`trente ans d`existence`

Transcription

`trente ans d`existence`
2004-2006
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Rapport d’activité
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La densité du rapport 2004/2006 de la Fondation pour
Genève que vous tenez entre vos mains, reflète bien
l’intensité des activités qui y sont déployées.
Deux faits marquants, de grandes portées, témoignent
d’une nouvelle dynamique, positive, qui touche à l’avenir
du rayonnement international de Genève.
à une politique volontariste menée conjointement par la
Confédération et le Canton de Genève, sous l’impulsion
déterminante du Secrétaire d’Etat Charles Kleiber.
Les programmes d’accueil – animés par plus de cent
bénévoles à l’enthousiasme sans limites et soutenu
par un secrétariat d’une rare efficacité – contribuent de
façon essentielle à la diffusion de l’image d’une Genève
accueillante, ouverte sur le monde, bien loin du cliché
trop répandu d’une République peuplée d’habitants froids
et austères. Les bénéficiaires de ces programmes s’en
retournent dans leur pays et deviennent ainsi les meilleurs
ambassadeurs de notre ville.
Le premier consiste au choix de Genève en tant que
siège du nouveau Conseil des Droits de l’Homme. Sous
l’impulsion de notre ministre des Affaires Etrangères,
Micheline Calmy-Rey, et grâce à l’engagement efficace
de nos diplomates, une nouvelle organisation a vu le jour.
Certainement pas d’emblée parfaite dans son mode de
fonctionnement, elle pourrait, si les états membres font
montre de bonne volonté, devenir, à terme, le pendant
du Conseil de sécurité en matière de droits humains.
Ce serait là une belle concrétisation de la vocation
humanitaire portée au fil des siècles par notre cité.
Cet institut bénéficiera d’un soutien financier important
et devrait rapidement se positionner parmi les plus
prestigieux d’entre les instituts de même nature. Ainsi
viendront des quatre coins du monde se former, ici, les
futures élites politiques et diplomatiques. Les retombées à
terme que constitue la présence sur notre territoire d’un tel
instrument ne pourront qu’être positives pour notre pays,
ce d’autant que la future Maison de la paix devrait bientôt
compléter cet ensemble cohérent. Genève, et partant la
Suisse, confirme sa vocation de capitale de la paix; nous
ne pouvons que nous en réjouir.
Le deuxième événement est la naissance d’un nouvel
institut universitaire dédié à l’étude des relations
internationales, issu de la fusion entre l’IHEI (institut des
Hautes Etudes Internationales) et l’IED (Institut d’Etude
du Développement). Ce résultat a pu être atteint grâce
La Fondation pour Genève essaie d’apporter une
contribution positive à ce nouveau souffle. C’est ainsi
qu’elle se propose d’initier un programme de type éducatif
dans le but d’expliquer et de faire réaliser au plus grand
nombre possible de nos compatriotes la chance que
Fidèle à sa vocation « d’initiatrice » et soucieuse de
renforcer le volet « accueil » du Centre d’Accueil de la
Genève internationale (CAGI), la Fondation a négocié
le transfert du programme développé par le Réseau
d’accueil de la Fondation vers le CAGI. Il en résultera une
plus grande cohésion aux yeux des nouveaux diplomates
et fonctionnaires internationaux fraîchement débarqués
dans notre région.
nous avons d’abriter ce monde international, l’importance
qu’il revêt dans la gestion de toute une série de
problématiques touchant le fonctionnement de la planète
et la nécessité qui nous incombe de lutter pour conserver,
voire élargir son rayon d’action. Osons le dire, Genève
est l’un des lieux où se façonne le monde de demain.
L’expérience montre que le processus d’explication
n’est jamais suffisant. C’est pourquoi la Fondation a,
entre autre, pour ambition d’essayer de convaincre
les départements d’instruction publique cantonaux
d’inclure dans les programmes scolaires une initiation
au fonctionnement des institutions internationales.
Cette démarche sera complétée par une campagne
menée auprès des médias helvétiques trop souvent peu
préoccupés par une problématique qui touche également
les milieux politiques et économiques.
Vaste programme me diriez-vous! Certes, mais l’enjeu est
de taille; il mérite d’être relevé.
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Guillaume
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Président de la Fondation pour Genève
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I. Nos activités en 2004 et 2005
-"'0/%"5*0/%"/440/3¼-&%"$$6&*de l’étranger, dans le but de resserrer leur lien avec la
patrie.
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Plus qu’un simple domaine, la Pastorale est le pôle
«genevois» de l’accueil et de la promotion de la Genève
internationale. Cinq associations y siègent, chacune
chargée d’une mission particulière.
Le Centre d’accueil-Genève internationale (CAGI) offre
une assistance pratique à l’installation des nouveaux
arrivants de la Genève internationale - en particulier
les fonctionnaires internationaux, les diplomates et
leur famille - et veille d’une manière générale aux
bonnes relations socioculturelles entre ces derniers
et la communauté genevoise. Il dispose, par ailleurs,
d’un service ONG chargé d’instruire les demandes des
organisations non gouvernementales désireuses de
s’implanter dans la région.
La Fondation Mandat International propose information,
documentation, soutien et hébergement aux délégués
des organisations non gouvernementales venant à
Genève pour y suivre des conférences et autres réunions
internationales.
Le Club suisse de la Presse s’adresse aux journalistes
de passage à Genève. Il a pour mission de favoriser les
échanges entre les médias suisses et étrangers d’une
part, les milieux suisses et internationaux de l’économie,
de la politique, de la culture et des sciences d’autre part.
Le Club suisse de la Presse abrite par ailleurs dans ses
locaux Swissinfo/Radio suisse internationale, une unité
d’entreprise de SRG/SSR Idée suisse, qui diffuse une
offre journalistique destinée principalement aux Suisses
4
Toutes réunies, elles forment un ensemble harmonieux
et cohérent au service d’une bonne intégration de la
communauté internationale à Genève. Une communauté
qui n’a cessé de se développer au cours de ces dix
dernières années et qui compte aujourd’hui :
• 35’000 fonctionnaires et diplomates, avec leur
famille, qui travaillent dans les 22 organisations
intergouvernementales et 155 missions permanentes
• 15’000 expatriés travaillant dans les 147 multinationales
et les 73 banques étrangères
• 150 correspondants étrangers
• 129’000 délégués d’ONG
• 476 ONG
Contrairement aux institutions précitées, la Fondation pour
Genève ne bénéficie pas de subventions de la part des
autorités fédérales ou genevoises. La mission qu’elle s’est
donnée dans le contexte de la Pastorale n’est d’ailleurs
pas d’offrir une prestation particulière à l’intention de la
communauté internationale, mais d’apporter son soutien
tant à la Confédération qu’au Canton de Genève dans
le domaine de l’accueil et de la promotion de la Genève
internationale. Soutien qui se traduit essentiellement par
des apports financiers, par la mobilisation de forces vives
émanant de la société civile genevoise et par le lancement
d’initiatives en faveur du développement des institutions
sises sur le site de la Pastorale, et en particulier du Centre
d’accueil-Genève internationale.
Ainsi, la Fondation pour Genève a contribué :
• De 1998 à 2002, à la réflexion sur le développement
des buts de la Pastorale et en particulier à l’élargissement
du partenariat public-privé du Centre d’accueil-Genève
internationale, dont elle est un membre associé.
• De 2002 à nos jours, à la mobilisation de citoyens et
d’institutions genevoises autour du développement de
programmes socioculturels, ponctuels ou permanents,
favorisant des relations d’ouverture et de convivialité entre
la communauté internationale et la population locale.
Soit, concrètement, à:
• Apporter une contribution financière au CAGI, grâce au
soutien du Groupement des banquiers privés genevois et
de la Fédération des entreprises romandes
• Participer à la gestion du CAGI par le biais de son
Comité ainsi qu’au Comité de coordination des Institutions
de la Pastorale
• Développer un accueil personnalisé pour nouveaux
arrivants en un service du CAGI animé par un groupe
de bénévoles de la Fondation pour Genève : Le Réseau
d’accueil
• Soutenir l’organisation de manifestations à la Pastorale :
la Fête de l’Escalade, la Fête de la communication du
Club suisse de la Presse
• Animer deux cercles privés reconnus par les autorités
et qui favorisent le rapprochement entre communautés
internationale et société civile genevoise : le Cercle
genevois–Conjoints de diplomates et les Multi.Rencontres
• Participer au Groupe de coordination des activités
promotionnelles de Genève et initier des actions en faveur
d’une meilleure connaissance des acteurs de la Genève
internationale
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Structure informelle de la Fondation pour Genève
rassemblant une vingtaine de bénévoles genevois
et genevoises, le Réseau œuvre, depuis 2002, sous
la présidence de Diane Zoelly, membre du Conseil,
à l’accueil informel et à l’intégration des nouveaux
diplomates et fonctionnaires internationaux tout juste
arrivés à Genève. Il aide ainsi le Centre d’accueil-Genève
internationale dans sa mission principale : l’accueil.
Tous les mercredi et jeudi, des membres du Réseau
se donnent rendez-vous autour de Diane Zoelly à la
Fondation pour contacter par téléphone chaque nouvel
arrivant afin de lui souhaiter la bienvenue à Genève et
répondre aux différentes questions qu’il peut avoir :
« L’intégration à Genève est difficile? Nous sommes là
pour vous aider, venez donc nous retrouver à l’une ou
l’autre des occasions qui vous sont proposées :
conférences sur Genève, rencontres autour de la
découverte d’un quartier, d’une commune, d’un loisir
ou d’une manifestation locale, happy hours ou encore
échanges linguistiques entre résidents à Genève. Vous
parlez mal le français et ne savez à qui vous adresser ou
comment vous faire comprendre? L’un de nos membres
se mettra volontiers à votre disposition les six prochains
mois pour vous apprendre les rudiments et vous faciliter
certains contacts. »
Événement incontournable pour chaque fonctionnaire
international ou diplomate qui réside à Genève, les
conférences du Réseau d’accueil réunissent quatre
fois par année un groupe de 80 nouveaux arrivants
au CAGI autour de questions liées à l’intégration à
Genève : Comment s’y débrouiller, y pratiquer ses loisirs,
découvrir sa culture, se faire de nouveaux amis ou encore
comprendre le fonctionement des écoles ou de notre
système politique.
Pour les membres du Réseau - Diane Zoelly, Olivier
Turrettini, Brigitte Crompton, Gérard Fatio, Dominique
Dominicé, Andreas Frizzoni, Barbara Levy, Stephane
Christen, Patrice Plojoux, Benedicte Pivin, Marinella
Hirsch, Mouna Gautier, Dagmar Heider Dami, Chantal
Sulzer et Séverine Cohen - pas question de rater l’un ou
l’autre de ces rendez-vous, qui se veulent non seulement
informatifs mais également amicaux. En effet, quel plaisir
de mettre soudain un visage sur la voix avec laquelle on
s’est entretenue quelques jours auparavant !
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Créé en 1999, le Cercle genevois-Conjoints de
diplomates, co-présidé par Daisy Pictet et Christiane
Steck, regroupe une soixantaine de genevoises qui
s’activent durant toute l’année pour rendre le séjour
des conjoints de diplomates le plus agréable possible.
Leur objectif : promouvoir des liens d’amitié entre la
communauté diplomatique et la société civile locale.
Tous les mois, le comité – Daisy Pictet, Christiane
Steck, Marlène Borel, Florence Notter, Brigitte Rivoire,
Véronique Rochette, Diane Necker, Marie-Christine
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Streuli et Nicoletta Schnyder von Wartensee – se retrouve
dans les locaux de la Fondation pour faire le point sur
les groupes d’intérêt, organiser les grandes réunions qui
ont lieu trois fois par année, veiller au bon accueil des
nouvelles ambassadrices arrivées à Genève, prendre acte
des nouvelles adhésions et enfin assurer d’une manière
générale le bon fonctionnement du CGCD et de ses
relations avec ses consoeurs étrangères.
Le Cercle propose plus de 200 rencontres par année
autour de visites culturelles, de loisirs ou de conférencesdébats sur des sujets d’actualité. Les rencontres se
tiennent principalement dans des maisons privées.
Elles sont organisées par plus de vingt comités. De la
convocation à leur animation !
C’est toute la philosophie d’accueil de la Fondation
que l’on retrouve dans le Cercle : des forces vives,
bénévoles, qui donnent de leur temps et qui transmettent
inlassablement leur enthousiasme pour Genève.
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Très rapidement, la Fondation pour Genève se rend
compte que des problèmes d’accueil et de rapprochement
avec Genève se font également ressentir auprès des
multinationales.
Le concept est le même que pour le CGCD : à travers les
épouses, des liens d’amitiés peuvent se construire entre
les couples. Une dizaine de rencontres sont proposées
par année, organisées par les membres du Comité:
Françoise Demole, Pierrette Waldvogel, Christina de
Labouchère, Sabine Geissler, Anita Lamprecht, Hilde
Schwab et Arianne Bory.
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En 2004, la Fondation pour Genève a proposé au
CAGI d’animer un stand sur la Genève internationale à
l’occasion de certaines manifestations locales, comme la
Fête de la Musique, la Fête cantonale de la lutte suisse, la
Place des Affaires ou encore dans le cadre d’événements
comme celui de Diplomate d’un jour à l’occasion du
60ème de l’ONU.
Certains événements, tels la Fête de l’Escalade ou la
Fête de la Communication, sont devenus traditionnels.
Ils ont l’avantage d’offrir sur le site de la Pastorale deux
occasions de rencontres entre membres des institutions
de la Pastorale, partenaires et représentants de la
Genève internationale.
Initiée par le Club Diplomatique en 2000, la gestion de
la Fête de l’Escalade a été reprise par la Fondation pour
Genève en 2002, puis développé sur deux éditions et
confiée dès 2005 à la responsabilité du Centre d’accueilGenève internationale. La Fondation pour Genève
continue d’apporter sa contribution tant financière
qu’opérationnelle à l’organisation de cette soirée
populaire.
La Fondation apporte aussi son soutien à l’organisation de
la Fête de la communication du Club suisse de la Presse.
Initié par Françoise Demole et Susie Hafner, sur les
bonnes recommandations de Herbert Schmitz, les Multi.
Rencontres regroupent les épouses des membres de la
direction générale des sociétés multinationales établies à
Genève et dans les environs.
Faciliter l’intégration des internationaux à Genève,
c’est aussi expliquer à la population locale qui sont ces
étrangers qu’elle côtoie dans le bus, dans les restaurants
et les magasins, et ce qu’ils font à Genève.
En l’espace d’une année, le stand s’est enrichi de
nouveaux visuels présentant d’une manière générale les
organisations intergouvernementales sises à Genève
ainsi que le rôle des autres acteurs internationaux ou
« locaux » de la Genève internationale.
D’autres projets sont en cours de discussion dans le
cadre du Comité de coordination des institutions de la
Pastorale et du Groupe de coordination des activités
promotionnelles de Genève.
Les pages suivantes illustrent quelqu’unes des activités
menées par les programmes d’accueil de la Fondation
pour Genève durant ces deux dernières années.
7
ECOLE D’HORTICULTURE DE LULLIER, MAI 2005
Le programme prévoyait une partie théorique : un exposé sur le thème de l’architecture du paysage
dans le cadre de l’urbanisme par le professeur Michael Jakob, puis une visite de l’exposition:
«Préserver l’eau = préserver la vie ».
LE BOL D’OR, JUIN 2005
Rencontre phare qui clôture chaque année la saison des visites du groupe A la Découverte de
Genève, les nouveaux arrivants et leur famille ont été invités à suivre la départ de la 67ème édition
de la plus fameuse régate lémanique depuis une maison privée jouxtant le bord de lac.
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LA VIEILLE VILLE COMMEMORE L’ESCALADE,
DECEMBRE 2005
Il fallait braver la bise et le froid ce jour-là pour admirer les
costumes traditionnels genevois du début du XVIIe siècle,
découvrir les passages secrets de la cité de Calvin et apprendre
un pan de l’histoire genevoise. Après la visite des méandres
de la Vieille Ville, « les fantassins du Réseau» méritaient de se
réchauffer et de festoyer. Aussi, furent-ils invités à un apéritif
dans un appartement typique de la Vieille Ville où ils brisèrent la
traditionnelle marmite de l’Escalade.
LE SYSTEME POLITIQUE GENEVOIS, MARS 06
Passage obligé pour toute personne qui veut s’intégrer: l’Hôtelde-Ville. Notre groupe de nouveaux arrivants se retrouve avec
quelques uns des participants du Réseau dans les salons de
l’Hôtel-de-Ville. Le chef du Protocole, Jean-Luc Chopard, est là
pour les accueillir, leur présenter les différentes facettes de la
vie politique genevoise, la salle de l’Alabama, le déroulement
des séances du Grand Conseil et enfin, selon nos us et
coutumes, leur offrir une réception.
«CAROUGE : UNE ANCIENNE VILLE DU ROYAUME DE
SARDAIGNE», AVRIL 2005
A la Découverte de Genève a emmené une cinquantaine
de nouveaux arrivants découvrir quelques jardins et cours
privés du Vieux Carouge. La visite a été suivie d’un apéritif
à la Mairie en présence des autorités politiques, puis d’un
déjeuner dans un bistrot typiquement carougeois. La
demande de participation fut tellement importante que la
Fondation a dû refuser une vingtaine de personnes.
LA TSR, MARS 2005
C’est un nombre plus restreint de participants qui se donnèrent
rendez-vous pour explorer l’envers d’une télévision : du talk
show à l’information, différents plateaux, ateliers et rédactions
ont été visités. La rencontre se termina par un repas à la
cafétéria de la TSR au milieu des employés de cette institution
phare de l’information romande.
8
LA COMMUNE DE DARDAGNY, OCTOBRE 2005
Au programme de cette visite, au village de Dardagny:
découverte du vignoble et de sa cave suivie d’une
dégustation de vin et de produits du terroir offerte par la
Mairie. Malgré un temps un peu maussade, une soixantaine
de participants, seuls ou en famille, étaient au rendezvous. Le propriétaire de l’auberge de Dardagny gardera un
souvenir heureux de son restaurant remplis d’internationaux
hilares.
RUSSIN, OCTOBRE 2004
Nul doute que notre groupe de nouveaux arrivants gardera
un excellent souvenir de leur escapade à Russin et nous, de
leur émerveillement à découvrir qu’au-delà de sa magnifique
rade et de son fameux Jet d’eau, Genève offre également
des grands espaces verts ... en plus d’excellents vins.
9
LE DEFI ALINGHI ET LA SOCIETE
NAUTIQUE DE GENEVE, NOVEMBRE 2005
Au tour du Club nautique d’accueillir une quarantaine
d’internationaux. La rencontre débuta par une conférence du
navigateur Pierre-Yves Jorand sur la victoire d’Alinghi lors de
l’America’s cup en 2003 et sur le prochain défi à Valence. Un
film fut également projeté et les convives eurent l’occasion de
poser ensuite toutes leurs questions au navigateur pendant le
déjeuner qui suivit. De l’avis de tous, un moment passionnant !
DERENDINGER & CIE SA, AVRIL 2005
La mécanique de précision, voilà une qualité bien genevoise.
Les participants ont été impressionnés de voir aluminium,
titane ou autres métaux se transformer graduellement en
pièces finement travaillées, extrêmement précises malgré leur
dimension.
LES JOURNEES EUROPEENNES DU PATRIMOINE,
SEPTEMBRE 2005
Une promenade à travers le temps à la découverte du
patrimoine historique de la cité de Calvin. Une occasion
pour une trentaine de nouveaux arrivants de participer aux
journées du Patrimoine, avec un guide de Genève Tourisme
et une invitation pour un apéritif dans un jardin privé du
Centre ville.
LA BOURSE D’ECHANGES LINGUISTIQUES
SKI DE FOND ET RAQUETTE AU COL DE LA GIVRINE,
JANVIER 2005
Après-midi inoubliable à Saint-Cergue ! Indiens, africains et
européens ont goûté avec joie aux plaisirs de la neige : pas
moins de 10km parcourus par tous pour cette initiation au ski de
fond ou raquette, le traditionnel vin chaud et un concours à celui
qui mangera le plus de Malakoff dans une auberge de Luins.
Pratiquer la langue de la ville dans laquelle on habite reste
la meilleure manière de s’intégrer. La Bourse d’Echanges
Linguistiques fait le bonheur de ses quelques 500
participants.
Le concept est tout simple : Séverine Cohen, Joan
Nussbaum et Ghislaine Meier reçoivent les inscriptions à
la Fondation : « je m’appelle Igor, suis russe et souhaiterai
pratiquer le français ; je m’appelle Kakou, suis du Togo,
parle français, souhaiterai perfectionner cette langue, ainsi
que l’allemand que je pratique un peu ; je suis genevoise,
je m’appelle Nathalie et souhaiterai pratiquer mon anglais».
Après une petite recherche, notre groupe de bénévole
reprend contact avec les participants : « Igor, Kokou,
Nathalie, nous vous avons trouvé un partenaire. Voici ses
coordonnées. Merci de nous tenir au courant. Si cela ne
marche pas, nous vous proposerons quelqu’un d’autre. »
FETE DE LA LUTTE SUISSE, CELIGNY, JUIN 2005
La présence d’un stand sur la Genève internationale lors
de la Fête cantonale de lutte suisse a intrigué plus d’une
personne. Autour d’un verre de vin, au milieu des vaches,
les discussions vont bon train entre agriculteurs, animateurs
du stand et internationaux venus découvrir cette tradition
suisse. Le conseiller Robert Cramer était de la partie.
10
«Formidable, la rapidité avec laquelle on rencontre des
personnes», «ce que je trouve extraordinaire, c’est la qualité
des gens que je rencontre», «super, grâce à la Bourse, je
me suis fait de nouveaux copains», «ne changez rien», voici
le type de remarque que l’on pouvait entendre lors des deux
dernières éditions de l’Apéritif de la Bourse d’Echanges
Linguistiques aux mois de mai et novembre 2005. Plus de
100 participants de nationalités différentes étaient réunies
lors de ces deux soirées : des jeunes actifs, des personnes
du troisième âge, des ambassadeurs, des chômeurs, des
étudiants, des expatriés se sont mélangés dans un véritable
esprit de partage et de convivialité. Certains ont trouvé dans
le lot un nouveau partenaire linguistique. Tous sont repartis
heureux se réjouissant déjà de la prochaine rencontre.
LA FÊTE DE L’ESCALADE, DÉCEMBRE 2005
Devenue traditionnelle, la Fête de l’Escalade pour
nouveaux arrivants a, comme chaque année, attiré
les foules sur le site de la Pastorale. Accueillis aux
rythmes de la compagnie des fifres et tambours, les
internationaux ont pu admirer le costume des différents
personnages de la compagnie 1602. Par la suite, le récit
contemporain de Gérard Fatio sur l’événement le plus
traditionnel de Genève a autant enchanté les convives
que les autorités genevoises, fédérales et internationales
présentes (Pierre François Unger, président du Grand
Conseil, Sergei Ordzhonikidze, directeur général de
l’Office des Nations Unies à Genève et Blaise Godet,
ambassadeur, représentant permanent de la Suisse
auprès de l’Office des Nations Unies et des autres
organisations internationales). Chaque convive est parti
avec une marmite en chocolat et plein de souvenirs.
11
LE CERN, FEVRIER 2005
Véritable joyau de la Genève internationale, le CERN vaut
le détour. Les genevois n’en sont peut-être pas toujours
conscients, mais pour un nouvel arrivant la visite du CERN est
une étape à ne pas manquer. Le succès fut donc au rendezvous et la limite de 100 personnes vite atteinte pour cette
visite qui permit aux participants de pénétrer le monde de la
science, de descendre dans les cavernes à la découverte
de l’expérience d’Atlas et enfin d’avoir l’impression, même si
ce n’est qu’un instant, de comprendre le fonctionnement des
particules.
EXCURSION A LAUSANNE, JUIN 2004
C’est en voisin qu’un grand nombre de participants se sont rendus à Lausanne dans le but
d’explorer sa vieille ville et sa fameuse cathédrale gothique du XVIIIème siecle. Ils ont découvert
le Tribunal fédéral dans lequel ils se sont entretenus avec son président. Enfin, ils ont gagné la
très belle villa Mon-Repos afin de partager un déjeuner buffet en compagnie de la conseillère
municipale de la Ville de Lausanne Sylvia Zamora .
SERONO, MARS 2006
Entreprise de biotechnologie mondialement connue, Serono est le leader
mondial pour la lutte contre l’infertilité et détient de fortes positions en
neurologie ainsi que dans le métabolisme de la croissance. Environ trente
projets sont actuellement en développement dont l’oncologie.
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FORUM DE LA RENTREE, SEPTEMBRE 2005
Une certaine agitation règne sous la tente du CAGI à la
Pastorale. Une soixantaine de femmes s’activent par groupe
de trois à quatre. Mais pourquoi tant d’agitation en cette belle
matinée ? Les membres du Cercle préparent leur stand. C’est
aujourd’hui qu’elles ont invité l’ensemble des conjoints de
diplomates à une présentation de leur programme 2005-06.
UNIVERSITE DE GENEVE, MARS 2004
La visite du nouveau bâtiment Uni-Mail a suscité un grand
intérêt auprès des participants du Cercle. Ils ont été reçus
chaleureusement par la professeur André Hurst, recteur de
l’Université, et par le docteur Stéphane Berthet, secrétaire
général. Ces derniers leur ont expliqué dans un premier
temps l’histoire de l’Université de Genève fondée en 1559
par Jean Calvin, puis les raisons de la reconnaissance
mondiale dont bénéficie à ce-jour cette dernière: elle figure
parmi les douze meilleures universités européennes au
niveau de la recherche. Ouverte sur le monde, elle accueille
15’000 étudiants dont 40% sont des étrangers de 140
nationalités différentes.
LA VILLA DU PARC DE LA GRANGE ET SA ROSERAIE,
JUIN 2005
Haut lieu du patrimoine genevois, la Villa la Grange et
sa magnifique roseraie ont accueilli les participants du
CGCD pour la dernière réunion de la saison 2004 - 2005.
Guidés par Philippe Beuchat, conseiller en conservation du
patrimoine achitectural de la Ville de Genève et par Luc-Eric
Revillod, adjoint du directeur du Service des espaces verts
et de l’environnement, les convives ont pu visiter tant la villa
et sa superbe bibliothèque que la roseraie et son fameux
concours international de la Rose. A l’issue de la visite, le
maire de la Ville de Genève, Manuel Tornare, s’adressa aux
participants du CGCD afin de leur souhaiter la bienvenue.
Le représentant permanent de la Suisse près l’ONU, Blaise
Godet, et le président de la Fondation pour Genève, Guillaume
Pictet sont fidèles au rendez-vous de ces dames, qu’ils ne
manquent pas d’accueillir d’une part et de remercier d’autre
part. A la fin de la journée, la plupart des invitées repartent la
mine réjouie d’avoir découvert une activité à leur attention et de
plus animée par de sympathiques autochtones ! A peine rentrée
chez elles que les voilà déjà invitées à l’une des grandes
réunions organisées par Marlène Borel et Béatrice Luscher.
12
LA MATERNITE DE GENEVE, MARS 2005
70 membres ont répondu présent à l’invitation des
Hôpitaux universitaires de Genève. Accueillies par le
conseiller d’Etat, Pierre-François Unger, et guidées par le
professeur Dubuisson, nos participantes ont pu apprécier
et comprendre comment fonctionnent les différents services
de la Maternité à Genève.
Avec près de 4000 accouchements par mois, la maternité
de Genève fut la première de Suisse à disposer des
équipements de soins intensifs pour la maman et le bébé.
HOTEL DE VILLE ET SALLE DE L’ALABAMA ,
OCTOBRE 2005
Une centaine d’anciens et nouveaux membres du CGCD ont
été accueillis par la présidente du Conseil d’Etat, Martine
Brunschwig Graf, pour une visite de l’hôtel de ville et de la
salle de l’Alabama. Les participantes purent assister quelques
instants à une séance extraordinaire du Grand Conseil, lors de
laquelle sa présidente Françoise de Tassigny n’a pas manqué
de leur souhaiter la bienvenue et de remercier la Fondation
pour Genève pour le travail qu’elle mène.
13
LITTERATURE
Lucile Charguéraud, Caroline
Freymond
Partager le plaisir de la lecture en en
découvrant des auteurs du monde
entier et en discutant de sujets variés.
TABLES RONDES
Françoise de Mestral, Florence
Notter
Déjeuners-débats en français
et en anglais autour de sujets
d’actualités.
CONVERSATION FRANÇAISE
Lilian Chavan, Laurence d’Hespel,
Christine Delalande, Véronique Walter
Se familiariser avec la langue française
quelle que soit la langue maternelle.
-&4(3061&4 %*/5²3&54
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BIJOUX
Marta Dusonchet, Evelyne de Gorski, Kristina
Wavre
Le monde fascinant de la haute joaillerie,
des pierres précieuses et des montres
sophistiquées avec la participation du Musée
d’Art et d’Histoire, de Cartier, de Vacheron
Constantin, de Rolex ou encore d’Audemars
Piguet au Brassus.
PATRIMOINE ET DECOUVERTES
JARDINS DU MONDE
Minta Collins, Maya Marchand, Jill Rochat, Cordula Weber
Visites de jardins exceptionnels dans la campagne genevoise
et vaudoise à l’automne et au printemps. Conférences en
hiver.
MUSIQUE
Anne Mathieson, Nicole Plojoux, Odile RosséDemierre, Christine de Tilière
Rencontres en début d’après-midi autour de
différentes facettes de la vie musicale.
Marie-Christine Knopfli, Isabelle de Planta,
Marie-Claire Vozzi-Cramer
Visites des lieux d’hier et d’aujourd’hui qui font
la variété du patrimoine architectural et culturel
de notre région : mairies, églises, châteaux et
demeures privées.
BICYCLETTE
Marlène Borel, Béatrice Luscher
Balades à bicyclette à la découverte
d’itinéraires dans la campagne genevoise.
FLEURS
Marie Firmenich, Cordelia Gevers, Michele Borgstedt,
Isabelle Moser
L’art de personnaliser ses bouquets, ses décorations
de table avec fleurs et feuillages de saison.
PHOTOGRAPHIE
Francine Dugerdil, Mary Marcombes,
Véronique Rochette
Ateliers de photos de la conceptualisation
au tirage, visites et initiation à la
composition de l’image.
TRAVAUX D’AIGUILLE
Brigitte Lescure
Rencontres chaleureuses en tirant
l’aiguille.
BISTROTS
Noelle del Drago, France Majoie-Le Lous,
Catherine Stackelberg
Déjeuner avec de « joyeuses fourchettes »
dans des bistrots branchés.
BRIGDE
Leila d’Afghanistan, Francine Courvoisier,
Noëlle Gäre, Pari Tempia
Rencontres amicales autour de parties de
bridge.
14
CONFERENCES
Marlène Borel, Anita Lamprecht
Réunions autour d’un conférencier et
d’un sujet d’actualité.
PEINTURE DECORATIVE OU
SUR PORCELAINE
Véronique Testard, Cornelia
Castan, Brigitte Lescure
Collage, peinture sur bois et
métal, création d’objets de
décoration, visites de musées
et de galeries se consacrant à
cet art.
PROMENADES
Sylvie van Berchem, Irène de
Escoriaza, Tania Grand d’Hauteville,
Laurence d’Hespel, Marie-Christine
Knoepfli, Cécile Perrelet, Anne SpiessWagnière, Arlène Weekes.
Découverte de sentiers de charme
dans la campagne environnante.
MERES ET ENFANTS
Muriel Delaye, Catherine Haccius, Zoré Stenbolt
Ce groupe propose des activités pour les mères avec ou sans leurs
enfants.
15
MUSEES ET EXPOSITIONS
Noëlle del Drago, Francine Dugerdil,
Lydie de la Rochefoucauld, Vérène
Nicollier
Visite de musées et d’expositions
temporaires commentées par des
guides.
LE PALAIS DES NATIONS, DECEMBRE 2005
Une quinzaine de conjoints furent conviées par le directeur général de l’ONU à une découverte des
joyaux architecturaux du Palais des Nations, siège de l’Office des Nations Unies à Genève. Elles
ne regrettèrent pas le déplacement, qui leur permit de revoir le fonctionnement du système des
Nations Unies par le biais des salles du Conseil et de l’Assemblée générale, de visiter les expositions
permanente et temporaire du Palais et de s’entretenir, avec quelques uns des hauts-fonctionnaires,
qui y travaillent sur les défis et les menaces de l’organisation.
VISITE DE L’USINE CARAN D’ACHE, OCTOBRE 2004
Suite à l’invitation de Christiane Hubscher, épouse du Directeur général de Caran d’Ache,
les Multi.Rencontres ont pu visiter en VIP ce fleuron des entreprises suisses d’instruments
d’écriture et d’accessoires de bureau. La visite a été suivie d’un rafraichissement dans les
bureaux de Caran d’Ache.
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LA CHOCOLATERIE, MARS 2006
Les participants ont pu visiter la chocolaterie Gilles
Desplanches et assister à la fabrication du chocolat. A ce jour,
la petite boulangerie-pâtisserie d’Hermance est devenue une
véritable entreprise utilisant les techniques les plus modernes
sans pour autant porter atteinte au caractère traditionnel de la
fabrication du chocolat. Durant la visite chacun a pu s’essayer à
produire son propre lapin de Pâques. Redoublant d’imagination
quant aux couleurs de ce dernier, le résultat fut des plus
stupéfiants.
CONFERENCE SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE,
NOVEMBRE 2004
Paul Polmann a convié les participants des Multi.Rencontres
et leur conjoint à une visite de Procter & Gamble suivie d’une
conférence sur l’élaboration des stratégies de vente de produit
et de service. Les participants ont pu ainsi comprendre et tester
les différents outils permettant d’identifier les nombreux besoins
que peuvent avoir les clients d’une entreprise comme Procter &
Gamble.
VISITE DE L’HOTEL DE VILLE, OCTOBRE 2005
Au tour du groupe des Multi.Rencontres d’être accueilli à l’Hôtel
de Ville avec un programme un peu différent de celui du CGCD.
La rencontre, à laquelle une trentaine de participantes ont
assisté, a débuté avec une visite le matin de la maison Tavel
par son Conservateur, suivie d’un déjeuner chez une habitante
de la Vieille ville, et enfin d’une visite de l’Hôtel de Ville.
16
VISITE DU SIEGE EUROPEEN DE REUTERS, MAI 2005
Christopher et Eva Hagman ont accueilli une trentaine de
membres du groupe, avec leur conjoint, pour une visite
exceptionnelle du siège européen de Reuters. Après
quelques mots de bienvenue, Christopher Hagman laissa
la parole à l’un de ses proches collaborateurs pour une
présentation passionnante de l’activité de Reuters qui
permit aux uns et aux autres de mieux comprendre le
fonctionnement et les enjeu de la multinationale.
DEJEUNER CHEZ FRANÇOISE DEMOLE,
SEPTEMBRE 2005
Cette première rencontre autour d’un déjeuner a été
l’occasion pour les participantes de se revoir après la pause
estival. Françoise Demole a également saisi l’occasion
de cette première rencontre pour présenter les nouveaux
membres venus rejoindre le comité ainsi que le programme
de la saison 2005-2006. Le conseiller d’Etat Carlo Lamprecht
a adressé quelques mots rappelant l’attachement de Genève
à sa communauté internationale du secteur privé.
WORLD ECONOMIC FORUM, NOVEMBRE 2005
Organisée par Hilde Schwab, cette troisième rencontre s’est
déroulée au World Economic Forum en présence d’une
vingtaine de participantes accompagnées de leur conjoint.
Après un cocktail de bienvenue, les participants étaient
invités à passer à table pour une conférence introductive sur
les objectifs de développement donnée par le professeur
Klaus Schwab. Ensuite, chaque table était invitée à
prolonger la discussion animée par un membre du WEF.
JOURNEE MONDIALE DE LA FEMME AU BIT, MARS 2005
Une trentaine de participantes décidèrent de célébrer cette
journée au BIT. Un déjeuner fut organisé à la cafétéria,
avec la présence à chaque table d’un haut-représentant
de l’organisation. Une manière conviviale de découvrir
l’activité de cette organisation. A la fin du déjeuner, Juan
Somavia (directeur général du BIT) reçut le groupe dans un
salon privé pour une photo-souvenir de cette journée. La
Journée se termina par une conférence-débat, donnée par
Claire Denis, célèbre réalisatrice française et par Pamela
Rooks, productrice indienne sur le thème « les femmes et le
cinéma».
17
VISITE DES COULISSES DU GRAND THEATRE, JANVIER
2005
Par une matinée ensoleillée de janvier, une vingtaine de
participantes étaient au rendez-vous pour visiter les coulisses
du Grand théâtre de Genève. Guidées par un passionnant
orateur, les participantes ont eu le privilège de découvrir
l’histoire mouvementée de cette institution, depuis son
inauguration en 1876 à sa rénovation complète en 1995
et d’admirer l’envers du décor d’une des plus importantes
institutions culturelles de Suisse romande. La visite fut suivie
d’un déjeuner au premier étage du Restaurant de la Maison des
Arts du Grütli. Ce cadre culturel au décor original conclut cette
visite qui fut fort appréciée de toutes.
MUSEE BARBIER-MÜLLER, AVRIL 2006
Jean Paul Barbier-Mueller a fait l’honneur de consacrer
une après-midi au groupe des Multi.Rencontres afin de lui
présenter son musée. Fondé en 1977, le musée BarbierMueller est installé au coeur de la Vieille-Ville de Genève. Il
abrite la collection privée la plus importante du monde d’Arts
de l’Antiquité, de l’Afrique, de l’Asie et de l’Océanie. Parmi
les milliers de pièces, nombre d’entre elles sont considérées
comme des chefs d’oeuvre incontournables.
L’IMPRIMERIE ATAR ROTO PRESSE, JANVIER 2006
Cette imprimerie, créée en 1896 par la famille Perrot, est
toujours aujourd’hui aux mains de cette même famille,
représentée par Jean-François Perrot, Directeur général. Atar
Roto Presse est l’une des imprimeries les plus modernes de
Suisse grâce à son souci constant de maintenir son parc de
machines à la pointe de la technologie.
A travers la visite guidée des différents ateliers d’impression
(rotative, impression numérique), de pliage et découpage,
d’agrafage et de collage, nos invitées ont pu se rendre compte
de l’évolution extraordinaire des techniques, et notamment de
la révolution qu’a apporté dans ce domaine la technologie du
numérique.
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Parallèlement à ses programmes d’accueil, la Fondation
pour Genève poursuit son programme de partenariats.
L’idée reste fondamentalement la même : multiplier les
ponts entre deux mondes qui ont trop souvent tendance à
s’ignorer. La méthode, elle, a mûri au fil des expériences
passées.
Les partenariats développés par la Fondation pour
Genève à l’occasion de Geneva 2000 et des Journées
Portes Ouvertes de l’ONU en 2001 ont confirmé à quel
point les événements dits «culturels» de la Genève
internationale sont d’excellents prétextes pour établir
des passerelles entre experts internationaux, genevois
implantés, pouvoirs publics et décideurs privés, et ce au
profit de relations à long terme.
Néanmoins, ces deux événements ont également montré
les limites de la Fondation pour Genève. Comme le
rappelle régulièrement notre président, Guillaume Pictet,
la Fondation pour Genève ne doit pas agir comme
organisateur ou coordinateur mais comme initiateur ou
partenaire d’événements qui concourrent à la réputation
internationale et humaniste de Genève. Son rôle est d’être
un «catalyseur d’énergies» et un «facilitateur».
-FÒNFBOOJWFSTBJSFEV$&3/
C’est dans cet esprit qu’en 2004, la Fondation initie un
partenariat entre les équipes du 50ème anniversaire du
CERN et celles des Fêtes de Genève. Physiciens du
CERN et artificiers genevois réalisent ainsi ensemble,
avec le soutien de donateurs privés, le feu d’ouverture des
Fêtes de Genève sur le thème « la création de l’univers
18
et son fameux Big-Bang ». Une manière plus qu’originale
d’expliquer à la population genevoise les découvertes du
CERN ! Une nouvelle fois, Genève fait parler d’elle sur la
scène internationale.
Plus important encore, on retiendra de ce partenariat
entre Genève Tourisme, les autorités, le CERN et les
entreprises engagées: l’apprentissage par la collaboration
des réalités de chacun, la découverte d’intérêts communs
et l’instauration dans la durée de nouvelles relations tant
professionnelles qu’amicales.
-FÒNFBOOJWFSTBJSFEFT/BUJPOT6OJFT
De même, la Fondation pour Genève saisit l’opportunité
du 60ème anniversaire des Nations Unies en 2005 pour
initier de nouvelles synergies entre l’ONUG, les autorités,
les milieux académiques, le secteur privé et la société
civile genevoise.
Dès janvier 2004, elle s’associe donc avec l’Office
des Nations Unies à Genève pour développer un
concept évenementiel visant, d’une part, à mieux faire
comprendre à la population les valeurs et les objectifs
de développement des Nations Unies, d’autre part, à
renforcer l’engagement de la Suisse au sein du Forum
des Nations Unies.
A l’heure des grands défis et des discussions sur la
réforme, il s’agit pour l’ONU de sortir de ses murs pour
aller à la rencontre de la population. La charte des Nations
Unies ne commencent-elles pas par ses mots «Nous, les
peuples ....» ?
2005, marque aussi la première échéance du suivi du
Sommet du Millénaire, lors duquel tous les Etats membres
de l’ONU décidèrent d’engager le XXIème siècle sous de
bons auspices et se mirent d’accord sur les huits objectifs
essentiels à atteindre d’ici à 2015.
Comme le dit admirablement bien le Secrétaire général
des Nations Unies, Kofi Annan: «Nous aurons le temps
d’atteindre les objectifs, à l’échelle du monde entier et
dans la plupart, sinon la totalité, des pays, mais seulement
si nous rompons avec la routine. Cela ne se fera pas en
un jour ...Il faut du temps pour former des enseignants,
des infirmiers et des ingénieurs, pour construire des
routes, des écoles et des hôpitaux, pour créer de petites
entreprises et de grandes sociétés qui créent à leur tour
des emplois et des revenus. C’est pourquoi nous devons
commencer tout de suite. Dans les quelques années qui
viennent, nous devrons faire mieux que doubler l’aide
au développement dans le monde, sinon il n’y aura pas
moyen d’atteindre les objectifs».
Quatres manifestations sont imaginées par le comité
préparatoire du 60ème des Nations Unies, coordonné par
la directrice du Service de l’information, Marie Heuzé, et
auquel participe Tatjana Daranyi:
- un événement phare sous forme d’un grand concert
populaire destiné à sensibiliser la population à l’échelle
internationale.
- un séminaire de haut niveau à l’occasion de l’Année
internationale du Microcrédit.
- un colloque réunissant lauréats du Prix Nobel, hautsfonctionnaires de l’ONU, professeurs et étudiants sur le
thème de la réforme des Nations Unies.
19
- une exposition sur le quai Wilson à l’attention de la
population locale et des visiteurs de passage illustrant les
huits objectifs de développement du Millénaire.
Une fois les objectifs fixés, les publics cibles déterminés,
la nature des événements et les budgets définis, la
Fondation pour Genève s’est appliquée à jouer son rôle
de facilitateur, soit à aider l’Office des Nations Unies à
Genève à identifier les bons partenaires, à les mobiliser
et lorsque nécessaire à accompagner l’organisation
proprement dite de l’événement ou à apporter un soutien
financier.
-FTBVUSFTTPVUJFOT
La Fondation pour Genève ne fait bien sûr pas qu’initier
des événements. Elle n’hésite pas, dans la mesure de
ses moyens, à s’associer à des partenariats lancés
par d’autres. Une manière pour elle d’encourager cette
nouvelle forme de collaboration entre gouvernements,
secteur privé et société civile qui va bien au-delà de
Genève mais dont Genève est à ses yeux l’écrin naturel.
Les chapitres suivants rendent compte des événements
que la Fondation pour Genève a initiés ou soutenus au
cours de ces deux dernières années.
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CONCERT «UNITED AGAINST MALARIA», OCTOBRE 2005
L’ONU, la Fondation pour Genève, la banque Pictet et la
TSR ont décidé de joindre leurs forces à celles de Youssou
N’Dour, artiste sénégalais très engagé dans la lutte contre le
paludisme, pour organiser et promouvoir un concert réunissant
une pléiade d’artistes représentatifs des différentes régions
culturelles du monde, dans le but d’appuyer à Genève
l’excellent travail mené pour éradiquer cette maladie qui
tue rien qu’en Afrique un enfant toutes les trente secondes.
L’universalité ainsi représentée a apporté son concours et ses
talents à la lutte contre ce terrible fléau.
Au total, 8’000 personnes - venues de tous les horizons
et représentatifs tant de la population locale que de la
communauté internationale - ont assisté le 8 octobre à l’Arena
de Genève au concert «United Against Malaria». Un moment
exceptionnel et fort en émotions de par la qualité des artistes
présents, la scénographie et l’ovation faite à Kofi Annan,
suite à ses mots «you are the united nations». Par ailleurs,
selon la volonté exprimée le soir du concert par Kofi Annan
de créer un mouvement mondial contre le paludisme depuis
Genève - « It is not an event, it is a movement » - et grâce
à un partenariat avec l’UER, plus de 80 à 100 millions de
personnes dans le monde ont vécu en différé ce moment. La
DIPLOMATE D’UN JOUR, SEPTEMBRE 2005
Fondation a contribué ainsi à sensibiliser les uns et les autres
La Fondation pour Genève a participé à l’animation du site de à l’existence du paludisme, mettre en avant les solutions qui
la Pastorale en proposant aux genevois un parcours à travers existent aujourd’hui pour éradiquer le paludisme ainsi que les
8 panneaux explicatifs sur le rôle de la Genève internationale structures, présentes à Genève, qui s’en occupent, et enfin
et ses bienfaits pour Genève, pour la Suisse et pour le monde. lancer un appel d’envergure internationale depuis Genève pour
Ce dimanche 27 septembre 2005, ce ne sont pas moins
mobiliser gouvernements, secteur privé et société civile à lutter
de 10’000 personnes - en majorité des genevois - qui ont
ensemble contre le paludisme. Ce concert n’aurait pu avoir lieu
déambulé dans le quartier des organisations internationales
sans le soutien exceptionnel de la Banque Pictet, à l’occasion
dans le but de comprendre la Genève internationale et le travail de son bicentenaire.
de ses principaux acteurs. Munis d’un passeport préparé par
Par ailleurs, la recette des billets vendus a permis l’achat
la Chancellerie de l’Etat de Genève et d’un plan piéton réalisé
de 50’000 moustiquaires qui ont été distribuées en
par la Ville de Genève, les promeneurs ont été invités à faire
Tanzanie et au Sénégal. Parallèlement, l’ONU a organisé
une halte sur les sites de la Pastorale, de la Croix-Rouge et du
Palais des Nations, où des animations à la fois pédagogiques du 8 au 12 mai 2006, en collaboration avec la National
Association of Black journalist, un voyage de presse en
et ludiques étaient organisées par chacun des partenaires
Tanzanie afin de présenter l’ensemble de la problématique
du paludisme aux médias internationaux.
EXPOSITION «NOUS LES PEUPLES: FAMILLES ET
DÉVELOPPEMENT» SEPTEMBRE - NOVEMBRE 2005
La Fondation pour Genève a apporté son soutien à l’ONU
aux côtés de la Ville de Genève, de la Loterie romande, du
Centre d’Accueil - Genève Internationale et de la Fondation
Wilsdorf pour la tenue d’une exposition de photos sur le quai
Wilson dans le but d’illustrer les objectifs de développement
du Millénaire et d’inviter à une réflexion sur les richesses
culturelles. Trois mois durant les Genevois ont pu observer
la suprenante diversité culturelle qui compose la famille
humaine à travers les 180 portraits de familles captés par le
photographe Uwe Ommer.
20
SYMPOSIUM DE GENÈVE: «INVESTIR LE CAPITAL PRIVÉ
DANS LA MICROFINANCE», OCTOBRE 2005
Le colloque - initié par la Fondation pour Genève et organisé
par le CASIN et la Fondation Genève Place Financière - a
réuni plus de deux cents participants pour une rencontre entre
experts publics et privés de l’investissement, de la gestion
de fonds de placement et de la microfinance. Le secrétaire
général des Nations Unies, Kofi Annan, était présent, de
même que Stanley Fischer, ancien directeur général adjoint du
Fonds monétaire international et Ivan Pictet, président de la
Fondation Genève Place Financière. Le but de ce symposium
a été d’améliorer la connaissance de la microfinance et de ses
subtilités auprès des intermédiaires financiers.
FORUM «QUEL AVENIR POUR LES NATIONS UNIES?»
OCTOBRE 2005
La Fondation pour Genève a soutenu l’organisation de ce
forum qui a eu lieu en deux parties:
- La journée à HEI sous la forme de 3 minis-colloques (sécurité,
développement, droits de l’homme), suivis d’une assemblée
pleinière animée conjointement par des professeurs d’HEI et
des experts issus pour la plupart du comité consultatif constitué
par Kofi Annan sur la réforme des Nations Unies.
- Le soir à l’Université de Genève avec une table-ronde
publique animée par Sashi Tarror, secrétaire général adjoint
des Nations Unies à la communication et à l’information.
Trois grands orateurs ont participé au débat: Bernard
Kouchner, ancien ministre français de la Santé et ancien
représentant spécial du Secrétaire général des Nations
Unies au Kosovo, le professeur Georges Abi-Saab, membre
de l’Organe d’appel de l’OMC, et Nafis Sadik, ancienne
directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour la
population,envoyée spéciale du Secrétaire général des
Nations Unies pour le VIH/Sida en Asie.
21
GENEVA COLLOQUIUM ON CONSOLIDATION OF
INVESTMENT ARBITRATIONS
LE GIMUN
"6 53&4
Simulation d’une Assemblée générale de l’ONU au Palais des
Nations, le GIMUN offre à une centaine d’étudiants choisis
dans les universités du monde entier l’occasion de goûter aux
métiers de la négociation diplomatique.
Organisé par un groupe d’étudiants d’IUHEI, le GIMUN est
soutenu par la Fondation pour Genève depuis 2003. Les
autres partenaires du GIMUN sont l’Institut HEI, la faculté des
sciences économiques et sociales de l’Université de Genève, la
Fédération mondiale des associations pour les Nations Unies,
l’IUED, l’école de traduction et d’interprétation de l’Université de
Genève, la Fondation suisse d’Etudes, la banque Pictet et enfin
la Fondation Karl Popper.
Les mécanismes d’arbitrage prennent de plus en plus
d’importance face au développement économique, parfois
trop rapide, de pays dits en développement. Si la récente
crise financière en Argentine a mis en lumière la fragilité des
rapports entre investisseurs étrangers et gouvernements, elle a
été également l’occasion de nombreux règlements et a permis
de développer de nouvelles procédures et outils d’arbitrage.
Soucieux de maintenir la position d’excellence de Genève
en terme d’arbitrage, les professeurs et praticiens Gabrielle
Kaufmann-Kohler et Laurence Boisson de Chazournes ont
invité au mois d’avril de cette année une quarantaine de
spécialistes de l’arbitrage international pour une journée de
réflexion sur les outils de gestion à mettre en place aujourd’hui
pour répondre d’une manière efficace à l’apparition de
nouveaux types de conflit.
La Fondation pour Genève a souhaité encourager cette initiative
en s’associant au partenariat établi par l’Université de Genève.
&7&/&.&/54
UN HOMMAGE A SERGIO VIEIRO DI MELLO
Une année déjà que le haut-commissaire des droits de
l’homme nous a quittés.
En hommage à cet homme exceptionnel, le Secrétaire
général des Nations Unies, le Haut-commissariat des Droits
de l’homme et l’ensemble du système onusien ainsi que les
autorités suisses et genevoises et la Fondation pour Genève
ont souhaité rendre hommage à cet homme exceptionnel.
Un concert public a ainsi été donné au mois de juillet 2004
au Victoria Hall par le chanteur brésilien Gilberto Gill.
LE 50EME ANNIVERSAIRE DU CERN
« Au commencement des temps, l’univers fut créé. C’était
il y a 13 milliards et 700 millions d’années avant que le
CERN ne se penche sur le mystère de cette création». À
l’occasion de son 50ème anniversaire, le CERN et Genève
Tourisme, en partenariat avec la Fondation pour Genève, la
Fondation Genève Place Financière, la banque Mirabaud
et l’Agence Swiss Life, a proposé aux Genevois d’assister à
la création de l’Univers... en feu d’artifice. Le 30 juillet 2004,
les Fêtes de Genève ont ainsi été inaugurées par un grand
feu pyromélodique ayant pour trame le Big Bang. Le feu
d’artifice a été commenté par Rolf Landua qui a expliqué les
différentes étapes de la formation de l’univers. Par ailleurs,
afin que les diverses personnalités invitées puissent
suivre dans des conditions optimales la retranscription
pyromélodique du Big Bang, une tribune officielle avait été
mise en place en bord de lac.
22
LE GENEVA OPERA POOL
La Fondation pour Genève n’a pas manqué d’apporter
son soutien aux éditions 2004 et 2006 du GOP, une
manifestation culturelle organisée conjointement par les
autorités fédérales et genevoises et le Grand Théâtre de
Genève à l’attention des hauts-représentants de la Genève
internationale.
LE FESTIVAL INTERNATIONAL DES MEDIAS
Bilan exceptionnel pour la cuvée 2005 du Festival
International Médias Nord Sud. Les neuf colloques
proposés, les deux soirées débat, ainsi que la projection
des 35 documentaires ont remporté un grand succès auprès
des festivaliers. Le moment fort de cette 21e édition a été
sans conteste la soirée officielle, diffusée en direct sur TV5,
qui a eu lieu en présence de l’Ambassadeur de Chine en
Suisse et de la Conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey
et à laquelle tout Genève s’était donné rendez-vous. A cette
occasion, le réalisateur chinois Duan Jinchuan s’est vu
remettre, par Nicolas Bideau, président du Jury, le Grand
Prix de Genève pour son documentaire, produit par la
BBC, “Interesting Times – The secret of my success”. Le
journaliste Pierre Haski ainsi que son confrère photographe
Bertrand Meunier ont reçu des mains de Guillaume Pictet le
Prix international des Médias - d’une valeur de CHF 10’000.offert par la Fondation pour Genève pour leur ouvrage
“Le sang de la Chine”. Cette vaste enquête a mis au jour
la contamination par le virus du Sida de près de 300’000
paysans chinois qui avaient donné leur sang dans des
conditions sanitaires exécrables.
La Fondation pour Genève est membre de la Fondation du
festival international des médias depuis sa création en 2003.
23
L’ACCORD
Tous se souviennent de l’initiative lancée en décembre 2003
depuis Genève par des représentants de la société civile
palestinienne et israélienne sous les bons auspices du DFAE
et avec le précieux concours du professeur Alexis Keller. Un
film documentaire a été réalisé entre temps par deux genevois,
Béatrice Guelpa et Nicolas Wadimoff, qui ont choisi de suivre
sur le terrain les acteurs de cette initiative et d’être ainsi témoins
de la démarche de sensibilisation qui a été menée durant
deux ans des deux côtés de la frontière. A l’occasion de la
sortie dans les salles de cinéma suisse de ce documentaire,
Jérôme Koechlin, Antoine Maurice et Alexis Keller ont invité le
public à s’interroger sur la signification de l’Esprit de Genève
aujourd’hui.
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« Ce soir, je suis fier et heureux ! Fier que la Fondation
pour Genève honore de son prix une très grande
personnalité du monde scientifique en la personne du
Professeur Michel Mayor. Enfin une reconnaissance
genevoise, alors que le monde entier l’a déjà distingué».
C’est par ces mots que le président de la Fondation,
Guillaume Pictet, a ouvert la cérémonie de remise de prix
qui a eu lieu le 24 février à Uni Dufour en présence de
nombreux invités, parmi lesquels des personnalités du
monde politique, culturel et économique de Genève.
Mais qui est-il ? Charles Kleiber, secrétaire d’Etat à la
science et à la recherche, donne quelques réponses à
cette question au détour de son discours d’éloge qu’il
conclut par ces mots « Michel Mayor est un homme
heureux ». Pierre Muller, maire de la Ville de Genève
ainsi que Martine Brunschwig Graf, présidente du Conseil
d’Etat de la République et canton de Genève, l’ont
également dit : « C’est un homme qui vit l’extraordinaire
au quotidien, un chercheur, un savant qui prouve une
fois de plus, s’il en était besoin, que Genève, depuis fort
longtemps, c’est-à-dire depuis la création de l’Académie
qui deviendra notre Université, est également une ville de
science».
La recherche astonomique à Genève bénéficie en
effet d’une longue et riche tradition. Créé en 1772 par
l’astronome Jacques André Mallet, l’ Observatoire
de Genève a été dirigé par Michel Mayor de 1998 à
2004. Il constitue avec le Laboratoire d’astronomie de
24
l’Ecole Polytechnique de Lausanne un centre de gravité
pour l’astrophysique en Suisse, dans les domaines de
l’enseignement, de la recherche et des services publics.
Aujourd’hui, les recherches de Michel Mayor ont
largement dépassé nos frontières. Sa découverte
révolutionnaire en 1995 a permis d’identifier la première
exoplanète - «Peg51°b» - en dehors de notre système
solaire. Depuis lors, une soixantaine d’autres ont été
identifiée.
Michel Mayor dit le «Chasseur d’étoiles» a pu s’appuyer
sur son équipe remarquable de l’Observatoire de Genève.
Son nom demeurera dans l’histoire de l’Astrophysique.
De l’antiquité à nos jours, les Hommes n’ont cessé de
scruter les étoiles. De la même manière que Copernic ou
Gallilé, le professeur genevois et son équipe nous apporte
aujourd’hui de nouvelles réponses et nous fait entrevoir
une nouvelle vérité, au-delà de notre système solaire.
Le Prix de la Fondation pour Genève vient s’ajouter aux
multiples distinctions qui ont récompensé le Professeur
Mayor pour ses travaux, notamment le Prix Balzan, la
médaille Albert Einstein et plus récemment les insignes
de Chevalier de la Légion d’honneur. Grâce aux bonnes
idées de la Commission du Prix - chargée de proposer
au Conseil de Fondation des candidats et composée
de Françoise Demole, présidente, Costin van Berchem,
Pierrette Waldvogel et Jérôme Koechlin -Michel Mayor
rejoint ainsi les précédents lauréats du Prix de la
Fondation.
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Conformément à la volonté de Georges-Junod, qui a
légué sa fortune à la Fondation pour Genève, celle-ci
intervient chaque année au profit des personnes âgées
dans le besoin.
Au cours de ces deux dernières années, la commission
du fonds Georges-Junod - Pierrette Waldvogel,
présidente, Costin van Berchem et Françoise Demole
- a ainsi accordé divers dons à des institutions qui
avaient la nécessité de perfectionner leurs installations
ou leurs prestations de services: le Foyer helvétique de
Marseille pour divers aménagements en lien avec la
sécurité des personnes âgées, la Bibliothèque sonore
romande pour des appareils d’écoute pour personnes
âgées malvoyantes, l’association Carte Blanche pour
une aide technique, pratique et sociale ainsi que pour
l’achat d’un véhicule et d’un scooter, l’Association pour
la défense des personnes âgées en établissement pour
du matériel d’information destiné aux EMS, la Maison
de la Tour à Hermance pour le financement de cinq lits
adaptés spécialement pour personnes malades et alitées.
Un don exceptionnel a également été attribué à la maison
de retraite du Prieuré pour l’acquisition de baignoires
balnéothérapeutiques.
Par ailleurs, la commission a souhaité mettre en avant
des actions liées au bien être des personnes âgées tant
en matière de mobilité, de distraction ou de cadre de vie.
Aussi a t-elle effectué des dons en faveur du Foyer de
Jour de Buttini pour offrir une semaine de vacances à des
personnes âgées isolées qui en étaient privées depuis
de longues années, à la Croix-Rouge genevoise pour les
25
activités des «Minibus de l’amitié» (sorties estivales pour
personnes du troisième âges), au Foyer de jour de l’Oasis
afin d’équiper un atelier de photographie ou encore au
Centre Social Protestant en vue de participer aux côtés de
la Fondation Hans Wilsdorf à l’achat d’un minibus.
Le fonds Georges Junod s’est également interessé à des
projets pilotes. Le fonds a ainsi permis à Pro Senectute
d’aménager un appartement dans lequel cinq personnes
âgées vivent aujourd’hui en communauté. Elle a par
ailleurs soutenu les recherches du docteur Reto W.
Kressig qui ont abouti à un nouveau système d’analyse de
marche favorisant la prévention des chutes.
Des dons ont aussi été effectués à l’Espace bénévole de
Neuchâtel, à l’Armée du Salut de Berne, à l’Université
du 3ème âge, à la Policlinique de Gériatrie des HUG, au
CARE ou à Caritas Genève.
Par le biais du Fonds Junod, la Fondation pour Genève
a ainsi pu répondre à des situations d’urgence, améliorer
le cadre de vie de certains aînés suisses et permis le
développement de projets innovateurs qui n’auraient pu
voire le jour sans un apport financier privé.
II. Regard vers le passé:
Qu’avons-nous fait en trente ans?
Tout commence en 1976 lorsqu’un groupe de genevois
- Robert Vieux, Jean-Flavien Lalive, Pierre Sciclounoff,
Marcel Naville, Jean Babel - décident de créer un
organisme privé qui leur permette, ainsi qu’aux
générations futures, d’agir en tant qu’individu en faveur du
rayonnement de Genève tant en Suisse qu’à l’étranger.
Organisation alors totalement bénévole, la Fondation pour
Genève agit par le biais de ses membres. Leur première
idée est de valoriser par un prix honorifique l’engagement
de citoyens ou d’institutions, genevoises ou étrangères,
qui oeuvrent à la réputation de Genève dans le monde,
tant sur le plan culturel, que scientifique, économique ou
philanthropique.
Le Prix de la Fondation pour Genève a été décerné pour
la première fois en 1978 au Directeur général de l’Office
des Nations Unies à Genève (M. Vittorio WinspeareGiucciardi) et pour la dernière fois, en 2005, au professeur
Michel Mayor, astrophysicien dont la découverte de la
première « exoplanète » a eu un retentissement mondial.
En tout, à ce jour, plus d’une dizaine de lauréats ont reçu
ce prix honorifique.
Dès les années 80, de nouveaux membres – Pierre Keller,
Georges-Henri Martin, Costin van Berchem, Françoise
Demole, Pierrette Waldvogel - entrent au Conseil de la
Fondation pour Genève.
En 1982, à son décès, Georges-Junod confie la gestion
de sa fortune à la Fondation pour Genève à charge pour
elle de venir en aide aux personnes âgées. Depuis lors,
le Conseil octroie chaque année près de CHF 500’000.-
26
à des institutions d’ici ou d’ailleurs qui ont pour mission
d’améliorer la vie quotidienne des personnes âgées.
En 1988, Dominique Micheli prend la présidence de la
Fondation pour Genève.
-FTBOOÏFTVOOPVWFMÏMBOQPVS(FOÒWF
Le Mur de Berlin est tombé. Le monde amorce un
tournant. La fin de la guerre froide ouvre de nouveaux
horizons. De nouvelles alliances se créent, de nouveaux
pays émergent. Genève ne peut plus se reposer sur ses
acquis, elle doit prendre conscience de ses atouts et
développer de nouveaux outils si elle veut maintenir sa
position de ville internationale. Elle sait aussi que 20% de
son PNB dépend de son activité extérieure, donc de son
rayonnement.
Lorsque la Fondation Un Avenir pour Genève se constitue
en 1994 à l’initiative d’Yves Oltramare et d’Ivan Pictet,
la Fondation pour Genève ne manque pas de saluer la
création de ce nouvel outil du rayonnement de Genève
qui a pour but de regrouper représentants des autorités et
milieux privés pour développer, au niveau de la réflexion
et de l’action, une dynamique de mise en valeur et de
renforcement des atouts de la Genève internationale et de
son rôle dans la politique extérieure de la Suisse. Robert
Vieux est désigné pour participer au Conseil d’Un Avenir
pour Genève.
la balance sur le plan des coûts ou des infrastructures,
Bonn possède des avantages certains. L’équipe d’Un
Avenir pour Genève, présidée par Arthur Dunkel, s’attelle
à la constitution d’un dossier béton pour Genève. Qualité
de vie, traditions et valeurs, mise à disposition d’un
bâtiment au bord du lac, proximité avec l’ONU et ses
différents centres de compétence, plateforme économique
et sociale dynamique, mise en place de nouvelles
structures pour l’accueil des internationaux et la promotion
de la Genève internationale : Genève fait valoir ses atouts
et obtient en fin de compte le siège de l’OMC.
Un nouvel esprit de partenariat est né entre autorités
et milieux privés concrétisé en 1996 par la création du
Centre d’accueil-Genève internationale et du Club suisse
de la presse.
Comment ne pas rendre hommage ici à celui qui fut le
président d’un Avenir pour Genève. Homme d’ouverture,
Arthur Dunkel a toujours eu foi dans la position unique
de la Suisse et de Genève. Comme il le soulignait luimême, « le miracle de Genève réside dans sa population
étrangère considérable. Cela nous donne une ouverture
sur le monde, un potentiel de connexions et de liens
multiculturels au-delà de la capacité de presque toute
autre région. Ce sont là les véritables atoûts de notre
avenir».
Bonn vient de déposer sa candidature pour l’obtention du
siège de l’Organisation mondiale du Commerce. Genève
va devoir se battre. Inutile d’imaginer qu’elle pourra faire
27
MBGVTJPOBWFDVO"WFOJSQPVS(FOÒWF
Au terme du mandat d’Un Avenir pour Genève en
1997, il parut logique de développer certaines de ses
recommandations sous l’égide de la Fondation pour
Genève.
Non seulement des liens d’amitiés unissaient déjà les
deux fondations, mais les buts et le statut de la Fondation
pour Genève correspondait parfaitement bien à l’évolution
souhaitée d’une organisation privée qui travaillerait
aux côtés des autorités et du Centre d’accueil-Genève
internationale au développement international de Genève.
Ivan Pictet et Yves Oltramare créent, en 1998,
l’Association des Amis de la Fondation pour Genève. Ils
dotent ainsi la Fondation pour Genève d’un secrétariat
- dirigé par Tatjana Daranyi - ainsi que de moyens
lui permettant de développer aux côtés du Prix de la
Fondation pour Genève et de la gestion du Fonds Junod:
- un observatoire pour Genève, qui aurait pour mission de
détecter les changements et les tendances qui influencent
l’avenir économique et social de notre canton et de notre
région;
- des partenariats dans le but de créer de nouvelles
synergies entre institutions internationales et locales
- la poursuite du programme «Genève demain», initié par
un Avenir pour Genève en 1997, soit l’animation d’une
trentaine de groupes représentatifs de différentes facettes
de la vie économique, sociale et culturelle.
Décision est également prise d’un partenariat tripartite –
Confédération, Canton de Genève, Association des Amis
de la Fondation pour Genève - autour du développement
du Centre d’accueil-Genève internationale.
La Fondation pour Genève prend alors un nouveau départ
sous l’impulsion d’Ivan Pictet, Arthur Dunkel, Jean Vodoz,
Yves Oltramare, Françoise Buffat, Françoise Demole,
Costin van Berchem et Pierrette Waldvogel et avec
l’assistance de Tatjana Daranyi et de Sophie Florinetti.
A la fin de l’année 98, une nouvelle génération – Diane
Zoelly, Christiane Steck, Nicolas Peyrot, Jérôme Koechlin
- intègre, sous la présidence d’Ivan Pictet, la Fondation
pour Genève pour aider concrètement à l’accueil et à la
promotion de la Genève internationale.
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• LE PROGRAMME GENEVE DEMAIN
Au mois de novembre 1998, la Fondation pour Genève
organise un colloque dans le but de réunir toutes les
personnes consultées dans le cadre du programme
«Genève demain» autour du thème «Construisons tous
ensemble la Genève de demain».
Une centaine de participants se retrouvent ainsi au Palais
des Nations pour se concerter sur la mise en place de
nouvelles actions et structures afin de faire de Genève,
une ville internationale parmi les plus agréables.
28
L’idée est que chacun peut contribuer, tant par le biais de
sa profession que dans sa vie privée, à améliorer l’accueil,
à apporter sa contribution au développement de la
réflexion sur la Genève internationale ou encore à lancer
des initiatives favorisant une meilleure compréhension
des acteurs et des apports de la Genève internationale
pour la région.
Soucieux de ne pas se confiner à un rôle de «donneur de
leçons» et «d’organisateur de réunions», les membres
de la Fondation pour Genève décident de retrousser euxaussi leurs manches. Quatre axes de travail sont choisis :
- l’accueil des visiteurs de passage
- l’accueil et l’intégration des nouveaux arrivants
- les relations d’amitiés entre la communauté diplomatique
et la société civile locale
- l’identité culturelle de Genève
Il s’agit de mettre en place quelques unes des
suggestions ressorties du colloque.
Diverses actions sont lancées dès 1999 dans le cadre
de l’accueil des visiteurs ou encore de l’identité culturelle
par Françoise Demole et Nicolas Peyrot : des mesures
simples comme une meilleure visibilité de certains
panneaux indicatifs à l’Aéroport et à la gare de Cornavin,
ou plus compliquées comme l’amélioration de l’accueil
des taxis, en particulier lors de grands événements
comme Telecom; des actions telles que l’organisation
d’un voyage culturel à Genève pour la presse étrangère
ou encore la création d’un visuel commun pour une
promotion conjointe de l’offre culturelle de Genève.
Parallèlement, Diane Zoelly et Christiane Steck se
concentrent sur l’accueil et l’intégration des nouveaux
arrivants. Comment venir en aide concrètement à la
mission du Centre d’accueil-Genève internationale,
dont la Fondation pour Genève est membre associé
depuis 1998 ? Quelles sont les attentes et les besoins
des internationaux et de leur famille lorsqu’ils arrivent à
Genève ? Comment faciliter leur intégration ?
Nos diverses programmes, présentés au début de
cette brochure, répondent à ces besoins. Et font, des
participants nos porte-paroles à travers le monde en
véhiculant l’image d’une ville pétillante et chaleureuse où
il fait bon vivre.
Au côté de la Mission permanente de la Suisse et du
Grand Conseil, la Fondation pour Genève participe par
ailleurs au développement de l’idée d’une rencontre
annuelle entre députés genevois et ambassadeurs en
poste à Genève.
La découverte de Genève et de ses environs, un accueil
chaleureux, le partage des valeurs propres à notre région,
il ne faut au fond pas grand-chose pour rendre Genève
agréable et la maintenir ainsi aux premiers rangs des
villes dont l’atout majeur est la qualité de vie.
Fort de ce constat, la Fondation pour Genève décide en
2001 de mettre un terme à l’animation des groupes de
travail de «Genève demain» pour se concentrer sur le
développement des programmes d’accueil initiés par ses
membres.
29
• LES PARTENARIATS
Quels moyens faut-il développer pour mieux faire
comprendre aux politiciens, aux jeunes, aux médias, aux
entreprises, aux institutions, bref, à tout un chacun le rôle
des organisations internationales ? Quel type de synergies
faut-il développer entre les institutions genevoises et
les centres de compétences internationaux présents à
Genève ?
On peut sans hésitation dire que la Fondation pour
Genève aura tout essayé sur ce thème.
Dès 1998, diverses actions sont organisées : des
rencontres entre les employés de la banque Pictet et
ceux du HCR où l’un se découvre à l’autre. Un partenariat
avec la Tribune de Genève autour d’une page «Genève
internationale». Un autre entre les écoles de Genève et
le CICR autour du 50ème anniversaire des conventions
de Genève. Ou encore l’instauration d’un dialogue entre
l’Organisation mondiale de la santé et l’Association des
Médecins de Genève autour des thématiques annuelles
de la Journée mondiale de la santé.
Soucieuse de l’avenir des jeunes, la Fondation
pour Genève initie, par ailleurs, une réflexion sur le
développement des compétences et des qualifications
dans le secteur international suivie d’un débat entre
jeunes, professeurs et institutions internationales sur les
possibilités offertes aujourd’hui aux jeunes pour accéder à
cet environnement international.
Elle s’applique enfin à sensibiliser, comme elle le peut,
nos autorités à la nécessité de se poser régulièrement la
question de nos moyens en terme de sécurité, transport,
logement, qualité de vie et de notre capacité à accueillir
des conférences internationales ainsi que des institutions
étrangères.
Dès 1999, la découverte des événements de la
Genève internationale - réceptions lors de réunions
internationales, journées thématiques, anniversaires,
réunions au Sommet ou encore conférences
internationales exceptionnelles – donne l’idée à Ivan
Pictet de saisir ce type d’occasions pour associer d’une
manière vivante la population à l’agenda international.
La Genève internationale est sans cesse en mouvement.
Juin 1999, le Conseil économique et social tient sa
réunion de segment de haut niveau à Genève. La
Fondation pour Genève organise une retransmission en
direct de la soirée de gala à l’auditorium Arditi. Environ
600 genevois et genevoises y découvrent que l’on fête
aujourd’hui dans le monde depuis Genève le dixième
anniversaire de la déclaration des droits de l’enfant.
Quelques mois plus tard, c’est grâce à Telecom que
Genève fait la une. La Fondation pour Genève invite
quelques experts de l’UIT à l’Ecole d’ingénieurs de
Genève pour un débat avec les étudiants autour de
l’avenir prometteur des télécoms et de leur impact sur le
développement de nos sociétés.
30
En 2000, Genève est désignée pour accueillir la session
extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies
sur le développement social. Evénement rarissime, la
Suisse souhaite tout mettre en œuvre pour démontrer que
son potentiel va bien au-delà de la simple hôtellerie de
conférences. Elle initie ainsi le concept Geneva 2000, soit
l’organisation, en parallèle de la session onusienne et des
travaux des Etats, d’un forum réunissant les réflexions et
les actions des organisations non gouvernementales.
La question de l’adhésion de la Suisse à l’ONU est à
nouveau d’actualité. La Fondation pour Genève s’associe
aux préparatifs de la campagne prévue pour 2002. Elle
organise avec l’Office des Nations Unies un week-end
Portes Ouvertes au Palais des Nations. Malgré les
événements tragiques de 2001, ce ne sont pas moins
de 15’000 visiteurs qui se déplacèrent de toute la Suisse
pour y découvrir les différentes actions menées par l’ONU,
ses agences et les autres organisations internationales.
Soucieuse de « lier la gerbe » entre délégués
gouvernementaux et non gouvernementaux d’une part,
autorités, institutions, secteur privé et population locale
d’autre part, la Confédération confie à la Fondation pour
Genève le soin de fédérer les différentes énergies autour
de la mise en place d’un programme culturel, visant
aussi bien à répondre aux besoins d’accueil des visiteurs
qu’à valoriser nos atouts ou encore à promouvoir auprès
de notre population les valeurs et objectifs des Nations
Unies.
Des actions qui en ce début de millénaire vont bien audelà de la résolution des conflits et des catastrophes
humanitaires. La globalisation n’est alors plus un
débat, mais une réalité dans laquelle le système
multilatéral prend toute son importance. Les objectifs de
développement sont clairs : nous, peuples des Nations
Unies, nous nous engageons à tout mettre en œuvre pour
vaincre la pauvreté, éradiquer les grandes maladies, offrir
un environnement sain, une éducation, un travail, bref, les
conditions-cadres nécessaires au développement culturel,
économique et social de tous. La Suisse, un peu isolée,
ne fait alors ni partie des Nations Unies, ni de l’Union
européenne. Son identité est menacée, sa neutralité fait
de moins en moins sens.
Geneva 2000 donne ainsi l’occasion à la Fondation de
jouer pleinement son rôle à la fois de catalyseur, de
facilitateur et d’interface, dans l’esprit de cette passerelle
qu’elle entend jeter entre la Genève internationale et
locale. Au-delà du succès des événements, l’année 2000
aura été marqué par l’enthousiasme collectif qui s’est
déclenché autour de la Genève internationale et la qualité
des relations qui se sont instaurées entre les différents
intervenants. Comme il a présidé à la naissance du
Comité de la Croix-Rouge et de la Société des Nations,
l’Esprit de Genève semble à nouveau nimber Genève
d’une sérénité constructive.
Les événements tragiques de 2001 ne viennent
qu’accentuer ce constat. Nul ne doute qu’une ombre plane
sur ce début de millénaire, qui paraissait si prometteur.
100 ans exactement après la remise du premier prix nobel
au genevois Henri Dunant. La Fondation pour Genève ne
pouvait y rester insensible.
31
Françoise Buffat et Costin van Berchem décident de
mobiliser les professeurs Pierre Allan et Alexis Keller
autour de l’organisation d’un rencontre internationale sur
le thème de la Paix juste. Au moment où vengeance et
revanche échauffent les esprits, c’est bien à Genève, lieu
de dialogue et de paix, que cette question mérite d’être
discutée !
Deux soirées à l’université de Genève qui resteront
inoubliables grâce à la présence et aux interventions de
l’israélien Yossi Beilin, les professeur Stanley Hoffmann,
David Little, Adam Roberts et Edward Saïd. Un dialogue
sensible qui donna naissance en coulisses à l’initiative de
Genève, dont la signature s’est déroulée en décembre
2003 devant un parterre impressionnant de médias du
monde entier.
En 2002, la Suisse devient membre à part entière des
Nations Unies. Que ce soit par le biais de l’initiative de
Genève, ou d’autres actions prises par le DFAE, la Suisse
s’engage, réinvente sa position d’indépendance et son
rôle de bons offices.
III. Un grand merci à tous!
• L’Association des Amis de la Fondation pour Genève qui
assure les frais de fonctionnement des programmes de la
Fondation pour Genève:
Ivan Pictet, Yves Oltramare et Françoise Demole ainsi
que le Groupement des banquiers privés genevois, la
Fédération des entreprises romandes et Lombard Odier
Darier Hentsch & Cie
• Le Conseil de la Fondation pour Genève:
Guillaume Pictet, président, Françoise Demole, viceprésidente, Costin van Berchem, vice-président,
Ivan Pictet, trésorier, Françoise Buffat, Jérôme Koechlin,
Nicolas Peyrot, Herbert Schmitz, Christiane Steck,
Pierrette Waldvogel, Diane Zoelly.
-BDPOTPMJEBUJPO
• Le Secrétariat de la Fondation pour Genève:
Tatjana Darany, secrétaire générale, assistée par Evelyne
Mazuranic (depuis 2003) et Mathieu Liechti (depuis 2005).
Merci à Marie Galitzine, Mireille Bovy, Sébastien Wagner,
Caroline Louis et Lara Braida pour leur collaboration
ponctuelle au cours des années 2004 et 2005.
En 2002, la Fondation pour Genève s’installe sur le
site de la Pastorale aux côtés du Centre d’accueilGenève internationale, du Club suisse de la Presse
et de Mandat International. Guillaume Pictet prend la
présidence de la Fondation pour Genève.
• Le Réseau d’accueil:
Diane Zoelly, présidente, Olivier Turrettini, vice-président,
Brigitte Crompton, vice-présidente, Stéphane Christen,
Séverine Cohen, Cynthia Delarue, Dominique Dominicé,
Gérard Fatio, Andréas Frizzoni, Mouna Gautier,
Marilynn Geiger, Dagmar Heider Dami, Marinella
Hirsch, Alix Kern, Danièle Lejoindre, Barbara Lévy,
Kasia Marzewski, Ghislaine Meier, Jeanine Muller, Joan
Nussbaum. Béatrice Paterno Castello, Benédicte Pivin,
Patrice Plojoux, Claudine Speckert, Chantal Sulzer.
Fidèle à ses buts originels et aux axes de travail
énoncés en 1998, Guillaume Pictet propose de
concentrer les efforts des membres et du secrétariat
sur la consolidation de certains des programmes de la
Fondation pour Genève.
Les lignes directrices 2002-2005 de la Fondation pour
Genève sont énoncées :
- développer les programmes d’accueil et d’une
manière plus générale son action dans le cadre de la
Pastorale
- poursuivre le développement des partenariats
existants tout en initiant de nouvelles passerelles en
faveur de la tenue à Genève de grands événements
et d’une meilleure connaissance de la Genève
internationale
- remettre le Prix de la Fondation pour Genève
- gérer le fonds Georges-Junod.
Il ne nous reste aujourd’hui plus qu’à réactiver notre
Observatoire pour Genève et nos objectifs seront
atteints!
32
Tatjana Daranyi
Secrétaire générale
Juin 2006
• Le Cercle Genevois-Conjoints de Diplomates:
Daisy Pictet, présidente, Christiane Steck, viceprésidente, Sonia Best, Marlène Borel, Michèle Borgstedt,
Cornelia Castan, Brigitta Caratsch, Lucile Chargueraud,
Lilian Chavan, Minta Collins, Florence Colomb, Francine
Courvoisier, Leyla d’Afghanistan, Christine Delalande,
Françoise de Mestral Christiane Denis, Laurence
d’Hespel, Irène de Escoriaza, Irène Faessler, Evelyne de
Gorski, Lydie de La Rochefoucauld, Isabelle de Planta,
Christine de Tilière, Noëlle del Drago, Muriel Delaye,
Francine Dugerdil, Marta Dusonchet, Anne-Monique
d’Yvoire, Marie Firmenich, Béatrice Franel, Caroline
Freymond, Noëlle Gäre, Cordelia Gevers, Tania Grand
33
d’Hauteville, Catherine Haccius, Claude Homann von
Herimberg, Marie-Christine Knoepfli, Anita Lamprecht,
Brigitte Lescure, Linda Louis, Béatrice Luscher, France
Majoie-Le Lous, Maya Marchand, Mary Marcombes,
Anne Mathieson, Charlotte Moser, Isabelle Moser, Diane
Necker, Vérène Nicollier, Florence Notter, Cécile Perrelet,
Nicole Plojoux, Brigitte Rivoire, Jill Rochat, Véronique
Rochette, Odile Rosse-Demierre, Iran Roethlisberger,
Juliette Rumpf, Nicoletta Schnyder von Wartensee,
Catherine Stackelberg, Zoré Stenbolt, Marie-Christine
Streuli, Pari Tempia, Véronique Testard, Sylvie van
Berchem, Marie-Claire Vozzi-Cramer, Véronique Walter,
Kristina Wavre, Cordula Weber, Arlene Weekes, Dorotha
Zehnder.
• Les Multi.Rencontres:
Françoise Demole, présidente, Ariane Bory, Christina
de Labouchere, Sabine Geissler, Susie Hafner, Anita
Lamprecht, Kim Polman, Hilde Schwab, Pierrette
Waldvogel
• Les institutions et/ou les personnes qui ont accueilli l’un
des groupes de la Fondation pour Genève ou qui nous ont
apporté une aide particulière durant ces deux dernières
années:
La Confédération, la République et canton de Genève,
la Ville de Genève, le Centre d’acceuil-Genève
internationale, le Cern, le Club suisse de la Presse,
Mandat International, l’Aéroport International de Genève,
la Fondation Wilsdorf, Genève Tourisme, la Loterie
romande, la banque Pictet, la Télévision suisse romande,
les Hôpitaux universitaires de Genève, l’Université de
Genève, l’Institut des Hautes études internationales,
Vacheron Constantin, Pictet, de Pury & Turrettini SA,
IMD, la Fondation Genève place financière, Swiss
Life, Richemont, Reuters, Opus One, CSM, Presenz,
l’Office des Nations Unies à Genève et à New York,
l’Organisation mondiale de la santé, le partenariat
Roll Back Malaria, le Fonds global de lutte contre le
paludisme, l’Association des fonctionnaires internationaux
suisses, le Cercle féminin des Nations Unies, Atar Roto
Press, la chocolaterie Gilles Desplanches, l’Organisation
mondiale de météorologie, Christie’s, le Musée BarbierMuller, la Fondation Martin Bodmer, Patek Philippe, la
Société de lecture, le MAMCO, le Musée d’Horlogerie, les
boutique Cartier et Gallopin-benoît de Gorski, le Musée
Conception graphique : Mathieu Liechti, Fondation pour Genève
Impression: Imprimerie Genevoise SA
Crédits photos: Véronique Rochette, FIMNS
© Fondation pour Genève
Domaine «La Pastorale» - 106, route de Ferney - CH 1202 Genève - tél: 022 919 42 00 - fax: 022 919 42 01
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