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L’IMPOSSIBLE
ÉQUATION
Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074
l ALLONGEMENT DE DEUX ANS DU MANDAT PRÉSIDENTIEL
l SIDI-BEL-ABBÈS
Une bombe
artisanale
désamorcée
à Mérine
l Le passage du quinquennat au septennat pour permettre
à Abdelaziz Bouteflika de bénéficier d’une rallonge de deux années
est évoqué avec insistance ces dernières semaines. Pour y parvenir,
l’actuel président de la République devra nécessairement supprimer
les articles 71 et 178 de la loi fondamentale. Un acte qui sera interprété
comme une violation constitutionnelle.
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Samedi dernier, en fin d’après-midi,
les éléments de l’ANP ont repéré, lors
d’une grande opération de ratissage
dans la région de Mérine, dans le sud de
la wilaya, une bombe artisanale au
niveau du croisement du chemin reliant
les localités de Mérine et Teghalimat.
L’engin explosif a été neutralisé par
les artificiers de l’armée.
A. M.
Le Bonjour du «Soir»
Photo : Samir Sid
l SON LITTORAL RECÈLE LA MOITIÉ
DE LA RÉSERVE MONDIALE
L’Algérie reprend
l’exploitation
du corail rouge
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l APRÈS L’EFFONDREMENT D’UNE PARTIE
DE LA TRIBUNE QUI A FAIT 2 MORTS
Photo : DR
M. F. : Alors Tata, ces vacances se passent
bien ?
Tata Aldjia : Plutôt bien ! A part la présence
d’un excentrique dans la chambre voisine, qui
passe son temps à écouter les discours de Tab
Djenanou, les anciens, bien sûr, puisqu’il n’y a
pas de nouveaux…
M. F. : Le DRS propose d’interdire les sites et
les forums djihadistes en Algérie ?
T. A. : Ne faut-il pas d’abord interdire les partis
islamistes qui se réclament publiquement du
djihad ?
M. F. : Une tribune s’est effondrée au «5Juillet».
T. A. : Ce stade a été inauguré par Boumediène
en 1972 et aucun, parmi ses successeurs, n’a été
capable de bâtir une œuvre pareille ! Le temps a
fait son travail et il est… temps de le réfectionner
en profondeur ce stade, au lieu d’installer du luxe
dans les endroits où vient Tab Djenanou une fois
par an. Et encore !
M. F. : Et ces supporters du MCA qui ont
attaqué les policiers ?
T. A. : Pose-toi la question. Tu étais le seul
journaliste à penser qu’il n’y avait pas de voyous
au MCA !
M. F. : Voyons, Tata, il y a des voyous partout !
Pourquoi a-t-on mis fin aux fonctions de deux
ministres qui commençaient à faire du très bon
travail (Rahmani et Benaïssa) ?
T. A. : Parce qu’ils faisaient du très bon travail !
M. F. : Pourquoi Khalida est-elle indétrônable ?
T. A. : Reviens à la réponse précédente !
[email protected]
Photo : DR
Interview express
de Tata Aldjia
Le stade du 5-Juillet
sera-t-il fermé
avant 2015 ?
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LUNDI 23 SEPTEMBRE 2013 - 17 DOU EL KIDA 1435 - N° 6981 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58
P
ERISCOOP
L’installation des viceprésidents
C’est aujourd’hui que seront
installés les vice-présidents de
l’Assemblée nationale populaire
(APN). Il faut dire que cette
cérémonie a été précédée de
moult tractations au sein des
et
politiques
partis
parfois par des
internes,
crises
comme ce fut le cas
pour le FLN.
Drapeau algérien
en berne !
es citoyens algériens établis à Metz (France) dénoncent ce qu’ils
appellent une situation ubuesque au consulat général d’Algérie au
niveau de cette ville. Il s’agit de l’emblème national qui est en berne
depuis plus de 15 jours sur le fronton du bâtiment qui abrite le siège
de la représentation consulaire algérienne. «Nous avons
signalé cette anomalie aux responsables de ce consulat,
mais à ce jour, rien n’a bougé. Faut-il croire que notre pays
est en deuil ?», s'indignent ces citoyens algériens, dans un
message adressé au Soir d'Algérie accompagné d’une
photo du drapeau en berne.
des
ministère
Moudjahidine va lancer un
pour
concours
les
sélectionner
sur
meilleurs scénarios
la vie des chahids Si
Si
et
El Haouès
noter
M’hamed. Il est à
que le ministère de la
pas
n’est
Culture
associé à cette opération
de sélection.
Un jour, un sondage
Lorsque vous
achetez votre
billet d’avion,
faites-vous
d’abord
confiance au
pavillon national
Air Algérie ?
OUI
NON
Sans opinion
Pensez-vous que l’on s’achemine vers
l’intronisation de Bensalah comme SG
du RND ?
RÉSULTATS DU DERNIER SONDAGE
OUI
NON
Sans opinion
: 67,27%
: 15,88%
:
16,85%
Lundi 23 septembre 2013 - Page 2
D
Films sur Si El Haouès
et Si M’hamed
Le
[email protected]
Réhabilitation
A l’approche de la saison hivernale, c’est le branle-bas de combat au
niveau des services de l’hydraulique de la wilaya d’Alger. Et pour cause,
les anciens collecteurs de la capitale n’ont plus la capacité de prendre
en charge les volumes importants d’eau générés par les crues.
Ces infrastructures devront donc être réhabilitées par les
structures de la Direction de l’hydraulique afin d’éviter des
inondations comme celles enregistrées au cours des
dernières années.
Actualité
Le Soir
d’Algérie
L’impossible équation
Lundi 23 septembre 2013 - PAGE
Le passage du quinquennat au septennat pour permettre à
Abdelaziz Bouteflika de bénéficier d’une rallonge de deux années
est évoqué avec insistance ces dernières semaines. Pour y parvenir, l’actuel président de la République devra nécessairement
supprimer les articles 71 et 178 de la loi fondamentale. Un acte
qui sera interprété comme une violation constitutionnelle.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) Abdelaziz Bouteflika peut-il prolonger son mandat de deux années ?
Pour atteindre cet objectif, il devra
amender, une nouvelle fois, la
Constitution afin de passer du quinquennat au septennat. La durée du
mandat présidentiel est inscrite
dans l’article 74 de la Constitution :
«La durée du mandat présidentiel
est de cinq ans. Le président de la
République
est
rééligible.»
Rappelons que c’est cette disposition qui avait été modifiée en
novembre 2008 pour lui permettre
de briguer un troisième mandat. Et
comme en 2008, le président de la
République devrait choisir la voie la
plus simple et la plus rapide pour
DROITS
DE L'HOMME
L’appel de
Hocine Zahouane
La Ligue algérienne pour la
défense des droits de l'Homme
(LADDH- aile Hocine Zahouane), a
appelé hier à Alger les organisations des droits de l'Homme à
s'éloigner de la tutelle des partis
politiques pour se consacrer à la
«réalisation des objectifs qui ont
présidé à leur création».
M. Hocine Zahouane a déclaré,
lors d'une conférence de presse
animée au siège de l'Organisation,
que les partis et les acteurs politiques se devaient de respecter les
droits de l'Homme et leurs organisations en Algérie.
Il a ajouté dans ce sens que la
LADDH «doit rester loin de toute
tutelle partisane», soulignant que
«toute appartenance des organisations humanitaires à des sensibilités politiques les éloignerait de
leurs objectifs de défense des
droits de l'Homme». Le défenseur
des droits de l'Homme, Hocine
Zahouane, a dénoncé certaines
associations humanitaires et syndicats en Algérie qui veulent, a-t-il dit,
«soumettre le dossier des droits de
l'Homme en Algérie à des organisations américaines» en vue de
«déstabiliser l'Algérie et de l'inscrire
dans le contexte de ce qui est
appelé “printemps arabe”». Maître
Zahouane a enfin «mis en garde»
la Fédération internationale des
droits de l'homme (FIDH) contre
son ingérence dans les affaires
internes de l'Algérie, estimant que
«les droits de l'Homme sont devenus un moyen d'ingérence dans les
affaires internes des pays comme
nous pouvons le constater, aujourd'hui, dans certains pays arabes».
APS
modifier la Constitution. Il lui suffira
d’opter pour la voie parlementaire
en appliquant l’article 176 :
«Lorsque de l'avis motivé du
Conseil constitutionnel, un projet de
révision constitutionnelle ne porte
aucunement atteinte aux principes
généraux régissant la société algérienne, aux droits et libertés de
l'homme et du citoyen, ni n'affecte
d'aucune manière les équilibres
fondamentaux des pouvoirs et des
institutions, le président de la
République peut directement promulguer la loi portant révision
constitutionnelle sans la soumettre
à référendum populaire si elle a
obtenu les trois quarts (3/4) des
voix des membres des deux
Chambres
du
Parlement.»
Gouvernement, Parlement et
Conseil constitutionnel… Abdelaziz
Bouteflika maîtrise toutes les institutions qui participent au processus
de décision. Sauf qu’une fois institué, le septennat ne sera valable
qu’à partir de la tenue d’un scrutin
présidentiel en 2014. Cette obligation est édictée par l’article 71 de la
Constitution. «Le président de la
République est élu au suffrage universel, direct et secret.» En 1999,
2004 et 2009, Abdelaziz Bouteflika
a été élu par le peuple pour des
mandats de cinq années. Dans la
situation actuelle, la formule de la
«rallonge» de deux années lui sera
attribuée par un collège de constitutionnalistes. Le Président ira-t-il jusqu’à supprimer l’article 71 pour faire
sauter ce verrou ? Impensable, à
moins d’aller à l’encontre d’une
autre disposition constitutionnelle,
l’article 178. «Toute révision constitutionnelle ne peut porter atteinte
Photo : Samir Sid.
ALLONGEMENT DE DEUX ANS DU MANDAT PRÉSIDENTIEL
3
au caractère républicain de l'Etat, à
l'ordre démocratique, basé sur le
multipartisme (…).»
Pour
Bouteflika, user d’un jeu d’écriture
pour rester deux ans de plus au
pouvoir sans passer par la case
élections, s’avère être irréalisable.
A moins de mettre sérieusement en
péril l’avenir de la République algérienne.
T. H.
ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE D’AVRIL 2014
L’utopique proposition du MSP
L’élection présidentielle d’avril prochain accapare l’essentiel des initiatives
politiques, celles auxquelles s’est rendu
le clan présidentiel comme celles relevant de l’apanage partisan. Parmi ces
dernières, les propositions du RCD et du
MSP sont de loin les plus significatives.
Examen.
Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Le
Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), qui a déjà à son actif la proposition
d’un projet de Constitution, a, dès vendredi,
soumis à débat l’idée de la création d’une commission indépendante permanente qui sera
chargée de l’organisation des élections ainsi
que de l’observatoire national des élections.
Le RCD propose, en fait, d’éloigner l’administration, en l’espèce le ministère de l’Intérieur,
de l’organisation des élections et de confier la
mission à une entité indépendante, la
Commission nationale chargée de la gestion
des élections (CNCGE), laquelle aura un mandat permanent, sera dotée d’un budget propre
et composée de personnalités neutres aux
compétences et à la probité avérées.
Parallèlement, le parti propose la mise en
place, à titre temporaire, d’un Observatoire
national des élections (ONE) qui supervisera
chaque scrutin et rédigera un rapport. Le RCD
estime que c’est à travers un tel mécanisme
que les fraudes électorales, devenues systématiques, seront évitées. Les projets sont soumis
à l’appréciation des partenaires politiques.
La chose est faisable, puisque, dans
nombre de pays à travers le monde, c’est un tel
système qui prévaut dans l’organisation des
élections. Bien plus réalisable que la proposition du MSP qui, même si elle participe de ce
souci de parvenir à une élection présidentielle
transparente, pèche par une extrapolation
quelque peu utopique.
En effet, dans sa charte pour la réforme politique, le parti islamiste se donne comme finalité
l’engagement pour un candidat de consensus
lors des prochaines élections présidentielles.
Un candidat, explique le MSP, qui, de son
côté, s’engagera à respecter les principes républicains. Le MSP ne pose pas les principes pour
une compétition libre et transparente mais
expose un moyen qu’il juge plus à même d’accéder à la magistrature suprême, en l’occurrence faire bloc contre la candidature de Bouteflika
ou de celle d’un autre qui se recruterait dans le
système.
Une telle perspective, d’apparence généreuse, est aléatoire, tant est qu’il lui faut, pour se
concrétiser, associer un large consensus parmi
les partis politiques. Car le MSP explique que
sa charte s’adresse à tous les partis, sans distinction d’obédience et d’ancrage sur l’échiquier
politique. Sur un aspect au moins, le projet du
MSP ne peut aboutir : le programme du candidat à l’élection présidentielle.
Un aspect que les conseillers de Mokri semblent avoir perdu de vue pour ne retenir que les
attributs de l’homme qu’ils désirent voir tenir les
rênes du pouvoir. Or, cela ne suffit pas, tant est
qu’un prétendant à la magistrature suprême
doit avoir un programme, une vision et des
orientations claires.
Et en la matière, il ne peut qu’y avoir des
divergences entre les partis politiques. C’est le
propre même du multipartisme.
S. A. I.
travers une fermeture du champ politique avec
l’isolement des partis et des acteurs associatifs.
Des changements loin, poursuit le mouvement Nahda, de remédier à la «paralysie
presque parfaite de toutes les institutions du
pays qui illustre on ne peut plus clairement, l’absence de toute vision dans la gestion des
affaires citoyennes courantes». Ce qui est,
poursuit-il dans un communiqué rendu public
hier, «a contrario de ce que requiert la notion
d’Etat de droit et des institutions dont se prévalent nos responsables à la moindre occasion».
Nahda dira «douter de la sincérité du pouvoir, à travers son attitude à concrétiser sur le
terrain de véritables réformes politiques et le
rend pour seul responsable de ce qui pourrait
advenir». Le mouvement ressassera ses revendications ayant trait à une élection propre et
équitable, une révision constitutionnelle qui travaillerait les intérêts des citoyens et sa souveraineté, et garantirait l’équilibre entre les divers
pouvoirs.
Il informera de la poursuite de ses consultations d’avec la classe politique et les acteurs
effectifs de la société civile à même de dégager
une vision future en vue d’assurer une élection
présidentielle à l’occasion de laquelle la parole
sera donnée au peuple, seule source de souveraineté.
M. K.
DERNIERS CHANGEMENTS EN HAUT LIEU
Nahda accuse le pouvoir de fermer
le champ politique
Le mouvement Nahda a eu à analyser,
avant-hier, à l’occasion d’une réunion de
son bureau politique, l’actualité nationale
dont, notamment, les derniers changements opérés dans l’institution sécuritaire du pays et au sein du gouvernement.
Mohamed Kebci - Alger (Le Soir) - Pour le
parti de Fateh Rebaï, ces remue-ménages et
les indicateurs politiques qui les ont suivis illustrent clairement une réelle volonté du pouvoir
de perdurer et que le maintien de la situation
telle quelle est la préparation d’un climat à
même de pérenniser le système de gouvernance. Comment ? Une présidentielle sur mesure à
COMMUNIQUÉ DU SYNDICAT NATIONAL DES JOURNALISTES (SNJ)
Le propriétaire du quotidien national
L’Authentique a informé, ce jour dimanche 22
septembre 2013, via un simple émissaire,
l’ensemble du collectif du journal, de sa décision de la fermeture du siège national, sis à
Alger. Il s’agit là, en l’occurrence, d’un licenciement collectif, massif et abusif qui vient
couronner une multitude d’abus et de viols
répétés des droits les plus élémentaires des
journalistes ainsi que de l’ensemble des travailleurs dont s’est cyniquement spécialisé cet
employeur depuis des années. Cette nouvelle
«mesure» menace ainsi une vingtaine de
mères et de pères de famille, sommés de
renoncer à leurs emplois, de leur plein gré et
sans aucune compensation de quelque ordre
que ce soit ! Mais ce véritable crime social ne
passera pas ! Le Syndicat national des journalistes, qui suit cette affaire de très près,
s’implique entièrement aux côtés des travailleurs et met en garde contre toute tentative de mise à exécution de cette mesure arbi-
traire, illégale et attentatoire à la morale.
Comme le prévoit la législation du travail,
l’Inspection générale du travail ainsi que la
Caisse nationale d’assurance-chômage sont
officiellement saisies de l’affaire.
Le Syndicat, qui a déjà mis son avocat, Me
Youcef Dilem, à la disposition du collectif des
travailleurs de L’Authentique pour une assistance juridique indispensable en pareilles circonstances, demeure, par ailleurs, mobilisé à
entreprendre toute autre action à venir, si
nécessaire. Il interpelle également les autorités compétentes pour obliger cet employeur
«étrange» à la corporation, au mépris d’une
autre législation, le code de l’information en
l’occurrence, à retirer immédiatement sa décision et à cesser toutes intimidations contre les
travailleurs. Sous toute forme qu’elle soit.
P/ le Syndicat national des journalistes, le Secrétaire général,
Kamel Amarni
Actualité
Le Soir
d’Algérie
En attendant la feuille de route
Lundi 23 septembre 2013 - PAGE
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ABDELMALEK BOUDIAF VEUT S’ATTAQUER AUX «POINTS NOIRS» DE LA SANTÉ
BOUIRA
Boudiaf promet de changer la gestion des hôpitaux.
savoir et celle du directeur relative à
l’insécurité qui règne à l’intérieur de
l’hôpital.
Au sujet de cette dernière doléance,
le ministre de la Santé dira qu’il sera
possible, dès janvier prochain, de faire
appel à des sociétés de gardiennage
pour assurer la sécurité du personnel
de l’hôpital. Fraîchement installé à la
tête du secteur, Boudiaf nourrit l’ambi-
Les habitants des
bidonvilles se rebiffent
L’attente n’a que trop duré pour ces
dizaines de familles qui vivent dans des
bidonvilles dans des conditions inhumaines
et qui attendent depuis plusieurs décennies
leur recasement.
Elles sont plus de 180 familles à attendre leur
tour surtout après le recasement de plus de 90
familles au mois de juillet dernier lors d’une opération qui était censée se poursuivre juste après
les fêtes de l’Aïd et marquer la fin des bidonvilles
dans la ville de Bouira, ternie par ce phénomène
qui date de l'époque coloniale.
Hier, déçues par cette promesse non tenue
des autorités locales, des dizaines de familles
habitant surtout le long de la rue de France, ou
encore au niveau du bidonville Abane-Ramdane,
sont sorties dans la rue pour réclamer leur prise
en charge immédiate.
Ce d’autant que, selon certains habitants de
ces quartiers, les logements censés être affectés
pour leur recasement sont à 90% achevés et les
pouvoirs publics avaient récemment donné instruction aux walis d’opérer des pré-affectations
pour des logements qui sont au dernier stade
d’achèvement. Aussi, lors de leur soulèvement,
les habitants de ces bidonvilles ont procédé à
l’aide de pierres et autres détritus, au blocage du
boulevard Amirouche qui traverse la ville du nord
au sud, et le long duquel ils ont suspendu des
banderoles sur lesquelles on pouvait lire entre
autres : «50 ans, ça suffit», «nous en avons
assez de vos promesses, nous voulons nos logements», etc.
Vers 10 heures, alors que le calme est revenu
dans la ville après l’intervention de quelques
sages, une délégation a été reçue dans un premier temps par le chef de Sûreté de wilaya, puis
par le chef de daïra.
Ce dernier a promis à ses hôtes de leur fixer
un rendez-vous avec le wali pour demain mardi
afin régler définitivement leur problème et en finir
une bonne fois pour toutes avec ces bidonvilles.
Y. Y.
tion d’y laisser son empreinte en s’attaquant aux épineux problèmes en suspens depuis de longues années déjà.
Plus question de pénuries, dit-il.
Le directeur de la Pharmacie centrale des hôpitaux a été instruit afin qu’aucun dysfonctionnement ne puisse survenir. Mêmes instructions données à la
responsable des achats au niveau de
l’hôpital Zmirli à qui il est demandé de
l’anticipation afin d’éviter les ruptures
de stocks.
Le directeur de l’Institut Pasteur a,
quant à lui, reçu les mêmes instructions. La gestion va «complètement
changer», promet-il. Comment ? Il n’en
dira pas plus si ce n’est qu’une nouvelle vision allait être instaurée grâce à un
plan d’action en cours d’élaboration.
Une vision qui nécessite du «militantisme» de la part des travailleurs du secteur.
Les «points noirs du secteur», il les
résume aux urgences, à la prise en
charge des malades atteints de cancer
et aux services de gynécologie. Pour
s’attaquer à ces chantiers, il compte
sur un plan d’action qui serait en cours
d’élaboration.
Dès son installation, le ministre de
la Santé avait lancé un «audit» du secteur en envoyant sur le terrain des
cadres de son département. C’est sur
la base des rapports qu’ils établiront
que l’ex-wali d’Oran élaborera son plan
d’action et s’attaquera à des dossiers
déjà ouverts par ses nombreux prédécesseurs sans qu’aucune amélioration
soit ressentie, ni par les professionnels
de la santé ni par les usagers des hôpitaux.
N. I.
99 111 fraudeurs recensés
au registre du commerce
LE DG DES IMPÔTS RÉVÈLE
Le nombre de fraudeurs
recensés au niveau du
Registre national du commerce
s’élève à 99 111. C’est ce qu’a
indiqué, hier, le DG de la
Direction générale des impôts,
M. Abderrahmane Raouia, lors
de son intervention au forum
du journal Liberté.
Abder
Bettache
Alger
(Le Soir) - Selon M. Raouia, sur 1 million de personnes (physiques et
morales) disposant d’un registre du
commerce, «près de 10% font dans
l’évasion fiscale».
«Le fichier national des fraudeurs
compte actuellement plus de 99 000
fraudeurs inscrits pour divers motifs»,
a affirmé l’invité du forum. Selon lui,
«99 111 fraudeurs ont été inscrits à ce
fichier, dont 65% (64 327 inscrits) sont
des sociétés qui n’ont pas encore procédé au dépôt légal de leurs comptes
sociaux, au titre des exercices 2008 à
2011». Et d’ajouter : «A défaut de
régularisation de leur situation, ces
sociétés sont exclues des opérations
de commerce extérieur et de soumission aux marchés publics.» Le fichier
national des fraudeurs a été institué
par la loi de finances 2006 avant que
la loi de finances complémentaire
(LFC) pour 2009 ne renforce son fondement légal.
A ce titre, il est indiqué que les
«dispositions de l’article 29 de la LFC
2009 prévoient, à l’encontre des
contrevenants, des sanctions allant
de l’exclusion du bénéfice d’avantages fiscaux et douaniers liés à la
promotion de l’investissement, à l’exclusion du bénéfice des facilitations
accordées par les administrations fiscale, douanière et de commerce jusqu’à l’exclusion de soumissions aux
Photo : D.R.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Pour
sa première sortie, le nouveau ministre
de la Santé a choisi une tournée dans
les hôpitaux d’Alger. Tournée qu’il entamera avec pas moins de trois heures
de retard à partir de l’hôpital Zmirli.
Au cours de la traditionnelle visite
guidée, visite qui se voulait inopinée
mais qui n’en avait pas l’air, le ministre
de la Santé, qui a eu à entendre les
doléances du staff de l’hôpital, a martelé que des décisions seront prises.
Lesquelles ? Il n’en fera part d’aucune
à l’exception de celle d’accéder à la
demande des chefs de service pour
une extension des services, celle relative à la construction de salles plus
appropriées pour la transmission du
Photo : D.R.
Une vision «nouvelle» et des
ambitions en attendant une feuille
de route. Le nouveau ministre de
la Santé dit ne plus vouloir
entendre parler de pénurie de
médicaments ou de vaccins, ni de
bureaucratie dans la gestion des
structures de santé ni encore
moins de prise en charge catastrophique des malades atteints du
cancer. Abdelmalek Boudiaf ne
dévoile, cependant, pas de plan
d’action précis.
Abderrahmane Raouia, DG de la Direction des impôts.
marchés publics». «L’exclusion des
opérations de commerce extérieur est
également prévue par la loi, une
mesure qui est déjà appliquée par la
non-délivrance de l’attestation de
paiement de la taxe de domiciliation
bancaire», explique la Direction générale des impôts.
Selon le décret exécutif 13-84 du 6
février 2013, fixant l’organisation et la
gestion du fichier national des fraudeurs, les fraudeurs éligibles à l’inscription sont toute personne, physique
ou morale, ayant commis «des infractions graves aux législations et réglementations fiscales, commerciales,
douanières, bancaires et financières
ainsi que le défaut de dépôt légal des
comptes sociaux».
Les infractions liées aux opérations
bancaires et financières, au défaut de
la publicité légale et à l’atteinte à
l’économie nationale sont également
concernées par ce fichier, géré par la
DGI.
Par ailleurs, le directeur général
des impôts a fait savoir qu’environ
2 000 entreprises sont concernées
par un redressement fiscal pour le
compte de l’exercice 2012, soit 67 milliards de dinars que la DGI doit recouvrer en 2013.
Et de citer l’affaire opposant l’opérateur de téléphonie mobile OTA à
l’administration fiscale qui se trouve
au niveau de la justice.
Abderrahmane Raouia, qui a évité
de préciser à quel niveau se trouve le
dossier en question, a indiqué que
ledit opérateur a fait appel auprès de
la justice de la décision rendue à son
encontre. Pour rappel, l’administration
des impôts a redressé l’OTA à hauteur
de 600 millions de dollars que cette
dernière a vigoureusement contesté.
A. B.
Actualité
Le Soir
d’Algérie
Lundi 23 septembre 2013 - PAGE
FOURNITURE DE TURBINES POUR SONELGAZ
D’UN MONTANT DE 2,2 MILLIARDS DE DOLLARS
5
General Electric rafle la mise
Rym Nasri - Alger (Le Soir)
- Après le partenariat de réalisation d’un complexe industriel de
fabrication de turbines à gaz,
General Electric a encore raflé
le contrat pour la fourniture de
turbines au groupe Sonelgaz.
«General Electric a remporté
un contrat de fourniture de turbines d'une capacité totale de 8
400 mégawatts pour un montant
de 2,2 milliards de dollars», a
annoncé Noureddine Bouterfa.
Un protocole qui intervient
dans le cadre de construction
de six nouvelles centrales électriques d’une puissance de
1 200 à 1 600 mégawatts chacune d’ici 2017, explique-t-il
encore. L’invité de l’émission a
également rappelé la signature
d’un accord de partenariat avec
le géant américain General
Electric pour la construction
d'un complexe industriel de
fabrication de turbines à gaz. Un
investissement qui s’élève à
200 millions de dollars.
Répondant à la règle du
51/49, la société mixte produira
à partir de 2017, six à huit turbines par an. Une capacité de
production qu’il qualifie de «suffisante».
«Ce complexe nous permettra une capacité moyenne de
2 000 mégawatts par an.
D’ailleurs, nous prévoyons éga-
Photo : Samir Sid
Le contrat de fourniture de turbines pour la Sonelgaz a
été confié à l'américain General Electric. C’est ce qu’a
annoncé le P-dg du groupe Sonelgaz hier, sur les ondes de
la Radio Chaîne III.
Bouterfa assure que ce complexe aura une capacité
de 2 000 mégawatts par an.
lement la possibilité d’exporter
une partie de la fabrication»,
précise le P-dg de la Sonelgaz.
Selon lui, ce projet nécessite
la mise en place d’un tissu de
PME et de PMI.
«Il faut favoriser le développement de PME et de PMI pour
la fabrication de composants
des turbines à gaz, des alternateurs et autres qui seront montés dans ce complexe», dit-il.
S’agissant de la stratégie
mise en place par la Sonelgaz
afin de répondre à la demande
en électricité durant l’été,
Noureddine Bouterfa affirme
que d’énormes investissements
ont été lancés. Il cite, ainsi la
mise en service de plus 2 400
mégawatts en 2013.
«Pour l’année 2014, il nous
faut aussi entre 2 000 à 2 400
mégawatts», précise-t-il encore,
avant d’assurer que l’Algérie ne
sera totalement stabilisée dans
ce secteur que vers l’année
2016.
R. N.
Elles devront être livrées
L’Algérie reprend
en 2014, selon Amar Ghoul l’exploitation du corail rouge
STATIONS DE MÉTRO DE AÏN NAÂDJA ET D’EL HARRACH
F.-Zohra B. - Alger
(Le Soir) - Le ministre des
Transports, nouvellement
installé a effectué hier une
tournée dans la capitale et
plus
spécialement
au
niveau des stations et des
chantiers du métro d’Alger.
Un seul mot d’ordre pour
Amar Ghoul, l’achèvement
des projets en cours dans
les plus brefs délais. Il
appellera aussi à un travail
dans la coordination entre
les entreprises gérant le
métro d’Alger, le tramway
et le transport ferroviaire.
Le ministre a aussi tenu
à mettre l’accent sur le fait
que toutes les lignes
actuelles s’orientent vers
les mêmes destinations au
détriment
des
autres
régions isolées de la périphérie de la capitale.
Il donnera de ce fait, instruction à ce que les études
soient accélérées pour les
lignes allant vers Baraki,
Larbaâ et Sidi Moussa.
Amar Ghoul a, par ailleurs,
indiqué que le 1er novembre
prochain sera lancée l’extension de la ligne ferroviaire vers l’aéroport d’Alger
Houari Boumediène et ce
notamment à partir de Bab
Ezzouar. Il s’agira ainsi
d’un ouvrage souterrain.
Photo : New Press
Pour sa première visite, hier, sur les stations
et chantiers du métro de
la wilaya d’Alger, le
ministre des Transports
Amar Ghoul a donné
instruction pour que les
stations de métro de Aïn
Naâdja et d’El Harrach
soient
achevées
et
livrées à l’horizon 2014.
A juin 2013, 22 millions de voyageurs ont emprunté le métro.
Pour ces dernières infrastructures qui seront réalisées, les parkings devront
être impérativement en
sous-sol a demandé le
ministre en vue de gagner
un maximum d’espace.
Concernant le métro
d’Alger, le ministre des
Transports a indiqué qu’à
juin 2013, 22 millions de
voyageurs ont emprunté ce
moyen de transport.
Pour le ministre par
ailleurs, il est impératif qu’à
l’horizon 2025, 54 kilomètres de métro doivent
être réalisés ainsi que 25
stations. Ceci, si les travaux de réalisation de l’ouvrage se maintiennent au
rythme actuel, selon Amar
Ghoul.
La visite du ministre des
Transports l’a mené notamment vers les chantiers des
stations de métro de Aïn
Naâdja et d’El Harrach,
avancés à 80% de taux de
réalisation. Pour ce qui est
de la station de métro de
Aïn Naâdja, elle devrait
être opérationnelle à partir
de la fin de l’année 2016,
comme l’avait annoncé
l’ex-ministre
des
Transports Amar Tou. Les
travaux de réalisation de
cette station seront achevés en mai 2014.
Les stations de Aïn
Naâdja ont été réalisées
par l’entreprise Cosider qui
est aussi chargée de la réalisation de l’extension vers
Baraki. Le projet en question s’étalera sur quatre
kilomètres et cinq stations
y seront aménagées. Il
s’agit notamment de deux
autres stations à Aïn
Naâdja, une station au
niveau de la zone industrielle, une autre à l’entrée
de Baraki et la dernière au
centre-ville de la même
localité.
L’autre extension pour
l’Est de la capitale concerne aussi la ligne El
Harrach-Dar El Beïda.
F.-Z. B.
Interdite depuis
2001 sur le littoral
algérien et devenant un créneau
prisé des braconniers vu le potentiel en la matière, la
pêche du corail
devrait reprendre
l’année prochaine.
Le ministère de la
Pêche
et
des
Ressources halieutiques s’attelle à
élaborer le dispositif réglementaire et
créer les instruments nécessaires
à une exploitation
rationnelle.
Photo : Samir Sid
SON LITTORAL RECÈLE LA MOITIÉ
DE LA RÉSERVE MONDIALE
4 milliards de dinars pour améliorer les conditions
de travail des pêcheurs.
Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - A l’ouverture des travaux d’une réunion des
cadres du secteur tenue hier, à la Direction de la pêche et des ressources
halieutiques de la wilaya d’Alger, le ministre Sid-Ahmed Ferroukhi s’est
d’abord félicité de la «confiance renouvelée en lui et son équipe par le président de la République», lors du tout dernier remaniement ministériel. Il est
ensuite revenu sur les actions accomplies par les services de son département depuis son installation à la tête du secteur. Des actions qui s’inscrivent,
a-t-il rappelé, dans une feuille de route arrêtée par le Président.
Ainsi, il a fixé à ses collaborateurs les actions à mettre en œuvre durant
cette deuxième phase de l’exécution de cette même feuille de route. Il s’agit
d’achever les chantiers lancés durant l’année 2013 afin d’amener les opérateurs du secteur à faire la pêche avec une dimension plus économique et de
lancer les nouveaux projets.
En effet, le département de la pêche et des ressources halieutiques devrait
finaliser, a indiqué M. Ferroukhi, le cadre réglementaire et créer l’instrument
adéquat pour relancer la pêche du corail rouge d’ici la fin de l’année en cours
pour permettre son exploitation l’année prochaine. «Nous allons créer une
agence qui sera chargée d’évaluer le potentiel algérien en corail rouge que
des experts estiment à hauteur de 50% des réserves mondiales et gérer son
exploitation de manière durable. Une exploitation qui sera soumise à un régime de concession par adjudication», a-t-il déclaré dans une conférence de
presse organisée en marge de cette réunion.
Il convient, enfin, de signaler qu’une enveloppe de quatre milliards de
dinars algériens (40 millions d’euros environ) a été dégagée pour améliorer les
services au niveau des ports de pêche et les conditions de travail des
pêcheurs (sanitaires, voies de communication, équipements des centres
médicaux, etc.).
L. H.
Régions
Le Soir
d’Algérie
Lundi 23 septembre 2013 - PAGE
BOURACHED (AÏN DEFLA)
6
Le premier des 8 marchés de gros nationaux
en voie de réalisation
L’idée de la création d’un marché de gros d’envergure nationale
s’est imposée par le développement intensif et extensif de la production agricole qu’a connu la wilaya de Aïn Defla depuis le début
des années 1980.
L’idée s’est imposée aussi par la
nécessité de faire face aux perturbations
du marché, des tensions sur différents
produits voire même des ruptures d’approvisionnement de certaines régions,
ruptures récurrentes ici et là affectant le
pouvoir d’achat des consommateurs
d’une part et mettant même en difficultés
les producteurs eux-mêmes selon les
périodes. Un marché devenu frileux et
d’une intense sensibilité aux moindres
aléas. C’est pour remédier à ces perturbations qui ne sont pas sans conséquences sur l’économie nationale que
l’idée a fait son chemin à savoir : créer
des structures et des systèmes de régulation. C’est dès le début des années
2000 que des voix se sont élevées dans
le monde agricole réclamant la création
d’un marché de gros pour stabiliser les
fréquentes turbulences dans le secteur
des approvisionnements et mettre à
l’abri l’agriculteur, l’agriculture et les
consommateurs, de ces turbulences, de
mettre fin à la «navigation à vue», par
l’adoption d’une feuille de route avec
des orientations précises relatives aux
plans de cultures.
Ce marché, dans la wilaya de Aïn
Defla devait être réalisé dans la daïra
d’El Abadia. On avait justifié alors, le
choix de cette localité par le fait que les
productions céréalières, maraîchères, la
pomme de terre, et la tomate de Soug
Lethnine étaient très importantes.
Cependant à l’époque on ne pensait pas
à l’intégration de ce marché dans un
système de commercialisation à l’échelle nationale. Le projet n’ayant pas mûri
avait été remisé dans les tiroirs de l’administration. Le même projet avait été
remis sur la table en 2010 et le chef de
l’exécutif de la wilaya en place de
l’époque voulait à tout prix l’imposer
cette fois-là au lieudit «Bouzaher» (sortie ouest de Aïn Defla) malgré les avis
contraires de certains élus de l’APW qui
trouvaient que l’endroit était inapproprié
et ne répondait pas à des critères objectifs. Tous se souvient de la réponse du
responsable, qui fut pour le moins
menaçante et avait jeté un froid dans
l’assemblée réunie en session pleinière.
«Je le construirai à Bouzaher et quiconque s’y opposera je le briserai, et
pour ce faire je dispose de militaires»,
avait été sa réponse à ses contradicteurs. Cette année, la donne a changé
et un consensus s’est dégagé pour la
construction de ce marché de gros ni à
El Abadia, ni à Bouzaher mais à
Bourached au sud-ouest du chef-lieu de
wilaya. L’endroit se trouvant à proximité
de l’autoroute, après étude, s’est révélé
répondre au mieux aux paramètres
requis. Le terrain choisi, à quelques
encablures au nord du chef-lieu de la
commune de Bourached s’étend sur
12,19 ha. Ce méga-projet a été présenté, jeudi dernier, dans la Bibliothèque
communale, par le bureau d’études
OUM-EL-BOUAGHI
Les citoyens exigent un hôpital
Dans une lettre remise à notre journal , les citoyens de
la ville d'Oum El Bouaghi, encadrés par une dizaine d'associations du mouvement associatif, sollicitent des responsables du secteur de la santé, l'inscription d'un projet
d'une structure hospitalière répondant aux besoins de la
société.
Les auteurs de cette revendication précisent dans le contenu
de la lettre, en toute objectivité,
que depuis la promotion de leur
cité au rang de wilaya, lors du tout
premier découpage décidé par
feu Houari Boumediène, il y a de
cela presque quatre décennies, le
secteur de la santé aussi stratégique soit-il n'a jamais fait l'objet
d'une attention particulière des
autorités. Les citoyens d'Oum El
Bouaghi précisent et dénoncent
que depuis cette date, les responsables du secteur n'ont fait qu'ap-
porter des opérations de rafistolage et de raccommodement de
structures déja existantes. A titre
d'exemple, ces citoyens citent un
ancien hôpital qui date de l'ère
coloniale où la population ne
dépassait guére une poignée
d'habitants. Cette infrastructure a
reçu quelques travaux de réaménagement sans plus. Dans le
même cadre, et voyant que la
structure Ibn Sina ne pouvait plus
répondre aux besoins de santé de
la population qui vont crescendo,
les responsables locaux ont opté
pour une autre opération de rafistolage similaire à la première, à la
seule différence que, cette fois-ci,
ce sont d’anciens locaux qui ont
abrité par le passé la mouhafadha
et des dizaines de ses dépendances tentaculaires.
Les contestataires précisent,
que là encore, c'est un leurre et
une illusion, car les locaux érigés
d'une façon archaïque et à une
période particulière ne répondent
aucunement à une structure hospitalière, notamment de nos
temps où l'architecture est devenue un art urbanistique esthétique
qui donne un aspect agréable aux
visiteurs. Effectivement , le souci
des citoyens d'Oum El Bouaghi, à
notre sens, est plus que légitime,
car l'E.P.H actuel qui donne un
aspect architectural très agressif
BOUIRA
sélectionné, à tous les responsables des
différents secteurs impliqués dans cette
réalisation. La Direction du commerce
est la plus concernée.
Il faut dire que la wilaya de Aïn Defla
dont la vocation agricole est avérée, produit quelque 1,6 million de quintaux de
produits maraîchers dont 80 % de
pommes de terre de consommation et
de semences, le tout sur une superficie
de 16 000 ha. Le financement de ce projet est assuré par la société MAGROS,
créée en 2010, qui débloque une enveloppe qui dépasse les 200 milliards de
centimes. Avec ses 135 «carreaux»
répartis sur 3 secteurs d’une superficie
globale de 13 462 m2, selon la maquette présentée par le bureau d’études,
c’est un marché unique en son genre,
jamais réalisé en Algérie qui n’aura rien
à envier aux grands marchés de gros
des grandes capitales étrangères et ce,
de par ses composantes structurelles,
sa configuration, son mode de fonctionnement, la qualité des services qu’il offrira, ses facilités d’accès, ses voies de
communications, son motel, ses restau-
pour lequel l'Etat a dû débourser
d'énormes ressources financières
sans toutefois obtenir une structure de santé digne de ce nom, car
en longeant ses corridors, vous
avez l'impression d'être dans une
banale
administration.
Aujourd'hui, quarante ans après,
les citoyens de la ville d'Oum El
Bouaghi veulent faire valoir un
droit, celui de la santé. Ils demandent tout simplement l'inscription
d'un hopital répondant aux aspirations des habitants .
Pour rappel, lors de la dernière visite du ministre de la Santé et
de la Population, le problème d'un
hôpital a été posé avec acuité par
la société civile et un accord de
principe avait été donné par le
premier responsable du secteur .
Moussa Chtatha
Les habitants des bidonvilles se rebiffent
L’attente n’a que trop duré pour ces
dizaines de familles qui vivent dans des
bidonvilles dans des conditions inhumaines et qui attendent depuis plusieurs
décennies leur recasement.
Elles sont plus de 180 familles à attendre
leur tour surtout après le recasement de plus
de 90 familles au mois de juillet dernier lors
d’une opération qui était censée se poursuivre
juste après les fêtes de l’Aïd et marquer la fin
des bidonvilles dans la ville de Bouira, ternie
par ce phénomène qui date de l'époque coloniale. Hier, déçues par cette promesse non
tenue des autorités locales, des dizaines de
familles habitant surtout le long de la rue de
France, ou encore au niveau du bidonville
Abane-Ramdane, sont sorties dans la rue pour
réclamer leur prise en charge immédiate. Ce
d’autant que, selon certains habitants de ces
quartiers, les logements censés être affectés
pour leur recasement sont à 90% achevés et
les pouvoirs publics avaient récemment donné
instruction aux walis d’opérer des pré-affectations pour des logements qui sont au dernier
stade d’achèvement. Aussi, lors de leur soulèvement, les habitants de ces bidonvilles ont
procédé à l’aide de pierres et autres détritus,
au blocage du boulevard Amirouche qui traver-
se la ville du nord au sud, et le long duquel ils
ont suspendu des banderoles sur lesquelles on
pouvait lire entre autres : «50 ans, ça suffit»,
«nous en avons assez de vos promesses, nous
voulons nos logements», etc. Vers 10 heures,
alors que le calme est revenu dans la ville
après l’intervention de quelques sages, une
délégation a été reçue dans un premier temps
par le chef de Sûreté de wilaya, puis par le chef
de daïra. Ce dernier a promis à ses hôtes de
leur fixer un rendez-vous avec le wali pour
demain mardi afin régler définitivement leur
problème et en finir une bonne fois pour toutes
avec ces bidonvilles.
Y. Y.
rants, sa mosquée, sa salle d’exposition,
cafétéria et sanitaires, administration et
bureau de sécurité. Il s’agit d’un
ensemble intégré et appelé à s’intégrer
dans un réseau de distribution de commercialisation, national puisqu’il fait partie d’un groupe de 8 marchés à l’échelle
nationale, nous a confié M. Adjabi Kada,
directeur du commerce.
La réalisation de quatre d’entre-eux
va débuter dans les mois à venir,
indique-t-on. Il s’agit, en plus de celui de
Bourached, de trois autres qui vont être
implantés à Sétif, Mascara et Guelma,
dans une première étape. Dans une
seconde étape, quatre autres marchés
de gros seront réalisés à Biskra, Aïn
Oussera, Mila (Oued Athmania) et
Ouargla. La mission principale, selon les
promoteurs de ces marchés est de réguler le commerce des produits agricoles,
d’harmoniser la circulation des produits
agricoles d’une région à une autre, de
maintenir l’équilibre entre l’offre et la
demande, seul moyen de réguler les prix
à la consommation et à la production.
Karim O.
JOURNÉE D'INFORMATION
SUR LE PROJET D'APPUI
AU SECTEUR DE L'EMPLOI À JIJEL
Un projet de mise
à niveau de l'Anem
L'Agence nationale de l'emploi a organisé, hier, une journée
d'information sur le projet d'appui au secteur de l'emploi en
Algérie à l'hôtel de Kotama avec la participation de plusieurs
directeurs des agences et chefs d'agence.
Le chef de ce projet Lemia Mourad, nous a affirmé que ce
projet d'appui au secteur de l'emploi a été conclu entre l'Union
européenne et notre pays par la convention de financement
signée le 27 décembre 2010 entre l'Agence nationale de l'emploi et le partenaire européen. Notre interlocuteur a indiqué que
ledit projet a démarré le 18 juin 2012 pour une durée prévue de
30 mois. Interrogé par nos soins sur le montant alloué à ce projet, Lemia a affirmé qu'il est de l'ordre de 15,3 millions d'euros
dont 14,1 millions d'euros sont pris en charge par le partenaire européen alors que l'apport de l'Agence nationale de l'emploi
est de l'ordre de 1,24 million d'euros. Lemia a tenu à préciser
que l'adjudicateur de ce projet est l'Anem qui reçoit l'assistance technique des Allemands, représentés par l’entreprise
GOPA, qui offrent trois experts et un chef d'équipe. Le chef de
projet qui représente une importance capitale pour une mise à
niveau de ce dispositif de l'emploi vise la réalisation de plusieurs objectifs dont entre autres, l’appui de la modernisation
du système d'information, le renforcement de la compétence et
l'efficacité de l'ensemble du dispositif national de l'Anem, l'amélioration des usagers sur les services rendus par l'Anem et le
renforcement de la communication interne, faciliter l'appropriation des résultats des études de l'Anem sur le marché de l'emploi par le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité
sociale. Notons, enfin, que cette journée d'information animée
par des experts dont deux de l'Union européenne était une
opportunité pour débattre certaines contraintes liées à l'application de ce projet susceptible de débureaucratiser les
agences locales de l'emploi pointées du doigt par le mouvement de chômeurs dans certaines régions du pays, ces derniers mois.
Bouhali Mohamed-Chérif
Le Soir
d’Algérie
Faits divers
Près de 7 kg de kif traité saisis
Lundi 23 septembre 2013 - PAGE
MOSTAGANEM : UN EX-GENDARME RECONVERTI EN NARCOTRAFIQUANT
Selon des informations livrées, hier, par la cellule de
communication de la Sûreté nationale, un ex-gendarme a
été mis aux arrêts avec un de ses complices pour détention de kif traité.
D’après nos sources, l’opération
de démantèlement de ce réseau,
conduite par la Brigade de recherche
et d’investigation (BRI), est intervenue en date du 18 septembre vers
18 h 30 lorsque, les policiers, se faisant passer pour des dealers, ont
tendu une souricière à H. K., âgé de
28 ans, un manœuvre de profession.
Il a été pris en flagrant délit de possession d’une quantité de 4,380 kg
de kif traité à la cité des 60 logements, lieu choisi par les policiers
pour négocier l’achat de la marchan-
ACCIDENTS DE LA CIRCULATION
Un mort à Annaba
Un grave accident de la circulation, ayant provoqué la mort
d’une personne et fait deux blessés, s’est produit jeudi dernier
à l’aube sur le boulevard Mostefa-Benboulaïd, au centre ville de
Annaba.
Selon des témoins oculaires, un véhicule de marque
Mercedes à bord duquel se trouvaient quatre jeunes gens, un
garçon et trois filles, roulait à vive allure, avant de déraper et
s’écraser contre un arbre.
Une jeune fille est décédée sur place et deux autres passagers ont été blessés. Le chauffeur, grièvement blessé, se trouvait dans le coma après son évacuation, quant à la jeune fille
blessée, ses jours ne sont pas en danger.
Les policiers se sont rendus sur les lieux de l’accident pour
procéder à l’enquête d’usage, afin de déterminer les causes et
les circonstances exactes de ce drame.
A. Bouacha
Quatre morts à Béjaïa
Le week-end dernier a été particulièrement meurtrier sur les
routes de Béjaïa où pas moins de quatre personnes ont trouvé
la mort dans deux accidents.
Le premier, ayant coûté la vie à trois personnes, âgées de 23
à 50 ans, s’est produit sur la RN 12, dans la nuit de vendredi à
samedi, dans la commune de Oued Ghir, rapporte la Protection
civile de Béjaïa. Un fourgon a violemment heurté une Accent, en
stationnement sur le bas-côté de la chaussée, à bord de laquelle se trouvaient les trois victimes.
Le deuxième accident dans lequel a péri une personne est
survenu sur la RN26, vendredi, à hauteur de Tazmalt, selon les
éléments de la Protection civile.
A. K.
COLLISION ENTRE UN TAXI
COLLECTIF ET UN BUS
Deux morts et huits
blessés à Sidi Bel-Abbès
La semaine dernière, un taxi collectif transportant des voyageurs, a heurté de plein fouet un bus avec des passagers au
niveau du chemin de wilaya reliant les localités de Telagh et de
Tenira.
Deux personnes sont décédées sur le coup alors que huit
autres ont été blessées, dont le chauffeur de taxi dans un état
grave. Ils ont été évacués vers la polyclinique de Tenira et l’hôpital de Telagh pour le chauffeur.
A. M.
dise. Une autre quantité de drogue
de 2,300 kg a été retrouvée par les
enquêteurs, suite aux aveux du dealer.
Celui-ci dénonça le principal fournisseur de la drogue, un certain T. H.
M., âgé de 34 ans et originaire de
Bab-El-Assa (Maghnia), à la limite de
la frontière algéro-marocaine.
Il s’agit d’un ex-gendarme qui a
jeté son dévolu sur la ville de
Mostaganem pour inonder le marché
en drogue, où il loua même un
appartement à la cité El Arsa.
Arrêté à son tour, une perquisition
ordonnée par le procureur de la
République a permis de découvrir
dans son domicile une autre quantité
de kif traité dissimulée dans une
armoire estimée à 250 g.
Le mis en cause donnera une
fausse identité aux enquêteurs et
grand fut l’étonnement des policiers
d’apprendre, après une recherche
7
fructueuse, qu’il s’agissait d’un exgendarme démobilisé qui plus est
recherché par la justice à Ghazaouet
(Wilaya de Tlemcen) pour des faits
similaires. Le pourvoyeur transportait
la drogue dans des voitures de location louées à Mostaganem et
empruntait l’autoroute Est-Ouest.
Les deux individus présentés
devant le magistrat instructeur ont
été écroués.
A. B.
Un passeur escroc arrêté
Un homme de 28 ans, originaire de la ville de
Mostaganem, a été arrêté après une enquête menée
par les éléments de la Brigade de recherche et d’investigation (BRI), soupçonné d’être responsable
d’une escroquerie dans une affaire d’immigration
clandestine.
Il semblerait que le présumé passeur organisateur
de la harga vers les côtes
ibériques ait réussi à soutirer la rondelette somme de
40 millions de centimes à 5
victimes venues du quartier
de Saint-Antoine à Oran. Le
faux passeur aurait même
désigné à ses clients une
des
chaloupes
des
pêcheurs en rade dans la
plage de Sidi-El-Mejdoub et
comme étant le propriétaire.
Mais las de patienter, ce
groupe est venu encore une
fois à Mostaganem pour
s’expliquer avec le concerné.
Une dispute s’ensuivit et
l’une des personnes arnaquées a été sérieusement
malmenée par l’escroc.
Transportée et soignée aux
UMC, la victime révélera
l’affaire à la police de permanence
de
l’hôpital.
Présentés, hier, devant le
magistrat instructeur, le faux
passeur a été inculpé d’escroquerie et mis sous mandat de dépôt tandis que ses
victimes ont bénéficié d’une
citation à comparaître le jour
de l’audience.
A. B.
26 ans résidant à Guelma,
qui ont utilisé une clef, soigneusement confectionnée,
pour dérober un lot de bijoux
et une importante somme
d’argent, précise-t-on auprès
d’une source policière. Le
magistrat instructeur près le
tribunal de Guelma a écroué
un prévenu et placé un autre
en liberté provisoire, en
attendant les suites de l’enquête, précise la même
source.
Enfin, jeudi, la coordina-
tion entre des citoyens et les
éléments de la police judiciaire de Guelma a porté ses
fruits
puisqu’un
jeune
homme âgé de 24 ans, originaire de Guelma, qui tentait
de commettre un vol dans
une maison à la cité
Cheghib-Rabah, sur les hauteurs de la ville, a été appréhendé. Pour cette deuxième
affaire, le prévenu a fait l'objet d'une citation directe à
comparaître.
Noureddine Guergour
GUELMA
Arrestation de trois cambrioleurs
Les vols par effraction ont connu une poussée extraordinaire ces dernières années
à Guelma.
Même si les services de
police confirment que certains quartiers du centre-ville
sont épargnés, les vols par
effraction fomentés par des
bandes organisées, rapides
et mobiles, constituent un
véritable fléau et constituent, donc, l'une des premières préoccupations de la
police judiciaire de Guelma.
Cette semaine, lors d’une
opération des éléments de la
police urbaine du 3e arrondissement, des cambrioleurs
d’un appartement à la cité
Zaghdoudi-El-Amri, dans les
environs immédiats de
Guelma, ont été arrêtés.
L'enquête a mené à l’arrestation de deux suspects,
deux hommes de 24 et
RELIZANE
Un homme de 54 ans chute
d’un échafaudage à Oued R’hiou
Un homme de 54 ans, répondant aux initiales de B. H., a fait
une chute mortelle, dans l’aprèsmidi de vendredi dernier, d’un
échafaudage du cinquième étage,
selon des témoins oculaires.
Alertés par le voisinage, les éléments
de la Protection civile de l’unité principa-
le se sont vite déplacés sur les lieux du
drame, dans un chantier, sis au chef-lieu
d’Oued R’hiou, à une soixantaine de kilomètres de Relizane.
Le malheureux a aussitôt été évacué
vers les urgences médicales de
l’Etablissement
hospitalier
public
Ahmed-Francis de la ville d’Oued R’hiou.
Et vu la gravité de ses blessures, selon
le médecin de garde, il a été transféré
vers
l’établissement
hospitalier
Mohamed-Boudiaf du chef-lieu de
Relizane où il a rendu l’âme dès son
admission. Une enquête a été ouverte
par les services de sécurité territorialement compétents pour déterminer les circonstances de ce drame.
A. Rahmane
LE COUP DE BILL’ART DU SOIR
Mon voisin,
Tarass Boulba !
Par Kader Bakou
Autrefois en Algérie, les gens
appelaient (ou surnommaient)
«Tarass Boulba» toute personne au crâne rasé en «boule à
zéro». Tarass Boulba est un
personnage du roman historique éponyme de Nicolas
Gogol publié en 1843 et dont
une première version est parue
en 1835 dans le recueil
Mirgorod. Il raconte l’histoire
du cosaque zaporogue Tarass
Boulba et de ses deux fils
Andreï et Ostap qui vont
d’Ukraine vers la Pologne. Les
Cosaques, au nom de la foi
orthodoxe, sont en guerre
contre la Pologne. Andreï qui
cherche à rejoindre Natalia, la
fille du gouverneur, passe à
l’ennemi. Tarass Boulba le
découvre sous l’uniforme polonais et le tue lui-même d’une
balle dans la poitrine. Les
Polonais capturent Ostap et
l’exécutent publiquement.
C’est surtout le cinéma qui a
fait la célébrité du personnage
et du surnom «Tarass Boulba»
en Algérie. Le roman de l’auteur
de la pièce Le Revizor a fait
l’objet de plusieurs adaptations
cinématographiques
dont
Tarass Boulba (France) de
Alexis Granowsky en 1936 et
Tarass Bulba (Russie) de
Vladimir Bortko sorti en 2009.
Mais c’est certainement le film
américano-yougoslave de J.
Lee Thompson, avec Yul
Brynner et Tony Curtis, sorti en
1962 qui est le plus connu en
Algérie et à travers le monde.
Ce personnage cosaque robuste et belliqueux a aussi fait l’objet d’adaptations en bandes
dessinées. Dans le domaine
musical,
le
compositeur
tchèque Leos Janácek a composé
une rhapsodie
pour
orchestre basée sur l'œuvre de
Gogol. En 1952, Reinhold Glière
a composé un ballet intitulé
Tarass Boulba opus 92. Il y a
aussi l'opéra Taras Boulba du
compositeur ukrainien Mykola
Lyssenko.
Avez-vous un «Tarass Boulba»
dans votre quartier ?
K. B.
[email protected]
Le temps des
MUSIQUE
Culture
Lundi 23 septembre 2013 - PAGE
A plus de soixante ans, il est
encore célibataire. La légende lui a
forgé une réputation comme s’il
devait être voué à la solitude.
Rumeurs et fantasmes populaires,
quand vous nous tenez ! Tout un
verbiage pour entretenir un mythe
autour de personnalités mystérieuses ou fantastiques.
On le dit envoûté, dans l’impossibilité de se
marier puisque déjà lié à une «houria», une vierge du paradis. Elle lui tiendrait compagnie tous
les jours, colonisant sa vie, lui inspirant même
des mélodies, attisant sa douleur pour donner de
la virilité à son instrument de musique, un mandole acheté chez Chaffa, luthier depuis plusieurs
générations. Elle l’attendrait, féerique mais docile dans l’antre de son petit espace se suffisant
d’un lit de camp et d’une vieille commode en
noyer héritée de sa défunte tante.
Une ancienne buanderie aménagée le maintient perché sur les hauteurs de La Casbah.
Même si dans le regard des autres il semble
avoir le vague à l’âme, il serait comblé d’un bonheur que lui seul sait apprécier. Il le chante
d’ailleurs. A sa manière. Fantaisiste.
Surprenante. El Ghrib est un chanteur populaire
ou mieux encore, un chanteur du peuple. Un
mandole, instrument à mi-chemin entre la guitare sèche et le luth, des serins qui piaffent quand
il pénètre dans son appartement que personne,
même ses plus intimes, n’ont pu violer. C’est son
univers où il vit seul, où il compose sa musique
dans une méditation solitaire. Il est 11h du matin,
heure à laquelle il sort de chez lui et va se frotter
au monde. Son siège l’attend, à la même place.
Un cageot de légumes en bois, au seuil d’une
épicerie, à trois pas à peine de chez lui. El Ghrib
sait que la journée sera longue à parcourir. Les
heures défileront dans ce spectacle quotidien du
va-et-vient d’inconnus qui le salueront et de chiqueurs qui viendront l’embrasser pour montrer
qu’ils savent, eux aussi, l’apprécier. D’autres
s’installeront près de lui et leurs questions
embarrassantes sur le dernier match de football
ou pire, sur sa santé, le jetteront sur son paquet
de Camel. Il n’aime pas les familiarités. De la
courtoisie, d’accord. Jamais il ne répondra à
celui qui vantera son art. D’ailleurs, il se plaît
souvent à dire qu’il n’est pas artiste mais «meddah», une sorte de troubadour. Est-ce l’ennui qui
l’a rendu si susceptible, si méfiant, si difficile ?
Orphelin à un âge des plus verts, il se complaît à
vivre constamment dans la fuite des autres, sans
les rendre coupables de sa solitude pour autant.
Moh passe en voiture, salue et s’arrête. Dans
une accolade ostentatoire, il embrasse le chanteur comme si El Ghrib revenait de La Mecque.
- Cela fait vingt jours que je te cherche, dit
Moh.
- Mais je n’ai pas bougé d’ici.
- Je suis passé plusieurs fois pour demander
après toi.
Amar Ezzahi.
- J’ai dû changer mes heures de sortie car j’ai
appris qu’un fonctionnaire de la télévision voulait
me voir pour un enregistrement. Tu sais que ça
ne m’intéresse pas, leur cinéma.
- Oui, mais tu as besoin de te faire connaître
comme ça. Ton public le veut !
- Non, qu’on me laisse tranquille !, répliqua El
Ghrib sans donner d’explication.
Puis, il demanda à un gamin aux yeux ronds
d’aller lui chercher deux thés chez le cafetier d’à
côté.
Moh doit solliciter El Ghrib pour chanter au
mariage de son frère Mourad qui a lieu dans un
mois. Toutes les hésitations du monde sont tombées sur lui et l’empêchent d’aborder le sujet, se
culpabilisant d’avoir créé un contentieux en parlant de la télévision. Seuls les sons des gorgées
de café que sirotaient les deux hommes se font
entendre. C’est alors qu’un flot d’amertume
envahit les paroles du chanteur au sujet de ceux
qui se donnent en spectacle dans ces galas à la
noix de muscade, des artistes qui chantent sans
respect du tempo, des mots frivoles, des accents
empruntés à l’Orient ou à l’Occident. La chanson
coulait depuis plusieurs années sans trac dans
un déversoir de vulgarités et de pauvreté artistique. Puis, pour éponger la rancœur et la déception, il s’en remet aux maîtres du chaâbi qu’il
semble porter aux nues de l’art, se conciliant
avec la sagesse.
Moh n’a pas de culture poétique mais vibre à
la moindre touche musicale du chanteur sans
pouvoir se l’expliquer. Il fait partie de ce parterre
grossissant d’admirateurs, les «goûteurs» de
musique chaâbi. Avides d’enregistrements «live»
de cérémonies, jaloux de leurs cassettes.
Collectionneurs passionnés comme les philatélistes.
El Ghrib sombre soudain dans un silence
PROJET DU FILM SUR L’EMIR ABDELKADER
comme s’il s’était essoré de toute idée, revenant
à son idéal qu’il a toujours caché dans l’écrin de
son âme. Une philosophie, un mysticisme hérité
de grands saints maîtrisant le Coran et le verbe.
Une transcendance et une sublimation de Dieu
dont ils ont le secret, eux les pionniers, les élus.
Moh revient chez lui bredouille en se promettant de revenir à la charge un autre jour, quand
la clémence du chanteur se posera sur lui, on ne
sait par quelle saute d’humeur. Essihli est un
homme costaud aux mains noircies par les artichauts qu’il vend au marché de Bab-El-Oued,
baptisé «Watergate» par l’humour populaire qui
s’ingénie à trouver des sobriquets sur un geste,
une parole, une circonstance. Il est de ceux qui
ne se séparent jamais de leur bleu de Chine, été
comme hiver. C’est le sceau d’une appartenance
citadine, la signature de la plèbe hautaine et
fière, la preuve d’une simplicité à tous égards, le
respect de la tradition des aînés, autrefois dockers ou marins.
Essihli est musicien, un virtuose du banjo, un
instrument curieusement partagé par les
orchestres de folk-song d’Amérique et les chanteurs de chaâbi. Il est là, derrière son étalage, à
soigner sa dose de chique qu’il placera au balcon de sa bouche en attendant les clients.
Anonyme. Quelques têtes de salade et quelques
oranges lui resteront sur les bras à la fin de la
journée. Mais il les emportera chez lui pour ses
enfants à qui il conseillera de réussir dans les
études pour ne pas finir comme lui marchand de
fruits et légumes.
Sur la grande place du marché, le «Café des
amis» porte encore cette enseigne d’un autre
âge, encadrée par des moulures de peinture en
relief qu’un oisif du quartier a réalisée, un jour de
bonne volonté. Les quelques chaises qui datent
de la guerre sont torturées
Oliver Stone de la partie
Oliver Stone, le réalisateur de
Platoon, fait partie de l’équipe de production du projet de film sur l’émir
Abdelkader.
«Oliver Stone a accepté d’être le producteur exécutif. Tout comme moi, il était venu en
Algérie, il y a deux ans à l’occasion du
Festival du cinéma d’Alger. Il a été tellement
impressionné par ce que font les Algériens,
qu’il a décidé d’apporter sa contribution au
film sur l’émir Abdelkader», a révélé hier à
Alger, Philippe Diaz, directeur de Libre Studio
Film, coproducteur du long métrage sur cette
personnalité
historique
algérienne.
L’Américain Charles Burnett, présent lui aussi
à la conférence de presse à la villa Dar
Abdeltif, s’occupera de la réalisation de cette
superproduction algero-franco-américaine.
8
Photo : DR
Le Soir
d’Algérie
«Ce qui m’a fasciné chez l’émir
Abdelkader, c’est le fait qu’un religieux
comme lui a dit que les trois religions monothéistes sont identiques, donc plus de guerres
de religion. Ce qui est important aujourd’hui,
c’est son message politique, celui d’un visionnaire. Malgré les horreurs commises par l’armée française, il traitait les prisonniers français d’une manière totalement humaine. En
Syrie, il a sauvé les chrétiens et je ne vois pas
de message plus important pour la Syrie d’aujourd’hui», a ajouté Diaz, également coauteur
du scénario avec Zaïm Khenchelaoui.
«Je suis fasciné par la personnalité de
l’émir Abdelkader. La situation sur les plans
politique et culturel aux Etats-Unis est actuellement compliquée et il n’y a qu’à voir les
réactions après l’élection d’une musulmane
comme Miss America. Pour moi, être noir aux
Etats-Unis, surtout au Sud, a été aussi difficile. Je me suis dit que je devrais apporter ma
contribution à changer la perception des gens
concernant certaines choses. Le film sur
l’émir Abdelkader montrera le vrai visage de
l’Islam. Ce film, je le ferai pour vous (les
Algériens) et aussi pour les Américains», a
déclaré, de son côté, Charles Burnett, réalisateur d’une quinzaine de films aux Etats-Unis
et à travers le monde. Le long métrage sur
l’émir Abdelkader sera d’une durée d’environ
2h 30. Le tournage durera 18 semaines et
sera fait par trois équipes spécialisées. Il aura
lieu essentiellement en Algérie et éventuellement en Syrie et au Liban, si la situation sécuritaire le permet. Des négociations sont en
cours avec de grands acteurs algériens et
étrangers pour les différents rôles. «On veut
des acteurs, les plus prestigieux possibles et
je peux vous dire qu’on va avoir au casting de
grands acteurs français», a encore indiqué
Philippe Diaz. Le producteur français a également souligné que le long métrage sur l’Emir
ne sera «ni un western, ni un film d’action»
mais un «film authentique».
Charles Burnett enfin, a promis que le film
sera un film à grand spectacle, mais «qui a du
sens». Concernant les dialogues, les
Algériens parleront en dialecte algérien et les
Français en langue française. Une version
internationale en anglais est également envisagée. Diaz et Burnett ont reporté le tournage
du film sur Karl Marx, afin de s’occuper de
celui sur l’émir Abdelkader.
Kader B.
magiciens du chaâbi
Le Soir
d’Algérie
par des êtres gras qui virevoltent à chacune de
leurs phrases qu’ils croient savantes. Ils font
face à de jeunes pubères gringalets à la moustache à peine engagée qui ont gelé leurs cheveux graisseux comme pour arrêter le temps.
Ils ont chaussé leurs fausses Ray-Ban et mis
leurs chemises aux couleurs tapageuses, tout
juste débarquées de Syrie ou de Barcelone par
le «trabendo», leur sport national. La boulangerie voisine exhale la levure et le mahonnais
appelé «maonis» à Alger dans l’entorse habituelle des mots, un pain italien hérité du savoirfaire des anciens. La fougasse vient des piedsnoirs, soucieux du confort des mâchoires
édentées des vieux.
Le marchand de tissus aligne à longueur de
mètres les futures tenues de mariées qui feront
la gloire des mères. Paillettes, perles, ton sur
ton, moiré sont des mots jaillissant des gorges
de femmes qui entendent jeter toutes leurs
économies dans l’épreuve. Pour le «nif», le
«chna», l’honneur de paraître. Supplanter la
voisine, la cousine, la sœur qu’on a dans le
nez, toutes ennemies potentielles. De jeunes
adolescents rangent leurs paquets de cigarettes blondes qu’on peut acheter à l’unité et
coller derrière l’oreille avant de fumer dans un
moment de frime ou de détente.
Un vacarme dans ces parfums quotidiens
trempe tous ces jeunes dans l’oubli de l’exiguïté de leur chambre, de leur portefeuille, de
leurs idées. Ils sont là pour s’échanger un rêve,
un commentaire mille fois modelé sur la voie à
suivre pour faire du pays l’Eden tant promis
pour les musulmans. Ils racontent l’anecdote
du voisin devenu fou à force d’étudier les
mathématiques, de la fille qui pleure des
cailloux, du ménage qui casse à cause de la
sorcellerie savante d’une voyante venue du
Maroc, de la feinte qu’aurait du faire le demi de
l’USMA … Le peuple sait détailler la vie dans la
fable et les croyances. Il a ses propres mots,
justes et convaincants. Il sait comment faire
adhérer les yeux médusés des crédules, les
égarés dans une culture venant d’ailleurs, à la
loi commune. Son souci inconscient est la
cohésion du groupe, la famille à grande échelle. Le regard naïf de la logique ne saurait expliquer comment ces mots qui volent dans la rue
ou dans le café du quartier arrivent à faire
mouche et entrer allègrement comme un bourdon dans les oreilles généreuses et hospitalières des laissés-pour-compte à rebours. Au
café, une cassette d’El Ghrib essaye de livrer
sa musique dans un lecteur laborieux et pansé
par les chutes répétées et le manque de soin,
les pièces de rechange faisant défaut. La
bande défile en avalant les mots. C’est un
enregistrement pirate d’un mariage ou une circoncision dont le maître de cérémonie voulait
en avoir l’exclusivité. On ne se donne pas le
droit de piller les chansons d’une fête comme
ça car on est déjà supposé non connaisseur.
Exposer ces petits trésors, c’est dévoyer un
Publicité
Culture
diamant et l’offrir à un dinandier dont le seul
mérite est de dresser le cuivre.
A quelques mètres de là, Essihli écoute distraitement et essaye de se remémorer le jour
de la fête. Il sent que ses doigts ont trébuché à
tel passage et fait une grimace de regret.
Maudit cinquième fil qu’il n’a pas pu remplacer
! Et ce steward qui tarde à lui ramener le jeu de
cordes tant promis ! Essika est de ce même
peuple. Il est jeune et sportif. Il s’est forgé de
muscles ronds à la Steve Reeves en soulevant
pendant plusieurs étés des blocs de ciments
transformés en haltères.
Il n’est pas fumeur. Son contour trapu lui
sert à faire pleurer le «bandjo ténor» aux sons
fins pour donner la réplique à celui d’Essihli.
C’est le petit cadet de la troupe musicale d’El
Ghrib. Essika a fait ses débuts en grattant sur
des fils de pêche accrochés à une planche en
bois et un bidon d’huile à moteur. Il s’aidait de
la gorge quand une gamme lui échappait et fredonnait à longueur de journée des airs qui lui
venaient on ne sait par quel miracle. Mais il
avait une idole, un aîné qui avait la faveur des
maîtres.
El Mezmoum est connu pour être le plus
grand joueur de «bandjo ténor» le plus brillant
et dont le talent n’a jamais pu être égalé. Mais
il est parti dans les méandres d’un fanatisme
religieux, lui qui jouait sur des textes vantant
l’Islam et Son Prophète (QSSSL).
Un jour, après une prière, un de ses amis l’a
convaincu que la musique était un péché. El
Mezmoum rangea son instrument, porta barbe
et qamiss et se retira définitivement du monde
du «chaâbi» à la grande déception de tout le
monde. C’était il y a plus de vingt ans. Du haut
de son balcon qui surplombe la mer, Essika
regarde la crique où il va se baigner d’habitude
et se fait une météo personnelle pour décréter
si c’est un jour de pêche.
Djarka est un employé de la compagnie
nationale d’électricité. Il tire sur sa cigarette
jusqu’au fond de son inspiration dans ce petit
bureau terne dont l’hospitalité s’est à jamais
fâchée avec l’ergonomie. Les doigts maigres et
longs font maladroitement glisser un stylo sur
le papier jauni des formulaires techniques qu’il
doit remplir sans conviction. Il n’aime pas
beaucoup son métier de bureaucrate. Son
esprit est ailleurs et il tambourine sur le bord
d’une table métallique pour se donner le la. La
peau épousant les os, recroquevillé comme un
hameçon, Djarka a la démarche chaloupée et
fuyante des timides d’Alger.
C’est le satanique joueur de «derbouka» à
qui il donne l’éloquence. Le choix de la peau de
son instrument raconte toute une histoire tant il
se plaît à être méticuleux à détailler la texture
de ce qui honore ses doigts d’artiste. Elle doit
être absolument un ancien habit de serpent
pour résonner et pour monter comme un pain
levain quant il la réchauffe avec une ampoule
électrique. La peau est tendue par une sorte de
cylindre avec une protubérance qui se doit être
de l’argile cuite.
La cohabitation avec son frère aîné se
passe mal dans ce réduit fait de deux petites
pièces et datant de la colonisation. Deux
couples avec un enfant chacun y vivent, se
boudant les uns les autres. Djarka ne peut pas
écouter de la musique chez lui. Il dérange.
Alors, souvent, il se résigne à réviser les chansons des maîtres, la larme à l’œil quand un
vers le secoue par sa beauté.
Djarka s’est brouillé avec El Ghrib qui lui
reproche sa langue fourchue et ses enregistrements de cassettes qu’on le soupçonne de
vendre au marché noir.
Laârak est en faction devant la préfecture
de police où il est brigadier. Grand, mince, il a
le visage tanné par le soleil. Ses yeux verts
contrastent avec son teint hâlé. Souriant et fier
de ses dents blanches, il regarde les femmes
passer et apprécie tous ces parfums qui lui
narguent le nez. Mon Dieu, qu’il est beau et
timide ! Malchanceux aussi. Trois mariages
sans succès.
Plusieurs fois grand-père. Quand un enfant
a lâché un pilon par dessus un balcon à la rue
Bab Azzoun, il a fallu qu’il soit là ce jour pour le
recevoir. Coma avancé pendant quinze jours.
Pendant son hospitalisation, son fils, policier lui
aussi, échappe miraculeusement à un attentat
terroriste. Ils sont cinq, comme les doigts d’une
main et forment l’orchestre populaire. Cinq
comme pour se prémunir contre le mauvais
œil. Cinq cigales qui attendent le printemps et
l’été pour se déployer dans une circoncision ou
un mariage. Ils chanteront en chœur la
«khmassa», le refrain qui permet à El Ghrib de
reprendre son souffle. Les textes sont longs et
trop bien écrits. Le verbe est difficile, la rime
audacieuse. El Ghrib possède plusieurs cabas
dans lesquels il transporte le «diwan», trésor
inestimable de poésie écrite depuis plusieurs
siècles. Il n’est pas comme ces chanteurs qui
possèdent des chevalets pour poser les textes
et les partitions de leur répertoire. Son répertoire à lui est inépuisable, élastique, vautré dans
son humeur et ses inspirations du moment,
son «gusto». El Ghrib se savoure dans ses
fantaisies musicales, ses prouesses vocales. Il
jubile au plus profond de lui-même pour une
«khana», un grain de beauté qu’il improvise
pour embellir un mot, un vers.
Le soleil tend une main pour dire bonsoir. El
Ghrib est parti faire sa prière dans la mosquée
du quartier. Khalti Fatma lui a envoyé un plateau avec quelques pommes de terre cuites en
ragoût et une salade de concombres à la
menthe fraîche. Le chanteur prendra une tisane de thym avant de dormir.
C’est jeudi. Les gens sont presque détendus d’aborder la fin de la semaine. Les écoliers
sont prêts à jeter leurs cartables pour aller
taper dans un ballon en faux-cuir à travers les
ruelles étroites, faisant fi des voitures qui
Lundi 23 septembre 2013 - PAGE
9
Dr Rachid Messaoudi
[email protected]
klaxonnent poliment. Les jeunes se concertent
et appréhendent le soir face à la télé ennuyeuse avec ses programmes nationaux où les clichés du civisme ont un goût d’irréel, de fantasme et de mensonge. Un film sur une chaîne
étrangère peut-être ? Mais rien ne peut plus
passer pour tous les yeux de la famille. Le respect, les mœurs, la déférence, l’intimité et la
discrétion qui ont gonflé le moi psychologique
de chacun. Moh a pu convaincre El Ghrib. La
fête se prépare en mobilisant des bras qui
s’animent. Des ordres fusent, des voix éclatent
pour monter la scène. Les guirlandes aux couleurs du drapeau national sont croisées. Des
chaises pliantes sont alignées. Le premier rang
sera pour les antiquités de la famille et
quelques personnalités qui arriveront en retard
sans s’excuser. Des tricots marins enveloppés
par un bleu docker qui a subi les avalanches
du temps en harmonie avec des espadrilles ou
des mocassins blancs. Parfois des costumes
clairs et des cravates à gros nœuds. Au coin làbas, un vieillard venu du bled, le teint hâlé,
entouré d’un halo de respect, venu comme un
symbole, une mémoire…
Les guirlandes aux couleurs de l’emblème
national sont croisées. La scène a été montée.
En arrière-plan, un tapis mince qui montre une
gazelle s’abreuvant. Des colliers de jasmin
pendent ça et là. La table est garnie de
gâteaux aux amandes bien rangés sur des
assiettes étagées en argent. Un plateau chargé de verres et de tasses prend son espace.
Des coupelles avec de la confiture maison font
la touche principale du savoir-recevoir. A la
porte de la maison veillent des vigiles de circonstance. Ils rabrouent des jeunes non invités
qui viennent s’imposer avec un poste-cassette
enveloppé d’un sac en plastique sous le bras.
On leur permettra de rentrer, plus tard, quand il
y aura des places, comme au stade où l’entrée
est gratuite et permise à la seconde mi-temps.
Soudain, des chuchotements. C’est El Ghrib
qui arrive. Il salue poliment tout le monde et
s’attarde sur des visages qui lui paraissent
familiers, tandis que l’odeur épaisse et grasse
couvre l’atmosphère dans le cliquetis des
convives attablés, dont le tour à dîner est arrivé. Les femmes sont cachées au balcon derrière un drap. Elles sont l’orchestre qui exprime
la joie : les youyous que certaines gorges sont
encore capables de produire. Parmi les invités,
il y a des danseurs qui s’ébranleront au premier «berrouali» après avoir été suppliés d’entrer en scène. Je vous parlerai, non sans nostalgie, de la fête traditionnelle plus amplement
dans mon prochain livre. Je vous dirai combien
ce cérémonial populaire est envoûtant et noble
et comment s’étanche la soif de la fête dans ce
décor sympathique et attachant.
R. M.
Le Soir
Soir Corruption
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Flambée des sanctions prises par la Banque mondiale en 2013
d’Algérie
Lundi 23 septembre 2013 - Page
Le Soir d’Algérie - Espace «Corruption» - E.mail : [email protected]
FRAUDE ET CORRUPTION
La Banque mondiale a déjà pris en
2013 plus de sanctions contre des
entreprises et individus soupçonnés de
malversations (corruption, fraude...)
que les sept précédentes années
cumulées, selon une étude d'un cabinet
privé qui vient d’être rendu publique.
Mastodonte du développement,
l'institution a placé 252 entités sur sa
«liste noire» entre janvier et juillet
2013 contre seulement 247 entre
2006 et 2012, a indiqué le cabinet
d'expertise juridique Freshfields
Bruckhaus Deringer dans un rapport
publié le lundi 16 septembre 2013.
«Ces chiffres reflètent la réalité tragique qu'une grande part de l'aide
envoyée aux pays les plus pauvres
est détournée», a indiqué ce rapport,
évoquant le chiffre de 40 milliards de
dollars sur les sept dernières années.
La majeure partie des sanctions frappe des entreprises issues des pays
riches et associées à des projets de
développement au Sud.
Le Canada abrite le plus d'entités
actuellement placées sur la liste
noire de la Banque mondiale (119),
suivi des Etats-Unis (46) et de l'Indonésie (43), a indiqué ce rapport qui
n'a pas été commandité par l'institution basée à Washington.
On retrouve SNC-Lavalin,
Alstom, Siemens
En avril, la Banque mondiale
(BM) a ainsi exclu le géant de la
construction canadien SNC-Lavalin
et ses filiales de tout contrat pour une
Publicité
période de dix ans en raison de
fraudes sur la construction d'un pont
au Bangladesh. Le chantier, d'un
montant de 3 milliards de dollars, est
pour l'heure suspendu.
D'après le rapport, cinq secteurs
d'activité (santé, transports, agriculture, eau et énergie) comptent pour
plus des deux tiers des sanctions
prises par la Banque mondiale à travers le globe, notamment en Afrique
qui concentre «environ» un tiers des
investigations menées par l'institution.
Le rapport relève également que
plusieurs entreprises ciblées par la
Banque ont conclu avec l'institution
des accords précisant le périmètre
des sanctions et prévoyant parfois le
paiement de pénalités. Deux filiales
du groupe français Alstom ont ainsi
dû restituer 9,5 millions de dollars et
sont exclues de tout contrat avec la
Banque mondiale jusqu'en février
2015 pour des «paiements déplacés» en Zambie. La filiale russe de
l'allemand Siemens est, elle, sur la
liste noire de la Banque depuis 2009
et a dû verser 100 millions de dollars
pour soutenir la lutte contre la corruption.
Promouvoir des règles de
transparence et envoyer un
message fort aux entreprises
Interrogé par l’AFP qui a rendu
publique cette étude, la Banque mondiale, qui décline toute «responsabilité dans les conclusions du rapport»,
a défendu sa pratique consistant à
dévoiler le nom des entreprises sanctionnées. «La publication du nom des
entités sanctionnées vise à promouvoir des règles de transparence et
aussi à envoyer un message fort aux
entreprises : la Banque mondiale
prend au sérieux les faits de corruption affectant ses projets», a déclaré
une porte-parole de l'institution.
Nombre de pays ont fait leur cette
liste noire de la Banque mondiale et
ont pris les mêmes sanctions à
l’égard de ces multinationales coupables de fraude et de corruption
dans les marchés publics dont elles
ont bénéficie.
Le gouvernement algérien n’a
pas fait de même et continue d’octroyer des marchés à ces entreprises, démarche qui a laissé perplexe les chefs de la Banque mondiale et nombre d’observateurs des
transactions commerciales internationales.
Pour rappel, le code algérien des
marches publics prévoit l’établissement d’une liste noire des entreprises
corruptrices. Le ministre algérien de
l’Energie et des Mines a déclaré, il y
a quelques semaines, que des entreprises étrangères ayant des marchés
en Algérie ont été inscrites sur une
liste noire des marchés publics, sans
que cette liste soit rendue publique et
sans que la durée des sanctions soit
indiquée.
Et pourtant, le code des marchés
publics est clair à ce sujet : la liste
noire de ces entreprises doit être
publiée sur le site internet du ministère des Finances. Le ministre des
Finances continue de garder le silence à ce sujet. L’opacité dans la gestion des affaires publiques a encore
de beaux jours devant elle.
Djilali Hadjadj
LES ACTIONS DÉCLARÉES
DU GOUVERNEMENT ALGÉRIEN CONTRE LA CORRUPTION
La réalité du terrain est bien différente
Le gouvernement algerien a tendance depuis quelques années déjà à décrire, en matière de lutte contre la corruption dans ses rapports officiels, des choses qui n’existent pas dans la réalité. Prenons pour exemple «le 2e rapport
d’étape sur la mise en œuvre du programme national de bonne gouvernance», rapport qui est un morceau d’anthologie ! Les lecteurs apprécieront les extraits suivants relatifs à la lutte contre la corruption.
«…La mise à disposition de la justice d'importants moyens permettent un traitement de plus en plus diligent et effectif des affaires de corruption. En outre, les progrès dans la transparence de la gestion publique et de la reddition des
comptes au double plan administratif et financier participent des efforts intensifiés de prévention et de lutte contre
la corruption...»
«…Au niveau international, l’Algérie a conclu des accords avec 29 pays en matière d’extradition et d’entraide pénale. L’organe de prévention et de lutte contre la corruption et les instances compétentes de
l’Union européenne sont en voie de finaliser un programme de coopération...»
«…Sur le plan institutionnel, les mesures principales sont : l’entrée en fonction le 11 juillet 2010 de l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption, conformément au décret présidentiel du 22 novembre 2006.
Cet organe a pour mission, notamment, d’évaluer périodiquement les dispositifs de prévention en place et
de concourir à leur amélioration et de contribuer à la sensibilisation des citoyens contre la corruption. Il a
d’ores et déjà établi son programme d’action pour 2012-2015 dont les principaux axes sont :
- développer la connaissance la plus large et la plus objective possible de la situation de la corruption en Algérie pour remédier au manque de données suffisantes observé jusqu’ici ;
- identifier les risques de corruption en vue de les circonscrire ;
- évaluer l’efficacité des législations et réglementations en vigueur…» Fin de citation.
Mais où est passé cet organe, disparu des écrans radars ?
D. H.
Sports
Le Soir
d’Algérie
FOOTBALL
Lundi 23 septembre 2013 - PAGE
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Le stade du 5-Juillet va-t-il être fermé avant 2015 ?
LE DERBY USM ALGER-MC ALGER SE SOLDE PAR TROIS MORTS
Les organisateurs avaient pensé réunir les
meilleures conditions pour le déroulement de
cette partie de football initialement prévue au
stade Omar-Hamadi. Une décision saluée par
tout le monde :
Usmistes et Mouloudéens ne pouvant se
contenter de se produire dans un stade
(Bologhine) qui ne pouvait contenir la grande
ponsables du complexe les risques encourus
par les chutes de fragments de béton sur la tribune de presse située au-dessus des tribunes
11 et …13. Des opérations de rafistolage ont
été effectuées mais les dalles lézardées
étaient une menace persistante sur les têtes
des reporters de presse et des officiels. Ces
derniers qui s’invitaient à l’occasion des
matches de prestige à l’exemple de la finale de
la Coupe d’Algérie, étaient protégés. Les organisateurs interdisaient l’accès auxdites tribunes
à toute personne autre que le personnel chargé de la sécurité des VIP.
Même la tribune dite «le flambeau» faisait
l’objet d’une restriction d’accès pour les supporters. Pour une histoire de prestige et d’image à offrir au monde, cette tribune capable
d’accueillir plus de 12 000 personnes, est
occupée lors des finales de la Coupe par les
éléments de la Protection civile.
Samedi, les organisateurs ont «libéré» une
partie de cette tribune aux fins d’éviter d’éventuels affrontements entre les deux galeries. Or,
le plus gros des échauffourées ont été enregistrées au niveau des tribunes supérieures d’où
la question : pourquoi les responsables du
masse de fidèles des deux clubs algérois. Les
50 000 fans réunis dans les travées du 5-Juillet
devaient bénéficier de toutes les commodités
de confort et de sécurité. Hélas, négligence et
inconscience ont, à nouveau, provoqué l’irréparable. Une masse de béton, certainement
mal entretenue, a cédé sous le poids d’une
foule en furie qui tapait des pieds sur la dalle
des tribunes supérieures. Deux jeunes supporters ont fini par perdre leur vie en chutant
depuis le «cratère» creusé au niveau de la tribune numéro 13. Un gradin qui a déjà, par le
passé, connu pareilles calamités.
L’image de ces caméras de la TV balancées sur le terrain par des supporters en délire
lors d’un certain derby USMH-USMA, en
coupe d’Algérie, est gravée dans la mémoire.
Les journalistes ont souvent signalé aux res-
stade n’ont pas agi de la sorte en créant un
espace de sécurité entre les deux galeries ?
Négligence mortelle
Les rapports des services de sécurité s’annoncent accablants. La responsabilité des
organisateurs est établie dès lors que le premier responsable de l’OCO, M. Kara a admis,
dans une déclaration à l’APS, que «La surcharge au niveau de cette partie du stade et le
nombre important de supporteurs ont fini par
provoquer cet incident». Un aveu qui plaide la
thèse de la négligence et de la négligence coupable.Mieux (ou pis, c’est selon), au lendemain
de l’humiliante image donnée au monde pendant le match amical Algérie-Bosnie marqué
par l’état lamentable de la pelouse, il a été
décidé de fermer le stade. Non seulement pour
«bichonner» la maudite pelouse mais aussi
pour réhabiliter des «points noirs» signalés au
niveau de l’enceinte olympique. Les travaux
devaient commencer juste après la finale
(MCA-USMA) disputée le 1er mai dernier. Au
final, la tension ayant baissé, le projet a été
placé en stand-by. Il y’a quelques jours, le
ministre de la Jeunesse et des Sports, le Dr
Photo : DR
Le 77 e derby de la capitale n’en
finira peut-être jamais de livrer ses
paradoxes où se confondent joies et
peines. Ce samedi 21 septembre, la
fête d’Alger a de nouveau généré des
heurts, des incidents, un effondrement
d’une partie de la tribune (supérieure)
numéro 13, et surtout mort de supporters.
Tahmi a décidé d’abandonner les travaux de
réhabilitation de l’OCO jusqu’à la réception des
nouveaux stades de Baraki et de Douéra. «Le
stade du 5-Juillet sera totalement rénové en
2015», a-t-il confié le 13 septembre dernier au
micro de la Radio nationale. Et d’ajouter «cette
infrastructure restera ouverte jusqu'à la date
indiquée (2015) tout en bénéficiant, en parallèle, de travaux d'aménagement». M. Tahmi a
assuré, par ailleurs, que la pelouse du stade
s'est nettement améliorée, après avoir réglé le
problème d'évacuation d'eau qui l'avait rendue
impraticable, d'où la première décision de la
fermeture du stade.
Rencontré samedi matin au siège de son
ministère, le Dr Tahmi a confirmé que la fermeture du stade aura lieu «dès la réception des
deux nouveaux stades».
Interrogé à propos des suites de l’enquête
diligentée par son département pour établir les
responsabilités, M. Tahmi a répondu que «l’affaire suit son cours», avant de noter que le problème a été résolu grâce aux travaux entrepris
par la SEAAL au niveau des principales canalisations de la zone où est érigé le complexe
olympique. «C’est vrai qu’au début, on a pensé
qu’il était nécessaire de poser une nouvelle
pelouse synthétique dernière génération. Mais
après des études approfondies, il s’est avéré
que le problème d’évacuation des eaux était
global. A savoir que les grandes canalisations
extérieures étaient soit obstruées soit cassées.
Les services de la SEAAL ont fait du bon boulot et les résultats sont là : la pelouse est de
meilleure qualité», affirmera le ministre qui
annoncera, par ailleurs, des travaux d’aménagement au niveau de l’hôtel du stade du 5Juillet. «Nous projetons d’intégrer des douches
au niveau des chambres. Cela va induire la
réduction du nombre de chambres mais aussi
offrira un meilleur confort aux athlètes obligés
actuellement de prendre leur bain dans des
douches communes», a-t-il expliqué.
C’est dire que les imperfections constatées
au niveau du complexe olympique, dont l’ouverture remonte à 1972, ont été recensées.
L’expertise demandée par le ministre, hier, au
lendemain de l’incident qui a causé la mort de
deux supporters devrait arriver aux mêmes
conclusions. Le 5-Juillet, plutôt l’OCO, sera-t-il
fermé avant 2015 ?
M. B.
Sports
Le Soir
d’Algérie
Lundi 23 septembre 2013 - PAGE
FOOTBALL
14
Derby funeste à Alger, catenaccio ailleurs
LIGUE 1 (5e JOURNÉE)
Si le CS Constantine s'est emparé de la tête du classement de la Ligue 1, suite à son nul heureux ramené
d’Oran, la 5e journée du championnat national a «célébré» le retour de la violence dans nos stades de football.
Au stade du 5-Juillet exactement, lors du 77e derby de la capitale entre l’USM Alger et le MC
Alger, trois personnes, des supporters, sont décédées dans la
soirée du samedi. Deux suite à
l’effondrement d’une partie de la
tribune numéro 13 et une troisième, mortellement agressée aux
alentours du temple olympique.
Que reste-t-il alors du spectacle
offert par les deux équipes sur la
pelouse du 5-Juillet et leurs galeries dans les tribunes ?
Absolument rien, sinon cette (nouvelle) image d’injustice que les
Mouloudéens n’oublieront pas de
sitôt. Eux qui furent victimes d’un
arbitrage vicié du fédéral
Redouane Necib. Sinon, ce cinquième round a été un bide en
termes d’offensive. Cinq buts dont
deux sur penalties ont été inscrits.
Une maigre récolte qui dénote la
faiblesse d’une élite footballistique
orpheline de ses artificiers comme
Résultats
CR Belouizdad-JS Kabylie 1-0
MC Oran-CS Constantine 0-0
CRB Ain Fekroune-JS Saoura 0-0
USM Alger-MC Alger 1-0
MCE Eulma-USM Harrach 0-0
RC Arbaâ-MO Béjaïa 1-0
JSM Béjaïa-CABB Arréridj 1-1
Reste à jouer
Mardi 1 octobre (18h)
A Chlef : ASO-ES Sétif
Soudani et Slimani, enchantés par
les sirènes d’outre-mer.
M. B.
Prochaine journée (6e)
Vendredi 27 septembre (16h45)
MO Béjaïa-CRB Aïn Fekroune.
Samedi 28 septembre
JS Saoura-USM Alger (16h)
USM Harrach-MC Oran (16h)
JS Kabylie-JSM Béjaia (17h45)
CA
Bordj
Bou-Arréridj-CR
Belouizdad (18h)
MC Alger-ASO Chlef (18h)
ES Sétif-RC Arbaâ (18h)
CS Constantine -MC El-Eulma
(18h).
Classement
1. CS Constantine
2-. USM Alger
-- MC Alger
--JS Kabylie
5-. JS Saoura
6-. ES Sétif
--. ASO Chlef
--. CABB Arréridj
--. RC Arbaâ
10- CR Belouizdad
---. MC Oran
12-. MC El-Eulma
13. JSM Béjaia
14-. CRB Aïn Fekroune
15-. MO Béjaïa
--. USM El-Harrach
Yemma Gouraya accumule les frustrations
La JSMB ne décolle toujours pas en
concédant le match nul contre la formation du CABBA après avoir pourtant mené au score jusqu’à la 85’ de
jeu sur une réalisation de Coulibaly
(32’sp).
Un résultat qui ne rassure pas le Onze
cher à Boualem Tiab avec seulement trois
points en quatre matches. Profondément
déçus et frustrés par ce troisième nul à domicile, les supporters Vert et Rouge, présents
avant-hier au stade, n’ont pas manqué de
manifester vivement leur colère en fin de partie après cet énième contre-performance de
leur équipe fétiche. Les Béjaouis entament
pourtant admirablement la partie pour tenter
de trouver la brèche dans un système ultradéfensif mis en place par le technicien bordji,
Belhout. A la 20’, une bonne frappe de
JSM BÉJAÏA 1 - CA BORDJ BOU-ARRÉRIDJ 1
Mebarki sera difficilement repoussée en corner par Belkhodja. A la demi-heure de jeu,
Meddahi s’infiltre dans la surface et contraint
le défenseur Bendahmane à la faute. Très
proche de l’action, l’arbitre Haïmoudi désigne
le point de pénalty. La sentence sera judicieusement exécutée par le malien Coulibaly qui
donne ainsi l’avantage à son équipe. Le but
béjaoui oblige quelque peu la formation bordjie à se découvrir. A cinq minute de la pausecitron, Aggoune rate de peu de doubler la
mise sur une balle arrêtée, pourtant, bien ajustée mais son tir ira s’écraser sur le poteau
gauche de Belkhodja. Les hommes de Saâdi
étaient toutefois heureux de retourner aux
vestiaires sur ce léger avantage d’un but à
zéro. A la reprise de la seconde période, les
locaux se sont montrés globalement trop
brouillons pour espérer briser la muraille
adverse. A la fin du premier quart d’heure de
cette reprise, Belgherbi, lumineusement servi
par Coulibaly, échoue d’un cheveu d’inscrire le
deuxième but mais son tir sera repoussé in
extremis par la défense de Bordj. Face à une
attaque bougiote inoffensive, les visiteurs sentaient qu’il y avait de la place pour faire largement mieux et repartir avec le partage des
points. Solide derrière, la bande à Belhout
jette toutes ses forces dans la bataille pour
aller chercher le but égalisateur.
Le team bordji se procure une grosse
occasion de niveler la marque avec à l’origine
le remuant Mesfar à la 70’. Les efforts des
camarades de Chebira porteront leurs fruits à
cinq minutes du coup de sifflet final de la partie lorsque, sur une hésitation de la défense
béjaouie, Hamiche, fraîchement incorporé à la
place de Ammour, n’aura aucune peine à surprendre le portier des Vert et Rouge Messara
et remettre par la même occasion les pen-
Pts
11
10
10
10
8
7
7
7
7
6
6
5
3
2
1
1
J
5
5
5
5
5
3
4
5
5
5
5
5
4
5
5
5
dules à l’heure. Sonnés par cette égalisation
contre le cours du jeu, les gars de Béjaïa tentèrent vainement de reprendre le dessus. La
JSMB laisse ainsi passer une belle opportunité de se relancer. Après quatre journées, les
hommes de Saâdi qui n’ont récolté que trois
points continuent à accumuler les frustrations
en ce début de saison. Le team vert et rouge
va devoir encore patienter avant de remporter
sa première victoire dans ce championnat.
Pour ses deux prochains déplacements attendus chez deux grosses cylindrées du championnat à savoir, l’ESS et la JSK, la mission de
la JSMB semble d’ores et déjà très compliquée. Face à des adversaires largement audessus de la formation du CABBA, les partenaires de Coulibaly se doivent de montrer un
tout autre visage pour espérer renouer avec le
succès.
A. Kersani
Le Soir
d’Algérie
FOOTBALL
Sports
Lundi 23 septembre 2013 - PAGE
VERTS D’EUROPE
Kadir relativise son doublé
face à Ajaccio
Le CS Constantine, un outsider
qui n’a pas froid aux yeux
INVAINCU DEPUIS 21 MATCHES
constantinois, du moins pas
pour le moment. Mieux
encore, Garzitto, très critiqué après le premier semiéchec de son équipe à
domicile contre le CAB BouArréridj lors de la première
journée du championnat, a
fini par gagner l'estime de
fans, grâce notamment à
trois succès d'affilée, dont
deux à l'extérieur (face à
l'USM El-Harrach 1-2, et la
JS Saoura 0-3).
Cette dynamique de
bons résultats ayant fait du
CSC l'une des trois équipes
de Ligue 1 non encore vaincue cette saison en compagnie du CABBA et de l'ES
Sétif, permet aux protégés
de Garzitto de se présenter
comme de sérieux candidats pour mettre un terme à
la domination des Sétifiens,
vainqueurs des deux précédentes éditions du championnat. Après avoir terminé
Photo : DR
En parvenant à accrocher le MC Oran sur le
terrain de ce dernier (0-0) samedi soir pour le
compte de la 5e journée du championnat de Ligue
1 algérienne de football, le CS Constantine
enchaîne son 21e match sans défaite dans cette
compétition.
Les gars de Cirta sont,
ainsi, en train d'établir un
record en la matière, eux qui
n'ont plus laissé de plumes
depuis leur échec sur le terrain de l'USM El-Harrach en
fin de la phase aller de
l'exercice 2012-2013. Un
parcours qui confirme la
bonne santé des coéquipiers de Yacine Bezzaz, (Il a
effectué son retour à l'occasion du match d'Oran), leur
permettant d'afficher leurs
ambitions dans la course au
titre, puisqu'ils occupent,
désormais, seuls le fauteuil
de leader avec 11 points. Le
changement d'entraîneur
durant l'intersaison, avec
l'arrivée du Franco-italien,
Diego Garzitto, en remplacement du Français Roger
Lemerre qui n'a pas voulu
prolonger son contrat, n'a
finalement pas eu des
répercussions négatives sur
l'effectif du vieux club
troisième lors de l'exercice
écoulé, avec à la clé un
billet pour la coupe de la
Confédération africaine de
football (CAF), le CSC a
tous les atouts pour devenir
champion, selon les spécialistes, surtout avec le renforcement de son effectif par
plusieurs joueurs de qualité
durant l'intersaison. Pour
leur prochaine sortie, les
coéquipiers du gardien de
but
international,
Si
Mohamed Cedric, retrouveront samedi prochain leur
temple préféré au stade
Chahid
Hamlaoui
à
Constantine après deux
déplacements de suite. Ils
accueilleront à cette occasion le MC El-Eulma, mais
ils seront privés des services de leur milieu de terrain, Antar Boucherit, suspendu pour avoir écopé un
troisième carton contre le
MCO.
Quelques jours avant le
match face au RCA,
Mourad Rahmouni a reçu
un document de la part de
la direction lui signifiant la
nécessité de réaliser un bon
résultat à défaut d'être limogé.
A l'issue de la 5e journée,
l'équipe béjaouie n'a
engrangé qu'un seul point,
concédant quatre défaites,
dont deux à domicile.
«Nous avons mal entamé la saison avec un bilan
négatif. Notre apprentissage en Ligue 1 est dur, en
raison notamment de l'inexpérience des joueurs.
Notre objectif reste le
maintien, mais il sera très
difficile de l'atteindre au vu
de la situation actuelle», a-til ajouté.
Mourad
Rahmouni,
secondé
par
Faouzi
Moussouni, a réussi à
mener le MOB vers l'élite,
pour la première fois dans
l'histoire du club.
La démission de Rahmouni étudiée
dans «48 heures»
MO BÉJAÏA
Le MO Béjaïa, nouveau promu en Ligue 1, n'a
encore pris aucune décision à propos de l'avenir
de l'entraîneur Mourad Rahmouni, au lendemain
de la défaite concédée en déplacement face au
RC Arbaâ (1-0), en match comptant pour la 5 e
journée du championnat.
«Aucune décision n'a
été prise concernant
Rahmouni, qui reste, jusqu'à preuve du contraire,
l'entraîneur en chef du
MOB. Le conseil d'administration devra se réunir dans
les prochaines 48 heures
pour étudier la situation et
prendre les décisions qui
s'imposent dans l'intérêt du
club», a affirmé à l'APS
Sadji Mohand, membre du
conseil d'administration du
club et l'un des actionnaires
au sein de la SSPA.
COUPE DE LA CAF (6e JOURNÉE DE LA PHASE DES POULES),
ES SÉTIF 1-CA BIZERTE 0
Enfin une victoire !
Le détail le plus surprenant dans cette rencontre opposant l’Entente de Sétif aux Tunisiens
du CA Bizerte fut l’absence totale du public. En
effet, les supporters de l’ESS ont décidé de boycotter leur team en raison de son élimination en
Coupe de la Confédération africaine de Football.
Ne s’attendant à rien de
sensationnel de la part de
leurs protégés, les fans des
Noir et Blanc ont décidé, à
leur manière, d’exprimer
leur déception, leur amertume et leur désillusion.
Donc, c’est face à des gradins déserts que s’est
déroulée cette rencontre
dépourvue d’enjeu, surtout
du côté sétifien. La première période du match a été
marquée par un jeu décousu des Aigles noirs, les-
quels ne sont pas parvenus
à ouvrir la marque malgré
quelques bonnes occasions. En effet, c’est
Benhaddouche qui donna le
tempo avec une lourde frappe que dégagea difficilement le gardien bizertin
(22’). Il sera imité par son
coéquipier Demou, qui vit
son puissant tir frôler la
cage tunisienne (25’). La
dernière
action
des
Sétifiens en ce premier half
fut l’œuvre de Touahri qui,
bien servi par Ferrahi, a
raté lamentablement cette
excellente opportunité (40’).
Les cinq dernières minutes
du match furent à l’actif du
CAB, lequel donna du fil à
retordre aux joueurs de
l’Entente et des sueurs
froides au banc des
Sétifiens, à défaut du
public. La seconde période
sera la copie conforme de
la première. D’un côté, une
équipe sétifienne démotivée
et incapable de faire son jeu
et, de l’autre, une équipe
tunisienne, déjà qualifiée,
donc pas du tout intéressée
par le résultat. Les
Tunisiens auraient pu ouvrir
la marque par Mamut qui
s’est retrouvé seul face au
gardien sétifien, mais son tir
a heurté la jambe du portier
Ghoul (82’). On s’acheminait vers la fin du temps
réglementaire quand les
Aigles noirs parviennent à
inscrire, d’une manière anodine, leur unique but. En
effet, suite à un dégagement de la part du défenseur Jaziri, le cuir heurtera
Boukria et se logera dans
les filets (85’).
Le jeu se stabilisa en
milieu de terrain et ce jusqu’au coup de sifflet final.
Malgré ce succès, l’Entente
de Sétif termine la compétition à la dernière place du
groupe.
Imed Sellami
15
Le milieu international algérien du Stade Rennais,
Fouad Kadir, s'est dit content d'avoir offert la victoire à
son équipe samedi soir face à Ajaccio (2-0), s'illustrant
notamment par un doublé, en match comptant pour la 8e
journée du championnat de France football de Ligue 1.
«Ce soir, j'ai touché un peu plus de ballons puisque on
avait la maîtrise du jeu. Sur mes deux premières occasions, j'ai réussi à les concrétiser. J'étais opportuniste, je
pense que mon doublé est le fruit d'un travail collectif», a
affirmé le joueur algérien, cité hier par le site officiel du
club breton. Kadir, qui avait rejoint Rennes cet été en provenance de l'Olympique de Marseille, a réussi ses grands
débuts avec Rennes, à l'occasion de sa première apparition. «Fouad Kadir, auteur d’un très bon match pour sa
première apparition, au Parc des sports de la route de
Lorient, s’offre un premier doublé à la 13e et 15e minutes
de jeu. Les débuts de l’Algérien sont fracassants», écrit la
même source. Il s'agit du quatrième match sans défaites
pour les Bretons qui occupent la 5e place au classement
avec 11 points, à deux longueurs de l'AS Monaco, qui
devait se déplacer hier à Paris pour croiser le fer avec le
PSG dans le choc de cette journée. Fouad Kadir n'a pas
été convoqué pour le dernier match de l'équipe nationale
face au Mali (1-0), disputé le 10 septembre à Blida, comptant pour la 6e et dernière journée (G H) des qualifications
pour le Mondial 2014. Il devrait effectuer son retour chez
les Verts, à l'occasion du déplacement à Ouagadougou,
pour le match face au Burkina Faso le 15 octobre, comptant pour la manche aller du tour des barrages du Mondial
brésilien.
ALORS QUE BELFODIL EST RESTÉ
SUR LE BANC
Taïder contribue à la victoire
de l'Inter Milan à Sassuolo
Le milieu international algérien de l'Inter Milan, Saphir
Taïder, a contribué à la large victoire décrochée sur le terrain du nouveau promu, Sassuolo (7-0), en match comptant pour la 4e journée du championnat italien (Serie A).
Taïder a inscrit le second but du club lombard à la 23 e
minute après avoir offert le premier signé par l'Argentin,
Rodrigo Palacio. Le joueur algérien a cédé sa place à la
56 e minute du jeu à son coéquipier, Mateo Kovacic.
L'autre international algérien de l'Inter Milan, Ishak
Belfodil, s'est contenté, encore une fois, du banc des remplaçants.
SEMI-MARATHON DE LA VILLE D'ORAN
Plus de 1 000 athlètes
au rendez-vous
Plus de 1 000 athlètes algériens et étrangers sont attendus au premier semi-marathon international de la ville
d'Oran, prévu le samedi 28 septembre prochain. Les athlètes
de plusieurs wilayas du pays dont Alger, Blida, Biskra,
Béjaïa, Bouira, Constantine, Saïda, Tizi-Ouzou, Sidi BelAbbès, Mascara, Chlef, Mostaganem et Oran ainsi qu'une
dizaine d’athlètes étrangers résidant en Algérie ont confirmé
leur participation à cet évènement sportif, initié par «Sport
Events International» et soutenu par la DJS d’Oran. Cet évènement placé sous le patronage du wali d'Oran se déroulera
en plein centre de la capitale d’El-Bahia. Trois épreuves sont
au programme de cette première manifestation prévue à
Oran. Il s'agit du 5 km, le 10 km et le 21 km durant lesquelles
les athlètes auront à effectuer deux boucles. Ces courses
sont ouvertes à quatre catégories d’âge des deux sexes.
Le promoteur de ce semi-marathon, en collaboration avec
les autorités locales, a prévu l'emplacement du départ et des
arrivées au niveau de la grande place près du théâtre de verdure face au port.L'ensemble des courses emprunteront la
belle Avenue Larbi-Ben-M'hidi (avenue d'Arzew) et ensuite le
front de mer situé face du port d'Oran pour une arrivée près
du parc du théâtre. Le choix du parcours est judicieux pour
les participants et un moyen pour eux de découvrir les
facettes de la deuxième ville du pays. L’objectif de l'organisateur est de placer cette manifestation sous un aspect sportif,
culturel et touristique. La Ligue oranaise d'athlétisme, chargée de la partie technique, a déjà entamé les inscriptions qui
seront clôturées, exceptionnellement, une heure avant le
départ des courses pour les athlètes venus de l'intérieur du
pays.
Pour les préparatifs, de nombreux sponsors et partenaires ont donné leur accord pour participer financièrement à
ces joutes «car c'est un projet porteur pour la ville d'Oran»,
dira le manager de Sport Events International. Lancé au
cours du mois de juillet dernier, Sport Events International
s'est réuni à quatre reprises avec les autorités locales pour la
mise en place de cette manifestation et a réussi à attirer des
sponsors.
Le Soir
[email protected]
d’Algérie
Lundi 23 septembre 2013 - PAGE 17
Le
magazine de la femme
La gymnastique
faciale
Page animée par Hayet Ben
Poulet marengo
FRUITS
Kiwi
Très peu calorique, le
kiwi présente la plus
forte concentration en
éléments nutritifs
La banane
Photos : DR
1 poulet, 1dl d'huile d'olive, 1 oignon haché,
250 g de tomates, 1 gousse d'ail hachée
finement, 1 cube de volaille, 150 g de
champignons, 2 tranches de pain de mie, sel
fin, poivre
La gym faciale, basée sur
les grimaces, constitue un
moyen naturel pour
prévenir le vieillissement
et rajeunir les traits du
visage.
5 à 10 minutes par jour
sont suffisantes pour
remodeler votre visage.
Les premiers effets sont
visibles au bout de 2 à 3
mois. Voici un aperçu de
ces astuces…
Pour avoir une bouche
glamour dites «i» et «ou»
en alternance tout en
exagérant le mouvement
pour être sûre que la
tension est assez forte. En
prononçant le «ou»
pensez à pousser vos
lèvres vers l’avant comme
si vouliez donner un
baiser.
Pour combattre la fatigue
des yeux ouvrez puis
fermez vos paupières.
Intensifiez le mouvement
au fur et à mesure que
vous répétez cet exercice.
Pour lisser votre front
regardez vers le haut de
votre front et faites bouger
les muscles du front et du
cuir chevelu. Vous pouvez
accentuer l’effet en
Flan express
massant avec vos quatre
doigts en partant des
sourcils et en remontant
vers le front.
Pour être belle, faites la
grimace ! La gym faciale
est basée en effet sur les
grimaces ! Essayez de
reproduire toutes les
émotions qui vous passent
par la tête avec des
grimaces ceci va aider à
détendre les muscles de
votre visage d’une
manière naturelle.
Découper le poulet en morceaux dans une
cocotte, faire chauffer 1dl d'huile d'olive. faire
revenir à feu vif les morceaux de poulet, saler
et poivrer.
Faire la sauce du poulet marengo.
Une fois le poulet coloré, le retirer de la cocotte.
Faire colorer 1 oignon haché, verser 1/4 de litre
d’eau, ajouter 250 g de tomates coupées en
gros dés, l'ail haché finement et le cube de
volaille.
Assaisonner. laisser mijoter pendant 20
minutes, mettre le poulet dans la sauce, ajouter
150g de champignons, laisser cuire 20 minutes.
Faire griller les 2 tranches de pain de mie au
grille-pain.
Couper les tranches en diagonale pour obtenir
2 triangles
Dresser le poulet marengo, napper le fond de
l'assiette de la sauce. Déposer le poulet.
Disposer les triangles sur les morceaux de
poulet. Parsemer de persil haché autour du
poulet.
Sauce crème-café
1 litre de lait, 200 g de
sucre, 8 jaunes d’œufs,
1 c. à s. d’extrait de
café
Faire chauffer le lait et
l’extrait de café (ne
laisser pas le lait bouillir).
Blanchir les jaunes et le
sucre. Détendre ce
mélange avec le 1/3 de
lait en fouettant.
Verser le mélange dans
le lait qui reste.
Faire cuire la crème à la
nappe en vannant, tout
en remuant sans arrêt
avec une spatule en bois
(on peut vérifier la
cuisson en passant un
LES CHEVEUX
Vrai/faux
1/2l de lait, 100 g de maïzena, 60 g de sucre,
1 sachet de sucre vanillé, 2 œufs
Mesurez 1/2 litre de lait et réservez une tasse, le
reste faites le bouillir. Pendant ce temps, dans la
terrine, versez la maîzena, le sucre et le sucre
vanillé. Délayez avec la tasse de lait froid. Ajoutez
ensuite les œufs un à un et mélangez bien. Quand le
lait bout, versez-le hors du feu, et petit à petit sur la
préparation en fouettant. Reportez sur feu doux sans
cesser de fouetter. Dès que la préparation épaissit
régulièrement, retirez-la du feu. Verses le flan dans
un bol mouillé d'eau froide et attendez que le flan
soit froid pour le démouler dans le plat de service.
vous pouvez le servir seul ou décoré de fruits au
siropp.
* Les cheveux
blonds sont plus
fragiles que les
autres. FAUX.
* Porter souvent un
chapeau favorise la
chute des cheveux.
FAUX.
* Une chevelure
saine peut résister à
une traction de 500
kilos. VRAI.
* Les cheveux
poussent un peu
plus vite en été.
VRAI.
* Ils poussent plus
vite au sommet du
crâne que sur les
tempes. VRAI.
* Les cheveux
poussent plus vite
chez la femme que
chez l’homme.
VRAI.
* Les lavages
fréquents accélèrent
la chute. FAUX
doigt sur la spatule. Si le
trait reste marqué, la
crème est cuite).
Passer ensuite au
chinois étamine. En
remuant sans arrêt, tant
que la crème est encore
chaude.
Réserver tout de suite au
frais.
Riche en glucides, la
banane fait partie des
fruits les plus
énergétiques et affiche
environ 90 kcal aux 100
g, dont la plupart
proviennent de ses
glucides
Ananas et cellulite
La bromélaine de
l'ananas ne fait pas
fondre la
cellulite, par
contre
l'ananas
soulage les
douleurs
d'arthrose
Pomme
Une pomme a un
pouvoir anti-oxydant
équivalent à celui de
1500 mg de vitamine C.
Détente
Le Soir
d’Algérie
MOTS FLÉCHÉS
Son nom
---------------Son prénom
Lundi 23 septembre 2013 - PAGE
18
Par Tayeb Bouamar
Son
pays
Une de ses
œuvres
Ternira
---------------Détester
---------------Ajuste
ExSonelgaz
---------------Esprit
Adula
---------------Cheval
Lanthane
---------------Mouvements
furtifs
---------------Chrome
Argon
---------------Pays
---------------Arrive
Attacha
---------------Germanium
---------------Inutile
Lentille
---------------Assassinat
Moi
---------------Canine
Ex-Annaba
---------------Boxeur
algérien
Hutte
---------------Boisson
Fleuve
---------------Récompensé
---------------Cube
Apparue
---------------Germanium
---------------Fleuve
Disque
---------------Argon
---------------Fin de Nuit
Privé
---------------Allonge
---------------Epoux
Calma
---------------Néon
Rassemble
---------------Fabricant
de pneumatiques
Bâti
---------------Possessif
Piège (ph)
---------------Lissa
Equipée
---------------A régler
Iridium
---------------Région de
France
Adepte
---------------Bulletin
Cravate
anglaise
---------------Appris
Une de
ses
œuvres
Siège
---------------Chef
---------------Saint
Offre
---------------Bande
Garantie
---------------Est utile
ENUMÉRATION
Idiote
---------------Titre
L ET T R E S D E : Constantinople
Ces colonnes abritent les noms de neuf colosses
célèbres.
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.
Définition du mot restant =
«Associé à Ramses II»
E
A
O
T
S
I
R
H
A
O
1- RHODES
2- AMENOPHIS
3- MERCURE
D A T O U M R
L E D E U T H
P H E S T A O
D
E
S
A
C T N I A S M
P O L L O N E
T R E T I P U
5- JUPITER TOSCAN
6- APOLLON
7- SAINT CHRISTOPHE
R
E
M
S
I
H
P
O
N
J
C
U
R
E
R
A
M
S
E
S
8- STATUE DE LA
LIBERTE
9- MEMNON
MOT RESTANT = AIME D’ATOUM
4- RAMSES
Sodium
---------------Ennuyeux
Infinitif
---------------Succombé
---------------Flatteur
Parti
---------------Pronom
M
L
I
B
E
R
T
E
N
C
Sensé
---------------Riche
Sanctionner
---------------Apre
---------------Egaré
Décorer
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I
A
N
O
N
M
E
M
A
S
Néon
---------------Caché
I
S
T
A
M
B
U
L
1
2
3
4
5
6
7
8
1- PAYS
2- DETROIT
3- FONDATEUR
4- MUR
5- MOSQUEE
6- EN FUT LA
CAPITALE
9
10
7- SITE
11
8- SITE
12
S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS …
MOTS FLÉCHÉS
GÉANTS
DEPREDATION-CIME
ETRE-ARIDITE-VAN
CES-PN-REE-TARIT
US-PASSAS-VIRE-R
S-CAN-TI-SO-A-EE
-AN-DUE-BALISENT
EVITAS-RAVALE-TE
NI-ES-RE-AGE-SEN
TSAR-MEDITE-M-RU
RET-SOLIDE-MAT-S
AR-PETITE-MENERI-PORTEE-DU-ILES
DEA-RER-CIREES-I
ECRIES-RARETE-MN
-ATE--RAVINS-GAG
ERIGES-TAGE-RASE
STE-PEDALE-LORSSA-RIVAGE-RAT-ED
O-CECITE-PAR-OSE
RASSURE-DOIGTE-P
ER-IRA-REELUE-PO
ERODE-SEL-LA-COR
SIRE-MALICE-SORT
-MO-LEGERE-LANCA
CA-DELAVE-TAPE-T
R-TO-E-A-CASE-PI
AGENCEE-SANS-TRO
NARCISSES-TOULON
MOTS FLÉCHÉS
-CLAIR-CINEASTERAIS-ORALE-VUE-B
EVE-VIOLE-PARTIE
NE-SE-MI-PILEE-L
E-MORNE-CAPES-BL
-PERTE----ER-LEE
FAUTE-----S-FINS
RITE-B-----BLOND
ARE-RATER-PA-NEE
NE-AISEE-TUNIS-N
C-HIVER-RAIDE-SU
ETAGES-SENSE-SOI
-EIRE-CONGE-SAIT
PARISQUIDORT-SELETTRES DE
CONSTANT
A
CONSTANTA
------CHANTIERS
-----ROUMANIE-------NOIRE------CONSTANTA--------TOMIS----AGIGEA-----------DANUBE----------TEXTTILE---MECANIQUE--
MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Lundi 23 septembre 2013 - PAGE
Par Tayeb Bouamar
Esprit
---------------Courageuses
Ex-coach
de l’EN
Editeur
---------------Situa
Bout
lainede
---------------Note
---------------Fin de
participe
Situation
---------------Préposition
---------------Dans le
livre
Cérium
---------------Mesure
---------------Etreignit
Rejette
---------------Article
---------------Institut
Indien
---------------Ferment
---------------Agréable
Océan
---------------Article
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Exprimer
---------------Peuple
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Sevré
Gros titre
---------------- ---------------Luxueux
Rongeur
Elargi
---------------Enzyme
---------------Loupais
Actinium
---------------Etendue
d’eau
Amas
---------------Liaison
Possédai
---------------Vieux do
Perroquet
---------------Deviendrais
A sa clé
---------------Eliminas
Souveraines
---------------Cité antique
Possessif
---------------Sur pied
Calendriers
---------------Forme
d’être
Couche
---------------Agence
Dans la
page
---------------Syndicat
Fuit
---------------Fixées
Poisson
Pays
---------------Glisse
---------------Disposé
Saison
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Possessif
---------------Solde
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Mois
Germanium
---------------Lombric
(inv)
Prié
---------------Terrain
Privatif
---------------Possessif
---------------Mammifère
Filet
---------------Insensible
---------------Arrêter
Suivit
---------------Argot
Calcium
---------------Apercevoir
Rejeta
---------------Tamis
Issues
---------------Clair (inv)
Trompés
---------------Impies
Souffler
---------------- Incohérents
Sodium
Manche
---------------Emplois
---------------Possessif
Indéfini
---------------Article
Perdre
---------------Nickel
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Dérobas
---------------Période
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Fruits
---------------Adepte
---------------Osée
Bernées
---------------Démembré
Duos
---------------Possessif
Posé
---------------Ile
Cube
Béryllium
---------------Docteur
Piège (ph)
---------------Néon
Etendue
d’eau
---------------Précieux
Contrepartie
---------------Plaisanteries
Mépris
---------------Dans le gué
Fin
de soirées
---------------Lentille
Possessif
Ville du
Brésil
---------------Fixées
Nobélium
Inespérée
---------------Noyaux
Shoots
---------------Ecole
Saison
---------------Africain
Parente
---------------Renoncer
Gâtées
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Dans la
vessie
---------------Mesure
Poisson
---------------Ex-Annaba
Dans la
rente
---------------Erbium
Note
---------------Eprouvée
Baryum
---------------Démonstratif
Plat (ph)
---------------Subtils
Rabais
---------------Suivit
---------------Givrés
Possèdes
---------------Monnaie
Asticot
---------------Décédé
Réfusés
---------------Invente
Iridium
---------------Comparatif
Total
---------------Article
19
Piégées
---------------Cri de froid
Passerelle
---------------Condition
Trésor
---------------Figure
Jeu
---------------Palladium
Osmium
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Belles-filles
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Choisirais
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illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas
rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.
NOTRE JOURNAL
fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du
journalisme moderne :
«Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et
les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la
corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous
les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux
classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne
relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,
demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra
radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur
d’attaquer le mal, autant quand il provient de la
ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»
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C'est avec les larmes aux
yeux et le cœur plein de chagrin que nous tenons à rendre
hommage a vava azizene
Khennous Mohamed
dit Ouakli Rabah
Triste, pénible et douloureux fut pour
nous le soir du 23 septembre 2003 où tu as
fermé tes yeux à jamais.
Personne ne peut apaiser la braise qui
brûle en nous, ta mort a été aussi soudaine,
le flot de larmes versées par toute la famille
n'effacera jamais notre peine et cette douleur était et sera toujours là. Nous te pleurerons avec de chaudes larmes et surtout du
font de nos cœurs blessés.
En ce douloureux souvenir ta famille,
ton épouse, tes fils, tes filles, tes petits-fils
demandent à tous ceux qui ont partagé
notre douleur d'avoir une pieuse pensée
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pour toi.
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40 jours se sont écoulés
depuis que nous a quittés à
jamais pour un monde
meilleur notre cher père
Nasry Abdelkader
dit Rachid
En ce douloureux souvenir et à la veille
du 40e jour, son épouse, ses filles et fils
ainsi que les familles Nasry et Louafi prient
tous ceux et celles qui l’ont connu d’avoir
une pieuse pensée à sa mémoire.
Que le Tout-Puissant l’accueille en Son
Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons et
à Lui nous retournons.
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Les rêves des imprécateurs
KIOSQUE
PANORAMA
«Ya qatel errouh win trouh», cette
sentence en forme de mise en garde,
assortie d'une menace implicite, fait partie du b.a.-ba de notre culture. Elle interdit théoriquement la reproduction du
geste de Caïn tuant son frère Abel, et ne
sachant plus où cacher sa culpabilité et
son remords. «Toi qui as tué une âme,
où iras-tu ?» : combien de ces musulmans furieux, de ces «Attila» (1) qui ne
ramènent que la paix des cimetières,
s'en souviennent encore, comme d'un
code
divin
intransgressible
?
Aujourd'hui, une partie des musulmans,
et ils ne sont pas majoritaires selon moi,
regardent effarés, et apparemment
impuissants, des crimes qui se commettent en leur nom et au nom de leur religion. Une autre partie, sans doute minoritaire celle-là mais jouissant de la
complicité volontaire ou involontaire de
la majorité, se livre au meurtre et à la
destruction sans état d'âme apparent,
mais en invoquant «des ordres venus
d'en haut», du plus haut. La majorité qui
ne dit rien, mais qui consent, quand elle
n'approuve pas en catimini, proteste de
son innocence, mais elle s'empressera
de prénommer Oussama le futur nouveau-né. Les musulmans d'aujourd'hui
réprouvent la violence, mais seulement
lorsqu'elle s'exerce à leur encontre, ils
détestent l'injustice, mais uniquement
lorsqu'ils s'en sentent les victimes.
Enfin, ils haïssent beaucoup plus ceux
qui les tuent, directement en les bombardant, ou virtuellement par l'étalage de
leur prospérité, que ceux qui les égorgent au petit matin, à la sortie de leur
immeuble. Ce sont ces musulmans qui
crient à l'islamophobie lorsqu'on les
empêche, quelque part, d'arborer de
façon ostentatoire, voire provocante,
leur appartenance religieuse. Il ne leur
est jamais venu à l'idée de regarder ce
qui se passe (rait) sur le sol, si un quidam, ou deux ou dix, se promenait dans
leurs rues, en arborant une kippa sur la
tête, ou une grosse croix sur la poitrine.
Ce sont ces musulmans-là qui chantent,
à en devenir aphones, l'amour de l'humanité et leur désir de paix (voir tous les
clips de ce genre en circulation) qui
s'entretuent pour un penalty non sifflé
ou un match perdu à cause de l'arbitre.
L'arbitre qui peut incarner, pour un instant, les personnages les plus détestés
de l'heure et qui peut être Obama,
Assad, ou Sissi, selon les pistes marquées par les imams du vendredi. Ce
sont ces musulmans qui prônent le bien
et proscrivent le mal, en théorie, qui se
laissent submerger par la haine et
emporter par la violence, jusqu'à ne plus
se souvenir du contenu réel du message
coranique. Les exemples et les illustrations fourmillent et nous interpellent
d'Irak, de Syrie, d'Arabie saoudite et,
plus récemment encore, de Nairobi, avec
cette attaque terroriste de soi-disant
Shebabs, mot qui désigne les écervelés
qui guerroient en Somalie et hors de la
Somalie. C'est paradoxalement l'Arabie
saoudite, là où toute cette violence a
commencé, qui a connu une de ces
manifestations, désormais récurrentes,
de l'opposition des religieux à la ligne de
Riyadh,
concernant
l'Égypte.
Commémoration
Comme chaque année depuis son assassinat, le 28 septembre 1995, les amis fidèles
et la famille d’Aboubekr Belkaïd se réuniront à sa mémoire au cimetière El-Alia,
carré des Moudjahidine, le vendredi 27 septembre à 10 heures.
POUSSE AVEC EUX !
Par Hakim Laâlam
[email protected]
ARAB E
Officiellement, le royaume wahhabite
s'est démarqué de la mouvance des
Frères musulmans, en appuyant le nouveau pouvoir, installé après la destitution de Morsi. L'Arabie saoudite, ainsi
que les émirats du Golfe ont ainsi tourné
le dos au Qatar, principal soutien de la
confrérie égyptienne, qui continue néanmoins à avoir des soutiens au cœur du
royaume wahhabite. C'est ainsi que le
mois dernier, dans la banlieue de
Riyadh, une mosquée, affublée du doux
nom d'Al-Firdaous, a été le théâtre d'une
bagarre entre les fidèles. Suite aux invocations de l'imam appelant le feu du ciel
sur les cibles favorites du moment,
Assad et Sissi, des prieurs égyptiens,
sympathisants de Sissi, et il y en a, se
sont levés pour arrêter les anathèmes
provenant du minbar. Comme les
Saoudiens présents dans la mosquée
étaient eux en accord avec l'imam imprécateur, l'incident a dégénéré. Les faits
auraient pu passer inaperçus, si les
autorités n'avaient pas eu la bonne idée
de suspendre(2) Hamed Al-Haqil, c'est le
nom de cet imam va-t-en-guerre. Ce qui
est évident aujourd'hui, c'est que la
majorité des théologiens et imams
arabes sont en phase avec le cheikh
d'Al-Firdaous. Il y en a même qui mobilisent les ouailles islamistes autour de
leurs rêves nocturnes ou des visions
qu'ils auraient eues durant leur sommeil.
Le plus exalté ou le plus fou de ces
rêves est celui qui s'est propagé sur la
toile et dont le cheikh «frère musulman»
Djamal Abdelhadi aurait été l'auteur. Il a
raconté qu'il y avait là un groupe de
musulmans, parmi lesquels le Prophète
en personne ainsi que l'ex-président
Morsi. Au moment de la prière, le groupe
s'est mis en rangs et a demandé au
Prophète de diriger la prière. Ce dernier
s'est récusé et a demandé à ses compagnons que ce soit Morsi qui dirige la
prière à sa place (!!!!). Mieux encore, une
autre prédicatrice des «Frères», OumAymen, ou Aza Al-Badr, de son vrai
nom, a raconté qu'elle avait vu Morsi
chevauchant un cheval blanc et brandis-
Par Ahmed Halli
[email protected]
sant une large et grande épée, tout en
criant : «Je vais revenir au palais, Aza, et
je vais couper les têtes des traîtres.»
Avec de telles sornettes, on en viendrait
presque à regretter de ne pas être tombés sur l'Égypte, en match de barrage
pour la Coupe du monde de football.
Vous vous imaginez ce qu'on a perdu !
A. H.
(1) Il y a des jours où l'on devrait
réévaluer des termes comme «Fléau de
Dieu», ou «Là où il passe, l'herbe ne
repousse plus», et les apprécier à l'aune
des dégâts innombrables commis par
les «Fléaux» se réclamant de Dieu, qui
ont sévi et sévissent après Attila.
(2) Les imams de nos quartiers doivent participer activement à la dénonciation de la mesure administrative prise
par les autorités saoudiennes contre
l'imam anti-Sissi. Je suis sûr qu'ils
auraient aimé que notre équipe de football tombe contre l'Égypte et qu'elle se
fasse éliminer par elle, pour justifier une
nouvelle campagne de haine.
Le Soir sur Internet :
http:www.lesoirdalgerie.com
Le Clan uni ? Mon œil !
Sellal va de nouveau être reçu par Abdekka.
Selon Saïdani !
Les avis divergent ! Il y a ceux qui jurent que Abdekka veut
une Constitution à sa botte. Et ceux qui pensent que le châtelain préfère un texte à sa main. Ce qui, d’un point de vue anatomique, n’est effectivement pas la même chose. Ce qui surtout veut dire que le clan présidentiel n’est pas aussi uni qu’on
le dit. Il y aurait le groupe de la Botte. Et le groupe de la Main.
Pour l’heure, les luttes entre ces deux composantes du clan
ne sont pas encore exacerbées au point d’occuper le devant
de la scène, ni de déborder dans les rues. Mais nous savons
tous que les situations chez nous reposent sur des équilibres
précaires. Et demain, qui sait, un des deux groupes prendra
peut-être le dessus sur son rival. Comment s’en rendre compte ? Jauger du bruit de bottes ? Ou prendre le pouls des mains
qui applaudiraient lors des meetings pour un 4e mandat ? Et
encore, là, je n’évoque qu’une lutte entre deux composantes
du clan. Et s’il y en avait plus ? J’ai ainsi ouï-dire que d’autres
factions tout aussi belliqueuses que les groupes de la Botte et
de la Main réfléchiraient très sérieusement à se placer dans
cette course au leadership dans le soutien au raïs. On évoque,
par exemple, le groupe qui assure que le Président veut des
institutions qui lui obéissent au doigt et à l’œil. La faction du
Doigt et de l’Œil ! Une autre partie du clan affirme, pour sa
part, que Abdekka veut une Constitution sur mesure. Ce grou-
E-mail :
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pe-là se dénommerait d’ailleurs déjà «la Section des Petits
Tailleurs». Plus profond, dans le pays rural, on parle de plus
en plus de ce groupe de paysans qui prétend que Boutef’ veut
une Constitution aux p’tits oignons. Pour l’heure, je n’ai pas
encore recoupé cette information du groupe des p’tits
oignons, mais je sens que quelque chose se prépare effectivement de ce côté-là. Plus intrigant encore, ce groupe qui se dit
ouvertement convaincu que Abdekka veut une Constitution à
son image d’hyper-président. Le groupe se ferait appeler «La
Secte du Miroir». Elle tiendrait ses réunions dans un lieu gardé
secret, de peur que des âmes malveillantes fassent irruption
de manière intempestive et brisent les miroirs. Miroir brisé,
sept ans de malheur, rappellent les quadras de cette secte.
Bon, je vous l’accorde, ça fait tout de même beaucoup de courants dans un même clan. Nous avions démarré avec deux
groupes seulement, celui de la Botte et celui de la Main. Et là,
y a embouteillage. Alors que nous ne sommes qu’à sept mois
des présidentielles. Yedra ! Combien d’autres sectes, d’autres
groupes, d’autres sections, d’autres factions viendront encore
embrumer et obscurcir les rangs du Clan ? Je peux, tout de
même, vous rassurer. Le groupe des Fumeurs de Thé n’est
concerné ni de près ni de loin par ces luttes et cette course
aux «soutiens offerts». Le groupe des Fumeurs de Thé a déjà
fort à faire comme ça, juste à fumer sa ration quotidienne pour
espérer rester un peu éveillé à ce cauchemar qui continue.
H. L.