stratégie de tourisme durable

Transcription

STRATÉGIE
DE TOURISME DURABLE
Schéma départemental
de développement touristique de La Somme
2005 - 2008
Éditorial
Le Conseil général de la Somme s’engage depuis de nombreuses années
dans la préservation de ses milieux naturels et la mise en valeur de son patrimoine
culturel. Par ailleurs, notre Assemblée Départementale apporte chaque année un
soutien financier important à l'amélioration qualitative des hébergements touristiques et des équipements de loisirs.
Si la Baie de Somme et la Cathédrale d’Amiens attirent désormais des
centaines de milliers de visiteurs venus du monde entier, notre département recèle
bien d’autres richesses encore, qui nous permettent d’affirmer que le tourisme est
devenu en quelques années une véritable filière de développement économique
pour notre département.
Face à ce nouvel essor, à la fois récent et rapide, le moment était venu de
réfléchir aux orientations à plus long terme que nous souhaitions donner au développement touristique de La Somme.
Le "Schéma pour une politique de tourisme durable dans La Somme" que
le Conseil général de la Somme vient de voter à l’unanimité est le fruit d'une large
concertation organisée à travers différents ateliers de travail.
Plusieurs centaines de professionnels du tourisme et de représentants des
collectivités locales ont confronté leurs propositions pour élaborer cette nouvelle
stratégie que nous vous présentons aujourd’hui. Qu'ils en soient tous vivement
remerciés !
Cette stratégie de tourisme durable déclinée en priorités d’actions,
constitue désormais un cadre de travail commun, clair et ambitieux, pour les acteurs
publics et privés qui œuvrent ensemble à un développement harmonieux du tourisme dans notre département.
Cette stratégie fait notamment une large place au développement des
réseaux par destination ou par thématique, dont l'animation sera l'une des nouvelles priorités assignées au Comité Départemental du Tourisme.
Il est primordial que les habitants de La Somme soient étroitement
associés au développement touristique de leur territoire. Je souhaite qu’ils profitent
au mieux des actions qui seront entreprises, d’abord pour découvrir ou redécouvrir
eux-mêmes leur département, et ainsi pouvoir en devenir les ambassadeurs auprès
de leur famille et de leurs amis. Bien entendu, ils seront les premiers à pouvoir profiter de nouvelles opportunités d’emplois, dans les métiers très variés du tourisme,
mais aussi du bâtiment ou des services associés à ces activités.
Notre ambition pour demain est de faire en sorte que le tourisme
contribue à améliorer le cadre de vie des habitants du département. C'est à cette
condition que cette activité sera porteuse d’un développement durable pour notre
département.
Daniel Dubois
Président du Conseil général,
Sénateur de la Somme.
3
Schéma de
développement
touristique de La Somme
2005-2008
Sommaire
I
LA DÉFINITION D’UN CADRE COMMUN POUR LE DÉVELOPPEMENT TOURISTIQUE
1
2
Pourquoi une politique touristique ?
2
3
4
7
Planifier le développement touristique :
une préoccupation ancienne et constante
7
2003-2004 : un contexte ouvert et dynamique
pour définir en concertation un nouveau cadre de travail
8
La méthodologie : une définition collective
9
La participation des professionnels
9
Des temps de consultation variés
9
Une année de travail en trois étapes
9
II UN DIAGNOSTIC ET UNE STRATÉGIE DE DÉVELOPPEMENT TOURISTIQUE
1
5
Les chiffres clés du tourisme dans La Somme
11
13
Le poids du tourisme dans le département de La Somme
13
1992-2002 : les évolutions majeures depuis 10 ans
17
Les marchés touristiques et de loisirs de La Somme
21
Tendances générales du marché touristique et des loisirs
23
Deux évolutions de fond : démographique et sociale
23
Nous vivons autrement au quotidien
24
Bilan des ateliers de travail
25
Tourisme de mémoire
25
Tourisme de nature et d'activités de plein air
26
Tourisme de culture et de découverte de l’histoire
27
Hébergements touristiques et politiques publiques
28
Tourisme et développement durable
29
Organisation touristique et efficacité
30
Les atouts et les faiblesses touristiques
31
Atouts
31
Faiblesses
33
4
I
Schéma de
développement
2005-2008
5
La stratégie de tourisme durable
Une vision pour le tourisme à 10 ans
35
Qu’entend-on par tourisme durable ?
38
Des règles pour la réflexion
39
Des principes pour l'action
40
Six objectifs à poursuivre
40
III SIX PROGRAMMES DE TRAVAIL ET VINGT-QUATRE PRIORITÉS
1
2
3
Les deux programmes d’aménagement
41
42
Programme I. Organiser et cadrer l’implantation des infrastructures
touristiques pour un développement équilibré du département
42
Programme II. Gérer les flux de visiteurs sur l’ensemble du territoire
de manière à minimiser la pression touristique sur l’environnement
et les habitants
44
Les deux programmes de développement
46
Programme III. Ancrer le développement touristique de La Somme
dans son identité
46
Programme IV. Soutenir les acteurs touristiques volontaires
pour s’adapter à la clientèle dans une démarche de tourisme durable
48
Les deux programmes d’organisation et de promotion
50
Programme V. Clarifier les missions et développer l'efficacité
des organisations publiques
50
Programme VI. Adapter une politique de promotion et de mise
en marché qui participe au développement durable de La Somme
52
IV LE PLAN D’ACTION
1
35
Présentation des 86 actions à entreprendre
55
55
GLOSSAIRE
85
REMERCIEMENTS
86
5
I
LA DÉFINITION D’UN CADRE COMMUN
POUR LE DÉVELOPPEMENT TOURISTIQUE
1
Pourquoi une politique touristique ?
• Planifier le développement touristique : une préoccupation ancienne et
constante
• 2003-2004 : un contexte ouvert et dynamique pour définir en
concertation un nouveau cadre de travail
2
La méthodologie : une définition collective
• La participation des professionnels
•Des temps de consultation variés
•Une année de travail en trois étapes
6
I
Schéma de
développement
2005-2008
I
7
Schéma de
développement
2005-2008
1
Pourquoi une politique
touristique ?
Planifier le développement touristique :
une préoccupation ancienne et constante
❚ 30 ans de politique publique en
faveur du développement du
tourisme
❚ 10 années de travail depuis la
rédaction du premier schéma
touristique
Depuis près de trente ans, le Conseil Général
de La Somme, avec le Comité Départemental
du Tourisme et le Syndicat Mixte d’Aménagement de la Côte Picarde, réfléchit et agit
dans le domaine de l’aménagement et du
développement touristique en privilégiant la
protection de l’environnement. Une politique
d’investissement public structurante, complétée par une gestion directe ou déléguée
d’infrastructures touristiques (hébergements,
lieux de visite, équipements culturels) sont
venues mettre en œuvre cette vision.
Dès 1992, pour promouvoir et soutenir le
développement du tourisme dans l’ensemble
du département, le Comité Départemental
du Tourisme réalise un état des lieux du tourisme dans La Somme tentant de mesurer précisément le secteur économique du tourisme
et définit un cadre de travail. Une série d’enjeux clés ont été soulignés ainsi qu’une stratégie et des priorités de développement mises
en œuvre au travers d’une équipe et d’une
politique d’aide et de qualification.
Le pari semble gagné puisque l’absence d’infrastructure lourde, de béton et la nature sauvage, qui représentaient des faiblesses il y a
quelques décennies, sont devenues peu à peu
le socle du développement touristique de La
Somme.
8
I
Schéma de
développement
2005-2008
2003-2004 : un contexte ouvert et dynamique
pour définir en concertation un nouveau cadre de travail
❚ Tourisme et territoire : repenser
l’efficacité des actions touristiques
publiques
❚ Un nouveau cycle de
développement touristique pour
La Somme
Alors que le mouvement de décentralisation
pousse les acteurs institutionnels du tourisme
à faire le bilan de 15 ans d’actions depuis le
vote de la loi de 1992, le Conseil général souhaite s’engager dans la définition d’un nouveau cadre de travail pour soutenir le développement de l’économie touristique de La
Somme.
Le département entame un nouveau cycle de
développement avec un ensemble de nouvelles caractéristiques telles que le réseau autoroutier dense qui sillonne le département, le
développement d’équipements touristiques
majeurs tels que le village de Belle Dune du
groupe Pierre & Vacances, le renouvellement
urbain de la métropole d’Amiens, le classement en Grand Site de la Baie de Somme,
l’ouverture d’un nouveau centre d’accueil et
d’interprétation à Thiepval sur l’espace historique des Champs de Bataille.
Ce moment semble particulièrement opportun car de nombreuses questions émergent
de ce bilan dont la principale semble être la
suivante : comment adapter l’action institutionnelle pour accompagner efficacement les
professionnels et les territoires dans les défis
touristiques ? Dans un document de travail, la
Fédération Nationale des CDT pose 10 principes pour structurer la réflexion. Nous ne citerons ici que ceux de ces principes et valeurs
qui semblent soutenir plus particulièrement
la réflexion de La Somme1 :
Principes > Valeurs
Tourner l’organisation vers > La valeur clé est ici l’écoute au
ses clients
sens large (marchés et clients)
Viser la qualité > Les valeurs sont le professionnalisme et la qualité
Favoriser les synergies > La valeur est ici le partage et
l’efficacité
Supprimer les doublons > La valeur est ici l’économie
Respecter la diversité des > Les valeurs clés sont l’adaptation
situations
et le pragmatisme
Simplifier > La valeur est l’efficacité
Anticiper > Les valeurs sont la prévoyance
et l’adaptation
L’attractivité touristique de La Somme s’en
trouve développée et favorise un accroissement de la fréquentation avec des pointes
très marquées en avant saison et en haute saison touristique. De plus, un certain nombre
d’acteurs institutionnels prennent leur fonction aussi bien au niveau départemental que
régional.
❚ Un schéma pour quoi faire ?
Le but d’un schéma est de mettre en place un
cadre de travail commun à l’ensemble des
acteurs impliqués dans l’économie touristique. Le schéma touristique du département
a lui-même vocation à s’inscrire dans une
réflexion plus large en devenant le volet tourisme d’un futur Agenda 21 du développement durable du département de La Somme.
1. Livre Blanc
“Tourisme et Territoire :
pour un tourisme conquérant”,
juin 2003
I
9
Schéma de
développement
2005-2008
2
La méthodologie :
une définition collective
La participation des professionnels
Le Conseil général a souhaité que le schéma
soit réalisé dans un cadre participatif. La définition d’un schéma avec les professionnels et
les acteurs institutionnels du tourisme est un
des rares moments pendant lequel il est possible de s'échapper des réalités quotidiennes
pour se pencher sur une réflexion commune,
sur l’avenir.
Des temps de consultation variés
La méthodologie de définition du schéma utilise plusieurs procédés pour récolter les points
de vue et favoriser la participation à la
réflexion du plus grand nombre de personnes
concernées. Il s’agit :
> d’entretiens individuels
> des questionnaires diffusés auprès de
1 300 acteurs privés et publics
Organisation du tourisme et efficacité
Hébergement touristique et politique publique
Tourisme culturel et de découverte de l’histoire
Tourisme de nature et d’activités de plein air
> d’ateliers de travail sur des thématiques
clés réunissant plus de 400 personnes
> des réunions techniques de travail
> d’un large comité de pilotage réunissant
des élus, des représentants des professionnels et des techniciens.
Une année de travail en trois étapes
Phase 1 :
Où en sommes-nous ?
Diagnostic du tourisme dans La Somme
Phase 2 :
Où voulons-nous aller ? Ateliers de travail et recommandations stratégiques
Période : sept. – déc. 2003
Phase 3 :
Comment y arriver ?
Période : janv. – oct. 2004
Élaboration du plan d'action
Période : avril - juin 2003
10
I
Schéma de
développement
2005-2008
11
II
UN DIAGNOSTIC ET UNE STRATÉGIE
DE DÉVELOPPEMENT TOURISTIQUE
1
Les chiffres clés du tourisme dans La Somme
• Le poids du tourisme dans le département de La Somme
• 1992-2002 : les évolutions majeures depuis 10 ans
• Les marchés touristiques et de loisirs de La Somme
2
Tendances générales du marché touristique et des loisirs
• Deux évolutions de fond : démographique et sociale
• Nous vivons autrement au quotidien
3
• Tourisme de mémoire
• Tourisme de nature et d’activités de plein air
• Tourisme culturel et de découverte de l’histoire
• Hébergements touristiques et politiques publiques
• Tourisme et développement durable
• Organisation touristique et efficacité
4
Les atouts et les faiblesses touristiques
• Atouts
• Faiblesses
5
La stratégie de tourisme durable
• Une vision pour le tourisme à 10 ans
• Qu’entend-on par tourisme durable ?
• Des règles pour la réflexion
• Des principes pour l'action
• Six objectifs à poursuivre
12
IV
Schéma de
développement
2005-2008
II
I
13
Schéma de
développement
2005-2008
1
Les chiffres clés
du tourisme dans La Somme
Le poids du tourisme dans le département de La Somme
❚ En 2002, plus de 1,4 million de
touristes en séjour2 a dépensé
plus de 154 millions d’euros
Plus de 1 463 000 touristes ont effectué
13 455 000 nuitées (soit une durée moyenne
des séjours de 7,2 jours) et ont dépensé
154 millions d’euros répartis entre :
> 800 000 personnes en hébergement nonmarchand effectuant 9 000 000 nuitées et
dépensant 78 000 000 euros. Soit : 67 %
des nuitées et 51 % des retombées économiques
Les hébergements
non-marchands regroupent les résidences
secondaires et les
visites aux parents et
aux amis.
2. Les touristes sont les personnes
qui séjournent au moins une nuit
en dehors de leur lieu de résidence
principale. Ils peuvent être arrivés à
destination ou être en transit vers
leur destination finale. Les personnes en résidence secondaire
font donc partie de cette catégorie.
3. Les campings résidentiels
comptabilisent les emplacements
de camping loués à l’année et
peuvent être assimilés à des
résidences secondaires.
4. L’hébergement en camping
dans le département se caractérise
surtout par une part importante
des emplacements réservés au
camping résidentiel.
> 663 500 personnes en hébergement
marchand effectuant 4 455 000 nuitées et
dépensant 76 871 000 euros, soit : 33 %
des nuitées et 49 % des retombées économiques. L’hébergement marchand se
répartit de la manière suivante :
• 33 700 personnes en camping résidentiel3 effectuant 2 600 000 nuitées et
dépensant 24 730 000 euros, qui représentent 58 % des nuitées marchandes.4
• 349 490 personnes en hôtel, effectuant 515 700 nuitées et dépensant
22 594 000 euros, qui représentent
12 % des nuitées marchandes.
• 134 350 personnes en camping de
passage, effectuant 483 650 nuitées et
dépensant 9 600 000 euros, qui représentent 11 % des nuitées marchandes.
• 62 220 personnes en meublés, effectuant 392 000 nuitées et dépensant
7 100 000 euros, qui représentent 9 %
des nuitées marchandes.
• 83 740 personnes en autres types d’hébergements (dont gîtes et chambres
d’hôtes), effectuant 464 500 nuitées et
dépensant 12 847 000 euros, qui représentent 10 % des nuitées marchandes.
Les hébergements
marchands comptabilisent les hôtels,
l’hôtellerie de plein air,
les hébergements
ruraux et les meublés.
14
II
Schéma de
développement
2005-2008
❚ Un nombre très important de
touristes en transit et d’excursionnistes difficiles à chiffrer
Les excursionnistes sont les personnes qui
viennent passer la journée dans une destination. On retrouve dans cette catégorie les
habitants de la région qui visitent les sites
pendant leur temps de loisirs et les habitants
des régions voisines en visite pour la journée.
Le potentiel d’excursionnistes se compose de
la population locale du département soit
555 500 personnes et de la population habitant à moins de 1 heure du centre de La
Somme qui représente presque 7 millions de
personnes dans les départements limitrophes.
Peu d’études ont été réalisées jusqu’à présent
nous permettant de connaître le nombre de
touristes en transit ou les visiteurs en excursion dans La Somme. Les retombées économiques des excursionnistes peuvent être estimées à environ 15 % du montant du chiffre
d’affaires généré par l’activité touristique liée
aux hébergements soit 23 millions d’euros.
Les retombées
économiques de
l’activité touristique de
La Somme peuvent ainsi
être estimées à environ
177 millions d’euros.
Cependant, plusieurs éléments indiquent
l’importance du marché des excursionnistes :
le nombre d’entrées en 2003 sur les différents
lieux de visite, musées s’élève à plus de
2,5 millions.
885 000
entrées à la cathédrale d’Amiens
dont 762 000 visites touristiques
205 000
participants au spectacle de colorisation de la cathédrale
137 000
entrées au Parc du Marquenterre
567 000
entrées dans l’ensemble des lieux de visite de la Baie
112 000
billets du petit train de la Baie de Somme
72 000
visiteurs à l’Historial de la Grande Guerre à Péronne
103 000
sorties dans les hortillonnages
105 000
personnes ont demandé des informations à l’Office
du Tourisme d’Amiens
201 417
demandes dans les Offices du Tourisme de la Côte
Picarde marquent une hausse +16 % par rapport à
2001.
UN DIAGNOSTIC ET UNE STRATÉGIE DE DÉVELOPPEMENT TOURISTIQUE
II
15
Schéma de
développement
2005-2008
❚ 9 000 personnes vivent du
tourisme dans La Somme.
Les résultats de l’Observatoire Régional du
Tourisme publiés en 1999 nous montrent que
La Somme est le département qui a le plus
d’emplois touristiques en Picardie (38 % des
emplois de la région).
Palmarès des principaux secteurs d’emplois
touristiques
hébergements collectifs
348 emplois
5%
18%
hébergements ruraux
407 emplois
restaurants
1622 emplois
5%
sites et lieux de visites
456 emplois
7%
campings
609 emplois
10%
La Côte Picarde représente 70 % de l’offre
totale d’hébergement du département
contre 12 % pour la Haute Somme et 18 %
pour l’Amiénois.
En 2002, la Côte Picarde représente :
12%
Haute Somme
18%
Amiénois
70%
Côte Picarde
4%
hôtellerie classée
861 emplois
❚ La côte picarde reste le moteur
du développement économique
du département.
8%
cafés, bars, brasseries
746 emplois
> L’hébergement en campings qui représente 22 % des retombées économiques du
département (1er mode d’hébergement)
pèse uniquement 609 emplois (7 % des
emplois touristiques).
> 2/3 des emplois touristiques sont permanents.
> En 1992, on comptabilisait 5 000 emplois
touristiques. On est passé à 9 000 emplois
en 1999.
> 66 % de la capacité d’accueil en résidence secondaire.
> 79 % de la capacité d’accueil en emplacement de camping de passage.
> 39 % de la capacité hôtelière.
> 60 % de la capacité d’accueil en gîte rural
et chambre d’hôtes.
16
II
Schéma de
développement
2005-2008
❚ L’apparition d’Amiens dans
l’économie touristique de
La Somme
Depuis quelques années, Amiens s’est convertie en ville touristique, elle bénéficie de l’économie touristique de la côte et l’alimente.
> La fréquentation de la Cathédrale était
évaluée à 250 000 visiteurs en 1992, puis
400 000 visiteurs en 1999 pour enfin être
estimée à 885 000 visiteurs en 2002. Il
nous semble cependant important de
rappeler que l’accès à la cathédrale est
gratuit.
> Les Hortillonnages en pleine croissance
de fréquentation ont dépassé les 100 000
visiteurs en 2003.
> Plus de 40 000 visites guidées de la ville
organisées par l’Office du Tourisme.
> Un quartier de loisirs et de tourisme
Saint-Leu, qui vit toute l’année de la restauration.
• la Fête dans la Ville
en juin qui draine
60 000 personnes,
• la Fête au bord de
l’eau en septembre,
• le festival international du jazz,
• le marché de Noël
qui est le plus grand
du Nord de la France
• le Festival
International du Film
• etc.
> Un fleurissement d’événements culturels et touristiques.
> Les visites et excursionnistes à Amiens
se traduisent également en retombées
économiques. L’hôtellerie traditionnelle
fréquentée auparavant par un tourisme
d’affaires “de nécessité”, évolue sur une
hôtellerie de tourisme avec un étalement
de la saison et une augmentation des
taux d’occupation.
> Grâce aux accès autoroutiers, Amiens
profite aussi des problématiques de la
saturation des hébergements de la côte
en haute saison, qui draine une clientèle
sur les hébergements citadins.
II
17
Schéma de
développement
2005-2008
1992-2002 : les évolutions majeures depuis 10 ans
En 1992, le CDT a réalisé un diagnostic touristique de La Somme. Cette étude menée il y a
10 ans permet de mesurer l’évolution qualitative et quantitative du tourisme dans le
département et de comparer l’état des lieux
de l’époque à la situation actuelle du tourisme dans La Somme.
❚ Des retombées économiques en
croissance
➜ Le secteur marchand en hausse de 15 %
en 10 ans.
Le nombre de nuitées touristiques a progressé en 10 ans de 7,07 % tandis que les retomEn KF
Campings résidentiels
Campings passage
Hôtels
Meublés
Chambres d'hôtes
Gîtes ruraux
Hébergements collectifs
1992
125 400
72 820
147 318
58 854
4 400
7 650
19 950
2002
162 214
62 961
148 210
46 585
11 829
9 666
62 774
➜ Stagnation du secteur non-marchand
Malgré la difficulté de quantifier l’économie
du secteur non-marchand, en partant de la
méthode de l’analyse du schéma de 1992 et
en actualisant les montants des dépenses
quotidiennes, les retombées économiques du
secteur non-marchand se seraient stabilisées
depuis 10 ans.
Étude comparative des retombées du secteur
bées économiques ont progressé de 15,55 %.
Source L&R
Ce tableau fait apparaître peu de changement sur le poids de chaque catégorie d’hébergement mais les hébergements ruraux et
collectifs progressent nettement.
Résidences secondaires
Visites parents et amis
Total
1992
Nombre Dépenses Retombées
de nuitées moyennes économiques
en FF (1)
en KF
7 000 000
100
7 000 000
4 300 000
115
4 945 000
11 300 000
11 945 000
(1) Enquête Marketsoft
(2) Selon enquête Marketsoft actualisée au taux de 2 % l'an.
non-marchand
2002
Nombre Dépenses Retombées
de nuitées moyennes économiques
en FF (2)
en KF
6 120 000
122
7 466 400
2 900 000
140
4 060 000
9 020 000
11 526 400
18
II
Schéma de
développement
2005-2008
Évolution quantitative de l'offre hôtelière
❚ Une offre d’hébergement qui
évolue de manière différenciée
➜ Une capacité d’accueil globale du département toujours faible
> Une capacité d’accueil marchand toujours
modeste avec 63 700 lits en 2002 contre
61 000 lits en 1992.
> La majorité de l’hébergement est toujours concentrée sur la côte picarde.
Nombre de lits marchands et non-marchands
1992
2002
Côte Picarde Département Côte Picarde Département
Lits marchands
46 073
60 822
48 600
63 696
Lits non marchands
57 904
97 016
69 000
104 080
Nombre de lits
103 977
157 838
117 600
167 776
L’offre d’hébergement de plein air, au-delà
de son évolution vers une qualification plus
importante, amorce un mouvement de transfert entre les emplacements résidentiels et
ceux de passage.
Toujours une
majorité
d’établissements
classés en 1 et
2 étoiles.
Une amélioration qualitative
confirmée.
> L’offre des campings s’est qualifiée
depuis 10 ans. Et depuis 1998, le nombre
d’établissements est stable avec une augmentation des emplacements destinés à la
clientèle de passage.
1981/1992
4
7
3
125
578
94
2002
36
32
11
915
1 117
322
1992/2002
2
-18
0
260
-244
16
Évolution qualitative du parc hôtelier
Hôtels en
nbre de chambre
0 étoile
1 étoile
2 étoiles
3 étoiles
1981
1992
33
747
460
285
391
484
1 121
326
Évolution
2002
1981/1992
1085 %
365
-35 %
185
144 % 1 229
14 %
570
Évolution
1992/2002
-7 %
-62 %
10 %
75 %
Source : CDT
Répartition des
campings en 1992
10%
3 et 4 étoiles
41%
1 étoile
➜ Un parc hôtelier qui se qualifie sur l’ensemble du département
> Le parc hôtelier de La Somme a fait un
bon qualitatif depuis 10 ans. La capacité
d’accueil en 1 étoile a baissé au profit des 3
étoiles et 2 étoiles.
> Une répartition de l’offre entre la Côte
Picarde et l’Amiénois qui évolue.
49%
2 étoiles
Répartition des
campings en 2002
19%
3 et 4 étoiles
> L’hôtellerie de plein air représente toujours
la première capacité d’accueil du département et a peu évolué quantitativement.
> Les équipements sont toujours concentrés sur la Côte Picarde et la Haute Somme.
1992
34
50
11
655
1 361
306
Source : CDT
Source : CDT
➜ L’hôtellerie de plein air encore marquée
par le camping résidentiel entame une
mutation
1981
30
43
8
530
783
212
Côte Picarde
Nombre
Amiénois
d'hôtels
Haute Somme
Côte Picarde
Nombre
Amiénois
de chambres
Haute Somme
32%
1 étoile
49%
2 étoiles
> Le nombre d’hôtels de la Côte Picarde
varie peu en 2002, par contre le nombre de
chambres a augmenté de 40 % depuis 10
ans. La Côte Picarde possède quelques
hôtels de plus grande capacité pouvant
accueillir des groupes. Le nombre de chambres par hôtel reste encore faible (25 chambres par hôtel).
> Après une augmentation du nombre de
chambres et d’établissements sur Amiens
entre 1981 et 1992, nous observons un
recul du nombre d’hôtels et du nombre de
chambres sur la capitale régionale.
II
19
Schéma de
développement
2005-2008
➜ Un taux d’occupation qui progresse et traduit un allongement de la saison touristique.
➜ Un nombre plus important d’hébergements
ruraux de meilleure qualité
> Le taux de remplissage des hôtels en
2002 est de 59,9 % ce qui est dans la
norme française (moyenne nationale
60,3 %), avec cependant quelques variations en fonction des secteurs géographiques. De plus l’étalement de la saison
se fait ressentir.
La capacité d’accueil augmente pour les gîtes
ruraux et chambres d’hôtes mais reste modeste.
58,7%
55,4%
64,1%
43,4%
Taux de
remplissage des
hôtels en 2002
Côte
Picarde
1992
70
> Les hébergements ruraux
1 épi
2 épis
3 épis
4 épis
En cours
Total
1999
2000
2001
2002
Nbre de Nbre de Nbre de Nbre de Nbre de Nbre de Nbre de Nbre de
gîtes chambres gîtes chambres gîtes chambres gîtes chambres
ruraux
d’hôtes ruraux
d’hôtes ruraux
d’hôtes ruraux
d’hôtes
20
18
20
18
21
9
17
8
84
69
93
67
99
75
105
87
45
157
51
176
52
202
56
224
4
11
13
15
18
33
18
29
21
24
162
259
182
294
190
319
199
354
Source : CDT
Centre Somme Est Grand
Somme et région Amiens
Albert
80
Un nombre de gîtes et
de chambres d’hôtes
multiplié par deux en
10 ans.
• Une nette revalorisation de la qualification des hébergements ruraux.
2001
60
50
Évolution
des taux de
remplissage
40
30
déc.
oct.
nov.
sept.
juil.
août
mai
juin
avril
fév.
mars
janv.
20
• Une augmentation importante du nombre de chambres d’hôtes 3 et 4 épis qui
représentent maintenant les 2/3 de la
capacité d’accueil.
> Les chambres d’hôtes
➜ L’émergence des résidences de tourisme et
la transformation / qualification de villages
de vacances en offre hôtelière
> Le village de Belle Dune sous forme de
résidence de tourisme a été réalisé par
Pierre & Vacances et propose un ensemble de 2000 logements. Une autre résidence de tourisme se trouve à FortMahon, il s’agit d’Escapade.
> Le Cap Hornu a lui abandonné sa vocation “sociale” et a été rénové pour répondre à une demande de type hôtelier.
L’offre des chambres d’hôtes en 2002
1 épi
2 épis
3 épis
4 épis
En cours
Total
Côte Picarde Amiénois Haute Somme
3
5
0
41
34
12
125
53
46
11
0
0
16
7
1
196
99
59
Source : Association Départementale des Gîtes de France
Total
8
87
224
11
24
354
Les chambres d’hôtes
3 épis représentaient
46 % de l’offre en
1992, et en représentent 63 % en 2002.
Il n’y avait pas de
4 épis à l’époque,
mais en 2002 le
département compte
11 chambres d’hôtes
4 épis.
20
II
Schéma de
développement
2005-2008
➜ Légère régression du nombre de résidences
secondaires
❚ Des pôles de visites en croissance
> Avec toujours environ 60 % de la capacité d’accueil du département, les résidences secondaires restent de loin le premier mode d’hébergement de La Somme.
La fréquentation se développe sur trois pôles :
> Cependant, le nombre de résidences
secondaires sur le département semble
être en baisse (20 816 en 2002 contre
24 254 en 1992). Cette différence est peutêtre due à des méthodes de recensement
non analogues.
> La Côte Picarde avec plus de 567 000
entrées dans l’ensemble des lieux de visite
de la Baie.
➜ Stabilisation du nombre des meublés touristiques mais très forte augmentation du
nombre de Clévacances
> L’offre est concentrée sur la Côte
Picarde et reste difficile à quantifier. Le
nombre de lits en meublés s’est stabilisé
entre 1992 et 2002, passant de 11 778 lits
à 12 190 lits.
> Parallèlement, une très forte augmentation de la qualification s’est ressentie
dans la multiplication du nombre des
labellisés qui augmente de 140 % en 10
ans ! De plus, les meublés labellisés
Clévacances évoluent non seulement
quantitativement mais aussi qualitativement depuis 1998.
Meublés Clévacances
1 clé
2 clés
3 Clés
En Cours
Total
1998
48
64
4
3
119
1999
49
68
7
5
129
2000
47
83
13
1
144
2001
92
87
27
17
223
2002
88
122
75
1
286
Source : CDT
> Amiens avec plus de 800 000 visites de la
cathédrale et 100 000 sorties dans les hortillonnages.
> Les sites de tourisme de mémoire avec
plus de 200 000 visiteurs.
Cependant des sites anciens voient leur fréquentation stagner : Samara et l’Historial. Les
problématiques particulières de ces sites sont
à analyser au cas par cas en fonction de la
nature de l’offre, de la thématique et de
l’inscription du lieu dans la destination touristique.
Sites et lieux de visites
1992
Cathédrale d'Amiens
250 000
Aquaclub Côte Picarde 63 949
Train Baie de Somme
41 108
Jardins de Valloires
28 363
Hortillonnages
44 562
2003
885 000
143 594
112 598
59 225
103 355
1992/2002
+242 %
+125 %
+170 %
+108 %
+135 %
Les plus fortes
augmentations de
visiteurs dans les
lieux de visite
II
21
Schéma de
développement
2005-2008
Les marchés touristiques et de loisirs de La Somme
❚ Un département au cœur des
bassins urbains les plus denses
d’Europe
La Somme, département rural, est au cœur de
l’Europe urbaine, soit plus de 53 millions
d’habitants à moins de 4 heures de distance.
Il s’agit bien du haut de la fameuse banane
bleue décrite par la DATAR qui s’étend du sud
de l’Angleterre et descend jusqu’en Italie du
nord en passant par l’ouest de l’Allemagne.
Ainsi les grands marchés à proximité de La
Somme sont :
Sud de l’Angleterre
Belgique francophone
Belgique Néerlandophone
Région de la Ruhr
Île de France
Nord Pas-de-Calais
8 millions d’habitants
2,5 millions d’habitants
❚ La fréquentation touristique et
de loisirs en forte augmentation
Au travers des nombreuses analyses marketing réalisées ces dernières années, on estime
que la réalité du tourisme d’agrément dans le
département de La Somme est basée sur :
> une clientèle d’excursionnistes locaux,
régionaux et inter-régionaux
> une majorité de touristes d’origine
locale et régionale en courts séjours et en
longs séjours, en hébergement non marchand, hébergée chez les parents, amis,
en résidences secondaires et en camping
résidentiel
> un développement des touristes en
courts séjours d’origine française un peu
plus lointaine en hébergements non marchands ou en hébergements marchands
variés. Les bassins émetteurs sont le Nord
Pas-de-Calais, l’Île de France, la Normandie et la Champagne Ardennes
> une clientèle de tourisme d’affaires
française du nord de la Loire, plus spécialement de l’Île de France, de la Normandie, de Champagne Ardennes et du Nord
Pas de Calais (principalement du tourisme
d’affaires de nécessité)
> une clientèle étrangère de courts séjours
majoritairement Britannique suivie des
pays émetteurs comme la Belgique, les
Pays Bas puis l’Allemagne
Une analyse des statistiques et études existantes donne quelques éléments de confirmation
et de mesure.
22
II
Schéma de
développement
2005-2008
➜ Les types de marché en fonction des modes
d’hébergement
➜ Les caractéristiques des marchés dans la
fréquentation des lieux de visites
> Plus de 30 % de la fréquentation des
hébergements marchands sont des étrangers avec une majorité de Britanniques et
de Belges.
> Les Français représentent 84 % des visiteurs des sites touristiques.
> Prédominance des courts séjours pour
les campings de passage (3,2 jours) et
hôtels (1,5 jour).
> Prédominance des longs séjours pour les
résidences secondaires.
> Moyens séjours majoritaires dans les
meublés et gîtes ruraux (6,5 jours).
Origine de la fréquentation
sur les hébergements marchands
(hôtels, campings, gîtes, chambres d’hôtes)
7,3%
3,0%
Belges
3,5%
Autres
Allemands
7,0%
Néerlandais
10,0%
Britanniques
69,2%
Français
Source : CDT RIET 2002
> Les Britanniques sont très largement la
première clientèle étrangère des lieux de
visites puis viennent les Belges et les
Néerlandais.
> Les visites des sites du département sont
essentiellement individuelles pour 61 %.
> Les groupes dans les sites touristiques
ne sont que 1/3 à venir de Picardie.
II
23
Schéma de
développement
2005-2008
2
Tendances générales du marché
touristique et des loisirs
Écouter l’évolution de la société et anticiper les effets possibles sur les
besoins, les attentes et les pratiques des visiteurs sont des attitudes
indispensables pour planifier le développement touristique.
Deux grandes
évolutions marquent
notre société : le vieillissement de la population
et l’évolution des
organisations familiales.
Deux évolutions de fond : démographique et sociale
❚ Une vie plus longue
❚ Deux nouvelles familles
➜ Notre démographie
➜ Des familles qui se réorganisent
> Une tendance européenne avec une
baisse de la natalité particulièrement en
Espagne, Allemagne et Italie.
> Un allongement de la durée de vie.
En 2010 le nombre de
personnes de plus de
65 ans dépassera celui
des moins de 15 ans ;
en 2050, il y aura un
million de centenaires
en France
> Une part de l’immigration plus importante dans la natalité.
➜ Nos modes de vie
> Des enfants multifoyers.
> Des écarts d’âge importants au sein de
la fratrie.
> Des dispersions géographiques importantes dans les familles.
> Une population importante par son
poids économique.
> Des cycles de vie moins prévisibles, des
cibles familiales plus floues.
> La séniorité, une nouvelle phase de
la vie qu’on aborde avec entrain : assez
active, plus mobile, une envie forte de
s’améliorer, de se former, de continuer à
avancer.
> Des besoins d’infrastructures à taille
variable.
> Des valeurs caractéristiques fortes :
respect de l’humain, place accordée aux
affects, à la convivialité, autonomie, indépendance, un temps choisi, savouré.
Dépenses orientées
vers le plaisir, sans
frénésie, les investissements lourds ont été
faits, intérêt pour les
nouvelles technologies, priorité à la
qualité de vie, à
l’esthétique, aux loisirs
culturels, au développement personnel,
à l’éthique.
> Une décomposition/recomposition des
familles au-delà de la famille nucléaire.
> Des besoins et des envies de consommation spécifiques et nouveaux.
> Une prise en compte a minima des
besoins liés au vieillissement physique,
beaucoup d’envies, de projets restent non
satisfaits par manque d’accessibilité.
24
II
Schéma de
développement
2005-2008
Nous vivons autrement au quotidien
❚ De plus en plus urbains
> Une population à majorité urbaine :
80 % des Français vivent en zone urbaine.
> Des modes de vie structurés autour de
cette donne : temps de transport accrus,
course contre le temps, habitat vertical,
perte de contact avec la nature.
> L’urbanisation, génératrice de nouveaux
besoins de naturalité.
Attrait inégalé pour
la nature, recherche
d’espace, d’air, de
sensations, de vert
comme un élément de
l’équilibre personnel.
> Mais une nouvelle relation à la nature à
prendre en compte : étrangeté et malaise
face à la nature non domestiquée ; prises
de risques ou inhibitions par manque de
familiarité avec la nature.
❚ Une autre place pour le travail
travail à distance,
horaires variables…
> Le travail, une partie moins centrale de
la vie : un temps d’activité diminué ; une
place dans le quotidien elle aussi en diminution ; une fonction identitaire moindre
(d’autres facettes que le travail ; plusieurs
“vies” professionnelles successives) ; de
nouvelles formes de travail qui brouillent
les frontières entre travail et loisirs.
> Une tendance à la réduction du temps
de travail qui semble correspondre aux
attentes des Français: relativisation des
aspirations professionnelles et matérielles;
moindre goût pour l’entreprise, l’effort, la
performance; envie d’équilibrer et redéfinir les priorités entre travail/famille/loisirs.
détente,
apprentissage,
convivialité, évasion,
découverte, repos…
> Les loisirs, une partie intégrante du bonheur et de l’épanouissement individuel :
un droit de base, pas une récompense ; un
champ d’activités possibles plus large ; plus
de temps consacré aux loisirs, mais aussi
plus de concurrences entre les activités.
❚ Un nouveau rapport au temps et
à soi-même
> Le temps, un bien précieux : un contexte reconnu d’accélération du temps ; un
temps raccourci : habitude de rapidité et
sensation de manque de temps.
> Individualisation des rythmes de vie au
sein des foyers : multiplication des
horaires ; rythmer le temps en fonction de
son mode de vie, de son biorythme ; partir de soi plutôt que des temps collectifs.
> Une envie partagée de maîtriser le
temps : éviter les contraintes de temps,
résister au stress temps, besoin de
prendre son temps, savourer le temps, se
préserver des temps à soi.
❚ Des technologies qui nous
transforment
> Des technologies qui modifient le fonctionnement mental et social : la familiarité avec des mondes virtuels ; de nouveaux
registres sensoriels, esthétiques ; favorisent l’audace et la créativité ; expérimenter, essayer, aller à l’intuition grâce à la
sécurité de la réversibilité ; une nouvelle
manière de penser en désordre fertile.
II
25
Schéma de
développement
2005-2008
3
Six ateliers de travail thématiques réunissant plus de 400 personnes ont été réalisés
au cours des mois de septembre et d’octobre 2003. Ces ateliers ont apporté une richesse
de réflexion et d’idées qui alimente les propositions stratégiques et nourrissent le plan
d’actions. Un bilan des principaux échanges est présenté ci-dessous.
Le Circuit du Souvenir a été clairement validé
au cours de l’atelier comme un outil de développement touristique qui fonctionne et qui
a encore un potentiel à décliner. Les participants ont dit leur souhait de voir le circuit de
l’espace des Batailles de La Somme, et plus
particulièrement le réseau des partenaires
qu’il représente, s’élargir. Cet élargissement
pourrait être physique pour permettre une
lecture plus large de la thématique.
par exemple inter
départemental, avec le
Pas-de-Calais et
l’Aisne, ou international avec la Belgique.
Étendre le réseau pourrait aussi permettre
d’intégrer d’autres offres, points forts du territoire de la Haute Somme ou de La Somme
en général : l’eau et le fleuve, la randonnée,
la pêche, etc.
Les systèmes de renvois entre sites et la circulation de l’information ont été identifiés
comme importants. Il faut que le réseau soit
performant, faire circuler et échanger des
supports d’information sur les sites de
mémoire mais aussi sur les hébergements, les
restaurants et l’ensemble des activités touristiques. La dynamique du réseau peut encore
être améliorée.
De plus, un travail de sensibilisation des commerçants, de la population locale et des élus
pour l’intérêt historique et économique de
cette forme de tourisme est très important à
poursuivre. L’idée a été avancée de valoriser
les acteurs jouant la carte du tourisme.
Le rôle des passionnés du thème a
été lui aussi abordé, ce rôle pourrait
être clé pour favoriser le lien entre
les visiteurs majoritairement étrangers et les habitants. Identifier et
valoriser les personnes ressources du
territoire sur la thématique et organiser la mise en relation sur ce sujet
très affectif, ont été retenues
comme des idées à approfondir.
par exemple ceux
qui adaptent leur
service aux clients
anglophones en
recrutant des jeunes parlant anglais
ou en traduisant
leur offre en deux
langues.
26
II
Schéma de
développement
2005-2008
Tourisme de nature et activités de plein air
Un constat est clairement partagé par les
participants : La Somme possède beaucoup
d’atouts en terme d’activités autour de la
nature mais ne les vend pas suffisamment. Il
existe bien une difficulté à faire consommer
la nature car elle reste pour bon nombre de
visiteurs un bien a priori gratuit.
À ce jour, elles sont
souvent trop
techniques et pas
assez ludiques pour
être en phase avec
les besoins des
visiteurs.
Les groupes ont souligné qu’il était très
important de faire que ces activités soient
plus adaptées aux attentes des visiteurs : voir
de grands espaces, profiter du grand air, sentir la nature protégée et encore sauvage, être
au calme, se promener, flâner, voir la nature
d’un autre point de vue, vivre des activités en
famille ou entre amis, sans compétences techniques précises, trouver des choses faites sur
mesure et confortables, etc.
La sur fréquentation de la nature a, elle aussi,
été soulignée comme un danger particulièrement dans la Baie et sur la côte et la nécessité de proposer des activités alternatives dans
d’autres espaces comme une priorité de travail.
Les domaines de
soutien sont le
management,
la gestion, la veille et
l’écoute des clientèles.
Le grand potentiel d’activités a été rappelé : il
existe de nombreuses choses à faire et à vivre
dans La Somme particulièrement autour des
thématiques de l’eau et du fleuve. Les activités peuvent être classiques mais aussi créatives et originales du fait de la variété du patrimoine naturel. Certaines activités ne pourront pas forcément être exercées dans le
respect de la nature, et la gestion dans des
espaces réservés plutôt que l’interdiction
paraît être une solution.
Les associations ou les petites structures ne
sont pas toujours prêtes à entrer dans la
logique touristique qui demande des compétences autres pas toujours disponibles chez
les bénévoles. Le soutien technique des
acteurs volontaires est souligné comme
important.
II
27
Schéma de
développement
2005-2008
Tourisme culturel et de découverte de l’histoire
Les groupes ont fait ressortir un consensus sur
le fait que l’implication et la sensibilisation de
la population locale est un défi majeur.
Des habitants connaissant et valorisant l’histoire, le patrimoine et la vie du département
sont un des socles de la confiance en soi et
donc du développement touristique : on peut
alors se dire “cela vaut la peine de venir chez
nous”. Une longue liste d’actions et d’initiatives à mener auprès de la population locale a
été écrite. Il s’agit non de promotion mais
bien de valorisation du travail des bénévoles
et des associations qui permettrait de favoriser une fierté de la population.
• le petit patrimoine,
• les artistes (écrivains),
• les personnalités
(scientifiques),
• le patrimoine et
l’histoire industrielle,
• les savoir-faire,
• etc…
Des thèmes majeurs à mieux médiatiser
auprès des habitants et des visiteurs ont été
identifiés : l’architecture gothique, l’époque
médiévale, la Grande Guerre. D’autres thématiques nombreuses et intéressantes ont été
identifiées par les participants, cependant celles-ci ne sont pas toujours claires et attractives
pour les non-initiés. Étant donné la variété et
la multitude de ces thèmes secondaires, il a
été souligné que les produits touristiques
développés devraient être conçus pour des
publics ciblés et être promus de manière spécifique.
Les participants ont souligné le besoin d’une
médiation et d’une interprétation des sites et
des activités culturelles imaginatives et
modernes. La nécessité de s’appuyer sur les
techniques multimédias mais aussi sur des
animations ou des évènements pour attirer
différents publics, a été rappelée lors des
débats.
Pour atteindre ces objectifs, faire circuler les
compétences représente un défi important.
Ces compétences ont été largement développées par certains acteurs comme la ville
d’Amiens et l’équipe de médiateurs et d’interprètes du patrimoine qu’elle a constituée
depuis quelques années. La mise en place
d’un centre de ressources Patrimoine pour
l’ensemble du département a été proposée
comme une solution.
Pour les professionnels qui gèrent ou animent
des activités autour du patrimoine et de la
culture, le défi souligné est celui du travail en
réseau et de la communication entre eux et
avec les autres acteurs du tourisme pour
conforter une offre culturelle qui peut paraître peu lisible de l’extérieur.
28
II
Schéma de
développement
2005-2008
Hébergements touristiques et politiques publiques
Le rôle du secteur public semble rester clé
pour certains participants, moins pour d’autres. Dans chaque secteur les attentes par
rapport aux acteurs publics varient :
Cet atelier a confirmé une préoccupation
commune aux professionnels et aux acteurs
publics : l’insuffisance d’hébergements pour
faire face à la demande croissante des visiteurs.
Des idées ont été soulignées pour inciter à
l’investissement privé comme la réalisation
d’une cartographie de la demande d’hébergement sur le département, l’accompagnement sur la préfaisabilité des équipements,
sur des études de marché, mais aussi l’accessibilité des informations sur la veille clientèles.
> Hébergements ruraux et meublés :
soutenir le bâti traditionnel, veiller au
confort pour des clientèles plus exigeantes, accompagner et animer le réseau,
être vigilant sur le rapport entre la qualité et les prix pratiqués pour ne pas mettre en danger l’image du département,
aider les hébergeurs à travailler plus en
lien avec les autres offres et développer
des produits conjoints, dissocier les interlocuteurs en charge de l’accompagnement des porteurs de projets de ceux en
charge de l’attribution des aides et des
labels.
> Hébergements de plein air : gérer le
problème des campings sauvages, poursuivre la qualification, faire face aux
problèmes d’urbanisation qu’engendre
l’extension de certains campings proposant de nombreux habitats légers de loisirs.
> Hôtellerie et résidence de tourisme :
soutenir les investissements par la mise à
disposition d’informations statistiques et
qualitatives sur les clientèles et les bassins
de demande.
II
29
Schéma de
développement
2005-2008
afin d’assurer
conjointement la
pérennité de l’activité
touristique de La
Somme et le bien-être
de ses habitants.
Cet atelier a permis aux différents participants de prendre conscience de l’engagement déjà réel et de longue date du département dans une démarche de protection de
l’environnement et de tourisme durable. Mais
il a également souligné la nécessité d’inscrire
cet engagement dans un cadre plus formel.
Ce cadre pour un développement futur du
territoire demanderait de respecter des principes de tourisme durable.
Pour les participants, le positionnement de La
Somme comme une destination où le tourisme est fondé sur un développement durable
est clairement ressorti comme un élément
moteur majeur et pour certain comme une
évidence. Ce positionnement a particulièrement intéressé les participants pour deux de
ses fonctions majeures :
> la capacité de ce mode de développement à travailler sur le rééquilibrage du
tourisme dans l’espace départemental.
> la place fondamentale de la population
locale au cœur de la démarche aussi bien
en tant qu’actrice que bénéficiaire du
développement.
Cet atelier a été également l’occasion de souligner que ce type de démarche contraignante nécessite constance et volonté de la part
des acteurs privés et publics. Les débats ont
de ce fait d’autant plus souligné l’importance
d’un soutien infaillible des pouvoirs publics
envers ceux qui s’engagent sur la voie du
développement durable.
30
II
Schéma de
développement
2005-2008
Organisation touristique et efficacité
La très forte mobilisation des services et des
professionnels concernés a traduit la préoccupation de tous les acteurs publics pour les
questions d’efficacité des politiques publiques touristiques.
Les règles d’efficacité de l’intervention
publique ont été rappelées en tant que socle
pour engager le débat. Il s’agit des points suivants :
> les pratiques, l’expérience des visiteurs
comme socle de travail avant les logiques
administratives ou politiques.
> le soutien aux acteurs et aux porteurs
de projets pour développer la viabilité et
la qualité de l’offre avant, et non après,
les actions de promotion.
> des politiques et des actions publiques
évaluables et facilement adaptables plutôt que des machines complexes dont on
ne connaît que tardivement et mal l’impact.
> une clarté et une simplification des processus par une coordination systématique. La concurrence est un non-sens
dans les missions d’accompagnement.
Un bilan du
“qui fait quoi
avec quel objectif”
est indispensable.
Le travail des groupes a confirmé qu’il existe
dans La Somme, comme dans le reste des
départements français, de nombreux domaines de flou et de doublon dans les missions et
les interventions des acteurs publics.
Cependant, des domaines de complémentarités et de travail en étroite collaboration ont
été soulignés. Ils sont motivants car ils permettent de vérifier l’impact plus grand des
actions coordonnées. Certaines dimensions
du travail sur la qualification et la labellisation de l’offre et des services touristiques, la
commercialisation mais aussi l’étude et
l’observation particulièrement au travers du
travail de l’ORT ont permis une forte progression du travail en complémentarité.
Malheureusement des vides de compétences,
de légitimité ou de moyens sur certains
enjeux importants ont été identifiés particulièrement sur l’animation des professionnels,
l’écoute des clientèles, le conseil aux collectivités dans la définition des politiques touristiques.
Des idées d’amélioration ont été énoncées
par les participants, à titre d’exemples : création de clubs réunissant des professionnels et
des acteurs publics ; renforcer les compétences des OTSI en structurant leur organisation
sur le territoire ; ne pas rechercher de légitimité auprès des professionnels dans des domaines où l’on n’en possède pas ; organiser la
répartition des rôles en terme de promotion
dans le cadre de conventions ; mutualiser les
moyens en terme de commercialisation entre
les structures ; développer des études de
consommation ; etc.
II
31
Schéma de
développement
2005-2008
4
Les atouts et
les faiblesses touristiques
Atouts
➜ Positionnement géographique
> Proximité de bassins de populations
importants tout en étant préservé : Île de
France, Nord Pas-de-Calais, Belgique, Sud
de l'Angleterre, Allemagne.
➜ Accessibilité
> Au cœur d’un réseau autoroutier dense
reliant le département avec les grands
bassins urbains du nord de la Loire et de
l’Europe.
➜ Image
> Une notoriété positive de La Somme
due en partie à une bonne image de la
Baie de Somme.
> Des stations balnéaires et des ports possédant des caractères spécifiques et différenciés ainsi que de véritables “esprits du
lieu”.
> Le caractère secret et protégé du département qui lui permet de se démarquer.
➜ Ressources naturelles
> Une côte préservée et développée touristiquement dans le respect de l’environnement
➜ Patrimoine : sites et monuments
> La cathédrale Notre-Dame d’Amiens
classée patrimoine mondial par l'Unesco
et le spectacle de sa colorisation.
> La mémoire de la guerre de 14-18 très
puissante émotionnellement tout particulièrement pour les Britanniques.
> Une variété architecturale et un charme
des stations racontant l’histoire du tourisme balnéaire au cours des deux derniers
siècles.
> Une ville, Amiens, qui a réussi sa révolution en terme de renouvellement urbain.
➜ Filières et thématiques
> Des thématiques et des filières variées
et potentiellement complémentaires en
termes d’offre et de capacité à répondre
aux besoins des marchés : vélo, oiseaux,
pêche, randonnée, golf, fluvial, équestre,
etc.
> Des thématiques et des filières correspondant aux goûts du jour des urbains.
➜ Hébergements
> Une présence de l’eau dans l’ensemble
du département et sous des formes très
variées : mer, rivières, étangs, canal.
> Un projet majeur, la résidence de tourisme Belle Dune du groupe Pierre &
Vacances qui a créé une nouvelle offre
unique en terme de qualité et de taille du
parc.
> Des paysages variés, travaillés et ouverts
offrant des panoramas et des points de
vue nombreux.
> Une politique d’aides publiques aux
hébergements hôteliers cohérente entre
les partenaires.
> Une gestion des flux au travers d’équipements touristiques qui permet de préserver la nature tout en la rendant accessible aux visiteurs.
> Une politique d’aide à l’hébergement
rural coordonnée entre la Région et le
Département qui a porté ses fruits avec
un nombre d’hébergements multiplié par
deux en 10 ans.
Cette politique d’aides
publiques a permis pour
l’hôtellerie de qualifier
l’offre des petits
établissements et pour
l’hôtellerie de plein air
de travailler sur la
qualification.
32
II
Schéma de
développement
2005-2008
➜ Marché
> Des clientèles fidèles et anciennes mais
aussi des clientèles nouvelles en développement croissant.
> Un étalement de la fréquentation sur le
littoral de plus en plus important.
> Des clientèles belges et britanniques
importantes.
➜ Politique touristique
> Une constance de la politique touristique départementale depuis 30 ans reposant sur des principes de développement
durable, et se traduisant dans des investissements structurants et le développement
d’équipements touristiques publics.
> Un aménagement et un développement cohérents de l’ensemble de la côte
avec le soutien d’un outil polyvalent le
SMACOPI.
> De nombreuses actions départementales efficaces pour soutenir la qualification
de l’offre.
> De nouveaux techniciens dans les institutions prêts à travailler ensemble et à
repenser la répartition des champs
d’action.
➜ Promotion
> Une politique du CDT en terme de promotion de qualité, cohérente avec l’identité, la réalité touristique et la demande
des marchés de La Somme.
> Des outils de promotion reflétant
l’esprit du lieu : sites Internet et documentations touristiques.
II
33
Schéma de
développement
2005-2008
Faiblesses
➜ Positionnement géographique
> Un département au nord de la France
donc peu associé à une destination touristique par les Français.
> Un climat du nord de la France peu
ensoleillé.
➜ Image
> Un nom qui n’évoque pas une destination précise et très rarement une destination touristique en dehors des marchés de
proximité.
> Une association du nom du département à l'image difficile de la Grande
Guerre, des paysages plats et monotones,
un temps gris, froid et pluvieux.
➜ Ressources naturelles
> Une baie moins spectaculaire au premier regard que d’autres et qui peut
potentiellement décevoir les visiteurs.
> Une nature qui ne se traduit pas toujours en une offre facilement consommable pour les clientèles touristiques.
➜ Patrimoine culturel
> Un manque de fierté et de connaissance de l’histoire et du patrimoine de la part
des habitants.
> Une thématique, la guerre de 14-18, ne
touchant qu’un public restreint et renforçant l’image de tristesse associée au
département.
➜ Hébergements
> Un manque d’hébergements touristiques hôteliers en capacité et en qualité.
> Une qualification insuffisante de
l’hôtellerie de plein air et des terrains
clandestins en nombre important.
➜ Culture d’accueil
> Une culture et une histoire de repli des
habitants pas toujours propice à la rencontre, à l’échange, et de ce fait à la qualité de l’accueil touristique.
> Des habitants peu conscients de leurs
atouts et qui ne savent pas en parler.
➜ Professionnalisme des acteurs
> Des niveaux variables de professionnalisme des acteurs touristiques.
> Un manque de personnel en général, et
peu de personnel ayant les qualités adéquates pour travailler dans le tourisme.
> Une faible culture de travail en réseau
entre les professionnels.
> Un tissu associatif sur la valorisation du
patrimoine très déficitaire par rapport à
d’autres régions.
> Des acteurs institutionnels faisant peu
d’animation et d’accompagnement en
terme de conseil et de développement de
produits touristiques.
> Une absence de lien fait en terme
d’image entre La Somme et le gothique.
> Peu de formation sur mesure pour soutenir les professionnels.
> Des sites culturels, des châteaux et des
églises, peu ouverts à la visite en milieu
rural.
34
II
Schéma de
développement
2005-2008
➜ Marché
➜ Politique touristique
> Une fréquentation très forte de la Côte
Picarde en haute saison et sur les weekends en avant et en après-saison.
> Des logiques de territoire administratif
qui prévalent parfois sur celles de destinations touristiques.
> Une terre de passage : on la traverse
mais on ne s’y arrête pas.
> Une culture de développement touristique chez les décideurs pas toujours en
phase avec les choix de tourisme durable
respectueux de l’environnement.
➜ Mise en tourisme
> Une insuffisance de produits élaborés
entre professionnels pour prendre en
compte les nouveaux besoins ; peu de
produits imaginatifs et non stéréotypés.
> Une signalétique d’accès aux points touristiques forts encore insuffisante.
➜ Promotion et veille
> Une observation qui n’offre pas assez
de veille qualitative sur les clientèles.
> Une culture et des outils d’évaluation
des actions marketing peu développés ne
facilitant pas l’adaptation aux tendances
des marchés.
> Pas assez de réactivité dans la relation
client du CDT dans un contexte où les
délais sont de plus en plus courts dans la
préparation des loisirs.
> Une communication touristique sur les
axes autoroutiers très peu développée et
qui confirme les idées reçues (“Picardie
terre fertile” n’y a-t-il rien à voir en
dehors de l’agriculture ?).
II
35
Schéma de
développement
2005-2008
5
La stratégie
de tourisme durable
La stratégie de tourisme durable se structure autour de la philosophie suivante :
• utiliser permet de protéger : faire fonctionner une économie sur
l’environnement permet de le protéger grâce aux revenus engendrés
• protéger permet de développer une économie touristique : prendre soin de la
qualité de l’environnement est le socle de notre attractivité et compétitivité
touristiques
Une vision pour le tourisme à 10 ans
Sur cette philosophie, le schéma touristique
propose une vision et un choix de développement pour les prochaines années :
La destination Somme :
un tourisme autrement
pour une terre a préserver
Cette vision et ce choix d’un développement
touristique durable se déclinent dans
l'ensemble des produits, des services et des
politiques mises en œuvre.
Dans les 10 prochaines années, La Somme
ambitionne de devenir une destination qui
rime avec :
> Calme, espaces, paysages protégés
> Un lieu, un rythme et des modes de vie
dépaysants et relaxants à proximité
> Une nature et une histoire préservées et
accessibles car racontées
> Un territoire avec des principes de
conservation mais aussi de développement respectueux de l'environnement
36
II
Schéma de
développement
2005-2008
Une vision : dans dix ans,
La Somme, une destination de tourisme autrement
déclinée par les équipements et les activités
Des moyens de venir
en train nombreux,
simples, agréables et
avantageux aussi bien
pour les habitants que
pour les visiteurs.
»
Des modes de
transports alternatifs :
vélo, navette bateau,
petit train sur l'ensemble
du département.
Des traditions et un
environnement présentés et rendus accessibles dans un réseau
de maisons de la
nature et du patrimoine proposant des
sorties et des activités.
»
>
»
>
Des aménagements,
des signalétiques et
des fleurissements
rendant visible cette
“terre à préserver”
dans les villages.
»
>
»
»
Des villages aux
bâtis protégés
déclinant les modes
de construction picards
et le respect de
l’environnement.
Un département
où le vélo est roi :
pistes, circuits,
portage, location…
>
»
»
>
La baie de Somme :
un espace unique
protégé et accessible
en vélo, à pied, à
cheval, en train, etc.
>
Des habitants,
nouveaux ou anciens,
investis dans la protection et la médiation
du patrimoine et de
l'histoire.
»
Des événements
culturels et des
activités sportives
déclinant l'esprit d’un
tourisme autrement et
une identité spécifique
hors saison.
Amiens,
une ville attractive, une
destination culturelle
à vivre et à découvrir,
un véritable modèle
européen sur
l’interprétation
des cathédrales.
Un canal, principal axe
de développement
touristique, proposant
aux habitants et aux
visiteurs une gamme
étendue d’activités
de loisirs.
>
Des restaurants,
des hébergements
ruraux, des hôtels de
charme traduisant dans
leur offre le caractère
et l’identité des lieux.
>
L'espace historique des
Batailles de
La Somme offrant
une variété de choses
à voir et à faire sur ce
thème et sur la nature.
Des aménagements
et des équipements
sur des pôles bien
identifiés permettant
d'accéder ou de
contempler la nature,
et particulièrement
le fleuve et l’eau, sans
la mettre en danger.
Des exploitations
agricoles, véritables
vitrines de la nature
au service de
l’homme.
Des guides Nature
et Patrimoine
pour la découverte
des espaces protégés,
du patrimoine et
de l’histoire de
La Somme.
Des hébergements
de plein air moteurs
sur les normes de
Haute Qualité
Environnementale et
relais d'information sur
l'environnement.
II
37
Schéma de
développement
2005-2008
Une destination pour la clientèle locale et régionale,
pour les habitants d'Île de France et des centres urbains
du nord de la France et de l'Europe
Les habitants des centres
urbains nord européens
> Une destination de nature
à l'identité
préservée qui s’engage
dans la protection.
> Une pause "nature" dans
le voyage vers la destination
de vacances principale.
La population d'Amiens
et de La Somme
> Un espace de loisirs
pour toute la famille
et dont on est fier.
> Des pistes cyclables,
un fleuve aménagé et
des activités facilement
accessibles à toute la
famille.
»
»
»
Les habitants
d'Île de France
> Une destination pour
des courts séjours "grands
espaces" à deux heures de
chez soi.
> Un break de calme
et de dépaysement
permettant de renouer
dans le respect et
l’harmonie avec la nature.
»
La population du nord
de la France (Normandie,
Nord Pas de Calais,
Picardie et Champagne)
> Un lieu pour découvrir
la nature en famille,
pour se sentir impliqué
dans sa protection.
La clientèle
des TO spécialisés
> Une destination unique sur
des thèmes spécifiques
(en participant à la
protection de la nature) :
• tourisme de mémoire,
• tourisme pêche/ chasse,
• ornithologie,
• activités sportives dans la
nature
»
»
»
Des habitants à rencontrer, une nature accessible,
riche en expériences, une histoire unique et émouvante,
une capitale régionale animée.
La clientèle d’affaires
> Une destination
accessible pour vivre
des expériences
uniques dans la
nature tout en la
respectant et la
comprenant.
Groupes scolaires français
et britanniques / groupes
3ème âge / associations
> Un lieu incontournable
en terme de découverte
de l'environnement
et du patrimoine.
> Un lieu où l’histoire est
présente et expliquée dans
l’émotion et le respect.
38
II
Schéma de
développement
2005-2008
Qu’entend-on par tourisme durable ?
Le tourisme durable est défini de la manière
suivante :
Cette définition intègre
trois notions fondamentales du développement
durable :
• la protection de
l’environnement
• l’efficacité économique
• l’équité sociale
“Forme de développement, aménagement
ou activité touristique qui respecte et préserve à long terme les ressources naturelles,
culturelles et sociales et contribue de manière
positive et équitable au développement économique et à l’épanouissement des individus
qui vivent, travaillent et séjournent sur ces
espaces”.
Un tel développement touristique demande
donc de ne pas privilégier l'intérêt à court
terme de quelques acteurs économiques. Il
faut dans une telle politique faire entrer en
ligne de compte :
> la réflexion à long terme,
> les effets sur les autres domaines,
> l'impact sur la population locale,
> les modes de travail collectifs privilégiés.
Le concept de durabilité a été défini en 1992
lors du sommet de la Terre à Rio.
L’extension de ce concept au tourisme a pris
forme en 1995 au cours de la conférence
organisée par l’O.M.T. dans les Îles Canaries et
qui a donné lieu à la publication de la
“Charte du tourisme durable” déclinée dans
sa version française dans la “Charte tourisme
et éthique” du Ministère Délégué au
Tourisme.
II
39
Schéma de
développement
2005-2008
Des règles pour la réflexion
Ainsi, un tel développement implique concrètement à l’échelle de notre territoire lorsque
l’on doit effectuer des choix, de réfléchir :
➜ en terme d’aménagement du territoire
> sur la politique de développement des
réseaux d’accès et sur la politique des
transports.
➜ en terme de ressources humaines
> sur les besoins futurs de la population
en formation pour pouvoir bénéficier au
maximum des emplois générés par le
développement touristique.
> sur l’amélioration des conditions de travail dans le secteur du tourisme.
> sur la politique d’implantation des
infrastructures touristiques.
➜ en terme de structuration de l’offre touristique
> sur la mesure de l’impact de tout projet
sur son environnement naturel, culturel
et social.
> sur les activités ou produits conciliables
avec un tourisme durable.
➜ en terme de ressources naturelles
> sur les limites d’absorption du territoire
en terme de nombre de visiteurs et en
fonction de la sensibilité des milieux.
> sur les modes de gestion des flux pouvant être développés sur les sites saturés
mais également à l’échelle du territoire.
➜ en terme de ressources culturelles
> sur les modes d’appropriation de cette
richesse culturelle par la population
locale.
> sur une politique de valorisation de ce
patrimoine garantissant sa préservation
tout en le rendant accessible au plus
grand nombre.
> sur une politique de label ou charte
favorisant la promotion de ces activités.
> sur une politique de soutien financier
de l’initiative privée allant dans le sens du
tourisme durable.
➜ en terme de marketing touristique
> sur les marchés que l’on doit cibler afin
notamment de favoriser un tourisme à
l’année.
> sur le fait de privilégier la qualité plutôt
que la quantité et comment dans ce cas
favoriser l’accès au tourisme pour tous.
➜ en terme d’information et de communication touristique
> sur la sensibilisation des populations
locales et des visiteurs à cette dimension
de tourisme durable.
> sur la sensibilisation et la mobilisation
des acteurs privés du tourisme sur cette
approche durable.
40
II
Schéma de
développement
2005-2008
Des principes pour l'action
Six objectifs à poursuivre
Pour agir et mettre en œuvre ces choix politiques, décider ne suffit pas. Il est nécessaire
de travailler en commun pour construire des
consensus et d'évaluer pour progresser en
adaptant. Les principes pour agir sont alors :
Pour La Somme cette vision et ce choix d’une
stratégie de tourisme durable font émerger
six grands objectifs à poursuivre :
> Estimer l'impact social, environnemental et l'efficacité économique de chaque
type de projet public ou privé.
> Présenter les enjeux et consulter pour
des décisions publiques.
> Travailler ensemble, public et privé.
> Dégager des consensus (plutôt que des
compromis) avec les acteurs concernés.
➜ Deux objectifs d’aménagement
> Organiser et cadrer l’implantation des
infrastructures touristiques afin de
garantir un développement équilibré du
département.
> Gérer les flux de visiteurs sur l’ensemble
du territoire de manière à minimiser la
pression touristique sur l’environnement
et les habitants.
➜ Deux objectifs de développement
> Soutenir les acteurs privés "bons exemples".
> Ancrer le développement touristique
de La Somme dans son identité.
> Contractualiser les rapports et mutualiser les moyens des acteurs publics.
> Soutenir les acteurs touristiques volontaires pour s’adapter à la clientèle dans
une démarche de tourisme durable.
> Évaluer l'impact et l'efficacité.
> Adapter les orientations et les outils.
➜ Deux objectifs d’organisation et de
promotion
> Clarifier les missions et développer l'efficacité des organisations publiques.
> Adapter une politique de promotion et
de mise en marché qui participe au développement durable de La Somme.
41
III
SIX PROGRAMMES DE TRAVAIL
ET VINGT-QUATRE PRIORITÉS
1
Les deux programmes d’aménagement
Programme I.
Organiser et cadrer l’implantation des infrastructures touristiques
pour un développement équilibré du département
Programme II.
Gérer les flux de visiteurs sur l’ensemble du territoire de manière à
minimiser la pression touristique sur l’environnement et les habitants
2
Les deux programmes de développement
Programme III.
Ancrer le développement touristique de La Somme dans son identité
Programme IV.
Soutenir les acteurs touristiques volontaires pour s’adapter à la clientèle
dans une démarche de tourisme durable
3
Les deux programmes d’organisation et de promotion
Programme V.
Clarifier les missions et développer l'efficacité des organisations
publiques
Programme VI.
Adapter une politique de promotion et de mise en marché qui participe
au développement durable de La Somme
42
III
Schéma de
développement
2005-2008
1
Les deux programmes
d’aménagement
Programme I
Organiser et cadrer l’implantation des infrastructures
touristiques pour un développement équilibré du
département
Pour poursuivre l’aménagement du territoire
touristique réalisé depuis 30 ans par le Conseil
général de la Somme en lien avec l’État (protection du littoral et développement respectueux de l’environnement, équipements culturels et touristiques sur la nature, l’histoire
et l’archéologie) des choix doivent être réalisés. Ainsi, les questions comme “Quelle place
donne-t-on à l’aménagement du canal en tant
que véritable infrastructure touristique ? Quel est
le futur de Samara ? Quels engagements prend-on
sur la citadelle de Doullens ? Quelle aide
apportons-nous à Saint-Riquier ?” auront besoin
d’être débattues puis tranchées par le Conseil
général pour permettre une politique d’aménagement claire et mobilisante.
Ces choix demandent non seulement de posséder des outils de compréhension et de suivi
mais aussi de mener une politique volontariste pour donner des exemples de bonnes
pratiques de gestion et aussi attirer les investisseurs.
Élargir les missions des équipements culturels
et touristiques publics du territoire pour en
faire des moteurs de développement économique n’est pas le seul moyen. Une politique
foncière départementale sur d’autres espaces
que le littoral pourrait venir accompagner
l’émergence et la structuration de destinations touristiques.
Il ne suffit pas de proposer des choses à voir
et à faire pour mettre en place une économie
touristique : il faut loger les visiteurs ! Or, les
politiques publiques d’aide à l’hôtellerie
n’ont pas attiré de nouveaux investissements
privés dans l’hôtellerie à Amiens et en Haute
Somme (le programme IV complète les
recommandations sur les hébergements).
Priorité A.
Construire des outils communs pour réaliser
des choix
Pour décider, il faut observer et comprendre.
À ce jour, certains outils existent mais il semble nécessaire de les rassembler ou de les affiner afin de faciliter la compréhension et réaliser des choix d’aménagements. “Qui fait
quoi ? et Qui possède quoi ?” au sein du
Conseil général semble être la première
étape.
De plus, s’impliquer dans un projet majeur en
terme d’investissement au-delà des choix stratégiques, demande des outils techniques de
faisabilité ou de gestion qui garantissent un
impact maîtrisé de l’activité sur l’environnement.
Priorité B.
Revaloriser la fonction des équipements
publics existants en terme d’aménagement
équilibré du territoire
Quel est l’impact d’un équipement culturel
public sur l’économie touristique ? Des chiffres parlants tels que ceux des musées du sudest de l’Angleterre affirment que pour 1 billet
acheté, les retombées dans l’économie locale
sont de 7 £. Le muséum d’histoire naturelle
de Londres parle, lui, de 1 £ d’investissement
public pour 4 £ de retombées économiques.
Alors dans La Somme, comment soutenir la
fonction des équipements publics sur leur
environnement local ? L’observation et la circulation des bonnes pratiques de gestion des
équipements publics de la Côte Picarde ou de
l’intérieur est simple à mettre en œuvre mais
des choix de restructuration auront eux aussi
besoin d’être effectués.
SIX PROGRAMMES DE TRAVAIL ET VINGT-QUATRE PRIORITÉS
III
43
Schéma de
développement
2005-2008
Priorité C.
Affiner la politique d’acquisition foncière du
département pour en faire un véritable outil
d’aménagement et de protection.
Du foncier pour quoi faire ? Protéger l’environnement et développer l’économie touristique semblent être la double réponse qui
s’impose.
Car acquérir des espaces pour non seulement
protéger mais aussi valoriser et médiatiser
l’environnement est une des missions que le
Conseil général met déjà en œuvre. Il semble
important de lier cette politique foncière
environnementale au développement touristique de La Somme. Où les acquérir en priorité ? Pourquoi écologiquement parlant mais
aussi pourquoi faire touristiquement parlant ?
Gérer ou posséder du patrimoine foncier
donne aussi les moyens d’agir sur les territoires pour créer des dynamiques d’investissements privés particulièrement dans le
domaine de l’hébergement hôtelier ou soutenir les activités existantes comme le tourisme
social.
Priorité D.
Donner aux communes respectueuses de
l’environnement et de l’esprit des lieux, les
moyens dans leur politique d’aménagement
et d’urbanisme
“Attention danger” pourrait être le maître
mot de cette priorité. Pourquoi ? Parce que la
motivation première des visiteurs est le
dépaysement. Dans La Somme, cela se vit au
travers des paysages, des points de vue, des
espaces et de l’esprit des lieux. Le capital tou-
ristique de La Somme c’est sa nature mais
aussi ses villes et ses villages qui ponctuent et
forment les paysages rencontrés. La responsabilité des aménageurs locaux que sont les élus
est très importante. Entrées de ville, places,
façades, parking, promenades, chemin de
halage, rues de village sont autant de morceaux d’un même puzzle qui forment l’attractivité touristique d’un territoire.
Aider les collectivités dans leurs décisions
quotidiennes d’aménagement est un des
défis majeurs pour le développement touristique de La Somme. Avant de définir les
outils, il est nécessaire d’écrire les règles pour
construire une ou des identité(s) visuelle(s) en
terme d’architecture et d’urbanisme. Ainsi,
un schéma départemental architectural serait
utile pour aider les communes après avoir travaillé sur la définition de la notion “identité”
si peu claire. La contractualisation des aides
entre le Conseil général et les collectivités
respectant les principes d’un schéma architectural est un outil de responsabilisation tout
en soutenant les élus locaux.
Soutenir le travail du centre d’information et
de documentation du CAUE pour en faire un
véritable centre de ressources sur le patrimoine et l’identité de La Somme est clef pour
tirer partie des savoirs accumulés et des compétences existantes.
D’autre part, une réflexion a besoin d’être
menée sur l’organisation interne du Conseil
général et des structures associées pour
accompagner plus efficacement les communes sur les questions d’aménagement.
44
III
Schéma de
développement
2005-2008
Programme II
Gérer les flux de visiteurs sur l’ensemble du territoire
de manière à minimiser la pression touristique sur l’environnement
et les habitants
53 millions d’habitants dans une zone de chalandise à moins de 4 heures ! Cet atout
majeur est la conséquence du positionnement géographique du département dans le
nord de l’Europe, mais aussi de la variété et
de la densité des infrastructures autoroutières et ferroviaires de La Somme. Ainsi, depuis
quelques années, l’ouverture de l’autoroute
A16 a modifié l’accessibilité de la Côte
Picarde. Ce changement majeur est un atout
en terme de qualité de vie et de développement économique et touristique. Il doit
cependant être traité avec attention pour
que les effets de cette proximité ne deviennent pas négatifs.
Ce second programme a comme objet de tirer
partie de la très grande accessibilité de La
Somme aussi bien autoroutière que routière
ou ferroviaire pour favoriser un développement équilibré, et limiter les pressions en
terme de flux.
Le Conseil Régional, la SNCF et la SANEF sont
les trois partenaires clés pour ce travail. Les
priorités demandent de l’investissement et de
la volonté politique car elles touchent aussi
bien :
> au développement du train
> à l’aménagement du canal
> aux réseaux routier et autoroutier
> aux voies pour vélos et à leur cohérence
avec les chemins de randonnées, équestres et pédestres
> à la signalétique et à l’information des
visiteurs.
Priorité A.
Favoriser les déplacements en train
Oui, le tout automobile n’est pas conciliable à
long terme avec une économie touristique
viable dans le département de La Somme particulièrement sur la Côte Picarde.
Le train, s’il sait être un mode de transport
confortable, accessible physiquement et
financièrement mais aussi un transport alliant
détente, loisirs et autonomie, pourra faire
face au défi de compléter l’automobile.
Adolescents vivants à Amiens partant pour
une journée à la plage, bande d’amis parisiens sans voiture voulant prendre l’air, jeune
retraitée venant faire un stage de peinture,
etc. et encore bien d’autres, seront les clientèles les plus faciles à convaincre que le train
vaut la peine d’être choisi. De nombreux
autres utilisateurs potentiels restent à
convaincre qu’à certaines périodes de l’année
il fera bon ne pas prendre sa voiture. Le train
en fera des privilégiés. Affirmer la priorité au
train demande des moyens importants ainsi
que des collaborations étroites avec les régions
Picardie, Nord Pas-de-Calais ou Normandie.
La base de cette politique repose sur les
infrastructures et les lignes. Ainsi, soutenir les
investissements du Chemin de Fer de la Baie
de Somme et élargir son périmètre sont des
actions structurantes, comme défendre la
liaison entre Amiens et Doullens.
Ensuite, pour que les transports ferroviaires
dans La Somme puissent accompagner une
politique touristique, il est indispensable de
se mettre dans la peau du visiteur. Le confort
et la simplicité des circulations sont la
seconde condition qu’il est nécessaire de pla-
III
45
Schéma de
développement
2005-2008
nifier : des changements simplifiés entre deux
trains à Amiens, des navettes autocars à Rue
même pendant les périodes de vacances
scolaires ou les week-ends, etc.
En complément, aider les communes à percevoir les gares comme des portes d’entrée du
territoire et pour ce faire favoriser la valorisation du bâti et les aménagements aux alentours des gares, est un point complémentaire
à toute politique de transports en commun.
Priorité B.
Décliner une politique de réseaux routiers
pour accompagner un développement
durable
L’équilibre est particulièrement important à
trouver dans cette priorité. L’équilibre c’est
aussi bien celui entre les espaces surfréquentés et ceux sous-fréquentés ; entre des réseaux
d’accès toujours plus rapides et confortables
et des lieux devant rester difficiles d’accès ;
entre les revendications des habitants et les
attentes des visiteurs. Pourtant le développement durable du tourisme dans La Somme
passe par la prise de conscience que c’est un
équilibrage juste qu’il faut rechercher.
De nombreuses études et des expériences
offrent un nombre d’informations importantes à prendre en compte pour définir des
principes de travail commun entre l’ensemble
des intervenants sur les dossiers des aménagements routiers de La Somme.
La cohérence et la complémentarité entre les
acteurs du Conseil général sont d’autant plus
importantes que l’on défend un point de vue
difficile. La cartographie des flux, le plan
départemental d’informations touristiques et
la fonction des aires autoroutières viendront
traduire ces principes.
Priorité C.
Soutenir la mise en place de voies et de
transports alternatifs
Véritable symbole du schéma de tourisme
durable, cette priorité doit faire du département la référence du fait de la densité et la
variété des réseaux, des circuits et des modes
de transport. Dans La Somme, les transports
devraient devenir un temps de loisirs. Ainsi,
on peut imaginer transformer en plaisir le fait
de laisser sa voiture. Les ambitions sont les
priorités, elles doivent alors être clairement
affichées.
Le premier pas consiste en des investissements majeurs pour développer le réseau des
véloroutes et des voies vertes dans l’axe estouest du département. Le second consiste en
l’aménagement du canal et de la vallée de La
Somme en tant qu’espace de vie et de loisirs.
Priorité D.
Accompagner les collectivités dans leur gestion des flux par du conseil et des outils
d’aide à la décision
Quel est l’impact du développement touristique pour les communes ? Est-il positif ou
négatif financièrement ? Si le maître mot du
schéma est “utiliser pour protéger” et “protéger pour développer”, alors les ressources des
communes devraient aller de pair avec celles
des entreprises touristiques. Le développement de la taxe de séjour est une priorité
comme la gestion, l’aménagement et l’information doivent permettre de mieux vivre du
tourisme.
46
III
Schéma de
développement
2005-2008
2
Les deux programmes
de développement
Programme III
Ancrer le développement touristique de La Somme
dans son identité
Qui sommes-nous ? Qu’est-ce qui nous fait,
physiquement, géographiquement ? Qu’estce que l’on a fait et qu’est-ce que l’on fait de
particulier ? Sommes-nous différents ?
Des questions identitaires importantes, tout
particulièrement pour une économie touristique qui se veut durable. Alors, comment
ancrer le positionnement touristique dans du
réel, du vivant, du fondé ? Comment ne pas
mettre à mal cette identité par une économie
qui la figerait pour la consommer ?
Ce programme pose des pistes qui s’appuient
sur deux principes :
> les premiers acteurs et bénéficiaires des
activités touristiques sont ceux qui vivent
sur place ;
> les visiteurs, habitants temporaires, participent et interagissent sur cette identité
vivante.
Priorité A.
Rendre la nature accessible
Aménager pour rendre accessible physiquement la nature mais aussi visuellement et
intellectuellement, demande de :
> aménager des chemins ;
> interpréter5 “pour rendre intelligibles
les paysages et les hommes” ;
> signaler, encadrer et aménager pour
que les visiteurs profitent sans dégrader.
Priorité B.
Soutenir et qualifier les activités de nature
Profiter du vent sur un char à voile, découvrir
les paysages sur son cheval Henson, partir en
vélo pour pique-niquer le long du canal,
découvrir la pêche avec un guide sur un étang
sont des loisirs que La Somme peut développer. Pour que ces pratiques s’élargissent en
nombre et en qualité, que les professionnels
en vivent mieux, que les clients les trouvent
adaptées à leurs besoins et attentes, il est
nécessaire de poursuivre le travail de coordination, d’accompagnement technique et
financier des entreprises et des associations.
Elles doivent demain pouvoir mieux répondre
aux besoins et attentes des “non-initiés” aussi
bien qu’à ceux des initiés. Cette ouverture est
la clef de leur viabilité économique.
5. Par le mot “interprétation” nous entendons :
“l’art de présenter divers
thèmes et histoires au
public à l’aide d'une
diversité de moyens
stimulants, informatifs et
divertissants de manière
à ce que les visiteurs
repartent avec le sentiment
d’avoir compris pourquoi
ce patrimoine et son
histoire sont uniques.”
III
47
Schéma de
développement
2005-2008
Priorité C.
Poursuivre la mise en tourisme du patrimoine
et de l’histoire
Deux “monuments” de notre histoire sont
associés à La Somme : La cathédrale NotreDame d’Amiens et la Bataille de La Somme en
1916. Il est légitime que le Conseil général de
La Somme soutienne ces deux éléments
majeurs de l’identité que ce soit par la valorisation du patrimoine gothique à Amiens ou
dans le reste du département, ou par la présentation de l’histoire de la Première Guerre
mondiale.
Mais le patrimoine de La Somme c’est aussi de
nombreux châteaux et leurs jardins souvent
peu ouverts à la visite. Une démarche qualité
permettrait de favoriser l’ouverture et les
bonnes conditions de visite pour ensuite promouvoir les lieux patrimoniaux.
Être sollicité pour investir dans des projets de
mise en tourisme ou de promotion, est une
réalité quotidienne des institutions publiques. Comment choisir, comment respecter la
réalité des pratiques des visiteurs tout en
comprenant les enjeux pour les propriétaires
et les bénévoles ? Une première étape à
respecter est la définition et l’affichage de
règles claires sur les choix d’investissement et
de promotion. Une seconde consiste à inscrire
ces investissements dans des politiques touristiques territoriales claires et réalistes.
Priorité D.
Valoriser La Somme d’hier et d’aujourd’hui
Des lieux vivants ce sont des lieux où l’on rencontre des gens, où l’on comprend leur travail, où l’on peut acheter leurs produits. Ce
sont aussi des lieux où il se passe des choses,
des événements auxquels on peut participer,
et qui permettent non seulement de comprendre mais aussi de rencontrer ces hôtes.
48
III
Schéma de
développement
2005-2008
Programme IV
Soutenir les acteurs touristiques volontaires
pour s’adapter à la clientèle dans une démarche
de tourisme durable
Le conseil, l’accompagnement, la transmission de compétences sont des moyens efficaces pour soutenir les porteurs de projets prêts
à investir. Les aides financières ne sont qu’un
second type d’outil. Deux fonctions semblent
importantes à rappeler pour avoir un effet
levier grâce à l’investissement public :
> inciter mais aussi orienter les investissements privés en fonction des choix d’une
politique d’aménagement du territoire ;
> soutenir les investissements à la modernisation quand les taux d’occupation
actuels n’offrent pas une rentabilité suffisante à court terme pour les financer.
Quelques règles semblent intéressantes à
avoir en tête pour aider à la définition d’une
politique de soutien à l’hébergement :
> selon les taux d’occupation permettant
un retour sur investissement ;
> selon le déficit entre la demande et
l’offre ;
> selon l’impact en terme d’emploi
annuel et saisonnier ; nombre et type
d’emploi ;
> selon l’impact en terme de service et
d’économie locale permanente ;
> selon l’impact sur le paysage et la qualité de l’environnement ;
> selon l’impact sur les charges collectives
et les revenus locaux.
Priorité A.
Soutenir et encadrer la création d’hébergements respectueux des principes de développement durable6
Les objectifs de la politique d’aide à l’hébergement ont été et sont :
> augmenter le nombre d’hébergements
pour répondre à la demande et particulièrement à Amiens, dans l’arrière littoral et
autour du Circuit du Souvenir et de la vallée de La Somme.
> augmenter la durée des séjours et le
taux d’occupation des hébergements.
> augmenter les retombées dans l’économie locale sur l’ensemble de l’année afin
de lutter contre les villages et stations
mortes hors des périodes de forte fréquentation touristique.
> augmenter le nombre d’emplois créés
par l’hébergement touristique.
> maîtriser l’impact de l’hébergement sur
les ressources naturelles de la destination.
> caler les critères d’attribution des aides
aux entreprises sur ceux de la certification
des hébergements et des activités.
Ceci fait émerger 5 actions à traduire sous
forme de politiques d’aide :
> une priorité : l’hôtellerie à Amiens et
dans l’Est, Péronne et Albert ;
> une politique à réorienter et à affiner :
les hébergements de plein air sur la côte
et dans l’arrière littoral ;
> une politique à accentuer et à suivre : le
locatif (meublé, gîte, résidence) ;
6. Pour mémoire, nous présentons, ici, les grands principes
d’urbanisation dans les zones
de protection du littoral
- libre usage du domaine
public maritime et des plages
- refus des opérations surdimensionnées par rapport à la
capacité des communes
supports
- extension de l’urbanisation
en continuité de l’urbanisation
existante et des coupures
obligatoires
- priorité aux hébergements
commerciaux banalisés sur
les résidences privatives
- compatibilité des
documents d’urbanisme
locaux avec la loi littorale
- prise en compte de la
dimension intercommunale
des projets et de leurs
retombées économiques et
fiscales pour le territoire.
III
49
Schéma de
développement
2005-2008
> une politique à poursuivre et à décliner :
l’hébergement chez l’habitant en milieu
rural et en ville ;
> une obligation : faire respecter la loi
pour l’hébergement de plein air dans la
vallée de la Haute Somme.
Priorité C.
Conseiller et animer les professionnels du
tourisme
Le nombre et les compétences des professionnels du tourisme dans La Somme se
développent. Leurs attentes par rapport aux
institutions et leurs rôles changent. De ce fait,
ceux des institutions touristiques aussi. Pour
améliorer l’accompagnement, il est utile :
Priorité B.
Qualifier l’offre grâce à des labels motivants
et lisibles
> de développer de nouvelles compétences ;
Développer les labels est au cœur de la mission de l’acteur public, car ils permettent :
> d’écouter les évolutions ;
> d’aider à développer la qualité en rationalisant l’organisation ;
> de mieux promouvoir et vendre l’offre
auprès des clientèles du fait de la qualité
obtenue et du fait de la notoriété du
label.
Mais attention, tous les labels n’ont pas ces
deux capacités car certains n’ont aucune lisibilité auprès des visiteurs ou alors uniquement auprès d’un très petit nombre. Il est
donc nécessaire de clarifier la politique des
labels et de développer la concertation entre
eux.
Le développement des labels est donc le socle
de:
> la qualification des équipements ;
> la politique de subvention ;
> les démarches qualité mises en œuvre
dans le département.
Le CDT et ses partenaires ont la responsabilité de les créer mais aussi de faire vivre les
labels et les chartes.
> de considérer ses interlocuteurs comme
des ressources, parties prenantes du développement touristique de La Somme.
Priorité D.
Soutenir les professionnels et les bénévoles
dans leur rôle auprès des visiteurs
Il est indispensable de transmettre des
compétences pour développer la qualité
d’accueil, d’information mais aussi la médiation et l’animation. Les demandeurs sont
nombreux et volontaires, qu’il s’agisse de guides souhaitant élargir et valider leurs savoirs,
de nouveaux professionnels du tourisme, de
jeunes en premier emploi ou de bénévoles
cherchant le bon investissement.
50
III
Schéma de
développement
2005-2008
3
Les deux programmes
d’organisation et de promotion
Programme V
Clarifier les missions et développer l'efficacité
des organisations publiques
Pour qui est-ce que je travaille ? À quoi sert
mon travail quotidien ? Suis-je complémentaire ou fais-je doublon avec mes partenaires ? Voici quelques questions que se pose une
variété d’institutions et de personnes dans La
Somme7. Les professionnels du tourisme, les
porteurs de projet, les touristes et les habitants de La Somme peuvent eux aussi à juste
titre parfois se les poser !
Aujourd’hui, la loi de 1992 ne permet pas
toujours de cadrer et de comprendre le”qui
fait quoi” parmi les organisations publiques.
L’émergence ou la fragilisation de certaines
institutions, la confusion entre le travail
d’aménagement, de développement et de
soutien aux professionnels et les fonctions de
promotion sont un problème pour travailler
en cohérence au développement équilibré du
territoire.
La très forte mobilisation des techniciens de
toutes ces structures lors de l’atelier et la
réunion technique sur ce thème a montré
leur volonté pour améliorer l’efficacité du service public.
Pour ce faire, il semble logique de :
> analyser tous ensemble le “qui fait
quoi” et décider par consensus les répartitions et les complémentarités ;
> organiser les services et les compétences
au sein du département ;
> aider les partenaires à se positionner
dans un cadre commun avec l’État et la
Région ;
> contractualiser ensuite en respectant les
principes du schéma ;
> évaluer et adapter les actions et les politiques complémentaires ;
> sensibiliser les élus aux missions de chacun.
Ce soutien de travail en réseau favorisera la
transparence, une force dans un processus de
développement durable au service du territoire et des habitants.
7. Les OTSI, les Chambres
Consulaires (CCI, CA, etc.),
le SMACOPI, le CDT, le CRT,
la DRT ainsi que les communes ou les intercommunalités, la direction de l’Aménagement du Conseil régional,
la direction du Développement Économique du
Conseil général, etc.
peuvent d’une manière ou
d’une autre participer
à l’aménagement et au
développement touristiques.
Cette liste s’allonge
aujourd’hui avec les pays qui
prennent des compétences
dans le tourisme. En
Picardie, les territoires
intercommunautaires de la
Région se mettent en place
et contribuent au développement touristique.
III
51
Schéma de
développement
2005-2008
Priorité A.
Organiser pour plus d’efficacité et former
pour plus de cohérence les services et les discours émanant du Conseil général
Priorité C.
Aider à la définition de politiques touristiques territoriales par la contractualisation
entre le Conseil général et les collectivités
Pour mettre en œuvre le schéma, les services,
les structures directement liés au Conseil
général, mais aussi les élus ont besoin de clarifier et de donner de la cohérence à leurs
missions, leurs priorités, leurs discours.
Le cadre qu’offre un schéma départemental a
besoin d’être décliné par destination au travers de politiques touristiques territoriales.
Pour accompagner ce travail, l’application des
méthodes de contractualisation en cours de
définition entre le Conseil général et les collectivités devrait être applicable au champ du
tourisme.
Beaucoup de compétences existent, d’autres
manquent, des moyens et des techniques de
travail pourraient être plus efficacement utilisés. Il ne faudrait surtout pas tout réinventer,
mais il semble nécessaire pour faciliter la
tâche de chacun, de préciser, compléter ou
réaffirmer.
Priorité B.
Accompagner les offices de tourisme et les
syndicats d’initiatives pour qu’ils aient un
impact plus efficace
Où et comment accueillir ? Avec quels moyens,
quelles compétences et quelles complémentarités ? Voici quelques questions classiques que
peuvent se poser les offices de tourisme et les
syndicats d’initiatives. Un schéma de l’information touristique sur la base des besoins et
des pratiques des visiteurs est un outil pour y
répondre.
Créer des OT regroupés avec des antennes
bien placées est une solution complémentaire,
indispensable à mettre en œuvre au plus vite
pour garantir l’efficacité des offices de tourisme et leurs emplois.
Au quotidien, les OT sont ceux qui veillent sur
l’information et la garantissent. Il est nécessaire de les accompagner par des méthodes et
des compétences pour garantir ce travail.
Priorité D.
Développer la veille stratégique et l’observation de l’économie du tourisme durable
C’est un esprit d’être à l’écoute des investisseurs et des tendances de consommations. Il
devrait se traduire dans de nouvelles méthodes et missions ainsi que dans une capacité à
évaluer l’impact de la politique publique
qu’est le schéma.
52
III
Schéma de
développement
2005-2008
Programme VI
Adapter une politique de promotion et de mise en marché
qui participe au développement durable de La Somme
C’est la qualité et la cohérence de la prestation avec un positionnement clair qui fait une
promotion efficace : le bouche à oreille fonctionne, la notoriété se développe.
Sur cette base, l’objectif de ce programme est
de poursuivre et d’améliorer la promotion
pour mieux vendre la destination en accompagnant le projet de développement durable.
De ce fait, la promotion, en utilisant les
labels, mais aussi par les messages et les
canaux qu’elle choisit, les supports classiques
ou innovants, participe à la politique de développement durable.
Le positionnement de La Somme est d’abord
et avant tout le bien-être et la qualité de loisirs et de vie dans un environnement de qualité. Ainsi l’air pur, les espaces et les paysages
préservés, les plages non bétonnées, les
étangs non pollués, le calme, la dimension
secrète et la qualité de vie générale que cela
génère, sont très désirables pour les habitants
mais aussi les clientèles traditionnelles de La
Somme : les urbains.
Pour ce faire, il est nécessaire de :
> garder le positionnement actuel et le
revisiter uniquement pour certaines clientèles cibles en y faisant figurer l’engagement collectif pour un tourisme durable ;
> développer des réflexes et respecter des
codes de bonnes pratiques dans les choix
des supports et des techniques de promotion en cohérence avec les engagements
sur un développement durable ;
> promouvoir l’offre et l’identité de La
Somme auprès des habitants pour en
faire les premiers bénéficiaires de cette
qualité afin qu’ils en deviennent les
ambassadeurs ;
> utiliser la promotion pour développer
l’économie touristique dans le temps et
dans l’espace de manière équilibrée ;
> associer les acteurs privés à la définition
des actions et des outils de promotion par
destinations et par filières.
III
53
Schéma de
développement
2005-2008
Priorité A.
Choisir des messages et des outils soulignant
la qualité des prestations et de l’environnement
Deux types de cibles sont à avoir en tête pour
travailler sur la promotion :
> les clients qui choisissent en fonction de
la qualité de la prestation et de l’environnement, mais qui ne s’intéressent pas aux
mécanismes. Pour eux, qui sont certainement les plus nombreux, l’engagement
de La Somme dans un tourisme durable
n’est qu’un bonus. Les messages promotionnels soulignent que c’est la qualité de
l’environnement et le plaisir d’être dans
un contexte sain et bon qui vont être mis
en avant. Pas de morale ou de bonne
conscience, mais bien la satisfaction de la
demande et du besoin.
> les clients qui choisissent leur séjour en
fonction d’un argument et d’un engagement sur le tourisme durable, pour qui
c’est un critère de choix qui va les faire
venir ici plutôt qu’ailleurs. Pour ces derniers, être responsable est en amont du
plaisir de la consommation de loisirs. Il est
nécessaire d’estimer la taille de ce marché
et de comprendre ses motivations et son
fonctionnement pour, au cas échéant,
adapter une promotion spécifique.
Priorité B.
Poursuivre la promotion visant à développer
la basse saison sur l'ensemble du
département
Venir dans les destinations de La Somme en
dehors des périodes de forte fréquentation
ne doit pas être hasardeux. Garantir qu’il y ait
des choses à voir et à faire est le socle d’une
économie à l’année et d’une politique de promotion en hors saison.
Priorité C.
Promouvoir la moyenne et la haute saisons
en privilégiant les espaces et les thèmes peu
fréquentés
La création d’activités et de pôles d’attractions variés peut tenter de réduire la pression
sur les destinations classiques du littoral en
haute saison. La promotion sur cette période
de l’année doit accompagner et soutenir ces
contre-propositions plutôt que de valoriser
les “incontournables” de la côte. Les hébergeurs ont eux aussi un rôle à jouer pour favoriser la fréquentation des lieux moins connus
et moins fréquentés en cette période.
Priorité D.
Travailler la promotion en lien étroit avec les
acteurs publics et privés
La connaissance des clientèles et de leur
mode d’élection de la destination est très
poussée chez les prestataires. C’est donc en
étroite collaboration avec eux qu’il est efficace de réfléchir et de tester des politiques de
promotion. Les clubs de promotion par destination ou par filières sont des outils de base
d’une politique de promotion en lien avec les
démarches qualité et les outils interactifs du
web. La promotion est clairement un élément
socle du développement de la qualité et des
labels.
54
IV
Schéma de
développement
2005-2008
55
IV
LE PLAN D’ACTION
Présentation des actions à entreprendre
Comme nous venons de le voir, la stratégie de tourisme durable
validée par le Conseil général de la Somme se construit autour
de 6 grands programmes déclinés en 24 priorités.
Ces 24 priorités se traduisent elles-mêmes en une proposition de
86 fiches actions qui composent le plan d’action pour la période
2005-2008.
Le contenu de ces dernières, détaillé dans cette édition, est
une synthèse des fiches complètes et n’en reprend donc pas
l’intégralité.
Les fiches actions complètes, avec leurs objectifs, leurs déroulés,
les partenaires de leur mise en œuvre, et leurs indicateurs,
composent un document indépendant à lire en complément.
Le plan d’action pour les quatre prochaines années reste bien
entendu un document d’orientation, adaptable en fonction de
l’avancée des programmes et de la mobilisation concrète des
différents partenaires concernés.
Pour cela, les services du Conseil général, le Comité Départemental du Tourisme et leurs partenaires, se réuniront chaque
année pour évaluer le résultat des actions déjà entreprises,
et définir celles restant à entreprendre en fonction de l’état
d’avancement des opérations et des disponibilités budgétaires.
56
IV
Schéma de
développement
2005-2008
Programme I
Organiser et cadrer l’implantation des infrastructures touristiques
afin de garantir un développement équilibré du département
PRIORITÉS
ACTIONS
A. Construire des outils communs pour réaliser des choix
1. Définir une carte départementale des espaces à privilégier
en terme de développement touristique durable
2. Élaborer les critères de faisabilité et de gestion d’équipements
respectant les principes de développement durable
B. Revaloriser la fonction des
équipements publics existants en
terme d’aménagement équilibré
du territoire
1. Afficher la politique d’aménagement et de développement
durable du Conseil général dans les équipements qu’il finance
2. Donner au Centre de Thiepval une fonction clé dans
l’aménagement touristique de La Somme et le développement
de la filière Grande Guerre
3. Dans le cadre de la mission culturelle de l’Historial, développer
sa fonction de moteur de développement touristique de la
Haute Somme
4. Faire du tourisme d’affaires une priorité du département
au travers d’Amiens Somme Congrès
C. Affiner la politique d’acquisition foncière pour en faire un
outil d’aménagement et de protection
1. Définir la politique et les outils du département en matière
d’aménagement foncier
2. Dans le cadre d’un schéma d’aménagement de la vallée de
La Somme, redéfinir les fonctions touristiques et la politique
foncière à mettre en place
3. Consolider et développer une offre de sites préservés pour
les loisirs et les activités touristiques des visiteurs
D. Donner aux communes
respectueuses de l’environnement et de l’esprit des lieux, les
moyens de leur politique d’aménagement et d’urbanisme
1. Écrire un schéma des préconisations architecturales après avoir
défini la ou les identités architecturales de La Somme
2. Inciter et promouvoir une construction respectueuse de
l’identité et de l’esprit des lieux
3. Mettre en place une coordination des dossiers d’aménagement
et de développement durable
4. Contractualiser pour des aménagements de bourgs cohérents
avec l’esprit des lieux
LE PLAN D’ACTION
IV
57
Schéma de
développement
2005-2008
Programme I
Priorité A. Construire des outils communs pour évaluer et orienter la politique
d’aménagement du Conseil général
ACTION 1. Définir une carte départementale des espaces à privilégier en terme de développement touristique
durable
OBJECTIF
> Avoir un outil visuel d’aide à la décision sur les espaces à protéger ou à aménager dans le cadre
d’un développement touristique durable du département
> Faciliter les études de faisabilité des projets d’aménagement
> Permettre la clarification, la cohérence et la présentation des principes de soutien du Conseil
général aux initiatives locales
> Suivre l'impact de l'investissement public pour renforcer ou adapter les politiques d'aides
PORTEUR DE PROJET
Conseil général
ACTION 2. Élaborer des critères de faisabilité et de gestion d’équipements respectant les principes de
développement durable
OBJECTIF
> Pouvoir limiter ou cadrer les projets d’équipements en fonction de leur impact social, économique
et environnemental
> Développer l’efficacité de l’intervention publique, et offrir des outils pour permettre une cohérence dans les choix d'investissement public
> Suivre l’état de santé et évaluer l'impact des équipements soutenus par les acteurs publics
PORTEUR DE PROJET
Conseil général
58
IV
Schéma de
développement
2005-2008
Programme I
Priorité B. Repenser la fonction des équipements publics existants en terme
d’aménagement équilibré du territoire
ACTION 1. Afficher la politique d’aménagement et de développement durable du Conseil général dans les
équipements qu'il finance
OBJECTIF
> Faire des équipements financés avec le soutien du Conseil général des équipements structurants
sur leurs destinations, vitrines de leur secteur, animateurs d’un réseau d’acteurs
> Favoriser le renvoi de clientèles entre les équipements pour une fréquentation mieux répartie
sur l’ensemble du département
> Harmoniser, dans la mesure du possible, les conditions d’accès et les politiques d’accueil,
promotionnelles et commerciales des différents sites
Conseil général
PORTEUR DE PROJET
ACTION 2. Donner au centre de Thiepval une fonction clé dans l’aménagement touristique de La Somme et
le développement de la filière Grande Guerre
OBJECTIF
> Faire du centre de Thiepval la porte d’entrée pour l’ensemble des sites liés à l’histoire de la
Grande Guerre dans La Somme et sur le front Ouest
> Participer au travers du centre de Thiepval à l’animation et au développement de la filière
tourisme de mémoire sur le secteur de la Haute Somme
Historial de la Grande Guerre
PORTEUR DE PROJET
ACTION 3. Dans le cadre de la mission culturelle de l’Historial, développer sa fonction de moteur de
développement touristique de la Haute Somme
OBJECTIF
> Faire de l’Historial le moteur du développement culturel et touristique du secteur
> Mettre en place une politique de développement qui se traduise par une augmentation de la
fréquentation touristique
> Faire bénéficier le territoire de la Haute Somme de la renommée nationale et internationale de
l’Historial
> Développer les actions permettant d’ouvrir l’Historial sur son environnement et de mieux faire
connaître son activité
Historial de la Grande Guerre
PORTEUR DE PROJET
ACTION 4. Faire du tourisme d’affaires une priorité du département au travers d’Amiens Somme Congrès
OBJECTIF
> Développer le nombre des hébergements et des équipements pouvant recevoir des séminaires,
des congrès et des incentives
> Moderniser les structures existantes, améliorer la qualité des services
> Orienter la demande par une promotion coordonnée des prestataires
> Améliorer le remplissage des hôtels sur l’ensemble de l’année
PORTEUR DE PROJET
Amiens Somme Congrès
LE PLAN D’ACTION
IV
59
Schéma de
développement
2005-2008
Programme I
Priorité C. Affiner la politique d’acquisition foncière pour en faire un outil
d'aménagement et de protection
ACTION 1. Définir la politique et les outils du département en matière d’aménagement foncier
OBJECTIF
> Acheter ou contractualiser dans le cadre d'une politique foncière pour :
. poursuivre la protection du patrimoine naturel ou culturel du département
. créer des infrastructures sur des espaces en émergence en impulsant les investissements privés
ou publics
. protéger un tourisme moins solvable et développer le tourisme social
PORTEUR DE PROJET
Conseil général
ACTION 2. Dans le cadre d'un schéma d'aménagement de la vallée de La Somme, redéfinir les fonctions
touristiques et la politique foncière à mettre en place
OBJECTIF
> Faire de la vallée de La Somme un espace de développement touristique prioritaire en tirant partie
du lien naturel entre les pôles touristiques du département (Baie de Somme, Amiénois, Haute
Somme), et les activités de loisirs liées à la nature qui peuvent s’y pratiquer
> Élargir les fonctions du canal et de son environnement
> Tester une politique concertée d’aménagement sur des zones tests dans la vallée
> Développer les compétences au service des communes de la vallée pour les accompagner dans le
développement d'une économie touristique durable
PORTEUR DE PROJET
Conseil général
ACTION 3. Consolider et développer une offre de sites préservés pour les loisirs et les activités touristiques
des visiteurs
OBJECTIF
> Ouvrir au public un réseau de sites représentatifs des milieux et des paysages naturels de
La Somme qui soient un support de découverte, de pédagogie, de promenade, mais aussi un
“lieu de vie” pour les habitants
> Rendre accessible des sites privés préservés pouvant répondre aux attentes des visiteurs
PORTEUR DE PROJET
Conseil général - Conservatoire des Sites Naturels de Picardie
60
IV
Schéma de
développement
2005-2008
Programme I
Priorité D. Donner aux communes respectueuses de l’environnement et de l’esprit
des lieux les moyens de leur politique d’aménagement et d’urbanisme
ACTION 1. Écrire un schéma des préconisations architecturales après avoir défini la ou les identités architecturales de La Somme
OBJECTIF
> Protéger l'esprit des lieux des villes et des villages, clarifier l'identité architecturale,
lutter contre la perte d’identité et la banalisation
> Offrir un cadre clair à l'ensemble des élus locaux pour faciliter leurs choix d'urbanisme
> Décliner les enjeux du département à l’échelon local dans la définition des politiques et documents
d’urbanisme
> Mutualiser les outils et les connaissances existantes au CAUE, au SMACOPI et au Conseil général
PORTEUR DE PROJET
Conseil général – CAUE – SMACOPI
ACTION 2. Inciter et promouvoir une construction respectueuse de l'identité et de l'esprit des lieux
OBJECTIF
> Trouver et promouvoir des solutions alternatives de construction pour les collectivités,
les exploitants agricoles, les entreprises et les particuliers
> Créer des dynamiques et mettre en place des bons exemples
> Développer les retombées pour les entreprises locales
PORTEUR DE PROJET
Conseil général – CAUE
ACTION 3. Mettre en place une coordination des dossiers d’aménagement et de développement durable
OBJECTIF
> Clarifier le "qui fait quoi" entre les services et les structures existantes
> Définir des outils pour avoir un réel impact sur les décisions en terme d’aménagement
> Affirmer la volonté forte du Conseil général en terme d'aménagement en étant plus
qu'un partenaire financier pour les collectivités
> Faciliter les échanges et les pratiques professionnelles entre les élus et les techniciens, et entre tous
ceux qui sont chargés de mettre en place les politiques d’aménagement durable de La Somme
PORTEUR DE PROJET
Conseil général
ACTION 4. Contractualiser pour des aménagements de villes et de villages cohérents avec l’esprit du lieu
OBJECTIF
> Protéger et renforcer l’esprit des lieux et l’identité des villes et des villages répertoriés comme
prioritaires
> Développer l’attractivité des communes et des destinations touristiques de La Somme
> Favoriser le sentiment de bienvenue pour les habitants et visiteurs
PORTEUR DE PROJET
Conseil général
LE PLAN D’ACTION
IV
61
Schéma de
développement
2005-2008
Programme II
Gérer les flux de visiteurs sur l’ensemble du territoire de manière à minimiser
la pression touristique sur l’environnement et les habitants
PRIORITÉS
ACTIONS
A. Favoriser le déplacement en
train
1. Influencer la politique de transports ferroviaires pour
développer l’accessibilité du département
2. Soutenir les missions du Chemin de Fer de la Baie de Somme
3. Définir un schéma de l’inter modalité des différents modes de
transports dans La Somme : voitures, trains, vélos, autocars
4. Valoriser les gares, les arrêts et leurs environnements
5. Développer et promouvoir les modes de transports Train + Vélo
B. Décliner une politique
de réseaux routiers pour
accompagner un développement
durable
1. Définir les principes d’aménagements routiers
2. Étudier et cartographier les flux des visiteurs dans les zones
et périodes critiques
3. Définir un plan départemental d’information touristique
(signalétique)
4. Faire des aires autoroutières des lieux de sensibilisation et
de valorisation des destinations touristiques et/ou des lieux
de gestion des flux
5. Arrêter une méthodologie pour déterminer les seuils de
capacité d’absorption et tester de nouvelles aires d’accueil
pour gérer les flux
C. Soutenir la mise en place de
voies et de transports alternatifs
1. Donner la priorité à la mise en place du schéma des véloroutes
et voies vertes
2. Mettre en œuvre les relais randonnées vélo sur les itinéraires
3. Aménager le canal de La Somme pour en faire un axe
touristique
D. Accompagner les collectivités
dans leur gestion des flux
touristiques par du conseil et
des outils d’aide à la décision
1. Produire un guide-conseil pour la gestion des véhicules
particulièrement les camping-cars
62
IV
Schéma de
développement
2005-2008
Programme II
Priorité A. Favoriser les déplacements en train
ACTION 1. Influencer la politique de transports ferroviaires pour développer l’accessibilité du département
OBJECTIF
> Diminuer le nombre de voitures sur la Côte Picarde en période de pointe
> Faire du déplacement un temps de plaisir et de dépaysement
> Influer sur la politique des transports du Conseil régional et de la SNCF
PORTEUR DE PROJET
Conseil général
ACTION 2. Soutenir les missions du Chemin de Fer de la Baie de Somme
OBJECTIF
> S’appuyer sur le bon exemple de ce mouvement associatif et le soutenir pour développer la
découverte de la Baie de Somme par le train
> Donner les moyens à l’association de remplir sa mission de service public sur le long terme
> Répondre aux attentes de clientèles en prolongeant les voies sur d’autres tracés
PORTEUR DE PROJET
Chemin de Fer de la Baie de Somme – Conseil général
ACTION 3. Définir un schéma de l’inter modalité des différents modes de transports dans La Somme :
voitures, trains, vélos, autocars
OBJECTIF
> Garantir la qualité et le confort des voyageurs
> Garantir l’accessibilité des principaux lieux de séjours du département
PORTEUR DE PROJET
Conseil général
ACTION 4. Valoriser les gares, les arrêts et leur environnement
OBJECTIF
> Revaloriser les portes d’entrée du territoire que sont les gares, et y créer des points d’informations
touristiques
> Développer la qualité de l’accueil et les premières impressions des voyageurs
> Faire préférer le train aux habitants et aux clientèles particulièrement dans les périodes de sur
fréquentation
PORTEUR DE PROJET
Conseil général
ACTION 5. Développer et promouvoir les modes de transports Train + Vélo
OBJECTIF
> Limiter l’utilisation de la voiture en période de forte fréquentation
> Répondre aux demandes de clientèles ciblées
> Développer de nouvelles pratiques de loisirs et de transport
PORTEUR DE PROJET
CDT - SMACOPI
LE PLAN D’ACTION
IV
63
Schéma de
développement
2005-2008
Programme II
Priorité B. Décliner une politique de réseaux routiers pour accompagner un
ACTION 1. Trouver un accord sur les principes d’aménagements routiers
OBJECTIF
PORTEUR DE PROJET
> Construire des routes déclinant l’esprit et la fonction des lieux traversés
> Construire des routes répondant aux exigences de confort et de sécurité des usagers
> Décliner dans les règles de construction des routes départementales de La Somme les principes de
développement et d’aménagement durables
Conseil général
ACTION 2. Étudier la fréquentation et cartographier les flux des visiteurs dans les zones et les périodes
critiques
OBJECTIF
PORTEUR DE PROJET
> Connaître les lieux, les périodes et les pratiques des usagers dans les zones sur fréquentées pour :
. poursuivre la sensibilisation des décideurs
. développer des arguments pour des choix techniques protégeant ces zones
. cibler ou améliorer les actions correctives de manière préventive
Conseil général
ACTION 3. Définir un plan départemental d’information touristique (signalétique)
OBJECTIF
PORTEUR DE PROJET
> Mieux gérer les flux de visiteurs pour protéger les zones particulièrement sensibles, et promouvoir
la découverte d’alternatives
> Améliorer la signalétique touristique, favoriser la signalisation des hébergements
> Lutter contre la signalisation sauvage en proposant des solutions aux communes et aux
équipements touristiques
Conseil général – CDT
ACTION 4. Faire des aires autoroutières des lieux de sensibilisation et de valorisation des destinations
touristiques et/ou des lieux de gestion des flux
OBJECTIF
PORTEUR DE PROJET
> Densifier le potentiel des aires autoroutières en tant que portes d’entrée mais aussi espaces
de services pour les voyageurs et les habitants
> En faire les premiers lieux d’information des destinations traversées
> Aire d’Assevillers : inscrire l’aire dans son environnement en valorisant l’image de La Somme,
mettre en valeur les atouts touristiques de la Haute Somme, créer la curiosité en présentant
les produits et les sites à découvrir
> Aire de la Baie de Somme : utiliser l’aire comme lieu de rupture de charge pour accéder à la baie,
et développer la fonction d’équipement touristique à part entière (accueil, information,
réservation, animation, boutique)
Conseil général – SMACOPI – CDT
ACTION 5. Arrêter une méthodologie pour déterminer les seuils de capacité d’absorption, et tester de
nouvelles aires d’accueil pour gérer les flux touristiques
OBJECTIF
PORTEUR DE PROJET
> Disposer d’instruments pour ne pas subir les engorgements mais les prévenir
> Mettre en œuvre des méthodologies dans le cadre de la labellisation Grand Site de la Baie de
Somme
> Créer des points de départ pour la découverte de la destination, ainsi que des relais entre les
différents modes de transport permettant une locomotion adaptée
SMACOPI
64
IV
Schéma de
développement
2005-2008
Programme II
Priorité C. Soutenir la mise en place de voies et de modes de transports alternatifs
ACTION 1. Donner la priorité à la mise en place des vélo routes et des voies vertes
OBJECTIF
> Faire du réseau des vélos routes et des voies vertes un produit phare de La Somme en l’élargissant
vers l’axe Ouest – Est le long du canal
> Tirer partie d’une tendance de fréquentation en forte hausse
> Faire de ces aménagements le symbole tangible du tourisme durable et de la politique touristique
du Conseil général
> Capitaliser sur les efforts déjà accomplis et le savoir faire acquis sur la Côte Picarde
PORTEUR DE PROJET
Conseil général – SMACOPI
ACTION 2. Mettre en œuvre les relais randonnées vélos sur les itinéraires
OBJECTIF
> Créer des structures d’animation le long des itinéraires pour l’accueil, le confort et l’information
des cyclistes et des autres usagers non motorisés
> Offrir des services communs à tous les utilisateurs : des services spécifiques aux cyclistes, d’autres
aux touristes et des services de proximité intéressant les habitants.
> Constituer des points d’entrée et de sortie aux vélos routes et voies vertes mais également être
situés en cœur de ville, ou de bourg, ou en pleine campagne.
> Participer au développement économique, social et touristique des lieux traversés et accompagner
l’aménagement et la valorisation des territoires
PORTEUR DE PROJET
Conseil général – SMACOPI
ACTION 3. Aménager le canal de La Somme pour en faire un axe touristique
OBJECTIF
> Présenter une vision politique du potentiel tourisme et loisirs du canal de La Somme et de sa
pertinence en terme de développement du département
> Faire adhérer les communes “qui tournent le dos” au canal à un projet d’aménagement cohérent
> Décliner une politique et des produits touristiques liés au thème de l’eau à l’intérieur du territoire
> Développer l’offre loisirs sur le canal pour les touristes et les habitants
> Favoriser l’entretien de ce patrimoine historique
PORTEUR DE PROJET
Conseil général
Programme II
Priorité D. Accompagner les collectivités dans la gestion des flux touristiques par du
conseil et des outils d’aide à la décision
ACTION 1. Produire un guide conseil pour la gestion des véhicules particulièrement les camping-cars
OBJECTIF
> Anticiper et gérer le développement de la fréquentation des camping-cars
> Aider les communes à améliorer l’accueil et réduire les points noirs
> Minimiser la pression touristique dans les lieux sensibles
> Appliquer de manière cohérente la réglementation dans tout le département
PORTEUR DE PROJET
CDT
LE PLAN D’ACTION
IV
65
Schéma de
développement
2005-2008
Programme III
Ancrer le développement touristique de La Somme dans son identité
PRIORITÉS
ACTIONS
A. Rendre la nature accessible
1. Poursuivre la mise en place du plan départemental de
randonnées
2. Définir un plan départemental des lieux d’interprétation de
la nature
B. Soutenir et qualifier les
activités de nature
1. Promouvoir la pratique du vélo, et élargir le label “Côte
Picarde à vélo” sur l’ensemble de La Somme
2. Promouvoir et structurer les activités de nature à travers des
Clubs Thématiques
3. Accompagner et qualifier les équipements d’activités de
nature pour développer l’accueil des non-initiés
4. Développer l’emploi des “guides nature de La Somme”
C. Poursuivre la mise en tourisme
du patrimoine et de l’histoire
1. Soutenir la valorisation du patrimoine gothique
2. Accompagner le développement de la filière Grande Guerre
3. Créer une démarche qualité pour soutenir la fréquentation
touristique des sites culturels
4. Soutenir la mise en tourisme des parcs et jardins de La Somme
D. Valoriser La Somme d’hier et
d’aujourd’hui
1. Soutenir les évènements et les manifestations déclinant
l’identité de La Somme d’hier et d’aujourd’hui
2. Favoriser la découverte des savoirs faire et des produits de
La Somme
3. Développer le concours de fleurissement pour valoriser les
villes et villages de La Somme
4. Soutenir le rôle des bénévoles passionnés de La Somme d’hier
et d’aujourd’hui
66
IV
Schéma de
développement
2005-2008
Programme III
Priorité A. Rendre la nature accessible
ACTION 1. Poursuivre la mise en place du plan départemental de randonnée
OBJECTIF
> Développer la randonnée pédestre, équestre et cyclotouriste de manière cohérente sur l'ensemble
du territoire départemental
> Utiliser la randonnée sous toutes ses formes comme support du développement touristique et de
loisirs
> Offrir de nouveaux produits en travaillant étroitement avec les collectivités, les professionnels du
tourisme et les fédérations sportives
COORDINATEUR
ACTION 2. Définir un plan départemental des lieux d’interprétation de la nature
OBJECTIF
> Clarifier le "qui fait quoi" et avec quelles missions pour faire découvrir et interpréter le patrimoine
naturel de La Somme
> Cadrer les investissements publics, et proposer une cohérence d’ensemble aux différents projets
en cours dans le département
> Prendre en compte la réalité des pratiques des clientèles touristiques et des habitants
> Tirer partie des savoir-faire existants dans le département sur des questions comme : comment
augmenter la fréquentation des sites naturels tout en n’amenant pas de nouveaux visiteurs
dans les sites fragiles (Parc du Marquenterre, Hortillonnages…)
PORTEUR DE PROJET
Conseil général
LE PLAN D’ACTION
IV
67
Schéma de
développement
2005-2008
Programme III
Priorité B. Soutenir et qualifier les activités de nature
ACTION 1. Promouvoir la pratique du vélo, et élargir le label "Côte Picarde à vélo" sur l’ensemble de La Somme
OBJECTIF
> Favoriser la pratique du vélo en tant qu’activité de loisirs et de tourisme sur la totalité du
département, et développer l'image de La Somme comme destination vélo
> Sensibiliser les professionnels du tourisme et les communes aux besoins spécifiques des cyclistes
> Accompagner le développement des pistes cyclables par de l’accueil et des services
> Favoriser les partenariats et le montage de produits entre hébergeurs et lieux de visites
PORTEUR DE PROJET
SMACOPI - CDT
ACTION 2. Structurer et promouvoir les activités de nature à travers la mise en place de clubs thématiques
OBJECTIF
> Créer des dynamiques entre les professionnels du tourisme et les prestataires d’activités de plein air
> Structurer l’offre pour développer les possibilités de pratiques
> Limiter les logiques de concurrence, favoriser le montage de produits, et définir des actions
collectivement
> Faire émerger les idées des prestataires en lien direct avec les attentes des clients, et promouvoir
les compétences locales
> Accompagner la mise en place de la charte relative aux activités de nature sur la Côte Picarde,
et l’étendre sur le département
PORTEUR DE PROJET
CDT - Fédérations et Comités Départementaux d’activités de plein air
ACTION 3. Accompagner et qualifier les équipements d'activités de nature pour développer l’accueil des
non-initiés
OBJECTIF
> Soutenir la compétitivité des entreprises et des associations d’activités de nature souhaitant
répondre à la demande touristique
> Aider à la modernisation des équipements et à la viabilité des structures pour faire face à l’accueil
des touristes
PORTEUR DE PROJET
CDT - DRJS
ACTION 4. Développer l'emploi des “guides nature de La Somme”
OBJECTIF
> Qualifier l’offre actuelle des visites guidées dans la nature en s’appuyant sur des critères de qualité
> Assurer une utilisation respectueuse et raisonnée des espaces naturels
> Consolider les emplois en développant leurs champs d’intervention
> Bâtir des produits touristiques emblématiques de La Somme
PORTEUR DE PROJET
CCI Abbeville dans le cadre du Festival de l’Oiseau et de la Nature
68
IV
Schéma de
développement
2005-2008
Programme III
Priorité C. Poursuivre la mise en tourisme du patrimoine et de l'histoire
ACTION 1. Soutenir la valorisation du patrimoine gothique
OBJECTIF
> Soutenir la valorisation de monuments gothiques majeurs de La Somme, d'Amiens, d'Abbeville,
de Rue, de Saint-Riquier
> Créer une dynamique de réseau pour promouvoir le patrimoine gothique de La Somme, et au-delà
de la Picardie
> Favoriser l'accessibilité de ces monuments pour l'ensemble des publics en déclinant des produits,
des éditions et des activités adaptés
PORTEUR DE PROJET
Amiens Ville d’Art et d’Histoire – ARPP
ACTION 2. Accompagner le développement de la filière Grande Guerre
OBJECTIF
> Animer, accompagner et mettre en réseau les acteurs de la filière
> Augmenter la fréquentation des Champs de Bataille de La Somme et les retombées économiques
> Répondre aux besoins et attentes des visiteurs étrangers
> Élargir les collaborations au niveau interrégional et international
> Poursuivre la promotion de la thématique auprès des clientèles ciblées
> Développer les activités en complémentarité avec les besoins des visiteurs
PORTEUR DE PROJET
CDT – Partenaires touristiques de la filière
ACTION 3. Créer une démarche qualité pour soutenir la fréquentation touristique des sites culturels
OBJECTIF
> Développer la fréquentation des sites culturels de La Somme
> Favoriser l’accessibilité et l'ouverture des lieux à la visite
> Valoriser et soutenir les équipements culturels qui s’engagent à améliorer l’expérience de leurs
visiteurs
PORTEUR DE PROJET
CDT
ACTION 4. Soutenir la mise en tourisme des parcs et jardins de La Somme
OBJECTIF
> Mettre en place des actions collectives au service du développement de la fréquentation des parcs
et jardins de La Somme
PORTEUR DE PROJET
Association des Parcs et Jardins de La Somme - CDT
LE PLAN D’ACTION
IV
69
Schéma de
développement
2005-2008
Programme III
Priorité D. Valoriser La Somme d'hier et d'aujourd'hui
ACTION 1. Soutenir les évènements et les manifestations déclinant l'identité de La Somme d'hier et
d'aujourd'hui
OBJECTIF
> Conforter l’image de marque de La Somme autour de ses thèmes emblématiques comme la nature
préservée (le Festival de l’Oiseau et de la Nature), le gothique (Cathédrale en couleurs), Jules
Verne, les jeux picards, …
> Mettre en valeur La Somme d'hier et d'aujourd'hui, et ceux qui la font vivre aux yeux des habitants
et des visiteurs (ex. Son et Lumière d’Ailly-sur-Noye)
> Inciter au développement d'évènements et de manifestations, notamment en hors saison pour
développer une économie touristique à l'année, et acquérir une réputation de département animé
en toute saison
> Développer la qualité des événements proposés
PORTEUR DE PROJET
ACTION 2. Favoriser la découverte des savoir-faire et des produits de La Somme
OBJECTIF
> Valoriser les savoir-faire de La Somme aux yeux des habitants et des visiteurs
> Mettre en valeur les activités agricoles, piscicoles, industrielles et de services spécifiques à
La Somme
> Défendre la production de qualité et soutenir le commerce local
> Promouvoir la connaissance et la vente des produits de La Somme
PORTEUR DE PROJET
Réseau Bienvenue à la Ferme - Interconsullaire Somme
ACTION 3. Développer le concours du fleurissement pour valoriser les villes et villages de La Somme
OBJECTIF
> Développer la participation des communes et des habitants au concours des Villes et Villages Fleuris
> Élargir le réseau des partenaires intervenant dans l’organisation et le contenu du concours
> Contribuer à donner des conseils aux communes pour la préservation et la valorisation de leur
cadre de vie
> Contribuer à faire prendre conscience aux habitants qu’il existe un patrimoine rural et naturel
important chez eux, et les rendre fiers de leurs communes
> Créer des produits touristiques et utiliser le fleurissement pour la promotion du département
> Soutenir une filière locale du paysage et du fleurissement, créatrice de richesses et d’emplois
locaux
PORTEUR DE PROJET
CDT
ACTION 4. Soutenir le rôle des bénévoles passionnés de La Somme d’hier et d’aujourd’hui
OBJECTIF
> Faire des bénévoles passionnés des relais compétents et accessibles pour découvrir La Somme
autrement
> Valoriser l’identité de La Somme aux yeux des habitants et des visiteurs
> Rendre l’expérience du visiteur inédite, authentique et de qualité
> Faciliter la rencontre entre visiteurs et habitants
> Développer l’animation et la vie des communes pour les rendre attractives à vivre et à découvrir
PORTEUR DE PROJET
Conseil Général - CDT
70
IV
Schéma de
développement
2005-2008
Programme IV
Soutenir les acteurs touristiques volontaires pour s’adapter à la clientèle dans
une démarche de tourisme durable
PRIORITÉS
ACTIONS
A. Soutenir et encadrer
la création d’hébergements
respectueux des principes de
1. Définir et adapter une politique d’aide à l’hébergement
1.1. Faire du développement hôtelier d’Amiens et de la Haute Somme
une priorité absolue
1.2. Réorienter et affiner les aides à l’hébergement de plein air sur le
littoral
1.3. Harmoniser le soutien aux hébergements locatifs en veillant aux
évolutions et en ciblant les aides
1.4. Poursuivre les aides à l’hébergement chez l’habitant en milieu
rural et urbain
1.5. Soutenir les projets d’hébergement ambitieux conformes à la politique d’aménagement et de développement durable du département
2. Décliner les recommandations du schéma architectural de
La Somme dans la politique d’aide à l’hébergement
3. Aider les collectivités dans leurs obligations juridiques et
sociales à gérer l’hébergement de plein air sur la vallée de
la Haute Somme
4. Définir une politique départementale de soutien au tourisme
social
B. Qualifier l’offre touristique du
département grâce à des labels
motivants et lisibles
1. Harmoniser les démarches et développer les labels qualité
dans La Somme
2. Poursuivre le soutien et la promotion des labels des
hébergements de plein air
3. Accentuer le travail engagé sur la certification de l’hôtellerie
4. Développer l’accessibilité physique à tous dans le respect
de l’identité des lieux
5. Impliquer les restaurateurs et les cafetiers dans des démarches
qualité
6. Soutenir l’action des Logis de France de La Somme
C. Conseiller et animer les
professionnels du tourisme
du département
1. Redéfinir les activités de conseil et d’animation du CDT en
lien avec ses partenaires
2. Définir un programme de conseil et d’animation des réseaux
d’hébergement Gîtes de France et Clévacances
3. Collecter et diffuser les disponibilités d’hébergements
touristiques
4. Aider les hébergeurs à développer les réflexes de renvois en
haute saison
5. Créer un groupe de travail sur l’emploi et le tourisme durable
D. Soutenir les professionnels
dans leur rôle auprès des
visiteurs
1. Poursuivre et étendre la politique de formation des acteurs
du tourisme
LE PLAN D’ACTION
IV
71
Schéma de
développement
2005-2008
Programme IV
Priorité A. Soutenir et encadrer la création d’hébergements en favorisant
l’investissement respectueux des principes de développement durable
ACTION 1. Adapter la politique d’aide à l’hébergement
OBJECTIF
> Soutenir le développement de l’offre d’hébergements adaptés aux attentes des clientèles et à la
politique d’aménagement et de développement du Conseil général
> Refondre le dispositif d’aides
PORTEUR DE PROJET
Conseil général
ACTION 1-1. Faire du développement hôtelier d’Amiens et de la Haute Somme une priorité absolue
OBJECTIF
> Accroître la capacité d’accueil en hébergement marchand, et améliorer le niveau qualitatif de
l’offre afin de :
. lever le frein au développement de la clientèle tourisme et de la clientèle congrès,
. disposer d’un niveau d’offre hôtelière en rapport avec la qualité de l’offre touristique et l’ambition
des projets du département et de la capitale régionale
PORTEUR DE PROJET
Conseil Général - Amiens Métropole
ACTION 1-2. Réorienter et affiner les aides à l’hébergement de plein air sur le littoral
OBJECTIF
> Poursuivre le soutien à l’amélioration qualitative de l’offre plutôt que le développement de la
capacité : sur les aménagements paysagers à l’extérieur et dans les terrains, sur la gamme de
services pour allonger la durée des séjours, sur les emplacements de passage, sur les critères
environnementaux
> Soutenir la transformation en emplacements de passage et la création de bornes pour les campings
cars
PORTEUR DE PROJET
Conseil Général
ACTION 1-3. Harmoniser le soutien aux hébergements locatifs tourisme en veillant aux évolutions et en ciblant
les aides
OBJECTIF
> Favoriser le renforcement de la capacité d’accueil du parc des hébergements locatifs labellisés en
fonction des zones et de la demande réelle
> Privilégier la modernisation et la transformation des bâtiments existants dans le respect du schéma
architectural de La Somme
> Harmoniser les aides entre les locatifs Gîtes de France et Clévacances
PORTEUR DE PROJET
Conseil Général
ACTION 1-4. Poursuivre les aides à l’hébergement chez l’habitant en milieu rural et urbain
OBJECTIF
> Augmenter la capacité d’hébergements chez l’habitant pour répondre aux attentes des clientèles
tout en favorisant l’emploi aussi bien sur le littoral, en milieu rural, et en ville
PORTEUR DE PROJET
Conseil Général
ACTION 1-5. Soutenir les projets d’hébergement ambitieux conformes à la politique d’aménagement et
de développement durable du département
OBJECTIF
> Aider les professionnels du tourisme à concevoir des concepts innovants, exceptionnels et
ambitieux pour La Somme. Le patrimoine naturel et historique du département est exceptionnel
sur certains points. Ceci nécessite des prestations "à la hauteur", c’est-à-dire exceptionnelles elles
aussi. Sachant que l'investissement touristique est lourd, difficilement amortissable (saisonnalité),
il faut soutenir les professionnels.
PORTEUR DE PROJET
Conseil Général
72
IV
Schéma de
développement
2005-2008
Programme IV
Priorité A(suite). Construire des outils communs pour évaluer et orienter la politique
d'aménagement du Conseil général
ACTION 2. Décliner les recommandations du schéma architectural de La Somme dans la politique d’aide à
l’hébergement
OBJECTIF
> Protéger l'esprit des lieux des villes et villages de La Somme
> Favoriser la cohérence entre les rénovations et les constructions, et l’identité architecturale de
La Somme
> Offrir un cadre clair et accessible à l'ensemble des investisseurs pour faciliter leur choix de
construction ou de rénovation
PORTEUR DE PROJET
Conseil général
ACTION 3. Aider les collectivités dans leurs obligations juridiques et sociales à gérer l’hébergement de plein air
dans la vallée de la Haute Somme
OBJECTIF
> Afficher la volonté du Conseil général de régler ce problème en mettant à disposition des
communes des ressources pour :
. faire respecter la loi en aidant les maires à trouver des solutions alternatives
. développer une politique sociale (logement et tourisme)
. favoriser le développement touristique dans le cadre du schéma d’aménagement de la vallée de
La Somme
PORTEUR DE PROJET
Conseil général
ACTION 4. Définir une politique départemental de soutien au tourisme social
OBJECTIF
> Afficher la volonté du Conseil général de protéger les pratiques touristiques de certaines clientèles
traditionnelles de La Somme peu solvables dans une démarche de tourisme pour tous
> Concilier les besoins d’aménagement et de développement touristique avec les besoins et les
attentes de ces clientèles
> Aider à la qualification de l’offre d’hébergement en limitant l’impact sur les prix
> Rendre le territoire attractif pour une clientèle de jeunes touristes
> Faire de tous les habitants de La Somme des touristes dans leur département
PORTEUR DE PROJET
Conseil général
LE PLAN D’ACTION
IV
73
Schéma de
développement
2005-2008
Programme IV
Priorité B. Qualifier grâce à des labels motivants et lisibles
ACTION 1. Harmoniser les démarches, et développer les labels qualité dans La Somme
OBJECTIF
> Garantir une qualité labellisée pour l’offre touristique du département
> Développer la qualité par des labels et de la certification dans les domaines où elle n’existe pas
actuellement
> Vérifier que les certifications et les labels nationaux et européens qui ont fait leurs preuves soient
ceux utilisés dans La Somme
> Valoriser des labels accompagnant les principes de développement durable
CDT
PORTEUR DE PROJET
ACTION 2. Poursuivre le soutien et la promotion des labels des hébergements de plein air
OBJECTIF
> Poursuivre la qualification de l’offre d’hébergements de plein air de La Somme
> Soutenir la mise en place de campings déclinant les principes de respect de l’environnement et de
développement durable de La Somme
> Mieux positionner ces hébergements sur les marchés nord européens
PORTEUR DE PROJET
CDT – Campings Qualité – Clef Verte
ACTION 3. Accentuer le travail engagé sur la certification de l’hôtellerie
OBJECTIF
> Soutenir la démarche de certification Hôtelcert pour l’hôtellerie indépendante
> Défendre la qualité de service dans les hôtels indépendants
> Valoriser l’hôtellerie certifiée au travers d’une politique de promotion renforcée
PORTEUR DE PROJET
CCI (Abbeville, Péronne et Amiens)
ACTION 4. Développer l’accessibilité physique à tous dans le respect de l’identité des lieux
OBJECTIF
> Faire des destinations de La Somme des lieux confortables pour tous les visiteurs quel que soit leur
handicap
> Avoir une palette importante d’offres et de lieux accessibles aux personnes handicapées
PORTEUR DE PROJET
CDT – CRT – DRT
ACTION 5. Impliquer les restaurateurs et les cafetiers dans des démarches qualité
OBJECTIF
> Développer la qualité de service des restaurateurs et des cafetiers et soutenir les savoir-faire des
professionnels de La Somme dans un cadre national et européen
> Valoriser les produits locaux
PORTEUR DE PROJET
CCI (Abbeville, Amiens, Péronne)
ACTION 6. Soutenir l’action des Logis de France de La Somme
OBJECTIF
> Développer l’association des Logis de France de La Somme et soutenir l’action des hôteliers
restaurateurs qui s’engagent dans cette chaîne volontaire
PORTEUR DE PROJET
Association des Logis de France de La Somme
74
IV
Schéma de
développement
2005-2008
Programme IV
Priorité C. Conseiller et animer les professionnels du tourisme du département
ACTION 1. Redéfinir les activités de conseil et d’animation du CDT en lien avec ses partenaires
OBJECTIF
> Faire du CDT un véritable centre de ressources au service des professionnels touristiques du
département
> Faire évoluer les modes de travail entre le CDT et ses partenaires
> Faire du CDT le garant de l’esprit du schéma : participation, consultation et recherche de consensus
PORTEUR DE PROJET
CDT
ACTION 2. Définir un programme de conseils et d’animation pour les réseaux d’hébergement Gîtes de France
et Clévacances
OBJECTIF
> Soutenir la viabilité des activités économiques de ce type d’hébergement, partenaires essentiels
d’une économie touristique durable
> Aider les hébergeurs à créer des activités et produits touristiques
> Soutenir les hébergeurs dans leur rôle d’accueil et d’information touristique
> Garantir la qualité et l’adaptation de ces hébergements
PORTEUR DE PROJET
Relais des Gîtes de France - Antenne Clévacances
ACTION 3. Collecter et diffuser les disponibilités d’hébergements touristiques
OBJECTIF
> Répondre à l’évolution de la demande vers la dernière minute
> Faciliter la recherche d’hébergements touristiques particulièrement en période de forte
fréquentation
> Diffuser les clientèles sur l’ensemble du territoire
> Optimiser le remplissage des hébergements du département
PORTEUR DE PROJET
CDT – OTSI
ACTION 4. Aider les hébergeurs à développer les réflexes de renvois en haute saison
OBJECTIF
> Optimiser le remplissage des hébergements en évitant la saturation de zones touristiques sur
certaines périodes, et en répartissant les flux de visiteurs.
> Donner une vraie dimension à l’accueil pour satisfaire le client : réorienter le visiteur en évitant
qu’il ne change de destination.
> Favoriser la mise en réseau et le travail en commun entre les hébergeurs.
PORTEUR DE PROJET
CDT
ACTION 5. Créer un groupe de travail sur l’emploi et le tourisme durable
OBJECTIF
> Développer des emplois touristiques à l’année dans La Somme
> Lutter contre les problèmes de recrutement de main-d’œuvre
> Adapter les filières et les formations touristiques pour mieux répondre aux besoins de La Somme
> Faciliter la création des emplois dans le tourisme
PORTEUR DE PROJET
Conseil Général
LE PLAN D’ACTION
IV
75
Schéma de
développement
2005-2008
Programme IV
Priorité D. Soutenir les professionnels et les bénévoles dans leur rôle auprès des visiteurs
ACTION 1. Poursuivre et étendre la politique de formation des acteurs du tourisme
OBJECTIF
> Développer les compétences des professionnels et la qualité des prestations touristiques
> Renforcer le sentiment d’appartenance à une destination touristique et à un collectif de
professionnels du tourisme partageant les enjeux du tourisme et les principes du schéma
> Développer le rôle de chacun dans la chaîne de l’économie touristique en faisant perdurer les
dynamiques de groupes
> Faciliter la mise en place de clubs par destination
CDT – CRT
PORTEUR DE PROJET
76
IV
Schéma de
développement
2005-2008
Programme V
Clarifier les missions et développer l'efficacité des organisations publiques
PRIORITÉS
ACTIONS
A. Organiser pour plus
d’efficacité et former pour plus
de cohérence les services et les
discours du Conseil général
1. Décliner le schéma de tourisme durable et son plan d’action
dans les projets de services des directions du Conseil général
2. Définir un programme de formation à l’animation dans le
cadre de l’Agenda 21 du département
3. Repréciser les missions des services et des structures associées
participant à la politique touristique du Conseil général
4. Redéfinir l’organisation et les moyens du CDT pour mettre
en œuvre le schéma
B. Accompagner les Offices
de Tourisme et Syndicats
d’Initiatives pour qu’ils aient
un impact plus efficace
1. Définir un plan d’information touristique (Accueil et
Information)
2. Aider les OTSI regroupés par contractualisation, mutualisation
ou fusion à moderniser leur mission au travers d’un
programme d’accompagnement technique et financier
3. Définir la promotion au sein de clubs destinations réunissant
les acteurs privés et publics compétents et volontaires
C. Aider à la définition de
politiques touristiques territoriales par la contractualisation
entre le Conseil général et les
collectivités
D. Développer la veille
stratégique et l’observation de
l’économie du tourisme durable
1. Faire un état des lieux du “qui fait quoi ?” en terme de
compétences tourisme dans le département
2. Soutenir la définition de plans de développement par
destination cohérents avec les principes et les programmes
du schéma départemental
3. Tester la contractualisation sur le tourisme durable avec les
collectivités volontaires
1. Développer l’observation touristique et mettre en place des
outils d’évaluation de la qualité
2. Utiliser le Club des plus belles baies du monde comme un
collectif international de travail sur le développement durable
LE PLAN D’ACTION
IV
77
Schéma de
développement
2005-2008
Programme V
Priorité A. Organiser pour plus d’efficacité et former pour plus de cohérence les services
et les discours du Conseil général
ACTION 1. Décliner le schéma de tourisme durable et son plan d’action dans les projets de services du Conseil
général
OBJECTIF
> Mettre en œuvre l’Agenda 21 du département au travers du schéma touristique.
> Faire des principes du schéma le “fil rouge” pour la politique touristique du département.
> Lier le schéma aux projets concrets, et l’adapter selon les expériences pour optimiser cet outil de
développement.
PORTEUR DE PROJET
Conseil général
ACTION 2. Définir un programme de formation à l’animation dans le cadre de l’Agenda 21
OBJECTIF
> Sensibiliser et former les services du Conseil général aux enjeux du schéma de tourisme durable, et
à son impact sur le développement du département dans les années à venir.
> Transmettre les méthodes nécessaires pour :
. adapter chaque projet de développement touristique aux objectifs de l’Agenda 21
. former sur les pratiques d’accompagnement et la recherche de consensus
. améliorer la participation des professionnels et des habitants à la définition et la mise en œuvre de
la politique touristique.
Conseil général
PORTEUR DE PROJET
ACTION 3. Repréciser les missions des services et des structures associées participant à la politique touristique
du Conseil général
OBJECTIF
> Renforcer la complémentarité des services et des structures associées participant à la politique
touristique du Conseil général.
> Clarifier et adapter les objectifs, les missions et les responsabilités de chacun.
> Améliorer la performance des services et structures au regard de leurs missions.
PORTEUR DE PROJET
Conseil général
ACTION 4. Redéfinir l’organisation et les moyens du CDT pour mettre en œuvre le schéma
OBJECTIF
> Positionner le CDT vis-à-vis des professionnels et partenaires touristiques dans de nouvelles
fonctions d’accompagnement notamment sur l’animation des clubs destinations, des clubs
thématiques, et des labels.
> Devenir un centre de ressources pour l’ensemble des prestataires touristiques et des structures
partenaires, et leur transmettre les outils dont ils ont besoin (formations techniques, informations
touristiques, informations sur les marchés, statistiques, …).
> Renforcer la fonction promotion et commercialisation en développant l’utilisation des nouvelles
technologies et une nouvelle gestion de la relation client.
CDT
PORTEUR DE PROJET
78
IV
Schéma de
développement
2005-2008
Programme V
Priorité B. Accompagner les offices de tourisme et les syndicats d’initiatives pour qu’ils
aient un impact plus efficace
ACTION 1. Définir un plan départemental d’information touristique (accueil et Information)
OBJECTIF
> Développer des modes d’accueil et d’information adaptés aux pratiques des visiteurs.
> Mieux connaître les besoins et les lieux d’informations des visiteurs pour optimiser le système de
diffusion de l’information, et renforcer la promotion de l’offre.
> Améliorer la performance des OTSI, et leur donner des éléments pour envisager d’éventuels
regroupements en cohérence avec le territoire et son identité.
CDT - OTSI
PORTEUR DE PROJET
ACTION 2. Aider les OTSI regroupés par contractualisation, mutualisation ou fusion à moderniser leurs missions
au travers d’un programme d’accompagnement technique et financier
OBJECTIF
> Encourager les OTSI à se regrouper au sein de structures plus importantes pour améliorer la qualité
de leurs prestations et favoriser leur complémentarité.
> Structurer les territoires touristiques autour d’animateurs de destination.
PORTEUR DE PROJET
CDT – OTSI
ACTION 3. Définir la promotion au sein de clubs destinations réunissant les acteurs privés et publics
compétents et volontaires
OBJECTIF
> Renforcer les destinations (Côte Picarde, Amiénois, Haute Somme) pour en faire de véritables pôles
d’attraction.
> Définir les actions de promotion collectivement.
> Utiliser des sites phares comme offre d’appel pour faire connaître des lieux et des activités moins
connus.
> S’appuyer sur les compétences des professionnels du tourisme pour définir la politique de promotion, faire émerger les idées des prestataires en relation directe avec les clients.
> Renforcer la complémentarité public / privé.
> Créer des dynamiques entre professionnels et limiter les logiques de concurrence.
PORTEUR DE PROJET
CDT – OTSI
LE PLAN D’ACTION
IV
79
Schéma de
développement
2005-2008
Programme V
Priorité C. Aider à la définition de politiques touristiques territoriales
ACTION 1. Faire un état des lieux du “qui fait quoi ?” en terme de compétences tourisme dans le département
OBJECTIF
> Mettre à plat les missions des services et des structures des collectivités locales ayant la compétence
tourisme.
> Améliorer la performance des services et structures au regard de leurs propres missions.
> Tisser des partenariats pour renforcer la complémentarité des services et des structures associés
dans la mise en œuvre d’un développement touristique cohérent.
> Mieux utiliser l’argent public et être plus efficace.
PORTEUR DE PROJET
CDT
ACTION 2. Soutenir la définition d’un plan de développement par destination cohérent avec les principes
et les programmes du schéma départemental de tourisme durable
OBJECTIF
> Appuyer la structuration touristique des territoires sur des projets de développement cohérent
avec la politique départementale.
> Adapter et appliquer le schéma sur le niveau local en fonction des besoins spécifiques des
destinations.
CDT – Chargés de mission tourisme des inter territoires
PORTEUR DE PROJET
ACTION 3. Tester la contractualisation sur les domaines du tourisme durable avec les collectivités volontaires
OBJECTIF
> Faire du schéma touristique un exemple test de la mise en œuvre d’une contractualisation entre le
Conseil général et les collectivités.
> Renforcer la complémentarité des différentes organisations publiques pour mieux répondre aux
besoins du développement touristique.
> Tester les possibilités d’un travail en réseau entre les différentes organisations publiques pour
améliorer le fonctionnement de chaque structure.
PORTEUR DE PROJET
Conseil général
80
IV
Schéma de
développement
2005-2008
Programme V
Priorité D. Développer l’observation de l’économie du tourisme durable
ACTION 1. Développer l’observation touristique, et mettre en place des outils d’évaluation de la qualité
OBJECTIF
> Améliorer la connaissance des marchés et de l’offre touristique départementale
> Mettre en place des outils d’évaluation de la qualité par destination pour :
. améliorer la qualité de l’offre touristique
. permettre une vision transversale du tourisme et de ses conséquences sur le territoire
. évaluer la satisfaction des visiteurs, mais aussi la satisfaction des professionnels du tourisme,
la qualité de vie des habitants et la qualité de l’environnement.
PORTEUR DE PROJET
CDT
ACTION 2. Utiliser le Club des Plus Belles Baies du Monde comme un collectif international de travail sur le
OBJECTIF
> Profiter des expériences des autres membres du Club pour améliorer les pratiques du tourisme
durable
> Travailler en réseau pour mutualiser les expériences
> Voir d’autres expériences concrètes pour illustrer et enrichir le concept du tourisme durable
d’une façon pragmatique
Conseil général – Club des Plus Belles Baies du Monde
PORTEUR DE PROJET
LE PLAN D’ACTION
IV
81
Schéma de
développement
2005-2008
Programme VI
Adapter une politique de promotion et de mise en marché qui participe au développement durable de La Somme
PRIORITÉS
ACTIONS
A. Choisir des messages et des
outils soulignant la qualité des
prestations et de l’environnement
1. Faire évoluer le concept de communication actuel en fonction
des principes du développement durable
2. Valoriser La Somme aux yeux de ceux qui y vivent
3. Poursuivre une politique d’éditions ciblée et efficace et former
les partenaires
4. Renforcer les actions en direction de la presse
B. Poursuivre la promotion visant
à développer la basse saison sur
l'ensemble du département
1. Inciter et soutenir la planification des ouvertures de sites en
basse saison
C. Promouvoir la moyenne et
la haute saison en privilégiant
les espaces et les thèmes peu
fréquentés
1. Définir un plan de promotion sur les thèmes et les espaces à
développer en moyenne et haute saison
D. Travailler la promotion en lien
étroit avec les acteurs publics et
privés
1. Mettre en œuvre un nouveau système de diffusion de
brochures
2. Définir et mettre en œuvre un plan de promotion hors saison
2. Promouvoir les activités touristiques et de loisirs autour du
canal de La Somme
2. Utiliser le SRIT comme système d’information et le déployer
dans le département
3. Développer le SLA comme outil de commercialisation au
service de la politique touristique du département
4. Développer le site Internet du CDT pour en faire un outil
de promotion, de vente et un centre de ressources au service
des acteurs du tourisme du département
82
IV
Schéma de
développement
2005-2008
Programme VI
Priorité A. Choisir des messages et des outils soulignant la qualité des prestations et de
l’environnement
ACTION 1. Faire évoluer le concept de communication actuel en fonction des principes du développement
durable
OBJECTIF
> Créer une communication cohérente avec les principes du schéma pour se démarquer d’autres
destinations :
. mettre en avant les émotions et l’extraordinaire de La Somme
. souligner la qualité d’un environnement permettant aux visiteurs la découverte et la détente loin
des contraintes stressantes et des pollutions
. mettre en valeur l’engagement des acteurs du tourisme pour une meilleure qualité de service dans
le respect de la nature
PORTEUR DE PROJET
CDT
ACTION 2. Valoriser La Somme aux yeux de ceux qui y vivent
OBJECTIF
> Faire des habitants les premiers ambassadeurs de La Somme touristique.
> Sensibiliser les habitants aux impacts et aux enjeux du tourisme pour leur développement.
> Intégrer les habitants dans la construction de l’offre en tant qu’hébergeurs, animateurs et acteurs
de l’accueil, porteurs des valeurs du territoire.
> Aider les habitants à être les premiers bénéficiaires de l’offre tourisme et loisirs du département.
PORTEUR DE PROJET
CDT - Conseil général
ACTION 3. Poursuivre une politique d’éditions de qualité, et former les partenaires
OBJECTIF
> Développer la qualité des éditions touristiques de La Somme.
> Avoir une communication claire bénéficiant d’une identification forte pour se démarquer des
autres destinations.
> Définir un cadre identitaire commun pour travailler avec nos partenaires sur la forme et le contenu
des éditions touristiques produites dans le département.
> Développer les compétences en édition des partenaires, et en premier lieu les Offices de Tourisme
et Syndicat d’Initiatives.
PORTEUR DE PROJET
CDT
ACTION 4. Renforcer les actions en direction de la presse
OBJECTIF
> Développer la notoriété des sites, des équipements et des atouts touristiques de La Somme
à travers une présence plus forte dans les médias.
> Assister les partenaires dans leur relation avec la presse touristique.
PORTEUR DE PROJET
CDT
LE PLAN D’ACTION
IV
83
Schéma de
développement
2005-2008
Programme VI
Priorité B. Poursuivre la promotion visant à développer la basse saison sur l’ensemble du
département
ACTION 1. Inciter et soutenir la planification des ouvertures de sites en basse saison
OBJECTIF
> Obtenir une économie touristique plus équilibrée dans le temps et dans l’espace
> Avoir une offre à promouvoir auprès des marchés touristiques en basse saison
> Développer les clientèles pour garantir l’ouverture en basse saison
PORTEUR DE PROJET
CDT
ACTION 2. Définir et mettre en œuvre un plan de promotion hors saison
OBJECTIF
> Cibler et fidéliser les clientèles susceptibles de se déplacer fréquemment et plus facilement en basse
saison
> Utiliser les lieux et thèmes emblématiques en tant que produits d’appel
PORTEUR DE PROJET
CDT
Programme VI
Priorité C. Promouvoir la moyenne et la haute saison en privilégiant les espaces et les
thèmes peu fréquentés
ACTION 1. Définir un plan de promotion sur les thèmes et les espaces à développer en moyenne et haute
saison
OBJECTIF
> Développer la fréquentation sur des zones et des thèmes traditionnellement moins demandés ou
méconnus.
> Gérer les flux en orientant les visiteurs hors des sites sur fréquentés.
PORTEUR DE PROJET
CDT
ACTION 2. Promouvoir les activités touristiques et de loisirs autour du canal de La Somme
OBJECTIF
> Développer le potentiel touristique autour du fleuve et du canal
> Équilibrer et mieux gérer les flux de tourisme et de loisirs dans La Somme en élargissant l’offre du
département
> Faire connaître et valoriser les offres et les possibilités déjà existantes et encore méconnues
PORTEUR DE PROJET
CDT
84
IV
Schéma de
développement
2005-2008
Programme VI
Priorité D. Travailler la promotion en lien étroit avec les acteurs publics et privés
ACTION 1. Mettre en œuvre un nouveau système de diffusion de brochures
OBJECTIF
> Informer mieux et moins cher en limitant le gaspillage et les coûts des éditions
> Renforcer la diffusion des brochures en :
. optimisant le service rendu aux prestataires touristiques
. améliorant l’information des visiteurs
. étudiant l’utilisation des moyens modernes de communication
PORTEUR DE PROJET
CDT
ACTION 2. Utiliser le SRIT comme système d’information et le déployer dans le département
OBJECTIF
> Travailler en réseau et éviter le développement de systèmes d’information parallèles et redondants.
> Mutualiser les actions en matière de gestion de bases de données et de gestion de la relation client.
> Apporter une réponse adaptée aux attentes et aux processus de décision des clients.
PORTEUR DE PROJET
CDT – CRT – OTSI
ACTION 3. Développer le Service Loisirs Accueil, comme outil de commercialisation au service de la politique
touristique du département
OBJECTIF
> Développer l’offre des produits commercialisables.
> Proposer des produits servant le positionnement et l’image du département.
> Rendre l’offre plus lisible et plus accessible pour le visiteur.
> Générer un volume d’affaires plus important pour les prestataires.
PORTEUR DE PROJET
SLA
ACTION 4. Développer le site internet du CDT pour en faire un outil de promotion, de vente, et un centre de
ressources au service des acteurs touristiques du département
OBJECTIF
> Faire du site internet du CDT le principal outil de promotion de l’offre touristique du département.
> Développer la vente en ligne de produits touristiques.
> Mettre en place un extranet centre de ressources pour les professionnels du département.
> Faire vivre le site internet en fonction d’une veille constante sur les pratiques des clients et les
initiatives produits des professionnels locaux ; adapter le site internet régulièrement en améliorant
l’interaction entre la demande et l’offre.
PORTEUR DE PROJET
CDT
85
Schéma de
développement
2005-2008
Glossaire
ARPP
CA
CAUE
CCI
Agence Régionale du Patrimoine de Picardie
Chambre d’Agriculture
Conseil en Architecture, Urbanisme & Environnement
Chambre de Commerce et d’Industrie
CDT
Comité Départemental du Tourisme
CPIE
Centre Permanent d’Initiatives à l’Environnement
CRT
Comité Régional du Tourisme
DATAR
DRJS
DRT
Délégation à l’Aménagement du Territoire et à l’Action Régionale
Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports
Délégation Régionale au Tourisme
OMT
Organisation Mondiale du Tourisme
ORT
Observatoire Régional du Tourisme
OTSI
Office de Tourisme et Syndicat d’Initiatives
SANEF
SLA
SMACOPI
SNCF
SRIT
Société des Autoroutes du Nord et de l’Est de la France
Service Loisirs Accueil
Syndicat Mixte pour l’Aménagement de la Côte Picarde
Société Nationale des Chemins de Fer Français
Système Régional d’Information Touristique
86
Schéma de
développement
2005-2008
Remerciements
Le Président du Conseil général de la Somme
remercie pour leur participation active les
membres du Comité de Pilotage, ainsi que
l’ensemble des acteurs et des prestataires
touristiques qui ont apporté leur contribution
à l’élaboration de ce Shéma Départemental
de Développement Touristique.
Membres du Comité de Pilotage
• Philippe BEAUVISAGE,
Vice-président du Conseil général de la Somme
• Jérôme BIGNON,
Vice-président du Conseil général de la Somme et Président du
SMACOPI
• Yves BUTEL,
Vice-président du Conseil général de la Somme en charge du
Tourisme
• Dominique CAMUS,
Conseiller général de la Somme et Président du Comité
Départemental du Tourisme de La Somme
• Philippe CHEVAL,
Vice-président du Conseil général de la Somme et Président de
l’Historial
• Pierre DANIEL,
Vice-président du Conseil général de la Somme et Président du
Relais des Gîtes de France
• Guy LACHEREZ,
• Nicolas LOTTIN,
• Christian MANABLE,
Conseiller général de la Somme
• Jacques PECQUERY,
Conseiller général de la Somme
• Christian VLAEMINCK,
• Jean-Louis WADOUX,
Conseiller général de la Somme et Président du Syndicat départemental de l’hôtellerie de plein air
• Pierre ORY,
Directeur Général des Services du Conseil général de la Somme
• Alain PETITJEAN,
Directeur Général des Services Adjoint du Conseil général de la
Somme
• Dominique FIATTE,
Directeur Général des Services Adjoint du Conseil général de la
Somme
• Hubert FLANDRE,
Directeur du Développement Economique du Conseil général
de la Somme
• Hugues HAIRY,
Directeur du Développement Culturel du Conseil général de la
Somme
• Régis DE LAUZANNE,
Directeur de l’Environnement du Conseil général de la Somme
• Michelle PAULY,
Responsable du Développement touristique du Conseil général
de la Somme
• Marie-Françoise SALON,
Déléguée Régionale au Tourisme
• Françoise VAN HAECKE,
Présidente du Comité Régional du Tourisme de Picardie
• Jean-Philippe GOLD,
Directeur du Comité Régional du Tourisme de Picardie
• Thierry DUPRE,
Président de la Chambre Professionnelle de l’Industrie Hôtelière
• Francis LEPINE,
Président de l’UDOTSI de La Somme
• Jean-Christian CORNETTE,
Directeur du SMACOPI
• Michel QUEZIN,
Vice-président du Comité Départemental du Tourisme de La
Somme
• Côme VERMERSCH,
Directeur du Comité Départemental du Tourisme de La Somme
Franceline ADAM, TERTOUS • Marie ALPI, Lycée Sainte-Famille • Claude ALTAIE, Hôtel Le Royal
Picardie • Aurélien ANDRE, Guide-conférencier • Marcel ARANJO, Ville de Roye • Isabelle ASLAHE,
Chambre d’Agriculture de La Somme • Jacques AUVET et Françoise ROZE-AUVET, Chés Cabotans •
Pascal BABINET, Conseil Régional de Picardie • Patrick DE BAILLENCOURT, Office de Tourisme
d’Abbeville • Françoise BAILLEUL, Lycée Boucher-de-Perthes • Xavier BAILLY, Direction du Patrimoine
d’Amiens Métropole • Pierre BAMIERE, Comité Départemental du Tourisme • Karine BELLART, Mairie
de Rue • Patrick BENOIT, Gîte de France • Luce BERNARD, Association du Patrimoine de Bray-surSomme • Michel BESSON, Office de Tourisme d’Abbeville • François BIZET, Camping La Safrière •
Carole et Thierry BIZET, Ferme Relais de la Baie de Somme • Monsieur et Madame DE
BLANCHARD, Château de Rambures • Claire BLIN, Conseil général de la Somme • Jean BLONDEL,
Maire de Longueval • Marie-Ange BLONDIN, APPEVA • Aurélien BLOT, ARCHE • Marie-Agnès
BOCHE, Chambre de Commerce et d’Industrie d’Abbeville • Isabelle BODIN, Syndicat de la Vallée des
Anguillères • Pierre BOIDIN, CODEP 80 de Cyclotourisme • Véronique BON, Office de Tourisme
d’Albert • Véronique BON, SIDEA Ponthieu Marquenterre • Cécile BONNEAU, Office de Tourisme
d’Amiens Métropole • Stéphane BONNEFOND, Chambre de Commerce et d’Industrie de Péronne •
Odile BOONE, Chambre d’Agriculture de La Somme • Marie BOSQUILLON, SMACOPI • Jean
BOUCHE, Gîte de France • Jean-Marie BOULARD, Office de Tourisme de Fort-Mahon • Jean-Pierre
BOULARD, Mairie de Fort-Mahon • Isabelle BOURDON, Adevim 6 • Frédéric BOURGOIS,
Clévacances • Monsieur et Madame BOUTHORS, Gîte de France • Jean-Benoît BOUTIN, Gîte de
France • Michel BOUTIN, Syndicat Départemental de l’Hôtellerie de Plein-Air • Marjorie BOYER,
Bocage Trois Vallées • Isabelle BRASSEUR, Syndicat Mixte des Vals d’Authie, Nièvre et Somme • Aline
BRAUD, Communauté de Communes du Gros Jacques • Roger BRECHET, UFOLEP • Bruno &
Christiane BRETTEVILLE, Gîte de France • Nicolas BRIAND, Comité Régional du Tourisme de Picardie
• Liliane BRUNET • Joël BRUNET, Office de Tourisme d’Amiens Métropole • Hélène BUTEZ, CPIE •
Christiane DE CAFFARELLI, Gîte de France • Nicole CALLEMEYN, SMACOPI • Daniel CANTRELLE,
ACDPM Baie de Somme • Nathalie CAPELLE, commune de Poeuilly • Catherine CARBONNEL, Office
de Tourisme d’Abbeville • Maïté CARBONNELLE, Conseil général de la Somme • Philippe CARUETTE,
Parc du Marquenterre • François CARRENCOTTE, Gîte de France • Maurice CATTIAUX, Gîte de
France • Patricia CHAGNON, Office de Tourisme d’Abbeville • Daniel CHAREYRON, DRDJS •
Delphine CHAVANCE, SNCF • Xavier CHICANDARD, Musée Somme 1916 • Claude CHIVOT,
Office de Tourisme d’Abbeville • Julie CHUFFART, Gîte de France • Dominique COLIN, Gîte de France
• Thomas COMPERE-MOREL, Historial de la Grande Guerre • Monique COOPMAN, Comité
Régional du Tourisme du Nord-Pas-de-Calais • Dominique COQUET, Espace Equestre Henson •
Samsonette COSSERAT, Centre international Jules Verne • Jean COSTES, Camping du Manoir •
William COULEVRA, CODEP 80 de Cyclotourisme • Sabine COURCELLE, Interterritoire Picardie
Maritime • Thierry COUROUBLE, Festival internationnal du Film Animalier • Pierre COURTOIS, Office
de Tourisme de Doullens • Josiane COUSIVY, Résidence Escapade • Bernard COUVREUR,
Conservatoire des Sites Naturels de Picardie • Dominique CREPY, Clévacances • Sylvia CROIX-MARIE,
Conseil général de la Somme • Jacky CUDEK, Marcanterra • Josselin DABOVALLE, Clévacances •
Michel DAIN, Royhôtel • Bernard DARAS, Gîte de France • Yasmina DARBELEY, Conseil général de
la Somme • Christophe DARLEY, Conseil général de la Somme • Jean-Michel DARRAS, UDOTSI •
Marc DARRAS, Fédération de La Somme pour la Pêche • Pierre DARRAS, Aéro-Club de La Somme •
Gabriel DAUBE, Conseil général de la Somme • Alain DECAGNY, Souvenir Français • Etienne
DECAUDAVEINE, ADEVIM 6 • Ingrid DEFEBVRE, ADES • Caroline DEJONGHE, Interterritoire Grand
Amiens • Marc DELAHAYE, Comité d’Expansion • Vincent DELAITRE, Jardins de Valloires • Sylvie
DELATTRE, Office de Tourisme de Corbie • Ghislain DEMARET, SNCF • Martine DEMAYE, Guise et
Traditions • Fernand DEMILLY, Conseiller général de la Somme • Delphine DE MOURGUES,
SMACOPI • Monsieur & Madame DENEUX, Gîte de France • Stéphane DESANLIS, SMACOPI •
Denise DESENCLOS, Champions pour le Pays de Somme • Gérard DESERABLE, Chambre de
Commerce et d’Industrie d’Abbeville • Jean-Claude DESPRES, CPIH • Isabelle DESSAINT, Gîte de
France • Gérard DEVISMES, Office de Tourisme d’Abbeville • Laurent DEWITTE, OZONE • Monsieur
DJOBJOIS, Union des propriétaires agricoles de La Somme • Sylviane DOBIGNY, Musée de Picardie •
Elise DOLIVET, ANCCRE • Dany DOUDOUX, Camping Le Ridin • Isabelle DOUDOUX, Camping Les
Aubépines • Guy DOVERGNE, Maire de Mareuil-Caubert • Emmanuel DUBERT, Promenade en Baie •
Dominique DUCROCQ, Chambre de Commerce et d’Industrie de Péronne • Marie-Michèle DUFLOT,
Familles Rurales • David DUFRENE, Fédération de La Somme pour la Pêche • Sophie DUMIGNY,
Camping La Dune Fleurie • Alain DUPONT, Calèches de Samarobriva • Marie-Laure DUREL, Pépinières
des Campagnes • Louis DURIEZ • Denise ELIE, Gîte de France • Francine ENNUYER, Gîte de France
• Bruno ETEVE, Office de Tourisme de Péronne • Tom FAIRGRIEVE, Mémorial Sud-Africain • Michel
FATRAS, Club Nautique de Rivery • Bernard FERAL, Camping de la Ferme des Aulnes • Daniel FIEVET,
Guide de pêche • Danièle FILOU, Office de Tourisme de Ham • Jean-Claude FLAVIEN, Moulin de
Saint-Germain-sur-Bresle • Christiane & Philippe FOREST, Bateau de la Baie de Somme • Stéphane
FORGEOIS, Institution interdépartementale Seine-Maritime/Somme pour la gestion et la valorisation de
la Bresle • Amaury DE FRANCQUEVILLE, Office de Tourisme d’Amiens Métropole • Dominique
FRERE, Historial de la Grande Guerre • Clémence FROISSART, Marcanterra • Véronique FRON,
Conseil général de la Somme • Bernard GABRIEL, Maire de Long • Evelyne GADROY, Office de
Tourisme de Ham • Bernard GAFFET, Pèlerinages Picards • Georges GARDEZ, Office de Tourisme de
Mers-les-Bains • Bernard GARGIULO, Gîte de France • Lambert GARNOTEL, Chambre de Commerce
et d’Industrie d’Amiens • Émilie GAUDET, Office de Tourisme de Ham • Laurent GAVORY, Amiens
Métropole • Jean-Jacques GEFFROY, Clévacances • Alain GEST, Député de la Somme • Jean-Claude
GILBERT, CAUE • Colin GILLARD, Guide des Champs de Bataille • Monsieur et Madame
GILLMANN, Association des Amis de la Madeleine • Rose-Marie GIRARD, Fédération Départementale
87
Schéma de
développement
2005-2008
des Foyers Ruraux • Michel GOEURY, ANCCRE • Maryline GOUBERT, SMACOPI • Gilbert
GOULLIEUX, Office de Tourisme d’Albert • Grégory GOURGUECHON, Arche • Thierry GOURLIN,
Musée Somme-1916 • Raymond GROGNET, Chapelle de Monflières • Louise GRUMELART,
Clévacances • André GUERVILLE, Richesses en Somme • Catherine GUEVENOUX, Parcs & Jardins
de Picardie • Jean-Christophe HARNOUX, Mercure Abbeville • Cécile HAUTIERE, ARPP • Élisabeth
HEBERT, Lycée Boucher-de-Perthes • Monsieur HEBRAN • Monsieur & Madame HECQUET, Gîte
de France • Odile HENNEBERT, Jardin A fleur d’O • Christelle HENOCQUE, CAUE • Claire
HENOCQUE, Comité Régional du Tourisme de Picardie • Olivier HENRY, Office de Tourisme de
Péronne • Michel HERLY, Clévacances • Julie HIGEL, CPIE • François HOCHSTATTER, Organisport •
Monsieur et Madame HOUART, Gîte de France • Stéphane HOUSSOULIER, Maire de Saint-Valery
• Marie-José JACQUEMONT, Gîte de France • Monsieur & Madame JACQUES, Les Charmilles •
François JEANNEL, CPIE • Paul JEANSON, CIDENA • Laurent JEANSON, Marcanterra • François
JOLIVEAU, Comité départemental de voile • Olivier JUILLARD, Le Narvik • Christiane KAUFMANN,
Comité Régional du Tourisme de Picardie • Arlène KING, Mémorial Terre-Neuvien de Beaumont-Hamel
• Jean-Paul DE KISS, Centre international Jules Verne • Annie KOCKAERT, Association du Patrimoine
Historique de Bray • Francine LAMBERTYN, Gîte de France • Christiane LAURENS, Gîte de France •
Pierre LAVOISIER, Aéro-Club d’Albert • Viviane LEBEL, Office de Tourisme de Corbie • Monsieur et
Madame LEBON, Camping Les Puits Tournants • Bruno LE BORGNE, DIREN • Danielle LECAT,
DMPA • Isabelle LECOMTE, Gîte de France • Philippe LECOMTE, Conseil Régional de Picardie • Lya
LEFEBVRE, Gîte de France • Monique LEFER, Nor Patrimoine • Jean-Philippe LE FUR, Conseil général
de la Somme • Jacques et Annick LELEU, Clévacances • Delphine LEMAIRE, Chambre de Commerce
et d’Industrie de Péronne • Kristiane LEME, Stalles de Picardie • Jacques LENGAGNE, Office National
des Forêts • Bernard LENGLET, Syndicat de la Vallée des Anguillères • Léna LEPOISSONNIER, Office
de Tourisme de Montdidier • Marc LEROY, DIREN • Jean LERUST, Office de Tourisme de Montdidier •
Patrick LETELLIER, Chambre de Commerce et d’Industrie d’Amiens • Jean-Marie LETU, Fédération
Nationale des Pêcheurs Plaisanciers et Sportifs de France • Françoise LETURCQ, Office de Tourisme
d’Amiens Métropole • Brigitte LHOMME, Conseiller général de la Somme • Antoine LOGIE, Chambre
de Commerce et d’Industrie d’Abbeville • Vincent LOMBART, ASPAC • Monsieur LOUCIF, Gîte de
France • Anne-Sophie LOYANT, Office de Tourisme de Montdidier • Monsieur LUCCHETTA, Conseil
Supérieur de la Pêche • Helen MAC PHAIL, Association Internationale des sites et Musées de la Grande
Guerre • Adam’s MAKOLLE • Jean-Louis MAFFRE, Mac Donald’s • Stéphane MAGNIER • MarieAnnick MAILLARD, Domaine du Lieu Dieu • Monsieur MALEZIEUX • François MARIE, Paysagiste
• Antoine MARILLIER, Hôtel Mercure Assevillers • Monsieur MARION, Conseil général de la Somme
• Liliane MARISSAL, SAGACOM • Marie MARTEL, Camping La Prairie • Cécile DE MASSARY,
Office de Tourisme d’Albert • France MATHIEU, Conseillère Régionale • Damien MAUPIN, Abbaye de
Valloires • Gwenaëlle MELENEC, Conservatoire des sites naturels de Picardie • Xavier MENESSON,
Résidence Domaine du Val • Christophe MENNESON, Gîte de France • Sébastien MESLIN, Conseil
général de la Somme • Patricia MIRI, Trait Vert • Gérard MOIGNET, Office de Tourisme d’Abbeville •
Patrick MOIZARD, Comité Départemental d’Equitation • Odile MOLINIER, Office de Tourisme
d’Abbeville • Serge MONCEAU, Hôtel Mercure • Monsieur MONDOUET, DRDJS • Rodney MUIR,
Ambassade d’Australie • Elodie MUNOZ, ADES • Jean-Marc PAGE, Chemin de Fer de la Baie de
Somme • Françoise PALAISY, Gîte de France • Monsieur PECCARD, DRDJS • Madame
PENTECOTE, Communauté de communes du pays Hamois • Yvonne PERRUCHOT, Maire de Cayeuxsur-Mer • Jacky PETIT, Arbre et Aventure • Pierre PETIT, Hôtel Amiens Mercure Cathédrale • JeanPhilippe & Marie PETIT-WALLON, Moulin de Saint-Germain-sur-Bresle • Jean PILNIAK, Comité
Régional du Tourisme de Picardie • Stéphane PLEWINSKI, Gîte de France • Céline POIRET, SMACOPI
• Yves POTARD, ANCCRE • Patricia POUPART, Chambre d’Agriculture de la Somme • Monsieur
POURQUIER, Fédération française de Vol libre • Gérard & Jeanine PRETROT, Lieux de Mémoire
France-Québec • Pierre PROY, UNICEM • Laurent PRUVOT, Camping Qualité • Marie-Eve PRUVOT,
Office de Tourisme d’Abbeville • Isabelle PUGLISI, Conseil général de la Somme• Cédric QUELIN,
Locaboat Holidays • Lisette QUEYRAT, Souvenir Français • Nicole QUILLIOT, Herbarium • Vincent
RASSINOUX, AIDERA • Thérèse RAUWEL, CAUE • François RAYMOND, Conseil général de la
Somme • Françoise RICHARD, SDAP • Françoise RICHARD, Office de Tourisme de Montdidier •
Colette RIETSCH, ANCR • Jeanine RIHET, Comité Régional du Tourisme de Picardie • Guillemette
ROLLAND, Conservatoire du Littoral • Pierre ROTEUX, Office de Tourisme de Rue • Maud SACHOT,
Conseil général de la Somme • Dominique SALESSE, Rando-Nature • Odile SAMAIN, Gîte de France
• Didier SAMAIN, Maire de Guillemont • Janine SCELLIER, Clévacances • Annick & François
SENLIS, Gîte de France • Julia-Helena SERPA • Guy SERQUIER, Office de Tourisme du Crotoy •
Madame SIROP, Office de Tourisme de Montdidier • Monsieur STAADAL, Chambre de Commerce
et d’Industrie d’Amiens • David STACEY, CWGC • Christian SUTCLIFFE, Guide-Conférencier •
Caroline TEJEDO, Délégation Régionale au Tourisme • Christophe TELLIER, CROS • Isabelle
THELLIER, Comité Régional du Tourisme de Picardie • Jean-Pierre THIERRY, Musée Franco-Australien
• Christine THOMAS, Conseil général de la Somme • Patrick TRIPLET, SMACOPI • Bruno TROCHE,
Samara • Géraldine TUFFIN, Trait Vert • Monsieur et Madame VALENGIN, Gîte de France • Denis
VANDENBILKE, OCEA • Denis VAN DER PUTTEN, DIREN • Monsieur VANHAECKE, SESMA •
Hubert VANHOECKE, Conseil général de la Somme • François VASSELLE, Architecte • Jean
VAYSETTES, ASPAR • Denis VERET, ARPP • Guy VILBERT, Gîte de France • Vincent VILBERT, CPIE •
Béatrice DE VILLENEUVE, Cellule d’accueil des cadres • Septime DE VILLENEUVE, Gîte de France •
Christelle VILLERS, Parc zoologique • Martine WARLOP, Gîte de France • Pierre WILBERT, Gîte de
France • Albert WILLERVAL, OCEA • Raoul WYDRZYNSKI, Gîte de France • Geoffrey YGER,
Marcanterra • Jean-Marc ZURETTI, SDAP
Tous nos remerciements également à
Catherine Lecomte et Michael Dodds du
cabinet L&R pour leur accompagnement,
ainsi qu’aux collaborateurs de la Direction
de Développement Économique du Conseil
général et du Comité Départemental du
Tourisme.
garance • 02/05 • Crédits photos :© www.tibo.org • Impression : Imprimerie du Conseil général de la Somme

stratégie de tourisme durable

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