Télécharger le programme

Transcription

Télécharger le programme
Festival des nouveaux
cinémas documentaires
#4
PARIS - LES LILAS - PHNOM PENH i DU 14 AU 23 NOVEMBRE 2014
mémoires du futur
&
cinémas du monde
1
SOMMAIRE
+SOMMAIRE
A PROPOS DU FESTIVAL
Une manifestation internationale, nomade et créative !
En 2011, Belleville en vues s’associe à Africadoc Benin dans l’organisation de la 1ère
édition de BeninDocs - Festival International du Premier Film Documentaire. Parrainé par Sandrine
Bonnaire et Idrissou Mora Kpaï, le Festival, intégralement dédié aux jeunes créations africaines
ou sur l’Afrique, a lieu entre le Bénin et la France (Porto Novo, Cotonou et Paris).
En 2012, Belleville en vues crée son propre Festival avec la volonté de poursuivre son
travail de soutien à la jeune création documentaire. Pour la 2ème année consécutive, il s’inscrit
dans la manifestation nationale du Mois du Film Documentaire et propose une programmation
autour de Frontières : du visible à l’invisible, dédiée aux jeunes cinémas européens.
En 2013, la manifestation devient le Festival des Nouveaux Cinémas Documentaires. Le
programme artistique s’étoffe et s’intéresse à la nouvelle génération de documentaristes africains
et aux nouvelles créations du web à travers des projections, rencontres avec des professionnels
et tables rondes. Belleville en vues y intègre également les actions culturelles qu’elle mènent à
l’année (Ecrans d’Emmaüs, projections à destination des publics en apprentissage du français,
parcours jeunes), favorisant l’accès au cinéma documentaire pour le plus grand nombre.
En 2014, le Festival des Nouveaux Cinémas Documentaires poursuit le travail engagé,
depuis trois ans, de promotion des cinémas contemporains du monde et des nouvelles écritures
documentaires. Sa démarche partenariale donne lieu à des collaborations riches en France et à
l’international.
• L'ASSOCIATION BELLEVILLE EN VUE(S)
+ à propos du festival
p.3
+ le mot du parrain
p.3
+ édito
p.4
+ le Programme artistique p.5
+ section émergences
p.6
+ section xmedia
p.10
+ section histoires courtes
p.13
+ dérives - écoutes radiophoniques
p.17
+ tables rondes
p.19
+ un cinéaste, un parcours
p.21
+ installation multimédia
p.23
+ actions culturelles
p.24
+ autour du festival
p.26
+ équipe du festival
p.27
+ grille du programme
p.28
+ lieux, infos pratiques et partenaires
p.30
• EDITO
• LE PROGRAMME
• TABLES RONDES /
RENCONTRES PROFESSIONNELLES
• LES ACTIONS CULTURELLES
• AUTOUR DU FESTIVAL
• la grille du prgogramme
• NOS PARTENAIRES
• L'ÉQUIPE DU FESTIVAL
• L'ASSOCIATION BELLEVILLE
EN VUE(S)
+ Le mot du parrain
Déjà 4 éditions que Belleville en vues défend avec la plus belle vitalité un cinéma
autre, à l’abri des propagandes nauséabondes qui se diffusent insidieusement dans nos réseaux
d’information et dans les salles obscures. Par sa programmation exigeante, le Festival des Nouveaux
Cinémas Documentaires est un véritable havre pour la création documentaire contemporaine, un
îlot unique et un carrefour d’échange frotté au bain des cultures du monde. Il propose à toutes
et à tous, une sélection de films rares, inédits pour certains, fruits de l’histoire, de l’imagination et
de la persévérance de leurs auteurs, de nombreux débats et des rencontres avec des personnalités
d’ici et d’ailleurs... Preuve qu’en plein coeur de Paris, la diversité culturelle est une réalité
concrète, vibrante et singulière!
Très bon festival.
2
Rabah Ameur-Zaïmeche
3
+ le programme artistique
+ éDITO
mémoires du futur
et cinémas du monde
Le programme artistique interroge les cinémas du monde contemporains, ses modes de
diffusion, ses liens avec d’autres disciplines et ses relations aux pratiques culturelles des publics.
Les différentes sections présentées ci-dessous sont enrichies par de nombreux partenariats
artistiques français et internationaux.
Le Festival des Nouveaux Cinémas Documentaires présente une sélection de films
documentaires du monde et propose, grâce aux partenariats aux niveaux local et international,
des oeuvres contemporaines peu diffusées.
Cette année a été marquée, sans exhaustivité, par le centenaire de la guerre 14-18, le
3ème anniversaire des révoltes arabes, la condamnation à perpétuité de deux hauts dirigeants
Khmers rouges au Cambodge… Même censurés ou malmenés, les cinéastes à travers le monde
n’ont de cesse de réaliser des films : ils se saisissent du cinéma numérique et des nouveaux médias,
pour devenir acteurs de leur époque et produire leurs histoires. Quels regards les cinéastes portentils sur les bouleversements sociopolitiques à l’oeuvre ? Quelles réponses esthétiques, politiques
et citoyennes le cinéma peut-il offrir ? Les nouvelles générations de réalisateurs produisent
des images et des sons qui deviennent les traces de notre mémoire. A l’image des travaux de
Jean-Gabriel Periot, Sani Magori ou de jeunes cinéastes du monde arabe, ces nouvelles générations
agissent à leur manière sur le réel : ils créent des souvenirs, une histoire, un dialogue là où
parfois il n’y en avait pas. Ces oeuvres aux frontières du réel, de la fiction, de l’art contemporain
et des nouveaux médias sont hybrides. Avec la délinéarisation et l’interactivité, Internet est aussi
devenu un nouveau lieu d’exploration des cinémas documentaires. Les réalités censurées par
les médias traditionnels sur place peuvent être dans le même temps visibles sur le web par le
monde entier.
Pour cette 4ème édition, le Festival s’intéresse aux nouvelles poétiques de la mémoire à
l’heure des cinémas numériques en proposant des œuvres d’ici et d’ailleurs dont l’écriture intime
ou collective se fait au présent. A ce titre, sont présentées une sélection de cinémas contemporains
du monde (Liban, Turquie, Maroc, Cambodge, Niger, France...), des webdocumentaires, une
carte blanche au Festival du Nouveau Cinéma (Montréal), deux tables rondes, une installation
multimédia menée dans le Rwanda d’aujourd’hui, des regards croisés entre films d’étudiants
de la FEMIS, de l’ESAV à Marrakech et du Master 2 de Réalisation de Documentaire de création
de l’Université Gaston Berger de St Louis au Sénégal, des pitchs de projets transmedia...En
écho à la séance Digital Cambodia présentée à Paris, le Centre Bophana (créé à l’initiative de
Rithy Panh) à Phnom Penh au Cambodge accueille une séance hors les murs du festival. Le
Festival s’associe également cette année à Arte Radio et au Festival Longueurs d’Ondes pour des
séances d’écoutes radiophoniques collectives.
Du 14 au 23 novembre 2014, le Festival des Nouveaux Cinémas Documentaires crée un
espace de réflexions et de rencontres à Paris, Les Lilas et Phnom Penh et propose tout au long de
la manifestation des actions culturelles.
Excellent festival à toutes et à tous !
4
Pour l’équipe de Belleville en Vues
Farah Clémentine Dramani Issifou
Déléguée générale et artistique
+ éMERGENCES
+ XMEDIA
+ Cinémas documentaires du monde
+ « Printemps des cinémas arabes »
+ Séance hors les murs à Phnom Penh
+ Digital Cambodia
+ Digital Syria
+ Carte blanche au FNC (Montréal)
+ histoires courtes
+ dérives
+ Films d’étudiants d’ici et d’ailleurs
+ Jeune public
+ Asie en courts
Séances d’écoutes
radiophoniques collectives
pour petits et grands
+ tables rondes
+ un cinéaste, un parcours
Rencontres avec des professionnels
#1 Cinémas arabes et Nouveaux médias
#2 Digital stories
Regards croisés entre
cinéastes d’hier et d’aujourd’hui
#1 Jean-Gabriel Périot
#2 Sani Magori
+ installation multimédia
+ actions culturelles
« Rwanda, des photos pour le dire »
Un projet photographique, vidéo et sonore
de Anaïs Pachabézian
+ Parcours Jeunes
+ Cinem@tic
+ Les Ecrans d’Emmaüs
5
+ section éMERGENCES
MéMOIRE D’EXIL de Lorenzo Virgili (France / 2009 / 3’07 / POM Petite Oeuvre Multimedia / Prod. : Hans Lucas)
cinémas documentaires contemporains du monde
Cette section présente les films de réalisateurs contemporains qui s’emparent des
images et des sons aujourd’hui, qu’il s’agisse de matériaux d’archives et/ou créés par
eux-mêmes, pour écrire les fragments à la fois intimes et collectifs d’une Histoire en
cours.
éMERGENCES #1 soirée d’ouverture
vendredi 14 novembre | 20h | ATELIERS VARAN
En présence des réalisateurs et de anaïs Farine (panorama des cinémas du maghreb et du moyen-orient)
GO
SoufianeAdel
Adel
(France / 2014 / 64’ / Prod : Aurora Films)
GO FORTH
FORTH dedeSoufiane
(France / 2014 / 64’ / Prod. : Aurora Films)
Le 10 novembre 1992, en pleine guerre en Bosnie-Herzégovine, j’ai réussi, avec ma fille, à m’échapper du
siège de Sarajevo, ma ville natale. Depuis je suis devenue réfugiée. Quinze ans plus tard, je suis retournée
sur le chemin de mon exil…
Autodidacte, Lorenzo Virgili devient photojournaliste à l’âge de 20 ans en travaillant pour différentes
institutions. En 2000, il co-fonde l’association FreeLens de défense des photojournalistes. En 2008, il initie
le Rassemblement des Associations de Journalistes. Il rejoint en 2007 le studio de création Hans Lucas pour
s’occuper du développement de productions multimédia.
émergences #2 : « printemps des Cinémas Arabes »
dans le cadre de la manifestation printemps des cinémas arabes
en partenariat avec documentaire sur grand écran
Samedi 15 novembre | 15h | ATELIERS VARAN
En présence des réalisateurs et de annick peigné-giuly, présidente de documentaire sur grand écran
MY FATHER IS STILL A COMMUNIST
de Ahmad Ghossein (Liban, Emirats Arabes Unis / 2011 / 32’ / Prod. : Abbout Productions)
À travers le portrait d’une femme de 79 ans, Taklit Adel, ma grand-mère, née en Algérie et vivant en France
depuis 60 ans, se noue à la fois le fil de la petite et de la grande Histoire et l’exploration de la banlieue et de
son ensemble. Soufiane Adel utilise avec finesse et sensibilité images super 8, images du présent et images
surprenantes et inédites de sa banlieue natale tournées au moyen d’un drone, pour donner à voir, à penser
et pour se réapproprier une histoire personnelle prise dans l’histoire collective.
RE
PREMIE
aise
franç
Né en Algérie, Soufiane Adel arrive en France à l’âge de 8 ans. Diplômé de l’École Nationale Supérieure de
Création industrielle de Paris et par ailleurs scénographe, il signe son premier long métrage avec « Go Forth ».
Il a réalisé auparavant des courts métrages documentaires et de fiction.
le film « go forth » est précédé de la petite oeuvre multimédia « mémoire d’exil »
Dix ans de relation amoureuse enregistrés sur plusieurs cassettes audio : c’est ainsi que le cinéaste partage
les confessions de sa mère à son père durant les années de guerre civile. Le récit se juxtapose à des
images passées et présentes, créant ainsi un espace unique où la parole du journal intime devient mémoire
collective.
Diplômé en Théâtre à l’Université Libanaise, Ahmad Ghossein a remporté le prix du meilleur réalisateur au
Festival International du Film de Beirut en 2004. Depuis, il a réalisé plusieurs films de fiction et documentaire
comme “An Arab Comes to Town”.
6
7
WANTED (AL-HAREB) de Ali Essafi (Maroc / Emirats Arabes Unis / 2011 / 27’ / Prod. : Cinemaat Productions)
émergences #4 : séance hors les murs à phnom penh
samedi 15 novembre |17h|centre bophana, phnom penh (Cambodge)
carte blanche offerte au festival des nouveaux cinémas documentaires
EXAMEN D’éTAT de Dieudo Hamadi (République Démocratique du Congo – France - Sénégal / 2014 / 90’ / Prod. : Agat
Films, Studios Kabako, Karoninka, Vosges Télévision, Vidéo de Poche)
Les années soixante-dix au Maroc. Les révoltes étudiantes revendiquent liberté et démocratie. Pour
échapper aux arrestations de masse, Aziz accepte de vivre sous une fausse identité.
Au Maroc, Ali Essafi occupe durant 2 ans le poste de Directeur artistique de la SNRT (Société nationale de
radiodiffusion et de télévision) et anime plusieurs ateliers d’écriture de film documentaire. Commissionné
par la 10e Biennale d’Art de Sharjah en 2011, « Wanted », son dernier film a été sélectionné dans diverses
manifestations d’art contemporain à travers le monde.
émergences #3 : « printemps des Cinémas Arabes »
http://bophana.org/fr/
En partenariat avec documentaire sur grand ecran
Samedi 15 novembre | 20h30 | ATELIERS VARAN
En présence de peter snowdon et de anaïs Farine (panorama des cinémas du maghreb et du moyen-orient)
THE UPRISING de Peter Snowdon (Grande-Bretagne, Belgique / 2013 /78’ / CO-PROD. : Rien à voir et Third Films)
RE
PREMIE
nne
ie
is
r
a
p
Entièrement construit à partir des images amateurs des manifestants des Printemps Arabes, The Uprising
raconte une révolution imaginaire composée de, inspirée par, et rendant hommage aux révolutions réelles.
C’est une immersion, à la première personne, dans un moment fragile et irremplaçable où la vie cesse d’être
une prison, et tout redevient possible.
Peter Snowdon a vécu en France, Egypte, Inde et Belgique, ce qui lui a permis de pratiquer divers métiers,
surtout celui de journaliste, et d’assister, de près ou de loin — et même parfois de participer — à nombre
de luttes sociales et politiques. Depuis 2000, il crée aussi des films, d’abord documentaires, ensuite
expérimentaux, plus récemment des fictions.
8
Le film suit le parcours d’un groupe de jeunes lycéens congolais qui vont passer leur Examen d’État, l’équivalent
du baccalauréat français, à Kisangani, République Démocratique du Congo. La caméra de Dieudo Hamadi les
filme tout au long de leur préparation, depuis les bancs de l’école jusque dans les rues chaotiques de la ville où
ils passent leur temps à “chercher la vie“.
Auteur de deux moyens-métrages documentaires « Dames en attente » et « Tolérance Zéro », qui ont retenu
l’attention de plusieurs festivals en Europe et au Canada, il réalise son premier long métrage documentaire
« Atalaku » en 2013, sur la campagne électorale de 2011 en RDC. En 2014, « Examen d’Etat » reçoit
notamment le prix Spécial du Jury au FIFF Namur.
Le Centre de ressources audiovisuelles Bophana
L’ambition du centre, créé par Rithy Panh, est de récolter, image après image, bribes de vie et éclats
de voix sur le Cambodge. Pour tenter de comprendre, tenter de donner un nom, une âme, un visage,
une voix à ceux qui en ont été privés. Rendre aux victimes d’une histoire meurtrière leur destin et leur
mémoire. Retrouver la liberté de parole en intégrant la réflexion sur le passé à la construction du présent,
afin de sortir de la tragédie et commencer à inventer le futur. Il ne s’agit pas seulement de restaurer
la mémoire, mais aussi de renouer la trame insaisissable d’une identité multiple et vivante, celle de la
société cambodgienne contemporaine. [www.bophana.org]
9
+ section Xmedia
WHITE BUILDING, Projet artistique participatif et nouveaux médias
RE
PREMIE
le
ia
d
mon
Webdocumentaires, documentaires interactifs, plateformes multimédia
En partenariat avec le Blog Documentaire
Nous nous interrogeons sur la façon dont Internet et les nouveaux médias permettent
aux cinéastes de construire autrement une mémoire numérique en apportant une
réponse esthétique et politique aux bouleversements sociaux actuels.
xmedia #1 Digital Cambodia
Cette section XMEDIA#1 / Digital Cambodia fait écho à une carte blanche offerte au Festival des Nouveaux
Cinémas Documentaires par le Centre Bophana >> page 9, Emergences#4 / Séance hors les murs à Phnom Penh
dimanche 16 novembre | 14h | ATELIERS VARAN
En présence de jessica bordeau, damien sueur, coordinateurs des projets multimédia présentés
et du blog documentaire
ONE DOLLAR, projet collectif et interactif multimédia
Plateforme multimedia qui associe habitants et artistes autour du White Building à Phnom Penh au
Cambodge. The White Building est une barre d’immeubles de plusieurs centaines de mètres où habitent près
de 3000 personnes bénéficiant d’un système électrique plus que précaire, d’une distribution d’eau quasi
inexistante et de conditions sanitaires rurales. Il est aujourd’hui en mutation, accueillant familles, personnes
âgées, étudiants et artistes cherchant une alternative au blocs d’habitation anonymes de la périphérie.
A l’initiative de Sa Sa Art Project, artistes et habitants travaillent ensemble autour d’un projet artistique pour
en faire un espace de création multimédia (sonore, vidéo et photographique), d’exposition, d’échanges.
[http://www.whitebuilding.org]
RE
PREMIE
le
mondia
xmedia #2 Digital syria
dimanche 16 novembre | 15h30 | ATELIERS VARAN
En présence des réalisatrices et du blog documentaire
Syrie, journaux intimes de révolution
un webdocumentaire de Caroline Donati et Carine Lefebvre-Quennell (France / 2014 / CO-PROD. : DKB Productions et Fullsize)
Présentation d’une sélection de films du projet collectif et interactif ONE DOLLAR, coordonné par le Centre
de Ressources Audiovisuelles Bophana, dont le but est de “Donner la parole à ceux qui vivent avec un dollar
par jour”.
Le réalisateur cambodgien Rithy Panh lance une œuvre collective et participative sur Internet pour réfléchir
à la valeur d’un “billet vert”. À travers le monde, des réalisateurs dressent les portraits et donnent la parole
à ceux qui vivent dans ces conditions précaires, contribuant à la création d’une cartographie et un état des
lieux mondiaux des rapports entre le travail et l’argent.
[http://onedollar.bophana.org/fr]
Il y a un an, nous avons demandé à trois jeunes activistes de se filmer quotidiennement pour raconter la
révolution syrienne à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Chaque semaine, ils nous envoient leurs images.
Il n’est pas seulement question de guerre : à travers le récit de leur quotidien dans la révolution, de leurs
missions d’activistes, ils nous confient leurs espoirs, leurs désillusions, leurs angoisses, leur détermination.
Caroline Donati, journaliste indépendante, spécialiste du Moyen-Orient, et collaboratrice à Mediapart,
est l’auteur de «L’Exception syrienne : entre modernisation et résistance» (La Découverte, 2009). Carine
Lefebvre-Quennell, réalisatrice, est l’auteur de nombreux documentaires depuis 1999, notamment avec
l’agence Point du Jour.
10
11
xmedia #3 carte blanche au festival du nouveau cinéma (montréal)
dimanche 16 novembre | 20h30 | ATELIERS VARAN
En présence de MArie-Hélène Brousseau,
Programmatrice FNC Lab et fnc pro au sein du festival du nouveau cinéma (montréal)
et du blog documentaire
RE
PREMIE
aise
franç
+ section histoires courtes
Histoires courtes proposent 3 séances de courts-métrages avec des regards différents,
des propositions nouvelles : des films d’étudiants inédits aux cinématographies
émergentes d’Asie, en passant par la diversité du cinéma d’animation, cette section
invite à découvrir comment le court-métrage se réinvente pour explorer des territoires,
se réapproprier une histoire, et aborder le documentaire autrement.
histoires courtes #1 films d’étudiants d’ici et d’ailleurs
mercredi 19 novembre | 14h | pavillon carré de baudouin
En présence de maxime caperan
RE
PREMIE
aise
ç
n
a
r
f
Master 2 réalisation de documentaire de création
université Gaston Berger de St Louis du Sénégal
Un voyage vers l’espoir de Thierno Souleymane Diallo (2013 / Sénégal, Guinée / 26’)
En 1958, la Guinée disait « Non » à la France. Cela fait 55 ans que sa population attend encore un lendemain
meilleur. Je revisite le passé de mon pays à travers les discours d’hommes politiques. Questionner le
présent avec le quotidien d’un exilé guinéen, Sadou Barry, qui pense avoir trouvé l’espoir dans la culture
de l’oignon…
Cap sur la création canadienne et nord-américaine, le temps d’une soirée exceptionnelle, avec
une carte blanche offerte au Festival du Nouveau Cinéma, qui organisait cette année sa 43ème
édition à Montréal (Québec, Canada).
Marie-Hélène Brousseau présentera le Festival, la place accordée aux nouvelles écritures et la production du
webdocumentaire en Amérique du Nord. Un documentaire interactif, encore inédit en France, sera projeté
à l’issue de la rencontre.
[http://www.nouveaucinema.ca]
école supérieure des arts visuels de marrakech
Ouled Bambara de Kone Lassina (2011 / Maroc / 12’)
“Ma maîtresse boit du thé. Mon maître boit du thé. Mbara boit l’eau à la menthe (...). Voilà le destin de
l’homme Noir. (...) Tout fils de Mbara restera Mbara.” Sur un air de guembri (instrument traditionnel que l’on
trouve principalement en Afrique du Nord où il a été apporté par les esclaves), ce film questionne la place
des descendants d’esclaves Noirs dans la société marocaine contemporaine.
la fémis
La fille du rail de Eva Sehet et maxime caperan (2014 / France / 28’43)
Alima, une des deux seules femmes cheminots d’Afrique de l’Ouest, parcourt le Mali à bord de sa
locomotive. Au milieu d’un univers masculin, on découvre progressivement une personnalité peu ordinaire.
De retour à Bamako, elle pense à se marier.
12
13
histoires courtes #2 découvrir l’ailleurs
un programme de documentaires animés, proposé par images en bibliothèques En partenariat avec l’afca
dimanche 16 novembre |15h | musée commun I à partir 7 ans
En présence de angèle chiodo
histoires courtes #3 asie en courts
jeudi 20 novembre | 20h | centre d’animation place des fêtes
En présence de julien feret, producteur de « la lampe au beurre de yak » (sous réserve)
LA LAMPE AU BEURRE de YAK de Hu Wei (France, Chine / 2013 / 15’)
Un jeune photographe et son assistant proposent à des nomades tibétains de les prendre en photo. Au travers
de ces prises de vue, le photographe tisse des liens particuliers avec chacun des différents villageois.
Cinéaste et artiste plasticien, Hu Wei a étudié notamment à la FEMIS, à l’École nationale supérieure des
beaux-arts (ENSBA) et au Fresnoy-Studio national des arts contemporains.
overtime de Gürcan Keltek (Turquie / 2011 / 20’ / Super 8 N&B)
RE
PREMIE
nne
ie
is
r
pa
les PIEDS VERTS d’Elsa Duhamel (2012 / France / 4’10 / La Poudrière)
Jeanine et Alain, français d’origine algérienne, vivent dans le nord de la France où ils ont créé un jardin
méditerranéen...
LA SOLE ENTRE L’EAU ET LE SABLE de Angèle Chiodo (2011 / France / 15’ / ENSAD)
La Sole est asymétrique. Une équipe de chercheurs a récemment tenté d’expliquer cette énigme de
l’Évolution. Ce documentaire est le récit de leurs aventures.
MINIYAMBA de Luc Perez (2012 / France / 14’35 / 24 images)
Comme des dizaines de milliers de personnes qui chaque jour dans le monde quittent leur terre natale,
Abdu, un jeune malien, a décidé de gagner l’Europe.
MADAGASCAR, CARNET DE VOYAGE de Bastien Dubois (2009 / France / 11’30 / Sacrebleu production)
La Famadihana, coutume malgache qui signifie retournement des morts donne lieu à d’importantes
festivités, à des danses et des sacrifices de zébus, mais démontre surtout l’importance du culte des anciens
dans la société malgache.
l’EAU LIFE de Jeff Scher (2007 / Etats-Unis / 2’30 / Jeff Scher )
Un film qui transmet la sensation de l’eau, l’émotion d’être dans l’eau.
PINCHAQUE, LE TAPIR COLOMBIEN de Caroline Attia-Larivière (2011 / France / 5’ / Nativa)
Pinchaque est une espèce de tapir, le plus grand mammifère terrestre natif d’Amérique latine, découverte
par deux scientifiques français du 19e siècle lors d’une expédition en Colombie. De Paris à Bogotá, le film
part à la rencontre de cet étrange animal...
LWAS de Mathilde Vachet (2012 / France / 2’20 / Ecole Emile Cohl)
Rituel vaudou.
14
Portrait de la classe ouvrière musulmane, marginalisée. Une jeune Kurde se dresse contre les règles et les
traditions de sa famille. Le membre le plus jeune d’un clan sur le déclin se souvient du passé...
Diplômé de l’Université Dokuz Eyul, les films de Gürcan Keltek ont été diffusés dans des festivals tels que
Visions du Réel à Nyons, DOK Leipzig, et le Festival des 3 Continents à Nantes. Il réalise actuellement son
premier long-métrage documentaire, « Colony ».
where i go de neang kavich (Cambodge / 2012 / 55’ / Bophana production)
RE
PREMIE
aise
franç
San Pattica est un jeune khméro-camerounais, dont le père est venu pour travailler au Cambodge en 19921993, temps des premières élections après le renversement du régime des Khmers Rouges. Suite aux
discriminations dont il est victime, Pattica s’intéresse de plus en plus à la connaissance de sa propre identité.
Jeune réalisateur cambodgien prometteur, Neang Kavich a co-réalisé quatre courts-métrages. Il est membre
du collectif Kon Khmer Kon Khmer (Film cambodgien, génération cambodgienne) et a joué notamment sous
la direction de Davy Chou, dans le film « Cambodia 2099 ».
Le film « Where I go » produit par le Centre Bophana fait écho aux séances
Emergences#4 / Séance hors les murs à Phnom Penh >> page 9 et XMEDIA#1 / Digital Cambodia >> page 10-11.
15
histoires courtes #4 asie en courts
+ Dérives
vendredi 21 novembre | 20h | centre d’animation place des fêtes
séances d’écoutes radiophoniques
En présence de jean-luc vilmouth
LUNCH TIME de Jean-Luc Vilmouth
(France / 2013 / 50’ / Prod. : Corinne Castel avec la collaboration de Asami Nishimura)
En partenariat avec arte radio et le festival Longueur d’ondes
Ces séances d’écoutes sont conçues comme une invitation à sortir du cinéma pour
découvrir le monde par l’intermédiaire de documentaires radiophoniques, de créations
sonores et nous emmener vers des espaces imaginaires.
dérives #1 ondes de choc
petites et grandes histoires de guerres
samedi 22 novembre |15h | maison des métallos
En présence des auteurs et de chloé assous-plunian (arte radio)
une co-production avec la maison des métallos
Lunch Time a été tourné à Yamamoto Cho, un an après les événements du 11 mars 2011. Yamamoto Cho
est situé dans le district de Myagi, à cinquante kilomètres de la centrale nucléaire de Fukushima Daïchi. Un
projet pour faire participer une trentaine de survivants à un grand repas organisé pour l’occasion, face à
la mer, là ou il y avait mille maisons. Lunch Time exhume ainsi la mémoire d’une population abandonnée.
Jean-Luc Vilmouth est un artiste qui emploie divers médiums, installation, photographie, sculpture, vidéo,
dans une démarche qui consiste à « augmenter le réel ». Le détournement de l’existant, objets et formes du
quotidien, est le plus souvent le mécanisme qui lui permet de poétiser nos rapports avec eux.
le film « lunch time » est précédé du court métrage « village modèle »
VILLAGE MODèLE de Hayoun Kwon (France / 2014 / 10’/ Prod.: Olivier Chantriaux)
La gifle du siècle de Lucie Geffroy (2014 / France / 14’)
Anne a cent ans ce mois-ci. Cent ans, et elle n’a rien oublié d’une gifle reçue à l’adolescence. Un beau
portrait de femme née avec la Grande Guerre.
Monuments aux morts de Marie Chartron (2014 / France / 7’39)
36 000 communes en France et presque autant de monuments aux morts. Maurice Muller les photographie
depuis une quarantaine d’années, en archiviste patient et silencieux. Ses photos racontent la France des
petites villes et des villages, la répétition et la mélancolie de ces pierres qui peuplent l’espace urbain.
L’anarchoeur de Marie Chartron (2014 / France / 11’34)
La chorale La Barricade évoque la guerre de 14-18 avec des chansons comme «Craonne» ou «Quand un
soldat». Loin de la propagande et de la haine nationaliste, elles témoignent d’une vision antimilitariste et
libertaire qui perdure aujourd’hui.
Petits soldats de Delphine Saltel (2011 / France / 14’33)
L’armée française intervient en Afghanistan depuis maintenant dix ans. Plusieurs dizaines de jeunes soldats
sont déjà morts dans un conflit sans nom ni fin. Delphine Saltel croise deux récits, celui d’une mère et celui
d’un engagé.
Tu seras réformé mon fils de Benoit Bories et Charlotte Rouault (2014 / France / 11’58)
Dans les années 1980, ils étaient libertaires et antimilitaristes. Comme d’autres ont des souvenirs de
régiment, les intellos-punks-chétifs ont des histoires de tire-au-flanc. La contre-culture de la réforme en
témoignages et archives croustillants.
Librement inspirée par le village de propagande nord-coréen, Kijong-dong, Hayoun Kwon révèle un lieu
décor et nous plonge dans la fiction, accomplissant son voyage par procuration. Le film témoigne de ce
village fantôme dans son véritable état : un mécanisme de fiction. La réalité d’une frontière face à sa mise
en scène. Un village inatteignable autrement que par l’imagination.
Artiste plasticienne vivant à Paris et à Nantes, Hayoun Kwon utilise la vidéo et la performance pour créer
aussi bien des fictions que des œuvres documentaires et travaille principalement autour de la question de la
mémoire. Son œuvre aborde l’histoire de la Corée en interrogeant la situation géopolitique de son pays, non
seulement divisé en deux, mais pris entre ces deux puissances que sont la Chine et le Japon.
16
Sarajevo mon amour de Aude Laporte (2013 / France / 1’41)
Milomir Kovacevic a photographié Sarajevo et la guerre, puis les bars et les nuits de Paris. Photographe
engagé malgré lui, il ne parle pas beaucoup mais ses images le font pour lui. Sa mère a quitté Sarajevo en
1993, il ne la reverra plus.
Arte Radio, web radio à la demande, propose des reportages et créations radiophoniques à écouter à
volonté. Sonothèque, mais aussi ressources sur la création radiophonique contemporaine, Arte Radio
héberge également une plateforme d’audioblogs permettant aux internautes de diffuser leurs créations
sonores personnelles. [http://www.arteradio.com]
17
DERIVES#2
# du cinéma pour les oreilles I jeune public
dérives
dimanche 23 novembre |15h | espace khiasma I à partir de 7 ans
En présence de anne-claire lainé (longueur d’ondes)
Une séance d’écoute de créations documentaires radiophoniques à destination des
plus jeunes, pour captiver leur attention et développer leur imaginaire au-delà des
images.
Un petit nid dans Paris (épisode 1 et 3) de Anil Bhoslé (2011 / France / 5’45 et 3’43)
Qui n’a jamais rêvé de voler ? Tout à côté des Parisiens, dans les rues citadines, Ernest le moineau sillonne
les airs de la capitale en confectionnant avec soin son logis, en quête de printemps et d’amourettes à venir...
Un documentaire animalier radiophonique et sociologique !
Thomas, globe-trotter de Sébastien Cirotteau et Gwladys Déprez (2004 / France / 4’18)
Thomas, 5 ans et demi, nous raconte son aventure en Rover à travers l’Amérique du Sud. Souvenirs plus ou
moins surréalistes d’un Nicolas Hulot haut comme trois pommes...
Ras le bol de Martial Le Carrour (2008 / France / 3’18)
Détournement des trois p’tits chats : ambulance, ambulance... terre de feu-feu follet-lait de vache-vache de
ferme. À compléter...
Sur la lune de Martial Le Carrour (2008 / France / 1’23)
Deux frères embarqués dans une fusée pour un voyage jusqu’à la lune et retour... à la rencontre d’un extraterrestre qui adore le camembert !
Louise et le Papillon de Henri Demilecamps (France / 7’33)
Ayant remarqué que ma fille de six ans inventait des histoires quand elle entendait les sons qui sortaient de
mon studio, j’ai eu l’idée de lui faire entendre au casque une de celles-ci et d’enregistrer en même temps
l’histoire qui lui venait à l’esprit devant le micro.
L’association Longueur d’ondes, basée à Brest, propose une fois par an, pendant une semaine,
un Festival de la radio et de l’écoute. En parallèle de cet événement, Longueur d’ondes anime deux
web radios : Oufipo.org, web radio à vocation locale, et Ousopo.org, banque de créations sonores en
ligne, et développe des actions de médiation autour de la radio et du son en proposant des ateliers à
destination des scolaires, étudiants, professionnels et amateurs afin de se familiariser avec le monde de
la radio. [http://longueur-ondes.fr]
18
+ tables rondes
cinémas arabes et nouveaux médias
#1 de nouvelles images pour mémoire
En partenariat avec documentaire sur grand ecran
samedi 15 novembre |17h | ateliers varan
Les soulèvements populaires qui ont eu lieu, au cours de ces dernières décennies dans les pays arabes, ont
été le révélateur d’une effervescence cinématographique nouvelle qui a montré l’inventivité et la créativité
de jeunes cinéastes, témoins et acteurs de ces évènements. Ces jeunes auteurs et réalisateurs ont créé et
réinventé d’autres manières de traiter de la mémoire au cinéma. A l’instar des vidéos mises en ligne sur la
plateforme multimedia syrienne Creative memory, certaines images censurées par les médias traditionnels
sont dans le même temps visibles sur le web par le monde entier.
Les cinéastes produisent un autre regard sur le monde, rendant compte de réalités différentes de celles
véhiculées par les mass media dans des expérimentations visuelles inédites caractérisées par l’hybridation
des champs artistiques et l’utilisation des nouveaux médias.
Le cinéma peut-il apporter une réponse cinématographique, esthétique et politique aux évènements ? Quel
est le statut de ces différentes images réalisées notamment au cours des Printemps Arabes ? Dans quelle
mesure ces expérimentations visuelles et l’utilisation des nouveaux médias permettent de (re)penser les
cinémas arabes ? Quelles seront les images qui resteront ? Pourquoi ?
Invités
Marie Hanna
ali essafi
Chef de projet Creative Memory réalisateur
Le projet Creative
Memory a pour objectif de
regrouper toutes les formes
d’expression intellectuelle et
artistique produites pendant
la révolution syrienne et
de soutenir la résistance
artistique syrienne. Les
participants à ce projet
considèrent qu’ils travaillent
d’une manière ou d’une
autre à l’écriture de leur
histoire contemporaine.
Au Maroc, Ali Essafi occupe
durant 2 ans le poste de
Directeur artistique de la
SNRT et anime plusieurs
ateliers d’écriture de film
documentaire.
Commissionné par la 10e
Biennale d’Art de Sharjah en
2011, « Wanted », son dernier
film a été sélectionné dans
diverses manifestations d’art
contemporain à travers le
monde.
(http://www.creativememory.org)
katia kameli
tahar chikhaoui
artiste
critique de cinéma
Le travail protéiforme
de cette artiste francoalgérienne, exprime
l’entre-deux, l’intermédiaire
où le signe d’appartenance
est rejeté au profit
de la multiplicité. Les
formes hétérogènes
qu’elle manipule, vidéo,
photographie, installation,
dessin, participent aussi à
ce déplacement.
Fondateur et animateur
de la revue de cinéma
tunisienne « Cinécrits »,
il enseigne l’histoire du
cinéma et l’analyse de films
à l’Université de la Manouba.
Il est actuellement directeur
artistique des Rencontres
Internationales des Cinémas
arabes à Marseille.
modératrice
agnès devictor
maître de conférences à l’université de Paris1
Agnès Devictor a dirigé « Cinémas arabes du XXIe siècle. Nouveaux territoires, nouveaux enjeux », (Revue d’Etudes
des Mondes musulmans et de la Méditerranée, 2013), même si son terrain de recherche est davantage axé sur l’Iran
et l’Afghanistan. Elle travaille notamment sur les films tournés en temps de crises (guerres, révolutions) et s’intéresse
également à la relation entre cinéma, croyance et religion.
19
#2
digital stories
crowdsourcing et nouvelles pratiques cinématographiques
dimanche 16 novembre |17h | ateliers varan
En partenariat avec le blog documentaire
L’interactivité, les échanges de savoirs, le partage de connaissances, de compétences et plus généralement
l’existence d’une multitude de données et d’archives sur le web, façonnent la mémoire numérique. Ils
renouvellent également les pratiques cinématographiques en brouillant les rôles entre producteurs de
contenus, diffuseurs et spectateurs.
Bien que cela crée une «intelligence collective», affine les contenus et modifie la manière de réaliser les
projets (on peut intégrer par exemple des cartes géographiques de Google, des archives personnelles aux
projets qui sont développés), ces nouvelles pratiques posent des problèmes éthiques, démocratiques et
scientifiques (l’algorithme utilisé par les écosystèmes dominants favoriseraient-ils certaines recommandations
de ressources à d’autres ?). Elles proposent dans le même temps une nouvelle forme d’expérience collective
artistique qui renouvelle le genre cinématographique.
+ un cinéaste, un parcours
Un jeune réalisateur à qui l’on demande de revenir sur son parcours en allant à la
rencontre des cinéastes qui l’ont marqué. Une manière de confronter ses interrogations,
ses choix esthétiques et éthiques à ceux qu’ont eus d’autres cinéastes à leur époque.
#1
jean-gabriel périot
Histoire, mémoire et violence : l’archive, une esthétique pour parler du présent
dimanche 23 novembre |17h | ateliers varan
Quels sont les enjeux éthiques, politiques et esthétiques de ces nouvelles pratiques ?
Cette table ronde se propose de réfléchir à la capacité du crowdsourcing à réinventer le cinéma.
Invités
Michaël Bourgatte
chercheur
Chercheur au sein du Centre
Édouard Branly de l’Institut
Catholique de Paris et de
l’Institut Supérieur
d’Electronique de Paris, il est
l’auteur du livre « Le cinéma
à l’heure du numérique.
Pratiques et publics »,
(Éditions MKF, 2012).
Michaël Bourgatte est
spécialiste de la relation
entre cinéma et numérique,
notamment autour des
nouvelles formes de
réalisations sur internet et les
pratiques amateurs.
TABLES RONDES #2
Alexandre Brachet
peter snowdon
antoine viviani
fondateur et producteur de upian réalisateur
réalisateur et producteur
Proposant de nouvelles
narrations et de nouveaux
modes de diffusion et
de production, Upian a
notamment produit Prison
Valley (2010), Alma, une
enfant de la violence (2012),
et Génération Quoi? (2013).
Upian est aussi un studio
de création digital qui
accompagne les principaux
médias français. (Rue89,
Radio France, etc.). Il produit
actuellement Do Not Track,
un projet de Bret Gaylor sur
la pratique du tracking sur
internet.
Producteur de plusieurs
documentaires musicaux,
Antoine Viviani a travaillé
avec des vidéastes comme
Pierre Huyghe. Il explore
les possibilités offertes par
les nouveaux médias. Son
prochain webdocumentaire
INLIMBO s’intéresse à
la mémoire à l’heure du
numérique et sortira en 2015.
modérateurs
cédric mal
Après une carrière
de journaliste, Peter
Snowdon se lance dans
les années 2000, dans
la réalisation de films,
d’abord documentaires,
ensuite expérimentaux, plus
récemment des fictions. Son
dernier film, The Uprising,
entièrement construit à
partir des images amateurs
des manifestants des
Printemps arabes, raconte
une révolution imaginaire
composée de, inspirée par,
et rendant hommage aux
révolutions réelles.
tristan nitot
fondateur et président de
mozilla europe (sous réserve)
Tristan Nitot est également
membre du Conseil national
du numérique (CNN) depuis
janvier 2013.
Fondateur, directeur de la publication
le blog documentaire
COME AND PITCH
pitch de projets transmedia
nicolas bole
organisé en partenariat avec story code
rédacteur en chef « webdocumentaires & nouveaux médias »
le blog documentaire
20
5« Une jeunesse allemande » de Jean-Gabriel Périot.
Jean-Gabriel Périot est né en 1974. Artiste, plasticien et cinéaste prolifique, il explore tour à tour la diversité
des styles du court métrage, parfois expérimental, fiction ou documentaire, mais toujours avec cet indéfectible
attachement à la recherche du sens et au questionnement par l’image. Il construit souvent, à la manière des
jeunes cinéastes qu’étaient Resnais et Marker, à partir d’éléments d’archive préexistants – photographies,
films, fichier internet -, un œuvre de réflexion sur le statut polymorphe de la violence dans nos sociétés. Chez
Jean-Gabriel Périot, tout passe par le pouvoir de l’image, sans discours, sans commentaires.
Au cours de cette séance, Jean-Gabriel Periot nous parlera de son travail et notamment de son prochain
film « Une jeunesse allemande » (film en cours de montage à partir d’archives exceptionnelles, qui
dresse un portrait de l’Allemagne des années 60 et une partie de sa jeunesse contestataire.)
Il nous présentera également des extraits de films réalisés par Chris Marker et Alain Resnais qui ont
influencés son travail.
A l’issue de la table ronde, pitch de 3
projets transmedia autour de la mémoire,
issus d’un workshop organisé par Story
Code en amont du Festival.
21
#2
+ Installation multimédia
sani magori
agir sur le réel pour construire la mémoire
un projet photographique, vidéo et sonore de Anaïs Pachabézian
dimanche 23 novembre |20h | ateliers varan
RE
PREMIE
nne
ie
paris
du 12 au 30 novembre | Espace culturel Emmaüs Louvel-Tessier
vernissage le mercredi 12 novembre à 18h30
5« Koukan Kourcia, les médiatrices » de Sani Magori.
Sani Magori est un réalisateur nigérien né en 1971. Comme son aîné Jean Rouch, il est venu au cinéma par
son activité scientifique. D’abord ingénieur agronome de formation, il se dirige vers le cinéma pour tenter
d’agir sur le réel. En 2008, il achève un Master 2 en réalisation documentaire de création à l’Université
Gaston Berger de Saint Louis (Sénégal). Dans les œuvres de Sani Magori, documentaire et fiction s’entremêlent;
“la présence de la caméra (y) est déterminante et il est rare (qu’une œuvre) agisse ainsi sur le réel” soulignait
le critique Olivier Barlet à propos de son dernier film Koukan Kourcia, les médiatrices.
Lors de cette rencontre, Sani Magori nous parlera de son travail à la lumière du réalisateur Jean
Rouch, dont seront montrés des extraits de films qui ont nourri sa démarche.
Cette rencontre sera suivie de la projection de Koukan Kourcia, les médiatrices. Dans ce film, le
réalisateur réunit 4 chanteuses de générations différentes pour organiser un concert de la paix alors
que la ville de Dagouéraoura est déchirée par les émeutes des jeunes qui se soulèvent contre le
pouvoir local. Le film qui témoigne d’un retournement historique, l’inscrit dans la mémoire et l’actualité,
3 ans après les “printemps arabes”.
Koukan kourcia, les médiatrices de sani magori (2014 / France-Niger / 80’)
« La voix magique de la chanteuse nigérienne Zabaya Hussey est capable d’envoûter les âmes. Dans
un film précédent, grâce à elle, mon père est revenu de l’exil. Deux années après les émeutes qui ont
déchiré mon village, je lui demande de m’aider à organiser un concert pour apaiser les rivalités. Nous
partons alors sur les routes afin de convaincre la nouvelle génération de chanteuses, Hamsou Garba,
Zara Dibissou et Fati Niger, de participer à cet appel à la paix. »
22
rwanda, des photos pour le dire
« 1994. En moins de trois mois, plus de 800 000 Tutsi et des Hutu modérés ont été tués dans ce qu’on a
appelé le dernier génocide du XXème siècle.
En juin 2013, me rendant dans ce pays, j’ai fait la connaissance d’Emilienne Mukansoro, psychothérapeute
rwandaise, spécialisée dans le traumatisme. Elle-même a perdu toute sa famille durant le génocide. Reconnue
dans son travail, elle a collaboré avec des organismes tels qu’Ibuka et Médecins du Monde. Elle anime des
séances de psychothérapie collective auprès des femmes rescapées du génocide.
En m’invitant à l’une de ces séances, Emilienne m’a permis d’échanger avec ces femmes. De ces rencontres
très fortes est née l’envie de les associer à une production photographique. J’ai alors monté un projet d’atelier
qui s’est déroulé sur cinq jours en mars 2014. Autour du thème « hier, aujourd’hui, demain » dix femmes ont
participé, passant pour la première fois derrière l’objectif. Elles ont ainsi eu l’occasion de porter un regard sur
leur propre histoire passée, présente et future et d’être elles-mêmes actrices d’une production artistique. Le
résultat présenté sous forme d’installation multimédia raconte par bribes leur vie, restitue cette expérience
d’atelier et au delà, fait entendre des voix intimes et actuelles sur ce génocide contemporain. »
Anaïs Pachabézian, photographe indépendante, membre du collectif Babel Photo, mène depuis plus de dix
ans des projets autour de parcours de vie où se mêlent histoires individuelles et collectives.
[http://www.anaispachabezian.com]
23
+ actions culturelles
Fidèle à ses activités d’éducation à l’image, Belleville en vues organise plusieurs
actions culturelles dans le cadre de son festival.
parcours jeunes
lancement de cinem@tic
plateforme pour apprendre le français par le cinéma et le numérique
JURY JEUNE
jeudi 20 novembre |14h I maison des métallos
En partenariat avec des structures sociales (centre d’action éducative, club de prévention...), les membres
du Jury Jeune visionnent les films de la section Histoires courtes #1 > Films d’écoles d’ici et d’ailleurs (cf p.13), aiguisent
leur regard critique, débattent et attribuent un prix au film de leur choix.
« Parcours de cinéma en festivals »
en partenariat avec Passeurs d’images
Démarré en 2011, Parcours de cinéma en festivals est un programme en direction des publics ayant moins
accès à certaines pratiques culturelles et tout particulièrement les jeunes. Cette action se déroule hors
temps scolaire et propose un déplacement sur un festival d’un groupe d’une dizaine de personnes, pour
des rencontres avec des professionnels du cinéma et des séances de projections de films.
Les écrans d’emmaüs
Belleville en vues lance un nouvel outil numérique pour valoriser, capitaliser et développer l’enseignement
et l’apprentissage du français par le cinéma et la mise en réseaux des acteurs socio-linguistiques, grâce à
l’utilisation des technologies de l’information et de la communication.
Depuis 2006, l’association met en place des actions pour favoriser l’insertion socio-culturelle des publics en
apprentissage du français à travers la découverte du cinéma. Des projections de films bimestrielles et des
ateliers de parole sont proposés dans les cours/ateliers des structures sociales de proximité de l’Est parisien.
>> La présentation de la plateforme Cinem@tic sera suivie de la projection du film documentaire
multimédia Photo de classe sur la diversité à l’école.
ciné-club mensuel programmé avec la participation des résidents du centre
proposé par belleville en vues depuis 2011
mercredi 19 novembre | 20h30 I espace culturel Emmaüs louvel-tessier
En présence de audrey gallet
photo de classe de estelle fenech et catherine portaluppi (2014 / France / Prod. : narrative)
séance En présence des réalisatrices
boy saloum, la révolte des y’en a marre de audrey gallet (2012 / France / 74’ / Prod. : Yami 2)
(Lauréat du Laurier de la Radio et de la Télévision, catégorie multimédia, 2014.)
Après avoir créé un groupe de rap, quatre jeunes Sénégalais initient le mouvement Y’en a marre et portent
le flambeau de la contestation politique. Le succès se révèle aussi fulgurant qu’inattendu. Grâce aux réseaux
sociaux, le mouvement gagne son combat citoyen en obtenant, le 26 mars 2012, la défaite du président
Wade qui briguait un troisième mandat.
Lauréate du prix Albert Londres en 2012 avec son documentaire « Zambie : A qui profite le cuivre ? », Audrey
Gallet débute en tant que journaliste reporter d’images à la chaîne Panafricaine 3A Télésud. En tant que
réalisatrice et productrice, elle a également réalisé de nombreux clips reportages musicaux et vidéos-danse.
24
Photo de Classe débute à la rentrée 2012 à l’école Gustave Rouannet dans le 18ème arrondissement : au
début, les élèves de CE2 ne savent pas grand-chose sur leurs origines ni sur les raisons de la venue de leur
famille en France. Julie Noël met en place des ateliers pédagogiques : des séances d’enquête autour des
drapeaux, des albums et des objets de famille….
Catherine Portaluppi intervient en 3ème année de Journalisme Audiovisuel et dans le cadre du tout nouveau
Mastère Journaliste Multimédia proposé à l’EICAR. Photographe s’intéressant aux passerelles entre plusieurs
médias, Estelle Fenech travaille sur des projets autour de l’identité. Elle reçoit la Bourse du Talent #47 Portrait
en 2011.
25
+ autour du festival
+éQUIPE DU FESTIVAL
chroniques du festival
+Farah Clémentine Dramani Issifou
Direction générale et artistique
Retrouvez textes, sons et images sur les temps forts du Festival des
Nouveaux Cinémas Documentaires sur le Blog Mediapart du Festival et le
site Internet du Blog Documentaire.
Réalisé en partenariat avec Le Blog Documentaire et Mediapart.
+Clara Guillaud
Programmation et actions culturelles
+Sandra Davené
Communication et développement des publics +Marine Peralta
Graphisme
+Jean-Christophe Merel, Président
+Nadège Roulet, Secrétaire
+Maud Nayrolles, Trésorière
Chargés de l’accueil du public et des invités
« le webdoc existe-t-il ? »
L’ouvrage écrit par Nicolas Bole et Cédric Mal constitue la somme de
référence que l’on attendait sur les nouvelles écritures liées à Internet.
Première publication sur le papier du «Blog documentaire», cet ouvrage
représente un état des lieux unique sur les forces et faiblesses du
webdocumentaire. A la fois manuel pratique et ressource théorique, ce
livre renferme de précieux entretiens avec des auteurs, producteurs et
diffuseurs de premier plan (en France comme à l’international) et trace
quelques pistes sur l’évolution de ces créations en devenir.
Remerciements chaleureux à l’équipe de bénévoles de Belleville en Vues, aux réalisateurs, producteurs
et professionnels qui ont accepté notre invitation, Rabah Ameur-Zaïmeche, Sarah Sobol, l’ensemble de nos
partenaires et tout particulièrement à Nicolas Bole et Cédric Mal, Hélène Coppel et Laurence Conan, Virginie
Terrasse et Wilfrid Estève, Agnès Devictor, Rasha Salti, Nadia Berg, Damien Sueur, Sopheap Chea, Mohcine
Kamal, Géraldine Amgar, Dominique Olier, Liz Gomis et Nadine Gravelle, Sophie Dufau, Guy Registe, l’équipe
du PCMMO, Marine Peralta, Ludovic Maillard, Anaïs Pachabézian, Jonathan Millet, Akin Yai, CYNE, et tous
ceux qui de près ou de loin ont contribué à ce que la 4ème édition du Festival des Nouveaux Cinémas
Documentaires voit le jour.
bref, le magazine du court-métrage
Bref est une revue de cinéma trimestrielle éditée par L’Agence du court
métrage, association dédiée à la promotion et à la diffusion du film court
en France. Dans le cadre du dernier numéro 113 de novembre, largement
consacré au cinéma du réel, retrouvez deux articles consacrés au Festival
des Nouveaux Cinémas Documentaires
la bande originale du festival
> «400 years» de Cyne
Album : Collection (1999-2003)
Février 2003
Label : Botanica del Jibaro
> « Nice Dream » de Akin Yai
Album : We Are Leaders Not Saints
Novembre 2014
Label : EAW
Follow CYNE here :
>> www.cyne.net // https://www.facebook.com/pages/CYNE
26
© « Limite » (2010) de Ludovic Maillard
Focus sur Ludovic Maillard,
auteur photographe de l’affiche 2014 du festival
Ludovic Maillard est auteur photographe. Depuis 2006,
il collabore avec le journal Le Monde pour lequel il réalise des
chroniques photographiques. Tout en poursuivant un travail de
portrait et de photographie documentaire projeté aux Rencontres
d’Arles puis à la Maison Européenne de la Photographie (“La banlieue
à pied”), il répond à des commandes pour les magazines et développe
des projets avec des Institutions.
En 2009, il crée avec 10 photographes le collectif Babel-Photo qui
publie en 2013 le livre “Périphérique, terre promise”.
Depuis 2010, il imagine à partir de textes de fictions des mises en
scène dont l’espace urbain est le théâtre et il entreprend un projet
documentaire sur les différentes échelles de l’architecture et
de la ville.
En 2014, il devient “Winner of the World
Photography Award, architecture
photography”.
27
Du 12 au 30 nov.
vend. 14 nov.
20h00
lieux
invités / intervenants
installation multimédia / vernissage le mercredi 12 novembre à 18h30
Espace culturel
4
Emmaüs Louvel-Tessier
anaïs pachabézian
p.23
émergences #1 / soirée d’ouverture
ATELIERS VARAN
1
Soufiane adel / Lorenzo virgili
Anaïs Farine
émergences #2 / printemps des cinémas arabes
ATELIERS VARAN
1
Ahmad Ghossein / Ali Essafi (sous réserve)
annick peigné-giuly
tABLE RONDE #1
« Cinémas arabes et nouveaux médias : de nouvelles images pour mémoire »
ATELIERS VARAN
1
Marie Hanna / Tahar Chikhaoui
Katia kameli / Ahmad Ghossein (sous réserve)
Agnès Devictor
émergences #4 / séance hors les murs à phnom penh
p.9
centre bophana
Phnom Penh, Cambodge
8
éMERGENCEs #3 / printemps des cinémas arabes
ATELIERS VARAN
1
Peter Snowdon
Anaïs Farine
XMEDIA #1 / digital CAMBODia
ATELIERS VARAN
1
jessica bordeau / damien sueur
le blog documentaire
HISTOIRES COURTES #2 / découvrir l’ailleurs (Jeune public)
le musée commun
6
angèle chiodo
XMEDIA #2 / digital SYRIa
ATELIERS VARAN
1
caroline donati / c. lefebvre-quennell
le blog documentaire
TABLE RONDE #2
« Digital stories : crowdsourcing et nouvelles pratiques cinématographiques »
ATELIERS VARAN
1
Michael Bourgatte / Peter Snowdon
Alexandre Brachet / antoine viviani
tristan nitot (sous réserve) / le blog documentaire
XMEDIA #3 / carte blanche au festival du nouveau cinéma (montréal)
ATELIERS VARAN
1
marie-hélène brousseau
le blog documentaire
HISTOIRES COURTES #1 / films d’étudiants d’ici et d’ailleurs
Pavillon
carré de Baudouin
5
maxime caperan
ACTION CULTURELLE / Projection de « Boy Saloum »
Espace culturel
4
Emmaüs Louvel-Tessier
audrey gallet
p.24
ACTION CULTURELLE / Plateforme Cinem@tic + projection de « Photo de classe »
Maison des Métallos
3
estelle fenech / catherine portaluppi
HISTOIRES COURTES #3 / ASIE en courts
Centre d’animation
Place des Fêtes
7
julien feret
HISTOIRES COURTES #4 / ASIE en courts
Centre d’animation
Place des Fêtes
7
jean-luc vilmouth
p.16
DéRIVE SONORE #1 / ondes de choc
Maison des Métallos
3
lucie geffroy / delphine satel
charlotte rouault / chloé assous-plunian
DéRIVE SONORE #2 / du cinéma pour les oreilles (jeune public)
espace khiasma
un cinéaste, un parcours #1
« Histoire, mémoire et violence : l’archive, une esthétique pour parler du présent »
ATELIERS VARAN
un cinéaste, un parcours #2 / « Agir sur le réel pour construire la mémoire »
ATELIERS VARAN
p.6-7
sam. 15 nov.
15h00
p.7
17h00
p.19
17h00
20h30
p.8
dim. 16 nov.
14h00
p.10-11
15h00
p.14
15h30
p.11
17h00
p.20
20h30
p.12
mer. 19 nov.
14h00
p.13
20h30
jeu. 20 nov.
14h00
p.25
20h00
p.15
ven. 21 nov.
sam. 22 nov.
20h00
15h00
p.17
dim. 23 nov.
15h00
anne-claire lainé
p.18
17h00
1
jean-gabriel périot
p. 21
20h00
p.22
28
1
sani magori
grille du programme
programme
29
1
paris
tte
ille
V
la
de
15, rue Chassagnolle / 93260 Les Lilas
Métro Porte ou Mairie des Lilas (L11)
Tram T3 station Adrienne Bolland
Participation libre
les lilas
r
3
Pré-Saint-Gervais
Rue du Dr Pot
PARC DES
BUTTES CHAUMONT
7
ain
Place des fêtes
d
Bl
l
na
ille
5
Pavillon Carré de Baudouin
6
Le Musée Commun
7
Centre d’animation Place des Fêtes
8
Centre de ressources audiovisuelles Bophana
La Maison des Métallos
94, rue Jean-Pierre Timbaud / 75011 Paris
Métro Couronnes (L2) ou Parmentier (L3)
Bus ligne 96 arrêts Maison des métallos
ou Saint Maur/Jean Aicard
Participation libre
121, rue de Ménilmontant / 75020 Paris
Métro Gambetta (L3)
Bus lignes 96 et 26, Arrêts Pyrénées
ou Ménimontant
Participation libre
37 rue Sainte Blaise / 75020 Paris
Métro Porte de Bagnolet (L3)
Participation libre
2-4 rue des Lilas / 75019 Paris
Métro Place des Fêtes
Participation libre
64, 200 Oknha Men
12211 Phnom Penh, Cambodge
Espace culturel Emmaüs Louvel-Tessier
36 rue Jacques Louvel-Tessier / 75010 Paris
Métro Goncourt (L11) ou Belleville (L2 et 11)
Bus lignes 46 ou 75, Arrêts Hôpital St Louis ou Goncourt
Participation libre
SOUTENEZ-nous en adhérant à belleville en vues
sur les différents lieux du festival !
s
ée
rén
bliq
ue
1
CIMETIÈRE
DU PÈRE LACHAISE
nt
nta
mo
nil
Rue
ert
in V
hem
du C
Porte de Bagnolet
Mé
Rue Saint Maure
Rue
TÉNON
de
épu
Bld
la R
BAGNOLET
tta
Py
v
lle
es
Be
ca
Rue
4
tant
ilmon
én
de M
ed
de
Ru
d
Bl
r
tie
n
me
Av. d
e
LES LILAS
be
ar
5
PARC
DE
BELLEVILLE
nnes
ouro
des C
Rue
Ménilmontant
Parmentier
ille
am
tte
lle
Vi
.P
Av
-M
St
la
n
arti
de
3
PORTE
DES LILAS
v
Belle
e de
RuTélegraphe
Pyrénées
Belleville
Mairie des Lilas
Av
.G
4
Centre de Formation au cinéma documentaire
6 Impasse Mont-Louis / 75011 Paris
Métro Philippe Auguste (L2)
Séance tarif plein : 5 euros
Séance tarif adhérent : 3 euros
Pass Festival : 20 euros
Espace Khiasma
re
Bld Séru
in
ss
a
B
Ateliers Varan
père Lachaise
de
e
uett
oq
la R
s
e
Ru
Rue
des
e
uv
tr
Vi
Orte
aux
PORTE
DE MONTREUIL
e
nn
aro
Ch
u
Vo R
lta
ire
6
et
ol
gn
Ba
de
d
Ru
Bld
Bl
e
ne
aron
Ch
e de
de
Maraîchers
Avron
rot
Bld Dide
Place
de la
Nation
Av.
D
la
in
Se
e
aum
Cours de
NOS partenaires
Vincennes
esn
il
PHNOM PENH
Centre de ressources audiovisuelles Bophana
8
30
31
BELLEVILLE EN VUES
DU CINEMA AUTREMENT
Depuis 10 ans, Belleville en vues, “passeur” d’un cinéma autrement et pour tou­-te-­s, est une
structure de sensibilisation à l’image et de diffusion de films.
Les différents projets sont menés comme des expériences cinématographiques collectives, sources
d’échanges et de dialogue.
Depuis 2011, une nouvelle équipe réinvente les façons de découvrir, de diffuser des films, de créer du
lien et de se rencontrer, en mettant entre parenthèse l’idée initiale d’avoir un lieu fixe d’accueil des publics.
Belleville en vues explore les possibilités de mouvements et de déplacements : nomadisme des activités,
déplacement du regard et des frontières entre les genres pour aller vers des zones intersticielles dans
lesquelles un autre cinéma existe, des réalités différentes émergent. Les projets se construisent en
lien avec les réalités culturelle, sociale et politique du territoire de Belleville à Paris, tout en articulant
échelles locale et globale (des partenariats sont en cours avec Africadoc au Bénin, le Festival du
Nouveau Cinéma à Montréal, le Centre Bophana à Phnom Penh...). La programmation artistique
de Belleville en vues se construit dans une approche curatoriale interrogeant les modes de
diffusion du cinéma, ses liens avec d’autres médiums (la photographie, la musique, la danse,
les créations sonores, Internet...) et ses relations aux pratiques culturelles des publics.
Depuis 2012, le cinéaste Rabah Ameur­-Zaïmeche est le parrain de notre association.
suivez nous
@NvxCinéfestdoc #nvxcinéfestdoc
www.facebook.com/belle.villeenvues
pour nous contacter
et nous soutenir
10 - ­12 allée du Père Julien Dhuit
75020 Paris
Tél. : 09 50 88 19 05
[email protected]
www.belleville-en-vues.org
32