L`Echo des Bio - GAB85, le Groupement des Agriculteurs

Transcription

L`Echo des Bio - GAB85, le Groupement des Agriculteurs
Les agriculteurs
BIO
de Vendée
L’Echo des Bio
Sommaire
Brèves bio................................
page 2
Du coté technique...................
page 3, 4 et 5
Réglementation.......................
page 5
BILAN ET PERSPECTIVES DE LA
SAISON
technique ...............................
page 6 à 8
Commercialisation...................
Page 9 et 10
Animations pédagogiques.......
page 11 et 12
Défense de la bio.....................
page 12 et 13
Communication.......................
page 13 et 14
Vie interne du GAB .................
page 15
annonces et agenda................
page 16
ZOOM sur...
les TCS: biocompatibles?.
p 3-4
GAB 85
13, rue de la République,
Boite aux lettres n°85 85000 la Roche sur Yon,
Tél : 02 51 05 33 38 / Fax : 02 51 05 30 42
E-mail : [email protected],
Site Internet: www.gab85.org
Bulletin n° 80 septembre 2013
C’est la rentrée …
Le mois de septembre
est arrivé, c’est l’heure
de la rentrée ! Les
enfants ont repris le
chemin de l’école. L’été
permet parfois de faire une
pause ou tout au moins de ralentir le rythme
du travail. Temps propice à la réflexion. Au
niveau du GAB 85 et du réseau, plusieurs
chantiers sont en cours ou à développer pour
cette rentrée 2013-2014.
- Au printemps, le ministre de l’agriculture,
Stéphane Le Foll, a annoncé le plan bio ambition
2017. Les volets d’actions de ce programme
sont vastes (cf Echo des bio de juin 2013). Le
GAB 85 et tout le réseau bio doit être acteur
dans la mise en place de ces axes et veiller à leur
respect dans les décisions politiques en cours
(application nationale et régionale de la PAC).
Rappelons que l’objectif général est le
doublement des surfaces en bio d’ici fin 2017.
Afin de finaliser ce plan, l’Etat devra prendre
des mesures incitatives car les conversions
sont limitées depuis 2 ans !
engagées en AB. Les « bio automnales» se
dérouleront du 5 au 27 octobre. N’hésitez pas
à venir aux diverses manifestations proposées
et à en parler autour de vous ; demandez le
programme !
- Comme annoncé lors de l’AG en mars
dernier, le GAB a engagé un Diagnostic Local
d’Accompagnement (D.L.A.). Celui-ci permettra
de faire le point sur le développement des
activités dans les années à venir. Le conseil
d’administration s’est réuni plusieurs fois avec
les intervenants qui réalisent ce D.L.A.. Les
orientations envisagées vous seront présentées
pour être débattues lors de l’AG 2014.
- Avec la rentrée, les cantines scolaires
reprennent aussi leurs activités. La formation et
l’information auprès du personnel encadrant
et des enfants contribuent au développement
de la consommation d’aliments bio et donc à la
production. Le GAB intervient dans les écoles,
collèges et lycées notamment à travers des
actions pédagogiques.
- Il faut travailler à démystifier le passage d’une
ferme en agriculture biologique. Le suivi des
dossiers de conversion en AB est essentiel afin
d’avoir un appui technique, économique et social.
Les porteurs de projets sont de nouvelles
opportunités au développement de l’AB. Le
GAB 85 les accompagne dans leurs démarches.
La préservation de l’environnement est
un enjeu majeur et le développement de
l’agriculture biologique est l’avenir de notre
agriculture, ces nouveaux installés et convertis
en sont les garants.
Le ministre de l’agriculture est venu en Vendée
le 3 septembre. Quelques membres du conseil
d’administration et la présidente de la FNAB,
Stéphanie Pageot, l’ont rencontré sur le site de
l’atelier agro d’ARIA à la Roche sur Yon. Ce fut
l’occasion de lui montrer un exemple concret
d’une filière bio, de la production jusqu’au
débouché des collectivités locales (cantines...).
Le travail du collectif MANGER BIO, GAB 85 et
ARIA, permet aussi d’illustrer une démarche
économique, sociale et solidaire. Il s’inscrit
pleinement dans la campagne lancée au niveau
de la FNAB : « bio et local, c’est l’idéal ».
- L’automne est aussi l’occasion pour les
consommateurs de visiter des fermes
Valérie Chaillou Fevrier,
vice présidente du GAB
Directeur de publication : Valérie CHAILLOU FEVRIER; vice Présidente.; conception: Marie-Cécile RICARD, Rédaction :
Marie-Cécile RICARD, Caroline BARBOT, Claire BRACHET, Colette PLISSONNEAU, Audrey GREGO.
Du coté technique
Brèves bio
ACTUS BIO
Visite
de
Stéphane Le Foll à l’atelier
agroalimentaire «du bio
local pour tous» d’ARIA 85
alimentaires et les dérives de l’industrie
agro-alimentaire, avant de se focaliser
sur les alternatives.
Les circuits courts sont à l’honneur
et après un récapitulatif des labels
existants, un chapitre «le choix du bio»
met en valeur la crédibilité de la bio, ses
pratiques et ses garanties.
Le GAB dispose de plusieurs
exemplaires de ce hors série, le dossier
bio est à consulter sur le site internet
rubrique ACTU.
ACTUS AGRICOLES
C’était au départ la visite d’une ferme bio,
le GAEC Ursule, qui était programmée,
mais elle a été décommandée au
dernier moment - pour des raisons
assez obscures...- par la préfecture, en
faveur d’une visite de la plateforme et
légumerie bio d’ARIA à la Roche sur Yon.
Cette visite, en présence des dirigeants
d’ARIA et des partenaires du monde
agricole en BIO (GAB85, Manger Bio
85 et Stéphanie Pageot présidente de
la FNAB) a permis de confirmer l’intérêt d’une filière agricole BIO en circuit
court.
François Vrignaud (président du GAB) a
pu rappeler le travail conjoint mené par
les producteurs et ARIA pour mettre en
place et approvisionner régulièrement la
plateforme qui distribue les produits bio
locaux dans les restaurations collectives
du département.
Manger sain: un
dossier de 60 millions de
conssommateur qui donne
la
part
belle au
bio.
Ce hors série
très complet,
axé
sur
l’alimentation,
reprend dans
un
premier
temps
les
scandales
page 2
L’ECHO DES BIO
Pesticides : Effets
sur la santé - Une expertise
collective de l’Inserm
La Direction générale de la santé a
sollicité l’Inserm pour réaliser un bilan
de la littérature scientifique disponible,
afin de fournir des arguments sur les
risques sanitaires associés à l’exposition
professionnelle aux pesticides, en
particulier en secteur agricole, et sur
les effets d’une exposition précoce du
fœtus et du jeune enfant.
L’expertise collective INSERM, dans son
rapport « Pesticides, effets sur la santé
» édité le 10 juin 2013, contient deux
chapitres. Le premier, factuel et descriptif,
présente les données épidémiologiques,
parfois mécanistiques, sur les liens
pesticides / pathologie. Le second
présente une sorte de « Livre Blanc »
des Recommandations formulées par le
groupes d’experts.
D’après les données de la littérature
scientifique internationale publiées
au cours des 30 dernières années et
analysées par ces experts, il semble
exister une association positive entre
exposition professionnelle à des
pesticides et certaines pathologies
chez l’adulte : la maladie de Parkinson,
le cancer de la prostate et certains
cancers hématopoïétiques (lymphome
non hodgkinien, myélomes multiples).
Par ailleurs, les expositions aux
pesticides intervenant au cours des
périodes prénatales et périnatale ainsi
que lors la petite enfance semblent
être particulièrement à risque pour le
développement de l’enfant.
OGM
Un mini guide sur
l’étiquetage OGM dans nos
assiettes
Si l’Europe impose l’étiquetage des
aliments contenant des OGM, certains
produits y échappent, notamment tous
les produits issus d’animaux nourris aux
OGM (viande, lait, œuf...). Depuis 2012,
il est possible de trouver en France des
produits étiquetés « sans OGM » et «
nourris sans OGM », mais cet étiquetage
reste encore peu utilisé. Difficile alors
pour le citoyen de s’y retrouver...
En éditant un mini guide de 12 pages
format A6, Inf’OGM souhaite répondre
aux questions que se posent les
consommateurs et leur donner les
clés pour s’y retrouver au moment de
remplir leur panier.
Le GAB a commandé des guides, si vous
souhaitez en recevoir, contactez nous
Pourquoi Monsanto
a décroché un « Nobel de
l’alimentation »
Cerveaux de Monsanto et Syngenta ou
spécialiste des biotechnologies, trois
défenseurs des OGM ont reçu le Prix
mondial de l’alimentation pour leur
contribution à nourrir une population
grandissante. Un choix contesté.
Bien qu’il soit délivré par une simple
fondation, le World Food Prize, autosurnommé « prix Nobel de l’alimentation
et de l’agriculture » a fini par s’imposer
comme tel. Si bien qu’aujourd’hui, le
New York Times parle d’ « Oscar de
l’agriculture » et le trophée est remis
en grande pompe dans l’enceinte
du Département d’Etat américain,
l’équivalent de notre ministère des
Affaires étrangères.
Qui distribue ce prix ? Les membres du
comité de sélection gardent l’anonymat.
Reste à scruter le financement. Selon
le bimensuel américain d’investigation
Mother Jones, 28% des fonds récoltés
par la fondation entre 2009 et 2011
proviennent de l’agrobusiness.
La revue remarque que « depuis
quelques années la plupart des
vainqueurs travaillent dans les mêmes
structures agro-industrielles que celles
qui financent les partenaires du prix »...
TCS et bio : des transversalités possibles?
A l’heure où les charrues sont sorties pour préparer les parcelles qui accueilleront colza ou céréales d’hiver,
certains agriculteurs feront le choix de s’en passer. Pourquoi vouloir se passer de la charrue ? Comment faire
pour ne plus utiliser la charrue ? Quels sont les outils utilisés pour le travail du sol ? Peut-on faire du non-labour en bio ? Est-ce adapté aux systèmes bio ?
Dans la réglementation de l’agriculture biologique européenne
(RCE 834-2007), il est noté que les « cultures biologiques
devaient contribuer au maintien et à l’amélioration de la
fertilité des sols ainsi qu’à prévenir l’érosion des sols ». Plusieurs
éléments peuvent permettre de répondre à cet objectif, dont le
non-labour. Cependant, la diminution voire l’abandon du labour
dans les pratiques agricoles entraine
de profonds bouleversements :
pour l’Homme et pour ses sols.
systématiquement chez bon nombre d’entre-eux. Chacun
adapte ses outils et ses intercultures en fonction de son type de
sol et de sa rotation. Effectivement, un éleveur aura des prairies
dans sa rotation et d’avantage de cultures fourragères. Il pourra
aussi valoriser les intercultures par des mélanges fourragers
à destination du troupeau. Quant aux céréaliers, les rotations
d’habitude plus courtes, se diversifient
et s’intensifient avec les engrais verts
adaptés aux cultures suivantes.
Le sol, par la présence des micro
et macro – organismes, est vivant.
Malgré que sa composition soit
très majoritairement minérale,
le sol ne peut se résumer à un
support pour une culture. La vie
du sol, comme on l’appelle, nous
indique que celui-ci se nourrit,
s’active, se repose, se refroidit, se
réchauffe… Lorsqu’une parcelle est
travaillée en non-labour, c’est bien
ces procédés que l’agriculteur essaie d’optimiser. D’ailleurs la
période de repos, ne veut pas dire sol à l’arrêt, et c’est bien
cela le plus complexe. Le repos d’un sol en système non-labour,
c’est le changement d’activité. Le sol passe de la période de
production à la période de régénération, c’est-à-dire de la culture
principale à l’engrais vert. Mais effectivement passer d’un
système à un autre nécessite de se réapproprier l’agronomie
de son sol afin de mieux comprendre son fonctionnement et
ses besoins. Les intérêts de diminuer le travail du sol sont de
recréer une stabilité structurale naturelle et donc d’améliorer
la portance des parcelles, favoriser la biodiversité de la faune
du sol (bactéries, carabes, vers de terre…), limiter l’usure des
outils, augmenter le taux de matière organique, etc. Il semble
donc indispensable de tester ces techniques afin d’opérer un
changement progressif.
Cependant, comme le souligne l’ITAB
(AlterAgri n°116) les TCS en bio c’est plus
risqué. D’après leurs expérimentations,
les résultats obtenus au bout de quelques
années (de 4 à 7 ans) montrent que les
techniques de travail superficiel peuvent
être utilisées en AB mais avec un risque
accru de problèmes d’adventices.
D’un point de vue agronomique, l’ITAB
souligne que si une année, l’abondance
des adventices augmente, alors il est
beaucoup plus difficile de contrôler l’infestation sur le long terme
avec le travail superficiel. Avec les expérimentations menées
dans le Morbihan, le Rhône, la Vienne et dans les Vosges, les
chercheurs ont noté que la fertilité du sol est améliorée d’un
point de vue chimique et biologique. La présence d’organismes
vivants et de carbone sont globalement plus importantes avec
le travail superficiel dans l’horizon 0-15 cm du sol. Quant à la
fertilité physique, on peut retrouver plus de tassement dans les
horizons non travaillés. Ce résultat est très visible les premières
années de non labour, et dans quelques sites tend à s’estomper
avec le travail très
superficiel.
Aujourd’hui, peu d’agriculteurs biologiques se sont lancés dans
le
semis-direct
(semis de la culture
principale dans un
mélange d’engrais
verts vivant ou
mort), mais parfois
les
techniques
c u l t u r a l e s
simplifiées
(ou
non-labour)
sont
appliquées
Depuis près de 10
ans, une association
de producteurs et de
techniciens
travaille
sur les techniques
culturales simplifiées
: BASE (Biodiversité,
Agriculture, Sol &
Environnement). Créée
en Bretagne, elle a pour
objectif de participer
à l’amélioration des
pratiques
agricoles
dans le sens du
développement
L’ECHO DES BIO
page 3
Aujourd’hui, elle envisage de travailler dans le monde du cheval.
C’est une réussite ! » poursuit-elle. Les encadrants notent aussi
que les personnes se blessent moins souvent en travaillant avec
le cheval qu’avec le tracteur. Au jardin de Cocagne, le cheval
permet donc de se maitriser et de maitriser l’animal, de se
rassurer et d’apprendre à cultiver les légumes au son des sabots
frappant le sol. Sur place, deux personnes sont nécessaires pour
faire travailler le cheval : une personne avec les guides, une
autre personne avec l’outil entre les mains.
durable. Leur mission passe par la
protection des sols et des habitats
écologiques grâce à une forte réduction
du travail du sol par l’intermédiaire
de Techniques Culturales Simplifiées
(TCS) et du semis direct, associés à
l’implantation de couverts végétaux
en intercultures dans l’objectif d’une
couverture permanente des sols. L’APAD
Centre Atlantique (Association pour
la Promotion de l’Agriculture Durable)
travaille sur l’agriculture de conservation
en consacrant ses recherches au semis
direct dans les couverts végétaux. Ces
réseaux d’agriculteurs conventionnels
peuvent
être
transversaux
avec
l’agriculture biologique. Selon, l’ISARA
de Lyon, l’agriculture de conservation
(AC) et agriculture biologique (AB) ne
sont pas totalement opposés. L’étude
menée en 2011 auprès d’agriculteurs a
permis d’établir plusieurs modèles de
références. Les deux principes AC et
AB peuvent permettre perméabilités,
complémentarités mais aussi compétition
entre producteurs. Le tableau ci-dessus,
réalisé pendant l’étude illustre ce propos.
Les 14 et 21 novembre prochain, Matthieu
Archambeaud (réseau agriculture de
conservation) et Dominique Massenot
(conseiller indépendant en agriculture
respectueuse
de
l’environnement)
interviendront lors d’une formation
sur les TCS organisée par le GAB. Nous
compléterons les informations sur
les couverts d’intercultures, l’étude
pédologique, les avantages et les
limites des TCS en bio d’un point de
vue environnemental, travail et aussi
économique.
Caroline B
Pour
aller plus loin...
Formation TCS les 14 et
21 novembre
Depuis maintenant 8 ans, le Jardin de Cocagne s’est
lancé dans cette opération de travail associée hommecheval-légumes. Les encadrant-jardiniers sont satisfaits.
L’ECHO DES BIO
Réglementation
RAPPELS ET PRECISIONS:
Mixité/doublons
La mixité est autorisée, ce sont les
doublons qui ne le sont pas. Il s’agit de ne
pas avoir, la même année, des productions
non distinguables en bio et en non bio. On
peut, par exemple, agir sur le décalage des
rotations ou choisir des espèces faciles à
distinguer à tout stade (blés anciens).
Importance que la procédure de récolte
soit différente entre le bio et le non bio
pour éviter les croisements.
C’est lors d’une visite de près d’une quinzaine de personnes début
août dernier que l’on a pu découvrir le travail réalisé au jardin de
Cocagne de Pouzauges sur la traction animale. Avec 3,5 ha de légumes cultivés en serre et en plein champs, le travail avec le cheval
est apprécié tant sur la qualité du travail agronomique que sur le
lien homme-animal.
page 4
heures par jour en fonction des travaux effectués. Il faut noter
Contacts : Prestation en traction animale: Mathieu Lebreton :
que plus le travail est dur physiquement, moins le temps total
06 80 26 20 79 sera long, sinon le cheval sera épuisé et ne pourra renouveler
l’opération le lendemain.
Caroline B
Pertinence de la traction animale en maraichage
Le jardin peut accueillir douze bénéficiaires du RSA de tous âges et
six jeunes 18-25 ans en réinsertion professionnelle. Le travail avec
l’animal est souvent bénéfique. Ainsi, la présidente de l’association
Mme Erieau, se souvient d’ « une jeune fille qui a découvert sa
voie grâce à son passage au jardin et au travail avec le cheval.
Les outils utilisés sont principalement de vieux outils récupérés
et réutilisés mais cet été, trois nouveaux outils ont été autoconstruits par un bénévole de l’association pour améliorer
le travail du sol. Grâce à des outils à dents adaptables sur un
porte-outil roulant, les Traits Poitevins peuvent travailler une
largeur plus importante. Ce nouveau matériel permet aussi de
travailler seul avec une personne unique tenant les guides. Ces
Néron bine les céléris.
prototypes reproductibles mis en route récemment pourront
Suite aux échanges entre producteurs pendant l’après-midi,
être amélioré et perfectionné au fil du temps, mais le travail
certains se questionnent sur le dressage. Comme tout apprenfournit est déjà remarquable.
tissage, le dressage du cheval doit commencer le plus tôt posAu jardin de Cocagne de Pouzauges, les travaux réalisés avec sible. Ainsi pour un maraicher qui souhaiterait se lancer, il vauNéron âgé de 11 ans et Soleil (5 ans), comprennent l’entretien drait mieux débuter avec un cheval déjà dressé à la traction
en dehors des serres (binages et buttage) mais aussi tous les animale. D’autres solutions existent aussi pour réintroduire le
travaux dans les serres dont l’épandage du fumier, le travail du cheval dans les parcelles de légumes ou de vignes, Matthieu Le
sol… Le but est de se passer du tracteur dans les serres et de le Breton propose également de la prestation en traction animale.
limiter dans les champs. Mais abandonner totalement le trac- Il était là lors de la rencontre, il a ainsi pu donner son avis sur les
teur n’est pas l’objectif, car un cheval travaille environ 4 heures outils auto-construits du jardin de Cocagne et rassuré certains
par jour - il serait possible de le faire travailler jusqu’à 5 à 6 maraichers sur le travail avec l’animal.
Néron travaille le sol avec le nouvel outil et porte outil roulant.
Egalement, il y a besoin de transparence
sur les volumes à la récolte et sur les lieux
de stockage et de livraison. Cela veut dire
également plus de contrôles inopinés et
des analyses des résidus. Les OC ont un plan
de contrôle renforcé. Il y a une traçabilité
sur la date de récolte (le producteur doit
informer 48h avant sa récolte son OC), du
volume et de la destination de la récolte.
Pour l’Inao, il y a plus de contrôles pour les
entreprises mixtes.
La commission dit oui à un stockage
à l’extérieur pour les céréales
conventionnelles pour éviter les doublons.
Coût de la certification pour
des producteurs faisant de la
prestation externe
Pour les producteurs travaillant avec
un prestataire externe (ex. entreprise
de découpe de viande), il n’y a pas de
surcoût dans ce cadre là, par contre il faut
que l’organisme certificateur (OC) valide
l’étiquette réalisée par le prestataire
externe.
Lorsqu’un prestataire a plusieurs
donneurs d’ordre bio, il a obligation d’être
certifié bio lorsque la marchandise sort.
Si elle ne sort pas il n’y a pas d’obligation.
Il y a un surcoût pour la certification
lorsque le producteur achète de la
matière 1ère à l’extérieur (ex. épices)
pour son produit final.
amont de la rencontre avec
le contrôleur
Un producteur a eu un manquement
car il n’avait pas tous les documents en
sa possession. Les OC répondent que
les papiers doivent être en possession
permanente sur la ferme pour le cas
où le producteur n’a pas le même lieu
entre le lieu d’habitation et le lieu de
l’exploitation.
Fin des aides PVE
et transformation :
Le plan européen ouvrant la possibilité
de financer des aides à la transformation et à l’acquisition de matériel
agricole est en cours de révision. Pour
2013, il n’y a plus de dépot possible. La
suite de ce programme est encore incertaine. Une réunion pour faire le bilan du
dispositif en Vendée est organisée avec
le CG 85, le GAB et la Chambre.
Documents à fournir en
L’ECHO DES BIO
page 5
Bilan et perspectives de la saison
Technique
Les faits marquants de la saison
«la maitrise de mes charges par
des systèmes innovants»
Le 4 juin dernier, pour la
première fois 4 structures
agricoles, le GAB, le GRAPEA,
l’Afocg et l’UDCUMA section
Vendée, ont organisé une
après-midi commune à
destination des producteurs
Démonstration de
qui
souhaitent limiter leurs
désherbage mécanique sur un
charges
par des systèmes
des ateliers.
innovants. Une centaine de
personnes sont venus y assister.
L’après-midi ensoleillée s’est divisée en deux temps.
D’abord des présentations et des témoignages de
producteurs sur des sujets variés tels que l’efficacité
économique des systèmes autonomes et économes en
lait et viande, ou la maîtrise des charges de mécanisation.
La seconde partie de l’événement a permis aux participants d’apprécier le désherbage mécanique du maïs, le
triage des semences et un atelier sur l’adaptation de sa
conduite et de son travail pour diminuer sa consommation de fioul.
Recensement des producteurs
intéressés par les circuits courts et
la restauration collective sur Yon &
Vie et les Herbiers
Les deux territoires ont lancé un projet de coopération visant
à maintenir une agriculture de proximité respectueuse de
l’environnement et à contribuer au développement de filières
locales pour cette agriculture, via notamment la restauration
collective.
Dans ce cadre, un premier travail consistant à identifier les
producteurs intéressés par la restauration collective et les
circuits courts, et à connaitre leur intéret pour adapter leurs
pratiques à une «charte durable», a été lancé.
C’est le GAB et le GRAPEA qui ont été retenus pour le réaliser.
Ce travail, qui a amené Marie Morineau et Mathieu Careil à
rencontrer 55 producteurs sur les 2 territoires, a permis de
faire avec eux le point sur leurs projets de commercialisation en
circuits courts. Les conclusions de ce travail sont intéressantes,
il semble par exemple que même si cela reste variable d’un
producteur et d’une production à l’autre, il semble que
l’énergie à mettre pour trouver des consommateurs augmente,
page 6
L’ECHO DES BIO
un producteur a besoin de diversifier ses points de vente et
ses moyens de rentrer en relation avec les consommateurs.
Par ailleurs, de plus en plus de producteurs développent les
circuits courts même si leur débouché
LES ESSENTIELS
principal reste les filières longues.
sur
55 producteurs renConcernant la restauration collective,
contrés:
il semble que les producteurs
aient conscience des enjeux et des - Deux tiers sur les
problématiques liées à ce débouché. Herbiers et trois quart
La
façon
d’accompagner
les des producteurs non bio
collectivités correspond aux attentes rencontrés sur Yon & Vie
des agriculteurs, notamment sur les souhaitent réduire leur
modalités de mise en relation. Ils utilisation des intrants
expriment cependant des craintes sur chimiques.
les exigences en terme de quantité et - 73% sur les Herbiers
et 86% sur Yon & Vie
qualité des produits à fournir.
Concernant la charte durable, si une pratiquent déjà la vente
majorité est motivée pour aller dans directe. 48 % et 55% souce sens, les producteurs ont fait part haitent la développer.
de craintes techniques, de contraintes - 25% des fermes renstructurelles ou de peur de la réaction contrées sur les Herbiers
et 60% sur Yon & Vie
de leur clientèle.
Ce travail a en outre débouché sur vendent à la restauration
la réalisation de deux cartes des collective.
producteurs locaux, qui seront remises - 73 % des fermes des
Herbiers et 59% sur Yon
à jour annuellement.
& Vie souhaitent vendre
à la restauration collective ou développer cette
activité.
population » a été abordé à St Juire Champgillon au GAEC des
frères CAREIL. Le 22 novembre dernier a réunis des éleveurs
ovins et des étudiants sur la ferme de Jean Louis Berthomé
pour discuter autour des débouchés de la production ovine.
Le vendredi 14 juin dernier des éleveurs se sont retrouvés
chez Roger Allain à La Rabatelière pour échanger autour de
l’engraissement à l’herbe des bovins. Ces journées, menées
avec une approche concrète mettant les témoignages
des producteurs au coeur de la rencontre ont séduit les
participants présents.
Conventions avec les centres de
gestion
Ces conventions, signées avec le CER et l’AFOCG, portent
principalement sur l’accompagnement des conversions,
la réalisation de formations ou les interventions lors de
journées techniques. La transmission des références
technico économiques et les échanges de bulletin y
figurent aussi. De futures actions pourront faire l’objet
d’avenant à ce document, qui engage à la réalisation
d’une réunion annuelle de bilan. La signature a aussi été
l’occasion de mieux présenter les actions du GAB dans leur
globalité et d’échanger sur le contexte agricole actuel.
Départ de Marie et arrivée de
Caroline
Marie Morineau, qui a travaillé
au GAB comme conseillère
technique depuis avril 2009 a
quitté le GAB en avril dernier
pour s’installer sur la ferme
parentale à Chantonnay.
C’est Caroline Barbot, qui après
un an d’expériences au sein des
GRAB de Picardie et d’Ile de
France, la remplace désormais.
La passation des dossiers illustrée
lors de l’AG du GAB...
les perspectives de la rentrée
Programme de formations pour la
rentrée
Les formations proposées par le
GAB 85 à la rentrée:
L’expérience, très concluante, d’un catalogue commun aux
5 structures (cf page précédente) va être reconduite avec
encore d’avantage de propositions de thèmes de formation.
• Se perfectionner sur les principes de
Ce catalogue est joint à ce bulletin.
l’agriculture biodynamique.
Une seule incertitude demeure : ces formations pourrontelles être réalisées compte tenu des financements toujours • S’initier à l’utilisation d’huiles essentielles
très incertains du VIVEA ?
pour mon troupeau laitier.
Si ces thématiques ne répondent pas à vos attentes et que • Se perfectionner dans l’utilisation des huiles
vous ressentez un besoin sur d’autres thèmes, n’hésitez
essentielles mon troupeau laitier.
pas à nous le faire savoir pour en tenir compte dans les
• Découvrir l’agriculture biologique.
prochaines cessions.
• Les Techniques Culturales Simplifiées : Sontelles adaptées pour mon système ?
• Réfléchir au choix des variétés en maraichage
biologiques.
• Approvisionner et valoriser ses produits en
restauration collective.
Bio pratiquent sur la production
ovine, le maïs population et
l’engraisement des bovins à l’herbe
Au total, les 3 Bio pratiquent réalisées sur la saison ont
rassemblé près de cinquante personnes. Le mercredi 5
septembre le thème « Autoproduire ses semences de maïs
• Diagnostiquer son sol par la méthode des
plantes bio-indicatrices.
• Maitriser les adventices sans phytosanitaire.
• Les insectes et ravageurs des cultures
légumières : les reconnaitre et les prévenir.
L’ECHO DES BIO
page 7
Pass Bio : un
nouveau dispositif
régional pré et post
conversion
Sur proposition de la CAB Pays
de la Loire et suite à l’arrêt de
la nécessité du cofinancement
des MAE conversion Bio par la
Région du fait du passage de
l’aide au 1er pilier, la Région
lance cette rentrée un nouveau
dispositif finançant des visites
techniques individuelles, pré et
post conversion
La conversion en agriculture biologique
peut exiger de profondes modifications
techniques, économiques, dans
l’organisation du travail et dans la
commercialisation.
L’objectif du dispositif Pass’ BIO / SUIVI
BIO est d’accompagner les producteurs
qui souhaitent faire évoluer leur système
de production vers la conversion en
agriculture biologique.
Les porteurs de projet doivent donc
acquérir une vision claire des leviers à
mettre en œuvre pour faire aboutir leur
projet, d’où la possibilité d’un appui
financier proposé par la Région pour
réaliser un diagnostic ou une étude
conversion, puis un suivi dans les cinq
années suivantes.
Un dispositif à 3 niveaux:
Le PASS BIO pour les candidats à
la conversion permet :
• d’établir un diagnostic (niveau 1)
• ou de réaliser une étude
prévisionnelle (niveau 2).
Le technicien intervient en appui
à travers différents outils, sans se
substituer à la propre réflexion des
porteurs de projet. Ceux-ci sont par
ailleurs invités à participer à une
formation conversion afin de mieux
appréhender la réglementation, les
pratiques et les filières bio.
• Le SUIVI BIO (niveau 3) pour
l’accompagnement postconversion
doit permettre de donner un coup
de pouce afin de mieux maîtriser
certains points plus problématiques
sur la période de conversion, que ce
soit au niveau technique, personnel
ou au niveau technico-économique.
Là aussi, cet appui individuel se veut
complémentaire des groupes d’échanges
par productions proposés dans le réseau.
Les types de suivis proposés:
• Bilan post conversion
• Diagnostic de coût alimentaire
• Diagnostic bilan fourrager et
autonomie alimentaire
• Diagnostic alimentaire ruminants
• Diagnostic de sol
• Diagnostic prix de revient
• Diagnostic gestion du parasitisme
• Suivi technique maraîchage
• Suivi technique viticulture
• Accompagnement système de
culture
Fabrication d’Aliments à la Ferme (FAF) en volaille
une «biopratiquent» le 3 décembre
Vous êtes éleveurs de volailles en vente directe ou en filières, alors venez
participer à la journée des Bio Pratiquent organisée le mardi 3 décembre
à La Bruffière.
Nous parlerons de la valorisation des céréales fermières par la transformation pour
l’aliment des volailles.
Les aspects techniques, organisationnels, et économiques seront abordés. Anne
Uzureau de la CAB présentera les éléments concernant la recherche scientifique sur
la thématique des aliments fermiers pour volailles. Il y aura également Mercier, un
opérateur de la filière volaille bio. Nous vous invitons à prendre contact avec le GAB si
vous souhaitez davantage d’informations.
page 8
L’ECHO DES BIO
Qui peut bénéficier d’un
PASS / SUIVI BIO ?
Toute personne physique ou morale
qui gère une structure agricole dont le
siège est situé en Pays de la Loire et qui
envisage une conversion d’au moins
50 % de la superficie. Les personnes
physiques doivent être agriculteurs à
titre principal. Les personnes morales
peuvent être sous forme sociétaire
ou associative. Pour les SUIVI BIO, la
conversion doit avoir eu lieu moins de 5
ans auparavant, donc après 2008.
Auprès de qui s’adresser ?
Le Conseil régional a habilité des outils
et des techniciens de différents réseaux
(CAB / Chambres d’agriculture /CIVAM
/ CER). Ces appuis peuvent être réalisés
par des prestataires agréés par le
Conseil régional sur la base d’un temps
technicien consacré à l’agriculture
biologique d’au moins 50 % et d’un
conseil dissocié de toute activité
commerciale
Pour le GAB 85, c’est Caroline
BARBOT qui est habilitée. Pour des
suivis spécifiques, d’autres techniciens
spécialisés du réseau peuvent aussi
intervenir.
Pour quels coûts ?
Le Conseil régional subventionne les
interventions à 80 %, ce qui ramène les
coûts nets à :
• 90 € HT pour un diagnostic
• 270 € HT pour une étude
prévisionnelle
• 180 € HT maximum pour une action
de suivi (pour 2 jours), 90€Ht pour
une journée.
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Restaur
Les faits marquants de la saison
Accompagnement des lycées de la
région par le réseau bio
Le 14 juin dernier, 150 représentants des lycées et CFA
(centre de formation par l’apprentissage) des Pays de la
Loire se sont rassemblés au Lycée Jean Bodin des Ponts de
Cé (49) pour la journée de généralisation de la politique
Restauration Durable lancée par le Conseil régional
en 2011. Ce programme s’est déroulé en 3 vagues ; les
établissements se sont engagés en 2011 et 2012, sur la
base du volontariat. En 2013, tous les établissements
Ligériens s’engagent et bénéficient des expériences de
leurs homologues.
Les 5 lycées Vendéens qui avaient initié en 2011
l’approvisionnement local en produits « durables », ont
été suivis par 9 autres établissements en septembre
2012. Le GAB85 les accompagne dans leur démarche,
et appuie les démarches des restaurants scolaires dans
l’introduction de produits bio et locaux dans les menus,
incite les cuisiniers à effectuer des micro changements
pour pouvoir inscrire leurs actions dans le temps.
Cette rentrée scolaire permettra d’accueillir 3 lycées et
3 CFA, et de leur faire partager la belle dynamique que
les cuisiniers « durables » ont réussi à initier (journées
de formation cuisine, échange de recettes, visites de
fermes,…).
Poursuite de l’accompagnement des établissements sur Yon & Vie et les Herbiers
24 établissements sont accompagnés par le GAB 85
depuis 2011-2012, sur les territoires du Pays Yon et Vie et
de la Communauté de communes du Pays des Herbiers.
Temps de rencontre sur site, formation, journées
techniques, visites de fermes, dégustation, interventions
auprès des convives, … sont des activités mises en place
pour faciliter l’intégration de produits locaux durables et
bio dans les assiettes des convives.
les professionnels et un travail de sensibilisation auprès
des adultes et des enfants commence à porter ses fruits.
Depuis le début on note bien des évolutions : évolution
de pratiques culinaires, des approvisionnements qui se
tournent de plus en plus vers les circuits courts et les
produits de qualité. Une mise en réseau s’installe entre
Consolidation du Manger Bio 85
L’association de producteurs, Manger bio en Vendée,
regroupés pour approvisionner la restauration collective (RC)
travaille en étroit partenariat avec ARIA 85, à la fois atelier de
transformation de légumes et plate forme de distribution de
tout type de produits bio venant des producteurs.
Aujourd’hui, les deux structures proposent une gamme de
150 références environ et livrent plus de 80 établissements de
manière régulière.
De
nouveaux
producteurs ont adhéré
en 2012 et 2013
permettant
d’élargir
la gamme de produits
proposés. Aujourd’hui
ils sont une quarantaine
à vendre leurs produits
via ce débouché.
Une nouvelle version du guide vente directe
Chaque année, un travail est mené par le GAB85 et ses
partenaires (Chambre d’Agriculture et AIPPV) pour mettre à jour
et améliorer le guide.
Rappel: pour vous inscrire dans le
guide, (même si vous y figurez déjà)
il faudra renvoyer obligatoirement à
l’AIPPV le formulaire que vous recevrez
par courrier en octobre.
Cette année, des photos de producteurs illustrent le docyument,
pour le personnaliser. Si vous souhaitez y figurer ainsi, n’hésitez
pas à envoyer une photo!
.
L’ECHO DES BIO
page 9
les perspectives de la rentrée
pédagogique bio’appétit pour répondre à des demandes
d’interventions sur l’alimentation et/ou l’agriculture dans les
écoles et/ou centre de loisirs sur l’ensemble du Parc.
D’autres projets:
Organisation de la filière millet bio
Les animatrices du centre de loisirs et des accueils périscolaires
de Mouilleron le Captif ont suivi une journée de formation à
nos outils pédagogiques. Le but de ce temps de
formation est de leur apporter suffisamment
de connaissances pour utiliser certains de nos
outils de façon autonome. Cela s’est concrétisé
lors des activités du centre cet été.
Un collectif autour du millet s’est créé fin 2012. Des producteurs, des consommateurs
oeuvrent pour valoriser cette plante riche d’histoire et d’intérêts et se présentant
sous de nombreuses variétés. Facile à cultiver, c’est une plante culturellement
implantée dans notre région, même si aujourd’hui sa consommation se perd et que
l’on importe du millet de Chine ou d’Europe de l’est. En grains, en farine, en salé,
en sucré, de nombreuses recettes sont à développer. Peu gourmande en eau et
valorisant des sols pauvres, elle présente plus d’avantage que de risques d’un point
de vue cultural.
Un travail de suivi de culture, d’aide à la commercialisation et au développement
des connaissances de ce végétal est lancé. N’hésitez pas à vous faire connaitre si vous êtes intéressés.
Des pâtes alimentaires bios locales
Les personnels de Saint Hilaire de Riez vont eux aussi suivre
deux demi-journées de formation dans les mois à venir.
Des pâtes alimentaires fabriquées en Pays de la Loire ou en Bretagne, avec du blé ou d’autres
céréales locales. Et bien oui, c’est possible ! Des paysans pastiers se lancent dans l’aventure.
Phase d’essai dans un premier temps : trouver des variétés adaptées, l’outil de transformation
qui va bien (les pâtes demandent un travail de tri et de mouture plus exigeant que pour les
farines panifiables). C’est la mission que s’est lancée l’association DINOS avec qui le GAB et
d’autres structures sont partenaires.
Les interventions et visites de
fermes avec les collèges :
Même avec du blé tendre, on peut se lancer dans ce projet innovant. Une bonne manière de
diversifier notre consommation de céréales sous des formes alléchantes et rassurantes (quinoa, seigle, sarrasin, …). Tout se teste.
Animations pédagogiques
Les faits marquants de la saison
Implication dans les projets collectifs:
RYEEDD et projet Beautour
Le Centre régional pour la biodiversité de Beautour est un lieu
de sensibilisation à l’environnement et au développement durable, un lieu de recherche appliquée et d’innovation en matière de pratiques agricoles respectueuses de l’environnement
ou d’étude d’écosystèmes, mobilisant chercheurs, acteurs associatifs, collectivités, entreprises...Sur le site on peut visiter une
exposition temporaire ‘’agriculture et biodiversité’’ et y découvrir la riche collection du naturaliste vendéen Georges Durand.
Le Gab est partenaire du centre Beautour, participe à la commission animations et propose des interventions pédagogiques
pour les écoles et auprès du grand public.
Le projet d’un montant de 8 M€
en investissement a été intégralement financé par la Région. Il
a bénéficié, conformément aux
engagements de la Région, d’une
partie des indemnités perçues au
titre du préjudice écologique de
l’Erika, et de fonds collectés dans
le cadre de l’emprunt régional
lancé en 2009.
page 10
L’ECHO DES BIO
Le RYEEDD (Réseau Yonnais à l’Education à l’Environnement
et au Développement Durable) se structure et conforte son
existence. Les acteurs du réseau yonnais continuent à se
rencontrer et ont été force de proposition pour le nouveau
centre de Beautour. Toutes les structures présentes dans
le RYEEDD jouent un rôle dans les activités pédagogiques
proposées au Centre. Chaque activité proposée sous la forme
de fiche pédagogique est validée par l’inspection académique
et un référent scientifique. Beautour devient un centre de
référence pédagogique sur l’édusation à l’environnement et la
biodiversité. (plaquette beautour jointe à ce bulletin)
Formation des éducateurs à
l’environnement sur la bio
Parc du marais Poitevin:
Les animateurs
d’éducation à
l’environnement du
Marais Poitevin ont pu
bénéficier de deux jours
de formation par le GAB
sur la malle bio’appétit.
Le Parc a acquis la malle
Ces temps de formation sont riches, ils permettent d’échanger autant sur les pratiques
agricoles que sur les pratiques alimentaires.
En formant les animateurs et personnel de service de restauration, nos autres interventions
seront encore mieux interprétées par les convives (enfants et
ados essentiellement).
Les interventions pédagogiques continues dans les collèges.
Une nouvelle approche se met en place, avec une participation
plus ouverte pour les enseignants et un lien plus fort avec le
service restauration. Dans ce cadre là, nous organisons des
visites de fermes. Deux visites ont eu lieu au premier semestre
avec les collèges – Chez Patrick Olivier le temps d’un après-midi
(collège de l’Anglet) et à la ferme de la Futaie sur une journée
(collège de Saint Michel en l’herm). C’est l’occasion de sortir les
élèves de leur classe et de les mettre dans les champs ou au
coté des animaux.
Lors de ces visites scolaires 60 à 70 élèves de 6ème, révisent
leur programme d’SVT durant 2 ou 4 heures : vie du sol, alimentation des animaux et transformation alimentaire sont au
programme.
Les activités sont
organisées
en trois
pôles, avec un agriculteur et deux animatrices
du GAB. Les élèves sont
répartis en 3 groupes et
tournent sur ces pôles
d’activités. Nous clôturons la visite par une dégustation qui
ravie les papilles. Satisfaction garantie pour les élèves et les
enseignants !
Avec les centres de loisirs les visites de ferme sont plus ludiques, le rythme est différent. Deux autres visites ont eu lieu
avec des centres de loisirs (Landeronde et Mouilleron le Captif).
Sur la ferme ‘’élément terre’’, nous avions mis en place un jeu
de piste pour l’après-midi et malgré la chaleur, les enfants motivés ont fait tout le parcours à la recherche d’indices autours des
cultures et de leurs auxiliaires. Sur la ferme de la Futaie, avec
René, les enfants ont pu traire une vache à la main, souvenir
inoubliable de l’été !
les perspectives de la rentrée
Le RYEEDD s’étoffe en lien avec
le projet Beautour
Beautour offre au RYEEDD une mise à disposition équivalent à
10% du temps salarié de Valérie Cottereau (coordinatrice des
animations pédagogiques sur Beautour), pour la coordination
des animations pédagogiques du réseau ; de plus il propose
au RYEEDD d’être hébergé sur le site de Beautour (adresse
postale).
Par ailleurs, deux associations sont en cours d’intégration du
réseau : les petits débrouillards (démarche scientifique) et la
fédération départementale de pêche.
Un nouvel outil axé sur la gestion
collective de l’eau
Pour les animations en classe, de Lycée notamment, le GAB
vient d’acquérir la Malle Ricochet et Colette Plissonneau,
l’animatrice pédagogique du GAB, va suivre une journée de
formation pour maitriser cet outil pédagogique qui va nous
permettre de parler des territoires/bassins versants/impacts
environnementaux/acteurs des territoires.
Prochaines interventions....
Un outil de la Malle Bio Appétit
Au dernier semestre 2013 nous sommes en préparation de
visites de fermes avec deux collèges Pays de Monts et Saint
Exupéry et pas moins de 4 visites de fermes avec des lycées
(Jean Monnet des Herbiers, Notre Dame à Pouzauges, Sainte
Marie de Chantonnay), et des interventions en classes sont
également au programme (Jean Monnet) avec les 2nd professionnelles et générales.
L’ECHO DES BIO
page 11
les perspectives de la rentrée
La bio s’invite dans les municipales Plan Bio et maintenant?
Défense de la bio
finalement pas pu avoir lieu, des rendez vous individuels ont été
organisés. La FDSEA a refusé la rencontre, la Coordination rurale
et la Confédération Paysanne ont exposé leurs positions que le
GAB a retransmis à ses adhérents.
Pour préparer les municipales, le
Conseil d’administration du GAB a
souhaité réfléchir à un outil destiné aux
différentes listes candidates, illustrant
les différentes actions à la portée
d’une municiplaité pour développer la
bio sur son territoire.
AG sur la PAC
Ce guide a été envoyé en septembre dans
toutes les communes, pour diffusion aux
maires et aux conseillers municipaux.
Les faits marquants de la saison
Rencontre avec les députés
Pour poursuivre le travail mené lors de la campagne
«Osons la Bio» auprès des candidats à la députation, le
CA du GAB a poursuivi les rencontres avec les députés de
Vendée qui n’avaient pas pu être rencontrés pendant la
période électorale.
Ainsi, M Fourage, M Moreau et Mme Besse ont été
rencontrés de septembre à novembre. Le cahier
propositionnel de la FNAB «20 propositions pour 20%
de bio en 2020», a servi de trame à ces entretiens. Les
entretiens ont permis de balayer les grand thèmes
essentiels au développement de l’AB tels que le
foncier, la PAC, la conversion et les aides, les circuits de
commercialisation, l’information des consommateurs,
la recherche et l’enseignement, et ont permis de mieux
faire connaitre ces problématiques aux élus.
Samuel Feret, coordonnateur du Collectif « Pour une autre PAC »
est venu à l’AG du GAB présenter les grands enjeux qui entourent
la réforme de la future PAC.
Le collectif a été créé pour améliorer la connaissance et
l’information de tous sur la PAC, élaborer des propositions vis à vis
Plan bio 2013-2020
La campagne active de lobbying «osons la Bio» portée par le
réseau bio a porté ses fruits puisque le ministre c’est engagé il y a un an à mettre en place un plan Bio. Construit via
une concertation régionale,
à laquelle le GAB a participé
via une réflexion interne, une
réunion CAB et la participation
au séminaire organisé par la
DRAAF en novembre, ce plan
a été annoncé par le ministre
début juin.
Ce nouveau Plan Bio baptisé
«Ambition bio 2017» s’inscrit
dans un ensemble de 6 plans
d’actions regroupés sous le terme de programme agro
écologique « produisons autrement». Il est composé
de 6 axes: développer la production, structurer les
filières, développer la consommation et concquérir
les marchés, renforcer la recherche, son pilotage et
diffuser les résultats, former les acteurs agricoles et agro
alimentaires, adapter la réglementation.
Le réseau bio va bien sur fortement s’impliquer dans sa
mise en place effective.
(Pour le détail du contenu du programme Ambition Bio 2017, voir bulletin GAB n° 79)
Elections chambre
Le CA du GAB a validé la proposition de rencontrer les syndicats
agricoles afin d’échanger sur leur vision de l’agriculture bio
et leur position sur les OGM. Une rencontre collective n’a
page 12
L’ECHO DES BIO
Un exemplaire de ce guide est joint
à ce bulletin, si vous connaissez des
élus ou des candidats, n’hésitez pas
à les solliciter pour une rencontre
afin de le leur remettre!
Les annonces des grandes lignes du Plan Bio Ambition Bio
2017 semblent aller dans le bon sens, reste à l’Etat à mettre
les crédits en face de ces ambitions.
Le réseau bio restera
vigilant sur son application
concrète, et participera
activement à sa mise en
place en Pays de la Loire,
L’Etat ayant la volonté de
laisser un rôle important
aux Régions dans sa mise
en oeuvre.
Discussion avec Stephanie Pageot
Comme le dit Stéphanie
lors de la visite du ministre à ARIA
Pageot, nouvelle présidente
85 en septembre.
de la FNAB et éleveuse en
44 «Les producteurs bio sont
une force de proposition et d’action. Ils restent mobilisés et
vigilants pour la réussite du Programme dans l’intérêt général
des attentes des citoyens.».
Communication
des pouvoirs publics et suivre les discussions au niveau
communautaire et international. Il coordonne aussi des
actions de lobbying défendant une PAC plus écologique,
plus solidaire, plus rémunératrice pour les producteurs.
Ce sujet, plutôt ardu, a été clairement exposé et à
permis à chacun de mieux comprendre les enjeux et les
leviers nationaux et régionaux existants. Le réseau bio
reste mobilisé sur ce thème.
Majoration post DJA
Les candidats à l’intallation ayant suivi le dispositif PPP peuvent
obtenir une majoration de leur DJA en s’engageant dans des
suivis techniques, économiques ou juridiques inscrits dans un
catalogue. La liste des dispositifs éligibles a changé en décembre,
et les accompagnements adaptés aux projets bio proposés par le
GAB ne sont plus éligibles...
Le GAB et le GRAPEA ont eu une rencontre avec Frank Perrocheau
(président du comité installation) Bruno Minosa (responsable
transmission installation) et Jean Claude Goudeau (responsable
service végétal et entreprise à la Chambre d’agriculture) pour
solliciter une ouverture de ce dispositif à l’adhésion à nos
structures, dont une des vocations premières est justement de
«renforcer l’autonomie de décision» des producteurs, priorité de
ce nouveau dispositif.
Un argumentaire pour aller dans ce sens a été transmis en février
à la Chambre, qui par courrier nous a renvoyé vers la DDTM. Nous
sommes en attente de la réponse de cette dernière.
Les faits marquants de la saison
Nouveau logo
Par
souci
d’harmonisation
visuelle, le GAB Vendée a
adopté, comme le GAB 44, le
CIVAM Bio 53 et la CAB Pays de
la Loire le logo proposé par la
FRAB Bretagne, déjà adopté par 6
régions.
Fête «une autre Terre»
financiers qui a contraint à l’annulation de la journée
pédagogique (qui devait avoir lieu le vendredi avec un public
scolaire), la manifestation, reserrée sur la journée du samedi a
pu avoir lieu et accueillir près de 2000 visiteurs.
Et ce, grâce à la mobilisation de nombreuses personnes, via
un système de financement participatif et via leur implication
bénévole et leurs dons en nature.
Le public présent a été conquis par la bonne ambiance de la
manifestation, ses propositions originales (notamment le pique
nique à constituer soi même sur le marché des producteurs), les
animations et les animaux.
Pari réussi pour cette première édition de la «Fête une Autre
Terre», qui a rassemblé dans la convivialité les structures
membres du collectif organisateur, des partenaires, des
producteurs et artisans exposants et de très nombreux
bénévoles.
Le collectif organisateur réfléchi à la suiite à lui donner, partagé
entre l’envie de marquer la fête dans les esprits en la renouvelant
fréquemment et la peur d’un épuisement, l’organisation d’un tel
évènement étant tout de même lourde à porter. A suivre...
Malgré des périodes de doutes et le manque de moyens
Bio Automnales 2012 et
Printemps Bio 2013
Une forte dynamique c’est ressentie sur ces
deux manifestations avec un nombre important de portes ouvertes sur des fermes
bio (11) et des évènements qui ont connu
une bonne fréquentation ( 1500 visiteurs
sur les BA et 4700 sur le PB).
L’ECHO DES BIO
page 13
les perspectives de la rentrée
« BIO ET LOCAL c’est
l’idéal!»
Le réseau FNAB
organise, depuis 3
ans maintenant à
l’échelle nationale,
une
campagne
nationale intitulée
«Bio et local, c’est
l’idéal». Comme
son nom l’indique,
il s’agit d’une campagne de promotion
et de sensibilisation sur les avantages de
consommer des produits bio locaux
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En Vendée, les Bio Automnales illustrent
cette campagne.
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Bio Automnales 2013:
Conférence débat : OGM,
menacent-ils notre santé et
l’environnement?
avec
Gilles-Eric Séralini et Christian
Vélot
Le vendredi 4 Octobre à 20h30 Lieu : Espace Herbauges - les Herbiers
Contact : collectif «nos campagnes
sans OGM 85» 02 51 66 63 44
Marché bio, focus sur le
millet !
Le dimanche 6 octobre de 9h à 12h30
dans le bourg de la Ferrière
Contact : association HERBE - 02 51
40 66 43
9ème édition du salon
Rencontres Jardin et Nature
5 jours d’animations du 10 au 14
octobre à Fontenay le Comte
Salon bio le samedi 12 et dimanche
13 octobre 2013
Avec pour thème «Le Bio à la
Française»
Contact : Maryse Mercier 02 51 69 18
39 et 06 86 60 67 61
Ferme ouverte aux Herbiers
: la Choletière, productions
bio en conversion et accueil
à la ferme
Le dimanche 13 octobre de 14 h à
Outils de
commmunicatin
« BIO ET LOCAL c’est l’idéal!»
18h - Les Herbiers
Contact : Christelle Labbé : tél :
02 51 66 82 27 ou [email protected]
Concours de tartes aux
pommes
Le dimanche 13 octobre de 10h à 17h
Lieu : Vergers de la Brunetière, la
Brunetière , Nieul le Dolent
Contact : 02 51 09 56 83 - 06 79 89 31
97, [email protected]
Projection du film « Pierre
Rabhi : Au nom de la terre »
Le jeudi 17 Octobre à 20h30 Lieu : Ciné Monts - 58 rue du général
de gaulle
Entrée payante : 4€ - Infos : www.
cinemonts.fr, Contact : cinemonts@
orange.fr
Animations bio au marché
des Halles
Les jeudi 17 et samedi 19 octobre de 8h
à 13h
Lieu : marché des halles à la Roche sur Yon
Contact : GAB 85 - 02 51 05 33 38
ORYON - 02 51 36 92 87
A la découverte des courges
Bio, Portes ouvertes
Le dimanche 20 octobre 2013 de 10h00 à
18h00, Le Girouard
Lieu : CITRULUS, Ferme de l’Epinay, Le
Girouard
Renseignements : 06 73 30 59 45 [email protected]
page 14
L’ECHO DES BIO
14€
Une AG sous format participatif!
Puisqu’une information bien ciblée et imagée passe mieux qu’un
long discours, et que les administrateurs souhaitaient impliquer
les adhérents dans les orientations de la structure, le CA du GAB
a choisi cette année d’innover dans la présentation de son
AG statutaire.
proposé 10 orientations possiblement prioritaires, et les
adhérents présents, après un travail de classement individuel
par écrit, devaient se positionner sur une règle de 1 à 10 en
fonction de leur priorité. Les 3 thèmes prioriatires choisi
par les adhérents sont la qualité de l’eau, la conversion et
l’installation en bio...
Le rapport d’activités a été présenté sous forme de
scénettes, pour une meilleure mémorisation des
questions abordées par les participants.
Le rapport d’orientation a lui aussi été travaillé d’une
façon participative. Le conseil d’administration avait
les perspectives de la rentrée
Réunions de secteur
Pour permettre aux nouveax bio de rencontrer les plus anciens
de leur secteur, pour échanger sur le développement de la
bio sur vos territoires locaux et pour permettre un moment
convivial autour de la bio, le GAB va relancer vers novembre
2013 les réunions de secteurs, réalisées précédemment en
2009. Tous les producteurs bio y sont invités pour participer et
donner leur avis.
Réflexion stratégique
Le GAB entame à la rentrée un DLA (dispositif Local
d’Accompagnement) avec un consultant afin de réfléchir sur
les orientations à 5 ans de la structure.
a débuté depuis juin et se poursuivra en septembre autour
du partenariat tripartite mené sur la restauration collective.
Manger Bio de son coté, en réalisera aussi un en automne. Tous
le 3 seront engagés avec les mêmes intervenants.
Quelles priorités et objectifs pour le GAB dans les 5 ans à venir?
Quels partenariats développer? Quelle organisation du CA et
des postes salariés pour y parvenir?
Autant de questions auxquelles le GAB va tenter de répondre
avec l’accompagnement dynamique du bureau d’étude Chantier
Mobeele qui a déjà démontré sa pertinence en accompagnant
d’autres GAB et GRABs.
Une prochaine réunion aura lieu le 22 octobre, tout adhérent
qui souhaitera y participer est le bienvenu!
En parallèle, un DLA collectif GAB -Manger Bio et ARIA 85
Le résultat de ce travail sera présenté à l’AG 2014 pour validation.
BULLETIN D’ADHESION 2013 GAB 85
Coût de l’adhésion producteur*
Pour chacune de vos adhésions, le GAB reverse : 11,43
€ à la CAB, 11,43 € à INTERBIO et 51 € à la FNAB + une
part fixe de 500€.
Société:(Nom et statut)………………………………………….
Le GAB 85 y participe via les Bio
Automnales et relaie les outils de
communication créés pour l’occasion.
4€
Les faits marquants de la saison
NOM:…………………………….Prénom …………………………………
A l’initiative de son groupe régional Rhône alpes (CORABIO), le réseau FNAB organise pour la troisième année consécutive
une campagne nationale intitulée «Bio et local, c’est l’idéal» qui aura lieu du 23 au 29 septembre 2013 et se prolongera
par divers événements au cours de l’automne.
un
exemplaire avec
le bulletin, extrait en
couverture
Vie interne
Ces outils peuvent aussi etre
achetés par les producteurs,
si vous êtes intéressés le GAB
peut organiser une commande
groupée!
Adresse :.………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………...........
N°Tél.:/……/……/……/……/……/Fax:/……/……/……/……/……/…
E-Mail :………………………………………………..…
Production principale : ………………………………………
Production secondaire : ……………...................................
Nombre d’ha : …………… Date de conversion : ………………
O. Certificateur : …………………
Pratiquez vous la vente directe ? oui
non
Montant de l’adhésion 2013 :…………………
Adhésion de soutien : ……………………
Total : ……………………
L’ECHO
L’ECHODES
DESBIO
BIO
page 15
page 15
Petites annonces
AFFAIRES
Le 15/09/13
Veaux maraîchins vend 3 ou 4 veaux (6-7 mois) de race maraîchine
à choisir parmi 5 (échange équitable contre du
foin certifié bio envisageable).
Envoi de photos possible 02 51 07 63 56
Contact : Carl Chetanneau 85 Le Girouard, tel
: 02 51 07 63 56, Email : carl.chetanneau@
voila.fr
Le 15/09/13 Recherche des poulettes prêtes à pondre entre 50 et 70.
Contact : Bernard Gaudin de Brain sur Longuenée (49) : [email protected] 02 41
95 20 77
Le 01/09/13 A vendre Foin - Vends 50
tonnes de foin bio 2013 en bottes cubiques, et 7
tonnes de mélange céréalier bio.
Contact : Dominique Briaud 85 St Vincent Sur
Graon, tel : 06 86 83 88 10, Email : dominique.
[email protected]
Le 01/09/13 foin bio - foin bio de
bonne qualité fait dans de bonnes conditions
(ne colle pas), environ 200 tonnes. Etudie
toutes propositions
Contact : Céline Graton, 85 Curzon, tel : 06 60 48
58 73, Email : [email protected]
Le 01/09/13 Recherche triticale
pour ressemer cet automne
Contact : lagre 44 Plesse, tel : 06 61 23 58 37,
Email : [email protected]
Le 15/07/13 FOIN 2013 - Vend
foin de prairie naturelle à retirer sur place.
150 balles rondes environ 400 kg (30euros/u)
ou 5000 euros l’ensemble.
Contact : Virginie Luczak 85 Saint Florent Des
Bois, tel : 06 67 73 13 15, Email : [email protected]
Le 15/07/13
FOIN BIO 2013 - vends
foin bio 2013 prairie naturelle 52 bottes cubiques longueur 2.30m (environ 25 à 30 tonnes)
Contact : Turpaud 85 St Pierre le Vieux, tel :
06 20 91 85 38, Email : [email protected]
INSTALLATION
Le 01/09/13 Offre 4 ha terrain
conviendrait PPAM, pature anes ou ovin Sud de la
Drome - Je propose 4ha de terrain dans propriété
en majorité couverte de chênes verts, située à
page 16
L’ECHO DES BIO
600m d’altitude au sud de la Drôme
Plus d’annonces et
de précisions sur
(26770). Conviendrait pour culture
le site du gab, rubr
ique :
de plantes aromatiques ou médici«espace producte
ur
»
/
annonces
nales (elles y poussent déjà spontanément) ou pâture pour ânes/ovins/caprins.
Ces 4ha étaient autrefois en vigne ou en pâtures.
On y récoltait aussi la lavande vraie. Mon but est
que le lieu conserve sa vocation première et que
les terres ne retournent à la vie sauvage. http://
www.terredeliens.org/spip.php?page=inc_voir_
annonce&id_article=784
Contact : terre de liens
Le 01/09/13 Recherche associe - Agriculteur, sud Toulouse, recherche associé(e) en vue
reprise exploitation, principalement légumes. Formation assurée, possibilités de développement.
N’hésitez pas à me contacter ; un renseignement
n’engage à rien
Contact : Pierre BAUDEAN 31 Toulouse, tel : 06 77
15 78 99, Email : [email protected]
Le 01/09/13 Recherche associé - GAEC
à 3 (59, 56, 28 ans) VL bio cherche associé en prévision d’un départ à la retraite en 2014. 70 VL , 420
000 L. 105 ha. 15 min la Roche s/Y. Bonne dynamique locale. Montant de reprise viable. Maison
sur site. Ouverts à de nouveaux projets, envisageables rapidement si besoin. N’hésitez surtout pas
à nous contacter !
Contact : Mathieu Courgeau - GAEC Les Sources de
l’Yon 85 La Ferrière, tel : 06 76 52 28 71, Email :
[email protected]
Le 15/07/13 recherche installation
en partenariat - Agriculteur Picard, dans un
but de rapprochement familial, recherche
une installation en partenariat avec agriculteur bio avec objectif de transmission progressive 50-60 ha pour projet production
semences légumes de plein champs, sud
Vendée
Contact : Philippe Guyot 14 rue des Pruneliers, 85240 Nieul sur L’Autise Tél : 06 79 85
90 88, Email : [email protected]
EMPLOI
Le 01/09/13 Emploi CDI meneur-deboureur de chevaux - Embauche en CDI à temps
plein , meneur/déboureur de chevaux de trait pour
travail du sol sur exploitation viticole en biodynamie.Une personne avec de l’expérience en traction
équine est impérative.A coté de cette spécialisation,
vous serez formés aux divers travaux de la vigne.
Possibilité de logement sur l’exploitation.
Contact : Benoit MARGUET Champagne MARGUET
Père & Fils 51 Ambonnay, tel : 03 26 53 78 61 Fax:
03 26 53 81 80, Email : www.champagne-marguet.fr
extrait du livret «pour vos amis biosceptiques»
joint à ce bulletin
Agenda
• Formation : Se perfectionner sur
les principes de l’agriculture biodynamique Jeudis
• 31/10/2013
• 07/11/2013
• 27/03/2014
•
Formation: Réfléchir aux
choix variétaux en maraîchage, mercredi 9/10/2013
•
Bio Automnales du 5 au 27
octobre sur tout le département