Nasrallah accuse, le 14 Mars contre-attaque - L`Orient

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Nasrallah accuse, le 14 Mars contre-attaque - L`Orient
ABONNEMENT
samedi 21-dimanche 22 décembre 2013 | N°13928
Quotidien libanais d’expRession française
Meerab Page 2 / Sandra NOUJEIM
Crise Page 8 / Marisol RIFAï
www.lorientlejour.com | 2000 L.L.
Russie Page 10
Geagea : Aborder uniquement l’aspect
Fêtes de fin d’année : les Khodorkovski libéré dans le plus
chrétien du conflit syrien nuit au christianisme commerçants désemparés grand secret et sans témoin
L’éditorial
Pile et face
Singulière fonction que celle de vice-ministre des AE,
dans la République fédérative de Russie. L’actuel détenteur du poste, qui jouit du rang d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, est un des plus brillants
diplomates de son pays, doublé d’un fin spécialiste du
Proche et du Moyen-Orient. Mais Mikhaïl Leonidovich
Bogdanov est aussi le préposé au lancement de ballons d’essai, ces prises de position s’écartant nettement de la ligne officielle, et que le pouvoir central
s’empresse invariablement de démentir, sitôt lâchés.
Plus d’une fois déjà dans le passé, les propos du diplomate ont été désavoués, sans qu’il s’en porte plus
mal : après tout, c’est pour cela aussi qu’il est payé. Et
c’est ce qui vient de lui arriver encore, après qu’il eut
reproché à Bachar el-Assad de souffler sur la braise à
quelques semaines de la conférence internationale de
Genève, en se déclarant d’ores et déjà partant pour un
nouveau mandat présidentiel. Mais en réalité, n’est-ce
pas la Russie elle-même qui, entre petites phrases et
démentis, attise le feu, en bloquant, par exemple, une
condamnation onusienne des jets de bombes incendiaires sur les quartiers populeux d’Alep ?
Les États-Unis ne sont guère en reste de duplicité,
qui claironnent chaque jour la chose et puis son
contraire : qui vouent Bachar aux gémonies mais ne
croient pas trop à son prochain départ ; qui en déniant
à l’Armée syrienne libre un armement efficace par
crainte de le voir tomber en de mauvaises mains,
ont objectivement favorisé la montée en puissance
des bandes extrémistes, à la grande satisfaction du
tyran de Damas ; et qui, au nom du pragmatisme, en
sont maintenant à envisager de nouer des contacts
avec les fanatisés de ces groupes, partant du principe
que la moins mauvaise des situations est encore la
meilleure...
C’est dans un dilemme similaire, un même piège,
que d’aucuns cherchent aujourd’hui à enfermer les
Libanais, pris en effet entre le marteau d’un odieux
terrorisme salafiste et l’enclume d’un Hezbollah aux
méthodes non moins contestées. Qui n’est pas avec
nous est contre nous, tonnait George W. Bush lors de
sa désastreuse expédition en Irak. Assez ironiquement, c’est à la même outrance que sacrifiait, hier,
Hassan Nasrallah quand il a qualifié de véritable déclaration de guerre le dernier manifeste du 14 Mars :
accusation qui en d’autres circonstances eut prêté à
sourire, car émanant d’un parti résolument guerrier
par essence, et qui ne cesse de le rappeler d’ailleurs
à ceux qui l’auraient oublié.
Ce grossier piège à la Bush, c’est sur ses propres
auteurs qu’il faut le laisser se refermer, et cela en persistant à renvoyer dos à dos deux hérésies obscurantistes également dévastatrices. Ce double rejet, c’est
désormais dans leur propre intérêt, avant même que
celui des chrétiens, que doivent y souscrire, pendant
qu’il en est encore temps, les musulmans de ce pays,
sunnites et chiites confondus.
Deux dérives violentes se parant de la bénédiction
céleste, deux faces d’une même monnaie : laquelle,
sous peine de banqueroute générale, ne saurait avoir
cours dans un pays tel que le Liban.
Issa GORAIEB
Nasrallah accuse, le 14
Mars contre-attaque
l
l
Le loup, la cocaïne et
une pluie de dollars
Pour le patron du Hezb, la déclaration de Tripoli
est un acte de guerre, et ce sera « non » à un
cabinet de fait accompli, « point à la ligne »
« Il a fermé toutes les portes... », répliquent des
ténors du camp souverainiste
Page 3
Syrie
Hollande : Genève 2 serait inutile si Assad reste
au pouvoir
Page 11
Martin Scorsese refait équipe avec son
acteur fétiche, Leonardo DiCaprio, pour
une plongée décoiffante et hallucinée dans
l’univers débridé et débauché de la finance
des années 90, avec « Le Loup de Wall
Street ». L’événement cinématographique
de cette fin 2013. Page 16
Aujourd'hui
Liban
Culture
Page 4
Page 6, l’article
de Colette KHALAF
TSL
Ouverture d’une
procédure par
défaut dans
l’affaire Merhi
Citoyen grognon
Solitude de Noël
Page 4, la rubrique
d’Anne-Marie EL-HAGE
Un peu plus de...
De rien
Page 15, l’article
de Médéa AZOURI
Concert
Les Petits
Chanteurs de
Saint-Marc ce soir
à Jamhour
Ciné/Expos/Spectacles 6
Carnet 7
Bourse 8
Petites annonces, météo,
télévision 13
Horoscope, jeux 14
BEYROUTH
min.
max.
12/20°
2
Liban
Geagea : Ceux qui prétendent avoir peur pour
les chrétiens veulent prolonger le règne d’Assad
Séminaire À Meerab, un débat qui rejette la théorie de l’alliance des minorités.
Sandra NOUJEIM
Le séminaire sur les chrétiens au Liban et au MoyenOrient, organisé au siège des
Forces libanaises à Meerab,
en partenariat avec l’association allemande Konrad Adenauer, a fourni les éléments
conceptuels, pratiques et historiques, visant à réfuter la
théorie de l’alliance des minorités en Orient.
L’idée véhiculée est simple : les sociétés arabes, « dont
les chrétiens sont indissociables », réclament « un État
civil pluraliste », c’est-à-dire
respectueux de la liberté et
de la dignité de l’individu,
préceptes chrétiens par excellence.
Opter pour le maintien des
dictatures se prêterait donc
à deux interprétations strictes : ce serait un choix visant,
sciemment ou pas, à dénaturer la chrétienté ; ou bien la
présence des chrétiens ne serait qu’un « outil politique »
enrobé de peur, comme celle
de la menace fondamentaliste, « une peur entretenue
par les mêmes dictatures qui
se disent garantes des droits
des minorités », comme l’ont
répété hier les intervenants,
en s’attardant sur le cas de la
Syrie. Surmonter ces appréhensions, nées en partie des
« politiques d’intimidation »,
ferait donc partie du combat
mené par chaque individu
arabe dans son émancipation
qui vient à peine d’être amorcée.
Maaloula comme Alep
Dans
son
allocution
d’ouverture, le président des
Forces libanaises Samir Geagea a déclaré que « protéger les
chrétiens ne signifie pas trouver refuge à l’ombre des dictatures ». Rallier les chrétiens
aux dictatures ne serait qu’un
« étroit usage politique », qui
signerait « notre disparition,
au lieu de favoriser notre évolution ».
Transposant cette approche
sur la crise syrienne, Samir
Geagea a critiqué « l’inté-
gration d’un sujet aussi important et délicat que celui
de la présence des chrétiens
en Orient dans la politique
étroite, d’autant que cette
démarche vise uniquement à
prolonger la durée du régime
de Bachar el-Assad, en le présentant comme le protecteur
des minorités ».
Il a stigmatisé les discours
« formulés sur un ton dramatique par certains politiques, lorsqu’il s’agit d’atteinte
contre des chrétiens, comme
cela a été le cas à Maaloula ».
« Ce qu’a subi Maaloula s’était
produit à Homs, Halba, Daraa et la plupart des grandes
villes syriennes », a rappelé
M. Geagea. Mais cette réalité est occultée par « ceux qui
tentent d’incorporer au conflit
syrien une dimension confessionnelle », a-t-il relevé, qualifiant cette approche de « falsification de l’histoire ».
« Le conflit en Syrie n’est
pas contre les chrétiens, mais
s’inscrit dans une marche
évolutive de l’histoire », a-t-il
souligné.
Au lieu de « nous réfugier
à l’ombre de dictatures et disparaître », il est nécessaire de
« demeurer honnêtes envers
nous-mêmes, de ressentir les
tourments des sociétés orientales et d’être le fer de lance
de leurs causes. Nul besoin de
protection ni de garanties, de
quelque partie que ce soit ».
Il ne s’agirait donc pas
d’une alliance motivée par la
peur, mais d’un appui naturel
à une cause indissociable de la
liberté humaine, essence du
christianisme.
Corroborant cette approche, il a souligné qu’« en Syrie, la principale revendication des pôles de la révolution
syrienne est l’édification d’un
État civil et pluraliste ».
L’État civil, revendication
de Bkerké
D’ailleurs, la demande de
l’édification d’un État civil
au Liban, comme l’a souligné
de son côté le coordinateur
du 14 Mars, Farès Souhaid,
dans son intervention, « avait
émané du synode patriarcal
en 2006, et ne se trouve dans
aucune des chartes fondatrices
des partis politiques libanais à
vocation laïque ».
« L’État du vivre ensemble
ne peut être qu’un État civil »,
celui-ci étant à la fois une
reconnaissance et une transcendance des appartenances
confessionnelles. Et l’État civil serait « un aboutissement
inévitable du printemps arabe, qui a exalté la capacité de
l’individu citoyen à contribuer
activement à l’espace public »,
a déclaré M. Souhaid. « Cette
idée, substantielle, épargnerait au Liban beaucoup de
violence », a souligné le coordinateur du secrétariat général du 14 Mars, préconisant,
comme substitut à l’alliance
des minorités, une dynamique
citoyenne.
Endosser cette approche
civile libérerait le Liban du
fanatisme, « qui n’est pas
une fatalité », comme l’a démontré pour sa part l’ancien
député Moustapha Allouche.
D’ailleurs, le Liban est « la
somme de 18 vérités », dont
la pérennité ne saurait se dissocier de la modération, a-t-il
souligné.
L’humanisme chrétien
La corrélation entre la citoyenneté active pour un État
de droit et l’humanisme chrétien, terrain d’émancipation
de l’être, a été soulevée par
plusieurs dignitaires religieux.
Le père Maroun Audi,
chercheur en théologie islamique, a stigmatisé « la vie
dans la peur de l’ouverture »,
et a rappelé que la dignité humaine valorisée dans les textes
saints est le fil conducteur de
la lutte citoyenne. « Les chrétiens d’Orient portent le legs
du pacifisme », a déclaré quant
à lui le père Michel Sabeh.
Retraçant pour sa part
l’évolution historique des
coptes en Égypte, le père
Samir Khalil Samir a déclaré
que « jamais nous n’avons été
désignés comme des minorités. Le mélange est tel que
certains se présentent comme
samedi 21 décembre 2013
Pour Makari, la crainte des
extrémistes ne justifie pas
l’attachement au régime
Le vice-président de la
Chambre des députés, Farid
Makari, a souligné hier « la
nécessité de ne pas laisser la
Syrie en proie à ceux qui ont
crucifié les chrétiens du Liban pendant longtemps, ou à
ceux qui désirent la vider de
ses chrétiens ». « Il est normal
que nous nous opposions,
en tant que chrétiens et en
tant que grecs-orthodoxes, à
toute agression portée contre
nous, a déclaré M. Makari.
Mais ces agressions ne jus-
tifient pas l’attachement de
certains au régime syrien qui
n’a pas manqué de maltraiter
les chrétiens du Liban et n’a
donné aucun rôle national
aux chrétiens de Syrie qui
n’ont jamais vraiment participé au pouvoir », a-t-il
souligné, estimant que « les
extrémistes rendent le plus
grand service au régime ».
M. Makari a sur ce plan appelé les chrétiens de Syrie à
« résister » et à s’attacher à
leur terre.
Les chrétiens constituent le tiers
des Libanais, selon Charbel
Le chef des FL a présidé hier la séance d’ouverture du congrès sur la présence chrétienne au
Moyen-Orient.
Photo Aldo Ayoub
coptes musulmans ». Rejetant
tout propos sur « une guerre
des nombres », il a relevé que
« notre mission est de diffuser
notre culture, non par prosélytisme chrétien, mais pour
contribuer à ancrer l’humanisme dans notre société ».
Brok reprend les appels
de Sleiman
Dans ce sens, « l’entité politique libanaise pourrait servir de modèle pour la région,
et l’appartenance libanaise ne
contredit pas l’arabité », comme l’a relevé Antoine Habchi,
directeur de l’académie des
Forces libanaises.
Un modèle d’ailleurs valorisé par le député européen
et membre de l’Union chrétienne démocrate d’Allemagne, Elmar Brok, en visite
officielle au Liban, à la tête
d’une délégation. Il a surtout
appelé, sur le terrain politique, à immuniser ce modèle,
non sans renvoyer dans ce
cadre à « l’appel du président
de la République à adopter
la déclaration de Baabda et à
former un gouvernement »,
un appel en harmonie avec
« le regard de l’arbitre juste
que pose l’Union européenne
sur la région ».
Il a fait remarquer en outre
que « l’afflux grandissant de
réfugiés est un indicateur clair
de la peur pour tous les peuples de la région et non seulement pour les chrétiens ».
« Mon souhait est que
les Libanais appliquent leur
Constitution et dépouillent
les terroristes de leurs armes »,
a-t-il affirmé.
Pour le chercheur Mohammad Ali Mokalled, « il est
certain que l’appui à la révolution syrienne, contre la dictature des fondamentalistes
– puisque le régime couve les
fondamentalistes –, protégera
les chrétiens et les musulmans
d’un ennemi commun, qui est
la tyrannie ».
Dans ce sens, le député
Marwan Hamadé a appelé
à ne pas « mélanger le takfirisme – qui rappelle d’ailleurs
le christianisme de l’Europe
médiévale – avec l’islam politique, proche des démocraties chrétiennes d’Europe, ni
avec l’islam arabe modéré ».
Dans ce schéma, la seule dynamique à même de briser
l’alliance des minorités serait
« l’alliance arabe, l’alliance des
majorités », qui rejoindrait
d’ailleurs, entre autres, « la
conscience chrétienne ».
Il s’agirait en effet d’une
alliance pour les principes,
« pour les priorités », comme
l’a indiqué le journaliste Élias
Zoghbi, présent dans l’assistance.
Si le sociologue Akram
Succaria a préféré le terme
de « diversité culturelle » à
celui de « pluralisme », pour
la valeur qu’il accorde aux
nuances de chaque culture,
le président de l’association
Konrad Adenauer, Peter
Rimmele, a écarté, expérience à l’appui, toute perspective
d’un « avenir politique sans
considération de la diversité ». En dehors de cela, il
serait impossible aux soulèvements arabes d’aboutir à
un projet viable, quand bien
même « ils pourraient raviver
à l’heure actuelle les différences », a-t-il conclu.
Le ministre sortant de l’Intérieur, Marwan Charbel, a
affirmé hier, au terme de sa
rencontre avec le patriarche
maronite Béchara Raï, que
« les chrétiens ne constituent malheureusement plus
que le tiers du peuple libanais, car nous ne faisons rien
pour les encourager à rentrer
au pays ».
Fadlallah : Nous partageons
les souffrances des chrétiens
L’uléma Ali Fadlallah a affirmé hier lors de son prêche du vendredi que « nous
partageons les souffrances
des chrétiens ». L’uléma a
souligné dans son discours
« l’importance de la présence chrétienne au Liban
et au Moyen-Orient, puisque les chrétiens constituent une partie intégrante
du tissu communautaire de
la région », appelant à « un
véritable partenariat entre
les musulmans et les chrétiens ».
Liban
samedi 21 décembre 2013
3
Pour le 14 Mars, « Nasrallah
Nasrallah : Non à un
gouvernement de fait accompli, a fermé toutes les portes... »
point à la ligne
Au cours d’une cérémonie en
hommage à l’un des chefs militaires du Hezbollah tué dans
la banlieue sud, Hassan Lakkis,
le secrétaire général du parti
Hassan Nasrallah a prononcé
un discours dans lequel il a développé plusieurs points. Nasrallah a commencé par accuser
Israël d’être derrière l’assassinat
de Lakkis, précisant qu’il ne
s’agit pas d’une accusation politique, mais elle est fondée sur
des éléments concrets. Il a aussi
rappelé qu’il existe un compte
ouvert entre « la résistance et
l’ennemi israélien ». Nasrallah a affirmé que son parti est
contre le vide à la tête de la République et contre la formation
d’un gouvernement « neutre ».
« Le courage, a-t-il dit, serait
de former un gouvernement
d’union nationale rassembleur
en disant aux États qui veulent
bloquer une telle démarche, s’il
y en a, qu’ils doivent respecter
les limites de la souveraineté du
Liban. » Il a aussi déclaré que la
participation du Hezbollah aux
combats en Syrie est « une bataille existentielle stratégique »
et qu’elle vise à « protéger le
projet de la résistance dans la région ». Il a en outre estimé que
certaines parties dans la région
« sont tellement en colère qu’elles ont décidé de faire exploser
le Liban ».
Au début de la cérémonie, le
fils de Hassan Lakkis a pris la
parole pour perpétuer l’engagement de son père. Ensuite,
ce fut le tour du secrétaire général du Hezbollah qui a divisé
son discours en deux parties, la
première consacrée au martyr
Hassan Lakkis et la seconde à la
situation interne.
Au sujet de Lakkis, Nasrallah
a précisé qu’il fait partie de ces
martyrs auxquels le Hezbollah
ne peut pas vraiment rendre
justice, en raison de la nature de
ses fonctions et parce que « la
confrontation est encore ouverte
avec l’ennemi israélien ». Tout
en indiquant que l’enquête n’est
pas encore achevée, il a réitéré
les accusations lancées contre
Israël « qui sont basées sur des
éléments concrets ». « Pour s’en
convaincre, il n’y a qu’à consulter les médias israéliens après
l’annonce de l’assassinat, a-t-il
déclaré. Leurs commentaires
ressemblaient à une revendication de cet assassinat. » Nasrallah a ajouté que « de toute façon, il existe un compte ouvert
avec l’ennemi israélien et cet
assassinat s’inscrit dans le cadre
du prix à payer pour avoir infligé des défaites aux Israéliens
et pour les avoir contraints à
se retirer du Liban humiliés,
même si certains veulent faire
oublier ces images ». « De plus,
en 2006, le Hezbollah a réussi
à mettre en échec le plan du
nouveau Moyen-Orient et il
paye le prix de son succès », a
affirmé sayyed Nasrallah. Selon
lui, « des centaines de millions
de dollars sont versés pour détruire l’image du Hezbollah surtout auprès des jeunes et pour
affaiblir sa popularité dans le
but de briser sa détermination ».
Nasrallah a ainsi placé dans ce
cadre la campagne menée par
des médias du 14 Mars au sujet du nombre de combattants
du Hezbollah tombés en Syrie.
Ces médias avaient annoncé
que ce nombre avait dépassé
la barre des 1 000 morts. Il a
donc rappelé que « le Liban est
comme un village et on ne peut
pas cacher les décès », ajoutant
que lorsqu’il a fait ses choix, le
Hezbollah avait aussi fait des
estimations et il sait que dans
la voie qu’il s’est choisie, « celle
d’une résistance sur le terrain,
non d’une résistance de salon »,
il y a un prix fort à payer. Quant
à « la prétendue colère chez les
proches des martyrs, elle n’est
que mensonge », a dit le secrétaire général du Hezbollah
qui a ajouté dans une sorte de
boutade que l’on n’en est pas
« au point de devoir annoncer
la mobilisation générale ». Il a
conclu cette partie en affirmant
que les auteurs de cet attentat et
des autres seront punis...
Dans la seconde partie, Nasrallah est revenu sur la « déclaration de Tripoli » (du 14 Mars)
qui, selon lui, a pris une tournure dangereuse, d’autant qu’il
s’agissait de discours écrits. Le
secrétaire général du Hezbollah
s’est demandé ce que voulaient
dire les orateurs en accusant les
membres de son parti d’être des
takfiristes venus d’Iran et qui
veulent éliminer les autres. « Il
s’agit d’une déclaration de guerre
qui signifie qu’ils ne veulent plus
s’asseoir avec nous autour de
la table de dialogue ni dans un
gouvernement, qu’ils le disent
clairement, a déclaré Nasrallah.
S’ils veulent nous écarter totalement, qu’ils le disent. Nous ne
voulons pas d’une guerre avec
eux, puisque notre combat est
contre Israël, mais ils ne doivent pas non plus jouer ce jeu-là
avec nous. » Si, par contre, cela
fait partie d’un jeu politique qui
vise à effrayer le Hezbollah pour
qu’il cède, « ils se trompent », at-il dit, ajoutant qu’au Liban, « il
faut toujours laisser une place à
la réconciliation et pour cela respecter la dignité des autres dans
les discours ».
Nasrallah a aussi invité toutes les parties à préserver l’armée « qui est aujourd’hui ce qui
reste des institutions de l’État ».
Selon lui, « les attaques contre
elle ne doivent pas être prises à
la légère et si cette institution
tombe, il ne restera plus grandchose ».
Évoquant la possibilité de
former un gouvernement neutre, Nasrallah a estimé qu’il
s’agit d’une duperie, car « il n’y
a pas de personnes neutres au
Liban ». Selon lui, « le véritable courage serait de former
un gouvernement politique qui
rassemble en disant aux pays
étrangers qui bloquent cette
option, s’il y en a, d’arrêter leurs
manœuvres ». En même temps,
Nasrallah a déclaré : « Nous ne
conseillons à personne de for-
mer un gouvernement du fait
accompli. Point à la ligne. »
Le secrétaire général du Hezbollah a aussi affirmé que son
parti est contre le vide à la tête de
la République, ajoutant que son
camp compte avoir un candidat
fort et capable. Au passage, il a
rappelé que lorsque l’ambassadeur de France a déclaré que son
pays préfère la prorogation du
mandat de l’actuel président au
vide, « aucun des souverainistes
n’a tiqué... ». « Au lieu de s’accuser mutuellement de vouloir
le vide, entamons des contacts
pour établir une feuille de route
qui nous permette d’aborder
cette échéance », a déclaré Nasrallah.
Le leader du Hezbollah est
revenu sur la présence de ses
combattants en Syrie en disant
qu’à « supposer que le Hezbollah se soit trompé au début,
aujourd’hui, le tableau est clair
et justifie sa participation aux
combats ». « Les takfiristes sont
une menace pour tout le monde,
y compris les sunnites, puisque
Daech et al-Nosra se battent
entre eux alors qu’ils appartiennent à la même mouvance et ont
le même émir. » « Aujourd’hui,
a-t-il dit, tout est ramené à cette
présence en Syrie. Mais si nous
retirons nos hommes de là-bas,
tous les problèmes seront-ils résolus ? Si, par contre, cette campagne vise à faire pression sur
nous, elle est inutile. Lorsque
nous avons commencé la résistance, les trois quarts du pays
étaient contre nous. La bataille
en Syrie est existentielle pour
nous. Elle est stratégique et vise
à préserver le projet de la résistance. »
Nasrallah a encore rappelé que
« la résistance n’a jamais voulu le
pouvoir » et il a conclu en soulignant que l’élément nouveau
est le suivant : « Il semble que
dans la région, une partie a atteint un tel stade de colère et de
déception qu’elle veut désormais
entraîner le Liban vers l’explosion... »
Pharaon : Sleiman représente la majorité
silencieuse du peuple libanais
Le député Michel Pharaon,
membre du bloc parlementaire de la Décision libre (bloc
d’Achrafieh), a déclaré hier
qu’il était pessimiste au sujet de la prochaine période et
précisément l’année 2014 qui,
selon lui, va
témoigner
de perturbations aux niveaux
sécuritaire et politique. M.
Pharaon a imputé à la partie
politique adverse la responsabilité du blocage et de la paralysie
continue au niveau de l’État
et des institutions publiques,
l’accusant d’être à l’origine du
soulèvement contre l’accord de
Doha et les décisions issues des
séances de dialogue national. Il
a souligné en outre la nécessité
de rechercher des solutions aux
principaux dossiers en suspens,
dont la loi électorale, le nouveau gouvernement, l’échéance
présidentielle, les armes illégales et la déclaration de Baabda,
appelant également à l’application de la décentralisation et de
l’accord de Taëf.
M. Pharaon a par ailleurs
souligné que le président de la
République, Michel Sleiman,
représentait, à travers ses der-
nières positions, la majorité
silencieuse du peuple libanais.
« Nous n’avons jamais été contre
le dialogue, notre participation
est, néanmoins, conditionnée
par le débat autour du mécanisme permettant l’application de
la déclaration de Baabda », a-til affirmé. M. Pharaon a d’autre
part dénoncé les agissements du
Hezbollah, « le sort du Liban
étant entre ses mains ». « Le
Hezbollah connaît bien les retombées de sa participation aux
combats en Syrie sur les plans
local, arabe, régional et international », a-t-il dit, appelant
toutefois à s’entendre avec le
parti sur les moyens de mettre
un terme à cette ingérence afin
de réduire son impact négatif.
M. Pharaon a demandé au
Hezbollah et à l’armée libanaise
la fermeture des frontières avec
la Syrie face au trafic d’armes
et de combattants, soulignant
par ailleurs que « le Hezbollah
ne peut satisfaire à toutes les
demandes du général Michel
Aoun, à commencer par le
commandement de l’armée et la
présidence de la République, et
il peut au minimum lui assurer
Plusieurs
personnalités
gravitant dans l’orbite du
14 Mars ont réagi hier aux
propos tenus par le secrétaire général du Hezbollah,
Hassan Nasrallah, contre
la déclaration de Tripoli de
dimanche dernier (NDLR :
en fait, contre la comparaison établie par l’ancien Premier ministre Fouad Siniora
dimanche dernier à Tripoli
entre les takfiristes et le
Hezbollah, qui n’a pas été
reprise par le communiqué
final).
l Farès Souhaid, coordinateur général du 14 Mars,
à L’Orient-Le Jour (L’OLJ) :
« Nasrallah considère que la
déclaration de Tripoli est
une déclaration de guerre de
la part du 14 Mars. La déclaration de Tripoli, adoptée par un vaste éventail de
personnalités politiques et
de la société civile représentatives des différentes composantes sociocommunautaires de la ville, a proclamé
son attachement à l’État, à
la Constitution, au respect
des lois, à la convivialité,
à la paix et au principe de
neutralité. De tels propos
hostiles à cette déclaration
de la part d’une partie qui
assure une couverture à toutes les atteintes à l’État, à la
Constitution, aux lois et à
la convivialité, et qui a engagé le Hezbollah et, avec
lui, le Liban, dans la tourmente syrienne, sont rocambolesques. À travers ses
positions, Nasrallah menace
une fois de plus d’étendre la
crise syrienne au Liban, avec
les conséquences dévastatrices que cela aura pour le
pays et sa stabilité à tous les
niveaux. Il s’agit là d’une attitude criminelle. »
l Marwan Hamadé, député, à L’OLJ : « Nasrallah a
effectué une mauvaise lecture de la situation et a fermé
toutes les portes. Malheureusement, il n’adopte que
la logique de la force, n’utilise que les moyens forts et
ne reconnaît que les équations fondées sur la force.
Il a ignoré la déclaration
de Tripoli, dans ce qu’elle
comporte comme position
tranchée vis-à-vis des extrémismes, tous les extrémis-
mes, dont celui qui dépend
de Nasrallah lui-même. Il a
également mis des points à
la ligne aux dossiers du gouvernement, de la présidentielle, de la guerre syrienne
et de la logique des armes au
Liban. En d’autres termes,
il a une nouvelle fois mis en
exergue son fascisme absolu
vis-à-vis du sort du Liban et
des Libanais. »
l Ahmad Fatfat, député du Futur, à L’OLJ :
« D’abord, la déclaration de
Tripoli n’est pas issue du
14 Mars uniquement, mais
de la société civile tripolitaine, sunnite, chrétienne
et alaouite. C’est cela que
Nasrallah considère comme
une déclaration de guerre.
Les propos de Nasrallah
renvoient à une logique
takfiriste d’élimination que
le Hezbollah utilise depuis
longtemps. Il considère
que tous ceux qui ne sont
pas d’accord avec lui sont
des traîtres et des agents
qu’il faut exclure et isoler.
Lorsqu’il parle donc d’exclusion et d’isolement, c’est
à lui qu’il devrait faire référence avant tout. Ses propos
concernant un cabinet rassembleur sont une fourberie
de plus. Il est évident que
c’est lui qui dresse tous les
obstacles. Peut-être même
prépare-t-il une escalade
sécuritaire quelconque après
cette escalade verbale dan-
gereuse. Dans ses propos,
la logique de la résistance
est tombée, remplacée par
un style milicien focalisé
uniquement sur des enjeux
de pouvoir. Il affirme clairement qu’il n’est pas disposé
à se retirer de Syrie, et que
la présence du Hezbollah
en territoire syrien est devenue existentielle, ce qui
est contraire à ses positions
précédentes, lui qui affirmait
être en Syrie pour défendre
des villages libanais et certains lieux sacrés. En fait, il
n’a que faire de l’intérêt du
Liban et de l’opinion des
Libanais ; seule lui importe
l’opinion du waliy el-faqih
iranien. De toute manière,
son discours marque l’entrée
dans une étape dangereuse :
après avoir encouragé les
takfiristes à venir au Liban
en pavant la voie à l’extrémisme, voilà qu’il justifie
l’élimination du 14 Mars et
adopte à son encontre une
attitude takfiriste. »
de la mort ne passe pas par
Ersal, mais par le Hezbollah.
Les takfiristes ne trouvent
pas refuge dans nos régions :
leur source d’inspiration est
le Hezbollah. Leur extrémisme ne puise pas sa force
de la modération du courant
du Futur, mais de l’extrémisme du Hezbollah, qui
fait passer les assassins pour
des saints. »
l Achraf Rifi, ancien
directeur des FSI : « Ce
discours moyenâgeux fait
de menaces, d’appels à l’excommunication et d’accusations de trahison ne nous
fait pas peur. Le Liban ne
chutera pas face à un index
levé, ou encore à des armes
qui, du front contre Israël,
se sont retournées contre les
peuples libanais et syrien. »
l Moustapha Fahs, analyste et journaliste, à L’OLJ :
« Le discours de Nasrallah
reflète clairement la double
impasse, localisée et généralisée, dans laquelle se trouve
actuellement le Hezbollah,
du fait de l’implication de
ses combattants dans la
guerre en Syrie ; ou, pour
être plus précis, du fait que
certains l’ont plongé dans le
bourbier syrien. Derrière la
morphologie et l’intensité
des propos, le discours en
lui-même reflète l’existence
d’un malaise interne chiite
évident. »
l Ahmad Hariri, secrétaire général du courant du Futur : « Les cris du Hezbollah
sont dus au fait que le parti
se retrouve actuellement pris
entre le marteau du TSL et
l’enclume du peuple syrien.
Sa position est difficile : il
est du mauvais côté de l’histoire (...). (...) Le Hezbollah
va ravager le Liban du fait de
sa participation au massacre
du peuple syrien. La route
Hamadé pour un cabinet de non-partisans
Le député Marwan Hamadé
a indiqué hier qu’« il reste
une lueur d’espoir en ce qui
concerne la formation du nouveau gouvernement », réitérant
son appel au président de la
République, Michel Sleiman, et
au Premier ministre désigné,
Tammam Salam, « à constituer
un cabinet composé de ministres non partisans ».
« La proposition avancée
aujourd’hui consiste à concéder
la formule 9-9-6 au 8 Mars et
le principe de la désignation de
ministres non partisans au 14
Mars », a notamment déclaré
M. Hamadé. « La déclaration
ministérielle ne doit représenter une provocation à aucune
partie et les dossiers sensibles
devraient être traités dans le
cadre de la table de dialogue », a souligné M. Hamadé,
refusant les propos accusant
le 14 Mars de couvrir les tak-
firistes à Tripoli. « Le terroriste
est celui qui implique le Liban
dans la guerre syrienne », a
déclaré dans ce cadre Marwan
Hamadé.
Un cheikh de la Jamaa islamiya
agressé à Beyrouth
Le chauffeur d’un cheikh
sunnite de la Jama’a islamiya
a été agressé hier par des individus armés, près de l’hôpital Rassoul al-Aazam dans
la région de Bourj el-Brajné.
Dans les détails, cheikh Ah-
mad el-Omari et son épouse
venaient de quitter, dans leur
véhicule privé, une mosquée
de la région où ils faisaient
la prière du vendredi, quand
des individus armés leur ont
entravé la route. L’un d’eux
a provoqué le chauffeur du
cheikh et l’a agressé, alors
que cheikh Ahmad el-Omari
et son épouse se trouvaient
toujours à l’intérieur du véhicule.
Cheikh al-Omari, qui avait
tenu des propos en appui à la
révolution syrienne dans son
sermon du vendredi, s’est déplacé avec sa famille de Bourj
el-Brajné jusqu’à Aïcha Bakkar pour éviter d’éventuelles
nouvelles attaques.
Mikati : La tenue d’une séance du Conseil des
ministres ne vise à provoquer personne
le maintien du cabinet actuel ».
Concernant la formation d’un
nouveau gouvernement, M.
Pharaon a souligné que son
camp politique approuverait
tout gouvernement formé par
le président de la République
et le Premier ministre désigné,
jugeant enfin nécessaire le déroulement de l’élection présidentielle à la date prévue. M.
Pharaon n’a toutefois pas écarté
la possibilité de la prorogation
du mandat de M. Sleiman, en
vue d’éviter le vide au niveau de
la magistrature suprême.
Le Premier ministre sortant,
Nagib Mikati, s’est entretenu hier à Aïn el-Tiné avec
le président de la Chambre,
Nabih Berry. À l’issue de
l’entrevue, il a affirmé qu’il
a avancé l’idée de la tenue
d’une séance du Conseil
des ministres, non pas par
provocation, mais en raison
des dossiers en suspens, révélant que « de nombreuse
réserves ont été émises à ce
propos ». Il a en outre espéré
qu’« aucune urgence n’oblige
le Conseil des ministres à se
réunir à l’heure actuelle »,
jugeant que « la tenue de
cette séance est toujours
possible ».
Interrogé à propos de la
position du président Michel
Sleiman à l’égard de la tenue
de cette séance, M. Mikati a
indiqué que « Michel Sleiman a été clair à ce sujet ».
« Le président estime que le
Conseil supérieur de défense
peut se réunir s’il faut discuter de la situation sécuritaire.
Et s’il faut traiter du dossier
du pétrole, le Conseil d’État
a affirmé qu’un gouvernement d’expédition des affaires courantes ne peut imposer au Liban des projets pour
les dix ans à venir. Enfin, le
président estime qu’il n’est
pas nécessaire que le gouvernement se réunisse actuellement, et nous déciderons
quoi faire s’il y a urgence »,
a-t-il ajouté, assurant s’entendre parfaitement avec le
président Sleiman.
Concernant des propos
attribués au Premier ministre désigné Tammam Salam,
selon lesquels la présence de
M. Mikati au Grand Sérail
est anticonstitutionnelle, le
Premier ministre démissionnaire a affirmé que « le débat
à ce sujet est clos ».
Nagib Mikati a par ailleurs
rencontré hier au Grand Sérail le responsable des affaires
politiques de la Finul, Milos
Strugar, qui a assuré que la
situation au Liban-Sud est
retournée à la normale, suite à l’incident de dimanche
dernier au cours duquel un
soldat libanais a ouvert le feu
sur un soldat israélien. « À la
suite de cet incident, la Finul a multiplié les contacts
avec les différentes parties
afin de contrôler la situation. Une réunion tripartite
s’est tenue à cet égard et la
stabilité est maintenant rétablie au Sud », a-t-il expli-
Nagib Mikati réuni avec Milos Strugar. qué, soulignant l’importance
d’appliquer la résolution
1701 « pour le bien de toute
la région ».
Sur un autre plan, M.
Mikati a passé en revue les
derniers développements sur
les scènes locale et régionale avec l’ambassadeur de
France, Patrice Paoli. Il s’est
également entretenu avec le
PDG de la MEA, Mohammad el-Hout, de la situation
de la compagnie libanaise.
Photo Dalati et Nohra
4
Liban
Ouverture d’une
procédure par défaut
dans l’affaire Merhi
La chambre de première
instance au Tribunal spécial
pour le Liban a décidé hier
de juger par défaut Hassan
Habib Merhi.
Pour rendre cette décision
relative à l’ouverture d’une
procédure par défaut, les juges se sont appuyés sur des
rapports des autorités libanaises exposant en détail les
efforts déployés pour appréhender l’accusé et l’informer
des charges pesant contre
lui. Ils ont également tenu
compte des efforts accomplis
par le TSL en vue de rendre
public l’acte d’accusation
établi contre Merhi et de sa
très large couverture dans les
médias libanais.
L’acte d’accusation visant
Merhi a été confirmé en
juillet 2013, puis signifié aux
autorités libanaises qui ont
l’obligation continue de rechercher, d’arrêter et de déférer l’accusé devant le TSL.
« La chambre de première
instance a conclu que M.
Merhi avait pris la fuite ou
était introuvable, et que toutes les mesures raisonnables
avaient été prises pour garantir sa comparution devant
le Tribunal spécial pour le
Liban et l’informer des charges confirmées par le juge de
la mise en état », selon les
termes de la décision.
Le TSL est le seul tribunal international qui autorise la tenue de procès par
défaut, procédure prévue par
le droit libanais. Les procès
par défaut sont organisés en
dernier recours et soumis à
des conditions très strictes,
à savoir lorsque l’accusé a
renoncé au droit d’être présent, lorsque l’accusé a pris
la fuite ou est introuvable ;
et lorsque l’État concerné
n’a pas remis l’accusé au tribunal.
L’accusation a maintenant
présenté une requête aux fins
de jonction de l’affaire Me-
La Fondation maronite
dans le monde en assemblée
générale à Bkerké
rhi avec l’affaire Ayache et
autres (relative à l’assassinat
de l’ancien Premier ministre
Rafic Hariri) dans laquelle
quatre personnes sont accusées. S’il est fait droit à la
requête, Merhi sera ensuite
mis en accusation et jugé
conjointement dans l’affaire
Ayache.
Par ailleurs, soucieuse
d’accélérer la procédure et
d’éviter les retards, dus notamment aux problèmes
de traduction, la chambre
de première instance a décidé, il y a quelques jours,
d’adopter désormais la langue anglaise comme langue
officielle pour la soumission
des documents, ordonnances et décisions concernant
les affaires examinées par le
TSL.
Notons que les parties
peuvent toutefois continuer
à soumettre les documents
en français ou en arabe, selon le choix.
Un arbre tombé le long
de la ligne bleue a failli mettre
le feu aux poudres
Libanais et Israéliens se sont finalement mis d’accord pour laisser la Finul couper l’arbre...
Photo nowlebanon
L’armée était en alerte hier
matin dans la région de
Adaissé, près de la frontière
avec Israël, après une tentative de l’armée israélienne de
déraciner un arbre en territoire libanais.
Des soldats de la Finul se
sont déployés dans la région
pour calmer la situation. Les
deux parties se sont finalement mises d’accord pour
laisser la Finul couper l’arbre, dont une partie était
tombée sur un secteur de la
ligne bleue qui démarque la
frontière.
Un incident similaire
avait eu lieu en août 2010,
mais avait dégénéré en af-
Sleiman rend hommage à Milos
Struggar et au rôle de la Finul
Le chef de l’État, Michel
Sleiman, a une nouvelle fois
rendu hommage au rôle de
la Finul, au Liban-Sud, en vue
du maintien de la paix dans la
région, saluant par la même
occasion la coopération des
Casques bleus avec l’armée
libanaise en vue de l’application de la résolution 1701.
Le président s’exprimait à
l’occasion de la visite d’adieu
du directeur des affaires
politiques et civiles de la Finul,
Milos Struggar, qui a été
décoré par le chef de l’État à
la veille de l’expiration de son
mandat.
Le président Sleiman a par
ailleurs examiné avec l’ancien
ministre de la Justice, Ibrahim
Najjar, la décision de la
chambre de première instance
du Tribunal spécial pour le
Liban de consacrer la langue
anglaise comme langue de
travail pour la soumission des
documents relatifs aux affaires
examinées par la cour, une
décision qui a donné lieu à
une protestation de la part du
chef de l’État.
frontements meurtriers entre les deux armées. Trois
Libanais, deux soldats et un
journaliste, et un officier israélien avaient été tués dans
les accrochages qui s’étaient
produits dans un secteur
frontalier où l’armée israélienne voulait déraciner un
arbre.
Selon les médias israéliens, cette opération viserait à permettre l’installation
d’une caméra sur la clôture
de sécurité pour surveiller le
territoire libanais.
Lundi dernier, un soldat
libanais avait ouvert le feu
contre une patrouille de l’armée israélienne le long de la
frontière libano-israélienne.
Un sergent israélien de 31
ans a été tué par ces tirs alors
qu’il conduisait un véhicule
aux environs de Rosh Hanikra, tout près de la frontière, au niveau de Naqoura.
La Finul a affirmé qu’il s’agit
« d’un acte individuel de la
part d’un soldat contrevenant aux règles et aux procédures opérationnelles ».
Ahdab met en garde contre la réédition
du complot contre Tripoli
L’ancien député Misbah Ahdab
a appelé hier les Tripolitains « à
prendre conscience du complot ourdi contre la capitale du
Nord » et à ne pas se laisser entraîner dans son sillage, et « au
jeu mortel qui se trame contre
nous tous ».
À l’occasion de la commémoration du « massacre qui avait
eu lieu à Bab el-Tebbané » en
décembre 1986 au cours duquel « des centaines de Tripolitains ont été tués et des milliers
d’autres kidnappés », l’ancien
député a précisé que ce sujet
est aujourd’hui évoqué afin de
« rappeler que Bachar el-Assad
tente de réitérer l’expérience de
son père en demandant à ses
alliés et à ses agents de l’intérieur d’œuvrer en vue d’altérer
l’image de Tripoli, en créant,
finançant et protégeant des
groupes armés dans ma ville
parmi des jeunes au chômage,
de sorte à les présenter devant
la communauté internationale
comme étant des terroristes ».
En attendant, l’organisation
internationale pour la défense
des droits de l’homme (HRW)
a dénoncé hier les attaques antialaouites survenues au début du
mois à Tripoli. HRW a appelé
les autorités libanaises à « prendre toutes les mesures possibles
pour protéger les habitants de
Tripoli en confisquant les armes qui ont été utilisées pour
tuer les habitants en arrêtant
et en engageant des poursuites
contre les hommes armés, et
en maintenant une présence
sécuritaire dans les quartiers
respectifs de toutes les communautés ».
De leur côté, un certain
nombre de Tripolitains et de
notables ont organisé hier un
rassemblement de solidarité
avec les victimes des attentats
qui ont visé les deux mosquées
de la ville. Plusieurs députés
du courant du Futur ont pris
part au rassemblement, notamment Mohammad Kabbara qui a demandé de déférer
les auteurs du crime devant la
Cour de justice.
Au même moment, deux
conférences sur la drogue et
les questions de circulation ont
été organisées par « les amis
des Forces de sécurité intérieure ».
Communautés Raï appuie à fond le projet de loi
sur l’attribution de la nationalité libanaise aux
descendants de Libanais émigrés qui y postulent ;
Charbel a assisté aux réunions.
samedi 21 décembre 2013
Citoyen grognon d’Anne-Marie el-Hage
Solitude de Noël
Elle marche seule dans la
rue avec peine, agrippée à
son vieux sac à main. Ses
pieds flottent dans des
chaussures noires. Démesurément grandes pour ses
pieds fatigués à peine protégés par de fines socquettes
de soie déchirée. En ce jour
de grand froid, elle a ressorti son ancien manteau bleu
pervenche. Si beau, si élégant, il y a quelques dizaines
d’années, que les voisines la
regardaient probablement
avec convoitise. Il a triste
mine, à présent, troué aux
coudes, rongé par le temps
et l’usure. Maigre protection contre les éléments déchaînés.
Quel âge pourrait-elle avoir,
cette vieille dame mince aux
cheveux teints ? 75 ou 80
ans ? Plus, peut-être ? Que
fait-elle seule dans la rue
en cette journée pluvieuse ?
N’a-t-elle personne pour
s’occuper d’elle, pour lui
prendre le bras, pour l’aider
à se déplacer ? N’a-t-elle
personne pour lui offrir un
manteau digne de ce nom ?
Indifférente aux interroga-
tions qu’elle suscite, la vieille
dame frêle poursuit son chemin avec précaution.
Non loin de là, dans un centre commercial, on achète
avec frénésie. Tout et n’importe quoi. Sans modération. Jusqu’à saturation. On
croule sous les paquets vite
faits qu’on déposera sous le
sapin. Feront-ils seulement
plaisir ? Ça, c’est une autre
histoire. L’important est de
dépenser. De se laisser gagner par la fièvre de Noël.
Tout est fait pour. Depuis
les décorations à outrance
jusqu’aux cantiques diffusés
en boucle pour la énième
fois. À tue-tête, bien entendu.
Oubliée la vieille dame au
manteau troué, aux socquettes déchirées, aux chaussures
trop grandes. Oubliées toutes les personnes seules ou
dans la misère qui n’auront à
Noël que leurs souvenirs et
leurs rêves. C’est pourtant
par la solidarité, l’entraide et
l’humilité que se concrétise
d’abord la joie de Noël. Le
plaisir d’offrir, lui, n’en sera
que plus intense.
Joumblatt refuse les critiques
adressées à Fayrouz
Une vue de l’assistance, réunie hier à Bkerké. La Fondation maronite dans le
monde a tenu hier son assemblée générale annuelle au siège
patriarcal maronite de Bkerké,
en présence du patriarche maronite, Béchara Boutros Raï,
et de son président, Michel
Eddé. Le ministre de l’Intérieur, Marwan Charbel, a été
invité à assister à la réunion
pour se familiariser avec les
activités de la fondation et
en mesurer l’importance, nul
n’ignorant que les maronites
résidents sont désormais en
moins grand nombre que les
maronites installés à l’étranger.
La séance s’est ouverte sur
une prière et une exhortation
du chef de l’Église maronite,
qui a félicité la Fondation
pour la croissance continue de
ses services et l’extension de
la zone géographique qu’elle
couvre.
Le patriarche a réaffirmé
l’engagement de tous les diocèses à coopérer avec les bureaux d’une fondation dont la
création a été approuvée par
le patriarche Sfeir, ainsi que
l’appui sans réserve du patriarcat au projet de loi relatif
à l’attribution de la nationalité
libanaises aux ayants droit libanais de la diaspora et à leurs
descendants, ainsi qu’à tous les
projets que la Fondation maronite cherche à lancer pour
atteindre ses objectifs : garder
vivant le lien entre le Liban
résident et le Liban émigré et
sauvegarder la spécificité de la
société libanaise et le système
de partage du pouvoir, dans le
respect des droits de toutes les
communautés.
Le président de la Fondation a ensuite établi un bilan
de ses activités en 2013, s’arrêtant aux réalisations de ses
bureaux en Australie, en France, au Canada et surtout aux
États-Unis, où la Fondation
dispose à ce jour de 9 bureaux,
et où, à l’initiative d’un groupe
d’hommes d’affaires, elle a
lancé la campagne « I am Lebanese » (Je suis libanais) grâce
à laquelle son message a atteint
de nouvelles couches d’Américains de souche libanaise.
L’assemblée a également
pris note de la création de bureaux de la Fondation au Brésil, en Argentine, en Uruguay,
au Venezuela et au Mexique,
dans le sillage de la visite pastorale effectuée par le patriarche Raï, au printemps dernier,
en Amérique latine.
Le président de la Fondation n’a pas manqué d’inviter,
au passage, les Libanais, en
général, et les chrétiens, en
particulier, à maintenir envers
la population syrienne déplacée une attitude d’ouverture
et d’entraide, tout en notant
que le Liban est l’unique pays
au monde qui accueille une
proportion de déplacés (2 millions) égale à la moitié environ de sa propre population.
« Quand les Palestiniens ont
trouvé refuge au Liban, on a
pensé que c’était l’affaire d’un
Photos Émile Eid
mois ou deux », a-t-il averti.
Préservation du
patrimoine maronite
À son tour, le vice-président de la Fondation, Nehmat
Frem, a présenté les projets
récents de la fondation, dont
le projet « Portal » destiné à
aider les émigrés à communiquer entre eux, et la campagne
« Yes I want ».
M. Frem a ensuite parlé de
projets envisagés, comme la
création de commissions de
préservation du patrimoine
maronite : il a pris acte du
succès de l’Académie maronite, programme d’échanges
sur le Liban et de visites au
pays destiné aux jeunes, et a
fait état du lancement d’une
sorte de « wakf » financier
appelé « Trust » (Confiance),
un fonds destiné à attirer les
donations de la diaspora en
appui aux besoins propres
de la communauté maronite
résidente en matière d’hospitalisation, d’éducation et
d’habitat, et en général à tout
ce qui lui permet de rester enracinée en terre libanaise. La
création d’un fonds d’investissement « Funds », destiné
à orienter les investissements
vers certains secteurs productifs, a également été décidée.
Les commissions ont ensuite
été formées, en fonction de
ces données. Un déjeuner a
suivi, en présence du patriarche et du ministre de l’Intérieur, Marwan Charbel.
Kabbani invite Mansour à réagir à
la délimitation unilatérale par Israël
de la frontière maritime
Réagissant à la décision
prise par Israël relative à la
délimitation de la frontière
maritime avec le Liban de
manière unilatérale, le chef
de la commission parlementaire des Travaux publics, des
Transports de l’Énergie et
de l’Eau, Mohammad Kabbani, a demandé au ministre
démissionnaire des Affaires
étrangères Adnane Mansour de prendre les mesures
nécessaires pour répondre à
l’annonce faite en ce sens par
l’État hébreu.
Dans un entretien accordé au site Nowlebanon,
M. Kabbani a précisé que
les Nations unies n’ont pris
aucune initiative à ce propos, rappelant que celles-ci
avaient affirmé qu’elles ne
s’impliqueraient qu’en cas de
menace à la paix internationale.
« Cependant, a insisté M.
Kabbani, cette délimitation
pourrait conduire à une escalade, d’où la nécessité
pour le Conseil de sécurité
de prendre en main ce dossier. »
« Israël a pris les mesures
pour entamer les travaux
d’exploration pétrolière alors
que le Liban continue d’exprimer son objection à cet
égard. Le Liban doit de nouveau adresser une lettre aux
Nations unies dans laquelle
il doit affirmer ne pas reconnaître les délimitations définies par Israël et exprimer
son attachement au tracé
que le Liban a déjà envoyé »
à l’organisation onusienne, a
insisté M. Kabbani.
Le chef du Parti socialiste
progressiste, Walid Joumblatt, a estimé hier que « Fayrouz est un symbole patriotique national libanais ». « Elle
a imprégné de sa voix les souvenirs de tous les Libanais, a
interprété l’une des plus belles
chansons jamais écrites pour
la Palestine et a chanté pour
la Syrie avant que la violence
Erratum
Une malencontreuse erreur
s’est glissée dans l’information sur Interpol publiée
dans notre édition d’hier.
L’ancien ministre Élias
Murr n’est pas « le nouveau
patron » d’Interpol, mais
du régime et le complot international ne l’entraînent dans
le tourbillon de la guerre civile. » Et d’ajouter : « Fayrouz
est au-delà des critiques et
elle est trop importante pour
qu’elle soit mise au crédit
d’une partie politique. Son art
noble ne peut être noyé dans
les méandres de la politique.
Ne l’y entraînons pas. »
responsable de la « Fondation Interpol ». Il n’y a donc
pas eu de « passation des
pouvoirs » à la tête d’Interpol, mais inauguration officielle de la Fondation Interpol. Dont acte.
L’Orient des Campus
samedi 21 décembre 2013
Libre cours
de Roula AZAR DOUGLAS
L’USJ accueille la troisième
édition du Workshop
international low tech/high tech
Après l’Institut français
de Pondichéry en Inde en
2011 et le musée du Quai
Branly à Paris en 2012, le
Centre d’études pour le
monde arabe moderne de
la faculté des lettres et des
sciences humaines de l’USJ
(Cemam) a accueilli, les 4 et
5 décembre, l’édition 2013
du Workshop international
low tech/high tech, organisée
à Beyrouth en collaboration
avec l’Institut pour la recherche et le développement
(IRD, France) et l’Institut
français de Pondichéry (IFP,
Inde). Une première à l’USJ
vu le contexte multilingue
et international de l’atelier
et l’interdisciplinarité des
intervenants.
Placé sous le thème du
« Golden Age » – « ce
moment imaginaire où les
technologies vivent les instants qui les définissent pour
l’éternité » –, le séminaire
a rassemblé des anthropologues, des sociologues et
des spécialistes de l’interaction entre basses et hautes
technologies, en provenance
de quatre pays différents :
France, Liban, RoyaumeUni et Inde.
« Ces workshops consistent
à organiser des “ collisions
scientifiques ” autour de
l’observation de recompositions de savoirs techniques
de natures souvent très hétérogènes », précise Stéphane
Bazan, directeur de l’unité
des nouvelles technologies
éducatives de la faculté des
sciences de l’éducation de
l’USJ et chargé de recherche
à l’unité interdisciplinaire
de recherche (UIR) en Web
Science, avant d’expliquer :
« Beaucoup considèrent que
les dernières innovations
technologiques, la high
tech, représentent, toujours,
le futur de la technologie
et un progrès décisif pour
l’humanité. À l’inverse,
certains pensent que la low
tech – cet ensemble hétérogène de techniques, d’approches, d’usages, de modèles,
de modes de composition
alternatifs, définis tantôt
négativement, pauvreté ou
économie des moyens, tantôt
positivement, faire beaucoup
avec peu de choses, faire plus
local et plus participatif, faire
plus adapté à l’usage, etc.–
serait notre seule planche de
salut, regorgeant de solutions
variées, plus écologiques,
plus économiques, plus
durables, pour résoudre un
grand nombre de problèmes.
Or, dans la perspective des
workshops low tech/high
tech, les innovations les plus
significatives sont plutôt
celles qui peuvent s’inventer
et se réinventer, se décomposer et se recomposer, se
distribuer et se redistribuer
dans les contextes les plus diversifiés, à la fois socialement
et culturellement. »
Riches et très intéressantes
interventions
Le workshop s’est ouvert sur
une présentation réalisée par
les chercheurs Denis Vidal,
directeur de recherches à
l’IRD, et Balu Balasubramanian (Inde), explorant
des recherches menées dans
l’océan Indien sur le retour
des navires de transport
maritime fabriqués avec
du bois et propulsés par
des voiles. Une étonnante
illustration de la réutilisation
des techniques anciennes de
conception et de propulsion
pour construire les flottes de
demain. Le chercheur Nicolas Puig (France) a exposé
ses travaux sur les pratiques
sociales liées à la chirurgie
esthétique au Liban et dans
les pays arabes. Houda
Kassatly, ethnologue et chercheuse associée au Cemam,
a montré le passage d’objets
de la vie rurale à travers le
temps, de l’état fonctionnel à
l’état esthétique, qui finissent
par « investir les musées,
les collections privées et le
Web ». Le chercheur à l’IFP
Guy Attewell, a, quant à lui,
présenté une passionnante
étude sur la transition d’une
clinique familiale en Inde,
spécialisée dans les blessures osseuses, d’une petite
clinique de village en une
alternative aux hôpitaux classiques. La première journée
du workshop s’est terminée
avec la présentation de Ziad
Abichaker, fondateur de
l’entreprise libanaise Cedar
Environmental, détaillant
son approche, intelligente et
originale, du recyclage ; une
solution sérieuse au problème des déchets au Liban.
La deuxième journée du
workshop s’est avérée aussi
intéressante que la première.
Le professeur au Centre pour
l’étude des sociétés en développement (CSDS), Ravi
Sundaram (Inde), a présenté
les techniques utilisées par
les chercheurs indiens pour
produire des informations
précises sur la gestion urbaine de Delhi. L’utilisation
de moyens technologiques
innovants permettrait d’assurer une plus grande transparence de la gestion des
services publics. Stéphane
Bazan s’est ensuite attaché à
montrer comment le Web,
« cette application informatique créée il y a 20 ans,
est en fait une compilation,
un assemblage de concepts,
d’inventions et de principes
techniques développés par
les pères de l’informatique
moderne dans les années
60 ». Le Dr Karim Kabalan
(AUB) et les deux doctorants
Ali Ramadan et Lise Safatly
ont présenté trois recherches avancées basées sur des
technologies low tech : des
antennes reconfigurables, des
capteurs d’énergie portés sur
des vêtements et un système
de détection de mines basé
sur l’utilisation d’ondes basse
fréquence.
Les participants du workshop se sont ensuite « enthousiasmés pour le jeune
Avédis Tchamitchian et sa
fusée spatiale libanaise ».
L’étudiant en génie mécanique à l’Université Notre
Dame a montré « comment,
avec de bonnes recherches
et beaucoup de passion, il
est possible aujourd’hui de
lancer une véritable fusée à
partir du sol libanais », souligne Stéphane Bazan. Enfin,
Philippe Tastevin, postdoctorant à l’Université de
Toulouse, s’est intéressé dans
son intervention à la fabrication des camions équipés de
foreuses dans une entreprise
familiale de Tiruchengodu,
ville moyenne en Inde.
L’atelier s’est clôturé sur des
décisions : la production d’un
ouvrage interactif, doublé
par un site Web, « afin de collecter les présentations des
trois workshops », et la tenue
en 2014 d’une quatrième
édition du workshop prévue
sur le territoire africain.
À l’UL, une feuille de route
pour les médias de service public
La faculté d’information et de documentation section 2 de l’UL
(FID2) a organisé, le mercredi 11 décembre, sous le patronage du
ministre de l’Information, Walid Daouk, une conférence autour des
médias de service public au Liban.
La conférence, intitulée « Des médias
publics aux médias de service public », a
comporté de nombreuses réflexions sur
l’état des médias officiels libanais, la notion de médias de service public, leur histoire et le rôle qu’ils pourraient jouer dans
un pays aussi diversifié que le Liban.
Le Dr Georges Kallas, doyen de la faculté d’information, représentant le Dr
Adnane el-Sayyed Hussein, recteur de
l’UL, a précisé dans son intervention que
« la valeur de cette conférence réside dans
l’attention qu’elle porte pour vivifier les
médias officiels en crise depuis des années. » Pour sa part, M. Daouk a affirmé :
« Au Liban, les médias officiels n’ont jamais été canalisés par le gouvernement
comme dans les pays totalitaires. L’enjeu
est de ne pas les cantonner dans la couverture des activités officielles, de les diriger vers les questions qui préoccupent le
peuple, de les transformer donc en médias
de service public. » Selon le Dr Ibrahim
Chaker, directeur de la FID2, ces médias
prôneront des valeurs collectives et favoriseront la citoyenneté, l’ouverture vers
l’autre et la conservation d’une mémoire
commune.
Les médias officiels en décadence
« Depuis que chaque parti au Liban a
établi sa propre chaîne de télévision – tout
en refusant de payer une redevance à Télé-Liban (TL) –, la chaîne officielle s’en
est trouvée affaiblie », précise le journaliste Camille Menassa, avant de poursuivre :
« Aujourd’hui, TL a besoin de plusieurs
milliards de dollars pour pouvoir concurrencer les autres chaînes. » Le statut actuel de Radio-Liban n’est pas plus encourageant que celui de TL. La docteure en
sciences de l’information et de la communication (SIC) Oussama Nasrallah explique : « Bien que la radio officielle libanaise dispose des meilleurs studios dans la
région, elle couvre uniquement 30 % du
territoire libanais. »
Les deux médias ont en commun la
richesse et la rareté de leurs archives,
qui comprennent les années soixante et
soixante-dix, époques d’or du pays du Cèdre. Mais ces archives sont menacées de
copiage et d’anéantissement. La docteure
en éducation et spécialiste en information
Gladys Saadé avertit : « Par manque de
matériel, depuis 12 ans, TL n’archive plus
ses émissions. Aujourd’hui, n’importe
quel incident peut détruire les archives de
la chaîne officielle. Il faut donc les numériser. Elles pourront alors représenter une
À l’USEK, Noël rime avec solidarité, amour et partage. Le
mardi 17 décembre, les jeunes étudiants ont accueilli sur
leur campus plus de 600 enfants qui ont eu droit à un Noël
festif et chaleureux.
Photo Nagy Jalkh
Cap Campus
Noël aux Souks de Beyrouth
Le Dr Ibrahim Chaker, directeur de la FID2, le Dr Georges Kallas, recteur de la faculté
d’information, le ministre de l’Information Walid Daouk et le journaliste Camille Menassa
(de gauche à doite).
source de revenus si on vend les matières
rares qu’elles comprennent. »
Le ministre de l’Information a précisé
qu’il aspire à ressusciter les médias publics,
surtout TL, et à les faire progresser. En
vue d’aider à établir une feuille de route,
le parcours des médias de service public
français et britanniques a été évoqué au
cours de la conférence. Il s’est avéré que
ce que ces chaînes ont en commun, c’est
la variété et la qualité de leurs programmes. Malheureusement, ces chaînes souffrent de la situation actuelle. « Pour les
médias de service public français, le problème réside dans l’influence dominatrice
que la publicité exerce sur eux », précise
la docteure en SIC Betty Sleiman. Alors
qu’en Grande-Bretagne, ils font face à la
concurrence du numérique, selon le Dr
Mahmoud Tarabay, professeur à l’UL.
Vers des médias de service public au
Liban
« Un média officiel élargit l’espace de ce
qu’il ne faut pas dire et élimine ce qu’on
souhaite dire, alors qu’un média privé agit
inversement », assure M. Menassa. La solution ? Un média de service public qui
pourra équilibrer et gérer ce qui est diffusé. Comment ? « Ce moyen de communication indépendant des pouvoirs politique
et financier agit comme un miroir de la
société et couvre des causes bénéfiques à
la société et à la démocratie en respectant
les diverses opinions », affirme le docteur
en communication Georges Sadaka qui
annonce, pour l’établissement des médias
de service public au Liban, une feuille
de route basée sur une étude publiée par
l’Institut Panos Paris et l’Observatoire
méditerranéen de la communication. Parmi les étapes mentionnées, « promulguer
une loi qui régit la direction et le financement de ces médias, la direction devant
être séparée du service de rédaction et le
financement devant être transparent ; envisager une grille d’émissions diversifiées
qui permet la participation du public ;
embaucher des journalistes expérimentés
dans le service public ». Mais ce qui manque pour réaliser cela, « c’est une décision
politique », assure le Dr Sadaka, avant de
conclure : « Quand le journaliste s’arme
de liberté et d’éthique, il pourra prendre le
relais et éviter des dégâts supplémentaires
aux moyens d’information. »
.
Du côté des étudiants
« Cette table ronde nous a permis d’acquérir de nouvelles connaissances sur un
sujet crucial pour nous en tant que futurs
journalistes. Par contre, on ne peut rien
faire pour développer le projet de médias
de service public au Liban, c’est une affaire politique », affirme Marie-Josée Azzi,
étudiante en 2e année de journalisme, qui
dit avoir apprécié la conférence. Jessy Abi
Ramia, également étudiante en journalisme, n’est pas d’accord. « Si on arrête de se
moquer des chaînes officielles, si on lance
une campagne de sensibilisation où chacun de nous partage, dans un blog ou sur
un site Internet, son avis sur l’importance
des chaînes de service public au Liban, on
contribuera à la promotion de ce projet. »
Le Dr Ibrahim Chaker a révélé à Campus que si cette conférence suscitait l’intérêt des étudiants, elle serait suivie par
d’autres. Les conférences seraient par la
suite regroupées dans un livre et distribuées aux étudiants.
Le plagiat, un fléau. Ainsi se résument les travaux de réflexion
issus du symposium organisé par le collège doctoral de l’USEK
sous le haut patronage du Dr Ahmad Jammal, directeur général
de l’enseignement supérieur au Liban, avec le soutien de l’Agence
universitaire de la francophonie.
thèse universitaire de Martin Luther King
reposent sur du plagiat ». Leila Geagea,
vice-présidente du Centre supérieur de la
recherche de l’USEK, avance des chiffres
alarmants : « 93 % des auteurs-plagiaires
contactés ne sont pas conscients du plagiat
effectué ! »
Enseignants contre étudiants
Nicole Chalhoub, initiatrice du
symposium, souhaitant la bienvenue à
l’assistance.
moyens et sous diverses formes ».
Une épidémie qui menace
tous les domaines
« Rien de plus original, rien de plus
« soi » que de se nourrir des autres. Mais il
faut les digérer. Le lion est fait de mouton
assimilé », dixit Paul Valéry. Entre lions et
moutons, un énorme fossé se creuse. Les
panélistes ont examiné les différentes manifestations de ce phénomène alarmant.
Alain Mansour, enseignant vacataire au
département de multimédia à l’USEK, s’indigne : « Ces dernières années, nous avons
été confrontés, dans le jury de licence en
multimédia, à les étudiants qui ont tenté de
convaincre les professeurs et le public qu’ils
sont les auteurs du travail présenté ! »
Le Pr André Vladimir Heiz de l’École
cantonale des arts de Lausanne perçoit le
problème sous un angle réaliste : « Nous
nous répétons par nos gestes et nos signes
de vie. À partir d’un premier souffle, apprendre à faire “ quelque chose ” repose sur
nos compétences génératrices de la répétition. » Christophe Schmitt, titulaire de la
chaire « Entreprendre » à l’Université de
Lorraine, affirme que le plagiat n’est pas
nouveau et que « la lunette astronomique
de Galilée ou encore plus récemment la
Un marché de Noël de
style européen vous attend
en plein cœur des Souks
de Beyrouth, du 13 au 30
décembre, pour des courses
et des activités de Noël dans
une ambiance féerique.
Décorations, cabanes en
bois, chorales, chants,
musique, parade de Noël,
jeux pour enfants et plein de
surprises.
Le marché est ouvert du
lundi au vendredi de 15h à
21h, et les fins de semaine à
partir de 13h.
Un évènement organisé par
Urban.
Les Guitares du cèdre,
raffinement et goût de
classique
Jean Beujékian, professeur au Conservatoire
national supérieur de musique, a voulu à
tout prix rassembler ses élèves pour former
un ensemble de guitaristes. Résultat :
« Les Guitares du cèdre », troupe de
jeunes musiciens qui se distinguent par le
raffinement du jeu et le goût du classique.
Arzé NAKHLÉ
Symposium à l’USEK sur le plagiat
Dans l’auditorium Jean el-Hawa à
l’USEK, une foule d’intellectuels, d’enseignants universitaires libanais et étrangers
et d’étudiants était au rendez-vous le jeudi 5 décembre. Autour du mot « plagiat »,
tout un mythe s’est construit. S’agit-il de
fraude ? De pastiche ? De reproduction
innovante ? Les interrogations sont multiples et la réponse ne saurait être tranchante dans cet univers d’interrogations
hétéroclites.
La professeure Nicole Saliba-Chalhoub, présidente du collège doctoral et
organisatrice de symposium, affirme :
« Dans le lexique employé par le collège
doctoral de l’USEK chargé d’expertiser
les travaux scientifiques des doctorants,
on fait usage de l’expression “ détection
des similarités ”. » Et de poursuivre :
« Si nul ne peut être un créateur ex nihilo, il n’en demeure pas moins que le
rêve de parvenir à un monde meilleur
ne saurait sans doute se concrétiser sans
la reconnaissance du legs qu’on loue ou
bien auquel on s’oppose et qu’on cherche
à transcender. » Mme Salwa Nacouzi,
directrice régionale du l’Agence universitaire de la francophonie – bureau
Moyen-Orient (BMO), place le plagiat
au cœur des préoccupations du bureau
Moyen-Orient de l’AUF et s’interroge
sur un point sensible : « Où commence
le plagiat et où finit l’inspiration ? » Son
intervention, émaillée de traits d’esprit,
s’est conclue sur une citation de Picasso,
« à méditer » : « Les grands artistes copient, les très artistes pillent. » Le Dr
Ahmad Jammal propose quant à lui une
feuille de route bien définie en guise de
remède à ce phénomène en expansion. A
été suggérée la mise en vigueur de chartes
harmonisées dans les différents établissements universitaires pour accepter ou
refuser les travaux que les chercheurs ou
les étudiants soumettent. Le recteur de
l’USEK, le père Hady Mahfouz, a de son
côté fait la lumière sur le voyage rapide
des informations qui fait que la notion
du plagiat est d’une « brûlante actualité,
dans le monde d’aujourd’hui où l’information est donnée à tous, par différents
Zoom sur...
5
Richart Khalil, enseignant à la faculté
des beaux-arts et arts appliqués de l’USEK
et modérateur de la séance inaugurale,
salue les efforts déployés par le collège
doctoral pour organiser un tel symposium
qui met au jour la question épineuse du
plagiat. Il précise : « Nous sommes très
vigilants sur le plagiat. Pour moi, tout
étudiant tricheur est sévèrement puni. »
Christina Azar, étudiante en 1re année de
langue et littérature françaises, constate
que « les jeunes du XXIe siècle ne jurent
que par l’équation suivante : copier + coller = réussite garantie ! “ Faute de temps ”
est le justificatif le plus courant, hélas ! ».
Karine, étudiante en master à l’Université
des arts, sciences et technologie au Liban
(AUL), avoue sans complexe recourir régulièrement à Internet pour compléter ses
notes de recherche. « Tant que les universités ne prennent pas de mesures pour
sanctionner une telle pratique, je la considère légitime ! » Quoi qu’on dise, le débat sera toujours ouvert. Innove-t-on ou
n’est-on que des copieurs habiles ?
Recommandations
À l’issue du symposium, la professeure
Nicole Saliba-Chalhoub a énoncé une série
de recommandations telles que la systématisation de l’usage de logiciels de détection
des similarités tant pour les étudiants que
pour les enseignants chercheurs ; la création d’un réseau de militants contre le plagiat dans les universités du Moyen-Orient ;
la création d’un logo d’authenticité du travail effectué, émanant des travaux des deux
journées scientifiques, en promettant que
ceux-ci seront reconduits en vue de continuer la lutte contre le plagiat.
Maya KHADRA
Un ensemble, un cœur qui bat au rythme des plus belles mélodies.
Puisque « la vocation, c’est
avoir pour métier sa passion »,
comme le dit si bien Stendhal,
des personnes passionnées, çà
et là de par le monde, portent
toujours le flambeau de leur
passion. Pour Jean Beujékian,
passion rime avec transmission du talent. Professeur de
guitare classique au Conservatoire national supérieur de
musique ainsi qu’au collège
Louise Wegmann, il lui tenait
toujours à cœur de communiquer son savoir à ses élèves.
« J’étais souvent plein de tristesse quand je voyais que des
jeunes au talent prometteur
abandonnaient leurs cours au
conservatoire pour des raisons
de difficulté financières ou
parce qu’ils étaient convaincus
qu’étudier la musique au Liban
ne leur permettra jamais de
bien gagner leur vie », confiet-il. Pour prendre le problème
par le bon bout, Jean Beujékian propose à ses élèves de
leur donner des cours gratos
dans sa propre maison. Petit à
petit, le cercle de jeunes guitaristes s’élargit et des réunions
hebdomadaires s’organisent.
« On a synchronisé nos
techniques, innové et interprété les plus beaux morceaux
du répertoire musical classique comme de Carmen de
Bizet. L’ensemble des Guitares du cèdre voit alors le jour,
officiellement, en 2007 quand
nous avons été conviés à l’édition spéciale Espagne du prestigieux Festival al-Bustan »,
raconte le professeur.
Depuis, les concerts se
sont multipliés et les jeunes
guitaristes, qui se sont déjà
construit différentes carrières professionnelles, bien
encadrés par leur professeur,
ont fait des étincelles. Rouba
Haddad, étudiante en master
de tourisme à l’UL, se considère chanceuse d’avoir intégré
l’ensemble. « Grâce au groupe
des Guitares du cèdre, j’ai
maîtrisé les techniques les plus
complexes et j’ai pu dompter
mes doigts indociles ! Les
En partenariat
avec :
cordes fléchissaient sous ma
main et la mélodie sortait élégamment de la caisse de résonance de ma guitare », précise
la jeune guitariste de 23 ans.
Maria Moubarak, étudiante
en 1re année de génie chimique à l’Université de Balamand, admet avoir réalisé son
rêve : « Rejoindre l’ensemble
dirigé par le professeur dont
j’entendais beaucoup parler au
conservatoire était plus qu’une
ambition. » Ramy Hanna, jeune homme de 31 ans, est passé
quant à lui du statut d’élève au
statut de professeur au conservatoire. « Mon expérience
avec l’ensemble a permis de
donner plus d’envergure à mes
atouts de musicien, surtout
que le Pr Beujékian n’est pas
avare de ses conseils. Il n’a pas
le complexe de supériorité qui
se manifeste quand un professeur se sent concurrencé par
son élève », précise Ramy.
Que cache demain ?
Pour ces jeunes, il faut trimer pour vivre au Liban. Les
concerts ne sont pas une source financière rentable. « On
a, à plusieurs reprises, donné
des concerts sans toucher le
moindre sou ! Le musicien est
un paria dans notre société où
la culture agonise », s’indigne
Jean Beujékian. Avis partagé
par Joëlle Mezher Estéphan,
jeune comptable de 28 ans.
« La musique classique ne fait
pas partie de notre culture libanaise. Elle est souvent associée au deuil et elle accompagne toujours la mise en berne
des drapeaux ... »
Alors, à quand une chaîne
nationale de musique classique ?
À quand la formation de clubs
de musique classique au sein
des universities, la reconnaissance du travail phénoménal de
ces musiciens qui restent dans
l’ombre ? En attendant des réponses, il faut espérer que l’État
saura être un peu plus généreux
avec les musiciens.
Maya KHADRA
6
Culture
Les voix cristallines des choristes
enchantent la fête de Noël
Musique Invité par We Group, le chœur des Petits Chanteurs de Saint-Marc, sous la
direction du maître de chapelle Nicolas Porte, a donné un concert à l’église St-Joseph
rue de l’USJ et séduit un public nombreux et hyperenthousiaste de moins de sept à
plus de 77 ans. Une soirée au doux goût de Noël.
samedi 21 décembre 2013
« Sitt Sobhiyé », héroïne fantastique
de Karim el-Dahdah
En librairie Absolument charmante cette sitt
Sobhiyé, héroïne de l’histoire éponyme, qui vient
de paraître chez Turning Point, écrite et illustrée
par Karim el-Dahdah.
Colette KHALAF
Une trentaine d’enfants de 8 à
12 ans en pantacourt et blaser
bleu marine parcourent l’allée
de l’église St-Joseph de l’USJ
sous les applaudissements
d’un public nombreux (jeunes et moins jeunes) et vont
s’installer debout sous le crucifix, devant l’autel. Au piano,
Landry Chosson. Auparavant,
la soprano libanaise Corinne
Metni avait entonné un chant
de Noël, cédant par la suite la
place à ces gamins aux voix
singulières pour présenter un
répertoire de vingt-quatre
titres.
Fondé en 1986 par Nicolas
Porte, qui en est toujours le
directeur musical et chef de
chœur, l’ensemble est mixte et
les choristes sont tous scolarisés au Collège Saint-Marc de
Lyon. Maîtrise obtenue de la
basilique de Notre-Dame de
Fourvière depuis 1995, ils animent régulièrement les offices
du sanctuaire. Ce n’est pourtant qu’en 2003 que le public
apprend à les connaître grâce
au film Les Choristes de Christophe Barratier dont la musique a été composée par Bruno
Coulais. Depuis, ces enfants
sillonnent le monde pour des
récitals. Ce soir-là, ces jeunes
choristes à la voix cristalline
ont émerveillé grands et petits. Passant avec une aisance
sans pareille de la musique
sacrée (Ave Maria), à celle
profane (Do ré mi, Imagine en
anglais, Heureux de Jacques
Brel en français) en passant
par une chanson japonaise, ils
témoignent d’un travail assidu
et d’un perfectionnisme éla-
L’auteur illustrateur Karim el-Dahdah signant son conte fantastique.
Maya GHANDOUR HERT
Dans un village perché sur les
montagnes libanaises, où les
traditions sont aussi intactes
que sacrées, où les hommes
labourent la terre et où les
femmes règnent sur les foyers
entre fourneau et travaux
d’aiguille, voici l’histoire,
bilingue (anglais et arabe,
dans une traduction de Samar Barrage), d’une star des
« sobhiyète » du village, dont
elle est un élément essentiel.
Et pour cause : c’est elle la diseuse de bonne aventure, qui
sait décrypter mieux que quiconque les signes et les formes dans le marc du café. Ce
personnage, haut en couleur,
tient ses audiences le dimanche matin. Une longue ligne
se forme devant sa maison,
des petits et des grands, des
Les Petits Chanteurs de Saint-Marc sous la houlette de Nicolas Porte.
borés tout au long de l’année.
Les petits chanteurs de SaintMarc n’ont pas seulement
chanté Noël et sa magie avec
Douce Nuit, Mon beau sapin
ou Petit papa Noël, ils portent
aussi leur voix très haut pour
évoquer l’enfance bafouée
dans le monde. Ils sont ces
porte-parole de paix, de joie
et d’espérance qui font briller
les yeux des enfants et font retrouver même la lueur éteinte
chez les grands.
Leur force est leur faiblesse,
leur maîtrise, cette fragilité
contenue et cette intimidation
devant un public nouveau avec
qui ils ont appris à se familiariser au fil des chansons pour,
finalement, être entièrement
adoptés par lui lorsqu’ils entonnent Leilet eid en arabe.
Des réjouissances qui se répéteront ce soir au Collège
Notre-Dame de Jamhour en
compagnie de la chorale du
collège.
La soprano libanaise Corinne
Metni chantant Noël.
Distinction
La Chine couronne l’écrivain
français Olivier Adam
Exposition Verdi et Wagner, nés tous deux en 1813, entretenaient
des relations passionnelles avec l’Opéra de Paris, que décrit une
exposition à la bibliothèque-musée du palais Garnier en l’honneur
du bicentenaire.
Une centaine de pièces – costumes, partitions, écrits, affiches et maquettes de décors –
ont été réunies pour illustrer
le parcours des deux géants
de l’art lyrique.
Les maquettes du décor
sont un délice : le visiteur
pourra comparer le magnifique décor d’Aïda en 1880
avec son allée des sphinx et le
château de cuivre rutilant de
la dernière production d’Olivier Py, montrée en ce moment même à Bastille.
Verdi a d’emblée conquis
Paris, alors que Wagner, qui
portait Paris aux nues (« Paris est le cœur de la civilisa-
tion moderne »), a été bien
maltraité de son vivant par
l’institution parisienne : son
Tannhäuser n’y fut montré
que trois fois, en 1861, et copieusement hué. Peut-être le
public parisien voulait-il lui
faire payer sa Lettre sur la musique, où il disait tout le mal
qu’il pensait de la tradition
française.
Lorsque Wagner propose
à l’opéra le Vaisseau fantôme,
c’est encore pire : l’institution
lui achète le sujet pour 500
francs – Wagner était alors
terriblement fauché – et fait
monter l’œuvre par le Français Pierre-Louis Dietsch,
alors très en vogue.
Verdi est plus gâté : sept
créations et premières d’opéra de son vivant, et 249 représentations verdiennes depuis
la première de Jérusalem en
1847.
Mais à la mort de Wagner,
le rapport s’inverse drastiquement : Wagner est à la mode,
et le triomphe de Lohengrin
en 1891 conduit l’opéra à programmer d’autres ouvrages,
toujours avec le même succès
. Entre 1908 et 1914, les œuvres de Wagner constituent
plus du quart de la programmation de l’opéra. Jusqu’en
1945, exception faite des
deux conflits mondiaux, Wagner est plus programmé que
Verdi à Paris.
L’instrumentalisation de
Wagner par la propagande
nazie marque un retournement : Verdi reprend le dessus dans les salles parisiennes. Le compositeur italien
devient le plus joué dans le
monde après-guerre.
Mais Wagner crée toujours
l’événement : les mises en scène de ses opéras – où le nazisme devient à une période une
référence obligée – ne laissent jamais indifférent, et la
représentation d’un « ring » –
cycle de quatre opéras inspiré
Cinéma
Premières visions
Achrafieh/Dbayeh/Concorde/Las Salinas/
Saïda Mall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks),
Métropolis Empire Sofil/Dunes/Première/
Galaxy, Espace, Planète Abraj/City Complex
Tripoli, Cinemall, Vox B.C. Center
découvre, des années plus tard, qu’il
est le père de centaines d’enfants. Vox
leurs comptes. CinemaCity (Dora et Beirut
Souks), Empire Dunes/Première/Galaxy,
Espace, Vox B.C. Center, Cinemall
★★ Frozen
film animé des studios
Disney avec bonhomme de neige,
rennes et toute l’ère glaciaire. Pour
grands et petits. Grand Cinemas ABC
Achrafieh/Dbayeh/Concorde/Las Salinas/
Saïda Mall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks),
Empire Dunes/Galaxy, Espace, Planète Abraj/
City Complex Tripoli, Cinemall, Vox B.C. Center
★★ The
Secret life of Walter
Mitty de et avec Ben Stiller. Lorsqu’un
homme coincé dans son travail va à
la recherche de l’aventure autour du
monde. Très drôle. Grand Cinemas ABC
Pour connaître les horaires du
circuit Empire, appeler le 1 269.
Planète Abraj
01/292 192
PLANÈTE St-Élie
04/406 706
Grand Cinemas
01/209 109
ABC Achrafieh
Grand Cinemas
04/444 650
ABC Dbayeh Grand Concorde 01/343 143
Grand Las Salinas 06/540 970
Grand Saïda Mall 07/723 026
CinemaCity
01/899 993
Métropolis Cinéma01/204 080
KASLIK
09/912 503
Vox B.C. Center
01/285 582
À voir absolument À voir
À voir à la rigueur
Ne pas se déranger
Pas vu
★★★
★★
★
❍
■
■ Tarzan (3D) film animé de Reinhard Klooss. Lorsque la science-fiction
s’invite dans l’histoire classique. Grand
Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/ Concorde/
Las Salinas/Saïda Mall, CinemaCity (Dora et
Beirut Souks), Empire Dunes/Galaxy, Espace,
Cinemall, Vox B.C. Center
★ Tyler
Perry’s a madea Christmas une comédie pas très drôle.
CinemaCity, Empire Première/Galaxy, Grand
Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde,
Vox B.C. Center, Cinemall.
En salle
Bébé film libanais. Grand Cinemas
ABC Achrafieh/Concorde/Las Salinas/Saïda
Mall, Planète Abraj/City Complex Tripoli,
CinemaCity (Dora), Empire Galaxy, Espace,
Vox B.C. Center, Cinemall
■
★★ Captain
Philips un film d’aventure réalisé par Paul Greengrass qui
fait référence au capitaine Philips pris
en otage par les Somaliens en 2009.
Empire Première
★ Diana
d’Oliver Hirschbiegel, avec
Naomi Watts et Naveen Andrews. Ce
biopic s’étale sur seulement deux ans
de la vie de Diana, c’est-à-dire sa
liaison avec le chirurgien pakistanais
Hasnat Khan. Empire Première
■ Delivery man un film de Ken
Scott, avec Vince Vaughn et Chris
Pratt. Un ancien donneur de sperme
un beau jour, l’étalon immaculé disparaît du marc à café.
Panique dans le village... Le
lecteur suit alors avec amusement toute une série d’aventures rocambolesques menées
par Farida, la seule fille satisfaite de son célibat mais partie
quand même à la recherche
du symbole perdu. Réussirat-elle sa mission ?
Avec une imagination débridée et débordante, un style
pictural foisonnant, Karim elDahdah trace dans Sitt Sobhiyé
un conte moderne avec des
outils traditionnels, un conte
plein d’enseignements et de leçons. Un conte de Noël (pourquoi pas) qui ravira autant les
yeux avec ses beaux dessins et
ses attentions truculentes aux
détails, que les oreilles attentives des petits lecteurs et des
grands curieux.
Photos Sami Ayad
« Verdi, Wagner et l’Opéra de Paris »
pour le bicentenaire des deux géants
Agenda
femmes et des hommes viennent la consulter pour savoir
si la vache aura des veaux, si
les récoltes seront bonnes,
si l’aîné sera docteur et si la
fortune sera au rendez-vous.
On l’aura compris, sitt Sobhiyé préside aux destinées des
villageois. Pas une décision
n’est prise sans prendre son
avis. Elle murmure une formule au-dessus d’une tasse
de café, et un symbole y apparaît, comme par magie. Un
poisson augure de bonnes
nouvelles, une chèvre précéde
une naissance, un vol de perdreaux est suivi de malchance, une pieuvre signale un
danger. Mais l’animal le plus
convoité par ces demoiselles
était indiscutablement le cheval blanc annonçant glorieusement l’arrivée galopante du
prince charmant. Mais voilà,
B.C. Center
★★★ Ghadi film libanais d’Amin
Dora, produit par The Talkies et
interprété par Georges Khabbaz.
Lorsque dans un village libanais naît
Ghadi, un garçon pas comme les
autres, les esprits s’échauffent. Doit-on
le garder ? Le chasser ? Comment
feront ses parents pour faire accepter
Ghadi. Grand Cinemas ABC Achrafieh/
Dbayeh, CinemaCity (Dora), Vox B.C. Center,
Planète Abraj
★ Habbet
Loulou film libanais avec
Takla Chamoun Farjallah et Lorraine
Kodeih. Vox B.C. Center, CinemaCity (Dora
et Beirut Souks)
★ Homefront
de Gary Fleder, avec
Jason Statham et James Franco.
Lorsqu’un ancien agent de la DEA
apprend que son voisin est un dealer,
il reprend vite les armes. Grand Cinemas
ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde, CinemaCity
(Beirut Souks), Empire Première/Galaxy,
Espace, Vox B.C. Center, Cinemall
★★ L’apprenti
père Noël et le
flocon magique film d’animation
de Luc Vinciguerra, avec Nathan Simony et Benoît Allemane. Le nouveau
père Noël est un garçon de 7ans !
Va-t-il réussir dans la tâche ? Grand
Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh, Empire
Galaxy, Vox B.C. Center (anglais)
Last Vegas de John Turteltaub,
avec Robert De Niro, Michael Douglas
et Morgan Freeman. Quand quatre
copains de longue date partent à Las
Vegas, c’est une occasion pour régler
■
★★ The Hobbit (3D) de Peter Jackson, avec Martin Freeman. Second
volet de la trilogie. Pour les amateurs
de ce cinéma fantastique, ils ne
seront pas déçus. Planète Abraj/City
Complex Tripoli, CinemaCity (Dora et Beirut
Souks), Empire Dunes/Première/Galaxy,
Espace, Grand Cinemas ABC Achrafieh/
Dbayeh/Concorde/Las Salinas/Saïda Mall,
Vox B.C. Center, Cinemall
★ The Hunger games, catching
fire de Francis Lawrence, avec Jennifer Lawrence et Josh Hutcherson.
Suite du premier opus de cette série
science-fiction assez accrocheuse sur
la chasse à l’homme dans un monde
futuriste. Grand Concorde, CinemaCity
(Beirut Souks), Empire Galaxy, Vox B.C.
Center
★★ Thor,
the dark world (3D)
d’Alan Taylor, avec Chris Hemsworth.
La suite de la série sur ce superhéros
de Marvel. Pour les aficionados des
superhéros, pas mal. Planète Abraj.
N.B. : Les programmes ci-dessus sont
donnés sous toute réserve.
CONCERTS
Beirut chants : Chorale
Gargath à l’église nationale évangélique à 18h00 et Chorale de la
paroisse de Tripoli à la cathédrale
Saint-Georges des grecs-orthodoxes à
20h00. Tél. : 03/208412
de la mythologie germanique
et nordique – reste le Graal
de tout directeur d’opéra.
L’exposition donne un
aperçu des libertés des metteurs en scène avec Wagner,
en projetant des extraits des
grands opéras donnés ces dernières années, dont le fameux
Tristan de Peter Sellars avec
les vidéos de Bill Viola, ou
la morgue de la Walkyrie très
contestée de Günter Krâmer
plus récemment.
« Verdi, Wagner et l’Opéra
de Paris », jusqu’au 16 mars
2014.
Christmas at the Souks aux Souks
de Beyrouth jusqu’au 30 décembre.
Tél. : 01/612929
Les petits chanteurs de Saint-Marc
à l’église Notre-Dame de Jamhour à
16h00 et 20h30. Tél. : 01/999666
The Brit Floyd P-U-L-S-E au
Forum de Beyrouth à 21h00. Tél. :
01/999666.
Dimanche 22 décembre :
Beirut chants : La chanterie
de Beyrouth à l’église Saint-Maron
à Gemmayzé à 16h00 et An Early
Music Christmas à l’église SaintLouis des capucins à 20h00. Tél. :
03/208412
Concert de Noël de l’Orchestre
des Jeunesses musicales avec la
chorale « À cœur joie » à l’église des
pères jésuites rue de l’USJ à 20h30.
Expos
Randa Ali Ahmad : Rising the
only way is up à Art 56th Gemmayzeh rue Youssef Hayeck jusqu’au 11
janvier. Tél. : 01/570331
Cynthia Nouhra : La volonté
d’être à la galerie Cynthia Nouhra
Furn el-Chebback 200 m après l’ordre
des médecins jusqu’au 6 février. Tél. :
01/281755
Beyond Relief à la galerie Espaces
éphémères Saïfi Port district centre-ville
jusqu’au 31 janvier. Tél. : 01/442265
L’Empire des sens à Artheum La
Quarantaine jusqu’au 6 janvier. Tél. :
71/781783
Le roman du Français Olivier Adam, Les Lisières, fait
partie des cinq ouvrages distingués par le prix chinois des
« Meilleurs romans étrangers
du XXIe siècle », indique jeudi
le magazine spécialisé Livres
Hebdo.
La Chine a choisi de couronner ce roman paru en 2012
en France chez Flammarion,
plébiscité par les lecteurs mais
boudé par les jurés des prix littéraires. Olivier Adam rejoint
ainsi d’autres auteurs français
récompensés par ce prix, parmi lesquels Marc Dugain, Patrick Modiano, Annie Ernaux
et J.M.G. Le Clézio.
Wir sind doch Schwestern
(Nous sommes pourtant des
sœurs) de l’Allemande Anne
Gesthuysen et le roman Mon
lieutenant du vétéran russe de
la Seconde Guerre mondiale
Daniel Granine, 94 ans, ont
aussi été récompensés.
L’auteur
guatémaltèque
Rodrigo Rey Rosa, lauréat
du prix national de littérature
dans son pays, a été pour sa
part primé pour son essai Los
sordos.
Inseparabili (Les inséparables)
de l’écrivain italien Alessandro
Piperno (paru en français chez
Liana Levi et lauréat en Italie du Premio Strega 2012)
figure également dans cette
sélection des meilleurs romans
étrangers.
Créé en 2002, ce prix littéraire chinois est le fruit d’un
partenariat entre China Publishing Group et l’Institut
chinois de littérature étrangère. Son jury est composé
d’universitaires chinois spécialistes de littérature étrangère.
Spectrum à Art Factum Gallery
jusqu’au 25 janvier. Tél. : 01/443263
Mahmood al-Daoud : In the
emptiness au 392 Rmeil jusqu’au 10
janvier. Tél. : 03/242193
Exposition collective à la galerie
Hamazkayin Bourj Hammoud centre
Shaghzoyan jusqu’au 10 janvier. Tél. :
01/241262
George Beilouni : Sole
reflections à la galerie 169 Saifi
Village jusqu’au 28 décembre. Tél. :
03/292576
Tammam Azzam : Moi le syrien
à la galerie Ayyam jusqu’au 30 janvier.
Tél. : 01/374450
100 petits formats pour grands
collectionneurs à la galerie
Alice Mogabgab Achrafieh imm.
Karam jusqu’au 29 décembre. Tél. :
03/210424
Henry Dakak jr., TouFic el-Zein
et Lee Frederix au Rosa Maria
Concept Mar Mikhaël 56 rue Madrid
jusqu’au 10 janvier. Tél. : 01/571985
Albert Camus 1913-2013 aux
Instituts français de Saïda, de Nabatiyeh
et de Deir el-Qamar jusqu’au 10
janvier. Tél. : 07/762744 – 07/720192
– 05/510016
Akram Zaatari : This day @ Ten à
la galerie Sfeir Semler imm. Tannous La
Quarantaine jusqu’au 22 mars. Tél. :
01/566550
Lamia-Maria Abillama : Your
Excellencies à la galerie Tanit Mar
Mikhaël après EDL jusqu’au 27 janvier.
Tél. : 76/557662
Palettes libanaises à la galerie
Zamaan jusqu’au 28 décembre. Tél. :
01/745571
Souad Saidi : The Trees and I – A
personal Vision of Nature à SV
Gallery rue Aris Kanafani imm. 1064
Saifi Village jusqu’au 28 décembre.
Tél. : 01/975655
Michel C. Zoghzoghi : A
Vanishing World à Smogallery
77 rue du Sénégal La Quarantaine
imm. Dagher jusqu’au 5 janvier. Tél. :
01/572202
Virginie Corm : Fashionless
Fashion à la galerie Janine Rubeiz
Raouché imm. Majdalani jusqu’au 28
décembre. Tél. : 01/868290
Mahmoud Hojeij à la galerie Agial
rue Abdel Aziz jusqu’au 30 décembre.
Tél. : 01/345213
Exposition collective à la galerie
Alwane Saifi Village jusqu’au 31 mars.
Tél. : 01/975250
Georges David Corm : Lebanese
Painterly humanism à Art Gallery
de l’AUB jusqu’au 19 avril. Tél. :
01/350000 ext. : 4375
Paul Guiragossian : The Human
Condition au Beirut Exhibition
Center BIEL jusqu’au 6 janvier. Tél. :
01/962000, ext. : 2 883
Émilio Trad : Hommage aux
grands maîtres de la peinture
à la galerie Aïda Cherfan place de
l’Étoile jusqu’au 29 décembre. Tél. :
01/983111
Exposure 2013 et Niko Koronis :
LED is more au Beirut Art Center Jisr
el-Wati Adlieh jusqu’au 11 janvier. Tél. :
01/397018
Haig Aivazian à la galerie Sfeir
Semler La Quarantaine imm. Tannous jusqu’au 5 janvier. Tél. :
01/566550.
Théâtre
Al-Sayyida au Casino du Liban à
20h30 jusqu’au 22 décembre. Tél. :
01/999666
Kan ya ma kan au théâtre Caracalla
centre Ivoire Horch Tabet à 20h45.
Tél. : 01/999666
El-Wawiyeh avec Nidal al-Achkar,
mise en scène par Nagy Souraty au
théâtre al-Madina à 21h00 du jeudi au
samedi jusqu’au 28 décembre. Tél. :
01/753010
Shadowland au Casino du Liban à
17h30 et 21h30. Tél. : 01/999666
Spike Heels au théâtre Monnot
à 20h30 jusqu’au 19 janvier. Tél. :
01/202442 – 01/999666
Marionnettes : Tine et Zbib
présentées par Nayla Khayath et
Formula Fun à la Planète de
la découverte rue Ayass Souks de
Beyrouth jusqu’au 31 décembre. Tél. :
01/980650
Le tour du monde en 80 jours
par la Compagnie du Midi au théâtre
Monnot rue de l’USJ les samedis à
16h00 jusqu’au 21 décembre. Tél. :
01/218078
ossa kbiré à l’hôtel Monroe à
21h30. Tél. : 03/217062
Comedy Night au Playroom à
Zalka près Mobili Top à 21h30. Tél. :
70/757500.
Carnet
Samedi 21 décembre 2013
Pour placer vos annonces Carnet à partir du web :
www.lorientlejour.com, onglet « Carnet ».
Pour les hommages, s’adresser
à Mlle Thérèse SABER. Tél. : 05/956444.
Naissances
Antoine et Cécile laissent le plaisir à Paulin d’annoncer la naissance
de son petit frère, Clément, à Dubaï, EAU, le 7 décembre 2013,
Antoine et Cécile Achkar (Dubai Media City, bldg 8, office 510, P. O.
Box 502068 Dubai, UAE) [email protected]
z
Monsieur Chadi el-Harran et son épouse Madame Rita Youssef elHarran ont la joie d’annoncer la naissance de leur fils Théo le 17
décembre 2013, aux États-Unis. [email protected]
Nécrologie
Magid Karam, son épouse Léanna Snyder et leur famille
Miriam, épouse Aaron Brown, et leur famille
Charles Karam et famille
Camille Karam et famille
Janine, Vve Sami Karam, et ses enfants
Fadia, épouse Roger Anid
ont la douleur d’annoncer le décès, survenu mercredi 18 décembre
2013, de leur regretté père, beau-père, grand-père, frère, beau-frère
et oncle
JOSEPH MAGID KARAM
L’absoute sera donnée aujourd’hui samedi 21 décembre à 15h, en la
grande église Notre-Dame, à Beit Chabab.
Les condoléances seront reçues avant et après l’inhumation, ainsi
que demain dimanche 22 et lundi 23 décembre, de 14h à 18h, dans le
salon de la grande église Notre-Dame, à Beit Chabab.
z
Agnès Iskandar Habis
Sélim Khazen et famille
Mona, épouse Abdo Khoury
Dr Roukoz Khazen (à l’étranger)
Michel Khazen et famille
Marie, Vve Michel Irani, et famille
ont la douleur de faire part du décès de leur regretté époux, père,
beau-père, grand-père, frère, beau-frère et oncle
JOSEPH SÉLIM KHAZEN
Les obsèques auront lieu aujourd’hui samedi 21 décembre à 15h, en
l’église Notre-Dame des Dons, à Achrafieh.
Les condoléances seront reçues avant et après l’inhumation, ainsi que
demain dimanche 22 décembre, de 11h à 18h, dans le salon de l’église
Notre-Dame des Dons, à Achrafieh.
z
Laudy Élias Hatem
Carla Casini
Luigi Casini
Mirella, Teresa et leurs familles
Antoine, Farid, Raja, Antoinette et May Hatem
Me Élie Raja Hatem et famille
ont la douleur d’annoncer le décès, survenu vendredi 20 décembre
2013, de leur regretté époux, père, cousin, beau-frère et oncle
VIERO CARLO CASINI
L’absoute sera donnée aujourd’hui samedi 21 décembre à 14h30, en
l’église Saint-Maron, à Gemmayzé.
L’inhumation aura lieu dans le caveau de la famille, à Beiteddine.
Les condoléances seront reçues avant et après l’inhumation, ainsi que
demain dimanche 22 décembre, de 11h à 18h, dans le salon de l’église
Saint-Maron, à Gemmayzé.
z
Rotary Club de Beyrouth
La réunion statutaire du
Rotary Club de Beyrouth
se tiendra le lundi 23 décembre à 13h30 à l’hôtel
Palm Beach.
Les rotariens et les rotariennes ainsi que leurs invités
seront les bienvenus.
Aïda Freiha Malhamé
Les filles de feu Badri Freiha : Raya et Youmna
Christiane, épouse Gérard Turano, et leur famille
ainsi que les familles Freiha, Ayoub, Haddad, Honein, Malhamé,
Turano, Kebbé, tous les habitants de Ras el-Metn, de Broummana et
leurs alliés
ont la douleur d’annoncer le décès de leur regretté frère et oncle
Dr ADEL AMINE FREIHA
L’absoute sera donnée demain dimanche 22 décembre à 15h, en
l’église Saint-Georges des grecs-orthodoxes, à Broummana.
Les condoléances seront reçues après l’absoute jusqu’à 18h, ainsi
que lundi 23 décembre, de 11h à 18h, dans le salon de l’église SaintGeorges des grecs-orthodoxes, à Broummana.
Condoléances
Rony Barakat, son épouse Maria Atimizian et leurs enfants
Rita, épouse Ghassan Acharian, et leurs enfants
Patricia, Vve Antoine Abou Mansour, et ses enfants
Christine, épouse Gilbert Takla, et leur enfant
La famille de feu Khalil Barakat
La famille de feu Béchara Barakat
ainsi que les familles Barakat, Najm, Atimizian, Acharian, Abou
Mansour, Takla, Tambi et leurs alliés
ont la douleur de faire part du décès, survenu jeudi 19 décembre
2013, de leur regretté père, beau-père, grand-père et oncle
À Joe Tohmé, mon frère
bien-aimé
Que m’importe que tu sois grand ou petit
Que m’importe que tu sois malin ou gentil
Que m’importe que tu aies vingt ou soixante ans
Que m’importe que tu sois doux ou impatient
Que m’importe que tu sois bon et généreux
Que m’importe que tu sois lointain mais heureux
Que m’importent les paroles censées m’apaiser
Les mots doux qu’on me dit pour me rassurer
Que m’importent les promesses d’un bonheur éternel
Que tu serais plus heureux si tu vas au ciel
Ce que je ressens, c’est une douleur atroce ancrée dans mon
cœur
Ce que je porte, c’est le poids d’un profond malheur
Je sais que certaines plaies ne cicatrisent jamais
J’ai perdu le goût de vivre et la force de pleurer
Tout simplement, car je ne pourrais plus te voir ou même te
regarder
Tout ce qui me reste, c’est continuer à t’aimer
Est-ce suffisant pour vouloir exister ?
Mathilde TOHMÉ TAWIL
7
Hommage à Mona Jabre
Une leçon d’élégance
L’élégance des apparences d’abord : quand vous pénétriez quelque part, en compagnie de votre époux – il sera un peu plus voûté
maintenant –, vous deveniez comme naturellement le point de
mire des présents, par votre taille de mannequin et la grâce sans
maniérisme de votre maintien.
L’élégance de votre conversation ensuite, l’intérêt que vous portiez à tout ce qui vaut la peine que la vie soit vécue ; infatigable
voyageuse, c’est la Terre qui était votre pré carré.
L’élégance du cœur surtout, les conseils avisés mais sobres (les
seuls qui vaillent finalement) et l’appui moral que vous prodiguiez aux personnes dans la peine.
Quand vous avez perdu l’aîné de vos fils, mort les armes à la
main en défendant sa terre, vous êtes restée, pour honorer sa mémoire, droite et brillante, mais brillante comme une larme. Votre
fille, à l’âme et au visage si lumineux, tient table ouverte comme
les seigneurs d’autrefois. Vos fils, aux trajectoires étincelantes,
ont d’innombrables mais discrets gestes de charité. D’une lucidité
implacable, mais indulgente par dédain de la mesquinerie, vous
resterez, par votre constant refus de la négligence et du laisseraller, même aux pires moments, une leçon d’élégance.
Joseph ISSA
NAOUM HABIB BARAKAT
Les condoléances seront reçues aujourd’hui samedi 21 décembre, de
11h à 19h, dans le salon de l’église Mar Sassine, à Beit-Méry.
z
Carla Rebeiz et ses enfants : Fiona et Alexya
Paola Rebeiz
La famille de feu Faddoul P. Rebeiz
La famille de feu Élias P. Rebeiz
La famille de feu Georges P. Rebeiz
ainsi que les familles Rebeiz, Mazuad, Chawkatly, Khalaf, Preisler,
Daouk, Abouchalache, Béchir, Chalhoub, Saad, Assaad, Nielsen,
Henriques, Boukaiss, Salha et Debs
ont la douleur de faire part du décès de leur regretté père, grand-père
et oncle
Inauguration
En plein centre-ville, Beirut
Souks Cinemacity
NICOLAS PETRO REBEIZ
époux de feue Georgette Mazuad.
Les condoléances seront reçues aujourd’hui samedi 21 décembre, de
11h à 18h, et demain dimanche 22 décembre, de 12h à 18h, dans le
salon de l’église Notre-Dame de la Dormition, rue Makhoul, RasBeyrouth.
Quarantième
Pour le quarantième jour du décès du très regretté
FOUAD TOUFIC AOUN
une messe sera célébrée pour le repos de son âme, aujourd’hui samedi
21 décembre à 16h, en l’église Notre-Dame des Apôtres, à Sabtié.
La famille du disparu prie les parents et amis de s’associer à ses
prières.
z
Pour le quarantième jour du décès de la très regrettée
MONA RAYMOND JABRE
née Tyan
Solidere, World Media Holding et Empire Cinémas
ont inauguré mercredi soir
le complexe Cinemacity au
centre-ville de Beyrouth. Beirut Souks Cinemacity s’étend
sur 12 000 mètres carrés et
comprend 14 salles équipées
des dernières prouesses technologiques, dont deux VIP,
permettant au total à 2 200
personnes de rêver devant un
grand écran en plein cœur de
la capitale. De nombreux cafés et restaurants se partagent
les trois étages du multiplex.
une messe sera célébrée pour le repos de son âme, aujourd’hui samedi
21 décembre à 11h, en l’église Saint-Joseph de pères jésuites, rue de
l’Université Saint-Joseph.
La famille de la disparue prie les parents et amis de s’associer à
ses prières et de considérer cet avis comme tenant lieu de faire-part
personnel.
Commémoration
Pour la première commémoration du rappel à Dieu de
NAJWA GEORGES ISSA
épouse Fouad Slim
une messe sera célébrée pour le repos de son âme, demain dimanche
22 décembre à 11h30, en la cathédrale Saint-Nicolas des grecsorthodoxes, Achrafieh.
La famille de la défunte prie les parents et amis de s’associer à ses
prières.
Les Restaurants du cœur
pour les plus démunis
En 2013, les Restaurants du
cœur, présidés par M. Michel
Eddé, ont distribué 200 000
repas à travers leurs 16 restaurants, ainsi que 150 000 sandwichs aux enfants des écoles
publiques. Mais ceux qui devraient en profiter et qui sont
dans le besoin sont, cette année, encore plus nombreux.
Nous avons plus que jamais
besoin de vous ! Merci d’envoyer vos dons aux comptes
des « Restaurants du cœur » :
Bank Audi Sofil, compte n°
LB59 0056 002 7246 8461 0
020 0906
SNBSL, compte nº 19-2250-30216
Ou à la secrétaire générale Antoinette Kazan, tél.:
03/266841.
Les chocolats de l’AEP
Fidèle à ses traditions, l’Association d’entraide professionnelle (AEP) propose à
l’occasion des fêtes de Noël et
de fin d’année une variété de
chocolats préparés de façon
artisanale par des mères de
famille avec possibilité d’arrangements.
Prière de passer vos commandes à l’avance. Merci
de contribuer à l’action de
l’AEP. Tél. : 01/382610 –
01/381971.
Centre social
du CJC – cas
4612
Une malade âgée de 52 ans,
présentant une hernie ombilicale, doit être hospitalisée pour
une cure chirurgicale. Son mari
est sans travail, et elle a un fils
malade à sa charge. Elle est sans
couverture sociale. Souhaiterions
réunir une somme de 300 000
LL comme contribution à ce
cas. Le cas 4611 est couvert.
Merci. Fransabank – Tabaris n° 20.10.0302648.03. Tél. :
01/335844, cell. : 70/145301,
après-midi 01/335750.
Messes de Noël et du Nouvel An
À l’archevêché maronite
de Beyrouth
L’archevêque
maronite
de Beyrouth, Mgr Boulos
Matar, présidera les messes
de Noël et du Nouvel An
conformément au programme suivant :
– Mardi 24 décembre, à
minuit, à la cathédrale SaintGeorges au centre-ville de
Beyrouth.
– Mercredi 25 décembre,
à 11h, à la cathédrale SaintGeorges au centre-ville de
Beyrouth. Après la messe,
Mgr Matar recevra les fidèles
dans le salon de la cathédrale
jusqu’à 13h.
– Mercredi 1er janvier, à
11h15, en l’église Notre-Dame du Rosaire, à Ras-Beyrouth.
Mgr Matar recevra les paroissiens et les fidèles au salon de l’archevêché à Achrafieh :
– mercredi 25 décembre,
de 16h à 19h ;
– jeudi 26 décembre, de
11h à 13h et de 16h à 19h ;
– vendredi 27 décembre,
de 16h à 19h ;
– mercredi 1er janvier, de
16h à 19h.
À l’archevêché maronite
de Tripoli
L’archevêque maronite de
Tripoli, Mgr Georges Aboujaoudé, présidera les messes
de Noël conformément au
programme suivant :
– Mardi 24 décembre, à
minuit, en l’église Saint-Maron à Tripoli.
– Mercredi 25 décembre, à
10h, à la cathédrale de l’archange Michel.
Mgr Aboujaoudé recevra
les fidèles :
– mercredi 25 décembre,
après la messe, dans le salon
de la paroisse ;
– jeudi 26 décembre, dans
le salon de l’archevêché à Tripoli, de 9h à 12h30 et de 15h
à 19h.
À la paroisse SaintAntoine-de-Padoue à
Horch Tabet
La
paroisse
Saint-
Antoine-de-Padoue – franciscains conventuels, Horch
Tabet, fera célébrer les messes de Noël et du Nouvel An
conformément au programme suivant :
– Mardi 24 décembre, à
minuit, messe.
– Mercredi 25 décembre,
à 8h30, messe chantée ; à
9h30, messe en arabe avec
chorale ; à 11h, messe solennelle avec chorale ; à 12h30,
messe chantée, et à 18h30,
messe avec chorale.
– Jeudi 26 décembre, à
7h30 et à 18h30, messes
chantées.
– Dimanche 29 décembre, à 8h30, 11h, 12h30 et
18h30, messes chantées, et
à 9h30, messe en arabe avec
chorale.
– Mardi 31 décembre, à
7h30, messe ; à 18h30, messe d’action de grâce et adoration du saint sacrement
jusqu’à 20h.
– Mercredi 1er janvier,
à 8h30, messe chantée ; à
9h30, messe chantée en
arabe ; à 11h, messe solennelle présidée par Mgr Paul
Dahdah, vicaire apostolique
des latins ; à 12h30, messe
chantée ; à 18h30, messe
avec chorale.
– Dimanche 5 janvier, à
8h30, 11h, 12h30 et 18h30,
messes chantées ; à 9h30,
messe en arabe avec chorale.
– Lundi 6 janvier, à 8h30,
11h et 18h30, messes chantées.
– Dimanche 12 janvier,
à 8h30, messe chantée ; à
9h30, messe en arabe avec
chorale ; à 11h, messe solennelle avec chorale ; à 12h30,
messe chantée ; à 18h30,
messe avec chorale.
Par ailleurs, les horaires
des messes jusqu’en juin se
présentent comme suit :
– En semaine, à 7h30 et
18h30.
– Les dimanches et jours
de fête chômée, à 8h30,
9h30 (arabe), 11h, 12h30 et
18h30.
Pour plus d’informations, appeler aux 01/500370,
01/502850.
E-mail : ofmconvl@cyberia.
net.lb
l’archevêché chaldéen durant les horaires.
À la cathédrale de
l’archange Raphaël à
Baabda-Brasilia
En l’église Saint-Joseph
des maronites à New
Rawda
Le programme des célébrations de Noël et du
Nouvel An à la cathédrale
de l’archange Raphaël à
Baabda se présente comme
suit :
– Samedi 21 décembre,
fête et distribution de cadeaux au Club de la jeunesse chaldéenne.
– Dimanche 22 décembre,
à 10h30, messe et confessions.
– Mercredi 25 décembre,
à 10h30, messe présidée par
l’archevêque des chaldéens,
Mgr Michel Kassarji. Mgr
Kassarji recevra les fidèles
après la messe.
– Jeudi 26 décembre, à
10h30.
– Mercredi 1er janvier, à
10h30.
– Dimanche 5 janvier, à
10h30.
Les personnes désireuses
d’enregistrer les noms de
leurs défunts pour la messe
du jeudi 26 décembre sont
priées de se rendre personnellement au secrétariat de
Les messes de Noël et du
Nouvel An seront célébrées
en l’église Saint-Joseph des
maronites à New Rawda
conformément au programme
suivant :
– Mardi 24 décembre, à
19h.
– Mercredi 25 décembre, à
12h.
– Jeudi 26 décembre, à 12h.
– Mercredi 1er janvier, à
12h.
– Dimanche 5 janvier, à
12h, messe et baptême.
À la paroisse
protestante française
Le programme des célébrations de Noël à l’église protestante française se présente
comme suit :
– Dimanche 22 décembre,
à 10h30, quatrième culte de
l’Avent, suivi à 12h d’un repas en commun et à 15h par
une fête au temple (chants de
Noël, chorale et lecture du récit de la Nativité).
– Mercredi 25 décembre, à
10h30, culte de Noël.
Social
Des calendriers en vente pour
financer les repas organisés
par Rifaq el-Darb aux personnes
du 3e âge
Le 28 décembre, l’association Rifaq el-Darb organisera
comme chaque année un déjeuner pour les personnes du
troisième âge, seules et sans
ressources, dont elle s’occupe,
au restaurant « Casino Assaf » à Qattine. Pour financer
ses activités et notamment
pour permettre à chacun de
ses convives de vivre la joie
des fêtes et de recevoir des
cadeaux, l’association met en
vente des calendriers vendus à
25 000 livres. Son objectif est
de vendre au moins 1 000 calendriers cette année, a expliqué son président, Joe Taoutel. « Il y a quelques années,
l’association avait les moyens
d’organiser deux repas par
mois. Aujourd’hui, par manque de financement, on n’offre
plus qu’un seul repas », a-t-il
expliqué à L’Orient-Le Jour.
Pour plus d’informations,
appeler au 03/624645 ou au
03/522058.
Économie
8
S&P 500
1 819,1
samedi 21 décembre 2013
Dow Jones
Nasdaq 100
Euro Stoxx 50
CAC 40
+0,34 %
+0,93 %
+0,60 %
+0,40 %
16 233,6
+0,52 %
3 531,2
Bourse de Beyrouth
Volume
Les valeurs
–
BLOM Stock Index
4 671
Solidere A
3 901
Solidere B
17 264
Solidere - GDR
200
Bank Audi - SAL
400
Bank Audi - GDR
–
Bank of Beirut
–
Byblos Bank
–
BEMO Bank
67
000
BLOM Bank
–
BLOM Bank - GDR
–
Rasamny Younis Motor
–
Holcim Liban SAL
Prix
Var. (%)
Montant
1 149,9
11,23
11,18
11
6,20
6,49
19
1,56
1,84
8,25
8,80
0
–0,44
+0,18
–0,18
0
–0,15
0
0
0
0
0
–
52 478
43 630
190 056
1 240
2 596
N/A
N/A
N/A
552 750
N/A
3,50
14,37
0
0
N/A
N/A
Taux de change (L.L.)
Devise
Dollar US
Livre syrienne
Dinar irakien
Dinar koweïtien
Dinar jordanien
Dinar bahreïni
Dirham EAU
Rial qatari
Rial saoudien
Livre égyptienne
Livre sterling
Franc suisse
Yen (100)
Franc CFA (1 000)
Dol. canadien
Dol. australien
Euro
Vente
1 514
10,76
1,3
5 302,98
2 136,91
4 015,92
412,2
415,82
403,72
219,84
2 474,63
2 462,07
14,49
2,95
1 489,42
2 000,9
2 066,00
Taux croisés
$ USD
£ GBP
CHF
¥ YEN
€ EUR
–
1,6367
1,1173
0,0096
1,3678
£ Sterling
0,6111
–
0,6827
0,0059
0,8357
CHF Franc suisse
0,8952
1,4643
–
0,0086
1,2241
¥ Yen
103,96
170,10
116,18
–
142,23
€ Euro
0,7313
1,1964
0,817
0,007
–
Devise
$ Dollar US
Taux d’intérêt
Devise
2 j.
1 m.
3 m.
6 m.
1 an
$ USD
0,25
0,16
0,24
0,34
0,58
£ GBP
0,50
0,48
0,52
0,61
0,89
CHF
1,00
–0,005
0,02
0,07
0,20
¥ YEN
0,10
0,10
0,14
0,20
0,37
€ EUR
0,25
0,20
0,27
0,35
0,52
Rendement
Euro obligations libanaises - 5 ans
Euro obligations libanaises - 10 ans
Obligations américaines - 10 ans
Obligations du Trésor français - 10 ans
Obligations du Trésor allemand - 10 ans
Obligations du Trésor britannique - 10 ans
Obligations du Trésor japonais - 10 ans
5,13 %
6,42 %
2,88 %
2,46 %
1,87 %
2,94 %
0,67 %
Freinage (Chine) –
Soubresauts (US) – Sortie
de récession (UEM)
La fin d’année est toujours
l’occasion de dresser un bilan
général et, par la même occasion, de déterminer dans quelle
mesure le résultat obtenu s’est
écarté des objectifs ou des attentes. Faisons ce bilan au plan
macroéconomique.
En janvier, le consensus tablait sur une hausse du PIB
réel mondial de 3,1 % en 2013,
sensiblement égale à celle de
2012 (3,2 %). Sur la base des
trois premiers trimestres de
2013, l’année devrait se solder
sur une croissance mondiale
de l’ordre de 2,8 %. C’est donc
une légère déception, qui touche l’ensemble des grandes zones, mais plus particulièrement
la Chine et les pays émergents.
En 2013, la communauté des
prévisionnistes a modifié son
regard sur l’économie chinoise : on a cessé de se dire que
la Chine était sur le point de
réaccélérer, pour admettre
que le freinage amorcé depuis
2010 était en fait souhaité par
la nouvelle équipe dirigeante.
À titre d’illustration, rappelons que le FMI prévoyait en
janvier la croissance du PIB
réel chinois à 8,2 % en 2013
(puis 8,5 % en 2014) avant de
ramener en octobre ses prévisions à 7,6 % (7,3 % en 2014).
En matière d’activité, les écarts
positifs vraiment notables par
rapport aux prévisions concernent le Japon et le RoyaumeUni. Quant à la zone euro, il
est important de souligner que
si la contraction du PIB est finalement plus forte qu’attendu
(-0,4 % vs -0,1 %), le scénario
de sortie de récession qui était
un espoir en début d’année devient une réalité.
En matière d’inflation, l’année écoulée a aussi réservé
quelques surprises. Au niveau
mondial, l’inflation est stable à
un bas niveau et n’est pas très
différente de ce qui était prévu.
Mais cette stabilité masque en
fait deux tendances différentes. D’un côté, l’inflation est
plus basse que prévu dans les
pays occidentaux et en Chine,
tandis que, de l’autre, elle est
plus élevée au Japon (politique
de reflation) et dans la zone
émergente (dépréciation des
devises). Au total, un thème est
réapparu, au moins de manière
localisée en Europe, c’est celui
du risque de déflation.
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+0,09 %
15 870,4
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Or
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104
Fêtes de fin d’année : les commerçants
désemparés
Crise Vendeurs de chaussures, d’habillement ou de bijoux, les petits commerçants de la capitale ne s’en
sortent plus, et les fêtes de fin d’année tant espérées s’annoncent bien moroses. Beaucoup parlent même
de mettre la clé sous la porte dans les prochains mois.
Maya, la quarantaine, propriétaire depuis 10 ans d’un
magasin d’habillement pour
enfants dans l’artère commerçante de Mar Élias, passe ses
journées à limer, peindre et
décorer ses faux ongles qu’elle
change tous les jours. « Les
années précédentes, pendant
les périodes de fêtes, je devais embaucher quatre ou
cinq vendeuses supplémentaires pour pouvoir répondre
à la demande des clients et je
faisais plus de 70 % de mon
chiffre d’affaires en quelques
jours », se souvient-elle avec
un sourire aigri. Aujourd’hui,
une petite dizaine de clients
poussent quotidiennement la
porte de son magasin, « mais
à peine un seul se décide à
acheter ». Pour Maya, la décision est prise, elle fermera définitivement son magasin fin
février « car je travaille à perte
depuis bientôt trois ans ».
Dans le magasin d’à côté,
Toufic et sa femme, vendeurs
depuis 40 ans dans un magasin
de chaussures, travaillent dans
l’obscurité. Depuis quelques
mois, ils ont décidé d’arrêter
l’abonnement au générateur
du quartier, qu’ils ne pouvaient
plus payer. Il est bientôt midi
et aucun client ne s’est encore
arrêté devant leur vitrine, qui
affiche pourtant des réductions
de 70 %. « Je brade mes prix,
parfois je vends même à perte
pour encourager le client, et
à la fin de la journée, la seule
chose que j’accumule en retour c’est de la frustration », se
désole le commerçant. Selon
lui, les affaires ont commen-
cé à aller mal il y a trois ans,
« mais aujourd’hui la situation
a atteint des niveaux catastrophiques, où même pendant la
période des fêtes, je ne vends
rien plusieurs jours de suite ».
Toufic a quand même décoré
son magasin avec des guirlandes et un arbre de Noël, « mais
pour moi en tout cas, le père
Noël ne passera pas cette année ! »
Wafa’, vendeuse depuis
trois ans pour un bijoutier, est
moins pessimiste, même si elle
avoue en riant que les ventes
en cette fin d’année sont aussi
faibles que les températures
engendrées par la tempête
Alexa. « Comme la majorité
de nos produits sont en argent,
on ne peut pas, contrairement
à d’autres commerçants, proposer de réductions aux clients
pour booster nos ventes car le
grammage de l’argent est fixé
internationalement », explique
la jeune femme. « Par contre,
comme le magasin existe depuis 30 ans, les gens connaissent nos produits et nous font
confiance et un bijou est le
cadeau idéal pour la période
des fêtes », poursuit Wafa’.
Elle reste optimiste quant aux
ventes dans les prochains jours
« car les gens ont l’habitude de
prendre leurs cadeaux au dernier moment ».
Sawsan, qui tient un magasin d’optique, ne peut pas
en dire autant. « Les gens
n’achètent pas forcément des
lunettes de vue pour les fêtes,
et encore moins des lunettes
de soleil en plein hiver. » Elle
avait affiché sur la vitrine de
son établissement l’offre de
deux lunettes de soleil pour le
Les magasins de la rue Mar Élias affichent des soldes inhabituels avant les fêtes. prix d’une, « mais je l’ai retirée
la semaine dernière car elle
n’attirait pas plus de clients ».
« Les yeux des passants se
sont habitués aux soldes affichés toute l’année sur les vitrines des magasins et qui ne
font plus aucun effet », opine
l’opticienne. Pour le seul mois
d’octobre, ses ventes ont chuté
de moitié par rapport à l’année dernière. Elle attribue
cette situation principalement
au boycott des pays du Golfe,
« une catastrophe ressentie
très durement par tous les
commerçants », mais aussi « à
la situation politique et sécuritaire qui déprime les ménages ». Selon elle, « la morosité ambiante et la chute des
ventes ne sont pas seulement
liées à une situation financière
difficile, les gens ont besoin
d’espoir et c’est justement la
ressource qu’ils n’ont plus du
tout dans ce pays ». Alors des
initiatives pour encourager la
consommation, Sawsan les
encourage fortement, comme
la « carte d’achat des commerçants de Beyrouth », élaborée
par l’Association des commerçants de Beyrouth (ACB)
et la BLOM Bank. Celle-ci
permet aux clients de bénéficier de réductions intéressantes auprès d’un large réseau
de commerçants, qui, eux, de
leur côté, recevront une commission sur chaque achat d’un
client qu’ils auront identifié
auprès de la banque.
Malheureusement, beaucoup de commerçants n’ont
Photo Marisol Rifaï
pas pu attendre les possibles
retombées positives de cette
carte ou de la période des fêtes,
ils ont fermé boutique et leurs
magasins sont à vendre ou à
louer. « Il y a quelques années,
la demande de location pour
un magasin sur la rue de Mar
Élias était plus élevée que
l’offre, mais aujourd’hui, une
trentaine de locaux sont déjà
vides et leur nombre ne cessera de croître, à moins... d’un
miracle », soupire Toufic, le
vendeur de chaussures.
Commerce
Bons du Trésor
Nom
Pétrole WTI
Liban
Marisol RIFAï
Achat
1 501
10,66
1,29
5 257,44
2 118,56
3 981,43
408,66
412,25
400,26
217,95
2 453,38
2 440,93
14,37
2,92
1 476,64
1 983,72
2 048,26
4 193,8
3 049,4
Nikkei
Premiers résultats du nouvel indicateur sur l’activité des commerçants
Les premiers résultats du
nouvel indicateur lancé en
octobre dernier par l’Association des commerçants de
Beyrouth (ACB) et la BankMed viennent de paraître.
Cet indicateur a pour objectif
de mesurer l’investissement
et le dynamisme du secteur
commercial, et de complé-
ter ainsi les chiffres de l’indicateur à la consommation.
Dans les détails, le calcul de
l’indicateur prend en compte
des données relatives aux
ventes et aux investissements
et attentes des commerçants
pour le trimestre à venir.
Dans sa première composante donc, les ventes effec-
International
tives du commerce de gros,
qui constituent le fonds de
roulement du commerce de
détail, ont chuté de 5,77 %
au troisième trimestre de
2013, par rapport à la même
période de l’année dernière.
« On peut comparer ce chiffre à celui des ventes de détail
qui ont chuté, elles, de 15 %.
Les ventes des grossistes s’en
trouvent ainsi directement affectées et ralenties, mais permettent d’alléger le fardeau
financier des détaillants »,
a expliqué le président de
l’ACB, Nicolas Chammas. En détail, les produits
comme l’habillement ou les
parfums ont chuté de 22 et
de 7 % respectivement, alors
que les produits alimentaires
et les matériaux de construction ont augmenté de 12 et
de 20 % respectivement.
La seconde composante,
celle qui mesure les prévisions d’investissement des
commerçants pour le trimestre à venir, indique une
légère hausse de 0,1 % par
rapport au troisième trimestre de 2012. « Ce résultat est
très encourageant, car malgré la conjoncture morose et
leur situation financière dans
le rouge, les commerçants
gardent espoir et sont prêts à
investir et à aller de l’avant »,
a souligné M. Chammas.
Chine : coup de fièvre du marché
interbancaire, la PBOC à la manœuvre
Finance La Banque centrale chinoise a annoncé avoir procédé à des injections de liquidités dans le
système financier, cherchant à apaiser un nouveau coup de fièvre du marché interbancaire, sur lequel les
tensions persistaient hier.
La Banque populaire de
Chine (PBOC) a indiqué
jeudi soir, peu avant la clôture des marchés, qu’elle avait
« réalisé des opérations à
court terme (ou SLO) » pour
« offrir de façon appropriée
des liquidités aux marchés »,
sans mentionner de montant.
De façon inhabituelle,
cette annonce a été communiquée via un message sur
son compte officiel du réseau
social Weibo, l’équivalent
chinois de Twitter, et ne figurait toujours pas hier sur le
site Internet de l’institution.
Selon les analystes, la
PBOC s’est résolue à agir
dans l’urgence, face à une
flambée des taux interbancaires qui a ravivé cette semaine
le souvenir de la grave pénurie de liquidités survenue en
juin dernier dans le pays.
À l’origine de la récente
montée de fièvre, un énième
coup de vis de la banque centrale : soucieuse d’enrayer
l’accroissement
persistant
du crédit et jugeant suffisante la liquidité disponible,
la PBOC a suspendu depuis
début décembre ses opérations de marchés régulières
visant à injecter de nouvelles
liquidités.
Mais ce resserrement a
exacerbé la nervosité des établissements bancaires, au moment même où ces derniers
s’efforcent de renforcer leurs
fonds propres pour satisfaire
d’ici à la fin de l’année à leurs
obligations réglementaires.
Résultat : les taux interbancaires – auxquels les établissements financiers se prêtent
quotidiennement de l’argent
entre eux – se sont subitement renchéris ces derniers
jours, les banques rechignant
à céder des liquidités dans un
tel environnement.
« Les banques s’attendaient
à ce que la PBOC reprenne
ses opérations régulières d’injections de liquidités jeudi
matin, ce qu’elle n’a pas fait.
En conséquence, il y a une
sorte de mouvement de panique », a expliqué Lu Ting,
analyste de Bank of American Merrill Lynch. « Même
les plus gros établissements,
qui sont d’habitude des prêteurs (sur ce marché inter-
bancaire), ont décidé soit de
garder leurs coffres fermés,
soit ont cherché eux-mêmes
à emprunter. Il y a même eu
des bruits sur le fait qu’une
banque avait échoué à en
rembourser une autre mercredi », a-t-il poursuivi.
Référence du marché, le
taux de refinancement à sept
jours a bondi jusqu’à 9,8 %
jeudi après-midi, un sommet
depuis la crise de juin – avant
de terminer à 7,06 %, un net
bond par rapport à la clôture
de la veille (à 6,30 %).
Les annonces de la PBOC
n’ont pas rassuré les opérateurs : ce taux interbancaire
a ainsi grimpé de plus belle
hier, s’établissant à 7,75 %,
selon l’agence Dow Jones
Newswires. Dans le même
temps, la Bourse de Shanghai
a fortement trébuché : elle a
cédé 2 % hier, finissant à son
plus bas niveau depuis quatre mois. « Si nécessaire, (la
Banque centrale) continuera
d’offrir un soutien en termes
de liquidités aux établissements financiers qualifiés »,
a cependant assuré la PBOC
dans son message.
En juin, l’intransigeance de Pékin, qui souhaitait endiguer la spéculation et assainir un secteur
financier miné par les créances douteuses, avait provoqué un assèchement des liquidités disponibles
et une flambée des taux interbancaires.
L’intervention de la Banque centrale jeudi, « nécessaire et opportune », ne suffira pas à elle seule à dissiper
la nervosité des marchés,
ont commenté Liu Li-Gang
et Zhou Hao, analystes de
la banque australo-néozélandaise ANZ. « La PBOC
devra faire preuve de flexibilité pour répondre aux besoins
de liquidités croissants à l’approche de la fin de l’année »,
ont-ils averti dans une note.
La Banque centrale ne devrait pas rouvrir pour autant
les vannes aux liquidités, es-
timent les experts, car elle
reste désireuse de continuer
à restreindre le vif envol du
volume des crédits bancaires
– alimenté notamment par
la libéralisation en juillet des
taux d’emprunt accordés par
les banques à leurs clients.
Mais l’institution devrait
rester sur le qui-vive : « La
PBOC a tiré les leçons de ce
qui s’est passé en juin, elle va
sûrement éviter de jouer encore une fois avec le feu », a
tempéré Lu Ting.
En juin, l’intransigeance de
Pékin, qui souhaitait endi-
guer la spéculation et assainir
un secteur financier miné par
les créances douteuses, avait
provoqué un assèchement
des liquidités disponibles et
une flambée des taux interbancaires.
Alors que celle-ci mettait
en péril la capacité des banques à se financer et à accorder des prêts – menaçant
de ce fait l’activité économique –, la Banque centrale
avait finalement cédé et accepté « d’ajuster le niveau
global des liquidités ».
© AFP
10 International
Khodorkovski libéré dans le plus grand
secret et sans témoin
Russie Le célèbre opposant est arrivé à Berlin après sa sortie, qui aurait été organisée
par les services spéciaux.
La libération du prisonnier le
plus célèbre de Russie, l’exoligarque Mikhaïl Khodorkovski, s’est faite hier dans le plus
grand secret et sans témoin,
une opération sans aucun
doute orchestrée en détail par
le Kremlin.
Vers midi, le palais présidentiel russe annonce que le
président Vladimir Poutine a
signé la grâce de Khodorkovski, avec effet immédiat. Quelques dizaines de minutes plus
tard, l’agence Interfax annonce, avec une source anonyme,
que M. Khodorkovski est libre
et a quitté vers 12h20 heure
locale le camp de Segueja, en
Carélie, dans le nord-ouest de
la Russie, où il était détenu.
Pendant de longues heures,
personne ne sait où se trouve
l’ex-prisonnier, qu’une source
proche de sa mère dit attendre probablement à Moscou
dans la soirée. Il faudra attendre jusqu’à 17 heures pour
apprendre que Mikhaïl Khodorkovski a quitté la Russie et
se trouve dans un avion à destination de Berlin, où il est arrivé l’après-midi. « Il est parti
en avion pour l’Allemagne où
sa mère est soignée », confirme
ensuite l’administration pénitentiaire russe. Alors que son
fils se trouve dans un avion
pour l’Allemagne, Mme Marina Khodorkovskaia déclare à
l’agence ITAR-Tass : « Je ne
sais pas pourquoi on dit que
Mikhaïl est parti me rejoindre
en Allemagne. J’ai été soignée
là-bas il y a quelque temps,
mais maintenant je suis dans la
région de Moscou. Mikhail ne
m’a pas téléphoné. »
Khodorkovski a été arrêté en
2003 et condamné en 2005 à
huit ans de camp pour « escroquerie et fraude fiscale ».
Cette peine a été portée à 14
ans à l’issue d’un deuxième
procès en 2010 pour « vol
de pétrole et blanchiment »
de 23,5 milliards de dollars,
toutes accusations dénoncées
comme infondées par ses avocats. La peine sera ensuite réduite à 11 ans. Pour les défenseurs des droits de l’homme
et de nombreux observateurs
étrangers, Mikhaïl Khodorkovski, aujourd’hui âgé de
50 ans, a été la victime d’un
règlement de comptes organisé par Vladimir Poutine.
Condamné pour avoir affiché
son indépendance et ses ambitions politiques, et financé
l’opposition, il est devenu le
symbole de la dérive autoritaire de la Russie.
Mikhaïl Khodorkovski a été accueilli, dès son arrivée à Berlin, par l’ancien ministre allemand des
Affaires étrangères Hans-Dietrich Genscher. Handout/Reuters
« Poutine a cherché à réduire au minimum l’impact
public de la libération de Khodorkovski. Le but est d’insister
sur l’aspect humanitaire de la
chose, au détriment de l’aspect
politique, pour qu’on parle non
pas de l’avenir de Khodorkovski mais de la mansuétude de
Poutine », relève le directeur
de l’agence de communication Mintchenko Consulting,
Evgueni Mintchenko.
L’intervention
de Genscher
Le secret dans lequel s’est
déroulée toute l’opération, de
même que le départ inattendu
pour l’Allemagne de M. Khodorkovski semblent confirmer
les informations données hier
par le quotidien Kommersant
qui faisait état d’une opération
des services spéciaux. Selon
le quotidien, M. Khodorkovski a présenté sa demande
de grâce, ce qu’il s’était refusé
à faire tout au long de ses dix
ans de détention, après des
visites au camp de responsables des services spéciaux qui
ont évoqué la possibilité de le
condamner une troisième fois
et ont insisté sur la santé fragile de sa mère, soignée pour
un cancer. L’opposant a en
tout cas confirmé hier à Berlin
avoir demandé sa grâce, sans
toutefois reconnaître sa culpabilité dans les affaires pour
lesquelles il a été emprisonné.
Il a également salué le rôle
de l’ancien ministre allemand
des Affaires étrangères HansDietrich Genscher dans sa
libération et son départ pour
Berlin.
Considéré un temps comme l’un des citoyens les plus
influents de Russie, Mikhaïl
Et les Pussy Riot ?
Toujours dans le cadre de
l’amnistie adoptée cette semaine, les deux jeunes femmes du groupe contestataire
Pussy Riot devraient être libérées avant le Nouvel An, selon
l’un de leurs avocats hier. Nadejda Tolokonnikova, 24 ans,
et Maria Alekhina, 25 ans,
toutes deux mères d’un enfant
en bas âge, purgent une peine
de deux ans de camp notamment pour « hooliganisme »,
après avoir chanté en février
2012 une prière punk contre
le président Vladimir Poutine
dans la cathédrale du Christ
Sauveur à Moscou.
(Source : AFP)
L’Ouganda repousse les limites de l’homophobie
Société Selon la loi antihomosexualité draconienne adoptée hier, les récidivistes seront
condamnés à la prison à perpétuité.
Le Parlement ougandais a
adopté hier un projet de loi
durcissant la répression de
l’homosexualité et prévoyant
la prison à perpétuité pour les
récidivistes.
« C’est une victoire pour
l’Ouganda. Je suis heureux que
le Parlement ait voté contre le
mal », bien que le projet ait
été largement critiqué dans
les démocraties occidentales
et par les défenseurs des droits
de l’homme, a déclaré le député à l’origine de la nouvelle
législation, David Bahati. Le
texte a été voté à une majorité écrasante dans un pays
profondément marqué par
le christianisme. « Parce que
nous sommes une nation qui
craint Dieu, nous accordons
une valeur holistique à la vie.
C’est en raison de ces valeurs
que les parlementaires ont
adopté le projet de loi, quelle
que soit l’opinion du monde
extérieur », a affirmé M. Bahati. Il a ajouté qu’une clause
extrêmement controversée sur
la peine de mort avait été supprimée de la version finale. La
nouvelle loi doit maintenant
être soumise au président
Yoweri Museveni.
Le projet qui remonte à
2009 avait été mis entre parenthèses après une levée
internationale de boucliers.
Le président américain Barack Obama l’avait qualifié d’
« odieux ». Le texte prévoyait
à l’origine d’introduire la
peine de mort pour quiconque serait surpris pour une
seconde fois au cours d’un
acte homosexuel, de même
que pour des rapports dont
un des partenaires serait mineur ou porteur du virus VIH
du sida. La porte-parole du
Parlement, Hellen Kaweesa, a
souligné que les changements
avaient permis l’adoption du
projet de loi par une majorité
de députés.
« Abjecte... »
Le vote hier a provoqué
de vives réactions. « Je suis
officiellement dans l’illégalité », a commenté le militant
gay Frank Mugisha après le
vote. Leslie Lefkow de Human Rights Watch a appelé
le président Museveni « à
ne pas signer la loi antihomosexuelle abjecte qui vient
d’être adoptée ».
Il faut dire que ce texte a
été voté au lendemain d’une
autre législation antipornographie qui interdit tout ce
qui laisserait voir des zones
érogènes « comme les seins,
les cuisses, les fesses ». Il interdit aussi « tout comportement érotique dont l’intention est de provoquer une
excitation sexuelle, ou tout
acte indécent ou comportement tendant à corrompre les
mœurs », et proscrit les vêtements « provocateurs ». Les
spectacles d’artistes dénudés
seront de ce fait interdits à
la télévision ougandaise et
ce que les internautes regardent sur Internet sera soumis
à surveillance. L’an dernier,
Le gouvernement indien veut dépénaliser
l’homosexualité
Le gouvernement indien a
annoncé hier avoir déposé
un recours devant la Cour
suprême afin d’obtenir
l’annulation de la loi faisant
de l’homosexualité un crime,
héritée de la législation du
colonisateur britannique
de 1860, estimant qu’elle
« enfreignait le principe
d’égalité » entre les citoyens.
Le code pénal indien qualifie
l’homosexualité de comportement « contre nature »
puni d’une amende et de dix
années d’emprisonnement.
Même si la législation est
très rarement appliquée,
des associations de défense
des gays se plaignent de
vexations, intimidations,
voire harcèlements par des
policiers dans un pays très
conservateur.
le président Museveni avait
provoqué un scandale en
déclarant à des collégiennes
qu’il fallait « porter un cadenas sur les parties intimes »
jusqu’au mariage.
L’homosexualité est déjà
interdite en Ouganda mais
la nouvelle loi durcit les peines et criminalise sa promotion publique, y compris les
discussions de groupes militants. Mais l’homophobie est
très répandue dans un pays
où le christianisme protestant de style américain fait de
nouveaux adeptes. Les hommes et femmes homosexuels
y sont fréquemment soumis à
des menaces ou subissent des
violences. Des militants des
droits de l’homme y ont rapporté des cas de viols collectifs de lesbiennes. En 2011,
un militant des droits des homosexuels, David Kato, avait
été poignardé à mort à son
domicile après la publication
dans un journal de noms,
photos et adresses d’homosexuels vivant en Ouganda
sous le titre : « Pendez-les ».
(Source : AFP)
Reportage
La Kapisa, un avant-goût amer de l’Afghanistan de 2014
Des combats qui s’intensifient
dans des zones d’influence talibanes mais épargnent la capitale régionale : un an après le
départ des forces françaises, la
province stratégique de Kapisa
offre un avant-goût amer de
l’Afghanistan après le retrait de
l’OTAN fin 2014.
Par un matin d’hiver à Mahmud Raqi, des hommes accroupis près d’un poêle à bois
boivent un thé vert fumant
dans un café transpercé des
premiers rayons de soleil, discutent politique, mangent un
bout de viande coincé dans du
pain chaud, avant de saluer la
petite assemblée et quitter les
lieux paisiblement. Dans cette
ville de 50 000 âmes au pied
des montagnes aux cimes enneigées, des étudiantes sont en
classe et les marchands s’activent dans le bazar achalandé.
La vie suit son cours tranquille.
Un an après le retrait des soldats français, le ciel n’est pas
tombé sur la tête des habitants
de Mahmud Raqi, capitale de
la Kapisa, province stratégique aux portes de Kaboul, où
cohabitent les deux principales
ethnies du pays, les Tadjiks et
les Pachtouns.
Quel est le bilan de la présence française ? La question
semble déjà obsolète pour
les habitants plus préoccupés
par leur quotidien, l’avenir du
pays et l’insécurité dans les
secteurs infiltrés par les rebelles, talibans et autres, de
la province, comme Tagab et
la vallée d’Alasay, véritables
points noirs sécuritaires. « La
situation est très mauvaise dans
90 % de Tagab », souffle Qalandar, un chauffeur originaire
de ce district assis devant un
café de Mahmud Raqi. « Il y
a des affrontements entre les
tribus, entre les familles, et les
talibans y sont très présents »,
ajoute-t-il, sans en vouloir aux
soldats français de ne pas avoir
réglé ces problèmes locaux
profonds. Depuis le retrait des
Français, les insurgés n’ont
pas gagné de terrain en Kapisa, mais ils ont en revanche
intensifié leurs attaques dans
des zones comme Tagab, où
les tribunaux talibans sont plus
populaires que les cours civiles
défaillantes. « Il y a d’intenses
combats aujourd’hui », explique Aziz ul-Rehman Tawab,
vice-gouverneur de la province.
Contrairement aux forces fran-
çaises avant, « les forces afghanes manquent d’hélicoptères
et ne peuvent compter sur un
soutien aérien, ce qui offre plus
de latitude aux talibans pour
opérer », explique-t-il.
Un cas d’école ?
La Kapisa ne semble pas un
cas isolé. Dans des districts reculés où les forces de l’OTAN
se sont retirées, les insurgés
concentrent leurs attaques sur
les soldats et policiers afghans
qui n’ont pas ou peu d’appui aérien. Le Pentagone estime que
l’insurrection talibane « consolide » ses positions dans certaines zones reculées et inflige
davantage de pertes à l’armée
et la police afghanes, tout en
soutenant que le nombre d’attaques recule dans le pays cette
année. L’ONU voit en revanche « un niveau de violences »
contre les forces afghanes et
internationales « qui n’avait pas
été aussi élevé depuis 2010 ».
Si la situation se détériore dans
les zones reculées, aucune des
34 capitales provinciales n’est
encore tombée aux mains des
rebelles à ce jour. « Dans la majorité des endroits où les forces
de l’OTAN se sont retirées, les
affrontements sont plus importants... Nous laissons derrière nous un pays en feu », estime Graeme Smith, analyste à
l’International Crisis Group
(ICG) à Kaboul, un constat
tiré de ses déplacements récents dans quatre provinces.
Au fur et à mesure que les
soldats étrangers se replient
autour des grandes villes, ils
perdent par ailleurs leur capacité à collecter des informations sur les attaques rebelles
dans les zones périphériques,
qui deviennent ainsi des « trous
noirs ». « Pour l’instant, le gouvernement tient bon... mais il
doit s’assurer d’obtenir un soutien aérien et faire en sorte que
les salaires (des policiers et soldats) soient versés », souligne
M. Smith. Or le président Hamid Karzaï refuse de signer un
accord de sécurité encadrant le
maintien de soldats étrangers,
notamment américains, après
2014, qui pourrait garantir un
meilleur soutien aérien aux
350 000 membres officiels des
forces de sécurité afghanes.
Et les États-Unis, premiers
bailleurs de fonds de Kaboul,
ont annulé une commande
d’hélicoptères russes MI-17
destinés aux forces afghanes...
La stabilisation par
le développement ?
En Kapisa comme dans
d’autres régions d’Afghanistan où l’OTAN s’est retirée,
les Occidentaux continuent de
payer pour ériger des hôpitaux,
former des infirmières, électrifier des zones reculées, des efforts tout sauf naïfs. « On renforce l’autorité locale grâce à des
projets de développement, c’est
d’une certaine manière de la
stabilisation » visant à « contenir les insurgés », souligne une
source diplomatique occidentale à Kaboul. Mais les ONG,
elles, soutiennent vouloir aider
la population afghane sans
souscrire à l’objectif politique
de « stabilisation » avancé par
les États occidentaux. « Nous
n’aimions pas les militaires
français, mais nous voulons
des projets de développement,
lance dans un village de Kapisa
Rahmatullah Abed, barbe de
charbon et regard d’acier. Mais
personne ne sait ce qui va arriver après le retrait de l’OTAN.
Tout est possible. »
(Source : AFP)
samedi 21 décembre 2013
Centrafrique
La France obtient un timide
engagement européen
La France a obtenu un timide
engagement des autres pays
européens en Centrafrique, à
l’issue de deux jours de sommet à Bruxelles.
Le président français François Hollande s’est ainsi déclaré satisfait hier de la réponse
apportée par ses homologues
sur ce dossier qu’il a imposé
au menu des discussions. « J’ai
obtenu un soutien unanime
des Européens pour ce que
nous faisons en Centrafrique
et sur un projet de mission
européenne qui pourrait être
décidée en janvier », a-t-il déclaré. Ce soutien politique a
été formalisé par le président
du Conseil européen, Herman
Van Rompuy, qui a affirmé que
l’intervention des 1 600 soldats
français à Bangui avait « permis d’éviter le désastre d’une
guerre civile, voire même peutêtre un génocide ». Il est ainsi
envisageable que l’UE lance
une mission militaire afin, par
exemple, de sécuriser l’aéroport
de Bangui, où elle prendrait
le relais des soldats français.
La mise en place de missions
humanitaires et de formation
pourrait être également examinée. Les différentes options
devront être mises sur la table
par la ministre européenne des
Affaires étrangères Catherine
Ashton qui les présentera aux
ministres des Affaires étrangères lors de leur prochaine réu-
nion mensuelle, prévue le 20
janvier à Bruxelles.
En attendant, les pays européens devraient se contenter
d’aider la France avec un soutien logistique, sous la forme
de mise à disposition d’avions
gros-porteurs. Une telle aide
a été jugée « très importante »
par M. Hollande, qui a tenu
à remercier l’Allemagne, le
Royaume-Uni, la Pologne,
la Belgique, les Pays-Bas et
l’Espagne. « Je ne demande
pas qu’il y ait d’autres troupes
pour des actions militaires », a
souligné le président français,
en précisant que cette tâche
devrait incomber in fine à la
force africaine qui devrait passer sous la responsabilité de
l’ONU. L’UE a par ailleurs
débloqué 50 millions d’euros
pour la mission africaine de
maintien de la paix et 60 millions sous forme d’aide humanitaire « pour un peuple qui
souffre », a rappelé M. Van
Rompuy.
L’activisme de M. Hollande
sur la Centrafrique a, semblet-il, irrité certains de ses homologues, selon des sources
diplomatiques. « Quand on
lance une telle opération, il
est important qu’on puisse se
mettre d’accord avant. On ne
peut envoyer l’addition après »,
a ainsi déclaré le chancelier
autrichien, Werner Faymann.
Plus diplomate, l’Allemande
Angela Merkel a déclaré que
son pays ne financerait pas
« rétroactivement » l’opération
française et qu’il fallait « encore discuter » du soutien que
pourrait apporter l’UE.
Sur le terrain, l’armée française a renforcé ses patrouilles
hier dans les rues de Bangui,
après plusieurs incidents dans
la ville depuis jeudi soir, a-t-on
appris de source militaire française. Des fusillades d’origine
indéterminée ont éclaté hier
matin dans plusieurs quartiers
proches de la ville , après des
heures d’intenses échanges de
tirs dans la nuit sur l’aéroport,
où sont basés les soldats français de l’opération Sangaris, et
les différents contingents de
la force africaine (Misca). Un
porte-parole du contingent
français a évoqué « une situation volatile », avec « des évènements en cours ».
Dans ce contexte, le Rwanda
s’apprête à envoyer des troupes
en Centrafrique, a annoncé
hier la ministre rwandaise des
Affaires étrangères, Louise
Mushikiwabo. Forte actuellement de 3 700 hommes, majoritairement de contingents
d’Afrique centrale, la Misca
doit compter à terme 6 000
soldats, venus de tout le continent, pour rétablir, au côté de
l’armée française, la sécurité.
(Sources : agences)
Diplomatie
L’UE de plus en plus agacée
par Kiev
L’Union européenne (UE)
garde la porte ouverte « au
peuple ukrainien, mais pas
nécessairement à son gouvernement », a prévenu la présidente lituanienne, Dalia Grybauskaité, à son arrivée hier
au sommet européen. « Le
peuple ukrainien doit décider
lui-même de son avenir, ce
n’est pas à ce gouvernement »
de trancher, a insisté Mme
Grybauskaité, dont le pays
assume jusqu’au 31 décembre
la présidence du Conseil européen. Elle a jugé que c’était le
« nouveau » message que les
dirigeants européens allaient
lancer à l’Ukraine au second
jour de leur sommet, axé sur
la politique étrangère. « Le
gouvernement ukrainien a
perdu sa crédibilité » dans la
crise déclenchée par son refus
de signer comme prévu fin
novembre avec l’UE l’accord
d’association négocié depuis
des années, a-t-elle martelé.
La présidente lituanienne a
haussé le ton alors que jeudi
son homologue ukrainien
Viktor Ianoukovitch, soutenu
par Vladimir Poutine, avait
mis en garde les Occidentaux
contre toute « ingérence » dans
la crise politique en Ukraine,
où l’opposition proeuropéenne conteste son régime dans
la rue depuis près d’un mois,
suite à la volte-face du pouvoir
sur l’intégration européenne
au profit de la Russie.
« Réanimer
le stalinisme »
Au Parlement ukrainien,
l’intervention du procureur
général sur les violences policières contre les manifestants
fin novembre a provoqué un
tollé hier. La dispersion violente dans la nuit du 30 novembre d’une manifestation
dans le centre de Kiev, qui
a fait des dizaines de blessés
et dont des images ont été
diffusées par les télévisions
ukrainiennes, a déclenché
une contestation d’une ampleur sans précédent contre
le régime du président Viktor Ianoukovitch. Tout en
reconnaissant donc devant
les députés que le recours à la
force avait été « excessif », le
procureur a indiqué n’être pas
en mesure de « dire le nom
du fonctionnaire qui a donné
l’ordre (de disperser la manifestation) et si cet ordre prévoyait le recours à la force ».
« Nous avons tous compris
ici que vous êtes en train de
réanimer le stalinisme », a rétorqué Oleg Tiagnibok, l’un
des leaders de l’opposition.
« Où sont les images d’étudiants sauvagement battus
par les Berkout (troupes antiémeute) ? Il est temps que
vous donniez votre démission
! », a lancé au procureur Serguï Sobolev, député du parti
de l’opposante emprisonnée
Ioulia Timochenko. Un autre
chef de file de l’opposition,
le boxeur Vitali Klitschko,
a pour sa part exigé que soit
nommé le responsable qui a
donné l’ordre de frapper des
manifestants pacifiques le 30
novembre.
(Source : AFP)
Violences
Le Soudan du Sud « au bord
du précipice »
L’ONU a envoyé hier quatre hélicoptères évacuer son
personnel d’une de ses bases
du Soudan du Sud où une
escalade de violences a placé
le pays « au bord du précipice », selon Barack Obama.
À Washington, le président
américain s’est fait l’écho des
inquiétudes croissantes d’un
glissement vers un conflit à
grande échelle dans la jeune
nation qui a proclamé son
indépendance en juillet 2011
après des décennies de guerres
civiles contre Khartoum ayant
fait deux millions de morts.
Parallèlement, l’Ouganda
voisin a envoyé des soldats à
Juba à la demande du Soudan du Sud pour ramener la
sécurité, a rapporté hier le
quotidien
gouvernemental
ougandais New Vision, précisant qu’un premier détachement de forces spéciales
ougandaises avait contribué
à sécuriser l’aéroport et à
évacuer des ressortissants
ougandais. Les ministres des
Affaires étrangères de Djibouti, d’Éthiopie, du Kenya,
d’Ouganda et du Soudan devaient en outre mener hier à
Juba des démarches de paix
dans le cadre de l’Autorité
intergouvernementale sur le
développement (IGAD), une
organisation sous-régionale.
La délégation devait rencontrer le président Salva Kiir et
plusieurs personnalités politiques arrêtées en lien avec
les violences, afin de « mettre
À Juba, une base de la Minuss accueille plusieurs milliers de
réfugiés. HO/AFP
en place “une plate-forme de
dialogue national” », selon
le ministre ougandais des
Affaires étrangères, Okello
Oryem.
En attendant, les affrontements entre factions rivales
de l’armée sud-soudanaise,
qui ont fait près de 500 morts
entre dimanche soir et tard
mardi dans la capitale Juba,
se sont désormais propagés à
l’État instable du Jonglei, qui
fourmille de groupes armés
et où les tensions ethniques
sont traditionnellement vives. Une base de l’ONU de
cet État a été attaquée jeudi à
Akobo par des assaillants non
identifiés et au moins deux
Casques bleus indiens ont
été tués et un blessé, selon la
Mission de l’ONU au Soudan du Sud (Minuss) révisant
à la baisse un précédent bilan
faisant état de trois soldats
de l’ONU tués. Des jeunes
d’ethnie Nuer, à laquelle appartient Riek Machar, rival
politique du président Salva
Kiir qui l’accuse d’avoir initié
une tentative de coup d’État
à l’origine des combats à
Juba, avaient plus tôt tenté
de pénétrer dans la base pour
s’attaquer à des civils qui s’y
étaient réfugiés, a expliqué la
mission onusienne, qui a affirmé craindre la mort de ces
36 civils, sans pouvoir apporter de précisions.
(Source : AFP)
International 11
samedi 21 décembre 2013
Turquie/Corruption
Premières inculpations dans le
scandale qui éclabousse Erdogan
La justice turque a prononcé
ses premières inculpations dans
le cadre de la spectaculaire opération anticorruption qui éclabousse le Premier ministre turc
Recep Tayyip Erdogan, de plus
en plus contesté à quatre mois
des élections municipales.
Au terme de trois jours de
garde à vue, le parquet d’Istanbul a ainsi ordonné dans la
nuit de jeudi à vendredi le placement en détention de 8 des
dizaines de personnes interpellées mardi à l’aube à Istanbul et
Ankara par la direction financière de la police lors d’un coup
de filet qui a créé une tempête
politique inédite au sommet de
l’État turc. Le défilé des gardés à vue a repris hier matin
dans le bureau des procureurs
d’Istanbul, où sont attendus
les fils des trois ministres de
l’Économie, de l’Intérieur et
de l’Environnement, le patron
de la banque publique Halk
Bankasi, Suleyman Aslan, et
le maire du district stambouliote de Fatih, Mustafa Demir,
membre du Parti de la justice et
du développement (AKP), au
pouvoir. Tous sont soupçonnés
de corruption, de fraude et de
blanchiment d’argent dans le
cadre de trois enquêtes liées à
des marchés publics immobiliers et de transactions d’argent
et d’or entre la Turquie et l’Iran
sous embargo.
Depuis quatre jours maintenant, la presse turque expose les détails de cette affaire,
plongeant un peu plus dans
l’embarras un gouvernement
islamo-conservateur qui avait
érigé en priorité la lutte contre
la corruption. Les chaînes de
télévision ont ainsi diffusé
des images d’épaisses liasses
d’argent liquide saisies chez le
fils du ministre de l’Intérieur
Muammer Güler. Kemal Kiliçdaroglu, le président du principal parti d’opposition, le Parti
républicain du peuple (CHP),
n’a pas manqué l’occasion hier
pour exiger à nouveau la démission de M. Erdogan.
Dans ce climat délétère, les
rumeurs vont bon train. Jeudi
soir, le vice-Premier ministre Huseyin Celik, également
porte-parole de l’AKP, a été
contraint de démentir publiquement des rumeurs insistantes de démission des trois
ministres dont les fils ont été
arrêtés.
Dans la foulée du préfet
de police d’Istanbul Huseyin
Capkin jeudi, le gouvernement
a continué hier à nettoyer les
rangs de la police en renvoyant
14 gradés de plus, cette fois à la
direction générale de la police
d’Ankara. Au total, près d’une
cinquantaine d’officiers et directeurs ont été victimes de
cette purge depuis le début de
l’affaire mardi. Ce nettoyage en
règle de la hiérarchie policière
a surpris, car, depuis la victoire
de son parti AKP en 2002, le
chef du gouvernement a fait de
la police l’un des instruments
de son contrôle sur l’État turc.
Le chef du gouvernement
pas plus que son ministre
n’ont cité de nom. Mais tous
les observateurs ont reconnu
dans cette mise en cause la
puissante confrérie du prédicateur musulman Fetullah
Gülen, très influente dans la
police et la magistrature.
À Bruxelles, le porte-parole
du commissaire européen à
l’Élargissement Stefan Füle,
Peter Stano, a insisté sur la nécessaire « indépendance et impartialité » de la justice turque.
Et l’ambassadeur américain à
Ankara, Francis Ricciardone, a
souligné que « la transparence
(était) essentielle en démocratie ».
(Source : AFP)
Yémen
Salafistes vs chiites : 9 morts
Neuf personnes sont mortes
jeudi dans les combats entre
salafistes, soutenus par les tribus, et zaïdites chiites qui font
rage dans le nord du Yémen
depuis plusieurs semaines, a
affirmé hier une source tribale. Selon Khaled al-Azzani,
porte-parole de l’école coranique Dar al-Hadith (sunnite),
les salafistes déplorent « 180
morts, dont 23 enfants et 4
femmes, et 510 blessés » depuis fin octobre. Aucun bilan
n’a pu être obtenu de sources
indépendantes dans cette région difficile d’accès, près de
deux mois après le déclenchement des hostilités à la suite
d’une attaque lancée, selon
les salafistes, par des rebelles
zaïdites contre l’une de leurs
mosquées. « La situation est
tragique à Dammaj », a ajouté
M. Azzani, accusant les rebelles zaïdites de bombarder la
ville à l’arme lourde dans leurs
attaques contre la ville.
Par ailleurs, jeudi, « sept (rebelles zaïdites) houthis et deux
hommes de tribus ont été tués
dans les affrontements, qui
se poursuivent par intermittence » notamment dans la
région de Kitaf, dans le nord
de la province de Saada, fief
de la rébellion zaïdite, et dans
la province voisine d’Amrane,
selon une source tribale. M.
Azzani a confirmé ce bilan.
Un responsable de la rébellion
d’Ansarullah (zaïdite), Ali alBakhiti, a déclaré qu’il y avait
eu « des morts et des blessés »,
sans préciser leur nombre.
Le Comité international
de la Croix-rouge (CICR) a
indiqué avoir des difficultés
pour accéder à la zone des
combats depuis sa dernière
opération humanitaire, le 24
novembre, qui lui avait permis d’évacuer des blessés et
d’apporter une aide aux habitants assiégés. « Le CICR se
tient prêt à entrer à Dammaj
immédiatement pour évacuer
les malades et les blessés, à
condition qu’il soit en mesure
d’effectuer son travail (...) sans
conditions préalables d’aucune
sorte », a déclaré jeudi le chef
de son bureau à Sanaa, Cedric
Schweizer, dans un communiqué.
(Source : AFP)
Tunisie
Jomaâ s’engage
pour des élections
transparentes
y disposant de la majorité
absolue depuis les élections
de novembre 2011.
Brèves
Libye
Assassinat du chef des
renseignements de
Benghazi
Le colonel Fethallah alGaziri, le chef des services de
renseignements militaires de
Benghazi, dans l’est libyen, a
été tué par balles hier soir lors
d’une visite dans sa famille à
Derna, également dans l’est du
pays en proie à une insécurité
persistante.
Proche-Orient
Un Palestinien tué par
des tirs israéliens
Un Palestinien d’une vingtaine
d’année a été tué hier par des
tirs israéliens dans le nord de la
bande de Gaza, ont annoncé les
services des urgences et l’agence
de presse du gouvernement
du Hamas, au pouvoir dans
le territoire palestinien. Le
corps du Palestinien a été
récupéré à l’est de la localité
de Beit Hanoun, près de la
frontière avec Israël, ont précisé
les services des urgences. Un
porte-parole des services des
urgences à Gaza, Achraf alQoudra, a indiqué que trois
autres Palestiniens avaient
été blessés hier par des tirs
israéliens près de la frontière.
Pakistan
40 morts au Waziristan
Une violente opération de
l’armée pakistanaise contre
les talibans a fait au moins 40
morts, y compris des civils,
depuis mercredi – après un
attentat-suicide contre des
soldats – dans la zone tribale
du Waziristan du Nord,
un sanctuaire jihadiste à la
frontière de l’Afghanistan
voisin, ont indiqué hier des
militaires et des habitants.
Irak
Des attentats font 14
morts dans le Nord
Deux bombes sur le marché
aux bestiaux de Touz
Khourmatou, une troisième
lors de l’enterrement de
victimes de la première attaque,
et deux autres explosions dans
la province de Kirkouk ont
fait 14 morts dans le nord de
l’Irak hier, ont indiqué la police
et un médecin. Ces attaques
surviennent au lendemain
de trois attentats-suicide qui
ont visé des pèlerins chiites à
Bagdad et dans ses environs,
faisant au moins 36 morts. Des
insurgés ont par ailleurs tué une
famille de cinq personnes jeudi
à l’ouest de la capitale.
Le futur Premier ministre
tunisien Mehdi Jomaâ a promis
de « favoriser les conditions
appropriées pour des élections
transparentes et crédibles,
d’assurer la sécurité des
Tunisiens et de promouvoir
l’économie afin de sortir de
la crise », a rapporté hier
l’agence TAP, alors que des
négociations pour déterminer la
date de son entrée en fonctions
ont été reportées à lundi.
Jeux olympiques
Hollande confirme qu’il
n’ira pas à Sotchi, mais
ménage Moscou
Le président français François
Hollande a confirmé hier
qu’il ne se rendrait pas à
Sotchi, en Russie, pour les
Jeux olympiques d’hiver en
février 2014. « Je dois dire que
je n’avais jamais pensé aller à
Sotchi », a déclaré M. Hollande
lors de sa conférence de presse
à l’issue du sommet européen
à Bruxelles, laissant entendre
qu’il ne s’agissait pas d’une
décision politique, ménageant
ainsi Moscou sur la question
ukrainienne.
Espagne
Rajoy restreint
l’avortement, féministes
et gauche enragent
Le projet de loi limitant
fortement l’avortement a
été approuvé hier par le
gouvernement. Ce texte
revient au système de 1985
prévoyant une autorisation
d’avortement que dans
deux cas très précis : que
l’avortement soit « nécessaire
en raison d’un grave danger
pour la vie ou la santé
physique ou psychologique
de la femme, et la deuxième,
que la grossesse soit une
conséquence d’un délit
contre la liberté ou l’intégrité
sexuelle de la femme »,
a expliqué le ministre de
la Justice, Alberto RuizGallardon, à l’issue du
Conseil des ministres.
Les associations féministes
et de gauche ont dénoncé
un « retour en arrière de
30 ans » et ont déjà sonné
la mobilisation en dépit
des fêtes de Noël, sachant
que le projet de loi a toutes
les chances d’être ensuite
voté au Parlement, le Parti
populaire (droite au pouvoir)
Enquête
Comment s’est effondré
le plafond d’un théâtre
londonien ?
Une enquête était en cours hier
pour déterminer les causes de
l’effondrement spectaculaire,
en pleine représentation, sur
les spectateurs, du plafond
de l’Apollo Theatre, un
accident qui a fait 76 blessés,
dont sept graves, mais aurait
pu avoir des conséquences
plus dramatiques. Les fortes
pluies – représentant près de
14,5 % du niveau mensuel
moyen de précipitations – qui
se sont abattues jeudi soir sur
Londres étaient considérées
comme une cause possible de
l’effondrement du plafond de
ce théâtre datant de 1901.
Médecine
Première implantation
humaine du cœur
artificiel de Carmat
Carmat a annoncé hier
la première implantation
chez l’homme du cœur
artificiel développé par le
groupe français, survenue
le 18 décembre à l’hôpital
européen Georges Pompidou
de Paris. Cette opération
s’est déroulée de façon
satisfaisante, « la prothèse
assurant automatiquement
une circulation normale à
un débit physiologique », a
précisé le groupe dans un
communiqué. « Le patient est
actuellement sous surveillance
en réanimation, réveillé et
dialoguant avec sa famille », a
ajouté Carmat.
Une nouvelle cure
de jouvence
Des chercheurs de l’école de
médecine de Harvard ont
effectué un retournement
spectaculaire du processus
de vieillissement à travers
des études faites sur des
animaux. Ils ont utilisé
un produit chimique pour
rajeunir le muscle d’une
souris et ont dit que c’était
l’équivalent de transformer
un muscle d’une personne
de 60 ans à un muscle d’une
personne de 20 ans. La force
du muscle, elle, ne s’est
pas développée. Ainsi, les
scientifiques américains ont
prouvé que quelques aspects
du vieillissement pouvaient
bien être retournés.
Hollande : Genève 2 serait inutile
si Assad restait au pouvoir
Syrie On ne sait toujours pas si l’Iran participera à la conférence de paix le 22 janvier à Montreux.
À près d’un mois de la très
attendue conférence de paix
sur la Syrie dites Genève 2,
prévue le 22 janvier à Montreux, le président français
François Hollande a estimé
hier qu’elle ne serait pas un
succès si elle devait confirmer le président Bachar elAssad à la tête de l’État syrien. « Si Genève 2 doit être
la confirmation de la transition politique de Bachar
el-Assad à Bachar el-Assad,
il y a quand même peu de
chances que l’on reconnaisse
ce rendez-vous comme ayant
été la solution politique pour
la question syrienne », a déclaré M. Hollande à l’issue
d’un sommet européen où
les dirigeants ont brièvement
discuté du conflit syrien.
Le porte-parole adjoint
du ministère français des
Affaires étrangères, Vincent
Floreani, a d’ailleurs dénoncé hier des « crimes de
guerre » en Syrie commis par
le régime d’Assad, après des
bombardements meurtriers à
Alep par l’aviation syrienne
« incluant le recours au lar-
gage de barils d’explosifs ».
L’heureuse invitée
Pendant ce temps, les discussions préparatoires en vue
de la conférence de paix pour
la Syrie n’ont pas abouti à un
accord sur la participation de
l’Iran, mais l’Arabie saoudite figure parmi les 26 pays invités, a
annoncé hier l’émissaire spécial
de l’ONU et de la Ligue arabe
pour la Syrie, Lakhdar Brahimi.
« Nous allons discuter un peu
plus à propos de la participation de l’Iran. Les États-Unis
ne sont pas convaincus que c’est
la bonne chose à faire, ce n’est
pas un secret qu’à l’ONU nous
y sommes favorables », a dit M.
Brahimi à la presse à Genève.
Les discussions d’hier ont impliqué dans un premier temps
des diplomates de la Russie et
des États-Unis, puis ont été
élargies dans l’après midi aux
autres membres permanents
du Conseil de sécurité (Chine,
France, Grande-Bretagne) et
dans un troisième temps à des
pays voisins de la Syrie qui accueillent un grand nombre de
réfugiés syriens. M. Brahimi a
confirmé que le gouvernement
syrien lui avait annoncé que sa
délégation pour la conférence
Genève 2 était « établie » et que
« la liste sera rendue publique
bientôt ». La composition de
la délégation de l’opposition
n’est en revanche pas encore
fixée, et il a été demandé qu’elle
soit si possible prête pour le 27
décembre, sans que cette date
ne soit en aucune manière un
« ultimatum, comme l’ont dit
certains médias », a indiqué M.
Brahimi.
Les Kurdes syriens, eux, enverraient deux délégations à
Genève 2, une avec l’opposition
et une avec les représentants du
régime, selon le chef de l’opposition syrienne, Ahmad Jarba.
Les représentants des principales organisations kurdes négocient cependant depuis mardi
pour tenter de présenter un
front uni.
L’émissaire de l’ONU a souligné que la conférence Genève
2 se tiendrait « sans conditions
préalables ». Les discussions
pourraient durer « un, deux ou
trois jours, et si elles sont fructueuses, cela sera beaucoup plus
Le chef de l’armée rebelle dit œuvrer pour
l’unité des insurgés
Le général Sélim Idriss, le chef
de l’Armée syrienne libre,
ex-principal groupe rebelle
en Syrie, a affirmé hier qu’il
tentait d’unifier les rangs des
insurgés, au moment où l’ASL
est en perte de vitesse face
aux islamistes et jihadistes.
« Nous considérons tous ceux
qui luttent contre le régime
criminel de Bachar (el-Assad)
comme nos frères et nous
demandons à l’ensemble des
leaders révolutionnaires de
s’unir face à l’oppression »,
a-t-il encore dit.
Ces déclarations interviennent près de deux semaines
après que des combattants du
Front islamique, nouvellement
formé, ont mis la main le 7
décembre sur d’importants
dépôts d’armes et des bâtiments-clés appartenant à l’ASL
à la frontière turque avec pour
conséquence la suspension
par Washington et Londres
de leur aide non létale à cette
rébellion dite modérée, craignant la montée d’extrémistes.
long, il y aura diverses étapes », a
encore déclaré M. Brahimi. Il a
rappelé que le secrétaire général
de l’ONU Ban Ki-moon avait
demandé à plusieurs reprises
aux parties syriennes de prendre
des mesures unilatérales en vue
de cette conférence de recherche d’une solution politique au
conflit qui dure depuis mars
2011.
Mais, ces dernières semaines,
Damas n’a cessé de répéter qu’il
ne fallait pas attendre à Genève
une remise des clés du pouvoir
à l’opposition, au point d’irriter
la Russie, son plus puissant soutien politique. Le ministre russe
des Affaires étrangères, Mikhaïl
Bogdanov, aurait en effet accusé
jeudi le président syrien Bachar
el-Assad de faire monter la tension par des déclarations sur
son éventuelle participation à
l’élection présidentielle de 2014,
déclarations que l’ambassade
russe à Damas s’est empressée
de démentir lors d’un entretien
avec l’agence officielle SANA.
D’après l’ambassade, les propos
de M. Bogdanov devaient être
remis dans leur contexte et elle
a invité tout le monde à consulter l’interview du ministre dans
sa totalité sur le site de l’agence
Interfax ajoutant que la position de la Russie envers la Syrie
n’avait pas changé.
Sous la torture
Sur un autre plan, la dépouille
de Abbas Khan, un médecin
britannique détenu pour « activités non autorisées » et retrouvé
pendu dans sa cellule selon Damas, sera transférée aujourd’hui
à Beyrouth, a annoncé Simon
Shorno, un porte-parole du Comité international de la Croix-
Rouge (CICR). M. Shorno a
aussi assuré que le CICR n’avait
« participé à aucune autopsie »,
alors que selon le vice-ministre
des Affaires étrangères Fayçal
Moqdad, le CICR était présent lors d’une dernière autopsie
jeudi. Le gouvernement britannique a accusé les autorités
syriennes d’être responsables de
la mort de ce chirurgien orthopédique de 32 ans emprisonné
depuis plus d’un an et sur le
point d’être libéré. Une ONG
syrienne a également accusé les
autorités en expliquant que la
thèse officielle du suicide avait
déjà été souvent utilisée pour
expliquer de nombreux décès
sous la torture.
De son côté, l’agence de
l’ONU pour l’aide aux réfugiés
palestiniens (Unrwa) a appelé
hier la Syrie à lever le siège du
camp de réfugiés palestiniens de
Yarmouk à Damas, qui aurait
selon elle poussé à la fuite des
dizaines de milliers de personnes parmi les 170 000 habitants
du camp. Selon le commissaire général de l’Unrwa, Filipo
Grandi, les conditions humanitaires dans le camp sont en train
d’empirer de façon « dramatique ».
Pour ce qui est du démantèlement des armes chimiques, le
Royaume-Uni va dépêcher un
navire de la Royal Navy pour
accompagner les bateaux danois
et norvégien qui vont escorter
deux cargos devant recueillir
des agents chimiques sur la côte
syrienne. La destruction de ces
agents sera ensuite réalisée dans
les eaux internationales, sur un
navire de la marine américaine.
(Source : AFP)
« Jamais je n’aurais imaginé me retrouver dans la position de
pouvoir dire la vérité sur le régime et ce qu’il a fait à son peuple »
Dans le fracas des armes et le
chaos d’un pays en guerre, la
petite voix de Radio al-Kul
peine à se faire entendre. Mais
ses fondateurs restent déterminés. Depuis leur exil turc, ils
s’efforcent chaque jour de livrer
une information libre aux Syriens de l’intérieur.
Dans un étroit studio aménagé au 9e étage d’un immeuble
décati d’Istanbul, deux journalistes mettent la dernière main
au journal du jour. Vingt minutes enregistrées, aujourd’hui
largement consacrées aux raids
meurtriers de l’aviation du régime de Bachar el-Assad qui
se succèdent depuis plusieurs
jours sur des quartiers rebelles
dans la ville d’Alep, au nord
de la Syrie. Le présentateur,
Mohammad al-Barodi, lance
un correspondant local qui,
via Skype, commence à décrire
une des scènes des bombardements mais, très vite, la liaison
est coupée. Problème technique encore. L’un des nombreux
défis auxquels sont confrontés
les douze pionniers de Radio
al-Kul, la « radio pour tous »
en arabe.
« C’est un vrai problème »,
confie le directeur des programmes, Obaï Sukar. « Souvent on
attend des coups de fil, mais
personne n’appelle. Il faut dire
que ça n’est pas si facile, il y a
souvent des pannes d’électricité
ou d’Internet en Syrie ». Dans
ces conditions parfois acrobatiques, la production chaque jour
de quatre heures d’émissions
relève souvent du tour de force.
Une fois enregistrés à Istanbul,
les programmes sont stockés
sur une plateforme puis téléchargés, via Internet, en Syrie
par des techniciens chargés de
les diffuser, via de petits émetteurs clandestins déployés dans
sept régions du pays. Là, c’est
la guerre qui rythme le calendrier des émissions. « S’il n’y a
pas de bombardement, on peut
enclencher les émetteurs, explique M. Sukar, mais s’il y a
le moindre risque, on dit à nos
hommes d’arrêter, leur vie est
plus importante. »
Malgré ces contraintes pratiques, Ahmad Zakariya est
un journaliste heureux. Avant
la « révolution », il travaillait à
Homs sous l’ombre de la censure d’État. Depuis qu’il a rejoint
la Turquie, il s’en est largement affranchi. « À l’intérieur,
on n’a aucune liberté d’action,
tranche-t-il, par contre, quand
on travaille depuis l’étranger,
on peut se faire entendre des
Syriens assiégés de façon plus
efficace. »
Radio « libre »
Même à un millier de kilomètres de Damas, cette liberté
de ton n’est pas sans risque. La
trentaine rayonnante, Slava
anime depuis plusieurs mois
les ondes de Radio al-Kul,
mais sous un nom d’emprunt.
Ancienne présentatrice de la
télévision nationale syrienne,
elle a rompu avec son pays
mais pas avec la peur des représailles, notamment contre les
membres de sa famille restés en
Dans le fracas des armes et le chaos d’un pays en guerre, la petite voix de radio al-Kul peine à
se faire entendre. Mais depuis leur exil turc, ses fondateurs s’efforcent chaque jour de livrer une
information libre aux Syriens de l’intérieur. Photo tirée de leur page Facebook
Syrie. « Je prends beaucoup de
risques, même si j’évite de parler politique », lâche la jeune
femme. Mais elle reconnaît
que sa libre parole fraîchement
acquise n’a pas de prix. « Jamais
je n’aurais imaginé me retrouver dans la position de pouvoir
dire la vérité sur le régime et ce
qu’il a fait à son peuple. »
Comme les autres radios
« libres » née depuis le début de
la guerre civile en 2011, al-Kul
est farouchement hostile au régime en place. Mais elle refuse
l’étiquette de radio « rebelle ».
Subventionné par des ONG
américaines ou européennes,
le jeune média créé en avril
reste proche de la Coalition de
l’opposition en exil, qui l’héberge d’ailleurs dans ses locaux
stambouliotes, mais défend son
indépendance financière et éditoriale. « Nous n’avons rien à
voir avec eux, nous avons notre
propre ligne éditoriale, assure
Obaï Sukar, quand nous les
critiquons, ça les rend fous. »
Patron du service de communication de la Coalition, Sinan
Hatahet garde un œil bienveillant sur Radio al-Kul mais
défend lui aussi son autonomie.
« Si la révolution a réussi à “se
vendre” dans le monde, c’est
grâce à l’indépendance des activistes qui ont travaillé avec
parfois rien à l’intérieur, notet-il. L’idée est de mettre sur
pied un média libre, concrétisation de la démocratie que l’on
veut pour la Syrie. »
Al-Kul espère dès le mois
prochain émettre en direct et,
surtout, élargir le cercle de ses
auditeurs. Pour l’heure, il ne
dépasse pas 100 000 personnes
par jour.
(Source : AFP)
Les Frères musulmans veulent faire d’al-Azhar leur tremplin
Égypte Le grand imam de la prestigieuse Université du Caire est confronté à une fronde
des étudiants qui exigent quotidiennement sur le campus le retour du président Morsi.
L’Université al-Azhar du Caire,
berceau depuis plus d’un millénaire de la pensée islamique,
est devenue un enjeu politique
pour les Frères musulmans, qui
veulent en faire leur bastion
face à la répression dont ils sont
l’objet en Égypte.
Lorsque le général Abdel
Fattah al-Sissi est apparu en
juillet à la télévision pour annoncer que l’armée avait déposé
le président islamiste élu Mohammad Morsi, le grand imam
de la mosquée et de l’Université al-Azhar, cheikh Ahmad
el-Taëb, se tenait à ses côtés.
Il perpétuait ainsi une tradition voulant que les responsables de la vénérable institution
apportent, par leur prestige et
leur autorité, leur caution au
pouvoir en place. Mais l’imam
est désormais confronté à une
véritable fronde des étudiants
qui exigent quasiment chaque
jour sur le campus le retour au
pouvoir du président déchu.
« Nous trouvons déshonorant
qu’un grand imam soutienne
un coup d’État militaire sanglant », estime ainsi Youssef
Salahein, un étudiant en islam
et en anglais âgé de 21 ans.
« Nous ne lâcherons pas tant
qu’il n’aura pas été chassé d’alAzhar et jugé pour ses crimes,
comme tous les responsables
militaires », ajoute-t-il.
La colère qui gronde sur ce
campus réputé plutôt tranquille contraste avec le soutien
dont bénéficie le général Sissi
un peu partout dans le pays,
qui a peu répondu aux appels
à la résistance lancés par les
Frères musulmans. Portés au
pouvoir par les urnes après la
chute de Hosni Moubarak,
les dirigeants de la confrérie se
sont pour la plupart retrouvés
en prison après l’intervention
de l’armée dans le processus
politique. Les Frères semblent
désormais considérer al-Azhar
comme le talon d’Achille des
autorités, pourtant déterminées
comme tous les gouvernements
égyptiens par le passé à veiller
à ce que les islamistes n’exploitent pas à des fins politiques les
institutions religieuses et universitaires.
Privés de l’onction
Avec le rayonnement dont
elle jouit dans l’ensemble du
monde musulman sunnite,
l’université cairote constitue
un champ de bataille privilégié pour les Frères musulmans,
d’autant que le corps professoral soutient, ouvertement pour
une petite partie et tacitement
dans sa majorité, la contestation
estudiantine. En s’implantant à
al-Azhar, les Frères priveraient
l’actuel pouvoir de l’onction is-
lamique dont se sont prévalus
tous les gouvernements militaires du pays depuis soixante
ans. La « prise » d’al-Azhar serait particulièrement bienvenue
pour la confrérie au moment où
le gouvernement multiplie les
mesures répressives à son encontre. Plus d’un millier de ses
partisans ont été tués dans des
manifestations depuis juillet,
selon des organisations de défense des droits de l’homme.
Comme sous Moubarak, les
sermons des imams doivent au
préalable passer sous les fourches caudines du ministère des
Affaires religieuses, qui a par
ailleurs fermé plusieurs mosquées de quartier tenues par des
religieux indépendants. Enfin,
les autorités ont interdit le mois
dernier tout rassemblement ou
toute manifestation dans ou
devant les lieux de culte.
Ces pressions n’ont pas altéré
l’ardeur militante des étudiants
d’al-Azhar, où les graffiti anti-Sissi pullulent, et où manifestations, grèves et blocages
des entrées de la faculté ont
incité le président de l’université à solliciter le mois dernier
l’intervention de la police, une
atteinte, selon ses détracteurs, à
la sanctuarisation du lieu. Certains professeurs qui sympathisaient silencieusement avec les
Frères osent désormais afficher
ouvertement leurs convictions.
« Les étudiants sont, au bout du
compte, sous les responsabilités
de cheikh el-Taëb et il devrait
les protéger », juge Reda Ahmad, un enseignant de 38 ans.
« Je ne peux pas participer (aux
manifestations) mais je suis de
tout cœur avec eux », déclare
de son côté un autre professeur
souhaitant garder l’anonymat.
(Source : Reuters)
12 Sports
samedi 21 décembre 2013
Football
Euro 2016 : l’UEFA dévoile la
formule des qualifications
L’UEFA a dévoilé la formule
des qualifications pour l’Euro
2016 en France, dont la principale originalité est d’avoir
chaque « journée » étalée sur
trois soirées pour permettre
aux amateurs de football de
regarder plus de matches en
direct.
Alors que ce championnat
d’Europe se disputera pour la
première fois entre 24 équipes contre 16 auparavant,
il n’y a jamais eu non plus
autant de postulants, l’UEFA
comptant désormais 54 associations membres depuis la
reconnaissance de Gibraltar
en mai dernier.
Comme à l’accoutumée, le
pays hôte est qualifié d’office
et ce sont donc 53 sélections
nationales qui disputeront la
phase éliminatoire, réparties
par tirage au sort dans neuf
groupes de cinq ou six.
Le règlement de l’UEFA
pour l’Euro 2016, publié mercredi soir, dispose que « les
neuf vainqueurs de groupe,
les neuf deuxièmes de groupe
et le meilleur troisième se
qualifient directement pour
la phase finale ».
Pour
déterminer
le
meilleur troisième, le critère
déterminant sera le nombre
de points obtenus, sachant
cependant que les points
marqués contre les équipes
en sixième position ne sont
pas pris en compte, souligne
le document. Les huit autres
3es s’affronteront en barrages
pour les quatre dernières places disponibles.
Les rencontres seront
disputées selon le nouveau
concept de « semaine de football » : autrement dit, tous les
jours de la semaine, mis à part
le mercredi, peuvent être dédiés à ces matches, contrairement à la précédente campagne pour l’Euro 2012, qui se
déroulait systématiquement
le mardi ou le vendredi.
« Le fait d’avoir réparti
les matches de qualification
européens sur plusieurs jours
donnera une meilleure visibilité à la compétition », a souligné le secrétaire général de
l’UEFA, Gianni Infantino,
cité sur le site Internet de
l’organisation.
Tirage à Nice le 23
février
« Chaque jour de la semaine de football verra huit à dix
matches organisés par rapport
aux 20-30 matches sur une
même journée jusqu’ici », a
ajouté l’Italien.
Cette « meilleure visibilité » devrait aussi permettre
de commercialiser différemment les droits médias, qui
sont désormais centralisés par
l’UEFA.
La première journée de
qualifications aura lieu les dimanche 7, lundi 8 et mardi 9
septembre 2014, tandis que la
dixième et dernière journée se
tiendra du 11 au 13 octobre
2015. Pour des journées rapprochées, les équipes joueront
les jeudis et dimanches, vendredis et lundis, ou samedis et
mardis, a précisé l’UEFA.
Les barrages aller seront
disputés du 12 au 14 novembre 2015, avec des retours
prévus du 15 au 17 novembre.
Les modalités propres au tirage au sort des qualifications,
qui aura lieu à Nice le 23
février, doivent être approuvées par le comité exécutif de
l’UEFA, lors de sa prochaine
réunion des 23 et 24 janvier à
Nyon, son siège des bords du
lac Léman.
Les têtes de série pour ce
tirage seront établies en fonction du classement par coefficient des équipes nationales
de l’UEFA.
Le tirage au sort de la phase
finale de l’Euro est prévu le
12 décembre 2015 à Paris.
Le tournoi se disputera du 10
juin au 10 juillet.
©AFP
Naples doit soigner ses arrières
Naples, certain de terminer 2013 à la troisième place, doit commencer par améliorer
sa défense à Cagliari pour ne pas risquer
de prendre trop de retard sur la Juventus et
l’AS Rome, aujourd’hui en match avancé
de la 17e journée du championnat d’Italie.
Le Napoli compte 3 points de retard sur
la Roma et déjà 8 sur la Juve, qui jouent dimanche respectivement contre Catane et à
Bergame.
L’équipe de Rafael Benitez joue bien et
marque beaucoup. L’Espagnol aligne avec
35 buts la deuxième attaque de série A avec
la Juve, derrière l’Inter (36), mais son équipe prend trop de buts, notamment 11 lors
des cinq dernières rencontres.
L’arrière-garde devrait retrouver Pepe
Reina, le gardien titulaire, qui a manqué les
trois derniers matches sur blessure. Devant,
l’Espagnol José Callejon pourrait jouer en
meneur juste derrière l’attaquant, Gonzalo
Higuain, et laisser le côté droit à Goran
Pandev ou au gaucher Lorenzo Insigne.
Dans le match avancé de l’après-midi
(20h00 Beyrouth), Livourne, premier relégable, reçoit l’Udinese, qui ne le précède
que de 4 points.
La 17e et dernière journée de 2013 se
clôture dimanche soir par le toujours savoureux derby Inter-AC Milan (22h45),
d’où sont pour l’instant bannis les tifosi
« nerazzurri » à cause de chœurs tombant
sous la loi contre la « discrimination territoriale ».
Le programme (heure
de Beyrouth) Samedi :
20h00 : Livourne-Udinese
22h45 : Cagliari-Naples.
Dimanche 22 décembre :
14h30 : Bologne-Genoa
17h00 : Atalanta Bergame-Juventus Turin
17h00 : Hellas Vérone-Lazio Rome
17h00 : AS Rome-Catane
17h00 : Sampdoria Gênes-Parme
17h00 : Sassuolo-Fiorentina
17h00 : Torino-Chievo Vérone
22h45 : Inter Milan-AC Milan.
« l’équipe est trop solide, trop
déterminée, et son entraîneur
(Pep Guardiola) trop ambitieux » pour laisser filer ce 5e
trophée, affirme le président,
Karl-Heinz Rummenigge.
En 10 éditions, aucun
Mondial des clubs n’a, qui
plus est, échappé au champion d’Europe ou d’Amérique du Sud. Il s’agit même de
la seconde fois uniquement
qu’un représentant d’un autre
continent s’invite en finale (la
première, en 2010, avec le TP
Mazembe).
Oui, mais ! : la formation
bavaroise va trouver sur son
chemin un ovni, le Raja Casablanca, qui ne doit sa présence qu’au statut de pays
hôte du Maroc.
Scènes de liesse à
Marrakech, Casablanca
et Rabat
Certes, le club casablancais, dont la période de
gloire remonte aux années
1990 (avec notamment
deux Ligues des champions
d’Afrique), ne découvre pas
l’épreuve. Mais son unique
Programme de la réunion du dimanche 22 décembre 2013
1re course
à
13h00
Prix de Rachaya el-Fakhar : (course à réclamer) pénalité
pour chevaux âgés, ayant gagné d’une à 3 courses,
prix : 2 000 000 LL, distance : 1 600 mètres.
Propriétaires
1 - H. Seifeddine
2 - T. Frenn
3 - N. Abi Habib
4 - T. Nasr
5 - M. Sleiman
Chevaux
Start Jockeys Poids D.P. Galops
Wafi
Ajwad
Free Style
Mahboub Toulba
Festival
1
5
3
4
2
Nasser
Amine
Adnane
Asmar
Samir
56
54
54
54
52
4,4,4
3,3,3
3,2,4
1,3,0
2,2,3
1m 56s demi-galop
1m 57s demi-galop
1m 10s de la porte
Galop léger
Galop léger
à
13h35
Prix de Hibbariyeh : pour poneys de 3 ans, n’ayant jamais
gagné, prix : 3 000 000 LL, distance : 1 000 mètres.
Propriétaires
1 - M. Dabaghi
2 - M. Dabaghi
3 - F. Sfeir
4 - T. Frenn
5 - M. Haddara
Chevaux
Start Jockeys Poids D.P. Galops
Zaarour
Zein el-Zein
Five Stars
Moutamayez
Rif
5
3
1
2
4
Badr
Adnane
Nasser
Amine
Mhannad
54
54
54
54
52
0,3,0
0,2
0
0
Inédit
1m 08s de la porte
1m 23s les 1 000 m
1m 08s de la porte
1m 23s les 1 000 m
1m 22s les 1 000 m
Nos pronostics : 2, 1, 5. Outsider : 4.
3e course
à
Prix de Harba : pénalité pour poneys de 3 ans,
prix : 3 000 000 LL, distance : 1 000 mètres.
Propriétaires
1 - M. Dabaghi
2 - M. Dabaghi
3 - H. Seifeddine
4 - M. Pharaon
5 - M. Pharaon
Chevaux
14h15
Start Jockeys Poids D.P. Galops
Al-Majdal
Maassam
Ahlame
Charifeh
Layali Zamane
–
3
5
1
4
–
Moulham
Badr
Mhannad
Garly
56
56
50,5
50,5
50,5
3,4,3
3,1,2
0,0,3
0,0
4,2
non partant
Galop léger
1m 08s de la porte
1m 10s de la porte
1m 08s de la porte
Nos pronostics : 2, 3, 5. Outsider : 4.
4e course
L’attaquant Luis Suarez a prolongé son contrat avec Liverpool, a fait savoir hier le club anglais de
Premier League.
Toby Melville/Reuters
courtisé par Arsenal, et assuré
que Liverpool n’avait pas respecté sa promesse de le libérer
si l’équipe ne se qualifiait pas
en Ligue des champions.
Arrivé en 2011 en provenance de l’Ajax Amsterdam,
Suarez, qui occupe actuellement la 1re place du classement des buteurs avec 17
réalisations, a jusque-là connu
des relations compliquées avec
l’Angleterre, qui l’a suspendu
longuement à deux reprises,
une fois pour des insultes
racistes contre Patrice Evra
(Manchester United) et une
autre fois pour avoir mordu
Branislav Ivanovic (Chelsea).
©AFP
drid à Bernabeu (0-1).
« Je veux gagner et j’en veux
toujours plus, dans toutes
les situations », s’est justifié
Simeone dimanche dernier
lorsque, son équipe menant
3-0 contre Valence, il a exhorté ses joueurs à marquer
un quatrième but synonyme
de première place de Liga :
« Je n’aime pas la passivité
et je voulais continuer à aller
de l’avant, et que l’équipe ne
se contente pas de ce qu’elle
était en train de faire. »
« Vivre chaque journée
comme la dernière »
Ce n’est peut-être que partie remise : actuel deuxième
avec le même nombre de
points que le FC Barcelone
(43), la même différence de
buts (+34) mais un but marqué en moins, l’Atletico peut
passer les fêtes en leader s’il
obtient un meilleur résultat
contre Levante à domicile ce
soir (23h00) que le Barça à
Getafe dimanche (20h00).
Prendre les commandes
d’un championnat qui est
la chasse gardée du duopole
Barça-Real ne devrait néanmoins pas modifier l’état d’esprit insufflé par « El Cholo »
Simeone, à l’image du milieu
accrocheur qu’il était sous le
maillot de l’Atletico ou de la
sélection argentine.
« Quand on a repris l’équipe, elle était dans un moment de difficulté, et pour en
sortir, nous avons seulement
regardé le présent pour nous
améliorer parce que c’est la
seule chose que nous pouvions travailler », a expliqué
l’entraîneur de 43 ans.
D’où un leitmotiv presque éculé dans le monde du
football et auquel il a rendu
un sens : prendre les choses
« match après match ».
« Nous sommes l’Atletico
Madrid et nous suivons le
chemin dont nous pensons
qu’il est le plus juste et le
plus réaliste, vivre chaque
journée comme si c’était la
dernière », résume-t-il.
Effectif très homogène
Difficile de croire qu’une
équipe qui a vendu cet été
son attaquant vedette Radamel Falcao à Monaco, pour
60 millions d’euros, soit encore meilleure qu’avant. Mais
la révélation Diego Costa,
comeilleur buteur de Liga avec
17 buts, et un jeu plus collectif
à
15h00
« Grand Prix de Noël » : pénalité pour chevaux de 4 ans et plus,
ayant gagné 4 courses et plus, prix : 3 400 000 LL,
distance : 2 000 mètres.
Propriétaires
1 - Éc. Chamoun
2 - J. Sehnaoui
3 - W. Abi Nader
4 - F. Najjar
5 - A. Moubarak
Chevaux
Start Jockeys Poids D.P. Galops
Chahd el-Assal
Mahoul
Abir
Akaber
Inabe
3
2
4
5
1
Adnane
Ala’
Asmar
Nasser
Badr
58
53
52,5
51
48
2,0,2
1,1,0
4,3,3
1,0,2
4,3,1
1m 53s demi-galop
1m 55s demi-galop
Galop léger
1m 57s demi-galop
1m 57s demi-galop
Nos pronostics : 2, 5, 1. Outsider : 3.
5e course
à
15h45
Prix de Khilwate : pénalité pour chevaux âgés, ayant gagné
4 ou 5 courses, prix : 3 000 000 LL, distance : 1 400 mètres.
Propriétaires
ont rapidement comblé le vide
laissé par le Colombien.
Dans son style fougueux
et efficace, l’attaquant hispano-brésilien est d’ailleurs un
parfait résumé de cet Atletico
qui a semblé avoir si peu de
failles : finition chirurgicale
avec Costa et David Villa,
milieu créatif (Koke, Arda
Turan) et étouffant (Gabi,
Tiago), et défense de fer, la
meilleure de Liga (9 buts encaissés).
Signe que l’Atletico peut
aller très loin, le rendement de
cette équipe très homogène ne
décroît presque pas lorsque les
titulaires tournent, à l’image
de Raul Garcia, remplaçant
de luxe et auteur de 5 buts
toutes compétitions confondues depuis un mois.
Après la trêve, après un
déplacement à Malaga début
janvier, les « Colchoneros »
auront l’occasion de confirmer leurs ambitions face au
Barça pour le choc de la dernière journée de la phase aller
de Liga.
Mais chut ! L’Atletico
avance match après match,
fidèle à sa recette.
©AFP
Mohcine Iajour, déjà auteur
de deux buts. « Cette équipe
possède des ressources mentales inépuisables », dit-il.
Sans aucun doute, le Raja
pourra compter sur son 12e
homme : frustrés de l’absence – une de plus – du Maroc
lors du prochain Mondial,
les amateurs de football
du royaume se sont pris au
jeu. Outre l’ambiance de
feu assurée mercredi par les
40 000 spectateurs, l’accession en finale a donné lieu à
des scènes de liesse à Marrakech, Casablanca et même à
Rabat, la capitale.
Signe de l’union sacrée, le
roi pourrait assister au match
samedi soir, selon plusieurs
médias locaux.
« Nous allons nous sacrifier pour le Maroc, pour tout
le peuple marocain », clame
le Centrafricain Vianney
Mabidé, auteur du 3e but
mercredi. « Mes joueurs ont
déjà beaucoup donné, mais
vont donner encore plus »,
promet pour sa part Benzarti.
©AFP
participation remonte à la
première édition, en 2000,
avec une élimination au 1er
tour.
Englué en milieu de tableau en championnat, il
s’est en outre payé le luxe
de limoger son entraîneur
à quelques jours à peine du
match d’ouverture, pour recruter le Tunisien Faouzi
Benzarti.
Tout cela n’a pas empêché le Raja de remplir son
objectif initial en s’imposant
en barrage face aux NéoZélandais d’Auckland City
(2-1). Puis est venu le temps
du conte de fées, avec la victoire (2-1 a.p.) en quart face
aux Mexicains de Monterrey et celle, en demi-finale
(3-1), face à Mineiro, le club
brésilien de Ronaldinho.
À présent, même exténués
par la répétition des matches, les coéquipiers de Mohcine Moutouali semblent
capables de tout, au point
de faire douter de l’issue de
cette finale.
« Le rêve n’est pas près de
s’arrêter », assure l’attaquant
COURSES
2e course
L’Atletico fortifié par la recette Simeone
Il y a deux ans, l’Atletico
Madrid dépérissait dans le
ventre mou du championnat d’Espagne : l’entraîneur
Diego Simeone est arrivé, a
appliqué une recette mêlant
solidarité et générosité, et a
transformé le club en ogre
insatiable, tout proche de
croquer ce week-end la première place de Liga.
« Intensité », « agressivité », « travail en bloc »,
tels sont les ingrédients appliqués par le technicien argentin, les mots-clés qu’il assène inlassablement à chaque
conférence de presse.
Sous sa direction, l’« Atleti » a remporté coup sur coup
l’Europa League en 2012,
la Supercoupe d’Europe la
même année et la Coupe du
roi en 2013.
Et le club « colchonero »
(de colchon, matelas) continue de grandir : il a signé
cette saison le meilleur démarrage de son histoire, s’est
qualifié pour un huitième de
finale de Ligue des champions contre le Milan AC en
février prochain et n’a subi
qu’une seule défaite en championnat d’Espagne, s’offrant
même le scalp du Real Ma-
Le titre de champion du
monde des clubs semble
promis au Bayern Munich,
aujourd’hui au Maroc, lors
d’une finale inédite face au
Raja Casablanca, modeste
représentant du pays hôte qui
joue toutefois sur un nuage
depuis 10 jours, au point de
faire croire à un nouvel exploit.
En toute logique, Franck
Ribéry et ses coéquipiers vivront à Marrakech l’apothéose d’une année en or marquée
par quatre autres titres : la Ligue des champions, le championnat d’Allemagne –où ils
sont invaincus depuis plus de
40 matches –, la Coupe d’Allemagne et la Supercoupe
d’Europe.
Mardi, en demi-finale, le
club allemand n’a fait qu’une
bouchée des Chinois de
Guanghzou (3-0), champions
d’Asie, avec un premier but
inscrit par « Kaiser Franck »,
en course pour le Ballon d’or.
Bien que privée des internationaux
allemand,
Bastian Schweinsteiger, et
néerlandais, Arjen Robben,
Nos pronostics : 4, 5, 3. Outsider : 2.
Luis Suarez prolonge son contrat à Liverpool
L’attaquant uruguayen de
Liverpool Luis Suarez a prolongé d’une durée de quatre
ans et demi, selon la BBC,
un contrat qui courait initialement jusqu’en 2016, ont annoncé hier les Reds.
« Je suis ravi d’avoir trouvé
un nouvel accord avec Liverpool et de m’engager sur le
long terme », a déclaré le buteur de 26 ans dans un communiqué sur le site Internet
du club qui ne révèle pas la
durée du contrat. « Sans aucun
doute, le soutien que j’ai reçu
ici des supporteurs a influencé ma décision. Nous avons
de grands joueurs. L’équipe
grandit, s’améliore; et je pense
que je peux atteindre mon but
et remporter des titres. »
« C’est une nouvelle fantastique pour tous ceux qui sont
liés au club, a réagi l’entraîneur
Brendan Rodgers. Luis est un
joueur de classe mondiale et à
26 ans, ses plus belles années
sont encore devant lui. »
La BBC parle d’une extension de contrat de quatre ans
et demi.
Cette prolongation clôt
donc un été délicat lors duquel
le buteur de la Celeste n’avait
pas caché ses envies de départ,
alors qu’il était notamment
Mondial des clubs : le titre promis
au Bayern, mais le Raja y croit aussi
1 - Éc. Chamoun
2 - W. Abi Nader
3 - N. Abi Habib
4 - M. Fouladfard
5 - M. Fouladfard
Chevaux
Start Jockeys Poids D.P. Galops
Doulab el-Hawa
Lamisse
Dere’ el-Amir
Sanabel
Hajjass
2
1
4
5
3
Adnane
Nasser
Imad
Ragheb
Samir
54
52,5
52
52
52
1,1,1
3,2,4
2,2,3
4,2,4
1,1,0
Galop léger
1m 10s de la porte
Galop léger
Galop léger
Galop léger
Nos pronostics : 2, 1, 3. Outsider : 4.
6e course
Course du trio
à
16h30
Prix de Aïn Qanya : (course à réclamer) handicap pour chevaux
âgés, ayant gagné 8 courses et plus, prix : 2 000 000 LL,
distance : 1 000 mètres.
Propriétaires
1 - C. Harmouche
2 - M. Pharaon
3 - F. Khoury
4 - M. Dabaghi
5 - A. Goraieb
6 - S. Berberi
7 - S. Berberi
8 - M. Haddara
9 - S. Khodr
10- M. Fouladfard
Chevaux
Start Jockeys Poids D.P. Galops
Nazir
Wahid el-Zamane
Fattak
Sid el-Kheil
Ibn el-Assi
Tariq
Ra’êj
Majd el-Arab
Moussta’jel
Jamil el-Awssafe
8
1
2
4
7
3
9
6
5
10
Nasser
Moulham
Samir
Adnane
Toufic
Mhannad
Ala’
Khalaf
Badr
Asmar
60
58
56
55,5
54,5
54,5
52,5
52
51
50
3,2,3
4,4,2
4,0,0
0,3,0
3,3,0
1,3,0
0,0,0
1,1,4
2,4,2
3,3,4
1m 58s demi-galop
1m 09s de la porte
1m 23s les 1 000 m
1m 05s de la porte
1m 18s les 1 000 m
1m 22s les 1 000 m
1m 23s les 1 000 m
1m 08s de la porte
1m 07s de la porte
1m 23s les 1 000 m
Nos pronostics : 2, 9, 4. Outsider : 5.
7e course
à
17h15
Prix de Kfeir : pénalité pour poneys de 4 ans, ayant gagné d’une
à 3 courses, prix : 3 000 000 LL, distance : 1 400 mètres.
Propriétaires
1 - T. Frenn
2 - M. Dabaghi
3 - M. Dabaghi
4 - T. Frenn
5 - J. Sehnaoui
Chevaux
Bahbahane
Wa’êd
Zahrat el-Ward
Ibada
Mahyoub
Start Jockeys Poids D.P. Galops
1
4
2
5
3
Asmar
Adnane
Moulham
Amine
Ala’
56
56
52,5
52,5
52
1,2,1
3,1,2
2,3,2
4,4,4
2,2,0
1m 54s demi-galop
1m 03s de la porte
1m 55s demi-galop
1m 10s de la porte
1m 20s les 1 000 m
Le cheval du jour
7e course : Zahrat el-Ward
Nos pronostics : 3, 1, 2. Outsider : 5.
La course française (n° 1)
à
13h25
Hippodrome de Mauquenchy - prix Gérard Thiberge :
(R 2 C 1) « monté » pour chevaux de 5 et 6 ans,
prix : 24 000 euros, distance : 2 225 mètres.
Chevaux
Jockeys
1 - Ucarino
A. Garandeau
2 - Tamara Dubrio
L. Donati
3 - Tango Argentin
A. Wiels
4 - Tojack des Ulmes
A. Dessartre
5 - Torrent des Landes
C. Delbecq
6 - Upright
N. Delaroche
7 - Terre de Chaupry
J.-D. Ferreira
8 - Un de Thezan
M. Daougabel
9 - Ukirino
F. Lagadeuc
10 - Tobasco
J. Vanmeerbeck
11 - Titan Vepimi
M. Colleville
12 - Taquin Bégonia
P. Masschaele
13 - Tania Pierji
Mlle A. Brouel
14 - Tléo D’iraty
Aur. Desmarres
15 - Thenney
K. Niclair
16 - Top Gun de Mathieu
A. Lhérété
Poids
D.P.
67
55
67
67
55
57
55
55
67
67
55
67
67
55
67
67
0,0,6
0,5,0
2,0,0
2,6,2
0,0,0
0,6,0
0,0,0
3,0,0
0,0,4
3,6,0
0,0,0
4,0,6
0,0,0
6,0,3
4,3,0
0,0,0
Nos pronostics : 4, 12, 3. Outsider : 8.
La course française (n° 2)
à
14h45
Hippodrome de Mauquenchy - prix Bernard Delamare :
(R 2 C 4) « attelé » pour chevaux de 5 ans, prix : 23 000 euros,
distance : 2 850 mètres.
Chevaux
1 - Un Seul
2 - Ursula d’Yvel
3 - Ultra d’Opale
4 - Urlando City
5 - Uropa
6 - Urawa de Vauville
7 - Utiane du Home
8 - Unique des Landes
9 - Ultra de Crennes
10 - Ulm de Neuville
11 - Univers Extrême
12 - Ulula Bella
13 - Ureti
14 - Uvidus
15 - Utello de Chambe
16 - Ultime Haufor
Jockeys
M. Colleville
D. Boudet
F. Ginard
B. Vassard
J.-F. Lerouvillois
Emil. Raulline
A. Chéradame
C. Godard
P. Repichet
Y. Sénéchal
J.-M. Maillard
S. Beaucamp
D. Pieters
V. Coligny
T. Partaix
M. Daougabel
Specs
D.P.
H 5
F 5
H 5
H 5
F 5
H 5
F 5
M 5
H 5
H 5
H 5
F 5
M 5
H 5
H 5
H 5
0,0,0
0,0,0
2,4,0
2,0,4
0,5,5
5,0,0
1,0,0
0,0,0
0,0,5
4,5,0
0,5,0
0,2,4
0,0,0
0,1,3
0,0,2
6,0,0
Nos pronostics : 12, 14, 15. Outsider : 3.
La course française (n° 3)
à
15h30
Hippodrome de Vincennes - prix Émile Riotteau : (R 1 C 3)
« monté » pour chevaux de 4 ans, prix : 120 000 euros,
distance : 2 700 mètres.
Chevaux
1 - Vic du Pommereux
2 - Vicomte Boufarcaux
3 - Viva Forest
4 - Vic du Boisnant
5 - Vaillant Cash
6 - Valdice de Mars
7 - Vestphalie du Mont
8 - Valse Castelets
9 - Vaquéro du Mont
10 - Vision Intense
Jockeys
D. Thomain
J. Carré
A. Barrier
P.-Y. Verva
C. Levesque
Y. Lebourgeois
D. Bonne
J.I.C. Dersoir
A. Dollion
N. Henry
Poids
D.P.
63
63
61
63
63
61
61
61
63
61
6,0,0
4,3,5
2,2,0
0,6,0
3,0,3
0,0,0
0,0,0
1,0,0
6,0,4
0,4,1
Nos pronostics : 3, 6, 8. Outsider : 10.
La course française (n° 4)
à
16h08
Hippodrome de Vincennes - critérium continental : (R 1 C 4)
« attelé » pour chevaux de 4 ans, prix : 240 000 euros,
distance : 2 100 mètres.
La tirelire du placé twin : 911 200 LL.
Chevaux
Jockeys
1 - Princess Grif (Ita)
F. Nivard
2 - Village Mystic
L. Baudron
3 - Vanika du Ruel
F. Anne
4 - Victoire
M. Mottier
5 - Pascia’lest (Ita)
E. Bellei
6 - Voltigeur de Myrt
D. Locqueneux
7 - Véra Pierji
T. Duvaldestin
8 - Vaux Le Vicomte
J.-M. Bazire
9 - Dreams Take Time (Suè) Johnny Takter
10 - Porthos Amok (Suè)
E. Raffin
11 - Indigious (All)
E. Adielsson
12 - Votka Bleue
A. Barrier
13 - Voyage de Rêve
J. Dubois
14 - Volcan d’Urzy
J.-Ph. Dubois
15 - Viking de Val
E. Lambertz
16 - System Performance (Suè) F. Ouvrie
17 - Vigove
P. Vercruysse
18 - Viva Island
J. Pier. Dubois
Specs
D.P.
F 4
M 4
F 4
F 4
M 4
M 4
F 4
M 4
M 4
M 4
M 4
F 4
M 4
M 4
M 4
F 4
M 4
F 4
0,5,1
1,6,1
0,0,6
4,1,1
3,3,0
0,0,0
0,4,0
3,4,5
1,6,1
1,3,4
1,3,2
1,2,4
0,0,2
0,0,0
2,1,6
5,4,0
0,6,3
1,5,3
Nos pronostics : 9, 11, 1. Outsider : 8.
Mony ESSEILY
Sports 13
samedi 21 décembre 2013
Basket-ball
Télévision
Sélection du week-end réalisée par Rania Raad Tawk
Programmes communiqués par les chaînes et publiés sous toute réserve.
Samedi
Chaînes locales
LBCI
07:00 Infos
07:30 Théâtre
13:30 Aala Marr el-Zaman
15:00 Bassmet watan
18:00 Star Academy
18:45 Aayli 3a Fard Mayli
19:53 Journal
20:35 Arabs Got Talent
23:00 Aala Marr el-Zaman.
Future TV
Dimanche
Chaînes locales
LBCI
07:30 Théâtre pour enfants
08:30 Yaoum el-Rab
11:30 Fatma
15:00 In Touch
16:00 Arabs Got Talent
18:00 Star Academy
19:53 Le journal
20:35 Tarikh Yachhad
21:30 Comikaze
23:00 Aala Marr el-Zaman.
09:15 Kalam Beyrouth
10:15 Aalam el-Sabah
13:30 Valet Parking
17:30 Little Men
18:30 Documentaire
19:30 Le journal
20:30 Mou2abad
22:30 Nass we Nass.
Future TV
OTV
OTV
07:00 Yaoum Jdid
11:30 Hiwar el-Yaoum
12:30 Lawla el-Hob el-Da’e3
16:30 Journal arménien
17:45 Aa Nar Latifi
19:45 Le journal
20:30 Ich Beyrouth
22:30 El-Kelmi Elak.
MTV
07:20 Revue de presse
08:20 MTV Alive
14:00 Beyrouth el-Yaoum
16:00 Special Sport
16:30 NRJ
17:00 At MTV
18:00 Aghani, Aghani
18:30 Property Yours
18:40 Sabaa
19:52 Le journal
20:45 Taratata
22:00 Entertainment Specials.
Chaînes câblées
TF1
18:00 Le pacte de Noël
1950 50 min Inside
21:00 Journal
21:50 Qui veut gagner des millions ?
00:25 Grey’s Anatomy.
France 2
16:10 Fais pas ci, fais pas ça
19:55 Mot de passe
21:00 Journal
21:45 Johnny Hallyday, le
grand show
00:00 On n’est pas couhé.
France 3
18:20 Les carnets de Julie
20:00 Le 19/20
21:15 Zorro
21:45 Téléfilm Une femme
dans la Révolution
00:05 Téléfilm Les pieds dans
le plat.
M6
19:15 Must Célébrités
20:45 Le 19.45
21:05 Scènes de ménages
21:50 Série Bones.
Arte
16:15 Les secrets du Parthénon
19:35 Arte reportage
20:30 Singapour : la mondialisation à quel prix ?
21:50 Un tour du monde à vol
d’oiseau
23:20 Elvis à Las Vegas
00:50 Tracks.
TV5 Monde Europe
16:58 Taratata
17:29 Questions pour un
champion
18:02 Les carnets de Julie
19:00 64’ le monde en français – 1re partie
19:23 Terriennes
19:30 Passe-moi les jumelles
21:01 Voulez-vous danser ?
21:30 Le journal de France 2
21:58 Qui sera le prochain
grand pâtissier ?
00:30 Le journal de la RTS
00:56 L’invité.
TV5 Monde Orient
16:57 Questions pour un
champion
17:28 Méditerranéo
17:55 Football – ligue 1
19:56 Terriennes
20:00 Les carnets de Julie
21:00 Acoustic
21:30 Le journal de France 2
22:00 Le chat du Rabbin
23:28 Le taxidermiste
23:35 Hafida
23:47 Kill the Roach, l’art du
geste
00:00 TV5 Monde le journal
Afrique
00:22 Le journal de la RTS
00:52 Terriennes
01:00 Au siècle de Maupassant, contes et nouvelles
du XIXe.
09:15 Kalam Beyrouth
11:15 Aalam el-Sabah
19:30 Le journal
20:30 Film Our Song
22:45 Documentaire Savouring
the World
00:00 Little Men.
07:00 Yaoum Jdid
10:00 Messe
11:30 Hiwar el-Yaoum
13:45 What’s Up
16:30 Journal arménien
18:45 The Coach
19:00 Beyti
19:45 Le journal
20:30 Dohk we Jadd
22:30 Sabaya.
NBA Sans Parker, Duncan et Ginobili, mais avec un Belinelli en feu
(28 points), San Antonio s’est imposé à Golden State (102-104),
jeudi soir. Oklahoma a décroché un huitième succès de rang face à
Chicago (107-95).
repos. En l’absence du trio,
c’est l’Italien Marco Belinelli qui a pris le jeu à son
compte avec 28 points. Le
Brésilien Splitter a marqué
le panier décisif à deux secondes de la fin. Boris Diaw
a fait un match honnête (9
points, 6 passes) alors que
Nando De Colo n’a joué
six minutes (0 point). Stephen Curry n’a pas apprécié
la défaite des siens... Dans
San Antonio s’est imposé
sur le parquet de Golden State (102-104) jeudi
malgré l’absence de Tony
Parker et des deux autres
joueurs majeurs des Spurs,
Tim Duncan et Manu Ginobili. Le Français a manqué son secon match d’affilée après avoir reçu un coup
au tibia lundi contre les LA
Clippers. L’Américain et
l’Argentin ont été laissés au
l’autre rencontre de la soirée,
le double-double de Joakim
Noah (23 pts, 12 rbds) n’a
pas suffi à éviter la défaite
de Chicago à Oklahoma
City, 107 à 95. Kevin Durant a inscrit 32 points. Le
Thunder, toujours invaincu
à domicile cette saison (13
sur 13), présente le meilleur
bilan de la NBA (21 vic., 4
déf.) devant Portland (22
vic., 5 déf.) et San Antonio
(21 vic., 5 déf.).
MTV
07:20 Revue de presse
08:20 MTV Alive
09:30 Messe
13:00 Auberge
14:00 Beyrouth el-Yaoum
16:00 People
17:30 Preview
18:50 Tahkik
19:52 Le journal
20:45 Dancing With the Stars.
Chaînes câblées
TF1
17:40 Une danse pour Noël
19:00 Sept à huit
21:00 Journal
21:50 Film d’animation
Ratatouille
00:05 Série Criminal Minds.
Joakim Noah (à droite), qui défend ici sur Russell Westbrook, a
signé un double-double face au Thunder, mais n’a pas empêché
la défaite des Bulls.
France 3
18:00 Les chansons d’abord
18:55 Questions pour un super
champion
21:45 Téléfilm Une femme
dans la Révolution
00:00 Le grand concert de
Noël.
M6
19:40 66 minutes : grand
format
21:50 Film d’animation La
petite sirène
23:25 Astérix et les Indiens.
Arte
18:45 Personne ne bouge !
20:45 Arte journal
21:45 La planète Blanche
23:00 Sauve grâce aux chiens
de traineau
23:00 Gala d’ouverture du
théâtre Mariinsky II de
Saint-Petresbourg.
TV5 Monde Europe
16:34 Les chansons d’abord
17:31 Maghreb-Orient Express
18:03 Kiosque
19:00 64’ le monde en français – 1re partie
19:23 Le JT des nouvelles
technos
19:29 Le bar de l’Europe
19:42 La quête des vents
20:36 360°, géo
21:30 Le journal de France 2
21:59 L’aile ou la cuisse
23:42 Bizness
00:00 Le journal de la RTS.
TV5 Monde Orient
17:15 4l trophy 2013
17:43 Géopolitis
18:00 Kiosque
18:58 Nec plus ultra
19:30 64’ le monde en français – 1re partie
19:53 Le JT des nouvelles
technos
20:20 L’invité
20:28 64’ l’essentiel
20:33 Taratata
21:00 Maghreb-Orient Express
21:30 Le journal de France 2
22:04 Secrets d’histoire
00:00 TV5 Monde le journal
Afrique
00:23 Le journal de la RTS.
07:00 RFI En direct
10:00 RL Décalages
12:00 RL Programme anglais
13:00 RL Journal + Aprem
13:30 RFI En direct
17:00 RL Poivre noir, piment
rouge
18:00 RL Espresso-Double
19:00 RFI En direct
20:00 RL Champ sonore
21:00 RL The Trip
22:00 RL Blues & Rock
23:00 RFI Le fil musical.
Jeff Gross/AFP
À peine revenu d’une rupture
du tendon d’Achille, Kobe
Bryant s’est fracturé le tibia et
sera absent six semaines, ont
annoncé jeudi les Lakers.
C’est une terrible nouvelle
pour Los Angeles. Les Lakers,
qui croulent déjà sous les blessures (Nash, Blake, Farmar),
ont annoncé jeudi soir la blessure de Kobe Bryant. La star de
35 ans, à peine revenue d’une
rupture du tendon d’Achille il
y a quelques jours, s’est fracturé
le haut du tibia et sera indisponible pour une durée de six
semaines environ...
« J’ai de la peine pour Kobe,
a réagi l’entraîneur des Lakers
Mike D’Antoni dans un message posté sur le compte Twitter de son équipe. Il a travaillé
dur pour revenir. » L’arrière
avait disputé un total de six
matches depuis son retour pour
une moyenne de 13,8 points
par rencontre.
Il a quand même fini le
match
Le « Black Mamba » ne
devrait pas subir d’opération.
Il aurait contracté la blessure
dans le troisième quart-temps
de la rencontre face aux Grizzlies (96-92), ce qui signifie par
ailleurs qu’il aurait terminé le
match avec un tibia fracturé,
tout en marquant 21 points...
Kobe Bryant s’était déjà blessé
à la jambe gauche en avril dernier, lorsqu’il s’était rompu le
tendon d’Achille. Cette nouvelle fracture pourrait donc être
la conséquence d’une compensation.
Svindal remporte le super-g de Val Gardena
Liban
-3/7°
8/19°
18:30 Stade 2
19:50 Vivement dimanche
prochain
21:00 Journal
21:45 Aventures Voyage au
centre de la Terre
23:20 Comédie Les vacances
de Mr Bean.
San Antonio s’est imposé de justesse 104 à 102 sur le parquet de
Golden State malgré l’absence de Tony Parker et des deux autres
joueurs majeurs des Spurs, Tim Duncan et Manu Ginobili.
Kobe Bryant a été blessé à nouveau. Coup dur pour les Lakers.
Ski alpin
Météo
France 2
Radio Liban 96,2 FM
10:00 RL Flash-back
12:00 RL Rush-Hour
13:00 RL Journal + Aprem
13:30 RFI En direct
16:00 RL L’interview de samedi
17:00 RL Poivre noir, piment
rouge
18:00 RL Espresso-Double
19:00 RL Journal
20:00 RL Ruptures
21:00 RL Saturday Night Show
22:00 RL PatchWork
23:00 RL Programme arménien.
Sans ses stars, San Antonio
gagne quand même
Bryant reprend le
chemin de l’infirmerie
0/15°
0/15°
0/15°
12/20°
14/21°
Vent N-O à SE – 8 à
25 km/h.
Humidité 50 à 70 %.
Visibilité bonne.
Mer peu agitée, 19°.
Temps stable sur le BMO. Aujourd’hui, le temps sera ensoleillé et peu nuageux, sans changement dans les températures. Demain, le temps sera également ensoleillé et peu
nuageux.
Pluviométrie
BEYROUTH-AÉROPORT
• De jeudi 8h à vendredi 8h : 0 mm. • Depuis septembre :
210,4 mm. • Au cours de la même période de l’année dernière : 347 mm. • Moyenne sur 30 ans : 825 mm.
BÉKAA-ZAHLÉ
• De jeudi 8h à vendredi 8h : 0 mm. • Depuis septembre :
147,2 mm. • Au cours de la même période de l’année dernière : 274,5 mm. • Moyenne sur 30 ans : 627 mm.
TRIPOLI
• De jeudi 8h à vendredi 8h : 0 mm. • Depuis septembre :
231,7 mm. • Au cours de la même période de l’année dernière : 346,3 mm. • Moyenne sur 30 ans : 825 mm.
Moyen-Orient
Abou Dhabi 18/23°
Dubaï 18/24°
Amman 2/11°
Istanbul 6/8°
Ankara -5/6°
Le Caire 9/20°
Bagdad 3/14°
Mascate 19/26°
Damas 1/13°
Nicosie 1/18°
Djeddah 20/29°
Riyad 21/29°
Doha 14/20°
Téhéran -2/6°
International
Alger 8/16°
Marrakech 4/17°
Amsterdam 7/8°
Marseille 9/14°
Athènes 6/15°
Milan 4/7°
Berlin 5/6°
Minsk -1/1°
Bucarest -3/6°
Montréal -8/-7°
Budapest -1/4°
Moscou -1/0°
Buenos Aires 22/34°
Munich -1/6°
Bruxelles 6/8°
New York 9/11°
Copenhague 6/7°
Paris 8/9°
Dublin 6/11°
Prague 0/4°
Genève -1/4°
Rio de Janeiro 23/28°
Kiev -2/2°
Rome 6/16°
Lisbonne 7/14°
Tunis 12/17°
Londres 6/12°
Varsovie 1/4°
Madrid -1/11°
Vienne -1/4°
Le Norvégien Aksel Lund
Svindal a remporté hier le
super-g de Val Gardena, sa
24e victoire en Coupe du
monde de ski alpin, en 1
min 35 sec 82/100es, devant
le Canadien Jan Hudec et le
Français Adrien Théaux, à
58 et 91/100es.
Grâce à ce troisième succès de la saison, Svindal, qui
avait déjà gagné deux fois
en super-g à Val Gardena
(2009-2012), conforte sa
première place au classement général.
Sur un parcours sans
grande difficulté technique,
Svindal, bientôt 31 ans, a
exprimé sa puissance phy-
sique et creusé les écarts,
comme à son habitude, sur
la partie plate.
Si on excepte la septième place de Beaver Creek
(États-Unis), il y a deux
semaines, le Norvégien,
champion olympique de la
discipline, restait en super-g
sur une série de quatre victoires.
Théaux a signé son second
podium de la saison, après
une troisième place en descente à Lake Louise (Canada) fin novembre.
C’est le dixième podium
pour le skieur de Val Thorens sur le circuit majeur.
©AFP
Aksel Lund Svindal, leader du classement général de la Coupe du
monde, a remporté hier le super-g de Val Gardena. OlivierMorin/AFP
Val-d’Isère, l’étape n° 2 de Vonn sur la route de Sotchi
Pour Lindsey Vonn, la reine
du ski alpin, Val-d’Isère est
l’étape n° 2 sur la route des
Jeux olympiques de Sotchi,
alors que l’Américaine a fait
un retour prudent en Coupe
du monde quinze jours plus
tôt au Canada.
Avec la sévère blessure
au genou droit dont elle a
été victime en février, la
quadruple lauréate du classement général préfère être
sélective afin de se préserver
en vue du grand objectif en
février en Russie, où elle
défendra son titre en descente.
Elle a repris la compétition à Lake Louise, dans
les Rocheuses canadiennes,
sa piste fétiche sur le circuit
de Coupe du monde, montant en puissance au fil des
courses pour finir sur une 5e
place en super-g.
Si la quintuple médaillée
mondiale s’est épargné le
voyage à St Moritz en Suisse
et à Courchevel, en Savoie,
elle mise sur Val-d’Isère,
une autre de ses stations
préférées, pour revenir au
premier plan en descente.
Par trois fois, elle s’est
imposée en descente sur la
piste de Coupe du monde
(2005, 2006 et 2010), sans
compter ses deux titres de
championne du monde –
descente et super-g – en
2009 sur une piste différente.
« Mon objectif, ce sont les
Jeux olympiques, ils sont en
février et il reste du temps »,
souligne l’Américaine, dans
la revue Red Bull, l’un de ses
sponsors.
« Remporter l’or olympique après ma blessure, ce
serait mon plus grand succès
personnellement. L’accident
a été le point le plus bas de
ma carrière, l’or à Sotchi serait le plus haut », estime la
compagne du golfeur Tiger
Woods.
Mais Vonn, la meilleure
skieuse de sa génération,
convoite aussi le record
de victoires en Coupe du
monde de l’Autrichienne
Annemarie Moser-Proell
(62), qu’elle aurait pu probablement déjà égaler sans
sa blessure (59).
« Les records sont la seule
chose qui reste d’un sportif,
la seule chose dont les gens
se rappellent. Si je ne veux
pas qu’on m’oublie, il faut
que je m’arrête seulement
quand j’aurais mis la barre
aussi haut que possible pour
celles qui viendront après »,
fait valoir l’Américaine, 29
ans.
Parmi celles-ci, figure
la Suissesse Lara Gut. La
blonde demoiselle n’a pas
attendu longtemps pour
briller, comptant déjà, à 22
ans, 7 succès en Coupe du
monde, dont quatre cette
saison.
Leader du classement général, la Suissesse sera une
des filles à battre en descente samedi, une épreuve
qu’elle s’était adjugée l’an
dernier, comme en géant
dimanche.
Elle tentera de contrer les
assauts de la Liechtensteinoise Tina Weirather, régulièrement sur le podium
depuis le coup d’envoi de
l’hiver, et de l’Allemande
Maria Höfl-Riesch, victorieuse des deux descentes de
Lake Louise.
Descente et géant, ce
programme était une affiche de rêve pour la station
savoyarde, qui comptait sur
l’effet des deux championnes du monde françaises
respectives, Marion Rolland
et Tessa Worley.
Mais la première s’est
blessée en octobre, et la
seconde mardi en slalom à
Courchevel. Victimes d’une
rupture du ligament croisé
antérieur du genou, la blessure classique du skieur,
toutes deux sont hors jeu
pour l’hiver.
Le programme
(heure de Beyrouth)
Samedi : descente 12h30.
Dimanche : slalom géant
1re manche 12h30, 2e manche 15h30.
©AFP
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14 Détente
samedi 21 décembre 2013
Sudoku moyen 241
SU|DO|KU
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7
2
4 3
9 8
5
Ce texte contient 20 erreurs. Marquez un point chaque fois que vous
en trouvez une et essayez d’obtenir 20 sur 20.
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Solution du précédent numéro
Beau langage et patois Sous l’oriflamme bleu et rouge qu’ont choisi les Parisiens, maire et
adjoints, ceints de leur écharpe, ont joué, ce matin de janvier-là, les
amphytrions à l’Hôtel de Ville.
Les supplices en séries que le tiers état a fait endurer aux ci-devants
ont quelques parentèles avec les lacs capiteux que Bernard Pivot, seul
maître après Dieu, a tendu à ceux qui, trop nonchalents, ne se sont
pas donnés la peine de râtisser avec minutie les glossères et se sont
ris trop vite des calembredaines que le héros patenté de l’orthographe
juge drôle, voir drôlatiques.
De la tchatche et du pep, il n’en manque pas ; les candidats en sont
restés coits, en toute bonne foi. Quoiqu’il en soit, il a plutôt été vache
avec les meufs ; les eût-il traitées de gautons ou de maritornes, les
mannes de Vaugelas n’en auraient pas été courroucés, mais des trâlées de tribades misandres se seraient complu à le vilipender.
En guise de pensum, un texte qu’en toute bonhomie il lut, et qui, au
dam des vieux kroumirs rodés à la tmèse comme à la catachrèse, ne
celait aucun terme sibyllin, à un aye-aye près. Ni cétoine, ni cicindèle,
mais une cigale boursicoteuse ; ni psylles ni psoques, mais des fourmis avaricieuses. La Fontaine en eût fait ingénument toute une fable.
Le front lauré, par l’Académie et ses pairs adoubé, le vainqueur revint
sur ses terres de l’Oisans en rêvant d’écrire un traité sur les mœurs
cachées des dytiques ou une anthologie des plus usuels hypocoristiques. À La Garde, il ne se soucierait dorénavant ni du wu ni du kwa,
mais défendrait bec et ongles le beau langage et le patois. Eh quoi,
les armoiries de la commune ne l’enseignent-elles pas déjà : de altis
rupibus meis gardo.
Jean CHALVIN
Dico d’or 2003
Règle du jeu
Une grille de Su Doku est composée de 9 carrés de 9 cases, soit 81 cases.
Le but est de parvenir à inscrire tous les chiffres de 1 à 9 (sans qu’ils se répètent), dans
un ordre quelconque dans chaque ligne, dans chaque colonne et dans chaque carré de
neuf cases.
Le texte exact. En italique, les mots qui ont été modifiés.
7
6
7
La dictée piégée de L’Orient-Le Jour
Sous l’oriflamme bleu et rouge qu’ont choisie les Parisiens, maire et adjoints, ceints de leur écharpe, ont joué, ce matin de janvier là, les amphitryons à l’Hôtel de Ville.
Les supplices en série que le tiers état a fait endurer aux ci-devant ont
quelque parentèle avec les lacs captieux que Bernard Pivot, seul maître
après Dieu, a tendus à ceux qui, trop nonchalants, ne se sont pas donné
la peine de ratisser avec minutie les glossaires et se sont ri trop vite des
calembredaines que le héraut patenté de l’orthographe juge drôles, voire
drolatiques.
De la tchatche et du pep, il n’en manque pas ; les candidats en sont restés cois, en toute bonne foi. Quoi qu’il en soit, il a plutôt été vache avec
les meufs ; les eût-il traitées de gotons ou de maritornes, les mânes de
Vaugelas n’en auraient pas été courroucés, mais des trâlées de tribades
misandres se seraient complu à le vilipender.
En guise de pensum, un texte qu’en toute bonhomie il lut, et qui, au dam
des vieux kroumirs rodés à la tmèse comme à la catachrèse, ne celait
aucun terme sibyllin, à un aye-aye près. Ni cétoine, ni cicindèle, mais une
cigale boursicoteuse ; ni psylles ni psoques, mais des fourmis avaricieuses. La Fontaine en eût fait ingénument toute une fable.
Le front lauré, par l’Académie et ses pairs adoubé, le vainqueur revint sur
ses terres de l’Oisans en rêvant d’écrire un traité sur les mœurs cachées
des dytiques ou une anthologie des plus usuels hypocoristiques. À La
Garde, il ne se soucierait dorénavant ni du wu ni du kwa, mais défendrait
bec et ongles le beau langage et le patois. Eh quoi, les armoiries de la
commune ne l’enseignent-elles pas déjà : de altis rupibus meis gardo.
4
Moyen
Les motsfléchés
fléchés d’Argos
Mots
Trouve
beau
Conjonction
négative
Mot
pour rire
Évaluation,
expertise
Bis plus
N° 3590
Guère
évolué
Au goût
râpeux
Graves
défauts
Étuis
en métal
Contrariés
Détenteurs
d’objets
volés
Adverbe
d’intensité
Normaliser,
uniformiser
Vague
Concurrents
sérieux
Règle
graduée
Conter
Assentiment
occitan
De confiance ?
Joliment
coloré
Fleurs
des bois
Mouvement
de mer
Haut de
chemise
Trou de
mémoire
Souillé
De bonne
humeur
Avocat
Feuille
de fer
Oblige
à choisir
Pronom
réfléchi
Mèches
rebelles
Scandalisé,
indigné
A son
cours
Bandages
de roues
Infection
Bâtiment
diplomatique
Fils
du frère
Remet
à plus tard
Augurant
Attendues,
souhaitées
Fille
à histoires
Caprice
d’enfant
Cela
désigne
Cardinal
de l’Alsace
Au début
Chargée
de famille
P
I
Jeu de
grandes
cartes
Ouvert
Ferme
du Sud
Ruminant
à bois
Naturel
américain
Élimé
par l’usage
Autour
d’une
photo
Machin
chose
Fameuse
comédienne
Mois du
printemps
Pièce
de comble
Accord
Boisson
de
nourrisson
Âpre,
difficile
Départ
définitif
GEANTE
GOUTTE
GRINCER
HUILE
LARGE
VERTICALEMENT
A. Il n’est pas toujours stabilisé
sur les bords. - B. Couleur neutre. Bon porteur. - C. Économiste français du XXe siècle. Grossier personnage. - D. Thème
pour Vivaldi. Pleine de douceur.
- E. Un des grands maîtres de
l’école de Barbizon. - F. Mettre
en situation stable. - G. Elle est
souvent bien bonne. Goupille. H. Chevilles près des chevilles.
Article. Possessif. - I. En les.
Lettre grecque. - J. Il touche
pour jouer. Présente à table.
TRAIN
TUYERE
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P
I
R
Solution du précédent mot secret : SAVOURER
6
Marche à suivre : Dès que
vous repérez un mot, rayez les
lettres de ce mot dans la grille et
barrez-le dans la liste au-dessus
de la grille. Pour plus de facilité,
commencez par les mots les plus
7
8
longs. Quand vous aurez inséré
tous les mots de la liste, il vous
restera les lettres formant le mot
secret. Pour former un mot, les
lettres peuvent se suivre horizontalement de gauche à droite
ou de droite à gauche, verticalement de bas en haut ou de
haut en bas et en diagonale de
droite à gauche ou de gauche
à droite. Une même lettre peut
servir pour plusieurs mots.
9 mot secret avec la librairie Stephan
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Envoyez par SMS, au 1086, l’indicatif OLJ MOT suivi par le mot secret, vos nom et prénom
10
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Le tirage aura lieu le jeudi 2 janvier et le nom du gagnant sera publié le lendemain.
L’horoscope
Problème n° 13 927
HORIZONTALEMENT
1. Ajouter des motifs. - 2. Sont
acerbes quand on éreinte. - 3.
Travail de décoration délicat. - 4.
Vieux service. Faire du plat. - 5.
Dans les règles. Gardé dans un
coffre. Fleuve d’Italie. - 6. Couture provi­soire. Se transmettent
de génération en génération. - 7.
Regroupement autour d’un ballon ovale. Consacres. - 8. Sans
aucune restriction. Article. - 9.
Lumière de la ville. Démarrage.
- 10. Redonnant vie.
SALETE
SAVON
SECTION
SEULE
SOLIDE
SORTIR
PASSER
PESANTE
PETROLE
PETROLIER
PISTON
PLOMB
POMPER
POMPEUR
POMPEUSE
P
A
B C
D
E
F G H
I J
1
2
5
GÉMEAUX (21 Mai au 20 Juin) :
6
Grande possibilité de confrontation avec un
partenaire qui tentera de vous manipuler et vous
diriger dans la mauvaise direction. Vous êtes protégé contre les manigances de votre entourage.
7
8
9
CANCER (21 Juin au 22 Juillet) : Vous
1
2
3
4
5
6
7
8
9A
1
P
3
R
A
L
L
E
L
E
S
2 A
10
5
née où la compagnie ne vous manquera
pas. Vous aurez sans doute de la visite de personnes que vous n’attendiez pas et cela vous ennuiera
au début.
pression des responsabilités pèsera sur votre
situation financière. Ne vous laissez pas berner
pas les plaintes continuelles de personnes qui veulent obtenir quelque chose de vous.
4
4
BÉLIER (21 Mars au 19 Avril) : Jour-
TAUREAU (20 Avril au 20 Mai) : La
3
7
Comité
Cube
RECIPIENT
RESERVE
RESIDU
RETIRER
VITESSE
VOLUME
O N
Solution des mots fléchés8
du précédent numéro 9
Bonne
carte
à jouer
Pilastres
corniers
MANOEUVRE
MINIME
MOTEUR
MOULIN
NAVIRE
USINE
T
10
Aigu
POMPIER
PORTION
PUISER
S
6
Se
croyant
supérieures
Il porte
la tête
FILER
CALIBRE
CANAL
CITERNE
COULER
CREOSOTE
CREUSE
A
Place
de favori
Grand
panier plat
ENLEVER
EN TOLE
ESPACE
ESSENCE
ETAGE
EXTRAIT
LEGERE
LE SANG
LIGNE
Solution du n° 13 926
Amies
d’autrefois
Bête
en sabots
DEGAGER
DESSOUS
BAISSER
BATEAU
BOIRE
BOUTON
BRECHE
Dirigeante
Trouble de
la parole
Colonie
d’abeilles
A L’AIR
ARRONDI
ASPIRER
A VIDE
A VIDE
10
Sauce
Alliées
et confidentes
UN MOT DE 6 LETTRES : POMPE
Les mots croisés
Beau pour
l’homme
Ces
gens-là
Île de
l’Atlantique
Le mot secret
B C D
P E R
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A L E (Référence : Petit Larousse 2004)
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Au menu
Omelette rustique
Préparation 25 min.
Cuisson 30 min.
Pour 4 personnes.
8 œufs, 10 cl de lait, 4 pommes
de terre, 100 g de jambon fumé
(1 tranche), 20 g de fromage
râpé, 2 cuil. à soupe d’huile, sel,
poivre.
Battez les œufs en omelette avec
le lait, salez, poivrez.
Ajoutez les pommes de terre
coupées en fines rondelles et le
jambon en dés. Versez dans un
large plat huilé allant au four,
saupoudrez de râpé, enfournez
(th. 6/180° C) 30 min.
Variantes : remplacez le jambon
par des lardons et les pommes de
terre par des oignons émincés et
préalablement dorés à la poêle.
Parfumez de graines de fenouil
et d’ail.
pourriez avoir de la difficulté à faire face à
des problèmes émotionnels que vous causera une
personne plus jeune. Il serait bon de vous en éloigner afin de mettre une certaine distance.
LION (23 Juillet au 22 Août) : La fatigue qui vous tombe dessus sans crier gare
est sans doute due à un manque d’exercice physique et un besoin de vous oxygéner.
VIERGE (23 Août au 22 Septembre) :
Votre vie n’est pas très saine pour le moment. Reposez-vous adéquatement. Vous remarquerez tout de suite un grand changement.
BALANCE (23 Septembre au 22
Octobre) : Votre calendrier social est
bien rempli. On aime votre compagnie et les
invitations sont multiples. Vous trouverez beaucoup
d’avantage à prendre contact avec certaines
personnes.
SCORPION (23 Octobre au 21 No-
vembre) : Les inquiétudes que vous
éprouvez actuellement ne sont pas fondées. Un
peu de nervosité pourrait être responsable de votre état d’esprit.
SAGITTAIRE (22 Novembre au 21
Décembre) : Quelques contradictions
vous empêcheront de fonctionner comme vous le
désireriez. Faites en sorte de penser plus positivement et de reprendre le contrôle de vos émotions.
CAPRICORNE (22 Décembre au 19
Janvier) : Vous commencez seulement
à véritablement connaître un membre de votre
famille. La façon dont vous le voyez vous déçoit.
Mais dites-vous que cette personne a changé.
VERSEAU (20 Janvier au 19 Fé-
vrier) : C’est surtout au niveau du travail
de la maison que vous vous sentez submergé. Tant
de tâches inattendues vous tombent dessus que
cela vous découragera.
POISSONS (20 Février au 20 Mars) :
Vous arriverez à faire tout votre travail à
condition de prendre une chose à la fois et d’avoir
un peu d’organisation.
À voir, à écouter 15
samedi 21 décembre 2013
Un peu plus de...
de Médéa Azouri
De rien
Et si dire merci était le
cadeau qu’on devrait offrir
en ces fêtes de fin d’année ?
Et si dire merci était le début
d’une autre phase ? Le commencement du bonheur ? Et
si, enfin, on oubliait l’espace
d’un instant les rancœurs, les
échecs et tous les obstacles
en disant merci pour tout
le reste ? C’est peut-être
cheesy, guimauve, légèrement
mièvre, un peu trop sirupeux,
limite écœurant. Je vous
l’accorde. Mais pourquoi
pas ? On a toujours besoin
d’un peu de douceur(s). Et
puis, c’est Noël. Alors, je vais
te dire merci à la place de je
t’aime. Par amour et parce que tu
m’aimes. Parce que tu m’aimes
inconditionnellement, sans rien
demander en retour. Parce que tu
es là, chaque jour à me regarder
avec tes yeux qui sont le miroir
de mon âme. Tu m’aimes dans
l’absolu et dans l’imparfait. Tu
m’aimes sans raison. Juste comme
ça. Tout simplement. Merci
pour ta peau, tes lèvres. Merci de
parfumer ma maison. Merci de
faire sourire les meubles, de faire
danser les oreillers. Merci de me
faire rêver, de m’emporter aussi
haut quand le ciel est bas. Merci
de faire de mes désirs des ordres.
Même s’ils font désordre. Merci
pour tes preuves d’amour et pas
seulement pour ton amour. Merci
d’être ma famille, la sœur que je
n’ai jamais eue. Merci d’être ceux
que j’ai choisis. Merci d’avoir
fait partie de ma vie, même
hâtivement. Merci de m’accepter
comme je suis. Je te dis merci
parce que je ne l’ai jamais fait
auparavant. Par faiblesse peutêtre ou par pudeur. Ou parce que
j’ai oublié le sens de ce mot. Parce
qu’on ne le dit plus. Pas assez
souvent. On n’est pas/plus remercié quand on cède le passage,
quand on rend un service, par re-
connaissance tout naturellement.
On ne dit plus merci car tout est
acquis, que ça va de soi, que ce
que fait l’autre est normal. On ne
le dit plus parce qu’on a franchi le
pas de l’ingratitude. Alors, merci
d’être gentil(le). Au sens noble du
terme. De me prendre comme je
suis. De m’accepter avec mes défauts, mes vices, mes goûts, mes
couleurs. Merci pour ton soutien,
quels que soient mes choix. Mes
choix de vie, mes choix sexuels,
mes choix professionnels. Merci
d’être là, à chaque fois, à chaque
instant. Quand je vais bien et
surtout quand je vais mal. Merci
d’être mon épaule, mon Kleenex,
merci pour tes mots, tes sourires.
Merci pour ces nuits passées à me
dire que tout ira bien, que demain
sera meilleur, que la vie réserve de
belles surprises, que demain, c’est
aujourd’hui. Merci de m’avoir
bousculé(e), de m’avoir ouvert
les yeux, de m’avoir appris. Merci
pour tous ces déjeuners coincés
dans une cuisine trop petite.
Merci pour ces fous rires et ces
propos totalement loufoques
et absurdes. Merci pour ces ça
va aller, on est là. Merci pour
votre énergie et ces journées
moins lourdes. Merci pour cette
relation hors cadre, hors
normes. Merci de travailler
pour et avec moi, merci du
temps que tu passes à tout
accomplir. Merci de m’avoir
laissé m’accomplir. De
m’avoir donné ma chance.
De m’avoir laissé choisir ma
voie sans me juger. Merci
de m’avoir élevé(e) au sens
propre comme au figuré.
De m’avoir accompagné(e)
à l’école, de m’avoir fait réviser ma grammaire. Merci
d’avoir calmé mes angoisses, de m’avoir fait aimer le
cinéma, les Beatles et Stevie
Wonder. Merci pour toutes
ces promenades, nos virées
shopping, nos engueulades et
mes coups de sang. Merci de
m’avoir soigné(e) quand j’avais
de la fièvre ou la nausée. D’avoir
posé ta main sur la mienne quand
j’avais mal. Merci de me contenir.
Merci pour tes silences. Merci
de ne rien dire. Merci d’être et
d’avoir. Merci de et merci pour.
Je pourrais te/vous le dire de
mille façons. En t’aimant autant
que tu le fais. En te couvrant de
fleurs, en t’emmenant danser, en
week-end, en voyage. Je pourrais
te le montrer en apprenant enfin
à recevoir. Merci d’avoir pensé
à me le dire toi aussi. D’avoir
compris que tout était for free.
D’avoir réalisé que la vie, ce n’est
pas forcément donnant donnant,
qu’il y a des gens désintéressés,
profondément bons. Merci pour
ta reconnaissance et ta gratitude.
Enfin, merci d’avoir donné, il
y a quelques années, un sens à
ma vie, un soir de mars 2005.
Voilà ce que je glisserai mardi soir
entre une poupée Barbie et un
bonhomme de catch, entre une
cravate et une paire de stilettos.
Une lettre comme quand j’étais
petite. Je n’ai certes pas été tous
les jours très sage, alors je te dis
merci. Joyeux Noël.
Les CD
Les DVD
BEYONCÉ
Beyoncé
LONDON GRAMMAR
If You Wait
Ils ont débarqué à la
rentrée et depuis, tout le
monde en parle. Le trio
électro pop anglais de
London Grammar signe
un premier album à la fois
mélancolique et majestueux. If You Wait, porté
par la voix chaude de la
chanteuse Hannah Reid,
subjugue et donne de belles impressions d’hiver.
Dans la même veine que
les XX, London Grammar va surement s’inscrire
dans la lignée des grands
de l’électro.
M.I.A.
Matangi
C’est une des grandes stars
planétaires, et pourtant,
Beyoncé ne sort que son 5e
album studio. L’épouse de
Jay Z, producteur et chanteur ultra-influent, sort un
disque qui va probablement
dérouter ses fans. Visionnaire, ce disque, sobrement intitulé Beyoncé, est
un projet à la fois intimiste
et testamentaire. La liste
des invités est impressionnante : Pharrell Williams,
omniprésent, Justin Timberlake, Michelle Williams
ou encore Drake, ils viennent tous poser leur patte,
et ça marche.
ELYSIUM
Neill Blomkamp
OGGY ET LES CAFARDS
Olivier Jean-Marie
M.I.A. est une chanteuse
ultraégocentrique.
Mais
également
provocatrice,
tant dans les paroles de ses
chansons que dans le choix
des réalisateurs de ses clips,
comme l’insolent Romain
Gavras. Après trois ans
de silence forcé, avec une
légère apparition dans la
chanson Gimme All Your
Luvin’ de Madonna qu’elle
n’aurait jamais dû faire, la
chanteuse, qui avait explosé
les hit parades avec la bande
son de Slumdog Millionaire,
est de retour avec cet album
explosif dont la sortie a été
maintes fois repoussée.
Adapté de la série télévisée que quasiment tous les
enfants connaissent, Oggy
et les cafards a débarqué sur
grand écran et aujourd’hui
en DVD. Oggy est un petit chat bleu, un peu idiot,
qui se bat contre trois petits cafards au rire diabolique. Totalement muet,
ce petit bijou français où
de nouveaux personnages ont fait apparition est
une vraie réussite. Pas de
plantage donc en format
long, avec une 3D finale,
largement convaincante.
Bref, les gosses vont
adorer.
Les avis de la presse ont
été ultramitigés lorsque le
film où se trouvent Matt
Damon et Jodie Foster
est sorti en salle. De notre côté, on a aimé. Pas
que le film soit devenu
un incontournable, mais
cette lutte injuste entre les
dominés et les dominants
est très bien exécutée. La
bataille de Max, malade et
malchanceux, est non seulement destinée à sauver
sa vie, mais aussi à rétablir l’équilibre entre deux
mondes polarisés ou seuls
les privilégiés ont la possibilité de guérir. À voir.
PERCY JACKSON & THE OLYMPIANS :
SEA OF MONSTERS
Thor Freudenthal
Percy Jackson est un film
pour ados, coincé entre
« Harry Potter » et « Le
monde de Narnia ». Le
second volet de cette saga
est moins bon, mais vraiment moins bon que son
prédécesseur. Sauf que les
jeunes l’ont bien aimé. Et
n’est-ce pas le but finalement ? Normal, le film
est dépaysant, même s’il
lorgne plus sur la série B
que sur le grand cinéma
fantastique. Son petit
côté vintage le rend sympathique. Parfait pour les
fêtes de fin d’année.
La semaine sur votre petit écran
À ne pas manquer de Rania Raad TAWK
A Christmas Carol
« The Nutcracker ».
Samedi
Blood Diamond Américain, al-
lemand, aventure, 2007. Réalisation d’Edward Zwick, avec
Leonardo DiCaprio, Djimon
Hounsou et Jennifer Connelly.
Interdit aux moins de 12 ans.
Alors qu’il purge une peine de
prison pour ses trafics, Archer
rencontre Solomon Vandy, un
pêcheur d’origine mende. Arraché à sa famille et forcé de travailler dans les mines diamantifères, ce dernier a trouvé – et caché
– un diamant rose extrêmement
rare. Accompagnés de Maddy
Bowen, une journaliste idéaliste,
les deux hommes s’embarquent
pour un dangereux voyage en
territoire rebelle pour récupérer
le fameux caillou. MBC2, 22:00
Dimanche
Things We Lost in the Fire
« Blood Diamond ».
Américain, britannique, drame, 2008. Réalisation de Susanne Bier, avec Benicio Del
Toro, Halle Berry et David
Duchovny. Aujourd’hui, face
au vide laissé par la mort de
son mari Brian, Jerry l’accro, le
paumé, apparaît pour Audrey
comme une planche de salut,
un ultime lien avec le disparu.
Audrey l’invite à s’installer
dans une chambre attenante
au garage, avec l’espoir qu’il
l’aidera, ainsi que ses enfants,
à reprendre une vie normale.
MBC Max, 21:00
Mr. Bean’s Holiday Français,
comédie, 2007. Réalisation de
Steve Bendelack, avec Rowan
Atkinson, Willem Dafoe et
Emma de Caunes. Mr. Bean
quitte son Angleterre natale
pour la France. Arrivé à Paris,
il demande à un autre passager
de le filmer en train de monter
à bord du train pour Cannes.
L’homme est en fait le réalisateur russe Emil Duchevsky,
qui se rend à Cannes pour
faire partie du jury du Festival du film. Dans la confusion
du départ, Duchevsky rate le
train, et Mr. Bean se retrouve
à bord avec Stepan, son fils de
dix ans, qui ne parle pas un
mot d’anglais. France 2, 23:20
Lundi
Carambolages Français, co-
médie, 1963. Réalisation de
Marcel Bluwal, avec Louis de
Funès, Jean-Claude Brialy et
Michel Serrault. Un jeune employé d’une agence de voyages
voit son ambition contrariée
quand le père de sa fiancée,
dont il convoite la place, retarde son départ à la retraite. Il
imagine alors un plan diabolique. Arte, 21:50
« The Awakening ».
Mardi
Ice Age 4 : Continental Drift
Américain, animation, comédie, 2012. Réalisation de Steve
Martino, avec les voix de John
Leguizanno, Ray Romano,
Jennifer Lopez, Queen Latifah et Denis Leary. Après un
cataclysme qui a provoqué la
dérive de tout un continent,
Manny, Diego et Sid se retrouvent séparés du reste de la
horde. Et les voilà partis pour
leur plus grande aventure.
Canal +, 21:55
Awakening Américain,
thriller, 2012. Réalisation
de Nick Murphy, avec Rebecca Hall, Dominic West et
Imelda Staunton. Angleterre,
1921. Trois ans se sont écoulés depuis la fin de la Première
Guerre mondiale. L’écrivaine
et scientifique Florence Cath-
The
cart est la meilleure chasseuse
de fantômes du pays. Elle est
invitée par Mallory, un mutilé
de la Grande Guerre, à venir à
la campagne dans le pensionnat où ce dernier est enseignant pour enquêter sur une
mort mystérieuse attribuée à
l’esprit maléfique d’un enfant.
OSN Movies, 22:30
Mercredi
The Nutcracker Britannique,
hongrois, comédie musicale,
2011. Réalisation d’Andreï
Konchalovsky, avec John Turturo, Nathan Lane et Elle
Fanning. Le soir de Noël,
Mary reçoit de la part de son
oncle un étrange cadeau, un
casse-noisettes. La nuit venue, ce dernier prend vie et
entraîne la petite fille dans un
monde merveilleux et imaginaire. Considérée comme
l’élue, seule Mary est capable
de stopper le roi des rats, un
démoniaque personnage qui a
pris le pouvoir des contes de
fées. Fox Movies, 15:30
Jeudi
Twilight Américain, fantastique, 2008. Réalisation de
Catherine Hardwicke, avec
Kristen Stewart, Robert Pattinson et Billy Burke. Au
lycée, Bella fait la connaissance d’Edward, un garçon
fascinant mais mystérieux.
L’adolescente découvre qu’il
fait partie d’un clan de vam-
pires qui ont juré de ne plus
se repaître de sang humain.
M6, 21:50
Les Lignes de Wellington Français, historique, 2012. Réalisation de Valeria Sarmiento,
avec John Malkovich et Jemima West. En septembre 1810,
l’armée française envahit le
Portugal. Les Britanniques du
duc de Wellington battent en
retraite. Tous convergent vers
les lignes de Torres Vedras,
où tous les destins se jouent.
Canal +, 00:35
Vendredi
The Hobbit : An Unexpected
Journey Américain, fantas-
tique, 2012. Réalisation de
Peter Jackson, avec Ian McKellen, Martin Freeman et
Richard Armitage. Dans un
voyage inattendu, Bilbon
Sacquet cherche à reprendre le royaume perdu des
nains d’Erebor, conquis par
le redoutable dragon Smaug.
Alors qu’il croise par hasard
la route du magicien Gandalf
le Gris, Bilbon rejoint une
bande de 13 nains dont le
chef n’est autre que le légendaire guerrier Thorin Écude-Chêne. Leur périple les
conduit au cœur du Pays sauvage, où ils devront affronter des gobelins, des orques,
des ouargues meurtriers, des
araignées géantes, des métamorphes et des sorciers...
Canal +, 00:20
Américain, animation en
3D, 2009. Réalisation de
Robert Zemeckis, avec Jim
Carrey, Gary Oldman et
Colin Firth. Parmi tous
les marchands de Londres,
Ebenezer Scrooge est
connu comme l’un des
plus riches et des plus
avares. Ce vieillard solitaire
et insensible vit dans
l’obsession de ses livres de
comptes. Ni la mort de son
associé, Marley, ni la pauvre
condition de son employé,
Bob Cratchit, n’ont jamais
« Carambolages ».
réussi à l’émouvoir. De
tous les jours de l’année,
celui que Scrooge déteste
le plus est Noël. L’idée de
répandre joie et cadeaux
va définitivement à
l’encontre de tous ses
principes ! Pourtant, cette
année, Scrooge va vivre
un Noël qu’il ne sera pas
près d’oublier... Le film
est une œuvre singulière
qui revisite d’une manière
magique et fascinante le
conte de Dickens.. Mercredi sur
Fox Movies à 21:30.
16 Ici et ailleurs
samedi 21 décembre 2013
Quand Scorsese précipite
DiCaprio dans la débauche
Le dessin de pinter
Cinéma Dans « Le loup de Wall Street », le réalisateur et son acteur fétiche retracent
l’ascension et la décadence d’un ex-trader new-yorkais.
Martin Scorsese refait équipe
avec son acteur fétiche, Leonardo DiCaprio, pour une
plongée décoiffante et hallucinée dans l’univers débridé
de la finance des années 90,
avec Le loup de Wall Street.
Le dernier opus du maître
américain, qui sort mercredi
prochain en France et en
Amérique du Nord, a fait
couler beaucoup d’encre à
Hollywood avant même sa
sortie, les rumeurs les plus
folles ayant couru sur la durée du film et son interminable montage. Au final, Le
loup de Wall Street dure trois
heures et sort à temps pour
concourir aux oscars, dont
il est d’ores et déjà l’un des
candidats les plus sérieux. Le
film a d’ailleurs déjà décroché deux nominations aux
Golden Globes, l’une pour
la meilleure comédie de l’année, l’autre pour Leonardo
DiCaprio, en lice pour le
trophée de meilleur acteur
de comédie.
Inexplicablement cependant, Scorsese n’a pas été
retenu pour la réalisation. À
71 ans, le cinéaste fait pourtant preuve d’une jeunesse
insolente, prenant, à brasle-corps et avec une énergie
à faire pâlir les trentenaires
de Hollywood, une histoire
foisonnante, tragique, indécente et à l’humour décapant.
Adapté de l’autobiographie
éponyme de Jordan Belfort,
Le loup de Wall Street retrace
la grandeur et la décadence
d’un trader new-yorkais toxicomane et débauché, de son
À 71 ans, Martin Scorcese fait preuve d’une jeunesse insolente, prenant à bras-le-corps une histoire
foisonnante, tragique, indécente et à l’humour décapant.
Photo Reuters
ascension irrésistible dans le
monde de la finance des années 90 à sa disgrâce, sous
les coups d’une enquête du
FBI. En trois heures menées
tambour battant et racontées
par Belfort (Leonardo DiCaprio) à la première personne, en connivence permanente avec le spectateur,
Scorsese enchaîne les scènes
de bravoure, entre lignes de
cocaïne, orgies et pétages
de plomb, sous une pluie de
dollars. « Jordan n’a d’autre
objectif que de gagner autant
d’argent que possible, aussi
vite que possible, explique
Martin Scorsese dans un
entretien au Wall Street Journal. Il entre dans ce monde,
le maîtrise avec brio, s’amuse
comme un fou et part en
vrille. » « Il prend beaucoup
de risques parce que cela fait
partie intégrante du plaisir.
Il est tellement brillant qu’il
veut toujours tester ses limites », ajoute-t-il.
McConaughey, Dujardin
et Hill
Pour
interpréter
ce
« loup », Scorsese s’est tourné
vers le successeur de Robert
De Niro dans son panthéon
personnel, Leonardo DiCaprio, pour leur cinquième
collaboration après Gangs of
New York, Les inflitrés, Aviator et Shutter Island. « C’est
mieux d’année en année (...)
car la confiance est là », déclare l’acteur de 39 ans au
Wall Street Journal. Il explique avoir beaucoup parlé
avec Jordan Belfort pour
créer ce personnage excessif
en tous points, valant à l’acteur plusieurs scènes de nu
et de franche débauche aux-
quelles il n’avait pas habitué
son public. L’ex-trader était
« incroyablement ouvert sur
sa vie, et notamment ses aspects les plus embarrassants,
assure l’acteur. J’ai passé
beaucoup de temps avec lui.
Je l’ai interrogé sans arrêt,
essayant d’inclure dans le
film autant de détails que
possible. On a rajouté beaucoup d’histoires qui n’étaient
même pas dans le livre. »
Le film bénéficie aussi
d’une brochette de seconds
rôles impeccables, parmi
lesquels Matthew McConaughey et Jean Dujardin,
pour ses grands débuts dans
un film américain après son
oscar pour The Artist, dans
le rôle d’un banquier suisse
peu regardant sur le pédigree de ses clients. Mais le
plus impressionnant est sans
conteste Jonah Hill – en
lice pour tous les trophées
de second rôle de la saison
– dans le rôle du bras droit
de Jordan Belfort. L’acteur,
improvisateur né et grand
habitué des comédies pour
adultes, incarne un col bleu
à l’ambition démesurée, qui
finit par égaler, voire supplanter, son maître en matière de cynisme et d’abus de
drogues. « Être filmé au ralenti par Martin Scorsese en
train de sniffer de la cocaïne
est probablement le rêve de
tout acteur, plaisante-t-il. Il
n’y a rien de comparable. À
part peut-être avoir des enfants. »
(Source : AFP)
Les morts vendent bien mieux
et bien plus que les vivants
Marketing Des célébrités disparues reparaissent de plus en plus dans des publicités ;
un bocal de haricots James Dean beaucoup moins cher que s’il était vendu par David
Beckham...
Marilyn Monroe confiant
ne porter rien d’autre pour
dormir qu’un parfum Chanel
; la même croisant Charlize
Theron, née 13 ans après sa
mort, pour un élixir concurrent de Dior : moins coûteuses et moins gaffeuses que
L’Orient : Fondé par Georges Naccache
en 1924
Le Jour: Fondé par Michel Chiha
en 1934
Société Générale de Presse
et d’Édition SAL
Baabda-route de Damas Imm L’Orient-Le Jour
B.P. 45-254 - Hazmieh Tél : 05/956444
Abonnement 05/453665
[email protected]
Administration Fax 05/454201
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Rédaction Fax 05/957444
[email protected]
Carnet, petites annonces
Tél. Fax 05/454108
Régie publicitaire - Pressmedia
Tél. 01/577000 - Fax 01/561380
leurs homologues vivantes,
les stars défuntes sont partout.
Leurs ayants droit l’ont
bien compris et exploitent
leur image pour vendre marques de luxe, condiments,
sodas, spectacles, voitures,
parcs d’attraction ou huile
d’olive, un business qui générerait 2,5 milliards d’euros
par an en royalties, selon
un chiffre cité par plusieurs
sources. Et cela « grâce à une
simple jurisprudence faute
de vraie réglementation de
pour certains, l’utilisation
des célébrités défuntes en
publicité est très répandue
parce qu’elles font vendre »,
affirme Jean-Philippe Danglade, professeur de marketing à l’école Kedge Business
de Marseille et auteur du
livre Marketing et célébrités
(Dunod).
« Avec les nouvelles technologies, on voit de tout et
on peut tout imaginer comme les voir jouer à l’avenir
dans des séries télévisées »,
ajoute-t-il. Audrey Hepburn
ou du sport, innombrables et
d’autant plus éphémères »,
poursuit le spécialiste.
Une nostalgie pure
Et les défunts coûtent généralement moins cher : un
bocal de haricots (James)
Dean coûtera « 15 000 euros
de droits contre plusieurs
millions au même produit
vendu par la star anglaise du
football David Beckham »,
dit M. Danglade. Avec Marilyn, James Dean et consort,
dont les destins tragiques
dans lequel l’acteur joue le
rôle d’un pilote, qu’ils ont
synchronisées avec les prises
de vue nouvelles de Lewis
Hamilton.
Toutes ces stars auraientelles donné leur accord ?
« Certainement pas s’agissant
de Gandhi ou de Picasso »,
dit M. Danglade qui explique que Gandhi, symbole
de l’antimatérialisme, est devenu une des icônes les plus
utilisées par les publicitaires
pour vendre ordinateurs,
stylos, accès Internet, servi-
Un robot et un cosmonaute font
la causette dans l’espace...
Un petit robot humanoïde et
un cosmonaute japonais ont
fait la causette à bord de la
Station spatiale internationale
(ISS), une première mondiale
qui rappelle le face-à-face du
film 2001, Space Odyssey.
« Tu es venu tout seul ? C’est
magnifique ! lance l’astronaute
Koichi Wakata, qui a embarqué
dans l’ISS au mois de novembre, trois mois après l’arrivée à
bord de Kirobo.
- Bien sûr ! Car je suis un
robot ! lui répond l’androïde en
s’efforçant de tenir debout malgré l’apesanteur.
- Comment c’était lorsque la
fusée a décollé ?
- C’était excitant ! »
Cette discussion informelle
de plusieurs minutes, et dont
les questions n’avaient pas été
préparées à l’avance, a eu lieu
le 6 décembre en japonais. Ce
dialogue a été possible grâce
à l’intelligence artificielle implantée dans Kirobo, un petit
robot bipède de 34 centimètres de haut et ne pesant pas
plus qu’un kilogramme, qui est
capable d’apprendre par l’expérience. « C’était compliqué de
le programmer afin qu’il puisse
tenir une conversation de façon “naturelle” », a expliqué
son développeur, Tomotaka
Takahashi, de la société Robo
Garage qui a travaillé sur ce
projet japonais avec l’Université
de Tokyo, la firme de publicité
Dentsu et Toyota. « Lorsque
deux personnes construisent
une relation, c’est une accumulation d’échanges parfois
insignifiants », explique Takahashi.
Le développement de cet androïde s’inscrit dans un projet
plus large visant à étudier dans
Kirobo et l’astronaute Koichi Wakata à bord de la Station spatiale
internationale (ISS). HO/AFP
quelle mesure un compagnon
non humain peut apporter du
réconfort à une personne isolée
pendant une longue période.
Jusqu’à présent, les échanges
de Kirobo et de Koichi Wakata se sont nettement mieux
déroulés que ceux du robot Hal
9000 et de l’astronaute David
Bowman, dont la détérioration
de la relation constitue une des
intrigues du chef-d’œuvre cinématographique 2001, Space
Odyssey. Sorti en 1968, ce film
de science-fiction réalisé par
l’Américain Stanley Kubrick
met en scène, entre autres, la
dérive paranoïaque du robot
chargé de superviser une expédition spatiale vers Jupiter.
Pour reprendre le contrôle de la
mission, Bowman est obligé de
déconnecter Hal.
En cette période de Noël et
malgré l’apesanteur, Kirobo
avec ses bottes rouges et ses
gros yeux noirs cerclés de jaune
n’a pas pour autant perdu le
nord : quand son « compatriote » astronaute lui demande s’il
pense que le père Noël va faire
un tour dans l’espace, Kirobo
en est certain.
« Le père Noël viendra dans
l’espace.
- Qu’est-ce que tu vas lui demander, Kirobo ?
- Une fusée jouet ! »
Ça ne s’invente pas...
(Source : AFP)
sperme, puis des tests ADN
comparatifs ont révélé que
c’était celui du propriétaire
du magasin.
en arrière, mais tous les
deux étaient tombés sur les
voies. Un train était arrivé,
mais miraculeusement,
l’homme et son chien s’en
sont sortis avec quelques
égratignures. Quand Cecil
Williams a raconté qu’il
n’aurait pas les moyens de
garder Orlando quand le
chien sera mis à la retraite
l’an prochain et que son
assurance cessera de couvrir
les frais liés aux soins à lui
apporter, un appel de fonds
a immédiatement été lancé
sur Internet. Les dons ont
afflué sur les sites
www.indiegogo.com et
www.gofundme.com. Jeudi
après-midi, ils dépassaient
les 108 000 dollars.
Insolite
Président-directeur général
Michel EDDÉ
Administrateur délégué
Nayla de FREIGE
Éditorialiste, conseiller du
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Sciences
Du sperme dans son
eau : elle porte plainte
Marilyn Monroe dans la publicité du parfum « J’adore » de la maison Dior. l’image post mortem », explique Didier Poulmaire, avocat français spécialisé dans le
droit à l’image. Le magazine
américain Forbes consacre
d’ailleurs chaque année un
classement, « The Top-Earning Dead Celebrities »,
dédié aux morts célèbres qui
continuent de générer des
gains. L’année dernière, avec
210 millions de dollars, Liz
Taylor a détrôné Michael
Jackson, qui reste le chanteur le mieux payé du monde
avec 145 millions de dollars
devant Elvis Presley (55
millions) et Bob Marley (17
millions).
« Bien que choquante
dans Vacances romaines a ainsi été utilisée dans des mouvements qu’elle n’a jamais
eus pour vanter du chocolat,
et au festival californien de
Coachella 2012, le rappeur
Tupac Shakur, assassiné en
1996, avait rejoint Snoop
Dog sur scène sous forme
d’hologramme. « Les annonceurs minimisent les risques en s’exposant à moins
de scandales avec une star
à l’image et à la réputation
figées pour l’éternité. » De
plus, « la stature même de
ces stars disparues est souvent plus glamour que celle
des célébrités contemporaines du cinéma, de la musique
ont marqué plusieurs générations, les publicitaires misent sur « une nostalgie pure
avec le retour à une époque
fantasmée pour vanter des
produits atemporels; et en
les insérant dans des scénarii du présent, les marques
montrent combien elles traversent le temps ». Pour fêter
les 40 ans d’un modèle de
montre, un célèbre horloger
suisse a mis en scène l’acteur
défunt Steve McQueen et la
star de formule 1 Lewis Hamilton de manière à simuler
une course automobile entre
les deux hommes. Les publicitaires ont repris des images
du film Le Mans de 1971
Photo YouTube
ces d’intérim ou téléphones
portables. Didier Poulmaire
déplore un « vide juridique
colossal », nombre de stars
refusant, selon lui, de s’occuper, de leur vivant, de la
question de leurs droits post
mortem. Il s’interroge sur ce
qu’aurait pensé Marilyn des
récentes publicités la mettant en scène, « elle qui s’est
battue toute sa vie contre les
majors hollywoodiennes ».
Il cite aussi Courtney Love,
veuve de Kurt Cobain, qui
s’est opposée avec succès
jusqu’à présent au détournement de l’image du chanteur,
décédé en avril 1994.
(Source : AFP)
Une Australienne a engagé
des poursuites contre le
propriétaire d’une épicerie,
affirmant avoir trouvé du
sperme lui appartenant dans
une bouteille d’eau qu’elle
avait achetée et bue, ont
indiqué hier ses avocats.
L’ordonnance de renvoi
indique que le propriétaire
du magasin avait sciemment
mis du sperme dans la
bouteille. Ignorant dans
un premier temps ce que
contenait sa bouteille d’eau,
Alicia Cooper avait porté
plainte avec l’appui des
services sanitaires. Des
analyses avaient ensuite
révélé qu’il s’agissait de
Miracle de Noël pour un
aveugle
Un aveugle ayant survécu
après être tombé sur les
voies du métro newyorkais vient de recevoir
un magnifique cadeau de
Noël : grâce à une collecte
en ligne, il va pouvoir
garder son chien, qui avait
tenté d’empêcher sa chute.
Cecil Williams, 61 ans, qui
souffre de diabète, s’était
évanoui mardi alors qu’il
attendait le métro à Harlem.
Son chien Orlando, 10
ans, avait tenté de le tirer
Le 21 décembre dans l’histoire
1913 : publication des
premiers mots croisés dans le
magazine New York World.
1937 : naissance de l’actrice
américaine Jane Fonda.
1940 : décès du romancier
américain Francis Scott
Fitzgerald.
1954 : naissance de la
championne de tennis
américaine Chris Evert.
1958 : Charles de Gaulle élu
président de la République.
1971 : création de Médecins
sans frontières (MSF).
1988 : attentat contre un
Boeing 747 de la PanAm
qui explose en vol et s’écrase
sur la ville écossaise de
Lockerbie : 270 morts en
majorité américains.
1991 : onze républiques
de l’URSS créent la CEI à
Alma Ata (Kazakhstan).
2004 : libération des
journalistes Christian
Chesnot et Georges
Malbrunot, détenus en
Irak par l’Armée islamique
pendant 124 jours.

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