Bulletin d`information de la FMPO - Université Cheikh Anta Diop de

Transcription

Bulletin d`information de la FMPO - Université Cheikh Anta Diop de
Bulletin d’information
de la FMPO
SYSTEME LMD : BASCULEMENT A LA
RENTREE SCOLAIRE 2011- 2012
Page 5
33E SESSION DES COMITES
CONSULTATIFS INTER AFRICAINS
(CCI) DU CAMES
100 % DE REUSSITE POUR LA FMPO
Page 21
Université Cheikh Anta DIOP, Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie, Avenue Cheikh Anta DIOP,
BP 5005 Dakar Fann, Tel : +221 33 865 23 41 Fax : +221 33 825 29 52 Email : [email protected]
Editorial : Pr Abdarahmane DIA,
2011
Doyen
SOMMAIRE
Formation Médicale Continue.p. 2
Le CHU Fann renforce ses
capacités p. 3
Textes Législatifs et réglementaires
p. 5
Partenariat Local et International
p. 12
Recherche p. 14
Evènements Scientifiques et
Pédagogiques p. 18
Info CAMES p. 20
Portrait d’un enseignant p. 21
Bloc-notes p. 24
L’information, loin d’être un luxe, est aujourd’hui une nécessité qui
s’impose à tous. Profiter des moyens modernes disponibles dans le
domaine de la communication reste un devoir au 21ème siècle,
caractérisé par la vitesse et la globalisation.
Il nous a paru ainsi nécessaire de mettre en place un bulletin, un
journal, peu importe l’appellation, en tout cas un organe
d’information et de communication accessible à tous au niveau de la Faculté. Il
faudra peut-être lui trouver un nom approprié.
Il contribuera à combler le déficit d’information noté ça et là et à mieux faire
connaître notre établissement.
Pour ce faire, nous avons opté la version électronique, en accord avec le comité de
pilotage de ce bulletin installé le 19 février 2011 et dirigé par le Premier Assesseur.
Le bulletin, semestriel et apolitique, vise différents aspects touchant notre
communauté, particulièrement le personnel enseignant et de recherche, sans
exclure le personnel administratif, technique et de service et les étudiants.
Des rubriques permettant de faire connaissance avec les Maîtres de la Faculté, sous
forme de témoignages ou d’interviews, cadrent également avec la ligne éditoriale de
cet organe.
De même, tout acte, toute manifestation intéressant notre communauté, pourra
alors être porté à la connaissance de tous.
In fine, avec cet outil, nous avons l’ambition d’instaurer un espace de partage de
l’information, pour une meilleure gouvernance universitaire.
A cet effet, nous comptons entièrement sur les contributions de toutes les femmes
et de tous les hommes, particulièrement talentueux, constituant notre communauté
car c’est aussi par une communication de qualité partagée qu’ensemble nous
mènerons la Faculté vers l’excellence tant souhaitée.
Onze rubriques ont été retenues par le comité de pilotage du bulletin :
Editorial, Formation continue, Vie du CHU et des autres établissements de santé,
Textes législatifs et réglementaires, Partenariat local et international, Recherche,
Evènements scientifiques et pédagogiques, Activités sociales, Infos CAMES, Portrait
d’un enseignant, Bloc-notes
Tout collègue intéressé est le bienvenu dans le comité. Par ailleurs des suggestions
et observations susceptibles d’améliorer l’organisation et le fonctionnement du
bulletin sont vivement sollicitées.
Dans ce premier numéro, on retrouve :
1- L’Editorial, par Monsieur le Doyen de la FMPO
2- La formation continue, Pr Mouhamadou Habib SY
3- La vie du CHU, Pr Bara NDIAYE
4- Les textes législatifs et réglementaires : Commission d’établissement de la
Faculté, LMD, Pr Amadou DIOUF
5- Le Basculement à la rentrée : comité de pilotage du bulletin, Pr Amadou DIOUF
6- Le partenariat internat : FSP mère-enfant, Pr Jean C. MOREAU
7- La recherche : Pr Papa Ibrahima NGOM
8- Les manifestations scientifiques et pédagogiques, Pr Abdoul KANE,
Pr Abdoulaye SAMB
9- Les informations sur le CAMES : les C.T.S., le Concours d’Agrégation,
Pr Meïssa TOURE
10- Bloc-notes : Grand Prix du Président de la République pour les Sciences,
Pr Malick SEMBENE
11- Portrait d’un enseignant :
- Pr. Samba DIALLO, par le Pr Oumar GAYE
- Pr Mamadou Keith BADIANE, par le Pr Alassane WELE
Pr Abdarahmane DIA
Doyen de la FMPO
Bulletin d’information N° 1
1
2011
Formation continue
La Formation Médicale continue
Directeur de publication
Pr Abdarahmane DIA
Coordonnateur
Pr Amadou DIOUF
Coordonnateur Adjoint
Pr Mariame GUEYE BA
Rédacteur en Chef
Pr Mamadou Habib THIAM
Rédacteur en Chef Adjoint
Pr Alassane DIATTA
Conseillère en communication
Mme Alimatou DIOP KEITA
Infografiste - Informaticien
M. Léopold Birame DIOUF
Infographiste Assistante
Mme THIOUNE Fatou Niang
Assistante Administrative
Mme KOUNTA Touty NDIAYE
Comité de rédaction
Pr Amadou DIOUF
Pr Ousmane NDIAYE
Pr Cheikh Tidiane CISSE
Pr Alassane DIOUF
Pr Bay Karim DIALLO
Pr Bara NDIAYE
Pr Mariame GUEYE BA
Pr Mounibe DIARRA
Dr Madieng DIENG
Dr Alassane DIATTA
Dr Henri Michel BENOIST
Dr Charles Bertin DIEME
Dr Alassane WELE
Dr Daouda FAYE
Dr Marie Diop NDOYE
Dr Oumar DIARRA
Dr Mamadou Habib THIAM
Dr Abdoulaye LEYE
Dr Moustapha NDIAYE
Dr Babacar DIAO
Dr Maboury DIAO
Dr Daouda NDIAYE
Dr Oumar NDOYE
Dr Oumar FAYE
Dr Sokhna BA DIOP
Dr Malick FAYE
Dr Sokhna BA DIOP
Dr Malick FAYE
Dr Soukèye DIA TINE
Dr El Hadj Amadou BA
La Formation Médicale Continue (FMC) représente l’ensemble des connaissances
scientifiques acquises dans le domaine médical après l’obtention du diplôme
classique de doctorat d’état en médecine et de spécialité. Ainsi elle vient compléter
la formation initiale reçue au cours des études médicales.
Indispensable dans bien des domaines, mais particulièrement nécessaire dans les
professions de santé en raison de l’évolution de plus en plus rapide des
connaissances, la formation continue s’impose en médecine à tout praticien. Elle
constitue l’une des principales préoccupations de l’OMS depuis de nombreuses
ème
années. En effet, en 1974 lors de sa 20
assemblée, l’OMS avait adopté une
résolution faisant appel aux états membres pour qu’ils envisagent : la création de
systèmes nationaux de formation permanente pour les membres des professions
sanitaires ; l’introduction de l’analyse de système dans la planification
éducationnelle pour la formation permanente et l’évaluation périodique de la
qualité du travail des personnels de santé exerçant l’action sanitaire et curative.
Dans ses modalités, la formation médicale continue fait appel à tous les moyens
d’acquisition ou de mise à jour des connaissances :
Consultation d’ouvrages, abonnements à des revues nationales et internationales ;
Participation à des congrès scientifiques nationaux ou internationaux ;
Participation à des séances d’enseignement post-universitaire ;
Participation à des stages de formation ;
Formation en ligne faisant appel aux technologies de l’information et de la
communication.
Aux États-Unis, la FMC est obligatoire. En Europe, chaque pays a formulé ses propres
exigences dans ce domaine avec un système de crédit permettant d’évaluer
l’assiduité des différents praticiens.
Au Sénégal la FMC a toujours existé à travers les journées médicales de la faculté, du
département de chirurgie, du département de médecine, des sociétés savantes ainsi
que des enseignements post-universitaires organisés ça et là dans les différents
services en collaboration ou non avec les laboratoires pharmaceutiques.
Fort de toutes ces constatations, il s’impose de faire l’état des lieux afin d’identifier
toutes les compétences en prenant en compte les composantes administrative et
technique, et d’évaluer toutes les potentialités.
Ainsi la création d’un bureau de FMC vient à son heure non seulement pour
formaliser cette activité mais aussi la vulgariser.
Membres du Bureau
Pr Mouhamadou Habib SY, Président Commission Pédagogique.
Dr Abdoulaye POUYE, Membre.
Dr Ahmet FALL, Membre
Dr Mamadou SARR, Membre.
Dr Souhaïbou NDONGO, Membre.
Tout Enseignant
Membres de droit
Pr Abdarahmane DIA, Doyen
Pr Meïssa TOURE, Chef Service SEPAM
Pr Serigne Abdou BA, Pdt Commission Recherche
Pr Seydou B. BADIANE, Pdt Commission Réforme
Tout Chef de Département
Les ateliers de formation :
•
Actes techniques à l’usage du médecin généraliste
•
Recherche documentaire électronique
•
La rédaction administrative
Pr Mouhamadou Habib SY
Président de la Commission
Pédagogique de la Faculté
Bulletin d’information N° 1
2
Vie du CHNU et des autres établissements de santé
2011
Le CHU Fann renforce ses capacités d’aide au diagnostic
Longtemps perçu comme un
hôpital
exclusivement
psychiatrique, le CHNU de
Fann a vu son offre de soins
s’enrichir au fil des années. En
effet, en dehors de la
psychiatrie, le CHNU de Fann
accueille
également
des
services médicaux spécialisés
tels que la neurologie, la
pneumo-phtisiologie,
les
maladies infectieuses et la
neurochirurgie.
Le CHNU de Fann doit
également la diversification de
ses prestations de soins à la
création de nouveaux services
comme la cardiologie, la
chirurgie cardiovasculaire et
thoracique et au transfert du
service d’ORL du CHU A. le
Dantec vers le CHNU de Fann.
La présence au sein du CHNU
de
Fann
de
spécialités
médicochirurgicales
complémentaires
permet
aujourd’hui au CHNU Fann de
disposer
de
pôles
qui
s’occupent
de
la
tête
(neurologie, neurochirurgie et
psychiatrie), du cou (ORL) et
du
thorax
(pneumologie,
cardiologie
et
chirurgie
cardiovasculaire et thoracique).
A côté de ces services
médicaux, le CHNU de Fann
regorge de services d’aide au
diagnostic
variés
très
performants,
offrant
des
prestations variées relatives à
l’imagerie médicale et à la
biologie.
Dans un souci d’efficacité et de
rationalisation des ressources,
les
laboratoires
d’analyse
médicale et le service de
radiologie ont été regroupés
dans un nouveau bâtiment
dénommé,
Centre
de
Diagnostic
et
d’Imagerie
Médicale (CDIM). Ce centre
abrite désormais tous les
services d’aide au diagnostic :
biochimie,
bactériologie,
parasitologie et mycologie,
anatomie
pathologie
et
imagerie médicale.
Il a été financé à hauteur de
700 millions F CFA par l’Etat du
Sénégal. Il héberge par ailleurs
un
Service
Accueil
et
d’Urgence (SAU) et le Centre
Africain de
Télémédecine
réalisé avec le concours du
gouvernement indien.
A coté des services d’aide au
diagnostic, le CDIM abrite un
SAU composé de deux salles
de déchoquage, d’une salle
d’observation de 11 lits et d’un
bloc de chirurgie. Ce service
dont
l’équipement
a
été
entièrement réalisé par la
coopération turque va démarrer
ses activités avant la fin de
l’année 2011. Grâce au SAU, le
CHNU de Fann va assurer la
prise en charge des détresses
vitales et accueillir 24h/24 et
7J/7 toutes les personnes en
situation d’urgence.
Le CDIM constitue un fleuron
pour le CNHU de Fann avec les
commodités nécessaires pour
assurer aux patients des délais
d’attente cours, un accueil et
des prestations de qualité. Ses
équipements ont été acquis
pour l’essentiel par le CHNU de
Fann sur fonds propres.
Grâce
à
ses
nouveaux
équipements (compteurs de
globules,
chaîne
d’électrophorèse, appareil pour
doser les gaz du sang,
automates de biochimie et
d’hormonologie), le laboratoire
central offre une large gamme
d’analyses hématologique et
biochimique.
Ces nouvelles acquisitions
permettent à ce laboratoire de
jouer un rôle essentiel dans le
diagnostic, l’amélioration de la
qualité des soins, le suivi
biologique des patients ainsi
que la surveillance de leur
traitement.
Le service de radiologie vient
d’acquérir un tomodensitomètre 16 barrettes, une table
de
radiographie
télécommandée avec scopie, une table
de
radiographie
table
os/poumon et un échographe
Doppler couleur. Par ailleurs,
ce
service
dispose
d’un
appareil
d’Imagerie
par
Résonance Magnétique d’un
coût d’environ un milliard
de F CFA offert par la
Fondation SONATEL.
Le CDIM va également assurer
des
prestations
en
anatomopathologie grâce au
démarrage des activités de ce
service qui a été équipé par
une ONG française. Les
méthodes d’analyse qui seront
réalisées dans ce laboratoire
vont faire appel à différentes
techniques
dont
l’immunohistochimie de pointe qui va
compléter
les
analyses
morphologiques.
Le service de bactériologie va
s’enrichir d’une unité de
mycobactériologie
grâce
à
l’appui du partenaire français
ESTHER. Le fonctionnement
de cette unité va permettre au
service de pneumologie de
diagnostiquer tous les cas de
tuberculose,
de
contrôler
l’efficience de la chimiothérapie
et de pratiquer les tests de
sensibilité pour détecter les
souches de BK résistantes.
Toujours en termes d’aide au
diagnostic, le
service de
cardiologie va disposer d’une
unité de coronarographie, fruit
d’un partenariat entre le CHNU
de Fann et le Lion’s Club. Les
locaux devant abriter cette
Bulletin d’information N° 1
3
Vie du CHNU et des autres établissements de santé
unité sont en construction. Cet
outil permettra entre autres de
dépister des anomalies de la
circulation sanguine dues à un
obstacle.
Dans une structure de santé,
notamment de niveau 3, les
services d’aide au diagnostic
jouent un rôle important dans le
dispositif de prise en charge
des patients.
Un plateau
technique obsolescent peut
conduire à des échecs ou des
errances thérapeutiques, dont
les
conséquences
sont
considérables pour le malade
comme pour la collectivité. Cela
a été bien compris par la
2011
direction du CHNU de Fann
qui
a
réalisé
les
investissements
permettant
d’offrir dans un cadre convivial
et chaleureux, des services
adaptés
aux
besoins
spécifiques des patients.
Pr Bara Ndiaye
Pharmacien Chef CHNU Fann
Réseau en Afrique Francophone Pour la Télémédecine
Dans le cadre des activités du RAFT, une session de formation continue sous la forme d’un
e-cours sera diffusée tous les Jeudi entre 09h et 11h sur l’ensemble du Réseau
(http://raft.hcuge.ch).
Les enseignants, Internes et étudiants en spécialisation intéressés par les questions traitées
sont invités à y assister et surtout à participer aux discussions qui suivront l’e-cours.
Bulletin d’information N° 1
4
Textes législatifs et réglementaires
2011
SYSTEME LMD : BASCULEMENT A LA RENTREE SCOLAIRE 2011- 2012
La prochaine rentrée scolaire se présente pour
nous comme un moment crucial pour une mise
en œuvre « intégrale » du système LMD au
niveau de la Faculté de Médecine, Pharmacie et
d’Odontologie (FMPO).
L’Assemblée nationale a voté « le Projet de loi
n° 08/2011 relatif à l’organisation du système
LMD » et a été suivie par le Sénat. A l’occasion
de ces assises, Pr Amadou Tidiane BA, Ministre
de l'Enseignement supérieur, des Universités et
des Centres Universitaires Régionaux et de la
Recherche scientifique(MESUCURRS), avait dit :
« Le basculement pour 2011, le CAMES l'a fixé au
plus tard en 2013, avec des mesures transitoires
sur 3 ans. Pour le cas du Sénégal, Monsieur le
Ministre a informé que des tests sont faits à
Thiès, à Bambey et à Saint-Louis et que
l'Université de Dakar a commencé le
basculement. »
Il est indéniable que les différents segments
(Enseignants, Etudiants et PATS) qui évoluent au
sein de la faculté se sont déjà familiarisés au
système LMD, quand bien même, il n’est pas
totalement mis en œuvre. Naturellement dans
l’architecture
organisationnelle
de
l’enseignement des études médicales et
pharmaceutiques à Dakar, il existe certains
éléments qui composent le socle du système
LMD : Enseignements modulaires en Médecine
et Chirurgie Dentaire et semestrialisation des
enseignements.
En effet, la FMPO, a été l’une des seules facultés
de l’UCAD, où l’année académique a été
toujours organisée en deux périodes distinctes,
de durée fixe, marquée chacune par un examen
de fin de semestre.
Certes, pour le LMD, le principe est de valider le
semestre, ce qui suppose qu’il faille organiser
une session de rattrapage à la fin de chaque
semestre. Chose que la FMPO n’applique pas
pour l’instant. La seconde session est également
maintenue. Elle est organisée après un délai de
quatre semaines après la délibération de la
première session.
Il faut signaler que depuis que le LMD est
appliqué à la FMPO, dès la délibération des
examens du premier semestre, l’étudiant prenait
connaissance de toutes ses notes et en cas
d’échec, pouvait se préparer en conséquence
pour la session de rattrapage qui n’est plus
organisée en octobre, mais en juillet : « Réforme
oblige ».
Ainsi, tous les étudiants de la FPMO prennent
leurs vacances à partir du 31 Juillet et ne
reprennent les cours que le 1er Octobre suivant.
La semestrialisation qui constitue un point
essentiel du système LMD, peut être considérée
comme maîtrisée, toutefois, des améliorations
peuvent être apportées dans l’option qui a été
prise par la FMPO (sujet de débats et de
discussions entre les différents membres qui
composent l’institution pour une mise en œuvre
réussie). Que pensez-vous de cette proposition
de la Présidente de la FAGE, Fédération des
Associations Générales des Etudiants (France) ?
Une vraie semestrialisation en deux périodes de
durée fixe est l’opportunité de développer une
nouvelle façon de penser notre enseignement
supérieur, tant sur le plan de la mobilité en
France et à l’étranger, que sur celui de
l’articulation entre l’apprentissage théorique et
l’apprentissage pratique ou encore des
réorientations en cours de cursus. La mise en
place effective d’une semestrialisation implique
le découpage de l’année universitaire en quatre
périodes fixes :
· Un premier semestre de quatre mois de
formation, allant de début septembre à fin
décembre,
· Deux mois (janvier - février) qui permettent
des stages, rattrapages, départs en mobilité,
emploi ou vacances pour les étudiants,
· un second semestre de quatre mois de
formation, de mars à juin,
· une seconde période de deux mois (juillet –
août) également dévolue aux stages,
mobilités, vacances… ».
Par ailleurs, les formations spécialisées (CES) et
post universitaires (DU) qui étaient développées,
surtout pour la Médecine où presque toutes les
spécialités sont enseignées, se sont élargies aux
autres sections (Pharmacie et Dentaire). Des
Bulletin d’information N° 1
5
Textes législatifs et réglementaires
Masters ont été créés aussi bien pour ces deux
entités que pour la Médecine.
Les explications que notre collègue le Dr
Mamadou SARR a fournies (voir texte joint),
précisent les contours du système LMD.
Cependant, pour la Faculté de Médecine, le L
(licence) n’est pas délivré : c’est un niveau qui est
obtenu et peut être attesté par l’administration
pour faire valoir de droit au besoin. Il en est de
même pou le M1 et M2. Le Master est créé
parallèlement au cursus traditionnel. C’est dire
que nos formations de base ne sont donc pas
modifiées, la délivrance des diplômes de
doctorat est maintenue. D’ailleurs, elle a fait
l’objet d’harmonisation dans l’espace CEDEAO
entre les deux systèmes francophone et
anglophone.
Qu’est-ce
qui
change alors
avec
le
basculement?
A partir de cette année, des contrôles continus
doivent être effectifs et incorporés dans
l’évaluation de l’étudiant. De plus, un étudiant
2011
qui aura réussi 80% des unités d’enseignement
peut être admis
en classe supérieure.
Cependant, il ne pourra quitter le cycle tant qu’il
n’aura pas validé les 20% restants.
Ce
changement comporte beaucoup de difficultés à
aplanir pour une réussite de ce basculement des
premières années. Le comité qui est mis en place
par Monsieur Le doyen (voir encadré) s’est réuni
et a dégagé avec les collègues les pistes à suivre
pour une mise en œuvre réussie.
Voici, chers collègues une synthèse de la
situation, nous sommes maintenant en plein
dans le système LMD, aucun retour n’est permis
encore moins un échec. C’est pourquoi, nous
insistons, encore une fois de plus, sur le sens du
devoir, la rigueur et la compréhension de chacun
d’entre nous, pour atteindre l’objectif : REUSSIR
LE BASCULEMENT !
Pr Amadou DIOUF
1er Assesseur
LES ETUDES DANS LES SCIENCES DE LA SANTE
C’est la nouvelle architecture des études
universitaires selon le modèle anglo-saxon.
Encore appelé système « 3-5-8 », il confère aux
grades de Licence obtenu après 3 années
d’étude, Master (après 5 années d’étude) et
Doctorat, après 8 années d’étude. Il instaure un
nouveau système d’organisation et de validation
des études et s’est généralisé dans l’espace
académique mondial.
Le contexte
Les difficultés internes dans l’enseignement
supérieur,
particulièrement
en
Afrique,
notamment la problématique de l’orientation des
nouveaux entrants, l’échec massif dans le 1er
cycle et l’insuffisance de cursus pluridisciplinaires
et/ou
professionnalisants,
d’une
part,
l’environnement externe défavorable, d’autre
part, liés à la raréfaction des ressources
financières, ont conduit à la nécessité d’une
nouvelle
construction
de
l’enseignement
supérieur.
En
Europe,
le
processus
d’harmonisation des études, encore appelé
‘Réforme LMD’, a connu une accélération
spectaculaire depuis le Processus de Bologne.
Dans les autres continents, le modèle européen
a ses équivalences et semble se généraliser.
L’Afrique, au risque de se marginaliser, a initié de
nombreuses consultations sur les politiques et la
gestion de l’enseignement supérieur. Depuis la
convention d’Arusha, ratifiée en 2003, les
séminaires sous l’égide de l’UNESCO et le
NEPAD et les différentes rencontres sur
l’harmonisation des curricula de formation dans
l’espace UEMOA ainsi que les différentes
politiques de promotion d’une nouvelle
coopération universitaire et de gestion du LMD
initiés par le Réseau pour l’Excellence de
l’Enseignement Supérieur de l’Afrique de l’Ouest
(REESAO) et le Conseil Africain et Malgache
pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), les
universités africaines sont en train de se
réformer.
Les objectifs
Dans le but de reconstruire l’espace africain de
l’enseignement supérieur, il était important de :
Bulletin d’information N° 1
6
Textes législatifs et réglementaires
·
·
·
·
·
·
·
créer des conditions d’accès élargi à
l’enseignement supérieur ;
créer des conditions de réussite des
étudiants ;
élargir l’offre de formation ;
construire des cursus répondant aux besoins
de formation et d’insertion professionnelle ;
faire le lien entre enseignement-recherche et
pratiques professionnelles ;
concevoir une carte universitaire ouverte à
des coopérations internationales.
Cela constitue un véritable défi pour les
universités africaines.
Le modèle
Dans le nouveau système dit LMD, le semestre
est l’unité de base des formations, d’où la notion
de semestrialisation des enseignements. Le
semestre est composé de plusieurs unités
d’enseignement (UE). Chaque UE est composée
des matières (éléments constitutifs) dans un
même champ disciplinaire. Chaque UE a une
valeur en crédits, qui est l’unité de compte pour
évaluer l’ensemble du travail de l’étudiant
pendant un semestre. Ainsi, si un crédit équivaut
à 20 heures, un semestre de 30 crédits vaut 600
heures de travail.
En effet, le nouveau système lui permet de
choisir son « cursus à la carte », d’obtenir un
diplôme qui équivaut à un certain nombre de
crédits (180 pour la licence, 300 pour le Master
et 480 pour le Doctorat). Ces crédits sont
capitalisables et transférables. Dans le système
actuel, les cursus de formation sont trop
encadrés et très rigides et laissent peu d’initiative
pour l’étudiant. La souplesse de la réforme LMD
permet à la fois des parcours de formation
individualisés (enseignements optionnel et libre)
et
modularisés
(unités
d’enseignement),
replaçant ainsi l’étudiant au cœur du système en
tant qu’acteur libre. De plus, les diplômes
obtenus ne sont pas valorisables via une grille de
classification professionnelle pré-établie, mais
confèrent à un grade certifiant qu’un palier a été
franchi et justifient plus les compétences de
l’étudiant qu’à ses connaissances.
Les stratégies
La mise en place du nouveau système nécessite
l’élaboration de maquettes-type et l’exigence de
2011
volumes horaires minimaux pour les différents
parcours menant à un diplôme. De plus, un
cadrage national et sous-régional des domaines
de formation et des intitulés de diplômes devra
être développé afin :
·
·
·
de favoriser leur reconnaissance entre
universités de la région ;
d’accroître la mobilité des étudiants ;
d’assurer une meilleure garantie des
méthodes d’évaluation.
Il s’agit donc d’une vraie opportunité offerte aux
universités africaines afin de reconfigurer et de
moderniser l’enseignement supérieur, par :
·
·
·
·
·
la révision des curricula ;
la diversification de l’offre de formation ;
la désignation de « référents institutionnels
LMD » au sein des comités pédagogiques
des universités ;
la mise en place de systèmes d’information
adéquats
(Centre
d’Information
et
d’Orientation Pédagogique)
l’accélération
de
l’harmonisation
des
systèmes d’enseignement.
Les risques
Si le système permet de garantir une meilleure
organisation des enseignements et un meilleur
système de validation des études, une attention
particulière doit être portée sur les risques :
·
d’émigration des étudiants vers les lieux où
les conditions de réalisation de la recherche
et d’insertion professionnelle sont les
meilleures, à l’absence de soutien étatique,
en particulier sur le plan financier ;
·
de voir nos universités, après avoir assuré le
financement des études pré-doctorales,
devenir le prolongement des universités
occidentales, risque d’autant plus élevé que
le cadre juridique le permet.
Conclusion
La Réforme LMD, en entraînant une mutation
profonde des systèmes universitaires, impose à
la fois une nouvelle démarche et un changement
des mentalités afin de se réapproprier cette
nouvelle culture académique.
Dr Mamadou SARR, MCA
Physiologie Pharmaceutique
Bulletin d’information N° 1
7
Textes législatifs et réglementaires
2011
LMD ET TEXTES REGLEMENTAIRES A LA FMPO : ETAT DES LIEUX
La Faculté de Médecine a toujours été
considérée comme « hors LMD » pour deux
raisons principales :
- La séquence « 3-5-8 » (Licence 3 ans –
Master 5 ans – Doctorat 8 ans) est mise en
défaut par la structuration des études
classiques de médecine qui se présente
plutôt sous la forme « 2-4-7 » correspondant
au 1er cycle (2 ans), 2ème cycle (4 ans), 3ème
cycle (7 ans au moins).
Il n’existe donc pas de correspondance entre
les 2, encore moins est-il possible
d’envisager une licence ou une maîtrise de
médecine, sinon de façon simplement
formelle.
- La Faculté de Médecine est plutôt une
« école » où les aspects professionnels
intéressants, apportés par la réforme LMD,
se trouvaient déjà présents depuis toujours.
Pour ces raisons et pour d’autres probablement
encore, la Faculté de Médecine ne se sentait pas
concernée.
Pourtant, la réforme pédagogique globale
entreprise à l’UCAD depuis 2006 se voulait de
revoir
les
contenus
des
programmes
d’enseignement et promouvoir la formation selon
le tryptique : « Enseigner, Evaluer et Gérer
autrement ».
De ce point de vue, la FMPO s’est avérée un
véritable fer de lance au sein de l’UCAD, en cela
qu’elle était à la pointe des innovations dans les
méthodes pédagogiques, la vulgarisation des
présentations sous forme de powerpoint, le
développement de la télémédecine, du
téléenseignement…
Enfin
l’organisation
« modulaire »
de
l’enseignement réparti en semestres venait
s’ajouter aux caractéristiques précédentes, pour
tout compte fait, amener à accepter que la
réforme LMD se prêtait, dans une certaine
mesure, à la FMPO.
C’est pourquoi, depuis 2006, les autorités de la
faculté,
en
rapport
avec
la
politique
d’harmonisation des curricula (à la base de la
philosophie du LMD), initiée et conduite par
l’OOAS, ont entrepris d’aller plus loin dans les
nouvelles méthodes, en élaborant une maquette
sous forme LMD, en créant et créditant les unités
d’enseignement, et en développant des filières
ou formation diverses, à la disposition des
étudiants, pour compléter une formation, acquérir
une compétence professionnelle ou tout
simplement changer de voie.
Ces diplômes sous forme de Doctorat, DES,
Masters, Licences, DU intéressent les diplômes
cliniques, fondamentales ou la Santé Publique, et
concernent les domaines de la recherche ou la
professionnalisation.
Jusqu’en juillet 2010, pas moins de 32 filières de
formation de la FMPO ont été votées par
l’Assemblée de l’Université. Nombre d’autres,
validées par l’Assemblée de Faculté sont à
l’étude par la Commission Réforme de l’UCAD,
pour soumission à leur tour à l’Assemblée de
l’Université.
Cela place en tête la FMPO en termes de
nombre de filières disponibles dans chaque
établissement, au sein de l’UCAD.
C’est dire le chemin parcouru depuis, fait
d’efforts soutenus, de disponibilité et de
sacrifices de tous, qui vaut aujourd’hui à la
FMPO, la reconnaissance par les collègues de
l’UCAD, des nombreux acquis capitalisés.
Aujourd’hui, le moment est venu d’aller, plus
résolument et plus intégralement dans cette
réforme, en y faisant basculer totalement les
nouveaux bacheliers 2011.
Ainsi, nous saurons, progressivement et avec
l’intelligence requise, inscrire définitivement notre
Faculté dans le LMD.
Liste des textes votés à l’Assemblée de
l’UCAD
DOCTORAT
1- Projet de décret portant création et
organisation du Diplôme de Doctorat en
Science du Médicament à la Faculté de
Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie
(FMPO) de l’Université Cheikh Anta Diop de
Dakar.
2- Projet de décret portant création et
organisation du Diplôme de Doctorat en
Biologie et Pathologies Humaines à la
Faculté de Médecine, de Pharmacie et
d’Odontologie (FMPO) de L’Université
Cheikh Anta Diop de Dakar.
3- Projet de décret portant création et
organisation du Diplôme de Doctorat en
Santé Publique à la Faculté de Médecine,
de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de
l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
4- Projet de décret fixant le nouveau régime des
études et examens en vue du Diplôme de
Doctorat d’Etat en Médecine (sous réserve
d’amendements).
Bulletin d’information N° 1
8
Textes législatifs et réglementaires
5- Projet de décret fixant le nouveau régime des
études et examens du Diplôme de Doctorat
d’Etat en Pharmacie (sous réserve
d’amendements).
6- Projet de décret fixant le nouveau régime des
études et examens en vue de l’obtention du
Diplôme de Doctorat d’Etat en Chirurgie
Dentaire (sous réserve d’amendements).
CERTIFICAT D’ETUDES SPECIALISEES
1- Projet de décret portant création du
Certificat d’Etudes Spéciales (CES) en
chirurgie buccale à la Faculté de
Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie
(FMPO) de l’Université Cheikh Anta Diop
de Dakar.
2- Projet de décret portant création et
organisation du Certificat d’Etudes
Spéciales (CES) en Biologie et
Médecine du Sport à la Faculté de
Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie
(FMPO) de l’Université Cheikh Anta DIOP
de Dakar (UCAD).
3- Projet de décret portant création et
organisation du Certificat d’Etudes
Spéciales (CES) en Médecine légale et
de réparation du dommage corporel à
la Faculté de Médecine, de Pharmacie et
d’Odontologie (FMPO) de l’Université
Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD).
4- Projet de décret portant création et
organisation du Certificat d’Etudes
Spéciales (CES) de Parodontologie à
la Faculté de Médecine, de Pharmacie et
d’Odontologie (FMPO) de l’Université
Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD).
5- Projet de décret portant création et
organisation du Certificat d’Etudes
Spéciales (CES) de Cancérologie
Option Chirurgie
à la Faculté de
Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie
(FMPO) de l’Université Cheikh Anta DIOP
de Dakar (UCAD).
6- Projet de décret portant création et
organisation du Certificat d’Etudes
Spéciales (CES) de Radiologie et
d’Imagerie Médicale à la Faculté de
Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie
(FMPO) de l’Université Cheikh Anta DIOP
de Dakar (UCAD).
DIPLÔMES D’ETUDES SPECIALISEES
1- Projet de décret
organisation
du
portant création et
Diplôme
d’Etudes
Bulletin d’information N° 1
2-
3-
4-
5-
6-
2011
Spécialisées (DES) à l’Université Cheikh
Anta Diop de Dakar.
Projet de décret portant création et
organisation
du
Diplôme
d’Etudes
Spécialisées
(DES)
en
Hépatogastéroentérologie à la Faculté de
Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie
(FMPO) de l’Université Cheikh Anta Diop de
Dakar.
Projet de décret portant création et
organisation
du
Diplôme
d’Etudes
spécialisées
(DES)
en
GériatrieGérontologie à la Faculté de Médecine, de
Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de
l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Projet de décret portant création et
organisation
d’un
Diplôme
d’Etudes
Spécialisées (DES) en Imagerie Médicale à
la Faculté de Médecine, de Pharmacie et
d’Odontologie (FMPO) de l’Université Cheikh
Anta DIOP de Dakar (UCAD).
Projet de décret portant création et
organisation
d’un
Diplôme
d’Etudes
Spécialisées (D.E.S) en Rhumatologie à la
Faculté de Médecine, de Pharmacie et
d’Odontologie (FMPO) de l’Université Cheikh
Anta DIOP de Dakar (UCAD).
Projet de décret portant création et
organisation
d’un
Diplôme
d’Etudes
Spécialisées
(D.E.S)
en
Chirurgie
Thoracique et Cardio-Vasculaire à la
Faculté de Médecine, de Pharmacie et
d’Odontologie (FMPO) de l’Université Cheikh
Anta DIOP de Dakar (UCAD).
DIPLÖMES UNIVERSITAIRES
1- Projet de décret portant création et
organisation d’un Diplôme d’Université
(D.U) de Transfusion Sanguine à la Faculté
de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie
(FMPO) de l’Université Cheikh Anta DIOP de
Dakar (UCAD).
2- Projet de décret portant création et
organisation d’un Diplôme d’Université
(D.U) d’Echographie en Gynécologie Obstétrique à la Faculté de Médecine, de
Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de
l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar
(UCAD).
3- Projet de décret portant création et
organisation d’un Diplôme d’Université
(D.U) de Gérontologie à la Faculté de
Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie
(FMPO) de l’Université Cheikh Anta DIOP de
Dakar (UCAD).
9
Textes législatifs et réglementaires
4- Projet de décret portant création et
organisation d’un Diplôme d’Université
(D.U) de Rétrovirologie Biologique à la
Faculté de Médecine, de Pharmacie et
d’Odontologie (FMPO) de l’Université Cheikh
Anta DIOP de Dakar (UCAD).
5- Projet de décret portant création et
organisation d’un Diplôme d’Université
(D.U) de Recherche Clinique à la Faculté
de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie
(FMPO) de l’Université Cheikh Anta DIOP de
Dakar (UCAD).
MASTER
1- Projet de décret portant création et
organisation du Diplôme de Master en
« Population, Développement et Santé
de la Reproduction » à la Faculté de
Médecine,
de
Pharmacie
et
d’Odontologie (FMPO) de l’Université
Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD).
2- Projet de décret portant création et
organisation d’un Diplôme de Master en
Immunologie et Infection à la Faculté de
Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie
(FMPO) de l’Université Cheikh Anta DIOP de
Dakar (UCAD).
3- Projet de décret portant création et
organisation d’un Diplôme de Master en
Bio-Toxicologie Appliquée à l’Industrie,
l’Environnement et la Santé à la Faculté de
Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie
(FMPO) de l’Université Cheikh Anta DIOP de
Dakar (UCAD)
DIPLÔMES DE LICENCE PROFESSIONNELLE
1- Projet de décret portant création et
organisation du Diplôme de Licence
Professionnelle
en
Médiation
Gérontologie à la Faculté de Médecine, de
Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de
l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
2- Projet de décret portant création et
organisation du Diplôme de Licence
Professionnelle
en
Herboristerie
médicinale à la Faculté de Médecine, de
Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de
l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
2011
INSTITUT
1- Projet de décret portant création d’un Institut
des Sciences du Médicament (ISMED) à
l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar.
LISTE DES TEXTES VOTES PAR
L’ASSEMBLEE DE FACULTE
DIPLÔME UNIVERSITAIRE
1- Projet de décret portant création et
organisation du Diplôme Universitaire (D.U)
d’Epileptologie à la Faculté de Médecine,
de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO)
de l’Université Cheikh Anta DIOP de
Dakar.
2- Projet de décret portant création du Diplôme
Universitaire (D.U) « Analyse des Risques
et Management de la qualité sanitaire et
phytosanitaire (SPS) » à l’Université Cheikh
Anta DIOP de Dakar (UCAD). (Avril 2009).
3- Projet de décret portant création et
organisation d’un Diplôme Universitaire
(D.U) d’Antibiologie à l’Université Cheikh
Anta DIOP de Dakar (UCAD).
4- Projet de décret portant création et
organisation d’un Diplôme Universitaire
(D.U) en Néphrophysiologie Clinique à
l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar
(UCAD).
5- Projet de décret portant création et
organisation du Diplôme Universitaire (D.U)
de Pharmacie vétérinaire à l’Université
Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD).
Reporté en octobre 2010.
6- Projet de décret portant création du Diplôme
Universitaire (D.U) de Médecine d’Urgence
7- Projet de décret portant création du Diplôme
Inter-Universitaire (D.I.U) de Recherche
Clinique
8- Projet de décret portant création du Diplôme
Universitaire (D.U) de Laparoscopie
Digestive
9- Projet de décret portant création du Diplôme
Universitaire (D.U) d’Andrologie
10- Projet de décret portant création et
organisation
d’un
Diplôme
InterUniversitaire (D.I.U) de Rétrovirologie
Biologique à l’Université Cheikh Anta DIOP
de Dakar (UCAD).
Bulletin d’information N° 1
10
Textes législatifs et réglementaires
DIPLÔME D’ETUDES SPECIALISEES
1- Projet de décret portant création du Diplôme
d’Etudes Spécialisées (D.E.S) de
Chirurgie Thoracique et CardioVasculaire
2- Projet de décret portant création du Diplôme
d’Etudes Spécialisées (D.E.S) de Biologie
Clinique
3- Projet de décret portant création du
Diplôme d’Etudes Spécialisées D.E.S de
Chirurgie Pédiatrique
CERTIFICAT D’ETUDES SPECIALISEES
1- Projet de décret portant création du
C.E.S de Néphrologie
2- Projet de décret portant création du
C.E.S de Radiologie et d’Imagerie
Médicale
3- Projet de décret portant création du
C.E.S de Biologie et de Médecine du
Sport
4- Projet de décret portant création du
C.E.S de Chirurgie Pédiatrique
5- Projet de décret portant création du
C.E.S de d’Odontologie Tropicale
6- Projet de décret portant création du
C.E.S de Médecine du Travail
MASTER
1- Projet de décret portant création du Master
de Biochimie et de Génétique
2- Projet de décret portant création du Master
d’Anatomie Morphologique et Clinique
3- Projet de décret portant création du Master
d’Antibiologie Biologique
2011
4- Projet de décret portant création du Master
de Biologie et Contrôle des Parasites
5- Projet de décret portant création du Master
de Biophysique
6- Projet de décret portant création du Master
d’Hématologie Biologique
7- Projet de décret portant création du Master
de Systèmes d’Information Médicale et
Evaluation en Santé
8- Projet de décret portant création du Master
de Physiologie
9- Projet de décret portant création du Master
de Microbiologie Fondamentale et
Appliquée
10- Projet de décret portant création et
organisation du Master Inspectorat en
Pharmacie à l’Université Cheikh Anta DIOP
de Dakar (UCAD). Sous réserve
d’amendements.
11- Projet de décret portant création du Master
en Santé de l’Enfant
12- Projet de décret portant création du Master
en Santé Publique
13- Projet de décret portant création du Master
en Santé du Travail
14- Projet de décret portant création et
organisation du Master de Pharmacie
Hospitalière et des Collectivités
15- Projet de décret portant création et
organisation du de Master d’Analyses
Physicochimique et Management de la
Qualité des Produits de Santé et des
Aliments
16- Projet de décret portant création et
organisation du Master de Phytothérapie
17- Projet de décret portant création et
organisation du de Master de
Développement Industriel du Médicament
Pr Seydou Boubakar BADIANE
Neurochirurgie CHNU FANN
Bulletin d’information N° 1
11
Partenariat local et international
2011
DIPLOME INTER-UNIVERSITAIRE INTERNATIONAL D’ECHOGRAPHIE EN
GYNECOLOGIE ET OBSTETRIQUE A L’UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR :
DU REVE A LA REALITE
L’idée de la mise en place d’un diplôme interuniversitaire international (DIUI) d’échographie
en gynécologie-obstétrique à l’Université Cheikh
Anta Diop de Dakar a germé à partir de plusieurs
constats parmi lesquels :
· l’absence d’offre de formation diplômante de
haut niveau en échographie pour les
gynécologues-obstétriciens
formés
au
Sénégal ;
· le coût élevé d’une telle formation à l’étranger
avec, pour le futur diplômé, le risque de ne
pas revenir exercer en Afrique, ce continent
qui lui aura tout donné ;
· une pratique qui est parfois sources d’erreurs
diagnostiques
et
thérapeutiques
aux
conséquences souvent néfastes.
En effet, l’échographie est un examen non
invasif, de réalisation simple, facile à enseigner,
reproductible. Elle s’est aujourd’hui imposée
partout dans le monde comme un outil
indispensable à une bonne
démarche
diagnostique, à une orientation adéquate de
certains traitements, à une surveillance d’un
grand nombre de maladies.
L’objectif de cette formation est de renforcer les
compétences des professionnels de santé à
l’utilisation raisonnée et correcte de l’échographie
en gynécologie-obstétrique dans un contexte de
décentralisation des soins dans un pays en
développement où les ressources font parfois
défaut.
Cet enseignement, le premier du genre dispensé
à distance dans le domaine de l’échographie en
Afrique francophone, implique à la fois des
formateurs
sénégalais
des
Chaires
de
Gynécologie-Obstétrique, de Biophysique et
Physique Nucléaire, de Radiologie de la Faculté
de Médecine, Pharmacie et Odontologie de
l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar , ainsi
que des formateurs français de l’Université de
Bretagne Occidentale en France avec en tête de
file le Professeur Michel Collet et le Docteur Jean
Yves Redon.
Le démarrage d’un tel enseignement au Sénégal
a été considérablement facilité par la volonté des
autorités académiques et des partenaires : tant
techniques : Université Médicale Virtuelle
Francophone
/Université
Numérique
Francophone des Sciences de la Santé et du
Sport (UMVF/UNF3S) ; que stratégiques :
Ministère Français des Affaires Etrangères et
Européennes à travers le Service Français de
Coopération et d’Action Culturelle (SCAC) et
l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF),
la Conférence Internationale des Doyens des
Facultés de Médecine des Pays d’Expression
Française (CIDMEF) et la Conférence Africaine
des Doyens de Facultés de Médecine des Pays
d’Expression Française (CADMEF).
Comme autre atout de taille, il y a l’existence
d’un environnement favorable tant au plan
humain avec la disponibilité de compétences
locales dans les domaines de la gynécologieobstétrique et de l’échographie, qu’aux plans
logistique et technologique avec un parc
échographique et informatique permanent.
Il s’agit d’une formation en ligne alliant la théorie
à la pratique, utilisant une approche interactive et
andragogique, à partir de cours magistraux, de
séances de vidéo-projections commentées,
d’images
d’échographie
en
temps
réel
commentées sur grand écran, mais surtout de
consultations d’échographie donnant à chaque
apprenant l’opportunité de se familiariser avec la
physique
des
ultrasons,
les
appareils
d’échographie et leur fonctionnement, les
aspects échographiques des maladies en
gynécologie-obstétrique.
Le
contenu
de
l’enseignement, axé sur trois (03) unités que sont
la biophysique, la gynécologie et l’obstétrique,
est mis en ligne conjointement
par les
universitaires africains et français ; il est
accessible librement à partir d’un code
d’identifiant et sur DVD. La première étape a été
marquée par la tenue de deux sessions
préparatoires de formation des formateurs qui se
sont tenues à Dakar en Février et Juillet 2007, et
qui ont permis de tester du même coup un
modèle d’organisation et de choisir des
méthodes d’enseignement théorique et pratique
axées sur l’acquisition de la compétence. Elle a
été complétée par la tenue des stages de
perfectionnement des futurs formateurs africains
dans des services français de référence.
La deuxième étape a vu la finalisation et
l’amendement des textes académiques, suivis du
démarrage de l’enseignement du diplôme
d’échographie en gynécologie-obstétrique durant
l’année
académique
2008-2009,
plus
précisément le 19 janvier 2009, avec l’inscription
Bulletin d’information N° 1
12
Partenariat local et international
de treize (13) candidats sélectionnés par le
Comité Pédagogique mis en place.
La tenue des examens a eu lieu pour la première
promotion les 29 et 30 octobre 2009, suivie de la
cérémonie de remise des diplômes à huit (08)
récipiendaires, soit un taux de réussite de
61,50%. La 2ème promotion a concerné 06
lauréats sur 13 inscrits soit un taux de réussite
de 46,15%. L’enseignement de ce Diplôme InterUniversitaire
International d’Echographie en
Gynécologie-Obstétrique de Dakar se poursuit
avec la troisième promotion qui est constituée de
13 candidats répartis sur quatre (04) sites de
stages cliniques : Clinique Gynécologique et
Obstétricale de l’Etablissement Public de Santé
Le
Dantec,
Clinique
Gynécologique
et
Obstétricale de l’Hôpital National de Pikine,
Maternité de l’Hôpital Roi Baudouin et le Centre
de Santé Nabil Choucair. Certains diplômés de la
première promotion ont été sélectionnés en
qualité de tuteurs et participent activement à
l’encadrement des stagiaires.
Il est important de souligner que ce programme
international de formation destinée aux
professionnels de santé dans le domaine de la
santé de la mère et de l’enfant, et pour lequel
l’Université Cheikh Anta Diop a eu le privilège de
donner le ton, fait son chemin à travers 17 pays
francophones d’Afrique et d’Asie du Sud-Est. En
effet, d’autres pays comme le Gabon, le Maroc,
la Tunisie, le Vietnam ont démarré les
enseignements en échographie gynécologique
et obstétricale.
D’autres diplômes inter-universitaires verront le
jour dans un futur proche au Sénégal comme
dans les autres pays concernés, en tenant
compte des besoins exprimés par les
enseignants. Ils portent sur les disciplines
suivantes :
·
·
·
·
·
·
·
·
2011
la Chirurgie Gynécologique et Vaginale :
niveau I déjà intégré dans l’enseignement
du Diplôme d’Etudes Spéciales (D.E.S) de
Gynécologie-Obstétrique,
la Coeliochirurgie en Gynécologie,
la Cancérologie Gynécologique et
Mammaire : atelier de lancement tenu à
Dakar du 06 au 11 juin 2011,
la Mécanique et les Techniques
Obstétricales (MTO) : atelier de lancement
effectué à Dakar du 16 au 18 juin 2011,
les Soins Obstétricaux et Néonataux
d’Urgence (SONU),
les Infections Materno-Fœtales
la Périnatologie
la Vaccinologie.
Quelques points
font encore l’objet de
discussions avec les différents acteurs impliqués
dans cette merveilleuse aventure humaine :
comment ouvrir certaines formations au
personnel de santé de proximité (sages-femmes,
infirmiers d’Etat) à l’heure de la Réforme Licence,
Master, Doctorat (LMD) et de la promotion de la
délégation de compétences comme alternative à
la pénurie de personnel qualifié, en particulier
dans les pays en développement ?
Quelle place accorder au renforcement des
paramédicaux dans le domaine de la prévention
de
certains
cancers :
formation
de
cytotechniciens aux techniques de dépistage du
cancer du col de l’utérus comme réponse au
manque de spécialistes dans ce domaine ?
Pr Jean Charles Moreau,
Pr Alassane Diouf,
Pr Michel Collet,
Pr Philippe Marc Moreira,
Pr Jean Yves Redon
Bulletin d’information N° 1
13
Recherche
2011
REFLEXION SUR LA RECHERCHE
Lorsqu’on m’a demandé d’écrire un article sur la
recherche, j’ai tout de suite pensé à la réponse
d’un grand savant à son arrivée dans une grande
université. Quand on lui a demandé de quoi il a
besoin pour travailler (continuer de faire de la
recherche) ; il a répondu : « un bureau, une
table, une chaise, du papier et de quoi écrire ».
Alors dans le contexte de notre pays, en ce 21ème
siècle après 50 ans d’indépendance et 40 ans de
sénégalisation du système éducatif, où en est
l’état de la recherche ?
L’approche philosophique de la recherche est
fondamentalement de deux types : empirique et
théorique. Ces deux types de recherche se
complètent pour développer la compréhension
des phénomènes. Généralement, on considère
que la recherche fondamentale se consacre à
l’acquisition de connaissances sans but défini
d’utilité ou d’objet spécifique. Quand à la
recherche appliquée, elle découle d’un problème
existant. Le bien fondé et les bénéfices relatifs
pour la société, de la recherche fondamentale ou
appliquée, sont continuellement l’objet de
controverses. Certains prétendent que la
science, qui dépend beaucoup des conditions de
la société, devrait se consacrer directement à
résoudre les problèmes relatifs à l’individu, tandis
que d’autres arguent que la recherche
scientifique est la plus productive lorsqu’elle est
entreprise librement et que les plus grands
progrès dans les sciences résultent de la
recherche pure. Il est généralement admis qu’il
faut un bon équilibre entre les deux types de
recherche. En effet, les nations plus riches et
plus avancées technologiquement sont en
mesure de soutenir la recherche fondamentale
plus que les sociétés ayant moins de ressources.
La recherche scientifique dont la mise en place
est récente en Afrique est un sujet de
préoccupation croissant pour le chercheur
africain. Cependant, les principaux facteurs
limitant
son
fonctionnement
et
son
développement ne sont pas toujours des sujets
de préoccupation pour les décideurs.
Sachant que nous n’avons pas la même ligne de
départ en matière de recherche que les nations
plus riches et plus avancées technologiquement,
et que la recherche procure des données
factuelles pour éclairer ceux qui sont
responsables des politiques et des décisions en
matière de développement afin de permettre une
adaptation en continu de l’individu avec son
milieu, nous avons l’obligation de proposer une
nouvelle voie dans le champ de la recherche afin
de participer à l’émergence de nouvelles
connaissances et à l’élaboration de meilleurs
outils pour exploiter les connaissances
existantes.
Pour ce faire, il y a lieu de renforcer et optimiser
nos moyens, avec en premier lieu le potentiel
humain, par des compétences confirmées et de
qualité soutenues et en symbiose avec nos
universités et les structures de recherche
internationales. Quant aux investissements, ils
doivent être en corrélation avec les objectifs et
plans de développement des entités de
recherche. Nous devons également penser à
améliorer l’environnement dans lequel évolue le
chercheur en mettant en place un système
incitatif pour attirer les compétences, créer des
synergies avec la mise en place de réseaux de
compétences incluant l’élite installée à l’étranger.
A ce titre, il est crée à l’Université Cheikh Anta
Diop de Dakar, l’Ecole Doctorale des Sciences
de la vie, de la santé et de l’environnement (EDSEV) qui a comme objectif de :
· Former des Docteurs dans les domaines des
sciences de la vie, de la santé et de
l’environnement ;
· Concevoir et piloter des projets de recherche
dans ces domaines ;
· Contribuer
à
la
promotion
et
au
développement de l’éducation relative aux
sciences de la vie, de la santé et de
l’environnement.
C’est ainsi que nous avons dans l’ED-SEV la
formation doctorale Sciences du Médicament qui
offre la perspective de développer le secteur
Génie Pharmaceutique à Dakar.
C’est avec ce genre de structure que l’on aura
des résultats dont les valorisations sont liées aux
différents types de recherche : fondamentale
(indépendante des perspectives d’application),
appliquée (dirigée vers un objectif) et
technologique (application des connaissances
pour la fabrication de nouveaux matériaux,
médicaments, dispositifs …). Au premier type
correspond une valorisation académique, quant
au troisième type il s’agit essentiellement d’une
valorisation à impact socio économique. Quant à
la recherche appliquée, elle est charnière et peut
être concernée par les deux types de
valorisation.
Pour atteindre ces objectifs, il faudrait pouvoir
intervenir dans le champ scientifique lui-même,
repérer les thèmes porteurs, aider à la formation
Bulletin d’information N° 1
14
Recherche
d’équipes, soutenir dans la durée celles qui sont
prometteuses, promouvoir les instruments
structurants de la communication (création de
revues nationales et participation à des
rencontres
scientifiques
nationales
et
internationales).
Ainsi, avec la conjonction des efforts internes,
des dynamiques nationales et des appuis
externes, nous serons en mesure de faire jaillir
2011
l’étincelle d’espoir d’une recherche apte à faire
face aux défis du développement et du bien-être.
Pr Mounibé DIARRA
Laboratoire de Physique Pharmaceutique
Responsable de la Formation Doctorale
Sciences du Médicament
Ecole Doctorale SEV
L’INFORMATION SCIENTIFIQUE : DE LA PRODUCTION A L’APPLICATION UN LONG
VOYAGE… SANS FIN !
Introduction
L’enseignant de la Faculté de Médecine, de
Pharmacie et d’Odontologie doit assurer la triple
mission de prodiguer des soins, de contribuer à
la formation de futurs acteurs de la santé et
d’entreprendre et au besoin de publier des
travaux de recherche scientifique. Ces 3
fonctions indissociables gravitent autour de
l’information scientifique ; de sa production à son
utilisation ou mise en application en passant par
les différentes étapes de la diffusion, de
l’acquisition, de la transmission etc.
Ces différents aspects peuvent être déclinés
sous la forme d’une pyramide dont la base est
représentée par la production de l’information
scientifique et le sommet par son utilisation
(Figure 1).
utilisés par des cliniciens ou des pouvoirs publics
pour
une
prise
de
décision,
des
recommandations officielles, une information
judicieuse des malades dans le cadre d’un
consentement éclairé, l’enseignement etc.
L’arrivée au sommet de la pyramide ne sonne
pas toujours la fin du voyage de l’information
scientifique car à l’usage, controverses et
polémiques naissent, critiques et suggestions
sont faites ça et là. Pertinentes ou non, elles
suscitent
quelques
fois
de
nouvelles
investigations à l’issue desquelles des idées, des
protocoles de traitements, des médicaments sont
confortés, d’autres sont abandonnés, retirés car
inutiles ou même dangereux (Vioxx®, Mediator®
etc). On retourne donc à la base de la pyramide
pour un nouveau cycle de production, de
diffusion, d’acquisition et de mise en pratique.
Ainsi va le voyage sans fin de l’information
scientifique
dont
les
différents
aspects
constitueront la substance de cette chronique
qu’on souhaite régulière dans cette publication.
Figure 1 : pyramide de l’information scientifique
La large base de cette pyramide, renferme tous
les travaux de recherche de quelque nature qu’ils
soient, entrepris dans les laboratoires, les CHU,
les universités. On peut y inclure aussi les
travaux réalisés par des chercheurs individuels
ou des étudiants dans la cadre de divers
mémoires (thèses, Masters etc.), les enquêtes
épidémiologiques etc. Ils sont nombreux, mais ne
sont pas tous retrouvés au sommet de la
pyramide, où les résultats des travaux de
recherche qui ont un certain intérêt peuvent être
Bulletin d’information N° 1
Evaluation de l’activité scientifique
Cette chronique s’intéressera cette fois-ci
spécialement à l’évaluation, non pas de
l’information scientifique elle-même (qui pourra
faire l’objet d’une prochaine chronique) mais plus
globalement de l’activité scientifique qui peut être
évaluée par 2 paramètres :
la qualité de la production scientifique qui peut
être jugée par de nombreux indicateurs
bibliométriques et
la valorisation des découvertes évaluables par
les indicateurs de propriété intellectuelle et la
création d’entreprises. Le propos dans le cadre
de cette chronique, sera exclusivement limité à
l’évaluation de la qualité de la production
scientifique.
La production scientifique utilise différents
moyens pour sa diffusion, représentée pour
15
Recherche
l’essentiel par des articles scientifiques, des
mémoires de différents niveaux (Master, Thèses,
Habilitation à Diriger des Recherches etc.), des
communications lors de réunions scientifiques,
des
manuels
et
des
recommandations
institutionnelles. Des critères d’évaluation
différents seront appliqués à chacun de ces
supports de diffusion.
1- Les articles scientifiques
L’article scientifique représente le moyen le plus
abouti de diffusion de l’information scientifique.
On peut en effet considérer que la majorité de la
production scientifique diffusée sous forme de
mémoire de thèse, de master ou présentée lors
de réunions scientifiques se retrouve en fin de
compte sous forme d’articles publiés dans les
revues.
Quand un article scientifique est publié, il est
sensé avoir déjà passé le filtre de la révision des
pairs qui constitue le meilleur mécanisme de
contrôle de l’intégrité et de la qualité des
publications scientifiques. Ce mécanisme permet
en outre de juger de la pertinence et du respect
des standards de la discipline. Il est aussi une
des exigences de certaines bases de données
électroniques comme Medline® qui, il faut le
dire, ne vérifient pas sa réalité, encore moins sa
mise en œuvre.
Mais, la valeur d’un article scientifique est
essentiellement fonction de l’importance de la
revue dans laquelle il est publié. Les revues sont
elles-mêmes souvent jugées et classées à l’aune
de leur impact sur la communauté scientifique
qui elle-même fonctionne en réalité comme un
important réseau d’échange de savoir. De
nombreux
outils
sont
disponibles
pour
l’évaluation de cet impact. Le plus connu et le
plus utilisé, mais aussi sans doute le plus
controversés, est le Facteur d’impact ou « Impact
Factor ». Du fait aussi que ce terme est très
galvaudé, il sera le seul évoqué ici.
L’Impact Factor ou Facteur d’Impact a été
conçue en 1966, par Eugène Garfield, le
fondateur en 1960 de l'Institute for Scientific
Information (ISI®) ou Institut de l'Information
Scientifique. L’ISI est une société privée à
laquelle est appendue une base de données
multidisciplinaire, le Science citation index
(SCI®) créée en 1964 et indexant 8400
revues de plus 60 pays différents. Il appartient
aujourd’hui à Thompson Reuters®.
L’Impact Factor (IF), pour une année donnée,
correspond au rapport entre le nombre de
citations sur le nombre d'articles publiés par un
journal, sur une période de référencement de
2011
deux ans. Le facteur d'impact est calculé sur une
période de trois ans.
Par exemple, l’IF de 2010 pour une revue α
donné, est calculé de la façon suivante:
Soit X le nombre de fois que des articles publiés
dans la revue α durant les années 2008/2009
sont cités en 2010 dans l’ensemble des revues
indexées par le SCI®.
Soit Y, le nombre d’articles publiés dans la revue
α durant cette même période 2008/2009.
L’IF de 2010 de la revue α sera X/Y.
L’ISI® calcule chaque année l’IF des journaux
indexés et le publie dans le JCR® (Journal
Citation Report).
Outre l’IF, le JCR propose d’autres indicateurs
bibliométriques comme :
L' «Immediacy
Index »
ou
« indice
d'immédiateté » qui est une mesure de la rapidité
de citation des articles et
La « Citation half-life » ou demi-vie des
citations qui est une mesure de longévité des
citations d'une revue, définie comme le temps au
bout duquel celles-ci tombent en deçà du seuil
de 50 % de leur nombre total.
La logique qui sous tend cette façon de calculer
l’Impact scientifique d’une revue est longue à
expliquer dans le cadre de cette chronique et
fera l’objet de développement ailleurs. Mais, on
ne soulignera jamais assez le fait que l’impact
factor comme outil bibliométrique fait l’objet de
beaucoup de critiques. Il reste néanmoins le plus
utilisé et la parution régulière du JCR® et sa
présence dans les bibliothèques de toutes les
équipes de recherche en témoignent.
2- Les mémoires de Masters, de Thèses, des
Diplômes d’Habilitation à Diriger des
Recherches (HDR) ou autres
Ils représentent une part importante de la
production scientifique d’une équipe de
recherche.
Le premier critère de qualité est celui de
l’institution où la thèse a été soutenue. Une
évaluation interne dont la rigueur est très variable
d’une institution d’enseignement à l’autre est
souvent mise en œuvre tout le long du
processus, du choix du sujet à la soutenance.
Généralement, la parution ou l’acceptation d’un
ou de plusieurs articles tirés du travail de
recherche, dans un journal ayant au moins un
impact factor est un préalable à la soutenance
pour beaucoup d’écoles doctorales.
La présence de rapporteurs étrangers constitués
par les meilleurs experts mondiaux sur le sujet,
est aussi souvent un gage de qualité pouvant
donner plus de crédit au mémoire.
Bulletin d’information N° 1
16
Recherche
Quoiqu’il en soit, le meilleur sort d’un travail de
recherche ayant débouché sur une thèse ou un
mémoire est sa publication sous forme d’article
scientifique dans un journal respectable.
3- Les communications faites lors de
réunions scientifiques
Elles représentent l’un des moyens de diffusion
les plus fréquentes de la production scientifique.
Des résultats de la recherche reconnus comme
étant cruciaux ont été d’abord présentés sous
forme de communications dans les réunions
scientifiques.
Les résultats des travaux de recherche,
présentés lors de réunions scientifiques, sont
sensés avoir passés le filtre de l’évaluation de
leurs résumés par un comité scientifique ad hoc.
Les communications ont néanmoins l’avantage
sur les articles scientifiques de prendre moins de
temps dans leur mise en œuvre et de suivre une
sélection moins rigoureuse.
Lors de l’évaluation de la production scientifique,
la valeur de ce moyen de diffusion est appréciée
sur la base de plusieurs paramètres parmi
lesquels on peut citer :
- La spécialisation de la Société scientifique,
association professionnelle ou institution
organisatrice de la réunion scientifique : Il
est généralement plus valorisant de
présenter ses travaux lors de congrès de sa
spécialité, là où la méthodologie et les
résultats du travail sont susceptibles d’être
critiqués et commentés par de vrais pairs.
Les organisateurs de congrès généralistes
ne s’y trompent pas, qui mettent en place
différentes sessions selon les spécialités.
- Le format : Un poster n’a pas la même
valeur qu’une communication de quelques
minutes, qui elle-même n’a pas le même
poids qu’une conférence faite sur la
demande d’organisateurs d’une réunion
scientifique et qui peut durer 30 à 60 mn.
- La renommée et la notoriété de la Société
scientifique, association professionnelle : Il
est clair, qu’une communication à un
congrès d’audience locale n’a pas la même
valeur qu’une communication faite dans un
congrès international où les meilleurs
experts sur le sujet sont susceptibles d’être
présents. Il faut aussi savoir que là où les
organisateurs de réunions scientifiques se
permettent de rejeter ou de diminuer les
prétentions en termes de format d’une
bonne partie des résumés qui leur sont
-
2011
soumis, d’autres ne font pas la « fine
bouche » et acceptent tout ce qui leur est
présenté.
Quoiqu’il en soit, une bonne partie des
travaux présentés lors des réunions
scientifiques internationales sont des
résultats préliminaires. Ils deviennent
souvent sous une forme plus abouties, des
articles scientifiques.
4- Les manuels
La production scientifique diffusée sous forme de
manuels est souvent le fait d’un chercheur
individuel ou d’un groupe d’experts appartenant
à des équipes de recherche différentes. Dans ce
dernier cas, ils travaillent sur des thématiques
complémentaires et se chargent de chapitres
spécifiques du manuel en question. Il faut bien
savoir que ceux qui écrivent les manuels, ne sont
pas toujours ceux qui ont le plus publiés sur le
sujet. La publication d’un manuel n’est assujettie
qu’au seul vouloir de l’éditeur. Evidemment, de
nombreuses maisons d’édition disposent de minicomité d’experts, mais l’évaluation avant
publication n’est au final jamais réellement
transparente.
A leur sortie, les manuels connaissent des
fortunes diverses. Certains sont des Best Sellers
et ornent les bibliothèques de nombreuses
facultés, d’autres tombent rapidement dans les
oubliettes.
La publication de manuels n’est pas en soi le
signe d’une grande activité scientifique.
Conclusion
L’évaluation de l’activité scientifique de
chercheurs individuels, d’équipes de recherche,
de
laboratoires,
de
services
cliniques,
d’universités
ou
d’autres
institutions
d’enseignement doit être régulièrement mise en
œuvre pour simplement justifier leur intérêt. En
outre, elle peut avoir un intérêt pour des acteurs
divers et variés. Ainsi, autant elle peut servir pour
l’allocation de ressources publiques ou privées
destinées à la recherche, autant il aidera
l’étudiant, lors du choix d’une équipe d’accueil
dans le cadre d’un master ou d’une thèse.
Ainsi, pour de nombreux organismes, l’allocation
de fonds pour la recherche est faite uniquement
après une évaluation de l’activité scientifique des
demandeurs.
Pr Ibrahima NGOM
Institut d’Odontologie
Bulletin d’information N° 1
17
Evènements scientifiques et pédagogiques
2011
Manifestations Scientifiques durant l’année universitaire 2010-2011
·
15ème Congrès de la l'Association Africaine de
Néphrologie et 2e Congrès de la Société
Sénégalaise de Néphrologie, Dakar du 16-19
février 2011
(Thème:
« Dépistage
et
prévention de la maladie rénale chronique »)
25ème Journées Annuelles du Département de
Chirurgie et Spécialités Chirurgicales : 08 –
10 juin 2011 à la Faculté de Médecine, de
Pharmacie et d’Odontologie (Les thèmes :
« Les Affections Chirurgicales de l’Enfant», et
« Les Prothèses en Chirurgie ». Table ronde
sur « Les Agressions » Conférence sur «
Hygiène des Bâtiments et Qualité de l’air
dans les blocs opératoires».
·
2ème Congrès de Neurochirurgie de Dakar :
12-13 mars 2011 organisé par la Société
Sénégalaise de Neurochirurgie à la Faculté
de Médecine (Thème : « Traumatismes
crânio-encéphaliques et rachidiens »)
2èmes Journées conjointes des Départements
de Médecine et de Biologie Médicale : Les 17
et
18
juin
2011
(Thème principal :
« Développement - Pauvreté et Santé »
Sous-thème : « Maladies liées au tabac.»)
·
6ème Cours internationaux francophones de
Neurochirurgie
:
14-15
mars
2011
(Thème : « Hydrocéphalie et malformations
du système nerveux central »)
51ème Conférence Scientifique Annuelle du
Collège Ouest Africain des Chirurgiens du 30
juin au 03 juillet 2011. (Thème : «L’Impact
des Nouvelles Technologies en Chirurgie »)
·
20ème Congrès annuel de la Société
Sénégalaise des ORL le 30 juillet 2011
·
Journée du Département d’Odontologie : 30
juillet 2011
·
5ème congrès de la Société Sénégalaise
d’Anesthésie-Réanimation (SOSEAR) et du
27ème congrès de la Société d’AnesthésieRéanimation d’Afrique Noire Francophone
(SARANF) à Dakar du 23 au 25 Novembre
2011.
Dans le cadre de l’animation scientifique de la
Faculté de Médecine, de Pharmacie et
d’Odontologie, plusieurs rencontres scientifiques
se sont tenues ou vont se tenir dans les locaux
de la faculté et parfois en dehors de la faculté.
·
·
·
·
·
Congrès International sur les envenimations
par morsures de serpent ou piqûres de
scorpion, du 25 au 29 avril 2011 à Dakar,
organisé par le Centre antipoison sous l'égide
du ministère de la Santé et de la Prévention
12ème Journées Médicales de l’Hôpital
Principal : 26 – 28 mai 2011 (Thème central
: « Les Pathologies Vasculaires ») Ateliers
des paramédicaux :
o « L’information des patients »
o « Le dossier de soins »
o « Prévention de la maladie
veineuse thromboembolique »
Pr Abdoulaye SAMB
Chef du Département de Biologie et
Explorations Fonctionnelles
Bulletin d’information N° 1
18
Evènements scientifiques et pédagogiques
2011
Activités Scientifiques du département de Médecine et spécialités
Médicales pour l’année universitaire 2010-2011
Le département de Médecine et spécialités
médicales a initié un cycle de grandes
conférences et de carrefours cliniques.
Les grandes conférences traitent de thèmes
transversaux portant sur des sujets faisant
intervenir différents acteurs de la santé.
Les 2 thèmes traités cette année ont été :
« Santé, environnement, agriculture » introduit
par le Dr Dogo Seck et « La réforme LMD en
Médecine » introduit par le Pr Cheikh Saad Bouh
Boye et le Pr Abdou Karim Ndoye ; cette
seconde grande conférence a enregistré la
participation des nouvelles Unités de Formation
et de Recherche des Sciences de la santé de
Thiès et de Saint Louis.
Ces grandes conférences ont été l’occasion
d’honorer des Maîtres qui ont marqué notre
institution : le Pr Ibrahima Wone et le
Pr Ahmédou Moustapha Sow ont ainsi été les
parrains
des
deux
premières
grandes
conférences. Leur vie et leur œuvre ont été
retracées en présence des enseignants et des
étudiants de notre Faculté ainsi que des parents
et amis.
Les deux carrefours cliniques ont constitué des
moments d’échanges à travers des faits cliniques
présentés par les différentes spécialités. Elles
ont permis d’avoir des discussions sur des
dossiers de malades et ont représenté des
moments privilégiés de partage d’expérience
dans un cadre multidisciplinaire.
Les 17 et 18 Juin 2011, ont eu lieu les
deuxièmes
journées
conjointes
des
départements de Médecine et Spécialités
Médicales
et
Biologie
et
Explorations
Fonctionnelles. Pour cette deuxième édition, les
thèmes retenus ont été : « Santé, Pauvreté et
Développement » et « Les maladies liées au
tabac ». Environ 200 praticiens ont participé à
ces journées qui ont également permis
l’organisation de deux symposiums sur
l’hypertension artérielle et les dyslipidémies. Un
atelier sur l’aide au sevrage tabagique a permis
d’initier une trentaine de médecins sur le sevrage
tabagique.
Le Collège Ouest Africain des Médecins a été
représenté par son secrétaire Général qui a eu
l’occasion de présenter cette prestigieuse
institution dont le Sénégal constitue désormais
un membre actif.
Pr Abdoul KANE
Chef du Département de Médecine
et Spécialités Médicales
Bulletin d’information N° 1
19
2011
Infos CAMES
Trente-troisième session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI) du CAMES
100 % de réussite à la FMPO
Les Comités Consultatifs Interafricains constituent
l’un des quatre programmes statutaires du
CAMES et comportent en leur sein deux
instances :
-
-
Le Comité Consultatif Général (CCG) qui
supervise et contrôle l’application de
l’accord portant création des CCI et qui
est composé des Recteurs et des
Directeurs Nationaux de la Recherche des
Universités et pays membres du CAMES.
Les Comités techniques spécialisés (CTS)
qui, sur une base interdisciplinaire doivent
se prononcer sur les dossiers de
candidature qui leur sont soumis. Leurs
membres sont des enseignants titulaires
de l’Enseignement Supérieur et des
chercheurs des Instituts ou centres
Nationaux de recherche. Les CTS sont
donc des jurys dont les décisions sont
soumises à l’approbation du CCG.
Les CCI se réunissent en Session tous les ans
dans un des pays membres du CAMES. La 33ème
Session s’est tenue du 5 au 13 Juillet 2011 à
Brazzaville (République du Congo)
La Faculté de Médecine, Pharmacie et
Odontologie de Dakar a soumis à l’appréciation du
CTS de Médecine, Pharmacie et Odontologie
seize (16) dossiers de candidature d’enseignants
aux différents grades de l’enseignement
Supérieur. Ces dossiers se répartissent comme
suit :
Liste d’aptitude aux Fonctions de Maître Assistant
(LAFMA) : 11 dossiers
Liste d’aptitude aux Fonctions de Professeur
Titulaire (LAFPT) : 05 dossiers
Tous les candidats ont été inscrits sur les
différentes listes d’aptitude pour lesquelles ils ont
postulé, soit 100% de succès.
Cette performance exceptionnelle témoigne
encore une fois de la qualité des Ressources
humaines de notre Faculté, (Enseignants,
Encadrement pédagogique et administratif) dont
les efforts conjugués ont abouti à ces brillants
résultats.
Les heureux Lauréats sont :
Pour la LAFPT :
CAMARA Boubacar, Pédiatrie
DIAGNE Ibrahima, Pédiatrie et génétique
médicale
DIOP Saliou, Hématologie clinique
DIOUF Lamine, Hépato - Gastroentérologie
GUEYE Mariame épse BA, Gynécologie
obstétrique
Pour la LAFMA :
CISS Amadou Gabriel, Chirurgie cardiovasculaire
DIA Daouda, Hépato-Gastro-entérologie
(Requalification)
DIOP Amadou, Chimie analytique et Bromatologie
DIOP Halimatou épse NDIAYE, Bactériologie
Virologie
DIOUF Joseph Samba, Orthopédie dento-faciale
FALL Lamine, Pédopsychiatrie
FAYE Adama, Santé publique
MBAYE Alassane, Cardiologie
NDIAYE Mouhamadou Bamba, Cardiologie
SANE Jean Claude François, Orthopédie
Traumatologie
SARR Serigne Omar, Chimie analytique et
Bromatologie
Toutes nos félicitations et nos encouragements à
tous ces nouveaux promus qui ont fait honneur à
notre Faculté et à qui nous souhaitons une
brillante carrière universitaire.
Dans le prochain numéro, nous vous présenterons
les autres programmes du CAMES dans une
rubrique intitulée : Faisons connaissance avec le
CAMES
Pr Meïssa TOURE
Représentant de la Faculté au CTS
de Médecine
Bulletin d’information N° 1
20
Portrait d'un enseignant
2011
PROFESSEUR SAMBA DIALLO
Diplômé de Docteur en
Médecine 1965 à Dakar
Licence Sciences Naturelles,
Faculté des Sciences 1966,
Dakar
CES Parasitologie-Mycologie,
CES Bactériologie-Virologie,
CES d’Immunologie générale
Diplôme d’Hématologie (1967-1968 Paris)
FONCTIONS HOSPITALO- UNIVERSITAIRES
- Externe des hôpitaux de Dakar nommé
après concours 1959–1962
- Attaché Assistant de Parasitologie médicale
(Pr LARIVIERE) 1964–1965.
- Assistant (Pr LARIVIERE) 1965–1966.
- Chef de Travaux (Pr Agrégé B. JUMINER)
1970–1972.
- Maître de Conférences agrégé de
Parasitologie 1972.
- Premier agrégé de Parasitologie en Afrique
de l’Ouest francophone
- Chef du Service de Parasitologie et
Mycologie de la Faculté de Médecine de
l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar de
1973 à 2000.
- 2ème Assesseur du Doyen de la Faculté de
Médecine et de Pharmacie de Dakar de
1973 à 1985.
- Professeur sans chaire à compter du 1er
janvier 1977.
- Professeur titulaire de classe normale à
compter du 1er février 1980.
- Nommé Professeur titulaire de classe
exceptionnelle à compter du 1er juin 1985.
- Admis à la retraite à compter du 1er août
2000.
- Professeur honoraire Fac. Méd. Pharm.
UCAD – 2000.
- Directeur de l’Institut Privé de Formation et
de Recherches Médicales
FONCTIONS DE SANTE PUBLIQUE
- Médecin–Chef du Service de Lutte
antipaludique du Sénégal de mars 1974 à
novembre 1983.
- Conseiller technique du Ministère de la
Santé publique 1984.
- Président du Conseil d’Administration du
Centre hospitalier national psychiatrique de
Thiaroye – Dakar 2001.
AUTRES FONCTIONS
- Membre du Comité d’Experts de l’O.M.S.
(Parasitologie puis Recherche en Santé) de
1976 à 2002.
- Membre du bureau de la Fédération
mondiale des Parasitologistes pour 1982 –
1986.
- Président de la Société Ouest–africaine de
Parasitologie depuis 1985.
- Membre du Réseau Paludisme de l’Agence
universitaire de la Francophonie (AUF, Ex.
Aupelf-Uref) de 1989 à 1999.
- Président de la Société africaine de Biologie
clinique depuis 1997.
SOCIETES SAVANTES
- Société française de Mycologie (1968).
- Société internationale de Mycologie humaine
et animale ISHAM (1969).
- Société médicale de l’Afrique noire de
Langue française (1973).
- Société française de Parasitologie (1974).
- Société Ouest–africaine de Parasitologie
(1976, Membre fondateur).
- Société de Pathologie exotique - France
(1989).
- Société africaine de Biologie clinique (1997,
Membre fondateur).
- Société sénégalaise d’Immunologie depuis
1998 (Membre fondateur).
TRAVAUX SCIENTIFIQUES
Le Pr Diallo a laissé une œuvre scientifique
considérable, auteur de 247 publications entre
1964 et 2001,
A dirigé 100 thèses en médecine, pharmacie et
sciences
A formé plusieurs générations de parasitologues
A laissé une équipe forte maintenant de 7
agrégés et un Docteur ès Sciences.
Rigoureux et compétent, il a marqué le
développement de la Biologie au Sénégal.
Avec les Pr Seck, Samb et Diakhaté ils ont jeté
les bases de la création des actuels DES-BC.
Homme de terrain, il a toujours précédé pour la
reconnaissance géographique et supervisé ses
équipes partout où elles intervenaient. (Niaguiswassadou, kedougou-Bakel, Matam-Podor).
Il a été à la base de programmes et projets
d’étude des endémies parasitaires dans les
différents écosystèmes du pays. Ses travaux ont
porté essentiellement sur les parasitoses
intestinales, les bilharzioses, la filariose
lymphatique, l’onchocercose et le paludisme.
Bulletin d’information N° 1
21
2011
Portrait d'un enseignant
Le Pr Diallo a été l’un des premiers à croire qu’il
était possible d’éliminer le paludisme et a produit
de nombreux plans d’action toujours d’actualité
notamment celui de la lutte anivectorielle avec sa
composante
pulvérisation intradomiciliaire et
lutte antilarvaire.
Homme de paillasse, il a pu en 1977 grâce à
une collaboration avec l’OMS faire de son
laboratoire l’un des premiers à disposer d’une
unité pratiquant les cultures cellulaires et la
culture in vitro des plasmodiums notamment
avec l’utilisation du compteur béta ; ainsi des
chercheurs de l’institut Pasteur, de l’IRD et de la
Faculté ont pu initier leurs premiers travaux dans
ces domaines ou ont pu les poursuivre de
retour d’Europe au sein de son service.
Il a installé une unité de biologie moléculaire qui
a atteint sa vitesse de croisière en accueillant
actuellement de nombreux doctorants nationaux
ou sous régionaux.
Passionné d’informatique, il utilisait cet outil
dans ses différentes études en épidémiologie.
Homme pieux, son dernier pèlerinage à la
Mecque l’avait marqué ; généreux il a toujours
soutenu et partagé.
Le Pr Samba DIALLO nous a quittés le 27
novembre 2010 à l’âge de 76 ans, il a laissé
2 veuves et 5 enfants.
Repose en paix, Cher Maître.
Pr Oumar GAYE
Chef du service de
Parasitologie Médicale
Hommage à la mémoire du grand chimiste et pharmacien
II en 1971. Il est par la suite inscrit sur la Liste
d’Aptitude aux Fonctions de Maître-assistant de
pharmacie en juin 1973 des universités
françaises (journal officiel français du 02 février
1974). En novembre 1986, il réussit brillamment
à l’agrégation de pharmacie-option chimie
thérapeutique, lors du 3ème concours du Conseil
Africain et Malgache pour l’Enseignement
Supérieur (CAMES) à Lomé (Togo).
Mamadou Keith Badiane nous a quittés
brutalement le 27 juillet 2010 à Dakar. Ce
chimiste, l’un des plus remarquables de sa
génération, fut l’un des plus brillants et des plus
passionnés enseignants de notre Université.
Attiré dès ses études secondaires au Lycée Van
Vollenhoven par les sciences de la nature, il
s’inscrit en pharmacie à la Faculté de Médecine
et de Pharmacie de Dakar, où il obtint en juin
1966 le Diplôme d’Etat de Pharmacien, après
avoir réussi au concours d’internat des Hôpitaux
de Dakar en décembre 1965. Après l’obtention
du Certificat d’Etudes Spéciales (CES) de
Pharmacologie-Pharmacodynamie et d’Essais
Biologiques des Médicaments en juin 1966 et du
Certificat d’Etudes Spéciales (CES) de Contrôle
et d’Essais Physico-chimiques des Médicaments
en juillet 1969, il enchaîna avec un Doctorat es
Sciences Pharmaceutiques soutenu à Bordeaux
Bulletin d’information N° 1
Le professeur Mamadou Keith Badiane était un
enseignant passionné et très généreux. Très tôt il
a été impliqué dans des tâches d’enseignement
en qualité de chargé d’enseignement en
pharmacie à l’Ecole Nationale des Infirmiers et
des Infirmières d’Etat de Dakar (1966-1968,
1972-1984) puis à l’Ecole Monsieur Dione de
Thiès de 1995 à 2000. Il a été nommé
successivement assistant chargé des travaux
pratiques de chimie organique en 1ère et 2ème
années de pharmacie (1968-1975 dont 3 ans à
Bordeaux), chargé d’enseignement de pharmacie
toxicologie en 1ère année à l’Ecole Inter Etats
des Sciences et Médecine Vétérinaire de Dakar
(EISMV)
(1979/1980, 1980/1981, 1981/1982) et chargé
d’enseignement de chimie thérapeutique en 3ème
et 4ème années de pharmacie (octobre 1985-
22
Portrait d'un enseignant
décembre 1986). Professeur agrégé de chimie
thérapeutique depuis janvier 1987, il a dirigé le
Laboratoire de Chimie Physique, Chimie
Minérale,
Chimie
Organique
et
Chimie
Thérapeutique après le départ à la retraite de
son Maître le professeur Omar Sylla en 1991.
Très impliqué dans la gestion des activités de
notre faculté, il a eu à occuper les fonctions de
premier Assesseur de notre institution de 1997 à
2000.
L’enseignement était sa passion. Il l’a exercé
avec générosité. C’est ce qui lui a valu l’affection
et l’admiration de ses étudiants. Le professeur
Mamadou Badiane figure parmi ceux qui ont le
plus marqué leurs étudiants. Il a été
particulièrement sollicité pour la direction des
Thèses d’exercice parmi lesquelles il compte à
son actif 302 thèses. Egalement, il a été celui qui
a le plus siégé dans les jurys de thèse. Militant
infatigable de l’intégration sous-régionale, le
professeur Badiane a effectué plusieurs missions
d’enseignement en pharmacie dans quelques
universités de la sous-région africaine, dans le
cadre des échanges inter-université sous l’égide
de l’AUPELF (Association des Universités
Partiellement ou Entièrement de Langue
Française) en chimie thérapeutique et en chimie
organique participant ainsi à la formation de
nombreux pharmaciens africains Bamako (Mali),
Ouagadougou (Burkina Faso), Lomé (Togo),
Conakry (Guinée), Abidjan (Côte d’Ivoire)
Au plan de la santé publique, le professeur
Mamadou Badiane a été successivement Interne
des Hôpitaux de Dakar (janvier 1966-décembre
1968), Pharmacien assistant au CHU Aristide Le
Dantec de Dakar (février 1972 - août 1973),
Pharmacien chef du CHU de Fann (août 1973août 1975), Pharmacien d’officine (août 1975août 1985) et enfin Directeur National de la
Pharmacie et du Médicament (1er septembre
2000-15 juillet 2006) période pendant laquelle il
a eu à manager avec talent et originalité la
politique pharmaceutique du Sénégal. Il a été
aussi nommé Expert Analyste Agréé par le
2011
Ministère de la Santé du Sénégal, membre de la
Commission Nationale du Visa d’entrée des
Médicaments nouveaux depuis 1973 et enfin
Expert de l’OMS pour la pharmacopée et les
préparations pharmaceutiques de 1994 à 2002.
Mamadou Badiane a été élevé successivement
au rang de Chevalier de l’Ordre National du Lion
du Sénégal (décret n°94-008 du 14/01/1994),
d’Officier de l’Ordre National du Lion du Sénégal
(décret n 2004-412 PR du 02/04/2004) puis
d’Officier de l’Ordre National du Faso (décret n°
2004-614/PRS/GC du 29/12/2004).
Humaniste doué d’une générosité débordante, le
Professeur
Mamadou
BADIANE
s’est
particulièrement distingué dans le domaine
social. A titre individuel, il était très sollicité, par
ses parents, les étudiants, tant nationaux
qu’étrangers, mais aussi par des anonymes. Il a
beaucoup aidé.
D’ailleurs, il était très fréquent de l’entendre dire :
« il faut aider », « on ne peut rien refuser à un
enfant poli », « il faut aider les étudiants, ce sont
nos enfants ».
Son engagement dans le social trouvait son
prolongement naturel dans une organisation à
caractère social. Professeur Mamadou Badiane
choisit le Lions Clubs International. Plus de trois
décennies de militantisme lui ont valu le statut de
membre à vie du Lions Club. Il a eu à occuper
diverses fonctions dont celle de Gouverneur du
Multi District 403. En 1992, il fut élevé au rang de
compagnon de Melvin Jones (Fondateur du
Lions Club International).
Esprit libre et débordant de générosité, le
professeur Mamadou Keith Badiane avait acquis
l’admiration et le respect de ses pairs toutes
disciplines confondues et de ses proches.
Pr Alassane WELE
Chimie organique & pharmacie
chimique
Bulletin d’information N° 1
23
Bloc Notes
2011
NOTES SUR L’UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR ET DE SON EMBLEME
Les antilopes chevalines sont le symbole de la
fécondité, de l’abondance et de la procréation.
Ce sont des idoles ou masques agraires qui
proviennent du groupe ethnique des Bambara de
la ville de Ségou en République du Mali.
Le flambeau incarne le feu et la lumière.
Abondance, Fécondité, Procréation, Feu et
Lumière sont les incarnations de l’ETERNITE.
L’emblème a été conçu par le
professeur
Théodore MONOD, qui fut à l’époque, Directeur
de l’Institut Français d’Afrique Noire (IFAN)- il en
était d’ailleurs le premier administrateur- et
Doyen de la Faculté des Sciences.
Ce fut en 1918 que fut créée l’école de Médecine
de Dakar, première ébauche d’un enseignement
universitaire dans l’Afrique de l’Ouest. En 1938
naissait l’IFAN (Institut Français d’Afrique Noire).
En 1949 était ouvert un enseignement du P.C.B.
En 1950 était inauguré l’Institut des Hautes
Etudes. Telles sont les étapes principales d’une
évolution qui devait aboutir, le 24 février 1957 à
la fondation officielle de l’Université de Dakar,
inaugurée le 09 décembre 1959. La dix-huitième
université française devenue sénégalaise en
1960 est dénommée depuis 1987, UNIVERSITE
CHEIKH ANATA DIOP DE DAKAR. Elle est la
plus ancienne des universités francophones de
l’Afrique noire.
L’emblème de l’Université Cheikh Anta DIOP de
Dakar est composé de deux antilopes chevalines
qui se font face et qui sont flanquées de part et
d’autre d’un flambeau. Elle porte comme devise
« LUX MEA LEX » c'est-à-dire la lumière est ma
loi.
Monsieur le Recteur Lucien Paye (1957-1960) l’a
attribué par la suite à l’Université de Dakar.
Son utilisation est restrictive et limitée aux seules
fins officielles. Il est reproduit sur le sceau, les
diplômes et les publications institutionnelles
telles qu’annuaires et brochures. Seuls
l’Université et les établissements qui la
composent ou en dépendent peuvent l’utiliser
comme logo ou en-tête de leur papier à lettre.
Il n’en est permis aucune adaptation, addition ou
adultération pour fins particulières.
Le logo et les inscriptions qui l’entourent sont
imprimés en noir sur fond bleu turquoise
légèrement foncé correspondant en Arts
graphiques au code bleu pantone 264.
Mme Alimatou Diop Keita
Chargée de Communication au Rectorat
(Source : Direction Affaires Juridiques de l’UCAD)
Bulletin d’information N° 1
24
2011
Bloc Notes
GRAND PRIX DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE POUR
LES SCIENCES - EDITION 2011
Le concours pour l’attribution du Grand Prix du
Président de la République pour les sciences est
organisé par le Ministère de l’Enseignement
Supérieur, des Universités et des Centres
Universitaires Régionaux et de la Recherche
Scientifique. Il est ouvert sans limite d’âge, aux
sénégalais travaillants seuls ou en équipe,
résident au Sénégal ou à l’étranger. Le
sénégalais doit être l’un des principaux
chercheurs.
Ce grand prix est ouvert à toutes les disciplines
scientifiques aussi bien dans le domaine de la
recherche appliquée que de la recherche
fondamentale.
Pour le choix des lauréats, une attention
particulière
est
accordée
aux
activités
scientifiques et/ou technologiques relevant des
domaines suivants :
1- Recherches médicales et
pharmaceutiques ;
2- Recherches agricoles et agroalimentaires ;
3- Recherches technologiques et
industrielles (Energie, Informatique,
Télédétection, Technologies de la
construction, etc…) ;
4- Recherches en sciences exactes
(Mathématiques, Physique, Chimie,
Sciences de la vie, Sciences de la terre,
etc…) ;
5- Recherches en sciences sociales et
humaines.
Chacun de ces domaines fera l’objet d’une
Commission Technique Sectorielle (CTS).
Le Grand Prix est constitué d’une récompense
comprenant :
- Une enveloppe financière ;
- Une médaille d’or ;
- Un diplôme.
Il peut être décerné un prix d’encouragement
comprenant :
- Une enveloppe financière ;
- Une médaille d’argent ;
- Un certificat de mérite.
Le Grand Prix du Président fonctionne sous
l’égide d’un jury national composé de 35
membres. Ces derniers sont nommés par le
Ministre de l’Enseignement Supérieur, des
Universités et des Centres Universitaires
Régionaux et de la Recherche Scientifique
(MESUCURRS). Le jury est l’organe de décision
du Grand Prix. Il est seul compétent pour la
sélection des lauréats.
Chaque commission technique sectorielle est
présidée par une personnalité désignée par le
Ministre.
Pour la présente édition, toutes les commissions
techniques sectorielles ont produit leur rapport.
Pr Malick SEMBENE
Bulletin d’information N° 1
25
Bloc Notes
2011
DEJEUNER DE TRAVAIL ENTRE LE MINISTERE DE LA SANTE ET DE LA PREVENTION
ET LA FACULTE DE MEDECINE, DE PHARMACIE ET D’ODONTOLOGIE DE L’UCAD
L’an 2011 le 26 juillet,
Monsieur le Ministre de la
Santé et de la Prévention a
convié le Doyen et les
Professeurs de la FMPO, les
Directeurs
d’UFR
des
Sciences
de
la
Santé
(UFR2S)
de
l’Université
Gaston Berger de St Louis et
de l’Université de Thiès, à un
déjeuner de travail à 12 h 30
mn dans le salon vert de
l’hôtel Méridien Président à
Dakar.
Les discussions ont tourné
autour des points suivants :
- Cadre juridique de la
collaboration entre le
MSP, la FMPO et les
UFR2S,
- Volets soins,
- Volet formation,
- Volet recherche,
- Internat des hôpitaux.
En réponse aux différentes
préoccupations, le Doyen de
la FMPO a proposé la mise en
place d’un mécanisme de
suivi et d’évaluation et a
insisté sur l’urgence de
transférer
le
Centre
d’Application
dentaire
au
Ministère de la Santé et de la
Prévention.
En conclusion, Monsieur le
Ministre de la Santé et de la
Prévention s’est réjoui de la
franchise des discussions et
de la clarté des propositions. Il
a accepté le principe de
transfert de la gestion du
Centre d’Application Dentaire
et
a
demandé
qu’une
notification administrative lui
soit adressée dans les plus
brefs délais.
Il est revenu sur la
décentralisation des
infrastructures de santé et sur
la possibilité de
contractualiser du personnel
pour les zones rurales.
Il a aussi assuré l’assemblée
que tous les problèmes
soulevés seront pris en
charge dans la réforme du
Ministère de la Santé et de la
Prévention.
Avant de lever la séance, il a
proposé la mise en place d’un
Comité
de
suivi
et
d’évaluation coordonné par le
Secrétaire Général du MSP.
Le Comité comprend le Doyen
de la FMPO, les Directeurs
d’UFR2S, les Assesseurs, les
Directeurs et Chefs de
services nationaux et les
professeurs de la FMPO.
Pr Malick SEMBENE
Bulletin d’information N° 1
26