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Le Soir
d’Algérie
à 15 DA
Après la majorité des titres de la presse
nationale, Le Soir d’Algérie passera à partir
du samedi 19 avril à un prix de vente public
de 15 DA. Les contraintes économiques ainsi
que les charges de plus en plus lourdes
inhérentes à la fabrication du journal nous
mettent dans l’obligation d’augmenter le
prix de vente du journal que nous avons gelé
depuis de très longues années. Cette
augmentation ne saurait nous absoudre de
l’obligation de produire un journal de qualité
à la hauteur des attentes de nos lecteurs.
Le Soir d’Algérie
TENSION ET
INCERTITUDES
l PRÉSIDENTIELLE 2014
Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074
l L’élection présidentielle la plus singulière de l’histoire de l’Algérie
indépendante a lieu aujourd’hui jeudi 17 avril 2014, intervenant dans une
atmosphère lourde, frisant même la psychose. Cela, en raison de la forte
tension générée, pendant toute la campagne électorale, par ce remake
du duel de 2004, entre Abdelaziz Bouteflika et Ali Benflis.
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SAÏD KHELLIL AU
SOIR D'ALGÉRIE :
Le Bonjour du «Soir»
Le danger,
c'est eux !
Cette police qui peine à arrêter l'effusion
de sang et la banqueroute à Ghardaïa,
devient subitement efficace quand il s'agit
d'empêcher un sit-in pacifique de quelques
militants de «Barakat». Pourtant, nous
pensions que la leçon a été bien apprise
puisque les dernières sorties des
protestataires, tolérées malgré une forte
présence des hommes en bleu, s'étaient
déroulées dans le calme.
Mais c'est oublier que les dictateurs ne
retiennent jamais la leçon. A écouter les
discours des représentants de Tab
Djenanou, j'ai l'impression d'entendre
Gueddafi, Moubarak ou Ben Ali ! Tout y est :
de la diabolisation des mouvements qui
aspirent à la liberté et la démocratie aux
menaces et insultes !
Je ne crois pas que le peuple algérien
veuille installer le chaos dans son pays et les
risques de dérapage sont minimes.
L'impérialisme n'a aucun avantage à
déstabiliser un pouvoir qui lui est acquis.
Par contre, ce sont les discours de la haine
émanant de cette brochette de serviteurs
zélés du Raïs à vie ainsi que la répression à
répétition qui peuvent enflammer la
situation. Et si vous y ajoutez les mauvaises
blagues de Sellal, les délires de Saâdani et
les offenses de Benyounès, alors là, pas de
doute : tout devient possible !
[email protected]
Photo : NewPress
Action commune
contre la fraude
l REBAÏNE, TOUATI ET BENFLIS SIGNENT UN ACCORD
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Photos : Samir Sid
Photo : DR
«Nous sommes
pour un consensus
national qui restitue
sa souveraineté
au peuple» PAGE 7
JEUDI 17 AVRIL 2014 - 17 JOUMADA AL-THANI 1435 - N° 7155 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58
Travail de coulisses
dans les Aurès
Au lendemain de la clôture officielle
de la campagne électorale, un intense
travail de coulisses est mené par le
cercle présidentiel dans la région des
Aurès en particulier. Objectif :
discréditer Ali Benflis et tenter de
rallier quelques soutiens à Bouteflika.
C’est, notamment, dans la région
montagneuse d’Arris que le pouvoir a
mis le paquet en y dépêchant tous les
représentants du pouvoir originaires
de la région. Ainsi, les
Boudiaf, Cherif Abbès,
Khodri, Abdelkader Ouali,
Abdelouahab Nouri ont
tous passé quelques
jours en «privé» à Batna
et ses environs...
Expertise en «harga»
P
ERISCOOP
Intrigante assurance
[email protected]
Jeudi 17 avril 2014 - Page 3
A
lors que tout le programme de forage
de puits est embrouillé et les appels
d'offres renvoyés l'un après l'autre au
niveau de la Sonatrach, une petite société de
droit libanais vient de contracter un crédit
pour l'achat d'un appareil de forage.
Cette société a réussi à convaincre ses
créanciers par le fait que l'appareil en question
est destiné à la location en Algérie. Ce qui n’a pas
manqué de susciter des interrogations sur
l’assurance des patrons de cette boîte de
décrocher des marchés dans notre pays.
Lounès Drouiche, un Algérien âgé
de 43 ans, a été arrêté hier par les
services de sécurité italiens pour
constitution d'un réseau de harraga à
partir de l'Egypte et de la Libye.
L'Algérien en question, lui-même
sans papiers, travaillait avec deux
ressortissants égyptiens, qui ont
réussi à introduire, en Italie, des
centaines d'immigrants clandestins.
Quand Boudiaf se distingue
Les services de la présidence de la République
ont fait le point sur «la campagne électorale
parallèle», effectuée par les membres du
gouvernement sous couvert de «visites de travail et
d’inspection» à l’intérieur du pays.
C’est ce que révèlent des sources dignes de foi en
précisant que le ministre de la Santé, Abdelmalek
Boudiaf, serait le membre du gouvernement
qui s’est montré le plus zelé à ce jeu.
Un jour, un sondage
Pensez-vous que
les médias publics
ont fait preuve de
neutralité durant la
campagne
électorale qui vient
de s’achever ?
OUI
NON
Sans opinion
Pensez-vous que le taux de participation
à la présidentielle 2014 sera important ?
Résultat sondage
Oui :
16,43%
Non :
81,72%
S. opinion :
1,85%
Retrouvez ce samedi le n°116 de Soirmagazine
S ommaire
ENQUÊTE-TÉMOIGNAGES
Acheter, c’est exister
Les centres commerciaux et les supérettes sont à la mode. C’est un
premier fait indéniable pour chaque Algérien. S’y rendre pour acheter
ou flâner est considéré comme un loisir et un plaisir. C’est un deuxième
fait incontestable.
C’EST MA VIE
Les rêves inassouvis de Thiziri
Naïma est née durant les années soixante-dix, dans le
village de Tassala, au pied du Djurdjura. C’est ainsi
qu’elle vécut ses vingt premières années, prise en étau
entre apprendre à obéir et préparer ses noces.
L’ENTRETIEN DE LA SEMAINE
VOYAGE CULINAIRE
Dans cette interview, D . Larbi Mehdi revient sur les mutations en cours provoquées par l'émergence
de la grande distribution. Pour lui, de consommation de masse, le consommateur s'oriente vers la
consommation ostentatoire. De même que des mutations sont en train
d'être opérées au sein de la cellule familiale.
Nous découvrirons cette semaine un vieux plat classique du centre
du pays, très répandu dans les foyers algérois, le m’tewem,
indéniablement présent dans les repas de fêtes de mariage
ou de circoncision...
«La grande distribution a muté la société algérienne»
r
M’tewem, un régal puisé de l’Algérois
Actualité
Le Soir
d’Algérie
4
Comment votera le Président-candidat ?
Jeudi 17 avril 2014 - PAGE
PRESQUE TOUT LE PROCESSUS A ÉTÉ MENÉ PAR PROCURATION
M. Kebci -Alger (Le Soir) L’«épisode», la «scène» que tout
le monde se doit certainement
d’attendre : ceux de l’accomplissement par le Président-candidat
de son devoir électoral le jour J,
soit ce matin. Car jusque-là,
presque tout le processus de
candidature s’est fait par procuration, exception faite du dépôt
de son dossier auprès du Conseil
constitutionnel, obligation à
laquelle il s’est plié en faisant
him-self sa déclaration de candidature
par-devant
Mourad
Medelci.
Un exercice à l’occasion
duquel, pour rappel, le Présidentcandidat a bénéficié d’une
faveur, celle d’une entorse aux
us régissant ce genre de cérémonie. Au moment où tous les
candidats à la présidentielle se
sont déplacés à pied et se sont
exprimés en marge de la courte
entrevue avec le président du
Conseil
constitutionnel,
Abdelaziz Bouteflika s’est limité à
«murmurer» à Medelci sa volonté de se porter candidat à sa
propre succession. Une scène
que les diverses chaînes de télévision se sont attelées peu après
à diffuser, dont certaines, à
«satiété».
Pour le reste, tout a été délégué aux partisans qui ne se sont
pas fait prier pour s’exécuter.
D’abord l’annonce, à partir
d’Oran, de la candidature du
Président sortant par l’exPremier ministre et directeur de
campagne, en menant une campagne électorale des plus
inédites avec, notamment ces
bouderies et autres écarts de
langage de Abdelmalek Sellal et
Amara Benyounès.
Ceci sans que ces partisans
n’aient cessé d’évoquer le
Président-candidat, justifiant son
absence physique par bien des
pirouettes, dignes des louanges
des monarchies ou celles des
ères du parti unique. En prenant
soin bien entendu, comme l’a
soutenu à maintes fois, le secrétaire général du MPA, de promettre une apparition imminente
du Président-candidat. Chose
faite avec les audiences accordées au chef de la diplomatie
espagnole, la «plainte» du
Président-candidat contre un de
ses concurrents de ce jeudi et sa
digression sur l’Athletico de
Madrid qui a barré la route au
mythique FC Barcelone de la
demi-finale de la Ligue des
champions d’Europe, à l’Emir du
Qatar et à Lakhdar Brahimi, l’envoyé spécial onusien en Syrie.
Ne reste donc que l’épisode
de ce jeudi, avec son acte de
vote qu’il se devra d’accomplir
lui-même. Avec cette question
que d’aucuns se posent : comment sera exécutée cette opération ? Ceci, bien entendu, en sus
de la cérémonie de prestation de
serment qu’il devra assumer en
personne, lui dont la reconduction ne fait point l’ombre d’un
doute au vu du casting et du scénario d’une réélection ficelés
depuis de longtemps et exécutés
de main de maître.
M. K.
cela ne sert à rien d’aller voter, la
fraude sera au rendez-vous»,
dira le représentant de Jil Jadid,
M. Abdelkader Sarrar. Pour M.
Lahmar Lakhdar, du parti du
Front de la justice et du progrès,
la scène politique connaît trois
types de partis politiques, «il y a
ceux que représentent Benflis,
Touati, Louisa Hanoune, qui
œuvrent pour être élu président.
Il y a ceux qui ont été agréés uniquement comme des partis politiques “prêt-à-porter” que l’Etat
fait ressortir à chaque échéance
pour servir ses intérêts. Et il y a
nous les partis qui appelons au
boycott car nous sommes
convaincus qu’il y aura cette fois
encore de la fraude, que l’on participe ou pas, le pouvoir fera pas-
ser son candidat coûte que
coûte».
Pour ces partis de l’opposition
réunis autour du boycott de
l’élection présidentielle, ce choix
est un moyen de faire pression
sur l’Etat et œuvrent à délégitimer ce scrutin, «le boycott est un
comportement civilisé», insistent
les animateurs de cette conférence de presse. Convaincu que ces
élections vont aggraver la situation en Algérie, le représentant
du MSP, Aït Yala, s’est dit
convaincu de sa décision de ne
pas voter et qu’il exhortera son
entourage qui lui fait confiance à
en faire de même, mais le tout
doit se faire de manière pacifique, précise-t-il.
Questionné sur la présence
de Ali Belhadj lors du rassemblement organisé à Alger par le front
du boycott, ce dernier dira que
dans tout travail populaire il y a
dit-il «les aléas du direct», «En
plus Ali Belhadj assiste à toutes
sortes de rencontres».
Le représentant du RCD a
pour sa part pris la parole à ce
sujet en déclarant «les mentalités
ont évolué, avant la démocratie
était haram (péché) et aujourd’hui même Ali Belhadj parle de
démocratie !».
Le front du boycott à Oran
compte suivre de près le déroulement des élections et projette de
poursuivre l’action au-delà du 17
avril en espérant que d’autres
partis politiques les rejoignent.
A. B.
Photo : NewPress
«Notre candidat ira voter aujourd’hui, comme il a l’habitude de le faire, à 10h, à l’école primaire Bachir-ElIbrahimi, à El-Biar». Le propos est de Djamal Bekkouche,
un membre de la direction de la communication du staff
national de campagne du Président-candidat, Abdelaziz
Bouteflika.
Bouteflika avec Medelci au Conseil constitutionnel.
«Le boycott est un comportement civilisé»
POINT DE PRESSE DES BOYCOTTEURS À ORAN :
Alors qu’un sit-in devait avoir lieu devant le siège de la
wilaya d’Oran, hier dans la matinée, le front du boycott
constitué de partis politiques, a pris la décision de l’annuler, afin d’éviter, nous dit-on, tout débordement ou mauvaise interprétation du geste. A la place, a eu lieu un point
de presse au siège du MSP. Quatre représentants de partis politiques ont pris part à cette rencontre, à savoir le
RCD, le MSP, le Front de la justice et du progrès et le parti
Jil Jadid.
Amel Bentolba - Oran (Le
Soir) - Tous les intervenants
s’accordent à saluer l’évolution
des mentalités dans la sphère
politique qui a permis leur
regroupement dans ce front.
«Nul n’aurait pu imaginer en
1991 que le RCD par exemple
soit à la même table que des partis islamistes et aujourd’hui grâce
à l’entente et le partage des
idées, cela est possible», dira le
représentant du RCD à Oran, Aït
Rahman. Le choix du boycott est
motivé, diront les intervenants,
par ce constat que le déroulement du scrutin n’est pas crédible. «Notre but au sein de ce
front du boycott est celui de
transmettre aux Algériens que
ELLES PARTICIPENT POUR LA PREMIÈRE FOIS À L’ÉVÉNEMENT
Les chaînes de télévision privées hyper-actives
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) Journalistes, cameramen et techniciens,
les médias audiovisuels privés mobilisent
leurs troupes et réaménagent leurs programmes pour le scrutin d’aujourd’hui.
Des directs, des plateaux TV, des JT,
des transmissions du déroulement de
l’événement dans les différents bureaux
de vote, les grilles des programmes de
toutes les chaînes de télévision s’adaptent
au sujet du jour. Dzaïr TV, Echourouk
News et KBC, devront rentrer en concurrence pour la couverture médiatique de la
même actualité. Sont-elles prêtes pour ce
premier défi du direct ?
Pour le directeur de la chaîne Dzaïr
TV, Hakem Mohamed, sa chaîne s’engage à faire vivre aux Algériens l’événement
toute la journée. «En plus des couvertures
et comptes-rendus, nous allons émettre
des directs et des émissions spéciales sur
la thématique. Une soirée dédiée à l’événement sera également au programme»,
a-t-il souligné. Dzaïr TV s’engage ainsi à
transmettre l’ambiance dans les quartiers
généraux des six candidats à la présidentielle et dans les bureaux de vote à travers
les différentes wilayas. Pour ce faire, la
chaîne a mobilisé tous les moyens
humains et matériels pour le jour J.
La chaîne arabophone KBC n’est pas
en reste. Elle consacre ainsi sa grille de
programme au thème des élections.
«Nous organisons une soirée spéciale
avec différents invités», a indiqué le
rédacteur en chef de la chaîne M.
Lahyaoui Athman. Toutefois, il ne cache
pas ses «appréhensions» quant à d’éventuelles émeutes, d’où la mobilisation d’envoyés spéciaux dans des wilayas «cibles»
comme Tizi-Ouzou, Béjaïa, Ghardaïa et
Batna. Soulignant la difficulté d’une transmission en direct, notamment pour un
événement d’une telle importance, le
rédacteur en chef d’Echourouk News a
indiqué que la chaîne s’appliquera à trans-
Photo : DR
Les chaînes de télévision privées «algériennes» vont prendre part à la
couverture médiatique des élections présidentielles d’aujourd’hui. Une
première pour ces chaînes de droit étranger disposant de bureaux en
Algérie. Comment se préparent- elles pour relever ce défi ?
mettre certains événements en temps
réel.
«La chaîne a mis le paquet et a mobilisé les moyens humains et matériels pour
l’événement. Un défi pour lequel est motivé tout le personnel d’Echourouk News» a
souligné ce rédacteur en chef.
S. A.
Les chaînes privées s’engagent à faire vivre aux Algériens l’événement toute la journée.
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Tension et incertitudes
PRÉSIDENTIELLE 2014
L’élection présidentielle la plus
singulière de l’histoire de l’Algérie
indépendante a lieu aujourd’hui
jeudi 17 avril 2014, intervenant
dans une atmosphère lourde, frisant même la psychose. Cela, en
raison de la forte tension générée,
pendant toute la campagne électorale, par ce remake du duel de 2004
, entre Abdelaziz Bouteflika et Ali
Benflis. Un duel très «musclé» et
qui aura fini par éclipser tout le
reste, les autres candidatures fantaisistes notamment.
5
examen «à la loupe» de la situation générale du pays, au plan sécuritaire. «Des
mesures ont été également prises pour
aboutir à un niveau de risque zéro au plan
sécuritaire pendant le déroulement des
opérations de vote, mais surtout après, et
ce, au plan interne qu’au niveau des frontières.
C’est d’ailleurs à l’issue de cette réunion
que l’armée a rendu public son communiqué, le lendemain lundi sous la forme d’un
éditorial de son organe central, la revue El
Djeïch». Un communiqué qui s’est décliné
sous la forme d’une sévère mise en garde
et qui intervient dans le sillage d’un autre
communiqué, celui du Conseil constitutionnel qui «tenait» à préciser les modalités
légales de dépôts des recours ! Comme
par hasard, tout cela intervient également
après le communiqué au vitriol de la direction de campagne du candidat Abdelaziz
Bouteflika mais, surtout, les deux sorties
successives de ce dernier, en personne, où
il citera directement sa bête noire de toujours, Ali Benflis, allant jusqu’à le traiter de
«terroriste». Cette stratégie de communica-
tion du clan présidentiel sera du reste vite
relayée et transformée en une vulgaire propagande par des «médias» privés, d’un
genre nouveau !
Plus sérieusement, ce rendez-vous du
17 avril avait été préparé pendant des mois
par Abdelaziz Bouteflika. L’homme qui
règne sans partage depuis le 15 avril 1999
avait été, un moment, brutalement interrompu dans son élan, son coup de force
entamé en réalité en novembre 2008 par la
révision de la Constitution qui lui ouvrira les
portes de la présidence à vie. Son plan
«opératoire» pour s’adjuger un quatrième
mandat ayant été en fait décalé seulement.
Ce qu’il prévoyait d’opérer en mai 2013
avec notamment un remaniement gouvernemental, une autre révision de la
Constitution, des réaménagements dans
l’armée, il le fera à la rentrée de la même
année, suite à un terrible AVC qui le frappera durement le 27 avril 2013. Malgré un état
de santé précaire, l’homme revient à la
charge avec le remaniement de septembre
dernier et les changements opérés dans
l’armée, notamment.
A l’arrivée, il a fini par mettre en place un
véritable «dispositif de guerre» qui quadrille
entièrement le processus électoral à son
seul profit. Tout le reste n’étant, dès lors,
plus qu’une simple formalité…
K. A.
une série de mesures pour contrer toute
tentative de coup de force des pro-quatrième mandat en faveur de Abdelaziz
Bouteflika.
Les trois parties ont convenu d’œuvrer
pour une «coordination entre les représentants des candidats au niveau des directions de campagne, de la Commission
nationale de supervision de l’élection présidentielle et des Commissions de wilaya».
Sur le plan local, les coordinateurs
devront collecter les informations et faire
état des «saisines effectuées dans les
bureaux de vote, avant, pendant et après la
tenue du scrutin».
Cette élection étant particulièrement
tendue, les staffs de campagne des trois
candidats insistent sur la «mise en échec
de toute tentative de fraude ou de porter
atteinte à l’opération électorale dans le
cadre légal» et évitent, cependant, «tout
acte de provocation». La dernière mesure
incluse dans l’accord prévoit «le suivi de
l’opération de dépouillement des urnes jusqu’à la remise d’une copie du procès-verbal dans chaque bureau de vote». En
somme, c’est un plan antifraude de grande
envergure qui sera appliqué dès ce matin
visant à couvrir l’ensemble des bureaux de
vote d’Algérie.
Les candidats Ali Fawzi Rebaïne et
Moussa Touati pourront, de fait, profiter de
la stratégie élaborée pour le scrutin par Ali
Benflis. Candidat pour la seconde fois,
Benflis a annoncé disposer de 60 000
contrôleurs.
Les directeurs de campagne de Benflis,
de Touati et de Rebaïne ont, par ailleurs,
saisi le ministre de l’Intérieur et des
Collectivités locales à propos des modalités de remise des procès-verbaux au
niveau local.
«Dans le but d’assurer la transparence
dans la collecte des résultats au niveau
local, nous insistons auprès de vous afin
que la remise des procès-verbaux par les
présidents de Commissions communales
au président de la Commission de wilaya
se déroule en présence d’au moins un des
représentants des trois candidats.
Cette mesure vise à éviter que ces procès-verbaux transitent par des voies nongaranties par la justice».
T. H.
Photo : DR.
Photo : Samir Sid.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - La
guerre entre les deux camps aura été cette
fois moins longue dans la durée, certes,
mais aura connu une intensité telle, vers la
fin de la campagne en particulier, que des
mesures spéciales ont été prises,
dimanche dernier, au cours d’une réunion
tenue au ministère de la Défense nationale.
Le Conseil national de sécurité s’est en
effet réuni sous la présidence du chef
d’état-major de l’Armée nationale populaire. Bien entendu, tous les hauts responsables de la haute hiérarchie militaire et
sécuritaire ont également pris par à cette
réunion. Selon une source très bien informée, il a été procédé, à l’occasion, à un
Jeudi 17 avril 2014 - PAGE
Benflis-Bouteflika, un duel musclé.
Action commune contre la fraude
REBAÏNE, TOUATI ET BENFLIS SIGNENT UN ACCORD
Les candidats Ali Fawzi Rebaïne,
Ali Benflis et Moussa Touati ont
décidé de mutualiser leurs efforts
pour faire «échec à la fraude électorale». L’accord prévoit des
actions de coordination aux
niveaux local et national afin de
contrer les manœuvres des partisans du quatrième mandat.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - L’union
fait la force. C’est le principe universel
qu’ont décidé de mettre en pratique Ali
Fawzi Rebaïne, Ali Benflis et Moussa
Touati pour faire face à la fraude électorale.
L’accord, signé mardi après-midi entre
les trois directeurs de campagne, prévoit
Alger retient son souffle
J-1 avant une élection pas comme les autres. Alger retenait hier son souffle. L’issue de la «consultation» politique
était sur toutes les lèvres, alimentée par des rumeurs sur
d’éventuels troubles. Dans les principaux axes, la présence policière était plus importante que d’ordinaire.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) Veille de vote très particulière. La
capitale vivait hier au rythme des
informations sur le déroulement
des élections.
Dans
l’expectative,
les
Algérois vaquaient hier à leurs
occupations en étant totalement
préoccupés par les conditions
dans lesquelles vont se dérouler
les présidentielles. Signe d’une
tension palpable, une présence
policière des plus remarquées. Au
niveau des grands axes, les brigades anti-émeutes ont pris position depuis hier. Un plan visant à
sécuriser la capitale a été élaboré. 244 000 hommes ont été
mobilisés pour sécuriser les
centres et les bureaux de vote, les
espaces et édifices publics.
Différents moyens, dont la télésurveillance et l’unité aérienne,
seront mobilisés par la DGSN
pour cette mission. Du côté de la
Gendarmerie nationale, 100 000
éléments seront également mobilisés pour la sécurisation du scrutin.
Une présence sécuritaire qui
paradoxalement ne rassure pas
les Algérois rencontrés hier puisqu’ils y voient un risque de dérapage certain à l’issue du scrutin.
Sur toutes les bouches hier, un
seul vœu : celui de voir cette
échéance passer sans heurts ni
violences. Les plus sceptiques se
préparent déjà au pire. Depuis
quelques jours déjà, les rumeurs
les plus folles circulent sur un
embrasement et une flambée de
violence. Conséquence directe :
les Algérois ont retrouvé leurs
vieux réflexes de survie. Ils écument les marchés et les supermarchés pour faire le plein de provisions. Ils se préparent au pire :
des affrontements qui dureraient
plusieurs jours, des pénuries, un
scénario catastrophe qu’ils redoutent.
Au niveau du marché de
Belcourt, ménagères et pères de
famille se pressaient d’acheter en
grande quantité les produits de
première nécessité. Tous les
appels à la raison, les communiqués émanant du ministère du
Commerce rassurant sur la disponibilité des denrées alimentaires
n’ont aucun effet et ne mettent
pas un terme à des comportements irrationnels.
Les stations-service sont elles
aussi prises d’assaut. Les automobilistes craignant une pénurie
de carburant y accourent pour
faire le plein. Une atmosphère
Photo : Samir Sid.
À LA VEILLE DE L’ÉLECTION
Alger sous haute surveillance.
faite d’attente et d’angoisse qui
aura caractérisé cette veille
d’élection. Alger n’aura cependant
rien perdu de son agitation.
Les Algérois étaient toujours
aussi nombreux à être sur les
routes. Certains ont profité du
congé spécial octroyé aux élèves
pour prendre la route et quitter
Alger, son agitation et son oppressante angoisse…
N. I.
Le Soir
d’Algérie
Actualité
La police exhibe ses muscles
SIT-IN DU MOUVEMENT BARAKAT À ALGER
Le rassemblement du mouvement Barakat a été violemment
réprimé hier à Alger. Vite repérés, vite arrêtés, les manifestants
ont été «séquestrés» dans des cages d’escalier des immeubles
avoisinants, improvisées en cellules.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) Seize heures tapantes, la place
Maurice-Audin (Alger) est noire de
monde. C’est ici que les membres du
mouvement Barakat se sont donné
rendez-vous pour leur dernier sit-in,
avant le scrutin de l’élection présidentielle.
A peine arrivés sur les lieux que
les arrestations commencent. Cette
fois-ci, la police est décidée à réprimer le mouvement. Pour ce faire, un
impressionnant dispositif sécuritaire
a été déployé. Armés de matraques,
les policiers font preuve d’une agressivité et d’une férocité inouïes. Une
réelle exhibition de force.
Les membres de Barakat se font
repérer un par un. Cernés, bousculés, brutalisés, ils se font extirper de
LES ALGÉRIENS DU MONDE ONT
UNE PEUR BLEUE DE LA FRAUDE
Les gens contre les experts
De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari
Aujourd’hui, les voix des Algériens de là-bas se mêleront à
celles d’ici. Ou le contraire, ce qui revient au même. Le processus électoral qui a débuté pour ceux de l’exil samedi de ce
mois et se termine le 17, a déjà livré quelques enseignements.
Le vote pro-Benflis, une modeste participation et une peur
bleue de la fraude.
Akli d’Anvers résume ainsi la situation «il faut que l’on accède au statut
de devenir des … gens, «ki-ennass»… Zineddine de Louvain-la-Neuve,
matheux, est encore plus affirmatif «frauder, c’est encore vouloir voler et
corrompre».
Les votants et les non-votants s’accordent tous sur le point que la fraude serait une tentation dangereuse et porteuse de toutes les catastrophes.
Les Algériens ne comprendraient pas et n’accepteraient pas aussi facilement la fraude cette fois-ci. «Rien ne le justifie», dit Abdelkader, rencontré
à Bruxelles. «Hier, on nous a sorti un bébé moustachu (RND - ndlr) au nom
de la sauvegarde de la nation. On connaît le résultat et les conséquences…» «On est devenu, ajoute-t-il, la risée du monde, le seul pays où
l’administration possède son parti et les partis possèdent une administration». Salim est nostalgique de l’époque Boumediène «Lui, au moins,
n’était pas un menteur. Il gouvernait au nom de principes et disait aux
Algériens son programme d’édification nationale, il ne les menait pas en
bateau en organisant des élections truquées et bidon. Ce n’était pas un
démocrate, certes, mais il ne réalisait pas des films sur le vote…»
C’est vrai que la présidentielle actuelle présente quelque chose, un sentiment, quelque part, diffus que les experts en fraude risquent de perdre la
main. Pour les Algériens d’Europe qui ont bien voulu s’exprimer et d’autres
qui ont même de par leur propre chef voulu prendre la parole afin qu’elle
soit «écrite dans votre journal», Benflis a levé un espoir, fait bouger les
lignes et peut gagner. «Ce n’est pas le candidat pour lequel j’aurais voté en
d’autres circonstances, mais cette fois-ci je lui ai donné ma voix». Pourquoi
? «C’est la seule alternative actuelle à Bouteflika, le seul bulletin qui permettra à Bouteflika de se soigner tranquillement et à l’Algérie de reprendre
son souffle». «Je ne comprends pas le système algérien, estime, quant à
lui, Mourad, restaurateur à Liège, «il peut se permettre une évolution avec
Benflis, qui est des leurs, quand-même, ce n’est pas un révolutionnaire ou
quelqu’un qui leur cherchera des poux sur la tête et refuse cette alternative correcte, sans casse.» Son ami venu de France avec sa petite copine
spécialement pour dîner chez Mourad dans son établissement où l’on
«mange» et surtout «boit» bien. Très bien même pour ceux qui boivent,
tiens la réponse «tu crois qu’ils vont lâcher ? Ils sont capables de marcher
sur Benflis, de torpiller l’Algérie, de même accepter son éclatement pour
rester au pouvoir. Pour eux, c’est vital. Soit le pouvoir, soit la prison».
«Benflis n’est pas malin, reprend Mourad, il aurait dû déclarer qu’il ne
les poursuivra pas, qu’ils peuvent aller à l’étranger en toute quiétude et profiter des immenses fortunes qu’ils ont amassées en volant l’Algérie». La
petite copine de l’ami de France, belle et taiseuse jusqu’à cet instant, prend
la parole «tu crois qu’ils sont bêtes à ce point ? Ils ne le croiraient pas
(Benflis, ndlr) et puis s’il dit qu’il va leur pardonner, les autres Algériens le
prendront pour une andouille, et ils le soupçonneront même d’être complice».
La petite copine que j’ai sous-évaluée s’appelle Samia.
Aujourd’hui jeudi 17, les Algériens en Europe seront nombreux à suivre
les opérations de dépouillement. Les gens croient à une sortie par les
urnes de Bouteflika. Il faut, pour cela, défaire «les experts».
A. M.
la foule. Beaucoup d’entre eux ont
été traînés par terre par des policiers.
«Non, non! Ne le traînez pas par
terre», crie Azouaou, membre du
mouvement Barakat et victime des
évènements d’Octobre 1988, à l’encontre de trois policiers qui traînaient
à même le sol un jeune manifestant.
Des arrestations musclées auxquelles même les femmes n’ont pas
échappé. C’est le cas de Amira
Bouraoui qui a eu droit à ce genre
d’humiliation.
Outre les coups qui fusaient de
partout, les manifestants arrêtés ont
eu droit également aux insultes et
blasphèmes de la part des policiers.
«Mateyehliche (Ne m’insultez pas)»,
lance un jeune aux deux policiers qui
le conduisaient loin du lieu de la
manif. «Tais-toi, tais-toi ! Je suis poli-
Jeudi 17 avril 2014 - PAGE
cier», répond l’un d’entre eux, joignant à sa réplique des coups de
pied aux tibias du jeune manifestant.
Vite arrêtés, les membres du
mouvement Barakat ont été enfermés dans les cages d’escalier des
immeubles avoisinants.
Porte fermée, l’immeuble du 7
Didouche Mourad était l’une des
«cellules» improvisées de la police.
Selon les manifestants qui ont échappé à ces arrestations, c’est ici que
Amira Bouraoui est «séquestrée»
avec d’autres membres du mouvement.
Une heure plus tard, la porte
demeure toujours close sous une
haute surveillance policière. Pas
moins d’une vingtaine de policiers
font le guet à l’extérieur.
Selon les mêmes témoins, les
membres de Barakat enfermés dans
ces «cellules» ont été tabassés à l’intérieur. Comme preuve : «Ceux qui
ont été relâchés portent des hématomes», ont-ils ajouté.
Face à une telle répression policière, les passants ne restent pas
indifférents. «H’chouma (la honte) !
Où sont les hommes ? Où sont les
femmes ?», tonne une quinquagénaire, tout outrée. Même les automobilistes prennent partie. «Ya lihoud !
(espèce de Juifs)», lance un chauffeur de taxi à l’encontre des policiers.
Dix-sept heures passées, la place
Maurice-Audin ne désemplit pas. La
police poursuit vainement sa chasse
à la presse présente en force sur les
lieux du rassemblement ainsi qu’aux
curieux.
R. N.
citoyens craignent que la ville ne
renoue avec les violences.
Des familles entières ont délaissé
leurs maisons pour aller passer cette
période sensible chez leurs proches
dans différentes régions du pays,
notamment à Tiaret et à Alger», soulignent les mêmes sources.
En effet, après l’assassinat de
deux jeunes Mozabites à Berriane et
Ghardaïa, vendredi et samedi passés, un climat de paranoïa s’est
emparé de la région et la plupart des
habitants craignent que la situation
ne dégénère encore une fois.
«Nous avons l’ultime conviction
que ce qui se passe chez nous est
intimement lié aux élections présidentielles en cours et que s’il y a des
affrontements le jour du vote, ça va
aller vers le chaos», s’inquiètent nos
sources qui n’excluent pas le départ
définitif de certaines familles qui possèdent des biens en dehors de la
valée du M’zab.
Elles affirment même que
quelques commerçants mozabites
notables procèdent d’ores et déjà à
l’achat de biens dans la région
d’Alger pour carrément s’y installer.
«Si ça continue ainsi, les agitateurs
et les manipulateurs qui sont derrière
cette crise intercommunautaire finiront par éparpiller la communauté
mozabite et vider la valée du M’zab
de ses enfants véritables», concluent
amèrement nos sources locales.
M. M.
DES FAMILLES ENTIÈRES DÉSERTENT LA VILLE
Le jour du scrutin fait peur à Ghardaïa
Des familles mozabites
désertent la ville de Ghardaïa
par peur d’éventuels dépassements le jour du scrutin, selon
des sources locales.
Mehdi Mehenni - Alger (Le
Soir) - Alors que Ghardaïa offre l’image d’une ville fantôme depuis
quelques jours, en raison des commerces fermés et des ruelles désertées par la population, des sources
locales affirment que des familles
entières ont quitté hier la valée du
M’zab pour prendre refuge à Tiaret et
à Alger, où une forte communauté
mozabite est installée.
«Le jour du scrutin fait vraiment
peur à Ghardaïa et beaucoup de
La LADDH dépose une plainte
auprès du HCDH de l’ONU
SITUATION DES DROITS DE L’HOMME À GHARDAÏA
La Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme
(LADDH) a déposé une plainte auprès du Haut Commissariat
des droits de l’Homme de l’ONU qui résume un travail d’observation à Ghardaïa depuis l’année 2008. C’est ce qu’a annoncé
hier le président du bureau national de la LADDH Dabbouz Salah
lors d’une conférence de presse.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) Pour le président du bureau national
de la LADDH, les libertés individuelles et collectives ne sont pas respectées et la situation a empiré
depuis quelques mois.
Dabbouz Salah évoquant de plus
en plus de restrictions, dénoncera le
passage à la violence pour réprimer
les contestataires.
Nous aurions souhaité des élections réellement ouvertes et que tout
le monde exprime librement son opinion. Ce n’est pas le cas, malheureusement, sont actuellement préparés
des résultats que l’on va imposer au
peuple et cela nous inquiète», a
déclaré le président de la LADDH.
Evoquant la situation précaire qui
prévaut dans la région de Ghardaïa,
Salah Dabbouz annoncera que les
membres de la LADDH reviennent de
la région où ils ont constaté la prévalence d’un climat tendu. «Les propriétés privées sont encore incendiées la
nuit notamment. Un couvre-feu
devrait être décrété pour protéger les
populations en attendant un retour à
la normale.
Après avoir épuisé toutes les
voies de recours nous avons donc
déposé le 12 avril une plainte auprès
du Haut Commissariat des droits de
l’Homme de l’ONU qui résume un tra-
IL Y A UNE ANNÉE DISPARAISSAIT ALI KAFI
vail d’observation à Ghardaïa depuis
l’année 2008. La plainte a été signée
par le président d’honneur de la
LADDH Ali Yahia Abdennour», a précisé l’intervenant notant que tout a
été fait pour orienter l’attention sur un
conflit tribal à Ghardaïa.
«Nous dénonçons aussi l’utilisation de balles réelles et de tortures»,
a déclaré le représentant de la
LADDH. Lors de la conférence de
presse sera aussi mise en avant la
problématique vécue par les travailleurs licenciés par Lafarge à
Ogaz, dans la wilaya de Mascara.
Dénonçant «le non-respect par
l’employeur des droits des travailleurs notamment dix-sept d’entre
eux qui ont été licenciés», le président de la LADDH a annoncé une
réflexion dans le but d’organiser une
série de sit-in devant la direction
générale de Lafarge à Alger.
F.-Z. B.
Commémoration et recueillement au cimetière El Alia
C’est dans une discrétion totale, que la famille et proches de l’ex-chef de l’Etat
feu Ali Kafi ont commémoré le premier anniversaire de la disparition de ce dernier. C’était hier, au cimetière El Alia, plus exactement au niveau du carré des martyrs, qu’un recueillement à la mémoire d’Ali Kafi a eu lieu.
En effet, il y a une année, soit le 16 avril
2013, celui qui avait succédé à feu Mohamed
Boudiaf à la tête de la magistrature suprême est
décédé à l’âge de 85 ans. Hier, c’est dans une
ambiance émouvante et en présence des
membres de sa famille et de ses proches,
qu’une cérémonie de recueillement a été organisée au cimetière El Alia à la mémoire de celui
qui était à la tête de la présidence du Haut
Comité d’Etat (HCE). Les quelques personnes
6
que nous avons rencontrées dont certains sont
venus de Skikda, plus exactement de la localité
d’El Harrouch, affichaient des signes de tristesse, en cette première année de sa disparition.
Une commémoration qui intervient dans une
conjoncture politique particulière, marquée
notamment par la tenue de l’élection présidentielle. D’ailleurs, certaines personnes que nous
avons approchées ont évité de lier cet événement commémoratif avec l’actualité nationale.
«Aujourd’hui, nous sommes venus rendre hommage à Si Ali et nous prions Dieu Tout-Puissant
de l’accueillir en Son Vaste Paradis», a-t-on
témoigné. L’homme qui a succédé le 2 juillet
1992 à Mohamed Boudiaf a tiré sa révérence
après avoir occupé plusieurs importantes fonctions au sommet de l’Etat algérien. Né en 1928
à d’El-Harrouch dans la wilaya de Skikda, Ali
Kafi avait milité à Skikda puis il rejoint le maquis
du nord constantinois. Sous les ordres de
Zighoud Youcef, il participe aux offensives
d’août 1955. En août 1956, il fait partie de la
délégation de la zone 2 au congrès de la
Soummam. Appelé en mai 1959 à Tunis, il sera
un des 10 colonels qui réorganiseront les ins-
tances dirigeantes de la Révolution (le GPRA et
le CNRA). Au cours de la crise en 1962, Ali Kafi
se trouvera du côté du GPRA. A l’indépendance, il est nommé ambassadeur dans plusieurs
pays (Syrie, Liban, Libye, Tunisie, Égypte, Irak
et Italie). Le 11 janvier 1992, après la destitution
du président Chadli Bendjedid, Ali Kafi devient
une personnalité connue par tous les Algériens
puisqu’il est l’un des membres du Haut Comité
d’État (HCE), organe provisoire de la gestion de
l’État mis en place par l’armée algérienne pour
gérer la crise des années 1990.
Le 30 juin 1994, il remet ses pouvoirs de
chef de l’État à Liamine Zeroual.
A. Bettache
Ali Benflis, Barakat
et l’après-17 avril
CE MONDE QUI BOUGE
Affichant, sur
un ton serein, une
certaine détermination et une vraie
dose de foi en ses
capacités,
Ali
Benflis a dû surprendre plus d’un
journaliste
ce
mardi dans son
siège électoral.
L’homme semble
avoir beaucoup
Par Hassane Zerrouky
changé. Ce n’est
plus ce candidat lisse, à la limite de la naïveté,
que l’on avait connu en 2004 où confiant du soutien de l’armée – c’était du moins une conviction
partagée parmi les gens de la presse — il croyait
alors en son destin de présidentiable, oubliant
alors qu’il avait face à lui un redoutable adversaire incarnant un système au faîte de sa puissance
et jouissant du soutien déclaré des capitales occidentales.
Dix ans après, l’expérience aidant, l’homme
reste toutefois prudent. Pas un mot de trop, pas
un de moins. Et ce, bien qu’il assure avoir parcouru 6 700 km, tenu 105 meetings dans les 48
wilayas du pays, soit autant que ses «sept
ministres» mobilisés au service de son rival qu’il
n’a à aucun moment nommé. Et accordé trente
interviews.
Pour avoir pratiqué de près les dirigeants du
système actuel, il sait à qui il a affaire, et ce, non
sans émailler son argumentaire avec de temps à
autre une petite dose d’humour. Pour le reste, il
ne s’est pas borné à défendre assurant qu’il s’est
jeté dans la bataille pour ne pas laisser l’adversaire seul sur le terrain. «Le mandat de trop, c’était
le troisième», lance-t-il en réponse à un journaliste. «Le chaos, évoqué par ses adversaires, c’est
la fraude», ajoute-t-il. «Et s’il y a une fraude massive, je ne me tairai pas, je le dirai». Avant d’ajouter qu’il dispose d’«une armée» de «60 000 personnes, pour la plupart des jeunes (...) armés jusqu'aux dents par leurs convictions». Et laisse-t-on
entendre au sein de son entourage, Benflis n’attendra pas les résultats officiels pour proclamer
ses propres résultats. Est-ce à dire que l’on va se
retrouver face à un scénario à l’ivoirienne avec
deux hommes proclamant leur victoire ? Sans
doute pas. Les Algériens n’en voudraient pas et
ne sortiront pas dans la rue, et ce, même si le
Président-candidat qui sera, sauf surprise, certainement réélu, est loin de faire l’unanimité parmi
les jeunes.
Certes, dans le camp de Benflis le vent est à
l’optimisme comme en attestent ces foules présentes à ses meetings dans la plupart des wilayas
traversées, il n’est pas certain que les Algériens
se rendront massivement aux urnes. Certains au
sein de son entourage rêvent à un «2004 à l’envers». Mais, pour les partisans du quatrième
mandat, ce scénario est exclu, comme est exclue
toute idée de second tour.
Dans leur tête, la candidature de Benflis
n’avait pour seul et unique objectif que de crédibiliser une élection pliée par avance. Les jeunes,
qui forment la grande masse des électeurs, semblent loin de ces calculs et scénarios. Ils sont persuadés que les jeux sont faits, que ce scrutin est
cousu de fil blanc («m’khaïta» comme m’a dit ce
jeune rencontré dans un café du centre-ville), et
que Bouteflika sera réélu. Ils craignent surtout
l’après-17 avril quand une fois passé les élections, ce pouvoir, qui s’apprête, sauf surprise, à
gouverner de nouveau pour cinq ans, sortira le
bâton pour annoncer la fin de la récréation et
ramener tout le monde à la raison. Sauf que
l’Algérie n’est plus dans la configuration politique
de 2009. En cinq ans, beaucoup de choses se
sont passées. L’Algérie évolue dans un contexte
régional radicalement transformé et face au tarissement des ressources financières en raison
d’une chute du prix du baril, le pouvoir n’aura pas
les moyens d’assurer le financement de la paix
sociale. Il lui faudra imaginer d’autres solutions
pour convaincre les Algériens. Qui plus est, il sait
que la politique du bâton ne mène pas loin dans
un pays qui est en train de retrouver cette liberté
de parole acquise en octobre 1988 et qu’on a
tenté de l’en priver depuis 1999. Et qu’il lui faudra
compter avec de nouveaux acteurs politiques,
comme Barakat, aux pratiques militantes, résolument nouvelles et, par conséquent, différentes de
ce que l’on a connu jusque-là.
H. Z.
Actualité
7
«Nous sommes pour un consensus national
qui restitue sa souveraineté au peuple»
Jeudi 17 avril 2014 - PAGE
SAÏD KHELLIL AU SOIR D’ALGÉRIE :
Figurant parmi les animateurs importants du MCB et des
événements du 20 avril 1980 et ancien cadre dirigeant du
FFS dans les années 1990, Saïd Khellil a jeté, avec
quelques-uns de ses compagnons, les bases d’un mouvement politique, le MDC, mouvement pour la démocratie et la citoyenneté qui s’était auto-dissous, quelque
temps après sa création. Dans cet entretien, le Dr Saïd
Khellil livre son point de vue sur de nombreuses questions : les élections présidentielles qui débutent aujourLe Soir d’Algérie : les Algériens s’apprêtent
à élire leur président aujourd’hui, et dans
quelques jours, la Kabylie va célébrer le 34e
anniversaire du printemps berbère. Quel
constat faites-vous, compte tenu de ces
deux événements majeurs ?
Saïd Khellil : Nous venons avec quelques
amis de signer un appel qui fait le point sur la
situation que vit le pays et qui réitère les principales revendications des militants de la
cause identitaire. Je dois le dire, tout de suite,
il y a, certes, des acquis mais de pure forme,
des concessions contrôlées. Le pouvoir
semble retenir d’une main ce qu’il donne de
l’autre. En un mot, il y a quelques concessions
contrôlées qui font que l’amazighité qui est le
socle identitaire de l’Algérie reste toujours
marginalisée et n’a pas encore la place qui
doit être la sienne dans son pays. Ceci d’une
part. A cela est venu se greffer l’échéance
électorale du 17 avril.
Avec des amis et des militants, nous avons
jugé de prendre position. Notre constat est
que le scrutin d’aujourd’hui n’a pas de sens
car il intervient dans un processus maîtrisé,
verrouillé et qui ne laisse pas de place à l’expression libre, au débat contradictoire et que
l’essentiel reste à bâtir, dans ce pays, à savoir
un Etat de droit et une véritable démocratie.
Cela étant dit et bien exprimé dans notre appel
d’Ighrem (wilaya de Béjaïa, ndlr) par une quarantaine de militants. Par conséquent, conviction est faite que nous sommes appelés et qu’il
est de notre devoir de revenir sur le terrain
pour impulser notre combat et défendre nos
revendications qui sont plus que jamais d’actualité.
Vous parlez de retour, sous quelle forme,
par la création d’un parti politique ?
Nous n’avons d’autres choix que de revenir
pour encadrer cette nouvelle génération qui
nous interpelle et nous sollicite pour donner
notre avis ou qui nous demande d’intervenir
dans des conférences. Ces jeunes nous
disent que rien n’est perdu ; cela fait chaud au
cœur et nous donne du courage et des raisons
de croire. Même si je sais que le pari n’est pas
facile pour les militants de ma génération qui
ont tant souffert, du moins ceux qui ont fait le
choix de rester libre et de ne pas jouer le jeu
du système. Je considère donc qu’on n’a pas
le droit d’abdiquer et de laisser le terrain, nous
devons, plus que jamais, nous investir et rester aux côtés de cette nouvelle génération. Il
s’agit de trouver les formes et les voies d’organisation intelligentes qui permettront de poursuivre la lutte de manière efficace et qui permettra d’atteindre les objectifs. Plus que
jamais, il faut s’impliquer, en accompagnant
ces jeunes qui expriment le désir de continuer
le combat.
Plus explicitement, vous allez vers la création d’un parti politique ?
Nous n’excluons rien. Nous ne nous traçons aucune limite, nous serons toujours là
pour donner plus à la cause amazighe et à
l’Algérie. Mais rien n’est encore arrêté, aucune
décision n’est prise dans ce sens. Je dis seulement, et quel que soit le parcours des uns et
des autres, il y a une prise de conscience sur
la nécessité de se rassembler comme cela
s’était fait vendredi dernier à Béjaïa ce qui
nous a permis de lancer cet appel pour la
marche du 20 avril prochain. J’espère que
nous n’allons pas en rester là et qu’il va falloir
explorer toutes les voies qui mènent vers la
reconquête du terrain. Cette ambition est partagée par l’ensemble des amis militants qui
ont signé cet appel.
Il y a une prise de conscience qu’il ne faut
pas laisser le terrain vacant, d’autant plus que
notre pays traverse une période critique de
d’hui et leur implication sur l’avenir du pays, le rôle de
l’armée dans le champ politique ainsi que la problématique de tamazight au sujet de laquelle il vient de cosigner avec une quarantaine de personnalités et militants
du MCB une déclaration-appel à des marches à l’occasion de la célébration du 34e anniversaire du printemps
berbère. Une initiative à laquelle Saïd Khellil et ses camarades ambitionnent de donner un prolongement qui se
traduira par la création d’un mouvement politique.
Photo : DR
Le Soir
d’Algérie
Saïd Khellil, responsable du MDC.
son existence. Il serait aussi aventureux
d’abandonner notre région, la Kabylie à son
sort et de la laisser se faire transformer en terrain de manœuvres politiques comme cela a
été le cas par le passé lorsqu’elle a été toujours utilisée pour des positionnements de
pouvoir.
Vous parlez de risques de déstabilisation,
de dérives… vous vous inscrivez dans le
discours du pouvoir qui véhicule ce genre
de crainte ?
Pas du tout. Nous ne partageons pas la
même approche. Le pouvoir joue sur les
peurs et l’inquiétude des citoyens pour faire
basculer leurs voix à son profit. Nous, nous
partons d’une autre réalité. Nous vivons dans
un contexte marqué par l’absence de perspectives et de projection sur l’avenir. L’Algérie est
dans l’impasse qui, on le sait, est génératrice
de crise qui est un terreau qui n’est jamais
favorable à la construction. Les solutions sans
cesse ajournées, trop de demandes, notamment sur les plans social et politique, émanant
de la société restent insatisfaites.
Quel sens donnez-vous à la coïncidence
entre le point d’ordre de l’armée publié il y
a trois jours dans la revue El Djeich et la
déclaration de Bouteflika où il accuse un
candidat, en l’occurrence Benflis, qui a
juste interpellé les agents de l’Etat d’assumer correctement leur responsabilité de
faire dans le terrorisme verbal ?
L’intervention de l’armée est significative.
Je m’explique : tant que les jeux semblaient
être favorables au président-candidat, la grande muette, si je peux me permettre le jeu de
mots, est restée muette. Dès lors, et pour des
raisons qui nous échappent y a sans doute
des données chiffrées que nous ignorons et
qui créditent l’hypothèse que Benflis constitue
une menace sérieuse pour Bouteflika et qu’il
risque d’avoir les faveurs des urnes. Il me
semble qu’il y a des données chiffrées que
nous ignorons, un faisceau de présomptions
qui permettent de comprendre que l’appel de
l’armée veut dire que l’échéance électorale de
2014 est différente de celles qui ont prévalu
jusque-là et durant lesquelles l’élection du
candidat du pouvoir s’est déroulée comme
une lettre à la poste.
A mon sens, on s’est rendu compte que les
conditions ne sont plus les mêmes et qui font
que les choses ne vont pas se dérouler
comme d’habitude car il y a comme une révolte latente au sein de la société, un rejet de l’infantilisation du peuple. L’armée est interpellée
pour prendre ses responsabilités en faveur
d’une voie salutaire qui est celle d’une véritable transition démocratique.
Et l’intervention de Bouteflika à la télévision, dans tout cela ?
Je n’ai pas pris connaissance de l’appel de
l’armée dans sa totalité mais je le partage. Il
ne faut pas croire que l’armée dans son
ensemble
est
en
faveur
du
Président-candidat ; elle n’est pas monolithique. Par contre le positionnement du chef
de l’état-major est franchement en faveur de
Bouteflika. D’où le danger. Ce positionnement
clair et indéniable du chef d’état-major en
faveur du candidat Président doit choquer le
patriotisme de bon nombre d’officiers qui ne
doivent, certainement pas, partager la position
de leur chef. Mais ils ne peuvent pas le dire,
par discipline, par devoir de réserve. Quant à
la charge qui a été sonnée contre Benflis dont
nous connaissons le parcours, un juriste, un
homme de droit et malgré son appartenance
au FLN et son parcours dans le pouvoir, je
considère que c’est une dérive grave. C’est le
signe d’un affolement dans les rangs du candidat du pouvoir. Il est à craindre que ça ne
sera pas une élection sereine. Tout le jeu est
fait pour que le Président-sortant soit reconduit à son poste mais ce 4e mandat ne sera
pas à la hauteur des enjeux qui attendent le
pays qui ne sera jamais comme avant, il y
aura accentuation des dérives sur le plan politique, économique et moral. La situation est
chargée d’angoisse et d’inquiétude. Il est à
souhaiter que les citoyens fassent preuve de
retenue et de raison pour éviter les débordements.
Et la période de transition que vous préconisez, vous la définissez comment ?
Nous sommes partie prenante de toutes
solutions qui prennent en charge les revendications que nous avons toujours défendues, à
savoir l’identité amazighe de l’Algérie, le statut
officiel pour la langue amazighe et bien entendu un projet qui va dans le sens de la
construction d’un Etat de droit valorisant la
citoyenneté. Nous sommes prêts à travailler
avec toutes les forces de ce pays qui sont
prêtes à se rassembler autour d’un minimum
consensuel préservant les valeurs républicaines. La Tunisie vient de nous montrer la
voie pour la construction d’un consensus
national qui restitue sa souveraineté au
peuple. Il y a assez de maturité parmi les responsables politiques pour éviter les dérives
constatées chez les pays qui viennent de vivre
des révolutions.
Entretien réalisé par S.A.M.
Réflexion autour de l’alternative pour une nouvelle
Le Soir
d’Algérie
1- Le contexte
En politique, le silence ou le recul
stratégique qui recommande de ne pas
faire état de son opinion à un moment
donné obéissent en fait à un besoin de
ressourcement, de recueillement et
d’analyse prospective. Cette attitude
n’est aucunement synonyme de reniement, mais procède plutôt d’une nécessité absolue d’approfondir la réflexion,
d’explorer de nouvelles voies de solution, de redéfinir ses plans de lutte et de
reconstruire les rapports de force. Il
s’agit, à l’échelle individuelle, de marquer une halte pour voir plus clair, d’accentuer son discernement de manière à
pouvoir distinguer le bon grain de
l’ivraie, de prendre de nouvelles résolutions en conséquence et mûrir son sens
des responsabilités et d’engagement. A
l’échelle de la société, il s’agit de lever
les équivoques, de pousser à une
décantation claire et définitive dans un
contexte plombé par les incertitudes et
les manipulations, et enfin donner de la
substance à la culture politique populaire pour arriver à transformer la praxis en
révolution démocratique et pacifique.
Au moment où le système politique,
Contribution
coup d’Etat de Tripoli
La discorde ou la crise de l’été 1962
a marqué d’emblée la nature conflictuelle du régime consacrant ainsi la lutte
des clans entre les organes civils incarnés par le GPRA et le clan des militaires
d’Oujda avec l’armée des frontières. Un
régime politique qui a confisqué l’histoire et la mémoire collective, les libertés
individuelles et collectives et relégué le
citoyen au rang de sujet, ramenant du
coup le peuple algérien au statut d’indigénat qui était le sien à l’époque coloniale.
Plus de 50 ans après une indépendance jalonnée par de nombreux soulèvements populaires en quête de démocratie et de justice sociale, l’Algérie
demeure encore sous l’emprise de cette
même logique putschiste et d’alternance clanique au pouvoir qui a enfanté
une dictature sous un accoutrement
démocratique,
accoutrement en
somme nécessaire pour la pérennité du
système en place. Un système qui, de
par sa naissance et sa nature, ne peut
qu’être imperméable à toute idée de
mutation démocratique.
3- Des ingérences au plan international
Si l’on n’agit pas dans l’urgence face à ce discours démagogique et
populiste, élaboré dans une langue de bois, brandissant la menace
d’ingérence étrangère, déphasé, truffé de contradictions, occultant
les fondements profonds de la crise et proposant des solutions
illusoires à une problématique de fond porteuse de dérives
régressives et dangereuses, le pays basculera irréversiblement sous
la tutelle de ces puissances.
à travers son régime prétorien, et la
caste du caractériel et versatile Bouteflika persistent dans une logique d’affront
nihiliste et humiliante, en pensant soumettre à jamais le glorieux peuple algérien par l’argent du Trésor public, des
segments entiers de la société civile
algérienne, accompagnés par endroit
par des composantes de la classe politique, font bloc en vue d’amorcer un
véritable changement.
A l’heure où les islamo-conservateurs redoublent de férocité pour
asseoir leur totale domination à la
faveur de la mise en place de la chimérique république d’Ouma-El-Arabia islamia «bouteflikienne», les forces vives
de la nation commencent à réagir à travers des déclarations en faveur d’une
transition démocratique et sociale en
rupture avec le système clanique, clientéliste, mafieux et corrompu.
La situation couve tous les dangers.
Le péril est grand et les risques de
déflagration énormes tant le fossé qui
sépare les tenants du statu quo et les
forces du changement se trouve démesurément élargi. La réussite du consensus auquel appellent de leurs vœux
beaucoup de militants politiques est tributaire de l’implication de toutes les
forces du changement.
La construction de ce consensus
exige en fait la mise en place d’un pacte
national prenant en compte toutes les
sensibilités et diversités au sein de la
société algérienne et synthétisant toutes
les alternatives citoyennes en présence.
Ce faisant, il est utile d’abord de s’entendre sur la problématique, la
démarche, la méthode et la finalité afin
d’éviter de retomber encore dans les
travers du passé.
2- De la nature du régime depuis le
Au plan international, les risques sont
palpables. Le système a souvent brandi
la menace de l’intervention ou de l’ingérence étrangère. Alors que le régime
bouteflikien a livré l’Algérie aux puissances étrangères, le pays est devenu
une proie entre les mains des Qataris
(pays de la traversée du désert de Bouteflika) sans parler des puissances
américaines et européennes qui ne
voient notre pays que sous le prisme de
leurs intérêts stratégiques immédiats,
surtout en matière de ressources énergétiques. Si l’on n’agit pas dans l’urgence face à ce discours démagogique et
populiste, élaboré dans une langue de
bois, brandissant la menace d’ingérence étrangère, déphasé, truffé de contradictions, occultant les fondements profonds de la crise et proposant des solutions illusoires à une problématique de
fond porteuse de dérives régressives et
dangereuses, le pays basculera irréversiblement sous la tutelle de ces puissances.
4- Bouteflika atteint par le syndrome d’Hubris : la maladie du pouvoir
Le régime boutflikien est affecté par
le syndrome d’Hubris. La maladie du
pouvoir qui se manifeste par plusieurs
symptômes. Bouteflika est en déphasage vis-à-vis des réalités du pays
(marasme qui ronge toute la société, la
jeunesse livrée à elle-même), hégémonie sur la presse (blocage et introduction de taupes dans les médias indépendants tout en favorisant les médias
acquis au clan présidentiel), refus de la
différence (minage de toutes les organisations qui n’entrent pas dans son
giron), abus de pouvoir (viol permanent
de la Constitution, scandales impliquant
ses proches), arrogance et mépris à
l’égard du peuple (participation à la
conférence sur le Sida en Afrique du
Sud au moment où le sang de nos martyrs coulait sous les balles assassines
des gendarmes aux ordres du pyromane Zerhouni), culte de la personnalité
(l’homme providentiel), manipulation
(supposé conflit entre l’institution militaire et les éléments de la Présidence),
mensonge et non-respect des engagements (mépris manifeste à l’égard du
rapport d’enquête du professeur Issad,
blocage ou non-application des acquis
du dialogue gouvernement-arouch,
notamment deux décrets portant sur la
création d’un haut-conseil et d’une académie pour la langue amazighe),
intrigue autour du statut marital de Bouteflika, son état de santé et ses relations
avec les émirs qataris. Ce syndrome a
tendance à s’aggraver dans un contexte
conflictuel ou en situation de guerre de
clans et d’intérêts : la Kabylie en 2001,
T’kout en 2005, Imuchagh en 2012 et
maintenant dans la région de Ghardaïa.
Pendant 15 ans de gabegie, le régime bouteflikien n’a pas cessé de
manœuvrer. Le pays est à genoux,
ruiné, pillé, livré aux groupes d’intérêts
et aux lobbys nationaux et internationaux. Le bilan est catastrophique à tous
les niveaux. Les dégâts sont énormes.
Par cette démarche, le système maffieux, au bord de la faillite, cherche à
gagner du temps.
En effet, depuis 1999, il n’a pas
cessé de berner l’opinion publique par
les chantiers des réformes de la justice,
de l’éducation et de l’Etat. D’ailleurs,
aujourd’hui, à force de déplacer le débat
sur l’état de santé de Bouteflika, les
tenants du système escamotent la
maladie qui gangrène l’Algérie.
Bouteflika, en vieux roublard qu’il est,
a usé de son machiavélisme au sein
même de son clan lorsque. Par sa
fameuse déclaration «tab djenena», il a
jeté l’hameçon afin de débusquer les
éventuels prétendants à l’intérieur de
son cercle, en les poussant à se dévoiler, croyant à tort que l’heure est arrivée
pour une nouvelle succession clanique.
5- La non-élection du 17 avril 2014
La non-élection du 17 avril 2014 ne
Jeudi 17 avril 2014 - PAGE
8
Par Belaïd Abrika*
participation à la mascarade électorale
du 17 avril 2014 et la fraude qui la domine avant, pendant et après sont perceptibles comme à l’accoutumée.
Un énième indu mandat de la honte
garnira davantage le palmarès des
méfaits du régime bouteflikien avant
que le successeur ne prenne la relève
conformément au deal politique passé
entre les différentes franges des décideurs du système moribond.
Non ! Bouteflika, en disant qu’il allait
rentrer chez lui pour continuer sa traversée du désert, n’a jamais eu l’intention de quitter le pouvoir. Chantage ou
diversion ? Il a décliné sa stratégie en
passant du statut de ¼ de président en
1999 à l’instauration du régime bouteflékien, et en mettant un terme à l’alternance au pouvoir instaurée par son prédécesseur pour se décider à rester président à vie et mourir sur le trône, à la
bourguibienne (reste à savoir qui va
jouer le rôle de Ben Ali !), avec comme
clé de voûte la pérennisation de son
régime par sa smala garante de la cohésion entre sa fratrie et le reste de la troupe de percussionnistes de tous bords.
Tandis que cette non-élection rassemble, en rangs serrés, toute la faune
de partisans et soutiens au régime bouteflikien d’un côté, de l’autre, les opposants et contestataires du système
moribond se sont éparpillés entre boycott, participation et rejet. Au-delà du 18
avril, la décantation totale sera faite.
L’espoir est permis pour renverser la
tendance en faveur du rassemblement
de toutes les forces nécessaires à l’éta-
Les cadres existants sont dépassés, ils ne peuvent plus répondre à
l’alternative et aux aspirations des populations : le défi à relever est à ce
niveau, les sacrifices énormes devraient nous amener à concentrer nos
forces dans ce sens. Il ne s’agit pas de faire semblant de vouloir le
changement, le fossé est tellement large qu’il n’est pas évident de
colmater les brèches.
déroge pas à la règle ; le régime corrompu, corrupteur et fraudeur continue
encore de réciter le chant rituel – auquel
il nous a toujours habitués en pareilles
circonstances — de la transparence des
élections (propres et honnêtes). La spécificité de cette déchéance par rapport
aux précédentes, c’est que le régime,
malgré tous les moyens humains et
matériels mobilisés et l’extraordinaire
manne financière dont il dispose, n’arrive pas à entraîner la grande masse de
ses troupes. Il est à ce titre évident que
la campagne menée par personnes
interposées est un échec total et l’indifférence par rapport à cette pseudo-élection est ressentie en particulier dans les
régions des Aurès et de la Kabylie. Les
scénarios justifiant le très faible taux de
blissement d’un rapport de force
capable d’imposer l’alternative à la hauteur des attentes des masses populaires.
Une opportunité à saisir. Le cap à
franchir est d’établir le consensus avec
l’ensemble des acteurs et organisations
de la société et de la sphère politique
autour d’un socle édificateur et de principes énonciateurs des bases de la nouvelle République civile, moderne, démocratique et sociale. Le rejet du système
clientéliste, clanique, mafieux, assassin,
corrompu et corrupteur fait l’unanimité
chez les citoyennes et citoyens algériens, et la prise de conscience d’un
véritable changement pour l’instauration
d’une République démocratique et
sociale fait consensus.
république civile, moderne, démocratique et sociale
Contribution
Le Soir
d’Algérie
6- L’alternative citoyenne : perspectives et cadre organisationnel de
lutte
Les Algériens aujourd’hui aspirent à
un changement radical, au recouvrement de leur souveraineté confisquée
par les tenants du système totalitaire,
à vivre dignement et librement dans un
Etat de droit qui consacre les libertés
individuelles et collectives à travers
l’instauration d’une nouvelle République civile, moderne, démocratique et
sociale, qui consacrera les valeurs de
la citoyenneté, en forgeant un cadre de
lutte pour aller dans le sens de leur
libération et pour jouir de la citoyenneté pleine et entière.
La réussite de ce cadre organisationnel dépend de l’engagement de
chacun, des capacités à dépasser les
contradictions et les facteurs ayant
entraîné les divisions. L’appel est lancé
aux citoyennes et citoyens pour
construire cette alternative du renouveau porteuse en instaurant une nouvelle République démocratique et
sociale. Cette ultime alternative aura à
consacrer et ancrer les valeurs de la
citoyenneté vectrice d’une dynamique
sociale et démocratique garante de
l’équité à la faveur de la justice sociale.
L’implication des citoyennes et citoyens
dans le processus de prise de décisions permettra de l’extirper des féodalités introduites dans les mœurs politiques, économiques, sociales, culturelles et sociétales.
Ce qui implique la mise en place
d’un plan de redressement réfléchi et
appliqué collectivement dans la perspective de la réactivation des valeurs
intrinsèques universelles de la citoyenneté. Une concertation qui aboutira à
un contrat social autour d’une charte
populaire pour l’équité et la citoyenneté.
7- Les fondamentaux de la ruptu-
re pour la citoyenneté
Le traitement de la crise multidimensionnelle politique, sociale, économique, culturelle et linguistique ne peut
s’accommoder de l’escamotage des
causes à son origine, notamment l’impunité, la corruption, le népotisme, le
gaspillage, les passe-droits, l’exclusion
sociale, la paupérisation, la clochardisation, le déni identitaire, la hogra, l’absence de démocratie et de libertés,
l’absence d’alternance au pouvoir.
Aussi la rupture avec les pratiques du
passé exige de nous d’être clairvoyants
et de tirer les leçons des expériences
vécues récemment en Tunisie, en Lybie
et en Egypte.
C’est dans ce sens qu’il est indispensable de déterminer les fondamentaux qui constituent des postulats à l’alternative avant la mise en place de la
période de transition. Il s’agit notamment du respect de toutes les libertés
démocratiques énoncées par la Déclaration universelle des droits de l’homme, en évacuant tout amalgame entre
le religieux et le politique (la religion qui
relève du domaine privé et la politique
qui appartient au domaine public) ; la
primauté du civil sur le militaire (limiter
le rôle de l’armée aux missions sécuritaires) ; au plan politique, garantir l’alternance démocratique au pouvoir en
édifiant un Etat de droit assurant tous les
droits politiques, socio-économiques et
culturels ; la séparation effective des
pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire)
; l’obligation de rendre des comptes ; la
démocratie participative et la réorganisation territoriale en instituant les instances
régionales adéquates ; la co-officialité
de la langue amazighe et de la langue
arabe ; et l’égalité homme-femme.
amont, par ceux qui prônent la position
du changement à l’intérieur du système
qui est portée par ceux qui ont exercé
avant leur mise en retraite et/ou écartés
des responsabilités politiques civiles et
militaires. Cette catégorie veut impliquer l’institution militaire dans la phase
de transition.
En aval, celle portée par plusieurs
organisations et prônée par des
acteurs d’horizons divers à la
recherche d’un changement radical
autour de l’instauration d’une nouvelle
République. Celle-ci suscite singulièrement l’adhésion de larges franges de la
jeunesse désabusée : les chômeurs,
les étudiants et d’autres qui s’impliquent dans la société civile.
Les jeunes générations avant-gardistes, éprises de liberté, par leur dynamisme, leur compétence, leur esprit de
justice égalitaire, moderne captant et
adoptant les luttes menées par des
mouvements sociaux dans le monde
constituent le gage quant à la matérialisation et la pérennisation de cette
alternative.
La combinaison ou la mise en
synergie et en réseau de ces deux
niveaux permettra des gains en matière de rassemblement des forces pour la
constitution du rapport de force nécessaire à la mobilisation à court terme, en
mettant en place un cadre de lutte nouveau.
Les cadres existants sont dépassés,
ils ne peuvent plus répondre à l’alternative et aux aspirations des populations :
le défi à relever est à ce niveau, les
sacrifices énormes devraient nous
amener à concentrer nos forces dans
ce sens.
Il ne s’agit pas de faire semblant de
vouloir le changement, le fossé est tellement large qu’il n’est pas évident de
colmater les brèches. L’épreuve de la
construction passe nécessairement par
Jeudi 17 avril 2014 - PAGE
la dotation de ce cadre de lutte d’une
direction de lutte : pas de mouvement
dynamique sans direction, sans dirigeants et surtout sans adhésion populaire.
Ce cadre de lutte constituera une
sorte d’autorité morale consensuelle
qui aura pour vocation de faire converger les positions, les analyses et les
approches des différents acteurs, car
toutes les décisions devraient se
prendre dans le cadre d’une convergence des points de vue et avoir l’adhésion de l’ensemble des composantes
de l’organisation.
L’organisation aura à travailler dans
le cadre d’une large concertation populaire qui impliquera la mobilisation des
forces vives de l’Algérie (à l’intérieur et
à l’extérieur du pays) autour des fondamentaux de la citoyenneté, en confrontant les propositions cadrant avec les
objectifs de l’organisation.
Un cadre de lutte populaire organisé, structuré, autonome, ouvert et rassembleur qui œuvrera pacifiquement
par la mobilisation des citoyennes et
des citoyens dans la perspective d’engager graduellement des actions de
rue.
Ce cadre de lutte demeurera mobilisé jusqu’à la réalisation des objectifs
de ce projet dans la phase de transition
qui ne devrait pas excéder deux
années avant de passer le relai aux
représentants légitimes du peuple habilités à gérer et à décider de sa destinée
: c'est-à-dire ceux qui seront élus au
suffrage universel, démocratiquement,
dans une transparence totale.
Ulach smah ulach
Ulach l’vot ulach
Le combat continue.
B. A.
Le coup d’État à l’envers
«Benflis est un terroriste» ! Vu et entendu (plutôt
murmuré) à la télévision
officielle algérienne. Ces
propos sont ceux du président de la République algérienne tenus devant le chef
de la diplomatie espagnole.
Monsieur Bouteflika n’a
certes pas nommé son plus
sérieux concurrent mais tout le
monde a compris. Ceux qui
avaient un doute sont informés
un jour après par la diffusion
d’une partie de l’audience accordée par le chef de l’Etat à l’émissaire de l’ONU, Monsieur Brahimi Lakhdar.
Fitna, menaces et autres
joyeusetés, tels sont les commentaires de Bouteflika sur la
campagne électorale d’où il a
été majestueusement absent.
Peu importe ses représentants
conduits par son Premier
ministre en tête, Abdelmalek
Sellal, font son éloge et celui de
ses quinze année au pouvoir.
Lui Président-candidat transforme ces jours-ci sa résidence
8- Un cadre de lutte pacifique
L’alternative du changement est
évoquée par deux catégories. En
de Zeralda en village gaulois
résistant contre le terrorisme.
S’il est élu, et de préférence au
premier tour, ce n’est pas vraiment grâce à la fraude, c’est l’efficacité de la lutte anti-terroriste.
La presse aux ordres titre :
«Benflis appelle à la violence»,
la fraude devient donc légitime
pour faire barrage à ce sérieux
challenger. De Zeralda, d’El
Mouradia, d’Ennahar et autres
relais, l’appel au Djihad contre la
démocratie est lancé. Dans son
acception classique, un coup
d’Etat est une démarche plus ou
moins violente pour destituer le
pouvoir en place. Le génie du
système algérien est d’inventer
le coup d’Etat à l’envers pour
maintenir un pouvoir finissant en
place. La fraude fait donc partie
des gestes de survie de ce système politique.
Sérieusement, le sujet n’est
pas tant la maladie d’un candidat sortant, la question qui se
pose est celle de la légitimité
d’un pouvoir qui se prolonge
pour vingt ans soit une génération ! Mais une génération qui
ignore son bonheur, les trois
mandats de Bouteflika ont permis à l’équipe nationale de se
qualifier deux fois aux phases
finales de la Coupe du monde.
Ces quinze années ont vu la
construction d’une autoroute
reliant, un jour peut-être l’Est à
l’Ouest algérien. La corruption
qui entache cette œuvre pharaonique? Les indélicatesses de
certains exécutants sont quasi
inévitables. Les scandales de la
Sonatrach ? La Sonatrach est
une (la seule) entreprise
publique rentable. Son ex-grand
patron, Monsieur Chakib Khelil,
est un homme compétent et
intègre. Parole du secrétaire
général du parti historique, Amar
Saâdani. Ce chef du FLN aussi
connu pour sa fibre artistique n’a
pas fait d’efforts surhumains
pour se tenir à l’écart de la fabuleuse manne financière, son
patrimoine immobilier semble
conquérir les terres de l’ancienne puissance coloniale et dont la
capitale, très accueillante,
soigne aussi médicalement les
résistants historiques de ce
9
* Ex-porte-parole de la délégation
du Mouvement citoyen des aârchs
même FLN. Le sieur Amar Saâdani annonce une victoire de
son champion au premier tour
avec un taux de 60%. Ce n’est
pas un pronostic, c’est une instruction ferme pour l’administration. Exécution ! En plus, il s’agit
d’actes anti-terroristes qui
incluent notamment des bourrages d’urnes, gestes certes peu
innocents mais très pacifiques
devant la menace de la fitna et
autres violences. Aux urnes
citoyens, c’est un appel du FLN
et si vous n’êtes pas nombreux,
vous serez remplacés.
Six cents milliards de dollars
plus tard et quinze ans de bonheur, rappelons-le, ne peuvent
être interrompus par un scrutin
électoral dont le processus est
parfaitement contrôlable, ni par
des idées d’anciens Premiers
ministres ou généraux qui parlent de transition.
Evoquer ou œuvrer pour une
perspective réellement démocratique est un chahut d’anciens
hauts responsables qui ne veulent pas se mobiliser contre le
terrorisme et dont le seul rem-
Par Naoufel Brahimi El Mili
part est un quatrième mandat,
garanti de stabilité essentiellement pour les prébendes
acquises à force de flagorneries
et de remerciements sonnants
et trébuchants.
Face à ce déferlement, le
principal challenger, qui a traversé le pays, en long et en large,
semble confiant malgré la fraude
inéluctable. Sa campagne, la
vraie commence le 18 avril.
Parole de sympathisant-terroriste.
N. B. E.-M.
Le Soir du Centre
Le Soir
d’Algérie
Une place à la hauteur de l’homme
Jeudi 17 avril 2014 - PAGE
BÉJAÏA : LA STÈLE DE SAÏD MEKBEL INAUGURÉE
«C’est un moment historique,
dommage qu’aucun membre de
la famille de Saïd n’était présent», dira un de nos confrères
lors de cette inauguration.
La cérémonie était à la fois
festive et émouvante, durant
laquelle des chants et des représentations sportives ont été
organisés sur l’esplanade portant son nom «la place de la
liberté de la presse de Béjaïa».
Un moment à part qui a permis aux journalistes locaux et
aux citoyens de découvrir, pen-
dant un instant, les portraits et
dessins ainsi que des expositions de quelques écrits consacrées à l’inoubliable chroniqueur
«Mesmar Djeha» assassiné par
la horde intégriste, il y a presque
20 ans, le 3 décembre 1994.
Pour rappel, le regretté Saïd
Mekbel a été victime d’un attentat dans un restaurant proche de
son lieu de travail à HusseinDey.
Touché de deux balles dans
la tête, il succombera à ses blessures le lendemain après un
Photos : DR
Désormais, le rideau est levé, hier, sur la stèle du
regretté Saïd Mekbel en présence d’une foule nombreuse,
conduite par Hamou-Ahmed Touhami et Mohamed
Bettache, respectivement wali et P/APW de Béjaïa.
Départs en cascade à la retraite
ÉDUCATION À TIZI-OUZOU
Le CEM Hamadi-Mohand-Saïd de
Bouzeguène a enregistré cette année, à
lui seul pas moins de 17 départs à la
combat de plusieurs heures
contre la mort à l’hôpital d’AïnNaâdja. Le défunt est né le 25
mars 1940 à Béjaïa, issu d'une
famille modeste, dont le père
était marin.
La réalisation du projet cher à
la corporation locale a été
confiée au bureau d'études
Synapse architectes. Le buste
du journaliste disparu, quant à
lui, a été conçu par l'artisan
sculpteur Chebbi Mokrane de
Tazmalt.
Le financement du projet
dont le coût s’est élevé à 10 millions de dinars a été pris en
charge totalement par la wilaya
de Béjaïa.
Kamel Gaci
retraite de professeurs dont certains y ont
passé toute leur vie active.
Un établissement inauguré en 1977
comptant parmi les plus anciens de la
région. Son projet a été lancé à l’époque
par le ministre de l’Agriculture feu Tayebi
Larbi. Ils ont été honorés mardi lors d’une
émouvante cérémonie également dédiée
au Printemps berbère et à Youm El Ilm en
présence de leurs collègues, de l’APE,
mais aussi des élèves — dont 143 ont été
récompensés — qu’ils ont exhortés à la
performance.
Occasion aussi à cet établissement de
se rappeler au bon souvenir du professeur
feu Bouab Salah décédé dans le courant
de l’année scolaire écoulée et du chahid
Hamadi Mohand Saïd au nom duquel est
baptisé l’établissement, cela en présence
de toute sa famille. Le martyr est héroïquement tombé au champ d’honneur le 12
avril 1957.
A l’issue du combat, il a eu droit à la
reconnaissance du chef puisque les soldats de l’armée coloniale lui avaient présenté les honneurs pour sa bravoure.
S. Hammoum
plutôt le panneau qui s’est embourbé dans
le sable. La manœuvre du patron pêcheur
pour tirer les filets et décoller le panneau
était très risquée. Ce fut la puissance des
450 chevaux lancés à plein gaz pour
décoller le panneau et tirer les filets qui a
fait cambrer le bateau à la manière d’un
cheval ou d’un vélo ,qu’on veut faire rouler
sur une roue.
Cette manœuvre violente avait ainsi
fait penché le bateau en faisant pénétrer
brutalement des vagues d’eau par la
poupe du bateau. Cela a fait couler à pic
le chalutier en moins de 10 minutes»,
témoigne notre interlocuteur, qui estime
que «c’est l’inexpérience et l’insuffisance
de la formation qui ont peut être prévalu».
Sans prendre des gants, notre témoin
dira : «il y avait pourtant d’autres techniques et d’autres moyens pour décoller le
panneau. On devait tout simplement couper les filets et rompre les cordages. On
préfère perdre des filets que des vies
humaines», martela notre interlocuteur,
qui poursuit : «ma déclaration vise à opter
pour la sagesse. Je préfère sauver des
vies humaines et perdre du matériel, mais
j’insiste car une grande rigueur s’imposait
dans la formation, surtout en matière de
sécurité maritime. On devrait renforcer les
délais de formation en la prolongeant sur
plusieurs mois et non en un trimestre.
Cela d’une part, d’autre part, il convenait
d’appliquer aux marins un droit d’adhésion
et de cotisations conformes à l’arrêté du
2 novembre 2003, qui fixait aux marins à
1 000 dinars le droit d’adhésion et à 1 500
dinars les cotisations annuelles. Ce qui,
selon notre témoin n’est pas le cas», affirme ce dernier.
Notre témoin est formel «c’est l’insuffisance des formations de ces marins qui
est à l’origine des accidents en haute mer,
fulmine notre interlocuteur qui ajoute «on
n’a pas idée de former des marins
pêcheurs en 3 mois. La sécurité maritime
est une affaire sérieuse et grave. Perdre
du matériel en mer par défaut de manipulation est une chose mais perdre des vies
humaines en est une autre et cela nous
interpelle», fait remarquer notre interlocuteur qui pointe du doigt les formations
accélérées de marins-pêcheurs dans les
classes spéciales, qui de toute évidence
auraient dû disparaître.
Houari Larbi
Des dizaines de fonctionnaires
de l’éducation entre enseignants,
personnels administratif et technique sont partis à la retraite cette
année au niveau des différents établissements scolaires de la wilaya
de Tizi-Ouzou tous paliers confondus, selon une source bien informée de ce dossier.
De nombreux retraités parmi les sortants n’ont pas attendu l’âge légal pour
tirer leur révérence puisqu’ils ont fait prévaloir leur droit à la retraite anticipée.
Ces départs massifs trouvent leur
explication dans plusieurs facteurs, la lassitude et le manque d’engouement étant
les causes essentielles d’une séparation
d’avec un métier qui ne motive plus.
A défaut de la reconnaissance de leur
tutelle qui les ignore superbement, ils ont
droit à celle de leurs collègues lors de leur
départ qui se fait souvent en larmes...
Retour sur les raisons du naufrage
d’un chalutier à Messelmoun
CHERCHELL (TIPASA)
Dans notre précédente édition, nous avions évoqué le dramatique naufrage d’un chalutier au large de Cherchell à proximité de Messelmoun,
ville côtière située à 120 kilomètres d’Alger.
Aujourd’hui, des témoins et des
sources crédibles appartenant au milieu
professionnel de la pêche ont parlé et évoqué ce drame.
L’un des survivants, rescapé du naufrage, a précisé à notre source les circonstances du dramatique accident qui avait
eu lieu lundi passé en haute mer. «A bord
de notre chalutier de 15 mètres ayant 5
personnes à bord, rien ne laissait présager l’accident. C’était le «grégal» qui soufflait, un vent de l’est dont la vitesse était
modérée, celle-ci étant à environ quatre
nœuds, soit sept kilomètres à l’heure.
Mais ce vent était quand même redoutable. Il était craint par tous les marins»,
affirmait ce témoin.
Ce rescapé aurait précisé à notre
témoin, que dans la zone de pêche,
quelques chalutiers évoluaient. «Nous
étions à quatre mille des côtes avec une
profondeur de 120 brasses, soit près de
210 mètres. Notre chalutier était puissant
et voguait avec une puissance de 450
chevaux», précisait ce témoin. S’agissant
des circonstances du naufrage, le témoin
a révélé que «le vent grégal, malgré son
caractère dangereux, n’affectait pas outre
mesure le bateau qui était soumis au roulis incessant des vagues. Les filets quant
à eux, traînés par un panneau, raclaient le
sable et la vase de façon incessante.
Le panneau et les filets reliés au chalutier, sont tirés par plus de 800 mètres de
cable. Si les filets se remplissent de vase,
le panneau tombe de côté et se plante en
se collant à la vase soumis à un effet de
ventouse. Dans le cas du drame de notre
chalutier, il y avait eu le «panneau qui
s’est planté», en faisant corps avec la
vase et il était devenu difficile de le décoller, conclut notre source.
Un autre témoin, un professionnel
redoutable, M. O. M., apprécie autrement
le drame qui a bouleversé la région. «J’ai
fait ma propre enquête et je suis arrivé à
des conclusions effarantes. Aucun rocher
n’existe dans la zone de pêche. C’était
10
Le Soir de l’Est
Le Soir
d’Algérie
Un baron et ses deux
convoyeurs épinglés
Jeudi 17 avril 2014 - PAGE
SAISIE DE 5 000 COMPRIMÉS PSYCHOTROPES À ANNABA
Un joli coup de filet dans le milieu des barons de la
drogue a été réalisé par les policiers du commissariat de
Sidi-Amar, daïra d’El Hadjar, dans la wilaya de Annaba.
baron.
Procédant par une minutieuse
fouille, les enquêteurs ont découvert, bien dissimulées, des centaines de plaquettes de psychotropes de la marque Rivotril. Il y
avait exactement quelque 5 496
comprimés ! Une véritable officine pharmaceutique ! De quoi alimenter la wilaya de Annaba pendant plusieurs semaines.
L’interrogatoire du principal
accusé a permis l’arrestation de
ses deux convoyeurs habitant la
même localité. Il s’agit d’un
couple, la trentaine, sans reve-
Photo : DR.
L’affaire a été découverte
suite à des informations faisant
état de l’arrivée d’une importante
quantité de psychotropes chez
un baron, âgé de 55 ans, récidiviste de surcroît, habitant la localité de H’djar-Eddis, commune de
Sidi-Amar.
Après une discrète mais
accrue surveillance du suspect
durant plusieurs jours, les policiers de ce commissariat, munis
d’un ordre de perquisition du procureur près le tribunal d’El
Hadjar, territorialement compétent, ont investi le domicile du
Des cigarettes et des téléphones
de contrebande récupérés
OUM-EL-BOUAGHI
Émouvant
recueillement
sur sa stèle
Photo : DR.
étrangères introduites à
partir de la Tunisie et destinées au marché local. La
marchandise et le véhicule
ont été remis aux services
des douanes et l'enquête
suit son cours pour identifier et arrêter les auteurs de
la contrebande qui sont en
fuite.Dans la même journée, de leur côté, des élé-
ments de l'inspection des
douanes d'Oum-El-Bouaghi
ont, lors d'un point de
contrôle routinier au niveau
de l'évitement de la ville,
intercepté un véhicule suspect conduit par un jeune
émigré. La fouille systématique du véhicule a permis
aux douaniers de découvrir
une vingtaine de télé-
CONSTANTINE
phones portables et une
quantité importante d'accessoires introduits de la
Tunisie et destinés au marché local.
Là aussi, la marchandise est saisie par les éléments de la douane et une
enquête avec le sujet émigré est en cours.
M. C.
Des mesures urgentes pour rattraper
le retard du projet de restructuration
de la cité El Guemmas
Des mesures pour rattraper le retard accusé
par l'opération de restructuration et d'aménagement de la cité El Guemmas, à Constantine,
seront prises en urgence, a indiqué mardi
après- midi, le wali, M. Hocine Ouadah.
Interpellé lors d'une visite d'inspection par des
dizaines d'habitants de ce quartier, mécontents devant la
lenteur constatée dans la réalisation de ce projet, le wali
a promis «des mesures d’urgence pour faire accélérer
cette opération» inscrite dans le cadre d'un programme
spécial. Les habitants de ce quartier qui ont également
dénoncé «la mauvaise qualité du travail», ont reçu des
assurances de la part du wali qui a rappelé à l'ordre, in
situ, l'entreprise chargée de ces travaux.
Le quartier populeux El Guemmas avait bénéficié en
2011 d'une importante opération de restructuration et
d'aménagement visant l'amélioration des conditions de
vie de ses habitants qui vivent dans des chalets contenant de l'amiante, a-t-on rappelé.
Le wali s'était auparavant rendu à la cité Bencherghi
où il s'est enquis de l'état d’avancement du projet de mise
à niveau de ce quartier.
APS
nus fixes, mais qui mène un train
de vie bien au-dessus de ses
moyens. Trois autres fournisseurs, dépassant tous la soixantaine, impliqués dans ce trafic de
drogue dont un est originaire de
Annaba, sont activement recherchés, selon le commissaire
Fouad Loucif.
Il s’agit là de la plus importante saisie de drogue depuis plusieurs années par les policiers de
ce commissariat, précise la
même source.
Présentés, hier mercredi, au
procureur près le tribunal d’El
Hadjar, le baron et les deux
convoyeurs ont été placés sous
mandat de dépôt.
A. Bouacha
GUELMA : 58e ANNIVERSAIRE
DE LA MORT
DE SOUIDANI BOUDJEMAÂ
Selon des sources
sécuritaires, les éléments de la compagnie
de
la
Gendarmerie nationale
de Meskiana ont réussi, avant-hier, à intercepter un fourgon
dont les occupants
ont réussi à prendre la
fuite.
C'est suite à des informations parvenues aux services des éléments de la
Gendarmerie nationale que
ces derniers ont tendu un
barrage au niveau de la RN
88 pour intercepter le fourgon répondant au signalement fourni. Les occupants
du véhicule ont pris la fuite
vers une destination inconnue à la vue des éléments
de la gendarmerie.
La fouille du véhicule a
permis la découverte d'une
quantité de 100 cartouches
de cigarettes de marques
10
Le 58e anniversaire de la mort de Souidani
Boudjemaâ a été marqué hier par un hommage fort
devant sa stèle. Les Guelmis ont suivi les autorités
locales civiles et militaires pour se rendre en cortège à
la stèle érigée à l'effigie de ce chahid, au grand boulevard de la ville de Guelma, qui porte son nom. Ils ont
procédé à un dépôt de gerbe de fleurs au pied du monument, suivi immédiatement par une minute de silence.
Un moment émouvant de recueillement pour un devoir
de mémoire, désormais, traditionnel afin d'honorer l'un
des plus célèbres martyrs d'Algérie, natif de la ville du
8-Mai-1945, et qui est tombé au champ d'honneur pour
que vive son pays libre et indépendant. Si Djilali,
comme préfèrent l'appeler ses compagnons d'armes a
été tué le 16 avril 1956 par des gendarmes français
dans la région de Blida.
N. Guergour
OUARGLA
Lancement des essais
des stations de déminéralisation de l'eau potable
Les essais concernant certaines stations de déminéralisation de l'eau potable dont a bénéficié la wilaya de
Ouargla, ont été lancés, a-t-on appris mercredi auprès
des responsables de l'entreprise de l'Algérienne des
eaux (ADE). Ces essais, lancés depuis mars dernier,
concernent trois des neuf stations du type implantées à
travers la daïra de Ouargla, a précisé le chef de service
d'entretien et d'exploitation à l'ADE, Mohamed Tahar
Khellaf. L'opération vise à identifier les difficultés techniques éventuelles qui pourraient entraver le fonctionnement normal de ces stations appelées à réduire la
salinité de l'eau de 0,5 et 0,8 gramme/litre, a-t-il ajouté.
Selon le même responsable, les 9 stations en question projetées sur le territoire des communes de
Ouargla, Rouissat, Aïn El-Beïda (daïra de Ouargla), en
plus d'une autre dans la daïra de Touggourt doivent
alimenter les communes de Touggourt, Tebesbest,
Nezla, et Zaouia El-Abidia. Elles seront opérationnelles
dans le courant du premier semestre de 2014.
Les 9 stations de déminéralisation, prévues dans la
daïra de Ouargla, offrent une capacité de déminéralisation allant de 3 000 à 27 000 m3/jour chacune, tandis
que celle de Touggourt sera de 34 500 m3/jour d'eau
déminéralisées, a-t-on signalé à l'ADE.
APS
Région Ouest
Le Soir
d’Algérie
TIARET : IL ACCOMPAGNAIT SON PÈRE AUX UMC
DE L’HÔPITAL IBN SINA DE FRENDA
Un mineur tabassé par deux médecins
Deux médecins généralistes
exerçant au niveau du service
des UMC de l’hôpital Ibn Sina de
Frenda, dans la wilaya de Tiaret,
ont été suspendus récemment
par leur tutelle pour avoir tabassé un mineur sous les yeux
médusés de son père.
En date du 6 avril dernier vers 22h
environ, la victime se présenta avec
son père handicapé à 100% et opéré
SIDI-BEL-ABBÈS
Elle vole 390
millions et se
retrouve en prison
La 3e Sûreté urbaine de
Sidi-Bel-Abbès a réussi à identifier et à arrêter une jeune
femme âgée de 26 ans, accusée d’avoir volé 390 millions à
des proches.
Selon les services de la
Sûreté, l’accusée a profité de la
confiance de ses victimes dont
elle était proche pour subtiliser
le montant en question et offrir
une voiture à son frère et des
meubles à sa famille.
Confondue à l’issue des
investigations des éléments de
la Sûreté, la femme a été arrêtée et écrouée par le procureur
de la République au cours de
cette semaine.
A. M.
RELIZANE
auparavant du cœur pour une éventuelle consultation médicale.
L’un des praticiens qui assurait le
service n’a pas daigné prendre sérieusement en charge le patient lequel n’a
même pas bénéficié d’une prise de tension. Une négligence qui a fait réagir le
fils pour demander une meilleure prise
en charge, chose qui a déplu au médecin qui n’a pas trouvé mieux que de le
mettre à terre avant de le rouer de
coups de pied devant des malades
«Quand un malheur n’arrive
jamais seul»
Commettre des cambriolages de domiciles au
moment où les propriétaires sont terrassés par
des malheurs, devient
apparemment monnaie
courante ces derniers
temps à Tiaret où plusieurs cas ont été signalés.
Ce phénomène intervient pourtant en parallèle
avec une série d’arrestations effectuée par les différentes Sûretés urbaines de
la wilaya.
En effet, tout récemment
alors que l’on procédait à
l’enterrement d’un cadre de
l’administration locale, un
groupe de malfrats n’a pas
trouvé mieux que de s’intro-
La population
d’Ouled Lahmar
interpelle le wali
La bourgade des Ouled Lahmar est
située dans la commune de Bendaoud rattaché à la daïra de Relizane, à une douzaine
de kilomètres au sud-est du chef-lieu de
wilaya de Relizane.
Ses habitants se plaignent des rudes
conditions de vie qu’ils endurent, depuis très
longtemps.
En conséquence, ils réclament une amélioration de leur quotidien, dont l’alimentation en eau potable et la prise en charge du
réseau routier, qui est à parfaire également
pour qu’il devienne carrossable, notamment
la route qui relie Ouled Lahmar à Khechab
qui débouche vers leur village, pour faire
sortir cette bourgade de l’isolement dans
lequel elle est confinée.
En outre, il nous a été fait part du transport qui n’est pas assuré de manière convenable et, par contrecoup, ce sont les écoliers et collégiens qui en pâtissent, eux qui
doivent parcourir quotidiennement de
longues distances afin de rejoindre leurs
établissements scolaires. En somme, ce
sont des priorités pour lesquelles les services concernés seront enclins à y remédier.
Dans l’espoir d’une suite favorable, les
habitants d’Ouled Lahmar sollicitent l’intervention du premier responsable de la wilaya
pour la prise en charge totale de leurs
doléances qui n’a jamais vu le jour et malgré
les différentes appels auprès des services
concernés, aucune suite favorable n’a eu
lieu.
A. Rahmane
effarés.
En guise de solidarité avec son
confrère, un autre médecin s’est mis de
la partie pour malmener le jeune.
A noter que suite à cet incident aussi
regrettable que condamnable, la
Direction de la santé a pris les mesures
nécessaires avec la suspension des
deux médecins contrevenant en attendant leur traduction devant le conseil
de discipline.
Mourad Benameur
duire par effraction dans la
maison de la victime pour
s’emparer des bijoux et
des objets de valeur ajoutant, ainsi, d’autres peines
à sa famille.
Les auteurs demeurent
toujours recherchés par la
police, nous dit-on. Un cas
similaire a eu lieu deux
jours plus tard au niveau de
la cité des «Préfabriqués».
Les deux auteurs dont un
mineur, ont été arrêtés le
lendemain de leur forfait
avant d’être écroués par le
procureur. Une semaine
après, c’est au tour d’une
une vieille femme vivant
seule à Guertoufa, une
dizaine de kilomètres du
chef-lieu, d’en faire les
frais. Celle-ci s’est vu cambriolée au moment où elle
était transportée vers l’hôpital de la ville après avoir
subi un malaise. Profitant
de son absence, des
voleurs n’ont éprouvé aucune difficulté pour la délester pratiquement de tout ce
qui était à leur portée. Ces
cas aussi récurrents que
condamnables ont laissé
planer un climat de peur
parmi les familles tiareties,
lesquelles ne s’aventurent
que très rarement voire
exceptionnellement à s’absenter de leurs maisons,
notamment durant la nuit
où les voleurs commettent
généralement leurs délits.
M. B.
Jeudi 17 avril 2014 - PAge
10
AÏN-TÉMOUCHENT
14 000 tonnes de déchets
collectées par le CET
de Sidi-Ben-Adda
Le directeur général du centre d'enfouissement
technique de Sidi-Ben-Adda, M. Megherbi Boubacar,
a déclaré dans un bilan du premier trimestre de 2014
que son entreprise a récupéré plus de 14 000 tonnes
de déchets au niveau du centre de Sidi-Safi avec 6
196 tonnes et Sidi-Ben-Adda avec 7 239 tonnes pour
un montant qui s’élève à plus de 1,2 milliard de centimes,un bilan jugé très satisfaisant par rapport au
taux annuel de collecte des ordures qui est estimé à
60 000 tonnes. Le directeur du centre ajoute que
selon les statistiques présentées, le CET a récupéré
au cours de la même période trois tonnes en bouteilles et quatre tonnes de fer et acier. Cependant, le
centre de Sidi-Ben-Adda a enregistré un manque en
matière de papier et carton du fait que la quantité
collectée est estimée à seulement quatre tonnes, ce
qui a poussé les responsables du centre à organiser
une réunion au niveau de la direction de l'environnement au cours de laquelle une décision a été prise
concernant la collecte du papier de toutes les administrations publiques par le centre d'enfouissement
technique de Sidi-Ben-Adda.
S. B.
Découverte d'un corps
à Hammam-Bou-Hadjar
Le corps d'un homme a été retrouvé hier dans un
champ agricole dans la cité des thermes HammamBou-Hadjar. Selon des informations concordantes,
c'est un citoyen qui a découvert le corps inanimé de
B. B. 44 ans dans un champ à environ 600 mètres à
la sortie de la ville de Hammam-Bou-Hadjar.
Aussitôt il a avisé la Gendarmerie nationale, cette
dernière ainsi que la Protection civile se sont rendues sur les lieux où elles ont découvert le corps du
malheureux, vraisemblablement mort d’un arrêt cardiaque. La Gendarmerie nationale a ouvert une
enquête pour déterminer les causes exactes de ce
décès .
S. B.
16 kg de kif récupérés, 6 personnes dont une
femme arrêtées à Mahdia
Agissant sur information faisant état
d’une transaction devant se dérouler le
13 avril à minuit, les policiers, en collaboration avec la Sûreté de la daïra de
Mahdia se sont déployés près de l’endroit indiqué où ils ont suivi le déroulement de l’opération.
L’intervention a eu lieu au moment
opportun puisque les policiers ont pu
arrêter en premier lieu deux individus B.
N. 21 ans et B. A. 23 ans originaires de
Mahdia avec, en leur possession cinq
plaquettes de drogue pesant 500 g.
Les deux mis en cause ont aussitôt
dénoncé leur fournisseur B. A. 41 ans
issu
de la même localité. Ce dernier,
dont le domicile avait subi vainement
une fouille minutieuse est passé aux
aveux pour dévoiler l’endroit de la
cachette. Il s’agit du domicile de sa sœur
B. N. 48 ans où 15,7 kg de drogue ont
été récupérés. Deux autres complices B.
R. 27 ans et T. M. 23 ans impliqués dans
cette affaire ont été également épinglés
alors qu’un autre demeure toujours en
fuite et est activement recherché par les
services de sécurité.
M. B.
Agissant sur informations inhérentes
au trafic de billets de banque, les éléments de la police judiciaire de la wilaya
de Tiaret ont réussi en fin de semaine à
neutraliser un ressortissant subsaharien
âgé de 43 ans au moment ou il s’apprêtait à effectuer une transaction avec un
citoyen résidant à Oued Lili.
L’arrestation a eu lieu au niveau de la
gare routière située sur la route de
Frenda suite à la découverte dans les
bagages du mis en cause de la somme
de 25 millions de centimes en faux billets
dont 9 millions en euros.
Aussi, suite à une perquisition menée
au domicile du complice, il a été récupé-
ré près de 3 000 coupures contrefaites
en euros échangées contre deux millions
de dinars. Présentés devant le magistrat
instructeur près le tribunal de Tiaret jeudi
pour répondre des chefs d’inculpation
qui leur sont reprochés, les mis en cause
ont été placés sous mandat de dépôt.
M. B.
Les éléments de la police judiciaire de la wilaya de Tiaret ont
réussi en date du 15 avril dernier
une véritable opération coup-depoing parmi les trafiquants de
drogue à Mahdia, avec la saisie
d’une quantité de plus de 16 kg de
kif traité et la neutralisation de
pas moins de 6 personnes impliquées dont une femme.
Saisie de 25 millions en faux billets
L’agence postale rouvre ses portes
à Aïn Kermès
Fermé depuis près d’une
année pour travaux de réhabilitation, le siège de l’agence
postale d’Aïn Kermès, dans la
wilaya de Tiaret, vient de rouvrir ses portes jeudi, au grand
soulagement de la population
locale. Au moment où les travaux étaient en cours de réalisation, les usagers étaient
orientés vers un petit local
temporairement au niveau de
la mairie. Ces derniers
devraient désormais trouver
un climat meilleur d’autant que
cette structure offre toutes les
prestations postales grâce à
l’ouverture au public de pas
moins de quatre guichets.
M. B.
CHLEF
Un fellah écrasé par son tracteur
Au début de cette semaine, un fellah, en effectuant des travaux dans
son champ, a vu son engin se retourner violemment sur lui. L'homme, âgé
d'une cinquantaine d'années, est décédé lors de son transfert vers l'hôpital de Ouled Mohamed du chef-lieu de la wilaya.
Le drame s'est déroulé à Wakayet, dans la commune de Beni Rached
située à 30 km au nord-est de la ville de Chlef. Le défunt laisse une veuve
et 11 enfants.
Ce genre d'accident devient inquiétant par sa fréquence, lorsqu'on sait
qu'en l'espace de trois semaines, il y a eu trois morts dans les mêmes circonstances et avec le même type d'engin agricole.
Medjdoub Ali
Jeudi 17 avril 2014 - PAGE
IL EST CIBLÉ PAR DES
CLUBS FRANÇAIS,
ALLEMANDS
ET ESPAGNOLS
Idir Ouali
quittera
Dresden
cet été
Le mercato commence pour
certains de nos Verts d’Europe.
Ceux qui sont en manque de
«visibilité» en particulier. A
l’exemple d’Idir Ouali, le milieu
offensif du Dynamo Dresde.
L’ancien joueur du Mans, qui a
brillé le week-end dernier avec
son club face à Munich 1860 (42), avec un but et une passe
décisive, ne semble pas réussir
sa deuxième moitié de saison
en Bundesliga 2. Déjà, l’hiver
dernier, l’équipier de MohamedAmine Aoudia envisageait
sérieusement de changer de
club et de cap. Surtout que son
contrat expire le 30 juin prochain.
Une aubaine pour certains
clubs de L 1, en France, à l’instar du Stade de Reims et de la
Liga, en Espagne, comme
Celta Vigo et Valladolid. Des
destinations qui pourraient ne
pas plaire au joueur algérien
dont les émoluments sont élevés d’où la possibilité de voir le
natif de Roubaix poursuivre sa
carrière en Allemagne où
Fribourg et plusieurs autres
clubs de Bundesliga se sont
renseignés à son propos.
Publicité
Sports
12
FOOTBALL
Marc Wilmots devrait percevoir
800 000 euros brut par an
IL A RENOUVELÉ SON CONTRAT AVEC LA BELGIQUE JUSQU’EN 2018
Le sélectionneur de l'équipe belge de football,
adversaire de l'Algérie au Mondial-2014 au Brésil
(12 juin-13 juillet), Marc Wilmots, devrait percevoir 800 000 euros brut par an, selon le contrat
de prolongation signé jusqu'en 2018 avec
l'Union belge, rapporte le site du quotidien Het
Laatste Nieuws.
Le coach des «Diables
rouges» a obtenu une forte
revalorisation salariale de
son contrat. La même source a avancé le chiffre de
800 000 euros avec plusieurs primes, ce qui ferait
de lui le sélectionneur
belge le plus rémunéré de
tous les temps. Ces deux
prédécesseurs,
Dick
Advocaat
et
Georges
Leekens touchaient chacun
600 000 euros par an.
Wilmots dont le premier
contrat avec l'Union belge
de football expirera en juin
prochain était la priorité de
l'instance dirigeante du
football belge. «Envie de
continuer la belle histoire
avec mon groupe, mon
staff et les supporters», a
réagi Wilmots (45 ans) sur
son compte Twitter, qui présente un bilan de 11 victoires pour 4 défaites et 5
matchs nuls en 20 ren-
contres. L'ancien attaquant
du Standard et de Schalke
04 notamment, avait repris
la sélection belge, d'abord
en assurant l'intérim de
Georges Leekens dont il
était l'adjoint en mai 2012,
signant ensuite un contrat
de deux ans à partir du 6
juin.
Saison terminée pour
Junior Malanda
Le milieu de terrain
belge de Wolfsburg, Junior
Malanda, blessé au genou
lors de la demi-finale de la
Coupe d'Allemagne face à
Dortmund (0-2) mardi soir,
est «out» pour le reste de la
saison, rapporte la presse
locale.
Sorti sur blessure mardi
soir à la 83e minute du duel
contre Dortmund, Junior
Malanda ne jouera plus
cette saison. Son ligament
intérieur du genou droit est
Photos : DR
Le Soir
d’Algérie
déchiré. Ses ligaments
croisés sont également touchés, mais pas trop gravement. Il aura donc besoin
de 6 à 8 semaines de
repos,
selon
Sporza.
Titulaire et impressionnant
dans le milieu de terrain de
Wolfsburg depuis quelques
semaines, l'ancien joueur
de Zulte-Waregem peut
donc dire adieu à une
éventuelle
Coupe
du
monde s'il avait fait partie
de la sélection de Marc
Wilmots, estime le même
journal.
A moins de deux mois
du coup d'envoi de la
Coupe du monde 2014 au
Brésil, les joueurs belges
ne sont pas épargnés par
les blessures, ce qui devrait
inquiéter sérieusement le
sélectionneur Wilmots.
La blessure de Malanda
vient s'ajouter à celles du
gardien Casteels et de l'attaquant
d'Aston
Villa
Christian Benteke, lesquels
ont déclaré forfait pour le
rendez-vous brésilien.
APRÈS L’ANNULATION DU MATCH GHANA-GUATEMALA
Les Sud-Coréens pourraient affronter
les Black Stars à Miami
Le match amical qui devait opposer le Guatemala au Ghana, le 6 ou le 7 juin aux
Etats-Unis, a été annulé. Les Black Stars, qui cherchent un nouvel adversaire pour leur
ultime rencontre de préparation à la Coupe du monde (12 juin-13 juillet) et qui figurent
dans le groupe H avec le Portugal, l’Allemagne et les Etats-Unis, pourraient affronter la
Corée du Sud au FIU Stadium de Miami, le 9 ou le 10 juin. Les Guerriers de Taiguk
affronteront pour rappel une autre sélection africaine, la Tunisie, le 28 mai à Séoul à l’issue de laquelle le sélectionneur coréen, Hong Myung-Bo, annoncera sa liste des 23
joueurs pour le Brésil.
Jeudi 17 avril 2014 - PAGE
ÉLIMINATOIRES DE LA
CAN-2014 SENIORS FILLES
La Tunisie en
stage à Tunis
La sélection tunisienne seniors filles de
football, prochain adversaire de l'Algérie au
second et dernier tour qualificatif au
Championnat d'Afrique des nations CAN-2014,
entame ce mercredi un stage à Tunis qui se
poursuivra jusqu'au 18 avril.
Pour ce regroupement, le second après celui
effectué la semaine dernière, l'entraîneur Samir
Landolsi a convoqué 20 joueuses dont deux évoluant en France, Leila Maknoun (Guingamp) et
Ella Kaabechi (Rodez), précise le site officiel de la
FTF. Au cours de ce regroupement, le staff technique a prévu deux séances d'entraînement au
stade annexe d'El Menzah (Tunis) sur pelouse
synthétique pour permettre aux joueuses de
s'adapter à ce genre de surface. Au match «aller»
du dernier tour qualificatif au championnat
d'Afrique des nations, la sélection algérienne
accueillera son homologue tunisienne le 23 mai au
stade Omar-Hamadi (Bologhine). Le match retour
est prévu entre le 6 et le 8 juin en Tunisie. La
sélection algérienne s'est qualifiée pour le second
et dernier tour des éliminatoires du CAN-2014 aux
dépens du Maroc (2-0, 0-0), tandis que la Tunisie
a sorti l'Égypte (3-0, 2-2). La phase finale du
championnat d'Afrique 2014 aura lieu en Namibie
du 11 au 24 octobre prochain.
Le tournoi de Menton pour préparer l’Algérie
La sélection tunisienne seniors filles participera
au tournoi international de Menton (France) qui
aura lieu du 19 au 22 avril, a annoncé hier la
Fédération tunisienne de football (FTF). Outre la
Tunisie, la 42e édition du tournoi de Menton, dont
les matchs se dérouleront au stade Lucien Rhin,
verra la participation de sept clubs européens : FC
Bobruichanka (Biélorussie), FC Olympia Sofia
(Bulgarie), Femina White Star Woluwe (Belgique),
Zensky-Padova (Italie), Znk Dinamo Maksimir
(Croatie), SSV Brixen Obi (Italie) et Etoile de
Menton (France). Au premier tour du tournoi,
l'équipe tunisienne affrontera la formation italienne
de Padova le samedi 19 avril avant de croiser le
fer avec les Belges de Femina White Star Woluwe
le lendemain.
VOLLEY-BALL
Tournoi de mini-volley
le 19 avril à Alger
Un tournoi de mini-volley sera organisé le 19
avril par la Ligue algéroise de volley-ball (LAVB)
au stade Ouaguenouni (Alger-Centre). La compétition, qui se déroulera chez les deux sexes
(garçons et filles), est organisée à l'occasion de
la Journée mondiale de la santé, précise-t-on de
même source. Les tours préliminaires auront
lieu dans la matinée tandis que les finales féminine et masculine se joueront respectivement à
15h et 15h30, selon le programme communiqué
par la LAVB. Le tournoi sera clôturé vers 16h par
l'organisation d'une cérémonie de remise des
récompenses aux vainqueurs.
BOXE
PARTICIPATION DE BOXEURS ALGÉRIENS AUX COMPÉTITIONS
PROFESSIONNELLES DE L’AIBA
Nouvelles réserves du MJS
Le ministère de la Jeunesse et des Sports
(MJS) a encore émis des réserves par rapport
aux compétitions professionnelles et semi-professionnelles initiées par l'Association interna-
tionale de boxe amateur (AIBA), affirmant
cependant qu'il n'était pas contre la création de
clubs professionnels, à condition que cela se
fasse dans la transparence.
L'instance internationale
de boxe avait décidé de
créer fin 2010 une troisième
voie, semi-professionnelle,
sous le nom de World
Series of Boxing (WSB),
mettant en lice des
équipes, appelées franchises, avant de lancer sa
nouvelle compétition professionnelle, l'APB (AIBA
Pro Boxing), le 24 octobre
prochain. Les deux compétitions WSB et APB seront
qualificatives aux Jeux
olympiques de Rio de
Janeiro en 2016 (JO-2016).
Une équipe algérienne
«Faucons du Désert» avait
été créée en 2011 pour participer au championnat de
la WSB, accompagnée
pour sa première année par
la Fédération internationale
de boxe qui a dégagé une
enveloppe aux boxeurs
algériens.
La gestion financière de
cette franchise a suscité
beaucoup de polémique, ce
qui avait poussé le MJS à
demander un bilan moral et
financier pour en savoir un
peu plus sur la gestion
financière des «Faucons du
Désert», sous la présidence
de l'ancien patron de la
Fédération algérienne de
boxe
(FAB),
Abdellah
Bessalem et du manager
Azzedine Aggoune, l'exentraîneur national démissionnaire après les JO2012 de Londres. «L'ancien
bureau de la fédération a
engagé cette instance dans
la WSB dans l'opacité la
plus totale, il n'y a aucune
trace d'écrits à ce sujet.
Mais malheureusement, la
fédération a été obligée
d'honorer ses engagements avec l'Association
internationale de boxe pour
ne pas être sanctionnée et
c’est pour cette raison
qu'on a donné notre accord
pour continuer dans cette
compétition», a expliqué à
l'APS le directeur général
telé M. Boudina. «La loi est
claire à ce sujet, La fédération peut opter pour n'importe quelle compétition
développée par l'AIBA à
condition que ce soit dans
la transparence», a-t-il
cependant précisé, ajoutant
que le MJS était «pour l'ouverture sur la professionnalisation de cette discipline».
«Mais que ce ne soit un
professionnalisme déguisé,
a-t-il averti. Nous ne pouvons pas financer des clubs
privés sous couvert de
l'équipe nationale». «Sur ce
plan-là, nous suivons de
très près ce qui se passe au
niveau de la boxe avec le
bureau actuel pour pousser
les responsables à faire les
choses dans la transparence. Les choix des compétitions doivent être assumés
collectivement», a tenu à
souligner Mokhtar Boudina.
Dans ce registre, le
directeur général du développement sportif au MJS a
menacé de ne pas financer
les compétitions qui «n'ont
pas de motivations sportives». «N'importe quel système de compétition, s'il n'a
pas l'aval du collège technique national et de l'assemblée générale et s'il n'y
a pas de motivations sportives en premier lieu, nous
ne le financerons pas.
Maintenant, la fédération
du développement sportif
au MJS, Mokhtar Boudina.
«Une fois que cette compétition se terminera, nous
demanderons une évaluation sur le plan sportif», a-til fait savoir, critiquant le
«flou» qui a entouré la gestion de cette franchise
avant qu'elle ne soit prise
en charge par la Fédération
algérienne de boxe. «Il y a
eu une période de flou,
mais aujourd'hui, c'est la
fédération qui prend en
charge la WSB, une chose
qui n'était pas claire avant.
Le président de la FAB
lui-même n’a pas trouvé de
traces engageant la fédération dans cette formule», a
ajouté M. Boudina. «En
plus du manque de transparence, c'est une compétition qui ne fait pas l'unanimité au sein de la famille de
la boxe. Il y a eu tellement
d'opacité dans cette WSB
que nous-mêmes nous
n'avons pas été convaincus
par les initiateurs de cette
formule de compétition.
D'ailleurs, je ne sais pas
quel est l'intérêt qui a précipité ce choix. Dans tous les
cas, nous n'avons pas trouvé, même le bureau actuel,
de traces sur les motivations qui ont amené à créer
cette compétition», a-t-il
ajouté.
Le MJS demande
de la transparence
Concernant la nouvelle
formule (APB) qui sera lancée par l'AIBA en octobre
prochain, le même responsable a confirmé que la
tutelle «a une stratégie pour
gérer
ces
nouvelles
donnes». «Il y a de nouvelles formules et nous
avons une stratégie, car
nous faisons la différence
entre ce qui relève des intérêts des groupes et des
personnes et ceux de
l'équipe nationale», a mar-
Mohamed Raber n’est plus
LA PRESSE NATIONALE EN DEUIL
Mon ami et ancien confrère Mohamed
Raber n’est plus. Hier matin le chroniqueur et poète est décédé des suites
d’une longue maladie. Connu pour ses
écrits fins et entourloupés, Cheikh Raber
était cet artiste qui savait décrire la nature, la vie et ses choses. L’enfant de
Fontaine-Fraîche, né le 1er novembre
1958, s’en va en laissant derrière lui une
petite famille et une autre, plus grande,
composée de fidèles fans et amis.
Le regretté qui avait roulé sa bosse
dans un certain nombre de médias nationaux, dont Le Soir d’Algérie, Le Matin et
d’autres publications sportives essentiellement, exerçait pour la dernière fois,
avant sa maladie, au quotidien Mon
Journal, où il animait une chronique quotidienne. Grand amoureux de la vie et des
créatures, le Cheikh que j’avais côtoyé en
1991 au sein de la rédaction du quotidien
sportif Match (publication spécialisée du
Soir d’Algérie) vénérait les chats,
Besbassa était son premier amour.
Rossignol des temps modernes,
Mohamed Raber chavirait au rythme de
son Mouloudia qu’il a cessé d’aimer,
comme il me l’a raconté lors d’une récente rencontre, le jour où les chahamine (les
profiteurs et autres opportunistes) l’ont
broyé. Comme il a mis un point d’honneur de ne plus évoquer «les faits
d’armes» de l’EN à laquelle il a consacré
une de ses plus belles chroniques.
Intitulée «Deglet Nour fe Ziguinchor, elle
décrivait la déculottée des Verts à la CAN
du Sénégal (1992). Une de ces dernières
notes, toujours si prosaïque, Mohamed
Raber rappelait, sur sa page Facebook,
sa passion pour l’écriture. «Écrire est un
don, au prolongement duquel s’acquiert
l’art de la ponctuation, et de là, à la
consécration, apparaît, pure, de nature, la
passion de l’écriture, aussi vraie que bon
sang ne saurait mentir !». Repose en paix
Cheikh. Mes sincères condoléances, et
celles de ses amis au journal Le Soir
d’Algérie, à la famille et aux proches.
est libre d'opter pour les
clubs
professionnels
puisque la loi algérienne le
permet», a-t-il dit. «S'il faut
créer des clubs professionnels, il faut le faire selon les
lois algériennes pour qu'on
puisse les voir sous le soleil
du jour», a-t-il conclu.
Pour leur part, les responsables de la Fédération
algérienne de boxe ont tenu
à préciser que l'APB «n'est
gérée que par la fédération,
à l'instar de la WSB»,
remettant en cause «l'autoproclamation» par Azzedine
Aggoune, comme manager
de quatre des meilleurs
boxeurs algériens, en l'occurrence Mohamed Flissi
(49 kg), Abdelkader Chadi
(61
kg),
Abdelhafid
Benchabla (81 kg) et
Chouaib Bouloudinat (91
kg) dans le cadre de l'APB.
Benchabla a été sacré
champion du monde WSB
en individuel, sous les couleurs du club sud-coréen de
«Pohang Poséidon» à
Guiyang (Chine) en 2011,
décrochant du coup son
billet pour les Jeux olympiques 2012.
Son coéquipier de la
sélection algérienne, Chadi
Abdelkader, avait remporté,
quant à lui, le titre mondial
par équipes dans la même
compétition avec Paris
United en 2011.
13
Le Soir
d’Algérie
MÉMENTO
Knock-out et
knock-in…
e ministère de la Jeunesse
et des Sports revient à la
charge et réinvestit le ring. Son
DGS, Mokhtar Boudina pour
ne pas le nommer, a tenu,
dans une intervention à l’APS,
à recadrer le débat au sujet de
la participation des boxeurs
algériens aux nouvelles compétitions de boxe professionnelle initiées par l’AIBA. En
particulier celle de l’APB (Aiba
Pro Boxing) attendue l’automne prochain, et à laquelle une
équipe de quatre pugilistes
représentera l’Algérie. Le responsable du ministère, certainement excédé par les déclarations faites à notre journal
par l’ancien sélectionneur
national, Azzedine Aggoune, a
remis sur le tapis l’éligibilité de
certains cadres du sport, non
sans remettre en cause les circuits à travers lesquels lesdits
encadreurs empruntent le chemin vers la gloire. Dans son
intervention, M. Boudina a axé
sur la transparence qui doit
présider les activités de ces
écuries nouvellement créées
et pour lesquelles l’Etat a
ouvert la voie, offert et les
agréments et l’argent pour
«combattre» sur le concert
international. Le DGS de la
tutelle tient à expliquer que
cette levée de boucliers a pour
objectif d’éviter la dilapidation
des deniers publics. Et que,
dans ce sens, le ministère a sa
propre stratégie pour «gérer
ces nouvelles donnes», celles
instaurées par la multiplication
des épreuves professionnelles
à l’échelle internationale engageant les structures des fédérations et les fonds publics. La
sortie de Mokhtar Boudina
n’est, en somme, destinée qu’à
dénoncer l’auto-proclamation
de l’ancien entraîneur national,
DTN et manager des Faucons
du Désert comme étant chargé
par les boxeurs eux-mêmes de
les préparer et les diriger
durant la prochaine manifestation pugilistique organisée par
l’AIBA. Une mission que ce
cadre du sport, dont les résultats positifs depuis qu’il a repris
en main les affaires de la
sélection font envier les jaloux
et les ripoux, avait accompli
avec succès recevant les
éloges des responsables de la
FAB et des ministres qui se
sont succédé au MJS. Mais
voilà quand on traite les responsables du secteur de
«petits», au passé comme au
présent, on subit forcément
les foudres de ces décideurs à
la petite semaine et d’incroyables retournements dans
l’audimat d’estime. Azzedine
Aggoune est peut-être victime
de ses… convictions politiques. Un terrain pour lequel
les «nouveaux boxeurs» ont
des armes autrement plus efficaces que les uppercuts, crochets et autres coups directs.
Ce n’est ni de la boxe anglaise,
française, chinoise ou thaïlandaise. Tout simplement une
boxe sous la ceinture, dans les
bureaux et avec des jugesarbitres de service. Un knockout (génétique) qui n’a rien à
voir avec le classique K.-O.
(Knock-out) du noble art.
M. B.
L
Culture
Le Soir
d’Algérie
[email protected]
Une vie après les élections
LE COUP DE BILL’ART DU SOIR
FESTIVAL CULTUREL
INTERNATIONAL DE PROMOTION
DES ARCHITECTURES DE TERRE
Retour aux sources
ous le haut patronage du ministère de la Culture, la troisième édition du Festival culturel
international de promotion des architectures
de terre «Architerre» se tiendra du 20 au 24 avril
à l’Ecole polytechnique d’architecture et d’urbanisme (EpAu) d’El-Harrach, à Alger, l’inauguration officielle aura lieu le samedi 19 avril à 17h, au
niveau de l’Office de Riadh El-Feth (salle Cosmos). une projection de film Les nouveaux habits
de la terre suivi d’un débat en présence du réalisateur françois Le Bayon est prévu, suivi d’une
cérémonie de remise prix des lauréats du
concours «Intervenir sur le patrimoine bâti en
terre». Du 20 au 24 avril, le festival aura lieu à
l’Ecole d’architecture d’El Harrach. Au programme, des ateliers sur les techniques des architectures de terre seront animés par des spécialistes
algériens et étrangers et destinés aux architectes
des écoles d’architectures de l’ensemble du pays.
Les journées des 23 et 24 seront consacrées à
des séminaires où se succéderont des conférenciers de renoms nationaux et étrangers, venus de
plusieurs pays qui ont une expérience prouvée
dans le domaine des architectures de terre
comme l’Italie, l’Inde, le portugal...
Tout le long du festival, une exposition dédiée
aux architectures de terre sera organisée au sein
de l’EpAu. La nouveauté de cette année est le
lancement d’un atelier d’architecture de terre
dédié aux enfants.
S
SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE)
Jusqu’au 26 avril sauf les dimanches :
projection du film L’Andalou de Mohamed
Chouikh, à raison de trois séances : 14h17h-20h.
COMPLEXE CULTUREL ABDELOUAHEBSALIM (CHENOUA, TIPASA)
Programme socioéducatif «Min wahy el
kalam», 3e édition
Samedi 19 avril à 10h30 : Jeu des 7
familles en anglais avec Boudjemaâ Abdelkader.
Du 12 au 19 avril : projection du film Le Discours d’un roi de Tom Hooper à 14h et 17h.
Du 20 au 24 avril : projection du film La
Môme d’Olivier Dahan à 14h et 17h.
15
10e EDITION DES JOURNÉES DU HAWZI DE BLIDA
Un espace pour la promotion
d’un genre musical ancestral
Par Kader Bakou
La 10e édition des journées du hawzi,
qui se déroulent tous les ans à Blida,
aura lieu cette année du 25 avril au 2
mai prochain. Un plateau varié de
chanteurs et d’associations est prévu
pour cette manifestation pour conférer aux mélomanes des moments de
joie et de plaisir que susciteront les
belles voies des participants.
elon Mlle Khalida Benkedache, organisatrice de cette manifestation artistique, la chance a été donnée à des
chanteurs et chanteuses qui n’ont jamais
eu l’occasion de se produire dans ces
journées et montrer leurs qualités musicales. C’est le cas des chanteurs Laïd
Bouchenga et Lynda Menouari.
Quant aux autres participants à cette
édition, trois chanteurs de la ville des
Roses ont été retenus et qui ne sont
autres que Farid Khodja, Sid-Ali Benguergoura et Samir Laleug, le Constantinois
Sigueni Mohamed Rachid, l’Algéroise
Lamia Madini et enfin le petit-fils de Hadj
Mohamed Ghaffour, Nacer, qui viendra de
Nedroma. Les associations seront également présentes à cette manifestation.
S
La toute nouvelle de Blida, qui porte le
nom de Ahbab Dahmane Benachour, aura
l’insigne honneur de faire l’ouverture.
Cette association, nouvellement créée,
tend à valoriser l’œuvre laissée par le
talentueux chanteur Dahmane Benachour.
Les autres formations musicales blidéennes, au nombre de huit, seront aussi
de la partie.
Dans la même perspective, El Bachartzia de Koléa, Rachidia de Cherchell, El
Balabil de Constantine, Nassim El Andalous d’Oran, Amraouia de Tizi Ouzou et El
Assala de Nedroma vont se succéder sur
la scène de la salle des conférences de la
wilaya pour présenter des programmes à
la saveur ancestrale d’autant que le genre
musical hawzi a cette particularité d’être
alléchant et doux à l’écoute.
Il est à noter enfin que les journées du
hawzi sont organisées sous le haut patronage du wali de Blida qui tient à la perpétuation de cette édition dont il dit toujours
qu’elle est la fierté de la ville des Roses
qui reste un berceau incontournable de
l’art en général et de la musique araboandalouse en particulier.
M. Belarbi
THÉÂTRE ANTIQUE DE TIPASA
Les poèmes d’Ana Greki et Jean Sénac revisités
e fut la directrice de la
gestion des sites archéologiques de Tipasa qui
prononça le discours de bienvenue en direction des invités à
ce récital international de la
poésie qui s’est déroulé sur le
site même de l’antique théâtre
romain de Tipasa. «Merci de
bien vouloir redonner vie à ce
théâtre antique. Grâce à vous,
l’âme des anciens est là ; grâce
à vous, tout va ressusciter ;
laissez-nous rêver avec vous»,
dira la
directrice du site
archéologique de Tipasa.
un représentant du ministère de la Culture évoquera l’organisation de ce récital qui eut
lieu grâce à la participation de
l’Institut français de l’ambassade de France en Algérie, mais
aussi à l’Agence algérienne
pour le renouveau culturel
(AARC). Ainsi, ce fut au cœur
de l’antique théâtre romain de
Tipasa, au milieu d’un environnement boisé, que se déroula
un récital de poésies, où des
poètes français et Algériens ont
déclamé tour à tour des
C
poèmes en arabe, en français
et en langue occitane.
Mais les organisateurs de
cet événement précisèrent
que ce regroupement artistique
fut principalement organisé en
hommage à des poètes algériens d’expression française, à
l’image d’Ana Greki, décédée
prématurément à Alger, à 35
ans, en 1966, et auteure d’un
livre Algérie, capitale Alger,
préfacé par Mostapha Lacheraf, édité à Tunis en 1963. Le
présentateur qui déclama plusieurs poèmes d’Ana Greki,
notamment un poème dédié à
Raymonde pechard, passa en
Du 15 au 17 avril : Exposition à l’occasion
de la Journée du savoir.
Du 18 au 30 avril : A l’occasion du Mois du
patrimoine : exposition d’arts plastiques, artisanat, mariage traditionnel.
LIBRAIRIE DU TIERS-MONDE (PLACE
ÉMIR-ABDELKADER, ALGER)
Samedi 19 avril à 14h : Slimane Zeghidour
signera son livre l’Algérie en couleurs, paru
chez édition Les Arènes.
THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIEN MAHIEDDINE-BACHTARZI (ALGER)
Samedi 19 avril à 10h et à 15h : pièce pour
enfants Inkad el fezaa, mise en scène par
Lynda Selam. production : Théâtre national
algérien.
revue le parcours poétique de
la poétesse en mettant en
exergue sa lutte contre le colonialisme français, mais aussi
son internement à Serkadji et
Beni Messous.
Mais ce fut Jean paul
Delors, metteur en scène et
dirigeant d’un atelier de ressources poétiques qui arriva à
mettre sur le plateau, des
poèmes de Jean Senac, avec
la participation d’une dizaine
d’étudiants de l’université de
Blida, sous la direction musicale de Abder, un virtuose incontournable du aoud, notamment
en entonnant la célèbre et triste mélopée Ya el menfi.
L’assistance a ovationné
très fort les jeunes talents de la
poésie algérienne qui se sont
relayés sur le site du théâtre
romain de Tipasa pour laisser
place ensuite aux ténors de la
poésie algérienne et française
présents sur le site.
Ce fut la sensuelle et prodigieuse poétesse française
Avrelia Lassaque qui ouvrit ce
récital en entonnant plusieurs
LIBRAIRIE INTERNATIONALE AURASSI
OMEGA (HÔTEL
EL-AURASSI, ALGER)
Samedi 19 avril de 14h 30 à 18h : Malika
Larabi dédicacera ses livres Marcher sur les
pas de mon père et Eclat de vie, parus aux
Editions L’Ilôt.
GALERIE BAYA DU PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER)
Du 10 avril au 3 mai : Exposition de peinture «Les portes éternelles de La Casbah» de
l’artiste Abderrahmane Kahlane.
MUSÉE PUBLIC NATIONAL CIRTA
(CONSTANTINE)
Jusqu’au 30 avril : Exposition «Le cinquan-
poésies en langues occitane et
française,
à l’instar des
poèmes Les pays de la nuit,
L’île de IOS et Ulysse, suivies
par les jeunes poètes Nacerdine Hadid, Raouya Yahiaoui,
Fatiha Benchalal et Yassine
Oussalah. Mais ce fut sous
l’apparence nostalgique d’un
soixante-huitard à l’image de
ceux marqués par l’opposition
à la dictature grecque, que
Bruno Doucey signe ses
poèmes en se faisant accompagner par le très oriental
aoud de Abder, et en déclamant le poème Yanis Ristos,
ainsi que Salonique 1936, Eros
1968, en s’intégrant admirablement dans la sensibilité, la sensualité, voire la volupté méditerranéenne propre aux peuplades sémites. Quant à Michel
Baglin, un autre poète acquis à
Tipasa et aux œuvres de
Camus, il déclamera tour à tour
Le printemps des poètes avec
son poème Imperceptiblement,
ainsi que les poésies Sillages
et Paysage.
Houari Larbi
tenaire de la peinture algérienne» de l’artiste
allemande Bettina Heinen-Ayech.
MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE ET
CONTEMPORAIN D’ALGER (RUE LARBIBEN-M’HIDI, ALGER)
Jusqu’au 5 juillet : Exposition de photographies «El moudjahidate, nos héroïnes», par
les jeunes photographes Nadja Makhlouf et
Benyoucef Chérif, accompagnée de textes
de l'historienne Malika El-Korso.
GALERIE EZZOU’ART DU CENTRE COMMERCIAL & DE LOISIRS
DE BAB-EZZOUAR (ALGER)
Jusqu’au 30 avril : Exposition variées de
Saïda Mekaideche.
Photos : DR
Dans les pays développés, les élections
sont un moyen de résoudre les éventuels
problèmes politiques. Dans ces pays, les
campagnes électorales se déroulent dans
une atmosphère de fête et la vie continue
le plus normalement du monde. Dans
d’autres pays, la «démocratie» et les élections sont l’occasion d’exhumer et d’attiser les vieilles rancunes et les problèmes
sociaux et politiques.
À la veille de chaque élection, les gens
retiennent leur souffle et commencent à
remettre leurs projets, grands ou petits, à
«l’après-vote» (mour el vote).
Dans ces pays, sans réelle culture
civique et démocratique, la plupart des
élections (présidentielles, législatives...)
sont des «scrutins sous haute tension» ou
«des scrutins de tous les dangers» qui se
déroulent sous la mobilisation d’un «dispositif sécuritaire impressionnant».
Le vrai sous-développement est celui
de l’esprit. La démocratie dont les élections sont le meilleur allié, est un outil et
un moyen de régler pacifiquement les
conflits entre les gens. Le sous-développement culturel les a transformés en une
inquiétante «boîte de Pandore» dont tous
les gens sensés souhaitent qu’elle reste
fermée.
K. B.
[email protected]
Jeudi 17 avril 2014 - PAGE
[email protected]
Le Soir
d’Algérie
Jeudi 17 avril 2014 - PAGE 17
Cigares à la
viande hachée
Le
magazine de la femme
ARTHROSE : DISTINGUEZ
LE VRAI DU FAUX !
Page animée par Hayet Ben
Trucs
et astuc es
Pour éviter aux vêtements
de déteindre
Existe-t-il des médicaments capables de
guérir l’arthrose ?
Non, en revanche, il existe des médicaments
susceptibles de freiner l'usure du cartilage et
d'aider l'articulation à se lubrifier.
Contre la douleur de l’arthrose, on recourt à
des analgésiques ou à des anti-inflammatoires
non stéroïdiens.
L’origine de l’arthrose est-elle une
inflammation de l’articulation ?
Non. L’arthrose est due à une usure
mécanique de l’articulation, même si une
inflammation de l’articulation peut compliquer
l’arthrose.
Vous avez un vêtement
qui risque de
déteindre ? Mettez du
vinaigre blanc, ça fixe
les couleurs.
300g de viande hachée de bœuf,
1 oignon, 3 gousses d’ail, un morceau
de pain rassis trempé dans du lait, un
petit bouquet de coriandre, 2 brins de
menthe, sel, poivre, cumin, un peu de
noix de muscade râpée, 2 œufs, 100 g
de fromage fondu, chapelure, huile
pour la friture
Versez la viande hachée dans un
récipient. Ajoutez les herbes ciselées,
l’oignon râpé, l’ail en petits morceaux, le
pain essoré et émietté, épicez et ajoutez 1
œuf, malaxez le mélange avec la main.
Découpez le fromage en bâtonnets. Battez
l’œuf restant dans une assiette. Versez la
chapelure dans une autre assiette.
Chauffez un bain de friture. Prenez la
valeur d’un petit œuf de viande hachée.
Placez le fromage au milieu en lui donnant
la forme d’un cigare. Passez ces cigares
dans l’œuf battu puis dans la chapelure et
faites-les dorer dans le bain de friture.
QUESTION
Mettre trop
souvent du
vernis abîme-t-il
les ongles ?
Il ne faut pas garder son
vernis à ongles plus
d’une semaine, au-delà,
c’est mauvais, car
l’ongle devient poreux et
absorbe les pigments
du vernis. C’est alors
qu’il jaunit. Il faut donc
veiller à retirer son
vernis à ongles toutes
les semaines. On peut
ensuite remettre une
base puis renouveler
l’application.
C’est surtout au mouvement que l’arthrose est
douloureuse. Ainsi, après une nuit de
sommeil, la douleur est atténuée. En
revanche, le matin, il faut du temps pour
déverrouiller l’articulation engourdie.
La douleur de l’arthrose s’accentue-t-elle au
fil de la journée ?
Oui. La douleur s’accentue avec le
mouvement et en position assise ou debout
prolongée.
En cas d’arthrose, l’articulation peut-elle
devenir rouge et gonflée ?
Non, ces symptômes sont ceux d’une
inflammation de l’articulation, fréquente en cas
d’arthrose. On parle de rhumatismes
inflammatoires.
Les infiltrations sont-elles inutiles en cas
d’arthrose et mal tolérées ?
Non, les infiltrations locales ont pour objectif
de ralentir la progression de l’arthrose. Elles
sont généralement bien tolérées.
La kinésithérapie est-elle conseillée ?
Oui. Son effet décontractant musculaire aide à
lutter contre la douleur. Les séances de
kinésithérapie améliorent l’amplitude
articulaire. La kinésithérapie est recommandée
L’ictère du nourrisson
L’ictère, communément
appelé jaunisse du
nourrisson, n’est pas un
problème de peau, mais lié
au fonctionnement du foie.
Chez les nouveaux-nés, et
en particulier les
prématurés, les fonctions
hépatiques, immatures,
mettent parfois un peu de
temps à se mettre en place.
La bilirubine, un pigment de
la bile normalement épuré
par le foie et éliminé dans
les urines et les selles,
s’accumule dans le sang et
provoque cette coloration
abricot de la peau. Il s’agit
d’une jaunisse dite
physiologique ; bénigne, elle
disparaît spontanément en
quelques jours.
Si l’ictère dure, le nouveauné est exposé à une lumière
bleue, dans des couveusescabines ; la photothérapie
permet en effet d’éliminer
l’excès de bilirubine.
La banane fait grossir
FAUX. Comme la grande majorité des
fruits, la banane contient peu de
matières grasses (0,3%). Elle renferme
cependant environ 20% de sucre ; c'est
pour cette raison qu'en cas de véritable
surpoids, il faudra tenir compte de
l'apport calorique des bananes.
Même si on souffre de surpoids, il est
conseillé de consommer des fruits tous
les jours. L'idéal est de varier les plaisirs
en consommant des fruits différents et
en privilégiant les fruits de saison.
en thérapie complémentaire.
En cas d’arthrose, faut-il éviter les exercices
physiques ?
Non, en dehors des poussées inflammatoires
douloureuses, les exercices sont
recommandés, à condition qu’ils ne soient pas
intenses et qu'ils respectent les mouvements
naturels des articulations. C’est ainsi que les
personnes les plus actives voient leur mobilité
s’améliorer et leur douleur s’estomper.
Le port de talons hauts favorise-t-il l’arthrose
du genou ?
Oui, il existe d’autres facteurs de risque de
l’arthrose, comme l’obésité, les mouvements
répétitifs effectués au travail ou lors de la
pratique d’un sport ou la sédentarité.
Certaines maladies prédisposent à l’arthrose
comme les maladies inflammatoires (arthrite
rhumatoïde, goutte, lupus…), le diabète,
l’hémochromatose.
Madeleines
à la pistache
2 œufs, 70 g de beurre, 80 g de sucre
semoule, 110 g de farine, 30 g de pistaches
hachées, 1/2 sachet de levure chimique,
beurre pour les moules
Préchauffer le four à 210°C (th. 7).
Dans un saladier, battre les œufs en omelette
avec le sucre semoule. Faire fondre le beurre et
l'ajouter au mélange. Tamiser la farine et la
levure et les verser dans le saladier avec les
pistaches hachées. Mélanger à nouveau.
Beurrer les moules à madeleines et y répartir la
pâte. Enfourner pour 8 à 10 min. Les laisser
refroidir avant de les déguster.
La petite astuce :
Vous pouvez séparer les blancs des jaunes et
incorporer les blancs montés en neige à la pâte
avant cuisson, légèreté garantie.
Photos : DR
L’arthrose fait-elle surtout souffrir le matin au
réveil ?
Désodoriser une planche
à découper
Pour désodoriser une
planche à découper,
frottez-la à l'aide d'une
moitié de citron. Pour
les odeurs persistantes,
trempez-la durant une
heure dans un bain de
vinaigre blanc. Rincez la
planche à l'eau claire et
faites-la sécher.
Stopper la mousse
Il arrive trop souvent
que lorsque l'on fait la
vaisselle, l'éponge sur
laquelle l'on met du
produit vaisselle se met
à mousser et impossible
de la rincer sans utiliser
des litres d'eau, pour
cela un truc infaillible : il
suffit de frotter l'éponge
imbibée de produit
vaisselle avec du savon
(n'importe lequel) et de
la malaxer quelques
secondes, puis rincer.
Résultat garanti !
Taches de graisse sur
vêtements
Pour enlever une tache
de graisse qui date sur
un vêtement, versez-y
du liquide vaisselle,
laissez agir quelques
minutes et lavez au
lave-linge après avoir
rincé un peu à l'eau.
Détente
Le Soir
d’Algérie
MOTS FLÉCHÉS
Son nom
---------------Son prénom
Jeudi 17 avril 2014 - PAGE
18
Par Tayeb Bouamar
Un de
ses films
Un de
ses films
Mal de dent
---------------Poilu
---------------Suite
Lézard
---------------Dota
Article
---------------Attachés
---------------Instrument
Baryum
---------------Particule
---------------Métro
Précieux
---------------Roche
Encore
---------------Durée
---------------Edités
Type (ph)
---------------Interpeller
---------------Musique
Mesures
---------------Ile
---------------Bijou
Virils
---------------Edités
---------------Commérage
Lent
---------------Constellation
Issus
---------------Lanthane
---------------Placée
Etui
---------------Ville d’Italie
Fleur
---------------Huile
---------------Infinitif
Un de
ses films
Louper
---------------Idiots
---------------Fatal
Poisson
---------------Poignard
Troublés
---------------Rassemblé
---------------Escalade
Fleurs
---------------Droit
Couche
---------------Concept
Belles
---------------Prière
---------------Capitale
Transpire
---------------Espace
Arsenic
---------------Récit
Néon
---------------Parti
Auteur
français
---------------Tableau
Peuple
---------------Difficile
Vieux
---------------Bière
---------------Chlore
ENUMÉRATION
Trace
---------------Note
---------------Terbium
Va en justice
---------------Têtu
---------------Revenus
Rabais
---------------Sommet
---------------Caché
Un de
ses films
Platine
---------------Appris
L ET T R E S D E : Gao
Ces colonnes abritent les noms
de six œuvres de Jean Giono.
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.
Définition du mot restant =
«Encore une de ses œuvres»
D
U
L
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R
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F
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E L A P I T I
L O S A L E D
H A N T D U M
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I
D S I R I L N
E D U B O U L
S E L U A E P
E
N
O
R
R
E
G
N
A
U
L
E
G
R
A
N
D
T
R
O
1- LE CHANT DU MONDE
4- LES ÂMES FORTES
2- LA SOLITUDE DE LA
5- LA FEMME DU BOULAN-
PITIÉ
GER
3- LE GRAND TROUPEAU
6- REGAIN
M
A
L
I
E
N
S
1
2
3
4
5
6
7
8
1- PAYS
2- DYNASTIE
3- ROI SONGHAÏ
4- CULTURE
5- NÉCROPOLE
9
6- FLEUVE
10
11
7- ROI
12
S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS …
MOTS FLÉCHÉS
GÉANTS
ELPASO-JAMESDEAN
DOIT-SION-TOUT-O
SIS-REMISE-LECON
OR-PUR-NE-TE--SP
N-PRIAIT-NOIRCIR
ARMENIE-GOULOT-O
RI--ET-RA-P-I-BL
EVACE-CERNER-LOI
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MOT RESTANT = L’IRIS DE SUZE
MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Jeudi 17 avril 2014 - PAGE
19
Par Tayeb Bouamar
Plante
---------------Aimables
Fabrique
---------------Outil
---------------Rongeur
Paire
---------------Larme
Béryllium
---------------Exprimer
---------------Calculer
Néon
---------------Repos
---------------Corbeille
Baudet
---------------Escaladée
---------------Institut
Cycle
---------------Mis
---------------Descentes
Traîne
---------------Pronom
---------------Organisation
internationale
Eculé
---------------Directives
Décodé
---------------Germanium
---------------Saison
Abri
---------------Article
---------------Mauvais
élève
Profit
---------------Pas assez
---------------Privatif
Choix
---------------Ouvertes
Poissons
---------------Ville de
France
---------------Travaux
Frustra (inv
---------------Ajuster
Os
---------------Sied
---------------Egocentriste
Orgueil
---------------Cuivre
Choisies
---------------Obsédée
---------------Mettes
Dinars (inv)
---------------Liaison
Ile
---------------Californium
Erbium
---------------Diplomatie
Perforer
---------------Peine
Foot à
Béjaïa
---------------Demi-tour
Courroux
---------------Allergies
Dans la
rose
---------------Mollusques
Piège
---------------Effaçais
Foot à
Manchester
Pénurie
---------------Déplacée
Préposition
---------------Pas assez
Océan
---------------Report
Bidonville
---------------Grasses
Voyelle
double
---------------Dans
l’arène
Parasite
---------------Obligée
Agréables
Chauffeur
---------------Corbeille
Stupéfait
---------------Oiseaux
---------------Fatal
Primaires
---------------Dames
Sur le
gâteau
Dévores
---------------Césium
---------------Nobélium
Capitale
---------------Substance
Infinitif
---------------Crack
---------------Vieux do
Rases
---------------Adulé
Caches
---------------Néon
Daïras
---------------Cacherai
Diverse
---------------Trois
volumes
Monnaies
---------------Bloquées
Piège (ph)
---------------Espèce
---------------Billes
Constructeur
américain
---------------Deux à
Rome
Consonne
double
---------------Voyelle
double
Dans le
train
---------------Sans valeur
Article
---------------Séaborgium
Erbium
---------------Lettres de
France
Fils arabe
---------------Fin de série
Astre
---------------Jadis
Sans le sou
---------------Cardinal
Soupe
---------------Sommet
Sépara
Sudiste
---------------Prêtre
gaulois
---------------Filet d’eau
Article
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Curium
---------------Possessif
Couche
---------------Vraie
---------------Lent
Cheminées
---------------Roman
Partiras
---------------Instrument
Manche
---------------Armée
Edite
---------------Paires
Lettres
sinistres
---------------Jeu
---------------Entreprise
Lettres
d’Oran
---------------Possédait
Préposition
---------------Pronom
(inv)
Différents
---------------Greffait
Hollandaises
---------------Enormes
Région
d’Algérie
---------------Enleva
Précieux
---------------Cacha
---------------Consonne
double
Plis
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Obstiné
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d’Algérie
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Bab-Ezzouar, Alger.
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F136979
Conformément à la loi 06-12 du 12 janvier
2012 relative aux associations, il a été créé
l’Association de loisirs échange de jeunes et
tourisme éducatif de l’auberge de jeunesse
Tizi Rached, wilaya de Tizi Ouzou (ALE
JTE), agréée sous le n°10 du 16 avril 2014.
Et sont élus :
Président : HABES Saïd
SG : CHAOUTI MEHENNA
TRE : HIRECHE Kamel.
R118266/B13
Avis de décès
Les familles Medjadi et Benziane ont la
douleur de faire part du décès de Medjadi
Benamar, âgé de 61 ans, retraité de naftal,
survenu à Tlemcen. En cette pénible circonstance, nous demandons à tous ceux
qui ont connu le défunt d’avoir une pieuse
pensée pour son âme et puisse Dieu l’accueillir en son vaste paradis.
A Dieu nous appartenons a lui nous retournons.
Edité par la SARL
SIÈGE :
DIRECTIONRÉDACTION :
Fax : 021 67.06.76
ADMINISTRATION :
Fax : 021 67.06.56
1, Rue Bachir Attar
Place du 1er -Mai
- Alger Tél. :
021 67.06.58 - 021
67.06.51
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pratiques. - Début des cours :
07 juin 2014. - Professeur de
Belgique. - Déjeuner, pause-café
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0668 183 939 Tél.: 021 91 07 74
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GROUPE ESIG, précurseur de la formation HSE en Algérie, école de formation supérieure agréée par l’Etat, en
partenariat avec Alsace Synergie Consulting, organisme de formation européen basé à Strasbourg, France, spécialisé en
management de transition et démarche QHSE, lance de nouvelles promotions en HSE : – Manager QHSE (Qualité, hygiène,
sécurité et environnement) - Niveau d’accès : bac+5 ou bac+4 avec expérience, ou cadre d’exploitation. - Durée de la
formation : 06 mois en formule bloquée ou 12 mois en alternée (02 jours/semaine ; samedi et dimanche) dont 2 mois de
stage pratique et soutenance sujet de recherche. – Superviseur en HSE (Hygiène, sécurité et environnement). - Niveau
d’accès : BTS, DEUA ou bac+3 et plus. - Durée de la formation : 15 semaines plus trois (03) mois de stage pratique assuré.
– Inspecteur en HSE (Hygiène, sécurité et environnement). - Niveau d'accès : bac ou 3e AS et plus. - Durée de la formation :
12 semaines plus deux (02) mois de stage pratique assuré. -– Agent de sécurité en HSE (Hygiène, sécurité et
environnement). - Niveau d’accès : 9e AF ou 4e AM et plus. - Durée de la formation : 08 semaines plus un (01) mois de stage
pratique assuré. - Ces formations sont assurées et encadrées par des experts consultants internationaux avec des sorties
d’études durant le cycle de la formation. - En fin de formation, les titres obtenus sont cosignés par le partenaire français
A.S.C. Strasbourg France et valables à l’étranger. - Le marché de l’emploi est particulièrement porteur pour les spécialistes
en QHSE et sollicités par les entreprises algériennes et multi-internationales. Avec aide au placement et recrutement en fin
de formation. - Régime des études : internat/externat. - Informations/inscriptions : Se présenter à ESIG/Département HSE,
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biais de son directeur, diplômé des grandes universités aux USA en management
HSE et ayant à son actif plus de 28 ans d’expérience dans le domaine, lance des
formations en système alterné, de Techniciens spécialistes, de Superviseurs et
de Managers HSE (Hygiène, Sécurité et Environnement). - Les attestations sont
délivrées par OSHA Academy des USA, partenaire de SMATECH. - Pour plus de
renseignement, veuillez nous contacter aux : 026 200 506 - 0550 906 950 et
0550 906 951 - Adresse : Rue des frères Oudahmane (axe nouveau lycée Abane`Ramdhane), Tizi-Ouzou. - E-mail : [email protected] - Site web :
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COMMUNE DE BORDJ-MENAÏEL
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AVIS DE DEMANDE D’ÉTABLISSEMENT D’UN
CERTIFICAT DE POSSESSION DE TERRAIN
En application du décret exécutif n°91-254 du 27/07/1991,
MONSIEUR SADAOUI Lakhdar Ben Mouloud né le
27/09/1962 à Bordj-Menaïel demeurant au village Aïn El
Hamra, Bordj-Menaïel, a déposé un dossier auprès de
l’APC de Bordj-Menaïel pour la délivrance d’un certificat de
possession d’un terrain sis au village Aïn El Hamra, commune de Bordj-Menaïel, wilaya de Boumerdès d’une
superficie de 300,00 m2 , délimité dans son ensemble
comme suit :
Au nord par : Propriété privée SADAOUI Mouloud Ben Ali.
Au sud par : Propriété privée SADAOUI Mouloud Ben Ali.
A l’est par : Servitude de passage.
A l’ouest par : Propriété privée SADAOUI Mouloud Ben Ali.
Pour toute opposition ou contestation à la délivrance du
certificat en question, les personnes intéressées doivent
formuler leurs requêtes à Monsieur le président de l’APC
de Bordj-Menaïel, wilaya de Boumerdès dans un délai de
(02) deux mois à compter de la date de publication du présent avis dans la presse nationale.
Bordj-Menaïel, le 07/04/2014
Le président de l’APC
R118264/B13
COMPTES BANCAIRES :
CPA : Agence
Hassiba Ben Bouali
N°116.400.11336/2
BNA : Agence «G»
Hussein-Dey
N° 611.313.335.31
CCP : N° 14653.59
Registre du commerce :
RC N° 0013739.B.00
MEMBRES FONDATEURS :
Maâmar FARAH
Djamel SAÏFI
Fouad BOUGHANEM
Zoubir M. SOUISSI
Mohamed BEDERINA
GÉRANT-DIRECTEUR
DE LA PUBLICATION :
Fouad BOUGHANEM
DIRECTEUR
DE LA RÉDACTION
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Le Soir : SIÈGE Fax : 021 67.06.75
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suivant : 0781 69 84 00 NS
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DÉCÈS
Les familles Boureghda d’El Eulma et
Hanibèche d’Alger ont l’immense douleur de faire part du décès de
Boureghda Ali (Hatem)
survenu le 14.04.2014 en France à
l’âge de 56 ans.
La levée du corps aura lieu le jeudi
17.04.2014 à son domicile cité EPLF
Brise Marine, Bordj El Bahri.
L’enterrement aura lieu le même jour
au cimetière de Boussekloul, Diar El
Gharb, Aïn Taya.
A Dieu nous appartenons et à Lui nous
retournons.
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9, rue Bouderbala
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Tél. : 031 92.34.23
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Tél. : 043 27.30.61 /
Fax : 043 27.30.82
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3e étage - Tél. : 026 94 29
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[email protected]
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BÉJAÏA
19, rue Larbi Ben-M’hidi
(rue Piétonnière),
Béjaïa-ville 06000
Tél. : 034 21.14.51
Fax : 034 21.18.60
BORDJ-BOU-ARRERIDJ
2, rue Cherifi Mohamed
(près du cinéma Vox)
Tél./Fax : (035) 68-10-52
IMPRESSION
Centre : S.I.A Alger
Est : S.I.E Constantine
Ouest : S.I.O Oran
DIFFUSION
Est : Sodi-Presse
Centre : Le Soir
Ouest : MPS
Tél.: 0550 17 26 03
Les manuscrits, photographies ou tout autre document et
illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas
rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.
NOTRE JOURNAL
fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du
journalisme moderne :
«Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et
les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la corruption ;
il attaquera toujours les démagogues de tous les partis,
n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux classes
privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne relâchera
jamais sa sympathie envers les pauvres, demeurera toujours
dévoué au bien public. Il maintiendra radicalement son
indépendance, il n’aura jamais peur d’attaquer le mal,
autant quand il provient de la ploutocratie que de ceux qui
se réclament de la pauvreté.»
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Le Soir
d’Algérie
NECROLOGIE
PENSÉES
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Cela fait bien longtemps, déjà 26 ans,
depuis ta disparition le 18 avril 1988.
Ce jour douloureux, triste et pénible
pour nous.
Dourmane Akli
A ce jour, personne
n'a pu oublier ton image,
ton sourire et tous les
endroits où tu aimes rester.
En cette journée, je
demande à tous ceux et celles qui t'ont
connu et aimé d'avoir une pieuse pensée
pour toi.
F118250/B13
Tes enfants.
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Jeudi 17 avril 2014 - pAgE
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CARNET
ANNIVERSAIRES
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Aït-Mohand Saïd Abderahmane
qui souffle sa première (1re) bougie
aujourd’hui 17 avril 2014.
En ce jour exceptionnel, les
familles Aït et Chirane, en
particulier ses grandsparents et ses cousines lui
souhaitent un bon
anniversaire et une joyeuse
vie.
C’est avec une immense douleur que nous
avons appris le décès de notre cher ami et
confrère, Mohamed Raber, dit Cheikh Rabie,
des suites d’une longue maladie.
L’artiste, comme l’appellent tous ceux qui
l’ont connu, a fait les beaux jours de la presse
nationale, sportive notamment, nous quitte à
l’âge de 56 ans.
En cette douloureuse occasion, le Syndicat
national des journalistes présente ses plus sincères condoléances à la famille du défunt et prie
tous ceux qui l’ont connu d’avoir une pieuse
pensée en sa mémoire.
«A Dieu nous appartenons, à Lui nous
retournons.»
P/le Syndicat national
des journalistes
Le Secrétaire général
Kamel Amarni
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Toute la famille Amri ainsi que ses collègues
lui souhaitent un joyeux anniversaire et
beaucoup de joie.
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En date du 6/3/2014 à midi, j’ai déposé un constat et avis de
recherche concernant mon frère haddid Mohamed, attardé
mental, né le 20/6/1978, à Bab-El-Oued, Alger, fils de
Noureddine et de Meabiou Fatma-Zohra. En fait, il est sorti le
4/3/2014 du domicile familial sis à la même adresse.
Nous prions toute personne l’ayant vu de contacter les services de sécurité
les plus proches ou le n° de téléphone de la famille : 0551 76 48 53 - Que
Dieu vous bénisse.
Si Boutef m’était conté
LES CHOSES DE LA VIE
PANORAMA
e n’est pas de notre faute,
ni de la vôtre d’ailleurs.
C’est peut-être celle du
temps qui passe et qui ne s’est
pas arrêté pour rendre hommage
à ceux qui faisaient l’actualité et
certainement la grandeur d’un
pays mais qui restaient éternellement à l’ombre de l’homme au
burnous noir. Je garde de vous
l'image d'un grand négociateur,
subtil et rusé, un diplomate habile comme on n’en fait plus. Je
vous ai vu aussi, en 1976, dans
une salle de la capitale, donner le
tournis aux étudiants gauchistes
enflammés qui voulaient vous
coincer sur le sens de la révolution socialiste, vous qui passiez
pour être un partisan du «libéralisme» honni par le parti et les
élites intellectuelles. Je vous ai
vu aux côtés de Carlos, grand
«terroriste» qui ramenait, encore
une fois, un avion vers Alger, «La
Mecque des révolutionnaires». Je
vous ai connu grand ami de tous
les ennemis des dictateurs du
monde, qu’ils soient d’Afrique,
d’Asie ou d’Amérique latine, vous
qui irradiez les restaurants huppés de la capitale par l'éclat
unique des vrais rebelles. Votre
entrée dans ces salles aux
lumières douces, avec cette
démarche à la fois légère et assurée, suffisait pour faire se lever
les gens. Vous ne laissiez pas
indifférent car vous ne passiez
pas inaperçu. Et parce que vous
saviez dire à chaque femme, à
chaque homme, les mots qu’il fallait pour les mettre à l’aise, les
rassurer, les faire sourire, on
vous considérait comme le grand
seigneur de ces nuits féeriques
et sereines d’Alger. Vous aviez ce
sens de l’humour qui faisait
retomber les grandes tensions et
vous aviez les mots justes pour
faire rêver la «panthère noire»
d’Amérique, tout en rassurant
l’ambassadeur des Etats-Unis
sur les bonnes intentions de
l’Algérie.
Alors, ce n’est vraiment pas
de notre faute si, lorsque ce pays
s’est trouvé coincé et qu’il fallait
qu’il s’en sorte, il n’a pas hésité à
s’inventer d’autres héros, à
semer de nouveaux repères sur
le chemin de la survie, pour créer
C
cette épopée surgie de l’Algérie
profonde si riche en intrépides !
Ce n’est pas de notre faute si,
pour de bonnes ou de mauvaises
intentions, Octobre a enfanté
d’autres gamins qui ont fait plier
l’ordre ancien afin que change le
système politique de ce pays,
afin que naissent ces frémissements démocratiques qui ont
grandi dans les printemps de la
liberté ! Vous n'étiez surtout pas
là pour dire à ceux qui en avaient
besoin, dans le désespoir des
lendemains de carnages et de
toutes les autres basses œuvres
du terrorisme intégriste, qu’il fallait croire en ce pays et ne pas
abandonner la lutte contre la bête
immonde ! Vous n'étiez pas là
pour secourir les modestes
citoyens de Raïs ou pour dire un
mot d’espoir aux orphelins et aux
veuves de Bentalha ! Vous auriez
pu le faire, mais vous n'étiez pas
là ! Par contre, ce que vous aviez
bien fait, et même très bien, c’est
de réhabiliter ces monstres qui
ont fait tant de mal à nos familles,
qui ont tué Boucebsi, Djaout,
Aslaoui et Flici ! Vous n'étiez pas
là pour dire à leurs épouses ces
mots qui réconfortent, mais vous
étiez là pour les faire pleurer avec
la concorde et la réconciliation,
ces serpent venimeux qui prennent
tantôt
des
couleurs
«civiles», tantôt celles dites
«nationales», mais qui gardent,
dans toutes les situations, leur
venin intact pour nous faire mal
dans nos tripes !
Ce n’est pas de notre faute si
vous n'étiez pas là pour voir
Zeroual, Sifi, Ouyahia – oui,
même lui et malgré tout – se donner tant de mal pour sortir ce
pays à genoux, agonisant, frêle et
accablé, des sombres et profonds marécages dans lesquels il
se trouvait ! Vous n'étiez pas là
pour voir la fierté courir de
Tlemcen à El Kala comme le vent
de l’Atlas pour dire la reconnaissance d’un peuple à son chef qui
refusait de rencontrer Chirac
«sous conditions» alors que
l’Algérie était plus isolée que
jamais et qu’une gestion plus
pragmatique aurait voulu que l’on
accepte ce rendez-vous new-yorkais ! Quand il s’agit de dignité,
POUSSE AVEC EUX !
Par Hakim Laâlam
[email protected]
@hakimlaalam
on ne fait pas de calculs ! Et
lorsque les héros ont mis tout
leur savoir-faire et leur courage
pour barrer la route au projet
intégriste et défaire ses armées
fascistes, il s’est trouvé une élection bidon (avec un seul candidat) pour créer le mythe du sauveur de la Nation. L’Algérie de
l’été 1998 était déjà sortie de la
terreur fondamentaliste et du
risque «taliban».
Aujourd’hui que tout le monde
s’essaye à l’art du bilan, on ne
voit que des excès partout. Chez
ceux qui veulent nous faire croire
que notre pays a réalisé les plus
belles prouesses de son histoire
en quinze années, comme chez
ceux qui font du négativisme leur
religion. Mais un bilan ne peut
pas être noir ou blanc. Il épouse
les nuances du gris dans ses
gammes multipliées à l’infini et
que ne peuvent voir les extrémistes de tout bord.
A l’époque, nous étions là
pour répondre aux imbécillités de
certains islamistes qui faisaient
la bête effarouchée devant vos
sorties en français ! Oui, avant
vous, personne n’avait osé faire
cela et tout le monde, même ceux
qui parlaient français avec leurs
femmes et leurs enfants, jouaient
le jeu de la complaisance assassine dès qu’ils pénétraient dans
une
réunion
officielle.
Malheureusement, cette largesse
«protocolaire» n'a pas eu de
suites dans le secteur de l'éducation où la langue arabe, enseignée d'une manière archaïque,
continue de dominer le cursus
scolaire, ne laissant au français
(butin de guerre) que des miettes
! Il y avait aussi ces petites
choses qui peuvent ne pas compter pour les citadins habitués à
un certain confort mais qui ont
leur importance aux yeux des
habitants des petits villages de
l’intérieur, comme l’alimentation
en gaz naturel dont le programme
a été interrompu depuis les
années quatre-vingt. Il faut signaler que la venue du gaz de ville
dans un foyer est aussi importante que l’arrivée de l’électricité et
de l’eau potable. Bouteflika a
relancé ce programme qui fait
rêver des centaines de milliers
d’Algériens, heureux de savoir
que les prochains hivers seront
plus cléments.
Je suis un Algérien de l'intérieur et je sais apprécier tous les
efforts méritoires dans les
domaines de la construction de
logements et des routes, de la
réalisation de barrages et de la
connexion entre les retenues afin
d’éviter les pénuries d’alimentation en eau, de l’édification des
universités et du renforcement de
leurs capacités d’accueil, de l’effort méritoire sur le plan de l’ouverture vers les nouvelles technologies, comme en témoignent
la prolifération des cybercafés ou
l’équipement en dizaines de milliers de micro-ordinateurs des
entreprises, des écoles, des
lycées et des universités, ou
encore le programme spatial qui
a permis à l’Algérie de lancer son
premier microsatellite. Enfin, et
toujours dans le chapitre positif,
les évidences sont là : le remboursement de la dette avant
terme, une réserve de change
jamais réalisée au cours des dernières années. Certains diront
qu'on ne pouvait faire moins avec
tant de centaines de milliards de
dollars ! Evidemment, les points
noirs sont trop nombreux pour
que nous les citions tous : la
désertification et la privatisation
de l'industrie publique, l'absence
de stratégie de développement
économique, l'importation tous
azimuts, l'agriculture renflouée à
coups de milliers de milliards
sans résultats apparents, le
retour de l'archaïsme social, de
l'illettrisme, du charlatanisme et
une politique culturelle basée sur
les «années» événementielles, la
corruption généralisée, etc. Et
une gestion tout à fait singulière
des affaires de la nation, une gestion dont le moins qu’on puisse
dire est qu’elle fut parfois chaotique, obéissant à une vision
autoritaire, à la limite du despotisme, qui a fait dégringoler les
valeurs démocratiques et vider
les partis de leur substance.
Ces dérives ont automatiquement conduit à la dévalorisation
du système semi-parlementaire
issu de l'ancienne Constitution,
puis carrément au viol de cette
Par Maâmar Farah
[email protected]
même Constitution afin que
s'ouvre le chemin vers la présidence à vie ! Les institutions sont
paralysées et incapables de jouer
le rôle qui leur est imparti. Avec
Bouteflika, les partis ne servent à
rien, sauf s’ils le soutiennent ; la
télévision publique est un appareil de propagande pour le pouvoir et les espaces de libertés
politiques sont devenus insignifiants, pour ne pas dire inexistants. L’Algérie ne mérite pas
cela. L’Algérie de Boudiaf, Abane
et Ben Boulaïd, mais aussi celle
de Benhamouda et Massinissa
Guermah, nouveaux martyrs de
la démocratie et de la liberté.
C’est cette Algérie qui semble
atteindre aujourd'hui les limites
de la patience. Alors qu'importe
la bassesse de ceux qui s'attaquent aux forteresses avec leur
humour à quatre sous ou qui
insultent et menacent le peuple !
Ces escrimeurs de pacotille qui
se battent contre les vents du
changement, tentent de faire
reculer le printemps… Leurs
coups d’épée dans l’eau les useront rapidement et ils seront trop
faibles pour lever leurs yeux fatigués sur les floraisons à venir...
M. F.
Le Soir sur Internet :
http:www.lesoirdalgerie.com
E-mail :
[email protected]
De la danse du ventre à l’avenue
de la Grande Armée !
Hier, on était le 16 avril. Jour du Savoir. Aujourd’hui, nous
sommes le 17 avril. Jour de la …
…magie et de la prestidigitation !
Il faudra bien un jour que l’Algérie enfin indépendante
organise un colloque économique autour d’un seul thème,
d’une problématique unique : comment peut-on démarrer
comme percussionniste et terminer avec 300 millions d’euros planqués en comptes parisiens et deux appartements à
Paris, dont l’un sur la prestigieuse avenue de la Grande
Armée ? Une «rue» où même un président français ou un
capitaine d’industrie du pays de Fafa, un patron du CAC 40
ne peut pas rêver devenir propriétaire. Ne riez pas, c’est un
sujet éminemment économique. Démarrer de la danse du
ventre, de la derbouka et des animations de fêtes de
mariages et de circoncisions inter-quartiers et finir les
doigts sur la couture du pantalon, au balcon fleuri de son
appart’, avenue de la Grande Armée, c’est un modèle de
réussite magique qui peut être théorisé, enseigné dans les
grandes universités du monde et devenir même un concept
de «sortie de crise individuelle» éprouvé ! En vérité, voilà
ce qui risque fort de jaillir demain matin des urnes. Un
«système» qui prône le nationalisme-épouvantail et la sta-
bilité dans la médiocrité pour nous, ici, et la domicialtion de
ses enfants à Paris et à Londres. Ne cherchez pas de mots,
de termes pour qualifier cet état de fait. Il existe déjà. Il est
usité et admis dans tous les dicos : MAFIA ! Et demain, un
quitus va lui être donné. Ou pris. Par la force, pour être plus
précis. Cinq ans de prolongation de bagne pour nous !
Cinq ans d’autres appartements dans d’autres avenues
prestigieuses, de shoppings chez Vuitton ou Cartier, et de
«Papa, j’ai besoin de 200 mille euros pour refaire la peinture de la Ferrari» ! En vérité, enrichissons un peu plus le bréviaire. Au label Mafia, il faut ajouter le concept opérationnel
de «République Bananière». Maintenant, nous y sommes
pleinement ! Dans quelques heures à peine, l’emblème de
cette R.B sera hissé sans honte et même montré fièrement
comme le fil conducteur de la «gouvernance» à venir. Plus
de brides. Plus de muselières. Plus de limites. Plus de restrictions. Plus de h’chouma. En avant la boustifaille ! Le
banquet ouvert, à quelques centimètres de la misère, des
émeutes AADL et LSP, des marches pour l’emploi et le
réemploi, des guerres interethniques et des hôpitaux directement connectés en haut débit avec les cimetières. Voilà le
tarif du trajet pour le quinquennat ! Je fume du thé et je
reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.