hôpital louis-h. lafontaine - Institut universitaire en santé mentale de

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hôpital louis-h. lafontaine - Institut universitaire en santé mentale de
HÔPITAL LOUIS-H. LAFONTAINE
RAPPORT ANNUEL
06 07
RAPPORT DU PRÉSIDENT
ET DU DIRECTEUR GÉNÉRAL
La vaste mobilisation qui vise à instituer une nouvelle organisation des soins et services
cliniques constitue, sans contredit, le fait saillant de l’année qui vient de s’écouler. Cette démarche
de réorganisation, amorcée il y a plus de deux ans, vise essentiellement à améliorer l’accès, la
continuité et la qualité des services offerts aux personnes qui présentent un problème de santé
mentale et à leurs proches.
Ainsi, conformément aux orientations déjà adoptées par le conseil d’administration, nos soins et
services seront dorénavant offerts dans sept programmes clientèle et deux mesures de transition
(voir page 2). Pour supporter cette nouvelle organisation de soins et services, nous avons créé
une nouvelle direction, la direction des services cliniques. Ce sont madame Diane Gauthier,
directrice générale adjointe, et Dr J. André Luyet, chef du département de psychiatrie, qui assument
conjointement la gouverne de cette nouvelle direction. Dans ce contexte, nous avons redéfini
les mandats et fonctions de la direction des services professionnels et de la direction des soins
infirmiers. Nous avons également nommé les tandems de cogestionnaires (médicaux et clinicoadministratifs) pour chacun des programmes. Les travaux se sont donc poursuivis toute l’année afin
de préciser les aspects cliniques et administratifs qui permettront d’actualiser, à l’automne 2007,
notre nouvelle organisation.
Bien que ces changements résultent d’une réflexion menée auprès des usagers, des médecins, des
employés et de nos partenaires, ils s’inscrivent également en conformité avec les orientations du
Plan d’action en santé mentale du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec.
En effet, ce dernier s’appuie notamment sur la hiérarchisation des services mettant à contribution
une équipe de première ligne qui sert à la fois de porte d’entrée, de lieu de traitement et de lieu
intégrateur des soins offerts, des services de deuxième ligne qui permettent de résoudre des
problèmes complexes, et des services de troisième ligne qui s’adressent aux personnes présentant
des problèmes très complexes, ou dont la prévalence est très faible. Notre démarche actuelle
visant la mise en place d’une organisation des soins et services cliniques par programmes et d’un
partenariat pour la consolidation des services de santé mentale de première ligne confirme notre
rôle au plan des services spécialisés et surspécialisés dans une approche d’intégration des
trois volets de notre mission de services, d’enseignement, de recherche et d’évaluation.
Nous avons également contribué aux travaux menés par l’Agence de la santé et des services sociaux
de Montréal visant le développement de services de première ligne et l’accès à des services
spécialisés, conformément au Plan d’action en santé mentale. Cette démarche se réalise avec nos
partenaires de l’Est de Montréal, soit les centres de santé et de services sociaux Pointe-de-l’Île,
Lucille-Teasdale et St-Léonard/St-Michel, de même qu’avec l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont.
Depuis quelques années, notre établissement est engagé dans une démarche visant l’obtention
d’une désignation d’institut universitaire réseau de santé mentale, avec nos partenaires. Un comité
de travail, composé notamment des chefs de département de psychiatrie des établissements
concernés et d’un représentant de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, a jeté les
bases d’un projet dont les objectifs consistent à offrir une meilleure prestation de soins et services
aux personnes atteintes de troubles mentaux et de favoriser le développement académique sur la
base d’une collaboration étroite. Les travaux se poursuivent actuellement afin de préciser le modèle
organisationnel requis pour actualiser la mission d’un tel institut universitaire et d’en dégager ainsi
les règles de gouvernance.
Encore une fois cette année, nous avons accordé une grande importance à l’enseignement. En effet,
grâce à la collaboration des médecins et du personnel de l’Hôpital, nous avons accueilli plus de 800
stagiaires, faisant de notre établissement le plus grand centre d’enseignement en santé mentale.
:: Messieurs André Lemieux et Gilles Lépine
Le Centre de recherche Fernand-Seguin de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine a conclu, cette
année, un cycle initié en 2003 avec son plan de développement. La direction a donc produit un
nouveau plan destiné à poursuivre sa progression, notamment par le recrutement de nouveaux
chercheurs.
Au plan de la gestion financière, notre établissement a terminé l’année avec un surplus de
540 522 $, ce qui représente 0,36 % de nos revenus. Une telle performance repose essentiellement
sur le suivi rigoureux du budget, la vigilance des gestionnaires quant au respect du budget qui leur
est attribué et sur la collaboration du personnel et des médecins.
En cours d’année, la population et les diverses instances concernées ont été conviées à participer à
la formation d’un nouveau conseil d’administration et ce, conformément aux dispositions légales
concernant la composition des conseils d’administration des établissements. Notre nouveau conseil
d’administration se compose maintenant de 17 personnes (voir encadré en page 2).
En terminant, nous tenons à souligner le professionnalisme des médecins, dentistes, gestionnaires
et employés de même que leur dévouement envers les personnes qui présentent un problème de
santé mentale et leurs proches. C’est grâce à leur engagement au quotidien que nous pouvons
assurer la qualité de nos services et la réalisation de notre mission.
Le président du conseil d’administration
Gilles Lépine
Le directeur général
André Lemieux
:: LES SERVICES
NOTRE MISSION
En collaboration avec la communauté et les divers établissements
concernés, rendre accessibles des soins et des services spécialisés
et ultra-spécialisés de qualité en santé mentale et, à cette fin,
développer les savoirs pertinents par la recherche et l’évaluation
et les diffuser auprès des usagers, des intervenants et de la
population.
PRIORITÉS 2006-2008
LE CONSEIL D’ADMINISTRATION A RETENU QUATRE PRIORITÉS D’ACTION
POUR LES ANNÉES 2006 À 2008
:: assurer aux usagers, à leurs familles et proches des soins et services accessibles, intégrés
et de qualité correspondant aux valeurs communes d’intervention et de gestion de l’Hôpital Louis-H.
Lafontaine (appropriation du pouvoir par l’usager, ouverture à la communauté et au réseau de santé et
services sociaux, valorisation de la contribution, de la compétence et de la complémentarité de chacun,
meilleures pratiques, leadership et engagement public) ;
:: collaborer à la mise en place du Plan d’action en santé mentale en s’assurant de garder l’usager au centre des
préoccupations ;
:: poursuivre les démarches entreprises visant la mise en place d’un institut universitaire réseau en santé
mentale ;
:: assurer une implication et une participation soutenues des usagers, des proches, des employés et des médecins
dans les changements au sein de l’organisation.
LES MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
LES MEMBRES DU COMITÉ DE DIRECTION
AU 31 MARS 2007
AU 31 MARS 2007
Monsieur Daniel Beauregard :: Docteur Pierre Boyle :: Madame Lise Chagnon
Madame Agathe Champoux :: Monsieur Claude Charbonneau :: Monsieur Michel Clair
Madame Nancy Des Rosiers :: Monsieur François Goyette :: Monsieur André Lemieux
Monsieur Pierre Lepage :: Monsieur Gilles Lépine :: Docteur André J. Luyet
Monsieur Guy Marengère :: Monsieur Alain Métivier :: Madame Sylvie Paparella
Monsieur Louis L. Roquet :: Madame Johanne Vaudry.
Monsieur André Lemieux, directeur général :: Docteur Richard Boyer, directeur
de la recherche par intérim :: Docteur Réal Cloutier, directeur des services
professionnels :: Madame Sylvie Desmarais, directrice des ressources humaines
Madame Diane Gauthier, directrice générale adjointe :: Monsieur Jean Gélinas, directeur
des services administratifs :: Docteur J. André Luyet, chef du département de psychiatrie
Monsieur Jean-Jacques Leclerc, directeur des services de réadaptation et d’hébergement dans la
communauté :: Madame Geneviève Ménard, directrice des soins infirmiers :: Docteur Luc Nicole,
directeur de l’enseignement :: Monsieur Louis Rocheleau, adjoint au directeur général.
Un code d’éthique et de déontologie détermine les devoirs et les obligations de conduite des membres du conseil
d’administration dans leurs différents rapports ayant trait à l’exercice de leurs fonctions. Ce code d’éthique peut
être consulté sur notre site web (www.hlhl.qc.ca). En cours d’année, nous n’avons reçu aucun signalement en
regard de ce code.
LA MISE EN PLACE DE NOTRE NOUVELLE ORGANISATION
DE SOINS ET SERVICES CLINIQUES
L’Hôpital Louis-H. Lafontaine a entrepris, en janvier 2005, de se diriger vers une organisation des soins et
services par programmes spécifiques. Découlant de cette orientation, le conseil d’administration adoptait, en
juin 2005, le Cadre de référence sur l’organisation des soins et services cliniques. En mars 2006, le conseil
d’administration franchissait une autre étape importante en adoptant le document : Les contours des soins
et services cliniques par programmes spécifiques, modèle et structure de gestion. En vertu de cette nouvelle
structure de gestion, la direction des services cliniques a été créée et Mme Diane Gauthier, directrice générale
adjointe, de même que le Dr J. André Luyet, chef du département de psychiatrie ont été nommés, en mai 2006,
co-directeurs de cette nouvelle direction.
Les sept programmes
Programme évaluation et interventions brèves
Programme troubles psychotiques
Programme gérontopsychiatrie
Programme toxicomanie et maladie psychiatrique
Programme troubles anxieux et de l’humeur
Programme troubles de la personnalité
Programme déficience intellectuelle et maladie psychiatrique
Les mesures de transition
Mesure de transition dans la communauté
Mesure de transition des personnes hospitalisées
Un mois plus tard, la direction des services cliniques procédait, pour chacun des programmes, à la sélection des
chefs médicaux et des chefs clinico-administratifs. Ces derniers ont ensuite amorcé les travaux visant à définir
la programmation clinique et les ressources requises pour chaque programme. Pour réaliser leur travail de
programmation clinique, chacun des tandems de cogestionnaires s’est associé un comité de programmation; plus
de 70 personnes ont été engagées dans ces travaux. D’autre part, un nouveau comité, le comité de coordination
des programmes et des disciplines, a été invité à valider les travaux des sept tandems de cogestionnaires et
s’assurer de la cohérence de l’ensemble. Ce comité a été le lieu d’échange privilégié entre les cogestionnaires de
chacun des programmes et les responsables des disciplines, favorisant un ajustement mutuel et le développement d’un
partenariat essentiel à l’implantation des programmes spécifiques dans le respect des responsabilités de chacun.
En cours d’année, notre établissement a également été associé aux travaux visant la mise en place du Plan d’action
en santé mentale du ministère de la Santé et des Services sociaux. En vertu de ce plan, notre établissement est
interpellé notamment pour transférer des ressources humaines et financières aux centres de santé et de services
sociaux. Il doit veiller également à orienter la clientèle qui présente des besoins qui peuvent être comblés par
les équipes en 1re ligne. A cet effet, l’Hôpital planifie la mise en place de deux mesures de transition pour la
clientèle en besoin de services de 1re ligne, soit une organisation de services pour les personnes actuellement
desservies dans les cliniques externes et une autre pour les personnes hospitalisées en attente de ressources
d’hébergement.
Un groupe de travail sur le mouvement des ressources humaines vers les programmes et les mesures de
transition a été créé et il a déposé ses recommandations en janvier 2007. Le 28 mai dernier s’est tenu un Salon
des services cliniques à l’intention du personnel visé par la réorganisation en cours pour qu’il soit en mesure
de faire un choix éclairé quant à leur poste au sein de la direction des services cliniques. Les personnes invitées
au Salon ont pu assister à des conférences ou visiter l’un ou l’autre des kiosques. Environ 250 personnes ont
participé à cette activité.
Suite aux travaux de ce comité, les besoins en locaux furent précisés en vue de regrouper dans les mêmes
lieux les équipes d’un même programme. Nous avons opté pour la localisation des services ambulatoires des
programmes sur le site de l’Hôpital, mais ce scénario ne pourra être réalisé à très court terme.
Parallèlement à ces démarches de planification des ressources humaines et de logistique, nous avons entrepris une
vaste opération d’orientation de notre clientèle ambulatoire. Ainsi, chaque usager a été évalué selon des facteurs
tels que le degré d’intensité des symptômes, leur récurrence, la comorbidité associée et le fonctionnement
de la personne selon les critères diagnostiques. À l’issue de cette démarche, chaque usager a été informé de
l’orientation privilégiée au sein de notre nouvelle organisation de soins et services.
Comme il était essentiel que toutes les dimensions des changements soient adéquatement communiquées, un
plan de communication qui s’adresse notamment aux usagers, au personnel et aux médecins de même qu’à nos
partenaires, a été élaboré. De nombreuses activités ont alors été réalisées, dont la production de cinq éditions
du bulletin du Programmes-Action, la tenue de rencontres d’information destinées aux médecins, employés et
gestionnaires, de même que l’envoi de lettres et de dépliants aux usagers. D’autre part, la direction a procédé
à des consultations régulières auprès du Comité des usagers et des comités exécutifs du Conseil des médecins,
dentistes et pharmaciens, du Conseil multidisciplinaire et de Conseil des infirmières et infirmiers.
2
Hôpital Louis-H. Lafontaine
RAPPORT ANNUEL
UN ÉNONCÉ DE VALEURS ÉTHIQUES
Un nouvel Énoncé de valeurs éthiques a été adopté par le conseil d’administration en juin 2006. Cinq valeurs
sont promues: le respect, la bienfaisance et la bienveillance, l’autonomie, l’équité, de même que l’intégrité et
la sécurité. Le respect ayant été ciblé comme première valeur à promouvoir, plus de 500 personnes, directeurs,
cadres, médecins et personnel, ont suivi une formation sur la civilité en milieu de travail.
LA RECONNAISSANCE : AU CŒUR DE NOS VALEURS
ORGANISATIONNELLES
En janvier 2006, nous avons réalisé un sondage sur le climat de travail. Au sommaire, les résultats globaux
indiquent que 78% des répondants sont satisfaits du climat. Après analyse des résultats, la direction des
ressources humaines a orienté ses actions de mobilisation vers la reconnaissance du personnel et la promotion
des valeurs organisationnelles.
Un plan en quatre étapes a été adopté. Il vise :
1. la reconnaissance de chacun, de ses besoins, son intégrité, son identité;
2. la reconnaissance de la pratique de travail, de son expertise, ses compétences et ses qualités
professionnelles;
3. l’investissement dans le travail et l’effort soutenu;
4. la reconnaissance des résultats et de la contribution à l’atteinte des résultats attendus.
Pour ce faire, plusieurs activités ont été réalisées au cours de l’année.
06 07
UNE RÉDUCTION IMPORTANTE
DU TAUX DE SÉJOUR À L’URGENCE
UN PROTOCOLE D’ENTENTE
AFIN DE CONSOLIDER UN RÉSEAU DE RECHERCHE
INTERDISCIPLINAIRE EN SANTÉ MENTALE
L’Hôpital Louis-H. Lafontaine, l’Hôpital Rivière-des-Prairies et l’Institut Philippe-Pinel de Montréal ont signé
un protocole d’entente qui vise à consolider le potentiel de recherche de ces trois hôpitaux psychiatriques affiliés
à l’Université de Montréal. Ce protocole d’entente permettra la consolidation d’un véritable réseau de recherche
interdisciplinaire en santé mentale.
Sous la coordination du nouveau directeur des services professionnels, le Dr Réal Cloutier, un comité interdirections a été mis en place afin de revoir les processus de gestion des lits et d’améliorer la performance de
notre établissement, conformément aux ententes de gestion et aux objectifs fixés par l’Agence de la santé et des
services sociaux de Montréal. Les réunions du comité, qui se tiennent sur une base hebdomadaire, ont débuté
en janvier 2007.
Les processus de suivis ont été revus et les résultats sont éloquents. En effet, nous avons noté une diminution
significative du taux de séjour à l’urgence des 48 heures et plus et une diminution des séjours de 60 jours et plus
dans l’Hôpital. Ces résultats démontrent l’efficacité du travail inter-directions, la pertinence d’établir des liens
de communication efficaces et de développer une compréhension commune de la problématique.
En vertu de ce protocole, tous les chercheurs des établissements partenaires seront associés à des activités de
recherche de l’un ou l’autre des axes suivants du Centre de recherche Fernand-Seguin de l’Hôpital Louis-H.
Lafontaine : neurosciences, interventions psychologiques, psychiatrie sociale et, enfin, psychiatrie légale.
Une diminution sans précédent des séjours de plus de 48 heures au service des urgences a été
observée. Un minimum de 9 % (soit six séjours) est enregistré à la période 13 comparativement au
maximum de 55 % (72 séjours) observés à la période 8
En avant-plan:
Dr Pierre-Paul Rompré, directeur scientifique du Centre de recherche Fernand-Seguin de
l’Hôpital Louis-H. Lafontaine :: Dr Roger Godbout, chef du service de la recherche de l’Hôpital
Rivière-des-Prairies :: Dr Gilles Côté, directeur de la recherche à l’Institut Philippe-Pinel de
Montréal.
En arrière-plan:
Dr Paul-André Lafleur, directeur général de l’Institut Philippe-Pinel de Montréal
M. André Lemieux, directeur général de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine :: et le représentant
de l’Hôpital Rivière-des-Prairies, M. Gaston Croisetière, directeur du développement
organisationnel et de la gestion des ressources humaines.
LE PLAN DIRECTEUR IMMOBILIER
À l’automne 2006, nous avons amorcé les travaux relatifs à la réalisation de notre Plan directeur immobilier.
Ce projet, qui se réalise grâce au soutien de l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal, permettra à
notre établissement de jouer son rôle de centre d’excellence en traitement, réadaptation et réhabilitation en santé
mentale. Il offrira un environnement plus adéquat aux usagers de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine et du Centre
d’hébergement Jeanne-LeBer (CSSS Lucille-Teasdale).
En vertu de notre plan directeur immobilier, les services cliniques seront regroupés dans les pavillons Bourget et
Cloutier, alors que les services administratifs, certains services de réadaptation et la direction de l’enseignement
logeront au pavillon Bédard, qui ne répondait plus aux normes relatives aux activités d’hospitalisation.
Ce projet permettra d’ailleurs à la direction de l’enseignement d’occuper des locaux plus modernes et
fonctionnels, facilitant ainsi la réalisation de notre mission universitaire d’enseignement.
::
UN PLAN D’ACTION POUR LA PHARMACIE
UN VASTE
PROGRAMME
D’ÉCONOMIE
D’ÉNERGIE
Le 20 novembre 2006, l’Hôpital Louis-H.
Lafontaine annonçait la réalisation d’un projet
d’efficacité énergétique d’une valeur de 6,8 M $
qui permettra des économies de plus de
840 000 $ par année en frais d’énergie et
d’exploitation. Ce projet, réalisé avec
l’entreprise Honeywell, réduira également
l’émission de gaz à effet de serre d’environ
4 300 tonnes par année. Selon Environnement
Canada, cela équivaut à retirer de la route plus
de 700 voitures.
Des travaux importants ont été entrepris, en cours d’année, afin d’améliorer le fonctionnement de la
pharmacie. Ces travaux portent notamment sur la démarche régionale du projet des systèmes automatisés et
robotisés utilisés dans le processus de distribution des médicaments en établissements (SARDM).
Plusieurs activités ont été réalisées, ou se tiendront au cours de la prochaine année, dont :
::
Messieurs Michel Méthot,
de Honeywell, et André Lemieux,
directeur général.
l’élaboration de protocoles, selon les normes de l’Ordre des pharmaciens du Québec,
en prévision de la délégation de la vérification contenant-contenu du pharmacien
vers l’assistant-technique;
l’embauche d’une agente administrative afin de dégager les pharmaciens de tâches cléricales;
la modification de la durée de validité des ordonnances et la mise en place des modalités
régissant l’émission des ordonnances de médicaments;
l’évaluation et l’organisation de la répartition des pharmaciens dans les programmes;
la diffusion du profil pharmacologique de chacun des usagers à toutes les unités de soins.
::
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::
::
::
::
QUÉBEC SCIENCE : UN NUMÉRO
SPÉCIAL SUR LA SANTÉ MENTALE
En mars 2007, Québec Science produisait un numéro spécial entièrement
dédié au thème de la maladie mentale. Au fil des 68 pages du magazine,
des thèmes aussi variés que la désinstitutionalisation, l’histoire de la
psychiatrie, la recherche des causes des troubles mentaux et la médication
ont notamment été abordés.
De nombreux médecins, psychiatres et professionnels ont été interviewés, dans le cadre de la
préparation des articles, notamment les docteurs Pierre Landry et Emmanuel Stip, tous deux de
l’Hôpital Louis-H. Lafontaine. Québec Science a également donné la parole à des patients qui
ont témoigné de leur maladie et de leur cheminement vers le rétablissement. Il s’agit donc d’une
initiative qui mérite d’être saluée, parce qu’elle contribue admirablement à la démystification des
maladies mentales.
LA VIE SANS
TRANQUILLISANTS
En cours d’année, les docteurs
Kieron O’Connor et André Marchand,
ainsi que mesdames Lucie Brousseau et
Sophie Desjardins ont publié un livre
intitulé « La vie sans tranquillisants ». Cet
ouvrage s’adresse aux personnes aux prises
avec des problèmes d’anxiété et d’insomnie,
qui désirent diminuer puis cesser la
consommation des benzodiazépines.
Facile à lire et à utiliser, ce livre est un
outil précieux, un guide qui accompagne
le lecteur à chaque étape de son sevrage et
qui répond aux questions, inquiétudes et
obstacles qui se pointeront tout au long du
programme.
Dans l’ordre habituel :
docteurs André Marchand,
Kieron O’Connor
et mesdames Lucie Brousseau et
Sophie Desjardins.
Hôpital Louis-H. Lafontaine
RAPPORT ANNUEL
3
UN PROTOCOLE D’ENTENTE
AFIN D’AMÉLIORER L’OFFRE DE SERVICE
AUX JEUNES ADULTES
UN GUIDE SUR LA PRÉVENTION
ET LA GESTION DES CONDUITES SUICIDAIRES
EN MILIEU HOSPITALIER PSYCHIATRIQUE
L’Hôpital Louis-H. Lafontaine, l’Hôpital Rivière-des-Prairies et le Centre jeunesse de Montréal – Institut
universitaire, ont récemment signé un protocole d’entente qui vise à créer une ressource d’hébergement
spécialisée : la Résidence Paul-Pau.
Le taux de suicide au Québec est parmi un des plus élevés dans le monde industrialisé. Le risque de décès par
suicide est plus important chez les personnes qui présentent un problème de santé mentale (dépression majeure
et schizophrénie). Ce problème de santé publique demeure donc une préoccupation quotidienne de différents
intervenants de la santé, dont les infirmières. Dans l’exercice de leur profession, elles sont régulièrement
confrontées à des personnes qui présentent des idées suicidaires, qui se trouvent dans un processus de crise ou
qui ont attenté à leur vie.
Cette ressource d’hébergement s’adresse à des jeunes de 16 à 20 ans qui nécessitent un suivi professionnel,
notamment parce qu’ils présentent un problème de santé mentale. Par un maillage étroit entre le réseau de
services destiné aux enfants et aux jeunes et celui des adultes, le protocole d’entente permet d’assurer
la continuité et la stabilité des services à une étape particulièrement importante de la vie du jeune adulte.
Le protocole d’entente prévoit également associer les partenaires à une recherche afin d’évaluer l’implantation
de la ressource et les retombées aux plans clinique, organisationnel et de l’utilisation des services.
« Nos soins et services doivent s’appuyer sur le partenariat. En ce sens, il est essentiel de
poursuivre la mise en place d’un continuum de soins et services fondé sur une approche globale
de la personne. Le partenariat doit reposer sur un maillage étroit, sur la reconnaissance et le
respect des savoirs de chacun. Ce projet facilitera le passage des services de psychiatrie pour
les jeunes à ceux offerts aux adultes. Il va de soi qu’il est essentiel d’offrir une continuité, une
stabilité, à une étape importante dans la vie du jeune adulte, à un moment où il doit faire face à
de nombreuses adaptations. »
:: Le directeur général, André Lemieux
C’est pourquoi les directions des soins infirmiers de six centres hospitaliers psychiatriques du Québec, dont
l’Hôpital Louis-H. Lafontaine, ont mis en commun leur expertise et leurs ressources afin de produire un guide
sur la prévention et la gestion des conduites suicidaires en milieu hospitalier psychiatrique.
Ce document propose une démarche de prévention, de dépistage et de gestion des conduites suicidaires qui
permet aux infirmières :
::
::
::
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de procéder de façon systématique au dépistage du risque suicidaire;
d’effectuer une évaluation méthodique et continue des conduites suicidaires;
d’assurer une surveillance clinique efficace;
d’améliorer les stratégies d’intervention pour prévenir et gérer les conduites suicidaires;
d’assurer la sécurité des personnes à risque, particulièrement au moment du congé de l’hôpital,
en partenariat avec les proches et les ressources externes.
Devant l’importance d’outiller les infirmières à la prévention et la gestion des conduites suicidaires en milieu
hospitalier psychiatrique, la direction des soins infirmiers a décidé de procéder à son implantation. À ce jour,
le guide a été distribué à l’ensemble des services où œuvrent les infirmières; deux activités de diffusion ont été
réalisées et plusieurs infirmières ont reçu la formation. La formation se poursuivra d’ailleurs en 2007-2008.
Messieurs Michel Lapointe, Jean-Pierre Duplantie et André Lemieux, respectivement
directeurs généraux de l’Hôpital Rivière-des-Prairies, du Centre jeunesse de Montréal et de
l’Hôpital Louis-H. Lafontaine.
:: Madame Geneviève Ménard, directrice des soins infirmiers
UNE GAMME ÉTENDUE DE SERVICES VOCATIONNELS
La direction des services de réadaptation et d’hébergement dans la communauté a procédé, au cours des deux
dernières années, à d’importantes transformations de ses services vocationnels. Après la fermeture de ses centres
de travail, la direction a mis sur pied plusieurs programmes visant à soutenir les usagers dans leur processus
de développement de l’employabilité et la recherche d’emploi. Suite aux consultations menées auprès des
partenaires et de groupes d’usagers, les programmes ont été développés pour assurer la complémentarité et la
continuité des services en fonction des besoins exprimés.
En juin 2006, grâce à un partenariat avec le Centre de jour en santé mentale Prise II, le programme de soutien
aux études accueillait ses premiers participants. Chaque année, ce programme peut soutenir 60 personnes dans
la poursuite de leur parcours académique.
En octobre 2006, le programme de soutien à la formation professionnelle débutait ses activités. Les objectifs
visés par notre établissement et ses partenaires, le Centre Paul-Gratton de la Commission scolaire de la Pointe de
l’Île et Emploi-Québec, sont l’amélioration de la connaissance de soi et l’acquisition de compétences spécifiques
dans un métier spécialisé ou semi-spécialisé.
Enfin, en mars 2007, après plusieurs mois de réflexion, un programme de préparation et de soutien à l’emploi
était mis en place, grâce à la collaboration d’organismes tels L’Arrimage, Accès-Cible, Collection Innova et
Le Sextant. Les services offerts visent notamment l’évaluation, l’exploration vocationnelle, les stages dans
divers milieux de travail, l’initiation au bénévolat, l’intégration au travail, le soutien et le maintien en emploi.
CONTRER LA PÉNURIE
DE MAIN-D’ŒUVRE EN SOINS INFIRMIERS
Tout au cours de l’année, un accent particulier a été mis sur le recrutement du personnel: journée blitz
d’embauche, salon d’emplois, entrevues de groupe, emplois d’étudiants, garanties d’emploi, etc.
Des efforts soutenus ont été fournis par la direction des ressources humaines et la direction des soins infirmiers afin
de recruter des infirmières et infirmières auxiliaires; des titres d’emploi particulièrement touchés par la pénurie
de main-d’œuvre. Les travaux ont porté tant sur l’attraction de la nouvelle main-d’œuvre, sur la rétention du
personnel en place, en leur offrant un milieu de travail stimulant et avantageux, que sur la gestion prévisionnelle
de la main-d’œuvre en fonction de ses caractéristiques démographiques. Ces efforts ont porté fruit; au cours de
la dernière année, 21 nouvelles infirmières et 15 externes en soins infirmiers ont été embauchées. Aussi, le taux
de rétention chez les infirmières embauchées est passé de 58% en 2003-2004 à 77% en 2006-2007.
::
LA PEUR DES AUTRES
La phobie sociale et l’anxiété sociale perturbante font partie de la vie de
nombreuses personnes. Ce type de trouble est parmi les plus prévalents et
la grande majorité des personnes atteintes ont peur de plus d’un type de
situations sociales. Mais qu’est-ce que la phobie sociale ? Quelles sont ses
causes ? Quelle est sa nature et quelles interventions peuvent l’améliorer ?
Telles sont les questions auxquelles tente de répondre le Dr Ariel Stravynski,
dans son livre Fearing others : the nature and treatment of social phobia.
En utilisant des méthodes et des concepts clés, de même qu’en se référant à une littérature exhaustive,
ce livre vise à répondre à ces questions et à clarifier le concept de phobie sociale par l’entremise de
discussions critiques et de l’examen de résultats de recherche.
4
Hôpital Louis-H. Lafontaine
RAPPORT ANNUEL
::
L’ESPOIR EN LE
RÉTABLISSEMENT
Le 22 février 2007, dans le cadre des
Midis de la réadaptation de la direction des
services de réadaptation et d’hébergement
dans la communauté, M. Luc Vigneault, de
l’Association des personnes utilisatrices de
services de santé mentale et Dre Marie-Luce
Quintal, psychiatre au Centre hospitalier
Robert-Giffard, ont donné une conférence
intitulée « La folie du rétablissement ». Cette
conférence fort appréciée, qui a réuni plus de
230 personnes dont 30 usagers, présentait à la
fois le parcours d’un utilisateur de services de
même que la perception de la pratique d’une
psychiatre.
Les conférenciers ont livré un message
d’espoir aux participants : la maladie
peut affecter la vie des gens, mais audelà des symptômes, il y a possibilité de
rétablissement.
Sur la photo :
Messieurs Luc Legris, Luc Vigneault,
re
D Marie-Luce Quintal
et Monsieur Sylvain Ratel.
::
MOULIN ROUGE :
UNE COMÉDIE
MUSICALE MONTÉE
PAR DES EMPLOYÉS
Une comédie musicale à grand déploiement, inspiré de l’œuvre cinématographique Moulin rouge, a
tenu l’affiche quatre soirs à l’auditorium de l’Hôpital, du 21 au 24 mars. Témoignant de la réussite de
ce projet d’envergure, les 1 230 billets du spectacle ont généré des revenus d’environ 20 000 $, remis
par les employés à la Fondation de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine.
L’organisation de cette soirée a reposé sur l’engagement d’une soixantaine de personnes, des
chanteurs et chanteuses, danseurs et danseuses, des techniciens, de gens qui ont confectionné les
décors et les costumes, des maquilleuses et coiffeuses, qui ont donné généreusement de leur temps
pendant un an, en plus de leur travail et de leurs obligations quotidiennes. Bravo!
06 07
:: L’ENSEIGNEMENT
Les médecins et le personnel de l’établissement ont contribué à l’enseignement
aux futurs professionnels du domaine de la santé mentale et à la diffusion
des connaissances. À ce titre, nous avons accueilli un nombre important
de stagiaires de disciplines variées provenant de différents établissements
d’enseignement. Nous avons mis à la disposition des stagiaires, du personnel,
des partenaires et du public un centre de documentation spécialisé et avons
initié des activités de formation, des conférences et des colloques.
STAGES ET ACTIVITÉS D’ENSEIGNEMENT
SERVICE DE L’AUDIO-VISUEL
Cette année, les médecins et le personnel de l’hôpital ont accueilli 829 stagiaires pour un total de 113 351
heures de stages. Cet accueil représente une augmentation de 198 stagiaires par rapport à l’an passé; plus de
250 employés se sont impliqués dans la supervision de ces stagiaires. La diversité des titres d’emploi que nous
retrouvons au sein de notre établissement et l’engagement de tous ces employés ont permis l’accueil d’étudiants
provenant d’une vingtaine de disciplines différentes.
Service périphérique essentiel aux activités d’enseignement, de formation et de recherche, le personnel de
l’audiovisuel répond aux nombreuses demandes de support technique pour toutes les activités et projets
spéciaux requérant de l’équipement et du matériel audiovisuel. En 2006-2007, 41 319 personnes ont participé à
une activité au module d’enseignement pour un total de 6 711 heures d’occupation de salles.
300 activités de formation ont été offertes. De ce nombre, 91 ont été diffusées dans le cadre du projet de télésanté
et permis à des établissements de la Beauce, de Charlemagne, de Chicoutimi, de Le Gardeur, de Malartic, de la
Mauricie, de Port-Cartier et de Sept-Îles d’accéder aux activités de visioconférence, de formation continue, du
club de lecture et des séminaires. Plusieurs employés, médecins, stagiaires, résidents et professionnels invités
ont contribué à la réussite de ces activités et à la diffusion des connaissances de pointe. Initié cette année par
la direction de l’enseignement, un travail d’arrimage et de collaboration avec les différents programmes et les
différentes directions de l’établissement promet des retombées intéressantes.
RÉPARTITION DES STAGES
:: Le salon de la famille
RÉPARTION DU NOMBRE DE STAGES PAR DISCIPLINE
:: Les résidents
Sur la photo - de gauche à droite:
Dr Sébastien Gendron, résident IV :: Dr Alexandre Dumais, résident I :: Dr Jacques-André Godbout, résident IV
Dre Marie-Pierre Mailhot, résidente I :: Dr Albert Ng, résident III :: Dre Geneviève Létourneau, résidente I
Dr Luigi De Benedictis, résident I :: Dr Jose-Luis Fabian, responsable du programme de résidence.
Étaient absents lors de la prise de photo:
Dre Marie-Josée Chouinard, résidente V :: Dre Annie Giard, résidente I :: Dr François Noël, résident II
Dr Louis Tessier, résident V.
CENTRE DE DOCUMENTATION
L’accès à la documentation constitue un aspect fondamental de l’enseignement, de la recherche et de la pratique
clinique. Installé depuis peu dans un nouvel environnement, le centre de documentation offre dorénavant à ses
visiteurs 6 ordinateurs pour fins de recherche et consultation et un salon de la famille afin de recevoir les usagers
et leur entourage. Cette année, il a accueilli 4 741 employés, stagiaires, patients et visiteurs et offert près de
1 200 activités de consultation et de support.
:: Un prix pour les étudiants en dentisterie
Sous la supervision du Dr Claude Monette, dentiste à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine, 16 étudiants en 4e année
de dentisterie ont, en mai 2006, remporté le concours Force Université de Montréal dans la catégorie
projet santé qui a pour but de promouvoir l’intérêt à la recherche, à la prévention primaire et de contribuer
directement à l’amélioration des services à la clientèle.
Sur la photo :
Ngoc Duy Nguyen, étudiante :: Dr Denys Ruel, chargé de cours à l’Université de Montréal :: Berge Wazizian,
étudiant :: Jeremy Drapeau, étudiant :: Dr Claude Lamarche, doyen de la Faculté de médecine dentaire
Dr Daniel Kandelman, directeur du département de santé bucco-dentaire :: Mme Hélène David, vice-rectrice
adjointe aux études. Le Dr Claude Monette était absent lors de la prise de photo.
:: Le centre de documentation
Hôpital Louis-H. Lafontaine
RAPPORT ANNUEL
5
:: LA RECHERCHE
Notre centre compte 51 chercheurs (37 équivalents temps-plein). Ces derniers ont supervisé plus de 280
étudiants (2e et 3e cycle, post 3e cycle) dont 17 étaient boursiers d’organismes subventionnaires reconnus.
Tout en maintenant des liens privilégiés avec la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, le Centre
de recherche regroupe des chercheurs d’autres facultés et de diverses universités québécoises, notamment
l’Université du Québec à Montréal (UQAM), l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), l’Université
McGill et l’Université de Sherbrooke.
En cours d’année, nous avons consolidé deux axes de recherche pour les intégrer dans un nouvel axe intitulé
« Axe neurosciences ». Cet axe concilie à la fois la recherche fondamentale et la recherche clinique. Les
autres axes sont demeurés les mêmes, soit l’axe interventions psychologiques, l’axe psychiatrie sociale et
l’axe psychiatrie légale.
Nous avons également entrepris les démarches nécessaires en vue du renouvellement du statut de centre de
recherche soutenu par le Fonds de la recherche en santé du Québec (FRSQ). En effet, un plan de développement
de la recherche 2007-2011 a été préparé. Ce dernier s’inscrit dans la poursuite de la progression du centre,
notamment par le recrutement de nouveaux chercheurs.
La réduction des appuis accordés aux chercheurs a, bien sûr, eu ses impacts sur notre centre de recherche.
D’abord, l’Université de Montréal a statué que 45% du complément salarial des chercheurs-boursiers devait
dorénavant être à la charge des centres de recherche d’accueil. De plus, le FRSQ limite désormais la possibilité
de faire une demande de bourse à deux fois par niveau de recherche, soit : junior I, junior II et senior. Ces
nouvelles politiques nous obligent à repenser l’appui salarial accordé à nos chercheurs. Heureusement, nous
pouvons toujours compter sur l’appui de la Fondation de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine, qui a alloué un
montant de 195 000 $ cette année afin de supporter nos travaux. Quatre de nos chercheurs ont obtenu une
nouvelle bourse du FRSQ, dont un clinicien junior 1, deux cliniciens junior 2 et un chercheur national.
Notons enfin que Stéphane Guay, psychologue et chercheur, a été nommé à titre de coordonnateur de la
recherche clinique afin d’accentuer la collaboration entre les services cliniques et la recherche.
À la fin de l’année, Pierre-Paul Rompré a quitté son poste de directeur de la recherche. Il importe d’ailleurs
de souligner son importante contribution à l’essor du Centre de recherche Fernand-Seguin de l’Hôpital
Louis-H. Lafontaine. Richard Boyer a alors été nommé à titre de directeur intérimaire de la recherche. Ce
dernier, qui œuvre au centre de recherche depuis 1978, possède une Maîtrise en sociologie à l’Université du
Québec à Montréal et est également détenteur d’un Doctorat en santé publique (Ph. D.) de l’Université de
Californie (UCLA).
:: Richard Boyer, directeur de la recherche par intérim
:: VOLET FONDAMENTAL
La dernière année aura permis le recrutement de deux nouveaux chercheurs au sein de l’axe. Gabriella
Gobbi, dont les travaux portent sur le développement de nouvelles thérapies de la dépression (mélatonine,
potentialisation des cannabinoïdes endogènes), s’est effectivement jointe à nous au cours de l’année. Par sa
double position de chercheuse et clinicienne, elle est un des rares chercheurs du Centre qui mène en parallèle
des études fondamentales et cliniques. Daniel Lévesque a également été intégré à l’équipe de l’axe. Il s’intéresse
au mécanisme d’action des antipsychotiques et vient de renouveler ses fonds des Instituts de recherche en santé
du Canada (IRSC) afin de continuer sa recherche sur le mécanisme d’action de ces drogues en utilisant une
approche qui combine la biochimie, la neuroanatomie et l’histochimie. Sa contribution permet de resserrer les
liens entre les chercheurs déjà sur place, Pierre-Paul Rompré, Sandra Boye et Graciela Pineyro, avec lesquels
il participera à l’étude des modèles d’anhédonie afin d’évaluer les effets des nouveaux antipsychotiques et
antidépresseurs. Graciela Pineyro a obtenu une subvention de l’entreprise AstraZeneca pour étudier avec
Sandra Boye les possibles effets antidépresseurs des agonistes du récepteur delta opiacé. D’ailleurs, Graciela
Pineyro a aussi été invitée à présenter ses résultats à la Gordon Research Conference (California, USA) ainsi
qu’au European Laboratory Robotics Interest Group (Nottingham, UK). Pour sa part Sandra Boye a reçu une
subvention du CRSNG pour acquérir de l’équipement de pointe qui lui permettra de mieux comprendre le rôle de
l’habénula dans les effets de la récompense induite par la stimulation intracérébrale. Elle vient aussi de recevoir
une bourse Strategic Training Fellowship for Tobacco Use in Special Populations, en collaboration avec les
IRSC qui lui permettra de mener à terme ces études. Elle a aussi participé, à titre de conférencière invitée, au
Annual Invitational Symposium for Research to Inform Tobacco Control. Notre axe s’est aussi joint aux efforts
de l’Axe psychiatrie légale afin de recruter un jeune chercheur, Guillaume Lucas, qui a aussi obtenu un poste
de chercheur à l’Université de Montréal. Ce dernier s’intéresse à l’interaction des systèmes dopaminergique
et serotoninergique et leur contribution à l’impulsivité. Finalement, il faut noter l’effort de renouvellement de
l’axe concernant ses infrastructures. En effet, avec le support financier de l’hôpital, nous comptons améliorer
l’animalerie afin d’accroître notre capacité et héberger différentes espèces. Ces améliorations permettront de
recruter des nouveaux chercheurs capables de créer des modèles transgéniques de maladies psychiatriques et
placeront l’Hôpital Louis-H. Lafontaine à la tête de la recherche en psychiatrie fondamentale au Québec.
AXE PSYCHIATRIE LÉGALE
13 CHERCHEURS, 93 ÉTUDIANTS / 700 593 $ EN BOURSES ET SUBVENTIONS
AXE INTERVENTIONS PSYCHOLOGIQUES
5 CHERCHEURS, 46 ÉTUDIANTS / 483 531 $ EN BOURSES ET SUBVENTIONS
L’année qui vient de s’écouler a permis le développement de nombreux nouveaux projets. Mentionnons d’abord
que quatre chercheurs, Stéphane Guay, André Marchand, Kieron O’Connor et Lyse Turgeon, font partie d’un
groupe de chercheurs canadiens ayant reçu une subvention de près de 3 000 000 $ de la Fondation Canadienne
de l’Innovation. Ce projet, piloté par Stéphane Bouchard, chercheur associé, permettra de développer des projets
sur l’utilisation de la réalité virtuelle dans le traitement des troubles anxieux et d’installer un laboratoire muni
d’un équipement de pointe. Un nouveau chercheur s’est joint à l’équipe; il s’agit de Marc Lavoie, qui s’intéresse
à plusieurs thématiques, dont l’étude du lien entre l’activité cérébrale et la réponse motrice dans divers problèmes
de santé mentale tels que le syndrome de la Tourette, l’hyperactivité et le trouble obsessionnel-compulsif.
Ce dernier travaille également avec Kieron O’Connor, à la mise sur pied du Centre d’étude sur le trouble
obsessionnel-compulsif à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine. Ce centre d’étude permettra d’offrir des services de
pointe et de développer la recherche auprès de patients atteints d’un trouble du spectre obsessionnel-compulsif.
La création du Centre d’étude sur le trauma Uniprix a permis de consolider les liens entre la clinique et la
recherche, objectif de premier plan pour l’Unité de traitements et d’interventions psychologiques. Nos collègues
Stéphane Guay et André Marchand poursuivent leurs travaux sur le trauma et des ententes ont été convenues
avec divers organismes gouvernementaux, notamment la Société d’assurance automobile du Québec, la
Commission de santé et sécurité au travail et la direction de l’indemnisation aux victimes d’acte criminel, pour
venir en aide aux victimes d’un traumatisme. Ils ont obtenu de nouvelles subventions pour évaluer l’efficacité
de nouveaux traitements du stress post-traumatique. Quant à Ariel Stravynski, il poursuit ses travaux sur le
traitement de la phobie sociale chez les adultes. Il a récemment publié un ouvrage sur la phobie sociale chez
Cambridge University Press. Lyse Turgeon poursuit, quant à elle, ses travaux sur les troubles anxieux chez les
enfants, notamment des programmes de prévention de l’anxiété à l’âge préscolaire en ciblant des parents atteints
eux-mêmes de troubles anxieux ainsi que des programmes de traitement du trouble de stress post-traumatique
auprès d’enfants d’âge scolaire. Elle a récemment publié un ouvrage sur les troubles anxieux chez les enfants,
paru chez Solal en France. Mentionnons en terminant qu’en plus du développement de projets de recherche, les
chercheurs de l’axe contribuent à la formation clinique de nombreux intervenants en santé mentale sur la scène
locale et internationale, en plus de diffuser des connaissances dans la population.
AXE NEUROSCIENCES (VOLET CLINIQUE ET VOLET FONDAMENTAL)
21 CHERCHEURS, 94 ÉTUDIANTS / 1 643 533 $ EN BOURSES ET SUBVENTIONS
:: VOLET CLINIQUE
L’année 2006-2007 aura manifestement été placée sous le signe de la collaboration pour le volet clinique.
Mentionnons à ce propos la poursuite du projet portant sur les effets d’un acide aminé (glycine) dans le
traitement de la schizophrénie, lancé l’an dernier par Pierre Landry avec François Guillem et Ron Sullivan
(volet fondamental), ainsi que le lancement d’un projet des docteurs Adrianna Mendrek, François Guillem et
Marc Lavoie, subventionné par les IRSC, sur les différences cognitives liées au sexe dans la schizophrénie. De la
même façon, Boutheina Jemel a reçu plusieurs subventions pour des recherches sur l’autisme, en collaboration
avec Laurent Mottron, Jacob Ari Burack et Kim Cornish. Elle a également obtenu le renouvellement de sa
bourse de chercheur-boursier du FRSQ.
Les relations inter-axes se sont également accentuées avec l’ouverture du Centre sur le trauma Uniprix par
Stéphane Guay et André Marchand, et avec la collaboration, à demi-temps, de Marc Lavoie à l’axe interventions
psychologiques. Celui-ci avait déjà une collaboration fructueuse avec Kieron O’Connor sur les troubles
obsessifs-compulsifs et le syndrome de Gilles de la Tourette. Il a aussi développé une recherche, subventionné
par les IRSC, sur les troubles de stress post-traumatique (TSPT) en collaboration avec Stéphane Guay et
André Marchand. Une demande pour un projet sur la mémoire et les troubles du sommeil dans le TSPT a
également été déposée en collaboration avec François Guillem et Roger Godbout. Pierre Landry participe à
un essai clinique visant à évaluer l’effet d’un agent glutaminergique comme potentialisateur de la thérapie
comportementale dans le TSPT, développé par Stéphane Guay et André Marchand. À ces collaborations
viennent s’ajouter celles déjà existantes avec les autres établissements du réseau de l’Université de Montréal.
Au plan international, la collaboration de Marc Lavoie avec l’Université de Lille (E. Sequeira) se poursuit,
de même que celle de François Guillem avec l’Institut des sciences cognitives de Lyon (G. Tiberghien) et
l’Université de Paris (C. Huron). Ces derniers ont d’ailleurs obtenu une subvention conjointe en France (Agence
Nationale pour la Recherche). Emmanuel Stip a mis à profit un congé sabbatique pour renforcer ses contacts
avec les équipes de psychiatrie et d’imagerie (F. Eustache) de Caen. Enfin, un autre projet avec des chercheurs
du volet fondamental, Sandra Boye et Ron Sullivan, du volet clinique, François Guillem, Emmanuel Stip et
Pierre Landry, ainsi que des universités McGill (N. White), d’Alberta (W. Bischof) et du Nouveau-Mexique
(D. Hamilton) devrait être lancé prochainement afin d’établir un parallèle direct entre les troubles cognitifs
associés à la schizophrénie et ceux mis en évidence dans un modèle animal de la maladie, à l’aide de tests
comportementaux virtuels sur ordinateur. Emmanuel Stip a publié son 3e Rapport d’activités de la Chaire
Eli Lilly Canada de recherche en schizophrénie.
6
Hôpital Louis-H. Lafontaine
RAPPORT ANNUEL
L’année 2006-2007 a permis d’assurer davantage le développement de certains champs d’expertise qui ont
fait l’objet de projets par les années passées. Historiquement, les expertises dans le champ de la délinquance
sexuelle et de l’évaluation du risque de comportements violents chez les patients atteints de troubles mentaux
ont constitué les thèmes centraux de la recherche de l’axe. Au cours de la dernière année, Elham Forouzan a
mis en place un programme de recherche dans le champ de la violence des femmes, notamment en regard des
manifestations de la psychopathie observées chez ces dernières. La chercheuse s’y intéresse depuis un certain
nombre d’années, mais l’obtention d’une bourse de chercheur-boursier clinicien favorise le développement
de ce champ d’étude. Un pas de plus est également fait dans le champ de la violence conjugale. La Fondation
docteur Philippe-Pinel a permis de soutenir Cynthia Mathieu au cours de la dernière année; celle-ci a établi
des liens très intéressants avec des chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique et de l’Université
Simon Fraser. Afin de favoriser l’un des projets qui nous tient le plus à cœur, soit l’étude de la biologie de
l’impulsivité, Guillaume Lucas a été soutenu à titre d’étudiant postdoctoral; celui-ci présentera une demande
de chercheur boursier à l’automne 2007. Au cours de l’année, des avancées certaines ont été réalisées dans
l’application de la réalité virtuelle à l’étude de la déviance sexuelle. Patrice Renaud est à mettre en place
un laboratoire de réalité virtuelle à l’Institut Philippe-Pinel. Ce dernier s’est aussi assuré la collaboration de
D. Richard Laws de Colombie-Britannique, figure très connue dans le champ de l’étude de la délinquance
sexuelle, maintenant chercheur associé à l’axe.
Les chercheurs de l’axe ont également bien fait au chapitre des subventions obtenues.
Elham Forouzan a obtenu une subvention du FRSQ pour un projet portant sur la psychopathie chez
les femmes, aux plans de la symptomatologie clinique, de la conceptualisation et de l’évaluation.
Monique Tardif a obtenu une subvention du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada et une autre
du Centre National pour la Prévention du Crime, pour analyser les répercussions et les mécanismes d’adaptation
des parents et des victimes confrontés à une situation d’abus sexuel intrafamilial perpétré par un adolescent de
la famille. Jean Toupin a obtenu une subvention des IRSC pour un projet sur les troubles de comportement au
féminin, en partant de l’identification de l’école primaire, en considérant l’évolution et les services appelés à
répondre aux besoins identifiés. Gilles Côté et deux autres chercheurs de l’axe ont obtenu une subvention des
IRSC pour une étude épidémiologique portant sur les troubles mentaux, les troubles de la personnalité et la
déficience intellectuelle en milieu carcéral. À titre de cochercheurs, Marc Daigle, Jean Proulx, Denis Lafortune,
Jean-Pierre Guay et Gilles Côté ont contribué à l’obtention de subventions, témoignant de leur participation à
divers réseaux de recherche.
AXE PSYCHIATRIE SOCIALE
ET DE RECHERCHE SUR LES SERVICES
12 CHERCHEURS, 47 ÉTUDIANTS / 802 009 $ EN BOURSES ET SUBVENTIONS
L’axe s’est illustré par la poursuite d’un développement à long terme de sa capacité de recherche en évaluation
des services de santé mentale, en épidémiologie psychiatrique et sociale et dans la poursuite d’une chaire en
réadaptation. Les subventions d’organismes dotés de pairs autour de projets développés avec le soutien de
l’établissement se sont poursuivies ou ont été obtenues entre autres, autour des épisodes de soins hospitaliers,
de l’évaluation du passage par programmes clientèles à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine (en collaboration avec
le Centre Universitaire de Santé McGill engagé dans une démarche similaire) et le rétablissement. Ces projets
ont impliqué l’ensemble des programmes clientèles de l’établissement et pourront soutenir particulièrement
la programmation du programme psychotique et du programme d’hébergement et de réadaptation dans la
communauté (A. Lesage et al.). La future chaire de réadaptation a obtenu un premier engagement financier
majeur de la Fondation de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine et poursuit ses démarches auprès d’autres donateurs,
avec l’aide du Fonds de développement de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal. Michel Préville,
du Centre de recherche de l’Hôpital Charles LeMoyne, et Richard Boyer mènent une enquête longitudinale sur
les épisodes de détresse psychologique sévère et sur les facteurs associés à l’utilisation des services de santé et à
la consommation de médicaments psychotropes dans la population québécoise de 65 ans et plus. Ces chercheurs
collaborent également avec Gilles Trudel à une étude longitudinale s’intéressant à la relation entre l’évolution de
la détresse psychologique modérée et sévère et l’évolution de la vie conjugale chez les sujets de plus de 65 ans.
Nicole Ricard et Sylvie Noiseux travaillent au développement d’un modèle de rétablissement en santé mentale.
De plus, Nicole Ricard travaille avec Jean-Pierre Bonin et une équipe multicentrique sur l’implantation d’un
modèle de coordination de soins et services en milieu institutionnel basé sur le suivi systématique de clientèles
présentant des troubles graves de santé mentale. Jean-Jacques Breton et ses collaborateurs ont mis sur pied une
clinique spécialisée des troubles de l’humeur et du suicide à l’Hôpital Rivière-des-Prairies. Lise Bergeron et
Nicole Smolla poursuivent leurs travaux sur le dépistage et les facteurs associés aux troubles mentaux chez les
enfants et les adolescents.
Des chercheurs de l’axe ont obtenu des bourses juniors. Il s’agit de Jean-Pierre Bonin, son programme
de recherche porte sur le triage en santé mentale dans les unités d’urgence et en première ligne, et les
services aux personnes itinérantes atteintes de troubles mentaux; M. Lavoie-Tremblay, son travail porte
sur l’intervention-évaluation visant l’optimisation des soins, des services et du travail en santé mentale;
Tania Lecomte étudie les traitements des troubles psychotiques chez des jeunes présentant un premier
épisode de schizophrénie ainsi que les effets de la thérapie cognitive comportementale de groupe;
Aline Drapeau, ses travaux portent sur l’influence de l’ancrage social sur le comportement et l’attitude des
femmes et des hommes par rapport à la maladie mentale.
SUBVENTIONS ET BOURSES AVEC COMITÉS DE PAIRS
2005-2006
2006-2007
$
$
3 499 397
3 629 667
SUBVENTION FRSQ-CENTRE
854 375
855 375
FONDATION LOUIS-H. LAFONTAINE
151 183
195 000
COMPAGNIES PHARMACEUTIQUES
241 151
106 416
AUTRES SOURCES
722 280
508 645
5 468 386
5 295 103
TOTAL SUBVENTIONS DE TOUTES SOURCES
:: Stéphane Guay
RÉPARTITION DU FINANCEMENT EN POURCENTAGE
RAYONNEMENT
Articles avec comités de pairs
Livres et chapitres
Résumés et communications publiés
182
43
134
PRIX ET DISTINCTIONS
La bourse millésimée Desjardins 2007 a été décernée à Nicole Ricard.
François Guillem a été promu au rang de chercheur agrégé au Département de psychiatrie de l’Université de Montréal.
Kieron O’connor a été promu au rang de chercheur titulaire au Département de psychiatrie de l’Université de Montréal.
RÉCIPIENDAIRES DE BOURSES POUR LES ÉTUDIANTS
FONDS D’INFRASTRUCTURES, COÛTS DIRECTS ET DÉVELOPPEMENT
EXERCICE
COURANT
EXERCICE
PRÉCÉDENT
$
$
Subventions Infrastructure et coûts directs de recherche
805 375
706 875
Frais d’organisation et de recherche
914 061
647 249
(108 686)
59 625
SAOUSSANE BENMBAREK, étudiante à la maîtrise en pharmacologie, sous la supervision de Graciela Pineyro
de l’axe neurosciences (volet fondamental), est lauréate d’une bourse du Département de pharmacologie de
l’Université de Montréal. Ses travaux portent sur l’étude de différentes iso formes du récepteur 5-HT4.
FATIHA KARAM, étudiante au doctorat en sciences biomédicales, sous la supervision de Gabriella Gobbi
de l’axe neurosciences (volet humain), a obtenu une bourse d’excellence dans le cadre du concours Bourse
d’excellence programme Sciences biomédicales de l’Université de Montréal. Ses travaux portent sur le rôle de
la mélatonine dans la dépression et l’anxiété.
FUAMBA TAMBWE, étudiant au doctorat en sciences biomédicales, sous la supervision de Gabriella Gobbi
de l’axe neurosciences (volet humain), a obtenu une bourse d’excellence dans le cadre du concours Bourse
d’excellence programme Sciences biomédicales de l’Université de Montréal. Ses travaux portent sur les
approches pharmacologiques pour les patients dépressifs résistants aux médicaments.
JOSÉ JIMENEZ, étudiante à la maîtrise en sciences biomédicales, sous la supervision de Adrianna Mendrek
de l’axe neurosciences (volet humain), a obtenu une bourse d’excellence dans le cadre du concours Bourse
d’excellence programme Sciences biomédicales de l’Université de Montréal. Ses travaux portent sur la
différence entre les sexes des fonctions cérébrales des patients schizophréniques.
FAÏZA BENALIOUAD, étudiante au doctorat en sciences biomédicales, sous la supervision de
Pierre-Paul Rompré de l’axe neurosciences (volet fondamental), a obtenu une bourse d’excellence au doctorat
accordée par la Faculté des études supérieures. Elle a également reçu une bourse de formation de doctorat du
FRSQ (2007 à 2010). Ses études portent sur le rôle des récepteurs à sérotonine dans l’effet atténuateur des
antipsychotiques atypiques sur la récompense.
ISABELLE SOULIÈRES, étudiante au doctorat en neuropsychologie, a reçu une bourse accordée par son
superviseur, Laurent Mottron de l’axe neurosciences (volet humain), dans le cadre de sa bourse de chercheur
national. Cette bourse lui permettra de poursuivre ses travaux sur la catégorisation perceptive dans l’autisme
de haut niveau.
ANNA BONNEL, étudiante au doctorat en psychoéducation, sous la direction de Laurent Mottron de l’axe
neurosciences (volet humain), a reçu la suite de la bourse CRFS chercheur national. Ses études portent sur
l’hypersensibilité auditive dans l’autisme.
CHRISTOPHE HUYNH, étudiant à la maîtrise en sciences biomédicales, sous la codirection de
Jean-Jacques Breton de l’axe psychiatrie sociale, a obtenu une bourse d’excellence du Programme Sciences
biomédicales de l’Université de Montréal. Il fait une étude comparative des troubles bipolaires et de personnalité
limite à l’adolescence.
LYNE DESROSIERS, étudiante au doctorat en sciences biomédicales, sous la codirection de Jean-Jacques
Breton de l’axe psychiatrie sociale, a obtenu une bourse de formation aux cycles supérieurs de l’École de
réadaptation et Faculté des études supérieures de l’Université de Montréal. Elle travaille à l’élaboration d’un
modèle de compréhension du processus d’engagement-désengagement au traitement des adolescents présentant
un trouble de la personnalité limite avec conduite suicidaire.
NOÉMIE GAGNON OOSTERWAAL, étudiante au doctorat en psychologie, sous la codirection de
Nicole Smolla de l’axe psychiatrie sociale, a obtenu une bourse de GRAVE-ARDEC. Ses études portent sur l’adoption
internationale : problèmes de comportements rapportés par les adultes et les enfants parvenus à l’âge de 6-7 ans.
GENEVIÈVE PICHÉ, étudiante au doctorat en psychologie, sous la direction de Lise Bergeron, de l’axe
psychiatrie sociale, a obtenu une bourse du Centre interuniversitaire québécois de statistiques sociales
(CIQSS) et du Département de psychologie de l’Université de Montréal. Ses études portent sur les variables
psychosociales associées aux troubles intériorisés et extériorisés perçus par les enfants de 6 à 11 ans selon la
présence ou l’absence de troubles intériorisés chez les mères biologiques.
MARILOU COURNOYER, étudiante à la maîtrise en psychologie, sous la direction de Lise Bergeron de l’axe
psychiatrie sociale, a obtenu une bourse du Département de psychologie de l’Université de Montréal. Ses études
portent sur la comorbidité entre les troubles dépressifs et anxieux chez les enfants de 6 à 11 ans.
ANNIE DUCHESNE, étudiante à la maîtrise au programme de sciences biomédicales, option psychiatrie, sous
la supervision de Ron Sullivan, chercheur de l’axe neurosciences fondamentales, a obtenu la bourse JacquelineAvard du Comité permanent sur le statut de la femme.
LISTE DES CHERCHEURS-BOURSIERS 2006-2007
ELHAM FOROUZAN, M.D., Chercheur-boursier clinicien, junior 1, FRSQ (2006-2009)
JEAN-PIERRE GUAY, PH. D., junior 1, FRSQ (2006-2009)
STÉPHANE GUAY, PH. D., junior 1, FRSQ (2006-2008)
JEAN-PIERRE BONIN, PH.D., junior 1, FRSQ (2006-2009)
LAURENT MOTTRON, M.D., PH. D., chercheur national, FRSQ (2006-2011)
GRACIELA PIÑEYRO, M.D., PH. D., junior 2, FRSQ (2005-09)
RON SULLIVAN, PH. D., junior 2, FRSQ (2004-07)
FRANCOIS GUILLEM, PH. D., junior 2, FRSQ (2003-07)
LOUIS-ÉRIC TRUDEAU, PH. D., senior, FRSQ (2005-09)
RICHARD WARREN, PH. D., senior, FRSQ (2003-06 - prolongation 2007)
DANIEL LÉVESQUE, PH.D., senior, FRSQ (2006-2007)
JACQUES MARLEAU, PH. D., junior 1, FQRSC (2003-2007)
ELIZABETH CAMPOS, PH. D., junior 1, FQRSC (2003-2007)
BOUTHEINA JEMEL, PH. D., junior 2, FRSQ (2005-2007)
ADRIANNA MENDREK, PH. D., junior 1, FRSQ (2005-2009)
ALINE DRAPEAU, PH. D., junior 1, FRSQ (2007-2011)
GABRIELLA GOBBI, PH. D., clinicien junior 2, FRSQ (2007-2010)
BOUTHEINA JEMEL, PH. D., junior 2, FRSQ (2007-2011)
Excédent (déficit) année courante
Excédent (déficit) année précédente
202 873
143 248
Excédent (déficit) net
94 187
202 873
Subvention Développement infrastructure et bourses
50 000
147 500
Autres revenus
21 642
Frais d’organisation administrative
83 500
Frais d’organisation bourses
Excédent (déficit) année courante
Excédent (déficit) année précédente
45 948
90 653
4 051
(5 011)
(4 051)
960
0
(4 051)
Excédent (déficit) net
JOURNÉE SCIENTIFIQUE
ANNUELLE
C’est sous le thème « regard sur la relève » que s’est tenue,
le 24 novembre 2006, notre Journée scientifique annuelle,
organisée en partenariat avec l’Hôpital Rivière-des-Prairies,
l’Institut Philippe-Pinel de Montréal et le Département
de psychiatrie de l’Université de Montréal. Avec ses 150
inscriptions, cette activité fut couronnée de succès. En plus des
conférences et affiches qui y ont été présentées, cette journée
aura permis de remettre des prix à de jeunes chercheurs.
RÉCIPIENDAIRES DE PRIX
LORS DE LA JOURNÉE SCIENTIFIQUE ANNUELLE
Prix du Fonds de la recherche en santé du Québec remis
par Martin Sirois
VÉRONIQUE LABELLE
Titre : Amélioration des fonctions exécutives suite à une
thérapie cognitivo-comportementale chez les patients atteints
du syndrome Gilles de la Tourette et des tics moteurs.
Coauteurs : G. Thibault, K. O’Connor1, E. Stip1 et M. Lavoie1.
Prix de la Fondation de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine remis par J. André Luyet
STÉPHANE POTVIN
Titre : Une méta-analyse de la présence de symptômes négatifs
chez les schizophrènes présentant un trouble d’abus de substances.
Coauteurs : A. Sepehry, E. Stip1
Prix de la Fondation de l’Hôpital Rivière-des-Prairies remis par Roger Godbout
ISABELLE SOULIÈRES
Titre : Autisme : des capacités de raisonnement différentes.
Coauteurs : M. Dawson, M. Gernsbacher, L. Mottron1
Prix de la Fondation Institut Philippe-Pinel de Montréal remis par Gilles Côté
CHANTAL BLANCHETTE
Titre : Les habitudes de vie des agresseurs sexuels
Coauteurs : M. St-Yves, J. Proulx1
Prix de la Fondation des maladies mentales remis par Charles Gagné
GENEVIÈVE PICHÉ
Titre : Caractéristiques individuelles, familiales et socio-économiques associés
à la présence ou l’absence d’au moins un trouble dépressif ou anxieux chez les mères
biologiques d’enfants de 6 à 11 ans.
Coauteurs : L. Bergeron1, C. Barbe
Prix de la Fondation Monique-Gaumond remis par André Gaumond
VINCENT PAQUETTE
Titre : Effet de la neurothérapie sur les corrélats électroencéphalographiques
associés aux ruminations chez des sujets souffrant de trouble dépressif majeur unipolaire.
Coauteur : M. Beauregard
1
Chercheur régulier
Hôpital Louis-H. Lafontaine
RAPPORT ANNUEL
7
:: LA GESTION DES RISQUES
ET DE LA QUALITÉ
L’année qui vient de s’écouler a été marquée par l’actualisation des diverses
mesures découlant de la loi 83 proposant des modifications touchant
principalement la Loi sur les services de santé et les services sociaux. Ces
modifications sont motivées par deux préoccupations fondamentales : assurer
des services de qualité aux usagers et le faire dans le respect de leurs droits.
Elles visent notamment à faciliter la circulation de l’information clinique entre les
professionnels dans une perspective d’amélioration de la continuité des soins.
Elles ont également pour objectif d’outiller les conseils d’administration des
établissements relativement à la qualité des services par la mise sur pied du
comité de vigilance et de la qualité. Elles favorisent enfin l’optimisation du
fonctionnement du régime d’examen des plaintes et la protection des droits des
usagers en assurant l’exclusivité de fonction de la commissaire aux plaintes et à
la qualité des services et son lien direct avec le conseil d’administration.
Conformément aux dispositions législatives, un comité de vigilance et de la qualité a été mis en place.
Il regroupe le directeur général, la commissaire locale aux plaintes et à la qualité des services et trois
membres du conseil d’administration (dont au moins un représentant des usagers). Il doit assurer le suivi des
recommandations de la commissaire locale aux plaintes et à la qualité des services. Il doit également coordonner
l’ensemble des activités visant l’amélioration des services notamment en faisant le suivi du rapport d’agrément,
des recommandations d’un coroner, des recommandations transmises à l’issue d’une visite d’appréciation de la
qualité des services, etc.
Notre établissement compte également un comité de gestion des risques. Son rôle et sa composition (voir encadré)
ont également été modifiés afin d’être conforme aux changements législatifs récents. Le comité veille à ce que le
processus de gestion des risques soit adéquatement appliqué et en rend compte au conseil d’administration. Pour
ce faire, il prend notamment connaissance des rapports d’analyse des équipes lorsque survient des événements
sentinelles (des événements entraînant ou risquant d’entraîner le décès ou des conséquences physiques ou
psychologiques graves pour l’usager). Les membres du comité accueillent alors les propositions de correctifs
ou d’améliorations de l’équipe concernée, leur transmet ses commentaires de même qu’il assure un suivi de
l’application des mesures proposées.
Pour officialiser ces changements à la gestion des risques, nous avons modifié la politique et le règlement sur la
gestion des risques. Nous avons également modifié le statut du conseiller à la gestion des risques et de la qualité,
son poste étant maintenant celui d’adjoint au directeur général.
LE COMITÉ DE GESTION DES RISQUES SE COMPOSE:
LA GESTION DE LA QUALITÉ
En cours d’année, les équipes-qualité ont amorcé la préparation de la prochaine visite du Conseil
canadien d’agrément des services de santé, en décembre 2007. Une conférence humoristique, donnée par
M. Marc-André Morel le 8 décembre 2006, a d’ailleurs permis aux employés, gestionnaires et médecins
concernés d’initier une réflexion sur les thèmes de la qualité et de la réussite en équipe. Aussi, les 21 équipes
visées ont reçu une formation sur les normes d’agrément et sur l’exercice d’auto-évaluation qu’ils devront
réaliser.
Afin de soutenir l’engagement des membres des équipes et de les outiller dans leur rôle d’auto-évaluation et de
gestion de la qualité, deux numéros du bulletin Amélioraction ont été produits. Ce bulletin aborde également les
activités réalisées dans le cadre de la gestion des risques.
::
Membres d’office
:: directeur général,
:: adjoint au directeur général (gestionnaire de risque),
:: l’infirmière en prévention des infections,
Membres nommés suite à un appel de candidatures
:: de deux usagers,
:: de deux médecins (psychiatre et omnipraticien),
:: de trois employés,
:: de deux personnes contractuelles qui offrent des services aux usagers.
LA PRÉVENTION DES CHUTES
Le comité de prévention et de gestion des chutes, sous la supervision de la direction des soins infirmiers,
a poursuivi ses travaux qui consistent à analyser les causes des chutes, revoir l’ensemble des outils de
prévention disponibles et élaborer une programmation clinique, autant pour les unités de gérontopsychiatrie,
que pour les résidences externes de gérontopsychiatrie.
LA FORMATION
Les membres du comité de gestion des risques ont reçu une formation d’un jour donnée par le ministère de la
Santé et des Services sociaux. Les deux médecins qui siègent au comité ont été formés sur l’approche systémique
en gestion de risques, par l’Association des conseils de médecins, dentistes et pharmaciens.
En cours d’année, les membres du comité ont principalement travaillé à adapter les outils provenant du
“Programme de prévention des chutes en institution”, de l’Institut Universitaire de Gériatrie de Montréal,
et ceux provenant du “Guide de prévention des chutes en centre d’hébergement et de soins de longue
durée”, du ministère de la Santé et des Services sociaux. Leurs travaux ont notamment permis d’adopter
un algorithme d’évaluation et d’intervention en regard de la clientèle hospitalisée en gérontopsychiatrie.
Trois grilles d’évaluation infirmière du risque de chutes et un instrument d’analyse des chutes ont
également été produits. Par ailleurs, des outils de communication portant sur les risques de chute et sur
les principales interventions visant à les réduire ont été diffusés. Finalement, un plan de formation a été
mis en oeuvre.
LES DÉCLARATIONS D’INCIDENTS ET ACCIDENTS
L’année 2006-2007 s’est terminée avec 2 044 déclarations d’incidents / accidents comparativement à 1 400 l’an dernier et 699 en 2004-2005. Au cours de la première moitié de l’année, la déclaration s’est
maintenue à environ 180 par périodes pour diminuer graduellement à 86 à la période 13. Il est possible que l’effet de nouveauté provoqué par les formations données en début d’année s’estompe peu à
peu. Pour leur part, les événements sentinelles de gravité 3 ou 4 sont relativement stables, avec une moyenne de 15 déclarations par périodes.
Comme les années précédentes, ce sont les chutes qui arrivent au premier rang des événements déclarés, suivies par les accidents liés aux soins et services cliniques.
8
Hôpital Louis-H. Lafontaine
RAPPORT ANNUEL
::
06 07
LES PLAINTES
Au cours de l’année, l’établissement a conclu 117 dossiers de plaintes par rapport
à 133 en 2005-2006, ce qui représente une diminution de 12% par rapport à l’année
précédente. Bien que les demandes d’assistance aient augmenté, l’ensemble des
dossiers traités a diminué de 7%.
La commissaire aux plaintes et à la qualité des services a traité 112 dossiers
et le médecin examinateur a traité, pour sa part, 5 dossiers. De ces dossiers,
aucun n’a été transmis au second palier, soit au Protecteur du citoyen, dans le
premier cas, et au Comité de révision, pour les dossiers traités par le médecin
examinateur.
Une même plainte peut porter sur plusieurs objets ou motifs de plaintes, ce qui explique que le nombre d’objets
de plaintes est plus élevé que le nombre de plaintes reçues. Sur les 117 plaintes traitées, 191 objets de plaintes
ont été dénombrés.
Au niveau des objets de plaintes, on note une diminution, sauf pour les soins et services où l’on
remarque une augmentation. Sous cette rubrique, on retrouve, en ordre décroissant, les mises sous
garde et leur renouvellement et les sorties autorisées, la continuité (congé prématuré, orientation, suivi
et insuffisance de service) et, finalement, les plans de soins et plans de service. Ces objets de plaintes ont
nécessité de donner des informations et des clarifications aux usagers ou à leurs proches dans 73 % des cas. Des
mesures correctives ont été appliquées dans 16 % des situations alors que 11 % ont été abandonnées par leur
auteur ou interrompu en cours de traitement.
Plusieurs usagers et leurs proches consultent la commissaire aux plaintes et à la qualité des services dans le
but d’obtenir des informations ou être orientés afin de recevoir des soins et services ou encore pour dénouer
certaines problématiques avec des intervenants. Cette assistance, qui nécessite l’écoute et le soutien du service
des plaintes, permet d’orienter l’usager, de l’informer sur ses droits et les mécanismes de recours. Elle permet
également d’informer l’usager sur la procédure d’examen des plaintes ou encore sur la façon d’obtenir le
service. Au cours de la dernière année, nous avons traité 102 demandes d’assistance, soit 10 demandes de plus
que l’an passé, et 18 demandes de consultation.
LES OBJETS DE PLAINTES
EN CONCLUSION
Le rapport sur les plaintes des usagers est présenté au terme d’une année féconde en travaux annonçant et
préparant des changements importants au sein de l’organisation. Des changements ont également été apportés
au régime d’examen des plaintes; la procédure a été révisée et de nouveaux acteurs ont pris place. Aussi, le
Protecteur du citoyen prend maintenant le relais du Protecteur des usagers et un Comité de vigilance et de la
qualité a été mis en place au sein de l’établissement.
Malgré les changements déjà réalisés et ceux qui sont annoncés, le nombre de plaintes conclues au cours de
l’année a légèrement diminué par rapport à l’année précédente.
En terminant, nous devons souligner la collaboration des différentes directions et des intervenants et leur volonté
d’identifier avec nous des solutions et d’appliquer les correctifs nécessaires. Précisons qu’encore cette année,
cette collaboration est demeurée constante.
LES RECOMMANDATIONS
Voici les 3 recommandations émises par la commissaire aux plaintes et
à la qualité des services, au terme de l’année 2006-2007 :
:: que des efforts soient mis auprès des équipes afin que l’évaluation des besoins des usagers
soit coordonnée entre les différents prestateurs de services et qu’un plan d’intervention complet
et coordonné soit élaboré et géré tout au long du continuum des services et ceci, en collaboration
avec l’usager et sa famille ;
:: que les directions qui offrent des services directs à la clientèle s’assurent que les équipes et les
intervenants connaissent et respectent les rôles et les droits des familles et des représentants
légaux des usagers, et que ceux-ci puissent obtenir l’information et le soutien nécessaires
lorsque cela est requis ;
:: que soient harmonisées les politiques et procédures afin d’assurer la continuité et la cohésion
entre les différents services.
LES NIVEAUX DE TRAITEMENT
L’HÔPITAL LOUIS-H. LAFONTAINE
REÇOIT LE PRIX MÉRITE DE L’ASSOCIATION
SUR L’ACCÈS ET LA PROTECTION DE L’INFORMATION
Le 18 avril dernier, l’Association sur l’accès et la protection de l’information (AAPI) remettait son prix Mérite
2007 à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine pour sa campagne de sensibilisation à la protection des renseignements
personnels.
Rappelons qu’en 2006, dans le cadre d’une démarche qualité, le comité de gestion de l’information avait inscrit
à son plan d’action l’amélioration du respect de la confidentialité. Les membres du comité s’étaient d’abord
penché sur les causes racines des bris de confidentialité. À la suite de l’analyse effectuée, le comité s’était doté
d’un plan de communication visant à améliorer le respect de la confidentialité. Plusieurs activités avaient été
organisées, notamment dans le cadre de la Semaine de la confidentialité (en novembre 2006).
Le jury de l’AAPI s’est prononcé sur ce choix « […] pour la qualité du projet de même que l’ampleur et la
disponibilité de l’équipe ayant collaboré au développement du projet, par la créativité dont elle a fait preuve,
compte tenu des moyens financiers restreints dont elle disposait, par la diversité et l’originalité des initiatives et
des stratégies mises en oeuvre et des outils développés ainsi que par l’intérêt soutenu des employés visés, ce qui
a permis d’atteindre les objectifs ciblés. » Bravo donc au comité de gestion de l’information !
Madame Dany Marcotte, chef du service des archives médicales, Dr Bruno J. L’Heureux,
président de l’AAPI, et Madame Denise Larouche, présidente d’honneur.
Hôpital Louis-H. Lafontaine
RAPPORT ANNUEL
9
:: LES CONSEILS
LE CONSEIL DES INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS
Le Conseil des infirmières et infirmiers (CII) regroupe plus de 410 infirmières oeuvrant au sein de
l’établissement.
Au cours de l’année, le CII s’est impliqué dans les différentes étapes visant à mettre en place le nouveau modèle
d’organisation de soins et services cliniques par programmes-clientèles. Le CII a assuré un suivi constant des
dossiers, particulièrement ceux dont les interventions infirmières se font lors de situations de plus en plus
complexes, notamment au plan de la prévention et de la gestion des conduites suicidaires, de la prévention et de
la gestion des comportements agressifs, de la prévention et de la gestion des risques de chutes et dans le cadre de
l’application des mesures de contrôle: isolement-contentions. Pour tous ces dossiers, notre conseil a été associé
à la mise en place des programmes de formation requis.
Le modèle de coordination de l’épisode de soins et de services a également fait l’objet d’un suivi lors du
processus de généralisation du modèle dans les unités de traitement intensif. La mise en place de ce modèle
de soins en santé mentale contribue au renouvellement des pratiques en vue d’améliorer la qualité des soins et
services à la clientèle, leur continuité et leur coordination.
Notre conseil, de concert avec le comité des infirmières et infirmiers auxiliaires (CIIA), a assuré le suivi de la
révision des activités réservées aux infirmières auxiliaires.
LA PRÉSIDENTE,
DENISE GRÉGOIRE
LES MEMBRES DU COMITÉ EXÉCUTIF
Mme Denise Grégoire, présidente :: Mme Naomie Charles, vice-présidente :: Mme Joan Turcotte,
secrétaire intérimaire :: Mme Francine Lavoie, conseillère :: M. Éric Angers, président du CIIA
M. André Lemieux, directeur général :: Mme Geneviève Ménard, directrice des soins infirmiers
M. Daniel Beauregard, membre désigné au conseil d’administration
LES MEMBRES DU COMITÉ EXÉCUTIF
DES INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS AUXILIAIRES
M. Éric Angers, président :: Mme Danielle Imbeault, vice-présidente
Mme Julie Perrault, secrétaire
Notre conseil a suivi avec attention les consultations sur l’implantation de la structure de gestion par programmes
spécifiques. L’instauration de cette structure modifiera le rôle de la direction des soins infirmiers. Dans ce
contexte, nous avons fait valoir la nécessité de confier à cette direction tous les leviers nécessaires afin qu’elle
joue pleinement son rôle de développement des soins infirmiers.
Le défi de la pratique infirmière au sein de notre établissement sera majeur au cours des prochains mois.
En effet, les infirmières doivent composer avec une pénurie d’effectifs et une charge de travail importante.
Les infirmières doivent également prendre part aux décisions concernant l’organisation des soins et services
cliniques tout en s’assurant que soient garanties les conditions nécessaires pour assurer la qualité des soins.
Plus que jamais, il nous faudra beaucoup de cohésion et une bonne dose de persévérance afin de maintenir un
environnement de pratique professionnelle de qualité et assurer une culture de soins sécuritaires.
Notre conseil, fort des responsabilités que lui confie la loi, entend continuer à prendre part activement aux
discussions portant sur l’appréciation générale de la qualité des actes infirmiers, les règles et la distribution
des soins infirmiers, l’organisation scientifique et technique, de même que l’évaluation et le maintien des
compétences infirmières.
:: Noémie Noiseux-Lescop et Mme. F
::
PRIX D’EXCELLENCE POUR
MME GINETTE GAUDREAU-HUOT
C’est avec fierté que nous avons appris que Mme Ginette Gaudreau-Huot s’est mérité le Prix
d’excellence 2006 de l’Association des gestionnaires des établissements de santé et de services sociaux
pour la région de Montréal.
Mme Gaudreau-Huot s’est jointe à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine en 1974 à titre de diététiste et
accédait à un poste de gestionnaire en 1976, fonction qu’elle a assumée depuis trente ans. Comme
chef des activités d’alimentation, elle a fait preuve d’un engagement exceptionnel dans un contexte de
transformations constantes.
Elle a toujours démontré un intérêt marqué pour ses pairs et les usagers, tant par son engagement à
l’exécutif local de l’Association des gestionnaires, que dans la vie communautaire et professionnelle
de notre établissement.
Le président d’honneur, Monsieur Michel Pigeon, recteur de l’Université Laval,
Madame Ginette Gaudreau-Huot et Monsieur François Jean,
président directeur général de l’AGESSS.
::
AU-DELÀ DES TROUBLES MENTAUX,
LA VIE FAMILIALE
La majorité des adultes souhaitent devenir parent et les personnes aux prises avec des problèmes de
santé mentale ne font pas exception. Cette expérience est cependant exigeante et peut représenter une
source de stress. Lorsque viennent s’ajouter des difficultés personnelles, comme une santé fragile,
des problèmes personnels, sociaux ou économiques, le rôle parental devient d’autant plus difficile
à assumer et constitue une source de stress accru. C’est particulièrement le cas des personnes aux
prises avec un trouble mental grave. Dans un tel contexte, on comprendra que si aucune mesure
de soutien n’est disponible dans l’entourage immédiat et dans l’environnement de la personne,
la réponse aux besoins de l’enfant dont elle a charge sera moins satisfaite et le risque de négligence
parentale sera alors plus élevé.
Pour alimenter la réflexion sur ce sujet, le Comité de la santé mentale du Québec a confié à un
groupe d’experts le mandat de documenter les phénomènes associés à la parentalité des personnes
présentant un trouble mental grave, en tenant compte des réalités vécues par ces parents et leurs
enfants. Ce travail a fait l’objet d’un livre intitulé “Au-delà des troubles mentaux, la vie familiale
Regard sur la parentalité”. C’est monsieur Marc Boily, travailleur social à l’Hôpital Louis-H.
Lafontaine depuis plus de vingt ans et chargé de cours au département de service social à l’Université
de Montréal, qui a assumé la présidence de ce groupe d’experts sur lequel siégeaient également
mesdames Myreille St-Onge, professeure agrégée à l’École de service social de l’Université Laval, et
Marie-Thérèse Toutant, membre du Comité de la santé mentale du Québec.
10
Hôpital Louis-H. Lafontaine
RAPPORT ANNUEL
De gauche à droite: Mesdames Marie-Thérèse Toutant et Myreille St-Onge,
de même que messieurs Marc Boily et André Lemieux, directeur général.
06 07
LE CONSEIL MULTIDISCIPLINAIRE
LE CONSEIL DES MÉDECINS,
DENTISTES ET PHARMACIENS
Le Conseil multidisciplinaire regroupe plus de 510 membres provenant de 32 disciplines offrant des soins et
services cliniques aux usagers. Sous réserve des responsabilités confiées aux autres conseils professionnels et
conformément aux règlements de l’établissement, le conseil voit à l’appréciation et à l’amélioration de la qualité
de la pratique professionnelle de ses membres. Il est également responsable de faire des recommandations et de
donner des avis sur la distribution appropriée des soins et services dispensés par ses membres, sur l’organisation
scientifique et technique de l’établissement et sur les moyens à prendre pour évaluer et maintenir la compétence
de ses membres.
Le Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens (CMDP) a tenu 54 réunions de l’exécutif et de ses différents
comités.
L’année 2006-2007 s’est déroulée dans le contexte de la poursuite de la réorganisation des services en cours et
de la mise en place du Plan d’action en santé mentale.
Notre conseil doit également voir à l’évaluation et au maintien de la compétence de ses membres. Ce rôle est
exercé par le comité exécutif qui reçoit les recommandations du comité d’examen des titres. Ce dernier a fait
l’étude des dossiers de 6 personnes qui lui ont adressé des demandes. Des recommandations ont été acheminées
au comité exécutif et au Conseil d’administration.
Au cours de l’année, le comité exécutif s’est réuni à neuf reprises dans le cadre de sessions régulières. Soulignons
le départ de trois membres de l’exécutif, en mars et avril 2006. Par conséquent, des efforts importants ont
été consentis au plan du recrutement. Toutefois, en janvier dernier, nous pouvions à nouveau compter sur un
exécutif complet. Nous avons également procédé à la nomination de la présidente par intérim comme membre
désigné au conseil d’administration. Mentionnons également l’arrivée du Dr Réal Cloutier comme directeur des
services professionnels, en septembre 2006.
Plusieurs rencontres de travail hebdomadaires ont permis aux nouveaux membres de se familiariser avec les
dossiers en cours, soit la réorganisation des soins et services, la mise en place du Plan d’action en santé mentale,
le dossier d’institut universitaire réseau en santé mentale, l’amélioration continue de la qualité de la pratique
professionnelle, ainsi que la révision des statuts et règlements du conseil multidisciplinaire.
Le comité interdisciplinaire s’est également réuni à neuf reprises depuis avril 2006 et la réorganisation des
services cliniques fut le principal sujet de discussion.
Compte tenu des nombreux changements au comité exécutif et de l’ampleur de la réorganisation en cours,
le dossier de l’amélioration continue de la qualité de la pratique professionnelle fut moins actif cette année.
Cependant, plusieurs disciplines ont déjà entrepris différentes démarches d’évaluation de leur pratique.
LE PRÉSIDENT,
YVON-ROBERT LAVOIE
LES MEMBRES DU COMITÉ EXÉCUTIF
M. Yvon-Robert Lavoie, président :: Mme Guendalina Matteau, vice-présidente par intérim
M. Alexandre Néron, secrétaire par intérim :: Jean-Guy Claveau, conseiller :: M. Martin Ruel, conseiller
M. André Lemieux, directeur général :: Dr Réal Cloutier, directeur des services professionnels
Mme Sylvie Paparella, membre désignée au conseil d’administration
Le CMDP voit à l’appréciation et au contrôle de la qualité des actes médicaux, dentaires et pharmaceutiques.
L’évaluation de la qualité des actes se fait par le comité d’évaluation médicale, dentaire et pharmaceutique aidé
de sous-comités spécifiques à chaque discipline. Il y a eu 26 réunions de ces différents comités et sous-comités
au cours du dernier exercice.
Aussi, le CMDP fait des recommandations sur les aspects professionnels de la distribution des soins médicaux
et dentaires et des services pharmaceutiques ainsi que sur l’organisation médicale de l’hôpital.
Le CMDP participe à la gestion des plaintes au sujet de ses membres. Cette année, il a maintenu son implication
grâce à l’apport actif du docteur Manuel Serrano, médecin examinateur, lequel doit faire rapport à l’exécutif du
CMDP et au Conseil d’administration, en conformité avec les dispositions de la loi.
Enfin, le CMDP doit donner des avis au directeur général sur certains aspects administratifs, tels les moyens
à mettre en oeuvre pour que les services médicaux, dentaires et pharmaceutiques répondent aux besoins de la
population, ou encore toute autre question que le directeur général porte à son attention. Comme le directeur
général, le directeur des services professionnels et les chefs des départements de psychiatrie et de médecine
générale siègent au comité exécutif; les échanges concernant ces sujets se font directement à cette table.
Au cours de l’année qui vient de se terminer, le comité exécutif du Conseil des médecins dentistes et
pharmaciens a contribué au processus de nomination du directeur des services professionnels, en signifiant au
conseil d’administration son accord avec la nomination du docteur Réal Cloutier, qui est entré en fonction le
28 septembre 2006.
D’autre part, le comité exécutif du CMDP participe au processus de nomination du directeur scientifique du
Centre de recherche Fernand-Séguin de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine par sa participation aux délibérations du
comité de sélection.
Les travaux entourant l’obtention d’un statut d’institut universitaire réseau en santé mentale se sont poursuivis
et les représentants du comité exécutif ont continué d’y participer activement. Une proposition de création
d’un institut à cinq partenaires a d’ailleurs été déposée le 11 mai 2006 à l’Université de Montréal et soumise
au ministère de la Santé et des Services sociaux le 8 juin 2006. Des délibérations sont toujours en cours, en
particulier sur les questions de la gouvernance, des soins et services cliniques et de l’enseignement.
Soulignons aussi la contribution du comité exécutif aux travaux de la direction des services cliniques dans
l’implantation des soins et services cliniques par programmes clientèles, dont l’actualisation est prévue pour
octobre 2007. Le comité exécutif du CMDP a participé aux discussions entourant la mise en place du “Plan
d’action en santé mentale 2005-2010 : La force des liens”.
LE COMITÉ DES USAGERS
Tout au long de l’année, le Comité des usagers a continué de s’impliquer dans l’importante démarche en cours
au sein de l’établissement portant sur l’organisation des soins et services cliniques par programmes clientèles.
Il va sans dire que cette réorganisation préoccupe grandement tous les membres du comité, de même que
l’ensemble des usagers et de leur famille. Il s’agit-là d’un défi de taille pour lequel il est difficile d’anticiper les
résultats sur les services rendus aux usagers.
Le comité des usagers a produit son calendrier annuel et a publié régulièrement son bulletin d’information. Il
a aussi renouvelé l’abonnement à un quotidien à toutes les unités de soins de l’établissement. Le comité des
usagers a aussi tenu neuf assemblées régulières et une assemblée générale.
Les élections provinciales du 26 mars 2007 ont permis la mobilisation des usagers et du personnel afin d’asurer
l’expression du droit de vote. Enfin, la traditionnelle clinique d’impôts s’est bien déroulée grâce au soutien du
Programme des Bénévoles.
Soulignons enfin l’apport des médecins, dentistes et pharmaciens aux comités de l’hôpital. Aussi, plusieurs
membres du comité exécutif du CMDP ont siégé sur des comités relevant tant du Conseil d’administration que
des associations professionnelles des membres du CMDP, de l’Agence de la santé et des services sociaux, de
l’Université de Montréal et du ministère de la Santé et des Services sociaux et ce, en plus des comités propres
au CMDP.
LE PRÉSIDENT,
MARC SASSEVILLE, M.D.
LA SECRÉTAIRE,
CHRISTIANE LESSARD, B. PHARM.
LES MEMBRES DU COMITÉ EXÉCUTIF
Dr Marc Sasseville, président :: Mme Christiane Lessard, secrétaire :: Dr Stéphane Kunicki, trésorier
Dre Lyne Dumoulin, conseillère :: Dr Gaston Gagné, conseiller :: Dr Réal Cloutier :: M. André Lemieux
Dr J. André Luyet :: Dr Luc Nicole
LA PRÉSIDENTE,
DIANE CHAMPAGNE
LES MEMBRES DU COMITÉ EXÉCUTIF
Mme Diane Champagne, présidente :: Mme Suzanne Perron, vice-présidente :: M. Stéphane
Amyot, secrétaire-trésorier :: M. Jonathan Bouliane, conseiller :: M. Pierre Dussault, conseiller ::
M. Jacques Gauthier, conseiller :: M. Alain Métivier, conseiller :: M. André Tremblay, conseiller
::
LES FONCTIONS DU COMITÉ DES USAGERS SONT :
:: de renseigner les usagers sur leurs droits et leurs obligations;
:: de promouvoir l’amélioration de la qualité de vie des usagers;
:: de défendre leurs droits et leurs intérêts collectifs ou individuels;
:: d’accompagner et assister, sur demande, un usager dans toute démarche qu’il entreprend,
y compris lorsqu’il désire porter plainte.
LES EFFECTIFS MÉDICAUX
Malgré de nombreuses contraintes au plan des effectifs médicaux, nous avons recruté 6 nouveaux psychiatres,
les docteurs Georges-Étienne Cartier, Pierre-Marc Couture-Trudel, Angela Geloso, Gabriella Gobbi,
Constantin Tranulis et Marie Villeneuve. Nous avons donc terminé l’année avec un solde positif au plan des
mouvements des médecins au département de psychiatrie.
FÉLICITATIONS !
Le Dr Denis Lazure, psychiatre clinicien à l’Hôpital
Louis-H. Lafontaine, a récemment été nommé chevalier
de l’Ordre national du Québec. Le Gouvernement du
Québec a ainsi voulu reconnaître sa contribution à
la naissance de la pédopsychiatrie et à la révolution
psychiatrique au Québec.
Dr Lazure a fondé et dirigé le Département de
psychiatrie infantile de l’hôpital Sainte-Justine,
il a ensuite dirigé plusieurs hôpitaux, dont notre
établissement. Coauteur du rapport de la commission
Bédard, il a été l’un des artisans de l’humanisation
et de la réorganisation des soins psychiatriques.
Dr Lazure a également été le premier directeur du Centre
de psychiatrie de Port-au-Prince et consultant auprès
de l’Organisation mondiale de la santé. Il a assumé la
présidence de l’Association des psychiatres du Canada
et celle du Conseil interaméricain de psychiatrie. Élu
député du Parti québécois en 1976, il a dirigé plusieurs
ministères. De 1996 à 1999, il a assumé la fonction de
président-directeur général de l’Office des personnes
handicapées du Québec.
:: Dr Denis Lazure
Hôpital Louis-H. Lafontaine
RAPPORT ANNUEL
11
:: FINANCES ET STATISTIQUES
ÉTATS FINANCIERS
LES PROJETS D’INVESTISSEMENTS
Voici un aperçu des états financiers de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine pour l’année 2006-2007. Les personnes
qui le désirent peuvent se procurer le rapport financier vérifié complet en s’adressant à la direction générale de
l’établissement.
Cette année, notre établissement a investi 9 484 633 $ en projets d’investissements. Voici les principaux projets
réalisés en cours d’année :
FONDS D’EXPLOITATION
PRINCIPAUX PROJETS D’INVESTISSEMENTS
RÉSULTATS DES ACTIVITÉS PRINCIPALES (EN MILLIONS $)
$
2007
2006
136,7
123,4
REVENUS
Financement public
Projet d’économie d’énergie
2 405 628
Plan directeur immobilier
5 721 558
Projets divers de maintien des actifs
511 337
Usagers
9,3
7,5
Équipements
433 231
Autres (vente de services, recouvrements, etc.)
3,4
3,6
Plan directeur des systèmes informatiques
236 231
149,4
134,5
TOTAL DES REVENUS
MERCI!
CHARGES
Masse salariale
97,4
96
Autres dépenses
51,5
38,4
Total des charges
148,9
134,4
0,5
0,1
EXCÉDENT DES REVENUS SUR LES CHARGES
ACTIVITÉS AVEC LES USAGERS
Fondation Gamelin
RECHERCHE
TOTAL
24 156 $
24 156 $
Fondation de l’Hôpital
Louis-H. Lafontaine
130 000 $
195 000 $
325 000 $
TOTAL
154 156 $
195 000 $
349 156 $
FONDS D’EXPLOITATION
PROPORTION DES BUDGETS ALLOUÉS
SELON LEUR NATURE
BILAN EN DATE DU 31 MARS 2007 (en millions $)
ACTIF
Encaisse
7,6
Placements temporaires
5,0
Débiteurs (financement public)
0,8
Débiteurs
1,2
Stocks et charges payés d’avance
1,0
Autres éléments d’actif
0,8
16,4
TOTAL DE L’ACTIF
PASSIF
Créditeurs
10,6
Créance au fonds d’immobilisation
2,6
Revenus reportés
3,1
Autres éléments du passif
PROPORTION DES BUDGETS ALLOUÉS AUX SERVICES
EN HOSPITALISATION ET À L’EXTERNE
0,3
TOTAL DU PASSIF
16,6
SOLDE DE FONDS
(0,2)
TOTAL DU PASSIF ET SOLDE DE FONDS
16,4
STATISTIQUES ANNUELLES
MOUVEMENTS DES USAGERS
FRÉQUENCE DES DIAGNOSTICS PAR SPÉCIALITÉ1
PSYCHIATRIE
MÉD. &
CHIR.
TOTAL
512
15
527
Usagers présents le 1er avril 2006
DÉFICIENCE
INTELLECTUELLE
INTERVENTION
BRÈVE
HOSPITALISATION
DE COURTE DURÉE
GÉRONTOPSYCHIATRIE
DE COURTE DURÉE
GÉRONTOPSYCHIATRIE
DE LONGUE DURÉE
PSYCHIATRIE
TERTIAIRE
16,7%
21,5%
34,7%
13,6%
66,7%
80,4%
13%
26,4%
45,4%
16,7%
5,3%
DIAGNOSTIC
ARRIVÉES
Admissions / réadmissions
1 866
114
1 980
635
175
810
Mouvements internes
Psychoses
schizophréniques
Maladies affectives et
dépression majeure
Troubles du comportement
DÉPARTS
Radiations
1 868
100
1 968
635
175
810
4
11
15
504
18
522
Mouvements internes
Décès
Usagers présents le 31 mars 2007
Retard mental moyen
16,7%
Troubles de l’adaptation
Troubles de la personnalité
2 346
Fermetures de dossiers au cours de l’année
2 830
Usagers inscrits au 31 mars 2007
6 443
Usagers différents vus en externe au cours de l’année
7 633
1%
18,2%
2,2%
Troubles névrotiques
1
Inscriptions aux services externes au cours de l’année
4,9%
Etats psychotiques
organiques séniles
SERVICES EXTERNES
Nombre d’entrevues par un médecin
50%
3%
2,6%
3,8%
16,1%
5%
4,5%
18%
4%
4 237
Délai moyen d’attente avant la
prise en charge à l’urgence
2 h 36
Pourcentage des visites à l’urgence
en provenance du domicile
82%
Pourcentage des visites à l’urgence par ambulance
30%
1%
Certains diagnostics moins fréquents n’apparaîssent pas dans cette liste.
NOMBRE D’USAGERS HOSPITALISÉS EN 2005-2006
EN COURTE DURÉE
EN LONGUE DURÉE
1 929
142
36 026
Visites au service des urgences
8,3%
POUR RENDRE LES SERVICES CONFORMÉMENT À SA MISSION, NOTRE ÉTABLISSEMENT PEUT COMPTER SUR
2 461 EMPLOYÉS ET 113 MÉDECINS ET DENTISTES.
HÔPITAL LOUIS-H. LAFONTAINE
7401, rue Hochelaga, Montréal (Qc) H1N 3M5
TÉL. : 514.251.4000 / www.hlhl.qc.ca
COORDINATION : Jean Lepage
CONCEPTION : Yabe
IMPRESSION : Le Sextant
Octobre 2007
ISBN : 978-2-922577-60-0