HOPITAL DE L`ENFANT-JESUS Département de santé

Transcription

HOPITAL DE L`ENFANT-JESUS Département de santé
HOPITAL DE L'ENFANT-JESUS
Département de santé communautaire
LE PEINTRE
(DOCUMENT DE TRAVAIL)
Dans le cadre des monographies
sur les risques pour la santé
dans le secteur du bâtiment et
s
a
n
t
é
c
o
m
I
I
!
1
!
®
CENTRE DE DOCUMENTATION: ;:;;;
MONTRÉAL^
- SERVICE DE SANTÉ AU TRAVAIL
DIRECTION DE LA SANTE COMMUNAUTAIRE
HÔPITAL DE L'ENFANT-JÉSUS
MONOGRAPHIE SUR LES RISQUES
A LA SANTÉ DU MÉTIER DE "PEINTRE"
DANS LE SECTEUR DE LA CONSTRUCTION
ANALYSÉE ET REDIGEE PAR:
MONIQUE BERNIER
ET
PATRICE R. MERCIER
NOVEMBRE 1984
(
TABLE DES MATIÈRES
Page
REMERCIEMENTS
ii
INTRODUCTION
1
1.
NOTIONS RELATIVES A U MÉTIER
2
1.1
Description du métier
2
1.2
Contexte québécois
3
1.3
Contexte réglementaire
12
1.4
Aperçu général des tâches
15
1.5
Enumeration des risques généraux des peintres
selon la littérature
16
2.
3.
A N A L Y S E D O C U M E N T A I R E DES T A C H E S
20
2.1
Description des tâches
20
2.2
Justification des tâches et/ou
sous-tâches retenues
22
D E S C R I P T I O N D É T A I L L É E DES T Â C H E S E T / O U
SOUS-TÂCHES RETENUES
23
3.1
Equipements, outils et produits utilisés
23
3.2
Fiche environnementale synthèse
. ....
24
3.2.1
Tâche # 1
_
3.2.2
Tâche # 2
27
3.2.3
Tâche # 3
29
3.2.4
Tâche # 4
3.2.5
Tâche # 5 et # 6
. .
24
32
# b #
34
Page
3,3
4.
5.
6.
Analyse ergonomique
.
37
3.3.1
Tâche # 1
37
3-3.2
Tâche # 2
37
3.3.3
Tâche # 3
37
3.3.4
Tâche # 4
38
3.3.5
Tâche # 5
38
3.3.6
Tâche # 6
38
M O Y E N S ET É Q U I P E M E N T S D E P R O T E C T I O N
INDIVIDUELS ET COLLECTIFS
45
APPRÉCIATION GÉNÉRALE D U MÉTIER
46
5.1
Profil d'exposition environnementale du métier
46
5.2
Profil d'exposition ergonomique du métier
49
5.3
Problèmes de santé rencontrés
51
SYNTHÈSE
. . .
52
6.1
Risques à la santé du métier
52
6.2
Propositions de champs de recherche
53
6.3
Propositions pour l'initiation des programmes de
surveillance médico-environnementale
54
CONCLUSION
55
ANNEXE. I -
Fichier toxicologique
56
A N N E X E II -
Données statistiques complémentaires
98
A N N E X E III -
Liste des entreprises échantillonnées
101
LISTE DES T A B L E A U X
103
LISTE DES F I G U R E S
106
BIBLIOGRAPHIE
. .
. .
i08
A)
Générale au secteur de la construction
109
B)
Particulière au métier de peintre
111
REMERCIEMENTS
L a réalisation de cette monographie fut rendue possible grâce à la participation de plusieurs personnes.
Premièrement,
en annexe
tous
nous
remercions
chaleureusement
entreprises
citées
qui nous ont accueillis et offert leur collaboration ainsi que
les peintres qui ont p a t i e m m e n t
nombreux
les
pré ; :é leur concours et fourni de
témoignages et renseignements durant la période d'observation
et d'échantillonnage.
D'autre
part, nous
tenons
à
exprimer
notre
reconnaissance
à
l'équipe
de la santé au travail de la direction de la santé c o m m u n a u t a i r e de l'hôpital de
l'Enfant-Jésus pour
le support
et les conseils qu'ils nous
ont
apportés.
Enfin, nous aimerions signaler le travail de secrétariat de Françoise Biais.
INTRODUCTION
Cette
étude est la concrétisation du mandat confié par la C.S.S.T.
départements
de
santé
communautaire,
afin
de
documenter
les
aux .
risques
à la santé par métiers ou occupations dans le secteur de la construction.
Suivant
les
recommandations
d'un
comité
provincial
coordonné
M.A.S., cette monographie documente le métier de peintre.
par
le
Elle présente
le profil d'exposition environnemental et ergonomique de ces travailleurs.
Cette
étude
fut
menée essentiellement
de santé communautaire
de l'hôpital
sur le territoire du département
de l'Enfant-Jésus
et
les
alentours.
La période de l'année à laquelle les relevés ont été effectués s'est échelonnée du mois de novembre 1983 à janvier 1984.
Les types de chantiers
de construction rencontrés étaient principalement dès blocs appartements,
condominium,
résidentielles
rénovation
et
d'anciens
quelquefois
bâtiments,
commerciales.
construction
Cette
de
monographie
maisons
se
veut
une présentation sommaire du métier qui fut documenté, observé, échantillonné et analysé durant une courte période et sur un petit échantillon.
Elle n'a pas la prétention d'être exhaustive cependant elle présente des
caractéristiques du métier et fournit les outils nécessaires qui permettront
aux
et
intervenants
de
en santé au travail
surveillance
d'initier
médico-environnementale.
les programmes
De
plus,
elle
de santé
permettra
au ministère de l'Education d'adapter ses programmes institutionnels d'enseignement
pour harmoniser
l e - m é t i e r , - l e travailleur et la santé au tra-
vail.
L'étude comporte six (6) parties.
les tâches à risques.
tillonnages
sur
Elle présente le métier et
documente
Elle analyse les résultats d'observations et d'échan-
le terrain et
fournit
sous forme d'appréciation
global d'exposition environnementale et ergonomique.
un pro fi 1
C e t t e analyse con-
duit à certaines conclusions sur les risques à la santé du métier et propose des champs de recherche nécessaires à l'implantation de mesures permettant
tale.
l'initiation des programmes de surveillance
médico-environnemen-
1.
NOTIONS RELATIVES A U MÉTIER
1-1
Description du métier
1
L e t e r m e "peintre" désigne toute personne qui exécute:' '
a)
les travaux
de préparation et de conditionnement
des surfaces
à l'intérieur et à l'extérieur de toute construction et leur revêtement
d'une ou
plusieurs couches
de c o m p o s é s
filmogènes
en
v u e d'en assuer la protection et l'embellissement; le t e r m e "film o g è n e " désigne toute substance liquide ou g o m m e u s e , naturelle
ou synthétique, transparente ou semi-transparente, opaque ou colorée, qui a pour propriété de former un film protecteur continu
sur les surfaces.
b)
les travaux de revêtement de surface murale au m o y e n de papier tenture ou de tout autre matériau similaire, naturel ou synthétique, pré-collé ou collé.
c)
les autres travaux comportant la pose de renforts, de coins de
fer et d'acessoires, ainsi que le remplissage des joints de planches murales.
R è g l e m e n t particulier relatif à la formation et à la qualification professionnelle de la main-d'oeuvre de l'industrie de la construction, Annexe A , G r o u p e V, point 13.
1.2
Contexte québécois
Dans ce chapitre nous présentons les données relatives qui reflètent
l'image
du contexte dans lequel se retrouvent
secteur de la construction au Québec.
les peintres dans le
Grâce au concours du service
de recherche de Ô.C.Q. nous pouvons analyser les données statistiques
de la situation
Cette
que
analyse
de l'industrie
nous permet
représentent
des données
les
fournira
de la construction pour
d'évaluer
peintres
les caractéristiques
au Québec.
dè nombreux
programmes de santé, rejoindre
l'année
De
plus,
1983.
du groupé
l'interprétation
renseignements pour, élaborer
les groupes et préciser
lès
les activités
et les ressources nécessaires.
Selon le tableau #
remarque
vailleur
mation
1, 80.6% des peintres sont des compagnons.
que c e t t e
qualifié
et
la
constatation
reflète
On
la proportion apprenti - t r a -
mentionnée à l'annexe B du règlement sur la for-
qualification
professionnelles
l'industrie de la construction.
de
la
main-d'oeuvre
de
On retrouve au tableau 2, le nombre
de périodes d'apprentissage que doit travailler l'apprenti-peintre pour
être
reconnu compagnon ainsi que la proportion
devant être respectée sur un chantier.
tréal
et
plus
gros
#
Québec
qui constituent,
bassins
de
ce
apprenti-compagnon
Ce sont les régions de Mon-
toujours selon le tableau #
métier.
En comparaison
avec
le
1, les
tableau
1, le tableau # 3 nous montre que les peintres oeuvrent en forte
proportion dans leur région de domicile.
La disparité s'exprime par
une
faible mobilité inter-région au profit
des fluctuations de
vité
économique
et
de
gros chantiers,
l'acti-
tel celui de la Baie James
par exemple.
Considérons
selon la
maintenant
moyenne
la construction
travaillent
par
le
quatrième
tableau:
nous
remarquons
que
du nombre d'heures travaillées dans l'industrie de
le peintre
respectivement
en
17 et
1983,
l'apprenti
21 semaines.
et
le
compagnon
Le tableau # 5 fait
ressortir
une
période
d'activité
marque que le ralentissement
intense de juin à novembre.
la
répartition
travaillés.
leurs
qui
annuelle.
des
re-
se fait sentir durant la période hiverna-
le surtout en décembre et janvier.
que
On
D e plus, le tableau # 6 nous indi-
peintres en rapport
avec
le
nombre
de
mois
C e t t e information nous renseigne sur le nombre de travailoeuvrent
Cette
d'une
donnée
façon
plus ou moins continue
intéressante
sur une
nous fournit un excellent
base
indica-
teur sur le taux d'exposition en fonction de la période de travail des
peintres.
des
Enfin,
peintres
sur
selon
le
tableau
l'âge
et
la
#
7,
nous
moyenne
retrouvons
des heures
la
répartition
travaillées.
Ces
données statistiques nous révèlent les groupes d'âges apprenti et compagnon et nous permettent d'évaluer approximativement
sition respectif.
C e t t e évaluation constitue une information
dans l'élaboration des programmes de surveillance
tale
pour
leur taux d'expo-
établir
les
priorités
d'intervention.
importante
médico-environnemen-
De
plus,
nous
croyons
qu'il serait bon pour les intervenants de faire ressortir d'autres données
comme
celles
constitue
concernant
une
information
P ancienneté
sur
des peintres.
l'histoire
Cette
professionnelle
statistique
des
peintres
et elle est disponible sur demande au service de recherche de l'O.C.Q..
Etant
donné
les délais
de
la
réalisation
de c e t t e
monographie,
nous
n'avons pu obtenir cette donnée.
Pour terminer, notez la présence en annexe d'autres informations statistiques concernant
le niveau de salaire et le niveau d'heures travaillées
selon le statut.
Ces informations constituent une source de références
complémentaires
sur la situation des peintres dans le contexte
cois.
québé-
Tableau 1
N O M B R E D E SALARIES ET N O M B R E D ' H E U R E S T R A V A I L L É E S D A N S L ' I N D U S T R I E D E L A
CONSTRUCTION
PAR LES PEINTRES SELON L A R É G I O N D E D O M I C I L E , E N 1983-
R F O I O N D F nnMiril F
NOMBRE DE SALARIÉS
APPRENTI
Québec
M a u r i c i e c e n t r e du Québec
Estrie
Montréal
métro
Sud de M o n t r é a l
Nord de M o n t r é a l
Outaouais
Nord-ouest
québécois
Côte-Nord
Extérieur
TOTAL
COMPAGNON
APPRENTI
78
4
50
35
105
39
13
207
48
57
22
11.
7
91
411
144
71
1 088
139
157
61
32
29
19
66
24
8
159
30
39
12
4
3
53
311
111
-
554
-
2 304
-
366
*
Peut comprendre des informations sur les salariés* dont on ne connaît pas la région de domicile.
Source: O C Q , décembre 1984
COMPAGNON
9
Est du Québec
Sngucnay Lac St-Jean
N O M B R E D ' H E U R E S T R A V A I L L É E S COOO)
. 47
1 052
106
147
52
22
17
-
1 970
Tableau 2
NOMBRE DE PÉRIODES D'APPRENTISSAGE
ET
P R O P O R T I O N A P P R E N T I - C O M P A G N O N P O U R L E M É T I E R DE:
"PEINTRE"
DANS L'INDUSTRIE DE LA
Périodes
d'apprentissage
(2 000 heures)
3
Source:
CRQ
CONSTRUCTION.
Proportion d'apprentis par
travailleurs qualifiés:
Apprentis
1
c. F - 5 , r. 3, Annexe B.
T r a v . qualifiés
5
Tableau 3
N O M B R E D E S A L A R I É ET N O M B R E D ' H E U R E S T R A V A I L L É E S D A N S L ' I N D U S T R I E D E L A
CONDUCTION
PAR LES PEINTRES S E L O N L A R E G I O N D E T R A V A I L , E N 1983.
N O M B R E D lS S A L A R I É S
RÉGION DE
TRAVAIL
APPRENTI
COMPAGNON
N O M B R E D ' H E U R E S T R A V A I L L É E S ('000)
APPRENTI
COMPAGNON
Est du Québec
14
89
6
50
Saguenay Lac S t - J e a n
33
90
16
52
107
405
64
282
. 42
156
22
102
17
86
9
46
241
1 220
157
Sud de M o n t r é a l
59
156
33
82
Nord de M o n t r é a l
45
120
27
75
Outaouais
26
64
13
52
Nord-ouest québécois
12
33
4
22
CGte-Nord
9
30
3
18
Extérieur
4
43
_
8
. Québec
M a u r i c i e c e n t r e du Québec
Estrie
Montréal
métro
Baie James
-
25
I
107
24
t
TOTAL
554
2 304
366
*
Peut comprendre des Informations sur les salariés dont on ne connaît pas la région de domicile.
Source: O C Q , décembre 1984
1 970
Tableau 4:
NOMBRE
DE
SALARIES
ET
MOYENNE
DES
HEURES
TRAVAILLEES
PAR
LES
APPRENTIS
ET
LES C O M P A G N O N S PEINTRES E N 1983.
N O M B R E D E SALARIÉS
M O Y E N N E DES H E U R E S T R A V A I L L E E S
Apprenti
Compagnon
TOTAL
554
2 304
2 858
Apprenti
660
Compagnon
855
TOTAL
817
00
r
Tableau 5:
NOMBRE D'HEURES TRAVAILLÉES SELON LE S T A T U T ET L E
MOIS P O U R LES P E I N T R E S
D E L ' I N D U S T R I E D E L A C O N S T R U C T I O N E N 1983.
Mois
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Sept.
Oct.
Nov.
Déc.
TOTAL
•
PEINTRE:
Apprenti
11
14
18
25
29
41
34
50
50
45
30
19
366
Compagnon
87
100
119
149
160
214
182
243
234
211
151
119
1 970
Source:
O C Q , décembre 1984
10.
Tableau 6:
R E P A R T I T I O N DES P E I N T R E S A C T I F S S E L O N L E
S T A T U T ET L E N O M B R E D E MOIS T R A V A I L L É S
DANS
L ' I N D U S T R I E D E L A C O N S T R U C T I O N , E N 1983.
Nombre de mois
PEINTRE
Apprenti
Compagnon
1
29
125
2
33
122
3
57
101
4
59
177
5
61
171
6
65
222
7
68
.237
8
46
9
46
212
10
33
185
11
29
182
12
28
346
554
2 304
TOTAL:
Source: O C Q décembre 1984
—
224
11.
Tableau 7:
R E P A R T I T I O N DES PEINTRES A C T I F S E T L A
MOYENNE
DES H E U R E S T R A V A I L L É E S S E L O N L ' A G E E T LE S T A T U T
PROFESSIONNEL.
Nombre de salariés
AGE
Apprenti
'
Compagnon
Moyenne heures trav.
Apprenti
Compagnon
0 - 2 4
232
24
642
1 050
25-29
166
130
640
986
30 - 34
76
219
653
842
35 - 39
43
331
662
845
40 - 44
12
387
884
936
45 - 49
13
385
661
882
50 - 54
6
364
529
866
55 - 59
3
303
641
762
146
612
663
60 - 64
(60 et +)
65 - 69
3
15
519
70 et plus
TOTAL
554
Source: O C Q décembre 1984
2 304
661
855
12.
1.3
Contexte réglementaire
Selon le décret relatif à l'industrie de la construction dans la province
de Québec
(2),
en plus des règlements
généraux
certains
règle-
ments particuliers s'appliquent au métier de peintre.
Tableau 8
Règlements particuliers s'appliquant au métier de peintre.
Section du décret
Durée normale du
travail, horaire
travail par groupe
et période de
! repos.
Section X X I I I
Primes
Sujets
Contenu des particularités
Période de
repos
21.05 4)
Tout
salarié
qui
exécute
des
travaux
de
peinture
lorsque l'usage d'un masque
ou de filtres est obligatoire
vu
le caractère
nocif
et
corrosif des matériaux utilisés,
doit
bénéficier
d'un
repos de 10 minutes pour
chaque période de 60 minutes de travail.
Utilisation
du pistolet
23.05 6)
Le péintrë ou apprenti-peint r e qui e f f e c t u e des travaux
de peinture
à l'aide
d'un
pistolet
doit
recevoir
une
prime horaire de 1,00$ en
plus du taux de salaire de
son
métier
pour
chaque
heure de travail
effectuée
dans ces conditions.
23.06 1)
Le peintre reçoit une prime
de 0,45$
lorsqu'il
exécute
sur un pont enjambant un
cours
d'eau
des
travaux
relatifs à son métier.
Cette
prime
est
cependant
de
0,75$
lorsque
ces
travaux
sont exécutés à une hauteur
de 35 pieds et plus au-dessus
du tablier du pont ou sous
le pont à 35 pieds et plus
au-dessus
de
l'eau
et
du
sol.
13.
Section du décret
Sujets
Contenu des particularités
Travaux de
nettoyage
au jet de
sable
23.11
Tout
peintre
ou
apprenti
peintre,
tout
manoeuvre
a f f e c t é à des travaux
de
nettoyage au jet de sable
reçoit
une
prime
horaire
de 1,00$ en plus du taux
de salaire
de son
métier
ou de son emploi, pour chaque heure de travail effectuée dans ces conditions.
Section X X V
Dispositions
diverses
Fourniture
25.01 2) D)
L'employeur
doit
fournir
gratuitement à ses salariés,
tout
instrument,
pinceau,
rouleau ou outil nécessaire
à
l'exécution
des
travaux
de peinture.
Section X X V I
Sécurité, bien :
ê t r e et
hygiène
Peinture au
pistolet ou
o n s des endroits non
aérés
26.04 3) A)
Tout employeur doit gratuitement m e t t r e à la dispositiorï des salariés qui exécutent des travaux de peinture
à
l'aide
d'un pistolet
ou
qui effectuent des travaux
de peinture dans des endroits
non
aérés,
un
masque
à
adduction
d'air
frais
ou
un masque à cartouche/conditionné
soigneusement
au
choix de la substance dont
on entend se protéger).
Peinture au
pistolet ou
travaux au
jet de sable:
Peintre:
26.04 3) B)
L'employeur
doit
accorder
au salarié
affecté
a des
travaux de peinture au pistolet ou travaux au jet de
sable qui est à son emploi
depuis
6
mois
un
congé
sans
solde
d'une
journée
pour lui permettre de subir
un examen pulmonaire.
14.
Section du décret
Sujets
Travaux de
peinture
26.08
Contenu des particularités
L'employeur
doit
fournir
gratuitement
aux
salariés
. qui effectuent des travaux
de peinture, des nettoyeurs
qui n'irritent pas la peau
tels què le Nordo et
le
Capri 50, des masques et
des
filtres
convenant
aux
besoins.
Les
vent
aux
des
murs
Section X X V I I I
Avantages sociaux
Contributions
et cotisations:
règle générale
28.03 4)
masques et filtres doiégalement ê t r e fournis
salariés qui effectuent
travaux de sablage de
secs.
Quant au métier de peintre,
la
cotisation
précomptée
sur le salaire d'un tel salarié
est de 0,50$ par heure travaillée à compter du 0 1 / 0 9 / 82.
C e t t e somme est utilisée pour le régime de pension
du
salaire
/
décret
1840-82.
Décret relatif à l'industrie de la construction, C.R.-20, r. 5
15.
1-4
Aperçu général des taches
L'appellation
de peintre-tapissier
désigne toute
personne qui
des travaux de préparation des surfaces à l'intérieur
de toute construction et
exécute
et à l'extérieur
leur revêtement, d'une ou de plusieurs cou-
ches de composés filmogènes à l'aide de pinceaux, rouleaux ou système de vaporisation en vue d'en assurer la protection et
ment.
Il effectue également
l'embellisse-
les travaux de revêtement des surfaces
murales au moyen de papier tenture ou de tout autre matériau similaire
naturel
ou synthétique
de tous les travaux
fer et
pré-encollé
qui concernent
d'accessoires,
ou collé.
Il s'occupe
aussi
la pose de renforts de coins de
ainsi que le remplissage des joints de planches
murales.^'
Le
travail
peut
être
effectué, autant
à
l'extérieur
qu'à
l'intérieur.
Il s'agit d'un travail requérant une force physique suffisante pour soulever
un poids approximatif
de 25
l'exécution des tâches requièrent
per,
garder
l'équilibre,
kilos.
Les gestes à poser
des aptitudes physiques pour
se pencher,
s'agenouiller,
les bras, voir de loin et de près, percevoir
(4)
s'accroupir,
dans
grim-
tendre
le relief et les couleurs.
Informations tirées de la classification canadienne descriptive des professions (CCDP)
et
du décret relatif à l'industrie de la construction
dans la province de Québec.
Gipsx, Description de fonctions-types, Ministère de l'Education, Direction générale des politiques et plans, Québec, 1979.
16.
1-5
Enumeration
des risques
généraux
du métier
de
peintre
selon
ia l i t t é r a t u r e
La revue de la littérature spécifique au métier de peintre nous présente
Des
les
principaux
nombreuses
risques
sources
auxquels
nous citons
sont
exposés
les études
ces
travailleurs.
qui sont
pertinentes
à la monographie.
HANE,
M.
et
al.
(1977)
ont
fait
certains
tests avec deux (2) popu-
lations de travailleurs soit les peintres de maison et des travailleurs
d'industrie
montré
non
qu'il
exposés
y
avait
aux
des
peintures
pertes
de
et
solvants.
mémoire
les peintres et des résultats significativement
plus
Ces
tests
fréquentes
ont
chez
plus faibles pour ceux-
ci par rapport aux non-exposés pour mesure de capacité intellectuelle
et
coordination
était
plus
psychomotrice.
bas chez
les
peintres
Egalement
par
le
rapport
taux
aux
d'hémoglobine
non-exposés
mais
pas d'anémie.
Il
importe
d'être
prudent
dans l'utilisation "des résultats
de
l'étude
de H A N E , les symptômes mentionnés ne relevant que de c e t t e étude.
CHASSAGNE et al. (1977) se sont intéressés sur les risques auxquels
sont
exposés les peinres en bâtiments.
La
liste d'agents
agresseurs
s'énumère ainsi:
chutes
-
poussières
décapants
au courant
-
-
abrasifs
d'air
-
moisissures
-
gaz
-
exposition
-
vapeurs
pistolet
de
à haute
au soleil
-
vieilles
peintures
pression -
-
exposition
bruit - composition
de la
peinture (solvants inconnus).
Sur 257 peintres,
73 ont dû avoir un arrêt
ses d'accidents et
42
pour maladies.
de travail: 31 pour cau-
Vingt-six
(26) de ces derniers
avaient une affection de l'appareil respiratoire, les autres ressentaient
différents
malaides
tels que
maux
de t ê t e
(56),
sensation
d'ébriété
(55), nausées (28), vertiges (28), gastralgies (22), perte d'appétit
(13),
17.
irritations
(5) f
oculaires
(9),
asthme
aux
poussières
(1),
vomissements
dermatose des mains (2), sensation d'oppression (8), odeurs désa-
gréables (7), évanouissements
(2), asthme aux isocyanates (1),
intoxi-
cation avec vertiges et vomissements (1).
L'auteur
signale
la
grande
potentialité
des
intoxications .de
cette
profession et suggère quelques mesures préventives.
MEHL,
J.
(1967)
nous présente
un cas d'un peintre
au pistolet
qui
a présenté des manifestations respiratoires à la suite de l'utilisation,
depuis
Elles
trois
(3)
mois,
d'une
peinture
se sont présentées sous forme
respiratoire
contenant
une
résine
"epoxy".
d'asthme allergique et
de gêne
importante.
Après une revue de la littérature sur le sujet et l'analyse de ta situation,
l'auteur
d'allergique.
que,
cabine
conclut
qu'on
ne peut
pas qualifier
cette
réaction
II suggère enfin des mesures préventives (port de masindividuelle,
aération)
pour
éviter
l'apparition
de
cette
réaction.
J U L L I E N , G. et al. (1970) ont étudié 43 dossiers de travailleurs exposés
aux
polyuréthanes
sous
les anomalies relevées,
forme
on note:
de
vernis
et
hépatalgiés, 2 cas de troubles cutaneo-muqueux.
sont
suggérées:
ventilation,
Parmi
23 cas d'éosinophilie retenus après
avoir éliminé d'autres causes, 5 hyperazotémies,
tives
peintures.
équipement
troubles du transit-,
Des mesures prévenprotecteur,
sélection
à l'emploi.
HARRINGTON,
J.M.
gique rétrospective
et
al. (,1978) a effectué; une étude
et constatait
qu'en comparant
épidémiolo-
selon l'occupation,
des risques .deux fois plus élevés de cancer du poumon dans l'industrie
de
la construction.
De
50% chez les peintres.
plus,
il
signalait
des risques augmentés
de
18.
MENTZ,
H . R . et al. (1976) ont observé à partir d'informations
nues de certificats
de décès un excès de m o r t a l i t é
pour
obte-
le cancer
du poumon (SMR = 158) chez les peintres.
Egalement,
le
groupe
national
d'étude
des
médecins
du
bâtiment
et travaux publics (France) s'est penché sur les problèmes respiratoires apparus
publics.
dans
différents
métiers
du secteur
bâtiment
et
travaux
Lors de ses rencontres auprès des spécialistes de la santé,
on leur précisait qu'effectivement
les intoxications dues à la peintu-
re, aux colles et aux décapants sont fréquentes chez les peintres.
De
plus
mentionnons
docteur
Jack
que des résultats préliminaires
Siemiatycki
de
l'Institut
d'une étude
Armand-Frappier
montre
du
que
les travailleurs de la construction sont surreprésentés dans le diagnostic
du cancer.
travaux
Plus
publics
précisément,
exposés
par
les peintres
leur
métier
à
du bâtiment
des
produits
et
des
toxiques.
En e f f e t , on nous a signalé qu'il existe chez les peintres en bâtiment
une propension à l'alcoolisme..
Enfin nous avons relevé deux travaux reliés spécifiquement à la peinture
au
pistolet
inconvénients
risques
la
pulvérisation
mentionnés
d'intoxication
toxicité
peuvent
(par
est
être
dans
à
mal
nocifs.
cendies) dûs à l'état
dispersion
dûs
parfois
très
pour
ou
cette
projection).
technique
l'utilisation
connue
et
D'autre
de
dont
part,
sont
Les
d'une
certains
principaux
part
produits
les e f f e t s
sur
la
les
dont
santé
des risques d'accidents
(in-
des produits sous forme de fines particules en
l'atmosphère.
Et
enfin,
électriques reliés au matériel utilisé.
des
risques
mécaniques
et
19.
En résumé,
on peut
toutefois
dire qiie les maladies
professionnelles
chéz les peintres au pistolet se manifestent surtout sous l'aspect:
d'altérations
hématologiqués
imputables
principalement
aux
hydrocarbures benzéniques;
-
de
et
phénomènes
des
voies
irritatifs
respiratoires
des
paupières,
imputables
des
conjonctives
notamment
aux
sol-
vants et résine epoxy;
de
dermatoses
orthoergiques
et
de
dermatoses
allergiques
provoquées, par les produits les plus divers mais dont l'apparition
est
souvent
favorisée
par
l'utilisation
des
solvants
comme agent de nettoyage des mains.
Les atteintes neurologiques, hépatiques ou rénales sont
possibles.
théoriquement
20.
2.
ANALYSE DOCUMENTAIRE DES TACHES
2.1
Tableau 9:
Codification
Gipex (5)
Description des taches
Enumeration des taches codifiées par Gipex pour le métier de peintre.
Tfiche
Observation
sur le terrain
Tâche # 1
Peindre à l'intérieur et à l'extérieur les surfaces composées de matériaux calcaires ou de
tout autre agrégat de m ê m e nature ainsi que
les planches murales.
/
Tâche # 2
Tirer les joints sur les planches de gypse.
/
Tâche n 3
Préparer et peindre les surfaces et structure
métalliques à l'intérieur et à l'extérieur.
Tâche n 4
Protéger et peindre les. surfaces de bois.
/
Tâche # 5
Finir les bois naturels à l'intérieur et à l'extérieur.
/
Tâche # 6
Appliquer la peinture ou les composés à l'aide
de systèmes de vaporisation à tube venturi,
électrostatique ou pneumatique.
/
Tâche # 7
Décorer les surfaces au glacis.
Tâche # 8
Décorer les surfaces à l'aide de pochoirs, de
porcif, de rouleaux décoratifs, de feuilles d'or
et d'argent, de c o m p o s é granuleux, etc.
Tâche # 9
Imiter les bois et les marbres.
Remarqué
C e n'était pas sur
des planches de gypse mais principalem e n t sur des plafonds
en béton.
Système Airless
21.
2.1
Codification
Gipex ( 5)
Description des tâches
Tache
Tôche # 10
Appliquer les revêtements souples à dos de papier ou de toile, les tissus tendus sur chassis
de lattes et les revêtements de bois collés sur
toile.
Tache # 1 1
Echafauder au besoin en respectant les exigences du code de sécurité en construction.
(5)
Idem à 4
Observation
sur le terrain
Remarque
•
22.
2.2
Justification des tâches e t / o u sous-taches retenues
L'observation sur le terrain s'effectua sur douze (12) journées.
Nous
avons visité neuf (9) chantiers et rencontré seize (16) peintres.
Sui-
vant
nos observations,
nous avons modifié
la description
des
diffé-
rentes tâches rencontrées en. les présentant par procédé.
Tableau
10
-
Tableau des modifications
des tâches du métier
de
peintre
Tâche # 1
Peindre à l'intérieur les différentes surfaces
à l'aide de pinceaux.
Tache # 2 *
Peindre à l'intérieur les différentes surfaces
à l'aide de rouleaux.
Tâche # 3
Appliquer la peinture ou les composés
l'aide de système de vaporisation.
Tâche # 4
Vaporiser de la "texture" (au plafond).
Tâche # 5
Protéger les surfaces avoisinantes.
Tâche # 6
Appliquer du ciment à joint.
Les tâches retenues ne comblent
à
pas toutes les fonctions du peintre,
mais leur fréquence justifie nos observations et notre analyse.
Donc, les informations contenues dans cette monographie seront fonction des tâches ainsi modifiées.
23.
3.
DESCRIPTION DETAILLEE DES TACHES ET/OU SOUS "TACHES RETENUES:
3.1
Tableau 11:
Equipements, outils et produits utilisés:
^numération des équipements, outils et produits utilisés.
*
Tûche
Equipements
Outils
Produits
# 1
Echafaudage (mobile)
Escabeau
Pinceaux divers
Toiles
Papier éméri
Couteau tout usage
Seaux
Grattoir
Chiffon
Spatule
Fini lustre perle à l'alkyde
Apprêt scelleur au latex
Finis à bois (composé obturant, alkyde de saldage et
couche de finition)
Scelleur au latex
Peinture émail epoxy ester
Décapant pour vernis et
peinture "mastic"
# 2
Même que 1
Rouleaux spécifiques aux
travaux
Récipients
Toiles
Chiffon
Manche de rallonge
Fini lustre perle à l'alkyde
Apprêt scelieur au latex
Peinture émail epoxy èster
Diluant (occasionnel)
# 3
Même que 1
Equipement de vaporisation
Airless
Pinceaux divers
Récipients
Toiles
Chiffon
Fini lustre perle au latex
Apprêt scelleur au latex
Fini satiné au latex
# 4
Même que 1
Compresseur
Pistolet vaporisateur
Réceptacle
Chiffon
Seaux
Perceuse électrique
(servant de mélangeur
mécanique)
Terranox (Grand award
texture spray)
Apprêt scelleur au latex
Eau
# 5
Même que 1
Ruban à masquer
Papier
Couteau tout usage
Chariot
Chiffon
# 6
Même que 1
Truelle
Porte mortier
Récipient
Composé à joint tout
sans amiante
!
•
La majorité des produits utilisés ont fait l'objet d'une demande de composition au répertoire
toxicologique. Certains résultats obtenus sont annexés au document. D'autres informations
pourront y être rajoutées aussitôt qu'elles nous seront communiquées.
24.
.2 FICHE E N V I R O N N E M E N T A L E S Y N T H È S E
Les contaminants
identifiés pour
le métier de peintre vont
dépendre
énormément des différents produits et procédés utilisés.
3.2.1 Tache # 1
Cette
tâche fut
rencontrée
très fréquemment.
Elle implique le dé-
coupage des différentes surfaces faites de bois, de produits calcaires
et de planches murales.
Les principaux contaminants rencontrés provenaient des solvants dégagés des peintures, vernis et décapants.
fiés à ces types
Les solvants respectifs identi-
de produits correspondent
au solvant
stoddard,
un
mélange d'hydrocarbures du type Naphta V M P et au toluène.
Il faut mentionner que pour les résultats d'analyse de solvant stoddard
obtenus, l'échantillon de procédé n'étant utilisable , pour
ceux-ci ont été
faits en utilisant
l'étallonnage,
le solvant stoddard du laboratoire.
Par conséquent, la précision analytique a pu être diminuée.
Lors de l'utilisation de peinture
fut décelé.
au latex,
aucun type de solvant
ne
Avec les peintures à- l'alkyde, les concentrations d'échan3
q
tillonnage personnel variaient
dé 40 mg/m
à 380 mg/m
en solvant
stoddard.
Les dimensions des surfaces à peindre et
peinturant
la présence de
travailleurs
à proximité au rouleau ou au pinceau influencent .les con-
centrations obtenues.
L'utilisation
de
la peinture
émail semi-Iustré
résultat en solvant stoddard de 100 m g / m 3 .
dans un cas donna
Et, enfin, l'emploi d'u
25.
peinture
émail epoxy entraîna une concentration
3
325 mg/m pour ce même solvant.
A
une
occasion,
la
sous-tâche
de bois a été observée.
impliquant
le
de 290
vernissage
mg/m
de
surface
L'échantillonnage
é t a i t échelonné sur approximativement trois heures et
3
1
tions oscillaient entre 435 mg/m èt 780 mg/m .
les concentra-
Une opération que l'on retrouve rarement sur les chantiers est
décapage
d'observer
de
certaines
cette
opération.
surfaces.
Il
de
toluène
est
Les travailleurs
pour peinture - vernis et un diluant.
la présence
et
Les résultats obtenus démontrent la présence
d'un mélange d'hydrocarbures du type naphta VMP.
du
3
donnant
arrivé
à une
utilisaient
un
celle
occasion
décapant
On a relevé sur charbon activé
des concentrations
entre
40
mg/m3
et 260 m g / m 3 .
Dans le décapant,
thanol
fut
la présence d'une quantité non négligeable de me-
aussi décelée.
de silice et
Comme
que l'opération é t a i t
ce produit, s'échantillonne sur gel
de courte durée, celui-ci n'a donc
pas été évalué.
L'éclairage é t a i t très variable (la présence du soleil ayant une grande
influence).
Les
vapeurs
Les résultats oscillaient de 54 à 1076 lux.
extrêmes
de
température
se situaient
entre
15,5°C
et
20,5°C avec une humidité relative allant de 35 à 66%.
Le
niveau
de
bruit
dépendait
de
l'environnement
de
travail.
moyenne, les mesures relevées variaient autour de 70 dBA.
En
Tableau # 12
FICM1-: E N V I R O N N E M E N T A L E S Y N T H È S E :
MÉIÏER O U OCCUPATION:
: 9 I
T A G IE
-
Peindre à l'Intérieur l e s surfaces a l'aide
de pinceaux.
FACTEURS DE RISQUES
N. total d'échantillons effectués
EMPLOYEUR
PEINTRE
MUUIT
Dosimétrie
<D(A)
A
C
fc l i s
A
C
POUSSIÈRES
Sonoinétric
c r c t e dJ(fl)
>, IftO ( c o r r .
A
SUBSTANCES
C
A
C
Solvant
Stoddard
dO(A)
A
A
7
2
B
7
2
C
4
1
D
9
2
E
7
1
G
9
2
c
A
R
C
A
B
C
A
B
C
A
D
C
Toluène
D
A
D
C
Ion l " M l ' * C l . A I R A ( ; i
tCi IhPi mir i«ra
Jour
Nuit
GAZ
ORGANIQUES
Naphto
VMP
D
A
B
C
D
A
C
A
C
A
c
A
C
2
2
2
1
1
2
•
A
1
1
2
2
1
2
1
3
1
1
2
1
Valeurs e x t r ê m e s d e s
mesures prélevées
Mini
Mux!
GO
40
an
380 n e / m
43
10
4
%
I0C
44 5G
TOTAL
40
5
3
mg/m3
260
2
2
435
54
7 8 0 mg/m
1076
1
3
2
S
•
POURCENTAGE
#
50 50
*Les mesures de température sont comprises dans le nombre total d'échantillons.
25 75
20 8 0
i
-ux
C
27.
3.2.3 Tftche #
Contrairement
3
à la tache précédente, celle-ci n'a pas été rencontrée
aussi fréquemment.
Bien souvent, ils la faisaient conjointement
avec
celle mentionné auparavant.
Les
de
contaminants
concentrations
plus grande.
rencontrés
sont
différentes
les
mêmes,
puisque
la
mais
surface
à
des
niveaux
d'application
est
Les résultats sont toutefois inférieurs à la norme.
L'échantillonnage
personnel
lors de l'utilisation de la peinture
semi lustré releva une concentration de 135 m g / m
3
émail
en solvant
stod-
dard.
Avec la peinture émail epoxy des concentrations de 290 mg/
3
3
m
et 440 mg/m
furent décelés sur un échantillonnage de deux
(2) heures consécutives.
Dans
un
cas,
un
travailleur
peinturait
au
rouleau
avec
un
apprêt
scelleur au latex: l'échantillonnage s'est effectué sur quatre (4) • heures.
Le
d'aucun
premier
solvant.
résultat
Par
la
(première
suite,
le
heure) - ne
travailleur
décela
continua
la
présence
cette
tâche
mais, dans la même pièce, un deuxième peintre a commencé à vernir
des surfaces de bois dans la seconde heure.
Des concentrations de
3
3
3
250 mg/m , 435 mg/m
et 475 mg/m
en produit naphta V M P ont
été décelées.
Le bruit,
la température,
l'humidité et
résultats de la tâche précédente.
l'éclairage correspondent
aux
Tableau # 12
FICHE ENVIKONNEMI-NTALE SYNTHESE:
MENER OU OCCUPATION:
EMPLOYEUR
N. total d'échantillons effectués
*
TACHE
PEINTRE
: # 2
-
P e i n d r e a l ' i n t é r i e u r l e s s u r f a c e s a l'aide
d e rouleaux
FACTEURS DE RISQUES
Sonométrie
Dosimétrie
JJI
crc
Lo
dO(A) 1.115 > iAn (rn
dB(A)
A
C A C A
C A C
A
C A
4.
B C
A D
C A
Ii C
Naphta
VMI'
Solvont
stoddard
A D
C D
^entrain ECLA IKAGI
tca.ihc
mlqu/S
Null
Jour
GAZ
SUBSTANCES ORGANIQUES
POUSSIÈRES
BRUIT
A
D
C D
A B
C
D
A
C
A
C
A
C A
C
4
1
1
1
D
5
1
2
1
G
7
t
•
1
3
•
C
C A
1
<
Valeurs e x t r ê m e s d e s
mesures prélevées
TOTAL
Mini
Max!
60
135
80
440 m g / m
16
3
3
100
100
POURCENTAGE
#
3
250
475 m g / m 3
1
3
25 75
* Les mesures de température sont comprises dans le nombre total d'échantillons.
16 0
59' IL x
I
2
33 67
i
29.
3.2.3 Tftche # 3
Pour
cette
tâche,
trois
types
Un fini lustré perle d'intérieur
très
de
faible
quantité
de
toluène
étaient
un
apprêt
peinture
de
peinture
furent
échantillonnés.
au latex pour lequel on a décelé une
(<5mg/m ).
scelleur
au
Les deux
latex
et
autres
un
fini
sortes
satiné
f
au latex.
Aucun solvant n a été détecté.
Toutefois, la présence de différents types de pigments furent relevés.
Pour
l'apprêt
scelleur
au latex,
tués,
des concentrations
sur trois (3) échantillonnages effec3
3
11,6 mg/m
et 8,5 mg/m
de calcium
de
furent trouvées et 7,6 mg/m
3
de. titane.
Dans le cas du fini satiné au latex, l'échantillonnage personnel releva
3
la présence de 22,9 mg/m
en titane, 0,09 mg/m
de fer et 0,02
3
mg/m
de
plomb.
Les
deux
résultats
de
titane
sont
sous-estimés
à cause de difficultés lors de l'analyse.
Il est à noter,
que selon le fabricant,
on retrouve
dans la peinture
le calcium sous forme de carbonate, le titane sous forme de bioxyde
et
le
fer
sous forme
d'oxyde.
Toujours selon la
même
source,
la
peinture ne contiendrait pas de plomb.
La
concentration
de
0,02
mg/m
retrouvée
dans
un cas
de
pigments
est
donc
se
sont
de
source
faits
sur
inconnue.
deux
Cependant,
chantiers
les
différents.
relevés
Dans
le
premier,
il
n'y
avait
aucune trace de plomb, ce qui nous amène à conclure que l'environnement
en
serait
probablement
la
cause.
Le
procédé
entraînant
un soulèvement de la poussière ambiante.
Une analyse dé poussières totales a également été faite car le procédé créait
un "fumé" (brouillard) dans l'air entraînant
un soulèvement
de poussières présentes dans le milieu.
C'est ainsi que des concen3
3
trations de 179 mg/m
et 173 mg/m
furent décelées.
Là encore,
30.
les résultats
sont
n'adhéraient
pas
sous-estimés puisque lés poussières
parfaitement
aux
filtres
provoquant
échantillonnées
un
dépôt
de
particules sur les parois des deux cassettes.
Pour c e t t e tâche, l'éclairage é t a i t déficient puisqu'ils devaient
vrir
les fenêtres.
Ainsi a certains endroits,
il était
recou-
presque nul et
passait de 54 lux à 160 lux.
La
température
au
fur
et
à
variait
mesure
de
qu'ils
13°C
à
18°C
avançaient
et
l'humidité
dans leur
travail
78% avant à 90% et plus après l'application de la peinture.
Le niveau d'intensité sonore variait de 90 à 93 dB(A).
augmentait
passant
de
Tableau # 12
FICHE ENVIRONNEMENTALE SYNTHÈSE:
METIER O U O C C U P A T I O N :
B
5
F
12
-
Appliquer la peinture o u les composés
a l'aide d e s y s t è m e d e vaporisation.
F A C T E U R S D E RISQUES
N. total d'échantillons effectués
EMPLOYEUR
PEINTRE
: 9 3
TÂCHE
Paisslùrca
BRUIT
Sonométrie
Dosimétrie
dO(A)
A
C
*1t5
A
C
y4P
crc
> 'to
A
C
0D(
(en yr*' dD(A)
A c
A
C
totales
A
B
Calcium
Titane
C
Siiratoncn
oroanlo»i»!3
Pigments
A
B
C
A
B C
A
B
C
Toluene
Plomb
Fer
D
A
B
C
^entrnin ECLA I R A ( i l
tca_tbei
mlquoa
Nuit
Jour
GAZ
D
A
B
C
D
A
C
C
A
A
C
A
C
2
2
2
2
2
1
1
2
1
1
C
A
•
•
-
Valeurs e x t r ê m e s d e s
mesures prélevées
Mini
Maxi
176
90
7.60
m
9/
179 ITT3
Z2.8b
93
TOTAL
17
2
2
POURCENTAGE
%
100
100
#
«S°mg/
r
1't.e m
2
1
1
100 50 5 0
-
.09
mg/m"
,02 mg/»nJ
<5
3
Nu 1
N. D .
mS/m
3
160
L JX
1
1
2
4
50
50
100
100
* Les mesures de température sont comprises dans le nombre total d'échantillons.
i
32.
3.2.3 Tftche #
Cette
tache
award
texture
peinture
un
3
consiste
spray,
(apprêt
système
à
versatile
scelleur
muni
Les principaux
vaporiser
d'un
au
un
mélange
white
ceiling
latex).
Pour
compresseur
et
de
"texture"
texture),
d'eau
l'appliquer,
d'un
contaminants analysés étaient
(Grand
ils
pistolet
et
de
utilisent
vaporisateur.
les solvants et
poussiè-
res totales.
Aucun solvant ne fut décelé, par contre des concentra3
3
tions de 14,9 mg/m
et 9,5 mg/m
de poussières totales furent relevées.
Le
premier
échantillonnage
effectué
(14,9
mg/m3)
représente
assez
bien la tâche analysée car le travailleur en a fait pendant la majorité
à
du
temps.
cause
que
Le
le
sëcond
travailleur
période d'environ trente
le
travailleur
donné
effectue
a
un résultat
dû interrompre
minutes.
cette
inférieur
sa
tâche
Il faut également
tâche
en moyenne
probablement
durant
une
mentionner
que
quatres
heures
par
jour.
c
elon
mica,
le
fabricant,
perlite,
les
pierre
principales
à chaux,
un fongicide - le Dowcyl 75.
res
totales
exhaustive
dépassant
devrait
la
un liant
du "terranox"
du type
sont:
polyvinylacétate
et
Ainsi, les résultats obtenus en poussiè-
norme
donc ê t r e
composantes
québécoise
permise,
faite pour connaître
une étude
les
plus
concentrations
présentes de ces composantes lors de l'application de ce produit.
Les
le
niveaux
pistolet
sonores variaient
et
diminuait
autour
à 90-95
de 98 dBA
dBA
pendant
lorsqu'il
que
le
actionnait
compresseur
seulement é t a i t en opération.
La
température
oscillait
de
14,5°C à 17,5°C.
autour
L'humidité
variait entre 107 lux et 161 lux.
de
16°C avec des valeurs
était
autour
de 90% et
extrêmes
l'éclairage
Tableau # 12
N O N-: E N V I R O N N E M E N T A L E S Y N T H È S E
MIHIER o u OCCUPATION:
: fi 4
N. total d'échantillons effectués
*
TACHE
EMPLOYEUR
F
PEINTRE
-
Vaporiser d e la t e x t u r e a u plafond
FACTEURS D E RISQUES
HRUIT
POUSSIÈRES
SUBSTANCES ORGANIQUES
.
lontroi
GAZ
cD(A)
A
c
i . 1 15
A
C
Sonométrle
c r r l o d0( A)
X 140 (cr r r . UD(A)
l( >tales
A
A
C
A C
A
1
8
C
2
ECLAIRAGE
(niques
Dosimétrie
jour
D
C
1
1
A
D
C
A
D
C
A
B
C
D
A
B
C
D
A
B
C
D
A
C
A
C
A
C
A
C
Nuit
A
C
2
•
•
1
V;i l e u r s e x t r ê m e s d e s
mesures prélevées
TOTAL
98
Mini
Maxl
90
•
1
8
ion
POURCENTAGE
#
10 7
9.5
14.9 mg m 3
98
2
too
1
1
50
50
*Les mesures de température sont comprises dans le nombre total d'échantillons.
16 1 1 U X '
2
00
34.
3.2.5
Aucun
Taches » S, # - 6
contaminant
environnemental
ne
fut
décelé
pour
ces
tâches sauf l'éclairage et la température qui sont très variables.
deux
Tableau # 12
FICHE ENVIRONNEMENTALE SYNTHÈSE:
Ml H I E R O U O C C U P A T I O N :
PEINTRE
: 0 5
-
Protéger les surfaces a voisinantes
FACTEURS D E RISQUES
—
A
Snnométrlc
Dosimétrie
dD(A)
C
1,115
A
C
crcte
>. 140
A
Ion train E C L A IKAGI
tC3 Un?
miqUC9
GAZ
SUBSTANCES ORGANIQUES
POUSSIÈRES
I1RUIT
C
A)
P
[m rr.
A C
lour
Nuit
A
A
dD(A)
A
c
A
D
C
A
D
C
A
b
C
A
D
C
D
A
B
C
D
A
B
C
D
A
C
A
C
A
C
C
m
EMPLOYEUR
N. total d'échantillons effectués
.
TACHE
F
3
1
1
C
3
1
1
-
•
!
.
Voleurs e x t r ê m e s d e s
mesures prélevées
GO
Mini
Maxi
TOTAL
6
POURCENTAGE
%
;
70
•
#
Très
variabl y
2
2
I0C
100
*Les mesures de température sont comprises dans le nombre total d'échantillons.
C
Tableau # 1 7
F I C H E E N V I R O N N E M E N T A L E SYNTHI-SE:
METIER O U O C C U P A T I O N :
j 9 6
'IACIIE
en
•s *
o g
J2
-
A p p l i q u e r du c o m p o s é a Joint
F A C T E U R S DE RISQUES
n -3
BRUIT
-e a
u «
<5 Al
a
.
•o
EMPLOYEUR
PEINTRE
Dosimétrie
œ(A)
A
C
i l IS
A
POUSSIÈRES
SUBSTANCES ORGANIQUES
lo-itroi
GAZ
™ii;CLAIHAGI
i r S-tltl
mitM »
Sonométrie
Jour
AJ
>, 140 r
(ce rr. dQ(A)
crcte
C A
C
A C
A
C
A
B
C
A
B
C
A
B C
A
B
C
D
A
B
C
D
A
B
C
D
A
C
A
C
A
C
Nuit
A
C A
2
3
C
z'5
12
F
S
•
t
i
Valeurs e x t r ê m e s d e s
mesures prélevées
Mini
Muxi
TOTAL
POURCENTAGE
12
'
%
65
75
vari a b B ,
5
2
100
Tris
»
3
10 60
<1
37.
ANALYSE
ERGONOMIQUE
3.3.1 Tache # 1
En général,
pour cette
tache
"très bien" à "acceptable".
dement
le niveau de cotation obtenu varie de
Le facteur "postures statiques" est gran-
influencé par l'endroit où se font les travaux.
principalement
les
positions courbées
vers
l'avant
et
Cela entraîne
de c ô t é , , age-
nouillées et accroupies.
L'inclinaison
de
la tête est
le facteur
à retenir
pour
les exigences
physiques.
L a sollicitation du bras (main) préférentiel
est régulière
comparati-
vement à l'autre bras qui est demandé d'occasionnellement à souvent.
Le niveau d'activité est cependant très différent.
S'ajoutent à cela le soulèvement et le transport, de leurs produits.
3.3.2 TSche # 2
Pour c e t t e
tâche, on obtient sensiblement la même courbe mais tou-
tefois plus légère que la tâche précédente.
sont utilisés plus proportionnellement
Par contre, les membres
avec des mouvements de va-et-
vient.
3.3.3 Tâche # 3
Par
l'allure
de
la courbe, on remarque que c'est
niveau des membres utilisés que l'on obtient
vée.
principalement
au
une cotation assez éle-
38.
Ils utilisent
de
leur bras préférentiel
varet-vient
continuel
en
changeant
avec l'augmentation de la fatigue.
tiel
est
importante
vu
régulièrement
l'adresse
de
avec un mouvement
mains
plus
fréquemment
La sollicitation du bras préférenque
demande
l'opération,
ainsi
il
en résulte une assymétrie élevée des membres utilisés.
Le second facteur à considérer est l'inclinaison constante de la
tête
pour les exigences physiques.
3.3.4
Tache # 4
Cette
tâche est qualifiée comme étant très pénible pour les facteurs
"soulèvement et transport de charge" et "posture statique".
de c e t t e
cotation
vient
du
fait
qu'ils doivent
maintenir
La raison
la
position
courbée vers l'arrière pour appliquer le produit au plafond avec pistolet
vaporisateur
et
receptacle
qu'ils
maintiennent
régulièrement
au-
dessus des épaules tout en ce déplaçant.
L'inclinaison de la tête est également assez fréquente.
3.3.5
Tâche # 5
C e t t e tâche dans l'ensemble est assez légère.
3.3.6
Tâche # 6
L'agression
statiques.
ergonomique
mise
en cause
est
au niveau des
postures
Devant appliquer le produit au plafond, la posture courbée
vers l'arrière est maintenue occasionnellement.
Ils tiennent
régulière-
ment truelle et porte-mortier sollicitant dans des proportions équivalentes
tous
leurs
membres
principalement
des niveaux d'activités différents.
les
bras
(mains)
mais
à
Figure 1:
PROFIL ERGONOMIQUE
METIER O U O C C U P A T I O N :
PEINTRE
Tflches analysées:
A
*
#1
B
C
D
E
2
O
F
H
<
H
O
U
co
co
Soulèvement et
transport de charges
Postures
statiques
Exigences physiques
générales
F A C T E U R S
Membres utilisés
(symétrie)
Contraintes
psychosociales
Figure 2:
PROFIL ERGONOMIQUE
METIER OU OCCUPATION:
PEINTRE
T&ches analysées:
A
B
C
D
E
F
Soulèvement et
transport de charges
Postures
statiques
Exigences physiques
générales
F A C T E U R S
Membres utilisés
(symétrie)
Contraintes
psychosociales
A
#2
PROFIL ERGONOMIQUE
Figure 3:
MÉTIER OU OCCUPATION:
PEINTRE
Taches analysées:
A
B
C
D
E
F
Soulèvement et
transport de charges
Postures
6tatlqucs
Exigences physiques
générales
F A C T E U R S
Membres utilisés
(symétrie)
Contraintes
psychosociales
o
#3
Figure 4:
PROFIL ERGONOMIQUE
MÉTIER OU OCCUPATION:
PEINTRE
Tachés analysées:
A
a
#4
B
C
D
E
F
to
Soulèvement et
transport de charges
Postures
statiques
Exigences physiques
générales
F A C T E U R S
Membres utilisés
(symétrie)
Contraintes
psychosocîales
Figure 5:
PROFIL ERGONOMIQUE
MÉTIER OU OCCUPATION:
PEINTRE
Taches analysées:
A
#
#5
B
C
D
E
F
OJ
Soulèvement et
transport de charges
Postures
statiques
Exigences physiques
générales
F A C T E U R S
Membres utilisés
(symétrie)
Contraintes
psychosociales
I
Figure 6:
PROFIL ERGONOMIQUE
METIER OU OCCUPATION:
PEINTRE
Tftches analysées:
A
B
C
D
E
F
Soulèvement et
transport de charges
Postures
statiques
Exigences physiques
générales
F A C T E U R S
Membres utilisés
(symétrie)
Contraintes
psychosociales
•
#6
45.
MOYENS
ET
EQUIPEMENTS
DE
PROTECTION
INDIVIDUELS
ET
COLLECTIFS
La
protection
individuelle
employée
semble des tâches n'a trait
Lors
de
utilisaient
l'application
un
de
masque
qu'au port
peinture
facial
en fonction des poussières.
et
son e f f i c a c i t é
au
visage
des
le plus
fréquemment
au
fusil
les
(demi-masque)
peintres
dont
peut
rencontrés
l'utilité
est
plus
pas la capture de solvants
est réduite puisqu'il ne s'ajuste pas
On
l'en-
de la chaussure de sécurité.
U ne permet
travailleurs.
pour
se permettre
complètement
ainsi
de
douter
de l'emploi de ce type de masque pour c e t t e tâche.
Casquette
et
salopette
sont
vêtements
de la peinture.
employées
Egalement,
pour
protéger
cheveux
et
lors du décapage ils utilisent
des gants de caoutchouc.
Aucun autre
servé.
moyen de protection personnel, ou collectif
n'a été ob-
46.
APPRÉCIATION GÉNÉRALE D U MÉTIER
5.1
Profil d'exposition environnementale du métier
Dans l'ensemble,
les contaminants retrouvés sont reliés aux
produits
utilisés selon ies différents procédés et à l'intensité des activités.
C'est
ainsi
ployés
que
étaient
les solvants
tous
identifiés
retrouvés
pour
les divers produits
à des concentrations
norme québécoise actuelle mise en application.
centrations
obtenues
dépendaient
de
la
inférieures
emà
la
Par contre, les con-
dimension
de
la
pièce,
de
la présence de d'autres travailleurs à proximité et bien sûr du procédé.
Ainsi,
la peinture
appliquée au fusil présente des risques parti-
culiers plus importants que dans la peinture au rouleau et au pinceau.
En e f f e t , en ce qui concerne les solvants et diluants, leur pulvérisation
détermine
dans
le cas de
evaporation
même
plus
une
d'air,
importante.
très
de contact
l'application
du solvant
volume
particules
surface
Il
fines,
avec
au rouleau et
plus rapide,
donc,
l'air
pinceau.
en vapeurs
en
pour
de
même
incluses dans
grande
que
Il s'ensuit
une
à temps égal et
une concentration
est
plus
pour
de solvants
les pigments,
les gouttelettes
le
bien
dont
les
de peinture
ont
une facilité accrue de pénétration dans l'organisme.
La composition des produits employés a donc une très grande influence.
Ceux utilisés lors des observations étaient
vant
ne
titane
non
et
fut
décelé.
de carbonate
négligeables
entraîne
grandes.
contre,
les concentrations
de calcium
dépassant
Le "fume" créé par
cela
Par
dans
des latex; aucun sol-
retrouvées
certains
cas
de bioxide
comme
la
pigment
norme
sont
québécoise.
le procédé et le soulèvement de poussières que
donnent
des concentrations
en poussières
totalès
A cela s'ajoutent, l'éclairage qui est déficient et
qui est très élevée.
de
très
l'humidité
47.
Pour
la tâche
consistant
à appliquer
de la texture
au plafond,
une
étude plus approfondie devrait être f a i t e en fonction des composantes
du produit
l'application.
pour
en déterminer
les concentrations
présentes
lors
de
Figure 7:
PROFII. D'EXPOSITION
METH\U O U OCCUPATION:
PEINTRE
Cote
#
C
•
•
o
D
o
•
A
o
înmi! rm
i1
11 r • * •
î'i
ii
LU
DDA LIN
B R U I T
ECLAIRAGE
UL
il !
RAD. CONTR. P0U5S Titane
IONI. riERR. IERES
Calcium
Fer
Plomb
sEodâaul
P I G M E N T S
V A P E U R S
Légende
Cote A :
Toluène
ET
B R O U I L L A R D S
Taches analysées
51% ou plus des échantillons sont au-dessous du seuil d'action
ou de la norme lorsque le seuil d'action ne s'applique pas
# 1
*
U 2
A
C o t e ft :
49% ou plus des échantillons sont au-dessus du
U 3
o
•
Cote C :
49% ou plus des échantillons sont au-dessus des normes ou
au-dessus du niveau jugé néfaste pour la santé.
euil d'action
tf 4
# 5
n 6
49.
5.2
Profil d'exposition ergonomique du métier
En général, ce métier est assez dynamique impliquant un mouvement
r é p é t i t i f des membres supérieurs, un côté étant sollicité plus souvent
que l'autre.
Les
postures
des
endroits
quemment
et
statiques
employées
d'application
utilisées
agenouillée
et
sont
des
iront
en
produits.
fonction
Les
la position courbée
accroupie.
Elles
sont
postures
vers
plus
ou
des
taches
les plus
l'arrière,
moins
de
et
fré-
côté
employées
selon la tache.
Le
facteur
à considérer,
pour
l'ensemble des taches,
exigences physiques est l'inclinaison de la tête.
d'un
travail, requérant
une
force
physique
au niveau des
Egalement, il s'agit
suffisante
pour
soulever
un poids approximatif de 25 kg.
Prise a part, la tâche consistant a vaporiser.de
fond nécessite
de
un soulèvement
5 à 8 kg et
devant
être
et
transport
maintenu
la "texture" au pla-
de poids variant
régulièrement
épaules entraînant ainsi une charge très pénible.
autour
au-dessus
des
I
Figure 6:
PROFIL ERGONOMIQUE
METIER OU OCCUPATION:
PEINTRE
Taches analysées:
A
*
#1
B
A
#2
C
o
#3
D
a
#4
E
#
#5
F
•
#6
Z
O
H
<
H
O
U
Soulèvement et
transport de charges
Postures
statiques
Exigences physiques
générales
F A C T E U R S
Membres utilisés
(symétrie)
Contraintes
psychosociales
51.
5.3
Problèmes de santé rencontrés
Les nombreux
vailleurs
sur
témoignages que nous avons recueillis auprès des tra-
lors de
l'observation
des tâches analysées nous renseignènt
lés problèmes de santé reliés au travail du peintre.
paux
problèmes
bras et
ments
soulevés sont
les maux
de cou et
Les princi-
les douleurs aux
aux épaules qui sont les conséquences des nombreux
du bras
et
de
la
tête
dans la réalisation
de
leur
mouvefonction.
D'autres travailleurs nous ont parlé de la sensation courante de grande fatigue (lassitute) et de maux de coeur surtout dans des conditions
de travail intense et continu dans des espaces mal aérés.
problème qui revient
souvent c'est
peurs
incommodantes.
et
poussières
l'irritation
Enfin,
Un autre
des yeux dûe aux vail
nous
cas de crise de foie et un cas d'entorse lombaire aiguë.
fut
révélé
un
52.
SYNTHESE
6.1
Risques à la santé du métier
Suivant
notons
aux
nos
que
observations
environnementales
les principaux
exigences
du travail
risques à la santé
et
aux
nombreux
les vapeurs
nuisibles qui se dégagent
diluants
retrouvent
se
d'exposition
est
dans
fonction
et
des
de
la
utilisés
(peinture,
pigments
facilite
l'absorption
du métier
produits
des diverses
dimension
espaces
de
diluant)
contenant
Ainsi
peintures et
et
En e f f e t ,
reliés
utilisés.
élevées
des
nous
sont
concentrations
de l'aération et du procédé effectué.
produits
ergonomiques,
le
des
taux"
travail,
la pulvérisation des
des
de ces contaminants
solvants
dans
et
des
l'organisme.
L'intoxication à long terme et constante de ces produits peut conduire au phénomène de dépendance qui porte le travailleur à une
forte
propension "pour l'alcool et
Enfin
hypothèque son
espérance de vie.
d'autres risques non moins importants sont reliés aux postures statiques
des
diverses
membres
en
fonction
supérieurs
des tâches et
qui
sont
la
aux
mouvements
causé "des malaises
des articulations du cou et des épaules.
répétitifs
au
niveau
Associé aux vapeurs incom-
modantes qui réduisent la quantité d'oxygène nécessaire à tout effort
physique, le métier de peintre est exigeant et ceci pourrait
expliquer
la sensation d'extrême fatigue rencontrée chez les travailleurs.
53.
6.2
Propositions de champs dë recherche
En regard de nos constatations,
ce
métier
vrait
de
s'intéresser
un premier
aux
l'industrie
à
de la construction (peintre) au Québec
trois
aspects
temps, on'pourrait
peintures
et
nous croyons qu'une recherche dans
décapants.
de
traiter
la
santé
des peintres.
deDans
les allergies respiratoires" dues
Egalement
dans
un
deuxième
temps,
les intoxications sporadiques par des produits, tels les peintures, décapants et colles (epoxy) pourraient ê t r e prises en considération.
dans
un
troisième
articulations
qui
temps,
naissent
l'on
pourrait
souvent
de
la
traiter
des. affections
répétition
d'un
Enfin
des
mouvement
(capsulites ou synovites, bursites)..
On voit donc qu'une telle recherche chez
trait
d'étudier
les peintres nous permet-
plusieurs problèmes et ainsi obtenir certaines données
sur différents aspects de la santé de ces travailleurs.
54.
6.3
Propositions
pour
l'initiation
des
programmes
de
surveillance
médico-environnementale
Nous croyons qu'il
est
important
dans l'élaboration des programmes
de santé pour le métier de peintre de retenir ces deux points principaux, c'est-à-dire la connaissance des problèmes et l'importance qu'ils
représentent dans le métier.
On reconnaît que pour certaines tâches,
l'exposition aux différentes peinturés, l ' e f f o r t physique et les procédés
sont des facteurs potentiellement
à risque.
Ainsi on doit dans l'ini-
tiation d'un programme de surveillance médico-environnementale
nir
dans un premier
travailleur
information,
surveillance
contraintes
dans
la
nous
au
temps
la
fréquence et
réalisation
pourrions
rythme
de
de
par
ses
ta
environnementales
permettrait
d'évaluer
fonctions.
adapter
du
travailleur
auxquelles
suivi ponctuel assurerait au travailleur
blèmes,
le taux d'exposition du
suite
l'activité
il
défi-
est
Riches
le
de
cette
programme
en
exposé.
fonction
Ensuite
de
des
un
un meilleur contrôle des pro-
les interventions entreprises et
de les
corriger s'il y a lieu.
Enfin nous croyons que les tâches 3 et 4 devraient retenir plus d'attention et
être
étroitement
surveillées car elles présentent
ques importants pour le travailleur exposé.
des ris-
55.
CONCLUSION
Nous vous avons présenté ici une étude qui documente le métier de peintre
dans le secteur
cette
ne
de
la construction
analyse dans le cadre
prétendons
d'un contrat
pas présenter
qu'il représente.
A partir
au Québec.
Nous avons
avec échéancier
tous les aspects
du métier
de nos observations et
fixe
et
suivant
réalisé
et
nous
des risques
un modèle de
présentation recommandé par un comité provincial, nous avons documenté
le métier, les tâches, les risques et le profil d'exposition environnementale
et ergonomique du métier.
utiles
ainsi
que
Nous avons suggéré des champs de recherche
l'orientation
des
interventions
en
santé
et
sécurité
au
travail.
Nous
pouvons
nécessaires
affirmer
que
métier
sont
au
l'utilisation
composés
et
de
la manipulation
substances
qui
des
produits
présentent
des
risques en fonction du temps et du lieu de l'exposition ainsi que du procédé
employé.
Ces
risques
associés
aux
contraintes
ergonomiques
de
mouvements répétitifs doivent ê t r e pris en considération dans l'élaboration
des
programmes
Cependant
il
faut
de
santé
considérer
et
de
surveillance
médico-environnementale.
les limites de notre étude.
C'est
pourquoi
nous la présentons comme outil de travail et non comme une étude scientifique exhaustive et représentative du métier de peintre.
ANNEXE I
FICHIER TOXICOLOGIQUE
"i
i
i
I
57.
i
i
I
I
I ''/N
I - N T . . I C T T »
ET
•AUTRES N O M S :
*CFTATË DE POLYVÏNYLE
POLY/VTNYL ACETATE)
ACETIC A C I D . VINYL ESTEft. POLYMERS
' I N Y L ACE'fATÉ POLYMER
UTILISATION :
COLLE OU A D H E S I F . F A B R I C A T I O N D E ' P F I N U I R E
P R O D U I T DEMANDE = POLYVINYL ACETATE
V N
:
' REPERTOIRE TOXICOLOGI&UE
P R O R A T E
P
H
*ASSC MOLECULAIRE
m
c
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r
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w
S
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^
F'AGF
S
K
8
m
W
S
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:
m
l
i
k
Î Ï S Î S " » ^ ,
: POLYMFRF
TENSION VAFEUR<MM>
: NON DANS CES CONDITIONS
PAG F
. •
f-4'VA
:
SE DECOMPOSE ENTRF 22G ET
DEGRES CELSIUS EN FHFTTANT
|
DES VAPEURS D'ACTDE ACETIOUF.
^ C O M P A T I B I L I T E : OUI AVEC CES SUBSTANCES :
AGENTS OXYDANTS FORTS. A L C A L I S . ACIDES FflRTÇ
1
POLYMERISATION TNCQWTRO! FF : NON
^
°RT*V
1 ''RODUÏT DEMANDE = POLYVINYL ACETATF
I
W
ruvrrnr
>/N
PRODUIT
DEMANDE = POLYVINYL ACETATE
P R O R R I F T F n t n r ^ Sr i _Sr i ï t eREPERTOIRE TOXTCOLOGIQUE
«
- « • — « - » «
* * * * * * *O*f * *VAPEUR
*****************
rewsitc
O * FXF'LCJSIVTTEf X v n i
U I M m
I N F .
TAPIL I T F
© 3 / 1 ft
« « « • • » «
p- T l v T
;
FORMULE MOLECULAIRE
,
-
, A
:
• s
s
LATEX
58.
I '/Nj
PROPRIETES
REPERTOIRE TOXICOL.OCTQUE
REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS"
TOXCCOLOGÏOIJES
»'OIES DE PENETRATION
ATOUS :
|
ANIMAL.:
I IFFETS CHRONIC! 1ES
ANIMAL:
PRODUIT DEMANDE =
PAGF
IA-04
DANS !.. 1 ORGANISME " :
VOTES
EFFETS
DIGESTIVES
A T T E I N T E S DU F O I E . DES R E I N S FT DF LA RATF
:
A T T E I N T E S DU F O I E t'T DU SANG
P O L Y V I N Y L ACETATF
REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE
REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS
PAGE
fî4-l?-i9
fift/l O
i a • oa
PREVENTION
**********
:
!
I
'
/NFLAMMAFtILTTE :
i EU ET EXPLOSION :
MOYENS D ' E X T I N C T I O N
TECHNIQUES S P E C I A L E S ?
PORTER UN A P P A R E I L R E S P I R A T O I R E AUTONOME MUNI D ' U N MASQUE FACTAi
COMPLET..
PRODUIT DEMANDE =: POLYVINYL ACETATE
P / N
REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE .
PAGE
REPONSE A LA DEMANDE" DE RENSEIGNEMENT S
- 84-12-19
PREVENTION ( S U I T E )
**********
F U I T E S OU A C C I D E N T S :
MF SI 1RES :
RAMASSER- f. ES S O L I D E S ET METTRE A LA POURFLI E »
TRAITEMENT DES DECHETS :
METTRE A LA POUBELLE.
EQUIPEMENTS DE PROTECTION.
MANIPULATION :
NE. PAS MANGER ET WE PAS BOIRE PENDANT L ' U T I L I S A T I O N .
' 'NTREPOSAGE :
CONSERVER ^ L'AFîRT. DES MATIERES OXYDANTES. DES A C I D E S FT DFS
PRODUIT DEMANDE = POLYVINYL. ACETATE
REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE
REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS
.
PREMIERS SECOURS
****************
CONSULTER UN MEDECIN..
PRODUCT DLMANDE = P O L Y V I N Y I .
i
i
\
i
ACETATE
i 4:
RAS"r
PAGE
f u - ^ - j o
1
f)
ifi-frfi
59.
f,/
f
N
REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE:
REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS
IDENTIFICATION ET UTILISATION DU PRODUIT
«*««#******#«***********«***##*»*#«**«•«
AUTRES NOMS :
i l OXYDE DE T I T A N E '
T I T A N I U M DTOXIDE
RUTILE
*NATASE
UTILISATION :
F A B R I C A T I O N DE P E I N T U R E S . COLORANT
PRODUIT DEMANDE = R I O X I D E DE T I T A N E
VN
REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE
REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS
PROPRIETE P M Y S I C O - C H I M I O U E S
***************************
PAGE
B4- 1 2 - 1 9
01 /I O
1 A: 11
PAGE
A4-12-19
03/10
1 A: 1 1
"<ASSE MOL.L.CULA.VIi'E :
79 . 9 0
ETAT PHYSIQUE
SOLIDE
APPARENCE
POINT DË F U S I O N ( C )
: POUDRE
.1 « 5 5 . 0 0
COULEUR
POINT D1 E B U L L I T I O N f C >
: BLANC
"<'750 . 0 0
TDEUR
P O I N T D 1 E C L A I R FERME* C>
: INODORE
u T M I T E DETECTION O L F A C T I V E ( P * F' » M >
P O I N T D ' E C L A I R CiUVEFT(C)
•*>ENSITE< G/ML >
AUTO-IGNITIONfC)
4.0650
'CIIDS S P E C T F I R U L :
TENSION VAPEUR(MM)
r
ORMULE MOLECULAIRE : 0 ? T I
.PRODUIT DEMANDE = B I O X I D E DE T I T A N E
:,/w
REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE
04/1 0
PAGF
REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS
S4-12-19
14:11
PROPRIETE P H Y S I C O - C H I M I Q U E S S U I T E
1
ft**************************
DENSITE DE VAPEUR
!.. I M I T E I N F » D ' C X P L O S T V I T E C X VOL
•:'H
S O L U B I I I T E DANS L ' E A U
(G/M
r C O E F F . PARTAGE E A U / H U I L E :
GRANULOMF.TRIE ^MICRONS)
STAFÎJLITE :
I N C O M P A T I B I L I T E : O U I AVEC CES SUBSTANCES :
,
LITHTUM
POLYMERISATION INCONTROLEE : NON
PRODUIT DEMANDE = B I O X I D E DE. T I T A N E
TNSOLUfcl. E
60.
REPERTOIRE TOXTCOLOGTOUF
REPONSE A LA DEMANDE HE R E N S E I G N F M F N T S
PROPRIETES* TOXICOLOGIGUES
*************************
I
j
VOTES
DE PENETRATION
DANS
PAGE
84-12-1"*
1
L ORGANISME :
• VOTES R E S P I R A T O I R E S
I
I :.FFETS A T G U S :
E F F E T S CHRONIQUES :
• IRRITATION:
P O U M O N S ; F I B R O S E P U L M O N A I R E B E N I G N E R O S S TBI F
PRODUIT D E M A N D E = B T O X I D E DE T I T A N E
, / W
'
REPERTOIRE
TOXICOLOGIQUE
PAGE
REPONSE A LA DEMANDF DE RENSEIGNEMENTS
8 4 - 1 9
REGLEMENTATION
**************
CONCENTRATION
PERM1ST
MOYENNE
PRODUIT
P
/N
DEMANDE
DANS
L 'AIR
20.00000
FAGF
64-12-19
PREVENTION
**********
PREVENTION
**********
*SUITE)
'
07/10
1 * : 1i
:
< P . P . M ) ..:
MAXIMALE
(P.P.M)
(MG/M3) :
10,00000
. <MG/M3>
« BTOXIDE DE TITANE
REPERTOIRF
TOXICOLOGTPUE
REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS
INFLAMMABILITE : NON
TEU ET EXPLOSION :
MOYENS D'EXTINCTION
TECHNIQUES SPECIALES :
PRODUIT DEMANDE = BIOXIDE
OS/' 0
1A : 1 1
08/10
1A: 1 1
.
-
DE
REPONSE
TITANE
REPERTOIRE
TOXICOLOGIOUE
A LA DEMANDE DE R E N S E I G N E M E N T S
PAGE
09/10
64-12-19
1 à :i1
F U I T E S OU A C C I D E N T S :
MESURES :
RAMASSER LES S O L I D E S CT METTRE A LA P O U B E L L E .
TRAITEMENT DES DECHETS :
E N F O U I R LES' D E C H E T S .
EQUIPEMENTS DE PROTECTION: VOIES RESPIRATOIRES
MANIPULATION :
V E N T I L E R ADEQUATEMENT SINON PORTER UN APPAREIi
"ENTREPOSAGE :
PRODU'T DEMANDF = BIOXJDE DE TITANE
P / 1
PREMIERS
SECOURS
REPONSE
RESPIRATOIRE
R E P E R T O I R E T O X I C O I . H G T O I iF
A LA D E M A N D E DE R E N S E I G N E M E N T S
APPROPRIF
-
84-12-19
'
\6-11
' •
****************
.VI I N C O M M O D E
PRODUIT DEMANDF
PAR LES VAPEURS OU P O U S S I E R E S .
= BIOXIDE DE TITANE
AMENER
DANS UN
ENDROIT
AERF
61.
O c c u p a t i o n a l
Health
Guideline
for
^U T^ i^ ^î ^a^nK i^ ^iT ï^ ^m MD M i o x ï "r d— e ®
INTRODUCTION
This guideline is intended as a source of information for
employees, employers, physicians, industrial hygienists,
and other occupational health professionals who may
have a need for such information. It does not attempt to
present all data; rather, it presents pertinent information
and data in summary form.
SUBSTANCE IDENTIFICATION
• Formula: TiOa
• Synonyms:,Rutile; anatase; brookite
• Appearance and odor: White powder with no odor.
PERMISSIBLE EXPOSURE LIMIT (PEL)
The current OSHA standard for'titanium dioxide is 15
milligrams of titanium dioxide (total dust) per cubic
meter of air (mg/m3) averaged over an eight-hour work
shift. The American Conference of Governmental Industrial Hygienists has recommended for titanium dioxide a Threshold Limit Value of 10 mg/m3.
HEALTH HAZARD INFORMATION
• Routes of exposure
Titanium dioxide can affect the body if it is inhaled.
• Effects of overexposure
Slight change in the lungs may occur.
• Reporting signs and symptoms
A physician should be contacted if anyone develops any
signs or symptoms and suspects that they are caused by
exposure to titanium dioxide.
9
Recommended medical surveillance
The following medical procedures should be made
available to each employee who is exposed to titanium
dioxide at potentially hazardous levels:
J, Initial Medical Screening: Employees should be
screened for history of certain medical conditions
(listed below) which might place the employee at
increased risk from titanium dioxide exposure.
—Chronic respiratory disease: Titanium dioxide is a
nuisance dust. In persons with impaired pulmonary
function, especially those with obstructive airway diseases, the breathing of titanium dioxide might cause
exacerbation of symptoms due to its irritant properties.
2, Periodic Medical Examination: Any employee developing the above-listed conditions should be referred for
further medical examination.
• Summary of toxicology
Titanium dioxide dust is a mild pulmonary irritant. Rats
repeatedly exposed to concentrations of 10 to 328
million particles per cubic foot of air for as long as 13
months showed small focal areas of emphysema, which
were attributed to large deposits of dust; there was no
evidence of any specific lesion being produced by
titanium dioxide. Three of 15 workers who had been
exposed to titanium dioxide dust showed radiographic
signs in the lungs resembling "slight fibrosis," but
disabling injury did not occur; the magnitude and
duration of exposure were not specified. In the lungs of
three workers involved in processing titanium dioxide
pigments, deposits of the dust in the pulmonary intersiitium were associated with cell destruction and slight
fibrosis; thefindingsindicated that titanium dioxide is a
mild pulmonary irritant.
CHEMICAL AND PHYSICAL PROPERTIES
• Physical data
1. Molecular weight: 79.9
2. Boiling point (760 mm Hg): Less than 3000 C (less
than 5432 F)
3. Specific gravity (water.= 1):3.9—4.2
4. Vapor density (air = I at boiling point of titanium
dioxide): Not applicable
5. Melting point: 1640 C (2984 F)
6. Vapor pressure at 20 C (68 F): Essentially zero
7. Solubility in water, g/100 g water at 20 C (68 F):
Insoluble
8. Evaporation rate (butyl acetate = 1): Not applicable
These recommendations reflect good industrial hygiene and medical surveillance practices and their implementation will
assist in achieving an effective occupational health program. However, they may not be sufficient to achieve compliance
with all requirements of OSHA regulations.
U.S. DEPARTMENT OF HEALTH AND HUMAN SERVICES
Public Health Service
Centers for Disease Control
National Institute for Occupational Safety and Health
S e p t e m b e r 1978
U.S. D E P A R T M E N T O F L A B O R
Occupational Safety and Health Administration
i
62.
• Reactivity
1. Conditions contributing to instability: None
2. Incompatibilities: None
3. Hazardous decomposition products: None
4.' Special precautions: None
• Flammability
1. Not combustible
• Warning properties.
According to Grant, titanium dioxide "is a white pigment which is insoluble in water and very inert. It has
been introduced by tattooing into the corneas of rabbits
and patients having corneal scars, and has caused permanent white coloration but no irritation.*' For the
purposes of this guideline, therefore, titanium dioxide is
not treated as an eye irritant.
• In addition to respirator selection, a complete respiratory protection program should be instituted which
includes regular training, maintenance, inspection,
cleaning, and evaluation.
Liberation during
mining, purification,
packaging, and
distribution
General dilution
ventilation; personal
protective equipment
MONITORING AND MEASUREMENT
PROCEDURES
Use as a pigment in
manufacture of paints,
varnishes, and lacquers
to impart whiteness,
opacity, and brightness
General dilution
ventilation; personal
protective equipment
Use in manufacture of
paper used in coatings
and fillers to improve
opacity and brightness;
manufacture of paper,
photographic papers,
paper packaging, and
cellophane coatings
General dilution
ventilation; personal
protective equipment
Use as a white pigment
in manufacture of
plastics; blow-molded
plastic containers
General dilution
ventilation; personal
protective equipment
Use in manufacture of
elastomers for use in
tire sidewalls, footwear,
floor mats, gloves,
rainwear, and wall
coverings; use in
manufacture of floor
coverings
General dilution
ventilation; personal
protective equipment
Use in manufacture of
ceramics and glass for
capacitors,
electromechanical
transducers, weldingrod coalings, and glass
fibers
Generaf dilution
ventilation; personal
protective equipment
Use in manufacture of
printing inks for
flexographic, gravure,
and letter press inks;
packaging, publication,
offset, and screen
processing inks
General dilution
ventilation; personal
protective equipment
• General
Measurements to determine employee exposure are best
taken so that the average eight-hour exposure is based
on a single eight-hour sample or on two four-hour
samples. Several short-time interval samples (up to 30
minutes) may also be used to determine the average
exposure level. Air samples^should be taken in the
employee's breathing zone (air that would most nearly
represent that inhaled by the employee).
• Method
Sampling and analyses may be performed by collection
of titanium dioxide on a filter, followed by treatment
with nitric acid, solution by heating with sulfuric acid
8nd ammonium sulfate, and atomic desorption spectro. photometric analysis. An analytical method for titanium
dioxide is in the NI OS H Manual of Analytical Methods.
2nd Ed., Vol. 3, 1977, available from the Government
Printing Office, Washington. D.C. 20402 (GPO No.
017-033-00261-4).
RESPIRATORS
• Good industrial hygiene practices recommend that
engineering controls be used to reduce environmental
concentrations to the permissible exposure level. However, there are some exceptions where respirators may
be used to control exposure. Respirators may be used
when engineering and work practice controls are not
technically feasible, when such controls are in the
process of being installed, or when they fail and need to
be supplemented. Respirators may also be used for
operations which require entry into tanks or closed
vessels, and in emergency situations. If the use of
respirators is necessary, the only respirators permitted
are those that have been approved by the Mine Safety
and Health Administration (formerly Mining Enforcement and Safety Administration) or by the National
Institute for Occupational Safety and Health.
2 Titanium Dioxide
COMMON OPERATIONS AND CONTROLS
The following list includes some common operations in
which exposure to titanium dioxide may occur and
control methods which may be effective in each case:
Operation
Controls
S e p t e m b e r 1979
Use in manufacture of
coated fabrics and
textiles on natural/
artificial leather, oilcloth,
upholstery materials,
and wall covërings; as a
detustrant for acrylic,
nylon, and spandex
fibers
General dilution
ventilation; personal
protective equipment
Use in manufacture of
building materials in
roofing granules, ceiling
tiles, cement-curing
aids, and titanium
carbide cutting tools
General dilution
ventilation; personal
protective equipment
Use in manufacture of
cosmetics, food color
additives, and synthetic
diamonds
General dilution
ventilation; personal protective equipment
EMERGENCY FIRST AID PROCEDURES
In the event of an emergency, institute first aid procedures and send for first aid or medical assistance.
Breathing
If a person breathes in large amounts of titanium
dioxide, move the exposed person to fresh air at once. If
breathing has stopped, perform artificial respiration.
Keep the affected person warm and at rest. Get medical
attention as soon as possible.
• Rescue
Move the affected person from the hazardous exposure.
If the exposed pereon has been overcome, notify someone else and put into effect the established emergency
rescue procedures. Do not become a casualty. Understand the facility's emergency rescue procedures and
know the locations of rescue equipment before the need
arises.
REFERENCES
63.
• American Conference of Governmental Industrial
Hygienists: "Titanium Dioxide/* Documentation of the
Threshold Limit Values for Substances in Workroom Air
(3rd ed., 2nd printing), Cincinnati, 1974.
• American Industrial Hygiene Association: 'Titanium
Dioxide,** Hygienic Guide Series, Detroit, Michigan,
1966.
• Browning, E.: Toxicity of Industrial Metals (2nd ed.),
Butterworths, London, 1969.
• Christie, H.t et al.: "Pulmonary Effects of Inhalation
of Titanium Dioxide by Rats,*' American Industrial
Hygiene Association Journal, 24:42-46, 1963.
• Elo, R., et al.: "Pulmonary Deposits of Titanium
Dioxide in Man," Archives of Pathology, 94:417-424, 1
• Grant, W. M.: Toxicology of the Eye (2nd éd.), C. C.
Thomas, Springfield, Illinois, 1974.
• Hamilton, A., and Hardy, H.: Industrial Toxicology
(3rd ed.), Publishing Sciences Group, Acton, Massachusetts, 1974.
• International Labour Office: Encyclopedia of Occupational Health and Safety, M c G r a w - H i l l , N e w Y o r k ,
1971.
• Patty, F. A. (ed.): Toxicology, Vol. I I of Industrial
Hygiene and Toxicology (2nd ed. rev.), Interscience,
New York, 1963.
• Schwartz, L., Tulipan, L., and Birmingham, D.:
Occupational Diseases of the Skin (3rd ed. rev.), Lea and
Febiger, Philadelphia, 1957.
SPILL AND DISPOSAL PROCEDURES
• Persons not wearing protective equipment and clothing should be restricted from areas of spills until cleanup
has been completed.
• If titanium dioxide is spilled, the following steps
should be taken:
1. Ventilate area of spill.
2. Collect spilled material in the most convenient and
safe manner for reclamation or for disposal in a secured
sanitary landfill. Liquid containing titanium dioxide
should be absorbed in vermiculite, dry sand, earth, or a
similar.material.
• Waste disposal method:
Titanium dioxide may be disposed of in a secured
sanitary landfill.
September 1976
Titanium D i o x i d e 3
RESPIRATORY PROTECTION FOR TITANIUM DIOXIDE
64.
Minimum Respiratory Protection*
Required Above 15 mg/m'
Condition
Dust or Mist Concentration
75 mg/m1 or less
Any dust and mist respirator.
150 mg/m' or less
Any dust and mist respirator, except 6lngle-use or quarter-mask respirator.
•
Dust Mist or Fume
Concentration
Any fume respirator or high efficiency particulate filter respirator.
150 mg/m' or less
Any suppfied-air respirator.
Any self-contained breathing apparatus.
750 mg/m1 or less
A high efficiency particulate filter respirator with a fuH facepiece.
Any supplied-air respirator with a full facepiece, helmet or hood.
Any self-contained breathing apparatus with a fun facepiece.
7,500 mg/m* or less
A powered air-purifying respirator with a high efficiency particulate filter.
A Type C supplied-air respirator operated in pressure-demand or other positive
pressure or continuous-flow mode.
Greater than 7,5000 mg/m'
or entry and escape from
unknown concentrations
Self-contained breathing apparatus with a full facepiece operated in pressuredemand or other positive pressure mode.
•
Fire Fighting
A combination respirator which includes a Type C supplied-air respirator with a
full facepiece operated in pressure-demand or other positive pressure or coniinuous-flow mode and an auxiliary self-contained breathing apparatus operated in
pressure-demand or other positive pressure-mode. •
Self-contained breathing apparatus with a full facepiece operated in pressuredemand or other positive pressure mode.
'Only NIOSH-approved or MSHA-approved equipment should be used.
360
65.
/ N
R
. 1 P R Ç E P E R T O I R E TOXICOLOGIQUE
REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS
ET UTILISATION DO PRODUIT
C P C N
1
IDENTIFICATION
PAG
R4-12-19
01/1©
\A'V<
PAGF
84-12-19
03/1D
1 A•1^
* * * * * * * * * * * * * * * * K * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
'
AUTRES NOMS :
;ALCIUM CARBONATF
DRAGONITE
I^ALCITE
'ATERITE
UTILISATION :
FABRICATION DE N A S T T C . FABRICATION DE COLLES
PRODUIT DEMANDE = CARBONATE DE CALCIUM
V
OU
ADHESIFS
N
REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE
REPONSE A LA DEMANDE DE R E N S E I G N E M E N T S
PROPRIETF PHYSICO-CHIMIQUES
************* a****** *******
M A S S E MOLL'CUL A I R E :
106,09
ETAT PHYSIQUE
APPARENCE
: POUDRE
POINT DE F U S T G N T O
COULEUR
: BLANC
POINT
W l IDF
b1EBULLI7ION(C)
ODEUR
: INODORE
POINT D'ECLAIR FERME < C)
L I M I T E D E T E C T I O N OI.F A C T I VF ( P . P . M ) :
POINT D T C I A I R OUVERT ( C ) •
• DENS'J*TE< G / K L )
2-0000
AUTO-IGNITIGN(C)
^OIDS SPECIFIQUE :
TENSION VAFFUR(MM)
FORMULE MOLECULAIRE : CCA03
P R O D U I T . D E M A N D E = C A R B O N A T E DR. C A L C I U M
REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE
PAGE
R E P O N S E A LA D E M A N D E DE R E N S E I G N E M E N T S
84-12-19
PROPRIETE PHYSIOO-CUIMIC'UES SUITE
***************************
DENSTIL-
DE
VAPEUR
LIMITE
INF. D ' CXPLOSIVITE<X
04/10
1^-15
VOL.). :
SOLUBILITE DANS L'EAU
<G/L> :
0.12*0
. - O E F F . P A R T A G E LAU/HIIILE :
GRANULOMETRIE
(MICRONS)
STABILITE : NON DANS CES CONDITIONS :
SE D E C O M P O S E A 625 D E G R E S C EN F O R M A N T DU D I O X Y D E DF C A R B O N E
(
E T D U M O N O X Y D F D É CAI. CTUTF
INCOMPATIBILITE : OUÏ AVEC CES SUBSTANCES :
F L U O R . M A G N E S I U M . H Y D R O G E N E . S E L S D ' A M M O N I U M ; L E S A C I D E S LE
D E C O M P O S E N T EN D I O X Y D E DE C A R B O N E
R
Ï POLYMERISATION INCONTROLEE : NON
P R O D U I T D E M A N D E = C A R B O N A T E DE -CALCTUM
|
. REPERTOIRE TOXTCOLOGIPUF
R E P O N S E A LA D E M A N D F DE R E N S E I G N E M E N T S
PROPRIETES TOXICOLOGIQUES
*************************
I VOIES
i
DE PENETRATION
•
• TRFFFTS A I G U S :
M
SI INHALF. :
DANS
L1 ORGANISME
DE
OS M O
I"
:
VOIES
POSSIBÎ i.ITE
PÛF.F
84-P-19
ïNEUNONlTE
S I INGERE EN GRANDES Q U A N T I T E S :
SIBLE
EFFETS CHRONIQUES :
J* P R O D U I T D E M A N D E .E C A R B O N A T E D E C A L C I U M
DIGESTIVES
CHIMIQUE;
UYPERCALCEMTF.
CONSTIPATION
"
POS-
66.
f-'N
REPERTOIRE
PAGE
06/10
RENSEIGNEMENTS
84-12-19
16:15
j UTRES EFFETS :
INTERACTION :
"•RODUlT DEMANDE = CARBONATE DE CALCIUM
f'/N
REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE
1
REPONSE A LA DEMANDE DF RENSEIGNEMENTS
REGLEMENTATION
* *t *r *a *t *i o* n* * *p*e*r m i s e d a n s l ' a i r
C o. n c* e* n
:
PA&F
07/10
i /, : -
(
REPONSE
PROPRIETES TOXICÛLOGIQUES
I
*
LA
TOXICOLOGIQUE
DEMANDE
DE
(SUITE)
* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
FFETS TERATOGENES
:
.. F F E T S
MUTAGENES
EFFETS
CANCEROGENCS
MOYENNE
"RCDUiT
:
:
<P.P.M)
:
< MG/M3 ) :
10.00000
DEMANDE = CARBONATE DE CALCIUM
''N
MAXIMALE
( P . P . M )
(MG/M3)
REPFRTOIRE TOXICOLOGIQUE
REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENT S
:
:
20.00000
Pûr.r
*4^i;>-ï9
ftffî/1
f,
PREVENTION
**********
."NFLAMMABILTTE : NON
>'EU G:T EXPI. OS I O N :
nûYENS D ' E X T Ï N C T T O N
TFCHNIQUES S P E C I A L E S :
•'RODUTT DEMANDE = .CARBONATE DE CALCIUM
REF'ERIOIRE TOXICOLCiGIQUF *
REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS
' PREVENTION ( S U I T E )
**********
1 t
Ï I T T E S OU ACCIDENTS
MESURES
PAGF
84-12-19'
09/10
16:1*,
:
:
RAMASSER LES S O L I D E S ET METTRE Â LA POUBELLE.
TRAITEMENT DES DECHETS :
METTRE A LA P O U B E L L E .
EQUIPEMENTS DE PROTECTION: V O I E S R E S P I R A T O I R E S
:
( MANIPULATION
V E N T I L E R ADEQUATEMENT SINON PORTER UN A P P A R E I L R E S P I R A T O I R E APPROPRIE
>'TREPOSAGF :
CONS-RVFR DANS UN ENDPOTT B I E N V E N T I L E ,
f
CONSERVER A L ' A B R I DES A C I D E S ,
- f t O D U ï ï DEMANDE = CARBONATE DE CALCIUM
REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE
F-ûGr
1 0 / 1 f.
REPONSF A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS
«4-^.-19
-6-1^
REHIE!>S
secours
* * * * * * * * * * * * * * * *
?
,
1
I
RINCER LES YEUX FT LA PEAU CONTAMINEE AVEC BEAUCOUP D T A l i .
ÊW CAS D 1 I N G E S T I O N . VO.OÏ UN MEDECIN,
CM CAS D 1 INCOMMODAT ION PAR LES VAPEURS OU I ES P O U S S I F R E S . AMENF R DAN?
ENDP-oir HERE.
CONSULTER UN r i t D E C I N .
DEMANDE = CARBONATE DE CALCIUM
L
67.
fS
toorgintc Compounds, Dust tnd fume, M» Pb
TLV, a ï s mg/m»
SITU 0 4 5 m g / m 5
lead is a metallic element, atomic number 82, atomic
weight 2072, in Croup IVB of the periodic table. This
heavy, ductile, gray metal has a specific gravity of 1135,
melting point of327.4° C and a boiling point of 17559 Ç Its
' vapor pressure becomes significant, from a health standpoint, only above 5000 C Only a few lead compounds are
appreciably soluble in water, but many are dissolved by
acids and most are sufficiently soluble in body fluids to be
toxic, especially when inhaled in finely divided form.
Metallic lead f i n d s w i d e industrial use w h e r e its p r o p e r t i e s of h i g h d e n s i t y , s o f t n e s s , l o w m e l t i n g p o i n t , r e s i s t a n c e
t o c o r r o s i o n a n d / o r o p a c i t y t o g a m m a a n d X-rays a r e n e e d e d . It is a m a j o r c o m p o n e n t of m a n y alloys s u c h a s s o l d e r ,
type metal a n d m a n y bronzes, l e a d c o m p o u n d s have a
w i d e variety of u s e s , e s p e c i a l l y a s p a i n t p i g m e n t s , in storage batteries a n d ceramics.
D e s p i t e t h e t r e m e n d o u s i m p o r t a n c e of l e a d a s a n o c c u p a t i o n a l h a z a r d , o n l y a h a n d f u l of p a p e r s in t h e v o l u m i n o u s l i t e r a t u r e o n l e a d p o i s o n i n g p r e s e n t m e a n i n g f u l d a t a ..
r e l a t i n g t o t h e t h r e s h o l d limit v a l u e . T h e c h i e f r e a s o n for
t h i s s i t u a t i o n is p r o b a b l y t h e fact t h a t m o s t a u t o r i t i e s rely
primarily, if n o t exclusively, o n o t h e r tests for e s t i m a t i o n of
t h e d e g r e e of lead hazard. Urinary a n d b l o o d leads, urinary
c o p r o p o r p h y r i n a n d delta a m i n o l e v u l i n i c a c i d , a s well a s
b l o o d e x a m i n a t i o n for s t i p p l e d cells a n d o t h e r a b n o r m a l i ties, a r e a m o n g t h e p r e f e r r e d p r o c e d u r e s .
A limit of 0.5 m g / m J f o r lead in air w a s p r o p o s e d by
Legge in 1912, w i t h t h e c o m m e n t t h a t , if a d h e r e d t o , c a s e s
of e n c e p h a l o p a t h y a n d paralysis w o u l d n e v e r , a n d c a s e s of
colic w o u l d very rarely, occur.™ T h e d a t a of D u c k e r i n g ' s
e x p e r i m e n t s o n t h e q u a n t i t i e s of lead in t h e air f r o m vario u s industrial p r o c e s s e s are g i v e n a s evidence.»» This v a l u e
(0.5 m g / m ) ) w a s q u o t e d b y Alice H a m i l t o n in 1925, w i t h a
similar c o m m e n t . " *
In 1933 Russell et af,*4» f o l l o w i n g a U.S. Public H e a l t h
Service s u r v e y of a lead s t o r a g e b a t t e r y p l a n t , p r o p o s e d a
limit of 0.15 m g / m J for lead d u s t a n d f u m e in this industry.
Eight years later D r e e s s e n ef a(*« p u b l i s h e d results of a foll o w - u p s t u d y a n d c o n s i d e r e d t h a t their f i n d i n g s c o n f i r m e d
t h i s v a l u e . In 1943 K e h o e a n d o t h e r m e m b e r s of t h e C o m m i t t e e o n l e a d P o i s o n i n g of t h e A m e r i c a n Public H e a l t h
A s s o c i a t i o n r e c o m m e n d e d 0.15 m g / m J a s a t i m e - w e i g h t e d
a v e r a g e limit.' 61
A n u m b e r of investigators f o u n d t h e 0.15 m g / m 1 v a l u e
d i f f i c u l t to a c h i e v e in m a n y i n d u s t r i e s , a n d o b s e r v a t i o n of
w o r k e r s , c o m b i n e d w i t h lead urinalysis a n d similar s t u d i e s
c o n v i n c c d t h e m t h a t this limit w a s u n n e c e s s a r i l y stringent.
W i n n a n d Shroyer* 7 » c o n c l u d e d t h a t m a i n t e n a n c e of t h e
a v e r a g e c o n c e n t r a t i o n of l e a d d u s t a n d f u m e at o r b e l o w
0l5 m g / m 1 . c o m b i n e d w i t h a m e d i c a l p r o g r a m , w o u l d a s s u r e a d e q u a t e c o n t r o l . W e b e r W c o n s i d e r e d t h e 0.15 m g / m J
t o o low, b u t s t i p u l a t e d t h a t 0 J m g / m 1 s h o u l d n o t b e e x c e e d e d (as t i m e - w e i g h t e d a v e r a g e ) . H e f o u n d t h a t a n a t mospheric concentration of 0.43 m g / m 1 c o r r e s p o n d e d to
0 2 0 m g / l of u r i n e , a level c o n s i d e r e d b y s o m e i n v e s t i g a t o r s t o r e p r e s e n t t h e u p p e r limit of s a f e t y . Elkins"» a s s e m b l e d t h e d a t a available o n l e a d in air a n d l e a d in u r i n e a n d
c o n c l u d e d t h a t a urinary l e a d c o n c e n t r a t i o n of 0.20 m g / L
w o u l d , o n t h e a v e r a g e , c o r r e s p o n d t o a n a i r - l e a d v a t u e of
0 2 0 mg/m».
O n t h e basis o f t h e s e reports a n d u n p u b l i s h e d d a t a
from several s o u r c e s , t h e TLV f o r l e a d w a s i n c r e a s e d f r o m
0.15 t o 0 2 0 m g / m * in 1957. S o m e a u t h o r i t i e s c o n t i n u e d t o
u s e t h e p r e v i o u s limit, however.* 1 0 » S c h r e n k i " » i m p l i e d t h a t
t h e 0.15 m g / m 3 v a l u e w a s t o b e p r e f e r r e d . T h e p r e p o n d e r a n c e of A m e r i c a n o p i n i o n , h o w e v e r , s e e m e d t o b e t h a t t h e
0.2 m g / m * limit w a s a d e q u a t e t o p r e v e n t e p i s o d e s of l e a d
i n t o x i c a t i o n . T h u s Kehoe,* 12 * i n a d i s c u s s i o n of t h r e s h o l d
limits f o r l e a d , s t a t e d t h a t : "Evidence of the validity of the
standard (02 mg/m9) has been provided
elsewhere
and
need not be enlarged upon here." H e w e n t o n t o w a r n t h a t
t h i s v a l u e is a d e q u a t e o n l y if i n g e s t i o n of l e a d is p r e v e n t e d .
J o h n s t o n e a n d M i l l e d r e f e r r e d t o t h e 0 2 m g / m * limit a s
generally accepted.
M o r e r e c e n t c o m p a r i s o n s o f a t m o s p h e r i c a n d urinary
l e a d c o n c e n t r a t i o n s h a v e i n d i c a t e d c o n f l i c t i n g results. Berg
a n d Z e n z / " > in a f o u n d r y s t u d y , f o u n d t h a t a i r - l e a d c o n c e n t r a t i o n s b e t w e e n 0.14 a n d 0 . 1 8 m g / m ) r e s u l t e d in urinary lead v a l u e s b e l o w 0.15 m g / l ; 0 2 8 m g / m 3 w a s a s s o c i a t e d w i t h 0.17 m g / L of u r i n e .
T s u c h i y a a n d H a r a s h i m a ' " » c o n c l u d e d t h a t for a 4 3 - ' t o
6 0 - h o u r w o r k w e e k , a n a v e r a g e a i r - l e a d c o n c e n t r a t i o n of
0.10 m g / m 1 w o u l d b r i n g a b o u t a n a v e r a g e u r i n a r y l e a d level of 0.15 m g / L ; a n d 0.12 m g / m 1 t o 0 2 0 m g / l . C o n c e n t r a t i o n s of 0.12 t o 0.14 m g / m 1 r e s u l t e d in i n c r e a s e d u r i n a r y
c o p r o p o r p h y r i n , s o m e s t i p p l i n g of b l o o d cells a n d a n e m i a .
Most extensive lead e x p o s u r e studies have involved
l e a d o x i d e d u s t o r t h e f u m e of m e t a l l i c l e a d . S o m e r e p o r t s
h a v e i n d i c a t e d t h a t t h e d u s t s of c e r t a i n i n s o l u b l e l e a d
c o m p o u n d s , s u c h a s t h e sulfide* 16 » a n d c h r o m a t e , w e r e less
h a z a r d o u s t h a n m o r e s o l u b l e f o r m s of l e a d . T h u s H a r r o l d
a n d associates*"- 18 » s t u d i e d a g r o u p of p a i n t e r s e x p o s e d t o
mists of l e a d c h r o m a t e in c o n c e n t r a t i o n s a v e r a g i n g b e t w e e n 1.2 a n d 12 m g of l e a d p e r c u b i c m e t e r of air, a n d
f o u n d little e v i d e n c e of l e a d a b s o r p t i o n o r i n t o x i c a t i o n .
T h e y a l s o s u g g e s t e d t h a t l e a d t i t a n a t e w o u l d p r e s e n t relatively little h a z a r d , d u e t o its v e r y l o w solubility.
O n t h e o t h e r h a n d , H a r t o g e n e s i s a n d Zielhuis n 9 > f o u n d
b l o o d c h a n g e s in w o r k e r s e x p o s e d t o l e a d c h r o m a t c d u s t
a t levels a b o v e 0 2 m g / m 1 ( a s l e a d ) a n d d o u b t f u l c h a n g e s
b e t w e e n 0.1 a n d 0.2 m g / m 1 . T h e y c o n s i d e r t h a t t h e TLV f o r
lead chromate should b e t h e s a m e as that for o t h e r inorganic lead c o m p o u n d s .
C u r i o u s l y t h e r e is e v i d e n c e t h a t l e a d f u m e is less h a r m ful t h a n e q u a l a m o u n t s of t h e d u s t of relatively s o l u b l e
243
68.
l e a d c o m p o u n d s / * 1 T h i s is p r e s u m e d t o b e d u e t o a l e s s e r
r e t e n t i o n of t h e e x t r e m e l y f i n e p a r t i c l e s p r e s e n t i n t h e
fume.
T h e International S u b c o m m i t t e e for O c c u p a t i o n a l
H e a l t h of t h e P e r m a n e n t C o m m i s s i o n a n d I n t e r n a t i o n a l A s s o c i a t i o n of O c c u p a t i o n a l H e a l t h , a t a m e e t i n g in A m s t e r d a m in N o v e m b e r 1968, r e c o m m e n d e d a limit of 0.15
m g / m 1 for a 40-hour w e e k . This conclusion represented
t h e c o n c e n s u s o f 2 0 e x p e r t s f r o m 1 2 nations. 1 * 1 - 2 *)
In a n e x t r e m e l y t h o r o u g h s t u d y of a t m o s p h e r i c l e a d e x p o s u r e s a n d b i o c h e m i c a l c r i t e r i a , W i l l i a m s e t a* 2 3 1 f o u n d
a m o n g 39 battery w o r k e r s in E n g l a n d high correlation c o e f f i c i e n t s b e t w e e n a i r c o n c e n t r a t i o n s a n d b l o o d l e a d (r 0 . 9 ) : u r i n a r y l e a d (r « 0 . 8 2 ) : u r i n a r y c o p r o p o r p h y r i a (r 0 . 8 2 ) a n d u r i n a r y d A l A (r - 0 . 6 8 ) . L o w e r c o r r e l a t i o n s w e r e
f o u n d f o r p u n c t a t e ( s t i p p l e d ) b a s o p h i l i c c o u n t (r « 0 . 4 5 )
a n d p e r c e n t h e m o g l o b i n (r — 0 . 0 9 ) . F u r t h e r m o r e , t h e y o b s e r v e d t h a t in e v e r y c a s e t h e u p p e r 9 5 % c o n f i d e n c e l i m i t
c o n s i d e r a b l y e x c e e d e d t h e s a f e l i m i t s , w h e n t h e a i r l i m i t is
0L2 m g / m 3 , b u t a p p r o x i m a t e s it w h e n t h e a i r l i m i t is 0 . 1 5
mg/m1.
In view of t h e s e d a t a u s i n g i m p r o v e d b i o c h m i c a ! indicat o r s o f l e a d e x p o s u r e , c l e a r l y s h o w i n g t h a t t h e TLV of 0.2
m g / m 1 h a d l i t t l e o r n o m a r g i n of s a f e t y f o r s o m e w o r k e r s ,
t h e l i m i t w a s r e d u c e d b a c k t o 0 . 1 5 m g / m 1 in 1971.
I n its f i r s t c r i t e r i a d o c u m e n t o n i n o r g a n i c l e a d , p u b fished in 1 9 7 2 , N I O S H r e c o m m e n d e d t h e 0 . 1 5 m g / m * TLV
as a workplace standard/24' but emphasized that reliance
s h o u l d b e placed primarily o n biological m e a s u r e m e n t s ,
« s p e c i a l l y b l o o d l e a d , f o r w h i c h t h e l i m i t of 0 . 0 8 m g / 1 0 0
g r a m s w a s e n d o r s e d . A r e v i s e d d o c u m e n t a p p e a r e d in
1 9 7 8 , h o w e v e r , i n w h i c h a l o w e r l i m i t , 0.1 m g / m ' , w a s p r o posed.** 5 * T h e m a x i m u m p e r m i s s i b l e b l o o d l e a d l e v e l w a s
also r e d u c e d , t o 0.06 f r o m 0.08 m g / 1 0 0 grams.
E m p h a s i s in t h e d o c u m e n t is p l a c e d o n f i n d i n g s of a d v e r s e e f f e c t s a m o n g w o r k e r s w i t h b l o o d l e a d s b e l o w 0.08
m g / 1 0 0 g r a m s , b u t generally a b o v e 0.06 m g .
Although t h e u p d a t e d d o c u m e n t contains 185 additional r e f e r e n c e s ( m o s t p u b l i s h e d s i n c e 1971), o n l y five relate
directly to a t m o s p h e r i c lead concentrations, a n d these are
all g i v e n a s s u p p o r t f o r t h e a m a z i n g s t a t e m e n t t h a t "it has
been shown that 1 fig fead/m3 in air contributes
about 1-2
PS lead/100 grams of blood". A m a z i n g , t h a t is, u n t i l e x a m i n a t i o n of t h e r e f e r e n c e s i n d i c a t e s t h a t f o u r o f t h e m d e a l
w i t h c o n t i n u o u s e x p o s u r e s of t h e p u b l i c , o r v o l u n t e e r s , t o
l e a d i n air l e v e l s o f t h e o r d e r o f 0.01 m g / m 3 o r l e s s O n l y
one** 6 * r e l a t e d t o o c c u p a t i o n a l e x p o s u r e ; a m e a n l e a d in a i r
c o n c e n t r a t i o n in o n e d e p a r t m e n t of a r u b b e r h o s e a n d tire
c o m p a n y in J a p a n of 0 . 0 5 7 9 m g / m J ( b a s e d o n 3 4 t e s t s ) w a s
a s s o c i a t e d w i t h a m e a n b l o o d l e a d l e v e l , in 2 0 w o r k e r s , of
5 1 4 fig/100 grams.
I n a d d i t i o n , t e s t i m o n y of t h e D e p u t y D i r e c t o r of N I O S H
at a n O S H A h e a r i n g refers t o a n u n p u b l i s h e d battery plant
b e l o w 8 0 / i g / 1 0 0 g r a m s a r e a l s o f e w i n n u m b e r . F i n d i n g s of
c h a n g e s in u r i n a r y ALA a n d c o p r o p o r p h y r i a e r y t h r o c y t e
p r o t o p o r p h y r i n a n d z i n c p r o t o p o r p h y r i n in b l o o d , h e m o globin decreases and altered spermatogenesis are reported
in c o n j u n c t i o n w i t h l i k e l y " e x c e s s i v e a b s o r p t i o n " , a s e v i d e n c e d by b l o o d leads b e t w e e n 40 a n d 60 p g / 1 0 0 grams.
The proposed standard apparently w o u l d n o t recognize
t h e s e e f f e c t s a s i n c o n s i s t e n t w i t h a s a t i s f a c t o r y s t a t e of
h e a l t h . U n a c c e p t a b l e l e a d a b s o r p t i o n , w i t h b l o o d l e a d s in
e x c e s s of 6 0 p g / 1 0 0 g r a m s ( m o s t l y , b u t n o t e n t i r e l y , b e l o w
8 0 jig) a r e a s s o c i a t e d w i t h C N S e f f e c t s , p e r i p h e r a l n e u r o p a thy, gastrointestinal disturbances a n d a n e m i a , a c c o r d i n g t o
o n e reference.!**1 A n o t h e r p a p e r < m c i t e d r e p o r t e d e v i d e n c e
of r e n a l d a m a g e in six of t h i r t e e n w o r k e r s , o n e w i t h a
b l o o d lead of 9 8 p g / 1 0 0 g r a m s , o n e w i t h 6 6 p g , a n d t h e
remainder b e l o w 60 pg/100 g r a m s of b l o o d . An u n p u b l i s h e d N I O S H r e p o r t ! » ) f o u n d r e n a l d a m a g e a n d a n e m i a in
similarly e x p o s e d ( b l o o d l e a d s a b o v e 6 0 p g / 1 0 0 g r a m s , b u t
p r e s u m a b l y n o t o v e r 8 0 jig) w o r k e r s , b u t n o d e t a i l s a r e g i v en.
P e r h a p s t h e s t r o n g e s t c a s e f o r t h e r e d u c e d l i m i t is p r e s e n t e d in a p a p e r o n n e r v e c o n d u c t i o n velocities,"1' in
w h i c h d e c r e a s e s (mostly m i n i m a l , b u t in o n e s y s t e m significant) w e r e f o u n d in w o r k e r s w i t h m a x i m a l b l o o d l e a d s
b e t w e e n 5 0 a n d 70 jig/100 g r a m s . T h e a u t h o r s felt that
t h e s e f i n d i n g s w e r e m o r e s e r i o u s t h a n t h e a l t e r a t i o n s in
h e m e synthesis, demonstrated by biochemical measurem e n t s , s i n c e t h e r e g e n e r a t i v e c a p a c i t y of t h e n e r v o u s syst e m is r e l a t i v e l y s l o w .
T h e C o m m i t t e e is n o t c o n v i n c e d t h a t t h e b i o c h e m i c a l
c h a n g e s f o u n d d u e t o low level lead a b s o r p t i o n are i n c o m p a t i b l e w i t h g o o d h e a l t h . It h a s n o t a d o p t e d , o r p r o p o s e d ,
a b i o l o g i c TLV f o r J e a d , n o r h a s i ! a c c e p t e d t h e N I O S H
h y p o t h e s i s t h a t a n a i r TLV m u s t b e s e t a t a l e v e l a t w h i c h
m o s t w o r k e r s (i.e., 9 0 - 9 5 % ) d o n o t e x c e e d a s p e c i f i e d b i o l o g i c TLV.
In v i e w of t h e n o t a t i o n in t h e t i t l e of t h e c o n s u l t a n t ' s
r e v i e w of t h e r e c e n t literature in t h e r e v i s e d N I O S H d o c u ment** 5 » t h a t it is t o " s u p p o r t t h e u p d a t e " o f t h e c r i t e r i a
d o c u m e n t , o n e w o n d e r s if t h e c i t a t i o n s a r e c h o s e n a n d
their contents summarized w i t h o u t bias.
F o r t h e p r e s e n t , t h e TLV o f 0 . 1 5 m g l e a d / m 3 a n d
STEL o f 0 . 4 5 m g l e a d / m 3 i n a i r a r e r e t a i n e d .
the
Other recommendations: The American National Stand a r d Institute's Z-37 C o m m i t t e e e s t a b l i s h e d 0.2 m g / m 1 a s
its a c c e p t a b l e c o n c e n t r a t i o n f o r l e a d in 1969. S m y t h (1956)
suggested that e v e n t h e 0.15 m g / m 3 value w a s n o t l o w
e n o u g h t o prevent mild intoxication. M o r e recent values
a r e : U S S R (1977) 0.01 m g / m 3 ; H u n g a r y ( 1 9 7 4 ) 0 . 0 2 m g / m ' ;
C z e c h o s l o v a k i a (1976), P o l a n d ( 1 9 7 6 ) a n d O S H A ( 1 9 7 3 ) 0.05
m g / m 3 ; R o m a n i a (1975), S w e d e n ( 1 9 7 5 ) a n d W e s t G e r m a n y
(1978) 0.1 m g / m 3 ; East G e r m a n y ( 1 9 7 3 ) , F i n l a n d ( 1 9 7 5 ) a n d
Y u g o s l a v i a (1971) 0 . 1 5 m g / m 3 .
S t u d y in w h i c h a v e r a g e e x p o s u r e s o f w o r k e r s , u s i n g p e r s o n a l m o n i t o r s , w e r e b e l o w 0 . 1 m g / m 1 in ail d e p a r t m e n t s
except
pasting a n d grid casting, w h e r e exposures
g e n e r a l l y b e l o w 0 . 1 5 m g / m ' . w * D l o o d l e v e l s in o v e r 9 0 % of
t h e w o r k e r s w e r e 6 0 j i g / 1 0 0 g r a m s o r less.
T h e f i n d i n g s of t h e s e t w o r e p o r t s a r e h a r d l y a d e q u a t e t o
j u s t i f y t h e p r o p o s e d r e d u c t i o n in t h e limit f o r l e a d in w o r k r o o m air.
T h e p a p e r s o n effects assocaited with b l o o d lead levels
244
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son, UL; Public Health Bull. No. 205 (1933).
9.
P / W
|
R E F E R T O I R E T O X I C O L O C T iT'l IE
U T I L I S A T I* O N D U» E PH RA ON DD UE C TD E •R E N S E I G N E M E N T S
PACE
«
w 4 - 1 P - 1I9V
E P 0 N 5 f :
I D E N T T T T C A T TON E T
0</i A
1166 . 11 -,
****************************************
,
AUTRES NOMS :
EPIDOLITE
PHLOCOPTTE
•r ; I O T I T E
UTILISATION :
i A B R I C A T I O N DE P E I N T U R E S .
PRODUIT DEMANDE = MICA
FABRICATION
1 V N
DE
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REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE
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PHYSICO-CHIMIOUES
PROPRIETE
DEMANDE
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RENSEIGNEMENTS
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CRANULOHETRIE (MICRONS')
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REPONSE A LA DEMANDE DE R E N S E T G N E M F N T S
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70.
REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE
REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS
PROPRIETES. TOXICOLOGIQUES
*************************
V O I E S DE PENETRATION DANS L ' O R G A N I S M E
:
• V
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L'FFETS CHRONIQUES :
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POIDS
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PREVENTION
**********
VOIES
TOUX.
PAGE
84-12-19
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: 17
:
RESPIRATOIRES
DIFFICULTES
RESPIRATOIRES.
FAI&LESSE.
REPERTOIRE TnXICQi.OCl.OUE
REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS
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09/10
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: : N F L A M M A B I l . I T E : NON
"EU E" FX' :, L OSTON :
MOYENS D 1 E X T I N C T I O N
i TECHNIQUES S P E C I A L E S :
P R O D U I T DEMANDE = MïCA
P / H
PREVENTION
**********
REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE
REPONSE A LA DEMANDE DF RENSEIGNEMENTS
(SUITE)
F U I T E S OU ACCIDENTS :
MESURES :
RAMASSER LES SOL I D E S ET METTRE DANS UN CONTENANT H E R M E T I Q U F .
TRAITEMENT DES DECHETS
(
CONSULTER LE BUREAU REGIONAL DU M I N I S T E R F DE L ' E N V I R O N N E M E N T .
V EQUIPEMENTS DE PROTECTION: V O I E S RESF'IRATOIRFS
MANIPULATION :
PORTER UN A P P A R E I L DE PROTECTION DES YEUX ET EN CAS DE V E N T I L A T I O N
i
I N S U F F I S A N T E . UN A P P A R E I L R E S P I R A T O I R E A P P R O P R I E .
ENTREPOSAGE :
CONSERVFR 7"; ANS UN REC1FII..NT HERMETIQUE.
( P R O D U I T DEMANDE = MfCA
RÉPERTOIRE TOYICOLOGIQIIE
F-AGF
RFPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS
84-1
1 4 •1
m
PREMIERS SECOURS
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RlivCEU ABONDAMMENT LES YEUX AVEC DE L'EALJ ET CONSUl TER UN MEDECIN
Si INCOMMODE PAR LES VAPEUK'S 011 POUSSIERES. AMENER DANS U N ENDROIT p r p f
j
S'il
NE * L S * I R Ë . P A S , DONNER LA R E S P I R A T I O N A R T I F I C I E L ! E . A P P E L E R U N MF DFC'TN
:,
RODUTT DEMANDE = MICA
j
I
71.
«
i
K^I^AIjS^OjtOH^ — Muscovite
TLV, 20 mppcf
Mkê is 9 colorless, odorless, nonflammable, nonfibrous
silicate occurring in plate form,, containing less than 1%
quartz, and includes nine different species. Muscovite and
phlogopite are the major micas of commerce. The former is
ë hydrated aluminum potassium silicate, often called white
mica, which as a molecular weight of 797 and a vapor pressure of 0 mm Hg at 200 C Phlogopite, an aluminum potassium magnesium silicate, is sometimes called amber mica.
Other forms include biotite, lepidolite, zimmwaldite and
roscoelite. Mica is insoluble in water.
At one time mica was considered to be in the nuisance
dust category, on the basis of its inert reaction when injected intraperitoneal!* in guinea pigs.ni Dreessen and co-"
workers » however, round evidence of pneumoconiosis in
8 of 57 workers exposed to dust .associated with mica-scrap
grinding. Of five workers exposed at less than 10 mppcf,
none had pneumoconiosis; cases were found in three men
exposed at 18 mppcf for 16, 20 and 26 years, respectively;
three cases resulted from exposure at 40 mppcf for 10,17
and 23 years; and two cases were found in workers exposed at 50 ppm for 24 and 46 years. Only one of six workers exposed more than 10 years at concentrations in excess
of 25 mppcf failed to show evidence of pneumoconiosis.
Although the signs and symptoms in these cases resembled these of silicosis, the x-ray pattern of the lung field
markings differed somewhat, and tuberculosis was not a
complication in any of the mica cases. No cases were
found among workers exposed to mica dust in concentrations averaging 3 mppcf.
Vestal and associâtes'*1 confirmed the presence of pneumoconiosis in workers exposed onty to mica dust. They
also found that a group of mica miners showed a higher
incidence of pneumoconiosis, and also of tuberculosis,
than miners of other minerals. Quartz was present in the
dust to which both mica and other miners were exposed,
however.
Heimann ef ah) reported that mica workers in India,
with exposures corresponding to 18 years at 2G mppcf,
showed mild pneumoconiosis as evidenced by readings of
chest x-rays. It was concluded from this study that the TLV
of 20 mppcf is reasonable. Workers in the mica mines of
India showed a very high incidence of silicosis.16*71
The limit of 20 million particles per cubic foot (mppcf)
of air, for mica dust with a low content of free silica,
should prevent disabling pneumoconiosis, but may not be
sufficiently low to eliminate positive chest x-ray findings in
workers with many years' exposure.
References:
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Staff in Mica Mining in Bihar (M.N. Cupta), b m i m e o g r a p h e d
p a g e s , 1955 Report No. 8. N e w Delhi, o f f i c e of t h e Chief Adviser Factories, Ministry ot Labor & Employment. Ibid.
Containing £ 1% quartz
TLV, 30 mppcf
Perlite is a natural glass formed by volcanic action, tt is
essentially an amorphous mineral consisting of fused sodium potassium aluminum silicate.
In a study of the composition of 16 samples of perlite
ores collected from 9 deposits in 16 Western States, the
free silica content was found to range from less than 1 to
2% in 15 of the samples and was 3% in one sample. The free
silica in these samples was reported to be crystalline.*1) The
free silica content of typical expanded perlite was shown
to vary from 0 to 2%.<« Quantitative analysis by x-ray diffraction of the crystalline silica content of a series of 24
samples of perlite ore, processed crude and expanded perlite showed a maximum of 0.4% quartz and 0.2% Cristobalite.O) In a plaster aggregate manufacturing plant samples of
perlite ore and aggregate were found to contain from 1.6 to
23% free silica.w
No data were found in the literature to indicate that
exposure to perlite dust, either to the ore or to the expanded form, has resulted in adverse physiological effects. A
TLV of 30 mppcf, the' level set for inert dust, is recommended for perlite containing less than 1% crystalline silica.
References:
1. Anderson, f . G „ S e i n g , W A , Baur, C . S , C « l b » u n î , P 4 , Bank,
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4. N e w York State D e p L of U b o n Div. of Industrial H y g i e n e , u n published reports.
72.
Occupational Health Guideline for
M l
INTRODUCTION
This guideline is intended as a source of information for
employees, employers, physicians, industrial hygienists,
and other occupational health professionals who may
have a need for such information. It does not attempt to
present all data; rather, it presents pertinent information
and data in summary form.
SUBSTANCE IDENTIFICATION
• Formula:
Muscovite
(most
important)
is:
K,Al«(Al,Si.O»)(OH)4 (typical)
• Synonyms: Muscovite; amber mica; roscoelite; lepidolite; phlogopite; biotite; zinnwaldite; fluorophlogopite
• Appearance and odor: Colorless, odorless flakes or
sheets containing less than 1% quartz (free crystalline
silica).
PERMISSIBLE EXPOSURE LIMIT (PEL)
The current OSHA standard for mica is 20 million
particles of mica per cubic foot of air (mppcf) averaged
over an eight-hour work shift.
HEALTH HAZARD INFORMATION
• Routes of exposure
Mica can affect the body if it is inhaled.
• Effects of overexposure
Exposure to mica dust over a period of years may cause
scarring of the lungs. The symptoms which may occur
with this condition are cough, shortness of breath,
weakness, and weight loss.
• Reporting signs and symptoms
A physician should be contacted if anyone develops any
signs or symptoms and suspects that they are caused by
exposure to mica.
• Recommended medical snvrefUance
The following medical procedures should be made
available to each employee who is exposed to mica at
potentially hazardous levels:
Î. initial Medical Examination:
—A complete history and physical examination: The
purpose is to detect pre-existing conditions that might
place the exposed employee at increased risk, and to
establish a baseline for future health monitoring. Examination of the respiratory system should be stressed.
—14" x 17" chest roentgenogram: Mica causes
human lung damage. Surveillance of the lungs is indicated.
—FVC and FEV ( I sec): Mica causes pneumoconiosis. Persons with impaired pulmonary function may be
at increased risk from exposure. Periodic surveillance is
indicated.
Z Periodic Medical Examination: The aforementioned
medical examinations should be repeated on an annual
basis.
• Summary of toxicology
Mica dust, causes pneumoconiosis. In a study of 57
workers exposed to mica dust, 5 of the 6 workers
exposed more than 10 years to concentrations in excess
of 25 mppcf had pneumoconiosis. The most characteristic finding by chest x-ray was fine granulation of uneven
density; there was a tendency to a coalescence of
shadows in some cases. The symptoms most frequently
reported were chronic cough and dyspnea; complaints
. of weakness and weight loss were less frequent.
CHEMICAL AND PHYSICAL PROPERTIES
• Physical data
1. Formula weight (muscovite): 797
2. Boiling point (760 mm Hg): Not applicable
3. Specific gravity (water = 1): 2.6— 3.2
4. Vapor density (air = I at boiling point of mica):
Not applicable
5. Melting point: Not applicable
6. Vapor pressure at 20 C (68 F): Essentially zero
These recommendations reflect good industrial hygiene and medical surveillance practices and their implementation will
assist in achieving an effective occupational health program. However, they may not be sufficient to achieve compliance
with all requirements of OSHA regulations.
U.S. DEPARTMENT OF HEALTH AND HUMAN SERVICES
Public Health Service
Centers for Disease Control
National Institute for Occupational Safety and Health
September 1970
U.S. D E P A R T M E N T O F L A B O R
Occupational Safety and Health Administration
1
73.
7. Solubility in water, g/100 g water ut 20 C (68 F):
Insoluble
8. Evaporation rate (butyl acetate — 1): Not applicable
• Reactivity
1. Conditions contributing to instability: None
2. Incompatibilities: None
3. Hazardous decomposition products: None
4. Special precautions: None
• Flammability
1. Not combustible
• Warning properties
Mica is not known to.be an eye irritant.
MONITORING AND MEASUREMENT
PROCEDURES
• General
Measurements to determine employee exposure are best
taken so that the average eight-hour exposure is based
on a single eight-hour sample or on two four-hour
samples. Several short time interval samples (up to 30
minutes) may also be used to determine the average
- exposure level. Air samples should be taken in the
employee's breathing zone (air that would most nearly
represent that inhaled by the employee).
• Method
At the time of publication of this guideline, no measurement method for mica had been published by NIOSH.
RESPIRATORS
• Good industrial hygiene practices recommend that
engineering controls be used to reduce environmental
concentrations to the permissible exposure level. However, there are some exceptions where respirators may
be used to control exposure. Respirators may be used
when engineering and work practice controls are not
technically feasible, when such controls are in the
process of being installed, or when they fail and need to
be supplemented. Respirators may also be used for
operations which require entry into tanks or closed
vessels, and in emergency situations. If the use of
respirators is necessary, the only respirators permitted
are those that have been approved by the Mine Safety
and Health Administration (formerly Mining Enforcement and Safety Administration) or by the National
Institute for Occupational Safety and Health.
• In addition to respirator selection, a complete respiratory protection program should be instituted which
includes regular training, maintenance, inspection,
cleaning, and evaluation.
COMMON OPERATIONS ÂND CONTROLS
The following list includes some common operations in
which exposure to mica may occur and control methods which may be effective in each case:
2 Mica
Operation
Liberation from open
and underground mining
operations
Use in manufacture of
electrical insulation for
low thermal conductivity
and high dielectric
strength.
Use in manufacture of
asphalt shingles and roll
roofing
Use in manufacture of
paint, wall paper, and
bituminized cardboard
Use in manufacture of
molded rubber
products; plastics;
special greases;
absorbent of well
drilling muds
Use in fabrication of
windows and
diaphragms
Controls
General dilution
ventilation; local
exhaust ventilation; dust
collection; process
enclosure; personal
protective equipment;
wet drilling
General dilution
ventilation; local
exhaust ventilation; dust
collection; wet methods;
personal protective
equipment
General dilution
ventilation; local
exhaust ventilation; dust
collection; process
enclosure; personal
protective equipment
General dilution
ventilation; local
exhaust ventilation; dust
collection; wet methods;
personal protective
equipment
General dilution
ventilation; local
exhaust ventilation; dust
collection; personal
protective equipment
Process enclosure
EMERGENCY FIRST AID PROCEDURES
In the event of an emergency, institute first aid procedures and send for first aid or medical assistance.
• Eye Exposure
If mica gets into the eyes, wash eyes immediately with
large amounts of water, lifting the lower and upper lids
occasionally. Get medical attention immediately. Contact lenses should not be worn when working with this
chemical.
• Breathing
If a person breathes in large amounts of mica, move the
exposed person to fresh air at once. If breathing has
stopped, perform artificial respiration. Keep the affected person warm and at rest. Get medical attention as
soon as possible.
• Rescue
Move the affected person from the hazardous exposure.
If the exposed person has been overcome, notify someone else and put into effect the established emergency
September 1978
74.
rescue procedures. Do not become a casualty. Understand the facility's emergency rescue procedures and
know the locations of rescue equipment before the need
arises.
SPILL AND DISPOSAL PROCEDURES
• Persons not wearing protective equipment and clothing should be restricted from areas of spills or releases
until cleanup has been completed.
• If mica is spilled or released in hazardous concentrations, the following steps should be taken:
1. Ventilate area of spill or release.
2. Collect spilled material in the most convenient and
safe manner for reclamation or for disposal in a sanitary
landfill.
•• Waste disposal method:
Mica may be disposed of in a sanitary landfill.
REFERENCES
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Hygienists: "Mica," Documentation of the Threshold
Limit Values for Substances in Workroom Air (3rd ed.t
2nd printing), Cincinnati, 1974.
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• Vestal, T. F., et al.: •'Pneumoconiosis among Mica
and Pegmatite Workers,** Industrial Medicine, 12:11-14,
1943.
Mica 3
RESPIRATORY PROTECTION FOR MICA
Condition
75.
Minimum Respiratory Protection*
Required Above 20 mppcf
Particulate Concentration
100 mppcf or less
Any dust respirator.
^
200 mppcf or less
Any dust respirator, except single-use or quarter-mask respirator.
Any fume respirator or high efficiency particulate filter respirator.
Any supplied-air respirator.
Any self-contained breathing apparatus.
1000 mppcf or less
•
A high efficiency particulate fitter respirator with a full facepiece. '
Any supplied-air respirator with a full facepiece, helmet, or hood.
Any self-contained breathing apparatus with a full facepiece.
10,000 mppcf or less
A powered air-purifying respirator with a high efficiency particulate filter.
A Type C supplied-air respirator operated in pressure-demand or other positive
pressure or continuous-flow mode.
Greater than 10,000 mppcf or Self-contained breathing apparatus with a full facepiece operated in pressureentry and escape from
demand or other positive pressure mode,
unknown concentrations
A combination respirator which includes à Type C supplied-air respirator with a
full facepiece operated in pressure-demand or other positive pressure or continuous-flow mode and an auxiliary self-contained breathing apparatus operated in
pressure-demand or other positive pressure mode.
Fire Fighting
Self-contained breathing apparatus with a full facepiece operated in pressuredemand or other positive pressure mode.
•Only NIOSH-approved or MSHA-approved equipment should be used.
4
76.
W P E R T F I U - F C "IT E C O L O G I Q U E
R E P O N S E A L A D F M A N P E D E RÉ N S F I G N E M E N T S
IDENTIFICATION ET UTILISATION DU PRODUIT
******)>*********************************
AUTRES NOMS :
AROMATIC NAPHTHA
NAPTHE
L
33-12-12'
i o.:
SOLVANT
HI-FLASH
NAPHTHA
NAPHTHA
UTILISATION :
SOLVANT DE PEINTURF
SOI.VANT
PRODUIT DEMANDE = L^R^TF^
DE
VERNIS
P/N
REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE
R E P O N S E A LA DEMANDE DE R E N S E I G N E M E N T S
PROPRIETE PHYSICO-CHIMIQUES
***************************
MASSE MOLECULAIRE :
APPARENCE
COULEUR
: INCOLORE
?HÎRN
N™ÏIFT?FIEC1I°
DENS1TE<G/M,;
ETAT PHYSIQUE
POINT DE FUSION(C)
POINT D'EBULLITION<C>
:
•
'
OLFACTIVECP.P.H) :
: 0.8600
N
PAGE
83-12-12
LIQUIDE
1 8 0 - Ot'
POINT D'ECLAIR FERME'C)
POINT D * ECLAIR OUVERT(C)
AUTO-IGNITION(C)
TEN
S
S&fSSSUc,
PRODUIT DEMANDE = NAPHTA
P / N
^
STABILITE
:
A
O U I
F A U / H U I L E
INCOMPATIBILITÉ::
i
«UÏ AVEC
OXYDANTS
POL Y ME R I A ; Ï ON
INCONTROLEE
PRODUIT
=
DCMRTNDE
NAPHTA
SOLUBILITE DANS L'EAU
GRANULOMETR1E
(MICRONS)
:
CES SUBSTANCES
FOR"; S
: NON
38.
277
5.00
"™
REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE
K E P O N S L A L A DERIFTNDE. D E R* E N £ L I T N E M E N T S
PROPRIETE PHYSICO-CHIMIQUES SUITE
* * * * * * i( * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
D E N S I T E DE VAPEUR
: 4.50
LIMITE INF. D ' EXPLÛSIVITE (
P*R.F
BVOL.)
(G/L)
0:5/î
10:2
:
:
;
I:
©.S
I
77.
(
P'N
L
PROPRIETES
VOIES
REPERTOIRE T O X I C O L O G U E
•REPONSE'A
DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS
TOxlCELCSIR'JES
DE, P E N E T R A T I O N
DANS
L'ONANISME
VOIES
EFFETS
EFFETS
PRODUIT
AIGUS :
IRRITATION-LEGERE:
CENTRAL:
VERTIGES,
PAGE!
83-12-11'
©5/1
1-;?
:
RESPIRATOIRES
VOIES
DIGESTIVES
PEAU, YEUX, NEZ; DEPRESSION DU SYSTEME
SOMNOLENCE, PERTE DE CONSCIENCE
NERVEUX
CHRONIQUES :
DERMATITE:
ACTION DEGRAISSANTE DE LA PEAU
ANIMAL:
NARCOSE, DOMMAGES AU FOIE ET AUX REINS
<INTOXICATION
S E V E R E ) ; D I M I N U T I O N D U N O M B R E DES" G L O B U L E S B L A N C S
DEMANDE
«
NAPHTA
I
•P/N
f
REPONSE
R c u L E M & N T A T ION
REPERTOIRE TGXICULCG^JE
A LA DEKa.N'O^; SE R E N S E I G N E M E N T S
•
83-<2-1^
XfcKtt -J: % y.-'.* V. :» » " J- ;••
C O N C E N T R A " JON
PERMISE
X.Vfcto.K
1
PRODUIT
DEMANDE
3À.NS L ' A I R
:
xMfr/K3> :
= NAPH1A
:
SOO.aopKt*
MAXIMALE
<P.P.K>
(MG/r-w-.;
:
:
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'
in
"
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78.
REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE
R E P O N S E A LA D E M A N D E D E R E N S E I G N E M E N T S
P« R« E* V* «E *N *T *I *O «N
INFLAMMABILITE : OUI DANS CES CONDITIONS :
SI C H A U F F E M O D E R E M E N T .
• FEU ET EXPLOSION :
MOYENS D'EXTINCTION
D I O X Y D E DE C A R B O N E . H O U S S E , A G E N T S C H I M I Q U E S
I
TECHNIQUES SPECIALES
PAGE
83-12-12
©8/1 «
10:25
SECS
: "
PRODUIT DEMANDE » NAPKTA
'
P / H
REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE
R E P O N S E A LA D E M A N D E DE R E N S E I G N E M E N T S
(SUITE)
.
PREVENTION
PAGF
83-12-'.2
©?/'.'•
1©:?.-
«FUIILS O U A C C I D E N T S :
MESL'hTS :
A B S O R B E R AVE'J Dû; P A P I E R , DU S A 3 L E OU DU 'BRAN DE S C I E " *
M E T T R E D A N S UN C O N T E N A N T ' - H E R K E T I Q U E .
TRAITEMENT DES DECHETS :
C O N S U L T A LE B U R F A U R E G I O N A L D U MINISTERS! DE L • E N V I R O N M E N T :
E Q U I P E M E N T S DE P R O T E C T I O N : V O I E S R E S P I W / Ï O I R E S
I KANIVi L A T I U N
HDVS:
:
E V I T E R TOUT C O N T A C T A V E C î.r* "
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10,000
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R E S P T ^ A T O l PC 'APPROPRIE*
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COr.Sr^'VE^ .V.tfS .ÎN R É C I P I E N T H E R M E T I C * * , SIT:Ï :
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COtfS^RvKR A L ' E C A R T J)£ TOUTE S O U R C E DE C X A L E U * .
PRODUIT DEMANDE = NAPHTA
:r; N O R O I T P ^ N
"Ff'Tl '
79.
, «V*
REPONSE
REPERTOIRE TQXRCOLOGIQUE
A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS
PAG83-12-12
U;
10
PREMIERS SECOURS
«***K***«***tf*K*
«
RETIRER RAPIDEMENT LES VETEMENTS CGNLAMINES.
R I N C E * . L E S Y E U X A V E C S E A U C C U P D ' E A U . L A V E R L A P E A U A U S A V O N E T A L.'EALI.
EN CAS D'INGESTION, NE PAS FAIRE V O M I R . APPELER UN M E D E C I N ,
I
SI INCOMMODÉ V M
LES VAPEURS OU POUSSIERES, AMENER DANS UN ENDROIT A£PE S ' I L N E R E S P I R E P A S , D O N N E R L A R E S P I R A T I O N A R T I F I C I E L L E . A P P E L - R L N -^'CN.
PfcUlsi:!'' D E M A N D E = K A V K I A
r
80.
RUBBER SOLVENT
TLV, 4 0 0 p p m ( es 1600 m g / m * )
A typical rubber solvent (naphtha) is a mixture of hydrocarbons with a specific gravity of 0.722, a boiling range of
70 to 130° C and a closed cup flash point of -78° F. Us
flammable limit is 1.0 and 6.0% by volume in air. A typical
commercial
rubber solvent has the-chemical
composition:
60.7% paraffins, 34% naphthenes
(cycloparaffins),
5% arontaties and 0.3 olefins.*1* The mean molecular weight is 97,
therefore the chief carbon chain length is 7.
R u b b e r s o l v e n t is u s e d in r u b b e r s o l u t i o n s for p r o c e s s i n g a n d f o r m u l a t i o n of a d h e s i v e s a n d c o a t i n g s . T h e s e
c e m e n t s a r e u s e d in m a n u f a c t u r e of s h o e s a n d tires, t o
f l o c k textiles, i m p r e g n a t e f a b r i c a n d m a n u f a c t u r e d i p p e d
rubber goods.
Rats w e r e e x p o s e d to r u b b e r solvents n a p h t h a by Carp e n t e r a n d associates."» T h e c o n c e n t r a t i o n s r a n g e d f r o m
2800 t o 24,200 p p m . M o t o r i n c o o r d i n a t i o n w a s o b s e r v e d at
5300 p p m . At 24,200 p p m c o n v u l s i o n s a n d d e a t h o c c u r r e d
t o all. T h e 4 - h o u r L C » w a s f o u n d t o b e a b o u t 15,000 p p m .
T h e r e w e r e n o t o x i c s i g n s o b s e r v e d at 2800 p p m .
360
T h e s e s a m e a u t h o r s r e c o m m e n d e d t h a t , if e x p o s u r e o f
r a t s a n d d o g s t o 480 p p m c a u s e d n o s i g n s o f t o x i c i t y o r
p r o l o n g e d e x p o s u r e (63 d a y s ) a n d a c u t e e x p o s u r e of h u m a n s t o 430 p p m p r o d u c e d o n l y slight e y e a n d t h r o a t i r r i t a t i o n , a h y g i e n i c s t a n d a r d of 430 p p m w o u l d b e a c c e p t a b l e .
NIOSHM has r e c o m m e n d e d a w o r k p l a c e T W A s t a n d a r d
of a p p r o x i m a t e l y 85 p p m f o r r u b b e r s o l v e n t n a p t h a . T h ï s
m a y b e b a s e d o n a s s u m p t i o n t h a t all a l k a n e i n t h e Cs-Ca
r a n g e a r e m e t a b o l i z e d , a s is n - h e x a n e , b y t h e a n i m a l t o
y i e l d n e u r o l o g i c a l l y toxic s u b s t a n c e s . T h e r e is s u f f i c i e n t e v i d e n c e t o e x a m i n e all s o l v e n t s f o r t h e n o r m a l h e x a n e c o n l e n t t o k e e p t h e i n h a l a t i o n e x p o s u r e l e v e l of n - h e x a n e b e l o w 100 p p m .
B e c a u s e of t h e lack of r e p o r t e d a n i m a l e x p e r i m e n t a l or
of h u m a n n e u r o l o g i c a l c a s e s a s s o c i a t e d w i t h t h e w i d e i n d u s t r i a l u s e of RSN a t 400 p p m e x p o s u r e l e v e l s , t h e r e c o m m e n d e d TLV of 400 p p m is c o n s i s t e n t w i t h r e c o m m e n d e d
e x p o s u r e l e v e l s . f o r h y d r o c a r b o n in t h i s c a t e g o r y .
References:
1. Exxon Petroleum Solvents, text DG-1P (1975).
2. Carpenter, C P . et al.: Tox. Appt. Pharm. 13:526 (1975).
3. NIOSH: Criteria for a Recommended Standard — O c cupational Exposure io Refined Petroleum Solvents DHcW
(NIOSH) Pub No. 77-192 (1977).
81.
Occupational Health Guideline for
oal Tar)
INTRODUCTION
* Recommended medical surveillance
This guideline is intended as a source of information for
employees, employers, physicians, industrial hygienists,
and other occupational health professionals who may
have a need for such information. It does not attempt to
present all data; rather, it presents pertinent information
and data in summary form.
SUBSTANCE IDENTIFICATION
• Formula: CrH,-CtHio (approximately)
• Synonyms: Naphtha, 49 degrees Be-coal tar type;
crude solvent coal tar naphtha; high-solvent coal tar
naphtha
• Appearance and odor: Reddish-brown, mobile liquid
with an aromatic odor.
PERMISSIBLE EXPOSURE LIMIT (PEL)
The current OSHA standard for coal tar naphtha is 100
parts of coal tar naphtha per million parts of air (ppm)
averaged over an eight-hour work shift. This may also
be expressed as 400 milligrams of coal tar naphtha per
cubic meter of air (mg/ms).
HEALTH HAZARD INFORMATION
• Routes of exposure
Coal tar naphtha can affect the body if it is inhaled,
comes in contact with the eyes or skin, or is swallowed.
• Effects of overexposure
1. Short-term Exposure: Overexposure to coal tar naphtha can cause lightheadedness, drowsiness, and unconsciousness. It also may cause mild irritation of the eyes,
nose, and skin.
2. Long-term Exposure: Prolonged overexposure to coal
tar naphtha may cause irritation of the skin.
3. Reporting Signs and Symptoms: A physician should be
contacted if anyone develops any signs or symptoms
and suspects that they are caused by exposure to coal
tar naphtha.
The following medical procedures should be made
available to each employee who is exposed to coal tar
naphtha at potentially hazardous levels:
/. Initial Medical Screening: Employees should be
screened for history of certain medical conditions
(listed below) which might place the employee at
increasedriskfrom coal tar naphtha exposure.
—Skin disease: Coal tar naphtha is a defatting agent
and can cause dermatitis on prolonged exposure. Persons with pre-existing skin disorders may be more
susceptible to the effects of this agent.
—Liver disease: Although coal tar naphtha is not
known as a liver toxin in humans, the importance of this
organ in the biotransformation and detoxification of
foreign substances should be considered before exposing persons with impaired liver function.
—Kidney disease: Although coal tar naphtha is no:
known as a kidney toxin in humans, the importance of
this organ in the elimination of toxic substances justifies
special consideration in those with impaired renal function.
«-Chronic respiratory disease: In persons with impaired pulmonary function, especially those with obstructive airway diseases, the breathing of coal tar
naphtha might cause exacerbation of symptoms due to
its irritant properties.
2. Periodic Medical Examination: Any e m p l o y e e d e v e l oping the above-listed conditions should be r e f e r r e d f o r
further medical examination.
• Summary of toxicology
Coal tar naphtha vapor is narcotic. Rats survived
continuous exposure at 3200 ppm for two months; at
1800 ppm some animals showed damage to the liver nnd
kidneys; above 1000 ppm there was evidence of narcotic action. Rats exposed at 567 ppm and 312 ppm for IS
to 20 hours a day for 7 days had some reduction in
blood leukocytes, possibly the result of the p r e s e n c e o f
benzene. There are few if any well documented r e p o r t s
of industrial injury resulting from the inhalation of
T h e s e r e c o m m e n d a t i o n s r e f l e c t g o o d industrial h y g i e n e a n d m e d i c a l s u r v e i l l a n c e p r a c t i c e s a n d t h e i r i m p l e m e n t a t i o n win
achicv,n
,n
9 a n e , , e c t I v e o c c u p a t i o n a l h e a l t h p r o g r a m . H o w e v e r , t h e y m a y n o t be surent
S
with all r e q u i r e m e n t s of O S H A r e g u l a t i o n s .
O.S. DEPARTMENT OF HEALTH AND HUMAN SERVICES
Public Health Service
Centers for Disease Control
National Institute for Occupational Safety and Health
September 197B
F
U.S. D E P A R T M E N T O F L A B O R
Occupational Salety and Health Administration
1
naphtha. However, exposure to high concentrations
might be expected to cause lightheadedness, drowsiness, and possibly irritation of the eyes, nose, and throat.
Repeated or prolonged contact with the liquid may
result in drying and cracking skin due to debiting
action. Coal tar (naphtha) is a non-uniform mixture of
aromatic hydrocarbons and may contain benzene.
CHEMICAL AND PHYSICAL PROPERTIES
• Physical data
1. Molecular weight: 110 (approximately)
2. Boiling point (760 mm Hg): 110 to 190 C (230 to
374 F)
3. Specific gravity (water = 1): 0.97
4. Vapor density (air = 1 at boiling point of coal tar
naphtha): 3 (approximately)
5. Melting point: Data not available
6. Vapor pressure at 20 C (68 F): Less than 5 mm Hg
7. Solubility in water, g/100 g water at 20 C (68 F):
Insoluble
S. Evaporation rate (butyl acetate = I): Greater than
1
• Reactivity
1. Conditions contributing to instability: Heat
2. Incompatibilities: Contact with strong oxidizing
agents may causefiresand explosions.
3. Hazardous decomposition products: Toxic gases
and vapors (such as carbon monoxide) may be released
in afireinvolving coal tar naphtha.
4. Special precautions: Coal tar naphtha will attack
some forms of plastics, rubber, and coatings.
• Flammability
1. Flash point: 38 to 43 C (100 to 109 P0 (closed cup)
2. Autoignition temperature: 482 to 510 C (900 to 950
F)
3. Flammable limits in air, % by volume: Data not
available
4. Extinguishant: Dry chemical, foam, carbon dioxide
• Warning properties
1. Odor Threshold: Since the odor thresholds of the
main constituents of coal tar naphtha are below their ,
permissible exposure limits, the odor threshold of coal
tar naphtha is assumed to be below the permissible
exposure limit.
2. Eye Irritauon Level: According to Grant, Gafafer
states that the naphthas cause conjunctival irritation.
Two of the main constituents of coal tar naphtha,
xylene and toluene, cause noticeable eye irritation at
concentrations of 200 and 300 ppm. respectively.
3. Evaluation of Warning Properties: Since the odor
threshold of :he main constituents of coal tar naphtha
are well below their permissible exposure limits, coal tar
naphtha is treated as a material with adequate warning .
properties.
82.
MONITORING AND MEASUREMENT
PROCEDURES
• General
Measurements to determine employee exposure are best
taken so that the average eight-hour exposure is based
on a single eight-hour sample or on two four-hour
samples. Several short-time interval samples (up to 30
minutes) may also be used to determine the average
exposure level. Air samples should be taken in the
employee's breathing zone (air that would most nearly
represent that inhaled by the employee).
• Method
Sampling and analyses may be performed by collection
of coal tar naphtha vapors using an adsorption tube
with subsequent desorption with carbon disulfide and
gas chromatographic analysis. Also, detector tubes certified by NIOSH under 42 CFR Part 84 or other directreading devices calibrated to measure coal tar naphtha
may be used. An analytical method for coal tar naphtha
is in th t NIOSH Manual of Analytical Methods. 2nd Ed..
Vol. 3, 1977, available from the Government Printing
Office, Washington, D.C. 20402 (GPO No. 017-03"*00261-4).
026).
RESPIRATORS
• Good industrial hygiene practices recommend that
engineering controls be used to reduce environmental
concentrations to the permissible exposure level. However, there are some exceptions where respirators may
be used to control exposure. Respirators may be used
when engineering and work practice controls are not
technically feasible, when such controls are in the
process of being installed, or when they fail and need to
be supplemented. Respirators may also be used for
operations which require entry into tanks or closed
vessels, and in emergency situations. I f the use of
respirators is necessary, the only respirators permitted
are those that have been approved by the Mine Safety
and Health Administration (formerly Mining Enforcement and Safety Administration) or by the National
Institute for Occupational Safety and Health.
• In addition to respirator selection, a complete respiratory protection program should be instituted which
includes regular training, maintenance, inspection,
cleaning, and evaluation.
PERSONAL PROTECTIVE EQUIPMENT
• Employees should be provided with and required to
use impervious clothing, gloves, face shields (eight-inch
minimum), and other appropriate protective clothin*
necessary to prevent repeated or prolonged skin contact
with liquid coal tar naphtha.
• Clothing wet with liquid coal tar naphtha should be
placed in closed containers for storage until it can be
discarded or until provision is made for the removal of
2 Naphtha (Coal Tar)
September 1978
83.
coal tar naphtha from the clothing. If the clothing is to
be laundered or otherwise cleaned to remove the coal
tar naphtha, the person performing the operation should
be informed of coal tar naphtha's hazardous properties.
* Non-impervious clothing which becomes wet with
liquid coal tar naphtha should be removed promptly
' and not reworn until the coal tar naphtha is removed
from the clothing.
* Employees should be provided with and required to
use splash-proof safety goggles where liquid coal tor
naphtha may contact the eyes.
Operation
Use as a solvent for
polymerized styrol,
short-oil phenolic
varnishes, urea, resins,
melamine, and other
synthetic resins; use as
a solvent for pesticides
as DDT and
Gammexane
Controls
General dilution
ventilation; local
exhaust ventilation;
personal protective
equipment
EMERGENCY FIRST AID PROCEDURES
SANITATION
* Skin that becomes wet with liquid coal tar naphtha
should be promptly washed or showered with soap or
mild detergent and water to remove any coal tar
naphtha.
COMMON OPERATIONS AND CONTROLS
The following list includes some common operations in
which exposure to coal tar naphtha may occur and
control methods which may be effective in each case:
Operation
Controls
Use in preparation of
coal-tar paints
Process enclosure;
general dilution
ventilation; personal
protective equipment
Use in preparation of
coumarone and indene
General dilution
ventilation; personal
protective equipment
Use as a solvent in
rubber industry in
manufacture of waterproof cloth, shoe
adhesives, and rubber
tires
Process enclosure;
general dilution
ventilation; local
exhaust ventilation;
personal protective
equipment
Use as a solvent,
diluent, or thinner in
paint, varnish, and
lacquer industries
General dilution
ventilation; local
exhaust ventilation;
personal protective
equipment
Use in formulations of
nitrocellulose and
ethylceilulose
General dilution
ventilation; local
exhaust ventilation;
personal protective
equipment
September 1978
In the event of an emergency, institute first aid procedures and send for first aid or medical assistance.
• Eye Exposure
If coal tar naphtha gets into the eyes, wash eyes
immediately with large amounts of water, lifting the
lower and upper lids occasionally. If irritation persists
after washing, get medical attention. Contact lenses
should not be worn when working with this chemical.
• Skin Exposure
If coal tar naphtha gets on the skin, promptly wash the
contaminated skin using soap or mild detergent. If coal
tar naphtha soaks through the clothing, remove the
clothing immediately and wash the skin using soap or
mild detergent. If irritation persists after washing, get
medical attention.
• Breathing
If a person breathes in large amounts of coal tar
naphtha, move the exposed person to fresh air at once.
If breathing has stopped, perform artificial respiration.
Keep the afTected person warm and at rest. Get medical
attention as soon as possible.
• Swallowing
If coal tar naphtha has been swallowed, do not induce
vomiting. Get medical attention immediately.
• Rescue
Move the affected person from the hazardous exposure.
If the exposed person has been overcome, notify someone else and put into effect the established emergency
rescur procedures. Do not become a.casuahv. Understand the facility's emergency rescue procedures and
know the locations of rescue equipment before the need
arises.
SPILL, LEAK, AND DISPOSAL
PROCEDURES
• Persons not wearing protective equipment ar.d clo'hing should be restricted from areas of spills or leaks until
cleanup has been completed.
• If coal tar naphtha is spilled or leaked, the following
steps should be taken:
1. Remove all ignition sources.
2. Ventilate area of spill or leak.
3. For small quantities, absorb on paper towels. Evaporate in a safe place (such as a fume hood). Allow
sufficient time for evaporating vapors to completely
Naphtha (Coal Tar) 3
clear the hood ductwork. Bum the paper in a suitable
location away from combustible materials. Large quantities can be collected and atomized in a suitable combustion chamber. Coal tar naphtha should not be allowed to enter a confined space» such as a sewer,
because of the possibility of an explosion.
• Waste disposal methods:
Coal tar naphtha may be disposed of:
1. By absorbing it in vèrmiculite, dry sand, earth or a
similar material and disposing in a secured sanitary
landfill.
2. By atomizing in a suitable combustion chamber.
4 Naphtha (Coal Tar)
REFERENCES
84.
• American Conference of Governmental Industrial
Hygienists: "Naphtha (Coal Tar)," Documentation of the
Threshold Limit Values for Substances in Workroom Air
(3rd ed., 2nd printing), Cincinnati, 1974.
• American Industrial Hygiene Association: "Benzene," Hygienic Guide Series, Detroit, Michigan, 1970.
• American Industrial Hygiene Association: "Ethyl
Benzene," Hygienic Guide Series, Detroit, Michigan,
1969.
• American Industrial Hygiene Association: "Petroleum Naphtha," Hygienic Guide Series* Detroit, Michigan, 1963.
• American Industrial Hygiene Association: "Toluene," Hygienic Guide Series, Detroit, Michigan, 1964.
• American Industrial Hygiene Association: "Xylene,"
Hygienic Guide 5er;>f,-Detroit, Michigan, 1971.
• Browning, E.: Toxicity and Metabolism of Industrial
Solvents, Elsevier, New York, 1965.
• Grant, W. M.: Toxicology of the Eye (2nd éd.), C. C.
Thomas, Springfield, Illinois, 1974.
• Sax, N. I.: Dangerous Properties of Industrial Materials
(3rd ed.). Van Nostrand Reinhold, New York, 1968.
September 1970
RESPIRATORY PROTECTION FOR NAPHTHA (COALTAR)
Condition
Minimum Respiratory Protection*
Required Above 100 ppm
Vapor Concentration
1000 ppm or less
A chemical cartridge respirator with a full facepiece and an organic vapor
cartridge(s).
6000 ppm or less
A gas mask with a chin-style or a front- or back-mounted organic vapor canister.
Any supplied-air respirator with a full facepiece. helmet, or hood.
Any self-contained breathing apparatus with a full facepiece;
10,000 ppm or less
A Type C supplied-air respirator with a full facepiece operated in pressuredemand or other positive pressure mode or with a full facepiece, helmet, or hood
operated in continuous-flow mode.
Greater than 10,000 ppm or
entry and escape from
unknown concentrations
Self-contained breathing apparatus with a full facepiece operated in pressuredemand or other positive pressure mode.
A combination respirator which includes a Type C supplied-air respirator with a
full facepiece operated in pressure-demand or other positive pressure or continuous-flow mode and an auxiliary self-contained breathing apparatus operated in
pressure-demand or other positive pressure mode.
Fire Fighting
Self-contained breathing apparatus with a full facepiece operated in pressuredemand or other positive pressure mode.
Escape
Any gas mask providing protection against organic vapors.
Any escape self-contained breathing apparatus.
•Only NIOSH-approved or MSHA-approved equipment should be used.
4
\I
86.
I
I ./ N
REPERTOIRE TOXICOI OGIQIJF
REPONSE A U
DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS
I D E N T I F I C A T I O N ET U T I L I S A T I O N Ï;IJ PRODUIT
i
PAGE
84-12-19
01 /10
1<S:-23
««a*************************************
AUTRES NOMS :
("ÏNERAL SPIRITS
k SSENCE MINERALL"
I&APMTHA SAFETY SOL.VENT
DRY CLEANING S^FRTY SOLVLNT
!
UTILISATION :
L O L V A N T DE PRODUITS ORGANIQUES
PRODUIT DEMANDE = SOLVANT STODDARD
;
REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE
REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS
PROPRIETE P H Y S I C O - C H I M I Q U E S
***************************
PAGE
03/1G
84-12-19
1A : 23
ASSE MOLECULAIRE :
ETAT PHYSIQUE
LIQUIDE
.•PPARENCr
: CLAIR
POINT DE F U S I O N ( C )
COULEUR
: INCOLORE
POINT D 1 E B U L L I T I O N ( C >
150.00
j DEUR
: DE KEROSENE
POINT D ' E C L A I R FERME(C)
38.70
1 . I M I T E DETECTION O L F A C T J V E ( P . P . M )
1 . 0 POINT D ' E C L A I R OUVERT(C)
DENSITE(G/ML>
0.780©
AUTO-IGNITION( C ^
2 26
p O I D S SPECIFIQUE :
0.7000
TENSION VAPEUR(MM)
2.00
ORMULt: MOLECULAIRE :
PRODUIT. DEMANDE = SOLVAN'f STODDARD
P/
N
REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE
PAGE
04/10
J
REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS
84-12-19
1A:23
> PROPRIETE P H Y S I C O - C H I M I Q U E S S I J I T F
******************:*********
' « E N S I I E DE VAPEUR
5.00
LIMITE INF. D1EXPLOSTVITEfX VOL.) :
0 8
_
S O L U B I L I T E DANS L ' E A U
( G / L ) : INSOLUBLF
COEFF. PARTAGE E A U / H U I L E :
GRANUL0METR1F (MICRONS)
" T A B I L I T E : NON DANS CES.CONDITIONS :
S I CHAUFFE A LA DECOMPOSITION. L E PRODUIT PEUT EMETTRE i^U MONOXYDF DE CARBONE.
INCOMPATIBILITE
OUI AVEC CES SUBSTANCES :
{
OXYDANTS FORTS (PROVOQUENT INCENDIES ET EXPLOSIONS)
l.'OLYMERÏSATION INCONTROLEE : NON
PRODUIT DEMANDE = SOLVANT STODDARD
P/N
REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE
PAGE 6 5 / 1 ©
1
REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS
84-1^-19 1 6 : 23
PROPRIETES TOXECOLOGIQUES
* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
!
OIES DE PENETRATION DANS L'ORGANISME :
VOIES RESPIRATOIRES
pFFETS
I
AIGUS :
®""TiVES
IRRITATION:
YEUX. VOIES RESPIRATOIRES SUPERIEURES ; PERMATITC (TAP
SON ACTION DEGRAISSANTE SUR LA P E A U ) ; DEPRESSION DU SYSTEM^ NEPVFU*
r
CFNTP/L:
VERTIGES. PERTE DE CONSCIFNCF. MORT ( I N T O X I C A T I O N SFVKRE)
J '-'EFETS CHRONIQUES :
IRRITATION:
PEAU
P
R
O
D
U
I
T
DEMAND"
e
SOLVANT
STODDARD
f
87.
i
'
P / N
!
REPÊRTPIRF
REGLEMENTATION
^
^
D E H A N D E
^
. *
.
TOXICOLOGIQUE
D Ç
.
-
G E I G N E M E N T S
RAGE
64-13-19
07/10
1*:23
1
C O N C E N T R A T I O N P E R M I S E D A N S I. ' A I R :
MOYENNE (P.P.M) :
100.00000
(HG/M3) :
57*.<MÇ>Ù0
P R O D U I T DEMANDE = SOLVANT STODDARD
V
N
<P,P.H>
7
<MG/M .)
"
1 ?•>. OFTOOW ^
7^0
PAG F
94-12-19
A
PREVENTION
««**TF**FT**
-NFLAMMABÏLÏTE : OUI DANS CES CONDITIONS :
SI CHAUFFE MODEREMENTR
EU ET EXPLOSION :
MOYENS D'EXTINCTION
D I O X Y D L DE C A R B O N E . A G E N T S C H I M I Q U E S S E C S . M O U S S E
TECHNIQUES SPECIALES :
P O R T E R UN A P P A R E I L R E S P I R A T O I R E AUTONOME* R E F R O I D I R
NE BRUME D'EAU LES C O N T E N A N T S E X P O S F S .
PRODUIT DEMANDE = SOLVANT STODDARD
> / N
__
.. P R E V E N T I O N
:
•
'
REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE
REPONSE
DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS
K
1
MAXIMALE
(SUITE)
REPONSE
AU
REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE
A LA DEMANDE DE R E N S E / G N E M E N T S
MOYEN
OFT/I 0
D'U-
Q4-
PAGE
-19
1 ?
09/10
•
1 0
"UITES OU A C C I D E N T S :
MESURES :
A B S O R B E R A V E C D U P A P I E R . DIJ S A B L E O U D U " D R A N D É S C I E " .
METTRE DANS UN CONTENANT HERMETIQUE,
TRAITEMENT DES DECHETS :
I N C I N E R A T I O N E X T E R I E U R E A U M X L T E H D;" T R A V A I L .
C O N S U L T E R L E B U R F A U R E G I O N A L T U M I N I S T E R E D E I. 1 E N V I R O N N É - M E N T
E Q U I P E M E N T S DE P R O T E C T I O N : V O I E S R E S P I R A T O I R E S
YEUX
P
EAU
KDVS:
5000 PPM
MANIPULATION :
L V I T E R TOU': C O N T A C T A V E C L A . P E A U . P O R T E R U N A P P A R E I L D E P R O T E C T I O N D F V Y E U X
ET EN CAS DE VENTILATION INSUFFISANTE. UN APPAREIL RESPIRATOIRE APPROPRIE
É
MANIPULER A L'ECART DE TOUTE SOURCE D'IGNITION. NE PAS F U M E R .
ENTREPOSAGE :
C O N S E R V E R A L ' E C A R T D E T O U T E S O U R C E DE C H A L E U R F T D ' I G N I T I O N
CONSERVER DANS UN RECIPIENT HERMETTQUE
S I T U E D A N S U N E N D R O I T B I E N VFNTTl F
T
CONSERVFR A L'ABRI DES MATIERES OXYDANTES-N'ILE.
• R O D U I T D E M A N D E = S O L V A N T STODDARD
1 / 1
.
1
REPONSE
PREMIERS
SECOURS
R E P E R T O I R E TOXICOLOGIOUFC.
A LA DEMANDE DE R E N S E I G N E M E N T S
'AGE
04-10.-9
"
1©'10
I/•-7
****************
RINCER LES YEUX AVEC BEAUCOUP D'EAU. LAVFR LA PEAU AU SAVON IT A L'FAil
EN CAS D'INGESTION. NE PAS FAIRE VOMIR. APPELER UN MEDECIN
SI INCOMMODE PAR LES VAPEURS OU POUSSIERES. A M E N E R DANS UN'FNDROIT AFRE
S ' I L NK RESPIRE P A S . DONWEïï L A R E S P I R A T I O N A R T I F I C I E L L E AF'PFI E R UN H ^ ï i r r T W
j PRODUIT DEMANDE = SOLVANT STODDARD
L L . AF r ELE*i JN h . D L c i N .
Î
I
88.
B S ^ W S S ^ S œ S a
+
Mineral Spirits; White Spirits
OH.
ÏLV, 100 ppm ( ms 525 mg/irt>)
S H I , 200 ppm ( ms 1050 mg/m>)
t
Stoddard solvent is a mixture of straight and branched
Chain paraffins, naphthenes (cycloparaffins) and aromatic
hydrocarbons. It is a colorless liquid with a kerosene-likë
Odor. Using the chemical formula above, thé molecular
weight would be 12825. The reported speciHc gravity is
0.79, boiling range from 754 to 202* C and a flash point
greater than 100* F. insoluble in water, Stoddard solvent is
miscible with benzene, absolute alcohol ether, chloroiorm. carbon tetrachloride and carbon disulfide.
ft b used n a diluent in paints, coatings and waxes; as
cfry cleaning agent; as a degreaser and cleaner in mechanical shops; and as a herbicide.
Aspiration"» 0 f the liquid results in diffused chemical
Irritation of the lungs resulting in edema, a few milliliters
«nay be fatal in these incidents.
Carpenter et ato found that inhalation of 8200 mg/m»
{1400 ppm), substantially air saturation at 25* Q caused
death of 1 of 15 rats in 8 hours. Beagle dogs and cats had
spasms and died at this concentration. There were no significant effects in dogs that inhaled 330 ppm, 190 ppm and
64 ppm, 6 hours daily, 5 days/week for 13 weeks (65 exposure days). However, rats at 330 ppm for 65 days showed
slight kidney damage. The rats from 300 ppm group had an
increase in blood-urea-nitrogen after 65 days. This may be
associated with masked tubular regeneration and dilation
cf Ihe loops of Henle as noted above for this level.
In 15-minute inhalation period for people, slight eye irritation was reported m 1 of 6 at 150 ppm.
Rector et aftft exposed rats, guinea pigs, rabbits, dogs,
and monkeys 8 hours/day, 5 days/week for 30 exposure
days and also for 90 days continuously to vapors of mineral
spirits used as a paint thinner by \JS. Navy. Their samples
•net the Stoddard solvent specifications. In an 8-hour exposure at 290 ppm there was minor congestion and emphysema in guinea pigs lungs only. The rats did not show kidney lesions, which was different than Carpenter's findings
for his strain of rats. None of the other test species showed
any signs of physiological damage at 290 ppm.
Because Stoddard solvent contains 65% or more C« and
higher molecular weight hydrocarbons»» proper recognition of decane and its homolog's hazardous nature should
be taken.
Nau et
found n-decane had an LCso of 540 ppm for
mice exposed for 3.75 hours. This level was borne for 18
hours/day, 7 days/week by rats without significant effects
after 123 days. Also, the n-decane was skin absorbed where
application of 16J3 grams (total) was applied 3 times
372
weekly for 50 weeks. The kidneys and fung were the most
Kriouily effected. When bentene In like manner was tested, it gave no evidence of skin absorption^ and the LC*
for beruene was found to be 1300 ppm. In comparison,
Other studies have indicated lethal concentrations for mice
SO be 16JOOO ppm lor heptane," 13,500 ppm for octane,»)
and 3200 ppm (IC» 4 hours)» for nonane.
Millions of industrial and domestic workers have been
««posed to Stoddard solvent with minimal evidence of serious health effects, apart from Us defatting and irritating
action on the skin.
Relatively few data are available on the actual concentrations of vapor such exposures have involved, however.
Oberg, in a survey of 30 dry cleaning plants in Detroit!
found an average exposure of 65 ppm, with a TWA of 35
ppm, for Stoddard solvents with flash points of about
105* F.f»> The worst plant had an estimated average exposure of 135 to 200 ppm.
Carpenter ef a * * suggested 200 ppm as a hygienic standard for man.
NIOSH, on the other hand, proposed a workplace environmental standard of 350 mg/m), corresponding to about
CO ppm.O) The NIOSH recommendation, on a mg/m) basis,
b the same for all refined petroleum solvents, from petroleum ether to mineral spirits and Stoddard solvents, including 140 Flash aliphatic solvent. The latter is not included in
this discussion. NIOSH also proposed a IS minute ceiling
of 1800 mg/m>, or about 310 ppm.
It Is recommended that the current TLV of 100 ppm be
«etoined for Stoddard solvent This limit was calculated
from data on the toxicities of its major ingredients, and was
designed primarily to prevent the irritative and narcotic effects of the vapors. Subsequent data, although somewhat
difficult to interpret, tend to confirm this value, in the
opinion of the Committee. The occurrence of questionable
kidney injury from exposures not greatly in excess of 100
ppm» provides additional evidence of the desirability of a
lower TLV than that which existed prior to the adoption of
the 100 ppm value.
A STU of 200 ppm, somewhat lower than the ceiling
ftmit recommended by NIOSH, b suggested.
References:
*
G c r a r d e , K W j Aliphatic l i y d r o c a r b o m , Industrial Hygiene A
Toxicology. M
e d , p . 119*, Intcrscience. NY (1963).
2. Cvpcnttr, CP. ef at TOM. AppL Miarm 12282.297 (1975)
X Sector, OJLetattbid *2S7-268 0966).
1
4. Nau, C A . ef ah Arch. inv. Health p p . 382-393 (1966)
* sz
^~
^
6. Carpenter, C f . ef at TOM. AppL Phamt 44M 0978).
7 . Oberg, M j Am. Ind. Hyg. Assoc. jL 29S47 0 9 6 8 ) .
a. NIOSH: Criteria for a Recommended Standard-Occupational
bposure to Refined Petroleum Solvents, DHEW (NIOSH) Pub
N o . 77*192 (1977).
'
89.
Occupational Health Guideline for
Stoddard Solvent
INTRODUCTION
This guideline is intended as a source of information for
employees, employers, physicians, industrial hygienists,
and other occupational health professionals who may
have a need for such information. It does not attempt to
present all data; rather, it presents pertinent information
and data in summary form.
SUBSTANCE IDENTIFICATION
• Formula: Generally C. through C» paraffins (85%)
and aromatics (15%)
• Synonyms: Dry cleaning safety solvent; mineral spirits
• Appearance and odor: Colorless liquid with kerosene-like odor.
PERMISSIBLE EXPOSURE LIMIT (PEL)
i.
The current OSHA standard for Stoddard solvent is 500
parts of Stoddard solvent per million parts of air (ppm)
averaged over an eight-hour work shift. This may also
be expressed as 2950 milligrams of Stoddard solvent per
cubic meter of air (mg/m5). NIOSH has recommended
that the permissible exposure limit for refined petroleum
products, including Stoddard solvent, be reduced to 350
mg/m3 averaged over a work shift of up to 10 hours per
day, 40 hours per week, with a ceiling level of 1800 mg/
m" measured over a 15-minute period. The NIOSH
Criteria Document for Refined Petroleum Products
should be consulted for more detailed information.
HEALTH HAZARD INFORMATION
• Routes of exposure
Stoddard solvent can affect the body if it is inhaled,
comes in contact with the eyes or skin, or is swallowed.
• Effects of overexposure
/. Short-term Exposure: Overexposure to Stoddard solvent causes irritation of the eyes, nose, and throat, and
may cause dizziness. Very high air concentrations may
cause unconsciousness and death.
2. Long-term Exposure: Prolonged overexposure to the
liquid may cause skin irritation.
3. Reporting Signs and Symptoms: A physician should be
contacted if anyone develops any signs or symptoms
and suspects that they are caused by exposure to
Stoddard solvent.
* Recommended medical surveillance
The following medical procedures should be made
available to each employee who is exposed to Stoddard
solvent at potentially hazardous levels:
L initial Medical Examination:
—A complete history and physical examination: The
purpose is to detect pre-existing conditions that might
place the employee at increased risk, and to establish a
baseline for future health monitoring. Examination of
the skin, liver, blood, urine, and central nervous system
should be strewed.
—Skin: Stoddard solvent is a defatting agent and can
cause dermatitis on prolonged exposure. Persons with
pre-existing skin disorders may be more susceptible to
the effects of this agent.
—Liver function tests: Stoddard Solvent may cause
liver damage. A profile of liver function should be
obtained by utilizing a medically acceptable array of
biochemical tests.
—Urinalysis: The kidneys may be affected by Stoddard solvent. Since kidney damage has been observed
from exposure, a urinalysis should be performed to
include, at a minimum, specific gravity, albumin, glucose, and a microscopic on centrifuged sediment.
—A complete blood count: A complete blood count
should be performed, including a red cell count, a white
cell count, a differential count of a stained smear, as
well as hemoglobin and hematocrit.
—Respiratory system examination: In persons with
impaired pulmonary function, especially those with
obstructive airway diseases, the breathing of Stoddard
solvent might cause exacerbation of symptoms due to its
irritant properties.
These recommendations reflect good industnal hyg.ene and medical surveillance practices and their implementation will
assist in achieving an effective occupational health program. However, they may not be sufficient to achieve comDhanrl
H a CB
with all requirements of OSHA regulations.
U.S. DEPARTMENT OF HEALTH AND HUMAN SERVICES
U.S D E P A R T M E N T OF L A B O R
Pubhc Health Service
Centers tor Disease Control
National Institute for Occupational Safety and Health
Occupafonal Safety and Health Administration
September 1976
1
90.
2. Periodic Medical Examination:Tht
aforementioned
medical examinations should be repeated on an annual
basis.
• Summary of toxicology
Stoddard solvent vapor is a mild narcotic and a mucous
membrane irritant. Since it contains both aliphatic and
aromatic hydrocarbons in varying concentrations, toxicologic opinion is based upon deductions as to the
relative health hazard of the different fractions. The
vapor of the aliphatic fractions is chiefly nonane and
isodecane. The aromatic component is considered to be
more toxic. Stoddard solvent has an odor threshold of
about 4 to 5 mg/m 3 and olfactory fatigue has been
observed in about 6 minutes at low concentrations. Eye
irritation was reported in a test exposure of human
subjects at 850 mg/m 3 . Industrial exposures to unknown but fairly high concentrations over long periods
have resulted in headaches, eye, nose, and throat irritation, fatigue, marrow hypoplasia and, in extreme cases,
death. Dermal exposures to the liquid solvent have
caused dermatitis and jaundice.
CHEMICAL AND PHYSICAL PROPERTIES
• Physical data
1. Molecular weight: 144 (approximately)
2. Boiling point (760 mm Hg): 150 to 200 C (302 to
392 F)
3. Specific gravity (water = 1): 0.78
4. Vapor density (air = 1 at boiling point of Stoddard solvent): 5
5. Melting point: Data not available
6. Vapor pressure at 20 C (68 F): 2 mm Hg (estimate)
7. Solubility in water, g/100 g water at 20 C (68 F):
Insoluble
8. Evaporation rate (butyl acetate = 1): Less than 1
• Reactivity
1. Conditions contributing to instability: Heat
2. Incompatibilities: Contact with strong oxidizing
agents may cause fires and explosions.
3. Hazardous decomposition products: Toxic gases
and vapors (such as carbon monoxide) may be released
in a fire involving Stoddard solvent.
4. Special precautions: Stoddard solvent will attack
some forms of plastics, rubber, and coatings.
• Flammability
1. Flash point: 38.7 to 60 C (102 to 140 F) (closed
cup)
2. Autoignition temperature: 226 to 260 C (440 to 500
F)
3. Flammable limits in air, % by volume: Lower: 0.8
4. Extinguishant: Carbon dioxide, dry chemical,
fqam
• Warning properties
I. Odor Threshold: May gives an odor threshold of
30 ppm for Stoddard solvent (mineral spirits). According to the A I H A Hygienic Guide for Stoddard solvent,
"most Stoddard solvents have a petroleum odor that is
perceptible at about 1 ppm."
2 Stoddard Solvent
2. Eye Irritation Level: Grant states that "the vapor
of Stoddard solvent is perceptively irritating to human
eyes at 400 ppm."
3. Evaluation of Warning Properties: Through its
odor and irritant effects, Stoddard solvent can be detected below the permissible exposure limit. For the
purposes of this guideline, therefore, Stoddard solvent
is treated as a material with good warning properties.
MONITORING AND MEASUREMENT
PROCEDURES
• Eight-Hour Exposure Evaluation
Measurements to determine employee exposure are best
taken so that the average eight-hour exposure is based
on a single eight-hour sample or on two four-hour
samples. Several short-time interval samples (up to 30
minutes) may also be used to determine the average
exposure level. Air samples should be taken in the
employee's breathing zone (air that would most nearly
represent that inhaled by the employee).
• Ceiling Evaluation
Measurements to determine employee ceiling exposure
are best taken during periods of maximum expected
airborne concentrations of Stoddard solvent. Each measurement should consist of a fifteen (15) minute sample
or series of consecutive samples totalling fifteen (15)
minutes in the employee's breathing zone (air that
would most nearly represent that inhaled by the employee). A minimum of three (3) measurements should
be taken on one work shift and the highest of all
measurements taken is an estimate of the employee's
exposure.
• Method
Sampling and analyses may be performed by collection
of Stoddard solvent vapors using an adsorption tube
with subsequent desorption with carbon disulfide and
gas chromatographic analysis. Also, detector tubes certified by NIOSH under 42 CFR Part 84 or other directreading devices calibrated to measure Stoddard solvent
may be used. An analytical method for Stoddard sol-
vent is in the XIOSH Manual of Analytical Methods. 2nd
Ed., Vol. 3, 1977, available from the Government
Printing Office, Washington, D.C. 20402 (GPO No.
017-033-00261-4).
RESPIRATORS
• Good industrial hygiene practices recommend that
engineering controls be used to reduce environmental
concentrations to the permissible exposure level. However, there are some exceptions where respirators may
be used to control exposure. Respirators may be used
when engineering and work practice controls are not
technically feasible, when such controls are in the
process of being installed, or when they fail and need to
be supplemented. Respirators may also be used for
operations which require entry into tanks or closed
S e p t e m b e r Y978
91.
vessels, and in emergency situations. If the use of
respirators is necessary, the only respirators permitted
are those that have been approved by the Mine Safety
and Health Administration (formerly Mining Enforcement and Safety Administration) or by the National
Institute for Occupational Safety and Health.
• In addition to respirator selection, a complete respiratory protection program should be instituted which
includes regular training, maintenance, inspection,
cleaning, and evaluation.
PERSONAL PROTECTIVE EQUIPMENT
• Employees should be provided with and required to
use impervious clothing, gloves, face shields (eight-inch
minimum), and other appropriate protective clothing
necessary to prevent repeated or prolonged skin contact
with liquid Stoddard solvent.
• Clothing wet with liquid Stoddard solvent should be
placed in closed containers for storage until it can be
discarded or until provision is made for the removal of
Stoddard solvent from the clothing. If the clothing is to
be laundered or otherwise cleaned to remove the Stoddard solvent, the person performing the operation
should be informed of Stoddard solvent's hazardous
properties.
• Any clothing which becomes wet with liquid Stoddard solvent should be removed promptly and not
reworn until the Stoddard solvent is removed from the
clothing.
• Employees should be provided with and required to
use splash-proof safety goggles where liquid Stoddard
solvent may contact the eyes.
SANITATION
• Skin that becomes wet with liquid Stoddard solvent
should be promptly washed or showered with soap or
mild detergent and water to remove any Stoddard
solvent.
COMMON OPERATIONS AND CONTROLS
The following list includes some common operations in
which exposure to Stoddard solvent may occur and
control methods which may be effective in each case:
Operation
Controls
Use as a solvent in dry
cleaning industry
Process enclosure;
local exhaust
ventilation; personal
protective equipment
Use in paint and varnish
industries
General dilution
ventilation
S e p t e m b e r 1978
Operation
Use as a solvent for
printing inks and textileprinting industries
Controls
General dilution
ventilation; local
exhaust ventilation;
personal protective
equipment
Use in manufacture of
aerosol sprays as a
solvent for paints,
varnishes, and
insecticides
Use in manufacture of
sprays for pesticides,
herbicides, household
cleaners, and silicone
compounds
Use as a solvent and
thinner in protective
coating materials
General dilution
ventilation; local
exhaust ventilation;
personal protective
equipment
General dilution
ventilation; local
exhaust ventilation;
personal protective
equipment
Use in metal cleaning
and degreasing; and in
leather degreasing
Use as a general
solvent in fabric waterproofing, processing of
synthetic yarns,
extraction of fats and
oils, as a tackifying
agent for rubber, in
rubber cements, and in
polishes
General dilution
ventilation; local
exhaust ventilation;
personal protective
equipment
Process enclosure;
local exhaust
ventilation; personal
protective equipment
Local exhaust
ventilation; general
dilution ventilation;
personal protective
equipment
EMERGENCY FIRST AID PROCEDURES
In the event of an emergency, institute first aid procedures and send for first aid or medical assistance.
* Eye Exposure
If Stoddard solvent gets into the eyes, wash eyes
immediately with' large amounts of water, lifting the
lower and upper lids occasionally. I f irritation persists
after washing, get medical attention. Contact lenses
should not be worn when working with this chemical.
* Skin Exposure
If Stoddard solvent gets on the skin, promptly wash the
contaminated skin using soap or mild detergent and
water. If Stoddard solvent soaks through the clothing,
remove the clothing immediately and wash the skin
using soap or mild detergent and water. If irritation
persists after washing, get medical attention.
* Breathing
If a person breathes in large amounts of Stoddard
solvent, move the exposed person to fresh air at once. If
breathing has stopped, perform artificial respiration.
Stoddard Solvent 3
Keep the affected person warm and at rest. Get medical
attention as soon as (rossible.
•
Swallowing
If Stoddard solvent has been swallowed, do not induce
vomiting. Get medical attention immediately.
• Rescue
Move the affected person from the hazardous exposure.
I f the exposed person has been overcome, notify someone else and put into effect the established emergency
rescue procedures. Do not become â casualty. Understand the facility's emergency rescue procedures and
know the locations of rescue equipment before the need
arises.
SPILL, LEAK, AND DISPOSAL
PROCEDURES
• Persons not wearing protective equipment and clothing should be restricted from areas of spills or leaks until
cleanup has been completed.
• I f Stoddard solvent is spilled or leaked, the following
steps should be taken:
1. Remove all ignition sources.
2. Ventilate area of spill or leak.
3. For small quantities, absorb on paper towels. Evaporate in a safe place (such as a fume hood). Allow
sufficient time for evaporating'vapors to completely
clear the hood ductwork. Bum the paper in a suitable
location away from combustible materials. Large quantities can be collected and atomized in a suitable combustion chamber. Stoddard solvent should not be allowed to enter a confined space, such as a sewer,
because of the possibility of an explosion.
• Waste disposal methods:
Stoddard solvent may be disposed of:
1. By absorbing it in vermiculite, dry sand, earth or a
similar material and disposing in a secured sanitary
landfill.
2. By atomizing in a suitable combustion chamber.
4 Stoddard Solvent
92.
REFERENCES
• American Conference of Governmental Industrial
Hygienists: "Stoddard Solvent," Documentation of the
Threshold Limit Values for Substances in Workroom Air
(3rd ed., 2nd printing), Cincinnati, 1974.
• American Industrial Hygiene Association: "Stoddard
Solvent," Hygienic Guide Series, Detroit, Michigan,
1975.
• Davis, A., et al.: "The Effects on Human Volunteers
of Exposure to Air Containing Gasoline Vapor/' Ar-
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• Sax, N. I.: Dangerous Properties of Industrial Materials
(3rd ed.). Van Nostrand Reinhold, New York, 1968.
S e p t e m b e r 1976
93.
RESPIRATORY PROTECTION FOR STODDARD SOLVENT
Condition
Minimum Respiratory Protection*
Required Above 500 ppm
Vapor Concentration
1000 ppm or less
A chemical cartridge respirator with a full facepiece and an organic vapor
cartridge(s).
5000 ppm or less
A gas mask with a chin-style or a front- or back-mounted organic vapor canister.
. Any supplied-air respirator with a full facepiece, helmet, or hood.
Any self-contained breathing apparatus with a full facepiece.
Greater than 5000 ppm or
entry and escape from
unknown concentrations
Self-contained breathing apparatus with a full facepiece operated in pressuredemand or other positive pressure mode,
A combination respirator which includes a Type C suppfied-air respirator with a
full facepiece operated in pressure-demand or other-positive pressure or continuous-flow mode and an auxiliary self-contained breathing apparatus operated in
pressure-demand or other positive pressure mode.
Fire Fighting
Self-contained breathing apparatus with a full facepiece operated in pressuredemand or other positive pressure mode.
Escape
Any gas mask providing protection against organic vapors.
Any escape self-contained breathing apparatus.
•Only NIOSH-approved or MSHA-approved equipment should be used.
5
94.
REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE
REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEHFNTS
I D E N T I F I C A T I O N ET U T I L I S A T I O N DU PRODUIT
****************************************
(
ALiTRES NOMS :
"OLUOL
METIÏYL BEN7FNE
BENZENE . METHYI. 1FTKANE. PHENYL
UTILISATION :
SOLVANT POUR PRODUITS ORGANIQUES. F A B R I C A T I O N D ' E X P L O S I F
, "RODUIT DEMANDE = TOLUENE
'/N
REPERTOIRF TOXICOLOGIQUE
REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS
PROPRIETE P H Y S I C O - C H I M I Q U E S
*
***************************
F'AG F"
84-12-19
1 6 : 27
PAGF
03/10
84-12-19
16:27
HASSE MOLECULAIRE :
- 92.15
ETAT PHYSIQUE
LIQUIDE
APPARENCE
: TRANSLUCIDE.
P O I N T DE F U S I O N ( C )
-95.00
;OULEUR
: INCOLORE
POINT D1 E B U L L I T I O N ( C )
110.60
JDEUR
: AROMATIQUE
P O I N T D ' E C L A I R FERME<C)
4.40
L I M I T E DETECTION Ol. F A C T I VE ( P . F". M) •: .
2 . 0 P O I N T D ' E C L A I R OUVERT(C)
: DENSITE(G/ML)
0.UA60
AUTO - I G N I T I O N C O
508
OIDS SPECIFIQUE :
TENSION VAPEUR<MM)
22.00
FORMULE MOLECULAIRE : C7Hli
PRODUIT DEMANDE = TOLUENE
VN
.
REPERTOIRE T O X I C O L O G I P U F
PAGE
04/10
RFPONSC A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS
84-12-1?
PROPRIETE F'HYSÏCO-CMIHIQUES SUITE
\
***************************
FNSITL- D!- VAPEUR
PH
3.14
LIMITE
INF . D : E X P L O S I V I T E tX
1
VOL.)
« .
»
S O L U B I L I T E DANS L EAU.
(G/L> :
ft. 5?'C;7.
PARTAGE E A U / H U I L F . :
GRANULOMETRIE ( M I C R O N S )
r^OEFF.
- T A B I L I T E : NON DANS CES C O N D I T I O N S :
S I CHAUFFL A LA DECOMPOSITION. PEUT EMETTRE DES FUMEES T O X I
QUES (OXYDES DE CARBONE),
1 ^ C O M P A T I B I L I T E : O U I AVEC CES SUBSTANCFS :
OXYDANTS FORTS
POLYMERISATION INCONTROLEE : NON
j "'RODUÏT DEMANDE = TOl.UENE
!"
95.
REPERTOIRE
J
PROPHETES T O X Ï C O L S É Ï S S M
*************************
•
V O I E S DE PENETRATION DANS I.
* •"
1
\
^
TOXICOLOGIQUE
^
^
^ I C N E h E N T ,
V Ô f E
P E A U
lïrllt'L1??;
' YFU>^
SYSTEME NERVEUX CENTRAL :
1
.
.
RODUIi
c n n i r
,
i
i V N
.
*
;
"
a R C 0 S E
'
*
V 0 I E
* RESPIRATOIRES, STIMULO-îiFPRESSION
F A T I G U E . SOMNOLENCF. MAUX DE TETE
- Î J S ' S î ^ f î ^ î f î ^ ' ^ »
S
05/
16:
ORGANISME :
VOIES R E S P I R A T O I R E S
EFFETS AIGUS. :
•EFFETS —
PAGE
84-i2-19
CUTANEE.
' * « « » * * .
e
O
H
MMSSÏNKJÏST^ILATA- •
v
l
i
f
i
.
^
^
T
^
i
,
^
1
L A
r E A U l
Î Ï I Î Î Ï
DEGCNERESCFNCE ^ R E B E L L E U S F :
A T A X I E . T R I P L E M E N T S . NYSTAGMUS. TROUBLES D ' E L O C U T I O N FT D ' A U D I T I O N
V I S I O N R F D U I T t . TROUBLES DE CONCENTRATION IET DE MEMOIRE
PS^m^E
DEPENDANCE iWYCHOl..OGIUIJF
ntruiKt.
FS.CI.uSt.
LH C O E F F I C I E N T DE PARTAGE E A U / K U I L E FST DE
0.0026
DCHAND?! = TOLUENk
'
REPERTOIRE T u X I C O L O G I P U F
REPONSE A LA DEMANDE DE RENSET&NFHENTS
PROPRIETES TOXICOLOGIOUES ( S 1 H T E )
UNtnLNTS
PAGE
84-12-1 9
06/
W. : L
i*********************************
*"FFETS TERATOGENS.?
FFETS MUTAGENE.S
fcFFETS CANCEROGENES :
AUTK'ES EFFETS :
J
FMBRYUÏOXIPUE L i ï E Z L ' A N I M A L .
-NTERACTION :
PRODUIT DEMANDE = TOLUENL
1 ~'/N
REPERTOIRE
REGLEMENTATION
^
^
*
"
TOXICOLOGIC
-^
ENSEIGNEMENTS.
PAGE
84-12-19
* * * * » * * * * * * * * *
I
•
7
1
DU
1NCENTRATT0N PERMISE DANS L ' A I R :
MOYFNNE ( P . P . M ) :
100,00000
(MG/M3) : 375.00000
^ O D U I T DEMANDE
TilLUENL"
i
L
MAXIMALE <P F M)
" <'MC/MI>
<HG/M3>
50.00000
. 00000
fc / 1
16 : 2
96.
.
P / N
RÉPONSE
REPERTOIRE TOXICOLOGIQUE
A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS
PAGF
84-12-19
0B/10
10:27
PREVENTION
**********
l E N F L A M M A I : T L X T E : o u i D A N S CI:S- C O N D I T I O N S :
S I CHAUFFE FORTEMENT OU S I PRES D'UNE SOURCE D 1 I G N I T I O N .
FEU ET EXPLOSION :
j MOYENS D ' E X T I N C T I O N
EAU P U L V F R I S Œ . DïOXYDE DE CARBONE. AGENTS CHIMIQUFS SECS. MOUSSE
TECHNIQUES S P E C I A L E S : :
POUTER UN APPAREIL RESPIRATOIRE AUTONOME. REFROIDIR LES CONTFNANTS EXPOSES AU FEU EN LES ARROSANT D ' E A U F R O I D E .
PRODUIT DEMANDE = TOLUENE
P / N
REPONSE
<
PREVENTION
**********
R E P E R T O I R E T O X I C O L O G I C ! JFA LA DEMANDE DE R E N S E I G N E M E N T S
(SUITE)
PACE
84-12-19
09/10
1 : 27
. F U I T E S OU ACCIDENTS :
'
MESURES :
ABSORDER AVEC DU P A P I E R . DU SABLF. OU DU "BRAN DF S C I E '
METTRE DANS UN CONTENANT HERMETIQUE,
|
TRAITEMENT D F S DECHETS :
CONSULTER I E BUREAU RLGIONAL DU M I N I S T E R E DE L 1 ENVIRONNEMENT
EQUIPEMENTS DE PROTECTION:
Y EUX
_
PEAU
HDVS: 2 0 0 0 PPM
» MANIPULATION :
PORTER UN A P P A R L I L DE PROTECTION DES YEUX. E V I T E R TOUT CONTACT AVEC I A PEAU
,
VENTILER ADEQUATEMENT SINON PORTER UN APPAREIL RESPIRATOIRE APPROPRIE.
) ENTREPOSAGE
{
CONSERVER DANS UN R E C I P I E N T HERMETIQUE. STTUE DANS UN FNDROIT M E N VENT I I E
CONSERVER A L ' E C A R T DE TOUTE SOURCE D:* CHALEUR ET D - I G N I T I O N .
J
CONSERVER A L'AXRI DES MATIERES OXYDANTES.
PRODUIT DEMANDE = TOLUENE
P / 1
REPERTOIRE TOXI CHLOCIOUF
10/i 0
PAf;E:
i
REPONSE A LA DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS
'
PREMIERS SECOURS
'
****************
RINCER ABONDAMMENT I ES YEUX AVEC DE L ' F - A U .
LAVER LA PEAU AU SAVON ET A L ' E A U .
S I INCOMMODE PAR l E S VAPEURS OU POUSSIERES. AMENER DANS UN FNDROIT AERE
S ' I L NL RESPIRE PAS. DONNER LA RESPIRATION A R T I F I C I E L L E . A P P E L E R UN MEDECIN
|
EN PAS fi1 I N G E S T I O N . NE PAS I A I R E VOMIR. APPEIXR UN MEDECIN
*
PRODUIT DEMANDE = TOLUENE
J
TOLUENE
Toluol
QHSCH,
Skin
TLV, 100 p p m ( as 375 mg/mJ)
STEL, 150 p p m ( = 560 m g / n P )
Toluene is a colorless liquid with a typical aromatic hydrocarbon odor. Its molecular weight and specific gravity
ère 92.13 and 0.666, respectively.
The boiling point is
110.7° C and solidifies at -95° C At 25° Q the vapor pressure is 28 mm Hg. The closed cup flash point is 40• F. It is
insoluble in water, but miscible with most organic solvents.
Formerly derived solely from coal tar, toluene is now
obtained chiefly from petroleum, and is present in gasoline
and many petroleum solvents. It is used as a solvent in
paints and coatings, for rubber, oils, resins, etc.; as a raw
material for the manufacture of benzene and a host of
other chemicals, including TNT, TDI, and ingredients of
detergents, dyes and.drugs.
Because of its wide industrial use and chemical similari-ty to benzene, the literature of industrial toxicology and
industrial medicine, particularly the latter, record numerous investigations of the toxic effects of toluene. According to PattyO) the concentrations of toluene and benzene
required t o cause prostration of mice are apparently 3000
p p m and 4700 ppm, respectively. Death from acute poisoning results f r o m 10,000 ppm toluene compared w i t h 14,000
p p m of benzene. Several incidents of workers being overcome by toluene vapor, usually in confined spaces, have
been reported. Longley and co-workers* 2 ) describe such an
event aboard ship where 26 men were overcome. There
were no deaths or serious aftereffects. No irritation of eyes
or respiratory passages was observed.
From the standpoint of chronic poisoning, toluene does
not cause the severe injury tc the bone marrow characteristic of benzene poisoning. Gerarde<>> stated that the myelotoxicity of benzene was completely absent in toluene
a n d other atkyi derivatives of benzene. Von Oettingen et
afi41 found that exposure of rats at 2500 to 5000 p p m of
toluene caused a temporary decrease in the white-cell
count, but n o evidence of injury to blood-forming organs
or liver. Creenburg and co-workers<s> studied a group of
painters exposed to toluene in concentrations ranging
from 100 to 1100 ppm. Their findings included enlargement
of the liver, macrocytosis, moderate decrease in erythocyte
count and absolute lymphocytosis, but no leukopenia.
Wilson^) found that among workers exposed at less
than 200 p p m of toluene there were some complaints of
headache, lassitude and nausea, but physical findings were
essentially negative. At concentrations between 200 and
500 p p m impairment of coordination, momentary loss of
memory and anorexia were also present. Between 500 and
1500 p p m palpitation, extreme weakness, pronounced loss
400
of coordination and impairment of reaction time were not'ed. The red cell count fell i n many instances, and .there
were t w o cases of aplastic anemia, i n w h i c h recovery followed intensive hospital treatment. A later c o m m e n t by
Wilson,* 7 ) however, suggests that he d i d hot rule out the
possibility that some of the above effects were d u e to a
benzene impurity in the toluene used.
According to Fairhall/» severe exposure to toluene may
result in a pronounced drop in the red c o u n t and partial
destruction of the blood-forming elements of the bone
marrow. However, Gerarde") stated that extensive animal
studies clearly indicate that toluene is not a bone marrow
poison. W h i l e there have been occasional reports of aplastic anemia attributed to toluene,™ i n some instances the
presence of benzene was not precluded, a n d there have
been no " e p i d e m i c s " of this disease among toluene w o r k ers comparable to those w h i c h have resulted f r o m benzene, Powars*1*» reported six cases o f aplastic anemia, o n e
of them fatal, among glue sniffers. Although toluene was
the solvent chiefly used, n o analysis was given of the glue
involved in the fatal case. Exposures in these cases are
much greater than w o u l d normally arise f r o m occupational
use of toluene. Thus Knox a n d Nelsonoi) described an instance of permanent encephalopathy involving a man w h o
inhaled toluene regularly for over 14 years.
Von Oettingen and co-workers*'» f o u n d t h a t h u m a n
subjects exposed at 200 p p m suffered slight but definite
changes in muscular coordination. They concluded that
such concentrations were unlikely t o have any discernible
untoward effects o n health. CerardeW however, believed
that von Ôettingen's work d i d not justify the 200 p p m limit. Ogata el a t w found that experimental human subjects
exposed at 200 p p m for seven hours showed prolongation
of reaction time, decrease i n pulse rate and i n systolic
blood pressure. They consider 200 p p m too h i g h as the
MAC. TakeuchidJ) exposed rats at 200 p p m and higher concentrations of toluene for 32 weeks and then to benzene
for 39 days. O n the basis of differences f o u n d between the
toluene-exposed animals a n d controls, e.g., changes in
weight of adrenal glands, h e suggested that the M A C of
200 ppm for toluene should be reconsidered.
Smyth el al reported an oral LDsa a d m i n i s t e r e d to rats
to be 7.53 mL/kg.f")
O n the basis of the above data, a reduction i n the TLV
for toluene from 200 p p m t o 100 p p m is recommended
w i t h a STEL of 150 ppm.
Other recommendations: Cook (1945) 700 p p m - Smyth
(1956) comments that this l i m i t may permit early signs of
narcosis; Elkins (1959) 200 p p m ; ANSI (1967) 200 p p m ; USSR
(1967) 14 ppm; Czechoslovakia (1969) 50 ppm; West Germany (1974) 200 ppm; Sweden (1975) 100 ppm; East Germany (1973) 50 ppm; NIOSH (1973) 100 ppm.
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1. Patty, F.S.: industrial Hygiene & Toxicology, 2nd ed.. Vol. II p
1226, Interscience, NY (1963).
2. Longley, t Q v Jone, A T * Lomaev, O^ Arch. Cnv. Health 74 461
(1967).
I
A N N E X E II
D O N N E E S STATISTIQUES
COMPLEMENTAIRES
Tableau 18
N O M B R E D E PEINTRES A C T I F S
SELON L E S T A T U T E T L E N I V E A U D E S A L A I R E , E N 1983.
^ \ S A L A Ï R E
- 2 000
2 000
4 000
a
a
B 000
10 000
12 000
14 000
â
6 000
%
a
a
â
à
2 999
5 999
7 999
9 999
11 999
64
72
93
80
64
185
137
153
170
221
18 000
20 000
22 000
24 000
à
16 000
*
a
â
à
â
et
13 999
15 999
17 999
19 999
21 999
23 999
et plus
48
50
36
16
17
3
2
9
186
189
181
174
147
83
TOTAL
PEINTRE:
Apprenti
Compagnon
Source:
O C Q décembre 1984
115
363
554
2 304
Tableau 19
R E P A R T I T I O N DES P E I N T R E S
SELON L E S T A T U T E T L E N I V E A U D ' H E U R E S T R A V A I L L E E S E N 1983.
NIVEAUX
NIVEAUX D'HEURES
- de 100
ET STATUT
-
100 a
200 à
300 à
400 à
500 à
1000 à
1500 a
199
299
399
499
999
1499
1999
2000 et
plus
TOTAL
PEINTRE:
APPRENTI
COMPAGNON
Source:
36
36
43
50
45
239
83
20
2
554
143
123
104
141
153
792
504
332
12
2 304
O C Q décembre 1984
o
ANNEXE III
LISTE DES ENTREPRISES ÉCHANTILLONNÉES
LISTE DES ENTREPRISES
INC
ECHANTILLONNEES
1)
ALPHONSE ROY
2)
ENTREPRISE DE PEINTURE
PROVINCIAL
3)
G A S T O N T U R C O T T E ET FILS
INC.
1421, 5
Charny
4)
L.G.
90, rue du Pont
St-Romuàld
5)
L.P. B E D A R D INC.
6)
PEINTURE
7)
TELESPHORE SIMARD
LANGLOIS
ARC-EN-CIEL
240 Aberdeen
Québec
:
Beauport, Québec
avenue
ere
1
avenue
Lac St-Charles
St-Nicolas
8315, Place Colombelle
Charlesbourg
r. •
LISTE DES TABLEAUX
104.
LISTE DES T A B L E A U X
Page
1 -
2 -
3 -
4 -
5 -
6 -
7 -
Nombre de salariés et nombre d'heures travaillées dans l'industrie
de la construction par les peintres selon la région de domicile en
1983
.
;
5
Nombre de périodes d'apprentissage et proportion apprenti-compagnon
pour les peintres dans l'industrie de la construction.
6
Nombre de salariés et
de la construction par
1983......
7
nombre d'heures travaillées dans l'industrie
les peintres selon la région de travail en
.
Nombre de salariés, et moyenne des heures travaillées
prentis et les compagnons peintres en 1983
par
les ap8
Nombre d'heures travaillées selon le statut et le mois pour les peintres de l'industrie de la construction en 1983
9
Répartition des peintres actifs selon le statut et le nombre de mois
travaillés dans l'industrie de la construction en 1983
10
Répartition des peintres actifs et
la moyenne des heures travaillées
selon l'âge et le statut professionnel
\\
8 -
Règlements particuliers s'appliquant au métier de peintre
12
9 -
Enumération des taches codifiées par Gipex pour le métier de pein-
tre..
20
10 - Tableau des modifications des taches du métier de peintre
22
11 - Enumération des équipements, outils et produits utilisés
23
12 - Fiche environnementale synthèse:
13 - Fiche environnemëntale synthèse:
26
28
tâche # 1
tâche # 2
105.
Page
14 - Fiche environnementale synthèse:
tûche # 3
15 - Fiche environnementale synthèse:
tâche # 4
33
16 - Fiche environnementale synthèse:
tâche # 5
35
17 - Fiche environnementale synthèse:
tûche # 6
18 - Nombre de peintres
en 1983
actifs
selon le statut
—
..
.
et
le niveau de
31
36
salaire
19 - Répartition des peintres selon le statut et le niveau d'heures travaillées en 1983
99
100
LISTE DES FIGURES
c
LISTE DES F I G U R E S
Page
1 -
P r o f i l ergonomique:
tâche # 1
39
2 -
P r o f i l ergonomique:
tâche # 2
40
3 -
P r o f i l ergonomique:
tâche # 3
41
A -
P r o f i l ergonomique:
tâche U 4
42
5 -
P r o f i l ergonomique:
tâche # 5
43
6 -
P r o f i l ergonomique:
tâche # 6
44
7 -
P r o f i l d'exposition environnementale du peintre.
48
8 -
P r o f i l d'exposition ergonomique du peintre
50
BIBLIOGRAPHIE
109.
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