PAGE GABARIT - Le Soir d`Algérie

Transcription

LA CHARTE POUR LA PAIX ET LA RÉCONCILIATION
NATIONALE 5 ANS APRÈS
STATIONS DE
DESSALEMENT
PAGE 3
Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074
LA MER À BOIRE
PAGE 5
NOUVEAU SUJET DE
CONTROVERSE ALGÉROFRANÇAIS
«VisasFrance»
dément les propos
de Benatallah PAGE 4
Photo : DR
Faire «du FIS» sans le FIS
l SIDI-BEL-ABBÈS
L’affaire de la fillette
tuée avec un
marteau élucidée
L’affaire de la fillette M. Ikram, 8 ans,
dont le corps a été retrouvé flottant sur
les eaux de l’oued Mekerra, dans la
localité de Boukhanefis, wilaya de SidiBel-Abbès, lundi dernier, quelques
jours après sa disparition, a été
élucidée par les gendarmes.
Suite en page 6
Photos : Samir Sid
MERCREDI 29 SEPTEMBRE 2010 - 20 CHOUAL 1431 - N° 6066 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58
ERISCOOP
P
Quand Khoudri joue les intérimaires
P
[email protected]
Mercredi 29 septembre 2010 - Page 2
our la première fois depuis des années, l’«éternel» secrétaire
général du gouvernement, Ahmed Noui, n’a pas assisté au
Conseil des ministres hier. L’homme se trouverait en France
pour des soins. Et c’est le ministre des Relations avec le Parlement, Mahmoud Khoudri, qui a été chargé de le remplacer pour
la circonstance.
Naissance
du prix Tahar
Djaout
Après avoir initié de nombreux
évènements culturels de haut
vol, dont le dernier en date n’est
autre que le colloque consacré à
Tahar Djaout, l’association Tussna de Tizi-Ouzou récidive avec,
cette fois, l’institution d’un prix
littéraire annuel qu’elle a tout
simplement dénommé «Prix littéraire
Tahar
Djaout». Il
est réservé exclusivement
aux
écrivains
débutants
à compter
de l’année
prochaine.
Ça se passe autrement
à Tizi-Ouzou
Selon une circulaire du ministère
de l’Education nationale, les enseignants bénéficient d’un lot de livres
scolaires gratuits pour leurs
enfants scolarisés. Toutefois,
un enseignant au CEM AzibAhmed 2, à Tizi-Ouzou, s’est
vu refuser ce droit sous prétexte que son enfant est inscrit dans un établissement
privé. Le refus émane des
services de l’Office national des publications scolaires qui, selon l’enseignant, n’ont délivré aucune
note explicative officielle
pour expliquer leur refus.
Un jour, un sondage
Ça couve
à Oum-El-Bouaghi
Des centaines d’enseignants suppléants, ayant assuré des vacations
durant l’année scolaire
2009/2010, n’ont pas encore perçu leurs salaires du
dernier trimestre 2009,
soit depuis plus d’une
année. Du coup, une
situation de grogne
règne dans la ville natale de Boubekeur Benbouzid. Ce dernier avait,
pourtant, publiquement
assuré que tous les vacataires de la saison écoulée
allaient être payés dans les
plus brefs délais.
Etes-vous pour le retour des crédits
à la consommation, dont, notamment,
le crédit automobile ?
OUI
NON
sans opinion
Résultats d’hier
Cinq ans après la promulgation de la Charte
de la réconciliation nationale, pensez-vous
que cette loi a eu un effet positif
sur la situation sécuritaire ?
OUI : 25,54%
NON : 70,45%
SANS OPINION : 4,01%
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illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas
rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.
NOTRE JOURNAL
fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du
journalisme moderne :
«Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès
et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la
corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous
les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux
classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne
relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,
demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra
radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur
d’attaquer le mal, autant quand il provient de la
ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Mercredi 29 septembre 2010 - PAGE
LA CHARTE NATIONALE POUR LA PAIX
ET LA RÉCONCILIATION NATIONALE, CINQ ANS APRÈS
Faire «du FIS» sans le FIS
Kamel Amarni - Alger
(Le Soir) -L’issue du référendum étant scellée à
l’avance, tout l’intérêt est
porté sur «l’après cette
charte». C'est-à-dire dans
ce qu’en fera Bouteflika.
Car tout est dans cette
phrase contenue dans le
texte de la charte : «Le
peuple algérien souverain
approuve la présente charte et mandate le président
de la République pour
prendre toutes les mesures
visant à en concrétiser les
dispositions.»
Il va sans dire qu’avec
un tel «mandat», Bouteflika
pouvait donner à la charte
la direction qu’il voulait.
Déjà qu’il rendait luimême caduque la loi portant concorde civile en
annonçant, la veille de l’expiration des délais de
rigueur accordés aux terroristes pour le dépôt des
armes, une grâce amnistiante globale et jamais
limitée dans le temps.
C’était le 12 janvier 2000
alors que la loi sur la
concorde civile devait
prendre fin le 13 janvier
2000 pour laisser place,
menaçait Bouteflika, à la
politique de «Seif el
Hadjadj», autrement dit
une lutte sans merci contre
le terrorisme.
La substance même de
la loi sur la concorde civile
reposait sur un principe
simple : les terroristes
acceptant la repentance et
le dépôt des armes entre le
13 septembre 1999 et le 13
janvier 2000 à minuit bénéficieront d’une extinction de
toute poursuite judiciaire à
l’exclusion des auteurs de
crimes de sang ou d’attentats à l’explosif dans les
lieux publics.
Mais dans les faits, les
terroristes ont tous été
amnistiés, à commencer
par les plus sanguinaires
des émirs du GIA et du
GSPC ! Pis encore, les terroristes bénéficieront d’indemnités, directes ou indirectes, faisant de certains
d’entre eux de véritables
barons dans le commerce
et les affaires !
En cet automne 2005, le
pire était donc à craindre.
Du moins, un remake de
1999 planait comme l’épée
de Damoclès sur le destin
du pays.
Que fera Bouteflika du
«oui massif» du 29 septembre ? Un incident
imprévu et brutal surviendra toutefois juste après ce
référendum : Bouteflika
sera surpris par une lourde
maladie et sera hospitalisé
Abdelaziz Bouteflika.
pendant
plusieurs
semaines au Val de Grâce
à Paris pour ne regagner le
pays que le 31 décembre
2005.
Il regagne le pays mais
pas son impressionnant
dynamisme et son activité
débordante.
Depuis cette date en
effet, l’homme n’est plus le
même. Il fera campagne en
2009, mais une campagne
où il se contentera du stricte minimum : des meetings
dépassant rarement un
quart d’heure et des bains
c’était le Palais du gouvernement qui était la cible
d’un violent attentat kamikaze. C’est donc après ces
terribles événements que
l’Etat abandonne «l’esprit»
défaitiste de «la charte
nationale», et repasse aux
choses sérieuses s’agissant de la lutte antiterroriste.
Les policiers seront
réarmés, eux qui subissaient les pires humiliations
de la part de repentis arrogants et même d’un Etat
complaisant. Les services
spécialisés dans la lutte
contre le terrorisme, marginalisés et démobilisés par
une politique de reniement
nationale suicidaire, seront
réhabilités.
D’où la nette régression
de la nuisance terroriste,
dans la capitale notamment. Ceci au plan sécuritaire. Pour le reste, c'est-àdire au plan politique, force
est de constater que, malheureusement, les dégâts
sont énormes !
Le FIS n’a certes plus
d’agrément et ne l’a plus
repris, mais l’islamisme, lui,
est partout ! Du gouvernement à la société, de la justice aux médias et à l’école,
le péril vert a infesté pratiquement tous les secteurs
et durablement.
K. A.
Photo : Samir S.
Le 29 septembre 2005, Abdelaziz Bouteflika
proposait aux Algériens une «Charte pour la
paix et la réconciliation nationale», censée parachever son projet politique entamé, en 1999,
par «la loi sur la concorde civile». Pour ce référendum, c’est lui-même qui mènera campagne,
comme en 1999. «C’est le maximum que je puisse donner. C’est tout ce que permet le rapport
de force aujourd’hui», disait-il lors de son dernier meeting à Alger.
3
de foule symboliques.
Et, pour thème de campagne, l’exact contraire de
2005 : il axera son discours
sur la nécessité d’éradiquer
le terrorisme. Il ira même
plus loin en désignant, pour
la première fois, les islamistes du FIS comme responsables du drame algérien. Il faut dire qu’entre
temps, lui-même échappera miraculeusement à un
attentat suicide.
C’était le 7 septembre
2007 à Batna. Le 11 avril
de la même année 2007,
«L’assassinat des moines de Tibhirine en
1996 est l’œuvre du Groupe islamique armé
(GIA), qui bénéficiait d’une certaine marge de
manœuvre de la part des services algériens.» La
déclaration est du général Phillipe Rondot, cité
par l’agence française AFP.
L’AFP se réfère, en cela,
au procès-verbal de l’audition du général Rondot,
lundi à Paris, par deux
juges chargés de l’affaire et
qu’elle affirme avoir «pu
consulter». «C’est un groupe affilié à Zitouni, sinon
Zitouni lui-même, qui est
responsable de l’enlèvement et de l’assassinat des
sept moines trappistes au
printemps 1996, selon le
procès-verbal.»
L’AFP rappelle que le
même Rondot «déjà entendu par le juge Jean-LouisBruguière, alors chargé de
l’enquête, en décembre
2006, avait livré une version similaire, affirmant
parallèlement
n’avoir
“aucun élément qui irait
dans le sens d’une manipulation des services algériens”».
«Je n’ai aucun élément
crédible que j’aurais pu
recueillir qui permettrait
d’affirmer que les services
algériens (…) auraient été
complices.»
Le général Rondot était
l’un des responsables les
plus importants des services français, au moment
des faits notamment.
Et comme le rappelle
l’AFP, «il s’était rendu à
Alger pour le compte de la
DST pour s’informer auprès
du général Smaïn Lamari,
patron du contre-espionnage algérien en lutte contre
les maquis islamistes, peu
après le rapt des sept
moines».
S’il accuse donc le GIA –
qui a par ailleurs revendiqué cet abominable crime
en son temps —, il sait de
quoi il parle.
Pourquoi alors entretient-il cette espèce de flou
à la mode avec cette insidieuse précision que ce
même GIA «bénéficiait
d’une certaine marge de
manœuvre de la part des
services algériens» ? Alors
qu’il y a à peine quatre ans,
il affirmait
ne détenir
«aucun élément qui irait
dans le sens d’une manipulation des services algériens» ? La réponse est évidente : l’homme est toujours dans son rôle d’élément des services français.
Il est en mission tout simplement. Parfait barbouze,
son nom est associé à bien
d’affaires sulfureuses en
France même. L’affaire
Clearstream, qui a ébranlé
le pouvoir français au plus
haut niveau et où les uns et
les autres crient à la manipulation, en est la parfaite
illustration. A l’origine de
son déclenchement, un certain général Phillipe Rondot
! L’affaire des moines de
Tibhirine, en l’occurrence,
refait curieusement surface
à chaque fois qu’il y a problème entre Alger et Paris.
Et c’est justement le cas
présentement. Ce «témoignage» fuité vers l’AFP
intervient
comme
par
hasard en pleine tempête
d’une campagne incessan-
Le général Philippe Rondot.
te depuis quelques jours
dans les médias français
qui multiplient, sans raison
apparente, les documentaires, les reportages, les
émissions, les témoignages
et autre sur la guerre
d’Algérie, le sort des harkis,
Photo : DR.
Un général français accuse le GIA
mais entretient le flou
AFFAIRE DES MOINES DE TIBHIRINE
le FLN, les événements du
8 Mai 1945, l’armée algérienne, «une base américaine à Tamanrasset», etc. A
cette allure, il faut s’attendre à bien d’autres surprises pour les jours à venir.
K. A.
Le Soir
d’Algérie
Actualité
«VisasFrance»
dément les propos de Benatallah
NOUVEAU SUJET DE CONTROVERSE ALGÉRO-FRANÇAIS
F.-Zohra B. - Alger (Le
Soir) - C’est sur les ondes
de la radio que Halim
Benatallah a déclaré que les
sociétés prestataires de services traitant les dossiers de
visas en Algérie «doivent
être connues et clarifiées». Il
a également annoncé qu’au
niveau de son département,
une consultation juridique a
été lancée. Toutefois, le
ministre semble lui-même
détenir peu d’informations
sur la question, se demandant si ces sociétés sont
homologuées ou non. Il a
toutefois affirmé catégoriquement que le ministère
des Affaires étrangères ne
leur a donné aucune autorisation
pour
activer.
Néanmoins, un responsable
au sein de l’entreprise TLS
Visas Contact Algérie affirme le contraire, et assure
que l’entreprise fonctionne
avec une autorisation déli-
vrée par le ministère des
Affaires étrangères.
Selon notre interlocuteur,
«l’entreprise a répondu à un
appel d’offres lancé par le
consulat français pour l’activité de prestation de services
pour
le
visa
Schengen, qu’elle active
dans un cadre juridique clair
et a été sélectionnée».
Le représentant de TLS
Visas souligne, par ailleurs,
qu’un règlement précis définit les prérogatives de l’entreprise, notamment pour ce
qui est des tarifs pratiqués,
et ce suivant la loi européenne. «Un agrément et
une autorisation officielle
nous ont par la suite été
délivrés par le ministère des
Affaires étrangères algérien», a expliqué le même
n’avons pas d’inquiétude du
fait que nous activons dans
la légalité, et nous n’avons
rien à cacher», confie le
représentant de TLS Visas
qui qualifie la sortie de
Benatallah de surprenante.
Le ministre s’est par
ailleurs interrogé sur la
conformité des terrains juridiques utilisés par ces
sociétés, et a annoncé que
leur activité devait être organisée, «surtout s’agissant de
questions liées à la souveraineté».
De ce fait, une question
persiste : pourquoi une telle
sortie du représentant du
gouvernement, alors que la
société TLS Visas active et
délivre des visas depuis
deux années déjà ?
F.-Z. B.
Photo : DR
Le représentant de TLS Visas Contact Center a
déclaré hier que les activités du centre se font dans
la légalité du fait qu’une autorisation officielle a été
délivrée par le ministère des Affaires étrangères pour
l’établissement des visas. Ces propos viennent
contredire les affirmations du secrétaire d’Etat chargé de la communauté à l’étranger qui avait déclaré,
sur les ondes de la radio, que les sociétés traitant les
dossiers des visas n’ont pas obtenu d’autorisation
des autorités algériennes.
4
Halim Benatallah, secrétaire d’Etat chargé de la communauté à l’étranger.
interlocuteur. Il a rappelé
aussi que l’entreprise active
et délivre des visas depuis
déjà deux années. «Nous
Premier vol prévu le 21 octobre
CINQ AÉROPORTS RETENUS POUR EL HADJ
Le premier vol programmé pour le pèlerinage à La Mecque
s’effectuera à Alger le 21 octobre prochain. Les autorités algériennes ont décidé d’organiser le transport aérien à partir de cinq
aéroports au lieu des quinze retenus l’année dernière.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) Dernière ligne droite avant le début
de la saison du hadj. Selon le
directeur de l’Office national du
hadj et de la omra, l’organisation
du pèlerinage entre actuellement
dans sa phase active. C’est notamment le cas du volet transport
aérien qui a connu, cette année,
des réaménagements.
«Tout est fin prêt sur le plan du
transport. Nous avons signé les
conventions avec les deux compagnies, Air Algérie et Saudi Airlines,
qui seront chargées de transporter
les pèlerins algériens. Le premier
vol est prévu le 21 octobre, il sera
assuré par la compagnie saoudienne. Il se chargera de la liaison
entre Alger et la ville de Médine», a
indiqué, hier, Cheïkh Berbara.
Cependant, cette année, les
autorités algériennes ont décidé
d’adopter une nouvelle stratégie
en matière de transport aérien.
«Nous avons décidé d’acheminer nos pèlerins à partir de cinq
aéroports
:
Alger,
Oran,
Constantine, Annaba et Ouargla.
L’année dernière, nous avions
retenu une quinzaine d’aéroports.
Mais cette stratégie s’est avérée
très difficile à gérer. Nous avons
également décidé de n’utiliser que
des avions gros porteurs, avec une
moyenne de 420 passagers pour
chaque vol», a expliqué le direc-
teur de l’Office national du hadj et
de la omra. Pour ce qui est de l’hébergement, les hadjis algériens
seront logés dans des immeubles
loués par l’office. «L’opération de
location des lieux d’hébergement
est, elle aussi, clôturée.
Une trentaine d’immeubles ont
été loués à La Mecque est autant
dans la ville de Médine. Situés à la
proximité immédiate des Lieux
Saints, ils sont dotés de toutes les
commodités. D’importants moyens
ont également été mis en place
pour accueillir les Algériens durant
leur séjour à Minane et Arafat»,
assure-t-il. Notons que l’Office
national du hadj et de la omra a
décidé, cette année, de renforcer
les mesures de contrôle médical
des hadjis afin d’éviter tout risque
sanitaire. «Les commissions médicales installées au niveau des
wilayas ont reçu des instructions
La filière VIP
Le livret du hadj est un sésame qui reste difficile à décrocher. Pourtant, il existe une solution très efficace pour l’avoir : connaître une
personnalité politique, un élu ou un cadre de
l’Etat. Il faut savoir qu’une partie des livrets
pour le pèlerinage réservés à l’Algérie sont dispatchés entre l’ensemble des institutions. Il y a
bien sûr le quota du président. C’est le plus
important en termes de nombre de livrets. Il est
généralement distribué entre les différentes
zaouïas d’Algérie. Les membres du gouvernement disposent également de leur propre
quota. Chaque ministre reçoit entre 4 et 15
livrets. Cette tradition s’applique également
aux présidents de l’Assemblée et du Sénat
mais aussi aux députés et aux sénateurs. Le
LIVRET DU HADJ
nombre varie selon le niveau de responsabilité,
il est de deux passeports pour un simple parlementaire et peut largement dépasser la vingtaine pour les deux présidents de chambre. Dans
la filière du livret hadj, les walis semblent tenir
le haut du tableau. En effet, la gestion du précieux document au niveau local est placée
sous leur responsabilité directe. Un wali peut
distribuer, à titre personnel, un nombre très
important de passeports. Jusqu’à une centaine
pour les principales wilayas du pays.Pour ceux
qui ne connaissent pas personnellement le président de la République, ses ministres, ses
élus ou ses walis, il reste encore un dernier
recours pour partir au pèlerinage dans des
conditions exceptionnelles. Il suffit juste de se
PRÉSIDENT DE LA FNAT :
très strictes. Les candidats au
pèlerinage atteints de diabète et
d’insuffisance rénale sont automatiquement rayés des listes. C’est
également le cas des femmes
enceintes. L’année dernière, une
dame a pris le risque de voyager
par avion et a finalement accouché
en Arabie saoudite. Nous devons
éviter que des situations pareilles
se reproduisent.»
T. H.
faire inviter par un membre de la famille royale
d’Arabie saoudite ou une haute institution de
ce pays. Dans ce cas, vous ne subirez aucune
contrainte administrative, juste une brève visite
aux services consulaires à Alger. Avion gratuit,
hôtel 5 étoiles, véhicule avec chauffeur à disposition durant tout le séjour, prise en charge permanente lors de l’accomplissement des rites
du pèlerinage... la prise en charge est parfaite.
Mais il faut rester réaliste, rares sont ceux qui
bénéficient de cette formule VIP. Chaque
année, ils sont entre 10 et 30 pèlerins —généralement de hautes personnalités ou des intellectuels— à être invités par les autorités saoudiennes.
T. H.
«Les agences de voyage privées absentes du hadj 2010»
Selon le président de la Fédération nationale des
associations des agences de tourisme et de voyage,
M. Kaddache Hacène, aucune agence de voyage privée ne participera à l’opération du hadj cette année.
La décision a été prise récemment en conseil ministériel.
Irane Belkhedim - Alger
(Le Soir) -«Aucune agence
privée n’a été retenue pour
le hadj. Seuls l’Office national du tourisme, le Touring
Club et l’Office national du
hadj et de la omra peuvent
s’en charger. Toute agence
de voyage privée qui souhai-
te y participer doit sous-traiter avec les interlocuteurs
officiels en signant un
contrat. Toutefois, il faut
savoir quelles sont leurs
tâches», affirme-t-il. En effet,
la nouvelle réglementation
limite l’intervention de ces
agences. Ces dernières
reçoivent uniquement les
dossiers des clients qu’elles
remettent aux structures officielles en y prélevant une
commission.
Le reste n’est pas de leur
ressort, c'est-à-dire l’hébergement, le choix des hôtels,
le transport aérien, la restauration et l’accompagnement
des pèlerins sur place.
En 2010, on annonce 36
000 hadjis : 7 000 pris en
charge par le Touring Club, 7
000 autres par l’ONAT et 22
000 par l’Office national du
hadj. Evoquant le récent problème des pèlerins algériens
qui ont été abandonnés à
Médine et à Djeddah, ledit
responsable estime que la
réglementation algérienne
est claire et qu’il suffit de
l’appliquer. «Il y a des
agences
qui
ont
été
défaillantes, il faut le reconnaître, et ne pas se contenter de faire porter le chapeau
aux autres partenaires. Des
sanctions ont été prises et le
ministre du Tourisme a tous
les pouvoirs. Ce sont des
mesures
légales».
M. Keddache Hacène a
ajouté que la Commission
nationale de classification,
d’attribution d’agrément aux
agences de voyages, qui
doit enquêter sur ces dépassements, ne peut émettre
qu’un avis puisque le dernier
mot revient au ministre.
«Cette commission ne peut
pas prononcer de sanctions.
Le ministre peut passer
outre son rapport».
La Fédération qu’il préside depuis quatre ans n’a
aucune information sur le
sujet. M. Keddache a indiqué que l’enquête doit déterminer toutes les causes qui
ont conduit à de telles
défaillances. «Qu’est-ce qui
s’est passé
avec les
clients ? Quel est le problème de ces agences ?
Pourquoi
ont-elles
été
défaillantes ? Nous ignorons
tout cela. Je ne peux pas en
dire plus. Ainsi, chaque dossier doit être analysé afin de
dépasser de telles situaI. B.
tions.»
Le Soir
d’Algérie
La mer à boire
Actualité
STATIONS DE DESSALEMENT
tion de la capitale. Une fois
Alger sécurisée, ces stations ont été transférées
vers les régions de Ténès,
Tlemcen,
Oran,
Aïn
Témouchent, Tizi-Ouzou et
Skikda où elles continuent
de fonctionner. Ce n’est
qu’en mars 2003 que les
travaux de construction de
la première station de dessalement de l’eau de mer
ont été lancés.
Le projet a été confié à
la société AEC (Algerian
Energy Company), créée
en 2001 par les groupes
Sonatrach et Sonelgaz. La
réalisation de la station de
Kahrama, dans la wilaya
d’Oran, a, elle, été confiée
à la société sud-africaine
Black & Veatch. Implanté
dans la zone industrielle
d’Arzew, le complexe
Kahrama —il a nécessité
un investissement de 400
millions de dollars dont 5 %
du partenaire étranger et
95 % d’AEC— assure,
Stations de dessalement, une solution durable à la carence en ressources hydriques.
déjà opérationnelles alors
que d’autres sont en cours
de réalisation.
La station d’El-Hamma transforme jusqu’à 200 000m3 d’eau.
eau potable et la renforcer
dans les villes côtières tout
particulièrement.
Vingttrois stations, dites monoblocs (démontables) de
dessalement de l’eau de
mer ont été réalisées entre
2002 et 2003.
Dotées d’une capacité
de production globale de
57 000 m3 d'eau par jour,
ces unités étaient destinées uniquement à couvrir
les besoins de consomma-
depuis son entrée en
exploitation en février
2006, le dessalement de
l’eau de mer avec une
capacité de production de
90 000 m3 par jour, ainsi
que la production d’énergie
électrique.
Au fur et à mesure, plusieurs autres villes côtières
ont été concernées par ce
vaste programme de dessalement de l’eau de mer.
Certaines stations sont
Boire la Grande
Bleue
Au total, treize stations
de dessalement de l’eau
de mer sont programmées
à travers le territoire national et dont la capacité globale de production journalière atteindra 2,26 millions
de mètres cubes. Plus
tard, le programme sera
renforcé avec deux nouvelles unités : une station à
Jijel avec 100 000 m3 par
jour et une autre à Béjaïa
dotée de la même capacité
de production.
En atteignant les quinze
«usines» de dessalement
de l’eau de mer, la capacité totale du pays sera portée à 2,5 millions de
mètres cubes par jour.
Quant au montant global
d’investissement, il atteindra 3 607 millions de dollars. Outre la station
d’Arzew, trois autres unités
de dessalement tournent à
plein régime. Elles produisent, réunies, 590 000 m3
d'eau potable par jour.
Etablie près du port
d’Alger, la station d’ElHamma, inaugurée en
février 2008, transforme au
quotidien jusqu’à 200 000
m3 du précieux liquide.
Construite par l’américain
GE Ionics avec un montant
de 257 millions de dollars
au prorata de l’investissement de chaque partenaire, son apport constitue
près de 20 % de l’alimentation en eau potable de la
capitale.
Entrée en exploitation
en mars 2009, celle de
Skikda est dotée d’une
capacité de 100 000 m3 par
jour.
A Aïn Témouchent, la
station de dessalement de
l’eau de mer de Beni Saf
dessert la région depuis
juin 2010 avec une capaci-
Photo : Samir Sid
Rym Nasri - Alger (Le
Soir) - Il fut un temps où
l’on parlait beaucoup du
programme d'exploitation
de l’eau de mer et de ses
nombreuses stations de
dessalement. Où en est le
projet ? Que sont devenues les unités de dessalement ? Parviendront-elles
à se substituer aux gigantesques
barrages
hydriques dont l'Algérie
s'est dotée ?
Après la crise de l’eau
qui a touché Alger et plusieurs villes du pays en
2001, l’Etat semble sérieusement se pencher sur le
problème : trouver une
solution durable à cette
carence en ressources
hydriques.
L'absence
d'eau dans les robinets
empoisonnait, en effet, le
quotidien des citoyens. Les
responsables ont alors
accéléré le lancement de
«solutions d’urgence» pour
sécuriser l’alimentation en
té de 200 000 m3 par jour.
De nombreux projets
Connue pour son faible
taux de pluviométrie, la
région de l’ouest du pays a
bénéficié de la plus grande
part des stations de dessalement. D’ailleurs, celle de
Magtaâ, près de Mers ElHadjadj (Oran), d’une
capacité de 500 000 m3
d’eau par jour, est considérée comme la plus grande
station de dessalement à
osmose inverse dans le
monde.
Confiée au partenaire
de l’AEC, Hyflux de
Singapour, l’unité coûtera
492 millions de dollars et
sera opérationnelle à partir
du troisième trimestre de
2011.
La wilaya de Tlemcen
compte deux stations de
dessalement : l’unité de
Souk Tleta et celle de
Honaïne. Elles ont chacune une capacité de production de 200 000 m3. La première est attendue pour la
fin de l'année et la seconde
sera livrée dès février
2011.
L’usine de traitement de
l’eau
de
mer
de
Mostaganem sera dotée
d’une capacité de 200 000
m3 par jour et livrée fin
2010. D’une même capacité, la station de Ténès, à
Chlef, est attendue pour
mars 2012.
Quant à l’unité de Cap
Djinet, dans la wilaya de
Boumerdès, sa livraison
est prévue pour l’année
2011 avec une capacité de
100 000 m3 par jour. A
l’ouest d’Alger, la wilaya de
Tipasa bénéficiera de deux
stations de dessalement
de l’eau de mer.
D’une capacité de 120
000 m3 d’eau par jour, l’unité de Fouka est prévue
pour fin 2010 alors que
celle de Oued Sebt, dont la
capacité de production
sera de 100 000 m3 par
jour, est en phase de lan-
cement. La station de dessalement d’El-Tarf, programmée pour une production de 100 000 m3 par jour,
est dans la même phase.
Pour ces deux dernières
unités, le défi consiste à
«les réaliser avec les
moyens locaux», assure le
P-dg d’Algerian Energy
Company, Yahia Zakaria
Khadir.
Un défi algérien
Utilisées dans le système de dessalement de
l’eau de mer, les membranes pour l’osmose
inverse constituent la
«pièce» indispensable de
ces usines. C’est une solution technologique hautement développée par les
géants de l’industrie mondiale. L’ambition semble ne
pas faire défaut à Algerian
Energy Company. Son Pdg dit que sa compagnie
s’intéresse sérieusement à
cette technique.
«Plusieurs partenaires
spécialisés dans le domaine de la fabrication des
membranes pour osmose
inverse nous intéressent.
Nous sommes en train de
développer une capacité
de production locale de
cette haute technique»,
explique-t-il.
Quant à l’énergie utilisée pour le dessalement,
les actionnaires œuvrent
pour trouver des énergies
de rechange à l’électricité.
«Nous essayons de trouver d’autres énergies de
rechange pour nos usines
de dessalement de l’eau
de mer, telles que l’énergie
éolienne.
L’électricité
demeure, pour l’instant,
l’unique énergie utilisée car
elle est moins chère», dit-il.
Les barrages pour
l’agriculture
constitue une solution de
«rechange» pour les villes
du nord du pays souvent
surpeuplées. Avec l’installation des stations de dessalement, les citoyens
pourraient profiter régulièrement d’une eau de
même qualité que celle
conventionnelle, expliquet-on au ministère des
Ressources en eau. Les
eaux des barrages seront
ainsi orientées vers les
régions accusant un déficit
en eau potable et vers l’irrigation d’appoint des terres
agricoles, notamment dans
les Hauts-Plateaux.
L’agriculture sera le
deuxième bénéficiaire de
la stratégie de dessalement. Les eaux de barrages seront réaffectées
notamment à l’irrigation
d’appoint dans les HautsPlateaux, les villes en
retrait et les régions à
vocation céréalière. Les
barrages assureront ainsi
de l’eau pour l’agriculture
des plaines côtières et
intérieures du nord du
pays.
L’extension des terres
irriguées permettra une
croissance durable de la
production agricole.
Le développement de
l’hydraulique agricole vise
à réduire la facture des
importations des produits
agroalimentaires en contribuant à diminuer la dépendance alimentaire. Cette
orientation des eaux des
barrages permettra également la reconstitution des
eaux des nappes phréatiques en réduisant les
forages qui exercent une
pression sur ces nappes
souterraines.
Photo : Samir Sid
La récurrence des périodes de sécheresse
ces dernières années rend urgente la prise en
charge de l’important déficit en eau potable que
connaît l'Algérie. C’est pourquoi un ambitieux
programme de dessalement de l’eau de mer a
été mis en place. Un choix stratégique qui, selon
le ministère des Ressources en eau, mettrait fin,
dès 2012, aux problèmes d’approvisionnement
en eau potable dans les villes du nord du pays.
5
Le dessalement de
l’eau de mer a été l’ultime
solution pour l’Etat. Cette
eau pérenne dessalée
L’eau à prix fixe
Bien que les coûts de
revient de la production de
l’eau potable soient nettement plus élevés que les
tarifs portés sur les factures, le prix de l’eau ne
connaîtra pas d’augmentation, assure-t-on. L’Etat
continuera à subventionner
le prix du mètre cube
d’eau.
Le
ministre
des
Ressources en eau l’avait
déclaré à maintes reprises.
«Il n’y aura aucune augmentation de la tarification
de l’eau potable», a-t-il
souligné, tout en reconnaissant que les prix pratiqués actuellement sont largement en-dessous du tarif
de référence.
Malgré cette réalité, les
prix ont stagné pendant
près de dix ans. Ce n’est
qu’en janvier 2005 que le
tarif de base a été revu à la
hausse par décret exécutif.
R. N.
6
Tension sur le lait pasteurisé
Le Soir
d’Algérie
Actualité
TIZI-OUZOU
Ainsi, de longues files de
distributeurs et autres commerçants se forment très tôt le
matin, voire dès la nuit pour
obtenir leurs quotas au niveau
de la principale laiterie de la
wilaya (ex-Onalait), à savoir
celle de Draâ Ben Khedda.
«Nous ne savons plus à quel
saint nous vouer pour répondre
aux exigences de nos clients qui
nous accusent parfois de favoritisme dans la distribution. Nous
avons du mal à les convaincre
que ce n’est pas notre faute, et
qu’il faudrait voir plutôt du côté
de l’usine de l’ex-Mirabeau», a
dit avec un brin de colère un
commerçant de Maâtkas, qui ne
reçoit que... 30 litres par jour.
En outre, on croit savoir que
les quelque 330 000 litres produits chaque jour par la laiterie
ne suffisent plus à la demande,
de plus en plus importante, de
toute la grande Kabylie.
L’autre facteur déstabilisateur de la chaîne de distribution,
c’est celui qui consiste à détourner une importante quantité de
lait cru et subventionné par les
transformateurs privés pour la
sont pas très élevés sur le marché international. Tout le monde
actuellement se rejette la responsabilité de cette pénurie.
Du commerçant, qui parle
de pénurie effective, aux autres
intervenants qui avancent une
perturbation passagère, en passant par certains citoyens
«paniqués» qui emmagasinent
des dizaines de litres dans leurs
congélateurs, la réalité est bel et
bien là : pas de lait quasiment
dans tous les villages.
Le lait en poudre conditionné coûte pas moins de 200
dinars le paquet, l’équivalent du
prix de 4 litres, et ce n’est pas
toutes les bourses qui peuvent
se le permettre, hélas ! C’est
dire que la situation n’est pas
Photo : DR
La tension reste toujours vive suite à la pénurie de
lait en sachet qui frappe de plein fouet toute la wilaya
de Tizi-Ouzou. En effet, depuis quelques semaines,
ce produit de première nécessité est «rationné».
Les 330 000 litres produits par la laiterie ne suffisent plus.
fabrication de dérivés. Aussi,
même si l’Etat dément toute
information inhérente à la pénurie de lait en poudre, principal
ingrédient dans la fabrication du
lait en sachet, certaines sources
avancent que le lait en poudre
est rationné depuis Alger.
Pourtant, les cours de ce
produit alimentaire de base ne
près de s’améliorer à en croire
une source généralement bien
informée qui parle d’une véritable course à ce lait subventionné par le Trésor public.
Autrement dit, y a-t-il spéculation autour de ce produit vital,
particulièrement
pour
les
enfants ? Tout le monde est
tenté de le croire.
Aujourd’hui plus que jamais,
les pouvoirs publics doivent non
seulement agir mais fournir
aussi une explication à ces
pères de famille qui se lèvent tôt
le matin pour ramener du lait et
qui reviennent bredouilles et
proposant du... thé à leurs
enfants.
A bon entendeur...
Amayas Idir
Priorité aux jeunes talents sportifs
Le grand chantier concernant le
lancement des classes sport et
études mis en place cette année et
la formation des formateurs en
sport au sein des écoles primaires,
dont le premier stage de perfectionnement débutera durant les
prochaines vacances scolaires du
mois de novembre, a été l’une des
priorités des départements de
Boubekeur Benbouzid et Hachemi
Djiar. Cette première étape de formation concernera près de 10 000
enseignants du primaire. C’est la
Fédération algérienne de sport
scolaire (FASS) qui se chargera de
ce volet.
Mohamed Djadi - Alger (Le Soir)
- Plusieurs techniciens ont été retenus pour ces stages de perfectionnement au niveau des 50 directions de
l’éducation que compte le pays.
Le dossier de la relance du sport
dans le primaire, initié par le président de la République et mis en
œuvre par les ministères de
l’Education nationale et de la
CLASSES SPORT ET ÉTUDES
Jeunesse et des Sports, permettra à
nos jeunes talents, au niveau national, d’avoir une meilleure prise en
charge. L’apport du département de
Djiar, quant à la prise en charge de
ces stages, a été appréciable. En
effet, une enveloppe de 900 millions
de centimes a été dégagée par le
ministère de la Jeunesse et des
Sports. Concernant le lancement des
classes spéciales sport et études
dont la priorité sera donnée aux
jeunes talents sportifs, l’arrêté interministériel portant création de cellesci a été signé par les deux ministères.
Dans une première phase, 11 disciplines sportives seront enseignées.
Ainsi, seront créées trois à quatre
classes de 25 élèves chacune par
wilaya.
Ce projet, auquel l’Etat a consacré une enveloppe financière de 7
milliards de centimes entre dans le
cadre de la réforme du système éducatif et vise, selon Benbouzid, «à former une élite sportive algérienne en
conciliant études et pratique du
BÉJAÏA
Deux morts dans un accident
de moto à Tibane
Les citoyens d’El Flaye se sont réveillés, hier matin, sous le choc d’un
terrible accident de moto qui a coûté la vie à deux jeunes de leur village, âgés
de 32 et 21 ans, dans la nuit de lundi.
Ce tragique accident, impliquant un camion et une moto, s’est produit à
23 h sur le CW 173, menant de Sidi-Aïch vers Chemini et Akfadou, plus précisément au niveau du village Tawrirt, relevant de la commune de Tibane, à
une dizaine de kilomètres de la ville de Sidi-Aïch. Le camionneur, qui se dirigeait vers la commune d’Akfdaou, a violemment percuté les deux occupants
de la moto venant en sens inverse, qui rentraient chez eux à El Flaye après
une balade nocturne, selon une source locale.
Le pilote est mort sur le coup. Son passager décèdera une demi-heure
plus tard des suites de ses blessures à l’hôpital de Sidi-Aïch, précise notre
source. Les éléments de la brigade de la Gendarmerie nationale de Sidi-Aïch
ont ouvert une enquête pour faire la lumière sur ce nouveau drame de la
route.
A. K.
TIBERKANINE (AÏN-DEFLA)
Il se noie dans un puits...
en tentant de sauver son mouton
Hier vers 14h, un citoyen de la commune de Tiberkanine, à 15 km au sud
d’El-Attaf, s’apercevant qu’un de ses moutons est tombé dans un puits, au
lieu-dit Ouled Benaâmar, n’a pas hésité à descendre dans le puits pour tenter de le sauver de la noyade. Malheureusement, ce qu’ignorait Lanemas
Mohammed, le propriétaire du mouton, c’est que le puits a une profondeur
de 10 m et une hauteur d’eau de 8 m.
Il ne devait jamais remonter vivant, ni lui ni son mouton. Il a fallu faire
appel à l’équipe des plongeurs de la Protection civile pour repêcher les
noyés. Une opération qui a duré plus de 2 heures.
Karim O.
sport». Pour le premier responsable
de l’éducation, «il n’y a pas de doute
quant à l’apport positif de la pratique
sportive dans les écoles sur le rendement scolaire des élèves». Un avis
partagé d’ailleurs par le ministre de
la Jeunesse et des Sports.
Ce dernier en veut pour preuve le
taux de réussite au baccalauréat
cette année au lycée sportif de
Draria, qui a décroché un taux de
réussite de 73%, alors que la moyenne nationale se situe autour de 55%.
Pour Hachemi Djiar, la mise en place
des classes spéciales «sport et
études» tend, à long terme, à la création d’annexes régionales du lycée
sportif. Pour rappel, le lycée sportif,
dont l’ouverture officielle s’est faite en
octobre 2001, devait répondre à une
préoccupation majeure du ministère
de la Jeunesse et des Sports, celle
de permettre aux jeunes talents sportifs scolarisés de concilier leurs activités sportives et leurs études.
M. D.
RENCONTRE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION
NATIONALE-SYNDICATS
Le Snapest sera reçu aujourd’hui
Les représentants du Syndicat national autonome
des professeurs de l’enseignement secondaire et
technique (Snapest) seront reçus aujourd’hui au
ministère de l’Education nationale.
Cette rencontre de concertation sera l’occasion, précise le syndicat dans un communiqué, de remettre à jour
sa plateforme de revendications. Des revendications qui
tournent principalement autour du dossier des œuvres
sociales et de la médecine du travail, du droit à la retraite anticipée, de la diminution du nombre d’années de travail, et du droit à l’accession au logement de fonction
social pour tous les enseignants. Le syndicat demande
également de revoir les programmes enseignés et le
volume horaire des professeurs de l’enseignement
secondaire, et la participation aux discussions sur le code
du travail avant son élaboration. Il s’agit aussi de la prise
en charge des enseignants du Sud et de ceux du technique, ainsi que de la régularisation des indemnités
octroyées au coordinateur de matières et responsabilités
des classes. Le Snapest exige aussi la réduction du
nombre d’élèves par classe.
S. A.
SIDI-BEL-ABBÈS
L’affaire de la fillette tuée avec un marteau
élucidée
Suite de la page 1
L’enfant avait la tête fracassée
apparemment avec un objet contondant, et tout de suite, la piste criminelle a été retenue. Quelques
heures après, le présumé meurtrier,
âgé de 24 ans, voisin de la victime, a
été arrêté, selon des sources dignes
de foi.
La petite fille avait disparu pendant plus de 5 jours alors qu’elle
jouait non loin de son domicile.
Aussitôt, une alerte a été donnée et
la gendarmerie a mené des
recherches très poussées jusqu’à la
découverte de son cadavre dans
l’oued.
Interrogé, le présumé meurtrier a
expliqué son geste qu’il était «exaspéré» par le fait que la fillette était
entrée dans son verger pour voler
une grenade.
Mais cependant, d’autres éléments plus troublants ont attiré l’attention des enquêteurs.
La culotte de la fillette a été
retrouvée jetée, sa tête fracassée
avec un marteau, son corps flottant
sur les eaux de l'oued.
Une question s’impose : la petite
a-t-elle été victime de violences
sexuelles ?
En tout cas, le cadavre a été évacué à la morgue du CHU aux fins
d’une autopsie qui déterminera les
causes de sa mort et si la victime a
fait l’objet d’un abus sexuel.
A. M.
SUITE AU DÉRAILLEMENT D’UN TRAIN
D’HYDROCARBURES À RAMDANE DJAMEL, SKIKDA
Déversement de 60 m3 de mazout
Dans la matinée de lundi, une fuite de 60 m3 de mazout a été signalée,
suite au déraillement d’un train de transport d’hydrocarbures, pas loin de
la gare routière de Ramdane Djamel, à une vingtaine de kilomètres du
chef-lieu de la wilaya de Skikda. Le chargement était destiné, selon toute
vraisemblance, à la société Naftal.
La quantité déversée sur le sol brigade de la gendarmerie, se sont
était contenue dans deux citernes sur déplacés sur les lieux. D’emblée, ils
les 7 ayant chuté du wagon, repré- ont procédé à l’utilisation du solvant
sentant 1/7 du volume, soit 60 sur les destiné à la résorption des hydrocar420 m3. Alertés, les éléments de la bures, probablement du Gamlen OD
Protection civile, accompagnés de la 4 000 (dévoreuse des produits pétro-
liers), afin d’épurer le site affecté par
les produits déversés, ici le mazout.
Le risque de toucher la population
limitrophe de la gare routière de
Ramdane Djamel a été évité de justesse. Sachant que le mazout est un
produit inflammable, même s’il est
moins dangereux que les essences,
la moindre étincelle aurait provoqué
un incendie mortel.
Zaïd Zoheïr
Le Soir
Soir Retraite
d’Algérie
Le Soir d’Algérie - Espace «Retraite» — E.mail : [email protected]
ADOPTÉES LORS DE SON 5E CONGRÈS EN MAI DERNIER
Que sont devenues
les revendications de la FNTR ?
7
Les délégués au 5e congrès de la FNTR, les 30 et 31 mai dernier, ont inscrit dans leur cahier de revendications des doléances
qu’ils ont jugées raisonnables, et qui ont fait l’objet de longs débats, et ce, afin de les faire aboutir pour améliorer les
conditions de vie des retraités. Quatre mois après ce congrès, que sont devenues les revendications de la FNTR ?
P
our rappel, parmi ces revendications, nous retrouvons la
restitution par l’Etat à la CNR
des 400 milliards de dinars ayant
servi à financer les retraites proportionnelles et sans condition d’âge
par les propres cotisations sociales
des travailleurs et des employeurs ;
la recherche d’une solution rapide
par le ministre des Finances au problème concernant l’application de
l’IRG à des milliers de retraités dont
les montants des pensions dépassent 20 000 DA ; l’octroi annuellement d’une revalorisation dont le
taux doit être significatif et conséquent pour les pensions et allocations de retraite, au regard de la
dégradation du niveau de vie des
retraités ; l’impérative régularisation
de la situation des retraites liquidées entre 1983 et août 1996, en
procédant à l’actualisation des
salaires qui ont servi de base à leur
calcul, et ce, conformément à la
législation en vigueur.
Cette régularisation doit s’effectuer selon l’instruction de la tutelle
de la Sécurité sociale portant sur
les mécanismes prévus par l’article
43 de la loi 83-12, modifiée et complétée, en faisant référence à la circulaire du 10 novembre 1991 dans
son chapitre relatif aux modalités de
revalorisation. En outre, et à court
terme, les délégués au 5e congrès
CAISSE NATIONALE DES RETRAITES
L’abattement de l’IRG
à partir d’octobre
Dans une note d’information diffusée aux agences de wilaya, la direction générale de la Caisse nationale des retraites (CNR) porte à la
connaissance des retraités dont les pensions mensuelles brutes dépassent les 20 000 DA, et qui sont touchés par la majoration de l’impôt sur le
revenu global (IRG), qu’une solution à cette situation relative à cette majoration différentielle a été trouvée par le biais de l’ordonnance 01-10 du 26
août 2010 portant loi de finances complémentaire pour 2010. La régularisation des arriérés relatifs à cette situation sera effectuée durant le mois
d’octobre 2010 avec un effet rétroactif à partir du mois de janvier 2010. Il
sera, également, procédé à la régularisation de la situation des retraités
qui n’ont pu bénéficier de la revalorisation de leur pension des années
2009 et 2010 avec un effet rétroactif à partir du mois de mai 2009.
de la FNTR ont réclamé l’actualisation de toutes les pensions de
retraite, à chaque augmentation du
SNMG ; le relèvement du montant
minimum des pensions qui est de
75% du SNMG pour le porter au
montant du SNMG ; l’octroi, avec
effet rétroactif, de la majoration pour
conjoint à charge, à tout retraité titulaire du montant minimum de pension. Ni l’article 17 ni aucun autre
article de la loi 83-12 n’interdit l’octroi de cette majoration à une pension bénéficiaire d’un complément
différentiel, d’autant plus que cet
avantage pécuniaire est une indemnité à caractère familial, non
concerné par l’article 16, qui définit
le complément différentiel comme
étant la différence entre les avantages résultant des années validées
au titre de la retraite et le montant
minimum.
Plus de mobilisation et maintenir
la pression
Cette lecture est étayée par l’article 15 de la même loi qui prévoit
cette majoration sans aucune restriction et indépendamment du montant de la pension ; le relèvement
du montant minimum de l’allocation
de retraite de 3 500 DA dont bénéficient actuellement la catégorie de
travailleurs dont le nombre d’années cotisées est inférieur à 15 ans,
à un montant minimum représentant 30% du SNMG ; le relèvement
Courrier des lecteurs... Courrier des lecteurs...
A nos lecteurs
Vous êtes de plus en plus nombreux à nous adresser vos
courriers via Internet et nous vous en remercions. Si
nous vous avons demandé d’utiliser cet outil
électronique pour nous écrire, c’est à la fois pour
recevoir très rapidement vos courriers, mais surtout
pour les traiter dans des délais très courts et nous
faciliter leur saisie. Mais quelques lecteurs continuent
de nous envoyer leur courrier manuscrit via Internet
après l’avoir scanné, ce qui nous complique la tâche.
Nous leur demandons de ne plus le faire et de nous le
ré-adresser après l’avoir saisi sur micro : n’est-ce pas
M. Atoui ? Merci.
A quand l’application
de la baisse de l’IRG ?
Est-ce qu’on peut savoir quand sera effectué le remboursement de l’IRG des retraités dont la pension est
supérieure à 20 000 DA ?
RÉPONSE
La CNR a donné instruction à ses agences de
wilaya pour que l’abattement de l’IRG soit effectif à
partir du mois d’octobre.
Date d’effet
de la revalorisation pour
les nouveaux retraités
Je suis sorti en retraite sans condition d'âge le 1er
mai 2009. Je n'ai pas bénéficié de la revalorisation de
7% décidée par les pouvoirs publics au titre de l'année
2010. Des contacts de la CNR m'ont précisé que je dois
attendre mai 2011 pour voir mon pension évoluer. Quel
est ou quels sont les textes légaux qui déterminent la
durée de stationnement à deux ans ? A défaut, que
dois-je faire ?
M. Gouasmi
RÉPONSE
La revalorisation annuelle des pensions de
retraite est le résultat de l’actualisation des salaires
qui permet d’indexer le calcul des pensions par rapport à un certain nombre d’indices : pouvoir
d’achat, cherté de la vie et inflation. Il est donc «normal» que cette revalorisation ne s’applique pas lors
de la 1re année de départ à la retraite, et donc pour
vous, ce ne sera qu’à partir de 2011 que vous serez
bénéficiaire de la revalorisation annuelle.
Cumul de cotisations
de retraite ANP
et dans le civil
Ayant servi dans l’ANP pendant 4 ans, actif de 1966
à 1970, j'ai fourni un dossier de retraite proportionnelle
que j’ai acquise en 1998, sans toutefois avoir inclus ces
quatre années de la part de la CNR. Prière de me donner des explications.
M. Abed Azzi Tayeb, Chlef
RÉPONSE
Dans le calcul de votre pension de retraite par la
CNR, vos années de cotisation à l'ANP seront prises
en compte pour peu qu'elles soient reconnues par
la Caisse de sécurité sociale militaire.
Droits du moudjahid
sur Internet
Pourriez-vous nous indiquer une adresse email ou
un site où on pourrait s'informer sur les droits du moudjahid et les droits du moussabel ?
RÉPONSE
Le site Internet du ministère des Moudjahidine :
www.m-moudjahidine.dz/
de la majoration pour conjoint à
charge à 1 731 DA pour les retraités
dont les pensions ont été liquidées
à compter de janvier 2000, et le
retour de nouveau à l’ancien article
15 de la loi 83-12 qui fixait, dans sa
version originelle, un montant représentant 600 fois le salaire horaire
du SNMG ; le relèvement des montants des faibles pensions de retraite proportionnelle et sans condition
d’âge pour les aligner à 10 000 DA,
comme prévu par la loi de finances
complémentaire pour 2006, suite
aux décisions historiques du président de la République du mois de
juin 2006 ; la généralisation du
«tiers payant» à tous les actes
médicaux, à l’instar des médecins
et pharmaciens, à savoir les chirurgiens-dentistes, les radiologues et
laboratoires d’analyses médicales,
ainsi que la disponibilité de médicaments génériques, moins chers,
afin d’éviter à l’assuré un surcoût
supplémentaire par rapport au tarif
de la Sécurité sociale.
De plus, il est demandé la suppression du contrôle médical pour
tous les retraités âgés de plus de 65
ans et ceux affectés de maladies
chroniques, ainsi que leur prise en
charge totale par la Cnas pour les
cures thermales.
En outre, il y a lieu d’élargir l’utilisation de la carte Chifa de la Cnas
à tout le territoire national. Si la
FNTR n’a pas obtenu satisfaction
pour ce qui est d’un taux conséquent de revalorisation annuelle
des pensions de retraite – le ministère de tutelle de la CNR n’ayant
accordé qu’un taux de 5% –, elle a
enfin pu obtenir la suppression
d’une injustice fiscale concernant
les retraités qui perçoivent une pension de 20 000 DA, mais mieux
encore, l’abattement dégressif de
l’IRG concernera aussi les titulaires
de pension jusqu’à 40 000 DA.
La FNTR a encore beaucoup à
faire pour faire aboutir les autres
revendications énumérées plus
haut : pour cela, la mobilisation des
retraités dans toutes les wilayas
devra être plus conséquente.
Djilali Hadjadj
NOUVELLES MANIFESTATIONS
LE 2 OCTOBRE CONTRE LA RÉFORME
DES RETRAITES EN FRANCE
Un blocage social
à hauts risques
Le président serait bien imprudent de faire croire que, sur la réforme des retraites, il a déjà gagné la
partie. Au lendemain de la journée
d'actions syndicales du 23 septembre, il feint de croire que la protestation est en voie de «décélération». Or, au-delà de la querelle des
chiffres, la mobilisation, d'ampleur
inédite en septembre, reste forte. Le
président semble voir dans la fronde
syndicale un rituel fatalement voué
à l'échec, alors que, selon les sondages, les syndicats bénéficient
d'un large soutien de l'opinion. Sur
le plan tant démographique, compte
tenu de l'allongement de l'espérance de vie qui rend inéluctable la
hausse de la durée de cotisation,
qu'économique, en raison des déficits du régime, la réforme des
retraites était nécessaire. Encore
aurait-il fallu qu'elle ne se réduise
pas à une réforme comptable. En
reportant de 60 à 62 ans, d'ici à
2018, l'âge légal de départ à la
retraite, le président français a obéi
à un souci financier pour satisfaire
les agences de notation. Il en résulte une réforme injuste qui pénalise
les femmes, les carrières longues,
ceux qui ont commencé à travailler
tôt, et qui ne tient pas vraiment
compte de la pénibilité, abusivement confondue avec l'invalidité.
Les syndicats font preuve d'un grand
sens des responsabilités
Plus grave, il n'y a pas eu de
débat avec les partenaires sociaux,
comme ce fut le cas en 2003, lors
de la précédente réforme. Il n'y a
pas eu de négociation mais une
simple concertation, menée au pas
de charge, où les syndicats étaient
priés de valider les choix du président. Quant à la discussion à
l'Assemblée nationale, elle a été
conduite à la va-vite, bâclée. Un
projet inéquitable et une mauvaise
méthode débouchent aujourd'hui
sur un blocage social à hauts
risques.
Vendredi 24 septembre, le
Premier ministre français a choisi
d'opposer, avec arrogance, un «non
ferme et tranquille» aux revendications syndicales. Ainsi défiée, l'intersyndicale a annoncé deux nouvelles
mobilisations les 2 et 12 octobre.
Les syndicats ne nourrissent pas
d'illusions exagérées sur leurs
chances de victoire. Ils savent
qu'après le vote du Sénat, fin
octobre, ils auront du mal à multiplier les journées d'actions. Face au
président français, les syndicats font
preuve d'un grand sens des responsabilités. Ainsi, le leader de la CGT
– plus important syndicat –, résistet-il aux velléités de surenchère de
sa base, et se garde bien d'exiger le
retrait de la réforme. Mais si le président français reste inflexible et ne
fait pas de concessions substantielles, les syndicats, sortis bredouilles de leur combat et affaiblis,
ne pourront pas conjurer les risques
de radicalisation. Le succès du président français ressemblera alors à
une victoire à la Pyrrhus (c'est-àdire avec un coût dévastateur pour
le vainqueur).
Le Soir
d’Algérie
Régions
Nouvelle initiative
de l’association Aniss
ANNABA
plan sanitaire sera facilitée avec le
soutien du centre de référence de
Annaba, l’un des sept centres
spécialisés qui existent dans le
pays. Celui de Annaba active au
sein du service des maladies
que
dirige
le
infectieuses
professeur Maâmar Laouaf.
Outre ceux réservés aux
détenus, cinq box sont destinés
pour l’accueil des malades, mais
les autres lits du service peuvent
être mobilisés, comme il existe un
hôpital du jour pour une prise en
charge ambulatoire.
La même source a annoncé la
tenue à Alger, les 13 et 14 octobre
d’une
conférence
prochain,
nationale de consensus sur le
traitement des malades. Elle
réunira les infectio-logues, les
biologistes et autres spécialistes
dans ce domaine.
Les cas cumulés en Algérie,
début 2010, sont de l’ordre de
5 209 cas (4 181 séropositifs et
1 028 sidéens), selon les chiffres
officiels, alors que les estimations
de l’Organisation mondiale de la
santé (OMS) les estiment à plus de
20 000.
Même si la prévalence de la
maladie est qualifiée de faible en
Algérie avec un taux de 1% de la
population, les spécia-listes tirent la
sonnette d’alarme.
Pour eux, il y a accélération de
l’épidémie à l’ouest et au sud du
pays.
A. Bouacha
Photo : DR
L’association Aniss de lutte
contre
les
infections
sexuellement transmissibles et le
sida (IST/sida), implan-tée à
poursuit
Annaba,
inlassablement ses activités de
prévention par l’information, la
sensibilisation, et la mobilisation
contre cette pathologie à haut
risque.
Après ses multiples activités
depuis sa création, il y a de cela
près de sept ans, cette association
met actuellement les dernières
retouches pour le lancement, à
partir du 1er octobre 2010, du
premier espace permanent de lutte
contre les IST/sida. Cette initiative,
soutenue par la fondation de
France,
et
qui
bénéficiera
également d’un partenariat avec
l'association française Assamede
de lutte contre les précarités, se
fixe comme objectif, dans ce cadre,
la création au niveau des locaux de
l’association d’un espace permanent de formation des éducateurs
de la prévention des IST/sida.
derniers,
qualifiés
Ces
d'éducateurs-pairs, sont retenus
parmi les groupes marginalisés les
plus exposés (professionnels du
sexe, usagers de drogue injectable,
immigrants
irréguliers
subsahariens et homosexuels
masculins). Une fois identifiés, ils
seront formés par les membres de
l’association Aniss (des médecins
bénévoles pour la plupart sans
emploi).
A leur tour, les éducateurs-pairs
au nombre de 400, formés chaque
année,
se
chargeront
de
sensibiliser leurs communautés et
au-delà, le large public sur la
maladie et les moyens de s’en
prémunir par une prévention
vigilante.
Pour le Dr Scander Soufi,
président de l’association Aniss,«le
ciblage de ces groupes, qui
constitue une tâche ardue, est
limité en raison des difficultés de
les atteindre». Et pour cause la
nature souvent illégale de leurs
activités, d’où le recours à des
personnes issues de leurs rangs.
Le même interlocuteur indique
que le projet vise également la
réalisation d’une cartographie des
groupes les plus exposés de la
région de Annaba, «afin de les
aider d’abord à vaincre les tabous,
en raison du contexte social dans
lequel ils vivent et du faible niveau
d’instruction pour certains d’entre
eux».
Ainsi, leur prise en charge sur le
On achève bien les dauphins !
SKIKDA
La pêche au dauphin fait rage sur
les côtes de Skikda. En témoignent le
dauphin échoué sur la plage de l'îlot
des Chèvres, il y a près d’une semaine,
et les sept autres, dont la découverte
remonte à un mois, sur la plage de
Oued Saboune, dans la commune de
Filfila.
Selon des sources concordantes, ce
mammifère marin, ami de l’homme, est pêché
pour les valeurs nutritives de sa chair et surtout
ses entrailles considérées comme une bonne
thérapie contre les maux d’estomac. Il n’est pas
exclu que le dauphin, reconnu pour ses facultés
de suivre les embarcations de pêche, afin de
récupérer les poissons et les entrailles rejetés,
ou de guider les bateaux égarés, ait été blessé.
La sonnette d’alarme est tirée par Bellout
Hocine, président du comité national des marins
pêcheurs, sur notamment le danger de cette
pêche et du moyen par lequel on recourt. Il s’agit
de la pêche par les filets dérivants.
L’Algérie, bien qu’ayant ratifié, en 1996, la
convention des Nations unies sur le droit de la
mer, qui inclut dans ses dispositions l’interdiction
de pêche par les filets maillants dérivants, n’a
pas, à ce jour, procédé légalement à
l’interdiction de cette pêche. A relever également
aussi que, «suite au moratoire approuvé par
l'ONU en 1992, les filets dérivants ont été
interdits par l'Union européenne, la commission
internationale pour la conservation du thonidés
de l'Atlantique (CICAA-ICCAT) et la commission
générale des pêches pour la Méditerranée
(GFCM). Aujourd'hui, ces filets ne sont plus
utilisés au sein de l'Union européenne, seule
l'Italie continue de les employer malgré l'impact
sérieux sur les populations d'espèces
menacées», lit-on sur le site d’Oceana.
Zaïd Zoheïr
Le dispositif de conventionnement
du médecin traitant en débat
GUELMA
Dans la perspective de promouvoir l’application du
dispositif de conventionnement du médecin traitant, la
direction de la Cnas de Guelma a organisé, lundi dernier,
une journée d'information au siège de la wilaya sous la
présidence du chef de l’exécutif.
Des représentants du ministre
du Travail, de l'Emploi et de la
Sécurité sociale et du directeur
général de la Cnas, les médecins
conseils de Guelma, le bureau de
wilaya du syndicat des officines
(Snapo), les membres de la section
ordinale des médecins ainsi que
des praticiens privés et des
associations locales ont pris part à
cette rencontre. Selon Mme
Bougrine, premier responsable de
la caisse de Guelma, cette journée
entre
dans
le
cadre
de
l’élargissement du système du tiers
payant qui a concerné, dans un
premier temps, les pharmaciens
d’officine. Pour rappel, ce projet a
été expérimenté en 2009 à
Annaba, désignée comme wilayapilote, avant d’être étendu une
année plus tard à quatre autres
wilayas
du
pays :
Médéa,
Tlemcen, Oum El-Bouaghi et
Boumerdès. Le docteur Houam,
représentant du ministère, s’est
félicité de la réussite de l'opération
: «Les résultats obtenus jusqu'ici
sont encourageants», déclare-t-il.
Les intervenants ont rappelé que
ce dispositif qui concerne pour
cette première étape les retraités et
leurs
ayants-droit
vient
en
complément du système du tiers
payant.
«En plus de l’amélioration de
l’accessibilité des soins et du suivi
des malades, ces mesures
s’inscrivent dans le cadre du
renforcement
du
partenariat
médecins-Cnas», a déclaré le
docteur Hadam, représentant de la
direction générale. Les textes du
dispositif de conventionnement du
médecin traitant font ressortir des
dispositions incitant les médecins à
prescrire
les
médicaments
génériques,
notamment
les
produits de fabrication locale. En
effet, les honoraires sont majorés
de 20 à 50 % dans le cas où le coût
de la prescription est inférieur ou
égal à la tarification de référence.
Enfin, le débat organisé à l’issue
de cette rencontre a permis aux
intervenants
d'apporter
des
clarifications sur un certain nombre
de
questions
communément
abordées par les praticiens privés.
Noureddine Guergour
8
AÏNTÉMOUCHENT
Relogement
de 100
familles
à Oued
Berkèche
Dans le cadre de la lutte
contre l'habitat précaire
dans la wilaya de AïnTémouchent, les autorités
civiles et militaires de la
wilaya, accompagnées par
la chef de daïra de
Hammam Bou-Hadjar, ont
procédé lundi dernier à une
opération de démolition
d'une centaine d'habitations
précaires au niveau du
quartier Mezouar, dans la
commune de Oued Berkèche.
Ces habitations faut-il le
noter, dataient de l'époque
coloniale et étaient dans
un état déplorable.
Les responsables présents ont ensuite supervisé
l'opération de relogement
de 100 familles dans des
appartements neufs et tous
les moyens matériels étaient
mobilisés pour la circonstance par les responsables
de la daïra de Hammam
Bou Hadjar pour la réussite
de ces deux opérations,
qui ont rendu le sourire aux
bénéficiaires de ces logements.
Rappelons-le que la
wilaya de Aïn-Témouchent
a bénéficié dans le cadre
du plan quinquennal 20102014 d'un quota de 17 509
logements, dont 5 000 de
type logement social locatif
– 3 000 unités destinées à
la résorption de l'habitat
précaire –, de 7 010 logements sociaux participatifs,
413 logements promotionnels,
5 000 unités de type
logement rural et, enfin, 86
logements de fonction.
Cette année, il a été
réceptionné 1 145 unités
de type logement social
locatif dont 705 entrant
dans le cadre de la
résorption de l'habitat
précaire, 3 179 logements
sociaux participatifs, 663
unités de type logement
rural et 220 logements
promotionnels.
3 q de kif
saisis en 2010
Selon le bilan dressé
par la direction des
Douanes de la wilaya de
Aïn-Témouchent, durant le
premier
semestre
de
l'année 2010, 300 kg de kif
traité, 2 700 cartouches
de cigarettes de marque
étrangère, 6 véhicules avec
de faux papiers, des
pièces de rechange pour
des véhicules automobiles
et des effets vestimentaires ont été saisis.
La valeur globale de la
marchandise saisie s'élève
à 173 millions de dinars.
S. B.
Le Soir
d’Algérie
Régions
Six ans d’attente pour
lesacquéreurs d’Illoula Ou Malou
Les acquéreurs de
logements LSP d’Illoula
Ou Malou, programme
2004, frôlent la dépression. Censé être réceptionné en 2007, le projet
en question n’a atteint à
cette date que 15% de
taux d’avancement des
travaux.
Une défaillance qui a
valu une résiliation de
contrat au promoteur par
la chambre administrative
d’Alger suite à la réaction
du wali qui avait instruit
les services des domaines d’ester en justice
l’entreprise.
Mais l’annulation d’acte
du promoteur devait être
suivie de la nomination
d’un nouveau promoteur
pour la réalisation du
projet mais rien n’est fait à
ce jour.
Et à ce rythme, le
projet risque de détenir la
triste palme de projet qui
accusera le plus long
retard dans l’histoire des
projets étatiques, se
plaignent les acquéreurs.
Le collectif dénonce
«un blocage caractérisé»
de l’administration. Au
premier rang de leurs
accusations, les services
des domaines, «administration repré-sentative»
du projet, qui n’auraient
appliqué que partiellement les décisions de
justice selon les acquéreurs qui se sont rapprochés de notre bureau
documents à l’appui pour
dire leur colère.
Selon les porte-parole
du collectif des acquéreurs,
des promes-ses de prise
en charge de leur dossier
leur ont été faites en
février 2010 par la Dlep
de Tizi-Ouzou mais à ce
jour ils ne voient rien venir.
Ils évoquent «des
divergences créées par
certains opérateurs concernés
par notre projet allant
jusqu’à un comportement
douteux sans oublier la
direction des domaines de
Tizi-Ouzou par la nonapplication complète du
jugement exécutoire et
non suspensif prononcé
par la chambre administrative d’Alger…».
Comme ultime recours,
les acquéreurs comptent
saisir le président de la
République pour «une
remise à l’ordre de ces
responsables défaillants».
S. Hammoum
La direction générale de l’AADL
nous écrit
Suite à l’article paru dans votre
édition
du
26/09/10
intitulé
«Boumerdès, des Logement AADL
à démolir ?»
La vie normale d’un chantier
passe effectivement par les étapes
décrites dans votre article, à savoir
la vérification du dosage de béton
des superstructures, l’écrasement
de celui-ci, le respect des normes
de sécurité et la stricte application
de la réglementation en vigueur.
Tous les experts du bâtiment
seront d’accord pour affirmer que
les différents contrôles exercés sur
la qualité du bâti est une opération
de routine qui ne s’exerce pas
uniquement sur les logements
construits
par
l’AADL,
elle
s’applique à tous les promoteurs.
Le projet des 93 unités obéit à la
même logique, des prélèvements
ont été effectués par le CTC et les
laboratoires agréés sur le béton
frais, et des campagnes d’essai
destructif et non destructif ont eu
lieu in situ.
Ces essais aboutissent parfois à
de bons résultats comme ils
peuvent donner lieu à de mauvais
résultats.
Dans le cas où les résultats se
sont avérés insuffisants, des
mesures sont immédiatement
prises pour le confortement ou la
démolition.
Des études et des vérifications
de calcul sont en cours pour le
chantier des 93 unités afin d’arrêter
le procédé à suivre. Selon les
résultats, la reprise de certains
éléments de structure sera à la
charge de l’entreprise libanaise
Kherrat général entreprise.
Pour mémoire, la wilaya de
Boumerdès a bénéficié dans le
cadre du programme location-vente
de 2 500 logements répartis
initialement comme suit :
- 919 logements à Zemmouri
- 908 logements à Tidjelabine
- 380 logements à Corso
- 216 logements à Boudouaou
- 77 logements à Frantz-Fanon
Cette consistance du programme a
été restructurée par rapport aux
contraintes rencontrées sur certains
sites. La nouvelle répartition se
décrit comme suit :
- 919 logements à Zemmouri
- 910 logements à Tidjelabine
- 357 logements à Corso
- 221 logements à Boudouaou
- 93 logements à Frantz-Fanon
Le chantier de Frantz-Fanon
avait été confié au départ à trois
Photo : DR
LOGEMENTS LSP À TIZI-OUZOU
entreprises algériennes privées.
Ces entreprises ont signé des
marché à coût global et forfaitaire
au m2 habitable et non pas aux
quantités réellement réalisées (au
métré).
Après le constat de défaillance et
d’abandon du chantier, l’AADL a
prononcé la résiliation de leurs
marchés par voie réglementaire et
les a assignés en justice pour la
réparation du préjudice causé.
Suite à la résiliation, le reste à
réaliser a été confié à une nouvelle
entreprise (Kherrat) sur la base d’un
avis d’appel d’offres. Le marché a
été signé avec cette entreprise pour
un prix forfaitaire au m2 habitable
de 29 649,00 DA.
Enfin, il serait judicieux de
souligner que l’AADL n’est pas à
son premier essai. En plus des 93
logements à Frantz-Fanon, l'AADL
a réalisé 54 907 logements.
Le suivi des travaux est assuré
sur place par des bureaux d’études
qui veillent au respect des normes.
Les mesures prises pour les 93
unités attestent du sérieux et de la
rigueur dont fait montre l’AADL.
La responsable de la cellule
de comunication
JIJEL
9
Libération de 21
manifestants
à Ouled Asker
Le tribunal de Taher a libéré 21
personnes dont 1 mineur, avant-hier soir,
arrêtées par les services de la
Gendarmerie nationale mardi dernier lors
des manifestations qui ont eu lieu dans la
localité de Zouitina relevant de la
commune montagneuse de Ouled Asker,
située à 60 km au sud du chef-lieu de la
wilaya de Jijel. Selon des sources
sécuritaires, on apprend que les 21
personnes ont été présentées devant le
procureur de République près le tribunal
de Taher pour attroupement et atteinte à
l’ordre public. Rappelons que ces
manifestants, dont un grand nombre de
jeunes, ont procédé à la fermeture du
chemin de wilaya 135 A et B reliant leur
localité au chef-lieu de la commune de
Ouled Asker en signe de protestation
contre le dégradation de leurs conditions
de vie qu’ils jugent déplorables et l’état
impraticable du chemin de wilaya 135
notamment la partie reliant leur localité et
le chef-lieu de leur commune où les
travaux pour sa réhabilitation sont à l’arrêt.
Pénurie
de liquidités
dans les agences
postales
L’ensemble des agence postales de la
wilaya sont depuis plus d’une vingtaine de
jours à court de liquidités.
Dans beaucoup d’agences et de
bureaux de poste, nous avons constaté
que la tension était perceptible et que les
altercations entre les guichetiers et les
citoyens sont de plus en plus fréquentes
pour cause d’indisponibilité d’argent.
Une pénurie qui pénalise un grand
nombre de citoyens, notamment les
fonctionnaires, surtout qu’elle coïncide
avec la rentrée sociale et son lot de
dépenses faramineuses. Rencontré au
bureau de poste situé dans le quartier de
Ayouf, sur les hauteurs de la ville de Jijel,
Mohamed, la quarantaine entamée,
enseignant au lycée, a du mal à cacher
son mécontentement quant à cette pénurie
qui perdure. «Faute d’argent, j’ai été
contraint d’acheter les fournitures
scolaires pour ma progéniture à crédit
chez le libraire du quartier. Heureusement
que je n’ai que deux gosses et que je suis
un client fidèle du libraire. Si cette pénurie
de liquidités persiste, les gens vont sortir
dans la rue», a-t-il souligné avec un air de
mécontentement.
Il convient de signaler que la pénurie de
liquidités alimente la chronique locale dans
une wilaya où le bouche-à- oreille
fonctionne à merveille. Un inspecteur de
l’éducation nous a affirmé qu’un
enseignant était contraint de se déplacer à
Mila, à plus de 100 km, pour retirer son
argent. Un vrai parcours du combattant
dans une pays où le secteur des postes
doit s’adapter avec les exigences de
l’économie de marché ou au moins régler
cette «histoire de ... sous».
B. Ines
Le Soir
d’Algérie
Culture
[email protected]
16 ANS APRÈS L’ASSASSINAT DE CHEB HASNI
Un artiste inoubliable
et des fans inconsolables
10
Les années défilent et l’artiste qu’il fut demeure à tout jamais présent dans les cœurs et le quotidien des milliers de fans. Le
plus étonnant, c’est qui l’ont aimé et apprécié son style de son vivant et qui lui sont restés fidèles, d’autres appartenant à
une génération qui ne l’a pas connu se sont joints et l’apprécient tout autant. C’est dire que cet artiste hors pair touche
autant d’admirateurs après avoir quitté ce bas monde.
dans ce sens n’ont à aucun moment intéressé ses fans, une attitude qui honore la
mémoire de l’artiste, et ses proches peuvent
affirmer que ses fans lui sont toujours fidèles
et ne veulent garder de l’artiste que ce qu’il
a bien voulu leur donner de son vivant.
Les dessous de sa vie privée n’intéressent pas son public, qui d’ordinaire est friand
des potins de ses artistes préférés, mais,
apparemment, Hasni fait l’exception, car il
avait su toucher le cœur de son public.
A chacun des anniversaires de sa douloureuse disparition, ses fans se manifestent par des messages échangés sur
Internet, ses chansons sont écoutées de
plus en plus durant le mois de septembre et
les ventes de ses CD connaissent des
chiffres record.
Pour ceux qui n’ont pas connu Hasni, il
est tout à fait légitime de se demander pourquoi porter autant d’intérêt à cet artiste ? La
réponse est toute simple, durant les années
1990, cheb Hasni était parmi la jeunesse qui
souffrait du terrorisme, du chômage et d’une
vie de plus en plus dure, avec une seule
envie
:
l’émigration
clandestine.
asni Chekroun fut assassiné le 29
septembre 1994 au quartier de
Gambetta, à Oran, devant son domicile, à l'âge de 26 ans. Sa carrière prenait son
envol et au lieu de voler en éclats juste
après sa cruelle disparition, le contraire a eu
lieu et sa notoriété artistique fut au contraire
plus forte que jamais, et ce, seize ans après
sa disparition douloureuse. Ses fans continuent d’entretenir sa mémoire grâce «au
trésor musical» qu’il a légué.
Ainsi, rien d’étonnant lorsque leur fidélité
se traduit sur Internet où d’un simple clic l’on
s’étonne du nombre de sites, forums, blogs
qui lui sont consacrés.
Le nombre de clics pour écouter ses
chansons dépasse les plus grandes stars
actuelles telles que cheb Khaled, Bilal,
Mami, Zahouania…
En surfant sur la Toile, ses fans ont à leur
disposition ses chansons, des vidéos de ses
rares entretiens, ainsi que des clips de ses
tubes enregistrés à l’ENTV et quelques
autres en France.
Les histoires de films sur sa vie et les
conflits qui ont entouré différents projets
Photo : DR
H
Le coup de bill’art du Soir
GRILLE 2010-2011 DE RADIO EL-BAHDJA
Par Kader Bakou
Ça se passe en Inde !
L’Inde, avec 800 films
par an, est le premier producteur de cinéma dans le
monde. Ainsi, un pays surpeuplé du Tiers-Monde
devance la toute-puissante Amérique dans un
domaine aussi important
que celui de l’industrie
cinématographique.
Dans un autre domaine
tout aussi important, celui
de l’industrie automobile,
le groupe indien Tata avait
en 2008 racheté les prestigieuses marques
anglaises Jaguar et Land
Rover.
C’est, un peu, la
revanche de l’ancien colonisé sur son colonisateur.
Pour vous donner une
idée, imaginons la SNVI
qui devient propriétaire de
Peugeot et Renault. Autre
symbole, le groupe indien,
drivé actuellement par M.
Ratan N. Tata, a racheté
Salle El-Mouggar
(Alger-Centre)
Jusqu’au 2 octobre,
journées du film hindou.
● Mercredi 29 septembre à 14h, Koil mil
gaya (Trouver quelqu’un) et, à 18h, Lagaan
(La taxe).
● Jeudi 30 septembre à
14h, Lagaan, et, à 18h,
Parineeta (L’être aimé).
● Vendredi 1er octobre à
14h, Parineeta et, à 18h,
Taal (Rythme).
● Samedi 2 octobre à
les
deux
marques
anglaises au géant américain Ford. La saga de l’actuel empire Tata a commencé vers le milieu du
XIXe siècle avec la création par Jameshedi N. Tata
(1839- 1904) d’une entreprise de textiles. L’oncle
Tata diversifia très vite ses
activités pour englober
l’hôtellerie et la sidérurgie.
Depuis, le groupe n’a pas
cessé de prendre de l’ampleur.
Ce n’est pas fini ! Le
conglomérat indien
Sahara India Parimar
aimerait bien racheter l’ex«major des majors», les
prestigieux studios de la
Metro Goldwyn Mayer au
bord de la faillite.
Une très prochaine tête
de pont de Bollywood à
Hollywood ?
K. B.
[email protected]
ACTUCULT
14h, Taal et, à 18h,
Zubeida.
L’Île Lettrée (rue
Ahmed-Zabana, Alger)
●Aujourd’hui à 15h,
hommage à Katiba
Hocine, grande dame de
la radio.
15h, «Y a-t-il une
rentrée littéraire en
Algérie ?» débat animé
par Sid-Ali Sekheri
(libraire, éditeur).
Centre culturel
français d’Alger
Feu Hasni s’était rapproché de ces jeunes
qui n’osaient pas parler d’amour et de sentiments et surtout de leur souffrances. Lui, il
avait su traduire tous ceci dans ses chansons et écouter cette génération, qui depuis,
lui voue une fidélité au-delà du temps et qui
demeure inconsolable quant à sa perte. Il
faut aussi dire que l’artiste était doté d’une
personnalité très sympathique et attachante
et d’une grande gentillesse envers ses fans.
Il n’a jamais refusé une accolade ou donner un autographe, ou encore entrer dans
une discussion avec ses fans qui l’interpellaient dans la rue.
C’est, d’ailleurs, cette gentillesse qui lui
avait fait perdre sa prudence en ce fatidique
jour du 29 septembre 1994 où il fut interpellé par son bourreau.
Pensant qu’il s’agissait d’un fan, il n’avait
pas hésité à aller vers lui, alors qu’en fait il
se dirigeait vers la mort.
Certes, son assassin lui a ravi la vie,
mais il n’est pas parvenu à effacer son souvenir et l’amour que lui portent ses milliers
de fans.
Amel B.
Le sport et la culture en progression
a nouvelle grille 2010-2011 de la
radio El-Bahdja sera lancée très
bientôt, plus exactement le 3
octobre prochain. Elle a été présentée à
la presse lundi 27 septembre, au siège
de la Radio nationale. Dans son mot
d'introduction, Farid Toualbi, directeur
de la radio El-Bahdja, a souligné que
cette grille des programmes s’inscrit
globalement «dans la continuité de ce
qui a été fait jusqu’à aujourd’hui».
Aucun chamboulement ni innovation
notable n’est, donc, prévu pour cette
rentrée radiophonique «algéroise», hormis quelques petites «retouches» et
autres astuces d’habillage censées
rendre cette grille vraiment personnalisée, c’est-à-dire cent pour cent Bahdja.
A cet égard, le travail de proximité de
ces dernières années sera poursuivi,
voire renforcé, pendant que les émissions interactives et la musique continueront à se tailler la part du lion.
Les deux départements information
et production ont tout de même le souci
de donner un nouveau souffle à la nouvelle grille, en se rapprochant encore
plus de l’auditeur, de ses attentes et de
ses préoccupations. C’est ainsi que le
département information présentera
L
● Mercredi 29 septembre à 15h et 18h30,
une journée-débat
«autour de Jean
Rouch» sera présentée
à partir de 4 documentaires dont le sujet et
l’acteur sont l’Afrique :
Les maîtres fous, Petit
à petit, Un petit-déjeuner, Moi un noir.
19h, rendu des ateliers
jazz, concert sous la
direction de Julien
Lourau et Jeff Sharel.
Vente-dédicace
● Samedi 2 octobre à
14h30, l’auteur Redha
Malek dédicacera son
ouvrage Guerre de
libération et Révolution
démocratique, paru aux
éditions Casbah, à la
librairie du Tiers-Monde.
Auditorium AïssaMessaoudi de la radio
algérienne
19h30, concert du
guitariste espagnol Toti
Soler.
quotidiennement quatre journaux parlés, des journaux culturels (dont un en
tamazight), une revue de presse…
A cela viendront se greffer des émissions d’information hebdomadaires
aussi variées que possible («Forum ElBahdja», «Assimia fi ousbou», «El
moustahlek», «El Kemia el moudhafa»…). Ici on cherche à introduire une
«valeur ajoutée» au profit du citoyen, du
consommateur…
Quant à la nouvelle émission intitulée «Thakafa ayna ma kanet», elle traitera de tous les aspects culturels au
niveau de la wilaya d’Alger.
Naturellement, le sport n’est pas en
reste, avec trois rendez-vous quotidiens
au programme, sans compter les «60
minutes foot» et le direct des stades
lors des matchs dans l’Algérois. Le
sport de quartier a lui aussi sa place,
toujours dans le souci de l’information
de proximité et dont la radio El-Bahdja a
fait son credo.
L’info de proximité, faut-il le rappeler,
touche essentiellement aux préoccupations premières et au quotidien : circulation routière, santé, sinistrés, produits
de consommation…
Farid Toualbi et la responsable du
département information assurent que,
à la radio El-Bahdja, il y aura encore
plus d’efforts dans ce sens pour satisfaire et fidéliser les auditeurs. La nouvelle
grille se distingue donc par les rendezvous réguliers proposés aux auditeurs à
partir de 6h du matin et jusqu’aux
tranches horaires pour les noctambules. Au niveau du département production, on cherche à concocter un programme aussi varié que possible, pour
toutes les tranches d’âge et pour tous
les goûts. Cette fois, il a été effectué
quelques «soulagements», on a enlevé
quelques chroniques pour donner plus
de temps horaires à la musique et aux
invités. Il y aura toujours, bien sûr, l’incontournable émission «Dédicaces»,
l’émission indétrônable des jeux, la
chronique environnement, le proverbe
du jour, l’émission éducative «Kadhaya
tarbaouia». Quant aux nouvelle émissions (ou chroniques) qui pourront
apporter un plus, à radio El-Bahdja on
mise en particulier sur «Zinet el bouldane», qui sera animée par le Dr
Mohamed Benmedour, ce sera l'histoire
des différents quartiers d’Alger, ses
monuments… De dimanche à mercredi,
entre 16h et 17h, les auditeurs pourront
également découvrir la nouvelle émission «Bidoun taâlik» (sans commentaire) animé par Kamel Bouakaz.
Les mélomanes et autres amateurs
de différents genres de musiques
seront, eux, vraiment gâtés. Il y aura
beaucoup de musique et de détente,
surtout à partir de 17h.
De la nostalgie, des chansons
pétillantes, des chansons à texte, du
jazz… en passant par le Livre d’époque
animé Mohamed KG2. Radio El-Bahdja
promet des soirées douces et rythmées. Chaque soir, il y aura un style de
musique différent, même des concerts
seront diffusés en direct ou en différé.
Durant cette première partie de soirée,
on privilégie le repos de l’auditeur.
Après minuit, c’est plutôt l’auditeur
noctambule qui pourra apprécier les
émissions de la radio El-Bahdja, aux
titres d’ailleurs évocateurs («Rana
maâk», «Alger by night», «Bidoun
oukda»…). L’auditeur de nuit, plus sensible à sa propre vie, est invité à partager ses rêves, ses soucis, ses secrets
avec l’animateur et les autres auditeurs.
On le laisse donc parler, s’exprimer sur
des sujets intimes…
A noter que différents artistes ont
participé à une trentaine de jingles pour
l’habillage de la radio El-Bahdja, dont
Réda Sika, Ines, Good Noise… Une fun
radio à (re) découvrir dans les prochains jours.
Hocine T.
Le Soir
d’Algérie
La formation, un gage
de réussite et de pérennité
RENAULT ALGÉRIE
11
PEUGEOT
Le lion
fête ses 200 ans
ne opportunité pour
M. Stephane Galoustian,
directeur général, de
revenir sur le parcours de
cette école et sa précieuse
contribution à l’amélioration
des compétences des personnels de la succursale et
ceux du réseau dont le
nombre atteint 60 concessions disséminées à travers
l’ensemble du territoire natio-
U
Stéphane Galoustian,
DG Renault Algérie
nal. Il rappellera ainsi que
plus de 25 000 heures de formation ont été assurées
depuis l’ouverture du centre
au profit de centaines de stagiaires et que le matériel
pédagogique et autre technologie de précision sont homologués par Renault France.
M. Galoustian affirmera
aussi : «Nous ne sommes
pas là uniquement pour
vendre des voitures mais
pour favoriser une présence
du groupe professionnelle et
pérenne.» Une visite guidée a
permis aux invités de constater de visu les infrastructures
mises en place par Renault et
les équipements sophistiqués
mis à la disposition des stagiaires pour élever leur qualification à la hauteur des nouvelles technologies automobiles. Des modèles nouveaux
tels que Koleos et Latitude
figurent aussi parmi les
thèmes proposés aux stagiaires afin de se préparer à
en assumer la maîtrise avant
leur commercialisation.
En plus des ateliers, des
salles de cours sont prévues
sur le niveau supérieur de
l’établissement pour des
séances théoriques sur les
différentes spécialités : électronique, mécanique, tôlerie,
climatisation, électricité…
Le centre propose d’une
manière régulière des sessions de plusieurs semaines
pour permettre aux techniciens de Renault Algérie de
s’affranchir honorablement de
leurs missions dans le service
après-vente. Une équipe permanente d’ingénieurs de
divers horizons assurent la
formation et son adaptation
aux normes et aux standards
internationaux ainsi qu’aux
exigences du client. Des sessions ont même été réservées aux journalistes spécialisés désireux approfondir
leurs connaissances dans le
ÉMISSION TÉLÉVISÉE «AÂLAM ESSAYARAT»
domaine et s’initiant à certains concepts et autres innovations technologiques. La
grande cour du site qui abrite
également le magasin central
de pièce de rechange a
accueilli pour l’événement les
dernières créations du groupe, à savoir la Mégane RS
aux allures de sportive affirmée, le Duster, un 4x4 labellisé Dacia qui connaît depuis
son lancement un succès planétaire en raison d’un rapport
qualité-prix très avantageux
et largement compétitif dans
ce segment. Les invités ont
pu également apprécier l’élégance des lignes de la toute
nouvelle Latitude qui a été
lancée
commercialement
chez nous en première mondiale.
B. B.
L’aventure Peugeot en images
Les 200 ans de la firme au lion
seront au menu de l’édition de ce
dimanche.
Un retour sur la grande aventure
d’un constructeur qui cumule les
innovations technologiques les plus
variées dont certaines ont tout simplement révolutionné l’industrie
automobile mondiale.
On en citera le coupé cabriolet
401 avec un toit escamotable électriquement, le premier moteur diesel
sur une voiture de tourisme qui a
PUBLICITÉ
été proposé sur la 403… L’aventure
Peugeot c’est aussi des succès
Photos : DR
Les trois ans de l’académie ont été fêtés en
grande pompe jeudi dernier par les responsables de la filiale en présence d’un grand
nombre d’invités venus au siège du centre à
Tessala Merdja, près de Boufarik.
sportifs légendaires sur des compétitions aussi prestigieuses que le
Paris-Alger-Dakar et d’autres rallyes.
Aujourd’hui,
le
lion
de
Montbéliard est étroitement lié à
des produits inédits adaptés aux
nouvelles exigences environnementales et qui perpétue les
valeurs séculaires de la marque, en
l’occurrence confiance, passion et
inspiration.
LSA
«Aâlam essayarat» ENTV - Dimanche 18h30
Le lion Peugeot était à
l’honneur jeudi dernier à
l’hôtel Mouflon d’or sur les
hauteurs d’Alger.
Ses 200 ans ont été fêtés
avec allégresse par de nombreux invités qui se sont
joints aux membres de la
famille Peugeot en Algérie.
Ils étaient tous là en cette
soirée conviviale, responsables, cadres, employés,
membres du réseau, journalistes, etc.
L
e jardin de l’hôtel s’est transformé pour l’occasion en un
véritable musée où les
mythiques 404, 403, 203 et une
authentique 401 côtoyaient, sans
complexe, les toutes dernières de
la marque, 5008, 308 CC ou encore le coupé sportif RCZ. Un voyage
dans le temps et un retour sur les
principales dates de Peugeot a été
proposé par M. Marc Bergeretti,
directeur général de la filiale, qui a
souligné l’image de créativité et de
passion qui se perpétue à travers
les temps. Pour lui, la richesse de
l’histoire de Peugeot a servi et sert
toujours de tremplin pour mieux se
projeter dans l’avenir. Il soulignera
la grande diversité de la production
de la marque sochalienne, depuis
les premiers moulins à café, les
machines à coudre, les vélos jusqu’au véhicule électrique qui renseigne sur les efforts du constructeur à développer une nouvelle
mobilité qui allie avec intelligence
protection d’un environnement plus
que jamais menacé et performances. Par ailleurs et plutôt dans
la journée, le directeur du marketing, M. Alban Prebay, a longuement abordé, avec les représentants de la presse nationale, la
situation du marché automobile en
Algérie et ses perspectives pour la
fin de l’année ainsi que l’état et les
ambitions de Peugeot Algérie. Une
rencontre qui intervient à l’occasion
de la célébration des 200 ans de la
marque au lion et qui a été mise à
profit pour mettre en valeur les
capacités de création du constructeur et ses nombreuses innovations technologiques dont certaines
ont révolutionné l’industrie automobile mondiale. Depuis les premiers
moulins à café jusqu’au véhicule
électrique, en passant par la Type
36, la 401 au toit escamotable électrique, la 403 et son moteur diesel
innovant, la 205, la 207, etc. M.
Prebay est revenu sur la baisse qui
se confirme encore cette année du
marché local, soit près de 10% qui
s’expliquerait, selon lui, par la mise
en application des dispositions de
la loi de finances complémentaire
2009 et qui ont sensiblement freiné
la dynamique des ventes, notamment la suspension du crédit auto,
la délocalisation des ports de
débarquement des véhicules vers
Jijel et Mostaganem, lettre de crédit
et autres taxes. Ce marché qui
cumule jusqu’au mois d’août dernier plus de 161 542 unités vendues a vu une baisse remarquée
au niveau du véhicule utilitaire,
19%, alors que le touristique a
reculé de 8%. Chez Peugeot
Algérie, les volumes cumulés tout
au long des 8 premiers mois de
l’année 2010 laissent apparaître
une baisse de l’ordre de -9,9%
comparativement à 2009.
Mais l’exercice en cours a été,
en revanche, particulièrement riche
en évènements pour Peugeot
Algérie. Plus d’une vingtaine de
nouveautés et de nouvelles versions ont été lancées, comme la
207 moteur Euro5, la 308 Pack 1.6
THP 175 cv, la 3008 Premium Pack
150 ch, le Partner Origin 7 places,
les séries limitées 206+ et 207,
5008 et RCZ. Le responsable marketing de la filiale a souligné le succès particulier de la série les
Fennecs de 207 initiée en l’honneur de l’équipe nationale de football dont Peugeot est l’un des principaux sponsors.
B. Bellil
Le Soir
d’Algérie
12
C’est le pourrissement
BALL
T
O
O
F
BRAS DE FER ENTRE LES 28 CLUBS DE LA DNA
ET LES INSTANCES DE FOOTBALL
La Ligue nationale de football est passée à l’acte.
Hier, elle a balancé sur son site un communiqué
dans lequel elle menace les clubs de la division
nationale amateur de «lourdes sanctions» dans le
cas où ces derniers n’abandonneraient pas leur
revendication affirmée quelques semaines avant le
début de la saison.
Les 28 clubs avaient
décidé de boycotter le
championnat
amateur
suite au refus des instances du football national,
FAF et LNF comprises, de
surseoir à leur décision,
signifiée sur le BO n°3, de
mettre en place deux
groupes de championnat
professionnel de Ligue 2.
Un manquement qui a
conduit les clubs protestataires à prendre leurs responsabilités pour, d’abord,
dénoncer le fait du prince
puis en décidant de boycotter
la
compétition
(DNA) telle qu’édictée par
les gestionnaires des instances fédérales.
Dans son communiqué
d’hier, que nous reproduisons intégralement, la
ligue
de
Mohamed
Mecherara rappelle le forfait de tous les clubs lors
de la première journée
programmée le week-end
dernier, entraînant des
pertes sèches à la ligue.
Ce boycott a été consommé malgré la «proposition» mercredi dernier par
le premier responsable de
la LNF, à savoir que la
revendication des clubs
boycotteurs serait étudiée
lors
d’une
prochaine
assemblée générale de la
FAF.
Une «proposition» que
les clubs ont rejetée en
bloc, estimant que le communiqué sanctionnant plusieurs rounds de concertation est «mou» et ne comporte aucun fait nouveau.
A savoir que leur interlocuteur, M. Mecherara en l’occurrence, a fait une vague
promesse qui ne revêt pas
un caractère urgent (la
tenue de l’AG), encore
moins un engagement
ferme pour que la revendication soit satisfaite.
Hier, la LNF a mis en
avant les règlements qui
prévoient, dans le cas d’un
nouveau forfait, des sanctions
exemplaires,
à
l’exemple d’une rétrogradation quasi certaine de
ces clubs en division préhonneur. Une menace qui
ne semble pas émouvoir
les dirigeants des boycotteurs qui se disent soli-
daires contre «la hogra»,
demandant de discuter
avec le premier responsable de la FAF et menaçant, de leur côté, de
transposer leur cas sur
d’autres terrains.
Aussi, la réunion de ce
jeudi à Oran, entreprise
par les dirigeants des 28
clubs, décidera des suites
à donner au mouvement
de boycott. Il est quasi certain que la programmation
de la seconde journée du
championnat de DNA sera
respectée.
B. M.
«La réunion de ce jeudi à Oran décidera
de nos actions à venir»
MUSTAPHA BOUCHEBAH (VICE-PRÉSIDENT DU MO BÉJAÏA) :
Le vice-président du MO
Béjaïa, Mustapha Bouchebah, a
déclaré hier dans une communication téléphonique, être très
serein en dépit des menaces
contenues dans le communiqué,
publié hier sur le site de la Ligue
nationale de football.
M. Bouchebah, qui a rappellé
que la revendication des clubs ne
L'entraîneur Dusan Bajevic, en
poste depuis novembre 2008, a
annoncé lundi à ses joueurs qu'il
quittait l'AEK Athènes, pour la troisième fois de sa carrière, estimant
que «c'était la seule solution» pour
sauver le club, seulement 13e avec
quatre points après quatre journées de championnat.
«C'est la faute à tout le monde.
Nous
avons
bien
travaillé
ensemble et rien n'a changé», a
affirmé Bajevic, 62 ans, après
avoir présenté sa démission au
président de l'AEK, Stavros
Adamidis.
changera pas d’un iota et que plus
rien ne leur fera abandonner «ce
droit consacré par l’assemblée
générale de la FAF de juin 2009 et
confirmé dans le bulletin officiel
numéro 3 de juin 2009», annonce
que le groupe des 28 compte se
réunir ce jeudi à Oran «en vue de
prendre des mesures encore plus
significatives» afin de faire res-
pecter la loi. «Nous aurons à
prendre certaines décisions qui
déplairont, certainement, aux responsables des structures dirigeantes de notre football», a-t-il
fait savoir. Le recours aux manifestations publiques pacifiques est
une des options que les 28 auront
à proposer comme «moyen» de
pression.
A propos des menaces contenues dans le communiqué de la
LNF, M. Bouchebah a avoué que
ce genre de pratiques tente
d’affaiblir notre groupe qui reste
solidaire devant toutes les
épreuves. «Nous sommes dans
notre droit et rien ne nous affaiblira», conclut-il.
B. M.
La défaite (3-1) sur le terrain du
promu
Olympiakos
Volos
dimanche a provoqué la colère
des supporteurs qui ont lancé des
objets divers, y compris des
sièges cassés, en direction de
l'entraîneur alors qu'il quittait le
stade. Les fans ne lui ont jamais
pardonné sa «trahison» : en 1996,
il était passé chez l'ennemi intime
de l'AEK, l'Olympiakos Le Pirée.
Dans l'attente de la désignation
d'un nouvel entraîneur, c'est l'ancien international albanais Bledar
Kola qui assurera l'intérim et aura
pour son premier match, demain,
un difficile déplacement en Russie
pour affronter le Zenit StPétersbourg en Europa League.
Considéré comme une légende
du club du temps où il y était
joueur (deux titres et une Coupe
de Grèce entre 1977 et 1981),
Bajevic a aussi conduit l'AEK à
quatre succès en Championnat et
un en Coupe de Grèce en tant
qu'entraîneur.
A son retour en 2002, il avait
été accueilli par un drapeau noir et
des banderoles de protestation.
En 2003, il avait même reçu des
menaces de mort et, l'année sui-
vante, il était contraint au départ
pour la deuxième fois après des
insultes proférées à l'encontre de
sa femme au cours d'une rencontre de championnat.
Après
avoir
conduit
l'Olympiakos
au
doublé
Championnat-Coupe en 2006, il
était retourné en Serbie pour diriger l'Etoile Rouge Belgrade avant
d'effectuer une sortie spectaculaire en mars 2007: il avait quitté le
terrain et le club 18 minutes avant
la fin du match à domicile devant
Vojvodina alors que son équipe
était menée 3 à 0.
AEK ATHÈNES
Bajevic rend le tablier
Sports
Communiqué
de la LNF
«Il a été enregistré, avec regret, le forfait
de l’ensemble des clubs de la Division nationale lors de la première journée du championnat qui leur est réservé et qui a fait l’objet d’une minutieuse préparation et organisation par la LNF et par la Commission centrale d’arbitrage (CCA), laquelle a déplacé
ses arbitres sur les terrains désignés à travers le territoire national.
La LNF et la FAF avaient pourtant annoncé qu’il sera procédé à l’étude de l’intégration en ligue 2 de nouveaux clubs professionnels, aux seules conditions qu’ils satisfassent aux dispositions réglementaires
contenues dans le cahier des charges du
football professionnel.
Cette proposition sera, comme déjà indiqué, inscrite à l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale de la FAF.
Aussi, la Ligue nationale informe que
dans le cas où un 2e forfait est constaté, il
sera fait application des dispositions telles
que prévues par les articles 61 et 62 du
règlement du championnat de football amateur de la division nationale relatifs au forfait
général qui stipulent que :
Article 61 : Forfait, refus de participation
ou abandon de terrain d’une équipe.
Si une équipe senior d’un club déclare
forfait délibérément, abandonne le terrain ou
refuse de participer à une rencontre, le club
encourt les sanctions suivantes :
Phase aller :
- Match perdu par pénalité.
- Défalcation de trois points.
- Soixante mille dinars (60 000 DA)
d’amende pour le club.
Phase retour :
- Match perdu par pénalité.
- Défalcation de six points.
- Cent cinquante mille dinars (150 000 DA)
d’amende pour le club.
Article 62 : Forfait général
Tout club dont une équipe ayant enregistré trois forfaits délibérés au cours d’une saison sportive est déclaré en forfait général.
Le forfait général d’un club entraîne le
retrait de la compétition de l’équipe senior et
sa rétrogradation en division préhonneur.
Les résultats d’une équipe avant son forfait général, sa suspension et/ou sa rétrogradation sont annulés.
Il est rappelé qu’en cas de forfait général,
les licences des joueurs enregistrées seront
annulées de facto.
Afin de ne pas pénaliser les joueurs, ces
derniers seront libres de signer, hors période de signature, dans le club de leur choix.
La LNF et la FAF appellent les dirigeants
de clubs de la Division nationale à la sagesse et à la responsabilité afin d’éviter les
sanctions sportives réglementaires prévues
ci-dessus.
«Je détiens 90 % des actions du club»
LIGUE 1 PROFESSIONNELLE MOHAMED ZAÏM, PRÉSIDENT DE L’USM BLIDA :
Le joueur sera le premier bénéficiaire de l’instauration du football professionnel en Algérie, a indiqué
Mohamed Zaïm, président de l’USM Blida.
Il estime que «grâce à l’instauration de ce nouveau
mode de gestion de notre
football, les intérêts matériels
et moraux du joueur seront
sauvegardés. Pour peu que le
joueur adhère pleinement aux
règles du professionnalisme
et change de mentalité».
Le boss de l’USM Blida
qui a affirmé avoir procédé
cette année à un recrutement judicieux en enrôlant
pas moins de 20 joueurs
nouveaux issus pour la plupart de divisions inférieures,
exige de ses joueurs de se
battre sur le terrain et de se
ressaisir au cours des prochaines rencontres afin
d’éviter au club de «flirter»
avec la zone dangereuse,
comme ce fut le cas ces dernières années.
Le
président
de
l’USM Blida a tenu également à saisir l’occasion pour
saluer l’initiative de la FAF de
créer un centre de formation
des catégories benjamines.
Cette structure de formation, a-t-il ajouté, s’inscrit
dans le cadre de la politique
de la FAF qui vise la relance
et le développement du football en général et la formation du joueur qui bénéficie,
à travers cette mesure,
d’une structure susceptible
de favoriser son épanouissement.
Abordant le volet relatif
au passage au statut de club
professionnel, plus particulièrement l’aspect financier,
M. Zaïm a déploré le désintérêt des industriels et des
hommes d’affaires de la
région vis-à-vis du club.
Dans ce contexte, le premier
responsable
de
l’USM Blida, qui n’arrive pas
à s’expliquer cette hésitation
des hommes d’affaires à
investir dans le football professionnel, affirme détenir
90 % des actions du club.
S’agissant du sponsoring, Mohamed Zaïm a indiqué que le club n’a signé
aucun contrat dans ce sens,
se limitant à annoncer l’examen de cette question dans
les jours à venir.
Revenant sur la contreperformance enregistrée le
week-end dernier contre le
MC Oran, M. Zaïm a indiqué
que le club a mis le paquet
cette saison en matière de
recrutement et de préparation mais les joueurs n’ont
pas pu faire montre de réalisme et de concentration au
moment de conclure.
Enfin, le président de
l’USMB a appelé les supporters à soutenir leur club afin
de l’aider à réaliser un
meilleur parcours que celui
de la saison écoulée.
MC ALGER
Mouissi et Sofiane qualifiés
Mouissi et Sofiane, forfaits samedi dernier face au MCEE en déplacement n’étant
pas qualifiés, les deux Franco-Algériens ont pu recevoir leur licence délivrée hier
matin par la LNF et seront donc opérationnels lors de la prochaine journée du championnat face à l’ASK. Un renfort pour le coach Alain Michel.
A. A.
CA BORDJ-BOU-ARRÉRIDJ
Le président de la SSPA dénonce Bouda
Dans un communiqué
parvenu à notre rédaction
hier, le président de la
SSPA/CABBA,
Djamel
Messaoudène, a tenu à
dénoncer la présence de
l’ancien président du CSA
CABBA, Salah Bouda, à la
cérémonie de signature du
contrat de sponsoring
organisée à l’hôtel Mercure
avec l’opérateur de téléphonie mobile, Nedjma.
Selon le communiqué
signé
par
M.
Messaoudène, également
porte-parole de la SSPA,
qui parle au nom du conseil
CAMEROUN - RD CONGO
d’administration réuni en
début de semaine, «l’ancien contrat de sponsoring
avec Nedjma a été signé
par l’association sportive
CABBA et le président de
section football. Les nouvelles donnes exigent de
Nedjma et de la SSPA de
réactualiser le contrat de
sponsoring pour le rendre
opérationnel. L’association
sportive
amateur,
le
CABBA, signataire du
contrat, n’existant plus,
rend de fait ledit contrat
caduc. Les nouveaux responsables de la SSPA cau-
Les Congolais protestent contre la
domiciliation à Garoua
Les autorités de la RD du
Congo ont protesté contre la domiciliation du match face au
Cameroun dans la ville de Garoua,
prévu le 9 octobre prochain, et
comptant pour la 2e journée des
éliminatoires de la Coupe
d'Afrique des nations (CAN 2012),
rapporte le site Footafrica.
Prévue initialement à Yaoundé,
la rencontre Cameroun-RD du
Congo aura lieu à Garoua. Les
autorités congolaises protestent
contre cette décision en raison de
13
Le Soir
d’Algérie
l'épidémie de choléra qui a touché
cette ville du nord, ajoute la même
source. «Les Congolais nous ont
écrit pour protester, évoquant l’épidémie de choléra et l’argent qu’ils
avaient déjà investi à Yaoundé
pour préparer leur arrivée», a indiqué un responsable du ministère
camerounais des Sports.
«Il ne revient pas aux
Congolais de nous dire où on va
les recevoir. A la suite de leur correspondance de protestation,
nous leur avons écrit pour leur dire
que toutes les mesures ont été
prises pour assurer le déroulement du match dans les meilleures
conditions», a affirmé Junior
Binyam, responsable du département communication de la
Fédération camerounaise de football (Fécafoot).
Vendredi dernier, le secrétaire
général de la Fécafoot, Tombi à
Roko, se voulait rassurant, indiquant que le ministre de la Santé
avait fait savoir que l’épidémie de
choléra était «maîtrisée».
tionnent ce qui a été précédemment entrepris et
demandent l’ouverture de
nouvelles négociations».
Sur un autre chapitre, le
président Messaoudène,
qui se considère de «tout
temps
solidaire
des
bonnes causes», a précisé
que son club n’est pas
concerné par le boycott
annoncé par les six présidents présents à la cérémonie.
«Néanmoins, M. Bouda
reste responsable en tant
que personne n’engageant
en rien la nouvelle société
et déclare aussi respecter
ses prises de position individuelles. Le boycott et la
non-participation à la compétition relèvent exclusivement des compétences du
conseil d’administration»,
lit-on dans ledit communiqué.
B. M.
ÉLIMINATOIRES
DE LA CAN 2012
Le Maroc veut
préparer l’Algérie
contre la Tunisie
La sélection marocaine de football veut disputer
un match amical contre la Tunisie avant son match
face à l'Algérie, prévu au mois de mars 2011, et
comptant pour la 3e journée des éliminatoires de la
Coupe d'Afrique des nations (CAN 2012), a rapporté
hier le site Afrik.
La Fédération royale marocaine de football aurait
fait parvenir à son homologue tunisienne une requête en vue de l’organisation d’une rencontre amicale,
le 9 février 2011. L’Egypte avait un temps été évoquée, ajoute la même source.
Lors de la 1re journée des éliminatoires, le Maroc
a été tenu en échec à domicile par la Centrafrique (00), alors que l'Algérie et la Tanzanie se sont neutralisées au stade Tchaker de Blida (1-1).
STEAUA BUCAREST
Lacatus viré
L'ancien international roumain
Marius Lacatus a pris hier les rênes
du club de football Steaua Bucarest
(1re div. roumaine), devenant le quatrième entraîneur de l'ancienne équipe de l'armée en moins de deux mois,
ont rapporté les médias.
«J'espère que cette fois ça se passera mieux», a déclaré Lacatus, qui
avait déjà entraîné ce club à deux
reprises, entre octobre 2007 et
octobre 2008, puis entre décembre
2008 et mai 2009.
«Le Steaua en est déjà à son quatrième entraîneur en quelques
semaines, je pense qu'il a battu tous
les records en la matière», a-t-il ajouté.
Agé de 46 ans, Lacatus, ex-joueur
de Fiorentina (Italie) et du Real
Oviedo (Espagne), avait démissionné
à deux reprises du Steaua après
deux échecs en Ligue des champions.
Le Steaua a changé une quinzaine
d'entraîneurs au total ces dernières
années, la plupart d'entre eux ayant
jeté l'éponge en raison des relations
conflictuelles avec le patron du club
Gigi Becali.
Cette nouvelle série de chaises
musicales a débuté le 8 août, lorsque
Victor Piturca annonçait sa démission, accusant Becali de contester
publiquement ses décisions.
Il était remplacé deux jours plus
tard par Ilie Dumitrescu, qui ne devait
garder son poste que six semaines,
avant de passer lui-même le relais à
Edy Iordanescu, fils de l'ancien sélectionneur Anghel Iordanescu.
Enchaînant matches nuls et
défaites, le Steaua occupe la 5e place
dans le championnat de Roumanie
avec 15 points en neuf journées.
Le Soir
d’Algérie
Sports
Eto'o-Milito, le duo royal
est de retour
LIGUE DES CHAMPIONS
INTER MILAN
DEMI-FINALE (RETOUR)
ES Tunis-Ahly du Caire
fixé au 17 octobre
La demi-finale retour de la Ligue des champions d'Afrique
entre l’Espérance de Tunis et Al Ahly du Caire a été fixée au
dimanche 17 octobre au stade du 7-Novembre à Radès
(19h30), a rapporté hier la presse locale. La demi-finale aller
se jouera dimanche prochain au stade du Caire.
L'autre rencontre du dernier carré opposera le représentant algérien, la JS Kabylie, à l'équipe du Tout Puissant
Mazembe (RD Congo), tenant du trophée.
Le match aller aura lieu samedi prochain à Lubumbashi,
alors que le match retour est prévu quinze jours plus tard à
Tizi Ouzou.
Le duo d'attaquants de classe mondiale de
l'Inter Milan, Samuel Eto'o-Diego Milito,
approche de la grande forme depuis que
l'Argentin a retrouvé le chemin des filets, sur
une passe du Camerounais, de bon augure
avant de recevoir le Werder Brême en Ligue
des champions aujourd’hui.
Le TP Mazembe engagera deux
internationaux zambiens
Milito, à qui sa lippe boudeuse
donne des airs de ressemblance avec l'acteur Sylvester
Stallone.
Qui tire les penalties ?
En marquant à nouveau, il
pourrait oublier un Mondial2010 frustrant, 91 minutes de
jeu en deux matches, et aucun
but, Diego Maradona lui préférant Gonzalo Higuain. Il effacerait aussi un début de saison
2010-11 qui l'a vu rater des
buts faciles, même si son
public lui conservait son
amour, banderoles à l'appui
(«Diego : nous n'avons pas
oublié tout ce que tu as fait,
San Siro avec toi»).
Eto'o a, en revanche, entamé la saison crinière au vent :
déjà 8 buts toutes compétitions
confondues. Il a même porté
sur ses épaules l'Inter à la
Rafael
Benitez,
sauce
l'Espagnol ayant demandé du
temps pour façonner son équipe à sa façon, après deux saisons de José Mourinho.
A Twente (2-2), au premier
match de poules, il a sorti le
tenant du titre de l'ornière en
FC VALENCE
égalisant d'un superbe but de
«bomber», comme on appelle
les buteurs en Italie.
Le Camerounais est certes
un peu moins discipliné que la
saison dernière pour couvrir
son couloir gauche en phase
défensive, ce qui fait grincer le
défenseur roumain Christian
Chivu, qui partage son côté.
Peut-être après une saison où
il a défendu avec rigueur, mais
marqué seulement 12 buts en
Serie A, entend-il retrouver ses
statistiques des années barcelonaises (30 buts en Liga en
2008-09). Il a marqué cette
volonté en frappant le second
penalty contre Bari, alors que
Milito lui demandait le ballon.
«Je t'ai débloqué tout à l'heure,
alors celui-là aussi est pour
moi», a répondu Eto'o. Et son
partenaire l'a accepté, de
Valence n'a pas peur de MU
Le FC Valence vit un début
de saison de rêve. Malgré les
départs de Villa, Mata ou encore Marchena, les Valencians
pointent en tête de la Liga et du
groupe C de la Ligue des
champions. La réception d'un
Manchester United, décevant
jusque-là, mercredi au stade
Mestalla, leur offre une superbe opportunité de faire le trou.
D'autant que sans Rooney ni
Giggs, les Anglais devront trouver d'autres solutions.
On promettait l'enfer à
Valence, une dégringolade certaine sans ses trois champions
du monde David Villa, David
Silva et Carlos Marchena, partis trouver fortune ailleurs l'été
dernier... Mais contre toute
attente, le club à la chauve
souris a recruté intelligemment
et fonce en tête du championnat espagnol avec quatre victoires en cinq matches. Une
première place agrémentée
d'une entame parfaite en Ligue
des champions dans le chaudron turc de Bursaspor, très
vite éteint (4-0). De quoi donner confiance à tout un groupe
emmené par Mata, Joaquin ou
Albelda et au sein duquel
Jérémy Mathieu est titulaire
tandis que Tino Costa a débarqué de Montpellier avec sa
patte gauche qui fait déjà des
merveilles.
«Le club a bien fait les
choses cet été avec un bon
recrutement (Aduriz, Soldado,
Feghouli et Costa notamment),
l'équipe est bien équilibrée et
nous avons une grosse
confiance en nos possibilités»,
confirme Juan Mata dans les
colonnes du quotidien espagnol AS. En ce sens, la venue
de Manchester United représente un test important pour
une équipe de Valence seulement tenue en échec par
l'Atletico Madrid en championnat.
Le milieu de terrain champion du monde n'aura cependant pas la chance de croiser
une de ses idoles de jeunesse :
Ryan Giggs, blessé et donc
absent. «C'est dommage car
j'aurais bien aimé échanger
mon maillot avec lui», glisse-t-il.
Mata et ses idoles
Malheureusement pour Sir
Alex Ferguson, l'allier gallois ne
sera pas le seul à manquer à
l'appel. En effet, Wayne
Rooney, blessé à une cheville
qui ne veut décidemment pas
le laisser tranquille, ne sera
pas non plus de la partie. Une
mauvaise nouvelle pour des
Red Devils qui ont débuté cette
phase de groupes par un
match nul face aux Rangers à
Old Trafford (0-0). «Rooney ?
Ils ont aussi Berbatov,
Chicharito (Javier Hernandez,
buteur en amical avec le
Mexique face à l'Espagne),
Nani et Scholes, autre joueur
qui était un mythe quand j'étais
petit», ajoute Juan Mata. Des
idoles de jeunesse, certes,
mais l'international ne fera
assurément aucun cadeau une
fois sur la pelouse.
Car il ne faut pas s'y tromper, c'est un match de gala que
le FC Valence compte fermement remporter. «C'est un
match important qui est fondamental à ce moment de la saison. On va le jouer avec beaucoup d'envie et la confiance
dans nos possibilités de réaliser une belle prestation contre
une grande équipe», prévient
Manuel Llorente, le président
valencian. Personne ne s'y
trompe : au Mestalla, ce match
sera particulièrement difficile et
révélateur du potentiel de ce
FC Valence 2010-11 qui, en
cas de victoire, ne jouera plus
seulement pour la qualification
en huitièmes, mais bien pour la
première place du groupe...
Photos : DR
Le Roi a libéré le Prince.
D'un centre décisif contre Bari,
samedi, le «Roi Lion» Eto'o a
permis au «Principe» Milito
(leurs surnoms à l'Inter) de
sortir de quatre mois de frustrations. L'Argentin n'avait plus
marqué depuis son doublé en
finale de la dernière C1...
Certes, ni l'un ni l'autre n'a
marqué contre l'AS Rome
samedi (défaite 1-0), mais
l'Inter avait adopté une tactique très prudente, ce qui ne
devrait pas être le cas contre
le Werder.
Pour confirmer qu'il était
sorti de sa léthargie, Milito a
même signé un doublé contre
Bari (Eto'o aussi, sur penalty,
4-0 score final). Marquer
contre Brême, sur la scène
européenne qui l'a révélé au
monde la saison dernière,
signerait vraiment son grand
retour.
Milito (31 ans) a d'ailleurs
tout fait pour participer à ce
match, passant sept heures
aux soins lundi pour se
remettre d'une petite élongation à la cuisse droite. Cette
abnégation à la Rocky sied à
14
bonne grâce. «C'est moi qui
déciderai qui tire les penalties», a depuis promis Benitez
pour éviter des frictions entre
ses deux stars, sans dire
devant la presse qui du Roi ou
du Prince aurait ce privilège.
L'équipe du Tout Puissant Mazembe (RD Congo), demifinaliste de la Ligue des champions d'Afrique, a annoncé la
signature imminente de deux internationaux zambiens, a rapporté hier le site Footafrica.
Il s'agit du gardien de but du FC Amazulu (Afrique du
Sud), Kalilo Kakonje (26 ans), et du milieu offensif Rainford
Kalaba (24 ans), qui se trouve sans club, ajoute la même
source.
Cadre incontournable des Chipolopolos, passé par la
réserve de l’OGC Nice et le Sporting Braga, Rainford Kalaba
constitue un renfort de choix pour les Corbeaux, lesquels
reçoivent samedi la JS Kabylie en demi-finale aller de la Ligue
des champions.
Le TP Mazembe n'est autre que le tenant du trophée de la
Ligue des champions, rappelle-t-on.
COUPE DE LA LIGUE
O Lyon - Paris SG,
tête d'affiche des 1/8es de finale
Les 8es de finale de la Coupe de la Ligue
française de football, dont le tirage au sort a
été effectué hier, donneront lieu à un choc
au sommet entre l'O Lyonnais et le Paris
SG, deux des six clubs français européens
qui s'affonteront les 26 ou 27 octobre. Outre
ce choc, un autre beau duel opposera l'AS
St-Etienne, l'actuel leader du championnat, à
Bordeaux, champion de France en titre. Les
quatre autres clubs préservés jusque-là
(Auxerre, Marseille, Lille et Montpellier) ont
TURF
eu plus de chance pour leur entrée dans la
compétition.
Les 8es de finale (26 et 27 octobre) :
• Auxerre (D1) - Bastia (D3)
• Montpellier (D1) - Ajaccio (D2)
• Lyon (D1) - Paris SG (D1)
• Saint-Etienne (D1) - Bordeaux (D1)
• Lille (D1) - Caen (D1)
• Valenciennes (D1) - Boulogne (D2)
• Guingamp (D3) - Marseille (D1)
• Monaco (D1) - Lorient (D1
HIPPODROME BAZER-SAKHRA D’EL-EULMA
MERCREDI 29 SEPTEMBRE 2010
Un sprint royal
Nous retrouvons cette
fois encore les habitués
des épreuves PMU que
nous connaissons bien
pour les avoir suivis
durant le meeting écoulé. Course disputée sur
un parcours de vitesse
qui ne pardonne pas aux
traînards, dont l’issue
finale risque d’être détonante et bien des surprises en perspective,
car il ne faut pas perdre
de vue que les plus gros
rapports PMU ont été
enregistrés sur les parcours de vitesse.
Les possibilités étant
nombreuses, on vous
recommande donc de
ratisser large et d’accorder la primauté aux chevaux qui se sont déjà
illustrés sur ce genre de
parcours et qui viennent
de démontrer une certaine forme au cours de
leurs dernières sorties.
Inissa et Tolguara
devraient former le jumelé de base, derrière, les
pronostics
restent
ouverts car on retrouve
toute une série de candidats aux accessits.
1re course - Prix : Tedj / Arabe pur - Quarté-Quinté-Quadrio «A»
Dotation : 230 000 DA - Distance : 1 200 m - Départ : 15h 30
Propriétaires
F. Boureghda
D. Laïdi
AM. Messaoud Salem
AM. Messaoud Salem
S. Aggoune
H. Safsaf
A. Hannachi
S. Aggoune
AB. Doukhi
A. Lagraa
AB. Doukhi
H. Djelloul
A. Hamza
Chevaux
1.Jaffar
2.Kabira
3.Tassilien
4.Miel Fort
5.Djaouhara
6.Missoum
7.Matarès
8.Lamia
9.Aïn Lbia
10.Tolguara
11.Noubia
12.Inissa
13.Balizia
Jockeys
Pds Cds Entraîneurs
B. Berrah
57 11 M. Zaaboub
T. Lazreg
56 10 Prop.
B. Gacem
55
7 B. Gacem
F. Chaabi
55 12 Prop.
M. Bouchama
54
2 F. Doukhi
AP.H. Zaaboub
53
6 KH. Doukhi
AP.ABM. Djebbar
53
5 S. Saadoune
JJ.A. Lachi
52
1 F. Doukhi
JJ.H. Boulahia
52
4 F. Doukhi
JJ.ML. Guehiouche 52
9 Prop.
AP.A. Chebbah
51 13 F. Doukhi
JJ.A. Hebri
50
3 Prop.
JJ.AB. Attallah
50
8 T. Hamza
Les partants du crible
1. Jaffar : Intéressera les
conditionnels du crack jockey
B. Berrah.
2. Kabira : Avec T.
Lazreg aux commandes, elle
devrait bien négocier sa sortie.
3. Tassilien : Pas encore
confirmé.
4. Miel Fort : Elle a enfin
brisé son écart, ce qui augure du bon pour les courses à
venir.
5. Djaouhara : Aura fort à
faire pour espérer tirer son
épingle du jeu.
6. Missoum : Il aime les
parcours de vitesse, c’est là
qu’il s’exprime le mieux.
7. Matarès : Il est logé à
la même enseigne que
Missoum.
8. Lamia : Elle déçoit
rarement, luttera avec les
meilleurs du lot.
9. Aïn L’bia : Gros outsider, sans plus.
10. Tolguara : Cette pouliche de 3 ans partira avec
les faveurs des pronostics.
11. Noubia : Cette
jument d’âge (12 ans) risque
d’être à la peine dans ce lot.
12. Inissa : Le parcours
lui va comme un gent, visera
la gagne.
13. Balizia : Capable de
surprendre tout ce beau
monde.
FAITES VOS JEUX :
10 - 12 - 7 - 2 - 6 / 8 - 4
Le Soir
d’Algérie
Monde
15
Le président Medvedev montre ses muscles
RUSSIE
Dmitri Medvedev a fait preuve
d'une rugosité inhabituelle dans
l'annonce de ce limogeage en
soulignant que le maire de
Moscou, en poste depuis 1992,
était démis de ses fonctions
«parce qu'il avait perdu la confiance du président».
Souvent considéré comme
moins puissant que son mentor et
Premier ministre Vladimir Poutine,
le président a ainsi mis fin au
conflit qui l'opposait depuis plusieurs mois au maire de Moscou.
«La situation était conflictuelle.
Loujkov aurait pu présenter sa
démission. Il n'a pas laissé d'autre
choix au président», a estimé le
vice-président de la Douma
(chambre basse du Parlement
russe), Oleg Morozov.
Le président, actuellement en
visite en Chine, n'envisage pas de
rencontrer l'ex-maire «dans un
avenir proche», a déclaré la porteparole du Kremlin, Natalia
Timakova, confirmant la brutalité
de la rupture.
La situation devenait embarrassante pour le président
Medvedev : Iouri Loujkov critiquait
le Kremlin de manière de moins
en moins voilée et laissait
Iouri Loujkov, le maire de Moscou.
entendre qu'il bénéficiait du soutien tacite de Vladimir Poutine.
Aucun élément concret n'a permis
d'étayer l'idée que Vladimir
Poutine soutenait le maire de
Moscou contre le Kremlin. Mais
l'absence jusqu'à ce jour de réac-
tion officielle du Kremlin face aux
attaques de Loujkov avait suscité
de nombreuses interrogations sur
la réalité du pouvoir du président
Medvedev dans le tandem qu'il
forme avec Vladimir Poutine à la
tête de la Russie. En fin d'après-
SOMALIE
midi, Vladimir Poutine a approuvé
la décision de M. Medvedev, estimant qu'en tant que «subordonné», le maire aurait «dû normaliser» ses relations avec le président.
«Le président a agi en stricte
conformité avec les lois russes», a
déclaré M. Poutine.
Le limogeage de M. Loujkov «a
été décidé à deux. Prendre cette
décision tout seul serait enfreindre
les règles du jeu. Le fait que
Russie unie, le parti de Poutine, a
déjà annoncé être à la recherche
d'un candidat (pour la mairie de
Moscou) est une confirmation que
la décision a été prise en accord
avec Poutine», selon le politologue Alekseï Makarkine.
«Avant les prochaines élections, législatives et présidentielle,
le Kremlin souhaite se débarrasser des responsables qui ont été
élus et bénéficient d'un soutien
populaire. C'est ce qui s'est produit avec Loujkov, qui s'était en
plus permis de prôner le retour à
l'élection
des
gouverneurs
(aujourd'hui nommés par le
Kremlin)», estime la politologue
Maria Lipman, du centre Carnegie
à Moscou, interrogée par l'AFP.
Alors que plusieurs télévisions
contrôlées par le Kremlin ont
lancé ces dernières semaines une
campagne sans précédent contre
Loujkov, accusé notamment de
couvrir un système de corruption
généralisée,
«le
président
Medvedev a peut-être voulu marquer des points en s'en prenant à
Loujkov», estime Sergueï Markov,
de l'Institut d'études politiques,
proche du Kremlin. Certains
experts s'interrogent désormais
Photo : DR
Le président Dmitri
Medvedev a limogé hier
sans ménagement, l'inamovible maire de Moscou
Iouri Loujkov qui avait cru
pouvoir s'opposer au
Kremlin, une mesure qui
lui permet de montrer ses
muscles avant l'élection
présidentielle de 2012,
selon les analystes.
L'Espagne veut aider Mogadiscio
à transformer ses pirates en pêcheurs
L'Espagne va aider
la Somalie à développer la pêche dans le
but de combattre la
piraterie qui sévit au
large de ce pays, a
annoncé
hier
le
ministre
espagnol
des Affaires étrangères, Miguel Angel
Moratinos.
«L'objectif est de transformer les pirates en
pêcheurs», a-t-il expliqué
lors d'une conférence de
presse marquant la fin de la
réunion à Madrid du
Groupe international de
contact pour la Somalie,
soutenu par l'ONU.
«Nous pensons que
l'Espagne, avec sa grande
tradition de pêche et sa
capacité à fournir une formation, peut aider la
Somalie à rétablir ce secteur qui est fondamental
pour le futur du pays», a-t-il
déclaré.
Madrid va verser trois
millions d'euros au gouvernement somalien de transition, qui – outre son combat
contre la piraterie – fait
actuellement face aux
milices islamistes shebab,
qui contrôlent une grande
partie du centre et du sud
de la Somalie, pays en
proie à la guerre civile
depuis plus de 20 ans.
A l'issue de cette
réunion de deux jours, le
Groupe international a
appelé la communauté
internationale à se mobiliser davantage pour donner
les moyens d'élargir la
force de paix de l'Union africaine (Amisom).
M. Moratinos a annoncé
que 2 000 troupes de maintien de la paix seraient
déployées prochainement
pour être ajoutées à
l'Amisom et arriver au plafond de 8 000 troupes fixé
par l'Onu.
Les côtes de la Corne
de l'Afrique, en particulier
celles de la Somalie, sont
devenues la cible des
pirates, qui ont fait des
routes maritimes dans cette
région l'un des endroits les
plus dangereux au monde.
Des pirates opérant
depuis les villes situées sur
la côte somalienne demandent
– et
souvent
reçoivent – des rançons qui
peuvent s'élever à près de
quatre millions d'euros. La
multiplication
des
patrouilles de navires étran-
gers a permis d'interpeller
un nombre croissant de
pirates présumés qui doivent cependant être libérés
une fois en Somalie, en raison de la confusion juridique qui entoure leur
détention. Le navire amphibie espagnol Galicia a ainsi
libéré vendredi un bateau
kenyan, avec dix pêcheurs
à bord, capturé par des
pirates dans les eaux
somaliennes.
SOUDAN
sur la suite de ce règlement de
compte politique et l'éventualité de
voir le tout puissant ex-maire de
Moscou répondre devant la justice
des accusations de corruption lancées contre lui.
«On peut s'attendre à ce que
Loujkov soit poursuivi en justice
s'il décide de continuer la lutte en
faisant appel devant un tribunal,
en organisant des mouvements de
protestation ou en organisant un
mouvement politique», affirme un
expert de l'Institut d'expertise politique de Moscou, Evgueni
Mintchenko.
PAKISTAN
Le chef d'Al-Qaïda
pour le Pakistan
et l’Afghanistan
tué par un drone
américain
Le chef d'Al-Qaïda pour le
Pakistan et l'Afghanistan a été
tué samedi dans le nord-ouest
du Pakistan par le missile d'un
drone américain, ont annoncé
hier à l'AFP plusieurs hauts responsables des services de
sécurité pakistanais.
L'Egyptien «Cheikh Fateh»
—probablement un nom de
guerre— n'est guère connu. Il
avait succédé à l'Egyptien
Moustafa Abou al-Yazid, considéré alors comme le numéro 3
d'Al-Qaïda et le chef du réseau
d'Oussama ben Laden en
Afghanistan. Ce dernier avait
également été tué en mai dernier par un drone américain
dans le nord-ouest du Pakistan.
«Cheikh Fateh a été tué», a
déclaré à l'AFP un haut responsable des services de sécurité,
sous couvert de l'anonymat.
Deux officiers des services
de renseignements pakistanais
ont confirmé l'information, précisant qu'il avait péri dans un véhicule touché par le missile d'un
drone américain, dans l'une des
attaques quasi quotidiennes de
ces avions sans pilote de la CIA
depuis près d'un mois.
Des observateurs du Carter Center
commencent à se déployer au sud du pays
Des observateurs internationaux du Carter Center ont commencé à arriver au Sud-Soudan
en vue du référendum sur l'autodétermination de cette région
semi-autonome, prévu début janvier, a indiqué hier cette organisation américaine spécialiste de ce
genre de mission.
Le Carter Center, fondé par l'ancien
président Jimmy Carter, a déployé cette
semaine seize observateurs venus de
douze pays pour commencer à évaluer
les préparatifs du vote.
Le Sud-Soudan est appelé à se
rendre aux urnes le 9 janvier pour se
prononcer sur son autodétermination.
Beaucoup d'observateurs estiment que
ce vote aboutira à la partition du
Soudan, entre le Nord, majoritairement
musulman, et le Sud, en grande partie
chrétien et animiste.
Ce référendum est l'un des pointsclés de l'accord de paix global ayant mis
fin en 2005 à deux décennies de guerre
civile, laquelle a fait deux millions de
morts.
Une partie de ces observateurs doit
travailler dans la région contestée
d'Abyei, à la lisière du Nord et du Sud,
dont les habitants doivent décider, lors
d'un vote également prévu en janvier, de
leur rattachement à l'une des deux entités. La préparation du référendum a
déjà pris du retard, et les diplomates
craignent que le Sud-Soudan ne déclare
unilatéralement son indépendance en
cas de report des élections, ce qui pourrait déclencher un nouveau conflit.
Le Carter Center note toutefois des
«progrès encourageants», notamment
concernant l'impression de matériel
d'enregistrement électoral, ou dans la
nomination des membres des comités
nationaux chargés d'organiser le vote.
Il relève cependant que des «pas
importants» restent à faire, notamment
en ce qui concerne l'allocation de fonds
pour l'organisation du scrutin et la publication d'un calendrier détaillé.
Les observateurs sont chargés de
surveiller toutes les étapes du processus, en particulier l'enregistrement des
électeurs, la période de campagne référendaire, le vote, le décompte et le règlement des contestations.
Le Soir
d’Algérie
Le
[email protected]
Mercredi 29 septembre 2010 - PAGE 17
magazine de la femme
Page animée par Hayet Ben
Contour des yeux
Quatre-quarts
à l'ananas
Le masque
anti-yeux gonflés
1 boîte d'ananas, 100 g de beurre mou, 100 g
de sucre en poudre, 100 g de farine, 2 œufs,
1/2 citron, 1 c. à café de levure, 4 c. à soupe
de caramel
Mélangez trois cuillerées à
café d’eau d’hamamélis avec
deux cuillerées à café
d’argile blanche. Formez une
pâte homogène, puis à l’aide
d’un fin pinceau appliquez-la
sur le contour des
yeux. Laissez
1 centimètre juste
à la racine
des cils.
Pour éclaircir
une peau terne
et fatiguée
Photos : DR
Poches
sous les yeux
Faites-vous un masque au miel.
Remplissez une tasse avec
3 cuillerées à soupe de miel pur et
ajoutez 1 cuillerée à soupe de lait.
Mélangez bien pour obtenir
une pâte homogène puis
appliquez sur l’ensemble
du visage pendant
10 minutes.
Etalez le caramel dans un moule à manqué et
placez-le au frigo durant la préparation.
Préchauffez le four th.7 (210°C).
Mélangez le beurre mou avec le sucre et la
farine. Ajoutez les œufs et mélangez.
Râpez finement le zeste du 1/2 citron.
Pressez le citron et ajoutez le zeste et le jus à la
préparation.
Sortez le moule du frigo, disposez les rondelles
d'ananas en couvrant le fond du plat.
Versez la préparation par-dessus et enfournez
pendant 30 min.
Tabac
Le masque à la pomme de terre :
Epluchez une pomme de terre crue puis
râpez-la en fins morceaux. Mettez
l'ensemble dans une gaze en bas de
votre réfrigérateur. Attendez bien que la
gaze soit fraîche et posez-la sur les
paupières pendant 10 minutes. Effet
immédiat.
Si vous attendez la visite de fumeurs, placez
des coupelles remplies d’eau et contenant une
éponge. Elles aspireront la fumée et
neutraliseront l’odeur. Parfumez l’eau avec des
huiles essentielles pour joindre l’utile à
l’agréable.
Riz aux herbes et blanc
de poulet à la vapeur
250 g de riz étuvé, 1 blanc de poulet, 2 bottes d'épinards,
1 botte de persil, 1 botte de coriandre (fraîche), 1 oignon,
1/2 tasse à café (petite) d'huile, une c. à soupe de concentré
de tomates, sel, poivre blanc
Mettre dans une
grande terrine le riz,
les épinards, la
coriandre et le persil
après les avoir bien
lavés et coupés,
l'huile, le concentré
de tomates, l'oignon
le sel et le poivre et
au-dessus le blanc de
poulet coupé en petit
dés.
Mélanger le tout dans
la terrine.
Mettre le tout dans
une passoire qu'on
mettra sur une
marmite pleine d'eau
qui a été portée à
ébullition et laisser
cuire à la vapeur
pendant 45 mn.
Servir chaud.
Taches
Le shampooing est un excellent produit détachant avant
lavage... et bien moins cher ! Un produit antitache très
efficace.
Entretien du four
à micro-ondes
Conservez votre four propre : les saletés
peuvent perturber l'émission d'énergie,
modifiant le temps de cuisson ou
distribuant la chaleur d'une façon inégale.
Assurez-vous que la nourriture cuite au
micro-ondes est à la bonne température.
Astuce : Pour nettoyer un four qui en a
besoin, faites bouillir un morceau de
citron avec de l'eau dans le micro-ondes
jusqu'à ce que de la buée se forme sur
les parois du micro-ondes. Il se nettoiera
très facilement.
Voici maintenant quelques écueils à éviter lors de la cuisson avec un four à micro-ondes :
N'utilisez pas le micro-ondes pour frire à très haute température : l'huile pourrait brûler.
Ne saupoudrez pas de sel sur la nourriture avant la cuisson : l'aliment sera desséché par endroits.
Ajoutez le sel au moment de servir.
Ne faites pas cuire ou bouillir d'œuf avec la coquille : il pourrait exploser.
Ne faites pas cuire d'aliment avec une membrane sans la percer : cela permet d'évacuer la vapeur
et d'éviter des explosions. Les aliments avec une membrane, ce sont les tomates, pommes, pêches,
pommes de terre, etc.
N'utilisez pas de contenants ou surfaces en métal : ils pourraient émettre des décharges
électriques, causer un incendie, aussi ne nettoyez pas le micro-ondes avec un élément métallique.
Et enfin, ne faites pas fonctionner le four à vide : cela peut causer des dommages à l'élément
chauffant qui absorbera l'énergie émise.
Le Soir
d’Algérie
Détente
MOTS FLÉCHÉS
Son nom
---------------Son
prénom
Hypothèque
---------------Dégonfle
---------------Vaut
Baudet
---------------Île
---------------Chrome
Dans la nuit
---------------Existence
---------------Choisir
Dévêtue
---------------Gâteau
Curium
---------------Préposition
Paie
---------------Après-midi
Disciple
---------------Halte
---------------Scouts
Néon
---------------Fleuve
Branché
---------------Plantine
---------------Pronom
Armée
---------------Danse
Siffler
---------------Auteur
français
A moi (inv.)
---------------Sélénium
ENUMÉRATION
Chicane
---------------Experts
Gros titre
---------------Arme
N
I
C
H
C
O
L
O
G
N
Son surnom
L E I P Z I G
H A M B O U R
B R E M E H A
L
L
E
N
D O R T M U N
E R V O N A H
E D U S S E L
1- STUTTGART
2- NUREMBERG
3- MUNICH
4- COLOGNE
5- DUSSELDORF
6- HANOVRE
7- DORTMUND
8- LEIPZIG
9- MAGDEBOURG
MOT RESTANT = HALLE
U
M
G
R
E
B
M
E
R
U
Purs
---------------Dresse
---------------Sbire
Génie
---------------Douce
Apercevoir
---------------Planète
Trêve
---------------Bloqué
Exprimé
(pho.)
---------------Air
---------------A toi
Echoue
---------------Idéal
Religieuse
---------------Rocher
---------------Note
Symbole
chimique
---------------Kidnapping
Son métier
Adresse
---------------Drame
Article
---------------Ville
allemande
Signe
Pari
---------------Francium
Privé
---------------Ceinture
---------------Goulot
Nickel
---------------Revers
Cobalt
---------------Condition
Trou
Ces colonnes abritent les noms de
12 villes allemandes.
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.
Définition du mot restant =
«Autre ville»
S
T
U
T
T
G
A
R
T
N
A moi
---------------Sue
---------------Capitale
Dans l’œil
---------------Coutumes
---------------Baryum
Pressée
---------------Fin de
soirée
Préposition
---------------Broyé
---------------Monsieur
18
Par Tayeb Bouamar
Son autre
prénom
Philosophe
---------------An
---------------Disposée
M
G
E
S
S
E
G
D
F
D
A
G
D
E
B
O
U
R
R
O
10- HAMBOURG
11- ESSEN
12- BREME
Lui a
succédé
Son pays
L ET T R E S D E : Rotterdam
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
R
O
T
T
E
R
D
A
M
11
12
1- FLEUVE
2- CLUB DE
FOOTBALL
3- CHANTÉ PAR
BREL
4- LA VILLE Y
EST
CONSTRUITE
5- FLEUVE
6- ZONE
INDUSTRIELLE
7- PAYS
8- PROVINCE
9- MUSÉE
S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS …
MOTS FLÉCHÉS
GÉANTS
MUSTAPHAPREURE-B
ARES-CAN-ET-ETAL
UNS-SAUTER-GUERE
SE-EC-SRE-SENTES
S-EPOUSE-RA-IE-S
APPORTE-MAGIE-TA
DA-NIE-MIMER-SAN
ERIGE-CITES-BO-T
SIRE-VOLER-SONGE
-EC-RITES-CONGODR-RADES-BONDE-C
E-PALES-PARDI-DO
FORCER-SE-NE-PAN
OSEES-MASSE-TA-F
RATS-PEROU-RE-MI
MIE-TUNIS-GENT-G
AT-DIRES-VELUS-U
T-CIRES-SERIE-RR
ICONES-MERES-LIA
ORNER-HONTE-SERT
NIES-TENTE-PESAI
SES-PARTI-CITE-O
-R-TOISE-VOLE-FN
C-SINGE-DITE-VIOMERTA-MELE-MIEN
NIMES-DAME-SIERA
TE-U-MALI-DONNAI
ENTRAINEES-SETIF
MOTS FLÉCHÉS
-GIGNAC-BUTEUR-M
ARDUE-OTITE-NOTA
NIEE-RUADE-RIMER
DES-BA-TE-MUTANT
RF-RASTA-DO-EN-I
E-CASE----RAS-SG
PLACER----SI-MOU
IULES-----E-FELE
EGEE-MR-SA-PERDS
REE-DOUTE-CORSE-
RS-FOUET-ROIS-SS
E-BOSSE-MOTS-C-A
-BOUES-LAME-BRIN
OMARSEILLE-NIANG
LETTRES DE :
ISTANBUL
----BOSPHORE------USKUDAR------BEYOGLU-----------OTTOMAN-------BYZANCE-------ARMENIENS----SULEIMANIYE----STESOPHIE---------MARMARA-------CORNEDOR-------CONSTANTINOPLE
----------------
MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
Le Soir
d’Algérie
Détente
Attaché
---------------Collectif
---------------Rossées
Exprimé
---------------Voyelle
double
----------------
Iridium
---------------Cacha
---------------Liées
Préposition
---------------Microbe
Enlevées
Possèdent
---------------Slave
Crack
---------------Approuve
Île
---------------Dirigée
Touffus
Ahuries
---------------Convenables
Musique
---------------Drame
---------------Pronom
Complément
Alternative
---------------Technicien
Volontaires
---------------Préposition
Sombre
---------------Sépultures
Issus
---------------Près de
Chlef
Clairs
---------------Chiffre
Préposition
---------------Os
Cité antique
---------------Roche
Autre
---------------Unies
Vieux
---------------Duo
Isolé
---------------Pronom
possessif
Hardis
---------------Divers
Individus
---------------Gai
Confiants
---------------Pour rien
Gros titre
---------------Ventila
Battements
---------------Peiner
Flânes
---------------Sucer
(pho.)
Pique
---------------Aseptisées
---------------Entraver
Adorée
---------------Emoi
---------------Loupée
Fête
---------------Habits
Fin anglaise
(inv.)
---------------Pareil
---------------Tondre
Hors série
---------------Tissée
---------------Emmena
Authentiques
Liberté
---------------Arrive
Métal
---------------Cache
Rêvée
---------------Bavarde
Créance
---------------Altière
Odeur
---------------Griffe
Parois
---------------Se riment
Dotée
---------------Combats
Corde
---------------Célébré
Méprise
---------------Orifice
Océans
---------------Possède
A moi
---------------Reposes
Asiatique
---------------Glucide
---------------Célébrer
---------------Auberge
Monnaies
---------------Tourne
---------------Titre
Partirions
---------------Cils
Par Tayeb Bouamar
Leader
indien
---------------Titre
Aperçu
---------------A toi
Difficile
---------------Souverain
---------------Crack
Golf
---------------Aille
Rideau
---------------Fleurs
---------------Région
de Maroc
Pays
---------------Germanium
Âgé
---------------Amalgame
métallique
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Ogive
---------------Expert
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Nettoie
---------------Note
Voies
ferrées
---------------Minable
Article
---------------Nickel
Forme de
pouvoir
---------------Cuivre (inv.)
Europe
---------------Grecque
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Goulot
---------------Invitée
Différenciation
---------------Normalement
Poissons
Liquide
---------------Sanctionné
Shoots
---------------Vol
Cassée
---------------Destin
Succombé
---------------Radium
---------------Article
19
Planète
---------------Menottes
Souffle
---------------Train
---------------Rongeur
Groupe
---------------Idéal
Champ
---------------Asseché
Saint
---------------Passeur
Foncer
Dans le
gland
---------------Praséodyme
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---------------Démonstratif
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PENSÉE
À la mémoire
d’El hadj
Menouar
Bechiri
décédé le
29/09/2007.
Cela fait déjà trois ans que
nous a quittés notre cher et
regretté père El hadj
Menouar, toute sa famille et
ses proches demandent à
tous ceux qui l’ont connu
d’avoir une pieuse pensée
en sa mémoire. «A Dieu
nous appartenons et à lui
nous retournons.»
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REMERCIEMENTS
Le professeur Abdelaziz
Djerad ainsi que tous les
membres de la famille
tiennent à remercier tous
ceux qui ont compati à
leur douleur suite au
décès de leur chère mère.
«Ina lilahi
oua ina ilayhi rajioun.»
NECROLOGIE
PENSÉES
––––––––––––––––––––
Triste
et
très
douloureux fut le 18
août 2009, où nous
quittait pour toujours
notre épouse, mère et
grand-mère Fatima
Zohra Yousfi épouse
Makhlouf
de
Mustapha. En ce triste
souvenir, son époux,
ses enfants, ses petits-enfants, ses beaux-fils,
ses belles-filles, demandent à tous ceux qui
l’ont connue et aimée d’avoir une pieuse
pensée à sa mémoire. Tu resteras toujours
présente dans nos cœurs Mama
Khachouna. Que Dieu Le Tout-Puissant lui
accorde Sa Sainte Miséricorde.
A Dieu nous appartenons et à Lui nous
retournons.
F64199/B3
––––––––––––––––––––
Les jours, les mois sont passés, déjà une
année depuis que tu es partie chère mère
Benzid Djouher née Guedri discrètement
comme une bougie qui s’est éteinte le 29-092009, laissant un grand vide que rien ne
Edité par la SARL
SIÈGE :
DIRECTION-RÉDACTION :
Fax : 021 67.06.76
ADMINISTRATION :
Fax : 021 67.06.56
1, Rue Bachir Attar
Place du 1er -Mai - Alger Tél. :
021 67.06.58 - 021
67.06.51
COMPTES BANCAIRES :
CPA : Agence
Hassiba Ben Bouali
N°116.400.11336/2
comblera. Il nous est difficile de continuer le
chemin sans toi mais c’est la volonté de Dieu
et par sa foi, nous faisons chaque jour des
efforts pour surmonter le fait que tu ne sois
plus parmi nous. M. et M me Benzid Driss,
frères et sœur, Abdeslam, Djamel et Nacéra,
notre tante Melha et ses enfants, Mme Guedri
Messaouda et ses filles, familles Ladj Sadi,
Graïne Rabah, Metref Hocine, Benamara
Ali, Graïne Mustapha et Melle Keroubi Sofia,
demandons à tous ceux qui l’ont connue
pour sa droiture et sa générosité d’avoir une
pieuse pensée à sa mémoire. Puisse Dieu lui
accorder Sa Sainte Miséricorde et l’accueillir
en son Vaste Paradis. Allah yerehmek.
retournons.
R119453/B13
Yemma Thabahante.
––––––––––––––––––––
Le 29/09/2009, nous a quittés à jamais
notre cher père Meksaoui Abderrahmane.
Sa femme, ses filles, ses enfants demandent
à tous ceux qui l’ont connu d’avoir une
pieuse pensée en sa mémoire. Que Dieu Le
Tout-Puissant accorde au défunt Sa Sainte
Miséricorde.
F120893
retournons.
BNA : Agence «G»
Hussein-Dey
N° 611.313.335.31
CCP : N° 14653.59
Registre du commerce :
RC N° 0013739.B.00
MEMBRES
FONDATEURS :
Maâmar FARAH
Djamel SAÏFI
Fouad BOUGHANEM
Zoubir M. SOUISSI
Mohamed BEDERINA
GÉRANT-DIRECTEUR
DE LA PUBLICATION :
Fouad BOUGHANEM
DIRECTEUR
DE LA RÉDACTION
Nacer BELHADJOUDJA
P.A.O. : «Le Soir»
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ANNIVERSAIRES
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Aujourd’hui 29-09-2009
Merabet Lyna Mériem,
soufflera sa 1re bougie. En
cette heureuse occasion,
son papa Hakim et sa
maman Naïma ainsi que
sa grand-mère, lui souhaitent une joyeuse et longue
vie pleine de santé et de
réussite, beaucoup de bonheur
à tes 100 ans.
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Aujourd’hui 29/09/2010, le
charmant Hatem Abdel
Moumen souffle sa 6e bougie. En cette heureuse
occasion, la famille
Diguer de Baba Hassen
te souhaite un joyeux
anniversaire et bonne
réussite dans tes études
incha’Allah. Happy birthday
Moumino.
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Le jeune Moumène Lotfi de Guelma a réussi
avec succès une soutenance de mémoire
d'ingénieur d’État en génie civil, le 23 septembre 2010 à l’université Badji-Mokhtar
d’Annaba. A cette occasion, son père Hadj
Dris, sa maman, ses sœurs et frères lui présentent leurs chaleureuses félicitations.
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TS charpente métallique + ing.
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d’exp. étu. et suivi., cher. emp.
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JH master en électronique et
licen. en génie électrique, maît.
l’out., info., cher. emp.
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JF 31 ans, licen. en scie.
économ., opt. compta., 7 ans
d’exp. com. cadre compt. et
fina., et cadre commerciale,
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ou soc. Tél. : 0792 06 53 40
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JF 26 ans ingé. d’Etat en
électro., opt. contrôle, maît.
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Point…) et Hard, Soft Word,
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48 / E-mail :
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et interprétariat, cher. emp. ds
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Les manuscrits, photographies ou tout autre document et
illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas
rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.
NOTRE JOURNAL
fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du
journalisme moderne :
«Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès
et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la
corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous
les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux
classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne
relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,
demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra
radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur
d’attaquer le mal, autant quand il provient de la
ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»
Nous sommes de mauvais
élèves !
DECODAGES
PANORAMA
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L’expérience algérienne en matière de
politiques publiques et de pratiques de
développement économique est aujourd’hui vieille de 40 ans. Il est vrai que c’est
une période bien courte dans la vie d’une
nation mais, en même temps, suffisamment longue pour pouvoir tirer des leçons,
réctifier la trajectoire s’il le faut et reprendre
la bataille du développement avec de nouvelles armes plus adaptées aux contextes
national et mondial actuels et qui ne sont
plus, bien évidemment, ceux des années
60 et 70. L’Algérie, rappelons-nous, devait,
dès les années 80, vaincre le chômage qui
la frappait lourdement et atteindre à ce
même horizon temporel le niveau de développement de l’Espagne de l’époque (excusez du peu). Force est de constater que,
hélas, on est loin, très loin de ces objectifs
que s’était fixés la stratégie adoptée en
1966. Notre intention n’est pas ici de discuter des raisons internes et externes, qui
sont à l’origine de cet échec, bien qu’il faille
un jour permettre au peuple algérien
d’exercer ce droit d’inventaire. Notons simplement que la jeunesse algérienne d’aujourd’hui vit de grandes angoisses et d’intenses questionnements, les mêmes certainement que ceux vécus par la jeunesse
des années 60 avec le bonheur de la victoire sur le colonialisme en moins et les
ravages du terrorisme meurtrier en plus.
Que faut-il, ou plutôt que ne faut-il plus
faire aujourd’hui ? La réponse à cette question se trouve dans notre propre expérience et les enseignements qu’on doit en tirer,
car «l’expérience est cumulative pour celui
qui veut la comprendre». Nous avons retenu pour notre part quelques leçons qui
mériteraient d’être débattues quoique le
mot débat soit devenu chez nous un gros
mot.
1e/ L’impasse de la gestion administrative centralisée de l’économie
Lorsqu’à la fin des années 80, la décision fut prise d’engager des réformes structurelles, le constat avait été fait de l'essoufflement du modèle de développement en
œuvre jusque-là. Tant l’organisation de
l’économie dans sa forme administrative,
centralisée et tutellaire, que sa régulation
par injonctions et obligations de faire et de
ne pas faire, commençaient à devenir handicapantes même si, en début d’expérience, elles semblaient correspondre à l’état
du pays et de son économie. Les limites du
modèle centralement planifié de type
soviétique étaient atteintes et la densifica-
tion du tissu économique national d’une
part, le processus en œuvre de mondialisation de l’économie, d’autre part exigeaient
des réformes profondes dans la gestion
de l’économie.
2e/ La microéconomie négligée
La hantise des planificateurs de ne pas
atteindre, à tout prix, les équilibres macroéconomiques qu’ils s’étaient fixés et de ne
pas pouvoir respecter les objectifs du plan,
a relégué au second plan les préoccupations micro-économiques, a empêché de
voir la nécessité d’un programme en faveur
de l’entreprise et l’impératif d’aider au
développement d’une culture d’entreprise.
Dans les années 60 et 70, les concepts
de gestion de l’entreprise, calcul économique, rentabilité, profit étaient secondaires, c’est le moins qu’on puisse dire. Il
s’agissait là de concepts propres au capitalisme qu’on n’avait pas le droit de citer chez
nous. Nous étions d’ailleurs, sur ce plan-là,
au diapason des pratiques des économies
planifiées d’Europe centrale et orientale.
Mais qui aurait pu prévoir à l’époque du
socialisme triomphant, que celui-ci allait
tomber face au capitalisme ?
3e/ Le protectionnisme
La fermeture de l’économie, la
démarche protectionniste se justifient en
situation d’industries naissantes mais lorsqu’elles durent longtemps, elles développent des situations de non-contraintes
pour les entreprises qui vont reléguer au
second plan, les objectifs d’efficacité, de
compétitivité, ignorant tout risque de perte
de parts de marché intérieur et toute
bataille de conquête de parts de marché
d’exportation. En un mot, nos entreprises
n’ont pas appris à travailler sans
contraintes.
4e/ Le rôle assigné à l'Etat dans l’économie
L'Etat en Algérie dispose de ressources
financières importantes. Il gère l’épargne
dégagée par l’exploitation des hydrocarbures. Il a de ce fait l’obligation de «semer
le pétrole», d’investir, d’équiper le pays.
Mais notre expérience nous a appris aussi
que l’on ne gère pas des entreprises, des
«foyers de création de richesses» avec des
fonctionnaires.
De même, notre expérience nous a-telle appris que… L'Etat n’a pas à se substituer dans tous les secteurs aux entrepreneurs privés.
Enfin, la solidarité budgétaire dont
POUSSE AVEC EUX !
Par Hakim Laâlam
[email protected]
[email protected]
[email protected]
bénéficient les entreprises publiques a été
contreproductive car elle les dispense de
tout management sérieux, appliqué et rentable. L'État est un mauvais manager. Ce
constat est sans appel. C’est à l’entreprise
privée que revient la charge de créer des
richesses, de prendre des risques, de gérer
au mieux les fonds propres engagés dans
l’entreprise pour une raison bien simple :
l’entreprise privée sait mieux faire tout cela
que l’entreprise publique. Ce constat
explique toutes les réformes des pays
d’Europe centrale et orientale tout comme il
explique aussi les réformes économiques
envisagées en 1988 dans notre pays.
5e/ La gestion des hydrocarbures
C’est probablement là le seul domaine
où l’expérience des années 70 est à reconduire en y ajoutant la préoccupation des
besoins internes à satisfaire en énergie,
car la demande nationale de consommation énergétique est aujourd’hui à prendre
sérieusement en compte tant son volume
ne cesse d’augmenter au moment même
où nous sommes en plein peack oil, en
plein épuisement des réserves. Certes,
nous avons encore besoin d’exporter gaz
et pétrole car nos besoins financiers sont
encore importants mais, dans le même
temps, nous devons avoir constamment un
œil sur nos propres besoins énergétiques.
Les hydrocarbures constitueront encore
pour longtemps une question cruciale, la
question cruciale pour l’Algérie.
6e/ La question des investissements
directs étrangers
Le choix fait dans les années 70 était de
tourner le dos aux IDE vus principalement
comme vecteur de drainage à l’extérieur
des richesses nationales et des valeurs
créées sur le territoire national. Le mot
d’ordre de l’époque était celui de «compter
sur ses propres forces» (Self-reliance).
Aujourd’hui, nombre de pays «socialistes»
des années 60 et 70 se disputent l’attrait
des IDE sur leurs territoires respectifs. Il ne
s’agit certainement pas là de reniements
mais plutôt de réalisme économique. Ces
IDE aident à intégrer l’économie nationale
dans les chaînes de valeur internationale.
Ils sont, lorsque les pays récipiendaires s’y
préparent sérieusement, de bons vecteurs
de diffusion des technologies, des savoirsfaire, du management moderne.
Et puis, l’économie est aujourd’hui mondiale. Pourrons-nous, aujourd’hui, revenir
aux doctrines des années 70 et refuser les
! srevne’l A
Selon des chiffres officiels, deux millions de touristes ont visité
l’Algérie en 2009. Selon leurs familles, ils…
… s’en remettent petit à petit !
Le chiffre est brandi comme un trophée. On demanderait presque à la garde d’honneur de sonner les trompettes, de donner du cor et de faire piaffer les chevaux
pour fêter cette annonce. Les autorités algériennes s’engagent à rapatrier en Algérie un millier de harraga. Allez
savoir pourquoi, mais devant cette annonce vigoureusement volontariste, je suis comme quelqu’un que l’on aurait
mis face à un prototype de voiture dont le moteur aurait été
monté à l’envers. Corrigez-moi si je me trompe, mais le
problème des harraga, ce n’est pas de les rapatrier, mais
plutôt de faire en sorte qu’ils ne partent pas, à l’origine,
non ? On ne va quand même pas se mettre à plastronner
parce qu’on s’est donné un «minima olympique», celui
d’arriver à franchir la barre des mille harraga ramenés en
Algérie ? Ou alors, ayons le courage de nos échecs, et au
lieu de mettre en place un ministère au doux nom euphémique de «département chargé de la communauté à
l’étranger» appelons-le franchement et tout de go «ministère aux rapatriés» ! Je reconnais bien là le système dans
ce qu’il a de plus pervers. Sous l’effet de sa non-gouver-
IDE, ou en tout
cas les décourager ? Doit-on
refaire,
par
nous-mêmes,
l’histoire des
technologies ?
Celles-ci ne
sont-elles que
des marchanqu’on
dises
peut acheter à
loisir ? Peut-on
mener
la
bataille de la
Par Abdelmadjid Bouzidi
[email protected]
compétitivité
seuls contre
tous ? Nous savons bien que les IDE ne
sont pas un don du ciel qu’il faut vite accepter et s’en réjouir. Mais le principe du «winwin», du «gagnant-gagnant» est tout à fait
jouable pour peu qu’on s’y prépare sérieusement.
7e / De la planification à la régulation
L’économie de marché et, chez nous,
l’économie sociale de marché ne peut fonctionner efficacement et produire ses effets
positifs sur la croissance que si l'Etat n’intervient pas directement, autoritairement
dans les mécanismes de formation des
prix, de concurrence entre les entreprises,
d’allocation sectorielle des ressources.
Bien évidemment, l’économie de marché a
ses règles et l'Etat doit veiller à les faire
respecter par l'ensemble des acteurs.
L'Etat doit réguler cette économie en fixant
les règles du jeu et en actionnant les leviers
nécessaires au respect de ces règles.
C’est dans ce domaine que l'Etat en Algérie
a enregistré le plus grand retard car il continue à gérer ensemble, confusément, l’économique et le social, ce dernier l'emportant
souvent sur le premier grâce, ou plutôt, à
cause de la rente pétrolière.
Il ne faut plus hésiter aujourd’hui à
séparer les deux sphères et à accepter,
une fois pour toutes, que chacune d’elles a
eu sa propre logique de fonctionnement.
De même, de quelle économie de marché parle-t-on quand l’économie souterraine, le secteur informel, est le lieu de réalisation de valeurs équivalentes à quelque
40% du PIB Ce secteur agit tel un virus
destructeur sur l’économie officielle car
c’est l’incarnation même de la concurrence
déployale et donc le revirement même de
l’économie de marché.
A. B.
nance, à cause de cette chape de plomb qu’il a étendue sur
tout le pays et qu’il n’a visiblement pas l’intention de lever,
il fait fuir des millions de jeunes habitants — et de moins
jeunes aussi — vers d’autres contrées, vers des destinations parfois jamais atteintes par ces boat-people du 21e
siècle. Puis, dans un inversement des priorités qui ferait
basculer dans la folie les règles de base de la physique, il
veut nous enthousiasmer en lançant à la cantonade qu’il
va se décarcasser pour ramener au pays 1 000 harraga sur
l’énorme contingent ayant fui. Ce contorsionnisme forain,
ces acrobaties de week-end récréatif, ces tours de passepasse tout droit tirés des pages de Pif gadget ne tiennent
pas la route une seconde devant une évidence. Une seule.
Les harraga fuient justement ceux qui veulent les ramener
aujourd’hui, ceux qui viennent de se découvrir soudainement une âme attendrie de sauveteurs, de «rapatrieurs»
notés aux chiffres, à la performance, aux quotas atteints.
Plus implacable encore comme équation, celle-là : si tu ne
fais pas fuir tes citoyens par la hogra que tu pratiques quotidiennement, tu n’auras pas besoin demain d’en rapatrier
1 000, 100 ou même deux ou trois. C’est tout de même pas
compliqué à comprendre ! Il suffit juste de raisonner, de
réfléchir, mais à l’endroit. Pas à l’envers ! Je fume du thé et
je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.

PAGE GABARIT - Le Soir d`Algérie

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