LuxWort-Article du Concert de Phil Collins 16 nov.2005
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LuxWort-Article du Concert de Phil Collins 16 nov.2005
Mittwoch, den 16. November 2005 KULTUR | LA VIE CULTURELLE [97] 17 | Luxemburger Wort Entretien exclusif avec Phil Collins «Faire le tri entre l'essentiel et le superflu» L'essentiel pourrait être une reformation du groupe Genesis chanteur, meilleur batteur que compositeur, qu'acteur, que producteur. Je ne veux pas que les gens oublient cette partie de ma vie.» PAR JEAN-BAPTISTE MÉCHERNANE Phil Collins prépare-t-il sa retraite musicale? Ou prépare-t-il, au contraire, un «come-back» avec Genesis, sa formation initiale? Alors que la scène musicale se perd en conjectures, nous avons rencontré la star pour sonder ses projets et intentions. En exclusivité pour «d'Wort». C 'est à n'y rien comprendre. Alors que perclus de douleurs, subissant sans cesse les coups de boutoir de ses violents acouphènes, Phil Collins n'a de cesse d'annoncer à la presse une prochaine retraite artistique, annulant même certaines dates de sa grande tournée actuelle, le «mastodonte des charts» annonce le 6 novembre dernier à Jaffa (Tel Aviv, Israël) qu'il «espère pouvoir bientôt rejouer pour Genesis». Jouer pour Genesis, et non le mener comme il l'avait fait depuis 1975, date à laquelle Peter Gabriel quitta le vaisseau amiral. «Si cela se produit, je serai là. Si cela ne se fait pas, ce ne sera pas par manque d'envie. Ce sera simplement dû aux nombreux obstacles.» «Je suis meilleur batteur que chanteur» Si la rumeur met en émoi la communauté des fan qui a pour habitude de se contenter d'ersatz du groupe (The Musical Box mimant au détail prêt les concerts de la période 1971/74), personne toutefois n'est dupe. Difficile en effet de croire que l'illustre Peter Gabriel, premier chanteur et cofondateur de Genesis, acceptera .Interview Phil Collins et la perspective d'un retour de Genesis: «Si cela se produit, je serai là». d'en reprendre le micro. Mais l'annonce a le mérite d'illustrer l'adage: chassez le naturel et il revient au galop. Manifestement rien n'y a fait. Ni les 200 millions d'albums vendus, ni sa fortune colossale n'ont su faire oublier à Phil Collins sa propre genèse. «Les gens oublient que je suis batteur parce qu'ils me voient au piano, parce qu'ils ne connaissent pas ma carrière avant que je ne me mette à écrire des chansons.» Bien entendu, Collins affirme être «très heureux de la carrière que je mène», ajoutant avec son air mutin de Monsieur Tout-leMonde qui vaut de l'or: «je me demande toujours comment un (Photo: Claude Piscitelli) gars comme moi a pu avoir autant de succès.» Mais du haut de sa tour d'ivoire, Phil Collins lorgne avec une mélancolie manifeste vers cette époque où il jouait de la batterie à plein temps. «Si je devais me définir, je dirais en premier lieu que je suis batteur. Je suis meilleur batteur que «La musique reste mon activité principale» Etonnant revirement de situation? Pas si sûr. Lorsqu'en 1979, après quatre années passées sur la route à se consacrer à ses tournées musicales, Phil Collins, marié et père de deux enfants, rentre au bercail, il se retrouve brusquement seul. Histoire classique de la femme délaissée ne supportant plus l'isolement. Brisé, pensant un temps quitter Genesis, il s'asseoit au piano, entonne des bribes de mélodies, laisse passer les mots, et deux ans plus tard, son premier album, «Face Value» explose dans les charts, avec le tube planétaire «On The Tonight». Des compositions, un son, une voix, les années 80 s'offraient sans retenue à un Phil Collins affamé par peur de l'angoisse. 2005, autre millénaire, autre époque. Collins, à nouveau père, est peut-être apaisé. Du moins aime-t-il affirmer que «plus tu vieillis, plus tu fais un tri lucide entre l'essentiel et le superflu.» Le retour hypothétique de Phil Collins en tant que batteur de la formation historique Genesis est la preuve qu'au-delà de ses problèmes récurrents de santé, «la musique reste pour moi l'activité principale», bien plus que sa retraite, comme le prouve au demeurant le titre de sa grande tournée d'«adieu»: «First Final Farewell Tour». mit Dave Whitehouse Ein Tribut an Phil Collins Hauptberuflich Lehrer widmet sich Dave Whitehouse in seiner Freizeit der Musik Hauptberuflich Lehrer hat der gebürtige Brite Dave Whitehouse seine Freizeit der Musik von Phil Collins verschrieben. Seit drei Jahren tourt er mit seiner Band „No Jacket Required“ durch Großbritannien und gibt bis zu zwölf Auftritte im Jahr. ■ Hauptberuflich sind Sie Lehrer. Welchen Stellenwert hat die Musik in ihrem Leben? Dave Whitehouse: Ich trenne Beruf und Freizeit streng. Die Musik hat einen großen Stellenwert in meinem Leben, ist aber, so viel Spaß es mir auch macht, nur ein Hobby. Und das soll auch so bleiben. ■ Wie lange sind sie bereits ein Fan von Phil Collins? Ungefähr seit der Mitte der 80er Jahre. Seit dieser Zeit verfolge ich seine Karriere und seine Projekte. ■ Sie sehen ihm ein bisschen ähnlich... War das ein Kompliment? Nun, ich habe tatsächlich wenig Haare, falls Sie das meinen. Ansonsten kann jeder aussehen wie Phil Collins: Stoffhose, Turnschuhe, T- Collins-Fan Dave Whitehouse mit der Luxemburger Big Band „Opus 78“ (Foto: Tessy Hansen) ■ Ist es schwierig, dem Publikum die gleiche Energie und die gleiche Authenzität entgegen zu bringen, wie Phil Collins? Collins in Konzerten gesehen haben und seine Musik sehr schätzen. Da ist der Anspruch entsprechend hoch. Ich versuche seine Lieder zu verstehen, den Sinn der Wörter angemessen wieder- und weiterzugeben. Ich hoffe dass mir das gelingt. Sicherlich ist das nicht einfach, gerade weil ich weiß, dass die meisten meiner Zuschauer Phil ■ Nimmt das Publikum sie als ein Double oder als eigenständigen Künstler wahr? Shirt, fertig. Er legt nie viel Wert auf Äusserlichkeiten, er ist authentisch, das gefällt mir. Das was ich tue, ist schon eine Art Kopieren des Originals. Nichtdestoweniger leiste ich meinen persönlichen Beitrag zur Show und denke, dass dies auch entsprechend gewürdigt und angenommen wird. Ja das ist es. Ich bin sehr stolz, zusammen mit „Opus 78“ auftreten zu können, die ja eine richtige Big Band sind. Phil Collins hat in seiner Projektarbeit auch sehr viel Wert auf die Big Band gelegt. Die Zusammenarbeit wird mit Sicherheit gut. Die Leute sind sehr nett und zuvorkommend, da kann ja nichts mehr schief gehen. ■ Sie waren im September 1998 an den Aufnahmen zum „Strictly Banks“ Konzert beteiligt; ein Tribut an den Keyboarder von Genesis Tony Banks. Wie empfanden Sie die Zusammenarbeit mit ihm? ■ Interview: Nadja Rafalski Unbeschreiblich. Es war eine große Ehre für mich, an solch einem Projekt teilhaben zu dürfen. Tony Banks ist ein großartiger Musiker. Zudem hatte ich Zutritt zum Aufnahmestudio, in dem auch Genesis gearbeitet haben. Das war ein einschneidendes Erlebnis für mich. ■ Ist es Ihr erster Auftritt in Luxemburg? Konzert in Luxemburg Auf den Spuren von Phil Collins Fans vom Superstar kommen auch in Luxemburg auf ihe Kosten, denn am 3. Dezember treten Dave Whitehouse und die Luxemburger Big Band „Opus 78“ in Differdingen zusammen auf. Nach den Erfolgen von „Let it swing“ und „Let's talk about music“ stellen nun erneut ihr Können unter Beweis unter dem Titel: „One more night The best of Phil Collins“