.” Par souci de transparence,
Emmaüs s’est fixé des règles strictes
vis-à-vis de ses bénévoles. Ils peuvent acquérir un objet donné si et
seulement si celui-ci a déjà été mis
en vente au moins trois semaines.
Depuis les années Cofreco, les choses
ont pas mal évolué à Pontarlier. L’association s’est étoffée. Elle a acquis
ses propres locaux en zone industrielle. Au terme de son objection de
conscience, Franck Genre-Jazelet a
rempilé sans l’ombre d’un regret. “Je
n’ai jamais eu envie de partir.” Si, au
départ il n’avait pas forcément le souci des autres, il s’est finalement pris
au jeu de la solidarité. L’esprit
Emmaüs s’est enraciné dans ses
valeurs avec le plaisir de se sentir
utile. Avec la montée en force de la
société des loisirs et du gaspillage,
le boulot ne manquait pas chez les
récupérateurs caritatifs. “On remplit
Le responsable du personnel d’Emmaüs Pontarlier n’est pas du genre
à rester toute la journée au bureau.
quasiment deux camions par jour.” Il
a fallu embaucher, se structurer, se
professionnaliser. L’équipe s’est étoffée. Elle compte sept salariés dont
quatre emplois aidés.
Franck Genre-Jazelet a pris du galon.
Il est responsable du personnel. Un
rôle pas toujours facile à assumer
surtout quand il s’agit de se séparer
d’un employé incompétent. “On fonctionne comme une entreprise.” À
chaque nouvelle embauche, la recrue
s’engage sur le respect d’un règlement. C’est pareil pour les bénévoles.
Avec le temps, le chef d’équipe s’implique davantage dans la vie de la
structure. Il participe à des réunions
à l’échelle du groupe Emmaüs Bourgogne-Franche-Comté. “Les activités
tendent à se diversifier. On est maintenant impliqué dans la gestion d’une
plateforme de tri textile basée vers
Sellières dans le Jura. Elle réunit
douze associations au sein du collec-
tif “Textile franc-comtois”. Ce dispositif a généré 14 emplois.”
Emmaüs Pontarlier a dernièrement
signé une convention avec Préval et
l’entreprise Armstrong pour la récupération de papiers. L’association a
investi dans une imposante presse
qui permet de conditionner des ballots de papier avant livraison au fabricant de plafonds. “On livre environ
deux bennes par mois.” D’autres opérateurs s’intéressent aussi au marché de la récupération. Certains font
vibrer la corde sensible du caritatif
pour s’adonner finalement à une activité purement commerciale. Franck
Genre-Jazelet cite l’exemple des appels
aux dons estampillés croix orange
qui sont actuellement distribués dans
les boîtes à lettres du secteur. “Il s’agit
d’un privé qui cherche seulement à
remplir ses camions pour ne pas circuler à vide” prévient-il. I
F.C.
PARKING GRATUIT
CENTRE VILLE
Tél : 03 81 35 51 42
HORAIRES D’OUVERTURE :
Lundi de 14h - 19h
Mardi au Samedi de 9h - 12h et de14h - 19h

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