Habiter au bord du Rhin Un quartier sur deux rives

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Habiter au bord du Rhin Un quartier sur deux rives
Habiter au bord du Rhin
Un quartier sur deux rives
Atelier de projet urbain et architectural
Q u a t r i è m e
a n n é e
2 0 1 1 / 2 0 1 2
INSA de Strasbourg, département architecture
Habiter au bord du Rhin
Un quartier sur deux rives
Atelier de projet urbain et architectural
Q u a t r i è m e
a n n é e
2 0 1 1 / 2 0 1 2
INSA de Strasbourg, département architecture
SOMMAIRE
PIECES COMMUNES
PROJETS
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HUNINGUE
Habiter au bord du Rhin
Un quartier sur deux rives
3
©I
BABasel2020
PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
HUNINGUE
Habiter au bord du Rhin
Un quartier sur deux rives
PROMOTION A4/GCE4 2011/2012
L’INSA de STRASBOURG, ÉCOLE D’ARCHITECTES ET D’INGÉNIEURS
COORDINATION ÉDITORIALE
Bernard Flament, Guillaume Delemazure, Sylvanie Crouzier, DeA architectes
RÉALISÉ ET PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE L’ÉQUIPE ENSEIGNANTE
Département Architecture
Guillaume Delemazure, architecte urbaniste, enseignant
Hugues Klein, architecte, enseigant
Bernard Pagand, maître de conférence
Bruno Steiner, Architecte-paysagiste, urbaniste, enseignant
Ines Lauer, architecte, M. Gies architect, Freiburg
Guillaume Zillio, architecte INSA de Strasbourg, Nunc architecture, Strasbourg
Michel Grasso, architecte urbaniste, intervenant
Alexandre Grutter, architectre urbaniste, enseignant
Département Génie Climatique et Énergétique
Bernard Flament, responsable de la spécialité Génie climatique et énergétique,
maître de conférence, enseignant
Denis Burger, enseignant INSA de Strasbourg, professeur agrégé
Emmanuel Alby, maître de conférence
Caroline Karmann, architecte/ingénieur INSA de Strasbourg, Transsolar, Stuttgart
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SOMMAIRE
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PIECES COMMUNES
PROJETS
PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
SOMMAIRE
Partenaires
p4
Coordination éditoriale
p5
Introduction
p9 - 14
Editos Bernard Flament
p18
Guillaume Delemazure
p19 - 20
Franck Guêné
p21
Richard Horn
p22
Christian Renner
p23
Projets etudiants
p25 - 81
Etudiants ayant participés au projet
p83
Traductions des projets
p85 - 90
Remerciements
p91
Editos Pier-Maël Anezo
p92
p93
Bruno Fyot
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SOMMAIRE
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PIECES COMMUNES
PROJETS
PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
INTRODUCTION
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PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
WEIL AM RHEIN
RH
IN
HUNINGUE
KLEINHÜNINGEN
BASEL
PRESENTATION DU PROJET
Atelier Architecture 4ème année : Habiter au bord du Rhin – Un quartier sur deux rives
Analyser un site
Construire une démarche personnel de projet
Développer une idée de projet
Enseignants : Bernard Pagand, Christelle Gress, Bruno Steiner, Guillaume Delemazure
Hugues Klein, Alexandre Grutter, Alexis Meier
Le site proposé pour le projet annuel de 4ème année est situé dans l’agglomération de Bâle, au point d’intersection des territoires français, allemand et suisse.
Ce lieu est actuellement un port industriel, occupant les rives française et allemande du Rhin et traversée par
l’une des voies tangentes de l’agglomération.
Cette voie Est-Ouest, la RD105/532, traverse le fleuve sur le pont du Palmrain, qui est également le site de
l’ancien poste de douane franco-allemand. Elle relie les communes de Village-Neuf et Huningue situées en
France à celle de Weil-am-Rhein en Allemagne.
La plupart des phénomènes de transformation urbaine à l’œuvre dans l’agglomération sont perceptibles sur
ce site :
- Modification des réseaux de transport viaire et ferroviaires
- Maîtrise de l’expansion urbaine
- Reconversion des zones industrielles portuaires
- Mise en valeur des berges du Rhin
- Développement d’une dynamique commune entre les deux rives du Rhin et le voisin Suisse.
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SOMMAIRE
PIECES COMMUNES
PROJETS
Ce site va faire l’objet d’une mutation profonde dans les prochaines années, tant en raison de la pression foncière que de la mutabilité de ces terrains industriels sous-utilisés.
Or, les atouts de la zone du Palmrain sont extrêmement importants :
- ces terrains se situent sur un axe important franco-allemand
- ils sont à proximité directe du centre de Huningue et du site de Vitra
- une ligne de tram desservira dans un futur proche la berge allemande
- la proximité directe du Rhin et des collines, coté allemand, crée un cadre incomparable dans
l’agglomération
Le but de notre atelier est d’étudier les principes de développement d’un quartier sur les deux rives d’un fleuve.
Les thèmes sont les suivants :
- Le Rhin : le fleuve, ainsi que les autres caractéristiques topographiques du site, seront le point
central de la réflexion. Il fait de ce site un lieu unique, la porte fluviale de Bâle.
- L’habitat, dont nous savons qu’il sera l’un des enjeux des futurs développements de l’agglomération bâloise.
- L’échange entre les rives : le pont n’est pas l’unique mode de franchissement. Passerelles, bacs,
téléphériques peuvent être envisagées et contribuer grandement à la forme urbaine de ce nouveau
quartier de ville.
- Evolutivité et réversibilité : tout urbanisme dépend des conditions socio-économiques du site.
Celles-ci présentent actuellement des caractéristiques très différentes entre les deux rives pour les
logements, les commerces et les activités. Ces conditions peuvent évoluer et entraîner des changements dans la répartition des fonctions et la nature du bâti.
- Un urbanisme « durable » : l’agglomération bâloise se veut exemplaire sur ce point et la réflexion
des étudiants devra intégrer ces paramètres dès sa phase initiale.
Organisation de l’atelier :
Première phase : analyse du site - octobre/novembre 2011
- compréhension des enjeux urbains à l’échelle de l’agglomération
- compréhension de la structure du site
- constitution d’une maquette de l’ensemble du site.
Deuxième phase : analyse du site – novembre/ décembre 2011
- détermination d’un Masterplan pour l’ensemble du site.
Troisième phase : programmation – Janvier 2012
- détermination d’une programmation d’ensemble pour le site
- détermination d’une programmation architecturale pour un îlot.
Quatrième phase : projet architectural – Février/Mars 2012
- développement d’un projet personnel sur le site, centré sur la question du logement.
Cinquième phase : projet détail : espace et matérialité – avril/mai 2012
- développement d’un projet personnel détaillé sur un programme sélectionné.
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PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
Spécificité de l’atelier :
- A plusieurs moments au cours de l’année universitaire, les compétences des étudiants des départements d’ingénierie seront utilisées dans le cadre de l’atelier en tant que consultants.
. Compétences de topographie dans l’analyse du site et l’élaboration des tracés,
. Compétence de structure dans le cadre du développement de projet,
. Compétence de génie climatique dans le cadre du développement de projet.
- Des intervenants extérieurs mettront leurs compétences aux services des étudiants. Sous forme
de présentation puis de conseils lors d’une séance d’atelier, ils transmettront aux étudiants les bases
nécessaires à leur travail sur chacune des phases du projet.
Organisation et objectifs de l’atelier d’architecture de quatrième année
L’atelier d’architecture de l’INSA de Strasbourg de quatrième année s’inscrit dans une démarche continue sur
l’ensemble des deux semestres de l’année universitaire. Il permet aux étudiants de développer une démarche
de projet personnelle, depuis une analyse urbaine jusqu’à l’établissement d’un projet architectural dans ses
détails.
Cet atelier est centré sur la spécificité de l’école : l’intégration de compétences techniques dans la démarche
de développement de projet. Au sein du cursus en architecture, la quatrième année est dédiée à l’acquisition
par chaque étudiant d’une démarche de projet personnelle, de l’échelle urbaine à l’échelle architecturale.
L’objectif pédagogique est d’établir un lien entre l’analyse d’un territoire urbain, la compréhension de la dynamique propre d’un site et la proposition architecturale qui y sera développée.
Le projet d’architecture
Le projet est le fil conducteur de cette démarche d’atelier. Afin de permettre aux étudiants de consacrer la
majorité de leur temps à la structuration de leur démarche, la quatrième année est bâtie autour de ce dernier.
Une partie des cours théoriques sont ainsi programmés dans l’année en fonction de leur écho possible dans
l’élaboration du projet.
La pratique des langues est également intégrée dans le déroulement de l’atelier et la pédagogie centrée sur
l’utilisation de la production architecturale des étudiants dans leur travail linguistique.
Les axes autour desquels le projet est organisé sont les suivants :
1 – une démarche de recherche personnelle :
Chaque étudiant acquiert au fil des deux semestres une connaissance approfondie du site de projet, tant
à l’échelle urbaine qu’à celle de la parcelle constructive. Pour obtenir et utiliser ces connaissances, l’élève
doit s’investir et effectuer des recherches personnelles. L’exploitation de ces données est encadrée par les
enseignants.
La constitution de groupes de travail permet aux étudiants de traiter de manière approfondie les informations
et de travailler non seulement sur le contenu mais également sur la forme de la synthèse et des conclusions
auxquels ils sont parvenus. Ce travail nécessite des outils méthodologiques qui sont apportés aux étudiants
par des cours théoriques, la présentation d’exemples et de références et la pratique encadrée en atelier.
2 – L’utilisation des moyens d’investigation du projet :
Les étudiants sont fortement encouragés à expérimenter tout type de modes de recherche conceptuelle et
formelle. L’accent est mis notamment sur la pratique de représentation en maquette volumétrique, virtuelle
mais surtout matérielle.
En effet, l’utilisation de la modélisation est un outil pédagogique crucial pour la prise de conscience par
chaque étudiant des mécanismes de création architecturale. Elle permet en outre une communication directe
des concepts développés et un échange avec étudiants et enseignants. La modélisation en maquette doit
accompagner le projet, en complément de la modélisation virtuelle. Elle implique une certaine abstraction et
une simplification des processus étudiés qui permet une meilleure maîtrise de la démarche de projet.
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SOMMAIRE
PIECES COMMUNES
PROJETS
3 – L’utilisation des moyens de représentation du projet :
L’atelier d’architecture est également un lieu d’exercice de communication. Cette communication ne se limite
pas à la présentation ponctuelle d’éléments finalisés devant un jury, mais également à une communication
journalière, basée sur la capacité de mise en forme des idées et concepts développés par l’étudiant.
Des rendus intermédiaires informels sont ainsi programmés régulièrement : ils permettent aux enseignant de
juger le travail effectué sur le fond mais également la capacité de représentation de l’étudiant. Des cours sont
intégrés à l’atelier, afin de sensibiliser les étudiants aux méthodes et techniques de représentation ainsi que
montrer des travaux exemplaires.
4 – Des équipes pluridisciplimaires
Les étudiants de la spécialité Génie climatique et énergétique sont intégrés à des équipes de conception et
agissent en tant qu’expert dans leur domaine de compétence. Cet échange bilatéral se déroule dans une
première phase de manière ponctuelle, utilisant les connaissances de chacun pour définir les principaux axes
de développements du projet.
Dans un deuxième temps, les étudiants ingénieurs intègrent plus durablement l’équipe de conception afin de
procéder au calcul précis des solutions techniques retenues.
Une évaluation critique est ensuite menée, permettant à chaque groupe de reconsidérer et de perfectionner son travail. Le résultat de ce projet est présenté en commun par les étudiants architectes et ingénieurs.
Cette démarche vise non seulement à préfigurer le processus professionnel, mais également à faire prendre
conscience par les étudiants de chaque discipline de la spécificité de son domaine de compétence et de la
nécessité des échanges avec ses partenaires.
Guillaume Delemazure, représentant l’équipe enseignante
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PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
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PIECES COMMUNES
PROJETS
PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
EDITOS
Equipe enseignante
Collectivités territoriales
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SOMMAIRE
PIECES COMMUNES
PROJETS
La spécialité Génie climatique et énergétique de l’INSA de Strasbourg forme,
depuis plus de cinquante ans, des ingénieurs « système » dont le savoir faire
permet de concevoir, de gérer l’installation et l’exploitation des équipements
techniques du bâtiment.
Depuis toujours et encore trop souvent aujourd’hui, ces équipements sont
vus comme des correcteurs de l’enveloppe du bâtiment. Or, on le sait bien, le
contexte énergétique et environnemental conduit à une nécessaire rupture dans
la démarche de conception. Il s’agit en effet de définir l’ensemble enveloppe /
système climatique en associant les savoir-faire des architectes et des ingénieurs.
Bernard FLAMENT
Responsable de
la spécialité Génie
climatique et
énergétique
INSA de STRASBOURG
C’est cette démarche que l’INSA de Strasbourg met en œuvre depuis près de
dix ans dans la formation des élèves architectes et des élèves ingénieurs de la
spécialité Génie climatique.
A l’origine, les travaux communs étaient réalisés sous forme de séminaires
spécifiques pendant lesquels des études de cas ont pu être traitées tel qu’un
bâtiment passif à Fribourg ou la rénovation d’une partie des bâtiments de l’INSA
ou encore la conception d’une façade active productrice d’énergie.
Depuis quelques années, ce travail collaboratif est intégré dans un projet plus global des élèves architectes qui
comprend à la fois une approche urbaine et une approche architecturale. Les élèves ingénieurs interviennent
dans la partie « architecturale » du projet.
Cette transversalité est bien entendu facilitée par la coexistence dans un même établissement de formations
d’architecte et d’ingénieur. Chaque année quatre-vingt-dix étudiants acquièrent et partagent des compétences
qu’ils pourront alors valoriser dans leur vie professionnelle. Pour aller plus loin que des enseignements
communs, un double cursus est proposé aux étudiants de l’INSA de Strasbourg conduisant à une double
diplomation architecte et ingénieur.
Le projet commun réalisé en 2012 avait pour thème «Habiter au bord du Rhin, un quartier sur deux rives», et a
été réalisé en collaboration avec les villes de Huningue en France et de Weil-am-Rhein en Allemagne.
Quarante et un binômes architecte / ingénieur ont travaillé sur ce projet. Chaque binôme avait en charge
la conception d’un des bâtiments du quartier sur lequel l’élève architecte dans la phase d’urbanisme avait
travaillé.
Le bâtiment se devait d’abriter des logements ainsi qu’un espace recevant du public. L’objectif assigné
était d’obtenir des logements au standard passif. Pour cela les étudiants devaient tout d’abord définir leurs
«intentions» énergétiques en valorisant au mieux l’environnement du site, puis les concrétiser par un choix
de matériaux, par une conception cohérente de façades… pour terminer par une proposition de systèmes
climatiques adaptés. Le résultat obtenu et présenté dans cet ouvrage est le fruit de ce travail, il est issu de
plusieurs «itérations» entre les points de vue des architectes et des ingénieurs.
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L’encadrement a été assuré non seulement par des enseignants de l’INSA de Strasbourg mais aussi par
des architectes : Mme Ines LAUER du cabinet M.GIES de Fribourg, M. Guillaume ZILLIO de l’agence Nunc
Architectes de Strasbourg et des ingénieurs : Mme Caroline KARMANN du bureau d’études Transsolar de
Stuttgart.
PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
Habiter au bord du Rhin – Un quartier sur deux rives
Analyser un site
Construire une démarche personnel de projet
Développer une idée de projet
Guillaume
DELEMAZURE
Enseignant en
architecture
INSA de STRASBOURG
Le site proposé pour le projet annuel de 4ème année est situé dans l’agglomération de Bâle, au point d’intersection des territoires français, allemand et suisse. Ce
lieu est actuellement un port industriel, occupant les rives française et allemande
du Rhin et traversé par l’une des voies tangentes de l’agglomération.
Cette voie Est-Ouest, la RD105/532, traverse le fleuve sur le pont du Palmrain, qui
est également le site de l’ancien poste de douane franco-allemand. Elle relie les
communes de Village-Neuf et Huningue situées en France à celle Weil-am-Rhein
en Allemagne.
La plupart des phénomènes de transformation urbaine à l’œuvre dans l’agglomération sont perceptibles sur ce site : modification des réseaux de transport,
maîtrise de l’expansion urbaine, reconversion des zones industrielles portuaires,
mise en valeur des berges du Rhin, développement d’une dynamique commune
entre les deux rives du Rhin et le voisin suisse.
Ce site va faire l’objet d’une mutation profonde dans les prochaines années, tant
en raison de la pression foncière que de la mutabilité de ces terrains industriels
sous-utilisés.
Or, les atouts de la zone du Palmrain sont extrêmement importants :
- Ces terrains se situent sur un axe important franco-allemand,
- Ils sont à proximité directe du centre de Huningue et du site de Vitra,
- Une ligne de tram desservira dans un futur proche la berge
allemande,
- La proximité directe du Rhin et des collines, coté allemand, crée
un cadre incomparable dans l’agglomération.
Le but de l’atelier annuel était d’étudier les principes de développement d’un
quartier sur les deux rives d’un fleuve.
Les thèmes sont les suivants :
- Le Rhin : le fleuve, ainsi que les autres caractéristiques topographiques du site, sera le point central de la réflexion. Il fait de ce site un lieu unique,
la porte fluviale de Bâle.
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SOMMAIRE
PIECES COMMUNES
PROJETS
- L’habitat, dont nous savons qu’il sera l’un des enjeux des futurs développements de l’agglomération bâloise.
- L’échange entre les rives : le pont n’est pas l’unique mode de franchissement. Passerelles, bacs,
téléphériques peuvent être envisagés et contribuer grandement à la forme urbaine de ce nouveau quartier de
ville.
- Evolutivité et réversibilité : tout urbanisme dépend des conditions socio-économiques du site.
Celles-ci présentent actuellement des caractéristiques très différentes entre les deux rives pour les logements,
les commerces et les activités. Ces conditions peuvent évoluer et entraîner des changements dans la répartition des fonctions et la nature du bâti.
- Un urbanisme « durable » : l’agglomération bâloise se veut exemplaire sur ce point et la réflexion
des étudiants devra intégrer ces paramètres dès sa phase initiale.
La seconde partie de l’atelier est consacrée au développement d’un projet architectural dans le cadre de la
stratégie urbaine et du plan d’aménagement mis au point au cours du premier semestre.
Au cours de cette phase de projet, des équipes regroupant étudiants et architectes sont constituées. Les
étudiants en génie climatique accompagnent la démarche de développement du projet architectural, afin
d’intégrer les concepts énergétiques et environnementaux dès les phases de travail initiales.
Les équipes ainsi assemblées poursuivent la définition du plan d’aménagement en choisissant un îlot du site
dont ils développent la volumétrie et les règles de construction, selon les contraintes climatiques et urbanistiques.
Les étudiants architectes établissent en premier lieu un programme pour le projet sur lequel ils vont travailler.
Celui-ci doit comporter un ensemble de logements, à quantifier selon les principes du plan d’aménagement,
ainsi qu’un équipement recevant du public de taille limitée.
Ce projet fait l’objet d’un développement en phases successives, comportant des présentations intermédiaires.
L’objectif de ce travail est de juger en premier lieu la pertinence de la réponse architecturale présentée par
l’équipe en fonction du programme et de la problématique énoncée initialement. Il est également d’apprécier
la collaboration entre futurs ingénieurs et architectes et la mise au point de solutions énergétiques innovantes.
Organisation de l’atelier :
Première phase : analyse du site - octobre/novembre 2011
- compréhension des enjeux urbains à l’échelle de l’agglomération
- compréhension de la structure du site
- constitution d’une maquette de l’ensemble du site
Deuxième phase : analyse du site – novembre/ décembre 2011
- détermination d’un Masterplan pour l’ensemble du site
Troisième phase : programmation – janvier 2012
- détermination d’une programmation d’ensemble pour le site
- détermination d’une programmation architecturale pour un îlot
Quatrième phase : projet architectural – février/mars 2012
- développement d’un projet personnel sur le site, centré sur la question du logement.
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PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
Le projet Energies Nouvelles et Renouvelables est depuis quelques années déjà
un projet majeur du cursus des ingénieurs du Génie climatique et énergétique et
des architectes de l’INSA de Strasbourg.
Inscrit dans une époque où la transversalité, la complémentarité, la reconnaissance de la multiplicité des compétences sont devenues des évidences, ce projet
pédagogique est désormais incontournable.
Franck Guêné
Directeur du
département
architecture
INSA de STRASBOURG
Il est l’occasion de découvertes et d’échanges fructueux entre les futurs architectes et les futurs ingénieurs de l’INSA, qui collaborent ici pour la première fois;
temps de simulation de ce qui sera ensuite indispensable dans leur vie professionnelle.
Ce travail en temps multiples est un temps d’apprentissages croisés ; c’est bien
dans cette mise en commun des savoirs qu’il trouve toute sa mesure, et qu’il permet aux uns et aux autres de tester les limites de leurs compétences, de mesurer
le chemin qui reste à parcourir, de reconnaître la voie à suivre pour continuer à
progresser.
Au-delà de ce qu’il apporte aux étudiants, ce projet est également l’occasion d’une
valorisation commune ; si les enseignants et les différents intervenants pédagogiques y trouvent la satisfaction d’une collaboration fructueuse, la certitude de
proposer ici un exercice pédagogique fondamental, la ville de Mulhouse, acteur
majeur de cet exercice de l’année 2012, saura certainement y puiser des analyses
et des propositions insoupçonnées quant à l’aménagement du territoire qu’elle a
bien voulu soumettre aux réflexions des étudiants de l’INSA de Strasbourg.
Gageons tous que, dans quelques courtes années, lorsqu’ils seront devenus des
acteurs du monde professionnel, ces jeunes architectes et ingénieurs sauront
faire fructifier l’expérience acquise au cours de cet exercice pertinent, œuvrer ensemble à l’amélioration de notre environnement bâti, à son articulation judicieuse
et pertinente avec notre environnement naturel.
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SOMMAIRE
PIECES COMMUNES
PROJETS
Huningue, ville de 6700 habitants et ancienne citadelle Vauban s’est transformée
au fil des décennies en un territoire marqué par l’industrie chimique. Au vu des
mutations industrielles qui vont inévitablement transformer notre paysage, il nous
paraissait important d’avoir une vision urbanistique de plus long terme, car il est
désormais nécessaire de «penser» l’urbanisme de manière globale pour répondre
aux enjeux climatiques et énergétiques.
Richard Horn
Directeur des services
techniques
HUNINGUE
Après des années dominées par de nombreuses études sans véritables
concrétisations lancées par l’Eurodistrict trinational de Bâle, il apparaît que le
projet 3Land, essentiel pour les partenaires suisses, allemands et français et
puissamment porté par le canton de Bâle Ville soit de nature à créer une véritable
dynamique qui viendrait transcender les frontières et les rivalités nationales.
Nous sommes, peut-être, devant le premier projet réellement partenarial de
l’agglomération dans la mesure où sa réussite dépend d’une action collective des
trois pays pour un bénéfice commun et partagé.
Pour concilier urbanisme et environnement, il faut inévitablement développer des
constructions performantes et écologiques, il faut également répondre aux besoins
de déplacements des habitants et donner de la qualité aux espaces publics et
privés. Dans ce cadre, il m’a paru très intéressant de faire travailler ensemble de
jeunes élèves architectes et ingénieurs pour imaginer la ville de demain et aux
moyens de mettre en œuvre une nouvelle culture de l’aménagement. Quel autre
territoire que cet espace trinational pourrait se prêter aussi bien à ces études ?
Alors c’est à vous maintenant, jeunes élèves architectes et ingénieurs, d’élaborer
un monde meilleur et comme disait Marguerite Yourcenar, construire, c’est
collaborer avec la terre : c’est mettre une marque humaine sur un paysage qui en
sera modifié à jamais.
22
PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
Weil am Rhein ist die südwestlichste Stadt in Deutschland und mit ca. 30.000
Einwohnern ein Oberzentrum im Bundesland Baden-Württemberg. Weil am Rhein
hat Außengrenzen sowohl zur Schweiz als auch nach Frankreich.
Um gemeinsam über Grenzen zu wachsen (Leitthema der Internationalen
Bauausstellung IBA Basel 2020) wurde mit dem Kanton Basel-Stadt, der Gemeinde
Huningue und der Stadt Weil am Rhein vereinbart, dass in diesem trinationalen
Raum eine gemeinsame Planung und ein gemeinsamer Planungsprozess
organisiert wird.
Christian Renner
Directeur des services
construction et
urbanisme
WEIL AM RHEIN
Die Entwicklungsvision zu diesem Projekt mit dem Namen «3Land» wurde bereits
durch das Büro MVRDV aus Rotterdam erarbeitet und wird nun national vertieft,
um dann in einer gemeinsamen Masterplanung zu münden.
Bei diesen Prozessen arbeiten wir gerne mit Universitäten und ihren Studenten
zusammen, um Ideen für Teilräume und Teilprojekte zu erhalten. Umso
mehr hat es mich gefreut, dass das INSA Strasbourg einen gemeinsamen
grenzüberschreitenden Planungsraum (Huningue - Weil am Rhein) beiderseits des
Rheins ausgewählt hat, der interdisziplinär (zukünftige Architekten und Ingenieure)
bearbeitet wurde. Für mich war diese interdisziplinäre Herangehensweise, die am
INSA gepflegt wird, sehr beeindruckend, da dies gut auf die späteren praktischen
Herausforderungen vorbereitet. Dort wo Architekten und Ingenieure früh und gut
miteinander kommunizieren, entstehen in der Regel die besten Bauwerke.
In diesem Sinne beglückwünsche ich das INSA Strasbourg zu dieser
Herangehensweise und ich bedanke mich bei den Lehrenden und Studierenden,
insbesondere bei Herrn Guillaume Delemazure, dafür, dass ich dieses
Studienprojekt begleiten durfte.
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SOMMAIRE
24
PIECES COMMUNES
PROJETS
PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
LES PROJETS ETUDIANTS
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SOMMAIRE
01
Elève Architecte :
Marine Brunet
Elève Ingénieur :
Romuald Frechard
PIECES COMMUNES
PROJETS
URBANISME
STRATEGIE URBAINE
Le vert joue un rôle significatif dans la définition des espaces. On distingue deux
types de nature. La première est sauvage, les bâtiments sont dispersés dans une
forêt de type alluviale. La seconde est maîtrisée, tenue par le bâti, elle offre des
jardins partagés pour les familles de l’îlot.
PROGRAMME
L’îlot est sur le chemin entre le campus de Huningue et celui de Weil am Rheim.
Il est donc intéressant de pouvoir y accueillir des étudiants. L’îlot sera donc
intergénérationnel, accueillant familles et jeunes adultes.
Le programme de logements s’accompagne d’un équipement public, une maison
du temps libre pour les jeunes. Elle proposera aux étudiants une petite salle
polyvalente, des ateliers de musique, théâtre et dessin ainsi qu’une cafétéria.
Le bâtiment accueillera également une auberge de jeunesse pour les jeunes
voyageurs intéressés par la visite de la ville de Bâle.
ACCES
L’enjeu principal consiste à profiter des avantages de la diversité générationnelle
en minimisant les problèmes de cohabitation. La première chose à faire est de
différencier les accès. Les familles entrent dans leur logement depuis l’intérieur de
l’îlot tandis que les étudiants accèdent à leur logement depuis une ruelle piétonne
à l’ouest.
ESPACES PUBLICS
L’auberge de jeunesse, la maison du temps libre et les logements étudiants sont
rassemblés dans le même bâtiment qui ondule afin de séparer l’espace public en
deux. On distingue les jardins partagés au cœur de l’îlot et une place étudiante
qui donne sur la ruelle à l’ouest. Le cœur de l’îlot est donc réservé aux familles.
Les toits du bâtiment sont donc investis afin de créer de l’espace public pour les
étudiants. Les étudiants bénéficient de vue sur les jardins potagers des familles
sans nuire à leur culture.
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PROJETS
STRATEGIE PAYSAGERE
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
JEU ENTRE MINERAL & VEGETAL
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SOMMAIRE
01
28
PIECES COMMUNES
ARCHITECTURE
PROJETS
PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
29
SOMMAIRE
PIECES COMMUNES
PROJETS
PRINCIPE ENERGETIQUE
Ne pas laisser la chaleur pénétrer Occultation (volets)
Utilisation de l’inertie thermique du bâtiment
Notion de surventilation nocturne (ou free Cooling)
Capturer le gisement solaire
Limiter les déperditions
Vitrages
Isolation thermique
de l’enveloppe
Murs Lourds
Isolation extérieure
But : Capter la chaleur du gisement solaire et la
restituer la nuit. Notion d’inertie thermique
Murs légers
Isolation intérieure
PRINCIPE DE L’ENVELOPPE
Dalle du rez-de-chaussée
20cm
25cm
Vitrage à Isolation
Renforcée (VIR)
Triple vitrage Argon
Ug = 0,7 W.m-2.K-1
g = 0,62
Murs porteurs
en béton: 20cm
Façades en bois avec
isolation extérieure
R = 5,31 m2.K.W-1
U = 0,18 W.K-1.m-2
Toiture végétalisée
Qualité de l’air - Inertie thermique
Isolation phonique
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PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
SYSTEMES TECHNIQUES
ECS : Solaire
Chauffage par la ventilation avec appoint par batterie
chaude et radiateur pour salle de bains
PAC réversible pour rafraichissement éventuel
SIMULATIONS
HIVER
du 15 octobre au 15 avril
ETE
du 15 avril au 15 octobre
Besoins en chauffage: 15 kWh/m2
= Seuil limite bâtiments passifs
Notion de taux d’inconfort T :
Pourcentage de temps durant lequel la température
intérieure a été supérieure à 27 °C
Echangeur By-passé d’efficacité E = 0
50 45 Bâtiment nu
40 35 30 25 Surventilation nocture
20 15 Volets
Volets +
surventilation
nocturne
10 Taux d'inconfort Déperdition : 10 890 W
Surface : 1 125 m2
Ratio : 9,68 W.m-2 < 10 W.m-2
Echangeur d’efficacité E = 0,8
5 0 34 32 30 28 27
26 24 22 Température intérieure max [°C] 31
SOMMAIRE
02
Elève Architecte :
Elsa Edouard
Elève Ingénieur :
Henri-Loup Cocquerez
PIECES COMMUNES
PROJETS
URBANISME
Croissance urbaine - Bâle – Huningue – Weil-am-Rhein
Huningue a occupé son territoire en fonction de ses stratégies de défense et de
son industrie. Cette occupation se lit dans la bande de terre longeant le Rhin,
destinée à l’industrie, soutenue par les habitants de la ville, et développée de
façon disparate et moins planifiée que Bâle ou Weil, où la création de la ligne de
chemin de fer et le développement intensif des industries se sont faits par vagues.
Entre 1844 et 2011, on constate que Weil s’est développée principalement autour
du transport et de la viticulture, qui contrôle l’organisation et le développement
de la ville.
Pour finir, la croissance urbaine de Bâle s’est faite de manière très homogène,
planifiée, et s’est étendue très rapidement vers la campagne, ce qui aujourd’hui
engendre les problèmes liés à l’étalement urbain, à savoir la hausse de la mobilité
et une hétérogénéité ethnique de la structure démographique.
Une pause urbaine
Huningue n’a pas, ou plus, d’identité propre et doit se réinventer pour prendre sa
place au sein de l’agglomération tri nationale de Bâle, en occupant une fonction
à son échelle.
Nous considérons Huningue comme un organisme, dont la zone industrielle nord,
obsolète, est un membre malade, qu’il est nécessaire de régénérer et dont la
fonction doit muter afin que l’organisme global renaisse.
Nous faisons le choix de ne pas travailler les rives du Rhin, qui possèdent un
potentiel intrinsèque, et décidons de travailler sur un point névralgique de la ville,
en territoire arrière, où résident les problèmes de fond. Le traitement de cette zone
visera à redonner à la ville de Huningue une qualité des espaces en prenant en
compte les moyens et volontés actuels de la ville.
C’est en s’appuyant sur l’histoire d’Huningue et son passé agricole que nous nous
orientons sur une stratégie verte, visant à faire muter l’industrie chimique en une
production agricole, sans toutefois nier le patrimoine industriel de la ville.
32
PROJETS
PIECES COMMUNES
L’analyse des espaces verts nous a amené à
l’élaboration d’une ligne verte sur l’ancienne voie
de chemin de fer, afin de suturer les quartiers
pavillonnaires de la ville à son centre. Cette ligne relie
deux poches vertes : l’ancien golf au sud de la ville
et directement relié à Bâle sera aménagé en jardin
botanique, exploitable par les industries et universités
alentours. Au nord sera implantée une ferme urbaine,
à laquelle sera associé un marché trinational. Cette
agriculture se développera autour de la biodynamie,
dont le siège européen est à Bâle et dont les
populations sont de plus en plus demandeuses.
SOMMAIRE
les points clés de la ville autour de cette thématique
de ferme urbaine, afin de générer un impact sur
les zones environnantes, en mettant la priorité sur
l’amélioration du cadre de vie des Huninguois, à
travers le travail des espaces publics de la ville.
Une stratégie d’acupuncture visera à développer
33
SOMMAIRE
02
PIECES COMMUNES
PROJETS
ARCHITECTURE
Problématique
Réappropriation d’une usine de la zone industrielle de Huningue.
Proposition d’un projet de logements communautaires pour personnes âgées, et
de duplex, articulés autour d’un jardin thérapeutique.
Concevoir des logements passifs.
Intentions
La structure métallique conservée fait événement et intervient dans la distinction
entre espaces communs et espaces privatifs. Elle éclate les volumes et engendre
une diversité de ces derniers, une «façade folle» de l’espace central, grand salon
commun, auquel chaque bâtiment est associé.
34
PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
16 duplex familiaux
8x4 logements
communautaires pour
personnes âgées
1 salle polyvalente
1 conciergerie
1 infirmerie
1 jardin thérapeutique
1 parking de 27 places
35
SOMMAIRE
PIECES COMMUNES
PROJETS
PRINCIPE ENERGETIQUE
2
. Compacité 1 : 1,12
. Compacité 2 : 0,20
. Compacité 1+2 : 0,49
Pourcentage de
vitrage
1
Façade
+
SUD-EST
85.00%
SUD-OUEST
6.70%
NORD-EST
27.40%
NORD-OUEST
3.40%
=
PRINCIPE DE L’ENVELOPPE
1
2 3
4
1. Bardage mélèze
2. Lame d’air
3. Isolant
4. Béton
1. Descente EP
2. Structure bois
3. Triple vitrage
4. Lames bois orientables
Bardage façade SO-NE
1
2
36
3
4
PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
SYSTEMES TECHNIQUES
Vélum rétractable
ETE JOUR
Gaine technique verticale
HIVER JOUR
HIVER NUIT
Local CTA au sous-sol
SIMULATIONS
DEPERDITIONS :
8026W/632 M2 + 12.7W/M2
37
SOMMAIRE
03
Elève Architecte :
Laura Folmer
Elève Ingénieur :
Jérôme Collin
PIECES COMMUNES
PROJETS
URBANISME
Ce projet part de l’hypothèse selon laquelle les arts et la culture peuvent porter
des dynamiques essentielles pour faire converger le développement territorial,
économique et social et aider à redéfinir un territoire. La culture et en particulier
les arts visuels sont l’un des clusters les plus importants et porteurs d’identité
de l’agglomération de Bâle. Un réseau d’institutions culturelles est présent
mais pas toujours relié physiquement. Le musée Fernet Branca à Saint-Louis
et le complexe Vitra sont en particulier des points culturels très attractifs, bien
qu’excentrés par rapport à Bâle.
La situation transfrontalière est également un atout pour un projet culturel
car elle permet aux artistes une nouvelle diffusion de leurs œuvres. A Weilam-Rhein, le projet de création d’une école de design s’inscrit dans cette
chaîne culturelle. L’inscription de Huningue dans cette chaîne est donc un
déclencheur de projet. Huningue profiterait d’un réseau culturel existant, tout
en ayant la possibilité d’accueillir des éléments non convenus habillés de
qualité architecturale, vecteurs d’identité.
Le nouveau quartier est construit dans le prolongement des rues existantes. Il
est constitué d’îlots coupés au cordeau. Ces îlots sont perméables. Les cœurs
d’îlots sont perceptibles depuis la rue. Des failles permettent des échappées
visuelles et l’entrée de lumière et de soleil à l’intérieur des îlots. Une voie
verte s’immisce comme par accident dans la géométrie de ces îlots. Elle est
marquée par un front bâti et une densité végétale plus forte au niveau de ses
limites. La rue verte est traversée par des chemins et elle amène du végétal à
l’intérieur des îlots.
38
PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
39
SOMMAIRE
03
PIECES COMMUNES
PROJETS
ARCHITECTURE
De nouvelles formes de solidarité
Solidarités familiales – Diversité et mixité
La structure familiale connaît des mutations profondes. La situation traditionnelle
couple-deux enfants est remplacée par une multiplicité de situations familiales,
d’où la nécessité d’une diversité de formes d’habitat. Le vieillissement de la population est également un enjeu à prendre en compte. Dans trente ans, une personne
sur trois aura plus de soixante ans. A côté de l’importance des seuils, qui sont des
indicateurs d’indépendance, la proximité et l’interaction avec autrui semblent des
envies de la population âgée. Il s’agit donc de ménager des espaces partagés,
encourageant ainsi la création de lien social et les comportements solidaires.
Solidarité du travail – Le co-working
Le co-working est un espace de travail collaboratif, forme de tiers-lieu correspondant à une organisation du travail flexible qui s’est développée récemment, avec
l’expansion des nouvelles technologies et l’accroissement rapide du nombre de
travailleurs indépendants. Le co-working est aussi une nouvelle forme de solidarité. Il permet aux travailleurs de mutualiser certains outils et certains services.
Le bâtiment s’aligne le long de la rue verte. Le rez-de-chaussée abrite des activités qui forment une vitrine. Ce front de rue est cependant découpé par des failles
qui servent d’accès et de circulations verticales qui dynamisent le front de rue.
Cette disposition en plots permet aussi la lumière et la ventilation naturelles des
logements. Elle permet l’individualisation des accès, et en même temps, le partage de ce palier encourage la création de lien entre les voisins : c’est là que l’on
se croise et que commencent les conversations. Chaque appartement dispose
d’une loggia, prolongement de l’espace du séjour, qui peut servir de jardin d’hiver.
Des terrasses accrochées aux failles font le lien entre deux appartements. C’est là
que les voisins peuvent profiter d’un plus grand espace extérieur, que les enfants
peuvent jouer. Ces terrasses sont donc le lieu d’une possibilité, la possibilité de
vivre ensemble.
40
PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
41
SOMMAIRE
PIECES COMMUNES
PROJETS
PRINCIPE ENERGETIQUE
Historique du bâtiment
Compacité
C = Surface dépeditive/volume habitable
Bonne qualité
C = 49%
Moins bonne qualité
C = 45%
Bâtiment final
PRINCIPE DE L’ENVELOPPE
Hiver
Demi-saison
- Transmission de chaleur accumulée par effet de
serre dans le jardin d’hiver vers les parois isolées de
l’appartement
Eté
Gains de température
de 13°C
- Paroi légère ouverte
- Rideau d’ombrage fermé
- Protection solaire et circulation d’air
42
. 9 loggias dispatchées dans tout le bâtiment
. Double espace extérieur : privé et partagée
. Efficacité loggia
PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
SYSTEMES TECHNIQUES
CAISSON MELANGE
EXTRACTION
VENTILATION
NATURELLE
Déperditions
LOGGIAS
LOGGIAS
Déperditions
SERRE
AIR NEUF
SIMULATIONS
Besoin de chauffage en hiver
Confort d’été
43
SOMMAIRE
04
Elève Architecte :
Aurélie Fontaine
Elève Ingénieure :
Alexia Coquard
PIECES COMMUNES
PROJETS
URBANISME
Libérée de ses industries et de ses ports, la zone récupère de grands espaces à
urbaniser très bien situés. Nous avons ici travaillé sur un lien entre Weil am Rhein,
Bâle et Huningue par un système de boucle facilitant le déplacement piéton et
cycliste, permettant aussi de réunir la partie ouest de Huningue actuellement
séparée par une voie ferrée inutilisée et de minimiser l’impact visuel et sonore de
l’autoroute à Weil. Cette boucle composée ainsi d’espaces publics (parc, square,
place…) mais aussi de bâtiments culturels (musée, bibliothèque, centre culturel…) servirait de repère aux habitants et aux touristes. On y intègre aussi un
réseau viaire et de transports en communs qui permettent de relier par le Rhin Weil
et Huningue. Enfin, des zones que nous qualifions de zones à urbaniser en priorité
(en jaune) sont définies. Ces zones situées à des endroits stratégiques, entre la
nouvelle boucle, en face du Rhin, à côté des transports, ont un potentiel important
pour attirer une nouvelle population dans la zone.
Pour ma part, je me situe exactement dans une de ses zones, celle de Huningue.
Près de l’embarcadère où une grande place publique est créée. Cette place
importante se situe en face d’un arrêt de tram à l’Est et une route totalement piétonne, à l’Est d’un bosquet existant, isolant cette zone du centre, la rendant plus
calme et intime, et bien sûr juste en face du Rhin. Afin de mieux tirer partie de ces
espaces, je crée des quais de promenade publique le long des rives menant à un
lieu de baignade plus calme, face à une place publique. L’endroit totalement piéton devient agréable à vivre. Les bâtiments qui seront construits dans ce quartier
sont principalement de petits immeubles ou maisons de ville assez luxueuses de
par la situation rêvée du quartier. Autour de la place publique on peut placer des
restaurants, bureaux…
Je choisis ici de me concentrer sur l’ensemble du bâtiment, au milieu du quartier. Au vu de la condition exceptionnelle de ce lieu, je souhaite y placer une résidence hôtelière, ou hôtel d’appartements. Il s’agit ainsi d’un
hôtel qui loue des appartements tout en offrant tous les services d’un hôtel, ménage, restaurant, et divers
services. Dans la plupart de ces établissement, la clientèle visée est soit des travailleurs en mission, soit des
familles en vacances pour lesquelles il est plus rentable et facile d’être en vacances comme à la maison avec
possibilité de faire sa cuisine et sa lessive, ou encore des nouveaux habitants qui s’installent ici quelques
semaines le temps de trouver un vrai appartement. Dans le cadre de ce lieu en mutation et de la proximité de
Bâle qui accueillera de nombreux travailleurs, ce programme est parfaitement approprié. Ainsi, en comparant
l’établissement déjà existant, j’ai pu tirer un programme intéressant pour la zone. J’ai aussi choisi de placer
deux équipements accessibles au public depuis la place : un restaurant et un supermarché.
44
PROJETS
PIECES COMMUNES
A partir de ce programme, j’ai analysé plus précisément la parcelle et en ai tiré des enjeux principaux :
- enjeux géographiques : la parcelle se situe face au
bosquet existant qui sera préservé et peut accueillir
plusieurs activités mais qui permet aussi de garder
un intimité face aux centre ville juste derrière. De
l’autre côté, plus animé, se situe une place publique
et un lieu de baignade dans le Rhin. Deux accroches
différentes devront être créées ;
- enjeux sociaux : les utilisateurs visés restent ici plus
longtemps que dans un hôtel traditionnel, mais pas
suffisamment longtemps pour se faire des contacts
de longue durée. Il s’agira ainsi dans l’hôtel de favoriser les contacts entre les gens, de leur donner des
repères et de faire en sorte qu’ils se sentent chez eux,
qu’ils puissent s’approprier l’espace facilement ;
- enjeux écologiques : la plupart des hôtels à l’heure
actuelle sont pensés de telle façon que le client se
sente roi. Or, dans le cadre d’un bâtiment passif, ce
mode de pensée et de construction est incompatible.
L’enjeu est donc de faire en sorte de les clients se
sentent impliqués dans le fonctionnement de l’hôtel
afin qu’ils fassent attention à leur comportement
comme ils le feraient à la maison. Pourtant, ils doivent
aussi sentir le privilège qu’offre un hôtel. Je veux ainsi
faire de cet hôtel un lieu ludique et éco-responsable.
SOMMAIRE
deux atriums, le long du bâtiment. Ces éléments forts
apportent lumière et espace à l’hôtel. Les espaces
des appartements seront optimisés de façon à offrir
le maximum d’espace de rencontre commun pour
faciliter les interactions.
- la façade servira d’élément significatif de l’hôtel,
montrant son implication écologique. Comme pour signaler que le bâtiment redonne une place à la nature,
elle sera végétalisée sur des éléments métalliques
rappelant l’ancienne zone de construction. Enfin,
l’hôtel accueillera un ensemble d’équipements qui
inciteront de manière ludique les gens à participer au
fonctionnement de l’hôtel.
Je tire ainsi des intentions de projet fortes :
- Je choisi de créer un bâtiment en L me permettant
de créer un espace intime en face de la forêt et un
espace plus ouvert avec une large façade donnant
sur la place et créant un lien visuel important sur le
Rhin. Cela me permet aussi de gérer deux entrées
distinctes mais non hiérarchisées. Les gens en effet
peuvent venir en voiture depuis la route à l’ouest ou à
pied ou à vélo depuis la place publique à l’est ;
- afin de simplifier la circulation de mes bâtiments
et de rendre la circulation très claires pour les utilisateurs, je place un noyau de circulation verticale à
la jonction entre les deux bâtiments. Cela me permet aussi une économie d’ascenseur par exemple.
Je grade aussi les espace du bas vers le haut : du
public vers le privé ;
- afin de donner un élément fort pour repère à l’utilisateur, les circulations et distributions se font autour de
45
SOMMAIRE
04
PIECES COMMUNES
PROJETS
ARCHITECTURE
Ma première intervention est de mettre le parking en retrait. Mon but est que lors
de son séjour dans l’hôtel, l’utilisateur n’ait pas besoin de se servir de sa voiture.
Ainsi, le parking avec un ou deux niveaux de sous-sol servirait aussi aux riverains.
A la manière d’une chambre, une place de parking serait réservée. Afin d’accompagner l’arrivée en voiture, je place au sud-ouest de la parcelle un dépose minute
avec deux ou trois places de parking permettant aux clients d’arriver en toute
tranquillité avant de placer leur voiture au parking. Un travail paysager me permet
de mettre l’entrée côté parc en valeur, tandis qu’un porte-à-faux beaucoup plus
simple annonce celle côté place, où se situera aussi l’espace de stockage des
vélos de location pour les clients de l’hôtel.
Au sous-sol, se situent divers espaces techniques et de stockage de l’hôtel, mais
aussi le supermarché qui se déroule autour de l’atrium qui apportera une respiration certaine. Ce supermarché peut fonctionner indépendamment de l’hôtel.
L’hôtel est ainsi composé de deux entrées non hiérarchisées placées en diagonale et menant naturellement
vers l’accueil. Cet accueil assez imposant est visible de tout l’étage grâce à l’atrium et depuis l’escalier. Il
devient un point de repère pour les gens qui ne restent pas longtemps. En face, un escalier monumental le
mène à un espace semi-public, salle de sport, sonna, spa… Un lien visuel permanent est créé entre l’hôtel et
le restaurant qui est totalement visible depuis l’escalier monumental. Le restaurant sur deux étages est ainsi
accessible depuis l’hôtel ou directement depuis la place. Plusieurs terrasses peuvent se déployer : à l’est sur la
place publique ou à l’ouest pour une terrasse plus intime, par exemple réservé aux clients de l’hôtel. Un escalier reliant directement le restaurant aux chambres, permet par exemple le service de livraison de nourriture.
Comme précisé plus tôt, le système de distribution des étages et des chambres se fait toujours autour de
l’atrium. Gardant une vue imprenable sur le hall d’entrée et apportant une lumière zénithale au lieu de vie. Les
chambres se situent ainsi de part et d’autre de l’atrium. L’avantage d’un hôtel est que les appartements n’ont
pas forcément les même besoins que des appartements conventionnels : la vue suffit pour le séjour court. Il
s’agit ainsi d’offrir à l’est et au nord une vue imprenable pour les appartements (sur le Rhin et le parc, tandis
qu’on offre à l’ouest et au sud de larges terrasses. Dans la partie arrondie, peu apte à accueillir des chambres,
je place un ensemble de salles de réunions, conférences, séminaires, mariages… modulable … Ces espaces
donnent une vue sur l’agitation de la grande place et vers le Rhin. Chaque étage possède un espace commun
pouvant accueillir des lieux de repos avec bibliothèque, des salles d’ informatique, pourquoi pas des cuisines
ou salles à manger…. Les derniers étages permettent de créer des terrasses communes.
46
PROJETS
PIECES COMMUNES
Les appartements quant à eux sont volontairement
réduits et optimisés. L’écologie, consiste pour moi
aussi bien à prendre soin de l’environnement que des
relations humaines. Le but étant ainsi que l’utilisateur
ne passe pas sa journée seul dans son appartement
mais ait envie de se rendre dans les espaces communs. En effet, la plupart des appartements proposés sont des studios pour une personne, car il s’agit
en priorité de personnes en mission. Pour autant ces
espaces doivent être agréables et appropriables. La
difficulté dans un hôtel est de faire en sorte que ces
espaces qui changent souvent d’utilisateur ne soient
pas trop impersonnels et que l’on se sente chez soi.
Je choisis d’organiser les appartements avec un
système de niches, qui permettent de ranger le
maximum de meubles pour obtenir un espace plus
confortable et plus grand. Plusieurs rangements sont
à la disposition de gens. Le système de terrasse,
SOMMAIRE
totalement ouvrable en été et fermable en hiver, offre
un espace supplémentaire.
Ce système me permet ainsi de créer un système de
façade épaisse, comme une double peau au sud et
à l’ouest. Tandis qu’au nord, la façade, plus plate ne
sert qu’à la vue. Un système de casquettes permet
la protection solaire et la végétalisation de la façade
offre plus de fraîcheur et d’ombre en été.
Les matériaux choisis sont des matériaux plutôt industriels rappelant la fonction passée du site. Pour
autant, les éléments de structure en métal, soutenant
les balcons, me servent de support à la végétalisation et à l’étage supérieur aux pergolas. À la manière
du parlement européen on est un peu face à un chantier non terminé. La végétalisation me permet ainsi de
parler poétiquement de l’écologie comme la reprise
des droits de la nature qui vient parer la façade.
47
SOMMAIRE
PIECES COMMUNES
PRINCIPE ENERGETIQUE
L’ atrium
. Ajout d’un atrium
. Agrandissement
. Circulation
Les casquettes
. Protection complète contre le soleil
Compacité
. Améliorée
. 0,47 > 0,35
Saison hivernale
L’ atrium
. Puits de lumière naturelle
. Chauffage solaire passif
Verandas
. Effet de serre
. Chaleur piégée dans les parois lourdes
Saison estivale
L’ atrium
. Rafraichissement naturelle par simple ouverture
. Sur-ventilation nocturne des parties communes :
1,2 vol/h en journée
2,2 vol/h la nuit
Verandas
. Les casquettes stoppent les rayons du soleil
48
PROJETS
PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
SYSTEMES TECHNIQUES
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SOLAIRE
Vitrage solaire thermodynamique ROBIN SUN
. Le solaire actif soit prioritaire par rapport à la chaufferie
. Utilisation de l’eau pure dans le circuit afin d’éviter un coût supplémentaire dû au glycol et une baisse de rendement
. Possibilité de recueillir gravitairement toute l’eau pure
SIMULATIONS
Saison estivale
Besoins
Saison hivernale
Puissance
Chauffage
Chauffage
Chauffage
Chauffage
kWh
kWh/m²
W
W/m²
Logements
19319
8
37387
14
Minimarket
1496
5
5723
17
Couloir
0
0
0
0
Restaurant
2810
8
10462
22
Zones
Atrium
0
0
0
0
Stockage
2373
5
6300
12
SPA
7726
24
5080
15
Réunion
3825
6
12947
25
Sport
1120
6
5757
29
Total
38668
8
83657
19
49
SOMMAIRE
50
PIECES COMMUNES
05
URBANISME
Elèves Architectes :
Benoît Mahieu
Aleksandra Demidowicz
Elève Ingénieur :
Bastien Gillot
Vision urbaine
Le site possède de nombreux problèmes :
PROJETS
Analyse urbaine
Nous avons remarqué que la ville de Bâle a évolué tout au long de son histoire en
relation avec des éléments que nous avons identifiés.
Au départ la ville est ceinturée par ses fortifications. A leur chute, la ville s’étire
le long des axes de communication. L’agglomération relie les gares entre elles et
se développe le long du Rhin et des grands axes, mais les frontières restent un
rempart infranchissable : la ville ne se développe plus qu’en Suisse. A l’entrée du
pays dans l’espace de Schengen, les derniers remparts tombent et on commence
à penser Bâle comme une agglomération trinationale qui délocalise certaines de
ses activités dans les pays frontaliers. A l’heure actuelle, le dynamisme de la ville
est induit par les grandes multinationales qui y sont implantées.
- L’axe du Palmrain est complètement engorgé, il sert de desserte autoroutière et
représente une cicatrice pour Huningue et Weil.
- La zone industrielle présente est en déclin et représente des parcelles qui pourraient être mieux utilisées.
- Le site est complètement étranglé par des réseaux (autoroute, voie de chemin de
fer) et des activités qui le rendent inaccessible.
Notre projet urbain vise à redynamiser l’axe du Palmrain et lui redonner une
échelle régionale.
- Création de réseaux de communication en fuseau reliant Bâle à sa périphérie
nord.
- Création d’un campus (côté français) et d’un pôle de recherche (côté allemand)
sur l’axe du Palmrain.
- Le but étant de faire de l’axe du Palmrain un trait d’union entre Weil et Huningue.
PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
Stratégie urbaine
Les concepts développés au projet urbain et appuyés au projet architectural sont :
- La proximité : trouver toutes activités nécessaires au bien-être (sortir, faire du sport, travailler, s’éduquer..)
dans un rayon de 300 à 500m autour de son domicile.
- Un campus ouvert et mixte : ne pas faire une zone que d’étude mais imaginer que l’ensemble des infrastructures mises à dispositions des étudiants soient utilisables par les personnes vivant sur le site ou ailleurs.
- On remarque que la forêt alluviale et la trame verte sont complètement stoppés par le Palmrain. Il serait intéressant de ne pas nier cet élément.
51
SOMMAIRE
05
PIECES COMMUNES
PROJETS
ARCHITECTURE
Projet architectural
Au niveau de la parcelle, la végétation envahit l’îlot, cela me permet aussi de jouer
avec les niveaux et de cacher ou révéler certaines parties du programme.
Le bâtiment fonctionne en strates, au rez-de-jardin, le forum est l’espace de
distribution. Il permet d’accéder aux locaux de la faculté et aux circulations
jusqu’aux logements. Enfin une enveloppe externe va faire de ces trois volumes et
du patio une seule et unique entité.
Le forum est l’espace de rencontre entre les étudiants et les habitants. Il est
directement lié à la nature de la noue, du parc et du jardin suspendu.
L’enveloppe a un rôle de filtre, comme le filtre végétal que l’on trouve en forêt et
qui tamise la lumière. Il permet d’expérimenter de nouveaux rapports à la nature.
Tout le monde a déjà contemplé le paysage depuis sa fenêtre. Ce projet vous
met en situation au coeur même de la nature sauvage. Il fait appel à l’imaginaire :
entendre un bruit, voir une ombre… tous les sens sont en éveil.
Pour des raisons pratiques, la maille de l’enveloppe textile doit être aléatoire,
variable et modulable. J’imagine qu’au sud, bénéficiant des ombres portées, la
maille est très dense, à l’inverse, au nord, elle est beaucoup plus légère pour
que l’on puisse bénéficier d’une jolie vue sur la nature ensoleillée. L’enveloppe
a aussi un rôle thermique de brise-soleil, la rendant modulable, ainsi en hiver,
pour bénéficier d’un maximum d’apport solaire, la toile pourrait se remonter et à
l’inverse, en été, pour la ventilation, la partie haute se rétracte.
52
PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
53
SOMMAIRE
PIECES COMMUNES
PRINCIPE ENERGETIQUE
L’orientation
. Favoriser l’axe est-ouest
. Limiter les interférences entre les
bâtiments
La compacité
. Trois blocs homogènes
. C = Sext/vol = 0,50 m-1
Les spécificités et choix
. «zoning» thermique
. Par pièce
. Par logement
. Récupération de chaleur sur serveur informatique
. Mise en place d’une enveloppe externe
54
PROJETS
PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
SYSTEMES TECHNIQUES
. Récupération de chaleur
Panneaux solaires thermiques
(détail enveloppe)
SIMULATIONS
Les simulations hivernales
. Classique : chauffage et ventilation :
18 kWh/m2
. Mise en place d’un échangeur sur ventilation
E=0,8 : 9kWh/m2
Les simulations estivales
. Classique (enveloppe et balcons) : T maxi : 31°C
. Mise en place de surventilation : T maxi : 26°C
Surventilation : 2 vol/h au lieu d’1 vol/h (by pass de
l’échangeur)
55
SOMMAIRE
06
Elève Architecte :
Karen Perocheau
Elève Ingénieure :
Clair Landmann
PIECES COMMUNES
PROJETS
URBANISME
Analyse urbaine
La première grande étape a été d’analyser le site des trois frontières d’un point
de vue principalement paysager. Les conséquences de la canalisation du Rhin
sur le paysage rhénan sont très significatives. L’évolution des différents types
d’espaces verts identifiés en amont, nous a permis de repositionner les différents
types de digues mis en place à partir de la rectification du Rhin entre 1860 et
1930. Ces digues se sont ainsi révélées très importantes dans la compréhension
de l’évolution du paysage rhénan, de la période du Rhin naturel à aujourd’hui.
Vision urbaine
Nous avons dans un premier temps réfléchi à une stratégie à grande échelle
prenant grandement appui sur l’analyse précédemment effectuée. Nous avons
choisi de nous appuyer sur les anciennes digues pour rétablir les continuités
paysagères observées au temps du Rhin rectifié. Ces anciennes digues
constituent les lignes de force de notre stratégie de projet : un renforcement et une
réappropriation de celles-ci par l’intermédiaire de cheminements doux permettent
ainsi de recréer des connexions disparues (dues à l’apparition d’infrastructures
ferroviaires, routières et de zones industrielles... ) et de réintroduire des zones
inondables à Huningue.
Stratégie urbaine
Amener le Rhin aux habitants de Weil am Rhein par l’intermédiaire de canaux
rentrants est la stratégie adoptée du côté allemand. La zone d’étude se place
entre deux canaux d’échelle et de nature différentes. Le canal au nord du site
de part sa fonction de marina, se veut plus «urbain» que le canal au sud plus
«naturel» qui se trouve être en relation directe avec un parc. Les deux canaux de
part leur nature distincte engendrent différentes typologies de bâtiments : face à
la marina s’élève un front bâti dense et haut, le canal sud jouxté d’un parc borde
un quartier peu dense aux bâtiments bas (R, R+1) de type maisons individuelles.
Nous avons ainsi choisi, entre ces deux typologies de départ de densifier
progressivement en passant par différentes typologies de maisons groupées et
logements intermédiaires. Le bâti est organisé selon un principe en lanière où
viennent s’insérer des cheminements secondaires créant ainsi des porosités
transversales au dispositif. L’organisation des espaces verts se fait suivant le
même principe créant des interractions au sein d’une même typologie et entre
des typologies différentes.
56
PROJETS
Le Rhin sauvage
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
Le Rhin maîtrisé
Principe urbanistique
57
SOMMAIRE
06
58
PIECES COMMUNES
ARCHITECTURE
PROJETS
PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
59
SOMMAIRE
PIECES COMMUNES
PROJETS
PRINCIPE ENERGETIQUE
. Pourcentage des surfaces vitrées au sud : 12%
. compacité : 0,40
Ventilation
Valorisation et protection des flux solaires
soleil 10-14h
le 23/12
soleil 11-13h
le 21/05 et 23/07
16°
58°
PRINCIPE DE L’ENVELOPPE
COMPOSITION DES PAROIS
60
Plancher bas sur vide sanitaire
Façade
Toiture terrasse
. Chape flottante
. 24 cm polystyrène extrudé
. Béton avec rupteur de pont thermique
. U = 0,12 W/(m2.K)
. Bardage
. Lame d’air ventilée
. Pare-pluie
. Voile de contreventement
. 20 cm laine de verre
. 14,5cm laine de verre
. Etanchéité
. Placoplâtre
. U = 0,09 W/(m2.K)
. Pare-pluie
. 24,5 cm laine de verre
. étanchéité
. U=0,12 W/(m2.k)
PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
SIMULATIONS
SIMULATIONS ESTIVALES
Variante SIMULATIONS HIVERNALES
Températur
Taux e maximale d’inconfort (%) (°C) Analyse Variante Besoins de chauffage (kWh/m²) Déperditions (W/m²) Analyse 2ème Structure bois 28,8 0,61 Température totalités des appartements > 27°C Structure béton avec isolation extérieure 30 36,8 Non conforme Occultation 80% 27,8 0,14 Baisse d’1°C 1ère Structure bois 13 24,8 Disparité entre les appartements (19 kWh/m² au T4 R
+4) Surventilation nocturne 200% 26,47 0 2ème Structure bois 10 22,6 Déperditions importantes dues à la compacité Collectif nord
. Pourcentage surfaces vitrées au Sud : 10%
. Compacité : 0,53
. Besoin de chauffage : 5kWh/m2
. Déperditions : 24 W/m2
. Températures maximales en été : 26,8°C
. Mais : Besoins de climatisation pour le
commerce
Maison individuelle
. Pourcentage surfaces vitrées au sud : 24%
Compacité : 0.77
. Besoin de chauffage : 10kWh/m2
. Déperditions : 29 W/m2
. Températures maximales en été : 25,1°C
. Free-cooling non nécessaire
61
SOMMAIRE
07
Elève Architecte :
Catherine Perrin
Elève Ingénieure :
Marie Lenoir
PIECES COMMUNES
PROJETS
URBANISME
Analyse urbaine
Le projet se déroule au nord de Bâle, à Huningue, une petite ville française
stratégique de part sa situation à deux pas de la Suisse, de l’Allemagne et juste
au bord du Rhin.
L’analyse du site a permis d’obtenir rapidement une vision globale des enjeux de
la ville. Un problème récurrent à différentes échelles, est celui des connexions. En
effet , au sein même de la ville, les quartiers sont très hétérogènes et déconnectés
les uns de autres. De plus, les liaisons entre Huningue et les villes ou équipements
alentours, sont loin d’être efficaces (liaison avec Bâle, avec Weil am Rhein de
l’autre côté du Rhin, ou encore avec l’Euroairport).
A l’échelle de la ville, nous avons mis en évidence les différents quartiers qui la
composent, ainsi que des zones interstitielles aux forts potentiels de reconversion.
Vision
Une étude plus approfondie de la ville, a permis d’identifier un axe important, une
zone stratégique en limite de ville. Il s’agit d’un ensemble d’espaces résiduels,
situés entre le centre-ville de Huningue et sa zone industrielle. L’axe s’oriente vers
le Rhin, et créé un trait d’union vers Weil am Rhein : le début d’une connexion
inter-quartiers.
Cet espace intervient comme la pièce manquante d’un puzzle afin de recréer
les liens entre les différentes parties de la ville, et lui permettre un nouveau
développement. Sa proximité avec les principales infrastructures de la ville lui
donne d’autant plus de force.
Stratégie
La zone d’étude que nous avons mise en évidence permet une intervention rapide
sur le site. Dans un premier temps, il s’agirait de construire quelques équipements
à l’échelle de la ville ou même de la communauté de communes, le long de cet
axe afin de le dynamiser. L’ensemble orienté vers le Rhin, permettrait de faire
profiter les habitants de Weil am Rhein de ce quartier en construction. Cet espace
est d’une part relié directement avec le centre-ville de Huningue, et d’autre
part permet l’accroche d’un nouveau quartier mixte qui se situera sur la zone
industrielle actuelle. Un nouveau souffle pour la ville.
62
PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
63
SOMMAIRE
07
PIECES COMMUNES
PROJETS
ARCHITECTURE
Projet
L’îlot étudié se situe au bord de l’axe dynamique : grande plaque piétonne orientée
vers le Rhin et ponctuée d’équipements et de commerces. Mais il se positionne
également au bord d’un grand parc aménagé au bord de l’eau.
L’îlot se veut à l’image du nouveau quartier : mixte et ouvert. Il s’agit d’un espace
poreux, traversable à pied et dynamisé par des espaces publics à l’échelle du
quartier. Le parc vient pénétrer au cœur de l’îlot si bien qu’on a l’impression
d’habiter dans une bulle végétale. Des jeux de topographie permettent ainsi de
donner de la vie au cœur de l’îlot et de créer des transitions, des progressions
douces entre espaces publics/ semi-publics /privés.
Des espaces de terrasses, de buanderies, ou encore des chambres ou des salons
sont mis en communs entre les collectifs. Le tout est créé de sorte à faciliter les
relations entre les habitants et la vie en communauté.
64
PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
65
SOMMAIRE
PIECES COMMUNES
PROJETS
PRINCIPE ENERGETIQUE
LE BATIMENT
Bâtiment 6
Espaces tampons
Zones
Bâtiment 5
Bâtiment 1
Bâtiment 2
Bâtiment 3
Bâtiment 4
PRINCIPE DE L’ENVELOPPE
SURFACES VITREES
66
Nord-­‐
Ouest Sud-­‐ Ouest Nord-­‐ Est Sud-­‐ Est Bâ#ment 4 2.4% 2.4% -­‐ 14.4% Bâ#ment 5 2.3% -­‐ -­‐ 19.5% Bâ#ment 7 3.6% -­‐ 3.6% 18.3% MOYENNE 2.8% 2.4% 3.6% 17.4% Nord Sud Ouest Est Bâ#ment 1 2.3% 13.9% 4.6% -­‐ Bâ#ment 2 3.5% 15.7% -­‐ -­‐ Bâ#ment 3 2.4% 13.5% -­‐ 1.2% MOYENNE 2.7% 14.4% 4.6% 1.2% Coefficient de transfert U (W/(m².K)) Parois externes 0.095 Plancher bas 0.094 Toiture 0.072 Fenêtre triple vitrage 1.11 Porte 0.8 PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
SYSTEMES TECHNIQUES
Règles de dimensionnement :
. 75 litres/personnes
. 1,5 m2 de capteurs solaires / personne
. Orientation : 30° sud et 30° est
VENTILATION MECANIQUE DOUBLE FLUX
VMC double flux :
. Débit de 1 vol/h
. Efficacité de 70%
Prise d’air en façade nord et ouest (position
local technique).
SIMULATIONS
En hiver :
On souhaite une température intérieure de 19°C
En été :
On souhaite une température intérieure maximale
de 27°C
Zones Besoin Chauffage (kWh) Besoin Chauffage (kWh/m²) Zones Température Maximale Bâ#ment 1 969 5 Bâ#ment 1 25.25 °C Bâ#ment 2 816 3 Bâ#ment 2 25.30 °C Bâ#ment 3 1611 4 Bâ#ment 4 495 3 Bâ#ment 3 26.03 °C Bâ#ment 5 442 5 Bâ#ment 4 25.16 °C Bâ#ment 7 771 7 Bâ#ment 5 25.05 °C Bâ#ment 7 26.13 °C 67
SOMMAIRE
08
Elève Architecte :
Marine Vallois
Elève Ingénieur :
David Sauner
PIECES COMMUNES
PROJETS
URBANISME
Analyse urbaine
On reconnaît à l’agglomération bâloise une expansion remarquable. Pourtant on
ne peut que soulever la nécessité de préserver des espaces vides naturels au sein
de cette urbanisation. Notre intérêt se porte alors sur des zones déjà urbanisées,
mais non habitées, et dont l’espace est reconvertible. Les villes de Huningue et
de Weil am Rhein se distinguent par leurs zones industrielles le long du Rhin ; ces
zones semblent pouvoir être reconverties.
Vision
La ville de Huningue est fractionnée en quartiers mal reliés et ses quartiers
sont chacuns coupés du Rhin. Le Rhin et les zones d’activités industrielles ou
portuaires sont une coupure entre Huningue et Weil am Rhein.
Notre volonté est de transformer les fortes zones de césure pour changer cet effet
de double fracture en perméabilité. En profitant du réaménagement possible des
zones d’activités et en s’appuyant sur l’attractivité des rives, l’idée est de lier les
quartiers les uns aux autres en les amenant jusqu’au Rhin, et de faire naître sur ses
rives un effet unificateur entre la France et l’Allemagne. Les zones réaménagées
deviennent attractives en elles-mêmes et motrices de développement.
Stratégie
A travers ce projet nous voulons d’une part défendre la place de Huningue
dans l’Agglométation Trinationale de Bâle pour lui permettre d’echapper à son
rôle de ville dortoir et d’autre part initier un travail de couture au sein de Weil,
ville plusieure fois scindée. C’est une double démarche qui va stratégiquement
devenir commune.
Dans l’élaboration d’une stratégie, nous avons exprimé la volonté de travailler en
étapes ou phases. L’idée est que chaque étape utilise les acquis de la précédente
et viennent en renforcer les qualités. Pour autant, aucune étape ne dépend de la
68
PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
réalisation de la suivante pour son bon fonctionnement.
Dans une première étape notre double démarche naît indépendamment dans les deux villes. On commence
doucement par travailler la porosité des quartiers entre eux et la réappropriation des rives.
L’aménagement des rives en vis-à-vis l’une de l’autre va permettre dans une seconde étape de lier fortement les
aménagements pour constituer un véritable ensemble Huningue-Weil prenant corps sur les zones industrielles
actuelles de chacune.
La troisième étape de notre stratégie consiste à relier le pôle Huningue-Weil maintenant solide au reste de
l’ATB. Le développement acquis lors de la phase précédente rend pertinent un tel lien et surtout le rend
capable de s’inscrire dans l’échelle de la ville et dans son tissus.
69
SOMMAIRE
08
PIECES COMMUNES
PROJETS
ARCHITECTURE
Programme
Le bâtiment étudié se place en frontière entre deux ambiances : une place
minérale et un prolongement vert du parc aménagé sur les rives. Il s’étire le long
d’un axe est-ouest ce qui permet des apports solaires intéressants en travaillant
des espaces traversant nord-sud. Cependant en raison des qualités paysagères
particulières à l’est (vue sur le Rhin), l’orientation nord-sud est delaissée au profit
d’une orientation est.
J’ai choisi en plus des logements, de travailler des bureaux et un restaurant
cafétéria qui, à mon sens, seraient des équipements pertinents à développer
simultanément à des premières opérations de logements.
Cet îlot correspond aux premières opérations de nouveaux logements et nouveaux
équipements. En rapport avec la stratégie, cette zone serait développée lors
de l’étape 2, d’où le fait de proposer un type de logement en rapport avec une
demande déjà présente qui est celle d’une population assez jeune au turnover
important qui travaille en Suisse et qui cherche à s’installer.
Je propose donc un ensemble de 20 logements dont 15 sont des 2 pièces, les
logements allant du grand studio au 5 voire 6 pièces en duplex. J’ai choisi comme
activité complémentaire de travailler des bureaux et un restaurant cafétéria qui à
mon sens seraient des équipements pertinents à développer simultanément à des
premières opérations de logements.
70
PROJETS
PIECES COMMUNES
Projet
Je suis partie d’une volonté de réunir un avantage
de l’habitat individuel qui est le fait d’accéder à son
logement depuis un espace extérieur, et un avantage
possible de l’habitat collectif qui est le fait de pouvoir
profiter d’un espace à partager avec un nombre limité
de voisins. J’ai donc cherché à dessiner un espace
extérieur capable de réunir ces caractéristiques. Il
devait à la fois permettre d’accéder à son logement et
former un espace commun partagé et appropriable
par les habitants.
Pour ce faire, j’ai recréé un rez-de-chaussée au r+1
pour former une terrasse commune qui forme un
accès aux logements ainsi qu’un lien entre eux et
SOMMAIRE
donc entre leurs habitants. Les logements sont donc
comme posés sur un socle.
L’attitude énergétique concernant les logements
a été de veiller à ce qu’ils bénéficient tous d’une
double orientation, soit nord-sud, soit est-ouest. Les
ouvertures larges au sud correspondent à la fois à
un apport de lumière et de chaleur donnant sur les
pièces principales et à l’orientation de ces pièces
sur le parc. Des ouvertures plus modestes au nord
permettent de contrôler au mieux l’apport de chaleur
et de préserver l’intimité des logements par rapport à
ce qui se passe sur la terrasse.
71
SOMMAIRE
PIECES COMMUNES
PROJETS
PRINCIPE ENERGETIQUE
COMPROMIS ENTRE L’ASPECT ARCHITECTURAL ET LES APPORTS SOLAIRES
Avantages
Nombreux appartements ayant une vue sur le Rhin
Avantages
Pas d’ombre sur les façades
Inconvénients
Ombre portée importante entre les deux bâtiments
Inconvénients
Moins d’appartements ayant une vue sur le Rhin
BATIMENT DE BASE
Besoin en chauffage : 44kWh/m2
PRINCIPE DE L’ENVELOPPE
AMELIORATION DE L’ENVELOPPE
Mur ext.
Toiture
Plancher bas
Fenêtre
Ext.
25cm laine de
roche
35cm laine de
roche
25cm laine de
chanvre
Int.
20cm béton
lourd
20cm béton
lourd
20cm hourdi en
terre
Ossature PVC triple
vitrage
Uw=1,1 W/m2.K
6,21
9,78
6,21
R[m2.K/W]
72
PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
SYSTEMES TECHNIQUES
SYSTEMES TECHNIQUES
SIMULATION
OCCULTATIONS
Température max. : 25,54°C
Besoin en chauffage : 13kWh/m2
Déperditions : 16Wh/m2
73
SOMMAIRE
09
Elève Architecte :
Guillaume Prolonge
Elève Ingénieur :
Gautier Bejot
74
PIECES COMMUNES
PROJETS
URBANISME
Situé en plein cœur du projet de renouvellement urbain de Huningue, face à une
grande place, le projet se pose à l’intersection de plusieurs réseaux : voies et
boulevards piétons, ligne de tramway, axes routiers entourant ou traversant la parcelle. Le volume s’inscrit dans celle-ci en respectant ses contours, adoptant en
plan une typologie adaptée à une zone urbaine dense.
Le cœur d’îlot, traversé par une percée piétonne, est un lieu public, animé par la
présence d’un bar-restaurant. Une galerie d’art assure l’interface avec la grande
place, au sud.
PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
75
SOMMAIRE
09
PIECES COMMUNES
PROJETS
ARCHITECTURE
Les toits du projet sont conçus comme un vaste jardin, créant un parcours
suspendu. Ce lieu, ouvert aux résidents et rendu accessible aux passants,
devient un espace de rencontre aux usages variés : jardinage entre voisins,
promenade en couple, jeux pour enfants, barbecue entre amis, jogging, lecture... tout en offrant des vues sur les environs, s’étendant jusqu’au Rhin. Le
jeu de rampes et de repliement du projet en une boucle sont la prolongation à
l’échelle du bâtiment du réseau urbain dans lequel il se situe. La galerie d’art
s’insère entre les rampes des toitures et en accompagne l’accès au public.
Celle-ci peut même profiter des toitures pour les transformer en un lieu d’exposition éphémère.
Le toit, surface souvent inutilisée, devient ici l’élément fédérateur autour duquel
s’articule le projet : il devient un lieu de vie.
76
PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
77
SOMMAIRE
10
Elève Architecte :
Augustin Roy-Verger
Elève Ingénieur :
Willem Mazzotti
PIECES COMMUNES
PROJETS
URBANISME
Analyse urbaine
L’analyse urbaine de la région transfrontalière entre Huningue, Weil am Rhein
et Basel, nous ont amenés à implanter un programme invitant à la mixité des
cultures. Une université, un pôle culturel, et du logement diversifié pour une mixité
sociale. L’université réinvestit les friches industrielles de Huningue et le pôle mixte
se matérialise par la création d’îles « culturelles » aménagées sur le Rhin par la
réouverture et le prolongement de canaux. Les logements s’implantent entre ces
deux pôles majeurs.
Vision
Dans notre démarche d’interprétation du projet urbain, nous avons réinterrogé la
pertinence d’un doublon de centre culturel sur chacune des berges rhénanes,
mettant en concurrence ces deux espaces. Notre proposition d’architecture a
pour objectif l’unification de ces deux pôles. Ceci consistant à la création d’une
succursale estivale au centre culturel transfrontalier, sur la pointe de l’île française. L’espace culturel de Huningue devient un objet hybride entre place, coeur
d’îlot et centre culturel.
Stratégie
Le leitmotiv du projet d’architecture et d’urbanisme fut donc cette idée de concevoir un espace urbain capable de supporter un programme culturel, telle que des
spectacles, des représentations théâtrales, de la danse, etc. La problématique
d’un tel espace urbain était sa capacité a gérer son usage mixte, en tant que lieu
à habiter ou lieu de représentation. La forme et le programme de l’îlot que nous
avons ainsi conçu sont directement issus de cette problématique.
78
PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
79
SOMMAIRE
10
PIECES COMMUNES
PROJETS
ARCHITECTURE
Programme
Le programme de l’îlot peut prendre deux formes selon les saisons. L’îlot
d’habitation, en hiver, propose un espace minéral protégé du vent et des
inondations avec une matérialité chaleureuse, avec le bois sur les façades. Il est
aménagé pour les habitants de l’îlot, jeux pour enfants, skate parc, circulation
et rencontres. Le nord de l’îlot est un espace public et un lieu de rencontre à
l’échelle du quartier. On y trouve une petite place urbaine, entrée sur le site par la
passerelle binationale . On y trouve un bar et restaurant et un centre d’information
pour le centre culturel transfrontalier.
Au nord-ouest, on y trouve un espace plus calme, parvis d’une bibliothèque qui
articule la relation de l’îlot avec le reste du quartier. L’été, les usages de l’îlot se
transforment. Il se retourne, l’implantation sur le site permet de libérer un parc
inondable l’hiver destiné aux habitants de l’îlot tandis que le coeur de l’îlot permet
d’accueillir la scène et le public. La petite cour du restaurant s’assimile au foyer
et le parvis de la bibliothèque à l’espace d’accueil qui peut accueillir des flux
importants.
Projet
La problématique du logement était de comprendre comment tirer partie de ce
statut particulier de l’îlot. Le programme des logements se décompose en trois
typologies. Une résidence étudiante, un immeuble à appartements avec un grand
nombre de pièces pour accueillir des familles ou des colocations. Puis trois petits
immeubles de petits logements qui partagent chacun une salle commune et une
terrasse donnant sur le Rhin et un jardin.
En ce qui concerne la conception des logements, nous avons choisi de les
organiser avec l’idée que les lieux de vie diurne se tournent vers le paysage
rhénan. Tandis que les lieux de vie nocturne se tournent vers le coeur urbain de
l’îlot avec l’idée d’une contemplation silencieuse de l’activité urbaine à travers de
fines fenêtres toute hauteur.
80
PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
81
LES ETUDIANTS
EQUIPES A4GCE4
04. Guillaume PROLONGE Gautier BEJOT
08. Marine BRUNET
Romuald FRECHARD
09. Elsa EDOUARD
Henri-Loup COCQUEREZ
10. Laura FOLMER
Jérôme COLLIN
11. Aurélie FONTAINE
Alexia COQUARD
19. Benoît MAHIEU
Bastien GILLOT
23. Karen PEROCHEAU
Clair LANDMANN
24. Catherine PERRIN
Marie LENOIR
30. Augustin ROY-VERGER
Willem MAZZOTTI
37. Marine VALLOIS
David SAUNER
REMERCIEMENTS AUX ETUDIANTS AYANT PARTICIPE AU PROJET
A4
Camille Aïssaoui, Pierrick Albert, Isabel Bairo Sanchez, Edouard Berenger, Cyprien
Betsch, Arthur Bohn, Mathieu Boucachard, Samuel Boudreault, Emmanuel Brito Von
Szilagyi, Mathilde Camus, Aleksandra Demidowicz, Pierre Fonseca, Nadège Frey,
Louis Geiswiller, Laure Genet, Raissa Goncalvez Monteiro, Lucas Gonsior, Adrienn
Gorzac, Romain Gros, Pierre-Paul Guillemette, Marie-Pierre Haas, Jean-Baptiste
Hardy, Anne Hoellinger, Jean-François Julien, Barbara Jurczyszyn, Guillaume Laurin,
Loïc Lemercier, Chloé Le Mouël, Marie-Line LeyAntoine Mouhy, Théotime Noël,
Thomas Nussbaumer, Julien Papaud, Ophélie Perrin, Julien Pidancier, Eléonore
Plouhinec, Gabriel Pointereau, Mathilde Richard, Anouck Robert, Aline Rocheteau,
Priscille Rodriguez, Hélène Ruth, Gabriel Santiago Pedrotti, Dany Saouli, Franck
Senet, Camille Sifferlen, Margaux Sigrist, Marina Sorquini Grossi, Anne-Claire Stiel,
Louis Tharrault, Sébastien Werling, Alix Wittrisch.
GCE4
Thiebaut Abdelaziz, Ymmarkis Alonzo Santana, Emilie Auger, Jérémy Basili, Lara
Berger, Céline Bocquet, Simon Bolteau, Eric Deffobis, Pierre Dorsi, Kévin Dubreuil,
André Eich, Mathieu Ferney, Henry Alberto Fisgativa Peinado, Matthieu Gallot,
Marina Gaspard, Alexis Gauthe, Florent Godefroy, Romain Gourcilleau, Liu He, Arthur
Herman, Benjamin Karras, Elorri Laborde, Quentin Levesque, Sylvain Maillefaud,
Fabien Malhaire, Mathieu Martinez, Charlène Montagne, Valentin Muller, Coralie
Ochs, Elodie Parmentier, Hélène Perrineau, Claire Provot, Emilie Simonnet, Fabien
Tranchant, Cyril Vibert, Amandine Vicedo.
PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS:
Nous, étudiants, tenons à remercier tous les acteurs impliqués dans le projet et
en particulier :
L’équipe enseignante : Franck Guêné, Guillaume Delemazure, Bernard Flament,
Hugues Klein, Bruno Steiner, Denis Burger, Emmanuel Alby.
L’INSA de Strasbourg, DeA Architectes, le Groupe EDF Alsace et le Groupe ÉS,
la Ville de Huningue, la Ville de Weil am Rhein, Pier-Maël de l’IBA, Richard Horn
directeur du service technique de la ville de Huningue, Christian Henner directeur des services construction et urbanisme de la ville de Weil am Rhein.
83
SOMMAIRE
84
PIECES COMMUNES
PROJETS
PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
ANNEXES
Traductions des projets étudiants
Translations of student projetcs
Übersetzungen der Studentenprojekte
85
SOMMAIRE
01
PIECES COMMUNES
PROJETS
Archi. student : Marine Brunet
P26
Ing. student : Romuald Frechard
VISION & URBAN STRATEGY
The Rhine creates the border between the three cities. It’s a large river which was canalized in 1840, before two islands, one on the Huningue side and
another on the Weil am Rhein side existed. Weil am Rhein was a vineyard city, its center is located on the Black Forest hills. Our idea is two dig to canals
and recreate the islands in order to settle a new common center for the cities thanks to a landscape intervention.
URBAN PROGRAMM
The Basel University needs to grow and the city of Basel doesn’t have any contemporary theater for important spectacles. That’s why we will settle the
extension of the University of Basel in the old industrial buildings of Huningue and Weil am Rhein. Regarding the new cultural area, it will take place on the
islands where the density will be higher on the model of Rheinhattan. This program allows a daylife thanks to the arrival of students and nightlife because
of the new cultural spot.
LANDSCAPE STRATEGY
A green belt will help to insert the new dense area into the landscape and will continue the already existing promenade of Huningue along a canal. The
new canal of Huningue will be include into the green belt and will provide a wild spot for a floodable forest as there was before the Rhine canalization. The
other canal will be more urban with a terminus of the fluvial public transport who will offer a direct means of transport for the Basel citizens who wants to
go the theater.
CHOICE OF BLOCK
Five types of block were designed in order to develop particular relation with the landscape elements. The block I decided to work on is located on an island
on the Huningue side. However, it has no view on the Rhine but it takes advantage of the proximity with the wild forest.
PROJECT
LANDSCAPE STRATEGY
I made a significant work on the nature. It will have two different patches of green. The first one is wild, buildings are scattered in the forest whereas the
other one is tamed, surrounded by buildings. This part will be shared gardens for families.
FUNCTIONS & FACILITIES
This block is on the way from the Huningue campus to Weil am Rhein campus. With this in mind, it is interesting to have students living here in a mixed
block for both students and families.
The housing program has to be blend with public equipment. Due to the students’ accommodations, it could be convenient to have a community house for
young people. This house program will gather a small theater, some music and dance studios and a snack bar. With a view to increase the diversity and to
offer a cheap place to stay for backpackers, the student housing complex will be mix with a youth hostel.
BUILDINGS ACCESS
The main issue in designing this block is to take advantage of the generational diversity while minimizing the cohabitations problems. The first thing to do
is to draw differentiated access to their accommodation. Families access to their flats from the inside of the block whereas students get into theirs from
the western street.
PUBLIC SPACES
The youth hostel, the house of associations and the students’ accommodations are all gathered in a same building which is snaking into the block. It
is not only for aesthetical reasons but also for dividing the public space. It creates a public place for leading into the youth hostel and the community
house separate from the shared gardens. Anyway, the entire block center is occupied by shared gardens and gardening is particularly a family activity.
Consequently students don’t have a proper common exterior place. That’s why it is well-judged to take advantage of the building shape to offer a common
terrace on the building rooftop.
02
Archi. student : Elsa Edouard
P32
Ing. student : Henri-Loup Cocquerez
The project site is in the northern industrial area of Huningue close to the Rhine. The project takes place in the current Carpenter factory. I have kept only
the metallic structure to preserve the site story and have destroyed the rest of the factory to develop the agricultural lands of the farm.
The project is in the continuity of the residential area of Huningue and makes the transition between agriculture on the west side and industry on the east
side. The project block is served by a tramway line on the East and is completely pedestrianized.
I am working on the project as I would slip pearls on a line. The pearls are the different buildings that are linked by the metallic structure. Each building has
a role but the project works as a whole.
I am working on the elderly people shared homes building. It has a north-south aspect and is divided on three housing units, one on the ground floor and
two on the first floor. In each unit there are four 25m²-flats for single people and a 30m²-flat for a couple. All of these flats are adjoining to a common room
divided into different spaces: a kitchen area, a dining room where residents can share a meal once a day together or with their family, a living room with
a TV space, and a laundry. On the ground floor a polyvalent room of about 150m² has a south aspect and enables to receive activities like homework
assistants for the block children, dances, etc. To take care of the dependent a 40m²-nursery with a medical room and a 20m²-flat for the night nurse is
planned on the ground floor.
The metallic framework is covered with polycarbonate panels to close the structure and create an indoor space which would be felt as a common living
room where children of the block can play in safe and where people can meet.
In the interior plans, the framework structure is embodied in the sliding polycarbonate partition wall between private flats and common rooms.
In winter the temperature of this space is higher than the exterior temperature what makes possible to plant tropical plants in order to give a greenhouse
aspect to the structure. The wet and warm air generated by the plants can be used to heat the buildings. In summer roof panels can be opened to ventilate
the encapsulated space.
Each building has a shared kitchen garden which is managed by the inhabitants of the building. Thus elderly people can keep a regular activity and learn
to children to do gardening.
03
Archi. student : Laura Folmer
P38
Ing. student : Jérôme Collin
VISION & URBAN STRATEGY
Dieses Projekt beginnt mit der Idee, dass die Kunst und die Kultur eine Dynamik für die Schaffung ein neues Gebiet mit einer starken Identität sein können.
Die Kultur, und besonders die Kunst, sind ein wichtiges Netz für Basel und seine Metropole. Sie sind Identitätsträger. Ein Netz von kulturellen Instituten ist
anwesend, aber nicht immer verbunden. Das Museum von Zeitgenössische Kunst Fernet Branca in Saint-Louis und das Zentrum Vitra in Weil-am-Rhein
sind wichtige und attraktive Punkte, obwohl sie entlegen sind. Die transnationale Lage ist auch ein Vorteil für ein kunstorientiertes Projekt, weil es den Künstler erlaubt, ihre Werke zu einem neuen Publikum zu schauen. Das Projekt, eine neue Design Schule in Weil-am-Rhein zu implantieren, kann der Auslöser
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PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
unser kunstorientiertes Projekt zu sein. Huningue könnte an diesem kulturellen Netz auch teilnehmen. Man kann also eine Antwort in Huningue schaffen,
das heisst, Orte fur Kreation und Austellung, aber auch Studentwohnung zu entwickeln.
STRATEGY
Das Projekt ist mit den anderen Stadtteilen durch kontinuierliche Strassen verbunden. Die Längsachse der neue Stadtteile kommen in der Kontinuität den
schon existerenden Strassen. Neue Strassen schaffen auch neue Querverbindungen zwischen dem künftigen Stadtteil und dem Stadtteil im Osthuningue,
die zum Moment wegen der Strasse und dem ehemaligen Eisenbahnlilien von der Stadt getrennt sind. Die Querverbindungen leiten zu dem Rhein und
zum Leben des neuen Stadtteiles.
Das neue Quartier besteht aus schnurgeraden Blöcken. Diese Blöcke haben Lücken. Die Blockherzen sind sichtbar von der Strasse. Spalten erlauben
Ausblicke und das Eindringen von Licht und Sonne innerhalb der Blockherzen. Eine „grüne Strasse“ drängt in den Blöcken ein. Sie stört die Geometrie
der Blöcken. Eine höhere Dichte von der Gebäuden und der Vegetation markiert ihre Grenzen. Kleine Wege durchführen die grüne Strasse und führen zu
den Blockherzen, die grün sind.
Neue Formen von Familiensolidarität
Die Familienstruktur befindet sich im Umbruch. Je unbeständiger die Paare werden, desto wichtiger wird die Beziehung zwischen den Eltern und den
Kindern. Die übliche Situation « Paar mit zwei Kindern » wurde durch eine Vielfalt von Familien- Situationen ersetzt. Auch soll man darüber nachdenken,
dass in dreißig Jahren ein Drittel der Bevölkerung mehr als sechzig Jahre alt sein wird. Das Zusammenleben von vielen Generationen soll also untersucht
werden. Deshalb sind eine Vielfalt von Wohnungformen und eine höhere Flexibilität erforderlich.
Neue Formen der Solidarität bei der Arbeit
Die « Coworkingräume » sind « Zusammenarbeitsplätze ». Sie entsprechen einer flexiblen Arbeitsorganisation, die sich in letzter Zeit entwickelt hat. Das
Wachstum der neuen Technologien führte nämlich zu der schnellen Zunahme von unabhängigen Arbeitern (Designer, Kunstdirektoren, Webjournalisten...).
Diese neuen Nomaden brauchen mehr Flexibilität. Sie arbeiten meistens zu Hause aber streben immer mehr nach einer Strukturierung ihres Alltags und
einer Grenze zwischen professionellem und privatem Leben.
PROJEKT
Das Gebäude liegt entlang der grünen Strasse. Wie ein lineares Schaufenster wurden die Aktivitäten im Erdgeschoss untergebracht. Die Strassefront
wird durch Spalte geschnitten. Die Anordnung der Wohnungen in Blöcken erlaubt, natürliches Lüften und Licht zu bringen. Es ermöglicht auch die
Individualisierung der Zugänge. Die Spalte trennen die Blöcken, aber sie versuchen auch, die Nachbarn näher zu bringen. Hier befinden sich nämlich
die Treppenabsätze, wo die Leute sich treffen, sich grüssen, und vielleicht miteinander ein paar Worte wechseln. Zwischen den Blöcken klammern sich
auch Terrassen fest. Diese Terrassen sind gemeinschaftliche äussere Räume. Also sind die Spalte eine Möglichkeit, die Möglichkeit der Schaffung von
Verbindungen zwischen den Nachbarn. Alle Wohnungen profitieren von vielen verschiedenen äusseren Räumen: sie haben eine Loggia und einen Balkon,
der mit einer gemeinschatlichen Terrassen zusammenhängt. Deshalb ist die Südfassade mit den Loggias und Balkons sehr animiert, was mit der glatten
Nordfassade kontrastiert.
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P44
Archi. student : Aurélie Fontaine
Ing. student: Alexia Coquard
Around the Atrium
An appartement hotel in Huningue
Situated in the Basel eurodistrict, at the border of France, Switzerland and Germany, this area is in mutation. Basel is extending its area of influence and
Weil am Rhein and Huningue will become new international centers of attraction.
My projet is situated in a high priority zone in Huningue, an area which must be build first because of its very well situation. The neightborhood I created
is composed mainly of residential building, quite luxuous, with views on the Rhine and around courtyards. I also created docks on the riverside to make a
pedestrian and cylcist path which links the tram stop to a bathing place in the Rhine.
I choose to put there un appartment hotel, which is a hotel which rents appartment meanwhile providing all the services of a classical hotel. Theses building
are designed mostly for workers in mission of a few weeks, families who prefer to be in holydays like at home with the possibility of doing the laudry and the
meals, or new inhabitants. This area is perfect for this type of building. I choose to add two public spaces : a restaurant and a mini-market.
I choose an L shape building to have the views on the Rhine and on the forest. I create then an atrium, central and remarkable element aroung which are
all the circulations and the public spaces. The atrium brings light and space in the building but it is also very efficient for the heating in winter and the
ventilation in summer.
The parking is separated from the hotel. My goal is that during there journey, people don’t need to use their car and don’t want to use them. There is in the
ground floor to distinct entrances : one for people who come from the road and those who come from the public place. There is also a bike location room
next to the reception. A monumental stair leads to the sports room. A visual link is always maintains between the reception and the restaurant which is on
the first and ground floor.
The appartment are reduced and optimized to have big common spaces. Indeed, most of the guest will be here for a few weeks for work. I want them to
meet people and to use the common space and not to be isolated. The appartement in the south and west have large terrasses which can be closed as
winter garden or opened in summer.
The facade is covered with metal and the metalical column are support for the vegetation and show the ecological procurement as if the nature is taking
again its rights.
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Archi. students: Benoît Mahieu & Aleksandra Demidowicz
P50
Ing. student : Bastien Gillot
Discover the wildlife
Following a urban project which targets to dynamise the northern suburbs of Basel, the building of this complex including a part of Mathematics University,
let us discover the wild forest which grows before the city’s development.
Huningue and Weil have some problems, the major ones are:
- The Palmrain axis is used as a shortcut to pass from the German highway to the French one.
- The industrial zone is close to the end and represents a site which could better be used.
- The site is cut by communication links (railway, highway…) and the industries make it prohibited to the population.
Our project targets to revitalize the Palmrain and give it back a local function.
- We create new local communication networks to link the Basel city center to the northern suburb.
- We create a university and a campus on French side and a research and development pole on the German side of the Palmrain.
- The goal is to give to the Palmrain a link function instead of a scar.
The major concepts announced on the urban project and followed on the architectural project are:
- The proximity: find places to study, buy, work, make sport, relax… on 300 to 500m perimeter around your house.
- An open and mixed used campus to avoid creating a place just for students, which consists to let people not from the University to use equipment such
as the library, the restaurants…
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SOMMAIRE
PIECES COMMUNES
PROJETS
- We realized that the Palmrain cuts the Rhine forest. Because we want to give to the Palmrain a kind of porosity, that includes that we need to work on the
penetration of the green framework on the site.
My site is surrounded by blocks of flats, with no road to lead to it. There is a cyclist road which runs up to Basel along the alluvial river. Then, there are two
industrial buildings we want to keep to mesmerize to past of the site.
The past of the site is made of two parts, wild one, the alluvial forest with a strong eco system, and the industrial one, which recovers the landscape of grey
for accessibility and commodity questions.
My goal is to keep in memory the past of the site: the wild one and the industrial one. To show that wild life and humans can live together and take the
best of each other’s.
The program includes a part of a mathematic university and flats. The vegetation from the river invades the site. It lets me show or hide some part of the
program. The building is made of strata, on the park level the forum includes all the communications, to go on the university, or to the stair cases to go to
the flats above it. Above the forum, there is a park. An external skin links the three buildings to one global complex.
The forum is the place where the students and the people living above the university meet each other; it is directly linked to the river and the vegetation.
The skin creates a filter effect such as the vegetal subdued lighting filtered on forest. It let people experiment some new relationship with nature. Everybody
has already seen a landscape through his window, this project aims to bring on the heart of wildlife and let us feel it and dream about it. If you hear a noise,
see a shadow, all your senses are used.
For technical reasons, the external skin must be random, adjustable and variable. I think that on the south, the fabric must be very strong to let us see the
shadows on it, on the contrary, on the north part, the fabric is very light and soft to let us see the sunny landscape. The skin also has a thermic function,
which hides the sun during the summer, whereas to have a lot of light and warm the flats on winter, the skin could be rised.
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Archi. student: Karen Perocheau
P56
Ing. student: Clair Landmann
Master plan
Considering a more restrained scale, we started to design some key places that will articulate the whole site, giving them different roles and equipments.
By the french side of the footbridge, a high density zone will decrease while going to the north, and will end up becoming a real nature-city. This nature
city will stand in a new floodplain, giving the Rhine more amplitude and life. Well-served by the new tramway, it will be extended to the Quakery lake,
in order to offer a new lifestyle to the district. Futhermore, a few wooden decks will be built, leading from the major city streets to the Rhine, over the
floodplain. The situation in Weil Am Rhein is rather different.
In fact, unlike Huningue’s riverside which is held by a few insustrial owners, Weil’s riverside is still very busy and owners possess a lot of different firms.
That’s why we have to deal with it and to schedule a long-term project. This plan will lead us to 2020, when the last phase takes place. Meeting the
important demand of high-standed housing, a new district will be built, irrigated by new canals constituing a marina .
Urban Analyse
The story of the Rhine is one of the bases of our project. In fact, its canalisation, involving the constructions of two parallel dikes, shaped the whole
landscape. The entire riverside is nowadays totally artificial, making the soils impermeable. This fact turned the Rhine into a «boat highway», for it lost all
the life and the biodiversity it generated. In fact, we identified two major green networks that are both interrupted by industry or infrastructure.
Strategy at international scale
We first worked on a large scale. Our first wish was to give to the three cities real green spaces, linked to the existing green tracks spared by industry. We
designed two major green path, one starting from the little Camargue, a french natural reserve which contains precious biodiversity, following the existing
dikes to Weil an Rhein’s stadpark, and the other one following the riverbanks, from the north of Huningue to the city of Basel. Developing these two major
landmarks, we wanted to prevent them from being obstacles, giving them multiple functions and making them more attractive and living.
We also planned to unite the two cities by providing them a real tramway network. This ring-shaped network, linked to the existing ones of Basel and Weil,
is supposed to bind the two town centers and their suburbs, and give an access to different zones and activities to the entire population of the site.
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Archi. student : Catherine Perrin
P62
Ing. student : Marie Lenoir
LOCATION
This year, we are working on a urban project located in Huningue, a small city in the North of Basel, Switzerland. If we are interested in Huningue, this is
because this French city is just located on the German and Swiss border. So, a quite big part of our work is based on the exchanges through the borders.
After a lot of exchanges and discussions with my work team, we have decided to use three scales in order to resolve different kind of problems :
− on the tree border scale, we would like to extend and improve the mobility with the train and the streetcar ( connection with Basel, Euroairport, Huningue
and Weil am Rhein)
− on the scale of the border between Huningue and Weil am Rhein, we try to realise an inter-district connection
− and on the scale of Huningue, we would like to create an attractive East-West axis located between the city center and the industrial sector.
TRANSPORTATION
After the analysis of this site, we noticed a current problem of mobility. In fact, the inhabitants of Huningue often have to use theirs cars: for shopping, going
to work... The public transportations are not well developed: there are just some buses to go to Basel or to Saint-Louis. What could we do in order to improve
public transportation ? If we want to create an attractive city, easy mobility is the most important problem.
We found an answer for this problem: it’s not only one solution but it’s an evolutionary solution which depends on the period ( it progresses with years). So,
at the first time we would like to reuse the railroad line in Huningue in order to transport people (like an RER) from Huningue to Saint-Louis station and from
Huningue to Basel streetcar station.
Secondly, if the inhabitants of Huningue are satisfied with this development, we have imagined to extend the streetcar from Basel with a kind of loop : the
line of streetcar would go to Huningue, then to Weil-am-Rhein and would return to Basel.
RHINE’S IDENTITY
The landscape is very present on the site and the Rhine separates France from Germany. To my mind, the Rhine should give an identity to the site and
be present in the developement of the city. This river could be a meeting point for the inhabitants of German and French cities. We also notice that public
spaces are missing, so from my point of view we could try to create a big attractive public space at the water’s edge.
At the moment we try to develop some project axes with these different issues in order to improve the life of the inhabitants of Huninge.
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PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
PUBLIC EQUIPMENTS
In order to realise an attractive city, we have decided to create some public equipments which would complete the equipments which are already present.
Through our analysis, we notice that it could be interesting to install an international school for French and German children. Thanks to this school, the cities
could exchange their culture. And other idea is to develop some sport activities with a links with the Rhine.
USERS’EXPECTATIONS
In our project, we should pay attention on the needs and the envy of the mayor of Huningue. And we noticed that he would like to densify houses. In fact,
a quite big part of the inhabitants of the region work in Basel because they have a better salary but don’t want to live in Swizerland because of the price of
the rents. Huningue is just on the swiss border that is why so many people want to live here. So, in our project we determined how the city could get bigger
and which kind of houses it’s relevant to build in order to satisfy the futur inhabitants of Huningue.
CONNECTION
Finally, our entry theme is CONNECTION. We tried to develop connections in different scales in order to improve the life of the inhabitants of Huningue.
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Archi. student : Marine Vallois
P68
Ing. student : David Sauner
Analysis
We give recognition to the remarkable development of the trinational agglomeration of Basel. Though, we want to preserve the small amount of empty space
left. So we pay much attention to already urbanized but uninhabited zones which could be reconverted. The two cities of Huningue and Weil am Rhein are
known for their neglected industrial park along the Rhine. This area seems to be interesting for a conversion.
Vision
The city of Huningue is divided into many neighbourhoods. These neighbourhoods are badly connected to one another, and each one of them is apart from
the Rhine. The Rhine and both of the industrial parks appear to be a break between Huningue and Weil am Rhein. We want to transform this effect from an
interruption into a link. We think we can take advantage of both the industrial zones’ new development and the attractiveness of the river banks. We believe
the river banks can be very attractive and enabler for growth.
Stategy
Two purposes characterize this project. First we want to strengthen the Huningue’s role within the trinational agglomeration of Basel. Secondly we want to
initiate a link between Huningue and Weil am Rhein.Our strategy is made up of three phases. Each phase is based on the benefits of the previous one.
None of them depends on the following one. During the first phase, we start working on the reappropriation of the river bank in the two cities, independently
of each other. This new development of the two river banks will permit during the second phase to link the two cities to one another. During the third phase
of the project, the set Huningue/Weil am Rhein is connected to Basel.
Programm
One side of the building is orientated towards a barren space on the north and the other side is orientated towards a green space on the south. Most of the
rooms have a principal north-south orientation which is a good positioning for optimising use of the sunrays. Though, some rooms have a west-eastwards
direction, in order to take benefit of the river view. On the ground floor of the building, you can find an office and a restaurant. The other floors contain 20
housings.
Project
Concerning this project, my main purpose consisted in gathering advantages from both apartment buildings (for example shared spaces like laundry) and
single houses (private entrance, terrace, balcony). So I tried to design an exterior space which had to be the principal entrance for the flats and an exterior
space shared by the residents. I considered the office-restaurant floor as a ground floor for the housings in order to create a large exterior common space.
The energy commitment consisted in providing a dual direction to each flat either north-south or west-east. On the south or the east, openings are quite
wide which provide important solar gain and correspond to private spaces. On the north or the west, narrow openings limit thermal losses and correspond
to the entrance of the flat.
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Archi. student : Guillaume Prolonge
P74
Ing. student : Gautier Bejot
PROGRAMM
Located in the project of Huningue urban renewal, in front of a big place, the project stands in a complex network: pedestrians ways, tramway line, roads
surround or go through the plot of land. The volume takes place by observing its bounds and by creating a typology adapted to the compact urban area.
The core of the block, crossed by a pedestrian way, is a public location, livened up by a bar and a restaurant. An art gallery makes the link between the
place and the building.
PROJECT
In order to maximise the outdoor spaces, the roofs are thought as a big garden where we can travel all over. This place, open to the dwellers and passerby,
becomes a meeting area with many uses: gardening, walk, games, picnic and cookout, reading... It offers amazing views on the city, and even on the
Rhine. This ramps joined as a loop are a reinterpretation of the surrounding networks, at the scale of the building. The art gallery is intricated in the ramps,
and the roof can be used as a temporary exhibition area. The roof, rarely used as a practicable space, becomes here the federative element of the project:
it becomes space for living.
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Archi. student : Augustin Roy-Verger
P78
Ing. student : Willem Mazzotti
The analysis of the urban area behind Germany, France and close of Basel, led us to implement a program inviting the mix of cultures: A university, a
cultural center, and diversify housing for social diversity. University .We imagined the creation of two «cultural» islands. Built on the Rhine by the reopening and extension of formers channels. In our approach of the urban project, we re-interpreted the bipolar skim witch create a competition between
Germany and France.
Our proposition try to unify these two poles. This consists in the establishment of a summer place for the German center in the French island. The islands
becomes a unique cultural center for the tree country. On the skim that was possible by the refection of the public spaces which can support a cultural
program: performances, theatre, dance ... on the street. The housing program are organize around this «cultural» place and try to used it.
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SOMMAIRE
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PIECES COMMUNES
PROJETS
PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
EDITOS
Les partenaires
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SOMMAIRE
PIECES COMMUNES
PROJETS
L’IBA Basel 2020 a été initiée par l’Eurodistrict Trinational de Bâle (ETB) avec pour
objectif de dynamiser et de rendre visible le développement de l’agglomération
transfrontalière grâce à la réalisation de projets concrets. Durant sa phase de lancement 2009 – 2013, l’IBA Basel 2020 est portée par l’ETB et financée par les différentes collectivités de l’agglomération trinationale de Bâle, l’Union Européenne
grâce au programme Interreg IV et la Confédération Helvétique.
Pier-Maël Anezo
Chef de Projet
IBA BASEL 2020
Le laboratoire des universités IBA est un réseau d’universités et de grandes écoles
des trois pays. Il sert de « Think Thank » à l’IBA mais aussi de plateforme de lancement et de réalisation de projets IBA. Le présent projet, dont l’IBA finance la
documentation à hauteur de 2500€, s’inscrit dans le prolongement du projet phare
de l’IBA, la vision d’avenir 3Land, et du groupe de projets « Berges du Rhin ».
La « Vision d’avenir – 3Land » est un projet de quartier trinational d’échelle d’agglomération qui doit aboutir à l’horizon 2030. Cette planification commune prévoit de nouvelles infrastructures de transports en commun, des activités à haute
valeur-ajoutée et un grand quartier d’habitation autour de berges requalifiées. Les
étudiants devaient imaginer le devenir du secteur au nord du projet 3Land dans
un souci de prospective pour l’agglomération trinationale de Bâle.
Cette première confrontation au projet urbain pour les étudiants architectes de
4ème année et ingénieurs en génie climatique et énergétique de l’INSA de Strasbourg a permis d’imaginer le devenir d’un site en pleine transformation. L’IBA a été
heureuse d’accompagner cette démarche qui insufflera des idées nouvelles dans
les processus de projets existants. Nous remercions l’équipe enseignante pour
son engagement et les collectivités partenaires pour leur implication.
La collaboration soutenue et constructive avec l’INSA de Strasbourg continue
avec l’implication directe de l’école dans le projet 3Land à travers un Workshop
trinational pour imaginer les nouveaux ponts prévus au-dessus du Rhin. Les résultats de ces travaux seront présentés et débattus lors de la présentation des projets
IBA en octobre 2013 et du Workshop du Laboratoire des Universités qui s’y tiendra. L’INSA y sera naturellement partie prenante afin de perpétuer ce partenariat
après 2013.
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Crédits photos
© MVRDV / Cabane / Josephy
PROJETS
PIECES COMMUNES
SOMMAIRE
Face aux enjeux énergétiques et climatiques auxquels notre planète est confrontée, il
est incontournable de penser différemment la stratégie urbaine, l’architecture et l’habitat de demain.
Bruno Fyot
Délégué Régional du
Groupe EDF en Alsace
Directeur Général du
Groupe ÉS
Le bâtiment représente actuellement 40% des consommations d’énergie primaire en
France et 25% des émissions de CO2. Par ailleurs, 80% des bâtiments qui seront
utilisés en 2050 sont d’ores et déjà construits. C’est dire toute l’importance d’agir dès
à présent sur la performance énergétique des bâtiments neufs et existants.
Réduire l’impact environnemental de l’habitat, c’est concevoir différemment les nouveaux projets et développer de nouvelles approches pour la rénovation énergétique
du parc existant.
Pour être efficaces, les constructions et les rénovations de demain nécessitent d’intégrer très tôt, dès la conception du projet, les contraintes énergétiques et environnementales afin de proposer des solutions performantes pour l’environnement mais
aussi économiques et confortables pour les occupants. Ces nouvelles approches,
parce qu’elles portent sur une vision hollistique du bâti, de l’énergie et du comportement des utilisateurs, nécessitent d’intégrer les différents savoir-faire du génie civil, du
génie climatique et de l’architecture.
L’INSA de Strasbourg est précurseur de ces nouvelles approches intégratrices.
Elle a l’originalité de former des ingénieurs et des architectes qui seront demain des techniciens reconnus, aptes à
travailler dans des équipes pluri-fonctionnelles indispensables pour relever ces nouveaux défis.
Cette brochure, qui rassemble les 10 meilleurs projets collaboratifs d’étudiants architectes et ingénieurs en génie
climatique et énergétique sur une problématique de restructuration urbaine, est une démonstration de la pertinence
de l’approche de l’INSA de Strasbourg et de son projet pédagogique.
Elle fait écho aux politiques volontaristes de la Région Alsace en matière d’efficacité énergétique et de développement durable, auquel le Groupe EDF en Alsace et sa filiale le Groupe ES, sont fiers de s’associer depuis 2008 en
tant que partenaires. En effet, le Groupe EDF, historiquement ancré dans le bassin rhénan avec ses aménagements
énergétiques le long du Rhin, produisant en Alsace 100% d’électricité sans émission de CO2, a souhaité s’associer
à la politique ambitieuse de la Région Alsace au travers d’une convention pour le développement durable signée
en 2008 et renouvelée en 2012 pour 3 ans.
Parmi les nombreuses actions soutenues dans le cadre de ce partenariat, des programmes de rénovation BBC de
maisons individuelles et d’immeubles collectifs ou tertiaires ont été mis en place. Au delà des économies d’énergie
et d’émission de CO2 qu’ils ont permis (1200 tonnes par an soit l’équivalent de 530 voitures individuelles parcourant
15 000 Km/a), ils ont contribué à la montée en compétence des filières professionnelles pour concevoir et industrialiser la rénovation performante.
Cette brochure le démontre : nous tous, acteurs de l’énergie, du territoire, de la ville et de l’habitat, ingénieurs et
architectes de demain, avons ensemble un rôle à jouer sur l’efficacité énergétique et la performance environnementale du bâti.
Crédits photos
Haut gauche © Phototèque EDF / Didier Marc
Bas gauche © Phototèque ÉS / Marc Itty
Haut droite © Phototèque ÉS / Marc Itty
Bas droite © Phototèque EDF / P. Lortscher
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INSA DE STRASBOURG
COLLECTIVITÉS LOCALES
PARTENAIRES FINANCIERS