Sample copy - beim u. novotny fachverlag

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Sample copy - beim u. novotny fachverlag
Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG
Revue suisse spécialisée pour la médecine et les technologies ophtalmologiques
avec les informations SSO
05 / 2014
L’ophtalmologie du sport
Observe and Plan bei feuchter AMD
Workshop Psychosomatik
Rapport du congrès : Swiss Retina Update
ARVO 2014: Retina-Themen
ISSN 1420-6838 – ISSN 2296-679X
Editorial
Vers une nouvelle dynamique
Bedienung vor dem Patienten
Utilisation avant le patient
Le 15e novembre prochain auront lieu à Berne les examens d’ophtalmochirurgie, formation
approfondie au titre de spécialiste en ophtalmologie. Visionnaire, le comité de la SSO a toujours souhaité que la reconnaissance du catalogue d’ophtalmochirurgie reste une formation
approfondie et ne puisse pas être une équivalence directe comme peut l’être un titre. Depuis
le 1er juillet 2014, il existe une version révisée du programme de formation post-graduée, approuvée par l’ISFM en mars 2014. Cette révision va entraîner de fait un contrôle de l’enBedienung hinter dem Patienten
semble des établissements formateurs. Ainsi, les institutions formatrices A, B, C et D devront
Utilisation derrière le patient
prouver qu’elles possèdent les critères correspondants à leur libellé. Cette mise à jour est une
excellente nouvelle qui va dans le sens d’actualiser les lieux possibles de formation et d’assurer à la relève une formation chirurgicale de qualité. C’est aussi, et c’est peut-être là le plus important, une nouvelle vision de la formation chirurgicale dans notre pays. Les candidats à la
formation approfondie devront dorénavant effectuer au minimum 50 interventions par année en tant qu’opérateur principal. Cette donnée est essentielle pour garantir un cursus
chirurgical optimal. La durée de la formation post-graduée est de 2 ans minimum.
Bedienung seitlich des Patienten
Utilisation à côté
du patient
Michel
Matter,
Ces changements dans le programme de formation et surtout la révision des exigences des
rédacteur responsable de la Suisse romande
cliniques vont dans le sens d’une dynamisation de la chirurgie dans notre pays. Si la relève en
ophtalmologie n’est pas garantie en Suisse selon diverses projections, il devra alors être particulièrement important de veiller au nombre de chirurgiens formés dans les prochaines années. Chaque ophtalmologue n’a pas vocation à devenir ophtalmochirurgien et surtout il est
du devoir de tout opérateur confirmé et formateur de conseiller et aiguiller les candidats à la
chirurgie. Aussi aurait-on pu, à l’instar de ce qui se fait dans la formation en ophtalmologie,
exiger du candidat qu’il doive exercer dans différents blocs opératoires avec différents enseignants dans le but de toujours
mieux 3D
apprendre.
La collaboration
A etnouvel
C
Neues
OCT von
TOPCON entre
– les cliniques Le
OCT 3D de TOPCON –
doit être renforcée car si le volume
et
la
casuistique
opératoires
restent
l’un
des
éléments
fonmit integrierter Funduskamera
avec rétinographe intégré
damentaux des cliniques A, le dynamisme et la réactivité sont souvent l’un des avantages des
cliniques C. L’avenir de notre
profession
passekompakten
par une collaboration
les difMit
dem neuen
OCT von renforcée entre Avec
le nouvel OCT compact de TOPCON,
férentes institutions et les lieux
de
formation.
Cela
permettra
à
chaque
ophtalmologue
qui
TOPCON wird die Messung noch einfacher,
les mesures
se font encore plus facilement,
désire entreprendre une formation
approfondie
en ophtalmochirurgie de pouvoir compter
schneller
und komfortabler.
rapidement et confortablement.
sur le meilleur enseignement possible. La révision va pouvoir montrer clairement quelles cliniques universitaires remplissent
conditions exigées pour l’obtention de la catégorieSes
A2avantages
et
SeinelesVorteile
quelle est la place réelle occupée dans la formation par les cliniques de catégorie C2.
• Drehbarer Bildschirm
• Écran rotatif
L’ophtalmologie générale connaît également ses interrogations. Au-delà de la place possible
• Einfache Bedienung mit Touchscreen
• Utilisation facile grâce à l’écran tactile
des optométristes dans la prise en charge des patients (interpellation directe des ophtalmolo• 50’000 A-Scans/Sek.
• 50’000 A-scans par seconde
gues bernois lors du dernier congrès de la SSO), de nombreuses questions devront être abor• Automatische Fokussierung sowie
• Une focalisation et un déclendées dans les prochains mois. Le comité de la SSO, au travers des 25 points capitaux qui resautomatisches Auslösen
chement automatiques
sortent de l’étude W.I.R.E, va enfin pouvoir avancer sur des sujets qui touchent particulière• Platzsparendes, kompaktes
• Un design compact et peu
ment chaque membre de notre société de discipline. Dans un titre choc « Ophtalmologie... la
Design
encombrant
fin d’une époque ou la fin de la spécialité ? », le syndicat national des ophtalmologues de
• Fundusfotografie und OCT
• La rétinographie et la technoFrance (SNOF) a organisé début septembre à Paris une journée-débats où le questionnement
Technologie in einem Gerät
logie OCT combinées dans un
et les prises de conscience ont directement été au cœur de la réunion. La notion de médecine
• Diverse Analysefunktimême appareil
scientifique, de médecine centrée sur l’imagerie, est-elle entrain de bouleverser notre praonen wählbar
• Un large choix de fonctions
tique quotidienne ? Les politiciens vont-ils, comme l’ont démontré plusieurs prises de posi• 12 x 9 mm OCT-Scan
d’analyse
tion de la commission de la santé du Conseil des Etats, durant l’été, en faveur d’un enseigneermöglicht die Messung
• Un balayage OCT 12 x 9 mm
ment diagnostique et thérapeutique pour les pharmaciens dans les maladies fréquentes ou
des Sehnerven und der
pemettant de mesurer le nerf
d’une plus grande autonomie des soignants (initiative Joder), comprendre quelle est la qualité
Makula in einem Scan
optique et la macul en un seul
de notre formation et les efforts d’acquisitions consentis pour parvenir à poser chaque diascan
gnostic et choisir chaque traitement.
ce qui paraît simple n’est que le reflet d’une caWeitere Souvent
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ophta • 5 / 2014
281
Editorial
In Richtung neuer Dynamik
Am 15. November finden in Bern die Ophthalmochirurgie-Prüfungen statt, nach Spezialisierung im Anschluss an den Erwerb des Facharzttitels Ophthalmologie. Visionär hat der
Vorstand der SOG immer angestrebt, dass die Anerkennung des ophthalmochirurgischen
Katalogs eine Spezialisierung bleibt und kein eigener Facharzttitel wird. Seit dem 1. Juli
2014 liegt eine revidierte Fassung des Weiterbildungsprogramms vor, der das SIWF im März
2014 zugestimmt hat. Diese Revision wird eine Kontrolle aller Ausbildungsinstitute vornehmen. Die Ausbildungsinstitutionen A, B, C und D müssen nachweisen, dass sie die Kriterien gemäss ihrer Einstufung erfüllen.
Diese Neuerung ist eine gute Nachricht, im Sinne einer Aktualisierung der Ausbildungsstätten und der Sicherstellung einer hochqualitativen chirurgischen Ausbildung. Gleichzeitig –
und das ist vielleicht am wichtigsten – liefert sie eine neue Vision der chirurgischen Ausbildung in unserem Land. Die Kandidaten müssen künftig mindestens 50 Interventionen jährlich als Hauptoperateur leisten. Diese Zahl ist essenziell, um ein optimales chirurgisches
Kurrikulum zu garantieren. Die Dauer der Weiterbildung beträgt minimal zwei Jahre.
Diese Änderungen im Weiterbildungsprogramm und bei den Anforderungen der Kliniken
dynamisieren die Chirurgie. Wenn laut diversen Projektionen der ophthalmologische Nachwuchs in der Schweiz nicht mehr garantiert ist, wird es umso wichtiger, auf die Zahl der in
den nächsten Jahren ausgebildeten Chirurgen zu achten. Nicht jeder Augenarzt fühlt sich
zum Ophthalmochirurgen berufen, und jeder Operateur hat die Pflicht, in Richtung Chirurgie zu beraten und Weichen dorthin zu stellen. Wie auch in der ophthalmologischen Weiterbildung sollte ein Kandidat verschiedene Operationsblöcke mit verschiedenen Anleitern
anstreben, um mehr zu lernen.
Die Zusammenarbeit zwischen den A- und C-Kliniken muss verstärkt werden, denn während das Volumen und die operierten Fälle ein grundlegendes Element der A-Kliniken sind,
haben die C-Kliniken den Vorteil der Dynamik und Reaktionsfähigkeit. Für die Zukunft
unseres Berufes geht es nicht ohne eine verbesserte Zusammenarbeit zwischen Institutionen
und Weiterbildungsstätten, damit jede und jeder, der eine Spezialisierung durchlaufen
möchte, auf die bestmögliche Weiterbildung zählen kann. Die Revision wird klar zeigen, ob
die Universitätskliniken die Bedingungen für die Einstufung in die Kategorie A2 erfüllen
und wo der reelle Platz der Kliniken der Kategorie C2 in der Weiterbildung ist.
Auch die nicht-chirurgische «konservative» Augenheilkunde steht vor neuen Herausforderungen. Über die mögliche Stellung der Optometristen in der Patientenversorgung hinaus
(direkte Interpellation Berner Augenärzte am SOG-Kongress) stehen in den nächsten Monaten zahlreiche Fragen an. Der SOG-Vorstand wird entlang der 25 Hauptpunkte, die sich
aus der W.I.R.E.-Studie ergeben, nun die Themen voranbringen, die jedes einzelne Mitglied
unserer Fachgesellschaft betreffen.
Unter dem Schocker-Titel «Ophthalmologie, Ende einer Epoche oder Ende einer Fachrichtung» organisierte der Berufsverband der französischen Ophthalmologen SNOF Anfang
September in Paris einen Diskussionstag. Es ging im Wesentlichen um genaues Hinterfragen und Schärfen des Problembewusstseins. Der Begriff der wissenschaftlichen Medizin
und einer Medizin, die auf Bildgebung beruht: Sind sie dabei, unsere tägliche Praxis auf den
Kopf zu stellen? Die Gesundheitskommission des Ständerats hat im Sommer in mehreren
Stellungnahmen zugunsten einer diagnostischen und therapeutischen Ausbildung für die
Apotheker bei häufigen Krankheiten oder für eine grössere Autonomie der Pflegenden (Initiative Joder) gesprochen. Verstehen Politiker eigentlich, worin die Qualität unserer Ausbildung besteht und welche Anstrengungen notwendig sind, bis sinnvoll über Diagnostik oder
Therapie entschieden werden kann? Was oft simpel erscheint, ist Ergebnis einer komplexen
Fähigkeit, eine Gesamtheit an Parametern integrierend optimal zu beurteilen.
Wir sind für den medizinischen Nachwuchs da, um ihm die bestmögliche Ausbildung zu
bieten, sowohl für ophthalmologische Grundversorger als auch für die spezialisierte Ausbildung, damit unsere künftigen Kollegen – ob OphthalmologInnen oder OphthalmochirurgInnen – ein Maximum an Kenntnissen und Techniken erwerben. Das muss das verbindende Element unserer Disziplin sein. •
Michel Matter, verantwortlicher ophtaRedaktor Romandie
ophta • 5 / 2014
283
KA
S
SE NE
Inhalt / Sommaire
N
1
ZUFRIEDENE
PATIENTEN
Inhalt / Sommaire
DURCH EINE FRÜHZEITIGE BEHANDLUNG MIT OPTAVA® UNIT DOSE
Editorial
281
283
retroSPECTIVE
290
Vers une nouvelle dynamique
In Richtung neuer Dynamik, Michel Matter
288
300
Hedwig J. Kaiser, Basel
SOG-Mitteilungen
Focus
302
Das Rätsel der CRSC / Le mystère de la CRSC
Francine Behar-Cohen, Lausanne
310
Lohnt sich das noch? Low Vision Rehabilitation
mit über 90-jährigen Personen
Markus Sutter, Bern
336
25 Jahre Institut de Recherche en Ophtalmologie
(IRO) in Sion
2
Hannes Wildberger, Zürich
• wirkt schnell und lang anhaltend
L’ophtalmologie
du sport
• optimiert
die Compliance
Observe and Plan
Was zeichnet dieses Behandlungsschema bei nAMD aus? 294 La médecine du sport a besoin de l’ophtalmologie
3 du sport
durch
wenige
Tropfen
pro
Tag
Dieter
Schnell,
DE-Ruppichteroth
Irmela Mantel, Lausanne
• kompatibel mit Kontaktlinsen3
Workshop Psychosomatik
Praxis
304
313
315
316
317
SWISS ophthAWARD
Vernehmlassung zum Zentrum für Qualität
DAS DUALE WIRKPROFIL2,4
1
Pour leBENETZEND
praticien
Interview : Thérapie du mélanome malin de l’uvée
fürSchalenbourg,
die Augenoberfläche
Ann
Lausanne ; Hannes Wildberger, Zürich
Aufnahmeliste / Nouveaux membres GV Interlaken 2014
Facharztprüfung / Examen de spécialiste
Neue FEBO-Spezialisten / Nouveaux spécialistes FEBO 2014
OSMOPROTEKTIV
«Best of ...»
318
341
2,4,5
Anmeldung für Experten / Inscription comme
füraux
dieexamens
Hydratation
examinatrice
FMH / EBOund
2015
Best Posterden
Awards
SOG 2014,
Interlaken
Schutz
der
Zellen
Ophthalmology
Practice Management
Software. Tränenfilminstabilität
Entzündung
The
bird’s eye view
Durchbrechen Sie
on your activities
STOP
Hyperfrom first visit to fiosmolarität
nal bill. den Teufelskreis
vom trockenen Auge!2
Apoptose
»
»
»
»
»
»
»
Patient medical records
Integrated agenda
1. Kaercher T et al., Treatment of patients with keratoconjunctivitis sicca with Optive™: results of a multicenter, open-label observational study
in Germany,generation
Clin Ophthalmol 2009;3:33-39
Report
2. Baudouin C et al., Role of Hyperosmolarity in the Pathogenesis and Management of Dry Eye Disease, The Ocular Surface, 2013;11(4):246-258
3.Data
Aktuelle exchange
Schweizer Fachinformation Optava Unit Dose, 2013, www.swissmedicinfo.ch
4. Corrales R et al., Effects of Osmoprotectants on Hyperosmolar Stress in Cultured Human Corneal Epithelial Cells, Basic Invest. 2008;27(5):574-579
Document
storage and management
5. Messmer E, Osmoprotektion als therapeutisches Prinzip, Der Ophthalmologe, 2007; 11:987-989
Financial management
Kurzfachinformation
Optava Unit Dose
Zusammensetzung: Wirkstoff: Carmellosum natricum. Hilfsstoffe: Glycerolum, Erythritolum, Levocarnitinum, u.a. Indikation: Erw.: Behandlung der Symptome
des
trockenen Auges.
Dosierung / Anw.: 1-2 Tropfen 2x täglich oder nach Bedarf in das/die betroffene(n) Auge(n) einträufeln. Weitere gleichzeitig verabreichte
Statistics
management
ophthalmologische Arzneimittel sollten mindestens 15 Minuten vor der Instillation von Optava Unit Dose angewendet werden, um einen Auswaschungseffekt
*Kassenzulässig seit 1.1.2014
®
®
®
zu verhindern. Kontraindikation: Überempfindlichkeit gegenüber dem Wirkstoff oder einem der Hilfsstoffe. Warnhinweise und Vorsichtsmassnahmen:
Präparat absetzen und Neubeurteilung bei Reizungen, Schmerzen, Rötungen oder Änderungen im Sehvermögen, Verschlechterung dieser Beschwerden
oder Andauern von > 3 Tage. Nicht verwenden, wenn die Farbe der Lösung anders oder die Lösung trüb wird. Kontaktlinsen müssen vor der Anwendung von
powered
byUnit Dose nicht entfernt werden. Optava® Unit Dose kann während Schwangerschaft und Stillzeit angewendet werden. Interaktionen: Es wurden keine
Optava®
Interaktionsstudien durchgeführt. Unerwünschte Wirkungen: Gelegentlich: Augenschmerzen, Augenpruritus und verschwommenes Sehen. Nach Markteinführung
berichtete unerwünschte Wirkungen: Augenreizungen, okuläre Hyperämie: s. www.swissmedicinfo.ch. Packung: Optava® Unit Dose: 5 x 0,4 ml und 30 x 0,4 ml.
Abgabekategorie: [D]. Kassenzulässig. Stand der Information: Dezember 2013. Die vollständige Fachinformation ist auf der Homepage von Swissmedic www.
swissmedic.ch) oder auf www.swissmedicinfo.ch publiziert. Zulassungsinhaberin: Allergan AG, Hardturmstrasse 11, 8005 Zürich. OPTUD_V2.1_APR2014D
285
ZU U –
LÄ
SS
I
geteyesoft.ch
CH / 0141 / 2014
G*
Inhalt / Sommaire
Inhalt / Sommaire
Congrès / Kongress
320
334
Swiss Retina Update –
10e
331
ARVO 2014: Ein Kurzüberblick zu Retina-Themen
Ulrike Novotny, Bottighofen
Phillip Harris Hendrickson
Yves Robert, Bern
Swiss Orthoptics
Eine neue Serie /
Une nouvelle série
Notfälle / Urgences en Ophtalmologie
333
Leserbrief: «Kindergarten der Wissenschaftlichkeit?»
Hanspeter E. Killer, Aarau
Publi-Reportage
342
355
356
358
ZEISS Cataract Suite markerless
Firmennews / Nouvelles de l’industrie
Real-Life-Meeting Interlaken (Novartis Schweiz AG)
Plus de clarté grâce à la VOFIS
Die intravitreale Injektion Jetrea®/
L’injection intra-vitréenne de Jetrea®
360
361
Mepha Glaukomtherapeutika / Buch-Rezension
362
medilas News
364
Michel Matter
Mediconsult: And the winner is…
Oertli: OS 4 – Perfektion hoch 4
Vue du temps
Albert Franceschetti, Meyrin
Forum
340
Agenda
avril 2014, Zurich
Nekrolog
326
350
ophtaINTERN
299
352
354
Impressum / Bildnachweise
Terminplan / Dates à retenir
Notes pour les auteurs
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287
288
Praxis
Observe and Plan
Was zeichnet dieses Behandlungsschema bei feuchter AMD aus?
Irmela Mantel, Lausanne
Das Behandlungsschema «Observe and Plan» ermöglicht durch eine
individuelle Planung, die klinische Belastung einer Ranibizumab-Behandlung der neovaskulären altersabhängigen Makuladegeneration (AMD) zu
reduzieren und dennoch den Visus wirkungsvoll zu verbessern. Das
Schema wurde systematisch untersucht, und die Lausanner Arbeitsgruppe Irmela Mantel, Sophie-Alexia Niderprim, Christina Gianniou, Angeliki
Deli und Aude Ambresin haben das Ergebnis im September 2014 publiziert.1 Hier kommentiert Erstautorin Irmela Mantel, MER, die Besonderheiten dieses individualisierten Schemas.
Ausgangssituation
Die Idee für das individuell geplante
Schema «Observe and Plan» (Beobachten
und Planen) entstand 2008, als der Aufwand für die Versorgung der Patienten
mit der neovaskulären Form der altersabhängigen Makuladegeneration (nAMD)
kontinuierlich wuchs. Es wurde schnell
deutlich, dass diese Erkrankung mit ihrer
hohen Inzidenz und chronisch repetitiven
Therapie ein effizientes Management erforderte: Die meisten Patienten benötigen
langfristig wiederholte Injektionen in den
Glaskörper zur Blockade des vaskulären
endothelialen Wachstumsfaktors (antiVEGF).
Die einzigen zu diesem Zeitpunkt verfügbaren Behandlungsschemata waren regelmässige monatliche Injektionen oder eine
Verlaufsbeobachtung mit bedarfsmässiger (pro re nata; PRN) Behandlung auf
der Basis von monatlichen Terminen. Obwohl das PRN-Schema ermöglichte, die
Zahl der Injektionen zu reduzieren, blieb
die Belastung für die behandelnde Institution hoch: regelmässige monatliche Untersuchungen waren obligatorisch. Diese
erfordern den grössten Zeitaufwand.
Dementsprechend blieb die Beanspruchung personeller und technischer Ressourcen weiterhin ein sehr bedeutendes
Problem. Andererseits boten regelmässige
monatliche Injektionen die attraktive
Möglichkeit, auf Untersuchungstermine
zu verzichten, da die Patienten eine fix geplante Wiederbehandlung erhielten. Allerdings machten die finanzielle Verantwortung und die Tatsache, dass nicht alle
ophta • 5 / 2014
Patienten jeden Monat eine Injektion benötigten, diese Option kaum akzeptabel.
Individuelle Regelmässigkeit
des Injektionsbedarfs
Basierend auf der der klinischen Beobachtung einer individuellen Regelmässigkeit
hinsichtlich des Bedarfs für Injektionen 2
stellten wir die Überlegung an, ob eine
Kombination der Vorteile von PRN (minimale Anzahl an Injektionen) und fixem
Behandlungsschema (Auslassen von zeitaufwändigen Untersuchungsterminen)
möglich wäre.
Voraussetzung wäre die Identifizierung
des optimalen individuellen Behandlungsintervalls, das im Zeitverlauf relativ stabil
sein müsste. Dementsprechend begannen
wir mit einer Pilotstudie, in der wir tatsächlich bestätigen konnten, dass es einen
gleichmässigen individuellen Rhythmus
für den Behandlungsbedarf eines Patienten gibt.
Daher schlugen wir das «Observe and
Plan»-Schema vor, welches die Vorhersehbarkeit des Behandlungsbedarfs nutzt,
um ein individuell angepasstes, fixes Wiederbehandlungsschema für mehreren Injektionen zu definieren. Die Abstände
zwischen den Injektionen entsprechen sozusagen einer Dosierung der Behandlung.
Untersuchungs- und
Behandlungstermine klar reduziert
Die prospektive Untersuchung dieses Behandlungsschemas fand in einem klinischen Umfeld statt, und der Nutzen wurde den Ärzten und Patienten sehr schnell
klar. Mit einem Mittelwert von nicht einmal 4 Untersuchungsterminen (anstelle
von 12 beim PRN-Schema) während des
ersten Jahres und mit einer mittleren Anzahl von knapp 8 Injektionen wurde das
Management einer grossen Anzahl von
Patienten erleichtert, und die Patienten
schätzten die verminderten Kontrollen.
Von zentraler Bedeutung war dabei, dass
wir zeigen konnten, dass die SehschärfenErgebnisse nicht beeinträchtigt wurden.
Diejenigen Patienten, die mit ihrem zweiten Auge in die Studie aufgenommen
wurden – nachdem sie mit ihrem ersten
Auge das PRN-Schema durchlaufen hatten – waren mit der Reduzierung der Anzahl der Untersuchungstermine besonders zufrieden: Einige von ihnen benötigten nur alle 3 Monate eine Injektion und
alle 6 Monate eine Untersuchung. Diese
Verringerung der Anzahl der Termine
machte für die älteren und oft gebrechlichen Patienten einen grossen Unterschied
aus. Für die Ärzte war das Schema einfach
umzusetzen. Zufrieden mit diesen Ergebnissen, werden wir nun allen unseren
nAMD-Patienten dieses Behandlungsschema anbieten können.
Treat and Extend: Untersuchungsgleich Behandlungstermin
Inzwischen hat das «Treat and Extend»Schema (Behandeln und Verlängern) grosse
Verbreitung gefunden. Ähnlich dem «Observe and Plan»-Schema basiert es ebenfalls
auf dem Konzept eines vorhersehbaren und
relativ stabilen Behandlungsintervalls. Allerdings wird das Konzept in diesem Sche-
Praxis
ma nur für ein einzelnes Intervall angewendet. Dementsprechend ist jede Injektion
mit einem Untersuchungstermin verbunden, und die Gesamtbelastung bleibt im
Vergleich zum «Observe and Plan»-Schema
deutlich höher.
Das «Observe and Plan»-Schema bietet
eine sehr gute Planbarkeit sowohl für die
Institution als auch für die Patienten. Ein
Behandlungsplan wird für 3 – 6 Monate
aufgestellt. Darüber hinaus eignet sich
dieses Schema sowohl für Kliniken, in denen Untersuchungen und Injektionen am
selben Tag durchgeführt werden können,
als auch für Kliniken, die für Untersuchungen und Injektionen separate Termine vereinbaren. Ob der Eingriffsraum simultan zur Sprechstunde zur Verfügung
steht oder nicht, das Behandlungs-Schema «Observe and Plan» eignet sich für
beide Fälle.
Kommunikation mit den Patienten
Interessierte Kollegen haben gefragt, ob
das Schema für die Patienten verständlich
ist. Unseren Erfahrungen nach war dies
kein Problem. Wir geben den Patienten in
der Regel etwa folgende Erklärung:
«Das vorrangige Ziel besteht darin, das
bestmögliche Behandlungsergebnis für
das Sehvermögen zu erzielen, und dabei
nicht mehr Injektionen zu verabreichen,
als nötig sind. Die Notwendigkeit für eine
Behandlung ist von Patient zu Patient
sehr unterschiedlich. Um Ihren persönlichen Behandlungsbedarf zu bestimmen,
«messen» wir aufgrund monatlicher Netzhautuntersuchungen, wie lange die Wirkung nach den ersten 3 Injektionen anhält. Auf diese Weise können wir Ihren
persönlichen Behandlungsbedarf bestimmen und einen Behandlungsplan erstellen. Allerdings kann sich der Behandlungsbedarf im Laufe der Zeit verändern,
so dass wir periodisch einen Untersuchungstermin vereinbaren, um den Behandlungsplan anzupassen.»
Beidseitige Behandlung
In Fällen einer gleichzeitigen beidseitigen
Behandlung ist es möglich, dass die
Handhabung des «Observe and Plan»Schemas etwas herausfordernder ist. Jedoch beobachten wir relativ häufig, dass
der Wiederbehandlungsbedarf zwischen
den beiden Augen erstaunlich parallel
verläuft. Falls dies nicht der Fall ist, kann
es hilfreich sein, das vorgeschlagene Protokoll geringfügig zu modifizieren: Ge-
ringere Anpassungen der Intervalle (zum
Beispiel 5 Wochen statt 6) und / oder eine
geringfügig veränderte Anzahl der Behandlungen (zum Beispiel 4 Injektionen
statt 3) können helfen, eine harmonisierte
Behandlung beider Augen zu ermöglichen, indem der Abstand zwischen den
Injektionen für das eine Auge doppelt so
gross ist wie für das andere (Beispiel 4x5
Wochen rechts und 2x10 Wochen links).
So kann der Nutzen des Schemas aufrechterhalten werden, auch wenn beide
Augen behandelt werden.
Tendenz im zweiten Jahr
Eine wichtige Beobachtung haben wir im
zweiten Jahr gemacht – und die entsprechende Arbeit wurde bereits zur Publikation eingereicht: Die Behandlungsergebnisse insgesamt sind gleichgeblieben, aber
die Anzahl der Termine hat sich gegenüber dem ersten Jahr noch einmal verringert. Allerdings haben wir ein geringes
Risiko bei späten Rezidiven beobachtet,
die aggressiver sein können als im Protokoll erwartet. Diese können kürzere Behandlungsintervalle erfordern als vorgesehen. Das klinische Urteilsvermögen eines
erfahrenen Ophthalmologen ist dabei unabdingbar, um dem einzelnen Patienten
die bestmögliche Behandlung zukommen
zu lassen.
generation using an individually planned regimen.
Br J Ophthalmol. 2014 Sep;98(9):1192-6.
2. Mantel I, Deli A, Iglesias K, Ambresin A. Prospective
study evaluating the predictability of need for retreatment with intravitreal ranibizumab for age-related macular degeneration. Graefes Arch Clin Exp
Ophthalmol. 2013 Mar;251(3):697-704. •
Korrespondenz
Dr. med. Irmela Mantel, MER
Fondation Asile des aveugles
Hôpital ophtalmique Jules-Gonin
Avenue de France 15
Case Postale 133
1000 Lausanne 7
[email protected]
Fazit
Zusammenfassend können wir sagen,
dass das «Observe and Plan»-Wiederbehandlungsschema für die anti-VEGF-Behandlung der nAMD das Ziel erreicht
hat, die Sehschärfe der Patienten wirkungsvoll zu verbessern, während die klinische Belastung für behandelnde Institution wie auch für den Patienten deutlich
verringert werden konnte. Die Patientenzufriedenheit wurde als hoch eingestuft,
und die Vorteile des Schemas sind sowohl
bei gleichtägiger Untersuchung und Injektion wie auch in einer 2-Schritt-Organisation deutlich. © Irmela Mantel, Lausanne.
Die Studie ist als kostenlose Volltextversion im Internet einsehbar.
Referenzen
1. Mantel I, Niderprim SA, Gianniou C, Deli A, Ambresin
A. Reducing the clinical burden of ranibizumab
treatment for neovascular age-related macular de-
ophta • 5 / 2014
289
Das neue Similasan Therapiekonzept
bei
trockenen
Augen!
25 Jahre Institut de Recherche en
290
rétroSPECTIVE
IRO in thérapeutique
Sion
LeOphtalmologie
nouveau concept
de Similasan pour les yeux secs!
Hannes Wildberger, Zürich
Am 16. Mai 2014 fand in Sion in Gegenwart einer grossen Zuhörerschaft vorwiegend aus dem unteren Wallis und aus der
Region Lausanne ein Festakt zum 25. Jubiläum der Gründung des Institut de Recherche en Ophtalmologie IRO statt. In einem
kleinen Zeltdorf am Rande des Instituts im
tiefen Grün der Ebene, umgeben von den
noch schneebedeckten Berggipfeln, traf
sich die illustre Gesellschaft zum Wiedersehen, Erinnern, vor allem aber zum Vorwärtsschauen. PD Dr. Aubin Balmer, Médecin Adjoint am Hôpital Jules-Gonin in
Lausanne, Gründungsmitglied des IRO
und aktueller Président du Comité
de. DiHilft .
e
idFondarection bzw. Président du ConseilAde
tion deAugen
l'IRO, Augentropfen
führte mit tadelloser diploTrockene
matischer
Korrektheit
durch den Festakt
Yeux
secs Gouttes
pour les yeux
und stellte die Referenten vor. Die enge
freundschaftliche Verbindung zwischen
Regtdem
die Tränenund Meibomschen Drüsen zur
IRO, der Stadt Sion und der KantonsTätigkeit
an
und
beugt
Reizungen
Entzünregierung
des Wallis
kam und
in den
Referaten
1
dungen
vor
.
des Stadtpräsidenten von Sion, M. Marcel
Maurer, und des Präsidenten des Conseils
Simule la sécrétion des glandes lacrymales et
d'Etat Valaisan, M. Jean-Michel Cina, zum
de Meibomius et prévient les irritations et les
Ausdruck.1 Das IRO ist keine staatliche Insinflammations .
titution, aber das Institut geniesst finanzielle Zuwendungen, vor allem aber auch das
Vertrauen der Bürgerschaft des Wallis.
Das IRO ist zusammen mit dem nahege- Auges, Genotyp und Phänotyp (Molelegenen Institut der SUVA für Neurore- kulardiagnostik und klinische Korrelatihabilitation in Sion (Clinique romande de on), Transgenese und Knock-out sowie
Réadaptation CRR) ein angestrebter Gentherapie.
Kristallisationspunkt für das Entstehen
einer Universität im Wallis. Dabei spielen Forschungsarbeiten der Gruppen
wichtige logistische akademische Netz- Im Besonderen beschäftigt sich die Gruppe
werke eine Rolle, von denen das IRO glei- um PD Dr. Pascal Escher mit den multichermassen wie das CRR profitiert: die funktionellen nukleären Rezeptoren:2 DieVerbindung zur EPFL (École Polytech- se sind als Transskriptionsfaktoren klassifinique Fédérale de Lausanne / Swiss Fede- zierte Proteine unter der Einwirkung von
ral Institute of Technology Lausanne, Steroid- und Thyroid-Hormonen, welche
CHUV / UNIL – Université de Lau- die Expression von Genen im Sinne der Upsanne, Hôpital Ophtalmique Jules-Gonin oder Downregulation regulieren. Dabei
tzt. spielen sogenannte Liganden eine Rolle, flegt.
[HOJG] Lausanne, HUG – Genève).
P
Schüège.
welche die Aktivierung der nukleären Re-Soigne.
Durch den Amtsantritt von FrauPrProf.
ot
®
®
erst ermöglichen.
Francine
Behar-Cohen
TEARS AGAIN
Spray am HOJG hat zeptorenBlephaCura
LiquidDiese wiederum
sich das Netzwerk dank dem Transvision steuern embryonale Entwicklung, Metabolismus und Funktion. Mutationen in den
Network nach Frankreich erweitert.
DieVerbessert
gegenwärtigen
Forschungsprogramme
nukleären
Rezeptoren
führen beispielswei-Lidsignifikant die Qualität des LipidIn der
Praxis als Lipidschicht-protektive
präsentierte
Gastgeber
Professor
Daniel
se
zu
einer
retinalen
Fehlentwicklung
bei
films und verhindert Evaporation der Tränenrandhygiene bewährt, da Phospholipid-haltig,
Schorderet,2,3,4
Direktor des IRO und gleich- Retinitis pigmentosa (RP).
5,6,7,8
flüssigkeit .
jedoch tensidfrei .
zeitig Ordinarius ad personam der UNIL Neben den natürlichen gibt es auch synLiganden
für therapeutische
und
Professeur
associé
amlipidique
HOJG,deVerantAméliore
la qualité
du film
manière thetischeSoins
du bord palpébral
et protection efficace à
an denen die
wortlicher
deretOkulogenetik-Abteilung.
In Anwendungen,
significative
empêche l’évaporation du liquide
base de phospholipides
de saPharmaincouche lipidique.
2,3,4 von etwa 30 Forschern (u. a.
5,6,7,8 auch
dustrie intensiv
forschttensio-actifs
und welche
einem
Team
lacrymal
Exempt d’agents
.
.
Doktoranden der UNIL) werden am IRO in der Augenheilkunde Anwendung finfolgende Bereiche angesprochen: Gen- den können. Die Gruppe um Dr. Sandra
Identifikation IROme,1 Entwicklung des Cottet beschäftigt sich mit dem Un-
Referenzen: 1) Radar Synthesis Repertorium 10.5.003 für Windows | 2) Lee S, Dausch S, Maierhofer G, Dausch D. Ein neues Therapiekonzept zur Behandlung des Trockenen Auges - die Verwendung von Phospholipid-Liposomen. Klin.Monatsbl.Augenheilkd. 2004;221:825-836. | 3) Craig JP, Purslow C,
Murphy PJ, Wolffsohn JSW. Effect of a liposomal spray on the pre-ocular tear film. Contact Lens and Anterior Eye 2010;33:83-87. | 4) Khaireddin R., Schmidt K-G. Vergleichende Untersuchung zur Therapie des evaporativen trockenen Auges Klin Monatsbl Augenheilkd 2010;227:128-134. | 5) Zimmermann N,
Erb C. Altbewährte und innovative Therapie der Volkskrankheit Blepharitis. Der Augenspiegel 2012;40-43. | 6) Ditzen K, Pult H. Die Meibomdrüse: Ein Schlüsselfaktor für das Kontaktlinsentragen beim Trockenen Auge? Aktuelle Kontaktologie 2011;1-3. | 7) Feichtinger-Rensch G. Lidrandpflege bei Glaukommedikamentation.MedicalNetwork 2011;38. | 8) Khaireddin R. Lidrandhygiene bei Kontaktlinsenträgern mit Blepharitis Therapievergleich Babyshampoo versus Phospholipidlösung. Der Ophthalmologe 2013;110:146-153.
Similasan Trockene Augen – Indikationen: Zur Behandlung von trockenen Augen, Sandgefühl in den Augen, gereizten und tränenden Augen. Dosierung: Ein bis mehrere Male pro Tag 1–2 Tropfen pro Auge. Inhaltsstoffe: Belladonna D6, Euphrasia 3c D6, Mercurius sublimatus corrosivus D6 (zusätzliche
Hilfsstoffe Augentropfen 10ml: Wasser; Tonisierungs- und Pufferungsmittel: Natriumnitrat, Borax, Borsäure; Konservierungsmittel: Silbersulfa.). Unerwünschte Wirkungen: In Einzelfällen sind für SIMILASAN Trockene Augen bei bestimmungsgemässem Gebrauch Überempfindlichkeitsreaktionen wie Augenbrennen,
-reizung, -rötung, -juckreiz und -schmerz beobachtet worden. Anwendungseinschränkungen: Bei Kleinkindern nur auf ärztliche Verschreibung hin anwenden. SIMILASAN Trockene Augen darf nicht angewendet werden bei bekannter Überempfindlichkeit auf einen der verwendeten Hilfsstoffe. Bei Linsentrübungen
(Grauer Star, Katarakt) oder Grünem Star (Glaukom) nur nach ärztlicher Diagnose anwenden. Interaktionen: Wenn Ihnen Ihr Arzt oder Ihre Ärztin andere Arzneimittel verschrieben hat, fragen Sie Ihren Arzt oder Apotheker bzw. Ihre Ärztin oder Apothekerin, ob SIMILASAN Trockene Augen gleichzeitig angewendet
werden darf. Packungen: Packung mit 20 Monodosen zu 0,45 ml, Fläschchen zu 10 ml (mit Konservierungsmittel). Abgabekategorie: D.
1
2
3
Similasan Tears Again® – Indikationen: Zur Behandlung von trockenen Augen, Spannungsgefühl der Augenlider, Fremdkörpergefühl, Brennen und Jucken der Augen. Dosierung: 3–4x täglich mit je 1–2 Sprühstössen mit ca. 10 cm Abstand auf die geschlossenen Augenlider sprühen. Bei aufgetragener
Augenkosmetik jeweils nur 1 Sprühstoss aus ca. 20 cm Abstand. Inhaltsstoffe: Soja-Lecithin, Natriumchlorid, Ethanol, Phenoxyethanol, Vitamin A–Palmitat, Vitamin E, Aqua purificata. Anwendungseinschränkungen: Similasan TEARS AGAIN® sollte bei einer Überempfindlichkeit gegen einen der Inhaltsstoffe
nicht angewendet werden. Interaktionen: Similasan TEARS AGAIN® sollte nicht gleichzeitig mit Augenarzneimitteln angewandt werden. Sollten ausser Similasan TEARS AGAIN® weitere Augenmedikamente verabreicht werden, so sollte man zwischen den beiden Anwendungen einen Zeitabstand von 10 Minuten
Abb. 1 Privatdozent Dr. Aubin Balmer, seit Beginn Mitarbeiter von Prof. Claude Gailloud. Dank seiner
einhalten. Packungen: 10 ml Spray. Abgabekategorie: Medizinprodukt.
aussergewöhnlichen
Persönlichkeit
konnte
Dr.® unterstützt
Balmerunddie
Situationen
meistern.
Similasan BlephaCura® – Indikationen: Zur Linderung und begleitenden Behandlung von Lidrandentzündungen
sowie zur täglichen Lidrandpfl
ege und -hygiene. Similasan
BlephaCura
fördertschwierigsten
den natürlichen Heilungsprozess
bei Entzündungen
und Reizungen der Lidränder. Dosierung:
2x täglich (morgens und abends). Inhaltsstoffe: Natriumchlorid, Soja-Lecithin, Phenoxyethanol, Ethanol, Vitamin A–Palmitat, Vitamin E, Aqua purificata. Unerwünschte Wirkungen: Keine bekannt. Anwendungseinschränkungen: Similasan BlephaCura® sollte bei einer Überempfindlichkeit gegen einen der
Abb. 2 Professor Patrick Aebischer, Präsident der EPFL (École polytechnique fédérale de Lausanne).
Inhaltsstoffe nicht angewendet werden. Packungen: 70 ml Suspension. Abgabekategorie: Medizinprodukt.
Abb. 3 Professor Daniel Schorderet, Leiter des IRO.
Abb. 4 Zebrafische,
Modellorganismen in der Genetik.
Ausführliche Informationen entnehmen Sie bitte den Packungsbeilagen
unter www.swissmedicinfo.ch.
Vous trouverez des informations détaillées dans la notice d‘emballage sous www.swissmedicinfo.ch.
4
Similasan
ophta • 5 AG,
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293
rétroSPECTIVE
Latanoprost-Mepha
Brimonidin-Mepha
®
®
Mepha-Glaukomtherapeutika
5
6
7
Abb. 5 Professor Daniel Schorderet und Dr. Willy-René Felgenhauer (rechts), Vorsitzender der Association des Amis de l’IRO. − Abb. 6 Professor Claude Gailloud,
Gründer des IRO, Vorsitzender des Stiftungsrates bis 2005, nun Ehrenpräsident. − Abb. 7 Das Institut IRO in Sion.
(Alle Abbildungen : PD Dr. Hannes Wildberger)
Latanoprost-Mepha® bis zu
43%
23%
tergang retinaler Zellen bei degenerativen des Zebrafisches eingebracht, kann
die als
scher
Forschungsvorhaben
günstiger
das Bedeutung.
Original 1
kassenzulässig
Erkrankungen (RP), wobei vorerst Tier- Entstehung der T-Zell-Leukämie in all ih- müssen gezielt gefördert werden, und die
modelle (Mäuse) verwendet werden. Soll ren Entwicklungsschritten untersucht wer- Resultate müssen unmittelbar als Techman den Zelluntergang verhindern oder den.4 Nicht nur lässt sich die Regeneration nologietransfer im Sinne von Start-up®
5 sondas Überleben der Photorezeptoren sti- der Fischflossen genetisch steuern,
Unternehmen
an die Gesellschaft weiterBrimonidin-Mepha
bis zu
1
mulieren? Therapeutisches Ziel könnte es dern auch diejenige der Augenentwicklung
gegeben
werden.
Unabhängigkeit und
günstiger als
das Original
dereinst sein, schützende niedrigmoleku- bei Zebrafisch-Embryonen. Das Ausschal- Freiheit von Forschung müssen pragmalare, leicht synthetisierbare Proteine ins ten (knockdown) des Hmx-Transkriptions- tisch behandelt werden.
faktors beim «Morphanten» (Organismus Es geht nicht an, dass ein grosser PrivatAugeninnere zu bringen.
Ein besonderes Projekt von Professor mit auf bestimmte Art temporär ausge- konzern als Sponsor Vertragsdetails in
Schorderet ist das Auffinden und Identi- schaltetem Gen) führt zu Fehlentwicklun- voller Transparenz darlegen müsste, weil
fizieren derjenigen Gene, welche für das gen wie Mikrophthalmie.6
damit Unternehmensstrategien zuhanden
Auftreten hereditärer Augenerkrankunder Konkurrenz offengelegt würden.
gen von der Netzhaut (AMD) bis zum Integriertes akademisches Feld
Auch das Silicon Valley (z. B. Genentech)
Glaukom verantwortlich sind. Dies um- im Arc lémanique
existiert nicht per se, sondern nur dank
fasst auch Gene, welche bereits in der Ent- Zum Abschluss der Feier ergriff Professor der Nähe von Stanford und Berkeley. Aus
Patrick Aebischer,7 Präsident der ETH Lau- dem IRO könnten ähnliche Spin-off-Unwicklung des Auges eine Rolle spielen.
Die Entwicklung des Auges wird durch ein sanne (EPFL), das Wort. Die Einfügung ternehmen beispielsweise im Rahmen der
komplexes Netzwerk von Transskriptions- des IRO in das Netzwerk der EPFL liegt Gentherapie hervorgehen.
faktoren, Zellzyklusmodulatoren und Sig- ihm am Herzen und er hat zur Freude der Unter den Ehrengästen am anschliessennalmolekülen kontrolliert. Bei der Unter- Anwesenden angekündigt, dass die EPFL den Apéro riche waren weitere zahlreiche
suchung derartiger Vorgänge erwies sich dem IRO die Stelle einer Assistenzprofessur Personen auszumachen, die sich um das
der Zebrafisch (Danio reri)3 als wichtiges zur Verfügung stellt. Prof. P. Aebischer ist IRO verdient gemacht haben: die ProfesForschungsobjekt, weshalb im IRO eine es gewohnt, in grossen, alles umfassenden soren Claude Gailloud und Nicolas Du* Zum Scannen des QR-Codes mit dem Smartphone brauchen Sie eine Applikation, die Sie z.B. im App Store unter «Scan» oder «QR» herunterladen können.
beeindruckende Zucht- und Beobach- Linien zu verwalten, aber auch dementspre- crey als langjährige Präsidenten der Insti1 BAG, SL, 1.2.2014
Latanoprost-Mepha
Z: Augentropfen
zu 50 µg Latanoprost
1 ml, 1 Tropfen
enthält ca.
1.5 µg Latanoprost.
I: Senkung
des Augeninnendruckes
beim Weitwinkel-Glaukom
okulärerDr.
Hypertension.
tungsanlage
installiert
ist. DerproVorteil
diechende
Visionen
entwerfen
zu müssen.
tution, und
wiebeiauch
Willy R. FelgenhauD: 1 Tropfen tägl. vorzugsweise abends als Monotherapie oder in Kombination. KI: Überempfindlichkeit gegenüber Latanoprost oder einem der Hilfsstoffe. Schwangerschaft. Kinder: Sicherheit und
Sein
vermittelte
Eindrücke
davon,
ses Tiermodelles
ist die Irispigmentierung,
Tatsache, dass
der der
Wirksamkeit bisher
nicht untersucht. V: Verstärkte
Verdunkelung
HautReferat
des Augenlids,
Heterochromie,
entzündlich bedingtes,
neovaskuläres,
angeborenes Glaukom,
Engwinkeler, Präsident
der Association
des Amis de
glaukom, pseudophake Patienten mit Weitwinkel-Glaukom, pigmentiertes Glaukom, akutes Winkelblockglaukom, perioperative Periode von Kataraktoperationen, Makulaödeme, zystoide Makulaödeme,
das integrierte
akademische
Feld
im l`IRO
Effekt
(Perversion
oder Regeneration)
und Verantwortlicher
für das privorübergehendes
verschwommenes
Sehen (Fahrtüchtigkeit,
Bedienen von beiMaschinen),wie
Herpes-Keratitis,
Stillzeit. Kontaktlinsenträger:
enthält
Benzalkoniumchlorid.
UW: Augenirritationen
wie Brennen,
Kratzen, Jucken, Stechen und Fremdkörpergefühl, Zunahme der Irispigmentierung, Zunahme der Anzahl, Pigmentierung, Dicke und Länge der Wimpern, Hyperämie der Konjunktiva oder der Episklera,
Arc lémanique
organisiert
wird
wie Prostaglandin-Analoga
spielsweise
durch
eingebrachte
vate Fundraising.
•
vorübergehende,
punktförmige
Erosionen
des Korneaepithels,genetische
Blepharitis, Augenschmerzen.
IA: Gleichzeitige
Verabreichung von
zweiund
oder mehreren
oder ProstaglandinDerivate, Verstärkung der Augeninnendruck senkenden Wirkung durch Timolol, Dipivephrin, Acetazolamid, Pilocarpin. Liste: B. [1613]. Weiterführende Informationen siehe Arzneimittelinformation
Privatwirtschaft
Geldgeber für
Manipulationen
am Zebrafisch
direkt inerhaltendie
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Zusätzliche Informationen
über Latanoprost-Mepha
Sie über
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Brimonidin-Mepha
Augentropfen zu 2werden
mg Brimonidin-Tartrat
pro 1 ml entspricht
mg /ml Brimonidin. Hilfsstoffe: Alcohol
polyvinylicus, Natrii
chloridum, Natrii citras, Acidum citricum monohydricum,
motiviert
werden
vivoZ:beobachtet
kann, denn
auf- 1.3Forschungsvorhaben
Acidum hydrochloricum, Natrii hydroxidum, Aqua purificata; Conserv.: Benzalkonii chloridum. I: Reduktion von erhöhtem intraokulärem Druck bei Weitwinkelglaukom oder okulärer Hypertension,
Monotherapiegrund
bei kontraindizierter
topischer Betablockertherapie
oder als Zusatztherapie
zu anderen
intraokulär
hypotensiv
wirkenden
Arzneimitteln. D: Erwachsene: 1 Tropfen ca. alle 12 Std. in das
kann.
Lausanne
bleibt
zwar
das Zentrum,
einer biochemischen
Suppression
betroffene Auge. KI: Überempfindlichkeit gegenüber dem Wirkstoff oder einem der Hilfsstoffe. Neugeborene und Kleinkinder unter 2 Jahren. MAO-Hemmer-Referenzen
oder Antidepressiva-Therapie, welche die
wird
Pigmentierung
sind
dieV: Kinder
Augen
noradrenergeder
Neurotransmission
beeinflussen.
Stillzeit.
älterdieser
als 2 Jahre mit beispielsweise
einem Körpergewicht von
< 20 jedoch
kg, schweredie
oder Forschung
instabile schlecht kontrollierbare kardiovaskuläre Erkrankungen,
1. Schorderet DF et al. IROme, a new high-throughput
okuläre Perfusionsstörung, gleichzeitige Einnahme von Antihypertonika, Herzglykoside, Arzneimittel welche den Metabolismus und die Aufnahme zirkulierender Amine beeinflussen oder Wechselin Mikrotechnik
und
Uhrentechnologie
Fische
optisch
transparent.
wirkungen mit
α-adrenergen
Agonisten
verursachen, okuläre Überempfindlichkeitsreaktionen,
Depression, Zerebraloder Koronarinsuffizienz,
Raynaud-Syndrom,
orthostatische
Hypotonie,
Thrombanmolecular
tool for
the diagnosis
of inherited retinal
giitis obliterans. Schwangerschaft. Konservierungsmittel Benzalkoniumchlorid, mögliche Verfärbungen von weichen Kontaktlinsen. UW: Kopfschmerzen, Somnolenz, Schwindelgefühl, Veränderung des
Der Zebrafisch
ist ein
derartAugenbrennen/-stechen,
wichtiges mul- Pruritus,
dystrophies.
Biomed Res Int 2013;2013.
in Fremdkörpergefühl,
Neuchâtel angesiedelt
(Patek
Philippe,
Geschmackempfindens,
Augenirritationen
(Hyperämie,
Bindehautfollikel,
verschwommenes
Sehen, allergische
Blepharitis-Blepharokonjunktivitis,
allergische Konjunktivitis, okuläre allergische Reaktionen, follikuläre Konjunktivitis), lokale Reizungen (Augenlid-Hyperämie, Augenlidödem, Augenschmerzen, tränende Augen, konjunktivales Ödem,
2. Nuclear receptors und Liganden (s. unter Wikipedia).
Forschungsmodell,
dass esHornhautverfärbung,
PX Grouptrockenes
und Auge,
Richemont),
Neurokonjunktivaletidisziplinäres
Absonderungen, Blepharitis),
Photophobie, Hornhauterosionen,
Ausbleichen derdie
Bindehaut,
Sehstörung, Symptome der oberen Atemwege, MundPräparateprofile finden Sie
trockenheit, gastrointestinale Symptome, Müdigkeit, Asthenie. IA: Additiver oder potenzierender Effekt von Arzneimitteln mit ZNS-dämpfender Wirkung. Liste:
[1611]. Weiterführende Informationen
3.B.www.zfin.org
online unter: www.mepha.ch,
selbst ein Journal
mit dem Zusätzliche
Titel Zebrafish
wissenschaften
(translational
neural
[email protected]
siehe Arzneimittelinformation
www.swissmedicinfo.ch.
Informationen über
Brimonidin-Mepha erhalten
Sie über unseren
Literatur-Service:
Fachpersonen, Qualidoc
4. zitiert aus: Biedermann BC. Das molekularmedizinische
Mepha Pharma
AG, 4010
Telefon 061 Model
705 43 43, Organism
Fax 061 705 43 85,
www.mepha.ch
oder via QR-Code.*
gibt.
TheBasel,
Zebrafish
Dataneering laboratory, chairs for cognitive
Teleskop.
FMH
Schweizerischer
Ärzteverlag
AG, 2005, S.55.
base (www.zfin.org)3 ist eine riesige Daten- neuroprosthetics) werden nach Genf ver- 5. Page L et al. Bigh3 is upregulated in regenerating zebrafish
bank mit sämtlichen bisher erforschten In- legt (Stiftungen Wyss und Bertarelli).
fin. Zebrafish 2013;10:36-42.
formationen. Bei transgenen Tieren wird Zweckmässige Sponsorenverträge müssen 6. Boisset G, Schorderet DF. Zebrafisch hmx1 promotes
retinogenesis. Exp Eye Res 2012;105:34-42.
ein bestimmtes Gen ins angestammte Ge- vereinbart werden.
nom eingebracht. Wird beispielsweise das Von 400 Lehrstühlen der EPFL sind 33 7. Aebischer P. Unsere Absolventen haben einen Arbeitsplatz.
Neue Zürcher Zeitung NZZ vom Samstag 24. Mai 2014.
Onkogen c-Myc in die Lymphozytenlinie derzeit Stiftungsprofessuren von strategi®
®
®
0814
®
Die mit dem Regenbogen
ophta • 5 / 2014
294
L’ophtalmologie du sport
La médecine du sport a besoin de
l’ophtalmologie du sport
Dieter Schnell, DE-Ruppichteroth
Introduite tout d’abord en Allemagne il y a
environ 40 ans, l’ophtalmologie du sport
s’est bien établie depuis, tant en ophtalmologie qu’en médecine du sport. Après ses
études de médecine et de sport, l’auteur a
travaillé comme médecin généraliste spécialiste en médicine sportive lors des Jeux
Olympiques d’été de Mexico en 1968 (Fig.
1) et comme ophtalmologue lors des Jeux de
Munich en 1972. C’est à cette occasion qu’il
a appris à connaître les problèmes importants liés aux sollicitations des yeux et de la
vue dans les différentes disciplines sportives.
L’idée de créer un groupe de travail est née
pendant les Jeux Olympiques de Munich,
lorsque l’auteur a corrigé la vue d’un tireur
au pistolet peu myope avec des verres sphériques de -0,5 ou -0,75 D. Grâce à ce dispositif, la vue de loin de ce sportif était de 1,6,
mais il tirait au pistolet nettement plus mal
qu’en l’absence de correction. Sur le pas de
tir, le médecin du sport a constaté que les tireurs au pistolet ne fixent pas le disque, mais
le cran et guidon de mire, ce qui était le plus
confortable pour le sportif sans correction.
Fig. 1 L’auteur au Village olympique de Mexico en
1968 avec Willi Holdorf, Champion olympique du
décathlon.
ophta • 5 / 2014
En 1973, l’auteur a fondé un premier
groupe de travail « Œil et sport » avec des
ophtalmologues, des opticiens, des médecins du sport, des sportifs et des scientifiques à l’Ecole supérieure allemande du
sport de Cologne. C’est là qu’ont été posées
les bases de l’ophtalmologie du sport ; les
membres du groupe ont défini, entre autres,
les conditions des lunettes de protection
pour les sports de contact qui entraient dans
la norme DIN « lunettes de sport », et sont
acceptées dans la norme ISO.
Après l’apparition des premières lentilles
de contact souples sur le marché, 998 lentilles de contact ont été adaptées en collaboration avec des experts chevronnés en la
matière (ophtalmologues et opticiens). 22
sportifs porteurs de lentilles de contact
ont participé aux Jeux Olympiques de
1976 à Montréal. Trois participants
voyaient une chance de terminer leurs
épreuves dans les 10 premiers, mais personne ne spéculait sur une médaille. Mais
le résultat a été écrasant : 16 sportifs sont
arrivés dans les 10 premiers, sept ont gagné des médailles, dont quatre une médaille d’or.
Etant donné que presque tous avaient auparavant pratiqué leur sport sans correction utile, il faut supposer que la meilleure
acuité visuelle a joué un grand rôle dans
leur réussite. En évaluant les résultats de
presque 1000 sportifs porteurs de lentilles
de contact, les adaptateurs de lentilles ont
accumulé beaucoup d’expérience pratique
dans le domaine ophtalmologique de
l’adaptation des lentilles de contact sur des
sportifs, qui a cependant été parfois négative (voir ci-dessous). Cela a motivé l’auteur à faire des recherches plus approfondies dans la physiologie de la cornée, en
collaboration avec le Prof Martin Reim,
Aix la Chapelle.41,42,50 En 1993, il a fondé
le « Département Ophtalmologie du
sport » (R-SO) de l’association professionnelle des ophtalmologues allemands, dont
il est encore aujourd’hui le responsable.
Entre-temps, l’ophtalmologie du sport est
devenue une discipline de l’ophtalmologie
à part entière, dont les connaissances devraient être contrôlées dans le cadre de
l’examen de spécialité : or ce contrôle n’a
pas lieu la plupart du temps parce que les
examinateurs eux-mêmes n’ont que peu de
connaissances dans cette discipline, qui
reste spécialisée. Les questions de l’importance et de l’optimisation des fonctions visuelles et de la protection des yeux dans le
sport se trouvent au premier plan. L’auteur
présentera sommairement les nombreuses
facettes de l’ophtalmologie du sport dans
les pages suivantes.
Les recherches dans la science
et la médecine du sport
R-SO a reçu une aide inattendue de la
chaire de médecine et diététique sportive
de l’Université de la Ruhr de Bochum.
Des scientifiques réunis autour de Horst
de Marées,3 – 6 Gernot Jendrusch,13,22
Günter Tidow,61 – 63 Joachim Mester35 et
quelques autres ont fait des recherches du
côté de la science et de la médecine du
sport sur l’œil et le sport. La collaboration
a conduit à des études communes sur le
lien entre la qualité de la vue et les performances motrices dans le sport à
l’école.21,23,25,27
Il s’agissait dans un premier temps de
créer les méthodes d’examen ; par
exemple, la mesure de la vue en mouvement dans le sport, plus précisément de la
« vitesse de localisation saccadée ». Horst
de Marées et Günter Tidow 60,61 ont développé, avec la détermination de la vitesse
de localisation saccadée, une méthode
permettant de mesurer la vision dynamique (vue d’ensemble, références 62,63),
Jendrusch et col.14,20 ont quant à eux perfectionné cette méthode.
D’autres fonctions visuelles telles que la
stéréovision au loin ont été introduites par
la science du sport dans l’examen des
sportifs. Ainsi, l’Institut de Bochum a
créé le premier dispositif d’examen utilisable de la stéréovision au loin, sous la
forme du test modifié des trois bâtons selon Helmholtz.
L’ophtalmologie du sport
En outre, des examens tels que les
contrôles du champ visuel avec des périmètres de Goldmann ou statiques,
contrôles des contrastes15 et de la vision
des couleurs ont été entrepris chez les
sportifs.19,20
D’après les connaissances de la science du
sport, la mesure de la fréquence de scintillement et de fusion indique le niveau d’activation du système nerveux central d’un
sportif.65 Le degré d’éveil interne (vigilance) est mesuré.
Les observations des mouvements de Mester35 et Neumaier38 et col, avec des caméras enregistrant les mouvements du regard, ont contribué à démasquer les stratégies d’observation du regard intuitives,
couramment pratiquées jusqu’à présent,
et à les juger comme étant inefficaces. En
raison de la suppression saccadée de la vision, les observations des mouvements devaient se faire, si possible, à un angle de
vue et à une distance permettant une vision glissante sans saccades, ou avec le
moins possible de saccades.
Les études sur le potentiel d’entraînement
des fonctions visuelles20,62,63 ont montré
que les exigences de vue pour chaque discipline sportive sont si spécifiques qu’un
entraînement général commun à tous les
sports n’est pas judicieux. La pratique de
chaque type de sport ainsi que l’intégration d’une formation de la perception spécifique de la discipline sportive représentent le meilleur entraînement des fonctions visuelles pour optimiser les performances.17 – 19 Des types d’entraînement
visuel maintes fois proposés d’optométrie
fonctionnelle et d’entraînement visuel
n’ont qu’une efficacité très limitée si toutefois ils en ont une, selon les études systématiques dans le sport. Lingelbach et Jendrusch26,34 ont réalisé des études sur le
terrain pour tester l’augmentation des
contrastes induite par les verres de couleur
(films) à l’exemple du ski. La suppression
complète du spectre du bleu (Blue-Blocker) a conduit à des limitations de la vue
périphérique et à des troubles de l’équilibre. Les films qui laissent passer une
faible part de bleu (Blue-Attenuator) permettent d’atteindre un niveau optimal
d’amélioration des contrastes.26,34
La vue dans le sport
Après 30 minutes de sollicitation physique,
à environ 60 % de la performance maximale, Jendrusch et col.13,16 ont trouvé, dans
le cadre des essais en laboratoire et sur le
Fig. 2 Métabolisme du glucose a) à gauche : au repos, b) à droite : après une course de 30 minutes, à
60 % de la performance maximale : augmentation de 10 % dans le cerveau occipital, 15 % de moins
qu’au repos dans les autres centres du cerveau.12
terrain, une amélioration plus durable,
confirmée par d’autres analyses, de :
• l’acuité visuelle de 15 – 25 %,
• la vision des contrastes et des
profondeurs de 15 – 20 %,
• la vision dynamique de 8 – 12 %.
Cela corrèle avec le fait que, à sollicitation
égale, la tomographie par émission de positrons (PET) a démontré une augmentation de 10 % de l’utilisation du glucose
par le cerveau occipital pour une diminution de 15 % dans les autres zones du cerveau (Fig. 2).12 Cela s’expliquerait comme
un reste de l’époque de l’homme vivant de
chasse et de cueillette, époque pendant laquelle il s’agissait de pouvoir voir de manière optimale lorsque l’homme chassait
ou qu’il était menacé par des animaux
dangereux.
Les études de l’auteur sur la coordination
œil – tête montrent que l’enregistrement
des objets dans le champ de vision périphérique est très différent d’un sport à
l’autre et d’un individu à l’autre. Pour les
objets qui apparaissent soudainement
dans la périphérie (balle, autres joueurs,
dangers), l’homme commence souvent à
tourner la tête dès que le regard dévie de
20 – 30° du regard droit devant soi. A partir de 40 – 50° environ, le corps est déjà
souvent tourné vers l’objet vu, bien que de
nombreux sportifs lors de l’enregistrement et du suivi de l’objet s’en sortent avec
l’action conjointe du champ de vision et
des mouvements de tête – sans torsion de
leur corps.
En s’appuyant sur les études de mouvement de Mester et Neumaier36,39, nous
avons pu, à l’aide d’enregistrements filmés, constater que les observations optiques synchrones, ne serait-ce que de
deux objets, ne sont pas possibles simulta-
nément de manière optimale. Passant inaperçus aux yeux des juges de compétition
lors des Jeux Olympiques d’Atlanta, les
marcheurs (20 km) n’avaient parfois aucun de leurs deux pieds sur le sol, ce qui
enfreint totalement le règlement. Les
mouvements de plusieurs objets ne sont
déjà pas précisément évaluables, par
exemple chez les lanceurs de poids, par
l’entraîneur qui doit juger en même temps
la position et la fonction de différentes articulations. Ici, seules les stratégies d’observation qui évaluent les mouvements
correspondants les uns après les autres,
peuvent être utiles.62,63 Les mouvements
rapides d’objets au dessus de 100° par seconde ne peuvent plus être suivis en continu, mais rendent nécessaire des sauts oculaires (saccades).35,38 De courtes pauses visuelles par suppression de la vision, d’une
durée de quelques centaines de millisecondes interviennent. Elles ont souvent
pour conséquence de mauvaises évaluations des juges arbitres.
Dans les sports, non seulement la micropsie, mais aussi la macropsie sont importantes, indépendamment de la convergence et de l’accommodation. Elles jouent
un rôle important pour la meilleure identification des objets déplacés.9,46 – 48,54,57
La vision plus petite des objets proches et
la vision plus grande des objets éloignés ne
sont donc ici pas un signe de maladie.36,37
Dans la pratique ophtalmologique sportive, nous avons expérimenté plusieurs
fois le fait que les traumatismes indirects
peuvent conduire à des décollements de la
rétine, et nous l’avons même vécu une fois
sur une piste de ski. Un sportif a indiqué
une cécité aiguë, après une lourde chute
sans choc à la tête. Quelques minutes plus
tard, la cause a été diagnostiquée : dé-
ophta • 5 / 2014
295
296
L’ophtalmologie du sport
collement de la rétine.56 Draeger a trouvé
des explications à cela.7 Devant un tribunal, notre argumentation en tant qu’expert a été admise dans un cas similaire, à
savoir qu’un décollement de rétine s’était
produit de manière aiguë suite à un traumatisme indirect par projection extrême.
La protection des yeux dans le
cadre du sport
La protection des yeux est depuis toujours
l’un des principaux enjeux de la recherche
du Département Ophtalmologie du Sport
(R-SO). Les recherches sur les mécanismes de blessure et les mesures de protection oculaire ont généré des résultats
importants : 90 % des lésions oculaires
sportives devraient être évitées dans le
sport scolaire et le sport chez les
jeunes.24,54,57 Une société munichoise a été
la première à développer des lunettes de
protection pour le sport selon les recommandations de R-SO, qui protègent aussi
très bien le nez cartilagineux sensible des
enfants ainsi que les tempes (Fig. 3).54,56,58
Le Département Ophtalmologie du Sport
a toujours testé les différents types de lunettes de sport proposées sur le marché
sur le plan de leur aptitude pour le sport.27
Malheureusement, les sportifs de différentes disciplines, dont les yeux sont particulièrement exposés de par la pratique
de leur sport, ne tiennent pas en haute estime les mesures de protection oculaire
(water-polo, squash) ou ne respectent pas
les prescriptions (hockey sur glace) : il
s’ensuit des blessures oculaires graves, allant jusqu’à la perte de l’œil24,49,54,56,57,67
Fig. 3 Lunettes de sport protectrices.
ophta • 5 / 2014
Les lunettes de natation et les masques de
plongée ont été étudié sur le plan de leur
adéquation à un usage quotidien dans le
sport de haut niveau et le sport de masse,
même au regard de la capacité de correction des lunettes de protection et du port
de lentilles de contact.
L’Association professionnelle des professeurs de natation a attiré notre attention
sur le problème de la plongée avec des lunettes de natation. A la différence des
masques de plongée, les lunettes de natation ne possèdent pas de partie nasale, de
sorte qu’aucun équilibre de pression n’est
possible sous ce type de lunette. Il en résulte, lors de la phase de descente en plongée, une action d’aspiration qui peut
conduire dans certaines circonstances à un
barotraumatisme. En conséquence, la Société allemande de secourisme (Deutsche
Lebensrettungsgesellschaft, DLRG) a interdit en 2005 la plongée avec des lunettes
de natation à une profondeur supérieure à
60 cm, ce qui a empêché la réalisation
d’épreuves qualificatives de natation, par
exemple l’obtention de « l’hippocampe »,
parce que dans cette épreuve, le nageur
doit ramener des anneaux situés à 2 m de
profondeur. Le Département Ophtalmologie du Sport a effectué, en collaboration
avec l’Institut de Physiologie et d’Anatomie (Dr Uwe Hoffmann) de l’Ecole supérieure du sport allemande, 230 tests de
plongée, à des profondeurs de 2, 3 et 5
avec des examens consécutifs des yeux et
des oreilles (Fig. 4). L’équipe a constaté
qu’une profondeur de plongée jusqu’à 3 m
ne provoque aucun problème ni même aucune lésion de ces deux organes.51
Sur les quatre types de lunettes de natation utilisées, les plus grosses, qui prennent
appui sur le bord de l’orbite, ont été considérées comme idéales, à la fois subjectivement et objectivement. Les petites lunettes le plus souvent utilisées par les nageurs de compétition (par ex. les « lunettes
suédoises ») sans rembourrage ont parfois
exercé une pression extrême sur les yeux et
peuvent provoquer des hémorragies et des
tumeurs (névromes). Après la publication
de nos résultats, la DLRG a de nouveau
autorisé une profondeur de plongée avec
des lunettes de natation allant jusqu’à
2 m.51,58
Dans le cadre des collèges des associations
de plongée austro-allemandes (parfois
aussi suisse), les ophtalmologues sportifs
de R-SO ont fixé, en collaboration avec la
Société allemande de médecine de plon-
Fig. 4 Examens à la lampe à fente des plongeurs
avec des lunettes de natation.
gée et de surpression (deutsche Gesellschaft für Tauch- und Überdruckmedizin, GTÜM) les conditions d’aptitude à la
plongée dans le domaine oculaire. Les
compétences de l’ophtalmologue ont ainsi
été renforcées.53,58
Les tests objectifs et subjectifs de l’ASiS
(Arbeitsgemeinschaft Sicherheit im Sport,
Groupe de travail sur la sécurité dans le
sport, Université de Bochum) sur 16 lunettes de sport et lunettes de protection de
sport commercialisées ont révélé que
seules 7 de ces lunettes conviennent pour
la pratique sportive27 (résultats des tests et
informations sur les lunettes auprès du
Dr. Gernot Jendrusch, gernot.jendrusch@
rub.de).
La correction de l’acuité visuelle
dans le sport
Aujourd’hui encore, le fait que la correction de l’acuité visuelle représente une des
mesures le plus importantes pour la prévention des accidents et pour la performance optimale n’est pas encore présent à
l’esprit chez tous les juges et arbitres de
compétition dans tous les types de sport.
Aucun des 146 arbitres de football que
nous avons examinés n’avait dû passer
d’examen de la vue.45
Les connaissances selon lesquelles les
risques pour la cornée sont beaucoup plus
importants dans le sport que dans la vie
quotidienne, avec des lentilles de contact
souples relativement fixes peu perméables
aux gaz, sont relativement récentes. Nous
avons fait les premières expériences avec
les lentilles « Hema », que nous avions
adaptées après leur introduction sur le
marché en 1973. Ce type de lentille n’a
pas atteint, et de loin, la limite fixée par
Brian Holden10,11 (DK / L 80), plus tard
relevée pour un port prolongé pendant la
nuit.
L’ophtalmologie du sport
Quelques années après l’introduction des
lentilles Hema, nous avons été les premiers à faire des rapports sur les lésions de
la cornée avec ces lentilles dans le sport et
à alerter sur ces dommages. Des modifications ont été observées dans toutes les
couches de la cornée.
Au niveau de l’épithélium, on a observé
une formation de pannus, les structures
épithéliales des microvillosités et le glycocalix sont de plus en plus dégénérés, le
stroma est devenu trouble, l’endothélium
a perdu des cellules, et a montré fréquemment un polymégatisme à supprimer et
pléomorphisme. Outre l’hypoxie, en raison d’un taux d’échange réduit de larmes
et d’une perméabilité aux gaz négligeable,
on observe une carence en énergie, par la
raréfaction du glucose.50 Compte tenu du
fait que, lors de la pratique sportive, un
apport optimal en oxygène dans l’œil est
indispensable, la lentille de contact dure
(de forme stable), à l’époque négligée et
hautement perméable aux gaz, est revenue
au premier plan.50 Les connaissances physiologiques montrent que ce type de lentille fait le mieux ses preuves, et le plus durablement, dans le sport.50,54,57 La durée
de port totale des lentilles souples en années est en moyenne considérablement
plus faible que celle des lentilles dures. Les
examens récents (n > 2000 cas) montrent29
que (en tenant compte de la fréquence
d’adaptation) seulement 10 % des problèmes concernent les porteurs de lentilles
dures et en revanche, 90 % les porteurs de
lentilles souples.
Même les récentes lentilles souples hautement perméables aux gaz sont inférieures
aux lentilles dures hautement perméables
aux gaz, parce qu’elles possèdent un faible
taux d’échange de larmes qui peuvent irriter les cellules souches limbiques si importantes pour la régénération de l’épithélium et conduisent de manière croissante
à des infections. En tant que « lentilles
pansements », elles peuvent être utilisées
sous contrôle étroit pour soulager les douleurs, même après des blessures sportives,
et pour protéger l’œil d’autres dommages.55 Le fait qu’en Allemagne, encore
32 % des sportifs environ portent des lentilles souples peu perméables aux gaz
montre que tous les adaptateurs et porteurs de lentilles de contact ne sont pas
formés sur le plan physiologique et ophtalmologique sportif.
Les examens de l’endothélium faits par
R-SO ont montré que les lentilles peu per-
de R-SO est la suivante : une correction
par chirurgie réfractive ne doit être visée
que s’il n’y a aucune correction adéquate
tolérée pour le sportif et la pratique de son
sport, et que les conditions pour cela sont
réunies.54,57
Fig. 5 Lésion de l’endothélium unilatéral par le
port unilatéral d’une lentille de contact peu
perméable aux gaz pendant 12 ans.
méables aux gaz avec un faible taux
d’échange de larmes endommagent à la
longue la cornée, et surtout l’endothélium
(Fig. 5). Si le nombre de cellules endothéliales est réduit, les inflammations, les
opérations ou autres influences qui
s’ajoutent peuvent conduire à des pertes
d’endothélium allant jusqu’à des décompensations de la cornée. Le port prolongé
de lentilles souples hautement perméables
aux gaz renforce l’œdème de la cornée
nocturne, qui se produit chez tout individu, de 4 % à environ 8 – 10 %,37 la disparition de l’œdème de la cornée le matin se
prolonge de 2,5 à plus de 4 heures. Pendant la nuit, le flux de larmes est faible.
De ce fait, trop peu d’oxygène et de glucose parvient sous la paupière à la cornée,
entraînant un déséquilibre du bilan énergétique de la cornée. De ce fait, davantage
de dommages se produisent sur la cornée
qu’avec des lentilles qui ne sont portées
que le jour.50,54,57 La question du traitement en chirurgie réfractive des sportifs
représente un autre thème important de
l’ophtalmologie du sport. Car une opération Lasik, telle que la recommandent
quelques collègues qui ne sont pas formés
en ophtalmologie du sport, n’est pas judicieuse chez tous les sportifs. Le flap peut
encore se détacher après des années, sous
l’influence de forces intenses (sports de
combat et d’équipe) et se perdre. La devise
Maladies oculaires et maladies
systémiques dans le sport
La pression intraoculaire de l’œil des sportifs dont les sports nécessitent des exercices la tête en bas (Fig. 8), tels que le poirier, le « Bungee Jumping » et autres, augmente en raison de l’augmentation de la
pression veineuse dans les veines du cou,
dépourvues de valvules. Cela peut
conduire à des défaillances du champ visuel, analogues à celles observées en cas de
glaucome, lorsque l’effet est long.43
Le glaucome à pression normale et basse
dans le sport est un thème important.
Tandis que, en général, non seulement
dans le sport de masse mais aussi dans le
sport de haut niveau, un entraînement
d’endurance est recommandé pour améliorer la condition physique, il n’est pas
conseillé en cas de glaucome à pression
normale et basse, parce que la domination
du parasympathique ainsi induite peut
abaisser encore la pression sanguine. Le
R-SO recommande plutôt, en accord avec
Krieglstein, un entraînement en force
avec des exercices la tête en haut.49,54,57
Fig. 6 Mesure de la pression oculaire interne en
position du poirier avec un tonomètre à
aplanation manuel de Draeger.
ophta • 5 / 2014
297
L’ophtalmologie du sport
Une autre thématique est le handicap des
enfants atteints de strabisme dans le cadre
du sport à l’école et pendant la jeunesse.
Les cycloplégies, occlusions, prismes et lunettes bifocales handicapent fortement
dans le sport. Les recommandations pour
les professeurs de sport ainsi que les recommandations pour que les pédiatres et
les ophtalmologues établissent des dispenses de sport ont été élaborées par le
R-SO.
L’œil en tant qu’indicateur des problèmes
physiques généraux était un des thèmes les
plus passionnants qui a occupé le Ressort
Sport-Ophtalmologie. Les mesures de la
pression oculaire interne permettent ainsi
d’évaluer, et le cas échéant, de diminuer le
risque des alpinistes atteints du mal cérébral des montagnes. Mitrofanis Pavlidis a
constaté, lors des essais sur le terrain en
montagne que, la baisse de la saturation
en oxygène dans le sang, qui provoque le
mal des montagnes en cas d’ascension
trop rapide à une altitude élevée, s’accompagne d’une baisse de la pression interne
de l’œil (Fig. 7). Ainsi, le mal des montagnes peut être empêché en mesurant la
pression oculaire interne.39,40
Même lors de la plongée, l’œil peut servir
d’indicateur d’un dommage menaçant
pour le corps : les bulles de gaz sous les
lentilles de contact dures lors de la longée
indiquent qu’un traumatisme de décompression menace (Fig. 8).53,58
Le sport en tant que thérapie en cas de
maladie oculaire est un autre thème de recherche important du R-SO. En cas de
troubles circulatoires49 et de glaucome
simple, nous avons constaté, nous et
Fig. 9 Thème : les yeux et la plongée lors du
week-end d’ophtalmologie du sport / médecine
du sport à l’école du sport d’Hennef 2014 (Archive
des cours Hennef).
Fig. 8 Bulles de gaz sous la lentille en cas de
« remontée de plongée trop rapide » dans le
caisson de dépression.
d’autres auteurs, les effets thérapeutiques
des exercices d’endurance, qui permettent
de se passer de médicaments. Kypke avait
déjà observé une baisse de la pression oculaire interne induite par un entraînement
général d’endurance.31,32
Cela nous a conduits à examiner l’aptitude au sport en cas de maladies systémiques et oculaires, notamment chez les
personnes âgées. L’effet bénéfique des
mouvements sur les maladies cardiaques,
le diabète, la démence, et la maculopathie
est devenu, entre-temps, une connaissance partagée par tous.28,33,59
Nous avons pu montrer, avec Dorothea
Kuhn30 que les myopies progressent
moins vite en cas d’activités en plein air, et
cela a été confirmé par d’autres auteurs.64,66 Le sport en cas de handicap visuel est intéressant, étant donné que les
blindismes (comportement stéréotypé typique des aveugles), les trouble végétatifs,
les fonctions corporelles compromises par
un manque de lumière dans l’œil et la production hormonale sont influencés favorablement par les activités sportives. La
socialisation est aussi améliorée par le
sport collectif. Certains auteurs ont publié
les résultats de recherche et leurs propres
expériences dans les foyers et écoles
d’aveugles.1,2,8,44,49,52 Dans le sport de
haut niveau, le R-SO a aussi été actif ;
douze ophtalmologues du sport sont actifs
dans le classement des sportifs aveugles allemands et les accompagnent aux Jeux paralympiques, aux Championnats d’Europe et du Monde. Un tableau du R-SO
montre quelles activités sont utiles, possibles et à recommander pour quelles maladies et quelles causes de cécité.
Pendant toute l’année, l’ophtalmologie du
sport est enseignée lors de week-ends
d’ophtalmologie et de médecine sportive à
l’école du sport d’Hennef / Sieg (ZTK 15),
Saturation en oxygène
Fig. 7 Mesure de la saturation en oxygène et de la pression intraoculaire en altitude.
A gauche : Situation et appareils sur place. En bas : Diminution parallèle et augmentation
de la saturation en oxygène et de la pression intraoculaire lors de l’ascension et la descente
d’un sommet de 4000 mètres (Broad Peak) (Fig. Pavlidis39, 40).
PIO mmHg
298
Différence d‘altitude / Jour
ophta • 5 / 2014
L’ophtalmologie du sport • Impressum
lors de séminaires au Congrès d’ophtalmologie AAD à Düsseldorf et lors du
Congrès des médecins du sport à Francfort. En 2014, le thème « Organe de la vue
et sports nautiques » était au programme
(Fig. 9).
Bilan et appel
L’ophtalmologie du sport se développe du
moins en Allemagne pour devenir une discipline importante du sport, de l’ophtalmologie et de la médecine sportive. La médecine du sport profite d’elle, non seulement grâce aux mesures de prévention des
accidents, mais aussi sous la forme d’une
amélioration des performances grâce aux
corrections améliorées (optique optimisée
dans les lunettes de sport, lentilles de
contact, interventions de chirurgie réfractive, corrections spéciales dans les masques
de plongée, etc.). Le contrôle et l’optimisation de toutes les fonctions visuelles, ainsi
que la constatation de l’aptitude ophtalmologique au sport en cas de maladies
oculaires et systémiques jouent un rôle important.
Il ne faut pas sous-estimer la valeur de
l’ophtalmologie du sport lorsque la vue est
utilisée comme indicateur de la motivation et de la performance (mesure de la
fréquence de scintillement et de fusion), et
pour empêcher le mal des montagnes et
les traumatismes de décompensation.
Malheureusement, les connaissances en
ophtalmologie du sport ne sont pas encore
parvenues à l’ophtalmologie et la médecine du sport. De nombreux collègues de
deux disciplines répondent encore « de
manière livresque » aux questions d’ophtalmologie du sport qui leur sont posées.
Or les données actuelles contredisent souvent les connaissances de l’ophtalmologie
du sport. Tous les collègues, notamment
les formateurs des deux disciplines – mé-
Mittlere Mühlestrasse 3
CH-8598 Bottighofen
Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG
Revue suisse spécialisée pour la médecine et les technologies ophtalmologiques
avec les informations SSO
05 / 2014
L’ophtalmologie du sport
Observe and Plan bei feuchter AMD
Workshop Psychosomatik
Rapport du congrès : Swiss Retina Update
ARVO 2014: Retina-Themen
ISSN 1420-6838 – ISSN 2296-679X
5 • 2014 • 20. Jahrgang / 20e année
Schweizerische Fachzeitschrift
für augenärztliche Medizin und
Technologie mit Mitteilungen SOG
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les technologies ophtalmologiques
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une division de novomedtext ag
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decine du sport et ophtalmologie – devraient, dans un proche avenir, s’occuper
de ce problème, pour être à la hauteur de
leur mission de formation professionnelle
ou de perfectionnement. Le Département
Ophtalmologie du sport de l’Association
professionnelle des ophtalmologues allemands (BVA) se fera un plaisir de les aider
dans cette tâche. •
Références, voir ophta 4/2014, page 216, ou
téléchargez le PDF au site www.ophta.ch
Correspondance
Dr med. Dieter Schnell
Otto-Willach-Str. 2
DE-53809 Ruppichteroth
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Prof. David Goldblum, Basel; Prof. Farhad
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Dr. Emilie Ravinet, Lausanne
Dr. Martin K. Schmid, Luzern
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ISSN: 1420-6838
ISSN: 2296-679X e-book / édition
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ophta • 5 / 2014
299
300
Praxis
Interaktive Falldemonstrationen St. Gallen:
Workshop Psychosomatik
Hedwig J. Kaiser, Basel
Die psychosomatische Medizin fokussiert
auf das Zusammenspiel von körperlichen
Vorgängen mit individuellen psychischen
Reaktionsweisen, sowohl bei Gesundheit
als auch bei Krankheiten oder Symptomen. Psychosomatische Medizin gründet
auf dem bio-psycho-sozialen Modell der
Medizin, einem Mehr-Ebenen-Modell
des Menschen und seiner Umwelt, das
biologischen Faktoren, der psychischen
Befindlichkeit und den sozialen Lebensbedingungen gleichermassen eine Bedeutung für die Entstehung von Krankheiten
und für den Erhalt oder das Wiedererlangen von Gesundheit beimisst.
Menschliches Leben wird als Ineinandergreifen verschiedener Ebenen mit unter-
schiedlichen Eigenschaften angesehen.
Dabei ist die Anzahl der aktuell wesentlichen Ebenen und ihr Zusammenspiel
nicht endlich definiert, sondern variiert
von Mensch zu Mensch und von Situation zu Situation.
Interaktion unterschiedlicher
Ebenen
Das bio-psycho-soziale Modell der Medizin fusst auf systemtheoretischen Überlegungen. Nach Thure von Uexküll3, einem wichtigen Wegbereiter der Psychosomatik, interagieren im Individuum unterschiedliche Ebenen miteinander. An den
Grenzen dieser Ebenen werden Zeichen
ausgetauscht, um eine Verständigung zu
Abb. 1 Bedeutungserteilung und
Interpretation von
Zeichen.
A) Schema der
Bedeutungserteilung,
B) konkretes Alltagsbeispiel,
C) konkretes Beispiel bei
Krankheitszeichen.
erreichen. Durch diesen Austausch wird
der Vorgang der Bedeutungserteilung beeinflusst. Innere Zustände können so die
Konstruktion der Umwelt triggern.
Die Bedeutung bzw. die Bedeutungserteilung einer Wahrnehmung ist ein sehr zentraler Aspekt der Psychosomatik. Wir geben allem, was unsere Sinnesorgane aufnehmen, eine Bedeutung, eine Prägung,
die uns dann zum Handeln oder auch
zum Verwerfen der Bedeutung bringt
(Abb. 1).
Wahrnehmung, ob aus der äusseren Welt
oder Wahrnehmung von Zeichen aus
dem Körperinneren, ist immer ein aktiver
Prozess, auch wenn er unbewusst abläuft,
und er basiert immer auf einem Selektionsprozess. Die Grenze ist oft fliessend.
Mit Abnahme äusserer Reize nimmt die
Wahrnehmung innerer Reize zu. Dies erklärt beispielsweise, warum wir Schmerzen in der Nacht häufig stärker oder unangenehmer empfinden. Das Ineinandergreifen der verschiedenen Ebenen macht
den Menschen so komplex, charakterisiert ihn aber gleichzeitig in der Art, wie
er dieses Ineinandergreifen bewältigt.
«Es» und «Ich» nutzen unterschiedliche Sprachen
Emotionaler Kurzschluss entsteht dann,
wenn das emotionale Gehirn (limbisches
A
B
ophta • 5 / 2014
C
Praxis
Abb. 2 Emotionaler Kurzschluss bei Kommunikationsstörung zwischen «Es» und «Ich».
System, unwillkürliche Prozesse / «Es»)
den präfrontalen Cortex, in dem die
«Ich»- bzw. willkürlichen Prozesse ablaufen, ausschaltet (Abb. 2). Die Vernunft
(binäre Logik und digitale Sprache) geht
quasi offline. Daher können wir bei starken Stressreaktionen oftmals das Verhalten nicht mehr steuern, reagieren nicht gemäss unserem üblichen Lebensplan und
unseren eigentlichen, langfristigen Interessen.
Das Entscheidende für psychosomatische
Störungen ist wohl, dass sich «Körper»
(Vegetativum) und das emotionale System («Es») prächtig verstehen und dass
auch das «Ich» und der Körper (die willentliche Übertragung von Aufgaben an
den Körper und zurück) ganz gut kommunizieren, aber «Ich» und «Es» nicht die
gleiche Sprache sprechen (Abb. 2). Die
Sprache des «Ich» ist die binäre Logik, das
gesprochene Wort, die des «Es» sind die
Sinnesmodalitäten Bilder, Gerüche etc.
Der Körper funktioniert also als wunderbarer Helfer, «er mag dich». Gibt es ein
psychosomatisches Symptom, dann liegt
es oft daran, dass der Körper einen Ich-EsKonflikt übersetzt, den es zu lösen oder
aufzubrechen gilt.
Zentral ist das Krankheitskonzept
Psychosomatik heisst also, die Verantwortung beim Patienten zu lassen, aber Pfeiler
aufzustellen, damit er sich orientieren und
aufrappeln kann. «Nach fünf Sitzungen
sollte der Apfel geschält sein». Das gelingt, wenn man das Krankheitskonzept
des Patienten in Erfahrung bringt.
Begriff
Identity
Cause
Consequences
Fragen
Was ist das?
Was ist die Ursache?
Was sind die Folgen?
Time Line
Wie ist der zeitliche
Verlauf?
Control
Wie kann man das
behandeln?
Tab. 1 Relevante Begriffe für das Common Sense
Model of Self-Regulation von Leventhal.1
Dieses Krankheitskonzept lässt sich nach
dem «Common Sense Model of Illness»
von Leventhal aufspüren. Hierfür sind die
in Tabelle 1 dargestellten Begriffe massgeblich, mit denen der Patient sich das
Konzept und die Gefährlichkeit seiner
Krankheit erklärt.
Geeignete Kommunikationstechnik
Voraussetzung für das Eruieren des Konzeptes und das Identifizieren der eigentlichen Krankheits- bzw. Symptomursache
sind Interesse der Ärztin oder des Arztes,
Vertrauen des Patienten, der Patientin
und Zeit. Der Behandelnde lässt den Patienten oder die Patientin erzählen und erarbeitet gemeinsam aus den Symptomen
die möglichen Ursachen, damit diese zielführend angegangen werden können.
Die geeigneten Kommunikationstechniken sind:
• Warten
• Wiederholen
• Spiegeln
• Zusammenfassen.
• Fokussierte Fragen
(offen und geschlossen)
Man sollte nicht erwarten, das Konzept
vollständig explorieren zu können, und
dies ist auch nicht notwendig. Doch lassen sich Muster erkennen. Wenn z. B. Patienten immer nur jammern, müssen wir
lernen, die «Signale der Urzeit» zu verstehen, so übrigens der Titel eines lesenswerten Buches von D. F. und A. D. Jonas.2
Ein Verhaltensmuster aus der Evolution:
Wenn Tiere in einer Herde an den Rand
gedrängt werden, machen sie «grosses Geschrei». Hier kann sich ein Nachhaken
lohnen: Fühlt sich der Patient in seinem
sozialen Umfeld an den Rand gedrängt,
nicht beachtet? Der Patient erhält so die
Chance, dieses Gefühl direkt zu bearbeiten und die Ursache für seine Symptome
an der Wurzel anzugehen, aber auch das
«Missverstanden-Werden» zu beenden. •
Korrespondenz
Prof. Dr. med. Hedwig J. Kaiser
Augenärztin FMH
Picassoplatz 8
4052 Basel
Referenzen
1. Leventhal J, Meyer D, Nerenz D. The common-sense
representation of illness danger. In: Rachman S, editor.
Medical psychology. New York (NY): Pergamon, 1980, pp.
27-30.
2. Jonas DF, Jonas AD. Signale der Urzeit. Archaische
Mechanismen in der Medizin und Psychologie.
Huttenscher Verlag 507, Würzburg, 3. Aufl. 2008.
3. Uexküll Psychosomatische Medizin, Theoretische Modelle
und klinische Praxis. Herausgegeben von Adler RH, Herzog
W, Joraschky P, Köhle K, Langewitz W, Söllner W, Wesiack
W. Urban & Fischer 7. Auflage 2012.
Textfassung von Prof. Kaisers Workshop-Vortrag
anlässlich der «Interaktiven Falldemonstrationen
und Blickdiagnosen», 01.−03.05.2014 in St. Gallen:
Dr. Dietmar Thumm, Dr. Ulrike Novotny
ophta • 5 / 2014
301
302
Focus
Das Rätsel der CRSC
Le mystère de la CRSC
Francine Behar-Cohen, Lausanne
Francine Behar-Cohen, Lausanne
Die Chorioretinitis serosa centralis (CRSC) wird von angelsächsischen Autoren wie folgt bezeichnet: central serous, central serous
choroidopathy, central serous choroiditis, central serous chorioretinitis (zentrale seröse Choroidopathie, Choroiditis, Chorioretinitis).
Dies zeigt, wie schwierig die Einordnung dieser Störung im Rahmen
der entzündlichen und degenerativen Krankheiten der Retina
und / oder der Choroidea ist. Die Klassifizierung wird noch schwieriger, wenn akute und chronische Formen unterschieden werden
müssen. Letztere werden manchmal als diffuse retinale Epithelopathien bezeichnet. Handelt es sich hier wirklich um eine Differenzierung aufgrund der Dauer ihrer Entstehung oder wäre sie
auf den Grad der epithelialen Auswirkung bezogen? Entsteht die
chronische wirklich aus einer akuten Form? Handelt es sich nicht
eher um zwei verschiedene Krankheiten?
Und schliesslich: Wie ordnet man die CRSC innerhalb der Pachychoroidea und den polypoiden Vaskulopathien ein? Gibt es ein Kontinuum zwischen den verschiedenen Formen retinaler Krankheiten
im Rahmen einer Pachychoroidea, wie es B. Freund vorschlägt?1
Bestimmte wetAMD-Fälle, die nicht auf anti-VEGF ansprechen,
könnten auch in diesem Spektrum erscheinen, das sich immer
weiter zu vergrössern scheint, je besser die bildgebenden Verfahren darin werden, gemeinsame klinische Zeichen dieser unterschiedlichen klinischen Entitäten darzustellen. Die Pachychoroidea (englisch: Pachychoroid) könnte eine «anatomische Variante»
mit genetischer Ursache sein. Diese wiederum könnte ein Auftreten der CRSC oder anderer Pathologien bei Pachychoroidea im
Zusammenhang mit exogenen Faktoren wie Stress oder Einnahme von Kortikoiden begünstigen.2 Die CRSC ist bei diesen Retinaaffektionen wesentlich häufiger anzutreffen als vermutet, wenn
man systematisch Fundus-Autofluoreszenzuntersuchungen vornimmt.Sie bleibt rätselhaft und die einzige Form eines Makulaödems, die sich durch Kortikoidanwendung verschlechtert.
Wie können Kortikoide gleichzeitig antiödematöse Effekte auslösen und ein Makulaödem induzieren? Unsere Arbeitsgruppe
konnte in grundlegenden Arbeiten zeigen, dass dieses Paradox erklärt werden könnte durch die Bindung der Kortikoide an die
Mineralkortikoidrezeptoren, die in der Retina und der Choroide
exprimiert sind.3
Auf Grundlage dieser Arbeiten haben wir Mineralokortikoid-Rezeptorantagonisten als therapeutische Alternative für diese resistenten CRSC-Formen vorgeschlagen.4 Zahlreiche Studien sind
noch erforderlich, um die Anwendungsmodalitäten dieser Medikamente und ihren optimalen Einsatz zu untersuchen und um
die verschiedenen Formen dieser mysteriösen Krankheit besser
zu verstehen. •
La choriorétinite séreuse centrale (CRSC) est appelée selon les auteurs anglo-saxons : central serous, central serous choroidopathy,
central serous choroiditis, central serous chorioretinitis, témoignant de la difficulté à classer cette affection rétinienne dans les
maladies inflammatoires, dégénératives, touchant la rétine et / ou
la choroïde. L’exercice devient encore plus difficile quand il s’agit
de différencier les formes aiguës de la maladie des formes chroniques, encore appelées épithéliopathies rétiniennes diffuses par
certains. S’agit-il vraiment d’une différentiation liée à la durée de
l’évolution ou serait-elle liée au degré de l’atteinte épithéliale ? La
forme chronique est-elle vraiment une évolution d’une forme
aigue ? Ou bien s’agit-il en fait de deux maladies différentes ?
Enfin, comment classer la CRSC parmi les pachychoroïdes et les
vasculopathies polypoïdales ? Y a-t-il un continuum entre les différentes formes de maladies rétiniennes associées à une pachychoroïde comme semble l’évoquer B. Freund ?1
Certaines DMLA réfractaires aux anti-VEGF pourraient aussi
appartenir à ce spectre qui semble s’élargir au fur et à mesure que
les méthodes d’imagerie de plus en plus performantes permettent
de détecter des signes cliniques communs à ces différentes entités
cliniques. La pachychoroïde pourrait être une « variante anatomique » génétiquement transmissible, favorisant la survenue de
CRSC ou d’autres pathologies associées à une pachychoroïde, à la
faveur de facteurs exogènes comme le stress ou la prise de corticoïdes par exemple.2 La CRSC fait partie de ces affections de la
rétine, beaucoup plus fréquente qu’on ne le croit, quand on réalise
systématiquement des analyses du fond d’œil en autofluorescence, et qui reste mystérieuse et la seule forme d’œdème maculaire, aggravé par les corticoïdes.
Comment les corticoïdes peuvent-ils à la fois exercer des effets
anti-œdémateux et induire un œdème maculaire ? Notre équipe a
mené des travaux fondamentaux, qui ont permis de montrer que
la liaison des corticoïdes à des récepteurs minéralocorticoïdes, exprimés dans la rétine et la choroïde pourrait expliquer ce paradoxe.3
Sur la base de ces travaux, nous avons proposé les antagonistes des
récepteurs minéralocorticoïdes comme alternative thérapeutique
dans les formes non-résolutives de CRSC.4 De nombreuses études
sont encore requises pour préciser les modalités d’utilisation de
ces médicaments et leur utilisation optimale et pour mieux comprendre les différentes formes de cette mystérieuse maladie. •
Korrespondenz / Correspondance
Prof. Francine Behar-Cohen, Cheffe de Service,
Directrice médicale, Fondation Asile des aveugles
Hôpital ophtalmique Jules-Gonin, Avenue de France 15,
Case Postale 133, 1000 Lausanne 7
ophta • 5 / 2014
Referenzen / Références
1. Warrow DJ, Hoang QV, Freund KB. Pachychoroid pigment epitheliopathy. Retina 2013
Sep;33(8):1659-72).
2. Lehmann M, Bousquet E, Beydoun T, Behar-Cohen F. PACHYCHOROID: An Inherited condition?
Retina 2014 Jul 18. [Epub ahead of print].
3. Zhao M, Célérier I, Bousquet E, Jeanny JC, Jonet L, Savoldelli M, Offret O, Curan A, Farman N,
Jaisser F, Behar-Cohen F. Mineralocorticoid receptor is involved in rat and human ocular
chorioretinopathy. J Clin Invest 2012 Jul 2;122(7):2672-9).
4. Bousquet E, Beydoun T, Zhao M, Hassan L, Offret O, Behar-Cohen F. Mineralocorticoid
receptor antagonism in the treatment of chronic central serous chorioretinopathy: a pilot
study. Retina 2013 Nov-Dec;33(10):2096-102).
304
SWISS
SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO
ophthAW
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WARD
SWISS OphthAWARD
Prix national d’encouragement
ophtalmologie
NATIONALER FÖRDERPREIS FÜR enPRIX
D’ENCOURAGEMENT
NATIONAL POUR
klinische Forschungsprojekte und experimentelle
Der Award wird seit 2013 von der Schweizerischen Ophthalmologischen Gesellschaft (SOG) vergeben. Die Wahl wird durch eine
unabhängige Jury der SOG getroffen. Sponsor ist die Bayer
Schweiz AG, die für die drei Preise insgesamt 30 000 CHF zur
Verfügung stellt. Ausgezeichnet werden junge Forschende aus der
Schweiz oder junge Forschende an Schweizer Institutionen bis
zum vollendeten 43. Lebensjahr für Arbeiten, deren Publikation
akzeptiert ist oder deren Publikation nicht länger als zwei Jahre zurück liegt. Auch 2015 wird der Preis wieder ausgelobt. Im Jahr
2015 werden neue Kategorien definiert, bitte informieren Sie sich
auf www.ophthaward.ch!
Die Preisträger 2014
Beste experimentelle Arbeit
Wie auch bereits im letzten Jahr wurde dieser Preis unter zwei Bewerbern mit exakt der gleichen Beurteilung durch die Jury aufgeteilt:
• Dr. phil. Corinne Kostic, Hôpital ophtalmique Jules-Gonin
in Lausanne. Kostic C, Lillico SG, Crippa SV, Grandchamp N,
Pilet H, Philippe S, Lu Z, King TJ, Mallet J, Sarkis C, Arsenijevic Y, Whitelaw CB. Rapid Cohort Generation and Analysis of
Disease Spectrum of Large Animal Model of Cone Dystrophy.
PLoS One. 2013 Aug 19;8(8):e71363
• PD Dr. med. Dr. phil. Daniel Barthelmes, Abteilung für
Augenheilkunde des UniversitätsSpitals Zürich. Barthelmes
D, Irhimeh MR, Gillies MC, Karimipour M, Zhou M, Zhu L,
Shen WY. Diabetes impairs mobilization of mouse bone marrow-derived Lin−/VEGF-R2+ progenitor cells. Blood Cells Mol
Dis 2013.;51:163-73.
Höchste klinische Relevanz
• PD Dr. med. Dr. sc. nat. Mathias Abegg, Abteilung für Augenheilkunde des Inselspitals Bern. Abegg M, Dysli M, Wolf S,
Kowal J, Dufour P, Zinkernagel M. Microcystic Macular Edema: retrograde maculopathy caused by optic neuropathy. Ophthalmology 2014; 121:142-9.
WEITERE INFORMATIONEN AUF
Beste Innovation
• Dr. phil. Carlo Rivolta, Department für medizinische GePLUS
D’INFORMATIONS
SUR
netik der Universität
Lausanne.
Nishiguchi KM, Tearle RG,
Liu
YP, Oh EC, Miyake N, Benaglio P, Harper S, Koskiniemi-Kuendig H, Terasaki H, Berson EL, Katsanis N, Rivolta C: Whole genome sequencing in patients with retinitis pig mentosa reveals pathogenic DNA structural changes and NEK2 as a new disease gene. Proc Natl Acad Sci USA 2013;110:16139-44. •
En 2014
été décernés
pour la deuxième
des ont
projets
de recherche
cliniquefois
etdes
desprix
projets
d’encouragement aux jeunes chercheurs travaillant dans
expérimentaux issus de la recherche fondamentale
les instituts de recherche suisses ou d’origine suisse. La
présidente
la jury, le Prof.dans
Dr Klara
a remis
jeunesderétinologues
le Landau,
domaine
de laà rétinologie
l’occasion du Congrès annuel de la Societé Suisse
et de la vitréo-rétinologie
d’Ophthalmologie
(SSO) le SWISS OphthAWARD des prix.
montant de la récompense CHF 30’000.–
Chacun de ces prix est doté d’une enveloppe de CHF 10 000.–.
La décision d’attribution des prix a été prise par un jury représentatif et indépendant. Bayer (Schweiz) AG est le sponsor de cet
événement. Bayer (Schweiz) AG coopère avec la SSO à l’attribution de ces prix annuels, qui seront à nouveau décernés en 2015
pendant le congrès annuel de la SSO à Fribourg, mais selon des
catégories de participation légèrement différents (voir
www.ophthaward.ch).
Les lauréats 2014
Meilleur travail expérimental
Les candidatures relevant de cette catégorie sont récompensés
conjointement les travaux de deux participants :
• Dr phil. Corinne Kostic, PhD, de l’Hôpital ophtalmique
Jules-Gonin, Lausanne.
Kostic C, Lillico SG, Crippa SV, Grandchamp N, Pilet H, Philippe S, Lu Z, King TJ, Mallet J, Sarkis C, Arsenijevic Y, Whitelaw CB. Rapid Cohort Generation and Analysis of Disease Spectrum of Large Animal Model of Cone Dystrophy. PLoS One.
2013 Aug 19;8(8):e71363
• PD Dr méd. Dr phil. Daniel Barthelmes, du département
d’opthalmologie USZ Zurich.
Barthelmes D, Irhimeh MR, Gillies MC, Karimipour M, Zhou
M, Zhu L, Shen WY. Diabetes impairs mobilization of mouse
bone marrow-derived Lin−/VEGF-R2+ progenitor cells. Blood
Cell Mol Dis 2013;51:163-73.
Meilleure pertinence clinique
• PD Dr méd. Dr sc. nat. Mathias Abegg, de la clinique universitaire d’ophtalmologie, Inselspital Berne.
Abegg M, Dysli M, Wolf S, Kowal J, Dufour P, Zinkernagel M.
Microcystic Macular Edema: retrograde maculopathy caused by
optic neuropathy. Ophthalmology 2014; 121:142-9
Meilleure innovation
• Dr. phil. Carlo Rivolta, Department of Medical Genetics,
University of RETINAWARD.CH
Lausanne. Nishiguchi KM, Tearle RG, Liu YP, Oh
EC, Miyake N, Benaglio P, Harper S, Koskiniemi-Kuendig H,
SVRG.INFO
Terasaki H, Berson EL, Katsanis N, Rivolta C: Whole genome sequencing in patients with retinitis pig mentosa reveals pathogenic
DNA structural changes and NEK2 as a new disease gene. Proc
Natl Acad Sci USA 2013;110:16139-44. •
SWISS RetinAward –
ein Projekt der SVRG in Zusammenarbeit mit Bayer (Schweiz) AG
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un projet du SVRG en collaboration avec Bayer (Schweiz) AG
sto.ch 08/2014 d/f
Projekte aus
Grundlagenforschung
Am SOG-Jahreskongress
2014der
in Interlaken
wurde der
SWISS OphthAWARD an vier Preisträger überreicht. Die
Retinologinnen
undhoch,
Retinologen
Konkurrenz injunge
den Kategorien
war äusserst
entspreim Bereich
der Retinologie
und
chend
dem herausragenden
Niveau,
dasVitreoretinologie
etliche Schweizer
Institutionen in der Augenheilkunde erreichen. Prof. Dr.
CHF
30’000.–
Klara Landau, Jury-Präsidentin, Preisgeld
begrüsste die
Gewinner.
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Die prämierten Arbeiten
Ein grosses Tiermodell für Gen-Untersuchungen
bei Zapfendystrophie
SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO
Travaux ayant reçu des primes
Un grand modèle animal pour les études
géniques en cas de dystrophie de cône
Die Arbeit von Dr. Corinne Kostic (Lausanne) entstand in
internationaler Kooperation unter Beteiligung des Teams
für Biotherapie und Biotechnologie CRICM und New Vectys
(Paris), des Roslin Instituts der Universität von Edinburgh
und des Unit of Gene Therapy and Stem Cell Biology
(UGTSCB) des Hôpital Jules-Gonin in Lausanne.
Le travail du Dr Corinne Kostic a été réalisé dans le cadre
d’une coopération internationale, avec la participation de
l’équipe de Biothérapie et Biotechnologie CRICM et New
Vectys (Paris), de l’Institut Roslin de l’Université d’Edimbourg et de l’Unité de Thérapie Génique et de Biologie des
Cellules Souches de l’Hôpital Jules-Gonin à Lausanne.
Bisher gibt es nur wenige bis keine brauchbaren Modelle grösserer Tiere für genetische Untersuchungen der Retina z.B. bei erblichen Zapfendystrophien. Untersuchungen an Primaten haben
relativ hohe Hürden; das Schwein könnte eine Alternative sein.
Die dem menschlichen Auge etwa entsprechende Grösse seiner
Augen, die spezifische Verteilung der Zapfen in der Netzhaut,
die Physiologie und die Verfügbarkeit sprechen dafür. Die Technik der lentiviralen Transgenesis zum Einbringen mutierter Gene in einen Organismus bietet eine wirksame Strategie zur Erforschung der Zapfenkrankheiten.
Dr. Kostics Arbeitsgruppe brachte per Transgenesis ein dominantes mutiertes Allel für eine Zapfendystrophie in SchweineZygoten ein, welche in Jungsauen injiziert wurden. Unter den
Abkömmlingen waren 60 % transgen, und dies in veränderlicher
phänotypischer Ausprägung, wie man es auch beim Menschen
antrifft.
Dreizehn transgene und 9 normale Schweine wurden untersucht, u.a. mit einem photopischen Elektroretinogramm, im
Hindernisparcours, mit OCT-Bildern der Retina und RetinaHistologien zu unterschiedlichen Zeitpunkten.
Es gelang dem Team zu zeigen, dass die lentivirale Transgenesis
mit retinaler Expression bei etwa 60 % der Tiere gut funktioniert,
dass sich rasch eine Kohorte von Tieren mit einem breiten Spektrum an Krankheitsphänotypen generieren lässt und dass die Expression der für diese Studie gewählten Allele mit abnormalen retinalen
Morphologien, Funktionstests und
Histologien einhergeht. Die retinalen Veränderungen schritten nur
langsam voran.
Mit dem Vorliegen dieses Modells bei
einem grossen Tier kommt die Forschung einen deutlichen Schritt weiter in der Testung klinischer Anwendungen bei diesen oder ähnlichen Dr. Corinne Kostic (Lausanne)
Genveränderungen.
Jusqu’à présent, on ne dispose que de peu ou pas de modèles de
grands animaux utilisables dans le cadre des études génétiques de
la rétine, par exemple dans le cas des dystrophies importantes des
cônes. Des obstacles importants viennent compliquer les études
menées sur les primates ; le cochon pourrait donc représenter une
alternative intéressante pour les investigations génétiques. La
taille de ses yeux, qui correspond environ à celle de l’œil humain,
la répartition spécifique des cônes dans la rétine, la physiologie et
la disponibilité de l’animal sont des critères favorables à son utilisation. La technique de la transgenèse lentivirale, visant à introduire des gènes mutés dans un organisme, offre un stratégie valable pour étudier les maladies des cônes.
Le groupe de travail du Dr Kostic a introduit par transgénèse tout
d’abord un allèle dominant muté pour une dystrophie des cônes
chez des zygotes de cochons, qui ont été injectés à de jeunes
truies. Parmi la descendance, 60 % étaient transgéniques, et ce,
avec une expression phénotypique variable, telle que recontrée
aussi chez l’homme.
13 cochons transgéniques et 9 cochons normaux ont été étudiés,
entre autres avec un électrorétinogramme photopique, une course
d’obstacle, des images OCT des couches rétiniennes et les histologies de la rétine à des moments différents.
L’équipe a réussi à montrer que la technique de la transgénèse lentivirale avec expression rétinienne fonctionne bien chez environ
60 % des animaux, qu’une cohorte d’animaux
ayant un large spectre de phénotypes de maladie
peut être générée rapidement et que l’expression de
l’allèle choisi pour cette étude s’accompagne
d’anomalies dans les morphologies de la rétine, les
tests fonctionnels et les histologies. Les modifications rétiniennes n’ont progressé que lentement.
Avec la présence de ce modèle chez un grand animal, la recherche fait un progrès décisif dans l’essai des applications cliniques, en cas de modifications géniques correspondantes ou similaires.
Möglichkeiten einer Endothelzellreparatur bei
diabetischer Retinopathie
Privatdozent Dr. Dr. Daniel Barthelmes (UniversitätsSpital
Zürich und Save Sight Institute, University of Sydney) untersuchte mit Kollegen beider Institute endotheliale Progenitorzellen (EPC) und zeigte, dass EPCs in frühen Diabe-
Possibilité d’une réparation des cellules
endothéliales en cas de rétinopathie diabétique
Le privat-docent Dr Daniel Barthelmes (Hôpital universitaire de Zurich et Institut «Save Sight» de l’Université de
Sydney) a étudié avec ses collègues des deux instituts les
progéniteurs endothéliaux (EPC). Son travail a permis de
démontrer que les EPC aux stades précoces ne sont pas
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SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO
tes-Stadien vermindert freigesetzt werden. Hieraus ergibt
sich ein möglicher Ansatz zur Behandlung. Auch er erreichte den geteilten 1. Platz «Beste experimentelle Arbeit».
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réduits en cas de diabète, mais que leur libération est
déficitaire. Il en résulte une approche thérapeutique
possible. Le Dr Barthelmes a également obtenu la première
place de la catégorie « Meilleur travail expérimental ».
Bei Diabetes mellitus treten an der Netzhaut bereits sehr früh
mikrovaskuläre Schäden auf, ohne dass klinisch Veränderungen
zu beobachten sind. Der Körper verfügt zur Reparatur von Gefässschäden über sog. endotheliale Progenitorzellen (EPC). Diese stammen zum grossen Teil aus dem Knochenmark. Sie haben
Stammzelleigenschaften mit festgelegtem künftigem Funktionsbereich. Es wäre interessant, EPCs für eine frühzeitige Therapie
retinaler diabetesassoziierter Gefässschäden verfügbar zu machen, um mikrovaskuläre Veränderungen zu beeinflussen.
Tatsächlich ist die Anzahl dieser Zellen im peripheren Blut bei
Diabetes vermindert. Untersucht wurden möglichen Ursachen
für die verminderte Anzahl sowie die Frage, ob ein retinaler Gefässschaden in der Retina mit endothelialen Progenitorzellen
(EPC) aus dem Knochenmark repariert werden kann.
Die Bildung und Funktion der EPCs aus dem Knochenmark
sind im Mausmodell bei frühem Diabetes nicht gestört, und bei
Injektion ins Auge können sie tatsächlich eine vaskuläre Reparatur bewirken. Auch die für eine normale Endothelfunktion
wichtigen funktionsbezogenen Gene sind nicht verändert. Doch
werden bei Diabetes deutlich weniger EPCs ins periphere Blut
mobilisiert.
Die Arbeit weist eine signifikante Herabsetzung des Gens sowie
des Genprodukts für den Faktor SDF-1 (Stromal cell-derived factor-1) nach, der für die Mobilisierung wesentlich mit verantwortlich ist. Das ist umso
interessanter, als eine pharmakologische Stimulation der EPC-Mobilisation aus dem
Knochenmark über SDF-1 bei Ratten mit
myokardialem Infarkt bereits erfolgreich eingesetzt wurde, um die durch den Infarkt hervorgerufenen mikrovaskulären Schäden am
Myokard deutlich zu reduzieren.
Mikrozystisches Makulaödem
nicht nur bei MS
En cas de diabète sucré, des dommages microvasculaires se produisent dès un stade précoce au niveau de la rétine, sans que l’on
ne puisse observer de modifications cliniques. Pour réparer des
lésions vasculaires, le corps dispose de cellules appelées les progéniteurs endothéliaux (EPC). Ceux-ci proviennent en grande partie de la moelle osseuse, et bénéficient de propriétés des cellules
souches, avec un domaine fonctionnel futur fixé. Il serait intéressant de pouvoir disposer des EPC pour une thérapie précoce des
lésions vasculaires associées au diabète, dans le but de réduire les
modifications microvasculaires. En effet, en cas de diabète, le
nombre de ces cellules est réduit dans le sang périphérique. Les
causes possibles de ce nombre réduit ont été étudiées, ainsi que la
question de savoir si un dommage vasculaire rétinien peut être réparé dans la rétine avec des progéniteurs endothéliaux (EPC)
ayant été isolés à partir de la moelle osseuse.
La formation et la fonction des EPC de la moelle osseuse ne sont
pas perturbées dans le modèle de souris en cas de diabète précoce
et, lors de l’injection dans l’œil, ils peuvent réellement induire
une réparation vasculaire. Les gènes liés à la fonction, qui sont
importants pour une fonction endothéliale normale, ne sont pas
modifiés. Toutefois, en cas de diabète, un nombre nettement inférieur d’EPC a été mobilisé dans le sang périphérique.
Le travail met en évidence une diminution
significative du gène et du produit génique
pour le facteur SDF-1 (Stromal cell-derived factor-1), qui est co-responsable dans
une grande mesure de la mobilisation.
C’est est d’autant plus intéressant qu’une
stimulation pharmacologique de la mobilisation des EPC de la moelle osseuse via le
SDF-1 chez les rats avec infarctus du myocarde a déjà été utilisée avec succès, afin de
PD Dr. Dr. Daniel Barthelmes (Zürich)
réduire nettement les dommages microvasculaires au niveau du myocarde, provoqués
par l’infarctus.
Zwei Arbeiten aus Brain und Lancet Neurology, die das mikrozystische makuläre Ödem (MME) mit der Multiplen Sklerose assoziieren, weckten das Interesse von Dr. Dr. Mathias
Abegg (Bern). Die Forscher vom Inselspital Bern (Abteilung
für Augenheilkunde) und des ARTORG Center for Biomedical Engineering Research der Universität Bern demonstrierten, dass das MME keineswegs nur bei MS auftritt. Diese Arbeit lag daher in der Kategorie «Höchste klinische Relevanz»
an vorderster Stelle.
Dr. Abegg beobachtete den Fall einer Dreizehnjährigen, die bereits zweimal zur Zwangsernährung wegen Anorexia nervosa
hospitalisiert worden war und über verschlechtertes Sehen klagte. Der Visus war beidseits reduziert, und es fand sich ein relatives afferentes Pupillendefizit. Als Ursache für die beidseitige Visusminderung wurde in der Folge ein Keimzelltumor mit Kompression des Chiasma opticum gefunden. In der Retina fiel ein
mikrozystisches Makulaödem auf mit feinen vertikalen Vakuo-
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Œdème maculaire microkystique pas uniquement en cas de SEP
Deux travaux de Brain et Lancet Neurology, qui associent
l’œdème maculaire microkystique (OMM) à la sclérose en
plaques (SEP), ont éveillé l’intérêt du Dr Mathias Abegg
(Berne). Les chercheurs de l’Hôpital de l’Île de Berne
(service d’ophtalmologie) et du Centre ARTORG Center for
Biomedical Engineering Research de l’Université de Berne
ont démontré que l’OMM ne survient absolument pas qu’en
cas de SEP. Ce travail s’est donc imposé en tête de la
catégorie « Meilleure pertinence clinique ».
Le Dr Abegg a observé le cas d’une jeune fille de 13 ans, qui avait
déjà été hospitalisée à deux reprises pour nutrition forcée en raison d’une anorexie nerveuse, et se plaignait d’une dégradation de
sa vue. L’acuité visuelle était réduite des deux côtés en présence
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SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO
len in der inneren nukleären Schicht. Das führte zur Überlegung, ob MME auch Folge einer Optikusneuropathie (ON) sein
könnten.
Um diese Hypothese zu prüfen, evaluierte Abegg 180 Augen mit
ON retrospektiv. Bei 8 % war das MME nachweisbar, als perifovealer Ring, im Infrarotbild und auch mit automatischer Segmentierung im OCT gut erkennbar. Es ist damit keineswegs pathognomonisch für die Multiple Sklerose.
Die innere nukleäre Schicht ist verdickt, was auf ein echtes Ödem
hindeutet. Da in der Angiographie keine Gefässleckage assoziiert
ist, wird vermutet, dass eine Dysfunktion der Müllerzellen zu einer verminderten Wasseraufnahme in der Netzhaut und so zum
Anschwellen der inneren nukleären Schicht führt. Ein Risikofaktor ist nach Abeggs Daten ein jugendliches Alter.
Nach den Beobachtungen der Arbeitsgruppe dauert es mindestens
drei Monate ab Beginn einer Optikusneuropathie, bis das MME
sichtbar wird. Als bessere Beschreibung der retinalen Vorgänge schlägt er die Verwendung des
Begriffs «retrograde MakulopaPD Dr. Dr. Mathias Abegg (Bern)
thie» vor.
d’un relatif déficit pupillaire afférent. Comme cause de la baisse
de la vue sur les deux yeux, on a identifié par la suite une tumeur
germinale avec une compression du chiasma optique. Dans la rétine, on a remarqué un œdème maculaire microkystique, avec de
fines vacuoles verticales dans la couche nucléaire interne. Cela a
conduit à se demander si l’OMM pourrait être aussi la conséquence d’une neuropathie optique (ON). Pour vérifier cette hypothèse, Abegg a évalué rétrospectivement 180 yeux présentant
une ON. Sur 8 % des sujets, l’OMM a pu être mis en évidence
sous forme d’un anneau périfovéal, bien identifiable à l’image infrarouge et aussi avec segmentation automatique à l’OCT. Ainsi,
il n’est absolument pas pathognomonique pour la sclérose en
plaques.
La couche nucléaire interne est épaissie, ce qui indique un véritable œdème. Etant donné qu’aucune
fuite vasculaire n’y est associée à l’angiographie, on
suppose qu’un dysfonctionnement des cellules de
Müller entraîne une réduction de l’absorption d’eau
dans la rétine, et donc, un gonflement de la couche
nucléaire interne. Selon les données d’Abegg, le jeune
âge est un facteur de risque.
D’après les observations du groupe de travail, il faut au
moins trois mois à compter du début d’une neuropathie optique pour que l’OMM soit visible. Le Dr Abegg
propose d’utiliser le concept de « maculopathie rétrograde » pour mieux décrire les processus rétiniens.
Komplette Gen-Sequenzierung bei Retinitis
pigmentosa ist lohnend
Le séquençage complet des gènes est valable en
cas de rétinite pigmentaire
Dr. Carlo Rivolta, PhD (Lausanne) erzielte mit seiner
Arbeit die höchste Punktzahl aller eingereichten
Arbeiten für seinen Nachweis, dass es lohnt, die Nadel
im Heuhaufen zu suchen: Mit der kompletten Sequenzierung des Genoms kommen Forschende bei der
Retinitis pigmentosa (RP) trotz einer grossen Informationsflut auch im Hinblick auf mögliche Therapien
entschieden weiter. Beteiligt waren etliche weitere
Institute in Japan, den USA, Kanada, Israel und in der
Schweiz.
Le Dr Carlo Rivolta (Lausanne) a obtenu avec son travail de
recherche le score le plus élevé au total de tous les travaux
remis, en prouvant que cela vaut la peine de chercher une
aiguille dans une botte de foin: avec le séquençage complet
du génome, les chercheurs avancent résolument dans la
recherche et les possibles thérapies pour la rétinite
pigmentaire, malgré un flot d’informations important. Ont
participé d’autres instituts au Japon, aux États-Unis, au
Canada, en Israël et en Suisse.
Die hereditären Netzhautdegenerationen mit RP sind genetisch
die heterogenste Gruppe an Erbkrankheiten: 259 Gene und
Genloci wurden ermittelt, die am Ende zur gleichen Krankheit
führen. Aber noch immer finden sich bei jedem Dritten keine
verursachenden Gene.
In der Gentechnik ist seit etwa 5 Jahren eine Revolution im
Gang. Wo sich frühere Untersuchungen mit Techniken begnügen mussten, die 0.0001 % der humanen Gen-Information analysieren, kann man jetzt 4’000’000 DNA-Varianten pro Individuum nachweisen, in 100 % des Genoms. Eine einzige komplette Genomsequenzierung verschlang vor 13 Jahren 100 Mio $,
kostet heute aber «nur» noch 4000 $. Ist dieses Übermass an
Gen-Information jedoch sinnvoll?
Dr. Rivoltas Arbeitsgruppe analysierte nicht miteinander verwandte Patienten mit rezessiver RP durch komplette Genomsequenzierung. Er untersuchte zwei Extreme an Populationen: je 8
Patienten aus den USA, die dort üblicherweise mindestens zwei
betroffene Mitglieder in der Familie haben und sehr gut cha-
Les dégénérescences héréditaires de la rétine, comprenant la rétinite pigmentaire (RP), sont génétiquement le groupe le plus hétérogène de maladies héréditaires: 250 gènes et loci ont été déterminés, qui conduisent en fin de compte à la même maladie; toutefois, chez une personne sur trois environ, aucun gène à l’origine
de la maladie ne peut être trouvé.
Une révolution est en marche depuis environ 5 ans dans la recherche génétique : le séquençage de génomes complets. Là où la
recherche précédente devait se contenter de techniques qui permettaient l’analyse de quelques mutations, en ciblant environ le
0,0001 % du génome humain, on peut maintenant analyser
4’000’000 de variantes de l’ADN par individu, sur le 100 % du
génome. Cependant, un seul séquençage de génome qui, il y a 13
ans, coûtait 100 millions de dollars, ne coûte plus aujourd’hui
« que » 4000 $. Cet excès d’informations sur les gènes est-il toutefois utile?
Le groupe de travail du Dr Rivolta a analysé des patients non apparentés entre eux, présentant une RP récessive, en procédant à
un séquençage complet du génome. Il a étudié deux extrêmes
ophta • 5 / 2014
307
308
SWISS
SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO
ophthAW
AWA
AW
WARD
rakterisiert sind, und aus Japan, wo üblicherweise isolierte, kaum de populations : 8 patients venus des USA, ayant au moins deux
charakterisierte Fälle auftreten.
membres touchés dans leur famille et qui sont très bien caractériZwei von fünf Patienten liessen Mutationen infolge chromoso- sés, et 8 patients venus du Japon, où des cas normalement isolés,
maler Änderungen erkennen, die mit den bisherigen Systemen peu caractérisés se produisent.
nicht entdeckt worden wären, sodass sich der Aufwand klar Deux patients sur cinq ont présenté des mutations dues à des molohnt. Diese Resultate deuten darauf hin, dass selbst in bekann- difications chromosomiques, qui n’auraient pas été découvertes
ten Krankheitsgenen noch «unkonventionelle» Mutationen ent- avec les systèmes existants, de sorte que le coût élevé vaut ici claideckt werden können, sodass bei Netzhautdegenerationen die rement la peine. Ces résultats indiquent que même dans les gènes
Genomsequenzierung wohl die Gentechnik der nahen Zukunft de la maladie qui sont déjà connus des mutations « non convenist. Das Aufspüren von Mutationen ist
tionnelles » peuvent être détectées, de sorte que,
für die Diagnose auf molekularer Ebepour les dégénérescences de la rétine, le séquenne und für genbasierte Studien ausserçage du génome constitue bien la technique géordentlich wichtig, essenziell aber
nique de l’avenir proche. La détection des muauch für therapeutische Ansätze zur
tations est extrêmement importante pour le
Korrektur dieser genetischen Fehler.
diagnostic sur le plan moléculaire mais surtout
Dank dieser Art genetischer Informapour des thérapies basées sur la correction de
tionen wurden in jüngster Zeit klinices défauts génétiques. Grâce à ce type d’inforsche Studien in Kanada, den USA und
mations génétiques, des essais cliniques ont été
Grossbritannien durchgeführt, mit
conduits récemment au Canada, Etats-Unis et
sehr ermutigenden Ergebnissen für die Dr. Carlo Rivolta (Lausanne), MER
Royaume-Uni avec des résultats très encouraPatienten. •
− UNo
geants pour les patients. •
− UNo
SAMS – Studie zum Arbeitsleben von Menschen mit Sehschädigung
Gefährdung für den Arbeitsplatz?
Der SOG-Vorstand unterstützt die neue Studie zu diesem Thema. Wir bitten Sie, Ihre Patient / innen zur Studien-Teilnahme
einzuladen!
Stefan Spring, Forschungsbeauftragter des Schweizerischer Zentralvereins für das Blindenwesen SZB, Zürich
Was kann helfen, den Arbeitsplatz zu erhalten?
Sind sie trotz ernsthafter Sehprobleme beruflich im ersten Arbeitsmarkt tätig? Oder waren Sie in den letzten zehn Jahren noch
beruflich aktiv? Sie sind ausserdem mindestens 25 Jahre alt?
Wir bitten Sie, mit uns am Telefon über Ihre berufliche Erfahrung zu sprechen. Melden Sie sich mit Ihrem Namen und Ihrer
Telefonnummer:
ophta • 5 / 2014
•
•
•
•
Telefon (kostenlos) 078 698 19 13 (auch SMS möglich)
Email: [email protected]
Formular auf der Projekt-Website: www.sams-info.ch
Brief: Prof. Dr. Anna Maria Riedi, ZHAW Zürcher
Hochschule für Angewandte Wissenschaften,
Departement Soziale Arbeit,
Pfingstweidstrasse 96, Postfach 707, 8037 Zürich.
Die landesweit durchgeführte Studie wird herausfinden, was
hilft um eine Arbeitsstelle trotz Sehproblemen zu erhalten. Ihre
Daten werden absolut vertraulich behandelt und für die Auswertung anonymisiert. Weder Namen noch Personalien werden an
Versicherungen, Arbeitgeber, Behörden, Ärzte oder andere Stellen weitergegeben.
Weitere Informationen auch unter www.sams-info.ch
Focus
Lohnt sich das noch?
Low Vision-Rehabilitation mit über 90-jährigen Personen
Markus Sutter, Bern
«Lohnt sich die Anschaffung eines Lesegerätes in meinem Alter noch?» «Macht die
anti-VEGF-Therapie für diese 95-jährige Patientin noch Sinn?» «Sollen wir für hochaltrige Menschen überhaupt noch Low Vision-Rehabilitation anbieten?» Fragen zu Sinn
und Nutzen stellen sich Patienten, Angehörige und Therapeuten in und zu jedem
Alter – aber vielleicht in ganz besonderer Weise im hohen und für das hohe Alter.
Diese Arbeit befasst sich mit der in Europa am schnellsten wachsenden Bevölkerungsgruppe, mit der der hochaltrigen
Menschen.1 Diesen Trend spüren auch
Beratungsstellen für Sehbehinderte. In
den Jahren zwischen 2003 und 2013 ist
der Anteil der 85-jährigen und älteren Klienten der Beratungsstelle für Sehbehinderte Bern beispielsweise von 24 % auf
34 % gestiegen.
Am Beispiel eines Patientenkollektivs von
über 90-Jährigen, die in den Jahren 2012
und 2013 Dienstleistungen der Bera-
Alter von 92.6 Jahren (Spannweite 90 –
100, 80 w, 20 m). Die Dossiers beinhalten
u. a. augenärztliche Zeugnisse und Protokolle der Rehabilitationsmassnahmen.
54 von 100 Personen waren «neue» Klienten, das heisst, sie hatten vorher noch keinen Kontakt zur Beratungsstelle. 42 Probanden haben sich selber an die Beratungsstelle gewandt, 27 wurden durch
Angehörige angemeldet (mehrheitlich
durch Töchter) und 26 wurden direkt von
ihren behandelnden Ophthalmologen zugewiesen.
tungsstelle für Sehbehinderte Bern in Anspruch genommen haben, werden Forderungen an eine altersspezifische Low Vision-Rehabilitation zur Diskussion gestellt.
Die dargestellten Befunde erheben nicht
den Anspruch, wissenschaftlichen Kriterien streng zu genügen. Sie dienen vielmehr
einer «kaleidoskopartigen» Beschreibung
dieser besonderen Patientengruppe.
1. Methode und Probanden
Analysiert wurden Dossiers von n=100
Probanden mit einem durchschnittlichen
0.8
I
0.63
Fernvisus (besseres Auge, Messung durch Ophthalmologen)
310
III
I
I
0.5
0.4
I
0.32
I
I
I
I
I
I
I
II
II
III
I
II
III
I
III
II
I
II
I
II
III
0.25
I
0.2
I
0.16
III
I
I
I
I
I
I
III
I
IIII
I
I
0.125
0.1
II
I
0.08
I
I
II
III
I
I
I
I
III
I
II
0.06
0.05
IIIIII
0.04
III
I
I
I
0.032
0.025
0.02
I
II
I
>20
20
16
I
<0.02
12.5
10
8
6.3
5
4
3.2
2.5
2
Vergrösserungsbedarf (Messung durch Low Vision-Fachkraft)
ophta • 5 / 2014
1.6
1.25
1
0.8
Tab.1 Fernvisus und
Vergrösserungsbedarf in einer
Stichprobe von 100
Probanden zwischen
90 und 100 Jahren.
Je 1 Proband pro «l».
Focus
Bei den Probanden handelt es sich um eine stark positiv selektionierte Stichprobe.
Die Probanden waren auf Grund ihres
Allgemeinzustandes mehrheitlich in der
Lage, die Dienstleistungen der Beratungsstelle in Anspruch zu nehmen, und
sie zeichneten sich durch eine hohe intrinsische Motivation für Rehabilitationsinterventionen aus.
2. Lebenssituation
Von den 100 Personen lebten 35 in Institutionen, 65 in Ein- oder Mehrpersonenhaushalten. 50 % der Frauen wohnten alleine zu Hause, 15 % in Mehrpersonenhaushalten, 35 % in Institutionen. Bei
den Männern lebten lediglich 10 % in
Einpersonen-, 55 % in Mehrpersonenhaushalten und wie bei den Frauen 35 %
in Institutionen.
36 % sind Bezüger einer Hilflosenentschädigung HE leichten Grades – mehrheitlich auf Grund der Sehbeeinträchtigung (HE im Sonderfall für sehbehinderte und blinde Menschen im AHV-Alter).
Die gesundheitliche Situation der Probanden war geprägt durch eine alterstypisch
hohe Multimorbidität. 29 litten zusätzlich
zur Sehbehinderung an einer Gehbehinderung, 21 an weiteren Beeinträchtigungen (u. a. Hörbehinderung, Demenz, Parkinson, Krebs und Herzerkrankungen).
3. Diagnosen und visuelle
Funktionen
Die Diagnosen wurden anhand der zur
Verfügung stehenden augenärztlichen
Zeugnisse erfasst. Bei 97 Personen wurde
eine altersassoziierte Makuladegeneration
(AMD) diagnostiziert, bei 18 ein Glau-
Personen Anliegen
kom. Neun Personen hatten eine Sehbeeinträchtigung durch eine nicht operierte
Katarakt. Allgemein fällt auf, dass die
Probanden verhältnismässig wenig über
ihre Augenerkrankungen und über Zusammenhänge zwischen Augenerkrankung, Funktion der Netzhaut und Möglichkeiten der Optik wissen.
Bei 14 Personen wurde eine anti-VEGFTherapie durchgeführt. Eine frühere Studie2 hatte bereits gezeigt, dass sich therapeutische Möglichkeiten (hier anti-VEGF)
grundsätzlich positiv auf die Anpassung an
die Sehbehinderung auswirken. Aus Berichten von Betroffenen schliessen wir,
dass es im hohen Alter tendenziell vermehrt zu Therapieabbrüchen kommt,
weil anti-VEGF-Injektionen im Kontext
der (häufig mit Multimorbidität einhergehenden) persönlichen Lebenssituation
zu belastend werden.
Die Frage, ob sich eine Therapie noch
lohnt, hängt nicht primär vom kalendarischen Alter ab, sondern vor allem von deren Bedeutung für die Lebensqualität.
Die Visusstabilität als ein zentrales Entscheidungskriterium scheint uns hier nur
beschränkt zu greifen, weil die Visusleistung mitunter wenig mit subjektiven Aspekten der Lebensqualität oder mit
Schwierigkeiten in der Alltagsbewältigung korreliert.2-5
Wie Tabelle 1 zeigt, lag die Spannweite
der Visusleistung (besseres Auge) in der
Stichprobe zwischen 0.02 und 0.8 mit einem Median bei 0.2. Die Spannweite des
Vergrösserungsbedarfs VB betrug 0.8 x
bis > 20 x mit einem Median bei 4 x.
Die Tabelle zeigt (mit Vorbehalt, weil die
Messungen i. d. R. zeitlich verschoben
Personen Anliegen
1
Kein Anliegen
3
Uhrzeit erkennen
94
Lesen
2
Fotos anschauen
17
Schreiben von Hand
2
Kochen
12
Blendung
2
Klärung Wohnsituation
10
Beleuchtung
1
Getränke eingiessen
8
Telefonieren
1
Umgang mit Geld
8
Handarbeiten
1
Notenlesen
6
Orientierung
1
Kleiderpflege
6
Als sehbehindert wahrgenommen werden
1
Gesichter erkennen
3
TV schauen
Tab. 2 Häufigkeit der Anliegen (mit Mehrfachanliegen).
waren) die beachtliche Streuung des Vergrösserungsbedarfs, auch z. B. an der
Gruppe der 16 Personen mit Visus 0.2.
Entsprechend problematisch ist denn
auch ein Rückschliessen von der Visuszur Leseleistung.
Bei 38 Personen wurde zusätzlich eine
Einschätzung der Kontrastempfindlichkeit mit der SZB-Bailey-Testtafel vorgenommen. Der Mittelwert zeigte mit -4.5
Log-Stufen eine im Durchschnitt eingeschränkte Kontrastempfindlichkeit. Mit
der Spannweite zwischen -1 Log-Stufe
und -11 Log-Stufen kommt auch hier eine
für die Hochaltrigkeit allgemein typisch
ausgeprägte Varianz6 zum Ausdruck.
4. Anliegen der Probanden
Eine einzige Person konnte anlässlich der
Beratung kein Anliegen formulieren. Diese Person wurde von ihren Angehörigen in
die Beratung «geschleppt». Tabelle 2 vermittelt einen Eindruck über die Vielfalt
der Anliegen mit gleichzeitigem Schwerpunkt bei Lesebeeinträchtigungen.
Die Anliegen sind nicht zu verwechseln
mit geäusserten oder beobachtbaren Problemen allgemein. Anliegen sind diejenigen Probleme, die in konkrete Rehabilitationsziele umformuliert werden und die
von den betroffenen Personen willentlich
angegangen werden möchten. «Ich kann
die Zeitung nicht mehr lesen. Die Zeitung ist mir aber wichtig und ich bin deshalb bereit, mit Hilfsmitteln zu üben, damit ich wieder selber lesen kann.»
Unsere Erfahrungen zeigen, dass hochaltrige Personen besonders gut in der Lage
sind, Anliegen abgestimmt auf ihre Fähigkeiten zu formulieren und zu priorisieren. Gleichzeitig gelingt es ihnen häufig
aber auch gut, Abhängigkeiten bewusst
anzunehmen. Sie zeigen eine hohe Kompetenz zur Justierung der Ressourcen.7 Sie
wissen genau, wo es sich lohnt, Energie
für Lernprozesse aufzuwenden und Veränderungen zu integrieren. Selbständigkeit auf der einen und bewusst angenommene Abhängigkeiten auf der anderen
Seite werden so zu zentralen ethischen
Konzepten in der Rehabilitation mit
hochaltrigen Menschen (s. auch 8).
5. Interventionen und Hilfsmittel
Bei 97 Personen wurden Interventionen
durch «Low Vision-Generalisten» durchgeführt. Low Vision-Generalisten zeichnen sich aus durch einen agogischen oder
ergotherapeutischen Grundberuf mit
ophta • 5 / 2014
311
312
Focus
Personen Hilfsmittel
Personen Hilfsmittel
8
Kein Hilfsmittel!
21
Weisse Stöcke
38
Leuchten
14
Uhren (XXL oder sprechend)
26
Bildschirmlesegeräte
8
Gittertafeln (Schreibschablonen)
25
Lupenbrillen
7
Hörbuchabspielgeräte
22
Handlupen mit Licht
6
Grosstastentelefone
17
Standlupen mit Licht
4
Jumbo-Jasskarten
7
Standlupen ohne Licht
4
Vergrösserungssoftware, iPads
4
Handlupen ohne Licht
4
Grossagenden
7
Lesepulte
2
Nadeleinfädler
4
Filter
1
Messbecher
Tab. 3 Häufigkeit der Hilfsmittel (mehrere Hilfsmittel pro Person möglich).
• Low Vision-Rehabilitation mit hochaltrigen Menschen geschieht im Bewusstsein, dass das Ziel der möglichst hohen
Selbständigkeit nur mit gleichzeitig bewusst angenommenen Abhängigkeiten
adäquat erreicht werden kann.
• Low Vision-Fachkräfte verfügen über
fundiertes gerontologisches und geriatrisches Wissen und arbeiten nach ergotherapeutischen Prinzipien.
• Einfache Anpassungen in der konkreten Lebensumwelt sind besonders gewinnbringend und nachhaltig. Low
Vision mit hochaltrigen Menschen bedingt Hausbesuche durch Rehabilitationsfachpersonen.
Und es lohnt sich! •
besonderen Kenntnissen der vergrössernden Sehhilfen, von angepassten Sehstrategien und von Hilfsmitteln in den Bereichen Beleuchtung und Blendung. Sie sind
auch in der Lage, Lösungen für ganz alltägliche Lebensverrichtungen mit den Patienten zu erarbeiten.
Bei der untersuchten Gruppe war der zeitliche Aufwand für die Rehabilitation
rund 25 % tiefer als bei jüngeren Klienten. Bei 71 Personen war mindestens ein
Hausbesuch nötig und sinnvoll. Die Unterstützung durch Rehabilitationsfachkräfte bei konkreten Anpassungen «in
den eigenen vier Wänden» ist bei hochaltrigen Personen besonders nachhaltig. Die
jeweilige Wohnumgebung lässt sich zwar
nicht immer hindernisfrei gestalten, hilfreich sind aber sehbehinderungsspezifische einfache Anpassungen nach dem
Prinzip «Licht – Vergrösserung – Kontrast».
In Tabelle 3 werden die vermittelten und
in der Handhabung instruierten Hilfsmittel aufgelistet.
Dass es innerhalb des Rehabilitationsprozesses zu keiner Vermittlung von (neuen)
Hilfsmitteln kommt, ist für die Gruppe
der Hochaltrigen nicht aussergewöhnlich.
Die Liste der Hilfsmittel zeigt die Bedeutung der lichttechnischen Anpassungen.
Die relativ hohe Anzahl der vermittelten
Bildschirmlesegeräte ist nachvollziehbar,
weil immerhin 32 der 100 Personen einen
Vergrösserungsbedarf von 8 x und grösser
hatten. In diesen hohen Vergrösserungsbereichen sind optische Vergrösserungen
durch Lupenbrillen und Lupen häufig
nicht mehr gewinnbringend möglich.
ophta • 5 / 2014
Idealerweise sollten von Beratungsstellen
besonders für hochaltrige Personen Occasions- oder Leihgeräte zur Verfügung stehen. Diese Option erleichtert die Entscheidungsfindung besonders im Kontext
zur Nähe des Todes und zur allgemeinen
realen oder potenziellen Morbiditätskompression.
Lupenbrillen sollten wenn möglich erst
nach Übungseinheiten definitiv abgegeben werden. Die Anpassung hoher Additionen gelingt im hohen Alter besonders
gut, wenn bereits mit Additionen von
+4.0, +5.0 oder +6.0 positive Erfahrungen
gemacht werden konnten.
6. Fakten und Forderungen
• Ein grosser Teil hochaltriger Personen
kann die funktionale Selbständigkeit
erhalten.7
• Statistisch verliert die Mittelwertanalyse mit zunehmendem Alter an Bedeutung. Interindividuelle und intraindividuelle Unterschiede gewinnen
an Relevanz.6
• Neuronale Plastizität ermöglicht Lernen von Neuem selbstverständlich
auch im hohen Alter.6,7
• Was sich lohnt, entscheiden die Patienten selber. Fachkräfte sind aber dafür
verantwortlich, dass die betroffenen
Personen auf der Basis von Wissen und
Erfahrungen befähigt werden, kompetent und bewusst zu entscheiden.
• Die Lebenssituation kann sich im hohen Alter sehr schnell ändern wegen
erhöhter Krankheitsrisiken. Der Nutzen eines Hilfsmittels orientiert sich
deshalb nicht primär an einer Nutzungsdauer.
Korrespondenz
Markus Sutter
Dipl. klin. Heilpädagoge
MAS-Gerontologe
Low Vision-Trainer
Beratungs- und Rehabilitationsstelle für
Sehbehinderte und Blinde des Kantons Bern
Zähringerstrasse 54, 3012 Bern
Tel. 031 750 51 51, [email protected]
Referenzen
1. Höpflinger F. Die Hochaltrigen – eine neue Grösse im
Gefüge der Intergenerationalität. In: Petzold HG et al.
(Hrsg.): Hochaltrigkeit. Wiesbaden. VS Verlag für
Sozialwissenschaften 2011. 37-53.
2. Sutter M, Wahl HW. Rehabilitationsrelevantes Low
Vision-Assessment bei altersabhängiger Makuladegeneration (AMD). In: blind-sehbehindert 2010. 130 (1):
22-37.
3. Brody BL et al. Depression, Visual Acuity, Comorbidity
and Disability Associated with Age-related Macular
Degeneration. In: American Academy of Ophthalmology
2001. 108 (10): 1893-1900.
4. Burmedi D et al. Behavioral consequences of age-related
low vision. A narrative review. In: Visual Impairment
Research 2002. 4 (1): 15-45.
5. Hogg RE, Chakravarthy U. Visual function and
dysfunction in early and age-related maculopathy. In:
Progress in Retinal and Eye Research 2006. 25: 249-276.
6. Wahl HW et al. Psychologische Alternsforschung:
Beiträge und Perspektiven. In: Psychologische
Rundschau 2008. 59 (1): 2-23.
7. Schumacher V, Martin M. Psychologie der Hochaltrigkeit:
Kognitive Entwicklung im hohen Alter. In: Petzold HG et
al. (Hrsg.). Hochaltrigkeit. Wiesbaden. VS Verlag für
Sozialwissenschaften 2011. 127-146.
8. Kruse A. Selbständigkeit, bewusst angenommene
Abhängigkeit, Selbstverantwortung und Mitverantwortung als zentrale Kategorien einer ethischen
Betrachtung des Alters. In: Zeitschrift für Gerontologie
und Geriatrie 2005. 28 (4): 273-287.
SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO
Vernehmlassung zum Zentrum für Qualität
Vernehmlassung der Schweizerischen Ophthalmologischen Gesellschaft
zum Bundesgesetz über das Zentrum für Qualität in der obligatorischen
Krankenversicherung
Der nachfolgende Brief wurde Bundesrat Berset am
05. September 2014 per Einschreiben übersandt.
standen sind, zum Teil auf Grundlagen
der ISO-Zertifizierung.
Sehr geehrter Herr Bundesrat Berset
3. Die Schweizerische Ophthalmologische
Gesellschaft hat zudem den chirurgischen
Mitgliedern den Beitritt zur European Society for Cataract and Refractive Surgery
(ESCRS) empfohlen, nachdem die SOG
selbst ein QS Projekt entwickelt hat, das interessanterweise die Qualität über nahezu
dieselben Parameter ermittelt, wie die europäische Datenbank Eurequo. Diese verfügt über eine outputmessende Datenbanklösung, die gesamteuropäisch zur Kataraktoperation einen Datenumfang von
weit über 1 Mio. Datensätze enthält, die
laufend ausgebaut werden. Der Beitritt der
SOG zur ESCRS war das Resultat einer
umfangreichen Vorarbeit einer Studiengruppe, welche zunächst ein eigenständiges
Qualitätssicherungssystem erarbeitet hat.
Als wir dann feststellten, dass die ESCRS
mit dem EUREQUO fast die selben Parameter misst und zu annehmbaren Bedingungen eine gesamteuropäische Qualitätssicherungsplattform betreibt, hat die
Schweizerische Ophthalmologische Gesellschaft den Mitgliedern den Beitritt zur
ESCRS empfohlen. Die Datenbank und
weitere Informationen dazu finden Sie unter www.eurequo.org.
Die Schweizerische Ophthalmologische
Gesellschaft dankt für die Gelegenheit
zur Vernehmlassung und nimmt diese
aufgrund der öffentlichen Publikation
gerne wahr.
Die Schweizerische Ophthalmologische
Gesellschaft bittet den Bundesrat inständig, das Projekt zurückzuweisen.
1. Beabsichtigtes Zentrum
für Qualität
Qualitätssicherung ist sehr
sinnvoll, aber nicht so!
Die SOG lehnt die Schaffung eines weiteren Zentrums für Qualität ab. Dies nicht,
weil sie sich gegen die Qualitätssicherung
stellt, sondern weil sie erhebliche Zweifel
am Nutzen und der Effizienz eines solchen Instituts hat.
1. Allein in der Schweiz bestehen 44 verschiedene Facharzttitel und entsprechende Fachgesellschaften mit mindestens 44
Schwerpunkten. Gemeinsam sind bereits
Anstrengungen unternommen worden,
um die im KVG vorgesehene Qualitätssicherung umzusetzen. Es bestehen zurzeit
(nicht abschliessend) folgende Institutionen zur Qualitätssicherung:
• ANQ
• Stiftung Patientensicherheit
• SAQM
2. Es bestehen auf der Ärzteseite bereits
eigens entwickelte Qualitätssicherungssysteme, auch in unserer Fachgesellschaft.
Verschiedene unserer Mitglieder verfügen
bereits über ausgeklügelte betriebsinterne
Qualitätssicherungssysteme, die ausschliesslich unter Einbezug der Ärzte ent-
4. Mit dem neu vorgeschlagenen Institut
für Qualität und dem darin geplanten
Personalbestand lässt sich aus unserer
Sicht keine vernünftige Lösung erreichen:
Den Aufwand für den Betreib einer funktionierenden Qualitätssicherung für alle
44 Fachrichtungen der Medizin schätzen
wir als viel höher ein.
Gerade in der Qualitätssicherung stellen
sich komplexe medizinische Fragen, die
laufend im Dialog mit Wissenschaft und
Forschung möglichst zeitverzugslos gelöst
werden müssen. Da stellen sich Fragen,
die zunächst offen in einem Vakuum hängen, weil immer wieder neu entdeckte Gebiete der Medizin erforscht werden müs-
sen. Dies setzt einen laufenden und interdisziplinären Dialog innerhalb der verantwortlichen Fachgesellschaft und auch
fächerübergreifend voraus. Die SOG hat
höchste Zweifel daran, ob ein solches
komplexes Unterfangen ohne massgebliche Beteiligung der Medizin und der
Fachgesellschaften überhaupt nur andiskutiert werden kann. Es ist zu befürchten,
dass die wesentlichen Fragen der Qualitätssicherung durch ein Amt nicht zufriedenstellend gelöst werden können, weil
der aktuelle Stand der Wissenschaft
zwangsläufig immer dem aktuellen
Kenntnisstand irgendeiner Behörde um
Monate, wenn nicht um Jahre voraus
liegt. Dieses Dilemma ist systembedingt
und nicht lösbar. In erster Linie ist zu fordern, dass die gesamte Qualitätssicherung
in die Hände der betreffenden Fachgesellschaft gehört und nicht an eine Behörde
delegiert wird.
5. Die Schweiz verfügt über eines der
weltbesten Gesundheitssysteme, gerade
weil behördliche Eingriffe lange Zeit mit
Zurückhaltung gehandhabt wurden. Zurückhaltung erlaubt es, aufgrund des
Subsidiaritätsgrundsatzes, die Regelung
unter anderem auch der Qualitätssicherung auf einer tiefstmöglichen Ebene zu
lösen, nämlich durch die entsprechenden
Ärzte selbst: Sie dürfen sicher sein, dass es
kein Arzt in Kauf nimmt, auf einem ungenügenden Qualitätslevel zu arbeiten.
Vielmehr sind die Fachgesellschaften,
ebenso wie die FMH und weitere Organisationen intensiv daran, die bereits bestehenden Qualitätssicherungssysteme ständig zu perfektionieren und weiterzuentwickeln.
In diesem Zusammenhang ist auf die
Factsheets der Bundesverwaltung zu verweisen: Darin findet sich die Feststellung,
eine amerikanische Studie habe zu Tage
gefördert, dass umgerechnet auf die
Schweiz 2000 bis 3000 Patienten jährlich
wegen ärztlicher Fehler versterben
ophta • 5 / 2014
313
314
SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO
würden: Hier nur zwei kurze Bemerkungen: Einerseits ist die zitierte Studie auch
in den USA höchst umstritten, und zwar
nicht nur von medizinischer Seite. Zum
anderen lässt sich das amerikanische Gesundheitssystem nicht einfach auf die
Schweiz übertragen.
6. Im Weiteren verspricht sich der Bundesrat durch das Institut eine Kosteneinsparung. Eine nähere Begründung dazu fehlt.
Wie Kosten einzusparen wären, würde
uns sehr interessieren. Wir vermissen entsprechende Berechnungen und befürchten
eher einen erneuten Kostenanstieg. Die
Kosten gegenüber den bisher bereits entwickelten Systemen der Ärzte dürften
durch die Schaffung eines derartigen Instituts noch weiter steigen.
Die indirekten Kosten, nämlich der administrative Zusatzaufwand für die Ärzte,
potenziert sich schon heute. Ein Anstieg
ist durch die Schaffung des Instituts zu befürchten, sowohl indirekt für den Arzt als
auch direkt durch dessen Betrieb. Es bestehen Erhebungen, aus denen hervorgeht
(Begleitforschung DRG), dass der Arzt
immer weniger Zeit für den Patienten also
für die Medizin zur Verfügung hat, dafür
aber immer mehr für die Administration
aufwenden muss. In den Spitälern ist die
Aufteilung Medizin / Administration bald
50:50.
Dieser Entwicklung gilt es Einhalt zu gebieten und dies gelingt nur, wenn die Ärzte Qualitätssicherungssysteme selbst entwickeln. Nur solche selbst entwickelten
Qualitätssicherungssysteme können wirksam und effizient ihren Zweck erfüllen,
Eingang in die tägliche Arbeit des Arztes
finden, und auch nur so lässt sich vermeiden, dass die administrative Belastung der
Ärzte durch immer neue Berichterstattungen, Statistiken und dergleichen noch weiter zunimmt.
Pointiert ausgedrückt müssen wir heute
leider feststellen, dass es zwar nicht zu wenig Ärzte gibt, sondern dass sie nur zu viel
Administratives bewältigen müssen. Dieser administrative Anteil muss reduziert
werden. Die Qualitätssicherung darf diesen Anteil nicht noch mehr erhöhen. Die
Eurequo-Datenbank bringt den Tatbeweis, dass effiziente Qualitätssicherung
mit wenig zeitlichem Aufwand für den
Arzt möglich ist.
Die Schweizerische Ophthalmologische
Gesellschaft hat die grösste Sorge, dass
sich genau durch dieses geplante eidgenös-
ophta • 5 / 2014
sische Institut die Administration in jeder
Arztpraxis und in jedem Spital noch weiter ausweiten wird. Die Qualitätssicherung muss in der Praxis entstehen und
darf nicht an ein Institut delegiert werden.
2.HTA*
Schon, aber nicht so …
und nie zur vorgängigen Evaluation von
Leistungen, die erst später durch die
Krankenversicherung übernommen werden sollen.
Aufgrund bisheriger Erfahrungen mit
dem Swiss Medical Board sollen über
HTA die wirksamen Massnahmen aufgelistet werden.
Die SOG spricht sich entschieden gegen
eine vorgängige Evaluation neuartiger
medizinischer Leistungen aus: Heute gilt
prinzipiell das Vertrauensprinzip, das
heisst neue Leistungen sind bis zur Entscheidung in einem Umstrittenheitsverfahren kassenpflichtig und gelten (mit
klar definierten Ausnahmen) als zulässige, wirtschaftliche, zweckmässige und
wissenschaftlich begründete Behandlungsmethoden. Dies ist Ausdruck des
Vertrauens der Verwaltung und der Bevölkerung in die Ärzte, die das schweizerische Gesundheitswesen in Betrieb halten.
Eines der besten der Welt!
Wenn nun über die HTA jegliche medizinische Leistung zunächst einen Abklärungsprozess durchlaufen muss, führt dies
zwangsläufig zu einer Verzögerung für
sämtliche Innovationen. Es entsteht eine
zeitliche Lücke, welche die vernünftige
Umsetzung neuer und sehr wertvoller
Technologien verzögert, um nicht zu sagen verunmöglicht.
Mit der jetzt geplanten Lösung wird über
HTA grundsätzlich ein geschlossener
Leistungskatalog der obligatorischen
Krankenversicherung kreiert. Ein Ansinnen, welches das Parlament selbst (siehe
Motion Schwaller zur KLV*, Anhang 1)
bachab geschickt hat. Die SOG nimmt
nicht an, dass die Bevölkerung und das
Parlament mit solchen Konsequenzen einverstanden sind.
Die bisher hoch stehende Qualität des
schweizerischen Gesundheitswesens fällt
durch solche Regulierungen auf ein tiefes
Niveau, vergleichbar den Entwicklungsländern, nur dass die medizinische Versorgung in administrativen Gründen und
nicht in einer finanziellen Mangellage be-
gründet wäre. Das darf nicht hingenommen werden. Aus diesem Grund lehnt die
Schweizerische Ophthalmologische Gesellschaft auch diesen Part ab.
3. Schlussfolgerungen
1. Das gesamte Projekt muss zurück an
den Absender.
2. Die Qualitätskontrolle und die Qualitätssicherung ist ausschliesslich an die
Ärzteschaft zu delegieren.
3. HTA sind sinnvoll, aber nicht tauglich
für die präventiven Abklärungen neuer
Verfahren, weil sie sonst die Forschung
und die wissenschaftliche Entwicklung der Medizin verhindern. Soweit
HTA in die Umstrittenheitsverfahren
gemäss bestehendem Gesetz eingeführt werden, erscheint dies (und nur
dies) sinnvoll.
Mit freundlichen Grüssen
Schweizerische Ophthalmologische Gesellschaft
Fürsprecher Christoph Egli
Verwaltungssekretär •
* HTA:
KLV:
Health Technology Assessment
Krankenpflege-Leistungsverordnung
SOG-Mitteilungen / Informations de la i
SSO
on:315
ikatt
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tar
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Zus
Risik ang mit Ka
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s
u
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e
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N nderung usammenh rn.
Aufnahmeliste / Liste des nouveaux
membres GV Interlaken 2014
25 neue Aktivmitglieder / 25 nouveaux membres actifs
Amstutz Christoph
Ensingerstrasse 28, 3006 Bern
Universitätsklinik für Augenheilkunde
Axmann Shadi
Inselspital, 3010 Bern
Baumüller Sönke
Trieschäckerstrasse 24, 5032 Aarau Rohr
Bertschinger Dimiter Robert 4, La Chassagnettaz, 2019 Chambrelien
Bündtenweg 31, 4102 Binningen
Branca Fabrizio
Diolaiuti Sara
Gambon Reto
Molkereistrasse 5, 8645 Jona
Zweierstrasse 166, 8003 Zürich
Augenklinik USZ,
Gerth-Kahlert Christina
Frauenklinikstr. 24, 8091 Zürich
Hatt Brupbacher Salome
Rotfluhstrasse 31, 702 Zollikon
Stadtspital Triemli
Hirn Cornelia
Birmensdorferstrasse 497, 8063 Zürich
Kamin Götz
Luzernerstrasse 32, 5630 Muri
Augenzentrum
Kloos Patrik
Obere Bahnhofstrasse 37, 9500 Wil
Kramer Sophie Antonia
Axensteinstrasse 8, 9000 St. Gallen
Landert Monika
Bellariastrasse 15, 8002 Zürich
Maslennikova Marina
Augenzentrum Vista Alpina
Alekseevna
Bahnhofplatz 1a, 3930 Visp
Müller Maya
Bünishoferstr. 174, 8706 Feldmeilen
Augenzentrum
Pleisch Beat
Obere Bahnhofstrasse 37, 9500 Wil
Potnik Bachmann Wanda Im Russer 1, 8708 Männedorf
Robbiani-Meier Chiara
Via al Roccolo 12, 6900 Massagno
Schuff Oliver
Sägestrasse 11, 9435 Heerbrugg
Schulz Dominic
Augenzentrum, Seftigenstrasse 89, 3123 Belp
Sollberger Dominik
Bubenbergstrasse 24, 3700 Spiez
Soriano Romero Jose Manuel Vista Alpina SA; 3, rue du Bourg, 3960 Sierre
Stainier Daniel
rue Marie-Favre 30, 1754 Avry-sur-Matran
Zamboni Zeltner Selina
Kirchgasse 16, 8001 Zürich
9 neue Assistentenmitglieder / 9 nouveaux membres assistants
Böhler Brigitta
Böhni Sophie
Brunner Matthias B.
Buxtorf Karin Rebecca
Flückiger Carole
Helfenstein Maria
Jang Liuna
Oettli Alexander
Töteberg-Harms Marc
Unterlöchlistrasse 43, 6006 Luzern
Mossmattstrasse 14, 6005 Luzern
Krähbühlstrasse 130, 8044 Zürich
Hof 1, 6205 Eich
Bederstrasse 121, 8002 Zürich
Mühlenplatz 12, 6004 Luzern
avenue du Léman 87, 1005 Lausanne
Gartenweg 16, 4460 Gelterkinden
Augenklinik USZ
Frauenklinikstr. 24, 8091 Zürich
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Zusammensetzung: Nepafenacum 1mg/ml; Conserv.: benzalkonii chloridum. Indikationen/Anwendungsmöglichkeiten: Prophylaxe und Therapie von postoperativen Schmerzen und Entzündungen
im Zusammenhang mit einer Katarakt-Operation. Verminderung des Risikos postoperativer Makulaödeme in Zusammenhang mit Kataraktoperationen bei Diabetikern. Dosierung/Anwendung:
Einen Tag vor der Katarakt-Operation 3 mal täglich 1 Tropfen in das (die) betroffene(n) Auge(n). Mit
derselben Dosis am Tag der Operation und bis zu 2 resp. 8 Wochen postoperativ fortfahren. Einen
zusätzlichen Tropfen 30-120 Minuten vor der Operation applizieren. Kontraindikationen: Überempfindlichkeit gegenüber Nepafenac, einem Hilfsstoff des Präparates oder anderen nichtsteroidalen
Entzündungshemmern (NSAID). Warnhinweise und Vorsichtsmassnahmen: Nicht zur Injektion
oder oralen Einnahme bestimmt. Bei einigen prädisponierten Patienten kann die kontinuierliche
Anwendung von topischen NSAID zu Epithelschädigungen, Hornhautverdünnung, Hornhauterosion,
Hornhaut-ulzeration oder Hornhautperforation führen und das Sehvermögen gefährden. Bei nachweislichen Schädigungen der Hornhaut soll die Verwendung von Nevanac® unverzüglich abgebrochen und der Zustand der Hornhaut eng überwacht werden. Nevanac® ist bei Patienten mit
Blutungsneigung oder bei Verwendung von blutungsfördernden Arzneimitteln mit Vorsicht anzuwenden. Bei okulären Infektionen sollte der kombinierte Einsatz von NSAID und Antiinfektiva mit
Vorsicht erfolgen. Es können Kreuzsensitivitäten von Nepafenac zu Acetylsalicylsäure, Phenylacetylsäurederivaten und sonstigen NSAID bestehen. Während der Behandlung mit Nevanac® sollten keine
Kontaktlinsen getragen werden. Interaktionen: In vitro Studien haben ein sehr geringes Potential
für Wechselwirkungen mit anderen Arzneimitteln aufgezeigt. Unerwünschte Wirkungen: Häufig bei
Diabetikern: Keratitis punctata. Gelegentlich: Iritis, choroidale Leckage, Hortnhautablagerungen,
Augenschmerzen, Fotophobie, trockenes Auge, Verkrustungen des Lidrandes, Kopfschmerzen.
Eigenschaften/Wirkungen: Nepafenac ist ein nichtsteroidales entzündungshemmendes und analgetisches Prodrug. Nach dem Eintropfen ins Auge penetriert Nepafenac die Cornea und wird von
Hydrolasen des Augengewebes in Amfenac, einen nichtsteroidalen Entzündungshemmer, umgewandelt, der die Prostaglandin-H-Synthase (Cyclooxygenase) inhibiert. Sonstige Hinweise: Inhalt
nach erstmaligen Öffnen nicht länger als 4 Wochen verwenden. Nicht über 30°C und ausserhalb der
Reichweite von Kindern lagern. Liste: B. Packungen: Tropfflasche aus Kunststoff zu 5ml. Zulassungsinhaberin: ALCON SWITZERLAND SA, 6343 Rotkreuz. Stand der Information: Februar 2013.
Weitere Angaben siehe Arzneimittelinfo www.swissmedicinfo.ch
Referenzen:
1. Lane et al. Nepafenac ophthalmic suspension 0.1% for the prevention and treatment of ocular
inflammation associated with cataract surgery. J Cataract Refract Surg Vol 33, Jan 2007 2. Mantovani
et al. Pharmacology, clinical efficacy and safety of nepafenac ophthalmic suspension. Expert Rev.
Ophthalmol. 3(2), 2008 131-138 3. Nardi et al. Analgesic and anti-inflammatory effectiveness of nepafenac
0.1% for cataract surgery. Cl Ophthal 2007:1(4) 527-533
ophta • 5 / 2014
316
SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO
Facharztprüfung zur Erlangung des Examen de spécialiste pour
Facharzttitels für Ophthalmologie l’obtention du titre de spécialiste
en ophtalmologie
Das Bestehen der Facharztprüfung ist Voraussetzung für den Erwerb des Facharzttitels für Ophthalmologie (Übergangsbestimmungen und Ausnahmen: Schweiz. Ärztezeitung Nr. 4 vom 26.
01.2011). Seit dem 1. Januar 2010 sind ausschliesslich Ärztinnen
und Ärzte mit einem eidgenössischen oder vom BAG anerkannten
ausländischen Arztdiplom zur Facharztprüfung zugelassen (Art. 23
WBO). Die Übergangsbestimmungen sind in Art. 69 Abs. 3 der
WBO festgehalten. Anwendbar sind die Bestimmungen der WBP,
welche am 1. Juli 2014 in Kraft gesetzt wurden (siehe www.sog-sso.
ch > Weiterbildung > Weiterbildungsprogramm Facharzt FMH für
Ophthalmologie).
Die Facharztprüfung FMH für Ophthalmologie findet in F-Paris
statt. Die Prüfung FMH für Ophthalmologie wird gemeinsam mit
derjenigen der EBO abgewickelt, jedoch bleiben die beiden Prüfungen FMH für Ophthalmologie und EBO unabhängig voneinander.
Unterschiedlich sind insbesondere die Anforderungen für das Bestehen der Prüfung und die Rekursmöglichkeiten. Für den schweizerischen Teil der Facharztprüfung (Facharzttitel FMH) gilt das Weiterbildungsprogramm Ophthalmologie der FMH. Es finden eine
schriftliche und eine mündliche Prüfung statt. Details siehe Weiterbildungsprogramm FMH (Ziffer 4).
Die Prüfungsgebühr (CHF 1300.–) deckt die Einschreibegebühr
für die Facharztprüfung FMH und für die Prüfung EBO. Reise und
Unterkunft müssen die Kandidaten selbst organisieren. Assistentenmitglieder der SOG erhalten einen Rabatt von CHF 300.– auf die
Prüfungsgebühr.
Ort / Lieu :
Datum / Date :
Anmeldung /
Inscription :
Le Palais des Congrès de Paris; 2, Place Porte
Maillot (Niveau 3, côté Paris); F-75017 Paris
8. und 9. Mai 2015 / le 8 et 9 mai 2015
Verwaltungssekretariat der SOG /
Secrétariat administratif de la SSO
Fürsprecher / avocat Christoph Egli
Berneckerstrasse 26 / Postfach-CP 39
9435 Heerbrugg, Tel. 071 727 16 61,
Fax 071 727 16 62, [email protected]
Zulassungsbedingungen Kandidaten, welche sich am 8. Mai
2015 in ihrem letzten fachspezifischen Weiterbildungsjahr für Ophthalmologie (siehe Ziffer 2.1 des Weiterbildungsprogramms) befinden,
sind eingeladen das Anmeldeformular auf der Webseite der SOG herunterzuladen (www.sog-sso.ch – Weiterbildung – Facharztprüfung für
Ophthalmologie). Die Anmeldung zur Facharztprüfung muss via
SOG-Sekretariat erfolgen. Bei Anmeldung direkt via EBO ist die Erlangung des Facharzttitels FMH für Ophthalmologie nicht möglich.
Anmeldeschluss Das Anmeldeformular (mit allen verlangten obligatorischen Beilagen) muss spätestens am Donnerstag, 27. November
2014, beim Verwaltungssekretariat der SOG eingetroffen sein. Bitte
senden Sie uns das ausgefüllte pdf-Anmeldeformular elektronisch zu,
bevor Sie es ausdrucken und unterzeichnet per Post einreichen. •
ophta • 5 / 2014
La réussite de l’examen FMH de spécialiste est une des conditions
requise pour l’obtention du titre FMH en ophtalmologie (pour les
éventuelles dispositions transitoires applicables et les exceptions voir
le n° 4 du Bulletin des médecins suisses du 26 janvier 2011).
Depuis le 1er janvier 2010, seuls les titulaires d’un diplôme fédéral de
médecin ou d’un diplôme de médecin étranger reconnu par l’OFSP
sont admis à l’examen de spécialiste (art. 23 RFP). Les dispositions
transitoires correspondantes figurent à l’art. 69, al. 3 de la RFP. Les
conditions du programme de formation postgraduée sont impératives
qui ont été mis en valeur le 1 juillet 2014, voir www.sog-sso.ch => Formation postgraduée => Programme de formation postgraduée pour
Spécialiste FMH en ophtalmologie.
L’examen de spécialiste FMH en ophtalmologie aura lieu à Paris
(France). D’un point de vue logistique, l’examen FMH en ophtalmologie se fait en commun avec celui de l’EBO. Par contre, l’examen FMH en ophtalmologie et celui de l’EBO restent indépendants
l’un de l’autre. Ceci concerne en particulier les voies de recours en
cas d’éventuels plaintes. Pour l’examen FMH de spécialiste, le programme FMH de formation postgraduée en ophtalmologie fait foi.
L’examen comporte une partie écrit et une partie orale. Pour plus de
détails, veuillez consultez le programme FMH de formation postgraduée (chiffre 4).
Taxe d’examen Les frais d’examen s’élèvent à CHF 1300.–. Ce
montant couvre les frais d’inscription à l’examen de spécialiste
FMH et les frais d’inscription à l’examen EBO. Le voyage à Paris et
le l’hébergement doivent être organisés par le candidat lui-même.
Les membres assistants de la SSO profitent d’un rabais de CHF
300.– pour les frais d’examen.
Conditions d’admission Les candidats qui, le 8 mai 2015 seront
dans leur dernière année de formation postgraduée spécifique en
ophtalmologie (voir chiffre 2.1 du programme de formation postgraduée), sont invités à s’inscrire à l’examen FMH et à télécharger le formulaire d’inscription (www.sog-sso.ch – formation postgraduée –
examen de spécialiste en ophtalmologie). L’inscription à l’examen
FMH qui conduit au titre de spécialiste FMH en ophtalmologie doit
impérativement se faire par l’intermédiaire du secrétariat de la SSO.
Une inscription faite directement sur le site de l’EBO n’est pas valable
pour l’obtention du titre FMH. C’est le secrétariat de la SSO qui se
charge de l’inscription des candidats FMH auprès de l’EBO.
Délai d’inscription Le formulaire d’inscription (accompagné de
toutes les annexes obligatoires requises) doit être remis au secrétariat
administratif de la SSO au plus tard le jeudi, 27 novembre 2014.
Nous vous prions de nous envoyer par voie électronique le formulaire-pdf dûment rempli avant de l’imprimer, signer et nous le faire
parvenir par la poste avec les documents demandés. •
SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO
Neue FEBO-Spezialisten 2014
Nouveaux spécialistes FEBO 2014
Kandidaten, welche die Facharztprüfung Ophthalmologie FMH /
EBO in Paris bestanden und den Facharzttitel Ophthalmologie
FMH erhalten haben, sind berechtigt, zusätzlich zum FMH-Titel
auch den europäischen Titel «Fellow of the European Board of
Ophthalmology (FEBO)» zu tragen. Dieses Jahr fand die Diplomübergabe im Rahmen des Gala-Diners anlässlich des SOG-Jahreskongresses in Interlaken statt.
Folgende Fachärzte in Ophthalmologie haben dieses Jahr das
FEBO-Diplom erhalten:
En possession de leur titre de spécialiste FMH en ophtalmologie,
les candidats ayant réussi l’examen FMH-EBO à Paris ont, en
plus du titre FMH, reçu le titre européen de Fellow of the European Board of Ophthalmology (FEBO) au cours du dîner de gala lors du congrès annuel de la société suisse d’ophtalmologie à
Interlaken.
Cette année les diplômes FEBO ont été attribués aux personnes
suivantes :
Hr. / M.
Fr. / Mme
Fr. / Mme
Fr. / Mme
Hr. / M.
Fr. / Mme
Hr. / M.
Fr. / Mme
Fr. / Mme
Hr. / M.
Hr. / M.
Hr. / M.
Fr. / Mme
Fr. / Mme
Fr. / Mme
Fr. / Mme
Fr. / Mme
Fr. / Mme
Fr. / Mme
Fr. / Mme
Hr. / M.
Fr. / Mme
Name / Nom
Alder
Axmann
Chappaz
Do Thi
Finger
Flückiger
Gambon
Hollbach
Kramer
Madjdpour
Marti
Mayer
Müller
Mustur
Naderi
Nguyen-Ha
Rantala
Ruiz-Schirinzi
Sababou
Sabani
Sabti
Salzgeber
Vorname / Prénom
Marco
Shadi
Ariane
Phuong Huyen
Manolito Lucas
Carole
Reto
Nadine
Sophie Antonia
Darius
Philippe
Cédric
Luzia
Dominique
Francine
Nhu-An
Elina
Rebecca
Aïcha
Silvia-Iris
Saad
Regula
Fr. / Mme
Fr. / Mme
Hr. / M.
Fr. / Mme
Hr. / M.
Name / Nom
Stathopoulos
Tchanguizi Delmotte
Van Issum
Weber-Wiher
Weisskopf
Vorname / Prénom
Christina
Nuschin
Christophe
Simone
Florian
Die Diplom-Übergabe an die FEBO-Diplomanden wurde dieses Jahr im
festlichen Rahmen des Gala-Diners im Versailles-Saal des Hotels VictoriaJungfrau zelebriert, ermöglicht durch den Sponsor VON HOFF AG.
La remise des diplômes aux diplômés FEBO a été célebrée au cours du dîner
de gala dans la salle Versailles de l’hôtel Victoria-Jungfrau, avec l’aimable
soutien du sponsor VON HOFF AG.
«Best of…»
Best Poster Prizes: siehe / voir p. 341
Beste Examina FMH Ophthalmologie und FEBO-Diplom 2014
1. Ochsenbein, André
2. Aufdenblatten, Myriam / Brunner, Matthias B. / Mathis, Sandra /
Petrovic, Aleksandra
Preise der Vogt-Stiftung
Ein Vogt Award wurde 2014 nicht vergeben. Prof. Leuenberger wies
darauf hin, dass die Vogt-Stiftung auch ein Forschungsstipendium
vergeben kann (bislang nur fünfmal). Er forderte Forschende auf, hier
auch einzugeben. Verliehen wurden die Vogt-Preise für
2013
1. Madjdpour, Darius
2. Marti, Philippe
3. Hollbach, Nadine
2012
1. Bauer, Gregor
1. Branca, Fabrizio
Bestes internationales Examen 2014
an Mme Luzia Müller, Luzern.
Trainee Award EBO (Vogt Foundation)
an M. André Ochsenbein als Kandidat mit dem besten FMH-Examen.
ophta • 5 / 2014
317
318
SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO
Anmeldung für Experten /
Expertinnen FMH für die
Facharztprüfung FMH / EBO 2015
Inscription comme examinatrice /
examinateur FMH aux examens
FMH / EBO 2015
Am 8. und 9. Mai 2015 wird in Paris wiederum die Facharztprüfung FMH in Ophthalmologie zusammen mit der EBO-Prüfung stattfinden. Wie jedes Jahr delegiert die SOG auch diesmal
ungefähr 12 FMH-Experten / Expertinnen (proportional zur
Anzahl der angemeldeten Kandidaten aus der Schweiz) für den
mündlichen Teil der Prüfung FMH / EBO (viva voce).
Le 8 et 9 mai 2015 l’examen FMH d’ophtalmologie qui se déroule en commun avec celui de l’EBO aura lieu à Paris. Comme
chaque année la SSO délègue environ 12 examinateurs FMH
(proportionnellement au nombre de candidats inscrits) pour la
partie orale (viva voce) de l’examen FMH / EBO.
Interessierte, die gerne als Experte / Expertin an der Prüfung
FMH / EBO 2015 teilnehmen möchten und folgende Kriterien
erfüllen, können sich ab Anfang Oktober 2014 mittels dem Anmeldeformular auf der Homepage (www.sog-sso.ch – Weiterbildung) beim Verwaltungssekretariat der SOG anmelden.
Folgende neue Anforderungen für die von der FMH
delegierten Experten / Expertinnen für die mündlichen
Prüfungen (viva voce) der FMH / EBO-Prüfung sind zwingend und müssen erfüllt werden:
1) Sprachen: fliessendes Englisch und fliessend
eine der 3 Schweizer Landessprachen
(Deutsch, Französisch oder Italienisch)
2) Absolvierung der ophthalmologischen Ausbildung
für mind. 5 Jahre in der Schweiz
3) Nachweis des Facharzttitels FMH in Ophthalmologie
und Ophthalmochirurgie
4) Mind. 3 Jahre praktische Tätigkeit nach Erlangung
des Facharzttitels FMH in Ophthalmologie
5) Erfahrung in der Ausbildung und Teaching von Assistenten
=> entweder Vollzeit- oder Teilzeit-Tätigkeit in einer
akademischen Position
oder
=> permanente Tätigkeit in einer A-, B- oder C-Ausbildungsklinik
6) die Anmeldung ist verbindlich; per 31. Januar 2015
verpflichtet sich der Examinator zur definitiven
Prüfungsteilnahme
7) neue Examinatoren erhalten im ersten Jahr einen
Beobachtungs-Status
8) die Teilnahme an der Prüfung während 3 aufeinanderfolgender Jahre führt prüfungsfrei zum FEBO-Titel
9) die SOG bezahlt pauschal CHF 1000.– als Honorar
und Spesendeckung (gemäss Spesenreglement)
10) Examinatoren der FMH / EBO-Prüfung haben freien
Zugang zum SFO-Kongress •
ophta • 5 / 2014
Les personnes qui désirent d’être examinateurs FMH pour l’examen FMH / EBO 2015 et qui réunissent les critères ci-dessous
peuvent s’inscrire au secrétariat administratif de la SSO au début
du mois d’octobre 2014 en remplissant le formulaire téléchargeable du site de la SSO (www.sog-sso.ch – formation postgraduée).
Pour être examinateur FMH délégué par la FMH aux
examens oraux (viva voce) FMH-EBO, il faut impérativement remplir les nouvelles conditions suivantes:
1) Parler anglais couramment et au moins une des langues
nationales de la Suisse (allemand, français ou italien)
2) Avoir fait sa formation ophtalmologique en Suisse pendant
5 ans au moins
3) Porter le titre de spécialiste FMH en ophtalmologie et
en ophtalmochirurgie
4) Pouvoir attester au moins 3 ans de pratique professionnelle
après l’obtention du titre de spécialiste FMH en
ophtalmologie
5) Pouvoir attester de l’expérience dans la formation
des assistants:
=> de l’activité à temps-plein ou à temps partiel en
fonction universitaire
ou
=> de l’activité permanente dans une clinique de
formation A, B ou C
6) Engagement ferme à partir du 31 janvier 2015: à partir
de cette date, l’examinateur s’engage définitivement et
obligatoirement pour l’examen
7) Fonction d’observation le premier an pour les nouveaux
examinateurs
8) Obtention du titre de « Fellow of the EBO » (FEBO) après
3 ans consécutifs comme examinateur (sans devoir
participer à l’examen)
9) Somme globale de Frs. 1000.– versé par la SSO pour payer
les frais de voyage et les honoraires des examinateurs
(selon le règlement des frais)
10) Participation gratuite au congrès de la SFO pour
les examinateurs •
320
Congrès
JETZT BEW
ERBEN
Swiss Retina Update – 10 avril 2014, Zurich
SOUMETT
EZ
MAINTEN
ANT
Ulrike Novotny, Bottighofen
Le dixième Swiss Retina Update, organisé
par Swiss Vitreo Retina Group, comportait
quatre temps forts : les innovations concernant la rétine, l’oncologie, la rétinopathie
diabétique et la dégénérescence maculaire
liée à l’âge. Les innovations ont été présentées lors de toutes les sessions et discutées
avec un vif intérêt. Vous trouvez ici des extraits des présentations.
Auszeichnung für herausragende
Forschungsarbeiten
Sind Sie in der Schweiz tätig und in der Retina-Forschung aktiv?
Dann bewerben Sie sich für den neuen Prix Retina. Das Preisgeld
von 30‘000 CHF wird als Forschungszuwendung ausgehändigt.
Reichen Sie Ihre Arbeit bis zum 30. November 2014 ein.
Teilnahmebedingungen und Bewerbungsformular finden Sie
auf der Website.
L’implant rétinien :
déjà la routine clinique ?
placés dans l’espace épiscléral. Des microcontacts transmettent les informations
photos de la zone épirétinienne aux axones
des nerfs visuels. En ce qui concerne l’implant sous-rétinien SUB-RET (Retina
Implant AG, Tübingen, certifié CE), le récepteur, les microcontacts et l’électronique se situent sous la rétine.
Le Prof. Heinrich Gerding, Clinique
Pallas à Olten, se consacre depuis le
début des années 90 au développement des implants rétiniens et
d’autres systèmes de by-pass électroniques, destinés à compenser les
Vous La
faites deLa
latransmission
recherche sur
rétine en Suisse?
des la
signaux
défaillances du système visuel.
Soumettez votre
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recherche se focalise actuellement
D’innombrables
facteursforme
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la pour la recherche.
non seulement sur les implants
de 30‘000 CHF
sera remis sous
de don
transmission des signaux par les microrétiniens, mais aussi sur les implants
électrodes,
entre autres,30
l’oxydation,
la 2014.
sur le nerf optique et dans
le cortex. votre
Soumettez
travailetjusqu‘au
novembre
Distinction de projets de recherche
exceptionnels
libération d’ions, le déplacement du pH et
Vous trouvez le
formulaire de soumission et le
Lors de la mise en place épirétinienne de l’adsorption de biomolécules issues de l’ensur
le
site
web.
l’implant Argus II Second Sight (certifié vironnement. L’injection la plus sure est
CE, autorisé par la FDA), une bobine ré- atteinte par des impulsions biphasiques,
ceptrice et le dispositif électronique sont une épaisseur de charge limitée et une ten-
1
règlement officiel
2
www.prixretina.ch
1. Les parties extérieures du système Argus II
Systems comprennent des lunettes avec
minicaméra et antenne ainsi qu’une unité
de traitement vidéo (VPU) de la taille
d’un smartphone.
d’un boîtier de puce d’ordinateur et d’une
matrice d’électrodes.
3. La matrice d’électrodes de l’implant Argus II
placée sur la rétine.
2. La prothèse épirétinienne est placée sur
Toutes les photos avec l’aimable autorisation de ©
Projekt der Novartis Pharma Schweiz AG in Zusammenarbeit mit der Swiss VitreoRetinal Group (SVRG).
la rétine. Elle se compose d’uneEinantenne,
Second Sight Medical Systems.
Die Teilnahme an Prix Retina unterliegt den offiziellen Regeln, die unter www.prixretina.ch verfügbar sind.
Novartis Pharma Schweiz AG, Suurstoffi 14, 6343 Rotkreuz
ophta • 5 / 2014
3
Congrès
sion limitée, mais cela limite la dissolution
éventuelle des électrodes non pénétrantes,
car une miniaturisation des électrodes
peut rapidement conduire à une densité de
transfert de charge élevée, indique le Prof.
Gerding. Il serait souhaitable d’avoir un
implant de 3 × 3 mm, avec lequel au moins
100 (10 × 10) électrodes réagissent, qui
produisent alors une image de 100 pixels.
Les résultats des études de Second Sight
permettent de supposer que la capacité visuelle des porteurs de prothèse s’est améliorée en règle générale, passant de la perception de la lumière au moins à la perception des mouvements de la main, et même
chez certains patients, jusqu’au comptage
des doigts. Des progrès supplémentaires
importants sont à attendre de la prochaine
génération. Le sujet est actuellement débattu, voir aussi les études au sujet de Second Sight1–3 et SUB-RET.4–5
Expériences avec l’OCT
intraopératoire dans la
chirurgie vitréorétinienne
Le Prof. Matthias Becker, de l’hôpital
Triemli de Zurich, a fait état de ses expériences avec le premier OCT intraopératoire (iOCT) sur le marché, OPMI
Lumera 700 avec Rescan 700 (Carl Zeiss
AG, Feldbach). Sans ouvrir l’œil ni l’éclairer spécialement, on peut examiner de
larges parties du segment antérieur de
l’œil, du corps vitré et la rétine. Il envisage
des possibilités d’utilisation de l’iOCT
dans la chirurgie de la macula :
• Liquide extrarétinien (LER) bien
représentable, Membrane limitante
interne (MLI) uniquement à l’état
après peeling
• Saisie facilitée du niveau correct de
clivage
• Représentation intraopératoire du
LER sinon non identifiable
• Peeling sous PFCL (liquides lourds
au perfluorocarbone)
• Après le peeling, informations
immédiatement disponibles sur le
contour fovéal, l’épaisseur de la rétine,
et sa surface, le détachement de la
traction, la taille du foramen, et le
maintien du toit kystique.
Applications en chirurgie du décollement
de la rétine :
• Décollement plat : Macula « off », en
fonction de la position ?
• Identification d’un liquide résiduel
L’ocriplasmine est une protéase recombinante,
active contre deux composantes de l’interface
vitréo-rétinienne, la fibronectine et la laminine.
Lien vers le travail original : http://www.nejm.
org/doi/full/10.1056/NEJMoa1110823
Deux études de phase 3 randomisées en double
aveugle multicentriques ont comparé une
seule injection intra-vitréenne d‘ocriplasmine
125 μg à une injection de placebo en cas d’adhésion vitréo-maculaire symptomatique. Le
critère de jugement principal était la résolution de l’adhésion vitréo-maculaire le jour 28,
les critères de jugement secondaires étaient le
Traction vitréo-maculaire résolue
Décollement postérieur vitré complet
Fermeture non chir. du trou maculaire
décollement postérieur du vitré complet et la
fermeture non chirurgicale du trou maculaire
le jour 28, le non recours à la vitrectomie et le
changement de la vision mieux corrigée.
652 yeux ont été traités (464 avec l’ocriplasmine et 188 avec le placebo). Les résultats après
28 jours (critères de jugement primaire et secondaires) sont représentés dans le tableau cidessous.
Stalmans P, et al. Enzymatic Vitreolysis with
Ocriplasmin for Vitreomacular Traction and Macular
Holes. In : New England Journal of Medicine. 367, 2012,
S. 606 – 615, doi :10.1056/NEJMoa1110823
(les deux études, TG-MV-006 et -007).
Ocriplasmine Placebo
26,5 %
10,1 %
13,4 %
3,7 %
40,6 %
10,6 %
sous-rétinien non identifiable
cliniquement, sous huile de silicone
ou PFCL sous-rétinien
• Résultat de la macula non
évaluable avant l’opération,
en cas de décollement à bulle
Indications en chirurgie vitréorétinienne :
• Examens sous anesthésie
• Evaluation des sclérotomies et
systèmes de trocart
• Chirurgie sous-rétinienne
(Transplantation RPE, chip)
• Etat de la macula après chirurgie
de la cataracte (nécessité d’un peeling
supplémentaire, médicaments
intra-vitréens)
Sa première impression dans la routine
clinique est bonne, étant donné que des
informations sur les modifications anatomiques intraopératoires sont immédiatement disponibles. L’appareil est entièrement intégré dans la manipulation du
microscope et il peut être commandé par
le chirurgien grâce à un interrupteur au
pied. Le High-Definition SD-OCT livre
des images en temps réel, qui sont fondues en live dans l’oculaire droit pour le
chirurgien. Cependant, l’appareil n’est
actuellement disponible que sous la forme
d’un microscope statique au sol, et le
p
0,001
0,001
0,001
chirurgien a besoin d’assistance pour les
fonctions supplémentaires. La capacité de
résolution est limitée, il n’ya ni eye-tracking avec fonction de suivi, ni possibilité
de mesure.
Ces appareils rendront peut-être à l’avenir
la chromovitrectomie superflue. Aujourd’hui, on a encore besoin de coloration. Cependant, la représentabilité de la
structure du corps vitré à l’iOCT peut
aussi être améliorée avec la triamcinolone.
Injection de microplasmine : les
pours et les contres
L’intervention vitréorétinienne avec l’ocriplasmine (Jetrea®, Alcon Inc.) est autorisée
et admise aux caisses-maladie dans le
cadre du traitement de la traction vitréomaculaire (TVM) de l’adulte, même dans
le contexte d’un trou maculaire d’un diamètre inférieur ou égal à 400 µm. Le traitement pharmacologique de la TVM représente l’avenir: c’est ce point de vue qu’a
défendu le Prof. Marc de Smet, Lausanne,
tandis que le Dr Martin Schmid de Lucerne représentait la position inverse. La
clé d’une utilisation réussie résidera dans
le choix de patients bien appropriés.
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321
322
Congrès
L’évolution de la traction vitréo-maculaire peut être bien observée à l’OCT. En cas de traction antéropostérieure persistante, un
trou peut se former dans la macula. Chez 92 % des yeux avec un
trou maculaire et un décollement postérieur du vitré (DPV) incomplet, une traction existe. L’ocriplasmine peut induire un décollement; toutefois dans 3,5 – 6,2 % des case les trous maculaires peuvent se fermer spontanément.6
Taux de réussite de la chirurgie
Avant de considérer les résultats des études cliniques sur l’ocriplasmine, il est important de comprendre les taux de réussite et
de complications de la chirurgie, considérée aujourd’hui comme
traitement de référence. Une étude britannique de cohortes7
(1078 yeux, 1045 patients) a montré que, dans 41 % des interventions, une opération simultanée de la cataracte était nécessaire. Des complications sont apparues chez 12,3 %, dont en premier lieu, chez 6,9 %, un décollement de rétine iatrogène, suivi
par un traumatisme rétinien chez 1,7 %. Dans une étude plus récente (n= 8257), l’opération s’est effectuée avec succès dans
92,2 % des patients, mais undécollement de rétine iatrogène a
malgré tout eu lieu dans 3,5 % des cas.8 Cette chirurgie n’est
donc pas sans risque.
Comparaison ocriplasmine – placebo
Deux grandes études ont évalué l’injection d‘ocriplasmine. Elle
a induit une fermeture du trou maculaire chez 40,6 % des sujets,
contre 10,6 % sous placebo (p < 0,001).9 Des effets indésirables
oculaires se sont produits chez 68,4 %, mais la majorité des événements était associée au décollement du vitré tractionel ou à la
procédure. En effet, les patients ont rapporté des corps flottants
(16,8 %), des photopsies (11,8 %), des hémorragies conjonctivales (dans 12,8 % des cas pour le placebo, 14,6 % pour la microplasmine), des douleurs oculaires associées à l’injection (5,9 versus 13,5 %). Un décollement de la rétine était nettement plus
rare suite à une injection d’ocriplasmine que dans le cas de
chirurgie conventionelle (placebo 2,7 %, ocriplasmine 1,3 %).
Certains patients ont noté une vision trouble (8,6 %) ou réduction de l’acuité visuelle (5,4 %) Cette baisse de vision était en
règle générale transitoire, bien que dans quelques cas, elle a pris
plusieurs semaines à revenir au niveau initial.10–12 L’incidence
d’effets indésirables oculaires graves était comparable dans les
deux groupes (p=0.26).
Plus de 8000 injections
Il est rassurant de noter que les rapports d’évaluation périodiques
depuis la mise en marché n’ont pas révélé de nouveaux effets indésirables ou une fréquence plus élevé des effets notés durant les
études cliniques. En date de octobre 2013, 8000 patients ont été
traités avec l’ocriplasmine, 6900 injections étant effectuées dans
la période après l’autorisation. Par tranche de 100 dosages, il y a
eu 1,85 rapport concernant une altération de l’acuité visuelle.
Confrontation hypothétique : ocriplasmine – PPV
Les effets pharmacologiques de l’ocriplasmine ne sont pas encore
parfaitement compris, les troubles concernent principalement la
rétine externe, a indiqué le Dr Martin Schmid, Lucerne. Dans le
contexte des études cliniques, l’ocriplasmine présentait à 28 jours
un avantage réel en comparaison au placebo, mais elle ne parvient pas au taux de réussite d’une vitrectomie (PPV). En pré-
Ein Zeichen d
Un témoignag
Bereits zum zweiten Mal haben Schweizer O
Porträts ein sichtbares Zeichen für
Für jedes Bild spendet Novartis Ph
Schweizerischen Blinden- und
C‘était la deuxième fois déjà que nombre
congrès SSO, en nous envoyant leurs portr
des aveugles et des malvoyants. Po
Novartis Pharma Schw
à la Fédération suisse des a
Novartis Pharma Schweiz AG Suurstoffi 1
ophta • 5 / 2014
der Solidarität
ge de solidarité
Ophthalmologen am SOG-Kongress mit ihren
r Blinde und Sehbehinderte gesetzt.
harma Schweiz AG 50 CHF an den
d Sehbehindertenverband SBV.
eux ophtalmologues suisses ont montré au
raits, un signe visible de solidarité en faveur
our chaque photo envoyée, la société
weiz AG a versé CHF 50.aveugles et malvoyants FSA.
Congrès
sence de trous avec les critères d’inclusion des études sur l’ocriplasmine (maximum 400 µm), la PPV a des taux de réussite de
80 – 95 %, et 60 – 80 % des sujets ont une amélioration de l’acuité visuelle d’au moins deux lignes. Cette amélioration est possible
même en présence d’une membrane épirétinienne, alors qu’une
analyse post-hoc montre que l’ocriplasmine est nettement moins
efficace sous ces circonstances (résolution de VMA dans 8,7 %
des cas versus 1,5 % sous placebo, n=184 et 68).
Dans les études d’autorisation, la PPV était autorisée en tant que
solution de secours lorsque l’acuité visuelle se dégradait de 2
lignes. 17,7 % des patients traités avec l’ocriplasmine ont reçu ce
traitement de secours (groupe placebo 26,6 %).
Ne pas se laisser aller
à l’insouciance
On ne dispose encore que de peu de données concernant la toxicité intravitréenne, a averti le Dr Schmid. Dans le modèle animal,
on a trouvé des réactions inflammatoires et des changements de
l‘ERG (ceux-ci aussi dans la casuistique); en cas d’administration
au-delà de la dose thérapeutique, ou d’injection répétée, on a observé des luxations du cristallin (ceci a été observé dans 0,01 % des
patients traités jusqu’en oct 2013). Selon l’orateur, il est important
de réaliser que les injections intravitréennes sont des interventions
invasives, ce qui signifie un risque d’endophtalmie comparable,
selon la littérature, à une vitrectomie (PPV).
En matière de coûts, il faut considérer qu’une injection d’ocriplasmine peut certes permettre d’économiser 25 % des PPV, mais que
75 % des sujets ont toujours besoin d’une PPV subséquente, et reçoivent donc deux thérapies. L’injection considérée comme simple
pourrait être la source d’une certaine insouciance, craint le Dr
Schmid. La PPV reste actuellement le traitement standard en cas
de TVM, et il s’agit de choisir très minutieusement les patients
convenants pour Jetrea®.
Lymphome intraoculaire primaire (PIOL)
Le Dr Marc Stahel, Hôpital communal Triemli à Zurich a
résumé l’état actuel du diagnostic et du traitement.
Le lymphome intraoculaire primaire (PIOL) est souvent complexe à diagnostiquer. Le traitement n’est pas encore standardisé
et nécessite la collaboration étroite avec des pathologistes et des
oncologues / radio-oncologues.
Clinique
Le tableau clinique du PIOL est variable, l’affection survenant
bilatéralement dans 64 – 83 % des cas. Elle imite souvent une
uvéite postérieure chronique (syndrome de Masquerade) avec vitrite, « snowballs » et feuilles (sheets) du corps vitré. A la hauteur
de la rétine profonde et du RPE, des lésions crémeuses peuvent
survenir (type léopard). A la différence de la vitrite uvéitique, aucun œdème maculaire ne se produit généralement.
On observe rarement une uvéite antérieure, parfois avec injection
scléreuse, synéchies postérieures et précipités. De même, l’orbite est
rarement impliquée. Dans moins d’un cas sur huit, on observe en
outre une manifestation extra-neurale, tandis que, lors de l’établissement du diagnostic, un tiers présente une implication du SNC.
Des symptômes systémiques n’apparaissent normalement pas,
14, 6343 Rotkreuz, www.novartispharma.ch
ophta • 5 / 2014
323
324
Congrès
cependant, en cas d’implication du SNC,
des symptômes neurologiques sont possibles. Le PIOL, qui se manifeste essentiellement sous forme de lymphome vitrorétinien primaire avec un taux de survie moyen
de 32 mois, fait partie des lymphomes primaires du SNC. Mais, des lymphomes non
SNC peuvent, même rarement, impliquer
l’œil comme des lymphomes métastatiques
secondaires ; dans ce cas, ils concernent la
plupart du temps l’uvée et rarement la rétine. Sur le plan histologique, il s’agit la plupart du temps de lymphomes non hodgkiniens à cellules B, avec une prévalence
maximale entre 50 et 60 ans. Les femmes
sont plus souvent touchées. L’incidence de
cette affection rare est difficilement chiffrable, mais semble augmenter pour des raisons inconnues.
Diagnostic à l’aide des appareils
A l’OCT, des altérations hyperréflectives
au niveau du RPE et de la rétine interne
peuvent être visibles, avec séparation du
RPE de la membrane de Bruch et des interruptions dans le segment interne et externe. A l’angiographie à la fluorescéine
ou au vert indocyanine, des changements
non spécifiques avec défauts de fenêtre
(54 %) et, dans un cas sur trois, des lésions rondes hypofluorescentes (taches de
léopard) peuvent être observés, tandis
que, sur le cliché d’autofluorescence,
comme à l’angiographie par fluorescence,
on distingue un échantillon avec hyper et
hypofluorescence granulaire.
L’étalon or : la biopsie. L’étalon or diagnostique est la preuve de lymphocytes
malins par le pathologiste, dans une
biopsie du corps vitré (biopsie à l’aiguille
fine, PPV diagnostique, biopsie choriorétinienne respective tumorale, allant
jusqu’à l’énucléation diagnostique dans
des cas extrêmes). Si l’IRM indique une
atteinte cérébrale, se pose la question également d’une ponction ou – si celle-ci ne
donne aucun résultat – d’une biopsie du
cerveau stéréotaxique. Dans tous les cas,
un screening du neurocrâne (IRM) du
thorax et de l’abdomen (CT) doit être organisé.
Thérapie
Certes, on ne dispose d’aucune thérapie
standard, cependant, des recommandations adaptées du groupe « International
PCNSL Collaborative Group » existent,
après extension et présence d’une atteinte
extra-oculaire.
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Le traitement oculaire comprend actuellement des options thérapeutiques avec le
méthotrexate et le rituximab en intravitréen, ainsi que la radiation oculaire,
mais n’a aucune influence prouvée sur le
taux de survie. A l’hôpital Triemli, d’excellentes expériences ont été accumulées
avec le rituximab, mais des études
contrôlées et des résultats à long terme
doivent encore suivre.
Thérapie par les protons pour
le mélanome uvéal
Jan Hrbacek de l’Institut Paul-Scherrer
(PSI) à Villigen a exposé la situation
technique actuelle et les développements futurs de la thérapie par les
protons.
Entre-temps, 120 000 patients ont été traités par les protons, un sur cinq environ en
raison d’indications oculaires. Les autres
thérapies par des particules concernant
moins de 20 000 patients. Le mélanome de
la choroïde représente la part du lion avec
environ 90 % des cas. Les autres cas sont
des mélanomes de la conjonctive, de l’iris
ou du corps cilié, ainsi que des hémangiomes.
Entre 1984 et 1998, 2435 patients ont été
traités au PSI. Après 1993, on a pu atteindre un taux de contrôle local à 5 ans de
98.9 %. La thérapie par les protons a été
effectuée pour la première fois à Harvard
en 1975 et introduite au PSI en 1984. Une
étroite collaboration s’est mise en place
avec l’Hôpital Ophtalmique Jules-Gonin
à Lausanne. Les autres options thérapeutiques du mélanome sont l’énucléation, la
résection locale, l’irradiation externe par
les photons, la brachythérapie (Co-60,
I-125, Ru-106) ainsi que la thermothérapie transpupillaire.
Une bonne préparation est décisive
La thérapie par les protons est aujourd’hui
une thérapie mature, qui conduit à un taux
de contrôle tumoral très élevé et préserve
l’œil dans une très grande mesure. Cependant, la procédure est contraignante en
termes de laboratoire, et bien que ce ne soit
pas une méthode invasive, elle nécessite
une préparation intensive y compris le modelage d’un modèle d’œil avec la tumeur, la
détermination de l’angle optimal pour l’irradiation, qui doit épargner le plus possible
les structures à préserver, la réalisation d’un
masque, la planification du traitement, la
simulation du traitement, la vérification
dosimétrique et enfin la supervision finale,
jusqu’à ce que le traitement soit appliqué.
Voir aussi l’interview aux pages 336ff.
Biopsie des tumeurs
intraoculaires
La biopsie des tumeurs intraoculaires
sera effectuée probablement plus
fréquemment à l’avenir, estime le Dr
Heinrich Heimann, de l’Unité d’oncologie oculaire de l’Hôpital universitaire
royal de Liverpool (voir aussi le site
Internet www.loorg.org, Liverpool
Ocular Oncology Research Group).
Les indications pour une biopsie sont
• un mélanome de la choroïde
(pour établir le pronostic),
• une petite lésion mélanocytaire
(diagnostic et traitement),
• des métastases
(diagnostic d’une tumeur primaire),
• des affections inflammatoires
chorio-rétiniennes ou lymphoprolifératives (diagnostic et traitement),
• des résultats confus (diagnostic).
Ces indications sont discutées dans le détail. Une petite lésion mélanocytaire peut
être diagnostiquée sans biopsie. En cas de
métastases, aucun traitement efficace n’est
disponible cependant, le risque de transport de la tumeur par la biopsie existe (par
exemple, « ensemencement » extraoculaire).
Les complications vitréo-rétiniennes sont
possibles. Certains patients refusent aussi
l’évaluation du pronostic d’un mélanome
de la choroïde. Dans l’ensemble, environ
30 % des biopsies ont été réalisées à des fins
diagnostiques, 70 % à des fins pronostiques. L’accès transrétinien est plus souvent choisi (à 60 %) que le transscléral.
Grosseur du prélèvement
importante
Les patients doivent savoir que, pour les
petits prélèvements, la préparation peut
être difficile, de sorte que le résultat en définitive peut ne pas être exploitable. En
cytomorphologie, c’est ce qui se passe
dans 9 % des cas (surtout pour les préparations < 3 mm), et pour les analyses génétiques, dans 26 % des cas. Pour quelques
préparations de plus de 5 mm de grandeur, l’évaluation reste même sans résultat ; pour les préparations < 3 mm, c’est ce
qui se produit dans un cas sur trois.
Congrès
Sur 739 biopsies, 20 réinterventions
(2,7 %) ont été nécessaires en raison de
complications chirurgicales (hémorragie
du corps vitré n= 14, ablation n= 5, ensemencement tumoral dans la conjonctive
n= 2, endophthalmite n= 1).
Standard futur
En résumé, l’intervenant pense que les
biopsies changent l’ophtalmo-oncologie et
sont donc déjà la règle dans les grands
centres. La biopsie est sure dans la majorité
des cas, cependant, il faut envisager le taux
de complications. Les patients doivent être
informés de l’issue négative possible de la
biopsie (aucune déclaration possible) et du
risque d’hémorragie du corps vitré. L’opération de révision est contraignante.
La dégénérescence maculaire
liée à l’âge : Irradiation stéréotaxique
Darius Moshfegi, de l’école de
médecine de l’université de Stanford,
a établi un rapport sur la radiothérapie stéréotaxique en cas de wetAMD,
à l’aide de laquelle le nombre
d’injections d’anti-VEGF doit être
réduit, en cas de conservation
de l’acuité visuelle acquise par
l’inhibition du VEGF.
La radiothérapie qui est utilisée dans le
cadre de ce traitement est focalisée sur
une zone de 4 mm de la rétine. Sa dose
correspond à un dixième d’un CT du
crâne. La dose de dispersion dans le cristallin et le nerf optique est minime.
La radiothérapie et l’inhibition du VEGF
agissent en synergie au regard de l’induction de l’apoptose et de l’élimination sélective des péricytes.
Etudes cliniques
La procédure a été évaluée dans le cadre
de l’étude clinique randomisée contrôlée
INTREPID, incluant 230 patients.13– 15
Tous les sujets ont reçu au début une injection de ranibizumab ; en outre, dans le
groupe 1, 75 patients ont été irradiés avec
16 Gy, dans le groupe 2, avec 24 Gy et
dans le groupe 3, avec une dose fictive. Le
ranibizumab a été injecté pendant 12
mois selon le schéma PRN.
Le critère d’évaluation primaire de
l’étude était le nombre d’injections, le critère d’évaluation secondaire était l’acuité
visuelle. Une étude de sécurité a été menée
après 24 et 36 mois.
Diminution de 25 %
de la fréquence des injections
Le nombre d’injections a pu être diminué
de 25 % dans le groupe de traitement actif
(p = 0,0088). L’acuité visuelle s’est comportée de manière comparable dans les
trois groupes.
Une analyse post-hoc a montré un effet
particulièrement efficace en cas d’extension de la lésion de 4 mm maximum (correspondant à l’angle d’irradiation) et en
présence de liquide significatif (volume de
la macula au dessus de la médiane de
l’étude de 7,4 mm3). Dans cette population, le nombre d’injections a baissé de
45 % (p = 0,0010). L’acuité visuelle était,
au bout de 24 mois, de 4,43 lettres plus
élevée que dans le groupe témoin.
Après radiothérapie stéréotaxique, 23 %
des patients n’ont plus eu besoin d’injections supplémentaires pendant deux ans,
et 28 % s’en sont sortis avec une à trois injections après la première, pendant 24
mois. Dans le groupe témoin, 15 % au
plus ont eu besoin de trois injections et aucun patient de ce groupe n’a pu totalement renoncer aux injections.
Les études évaluent de manière différente
le nombre de patients appartenant à cette
population qui répond particulièrement
bien au traitement ; dans INTREPID, ils
étaient 57 % ; la plupart du temps, cette
proportion se situe, pendant la première
année après le diagnostic, à un niveau plus
élevé (VIEW 1&2 Baseline : 59 – 66 %,
CATT après un an 61 – 65 %, Gillies
avant le traitement 88 – 94 %, Korb 95 %).
Les autres bons facteurs pronostiques sont
la mise en évidence minime d’une fibrose
et l’âge élevé – ce dernier facteur, au
contraire des études MARINA, ANCHOR, CATT et d’autres, pour lesquelles l’âge était lié à un pronostic plus
mauvais.
Aspects spécifiques de sécurité
L’aspect des changements microvasculaires
est particulièrement pertinent pour la sécurité. Sur 8 changements de ce type, 3 ont
été évalués comme étant la conséquence de
l’activité normale de la maladie, et 5
comme dus à la radiothérapie ; aucun
n’étant cependant évalué comme pertinent
pour l’acuité visuelle. Parmi les 150 patients traités, les changements microvasculaires ont été documentés chez 15 %, la plu-
part du temps avec une extension allant
jusqu’à 3 surfaces papillaires ; la fovéa est
restée épargnée dans la majorité des cas.
Ces changements peuvent s’améliorer au fil
du temps ; dans la troisième année, aucune
dégradation n’a été observée sur ce point,
par rapport à la deuxième année. •
Remarque : Il y a quelques semaines ont
été publiés les résultats après trois années.16
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www.euretina.org/london2014/programme/
free-papers-details.asp?id=3198&day=0
ophta • 5 / 2014
325
326
Nekrolog
Phillip Harris Hendrickson
6. November 1943 – 13. Mai 2014
Yves Robert, Bern
Phillip Harris Hendrickson wurde am
6. November 1943 in Dallas, Texas geboren. Bedingt durch die Berufung seines
Vaters an die Vanderbilt University wuchs
er in Nashville, Tennessee auf. Seine Jugend verbrachte er in enger Nachbarschaft zu afro-amerikanischen Mitbürgern, und er nahm auch an den Protesten
zur Rassenintegration teil.
1967, kurz nach Abschluss des Studiums
als Bauingenieur an der Vanderbilt University, arbeitete er das erste Mal in seinem geliebten Gebiet als Augenfotograf
und wissenschaftlicher Mitarbeiter. An
ganz verschiedenen Orten der Welt, USA
(Vanderbilt University Nashville TE,
Harvard University Medical School Boston MA), Deutschland (Universität
Bonn, Institut für experimentelle Ophthalmologie), Japan (Joban Shiritsu Byoin
Spital Iwaki), Schweiz (u. a. Universitätsaugenkliniken Basel und Zürich) und
Russland (Staatliches Pädagogisches Institut Hertzin St. Petersburg) war er tätig.
Für ganz unterschiedliche Chefs hat er
unzählige Male experimentelle Versuchsanordnungen entwickelt oder verbessert,
Studien durchgeführt und am Ende Versuchsresultate in Vorträge umgesetzt und
wissenschaftliche Veröffentlichungen in
schriftliche Form gebracht.
Zwei Ereignisse waren für seine Laufbahn
entscheidend, zuerst die 1970 von seiner
Lieblingstante vorgeschlagene Europareise im VW-Bus vom hohen Norden bis in
den tiefen Süden. Dadurch hat ihn sein
Vaterland an Europa verloren. Das zweite
Ereignis war ein Aufenthalt in Basel 1977,
wo Prof. Balder Gloor ihm die Möglichkeit gab, seine Talente durch ein Studium
an der University of Alabama in einen
akademischen Beruf als Ingenieur für
physiologische Optik zu wandeln.
1988 habilitierte er sich an der medizinischen Fakultät der Universität Zürich über
die Entstehung der Kurzsichtigkeit. Es ge-
ophta • 5 / 2014
lang ihm zu zeigen, dass Deprivation während der postnatalen Sehentwicklung
nicht nur zu Amblyopie, sondern auch zu
Ametropie (Myopie) führt. Im Jahr 1993
erfolgte die Umhabilitation an die Universität Basel.
Wenn auch seine Arbeiten in den allermeisten Fällen ophthalmologische Themen betrafen, so sind doch auch wichtige
Stationen in der Neurobiologie (Harvard
University, Boston) und in der angewandten Neuroanatomie (Universität Zürich)
zu erwähnen.
Zuletzt bearbeitete er am St. Clara Spital
Basel im Department Chirurgie Fragen
zur bariatrischen Chirurgie.
Die erste wie die letzte Stelle wurden von
ihm selber mit «research assistant» umschrieben, bezeichnend für seine Berufsauffassung. Seine Anstrengungen konzentrierten sich auf den wissenschaftlichen
Gegenstand selber, nicht auf eine damit zu
erreichende Karriere. Dies entsprach auch
seinem ausgeprägten individualistischen
und bescheidenen Lebensstil.
Phillip Hendricksons wissenschaftliche
Leistungen und sein Engagement waren
untrennbar verknüpft mit der ganzen Person. Von Haus aus Ingenieur, strebte er
auch im medizinischen Umfeld praktische, überschaubare Lösungen an.
Diese Haltung zeigte sich auch im Ausserberuflichen, ganz deutlich in der von ihm
1977 gegründeten und selber finanzierten
Stiftung ORO (Opportunity Recycling
in Ophthalmology). Schon früh sammelte er gebrauchte ophthalmologische Instrumente, restaurierte sie oder liess sie restaurieren und verschiffte sie nach Afrika,
Lateinamerika und Russland, wo sie noch
einmal grossen Nutzen brachten.
Daneben war er durch eine in der Kindheit geförderte musikalische Erziehung
gerüstet, seinem geliebten Blues in allen
Varianten zu frönen, Bands zu gründen
und CD-Aufnahmen zu realisieren. Er
war Mitglied der ASCAP (American Soci-
ety of Composers, Authors & Publishers).
Eine weitere, intensiv gepflegte Kunst betraf die Schwarz-Weiss-Photographie.
Seine Leica war unentbehrlicher Begleiter
auf allen Reisen, Kongressen und Ausflügen. Alle Abzüge und Vergrösserungen
fertigte er selber an.
Seine vierte grosse Liebe galt der Sprache,
sei es die Muttersprache oder seien es später hinzugelernte Sprachen, insbesondere
Japanisch und Russisch. Beruflich nutzte
er dieses Talent für viele wissenschaftliche
Übersetzungen und Bearbeitungen. Privat verfasste er für sich Musicals, Novellen und Kurzgeschichten. Die Sprache
spiegelte auch seinen typischen, trockenen Humor mit den raschen, prägnanten
Sentenzen wider.
Als Bürger der Stadt Basel ist er am
13. Mai 2014 gestorben. Mit unermüdlicher Energie hat er bis zuletzt gegen die
Krankheit und ihre Begleiterscheinungen
gekämpft. Um ihn trauern seine Tochter
Wiebke und sein Neffe Robert. •
Ein hochgeschätztes
Team-Mitglied der ophta
Sein Faible für Sprachen führte Phillip
Hendrickson auch zur ophta. Er nahm sich
in den letzten Jahren ihrer englischsprachigen Texte gerne an – stets ebenso
zuverlässig und kundig wie humorvoll und
hilfsbereit. Wir vermissen einen einzigartigen Mitarbeiter.
Phillip Harris
Hendrickson,
Juni 1985 in
Würzburg
328
Swiss Eye Week, Neuchâtel 2015
Swiss Eye Week
Neuchâtel 2015
Invitation
Monday, January 19th 2015, through Friday, January 23rd 2015
Hotel Beaulac, Esplanade Léopold-Robert 2, 2000 Neuchâtel, Tel. 032 723 11 11
Dear colleagues,
It is our great pleasure to invite you to the
Swiss Eye Week 2015 in Neuchâtel, a convenient localization for the majority of SSO members. The following events are going to take
place:
1) The Basic Science Course (BSC)
2) The Clinical Science Course (CSC)
3) The Swiss Eye Research Meeting (SERM),
gathering retinal neuroscience groups
and scientists in other fields of basic
ophthalmologic research.
Basic Science Course
in Ophthalmology (BSC)
The BSC offers an overview in the field of
ocular biology, focusing on development
as well as molecular and functional biology of retina, lens, cornea, other ocular tissues, and on optics. The course addresses
residents in their 1st or 2nd year of clinical
formation, PhD students in eye research,
as well as established ophthalmologists.
This year starting on Monday 11.00h and
finishing on Friday 11.15h.
Priv. Doz. Pascal Escher
IRO – Institut de Recherche en Ophtalmologie
av. du Grand-Champsec 64, 1950 Sion
Tel. 027 205 79 00, Fax 027 205 79 01
[email protected]
Clinical Science Course
in Ophthalmology (CSC)
The CSC provides a structured overview
in the field of clinical ophthalmology, focussing on symptomatology, clinical
signs, diagnostic work-up, and therapy of
The Swiss Eye Week and Ophta reserve
the right to publish accepted handouts
on their website.
ophta • 5 / 2014
4) The Femto-Phaco Course
5) The OCT Course
Special interest groups may find this venue
suitable for a business meeting, but these
meetings will not be coordinated by the organisation committee of the Swiss Eye Week.
The official meeting language is English.
Priv. Doz. Yan Joseph Guex-Crosier –
Scientific Secretary of SSO
ture. The aim of the course is that each
participant can perform an OCT independently and collect findings for a right
diagnosis.
Dr. Peter Maloca
Augenpraxis Dr. Peter Maloca
Department of Ophthalmology, University of Basel
Löwenstr. 9, 6004 Luzern
Tel. 041 210 03 23, Fax 041 410 72 90
[email protected]
Femto-Phaco Course
the retina, lens, cornea, and other ocular
tissues. The course addresses residents in
their 3rd or 4th year of clinical formation,
as well as established ophthalmologists.
This year starting on Monday 11.00h and
finishing on Friday 12.00h.
Prof. Beatrice Früh
Universitätsklinik für Augenheilkunde, Inselspital
Freiburgstrasse, 3010 Bern
Tel. 031 632 85 38, Fax 031 632 48 82
[email protected]
OCT-Course
OCT (optical coherence tomography) resembles ultrasound but uses harmless laser light. Coherent light waves produce
cross-sectional images of retinal tissue. In
a novel interactive course the physical basics of OCT terms, failure modes and settings will be discussed. A second module
offers hands-on exercises in small groups
at OCT scanning systems. A third module supports networking among participants to build reliable interactions and
share their experiences even far in the fu-
www.swisseyeweek.ch
Online Registration from
October 1st , 2014
Prof. Beatrice Früh
Universitätsklinik für Augenheilkunde, Inselspital
Freiburgstrasse, 3010 Bern
Tel. 031 632 85 38, Fax 031 632 48 82
[email protected]
Swiss Eye Research Meeting
(SERM)
The SERM addresses scientists working
in the field of fundamental eye research in
Switzerland and neighbouring countries.
The meeting provides young investigators
with a platform to present basic science
projects and experimental clinical studies
and fosters interaction among scientists to
enhance knowledge on physiology and
pathophysiology of the retina and other
structures of the eye.
Dr. phil. Corinne Kostic PhD
University department of ophthalmology
University of Lausanne,
Fondation Asile des aveugles
Unit of Gene Therapy and Stem Cell Biology
15 av. de France
Tel. 021 626 82 62
[email protected]
Many thanks to our sponsors who
make this meeting possible!
Swiss Eye Week
Neuchâtel 2015
Swiss Eye Week, Neuchâtel 2015
Program
Monday, January 19th 2015, through Friday, January 23rd 2015
Hotel Beaulac, Esplanade Léopold-Robert 2, 2000 Neuchâtel, Tel. 032 723 11 11
Basic Science Course in Ophthalmology (BSC)
Monday, January 19th, 2015
11.00 – 11.45
Development of the eye
12.00 – 12.45
14.00 – 14.45 Pigment epithelium
15.00 – 15.45 and vitreous
16.00 – 16.45 Retina / Visual cycle
17.00 – 17.45 phototransduction
18.00 – 18.45 Statistics
Tuesday, January 20th, 2015
09.00 – 09.45
Electrophysiology / Echography
10.00 – 10.45
11.00 – 11.45
Retrochiasmal pathways
12.00 – 12.45
14.00 – 14.45 Ocular motility /
15.00 – 15.45 Optic nerve and chiasm
16.00 – 16.45 Fundamentals in physics
17.00 – 17.45 and optics
18.00 – 18.45 OCT
Wednesday, January 21st, 2015
09.00 – 09.45
Ocular perfusion
10.00 – 10.45
11.00 – 11.45 Aqueous humor dynamics
12.00 – 12.45 Perimetry / Octopus
14.00 – 14.45 Diffusion barriers in the eye
15.00 – 15.45 Retinal circulation and
16.00 – 16.45 angiography
17.00 – 17.45 Lens
18.00 – 18.45 Lasers in Ophthalmology
Thursday, January 22nd, 2015
9.00 – 09.45
Immunology
10.00 – 10.45
11.00 – 11.45 Ocular microbiology
12.00 – 12.45 Ocular pathology
14.00 – 14.45
Pharmacology
15.00 – 15.45
16.00 – 16.45 Pharmacy
17.00 – 17.45
Genetics
18.00 – 18.45
Friday, January 23rd, 2015
09.00 – 10.15 Conjunctiva and cornea
10.30 – 11.15 Lid and lacrymal system
Elisabeth Rungger-Brändle
Charlotte Remé
Pascal Escher
Tran Hoai Viet
Johannes Fleischhauer
Mathias Abegg
François-Xavier Borruat
Thomas Hofmann
Pascal Hasler
Konstantin Gugleta
Kaweh Mansouri
Kaweh Mansouri
Thomas Wolfensberger
Jean-Antoine Pournaras
Hana Abou Zeid
Hana Abou Zeid
Christoph Tappeiner
Alexandre Moulin
Alexandre Moulin
Markus Tschopp
Stefan Mühlebach
Daniel Schorderet
Farhad Hafezi
David Goldblum
Clinical Science Course in Ophthalmology (CSC)
Monday, January 19th, 2015
11.00 – 11.45
Cataract
12.00 – 12.45
14.00 – 14.45
Contact lenses
15.00 – 15.45
16.00 – 16.45
Uveitis
17.00 – 17.45
Tuesday, January 20th, 2015
09.00 – 09.45
Neuro-ophthalmology
10.00 – 10.45
11.00 – 11.45
Diabetic retinopathy
12.00 – 12.45
14.00 – 14.45 Hereditary retinal diseases
15.00 – 15.45 and retinal physiology
16.00 – 16.45
Pediatric oncology
17.00 – 17.45
Wednesday, January 21st, 2015
09.00 – 09.45
Glaucoma
10.00 – 10.45
11.00 – 11.45
Conjunctiva
12.00 – 12.45
14.00 – 14.45 Perfusion
15.00 – 15.45
Vitreous and retina
16.00 – 16.45
17.00 – 17.45 Pediatric ophthalmology
18.00 – 18.45 and strabism
Thursday, January 22nd, 2015
09.00 – 09.45
Cornea
10.00 – 10.45
11.00 – 11.45
Orbit
12.00 – 12.45
14.00 – 14.45
Macula
15.00 – 15.45
16.00 – 16.45 Intraocular tumors: diagnostic
approach / vascular tumors
17.00 – 17.45 of the eye
Friday, January 23rd, 2015
08.45 – 10.15 Lid and lacrymal system
10.30 – 12.00 Refractive surgery
Ulrike Schneider
Albert Franceschetti
Carl Herbort
Mathias Abegg
Johannes Fleischhauer
Günter Niemeyer
Francis Munier
Kaweh Mansouri
Wolfgang Bernauer
Konstantin Gugleta
Thomas Wolfensberger
Klara Landau / Raoul de Haller
Beatrice Früh
Ivan O. Haefliger
Sebastian Wolf
Leonidas Zografos
David Goldblum
Farhad Hafezi
Registration and submission of presentation titles
will start October 1st 2014 and end December 30th 2014.
www.swisseyeweek.ch
ophta • 5 / 2014
329
330
Swiss Eye Week, Neuchâtel 2015
Swiss Eye Week
Neuchâtel 2015
Femto-Phaco Course
Monday, January 19 th, 2015
09.00 – 09.15
Introduction
09.15 – 10.00
Theory
10.00 – 10.30
Coffee break
10.30 – 12.15
Case presentations, hands-on
12.15 – 13.15
Lunch
13.15 – 14.45
Case presentations, hands-on
14.45 – 15.15
Coffee break
15.15 – 17.00
Practical exercises in small groups
OCT Course
Day 1: OCT basics for newcomers and beginners
Chair: Pascal Hasler, Basel. Main focus: Clinical significance of findings
Day 2: OCT advanced case discussions
Chair: Peter Maloca, Luzern / Basel
Main focus: Clinical significance of findings
Tuesday, January 20 th, 2015
09.00 – 09.15
Physical basics of OCT, terminology
Swiss Eye Research Meeting (SERM)
Thursday, January 22nd, 2015
10.00 – 10.45
Welcome coffee
10.45 – 12.30
Eye research
12.30 – 14.00
Lunch
14.00 – 15.45
Retina research
15.45 – 16.15
Coffee break
Special talk: Anneke den Hollander, Radboud
University Nijmegen Medical Centre, Netherlands
16.15– 17.00
17.00 – 18.00
Retina research
19.30 – 20.00
Aperitif for all groups
20.00
Dinner
Friday, January 23rd, 2015
09.30 – 10.15
Retina research
10.15 – 10.45
Coffee break
10.45 – 11.45
Retina research
11.45 – 12.30
Special talk: François Paquet-Durand,
University of Tübingen, Germany
12.30 – 14.00
14.00 – 15.30
15.45 – 16.00
16.00
Lunch
Retina research
Award: Retina Suisse
End of Meeting
09.15 – 10.00
What you can do wrong, artifacts of OCT,
anterior segment OCT
10.00 – 10.30
10.30 – 11.00
11.00 – 11.30
Coffee break
AMD basics
Glaucoma basics and OCT
Monday
7
7
0
0
12
Tuesday
9
9
0
6
0
11.30 – 12.00
Hands-on: OCT settings, corneal thickness,
anterior chamber angle, OCT of the lens
Wednesday
9
9
0
5
0
12.00 – 13.15
Lunch
Thursday
9
9
6
0
0
13.15 – 14.45
Hands-on: Glaucoma: optic disc, RNFL,
ganglion cell layer setting, macula OCT
14.45 – 15.15
Coffee break
15.15 – 15.30
Central serous retinopathy (CSR)
15.30 – 16.00
Vitreo-retinal interface
16.00-17.00
Case presentation, OCT test
Wednesday, January 21st, 2015
09.00 – 10.00
Age related macular degeneration (AMD)
anti-VEGF, autofluorescence
10.00 – 10.30
10.30 – 11.00
11.00 – 12.00
12.00 – 13.15
Coffee break
Vitreo-retinal interface, tractional maculopathy, gliosis
Hands-on: special tipps and tricks
Lunch
13.15 – 14.00
Macular and retinal holes, pseudoholes, peripheral
retinal lesions
14.00 – 14.45
14.45 – 15.15
15.15 – 15.30
15.30 – 15.45
15.45 – 16.15
16.15 – 17.00
Retinal detachment
Coffee break
Glaucoma cases
Retinal schisis (central / peripheral)
Diabetes
Interactive OCT quiz
ophta • 5 / 2014
CME Points
BSC
CSC
SERM
OCT
Femto
Friday
3
3
6
0
0
Total
37
37
12
11
12
Costs Online registration: www.swisseyeweek.ch
Accommodation (i. e., in the Hotel Beaulac) has to be organised
and paid individually, except for participants of SERM, where
accommodation (1 night) is included in the package (see below).
Payment by credit card is possible during online registration.
Thanks to the support by the industry, coffee breaks, lunch, and
the Thursday night dinner will be free for all participants.
Fees (CHF)
Full week
Single day
Two days
BSC
900.00
200.00
CSC
900.00
200.00
OCT
Femto
300.00
450.00
300.00
SERM: Fees (CHF)
Group Leaders /
Professors
Students / Postdocs /
Residents
Single day
220.00
200.00
Registration +hotel
room / single
350.00
230.00
Registration + hotel
room / double (p. p.)
300.00
200.00
331
Der orthoptische Fall Nr. 2
Le cas orthoptique n° 2
Unklar die Linse, unklar der
orthoptische Befund
Cristallin trouble, status
orthoptique trouble
In der orthoptischen Sprechstunde stellt
sich ein 83-jähriger Patient wegen Ptosis
und Diplopie vor. Seit drei bis vier Wochen
bemerke er eine Ptosis am rechten Auge.
Sie sei mal mehr, mal weniger deutlich erkennbar. Abends beim Autofahren bemerkt er zudem schräg versetzte, binokulare Doppelbilder. Anamnestisch sind eine
chronisch obstruktive Lungenkrankheit
(COPD) und ein chronisches Lumbovertebralsyndrom bekannt.
Die ophthalmologischen Befunde des
überweisenden Augenarztes zeigen eine
fortgeschrittene Linsentrübung (Cataracta
provecta) beidseits. Der Augenhintergrund beidseits lässt keine Auffälligkeiten
erkennen.
Un patient de 83 ans se plaignant d’une
ptose et de diplopie, se présente à la consultation orthoptique. Depuis trois à quatre
semaines il a remarqué à l’œil droit un
abaissement de la paupière qui est plus ou
moins visible dans la journée. Le soir, en
conduisant sa voiture il remarque en outre,
un dédoublement oblique des images, en
perception binoculaire. Une bronchopneumopathie chronique obstructive
(BPCO) et un syndrome lumbovertebral
chronique font partie de l’anamnèse
connue.
Orthoptische Untersuchung
Bei geringer Abduktionseinschränkung
beidseits zeigt sich eine gut kompensierte
Hyperphorie rechts und in der Nähe bei
geringer Konvergenzinsuffizienz eine zusätzliche Exophorie.
Der alternierende objektive Schielwinkel
beträgt für die Ferne R / L 1.2° und für die
Nähe -2.3° mit einer R / L von 1.2°. Binokularsehen ist nachweisbar.
Der Fernvisus beträgt 0.8 beidseits, der
Nahvisus 0.5 beidseits.
Die subjektive Schielwinkelmessung an
der Tangententafel nach Harms zeigt eine
wechselnde Vertikaldeviation, eine ausgeprägte Exzyklo im Aufblick und Rechtsblick und ein angedeutetes V-Phänomen.
Eine Zuordnung zu einer bestimmten Augenbewegungsstörung gelingt nicht.
Der Lidstatus erbringt folgende Befunde:
Lidspalte rechts 6 – 7 mm und links 8 mm,
Levatorfunktion mit 7 mm beidseits
knapp genügend, Lidschlusskraft beidseits
ungenügend.
Die weiterführenden Untersuchungen ergeben einen negativen Simpson- und
Lidtwitch nach Cogan.
Um welche Verdachtsdiagnose könnte es
sich hier handeln, wie wäre entsprechend
das weitere Vorgehen?
Weiter Seite 332
Rechts-Fixation / Fixation droite
L
10
10
-3
10
0
-1
e×4
e×5
RIL
1
-1
+4
e×5
+3
0
+3
0
R
LIR
1
10
e×7
RIL
1
e×4
0
0
10
LIR
2
+5
e×9
RIL +10 RIL
1
1
e×3
e×2
Der Schweizerische Verband der Orthoptistinnen und Orthoptisten SVO (Association Suisse
des Orthoptistes ASO) führte dieses Jahr die
Jahrestagung und Generalversammlung 2014
am 29. August 2014 während des Jahreskongresses der Schweizerischen Ophthalmologischen Gesellschaft (SOG) gemeinsam mit der
SOG durch. Am Vormittag wurde ein Workshop angeboten. Die SVO war in der Strabismuskommissionssitzung vertreten; am Nachmittag hörten die Orthoptistinnen die Plenary-Session Strabismus und Neuroophthalmologie und gestalteten die SVO-Vorträge
Strabismus und Neuroophthalmologie. Zu
den Ergebnissen der sich anschliessenden Generalversammlung siehe nächste Ausgabe!
Cette année, l’association Suisse des Orthoptistes ASO/SVO, Swissorthoptics, a tenu sa
journée de formation annuelle et son assemblée générale le 29 août 2014 conjointement
au congrès annuel de la Société Suisse
d’Ophtalmologie SSO / SOG. Le matin un
workshop a été proposé. L’ASO était représentée lors de la séance de la commission
strabologique ; l’après-midi, les orthoptistes
ont assisté à la session plénière ayant pou0
sujet strabisme et neuro-ophtalmologie et
ont participé à l’élaboration des exposés ASO
« strabisme et neuro-ophtalmologie ». La
prochaine édition vous communiquera les décisions de l’assemblée générale qui a suivi !
Linksneigung
Rechtsneigung
Tête penchée à gauche Tête penchée à droite
0
0
ex5
RIL
1
-1
ex5
Die SVO-Jahresversammlung lief parallel zum
SOG-Kongress in Interlaken. GV, Workshop und
Strabologie-Session waren gut besucht.
ophta • 5 / 2014
332
swissorthoptics
L’examen ophtalmologique de l’ophtalmologue traitant indique une opacité cristallinienne avancée des deux côtés (Cataracta provecta). L’examen du fond d’oeil
des deux côtés ne montre aucune particularité.
L’examen orthoptique
En présence d’une légère limitation de
l’abduction des deux côtés, on note une
hyperphorie droite bien compensée et
pour de près, avec une légère insuffisance
de la convergence, une exophorie en plus.
L’angle objectif de la déviation au test
d’occlusion alterné est: de loin D/G 1,2° et
de près Exo -2,3° avec D/G 1,2°. La vision
binoculaire est présente.
Acuité visuelle de loin : 0,8 des deux côtés,
de près 0,5 des deux côtés.
La mesure subjective de la déviation à la paroi tangentielle de Harms montre une déviation verticale variable et une excyclotropie marquée dans les regards en haut et à
droite ainsi qu’une amorce de syndrome V.
La détermination d’une atteinte définie
d’un mouvement oculaire n’est pas possible.
Examen en fixation droite : voir image.
Le status palpébral est le suivant :
Ouverture palpébrale droite 6 – 7 mm et
gauche 8mm. Fonction d’élévation de
7 mm des deux côtés, juste suffisante,
force de fermeture des paupières insuffisante des deux côtés.
Le test de Simpson et le Lid twitch d’après
Cogan sont négatifs.
De quel diagnostic pourrait-il s’agir ici et,
en conséquence, quelle serait la procédure
à suivre ? (suite à la colonne centrale)
Unklar die Linse, unklar der orthoptische Befund: Auflösung
(Fortsetzung von Seite 331)
Beim beobachteten Befund handelt es sich
um eine dekompensierende Hyperphorie
rechts und Ptosis rechts. Es besteht aufgrund der Symptomatik, vor allem auch
der Lidbefunde mit deutlich herabgesetzter Lidschlusskraft, der dringende Verdacht auf eine Myasthenie.
Prozedere: Zum einen muss die Diagnose
gesichert, zum anderen aber auch dem Patienten eine sinnvolle symptomatische Behandlung angeboten werden. Diese besteht in einer Press-on-Prismenfolie auf die
eigene Brille von 2^ Basis unten OD.
ophta • 5 / 2014
Dem Verdacht auf neuromuskuläre Übertragungsstörung wird durch die Bestimmung der Acetylcholinrezeptoren-Antikörper nachgegangen. Im späteren Verlauf ist eine Kataraktoperation geplant.
Mit der Schieloperation ist hier wegen des
Narkoserisikos (Nebendiagnosen) eher
noch Zurückhaltung geboten.
Die Blutuntersuchung ergab tatsächlich
einen erhöhten Antikörpertiter für Acetylcholinrezeptoren (4.6 bei Normwert
< 0.5). Daraus folgt ein Konsil an die Neurologie (Muskelzentrum) zur weiteren Abklärung und Therapie der Myasthenie.
Cristallin trouble,
status orthoptique trouble :
La solution
D’après les résultats de l’examen il s’agit
d’une hypertropie intermittente et d’un
ptosis de l’œil droit. Sur la base des symptômes et en particulier des constatations
de l’examen palpébral avec une force de
fermeture nettement abaissée, il existe une
forte suspicion de myasthénie.
Procédure : D’une part, le diagnostic doit
être confirmé et d’autre part, il faut pouvoir proposer au patient un traitement
symptomatique judicieux. Celui-ci consiste
en un prisme press-on de 2^ base inférieure
droite sur ses lunettes.
Le soupçon d’un trouble de transmission
neuro-musculaire devra être poursuivi en
effectuant une recherche des anticorps
anti-récepteurs à l’acétylcholine. Plus
tard, une opération de cataracte est prévue. Pour une opération de strabisme, la
prudence est de mise au vu des risques inhérents à la narcose (diagnostics annexes).
L’examen sanguin a effectivement révélé
un titre d’anticorps pour les récepteurs à
l’acétylcholine élevé (4,6 pour une valeur
normale < 0,5). Il s’en est suivi une consultation conseil en neurologie (centre musculaire) pour des investigations supplémentaires et le traitement de la myasthénie.
Impressum:
Véronique Glauser
Präsidentin swissorthoptics
Altenbergstrasse 29
Postfach 686
3000 Bern 8
www.orthoptics.ch
Agenda
Mehr Infos / pour de plus amples
informations : www.orthoptics.ch
17.10.14 Bern (Freitag / Vendredi)
Symposium «Visuelle Rehabilitation
bei Kindern», Inselspital Berne
30.10.14 Luzern (Donnerstag / Jeudi)
Zentralschweizerisches Orthoptistinnentreffen ZOT, Luzern, Rencontre régionale
de Suisse centrale, Lucerne
06.11.14 Lenzburg (Donnerstag / Jeudi)
Sensibilisierung für Low Vision, Lenzburg AG
Sensibilisation pour la basse vision,
Lenzburg AG
07. – 08.11.14 DE-Essen (Freitag – Samstag)
17. Tagung der Bielschowsky-Gesellschaft
für Schielforschung und Neuroophthalmologie, Haus der Technik Essen (BOD)
14. – 15.11.14 A-Wien (Freitag – Samstag)
Skiaskopiekurs 2014 (Orthoptik Austria)
Information :
[email protected]
18.11.14 (Dienstag / Mardi)
Regionaltreffen Nordwestschweiz,
Ort wird noch festgelegt,
Rencontre régionale Suisse nord-ouest,
Lieu encore à déterminer
24.11.14 Zürich (Montag / Lundi)
Regionalgruppe Zürich, UniversitätsSpital
Zürich, Groupe régional Zurich
Hôpital universitaire, Zurich
29.11. – 05.12.14 Celerina
(Sa – Fr / Sam – Ven)
Internationale strabologische Woche
Semaine strabologique internationale,
Cresta Palace, Celerina
05.12.14 Zürich (Freitag / Vendredi)
Zerebral bedingte Sehstörungen bei
Kindern und Jugendlichen, Zürich
05. – 06.12.14 F-Paris (Ven – Sam)
Basse Vision : clinique et pratique
Hôtel IBIS gare de Lyon LEDRU ROLLIN 75012 Paris
www.association-orthoptique.fr
17. – 18.04.2015 A-Wien (Fr – Sa)
Orthoptik mit Weitblick, FH-Campus Wien
(Orthoptik Austria)
Ophthalmologische Notfälle / Urgences en Ophtalmologie
Ophthalmologische Notfälle / Urgences en Ophtalmologie
Eine neue Serie
Ab sofort finden Sie in ophta eine neue Serie. Die Redaktion würde
sich über Ihre aktive Teilnahme freuen: Berichten Sie Ihre Erfahrungen den anderen Leserinnen und Lesern, um vor allem die jüngeren
Kolleginnen und Kollegen für das Thema der ophthalmologischen
Notfälle zu sensibilisieren.
Sie sind herzlich eingeladen, der Redaktion Fälle aus Ihrer Praxis zu
vorzustellen, einschliesslich Verlauf und Lösung.
Une nouvelle série
A partir d’aujourd’hui, Ophta propose à ses lecteurs une nouvelle
série. Elle vous demande également d’y participer, en partageant
votre expérience. Il s’agit en effet d’attirer l’attention de nos collègues, en particulier des plus jeunes, sur les problèmes de l’urgence
ophtalmologique. Vous êtes donc cordialement invités à envoyer à
la rédaction les cas d’urgence inhabituels qu’il vous a été donné de
voir et leur solution.
Albert Franceschetti
Albert Franceschetti
Akute Myopie, Diabetes und Kontaktlinsen
Myopie aigüe, diabète et lentilles de contact
Ein Patient (geb. 1969) sucht den Notdienst einer Universitätsaugenklinik auf. Er klagt über eine unvermittelt aufgetretene Sehverschlechterung für die Ferne. Der Arzt stellt eine
allergische Konjunktivitis fest und verordnet eine entsprechende Therapie. Nachdem die Sehverschlechterung anhält,
kommt der Patienten ein zweites Mal, ohne ein anderes Ergebnis.
Un patient, né en 1969, se rend au service universitaire d’ophtalmologie en urgence, se plaignant de la brusque apparition
d’une difficulté dans la vision de loin. Le médecin constate
une conjonctivite allergique et lui donne un traitement en
conséquence. Comme la difficulté persiste, le patient revient
pour une deuxième consultation, sans meilleur résultat.
Eine Woche später kommt der Patient in meine Praxis. Die
Untersuchung ergibt eine Myopie von -2.00 D. Die Frage, ob
er sehr viel trinke, bejaht er: In der letzten Nacht habe er quasi nichts anderes gemacht als zu trinken.
Das weckt den Verdacht auf eine Diabetes, und die umgehend veranlasste Blutanalyse ergibt einen Blutzuckerwert
von 31.8 mmol/l (Normwert maximal 6.1 mmol/l). Der Patient erhält daher eine Überweisung an seinen Allgemeinarzt,
um eine entsprechende Behandlung einzuleiten.
Noch während des augenärztlichen Termins werden ihm
hochgasdurchlässige Dauerlinsen angepasst (-2.00), mit denen er seine Arbeit wieder ausführen kann.
Eine weitere Woche später hat sich die Myopie auf -0.75 D
reduziert, die Linsen werden wieder entfernt.
Une semaine plus tard, le patient vient se faire examiner à
mon cabinet. L’examen révèle une myopie de -2,00 ddc. A la
question s’il boit beaucoup de liquides, il répond que la nuit
précédente, il n’a fait que boire.
Un diabète est donc suspecté. L’examen de la glycémie, pratiqué aussitôt, donne 31,8 mmol/L pour une normale maximum de 6,1.
Le patient va donc être envoyé à son généraliste pour que celui-ci enclenche le traitement approprié.
Cependant, séance tenante, il est également équipé en lentilles à haute perméabilité d’oxygène en port permanent de
-2,00, ce qui lui permet de reprendre son travail.
Une semaine plus tard, au contrôle, la myopie s’est réduite a
-0,75 ddc. et les lentilles sont enlevées.
ophta • 5 / 2014
333
334
Kongress
ARVO 2014: Ein Kurzüberblick zu Retina-Themen
Der Jahreskongress der Association for
Research in Vision and Ophthalmology
(ARVO) bot interessante Retina-Schwerpunkte, so zahlreiche Nachauswertungen grosser Studien wie CATT, IVAN,
VIEW (865 – 69, 1311, 1313*), neue
Daten zur Sicherheit der anti-VEGFTherapien (871 u. a.), Mitteilungen zu
Gentherapien (832, 1309 u.a.),
Selbsttests für Patienten (1645, 3067,
5602, 5604), «Real-Life» Erfahrungen
mit der anti-VEGF-Behandlung und
mit Ocriplasmin (Jetrea®; 291, 296,
298, 299, 301, 302, 305, 308, 319, 2208,
2209, 4883) sowie das Management
des diabetischen Makulaödems
(1700 – 1706). Das Treat & Extend-Schema wurde in einigen, auch Schweizer
Studien untersucht (3925, 3931, 3970,
3975). Bei praktisch allen Diskussionen
nach Vorträgen zu grossen Studien
(fix, PRN) wurde darauf verwiesen.
Etliche Studien befassten sich mit dem
Wechsel von anti-VEGF-Substanzen.
Nachauswertungen der
grossen Studien
Der genetische Einfluss auf den Phänotyp
in Studien zur neovaskulären AMD bleibt
unklar. Von 75 % der CATT-Probanden
wurden Genabschnitte auf wetAMD-korrelierte Polymorphismen untersucht. Zwar
wurden Assoziationen gefunden, jedoch
früher beobachtete Assoziationen nicht bestätigt.
Aus einem frühen Ansprechen in CATT
lässt sich nicht auf den Visus nach zwei Jahren schliessen. Frühansprechen sagt das
spätere Ansprechen nur vage voraus, das individuelle Ansprechen variiert sehr stark.
In IVAN wurde der Effekt der monatlichen
oder bedarfsangepassten (PRN-)Behandlung auf Visus und Retinadicke im OCT
beurteilt. Visus und Makuladicke waren
nur schwach korreliert. Doch lohnt eine
Differenzierung zwischen subretinaler
(SRF), intraretinaler (IRF) Flüssigkeit oder
solcher unter dem retinalen Pigmentepithel
(RPE). Intraretinale Zysten haben die
grösste Auswirkung auf den Visus, schon
zu Studienbeginn und unter Therapie. Bei
PRN-Therapie war eine Pigmentepithelab-
ophta • 5 / 2014
hebung mit einem Wiederauftreten intraretinaler Zysten und Visusabfall korreliert.
Aus den CATT-Daten wurden Charakteristika für einen geringeren Injektionsbedarf über 2 Jahre identifiziert. Zu Behandlungsbeginn sind dies RAP-Läsion (retinale angiomatöse Proliferation), Behandlung
mit Ranibizumab (RAN) im Vergleich zu
Bevacizumab (BEV), fehlender Nachweis
von SRF und von sub-RPE-Flüssigkeit.
Die «Real-Life»-Erfahrungen aus LänderRegistries und wesentlich grösseren, länderübergreifenden Registern waren spannend,
teils auch ernüchternd (3061 – 3066).
LUMINOUS schliesst Patienten mit breiter
gestreuten demographischen Daten ein als
in den Zulassungsstudien und repräsentiert
daher «Real-Life»-Bedingungen. Das prospektive Phase-IV-Register erfasst Patienten,
die wegen wAMD, diabetischen Makulaödems (DME) und retinalen Venenverschlusses (RVO) RAN erhalten. Über 5 Jahre und 40 Länder werden 30’000 Patienten
rekrutiert. Berichtet wurden die Charakteristika der ersten 10’000 Patienten sowie
die ersten Einjahresdaten (n=2163). Diese
zeigen: Obwohl diese weniger selektierte
«Alltags-Population» mehr Komorbiditäten aufweist als die in kontrollierten Studien, ergab sich kein neues Sicherheitssignal.
Selbst bei Patienten im 6. Behandlungsjahr
blieb der Visus weiter auf etwa vergleichbarem Niveau. Der Visus lag bei Neubehandelten zu Beginn niedriger als bei Vortherapierten, ihr Visusgewinn war jedoch höher
(4.1 Buchstaben Gewinn über 12 Monate;
Vortherapierte: - 1.1 Buchstaben).
Interessant war auch eine retrospektive Studie aus Krankenkassendaten zur antiVEGF-Behandlung bei DME in den USA
(s. u.).
Eine Arbeit untersuchte Änderungen zirkulierender VEGF-Spiegel nach intraokulärer anti-VEGF-Anwendung bei 506 Patienten der IVAN-Studie. Die VEGF-Spiegel
nahmen über die Zeit ab, unter BEV stärker als unter RAN. Eine Assoziation zwischen absoluten VEGF-Spiegeln, der Änderung von VEGF-Spiegeln sowie Injektionshäufigkeit einerseits und schweren unerwünschten Wirkungen andererseits konnte
in den ersten Daten nicht gezeigt werden.
Die Nachbeobachtung von 323 Patienten
aus VIEW-1 umfasst nun zwei weitere Jahre (insgesamt vier Jahre). Der zu Abschluss
von VIEW-1 erzielte Visusgewinn wurde
weitgehend beibehalten, neue Sicherheitssignale wurden nicht beobachtet.
Eine Analyse aus VIEW-2 untersuchte detailliertere OCT-Befunde unter RAN und
Aflibercept (AFL) über 2 Jahre bei den 906
randomisierten Patienten. IRF, SRF und
PED waren zu Einschluss in beiden Therapiearten gleich verteilt, doch nach den Ladedosierungen ging die Flüssigkeit in den
Kompartimenten unterschiedlich zurück,
die Retina wurde unter Aflibercept «trockener». Für SRF und IRC blieb dieser Unterschied über das erste Jahr konstant. Der
Anteil an Patienten mit PED fiel unter AFL
weiter ab. Während der PRN-Phase kam
jedoch Flüssigkeit zurück und war bei IRF
mit Visusverlust korreliert.
Diabetisches Makulaödem
In der US-Studie mit Daten der Krankenkassen bei DME waren die Visusergebnisse
deutlich schlechter als bei den Zulassungsstudien; jedoch erhielten die Patienten im
Schnitt über 12 Monate nur 2.7 antiVEGF-Injektionen; der bestkorrigierte Visus stieg im Mittel um 5.4 Buchstaben,
aber 14.5 % der Patienten verloren mindestens zwei Linien und 10.8 % mindestens
drei Linien.
Es gibt durchaus Patienten, die mit weniger
Injektionen auskommen als in den Zulassungsstudien. Eine post-hoc-Analyse der
RESTORE-Studie untersuchte die gut ansprechende Subgruppe (Gewinn > 10
Buchstaben nach 12 Monaten). Von 206
Patienten erreichten 39 % diese Definition.
Mit 6.9 Injektionen (Gesamtpopulation:
7.2 Injektionen) betrug ihr Visusgewinn
mit 15.1 Buchstaben etwa das Doppelte des
Visusgewinns der Gesamtpopulation (7.5).
In 16 % der Gesamtgruppe waren maximal
6 Injektionen für einen Visusgewinn von
15.8 Buchstaben notwendig. In den Baselinecharakteristika (Visus, CRT, Alter, BMI,
Hb1Ac) unterschieden sich die gut Ansprechenden nicht von der Gesamtpopulation.
Das spricht für einen individualisierten
Ansatz bei der Injektionsfrequenz.
Auch hier fanden sich morphologische Prädiktoren für gutes Ansprechen: Intraretinale Zysten zu Beginn bedeuteten einen geringeren Ausgangsvisus, jedoch auch einen
stärkeren Visusanstieg als in der Gesamtgruppe. Bei SRF zu Studieneinschluss war
der Visus vergleichbar, der Visusanstieg jedoch höher als in der Gesamtgruppe.
Schweizer Studien und Referenten
Zwei Studien verglichen Treat and Extend
(T&E) mit PRN (1700, 3931).
Professor Christian Prünte, Vista-Klinik in
Binningen, stellte die Zweijahresdaten der
RETAIN-Studie vor. Sie verglich zwei
T&E-Regimen mit einem PRN-Schema
bei 372 Patienten mit DME (jeweils RAN).
Ihr Visus lag zu Studienbeginn höher als in
RISE / RIDE und RESTORE. Der bestkorrigierte Visus nach 24 Monaten stieg in
den drei Armen vergleichbar an, die
Nichtinferioritäts-Kriterien wurden erreicht – und dies mit 40 % weniger Behandlungsterminen in den T&E-Armen,
bei Kontrollintervallen von zwei Monaten
und länger.
Bei wetAMD verglich Dr. Katja Hatz von
derselben Klinik T & E sowie PRN retrospektiv bei 140 Patienten mit bislang noch
nicht behandelter wetAMD. Je 70 konsekutive Patienten wurden intravitreal mit
0.5 RAN nach T & E- oder nach PRNSchema (OCT-gesteuert) behandelt. Im
T & E-Regime wurden − wie auch in
RETAIN − die Behandlungsintervalle
schrittweise um 2 Wochen verlängert (Beginn mit 4 Wochen), bis wieder eine CNVAktivität auftrat. Nach 12 Monaten war
der Visusgewinn in der T & E-Gruppe signifikant höher als in der PRN-Gruppe
(± 0.17 ± 0.17 vs. ± 0.06 ± 0.20, p=0.001),
die Oszillation («bester zu schlechtester Visus») signifikant geringer. Die TE-behandelten Augen erhielten signifikant mehr Injektionen über 12 Monate (8.6 vs. 6.0), bei
insgesamt 8.6 Terminen (PRN: 11.9). Das
mittlere rückfallfreie Intervall in der TEGruppe betrug 8.8 Wochen.
Prof. Heinrich Gerding, Pallas-Kliniken in
Olten, stellte Design, Einschlusskriterien
und primäre Endpunkte der noch laufenden BRIGHTER-Studie vor (607). Die
Phase-III-Studie prüft in drei Armen openlabel bei Patienten mit Venenastverschluss
(BRVO) Ranibizumab (RAN) 0.5 mg allein, RAN 0.5 mg + zusätzliche Laserbehandlung oder Laser allein.
In den RAN-Armen wurde nach 6 Monaten ein signifikant besserer Visus erreicht
als mit Laser allein. Die Patienten benötigten < 5 Injektionen über 6 Monate, bei einem Buchstabengewinn von +14.8 bzw.
+14.1 (RAN ohne / mit Laser). Die Ergebnisse entsprechen denen der BRAVO-Studie, deuten jedoch an, dass BRVO-Patienten wirkungsvoll auch individualisiert behandelt werden können.
PD Dr. Sandrine Zweifel und Koautoren
vom USZ Zürich präsentierten eine Studie
zu Aflibercept (AFL) bei 38 Behandlungsnaiven und verschiedenen Formen einer aktiven CNV (choroidalen Neovaskularisaton)
(3942). Untersucht wurden sie per OCT auf
SRF, IRF, Pigmentepithelabhebung (PED)
und Hämorrhagien. Der Behandlungserfolg
wurde mit bestkorrigiertem Visus und Aktivität der Läsionen beurteilt.
In 20 Augen war nach einer Injektion keine
Flüssigkeit mehr nachweisbar, und nur in
einem einzigen Auge war die Läsionsaktivität unverändert. 7 Patienten hatten nach 2
Monaten einen Visusgewinn > 15 Buchstaben. Unabhängig von der CNV-Charakteristik erreichte Aflibercept ein rasches Ansprechen. Besonders auch grosse PED aufgrund einer wetAMD liessen gute Resultate erkennen.
BRVO:
Eine weitere grosse Studie
Die Phase-III-Studie VIBRANT (604) verglich AFL monatlich intravitreal mit Laser
bei BRVO. Der Visus der 183 behandlungsnaiven Patienten mit einseitigem Makulaödem lag initial bei 24 − 73 Buchstaben. Sie erhielten AFL (2mg) über 20 Wochen vierwöchentlich intravitreal oder eine Laserphotokoagulation. Die mittlere Visusverbesserung
betrug über 6 Monate 17.0 versus 6.9 Buchstaben. Auch die Retinadicke ging hochsignifikant gegenüber Laser zurück. Daten
nach einem und zwei Jahren werden folgen.
Etliche Studien, jedoch mit kleinen Fallzahlen, prüften einen Switch von Nicht-Respondern unter RAN auf AFL und umgekehrt. Insgesamt bestätigt sich, dass bei
Nichtansprechen ein Wechsel nützlich sein
kann – auch mehrfach (also z. B. von RAN
auf AFL und wieder zurück). •
UNo
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soweit nicht anders angezeigt, 4mal täglich 1 Tropfen
in den Bindehautsack eintropfen. Maximale Dosierung
bis 8 x 1 Tropfen pro Tag. Kontraindikationen: Überempfindlichkeit gegen den Wirkstoff oder einen der
Hilfsstoffe der Zusammensetzung. Warnhinweise und
Vorsichtsmassnahmen: Für den Fall einer zusätzlichen
anderen medikamentösen Behandlung am Auge sollte
ein Anwendungsabstand von mindestens 5 Minuten
eingehalten werden. Lacrycon Augengel immer zuletzt
verabreichen. Kontaktlinsen sollten vor der Anwendung
entfernt und frühestens nach 30 Minuten wieder getragen werden. Unerwünschte Wirkungen: Gelegentlich
kann es zu vorübergehendem Brennen direkt nach der
Anwendung von Lacrycon Augengel kommen. Zulassungsinhaberin: Théa Pharma SA, 8200 Schaffhausen.
Stand der Information: September 2011.
336
Pour les praticiens
Thérapie du mélanome malin de l’uvée
à l’Hôpital ophtalmique Jules-Gonin (HOJG) Lausanne et à l’Institut Paul Scherrer (PSI) Villigen
Ann Schalenbourg und Hannes Wildberger, Interview le 16 mai 2014
Madame le Dr Ann Schalenbourg, médecin cadre et collaboratrice exceptionnelle depuis de nombreuses années du Prof Leonidas Zografos, assume
la responsabilité de la consultation en oncologie oculaire adulte, après le
départ de ce dernier de son poste de chef de service de l’HOJG. A cette
occasion, « ophta » a rencontré Madame Schalenbourg, et s’est entretenu
avec elle des problèmes liés au mélanome malin de l’uvée. Cet article
présente les moyens et procédures diagnostiques, en passant par la
thérapie jusqu’à l’accompagnement psychologique et empathique des
patients, auquel Madame Schalenbourg est également sensible.
Généralités
Le mélanome intraoculaire se développe à
partir des mélanocytes de l’uvée (choroïde, corps ciliaire et iris). Les publications en anglais utilisent la terminologie
« uveal melanoma ». Deux points doivent
être mentionnés au préalable.
Premièrement : la protonthérapie est très
efficace à supprimer définitivement l’activité tumorale dans l’œil, avec peu de récidives locales.1 Depuis 1984, plus de 6000
patients ont été traités à Lausanne-Villigen et depuis 1992, l’activité tumorale a
pu être contrôlée dans 98,8 % des cas.
Deuxièmement : s’il s’agit d’une tumeur
qui présentera des métastases, les micrométastases seront déjà partis au moment
du diagnostic. Un traitement conservateur par irradiation ne fait à ce sujet aucune différence par rapport à l’énucléation, comme confirmée par une étude
multicentrique (« Collaborative Ocular
Melanoma Study COMS) ».2,3
A Boston, pionnier dans la protonthérapie, le taux de survie spécifique à la tumeur était de 86 %, 77 % et 73 % après 5,
10 et 15 ans respectivement.1,4
En Europe, la protonthérapie n’est effectuée que dans quelques établissements : en
plus du site de Villigen en Suisse, il y a
deux endroits en France, et respectivement
un en Angleterre, Allemagne, Pologne et
Italie. Pour effectuer un traitement par
faisceau de protons, on a besoin d’un cyclotron les fabriquant ainsi qu’une chaise
stéréotactique adaptée afin de les délivrer.
Le mélanome malin de l’uvée est une maladie rare. Dans une population de 1 mil-
ophta • 5 / 2014
lion, 6 – 7 patients sont touchés par an, en
Europe du Nord, plutôt 7 – 8, et en Europe
du Sud, plutôt 4 – 5 patients.
La répartition par sexe est 50 / 50, l’âge
moyen est de 62 ans. Le nombre de personnes concernées est peu variable, et en
dehors de ces différences constitutionnelles, on pourrait encore citer comme
facteurs de risque la présence d’un nævus
choroïdien, d’une mélanocytose oculaire
ou d’un syndrome FAMM (Familial Atypical Mole and Melanoma Syndrome ).
En revanche, l’exposition aux rayons ultraviolets ne joue pas le même rôle significatif comme dans le mélanome cutané.
On a recensé 27 patients suisses en 2013.
Au total cependant, pendant la même année, 224 patients ont été traités à Lausanne-Villigen, surtout grâce aux contrats
bilatéraux avec l’UE, qui en conséquence,
cofinance ainsi les dépenses techniques.
Diagnostic du mélanome de l’uvée
Le diagnostic se pose, pour environ 80 %
des cas, sur la base d’une simple ophtalmoscopie binoculaire indirecte, où la couleur de la tumeur est importante. Les mélanomes du corps ciliaire sont plus difficiles
à déceler et sont souvent découverts tardivement. En revanche, les mélanomes
proches de la papille seront sujets à une
neuropathie actinique suite à un traitement conservateur par faisceau de protons.
Les extensions extrasclérales se présentent
dans une minorité des cas. Elles ne « perforent » pas la sclère mais les cellules malignes se frayent un chemin à travers les
voies existantes, par exemple celles des
veines vortiqueuses dans les quatre quadrants, des artères ciliaires postérieures ou
des veines antérieures de l’humeur aqueuse.
De façon générale, les photographies panoramiques sont plus utiles que les clichés
standard à 60°.5 L’ultrasonographie A et B,
ainsi que l’angiographie à la fluorescéine et
au vert d’indocyanine donnent des informations supplémentaires, surtout avec la
technique à grand angle, comme p.e. avec la
lentille de Staurenghi. Entre autres, elle permettra d’identifier la présence d’un décollement de rétine ischémique inférieure associé
au mélanome, nécessitant un suivi adapté.
Important pour le médecin référent
Aucun examen préliminaire spécial n’est
imposé aux collègues qui adressent les patients à la consultation d’oncologie à Lausanne. En cas d’un nævus suspect, les
photographies du fond de l’œil ainsi que
les échographies précédentes peuvent être
utiles, documentant une éventuelle progression des bords de la tumeur et / ou un
augmentation de son épaisseur.
Une consultation à Lausanne peut prendre
une journée entière. Le matin, le patient est
examiné par l’assistant, puis il part au
CIOC (Centre d’Imagerie OCulaire) de
l’hôpital où sa tumeur est documentée.
L’après-midi, le Dr Schalenbourg voit le patient. Il est préconisé que celui-ci soit accompagné par une personne de confiance,
non seulement lors du premier examen
mais également lors de l’opération à l’HOJG et plus tard au « Paul Scherrer Institut
(PSI) ». Le Dr Schalenbourg prête attention
aux aspects psychologiques associés,
338
Pour les praticiens
The
Themoment
momentyou
youget
getthe
thefull
fullpicture
picture
totomake
makethe
thebest
bestdecisions
decisionsfor
foryour
yourpatients.
patients.
comme le patient devra non seulement accepter is
la is
perte
d’au moins
une partie de sa we
This
This
the
the
moment
moment
wework
workfor.
for.
fonction visuelle de l’œil, mais également
s’habituer à l’idée du risque de métastases.
Dès que l’indication quant à un traitement conservateur est posée, les rendezvous correspondants sont convenus avec
le patient, ainsi qu’une liste des examens
préopératoires (examens sanguins, radiographie du thorax, imagerie du foie, ECG
et éventuellement une scintigraphie osseuse). Outre que l’aspirine cardio, les
médicaments qui ont un effet sur la coagulation doivent être arrêtés.
Le processus entier nécessite une planification soigneuse, avec réservations d’hôtel, voyages en train, etc. à Lausanne et
Villigen. Le patient a intérêt à prendre
contact avec l’organisation de prestations
de services SVK (www.svk.org), la Fédération suisse pour tâches communes des
assureurs-maladie, qui apporte son aide
dans la résolution des problèmes de remboursement des frais de voyage.
1a
2
1b
1
a) Les anneaux de tantale sont fixés autour
de la base tumorale sur la sclère, lors de
l’opération préparatoire.
b) La localisation de la tumeur à travers la
sclère est déterminée par une transillumination de la pupille.
2)
Au PSI, sur la base des données échographiques, des mesures peropératoires et des
radiographies des anneaux de tantale, un
modèle virtuel de l’œil est reproduit afin de
préparer un plan de thérapie pour
l’irradiation par protons.
Planification du traitement et
protonthérapie
La planification de la thérapie intervient
également un rôle. Un collimateur en sont délégués au médecin référent, qui suret
selon un déroulement chronologique de
cuivre avec une ouverture adaptée aux veille l’inflammation post-opératoire
WW
i ihth
deux semaines avec l’opération des ancontours de la tumeur individuelle est pro- post-actinique. A cause deSsaSnécrose, lattuWW
EPET
P
TSoSu
suivant
neaux de tantale à Lausanne et la préparaduit, afin que le faisceau de protons n’irra- meur peut enfler pendant les mois
orucrece
////CERTAINTY
CERTAINTY
de
la
tution
d’un masque et plan de thérapie au
die que la tumeur avec une marge de sécu- la radiothérapie. Selon l’étendue
BiBoim
om
etertyr™y ™
MADE
MADE
BYBY
ZEISS
PSI
dans
la ZEISS
première semaine et l’irradiarité de 2,5 mm, de façon sélective. Une vi- meur ainsi que sa localisation anatomique,
tion au PSI dans la deuxième semaine.
déoconférence Lausanne − PSI a lieu pour d’autres complications liées à la masse tumorale et / ou la radiothérapie peuvent surL’opération des anneaux de tantale par
la discussion des plans de thérapie.
Madame le Dr Schalenbourg permet de
Après deux simulations, quatre séances d’ir- venir, telles qu’un décollement de rétine exlocaliser techniquement la base de la turadiation de 15 Gray chacune sont pratiquées sudatif et secondaire, une vasculopathie rémeur dans le but d’une irradiation pré-The
pendant
quatre
jours consécutifs 700
(à 700
chaque tinienne avec des zones ischémiques, voire
The
new
new
IOLMaster
IOLMaster
cise. Sous anesthésie générale, la tumeur
séance, une préparation de 10 – 30 min avec des néovascularisations, un rubéosis iridis
Next
Next
generation
generationbiometry
biometryfrom
fromZEISS
ZEISS
est rendue visible à travers la sclère par
une durée de l’irradiation < 1 min et une dose un glaucome néovasculaire et / ou une cataracte, Une inflammation de la cicatrice tuune transillumination de la pupille. Son
d’énergie totale de 60 Gray).
extension est indiquée par des boutons
En plus des cas également traitables par morale, avec des exudats durs, vient d’être
décrite
sous le nom
debiometry
« toxic
tumorto
syn(« tantalum clips ») fixés sur la sclèreWe
des
applicateurs SWEPT
deSWEPT
Ruthénium
(brachyWe
integrated
integrated
Source
Source
OCT
OCTtechnology
technology
into
into
biometry
to
Les thérapies
correspondantes
drome device
».4device
(Fig. 1). Ces boutons ne sont pas retiréscreate
thérapie),
lafirst
protonthérapie
permet
de traicreate
the
the
firstSWEPT
SWEPT
Source
Source
Biometry
Biometry
from
fromZEISS.
ZEISS.
après la protonthérapie : ils sont biologiter des cas de tumeurs de grande taille, en (Avastin® off-label, photocoagulation panrétinienne, opérations anti-glaucomateuses
quement inertes, ainsi que paramagnéposition parapapillaire ou celles de l’iris.
Detect
Detect
unusual
unusual
eyegeometries
geometries
tiques, ne perturbant ni une IRM, ni un• •
Sur
le plan
physique,eye
l’efficacité
élevée de et / ou de la cataracte, une vitrectomie6–8)
••
Detect
Detectpoor
poor
détecteur de métaux à l’aéroport.
l’irradiation
parfixation
lesfixation
protons repose sur ce peuvent être indiquées.
Après l’arrivée au PSI à Villigen, la traite-• •
que
l’on appelle
leyour
pic
demeasurement
Bragg
: les pro- Dans le cadre d’une étude prospective du
Visually
Visually
verify
verify
your
measurement
ment est préparé. Un masque facial est réatons déposent leur énergie maximale à PSI et HOJG9 concernant la conservation
lisé, qui immobilise la tête du patient penl’extrémité de leur parcours permettant de de l’œil, sur 2648 yeux, 218 (8 %) ont dû
For
fewer
fewerrefractive
refractivesurprises!
surprises!Please
Pleasecontact
contactus.
us.
dant l’irradiation, pareillement à un an-For
délivrer une dose d’irradiation homogène être énucléés sur 15 ans. Le taux de conservation était fonction de la taille de la tuneau de tête neurochirurgical pour les traidans un volume cible.
meur et de l’épaisseur, de la distance par
tements stéréotaxiques. Les coordonnées
rapport à la papille, de la survenue d’un
spatiales des anneaux de tantale sont mesuSoins de suivi
Carl
Carl
Zeiss
Zeiss
AGradiographies, et reportées sur Chez le Dr Schalenbourg, les contrôles de décollement et du contrôle de la tumeur
rées
parAG
des
Medizintechnik
Medizintechnik
suivi se font tout de suite après la proton- après l’irradiation. Dans l’ensemble, la
un modèle de l’œil virtuel (Fig. 2). La diFeldbachstrasse
Feldbachstrasse
8181
thérapie, puis après 6 mois, et ensuite après probabilité de maintenir le globe oculaire
rection optimale
pour l’arrivée du faisceau
8714
8714
Feldbach
12 ou 18 mois. Les contrôles intermédiaires s’est amélioré grâce à une approche théradeFeldbach
protons
est déterminée, la portée jouant
Tel.
Tel.
+41
+41
5555
254
254
7272
0000
[email protected]
[email protected]
www.zeiss.ch/medizintechnik
www.zeiss.ch/medizintechnik
ophta • 5 / 2014
peutique plus agressive et proactive des
complications après protonthérapie.6–9
Résumé
Le traitement conservateur du mélanome
malin de l’uvée par faisceau de protons est
un traitement spécialisé d’une maladie
rare, nécessitant une collaboration étroite
entre le patient, les médecins référents,
l’équipe ophtalmologique à Lausanne et
radio-oncologique au PSI (responsables :
Prof. Damien Weber, radio-oncologue et
Jan Hrbacek, radio-physicien). Il s’agit
d’un protocole standardisé, dont certains
paramètres sont individualisés, garantissant un excellent contrôle local de la tumeur. Le maintien du globe oculaire nécessite un suivi approprié par l’ensemble
des personnes concernées. •
Correspondance
Dr Ann Schalenbourg, MER
Responsable Oncologie
oculaire de l’adulte
Hôpital ophtalmique Jules-Gonin
15, Av de France, 1004 Lausanne
Tél. 0041 21 626 81 11
Secrétariat : [email protected]
Références
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tumor control after proton beam radiotherapy of uveal
melanoma. Int J Radiation Oncology Biol Phys 2001; 51:138-147.
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(COMS) randomized trial of pre-enucleation radiation of
large choroidal melanoma: IV. Ten-year mortality findings
and prognostic factors. COMS report number 24. Am J
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of choroidal tumours. Eye 2013; 27:224-229.
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glaucoma secondary to anterior uveal melanoma and proton
beam radiotherapy. Br J Ophthalmol 2012; 98: 1104-1107.
7. Tran BK, Schalenbourg A, et al. Role of vitreoretinal
surgery in maximizing treatment outcome following
complications after proton therapy for uveal melanoma.
Retina 2013; 33:1777-1783.
8. Mantel I, Schalenbourg A, Bergin C, et al. Prophylactic Use
of Bevacizumab to Avoid Anterior Segment Neovascularization Following Proton Therapy for Uveal Melanoma. Am
J Ophthalmol. 2014 Jul 14. pii: S0002-9394(14)00393-6.
doi: 10.1016/j.ajo.2014.07.002. [Epub ahead of print].
9. Egger E, Zografos L, Schalenbourg A, et al. Eye retention
after proton beam radiotherapy for uveal melanoma. Int J
Radiation Oncology Biol Phys 2003;55:867-880.
340
Forum
«Kindergarten der Wissenschaftlichkeit»?
Leserbrief von Professor Hanspeter E. Killer zum Beitrag in ophta 4 / 2014
Klinische Erfahrungen mit dem Femtosekundenlaser bei Kataraktoperationen
von PD Dr. Hannes Wildberger
Als Überraschung bezeichnet man ein
nicht erwartetes, aber in der Regel eindrückliches und akutes Ereignis. Unter
kohärentem Denken versteht man, auch
wenn es nicht scharf nach der aristotelischen Logik gehen muss (und wenn es
auch nicht den strikten Regeln der diskreten Mathematik folgt), einen Gedankenablauf, dessen Schritte dadurch gezeichnet sind, dass nicht bereits der dritte
Schritt den vorhergehenden widerlegt.
Beim Lesen des letzten Ophta finde ich
gleich zwei der von mir beschriebenen
Phänomene. Erstens eine Überraschung
und zweitens die Inversion kohärenten
Denkens.
Im Editorial beschreibt PD Hannes Wildberger seine Zukunftsvision der Ophthalmologie. Dabei wird auf wissenschaftliche Qualität und Kosteneffizienz Wert
gelegt. Man kann nach der Lektüre des
Editorials und seinen futuristischen Ansätzen (bei dem ich an die Prognosen der
Global Warming Befürworter erinnert
werde) mit dem Inhalt einverstanden sein
oder ihn belächeln. Die Friedhöfe von
Propheten, deren Visionen nicht eintraten, sind voll.
Doch leere Plätze hat es immer noch. Als
ich weiter gelesen habe, stiess ich auf das
Interview von Hannes Wildberger mit
Frau Prof. Müller und Herrn Prof. Meyer.
Dabei wird auf 4! Seiten über den FemtoLaser gesprochen. Sogar p-Wert-Gläubigen wird dabei klar, dass dieses Gerät in
Bezug auf Qualitätserhöhung in der Ophthalmochirurgie bei Kataraktoperationen
zurzeit keinen Stellenwert einnimmt, also
keine nähere Beschäftigung mit dem Instrument zwingend werden liess.
Die Argumente, welche vorgebracht werden, sind Verkaufsargumente. Die sogenannt höhere Genauigkeit der Schnitte
entpuppt sich unter dem Elektronenmikroskop als Scherz und Theater, sehen doch
mit dem Laser geschnittene Kapseln ausgefransten Jeans ähnlicher als klaren Schnittlinien, wie sie mit einer Insulinnadel erreicht werden können (wer sich für die ent-
ophta • 5 / 2014
sprechende Physik dafür interessiert, kann
bei mir nachfragen). Es ging also lediglich
darum, auf 4! Seiten den Inhalt des Editorials ad absurdum zu führen, und dies ist
gelungen. Denn der einzige p-Wert, der betrachtet werden müsste und der durch die
Evidenz (im lateinischen Sinne) so gross ist,
dass es gar keine Signifikanz braucht,
macht eine deutliche Aussage. Der wesentliche Unterschied zwischen Femto-Laser
und konventionellen Mitteln ist der exorbitante Preisunterschied.
So weit so gut. Was mich stört an der Geschichte ist aber, dass man in einem von
mir bis jetzt als seriös gehaltenen und sehr
geschätzten Heft eine 4-seitige Reklame
für ein Gerät respektive dessen Besitzer
publiziert, mit einem Inhalt, der dem Text
des Editorials (kosteneinsparende Effizienz, Professionalität etc.) diametral entgegensteht. Jetzt endlich nach 40 Jahren
Erstlektüre verstehe ich Rilkes Ausspruch:
Rose, oh reiner Widerspruch, Lust, Niemandes Schlaf zu sein unter soviel Lidern.
Was er hier aussagen wollte, hat mein
Deutschlehrer mir nicht plausibel zu vermitteln gewusst. Jetzt kann ich es selber
interpretieren. Oh Rose, Niemandes
Schlaf zu sein, ist der Widerspruch per se.
Es ist die Verwerfung der Logik zu Gunsten einer mystischen Aussage, die in sich
selber schon lange aus der Kausalkette logischen Denkens herausgehoben ist und
nur noch an den Wänden von Elfenbeintürmen reflektiert wird. Wenn die Sache
nicht so ernst wäre, würde ich lachen. Wäre ich noch als Mathelehrer tätig, würde
ich dem Schreiber für seine Logik eine
glatte 1 ins Zeugnis schreiben, so aber
kann ich es nicht anders interpretieren als
einen Ausspruch, den man doch so oft im
Kindergarten auf dem Schulplatz gehört
hat: mein Papi hat das grössere Auto als
du, er hat das Femto-Auto. Wir sind auf
bestem Wege zurück in den Kindergarten
der Wissenschaftlichkeit. •
Herzlichen Gruss
Hanspeter E. Killer
Wahrlich beständig ist allein der Wandel
Mit grossem Interesse haben wir den Leserbrief von Professor Killer gelesen. In der Tat ist
die Femto-Technologie ein hochaktuelles Thema, welches erst jüngst wieder mit neuen wissenschaftlichen Auswertungen auf der Jahresversammlung der European Society of Cataract
and Refractive Surgeons (ESCRS) in London
überzeugt hat. Bei unserem Ophta-Interview
ging es nicht um die bekannten «p-Werte» dieser Studien, sondern um den klinischen Ablauf
und erste Erfahrungen in der Schweiz. Wir können aber versichern, dass auch wir natürlich
unsere klinischen Ergebnisse ständig hinterfragen und seit 8 Monaten u. a. auch die Femto-Rhexis in Zusammenarbeit mit Universitäten auf ihre Beschaffenheit und Reissfestigkeit
unabhängig evaluieren lassen.
Schlussendlich lässt sich das Argument, dass
es sich beim Femto-Laser nur um «Verkaufsargumente» handelt, schwer belegen. Wir
sind mittlerweile in guter Gesellschaft: Renommierte Eliteuniversitäten wie die Universität Heidelberg haben die Femto-Phako zu
ihrem wissenschaftlichen Schwerpunkt gemacht. Zur gleichen Überzeugung, dass die
Femto-Technologie eine sinnvolle Erweiterung der chirurgischen Kataraktoperation ist,
sind in den letzten sechs Monaten gerade
Universitätsspitäler, Kantonsspitäler und
städtische Spitäler in der Schweiz und Europa
gekommen, und sie gehen nun auch unseren
Weg, in dem sie ebenfalls ihren Patienten die
Operation mit Femtosekundenlaser anbieten.
Auch wenn die letzte Beurteilung der neuen
Technologie sicherlich noch nicht getroffen
werden kann, so bleibt die Frage offen: Sollten sie sich alle irren? Wir sind gespannt, ob
Sie nicht auch in einigen Jahren dem Trend
folgen werden. Lassen Sie uns mit dem Aphorismus von Wilhelm von Humboldt schliessen: Man muss die Zukunft abwarten und die
Gegenwart geniessen oder ertragen.
Maya Müller
Carsten H. Meyer
Pallas Kliniken
Korrespondenz
Prof. Dr. Hanspeter E. Killer
Chefarzt Augenklinik
Kantonsspital Aarau
[email protected]
Denken Sie an
Morbus Fabry!
Best Poster Awards:
SOG 2014, Interlaken
Eine Cornea verticillata kann ein
Hinweis auf Morbus Fabry sein.
Prof. Beatrice Früh, Inselspital Bern, verlieh in diesem Jahr vier
Poster-Preise :
Cornea verticillata
1
• Poster pour la meilleure étude / Poster für die beste Studie
Measurement of optic nerve sheath diameter by CT, MRI, and
ultrasound. Den Preis erhielt Erstautor Christian Giger Tobler.
Frau Prof. Klara Landau, Augenklinik USZ Zürich, nahm ihn
stellvertretend entgegen.
• Poster pour la meilleure recherche fondamentale / Poster für
die beste Grundlagenforschung
Compound heterozygous VSX2 mutations causing bilateral anophthalmia in a consanguineous family: Cecilia Jakobsson, Hôpital Jules-Gonin, Lausanne, und / et Institut de la Recherche en
Ophtalmologie IRO, Sion, berichtete über die Entdeckung von
zwei Deletionen, davon eine bislang unbekannt.
Zur frühzeitigen Diagnose eines
Morbus Fabry sind augenärztliche
Befunde häufig wegweisend.
Sie als Ophthalmologe können somit
einen wichtigen Beitrag leisten,
diese seltene Erkrankung rechtzeitig
zu erkennen und zu behandeln.
• Poster pour le meilleur cas clinique / Poster für die beste Fallvorstellung
Cyclodialysis Cleft after Intravitreal Injection of Ranibizumab –
Diagnosis and Management. In der Kasuistik von Sophie Böhni,
Augenklinik Kantonsspital Luzern, war nach einer intravitrealen
anti-VEGF-Injektion eine Zyklodialyse mit Hypotonie aufgetreten. Sie beschrieb die erfolgreiche Behandlung mit transcameralen Nähten.
Ebenfalls eine Würdigung in dieser Kategorie erhielt die Arbeit
Autologous internal limiting membrane (ILM) recycling to close
very large refractory macular holes, von Prof. Thomas Wolfensberger, Hôpital Jules-Gonin, Lausanne. •
Referenz: 1. Bild mit freundlicher Genehmigung von RJ Desnick, New York, USA.
Gekürzte Fachinformation Fabrazyme : Wirkstoff: Agalsidase Beta. Zusammensetzung: 35 mg
Agalsidase Beta und Hilfsstoffe als Pulver pro Durchstechflasche zur Bereitung eines Konzentrats und
Herstellung einer Infusionslösung. Indikation: Enzym-Ersatztherapie bei Patienten mit Morbus Fabry
(α-Galactosidase-A-Mangel). Dosierung: 1 mg/kg Körpergewicht einmal alle zwei Wochen als intravenöse Infusion. Kontraindikation: Lebensbedrohliche Überempfindlichkeit (anaphylaktische Reaktion)
gegenüber einem der Bestandteile. Warnhinweise und Vorsichtsmassnahmen: Es ist zu erwarten,
dass fast alle Patienten innerhalb von 3 Monaten IgG-Antikörper gegen Agalsidase Beta entwickeln. Es
besteht dann erhöhtes Risiko für infusionsbedingte Reaktionen, daher ist besondere Vorsicht erforderlich, bei schweren Reaktionen vom Soforttyp die Behandlung sofort absetzen und angemessene medizinische Behandlung einleiten. Bei Patienten mit fortgeschrittener Nierenfunktion kann die Wirkung von
Fabrazyme auf die Nierenfunktion eingeschränkt sein. Schwangerschaft und Stillzeit: Keine hinreichenden Daten, das Medikament während der Schwangerschaft nur verabreichen, wenn dies eindeutig
erforderlich ist. Substanz könnte in die Muttermilch übergehen, es wird empfohlen, während der Behandlung nicht zu stillen. Unerwünschte Wirkungen: Sehr häufig: Kopfschmerzen, Parästhesie, Rötung
des Gesichts, Übelkeit, Erbrechen, Schüttelfrost, Fieber, Kältegefühl; häufig: Nasopharyngitis, Schwindelgefühl, Somnolenz, Lethargie, Hypoästhesie, Synkope, brennendes Gefühl, verstärkte Tränenbildung,
Sehstörungen, Tinnitus, Vertigo, Tachykardie, Bradykardie, Herzklopfen, Hypertonie, Blässe, Hypotonie,
Hitzewallungen, Dyspnoe, verstopfte Nase, Engegefühl im Hals, pfeifender Husten, Bauchschmerzen,
Durchfall, Schmerzen im oberen Bauchraum, Bauchbeschwerden, Pruritus, Urtikaria, Ausschlag,
Erythem, generalisierter Pruritus, makulo-papulärer Ausschlag, Gesichtsschwellung, Gliederschmerzen,
Myalgie, Gelenkschmerzen, Rückenschmerzen, Brustbeschwerden, Hitzegefühl, Müdigkeit, Ödem der
Gliedmassen, Brustschmerzen, Asthenie, Schmerzen, Gesichtsödem, Hyperthermie; gelegentlich: Rhinitis, Hyperästhesie, Tremor, Augenpruritus, okuläre Hyperämie, Aurikularschwellung, Ohrenschmerzen,
Sinus-Bradykardie, peripheres Kältegefühl, Bronchospasmus, verstärkte Dyspnoe, Pharyngolaryngealschmerzen, Rhinorrhoe, Tachypnoe, Verengung der oberen Atemwege, Dyspepsie, Dysphagie, orale
Hypoästhesie, Magenbeschwerden, Angioneurotisches Ödem, Livedo reticularis, erythematöser Ausschlag, pruritischer Ausschlag, Pigmentierungsstörung der Haut, Hautbeschwerden, Muskelverspannungen, abwechselndes Hitze- und Kältegefühl, grippeähnliche Erkrankung, Schmerzen an der Infusionsstelle, Reaktionen an der Infusionsstelle, Thrombose an der Injektionsstelle, Unwohlsein, Ödem; ohne
Häufigkeitsangabe: verminderte Sauerstoffsättigung. Interaktionen: Es wurden keine Untersuchungen
in vitro durchgeführt. Packungen: 1 Durchstechflasche pro Karton. Verkaufskategorie: A*. Zul-Inh.:
sanofi-aventis (schweiz) ag, 1214 Vernier/GE. Stand der Information: August 2010. Weitere Informationen entnehmen Sie bitte der Fachinformation unter www.swissmedicinfo.ch. 033403-01/2014
Das Poster von Sophie Böhni,
Augenklinik am Kantonsspital
Luzern, wurde als «Beste Fallvorstellung» gewürdigt. Die Preise
sind mit 1000 CHF dotiert.
Cecilia Jakobsson, Hôpital
ophtalmique Jules-Gonin in
Lausanne und IRO in Sion, erhielt
den Posterpreis «beste Grundlagenforschung».
036816 / 08-2014
®
Für Fragen kontaktieren Sie bitte
sanofi-aventis (schweiz) ag
Genzyme – a Sanofi Company
Gulmmatt, 6340 Baar
Tel.: 041 727 80 20
E-Mail: [email protected]
www.genzyme.ch
www.genzyme.ch
Zulassungsinhaberin
sanofi-aventis (schweiz) ag
3, route de Montfleury
1214 Vernier
342
Publi-Reportage
Real-Life-Meeting,
Interlaken 29.08.2014
Im diesjährigen «Real-Life-Meeting» ging es um die Frage, ob und wie sich
Ergebnisse aus grossen kontrollierten Studien mit ihren eng definierten
Teilnahmekriterien im klinischen Alltag realisieren lassen, auch punkto
Sicherheit. Die Lucentis®-Zulassungsstudien belegten gute Visusresultate.
Anwendern erscheint es jedoch notwendig, das Behandlungsschema an
das «echte Leben» anzupassen. Für abgewandelte Regimes liegt bereits
Evidenz vor. Am Real-Life-Meeting kamen prominente Schweizer Verfechter einzelner Schemata zusammen und diskutierten mit den «Alltags-Anwendern» die bestmögliche Strategie.
LUMINOUS1 oder: «Real Life»
versus «randomisiert
kontrolliert»
Die randomisierten kontrollierten
Studien (RCT) mit hochselektiven
Patientenpopulationen haben eine
hohe interne (experimentelle)
Validität. Sie schliessen jedoch
vergleichsweise wenige Patienten ein,
in MARINA2 z. B. 240 Patienten im
0.5.mg-Arm mit Ranibizumab. Eine
wichtige Frage ist daher die externe
Validität der RCTs, d. h, sind Resultate
aus RCTs in ähnlicher Form unter
Praxisbedingungen zu erwarten? PD
Dr. Dr. Daniel Barthelmes berichtete
über aktuelle Real-Life-Studien.
Der grosse Ressourcenbedarf der antiVEGF-Therapie führte zur Suche nach
pragmatischen Ansätzen. «Real-life»-Daten können dazu beitragen, mehr Kenntnisse zur Effektivität und Sicherheit zu gewinnen, zumal unselektierte Patienten
z. B. oft kardiovaskuläre Veränderungen
ophta • 5 / 2014
und Diabetes haben oder ausserhalb der
Studien-Einschlusskriterien hinsichtlich
der Visuslimite liegen.
Bedacht werden muss insbesondere, dass
bei «Real-Life»-Daten das Ergebnis einerseits von Wissen und Erfahrung des behandelnden Arztes abhängt, andererseits
von der Zulassung und Erstattung der
Medikamente als auch vom Wohnort des
Patienten. Oft sind die Daten lückenhaft
(fehlende Dokumentation) oder können
in kleinen Registern einem Bias unterliegen, wenn z. B. nur «gute» Patienten gemeldet werden. Therapien werden geändert, Patienten gehen für die Nachkontrollen verloren, und die Diagnose wird
oftmals nicht unabhängig vom Behandler
gestellt oder überprüft.
Eine mögliche Lösung ist die Datenerfassung in sehr grossen Registern, die potenziell alle behandelten Patienten einschliessen.
Ein wichtiges Projekt hierzu ist die prospektive LUMINOUS Datensammlung,1 die
über 5 Jahre 30 000 Patienten in 41 Ländern
erfassen soll, die bei wetAMD, diabetischem Makulaödem (DME), retinalem Ve-
nenverschluss (BRVO, CRVO) oder myoper
choroidaler Neovaskularisation (mCNV)
Ranibizumab (Lucentis®) erhalten.
Nach den ersten Einjahres-Ergebnissen
bei 2112 Patienten5 (vorbehandelt n=1829)
werden auch im klinischen Alltag gute
Ergebnisse mit Ranibizumab erreicht.
Dies bei einer geringeren Anzahl an Injektionen als in den Zulassungsstudien;
«Gute Visusergebnisse lassen sich selbst bei den
weniger selektierten, mit mehr Risiken belasteten
Patienten des klinischen Alltags erreichen.»
PD Dr. med. Dr. phil. Daniel Barthelmes.
Publi-Reportage
LUMINOUS3–6
5-Jahres-Beobachtungsstudie zu Sicherheit,
Wirksamkeit, Behandlungsregimes und Lebensqualität unter Ranibizumab bei
wetAMD (ca. 93 %), DME (ca. 5 %), retinalem
Venenverschluss (ca. 2 %) und myoper choroidaler Neovaskularisation.
Ziel: n=30’000
Interimsergebnisse nach 12 Monaten
• Visus: +4.1 auf 60.9 Buchstaben ETDRS
bei Behandlungsnaiven (n=132), -1.1
bei Vorbehandelten (61.2) (n=943)
• Injektionszahl: 5.1 / 5.2
• Kontrolltermine: 7.4 / 7.5
der Visus bleibt bei vorbehandelten Patienten stabil und steigt bei den neu behandelten Patienten im erwarteten Rahmen
an. Das Register schliesst auch Patienten
mit Visus ausserhalb der Einschlusskriterien von MARINA sowie alle Typen der
choroidalen Neovaskularisation ein.
Allerdings sind auch diese Ergebnisse
nicht generalisierbar. Dr. Barthelmes verwies auf die UK National Database. Die
erfassten 11 135 Patienten erhielten im
Schnitt 5 Injektionen über die ersten 12
Monate, bei einem Gewinn von 2 Buchstaben (logMAR). UK-Patienten in der
LUMINOUS-Studie2 erzielen ein besseres Ergebnis als solche ausserhalb.
Fazit: Selbst bei den weniger selektierten,
mit mehr Risiken belasteten Patienten des
klinischen Alltags lassen sich gute Visusergebnisse erreichen. Dies zeigen die ersten Registerdaten aus LUMINOUS mit
Ranibizumab auch in abgewandelten
Schemata, wenn die Injektionszahl nicht
zu gering ist. Zur Sicherheit in der nun
grösser werdenden Datensammlung gab
es keine neuen Signale.
«Das Risiko der Unterbehandlung bedroht das
Visusergebnis.» Dr. Irmela Mantel.
Neovaskuläre AMD:
To dry or not to dry?
«Völlig austrocknen oder Flüssigkeit
tolerieren?» lautet eine Frage, mit der
Behandler ständig konfrontiert sind.
Dr. Irmela Mantel, MER, Hôpital
Jules-Gonin in Lausanne, stellte
Evidenz zusammen und beantwortete
diese Frage klar: «Ja» bei intraretinalen Zysten zur möglichst völligen
Trockenheit; subretinale Flüssigkeit
kann dagegen eher toleriert werden.
Eine trockene Retina kommt der physiologischen Struktur der Retina am nächsten. Der deletäre natürliche Verlauf der
feuchten AMD beruht auf der exsudativen Aktivität und der neovaskulären Gewebemasse. Die anti-exsudative Behandlung mit anti-VEGF-Substanzen konnte
hier Entscheidendes bewegen. Allerdings
erfüllt der vaskuläre endotheliale Wachstumsfaktor VEGF auch zahlreiche physiologische Funktionen in der Retina, als
Überlebensfaktor für Gefässe, Pigmentepithel, retinale Ganglienzellen, Photorezeptoren und Müller-Zellen.7–10
Die Daten unter langfristiger Behandlung mit Ranibizumab liessen fast regelmässig Atrophien erkennen. Von den Patienten aus ANCHOR,11 MARINA1 und
HORIZON,12 die nach 7 Jahren aussagekräftige Retina-Bilder hatten (n=58),
zeigten 98 % eine Atrophie (89 % foveal)
und 61 % eine Fibrose (39 % foveal).13
Die 2-Jahres-Ergebnisse der CATT-Studie wurden auf Neu-Entwicklung einer
geographischen Atrophie (GA) untersucht und bei 18.3 % der Patienten gefunden.14 Die assoziierten Faktoren sind in
Tabelle 1 dargestellt. Interessanterweise
senkte subretinale Flüssigkeit das Risiko
um 31 – 48 %.
Unter fixer monatlicher RanibizumabTherapie waren Visusergebnis und Flüssigkeitskontrolle am besten, allerdings
auch die Inzidenz einer Atrophie am
höchsten. Eine Meta-Analyse mit den Ergebnissen der IVAN-Studie bestätigte
diese Ergebnisse, hingegen verschwand
der Effekt des Medikaments (Ranibizumab versus Bevacizumab). Hinsichtlich
der Visusergebnisse, die nie besser waren
als mit monatlichen Injektionen, kann jedoch keineswegs empfohlen werden, wegen der Atrophie-Gefahr auf Injektionen
zu verzichten, wenn eine Behandlung wegen Flüssigkeit indiziert ist. Hinzu
kommt, dass das Risiko der Unterbehandlung gemäss den publizierten «Real-Life»Resultaten eine echte Gefahr ist und das
Visusergebnis eindeutig stärker bedroht als
das Atrophierisiko einer eventuellen Überbehandlung. Die UK-Datenbank mit
11 135 Patienten, 12 951 Augen und 92 976
Injektionen nach PRN-Schema zeigt nur
initial eine Visusverbesserung, die im Verlauf von 3 Jahren progressiv verloren ging,
verbunden mit einer durchschnittlich tiefen Anzahl Injektionen (5.7 Injektionen
im ersten Behandlungsjahr, 3.7 im zweiten und dritten).15
Das entspricht den Ergebnissen einer von
Prof. Gerding durchgeführten MetaAnalyse von Einjahres-Ergebnissen aus 47
klinischen Studien mit 11 706 Augen:
Mittlere Injektionszahlen von weniger als
6.8 waren oft mit schlechten Visusergebnissen verbunden, während mittlere Injektionszahlen von mehr als 7.2 Garant
für gute Resultate waren.16
Selbstverständlich ist eine trockene Netzhaut an und für sich noch keine ausreichende Grundlage für gutes Sehen: Wenn
unter monatlicher oder PRN-Behandlung
eine zu dünne Retina (< 120 µm) resultiert, dann ist der Visuserfolg genauso
schlecht wie bei persistierend ödematöser
Netzhaut (> 212 µm), wie die CATT-Studie zeigte.17 Auch eine post-hoc-Analyse
der EXCITE-Studie zeigte für die Patienten, die mit sehr dicker Netzhaut starteten
(> 275 µm), den grössten Visusgewinn bei
einem mittleren Rückgang der Retinadicke auf Werte zwischen 150 und 250 µm.
Patienten mit CRT-Abnahme auf
< 150 µm erzielten einen Visusgewinn von
5, diejenigen mit CRT zwischen 250 und
300 µm nur 4 Buchstaben.18 Auch
Merkmal
Visus (Baseline) < 20 / 200
GA im Partnerauge
Intraretinale Flüssigkeit
Retinale angiomatöse Proliferation
Monatlich versus PRN
Ranibizumab versus Bevacizumab
Risiko-Allele für wetAMD
Subretinale Flüssigkeit
Risiko
(odds ratio)
2.65
2.07
1.8 – 2.1
1.69
1.59
1.43
–
0.52 –0.69
Tab. 1 Risikofaktoren für die Entwicklung einer
geographischen Atrophie (GA) gemäss CATT
(Grunwald 2014).14 PRN = pro re nata, nach Bedarf.
ophta • 5 / 2014
343
344
Publi-Reportage
wenn die beste Netzhautdicke zwischen
120 und 250 µm liegt, so kann daraus
nicht geschlossen werden, dass man etwas
Flüssigkeit belassen soll, um eine «normale Dicke» zu erhalten: Wenn eine Netzhaut unter anti-VEGF-Therapie zu dünn
werden kann, dann zeugt dies von einem
Substanzverlust, der natürlich durch Flüssigkeit keineswegs ersetzt werden kann.
Eine künstlich normal dicke Netzhaut
würde nicht besser funktionieren.
Selbst wenn aus dem bislang Gesagten
hervorgeht, dass es zu empfehlen ist, auf
bestmöglich trockener Netzhaut zu bestehen, so gibt es doch recht oft Fälle, bei denen selbst eine monatliche Behandlung
nicht zu einer trockenen Retina führt. In
der persönlichen Beobachtung der Referentin erreicht einer von 4 − 8 Patienten
im ersten Jahr zu keinem Zeitpunkt eine
trockene Netzhaut, trotz monatlicher Injektionen. Retrospektiv wurden in 25 %
refraktäre Fälle bei PRN nachgewiesen.19
In CATT war bei 51 % der monatlich Behandelten zu einem einzelnen Zeitpunkt
(12 Monate) noch Flüssigkeit dokumentierbar, einschliesslich solcher unter dem
retinalen Pigmentepithel (RPE). Trotz refraktärer Flüssigkeit ist ein gutes Visusergebnis über eine Dauer von 3 Jahren möglich und sogar der Regelfall, gemäss einer
Studie der Referentin (in press). Allerdings führt refraktäre subretinale Flüssigkeit zum geringeren Visusverlust als refraktäre intraretinale Zysten, und diese
starten bereits bei einem schlechteren Visus. Das zeigte auch CATT (2013).24
Fazit: Unterbehandlung stellt die grösste
Gefahr für den Visus dar und ist auf jeden
Fall zu vermeiden. Überbehandlung birgt
das Risiko, den natürlichen Verlauf der
Atrophie zu verschlechtern. Die Kunst
liegt in der Balance zwischen intensiver
Therapie und Überbehandlung.
Studie
RISE / RIDE
RESTORE
DRCR
RETAIN T&E (24)
RETAIN PRN (24)
Indiv. Injektionsintervall
–
+
+
+
+
RESTORE21
Monatliche intravitreale Injektionen bis zur
Visusstabilisierung = keine Visusänderung
im Vergleich zu zwei vorgängigen Kontrollen oder bestkorrigierter Visus > 84 Buchstaben, unabhängig vom anatomischen Befund.
• Monatliche Kontrollen
• Wiederbehandlung bei Visusverlust
aufgrund des DME
• Visusgewinn nach 12 Monaten:
7.9 Buchstaben
• Visusgewinn nach 36 Monaten:
8.0 Buchstaben
• Kontrolltermine: 36
Injektionen: 12
Netzhautdicke: Weitere Abnahme
über Monate 13 – 36
Nachteile
• Morphologie (die früher reagiert) wird
hier nicht als Aspekt der Stabilität
gesehen.
• Monatliche Kontrolltermine im Alltag
schwierig.
• BCVA in der klinischen Routine nicht
allzu verlässlich.
• Monatliche Nachbeobachtung
berücksichtigt die individuellen Rückfallintervalle nicht.
«Individualisierte Kontrolltermine können zur
substanziellen Verminderung der Untersuchungen führen.» Prof. Dr. Stephan Michels.
Indiv.
Nachbeob.
–
–
+
+
–
Visusbasiert OCT-basiert
–
–
+
–
+
+
+
–
+
–
Anti-VEGF-Behandlung bei
DME: Welche Strategie?
In den RISE und RIDE Studien20 mit 36
Monaten Nachbeobachtung wurde ein
diabetisches Makulaödem (DME)
monatlich mit Ranibizumab behandelt.
Gegenüber Sham wurde ein signifikanter Visusgewinn erreicht (12.4 / 11.2
Buchstaben vs. 4.5). 20 Folgestudien
untersuchten, ob dieser Visusgewinn
auch mit weniger als 34 – 35 Injektionen und 36 Kontrollterminen erreichbar ist. Prof. Dr. Stephan Michels,
Triemli-Spital in Zürich, stellte sie vor.
In der klinischen Routine stehen engmaschigen Schemata die Patienten-Compliance und die Ressourcen hinsichtlich Management und Kosten entgegen. Die Visuskurven änderten sich in den Zulassungsstudien zwischen Monat 12 und 36
kaum, und eine Exit-Strategie war nicht
definiert. Eine Adaptation an die individuelle Situation fehlte.
Visusbasierte PRN-Therapie
In RESTORE21 wurde deshalb die «visusbasierte PRN-Strategie» überprüft,
ebenfalls über 36 Monate. Im Mittel erhielten die Patienten 12 Injektionen über
36 Monate bei 36 Kontrollen.
Eine dritte Strategie verfolgte die DRCR
Network Study (36 Monate).22 Nach vier
initialen Injektionen im Abstand von vier
Wochen wurde eine zusätzliche Injektion
nach Woche 16 oder 20 verabreicht, wenn
die Erfolgskriterien (Visus > 20 / 20 oder
zentraler Bereich [central subfield, CSF]
im OCT < 250 µm) noch nicht erreicht
waren.
In diesem Fall wurde vierwöchentlich
weiter injiziert, wenn das CSF um mindestens 10 % weiter abnahm oder der Visus um 5 Buchstaben zunahm. In allen
BuchstabenGewinn M24
11.7
7.9
9
6.5
8.1
Tab. 2 Vergleich der «evidenzbasierten» Behandlungsoptionen bei diabetischem Makulaödem, bis 24 Monate.
Indiv. = individuell, Nachbeob. = Nachbeobachtung.
ophta • 5 / 2014
Injektionszahl
M24
24
11.2
12
12.6
10.7
Kontrolltermin
Monat 24
24
24
23 (26)
15.7
23.7 (24)
Publi-Reportage
anderen Fällen folgte die Wiederbehandlung gemäss Entscheid des Untersuchers.
Nach 52 Wochen wurden die Kontrolltermine auf alle 8 Wochen, später bis zu 16
Wochen ausgedehnt, wenn bei drei aufeinander folgenden Terminen keine Behandlung notwendig war.
Der Visusgewinn von 10 Buchstaben
wurde in dieser Studie mit 15 Injektionen
und 30 Kontrollterminen erreicht.22
Kriterien für einen Rückfall wurden auch
hier nicht definiert. Das Kriterium «10 %
CSF-Rückgang» sei wenig praxistauglich
und der Schwellenwert einer CSF-Reduktion um 250 µm systemabhängig, so Prof.
Michels. Die Berechtigung einer Ladedosis ist unklar. Die Verlängerung der Kontrollintervalle hängt von nicht klar definierten Entscheiden für die Wiederbehandlung ab, damit sind Teile des Protokolls «unreguliert».
Die RETAIN-Studie23 untersuchte – über
24 Monate – weitere Strategien. Zwei Arme wurden nach «Treat and Extend»Schema behandelt (in Gruppe I RAN
0.5 mg und Laser, Gruppe II nur RAN), in
Gruppe III wurde eine «PRN»-Behand-
lung mit monatlichem Monitoring vorgenommen. Alle Gruppen wurden vierwöchentlich bis zur Visusstabilisierung mit
Ranibizumab behandelt. RETAIN definierte genauere Kriterien, wie bei Visusstabilisierung in den T&E- Armen die Behandlungs- und Monitoringintervalle verlängert bzw. verkürzt werden.
In den drei Gruppen wurde nach 12 und
24 Monaten kein signifikanter Unterschied im Visusgewinn erzielt (Gruppe I
6.8 / 8.3, Gruppe II 6.8 / 6.5, Gruppe III
7.4 / 8.1 Buchstaben). Der mittlere Rückgang des CSF war ebenfalls ähnlich. Klar
unterschied sich dagegen die Zahl der
Kontrolltermine, die unter T&E um 40 %
reduziert werden konnten. Etwa 70 % der
Patienten mit T&E-Regimen hatten Monitoringintervalle von mindestens zwei
Monaten.
Ein klassisches T&E-Regime ist dies
nicht, da auch Verlängerungen des Kontrollintervalls ohne Therapie vorgesehen
sind. Die initiale Verlängerung gleich um
4 Wochen ist zu hinterfragen.
Eine Synopsis der Studien ist in Tabelle 2
dargestellt. Für einen Vergleich ist zu be-
rücksichtigen, dass der Visus zu Studienbeginn ein potenzieller Prädiktor des Visusgewinns ist. Bei RISE und RIDE lag
der Visus zu Studieneinschluss mit 56.9
ETDRS-Buchstaben niedriger als bei
DRCR.net, RETAIN T&E, RETAIN
PRN und RESTORE PRN Mono
(63.0 / 63.9 / 64.7 / 64.8).
Fazit: Das ideale evidenzbasierte antiVEGF-Behandlungsschema bei DME
steht noch aus. Die Studien zeigten aber,
dass der Wert der (wo untersucht) zusätzlichen Laserbehandlung bis Monat 36
fraglich ist. Die Behandlung am Visuserfolg auszurichten, erscheint kritisch, weil
dieser auch von nicht-DME-korrelierten
Faktoren abhängt, deutlich test- bzw. untersucherabhängig ist und funktionelle
Änderungen ein früheres Signal gäben.
Doch liess sich zeigen, dass die Individualisierung der Kontrolltermine zur substanziellen Verminderung der Untersuchungen führen kann (Retain). OCTStudien wären wünschenswert. •
Gekürzte Fachinformation S. 284, Referenzen S. 349
Real-Life-Meeting, Interlaken 29.08.2014
De la théorie à la pratique. Cette année, le «Real-Life-Meeting» s’est penché
sur un thème que les traitements médicamenteux doivent aussi pouvoir
adresser : les résultats des grandes études contrôlées avec des critères de
participation strictement définis devraient aussi pouvoir être atteints dans
la pratique clinique. Aussi en ce qui concerne la sécurité. Les études d’enregistrement du Lucentis® ont montré de bons résultats sur l’acuité visuelle.
Les utilisateurs trouvent qu’il est toutefois nécessaire d’adapter le schéma
de traitement à la « vraie vie ». Il existe déjà de l’évidence pour les régimes
modifiés. Lors du « Real-Life-Meeting», d’éminents partisans suisses de
chaque schéma se sont réunis et ont discuté de la meilleure stratégie à
adopter avec les « utilisateurs quotidiens ».
LUMINOUS1 ou : Etudes menées
dans des conditions de vie
réelle vs études contrôlées et
randomisées
Les études contrôlées et randomisées
avec une sélection pointue des
populations de participants ont un
très fort niveau de validité interne
(expérimental). Elles incluent pourtant relativement peu de patients. Par
exemple, la branche de l’étude
MARINA2 recevant 0,5 mg de ranibizumab compte 240 patients. La validité
externe de ces études est donc une
question essentielle. En d’autres
termes, peut-on s’attendre à obtenir
des résultats similaires en conditions
réelles ? Le PD Dr Dr Daniel Barthelmes nous parle des études actuelles
menées dans le cadre de la pratique
clinique quotidienne.
La très forte demande en termes de traitements anti-VEGF a largement motivé des
études selon une approche pragmatique.
Les données obtenues dans des condi-
ophta • 5 / 2014
345
346
Publi-Reportage
tions de vie réelles permettent d’améliorer
les connaissances en matière d’efficacité et
d’innocuité, d’autant plus que, bien souvent, les patients présentant des troubles
cardiovasculaires, un diabète ou une acuité visuelle qui n’entre pas dans les critères
d’inclusion sont écartés des études.
Durant la collecte des données dans des
conditions de vie réelles, il faut prêter une
attention particulière aux connaissances
et à l’expérience du médecin traitant, mais
aussi à l’autorisation dont les médicaments font l’objet, aux modalités de remboursement et au lieu où réside le patient.
Les données sont souvent insuffisantes
(documents manquants), ou les petits registres peuvent être biaisés. C’est le cas,
par exemple, lorsque les données ne proviennent que de « bons » patients. Les traitements sont modifiés, les patients abandonnent avant les visites de suivi et le diagnostic n’est souvent pas vérifié ou dépend
du professionnel de la santé.
Rassembler des données dans de larges registres susceptibles d’inclure tous les patients traités est une solution possible
pour résoudre ce problème. Ainsi, la collecte de données prospectives LUMINOUS1 est un projet important qui vise,
sur une période de 5 ans, à recenser 30 000
patients de 41 pays traités par ranibizumab (Lucentis®) souffrant d’une forme exsudative (humide) de la dégénérescence
maculaire liée à l’âge (DMLA humide),
d’un œdème maculaire diabétique
(OMD), d’une occlusion de veine rétinienne (OVR) ou d’une perte de vision
due à une néovascularisation choroï-
LUMINOUS3–6
Etude observationelle de 5 ans visant à évaluer l’innocuité, l’efficacité, les régimes de
traitement et la qualité de vie des patients
traités par ranibizumab souffrant de DMLA
humide (env. 93 %), d’un OMD (env. 5 %),
d’une occlusion de veine rétinienne (env.
2 %) ou d’une néovascularisation choroïdienne consécutive à une myopie pathologique. Objectif: n=30 000.
Résultats préliminaires après 12 mois
• Vision: +4,1 sur 60,9 lettres ETDRS chez
les patients n’ayant jamais été traités
(n=132), -1.1 chez les patients déjà
traités (61,2) (n=943)
• Nombre d’injections: 5,1 / 5,2
• Visites de contrôle: 7,4 / 7,5
ophta • 5 / 2014
obtenu un meilleur résultat que ceux qui
n’en faisaient pas partie.
« Le risque d’un traitement insuffisant menace les
résultats d’acuité visuelle. » Dr Irmela Mantel.
dienne (NVC) consécutive à une myopie
pathologique (MP).
Selon les données obtenues auprès de 2112
patients5 (déjà traités n=1829) après la première année, le traitement par ranibizumab atteint d’excellents résultats dans la
pratique clinique. Le nombre d’injections
est plus faible que durant les études d’autorisation. L’acuité visuelle des patients
ayant déjà été traités reste stable et augmente chez les patients nouvellement traités dans une mesure escomptée. Le registre inclut également des patients dont
l’acuité visuelle ne correspond pas aux critères d’inclusion de MARINA ainsi que
tous les types de néovascularisation choroïdienne.
Toutefois, ces résultats ne peuvent pas
non plus être généralisés. Le PD Dr Dr
Barthelmes a fait référence à la UK National Database qui inclut les données de
11 135 patients ayant reçu en moyenne 5
injections durant les 12 premiers mois et
ayant vu leur acuité visuelle augmenter de
deux lettres (logMAR). Les patients britanniques de l’étude LUMINOUS2 ont
« De bons résultats en terme d’acuité visuelle
sont même atteints dans la pratique quotidienne
chez des patients moins strictement sélectionnés
et à plus haut risque », déclare le PD Dr méd. Dr
phil. Daniel Barthelmes.
Synthèse : Le ranibizumab permet d’attendre d’excellents résultats en pratique
clinique, chez des patients moins strictement sélectionnés et dont les risques sont
plus élevés. Les premières données du registre de LUMINOUS le montrent également lorsque les schémas sont modifiés, si
le nombre d’injections n’est pas trop faible.
En dépit d’une collecte croissante de données, aucun risque lié à l’innocuité du médicalement n’a été signalé jusqu’à présent.
DMLA néovasculaire :
To dry or not to dry?
« Sécher complètement ou tolérer du
liquide ? » est une question à laquelle
les médecins traitants sont constamment confrontés. La Dresse Irmela
Mantel, MER, de l’Hôpital Jules-Gonin
à Lausanne, a compilé l’évidence et
répondu clairement à cette question :
« Oui » à une sécheresse aussi complète
que possible en cas de kystes intrarétiniens, le liquide sous-rétinien
pouvant quant à lui être plutôt toléré.
Une rétine sèche se rapproche le plus de la
structure physiologique de la rétine. Le déroulement délétère naturel de la DMLA humide repose sur l’activité exsudative et la
masse tissulaire néovasculaire. Le traitement
anti-exsudatif avec des substances antiVEGF a eu un effet décisif sur ce mécanisme.
Cependant, le facteur de croissance de
Risque
Caractéristique
(odds ratio)
Acuité visuelle au début de l’étude
2,65
< 20 / 200
AG dans l’œil contralatéral
2,07
Liquide intra-rétinien
1,8 – 2,1
Prolifération angiomateuse rétinienne
1,69
Mensuel versus PRN
1,59
Ranibizumab versus bévacizumab
1,43
Allèle à risque de DMLA humide
–
Liquide sous-rétinien
0,52 – 0,69
Tab. 1 Facteurs de risque pour le développement
d’une atrophie géographique (AG) selon CATT
(Grunwald 2014). PRN = pro re nata, au besoin.
Publi-Reportage
l’endothélium vasculaire VEGF remplit
également de nombreuses fonctions physiologiques dans la rétine, en tant que facteur de survie des vaisseaux, de l’épithélium pigmentaire, des cellules ganglionnaires rétiniennes, des photorécepteurs et
des cellules de Müller.7–10
Les données sur un traitement à long
terme avec ranibizumab ont relativement
régulièrement montré le développement
d’une atrophie. Les patients des études
ANCHOR,11 MARINA1 et HORIZON12 pour lesquels des images rétiniennes analysables étaient à disposition 7
ans après le début du traitement (n=58),
ont présenté une atrophie chez 98 % (89 %
fovéolaire) et une fibrose chez 61 % (39 %
fovéolaire).13
L’étude CATT a examiné l’apparition nouvelle d’une atrophie géographique (AG)
après 2 ans, qui a été démontrée chez 18,3 %
des patients.14 Les facteurs associés sont représentés dans le Tableau 1. Curieusement,
le liquide sous-rétinien a permis de réduire
le risque de 31 à 48 %. Le gain d’acuité visuelle et le contrôle du liquide étaient les
meilleurs sous un traitement mensuel fixe
par ranibizumab, mais l’incidence d’atrophie était également la plus élevée. Une méta-analyse incluant les résultats de l’étude
IVAN a permis de confirmer ces résultats,
tout en faisant disparaître l’effet du médicament (ranibizumab versus bévacizumab).
Concernant les gains d’acuité visuelle, qui
n’étaient jamais meilleurs qu’avec des injections mensuelles, on ne peut cependant en
aucun cas recommander de renoncer aux
injections en raison du risque d’atrophie,
lorsqu’un traitement est indiqué en raison
de la présence de liquide.
De plus, le risque d‘un traitement insuffisant représente un véritable danger, comme
cela a été montré dans des publications
« real-life », et menace nettement plus les résultats d’acuité visuelle que le risque d’atro-
Étude
RISE / RIDE
RESTORE
DRCR
RETAIN T&E (24)
RETAIN PRN (24)
Intervalle d’injection
individualisé
–
+
+
+
+
phie lié à un éventuel surtraitement. La
base de données du Royaume-Uni avec
11’135 patients, 12’951 yeux et 92’976 injections selon le schéma PRN a montré une
amélioration de l’acuité visuelle seulement
initialement. Cette amélioration a été perdue progressivement sur le suivi de 3 ans,
en corrélation avec un faible nombre d’injections (5,7 injections durant la première
année de traitement, 3,7 injections durant
la deuxième et la troisième année).15 Cela
correspond aux résultats de la méta-analyse du Professeur Gerding, réalisée sur les
résultats à un an de suivi provenant de 47
études cliniques avec 11’706 yeux: un
nombre d’injections moyen de moins de
6,8 était souvent associé à de mauvais gains
d’acuité visuelle, tandis qu’un nombre
d’injections moyen de plus de 7,2 était le
garant de bons résultats.16
Bien entendu, une rétine sèche n’est en soi
pas suffisante pour permettre une bonne
vue: Comme l’a démontré l’étude CATT,
si une rétine trop mince (< 120 µm) apparaît sous traitement mensuel ou PRN,
l’acuité visuelle est tout aussi mauvaise que
lorsque la rétine présente un œdème persistant (> 212 µm).17 Une analyse post-hoc
de l’étude EXCITE a également montré
que le meilleur gain d’acuité visuelle, chez
des patients qui avaient au départ une rétine très épaisse (> 275 µm), était atteint
lorsque la diminution moyenne de l’épaisseur de la rétine était comprise entre des
valeurs de 150 à 250 µm. Les patients avec
une diminution de l’épaisseur rétinienne
centrale en dessous de 150 µm ont atteint
un gain d’acuité visuelle de 5 lettres, ceux
avec une épaisseur rétinienne centrale
entre 250 et 300 µm ont gagné 4 lettres.18
Même si la meilleure épaisseur rétinienne
se situe entre 120 et 250 µm, on ne peut
pas en conclure que l’on doit laisser un peu
de liquide pour maintenir une « épaisseur
normale ». Si une rétine peut devenir trop
Suivi
individualisé
–
–
+
+
–
Basé sur l’acuité
visuelle
–
+
+
+
+
mince sous traitement anti-VEGF, cela témoigne d’une perte de substance qui ne
peut naturellement en aucun cas être compensée par du liquide. Une rétine artificiellement d’épaisseur normale ne fonctionnerait pas mieux.
Même s’il ressort de ce qui précède qu’il
est recommandé de sécher la rétine aussi
bien que possible, il existe cependant relativement souvent des cas dans lesquels
même un traitement mensuel ne permet
pas d’obtenir une rétine sèche. Selon les
observations personnelles de l’intervenante, un patient sur quatre à huit ne présente jamais une rétine sèche durant la première année, malgré des injections mensuelles. Rétrospectivement, 25 % de cas réfractaires ont été démontrés sous régime
PRN.19 Dans CATT, du liquide était encore détectable au moins une fois chez
51 % des patients traités mensuellement
sur 12 mois, y compris sous l’épithélium
pigmentaire rétinien (RPE). En dépit du
liquide réfractaire, une bonne acuité visuelle est possible, même sur une durée de
3 ans, et est même la règle selon une étude
de l’intervenante (sous presse). Cependant, du liquide sous-rétinien réfractaire
entraîne une perte plus faible d’acuité visuelle que les kystes intra-rétiniens réfractaires, et ceux-ci débutent déjà avec
« Des rendez-vous de suivi individualisés peuvent
conduire à une diminution substantielle des
examens. » Prof. Dr Stephan Michels.
Basé sur Gain de lettres
Nombre
l’OCT
M24
d’injections M24
–
11,7
24
–
7,9
11,2
+
9
12
–
6,5
12,6
–
8,1
10,7
Visites de
contrôle M24
24
24
23 (26)
15,7
23,7 (24)
Tab. 2 Comparaison des options de traitement «basées sur l’évidence» de l’œdème maculaire diabétique, jusqu’à 24 mois.
M24 = suivi de 24 mois.
ophta • 5 / 2014
347
348
Publi-Reportage
une acuité visuelle plus basse. Ceci a également été démontré dans CATT (2013).
Synthèse : un traitement insuffisant
constitue le plus grand danger pour l’acuité visuelle et doit être évité dans tous les
cas. Un traitement excessif implique le
risque potentiel d’aggraver l’évolution naturelle de l’atrophie. L’art se trouve donc
dans le juste milieu entre un traitement
intensif et un traitement excessif.
Traitement anti-VEGF pour
l’œdème maculaire diabétique :
Quelle stratégie adopter ?
Dans les études RISE et RIDE 20 à 36
mois de suivi, le traitement de l’œdème
maculaire diabétique (OMD) a été
effectué avec ranibizumab selon un
régime mensuel. En comparaison avec
le groupe « injections fictives » , une
amélioration importante de l’acuité
visuelle a été observée (+12,4 et +11,2
Lucentis® (Ranibizumab): C: Solution injectable intraoculaire, 10 mg / ml de ranibizumab; excipients: α,α-trehalose
dihydrate, histidine, chlorhydrate d’histidine monohydraté,
polysorbate 20, Aqua ad inject. I: Lucentis est indiqué dans
le traitement 1) de la forme exsudative (humide) de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA humide), 2) d’une
perte de vision due à un œdème maculaire diabétique
(OMD), 3) d’une perte de vision due à un œdème maculaire
consécutif à une occlusion de veine rétinienne (occlusion de
branche veineuse rétinienne OBVR et occlusion de la veine
centrale de la rétine [OVCR]. P: Lucentis est administré par
injection intravitréenne et ne doit être utilisé que par un
ophtalmologue qualifié. La dose recommandée est de
0.5 mg (0.05 ml). L’administration s’effectue à un mois d’intervalle. Traitement d’un OMD or d’une OVR: mensuel
jusqu’à la stabilisation de la vision sous Lucentis lors de trois
contrôles mensuels consécutifs; le traitement sera repris dès
l’apparition d’une nouvelle perte de vision et sera poursuivi
jusqu’à ce que la vision sous Lucentis soit stable lors de trois
contrôles mensuels consécutifs. Traitement d’une DMLA humide: mensuel; si la réalisation des injections mensuelles
n’est pas possible, le traitement repose comme le traitement
d’un OMD or d’une OVR. L’administration de Lucentis doit
avoir lieu sous des conditions d’asepsie. Après l’injection,
surveiller la pression intraoculaire du patient. Voir détails
sous www.swissmedicinfo.ch. CI: Hypersensibilité au ranibizumab ou à l’un des excipients. Lucentis est contre-indiqué chez les patients atteints d’infections oculaires ou périoculaires ainsi que chez les patients présentant une inflammation intraoculaire active. PE: Une endophtalmie infectieuse et des décollements de la rétine peuvent survenir
lors d’injections intravitréennes, il faudra utiliser des techniques d’injection aseptiques lors de l’injection de Lucentis.
En outre, il faudra surveiller les patients dans les jours qui
ophta • 5 / 2014
lettres respectivement contre +4,5
dans le groupe contrôle « injections
fictives »). 20 Depuis, des études
consécutives ont examiné si un tel
résultat peut être atteint avec moins
de 34 à 35 injections et 36 visites de
contrôle. Présentation du Dr Stephan
Michels de l’Hôpital Triemli à Zurich.
Dans la pratique clinique, les schémas rigides vont à l’encontre de la compliance
des patients et de la gestion des ressources
et des coûts. Les courbes d’acuité visuelle
dans les études pivots ont à peine changé
entre 12 et 36 mois de suivi, et aucune
stratégie de sortie de traitement n’était définie. Une adaptation personnalisée pour
chaque cas manquait.
Une troisième stratégie a été investiguée
dans l’étude du DRCR Network à 36
mois.22 Après une phase initiale de quatre
injections à un intervalle de 4 semaines,
une injection supplémentaire a été administrée à la semaine 16 ou 20 lorsque les
critères de succès n’étaient pas remplis
suivent l’injection afin de déceler une infection à temps et
de pouvoir la traiter. Une augmentation transitoire de la
pression intraoculaire a été observée dans les 60 minutes
suivant l’injection de Lucentis. Une augmentation prolongée de la pression intraoculaire a aussi été rapportée. Il faudra surveiller la pression intraoculaire ainsi que la perfusion
de l’artère centrale de la rétine et les traiter le cas échéant. Il
existe un risque potentiel d’événements thromboemboliques artériels dans le cas d’une application intravitréenne
d’inhibiteurs du VEGF (vascular endothelial growth factor).
Le risque est éventuellement accru chez les patients présentant un risque connu d’AVC. Iritis et viritis ont été observées
chez les patients montrant les plus hauts titres d’immunoréactivité. Les données sont limitées chez les patients ayant
des antécédents d’épisodes d’OVR et chez les patients présentant une forme ischémique d’OVR. Le traitement n’est
pas recommandé chez les patients présentant une OVR associée à des Novartis Pharma Schweiz AG Drug Regulatory Affairs signes cliniques de perte visuelle irréversible d’origine
ischémique. Si une injection de Lucentis est prévue le même
jour qu’une photocoagulation au laser, on appliquera l’injection au plus tôt 30 minutes après le traitement au laser. Ranibizumab ne doit pas être utilisé pendant la grossesse et
pendant l’allaitement, sauf en cas de nécessité absolue.
Chez les patientes qui envisagent une grossesse, le ranibizumab doit être arrêté 3 mois avant. Voir détails sous www.
swissmedicinfo.ch. IA: Aucune étude spéciale d’interactions
n’a été effectuée. EI: Très fréquent: nasopharyngite, inflammations intraoculaires, inflammation du corps vitré, décollement du corps vitré, hémorragie rétinienne, troubles visuels, douleurs oculaires, mouches volantes, hémorragies
conjonctivales, irritation oculaire, sensation de corps étranger dans les yeux, larmoiement accru, blépharite, prurit, céphalées, douleurs articulaires; Fréquent: grippe, infections
(acuité visuelle > 20 / 20 ou zone centrale
[central subfield, CSF] < 250 µm à l’OCT).
Dans ce cas, on a continué à injecter
toutes les quatre semaines, lors d’une diminution du CSF d’au moins 10 % ou lors
d’un gain d’acuité visuelle de 5 lettres.
Dans tous les autres cas, la décision de retraitement appartenait au médecin investigateur. Après 52 semaines, les visites de
contrôle étaient planifiées toutes les 8 semaines, un intervalle qui a été ultérieurement prolongé jusqu’à 16 semaines si aucun traitement n’était nécessaire lors de
trois visites de contrôle consécutives.
Une amélioration de l’acuité visuelle de 10
lettres a été atteinte dans cette étude avec
15 injections et 30 visites de contrôle.22
Les critères de récidive n’étaient non plus
pas définis dans ce cas. Le critère de « 10 %
de baisse du CSF » est peu utilisé dans la
pratique, et la valeur de seuil d’une réduction du CSF à 250 microns dépend du système, selon le Prof. Michels. Le bien-fondé d’une dose de charge n’est pas clair.
L’extension des intervalles de contrôle dé-
des voies urinaires, anémie, réactions d’hypersensibilité,
état anxieux, AVC, dégénérescence rétinienne, troubles de la
rétine, décollement de la rétine, déchirures de la rétine, décollement de l’épithélium pigmentaire rétinien, déchirures
dans l’épithélium pigmentaire rétinien, détérioration de la
vision, hémorragies et altérations du corps vitré, uvéite, inflammation de l’iris, iridocyclite, cataracte (sous-capsulaire), opacification de la capsule postérieure du cristallin,
kératite superficielle, abrasions de la cornée, trouble de
l’humeur aqueuse, vision floue, hémorragie au site d’injection, hémorragies oculaires, conjonctivite (allergique), sécrétion oculaire, photopsie, photophobie, troubles oculaires, douleurs et œdème des paupières, hyperémie
conjonctivale, toux, nausée; Occasionnel: endophtalmie, hypopion, hyphéma, kératopathie, adhérence de l’iris, nécrolyse et œdème de la cornée, stries dans la cornée, douleurs et
irritations au site d’injection, perte de la vue, irritations des
paupières, réactions allergiques (éruptions cutanées, urticaires, prurit, érythèmes); Troubles cardio-vasculaires: Des
événements thromboemboliques artériels, tels que des décès d’origine vasculaire, des infarctus du myocarde non mortels, des accidents vasculaires cérébraux ischémiques non
mortels et des accidents vasculaires cérébraux hémorragiques non mortels, ont été mis en rapport avec la disponibilité systémique d’inhibiteurs très puissants du VEGF. Les effets indésirables sévères liés à la procédure d’injection comprennent: endophtalmie, décollement de rétine rhegmatogène, déchirure de la rétine et cataracte traumatique
iatrogène. Voir détails sous www.swissmedicinfo.ch. Pr: 1
flacon-ampoule de 2.3 mg en 0.23 ml*. Catégorie de vente:
B. * admis par les caisses-maladie. Pour de plus amples informations, veuillez consulter www.swissmedicinfo.ch.
TdA: Novartis Pharma Schweiz AG, Risch; adresse: Suurstoffi
14, 6343 Rotkreuz, tél. 041 763 71 11 V12.
Publi-Reportage
Traitement PRN basé
sur l’acuité visuelle
Pour combler cette lacune, la « stratégie PRN
basée sur l’acuité visuelle » a été également expérimentée sur 36 mois dans l’étude RESTORE.21
Les patients ont reçu en moyenne 12 injections
sur 36 mois lors des 36 visites de contrôle.
RESTORE21
Injections intravitréennes mensuelles jusqu’à
la stabilisation de l’acuité visuelle = aucune
amélioration de l’acuité visuelle par rapport
aux deux dernières visites de contrôle, ou
meilleure acuité visuelle corrigée (MAVC) >
84 lettres, indépendamment des résultats
morphologiques.
• Contrôles mensuels
• Retraitement en cas de perte visuelle
due à l’OMD
• Amélioration de l’acuité visuelle
après 12 mois de 7,9 lettres
• Amélioration de l’acuité visuelle
après 36 mois de 8 lettres
• Visites de contrôle : 36
• Injections : 12
• Épaisseur de la rétine : Nouvelle
baisse au fil des mois 13 – 36
Inconvénients :
• La morphologie (qui réagit plus
rapidement) n’est pas considérée ici
comme un aspect de la stabilité
• Les rendez-vous mensuels sont difficiles
à respecter dans la vie quotidienne
• MAVC peu fiable dans la routine clinique
• Le suivi mensuel ne tient pas compte des
intervalles individuels de récidive
pend de décisions de retraitement non
clairement définies, car ces parties du protocole n’étaient pas « réglementées ».
L’étude RETAIN23 a évalué d’autres stratégies, mais seulement sur 24 mois. Deux
groupes ont été traités selon le schéma
« Treat and Extend » (dans le groupe
I RAN 0,5 mg et laser, dans le groupe II
RAN en monothérapie), dans le groupe III
un traitement « PRN » avec un suivi mensuel. Tous les groupes ont été traités avec
ranibizumab à un intervalle de 4 semaines
jusqu’à stabilisation de l’acuité visuelle.
Dans les bras du régime Treat and Extend
de l’étude RETAIN, des critères plus précis définissaient comment les intervalles
de monitoring et de traitement pouvaient
être allongés, respectivement raccourcis
lorsque l’acuité visuelle était stable. Dans
les trois groupes, aucune différence significative n’a été observée à 12 et 24 mois en
terme d’acuité visuelle (groupe I 6,8 / 8,3
lettres, groupe II 6,8 / 6,5 lettres, groupe
III 7,4 / 8,1 lettres). La diminution
moyenne du CSF était également similaire. Une différence était toutefois évidente : le nombre de visites de contrôles a
pu être réduit de 40 % dans le groupe
Treat and Extend. Environ 70 % des patients suivant le schéma Treat and Extend
ont bénéficié d’intervalles de suivi d’au
moins deux mois.
Il ne s’agit pas d’un schéma Treat and Extend classique, car des extensions de l’intervalle de contrôle étaient prévues même
en absence de traitement. L’extension initiale directement de quatre semaines doit
être remise en question.
Un résumé des résultats figure dans le tableau 2. Pour une comparaison des stratégies et des résultats de l’étude, il faut tenir
compte du fait que l’acuité visuelle initiale
au moment des études est un indicateur
potentiel de son amélioration. Dans les
études RISE et RIDE, l’acuité visuelle au
moment de l’inclusion dans l’étude (56,9
lettres ETDRS) était inférieure à celle
dans les études DRCR.net, RETAIN
Treat and Extend, RETAIN PRN et
RESTORE PRN Monothérapie (63,0 /
63,9 / 64,7 / 64,8).
Synthèse : Un schéma idéal de traitement
par anti-VEGF de l’OMD basé sur l’évidence n’est pas encore disponible. Les
études ont montré que l’addition du laser, si
elle était étudiée, reste discutable sur 36
mois. Baser le traitement sur le succès de
l’acuité visuelle semble critique, car celle-ci
dépend aussi de facteurs non-corrélés à
l’OMD, elle est très dépendante du test respectivement de l’investigateur, et que des
changements morphologiques donnent des
signaux plus précoces. Il a cependant été démontré qu’une individualisation des visites
de contrôle permet une réduction substantielle des examens (RETAIN). Des études
basées sur l’OCT seraient souhaitables. •
Referenzen / Références
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Ranibizumab in Real Life Setting (LUMINOUS).
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2013;120:2292-9.
14. Grunwald JE, et al. Ophthalmology 2014;121:150-61.
15. Writing Committee for the UK Age-Related Macular
Degeneration EMR Users Group. Ophthalmology
2014;121:1092-101.
16. Gerding H. Klin Mbl Augenheilkd. 2014;231:427-31.
17. Jaffe GJ, et al. CATT Trials Research Group. Ophthalmology 2013;120:1860-70.
18. Yang YC. ARVO 2014, Program number 1313.
19. Dadgostar H, et al. Ophthalmology 2009;116:1740-7.
20. Bressler NM, Varma R, Suñer IJ, et al. RIDE and RISE
Research Group. Ophthalmology 2013;120:2013-22.
21. RESTORE Extension Study Group. Ophthalmology
2014;121:1045-53.
22. Elman, MJ, et al. Diabetic Retinopathy Clinical Research
Network. Ophthalmology 2012; 119: 2312–8.
23. Campochiaro PA, Sophie R, Pearlman J, et al.
Ophthalmology 2014;121:209-19.
24. CATT: Martin DF, Maguire MG, Fine SL, et al. CATT
Research Group. Ophthalmology 2012 Jul;119:1388-98.
Impressum / Mentions légales
REAL-LIFE-Meeting, Interlaken 29.08.2014
Verlag /
Édition :
u. novotny fachverlag
ein Bereich der novomedtext AG
Mittlere Mühlestrasse 3
CH-8598 Bottighofen
+41 71 688 58 00
[email protected]
Information : Novartis Pharma Schweiz AG
Suurstoffi 14, 6343 Risch
Redaktion / novomedtext AG
Rédaction : Mittlere Mühlestrasse 3
CH-8598 Bottighofen
Corina Brändle, heussercrea ag
Layout /
Maquette : Schachenstrasse 9
CH-9016 St. Gallen
Druck /
UD Medien AG,
Impression : Reusseggstrasse 9
CH-6002 Luzern
Photographie : Simon Bielander, Basel
Traduction : nlgworldwide.com
ophta • 5 / 2014
349
350
Agenda • Kongresse, Fortbildungen / Congrès, Formation continue
Oktober / Octobre 2014
November / Novembre 2014
Vierter St. Galler Ophtag, St. Gallen
23.10.2014
Journée des ophtalmologues romands, Coppet
06.11.2014
Organisation:
Organisation :
PD Dr. med. Christophe Valmaggia
Augenklinik St. Gallen
Referenten / Themen: Dr. Dagmar Ammann: Lidchirurgie; Dr. Marco
Alder: Hornhautchirurgie; Dr. Elena Catalano:
Endokrine Orbitopathie; Prof. Dr. Justus
Garweg (Bern): Uveitis; Dr. Ulfert Grimm:
Verkehrsmedizin; Dr. Frances Meier-Gibbons
(Rapperswil): Glaukom; Prof. Dr. Peter Meyer
(Basel): Ophthalmopathologie; KD Dr. Reinhard
Rüesch: Keratitis; PD Dr. Veit Sturm:
Neuroophthalmologie; PD Dr. Christophe
Valmaggia: Retinologie; Dr. Margarita Todorova
(Basel): Hereditäre Netzhauterkrankungen
PD Dr. Martin Zinkernagel (Bern): Retinologie;
Fallvorstellungen durch Ärztinnen und Ärzte
der Augenklinik St. Gallen
Zeit:
9:00 – 17:00
Ort:
Hörsaal Kantonsspital St. Gallen
Information:
Susanne Summermatter
Tel. +41 71 494 17 52
[email protected]
6 FMH-Punkte
Lieu :
Temps :
Information :
Pr F.-X. Borruat, Hôpital Ophtalmique
Jules-Gonin, Lausanne
Château de Coppet
08.30 – 18.00
Mme P. Caputo, Tel. +41 21 626 80 59
[email protected], www.ophtalmique.ch
12. Fortbildung für ophthalmologisches
Assistenzpersonal, Basel
06.11.2014
Organisation/
unterstützt durch :
Ort :
Zeit :
Information:
Augenzentrum Bahnhof Basel AG
Hotel Hilton, Basel
13.00 – 19.15 Uhr
Karin Widmer, [email protected]
www.augenzentrumbasel.ch
14th ESASO Retina Academy 2014, Istanbul (Türkei)
14. – 15.11.2014
Information:
[email protected]
9. Symposium der Berner Augenklinik
am Lindenhofspital, Bern
27.11.2014
Organisation:
Ort:
Zeit:
Thema:
Referenten:
Zertifizierungskurs Augentherapie Vista Klinik,
Binningen
24.10.2014
Organisator:
Zielgruppe:
Ort:
Zeit:
Information:
ophta • 5 / 2014
Vista Klinik Binningen
Nichtaugenärztliches Pflege- und
Betreuungspersonal
Vista Klinik, Hauptstrasse 55, 4102 Binningen
13.30 – 16.30
Vista Klinik, Chefarztsekretariat
Hauptstrasse 55
4102 Binningen
Tel. +41 61 426 60 41
[email protected]
Information:
Berner Augenklinik
Lindenhofspital Bern
13.30 – 19.30 Uhr
«Wandel im Auge»
Dr. D. Sollberger (Bern), Prof. P. Villiger (Bern)
Prof. J. Garweg (Bern), Prof. K. Lippuner (Bern),
Dr. D. Grob (Zürich), Prof. D. Goldblum (Basel),
Prof. G. Waeber (Lausanne), Prof. H.-P. Hammes
(Mannheim/Heidelberg)
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beantragt
Agenda • Kongresse, Fortbildungen / Congrès, Formation continue
351
Société internationale
d’Histoire de la Médecine (SIHM)
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Le prochain congrès aura lieu en 2015 en Australie.
Les congrès sont toujours exceptionnels de qualité et dans des endroits historiques; le précédent était à Padoue dans l’ancienne
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Albert Franceschetti
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352
Agenda • Kongresse, Fortbildungen / Congrès, Formation continue
November / Novembre 2014
Januar / Janvier 2015
Basler Fortbildungstage 2014
28. – 29.11.2014
Neujahrsfortbildung für Augenärzte, Basel
08.01.2015
Thema:
Organisation:
Zeit:
Ort:
Organisation:
Ort:
Zeit:
Information:
Information:
«Retina: Update für die Praxis»
Dr. Pascal Hasler
09.00 – 17.30 Uhr / 09.00 – 14.00 Uhr
Zentrum für Lehre und Forschung (ZLF)
Universitätsspital Basel , Hebelstrasse 20
Daniela Hauenstein, Augenklinik USB
CH-4031 Basel, Fax +41 61 265 86 52
[email protected]
www.glaucoma-meeting.ch
21. Ophthalmologische Tagung OTO, Olten
15. / 16. Januar 2015
43. Internationale strabologische Woche, Celerina
29.11. – 05.12.2014
Thema:
Organisation:
Ort:
Information:
Organisator/
unterstützt durch:
Ort:
Swiss Orthoptics SVO/ASO
Cresta Palace, Celerina GR
[email protected]
Augenzentrum Bahnhof Basel AG
Hotel Hilton, Basel
18.00 Uhr
Karin Widmer
[email protected]
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Information:
Update-Programm aller Teilgebiete,
Parallelprogramme für Praxispersonal +
Allgemeinmedizin
Pallas Kliniken AG, Olten
Kongresszentrum Hotel Arte
CH-4600 Olten
Louis-Giroud-Strasse 20
Telefon 0844 555 000 , [email protected]
Dezember / Décembre 2014
10th International Congress of Corneal
Cross-Linking, Zurich
05.12. – 06.12.2014
Organisation:
Topic:
Information:
Prof. Dr. Farhad Hafezi
University of Geneva
Communicating and understanding
cross-linking technology
www.cxl-congress.com/2014/
Swiss Eye Week, Neuenburg
19. – 23.01.2015
Ort:
Information:
9. GETOCT – Mein OCT des Jahres, Luzern
06.12.2014
Organisation:
Ort:
Zeit:
Themen:
Information:
Dr. Peter Maloca, Luzern
Conference Center Luzern, Verkehrshaus
9.00 – 17.00 Uhr
Augentumoren, Uveitis, Retinale Fallstricke,
Retinopathia centralis serosa, Glaukom-OCT,
Diabetisches Makulaödem, Neuro-OCT,
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Weitere Termine Europa und Übersee:
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ophta • 5 / 2014
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Berneckerstrasse 26
Postfach 39, 9435 Heerbrugg
Tel. +41 71 727 16 66, Fax -68
[email protected]
Siehe Seite / voir page 328
Termine / Dates «ophta» 2014
Ausgabe / Numéro
6 / 2014
Einsendeschluss (Manuskripte, AgendaMeldungen) / Date limite des envois
17.10.2014
Meldeschluss Inserate
Date limite de dépôt des annonces
21.10.2014
Druckunterlagenschluss für Inserate
Date limite de dépôt des typons
06.11.2014
Erscheinungstermin
Date de parution
05.12.2014
Agenda • Kongresse, Fortbildungen / Congrès, Formation continue
Januar / Janvier 2015
April / Avril 2015
HUG Ophthalmology Basic Microsurgery Course
«Wet Lab», Geneva
January 30 – 31, 2015
4. Kongress Interaktive Falldemonstrationen und
Blickdiagnosen, St. Gallen
30.04. – 02.05.2015
Organisation/
supported by:
Venue:
Organisation:
Information:
Faculty:
Course Objectives:
Inscription:
Mediconsult and Oertli
Mövenpick Hotel Geneva, Route de Pré-Bois 20,
CH-1215 Genève/Aéroport
Dr. Z. Varga, PD Dr. T. Shaarawy, Dr. C. Schwarz,
Dr. G. Souteyrand, Dr. A. Chronopoulos,
Dr. S. Axmann, Dr. S. Dreifuss, Dr. N. Mavrakanas, Profs G. Thumann and J. Schutz
• Optimal operating microscope set up
• Microsurgical instrument ties
• Load, tie, cut 10-0 nylon
• Suture corneal/scleral wounds and incisions
• WIntroduction to microsurgical instruments,
sutures
• IOLs: protocol, selection, insertion
• Anatomic and physiologic bases of cataract
surgery
• Principles of phacoemulsification
• Suture ocular lacerations, phacoemulsification
• Endophthalmitis prophylaxis
• Introduction to anesthesia for intraocular
surgery
Zsolt Varga: [email protected].
Places are limited.
Juni / Juin 2015
European Society of Ophthalmology,
Vienna, Austria
6th – 9th June, 2015
Information:
Temps :
Lieu :
Retina Expo 2015, Milan, Italy
6th – 7th March, 2015
Vanessa Zanella, [email protected]
Via Binda, 34, 20143 Milano
Tel. 02.34934404 ext. 211, Fax. 02.34934397
Save the Date:
Swiss Retina Update, Fabrikhalle Bern
12. März 2015
Glaucoma Spring Seminar, Bern
Organisation/
unterstützt durch:
Alcon Switzerland SA
Ort:
Zentrum Paul Klee, Bern
Zeit:
12.00 – 17.00 Uhr
Information:
[email protected]
in Verhandlung
Mme P. Caputo, Tél. +41 21 626 80 59
[email protected], www.ophtalmique.ch
14 .00 – 18.00
Hôpital ophtalmique Jules-Gonin
Av. de France, 15, Lausanne
4 points FMH
06.11.14 8.30 – 16.30
Organisation:
Information:
http://soe2015.org/
Hôpital ophtalmique Jules-Gonin
Jeudis de Jules-Gonin et autres
manifestations
Information :
März / Mars 2015
Prof. Dr. Daniel Mojon
www.strabno.ch
04.12.14
15.01.15
29.01.15
19.02.15
19.03.15 8.30 – 17.00
23.04.15
21.05.15
18.06.15
24.09.15
29.10.15
19.11.15 8.30 – 17.00
10.12.15
Journée des Ophtalmologues Romands, Pr F.-X.
Borruat, Château de Coppet (voir page 350)
Glaucome, Dr E. Sharkawi
Colloque ONNO
Strabologie, Dr Kaeser
Oculoplastique, Dr Hamedani
Journée des Ophtalmologues Romands /
Journée de la Rétine
Chirurgie vitréorétinienne, Prof. Wolfensberger
Oncologie oculaire, Prof. Munier et équipe
Pôle Onco
Immuno-infectiologie, Dr Guex-Crosier
et Dr Vaudaux
Neuro-ophtalmologie, Prof. Borruat
et Prof. Kawasaki
Cornée – Chirurgie réfractive, Dr Majo
Journée des Ophtalmologues Romands
Glaucome, Dr E.Sharkawi
ophta • 5 / 2014
353
354
Agenda • Kongresse, Fortbildungen / Congrès, Formation continue
Oktober / Octobre 2015
21. Strabologische und Neuroophthalmologische
Falldemonstrationen, St. Gallen
30. – 31. Oktober 2015
Organisator/
unterstützt durch:
Ort:
Information:
Berner Fortbildung
für Augenärzte 2014
Organisation:
Ort:
Kantonsspital St. Gallen Augenklinik
PD Dr. med. Veit Sturm, Leitender Arzt
Olma-Halle 2.1
Ruth Weber,Kongresssekretariat
Tel. +41 71 494 28 24
Fax + 41 71 494 28 82
[email protected]
ca. 13 FMH-Punkte
Zeit:
Information:
Universitätsklinik für Augenheilkunde,
Inselspital Bern
Hans-Goldmann-Hörsaal
Inselspital, EG Augenklinik
3010 Bern
15.30 – 19.00 Uhr
Frau Ch. Rust, Chefarztsekretariat
Tel. 031 632 85 03, [email protected]
4 FMH-Punkte
13.11.2014
11.12.2014
Glaukom, Dr. S. Fränkl
Neue Entwicklungen – Diagnostik und
Therapie, Prof. Dr. Dr. S. Wolf
Antrittsvorlesung PD Dr. Dr. Mathias Abegg
Fortbildungsnachmittage 2014
UniversitätsSpital Zürich – USZ
Dezember / Décembre 2015
10. GETOCT – OCT State of the Art, Lucerne
05.12.2015
Organisation:
Zeit:
Ort:
Anmeldung:
Prof. Dr. med. Jens Funk
14.00 – 18.00 Uhr
Kurslokal Nord II C804-812,
Frauenklinikstrasse 24, UniversitätsSpital
[email protected]
4 FMH-Punkte
Organisation:
Faculty:
Information:
Dr. Peter Maloca, Luzern, www.getoct.com
Rick Spaide, Alain Gaudric,
Giovanni Staurenghi
Sebastian Wolf
Frank Holz
www.dr-maloca.ch / www.getoct.com
Notes pour les auteurs
Avec l’acceptation d’un manuscrit
(texte original), en allemand, français
ou anglais, la maison d’édition acquiert
les droits de représentation au sens de
la loi sur les droits d’auteur pour la durée de la période légale de protection.
Les exceptions doivent
être stipulées par écrit avec le ou les
auteurs. Les réimpressions, traductions,
reproductions, copies sur microfilm,
mémorisations et traitements sur système électronique – même partiels –
ne sont autorisés qu’avec consentement
écrit de la maison d’édition.
Vous trouverez plus de détails pour
les auteurs sur le site web
www.ophta.ch – Pour les auteurs.
ophta • 5 / 2014
Tous droits réservés.
Toute reproduction ou copie de tout ou
partie d’articles et d’illustrations est
interdite sans l’autorisation écrite des
éditions.
Remarque
La rédaction et les éditions u.novotny
fachverlag déclinent toute responsabilité quant aux indications relatives aux
diagnostics et aux traitements, en particulier concernant les posologies et les
modes d’administration.
Mentions legales voir page 299
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ophta • 5 / 2014
356
Firmen-News / Nouvelles de l’industrie
Plus de clarté grâce à la VOFIS
Par Ivana Leiseder
Depuis 2013, l’Association des maisons
ophtalmiques en Suisse VOFIS s’engage dans le cadre de la campagne sur
les implants de la Fédération des associations suisses du commerce et de
l’industrie de la technologie médicale
FASMED. Elle contribue ainsi de manière significative à la sensibilisation
des patientes et patients dans le domaine des implants ophtalmologiques.
Avec 2 % du produit intérieur brut, le secteur de la technologie médicale apporte
une contribution substantielle à la création de valeur de l’économie suisse. Dans
ce contexte, l’industrie des implants joue
un rôle croissant, tant au niveau économique que de la société. Ainsi, au cours
des dernières années, les exportations de
l’industrie suisse des implants ont vu leur
volume augmenter de 180 %, mais le secteur a également pris en compte les mutations démographiques : alors qu’en 1950,
l’espérance de vie des hommes n’était que
de 66 ans et de 71 ans pour les femmes,
elle est aujourd’hui de 81 et 85 ans respectivement. Les implants offrent au groupe
de population des plus de 65 ans, en croissance constante, une qualité de vie bien
meilleure et davantage d’autonomie.
Sensibilisation de la population
Malgré son rôle de plus en plus important
en termes économiques et au niveau de la
société, l’industrie suisse des implants
doit relever, ces derniers temps, des défis
majeurs : en raison du nouveau système de
financement des hôpitaux SwissDRG, son
environnement a en effet fortement évolué. Ainsi, depuis 2012, les implants sont
intégrés au forfait par cas. En fonction du
calcul, soit il reste suffisamment d’argent,
dans le forfait, pour l’implant médical
adéquat, soit ce n’est pas le cas. Ainsi, plus
cette situation se prolonge et moins il va
de soi que les patients se voient prescrire
l’implant le mieux adapté à leurs besoins.
Les grands titres négatifs dans les médias,
comme le scandale des prothèses PIP, ont
sensibilisé encore davantage la population
au thème de l’assurance-qualité en matière d’implants.
Et c’est sur ce point que se fonde la campagne sur les implants de la FASMED
(Fédération des associations suisses du
commerce et de l’industrie de la technologie médicale) : via la plate-forme http://
www.implants-suisse.ch, les patientes et
patients ainsi que leurs proches peuvent
s’informer dans le détail sur les différents
implants disponibles et les avantages
qu’ils présentent. Cette plate-forme propose des réponses aux principales questions concernant les implants. Les patientes et patients, ainsi que les médecins,
y trouvent également des nouvelles intéressantes sur ce thème, peuvent y lire des
interviews d’acteurs importants du secteur des implants ainsi que des rapports
d’expérience de porteurs d’implants dans
les articles destinés aux médias et les reportages sur les patients, une catégorie de
textes plutôt négligée en Suisse avant le lancement de la campagne de la FASMED.
Des enquêtes régulières ainsi qu’une fonction de commentaire, en tant qu’éléments
interactifs, permettent aux personnes intéressées de participer activement au débat mené actuellement sur le thème des
implants.
Les statistiques montrent qu’il existe un
besoin d’information dans ce domaine :
ainsi, plus de 5500 personnes consultent
la plate-forme chaque mois. Depuis le lancement de la campagne, les histoires des
patients et d’autres articles ont pu atteindre plus de 17 millions de lectrices et
lecteurs. Apparemment, les Suisses souhaitent des éclaircissements concernant
les implants.
2. Que souhaitez-vous atteindre
en vous engageant ?
Les patients peuvent contribuer à promouvoir
et conserver un haut niveau de qualité
médicale. Mais pour ce faire, ils doivent pouvoir
avoir accès aux informations pertinentes. Il
s’agit de les sensibiliser et de les informer. Les
patients doivent avoir la possibilité de remettre
en question l’implant que le médecin leur destine avant toute opération. Dans ce contexte,
les histoires de patients publiées dans les
médias dans le cadre de la campagne sont
d’une importance capitale. Les lectrices et
lecteurs peuvent ainsi s’informer directement
des possibilités modernes qui existent
d’améliorer leur qualité de vie.
Carlo Pizzera est gérant de la société Domedics
SA, spécialisée dans la vente d’instruments de
chirurgie oculaire. Il travaille dans le secteur de
l’ophtalmologie depuis 25 ans et est membre du
bureau de la VOFIS. [email protected]
Entretien avec Carlo Pizzera
1. Qu’est-ce qui a décidé la VOFIS à
participer à cette campagne ?
L’idée de créer un portail d’information en ligne
à l’attention des patients, sans lien avec les fabricants et vendeurs, nous a plu. www.implantssuisse.ch offre à tout un chacun la possibilité de
s’informer des possibilités existantes avant
toute opération. En matière d’implants, les patients doivent pouvoir avoir leur mot à dire et poser des questions ciblées à leur médecin.
Le deuxième argument important était de promouvoir l’industrie suisse des implants et la
Suisse en tant que site de haute technologie. Il
est essentiel que la population sache que des implants sont fabriqués également en Suisse, et ce
à un très haut niveau technologique.
ophta • 5 / 2014
Firmen-News / Nouvelles de l’industrie
Du débat sur les coûts
au débat sur l’utilité
La VOFIS s’engage en tant que responsable de la campagne. Non seulement, elle
soutient la campagne financièrement,
mais elle fournit aussi des idées de mesures adéquates. C’est par exemple sur son
initiative que plusieurs histoires de patients ont été publiées, notamment dans
l’un des principaux magazines suisses à
l’attention des patients « Tribune Médicale public », dans le but d’informer les
patientes et patients des innovations en
matière d’implants ophtalmologiques.
Les changements dans la discussion sur
les implants au sein de la société sont principalement dus à la campagne sur les implants de la FASMED : la question des
coûts d’un implant n’est plus la seule à être
au centre des préoccupations; l’utilité des
implants médicaux, également pour l’économie dans son ensemble, fait également
l’objet de discussions. Ce changement
dans le débat n’est pas le fruit du hasard,
car, grâce à des implants de qualité :
afin d’aider de nombreux patients (potentiels) à y voir plus clair, au sens propre du
terme.
• la période de convalescence se
raccourcit ;
• les patientes et patients retrouvent,
le plus souvent, leur vie quotidienne
en quelques jours ou semaines ;
• ils sont moins, voire plus du tout,
tributaires des médicaments ou
obligés de suivre des traitements
au long cours ;
• le risque de complications ou de
nouvelles opérations est réduit.
Pour de plus amples informations :
www.implantate-schweiz.ch/fr
www.implants-suisse.ch
www.vofis.org
En bref, s’ils sont bien choisis et utilisés,
les implants procurent une meilleure qualité de vie et sont synonymes de bien-être.
C’est pour toutes ces réflexions et évolutions positives que la VOFIS soutient la
campagne sur les implants de la FASMED,
VOFIS
Längglistrasse 4, 8104 Weiningen ZH
FASMED
Worbstrasse 52, 3074 Muri b. Bern
Tél. +41 31 380 85 95
Correspondance
Ivana Leiseder est rédactrice pour la plateforme Internet www.implants-suisse.ch,
[email protected]
Vivre
ou souffrir?
Les implants, c’est
une meilleure qualité
de vie.
www.implants-suisse.ch
ophta • 5 / 2014
357
358
Firmen-News / Nouvelles de l’industrie
Die intravitreale Injektion JETREA®
L’injection intra-vitréenne de JETREA®
(Ocriplasmin) ist seit kurzem in der Schweiz kassenzulässig1
(Ocriplasmine) est maintenant remboursée en Suisse1
JETREA® ist die erste medikamentöse Therapie gegen vitreomakuläre Traktion (VMT), auch in Zusammenhang mit einem
Makulaloch ≤ 400 µm bei Erwachsenen, die das Sehvermögen
und die Lebensqualität wiederherstellen kann.
JETREA® bietet den Ärzten und Patienten die Einfachheit einer
einmaligen intravitrealen Injektion.
JETREA® wird gut vertragen und verfügt über ein konsistentes
Sicherheitsprofil. Die Injektion wurde intravitreal bei annähernd
600 Patienten in klinischen Studien2 und weltweit an 10 770 Augen nach Zulassung angewendet.3
JETREA® est le premier traitement pharmacologique autorisé
chez l’adulte, pour la prise en charge des tractions vitréo-maculaires (TVM) notamment lorsqu’elles sont associées à un trou
maculaire de diamètre ≤ 400 microns, permettant d’améliorer la
fonction visuelle ainsi que la qualité de vie des patients.
JETREA® offre aux cliniciens ainsi qu’aux patients le confort
d’une injection intra-vitréenne unique (IVT).
Bien toléré et disposant d’un profil de sécurité bien établi,
JETREA® a été injecté chez environ 600 patients dans le cadre
d’essais cliniques2 et dans 10 770 yeux au niveau mondial depuis
son autorisation de mise sur le marché.3
Sichtbares Lösen einer VMT (vitreomakuläre Traktion) innerhalb von 28 Tagen.
Exemple de résolution de TVM (tractions vitréo-maculaires) à 28 jours.
1. Limitatio: Für die Behandlung der symptomatischen, funktionsrelevanten, im OCT
nachgewiesenen vitreomakulären Traktion (VMT) bei Erwachsenen, die sich nicht spontan
löst, auch im Zusammenhang mit einem Makulaloch kleiner oder gleich 400 µm
Durchmesser und einem Durchmesser der vitreomakulären Adhäsion (VMA) kleiner oder
gleich 1500 µm, ohne epiretinale Membran (ERM) in der Fovea und der Zone der VMT, im OCT
nachgewiesen. Für eine einmalige Behandlung eines Auges, eine Behandlung des zweiten
Auges ist frühestens nach 7 Tagen nach Behandlung des ersten Auges möglich. Nach
vorgängiger Kostengutsprache durch den Krankenversicherer nach vorheriger Konsultation
des Vertrauensarztes. − 2. Siehe Fachinformation JETREA®, Januar 2014.
www.swissmedicinfo.ch / http://compendium.ch. − 3. Daten August 2014
1. Limitations: Pour le traitement de la traction vitréo-maculaire (TVM) symptomatique,
fonctionnelle, avérée par OCT chez les adultes, qui ne se résout pas spontanément,
notamment lorsqu’elle est associée à un trou maculaire de diamètre plus petit ou égal à 400
µm ou à un diamètre d’adhérence vitréo-maculaire (AVM) plus petit ou égal à 1500 µm, en
absence de membrane épirétinienne (MER) dans la zone fovéolaire et dans la zone de la TVM,
avérée par OCT. Pour un traitement unique de l’œil, un traitement du deuxième œil est
possible au plus tôt 7 jours après suivant le traitement du premier œil. Après garantie
préalable de prise en charge par l’assurance-maladie, après consultation du médecinconseil.− 2. Voir l’information professionnelle JETREA®, Janvier 2014.
www.swissmedicinfo.ch / http://compendium.ch. − 3. Données août 2014
Für weitere Informationen kontaktieren Sie bitte:
Pour plus d’informations veuillez contacter :
Alcon Customer Service
[email protected],
Tel. 0844 82 82 85 oder
ou Olivier Rochat
[email protected]
Tel. 079 726 72 61
Alcon Switzerland SA
Suurstoffi 14
CH-6343 Rotkreuz
ophta • 5 / 2014
Firmen-News / Nouvelles de l’industrie
Kurzfachinformation Jetrea®
Z: Ocriplasmin 0.5mg; aqua ad injectabilia ad 0,2 ml. I: JETREA wird zur Behandlung der vitreomakulären Traktion
(VMT) bei Erwachsenen angewendet, auch im Zusammenhang mit einem Makulaloch kleiner oder gleich 400 Mikrometer Durchmesser. D/A: Erwachsene einschliesslich älterer Patienten: Die empfohlene Dosis beträgt 0,125 mg (0,1
ml der verdünnten Lösung), die nur einmal als Einzeldosis
intravitreal in das betroffene Auge injiziert wird. Zur Behandlung eines einzigen Auges verwenden. KI: Überempfindlichkeit auf den Wirkstoff oder einen der Bestandteile.
Bestehende okulare oder periokulare Infektionen oder
wenn ein Verdacht darauf besteht. V: Nur intravitreale Injektion, unter aseptischen Bedingungen, mit anschliessender Überwachung des Patienten auf Nebenwirkungen. Es
liegen keine klinischen Daten zur gleichzeitigen Anwen-
Information professionnelle abrégée Jetrea
C : Ocriplasmine 0.5mg/0.2 ml; aqua ad injectabilia ad 0,2
ml. I : JETREA est indiqué chez les adultes pour le traitement de la traction vitréo-maculaire (TVM), notamment
lorsqu’elle est associée à un trou maculaire d’un diamètre
inférieur ou égal à 400 microns. P/mode d‘emploi :
Adultes, y compris patients âgés: La dose recommandée
est de 0,125 mg (0,1 ml de solution diluée), administrée
par injection intravitréenne dans l’oeil atteint une seule
fois en dose unique. Utilisation prévue pour le traitement
d›un seul œil. C-I : Hypersensibilité à la substance active ou
à l’un des excipients. Infections oculaires ou périoculaires
actives ou suspectées. P : Administration uniquement
sous forme d’ injection intravitréenne dans des conditions
aseptiques, avec surveillance ultérieure des effets secondaires des patients. Il n’existe pas de données cliniques sur
dung von Ocriplasmin und VEGF-Hemmern vor. JETREA
wurde nicht untersucht bei Patienten mit großen Makulalöchern (Durchmesser > 400 Mikrometer), bei starker Myopie (sphärische Korrektur > 8 Dioptrien oder axiale Länge
> 28 mm), Aphakie, zurückliegender rhegmatogene Netzhautablösung, instabilen Zonulafasern, kürzlich durchgeführter Augenoperation bzw. intraokularer Injektion (u.a.
Laserbehandlung), proliferativer diabetischer Retinopathie, ischämischen Retinopathien, retinalem Venenverschluss, exsudativer altersbedingter Makuladegeneration
(AMD) und Glaskörperblutung. Bei diesen Patienten wird
die Behandlung nicht empfohlen. Vorsicht bei nichtproliferativer diabetischer Retinopathie, zurückliegender Uveitis
(einschließlich akuter schwerer Entzündung) oder signifikantem Augentrauma. Bei Patienten mit einer epiretinalen
Membran (ERM) oder einem VMA-Durchmesser > 1500
Mikrometern ist die Wirkung von Ocriplasmin herabgesetzt. IA: Es wurden keine formalen Studien zur Erfassung
von Wechselwirkungen durchgeführt. Die Verabreichung
anderer Arzneimittel in dasselbe Auge mit geringem zeitlichem Abstand kann die Aktivität beider Arzneimittel beeinflussen und wird daher nicht empfohlen. Schwangerschaft/Stillzeit: JETREA sollte während der Schwangerschaft / Stillzeit nur angewendet werden, wenn die Anwendung zwingend erforderlich ist. UW: «Mouches
volantes», Augenschmerzen, Bindehautblutung, verminderte Sehschärfe, Sehverschlechterung, verschwommenes Sehen, Netzhautblutung, Glaskörperblutung, Netzhautabriss, Netzhautablösung, Makulaloch. Möglich ist
das Auftreten einer Subluxation der Linse oder einer Phakodonesis. Liste: B. Packungen: 0,2 ml Lösung in einer
Durchstechflasche. Stand der Information Januar 2014.
l’usage concomitant de l’ocriplasmine avec les anti-VEGF.
JETREA n’a pas été étudié chez les patients présentant des
trous maculaires de grand diamètre (> 400 microns), une
myopie élevée (correction sphérique > 8 dioptries ou longueur axiale > 28 mm), une aphakie, un antécédent de décollement rhegmatogène de la rétine, une instabilité zonulaire du cristallin, une chirurgie oculaire ou une injection intraoculaire récentes (notamment un traitement par
laser), une rétinopathie diabétique proliférante, des rétinopathies ischémiques, des occlusions veineuses rétiniennes, une dégénérescence maculaire exsudative liée à
l’âge (DMLA) et une hémorragie vitréenne. Chez ces patients, le traitement n’est pas recommandé. La prudence
est de rigueur chez les patients présentant une rétinopathie diabétique non proliférative ou des antécédents
d’uvéite (y compris une inflammation sévère aigue) ou un
traumatisme oculaire important. L’effet de l’ocriplasmine
est réduit chez les sujets présentant une membrane épirétinienne (MER) ou un diamètre de l’AVM > 1500 microns.
IA : Aucune étude formelle d’interaction n’a été réalisée.
L’administration à court intervalle en association avec
d’autres médicaments dans le même oeil peut affecter
l’activité des deux médicaments et n’est donc pas recommandée. Grossesse/allaitement : JETREA doit être utilisé pendant la grossesse/allaitement, que si cela est absolument indispensable. EI : Corps flottants vitréens, douleur oculaire, hémorragie conjonctivale, acuité visuelle réduite, altération visuelle, vision trouble, hémorragie
rétinienne, hémorragie vitréenne, déchirures rétiniennes,
décollement de la rétine. Liste de vente : B. Présentation : Solution de 0,2 ml dans un flacon. Mise à jour de
l’information : Janvier 2014.
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Die neue Website der SwissVitreoRetina Group (SVRG) erleichtert
Ihr Leben! Informieren Sie sich zu Retina-Veranstaltungen, lesen
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finden Sie Neues, in Kürze auch ein Mitglieder-Forum. Beispiel:
Den ARVO-Text (S. 334) finden Sie dort mit allen Links direkt auf
die Abstracts. Die zweisprachige Plattform wird durch Sponsoren
ermöglicht. Redaktionell unabhängig. Willkommen!
ophta • 5 / 2014
359
Firmen-News / Nouvelles de l’industrie • Bücher
Dorzolamid-Mepha® / Co-Dorzolamid-Mepha®
Mepha Glaukomtherapeutika
Das Glaukom ist eine der häufigsten
derung der Kammerwasserproduktion
Erblindungsursachen in der westliverringert, ohne die Pupillenweite oder
chen Welt. Allein in Europa leiden
das Akkomodationsvermögen zu beeinmehr als 2% der über 40-Jährigen an
flussen. Zusammen mit Dorzolamid erdieser fortschreitenden, lange
gibt sich so eine wirksamere Senkung des
symptomlos verlaufenden AugenerIOD als durch die Gabe der Einzelsubskrankung.1 Nur regelmässige augentanzen.2 Da Timolol – wie andere lokal
ärztliche Kontrollen können bleibenverabreichte Augenpräparate – systemisch
de Augenschäden verhindern. Bei
resorbiert werden kann, können dieselben
erhöhtem Augeninnendruck (IOD)
unerwünschten Wirkungen auftreten wie
kann durch eine rechtzeitige Gabe
nach Einnahme von Betablockern.
von Glaukomtherapeutika wie
Mepha Glaukomtherapeutika –
Dorzolamid-Mepha® / Co-Dorzolamidhochwertig und kostengünstig
Mepha® oder weiteren Produkten aus
Mepha bietet mit Dorzolamid-Mepha®,
dem Mepha Glaukom-Sortiment die
Co-Dorzolamid-Mepha® sowie LatanoGlaukomentwicklung in vielen Fällen
Wichtig
prost-Mepha® und Brimonidin-Mepha®
aufgehalten werden.
Dorzolamid-Mepha®, der topische Carboanhydrasehemmer, hemmt das Schlüsselenzym Carboanhydrase II, das für die
Produktion des Kammerwassers im Ziliarkörper des Auges verantwortlich ist. Dadurch kommt es zur Verminderung der
Kammerwassersekretion mit nachfolgender Senkung des IOD.
vier topisch anwendbare generische Glaukomtherapeutika aus einer Hand.
Gegenüber den Originalpräparaten lassen sich mit den Mepha-Präparaten Behandlungskosten sparen.3 DorzolamidMepha® / Co-Dorzolamid-Mepha® sind beispielsweise bis zu 22 % günstiger.3
Das gesamte Glaukomsortiment ist in Einoder Dreimonatspackungen erhältlich. Als
Mepha-Serviceleistung für Patienten kann
unter www.mepha.ch kostenlos eine kurze
Anleitung zur korrekten Anwendung von
Augentropfen abgerufen werden. Für
Fachpersonen ist zudem eine Ophthalmologie-Produkteübersicht verfügbar.
1. Quigley HA, Broman AT. The number of people with
glaucoma worldwide in 2010 and 2020. Br J Ophthalmol
2006; 90: 262–267.
2. Fachinformation Co-Dorzolamid-Mepha® auf
www.swissmedicinfo.ch
3. BAG, SL, 1.9.2014
Kurzfachinformation: siehe Inserat
Mepha Pharma AG
Kirschgartenstrasse 14
Postfach, 4010 Basel
Tel. 061 705 43 4
www.mepha.ch
Anwendungsblatt für Patienten
Für die Behandlung des erhöhten Augendrucks wurden
Ihnen Augentropfen verordnet, welche das Fortschreiten
des Glaukoms (grüner Star) verhindern sollen. Damit
das Medikament seine volle Wirkung entfalten kann, ist
eine korrekte und regelmässige Anwendung erforderlich.
Augentropfen richtig
anwenden
Die richtige Anwendung von Augentropfen
ist aus zwei Gründen wichtig
Ausreichende Wirkung: Laufen die Tropfen aus dem Auge
wieder heraus, kann nur ein Teil des Medikaments seine
Wirkung entfalten und die Behandlung ist weniger wirksam.
Verringerung unerwünschter Wirkungen: Indem man nach
dem Eintropfen die Augen schliesst und den inneren, zur
Nase hin verlaufenden Augenwinkel während einer Minute
mit der Fingerkuppe drückt, kann die Aufnahme in den
Blutkreislauf und die Wahrscheinlichkeit des Auftretens
von Nebenwirkungen vermindert werden.
Zu beachten
Co-Dorzolamid-Mepha®, die Kombination Dorzolamid plus Timolol, bewirkt einen zusätzlichen synergistischen
Effekt, da auch der nichtselektive Betablocker Timolol den IOD durch Vermin-
Beachten Sie bitte, dass je nach Art der Augentropfen
eine besondere Anwendung erforderlich ist. Auch müssen
gewisse Augentropfenflaschen vor der Anwendung
geschüttelt werden. Fragen Sie Ihren Augenarzt oder
Ihren Apotheker, auf was Sie achten müssen und lesen
Sie die jeweilige Packungsbeilage.
Mepha Pharma AG
www.mepha.ch
Die mit dem Regenbogen
Stand der Information: Oktober 2012
228163-461201
360
Die mit dem Regenbogen
Der Patientenratgeber
«Augentropfen
richtig
anwenden» ist
kostenlos unter
www.mepha.ch
erhältlich.
Facharztprüfung Augenheilkunde. 1000 kommentierte Prüfungsfragen
Anselm Kampik, Franz Grehn, Elisabeth M. Messmer
Softcover, 340 Seiten, vierfarbiger Bildanhang
2. Auflage Thieme, Stuttgart 2013
ISBN: 9783131421326, CHF 125.80
ophta • 5 / 2014
Die drei Herausgeber legen im Team mit
50 Experten dieses Prüfungs-Vorbereitungsbuch in der 2. Auflage vor. Nach
Tipps zur Prüfungsvorbereitung (Lernplanung, Lesestil, Prüfungsrhetorik einschliesslich Rat zu Kleidung und Körperhaltung) decken über 1000 Fragen alle
Gebiete der Augenheilkunde ab. Die Leser erhalten ausführliche Antworten und
Erläuterungen. Die Lesenden können
auch die Prüfungssituation trainieren, in
der es gefragt ist, komplexe Fragestellungen strukturiert zu beantworten, klinische Probleme Schritt für Schritt zu lösen
und Fakten zu bewerten.
Der Prüfungsstoff wird anhand zahlreicher Fallbeispiele mit gutem Bildmaterial
aufbereitet und themenübergreifend vernetzt.
Die Neuauflage berücksichtigt aktuelle
Forschungsergebnisse, aktualisierte Richtund Leitlinien und wurde durch neue Fragen zur Ophthalmopathologie erweitert.
Auch Prüfer finden Anregungen und eine
grosse Auswahl an Fragen aller Schwierigkeitsgrade.
Selbstverständlich spricht nichts dagegen,
wenn auch Fortgeschrittene das Buch zur
gut strukturierten Wissensauffrischung
einsetzen. •
UNo
Firmen-News / Nouvelles de l’industrie
And the winner is …
Verlosung der Badge-Rückgabe
am SOG Kongress 2014
Tirage au sort parmi les badges rendus au
Congrès 2014 de la SSO
Mediconsult AG hat aus allen
Badges, die am Ende des SOGKongresses in Interlaken abgegeben wurden, einen Namen gezogen: Frau Dr. Regula Salzgeber
vom AugenCentrum Zytglogge
in Bern!
Frau Salzgeber ist damit glückliche Besitzerin eines neuen iPad
mini. Wir gratulieren ihr und
freuen uns, gemeinsam mit ihr
und allen anderen Badge-Rückgebern einen Beitrag zur Abfallverminderung geleistet zu haben. Unser Mitarbeiter Herr José Fernandez mit zwei Besuchern.
Notre représentant Mr José Fernandez avec deux participants.
Gewinnspiel am
Mediconsult-Stand
Haben Sie auch Ihr Glück am Glücksspielautomaten auf dem
Mediconsult-Stand in Interlaken versucht? Den maximalen
Punktestand erreichte Frau Dr. Katja Iselin vom Luzerner Kantonsspital mit 2584 Punkten! Damit hat sie die nächstbeste Spielerin um 1089 Punkte geschlagen. Wir gratulieren auch ihr zum
Gewinn eines iPad mini. Für alle anderen MitspielerInnen hoffen wir, dass sie ihren Spass am Mediconsult-Stand hatten.
Mediconsult AG
Frohheimstrasse 2, 9325 Roggwil TG, Tel. 071 454 70 20
Fax 071 454 70 2, www.mediconsult.ch
Parmi tous les badges rendus à
l’issue du Congrès 2014 de la
SSO à Interlaken, Mediconsult
SA a tiré au sort un nom …
Madame Regula Salzgeber,
du AugenCentrum Zytglogge
de Berne !
Madame Salzgeber se retrouve
ainsi l’heureuse propriétaire
d’un nouvel iPad mini. Nous la
félicitons et nous sommes heureux, avec elle et avec tous les
autres participants qui ont rendu
leurs badges, d’avoir contribué à
faire diminuer les déchets.
Jeu de hasard au stand de Mediconsult
Avez-vous par ailleurs tenté votre chance avec la machine à sous du
stand Mediconsult à Interlaken ? La machine a enregistré un score
maximal, obtenu par Madame Katja Iselin de l‘hôpital cantonal
de Lucerne, avec 2584 points ! Elle a devancé le deuxième meilleur
score de 1089 points. Félicitations ! Elle aussi a remporté un iPad
mini. Quant à tous les autres visiteurs qui ont tenté leur chance,
nous espérons qu’ils auront quand même eu du plaisir.
OS4 – Perfektion hoch 4
Erfolgreiche Weltpremiere! Oertli
lancierte die neue Operationsplattform für den vorderen und hinteren
Augenabschnitt am diesjährigen
ESCRS in London und beeindruckte
die zahlreichen Kongressteilnehmer
mit der Perfektion hoch 4.
Wenn die besten Ingenieure und Designer ihr Bestes geben, entwickeln sie auch
die beste Maschine.
«Wir haben das Konzept der Operationsplattform für Katarakt-, Glaukom- und
Netzhautchirurgie neu definiert. Im
OS4 steckt alles, worin wir gut sind: modernste Technologie, perfektes Design,
bestechende Einfachheit, höchste Sicher-
heit, Schweizer Qualität. Also hundert
Prozent Oertli®», so Thomas Bosshard,
Leiter Marketing & Verkauf.
Über Oertli Instrumente AG
Seit über 50 Jahren entwickelt,
produziert und vertreibt Oertli erfolgreich Geräte und Instrumente
für die Augenchirurgie, mit
denen Ärzte und Operationspersonal sicherer, einfacher und effizienter operieren können. Der Fokus richtet sich dabei auf
die Katarakt, Vitrektomie und Glaukomchirurgie. Die Firma ist ein unabhängiger Familienbetrieb mit
Hauptsitz in Berneck, Schweiz.
Für weitere Informationen
kontaktieren Sie bitte:
Fabienne Kast
[email protected]
Telefon: +41 (0) 71 747 42 72
Product Manager Vordersegment
Oertli Instrumente AG
Hafnerwisenstrasse 4
CH-9442 Berneck
Tel. + 41(0)71 747 42 00
Fax: +41(0)71 747 42 90
ophta • 5 / 2014
361
362
Firmen-News / Nouvelles de l’industrie
medilas News
medilas ag dankt allen Kunden und Besuchern für ihren Besuch an unserem SOG
Stand.
Die SOG 2014 bot uns wieder eine ideale
Plattform, um unsere aktuellen Highlights zu präsentieren. Diese zeigen wir
Ihnen hiermit nochmals im Überblick:
EVA: Das überzeugende
Kombigerät für Katarakt- und
Vitreoretinale Chirurgie
Das innovative System EVA von DORC
ermöglicht eine neue technologische Dimension von Kontrolle über alle Katarakt- und Vitrektomieverfahren. Zu jedem Zeitpunkt.
Vorderaugenabschnitt
• Optimale Vorderkammerstabilität
durch aktive Kontrolle
• Effiziente Phakoemulsifikation
• Modularer Aufbau und upgradebare
Technologie
• Anwenderorientierte Ergonomie
Hinteraugenabschnitt
• Optimale Druckkontrolle
• Grüner Laser 532
• Nur ein Kassettensystem
(Frontbedienung)
• Individuelle Lichtintensitätund Farbsteuerung
• Sehr hohe Cut-Rate von 8000 cpm
(kombiniert mit dem Doppelschneidecutter bis zu 16’000 cpm)
• Intuitive Benutzeroberfläche
• Einfache, benutzerfreundliche
Bedienung
EVA
ophta • 5 / 2014
FINEVISION POD FT für grösste
Patientenzufriedenheit –
die trifokale torische IOL mit
optimaler Rotationsstabilität
Die torische und trifokale FineVision Pod
FT aus dem Hause PhysIOL überzeugt
mit ihrer optimalen Rotationsstabilität
für die Korrektur von Astigmatismus und
Presbyopie.
Die Optik der neuartigen Linse
erreicht
• Eine Addition von +3.5 D für
Nahsicht
• Eine Addition von +1.75 D
für die Mittelsicht
• Deutliche Steigerung der
Lichtausbeute
OA-2000 : Der neue Musterknabe der Kataraktdiagnostik
In einem Schritt zur optimalen Linse für
Ihre Patienten.
• Topografie
• Pupillendurchmesser
• Axiale Längenmessung
• ACD-Vorderkammertiefenmessung
• Linsendickenmessung
• Weiss-zu-weiss-Abstandsmessung
• Pachymetrie
• Keratometrie
• Okulix-Einbindung für
IOL-Ray-Tracing-Kalkulation
FINEVISION
POD FT
OPTIMIS FUSION LASER:
der 2-in-1-Laser für Ihre Praxis
Die neue Lasergeneration mit integrierter
SLT / YAG-Plattform
1. Neue, fortschrittliche Technologie
• Hocheffizient, leistungsstark
und verlässlich
• Dual-mode-Laserquelle: zwei
Wellenlängen aus einer Quelle
2. Premium Optics
• Optimierte Sicht auf Vorderund Hintersegment
• Konvergenter optischer Pfad
• Blaufreie Ausleuchtung für
verbesserte Sichtbarkeit
3. Neues modernes Design
• Integrierte Plattform
• Einfacher Wechsel von SLTzu YAG-Modus
• Kleiner Platzbedarf für zwei
leistungsstarke Technologien
OA-2000
ANTARES: Der Tränenfilm
Topograf
Die Vorteile von ANTARES im
Überblick:
• Hornhauttopografie
• CL-Anpassprogramm mit Autofit
• Tränenfilmanalyse dank weisser
Kaltlichtquelle (TearScope)
• Dynamische Darstellung der
non-invasiven Break-up-Time
• Blaulicht für Fluoaufnahmen
• Pupillografie
• Keratokonus Screening mit
Klassifikation
• Meibografie inklusive Klassifikation
… und viele weitere
Weitere Informationen und Beratung zum
gesamten medilas-Sortiment erhalten Sie bei:
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Grindlenstrasse 3, CH-8954 Geroldswil
Tel. +41 44 747 40 00, Fax +41 44 747 40 05
[email protected], www.medilas.ch
Firmen-News / Nouvelles de l’industrie
medilas News
medilas ag remercie tous ses clients et visiteurs durant cette intéressante SSO pour
leur visite à notre stand.
La SSO 2014 nous a donné la plateforme
idéale pour vous présenter un aperçu de
nos «innovations et highlights» :
EVA : Pour les interventions de
la Cataracte et de la chirurgie
vitro-rétinienne
Le système innovant EVA de DORC offre
une nouvelle dimension permettant de
contrôler à tout moment tout type d’intervention de la cataracte et de vitrectomie.
Segment antérieur de l’oeil
• Stabilité optimale de la chambre
antérieure grâce à un contrôle actif
• Phacoémulsification efficace
• Conception modulaire et technologie
«upgradable»
• Ergonomique pour l’utilisateur
• Une addition de +1,75 D
pour la vision intermédiaire
• Une augmentation significative
du rendement lumineux
OPTIMIS FUSION LASER :
Le laser «2 en 1» pour votre
cabinet
La nouvelle génération de laser avec plateforme SLT / YAG intégrée
1. Nouvelle technologie de pointe
• Très efficace, très performant et fiable
• Source laser double mode: deux
longueurs d’onde pour une seule
source
2. Optique de première qualité
• Vision optimale sur le segment
antérieur et postérieur
• Chemin optique convergent
• Eclairage sans bleu pour une meilleure
visibilité
Segment postérieur de l’oeil
• Contrôle optimal de la pression
• Laser vert 532 nm
• Un seul système de cassette (commande frontale)
• Contrôle individuel des couleurs et de
l’intensité lumineuse
• Un cut rate très élevé de 8000 cpm (et
même 16 000 cpm avec le cutter
double lame)
• Interface utilisateur intuitive
• Commande simple et pratique
3. Nouveau design moderne
• Plate-forme intégrée
• Passage facile entre les
modes SLT et YAG
• Faible encombrement
pour deux technologies
puissantes
FINEVISION POD FT pour des
patients totalement satisfaits :
La LIO torique trifocale avec
une stabilité de rotation
optimale
OPTIMIS FUSION
LASER
La FineVision Pod FT de PHYSIOL
convainc avec stabilité de rotation optimale pour la correction de l’astigmatisme
et de la presbytie.
OA-2000 : Le nouveau prodige
du diagnostic de la cataracte
L’optique de ce nouveau type de
lentille donne:
• Une addition de +3,5 D
pour la vision de près
La lentille optimale pour vos patients en
une seule étape.
• Topographie
• Diamètre pupillaire
•
•
•
•
•
•
•
Longueur axiale
ACD
Epaisseur du cristallin
Blanc à blanc
Pachymétrie
Kératométrie
Calculation IOL-Ray-Tracing
avec Okulix
ANTARES : Le Topographe
du film lacrymal
Aperçu des avantages d’ANTARES :
• Topographie de la cornée
• Programme d’adaptation des
lentilles avec autofit
• Analyse du film lacrymal avec
une source de lumière froide
blanche (TearScope)
• Représentation dynamique du
temps de rupture non invasive
• Lumière bleue pour les images fluo
• Pupillométrie
• Dépistage du kératocône
avec classification
• Meibographie avec classification
… et beaucoup plus
Pour de plus amples renseignements,
veuillez contacter :
medilas ag
Grindlenstrasse 3, CH-8954 Geroldswil
Tél. +41 21 601 40 00, Fax +41 44 747 40 05
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ANTARES
ophta • 5 / 2014
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Zeitlupe / Vue du temps
Wassermonster und wir: Sommes-nous à l’instar
Gleichermassen
du monstre de l’eau en
in Gefahr?
danger ?
Das Wassermonster ist eine Karnivore, misst 30 Zentimeter,
kann sein ganzes Leben lang im Larvenstatus verharren, ohne je erwachsen zu werden, lebt auf der mexikanischen Hochebene und trägt den Namen Ambystoma mexicanum. Erstmals wurde es im 19. Jahrhundert nach Europa importiert,
in den Pariser Jardin des Plantes.
Der Axolotl, das Wassermonster, um das es sich hier handelt,
gleicht der Zukunft der Augenheilkunde. Diese rätselhafte
kleine Kreatur hat die Fähigkeit, ein fehlendes Auge zu regenerieren. Unglaublich! Und dank der Tatsache, dass sie ein
ganzes Leben im Larvenstadium bleiben könnte, behalten
Anteile ihres Gehirns die Fähigkeit, sich zu regenerieren.
Dieses Naturwunder unterliegt erbarmungslos der Wasserverschmutzung in seinem natürlichen Lebensgebiet in Mexiko und ist Angriffen importierter Feinde ausgesetzt. In einem solchen Umfeld muss gegengesteuert werden: Man
muss autochthone Populationen überzeugen, ihre Lebensgewohnheiten umzukrempeln, Politiker beeinflussen und vor
allem klarstellen, dass, wenn nichts unternommen wird, dieses kleine vulnerable Monster aus seinem traditionellen Habitat verschwinden wird wie bereits ausgelöschte Arten. Nur
noch im Labor oder in Aquarien wird es überleben.
Sind die Ärzte in Gefahr, wie der Axolotl? Wohl schon, wenn
man weiss, dass die Motion Stahl des Zürcher SVP-Parlamentariers Jürg Stahl (dessen parlamentarische Adresse die
Groupe Mutuel ist) Anfang September vom Nationalrat mit
128 gegen 58 Stimmen angenommen wurde. Das Ende des
Vertragsobligatoriums wird angekündigt. Da die Motion
Stahl den Versicherern die Wahl liesse, welchen Ärzten sie
die Leistungen erstatten, bleibt nur noch, dass der Bundesrat
Kriterien gemäss der Spezialisierung definiert, wenn in einer
Region mehr Ärzte ansässig sind, als die Versorgung der Bevölkerung benötigt. Dies ist unzulässig und unverständlich
nur zwei Jahre nach einem Volksentscheid zur freien Arztwahl. Wenn der Ständerat diese Motion ebenfalls akzeptiert,
werden wir ein neues Referendum auf den Weg bringen müssen. Es kann nicht zugelassen werden, dass der Versicherer
die Ärzte wählt. Niemals.
Le monstre est carnivore, mesure 30 centimètres, peut passer
toute sa vie à l’état larvaire, sans jamais passer à l’état adulte,
vit sur les hauts plateaux mexicains et porte le nom d’Ambystoma mexicanum. Il a été importé pour la première fois en
Europe au XIXème siècle, à Paris au Jardin des plantes.
L’axolotl, monstre de l’eau, car c’est de lui qu’il s’agit, est
peut-être l’avenir de l’ophtalmologie. Cette petite créature
merveilleuse a la capacité de se régénérer un œil manquant.
Incroyable ! De plus, il est capable, grâce au fait qu’il peut
passer une vie à l’état larvaire, de recréer certaines parties de
son cerveau.
Cette merveille de la nature subit de plein fouet la pollution
des eaux de son habitat naturel au Mexique et les attaques des
prédateurs importés et placés dans son habitat. C’est ainsi
tout un environnement à repenser, des populations autochtones à convaincre, des habitudes de vie à complètement
changer, des politiciens à influencer et surtout à expliquer
que si rien n’est entrepris, ce petit monstre vulnérable passera
dans les espèces disparues de leur habitat traditionnel pour
ne plus être que des animaux de laboratoires ou d’aquariums
domestiques.
Les médecins sont-ils comme l’axolotl en danger ? Probablement oui si l’on sait que la motion Stahl, du parlementaire
UDC zurichois, Jürg Stahl, dont l’adresse parlementaire est
Groupe Mutuel, a été acceptée début septembre par le Conseil
national par 128 voix contre 58. La fin de l’obligation de
contracter est annoncée. Reste que la motion Stahl, qui laisserait les assureurs choisir les médecins pour qui elles rembourseraient les prestations s’il y a dans une région plus de
médecins que nécessaire pour couvrir les besoins de la population selon des critères qui seraient à définir par le Conseil
fédéral selon les spécialités. Inadmissible et incroyable seulement deux ans après un plébiscite par le souverain du libre
choix du médecin. Si le Conseil des Etats accepte également
cette motion, nous lancerons un nouveau référendum. Il ne
peut être admis que l’assureur sélectionne les médecins. Jamais.
Also : Helfen wir dem Axolotl, sein wunderbares Leben zu leben und vor allem helfen wir uns selbst.
Alors aidons l’axolotl à poursuivre sa merveilleuse vie et aidons-nous nous-mêmes.
Michel Matter
Michel Matter
ophta • 5 / 2014
Augenzwinkern / Clin d’œil
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ophta • 5 / 2014