Panalpina offre à Solvay Chemicals des solutions sur mesure

Transcription

Panalpina offre à Solvay Chemicals des solutions sur mesure
1 2007
Asie centrale: enjeux
passionnants dans un
marché émergent
Monika Ribar, CEO, ses
priorités, ses visions et sa
philosophie de conduite
Panalpina offre à Solvay
Chemicals des solutions
sur mesure
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Asie centrale
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Un service à la chaîne est inconcevable (page 12)
Depuis plus de dix ans, l’organisation Panalpina en mer Caspienne montre
comment harmoniser avec succès les atouts d’un réseau global avec les
besoins individuels des clients locaux.
En mer Caspienne (page 18)
Partenaire logistique sérieux de BP: Panalpina a assuré avec brio le transport
et la logistique du chantier de construction d’une plateforme géante de gaz
près de Bakou.
Unis vers le même objectif (page 20)
Solutions parfaitement adaptées: avec son innovation et ses constructions
spéciales, Panalpina assiste ses clients dans un grand projet au nord de la mer
Caspienne.
Monika Ribar, CEO, explique ses priorités et ses visions
Interview
Dans un entretien avec connect, Monika Ribar fait le bilan de l’année passée
et explique le cap qu’elle entend donner à Panalpina.
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Solvay fait confiance aux services de Panalpina
Gestion des chaînes
d’approvisionnement
Une équipe bien rodée: le groupe industriel belge Solvay a confié à Panalpina
la logistique de sa division Chimie.
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Prestations complètes
Dans le monde
Panalpina est au service de ses clients, jour et nuit, dans le monde entier. Qu’il s’agisse
de nouvelles solutions informatiques ou de nouveaux services de fret aérien, d’escaliers mécaniques ou de machines à yogourts par avion, d’un équipement de 1700
tonnes sur roues ou bien de powerboats devant être rapidement acheminés de A à B.
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Impressum:
droits, publication et édition: Panalpina Transports Mondiaux (Holding) AG, Viaduktstrasse 42, case postale, CH-4002 Bâle. Internet: www.panalpina.com. Téléphone ++41 61 226 11 11.
Responsable du contenu: Martin Spohn, Corporate Communications. Rédaction: Martin Spohn, E-Mail: [email protected], Sandra Steiner, E-Mail: [email protected].
Expédition: Monika Dups, E-Mail: [email protected]. Périodicité: connect paraît plusieurs fois par an dans plus de 100 pays en français, allemand, anglais, espagnol et chinois.
Tirage: 60 000 exemplaires. Photos: Peter Maurer, Weisslingen: couverture, p. 4 (g.), p. 7 (dr. en haut), p. 8, p. 10 (milieu), p. 11 (dr.), pp. 12 – 20, p. 21 (g. en haut, milieu et à dr. en bas), p. 22,
p. 26 (haut); Julian Salinas, Bâle: pp. 3-4 (à dr.); Derek Li Wan Po, Bâle: p. 5, p. 7 (milieu); Marcello Corciulo, Binningen: p. 9 (haut à dr.), pp.10-11 (milieu); Solvay: p. 9 (g.). Maquette et production: Burki & Scherer AG, Oftringen. Impression: bdv, Bâle. Imprimé sur du papier 100% blanchi sans chlore.
Chères lectrices, chers lecteurs,
2006 aura été pour nous une année dynamique et extrêmement fructueuse. Panalpina a suivi avec ténacité la
voie dans laquelle elle s’est engagée et elle devrait récolter les fruits de sa stratégie en dégageant d’excellents
résultats. La confiance qu’ont témoignée nos investisseurs dans notre stratégie d’entreprise nous réjouit et
nous stimule à la fois. Nous continuerons à pratiquer
l’ouverture et la transparence dans les informations
fournies aux investisseurs et aux analystes financiers et
n’alimenterons aucun faux espoir.
Nous proposons aux clients des solutions de gestion des
chaînes d’approvisionnement intégrées et sur mesure et
des services porte-à-porte en continu. Nous procédons
«L’atout majeur de Panalpina, ce sont ses collaborateurs. Partout dans le
monde, ils travaillent sans relâche pour offrir à leurs clients des solutions
innovantes encore meilleures.»
de façon à répondre systématiquement aux attentes et
besoins individuels des clients. Nous délaissons les produits standard et l’acquisition d’entrepôts et de centres
de transbordement ainsi que les parcs de véhicules au
profit de l’indépendance, de la souplesse et de l’absence
de risques majeurs grâce à un capital lié. Nous avons
baptisé cette stratégie «Asset light».
ples concrets dans deux articles de ce numéro. Les
pages 8 à 11 présentent la collaboration réussie avec le
groupe belge Solvay. Le responsable d’un grand projet
BP en Azerbaïdjan explique pourquoi il a toujours pu
compter sur son partenaire logistique Panalpina.
Lorsque les moyens locaux adaptés font parfois défaut
pour des exigences spécifiques, Panalpina met au point
ses propres solutions, peu importe le mandat. Si nécessaire, Panalpina peut concevoir des barges comme vous
pouvez le lire aux pp. 20 et 21. Cette méthode est aussi
inhérente au modèle Asset light.
L’atout majeur de Panalpina, ce sont ses collaborateurs.
Partout dans le monde, ils travaillent sans relâche pour
offrir à leurs clients des solutions innovantes encore meilleures. Notre personnel peut toujours compter sur des
collègues des organisations et des divisions régionales.
Les pages 12 à 17 montrent ce que peuvent générer
l’engagement, l’innovation et l’esprit d’équipe.
Le magazine pour la clientèle connect s’inscrit dans
cette évolution. Il paraît aujourd’hui dans un nouvel
habit. Sa présentation est améliorée, sa structure plus
claire et son format redimensionné est plus pratique.
Je vous souhaite une très agréable lecture.
Nos clients décident de leur propre chef quels éléments
de la vaste palette de services de transport et de logistique ils souhaitent utiliser. Vous en trouverez des exem-
Monika Ribar
CEO
connect 1 2007
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Interview
Texte: Martin Spohn
«Je suis une
coéquipière
dans l’âme!»
Monika Ribar est présidente
du groupe Panalpina depuis
début octobre 2006. Elle
explique dans un entretien
ses priorités et ses visions et
nous dit pourquoi elle entend
poursuivre la stratégie déjà
en place.
Monika Ribar, CEO
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connect 1 2007
Madame Ribar, comment s’est passé l’intervalle
entre votre nomination fin juin et votre prise de
fonction?
C’était une période indubitablement trépidante et
excitante, mais surtout intéressante et enrichissante.
J’ai parlé à un très grand nombre de membres du groupe
et beaucoup sont venus vers moi. J’ai pu constater une
fois de plus combien la communication est ouverte au
sein de Panalpina, et ce, à tous les échelons. L’étroite
collaboration avec le président du conseil d’administration est également très importante à mes yeux, dans la
mesure où nous discutons tous les dossiers ensemble.
Nous partageons la même analyse et sommes parfaitement
d’accord sur l’évolution de l’entreprise. Cela concerne
aussi le pourvoi du poste de CFO, dans lequel je me suis
beaucoup engagée.
Y a-t-il eu des changements radicaux dans le
déroulement de vos journées?
Non, pas à proprement parler. J’ai pris plus de recul par
rapport à la situation, ce qui est très important pour moi.
Il est évident que certains sujets ont changé, mais cela
n’influe pas beaucoup sur le déroulement de ma journée.
L’intérêt des médias a été considérable. Comment
l’avez-vous perçu?
Je n’ai pas du tout cherché une telle publicité! Mais j’ai
réalisé que le travail avec les médias était une opportunité intéressante de faire connaître à un plus large
public la société Panalpina en particulier et l’industrie
logistique en général. Après notre entrée réussie en
Bourse, l’intérêt pour Panalpina et notre secteur s’est
accru. De ce point de vue, il était important de garder
l’attention des médias. Au cours des nombreux entretiens que j’ai accordés, j’ai toujours veillé à mettre
l’accent sur l’entreprise. J’ai expliqué mon rôle au sein
de la société et dans son développement. Vous ne lirez
certainement pas des articles sur ma vie privée!
Certains observateurs extérieurs à Panalpina
avaient souhaité voir un spécialiste du transport
à votre place. Votre formation financière est-elle
pénalisante?
Absolument pas, au contraire. Je pense que certaines
analyses sont plus faciles à faire lorsqu’on a la distance
nécessaire. Je peux écouter tous les avis et décider ensuite de manière globale. Mon mode de pensée est analytique et si j’étais uniquement une logisticienne, je risquerais de me noyer dans les détails et de ne voir que
l’arbre qui cache la forêt. Cela peut arriver très vite dans
un groupe qui compte 14’000 employés, car la micro«J’ai pris plus de recul par rapport à la situation, ce qui est très important
pour moi.»
gestion est impossible dans une structure de cette taille.
En outre, notre organisation dispose de spécialistes logistiques hors pair dans le monde entier! A l’heure actuelle, le fait qu’une personne hors du sérail dirige le groupe
n’est pas du tout pénalisant.
Vous connaissez l’entreprise depuis plusieurs
années déjà.
Exactement. J’ai fait des études de finance et de comptabilité. J’ai appris à très bien connaître Panalpina
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Berner Zeitung, 29.06.2006
«Femmes dirigeantes:
le plafond de verre se réduit
La plupart des femmes sont des expertes en logistique. En effet, elles
ont pour mission de veiller à ce que le frigo soit toujours plein. Or,
peu d'entre elles ont l'expérience professionnelle de Monika Ribar en
logistique. Cela fait 16 ans qu'elle travaille pour Panalpina. Cette
économiste de 47 ans (université de St-Gall) a été nommée hier à la tête
du groupe de transport bâlois Panalpina, au terme d'une procédure
de sélection de six mois.»
ces 16 dernières années en tant que contrôleuse financière, puis CIO et CFO. J’ai également dirigé de
nombreux projets qui nécessitaient une approche
extrêmement ciblée. Pour avancer dans un projet et
atteindre le but fixé, il faut une mise à plat avec une
foultitude de sujets. J’ai ainsi appris beaucoup de
choses sur la logistique en travaillant sur des analyses
de projet. Lorsque j’étais contrôleuse, je m’intéressais
«Je ne serai certainement pas une présidente enfermée dans sa tour d’ivoire,
qui s’imagine déjà tout savoir. Au contraire, j’ai encore beaucoup de choses
à apprendre et je ne peux le faire qu’en étant sur place.»
énormément au transport. Même si je baigne dans les
chiffres, ils me fascinent moins que l’activité qu’ils
expriment. Les chiffres n’en sont que le reflet.
Vous rendez visite régulièrement depuis des
années aux organisations locales disséminées
aux quatre coins du globe. Continuerez-vous à
voyager?
Bien sûr, et encore plus à l’avenir. La logistique est
pratiquée dans chaque pays. Je compte me rendre
souvent dans les succursales Panalpina et voir leurs
clients. Il n’y a pas d’autre moyen pour avoir une idée
précise de la situation. Je ne serai certainement pas
une présidente enfermée dans sa tour d’ivoire, qui
s’imagine déjà tout savoir. Au contraire, j’ai encore
beaucoup de choses à apprendre et je ne peux le faire
qu’en étant sur place. J’aimerais écouter attentivement
et comprendre ce que les gens ont à me dire. Cela me
sera très utile dans mes analyses et la prise de décision
par la suite.
On sait que vous êtes liante et que vous pratiquez
une communication ouverte. Les voyages serviront-ils à cela aussi?
C’est une évidence. Une partie essentielle du secteur du
transport consiste à communiquer. La motivation, de
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même que les qualifications des collaborateurs, sont un
label d’excellence dans une industrie de services telle
que la nôtre. C’est pourquoi j’aimerais que les employés
puissent établir avec moi un rapport de confiance, sans
barrières.
Le travail d’équipe est donc important pour vous?
Absolument! Je suis une coéquipière dans l’âme! C’est
une qualité extrêmement importante dans notre branche, qui repose sur le facteur humain. Un transport
suppose l’intervention de plusieurs départements et
personnes, qu’il s’agisse d’une exportation ou d’une
importation. Tous doivent fournir un travail exemplaire de manière à exécuter l’intégralité du mandat et à
servir le client à son entière satisfaction. Les individualistes n’ont rien à faire chez nous. Lorsqu’une erreur
est commise, il importe peu au client de connaître
l’origine exacte de la panne. Il doit pouvoir compter sur
chaque personne qui travaille chez Panalpina!
Mais le travail d’équipe signifie aussi qu’il y a un
chef d’orchestre qui tient la baguette…
Bien sûr, quelqu’un doit décider et assumer la responsabilité. Je n’ai aucun problème à faire ces deux choses.
Panalpina va-t-elle changer sous votre direction?
Je ne vais certainement pas bouleverser l’entreprise, il
n’y a aucune raison de le faire. Panalpina est très
prospère et évolue dans un marché de croissance. Il
faut diriger et structurer l’entreprise de façon à assurer sa prospérité à long terme et à offrir aux cients les
meilleures prestations. Nous entendons développer
Panalpina et ses offres de manière constante dans
l’intérêt des clients, des employés et des investisseurs,
augmenter sa force d’impact et solidifier encore plus
sa position de marché. Si nous y parvenons (et je n’en
doute pas un seul instant), nous pourrons conserver
notre indépendance.
Monika Ribar, cadre dirigeant dynamique qui connaît à fond l’entreprise,
préside la direction du groupe
CASH, 29.06.2006
«Une place dans
l’univers masculin
du fret aérien et
maritime
Elle devra affronter la curiosité. Monika
Ribar, 47 ans, nouvelle présidente de la
direction du groupe logistique Panalpina,
devra faire face à un tourbillon médiatique considérable. En effet, la présence
des femmes à des postes aussi élevés est
encore très rare en Suisse. Les chances
de réussite de l'actuelle directrice des
finances au poste de dirigeant ne sont pas
mauvaises. Elle connaît l'entreprise par
cœur. Elle a rejoint le groupe en 1991 et
Important: le contact permanent avec les équipes et les clients
du monde entier
Vous comptez donc poursuivre la stratégie engagée?
Absolument. J’adhère totalement à notre stratégie,
c’est-à-dire des actifs réduits à l’essentiel, la souplesse,
l’absence d’infrastructures ou de parcs automobiles
onéreux et une palette complète de prestations. J’ai
participé à l’élaboration ce cette stratégie en tant que
membre de longue date de la direction du groupe et je
suis convaincue de son bien-fondé et de son succès.
«Personnellement, je ne crois pas au gigantisme et aux mégafusions. Ils sont
souvent voués à l’échec.»
Personnellement, je ne crois pas au gigantisme et aux
mégafusions. Ils sont souvent voués à l’échec. Certes,
nous misons sur la croissance, nous devons le faire, car
nous travaillons dans des marchés évolutifs et sommes
actifs en termes de volume. Notre essor doit être organique et alimenté par des acquisitions ciblées, qui
s’inscrivent dans notre métier, le complètent et apportent une plus-value à notre groupe par leur savoir-faire.
Cette stratégie dépourvue d’investissements importants fonctionne à merveille, comme nous l’avons
montré à maintes reprises.
En qualité de directrice financière, vous avez joué
un rôle-clé dans l’entrée en Bourse de Panalpina.
Comment analysez-vous l’évolution du titre et
l’intérêt des investisseurs?
L’ouverture de notre capital au public a suscité un intérêt considérable et l’évolution du titre est très positive. Il
a même rejoint il y a quelques mois l’indice SWX SMIM,
ce qui nous a beaucoup réjoui. Les investisseurs et les
analystes nous témoignent leur confiance et ils croient
en notre modèle économique.
est membre de la direction depuis 2000.»
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Gestion des chaînes d’approvisionnement
Texte: Martin Spohn
Panalpina est
la meilleure!
Le groupe industriel belge Solvay a choisi
Panalpina comme principal prestataire
logistique pour sa division Chimie. Dotée d’un
réseau de transport mondial et d’organisations
locales solides, Panalpina est le partenaire
idéal pour Solvay, un acteur également global.
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L’organisation du groupe Solvay
comporte trois secteurs: la chimie,
les plastiques et la pharmacie.
Panalpina fournit depuis plusieurs
années des services mondiaux de
fret maritime et de logistique pour les
produits chimiques. Elle est désormais le partenaire exclusif du groupe
belge dans ce domaine. Comment en
est-elle arrivée là? Peter Claessens,
responsable de Solvay chez Panalpina,
l’explique ainsi: «L’industrie chimique européenne est soumise à une
énorme pression des coûts et subit
les assauts de concurrents étrangers
qui cassent les prix. Parallèlement,
les coûts logistiques augmentent en
Europe en raison notamment de facteurs externes. L’engorgement du
trafic, des règlements de sécurité et
des prescriptions environnementales plus stricts ou la hausse des prix
Le siège de Solvay en Belgique
du carburant et des frais de personnel
sont également responsables. Cela a
incité Solvay à chercher un partenaire logistique doté à la fois d’un
réseau de transport mondial et de
représentations locales importantes,
familières avec les usages locaux.»
En outre, ce partenaire devait disposer d’un centre de contrôle en
Europe capable de coordonner et de
surveiller l’intégralité des flux de
marchandises. Seule une telle infrastructure permet de choisir les itinéraires de transport les plus courts, les
plus efficaces et les moins chers.
«Dans le secteur de la chimie, le
temps de mise sur le marché n’est
pas un vain mot, mais la condition
pour réussir», souligne Claessens.
«Le client doit être sûr que ses
produits se trouvent à l’heure dite à
l’endroit souhaité! Je suis fier que
«Nous avons donc opéré une sélection afin de réduire le
nombre d'intervenants dont Panalpina est le principal.»
Paulo Louro, Solvay
Panalpina réponde parfaitement aux
exigences qui lui ont été posées. De
plus, les deux sociétés travaillent
depuis longtemps ensemble et se
connaissent très bien.»
Paulo Louro et Jean-François Mertens
Panalpina, partenaire
exclusif
Supply Chain Manager de Solvay
Chemicals International, Paulo Louro
confirme. Le choix de Panalpina résulte d’un processus lié à l’histoire
même de Solvay, explique-t-il lors de
l’entretien. «Au départ, il n’y avait pas
de répartition sectorielle des produits
et lorsqu’elle a été introduite, nous
avons choisi une poignée de sociétés
de transport comme partenaires. Leur
mission se limitait au transport proprement dit pour tous les secteurs.
Une différenciation était effectuée
pour les destinations du fret maritime.
Mais nous nous sommes vite rendus
compte que ce n’était pas là une
solution viable», souligne le responsable portugais. «Nous avons donc
commencé à externaliser le secteur
administratif. Nous avons gardé les
réservations et des partenaires ont
repris l’administration. Par la suite,
nous avons délocalisé les réservations et avons alors constaté que nous
coopérions avec trop de transporteurs. Nous avons donc opéré une
sélection afin de réduire le nombre
d’intervenants dont Panalpina est le
principal.»
Jean-François Mertens ajoute que
Panalpina était le meilleur candidat
pour plusieurs raisons. «Nous exploitons notre propre flotte de conteneurs
citerne, dont la gestion incombe à
notre prestataire logistique, une
tâche complexe! De plus, il n’est pas
rare que la marchandise soit dangereuse, ce qui suppose des connaissances pointues. La logistique mondiale d’une flotte de conteneurs
citerne est primordiale. En cas d’erreurs, d’éléments indisponibles ou
défectueux, la facture peut devenir
très vite vertigineuse. Nous sommes
convaincus que Panalpina maîtrise
sa mission!»
Le choix est également tombé sur
Panalpina en raison de sa présence
Un facteur déterminant: la présence globale
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9
géographique, ajoute-t-il. C’est un
facteur déterminant, notamment
pour la réservation des capacités et
des envois, car il convient de respecter alors des processus standardisés
sur toute la planète. «Il nous faut une
«Il nous faut une société globale, car nous opérons
globalement. Le logisticien doit être intégré dans un tel
modèle commercial, d’où la pertinence du choix d’un
seul partenaire.»
Jean-François Mertens
société globale, car nous opérons globalement. Le logisticien doit être intégré dans un tel modèle commercial, d’où la pertinence du choix d’un
seul partenaire.»
La logistique,
facteur de succès
Les deux responsables soulignent
que la logistique joue un rôle essentiel dans le secteur chimique. «Ces
produits sont relativement bon mar-
Panalpina a donc mis au point des
solutions efficaces et fiables pour le
client. «Nous avons commencé par
analyser avec précision tout le portefeuille et la liste des exigences émises», explique Peter Claessens au sujet du processus. «Ensuite, nous nous
sommes intéressés aux régions et aux
secteurs problématiques en identifiant leur potentiel d’amélioration. En
procédant ainsi, nous avons pu réaliser des économies substantielles dans
la chaîne d’approvisionnement.» Cela
signifie notamment que Panalpina est
en mesure de garantir à tout moment
au client son réseau de transport et les
capacités correspondantes. La philosophie ’asset light’ et le système
éprouvé de meilleur de la classe permettent à l’entreprise logistique de
coopérer avec les meilleurs partenaires sur tous les itinéraires de transport
et dans tous les pays. Elle fournit
ainsi au client une chaîne d’approvisionnement claire et transparente.
Signature du contrat par Peter Claessens et
Willi Deubet, Head of Corporate Sales
respectifs sur le bout des doigts». Par
ailleurs, les philosophies commerciales de Panalpina et de Solvay reposent sur des valeurs identiques,
ajoute Jean-François Mertens. «Nous
refusons l’immobilisme. Nous remettons en permanence notre travail en
question et n’avons de cesse de nous
améliorer. Certes, Solvay n’est pas
un géant de la chimie, mais nous
sommes leader dans nos groupes de
produits!»
Panalpina a réduit les coûts au sein de la chaîne d’approvisionnement
Un véritable travail
d’équipe
ché et les transports concernent des
tonnages importants», indique JeanFrançois Mertens. Sans un contrôle
rigoureux des coûts, on risque, sur
certains marchés, de voir les frais de
transport excéder les recettes. On ne
peut comparer les produits chimiques
avec les produits pharmaceutiques.
Ces derniers sont habituellement
transportés par avion en quantités
moins importantes, mais leurs marges
sont nettement supérieures. «Ce n’est
pas le cas pour nous. C’est la raison
pour laquelle des frais de transport
et de logistiques moindres sont
essentiels pour notre succès sur le
marché!»
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connect 1 2007
Panalpina dit oui
Selon Paulo Louro, l’attitude positive
et proactive des employés de Panalpina est un autre facteur qui a incité
son groupe à choisir l’entreprise au
terme d’un examen approfondi. L’acceptation de Panalpina a joué en sa
faveur. «Nous savons que les collaborateurs de Panalpina font tout ce
qui est en leur pouvoir pour répondre
de manière optimale à nos besoins.
Je citerai comme exemple le fonctionnement irréprochable de la coordination et de la surveillance exercées
par la centrale, renforcé par la présence locale d’organisations qui
connaissent leur pays et marchés
Jean-François Mertens se remémore
avec plaisir les négociations contractuelles. Normalement, de tels pourparlers sont parfois compliqués et se
terminent souvent par des dissensions entre les parties. Rien de tout
cela avec Panalpina. «En travaillant
main dans la main, nous avons trouvé
un accord qui est une solution optimale pour les deux parties. Le
contrat tient compte de tous les
tenants et aboutissants et les deux
sociétés savent exactement quelles
tâches leur incombent et connaissent les attentes de leur partenaire.
De plus, les futures activités (également dans d’autres secteurs) peu-
Le groupe Solvay
Le groupe belge Solvay est divisé en trois
secteurs d’activités: la chimie, les plastiques et les produits pharmaceutiques. Il
s’engage dans une croissance profitable
et durable et a connu une expansion
marquée ces dernières années. Solvay
compte parmi les chefs de file mondiaux
dans tous ses secteurs et doit notamment
sa réussite commerciale à sa capacité
d’innovation.
Présent sur tous les continents, le
groupe est riche d’une tradition longue
de 140 ans.
L’éventail des produits Solvay comporte
des médicaments destinés à la thérapie
hormonale, des enzymes et des spasmolytiques. Les secteurs de la chimie et
des plastiques fabriquent une multitude
de produits, notamment du fluor, des
minéraux, du bicarbonate, du peroxyde
d’hydrogène, des polymères, des systèmes d’échappement, du carbonate de
calcium, des produits de nettoyage et de
lavage, du PVC et de la soude caustique.
Panalpina coordonne tous les segments de transport
vent être facilement intégrées dans
le contrat en vigueur.»
Présence globale et
compétence locale
La formule «Think global – Act local»
a bien souvent été galvaudée par le
passé. Mais elle qualifie cependant
à la perfection la collaboration entre
Solvay et Panalpina. Non seulement
les deux sociétés ont une philosophie similaire mais leur structure
est comparable. Les deux interlocuteurs expliquent la pertinence d’une
gestion centralisée pour certaines
activités. Il peut s’agir de l’organisation, de la coordination ou de la
surveillance, mais aussi de tout le
système de tarification, car on doit
connaître la totalité des coûts induits par la chaîne d’approvisionnement. «Quoi qu’il en soit, toutes nos
décisions passent par la prise en
compte des intérêts des organisations locales!» Panalpina répond à
ces attentes, car sa structure de
direction régionale est garante
d’une écoute optimale du client. De
plus, Solvay entend poursuivre son
expansion dans d’autres pays à
l’avenir et est donc tributaire de
prestataires déjà sur place.
«Il nous faut un logisticien capable
d’agir immédiatement sur place le
cas échéant», indique Paulo Louro en
citant un exemple. Certains envois au
Brésil ont connu des problèmes au
niveau des délais et des coûts. Panalpina Santos a pris les choses en main
et les a réglées à la grande satisfaction du client. Elle a également résolu
La panoplie de prestations
de Panalpina
Panalpina fournit à Solvay toutes les
prestations inhérentes à la chaîne d’approvisionnement. Dès l’entrée du mandat
jusqu’à la livraison, elle coordonne l’ensemble des interfaces et des segments
«Certains envois au Brésil ont connu des problèmes
au niveau des délais et des coûts. Panalpina Santos
a pris les choses en main et les a réglées à la grande
satisfaction du client.»
Paulo Louro
de transport. Lorsque Panalpina reçoit
la demande, elle organise les conteneurs et l’enlèvement de la marchandise.
En outre, elle réserve les capacités les
mieux adaptées et se charge des formalités de transport et de dédouanement,
des difficultés similaires en Inde et en
Amérique du Nord. «Il faut comprendre que lorsqu’un groupe est bien
structuré et que la communication
entre les différents départements
fonctionne, les succursales régionales peuvent se consacrer à leur travail
et au service clientèle, pour la plus
grande satisfaction de tous», souligne
Mertens. «Nous ne voulons pas être
obligés d’envoyer nos collaborateurs
aux quatre coins du monde. Nous
faisons confiance à notre partenaire
logistique, qui dispose de représentations locales efficaces. C’est encore
une autre raison pour laquelle nous
avons choisi Panalpina!»
de la notification du destinataire et du respect de toutes les prescriptions de sécurité et des règlements émis par les autorités. Enfin, elle organise le cas échéant
des inspections de la marchandise.
La gestion de la flotte de conteneurs
citernes Solvay est une activité très
importante, car chaque heure d’immobilisation entraîne des coûts élevés.
Panalpina veille à ce que le nombre et
le type de conteneurs nécessaires soient
disponibles au moment voulu dans les
différents points de départ. Ils sont ensuite retournés le plus rapidement possible après leur déchargement ou sont
transférés vers une autre destination.
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Asie centrale
Texte: Martin Spohn
Panalpina a regroupé ses activités en
Azerbaïdjan, au Kazakhstan, en Géorgie et au
Turkménistan au sein de l’organisation
Central Asia. L’organisation près
de la mer Caspienne harmonise avec succès
depuis plus de dix ans les atouts du
réseau global de Panalpina avec les besoins
des clients sur place. L’entreprise met
quotidiennement au point des solutions de
transport et de logistique destinées pour
l’essentiel à l’industrie des hydrocarbures.
Un service à la chaîne
est inconcevable
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connect 1 2007
Les premiers pas de Panalpina en Asie centrale en
1995 ont été suivis un an après par l’ouverture d’un
bureau à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan. En 1998,
Panalpina était déjà inscrite comme entreprise autonome et opérationnelle dans le pays. Cette implantation a été suivie par l’ouverture périodique de succursales au Kazakhstan (Aktau, Aktobe, Almaty, Atyrau
et Kyzuyl Orda), en Géorgie (Poti, Tbilissi) et au Turkménistan (Ashgabat, Balkanabat, Turkmenbashi).
Leur regroupement au sein de la structure Central
Asia correspond à celle de la plupart des grands
clients présents dans cette région du monde. Ainsi
organisée, Panalpina dispose d’un réseau doté d’excellentes liaisons dans les zones qui bordent la mer
Caspienne ainsi que vers tous les pays de la Communauté des Etats indépendants (CEI). Elle bénéficie
également d’excellents itinéraires de transit de et vers
l’Europe, le golfe Persique, l’Asie et la côte Pacifique
russe, un positionnement idéal pour répondre aux
exigences des grands groupes pétroliers et gaziers
mondiaux.
Mais, pouvait-on s’attendre à une telle évolution il y a
onze ans ou existe-t-il d’autres raisons qui ont motivé
l’expansion en Asie centrale? Mario Kropf, Managing
Director Central Asia, l’explique en ces termes: «Après
l’éclatement de l’Union soviétique, les compagnies
d’hydrocarbures pour lesquelles Panalpina avait déjà
travaillé dans d’autres pays, ont pu s’installer dans la
région. Elles ont commencé à exploiter des projets de
centrale pour lesquels nous étions leur partenaire logistique.» Panalpina n’a jamais poursuivi une stratégie de
croissance purement axée sur la surface, mais a toujours appliqué le principe d’une implantation orientée
sur les besoins des clients.
L’équipement de protection est obligatoire sur le site BP
Mario Kropf, Managing Director, présente les itinéraires possibles
La sécurité, priorité essentielle
En phase avec le client
près de 70. «Notre croissance s’est faite petit à petit, en
harmonie avec nos clients.» Elle s’est accompagnée d’investissements considérables, consentis pour répondre
aux exigences de la clientèle. Il cite en exemple les surfaces d’entreposage mises à disposition ou bien les
programmes impressionnants mis en place en matière
de santé, de sécurité et d’environnement (Health, Safety
& Environment HSE). Les succursales n’ont pas été les
seules à être rénovées et aménagées conformément aux
prescriptions HSE sévères dictées par le groupe pétrolier britannique British Petroleum (BP). «Nous modernisons nos locaux et nos moyens de transport. Nous avons
par exemple installé dans nos camions des systèmes de
protection spéciaux pour les chauffeurs. Les bâtiments
ont été équipés d’issues de secours, d’échelles à incendie et de dispositifs de ce type», explique-t-il. «Ces directives ne s’appliquent pas uniquement à Panalpina, mais
à tous ses sous-traitants et partenaires qu’elle épaule afin
qu’ils puissent satisfaire les normes exigées.»
Dans un secteur tel que celui de la logistique, un savoirfaire spécifique et une disponibilité supérieure à la moyenne sont des facteurs déterminants, indépendamment
du type d’industrie dans lequel évolue le client et du pays
en question, affirme Mario Kropf. «Or, si l’on parle d’une
région démunie, qui souffre de carences structurelles
dans les transports, les moyens de communication et la
formation du personnel, les facteurs cités plus haut sont
une condition sine qua non.» Panalpina possède une
grande expérience en matière d’implantation dans des
régions reculées et a souvent montré qu’elle était un partenaire compétent et fiable pour ses clients, même si le
contexte est complexe. C’est le cas en Asie centrale, où
elle a été un précurseur. «Tout le monde n’en est pas
capable. Lorsqu’on part quasiment de rien, il faut des
«Tout le monde n’en est pas capable. Lorsqu’on part quasiment de rien,
il faut des gens avec des qualités entrepreneuriales.»
Mario Kropf
gens avec des qualités entrepreneuriales. Le mot (inventé)
d’ ’intrapreneur’ convient parfaitement!». Un professionnalisme absolu est indispensable dans des situations difficiles, car à jeu égal, le prestataire le plus professionnel
parvient à se démarquer de ses concurrents, estime-t-il.
«Les clients sont des professionnels et il est évident qu’ils
en attendent de même de leurs prestataires!»
Evolution progressive
Directeur de la succursale Panalpina à Bakou, Murad
Housseinov était là pratiquement dès le début. Il confirme l’analyse de Mario Kropf selon laquelle la réussite
repose sur la contribution individuelle. Quatre collaborateurs étaient employés il y a dix ans, aujourd’hui, ils sont
«Au fil des années, nous avons toujours démontré à nos
clients qu’ils peuvent compter sur nous», signale Murad
Housseinov. «Il faut savoir que notre panoplie de services
ne comporte pas uniquement le transport, mais toute la
palette de prestations en porte à porte. Par exemple, les
formalités douanières, la gestion des entrepôts ou la coordination des délais de transport des marchandises. Ce
dernier point est important, car la voie de navigation du
canal Volga-Don est impraticable pendant cinq mois en
raison du gel, interrompant le trafic fluvial d’Europe et de
la mer Noire vers la mer Caspienne. Nous devons donc
veiller à ce que les équipements nécessaires soient sur
place au moment où ils vont être utilisés. De plus, nous
construisons des voies d’accès ou mettons en place des
entrepôts provisoires lorsque le projet le demande.»
connect 1 2007
13
une grande compétence industrielle. Cette remarque
s’applique aussi à la succursale Panprojects de Londres,
qui est une des chevilles ouvrières de notre réussite.»
Murad Housseinov, directeur de la succursale de Bakou
Récemment, un client a utilisé Bakou comme base arrière
pour un projet au Turkménistan et Panalpina a réalisé
pour lui un concept réussi de distribution et de livraison
de ses transports.
Autres secteurs
Même si la majeure partie des activités de Panalpina
Central Asia concerne l’industrie des hydrocarbures, elle
offre ses services à tous les secteurs, qui sont traités sur
un pied d’égalité. Outre la construction et le matériel
pétrolier, les documents de transport mentionnent du polypropylène, des noisettes, de l’acier, des ordinateurs, du
«De plus, nous construisons des voies d’accès ou mettons en place des
entrepôts provisoires lorsque le projet le demande.»
Murad Housseinov
coton, des produits pharmaceutiques et des systèmes de
communication. Mais le marché de la consommation est
relativement restreint dans la région, étant donné la faiblesse démographique et des revenus moyens modestes.
Mario Krop insiste sur la force de Panalpina en tant que
groupe. Il explique que les clients attendent le même
standard de service partout dans le monde. Le modèle
d’affaires de la société a donc été mis en place afin de
répondre à cette attente. «L’entreprise est composée de
modules homogènes qui autorisent une traduction concrète de la stratégie globale au niveau local et une adaptation aux besoins individuels des clients. Nous pouvons
ainsi de façon optimale exploiter nos atouts locaux aux
quatre coins du monde et nos compétences globales!»
Point de départ axé sur le client
Responsable du marketing et des ventes de Panalpina
Central Asia, Stefan Karlen indique que cette structure
a été déterminante dans le choix de BP, qui a confié à
Panalpina l’intégralité de la logistique du projet Shah
Deniz, en Azerbaïdjan. «Nous avons utilisé tous les moyens de transport possibles pour acheminer de plusieurs
pays près de 41’000 tonnes de matériel et de composants
à Bakou. Il s’agissait de transports lourds, de porteconteneurs, d’envois de fret aérien et de transports
terrestres par rail et par camion ainsi que des transports
par navire fluvial. Toutes les étapes de transport ont dû
être coordonnées minutieusement afin de respecter les
délais très stricts fixés. Un tel projet nécessite une immense organisation, combinée avec une expertise locale!»
Shah Deniz est un immense gisement de gaz à condensats naturel sur la mer Caspienne, à une centaine de
kilomètres au sud de Bakou. BP dirige au sein d’un
L’union fait la force
Murad Housseinov reconnaît qu’il ne peut pas tout
prévoir dans un pays qui se développe rapidement comme l’Azerbaïdjan. «C’est pourquoi nous devons être très
souples afin de nous adapter aux nouvelles situations et
être disponibles nuit et jour.» Il ajoute le soutien indéfectible du groupe Panalpina. «Notre bilan ne serait pas aussi
réjouissant sans l’appartenance à une organisation
mondiale», ajoute Mario Kropf. «Grâce à nos attaches et
au savoir-faire global de Panalpina, nous sommes en
mesure de servir les clients internationaux en qualité de
partenaire à part entière», affirme-t-il avec conviction.
«Nous nous efforçons chaque jour de produire le maximum, en sachant que tous nos collègues en font autant
de par le monde. Nous sommes un des maillons d’un immense réseau global, qui garantit le succès et comble les
lacunes qui peuvent surgir.» Les principaux partenaires
de Panalpina Central Asia sont la division de projet
Panprojects et les plates-formes Oil & Gas de Houston,
Moerdijk et Aberdeen, de même que Panalpina Air &
Ocean. «Le rachat et l’intégration de la société écossaise
Grampian International Freight a renforcé notre position,
car Grampian jouit d’une excellente réputation et possède
14
connect 1 2007
Les hydrocarbures ne sont qu’une partie
des activités
consortium le projet de production du gaz. Le groupe
britannique a construit sur une vaste zone la plate-forme
offshore TPG 500, entièrement équipée des éléments nécessaires à son installation et à son ancrage, notamment
trois flotteurs de 1500 tonnes chacun. Dès le départ,
Panalpina a accompagné ce projet en tant que partenaire
complètement intégré au processus.
Une équipe de quatre employés Panalpina était présente
sur le chantier à titre d’«Implants» chez BP. «De telles
constellations ne sont pas comparables avec le métier
traditionnel du transport», explique Stefan Karlen. «Les
collaborateurs sont présents chez le client et sont
responsables du transport, de l’achat, de la coordination
et de la logistique, voire même du contrôle du poste
budgétaire des coûts. Ils forment évidemment une interface avec Panalpina et sont parfaitement au fait du métier
du client et des processus de travail afférents», soulignet-il. Près de 20% du personnel travaille en qualité d’implant chez différents clients. «Nos collaborateurs remplissent des tâches complexes et assument une grande
responsabilité. Nous mettons donc un point d’honneur à
recruter une main d’œuvre locale et à assurer son perfectionnement professionnel en permanence!»
Recrutement d’une main
d’œuvre locale
Pour réussir, une société étrangère doit s’intéresser à la
culture et à l’histoire du pays hôte. Mario Kropf l’explique en ajoutant que ces aspects doivent être pris en
compte dans le recrutement et la conduite du personnel.
C’est la raison pour laquelle il tient à embaucher autant
d’autochtones que possible. «Bien sûr, nous avons aussi
des spécialistes expatriés, moi-même, par exemple, ou
Luis de Freitas, directeur Finances Central Asia
Stefan Karlen, directeur Marketing et ventes Central Asia
bien le directeur du marketing et des ventes, celui des
opérations et celui des finances. Une de leurs missions
principales consiste à transmettre leurs connaissances
et à promouvoir les jeunes cadres locaux. Nous voulons
en effet former et perfectionner des personnes originaires des pays où nous travaillons. Nous sommes prêts à
faire des investissements substantiels pour cela.» Cette
politique n’est pas motivée par un quelconque altruisme.
«Les objectifs ainsi atteints sont pluriels, et parmi eux,
une faible fluctuation des effectifs, qui entraîne à son tour
«Nous avons utilisé tous les moyens de transport possibles pour acheminer
de plusieurs pays près de 41’000 tonnes de matériel et de composants
à Bakou.»
Stefan Karlen
Les conditions climatiques extrêmes sont un défi important
une diminution à long terme des frais de personnel. En
outre, nous positionnons Panalpina comme un employeur
attrayant pour la main d’œuvre qualifiée et assurons ainsi
la continuité. Enfin, n’oublions pas que les employés
locaux connaissent bien mieux leur pays et ses usages
que les étrangers.» Une telle politique du personnel et de
la formation débouche à la fois sur une meilleure qualité
de service et une efficacité accrue, deux piliers de la réussite commerciale. «Avec des effectifs constants, nous
avons plus que doublé notre chiffre d’affaires en trois
ans. Notre croissance est par conséquent plus rapide
que celle du marché! Entre-temps, nous plaçons même
des employés formés par nos soins dans d’autres divisions de l’organisation,» conclut le directeur non sans
fierté.
connect 1 2007
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Succursale de Bakou: l’équipe est passée rapidement
à env. 70 personnes
Ula Ismailova (à g.), responsable des offres, pratique un suivi rapide
des clients avec son équipe
Le faible niveau de l’eau nécessite des grues spéciales
Réactivité rapide
Diversification de l’offre
Dans une société de services, la qualité de ces derniers
est la clé du succès et dépend pour l’essentiel de la
contribution fournie par les collaborateurs à tous les
échelons. Mario Kropf et Stefan Karlen s’accordent pour
dire que la liste des priorités est dominée par la réactivité aux demandes des clients. Le visiteur de la
succursale à Bakou n’est donc pas étonné de voir un
département des offres bien pourvu. «En moyenne 30
minutes après avoir exprimé sa requête, le client reçoit la date définitive à laquelle il recevra une offre
concrète et ferme.» Celle-ci peut comporter diverses
variantes d’itinéraires et de moyens de transport et
servira par la suite de modèle pour les documents de
transport et de facturation. L’amplitude des prestations à calculer est large: elle va des transports lourds
complexes aux chargements de conteneurs jusqu’aux
envois extrêmement urgents. «Les demandes ordinaires n’existent pas!», indique Kropf. «Des employés
compétents et formés écoutent le client avec attention et identifient ses besoins», ajoute Stefan Karlen.
Panalpina Central Asia propose à sa clientèle une foison
de solutions. La mer Caspienne est une mer fermée, d’où
la nécessité d’acheminer les envois de fret maritime pour
l’Asie centrale à travers le canal Volga-Don. De novembre
à mars, il faut disposer d’itinéraires de remplacement, car
le canal est gelé et rend toute navigation impossible. En
principe, plusieurs possibilités de transport sont étudiées
et des études de faisabilité sont réalisées. Même lorsque
le canal est navigable, il convient de trouver pour un
mandat spécifique l’option la plus rapide, la moins coûteuse et la plus pertinente écologiquement. Pour paraphraser le célèbre adage, tous les chemins mènent à … Bakou!
On peut se rendre de la Baltique à St-Petersbourg et emprunter ensuite le canal de la Volga jusqu’à la Caspienne
ou bien choisir le transport maritime jusqu’à St-Petersbourg et utiliser ensuite une péniche, le train et le camion.
Le camion est un moyen de transport prédestiné pour les
marchandises en provenance d’Europe occidentale.
«Les demandes ordinaires n’existent pas! Des employés compétents et
formés écoutent le client avec attention et identifient ses besoins.»
Mario Kropf
«Nous ne présentons pas au client un catalogue de
solutions parmi lesquelles il doit choisir. Au contraire,
le client reçoit une offre parfaitement adaptée à ses
attentes individuelles.» A l’instar de toutes les étapes
de la chaîne de transport, cette phase nécessite «une
réaction rapide et professionnelle des succursales
Panalpina concernées. En effet, une grande partie des
informations nécessaires est localisée ailleurs au sein
du réseau global et doit être fournie à partir de là.»
16
connect 1 2007
Une variante consiste à aller à Istanbul via la Méditerranée, puis traverser la mer Noire jusqu’à Mariupol (Ukraine) et ensuite, opter pour le train ou le canal Volga-Don,
en fonction du volume et de l’urgence des marchandises.
De la Méditerranée, on peut choisir l’itinéraire menant au
port géorgien de Poti, sur la mer Noire, et ensuite changer
pour le train ou la route. Depuis les pays du Golfe, le point
de départ est le port iranien de Bandar Abbas, puis le train
ou la route vers l’Azerbaïdjan ou le Turkménistan. Enfin,
depuis l’Extrême-Orient, la route transsibérienne, en transitant par le port oriental russe de Nakhodka. Le réseau
ferroviaire chinois est relié depuis peu au Kazakhstan.
Mais, les possibilités de transport maritime et terrestre
sont loin d’être épuisées, sans compter les variantes
Le chargement des barges requiert beaucoup d’adresse
et de savoir-faire
aériennes. Cette énumération permet de constater la
diversité des options disponibles.
Souplesse et innovation
Panalpina démontre combien elle est capable d’élaborer
des solutions innovantes et malléables dans le cadre d’un
grand contrat en mer Caspienne. Il s’agit du champ de
pétrole de Kashagan, un gigantesque gisement situé à
environ 80 kilomètres au sud d’Atyrau (Kazhakstan). Il
est exploité par un consortium de compagnies dirigé par
Agip. Le gisement est situé dans des eaux peu profondes, soumises à des conditions climatiques extrêmes.
Les travaux doivent être sûrs, productifs et exécutés dans
les délais d’où l’importance fondamentale d’un fonctionnement irréprochable de la chaîne d’approvisionnement.
Tous les types de marchandises sont transportés au
Kazakhstan pour la construction de la plateforme:
éléments et engins de chantier, équipements, accessoires, etc. Ils proviennent de Grande-Bretagne, d’Italie,
Dave Bennet, spécialiste Transport Engineering
de Singapour, de Malaisie, des USA, d’Azerbaïdjan, des
Pays-Bas ou du Moyen-Orient. Panalpina est chargée
d’assurer la livraison correcte de ces pièces, leur coordination, le soutien technique et le transbordement des
marchandises dangereuses ou lourdes. En l’absence de
En l’absence de routes, les éléments lourds sont acheminés par la voie
fluviale, mais pas dans des navires traditionnels en raison de la faible
profondeur des eaux.
routes, les éléments lourds sont acheminés par la voie
fluviale, mais pas dans des navires traditionnels en
raison de la faible profondeur des eaux. Panalpina,
Panprojects et une équipe de spécialistes d’ingénierie
du transport ont étroitement collaboré pour concevoir des
barges spéciales qui transportent les éléments lourds
d’Astrakhan, en Russie, vers la mer Caspienne. Dans le
cadre de ce projet important (sur lequel nous revenons
aux pages 18 à 19), Panalpina prouve au quotidien que
le mot ’impossible’ ne fait pas partie de son vocabulaire.
Un mandat peut comporter diverses variantes de trajets et de moyens de transport
connect 1 2007
17
Asie centrale
Texte: Martin Spohn
Réalisation de la plateforme gazière
TPG 500 en mer Caspienne
En mer
Caspienne
BP a commencé il y a peu à exploiter en
mer Caspienne une plateforme gazière géante qui avait
été assemblée à Bakou. Responsable du projet BP
sur place, Mike McCormack a toujours pu compter sur
la fiabilité de son partenaire logistique Panalpina.
«La région de la mer Caspienne a une
grande importance stratégique pour
BP», insiste Mike McCormack. Nous
nous trouvons à Bakou, sur le grand
chantier situé juste devant la plateforme géante TPG 500. Quelques semaines seulement après notre visite,
son exploitation a commencé sur le
«L’industrie des hydrocarbures est très particulière
et une plateforme est un élément très complexe.C’est la
raison pour laquelle nous exigeons que nos partenaires
logistiques aient certaines connaissances industrielles.»
Mike McCormack
champ de gaz de Shah Deniz, à une
centaine de kilomètres au sud de la
capitale de l’Azerbaïdjan, en mer Caspienne. «Notre société investit des
sommes considérables dans la région pour prospecter et exploiter des
18
connect 1 2007
gisements de gaz et Shah Deniz est
un des projets de très grande envergure».
De nationalité anglaise, Mike
McCormack dégage un calme olympien et le légendaire flegme britannique durant l’entretien avec connect
comme avec ses collaborateurs. Cette qualité lui a été certainement très
utile au cours de ces dernières années, car il était responsable du suivi impeccable de ce gigantesque
projet en tant que Project Procurement Logistics Manager. Panalpina
a acheminé à Bakou des équipements et du matériel totalisant près
de 41’000 tonnes provenant de nombreux pays (cf. article aux pages 12 à
17).
Mike McCormack, Project Procurement
Logistics Manager
Chaque minute coûte
A 100 mètres de profondeur, l’infrastructure comporte la plateforme offshore TPG 500 équipée pour le forage, la production et abritant les logements des employés. Les installations flottantes destinées à l’analyse
des forages et des gaz sont complétées par des terminaux situés sur le
littoral.
La livraison des énormes quantités
de matériel devait être en tous points
conforme aux plans de montage et
de construction et nécessitait par
conséquent une organisation parfaite des flux de marchandises. En
effet, le fret provenait de sites de
production éparpillés sur la planète,
les moyens de transport les plus
L’équipe Implant garantit une communication constante avec BP
divers ont été utilisés et les conditions climatiques n’ont pas toujours
permis d’emprunter tous les itinéraires de transport disponibles. La
somme de tous ces facteurs et le
calendrier serré ont donné une importance considérable à la logistique. «Nous avons réalisé ce projet à
une vitesse extraordinaire», résume
Mike McCormack en regardant la
plateforme de forage et le gigantesque chantier. «Des solutions logistiques intelligentes ont été déterminantes pour notre succès et le
rôle de Panalpina a été décisif.»
La compétence
individuelle
Dans des projets d’une telle envergure, il n’y a aucune place pour l’erreur,
explique le responsable. «Les enlèvements et les livraisons de marchandises sont essentiels, tout comme des
informations permanentes sur le statut et une réactivité rapide. En outre,
le respect des normes de sécurité est
fondamental pour BP.»
Il indique ce faisant le grand panneau
sur lequel les ’BP Golden Rules of
Safety’ s’inscrivent en lettres géantes.
«Nous investissons beaucoup dans la
sécurité et ne tolérons aucune infraction à nos prescriptions», insiste-t-il.
La compétence des tous les collaborateurs concernés joue un rôle considérable dans ce concept. «Nous savions
que ces conditions étaient remplies
par Panalpina. Toutes les personnes
impliquées, que ce soit au bureau à
Bakou ou sur le chantier, ont montré
que l’importance de la sécurité est la
même que pour nous.» Les attentes
concernant la souplesse, l’entrain à la
tâche et la capacité d’organisation ont
également été entièrement satisfaites
«Nous avons travaillé avec des personnes expérimentées et bien formées, ce
qui n’a pas nécessité une formation
complémentaire de notre part.» Nous
passons devant le bureau de l’équipe
’Implant’, où l’Australien Mark Walhane veille, avec ses trois collègues
azerbaïdjanaises, à ce que BP ait
un interlocuteur à tout moment.
«J’étais impressionné», souligne Mike
McCormack, «par la rapidité avec
laquelle vos collaborateurs se sont
intégrés à l’équipe de projet BP. La
collaboration était toujours excellente,
malgré le fait que de tels projets sont
parfois très mouvementés!» indique-til en souriant.
Il adresse un compliment spécial à
l’équipe Panprojects de Panalpina
Londres, qui a fait un travail formidable. «L’industrie des hydrocarbures
Forage, production et logement des personnels
jusqu’à 100 mètres de profondeur
«Toutes les personnes impliquées, que ce soit au bureau à Bakou ou sur le
chantier, ont montré que l’importance de la sécurité est la même que pour
nous.»
Mike McCormack
est très particulière et une plateforme
est un élément très complexe», poursuit-il après une courte réflexion.
«C’est la raison pour laquelle nous exigeons que nos partenaires logistiques
aient certaines connaissances industrielles. Ils doivent connaître les mécanismes inhérents à l’activité et à la
société qui l’exerce. Parallèlement, il
nous faut des interlocuteurs sur tous
les continents, car nous misons sur
une stratégie d’approvisionnement
globale. Il est évident que dans ce
projet, nous étions tributaires d’un
partenaire logistique chevronné, doublé d’une présence internationale!»
connect 1 2007
19
Asie centrale
Il arrive que Panalpina
construise des barges et même des
débarcadères pour un client
dans le cadre d’un projet pétrolier,
au nord de la mer Caspienne.
Panalpina Central Asia et
Panprojects sont à pied d’œuvre
jour et nuit pour assister activement
leur client en lui offrant des
solutions et des idées innovantes.
Unis vers
Texte: Martin Spohn
«Que signifie exactement la stratégie ’asset light’? Que
recouvre cette notion?» Cette question et d’autres encore
sont fréquemment posées aux cadres dirigeants de
Panalpina, notamment lors des conférences de presse.
En fait, ce terme signifie que les investissements de
Panalpina dans les moyens de transport, les entrepôts ou
d’autres objets immobiliers sont minimes, dans la
mesure où elle les loue à des partenaires le cas échéant.
Elle évite ainsi d’engager du capital et peut répondre de
manière souple et dynamique aux attentes de ses clients,
car elle n’est pas tributaire de contraintes géographiques. L’investissement minime est la clé de voûte de
cette stratégie. En effet, Panalpina investit dans des
«actifs» lorsque ces derniers ne sont pas disponibles sur
place. Un exemple est illustré par Panalpina Central Asia
et Panprojects dans le cadre d’un gigantesque projet
relatif au gisement pétrolier de Kashagan, à 80 kilomètres environ au sud de la ville kazakh d’Atyrau, en mer
Caspienne. La spécificité de ce projet a nécessité la
construction de deux barges de dimensions précises,
d’un débarcadère et l’acquisition de véhicules hydrauliques de transport lourd ainsi que d’équipements de
transbordement et d’acheminement adaptés au fret
lourd et surdimensionné.
Conditions difficiles
Les conditions n’auraient pas pu être plus complexes sur
le gisement de Kashagan et ses voies d’accès. Etant donné que la distance entre la surface de l'eau et le pont
20
connect 1 2007
le même objectif
était inférieure à la hauteur de la cargaison, des barges
spéciales ont été utilisées. La surface de chargement de
ces barges dites «Drive-in» a été abaissée au-dessous
du niveau de l'eau au moyen de lests. En outre, les conditions climatiques sont extrêmement hostiles. Les tempêtes sont monnaie courante et l’eau gèle en hiver. Par
conséquent, le consortium de compagnies mené par
l’opérateur Agip est confronté à une situation hors du
commun. Totalisant quatre phases, le projet en est à la
première seulement. Une barge de forage maritime ex«Nous avons conçu ce débarcadère uniquement pour transborder les
marchandises transportées sur les Belugas. De plus, nous avons réaménagé
un hangar en centre de transbordement et d’entreposage pour les
équipements lourds et construit une voie d’accès vers le débarcadère. »
Willi Tobler
trait le pétrole et le gaz qui sont ensuite pompés vers
une centrale terrestre pour y être traités. Les matériaux,
engins de chantier et éléments lourds nécessaires
proviennent d’une foule de pays, notamment la GrandeBretagne, l’Italie, Singapour, la Malaisie, les USA, l’Azerbaïdjan, les Pays-Bas ou le Moyen-Orient. Au regard des
volumes considérables de transport et des conditions
locales difficiles, il est évident qu’un fonctionnement
irréprochable des chaînes d’approvisionnement est la
condition essentielle pour la réussite du projet. Les exigences et les attentes envers Panalpina sont bien sûr très
élevées, d’où la forte mobilisation du prestataire logistique dès le début et l’affectation de son propre personnel
chez le client.
Le vent et la glace n’empêchent pas d’approvisionner le chantier
Des grues spéciales soulèvent l’élément
géant sur le Beluga 2
Les barges ont été construites spécialement
pour ce projet
Barges et débarcadères construits
par Panalpina
Parallèlement à une organisation très minutieuse de l’intégralité de la chaîne d’approvisionnement et du respect des
délais impartis, la livraison des nombreux éléments surdimensionnés et le suivi des transports lourds ont constitué les enjeux les plus importants. Mais ces difficultés ont
été surmontées avec succès, dans la mesure où l’organisation Panalpina dispose de spécialistes dont le travail
quotidien consiste justement à résoudre de tels problèmes.
Les experts de la succursale Panprojects à Londres et leurs
collègues du département Panprojects Transport Engineering à Bâle ainsi que les collaborateurs de Panalpina
Central Asia ont mis au point des plans permettant de garantir un approvisionnement sans encombre du chantier.
«Nous avons transporté près de 88 équipements appelés
’Super Out of Gauge’, pesant jusqu’à 657 tonnes, pour
environ 43 mètres de long et presque 7 mètres de hauteur», explique Chris Kent, de Panprojects Londres. En
raison de la faible profondeur de l’eau, le transport par
cargo traditionnel de ces éléments lourds était impossible. «Il fallait résister au vent et à la glace, pouvoir passer
sous des ponts bas et manœuvrer entre les bancs de
sable», ajoute Chris Kent. On a donc décidé de construire des barges spécialement prévues pour ces transports.
Elles ont été baptisées Beluga et Beluga 2. Leur résistance
à la glace est de 1D, elles mesurent 80 mètres et leur
largeur totalise 16 mètres.
Panalpina a réceptionné les marchandises sur les bateaux
de navigation intérieure à Astrakhan, sur la rive russe du
canal Don-Volga. Elle les a transportées ensuite sur les
Belugas vers l’Oural, à destination de la rive kazakh de la mer
Caspienne. Mais Panalpina n’était pas au bout de ses peines. Aucun débarcadère pour barges n’existe à Atyrau.
C’est la raison pour laquelle l’équipe du Transport Engineering, dirigée par Willi Tobler, a construit, à l’aide d’un logiciel spécialement conçu pour l’occasion, un point
d’amarrage appelé «RO/RO Jetty». «Nous avons conçu ce
Le débarcadère terminé avec voie d’accès aménagée
débarcadère avec des partenaires locaux uniquement pour
transborder les marchandises transportées sur les Belugas»,
explique Willi Tobler. «De plus, nous avons réaménagé un
hangar en centre de transbordement et d’entreposage
pour les équipements lourds et construit une voie d’accès
vers le débarcadère», ajoute-t-il. Certes, la construction de
débarcadères n’est pas une activité courante pour l’équipe
du Transport Engineering, mais pour des spécialistes qui
savent concevoir des itinéraires de déviation et des méthodes de transbordement spéciales, ils n’ont pas été
réellement dépassés par la difficulté de la tâche.
657 tonnes vers l’Oural
Récemment, Panprojects et Panalpina Central Asia ont
transporté un équipement de 657 tonnes et de près de
43 mètres de long, destiné à absorber les éthanolamines,
vers le chantier au Kazakhstan. L’équipement géant a été
hissé à bord du Beluga 2 à l’aide de grues spéciales, puis
acheminé sur la barge à travers la Mer Caspienne,
jusqu’au débarcadère RO/RO. «Le déchargement a été
effectué sur un semi-remorque équipé de 48 axes hydrauliques. La précieuse cargaison a ensuite été transportée
à l’aide de trois tracteurs sur la route spécialement
construite vers le chantier de Karabatan», indique Dave
Bennett. Il ajoute que «le poids total de la marchandise,
du semi-remorque et des tracteurs atteignait pas moins
de 938 tonnes!»
Willi Tobler, Transport
Engineering
Transport vers le débarcadère RoRo à travers
la mer Caspienne et l’Oural
connect 1 2007
21
Dans le monde
Texte: Martin Spohn
L’écoute du client prime
sur la paperasserie
Être à l’écoute du client, c’est adapter son horaire
de travail à ses attentes et non se concentrer
exclusivement sur les tâches administratives et la
paperasserie. En lançant une application informatique
innovante dans le cadre de son programme de
sous-traitance, Panalpina Noram montre que gestion
peut rimer avec satisfaction.
Panalpina Noram garantit à ses
clients en Amérique du Nord une
couverture de service complète et
une intégration de bout en bout dans
les itinéraires de transport interna-
Panalpina offre une couverture complète de service
22
connect 1 2007
tionaux. Elle coopère pour cela avec
de nombreuses entreprises de transport routier, qui comptent parmi les
meilleures dans leur région. Il est
évident qu’avec près d’un million de
transactions par an, le choix des
sociétés, mais aussi le suivi administratif (de l’ordre de transport à la facturation en passant par la justification de livraison ou Proof of Delivery,
POD) sont synonymes de charges
considérables. De même, le traitement impeccable des documents est
d’une importance fondamentale car
des papiers erronés ou incomplets
compromettent la qualité du service.
Or, si on doit se concentrer davantage sur les tâches administratives,
on manque souvent de temps pour
traiter comme il se doit le client et ses
exigences.
Panalpina Noram a reconnu cet antagonisme des objectifs et s’est mis
en quête d’une solution. Fallait-il
réduire drastiquement le nombre des
sous-traitants? Ou bien une structure centralisée de sous-traitance
suffirait-elle? «Pour nous, ces deux
alternatives étaient impraticables et
peu axées sur le service à la clientèle»,
explique Lucas Kuehner, COO de
Panalpina Noram. «Les employés des
unités d’affaires connaissent à fond
les atouts et les lacunes des sociétés
locales, rendant impossible un pilotage centralisé des sous-traitants
ainsi qu’une réduction drastique des
partenaires», ajoute-t-il. «La société
Ex Works Inc. nous a soumis une solution électronique qui nous a paru
très pertinente et qui a déjà fait ses
preuves lors d’expériences pilotes»,
indique-t-il. Tom Outwin, Managing
Director de Panalpina Morristown,
ajoute: «Nous avons ainsi fait d’une
pierre trois coups: nous avons
d’abord diminué les piles énormes de
papier et de tâches administratives,
ensuite, on a réussi à maintenir le
réseau de camions et enfin, les employés ont pu se concentrer sur le
service à la clientèle!»
Le nouveau système est simple à
utiliser et ne génère pas un surcroît
de travail chez les partenaires, un
facteur non négligeable. Après les
premiers essais à New York, l’application a été progressivement installée dans d’autres succursales. Depuis
septembre 2006, elle est utilisée dans
tout le pays, même si la phase initiale n’est pas tout à fait terminée. En
effet, le système offrira en fin de
compte bien davantage qu’une rationalisation de l’administration. Selon
l’American Trucking Association
(ATA), près de 2,7 millions de véhicules lourds parcourent actuellement
les routes américaines, un chiffre qui
passera à 3,7 millions dans 10 ans.
Parallèlement, les prescriptions légales en matière de sécurité, de lutte
contre le terrorisme et de protection
des travailleurs ne cessent de croître.
A l’avenir, Panalpina entend répondre à toutes les exigences requises
en appliquant le principe du meilleur
de la classe pour travailler avec des
sociétés de tout le pays. Il lui faut
pour cela un système centralisé, capable de stocker toutes les données
et auquel toutes les succursales ont
accès.
Depuis l’été 2006, un avion cargo de
type Boeing 747F, affrété en exclusivité par Panalpina Air, décolle
chaque samedi de Luxembourg en
direction de Moscou-Domodedovo,
l’aéroport dont la croissance est la
plus rapide de la région. Domodedovo a été modernisé de fond en comble ces dernières années et offre désormais des prestations de haut niveau. Panalpina Air utilise ce nœud
de trafic depuis plusieurs années
(notamment pour des correspondances vers la Sibérie) et peut ainsi
compter sur le réseau unique de l’organisation Panalpina dans la CEI.
«La demande de services de fret
aérien pour la Russie et les correspondances afférentes ne cesse de
croître», explique Wolfgang Meier,
responsable des capacités à contrôle propre (own controlled capacity)
chez Panalpina Air. «En proposant
ce service exclusif, nous répondons
aux besoins croissants de liaisons
rapides entre l’Europe occidentale
et la Russie. Nous offrons ainsi de
meilleures correspondances pour
les régions reculées de Russie ou
d’Asie grâce à notre propre plateforme à Moscou-Domodedovo.»
En étroite collaboration avec son
partenaire Atran et sa filiale AGT,
Panalpina exploite un centre de distribution à Domodedovo qui sert de
larges zones du pays. Citons notamment un service de transport
routier baptisé Volga Express, qui
relie chaque mois la région de la
Volga. Ou encore des services réguliers vers l’Oural et des ponts aériens ponctuels vers la Sibérie. Les
spécialistes de Panalpina Air à Luxembourg et à Moscou coordonnent toutes les activités et veillent
à ce que le potentiel de marché considérable soit exploité et la demande de la clientèle satisfaite.
Services exclusifs de
Panalpina Air en Russie
La demande de services de fret
aérien entre l’Europe occidentale
et la Russie progresse à une
vitesse vertigineuse. C’est ce qui
a incité Panalpina Air à créer un
nouveau service exclusif entre
Luxembourg et Moscou-Domodedovo. Il complète ainsi le vaste
réseau exploité par Panalpina au
sein de la Communauté des
Etats indépendants.
Les apprentis de Panalpina Munich lors du premier vol
De Luxembourg à Moscou en Boeing 747F
Panalpina ouvre la première liaison de fret aérien entre
«Cette liaison aérienne est le résultat d’un engagement
de longue date à l’aéroport de Leipzig/Halle, que nous
entendons approfondir de manière ciblée», a expliqué
Wolfgang Meier, Executive Vice President de Panalpina
Air, à l’occasion du premier vol effectué fin octobre.
Panalpina avait affrété toute la soute du Boeing 747-200F
pour le trajet entre Nanking et l’Allemagne, dont elle a
assuré l’exploitation. Panalpina a également confirmé 25
tonnes de capacité à son partenaire EasternAirCargo
(une entreprise de la Mitteldeutsche Flughafen AG) sur
le vol de retour via Moscou.
La Mitteldeutsche Flughafen AG se mobilise fortement
pour le site logistique de Leipzig/Halle. «Nous sommes heureux que la collaboration réussie avec Panalpina porte ses
fruits avec le lancement de ce vol», a commenté Markus
Kopp, président de la Mitteldeutsche Flughafen AG.
Avec cette nouvelle offre, Panalpina Air contribue d’une
part de façon majeure à l’essor de l’aéroport allemand et
de l’autre, offre aux clients de Panalpina un service rapide
et simple.
la Chine et Leipzig/Halle
Grâce à Panalpina Air, le centre
de l’Allemagne dispose depuis peu
de sa première liaison intercontinentale de fret aérien. La compagnie
aérienne de fret russe Tesis
relie chaque semaine Nanking,
Leipzig/Halle et Moscou-Sheremetjevo
en Boeing 747-200F.
connect 1 2007
23
8000 mètres cubes
de l’Espagne vers l’Australie
Panalpina Iberia a transporté
8000 mètres cubes de matériel en 38 jours
de l’Espagne vers une mine d’Australie.
Arrivés en Australie en 38 jours: 8000 mètres cubes de fret
Le client de Panalpina Iberia avait
décidé d’intensifier la production de
sa mine en Australie. Il avait besoin
pour cela d’appareils et d’équipements utilisé jusque là à Aznalcollar
(Espagne) mais dont l’exploitation
avait cessé. Peu de temps restait pour
le transport, car chaque heure improductive était synonyme de coûts
élevés.
Panalpina Iberia a été chargée d’assurer l’intégralité du transport depuis
le chantier en Espagne jusqu’à la destination finale, le port de Townsville.
La mission comportait des tâches
aussi diverses que la préparation des
grues, l’organisation et le positionne-
ment des conteneurs nécessaires,
la notification de l’inspecteur maritime, la préparation des surfaces
d’entreposage, les appareils de transbordement et les machines de nettoyage haute pression. Il fallait aussi
organiser les remorques surbaissées
et régler les détails relatifs à la livraison, l’entreposage et le chargement
avec l’agent maritime et les entreprises de transbordement dans le port
de Huelva. En outre, Panalpina a dû
s’assurer qu’une grue mobile était
en place au port le jour prévu et que
les documents de fret et de douane
étaient correctement établis dans les
délais.
Une fois tous ces travaux terminés, le
navire chargé de 6000 mètres cubes
de marchandises en conteneur et de
2000 mètres cubes de marchandises
en emballage conventionnel a pris la
mer. Les vents de la mousson ont
quelque peu ralenti le voyage sur une
partie du trajet, mais le fret est quand
même arrivé en Australie 38 jours
après avoir été démonté sur le chantier espagnol.
Escaliers mécaniques
en voyage
Afin de ne pas retarder les
travaux du métro à Caracas, seul
le fret aérien permettait de
Karl Tschui, responsable de projet
Chargement des escaliers mécaniques
dans l’avion-cargo
les délais.
vaient être transportés en pièces
détachées, l’envoi comportait 23 unités, pour un poids total de plus de 27
tonnes. Panalpina Air a affrété pour
cela un Boeing 747F d’Atlas Air, qui
a relié Amsterdam à Caracas, avec
une escale à New York. Karl Tschui,
Key Account Manager pour Schindler chez Panalpina, a coordonné l’intégralité du transport avec le concours
de ses collègues de Panalpina Air et
des succursales Panalpina en Autriche, aux Pays-Bas et au Venezuela.
Les escaliers mécaniques ont été
fabriqués par Schindler Autriche.
Etant donné que les éléments de-
Les pièces détachées et leurs accessoires ont été chargés sur quatre
camions en Autriche, d’où ils sont
partis pour Amsterdam. Les éléments
ont ensuite été embarqués dans
l’avion-cargo, qui a décollé avec son
précieux chargement vers l’Atlantique. Il a atterri à l’aéroport de Caracas
peu avant 3 heures du matin. Quelques minutes plus tard, une équipe a
commencé à transborder le fret sur
les véhicules. Ces derniers ont quitté
l’aéroport peu avant 8 heures du matin, en présence d’un délégué de la
société ferroviaire Metro et de Roland
Schmid, directeur de Schindler Venezuela. Monsieur Schmid a été impressionné par le travail de Panalpina et
l’a félicitée pour l’excellente qualité
de sa prestation.
transporter des escaliers mécaniques urgents. Panalpina a
parfaitement exécuté ce mandat
en collaborant étroitement
avec plusieurs succursales et
livré les équipements dans
24
connect 1 2007
Arriver en
toute fiabilité
Avec son copilote Fred
Bornholtd, le collaborateur
Panalpina Mauricio Mei
dispute le championnat de
rallye brésilien en course
Voilà quatre ans que Mauricio Mei
troque périodiquement sa tenue de
bureau contre une combinaison de
coureur automobile. En effet, il
participe aux épreuves de course
d’orientation et de fiabilité dans le
cadre du championnat des rallyes
brésilien. La vitesse n’est pas l’élément déterminant dans ces courses, c’est plutôt la fiabilité. Il s’agit
de parcourir des distances à une
vitesse donnée. Les pilotes trop rapides qui pointent trop en avance
aux postes de contrôle reçoivent
des secondes de pénalité. Le copilote ou navigateur doit non seulement dicter la route au pilote, mais
aussi veiller à l’aide d’instruments
à ce qu’ils respectent les temps
impartis. Les itinéraires totalisent
près de 200 kilomètres et les courses durent environ 6 heures. La
saison dernière, l’équipe Mauricio
Mei/Fred Bornholdt s’est placée
parmi les premières dans toutes les
épreuves et a emporté le titre après
6 courses, avec un point d’avance.
Toutes nos félicitations!
d’orientation et de fiabilité.
Les gagnants: Mauricio Mei et Fred Bornholdt
Arrivée après six heures et 200 kilomètres
1679 tonnes
sur 93 essieux
Panalpina a transporté fin septembre
et début octobre les éléments
les plus lourds jamais acheminés par
route au Nigeria.
Travail de précision avec marge de manoevre réduite
Panalpina Nigeria a récemment
accompli un nouvel exploit dans le
cadre d’un projet spécial. La société
a en effet transporté un équipement
de 1679 tonnes entre le hangar de
Daewoo Nigeria à Warri et la plateforme de transport pour la Corée,
stationnée dans un port. Il s’agit là
de l’élément individuel le plus lourd
jamais transporté au Nigeria. Un
autre module, pesant 1352 tonnes,
était certes moins pondéreux, mais
quand même imposant.
L’enjeu principal consistait à trouver un moyen de transport capable
de maîtriser le chargement sur une
surface de manoeuvre réduite. Equipé de 80 essieux, le semi-remorque
pour marchandises pondéreuses
n’a pas suffi pour l’élément le plus
lourd de 1679 tonnes. Il a fallu lui
rajouter 13 essieux supplémentaires. Une précision chirurgicale était
nécessaire pour le trajet vers le
poste de mouillage dans la mesure
où le semi-remorque ne pouvait pas
manoeuvrer librement en raison de
sa cargaison lourde.
connect 1 2007
25
Nouveaux centres logistiques pour Panalpina
Totalisant 62’500 m2, le Panalpina Cargo Center (PCC) est terminé à Hambourg.
Les pelleteuses devraient entrer en action cette année encore à Dubai Logistics
City, où sera édifié un terminal logistique ultramoderne. Enfin, Panalpina a ouvert
un nouveau centre à Djakarta, avec un port franc.
Nouveau Cargo Center à
Hambourg
Un Cargo Center Panalpina ultramoderne de 62’500 m2 a été construit
dans le port de Hambourg. Avec ce
centre, la société établit de nouvelles
références en matière de conception.
L’entrepôt de 26’000 m2 est construit
par Garbe Logistic AG, Hambourg.
Le Cargo Center a été conçu et réalisé par la société Garbe Logistic AG,
un des premiers promoteurs immobiliers en Allemagne. Panalpina a signé
un bail de longue durée avec Garbe.
Panalpina Allemagne a misé sur
l’innovation et une technologie de
pointe dans la réalisation de ce nouveau centre logistique. La palette
des offres est vaste. Le centre propose la logistique d’entreposage et
de contrats, l’enlèvement et le dépôt
de conteneurs et un hub régional de
fret aérien.
Services de fret aérien et maritime étendus à
Dubai
Les travaux de construction
d'un nouveau terminal logistique
Panalpina vont bientôt commencer
à Dubai Logistics City, un projet
dérivé du futur Dubai World Central
à Jebel Ali. Le bail a été signé
le 17 septembre dernier, en présence de son Excellence le cheik
Ahmed bin Saeed Al-Maktoum.
Le Dubai World Central dont fait partie Dubai Logistics
City (DLC), est un projet immobilier urbain en plusieurs
étapes, édifié à Jebel Ali. Il comportera plusieurs zones
dédiées ainsi que le nouveau grand aéroport Dubai World
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connect 1 2007
La sécurité n’est pas en reste dans
la conception du site. En effet, le
centre répond aux exigences les plus
élevées dans ce domaine et est certifié A/B selon les normes TAPA
(Technology Asset Protection Association), une certification qui inclut
déjà les futures prescriptions sécuritaires. Le centre logistique se
prête parfaitement à la mise en
œuvre de concepts complexes, notamment destinés à des sociétés
des secteurs Automotive, Hi-Tech,
Retail & Fashion, biens de consommation, Healthcare et des projets
industriels.
Central International. Une fois terminé, cet aéroport
sera le plus grand du monde et sa capacité correspondra
à celles de Chicago O’Hare et Londres Heathrow réunies.
A l’avenir, près de 750 000 personnes travailleront et
résideront à Dubai World Central. Dubai Logistics City
représente la première phase du projet, où sera situé le
nouveau terminal de Panalpina. DLC est une plaque
tournante logistique multimodale, érigée dans une zone
franche. Celle-ci est adjacente à la zone franche de Jebel
Ali et au port.
A l’occasion d’une cérémonie tenue en présence de son
Excellence le cheik Ahmed bin Saeed Al-Maktoum, président de la Dubai Aviation Corporation et de Dubai World
Central, René Wernli, Area Manager pour le MoyenOrient, a signé le 17 septembre 2006 une promesse
de contrat portant sur la location d’une surface de
45’000 m2. Panalpina compte installer un terminal logistique moderne de 10’000 m2 et des locaux administratifs
de 2600 m2. Pour l’instant, seuls 30’000 m2 environ sont
utilisés et le reste de la surface reste disponible pour
une expansion ultérieure. «Cela est important pour nous
car le terminal est un entrepôt de transit pour toute la
région», explique René Wernli. Le nouveau centre comportera notamment une zone climatisée permettant de
stocker des marchandises à certaines températures. En
outre, des surfaces spécifiques seront exclusivement
réservées au fret aérien et maritime.
Nouveau siège central et extension
des capacités d’entreposage en
Indonésie
Comme à Hambourg et à Dubai, Panalpina
a loué des nouveaux locaux, conformément
à sa stratégie asset light. Le nouveau siège
central de Panalpina Indonésie est situé
dans un bâtiment ultramoderne, adapté
aux besoins de Panalpina, sis au Soewarna
Business Park, en face de l’aéroport
international Soekarno-Hatta.
Le nouveau centre offre environ 2400 m2 et comporte
des bureaux et des surfaces d’entreposage pour les
marchandises dédouanées et franco de douane. En
outre, le terrain adjacent permet une expansion ultérieure le cas échéant. Panalpina dispose désormais
de conditions idéales en Indonésie pour étoffer ses
prestations logistiques et réagir en souplesse aux
nouvelles exigences du marché. Lors de l’inauguration
des nouveaux locaux, Volker Sachse, Managing Director
Panalpina South East Asia, a parlé d’un jalon important pour le futur développement de Panalpina en
Indonésie. «Nous soulignons une fois encore l’importance de notre engagement en Indonésie et notre
confiance dans le milieu des affaires du pays. Nous
remercions nos clients de leur soutien, aujourd’hui et
à l’avenir!»
35 tonnes s’envolent
pour le Japon
Panalpina Zurich et Panalpina Francfort ont
montré ce qu’une étroite collaboration
permet de faire lors d’un transport inhabituel.
A la demande du groupe suisse de commerce,
de service et de distribution Diethelm Keller (DKSH),
les deux succursales Panalpina ont organisé le
transport aérien d’une machine à yogourts
de 35 tonnes au Japon.
Le fret était composé des onze
éléments d’une machine de remplissage de yogourts. Compte tenu
d’un poids total de 35 tonnes pour
un volume de près de 200 m3, des
clarifications exhaustives étaient
nécessaires avant le transport proprement dit. Outre les deux succursales Panalpina et la compagnie
aérienne, le fournisseur, l’expéditeur et le destinataire ont été impliqués dans le projet. Le chargement
d’un avion cargo B 747 de la compagnie japonaise Japan Airlines
Cargo a été effectué à l’aéroport de
Francfort.
Les discussions entre les parties
concernées ont commencé cinq
mois avant la date du transport afin
de parer à tout impondérable le jour
J. Sur la base de plannings détaillés, des délégués de Panalpina, du
fournisseur et de la compagnie
aérienne ont préparé l’emballage et
l’arrimage de la machine. En outre,
le chef de manutention de Japan
Airlines s’est rendu chez le fournisseur pour visualiser la cargaison,
qui a été finalement transportée par
avion en trois étapes. La société de
levage a également participé à ces
préparatifs afin que ses grues puissent soulever l’équipement le plus
lourd de l’appareil, pesant 20 tonnes. Deux grues ont déplacé l’élément directement du camion vers la
soute de l’avion, une opération qui
a duré environ 2 heures. Grâce à une
préparation minutieuse et à l’étroite
collaboration de toutes les parties
concernées, la machine a pu être
livrée au client japonais dans le
délai prévu et sans la moindre
éraflure.
connect 1 2007
27
Pas de transport sans données
Aujourd’hui, les solutions informatiques de pointe et les transferts sécurisés
de données forment la base des méthodes de transport et de logistique
mondiales. Il en est ainsi chez Panalpina, qui travaille
uniquement avec les meilleurs prestataires dans ce
domaine et utilise les systèmes les plus modernes,
notamment le IBM System p5. La collaboration a fait
récemment l’objet d’un article dans le magazine pour
les clients d’IBM Suisse. En voici la version intégrale.
Consolidation de l’infrastructure informatique
Des ressources virtuelles
Le secteur de la logistique est un marché hautement concurrentiel. Afin de conserver sa position dominante
dans ce domaine, la société Panalpina a opté pour une infrastructure novatrice, basée sur des IBM System p5.
Permettant une répartition virtuelle des ressources, ces serveurs offrent une puissance inégalée qui rend possible
la centralisation de l’ensemble de l’informatique. D’où une réduction des coûts, une simplification de la gestion
et une augmentation de la disponibilité des applications.
Offrant ses services logistiques à l’industrie
de l’automobile, de la haute technologie et
du pétrole, Panalpina se doit de fournir des
prestations d’un niveau très élevé. Avec un
chiffre d’affaires de 7,4 milliards de francs et
près de 13000 collaborateurs à travers le
monde, le groupe est l’un des plus importants dans son domaine. Les chaînes
d’approvisionnement de ses clients étant
calculées avec des délais très justes, un
retard dans la livraison peut rapidement
entraîner un arrêt de la production et des
pertes financières importantes. Afin d’éviter
tout problème, il a donc adopté, il y a des
années déjà, des systèmes informatiques
novateurs et fiables qui lui garantissent une
gestion efficace des flux de marchandises.
Cependant, le succès florissant de l’entreprise s’est accompagné d’une évolution de
Panalpina
Panalpina est l'un des premiers groupes mondiaux de transport et de logistique. La société est spécialisée dans le
transport intercontinental de fret aérien et maritime et les solutions pour chaînes d'approvisionnement afférentes.
Grâce à sa profonde connaissance industrielle et à ses systèmes informatiques de pointe, Panalpina peut offrir à ses
clients des solutions de transport porte-à-porte globales, intégrées et adaptées à leurs besoins individuels. Le groupe
Panalpina exploite un réseau de près de 500 succursales dans 80 pays; il collabore étroitement avec des partenaires
dans 60 autres pays. www.panalpina.ch
GATE Informatic AG
Premier Business Partner d'IBM, la société GATE Informatic AG a été fondée en 1986 et emploie 55 personnes au siège
central de Berne et dans les succursales à Dübendorf (ZH) et Ecublens (VD). Sa palette englobe toutes les familles de serveurs IBM (xSeries à zSeries), l'intégration de systèmes, le support et l'entretien. En tant que leader de services Lotus Notes,
GATE Informatic réalise aussi des projets relevant du CRM ou Customer Relationship Management, du CMS ou Content
Management System, Messaging et Groupware. GATE Informatic est membre de Bechtle Schweiz. www.gate.ch
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connect 1 2007
l’informatique. Depuis 2000, la masse critique de données a été multipliée par six, atteignant les 30 téraoctets, et la puissance
globale des processeurs a augmenté de 600
pour cent. Afin de simplifier la gestion de son
infrastructure, Panalpina a choisi d’effectuer
une consolidation. «Notre concept est bien
simple: un plus cinq», explique Marc
Dumoulin, Head of Systems & Communication Infrastructure chez Panalpina. En
d’autres termes : un centre de données
mondial situé à Bâle, qui gère de manière
centralisée les principales applications telles
que SAP, IBM WebSphere et les applications spécifiques de logistique, et cinq centres
de calcul répartis dans diverses régions.
Les IBM System p5 au coeur de
l’infrastructure
Les serveurs de Panalpina tournent sur le
système d’exploitation Unix AIX 5L. Après de
nombreux tests, il est apparu que les System
p5 étaient de loin les plus aptes à répondre
aux attentes spécifiques. L’un des points
forts de ces machines réside dans la possibilité d’intégrer jusqu’à 64 processeurs dans
un même système et de placer plusieurs
serveurs dans un cluster. Hautement flexibles et évolutifs, les p5 présentent en outre
l’avantage d’être désormais disponibles
avec les processeurs ultra-puissants
POWER5+. Caractéristique unique, les IBM
System p5 permettent par ailleurs la répartition virtuelle à chaud de la puissance de
traitement de diverses applications.
L’administrateur système attribue aux applications des valeurs seuil définies qui déterminent la puissance informatique reçue
par chacune, les plus exigeantes obtenant
automatiquement le maximum de capacité.
Ce sont toutes ces qualités qui ont convaincu Panalpina. Fin 2004, la migration depuis
les RS6000 vers les System p5 a donc
commencé. Entre-temps, huit machines
sont en exploitation, qui «tournent à notre
plus grande satisfaction», déclare Marc
Dumoulin.
Pour Panalpina, les IBM System p5 présentent de nombreux avantages :
• «Pour nos applications stratégiques, nous
ne saurions nous passer de la puissance
de ces machines», déclare EricMoltes,
ITHead of System and Database Infrastructure. Prenons par exemple le serveur de
base de données Informix, utilisé pour les
applications de suivi et traçabilité. «Dans ce
domaine, les exigences des clients sont
tellement élevées que la charge des E/S
ainsi que la puissance des processeurs
sont totalement exploitées.»
• La répartition dynamique des ressources
virtuelles permet de réunir sur un seul
système plusieurs applications de taille
réduite. «Il est maintenant possible d’exploiter 12 applications différentes sur un
même serveur, alors que jusque-là, il fallait
12 serveurs», poursuit-il.
• Dans les environnements de développement, les System p5 «permettent de
disposer des ressources et de la flexibilité
nécessaires», ajoute-t-il.
La procédure de consolidation a déjà
commencé dans les différentes régions. En
Amérique du Nord, les huit centres de calcul
régionaux ont été réunis en un seul dans le
courant de l’année dernière. Les résultats ont
répondu aux attentes : les investissements
dans l’infrastructure et le développement
du centre de données ont permis des
économies à six chiffres. De plus, la gestion
des systèmes est simplifiée et le département
informatique interne est à même de réagir
beaucoup plus rapidement. Encouragé par
ces résultats positifs, Panalpina force l’allure
et la consolidation devrait maintenant être
achevée au premier trimestre 2007.
Au siège de Panalpina à Bâle, on tient en
haute estime les technologies novatrices et
la fiabilité d’IBM: «IBM est leader au niveau
technologique, et ses feuilles de route constituent pour nous d’importantes bases de
décision», déclare le responsable informatique Marc Dumoulin. La collaboration entre
Panalpina, le partenaire IBM GATE Informatic
SA et IBM a, on le voit, fait ses preuves.
D’autres projets sont d’ailleurs planifiés.
Notamment un nouveau centre de secours,
dans lequel les applications critiques du
centre de Bâle seront dupliquées. «Notre
objectif est de réduire les interruptions éventuelles à moins d’une heure», explique Marc
Dumoulin.
Récompenses
et honneurs
pour Panalpina
Panalpina a reçu plusieurs
récompenses ces derniers mois.
Dans le cadre d’une cérémonie tenue à Johannesburg, la
division Procurement de Siemens Afrique du Sud a
décerné son prix annuel dans le secteur Partnership
Excellence. Ce prix est remis aux fournisseurs et partenaires qui remplissent le mieux des critères tels que
prestations financières, philosophie de la qualité, comportement général en affaires, partenariat, innovation et
prestations générales exceptionnelles. Safcor-Panalpina
a damé le pion à de nombreux concurrents dans la catégorie Purchasing, et a été le seul des cinq partenaires du
client à recevoir ce prix convoité.
Panalpina Singapour a reçu l’Excellence Award 2005 de
Bosch Security Systems Asia. Ce prix récompense la
Panalpina étoffe son bouquet de prestations
pour Schlumberger
Client de longue date de Panalpina,
Schlumberger Oilfield Services lui a confié
de nouvelles tâches. La nouvelle palette de
prestations comporte des services de
logistique et de distribution en Europe, en
mer Caspienne et en Afrique.
Schlumberger est le numéro un mondial des services
parapétroliers. Panalpina gère depuis quatre ans ses
installations et des locaux loués à Moerdijk, aux PaysBas. Cette fructueuse collaboration est désormais
étendue, dans la mesure où Schlumberger a confié la
totalité de l’exploitation de son centre névralgique à
Panalpina, qui fournit désormais des services de logistique et de distribution.
Panalpina a été nommée «Project Forwarder of the Year»
qualité de ses services et honore de manière impressionnante son expertise logistique.
A l’occasion des Asia Logistics Award 2006, Panalpina
a été nommée Project Forwarder of the Year. Elle a
supplanté ainsi quatre concurrents lors d’un vote des
lecteurs des magazines spécialisés Freight Transport
Buyer, Containerisation International et International
Freighting Weekly.
En raison de l’augmentation de ses activités et afin
d’adapter sa stratégie logistique régionale aux
standards internationaux, Schlumberger a décidé de
fermer son centre de Moerdijk et de confier cette activité à un partenaire. Panalpina a emporté l’appel
d’offres concernant la mise sur pied et la gestion d’un
centre pétrolier sur un site qu’elle a loué, conformément à sa politique Asset light.
Le choix est tombé sur Panalpina car elle remplit une
foule de conditions essentielles de manière optimale.
Il s’agit notamment de la situation géographique, de la
surface du site, de sa longue expérience et du savoirfaire industriel de l’équipe Panalpina, sans oublier ses
programmes exhaustifs Quality, Health, Safety and
Environment.
«Nous sommes ravis d’avoir obtenu la gestion de cette nouvelle chaîne d’approvisionnement», se réjouit
Frank Bichowski, Global Key Account Manager pour
Schlumberger chez Panalpina. «Cela d’autant plus que
le client a procédé à une sélection rigoureuse, basée
sur un étalonnage concurrentiel réaliste. Nous sommes
fiers de satisfaire en tous points les exigences de
Schlumberger», explique Bichowski. Panalpina fournit
des services de transport et de logistique mondiaux au
groupe Schlumberger depuis une trentaine d’années
et utilise tous les moyens de transport.
connect 1 2007
29
Panalpina soutient
Siemens en Afrique
Siemens et Panalpina travaillent ensemble
depuis plusieurs années dans divers projets
disséminés aux quatre coins de la
planète. Ce fut notamment le cas cet été,
lorsque Siemens a conçu un four solaire
pour un projet d’aide au Kenya, que
Panalpina a transporté gratuitement en
Afrique de l’Ouest. L’article ci-dessous
a été publié dans un magazine
Siemens et décrit les particularités
du projet.
Le courant vient de la prise. Mais ce principe ne s’applique malheureusement pas à toutes les régions du
monde. Dans de nombreuses régions d’Afrique, le soleil
est souvent la seule source d’énergie fiable. Il faut donc
des solutions simples et pratiques pour l’exploiter en
fonction des conditions locales. C’est dans cette optique
que les employés du site Siemens à Babenhausen ont
commencé à travailler début 2006 pour fabriquer un four
solaire destiné à l’Afrique. Le four est activé à l’aide d’un
miroir de forme concave qui concentre les rayons solaires sur un point de combustion et permet ainsi de
cuisiner comme avec un four traditionnel.
Le projet de fours solaires, mis sur pied avec le concours
du Rotary Club Darmstadt et de l’organisation humanitaire «Die Brücke nach Afrika e.V. Mannheim», permet
de simplifier et de rendre plus sûre l’existence de
plusieurs familles qui cohabitent dans une ferme à
Ukunda (Kenya).
Mais un tel projet a nécessité un travail d’équipe interdépartemental fructueux. Le four a d’abord été fabriqué
par les apprentis dans leur atelier de l’usine de Babenhausen. Ensuite, le département logistique s’est chargé
du suivi et du transport du four, comme s’il s’agissait d’un
produit en série.
Corporate Logistics a pu convaincre deux partenaires
logistiques de participer au projet: MES, à Aschaffenburg, a emballé le four et Panalpina l’a transporté par
avion avec Interfreight, son partenaire en Afrique de
l’Ouest, de l’Allemagne au Kenya. Elle a aussi effectué
son dédouanement et la livraison aux destinataires.
Babenhausen tient à remercier très sincèrement ces
deux prestataires qui ont offert leurs services, malgré leur
coût substantiel.
Le four solaire est arrivé au Kenya en août 2006. Espérons qu’il sera utile aux familles pendant longtemps.
Fret lourd
dans les airs
Panalpina Glasgow et Panalpina Air
ont transporté une ancre de huit tonnes
par avion aux USA.
En principe, un équipement de huit tonnes devrait être
acheminé par bateau, mais dans ce cas, le délai était trop
court. Une ancre spécialement destinée à une plateforme pétrolière au large du golfe du Mexique devait être
montée d’urgence. A la demande d’une société sise à
Glasgow, l’élément en question a été usiné à Sheffield,
en Angleterre, puis transporté par Panalpina Glasgow.
Celle-ci a étroitement collaboré avec l’aéroport de Glasgow Prestwick, régulièrement desservi par Panalpina
Air, afin d’exécuter ce mandat inhabituel. «Cette ancre
est sans nul doute l’un des plus gros envois individuels
jamais traités dans notre aéroport», a expliqué Nico
Leroux, Freight Manager à l’aéroport de Glasgow
30
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Transport inhabituel d’une ancre de 8 tonnes par avion
Prestwick. «Notre personnel a montré de façon impressionnante qu’il est en mesure d’exécuter des mandats
spécifiques sans anicroches ni erreurs», s’est-il réjoui. Un
sentiment confirmé par Edel Mohan, Panalpina Glasgow,
qui ajoute que «l’équipe Panalpina locale a pu offrir au
client une solution adaptée, rapidement et sans formalités inutiles.“ L’ancre a été expédiée de Glasgow Prestwick vers la plaque tournante de fret aérien de Panalpina
à Luxembourg, où elle a été transbordée sur un avion
cargo à destination de la Nouvelle-Orléans.
Championnat du monde de
powerboat réussi
Partenaire logistique officiel, Panalpina Air
a effectué tous les transports dans
le cadre du championnant du monde de
powerboat.
Cela fait 5 ans que Panalpina Air est le partenaire logistique des organisateurs du F.1 U.I.M.World Championship, le championnat du monde de powerboat. Au départ, ses services se limitaient au fret aérien. Depuis une
année, le département Event Logistics de Panalpina Air
est responsable de l’ensemble des prestations logistiques pour cet événement sportif. Il s’agit d’effectuer tous
les transports de fret maritime et routier.
Les organisateurs possèdent leurs propres conteneurs
High Cube de 40’. Au nombre de 18, ils doivent être
expédiés dans le monde entier, chargés de matériel
et d’accessoires pour chaque épreuve. Il est évident
qu’en tant que partenaire logistique officiel, Panalpina
Air peut compter sur les succursales Panalpina locales. Celles-ci garantissent un suivi irréprochable de
l’organisation et des questions administratives sur
place.
La saison s’est ouverte en avril 2006 à Doha, au Qatar.
Les conteneurs devaient arriver à temps à Doha et quitter pour cela les villes de Lisbonne, Anvers, Marseille et
Milan. Divers envois de fret aérien se sont ajoutés à ce
transport. Ensuite, toute la caravane s’est déplacée au
Portugal, en Italie, en Chine et aux Emirats arabes unis,
où se termine la saison.
Panalpina Air, partenaire logistique éprouvé du championnat du monde de powerboat
En 2005, Benteler a décerné à son partenaire logistique
le prix Supplier of the Year 2005 pour l’excellence de
son service. Valerie Maniquant, Vice President Purchasing & Logistics chez Benteler Automotive, avait
justifié l’attribution de cette récompense importante
par ces mots: «Panalpina comprend parfaitement
l’industrie automobile et les besoins de Benteler Automotive.» Elle a souligné la capacité de Panalpina à
travailler main dans la main avec le client, à améliorer
en permanence les processus et les canaux de communication, à s’engager activement dans la réduction des
coûts et à mettre au point des solutions efficaces. Dans
la mesure où plusieurs succursales Panalpina travaillent pour Benteler, la société compose des équipes
globales au bénéfice d’une expertise locale.
Après avoir assuré en 2005 la totalité des importations
et des exportations de et vers le Japon (trafic Europe –
Japon et Australie – Japon), Panalpina voit sa collaboration avec Benteler étendue 2006. Les nouvelles
activités concernent les relations entre l’Europe et la
Chine et l’Europe et le Mexique.
Benteler Automotive est une division du groupe allemand Benteler, un des chefs de file mondiaux de la
production de pièces tubulaires en acier, la technique
automobile, les machines et le commerce. Fondée il y
a 130 ans, cette société dirigée par une famille emploie
dans le monde 19’100 employés dans 150 usines,
Etroite collaboration entre
Benteler et Panalpina
Benteler Automotive, un équipementier
mondial de pointe de l’industrie automobile,
a étendu sa collaboration avec Panalpina.
Panalpina se réjouit du prix «Supplier of the Year»
succursales et entreprises commerciales dans 34 pays.
Benteler Automotive compte parmi ses clients la quasitotalité des fabricants automobiles. La division Automotive est divisée en cinq secteurs: châssis, structures,
applications moteur, systèmes d’échappement et PDE
Automotive.
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www.panalpina.com