Images du roman photo de toute une vie - Saint-Fons

Transcription

Images du roman photo de toute une vie - Saint-Fons
Anna et Bernhard Blume
Images du roman photo
de toute une vie
Bilder aus einem Lebenslangen Fotoroman
Exposition
du 7 septembre au 31 octobre
Anna et Bernhard Blume, Mahlzeit, 1989. Extrait d’une séquence de 9
photographies argentiques en noir et blanc. 126 x 81 cm.
Vernissage
samedi 7 septembre à midi
en collaboration avec
la Galerie Françoise Paviot,
le Goethe-Institut Lyon
le Consulat Général de
la République Fédérale
d’Allemagne.
LE
CAP
en Résonance avec
la Biennale de Lyon
Anna et Bernhard Blume ont étudié à l’Académie de Düsseldorf (Allemagne) dans
les années 60, à l’époque de l’enseignement de Joseph Beuys et de Hilla Becher,
et en compagnie d’artistes comme Sigmar Polke, Imi Knoebel et Blinky Palermo,
avant de poursuivre des études de philosophie à l’Université de Cologne où ils
choisirent de résider. Précurseurs d’une certaine photographie mise en scène,
à la frontière de la performance, leurs grands polyptyques ou séries induisent,
avec beaucoup d’humour, plusieurs niveaux de lecture : confrontation d’un couple
d’artistes à la vie quotidienne, réflexion artistique et esthétique sur le modernisme,
et, enfin, méditation plus complexe, philosophique et ontologique, sur l’existence
humaine dans sa relation à son environnement.
Les Blume se mettent eux-mêmes en scènes dans les intérieurs petits bourgeois
des années 50 et 60, étouffants à force de saturation mobilière et décorative. La
prise de vue paraît intempestive, déclenchée par hasard avant ou après la scène
prévue, pendant la préparation ou lors du démontage des décors. Au premier
regard, on assiste tout simplement au combat quotidien mené par un couple
contre le chaos ordinaire, ou engagé par tout artiste, en début de carrière surtout,
pour survivre tout en poursuivant son propre travail artistique. Ce combat devient
également la métaphore d’une lutte entreprise par toute une génération contre
la réification bourgeoise du monde pour s’affranchir des valeurs portées par la
société occidentale d’après-guerre. Mais ici la lutte semble inégale et toujours
perdue d’avance : dans des séries comme Mahlzeit (1989) ou Vasenextase
(1987), les objets ou la nourriture leur échappent, chutent, les meubles et les murs
basculent. Cet environnement matérialiste si patiemment gagné et élaboré - les
Blume construisent eux même leurs décors et leurs accessoires – se rebelle, acquiert
une vie en propre et prend le pouvoir.
Dans les décors instables de ce théâtre du quotidien, les raccourcis de perspective,
les lignes de fuite contradictoires, tout cet univers instable et oppressant, nous
projettent aussi tout droit dans quelque tableau cubo-futuriste ou quelque décor
cinématographique de l’époque expressionniste. L’histoire de la modernité
artistique, sa prégnance, sont aussi au cœur des questionnements du travail des
Blume. Une modernité d’ailleurs bien envahissante ! Dans d’autres séries, comme
Transcendentaler Konstrucktivismus (1992-1994) ou Abstrakte Kunst (2002-2006),
c’est au sujet transcendantal de Kant et à la modernité picturale la plus rigoriste que
se confrontent les artistes, celle de l’abstraction de Mondrian, Malevitch ou Van
Doesburg. Les accessoires qu’ils tentent de manipuler, de s’approprier – accessoires
toujours fabriqués par eux – déclinent des motifs géométriques emblématiques de
l’art concret. Usant d’un comique de situation digne du cinéma muet, les artistes
tentent de faire un sort au modernisme et à ses présomptions démiurgiques, en
ramenant, voire en rabaissant le répertoire vers sa matérialité première, vers son
statut d’objet : les lignes de forces du tableau se métamorphosent en béquille ou
en porte-manteau, en table ou en étagère chancelantes. Mais la modernité n’en
résiste pas moins de toutes ses forces : le motif devient, littéralement, une croix bien
lourde à porter, envahit ou paralyse jusqu’au corps même de l’artiste, sidère son œil
exorbité, prolifère jusqu’à presque crever le tableau (Transzendentale Orthopädie,
2002-2006). Là encore, l’objet est incontrôlable, animé d’une volonté en propre,
la créature se rebelle contre son créateur jusqu’à fusionner avec lui.
Transcendentaler Konstrucktivismus, 1992-1994. diptyque,
photographie argentique en noir et blanc, 2 x (126 x 81 cm).
1- Ce texte ne prend pas en compte les
séries de polaroïds, absents de l’exposition,
et inspirés des écrits de Clément Rosset sur
la cruauté.
2- Je renvoie à la traduction de la conférence
de Bernhard Blume : Photographie
transcendantale, (une) pathologie cellulaire
de l’âme, publiée par Wiens verlag, 1999
(tiré à part).
3- L’expression est de B. Blume.
Dans les travaux des Blume, le motif de la croix n’est pas seulement l’emblème de
la peinture abstraite géométrique. C’est aussi celui du catholicisme qui a bercé
l’enfance de Bernhard Blume. Cette référence métaphysique, et plus précisément
ici « transcendantale », suggère également un par-delà ou un au-delà de
l’univers matérialiste. L’utilisation récurrente du flou provoqué par le mouvement
des personnages ou des objets, cette maladresse honnie des photographes
professionnels, rapproche leurs images de la pratique amateur, leur permet à
la fin des années soixante de les rattacher au champ plus mouvant et vivant
de la performance, d’intégrer une immédiateté quotidienne, et, surtout, des
apparitions furtives, dans une pratique de production d’image a priori statique.
Le traitement en noir et blanc, la grisaille qui dominera de plus en plus les séries
photographiques1, vont quant à eux prévenir tout réalisme pour au contraire
accentuer la teneure fantomatique des images. Car le flou et le noir et blanc sont
aussi ceux de la photographie spirite de la fin du XIXe et du début du XXe siècle,
dont la naïveté fascina nombre d’artistes à la fin des années soixante (dont
Sigmar Polke et Blinky Palermo dans l’entourage des Blume). Cet intérêt pour une
photographie de l’invisible témoigne très tôt d’une remise en question de la valeur
d’indexation de ce « médium » et de la recherche d’une analogie avec l’essence
de l’abstraction dans sa négation de la mimésis. Combinée à l’entéléchie et
aux rituels d’un Joseph Beuys, ainsi qu’aux théories sur les membres fantômes
du psychiatre Max Mickorey2, les œuvres rejouent avec humour et ironie une «
hystérie » de l’artiste3 dans son fantasme de régénération imaginaire, mais voilent
aussi pudiquement des questionnements moins religieux qu’ontologiques sur la
persistance des êtres et des choses, de leur présence et de leurs actes.
L’exposition d’Anna et Bernhard Blume au CAP de Saint-Fons proposera un
véritable tour d’horizon de ce travail profondément inscrit dans l’histoire de l’art
allemand mais très peu vu en France, en montrant des travaux compris entre les
années 80 et les années 2000, ainsi qu’une grande série totalement inédite de
dessins réalisés par Bernhard Blume au début des années 90.
Anne Giffon-Selle, Directrice CAP.
Metphysisches Bedürfnisi, 2002-2013. Triptyque, photographie
argentique en noir et blanc, 3 x (126 x 81 cm).
Anna und Bernhard Blume studierten in den 1960er Jahren zusammen mit Künstlern
wie Bernd und Hilla Becher, Gerhard Richter, Sigmar Polke, Imi Knoebel und
Blinky Palermo an der Staatlichen Kunstakademie in Düssel¬dorf. Damals lehrten
dort u.a. Karl Otto-Götz und Joseph Beuys. Im Anschluss studierte Bernhard Blume
Philosophie in Köln, wo sich die beiden auch niederließen. Ihre gro߬formatigen
Polyptychen und Serien, Vorboten der inszenierten Fotographie, die sich an der
Grenze zur Performance befinden, legen auf durchaus humor¬volle Art mehrere
Lesarten nahe: Die Auseinandersetzung eines Künstlerpaares mit dem Alltag, ein
künstlerisch-ästhetisches Nachdenken über die Moderne und schließlich eine
komplexere, philosophische und ontologische Reflexion über die menschliche
Existenz hinsichtlich ihrer Beziehung zu ihrer Umwelt.
Anna und Bernard Blume setzen sich in kleinbürgerlichen, stickigen, an Mobiliar
und Dekoration übersättigten Wohnzimmern der 1950er und 1960er Jahre selbst in
Szene. Es scheint, als seien die Bilder einen Moment zu früh oder zu spät gemacht
worden - so, als seien sie zufällig vor oder nach dem eigentlich abzulichtenden
Moment aufgenommen worden, während die Szenerie gerade vorbereitet oder
abgebaut wurde. Auf den ersten Blick meint man, den ganz alltäglichen Kampf
eines Paares gegen das übliche Chaos mitzuerleben, oder jenen, den ein jeder
Künstler vor allem zu Beginn seiner Karriere austrägt, um sich mit seiner Kunst über
Wasser zu halten. Zugleich steht dieser Kampf metaphorisch für den einer ganzen
Generation gegen die bürgerliche Verdinglichung der Welt und für die Befreiung
von den Werten der westlichen Nachkriegsgesellschaft. Dabei handelt es sich
allerdings um einen ungleichen Kampf, der immer schon von vornherein verloren
ist: In Fotoserien wie Mahlzeit (1989) oder Vasenextase (1987) entgleiten ihnen
Gegenstände oder das Essen und fallen zu Boden, Möbel und Wände kippen um.
Diese so sorgfältig angefertigte materielle Umwelt – die Blumes stellen die Kulissen
und Accessoires eigenhändig her – rebelliert, erhält ein Eigenleben und übernimmt
die Macht.
In den instabilen Kulissen dieses Theaters des Alltags versetzen einen perspektivische
Verkürzungen, in sich widersprüchliche Fluchtlinien, dieses ganze instabile und
beklemmende Universum, geradewegs in ein kubofuturistisches Gemälde oder
in den Szenenaufbau eines expressionistischen Filmes. Die Geschichte der
künstlerischen Moderne und ihre Bedeutung sind ebenfalls zentrale Fragestellungen
des Werkes von Anna und Bernhard Blume – eine im Übrigen allgegenwärtige
Moderne! In weiteren Fotoserien wie in Transzendentaler Konstruktivismus (19921994) oder Abstrakte Kunst (2002-2006) setzen sich die beiden Künstler mit
dem transzendentalen Subjekt Kants und mit der allerstrengsten malerischen
Moderne auseinander, nämlich mit der abstrakten Malerei Mondrians, Malevitchs
und Van Doesburgs. Die Accessoires, die sie zu manipulieren, sich anzueignen
versuchen – und welche sie stets selbst herstellen – wandeln die für die Konkrete
Kunst typischen geometrischen Motive ab. Mit einer Situationskomik, die der des
Stummfilmes würdig wäre, versuchen die beiden Künstler mit der Moderne und ihrer
Anmaßung gottähnlicher Schaffenskraft abzuschließen: Sie führen deren Repertoire
zu seiner ursprünglichen Materialität zurück, sie setzen es auf seinen Objektstatus
herab. Die Bewegungslinien des Bildes verwandeln sich in Krücken oder einen
Garderobenständer, in einen Tisch oder ein wackeliges Regal. Die Moderne
widersetzt sich dem jedoch mit all ihren Kräften: Das Motiv wird, ganz wörtlich,
zu einem schwer zu schulterndem Kreuz; es überwältigt und lähmt gar den Körper
des Künstlers; es verblüfft sein weit aufgerissenes Auge; es wuchert, bis es das
Bild kaputtsticht (Transzendentale Orthopädie, 2002-2006). Und wieder geraten
die Gegenstände außer Kontrolle, folgen ihrem eigenen Willen; das Geschöpf
begehrt gegen seinen Schöpfer auf, um schließlich mit ihm zu verschmelzen.
1- Dieser Text berücksichtigt nicht die von
den Schriften Clément Rossets inspirierten
Polaroid¬serien. Sie sind in der Ausstellung
nicht zu sehen.
2- Ich verweise auf den Vortrag Bernhard
Blumes
„‘Transzendentale
Fotographie‘.
((Eine) Cellularpathologie der Seele)“, 1999
als Sonderdruck im Wiens Verlag erschienen.
3- Der Ausdruck stammt von B. Blume.
In den Arbeiten der Blumes steht das Kreuz nicht nur für die abstrakte, geometrische
Malerei, sondern auch für den Katholizismus, der Bernhard Blumes Kindheit prägte.
Diese metaphysische, und um genauer zu sein, „transzendentale“ Anspielung weist
auf einen Ort jenseits der materialistischen Welt hin. Aufgrund der Bewegung der
abgelichteten Personen und Objekte sind die Fotographien oft unscharf. Die Blumes
bedienen sich dieser von Profis verabscheuten Ungeschicklichkeit, um ihre Bilder denen
von Amateurfotographen anzunähern. So knüpfen sie Ende der 1960er Jahre an den
lebendigeren und dynamischeren Bereich der Performance¬kunst an. Sie erzeugen den
Eindruck alltäglicher Unmittelbarkeit und, vor allem, flüchtiger Erscheinung – entgegen
der eigentlich statischen Bildproduktion. Die Reduzierung auf Schwarz - weißtöne und
die in den Fotoserien zunehmend dominierende Eintönigkeit1 wirken ihrerseits jedem
Anschein von Realismus entgegen – ganz im Gegenteil betonen sie das Gespenstische
der Bilder. Denn das Unscharfe und die Schwarzweißtöne erinnern an die spiritistische
Fotographie an der Wende vom 19. zum 20. Jahrhundert, deren Naivität Ende der
1960er Jahre zahlreiche Künstler faszinierte (z.B. Sigmar Polke und Blinky Palermo
aus dem Umfeld der Blumes). Dieses Interesse für eine Fotographie des Unsichtbaren
zeugt von einem sehr frühen Infragestellen der Wertigkeit dieses „Mediums“ und von
der Suche nach einer Analogie zum Kern der Abstraktion in ihrer Verneinung der
Mimesis. In Kombination mit der Entelechie und den Ritualen eines Joseph Beuys sowie
den Theorien über den Phantomschmerz des Psychiaters Max Mikorey2 spielen die
Kunstwerke humorvoll und ironisch die „Hysterie“ des Künstlers in seiner Sehnsucht
nach imaginärer Erneuerung nach, verhüllen jedoch schamvoll Fragen, die weniger
religiös als ontologisch sind, Fragen über die Fortdauer der Wesen und der Dinge,
über ihre Gegenwart und ihre Handlungen.
Die Ausstellung von Anna und Bernhard Blume im Centre d’Arts Plastiques in SaintFons bietet einen hervorragenden Überblick über ihr in der Geschichte der deutschen
Kunst fest verankertes, in Frankreich hingegen wenig bekanntes Werk. Es werden
Arbeiten aus den letzten drei Jahrzehnten gezeigt; darunter auch eine bislang noch
nicht ausgestellte umfangreiche Serie von Zeichnungen, die Bernhard Blume zu Beginn
der 1990er Jahre angefertigt hat.
Anne Giffon-Selle,
Traduction/Übersetzung : Sophie Friedl
Transcendentaler Konstrucktivismus, 1992-1994. diptyque,
photographie argentique en noir et blanc, 2 x (126 x 81 cm).
biographie
2012
2011
Anna Blume
Née en 1937
Vit et travaille
à Cologne.
2010
2009
2008
Bernhard Blume
1937 - 2011
2006
2007
2005
2004
2003
2002
2001
2000
2012
2011
2010
2009
Expositions individuelles (depuis 2000)
Bernhard Johannes Blume: Die Brett-Bilder, Kunsthalle Bremen (exh.cat.)
Aufstand der Dinge, Nachruf auf Bernhard Johannes Blume, Goethe-Institut
Moskau
Aktionsmetaphern, Buchmann Galerie, Berlin
Polaroïds, 1975-2000, Maison européenne de la photographie, Paris
beaumontpublic Luxemburg, Luxemburg
Reine Vernunft, Hamburger Bahnhof – Museum für Gegenwart, Berlin (exh.cat.)
Buchmann Galerie, Berlin
de-konstruktiv, Haus Konstruktiv, Zürich
Fotosequenzen und Zeichnungen, Dany Keller Galerie, München
de-konstruktiv, Bilder aus dem wirklichen Leben, MO Museum am Ostwall,
Dortmund
Kreuzweg - Sequenz aus der Serie Transzendentaler Konstruktivismus, Museum
Ludwig, Köln
Im Wald - Eine Romatik-Reflexion III, Leonhardi-Museum Dresden
Museum für Photographie, Braunschweig
Emanuel Jacob, Anna Blume, Galerie Werner Bommer, Zürich
Der Gedanke des Todes ist unannehmbar, Kulturzentrum der Minoriten, Graz
Anna Blume, Bernhard Blume - Abstrakte Kunst, Buchmann Galerie, Köln
Das Glück ist ohne Pardon, Kunsthalle Göppingen
Buchmann Galerie, Köln
Wahrheiten müssen robust sein, Deutsche Gesellschaft für Christliche Kunst,
München
Museum für Gegenwart - Hamburger Bahnhof, Berlin
Museum für Bildende Künste, Leipzig
Anna und Bernhard Blume, Galerie Bernd Lutze, Friedrichshafen
Galerie Heinz Holtmann, Köln
Museum of Contemporary Photography, Chicago
Anna und Bernhard Blume, Galerie Charim Klocker, Wien
Grothe Museum, Duisburg
Index, Stockholm
Expositions collectives (depuis 2000)
c’est la vie, Das ganze Leben - Der Mensch in Malerei und Fotografie, Deutsches
Hygiene Museum, Dresden
Fotografie Total - Werke aus der Sammlung des MMK, Museum für Moderne
Kunst (MMK), Frankfurt/Main
Atelier + Küche, MARTa Herford
Animismus, Haus der Kulturen der Welt, Berlin
A Frac Ouvert 5e édition, Près De Chez Vous, FRAC Basse-Normandie, Caen
De La Generosidad. Obras De La Colección Helga De Alvear, CGAC, Centro
Galego de Arte Contemporánea, Santiago de Compostela
Face to Face - Eine Portraitausstellung, Galerie Ute Parduhn, Düsseldorf
Gespenster, Magie und Zauber, Neues Museum, Staatliches Museum für Kunst
und Design in Nürnberg
Incongruous. When art makes you laugh, Musée cantonal des Beaux-Arts,
Lausanne
UNSCHARF. Nach Gerhard Richter, Kunsthalle Hamburg
Ha Ha Road, Oriel Mostyn Gallery, Llandudno (Wales)
Group Show, Galerie Heinz Holtmann, Cologne
Auf Leben und Tod Der Mensch in Malerei und Fotografie, Wallraf-RichartzMuseum, Köln
Der Westen leuchtet, Kunstmuseum Bonn
Noli me tangere!, Kolumba Kunstmuseum, Köln
PressArt. Die Sammlung Annette und Peter Nobel, Kunstmuseum St. Gallen
60 Jahre - 60 Werke - Kunst aus der Bundesrepublik Deutschland, Martin
Gropius Bau, Berlin
Kunst
und
Kalter
Krieg
Deutsche
Positionen
1945-89,
Germanisches Nationalmuseum, Nürnberg
Mahlzeit, Essen in der Kunst, Galerie im Traklhaus Salzburg
Art of Two Germanys/ Cold War Cultures, Los Angeles County Museum of
Art; Deutsches Historisches Museum, Berlin
Vasenextase, 1987. Triptyque extrait d’une séquence de 27
photographies argentiques en noir et blanc. 126 x 83 cm.
2008
2007
2009
2005
Le soigneur de gravité, Le MAC´s Grand-Hornu/Musée des Arts Contemporains,
Hornu Visite, Von Gerhard Richter bis Rebecca Horn, Werke aus der Sammlung
zeitgenössischer Kunst der Bundesrepublik Deutschland, KAH - Kunst- und
Ausstellungshalle der Bundesrepublik Deutschland
Pas de deux - Wie sich die Bilder gleichen, Städtische Galerie Villa Zanders,
Bergisch Gladbach
Liebe. Love – Paare, Gustav-Lübcke-Museum, Hamm
Weltempfänger, 10 Jahre Galerie der Gegenwart, Kunsthalle Hamburg,
Hamburger Kunsthalle
Borderlines, Bergen Kunstmuseum, Bergen/ Norway
What does the jellyfish want?, Museum König Ludwig, Köln
Cross-Border – Fotografie und Videokunst aus dem MUMOK Wien,
Kunstmuseum Stuttgart
Museum im Kulturspeicher, Würzburg
Wege zur Selbstverständlichkeit 4, Fotomuseum Winterthur
Sequences, real time festival reykjavík 2006, CIA.IS - Center for Icelandic Art,
Reykjavík
Artists for Tichy- Tichy for Artists, MMK Passau - Museum Moderner Kunst
Stiftung Wörlen, Passau
EMAF 2006 European Media Art Festival Osnabrück
FotoKunst, ifa - Institut für Auslandsbeziehungen/ Manzana de la Rivera,
Asunción, Paraguay, in Kooperation mit dem Goethe-Institut
Die Liebe zum Licht, Städtische Galerie Delmenhorst
Multiple Raume(2) - Park - Zucht und Wildwuchs in der Kunst, Staatliche
Kunsthalle Baden-Baden
Modern Times, Mönchehaus-Museum für Moderne Kunst, Goslar
Polaroid als Geste, Museum für Photographie, Braunschweig
Auf beiden Seiten des Rheins - Ambiance, K 21, Kunstsammlung NordrheinWestfalen, Düsseldorf
When Humour Becomes Painful, Migros-Museum, Museum für Gegenwartskunst,
2004
2003
2002
2001
2000
10. Art Forum Berlin - Internationale Messe für Gegenwartskunst, Berlin
blow up - Zeitgenössische Künstler-Fotografie, Ulmer Museum, Ulm
Porträts - Picasso, Bacon, Warhol..., Museum moderner Kunst Stiftung Ludwig
Wien, Palais Lichtenstein, Wien
Aufruhr der Gefühle, Kunsthalle Göppingen
Kunstaufmischmaschine, Maximilian Krips Galerie, Köln
Von Bonifatius bis Beuys oder: Vom Umgang mit heiligen Eichen - Künstler des
19. und 20. Jahrhunderts zur Baum- und Eichensymbolik, Kunsthalle
Erfurt im Haus zum Roten Ochsen, Erfurt
Art Cologne, Buchmann Galerie, Köln
Kunst auf Rezept, Kunsthalle Erfurt
Auktionsausstellung, Haus am Lützowplatz, Berlin
Öffentlich privat / Publicly Private - Das Bild des Privaten in der deutschen
Nachkriegsfotografie, GfZK Galerie für Zeitgenössische Kunst Leipzig, Leipzig
Von Körpern und anderen Dingen - Deutsche Fotografie im 20. Jahrhundert,
Deutsches Historisches Museum, Berlin; Moscow House of Photography,
Moskau; Museum Bochum
solo mortale, Kasseler Kunstverein, Kassel
Spot, Galerie Ute Parduhn, Düsseldorf
Fluxus, Kunstverein Weiden, Weiden
my choice, Galerie J. Friedrich, Dortmund
Klopfzeichen – Kunst und Kultur der 80er Jahre in Deutschland, Museum der
bildenden Künste, Leipzig; Zeitgeschichtliches Forum Leipzig; Ruhrlandmuseum,
Essen; Museum Folkwang, Essen
Photographien, Galerie Springer & Winkler, Berlin
Das zweite Gesicht - Metamorphosen des fotografischen Porträts, Deutsches
Museum, München
Moments which I intend to remember, Staatsgalerij Heerlen
The very last, Galerie Gabriele Rivet, Köln
Foto und Papier, Museum Küppersmühle und Sammlung Grothe, Duisburg
Kabinett der Zeichnung, Kunstverein für die Rheinlande und Westfalen,
Düsseldorf, Kunstverein Lingen; Städtische Kunstsammlung Chemnitz, Chemnitz
Das fünfte Element – Geld oder Kunst, Kunsthalle Düsseldorf
LE CAP
Espace Léon Blum rue de la Rochette
BP 100 69195 Saint-Fons cedex
tél. 04 72 09 20 27 fax. 04 26 22 49 07
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