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•• Janvier 2013 •• N°232
1
G E N N E V I L L I E R S
M A G A Z I N E
Carnaval :
Grand retour
le 22 juin
P. 16
C’est l’hiver :
Ils bichonnent
routes
et trottoirs
P. 34
Ma crèche est municipale
LA GESTION DES CRECHES EST REPRISE PAR LA VILLE. Elle va entamer leur rénovation.
Objectif : un accueil de qualité pour les enfants… comme pour leurs parents.
p. 16
ÉVÉNEMENT
Le carnaval
s’annonce géant
10 000 personnes
à la parade, en 2010.
Combien le 22 juin 2013 ?
ÉCONOMIE
Elie bleu
p. 22/23
DOSSIER
Fabrique de coffrets
de luxe en bois
(Re)naissance
pour les crèches ◗
p. 18/21
Depuis le 1er janvier, la ville assure la gestion des crèches.
Modalités d’inscriptions, horaires, participations financières,
rénovation des lieux. Tout ce qu’il faut savoir…
SPORTS
CPOURVOUS
Éveil sportif
p. 32/33
p. 38/39
Pour bien grandir
www.villegennevilliers.fr
HISTOIRE
p. 42/43
Les pouponnières
Elles sont nées
dans les années trente
Dans le top site
CADRE DE VIE
p. 34/35
Neige ? verglas ?
Du sel, du sable, des bras
et des engins
magazine
Toute l’équipe du
d
meilleurs
s
se
te
n
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ré
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s
u
vo
2013 L’agenda
vœux pour l’année
du mois
.
Gennevilliers Magazine
rs MaGazine
en janvier
détachablees
•• janvier 2013 •• No232
177, avenue Gabriel-Péri - 92230 Gennevilliers - Tél. 01 40 85 66 66 - Fax 01 40 85 68 98 - www.ville-gennevilliers.fr
d Directeur de publication : Olivier Mériot d Directeur de la Rédaction : Alain Monerris d Rédactrice en chef :
Valérie Mauger-Estor (01 40 85 64 85) [email protected] d Rédaction : Fabien Antranik
(01 40 85 66 74) - Martine Chaymotty (01 40 85 64 89) - Fabienne Dagouat (01 40 85 64 82) - Frédéric Lombard
(06 81 90 54 00) - Jean-Michel Masqué - Céline Nouguès d Photographes : Didier Comellec - Christophe Couffinhal
- Jean-Marie Droisy - Tiphaine Lanvin d Conception graphique : Acte-là ! (01 49 96 75 00) - Maquettiste : André
Guilhou d Imprimerie : LNI (01 40 85 74 85) d Publicité : HSP (01 55 69 31 00) d Dépôt légal : janvier 2013.
Imprimé sur papier recyclé
n°232
GenneviLLie
en pages central
❤ Le COUP De CŒUr
La belle Hellène
se.
du conservatoire Edgar-Varè
anciennes
l’auditorium
grecque, l’une des plus
Vendredi 18 janvier, à
k audacieux à la musique
de Bernard Cavanna,
Le concert est un hommage
Fotinaki, qui a été élève
et guitariste Katarina
un voyage musical
d’Europe. La chanteuse
avec « Territoires », à
le défi d’interpréter
Kalabalikis nous invitent,
et le guitariste Orestis
cours duquel ils saisissent
tzouras – petit
. Un vaste voyage, au
dans le monde hellénique une formation minimaliste (duo de voix, guitares, fois millénaire.
avec
d’une culture plusieurs
l’étendue des rythmes
l’essentiel et la profondeur
hymnes byzantins
bouzouki –, cajon), balayant et délicate… de l’Epitaphe de Seikilos aux
Egée,
ludique
les danses de la mer
Ionienne,
mer
L’approche est à la fois
la
de
airs
crétoises, les
oublier le rébétiko
en passant par les rizitika anédes, les sérénades athéniennes, sans
les complaintes miroloïa-amcomme Georges Aperghis. 23 siècles de chansons ! le premier
en 2012
Katarina Fotinaki a reçu
et les compositeurs actuels
la Fondation Onassis.
à la Cité des Arts, à Paris,
en Grèce, organisé par
Résidente depuis 2011
de composition de chant
prix au Concours national
« naissance »
P.29
à la MDc
VirTuose
De la
clarineTTe
P.30
Des cowboys
réincarnés
P.31
au T2G
dans le monde
Territoire », voyage
• Martine ChayMotty
audebert, harpe. «
01 40 85 64 71.
violoncelle, et Cécile
renseignements au
avec Gaspar Claus,
13, rue Louis-Calmel
les siècles. a 20h30.
hellénique à travers
janvier 2013
janvier 2013
k 25
k3
« Et Alice mangea… », par la Compagnie Mirelaridaine, à l’Espace Grésillons : un spectacle jeune
public fantastique et gourmand.
G
Mais qu’est-ce donc ? La soirée
de lancement du carnaval, à la
MDC. Vivement le 22 juin !
G
A vos marques, prêts ? Partez pour le cross de
l’école municipale des sports.
G n On pouvait déguster des plats
sénégalais et on pouvait danser à la
soirée africaine à la maison de
l’enfance Anatole-France.
Exposition-concert avec Laurent Dodivers
et son univers à l’atelier des Grésillons.
G
n Vernissage de l’exposition de Ghislaine Valadou,
« Et pendant ce temps-là, j’attendais le tramway… ».
Elle est visible jusqu’au 12 janvier, à la MDC.
n Expo-photos pour les dix ans de la Charte Ville-Handicap.
4k
janvier 2013
n Faire son marché et une bonne action en achetant les jouets du Secours
populaire français.
Soirée raclette pour l’association Un jardin pour tous. Chaleur
incontestable !
G
n Goûter de Noël à la Régie de quartier du Luth. Miam !
Parmi les livres des prix littéraires des enfants, il y a
l’histoire d’un petit Indien, qui a inspiré les enfants
de l’école Louise-Michel.
G
n Conférence de Roland Muzeau sur les atouts de la ville, au salon
francilien de l’immobilier d’entreprise, au Palais des congrès.
n Douces lumières sur l’école des beaux-arts Edouard-Manet.
Un vrai tableau.
hes.
Noël dans les crèc
C’est magique,
ufs !
il y a même des œ
« Lieu commun », une expo-animation de la Compagnie
Friches théâtre urbain, qui a investi la station de métro
Les Courtilles, le 1er décembre dernier.
G
n Math’Gic, c’est dix ans d’existence, une semaine de fête
des mathématiques, vingt-deux ateliers, des centaines
de visiteurs… Un bon résultat.
janvier 2013
k5
oël
Spectacle de N
sot.
e Berthe-Mori
ll
e
rn
te
a
m
la
à
!
On a bien rigolé
n Chaleur des îles au marché de Noël, avec l’association
Couleur Tropic.
Concert des Sourds-Doués
à l’auditorium Edgar-Varèse.
G Journée mondiale de lutte contre
le Sida, Information et sensibilisation
au lycée Galilée.
G
n Spectacle pyrotechnique au marché de Noël.
n Des tableaux numériques seront bientôt
installés dans les classes primaires.
n Les Rencontres de Gennevilliers, à l’Espace Grésillons,
avaient pour thème « Puissances du peuple ».
n n Thé dansant de l’Apei, dans les salles festives de l’espace Gallieni.
En couleurs et en rythme.
6k
janvier 2013
Les membres de l’Association de prévention
des Grésillons font les choses bien : de bonnes
et larges crêpes, par exemple !
maison de justice et du droit
Profession : conciliatrice
Le quatrième jeudi de chaque mois, la Maison de justice et du droit accueille, le matin, la permanence
d’une conciliatrice de justice. Danièle Peyrière peut
être l’ultime recours pour éviter une procédure
judiciaire entre deux ou plusieurs personnes en litige.
L
a Maison de justice et du droit (19,
avenue Lucette-Mazalaigue) propose une nouvelle permanence de
proximité, gratuite. Désormais, le quatrième jeudi de chaque mois, à partir du
24 janvier, la MJD accueille de 9 heures à
midi la permanence d’un conciliateur de
justice. D’une conciliatrice, plus exactement. Danièle Peyrière a une formation de
juriste et cette intervenante bénévole
dépend du tribunal d’instance d’Asnières.
Elle reçoit sur rendez-vous, dans son petit
bureau, les personnes désireuses de
résoudre un litige civil par la conciliation.
« Je suis compétente pour les litiges portant
sur les questions relatives au droit de l’im-
mobilier, aux contrats de consommation et
à l’endettement », précise-t-elle. Le premier cas recouvre des thématiques aussi
diverses que les baux d’habitation, les
recouvrements de charges impayées, les
conflits de copropriétés, les problèmes de
mitoyenneté ou les nuisances de voisinage. Le deuxième concerne les litiges
autour de factures d’opérateurs télécoms
ou les contrats d’assurance, par exemple.
Le troisième traite des questions de
recouvrement de créances. « Je suis là
pour renouer le fil du dialogue qui a été
rompu à un moment entre plusieurs parties
qui s’opposent, et résoudre ensemble et à
l’amiable leur différend, afin d’éviter de
recourir à une procédure judiciaire », ajoutet-elle. Elle ne juge pas et ne donne pas de
conseils juridiques.
Se (re) parler
Rapprocher les points de vue de personnes apparemment irréconciliables ou
les ramener tout simplement à se parler :
la tâche de cette conciliatrice nécessite
autant de solides connaissances des problématiques abordées qu’une grande
capacité d’écoute. « L’empathie, la neutralité, la confidentialité sont des qualités
requises pour bien intervenir », assure
Danièle Peyrière. Par expérience auprès
du tribunal d’Asnières, elle estime que le
simple fait de saisir le conciliateur est
déjà, en soi, un bon indicateur de l’envie
du requérant de voir son litige se résoudre.
• Frédéric Lombard
d Contacts Pour joindre la conciliatrice
de Justice, il suffit de se rendre à la MJD
ou de la contacter directement par
courriel : [email protected]
janvier 2013
k7
Bonbons
LUTH
Élus
La prochaine permanence des élus de quartier se tient mercredi
9 janvier, de 18 heures à
19 heures, à l’antenne.
C’est sans rendez-vous.
Café rencontre
L’antenne propose un
moment d’échange
entre habitants autour
d’un café ou d’un thé,
les mercredis 9 et 30 janvier, de 14 h 30 à 16 h 30,
dans les locaux de l’antenne.
Commissions
tous Quartiers
Une galette peut en
cacher une autre
3
Après les fêtes de fin d’année, place
aux galettes des rois en ce mois de
janvier. Une tradition que les
antennes de quartiers respectent avec
plaisir… celui, notamment, de réunir les
habitants.
2013 verra l’ouverture du centre social et
culturel Aimé-Césaire, à la rentrée de septembre plus exactement. L’occasion pour
les quatre quartiers limitrophes (le Luth,
le Fossé-de-l’Aumône, les Chevrins/CitéJardin et le Village) d’organiser un rendezvous galette des rois, en présence des
élus, samedi 19 janvier, sur le chantier du
centre. Au programme : visites du futur
espace Aimé-Césaire, à partir de 14
heures. À 15 h 30, spectacle familial à destination des enfants, puis, à 16 h 30, les
élus présenteront leurs vœux autour de
la fameuse galette.
Le même jour, l’antenne de quartier de
Chandon-Brenu-Sévines tire les rois, à 14
heures, à la maison de l’enfance AnatoleFrance. Deux jours avant, jeudi 17 janvier,
à 16 heures, c’est celle du Luth qui se
régale sur le marché du Luth. L’antenne
des Grésillons, quant à elle, donne rendez-vous aux habitants, vendredi 25 janvier, à 18 h 30, dans la salle du club Agir,
au 9, rue Georges. Enfin, l’antenne des
Agnettes programme sa galette, vendredi
18 janvier, à 16 heures, place des Agnettes.
Qui aura la fève ? • F. A.
8k
janvier 2013
La commission animation, culture et loisirs se
réunit mardi 22 janvier,
de 18 heures à 19 h 30,
à l’antenne. La réunion
de la commission aménagement et cadre de
vie a lieu le lendemain,
mercredi 23 janvier, à 18
heures également, à
l’antenne.
Manucure
Un atelier manucure et
méthodes de soins des
mains, avec conseils
d’une manucure professionnelle, est organisé
lundi 14 janvier, de 13 h
30 à 16 heures, à la maison de l’enfance RobertDesnos. Tarif unique :
3 euros par personne.
r Renseignements et
inscriptions auprès de
l’antenne.
Bracelets
Vendredi 25 janvier, de
13 h 30 à 16 heures,
atelier bracelets en tissus liberty, à la maison
de l’enfance RobertDesnos. Tarif unique :
3 euros par personne.
r Renseignements et
i n s c r i p t i o n s a u p rè s
de l’antenne.
Samedi 12 janvier, de
13 h 30 à 16 heures,
fabrication de bouquets de fleurs gourmands (à base de
bonbons), à l’antenne
du Luth. Tarif unique :
3 euros par personne.
r Inscriptions à l’antenne.
Les
Ensorceleuses
L’antenne de quartier
propose une sortie, jeudi
31 janvier, au Sentier
des Halles, pour assister
au spectacle « Les Ensorceleuses », par le Quartet
Buccal. Transport en
métro. Départ à
19 heures, devant l’antenne. Retour vers
22 heures.
r Tarif unique : 5 euros.
Places limitées.
Soirée
L’antenne Luth-Village
organise une soirée à
thème, vendredi 8
février, à 19 heures, sous
le préau de l’école Gustave-Caillebotte. Participation : apporter un plat
salé ou sucré.
r Inscriptions à partir
du lundi 28 janvier à
l’antenne du Luth ;
samedis 26 janvier et 2
février, de 10 heures à 12
heures, à l’antenne du
Village.
Tour Eiffel
Une sortie est organisée
à Paris, samedi 26 janvier. Au programme,
visite de la tour Eiffel et
balade en autobus à
impériale autour des
monuments de la capitale. Départ en car, à
15 h 30, devant l’antenne. Retour vers
1 8 h e u r e s . Ta r i f
unique : 5 euros par
personne. À partir
de 5 ans.
r Inscriptions
à l’antenne.
Places
limitées.
Chandon-BrenuSévines
Loto
Le conseil de quartier
organise un loto doté de
lots, samedi 19 janvier, à
14 heures, dans la salle
polyvalente de la maison de l’enfance Anatole-France.
r Renseignements et
inscriptions auprès de
l’antenne.
Cousu main
L’atelier couture
animé par
Denise a lieu
tous les mardis,
de 14 heures à 18
heures, dans le
local situé dans
la cour du 7-13,
avenue des
Sévines. Tarif : 5
euros pour l’année.
r Renseignements
et inscriptions auprès
de l’antenne.
Idées
à gogo
Léticia Zavala, agent de
développement local, est
à l’écoute des habitants
du quartier qui souhaitent monter un projet, proposer des
activités ou créer une
association… Pour la
rencontrer, il suffit de
se rendre à l’antenne,
13-15, rue Emile-Zola,
au sein de la maison
de l’enfance AnatoleFrance, ou la contacter
à l’antenne ou sur son
portable.
Coordonnées des antennes et agents de quartier en page 46.
Tiramisu
L’association Cuisines du monde organise un déjeuner, samedi 26 janvier, sur
invitation seulement, au 6, avenue Lénine. L’Italie sera le thème de ce repas.
Cinquante couverts.
r Plus d’informations au 01 47 94 04 36.
CHANDON-BRENU-SÉVINES
Décodeurs d’images
À l’invitation de France Télévision, une classe
de CM2 de l’école Anatole-France a participé
au projet « Médias, réalité ou fiction ? »,
un travail de décryptage des images.
Objectif : développer et nourrir le sens critique
des jeunes téléspectateurs.
À
l’heure où les écrans ont envahi
nos intérieurs et colonisent
mêmes nos poches, que le robinet
à images déverse son flot intarissable
d’infos, d’intox et de pubs mélangées, une
classe de CM2 de l’école Anatole-France
est allée voir l’envers du décor.
Au mois de novembre dernier, France
Télévision et l’association Cemea (Centre
d’entraînement aux méthodes d’éducation
active) ont proposé de faire participer les
élèves à une master class organisée pendant le Salon de l’éducation, sur le thème
« Médias, réalité ou fiction ? ». « J’ai trouvé
intéressant d’y associer mes élèves afin d’en
savoir davantage sur leur rapport aux
images, et aussi pour les aider à s’interroger
sur le contenu de ce qu’ils regardent »,
explique Julie Gloaguen, leur enseignante.
Regarde voir…
Cette approche cathodique a d’abord pris
la forme d’une intervention, celle d’un
spécialiste des images, François Laboulais, dans la classe. Il est venu présenter
des extraits d’émissions, de reportages et
de journaux télévisés qu’ils ont décortiqués ensemble. « Il a demandé aux élèves
de deviner à quel public telle ou telle émission s’adressait. Il leur a également présenté
un petit film comportant des erreurs qu’ils
avaient à repérer. » Les élèves se sont prêtés au jeu de très bonne grâce. « On nous
a expliqué comment se réalisait un journal
télévisé, le choix des images, les décors »,
confie Mathieu. « Comme beaucoup
d’autres, j’ai découvert que le journaliste
n’apprenait pas son texte par cœur mais qu’il
le lisait sur un prompteur », renchérit
Salma.
Un projet qui a trouvé son point d’orgue le
22 novembre au Salon de l’éducation, à
Paris. « Nous avons rencontré un grand
reporter de France Télévision, Jean-Jacques
Le Garrec, auquel les élèves ont pu poser
des questions sur son métier et sur le choix
des images du journal de 20 heures »,
reprend Julie Gloaguen. L’expérience s’est
conclue là.
Brève, elle fut néanmoins largement positive. « Depuis, je fais plus attention quand je
regarde un programme à la télé », assure
Mickael. « Si ce projet a permis à mes élèves
de développer leur sens critique, je ne peux
que m’en réjouir », se félicite quant à elle
l’enseignante. Mission accomplie.
• Frédéric Lombard
janvier 2013
k9
Grésillons
Réunion
Une réunion du bureau
du conseil de quartier
est organisée mercredi 9
janvier, à 18 h 30, à l’Espace Grésillons.
Environnement
La réunion commission
environnement-cadre
de vie est prévue mardi
15 janvier, à 18 h 30, à
l’Espace Grésillons.
À la Lettre
FOSSÉ-DE-L'AUMÔNE
Atravessando…
3
Directrice artistique, chorégraphe,
interprète… À 34 ans, Fanny Vignals
possède déjà une solide expérience
dans le monde de la danse. En 2009,
cette Gennevilloise a créé sa propre
compagnie au Fossé-de-l’Aumône.
Baptisée Ona Tourna (aller retour, en
occitan), cette dernière puise dans les
rencontres interculturelles. Un domaine
cher à cette originaire du Lot, qui s’est
inspirée de ses nombreux voyages au
Brésil pour créer ses spectacles. Le
prochain, intitulé « Atravessando… »
(traversant, en portugais), aura lieu le 4
avril prochain, à la Maison du
développement culturel, et tournera
autour de la culture afro-brésilienne.
Une culture très différente de celle
diffusée en Occident car beaucoup plus
basée sur la transdisciplinarité selon la
jeune artiste. « Là-bas, il y a vraiment un
lien entre le chant, la danse et la voix. Alors
qu’en Europe, c’est plus sectorisé. On fait
soit l’un, soit l’autre. »
Ainsi, Fanny Vignals mêle dans ce
spectacle percussions, chant et danse.
Le tout sur des accents tribaux et
parfois sensuels. Pour en arriver
jusque-là, cette habitante des Agnettes a
dû convaincre ses parents et professeurs
qu’elle voulait faire de sa passion son
métier. Une chose loin d’être évidente
car elle était bonne élève !
Inscrite en cours de danse dès l’âge de
six ans « pour faire comme les copines »,
elle goûte plusieurs années après au
modern jazz, aux claquettes puis à la
danse contemporaine. « J’étais très
investie. Ça m’a apporté un cadre et m’a
permis d’exprimer beaucoup de choses »,
observe la jeune femme qui a pour
autre projet de faire des spectacles
en appartement mais également
dans la rue. • F. A.
10 k
janvier 2013
La réunion concernant
« la Lettre des Grésillons » est prog ra m m é e
mercredi 16
janvier, à
18 h 30, à
l’Espace
Grésillons.
Animation
Agnettes
Une commission animation est prévue, mercredi 30 janvier, à 18 h
30, à l’Espace Grésillons.
VILLAGE
Commissions
Mercredi 9 janvier, à 19
heures, la commission
animation culture et loisirs du conseil de quartier se tient dans la salle
n° 2 de la ferme de l’Horloge. La commission
aménagement et cadre
de vie se réunit, quant à
elle, mercredi 16 janv i e r, d e 1 9
heures à 20
h 30, au
même
endroit.
Au Louvre
L’antenne organise une
visite-conférence au
Louvre autour du thème
« les femmes et le travail
dans l’histoire de la
peinture », mercredi
13 février, après-midi.
Participation : 2 euros.
Places limitées.
r Inscriptions
à l’antenne.
Au
jardin
On discute du
jardin partagé,
mardi 29 janvier, à 18 h
30, à l’Espace Grésillons.
Coordonnées des antennes
et agents de quartier
en page 46.
Un, deux, trois, sommeil !
Une exposition autour du thème du sommeil des enfants est organisée sous le
préau de l’école Jean-Lurçat, vendredi 25 janvier, de 16 heures à 18 heures.
Une initiative conçue par le groupe de parents d’élèves élus de la liste libre, afin de
favoriser les échanges entre les parents et les professionnels de santé. Plusieurs
partenaires sont directement associés à ce projet tels que le service prévention
santé, les ateliers santé-ville, l’antenne du Luth, le centre de loisirs Robert-Desnos,
l’association des P’tits Luthins et la bibliothèque André-Malraux.
Ce projet, mis en place depuis le 27 novembre et jusqu’au 18 janvier, a été conçu en
plusieurs étapes, avec la réalisation de créations artistiques de la part des enfants
et la mise en place d'un formulaire personnalisé par élève, autour du rythme
journalier du lever au coucher. Une conférence au sein de l’école, en présence de
professionnels de la santé, est également prévue le 25 janvier. Les thèmes de
l’alimentation, de l’hygiène de vie et de l’équilibre alimentaire seront aussi abordés
ce jour-là.
r À l’école Jean-Lurçat, 8, rue Jean-Perrin.
FOSSÉ-DE-L'AUMÔNE
Des petits jardiniers
dans tous les sens
Les enfants de la maternelle Paul-Langevin et ceux
du centre de loisirs préparent déjà le printemps.
Ils ont planté, dans leur nouveau jardin des cinq
sens, les végétaux qui égayeront la cour au retour
des beaux jours…
L
es bâches tressées bleues qui occultent la clôture de la maternelle
Paul-Langevin sont un brise-vue
efficace à défaut d’être esthétique. Mais
patience ! Dans quelques mois, une véritable haie végétale et naturelle montera à l’assaut des grilles. Au mois de
novembre, le service des espaces verts
a procédé à la plantation d’arbustes
d’essences multiples, officialisant de
façon plus harmonieuse la séparation
entre la cour de l’école et l’extérieur.
Mais ce qui a le plus marqué les enfants,
c’est la réalisation fin novembre, début
décembre d’un projet au quel ils ont
apporté leur contribution et dont ils sont
les principaux bénéficiaires. Entre les
cours de la maternelle et de l’élémentaire, tout autour d’une future bande
gazonnée, les jardiniers de la Ville ont
créé un jardin des cinq sens accessible
par un petit portillon. Ce sont cinq espaces garnis de végétaux dont la variété
évoque chacun de nos sens.
Des goûts et des couleurs
On y trouve un jardin du goût avec ses
plantes alimentaires et condimentaires
(poirier, mûre, menthe, mélisse…). Le
jardin de l’odorat accueille des végétaux aux feuillages parfumés (lavande,
romarin, santoline…). Celui du toucher
présente des plantes à la texture particulière (ajonc, oreilles d’ours, graminée
cheveu d’ange…). Un dégradé de couleurs rouge, orange, jaune égayera en
saison le jardin de la vue (ciste, aquilée,
anémone…). Quant au jardin de l’ouïe, il
joue sur le bruissement des feuillages
(bambou, graminée…).
« Ce jardin est destiné aux enfants de la
maternelle et à ceux du centre de loisirs.
Il était logique qu’ils soient acteurs de sa
création », commente Claire Michaud,
adjointe au responsable du service des
espaces verts. Ils ont donc effectué
eux-mêmes les plantations, en deux
temps. Le 29 novembre, les petits,
répartis par demi-groupes, ont planté
le matin les zones « goût » et « odorat ».
L’après-midi, les grands leur ont succédé dans les zones « toucher » et « vue ».
Le 5 décembre, les enfants du centre de
loisirs ont achevé l’ouvrage. On attend
les beaux jours.
• Frédéric Lombard
janvier 2013
k 11
Appel au droit de vote
En 2006, la municipalité avait déjà organisé un référendum sur le droit de vote
des résidents étrangers aux élections locales. Aujourd'hui, le maire
en appelle au Président de la République.
E
n décembre, le maire de Gennevilliers s’est associé à vingt-sept
autres municipalités déjà signataires de l’appel lancé par le maire de
Stains (93). Il s’agit d’interpeller solennellement le président de la République pour
que soit réalisé, sans plus attendre, son
engagement à accorder le droit de vote
Anniversaire
Dix ans
d’actions
3
Le 12 décembre dernier, la Charte
Ville-Handicap fêtait ses dix ans
lors d’une journée riche de
rencontres, conférence et réflexions
autour de la notion d’accessibilité.
« Depuis 2002, date de la signature
de la Charte Ville-Handicap, la question
de l’accessibilité de l’espace public
et des structures municipales à tous
les citoyens est au cœur de notre
démarche », a souligné le maire,
Jacques Bourgoin, en préambule
à cette journée. Pari tenu puisque la
12 k
janvier 2013
aux résidents étrangers, et ce avant les
élections municipales de 2014. En effet,
ces signataires partagent la conviction
que « ce droit de vote pour les résidents
étrangers peut contribuer à améliorer la
cohésion sociale et le vivre ensemble dans
nos quartiers, dans nos villes. C’est une
mesure de démocratie et de justice très
attendue. L’opinion publique y est depuis
longtemps très majoritairement favorable.
Les jeunes Français issus de l’immigration,
notamment, ne comprennent pas pourquoi
leurs parents installés en France depuis
plusieurs décennies restent privés du droit
de vote, alors que, dans la plupart des
autres pays d’Europe, ce droit est acquis. »
mission handicap de la Ville,
appuyée par la commission
communale d’accessibilité,
animée par Jean-François
Burgos, conseiller municipal
délégué, peut aujourd’hui se
féliciter d’un certain nombre
d’avancées significatives.
Avec le triplement des places
de stationnement réservé, la
réalisation de travaux de
mise en conformité de la
voirie ; l’installation, au
cinéma Jean-Vigo, d’un système
d’accessibilité pour les handicapés
auditifs ou visuels ;
l’expérimentation de feux sonores,
au carrefour Camélinat ; ou encore,
le balisage d’un parcours à l’usage
des personnes handicapées, qui va
du pôle universitaire à l’avenue
Gabriel-Péri. Bien sûr, ont souligné
les différents intervenants de cette
journée, il reste encore beaucoup à
faire pour que les personnes
handicapées aient accès à
l’ensemble des pratiques culturelles
et sportives, mais aussi, pour le volet
sanitaire, aux mêmes soins que
l’ensemble de la population. • F. d.
service public
20 engagements pour la Charte
3
Après onze mois de travail assidu
mené conjointement
par les élus, les agents et les
usagers, la Charte du service public
communal a été adoptée lors du
conseil municipal du 19 décembre
dernier. Les vingt engagements qui
la constituent ont été pris en
direction de la population, afin de
moderniser les services communaux
et de les rendre accessibles au plus
grand nombre d’usagers. Parmi
ces enjeux majeurs, il s’agit, par
exemple, de mieux informer et faire
connaître les prestations et services
municipaux, de mieux accueillir les
publics, d’améliorer l’efficacité des
relations de l’administration avec
chaque usager, de prendre en
compte les besoins spécifiques, de
toucher les publics les plus éloignés
du service public, de mieux partager
les orientations municipales et
l’action du service public, de
garantir l’égalité d’accès au service
public et à ses prestations pour tous.
Le texte de la Charte sera diffusé
prochainement à la population puis
appliqué progressivement au cours
des deux ans à venir.
Multimédia
Prochains rendez-vous, en janvier
et début février, des ateliers
d’initiation multimédia (à partir de
14 ans), initiation au PC : mardi 15
et vendredi 18 ; environnement
informatique : mardi 22 et vendredi 25 ;
découverte d’Internet : mardi 29
et vendredi 1er février ; recherche
documentaire sur Internet : mardi
5 février. Durée : 1 h 30 le mardi et
2 heures le vendredi.
d Inscriptions et renseignements
au 01 40 85 66 47 ou 64 61.
À noter
À compter du 1er janvier 2013,
un mineur français pourra circuler
librement dans l’ensemble du territoire
de l’Union européenne sans
autorisation de sortie du territoire,
mais muni de son passeport ou de
sa carte nationale d’identité en cours
de validité.
Inscriptions
Les inscriptions scolaires pour l’année
2013-2014, pour les enfants nés en
2011 qui auront 2 ans avant le jour
de la rentrée scolaire 2013, ont lieu du
11 février au 23 mars, à la démarcherie,
au rez-de-chaussée de la mairie.
d Renseignements au 01 40 85 62 55.
Oiseaux
Les prochaines sorties nature de la
LPO, Ligue pour la protection des
oiseaux sont prévues les samedis 19
janvier, 23 février, 16 mars, 20 avril, 18
mai et 15 juin prochains. Rendez-vous
à l’entrée du parc des Chanteraines.
d Réservations au 06 99 16 52 12.
HLM #6
Lycée Galilée
Une taxe d’apprentissage vitale
3
Comme chaque année, les 934
élèves en formations techniques au
lycée Galilée sollicitent le concours des
entreprises pour moderniser leurs
matériels. Comme le souligne Lionel
Pinard, proviseur de l’établissement : «
la taxe d’apprentissage est une véritable
bouffée d’oxygène qui finance près de 30
% du budget de l’enseignement technique
et professionnel. C’est avec la taxe que
nous pouvons améliorer notre quotidien et
nous doter de matériels performants.
D’autant plus que nos formations
industrielles, au le cœur de notre lycée des
métiers, s’orientent vers les techniques les
plus en pointe et doivent s’adapter au
plus près
de la demande des entreprises. »
Derrière ce sigle, se cache « Hip-hop
Level Manufacture », sixième édition,
proposée par le Tamanoir, le 1er mars
prochain. L’idée ? Trois groupes
pourront jouer en live sur la scène
gennevilloise. À condition de répondre
à l’appel à candidatures, jusqu’au
22 janvier. Pour cela, envoyer un CD
de trois chansons minimum (lien
Myspace ou You Tube) ; une
présentation du groupe ; un visuel
représentant le groupe ou l’artiste ;
les coordonnées complètes du
représentant du groupe. Lancez-vous !
d À adresser au Tamanoir, 27, avenue
Lucette-Mazalaigue 92230 Gennevilliers
ou par courriel à communication@
letamanoir.com
Smic
Le versement doit être effectué avant
le 29 février. Correspondants pour
les versements : plasturgie, Sophie
Serisay, chef de travaux STI ; chimie,
Didier Abadie, chef de travaux STL.
Tél. 01 47 33 30 20.
Revalorisé le 1er janvier 2013, le taux
horaire du Smic sera de 9,43 euros
brut (contre 9,40 euros depuis
le 1er juillet dernier), soit 1 430,22 euros
brut mensuels.
janvier 2013
k 13
En dansant
Dimanche 27 janvier, de 14 h 30 à 18 h
30, thé dansant dans les salles festives
de l’Espace Gallieni, 48-50, avenue
Louis-Roche. Ambiance disco mais
aussi rock, madison, salsa, cha-cha-cha,
paso doble, slow… Tarif (l’entrée, une
boisson et une pâtisserie) : 7,50 euros
par personne. 80 places disponibles.
r Permanences d’inscriptions à la Maison
du tourisme, les vendredi 18, mardi 22 et
vendredi 25 janvier, de 10 heures à midi.
Tél. 01 40 85 48 11 et 48 12.
RECENSEMENT
On compte sur vous
8 % des adresses de la ville (1 450 logements) seront
recensées entre le 17 janvier et le 22 février prochains.
Une campagne qui compte énormément : des
statistiques recueillies aujourd’hui dépendent les
équipements et dotations de demain.
Eau et force
Un numéro non-surtaxé a été mis
en place à l’usage des clients d’Eau
et force, délégataire du service public
de l’eau pour le Syndicat des eaux
de la presqu’île de Gennevilliers.
r Du lundi au vendredi, de 8 heures
à 19 heures et le samedi, de 8 heures
à 13 heures : n° Cristal 0 977 409 442
(prix d’un appel local, donc).
Pour les urgences, 24 heures sur 24
et 7 jours sur 7 : 0 977 401 112.
Conseil local de sécurité
La prochaine séance plénière du Conseil
local de sécurité et de prévention de la
délinquance (CLSPD) se tient ce mois-ci.
r Vendredi 18 janvier, à partir
de 14 heures, à la mairie.
Bientôt l’été avec l’OML
Des places sont encore disponibles,
selon les destinations, pour les séjours
hiver de l’OML (Office municipal des
loisirs). Quand c’est le cas, on peut
réserver jusqu’à la dernière minute…
La brochure été 2013, elle, arrive début
février dans les boîtes aux lettres,
avec GenMag. Les inscriptions
débuteront dès réception.
r Renseignements à la Maison
du tourisme, 58, rue Pierre-Timbaud,
ou au 01 40 85 48 12.
Petits Princes
L’association Petits Princes donne
vie aux rêves des enfants gravement
malades.
r Plus d’infos sur www.petitsprinces.com
ou au 01 43 35 49 00.
Totems
Sept totems recto verso sont en train
d’être installés à l’extérieur de la tour
du CACC (centre administratif, culturel
et commercial), ainsi qu’au rez-dechaussée de la mairie. Ils ont vocation
à aider les usagers à repérer tous les
services publics situés à proximité
(Hôtel de Ville, Impôts, La Poste,
Agir, conservatoire, etc.) et à mieux
les orienter tant côté parvis que côté
Poste. Faciliter la signalétique aux abords
de l’Hôtel de Ville était une des
propositions émanant de la démarche
« En avant le service public ».
14 k
janvier 2013
V
oilà dix ans que le bon vieux recensement (exhaustif mais organisé
tous les cinq ans) a été abandonné
par l’Insee pour les communes de plus de
10 000 habitants. Place, depuis 2004, à une
formule rénovée, partielle mais annuelle.
Chaque début d’année, un échantillon tiré
au sort reçoit la visite d’agents recenseurs,
des employés communaux volontaires pour
cette tâche. Il ne s’agit pas d’un quartier
dans son entier mais d’adresses disséminées aux quatre coins de la commune.
Un panel qui mixe de « grosses adresses »
(une centaine de logements dans une même
cage d’escalier), avec de l’habitat récemment inauguré, de l’habitat individuel… dans
l’ancien comme dans le neuf.
Si l’enquête est pensée par l’Insee, au
niveau national, elle est concrètement
organisée par les villes, sur le terrain. Dix
agents, une contrôleuse et une coordonnatrice communale vont retrousser leurs
manches et arpenter les rues. À charge
pour elles, eux, de faire remplir une feuille
bleue par logement, une feuille rouge par
occupant. Les habitants recensés cette année seront évidemment prévenus. L’agent
effectuera un premier passage entre le 9
et le 13 janvier (souvent en soirée) et prendra rendez-vous pour venir rechercher les
feuilles. Dans 80 % des cas, les choses se
font aussi simplement.
Reste les autres pourcents où il faut relancer, insister, repasser. Alors, rappelons-le :
le recensement est obligatoire. Les informations fournies sont confidentielles… et
l’objectif est uniquement statistique. Rien
n’est dépouillé à l’échelon local. Mais les
données recueillies permettent notamment de définir le chiffre officiel de la population communale… et de déterminer
les dotations financières auxquelles la Ville
peut prétendre, le nombre de pharmacies
ou encore le taux de certaines taxes.
Fin 2009, nous étions 41 400 Gennevillois.
Et chacun compte ! • Valérie Mauger
DROIT DES FEMMES
Un espace dédié à la médiation
3
Inauguré fin novembre par
l’association Femmes-relais, l’espace
médiation égalité, situé dans le
quartier du Luth, a pour vocation
d’accueillir les habitants de ce quartier
où l’on compte un taux de familles
monoparentales de plus de 30 %,
et de les aider à la compréhension
des droits et des institutions. En effet,
l’association reçoit et accompagne plus
de 350 personnes par an, dont 90 %
sont de nationalité étrangère et plus
de 60 % sont des femmes. « Pour la
plupart d’entre elles, le langage
institutionnel demeure opaque, constate
Carole Tanqueray, directrice de
l’association Femmes-relais.
Et ces incompréhensions sont des freins
supplémentaires à l’accomplissement des
démarches administratives ou juridiques
en matière de santé, de logement,
d’éducation, de divorce ou de droit du
travail. » Ici, on privilégie l’accueil
individuel et l’accompagnement ;
les médiatrices qui interviennent
au sein de cet espace s’appuient sur
un réseau local aussi bien dans
les domaines de la santé, du suivi
social et éducatif, que du juridique.
« Toutefois, nous veillons à ce que les
personnes concernées s’impliquent
dans leur dossier, insiste Latifa Meya,
adjointe au maire déléguée aux droits
des femmes. Nous ne sommes pas là
pour prendre des décisions à leur place,
mais pour les informer sur leurs droits
et les aider à effectuer les démarches
elles-mêmes afin de les rendre
autonomes. » • f. d.
d Mardi, de 9 heures à 12 h 30 ;
jeudi, de 9 heures à 12 h 30
et de 14 heures à 17 heures.
9, boulevard Beaumarchais.
Tél. 01 47 98 16 08 ; 06 07 30 50 94.
EXPOSITION
En sténopé
3
En juin dernier, les jeunes
du club ados Thomas-Bessot
présentaient une exposition
baptisée « En sténopé »
réalisée en collaboration avec
l’école des beaux-arts
Edouard-Manet et Rémi
Lidereau, photographe.
L’exposition, alors visible sur
les grilles du collège EdouardVaillant, devient itinérante. On
pourra la voir du 15 au 21
janvier, à l’Espace Grésillons.
Mais un sténopé, qu’est-ce
donc ?
Un appareil photographique à
sténopé se présente sous la
forme d’une boîte, dont l’une
des faces est percée d’un trou
minuscule qui laisse entrer
la lumière. Sur la surface
opposée à cette ouverture
vient se former l'image
inversée de la réalité
extérieure, que l'on peut
capturer sur un support
photosensible, tel que du
papier photographique.
Comme l’œil,
le sténopé capture des images
inversées du visible. Un début
d’explication… les jeunes du
club Ados Thomas-Bessot en
parlent mieux…
d Du 15 au 21 janvier, à
l’Espace Grésillons.
L’exposition était déjà visible,
en juin dernier, rue Henri-Barbusse.
janvier 2013
k 15
ns,
Tous les trois a
ce
on recommen
ïda !
Youkaïdi aïdi a
Ça va être géant !
Dans six mois, le carnaval (re)débarquera
à Gennevilliers ; un événement trisannuel initié
il y a dix ans avec le mythique 700e anniversaire
de la ville. Gigantisme, fantaisie et folklore
au programme de cette troisième édition.
Vivement juin !
L
e 22 juin célébrera la troisième édition du carnaval de Gennevilliers,
son « grand retour ». Un événement
qui fait date tous les trois ans et dont on
parle dans toute la ville, avant, pendant et
après…
À cette occasion, la Ville voit les choses en
« géant ». Transe express, une compagnie
de théâtre de rue, mondialement connue,
promènera en effet ses poupées de quatre
à cinq mètres de haut, aux allures de reine
d’Alice au pays des merveilles. Au programme aussi : des musiciens qui s’envoleront dans les airs face à la mairie.
Parions qu’il s’agira là du temps fort de la
journée. Côté musique, un camion rock et
16 k
janvier 2013
sa fanfare heavy métal rythmeront la
parade. Que les réfractaires à la guitare
électrique ou autre batterie se rassurent,
une fanfare classique, originaire du Nord
de la France, sera aussi de la parade.
Bien d’autres surprises seront également
au rendez-vous comme ces deux artistes
italiennes déguisées en bébé, défilant en
poussettes, et baptisées les Senza Denti
(sans dent, en français). Les Aquamens,
quant à eux, étonneront les passants. Eux
déambulent… la tête dans des bocaux à
poisson rouge ! Des ânes, un bus à impériale et des marionnettes géantes africaines complètent cet inventaire joyeux et
déjanté à la Prévert.
N’arrête pas ton char !
Mais le carnaval de Gennevilliers ne serait
pas le carnaval sans la participation des
habitants et des associations. De janvier à
mars, la Maison du développement culturel ira susciter l’envie d’y participer chez
les acteurs locaux.
Cette année encore, une quinzaine de
chars défileront dans la ville, construits
entre autres par les commissions animations des comités de quartiers, le conservatoire, ou le service municipal de la
jeunesse avec la précieuse aide des Arts
Oseurs, une compagnie d’artistes décorateurs. Ces derniers traduiront les rêves
des habitants (chars, géants, masques) en
dessinant les croquis puis les plans des
futures créations. Le tout commencera à
prendre forme dans un atelier commun,
ouvert à la fin du mois de mars. Trois mois
pour faire naître la magie et de jolis souvenirs. On se souvient encore des réalisations confectionnées par des bénévoles
pour la dernière édition du carnaval, en
2010 : le char baptisé « On n’est pas des
sardines », clin d’œil goguenard à la ligne
13 du métro, par exemple… ou encore le
Témoignages
• Jean
Ça m’intéresse
personnellement et ça me
plaît de faire ça. Je ne suis
pas maladroit de mes mains
et, vu que je suis tôlierchaudronnier de métier, je
sais taper avec un marteau.
J’aime bien bricoler. Pour la première édition,
j’avais participé à l’élaboration du char du
cuisinier. Pour la deuxième édition, c’était le
métro aux Agnettes. Cette année, j’ai proposé
de faire un char divisé en deux : la moitié
du tramway de 1900 et l’autre moitié,
qui correspond au tram d’aujourd’hui.
• Salim
C’est mon troisième
carnaval. J’ai participé
à l’élaboration du char de
l’Amicale Bretonne.
En 2010, on a fait Monsieur
et Madame Breton avec une
dégustation d’huîtres sur
le char. Ce qui me plaît dans le carnaval,
c’est la rencontre avec les gens. Il y a
toujours une ambiance chaleureuse.
C’est bien également que les enfants
participent. Ils apportent leur joie et leur
imagination. Le mélange intergénérationnel
se passe bien. On rigole, on s’amuse, on se
chamaille. On essaye de leur donner envie de
faire des chars, pour perpétuer la tradition.
• S téphanie,
membre de la compagnie
des Arts Oseurs.
La carte de vœux 2013 de la municipalité est signée de l’artiste Hervé Di Rosa.
bébé géant, conçu par Plein Grés, pour l’édition précédente.
Si, à l’heure actuelle, on ne sait pas encore
d’où partira la parade (place Jean-Grandel
en 2007, Maison du développement culturel
en 2010), on sait d’ores est déjà où les festivités se cloront, à savoir au parc des
Sévines, où de multiples animations marqueront la fin d’après-midi.
Hervé Di Rosa, célèbre peintre français
contemporain, chantre de l’art modeste et
de la figuration libre, parrainera le carnaval.
Gageons que ses œuvres aux accents carnavalesques inspireront certains créateurs
de chars. Outre ce soutien bienveillant au
carnaval, Hervé Di Rosa va réaliser l’accueil
du centre social et culturel Aimé-Césaire.
Le thème du carnaval – le vivre ensemble et
la diversité culturelle – pourrait bien servir
de fil rouge à l’année 2013…
• Fabien Antranik
Quelques chiffres…
- La parade atteindra à coup sûr plus
d’un kilomètre de long.
- Plus de 200 Gennevillois bénévoles
prépareront les chars de leurs
quartiers ou associations, accompagnés
par la compagnie les Arts Oseurs.
- 4 à 5 mètres, c’est la taille des poupées
géantes de la compagnie Transe express.
Excusez du peu !
Il y a une première phase de
rencontre avec les habitants
et les associations. Chacun
s’exprime par rapport à son
souhait de char. à la suite
de cela, on leur dit ce que l’on en pense,
aussi bien techniquement que visuellement.
Après, on leur propose un dessin en mettant
leurs idées en image.
Les ateliers de construction s’étalent sur
quatre mois. Il y a trois ans, le premier mois,
il y avait un jour d’atelier par semaine,
le deuxième mois, deux jours et le quatrième,
il y en avait tous les jours, même
le dimanche. Sur un char, il y a la structure
principale et toute la petite accessoirisation.
On donnait aux enfants des réalisations
possibles pour eux. Les personnes un peu
plus à l’aise utilisaient des machines telles
que des scies sauteuses, des visseuses, etc.
Le plus important avec les habitants,
c’est d’éviter l’ennui. Il faut qu’ils aient tout
le temps l’impression d’apprendre et faire
en sorte qu’ils s’amusent. Il faut également
les valoriser.
janvier 2013
k 17
Petite enfance
it
’enfants s’épanou
Une quarantaine d
lique.
à la crèche Répub
La Ville adopte 7
les sept crèches
Depuis le 1er janvier, les six crèches collectives
de Gennevilliers et la crèche familiale sont
municipalisées.
Ce nouveau mode de gestion, par la Ville,
s’appuie sur une politique d’accueil avec
des personnels de qualité, motivée par le bien-être
des enfants et l’accompagnement des parents.
Explications.
18 k
janvier 2013
h 30, dans le hall d’accueil de la
crèche République. Dans le froid
du petit matin, les jeunes enfants
arrivent tout emmitouflés, bien calés
dans leur poussette ou dans les bras
de leurs parents. On retire bonnets,
gants et écharpes, on récupère les
doudous, un dernier câlin, et il est
temps de confier sa progéniture au
personnel de la crèche pour une journée bien remplie.
Ici, une quarantaine d’enfants est
accueillie chaque jour, encadrée par
une quinzaine de professionnels de la
petite enfance. « Chaque matin, je
dépose ma fille de dix-huit mois à la
crèche avant de me rendre à mon travail,
explique Samia, jeune maman de 29
ans. Mon mari vient la chercher le soir.
Cela demande une bonne organisation,
d’autant plus que notre autre fille de
quatre ans est scolarisée en maternelle.
Mais c’est une chance de bénéficier
d’une place en crèche collective, parce
que je suis rassurée quant aux conditions
d’accueil et de sécurité de mon enfant.
Et puis, je suis convaincue que le contact
avec les autres enfants est une bonne
préparation à la future entrée à l’école. »
Un personnel compétent
au service des tout-petits
et de leurs parents
Le mot du maire
Jacques bourgoin
Conseiller général des Hauts-de-Seine
Améliorer le service
public de la petite
enfance
L
La crèche République est l’une des
sept structures que compte la ville. Six
sont des crèches collectives d’une
capacité de 285 places ; la septième,
une crèche familiale, qui permet d’accueillir, au total, une cinquantaine
d’enfants au domicile d’assistantes
maternelles agréées. À ceci s’ajoutent
les 113 places de l’association Plein
Grés et les 119 proposées par les trois
crèches d’entreprises implantées sur
la commune. La ville compte également 132 assistantes maternelles
agréées, offrant potentiellement
238 places d’accueil. À cela va s’ajouter, d’ici à 2015, la création de deux
nouvelles structures : la crèche Anatole-France dans le quartier ChandonBrenu-Sévines, et la crèche de
l’écoquartier, qui disposeront chacune
de 50 berceaux. « L’offre d’accueil petite
enfance et la répartition des structures
sur la ville semblent plutôt satisfaisantes au regard du taux de couverture
nationale qui est de un établissement
pour dix mille habitants, contre 1,7 à
Gennevilliers, souligne Fabienne
Perez-Cruz, directrice de la petite
enfance, en mairie. Toutefois, compte
tenu des projets d’urbanisme, des
besoins des familles et de l’évolution de
la demande, nous devrons rester attentifs aux attentes des usagers. »
2 137 enfants de moins
de trois ans
La population gennevilloise compte
actuellement 2 137 enfants de moins
de trois ans. C’est dire l’importance de
ces structures – encadrées par un
personnel compétent, composé de
quelque 120 professionnels de la
petite enfance – et la responsabilité
qui incombe aujourd’hui à la Ville, à
travers l’accompagnement de ce jeune
public.
Pourquoi cette municipalisation ?
Depuis plus de vingt ans, le conseil
général des Hauts-de-Seine se désengage de la gestion des crèches
jusqu’alors départementales en transférant les structures existantes aux
villes. Au terme de longues négociations et devant la dégradation progressive des conditions d’accueil, la
Ville s’est engagée dans le processus
de municipalisation de ces crèches.
Un accord a été signé en juillet 2012,
puis une convention a été approuvée
par le conseil municipal du 26 septembre dernier. Elle comprend le
transfert de propriété des bâtiments,
des terrains, du mobilier et du matériel ; la remise en état des locaux, le
financement des travaux qui seront
réalisés par les services communaux
et pris en charge financièrement par
le Département par voie de subven-
a municipalisation des crèches est
le premier acte depuis l’adoption
de la Charte du Service public
communal par le conseil municipal,
à l’unanimité, le 19 décembre 2012.
Un seul motif a guidé notre décision :
mieux répondre à la demande de qualité
des parents et améliorer le service public
de la petite enfance. Et ainsi faire face
à l’attitude volontairement défaillante
du Département, car il a décidé unilatéralement de se décharger de sa responsabilité.
D’abord par le non-remplacement des
personnels et en conséquence la sous-utilisation des capacités d’accueil : 50 places
laissées vacantes sur 285, alors que tant
de familles sont en attente !
Ensuite, la dégradation matérielle
des conditions d’accueil par l’absence,
depuis plusieurs années, de gros travaux.
C’est pourquoi près de 9 600 000 euros
seront engagés par la Ville pour rénover
les locaux et reconstruire la crèche du Luth.
Mais deux ans d’âpres négociations ont
permis de gagner leurs remboursements
complets par le conseil général, et
le subventionnement de deux nouvelles
crèches, îlot Anatole-France et dans
l’écoquartier.
La municipalisation des crèches,
c’est aussi l’ambition d’enrichir le projet
éducatif, mis en œuvre par des équipes
expérimentées, apprécié par les parents
que nous avons la volonté de mieux
associer.
Ce qui est en jeu, c’est bien la promotion
d’une politique globale de la petite
enfance, portée par des professionnels,
les parents-citoyens et les élus.
Car au moment où le rôle des PMI est lui
aussi remis en cause par le conseil général,
l’heure est à la vigilance, et là aussi
à l’action unie.
janvier 2013
k 19
Petite enfance
◗ Une centaine de berceaux
L’offre va continuer de croître et embellir, s’adaptant à la demande.
Deux crèches vont naître en 2014 : une dans le quartier Chandon-BrenuSévines, à côté d’Anatole-France ; l’autre sur le site de l’écoquartier.
tions. D’importants travaux de rénovation des crèches existantes débuteront
ainsi en mai 2013, par la crèche République, pour s’achever fin mai 2016, à
raison d’environ six mois d’intervention
par crèche. Ils porteront principalement
sur l’étanchéité et l’isolation thermique
des bâtiments, le réaménagement de
certains jeux des jardins d’enfants, et
une meilleure accessibilité des équipements. L’installation d’un ascenseur est
ainsi prévue pour les crèches collectives et familiales Hector-Berlioz. « Ce
programme de travaux vise à améliorer
les lieux d’accueil et le confort des enfants
tout en étant attentif aux conditions de
travail des personnels des crèches, souligne Jean-Louis Lionello, responsable
de la direction du patrimoine bâti.
La Ville va également missionner un
acousticien pour prévenir et réduire les
nuisances sonores dans tous les équipements. »
Parallèlement, débuteront les travaux
d’implantation de la future crèche Anatole-France et de celle de l’écoquartier
dont les livraisons sont prévues à la fin
de l’année 2014. La crèche collective du
Luth va être reconstruite avant démolition du bâtiment actuel. Sa livraison est
20 k
janvier 2013
annoncée pour mars 2015. La commune
prend en charge la construction de la
crèche et d’une halte-garderie de vingt
places, gérée par une association, qui
bénéficiera de la mise à disposition des
locaux par la Ville, mais sera remboursée par le Conseil général. La reconstruction du centre de PMI incombe au
Département.
rable que ce que préconise le décret de
2010 sur les conditions d’accueil en
crèche, reconnaît Latifa Meya, adjointe
au maire déléguée à la petite enfance.
La Ville a ainsi opté pour un encadrement
de qualité avec, à terme, trois éducatrices
de jeunes enfants par crèches, afin de
poursuivre le travail d’accompagnement
des enfants dans leurs différents apprentissages. »
Cette reprise en main municipale se fait
Un projet global
au bénéfice des familles gennevilloises.
Qu’implique ce nouveau mode de ges- Ainsi, les attributions de places en
tion municipale ? D’abord, l’organisa- crèche sont désormais réservées aux
t i o n d u s e r v i ce , l e p e r s o n n e l habitants de la commune. Autre point
départemental étant mis à disposition positif, les jeunes enfants, libérés
de la commune par périodes de trois du plan Vigipirate, vont pouvoir
ans renouvelables ne
reprendre le chemin
pouvant excéder une
des bibliothèques et
D’importants
période de quinze ans ;
de la Maison du dévetravaux de rénovation loppement culturel
ensuite, la fixation des
participations fami- des crèches débuteront pour assister à des
liales, les modalités
spectacles.
en mai 2013.
d’admission des
À noter que cette
enfants, l’entretien des locaux ainsi que municipalisation, qui n’aura pas d’imla sécurité des bâtiments. « Pour assu- pact sur la participation financière des
rer un accueil optimum, la Ville a fait le familles, a entraîné la structuration
choix d’avoir dans ses crèches munici- d’une direction de la petite enfance pour
pales 60 % de personnel diplômé et 40 % assurer la gestion de proximité des
de personnel qualifié, ce qui est plus favo- structures.
témoignages
• Myriam Caron
J’ai quatre enfants.
Les deux aînés, Augustin
et Inès, 5 ans et demi et
4 ans et demi, sont
scolarisés à l’école
Pauline-Kergomard ;
Lucien, 2 ans, va à la
crèche et Antoine a seulement un mois.
J’espère obtenir bientôt une place en crèche
pour lui afin de reprendre mon travail
d’auxiliaire de puériculture. C’est une
grande chance de pouvoir bénéficier de
ce mode de garde collectif. Parce que cela
permet aux enfants d’acquérir
une plus grande autonomie. Ils vont plus
facilement vers les autres et plus tard,
au moment de leur scolarisation,
les enfants qui ont fréquenté la crèche
semblent plus à l’aise.
• Sadrina Boukhebelt
L’éveil et l’apprentissage
font partie du projet d’établissement.
À travers le projet d’établissement
développé pour les sept crèches
concernées, ce sont ses valeurs
sociales et éducatives que la Ville
entend promouvoir. À côté des actions
en faveur de l’intégration d’enfants
porteurs de handicap, le respect des
besoins des enfants en matière d’ali-
mentation, de sommeil, d’hygiène et
de sécurité, la direction de la petite
enfance envisage également de renforcer la place des familles et leur
participation à la vie de l’établissement. Cela prendra la forme de
conseils de crèche ou de commissions
d’usagers. • Fabienne Dagouat
Tous les matins, je dépose
Mathias, 8 mois, et Axel,
23 mois, à la crèche, vers 9
heures et je reviens les
chercher à 17 h 30. Cela
me permet de consacrer
ensuite du temps à ma
recherche d’emploi, en tant que gestionnaire
en assurances. Je trouve que la crèche
collective est un mode de garde très
rassurant. Les équipes sont
professionnelles, les locaux sont
sécurisants, les repas sont élaborés sur
place. Régulièrement, des bibliothécaires ou
des discothécaires viennent proposer des
lectures ou des écoutes de CD aux enfants,
c’est une ouverture supplémentaire sur le
monde extérieur. J’ai entendu parler de la
municipalisation des crèches, mais je pense
que pour nous, usagers, cela ne va pas
changer grand-chose.
Les crèches municipales en pratique
Inscription
Dès le 4e mois de grossesse, dans la crèche la plus proche du domicile.
Trois choix de structures sont possibles.
Horaires : du lundi au vendredi, de 7h30 à 18h30. Pas de fermeture annuelle.
Critères de priorité
Antériorité de la demande. Situation sociale particulière.
Enfant présentant un handicap ou parents porteurs de handicap.
Type d’accueil
Régulier à temps plein, 5 jours par semaine. Régulier à temps partiel, 4 jours par
semaine. Occasionnel, 4 heures par semaine. Accueil d’urgence.
Participation familiale
La participation horaire familiale est définie par la CAF (caisse d’allocations
familiales).
Facturation
La facture de janvier sera émise le 20 février.
Règlement
Chèque, carte bancaire, chèque emploi service universel, prélèvement
automatique, paiement en espèces au 9e étage de la mairie. Et paiement en ligne,
sur le site Internet de la Ville, à partir de la facture de mars 2013.
• Véronika et Séjid Jukic.
Nous habitons le quartier
des Grésillons et nous
déposons chaque matin
nos enfants à la crèche
République, après avoir
emmené le plus grand,
Alvin, 5 ans, à l’école.
Ce sont des jumeaux
de deux ans, Théa et Alan. C’est
particulièrement difficile de trouver un
mode de garde pour des jumeaux, d’autant
plus que l’on ne voulait pas les séparer. Par
ailleurs, il était vraiment important pour
nous d’avoir ces places en crèche collective,
parce que cela favorise l’autonomie et la
sociabilité des enfants. Nous apprécions
particulièrement l’accueil attentif et
chaleureux du personnel de cette crèche.
janvier 2013
k 21
Le luxe
à la Gennevilloise
Elie Bleu est un des fleurons de l’artisanat d’art
« made in France ». Depuis Gennevilliers,
ce tabletier réputé peaufine des coffrets en bois
qui raviront les grands de ce monde.
C
’est dans le quartier parisien du
Faubourg saint-Antoine, haut lieu
des métiers du bois, qu’est née la
société Elie Bleu, en 1976. Elie Bleu est
un tabletier, un terme médiéval issu du
mot « table », plus précisément d’une
table lorsqu’elle sert de damier ou
d’échiquier. La tabletterie, qui est une
forme d’ébénisterie, est un métier d’art,
une activité manuelle mi-artisanale miindustrielle. Chez Elie Bleu, la production
est spécialisée dans les coffrets de luxe
en bois incrustés pour les cigares, les
22 k
janvier 2013
montres, les bijoux, les jeux, les stylos,
voire les boutons de manchette.
L’activité générant bruit et poussière, Elie
Bleu doit quitter Paris en 1991 pour s’installer à Maisons-Alfort où, là aussi, la
société est tout juste tolérée. Quelques
années après avoir pris en main les destinées de l’entreprise, en 2000, et avoir
assuré son développement, son directeur
général Laurent Fuchs se met à chercher
une implantation en zone artisanale. Il
pose finalement son dévolu en 2007 sur
Gennevilliers dans une zone vierge, près
du parc des Sports. « La proximité de Paris
apporte une plus-value non négligeable à
l’entreprise », indique le facétieux DG,
homme de communication et d’esprit
autant que chef d’entreprise. Il faut savoir
qu’un tiers de la production d’Elie Bleu
est destiné aux marques de luxe parisiennes les plus prestigieuses, dont les
designers fréquentent l’atelier gennevillois pour faire réaliser des écrins rares à
leurs montres, bijoux et autres objets
précieux.
Hong Kong, Shanghaï…
Gennevilliers
Même si Elie Bleu possède en propre un
magasin à Paris (8e) et d’autres boutiques
associées à Hong Kong et Shanghaï,
l’essentiel de l’activité se déroule à
Gennevilliers, de la conception à l’expédition en passant par la production qui
enir.
Légende à v
s,
Laurent Fuch
éral
directeur gén
de Elie Bleu.
mobilisent une trentaine de collaborateurs,
les plus spécialisés étant d’anciens élèves
de l’école Boulle. Dans la salle de placage
sont entreposées les matières premières,
des essences de bois précieux provenant du
monde entier : le sycomore ondé, la loupe
de noyer, l’érable moucheté, le coco bollo,
le ziricote… mais aussi la fibre de carbone
ou les matières pour les aménagements et
les gainages, le cuir, l’alcantara, le galuchat
qui est de la peau de raie ou de requin…
Parfaitement parfait !
Le bois passe par le découpage, puis les
opérations subtiles de marqueterie ou de
frisage avant l’encollage sous des presses.
Vient ensuite le montage des coffrets avant
leur passage dans une cabine à rideau
d’eau où ils sont vernis par pulvérisation
d’une laque polyester. « Une des spécificités
d’Elie Bleu, précise Laurent Fuchs, est de
teinter le placage dans la masse. » Après quoi
catalogue, Laurent Fuchs tient à se définir
les coffrets sont finalement séchés.
avant tout comme un tabletier apte à
À côté, dans la « salle des machines », le
répondre à tous les défis de création :
bois est coupé, usiné, calibré, poncé… Dans
« Notre spécialité, c’est le contenant.
une salle attenante,
Nous avons travaillé pour
chaque coffret subit
des chocolatiers, des
Elie Bleu est labellisée
sept étapes de polismarques de thés, des
« entreprise du patrimoine fabricants de stylos ;
sage manuel. Enfin, une
salle de montage prénous avons créé des
vivant » par
cède le nettoyage, le
le ministère de l’Économie. caves à vins, à spiritueux,
contrôle et l’emballage
à cosmétiques, et même
avant expédition. On
des habillages de téléaura compris qu’il faut souvent plusieurs
commandes… » Fournisseur « officiel »
mois pour réaliser un objet parfait qui a fait
des cadeaux de prestige de l’Élysée ou du
la réputation d’Elie Bleu. C’est une entreQuai-d’Orsay (un coffre entourant une édiprise de main-d’œuvre qui réalise environ
tion originale des « Pensées » de Pascal
3 000 coffrets par an pour un chiffre d’afpour Benoît XVI ; un coffret de miel du châfaires compris entre 3 et 3,5 millions d’euteau de Versailles pour Michelle Obama),
ros.
Elie Bleu est labellisé « entreprise du patriSi cette notoriété repose à l’origine sur les
moine vivant » par le ministère de l’Éconocoffrets à cigares, celui à l’effigie de Che
mie. Elles ne sont que 600 en France.
• Jean-Michel Masqué
Guevara, étant le modèle le plus prisé du
janvier 2013
k 23
Économie
Trophées
Des cadeaux
plein la hotte
La troisième chasse aux trésors organisée par
l’association Gennevilliers Commerce Artisanat
a fait des heureux.
L
e 15 décembre dernier, une pluie
de cadeaux s’est abattue sur le
Marché de Noël. Dans le rôle du
père Noël : l’association Gennevilliers
Commerce Artisanat, qui a remis leur lot
aux cinq gagnants de cette année. Après
le traditionnel goûter et une distribution
de chocolats, les présents, d’une valeur
totale de 1 500 euros, ont été remis à
Nora Berchrane, 14 ans, Henya Delamare, 13 ans, Séverine Satouri, 13 ans,
qui ont reçu respectivement une tablette
numérique, un vélo professionnel et un
iPod Touch. Enfin, Yvette Glomot et
Samuel Titti ont gagné chacun une
console Nintendo. Le concours consistait
à trouver une phrase illustrant les contes
et légendes de Noël en faisant le tour des
vitrines des commerces participants. La
réponse était « Petit papa Noël, quand tu
descendras du ciel », que tous ont repris
en cœur lors de la remise des prix.
Écociliens
L’industrie en question
3
Fin novembre, la Région Ile-de-France et la Ville de Gennevilliers
se sont associées pour organiser le quatrième atelier territorial
des Écociliens. Étaient présents : Caroline Bardot, conseillère régionale ;
le maire, Jacques Bourgoin ; Roland Muzeau, premier adjoint au maire
en charge du développement économique ; de nombreux élus ainsi
que des acteurs industriels du territoire, de la vie économique locale
et régionale, et de la formation.
Cette manifestation a été l’occasion d’aborder deux thèmes majeurs,
« Le développement industriel dans le nord-ouest francilien »
et « La formation, facteur d’ancrage et d’innovation des entreprises
sur le territoire » ; mais aussi d’émettre de nouvelles propositions
et d’engager le débat autour d’expériences innovantes.
Lancés en 2011, les Écociliens, ou États généraux de la conversion
écologique et sociale, sont une vaste campagne de concertation
impliquant experts, professionnels, associations, élus et citoyens,
dont l’objectif est d’aboutir à des propositions de politiques publiques.
La Ville de Gennevilliers est l’une des huit collectivités locales,
une par département, à accueillir ces ateliers. Les Écocilens se cloront
en février prochain par une grande assemblée plénière régionale.
Un débat public, organisé sur le site www.ecociliens.fr, permet
à chacun de réagir aux propositions des experts.
24 k
janvier 2013
Pour la catégorie « Directeur
et équipe de l’environnement
de travail de l’année », Nicolas
Cugier, directeur central de
l’environnement de travail
chez Thales, est le lauréat 2012
des trophées de l’Arseg
(Association des directeurs
de l’environnement de travail).
Une seconde entreprise
implantée à Gennevilliers,
Prisma Media, était également
nommée parmi les cinq
finalistes, et représentée
par Thierry Cadiot, directeur de
l’environnement professionnel
de Prisma Media, pour
la réussite du projet de
regroupement des cinq sites
sur le bâtiment unique
implanté Pointe Métro à
Gennevilliers depuis 2010.
L’Arseg est le plus grand
réseau professionnel
de France dédié aux métiers
de l’environnement de travail.
Il regroupe aujourd’hui plus
de 2 000 adhérents.
Ces trophées visent à
récompenser des initiatives
jugées exemplaires en termes
d’environnement de travail,
de services aux collaborateurs,
ainsi que les directeurs de
l’environnement de travail
les plus innovants.
d Pour plus d’informations
ou pour s’inscrire à ce réseau :
www.arseg.asso.fr
Réseau
Plato est un réseau de
développement économique
au service des PME-PMI.
Le réseau Plato Boucle des
Hauts-de-Seine est développé
par la CCIP 92, en partenariat
avec les villes de Gennevilliers,
d'Asnières-sur-Seine, de Clichy,
de Colombes, de Villeneuve-laGarenne. Plus de 120
entreprises ont participé à ce
programme depuis son
lancement en 2007.
76 % des entreprises
adhérentes sont implantées
dans ces cinq villes de la
Boucle. Douze grandes
entreprises ont déjà parrainé
des groupes Plato. Grâce à ce
réseau, 76 % des dirigeants
déclarent avoir augmenté
leur chiffre d’affaires et 91 %
d’entre eux indiquent avoir
été aidés dans leur métier
de dirigeant de PME.
Parmi les entreprises locales
qui parrainent ce réseau :
Alma consulting, Cofely
GDF-Suez, L’Oréal, Snecma,
Thales, Veolia propreté.
N°232
G ennevilliers M agazine
en janvier
❤ LE COUP DE CŒUR
La belle Hellène
k Vendredi 18 janvier, à l’auditorium du conservatoire Edgar-Varèse.
Le concert est un hommage audacieux à la musique grecque, l’une des plus anciennes
d’Europe. La chanteuse et guitariste Katarina Fotinaki, qui a été élève de Bernard Cavanna,
et le guitariste Orestis Kalabalikis nous invitent, avec « Territoires », à un voyage musical
dans le monde hellénique. Un vaste voyage, au cours duquel ils saisissent le défi d’interpréter
l’étendue des rythmes avec une formation minimaliste (duo de voix, guitares, tzouras – petit
bouzouki –, cajon), balayant l’essentiel et la profondeur d’une culture plusieurs fois millénaire.
L’approche est à la fois ludique et délicate… de l’Epitaphe de Seikilos aux hymnes byzantins
en passant par les rizitika crétoises, les airs de la mer Ionienne, les danses de la mer Egée,
les complaintes miroloïa-amanédes, les sérénades athéniennes, sans oublier le rébétiko
et les compositeurs actuels comme Georges Aperghis. 23 siècles de chansons !
Résidente depuis 2011 à la Cité des Arts, à Paris, Katarina Fotinaki a reçu en 2012 le premier
prix au Concours national de composition de chant en Grèce, organisé par la Fondation Onassis.
« naissance »
à la MDC
P.29
Virtuose
de la
clarinette
P.30
des cowboys
réincarnés
au T2G
P.31
• Martine Chaymotty
Avec Gaspar Claus, violoncelle, et Cécile Audebert, harpe. « Territoires », voyage dans le monde
hellénique à travers les siècles. A 20h30. 13, rue Louis-Calmel. Renseignements au 01 40 85 64 71.
janvier 2013
k 25
en janvier
Jusqu’au 12 janvier
EXPOSITION
Mardi 8 janvier
Du 17 janvier
au 16 février
Mardi 22 janvier
FILM
CINé-CONCERT
Mats Gustau,
« Filopat
et Compagnie », par
photographies.
Vernissage jeudi 17
janvier, à 18h30.
A la MDC.
David Sire et Pierre
Caillot. Dès 18 mois.
A 15 heures et 17 heures,
au cinéma Jean-Vigo.
Vendredi 18 janvier
Jeudi 24 janvier
CONCERT
FILM
EXPOSITION
FILM
Mercredi 23 janvier
« Territoires »,
Cycle Otto Preminger
« La Rivière sans
retour » (1954), d’O.
Preminger. Présenté par
Romain Garcia,
enseignant de cinéma.
Un radeau fragile, une
rivière mouvementée,
Marilyn et Robert
Mitchum : que du
bonheur !
A 20h15, au cinéma
Jean-Vigo.
« Et pendant
ce temps-là,
j’attendais le
tramway… »,
photographies de
Ghislaine Valadou.
A la MDC.
Mardi 15 janvier
FILM
FILM
« Le noir (te) vous
va si bien » (2012),
Du 11 au 19 janvier
THéâTRE
« Muerte y
reencarnaciÓn
en un cowboy »,
de Rodrigo GarcÍa.
Les 11, 12, 16, 18 et 19,
à 20h30 ; le 13, à 15
heures ; les 15 et 17,
à 19h30.
Au Théâtre de Gennevilliers, 41, avenue des
Grésillons.
« Ma nuit chez
Maud » (1969), d’Eric
Histoires et comptines
Des histoires et des
comptines racontées aux
tout-petits (de 0 à 3 ans)
et à leurs parents par les
bibliothécaires et les
discothécaires.
A 10h30, à la bibliothèque
François-Rabelais.
26 k Sortir
janvier 2013
de Jacques Bral, en sa
présence. Chaque matin,
Cobra quitte la maison
familiale. Voilée. Mais
chaque matin, elle se
change dans un café,
avant de se rendre à son
travail, la chevelure et
l’esprit libres.
A 20h15, au cinéma
Jean-Vigo.
Rohmer. Cycle Une
certaine idée du cinéma.
Présenté par Marie-Anne
Guérin, écrivain et
enseignante de cinéma.
A 20h15, au cinéma
Jean-Vigo.
Samedi 19 janvier
Du 15 au 21 janvier
par Catherine Malabou,
professeur au Centre
for Modern European
Philosophy de
l’Université de Kingston
(Royaume-Uni).
En regard de « Muerte
y reencarnaciÓn en un
cowboy », de Rodrigo
García. Entrée libre sur
réservation au 01 41 32
26 26.
A 17h30, au Théâtre de
Gennevilliers.
Samedi 12 janvier
« Racontines »
voyage dans le monde
hellénique à travers les
siècles.
Avec Katerina Fotinaki,
voix, guitares, compositions : Orestis Kalabalikis, guitares ; Gaspar
Claus, violoncelle ; Cécile
Audebert, harpe.
A 20h30, à l’auditorium
du conservatoire
Edgar-Varèse.
EXPOSITION
« En sténopé »
Des images inversées
de la réalité réalisées
par les jeunes du club
ados Thomas-Bessot.
A l’Espace Grésillons.
Cycle Otto Preminger
« Un si doux visage »
(1952), d’O. Preminger.
Présenté par Jean
Narboni, écrivain et
enseignant de cinéma.
Sous un visage
angélique, une âme
bien noire. Avec
Robert Mitchum
et Jean Simmons.
A 20h15, au cinéma
Jean-Vigo.
CLUB DE LECTURE
« Ecrire pour
des idées »
Rencontres animées par
Serge Cabrol, de la revue
Encres vagabondes.
A 18h30, à la bibliothèque
François-Rabelais.
Les 23, 25 et 26 janvier
« Les Enfants du
paradis » (1945), de
Marcel Carné. Première
soirée spéciale consacrée
à ce chef-d’œuvre
restauré (seconde soirée
le 29). Présentation par
Philippe Amorisson,
écrivain de cinéma, et
Jacques Déniel, directeur
des lieux.
A 19 heures, au cinéma
Jean-Vigo.
THéâTRE
Vendredi 25 janvier
CLUB DE LECTURE
« Café polar »
RENCONTRES
PHILOSOPHIQUES
Animé par Christophe
Dupuis, libraire à
Langon et spécialiste du
roman noir.
A 18h30, à la bibliothèque
André-Malraux.
« Membres
fantômes : le corps
entre
phénoménologie
et neurologie »,
CINé-CONCERT
Soirée « Produits frais »
« Naissance », de
Julien Guyomard,
Compagnie Scena
Nostra. Mercredi 23 et
vendredi 25, à 20h30 ;
samedi 26, à 14h30.
Entrée libre. Réservations
au 01 40 85 60 92.
A la MDC.
« Blackmail » (1929),
d’Alfred Hitchcock. Alice
White est bien embêtée :
elle a tué un homme qui
tentait de la violer avec
un couteau de cuisine, et
quelqu’un essaie de la
faire chanter… Jacques
Cambra, pianiste de
ciné-concert, accompagne et improvise sur
le film du grand Alfred.
A 20h15, au cinéma
Jean-Vigo.
N°226
G ennevilliers M agazine
Samedi 26 janvier
Samedi 29 janvier
A partir du 2 février
éCOUTE, éCOUTE
éCOUTE, éCOUTE
THéâTRE
« Lis-moi
une histoire »
« Lis-moi
une histoire »
« Conte d’Amour »,
Des histoires lues par les
lectrices d’Arple pour les
enfants de 2 à 5 ans,
suivies d’échanges avec
les parents, les enfants
et les bibliothécaires.
A 10h30, à la bibliothèque
André-Malraux.
Jusqu’au 26 janvier
EXPOSITION
« Les Référents »
Exposition collective.
Commissaires Etienne
Bernard et Aurélien
Mole.
A la galerie EdouardManet.
Dimanche 27 janvier
Des histoires lues par les
lectrices d’Arple pour les
enfants de 2 à 5 ans,
suivies d’échanges avec
les parents, les enfants
et les bibliothécaires.
A 10h30, à la bibliothèque
Robert-Doisneau.
cha-cha-cha, slow, paso
doble… La fête, quoi !
Inscriptions les 18, 22 et
25 janvier à la Maison
du tourisme, au 01 40 85
48 11.
Aux salles festives de
l’Espace Gallieni, 48-50,
avenue Louis-Roche.
de Markus Orhn.
Au Théâtre de Gennevilliers.
LA SCIENCE SE LIVRE
FILM
« Les Enfants
du paradis » (1945),
de Marcel Carné.
Ce chef-d’œuvre vaut
bien une deuxième
soirée. Présentation par
Philippe Amorisson,
écrivain de cinéma, et
Jacques Déniel, directeur
des lieux.
A 19 heures, au cinéma
Jean-Vigo.
THé DANSANT
Disco, rock,
madison, salsa,
J’ai mon passeport !
Samedi 2 février
RENCONTRE
k Inscriptions avant le 8 janvier.
« Des maths…
partout ? »,
visites commentées
de l’exposition par un
animateur scientifique
d’Exploradôme.
Téléphone mobile,
climat, statistique,
sondages, prévisions,
comment les maths
peuplent notre
quotidien ? Expo conçue
par S [cube], Scientipôle,
Savoirs et Société et des
scientifiques d’Orsay
Université. Inscriptions
au 01 40 85 66 47.
A 14h30 et 16h30, à la
bibliothèque FrançoisRabelais.
Eveiller la sensibilité culturelle des enfants de 5 ans,
c’est le but avoué du Passeport d’éveil culturel.
Le samedi ou le mercredi matin, et le mardi soir, on
explore, on découvre, on s’initie, on apprend. C’est presque
comme à l’école, mais en mieux ! Il est temps d’inscrire
votre bout d’chou pour le deuxième trimestre.
Voici les six ateliers proposés. « Des percussions
corporelles aux claquettes », au conservatoire ;
« Théâtre », à la MDC ; « Arts visuels : mouvement »,
à l’école des beaux-arts Edouard-Manet ; « Capoeira /éveil
sportif », au gymnase des Grésillons ; « Mouvement »,
à l’Espace Grésillons ; « Conte musical », au Tamanoir.
Un beau moyen de grandir, non ?
d Passeport d’éveil culturel, pour les enfants en grande
section de maternelle. Renseignements et inscriptions
au 01 40 85 64 55.
100 milliards
de neurones
Jusqu’au 27 janvier
EXPOSITION
Jusqu’au 15 février
Avec Catherine Vidal.
« Les Filles
ont-elles un
cerveau fait
pour les maths ? »
EXPOSITION
A 18 heures,
à la bibliothèque
François-Rabelais.
k Rencontre avec Catherine Vidal,
samedi 2 février.
CONCERT
Yom « Le Silence
« Petits formats »
Yagdom, alias Dominique Gay, artiste
gennevillois, expose
avec 40 artistes cinq de
ses œuvres à Herblay
(95). Expo ouverte le
samedi, de 14 heures à
18 heures et le
dimanche, de 14 heures
à 16 heures. Renseignements au 06 43 35 12 65.
A la Maison du passeur,
1, quai du Génie, à Herblay.
de l’exode »
Création pour
percussions iraniennes,
contrebasse, clarinette
et violoncelle oriental.
A 20h30, à l’auditorium
du conservatoire
Edgar-Varèse.
« Regards… »,
peintures de Christiane
Acas, et « Usages
inattendus de la Tortue »,
de Roger Facy.
Visite aux heures
d’ouverture de l’Office.
A l’Office public de l’Habitat, 33, rue des Chevrins.
Neurobiologiste, directrice de recherche à l’Institut
Pasteur, Catherine Vidal est l’invitée de cette conférencedébat, dans le cadre de La Science se livre. Dans son livre,
« Les filles ont-elles un cerveau fait pour les maths ? »,
au titre volontairement provocateur, elle démonte avec
intelligence toute une batterie de clichés : les femmes sont
naturellement bavardes et incapables de lire une carte
routière, alors que les hommes sont nés bons en maths et
compétitifs… Mais les recherches en neurobiologie nous
démontrent qu'il n’en est rien ! « Car rien n’est jamais figé
dans notre cerveau, affirme C. Vidal. C’est un territoire en
friche. Il y a 7 milliards d’humains sur Terre, 7 milliards de
cerveaux différents ! »
d A 18 heures, à l’amphithéâtre de la bibliothèque
F.-Rabelais. Réservations conseillées au 01 40 85 66 47.
janvier 2013
Sortir k 27
en janvier
Cinéma Jean-Vigo, tous les films du 2 au 29 janvier
1, rue Pierre-et-Marie-Curie - Séances en 3d
Tous les films sont accessibles aux sourds et malentendantsBandes-annonces : www.ville-gennevilliers.fr
mercredi 2
jeudi 3
vendredi 4
samedi 5
dimanche 6
Lundi 7
mardi 8
Du 2 au 8 janvier
18h30 •20h30
18h30
20h30
18h •21h
20h30
18h30 •20h30
18h30
Main dans la main
14h30 •16h30 14h30 •18h30 14h30 •18h30
14h •16h
14h •16h
20h30
18h30 •20h30
Mais qui a re-tué Pamela Rose ?
•20h30
•20h30
•20h30
•21h
•20h30
18h30
20h30
18h30
18h
18h
18h30
2 / duo (vo)
18h
20h15
La Rivière sans retour (vo)
14h30 •16h30
14h30
14h30
14h •16h
14h •16h
jean de la lune
Du 9 au 15 janvier
Foxfire, gang de filles (vo)
mercredi 9
jeudi 10
vendredi 11
18h •20h45
20h30
20h30
Les bêtes du sud sauvage (vo)
14h30 •16h30 18h15 •20h30
18h30
L’Homme qui rit
Ma nuit chez Maud
18h30 •20h30
20h30
L’étrange créature du lac noir (VF et VO)
Du 16 au 22 janvier
Django Unchained (vo)
Renoir
Le noir (te) vous va si bien
Un si doux visage (vo)
La folle escapade
Du 23 au 29 janvier
Tabou (vo)
Selkirk, le veritable… Crusoé
18h15
•14h30
ciné-goûter
mercredi 16
14h30 •17h30
•20h30
20h30
18h15
Max
dimanche 13
Lundi 14
mardi 15
14h •20h30
20h30
18h
18h30
20h45
18h30
18h30
14h •16h •21h 18h30 •20h30
18h30
16h45
18h30
20h15
•20h30
•18h30
•14h
•14h •16h
jeudi 17
vendredi 18
18h •21h
18h •21h
18h15
20h30
20h30
18h15
samedi 19
14h30 •17h30
•21h
18h30 •21h
16h
dimanche 20
•14h30
•17h •20h30
16h •20h30
18h15
14h
14h
Lundi 21
mardi 22
•18h •21h
•18h •21h
20h30
18h15
18h15
20h15
14h30
ciné-goûter
mercredi 23
jeudi 24
18h15 •20h30
vendredi 25
samedi 26
dimanche 27
Lundi 28
mardi 29
18h15
21h
18h •20h30
18h •20h30
18h30
14h •16h
14h •16h
18h
14h
18h •21h
19h
20h15
ciné-concert
Blackmail
Les Enfants du paradis
samedi 12
15h45 •18h30
•21h
19h
14h30 •16h30
18h30 •20h30
•18h45 •20h30
20h30
14h •15h45
•18h •19h45
•21h30
15h30 •17h15
18h30 •20h30
•19h •21h
20h30
Passion du cinéma
Film du mois
Foxfire, confessions d’un gang L’étrange créature du lac noir
de filles
De Laurent Cantet (2012). VO.
Margaret Sadovsky, alias Legs, brûle de colère en voyant ses
camarades de classe et amies humiliées et parfois abusées par
des hommes, adolescents ou professeurs. Bien consciente que la
société machiste du début des années 50 et sa condition modeste
ne lui permettent pas de s'exprimer, Legs décide de créer un
gang. Cependant la cruelle réalité effrite peu à peu les idéaux.
r Voir du 9 au 15 janvier.
28 k Sortir
janvier 2013
De Jack Arnold (1954). VO et VF. En 3D.
Au cœur de l’Amazonie, un paléontologue découvre un fossile
de main appartenant à une espèce inconnue. Persuadé qu’il
s’agit du chaînon manquant entre l’homme et le poisson,
il rassemble une expédition pour exhumer le reste du squelette.
Une précieuse restauration en relief numérique permet de
réévaluer le film de Jack Arnold, qui constitue l’un des sommets
du genre. A partir de 7 ans.
r Voir Mercredi 9 janvier, à 14h30, Ciné-goûter présenté par
Jacques Déniel et Jean-Serge Pennetier, suivi d’une discussion
et d’un goûter. Projeté jusqu’au 15 janvier.
Des hommes pragmatiques
confrontés
à une question métaphysique.
Théâtre
Le dernier combat
Les neuf comédiens de la Compagnie Scena Nostra
interprètent « Naissance », de Julien Guyomard,
à la MDC. L’histoire est celle d’une communauté
archaïque, confrontée à un mauvais sort,
qui applique à la lettre les commandements
d’un livre saint. Mais il existe, dans le recueil,
une partie cachée…
D
rôle d’histoire, en vérité, que cette
« Naissance ». Pour Julien Guyomard, auteur et metteur en scène,
Gennevillois, il s’agit d’une histoire…
simple, qui pose des questions mais ne
donne pas de réponse. Plantons le décor.
Au sein d’une communauté, c’est la fin des
récoltes et tout le monde s’apprête à fêter
ce moment. Seulement, les récoltes sont
maigres, la famine menace et les femmes
n’enfantent plus. Pour conjurer le mauvais
sort, l’Ordonnateur n’a qu’une idée : appliquer les préceptes du Livre saint, recueil
de l’Immobile, la figure divine locale. Car
si le livre est bien lu – l’Ordonnateur le
connaît par cœur – et que les prières sont
bien faites, il ne peut logiquement rien
arriver de mauvais. Mais au milieu de la
cérémonie, le fils du Porteur d’eau, dernier
enfant du clan, découvre par hasard une
partie cachée du recueil. La communauté
va se remettre en question. « Chaque personnage porte un point de vue, indique
Julien. L’un va vers les extrêmes, l’autre
veut se débarrasser du dieu ou aller contre
les règles. Ce qui m’intéresse, ce sont les
rouages de l’intelligence collective, ce qui
fait la parole démocratique, comment tout
cela avance malgré la multiplicité des
points de vue, quel est le ciment de cette
communauté, qu’est-ce que le combat ? »
Foi et combat
Le combat, Julien l’a découvert en
entrant dans un club de lutte. Le combat
est allégorique, bien sûr. Il reconnaît que
cela a soutenu son travail pour écrire
« Naissance » qui lui a pris trois ans.
Admirateur de Nietzche et d’Alexandre
Jollien – brillant philosophe handicapé
atteint d’athétose, qui sait ce que combattre veut dire –, Julien Guyomard n’a
pas écrit une histoire sur la religion mais
sur l’interprétation des textes religieux.
Le plus gros du travail pour lui a été de
se débarrasser des idées préconçues sur
la morale, la foi. Ici, point de prophètes
ni de moralisateurs, plutôt des hommes
pragmatiques confrontés à une question
métaphysique. Ses personnages sont
attachants, drôles mais peuvent aussi
basculer dans une violence sans limite,
par conviction religieuse… « Il est difficile
de vivre avec des humains, parce qu’il
est difficile de se taire », disait Nietzche.
Et si la question centrale de cette fable
philosophique était comment (bien) vivre
ensemble ?
• Martine Chaymotty
d et aussi « Naissance », mise en scène
de Julien Guyomard et Samuel Vittoz.
Avec Elodie Vom Hofe, Gwendal Anglade,
Jean-Baptiste Azéma, Eric Charron,
Damien Houssier, Eric Jovencel, Nans
Laborde-Jourdaa, Frédéric Lopez, David
Seigneur.
Représentations du mercredi 23 au
vendredi 25 janvier, à 14h30 et 20h30 ;
samedi 26 janvier, à 14h30, à la MDC, 16,
rue Julien-Mocquard. Entrée libre.
Réservations au 01 40 85 60 92.
janvier 2013
k 29
CONCERT SAMEDI 2 FÉVRIER
Traversée
hypnotique
3
Pour Yom, clarinettiste virtuose,
tout a commencé à l’âge de 5 ans
avec la découverte de « Pierre
et le Loup », de Sergueï Prokofiev.
Compositeur inspiré, il a conçu
« Le Silence de l'Exode » comme
un voyage en double miroir, entre
puissante ancestralité et étonnante
modernité.
Partant de l’épisode
historique et fondateur de la sortie
d’Egypte du peuple juif et de ses
longues années d’errance dans le
désert du Sinaï, Yom se plonge dans
la confrontation universelle de
l’humain avec sa solitude
existentielle, au travers de tous les
exodes, quels que soient leur point
de départ et leur destination.
Entouré des non moins inspirés
Claude Tchamitchian, contrebassiste
CINÉ-CONCERt vENDREDI 23 JANVIER
Filopat, Patafil
et les autres
V
ous rappelez-vous la célèbre
série Filopat et Patafil ? Dans les
années 70, le réalisateur allemand
Günter Rätz met en scène deux personnages en bouchon de liège et fil de fer
dans de courts films d’animation qui
feront le tour du monde.
David Sire, un des chanteurs préférés
des tout-petits, et Pierre Caillot, percussionniste, accompagnent quatre films
d’animation du réalisateur avec un
piano, une guitare, un ukulélé, des percussions, des onomatopées, une trompette de poche, et jouent avec les mots,
parce qu'ils aiment ça ! Cela donne une
séance de ciné-chansons
tout en délicatesse et en
émotions. Dans « Filopat
et Compagnie », on
d’origine arménienne, Farid D,
violoncelliste oriental, et Bijan
Chémirani, percussionniste iranien,
Yom livre une traversée hypnotique
d’un ailleurs mystique, à la croisée
des musiques juives, orientales et
moyen-orientales.
Le clarinettiste explose avec
beaucoup d’humour et autant de
talent les codes de la musique
klezmer, l'entraînant vers le rock et
l'électro. Yom est un sympathique
musicien.
r A l’auditorium du conservatoire
Edgar-Varèse, 13, rue Louis-Calmel.
Renseignements au 01 40 85 64 71.
30 k
janvier 2013
devine, on devient, on explore le monde,
on fait l’expérience cyclique des saisons,
on se frotte à l’infini, bref… on grandit !
Une petite souris part explorer le monde
en traversant un simple fossé ; l’arrivée
du printemps pousse le bonhomme
Hiver, joufflu et facétieux, à rejoindre les
pingouins ; Filopat et Patafil, petits personnages en fil de fer, s’improvisent
musiciens ; enfin, un bébé abeille fait sa
première récolte de pollen.
Les petits, dès 18 mois, découvriront de
véritables petits trésors cachés, réalisés
en marionnettes ou dessins animés.
De la tendresse sur grand écran.
• Martine Chaymotty
r A 15 heures et 17 heures,
au cinéma Jean-Vigo.
Réservations au 01 40 85 64 55.
UNIVERSITÉ POPULAIRE LUNDI 28 JANVIER
8 février 1962
3
Pour sa quatrième conférence, l’Université
populaire des Hauts-de-Seine invite Alain
Dewerpe, historien, directeur d’études à l’Ecole
des hautes études en sciences sociales, sur
un thème qui ne laisse personne indifférent.
Sa conférence, « Charonne, un massacre d’Etat »,
est le prolongement du livre de 900 pages qu’il a
publié en 2006 *. L’ouvrage est dédié à sa mère, Fanny Dewerpe, l’une des neuf
victimes des violences policières de la manifestation du 8 février 1962, au métro
Charonne.
r A 20 heures, à la MDC, 16, rue Julien-Mocquard.
*« Charonne, 8 février 1962, anthropologie historique d’un massacre d’Etat », Gallimard, coll. Folio-Histoire.
Théâtre
Du 15 au 20 décembre
EXPOSITION dU 17 JANVIER AU 16 FÉVRIER
Le rire,
c’est sérieux
captivant, dit Rodrigo García. Le rire
est une arme que les peureux
portent sur eux pour sortir. Disons
que lorsque tout le monde rit, on
peut apprécier la façon dont les
corps deviennent transparents,
perdent de leur consistance, de leur
poids. Le rire a perdu son caractère
tellurique. Tout lien avec les
entrailles. »
« Muerte y reencarnación en un
cowboy » est une œuvre troublante,
interprétée avec une intensité
extraordinaire et soutenue par une
écriture d’une extrême lucidité.
Mais le rire, pour pas mal d’entre
nous, reste tout de même une
merveilleuse trouvaille. • M. C.
Spectacle en espagnol surtitré en français.
r Au théâtre de Gennevilliers,
41, avenue des Grésillons.
Réservations au 01 41 32 26 26 ;
www.theatre2gennevilliers.com.
© Photo Mats Gustau.
A
vec sa pièce, « Muerte y
reencarnación en un cowboy », Rodrigo García nous
entraîne, avec une énergie hallucinante, dans la ronde de deux futurs
cowboys qui, une fois réincarnés,
débattent ensemble plutôt sérieusement sur le thème du rire, les
yeux protégés par des verres
miroir.
Au commencement, c'est le
désastre et la stridence. Le duo de
guitares électriques qui s'étirent
implacablement au début de la
pièce frustre littéralement toute
attente agréable chez le spectateur. Grâce (ou à cause) de la percutante mise en scène de R. García,
des moments d’hilarité inévitables
viennent eux-mêmes souligner
« qu’aujourd’hui nous utilisons le rire
comme le pire des outils sociaux. Un
rire qui sépare au lieu de nous rapprocher, et qui est tout sauf un geste
un Artiste
spectateur
Photo-Christian-Berthelot
3
La Maison du développement culturel
accueille l’exposition de photographies
de Mats Gustau, Gennevillois, étudiant à l’Ecole
des beaux-arts de Paris. Lauréat de la dernière
édition des Trophées « jeunes talents »,
il présente une série de travaux qui s’articule
autour de deux entrées : la représentation
abstraite du corps humain et la photographie
de paysages ruraux délaissés. Dans les deux
cas, cet ensemble de photos appelle à un
dialogue silencieux du visiteur avec l’œuvre.
« Je travaille à partir du corps en tant que matière,
voire matériau, dit-il, en créant une abstraction
de celui-ci. Observation faite, nous sommes
effectivement tous semblables, ou à l’inverse,
carrément tous différemment formés. » Quant
à ses paysages, il sont, eux, très anonymes.
« Des lieux communs, en quelque sorte.
Ils peuvent naturellement prendre part au décor
de nos souvenirs respectifs. C’est finalement
très émouvant de remarquer que la partie vivante
d’une œuvre est celle que le spectateur émet.
En tant qu’artiste, je suis avant tout spectateur. »
Vernissage jeudi 17 janvier, à 18h30.
r Mats Gustau, photographies.
A la MDC, 16, rue Julien-Mocquard.
janvier 2013
k 31
ennevilliers.fr
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Rendez-vous s
Un petit clic pour un site de choc
Le site Internet de la Ville fêtera son quinzième
anniversaire, l’an prochain. Récemment encore,
il a subi des changements visibles. Et d’autres
évolutions sont à venir… encore et toujours.
D
epuis 1998, le site de Gennevilliers
n’a cessé d’évoluer. En ce mois de
novembre, un nouvel habillage a
été effectué. La Une, notamment, a été
repensée pour que les rubriques soient
désormais accessibles en un seul clic.
Une nouveauté appréciée par Rachida,
Gennevilloise et mère au foyer : « Le site
est plus pratique au niveau de l’utilisation.
Avant, il fallait taper un mot-clé. Mainte-
ite internet :
s
u
d
e
u
q
tè
to
o
La ph
photos
plus de 18 000
nant grâce aux nouveaux
onglets, on trouve plus facilement ce que l’on cherche. »
L’apparition des smartphones,
ces téléphones mobiles qui ont
32 k
janvier 2013
accès à Internet, via la 3G, est également
venue bouleverser la donne. Une application du site de la Ville existe ainsi
depuis le mois de juin. « La version mobile
est adaptée à la taille de l’écran », explique
Djamel Abssi-Bazillier, responsable du
service multimédia, avant de préciser
que « le menu est plus détaillé et plus pratique pour l’utilisateur. » Le succès est
d’ailleurs au rendez-vous puisque plus
de 16 % des visites du site, en moyenne,
se font à partir d’un smartphone.
Plus généralement, les visites sur le site
sont en constante augmentation. En
2012, la moyenne mensuelle des visiteurs – différents ! – est de 37 604 contre
12 187 en 2009, soit une augmentation de
200 % en trois ans. Et ce n’est pas tout :
depuis le mois de septembre, des flashcodes s’affichent sur plusieurs supports
de la Ville. Les possesseurs de smartphone, après avoir scanné ces « codes
barres », dans GenMag par exemple,
peuvent avoir accès directement à la
bonne page du site de la Ville. Le flashcode du CMS, inscrit sur sa devanture,
indique par exemple les horaires d’ouverture du centre de santé ou le nombre
d’activités médicales proposées à l’intérieur.
« En bref, Monsieur le Maire »
L’autre nouveauté concerne le GTV, le
journal télévisé de la Ville. Jusqu’au prin-
interviews
• Djamel Abssi-Bazillier,
responsable du service multimédia.
Nous interviewons le maire
très régulièrement sur des
questions, liées à l’actualité
locale mais pas forcément
traitées dans les différents
supports de la Ville. On peut
revenir sur un dossier ou demander au maire
de rendre compte de telles ou telles avancées,
voire de s’expliquer sur des choses que l’on
attend et que l’on ne voit pas venir.
L’interview dure environ huit minutes.
Le maire fait le point et ne connaît pas
les questions à l’avance, ni même les thèmes
abordés. Il n'intervient pas non plus sur
le montage. C’est tourné dans les conditions
du direct. Il faut que ce soit bref.
C’est d’ailleurs le titre de l’émission : « En bref
Monsieur le Maire ». On lui demande
des réponses très courtes, très rapides.
C’est une discussion en tête à tête.
Une des questions est­­­posée par un habitant.
L’entretien se termine par une question légère.
•Touatia,
habitante de Gennevilliers.
temps dernier, il était hebdomadaire et
réalisé d’un seul bloc. Aujourd’hui, c’est
un journal en boucle d’une durée de
quinze minutes environ, conçu par petits
modules. Les rubriques (actu, ciné, sortir,
dire, dessin, archives, lire, info) sont dorénavant visibles soit à la suite, soit séparément. Originalité : chaque rubrique a
son propre rythme de diffusion.
Côté vidéo toujours, une nouvelle émission a vu le jour fin novembre. Son titre :
« En bref Monsieur le Maire ». Tous les
quinze jours, une interview du maire, sur
un ton impertinent, est diffusée sur le
site. Trois émissions ont déjà été réalisées. La prochaine est sur le site à partir
du 9 janvier (voir interview ci-contre).
Le site répond également à sa mission de
service public. En effet, l’internaute peut
y effectuer directement le paiement en
ligne de prestations municipales telles
que le centre de loisirs ou la cantine, par
exemple. 35 % des usagers de ces services, environ, utilisent ce moyen de paiement.
Autre nouveauté : les internautes ont
maintenant accès aux archives des actes
d’état civil (actes de naissance, actes de
décès, actes de mariage) compris entre
1659 et 1904. Les documents ont été
scannés et numérisés par le service
des archives municipales, en partenariat
avec le généalogiste, M. Perret.
Le plan de la ville va aussi évoluer. Plus
interactif, il contiendra plus d’infos pratiques. Un plan qui avec la rubrique
démarches et documents, les infos à la
une et le centre nautique font partie des
pages les plus visitées du site. À l’inverse,
certaines pages sont moins fréquentées
par les visiteurs ou alors tout simplement
méconnues. Beaucoup méritent cependant le détour à l’image de vidéos insolites comme la pose des rails du tramway
dans le quartier du Village ou encore trois
épisodes d’une web série consacrée à la
première année d’apprentissage d’un
instrument au conservatoire (cliquez sur
la page Web TV). C’est d’ailleurs la particularité du site que de disposer d’une
vidéo à chaque page visitée. « Une vidéo
à tous les étages », comme se plaît à le
rappeler Djamel Abssi-Bazillier.
• Fabien Antranik
Le service multimédia
Il est composé d’une équipe de sept
personnes :
un réalisateur vidéo, une journaliste
vidéo, deux webmasters, une
journaliste web, un photographe, et
un responsable du service multimédia.
Je me connecte très souvent
sur le site de la Ville,
notamment à la bibliothèque.
Je trouve qu’il est très facile
d’utilisation. J’ai pour ma
part un peu de mal avec
les ordinateurs. Je trouvais ça compliqué.
Depuis deux ans, je me suis mise
à l’informatique et j’ai pris des cours
à la bibliothèque. Ça va mieux maintenant,
ce qui me permet de me renseigner sur ce qui
se passe à Gennevilliers, les actualités de
mon quartier. Il est très intéressant également
concernant les démarches à faire à la mairie.
Par exemple, j’avais des problèmes pour
trouver un appartement. Je me suis connectée
sur le site pour voir ce que je devais faire.
Et ça m’a bien aidée. Enfin grâce au site,
j’ai su qu’un club pour les retraités existait.
• Alain,
représentant local pour la LPO
(Ligue pour la protection des oiseaux).
Je vais sur le site
pratiquement tous les jours.
Je regarde les informations en
début de semaine, que ce soit
les articles ou le GTV. J’aime
bien la façon dont ce dernier a évolué. Il est
réalisé à l’extérieur maintenant. C’est très
sympa. On est sur le terrain. Les images nous
parlent. La nouvelle mise en page me plaît
également. C’est plus clair et plus lumineux.
Avant, c’était plus difficile de trouver les
rubriques. J’aime bien aussi le défilement
d’images sur la Une du site.
janvier 2013
k 33
ies,
En cas d’intempér
ce tôt…
la journée commen
très tôt !
Ils tiennent la route
Lorsque la neige et le gel s’invitent dans l’espace
public, la Ville déploie les moyens humains et
mécaniques du dispositif de viabilité hivernale.
Il permet aux habitants de continuer à se déplacer
dans les meilleures conditions possibles
sur la commune.
S
ouvenez-vous. Nous sommes le
jeudi 6 décembre 2012. Météo
France place en vigilance orange une
vingtaine de départements, dont ceux de
l’Ile-de-France. Les prévisions tablent sur
deux à trois centimètres de neige pour la
nuit suivante et du verglas sur les routes au
matin. Ce qui arrive. Mais grâce à un redoux
anticipé, l’épisode s’estompe dès le milieu
de matinée.
Il n’empêche, comme lors de chaque
scénario de ce type, le service Gennevilliers
propreté a procédé la veille à un salage prév e n t i f d a n s l’ e s p a c e p u b l i c ,
les axes routiers fréquentés et les accès aux
équipements.
34 k
janvier 2013
Dès 5 heures du matin, une centaine
d’agents se remet à l’ouvrage avec, en plus,
du déneigement. « S’agissant de son
ampleur, rien à voir avec l’épisode neigeux de
décembre 2010. Mais, au moins, celui du mois
dernier a servi de répétition générale à notre
dispositif de viabilité hivernale », explique
Christian Goulet, responsable de la section
nettoiement à Gennevilliers propreté.
Bonne nouvelle, le dispositif qu’il gère est à
100 % opérationnel. « À chaque hiver, nous
tirons les enseignements du précédent afin
d’être toujours plus réactifs et efficaces »,
ajoute-t-il. Depuis l’année dernière, 35 bacs
à sel cadenassés sont disposés aux endroits
stratégiques. À l’intérieur : 12 sacs de 25 kg
qui évitent aux agents de devoir retourner
à leur base pour se ravitailler. En 2011, le
service a acquis une trentaine de chasseneige manuels avec lesquels les agents
tracent des cheminements dans la neige.
« On ne déneige plus entièrement les trottoirs
car les piétons empruntent la même trace et
nous économisons donc du sel qui, on le sait
bien, est agressif pour l’environnement », précise Christophe Livache, adjoint au service
nettoiement. Pour cette bonne raison, les
jardiniers des espaces verts répandent du
sable dans les parcs, les squares et sur la
coulée verte notamment. Mais en l’absence
de produit miracle, le sel demeure indispensable. Le précieux matériau est stocké
par gros sacs de 250 kg. Près de 200 tonnes
sont disponibles à tout moment, de quoi
passer l’hiver au chaud avec cinq jours de
réserve.
Priorité aux voies de bus
Mais avec 80 km de chaussées sur la ville,
il est impossible d’intervenir sur l’ensemble des rues. Il faut assurer le plus
rapidement qui soit et le mieux possible
Les encombrants
La collecte des objets encombrants
s’effectue le premier lundi de chaque
mois, dès 6 heures du matin, sur
l’ensemble de la ville. On peut déposer
les déchets occasionnels, notamment
les biens d’équipements ménagers
usagers : les mobiliers, matelas,
appareils électroménagers, les
emballages volumineux d’équipements
ménagers, les cartons. Prochains
passages : les 7 janvier et 4 février.
r Renseignements complémentaires :
Gennevilliers Propreté, tél. 01 40 85 60 10.
Ordures ménagères
La collecte se fait deux fois par
semaine. Secteur ouest (Luth,
Fossé-de-l’Aumône, Chevrins/Citéjardin, Agnettes) : immeubles :
les lundis, mercredis et vendredis ;
maisons : les lundis et vendredis ;
emballages : le jeudi. Secteur est
(Chandon-Brenu, Sévines, zone
industrielle, Grésillons, Village) :
immeubles : les mardis, jeudis et
samedis ; maisons : les mardis et
samedis ; emballages : le mercredi.
Seuls les dépôts en conteneurs sont
collectés.
Chaînes de la TNT
Six nouvelles chaînes gratuites
de la TNT ont été redéployées,
le 12 décembre dernier, par le Conseil
supérieur de l’audiovisuel.
En cas de problème dans leur RMC
(recherche et mémorisation des
chaînes), l’agence nationale des
fréquences, en charge de la bonne
réception de la télévision en France,
à remis en place le numéro spécial à
disposition des téléspectateurs lors du
passage au tout numérique :
0 970 818 818. Un dépliant est
également téléchargeable sur le site
www.recevoirlatnt.fr
les déplacements des personnes qui vont
au travail ou qui prennent les transports.
« Priorité aux axes de grande circulation, à
commencer par les voies de bus. Puis, ce sont
les places et placettes, les parkings dont celui
du RER C, les abords des écoles et des autres
bâtiments publics », poursuit Christophe
Livache. Quant aux six stations du tramway
prolongé, leur traitement est l’affaire de la
RATP.
En cas de nécessité, les grands moyens
mécaniques sont déployés sur le terrain
avec la mise en branle de trois saleuses et
d’une flottille de véhicules de servitude.
Mais l’atout maître, ce sont les agents.
Ils interviennent au plus près avec une
trentaine d’épandoirs lestés de 50 kg
de sel chacun, de chasse-neige manuels
et de bonnes vieilles pelles.
Depuis cet hiver 2012-2013, la nouvelle rue
Clara-Zetkin, aux Grésillons, est entrée
dans leur orbite. Pas le temps de refroidir…
• Frédéric Lombard
En cas de fermeture
Si la situation l’y contraint, la municipalité
peut prendre un arrêté de fermeture des
terrains de sport, impraticables ou
dangereux, et annuler les rencontres
prévues le week-end. Les clubs, les
ligues et les districts sont prévenus par
ses soins, au plus tard le vendredi midi.
L’arrêté municipal est ensuite affiché à
l’entrée des installations.
Les gymnases, eux, restent ouverts sous
condition de leur accessibilité. Ce sont les
gardiens qui ont en charge le
déneigement ou le dégel des entrées.
Semis
et boutures
Un cours pratique de jardinage
est dispensé samedi 12 janvier,
de 10 heures à 12 heures, à la ferme
du parc des Chanteraines (entrée par
le 79, boulevard Charles-de-Gaulle,
à Villeneuve-la-Garenne).
Au programme de cette session,
proposée par le conseil général
des Hauts-de-Seine : la multiplication
des végétaux, les techniques de semis,
boutures et marcottage.
r 5 euros le cours. Inscriptions
obligatoires au 01 41 13 03 83
ou sur [email protected]
Lumineux
L’éclairage public de la ville est
composé de… 4 982 points lumineux,
qui fonctionnent près de 4 300 heures
par an. Éblouissant, non ?
janvier 2013
k 35
électrique
Autolib’ prend de l’assurance
Voilà un an que les Gennevillois disposent d’Autolib’, un parc de véhicules
électriques en libre-service. Les petites voitures grises font maintenant
partie du paysage.
G
ennevilliers, adhérente comme
trente-six autres communes franciliennes du syndicat mixte Autolib’,
bénéficie de cinq stations sur son territoire.
L’utilisation va crescendo depuis leur
ouverture avec un nombre d’utilisateurs
particulièrement significatif ici ou là : plus
de 400 utilisateurs en quatre mois pour la
seule station de la rue Georges-Corète, par
exemple… celle de la rue Louise-Michel, un
petit peu plus ancienne, la talonnant de
peu.
Chaque mois, une trentaine de Gennevillois
souscrivent un abonnement annuel.
Au jour, à la semaine ou au mois, chacun
choisit la formule la mieux adaptée à
Handicap
aménagement
Axe majeur
Appelés à réfléchir sur
l’amélioration de l’accessibilité
de l’espace public et notamment
de la voirie, les membres
de la commission communale
d’accessibilité se sont déplacés
sur le terrain. Ce premier travail
a permis le repérage d’un
itinéraire de plus de 2 kilomètres,
allant du pôle universitaire, au
nord de la ville, au métro GabrielPéri au sud. Sur ce tracé, les
services de la voirie ont réalisé
fin 2012 de nombreux travaux
d’aménagement afin de faciliter
le déplacement des personnes en
situation de handicap. Quelque
cent vingt potelés ont ainsi été
Rampe d’accès
3
3
36 k
janvier 2013
l’usage qu’il fait d’Autolib’, avec toujours les
mêmes avantages : pas de problème de
stationnement, pas de véhicule à entretenir
à l’année, la possibilité de déposer la voiture dans une autre station que celle du
départ, pas de plein d’essence à faire…
et un service ouvert 7 jours sur 7, et ce
24 heures sur 24.
enlevés, déplacés ou ajoutés ;
des revêtements de trottoirs
ont été refaits, une vingtaine
d’abaissements de trottoirs a été
réalisée et de nombreuses dalles
podotactiles, qui signalent un
passage piéton aux personnes
malvoyantes, ont été posées.
Cet axe nord/sud est aujourd’hui
clairement identifiable, puisqu’il
est balisé par le logo VilleHandicap apposé sur les trottoirs.
Les travaux réalisés récemment
place Jules-Guesde, au Fossé-del’Aumône, sont un exemple de
collaboration entre les membres
du conseil de quartier, les habitants
et la direction des infrastructures
de la Ville. En effet, entièrement
financés sur le budget participatif
du quartier, pour un montant de
12 000 euros, ces aménagements
ont permis de rendre les lieux
accessibles à tous. Le trottoir,
particulièrement haut, a été
remplacé par une rampe d’accès
que peuvent désormais emprunter
les personnes handicapées,
les personnes âgées ou les parents
avec poussette.
la motricité
e
p
p
lo
ve
é
d
if
L’éveil sport
n des enfants.
o
ti
a
s
li
ia
c
o
s
la
et
L’éveil sportif, ça fait du bien
La Fête d’hiver de l’école municipale des sports,
samedi 12 janvier, permettra de se rendre compte
de l’intérêt des tout-petits pour l’éveil sportif.
Et des bienfaits que cela procure ! Les parents qui
ne connaissent pas encore ce service municipal sont
chaleureusement conviés à la salle des fêtes.
Ils vont être surpris…
L
a Fête de nouvelle année de l’école
municipale des sports (EMS) se
déroulera cette année encore à la
salle des fêtes, samedi 12 janvier (voir
détails ci-contre). Elle se fixe, pour cette
édition, un objectif prioritaire qui est d’attirer les plus jeunes enfants, les 3-5 ans,
vers l’éveil sportif. Les portes sont grandes
ouvertes aux parents, tous conviés à venir
se rendre compte concrètement des bienfaits d’une pratique sportive adaptée au
38 k
janvier 2013
plus jeune âge. L’occasion, aussi, de s’informer sur les modalités d’inscription et
d’organisation.
Rappelons que l’éveil sportif est une des
trois classes que propose l’EMS avec la
classe multisport pour les 6-8 ans et le pôle
sport juniors pour les 9-13 ans. Dans son
ensemble, l’EMS continue à rencontrer un
succès grandissant, ses effectifs étant passés d’un peu plus de 600 l’an dernier à 770
cette année.
Élargir les publics
S’agissant de l’éveil sportif, la direction
municipale des sports, qui gère l’EMS,
le remarquait dès le début de la saison en
traçant ses perspectives pour 2012-2013 :
« L’éveil sportif se porte bien, si l’on se fie aux
effectifs en augmentation et aux sites complets. L’éveil sportif répond aux attentes des
Gennevillois et aux objectifs recherchés par
la municipalité. Cependant, le but de toucher
les publics les plus éloignés de la pratique
n’est que partiellement atteint et reste l’enjeu majeur. »
Après avoir été lancé en 2003, à la suite
d’un des engagements des Assises de la
réussite en 2002, l’éveil sportif demeure
toujours aujourd’hui l’une des priorités
municipales réaffirmées dans la Charte du
service public. Objectif : un élargissement
des publics bénéficiant des prestations
municipales.
Cette approche des familles les plus éloignées de la pratique sportive ou les moins
bien informées sur les prestations proposées par l’EMS a commencé dès la rentrée.
La direction des sports, à travers ses éducateurs sportifs, est passée par les centres
de loisirs et les écoles maternelles pour
inciter les parents à inscrire leurs jeunes
enfants à l’éveil sportif. Des séances sportives sont d’ailleurs organisées tous les
vendredis après-midi avec les écoles
maternelles et primaires, encadrées par
les professeurs des écoles et les éducateurs sportifs de la Ville. Un partenariat
avec l’Éducation nationale qui pourrait bien
porter ses fruits. Une autre façon d’intéresser ce jeune public réside dans l’accueil
en matinée, pendant les vacances scolaires, des enfants des maternelles par les
éducateurs municipaux.
284 chanceux
A la bonne heure !
Samedi 12 janvier, à la salle des fêtes.
Ateliers sportifs des plus petits :
les 3-4 ans (9 h 30 - 10 h 30),
les 5 ans (10 h 30 - 11 h 30).
Ateliers des plus grands :
les 6-8 ans (13 h 30 - 15 heures),
les 9-12 ans (15 heures - 16 heures).
Entrée libre.
Renseignements au 01 40 85 65 70.
Ordinairement, l’éveil sportif se déroule le
samedi matin (de 9 h 30 à 12 heures), sauf
pendant les congés scolaires, dans tous
les quartiers de la ville, et dans les gymnases suivants : Joliot-Curie (Agnettes),
Anatole-France (Chandon-Brenu-SévinesGrésillons), Gustave-Caillebotte (Village),
Jean-Guimier (Luth), et Paul-Langevin
(Fossé-de-l’Aumône).
Il s’agit d’une prestation municipale périscolaire payante sur la base du quotient
familial, encadrée par des professionnels
diplômés d’État, les six éducateurs permanents et une vingtaine de vacataires non
moins diplômés. Ceux-ci proposent des
activités multisports adaptées à ce jeune
âge à travers une méthode d’enseignement ludique mettant l’enfant au cœur des
apprentissages.
L’an dernier, on comptait 284 inscrits à
l’éveil sportif, les effectifs variant de 60
(jauge maximum) au gymnase GustaveCaillebotte à 33 au gymnase AnatoleFrance, soit seulement 55 % de la capacité
d’accueil. Le taux de remplissage total est
de 80 %. Il reste donc des places pour les
petits sportifs en herbe, sachant que la très
grande majorité des enfants inscrits se
réinscrivent l’année suivante.
On constate sur tous les sites un développement de la motricité et de la socialisation des enfants. La Fête de l’EMS du 12
janvier est une bonne occasion de se
rendre compte de visu de l’épanouissement des petits enfants à l’éveil sportif.
Alors, venez…! • Jean-Michel Masqué
janvier 2013
k 39
Basket-ball
Un championnat
très serré
3
La dernière bonne nouvelle en date pour le
Gennevilliers Basket-club (GBC) est la validation
par la mairie du projet de club-house qui devrait
jouxter, d’ici la rentrée de septembre 2013, le
gymnase Joliot-Curie où évolue l’équipe première
(Nationale 3).
L’autre bonne nouvelle, c’est qu’à l’issue des
matchs aller (8/12/12), l’équipe première pointe à
la sixième place, soit en milieu de tableau d’une
poule très homogène et très serrée. Étant donné
que, lors des matchs retours qui ont démarré le
15 décembre, le GBC reçoit à domicile la plupart
des équipes placées au-dessus de lui, cela promet
du très bon spectacle pour ses supporters. Le manager
général, Gilles Tectin, résume la situation : « Il va falloir être
capable de battre les gros chez nous et de batailler ferme chez
elles contre des équipes qui ne veulent pas descendre ! Mais je
crois qu’on élève notre niveau de jeu, dans l’intensité comme
dans le collectif. Nous disposons d’un bon banc qui nous permet
LES RENDez-vous SPORTIFS
Dimanche 6
Dimanche 13
Roller-hockey
Rugby
Gymnase Anatole-France
Stade Claude-Luboz
11h-14h : Roller-hockey
gennevillois/Antony
10h : CSMG/RC Senlis
(National 4)
Mercredi 9
Badminton
Gymnase Edouard-Vaillant
20h : CSMG/Montrouge
(équipe 4)
20h : CSMG/Nanterre
(équipe 5)
Samedi 12
Badminton
Gymnase Edouard-Vaillant
15h : CSMG/Montrouge
(équipe 2)
15h : CSMG/Rueil (équipe 3)
Roller-hockey
Gymnase Anatole-France
18h-21h : Roller-hockey
gennevillois/Amiens
(juniors)
13h30 : CSMG/RC Auxerre
(réserve)
15h : CSMG/RC Auxerre
(première)
Roller-hockey
Gymnase Anatole-France
12h : Roller-hockey gennevillois/Asnières (National 4)
14h : Roller-hockey gennevillois/Collégien (National 3)
Mercredi 16
Badminton
Gymnase Edouard-Vaillant
20h : CSMG/Issy-les-Moulineaux (équipe 4)
20h : CSMG/Asnières
(équipe 5)
Samedi 19
(National 2)
Badminton
Football
Gymnase Edouard-Vaillant
Parc des Sévines
15h : CSMG/Clichy (équipe 3)
10h30 : CSMG/Petits anges
Basket fauteuil
(U 11F/5 et U11F/6)
Gymnase des Grésillons
10h30 : CSMG/Montrouge
18h : CVHG /Corbeil
(U 11F et U 11F/8)
Basket-ball
Gymnase Joliot-Curie
20h : GBC/Eveil de Recy
Saint-Martin
Football
Stade Lilian-Thuram
14h : ES gennevilloise/LSO
Colombes (U 13)
16h : ES gennevilloise/
Fontenay-aux-Roses (U 15)
Parc des Sévines
14h : CSMG/CSM Puteaux
(U 13/6 et U 13/7)
15h : CSMG/CSM Puteaux
(U 13/8 et U 13/7)
16h : CSMG/Villeneuve-laGarenne (U 15/3)
17h : CSMG/FC Montrouge
janvier 2013
Mercredi 23
Dimanche 27
Badminton
Rugby
Gymnase Edouard-Vaillant
Stade Claude-Luboz
20h : CSMG/Courbevoie
10h : CSMG/Rugby-club de
Drancy (cadets)
13h30 : CSMG/CS Beaunois
(équipe 1)
(U 15/2)
Vendredi 25
Futsal
Rugby
Gymnase Paul-Langevin
Stade Claude-Luboz
16h30 : Gennevilliers
Soccer 2/Acces FC 2
20h45 : CSMG/« les
Vrais-faux rebonds » (folklo)
Dimanche 20
Samedi 26
Rugby
Basket fauteuil
Stade Claude-Luboz
Gymnase des Grésillons
10h : CSMG/EGG 15
L’Isle-Adam (juniors)
16h : CVHG/VillefrancheMeyzieu-Cluny
Football
Football
Stade Lilian-Thuram
Stade Lilian-Thuram
9h30 : Olympique
gennevillois/Amicale 92
13h : ES gennevilloise/
Salésienne de Paris (U 17)
15h : FC Luth/AS Fossé-del’Aumône
16h : ES gennevilloise/
Clichy (U15)
Parc des Sévines
9h30 : CSMG/ES Renault
(vétérans)
13h : CSMG/Trappes
Saint-Quentin (U 17/1)
13h : CSMG/Suresnes
(U 17/2)
15h30 : ATMF/Villeneuvela-Garenne
Parc des Sévines
14h : CSMG/Villeneuve-laGarenne (U 13/2 et U 13/3)
15h : CSMG/Villeneuve-laGarenne (U 13/4 et U 13/5)
16h : CSMG/Levallois (U 15/3)
17h : CSMG/Racing
Colombes (U 15/1)
(réserve)
15h : CSMG/CS Beaunois
(première)
15h : CSMG/RAS Pays de
Brest (féminines fédéral 2)
15h : CSMG/RC ChillyMazarin (féminines fédéral 1)
Football
Parc des Sévines
9h30 : Amicale 92/Racing
Colombes
13h : CSMG/Mantois (U 17/1)
13h : CSMG/Colombienne
(U 17/2)
15h : ATMF/Centre de Paris
15h : AS Fossé-del’Aumône/Fontenay-auxRoses
Stade Lilian-Thuram
9h30 : ES gennevilloise/LSO
Colombes (vétérans)
13h : ES gennevilloise/CSM
Gennevilliers 3 (U 17)
Stade Louis-Boury
Futsal
13h : CSMG/Montrouge
Gymnase Paul-Langevin
(U 19/2)
16h30 : Gennevilliers
Soccer 2/Puteaux Futsal
(seniors-2)
15h : CSMG/JSC Nanterre
Stade Louis-Boury
Mercredi 30
13h : CSMG/CSM Puteaux
Badminton
(U 19/2)
15h : CSMG/Bourg-la-Reine
(seniors-2)
40 k
de meilleures rotations que certaines autres équipes. »
Le championnat va se jouer sur les prochains matchs,
le GBC visant la cinquième ou la sixième place (sur 12
équipes, la première montant à l’échelon supérieur,
les trois dernières descendant). Enfin, le club a vu une grosse
demande d’adhésions cette saison : 400 demandes, alors
que le club n’a pu accueillir que 340 joueurs. Toujours plus
haut, le basket à Gennevilliers !
Gymnase Edouard-Vaillant
20h : CSMG/Boulogne
(équipe 1)
Football
Équitation
au féminin
Le centre équestre 3
au trot enlevé
C’est en assistant l’été dernier à un
tournoi de foot organisé par la Ville,
que des filles spectatrices ont interpellé
des éducateurs sportifs municipaux
pour leur signaler que les initiatives
dans ce domaine étaient trop souvent
destinées aux seuls garçons.
La direction municipale des sports a
donc décidé de proposer un créneau
de foot en salle réservé aux filles (11-18
ans), au gymnase Anatole-France, tous
les samedis, de 15 heures à 17 heures.
« Il faut briser les stéréotypes, insiste
Cédric Matingou, l’éducateur sportif
qui encadre ce groupe de filles, et bien
montrer que toutes les activités sportives
sont ouvertes à toutes. » L’objectif est
également d’organiser un mini-séjour
foot féminin à Ménilles à Pâques. Ce
séjour est destiné à vingt jeunes filles,
qui font déjà partie du groupe d’Anatole-France mais aussi à d’autres qui
pourraient être intéressées.
r Contacter le 01 40 85 65 70 (Cédric
Matingou) ou s’adresser au gymnase
A.-France, le samedi, entre 15 h et 17 h.
Salsa
en manque
d’hommes
La section salsa du CSMG
a ouvert à la rentrée sous la
direction de Géraldine Auguste,
danseuse et professeur de salsa.
Le créneau du samedi au gymnase
Gustave-Caillebotte (12 h 30-14
heures) a permis de constituer un
embryon de groupe de débutants.
« Mon souhait, explique Géraldine,
est de faire évoluer ce groupe assez
vite pour aller danser ensemble à
l’extérieur. » Ces sorties se feront,
dans un premier temps, dans
des bars salsa. Il reste encore des
places car le professeur peut
encadrer jusqu’à 30 danseurs.
Rappelons que deux cours sont
offerts pour ceux qui voudraient
essayer la salsa avant de se
convaincre de persévérer.
Cependant, Géraldine lance un
appel aux hommes tentés par cette
danse entraînante et physique
à rejoindre le groupe gennevillois,
où ils sont en minorité, alors que
ce sont eux qui guident le couple
de danseurs. La section a le projet
de proposer une démonstration
à l’occasion du carnaval ou lors
de la fête de l’école de danse.
r Contacts : [email protected] ou
3
si les sorties
M ême
concours hippique
en
ont
été perturbées depuis la rentrée par les
risques liés à une épidémie de maladies
infectieuses équines, sans danger pour
l’homme, le Centre équestre de Gennevilliers
(CEG) poursuit sur sa lancée des années
précédentes en accueillant toujours plus
d’adeptes du poney et de Gennevillois. Aux
championnats de France de l’été dernier, à
Lamotte-Beuvron, le CEG a participé pour
la première fois dans les catégories poney
et Trec (Technique de randonnée équestre
en compétition, qui consiste à effectuer
un parcours en terrain varié, présentant
des difficultés). En octobre dernier, ce sont
les cavaliers du CEG qui ont animé
l’inauguration de la statue équestre en
bronze, le « Cheval des lumières », dans le parc
du château d’Asnières. Pour les prochaines
vacances de Pâques, le CEG innove car le stage
poney, déjà complet, sera transplanté à LamotteBeuvron (Sologne), et le centre envisage déjà
un stage d’été en bord de mer. Enfin, le projet
d’extension du club, présenté à la municipalité
à la rentrée 2011, devrait être fixé sur son
sort en ce début d’année. Car la vétusté des
aménagements gagne, même si les installations
restent dans des normes acceptables, et le
manque d’espace se fait toujours sentir. • JeanMichel Masqué
d Contacts 01 40 85 01 12, www.aceg.fr
01 41 21 22 60.
janvier 2013
k 41
,
mentina-Stern
à la crèche Clé
en 1948.
Ouverture de la crèche Potamia en 1966
42 k
janvier 2013
Lorsque la crèche paraît
Né au milieu du XIXe siècle, le concept de crèche ne se concrétisa à
Gennevilliers qu’avant la Seconde Guerre. Depuis lors, au côté des crèches
départementales sont apparues des crèches associatives et interentreprises.
L
e souci de la petite enfance ne naît mignons car ils sont vraiment dans un cadre
pas à Gennevilliers avant le début digne d’eux. » En cette période de boom
du XXe siècle, au moment où la démographique, les élus ou des associapopulation double (de
tions, comme l’Union
7 401 habitants en
des femmes fran« C’est toujours avec
1896 à 14 003 en
plaisir que les mamans çaises, ne cessent de
1911) et rajeunit. Aux
la création
conduisent leurs petits réclamer
élections municipales
de crèches et gardemignons car ils sont
de 1912, la liste du
ries supplémentaires.
vraiment dans un cadre Un projet de crèche
groupe républicain
indépendant propose
départementale, cofidigne d’eux. »
« la création d’une
nancée par la municicrèche maternelle ». Cependant, la pre- palité, voit seulement le jour en 1956-1957.
mière crèche, gérée par l’association dite Signalons que 400 enfants naissent en
œuvre de la crèche de la Cité-Jardin de 1958 ! La seconde crèche de Gennevilliers
Gennevilliers (émanation du
Foyer des œuvres sociales des
Cités-Jardins du Grand Paris),
n’ouvrira ses portes qu’au début
des années trente au 4, rue
Richelieu. En 1933, elle est baptisée crèche Clémentina-Stern.
« Elle a pour but, lit-on sur ses
statuts, de conserver les enfants
de un mois à trois ans pendant le
temps de travail de leur mère (6 h
3/4 du matin à 18 h 3/4). Le but de
cette association est de s’occuper
des enfants, de les nourrir, de les
soigner préventivement contre les
maladies héréditaires et de tenir
auprès d’eux le rôle de leur mère
absente. » Cette crèche semble
essentiellement fréquentée par
les enfants des ouvrières de
l’usine du Carbone toute proche
et d’autres entreprises installées
dans la commune. En 1935, 48
enfants sont inscrits à la crèche
Richelieu. Il est fait mention, dans
une délibération du conseil municipal du 24 mars 1929, d’une
« société la crèche des Grésillons » dont nous n’avons trouvé
trace nulle part ailleurs dans les docu- ouvre en février 1961, à l’angle des avenues
ments et archives…
Gabriel-Péri et de la République. En avril
1963, la « vieille » crèche Richelieu est
cédée au département de la Seine.
400 naissances en 1958 !
Michelle Bonnaud, directrice de crèche à
La crèche Clémentina-Stern est « muni- Gennevilliers de 1961 à 1994, se rappelle,
cipalisée » en février 1943 et le demeure dans une « Étude sur les modes d’accueil
après la Libération. On peut lire dans le de la petite enfance à Gennevilliers »
« Bulletin municipal » de septembre publiée en juillet 2002, ses premiers pas
1945 : « Pour les tout-petits la crèche est dans la nouvelle crèche République : « Je
ouverte, et c’est toujours avec plaisir que me suis retrouvée avec un bâtiment neuf de
les mamans conduisent leurs petits quatre pièces pouvant accueillir 50 enfants,
dont deux salles pour les bébés et deux pour
les grands, un dortoir et une salle de jeux
[…] Je me souviens bien de collectionner les
bouchons de plastique de couleur qui
étaient sur les bouteilles de vin, je les perçais au milieu avec un outil que je chauffais
et nous achetions des lacets pour enfiler les
bouchons. L’introduction de ce type de jeux
me faisait passer pour “limite spéciale”… »
Petit à petit…
En 1966 et 1967, trois nouvelles crèches
départementales sortent de terre,
toujours cofinancées par la Ville, aux
Grésillons (rue Julien-Masselier),
aux Agnettes (rue Potamia) et
au Fossé-de-l’Aumône (rue Hector-Berlioz). Ce qui aboutit à un
total de 250 berceaux pour l’ensemble de la ville. Dix ans plus
tard, c’est le quartier du Luth
qui est doté d’un tel équipement.
Dans les années quatre-vingt,
une crèche familiale vient compléter les structures d’accueil
des tout-petits et porte à sept
(340 berceaux) le nombre d’établissements spécialisés.
Progressivement, par la suite,
l’association Plein Grés ouvre plusieurs crèches et mini-crèches
pour accueillir « ponctuellement,
régulièrement ou d’urgence, les
enfants de 3 mois jusqu’à leur scolarisation en maternelle. » Puis,
avec le développement des zones
d’activité économique, on observe
un nouveau phénomène ces dernières années : l’ouverture de
crèches interentreprises, d’abord
dans le parc des Barbanniers
(Cap enfants) puis, en octobre
dernier, dans l’immeuble Delage
(société Les Petits chaperons rouges).
L’accueil des enfants suscite désormais
l’attention des pouvoirs publics comme
des acteurs économiques.
• Jean-Michel Masqué
1933
4, RUE RICHELIEU
Ouverture de la crèche
Clémentina-Stern.
janvier 2013
k 43
Les
bibliothèques
c’est
Géant
Livres
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17/12/12 10:37
pratique
Coup de froid
Des gestes simples permettent aux personnes
âgées de se protéger contre les vagues de froid.
Quelques recommandations hivernales.
En cas de grand froid,
contactez la coordination gérontologique
au 01 40 85 68 68
G
rippe, gastroentérite, angine…
Comme chaque année, l’hiver
apporte son lot de désagréments.
Les personnes âgées peuvent cependant
s’en prémunir. Au moins, peuvent-elles
en limiter les risques.
La première recommandation est d’éviter
les activités à l’extérieur en cas de grand
froid. Quand cela est possible, mieux vaut
rester au chaud, faire faire ses courses
par un proche, en quantité suffisante et
pour une longue période.
Chez soi, il est recommandé de maintenir
une température ambiante d’au moins 19
degrés, y compris dans les chambres à
coucher.
En cas de sortie obligatoire, il est impératif de bien se couvrir les parties du
corps qui perdent de la chaleur, à savoir
la tête, le cou, les mains et les pieds. Porter plusieurs couches de vêtements, des
chaussures antidérapantes, et se couvrir
le nez et la bouche pour éviter de respirer
l’air froid est primordial par ces fraîches
températures. Sortir le soir est également à éviter car il fait généralement
beaucoup plus frisquet.
Il est important, aussi, de donner des
nouvelles à ses proches en cas de longue
sortie, de se faire accompagner et de se
munir d’un téléphone portable. En cas
d’exposition au froid mêlé à l’humidité,
des engelures superficielles peuvent
apparaître sur la peau. Rougeurs, gonflements, sensation de brûlures… les conséquences sont douloureuses. Dans ce cas,
il est essentiel de ne pas frotter la zone
sensible ni de la masser mais plutôt de la
réchauffer en l’immergeant dans de l’eau
tiède. Si les symptômes persistent, il faut
consulter un médecin.
Un risque d’hypothermie est également
possible en cas de froid intense. La température du corps passe alors sous les 35
degrés. Un ralentissement de la prononciation, une confusion des idées, un
engourdissement, une fatigue intense
voire un coma peuvent en découler.
Chauffage : attention danger
L’intoxication au monoxyde de carbone
est un danger récurrent en période hivernale. Selon le site du ministère de la
Santé, une centaine de personnes en
décéderaient chaque année. Inodore et
incolore, ce gaz est extrêmement nocif :
même une faible exposition à celui-ci
peut entraîner des problèmes de santé.
Les chaudières, en raison d’anomalies
d’évacuation des gaz brûlés, sont la principale cause d’intoxication tout comme le
manque d’aération. Il est donc extrêmement important de s’assurer d’avoir une
bonne ventilation.
état civil
Du 15 NOVEMbre au 15 décEMbre
NAISSANCES
BERREHOUMA Abdallah – BOULASMA
Adam – LAOUEDJ Adam – ASSOUMANI
Adam – DIENG – Adama – CISSÉ Adhan
– JACOPIN Alex – REMACLE BIRONPAUMARD – Alexandre – SI MEHAND
Amar – PAYET Amy – AÏDARA Anas
– GUEYE Anna – HERAÏZ Assya –
ZARBAN Assïa – COLONGES Axel
– ANAJJAR Ayoub – ISRAILOV Aïcha –
SEGUENI Bilel – EL KARKOURI Camil –
BOURGEOIS FOGGEA Cédwina – RIGARD
Eliana – TARLET AMELIE Eneylia –
RAGHOONAUT Estéban – SOUSA VIERA
E SILVA Eynaël – OUSSAR Firdaws
– CITADELLE MENDER Gabriel – RIRI
Hicham – ANAJJAR Houdeyfa – GAYE
Idrissa – JAOUAD Imran – KENTOUR
Inaya – AABOUDA Isaac – SIFESSALAM
Isaac – MANTION Isma’il – HASKI Jade
– ROUARD Jason – COULOMBEIX Jeanne
– FADELI GUISTHAU Jilân – PROMSODA
MALAHEL Julie – ROULETTE Julien
– IBRAHIMI Kaîs – ROUARD Killian –
BASSOT Layal – DEBAHI AOUKLI Lina –
LACAVALERIE Léna – MALLEM Maryam
– RICHARD SILVA Matéo – CISSÉ
Maïmouna – EDMONDSON LESTOCLET
Milo – GHARMAOUI Mohamed – TOURE
Moussa – LAHMIDI Naïm – ZITOUNI
Nedjma – BOUAZZA Noor - AMON
BIERMANN Pearly – BARKA Ritej –
OUALACH Salwa – ARJDAL Sara –
CHARID Sara – AGHLA Sarah – GHORZI
Sarah – ANNE Tessa – BOUSSAHA
Yacoub – DAHOQI Yanis – YANG Yvon.
MARIAGES
BOUKADA Abdel’Alim et AHMADI
Houda – EL MASSOUDI Mounir et
YAHIAOUI Nadia – HAMMAMI Mohamed
et MEKKAOUI Samira – LABIDI Bilel et
MELOUKI Kaouther – LECLERC Patrice
et DUPONT Angélique – MAGASSOUBA
Moussa et KEÏTA Fatoumata – MANÉ
Alyou et SAKHEY Youssera – PELTIER
Didier et ARRANZ Delphine.
DÉCÈS
CADOT Simone – CAUCAL Léa –
CHEVALIER Odette – CROUZET Lucette
– GUILLIRE Jacques – JAUSON Georges
– KOCH Erika – ROUCHAKI Pierrette
Fabien Antranik
janvier 2013
k 45
www.ville-gennevilliers.fr
Demandes de pièces d'état civil en ligne
Acte de naissance, acte de mariage, acte de décès peuvent être demandés via
un formulaire transmis au service des affaires civiles. Le service de l'état civil
de la mairie ne peut fournir des actes d'état civil seulement si ces derniers
ont été établis dans la ville.
d En un clic à partir la Une dans Accès direct
En bref, M. le Maire
Dans cette émission vidéo de 8 minutes tournée dans les conditions
du direct, le Maire répond à des questions sur l’actualité locale que se posent
les habitants. Tous les 15 jours, des nouveaux sujets sont au sommaire
de l’émission.
d Rendez-vous dans la rubrique GTV, La télé locale
Plus de 18 000 photos à découvrir dans la photothèque
L’inauguration du tramway, le cross de l’EMS, la foire aux vins, le marché
de Noël, retrouvez en ligne tous les reportages photos des événements.
d Accès dans photothèque
« Ville de Gennevilliers », l’application mobile
L’application peut être téléchargée gratuitement sur l'App-store ou Google Play.
Actualités, programme du cinéma, menus scolaires… Elle donne accès à des
services et permet de trouver des informations utiles directement sur votre
smartphone.
d Rendez-vous dans l’actualité « Application smartphone »
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une liste des événements à venir sur Gennevilliers, les derniers reportages
photos et vidéo à consulter en ligne. Pour cela, il suffit de saisir votre adresse
électronique dans le formulaire d’abonnement.
Les agents de QUartiers
Sept agents de développement social et culturel relaient
les informations auprès des habitants.
Agnettes-Chevrins - Fossé-DE-l’aumône
> Agnettes 1, rue Julien-Mocquard,
Alexis Haouadeg, 01 40 85 48 50 ou 06 12 23 17 20.
> Chevrins
Bahia Mazri, 01 40 85 48 52 ou 06 34 46 38 87.
> Fossé-de-l’Aumône Place Jules-Guesde,
Elise Courtas, 01 41 21 04 94 ou 06 21 11 27 48.
Grésillons - Chandon-Brenu-Sévines
Chef de projet : Géraldine Fauvel 01 40 85 60 41.
> Grésillons 30-40, rue F.-Kovac,
Laïla Melaz, 01 40 85 60 40 ou 06 23 16 52 22.
> Chandon-Brenu-Sévines 13-15, rue Emile-Zola,
Leticia Zavala, 01 40 85 48 69 ou 06 29 14 80 56.
Luth-Village
Chef de projet : Sébastien Manier, 01 40 85 49 20.
> Luth 7, avenue du Luth.
Isabelle Nadal, 01 40 85 49 20 ou 06 12 23 15 06.
> Village 2, rue Jean-Moulin,
Malek Ghanem, 01 40 85 60 79 ou 06 18 66 38 22.
d En un clic à partir la Une dans « Tenez-vous informé ! »
L’information locale à portée de main
Pour iPhone
Disponible aussi pour androïd
46 k
janvier 2013
L'application Gennevilliers sur votre smartphone.
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30/11/12 11:40
mairie de gennevilliers
les Pharmacies de garde
01 40 85 66 66
les services de santé
Centres municipaux
de santé
3, rue de la Paix 80, avenue Chandon
Dimanche 6 janvier
d ABIDI 12, avenue Lénine.
Centre de planification
et d’éducation familiale
Dimanche 13 janvier
d 66, rue Pierre-Timbaud
Ndika 69, avenue Jean-Moulin
92390 Villeneuve-la-Garenne.
Espace santé-jeunes
66, rue Pierre-Timbaud
Dimanche 20 janvier
01 40 85 66 50
01 40 85 48 20
01 40 85 66 83
Permis de construire
(15e étage) 01 40 85 63 84
Centres de loisirs maternels
(7e étage) 01 40 85 64 47
01 40 85 48 20
Dimanche 27 janvier
Consultation médico
psychologique
01 41 47 94 80
Vie libre 06 75 99 67 15
Drogues info service 0800 23 13 13
Centre Magellan
(cure ambulatoire
en alcoologie) Aide au logement
(5e étage)
01 40 85 62 76
Vacances 4-17 ans
(7e étage)
01 40 85 65 46
Centre de dépistage
anonyme et gratuit Rajabaly 45, avenue du Ponant
92390 Villeneuve-la-Garenne.
Naissances, mariages, décès
(affaires civiles) 01 40 85 63 80
01 40 85 67 62
Boubia 4 rue Chevreul.
d Passeport, carte d’identité
(affaires civiles, rez de chaussée)
01 40 85 60 90
Centres de loisirs primaires
(7e étage)
01 40 85 65 37
CDAG
d numéros utiles
01 41 21 05 63
Sequanaciat
Club « 11-14 »
(8e étage)
01 40 85 65 58
Jeunesse
(8e étage)
01 40 85 65 59
Conseil local de la jeunesse
(parvis mairie)
01 40 85 65 68
01 47 99 97 16
Affaires scolaires
(9e étage)
01 40 85 64 25
d’aide à domicile pour
personnes âgées) 01 40 85 65 75
Activités sportives
(8e étage)
01 40 85 65 70
Hôpital Louis-Mourier 01 47 60 61 62
Hôpital Beaujon 01 40 87 50 00
01 40 85 14 31
Hôpital Max-Fourestier 01 47 69 65 65
Gendarmerie nationale
01 42 42 02 42
Hôpital St-Jean 01 40 80 66 66
SOS médecins 92
01 47 07 77 77
Centre médical Chandon 01 47 98 79 35
(accueil, soins
aux toxicomanes) LES Urgences
Sapeurs-pompiers 18
Service médical d’urgence
15
Samu social
115
(numéro national gratuit)
Commissariat
de police SOS 92 (garde et
urgences médicales)
01 46 03 77 44
Centre antipoison 01 40 05 48 48
SOS suicide 01 40 50 34 34
Secours adolescents
suicidaires 01 44 75 54 54
Allô Enfance maltraitée (24h/24)
Écoute Enfance 92
119
(8h30/23h) 0800 00 92 92
Urgences dentaires 01 47 78 78 34
Femmes victimes de violences 92
(de 9h30 à 17h30)
01 47 91 48 44
Violences conjugales femmes info services
(de 7h30 à 23h30)
39 19
EDF (urgence/dépannage) 0810 33 30 92
GDF (urgence/dépannage)
0800 47 33 33
SOS vétérinaires 01 47 45 51 00
Vétérinaires à domicile 01 47 46 09 09
(24h/24)
Fichier canin (identification) 01 49 37 54 54
SPA 01 47 98 57 40
Siadpa (Service infirmier
Impôts des entreprises
(3e étage)
Action sociale autonomie
(rez-de-chaussée)
01 40 85 65 97
Coordination gérontologique
01 40 85 68 68
Quotient familial, inscriptions scolaires
(démarcherie)
01 40 85 62 52
Les impôts
Centre des finances
publiques et trésorerie
principale (1e étage)
Action sociale
(rez-de-chaussée, CCAS)
01 40 85 65 96
01 40 85 43 00
Vaccinations gratuites
01 40 85 66 97
01 40 85 43 00
Maison des sportifs
01 41 21 22 60
Pôle emploi
01 41 47 22 40
Les Marchés
Plie
01 40 85 66 04
Une centaine de commerçants à votre
service, cinq fois par semaine, de 8 h à 13 h.
Boutique Club emploi
01 40 85 67 80
aux Grésillons
39, avenue des Grésillons,
>
mercredis et samedis.
au Village
62, rue Pierre-Timbaud.
mardis, vendredis
et dimanches.
>
au mini-marché du Luth
parking du centre commercial,
> l
undis et jeudis de 15 h à 19 h.
Mission locale
01 41 21 40 20
Circonscription vie sociale
assistantes sociales 01 41 21 14 50
Maison du tourisme
Otsi 01 40 85 48 11
OML 01 40 85 48 12
Déchèterie
93, rue des Cabœufs 01 46 17 01 60
janvier 2013
k 47
Les groupes du conseil municipal s’expriment…
Groupe communiste, alternative
citoyenne, républicain et parti de gauche
48 k
Élus socialistes et républicains
Europe écologie - Les Verts
2013, en avant
pour nos enfants
Reconnaissance
de l’État palestinien à l’ONU :
Enfin !
À partir du 1 er janvier
2013, les crèches départementales situées à
Gennevilliers passent en
gestion municipale. Cela
concerne six crèches cold Patrice
lectives et une crèche
Leclerc
familiale.
La droite départementale
a décidé de se décharger sur les villes de
sa responsabilité directe dans l’accueil de
la petite enfance. Elle n’a cessé, depuis de
nombreuses années, de désengager le
Conseil général de la gestion des crèches,
en ne remplaçant pas les personnels, en
diminuant le nombre de places, en transférant les structures existantes aux villes
et en favorisant l’ouverture de nouvelles
structures privées. La municipalité a donc
dû prendre ses responsabilités pour
défendre la qualité du service public. Le
coût engendré par un tel transfert est
considérable pour la Ville. Des travaux de
rénovation seront nécessaires dans des
établissements dont l’entretien était
médiocre.
Favoriser l’épanouissement des tout-petits
est l’une des tâches les plus gratifiantes
pour une ville et lourde de responsabilités.
Nous le ferons avec passion.
Il s’agit de garantir de bonnes qualités
d’accueil, éducatives pour vos enfants et
de travail pour le personnel de ces établissements. Un nouveau service municipal se
crée pour assumer cette mission dans le
cadre d’un service public répondant aux
besoins de tous. Cela se fera sans impact
financier pour les familles.
En 2013, nous ferons donc plus et mieux
pour les parents et les enfants, avec aussi
la reconstruction de la crèche du Luth, la
construction d’une crèche à l’emplacement de l’écoquartier et une autre sur
Anatole-France.
Avec les élus communistes et citoyens et
le Front de gauche, je vous présente tous
mes vœux pour la nouvelle année.
http://www.patrice-leclerc.org/
Lors de notre dernier
conseil municipal, le
groupe socialiste a voté
le vœu qui demande que
le gouvernement se
dJ
acques
prononce sur la reconBriffault
naissance de la Palestine à l’ONU. Ce vœu
trouve sa justification du fait d’une histoire déjà trop longue d’une situation de
guerre sur un territoire équivalent à
trois départements français.
Il nous faut rappeler un extrait du discours prononcé il y a 30 ans par François Mitterrand à la Knesset en 1982 :
« Pourquoi ai-je souhaité que les habitants arabes de Cisjordanie et de Gaza
disposent d’une patrie ? Parce qu’on ne
peut demander à quiconque de renoncer
à son identité ni répondre à sa place à la
question posée. » Il appuya son propos
par le recours incessant au dialogue :
« Le dialogue suppose que chaque partie
puisse aller jusqu’au bout de son droit ce
qui, pour les Palestiniens comme pour les
autres, peut le moment venu signifier un
État. »
Donc, lorsque François Hollande s’engagea à reconnaître l’État palestinien
durant sa campagne présidentielle, il
reprit le chemin de la cohérence qui est,
aujourd’hui, confirmé par le vote de la
France à l’ONU. Mais nous devons faire
le constat que la situation actuelle est
une impasse et, comme F. Mitterrand à
son époque, nous pensons qu’il faut
restaurer une négociation devant
déboucher sur la coexistence de deux
États, dont chacun sait que c’est la
seule solution pour avoir une paix juste
et durable en Palestine.
Enfin ! Après plus de dix
ans de débats, de combats,
c’est l’aboutissement : le
droit au mariage pour tous.
En 2004, Noël Mamère,
maire EELV de Bègles,
célèbre le mariage de deux
d Anne
hommes, déclenche une
Adouche
polémique, fait rebondir le
débat qui aboutit maintenant à ce projet de
loi du mariage pour tous. Les écologistes ont
toujours été à la pointe dans ce combat pour
l’égalité des droits, sortir de la « tolérance »,
du bricolage législatif, de la discrimination,
leurs propositions de loi déposées en 2002,
2004, 2008 en attestent.
Le Pacs, simple contrat privé, est déjà ouvert
à tous comme le concubinage. La possibilité
du cadre du mariage offre d’autres devoirs,
d’autres droits, renforce les liens dans le
couple, y introduit les règles du divorce.
Ainsi tous les couples pourront librement
choisir entre plusieurs statuts pour structurer leur projet, organiser leur vie commune.
Ce projet de loi traite par ailleurs de la
liberté de l’adoption, aujourd’hui réservée
aux couples mariés et aux célibataires, elle
s’ouvrira à toutes les formes de couples
quels que soient leur vécu et leur sexualité.
L’homoparentalité est une réalité qui
concerne un nombre important de familles,
d’enfants, qu’il convient de protéger. Chaque
conjoint pourra enfin être reconnu légalement comme parent des enfants du couple.
La société et les familles ont besoin d’être
structurées et soutenues, ces projets de loi
contribuent à cette nécessité. Le mariage
protège le plus faible, cette possibilité de
l’adoption protégera les enfants.
Ces droits nouveaux, ces mêmes devoirs,
n’enlèvent ni n’imposent rien à personne, ils
visent à assurer l’égalité entre toutes formes
de couples dans une société qui continue sa
marche vers le progrès social.
Les écologistes inquiets des pressions sectaires sont aux côtés des citoyens épris de
liberté qui soutiennent en conscience et
concrètement ces mesures de justice et
d’égalité.
janvier 2013
Les contributions publiées dans ces pages n’engagent pas la rédaction de Gennevilliers Magazine
Union des Gennevillois
Gennevilliers pour tous
Rassemblement pour Gennevilliers , UMP
L’aide aux plus démunis
en danger
Bonne santé !
Un pas en avant,
trois pas en arrière
Il y a vingt-cinq ans, la
Commission européenne,
mettait en place le Programme européen d’aide
aux plus démunis (PEAD).
A l'époque, il s’agit d’utilidP
atrick
ser les surplus de la PoliThéret
tique agricole commune
(PAC) pour distribuer des
repas aux plus pauvres. Aujourd’hui, le
PEAD profite à 18 millions de personnes
dans 20 pays de l’UE. La France fait partie
des bénéficiaires.
Sur les 480 millions d’euros dotant le PEAD
l’an dernier, 72 millions ont été redistribués dans l’Hexagone, soit environ 130
millions de repas. Selon les quatre associations caritatives agréées pour recevoir
l’aide européenne, cela représente un tiers
des denrées alimentaires distribuées
chaque année dans le pays.
Mais cette aide essentielle est en danger.
En effet, à la demande de l’Allemagne,
entre autre, qui ne veut plus financer ce
PEAD, l’Europe a accepté de renouveler ce
plan pour 2013, mais à condition que ce
programme soit réduit voire supprimé à
partir de 2014. Car au-delà de la simple
question de l’utilisation des fonds agricoles, c’est une remise en cause plus globale du système que portent les pays
réfractaires. Ils estiment que l’aide alimentaire aux plus démunis est de la responsabilité de chaque état membre.
Si les associations sont temporairement
soulagées pour 2013, elles sont plus qu’inquiètes pour l’avenir. La demande augmente d’année en année et les pauvres
ayant recours à cette aide sont de plus en
plus nombreux, en France et dans de nombreux pays européens. Les négociations au
niveau européen pour sauver le PEAD sont
en cours mais comme le dit très justement
le président des Restos du cœur : «On ne
peut pas invoquer le devoir de solidarité
européenne dès qu’il s’agit de sauver les
banques, mais l’oublier quand il faut aider les
plus pauvres.»
Ces bons vœux vous les avez
dits et entendus pour ce
nouvel an. Pourtant, dans
notre riche pays, une personne sur trois a renoncé à
des soins pour raisons
financières. Pourtant, le
d I sabelle
gouvernement prévoit 2,4
Guichard
milliards d’euros d’économies supplémentaires sur
les dépenses de santé en 2013. Pour les soins
courants, le remboursement moyen de la Sécu
n’est plus que de 55 %. Et l’austérité imposée
aura pour conséquence un tour de vis supplémentaire sur le budget des hôpitaux déjà dramatiquement frappés par les restructurations,
fermetures de services, suppressions d’effectifs, aggravation des conditions de travail des
soignants.
Notre département en est un triste exemple. À
Clamart, en novembre, des patients de l’hôpital Béclère étaient envoyés dans le 94 ou dans
le nord de Paris : les appareils nécessaires aux
examens d’endoscopie étaient « tous cassés ou
en panne ; on se bat aussi pour trouver des tensiomètres, des thermomètres. » À Nanterre,
l’Agence régionale de santé a décidé de supprimer, à l’hôpital Max-Fourestier, les services
chirurgie, réanimation et urgences de nuit. Des
services vitaux pour les patients, mais aussi
pour le budget puisqu’on y pratique les actes
qui rapportent le plus. Sans chirurgie, sans
réanimation, bientôt plus de cardiologie, de
pneumologie et… de maternité ? Et que deviendra l’hôpital Louis-Mourier de Colombes où
ces activités doivent être transférées ? Déjà
surchargé, dans quelles conditions seront
accueillis des milliers de patients supplémentaires ?
Toute la région parisienne est ainsi touchée par
des regroupements d’hôpitaux, et donc des
fermetures de services : la santé n’est plus un
droit, les hôpitaux doivent être rentables, les
assurances et les cliniques privées doivent
pouvoir accumuler des bénéfices… et les
patients font de longs trajets pour (peut-être)
se faire soigner après une longue attente.
[email protected]
Des manifestations sont prévues en janvier
pour l’hôpital de Nanterre.
La circulaire sur la régularisation des sans-papiers présentée le 28 novembre 2012
par Manuel Valls au Conseil
des ministres, signe la fin de
l’illusion de la fermeté
d Jacqueline qu’essayait d’entretenir le
Marichez- ministre de l’Intérieur depuis
Clero
sa nomination. Aujourd’hui,
la brebis égarée a définitivement rejoint les rangs du laxisme. Monsieur
Valls perd les pédales et par la même occasion,
perd pied. Le ministre de l’Intérieur, apôtre de
la sécurité socialiste, devant les chiffres de la
délinquance diffusés le 13 novembre 2012, fait
une pirouette qui pourrait s’apparenter à un
déni de responsabilité de son ministère et voulant ainsi nous faire prendre des vessies pour
des lanternes. Au cas où vous ne l’auriez pas
remarqué Monsieur Valls, la droite n’est plus
au pouvoir et c’est donc bien vous qui,
aujourd’hui, grâce à votre complice Madame
Taubira, ministre de la Justice, garde des
Sceaux, êtes à l’origine de cette hausse. Il vous
est donc impossible de rejeter la faute sur vos
prédécesseurs. Pour un peu, les Français
pourraient penser que vous n’êtes pas à la
hauteur. Combien de temps encore, la gauche
se réfugiera-t-elle derrière la politique précédemment menée par la droite pour dissimuler
son incompétence à gouverner et ainsi masquer une évidente mascarade et une belle
supercherie quant à la réelle capacité à
prendre les bonnes décisions dans l’intérêt des
Français et de la nation.
Nous sommes dans l’incohérence et l’incompréhension la plus totale, et il va nous falloir
beaucoup de courage et être patient car ce
quinquennat sera long et douloureux.
Vos élus UMP vous présentent leurs meilleurs
vœux pour 2013 ainsi qu’à vos familles et à vos
proches.
Gennevilliers A Venir. 1, place du Docteur-Roux
Permanence les lundis, mercredis et vendredis, de 15 heures à 19 heures ; le samedi,
de 10 heures à 12 heures sur rendez-vous.
Tél. 09 51 21 01 42 ; [email protected]
janvier 2013
k 49
Jacques Bourgoin
Les Conseillers
municipaux délégués
Maire de Gennevilliers,
d Conseiller général des Hauts-de-Seine
Tél. 01 40 85 62 23
Roland Muzeau
1er adjoint
Arielle Vermillet-Parry
2e adjointe
d Urbanisme et aménagement,
d Vie démocratique et citoyenne,
Marc Hourson
Martine Monsel
3e adjoint
4e adjointe
d Président de l’Office public de
d Logement, résorption
Mohamed Bellouch
Latifa Meya
5e adjoint
6e adjointe
d Solidarité, action sociale,
d Droits des femmes, prévention
Olivier Mériot
Sandrine Hertig
action foncière,
développement économique,
communication.
Tél. 01 40 85 62 30
l’Habitat, vie associative, tourisme,
commerces, fêtes et cérémonies,
marchés aux comestibles,
anciens combattants.
Tél. 01 40 85 62 33
associations caritatives,
quotient familial,
coopération internationale
et jumelage.
Tél. 01 40 85 62 35
lutte contre les discriminations,
politiques de l’insertion et de
l’emploi, prévention-sécurité,
restauration municipale.
Tél. 01 40 85 62 31
habitat insalubre, lutte
contre les expulsions,
Grand projet de ville du Luth
et des Grésillons.
Tél. 01 40 85 62 37
et promotion de la santé,
crèches, haltes-garderies,
relais assistantes maternelles.
Tél. 01 40 85 62 33
7e adjoint
8e adjointe
d Finances et budget, personnel
d Culture et développement
Richard Merra
Yasmina Attaf
communal et moyens des
services, affaires civiles et
générales, propriétés communales
extérieures, élections.
Tél. 01 40 85 62 32
culturel.
Tél. 01 40 85 62 35
9e adjoint
10e adjointe
d Enseignement maternel,
d Enfance, préadolescence, centres
élémentaire, secondaire
et supérieur, service public
communal dans les écoles
maternelles et élémentaires.
Tél. 01 40 85 62 33
Abdelhakim Sari
11e adjoint
d Sports, associations
sportives et école
municipale des sports.
Tél. 01 40 85 62 31
de loisirs maternels et primaires,
centres de vacances, interclasse.
Tél. 01 40 85 62 31
Muriel Goudou
12e adjointe
d Espaces verts, développement
durable, environnement, transport
et circulation, infrastructures
et bâtiments communaux,
voirie-assainissement.
Tél. 01 40 85 62 32
d P
atrick Théret.
Patrimoine, mémoire
de la ville et de la population
d J
acqueline Fleuret.
Présidente d’Agir
d Z
ine Boukriche.
Président de la Mission locale.
Les Élus référents
des quartiers
et co-présidents du bureau
des conseils de quartier
d L
aurent Noël. Chevrins
d M
artine Monsel. Luth
d Y
asmina Attaf. Agnettes
d M
uriel Goudou. Grésillons
d C
arole Lafon. Village
d Y
vette Ouchikh.
Chandon - Brenu - Sévines
Jacques Bourgoin
Patrice Leclerc
d Canton nord
Tél. 01 40 85 62 23
d Canton sud
Tél. 01 40 85 62 18
janvier 2013
Conseillers municipaux
aux responsabilités
spécifiques
d J
oëlle Mutis.
Fossé-de-l’Aumône
les conseillers
généraux
50 k
d A
nissa Ben Lahcene.
Préadolescence.
d Z
ine Boukriche.
Jeunesse
d J
oëlle Mutis.
Retraités, coordination
gérontologique, activités
intergénérationnelles.
d Laurent Noël.
d J
acques Briffault.
Sécurité publique liée
aux installations classées.
d J
ean-François Burgos.
Charte Ville-Handicap,
démocratisation de l’accès
au numérique
et au développement
du très haut débit.
d A
nne-Laure Perez.
Conseil consultatif
des services publics.
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