Date de parution Titre Source Page 02/12/2012 Autosuffisance

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Au Sommaire
Date de
parution
Du 26/11/2012 au 02/12/2012
Titre
Source
Page
02/12/2012
Autosuffisance alimentaire
Des conseillers proches des agriculteurs
lematin.ma
5
01/11/2012
La commercialisation, “maillon faible des produits du
terroir”
lopinion.ma
7
01/12/2012
Sixième édition du Festival du safran
Taliouine a célébré l’épice la plus chère au monde
lematin.ma
9
30/11/2012
Sécurité alimentaire
Comment atténuer les risques
leconomiste.com
12
30/11/2012
Sécurité alimentaire
Les menaces qui planent sur le Maroc
leconomiste.com
15
30/11/2012
Tanger-Tétouan : 1.000 ha consacrés à la culture des
petits fruits rouges
aujourdhui.ma
17
30/11/2012
Produits alimentaires : De nouvelles règles en matière
d’étiquetage
aujourdhui.ma
19
30/11/2012
Produits du terroir
La commercialisation, maillon faible
lematin.ma
21
30/11/2012
1re Foire régionale
Les produits du terroir mis en valeur à Casablanca
lematin.ma
23
1
30/11/2012
Du 6 au 9 décembre 2012 : Les produits de terroir
tiennent salon à Agadir
libe.ma
25
30/11/2012
Barrages de Souss Masa Drâa: un taux de
remplissage de plus de 66 pc
aujourdhui.ma
27
29/11/2012
Secteur avicole
aufaitmaroc.com
Le budget 2013 prévoit une batterie de mesures selon
Akhannouch
28
29/11/2012
Le Sifel d'Agadir sous le signe du terroir
lesechos.ma
29
29/11/2012
La filière caprine prépare sa labellisation
lesechos.ma
31
29/11/2012
Accord agricole : La Commission européenne remet
l’Espagne à sa place
lesechos.ma
33
29/11/2012
Aviculture: Une croissance à double tranchant
leconomiste.com
34
29/11/2012
L'ONSSA assure que ses tarifs de prestations n'ont
subi aucun changement
aujourdhui.ma
35
29/11/2012
BMCE Assurances lance le «Pack Dawajine»
aujourdhui.ma
36
29/11/2012
La 5ème édition du Trofel le 5 décembre à Agadir
aujourdhui.ma
37
29/11/2012
La Caravane OCP Céréales 2012 a bouclé son périple lematin.ma
national
38
28/11/2012
Dawajine confirme la forme de l’aviculture
lesechos.ma
39
28/11/2012
Accord agricole Maroc-UE : l’Espagne crie au
dumping
yabiladi.com
41
28/11/2012
La filière «dromadaire» décroche son contrat
programme
leconomiste.com
42
28/11/2012
Les produits du terroir dans le viseur de Maroc Vert
leconomiste.com
44
28/11/2012
La tomate bradée à l’export
leconomiste.com
46
28/11/2012
Sécurité alimentaire: Le CES s’en mêle
leconomiste.com
47
28/11/2012
«L’or rouge» de Taliouine se cherche un nouveau
lifting
lopinion.ma
49
28/11/2012
Akhannouch appelle à une meilleure coordination en
interne
aujourdhui.ma
51
28/11/2012
La vigilance sera de mise en cas de nouvelles pluies :
La menace acridienne se précise
libe.ma
53
2
27/11/2012
La sécheresse menace le Maroc
aujourdhui.ma
54
27/11/2012
Première foire régionale
Les produits du terroir mis en valeur à FèsBoulemane
lematin.ma
55
27/11/2012
Agriculture
Le démantèlement douanier s’accélère
leconomiste.com
57
27/11/2012
Aviculture
Le Salon «Dawajine» tient sa 15e édition à
Casablanca
lematin.ma
60
27/11/2012
Viandes foraines : Les syndicats voient rouge
libe.ma
62
27/11/2012
Production de viandes rouges : 97% des objectifs du
contrat programme 2009-2014 réalisés
lavieeco.com
63
26/11/2012
Changement climatique: Personne n’est à l’abri
leconomiste.com
64
26/11/2012
La région MENA doit revoir sa politique alimentaire
leconomiste.com
65
26/11/2012
Cactus, safran et dattes, premiers bénéficiaires de
l’agriculture solidaire
aujourdhui.ma
67
PRESSE ELECTRONIQUE EN LANGUE ARABE
01/12/2012
‫ اﻟﻄﻘـﺲ واﻟﻌـﺰﻟﺔ ﻳﻜﺒﺪان ﻣـــﺰارﻋﻲ اﻟﺒﻄــﺎﻃﺲ ﺑﺎﻻﻃﻠﺲ ﺧﺴﺎﺋﺮ ﻓﺎدﺣﺔ‬almouhitalfilahi.com
68
01/12/2012
‫ ﺗﺘﻮﻳﺞ اﻟﻔﺎﺋﺰﻳﻦ ﻓﻲ اﺧﺘﺘﺎم ﻣﻌﺮض اﻟﺠﻨﻮب ﻟﻠﻤﺎﻋﺰ واﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ‬almouhitalfilahi.com
‫ﺑﺎﻟﺼﻮﻳﺮة‬
69
30/11/2012
‫ ﻣﻠﻴﻮن آﺘﻜﻮﺗﺎ‬320 ‫ ﻣﻠﻴﻮن ﺑﻴﻀﺔ ﻳﻮﻣﻴﺎ وﻳﻨﺘﺞ‬15 ‫ دﺟﺎج اﻟﻤﻐﺮب ﻳﻌﻄﻲ‬bayanealyaoume.press.ma
‫ﺳﻨﻮﻳﺎ‬
70
30/11/2012
‫ وزارة أﺧﻨﻮش ﺗﻨﻔﻲ إﻗﺮار ﺗﻐﻴﻴﺮ ﻓﻲ أﺳﻌﺎر اﻟﺘﺤﺎﻟﻴﻞ اﻟﻤﺨﺒﺮﻳﺔ ﻟﻠﻤﻨﺘﺠﺎت‬almassae.ma
‫اﻟﻐﺬاﺋﻴﺔ‬
71
30/11/2012
‫ اﻧﻄﻼق ﻋﻤﻠﻴﺔ ﺗﺼﺪﻳﺮ »اﻟﻜﻠﻤﻨﺘﻴﻦ« ﺑﺎﻟﺪاﺋﺮة اﻟﺴﻘﻮﻳﺔ ﻟﻤﻠﻮﻳﺔ ﺑﺒﺮآﺎن‬almassae.ma
72
30/11/2012
‫ ﺑﺮوآﺴﻴﻞ ﺗﺒﺮئ اﻟﻄﻤﺎﻃﻢ اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ ﻣﻦ اﻧﻬﻴﺎر اﻷﺳﻌﺎر ﻓﻲ إﺳﺒﺎﻧﻴﺎ‬almaghribia.ma
73
29/11/2012
‫ اﺣﺘﺠﺎﺟﺎ ﻋﻠﻰ ﻏﻼء اﻷﻋﻼف اﻟﻤﺮآﺒﺔ‬almaghribia.ma
‫ﻣﻨﺘﺠﻮ اﻟﺪﺟﺎج ﻳﻘﺎﻃﻌﻮن ﻣﻌﺮض اﻟﺪواﺟﻦ ﺑﺎﻟﺒﻴﻀﺎء‬
74
29/11/2012
‫ إﺳﺒﺎﻧﻴﺎ ﺗﺘﺼﺪى ﻣﺠﺪدا ﻟﺪﺧﻮل اﻟﻄﻤﺎﻃﻢ اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ اﻟﺴﻮق اﻷوروﺑﻴﺔ‬almaghribia.ma
75
28/11/2012
‫ ﺑﻨﻤﻮﺳﻰ ﻳﻮﺻﻲ ﺑﺪﻋﻢ اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ اﻟﺼﻐﺎر ﻟﺘﺤﻘﻴﻖ اﻷﻣﻦ اﻟﻐﺬاﺋﻲ‬assabah.press.ma
76
3
‫‪77‬‬
‫‪ alalam.ma‬ﺗﺸﻮﻳﺶ إﺳﺒﺎﻧﻲ ﺟﺪﻳﺪ ﻋﻠﻰ ﺻﺎدرات اﻟﻄﻤﺎﻃﻢ اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ ﻷوروﺑﺎ‬
‫‪28/11/2012‬‬
‫‪78‬‬
‫‪ attajdid.ma‬ﻣﻨﺘﺠﻮ دﺟﺎج اﻟﻠﺤﻢ ﻳﺤﺘﺠﻮن ﻋﻠﻰ ﻏﻼء اﻷﻋﻼف‬
‫‪27/11/2012‬‬
‫‪79‬‬
‫‪ bayanealyaoume.press.ma‬اﺣﺘﺠﺎﺟﺎ ﻋﻠﻰ ارﺗﻔﺎع أﺳﻌﺎر اﻷﻋﻼف اﻟﻤﻬﺪد ﻻﺳﺘﻤﺮارﻳﺔ اﻟﻘﻄﺎع‬
‫‪ almaghribia.ma‬ﺑﻨﻲ ﻣﻼل ‪ ..‬أزﻳﺪ ﻣﻦ ‪ 5‬ﺁﻻف زاﺋﺮ ﻟﻠﻤﻌﺮض اﻟﺠﻬﻮي اﻷول ﻟﺘﻨﻤﻴﺔ‬
‫ﻣﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﺨﻠﻴﺔ واﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻤﺠﺎﻟﻴﺔ‬
‫‪80‬‬
‫‪ almassae.ma‬ﺗﺤﺎﻟﻒ ﺛﻼﺛﻲ أورﺑﻲ ﻻﺳﺘﻬﺪاف اﻟﻄﻤﺎﻃﻢ اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ‬
‫‪81‬‬
‫‪4‬‬
‫‪27/11/2012‬‬
‫‪26/11/2012‬‬
‫‪26/11/2012‬‬
Le Matin, édition électronique du 02/12/2012
Autosuffisance alimentaire
Des conseillers proches des agriculteurs
L’Office national du conseil agricole devrait officiellement voir le jour l’année prochaine.
Parmi les projets réalisés, la mise
en place de l’approche «champ-école paysanne».
Comment rattraper le retard du Maroc en matière d’accompagnement des agriculteurs ? C’est
la principale question à laquelle devaient répondre les participants au colloque international,
organisé dernièrement à Rabat par l’Association marocaine de protection des plantes (AMPP)
sur le thème «Le conseil agricole en matière de protection des plantes : atouts et
perspectives».
Pour Hassan Touabi, de la direction de l’enseignement de la formation et de la recherche
(DEFR) au sein du ministère de l’Agriculture, «dans le passé, le retard en matière de conseil
agricole n’a pas permis de mettre en place un service de proximité pour accompagner les
agriculteurs».
Conscients de ce retard, les pouvoirs publics ont décidé de créer dans le cadre du Plan Maroc
Vert, l’Office national du conseil agricole (ONCA). «Le projet de loi relatif à l’ONCA a été
adopté en novembre dernier par la deuxième Chambre du Parlement et son décret
d’application est déjà préparé. L’Office devrait voir le jour officiellement en 2013», a ajouté
M. Touabi.
L’ONCA va donc combler le déficit enregistré dans le Conseil agricole des agriculteurs.
«Aujourd’hui, notre agriculture continue à rouler à deux vitesses et à travers la création de
l’ONCA, il serait utile de mettre les bouchés doubles pour rattraper le retard actuel», a estimé
Mohamed Mihi, président de l’AMPP.
Sur le terrain et dans le cadre de la nouvelle politique agricole, plusieurs actions ont été
entreprises pour la période 2011-2012 : recrutement de 150 conseillers, création de bornes
interactives, envoi de SMS pour informer les agriculteurs en matière d’irrigation, etc. Sur ce
registre, une expérience pilote est entreprise à Taoujtate.
Autres projets réalisés, la mise en place de l’approche «Champ-école paysanne» qui vise à
associer les agriculteurs et les former sur leurs champs et la mise en place d’un réseau virtuel
de recherche et de communication (Vercon), pour l’échange rapide des informations et la
5
diffusion de l’innovation technique et scientifique, en partenariat, avec l’Organisation des
Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO).
Ces différentes actions sont-elles suffisantes pour assurer l’autosuffisance alimentaire ? «Il
existe une grande dépendance de la surface agricole utile (SAU) à la pluie. Seuls 14% de la
SAU sont irrigués», a indiqué Boubker Ouilani, directeur exécutif de CropLife Maroc
(Association marocaine des importateurs et formulateurs de produits phytosanitaires). Ce
colloque international a mis également en valeur l’expérience française en matière
d’accompagnement des agriculteurs. «En France, les Chambres d’agriculture jouent un grand
rôle dans l’encadrement des agriculteurs», a expliqué Bonnemort Christophe Chambre
d’agriculture de l’Aude.
Quant à Yveline Guegan de la Direction générale de l’enseignement et de la recherche
(DGER), attachée au ministère français de l’Alimentation, de la pêche, de la ruralité et de
l’aménagement du territoire, elle exposé les grandes lignes du plan Ecophyto 2018. «Ce plan
vise à réduire et à sécuriser l’utilisation des pesticides. Par ailleurs, la directive européenne
impose aux pays membres que la vente des pesticides ne soit faite que par des vendeurs
certifiés», a noté Mme Guegan.
le Recyclage des emballages vides
Une expérience relative à la collecte des emballages vides des produits phytosanitaires
(EVPP) a vu le jour dans la région d’Agadir, mais elle est restée limitée. Une grande partie
des EVPP sont soit brûlés dans la ferme, jetés dans la nature ou vendus pour être revendus ou
réutilisés à d’autres fins. Pour remédier à cette situation, l’Association marocaine des
importateurs et formulateurs de produits phytosanitaires (CropLife Maroc) et la Coopération
technique allemande (GIZ) ont signé dans le cadre du Programme de gestion et de protection
de l’environnement, un projet de partenariat pour le lancement en 2012-2013, d’une
campagne de sensibilisation et de vulgarisation sur les bonnes pratiques phytosanitaires au
profit des petits agriculteurs.



Dans le cadre du Plan Maroc Vert, 16 plans agricoles régionaux de Conseil agricole
(PARCA) devraient être réalisés.
Face au retard accumulé en matière de conseil agricole, il faut lancer une chaîne de
TV pour la vulgarisation agricole, a indiqué Boubker Ouilani, directeur exécutif de
CropLife Maroc.
Dans le cadre des «Champs-école paysanne», deux associations de producteurs de
menthe ont été créées.
- Rachid Tarik
Source : http://www.lematin.ma/journal/-/174875.html
6
L’opinion, édition électronique du 01/12/2012
La commercialisation, “maillon faible des produits du terroir”
La commercialisation représente le maillon faible et l’un des principaux problèmes qui
entravent le développement des produits du terroir au Maroc, a estimé jeudi à Casablanca, le
directeur régional de l’agriculture du grand Casablanca, El Haddi Mohammed.
L’analyse des chaînes de valeurs montre que les circuits de commercialisation sont courts et
la vente directe est le mode de commercialisation le plus répandu, ce qui laisse souvent une
marge importante pour les producteurs, a-t-il souligné lors d’un séminaire sur le
développement et la promotion des produits du terroir, ajoutant que toute complication de ces
circuits affectera la marge brute qui basculera vers les intermédiaires et les transformateurs.
Malgré l’importance économique, sociale et commerciale de ces produits, plusieurs
défaillances majeures, de l’amont à l’aval, sont à relever, à savoir, entre autres, l’organisation
professionnelle des producteurs, qui reste en deçà des aspirations (irrégularité de la
production qui n’obéit pas aux normes de bonnes pratiques agronomes), le manque d’unité de
conditionnement et de transformation susceptibles d’augmenter la valeur ajoutée et le gain et
le problème de la conversion des emplois vers d’autres secteurs, notamment pour les jeunes,
a-t-il expliqué lors de cette rencontre organisée en marge de la première foire régionale des
produits du terroir du Grand Casablanca.
Pour faire face à ces contraintes, a-t-il poursuivi, un programme de développement a été
élaboré par la Direction régionale de l’agriculture (DRA), visant la création, la dynamisation
et l’accompagnement des coopératives et des groupements d’intérêt économique, le
renforcement de la recherche, le développement de ces produits, en valorisant leur impact
positif sur l’environnement et l’amélioration de la productivité.
Ce programme devra également contribuer à la diversification des formes de valorisation et au
renforcement des capacités en matière de formation et d’encadrement des producteurs et des
cadres gestionnaires, a-t-il ajouté.
De son côté, le directeur de la promotion des produits du terroir au sein de l’Agence pour le
développement agricole (ADA), Driss Tebaa, a fait savoir que l’Agence a travaillé sur 16.000
projets qui relèvent pour la plupart de l’agriculture solidaire, ajoutant que l’ADA a pour
mission d’appuyer et d’accompagner ce genre de projets à tous les niveaux (coaching,
formation, rencontre B2B, commercialisation).
Les produits du terroir contribuent grandement à l’amélioration de la situation des agriculteurs
dans les régions rurales, montagneuses et éloignées, a-t-il ajouté, appelant les agriculteurs et
les coopératives opérant dans ce secteur à se regrouper dans le cadre de partenariats, en vue de
répondre, en termes de qualité, quantité et prix, aux exigences d’un marché grandissant qui
prend de l’importance.
Dans ce sens, M. Tebaa a souligné l’importance de développer la partie logistique, notamment
7
les canaux de commercialisation, en vue de baisser le coût de transport et, par conséquence, le
prix de vente, par le biais d’accompagnement adapté que l’ADA s’engage à assurer à ces
acteurs.
Organisée par la DRA du Grand Casablanca, en collaboration avec la l’ADA, cette première
foire régionale des produits du terroir, qui se poursuivra jusqu’au 2 décembre, a pour but de
promouvoir ce créneau à l’échelle nationale et d’appuyer les organisations professionnelles
dans la commercialisation de leurs productions pour contribuer à l’amélioration des revenus
des populations locales.
Source : http://www.lopinion.ma/def.asp?codelangue=23&id_info=29309
8
Le Matin, édition électronique du 01/12/2012
Sixième édition du Festival du safran
Taliouine a célébré l’épice la plus chère au monde
La commune de Taliouine a abrité, du 29 novembre au 1er décembre, la sixième édition du
Festival du safran. Une nouvelle occasion pour redonner un lifting à «l’or rouge», qui fait la
renommée et la fierté de cette paisible localité sise au pied du massif volcanique de Jbel
Siroua, reliant le Haut et l’Anti-Atlas.
Qualifiée de confuse, l’origine du safran
remonterait à l’époque de la Haute Antiquité.
Initiée par l’Association migration et développement (M&D) et la province de Taroudant avec
d’autres partenaires, la sixième édition du Festival du safran semble avoir résolument fait le
choix du large, comme en témoigne le thème choisi cette année : «Vers une dimension
internationale du safran». Auprès des organisateurs, on assure que le dernier festival de
Taliouine a aidé, tout en capitalisant sur les précédentes éditions, à rompre avec les sentiers
battus avec, à la clé, une kyrielle d’activités touchant à divers centres d’intérêt aussi riches
que variés. Outre une rencontre informelle avec les différents acteurs concernés par le
développement du secteur, le programme a prévu une première table ronde sur «le festival en
tant qu’outil de promotion territoriale», ponctuée par trois exposés suivis d’un débat avec
l’assistance. Lesdits exposés ont traité des thématiques du «Festival du safran : des origines à
l’horizon international», un exposé animé par Abderrazak El Hajri (de M&D), de «la culture
du safran et le façonnage de l’identité territoriale de Taliouine» (par le Pr Hassan Benhalima,
enseignant chercheur) et «le pays de Taliouine et l’expérimentation du marketing territorial»
(par Slimane Aziki, enseignant-chercheur et expert en développement durable).
Garder au terroir une partie des revenus
Les participants ont eu à suivre les travaux d’une deuxième table ronde sur la thématique
«Recherche-action, levier nécessaire pour la filière safran», avec des interventions de Hrou
Abrou (directeur de l’Office régional de la mise en valeur agricole d’Ouarzazate), Mohamed
Amine Serghini (de la Faculté des sciences d’Agadir) ou encore d’Abderrahmane Aït Lhaj
(directeur régional de l’Institut national de la recherche agronomique d’Agadir). Une
troisième table ronde sur «la filière safran, entre pratique traditionnelle et conquête d’un
marché exigeant», était prévue avec une pléiade d’intervenants représentant notamment la
Fédération interprofessionnelle marocaine du safran, l’Office national de la sécurité des
produits alimentaires et Fair Trade au Maroc. Outre un exposé présenté par une responsable
du ministère de la Justice et des libertés publiques sur «la lutte contre la fraude des produits
alimentaires : exemple du safran», le programme prévoyait une quatrième table ronde
9
encadrée par le Forum des initiatives des jeunes (FIJ) de Taliouine sous le signe «Le rôle des
jeunes : quelles opportunités et quels enjeux pour le territoire ?»
Selon l’Office régional de la mise en valeur agricole d’Ouarzazate, la production du Maroc est
estimée à 3 000 kg par an, dont 95% sont destinés à l’export, un volume qui place le Maroc en
quatrième position sur le plan international après l’Iran, l’Inde et la Grèce. La superficie
globale dédiée à cette culture traditionnelle est de 640 ha pour 1 285 producteurs. Le Conseil
régional Souss-Massa-Draâ a été l’initiateur de l’Appellation d’origine protégée (AOP) Safran
de Taliouine, un signe distinctif protégé pour organiser et valoriser la filière du safran.
L’objectif de l’AOP est de maintenir au niveau local une partie des profits réalisés par les
intermédiaires du safran, aussi bien sur le plan national qu’international et de contribuer, ce
faisant, à créer de nouveaux postes d’emploi pour les jeunes au niveau de toute la filière :
production, séchage et commercialisation. Afin de renforcer l’ancrage culturel du safran
comme produit du terroir dans la région, l’AOP encourage l’organisation des producteurs en
groupements de villageois représentés au sein d’une coopérative et d’une Union des
coopératives de producteurs de safran.
Une Maison du safran née en janvier 2011
La présence du safran au Maghreb remonte au 9e siècle. Dans la région, il est cultivé à
Taliouine, province de Taroudant, et dans les environs de Tazenakht, sur des hauteurs allant
de 1 200 à 1 400 m d’altitude. Issu de la fleur du «crocus sativus», une plante mauve et
bulbeuse appartenant à la famille des iridacées, le safran a fait l’objet d’un intérêt particulier
de la part du ministère de tutelle dans le cadre du Plan Maroc vert, qui ambitionne, pour son
projet quadriennal 2010-2013, l’extension des superficies plantées sur 500 hectares,
l’intensification et la réhabilitation des safranières existantes sur 530 ha et l’installation du
système d’irrigation au goutte-à-goutte (1 030 ha).
Les objectifs poursuivis consistent à porter la production annuelle à Taliouine de 1 325 à
6 695 kg (de 2,5 à 6,5 kg/ha), améliorer les revenus des agriculteurs pour atteindre 97 000 DH
l’hectare contre 19 000 DH/ha actuellement et générer 600 emplois stables additionnels. C’est
précisément dans cette dynamique que s’inscrit l’inauguration par S.M. le Roi Mohammed
VI, en janvier 2011, de la Maison du safran, réalisée pour un investissement de 6,5 millions
de DH, dans la perspective de contribuer à promouvoir une identité propre pour le safran
marocain et en assurer une offre optimale à forte valeur ajoutée. La production nationale de
safran, largement concentrée dans la région de Souss-Massa-Draâ (95%), totalise 75 millions
de DH annuellement. Le prix de «l’or rouge» varie entre 2,30 euros le gramme pour le safran
en vrac et 10 euros le gramme pour le safran emballé.
230 000 fleurs pour 1 kg de safran !
Il faut entre 150 000 et 230 000 fleurs pour obtenir un seul kilogramme de safran sec prêt à
être consommé !
Le prix de l’épice la plus chère au monde retrace aussi la saga unique d’une plante aux
origines brumeuses.
Attribuée tantôt à la Chine, suite à l’invasion mongole, il y a 5 000 ans, tantôt à la Grèce
antique où elle fit florès dans la mythologie hellénique, en passant par les enluminures du
Moyen-Âge, l’origine du safran est à l’image de ses fleurs : belle, évanescente et
10
insaisissable. Pourtant, ses pétales reviennent dans nombre de papyrus et de traités de
médecine antique où l’on vante ses multiples vertus, où cosmétique et aphrodisiaque font bon
ménage avec thérapeutique et ascèse spirituelle.
Repères



Les objectifs poursuivis consistent à porter la production annuelle à Taliouine de
1 325 à 6 695 kg (de 2,5 à 6,5 kg/ha).
Il s’agit aussi d’améliorer les revenus des agriculteurs pour atteindre 97 000 DH
l’hectare contre 19 000 DH/ha actuellement et générer 600 emplois stables
additionnels.
La Maison du safran a été ouverte en janvier 2011, moyennant un investissement de
6,5 millions de DH.
MAP
Source : http://www.lematin.ma/journal/-/174848.html
11
L’Economiste, édition électronique du 30/11/2012
Sécurité alimentaire
Comment atténuer les risques

Le Plan Maroc Vert pour doper la production et économiser l’eau

Renforcer les capacités des petits agriculteurs

Des outils pour faire face à la volatilité des prix à l’international
Source: Institut national de la recherche agronomique
Les menaces des changements climatiques sur la vocation agricole des terres nationales vont
crescendo. C’est pour cela que les experts appellent à investir dans la recherche agronomique,
l’innovation et le transfert de technologie, afin de renforcer les capacités de résistance à la
sécheresse
«Au fil des années, nous nous écartons de la capacité de la terre à subvenir aux besoins de
l’humanité. Si nous continuons comme ça, nous aurons besoin de 2 planètes et demi pour
répondre aux attentes des populations». Le constat de Abdeladim Lhafi, Haut commissaire
aux eaux et forêts, est alarmant. Ce qui augmente la tension sur les gouvernements pour
arriver à garantir un approvisionnement suffisant aux besoins de la consommation nationale.
Les effets des changements climatiques, couplés à l’évolution des modes de consommation et
à l’accroissement démographique, étant irréversibles, les gouvernements peuvent néanmoins
élaborer des stratégies de prévention, capables d’atténuer l’impact de ces facteurs sur la
12
sécurité alimentaire. En effet, «répondre à ces défis nous impose de mener des actions de
grande envergure sur le plan national, mais aussi multilatéral», a estimé Aziz Akhannouch,
ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime. Au Maroc, le choix a été porté sur «la
valorisation des richesses de sa terre en tant que source de croissance économique et de
garantie de sa sécurité alimentaire», a-t-il ajouté. Le Plan Maroc Vert, lancé en 2008,
commence déjà à donner ses fruits. La production agricole a augmenté de 40% en 4 ans. Ce
plan entend également répondre au défi de la rareté des ressources en eau, en prévoyant
«d’économiser plus de 2 à 3 milliards de m2 par an, notamment grâce à la promotion des
systèmes d’irrigation en goutte à goutte», a fait savoir Akhannouch. Parallèlement, le Maroc
est également impliqué dans des programmes multilatéraux visant à atténuer la menace sur la
sécurité alimentaire. C’est le cas notamment du projet SAMAQQ Euromed, avec des pays des
deux rives de la Méditerranée comme la Tunisie, l’Egypte, le Liban, l’Espagne et la France.
Ce projet vise à «proposer des recommandations en termes de recherches, de formation et de
partenariat visant à contribuer à la sécurité alimentaire», a souligné Akka Ait El Mekki,
professeur à l’Ecole nationale d’agriculture de Meknès, et représentant du projet SAMAQQ.
L’idée est de privilégier le partenariat dans trois axes de recherche structurants. Il s’agit
notamment de «la maîtrise de l’agriculture et de l’espace périurbain, la modélisation
prospective, ainsi que l’adoption d’indicateurs communs, fiables et pertinents, pour la prise de
décision à moyen et long terme. Cependant, au-delà des programmes internationaux qui visent
à développer les capacités de réponse aux besoins alimentaires, cet objectif passe surtout par
des mesures adaptées aux spécificités du pays. En effet, la configuration du secteur agricole
national se traduit par une forte présence des petits agriculteurs qui cohabitent avec les grands
producteurs. Les disparités sont flagrantes en termes de moyens de production, et de capacités
d’adaptation face à l’évolution du secteur. C’est pour cela que le Plan Maroc vert a fait du
renforcement des capacités des petits agriculteurs l’une des ses principales priorités. Aziz
Akhannouch plaide pour «une agriculture pour tous, adaptée à chaque type de territoires et à
chaque type d’acteurs». Pour lui, «cela a conduit à porter une grande attention à l’agriculture
dans les montagnes, les oasis et les plateaux semi-arides, qui concentrent plus de 80% de la
population agricole». Concrètement, il s’agit de soutenir le développement des produits du
terroir, sachant que les marges de progrès sont considérables. D’autant plus que «c’est la
meilleure voie pour garantir à terme, une durabilité au développement socio-économique de
ces zones». Car, pauvreté et famine vont de pair. Cependant, tous ces efforts ne permettent
pas de résoudre la problématique de la dépendance aux marchés internationaux. Car le Maroc
importe chaque année des milliers de quintaux de blé, avec ce que cela engendre en termes
d’alourdissement des charges de compensation. C’est pour cela que le ministre de
l’Agriculture appelle à une coopération contre la spéculation financière et à une plus grande
transparence sur les marchés, afin d’atténuer la volatilité des prix. La lutte contre cette
volatilité passe par deux axes, l’un politique et l’autre financier. Il s’agit d’abord de
«l’adaptation de nos barrières douanières à la nouvelle donne du marché mondial», selon une
étude réalisée par Mamoune Bouhdoud et adressée au président du Conseil économique et
social. Il en ressort que «nos barrières douanières sont utilisées pour la protection du
producteur et non du consommateur». Ainsi, il est recommandé de «repenser ces droits de
douane pour permettre une meilleure gestion des réserves stratégiques, et de développer des
partenariats qui boosteraient notre agriculture et nos exportations».Outre ces mesures d’ordre
politique, cette étude appelle à utiliser les outils financiers pour limiter l’impact de la
volatilité à court terme. En effet, Rabat peut «essayer de limiter le rôle des spéculateurs à
travers la réglementation internationale des marchés. Mais cela reste difficile pour un pays
comme le Maroc», est-il noté. Une autre option s’offre alors aux décideurs politiques. Il s’agit
d’intégrer ce rôle important du secteur financier dans l’équation de notre sécurité alimentaire.
L’idée est «d’utiliser des instruments financiers et d’analyse globale de notre exposition aux
marchés, pour permettre une stabilité budgétaire et économique du pays», est-il indiqué. Mais
13
pour mettre en place de façon optimale ce type d’instruments, il est recommandé de créer un
organisme gouvernemental indépendant, qui «permettrait d’avoir un rapport plus
professionnel aux marchés agricoles, qui ne laisse aucune place à l’amateurisme», selon le
concepteur de cette étude.
Leviers
Pour faire face aux menaces d’insécurité alimentaire, il est recommandé d’agir sur une série
de leviers. Il s’agit notamment «d’entreprendre des réformes relatives aux problèmes
structurels de l’agriculture nationale, et assurer des investissements conséquents, notamment
dans la petite agriculture», a avancé Mohamed Ait Kadi, président du Conseil général du
développement agricole. A cela s’ajoutent «le renforcement des filets de sécurité sociale pour
les populations pauvres, et le développement d’une stratégie alimentaire inspirée de la diète
méditerranéenne»
M. A. M.
Source : http://www.leconomiste.com/article/901029-s-curit-alimentairecomment-attnuer-les-risques
14
L’Economiste, édition électronique du 30/11/2012
Sécurité alimentaire
Les menaces qui planent sur le Maroc

La volatilité des prix des denrées de base alourdit les charges de compensation

Les changements climatiques vont réduire les terres cultivables
Variations brutales des prix des denrées de base, impact des changements climatiques,
évolution des modes de consommation… Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture, a été
on ne peut plus clair concernant les menaces qui planent sur les pays de la Méditerranée,
notamment le Maroc, en matière de sécurité alimentaire (voir notre édition du 27 novembre).
En effet, il s’agit de l’un des principaux défis que le Maroc doit relever dans les années à
venir. Pour le ministre, «plusieurs facteurs menacent notre sécurité alimentaire. Ils sont à la
fois mondiaux, régionaux, et spécifiques à notre pays». En tête, la volatilité des prix des
denrées de base sur les marchés internationaux. Le blé, le maïs et autre produits agricoles font
l’objet de spéculations qui augmentent la tension sur les prix. Cela a un effet direct sur la
capacité d’approvisionnement national sur les marchés mondiaux. Chaque année, le Maroc
importe des quantités importantes de blé pour combler le besoin de consommation locale.
La vente de cette denrée étant subventionnée, les caisses de l’Etat ressentent sévèrement les
variations des prix sur le marché international, alourdissant ainsi la facture de la
compensation. Celle-ci s’est élevée cette année à 52 milliards de DH, selon Najib Benamour,
directeur général de la Caisse de compensation. Au niveau local, la production agricole ne
permet pas de subvenir aux besoins exprimés. Surtout avec l’accroissement démographique et
l’évolution rapide des modes de consommation. Pire, la situation de pauvreté et la faiblesse
des moyens dans le milieu rural accentuent les risques sur la sécurité alimentaire. En effet,
«les petits agriculteurs, censés nourrir les populations grâce à leurs productions, se retrouvent
paradoxalement les premières victimes de la faim», comme l’a souligné Albert Sasson,
membre du Conseil économique et social, et de l’Académie Hassan II des sciences et
technologies. Et la situation va en s’aggravant à cause des changements climatiques qui
risquent de transformer la carte agricole du Maroc et de la région méditerranéenne dans son
ensemble. En effet, les changements climatiques vont peser sur la vocation agricole d’une
grande partie du territoire national durant les prochaines années, au point où plus des deux
tiers de la superficie seront inaptes à être cultivés à l’horizon 2050, comme l’a expliqué
Mohamed Badraoui, directeur de l’Institut national de la recherche agronomique. Néanmoins,
celui-ci a souligné que le Maroc a réussi au fil des années à augmenter le rendement des terres
agricoles, passant par exemple de 10 quintaux de blé par hectare en 1979, à 20 quintaux par
hectare en 2011. Parallèlement, la mise en place d’un plan national d’irrigation a permis
d’augmenter la superficie des terres cultivées. Mais la nature aride du climat marocain
accentue les risques de stress hydrique lié à l’évolution des changements climatiques.
15
Stress hydrique
La rareté des ressources en eau constitue une menace sérieuse sur la sécurité alimentaire du
Maroc. En 1980, près de 2.500 m3 d’eau étaient disponibles pour chaque marocain. Ce taux
est tombé à 1.010 m3 en 2000 puis à 720 m3 cette année. Et la situation va s’aggraver, selon
le Haut commissariat aux eaux et forêts qui la situe à 49% par rapport au taux enregistré en
2000.
Mohamed Ali MRABI
Source : http://www.leconomiste.com/article/901030-s-curit-alimentaireles-menaces-quiplanent-sur-le-maroc
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Aujourd’hui le Maroc, édition électronique du 30/11/2012
Tanger-Tétouan : 1.000 ha consacrés à la culture des petits fruits rouges
Le Plan agricole régional (PAR) encourage le développement de la filière des petits
fruits rouges (ou baies rouges) qu’il considère comme un des leviers de l’agriculture
dans la région Tanger-Tétouan.
Le Plan agricole régional (PAR) encourage le développement de la filière des petits fruits
rouges (ou baies rouges) qu’il considère comme un des leviers de l’agriculture dans la région
Tanger-Tétouan. A cet effet, des mesures sont prises dans le cadre du PAR en vue de
renforcer l’aptitude concurrentielle du secteur et sa capacité à se positionner dans les marchés
internationaux et locaux avec de nouveaux produits à très haute valeur ajoutée. «Les lignes
d’intervention retenues sont l’extension des superficies des cultures destinées à l’exportation,
l’amélioration des conditions de valorisation et de commercialisation des productions, la
promotion de la qualité et la généralisation de la notion de certification et enfin
l’encouragement à l’installation de nouveaux investisseurs nationaux et étrangers», affirme Dr
Mouad Chentouf, chef du Centre régional de la recherche agronomique (CRRA) de Tanger.
Le PAR prévoit, à cet effet, une augmentation de 1.000 ha de la surface cultivée en petits
fruits rouges dans la région Tanger-Tétouan englobant plusieurs espèces d’arbustes fruitiers
dont le framboisier, le mûrier, le myrtillier, le cassissier et le groseillier. D’ailleurs, la
superficie consacrée actuellement au framboisier dans la région a atteint, en 2012, 171 ha, et
ce avec une production de 1.400 tonnes. Le myrtillier a enregistré, cette année, quelque 2.300
tonnes de production sur une superficie globale de 287 ha. La quasi-totalité de la production
de framboises et de myrtilles dans la région est destinée à l’exportation.
Il est à noter qu’un programme de recherche multidisciplinaire est mené, actuellement, par
l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) de Tanger afin d’accompagner le PAR
dans le développement de la filière des petits fruits rouges dans la région du nord. Selon les
responsables de ce projet, celui-ci qui bénéficie de l’appui du ministère de tutelle à travers le
mécanisme compétitif de recherche-développement et vulgarisation permettra de mettre à la
disposition du secteur des techniques de production adaptées au secteur. Fruit d’une
concertation avec les différents intervenants dans cette filière, «ce programme de recherche
porte sur l’installation des essais de comportement et d’adaptation du framboisier, du
myrtillier et du mûrier, la maîtrise des techniques de production, l’amélioration génétique, la
17
conservation et la valorisation de ces baies et même, à long terme, le développement de
nouvelles variétés compétitives et à haute valeur ajoutée», souligne M. Chentouf.
Soulignons que ce genre de cultures nécessite généralement une importante main-d’œuvre. Ce
qui permettra «de contribuer à la résorption du chômage en milieu rural», précise M.
Chentouf.
Najat Faïssal
Source : http://www.aujourdhui.ma/maroc-actualite/regions/tanger-tetouan-1.000-haconsacres-a-la-culture-des-petits-fruits-rouges-99652.html
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Aujourd’hui le Maroc, édition électronique du 30/11/2012
Produits alimentaires : De nouvelles règles en matière d’étiquetage
PHOTO ALM/CHAFIK ARICH
L’objectif est de fournir aux consommateurs toutes les informations utiles sur la
dénomination, la composition, l’aspect nutritionnel et la validité des produits
alimentaires.
L’étiquetage des produits alimentaires au Maroc obéira à de nouvelles règles. Le projet de
décret n° 2-12-389 fixe de nouvelles dispositions concernant les conditions et les modalités
d’étiquetage. L’objectif étant de fournir aux consommateurs toutes les informations utiles sur
la dénomination, la composition, l’aspect nutritionnel et la validité des produits alimentaires.
L’article 3 stipule que «ce décret s’applique aux produits primaires et aux produits
alimentaires importés ou mis sur le marché national, y compris ceux distribués à titre gratuit
et ceux livrés ou servis dans la restauration collective ainsi qu’à tout importateur et tout
producteur ou exploitant d’un établissement ou d’une entreprise du secteur alimentaire». Tout
produit importé ou mis sur le marché national doit être étiqueté conformément aux
dispositions dudit décret. Durant toutes les étapes de sa commercialisation ou de sa
distribution, le produit doit être accompagné des documents sanitaires et commerciaux
mentionnant les informations relatives à sa nature, son identité, sa quantité et à son pays ou
son lieu de provenance. L’étiquetage de tout produit doit être effectué de manière à donner à
tout acheteur y compris un consommateur final un certain nombre d’ informations notamment
sur l’identité, les propriétés, la composition et toute autre caractéristique du produit.
L’étiquetage doit mentionner des informations sur l’usage sûr du produit (durée de validité,
conditions de conservation et utilisation, incidences éventuelles sur la santé) ainsi que les
caractéristiques permettant au consommateur de choisir en toute connaissance de cause.
L’étiquetage et les modalités selon lesquelles le produit est réalisé ne doivent pas tromper
l’acheteur y compris le consommateur final. Ces informations doivent être claires, précises et
facilement compréhensibles. A noter que les informations sur les produits doivent être
rédigées en langue arabe. Toutefois l’article 8 du décret précise que les informations peuvent
être rédigées «éventuellement dans une ou plusieurs autres langues sans autres abréviations
que celles prévues par la réglementation particulière au produit concerné ou par les
dispositions des conventions internationales auxquelles le Royaume du Maroc est partie». Par
ailleurs, le décret prévoit plusieurs dispositions relatives aux informations obligatoires sur les
19
produits primaires et les produits préemballés. Pour les produits primaires, l’article 10
mentionne qu’une affiche, un écriteau ou tout autre moyen approprié d’étiquetage doit être
apposé sur le produit ou à proximité immédiate de celui-ci pour une identification exacte et
éviter ainsi tout risque de confusion. L’écriteau, affiche ou tout autre moyen doit comporter
la mention de la dénomination de vente, du pays d’origine ou lieu de provenance et le cas
échéant la mention du lot. S’agissant des produits préemballés, l’étiquetage doit comporter
plusieurs mentions obligatoires : la dénomination du produit, la liste et la quantité des
ingrédients, la quantité nette du produit, la durée de validité, le nom ou la raison sociale et
l’adresse de l’importateur, du producteur ou de l’exploitant de l’établissement…
Le décret entrera en vigueur 6 mois après la date de sa publication au Bulletin officiel. Cette
période transitoire de 6 mois permettra aux producteurs et aux consommateurs de se
conformer aux dispositions du décret et aux produits alimentaires mis sur le marché avant son
entrée en vigueur d’être commercialisés jusqu’à épuisement des stocks.
Source : http://www.aujourdhui.ma/maroc-actualite/societe/produits-alimentaires-denouvelles-regles-en-matiere-d-etiquetage-99642.html
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Le Matin, édition électronique du 30/11/2012
Produits du terroir
La commercialisation, maillon faible
La commercialisation représente le maillon faible et l'un des principaux problèmes qui
entravent le développement des produits du terroir au Maroc, a estimé jeudi à Casablanca,
le directeur régional de l'Agriculture du Grand Casablanca, El Haddi Mohamed.
Le directeur régional de
l’Agriculture du Grand Casablanca, Mohamed El Haddi, s’exprimant, lors de l’ouverture de
la 1ère Foire régionale des produits de terroir. (Photo : MAP)
L'analyse des chaînes de valeurs montre que les circuits de commercialisation sont courts et la
vente directe est le mode de commercialisation le plus répandu, ce qui laisse souvent une
marge importante pour les producteurs, a-t-il souligné lors d'un séminaire sur le
développement et la promotion des produits du terroir, ajoutant que toute complication de ces
circuits affectera la marge brute qui basculera vers les intermédiaires et les transformateurs.
Malgré l'importance économique, sociale et commerciale de ces produits, plusieurs
défaillances majeures, de l'amont à l'aval, sont à relever, à savoir, entre autres, l'organisation
professionnelle des producteurs, qui reste en deçà des aspirations (irrégularité de la
production qui n'obéit pas aux normes de bonnes pratiques agronomes), le manque d'unité de
conditionnement et de transformation susceptibles d'augmenter la valeur ajoutée et le gain et
le problème de la conversion des emplois vers d'autres secteurs, notamment pour les jeunes, at-il expliqué lors de cette rencontre organisée en marge de la première Foire régionale des
produits du terroir du Grand Casablanca.
Pour faire face à ces contraintes, a-t-il poursuivi, un programme de développement a été
élaboré par la Direction régionale de l'agriculture (DRA), visant la création, la dynamisation
et l'accompagnement des coopératives et des groupements d'intérêt économique, le
renforcement de la recherche, le développement de ces produits, en valorisant leur impact
positif sur l'environnement et l'amélioration de la productivité.
Ce programme devra également contribuer à la diversification des formes de valorisation et au
renforcement des capacités en matière de formation et d'encadrement des producteurs et des
cadres gestionnaires, a-t-il ajouté.
21
De son côté, le directeur de la promotion des produits du terroir au sein de l'Agence pour le
développement agricole (ADA), Driss Tebaa, a fait savoir que l'Agence a travaillé sur 16.000
projets qui relèvent pour la plupart de l'agriculture solidaire, ajoutant que l'ADA a pour
mission d'appuyer et d'accompagner ce genre de projets à tous les niveaux (coaching,
formation, rencontre B2B, commercialisation).
«Les produits du terroir contribuent grandement à l'amélioration de la situation des
agriculteurs dans les régions rurales, montagneuses et éloignées», a-t-il ajouté, appelant les
agriculteurs et les coopératives opérant dans ce secteur à se regrouper dans le cadre de
partenariats, en vue de répondre, en termes de qualité, quantité et prix, aux exigences d'un
marché grandissant qui prend de l'importance.
Dans ce sens, Tebaa a souligné l'importance de développer la partie logistique, notamment les
canaux de commercialisation, en vue de baisser le coût de transport et, par conséquence, le
prix de vente, par le biais d'accompagnement adapté que l'ADA s'engage à assurer à ces
acteurs.
Organisée par la DRA du Grand Casablanca, en collaboration avec la l'ADA, cette première
Foire régionale des produits du terroir, qui se poursuivra jusqu'au 2 décembre, a pour but de
promouvoir ce créneau à l'échelle nationale et d'appuyer les organisations professionnelles
dans la commercialisation de leurs productions pour contribuer à l'amélioration des revenus
des populations locales.
Source : http://www.lematin.ma/express/Produits-du-terroir_La-commercialisationmaillon-faible-/174792.html
22
Le Matin, édition électronique du 30/11/2012
1re Foire régionale
Les produits du terroir mis en valeur à Casablanca
La première édition de la Foire régionale des produits de terroir s'est ouverte, jeudi à
Casablanca, autour du thème «La capitale économique au service des produits de terroir»,
avec la participation d'une vingtaine d'Organisations professionnelles agricole (OPA).
«Promouvoir les produits régionaux de
terroirs à l'échelle nationale et appuyer la commercialisation pour contribuer à
l'amélioration des revenus des populations locales». (Photo : MAP)
Organisée par la direction régionale d'Agriculture (DRA) du Grand Casablanca en
collaboration avec la l'Agence de développement agricole (ADA), cette manifestation socioéconomique, qui se poursuivra jusqu'au 2 décembre, a pour but de promouvoir les produits
régionaux de terroirs à l'échelle nationale et d'appuyer les organisations professionnelles dans
la commercialisation de leurs productions pour contribuer à l'amélioration des revenus des
populations locales.
Elle vise également la création d'un espace de contact et d'échange entre les intervenants en la
matière, le développement de la compétitivité de ces produits pour faciliter leur accès aux
marchés via des partenariats entre les OPA et les grandes surfaces et l'exploitation de l'offre.
S'exprimant à cette occasion, le directeur régional de l'Agriculture du Grand Casablanca,
Mohamed El Haddi, a fait savoir que les produits du terroir constituent une source importante
de revenus, notamment pour les agriculteurs et les habitants de zones défavorisées, notant que
la région de Casablanca se positionne comme une plateforme économique prépondérante
grâce à l'importance de son marché caractérisé par une forte demande et sa position
géographique stratégique.
Cette région se démarque également par une agriculture à forte valeur ajoutée, une proximité
des grands marchés de consommation et d'importantes infrastructures et unités industrielles de
transformation des produits de terroir, des atouts qui contribuent à la promotion et le
développement de ces produit, a-t-il poursuivi.
Selon la DRA, le développement des produits de terroir est considéré parmi les innovations
apportées et objectifs privilégiés du Plan Maroc vert (PMV) et constitue une alternative très
23
prometteuse pour le développement local, viable et durable, particulièrement dans les zones
défavorisées.
Le secteur agricole vit actuellement au rythme d'une nouvelle dynamique initiée par le PMV,
axée sur le développement d'une agriculture à haute valeur ajoutée et adaptée aux règles du
marché ainsi qu'une agriculture solidaire dominant principalement les zones de montagnes, les
oasis et les zones semi arides dont l'objectif majeur serait la lutte contre la pauvreté à travers
l'amélioration du revenu agricole des agriculteurs.
Elle vise également à développer une agriculture plurielle, ouverte sur les marchés internes et
externes, territorialement diversifiée et durable et à rompre avec l'image simplifiée d'une
agriculture duale opposant un secteur performant à un secteur traditionnel marginalisé.
L'expérience internationale a montré que certaines zones longtemps considérées comme
difficiles aux handicaps permanents ont su trouver de nouveaux positionnements notamment
par des stratégies de terroirs qui ont permis la création de la valeur et de la richesse, d'où
l'importance accordée par le PMV au développement des produits de terroir au Maroc.
Cette importance émane, d'une part, des potentialités réelles que recèle le Royaume en
matière d'écosystèmes propices, de biodiversité variée et du savoir-faire dans ce domaine, et
d'autre part de la demande en consommation sans cesse de ces produits.
Ainsi, le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime a mis en place, dans ce sens, un
cadre juridique et législatif à travers la loi 25-06 relative aux Signes Distinctifs et d'Origine
(SDOQ), pour assurer la préservation et la protection de ces produits tant au niveau national
qu'international.
Au programme de cette Foire, qui se veut également une manifestation scientifique, figure des
rencontres et séminaires auxquels prendront part des experts, élus et représentants
d'organisations professionnelles, mais aussi des agriculteurs pour débattre des problématiques
qui entravent le développement des produits de terroir
Source : http://www.lematin.ma/express/1re-Foire-regionale-_Les-produits-du-terroirmis-en-valeur-a-Casablanca-/174789.html
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Libération, édition électronique du 30/11/2012
Du 6 au 9 décembre 2012 : Les produits de terroir tiennent salon à Agadir
Dans le cadre des actions entreprises pour le développement et la promotion des produits
agricoles de la région Souss-Massa-Drâa et en particulier les produits de terroir qui
constituent une source génératrice de revenus pour les exploitations vulnérables et
contribuent à la lutte contre la pauvreté et la diversification des activités économiques
créatrices d’emplois, la Chambre d’agriculture de la région Souss-Massa-Drâa organise la
première édition du SNAPT (Salon national des produits de terroir) du 6 au 9 décembre 2012
à Agadir.
Il est certain que le Salon des produits de terroir (SNAPT) organisé à la même date et dans le
même site (Parc expo-Agadir) que le Salon international des fruits et légumes (SIFEL), qui en
est cette année à sa 10ème édition, aura une grande portée et partant, consolidera les acquis
du SIFEL. Ainsi une vision intégrée de la promotion des produits du pilier I et du pilier II du
Plan Maroc vert sera donc au rendez-vous à Agadir à l’occasion de la tenue de ces deux
Salons.
Pour cette première édition, on prévoit la participation de plus de 80 exposants des différentes
régions du Royaume (des coopératives, des associations et des sociétés exerçant dans le
secteur des produits de terroir). Vu la notoriété acquise par le SIFEL Agadir et l’importance
de la campagne promotionnelle tous azimuts lancée à cet effet, on peut s’attendre à ce que ce
Salon attire plus de 30 mille visiteurs.
Le SNAPT donc constitue une opportunité exceptionnelle d’échange de connaissances,
d’expériences et d’informations dans le domaine des produits de terroir et par la même
occasion une étape pour consolider la coopération et le partenariat entre les différents acteurs
économiques et les organismes intéressés par le développement de ce secteur vital.
La promotion et la valorisation de ce potentiel, d’une grande richesse culturelle et d’un
savoir-faire ancestral, occupe une place très importante dans la Stratégie de développement
économique et social initiée par le Conseil régional et retenue comme pilier II par le Plan
régional Maroc vert.
25
Il est à noter que six produits de terroir de la région ont reçu le label de qualité IGP
(Indication géographique protégée), mais, compte tenu des difficultés d’ordre commercial que
connaît un grand nombre de coopératives, de GIE (Groupements d’intérêt économique) et
d’associations, et pour pallier ces contraintes, des stands gratuits seront offerts aux institutions
respectant les critères sanitaires et de qualité dans le but de leur permettre de promouvoir leurs
produits et de répondre à une demande importante des marchés nouveaux et des chaînes de
distribution nationales et internationales.
Par ailleurs, une large campagne de sensibilisation, d’information et de promotion médiatique
sera lancée dans le but d’amener le maximum de visiteurs, de professionnels, d’étudiants, de
chercheurs et d’acteurs économiques à visiter ce nouveau Salon national entièrement dédié
aux produits de terroir.
En marge du SNAPT, des séminaires et des rencontres seront animés par des professionnels,
des chercheurs et des responsables de développement du secteur à l’échelle régionale et
nationale portant sur les thèmes suivants : Innovation pour la promotion des produits de
terroir: expérience de la région Souss-Massa-Drâa”; “quels mécanismes de financement et
quelle stratégie de commercialisation pour les produits de terroir?
Et pour mettre en valeur la richesse culturelle et artistique de la région Souss-Massa-Drâa, le
Salon sera animé par des troupes artistiques représentant les diverses facettes de la culture de
cette région ainsi des Fantasias (Tbourida).
Les responsables de la Chambre régionale d’agriculture déploient beaucoup d’efforts pour
faire de cette édition une plate-forme de rencontres, de relations d’affaires, de relance des
petits producteurs de produits de terroir et pour donner une image réelle des potentialités du
Maroc et de la région en matière de produits de terroir .
M’BARK CHBANI
Source: http://www.libe.ma/_a32713.html?print=1
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Aujourd’hui le Maroc, édition électronique du 30/11/2012
Barrages de Souss Masa Drâa: un taux de remplissage de plus de 66 pc
DR
Les retenus des neuf barrages relevant de l'Agence du bassin hydraulique de la région
Souss Massa Drâa affichent, au 29 courant, un taux de remplissage de 66.08 pc, contre
81.38 pc pour la même période de l'année dernière.
Les retenus des neuf barrages relevant de l'Agence du bassin hydraulique de la région Souss
Massa Drâa affichent, au 29 courant, un taux de remplissage de 66.08 pc, contre 81.38 pc
pour la même période de l'année dernière.
La réserve totale des barrages est de l'ordre de 795.486 millions de m3, contre 979.694 pour la
même date de l'année 2011, lit-on sur le site de l'Agence hydraulique.
La répartition des réserves stockées fait ressortir un taux de remplissage à 59.79 pc pour le
barrage Mansour Eddehbi, 65.18 pour le barrage Abdelmoumen, 77.32 pour le barrage
Moulay Abdellah, 59.91 pour Imi El Kheng, 87.02 pc pour Aoulouz, 100.69 pour le barrage
Mokhtar Soussi, 99.28 pour Ahl Souss, 41.46 pour Dkhila et 59.47 pour le barrage Youssef
Ben Tachefine.
Source : http://www.aujourdhui.ma/maroc-actualite/actualite/barrages-de-souss-masadraa-un-taux-de-remplissage-de-plus-de-66-pc-99634.html
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Au fait Maroc, édition électronique du 29/11/2012
Secteur avicole
Le budget 2013 prévoit une batterie de mesures selon Akhannouch
Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime./ DR
Le gouvernement marocain a pris une série de mesures dans le cadre de la loi de Finances
2013 pour réhabiliter et améliorer les performances du secteur avicole, a souligné, mercredi à
Casablanca, le ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch.
“Face à la hausse des prix des céréales et des fourrages, le gouvernement a proposé des
incitations douanières et fiscales (TVA) afin de contribuer à la stabilité des prix des
produits avicoles sur le marché national.”
Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime
Intervenant au terme de la cérémonie d'ouverture du 15e Salon “Dawajine 2012”, M.
Akhannouch a indiqué que les professionnels du secteur se doivent de relever une multitude
de défis pour l'amélioration des circuits de commercialisation, la mise à niveau de l'abattage et
du conditionnement des produits avicoles. Le ministre a rappelé à ce propos le contratprogramme 2008-2013, signé entre le gouvernement et la Fédération interprofessionnelle du
secteur avicole (FISA), afin de contribuer au développement de cette filière.
Filière avicole au Maroc
Le Maroc produit annuellement un total de 320 millions de poussins, 3,9 milliards d'?oeufs et
490.000 tonnes de viande blanche.
Le secteur de la viande blanche génère 98.000 emplois directs et 225.000 indirects, pour un
chiffre d'affaires annuel de 21 milliards de dirhams.
Entre 2009 et 2011, les exportations sont passées d'environ 700.000 à 6,5 millions d'OAC et
de 200.000 à environ 1,5 million de poussins d'un jour.
Source :
http://www.aufaitmaroc.com/actualites/economie/2012/11/29/le-budget-2013prevoit-une-batterie-de-mesures-selonakhannouch_199833.html?utm_source=daily_newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=aufait_newsletter
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Les échos ; édition électronique du 29/11/2012
Le Sifel d'Agadir sous le signe du terroir
Par Yassine SABER
Jeudi, 29 Novembre 2012 10:45
Joindre l’utile à l’agréable. C’est dans cet esprit que le Salon international des fruits et des
légumes (Sifel) ouvrira ses portes du 6 au 9 décembre au Parc d'exposition d'Agadir. Ce Salon
arrive cette année avec des nouveautés en faisant désormais l’équilibre entre l’agriculture
moderne et solidaire. Cette 10e édition sera ainsi gratifiée d’un nouveau-né qui côtoiera
désormais le Sifel d'Agadir. Il s’agit de la 1re Foire nationale des produits du terroir. Initié à
la même date par la Chambre d’agriculture de la région Souss-Massa-Drâa, ce Salon
consolidera les acquis du Sifel à travers l’intégration du pilier II du Plan Maroc vert pour le
développement et la promotion des produits du terroir de la région. «La production de
l’agriculture solidaire a atteint un degré de maturité, d’où l’appui de cette initiative pour
promouvoir et commercialiser au mieux les produits de terroir de la région», explique
Lahoucine Adardour, président de la Fédération interprofessionnelle des fruits et légumes
(FIFEL). Les organisateurs prévoient pour cette 1re édition, la participation de plus de 83
exposants représentant les produits du terroir régionaux.
Ce Salon sera également la cible des visiteurs et des professionnels, compte tenu de la
notoriété acquise par le Sifel d'Agadir. «La région Souss-Massa-Drâa était le 1er
accompagnateur de ce segment puisqu’elle a élaboré une stratégie et actuellement, nous
disposons de six produits du terroir qui ont reçu un signe distinctif d’origine et de qualité»,
explique Brahim Hafidi, président du Conseil régional du Souss-Massa-Drâa. Ces filières ont
déjà semé leurs premières graines de croissance grâce à la signature de leurs contratsprogrammes avec le gouvernement. La Fédération interprofessionnelle dédiée à la filière de
l’arganier a déjà vu le jour après l’acquisition par la filière d'un indicateur géographique
protégé. Le coût global de la mise en œuvre de l’ensemble des actions inscrites dans le
contrat-programme s’élève, à l’horizon 2020, à près de 2,8 MMDH. S’agissant du cactus et
pour ce qui est de sa commercialisation, ce produit est vendu sous le nom «Sobbar Aït
Baâmrane», qui a décroché dernièrement l’indication géographique protégée (IGP). S'agissant
du Safran, l’objectif visé est de porter la surface plantée de 570 ha à 1.310 ha et la production
de 3 à 9 tonnes. Un budget global de 100 MDH a été arrêté, dont 94 MDH de contributions de
l’État. Quant à la rose à parfum, son contrat-programme ambitionne de porter la surface
plantée de 800 ha à 1.200 ha et la production de 2.000 tonnes à 4.800 tonnes, de même que le
développement des oasis s’est appuyé sur un contrat-programme validé avec le gouvernement
29
en avril 2010.Il cible essentiellement 200.000 petits producteurs avec une enveloppe globale
de 7,7 MMDH. Par ailleurs et compte tenu des difficultés d’ordre commercial que connaissent
un grand nombre de coopératives, de GIE et d’associations, et pour pallier ces contraintes
«des stands gratuits ont été offerts aux institutions respectant les critères requis afin de
promouvoir leurs produits et accéder à de nouveaux marchés» souligne Lhaj Ali Kayouh,
président de la Chambre d’agriculture de la région du Souss-Massa-Drâa.
En marge du Salon SNAPT, des séminaires seront animés par des professionnels, des
chercheurs et des responsables du développement, lesquels portent sur «l’innovation pour la
promotion des produits du terroir», «les mécanismes de financement» ainsi que sur la
«stratégie de commercialisation» desdits produits. Cette année est marquée également par un
évènement très attendu par la filière. Il s’agit de la ratification et de l’entrée en vigueur, le 1er
octobre 2012, d'un accord entre le Maroc et l’Union européenne. «Cet accord devra densifier
les échanges de produits agricoles entre les deux parties et donner un coup d'accélérateur
«gagnant-gagnant» aux importations et exportations, aussi bien du Maroc que de son principal
partenaire économique, l'UE», souligne Lahoucine Adardour.
Le Sifel en chiffres
Pour sa 10e édition, le Sifel d'Agadir se dote d'un pôle dédié exclusivement aux machines et
aux équipements. Ce Salon prévoit pour cette année la participation de 440 exposants
représentant 15 pays d'Afrique et de l'Europe du Sud, et table sur un nombre de visiteurs
avoisinant les 57.000. S’étendant sur une superficie de 30.000 m2 couverte et sur 4 halls
d'exposition, le site devrait abriter, à l’instar des autres éditions, des conférences, des tables
rondes et des rencontres B to B traitant de thèmes relevant
du développement du secteur agricole. L’espace propose des stands d’exposition allant de la
semence à la fertilisation en plus de démonstrations agricoles. Il y a une nouveauté cette
année, le Sifel d'Agadir se dote d'un pôle extérieur dédié exclusivement aux machines et
équipements.
Source :
http://www.lesechos.ma/index.php?option=com_content&view=article&id=27652%3Ale
-sifel-dagadir-sous-le-signe-du-terroir&catid=7%3Abusiness&Itemid=7
30
Les échos ; édition électronique du 29/11/2012
La filière caprine prépare sa labellisation
Par Yassine SABER
Coup de pouce à la filière caprine. Dans la province d’Essaouira, du moins, le marché de
l’assistance technique afférant à la labellisation agricole de la viande du chevreau de
l’arganier est en cours d'approbation par la direction provinciale de l'agriculture (DPA). Cette
annonce s’ajoute ainsi à la création de points d’eau, actuellement en cours de réalisation et à
l’organisation des éleveurs, il y a quelques années, dans le cadre du groupement «EssaouiraArgane» affilié à l’Association nationale ovine et caprine (ANOC) en plus de la réalisation
des essais de transformation de cette viande et de la mise en place d’un comité national de
dégustation.
Les résultats de l’analyse sectorielle effectuée par l’Institut national de la recherche
agronomique (INRA) et la DPA d’Essaouira seront exposés à la fin de cette semaine à la foire
caprine du sud, et les produits du terroir dans la ville des Alizés. La province compte en effet
un cheptel de 300.000 caprins répartis sur 29 communes rurales tandis que l’élevage au
niveau de la région est marqué essentiellement par un système pastoral axé sur l'utilisation de
la forêt de l’arganier. La DPA d’Essaouira a déjà réalisé un projet de développement (20122015) de la filière de l’élevage caprin, dans le cadre du plan Maroc vert «pilier II». Le coût
global du projet frôle les 17, 2 MDH. Ce projet, qui devrait bénéficier à près de 3.000
éleveurs de chèvres à l’horizon 2015, ambitionne d’organiser les professionnels de la
province parmi 4 groupements placés sous l’égide de l’Association nationale des éleveurs de
chèvres et de moutons. Parmi les objectifs figurent aussi l’amélioration de la productivité du
cheptel de l’Arganier, la valorisation de la production caprine, en plus de la labellisation de la
viande de la chèvre de l’arganier et de la protection des forêts d'arganiers. Selon la DPA
d’Essaouira, ce projet vise également un surplus de production d’environ 634 tonnes/an de
viande caprine d’une valeur ajoutée annuelle de près de 34 MDH, en plus de la création de
50.000 journées de travail additionnelles.
D’autres actions d’accompagnement ont été programmées dans le cadre de ce plan. Il s’agit de
la construction de 30 Metfias (retenues d’eau traditionnelles) d’une capacité totale de 100 m3,
l’acquisition de 4 camions-citernes pour l’alimentation en eau potable des habitants, de la
construction d’un abattoir ainsi que de l’acquisition d’un camion frigorifique pour le transport
31
de la viande caprine. De surcroît, ce projet vise la création d’un groupement d’intérêt
économique, la construction et le réaménagement d’espaces d’élevage et la création de quatre
coopératives dédiées aux producteurs de chevreaux d’arganiers ainsi que d'une autre pour les
bouchers. Par ailleurs, la 4e édition de la Foire du sud sera organisée du 30 novembre au 2
décembre 2012 en partenariat avec la direction régionale de l’agriculture et la Chambre
régionale de l’agriculture de Marrakech-Tensift-Al Haouz.
Source :
http://www.lesechos.ma/index.php?option=com_content&view=article&id=27650%3Ala
-filiere-caprine-prepare-sa-labellisation&catid=6%3Aeconomie&Itemid=4
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Les échos ; édition électronique du 29/11/2012
Accord agricole : La Commission européenne remet l’Espagne à sa place
Par Amal Baba Ali
C'est un nouveau revers pour le lobby espagnol. «Le Maroc respecte les normes de l’accord
agricole avec l’UE», c’est la réplique donnée par le commissaire européen à l’Agriculture,
Dacian Ciolos, aux accusations avancées par le ministère de l’Agriculture du voisin. En effet,
le département ibérique a adressé au Conseil des ministres européens de l’Agriculture, qui se
tient les 28 et 29 novembre à Bruxelles, une plainte où il accuse les importateurs marocains
d’inonder le marché communautaire de tomates à bas prix. Chose que dément
catégoriquement Ciolos, qui a balayé d’un revers de main les contre-vérités du lobby
espagnol, fidèlement relayées par l’exécutif ibérique.
Ciolos a assuré que le «Maroc respecte les dispositions réglementaires de l’accord». De
surcroît, le responsable européen a confirmé l’existence de mécanismes au niveau des services
douaniers européens, qui se déclenchent d’une manière automatique dans le cas d’une baisse
du prix d’entrée dicté par l’accord. Rappelons que le ministre espagnol Arias Cañete a accusé,
dans un document présenté aux ministres européens, les tomates marocaines d’être derrière
l’effondrement des prix de ce fruit pour être commercialisées à un prix inférieur à celui pacté
dans le traité.
Source :
http://www.lesechos.ma/index.php?option=com_content&view=article&print=1&id=276
78
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L’Economiste, édition électronique du 29/11/2012
Aviculture: Une croissance à double tranchant


Les producteurs de chair de poulets pénalisés par la hausse de la TVA
Aviculture industrielle, de plus en plus importante
Le salon avicole annuel a connu une affluence massive. L’occasion était de constater
l’importance de l’industrialisation de la filière
C’est dans une conjoncture tendue que s’est tenue la 15e édition du Salon avicole. Organisé
par la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (fisa), l’évènement qui a baissé le
rideau, hier 28 novembre, a présenté l’occasion propice pour les opérateurs marocains et
étrangers de jauger la demande dans le bassin méditerranéen. En effet, le marché avicole se
diversifie de plus en plus, et l’élevage n’est plus un maillon aussi solide du processus,
indiquent les professionnels. L’aviculture industrielle de production est devenue si spécialisée
que certains éleveurs n’exercent que des tâches précises, comme l’alimentation, l’élevage de
reproducteurs, la production d’œufs pour la consommation, l’incubation pour produire des
poussins d’un jour. La présence d’enseignes internationales spécialisées dans les différents
processus, de l’élevage à l’abattage, dénote d’une réelle industrialisation de la filière.
Mais pour Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture, qui a inauguré le Salon, «le secteur
avicole est en pleine croissance». Une croissance qui ne semble pas profiter à l’ensemble de la
chaîne de commercialisation, principalement à l’association marocaine des producteurs de
chair de poulets (ANPC) qui en subit les dommages collatéraux. Ils ont même organisé un
rassemblement devant l’Office des changes pour interpeller le ministre sur les «hausses de
TVA des intrants et des prix des matières premières», souligne un responsable de
l’association. Mais ce qui pénalise par-dessus tout les producteurs, c’est la chute des prix du
poulet vif. Ce dernier se vend actuellement à 11 DH le kilo au départ de la ferme, soit un à
deux dirhams de moins que le coût de production qui oscille entre 12 et 13 DH. A l’origine,
selon l’association, «l’abondance de l’offre sur le marché national et les intermédiaires qui
cassent les prix pour augmenter leurs marges».
Néanmoins, des opérations de régulations de la production ont été opérées par la Fisa sans que
cela n’ait un impact effectif sur le marché, indique un opérateur. Même la baisse des
importations des matières premières (alimentation pour volaille) enregistrée en 2011 n’a pas
empêché la hausse de 4% de la production en 2012. La fisa ne dispose pas de prérogatives à
même de lui permettre de faire stagner les prix, les avis étant souvent partagés au sein de la
profession.
Ab.N
Source : http://www.leconomiste.com/node/900995
34
Aujourd’hui le Maroc, édition électronique du 29/11/2012
L'ONSSA assure que ses tarifs de prestations n'ont subi aucun changement
L'Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires (ONSSA) a assuré, jeudi par
voie de communiqué, que les tarifs en vigueur par les laboratoires régionaux d'analyses et de
recherches relevant de ses compétences sont équivalents à ceux précédemment pratiqués.
Selon l'ONSSA, le paiement de ces prestations fait l'objet d'une contestation "non justifiée" de
la part de certains opérateurs, ajoutant que ces prestations dues aux analyses effectuées sur les
échantillons de produits alimentaires étaient payantes bien avant la création de l'ONSSA.
L'office offre un ensemble de prestations payantes aux tiers et dont les tarifs sont fixés par
décision conjointe du ministère de l'Economie et des finances et du ministère de l'agriculture
et de la pêche maritime datant du mois d'août 1998, ajoute la même source.
Depuis janvier 2010, début de la mise en œuvre des prestations de l'ONSSA et jusqu'au juin
2012, date de l'achèvement de la mise en place du dispositif réglementaire et opérationnel
permettant à l'ONSSA de facturer les prestations rendues aux tiers, les opérateurs
économiques ont bénéficié durant toute cette période de la gratuité des prestations,
notamment les analyses de laboratoires.
Source : http://www.aujourdhui.ma/maroc-actualite/actualite/l-onssa-assure-que-sestarifs-de-prestations-n-ont-subi-aucun-changement-99629.html
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Aujourd’hui le Maroc, édition électronique du 29/11/2012
BMCE Assurances lance le «Pack Dawajine»
BMCE Assurances a conçu, avec le soutien de la RMA Watanya, un «Pack
Dawajine» adapté aux besoins exprimés par la FISA pour le compte de ses adhérents.
BMCE Assurances lance le «Pack Dawajine». Cette nouvelle offre bancaire voit le jour en
marge du Salon Dawajine 2012 qui a ouvert ses portes mercredi à Casablanca.
«BMCE Assurances en concertation, avec la FISA, a conçu, avec le soutien de la compagnie
RMAWatanya, un produit «Pack Dawajine» adapté aux besoins exprimés par la FISA pour le
compte de ses adhérents», souligne la BMCE Assurances dans un communiqué de presse. Et
de poursuivre qu’ «il s’agit d’une offre complète en termes d’assurance et de prévoyance qui
vise à aider les professionnels du secteur avicole à mieux se couvrir contre les aléas de la vie.
Il s’agit principalement d’une population d’éleveurs, rattachée à la FISA, qui ne dispose
d’aucune couverture pour la prise en charge des soins de longue durée, ni d’aucun régime de
prévoyance et de retraite approprié». Notons que le principe du «Pack Dawajine» consiste à
fournir aux éleveurs les couvertures d’assurances dont ils ont besoin pour se protéger et
protéger leurs proches. Ce pack comprend 3 produits de prévoyance
Source : http://www.aujourdhui.ma/maroc-actualite/24-heures/bmce-assurances-lancele-pack-dawajine--99613.html
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Aujourd’hui le Maroc, édition électronique du 29/11/2012
La 5ème édition du Trofel le 5 décembre à Agadir
La cinquième édition des Trophées de la filière fruits et légumes au Maroc (Trofel) aura
lieu le 5 décembre à Agadir
La cinquième édition des Trophées de la filière fruits et légumes au Maroc (Trofel) aura lieu
le 5 décembre à Agadir, lors d’une cérémonie sous le signe «organisation interprofessionnelle
des filières agricoles : réalisations et perspectives», apprend-on mardi auprès des
organisateurs. «Les prix qui seront décernés lors de ladite cérémonie concerneront des
professionnels qui ont fait montre d’excellence dans leur labeur et qui sont membres des
interprofessions de l’agrumiculture, du maraichage, d’arboriculture, de phoeniciculture et
oléiculture», indique un communiqué des organisateurs. Une dizaine de prix répartis entre les
cinq interprofessions précitées sont prévus à cet effet, en plus d’autres distinctions décernées
hors concours en guise d’hommages.
Le Trofel se veut, selon ses initiateurs, une manière de «récompenser les plus méritants des
professionnels qui contribuent positivement à la concrétisation d’un rêve conjoint : voir
l’agriculture marocaine se hisser à un niveau d’excellence». «Le choix du thème de l’édition
2012 n’est pas hasardeux, il se greffe dans l’actualité de la filière des fruits et légumes.
D’ailleurs, le regroupement des cinq interprofessions en une Confédération se trouve être
l’une des priorités des fédérations partenaires de Trofel», précise-t-on de même source.
Source : http://www.aujourdhui.ma/maroc-actualite/24-heures/la-5eme-edition-dutrofel-le-5-decembre-a-agadir-99614.html
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Le Matin, édition électronique du 29/11/2012
La Caravane OCP Céréales 2012 a bouclé son périple national
La Caravane OCP Céréales 2012, qui a marqué le début de l’actuelle campagne agricole, a
pris fin mardi dernier. Lancée au début du mois d’octobre dans le but de sensibiliser les
agriculteurs aux meilleures pratiques, ladite Caravane a bouclé sa tournée dans les douze
zones céréalières les plus importantes du Maroc par l’étape de Had Kourt (province de Sidi
Kacem). Objectif : mieux comprendre les besoins des agriculteurs afin de leur proposer les
produits et les services les plus adaptés à leurs sols et les meilleurs moyens pour améliorer le
rendement de leurs cultures céréalières.
Concrètement, il s’agit de leur apprendre les techniques d’une fertilisation raisonnée dans les
exploitations agricoles, à assurer un partage d’expérience et de savoir-faire concernant les
nouvelles formules d’engrais et leur adaptabilité au marché local, ainsi d’une utilisation et une
mise à profit des données de la Carte de fertilité. La dernière étape de cette initiative du
groupe phosphatier à laquelle se sont également associés le département de l’Agriculture et
certains distributeurs nationaux d’engrais OCP, a connu, à l’instar de toutes des étapes de la
Caravane, une importante affluence. Ainsi, d’après les organisateurs, près de 500 agriculteurs
de la région sont venus assister aux exposés techniques assurés notamment par des
professeurs chercheurs à l’École nationale d’agriculture (ENA) de Meknès.
Ceux-ci ont notamment exposé les avantages de la technique du semis direct, qui consiste à
semer des céréales dans un sol qui n’est pas travaillé et réalisant ainsi une grande économie
du temps et d’argent, une amélioration progressive de la fertilisation du sol et lui permet de
stocker davantage d’eau.
Lahcen Oudoud,
Source : http://www.lematin.ma/journal/-/174674.html
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Les échos ; édition électronique du 28/11/2012
Dawajine confirme la forme de l’aviculture
Par Oumar Baldé
Le Salon avicole de Casablanca «Dawajine» revient pour la quinzième année consécutive.
L’évènement phare des professionnels exerçant dans les différents domaines d’activité du
secteur avicole se tient à partir d’aujourd’hui et pendant trois jours à Casablanca. Quelque 350
exposants et marques sont attendus à ce rendez-vous. «Dawajine 2012», qui se veut un Salon
régional, à l’instar des éditions précédentes, réunira notamment des participants venus des
pays d’Afrique du Nord et de l’Ouest. Avec leurs collègues marocains et des autres
continents, ils présenteront les dernières évolutions techniques et technologiques de leur
secteur.
Un secteur qui «se porte plutôt bien» au Maroc, à en croire le directeur de la Fédération
interprofessionnelle des secteurs avicoles (FISA), Chaouki El Jirari. En 2011, le secteur
avicole a réalisé un chiffre d’affaires de près de 23,2 MMDH. Ce dernier génère environ
110.000 emplois directs et 250.000 emplois indirects. Quant aux investissements consentis, ils
sont évalués à 9,4 MMDH. Ces chiffres éloquents cachent toutefois certaines réalités qui
entament le dynamisme des éleveurs nationaux. L’augmentation continue des prix des
matières premières en fait partie. Le maïs et le soja, qui constituent respectivement à hauteur
de 90% du prix de revient de la volaille et 78% de celui de l’œuf, connaissent des envolées
vertigineuses et atteignent même des records. Une flambée qui se répercute lourdement sur les
producteurs marocains. «Le prix de revient ne cesse de monter, contrairement au prix de
vente, ce qui entraîne des pertes importantes pour les producteurs et les éleveurs», indique le
directeur de la FISA. Si Chaouki El Jirari estime pour le moment que ces éleveurs «assument»
ces pertes, il prévient toutefois que cette situation «ne va pas trop durer».
Une réaction du ministre de l’Agriculture, Aziz Akhannouch, qui serait déjà «sensibilisé», est
très attendue. Les professionnels s’attendent probablement à une nouvelle réduction des
dispositions fiscales, comme celles prévues par la loi de finances, en discussion au Parlement.
Le département de tutelle prévoit en effet, de baisser les droits de douanes ainsi que la TVA
appliquée sur les importations des produits avicoles. Un geste dont on se félicite à la FISA,
39
mais qu’on ne manque pas de qualifier de «léger par rapport à ce qui existait». À ces
difficultés, il faut aussi ajouter la conjoncture actuelle, pas très favorable, selon les
professionnels. Celle-ci est surtout liée à la baisse significative des ventes après la période de
l’Aïd Al Adha. «Une conjoncture habituelle», synonyme de baisse des prix, que les
producteurs espèrent bientôt voir passer pour laisser place à une reprise des ventes. En 2010,
le secteur avicole national a produit 560.000 tonnes de viandes et 4,5 milliards d’œufs
permettant ainsi à chaque Marocain d’avoir la possibilité de consommer 17,2 kg de viandes et
138 oeufs par an.
Source :
http://www.lesechos.ma/index.php?option=com_content&view=article&id=27606%3Ad
awajine-confirme-la-forme-de-laviculture&catid=6%3Aeconomie&Itemid=4
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Yabiladi, édition électronique du 28/11/2012
Accord agricole Maroc-UE : l’Espagne crie au dumping
Le 1er octobre, l’accord agricole entre le Maroc et l’Union européenne entre en vigueur.
Deux mois après cet événement, l’Espagne ne démorde pas et accuse la tomate
marocaine d'avoir baissé les prix de ce produit et du coup porter préjudice aux
producteurs espagnols.
Les exportations de la tomate marocaine vers l’Europe, sont dans la ligne de mire de
l’Espagne. Le gouvernement de droite dirigé par Mariano Rajoy crie au dumping. Il l’a fait
savoir, aujourd’hui à Bruxelles, à ces partenaires de l’UE lors de la réunion des ministres de
l’Agriculture et de la Pêche. Comme le rapporte l’agence Europa Press Arias Cañete, en
charge de ce département, dans un document, où il a demandé au Vingt-sept, « de l’informer
de l’évolution des importations de tomate marocaine durant les mois d’octobre et novembre »
et notamment « leur impact sur le secteur producteur et le fait qu’il y ait des prix bas en raison
du mauvais fonctionnement des mécanismes qu’a établi l'accord avec le Maroc », explique
Cañete aux journalistes.
Se faisant l’avocat de tout l’espace communautaire, le ministre s’est demandé pourquoi les «
autorités douanières n’ont pas imposé des droits spécifiques » pour juguler l’entrée de la
tomate marocaine sur le marché européenne. Selon lui cette attitude « prive le budget
européen de revenus ». Arias Cañete a martelé que « les services douaniers ont l’obligation de
réagir », s’ils l'avaient fait, « les prix de la tomate auraient augmenté ». Les propos du
ministre espagnol de l’Agriculture montrent à quel point, Madrid est insatisfaite de l’action
des douanes européennes.
La douane de Perpignan mise en cause par la presse espagnole
Arias Cañete a par ailleurs demandé à ses partenaires de l’informer sur « ce qui est entrepris
pour poursuivre l’évolution des contingents » marocains, appelant « les services douaniers à
davantage contrôler les accords conclus avec le Maroc ». Le responsable espagnol admet que
cette situation « préoccupe énormément » son gouvernement « parce que les prix très bas
mettent en danger le résultat économique des exportations » espagnoles.
Chiffres à l’appui, le ministre de l’Agriculture et de la Pêche relève que le 6 novembre, le prix
de 100 kg de tomates marocaines était de 36 euros sur le marché de l'Union européenne alors
qu’il aurait dû atteindre 46,1 euros. Si le ministre n’a pas accusé ouvertement les Français
d’être complaisants vis-à-vis de la tomate marocaine, la presse de son pays pointe du doigt le
laxisme de la douane de Perpignan.
Source : http://www.yabiladi.com/articles/details/14103/accord-agricole-maroc-ue-lespagne-crie.html
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L’Economiste, édition électronique du 28/11/2012
La filière «dromadaire» décroche son contrat programme

Plus de 25.000 têtes dans les provinces du Sud

Valorisation de la production cameline, viande et lait, les objectifs

Forte demande nationale et possibilité d’export sur le marché africain
Le cheptel camelin de la Région d’Oued Eddahab-Lagouira est estimé à plus de 25.000 têtes,
sans compter les effectifs des nomades qui viennent des régions avoisinantes. Quant à la
superficie totale des parcours elle s’élève à près de 13 millions d’hectares, soit plus de 90% de
la superficie totale de la région
MARAÎCHAGE, industrie cameline… Les potentialités agricoles de la Région de Oued
Eddahab-Lagouira, principalement en matière de production animale sont énormes. En effet,
l’importance des parcours permet l’élevage camelin, une des principales sources de prestige et
de revenu des populations. Ce secteur occupe une place importante dans le tissu socioéconomique et culturel de la population de la région. Conduit essentiellement en extensif, cet
élevage représente une spéculation séculaire permettant la production de protéines animales,
lait et viandes, et le maintien de la tradition nomade. Le nombre d’éleveurs de dromadaires
avoisine les 600, ce qui en fait l’élevage le plus important dans la région générant quelque
2.000 emplois. Actuellement, l’effectif camelin est estimé à plus de 25.000 têtes, sans
compter les effectifs des nomades qui viennent des régions avoisinantes. Quant à la superficie
totale des parcours, elle s’élève à près de 13 millions d’hectares, soit plus de 90% de la
superficie totale de la région.
La nature et le climat de la région ont toujours favorisé ce type d’activité. Ainsi, le
développement de la filière cameline, par la valorisation des productions camelines, viande et
lait, reste la seule condition pour garantir la pérennité de cet élevage et l’amélioration des
revenus des éleveurs de dromadaires. Néanmoins, malgré le savoir faire des éleveurs,
l’existence de ressources pastorales importantes, la forte demande sur les produits camelins à
l’échelle nationale et internationale avec surtout la possibilité d’export au marché africain,
l’élevage camelin se heurte à de sérieuses contraintes qui freinent son développement et sa
mise à niveau. Cette situation est due notamment à la dominance du mode d’élevage
traditionnel et à l’exploitation exclusive des ressources pastorales, la supplémentation n’étant
pratiquée que pendant les années de sécheresse importantes.
En vue de permettre à l’élevage camelin de jouer le rôle qui lui revient pour le développement
économique des régions du sud, le Département de l’Agriculture a élaboré un contratprogramme (qui s’inscrit dans la stratégie globale du Plan Maroc Vert) conclu entre le
42
Gouvernement et la profession et dont le but est le développement de tous les maillons de la
chaîne de valeur de la filière cameline. Les objectifs stratégiques visent le renforcement du
rôle socioéconomique de l’élevage camelin dans l’économie des régions du sud et le
développement des filières lait et viandes rouges de cette espèce. Il s’agit aussi de promouvoir
l’investissement et la création d’emploi dans ce domaine. La valorisation et l’amélioration des
productivités en viandes rouges, et en lait et ses dérivés en vue d’améliorer les revenus des
éleveurs sont aussi prises en compte.
Par ailleurs, le DRA a d’autres objectifs opérationnels comme l’incitation à l’organisation
professionnelle des éleveurs et l’encadrement sanitaire du cheptel en vue de son amélioration
génétique. Il s‘agit aussi de parfaire les conditions pastorales et celles de l’abreuvement pour
une exploitation durable des ressources. La mise en place de labels est aussi un objectif
escompté. Le budget alloué est de 84 millions DH. Il est principalement destiné aux aspects
d’organisation de la profession, l’amélioration des conditions d’élevage, la valorisation, la
promotion des productions camelines et la recherche appliquée à cette filière.
Avancées
DEPUIS janvier 2011, la DRA d’Oued Eddahab Lagouira a veillé avec ses partenaires à
mettre en œuvre tous les programmes inscrits dans le contrat-programme 2011/2012. Parmi
les réalisations effectives, il faut citer l’aménagement et l’extension de l’usine de traitement
du lait de chamelle à Tawarta dont la capacité dépasse 10 tonnes par jour. Cette usine a aussi
été équipée, entre autres, par un pasteurisateur, une machine d’emballage, une chambre froide,
des bacs à lait, un groupe électrogène et un mini labo pour le suivi de la qualité des produits…
Pour le transport du lait de chamelle à partir des centres de collectes, des camions citernes
sont désormais disponibles. L’espace pastoral a, quant à lui, connu l’aménagement de 13
points d’eau et le lancement d’une étude sur la gestion rationnelle et la conservation de ces
espaces dans la région. D’un autre côté et dans le cadre de l’amélioration génétique, il a été
procédé à l’acquisition de 28 reproducteurs mâles camelins au profit des groupements
d’éleveurs. La profession est aussi appelée à s’organiser grâce à la création d’une association
professionnelle et 4 groupements d’éleveurs. Des formations sont par ailleurs dispensées au
profit des fils d’éleveurs dans les domaines de la gestion des unités de production de lait et de
viande de chamelle. Enfin, une «Foire Régionale Agricole» est organisée à Dakhla
annuellement. Cette année, la 3ème édition s’est déroulée du 21 au 23 novembre 2012.
Fatiha NAKHLI
Source : http://www.leconomiste.com/node/900953
43
L’Economiste, édition électronique du 28/11/2012
Les produits du terroir dans le viseur de Maroc Vert

Standardisation des procédés de fabrication du fromage et de la viande séchée de
dromadaires

Gros investissement pour la maîtrise des circuits de commercialisation
Parmi ses vertus, le lait de chamelle a une teneur en lactose et en matière grasse naturellement
basse. On y trouve aussi une teneur élevée en minéraux et vitamine C, avec 3,5 mg par 100
ml, soit la teneur la plus élevée de toutes les espèces analysées. 5 coopératives de femmes
viennent d’être créées pour la fabrication des dérives du lait
Produits du terroir et dynamique se conjuguent bien. En effet, cette équation est une
alternative prometteuse pour un développement durable particulièrement dans les zones
marginales et difficiles. Parmi celles-ci, certaines ont su trouver de nouveaux positionnements
agricoles notamment par des stratégies de terroirs qui ont permis la création de la valeur et de
la richesse. Le développement des produits de terroir est considéré parmi les innovations du
Plan Maroc Vert. Cependant, face à des perspectives prometteuses, beaucoup de contraintes
entravent l’épanouissement de ce secteur. Notamment, la capacité productive, artisanale,
doublé d’un faible effort d’investissement. Et aussi, le circuit de commercialisation truffé
d’intermédiaires et la non-organisation professionnelle du secteur. Devant cette situation, la
Direction Régionale d’Agriculture (DRA) de Oued Eddahab Lagouira a mené une étude pour
inventorier les savoir faire locaux relatifs à l’élaboration et l’utilisation des produits du terroir.
La connaissance des techniques de production et du processus de leur valorisation a aussi
permis d’avoir une visibilité sur les possibilités de développement. L’étude a, d’un autre côté,
porté sur la maîtrise des circuits de commercialisation et leurs dysfonctionnements.
Les résultats de ce projet ont révélé la possibilité de développement de cinq produits (voir
encadré). Il s’agit ainsi du fromage de lait de chamelle, lfrik ou lait de chamelle écrémé, de la
viande cameline séchée. Et au final, du couscous. C’est dans ce cadre que la DRA a proposé
un projet pilier II, visant le développement et la valorisation de ces produits de terroir sur une
période de 3 ans qui s’étale de 2011 à 2013. Il faut préciser que la consistance de ce projet
porte sur le développement et la standardisation des procédés de fabrication du fromage et de
la viande séchée de dromadaire de même que sur l’aménagement des ateliers de production.
Le management de la qualité, la promotion des produits et la réalisation des tests marketing
hors zone de production sont aussi ciblés. Ceci, en plus de la réalisation de la labellisation
44
des produits. Cette valorisation et mise en exergue ont pour optique d’améliorer le niveau de
vie des femmes et de faciliter leur intégration dans des activités génératrices de revenus.
Le montant d’investissement public alloué à ce projet s’élève à 7,5 Millions DH. Cette
enveloppe budgétaire est aussi dédiée à la formation des membres des coopératives et à
l’établissement des guides de bonne pratique et de standardisation des processus de
fabrication des produits du terroir. La mise en place du projet a permis la création de cinq
coopératives féminines à Tawarta, à 10 km de Dakhla.
Méthodes
LE «Tidikt» ou «Tichtar» sont des produits préparés traditionnellement par les habitants des
régions du sud du Maroc. Cette méthode permet de conserver la viande de dromadaire pour
des périodes plus longues. Considéré comme le meilleur plat que l’on puisse offrir aux
invités, il constitue de plus des provisions pour le voyageur. La viande, séchée par son
exposition directe au soleil, est ensuite placée dans des sacs spéciaux, et dans ce cas, elle est
appelée «Tichtar». La forme finale du «Tichtar” n’est obtenue qu’après la cuisson de la
viande séchée à feu doux avec un peu d’eau, et l’on procède à son moulage jusqu’à obtenir
une sorte de pâte. A celle-ci est ajoutée par la suite un peu de sauce, provenant en général du
liquide dans lequel le Tichtar a cuit. Pour ce qui est du loudek, il provient de la dissolution de
la matière grasse de la bosse du dromadaire jusqu’à ce qu’elle prenne la forme d’un liquide
blanc appelé «loudek».
Fatiha Nakhli
Source : http://www.leconomiste.com/article/900954-les-produits-du-terroir-dans-leviseur-de-maroc-vert
45
L’Economiste, édition électronique du 28/11/2012
La tomate bradée à l’export



Le cours du produit oscille entre 0,5 et 0,6 euro le kg exporté sur le marché
européen
Offre pléthorique de toutes les origines même sur le marché russe
La caisse de tomates à 20DH sur le marché de gros d’Inezgane
La filière enregistre actuellement des pics de production engendrés par le climat encore chaud
dans la région du Souss, principale zone de production du Royaume
Sale temps pour les exportations de tomates. La filière vit un début de campagne peu
encourageant. Le marché européen, qui absorbe l’essentiel des expéditions, est encore une
fois peu réceptif à l’offre. «Nous vivons un mois de novembre très difficile», indique Ahmed
Mouh Mouh, professionnel du secteur. Sur le plan commercial, l’opérateur explique que les
cours de la tomate sur les marchés extérieurs sont au plus bas. Ils oscillent actuellement entre
0,5 et 0,6 euro le kg exporté sur le marché européen. Et ce en raison d’une offre pléthorique.
«Toutes les origines sont encore sur le marché», explique l’agriculteur. Cela tombe mal pour
la production marocaine qui connaît actuellement des pics de production engendrés par le
climat encore chaud dans la région du Souss, principale zone de production du Royaume. Le
fruit arrive donc à maturité très vite. Sur le marché russe, l’offre est également importante.
Turquie, Israël… la concurrence est encore rude sur ce marché. Selon les opérateurs, le cours
de la tomate est entre 550 à 800 dollars la tonne sur cette place. A Inezgane, le marché de gros
n’échappe pas cette tendance baissière. Il y a quelques jours, la caisse de tomates de 30 kg se
vendait à 20 DH au marché de gros d’Inezgane. Difficile dans ces conditions de faire face aux
charges, même si hier elle était remontée au prix de 50 DH. Outre ces difficultés
commerciales, les producteurs doivent faire face depuis la mi-octobre à une rareté de la main
d’œuvre en raison de Aid Al Adha. Aujourd’hui, les ouvriers ne sont pas tous de retour alors
que le secteur vit actuellement de gros flux de production. Selon Ahmed Mouh Mouh, ce sont
environ 2.000 tonnes qui sont expédiés par jour. De son avis, le marché devrait s’équilibrer
vers fin décembre avec un ralentissement de la production. Il reste près de cinq mois de
campagne d’exportation à la filière pour renverser la tendance, à condition cependant que le
climat s’adoucisse dans les zones de productions. Pour l’heure, selon l’état des expéditions
cumulées au 18 novembre dernier, communiqué par l’Etablissement autonome de contrôle et
de coordination des exportations (EACCE) ce sont 68.893 tonnes de tomates, toutes variétés
confondues qui ont été expédiées sur les marchés extérieurs. Ce qui représente en volume 5%
d’augmentation comparativement à la même période l’an dernier. Le total expédié des
primeurs a atteint pour sa part le chiffre de 95511,2. Un volume qui est comparable à l’an
dernier à la même période.
Malika ALAMI
Source : http://www.leconomiste.com/article/900963-la-tomate-brad-e-l-export
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L’Economiste, édition électronique du 28/11/2012
Sécurité alimentaire: Le CES s’en mêle
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Nul ne peut rester indifférent face à une situation alarmante, estime Benmoussa

La volatilité des prix et les modes de consommation montrés du doigt

Le plan Maroc Vert, une réponse au défi d’accès à l’alimentation
A l’horizon 2050, la production agricole mondiale devrait augmenter de 70% pour pouvoir
suivre le rythme de la croissance démographique. Pour cela, il est nécessaire de renforcer les
capacités des petits agriculteurs, notamment à travers la modernisation du matériel de
production
Les gouvernements en ont de plus en plus conscience. La sécurité alimentaire est l’un des
principaux défis des années à venir. Jusqu’à aujourd’hui, «nous avons eu droit à beaucoup de
discours, qui sont souvent pauvres en solutions pratiques», a déploré Dimitris Dimitriadis,
président du comité de suivi Euromed, lors d’un séminaire organisé par le Conseil
économique et social (CES), hier à Rabat. Or, «la sécurité alimentaire interpelle les politiques
publiques et les modèles de développement de chaque pays, notre modèle de solidarité sociale
et territoriale, ainsi que notre capacité à agir et réguler un système mondialisé», a estimé
Chakib Benmoussa, président du CES.
Aujourd’hui, «nul ne peut rester indifférent face à une situation alimentaire alarmante à
l’échelle planétaire», a-t-il ajouté. En effet, un milliard de personnes souffrent de la sousalimentation, et 2 milliards de la malnutrition. Et «si nous n’arrivons pas à trouver des
solutions dans les années à venir, la pauvreté augmentera de façon dramatique», a mis en
garde Dimitriadis. Car, «fini le temps où les populations étaient rassurées que les aliments
étaient abondants. Dorénavant, ils ne seraient que plus chers», comme l’a noté Albert Sasson,
membre du CES et de l’Académie Hassan II des sciences et technologies. Celui-ci a appelé à
«s’attaquer au mal à la racine». Surtout que le modèle de consommation adopté, marqué par
«la malbouffe, le gaspillage, l’inégale répartition des productions locales et de la distribution
des vivres par rapport aux populations», comme l’a noté Benmoussa, augmentent les menaces
sur l’accès aux aliments. En effet, la sécurité alimentaire est définie par «le droit de chacun de
disposer d’une alimentation saine et en quantité suffisante pour vivre et se développer», a
rappelé Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime. C’est pour cela
que l’augmentation de la productivité agricole est l’une des principales réponses au défi de la
sécurité alimentaire. D’ailleurs, «la production agricole mondiale devrait augmenter de plus
de 70% à l’horizon 2050 pour pouvoir suivre le rythme imposé par la croissance
démographique», a expliqué Akhannouch. Toutefois, la volatilité des prix des produits
47
alimentaires sur les marchés internationaux, qui a été pointée par les différents intervenants
lors du séminaire, ne favorise pas la réalisation de l’objectif de la garantie de l’accès des
populations aux aliments.
La situation est plus complexe dans la région méditerranéenne qui «concentre plus de 22%
des importations mondiales, et est donc tout particulièrement exposée à cette volatilité», a
souligné le ministre de l’Agriculture. Pour lui, «lorsque nous connaissons une variation
brutale des prix des denrées de base, c’est un enjeu économique pour les pays développés,
mais c’est un problème vital pour ceux en développement». C’est pour cela que beaucoup de
pays accordent de plus en plus d’attention à «une agro-industrie raisonnée, et aux petits
exploitants agricoles, à travers le développement de leur capacité et la mise en place de
ressources et mécanismes incitatifs en leur faveur», a affirmé Benmoussa. Il s’agit là d’une
orientation similaire à celle adoptée au niveau national depuis le lancement du plan Maroc
Vert. Surtout que «la situation de notre agriculture et du monde rural, couplée aux défis au
niveau international, nous a imposé d’effectuer ce grand tournant», a expliqué Akhannouch.
Ainsi, de 2008 à 2011, le plan Maroc Vert a pu donner des résultats probants, selon le
ministre, notamment à travers «la redynamisation des investissements publics et privés pour
favoriser l’augmentation et la stabilisation de la production». Sur cette période,
l’investissement privé a augmenté de 53% pour se situer à plus de 23 milliards de DH. Idem
pour la production agricole qui a connu une hausse de 40%, avec une valeur ajoutée
supplémentaire de 7,7 milliards de DH.
Petits agriculteurs
Au-delà des grandes exploitations, la réalisation de l’objectif de la sécurité alimentaire, qui
figure également dans le plan Maroc Vert, passe par la valorisation des petits agriculteurs.
Pour Aziz Akhannouch, «le plan Maroc Vert vise le développement d’une agriculture pour
tous, adaptée à chaque type de territoire et d’acteur». L’idée est de valoriser les productions
des petits agriculteurs, notamment les produits du terroir, que ce soit au niveau réglementaire
ou commercial.
M. A. M.
Source : http://www.leconomiste.com/article/900964-s-curit-alimentaire-le-ces-s-en-m-le
48
L’opinion, édition électronique du 28/11/2012
«L’or rouge» de Taliouine se cherche un nouveau lifting
(MAP)
Houcine Maimouni
La commune de Talouine s’apprête à abriter, du 29 novembre au 1er décembre, la sixième
édition du festival du safran, une nouvelle occasion pour redonner un lifting à «l’or rouge»,
qui fait la renommée et la fierté de cette paisible localité sise au pied du massif volcanique de
Jbel Siroua, reliant le Haut et l’Anti-Atlas.
Initiée par l’Association Migration et développement (M&D) et la province de Taroudant
avec d’autres partenaires, cette sixième édition semble avoir résolument fait le choix du large,
comme en témoigne le thème choisi cette année: «Vers une dimension internationale du
safran».
Auprès des organisateurs, on assure que le prochain festival de Taliouine promet, tout en
capitalisant sur les précédentes éditions, de rompre avec les sentiers battus, avec à la clé une
kyrielle d’activités touchant à divers centres d’intérêt aussi riches que variés.
Outre une rencontre-échange informelle avec les différents acteurs concernés par le
développement du secteur, le programme prévoit une première table-ronde sur «le festival en
tant qu’outil de promotion territoriale», qui sera ponctuée par trois exposés suivis d’un débat
avec l’assistance.
Lesdits exposés traiteront des thématiques du «festival du safran: des origines à l’horizon
international», un exposé animé par Abderrazak El Hajri de M&D), de «la culture du safran et
le façonnage de l’identité territoriale de Taliouine» (par Pr. Hassan Benhalima, enseignant
chercheur) et «le pays de Taliouine, à l’expérimentation du marketing territorial» (par
Slimane Aziki, enseignant-chercheur et expert en développement durable).
Les participants auront à suivre les travaux d’une deuxième table-ronde sur la thématique
«Recherche-action, levier nécessaire pour la filière safran», avec des interventions de Hrou
Abrou (Directeur de l’ORMVA d’Ouarzazate), Mohamed Amine Serghini (de la Faculté des
sciences d’Agadir) ou encore d’Abderrahmane Ait Lhaj (Directeur régional de l’INRA,
Agadir).
Une troisième table-ronde sur «la filière safran entre pratique traditionnelle et conquête d’un
marché exigeant» est prévue avec une pléiade d’intervenants représentant notamment la
49
Fédération interprofessionnelle marocaine du safran, l’Office national de la sécurité des
produits alimentaires, Fair-Trade au Maroc ou l’ECOCERT français.
Outre un exposé présenté par une responsable du ministère de la Justice et des libertés
publiques sur «la lutte contre la fraude des produits alimentaires: exemple du safran», le
programme prévoit une quatrième table-ronde encadrée par le Forum des initiatives des
jeunes (FIJ) de Taliouine sous le signe «le rôle des jeunes: Quelles opportunités et quels
enjeux pour le territoire ?».
Selon l’ORMVAO, la production du Maroc est estimée à 3. 000 kg par an, dont 95 PC est
destiné à l’export, un volume qui place le Maroc en 4ème position sur le plan international
après l’Iran, l’Inde et la Grèce. La superficie globale dédiée à cette culture traditionnelle est
de 640 ha pour 1.285 producteurs.
Le Conseil régional Souss Massa Drâa a été l’initiateur de l’appellation d’Origine Protégée
AOP Safran de Taliouine, un signe distinctif protégé pour organiser et valoriser la filière du
Safran.
L’objectif de l’AOP est de maintenir au niveau local une partie des profits réalisés par les
intermédiaires du safran aussi bien sur le plan national qu’international et de contribuer, ce
faisant, à créer de nouveaux postes d’emploi pour les jeunes au niveau de toute la filière:
production, séchage et commercialisation.
Afin de renforcer l’ancrage culturel du safran comme produit de terroir dans la région, l’AOP
encourage l’organisation des producteurs en groupements de villageois représentés au sein
d’une coopérative de villageois et d’une union des coopératives de producteurs de safran.
La présence du safran au Maghreb remonte au IXe siècle. Dans la région, il est cultivé à
Taliouine, province de Taroudant, et dans les environs de Tazenakht sur des hauteurs allant de
1200 à 1400 m d’altitude.
Issu de la fleur du «Crocus sativus», une plante mauve et bulbeuse appartenant à la famille
des iridacées, le safran a fait l’objet d’un intérêt particulier de la part du ministère de tutelle
dans le cadre du Plan Maroc vert, qui ambitionne, pour son projet quadriennal 2010-2013,
l’extension des superficies plantées sur 500 hectares, l’intensification et la réhabilitation des
safranières existantes sur 530 ha et l’installation du système d’irrigation goutte-à-goutte (1030
ha).
Les objectifs escomptés consistent à porter la production annuelle à Taliouine de 1.325 à
6.695 kg (de 2,5 à 6,5 kg/ha), améliorer les revenus des agriculteurs pour atteindre 97.000 DH
l’hectare contre 19.000 DH/ha actuellement et à générer 600 emplois stables additionnels.
Et c’est précisément dans cette dynamique que s’inscrit l’inauguration par SM le Roi
Mohammed VI, en janvier 2011, de la Maison du safran réalisée pour un investissement de
6,5 MDH, dans la perspective de contribuer à promouvoir une identité propre pour le safran
marocain et en assurer une offre optimale à forte valeur ajoutée.
La production nationale de safran, largement concentrée dans la région de Souss-Massa-Drâa
(95 PC), totalise 75 millions de dh annuellement. Le prix de «l’or rouge» varie entre 2,30
euros/le gramme pour le safran en vrac et 10 euros/le gramme pour le safran emballé.
Source : http://www.lopinion.ma/def.asp?codelangue=23&id_info=29231
50
Aujourd’hui le Maroc, édition électronique du 28/11/2012
Akhannouch appelle à une meilleure coordination en interne
Aziz Akhannouch Ministre de l’agriculture et de la pêche maritime. (PHOTO
ALM/CHAFIK)
Sécurité alimentaire dans l’espace euro-méditerranéen
Les participants au séminaire organisé mardi à Rabat à l’initiative du Conseil économique et
social (CES) et du Comité économique et social européen (CESE) sur la sécurité alimentaire
et les solidarités qu’elle impose ont lancé un véritable signal d’alarme à l’adresse des
gouvernements et des sociétés civiles, les invitant à ne plus se suffire de diagnostics, mais à
passer aux actes pour prévenir la faim et la malnutrition. Réunis «pour débattre et échanger
sur l’un des problèmes les plus communément partagés à l’heure actuelle», les représentants
des CES et organismes assimilés ainsi que les délégués de sociétés civiles du pourtour
méditerranéen ont, dès l’entame des travaux du séminaire, dit leur conviction que si la menace
d’une raréfaction des denrées agricoles plane sur tous, c’est encore la rive australe de la
Méditerranée qui leur semble être l’une des régions qui y sont les plus exposées. Ils ont donc
appelé à anticiper d’urgence la catastrophe en mettant en place les thérapies que laissent
prévoir leurs diagnostics et à ne plus perdre de temps à débattre de l’évidence. Selon eux,
autant la pression démographique, les changements climatiques -qu’ils prévoient
défavorables-, la volatilité des prix des denrées agricoles que la solidarité générationnelle
commandent d’entreprendre solidairement dans un cadre d’universalité et de
complémentarité. Ils ont également préconisé de concilier entre les impératifs économiques
qui imposent d’exploiter les avantages comparés pour une meilleure position sur les marchés
mondiaux et l’obligation d’assurer la sécurité alimentaire en encourageant l’agriculture
vivrière et la PME agricole. Double objectif qui a permis au ministre de l’agriculture et de la
pêche maritime de préciser la stratégie agricole du Royaume, et en particulier la finalité du
Plan Maroc Vert.
Le ministre qui a déclaré que 42% de la population active marocaine vivent de l’agriculture a
appelé à la mobilisation de tous pour juguler le spectre des menaces qui pointent à l’horizon
proche. Estimant que la sécurité alimentaire et l’harmonie sociale sont intimement liées, il a
appelé au renforcement du partenariat en interne et à l’enrichissement de la coopération à
l’international afin d’améliorer le rendu des actions visant à en juguler les effets. Mais si
l’heure est grave, il «reste optimiste et demain se prépare aujourd’hui», a-t-il déclaré. Cette
51
confiance lui semble d’autant être de circonstance que la région méditerranéenne a un grand
patrimoine alimentaire qui fait que les produits de son terroir sont très appréciés.
Expliquant que l’agriculture marocaine est entrée en 2008 dans un tournant historique - le
PMV qu’il a qualifié de véritable révolution verte – et qu’elle est en plein dans un cycle
vertueux de compétitivité et de rendement social, il a déclaré que ces objectifs ont été atteints
grâce à une stratégie développée sur les 4 axes que sont la redynamisation des
investissements, la restructuration des filières de production, les conditions sanitaires et la
recherche.
Il a aussi précisé que l’aide au financement s’est montée à 23 milliards de dirhams en 2011,
marquant un accroissement de 53% par rapport à 2008 et que les 2/3 des investissements
publics réalisés au cours de cette période l’ont été en modernisation de l’outil de production et
en mécanisation. Cette action, a-t-il ajouté, a été appuyée par une politique systématique de
prévention du stress hydrique au moyen non seulement de la construction de barrages, mais
encore d’économie et de préservation de l’eau. Aziz Akhannouch a ainsi annoncé que le
Maroc, grâce notamment à des techniques telles que le goutte-à-goutte, compte épargner 3
milliards de mètres cubes à l’horizon proche. Il a, par ailleurs, jugé que la compétitivité
impose la reconversion et, qu’en marche au Maroc, celle-ci a permis de transformer en zones
arboricoles des terres céréalières à faible rendement. Il a également laissé entendre l’extension
des périmètres agricoles aux oasis et aux montagnes et prédit que ces extensions constitueront
les 2/3 des terres agricoles, ce qui devrait bénéficier à 80% de la population agricole.
Le ministre a d’ailleurs accordé un intérêt particulier au label marocain. Il a conclu en
déclarant qu’il est optimiste sur la capacité de tous et de chacun à relever les défis et à
travailler à l’amélioration «de notre destin commun».
Organisé autour du thème de la «Sécurité alimentaire et solidarités dans l’espace euroméditerranéen», le séminaire initié par le CES rassemble des délégués du Maroc, de l’Algérie,
de l’Egypte, de la France, de l’Espagne, du Portugal et de la Grèce ainsi que les représentants
des CES de la région et ceux du système des Nations Unies. Il est conçu autant comme une
aire d’échange et de réflexion que comme une force de proposition pour «enfin passer aux
actes». «Suffit les diagnostics, passons à l’action car il y a urgence!», ont clamé certains
intervenants lors de l’ouverture des travaux.
Ahmed Salaheddine Le : 2012-11-28 N° : 2815
Source : http://www.aujourdhui.ma/maroc-actualite/actualite/akhannouch-appelle-aune-meilleure-coordination-en-interne-99572.html
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Libération, édition électronique du 28/11/2012
La vigilance sera de mise en cas de nouvelles pluies : La menace acridienne se précise
L’Observatoire acridien relevant de la FAO vient de tirer la sonnette d’alarme. Au cours de la
semaine écoulée, des infestations du criquet pèlerin ont notamment été signalées au Maroc.
Des effectifs acridiens en augmentation ont été repérés dans le Sahara et le long du versant
méridional des monts Atlas, au Maroc, selon le communiqué de l’Observatoire. Le Centre
national de lutte antiacridienne appelle à davantage de vigilance à cause de la présence des
ailés solitaires et des conditions climatiques favorables qui laissent présager des
reproductions à petite échelle au sud et sud-est du pays au cours des semaines à venir.
Par ailleurs, la situation de plus en plus préoccupante dans les pays du Sahel, incitent à plus
de prudence afin de faire face à tout développement de la situation acridienne au Maroc,
souligne le Centre national. Pour réduire l’échelle de migrations supplémentaires et d’une
éventuelle reproduction, l’Observatoire acridien de la FAO appelle l’ensemble des pays
affectés ou qui risquent d’être touchés à déployer plus d’efforts et à poursuivre leurs actions
pour maintenir et étendre leurs opérations de prospection.
S’agissant des prévisions concernant le Maroc, le Centre d’intervention antiacridien
d’urgence relevant de la FAO a lui aussi indiqué qu’en cas de nouvelles pluies, les ailés
effectueront leur maturation et se reproduiront, ce qui pourrait constituer un danger pour le
Maroc.
A rappeler qu’au 20ème siècle, le Maroc a connu 5 grandes invasions. En 1914, c’était une
invasion acridienne qui allait durer 5 ans de 1914 à 1919. Par la suite, le Maroc aura traversé
quatre autres périodes d’invasion (1927-1934, 1941-1948, 1954-1961, 1987-1989). Ces
invasions sont intercalées par des périodes de rémission dont la plus longue a duré 26 ans
(1961-1987).
La dernière période d’invasion 1987-1989 a été l’une des plus importantes. Elle a nécessité la
mobilisation de moyens humains, matériels et financiers considérables (1 milliard de dirhams)
pour traiter près de 5 millions d’hectares.
Les populations acridiennes peuvent envahir de vastes territoires de près de 30 millions de
km² touchant une soixantaine de pays.
LARBI BOUHAMIDA
Source: http://www.libe.ma/_a32655.html?print=1
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Aujourd’hui le Maroc, édition électronique du 27/11/2012
La sécheresse menace le Maroc
A l’horizon 2020, la part d’eau du citoyen marocain ne sera que de 49%
Nul ne peut mettre en doute les effets irréversibles de la sécheresse. Et le Maroc est passé,
selon un rapport présenté par le Haut-Commissariat marocain aux eaux et forêts et à la lutte
contre la désertification (HCEFLCD) de la phase de manque à la phase de rareté en matière
d’eau. Malgré les importantes pluies qui se sont abattues sur le Royaume ces dernières
semaines, la situation reste préoccupante. En présentant ce rapport lors de l’examen du budget
du HCEFLCD à la Chambre des représentants, Abdeladim El Hafi tire la sonnette d’alarme à
cause de la régression que connaissent les réserves de la nappe phréatique, particulièrement
dans la région du Souss. Ceci est dû, selon le rapport, à plusieurs raisons parmi lesquelles M.
El Hafi cite la diminution croissante des précipitations, le dérèglement des saisons et la hausse
des températures de 2 à 5 degrés. A ces raisons, s’ajoutent d’autres facteurs. L’érosion du sol
et l’érosion hydrique ont été elles aussi à l’origine, depuis 1950 de la perte de 1,4 milliard de
m3 des réserves des barrages. Associés, ces éléments impactent négativement les différentes
sources hydriques. Le Haut-Commissaire a expliqué, chiffres à l’appui, que le déficit
hydrique est causé essentiellement par le faible niveau de la nappe phréatique et de la réserve
stratégique. «En 24 ans, le niveau de l’eau souterraine a baissé de 24 mètres et chaque année
ces eaux connaissent un déficit qui peut atteindre annuellement 900 millions m3», s’inquiète
M. El Hafi.
Les conséquences de ces causes sont directes. Toujours selon le rapport, à l’horizon 2020, la
part individuelle d’eau pour chaque citoyen sera sensiblement réduite de 49%. Autrement dit,
le citoyen marocain ne disposera que de moins de 400 m3 au cours des 8 prochaines années.
Le Maroc est donc de plus en plus menacé de pénurie d’eau et est actuellement classé pays à
stress hydrique. Raison pour laquelle les responsables et les autorités marocaines mènent des
opérations diverses pour la préservation de l’eau aussi bien en sous-sol qu’en surface. Aussi
faut-il rappeler que tous les citoyens sont concernés et doivent adopter une utilisation
réfléchie et non abusive de cet or bleu.
Hakim Bahechar
Source : http://www.aujourdhui.ma/maroc-actualite/societe/la-secheresse-menace-lemaroc-99541.html
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Le Matin, édition électronique du 27/11/2012
Première foire régionale
Les produits du terroir mis en valeur à Fès-Boulemane
La Direction régionale de l’agriculture (DRA) met le terroir et ses produits à l’honneur lors
de la première foire régionale des produits du terroir organisée du 28 au 2 décembre à Fès
et invite les visiteurs à découvrir des produits authentiques et des saveurs.
C’est un véritable tour du Maroc des produits du terroir bien enracinés dans la culture
populaire de leurs régions d’origine que propose la première foire régionale des produits du
terroir organisée par la DRA à Fès du 28 novembre au 2 décembre autour du thème, «Produits
du terroir et leur participation au développement de l’économie locale». Cette rencontre
devrait mener les visiteurs sur le chemin des saveurs, du savoir-faire et des produits
authentiques portés par des producteurs représentant 30 Organisations professionnelles
agricoles (OPA), dont 12 régionales et 18 nationales. «Ces participants vont exposer une
panoplie de produits, notamment le miel, les huiles (huiles d’olive, d’argan et des plantes
aromatiques et médicinales), les dattes, les produits de la rose, les olives, les figues, les
prunes, le cactus et le couscous.
Parallèlement, un stand institutionnel de la DRA de Fès-Boulemane sera mis à la disposition
des visiteurs pour d’amples informations concernant le secteur agricole dans la région»,
indique à la DRA de Fès-Boulemane. Il est aussi question d’améliorer la réputation des
produits typiques du terroir de Fès-Boulemane porteurs de l’histoire et des coutumes de la
terre qui les a vus naitre.
Il s’agit exactement de 22 produits définis par une étude pour l’identification des produits du
terroir de la région lancée en 2010 par la DRA de Fès-Boulemane. Et ce, avec l’objectif
d’élaborer un plan de leur développement. «Cette étude conduite en partenariat avec un
cabinet de consulting s’est déroulée en trois phases. La première a permis l’identification et la
caractérisation des produits du terroir, la délimitation des terroirs de leur production et la
détermination du niveau d’organisation des acteurs du secteur. La deuxième a permis
l’analyse des chaînes de valeur des principaux produits du terroir alors que la dernière phase
s’est traduite par l’élaboration d’un plan régional de développement du secteur des produits
du terroir, assorti d’un plan de mise en œuvre», précise-t-on à la DRA.
Plus en détail, la première phase a permis de mettre en avant le câpre de Fès, la figue chaâri
de Fès, l’huile d’olive et les olives L’Mta , la menthe de Sebou, l’huile d’olive et les olives de
table d’Azzaba, les endives d’Immouzzer Kandar, les cerises de Sefrou, la pomme de
55
Tafegight, le safran de Ribat Al Khair, l’huile d’olive d’Outat El Haj, le navet de Missour, la
pastèque de Meslagh, le miel de Sefrou-Boulemane, les truffes de Missour, l’oignon de
Guigou, l’agneau de Beni Guil, l’agneau de Timahdit, la tomate de Zgan, les plantes
aromatiques et médicinales, la viande caprine de Boulemane, la pomme de terre de Guigou et
le pêcher de Missour. Les résultats de la deuxième phase ont permis de leur côté de
sélectionner 8 produits du terroir prioritaires et potentiels pour un processus de labellisation.
Ces produits sont le câpre de Fès, la figue chaâri de Fès, l’huile d’olive L’Mta, l’huile d’olive
d’Azzaba, les olives de table d’Azzaba, le miel de Sefrou-Boulemane, l’huile d’olive d’Outat
El Haj et la pomme de Tafegight.
Et, in fine, les résultats de la phase 3 proposent un schéma d’organisation et de structuration
par filière prioritaire, puis une définition des investissements initiaux et des programmes
transversaux d’accompagnement par filière, pour aboutir à l’élaboration d’un plan régional de
développement du secteur des produits du terroir. Aussi, cette étude présente, toujours selon
la Direction régionale de l’agriculture, des offres de projets pour chaque produit du terroir
sélectionné, dont deux projets ont été retenus et validés au titre de l’exercice 2013, dans le
cadre des projets Pilier 2 du Plan agricole régional Fès-Boulemane.
Produits du terroir au niveau national
Le ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime a élaboré une stratégie nationale de
développement des produits du terroir depuis 2009, inscrite dans le Plan Maroc Vert. Celle-ci
est basée sur la consolidation et le développement des connaissances spécifiques des produits
du terroir, la valorisation de l’offre «Produits du terroir Maroc» à travers la diversification et
l’intensification de la production, la réglementation, l’organisation et l’encouragement du
secteur à travers la préparation d’un cadre adéquat et l’animation du secteur tout en créant des
synergies positives avec d’autres secteurs et la préservation des ressources et leur gestion
durable. La construction de «l’approche terroir» dans le contexte national passe aussi via cinq
enjeux : identitaire, économique, diversité culturelle et biologique, appropriation par les
acteurs locaux et développement durable. Parallèlement, un cadre juridique pour les signes de
qualité est effectif depuis 2008 pour des labellisations en agriculture : il s’agit de la loi 25-06
relative aux signes distinctifs d’origine et de qualité des produits agricoles, des denrées
alimentaires et des produits halieutiques. Les signes couverts par cette loi sont au nombre de
trois : le Label agricole (LA), l’Indication géographique (IG) et l’Appellation d’origine (AO).
Repères



22 produits sont définis par une étude lancée en 2010 par la Direction régionale de
l’agriculture de Fès-Boulemane pour l’identification des produits du terroir de la
région.
8 produits du terroir prioritaires et potentiels sélectionnés pour un processus de
labellisation.
2 projets ont été retenus et validés au titre de l’exercice 2013, dans le cadre des projets
Pilier 2 du Plan agricole régional Fès-Boulemane.
Rachida Bami , LE MATIN
Source : http://www.lematin.ma/journal/-/174642.html
56
L’Economiste, édition électronique du 27/11/2012
Agriculture
Le démantèlement douanier s’accélère

Les droits d’importation des viandes réduits du tiers

Tous les fruits et légumes à 40% et les produits exotiques à 25%

Seuls les laits frais et en poudre restent assez protégés
Source: Loi de Finances 2013
* Selon le type d’emballage: 500gr et plus de 5kg.
Les bovins destinés à l’abattage ainsi que leur viande seront soumis à 200% contre 233,5%. Il
en est de même pour les viandes bovine et caprine qui acquittaient 304%
Le compte à rebours de la déprotection du secteur agricole a-t-il commencé? A l’examen de
la nouvelle tarification douanière qui prendra effet à partir du 1er janvier 2013, le processus
de démantèlement a été accéléré pour certains produits qui supportaient le droit d’importation
maximum. Les taux intermédiaires ont été aussi abaissés à des niveaux plus ou moins
prononcés. Et le taux réduit de 2,5% a été élargi à plusieurs produits.
57
Dans la nouvelle mouture de la loi de finances telle qu’adoptée par la première Chambre, tous
les intrants utilisés dans l’alimentation du bétail sont désormais soumis à ce taux réduit. Il en
est de même pour les semences, plants et animaux reproducteurs. Et une nouveauté y a même
été introduite: l’importation du blé tendre fourrager sera autorisée. Cette vieille doléance du
secteur de la provende vient donc d’aboutir. Elle est toutefois assortie de la condition de
colorer la céréale avec un additif alimentaire sous le contrôle du ministère de l’Agriculture.
Viandes rouges et blanches, produits laitiers et dérivés, fruits et légumes et animaux vivants,
ces produits qui bénéficiaient d’une forte protection vont devoir être confrontés à la
concurrence internationale. Et partant, faire profiter le consommateur de produis de qualité et
parfois bon marché.
De fait, le droit d’importation de bovins (veaux et vaches) destinés à l’abattage passe à 200%
contre 233,5%. Les génisses pour la production laitière et les taurillons destinés à
l’engraissement restent assujettis au taux de 2,5%.
En revanche, toutes les viandes rouges (bovine, ovine, caprine et équine) seront également
soumises à 200%. Alors qu’elles acquittaient différents taux : 254% pour les viandes de
bovins et 304% pour les ovins et caprins. A ce dernier niveau, la baisse est pratiquement du
tiers. Mais les professionnels restent sereins, car ces élevages peuvent se prévaloir de leur
qualité intrinsèque et d’une compétitivité appréciable. Par contre, les importations de viandes
bovines peuvent concurrencer la production locale. Selon une source proche du dossier, la
viande argentine ou brésilienne est rendue port de Casablanca à moins de 35 DH/kg même
dans le cas d’application
L’exception qui était accordée à la viande hachée présentée dans des emballages d’un poids
variant entre 45 et 150 g vient aussi d’être améliorée. Cette préparation utilisée pour
l’essentiel dans la chaîne Mc Donald’s doit régler 10% au lieu de 17,5%.
Les viandes blanches doivent aussi composer avec la compétition à l’international. Poulet de
moins 2 kg, dinde, dindon et pintade voient leur droit d’importation passer de 116 à 70%. Là
aussi le poulet américain de deux kilos et moins est négocié à 1 dollar pièce. Même taux pour
les morceaux de viandes de volailles alors qu’ils acquittaient 101%.
A l’opposé, les droits appliqués aux produits laitiers n’ont pas subi de baisses significatives.
Excepté le lait pour nourrissons pour lequel le droit réduit (2,5%) sera appliqué pour
l’emballage de 500 g et contenant entre 42 et 50% de sucre, les autres produits continuent de
bénéficier d’une protection suffisante. La baisse apportée au lait frais écrémé n’est que de
deux points: 100 contre 102%. On voit bien là l’empreinte du lobbying. La poudre de lait
reste imposée à 50% au lieu de 60%. Mais le lait pour nourrissons dans des emballages
supérieurs à 5 kg sera soumis dès janvier prochain à 32,5% contre 102%. C’est un produit
destiné aux collectivités, aux hôpitaux et cliniques privées. Une charge qui vient d’être en
partie allégée. La raison même de cette taxation n’est-elle pas contestable dans la mesure où
le Maroc n’est pas producteur de lait pour bébés? Reste à savoir si cette baisse sera répercutée
sur les prix de vente.
Les fruits et légumes n’ont pas été non plus épargnés. Mais sur ce chapitre, la compétitivité
marocaine est réellement avérée. De plus, le démantèlement douanier qui a commencé depuis
quelques années selon le calendrier prévu dans le cadre de l’accord avec l’Union européenne
n’a point déstabilisé le marché local.
58
Les importations ne portent que sur quelques fruits (pommes, poires et pêches) et jus. Avec le
projet de loi de finances 2013, tous les principaux légumes (carotte, navet, pomme de terre,
oignon, haricot vert, fève, brocolis, concombre, choux, laitue et tomate) seront imposés à 40%
contre 49%.
Le même taux sera appliqué aux agrumes. Mais certains fruits comme le melon, les figues de
barbarie et ceux dits exotiques seront frappés de 25%. La liste reste très exhaustive et touche
l’ensemble des produits de l’agriculture et de l’élevage, des produits de la mer et des espèces
animales de compagnie et des parcs zoologiques. Ils ressortent tous du rapport de la
Commission des finances de la première Chambre du Parlement.
A.G.
Source : http://www.leconomiste.com/node/900922
59
Le Matin, édition électronique du 27/11/2012
Aviculture
Le Salon «Dawajine» tient sa 15e édition à Casablanca
Le rendez-vous annuel du B2B dans le secteur avicole en est déjà à sa 15e édition.
Organisé par la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA), le Salon
«Dawajine 2012» a, en effet, été inauguré hier mardi et restera ouvert jusqu’au 29
novembre courant, au complexe de l’Office des changes, à Casablanca.
Pour cette édition 2012 de «Dawajine», la FISA est plutôt optimiste, le but étant de
positionner le Salon comme événement avicole majeur dans la région d’Afrique du Nord et de
l’Ouest. Aménagé sur une superficie de 6 000 m² couverts, le salon comprend des stands
modulaires personnalisés ainsi qu’un espace libre pour l’exposition de matériel avicole. Si les
organisateurs tablent sur au moins 12 000 visiteurs, c’est parce qu’il réunit les différents corps
de métier de la filière avicole, venus présenter leur savoir-faire : accouveurs, fournisseurs de
souches, céréaliers, importateurs de matières premières, chercheurs et professionnels de
laboratoires de recherche...
Une quinzaine d’années d’expérience est un actif non négligeable pour un secteur comme
l’aviculture au Maroc. Ce secteur a connu, rappelons-le, une transformation de taille, passant
d’une branche d’activité purement traditionnelle, dont l’épicentre était basé dans le monde
rural, à un secteur structuré à part entière. Rien que pour l’année dernière, la production de
viandes de volaille a été de 516 955 tonnes, en hausse de 1,4% par rapport à 2010.
Actuellement, le secteur assure plus de 110 000 emplois directs et 250 000 emplois indirects.
Il connaît depuis quatre ans un taux de croissance moyen de 7,4% en termes de production de
viandes et 5,7% pour les œufs de consommation. Le développement de la filière s’explique
par l’accroissement de la demande intérieure. En effet, les produits avicoles sont consommés
par l’ensemble de la population marocaine. La volaille, à elle seule, représente 52% de la
consommation totale des viandes, toutes catégories confondues. Une récente étude réalisée
par la FISA révèle que depuis le début des années 70, le prix moyen de vente du poulet de
chair n’a évolué que de 2,5% seulement en moyenne par an. Le prix de vente d’œufs de
consommation a lui aussi peu évolué, environ 3,5% au cours de la même période.
Le secteur avicole pèse de plus en plus lourd dans l’économie agro-industrielle, et ce, de par
son importance dans le tissu économique ainsi que des efforts de restructuration qu’il
nécessite. Il faut souligner que le secteur traditionnel (fermier) continue de fournir le marché à
hauteur de 87%. La FISA explique cette tendance par les problèmes liés à la chaîne de
distribution et de commercialisation. Le secteur est également confronté à des problèmes
d’approvisionnement en aliments de volaille, de délais d’attente devant les sites d’abattages et
de qualité de transport (densité de chargement des caisses, distances, températures…), sans
oublier que la vente de poulet vif reste le maillon faible dans tout ce processus. Dans l’étude
précitée de la FISA, on apprend par exemple que «l’abattage demeure archaïque et se pratique
généralement dans des abattoirs artisanaux, dits “riachas”. Ce système assure à peine 50 000
tonnes par an, fonctionnant ainsi à seulement 15% de sa capacité potentielle». Il fait dire aussi
que les pouvoirs publics comptent beaucoup sur le déploiement d’un secteur avicole moderne.
En novembre 2011, la FISA a signé un contrat programme avec le gouvernement et le Crédit
Agricole du Maroc pour la décennie 2011-2020. L’accord, qui prévoit un budget de 3,8
60
milliards de DH, porte sur un certain nombre d’actions au niveau de l’aval de la filière. Il
s’agit notamment de l’amélioration des circuits de commercialisation, de la mise à niveau de
l’abattage et du conditionnement des produits avicoles.
Pour l’instant, le Maroc ne dispose que de 23 abattoirs industriels modernes, répondant aux
normes techniques et d’hygiène requises, parce qu’ils sont équipés en moyens de transport des
viandes tout à fait adéquats. L’objectif majeur de ce contrat programme est de généraliser le
modèle, mais également de donner au secteur les ingrédients nécessaires afin d’encourager
l’investissement et booster l’emploi.
- Ilham Lamrani Amine,
Source : http://www.lematin.ma/journal/-/174638.html
61
Libération, édition électronique du 27/11/2012
Viandes foraines : Les syndicats voient rouge
Les syndicats les plus représentatifs des chevillards, des bouchers et des transporteurs de
viandes rouges des abattoirs de Casablanca sont montés au créneau. Ils rejettent en bloc le
dernier projet de décret modifiant l’arrêté du 10 safar 1375 (28 septembre 1955) relatif au
contrôle de la salubrité des viandes foraines qui ne semble pas faire l’unanimité au sein du
secteur. Le communiqué publié dans ce sens en dit long sur leur indignation. En effet, ils sont
les premiers à être concernés et pourtant leur avis n’a pas été sollicité. Pire encore, même le
moment choisi pour la prise de cette décision prête le flanc à la critique puisqu’il a coïncidé
avec l’Aid El Adha, comme ils le soulignent.
D’après eux, l’arrêt du contrôle vétérinaire a amené les abattoirs à entrer en récession, ce
qui a causé une accumulation des dettes des professionnels. Ils rappellent à cet effet que les
abattoirs de Casablanca sont les plus importants du Maroc puisque leur construction a coûté
près de 80 milliards de centimes et qu’ils ne sont pas parvenus à atteindre la moitié de leur
capacité productive à cause de la faible demande qui leur parvient. Par ailleurs, ces abattoirs
ont des normes très strictes, ce qui classe la ville au premier rang en termes de saisies des
viandes avariées. En outre, le communiqué explique que les abattoirs de la capitale
économique sont les seuls qui ne reçoivent les carcasses que 24 heures après l’abattage et ce
dans l’objectif de garantir la santé du consommateur.
Pire encore et toujours d’après ledit communiqué, cette décision entraînera à coup sûr la
faillite des professionnels et l’expulsion de leurs familles comme cela a été le cas en 2002
lorsque près de 1000 employés et professionnels ont été installés dans les locaux des
nouveaux abattoirs.
D’un autre côté, les professionnels du secteur ont même été surpris par les déclarations du
ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime qui assure, à cor et à cri, que les prix des
viandes rouges vont connaître une baisse lors de la construction de nouveaux abattoirs et de la
libéralisation du secteur.
Les professionnels vont plus loin encore en déclarant que cette décision profite avant tout au
lobby qui sévit en force dans le secteur et contribue sérieusement à la pollution de la ville.
De ce fait, ils se disent prêts à lutter avec acharnement pour préserver leur gagne-pain. Les
syndicats concernés comptent tenir une assemblée générale extraordinaire réunissant tous les
professionnels du secteur, et ce au début du mois prochain pour prendre les dispositions
idoines.
Source : http://www.libe.ma/Viandes-foraines-Les-syndicats-voientrouge_a32621.html?preaction=nl&id=19739540&idnl=125332&
62
La Vie-éco, édition électronique du 27/11/2012
Production de viandes rouges : 97% des objectifs du contrat programme 2009-2014
réalisés
La libre circulation entre régions des viandes provenant d'abattoirs agréés vient d'être
autorisée. Le volume annuel des transactions du secteur est de 22 milliards de DH.
Le décret relatif au contrôle de la salubrité des viandes foraines a été adopté le 1er novembre
en conseil de gouvernement. Ce décret autorise la libre circulation entre régions des viandes
provenant d’abattoirs agréés et devrait permettre le développement d’un réseau de transport
frigorifique conforme à la réglementation en vigueur. L’objectif affiché est de favoriser
l’émergence d’un marché des viandes compétitif et d’inciter les opérateurs privés à investir
dans le secteur. A l’adoption de ce nouveau décret s’ajoute l’élaboration par les ministères de
l’agriculture et de l’intérieur de deux cahiers des charges relatifs à l’agrément sanitaire et la
gestion déléguée des abattoirs. Ces mesures visent à améliorer la qualité de la viande au
bénéfice du consommateur.
La rencontre entre les deux départements ministériels et les professionnels organisée le 19
novembre avait justement pour objet de faire le point sur l’état d’avancement du contrat
programme 2009-2014 pour le développement de la filière. C’est ainsi que la production de
viandes rouges a progressé de 17% entre 2007 et 2011. Au cours de l’année dernière, elle a
atteint 439 000 t, soit 97% de l’objectif de production prévu par le contrat programme (450
000 t).
La consommation individuelle moyenne est de 12,4 kg par an
Au Maroc, le cheptel producteur de viandes rouges compte aujourd’hui 25,8 millions de têtes
réparties entre bovins (2,8 millions), ovins (17,5 millions), caprins (5,5 millions). Le volume
annuel des transactions est, quant à lui, de 22 milliards de DH. Pour ce qui est de la
consommation individuelle moyenne, elle est de 12,4 kg par an. La filière des viandes rouges
génère 1,8 million d’emplois permanents, soit 40% de l’ensemble du secteur agricole (4,5
millions d’emplois). En vue d’améliorer les «conditions cadre» de la filière, il est prévu la
mise à niveau de 12 abattoirs municipaux à travers la gestion déléguée, ainsi que la
concrétisation de «8 projets intégrés et/ou d’agrégation comprenant des unités
d’engraissement, d’abattage et de découpe» pour un montant global dépassant les 560 MDH.
L’ensemble de ces projets, qui devrait entraîner la création de 1 670 emplois à temps plein,
constitue une feuille de route pour les années à venir.
Source : http://www.lavieeco.com/news/economie/production-de-viandes-rouges-97-desobjectifs-du-contrat-programme-2009-2014-realises-23903.html
63
L’Economiste, édition électronique du 26/11/2012
Changement climatique: Personne n’est à l’abri

Risque d’une élévation de 4 °C de la température de la planète

Le climat au menu de la conférence de Doha
A défaut de mesures concrètes, la communauté internationale pourrait bien subir les
conséquences d’une hausse de 4 degrés de la température moyenne d’ici la fin du siècle
Avant même l’ouverture de la grande conférence climat de l’ONU, qui se tient à Doha à partir
d’aujourd’hui jusqu’au 7 décembre, des rapports d’experts donnent l’alerte. Quelque 190 pays
vont reprendre leurs négociations sur la lutte contre le changement climatique qui doit
déboucher en 2015 sur un accord global entrant en vigueur en 2020.
Si aucune mesure d’urgence n’est prise, la hausse de la température moyenne de la planète au
cours du siècle sera de 3 à 5 °C, selon les estimations du Programme des Nations unies pour
l’environnement (Pnue). En début de semaine, c’est la Banque mondiale (BM) qui a
commencé à sonner le tocsin. A défaut de mesures concrètes, la communauté internationale
pourrait bien subir les conséquences d’une hausse de 4 degrés de la température moyenne
d’ici la fin du siècle. Les experts parlent de vagues de chaleur extrême, une baisse des stocks
mondiaux de denrées alimentaires et une élévation du niveau des mers qui pourrait toucher
des centaines de millions de personnes.
Pour rappel, l’Algérie, la Tunisie ou encore le Maroc sont les plus concernés par le
réchauffement climatique, qui a généralement débuté dans les années 70, avait relevé un
rapport du Femise (cf. www.leconomiste.com; édition N°3834 du 25/07/2012). D’autres
études avaient montré que l’impact du changement climatique au Maroc diffère par région et
par produit où certaines cultures sont très vulnérables au changement climatique.
De même, un rapport de la BM et du Giec s’est penché sur les risques climatiques liés à
Casablanca et surtout le scénario catastrophe pour le Bouregreg (cf. notre édition N° 3574 du
15/07/2011). Selon les experts de la BM, même si les pays respectent leurs engagements de
réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), la température moyenne globale, qui
dépasse déjà d’environ 0,8 °C les niveaux préindustriels, pourrait encore grimper de 4 °C d’ici
2100.
La région méditerranéenne subtropicale, l’Afrique du Nord, le Moyen-Orient et certaines
parties des Etats-Unis pourraient connaître une hausse des températures estivales mensuelles
supérieure à 6 °C. Les températures les plus chaudes de juillet entre 2080 et 2100 dans la
région méditerranéenne devraient avoisiner les 35°C, soit environ 9 °C de plus que le mois de
juillet le plus chaud actuellement, selon les estimations. Les activités humaines sont
responsables du réchauffement de la planète.
F. Z. T.
Source : http://www.leconomiste.com/article/900875-changement-climatique-personnen-est-l-abri
64
L’Economiste, édition électronique du 26/11/2012
La région MENA doit revoir sa politique alimentaire

Un besoin autant socio-économique que politique

Croissance inclusive et filets sécuritaires, des politiques gagnantes

Pas de baisse des besoins alimentaires pour 20 ans, sauf au Maroc
La crise de 2008, et l’envolée des prix alimentaires qui l’a accompagnée, ont creusé le déficit
alimentaire dans la région MENA. Si la majorité des pays ont rapidement réussi à rattraper le
pic, la dépendance vis-à-vis du marché mondial reste toujours aussi importante. Une tendance
qui ne risque pas de changer d’ici peu, selon la BAD.
Envolée des prix des denrées et printemps arabe mettent plus que jamais la région Moyen
Orient Afrique du Nord devant la nécessité de revoir sa stratégie alimentaire. La question est
d’autant plus épineuse que la Banque africaine de développement (BAD) estime que les
importations de céréales ne diminueront pas au cours des 20 prochaines années, excepté au
Maroc. Dans un rapport publié le 19 novembre dernier autour de «l’économie politique de la
sécurité alimentaire en Afrique du Nord», la BAD insiste sur la connotation politique de la
problématique. Le rôle joué par le prix des denrées dans les soulèvements que la région a
connus, et le caractère imprévisible de sa population, en font foi. Si le moment est bien
choisi, la BAD estime tout de même qu’il y a des efforts à faire sur la méthode. Les pays de la
région Mena, jaloux de leur souveraineté alimentaire, se tournent majoritairement vers la
production locale et l’acquisition de terres agricoles à l’étranger. Pour autant, les importations
de vivres ne perdront pas de leur importance. La réévaluation de la politique devrait prendre
ce facteur en considération, pour que ces pays puissent tirer le meilleur parti des marchés
mondiaux. De plus, les programmes de stimulation de la productivité alimentaire doivent
tenir compte de la répercussion des coûts économiques sur l’allocation des ressources. Le lien
entre sécurité du revenu et sécurité alimentaire est aussi souligné par la Banque de
développement. Elle conseille aux pays concernés de mettre en place des filets de sécurité
65
sociale, pour alléger la pauvreté et faciliter l’accès aux biens alimentaires. Même la trajectoire
globale de la croissance doit être à forte intensité en matière de main d’œuvre, et inclure les
pauvres. Toujours dans une optique interne aux pays, la BAD met en garde contre la
multiplication des comités interministériels chargés de la sécurité alimentaire, appuyés par des
unités techniques qui font elles-mêmes partie du ministère de l’Agriculture. L’idéal, selon ce
rapport, serait de donner au sujet plus de hauteur, et «qu’il dépende du Bureau du premier
ministre ou du président».
Rime AIT EL HAJ
Source : http://www.leconomiste.com/node/900876
66
Aujourd’hui le Maroc, édition électronique du 26/11/2012
Cactus, safran et dattes, premiers bénéficiaires de l’agriculture solidaire
A la veille du lancement des 112 projets agricoles
Si 112 projets solidaires sont attendus à partir de janvier prochain dans le secteur de
l’agriculture, l’heure étant au bilan des réalisations précédentes. L’annonce faite, la semaine
dernière, par le ministre de l’agriculture et de la pêche maritime, dévoilant un investissement
de 1,62 milliard de dirhams dans l’agriculture solidaire au profit de 29.650 agriculteurs
pousse à évaluer l’opportunité d’une telle démarche prescrite dans le cadre du Plan Maroc
Vert. En effet, ces projets, présentant un intérêt pour toutes les régions du Maroc, se basent
sur une approche d’organisation à travers les coopératives et associations contribuant à
garantir le bon déroulement desdits projets. A la veille du lancement d’une centaines d’actions
sur une superficie de 66.000 hectares, le bilan s’avère positif pour les initiatives entreprises
auparavant.
Le département de l’agriculture illustre, dans ce sens, les réalisations relevées dans le cadre de
la valorisation du cactus d’Ait Baamran dont la superficie cultivée dépasse les 40.000
hectares. À ce jour, 105 kilomètres de voies rurales ont été ouvertes afin de garantir l’arrivée
des produits dans de bonnes conditions. De même deux points de montage et une unité
industrielle ont été construits pour la valorisation du produit qui est actuellement exporté en
France, en Allemagne et au Canada. Il en est de même pour le projet de valorisation du safran.
A travers ce dispositif, la culture du safran s’est développée sur une superficie de 300
hectares.
La valorisation du safran s’est opérée à travers la distribution gratuite des ampoules de safran,
dont le coût à atteint 11 millions de dirhams, ainsi que par l’aménagement de la maison du
safran. Le projet a permis également l’introduction du goutte-à-goutte sur une superficie de
1800 hectares et la création de groupement d’intérêt économique dans les régions de
productions. La pertinence des projets solidaires a été également soulevée au niveau de la
production des dattes. Cette filière a connu un saut important à travers la réhabilitation et le
renouvellement des palmeraies. A cet égard, 100.000 implant ont été fournis aux agriculteurs.
Outre de la purification de 130.000 nids, la filière a connu également l’achèvement de 85%
des aménagements hydro-agricoles sur une superficie de 53.000 hectares dont 19.000 hectares
en oasis. Rappelons que la filière phoenicicole s’est dotée, à travers les projets solidaires, de
20 unités de refroidissement et conditionnement des dattes dont 7 unités financées
conjointement par l’État et le Millenium Challenge Account (MCA).
Kawtar Tali
Source : http://www.aujourdhui.ma/maroc-actualite/economie/cactus-safran-et-dattespremiers-beneficiaires-de-l-agriculture-solidaire-99512.html
67
‫اﻟﻤﺤﻴﻂ اﻟﻔﻼﺣﻲ‪,‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2012/12/01‬‬
‫اﻟﻄﻘـﺲ واﻟﻌـﺰﻟﺔ ﻳﻜﺒﺪان ﻣـــﺰارﻋﻲ اﻟﺒﻄــﺎﻃﺲ ﺑﺎﻻﻃﻠﺲ ﺧﺴﺎﺋﺮ ﻓﺎدﺣﺔ ‪.‬‬
‫اﻟﻤﺠﻴﻂ اﻟﻔﻼﺣﻲ“ ‪ :‬ﻣﺎﻋﻨﺪﻧﺎ اﻟﻄﺮﻳﻖ ‪ ،‬ﻣﺎﻋﻨﺪﻧﺎ اﻟﻤﺎء ‪ ،‬ﻣﺎﻋﻨﺪﻧﺎ ﻣﺪرﺳﺔ ‪ ،‬ﻣﺎﻋﻨﺪﻧﺎ اﻟﺴﺒﻴﻄﺎر ‪..‬واﻟﺪوﻟﺔ ﻣﺎآﺘﻤﻨﺤﻨﺎ ﺣﺘﻰ إﻋﺎﻧﺔ‪،‬‬
‫ﻋﻴﻴﻨﺎ ﺷﺤﺎل ﻣﻦ اﻟﻮﻗﻔﺎت‪ ،‬ﺷﺤﺎل ﻣﻦ اﻟﺒﻴﺎن ﺧﺮﺟﻨﺎ‪ ،‬ﺷﺤﺎل ﻣﻦ ﺟﻮرﻧﺎل آﺘﺒﻨﺎ ﻓﻴﻪ ‪ ،‬ﺷﺤﺎل ﻣﻦ اﻟﻤﺴﺆول اﺗﺼﻠﻨﺎ ﻣﻌﺎﻩ‪ ،‬ﺷﻲ‬
‫ﻣﺎآﺎﻳﻦ‪ ،‬ﺣﻨﺎ آﻨﺤﺴﻮا ﺑﺎﻟﻀﻌﻒ ﺑﺤﺎل ﻋﺸﻨﺎ ﺧﺎرج اﻟﻮﻃﻦ ﺑﺤﺎل ﺣﻨﺎ ﻣﺎﺷﻲ ﻣﻐﺎرﺑﺔ ﺣﻨﺎ وﻻد ﻣﺤﻤﺪ اﻟﺴﺎدس اﷲ ﻳﻨﺼﺮو‪ ،‬وﻟﻜﻦ‬
‫ﻣﺎآﻴﺎن اﻟﻠﻲ داهﺎ ﻓﻴﻨﺎ‪ ،‬هﺎد اﻟﻤﺴﺆوﻟﻴﻦ اﷲ ﻳﻬﺪﻳﻬﻢ وﺻﺎﻓﻲ ‪”..‬هﻜﺬا ﺗﺤﺪث ﻟﻨﺎ اﻟﺤﺎج أوﻋﻜﻲ‪ 48‬ﺳﻨﺔ أب ﻟﺘﺴﻌﺔ أﺑﻨﺎء ﻓﻼح ﻣﻦ‬
‫دوار أوﻣﺰا اﻟﻤﺤﺴﻮﺑﺔ ﻋﻠﻰ ﺟﻤﺎﻋﺔ ﺳﻴﺪي ﻳﺤﻴﺎ أوﻳﻮﺳﻒ ﺑﻘﻴﺎدة ﺗﻮﻧﻔﻴﺖ إﻗﻠﻴﻢ ﻣﻴﺪﻟﺖ‪.‬‬
‫اﻟﺤﺎج أوﻋﻜﻲ أﺷﺎر إﻟﻰ أن اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ اﻟﻤﺰارﻋﻴﻦ ﻟﻠﺒﻄﺎﻃﺲ ﺑﺎﻟﺪوار ”ﺗﻜﺒﺪوا هﺬا اﻟﻤﻮﺳﻢ ﺧﺴﺎﺋﺮ ﻓﺎدﺣﺔ ﺑﺴﺒﺐ اﻟﻤﺴﻠﻚ اﻟﻄﺮﻗﻲ‬
‫اﻟﻐﻴﺮ اﻟﻤﻌﺒﺪ اﻟﺮاﺑﻂ ﺑﻴﻦ ﺗﻘﺎﺟﻮﻳﻦ وأوﻣﺰا ﻣﺴﺎﻓﺔ ﺛﻤﺎﻧﻲ آﻴﻠﻮﻣﺘﺮات ‪ ،‬واﻟﺬي ﻻزال ﻣﻘﻄﻮﻋﺎ ﻟﺤﺪ اﻟﺴﺎﻋﺔ ﺑﺴﺒﺐ اﻟﺜﻠﻮج‬
‫واﻷوﺣﺎل‪ ،‬ﻣﺎ ﻳﺠﻌﻞ وﺳﺎﺋﻞ اﻟﻨﻘﻞ ﺗﺠﺪ ﺻﻌﻮﺑﺔ ﻓﻲ وﻟﻮج اﻟﺪوار ﻟﻨﻘﻞ ﻣﺤﺼﻮل اﻟﺒﻄﺎﻃﺲ وﺑﺎﻟﺘﺎﻟﻲ ﺿﻴﺎع اﻟﻤﻨﺘﻮج وﺑﻘﺎﺋﻪ ﺗﺤﺖ‬
‫اﻷرض”…‬
‫وﻳﻮﺿﺢ اﻟﻤﺼﺪر ذاﺗﻪ ﻣﺤﺘﺠﺎ ‪ ،‬أن هﺬا اﻟﻤﺴﻠﻚ اﻟﺠﺒﻠﻲ ‪ ”،‬ﻳﻄﺮح ﻟﻸهﺎﻟﻲ ﻣﺸﻜﻼ ﻋﻮﻳﺼﺎ ‪ ،‬ﺧﺎﺻﺔ ﻓﻲ وﺟﻪ اﻟﺘﺠﺎر اﻟﺬﻳﻦ‬
‫ﻳﺸﺘﺮون اﻟﺒﻄﺎﻃﺲ ﻣﻦ اﻟﻤﺰارﻋﻴﻦ ﺑﺄوﻣﺰا‪ ،‬ﻣﺎﻳﺠﻌﻞ ﻣﺤﺼﻮل اﻟﺒﻄﺎﻃﺲ ﻳﻀﻴﻊ آﻞ ﺳﻨﺔ ‪ ،‬ﻣﻦ ﺟﻬﺔ ﺑﺴﺒﺐ اﻟﺜﻠﻮج واﻷوﺣﺎل ‪،‬‬
‫وﻣﻦ ﺟﻬﺔ ﺛﺎﻧﻴﺔ ﻟﻜﻮن اﻟﺘﺠﺎر اﻟﻤﺸﺘﺮﻳﻦ ﻟﺒﻀﺎﻋﺘﻬﻢ ﻳﺄﺧﺬون هﺬﻩ اﻟﻤﺴﺄﻟﺔ ﺑﻌﻴﻦ اﻻﻋﺘﺒﺎر ‪ ،‬ﻓﻴﻤﻨﺤﻮن اﻟﻤﺰارﻋﻴﻦ ﺛﻤﻨﺎ أﻗﻞ‪ ،‬ﻣﺎ‬
‫ﻳﻜﺒﺪهﻢ ﺧﺴﺎﺋﺮ ﻣﺎدﻳﺔ ‪ ،‬ﻧﺎهﻴﻚ ﻋﻦ أن اﻟﺪوﻟﺔ ﻻﺗﻤﻨﺢ أي إﻋﺎﻧﺎت ‪ ،‬أو دﻋﻢ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﻬﺬﻩ اﻟﻤﻨﺎﻃﻖ اﻟﺒﺎردة ‪”.‬‬
‫وﻳﺆآﺪ أوﻋﻜﻲ أﻧﻪ” زرع ﺣﻮاﻟﻲ ﺛﻤﺎﻧﻴﺔ أﻃﻨﺎن ﻣﻦ اﻟﺒﺪور‪ ،‬وﺑﺴﺒﺐ اﻟﺜﻠﻮج‪ ،‬ﻻزاﻟﺖ ﻣﺪﻓﻮﻧﺔ ﺗﺤﺖ اﻷرض ﻟﻢ ﺗﻘﻠﻊ ‪ ،‬وﺣﻮاﻟﻲ‬
‫‪ 25‬ﻓﻼح ﺑﺎﻟﺪوار ﻳﻌﻴﺸﻮن ﻧﻔﺲ اﻷزﻣﺔ‪ ،‬ﻋﻠﻤﺎ أن اﻟﺪوار ﻳﺘﻮﻓﺮ ﻋﻠﻰ ‪125‬ﻣﺤﺮآﺎ ﻟﻠﻤﺎء ﺗﺴﺘﻐﻞ ﻓﻲ ﺳﻘﻲ اﻟﺒﻄﺎﻃﺲ‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﺗﻌﺘﺒﺮ‬
‫اﻟﻤﻮرد اﻟﺮﺋﻴﺴﻲ ﻟﻌﻴﺸﻬﻢ‪ ،‬إﻟﻰ ﺟﺎﻧﺐ اﻟﻜﺴﻴﺒﺔ اﻟﺘﻲ ﺗﻀﺮرت أﻳﻀﺎ ﺑﺴﺒﺐ ﺻﻌﻮﺑﺔ اﻟﺤﺼﻮل ﻋﻠﻰ اﻷﻋﻼف‪ ،‬وﻋﺪم ﺧﻀﻮﻋﻬﺎ‬
‫ﻟﻠﻤﺮاﻗﺒﺔ ﻣﻦ ﻃﺮف ﻣﺼﻠﺤﺔ اﻟﺼﺤﺔ اﻟﺒﻴﻄﺮﻳﺔ اﻟﺘﻲ ﻻﺗﺰور اﻟﻤﻨﻄﻘﺔ ﺳﻮى ﻣﺮة ﻓﻲ اﻟﺴﻨﺔ‪”.‬‬
‫وﺗﺘﻀﺎﻋﻒ ﻣﻌﺎﻧﺎة اﻟﻤﺰارﻋﻴﻦ ﺣﻴﻨﻤﺎ ﺗﺒﺎع ﺑﻀﺎﻋﺘﻬﻢ ﺑﺄﺑﺨﺲ اﻷﺛﻤﺎن ”ﻧﺘﻠﻘﻰ آﻞ ﻣﻮﺳﻢ ﺿﺮﺑﺎت ﻣﻦ اﻟﺘﺠﺎر اﻟﺬﻳﻦ ﻳﻄﺮﺣﻮن‬
‫أﺛﻤﻨﺔ هﺰﻳﻠﺔ” ﺗﻴﻜﻮﻟﻮا ﻟﻴﻨﺎ راﻩ ﻃﺮﻳﻖ دﻳﺎﻟﻜﻢ ﺻﻌﻴﺒﺔ ﺑﺰاف وﻣﺎﻧﻨﻘﺪروش ﻧﻮﺻﻠﻮا ﻟﻴﻬﺎ ” واﻟﻤﺴﺆوﻟﻴﻦ ﻋﻠﻰ اﻟﺼﻌﻴﺪ اﻟﻮﻃﻨﻲ‬
‫”ﻻﻳﻮﻟﻮن أي أهﻤﻴﺔ ﻟﻬﺬﻩ اﻟﻤﻨﻄﻘﺔ‪ ،‬وإذا ﻣﺎ اﺳﺘﻤﺮ اﻟﻮﺿﻊ ﻋﻠﻰ هﺎ اﻟﺤﺎل ﻓﺎﻟﻔﻼﺣﺔ ﺳﺘﻀﻴﻊ واﻟﻔﻼﺣﻮن ﺳﻴﺮﺣﻠﻮن”‪..‬‬
‫وﻳﻀﻄﺮ ﺳﻜﺎن هﺬﻩ اﻟﻤﻨﻄﻘﺔ اﻟﻤﻌﺰوﻟﺔ ﻣﻦ أﺟﻞ ﻗﻀﺎء أﻏﺮاﺿﻬﻢ اﻟﻀﺮورﻳﺔ إﻟﻰ اﻟﺘﻨﻘﻞ إﻟﻰ ﻣﺮآﺰ ﺗﻘﺎﺟﻮﻳﻦ ﻋﻠﻰ ﻣﺘﻦ اﻟﺒﻐﺎل‬
‫واﻟﺠﺮارات ‪ ”،‬هﺬا ﻓﻲ اﻷﻳﺎم اﻟﻌﺎدﻳﺔ أﻣﺎ أﺛﻨﺎء اﻟﺘﺴﺎﻗﻄﺎت اﻟﺜﻠﺠﻴﺔ‪ ،‬ﻓﺎﻟﻠﻲ ﺧﺰن ﺷﻲ راﻩ ﺗﺎﻳﻜﻞ ﻣﻨﻮ ﺣﺘﻰ ﺗﺒﺎن اﻟﺸﻤﺲ وﻳﺪوب‬
‫اﻟﺜﻠﺞ وﻳﻨﺸﻒ اﻟﻤﺴﻠﻚ ﻣﻦ اﻷوﺣﺎل” ‪ .‬ﻳﻀﻴﻒ ﻣﺤﺪﺛﻨﺎ ﺑﺄﺳﻒ وهﻮ ﻳﻠﻒ رأﺳﻪ ﻓﻲ ﻋﻤﺎﻣﺔ ﺳﻮداء وﺟﺴﺪﻩ ﻓﻲ ﻣﻌﻄﻒ ﺑﻨﻔﺲ‬
‫اﻟﻠﻮن ‪.‬‬
‫وﻟﻺﺷﺎرة ‪ ،‬ﺗﺸﻐﻞ زراﻋﺔ اﻟﺒﻄﺎﻃﺲ ﻳﺪ ﻋﺎﻣﻠﺔ ﻣﻮﺳﻤﻴﺔ آﺜﻴﻔﺔ ﻣﻌﻈﻤﻬﺎ ﻣﺤﻠﻴﺔ ﻣﻦ اﻟﻨﺴﺎء واﻟﺸﺒﺎب‪ ،‬ﺗﻌﻤﻞ ﻓﻲ ﻇﺮوف ﻗﺎﺳﻴﺔ ‪،‬‬
‫ﺣﻴﺚ ﻳﺤﻔﺮون ﻓﻲ ﻃﻘﺲ ﺟﺪ ﺑﺎرد‪،‬و ﻳﻘﻠﻌﻮن اﻟﺒﻄﺎﻃﺲ ﻣﻦ اﻷرض ‪ ،‬وﻳﺤﻤﻠﻮن اﻟﺼﻨﺎدﻳﻖ ﻋﻠﻰ أآﺘﺎﻓﻬﻢ وﻳﻨﻘﻠﻮﻧﻬﺎ ﻟﻠﺸﺎﺣﻨﺎت ‪،‬‬
‫ﺣﻴﺚ ﺗﺴﺘﻐﺮق ﺟﻨﻲ هﺬا اﻟﻤﺤﺼﻮل ﻣﺎﺑﻴﻦ ﺷﻬﺮﻳﻦ وﺛﻼﺛﺔ‪ ،‬وﺗﺼﺎدف ﻋﻤﻠﻴﺔ اﻟﻘﻠﻊ ﻓﺘﺮة ﺗﺴﺎﻗﻂ اﻟﺜﻠﻮج واﻷﻣﻄﺎر ﻣﺎﻳﺠﻌﻞ‬
‫ﻇﺮوف ﻋﻤﻠﻬﻢ ﺻﻌﺒﺔ‪.‬‬
‫اﻟﻜﺒﻴﺮة ﺛﻌﺒﺎن‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://www.almouhitalfilahi.com/?p=5329:‬‬
‫‪68‬‬
‫اﻟﻤﺤﻴﻂ اﻟﻔﻼﺣﻲ‪,‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2012/12/01‬‬
‫ﺗﺘﻮﻳﺞ اﻟﻔﺎﺋﺰﻳﻦ ﻓﻲ اﺧﺘﺘﺎم ﻣﻌﺮض اﻟﺠﻨﻮب ﻟﻠﻤﺎﻋﺰ واﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ ﺑﺎﻟﺼﻮﻳﺮة‬
‫‪Adil El Arabi‬‬
‫اﻟﻤﺤﻴﻂ اﻟﻔﻼﺣﻲ ‪ :‬اﺧﺘﺘﻤﺖ ﻣﺴﺎء أﻣﺲ اﻟﺴﺒﺖ ﺑﺎﻟﺼﻮﻳﺮة اﻟﺪورة اﻟﺮاﺑﻌﺔ ﻟﻤﻌﺮض اﻟﺠﻨﻮب ﻟﻠﻤﺎﻋﺰ واﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ ﺑﺘﺘﻮﻳﺞ‬
‫ﻣﺮﺑﻲ اﻟﻤﺎﻋﺰ وﻧﺴﺎء ﺗﻌﺎوﻧﻴﺎت اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ اﻟﻔﺎﺋﺰﻳﻦ ﻓﻲ ﻣﺴﺎﺑﻘﺔ اﻟﻤﻌﺮض‪.‬‬
‫وهﻜﺬا ﺗﻢ ﺧﻼل هﺬا اﻟﺤﻔﻞ اﻻﺧﺘﺘﺎﻣﻲ ﻟﻠﻤﻌﺮض اﻟﺬي ﻧﻈﻢ هﺬﻩ اﻟﺴﻨﺔ ﺗﺤﺖ ﺷﻌﺎر ” اﻟﻤﺎﻋﺰ واﻷرآﺎن‪ ..‬ﺗﻮازن وﺗﺜﻤﻴﻦ”‪ ،‬ﺗﺘﻮﻳﺞ‬
‫ﺧﻤﺴﺔ أﺻﻨﺎف ﻣﻦ ﺳﻼﻻت اﻟﻤﺎﻋﺰ” اﻷﻃﻠﺲ واﻟﺒﺮﺷﺔ ودرﻋﺔ واﻟﺤﻤﺮا وآﻨﺎرﻳﺎ”‪ ،‬إﻟﻰ ﺟﺎﻧﺐ ﻋﺪد ﻣﻦ اﻟﺘﻌﺎوﻧﻴﺎت اﻟﻌﺎﻣﻠﺔ ﻓﻲ‬
‫ﻣﺠﺎل اﻷرآﺎن‪.‬‬
‫وﻓﻲ آﻠﻤﺔ ﺧﻼل هﺬا اﻟﻠﻘﺎء‪ ،‬أﺑﺮز اﻟﻤﺪﻳﺮ اﻹﻗﻠﻴﻤﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﺎﻟﺼﻮﻳﺮة اﻟﺴﻴﺪ ﻋﺒﺪ اﻟﺤﻔﻴﻆ اﻟﻜﺮﻣﺎﻋﻲ أن اﻟﺪورة اﻟﺮاﺑﻌﺔ ﻟﻤﻌﺮض‬
‫اﻟﻤﺎﻋﺰ واﻟﻤﻨﺘﺠﺎت اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ اﻟﺘﻲ ﻧﺠﺤﺖ ﻓﻲ اﺳﺘﻘﻄﺎب ﺣﻮاﻟﻲ ‪ 50‬ﺗﻌﺎوﻧﻴﺔ و‪ 80‬ﻣﻦ ﻣﺮﺑﻲ اﻟﻤﺎﻋﺰ‪ ،‬ﺷﻬﺪت ﺗﺄﺳﻴﺲ أول ﺗﺠﻤﻊ‬
‫ﻟﻤﺎﻋﺰ اﻷرآﺎن‪.‬‬
‫وأﺿﺎف أن اﻟﺒﺮﻧﺎﻣﺞ اﻟﻌﻠﻤﻲ اﻟﻐﻨﻲ ﻟﻠﺪورة ﻧﺎﻗﺶ ﻣﻦ ﺧﻼل ﻋﺪد ﻣﻦ اﻟﻨﺪوات واﻟﻮرﺷﺎت أهﻤﻴﺔ ﺗﺮﻣﻴﺰ ﻟﺤﻮم ﺟﺪي اﻷرآﺎن‬
‫ﺑﻐﻴﺔ ﺗﺜﻤﻴﻨﻬﺎ وﺿﻤﺎن اﻟﺠﻮدة وﺑﺎﻟﺘﺎﻟﻲ ﺗﺴﻬﻴﻞ اﻟﺘﺴﻮﻳﻖ وﻃﻨﻴﺎ ودوﻟﻴﺎ‪ ،‬ﺣﻴﺚ أآﺪت اﻟﻤﺪاﺧﻼت ﻋﻠﻰ أن ﻣﺎﻋﺰ اﻷرآﺎن ﻳﻨﺪرج‬
‫ﺿﻤﻦ اﻟﻤﻨﻈﻮﻣﺔ اﻟﺒﻴﺌﻴﺔ ﻟﻐﺎﺑﺔ اﻷرآﺎن‪ ،‬ﻣﺸﺪدة ﻋﻠﻰ ﺿﺮورة اﻟﺤﻔﺎظ ﻋﻠﻰ ﺳﻠﺴﻠﺔ اﻟﺘﻮازن اﻟﺒﻴﺌﻲ ﻣﻦ أﺟﻞ ﺑﻠﻮغ ﺗﺤﻘﻴﻖ هﺪف‬
‫اﻟﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﻤﺴﺘﺪاﻣﺔ ﻟﻔﺎﺋﺪة اﻟﺴﺎآﻨﺔ اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ‪.‬‬
‫آﻤﺎ ﺳﻠﻄﺖ اﻟﻤﺪاﺧﻼت اﻟﻀﻮء ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺎهﻤﺔ ﻣﺨﻄﻂ اﻟﻤﻐﺮب اﻷﺧﻀﺮ ﻓﻲ ﺗﺜﻤﻴﻦ ﻣﺸﺎرﻳﻊ اﻟﻤﺎﻋﺰ‪ ،‬ﺣﻴﺚ ﺗﻢ ﺗﻤﻮﻳﻞ ‪37‬‬
‫ﻣﺸﺮوﻋﺎ ﻓﻲ ﻣﺠﺎل اﻟﻤﺎﻋﺰ ﺿﻤﻦ اﻟﺪﻋﺎﻣﺔ اﻟﺜﺎﻧﻴﺔ ﺧﻼل اﻟﻔﺘﺮة ﻣﻦ ‪ 2010‬اﻟﻰ ‪ 2012‬ﺑﻤﺒﻠﻎ ﻧﺎهﺰ ‪ 136‬ﻣﻠﻴﻮن درهﻢ ﻣﻮزﻋﺔ‬
‫ﻋﻠﻰ ﻣﻨﺎﻃﻖ اﻧﺘﺸﺎر اﻟﻤﺎﻋﺰ‪ ،‬آﻤﺎ ﻳﺘﻢ اﻻﻧﻜﺒﺎب ﻋﻠﻰ ﺟﺮد اﻟﺴﻼﻻت اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ ﺑﻐﻴﺔ اﻻﻋﺘﻨﺎء ﺑﻬﺎ آﻤﻨﺘﻮج ﻣﺠﺎﻟﻲ ﻣﻦ ﺧﻼل‬
‫اﻟﺘﺮﻣﻴﺰ اﻟﺬي ﻳﻀﻤﻦ اﻟﺠﻮدة وﺗﺘﺒﻊ اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت وﺑﺎﻟﺘﺎﻟﻲ ﺗﺜﻤﻴﻨﻬﺎ‪.‬‬
‫وﻗﺪ ﺗﻤﻴﺰت هﺬﻩ اﻟﺘﻈﺎهﺮة اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﺷﺎرك ﻓﻴﻬﺎ ﺧﺒﺮاء ﻓﻲ ﻣﺠﺎل اﻟﻔﻼﺣﺔ ﻣﻦ ﻓﺮﻧﺴﺎ وﺑﻮﻟﻮﻧﻴﺎ واﻟﻤﻐﺮب‪ ،‬ﺗﻨﻈﻴﻢ ورﺷﺎت‬
‫ﻟﻠﺘﺬوق اﻟﺤﺴﻲ ﻟﻠﺤﻮم ﻣﺎﻋﺰ اﻷرآﺎن ﻣﻦ أﺟﻞ اﻟﻮﻗﻮف ﻋﻠﻰ ﺧﺎﺻﻴﺎﺗﻬﺎ اﻟﻐﺬاﺋﻴﺔ‪ ،‬وذﻟﻚ إﻟﻰ ﺟﺎﻧﺐ ﻣﻌﺎرض ﺳﻼﻻت اﻟﻤﺎﻋﺰ‬
‫واﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ‪.‬‬
‫ﻳﺬآﺮ أن اﻟﺪﻋﺎﻣﺔ اﻟﺜﺎﻧﻴﺔ ﻟﻤﺨﻄﻂ اﻟﻤﻐﺮب اﻷﺧﻀﺮ ﺗﺒﻨﺖ ﻣﺸﺎرﻳﻊ ﺗﻬﻢ ﺗﻄﻮﻳﺮ ﻋﺪدا ﻣﻦ ﺳﻼﺳﻞ اﻹﻧﺘﺎج‪ ،‬ﻣﻦ ﺑﻴﻨﻬﺎ ﺳﻠﺴﻠﺔ‬
‫اﻷرآﺎن اﻟﺘﻲ ﺣﻈﻴﺖ ﺑﺒﺮﻧﺎﻣﺞ ﺗﺜﻤﻴﻦ ﻳﺸﻤﻞ ‪ 27‬ﺟﻤﺎﻋﺔ ﺑﻜﻠﻔﺔ ﺗﻔﻮق ‪ 22‬ﻣﻠﻴﻮن درهﻢ ﻋﻠﻰ ﻣﺪى ﺧﻤﺲ ﺳﻨﻮات‪ ،‬ﻟﻔﺎﺋﺪة أﻟﻔﻲ‬
‫اﻣﺮأة ﻗﺮوﻳﺔ‪ ،‬أﻣﺎ ﺳﻠﺴﻠﺔ ﺗﺮﺑﻴﺔ اﻟﻤﺎﻋﺰ وﺗﺜﻤﻴﻦ ﻟﺤﻢ ﺟﺪي اﻷرآﺎن اﻟﺘﻲ ﻳﺴﺘﻔﻴﺪ ﻣﻨﻪ ﺣﻮاﻟﻲ ﺛﻼﺛﺔ ﺁﻻف ﻣﻦ اﻟﻤﺮﺑﻴﻦ ﺑﻜﻠﻔﺔ ﺗﻔﻮق‬
‫‪ 17‬ﻣﻠﻴﻮن درهﻢ‪.‬‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://www.almouhitalfilahi.com/?p=5340:‬‬
‫‪69‬‬
‫ﺑﻴﺎن اﻟﻴﻮم ‪,‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2012/11/30‬‬
‫دﺟﺎج اﻟﻤﻐﺮب ﻳﻌﻄﻲ ‪ 15‬ﻣﻠﻴﻮن ﺑﻴﻀﺔ ﻳﻮﻣﻴﺎ وﻳﻨﺘﺞ ‪ 320‬ﻣﻠﻴﻮن آﺘﻜﻮﺗﺎ ﺳﻨﻮﻳﺎ‬
‫آﺸﻒ رﺋﻴﺲ ﺟﻤﻌﻴﺔ ﻣﻨﺘﺠﻲ ﺑﻴﺾ اﻻﺳﺘﻬﻼك ﻋﺒﺪ اﻟﻠﻄﻴﻒ‬
‫اﻟﺰﻋﻴﻢ أن اﻟﻤﻐﺮب ﻳﻨﺘﺞ ‪ 15‬ﻣﻠﻴﻮن ﺑﻴﻀﺔ ﻳﻮﻣﻴﺎ‪،‬وهﻮ ﻣﻌﺪل‪ ،‬ﻳﻀﻴﻒ اﻟﺰﻋﻴﻢ ﻓﻲ ﺗﺼﺮﻳﺢ ﻟﻠﺼﺤﺎﻓﺔ ﻋﻠﻰ هﺎﻣﺶ اﻓﺘﺘﺎﺣﻪ‬
‫ﻣﻌﺮض اﻟﺪار اﻟﺒﻴﻀﺎء اﻟﺨﺎﻣﺲ ﻋﺸﺮ ﻟﻘﻄﺎع اﻟﺪواﺟﻦ‪،‬اﻟﺬي ﺗﻨﻈﻤﻪ اﻟﻔﻴﺪراﻟﻴﺔ اﻟﺒﻴﻤﻬﻨﻴﺔ ﻟﻘﻄﺎع اﻟﺪواﺟﻦ »اﻟﻔﻴﺰا«‪ ،‬ﻳﻤﻜﻦ ﻣﻦ‬
‫ﺗﻐﻄﻴﺔ اﻻﺳﺘﻬﻼك اﻟﻮﻃﻨﻲ ﺑﻤﻨﺘﻮج ذي ﺟﻮدة ﻋﺎﻟﻴﺔ‪ ،‬ﻷن ﺟﻤﻴﻊ اﻟﻀﻴﻌﺎت ﻓﻲ اﻟﻤﻐﺮب ﺗﺨﻀﻊ ﻟﻠﻘﺎﻧﻮن ‪ 99-49‬اﻟﺬي ﻳﺤﺪد‬
‫ﻣﻌﺎﻳﻴﺮ اﻟﺼﺤﺔ واﻟﻨﻈﺎﻓﺔ واﻟﺴﻼﻣﺔ ﻣﻊ ﺿﻤﺎن اﻟﺠﻮدة ﻓﻲ اﻟﻤﻨﺘﻮج‪ .‬وﻗﺪ ﻋﺮﻓﺖ ﺻﺎدرات اﻟﻤﻐﺮب ﻣﻦ ﺑﻴﺾ اﻟﺘﻔﻘﻴﺲ وآﺘﺎآﻴﺖ‬
‫اﻟﻴﻮم اﻟﻮاﺣﺪ ﺻﻨﻒ اﻟﻠﺤﻢ اﻟﺘﻲ اﻧﻄﻠﻘﺖ ﺳﻨﺔ ‪ 2009‬ﻧﺤﻮ ﺳﺎﺣﻞ اﻟﻌﺎج وﻣﻮرﻳﺘﺎﻧﻴﺎ واﻟﺴﻴﻨﻐﺎل وﻣﺎﻟﻲ واﻟﻜﺎﻣﻴﺮون‪،‬ﻧﻤﻮا ﻣﻬﻤﺎ ﺑﻴﻦ‬
‫‪ 2009‬و‪ 2011‬إذ اﻧﺘﻘﻠﺖ ﻣﻦ ﺣﻮاﻟﻲ ‪ 700‬أﻟﻒ إﻟﻰ ‪ 6‬ﻣﻼﻳﻴﻦ وﻧﺼﻒ ﻣﻦ ﺑﻴﺾ اﻟﺘﻔﻘﻴﺲ وﻣﻦ‪ 200‬أﻟﻒ إﻟﻰ ﻣﺎ ﻳﻨﺎهﺰ‬
‫‪1.5‬ﻣﻠﻴﻮن آﺘﻜﻮت ﻓﻲ اﻟﻴﻮم اﻟﻮاﺣﺪ‪.‬‬
‫ﻓﻴﻤﺎ ﺳﺠﻠﺖ أﺳﻌﺎر ﺑﻴﻊ دﺟﺎج اﻟﻠﺤﻢ اﻧﺨﻔﺎﺿﺎ إﻟﻰ ﻣﺴﺘﻮى أﻗﻞ ﻣﻦ ﺗﻜﻠﻔﺔ اﻹﻧﺘﺎج ﺧﻼل ﺷﻬﺮ أآﺘﻮﺑﺮ اﻟﻤﺎﺿﻲ ﺑﻨﺴﺒﺔ ﺗﻨﺎهﺰ ‪23‬‬
‫ﻓﻲ اﻟﻤﺎﺋﺔ ﻧﻈﺮا ﻟﺘﺮاﺟﻊ اﻟﻄﻠﺐ ﻗﺒﻞ وﺑﻌﺪ ﻋﻴﺪ اﻷﺿﺤﻰ ﻋﻼوة ﻋﻠﻰ ﺗﺮاﺟﻊ أﺳﻌﺎر اﻟﺪﻳﻚ اﻟﺮوﻣﻲ ﺧﻼل اﻟﺸﻬﺮ ﻧﻔﺴﻪ ﻟﻜﻦ دون‬
‫أن ﻳﺼﻞ إﻟﻰ ﻣﺴﺘﻮى أدﻧﻰ ﻣﻦ ﺗﻜﻠﻔﺔ اﻹﻧﺘﺎج وﺑﻴﺾ اﻻﺳﺘﻬﻼك إﻟﻰ ﻣﺴﺘﻮى أﻗﻞ ﻣﻦ ﺗﻜﻠﻔﺔ اﻹﻧﺘﺎج‪.‬‬
‫وﺗﻌﺮف هﺬﻩ اﻟﺪورة ﻣﺸﺎرآﺔ ﺣﻮاﻟﻲ ‪ 350‬ﻋﺎرﺿﺎ وﻋﻼﻣﺔ ﺗﺠﺎرﻳﺔ‪ 60،‬ﻓﻲ اﻟﻤﺎﺋﺔ ﻣﻨﻬﺎ ﺗﻤﺜﻞ ﺷﺮآﺎت أﺟﻨﺒﻴﺔ ﻣﻦ أورﺑﺎ‬
‫وإﻓﺮﻳﻘﻴﺎ وﺁﺳﻴﺎ ﺗﻨﺸﻂ ﻓﻲ ﻣﺠﺎﻻت ﻣﺨﺘﻠﻔﺔ ﻟﻬﺎ ﻋﻼﻗﺔ ﺑﻘﻄﺎع اﻟﺪواﺟﻦ‪،‬ﺧﺎﺻﺔ ﺗﺼﻨﻴﻊ اﻷﻋﻼف اﻟﻤﺮآﺒﺔ‪،‬اﻷدوﻳﺔ اﻟﺒﻴﻄﺮﻳﺔ‪،‬ﻣﻌﺪات‬
‫وﺗﺠﻬﻴﺰات اﻟﺪواﺟﻦ‪،‬ﻣﺠﺎزر اﻟﺪواﺟﻦ‪،‬ﺗﺤﻮﻳﻞ ﻟﺤﻮم اﻟﺪواﺟﻦ وﺗﺤﻮﻳﻞ اﻟﺒﻴﺾ‪،‬ﺳﻼﻻت اﻟﺪواﺟﻦ‪،‬ﻣﺨﺘﺒﺮات اﻷﺑﺤﺎث‬
‫واﻟﺘﺤﺎﻟﻴﻞ‪،‬اﻟﺘﻠﻔﻴﻒ‪،‬وﺑﻨﺎء ﻣﺤﻼت ﺗﺮﺑﻴﺔ اﻟﺪواﺟﻦ‪.‬‬
‫وﺣﺴﺐ اﻟﻤﻨﻈﻤﻴﻦ ﻓﺈن هﺬﻩ اﻟﺘﻈﺎهﺮة اﻟﻤﻬﻨﻴﺔ اﻟﺘﻲ ﻣﻦ اﻟﻤﻨﺘﻈﺮ أن ﺗﺴﺘﻘﻄﺐ ﻣﺎ ﻳﺰﻳﺪ ﻋﻦ ‪ 12‬أﻟﻒ زاﺋﺮا ﻣﻐﺮﺑﻴﺎ وأﺟﻨﺒﻴﺎ‪،‬وآﺬا‬
‫ﻋﺪة وﻓﻮد ﻣﻦ ﻣﺨﺘﻠﻒ اﻟﺪول اﻹﻓﺮﻳﻘﻴﺔ‪،‬ﺗﻌﺘﺒﺮ ﻣﻨﺎﺳﺒﺔ ﻟﻠﺤﻮار وﺗﺒﺎدل اﻟﺨﺒﺮات واﻟﻤﻌﻠﻮﻣﺎت ﺑﻴﻦ اﻟﻌﺎرﺿﻴﻦ واﻟﻔﺎﻋﻠﻴﻦ ﻓﻲ‬
‫اﻟﻘﻄﺎع‪،‬وأداة ﻣﻬﻤﺔ ﻟﻤﺴﺎﻧﺪة وﻣﻮاآﺒﺔ اﻟﻤﻬﻨﻴﻴﻦ ﻓﻲ ﺗﺄهﻴﻞ وﺗﻨﻤﻴﺔ ﻧﺸﺎﻃﺎﺗﻬﻢ‪.‬‬
‫وﻳﺬآﺮ أن ﻗﻄﺎع اﻟﻠﺤﻮم اﻟﺒﻴﻀﺎء ﺑﺎﻟﻤﻐﺮب ﻳﻮﻓﺮ ‪ 98‬أﻟﻒ ﻣﻨﺼﺐ ﺷﻐﻞ ﻣﺒﺎﺷﺮ و‪ 225‬أﻟﻒ ﻣﻨﺼﺒﺎ ﻏﻴﺮ ﻣﺒﺎﺷﺮ‪،‬وﻳﺤﻘﻖ رﻗﻢ‬
‫ﻣﻌﺎﻣﻼت ﺑﻘﻴﻤﺔ ‪ 21‬ﻣﻠﻴﺎر درهﻤﺎ ﺳﻨﻮﻳﺎ‪،‬وﻳﻌﺒﺊ اﺳﺘﺜﻤﺎرات ﺳﻨﻮﻳﺔ ﺑﻘﻴﻤﺔ ‪ 8.7‬ﻣﻠﻴﺎر درهﻤﺎ‪.‬‬
‫وﻳﻨﺘﺞ اﻟﻤﻐﺮب ﺳﻨﻮﻳﺎ ﻣﺎ ﻣﺠﻤﻮﻋﻪ ‪ 320‬ﻣﻠﻴﻮن آﺘﻜﻮﺗﺎ و‪ 7.8‬ﻣﻠﻴﻮن آﺘﻜﻮت دﻳﻚ روﻣﻲ‪،‬ﻓﻲ ﺣﻴﻦ ﻳﺼﻞ إﻧﺘﺎج اﻟﻠﺤﻮم اﻟﺒﻴﻀﺎء‬
‫إﻟﻰ ‪ 490‬أﻟﻒ ﻃﻦ‪،‬زﻳﺎدة ﻋﻠﻰ ‪ 3.9‬ﻣﻠﻴﺎر ﺑﻴﻀﺔ‪.‬‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪:‬‬
‫‪http://www.bayanealyaoume.press.ma/index.php?view=article&tmpl=component&id=34‬‬
‫‪490‬‬
‫‪70‬‬
‫اﻟﻤﺴﺎء‪ ,‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2012/11/30‬‬
‫وزارة أﺧﻨﻮش ﺗﻨﻔﻲ إﻗﺮار ﺗﻐﻴﻴﺮ ﻓﻲ أﺳﻌﺎر اﻟﺘﺤﺎﻟﻴﻞ اﻟﻤﺨﺒﺮﻳﺔ ﻟﻠﻤﻨﺘﺠﺎت اﻟﻐﺬاﺋﻴﺔ‬
‫ﻗﺎﻟﺖ إﻧﻬﺎ ﻻ ﺗﺘﺪﺧﻞ وﺣﺪهﺎ ﻓﻲ ﺗﺤﺪﻳﺪ أﺳﻌﺎر ﺧﺪﻣﺎت اﻟﻤﻜﺘﺐ وﺗﺴﺎءﻟﺖ ﻋﻦ اﻟﺴﺒﺐ وراء اﻻﺣﺘﺠﺎﺟﺎت‬
‫ﻣﺤﻤﺪ ﺑﻮهﺮﻳﺪ‬
‫ﻧﻔﺖ وزارة اﻟﻔﻼﺣﺔ واﻟﺼﻴﺪ اﻟﺒﺤﺮي إﻗﺮار أي ﺗﻐﻴﻴﺮات ﻓﻲ أﺳﻌﺎر اﻟﺨﺪﻣﺎت اﻟﺘﻲ ﻳﻘﺪﻣﻬﺎ اﻟﻤﻜﺘﺐ اﻟﻮﻃﻨﻲ ﻟﻠﺴﻼﻣﺔ اﻟﺼﺤﻴﺔ‬
‫ﻟﻠﻤﻨﺘﺠﺎت اﻟﻐﺬاﺋﻴﺔ اﻟﺨﺎﺿﻊ ﻟﻠﻮزارة ذاﺗﻬﺎ‪ ،‬ﺧﺎﺻﺔ ﺧﺪﻣﺔ اﻟﺘﺤﺎﻟﻴﻞ اﻟﻤﺨﺒﺮﻳﺔ ﻟﻠﻤﻨﺘﺠﺎت اﻟﻐﺬاﺋﻴﺔ‪.‬‬
‫وأآﺪت وزارة ﻋﺰﻳﺰ أﺧﻨﻮش‪ ،‬ﻓﻲ ﺑﻴﺎن ﺻﺤﺎﻓﻲ أﺻﺪرﺗﻪ ﺻﺒﻴﺤﺔ أﻣﺲ اﻟﺨﻤﻴﺲ‪ ،‬ﻋﺪم إﺣﺪاث أي ﺗﻐﻴﻴﺮ ﻓﻲ أﺳﻌﺎر اﻟﺨﺪﻣﺎت‬
‫اﻟﺘﻲ ﻳﻘﺪﻣﻬﺎ اﻟﻤﻜﺘﺐ ﻟﻤﺠﻤﻮع اﻟﻔﺎﻋﻠﻴﻦ اﻻﻗﺘﺼﺎدﻳﻴﻦ وﻋﻤﻮم زﺑﺎﺋﻨﻪ‪ ،‬ﺧﺼﻮﺻﺎ ﺧﺪﻣﺎت اﻟﻤﺨﺘﺒﺮات اﻟﺠﻬﻮﻳﺔ ﻟﻠﺘﺤﺎﻟﻴﻞ واﻷﺑﺤﺎث‬
‫اﻟﺘﺎﺑﻌﺔ ﻟﻠﻤﻜﺘﺐ ﻧﻔﺴﻪ‪.‬‬
‫وﺗﺴﺎءل اﻟﺒﻴﺎن ﻋﻦ اﻷﺳﺒﺎب اﻟﺘﻲ دﻓﻌﺖ اﻟﻤﺴﺘﻔﻴﺪﻳﻦ ﻣﻦ ﺧﺪﻣﺎت اﻟﻤﻜﺘﺐ إﻟﻰ اﻻﺣﺘﺠﺎج ﻋﻠﻰ اﻷﺳﻌﺎر اﻟﻤﻌﻤﻮل ﺑﻬﺎ ﺣﺎﻟﻴﺎ‪،‬‬
‫وأﺿﺎف أن »هﺬﻩ اﻻﺣﺘﺠﺎﺟﺎت ﻣﺮدودة ﻋﻠﻰ أﺻﺤﺎﺑﻬﺎ‪ ،‬ﻷن اﻟﺨﺪﻣﺎت اﻟﻤﻘﺪﻣﺔ ﻣﻦ ﻗﺒﻞ اﻟﻤﻜﺘﺐ‪ ،‬ﺑﻤﺎ ﻓﻲ ذﻟﻚ إﺧﻀﺎع ﻋﻴﻨﺎت‬
‫ﻣﻦ اﻟﻤﻮاد اﻟﻐﺬاﺋﻴﺔ ﻟﻠﺘﺤﺎﻟﻴﻞ اﻟﻤﺨﺒﺮﻳﺔ‪ ،‬آﺎﻧﺖ ﺧﺎﺿﻌﺔ ﻟﻠﺘﺴﻌﻴﺮة ذاﺗﻬﺎ ﻓﻲ اﻟﻔﺘﺮة اﻟﺘﻲ ﺳﺒﻘﺖ إﺣﺪاث اﻟﻤﻜﺘﺐ اﻟﻮﻃﻨﻲ ﻟﻠﺴﻼﻣﺔ‬
‫اﻟﺼﺤﻴﺔ ﻟﻠﻤﻨﺘﺠﺎت اﻟﻐﺬاﺋﻴﺔ‪.‬‬
‫وﺷﺪدت وزارة اﻟﻔﻼﺣﺔ ﻓﻲ اﻟﺒﻴﺎن‪ ،‬اﻟﺬي ﺗﻮﺻﻠﺖ »اﻟﻤﺴﺎء« ﺑﻨﺴﺨﺔ ﻣﻨﻪ‪ ،‬ﻋﻠﻰ أﻧﻬﺎ ﻻ ﺗﺘﺪﺧﻞ ﻟﻮﺣﺪهﺎ ﻓﻲ ﺗﺤﺪﻳﺪ أﺳﻌﺎر ﺧﺪﻣﺎت‬
‫اﻟﻤﻜﺘﺐ‪ ،‬ﻷن اﻟﻘﻮاﻧﻴﻦ اﻟﺠﺎري ﺑﻬﺎ اﻟﻌﻤﻞ ﺗﻨﺺ ﻋﻠﻰ أن هﺬﻩ اﻷﺳﻌﺎر ﺗﺤﺪد ﺑﻤﻮﺟﺐ ﻗﺮار ﻣﺸﺘﺮك ﻟﻮزﻳﺮي اﻟﻔﻼﺣﺔ واﻟﺼﻴﺪ‬
‫اﻟﺒﺤﺮي واﻻﻗﺘﺼﺎد واﻟﻤﺎﻟﻴﺔ‪ .‬وﻳﻌﻮد ﺁﺧﺮ ﻗﺮار ﺻﺎدر ﻋﻦ اﻟﻮزﻳﺮﻳﻦ ﺳﺎﻟﻔﻲ اﻟﺬآﺮ ﺑﺸﺄن هﺬا اﻟﻤﻮﺿﻮع إﻟﻰ أزﻳﺪ ﻣﻦ ‪ 14‬ﺳﻨﺔ‪،‬‬
‫وﺗﺤﺪﻳﺪا ﺷﻬﺮ ﻏﺸﺖ‪1998.‬‬
‫وأرﺟﻌﺖ اﻟﻮزارة ﻣﺠﺎﻧﻴﺔ اﻟﺨﺪﻣﺎت اﻟﺘﻲ اﺳﺘﻔﺎد ﻣﻨﻬﺎ اﻟﻔﺎﻋﻠﻮن ﻓﻲ اﻟﻘﻄﺎﻋﺎت اﻟﻤﻌﻨﻴﺔ ﺑﻤﺠﺎل ﺗﺪﺧﻞ اﻟﻤﻜﺘﺐ ﻣﻨﺬ ﻣﺴﺘﻬﻞ ﻗﺮاﺑﺔ‬
‫ﺛﻼث ﺳﻨﻮات‪ ،‬إﻟﻰ آﻮن اﻟﻤﻜﺘﺐ ﻋﺎش ﻣﻨﺬ ﻳﻨﺎﻳﺮ ‪ 2010‬ﻓﺘﺮة اﻧﺘﻘﺎﻟﻴﺔ ﺧﺼﺼﺖ ﻹرﺳﺎء اﻟﻀﻮاﺑﻂ اﻟﺘﻨﻈﻴﻤﻴﺔ واﻟﻌﻤﻠﻴﺔ اﻟﻤﺆﻃﺮة‬
‫ﻟﻌﻤﻞ اﻟﻤﻜﺘﺐ‪ ،‬وإﻗﺮار ﺁﻟﻴﺎت ﻓﻮﺗﺮة اﻟﺨﺪﻣﺎت اﻟﺘﻲ ﻳﻘﺪﻣﻬﺎ ﻟﻤﺨﺘﻠﻒ اﻟﻔﺎﻋﻠﻴﻦ‪ ،‬ﺑﻤﺎ ﻓﻲ ذﻟﻚ ﺧﺪﻣﺎت اﻟﻤﺨﺘﺒﺮات اﻟﺠﻬﻮﻳﺔ ﻟﻠﺘﺤﺎﻟﻴﻞ‬
‫واﻷﺑﺤﺎث‪.‬‬
‫وﺟﺎء ﻓﻲ اﻟﺒﻴﺎن ﺳﺎﻟﻒ اﻟﺬآﺮ أﻧﻪ »ﻣﻨﺬ ﻳﻨﺎﻳﺮ ‪ 2010‬ﺗﺎرﻳﺦ ﺑﺪء اﻟﻤﻜﺘﺐ ﻓﻲ ﺗﻘﺪﻳﻢ ﺧﺪﻣﺎﺗﻪ ﻟﻤﺨﺘﻠﻒ اﻟﻔﺎﻋﻠﻴﻦ ﻓﻲ هﺬا اﻟﻤﺠﺎل‪،‬‬
‫وإﻟﻰ ﻏﺎﻳﺔ ﻳﻮﻧﻴﻮ ‪ ،2012‬ﺗﺎرﻳﺦ اﻻﻧﺘﻬﺎء ﻣﻦ ﺑﻠﻮرة اﻹﻃﺎر اﻟﺘﻨﻈﻴﻤﻲ واﻟﻌﻤﻠﻲ اﻟﺬي ﻣﻦ ﺷﺄﻧﻪ ﺗﻤﻜﻴﻦ اﻟﻤﻜﺘﺐ ﻣﻦ ﻓﻮﺗﺮة‬
‫اﻟﺨﺪﻣﺎت اﻟﺘﻲ ﻳﻘﺪﻣﻬﺎ ﻟﻠﻌﻤﻮم‪ ،‬اﺳﺘﻔﺎد اﻟﻔﺎﻋﻠﻮن اﻻﻗﺘﺼﺎدﻳﻮن ﻣﻦ ﺧﺪﻣﺎت اﻟﻤﻜﺘﺐ ﺑﺸﻜﻞ ﻣﺠﺎﻧﻲ‪ ،‬ﺧﺼﻮﺻﺎ اﻟﺘﺤﺎﻟﻴﻞ اﻟﻤﺨﺒﺮﻳﺔ‪«.‬‬
‫ورﻏﻢ اﻟﻌﻮدة إﻟﻰ ﻓﻮﺗﺮة اﻟﺨﺪﻣﺎت ﺑﺎﺳﺘﻜﻤﺎل ﺁﻟﻴﺎت وأﺟﻬﺰة اﻟﻤﻜﺘﺐ‪ ،‬ﻓﺈن وزارة اﻟﻔﻼﺣﺔ واﻟﺼﻴﺪ اﻟﺒﺤﺮي‪ ،‬ﻧﻔﺖ إﺣﺪاث أي‬
‫ﺗﻐﻴﻴﺮ ﻓﻲ اﻷﺳﻌﺎر اﻟﻤﺤﺪدة ﺑﻤﻮﺟﺐ اﻟﻘﺮار اﻟﻮزاري ﻟﺴﻨﺔ ‪ .1998‬وأوﺿﺢ اﻟﺒﻴﺎن اﻟﻤﺬآﻮر أن » أﺳﻌﺎر اﻟﺘﺤﺎﻟﻴﻞ اﻟﻤﺨﺒﺮﻳﺔ‬
‫اﻟﺠﺎري ﺑﻬﺎ اﻟﻌﻤﻞ ﺣﺎﻟﻴﺎ ﻣﻦ ﻗﺒﻞ اﻟﻤﺨﺘﺒﺮات اﻟﺠﻬﻮﻳﺔ ﻟﻠﺘﺤﺎﻟﻴﻞ واﻷﺑﺤﺎث اﻟﺘﺎﺑﻌﺔ ﻟﻠﻤﻜﺘﺐ‪ ،‬ﺧﺎﺻﺔ ﻣﺎ ﻳﺘﻌﻠﻖ ﺑﻘﻴﺎس ﻧﺴﺒﺔ ﻣﺎدة‬
‫»اﻟﻬﻴﺴﺘﺎﻣﻴﻦ« ﻓﻲ ﻣﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﺼﻴﺪ اﻟﺒﺤﺮي ﻣﻤﺎﺛﻠﺔ ﻟﻸﺳﻌﺎر اﻟﺘﻲ آﺎﻧﺖ ﻣﻄﺒﻘﺔ ﺳﺎﺑﻘﺎ« ‪.‬‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://almassae.ma/node/58271:‬‬
‫‪71‬‬
‫اﻟﻤﺴﺎء‪ ,‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2012/11/30‬‬
‫اﻧﻄﻼق ﻋﻤﻠﻴﺔ ﺗﺼﺪﻳﺮ »اﻟﻜﻠﻤﻨﺘﻴﻦ« ﺑﺎﻟﺪاﺋﺮة اﻟﺴﻘﻮﻳﺔ ﻟﻤﻠﻮﻳﺔ ﺑﺒﺮآﺎن‬
‫ﻋﺒﺪاﻟﻘﺎدر آﺘـــﺮة‬
‫ﻳﻤﻜﻦ ﻗﻄﺎع اﻟﺤﻮاﻣﺾ ﺑﺎﻟﺪاﺋﺮة اﻟﺴﻘﻮﻳﺔ ﻟﻤﻠﻮﻳﺔ ﻣﻦ اﻟﻨﺎﺣﻴﺔ اﻟﺴﻮﺳﻴﻮ اﻗﺘﺼﺎدﻳـﺔ ﻣـﻦ إﺣﺪاث ﻣﺎ ﻳﺰﻳﺪ ﻋﻦ ﻣﻠﻴﻮﻧﻲ ﻳﻮم ﻋﻤﻞ‬
‫ﺳﻨﻮﻳﺎ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮى اﻟﻀﻴﻌﺎت وﻣﺤﻄﺎت اﻟﺘﻠﻔﻴﻒ‪ ،‬ودر دﺧﻞ ﺧﺎم ﻋﻠﻰ اﻟﻤﻨﻄﻘﺔ ﻳﻘﺪر ﺑﺤﻮاﻟﻲ ‪ 550‬ﻣﻠﻴﻮن درهﻢ‪ ،‬أي ﻣﺎ ﻳﻌﺎدل‬
‫‪ 20‬ﺑﺎﻟﻤﺎﺋﺔ ﻣﻦ ﻣﺠﻤﻮع اﻟﺪﺧﻞ اﻟﺨﺎم ﻟﻺﻧﺘﺎج اﻟﻨﺒﺎﺗﻲ ﺑﺎﻟﺪاﺋﺮة اﻟﺴﻘﻮﻳﺔ ﻟﻤﻠﻮﻳﺔ‪ ،‬وﺟﻠﺐ اﻟﻌﻤﻠﺔ اﻟﺼﻌﺒﺔ ﻣﻦ اﻷﺳﻮاق اﻟﺨﺎرﺟﻴﺔ‬
‫)ﺣﻮاﻟﻲ ‪ 30‬ﻣﻠﻴﻮن درهﻢ(‪.‬‬
‫وﺗﻌﺘﺒﺮ اﻟﺤﻮاﻣﺾ أهﻢ ﻣﻨﺘﻮج ﺑﺎﻟﻤﻨﻄﻘﺔ ﺑﻤﺴﺎﺣﺔ ﺗﻘﺪر ﺑـ ‪ 17.700‬هـﻜﺘﺎر‪ ،‬ﻣﻨﻬﺎ ‪ 11.500‬هـﻜﺘﺎر ﻣﺠﻬﺰة ﺑﺎﻟﺮي اﻟﻤﻮﺿﻌﻲ‪،‬‬
‫ﺗﻤﺜﻞ ﻣﺎ ﻳﻘﺮب ﻣﻦ ‪ 28‬ﺑﺎﻟﻤﺎﺋﺔ ﻣﻦ اﻟﻤﺴﺎﺣﺔ اﻟﻤﺴﻘﻴﺔ و‪ 67‬ﺑﺎﻟﻤﺎﺋﺔ ﻣﻦ ﻣﺠﻤﻮع اﻟﻐﺮاﺳﺎت ﺑﺎﻟﺪاﺋﺮة اﻟﺴﻘﻮﻳﺔ ﻟﻤﻠﻮﻳﺔ‪ .‬وﺗﺘﻮزع هﺬﻩ‬
‫اﻟﻤﺴﺎﺣﺔ ﺣﺴﺐ اﻷﺻﻨﺎف ﻋﻠﻰ اﻟﻜﻠﻤﻨﺘﻴﻦ ﺑﺪون ﻋﻠﻒ ﺑـ‪ 11.620‬هـﻜﺘﺎر )‪66‬ﺑﺎﻟﻤﺎﺋﺔ(‪ ،‬واﻟﻨﺎﻓﻴﻞ ﺑـ ‪ 5.100‬هـﻜﺘﺎر )‪29‬‬
‫ﺑﺎﻟﻤﺎﺋﺔ(‪ ،‬وأﻧﻮاع ﻣﺨﺘﻠﻔﺔ ﺑـ ‪ 986‬هـﻜﺘﺎر )‪ 5‬ﺑﺎﻟﻤﺎﺋﺔ(‪.‬‬
‫وﻗﺪ ﻋﺮف إﻧﺘﺎج اﻟﺤﻮاﻣﺾ ﺗﻄﻮرا ﻣﻠﺤﻮﻇﺎ‪ ،‬ﺣﻴﺚ ﻟﻢ ﻳﻜﻦ ﻳﺘﻌﺪى ‪ 140.000‬ﻃﻦ ﻓﻲ ﺳﻨﺔ ‪ 1994‬ﻟﻜﻲ ﻳﺼﻞ ﻓﻲ‬
‫‪ 2012/2013‬ﻣﺎ ﻳﻔﻮق ‪ 273.000‬ﻃﻦ‪ ،‬ﻣﻨﻬﺎ ‪ 155.000‬ﻃﻦ ﻟﻠﻜﻠﻤﻨﺘﻴﻦ‪.‬‬
‫وﻳﻌﺘﺒﺮ ﻗﻄﺎع اﻟﺤﻮاﻣﺾ ﻣﻦ اﻟﺴﻼﺳﻞ اﻹﻧﺘﺎﺟﻴﺔ اﻟﻤﻨﻈﻤﺔ ﺑﺎﻟﻤﻨﻄﻘﺔ‪ ،‬ﺣﻴﺚ ﺗﺪاﻓﻊ ﺟﻤﻌﻴﺔ ﻣﻨﺘﺠـﻲ اﻟﺤﻮاﻣـﺾ ﻋﻦ ﻣﺼﺎﻟﺢ‬
‫اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ‪ ،‬و‪ 19‬ﻣﺤﻄﺔ ﻟﻠﺘﻠﻔﻴﻒ ﺑﻄﺎﻗﺔ اﺳﺘﻴﻌﺎﺑﻴﺔ ﺗﻘﺪر ﺑـ ‪ 115.000‬ﻃﻦ )‪ 28‬وﺣﺪة ﻟﻠﺘﺒﺮﻳﺪ( ﻣﻨﻬﺎ ‪ 7‬ﺗﻌﺎوﻧﻴﺎت أﻧﺸﺌﺖ ﺑﻤﺒﺎدرة‬
‫ﻣﻦ اﻟﻤﻜﺘﺐ اﻟﺠﻬﻮي ﻟﻼﺳﺘﺜﻤﺎر اﻟﻔﻼﺣﻲ ﻟﻤﻠﻮﻳﺔ‪ ،‬و‪ 3‬ﻣﺠﻤﻮﻋﺎت ﻟﻠﺘﺼﺪﻳﺮ‪ ،‬أهﻤﻬﺎ ﻣﺠﻤﻮﻋﺔ ﻗﻨﻄﺎري ﺑﺮآﺎن‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﺗﻀﻢ ﺣﺎﻟﻴﺎ‬
‫‪ 14‬ﻣﺤﻄﺔ ﻟﻠﺘﻠﻔﻴﻒ‪ ،‬وﻟﺠﻨﺔ ﺟﻬﻮﻳﺔ ﺗﻀﻢ اﻟﻤﻨﺘﺠﻴﻦ واﻟﻤﻠﻔﻔﻴﻦ واﻟﻔﺎﻋﻠﻴﻦ ﻓﻲ ﻣﻴﺪان اﻟﺤﻮاﻣﺾ‪ ،‬وﺟﻤﻌﻴﺔ ﻟﺘﺮﻣﻴﺰ وﺣﻤﺎﻳﺔ اﻟﻤﻨﺘﻮج‬
‫وﺟﻤﻌﻴﺔ اﻟﺒﻴﺎن اﻟﺠﻐﺮاﻓﻲ اﻟﻤﺤﻤﻲ ﻟﻜﻠﻤﻨﺘﻴﻦ ﺑﺮآﺎن‪.‬‬
‫آﻤﺎ ﺗﻌﺘﺒﺮ اﻟﺤﻮاﻣﺾ ﻣﻦ أهﻢ اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻤﺼﺪرة ﺑﺎﻟﻤﻨﻄﻘﺔ‪ ،‬وﺧﺎﺻﺔ اﻟﻜﻠﻤﻨﺘﻴﻦ ﺑﺪون »ﻋﻠﻒ« ﻋﺒﺮ ﻣﻴﻨﺎء اﻟﻨﺎﻇﻮر اﻟﻨﻘﻄﺔ‬
‫اﻟﺮﺋﻴﺴﻴﺔ ﻟﺘﺼﺪﻳﺮ اﻟﺤﻮاﻣﺾ ﺑﺎﻟﻤﻨﻄﻘﺔ ﺑﻌﺪ ﺧﻀﻮﻋﻬﺎ ﻟﻠﻤﺮاﻗﺒﺔ ﻣﻦ ﻃﺮف اﻟﻤﺼﺎﻟﺢ اﻟﻤﺨﺘﺼﺔ وﻳﺘﺮاوح اﻹﻧﺘﺎج اﻟﻤﺼﺪر ﻣﺎ ﺑﻴﻦ‬
‫‪ 60.000‬و‪ 80.000‬ﻃﻦ ﺳﻨﻮﻳﺎ ﻣﻨﻬﺎ ‪ 50.000‬إﻟﻰ ‪ 60.000‬ﻃﻦ ﻣﻦ اﻟﻜﻠﻤﻨﺘﻴﻦ ﺑﺪون »ﻋﻠﻒ«‪ .‬وﺗﺴﺘﻘﺒﻞ أﺳﻮاق اﻟﻌﻘﺪة‬
‫)روﺳﻴﺎ وآﻨﺪا( ﻣﺎ ﻳﻘﺮب ﻣﻦ ‪ 70‬ﺑﺎﻟﻤﺎﺋﺔ ﻣﻦ اﻹﻧﺘﺎج اﻟﻤﻮﺟﻪ ﻟﻠﺘﺼﺪﻳﺮ واﻟﺒﺎﻗﻲ ﻧﺤﻮ اﻻﺗﺤﺎد اﻷوروﺑﻲ ودول اﻟﺨﻠﻴﺞ واﻟﺪول‬
‫اﻹﺳﻜﻨﺪﻧﺎﻓﻴﺔ‪.‬‬
‫واﻧﻄﻠﻘﺖ ﻋﻤﻠﻴﺔ ﺟﻨﻲ اﻟﻜﻠﻤﻨﺘﻴﻦ ﻳﻮم ‪ 7‬أآﺘﻮﺑﺮ ‪ ،2012‬وﻋﻤﻠﻴﺔ اﻟﺘﻠﻮﻳﻦ اﻻﺻﻄﻨﺎﻋﻲ ﻳﻮم ‪ 8‬أآﺘﻮﺑﺮ ‪ ،2012‬وﺑﺪاﻳﺔ اﻟﺘﻠﻔﻴﻒ‬
‫ﻳﻮم ‪ 17‬أآﺘﻮﺑﺮ ‪ ،2012‬وﻋﻤﻠﻴﺔ اﻟﺘﺼﺪﻳﺮ ﻋﺒﺮ ﻣﻴﻨﺎء اﻟﻨﺎﻇﻮر ﻳﻮم ‪ 20‬أآﺘﻮﺑﺮ ‪.2012‬‬
‫وﺑﻠﻐﺖ اﻟﻜﻤﻴﺔ اﻟﻤﺼﺪرة إﻟﻰ ﻏﺎﻳﺔ ‪ 27‬ﻧﻮﻧﺒﺮ ‪ 2012‬ﻣﺎ ﻣﺠﻤﻮع ‪ 18.200‬ﻃﻦ ﻣﻘﺎﺑﻞ ‪ 12.000‬ﻃﻦ ﻓﻲ ﻧﻔﺲ اﻟﻔﺘﺮة ﻣﻦ‬
‫اﻟﻤﻮﺳﻢ اﻟﻤﻨﺼﺮم‪ .‬وﻻزاﻟﺖ ﻋﻤﻠﻴﺔ اﻟﺘﺼﺪﻳﺮ ﻣﺴﺘﻤﺮة‪ ،‬ﻓﻴﻤﺎ ﺳﺠﻞ ﻣﻌﺪل ﻓﺎرق اﻟﻔﺮز ﺧﻼل هﺬا اﻟﻤﻮﺳﻢ ﻧﺴﺒﺔ ﻋﺎدﻳﺔ )‪ 20‬ﺑﺎﻟﻤﺎﺋﺔ‬
‫إﻟﻰ ‪30‬ﺑﺎﻟﻤﺎﺋﺔ( ﺑﺎﻟﻤﻘﺎرﻧﺔ ﻣﻊ اﻟﻤﻮﺳﻢ اﻟﻔﺎرط )‪40‬ﺑﺎﻟﻤﺎﺋﺔ إﻟﻰ ‪50‬ﺑﺎﻟﻤﺎﺋﺔ ( ﻓﻲ ﻧﻔﺲ اﻟﻔﺘﺮة‪.‬‬
‫وﺗﻤﻴﺰ هﺬا اﻟﻤﻮﺳﻢ ﺑﺘﺼﺪﻳﺮ أول آﻤﻴﺔ ﻣﻦ اﻟﻜﻠﻤﻨﺘﻴﻦ )‪ 30‬ﻃﻦ ﺗﻘﺮﻳﺒﺎ( ﺗﺤﺖ رﻣﺰ اﻟﺒﻴﺎن اﻟﺠﻐﺮاﻓﻲ اﻟﻤﺤﻤﻲ ﻟﻜﻠﻤﻨﺘﻴﻦ ﺑﺮآﺎن‬
‫)‪ (IGP Clémentine Berkane‬ﻓﻲ اﺗﺠﺎﻩ اﻷﺳﻮاق اﻷوروﺑﻴﺔ‪ ،‬أﻣﺎ ﻓﻲ ﻣﺎ ﻳﺘﻌﻠﻖ ﺑﺘﺴﻮﻳﻖ اﻹﻧﺘﺎج ﺑﺎﻟﺴﻮق اﻟﺪاﺧﻠﻲ‪ ،‬ﻓﺘﺘﺮاوح‬
‫اﻷﺛﻤﻨﺔ ﻣﺎ ﺑﻴﻦ ‪ 1.50‬إﻟﻰ ‪ 2.50‬درهﻢ ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ ﻟﻠﻜﻠﻤﻨﺘﻴﻦ‪.‬‬
‫وﻣﻦ أﺟﻞ ﺗﻨﻈﻴﻢ اﻟﻤﻨﺘﺠﻴﻦ اﻟﺼﻐﺎر واﻟﺮﻓﻊ ﻣﻦ ﺗﻨﺎﻓﺴﻴﺔ هﺬا اﻟﻘﻄﺎع‪ ،‬ﻓﻘﺪ اﻧﻄﻠﻘﺖ ﺧﻼل اﻟﻤﻮﺳﻢ اﻟﻔﻼﺣﻲ اﻟﺤﺎﻟﻲ ﺛﻼﺛﺔ ﻣﺸﺎرﻳﻊ‬
‫ﻟﻠﺘﺠﻤﻴﻊ ﺣﻮل ﻣﺤﻄﺎت ﺗﻠﻔﻴﻒ اﻟﺤﻮاﻣﺾ‪ ،‬إﺿﺎﻓﺔ إﻟﻰ ﻣﺸﺮوع ﻓﻲ ﻃﻮر اﻹﻧﺠﺎز واﻟﺬي اﻧﻄﻠﻖ ﻣﻨﺬ ﺳﻨﺔ ‪.2010‬‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://almassae.ma/node/58285:‬‬
‫‪72‬‬
‫اﻟﺼﺤﺮاء اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ‪ ,‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2012/11/30‬‬
‫ﺑﺮوآﺴﻴﻞ ﺗﺒﺮئ اﻟﻄﻤﺎﻃﻢ اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ ﻣﻦ اﻧﻬﻴﺎر اﻷﺳﻌﺎر ﻓﻲ إﺳﺒﺎﻧﻴﺎ‬
‫ﺧﺪﻳﺠﺔ ورﻳﺪ‬
‫اﻋﺘﺮﻓﺖ اﻟﻠﺠﻨﺔ اﻷوروﺑﻴﺔ أن اﻟﺰﻳﺎدة "اﻟﻤﻠﺤﻮﻇﺔ " ﻓﻲ واردات اﻟﻄﻤﺎﻃﻢ اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ إﻟﻰ ﺳﻮق اﻻﺗﺤﺎد اﻷوروﺑﻲ‪ ،‬ﺧﻼل ﺷﻬﺮ‬
‫ﻧﻮﻧﺒﺮ اﻟﺠﺎري‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﺑﻠﻐﺖ ‪ 26‬أﻟﻔﺎ و‪ 557‬ﻃﻨﺎ‪ ،‬آﺎن "ﻟﻬﺎ ﺗﺄﺛﻴﺮ ﺳﻠﺒﻲ ﻋﻠﻰ أﺳﻌﺎر اﻟﻄﻤﺎﻃﻢ اﻹﺳﺒﺎﻧﻴﺔ"‬
‫ﻟﻜﻨﻬﺎ ﺷﺪدت‪ ،‬ﻓﻲ اﻟﻮﻗﺖ ذاﺗﻪ‪ ،‬ﻋﻠﻰ أن اﻟﻤﻐﺮب ﻳﺤﺘﺮم اﻟﺤﺼﺺ اﻟﻤﺘﻔﻖ ﻋﻠﻴﻬﺎ ﺑﻴﻦ اﻟﺮﺑﺎط وﺑﺮوآﺴﻴﻞ‪.‬‬
‫وأﺻﺮت اﻟﻠﺠﻨﺔ اﻷوروﺑﻴﺔ‪ ،‬ﺣﺴﺐ ﻣﺎ أوردﺗﻪ وآﺎﻟﺔ اﻷﻧﺒﺎء اﻹﺳﺒﺎﻧﻴﺔ "إﻳﺮوﺑﺎ ﺑﺮﻳﺲ"‪ ،‬ﻋﻠﻰ أن اﻟﻤﻐﺮب اﺣﺘﺮم‪ ،‬ﺧﻼل ﺷﻬﺮي‬
‫أآﺘﻮﺑﺮ اﻟﻤﺎﺿﻲ وﻧﻮﻧﺒﺮ اﻟﺠﺎري‪ ،‬اﻟﺤﺼﺺ اﻟﻤﺘﻔﻖ ﻋﻠﻴﻬﺎ ﺑﻴﻦ اﻟﺮﺑﺎط وﺑﺮوآﺴﻴﻞ ﻓﻲ ﻣﺎ ﻳﺨﺺ دﺧﻮل اﻟﻄﻤﺎﻃﻢ اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ‬
‫اﻟﺴﻮق اﻷوروﺑﻴﺔ‪.‬‬
‫وأﻓﺎد ﻣﺴﺆوﻟﻮن ﻓﻲ اﻟﻠﺠﻨﺔ اﻷوروﺑﻴﺔ‪ ،‬ﺣﺴﺐ اﻟﻤﺼﺪر ذاﺗﻪ‪ ،‬أن "اﻷرﻗﺎم اﻟﺘﻲ ﺗﻠﻘﻴﻨﺎهﺎ ﻣﻦ اﻟﺴﻠﻄﺎت اﻟﺠﻤﺮآﻴﺔ ﻟﺪول اﻻﺗﺤﺎد‬
‫اﻷوروﺑﻲ ﻻ ﺗﺘﺤﺪث ﻋﻦ ﻋﺪم اﺣﺘﺮام اﻟﻤﻐﺮب ﻟﻠﺤﺼﺺ اﻟﻤﺤﺪدة‪ ،‬آﻤﺎ ﻳﺪﻋﻲ ﺑﻌﺾ اﻟﻮزراء"‪ ،‬ﻓﻲ إﺷﺎرة إﻟﻰ وزﻳﺮ اﻟﻔﻼﺣﺔ‬
‫اﻹﺳﺒﺎﻧﻲ‪ ،‬ﻣﻴﻐﻴﻞ أﻧﺠﻴﻞ أرﻳﺎس آﺎﻧﻴﺘﻲ‪ ،‬اﻟﺬي آﺎن أﺑﻠﻎ ﺑﺮوآﺴﻴﻞ "ﻗﻠﻖ" إﺳﺒﺎﻧﻴﺎ ﻣﻦ اﻧﻬﻴﺎر اﻷﺳﻌﺎر‪ ،‬اﻷﻣﺮ اﻟﺬي ﺟﻌﻞ هﺬا‬
‫اﻟﻘﻄﺎع "ﻳﻮاﺟﻪ ﺣﺎﻟﻴﺎ ﻓﻲ إﺳﺒﺎﻧﻴﺎ وﺿﻌﺎ ﺻﻌﺒﺎ ﻟﻠﻐﺎﻳﺔ"‪ ،‬ﻣﺮﺟﻌﺎ ذﻟﻚ إﻟﻰ اﻟﻄﻤﺎﻃﻢ اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ‪.‬‬
‫وأوﺿﺢ اﻟﻤﻔﻮض اﻷوروﺑﻲ ﻓﻲ اﻟﻔﻼﺣﺔ‪ ،‬داﺳﻴﺎن ﺳﻴﻴﻠﻮس‪ ،‬ﻟﻮزراء اﻟﺰراﻋﺔ ﻓﻲ اﻻﺗﺤﺎد اﻷوروﺑﻲ أن "اﻧﺨﻔﺎض اﻷﺳﻌﺎر‬
‫اﻟﺘﻘﻠﻴﺪي ﻓﻲ أواﺋﻞ ﺷﻬﺮ ﻧﻮﻧﺒﺮ ﻳﺮﺟﻊ إﻟﻰ ﺗﺄﺧﺮ وﺻﻮل اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ واﻹﺳﺒﺎﻧﻴﺔ إﻟﻰ اﻟﺴﻮق اﻷوروﺑﻴﺔ"‪ ،‬ﻣﺸﺪدا‪ ،‬ﻓﻲ‬
‫اﻟﻮﻗﺖ ﻧﻔﺴﻪ‪ ،‬ﻋﻠﻰ أن "اﻟﻤﻐﺮب ﻳﺤﺘﺮم ﺑﻨﻮد اﻻﺗﻔﺎق اﻟﻤﺒﺮم ﺑﻴﻦ اﻟﺮﺑﺎط وﺑﺮوآﺴﻴﻞ"‪.‬‬
‫واﻋﺘﺎدت ﻣﺪرﻳﺪ اﺗﻬﺎم اﻟﻤﻐﺮب ﺑﻌﺪم اﺣﺘﺮام اﻟﺤﺼﺺ اﻟﻤﺘﻔﻖ ﻋﻠﻴﻬﺎ ﻓﻲ اﻻﺗﻔﺎﻗﻴﺔ اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ اﻟﻤﺒﺮﻣﺔ ﺑﻴﻨﻪ وﺑﻴﻦ اﻻﺗﺤﺎد‬
‫اﻷوروﺑﻲ‪ ،‬آﻠﻤﺎ اﻧﻬﺎرت اﻷﺳﻌﺎر ﻓﻲ إﺳﺒﺎﻧﻴﺎ ﺑﺴﺒﺐ دﺧﻮل اﻟﻄﻤﺎﻃﻢ اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﺑﺎت ﺗﺼﺪﻳﺮهﺎ ﻟﻠﺴﻮق اﻷوروﺑﻴﺔ ﻳﺸﻬﺪ‬
‫ﺗﻄﻮرا ﻣﻠﺤﻮﻇﺎ ﻓﻲ اﻟﺴﻨﻮات اﻷﺧﻴﺮة‪ ،‬ﻧﻈﺮا ﻻﺣﺘﺮاﻣﻬﺎ آﻞ اﻟﻤﻌﺎﻳﻴﺮ اﻟﻤﺤﺪدة ﻣﻦ ﻗﺒﻞ اﻻﺗﺤﺎد ﻓﻲ ﻣﺎ ﻳﺨﺺ اﻟﺠﻮدة‪ ،‬واﻟﻤﺮاﻗﺒﺔ‬
‫اﻟﺼﺤﻴﺔ‪.‬‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://www.almaghribia.ma/Paper/printArticle.asp?id=153453:‬‬
‫‪73‬‬
‫اﻟﺼﺤﺮاء اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ‪ ,‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2012/11/29‬‬
‫اﺣﺘﺠﺎﺟﺎ ﻋﻠﻰ ﻏﻼء اﻷﻋﻼف اﻟﻤﺮآﺒﺔ‬
‫ﻣﻨﺘﺠﻮ اﻟﺪﺟﺎج ﻳﻘﺎﻃﻌﻮن ﻣﻌﺮض اﻟﺪواﺟﻦ ﺑﺎﻟﺒﻴﻀﺎء‬
‫ﺧﺪﻳﺠﺔ ﺑﻦ اﺷﻮ | اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ‬
‫ﻋﺒﺮ ﻋﺪد ﻣﻦ ﻣﻨﺘﺠﻲ دﺟﺎج اﻟﻠﺤﻢ ﻋﻦ ﺳﺨﻄﻬﻢ ﻋﻠﻰ ﻏﻼء اﻷﻋﻼف‪ ،‬وﻧﻈﻤﻮا وﻗﻔﺔ اﺣﺘﺠﺎج‪ ،‬ﺻﺒﺎح أﻣﺲ اﻷرﺑﻌﺎء‪ ،‬أﻣﺎم‬
‫ﻣﻌﺮض اﻟﺪواﺟﻦ اﻟﺬي ﻳﻘﺎم ﺣﺎﻟﻴﺎ ﺑﺎﻟﺪاراﻟﺒﻴﻀﺎء‪.‬‬
‫وﻗﺎل ﺳﻌﻴﺪ ﺟﻨﺎح‪ ،‬اﻟﻜﺎﺗﺐ اﻟﻌﺎم ﻟﺠﻤﻌﻴﺔ ﻣﻨﺘﺠﻲ دﺟﺎج اﻟﻠﺤﻢ‪ ،‬إن اﻟﻤﺮﺑﻴﻦ ﻳﺘﻜﺒﺪون ﺧﺴﺎﺋﺮ ﻣﺎدﻳﺔ ﺑﺴﺒﺐ ارﺗﻔﺎع أﺳﻌﺎر اﻷﻋﻼف‪،‬‬
‫وأن ﺳﻌﺮ اﻟﻜﻴﻠﻮﻏﺮام اﻟﻮاﺣﺪ ﻳﻘﺪر ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ ﻟﻠﻤﻬﻨﻴﻴﻦ ﺑـ‪ 12‬درهﻤﺎ ﻓﻲ ﺣﻴﻦ ﻳﺒﺎع ﻓﻲ اﻷﺳﻮاق ﺑـ ‪ 9‬دراهﻢ وﻧﺼﻒ‪.‬‬
‫وأﺿﺎف ﺟﻨﺎح‪ ،‬ﻓﻲ ﺗﺼﺮﻳﺢ ﻟـ"اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ"‪ ،‬أن ﻣﻨﺘﺠﻲ دﺟﺎج اﻟﻠﺤﻢ ﻓﻲ ﻋﺪد ﻣﻦ اﻟﻀﻴﻌﺎت ﻳﻮاﺟﻬﻮن اﻟﻌﺪﻳﺪ ﻣﻦ اﻟﺠﻮاﻧﺐ اﻟﺴﻠﺒﻴﺔ‬
‫اﻟﻤﺘﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﻟﻌﻤﻞ ﻓﻲ اﻟﻘﻄﺎع ﺑﻤﺎ ﻓﻴﻬﺎ أﺳﺎﻟﻴﺐ اﻟﺘﺪﺑﻴﺮ وﺗﺤﺪﻳﺪ اﻷﺳﻌﺎر واﻟﺠﻮدة واﻷﻋﻼف‪.‬‬
‫وأﻓﺎدت اﻟﺠﻤﻌﻴﺔ‪ ،‬ﻓﻲ ﺑﻼغ ﺗﻮﺻﻠﺖ "اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ" ﺑﻨﺴﺨﺔ ﻣﻨﻪ‪ ،‬أن ﻣﻜﺘﺒﻬﺎ اﻟﻮﻃﻨﻲ ﻋﻘﺪ اﺟﺘﻤﺎﻋﻪ اﻟﺪوري ﻳﻮم ‪ 22‬ﻧﻮﻧﺒﺮ اﻟﺠﺎري‪،‬‬
‫ﺑﺤﻀﻮر ﻣﺮﺑﻴﻦ ﻣﻦ ﻋﺪد ﻣﻦ اﻟﻤﻨﺎﻃﻖ‪ ،‬وﻧﺎﻗﺶ اﻟﻤﺸﺎرآﻮن ﻓﻲ اﻻﺟﺘﻤﺎع "ﻏﻼء اﻷﻋﻼف اﻟﻤﺮآﺒﺔ‪ ،‬واﺳﺘﻤﺮار ارﺗﻔﺎﻋﻬﺎ‪ ،‬رﻏﻢ‬
‫اﻟﺘﻐﻴﺮات اﻟﺤﺎﺻﻠﺔ ﻓﻲ اﻟﻤﻮاد اﻷوﻟﻴﺔ ﻋﻠﻰ اﻟﺼﻌﻴﺪ اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ‪ ،‬وﺳﻮء ﺗﺪﺑﻴﺮ اﻟﻘﻄﺎع ﻣﻦ ﻃﺮف اﻟﻤﺆﺳﺴﺎت اﻟﻮﺻﻴﺔ‪ ،‬آﻤﺎ ﺗﺪارﺳﻮا‬
‫اﻟﺘﺪاﺑﻴﺮ اﻟﻼزﻣﺔ ﻟﻤﻮاﺟﻬﺔ هﺬﻩ اﻟﻤﻌﻀﻠﺔ"‪.‬‬
‫وأﻋﺮب اﻟﻤﺸﺎرآﻮن ﻋﻦ اﺳﺘﻨﻜﺎرهﻢ ﻟﻠﻮﺿﻌﻴﺔ اﻟﺘﻲ ﺁﻟﺖ إﻟﻴﻬﺎ أﺣﻮال اﻟﻘﻄﺎع‪ ،‬وﻓﻲ ﻣﻘﺪﻣﺘﻬﻢ ﻣﻨﺘﺠﻮ دﺟﺎج اﻟﻠﺤﻢ‪ ،‬اﻟﺬﻳﻦ ﻳﺘﺤﻤﻠﻮن‬
‫آﻞ اﻟﻨﺘﺎﺋﺞ اﻟﺴﻠﺒﻴﺔ‪ ،‬ﻳﻀﻴﻒ اﻟﺒﻼغ‪ ،‬ﻣﺸﻴﺮا إﻟﻰ أن "آﻞ اﻷﻃﺮاف اﻟﻤﺘﺪﺧﻠﺔ‪ ،‬ﺳﻮاء آﺎﻧﺖ ﻣﺆﺳﺴﺎت ﻋﻤﻮﻣﻴﺔ أو ﺧﺼﻮﺻﻴﺔ‪،‬‬
‫ﻓﻀﻠﺖ أن ﺗﺼﻢ ﺁذاﻧﻬﺎ ﻋﻦ ﻣﻄﺎﻟﺒﻬﻢ ﺑﺈﻋﺎدة اﻟﻨﻈﺮ ﻓﻲ أﺳﺎﻟﻴﺐ ﺗﺪﺑﻴﺮ اﻟﻘﻄﺎع"‪.‬‬
‫وأآﺪ اﻟﻤﺮﺑﻮن اﺗﺨﺎذ ﻣﺠﻤﻮﻋﺔ ﻣﻦ اﻟﺘﺪاﺑﻴﺮ اﻟﻌﻤﻠﻴﺔ واﻟﻌﺎﺟﻠﺔ ﻣﻦ أﺟﻞ ﻟﻔﺖ أﻧﻈﺎر آﻞ ﻣﻦ ﻳﻌﻨﻴﻪ اﻷﻣﺮ‪ ،‬وآﻞ اﻟﻤﺘﺪﺧﻠﻴﻦ ﻓﻲ‬
‫اﻟﻘﻄﺎع‪ ،‬وﻗﺮروا ﻣﺮاﺳﻠﺔ ﺟﻤﻌﻴﺔ ﻣﻨﺘﺠﻲ اﻷﻋﻼف اﻟﻤﺮآﺒﺔ ﺣﻮل ﻏﻼء اﻷﺳﻌﺎر‪ ،‬وﻣﻄﺎﻟﺒﺘﻬﻢ ﺑﻤﺮاﺟﻌﺘﻬﺎ‪ ،‬وﻣﻘﺎﻃﻌﺔ اﻟﻤﻌﺮض‬
‫اﻟﻮﻃﻨﻲ ﻟﻠﻔﺪراﻟﻴﺔ اﻟﻤﻬﻨﻴﺔ ﻟﻘﻄﺎع اﻟﺪواﺟﻦ‪ ،‬اﻟﺬي ﻳﻨﻌﻘﺪ ﻣﻨﺬ ﻳﻮم ‪ 27‬ﻧﻮﻧﺒﺮ اﻟﺠﺎري ﺑﺎﻟﺪاراﻟﺒﻴﻀﺎء‪.‬‬
‫وﻓﺎل ﻳﻮﺳﻒ اﻟﻌﻠﻮي‪ ،‬رﺋﻴﺲ اﻟﻔﻴﺪراﻟﻴﺔ اﻟﻤﻬﻨﻴﺔ ﻟﻘﻄﺎع اﻟﺪواﺟﻦ‪ ،‬ﻓﻲ ﺗﻮﺿﻴﺢ ﻟـ"اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ" إن ‪ 350‬ﻋﺎرﺿﺎ ﻳﺸﺎرآﻮن ﺣﺎﻟﻴﺎ ﻓﻲ‬
‫اﻟﻤﻌﺮض‪ ،‬اﻟﺬي ﺷﻬﺪ ﻣﻨﺬ اﻧﻄﻼﻗﻪ ﻳﻮم ‪ 27‬ﻧﻮﻧﺒﺮ اﻟﺠﺎري‪ ،‬زﻳﺎرة ‪ 12‬أﻟﻒ ﻣﻬﻨﻲ‪ ،‬ﻓﻴﻤﺎ ﺗﺤﺘﺞ ﻓﺌﺔ ﻗﻠﻴﻠﺔ ﻻ ﻳﺘﻌﺪى ﻋﺪدهﺎ ‪30‬‬
‫ﻣﻬﻨﻴﺎ ﺧﺎرج اﻟﻤﻌﺮض‪ ،‬واﻟﻔﻴﺪراﻟﻴﺔ ﻏﻴﺮ ﻣﻌﻨﻴﺔ ﺑﻤﺸﺎآﻠﻬﺎ‪ ،‬وﻋﻠﻴﻪ ﻳﺠﺐ ﺗﻮﺟﻴﻪ ﻣﻄﺎﻟﺒﻬﺎ إﻟﻰ اﻟﻮزارة اﻟﻮﺻﻴﺔ ﻋﻠﻰ اﻟﻘﻄﺎع‪.‬‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://www.almaghribia.ma/Paper/printArticle.asp?id=153359:‬‬
‫‪74‬‬
‫اﻟﺼﺤﺮاء اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ‪ ,‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2012/11/29‬‬
‫إﺳﺒﺎﻧﻴﺎ ﺗﺘﺼﺪى ﻣﺠﺪدا ﻟﺪﺧﻮل اﻟﻄﻤﺎﻃﻢ اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ اﻟﺴﻮق اﻷوروﺑﻴﺔ‬
‫ﺧﺪﻳﺠﺔ ورﻳﺪ | اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ‬
‫أﻓﺎدت اﻟﺤﻜﻮﻣﺔ اﻹﺳﺒﺎﻧﻴﺔ أﻧﻬﺎ ﺳﺘﻄﻠﺐ‪ ،‬اﻟﻴﻮم اﻟﺨﻤﻴﺲ‪ ،‬ﻣﻦ اﻟﻠﺠﻨﺔ اﻷوروﺑﻴﺔ ﺗﺸﺪﻳﺪ اﻟﺮﻗﺎﺑﺔ اﻟﺠﻤﺮآﻴﺔ ﻣﻦ أﺟﻞ ﻣﻨﻊ دﺧﻮل‬
‫ﻃﻤﺎﻃﻢ اﻟﻤﻐﺮب إﻟﻰ دول اﻻﺗﺤﺎد اﻷوروﺑﻲ "ﻣﻌﻔﺎة ﻣﻦ اﻟﺮﺳﻮم اﻟﺠﻤﺮآﻴﺔ"‬
‫ﺣﺴﺐ ﻣﺎ أوردﺗﻪ وآﺎﻟﺔ اﻷﻧﺒﺎء اﻹﺳﺒﺎﻧﻴﺔ "إﻳﻔﻲ"‪ ،‬اﺳﺘﻨﺎدا إﻟﻰ ﻣﺼﺎدر دﺑﻠﻮﻣﺎﺳﻴﺔ ﻓﻲ ﻣﺪرﻳﺪ‪.‬‬
‫وﻧﻘﻠﺖ اﻟﻮآﺎﻟﺔ ﻋﻦ هﺬﻩ اﻟﻤﺼﺎدر أن وزﻳﺮ اﻟﻔﻼﺣﺔ واﻟﺼﻴﺪ اﻟﺒﺤﺮي اﻹﺳﺒﺎﻧﻲ‪ ،‬ﻣﻴﻐﻴﻞ أرﻳﺎس آﺎﻧﻴﺘﻲ‪ ،‬ﺳﻴﺒﻠﻎ ﺑﺮوآﺴﻴﻞ وﺑﻠﺪان‬
‫اﻻﺗﺤﺎد اﻷوروﺑﻲ "ﻗﻠﻖ" إﺳﺒﺎﻧﻴﺎ ﻣﻦ اﻧﻬﻴﺎر اﻷﺳﻌﺎر‪ ،‬وأن هﺬا اﻷﻣﺮ ﺟﻌﻞ هﺬا اﻟﻘﻄﺎع "ﻳﻮاﺟﻪ ﺣﺎﻟﻴﺎ ﻓﻲ إﺳﺒﺎﻧﻴﺎ وﺿﻌﺎ ﺻﻌﺒﺎ‬
‫ﻟﻠﻐﺎﻳﺔ‪ ،‬ﺑﺪاﻓﻊ اﻧﺨﻔﺎض ﻣﺴﺘﻮى اﻟﻤﺴﺎهﻤﺎت اﻟﺘﻲ ﺗﺴﺠﻞ ﻓﻲ اﻟﺴﻮق اﻷوروﺑﻴﺔ"‪.‬‬
‫وﺗﻌﺘﺒﺮ إﺳﺒﺎﻧﻴﺎ أﻧﻪ ﻣﻦ اﻟﻀﺮوري "أن ﺗﺪرس اﻟﻠﺠﻨﺔ اﻷوروﺑﻴﺔ اﻷﺳﺒﺎب اﻟﺘﻲ ﺗﺪﻓﻊ إﻟﻰ هﺬا اﻟﻮﺿﻊ‪ ،‬وﺗﺄﺛﻴﺮ ذﻟﻚ ﻋﻠﻰ اﻟﺴﻮق‬
‫اﻷوروﺑﻲ"‪.‬‬
‫وﺗﺪﻋﻮ ﻣﺪرﻳﺪ إﻟﻰ "ﻣﺮاﻗﺒﺔ اﻟﺤﻘﻮق‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﺗﺘﻌﺮض ﻟﻠﺨﺮق ﻓﻲ اﻟﺠﻤﺎرك‪ ،‬ﻋﻨﺪﻣﺎ ﺗﻜﻮن اﻷﺳﻌﺎر أﻗﻞ ﻣﻦ ﺳﻌﺮ اﻟﺪﺧﻮل اﻟﻤﺘﻔﻖ‬
‫ﻋﻠﻴﻪ ﻣﻊ اﻟﻤﻐﺮب"‪.‬‬
‫وأﺿﺎﻓﺖ أﻧﻪ‪ ،‬ﻣﻨﺬ ﻧﻬﺎﻳﺔ أآﺘﻮﺑﺮ اﻟﻤﺎﺿﻲ‪ ،‬ﺷﻬﺪت أﺳﻌﺎر اﻟﻄﻤﺎﻃﻢ اﻟﻤﺴﺘﻮردة ﻣﻦ اﻟﻤﻐﺮب "اﻧﺨﻔﺎﺿﺎ ﻣﺘﺰاﻳﺪا‪ ،‬إذ ﺑﻠﻎ ‪ 36‬أورو‬
‫ﻟﻜﻞ ‪ 100‬آﻴﻠﻮﻏﺮام‪ ،‬ﻓﻲ ﺣﻴﻦ أن اﻟﺴﻌﺮ اﻟﻤﺘﻔﻖ ﻋﻠﻴﻪ هﻮ ‪ 46،1‬ﻟﻜﻞ ‪ 100‬آﻴﻠﻮﻏﺮام"‪.‬‬
‫وﺗﺸﻬﺪ اﻟﻌﻼﻗﺎت ﺑﻴﻦ اﻟﻤﻐﺮب وإﺳﺒﺎﻧﻴﺎ ﻋﺎدة "ﻣﻌﺎرك زراﻋﻴﺔ ﺻﻐﻴﺮة"‪ ،‬أﺻﺒﺢ ﻳﻄﻠﻖ ﻋﻠﻴﻬﺎ "ﺣﺮوب اﻟﻄﻤﺎﻃﻢ"‪ ،‬ﺗﻌﻮد إﻟﻰ‬
‫اﻟﻮاﺟﻬﺔ‪ ،‬آﻠﻤﺎ اﻧﻬﺎرت أﺳﻌﺎر اﻟﻄﻤﺎﻃﻢ ﻓﻲ إﺳﺒﺎﻧﻴﺎ‪ ،‬ﺧﺎﺻﺔ ﻓﻲ إﻗﻠﻴﻢ اﻷﻧﺪﻟﺲ‪ ،‬ﺑﺴﺒﺐ ﺟﻮدة اﻟﻄﻤﺎﻃﻢ اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﺗﺪﺧﻞ‬
‫اﻟﺴﻮق اﻷوروﺑﻴﺔ‪.‬‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://www.almaghribia.ma/Paper/printArticle.asp?id=153351:‬‬
‫‪75‬‬
‫اﻟﺼﺒﺎح‪ ,‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2011/11/28‬‬
‫ﺑﻨﻤﻮﺳﻰ ﻳﻮﺻﻲ ﺑﺪﻋﻢ اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ اﻟﺼﻐﺎر ﻟﺘﺤﻘﻴﻖ اﻷﻣﻦ اﻟﻐﺬاﺋﻲ‬
‫دق ﺷﻜﻴﺐ ﺑﻨﻤﻮﺳﻰ‪ ،‬رﺋﻴﺲ اﻟﻤﺠﻠﺲ اﻻﻗﺘﺼﺎدي واﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ‪ ،‬ﻧﺎﻗﻮس اﻟﺨﻄﺮ ﺣﻮل أزﻣﺔ اﻷﻣﻦ اﻟﻐﺬاﺋﻲ اﻟﺘﻲ أﺿﺤﺖ ﺗﻤﺲ‬
‫ﻋﺪدا آﺒﻴﺮا ﻣﻦ اﻟﺪول‪ ،‬ﻣﺆآﺪا أن رﻓﻊ اﻹﻧﺘﺎج اﻟﺰراﻋﻲ ﺑﺎﻋﺘﻤﺎد ﺗﻘﻨﻴﺎت اﻟﺘﻜﻨﻮﻟﻮﺟﻴﺎ اﻟﺤﺪﻳﺜﺔ وﺗﺤﻘﻴﻖ ﻓﻼﺣﺔ ﻣﺴﺘﺪاﻣﺔ‪ ،‬ﻓﻀﻼ‬
‫ﻋﻦ إﻳﻼء ﻋﻨﺎﻳﺔ ﺧﺎﺻﺔ ﻟﻠﻔﻼﺣﻴﻦ اﻟﺼﻐﺎر‪ ،‬ﻳﻈﻞ ﻣﻦ أهﻢ اﻟﺤﻠﻮل اﻟﻜﻔﻴﻠﺔ ﺑﻤﻮاﺟﻬﺔ واﻟﺘﺼﺪي ﻷزﻣﺔ اﻷﻣﻦ اﻟﻐﺬاﺋﻲ‪.‬‬
‫وأآﺪ وزﻳﺮ اﻟﻔﻼﺣﺔ واﻟﺼﻴﺪ اﻟﺒﺤﺮي‪ ،‬أن اﻷﻣﻦ اﻟﻐﺬاﺋﻲ ﻗﻀﻴﺔ ﺗﻬﻢ اﻟﺠﻤﻴﻊ‪ ،‬داﻋﻴﺎ إﻟﻰ رﻓﻊ اﻹﻧﺘﺎج اﻟﻔﻼﺣﻲ إﻟﻰ ‪ 70‬ﻓﻲ اﻟﻤﺎﺋﺔ‬
‫ﺑﺤﻠﻮل ﺳﻨﺔ ‪ ،2050‬واﻟﺤﺪ ﻣﻦ اﻟﻤﻀﺎرﺑﺎت وﺗﻘﻠﺒﺎت أﺳﻌﺎر اﻟﻤﻮاد اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ ﻓﻲ اﻷﺳﻮاق اﻟﻌﺎﻟﻤﻴﺔ‪ .‬وﻧﺒﻪ ﺑﻨﻤﻮﺳﻰ‪ ،‬ﻓﻲ آﻠﻤﺔ ﻟﻪ‬
‫ﺧﻼل اﻟﺠﻠﺴﺔ اﻻﻓﺘﺘﺎﺣﻴﺔ ﻷﺷﻐﺎل اﻟﻤﻠﺘﻘﻰ اﻟﺪوﻟﻲ ﺣﻮل اﻷﻣﻦ اﻟﻐﺬاﺋﻲ واﻟﺘﻀﺎﻣﻦ ﻓﻲ اﻟﻤﻨﻄﻘﺔ اﻷورو ﻣﺘﻮﺳﻄﻴﺔ‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﻧﻈﻤﻬﺎ‬
‫ﻣﺠﻠﺴﻪ أﻣﺲ )اﻟﺜﻼﺛﺎء( ﻓﻲ اﻟﺮﺑﺎط‪ ،‬إﻟﻰ أن اﻟﻮﺿﻌﻴﺔ اﻟﻐﺬاﺋﻴﺔ ﻋﻠﻰ اﻟﻤﺴﺘﻮى اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ‪ ،‬أﺿﺤﺖ ﻳﻮﻣﺎ ﺑﻌﺪ ﺁﺧﺮ ﻣﻘﻠﻘﺔ‪ ،‬وﺧﻄﻮرﺗﻬﺎ‬
‫ﻣﺘﻔﺎﻗﻤﺔ‪ ،‬ﺑﻌﺪ أن ﺗﺒﻴﻦ أن ﻣﻠﻴﺎر ﺷﺨﺺ ﻳﻌﺎﻧﻮن ﻧﻘﺼﺎ ﻓﻲ اﻟﺘﻐﺬﻳﺔ ﻋﺒﺮ اﻟﻌﺎﻟﻢ‪ ،‬ﻓﻴﻤﺎ ﻳﻌﺎﻧﻲ ﻣﻠﻴﺎران ﺳﻮء اﻟﺘﻐﺬﻳﺔ‪" ،‬ﻋﻠﻰ أن هﺬا‬
‫اﻟﻌﺪد ﻣﺮﺷﺢ ﻟﻼرﺗﻔﺎع إﻟﻰ ‪ 9‬ﻣﻼﻳﻴﺮ ﺷﺨﺺ ﻓﻲ أﻓﻖ ‪ .2050‬وأﺿﺎف ﻓﻲ اﻟﺴﻴﺎق ذاﺗﻪ أن اﻟﻌﺪﻳﺪ ﻣﻦ اﻟﺪول اﻧﺘﺒﻬﺖ إﻟﻰ أن رﻓﻊ‬
‫ﺗﺤﺪي اﻷﻣﻦ اﻟﻐﺬاﺋﻲ‪ ،‬ﻳﻘﺘﻀﻲ إﻳﻼء اهﺘﻤﺎم ﺧﺎص‪ ،‬ﺑﺎﻹﺿﺎﻓﺔ إﻟﻰ اﻟﺼﻨﺎﻋﺎت اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ اﻟﻌﻘﻼﻧﻴﺔ‪ ،‬إﻟﻰ اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ اﻟﺼﻐﺎر وﺗﻨﻤﻴﺔ‬
‫ﻗﺪراﺗﻬﻢ وﺗﻤﻜﻴﻨﻬﻢ ﻣﻦ ﻣﻮارد وإﺟﺮاءات ﺗﺤﻔﻴﺰﻳﺔ‪" ،‬ﻓﻤﺸﺎرآﺔ ﺻﻐﺎر اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ ﻓﻲ اﺗﺨﺎذ اﻟﻘﺮار‪ ،‬ﺗﻘﻮي ﻗﺪراﺗﻬﻢ اﻹﻧﺘﺎﺟﻴﺔ‪،‬‬
‫وإﻣﻜﺎﻧﻴﺔ ﺗﺴﻮﻳﻘﻬﻢ ﻣﻨﺘﻮﺟﺎﺗﻬﻢ‪ ،‬آﻤﺎ ﺗﺴﺎﻋﺪهﻢ ﻋﻠﻰ إﻋﻄﺎء اﻷوﻟﻮﻳﺔ ﻟﻠﻤﻮاد اﻟﻐﺬاﺋﻴﺔ اﻷﺳﺎﺳﻴﺔ"‪.‬‬
‫وﺑﺤﺪﻳﺜﻪ ﻋﻦ اﻟﻔﻼﺣﺔ‪ ،‬ﺑﺎﻋﺘﺒﺎرهﺎ أول ﺟﻮاب ﻋﻦ اﻟﻤﺸﺎآﻞ اﻟﻤﻌﻴﺸﻴﺔ ﻟﻠﺸﻌﻮب وﺣﻖ اﻟﻔﺮد ﻓﻲ أن ﻳﺘﻮﻓﺮ ﻋﻠﻰ ﺗﻐﺬﻳﺔ ﻣﻼﺋﻤﺔ‪ ،‬أآﺪ‬
‫اﻟﻮزﻳﺮ‪ ،‬أن اﻹﻧﺘﺎج اﻟﻔﻼﺣﻲ ﻳﺠﺐ أن ﻳﺮﺗﻔﻊ إﻟﻰ ‪ 70‬ﻓﻲ اﻟﻤﺎﺋﺔ ﻓﻲ ﻏﻀﻮن ﺳﻨﺔ ‪ ،2050‬ﺣﺘﻰ ﻳﺘﻨﺎﺳﺐ ﻣﻊ ﻣﻌﺪل اﻟﻨﻤﻮ‬
‫اﻟﺪﻳﻤﻐﺮاﻓﻲ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮى اﻟﻌﺎﻟﻢ‪ .‬وأﺑﺮز أﺧﻨﻮش أن اﻟﻤﻐﺮب ﺟﻌﻞ ﻣﻦ اﻟﻔﻼﺣﺔ ﺧﻴﺎرا ﻟﻠﺘﻨﻤﻴﺔ واﻷﻣﻦ اﻟﻐﺬاﺋﻲ‪ ،‬ﻣﻨﻮهﺎ ﺑﻨﺘﺎﺋﺞ‬
‫ﻣﺨﻄﻂ اﻟﻤﻐﺮب اﻷﺧﻀﺮ اﻟﺬي ﺳﺎهﻢ ﻓﻲ ﺗﺸﺠﻴﻊ اﺳﺘﺜﻤﺎر اﻟﻘﻄﺎع اﻟﺨﺎص ﻓﻲ اﻟﻤﺠﺎل اﻟﻔﻼﺣﻲ‪ ،‬اﻟﺬي ارﺗﻔﻊ ﺑﻨﺴﺒﺔ ‪ 53‬ﻓﻲ‬
‫اﻟﻤﺎﺋﺔ ﺑﻴﻦ ﺳﻨﺘﻲ ‪ 2008‬و‪ .2011‬وﻓﻲ اﻟﺴﻴﺎق ذاﺗﻪ‪ ،‬أوﺿﺢ اﻟﻮزﻳﺮ أن ﻣﺨﻄﻂ اﻟﻤﻐﺮب اﻷﺧﻀﺮ ﻣﻜﻦ أﻳﻀﺎ ﻣﻦ ﺗﻮﻓﻴﺮ ﻣﻦ ‪2‬‬
‫إﻟﻰ ‪ 3‬ﻣﻼﻳﻴﻦ ﻣﺘﺮ ﻣﻜﻌﺐ ﺳﻨﻮﻳﺎ ﻋﻦ ﻃﺮﻳﻖ اﻋﺘﻤﺎد ﺗﻘﻨﻴﺔ اﻟﺴﻘﻲ ﻗﻄﺮة‪ -‬ﻗﻄﺮة ﺑﻴﻦ ﺳﻨﺘﻲ ‪ 2008‬و‪ ،2011‬ﻓﻴﻤﺎ ارﺗﻔﻊ اﻹﻧﺘﺎج‬
‫اﻟﻔﻼﺣﻲ ﺧﻼل اﻟﻔﺘﺮة ذاﺗﻬﺎ ﺑﻨﺴﺒﺔ ﻧﺎهﺰت ‪ 40‬ﻓﻲ اﻟﻤﺎﺋﺔ‪ ،‬داﻋﻴﺎ إﻟﻰ ﺿﺮورة اﻟﺘﻌﺎون ﺑﻴﻦ اﻟﺪول وﺗﺒﺎدل اﻟﺨﺒﺮات‪ ،‬واﻟﻌﻤﻞ ﻋﻠﻰ‬
‫اﻟﺘﻘﻠﻴﻞ ﻣﻦ ﺣﺪة ﻣﻀﺎرﺑﺎت وﺗﺨﻔﻴﺾ ﺗﻘﻠﺒﺎت اﻷﺳﻌﺎر ﻓﻲ اﻷﺳﻮاق اﻟﻌﺎﻟﻤﻴﺔ‪.‬‬
‫هﺠﺮ اﻟﻤﻐﻠﻲ‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪:‬‬
‫‪http://www.assabah.press.ma/index.php?option=com_content&view=article&id=34872:‬‬
‫‪2012-11-28-10-24-28&catid=67:cat-nationale&Itemid=600‬‬
‫‪76‬‬
‫اﻟﻌﻠﻢ‪ , ,‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2012/11/28‬‬
‫ﺗﺸﻮﻳﺶ إﺳﺒﺎﻧﻲ ﺟﺪﻳﺪ ﻋﻠﻰ ﺻﺎدرات اﻟﻄﻤﺎﻃﻢ اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ ﻷوروﺑﺎ‬
‫ﻋﺎدت ﺣﺮب اﻟﻄﻤﺎﻃﻢ ﻟﻼﺷﺘﻌﺎل ﻣﺮة أﺧﺮى ﺑﻴﻦ ﻣﺪرﻳﺪ واﻟﺮﺑﺎط‪ ،‬وآﻌﺎدﺗﻬﺎ‬
‫ﻣﻊ ﺑﺪاﻳﺔ آﻞ ﺳﻨﺔ ﻓﻼﺣﻴﺔ‪ ،‬ﺑﻌﺪ أن ﺣﻤﻠﺖ اﻟﻔﻴﺪراﻟﻴﺔ اﻹﺳﺒﺎﻧﻴﺔ ﻟﻤﻨﺘﺠﻲ‬
‫وﻣﺼﺪري اﻟﻔﻮاآﻪ واﻟﺨﻀﺮ‪ ،‬اﻟﻤﻐﺮب ﻣﺴﺆوﻟﻴﺔ أزﻣﺔ اﻟﻔﺎآﻬﺔ اﻟﺤﻤﺮاء اﻟﺘﻲ‬
‫ﻳﻌﺮﻓﻬﺎ اﻟﺴﻮق اﻹﻳﺒﻴﺮي‪ ،‬ﺣﻴﺚ اﺗﻬﻤﺘﻪ ﺑﺈﻏﺮاق اﻟﺴﻮق اﻷوروﺑﻴﺔ ﺑﺎﻟﻄﻤﺎﻃﻢ‬
‫اﻟﻤﻨﺨﻔﻀﺔ اﻟﺘﻜﻠﻔﺔ واﻟﺜﻤﻦ‪ ،‬وﻋﺪم اﺣﺘﺮام ﺷﺮوط اﻟﻮﻟﻮج ﻟﻸﺳﻮاق اﻷوروﺑﻴﺔ‪.‬‬
‫آﻤﺎ اﻋﺘﺒﺮت ﻓﻲ ﺑﻴﺎن ﺻﺎدر ﻋﻨﻬﺎ‪ ،‬ﻗﺎﻣﺖ ﺑﺘﻌﻤﻴﻤﻪ ﻋﻠﻰ وﺳﺎﺋﻞ إﻋﻼم ﺑﻼدهﺎ‬
‫‪ ،‬أن اﻟﻄﻤﺎﻃﻢ اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ ﺗﺸﻜﻞ ﻣﻨﺎﻓﺴﺔ وﺗﻬﺪﻳﺪا ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ ﻟﻠﻔﻼﺣﻴﻦ اﻹﺳﺒﺎن‬
‫وﻟﻠﻨﺸﺎط اﻟﻔﻼﺣﻲ اﻷوروﺑﻲ ﺑﺸﻜﻞ ﻋﺎم‪.‬‬
‫وأﺿﺎف اﻟﺒﻴﺎن‪ ،‬أن اﺗﻔﺎﻗﻴﺔ اﻟﺘﺒﺎدل اﻟﺤﺮ ﻓﻲ اﻟﻤﺠﺎل اﻟﻔﻼﺣﻲ اﻟﻤﻮﻗﻌﺔ ﺑﻴﻦ‬
‫اﻟﻤﻐﺮب و اﻻﺗﺤﺎد اﻷوروﺑﻲ ﺗﻨﺺ ﻋﻠﻰ دﻓﻊ اﻟﻤﺴﺘﻮرد‪ 29.80‬أورو آﺮﺳﻢ‬
‫ﺟﻤﺮآﻲ ﻋﻦ آﻞ ‪ 100‬آﻴﻠﻮﻏﺮام ﻣﻦ اﻟﻄﻤﺎﻃﻢ ﻓﻲ ﺣﺎل ﻧﺰول اﻟﺴﻌﺮ ﻋﻦ اﻟﺤﺪ‬
‫اﻷدﻧﻰ اﻟﻤﺘﻔﻖ ﻋﻠﻴﻪ‪.‬‬
‫وﻧﻘﻞ ﻋﻦ وزﻳﺮ اﻟﻔﻼﺣﺔ و اﻷﻏﺪﻳﺔ واﻟﺒﻴﺌﺔ اﻻﺳﺒﺎﻧﻲ دﻋﻮﺗﻪ اﻻﺗﺤﺎد اﻷورﺑﻲ اﻟﻰ اﻟﺘﺤﻠﻲ ﺑﺎﻟﺤﻴﻄﺔ ﻣﻦ اﻟﺘﺪﻓﻖ ﻏﻴﺮ اﻟﺸﺮﻋﻲ‬
‫ﻟﻠﺨﻀﺮوات اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ و ﺗﻜﺜﻴﻒ اﻟﺮﻗﺎﺑﺔ اﻟﺠﻤﺮآﻴﺔ ﻋﻠﻰ اﻟﺤﺪود ﻋﻠﻰ اﻟﺒﻮاآﺮ اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ اﻟﻮاردة ﻣﻦ اﻟﻤﻐﺮب و اﻟﺘﻲ ﺗﺸﻜﻞ ﻓﻲ‬
‫ﻧﻈﺮ اﻟﻤﻨﺘﺠﻴﻦ اﻟﻔﻼﺣﻴﻴﻦ اﻻﺳﺒﺎن ﻣﺼﺪر ﻣﻨﺎﻓﺴﺔ ﻏﻴﺮ ﻣﺘﻜﺎﻓﺌﺔ ﺗﻬﺪد ﻧﺸﺎﻃﻬﻢ ‪.‬‬
‫وﻋﻠﻰ اﻟﻨﻘﻴﺾ ﻣﻦ ذﻟﻚ‪ ،‬أآﺪ رﺋﻴﺲ اﻟﻜﻮﻧﻔﺪراﻟﻴﺔ اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ واﻟﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﻘﺮوﻳﺔ أﺣﻤﺪ أوﻋﻴﺎش ﻣﺆﺧﺮا ﻟﻮﺳﺎﺋﻞ إﻋﻼم‬
‫ﻣﻐﺮﺑﻴﺔ‪ ،‬أن اﻹﺳﺒﺎن ‪-‬وﻣﻦ ﺧﻼل ﺣﺮﺑﻬﻢ اﻹﻋﻼﻣﻴﺔ‪ -‬ﻳﺮﻳﺪون اﻟﺘﺸﻮﻳﺶ ﻋﻠﻰ ﺻﺎدرات اﻟﻄﻤﺎﻃﻢ اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﻻ ﺗﺸﻜﻞ ﺳﻮى‬
‫‪ 5‬ﻓﻲ اﻟﻤﺌﺔ ﻣﻦ اﻟﻄﻠﺐ اﻹﺟﻤﺎﻟﻲ اﻷوروﺑﻲ‪.‬‬
‫وﻳﺬآﺮ أن اﻟﺼﺎدرات اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ ﻣﻦ اﻟﻄﻤﺎﻃﻢ اﻟﻤﻮﺟﻬﺔ إﻟﻰ دول اﻻﺗﺤﺎد اﻷوروﺑﻲ ﻋﺮﻓﺖ ارﺗﻔﺎﻋﺎ ﻣﻠﺤﻮﻇﺎ ﻗﺪر ﺑﻨﺴﺒﺔ ‪70‬‬
‫ﺑﺎﻟﻤﺎﺋﺔ ﻣﻨﺬ ﻋﺸﺮ ﺳﻨﻮات ‪.‬‬
‫وهﻜﺬا ﺷﻬﺪت اﻟﺴﻨﺔ اﻟﻤﺎﺿﻴﺔ‪ ،‬وﻓﻖ اﻹﺣﺼﺎﺋﻴﺎت اﻟﺮﺳﻤﻴﺔ‪ ،‬ﺗﺼﺪﻳﺮ ﺣﻮاﻟﻲ ‪ 300‬أﻟﻒ ﻃﻦ ﻣﻦ اﻟﻄﻤﺎﻃﻢ ‪ ،‬ﻓﻴﻤﺎ ﺳﺠﻠﺖ‬
‫ﻋﺎﺋﺪات اﻟﺼﺎدرات اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ اﻻﺳﺒﺎﻧﻴﺔ ﻧﺤﻮ ﺑﻠﺪان أوروﺑﺎ ﺧﻼل ﺳﻨﺔ ‪ 2007‬أآﺜﺮ ﻣﻦ أرﺑﻌﺔ ﻣﻼﻳﻴﺮ أورو‪.‬‬
‫وﺗﺠﺪر اﻹﺷﺎرة إﻟﻰ أن ﺣﺮب اﻟﻄﻤﺎﻃﻢ اﻟﺤﺎﻟﻴﺔ ﻟﻴﺴﺖ اﻷوﻟﻰ ﻣﻦ ﻧﻮﻋﻬﺎ ﺑﻴﻦ اﻟﺒﻠﺪﻳﻦ‪ ،‬ﻓﻘﺪ ﺳﺒﻖ ﻟﺘﻨﺴﻴﻘﻴﺔ اﻟﺠﻤﻌﻴﺎت اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ‬
‫واﻟﻤﻮاﺷﻲ ﺑﺈﺳﺒﺎﻧﻴﺎ‪ ،‬أن اﺷﺘﻜﺖ ﻟﻤﺠﻠﺲ اﻻﺗﺤﺎد اﻷوروﺑﻲ ﻣﻦ آﻮن اﻟﻤﻐﺮب ﻳﺴﺘﺨﺪم ﻣﺎ ﻻ ﻳﻘﻞ ﻋﻦ ‪ 56‬ﻣﻦ اﻟﻤﺒﻴﺪات اﻟﺰراﻋﻴﺔ‬
‫اﻟﻔﻌﺎﻟﺔ واﻟﻤﺤﻈﻮرة ﻓﻲ اﻻﺗﺤﺎد اﻷوروﺑﻲ ﻓﻲ ﻋﻼﺟﻪ ﻟﻸﻣﺮاض اﻟﺘﻲ ﺗﺼﻴﺐ ﻣﺤﺎﺻﻴﻞ اﻟﻤﻨﺘﻮج اﻟﻔﻼﺣﻲ اﻟﻤﻄﻠﻮب ﻧﻈﺮا‬
‫ﻟﺠﻮدﺗﻪ ﻓﻲ اﻷﺳﻮاق اﻷوروﺑﻴﺔ‪.‬‬
‫ﻣﺤﻤﺪ ﻃﺎرق ﺣﻴﻮن‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://www.alalam.ma/def.asp?codelangue=23&id_info=50036:‬‬
‫‪77‬‬
‫اﻟﺘﺠﺪﻳﺪ ‪,‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ‪2012/11/27‬‬
‫ﻣﻨﺘﺠﻮ دﺟﺎج اﻟﻠﺤﻢ ﻳﺤﺘﺠﻮن ﻋﻠﻰ ﻏﻼء اﻷﻋﻼف‬
‫ﺳﻨﺎء آﺮﻳﻢ‬
‫ﻗﺮرت اﻟﺠﻤﻌﻴﺔ اﻟﻮﻃﻨﻴﺔ ﻟﻤﻨﺘﺠﻲ دﺟﺎج اﻟﻠﺤﻢ ﺗﻨﻈﻴﻢ وﻗﻔﺔ اﺣﺘﺠﺎﺟﻴﺔ ﻋﻠﻰ ﻏﻼء أﺳﻌﺎر اﻷﻋﻼف‪ ،‬وﺿﻌﻒ اﻟﺠﻮدة ﻳﻮم ‪28‬‬
‫ﻧﻮﻧﺒﺮ ‪ 2012‬أﻣﺎم ﺑﻮاﺑﺔ اﻟﻤﻌﺮض ﻟﻤﺪة ﺳﺎﻋﺔ‪ ،‬آﻤﺎ ﻗﺮرت ﻓﻲ ﺑﻴﺎن ﻟﻬﺎ ﺗﻮﺻﻠﺖ "اﻟﺘﺠﺪﻳﺪ" ﺑﻨﺴﺨﺔ ﻣﻨﻪ ﻣﻘﺎﻃﻌﺔ اﻟﻤﻌﺮض‬
‫اﻟﻮﻃﻨﻲ ﻟﻠﻔﺪراﻟﻴﺔ اﻟﺒﻴﻤﻬﻨﻴﺔ ﻟﻘﻄﺎع اﻟﺪواﺟﻦ اﻟﺬي ﺳﻴﻨﻌﻘﺪ أﻳﺎم ‪ 29-28-27‬ﻧﻮﻧﺒﺮ ‪ ،2012‬وذﻟﻚ ﻟﻺﺣﺘﺠﺎج ﻋﻠﻰ وﺻﻔﺘﻪ‬
‫ﺑـ"اﻟﻮﺿﻊ اﻟﻤﺰري"‪ ،‬ﻣﻄﺎﻟﺒﺔ ﺑﻔﺘﺢ ﺣﻮار ﺟﺎد ﻣﻊ آﻞ اﻟﻤﺘﺪﺧﻠﻴﻦ ﻹﻳﺠﺎد اﻟﺤﻠﻮل اﻟﻨﺎﺟﻌﺔ ﻹﻧﻘﺎذ اﻟﻘﻄﺎع ﻣﻦ اﻻﻧﻬﻴﺎر‪.‬‬
‫وآﺎن اﻟﻤﻜﺘﺐ اﻟﻮﻃﻨﻲ ﻟﻠﺠﻤﻌﻴﺔ اﻟﻮﻃﻨﻴﺔ ﻟﻤﻨﺘﺠﻲ دﺟﺎج اﻟﻠﺤﻢ‪ ،‬ﻗﺪ ﻋﻘﺪ اﺟﺘﻤﺎﻋﻪ اﻟﺪوري ﻳﻮم ‪ 2012/11/22‬ﺑﺤﻀﻮر ﻣﺮﺑﻮن‬
‫ﻣﻦ آﻞ اﻟﺠﻬﺎت اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ‪ :‬ﻃﻨﺠﺔ‪ ،‬ﺗﻄﻮان‪ ،‬اﻟﺪار اﻟﺒﻴﻀﺎء‪ ،‬ﺣﺪ اﻟﺴﻮاﻟﻢ‪ ،‬اﻟﻘﻨﻴﻄﺮة‪ ،‬ﺳﻼ‪ ،‬ﺗﻤﺎرة‪ ،‬اﻟﺮاﺷﺪﻳﺔ‪ ،‬ﺑﻨﻲ ﻣﻼل‪ ،‬ﻣﺮاآﺶ‪،‬‬
‫أآﺎدﻳﺮ‪ ،‬وﺿﻢ ﺟﺪول أﻋﻤﺎل اﻟﻠﻘﺎء ﺗﻘﺮﻳﺮا ﻣﻔﺼﻼ ﺣﻮل ﺳﻴﺮ ﻋﻤﻞ اﻟﺠﻤﻌﻴﺔ ﺗﻘﺪم ﺑﻪ ﻣﻤﺜﻠﻮ آﻞ اﻟﻤﺪن اﻟﺤﺎﺿﺮة آﻞ ﻋﻠﻰ ﺣﺪى‬
‫آﻤﺎ ﺗﻤﺖ ﻣﻨﺎﻗﺸﺔ واﻗﺘﺮاح ﺧﻄﻂ ﻋﻤﻞ ﺟﺪﻳﺪة ﻟﺘﻄﻮﻳﺮ ﻋﻤﻞ اﻟﺠﻤﻌﻴﺔ ﻓﻲ آﻞ اﻟﺠﻬﺎت‪ ،‬آﻤﺎ ﺗﻤﺖ ﻣﻨﺎﻗﺸﺔ اﻟﻮﺿﻌﻴﺔ اﻟﻤﺰرﻳﺔ اﻟﺘﻲ‬
‫ﻳﻌﺮﻓﻬﺎ اﻟﻘﻄﺎع ﺧﺎﺻﺔ ﻗﻀﻴﺔ ﻏﻼء أﺛﻤﻨﺔ اﻷﻋﻼف اﻟﻤﺮآﺒﺔ واﺳﺘﻤﺮار ارﺗﻔﺎﻋﻬﺎ رﻏﻢ اﻟﺘﻐﻴﺮات اﻟﺤﺎﺻﻠﺔ ﻓﻲ اﻟﻤﻮاد اﻷوﻟﻴﺔ‬
‫ﻋﻠﻰ اﻟﺼﻌﻴﺪ اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ‪ ،‬وآﺬا ﺳﻮء ﺗﺪﺑﻴﺮ اﻟﻘﻄﺎع ﻣﻦ ﻃﺮف اﻟﻤﺆﺳﺴﺎت اﻟﻮﺻﻴﺔ وﻣﻨﺎﻗﺸﺔ اﻟﺘﺪاﺑﻴﺮ اﻟﻼزﻣﺔ ﻟﻤﻮاﺟﻬﺔ هﺬﻩ‬
‫اﻟﻤﻌﻀﻠﺔ‪.‬‬
‫وﻗﺪ أﻋﺮب اﻟﺤﻀﻮر‪-‬ﺣﺴﺐ ﻣﺼﺪر "اﻟﺘﺠﺪﻳﺪ" ﻋﻦ اﺳﺘﻴﺎﺋﻬﻢ واﺳﺘﻨﻜﺎرهﻢ ﻟﻠﻮﺿﻌﻴﺔ اﻟﺘﻲ ﺁ ﻟﺖ إﻟﻴﻬﺎ أﺣﻮال اﻟﻘﻄﺎع وﻓﻲ ﻣﻘﺪﻣﺘﻬﻢ‬
‫ﻣﻨﺘﺠﻲ دﺟﺎج اﻟﻠﺤﻢ اﻟﺬﻳﻦ ﻳﺘﺤﻤﻠﻮن آﻞ اﻟﻨﺘﺎﺋﺞ اﻟﺴﻠﺒﻴﺔ ﺧﺎﺻﺔ وأن آﻞ اﻷﻃﺮاف اﻟﻤﺘﺪﺧﻠﺔ ﺳﻮاء آﺎﻧﺖ ﻣﺆﺳﺴﺎت ﻋﻤﻮﻣﻴﺔ أو‬
‫ﺧﺼﻮﺻﻴﺔ ﻓﻀﻠﺖ أن ﺗﺼﻢ أذﻧﻴﻬﺎ ﻋﻦ ﻣﻄﺎﻟﺒﻬﻢ اﻟﺘﻲ ﺗﺼﺐ ﻓﻲ اﺗﺠﺎﻩ إﻋﺎدة اﻟﻨﻈﺮ ﻓﻲ أﺳﺎﻟﻴﺐ ﺗﺪﺑﻴﺮ اﻟﻘﻄﺎع وآﺬا اﻷﺛﻤﻨﺔ‬
‫اﻟﻤﻄﺒﻘﺔ و اﻟﺠﻮدة اﻟﻤﻄﻠﻮﺑﺔ ﻓﻲ اﻷﻋﻼف اﻟﻤﺮآﺒﺔ وآﺘﺎآﻴﺖ اﻟﻴﻮم اﻟﻮاﺣﺪ‪.‬‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://www.attajdid.info/?info=2740:‬‬
‫‪78‬‬
‫ﺑﻴﺎن اﻟﻴﻮم ‪,‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2012/11/27‬‬
‫اﺣﺘﺠﺎﺟﺎ ﻋﻠﻰ ارﺗﻔﺎع أﺳﻌﺎر اﻷﻋﻼف اﻟﻤﻬﺪد ﻻﺳﺘﻤﺮارﻳﺔ اﻟﻘﻄﺎع‬
‫ﺳﻤﻴﺮة اﻟﺸﻨﺎوي ﻣﺴﺘﺠﺪات‬
‫ﻣﻨﺘﺠﻮ وﻣﺮﺑﻮ دﺟﺎج اﻟﻠﺤﻢ ﻳﻘﺎﻃﻌﻮن اﻟﻤﻌﺮض اﻟﻮﻃﻨﻲ ﻟﻠﻔﺪراﻟﻴﺔ اﻟﺒﻴﻤﻬﻨﻴﺔ‬
‫ﻟﻘﻄﺎع اﻟﺪواﺟﻦ‬
‫ﻗﺮرت اﻟﺠﻤﻌﻴﺔ اﻟﻮﻃﻨﻴﺔ ﻟﻤﻨﺘﺠﻲ دﺟﺎج اﻟﻠﺤﻢ ﻣﻘﺎﻃﻌﺔ اﻟﻤﻌﺮض اﻟﻮﻃﻨﻲ ﻟﻠﻔﺪراﻟﻴﺔ اﻟﺒﻴﻤﻬﻨﻴﺔ ﻟﻘﻄﺎع اﻟﺪواﺟﻦ اﻟﺬي ﺗﺒﺪأ ﻓﻌﺎﻟﻴﺎﺗﻪ‬
‫ﻳﻮﻣﻪ اﻟﺜﻼﺛﺎء ‪ 27‬ﻧﻮﻧﺒﺮ وﺗﺴﺘﻤﺮ إﻟﻰ ﻏﺎﻳﺔ ‪ 29‬ﻣﻨﻪ‪ .‬آﻤﺎ دﻋﺖ اﻟﺠﻤﻌﻴﺔ إﻟﻰ ﺗﻨﻈﻴﻢ وﻗﻔﺔ اﺣﺘﺠﺎﺟﻴﺔ ﺻﺒﺎح ﻳﻮم ﻏﺪ اﻷرﺑﻌﺎء ‪28‬‬
‫ﻧﻮﻧﺒﺮ أﻣﺎم ﺑﻮاﺑﺔ اﻟﻤﻌﺮض‪ .‬ﺗﺼﻌﻴﺪ ﻣﻨﺘﺠﻲ دﺟﺎج اﻟﻠﺤﻢ ﻳﺄﺗﻲ اﺣﺘﺠﺎﺟﺎ ﻋﻠﻰ ﻣﺎ اﻋﺘﺒﺮوهﺎ »وﺿﻌﻴﺔ ﻣﺰرﻳﺔ« أﺿﺤﻰ ﻳﻌﻴﺸﻬﺎ‬
‫اﻟﻘﻄﺎع ﺟﺮاء ﻏﻼء أﺳﻌﺎر اﻷﻋﻼف وﺿﻌﻒ اﻟﺠﻮدة‪ ،‬إﺿﺎﻓﺔ إﻟﻰ ﻣﺎ وﺻﻔﻮﻩ‪ ،‬ﺿﻤﻦ ﺑﻼغ ﺗﻮﺻﻠﻨﺎ ﺑﻨﺴﺨﺔ ﻣﻨﻪ‪ ،‬ﺑﺎﻟﺘﺪﺑﻴﺮ اﻟﺴﻲء‬
‫ﻟﻠﻘﻄﺎع ﻣﻦ ﻗﺒﻞ اﻟﻤﺆﺳﺴﺎت اﻟﻮﺻﻴﺔ‪ .‬وأﻋﺮب اﻟﻤﻨﺘﺠﻮن أﻋﻀﺎء ﺟﻤﻌﻴﺔ )‪ (ANPC‬ﻋﻦ اﺳﺘﻴﺎﺋﻬﻢ واﺳﺘﻨﻜﺎرهﻢ ﻟﻬﺬا اﻟﻮﺿﻊ‬
‫اﻟﺬي »ﻳﺘﺤﻤﻠﻮن آﻞ ﻧﺘﺎﺋﺠﻪ اﻟﺴﻠﺒﻴﺔ‪ ،‬ﺧﺎﺻﺔ وأن آﻞ اﻷﻃﺮاف اﻟﻤﺘﺪﺧﻠﺔ ﺳﻮاء آﺎﻧﺖ ﻣﺆﺳﺴﺎت ﻋﻤﻮﻣﻴﺔ أو ﺧﺼﻮﺻﻴﺔ ﻓﻀﻠﺖ‬
‫أن ﺗﺼﻢ أذﻧﻴﻬﺎ ﻋﻦ ﻣﻄﺎﻟﺒﻬﻢ اﻟﺘﻲ ﺗﺼﺐ ﻓﻲ اﺗﺠﺎﻩ إﻋﺎدة اﻟﻨﻈﺮ ﻓﻲ أﺳﺎﻟﻴﺐ ﺗﺪﺑﻴﺮ اﻟﻘﻄﺎع وآﺬا اﻷﺛﻤﻨﺔ اﻟﻤﻄﺒﻘﺔ و اﻟﺠﻮدة‬
‫اﻟﻤﻄﻠﻮﺑﺔ ﻓﻲ اﻷﻋﻼف اﻟﻤﺮآﺒﺔ وآﺘﺎآﻴﺖ اﻟﻴﻮم اﻟﻮاﺣﺪ«‪ ،‬آﻤﺎ ﻳﻘﻮل اﻟﺒﻼغ‪.‬‬
‫ﻗﺮار اﻟﺘﺼﻌﻴﺪ اﻟﺬي اﺗﺨﺬﻩ ﻣﻨﺘﺠﻮ دﺟﺎج اﻟﻠﺤﻢ ﻓﻲ أﻋﻘﺎب اﺟﺘﻤﺎع ﻋﻘﺪﻩ اﻟﻤﻜﺘﺐ اﻟﻮﻃﻨﻲ ﻟﻠﺠﻤﻌﻴﺔ ﻳﻮم ‪ 22‬ﻧﻮﻧﺒﺮ اﻟﺠﺎري‬
‫ﺑﺤﻀﻮر ﻣﺮﺑﻴﻦ ﻣﻦ آﻞ اﻟﺠﻬﺎت اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ )ﻃﻨﺠﺔ‪ ،‬ﺗﻄﻮان‪ ،‬اﻟﺪار اﻟﺒﻴﻀﺎء‪ ،‬ﺣﺪ اﻟﺴﻮاﻟﻢ‪ ،‬اﻟﻘﻨﻴﻄﺮة‪ ،‬ﺳﻼ‪ ،‬ﺗﻤﺎرة‪ ،‬اﻟﺮاﺷﺪﻳﺔ‪ ،‬ﺑﻨﻲ‬
‫ﻣﻼل‪ ،‬ﻣﺮاآﺶ‪ ،‬أآﺎدﻳﺮ(‪ ،‬ﺟﺎء ﻣﺮﻓﻮﻗﺎ ﺑﺘﺪاﺑﻴﺮ أﺧﺮى ﻋﻠﻰ رأﺳﻬﺎ ﻣﺒﺎدرة ﻣﺮاﺳﻠﺔ ﺟﻤﻌﻴﺔ ﻣﻨﺘﺠﻲ اﻷﻋﻼف اﻟﻤﺮآﺒﺔ ﺣﻮل ﻣﺸﻜﻞ‬
‫ﻏﻼء أﺳﻌﺎر اﻷﻋﻼف اﻟﻤﺮآﺒﺔ وﻣﻄﺎﻟﺒﺘﻬﻢ ﺑﻤﺮاﺟﻌﺔ هﺬﻩ اﻷﺛﻤﻨﺔ‪.‬‬
‫ووﺻﻔﺖ اﻟﺮﺳﺎﻟﺔ‪ ،‬اﻟﺘﻲ اﻃﻠﻌﺖ ﺑﻴﺎن اﻟﻴﻮم ﻋﻠﻰ ﻧﺴﺨﺔ ﻣﻨﻬﺎ‪ ،‬ﻣﻌﺎﻧﺎة ﻣﺮﺑﻲ وﻣﻨﺘﺠﻲ دﺟﺎج اﻟﻠﺤﻢ ﺟﺮاء ارﺗﻔﺎع أﺛﻤﻨﺔ اﻷﻋﻼف‬
‫اﻟﻤﺮآﺒﺔ ﻣﻨﺬ ﺗﻄﺒﻴﻖ ﺁﺧﺮ زﻳﺎدة ﻓﻲ ﺷﻬﺮ ﻳﻮﻟﻴﻮز‪ ،‬واﻻﻧﻌﻜﺎﺳﺎت اﻟﻤﺒﺎﺷﺮة ﻟﻬﺬﻩ اﻟﺰﻳﺎدة ﻋﻠﻰ اﻟﺜﻤﻦ اﻟﻤﺮﺟﻌﻲ ﻟﺪﺟﺎج اﻟﻠﺤﻢ داﺧﻞ‬
‫اﻟﻀﻴﻌﺎت‪ ،‬ﺣﻴﺚ ﻳﺼﻞ ﻓﻲ أﺣﺴﻦ اﻷﺣﻮال إﻟﻰ ‪ 01‬درهﻢ ﻟﺜﻤﻦ اﻟﻜﻴﻠﻮﻏﺮام اﻟﻮاﺣﺪ‪ ،‬ﺣﺴﺐ ﻣﺎ ﺗﻔﻴﺪ اﻟﺮﺳﺎﻟﺔ اﻟﺘﻲ ﺳﺠﻠﺖ آﺬﻟﻚ أن‬
‫ﻣﺴﺘﻮى ﺟﻮدة اﻷﻋﻼف ﻟﻢ ﻳﻌﺮف أي ﺗﻄﻮر ﻣﻠﺤﻮظ ﻃﻴﻠﺔ هﺬﻩ اﻟﻔﺘﺮة اﻟﺘﻲ ﻃﺒﻘﺖ ﻓﻴﻬﺎ اﻟﺰﻳﺎدة‪ ،‬آﻤﺎ أﺷﺎرت إﻟﻰ اﻵﺛﺎر اﻟﻤﺒﺎﺷﺮة‬
‫ﻋﻠﻰ اﻟﻘﺪرة اﻟﺸﺮاﺋﻴﺔ ﻟﻠﻤﺴﺘﻬﻠﻚ اﻟﻤﻐﺮﺑﻲ اﻟﺬي ﻟﻢ ﻳﺘﻮﻗﻒ ﻋﻦ اﻻﺣﺘﺠﺎج ﻋﻠﻰ ﻏﻼء أﺳﻌﺎر دﺟﺎج اﻟﻠﺤﻢ ﻓﻲ اﻷﺳﻮاق‪.‬‬
‫واﻋﺘﺒﺮت اﻟﺮﺳﺎﻟﺔ أن اﻟﻤﺮﺑﻴﻦ ﻗﺪ ﻟﺤﻘﻬﻢ ﺿﺮر ﺑﺎﻟﻎ ﺟﺮاء هﺬﻩ اﻟﺰﻳﺎدة اﻟﺘﻲ ﺗﻌﺘﺒﺮ ﻏﻴﺮ ﻣﺒﺮرة ﻓﻲ ﻇﻞ ﺗﺮاﺟﻊ أﺳﻌﺎر اﻟﻤﻮاد‬
‫اﻷوﻟﻴﺔ‪.‬‬
‫ودﻋﺎ ﻣﻨﺘﺠﻮ دﺟﺎج اﻟﻠﺤﻢ إﻟﻰ ﻣﺮاﺟﻌﺔ ﻋﺎﺟﻠﺔ ﻟﺜﻤﻦ اﻷﻋﻼف وﺗﺨﻔﻴﺾ اﻷﺛﻤﻨﺔ اﻟﻤﻄﺒﻘﺔ‪ ،‬ﻣﻊ ﺗﺤﺴﻴﻦ ﺟﻮدة اﻷﻋﻼف اﻟﻤﺮآﺒﺔ‪.‬‬
‫آﻤﺎ ﻃﺎﻟﺒﻮا ﺑﻔﺘﺢ ﺣﻮار ﺟﺎد ﻣﻊ آﻞ اﻟﻤﺘﺪﺧﻠﻴﻦ ﻹﻳﺠﺎد اﻟﺤﻠﻮل اﻟﻨﺎﺟﻌﺔ ﻟﻮﺿﻌﻴﺔ اﻟﻘﻄﺎع و»إﻧﻘﺎذذﻩ ﻣﻦ اﻻﻧﻬﻴﺎر«‪.‬‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪:‬‬
‫‪http://www.bayanealyaoume.press.ma/index.php?view=article&tmpl=component&id=3‬‬
‫‪4456‬‬
‫‪79‬‬
‫اﻟﺼﺤﺮاء اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ‪ ,‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2012/11/26‬‬
‫ﺑﻨﻲ ﻣﻼل ‪ ..‬أزﻳﺪ ﻣﻦ ‪ 5‬ﺁﻻف زاﺋﺮ ﻟﻠﻤﻌﺮض اﻟﺠﻬﻮي اﻷول ﻟﺘﻨﻤﻴﺔ ﻣﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﺨﻠﻴﺔ واﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻤﺠﺎﻟﻴﺔ‬
‫ﺑﻠﻎ ﻋﺪد زوار اﻟﻤﻌﺮض اﻟﺠﻬﻮي اﻷول ﻟﺘﻨﻤﻴﺔ ﻣﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﺨﻠﻴﺔ واﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻤﺠﺎﻟﻴﺔ اﻟﺬي اﺧﺘﺘﻢ ﻣﺴﺎء أﻣﺲ اﻷﺣﺪ ﺑﺴﺎﺣﺔ‬
‫اﻟﻤﺴﻴﺮة اﻟﺨﻀﺮاء ﺑﻤﺪﻳﻨﺔ ﺑﻨﻲ ﻣﻼل أزﻳﺪ ﻣﻦ ‪ 5000‬زاﺋﺮ وزاﺋﺮة ﻣﻦ ﺳﺎآﻨﺔ اﻹﻗﻠﻴﻢ وﻧﻮاﺣﻴﻪ‪ ،‬ﻓﻀﻼ ﻋﻦ زوار ﻳﻨﺤﺪرون ﻣﻦ‬
‫ﻣﺨﺘﻠﻒ اﻟﻤﺪن اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ‪.‬‬
‫أﺑﺮز رﺋﻴﺲ ﻗﺴﻢ اﻟﺸﺮاآﺔ ودﻋﻢ اﻟﺘﻨﻤﻴﺔ ﺑﺎﻟﻤﺪﻳﺮﻳﺔ اﻟﺠﻬﻮﻳﺔ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﺘﺎدﻟﺔ أزﻳﻼل ﻋﺒﺪ اﻟﻐﻨﻲ ﻋﺎﻣﺮ ﻓﻲ ﺗﺼﺮﻳﺢ ﻟﻮآﺎﻟﺔ اﻟﻤﻐﺮب‬
‫اﻟﻌﺮﺑﻲ ﻟﻸﻧﺒﺎء أن هﺬا اﻟﻤﻌﺮض اﻟﺬي ﻧﻈﻢ ﻓﻲ ﻧﺴﺨﺘﻪ اﻷوﻟﻰ ﻋﻠﻰ ﻣﺪى ﺧﻤﺴﺔ أﻳﺎم ﻳﻨﺪرج ﻓﻲ إﻃﺎر اﻻﺳﺘﺮاﺗﻴﺠﻴﺔ اﻟﻮﻃﻨﻴﺔ‬
‫اﻟﻬﺎدﻓﺔ إﻟﻰ ﺗﺮوﻳﺞ اﻟﻤﻨﺘﻮج اﻟﻤﺤﻠﻲ واﻟﻨﻬﻮض ﺑﺎﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ وﺟﻌﻠﻪ ﻗﺎﻃﺮة أﺳﺎﺳﻴﺔ ﻟﻠﺘﻨﻤﻴﺔ اﻻﻗﺘﺼﺎدﻳﺔ واﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺔ‬
‫واﻟﺒﺸﺮﻳﺔ ﺑﺠﻬﺔ ﺗﺎدﻟﺔ أزﻳﻼل‪.‬‬
‫وأﺿﺎف ﻋﺎﻣﺮ أن هﺬﻩ اﻟﺘﻈﺎهﺮة ﻧﻈﻤﺖ ﺿﻤﻦ ﻣﺨﻄﻂ اﻟﻤﻐﺮب اﻷﺧﻀﺮ ﻋﻠﻰ ﻣﺪى ﺧﻤﺴﺔ أﻳﺎم ﻓﻲ إﻃﺎر ﺷﺮاآﺔ ﻣﺎ ﺑﻴﻦ‬
‫اﻟﻤﺪﻳﺮﻳﺔ اﻟﺠﻬﻮﻳﺔ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﻟﺘﺎدﻟﺔ أزﻳﻼل‪ ،‬واﻟﻐﺮﻓﺔ اﻟﺠﻬﻮﻳﺔ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ‪ ،‬و"اﻟﺠﻤﻌﻴﺔ اﻟﺠﻬﻮﻳﺔ ﻟﺘﻨﻤﻴﺔ ﺗﺮﺑﻴﺔ اﻟﻨﺤﻞ ﺑﺘﺎدﻟﺔ أزﻳﻼل" ﻣﻦ‬
‫أﺟﻞ ﺗﺤﺴﻴﻦ دﺧﻞ اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ ﺑﺎﻟﻤﻨﺎﻃﻖ اﻟﻬﺸﺔ ﻋﺒﺮ إﻧﺠﺎز ﻣﺸﺎرﻳﻊ ﺗﺸﺎرآﻴﺔ ﻟﺘﻄﻮﻳﺮ وﺗﺜﻤﻴﻦ اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ واﻟﺘﻌﺮﻳﻒ ﺑﻬﺎ‪،‬‬
‫وﺗﻜﺮﻳﺴﺎ ﻟﺪور اﻟﺠﻤﻌﻴﺎت واﻟﺘﻌﺎوﻧﻴﺎت اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ ﻓﻲ ﻣﺠﺎل اﻟﺘﻨﻤﻴﺔ اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺔ واﻻﻗﺘﺼﺎدﻳﺔ‪.‬‬
‫ﻣﻦ ﺟﻬﺘﻪ‪ ،‬أوﺿﺢ ﻣﺪﻳﺮ اﻟﻐﺮﻓﺔ اﻟﺠﻬﻮﻳﺔ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ هﺸﺎم راﺿﻲ ﻓﻲ ﺗﺼﺮﻳﺢ ﻣﻤﺎﺛﻞ أن اﻟﻬﺪف اﻟﻤﺘﻮﺧﻰ ﻣﻦ هﺬا اﻟﻤﻌﺮض هﻮ‬
‫اﻟﺘﺤﺴﻴﺲ ﺑﺄهﻤﻴﺔ اﻷدوار اﻟﺘﻲ ﺗﻘﻮم ﺑﻬﺎ اﻟﺘﻌﺎوﻧﻴﺎت ﻓﻲ ﺗﻌﺰﻳﺰ اﻟﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ وإﻋﻄﺎء دﻓﻌﺔ ﻗﻮﻳﺔ ﻟﻠﻌﻤﻞ اﻟﺘﻌﺎوﻧﻲ‬
‫ﺑﺠﻬﺔ ﺗﺎدﻟﺔ أزﻳﻼل وﺗﺜﻤﻴﻦ اﻟﻤﻨﺘﺠﺎت اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ واﻟﺘﻌﺮﻳﻒ ﺑﻬﺎ وﺗﺸﺠﻴﻊ اﻟﻤﻮاﻃﻦ ﻋﻠﻰ اﻗﺘﻨﺎء هﺬﻩ اﻟﻤﻮاد اﻟﺘﻲ ﻳﻨﺘﺠﻬﺎ اﻟﻤﻨﺘﺞ‬
‫اﻟﺼﻐﻴﺮ واﻟﺘﻲ ﺗﺴﺘﺠﻴﺐ ﻟﻤﻮاﺻﻔﺎت اﻟﺠﻮدة‪.‬‬
‫وﻗﺪ ﺷﺎرك ﻓﻲ هﺬا اﻟﻤﻌﺮض أزﻳﺪ ﻣﻦ ‪ 28‬ﻋﺎرﺿﺎ وﻋﺎرﺿﺔ ﻳﻤﺜﻠﻮن ﻣﺨﺘﻠﻒ اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻤﺠﺎﻟﻴﺔ ﻣﻦ ﺑﻴﻨﻬﺎ ﻋﻠﻰ اﻟﺨﺼﻮص‬
‫ﺗﺮﺑﻴﺔ اﻟﻨﺤﻞ وإﻧﺘﺎج اﻟﻌﺴﻞ‪ ،‬واﻷﻋﺸﺎب اﻟﻄﺒﻴﺔ واﻟﻌﻄﺮﻳﺔ‪ ،‬وإﻧﺘﺎج ﺧﻞ وﻋﺼﻴﺮ اﻟﺘﻔﺎح‪ ،‬واﻟﻠﻮز‪ ،‬واﻟﺮﻣﺎن‪ ،‬واﻟﺰﻳﺘﻮن‪،‬‬
‫واﻟﻜﺴﻜﺲ‪ ،‬واﻟﺰﻋﻔﺮان‪ ،‬إﻟﻰ ﺟﺎﻧﺐ ﻣﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﺼﻨﺎﻋﺔ اﻟﺘﻘﻠﻴﺪﻳﺔ اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ ) اﻟﺰرﺑﻴﺔ ¡واﻟﻠﺒﺎس اﻟﺘﻘﻠﻴﺪي ( واﻟﺘﻲ ﺗﻤﺜﻞ اﻟﺘﺮاث‬
‫اﻷﻣﺎزﻳﻐﻲ ﺑﺎﻟﻤﻨﻄﻘﺔ‪.‬‬
‫ودﻋﺎ اﻟﻌﺎرﺿﻮن ﺑﻬﺬﻩ اﻟﻤﻨﺎﺳﺒﺔ إﻟﻰ ﺗﻨﻈﻴﻢ اﻟﻤﻌﺮض ﺑﺎﻟﻔﻀﺎءات اﻟﺘﺠﺎرﻳﺔ اﻟﻜﺒﺮى واﻟﻤﺘﻮﺳﻄﺔ وﺑﺄهﻢ اﻟﻤﺤﺎور ﺑﺎﻟﻤﺪﻳﻨﺔ ﻣﻊ‬
‫اﺧﺘﻴﺎر اﻟﻤﻨﺎﺳﺒﺎت ﻟﻠﻌﺮض ﻣﻦ أﺟﻞ اﻟﺘﺴﻮﻳﻖ ﻓﻲ أﺣﺴﻦ اﻟﻈﺮوف‪ ،‬ﻣﺜﻞ أﻳﺎم رﻣﻀﺎن وﺑﻌﺾ اﻷﻋﻴﺎد اﻟﺪﻳﻨﻴﺔ‪ ،‬واﻟﺒﺤﺚ ﻋﻠﻰ‬
‫أﺳﻮاق ﻓﻲ اﻟﺪاﺧﻞ واﻟﺨﺎرج ﻣﻦ أﺟﻞ ﺗﺸﺠﻴﻊ اﻟﻤﻨﺘﺠﻴﻦ اﻟﺼﻐﺎر ﻋﻠﻰ اﻟﺘﻌﺮﻳﻒ ﺑﻤﻨﺘﺠﺎﺗﻬﻢ اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ وﺗﺮوﻳﺠﻬﺎ‪.‬‬
‫وﻗﺪ ﻧﻈﻢ ﺣﻔﻞ ﺑﻤﻨﺎﺳﺒﺔ اﺧﺘﺘﺎم اﻟﻤﻌﺮض ﺗﻢ ﺧﻼﻟﻪ ﺗﻮزﻳﻊ ﺷﻮاهﺪ اﻟﻤﺸﺎرآﺔ ﻋﻠﻰ اﻟﻌﺎرﺿﻴﻦ ﻣﻦ ﺟﻬﺔ ﺗﺎدﻟﺔ أزﻳﻼل ¡ وﺟﻬﺔ‬
‫اﻟﺮﺑﺎط ﺳﻼ زﻣﻮر زﻋﻴﺮ‪ ،‬وﺟﻬﺔ اﻟﺪار اﻟﺒﻴﻀﺎء‪ ،‬وﺟﻬﺔ اﻟﺸﺎوﻳﺔ وردﻳﻐﺔ‪ ،‬وﺟﻬﺔ ﺗﺎﻧﺴﻴﻔﺖ اﻟﺤﻮز‪.‬‬
‫آﻤﺎ ﺗﻀﻤﻦ ﺑﺮﻧﺎﻣﺞ هﺬا اﻟﻤﻌﺮض اﻟﺠﻬﻮي اﻷول اﻟﺬي ﻧﻈﻢ ﺗﺤﺖ ﺷﻌﺎر "ﺗﺜﻤﻴﻦ اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻤﺠﺎﻟﻴﺔ دﻋﺎﻣﺔ ﻟﻠﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ "‪،‬‬
‫ﺗﻨﻈﻴﻢ ﻳﻮم دراﺳﻲ ﺣﻮل "ﺗﻨﻤﻴﺔ ﻣﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﺨﻠﻴﺔ واﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻤﺠﺎﻟﻴﺔ ﺑﺎﻟﺠﻬﺔ "‪ ،‬وورﺷﺔ ﻋﻤﻞ ﺣﻮل "ﺗﻨﻤﻴﺔ ﻗﻄﺎع ﺗﺮﺑﻴﺔ اﻟﻨﺤﻞ‬
‫ﺑﺎﻟﺠﻬﺔ "? وﻳﻮم دراﺳﻲ ﺣﻮل "اﻻﻗﺘﺼﺎد اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ واﻟﺘﻀﺎﻣﻨﻲ ﺑﺎﻟﺠﻬﺔ"‪.‬‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://www.almaghribia.ma/Paper/printArticle.asp?id=153172:‬‬
‫‪80‬‬
‫اﻟﻤﺴﺎء‪ ,‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2012/11/26‬‬
‫ﺗﺤﺎﻟﻒ ﺛﻼﺛﻲ أورﺑﻲ ﻻﺳﺘﻬﺪاف اﻟﻄﻤﺎﻃﻢ اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ‬
‫ﻋﺒﺪ اﻟﺼﻤﺪ اﻟﺼﺎﻟﺢ‬
‫دﺧﻠﺖ اﻟﺤﺮب ﻋﻠﻰ اﻟﻄﻤﺎﻃﻢ اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ ﻣﻦ ﻃﺮف اﻟﻤﻨﺘﺠﻴﻦ اﻹﺳﺒﺎن ﻣﺮﺣﻠﺔ ﺟﺪﻳﺪة‪ ،‬ﺑﺈﻋﻼن ﺗﺤﺎﻟﻒ ﺛﻼﺛﻲ ﺿﻢ ﻣﻨﺘﺠﻴﻦ ﻣﻦ‬
‫إﺳﺒﺎﻧﻴﺎ وﻓﺮﻧﺴﺎ وإﻳﻄﺎﻟﻴﺎ‪ ،‬ﺑﻐﺮض اﻟﻀﻐﻂ ﻋﻠﻰ اﻟﺴﻠﻄﺎت اﻷورﺑﻴﺔ‪ ،‬ﻻﺗﺨﺎذ إﺟﺮاءات ﺟﺪﻳﺪة ﺿﺪ اﻟﺼﺎدرات اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ ﻣﻦ‬
‫اﻟﻄﻤﺎﻃﻢ‪.‬‬
‫وﻃﺎﻟﺐ اﻟﻤﻨﺘﺠﻮن ﻓﻲ اﻟﺪول اﻟﺜﻼث ﻟﺠﻨﺔ اﻟﺮﻗﺎﺑﺔ ﻓﻲ اﻻﺗﺤﺎد اﻷورﺑﻲ ﺑﻔﺮض ﻣﺰﻳﺪ ﻣﻦ اﻟﻌﻮاﺋﻖ اﻟﺠﻤﺮآﻴﺔ ﻋﻠﻰ اﻟﻮاردات‬
‫اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ‪ ،‬ﻣﺤﺬرﻳﻦ ﻣﻦ اﻧﻬﻴﺎر اﻷﺳﻮاق ﻧﺘﻴﺠﺔ ﻋﺪم ﻗﺪرة اﻟﻤﻨﺘﻮج اﻷورﺑﻲ ﻣﻦ اﻟﻄﻤﺎﻃﻢ ﻋﻠﻰ ﻣﻨﺎﻓﺴﺔ أﺳﻌﺎر اﻹﻧﺘﺎج اﻟﻤﻐﺮﺑﻲ‬
‫ﻣﻨﻬﺎ‪ ،‬وﻓﻖ ﻣﺎ أورد اﻻﺗﺤﺎد اﻹﺳﺒﺎﻧﻲ ﻟﻤﻨﺘﺠﻲ وﻣﺼﺪّري اﻟﻔﻮاآﻪ واﻟﺨﻀﺮ‪.‬‬
‫وﺟﺎء ﻓﻲ اﻟﺘﻘﺮﻳﺮ‪ ،‬اﻟﺬي ﺻﺪر ﻗﺒﻞ ﻳﻮﻣﻴﻦ‪ ،‬أن »آﻤﻴﺎت آﺒﻴﺮة ﻣﻦ اﻟﻄﻤﺎﻃﻢ اﻟﺘﻲ ﻳﺼﺪّرهﺎ اﻟﻤﻐﺮب إﻟﻰ اﻻﺗﺤﺎد اﻷوروﺑﻲ ﻓﻲ‬
‫اﻷﻳﺎم اﻷﺧﻴﺮة ﺑﺄﺳﻌﺎر ﻣﻨﺨﻔﻀﺔ‪ ،‬ﺗﺴﺒﺐ أزﻣﺔ آﺒﻴﺮة ﻓﻲ دول اﻻﺗﺤﺎد‪ ،‬ﻣﻊ اﻟﺘﻨﺒﻴﻪ إﻟﻰ اﻵﺛﺎر اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺔ اﻟﻤﺘﺮﺗﺒﺔ ﻋﻦ ذﻟﻚ«‪،‬‬
‫ﺚ ﻟﺠﻨﺔ اﻟﺮﻗﺎﺑﺔ اﻷورﺑﻴﺔ ﻋﻠﻰ ﺗﻄﺒﻴﻖ اﻟﺘﺪاﺑﻴﺮ اﻟﻤﻨﺼﻮص ﻋﻠﻴﻬﺎ ﻓﻲ اﻻﺗﻔﺎق اﻟﻤﺒﺮَم ﺑﻴﻦ اﻻﺗﺤﺎد اﻷورﺑﻲ واﻟﻤﻐﺮب ﻟﺘﺠﻨﺐ‬
‫وﺣ ّ‬
‫أزﻣﺔ أآﺒﺮ‪.‬‬
‫وأﺷﺎر اﻟﺘﻘﺮﻳﺮ إﻟﻰ أن أﺳﻌﺎر اﻟﻄﻤﺎﻃﻢ اﻧﺨﻔﻀﺖ إﻟﻰ أدﻧﻰ ﻣﺴﺘﻮى ﻟﻬﺎ ﺧﻼل ﺷﻬﺮ ﻧﻮﻧﺒﺮ اﻟﺠﺎري‪ ،‬ووﺻﻠﺖ إﻟﻰ ‪ 36‬أورو ﻟﻜﻞ‬
‫‪ 100‬آﻴﻠﻮﻏﺮام‪ ،‬وهﻮ ﻣﺎ ﺗﺮﺗﺒﺖ ﻋﻨﻪ ‪-‬ﺣﺴﺐ اﻟﻤﻨﻈﻤﺔ‪ -‬ﻋﻮاﻗﺐ اﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺔ وﺧﻴﻤﺔ ﻓﻲ اﻟﻤﻨﺎﻃﻖ اﻟﺘﻲ ﺗﻌﺘﻤﺪ ﻋﻠﻰ إﻧﺘﺎج اﻟﻄﻤﺎﻃﻢ‪،‬‬
‫وﺧﺎﺻﺔ ﻓﻲ اﻟﻤﻨﺎﻃﻖ اﻹﺳﺒﺎﻧﻴﺔ‪ ،‬ﺣﻴﺚ ﻳﺒﻠﻎ ﻣﻌﺪل اﻟﺒﻄﺎﻟﺔ أآﺜﺮ ﻣﻦ ‪.% 35‬‬
‫وﺟﺎءت هﺬﻩ اﻟﻤﻄﺎﻟﺒﺎت ﺑﻌﺪ اﺟﺘﻤﺎع ﻟﻠﺘﻨﺴﻴﻖ‪ ،‬ﺿﻢ‪ µ‬ﻣﻨﺘﺠﻲ اﻟﻄﻤﺎﻃﻢ ﻓﻲ اﻟﺪول اﻟﺜﻼث ﻓﻲ اﻟﻌﺎﺻﻤﺔ اﻟﻔﺮﻧﺴﻴﺔ ﺑﺎرﻳﺲ‪ ،‬آﻤﺎ‬
‫ﻲ‪.‬‬
‫اﻋﺘﻤﺪت اﻷﻃﺮاف اﻟﻤﺸﺎرآﺔ ﻣﻮﻗﻔﺎ ﻣﺸﺘﺮآﺎ ﺑﺸﺄن ﻋﺪد ﻣﻦ اﻟﻤﻮاﺿﻴﻊ ذات اﻟﺼﻠﺔ ﺑﺎﻹﻧﺘﺎج اﻟﻔﻼﺣ ّ‬
‫ﻲ ﻳﺄﺗﻲ ﺑﻌﺪ اﺗﻬﺎﻣﺎت ﺳﺎﺑﻘﺔ ﻟﻠﻤﻨﺘﻮج اﻟﻤﻐﺮﺑﻲ ﻣﻦ اﻟﻄﻤﺎﻃﻢ ﺑﻌﺪم اﺣﺘﺮام اﻟﻜﻤﻴﺎت واﻷﺳﻌﺎر اﻟﻤﺤﺪَّدة‬
‫ﻳﺸﺎر إﻟﻰ أن اﻟﺘﺤﺎﻟﻒ اﻟﺜﻼﺛ ّ‬
‫ﻲ ﺻﺪر ﻓﻲ اﻷﺳﺒﻮع اﻟﻤﺎﺿﻲ‪.‬‬
‫ﻓﻲ اﻻﺗﻔﺎق ﻣﻊ اﻻﺗﺤﺎد اﻷورﺑﻲ‪ ،‬ﺿﻤﻦ ﺗﻘﺮﻳﺮ إﺳﺒﺎﻧ ّ‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://almassae.ma/node/57926:‬‬
‫‪81‬‬