Le Top 25 de l`industrie financière au Québec

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Le Top 25 de l`industrie financière au Québec
pages 30-41
DOSSIER
FINANCE ET INVESTISSEMENT n FÉVRIER 2009 n PAGE 30
DE L’INDUSTRIE
FINANCIÈRE
AU QUÉBEC
n PAR Christian Benoit-Lapointe, Jean-François Parent et Pierre Picard
Yvon Charest
Année Rang
2007 2
2006 8
2005 2
2004 1
2003 6
Président et chef de la direction
Industrielle Alliance, Assurance et services financiers
Lieu de naissance : Charlesbourg (Québec)
Date de naissance : 25 octobre 1956
Actif total : 50,6 G$ (30 septembre 2008)
Effectif : 3 354 employés
1
S
i la distribution est le nerf de la guerre
en épargne collective, Industrielle
Alliance (IA) a frappé deux grands
coups en 2008. En mai, les 350 conseillers
qui gèrent 2,8 G$ d’actif de National Financial Corporation sont passés dans le giron
d’IA. En novembre, IA a fait l’acquisition des
activités québécoises de courtage en fonds
communs et en assurance de Patrimoine
Dundee, ce qui a placé 410 conseillers et
2,6 G$ d’actif sous la bannière Investia.
IA se positionne donc parmi les cinq
plus importants distributeurs de fonds communs au pays, si on excepte les banques.
La société s’est aussi renforcée dans le
secteur de la gestion de produits en acquérant Sarbit Asset Management. Les 130 M$
d’actif sous gestion ne modifieront pas l’envergure d’IA Clarington, mais l’expertise
en gestion d’actions américaines de Larry
Sarbit renforce l’équipe de gestionnaires.
Vu l’état des marchés, IA doit toutefois
rester vigilante dans le secteur de l’épargne individuelle, estime Yvon Charest.
« Nous avons continué en 2008 à être bien
positionnés, et avons terminé au neuvième
rang sur le plan des ventes nettes de fonds
communs, alors qu’en terme d’actif, nous
sommes 19e. »
En assurance, l’acquisition de L’Excellence s’est conclue en janvier 2008. Elle n’a
pas été intégrée, mais plutôt arrimée à la
société-mère, car elle se spécialise dans le
marché niche de l’assurance santé.
En ce qui concerne ses résultats, IA était parvenue à enregistrer un bénéfice
en baisse de seulement 2 % après trois trimestres. L’automne boursier et une provision comptable de 138,2 M$ lui ont toutefois fait écrire son quatrième trimestre à
l’encre rouge, et elle a terminé l’année avec un bénéfice net de 66,1 M$.
Principaux projets pour 2009
Le contexte économique est tel qu’IA va devoir continuer à étendre sans
relâche ses réseaux de distribution, à rendre ses activités plus efficaces, et à
mieux contrôler ses coûts.
L’Excellence devrait entreprendre son expansion hors Québec au cours de
l’année, annonce Yvon Charest. « Nous voulons utiliser son expertise et la faire
croître dans tout le pays grâce à nos réseaux de distribution. »
Plus grande satisfaction en 2008
Avoir eu la discipline et la patience de rechercher les bonnes acquisitions, plutôt que d‘être trop pressés ou de
payer trop cher. « Nous avons une excellente réputation en matière d’acquisition et d’intégration des sociétés, et je
suis très heureux que nous ayons réussi à acquérir deux importants courtiers de fonds communs. »
IA ne cherche pas à frapper le coup de circuit, mais une série de simples et de doubles. « Tout le monde sait que
nous sommes sérieux, que nous voulons faire d’autres acquisitions et que la santé de nos finances est bonne, poursuit
Yvon Charest. Le téléphone sonne plus souvent parce que les gens connaissent notre plan de match. Mais nous
devons nous assurer que la transaction a du sens, et que son prix est raisonnable. »
Plus grande déception en 2008
Ne pas avoir réalisé d’acquisition importante en assurance vie, que ce soit au Canada ou aux États-Unis.
Réjean Robitaille
Année Rang
2007 7
2006 23
2005 –
2004 –
2003 –
Président et chef de la direction
Banque Laurentienne
Lieu de naissance : Montréal
Date de naissance : 27 mars 1960
Actif : 19 G$ (31 octobre 2008)
Effectif : 3 500 employés
2
U
«
ne très bonne année pour la banque », annonce Réjean Robitaille,
qui illustre son propos par quelques-uns des records battus par la Laurentienne en 2008. Il y a d’abord eu le record
de rentabilité établi par BLC : pour la première fois, la plus petite des grandes banques canadiennes franchissait le cap des
100 M$ de profits, la plus forte croissance
de son histoire. « Nos bureaux un peu partout au Canada ont également obtenu des
résultats records. »
Et cette croissance a eu des effets sur le
bénéfice net, qui a augmenté de 28 %. « Et
ce, même après des événements extraordinaires », comme la vente des actions de la
Bourse de Montréal et les pertes prises sur
les titres de financières américaines.
Ce qui fait d’ailleurs dire à « Réjean »,
comme l’appellent ses employés, que « par
rapport à nos pairs, pour la deuxième
année consécutive, nous avons connu
une performance boursière assez intéressante ». En fait, la Laurentienne est la seule
banque canadienne à avoir dégagé un rendement boursier positif en 2008. « Au
31 octobre, nous avons été le meilleur titre
boursier au Canada, toutes entreprises
confondues », soutient Réjean Robitaille.
Notons également que la croissance de
près de 3 G$ des prêts et des dépôts a été
au rendez-vous.
Trois facteurs expliquent ces bons
résultats, précise Réjean Robitaill­e. « Notre
profil de risque a fait en sorte que nous n’étions pas dans les papiers commerciaux, dans les
hypothèques à risque ou les contreparties de toute sorte. » Ensuite, en mettant l’accent sur
l’exécution, on a augmenté la productivité et la rentabilité.
Au tout début de son mandat, à la fin de 2006, il confiait à Finance et Investissement qu’il
lui fallait surtout gérer la croissance interne et afficher une croissance dans les deux chiffres. Mission accomplie ? « Il faut monter la barre et tenter de faire mieux », dit-il.
Principaux projets en 2009
« On maintient le cap. C’est certain que l’environnement économique sera difficile, mais
comme nous avons connu une bonne année malgré cela, nos prévisions de croissance sont fortes et celle-ci devrait
être plus élevée, sinon meilleure en 2009. » Pour y parvenir, trois cibles de croissance : les services financiers aux particuliers et aux entreprises, B2B Trust (qui fournit notamment les services de prêts à l’investissement) et le financement immobilier, un secteur où la banque estime avoir un avantage concurrentiel.
Plus grande satisfaction en 2008
Un profit de 100 M$, ce qui est une première historique pour la Banque Laurentienne, est un événement
d’autant plus heureux que le contexte actuel ne permettait pas de penser que de tels résultats seraient atteints.
« Et cela n’aurait pas été possible sans l’engagement des employés », insiste Réjean Robitaille. Il constate que les
initiatives mises de l’avant pour promouvoir l’efficacité et le capital humain portent leurs fruits et accroissent
la rentabilité.
Plus grande déception en 2008
La crise financière et son impact sur l’économie et les clients. « Je pense qu’il faudra faire un retour là-dessus »
et en tirer les leçons.
Février 2009 Joseph Iannicelli
Président et chef de la direction
Compagnie d’assurance Standard Life du Canada
Lieu de naissance : Toronto (Ontario)
Date de naissance : 6 octobre 1961
Actif total : 35,5 G$ (30 juin 2008)
Effectif : 2 000 employés (1 600 au Québec)
3
FINANCE ET INVESTISSEMENT / 31
Monique F. Leroux
Année Rang
2007 –
2006 –
2005 16
2004 –
2003 –
D
eux dixièmes de un pour cent. Voilà le pourcentage des actifs que représentaient les
Lehma­n Brothers, Freddie Mac, Fannie Mae,
Bear Stearns et autres victimes de la crise dans le
portefeuille de la prudente Standard Life.
C’est ce qui explique en partie pourquoi l’assureur a maintenu un ratio de capital élevé à 211 %
sans avoir recours au marché des capitaux. Elle est
la seule grande société de son secteur à pouvoir en
dire autant.
Les primes et les dépôts ont augmenté de 11 %
au cours des neuf premiers mois. Le bénéfice net, au
début du premier semestre, était en forte hausse. Mais il sera certainement
touché au cours du second. Les données de fin d’année n’étaient pas disponibles avant de mettre sous presse.
La campagne de visibilité de Standard Life a porté ses fruits. « Nos études montrent que la connaissance de Standard Life a beaucoup augmenté »,
révèle Joseph Iannicelli. Une partie de cette visibilité a été assurée par la
célébration du 175e anniversaire de la fondation de la compagnie au Canada.
Une part importante du repositionnement de Standard Life sur le marché consistait à solidifier l’équipe de direction, un projet de trois ans qui s’est
conclu avec les dernières embauches réalisées en 2008. Enfin, Joseph Iannicelli est très fier du degré d’engagement des employés, qui a augmenté pour
la quatrième année consécutive. « C’est le degré le plus élevé de Standard
Life dans le monde », dit-il.
Principaux projets pour 2009
L’année 2009 sera plus difficile, convient Joseph Iannicelli. « Nous ne
voulons pas gérer par la peur, car nous ne sommes pas menacés d’insolvabilité. Je veux gérer par occasions. Et je crois qu’il y en aura de bonnes dans
ce marché. »
Standard Life continuera d’investir dans ses systèmes, ses produits et
ses employés, car elle doit se positionner pour la reprise. « L’industrie ne
sera plus la même, estime-t-il. Il faut comprendre ce à quoi elle va ressembler et faire en sorte d’être dans la meilleure position possible. »
Plus grande satisfaction en 2008
Les sociétés canadiennes ont été relativement épargnées par la tempête. « La force de la gouvernance des sociétés canadiennes, y compris l’encadrement de la réglementation, a vraiment brillé depuis quelques mois, se
réjouit-il. Et Standard Life s’en est encore mieux sortie. »
Plus grande déception en 2008
En raison de l’effondrement de l’industrie des services financiers,
surtout aux États-Unis, la réputation de l’industrie a subi un autre coup.
« Je crois que c’est injuste, car nous ne sommes pas tous pareils, déplore
Joseph Iannicelli. C’est décevant de voir une économie aussi puissante et
aussi influente que l’économie américaine s’enfoncer dans le chaos par sa
propre faute. »
Présidente et chef de la direction
Mouvement Desjardins
Lieu de naissance : Montréal
Date de naissance : 11 août 1954
Actif sous gestion : 150 G$ (au 30 septembre 2008)
Effectif : 40 000 employés et
6 500 dirigeants élus au Canada
4
Bernard Dorval
Année Rang
2007 15
2006 18
2005 12
2004 12
2003 8
P
remière banquière du monde, Monique Leroux a
accédé à la présidence de Desjardins juste avant
que le sol ne se dérobe sous les pieds du monde
financier. Dur apprentissage. « C’est une année dont
je vais me rappeler longtemps », dit-elle. Une pression
supplémentaire s’ajoute du fait que les attentes sont
grandes envers les titulaires de son poste.
Il reste que les résultats ont été influencés entre
autres par le papier commercial non bancaire, ce qui
a nécessité la prise de mesures supplémentaires.
Les placements aussi ont souffert, notamment dans
l’assurance. « Cependant, les résultats récurrents
ont quand même été très solides », nuance Monique Leroux. Le revenu net
d’intérêt atteint 2,5 G$, une hausse de 5,5 %, tandis que les primes d’assurances de personnes, par exemple, ont augmenté de 10,7 %.
Et malgré tous les écueils économiques et financiers, elle estime que Desjardins a bien joué son rôle, maintenu ses parts de marché et réalisé des progrès. Les résultats d’exploitation des caisses et du secteur des assurances sont
encore excellents si on tient compte du contexte, dit-elle. Enfin, pour les trois
premiers trimestres de 2008, au 30 septembre dernier, son ratio de capital de
première catégorie s’établit à 14,15 %, par rapport à 14,02 % un an auparavant,
ce qui dépasse la cible et « constitue un des meilleurs de l’industrie ».
Étant partie de l’Accord de Montréal, Desjardins peut maintenant se
consacrer un peu plus à sa mission à plus long terme. « Car jusqu’à tout
récemment, la crise des PCAA, et celle des marchés financiers qui a suivi,
nous ont obligés à nous concentrer sur le court terme. »
Principaux projets pour 2009
Face à de nombreux défis, « la stratégie est d’abord de bien s’entourer »,
dit-elle. Seule, impossible de gérer les défis à court, moyen et long termes, et
de mobiliser les gens. Trois piliers sont importants pour mener la barque à bon
port : les membres, les dirigeants élus et la direction du Mouvement. À moyen
terme, cinq projets sont envisagés : la croissance et le développement, la
concertation au sein du réseau, l’évolution du rôle de la Fédération des caisses,
l’adaptation à la crise financière et la mobilisation du capital humain.
Chef de groupe, activités mondiales d’assurance
Groupe financier Banque TD (GFBTD)
Chef de groupe, stratégie, GFBTD ;
président suppléant TD Canada Trust
Lieu de naissance : Montréal
Date de naissance : 4 décembre 1952
Actif : 563 G$ (31 octobre 2008)
Effectif : 74 000 dans le monde
5
Année Rang
2007 13
2006 17
2005 20
2004 –
2003 –
P
our une quatrième année consécutive, TD s’est
classée première de l’indice Synovate pour la
qualité générale de son service à la clientèle.
Elle est aussi arrivée première pour une troisième
année de suite en matière de satisfaction de la clientèle, selon le sondage J.D. Power and Associates.
« D’après les informations que nous avons de ces
deux sondages, c’est au Québec que nous enregistrons la plus grande différence avec la moyenne de
nos concurrents », se réjouit Bernard Dorval.
Les procédures de gestion rigoureuse du risque
ont aussi porté leurs fruits, car TD a évité la crise des
prêts hypothécaires à haut risque, et ce, des deux côtés de la frontière.
« Comme nous n’avons pas de “dégâts à nettoyer”, cela nous place en bonne
position pour participer à la relance de l’économie et pour aider nos clients.
Nos volumes de prêts commerciaux sont déjà en forte croissance. »
En ce qui concerne sa croissance nord-américaine, TD a finalisé l’acquisition de Commerce Bancorp, et son intégration avec TD Banknorth est en
marche. La marque TD Bank, America’s Most Convenient Bank a été créée.
Lisez sur la croissance de TD, dans Extra à finance-investissement.com
En assurance, TD a regroupé l’équipe de direction et consolidé l’offre de
produits sous la bannière TD Assurance. « De plus, nous avons continué à
augmenter notre contribution à l’actionnaire en 2008 », se réjouit le chef de
groupe des activités mondiales d’assurance.
Principaux projets pour 2009
Poursuivre sa lancée sur le plan du service à la clientèle, terminer l’intégration des activités américaines et continuer à gérer le risque. TD souhaite
continuer à croître aux États-Unis, mais au rythme des marchés.
Plus grande satisfaction en 2008
Avoir conservé et même accru son leadership en matière de services à la
clientèle. C’est le nerf de la guerre pour Bernard Dorval.
Plus grande satisfaction en 2008
Constater que malgré toutes les pressions financières subies par l’économie en général, les élections à la tête du Mouvement ont été rondement
menées. « Le fait que les gens aient pris le temps de réfléchir et de débattre
sereinement malgré toute la tourmente qui s’abattait sur les marchés montre que le processus démocratique du Mouvement fonctionne bien. »
Monique Leroux glisse également un bon mot pour les artisans d’une
résolution au sujet du papier commercial
Plus grande déception en 2008 Évidemment, les résultats sont décevants. Toutefois, la crise financière
dans son ensemble a laissé une marque indélébile dans l’esprit de tous.
Plus grande déception en 2008
Malgré tout le travail accompli, Bernard Dorval est déçu de n’avoir pu éviter totalement les retombées de ce qui se passe dans le monde.
Surtout, il dénonce le fait que les marchés ne font aucune distinction
entre les banques. À son avis, les activités des banques étrangères comme la
Royal Bank of Scotland ou Citigroup n’ont rien à voir avec TD et les autres
banques canadiennes. « Le taux de rendement des titres des banques canadiennes est de 6 à 8 %, note-t-il. Elles ne semblent pas être dans une situation où elles devront réduire leur dividende. » Le dividende de TD ne serait
donc pas menacé ? « Non, pas du tout. »
LE TOP 25 EN UN COUP D’ŒIL
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Yvon Charest....................................30
Réjean Robitaille..............................30
Joseph Iannicelli...............................31
Monique F. Leroux.............................31
Bernard Dorval..................................31
Louis Vachon....................................32
7.
8.
9.
10.
11.
Jeffrey Orr........................................32
Micheline Martin...............................32
Daniel Brosseau et
Peter Letko..................................32-34
Richard Fortier.................................34
L. Jacques Ménard...........................34
12.
13.
14.
15.
16.
17.
Robert Frances.................................35
Normand Pépin.................................35
Luc Paiement....................................35
Stephen A. Jarislowsky....................35
Luc Bertrand.....................................36
Sylvain Boulé....................................36
18.
19.
20.
21.
22.
23.
Gregory Chrispin..............................38
Yvon Bolduc......................................38
Jean-Yves Dupéré............................38
René Hamel.................................38-39
Diane Giard.......................................39
Claude Paquin...................................39
24. Jean-Guy Desjardins........................40
25. Gilles Cloutier...................................40
Conseiller à l’honneur
Louis Khalil..............................................40
32 / FINANCE ET INVESTISSEMENT
Louis Vachon
Février 2009
Plus grande satisfaction en 2008
Année Rang
2007 18
2006 4
2005 11
2004 10
2003 –
Président et chef de la direction
Banque Nationale Groupe financier
Lieu de naissance : Lévis (Québec)
Date de naissance : 7 juillet 1962
Actif sous gestion : 209,8 G$ (31 octobre 2008)
Effectif : 17 146 employés (31 octobre 2008)
L
ouis Vachon estime que d’avoir navigué dans « les eaux troubles
de la tempête financière, une des plus difficiles des dernières
décennies », est une des plus importantes réalisations de son
mandat ces derniers mois. « Cela a permis d’afficher un rendement de
l’avoir des actionnaires de 16,5 %, près de 800 M$ de bénéfices, et
d’avoir la rentabilité nécessaire pour investir dans notre portefeuille
d’initiatives stratégiques. » En outre, Louis Vachon fait valoir que des
six grandes banques canadiennes, la Nationale affiche un des plus bas
ratios de pertes sur prêts.
Pour y parvenir, il a fallu garder la tête froide et maintenir le cap. « Mais nous n’aurions pas pu atteindre nos
objectifs plutôt ambitieux sans travail d’équipe. » Une
équipe tenace, conjuguée à une direction résolue, centrées sur les objectifs et sur les besoins des clients.
Le projet « Un client, une banque », lancé en 2007 et
qui vise à recentrer toutes les activités vers le service et
les conseils aux clients, a été implanté en 2008. Cela a
nécessité une révision complète des façons de faire et des
rôles et des mandats des équipes dans toute l’entreprise.
Enfin, il cite une innovation importante, soit l’Indice de
prix de maison Teranet – Banque Nationale. « C’est la première représentation indépendante, transparente et vérifiable du taux de changement du prix des maisons unifamiliales canadiennes. »
Principaux projets pour 2009
6
« Il est trop tôt pour le dire », dit-il, étant donné que les résultats annuels de la Corporation Financière Power ne
seront publiés qu’en mars prochain.
Plus grande déception en 2008
Le ralentissement économique et financier international, note-t-il.
Micheline Martin
Lieu de naissance : Montréal
Date de naissance : 24 décembre 1951
Actif sous gestion : 51 G$ (Québec)
Effectif : 7 800 employés
U
ne année 2008 qui se qualifie encore comme une période de
croissance pour RBC au Québec, dit Micheline Martin. « Et pour
deux mois de résultats en 2009 (novembre et décembre), nous
continuons de connaître une belle croissance. Pas question de compressions pour nous. »
Pendant la dernière année, les deux plus importants pôles de
croissance ont été les dépôts des particuliers, en hausse de 20 %, et
les prêts automobile, en hausse de 25 %. Dans le secteur des hypothèques, le ratio de croissance a été supérieur à 15 %. Tout
cela a été réalisé en maintenant les dépenses au même
niveau que l’année précédente. « Nous avons augmenté
les volumes, mais sans que cela ne nous coûte plus cher.
Nous y sommes parvenus en améliorant nos processus. »
Cependant, la dévaluation des fonds communs, par exemple, a freiné le volume d’affaires, qui n’a augmenté que de
1 G$ par rapport à l’an dernier. « Sans cette dévaluation,
nous aurions 55 G$... »
8
Aller de l’avant avec « Un client, une banque ». Recentrer les activités du Groupe financier sur un but principal : un
service à la clientèle actualisé, renforcé et innovateur. Il faudra également relever les défis posés par la récession.
Plus grande satisfaction en 2008
« Nous avons su créer un momentum sur le plan de la réorganisation d’entreprise avec le projet « Un client, une
banque », grâce aux efforts concertés au chapitre des communications et de la mobilisation. »
Plus grande déception en 2008
Louis Vachon dit que l’absence d’appui du gouvernement américain à Lehman Brothers l’a énormément déçu.
« Les conséquences ont été désastreuses. »
Jeffrey Orr
Année Rang
2007 –
2006 –
2005 –
2004 –
2003 –
Président et chef de la direction
Corporation Financière Power
Lieu de naissance : Montréal
Date de naissance : 12 novembre 1958
Actif sous gestion : 486,7 G$ (30 septembre 2008)
Effectif : 24 500 employés
L
e bénéfice d’exploitation de la Corporation Financière Power pour
les neuf mois se terminant le 30 septembre 2008 se chiffre à
1,5 G$, soit presque le double du bénéfice d’il y a cinq ans, fait
remarquer d’entrée de jeu Jeffrey Orr.
De plus, en 2008, le dividende de la Corporation a augmenté deux
fois, affichant un taux de croissance annuel composé de 18,9 % au
cours des 15 dernières années. « Nous poursuivons sans cesse nos
efforts qui visent le rendement à long terme pour les actionnaires »,
insiste-t-il.
7
Principaux projets pour 2009
Fidèle à la tradition de la famille Power, Jeffrey Orr est
laconique. Il se borne à dire que Power entend « rester
parmi les sociétés canadiennes qui affichent les meilleurs
résultats à long terme ». Le grand patron de cette société
veillera à la poursuite de l’amélioration de la position stratégique des entreprises qui constituent la Corporation, y
compris, note-t-il, la Great-West, compagnie d’assurancevie et la société financière IGM.
Année Rang
2007 1
2006 9
2005 13
2004 22
2003 11
Présidente, direction du Québec
RBC Banque Royale
Principaux projets pour 2009
Nous avons ouvert deux succursales en 2008, et nous
prévoyons en ouvrir quatre autres en 2009, dont deux à Gatineau, une à Saint-Jean, et une à Saint-Romuald. La gestion
des contacts avec les clients et la spécialisation des conseillers restent à l’ordre du jour. « Et nous voulons les rencontrer au minimum deux fois par an. Surtout dans les conditions actuelles de marché. »
Plus grande satisfaction en 2008
Le sondage Synovate sur la satisfaction de la clientèle montre aussi que RBC s’est une fois de plus démarquée de
la concurrence en améliorant ses services. « Par ailleurs, le travail d’équipe nous a beaucoup préparés pour la tempête que nous traversons. »
Plus grande déception en 2008
L’environnement économique. « Ce n’est pas seulement la faute des Américains… la rigueur, ici aussi, a fait défaut. »
Daniel Brosseau
Président et chef de l’investissement, Letko Brosseau & Associés
Lieu de naissance : Montréal
Année de naissance : 1950
Peter Letko
Année Rang
2007 8
2006 11
2005 15
2004 15
2003 –
Chef de l’investissement, Letko Brosseau & Associés
Année de naissance : 1948
Actif sous gestion : 21 G$
Effectif : 55 employés
9
F
idèle à lui-même, Daniel Brosseau refuse systématiquement de répondre aux questions des
journalistes et privilégie la discrétion. Impossible donc d’obtenir ses commentaires sur le
bilan de l’année 2008.
Dans un très court entretien téléphonique, le gestionnaire se borne à déclarer qu’il n’y a pas
de façon simple de résumer 2008, et que de toute manière, il considère qu’il est inutile de voir les
événements sur une base annuelle.
« Notre préoccupation est de mener nos clients à bon port sur du long terme », dit-il.
Daniel Brosseau enchaîne : « Notre objectif n’est pas de nous démarquer de nos concurrents.
Nous espérons que tout le monde obtiendra de bons rendements. »
L’année des vrais leaders !
L
a période actuelle est celle d’où les véritables leaders émergeront,
affirme un des membres du Top 25.
Au quatrième trimestre de 2008, on a littéralement tiré le tapis sous les
pieds de nombreux gestionnaires de fonds et de dirigeants de sociétés
financières. Ce qui n’a pas empêché certains acteurs de briller dans la tempête. Ils en ont profité pour maintenir le cap ou pour se repositionner pour le
grand redécollage. Beaucoup sont résolument tournés vers l’avenir et enregistrent tout de même des profits, quoique moindres que par le passé.
Tous se disent préoccupés, déçus, voire consternés par la crise actuelle. Mais les crises ne servent-elles pas à faire le ménage dans l’économie et les marchés ?
Yvon Charest rafle donc une deuxième fois (il a été 1er en 2004, et 2e en
2005 et en 2007) le titre de « Personnalité financière de l’année 2008 ».
Malgré l’annonce d’une provision comptable de 138,2 M$ au quatrième trimestre, qui influe directement sur le bénéfice net annuel (66,1 M$ en 2008),
le jury assume totalement cette nomination qui souligne la ténacité et la
vision de ce grand assureur.
En effet, sous la direction d’Yvon Charest, l’Industrielle Alliance a doublé la taille de sa filiale Investia (800 conseillers et 4,5 G$ d’actif), acquis
un gestionnaire de fonds et pénétré en territoire américain. L’assureur est
moins touché que les autres leaders de son industrie sur le plan financier
et garde le cap sur la croissance. Et sa filiale, Clarington, est un des rares
gestionnaires de fonds à afficher des ventes nettes positives.
En deuxième position, le grand patron de BLC, Réjean Robitaille. On
peut dire qu’il a remporté le pari qu’il s’était fixé à sa nomination, soit de
diminuer les coûts et d’augmenter la valeur de la société. Profits records,
aucune exposition aux PCAA, concentration sur les activités principales :
la philosophie du lean and mean rapporte gros à la Laurentienne, la seule
financière dont le titre a augmenté en Bourse en 2008.
La troisième place, accordée à Joseph Iannicelli, consacre le revire-
ment de Standard Life, dont la visibilité n’a jamais été aussi grande après
175 ans d’existence. La prudence quasi légendaire de l’assureur lui a permis d’éviter de lever du capital en pleine crise. Le renouvellement de la
direction lui a insufflé un dynamisme qui se perçoit dans le marché.
La quatrième place revient à Monique Leroux, « la banquière la plus
puissante du monde » ! Après avoir restructuré la Caisse centrale de
Desjardin­s et maintenu la rentabilité du réseau des caisses, elle traverse
la tempête en tenant le cap.
Enfin, la cinquième place souligne que Richard Dorval, chez TD, reste le
Québécois le plus puissant de l’industrie financière du Canada. Grand
patron de l’assurance au Canada et aux États-Unis, il a également réalisé
l’intégration de la nouvelle filiale américain TD BankNorth avec brio.
Nous verrons si nos finalistes de 2008 sauront sortir du tsunami de la
crise sans trop de pertes, voire plus forts qu’avant. Bonne lecture !
Stéphane Desjardins
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34 / FINANCE ET INVESTISSEMENT
L. Jacques Ménard
Principaux projets pour 2009
Générer un bon rendement et bien investir les fonds qui nous sont confiés, affirme Daniel Brosseau.
Lieu de naissance : Chicoutimi (Québec)
Date de naissance : 29 janvier 1946
Actif sous gestion : 416 G$
(31 octobre 2008 - actif total de BMO Groupe financier)
Effectif : 5 000 employés de BMO au Québec
Personne ne peut être content de 2008, remarque Daniel Brosseau.
Plus grande déception en 2008
Aucune.
Président et chef de l’exploitation
Desjardins Sécurité financière
Lieu de naissance : Nicolet (Québec)
Date de naissance : 3 juin 1950
Actif sous gestion : 21,1 G$
Effectif : 3 700 employés ; 5 550 représentants et courtiers
10
Année Rang
2007 14
2006 12
2005 8
2004 6
2003 9
Président, BMO Groupe financier, Québec
Président du conseil, BMO Nesbitt Burns
Plus grande satisfaction en 2008
Richard Fortier
Février 2009
Année Rang
2007 5
2006 –
2005 –
2004 –
2003 –
E
n dépit de la crise financière mondiale, Desjardins Sécurité financière s’est plutôt bien
tirée d’affaire en 2008. D’après les résultats
du troisième trimestre, l’assureur a enregistré un
bénéfice net de 112 M$. La croissance du volume
de primes d’assurance a été de 10,3 %.
« Nous avons poursuivi avec rigueur l’application de notre plan triennal, qui arrivait à terme
en 2008. Plusieurs projets ont été déployés
auprès de nos différentes clientèles, explique
Richard Fortier. Malgré une conjoncture économique difficile et un marché très agressif, surtout en fin d’année 2008,
nous avons continué notre percée pancanadienne et conclu plusieurs
contrats majeurs en assurance collective dans d’autres provinces que
le Québec. Ce qui a contribué à raffermir notre 4e place en assurance
collective au Canada. »
Parmi les principaux projets réalisés l’an dernier, le grand patron de DSF mentionne le développement d’outils permettant d’élargir
l’offre en matière de régimes flexibles en assurance collective. En assurance des particuliers, l’entreprise a ouvert quatre centres financiers à
l’extérieur du Québec (trois à Toronto et un à Saskatoon) et deux centres financiers affiliés au réseau SFL Partenaire
de Desjardins Sécurité financière dans la région de Montréal.
De façon générale, Richard Fortier se dit heureux des résultats de 2008. « Nous avons optimisé notre offre de services pour qu’elle puisse être continuellement adaptée aux besoins évolutifs de la clientèle », note-t-il.
Desjardins Sécurité financière mise aussi sur la proximité avec sa clientèle. « Nous avons prouvé qu’il est facile et
rassurant de faire affaire avec nous. Grâce aux caisses Desjardins et aux centres financiers présents partout au Canada, nous bénéficions aussi d’une grande proximité avec nos membres et clients, pour qui nous sommes ainsi facilement accessibles », commente-t-il.
Principaux projets pour 2009 « Nous voulons mettre l’accent sur notre développement pancanadien, équilibrer les risques et les volumes de
notre portefeuille d’actif, afficher un rendement supérieur à celui du marché, et enfin, pouvoir assurer la pérennité de
l’entreprise en continuant notamment de mettre l’accent sur la préparation de la relève », souligne-t-il.
Cette année, Desjardins Sécurité financière entend maintenir la vigueur de sa croissance pancanadienne,
tout en augmentant son leadership au Québec. « Nous sommes déjà premiers au Québec, où nous occupons
17,9 % du marché, et nous sommes au 5e rang des assureurs de personnes au Canada », fait remarquer avec fierté
Richard Fortier.
Plus grande satisfaction en 2008 Il affirme sans hésitation que sa plus grande satisfaction a été la poursuite de la croissance de DSF à l’extérieur du
Québec en 2008, notamment en assurance pour les groupes et les entreprises. Au troisième trimestre, l’augmentation
du volume des primes dans ce domaine a été de 146,5 M$.
Plus grande déception en 2008
« Notre rentabilité a été moindre en 2008, notamment en raison de la crise financière mondiale qui a nui au rendement de nos placements, et à cause de la crise de liquidités sur le marché des papiers commerciaux adossés à des
actifs non émis par des banques (PCAA). Malgré cela, nous avons su maintenir la rentabilité de notre organisation et
procurer un rendement de l’avoir de l’actionnaire supérieur à 20 % », indique-t-il.
11
M
algré la conjoncture difficile en 2008, les
services bancaires aux particuliers et aux
entreprises de BMO Banque de Montréal au
Canada ont connu une excellente année, dégageant un revenu net de 1,3 G$, soit la deuxième
meilleure performance de l’histoire de BMO (après
l’année 2007). « Les revenus ont augmenté à
chaque trimestre de l’exercice, témoignant des
progrès concrets réalisés dans l’exécution de notre
plan stratégique », note avec satisfaction L.
Jacques Ménard.
Au Québec, les revenus de base de BMO ont augmenté l’année dernière de 3,2 % et les profits de 6,4 %, ce qui place la Direction du Québec de BMO en première place par rapport au plan d’affaires de toutes
les directions régionales de BMO au Canada.
L. Jacques Ménard se dit tout aussi content des réalisations de
BMO Nesbitt Burns, dont il préside le conseil. Ainsi, le groupe Gestion
privée de BMO a dégagé en 2008 un revenu net de 395 M$, atteignant
des résultats comparables aux revenus records de 2007, et BMO Marchés des capitaux a affiché un revenu net de 692 M$ dans le contexte
très difficile des marchés financiers. Le magazine Global Finance a désigné BMO Marchés des capitaux comme la
meilleure banque d’investissement du Canada.
« Nous avons su insuffler une impulsion vigoureuse à nos activités de base dans chacun de nos groupes d’exploitation », dit L. Jacques Ménard.
En pleine crise du crédit, BMO a même réussi à accroître sa part de marché du crédit aux PME à l’échelle cana­
dienne. L’entreprise occupe le deuxième rang à ce chapitre avec une part de marché de 19,84 %. Les prêts ont augmenté de 9,55 % en 2008.
L. Jacques Ménard ajoute que le groupe Particuliers et entreprises (BMO Banque de Montréal), BMO Fonds d’investissement, BMO Banque privée Harris, BMO Nesbitt Burns et BMO Ligne d’action ont tous affiché l’année dernière la
deuxième meilleure performance de leur histoire en matière de revenu net.
Principaux projets pour 2009
« Je veux m’assurer que tous nos leaders et l’ensemble des collègues au sein de notre organisation partagent et
s’investissent plus que jamais afin de concrétiser notre vision : devenir une référence en matière d’expérience-client
exceptionnelle et aider nos clients à simplifier la gestion de leurs finances et à s’y retrouver dans cette période de turbulence sur les marchés », souligne-t-il avec détermination.
Par ailleurs, sur le plan personnel et social, L. Jacques Ménard publiera ce printemps le rapport d’un groupe d’action de plus d’une vingtaine de personnes de tous les milieux du Québec sur la persévérance et la réussite scolaire. Il
pilote ce groupe d’action depuis l’été dernier.
Ce projet, issu notamment des propositions de son livre Si on s’y mettait, a pour but, explique-t-il, la définition et
la mise en place des moyens concrets que la société peut offrir aux jeunes pour leur permettre de réaliser leur plein
potentiel. Il veut rendre possibles les plus grandes aspirations qui sommeillent en eux.
Plus grande satisfaction en 2008
L. Jacques Ménard souligne qu’il est satisfait d’avoir mené les équipes de BMO du Québec « à de nouveaux sommets », et constate que « les efforts déployés au cours des dernières années transforment notre culture
d’entreprise et notre entreprise dans son ensemble. Celle-ci sera davantage orientée vers nos clients et prompte
à anticiper leurs besoins, à leur proposer des solutions financières personnalisées, et ce, à toutes les étapes de
leur vie ».
Il enchaîne : « Sur le plan personnel, je suis heureux de l’accueil réservé au livre que j’ai rédigé en 2007 (Si on s’y
mettait, Éditions Transcontinental). À la suite de sa sortie, en mars 2008, j’ai réalisé plus d’une centaine d’entrevues
dans les médias et de conférences sur le sujet, dans le but de définir des pistes de solutions et pour assurer la relance
du Québec et inciter les jeunes à prendre leur place dans les grands débats de société. »
Plus grande déception en 2008
L’impact de la crise financière sur le patrimoine des personnes retraitées et les conséquences de la récession sur
l’emploi et sur les familles.
Le jury
Sylvain Bédard
Stéphane Desjardins
Jean-Paul Gagné
René Vézina
Diane Bérard
Daniel Germain
Le jury était composé de Sylvain Bédard, éditeur, Groupe Finance et magazine Vision Durable, Médias Transcontinental, Stéphane Desjardins, rédacteur en chef, Finance et Investissement, Jean-Paul Gagné,
éditeur émérite, Les Affaires, René Vézina, chroniqueur, Les Affaires, Diane Bérard, rédactrice en chef, magazine Commerce, et Daniel Germain, rédacteur en chef, magazine Affaires PLUS.
Février 2009 Robert Frances
Année Rang
2007 3
2006 21
2005 21
2004 –
2003 24
Président et chef de la direction
Groupe financier Peak
Lieu de naissance : Montréal
Date de naissance : 15 février 1965
Actif sous gestion : 4,5 G$
Effectif : 550 conseillers, 80 employés
12
N
«
FINANCE ET INVESTISSEMENT / 35
Luc Paiement
Vice-président exécutif,
Gestion de patrimoine ; coprésident et cochef de la direction
Banque Nationale Financière
Lieu de naissance : Montréal
Date de naissance : 4 octobre 1959
Actif sous gestion : 146 G$
Effectif : 3 000 employés à la gestion de patrimoine
14
otre plus importante réalisation a été
de survivre à la tragédie d’octobre et
de novembre, tout en restant fidèle à
nos valeurs », dit Robert Frances. C’est en restant proche de ses conseillers et en réduisant
les coûts que Groupe financier Peak a réussi à
demeurer profitable, mois après mois. Le défi
est évidemment de faire en sorte que la réduction des dépenses ne soit pas un obstacle au
développement futur. « Nous avons mis un frein
à certains projets de développement, évidemment, mais certaines dépenses de développement ne donnaient pas
les résultats escomptés. »
Fort du Groupe Axa Services financiers, acquis à l’été 2007 et maintenant parfaitement intégré Peak a célébré sa quinzième année d’existence avec des revenus et des profits records chaque année. En 2008,
le groupe s’est qualifié comme le plus important distributeur d’assurances pour plusieurs émetteurs du Québec
« Notre intégrité et notre capacité à respecter nos engagements
sont nos plus grandes qualités », explique Robert Frances, qui croit que
Peak s’est démarqué de ses concurrents en misant sur l’indépendance.
Année Rang
2007 –
2006 –
2005 –
2004 –
2003 –
C
’est la première fois que le nom de Luc
Paiement paraît dans notre palmarès. Il faut
dire que la Gestion de patrimoine n’a pas
chômé en 2008. Bieber Securities au Manitoba,
Aquilon Capital à Toronto, Groupe financier Everest
et Groupe Option Retraite au Québec sont passés
dans le giron de la BN, qui prenait également une
participation de 12,5 % dans Wellington West Holdings. L’objectif, explique Luc Paiement, est de
« développer notre expertise en gestion de patrimoine », un pilier important de la croissance pour
Banque Nationale Groupe financier. Dans la dernière année, la Gestion
de patrimoine a contribué à hauteur de 22 % au total des revenus des
secteurs d’affaires, et à 17 % du bénéfice net. Et ce, en n’utilisant que
12 % de capital économique. Luc Paiement cite également tous les
Lisez sur le concept de capital économique dans Extra à financeinvestissement.com
efforts accomplis par la banque pour que le Comité Crawford puisse enfin régler le dossier du papier commercial
adossé à des actifs. Il mentionne « tous les gestes concrets posés afin de soutenir nos clients détenteurs ».
Principaux projets pour 2009
D’autre part, en maintenant une solide base de capital, Robert Frances estime que son groupe dispose d’une
bonne force d’attraction pour recruter des conseillers et pour faire des acquisitions. « Il faudra également continuer
d’innover pour fournir aux conseillers les outils qui leur permettront de mieux servir leurs clients. »
Cela dit, 2009 donnera à Robert Frances l’occasion de mettre son leadership à l’épreuve. « Le défi consiste à devenir un meilleur leader pendant la crise actuelle. » Le leadership dans la tempête est difficile à développer, car les
crises ne durent pas longtemps et les modèles sont plus rares.
Plus grande satisfaction en 2008
Principaux projets pour 2009
« Nous sommes confiants que des résultats à court, moyen et long termes seront visibles », à la suite de l’implantation d’« Un client, une banque ». Luc Paiement dit vouloir œuvrer à enrichir l’offre de services aux clients, et faire en
sorte que les améliorations apportées aux produits et services soient rapidement perceptibles.
Plus grande satisfaction en 2008
D’avoir pu demeurer profitable et sain, et de continuer d’offrir un bon service aux conseillers, malgré l’état
du marché.
Soutenir les clients et les employés au cours des temps difficiles de 2008, qui ont eu un impact réel sur la clientèle, les planificateurs financiers, les conseillers en placement et les courtiers. « Nous avons tout mis en œuvre afin
de préserver le moral de chacun. »
Plus grande déception en 2008 Plus grande déception en 2008
Les abus de confiance commis par certains acteurs des secteurs des services financiers, qui font que les clients
perdent confiance.
La débandade du secteur bancaire américain. En 27 ans de carrière, Luc Paiement n’a jamais vu pareil désordre.
« J’espère ne plus jamais voir d’événements semblables. »
Normand Pépin
Stephen A. Jarislowsky
Année Rang
2007 –
2006 –
2005 –
2004 –
2003 –
Vice-président exécutif
Industrielle Alliance, Assurance et services financiers
Lieu de naissance : Saint-Benjamin, Beauce (Québec)
Date de naissance : 30 novembre 1950
Actif total : 50,6 G$ (30 septembre 2008)
Effectif : 3 354 employés
13
N
ormand Pépin est responsable du développement des marchés aux particuliers d’Industrielle Alliance, et ce, tant dans le secteur de l’assurance que dans celui du placement.
Il a orchestré trois acquisitions au cours de
l’année. Il a fait l’acquisiton du courtier en épargne
collective ontarien National Financial Corporation
(la société mère de AEGON Services aux courtiers
Canada, de Money Concepts Canada et de la National Financial Insurance Agency). National Financial
Corporation administre 2,8 G$ d’actif. Les quelque
350 conseillers du groupe grossiront les rangs du réseau Investia.
Au Québec, IA s’est portée acquéreur des activités de distribution
québécoise de Patrimoine Dundee. Une fois de plus, les quelque
410 conseillers seront intégrés à Investia, ce qui gonfle l’actif du réseau
de 2,6 G$.
Grâce à ces acquisitions, Investia a doublé sa taille en 2008. En
comptant son autre réseau, FundEX, IA se positionne parmi les cinq
plus importants distributeurs non bancaires de fonds communs
au pays.
En gestion de placement, Normand Pépin a conclu l’acquisition de Sarbit Asset Management. Les fonds totalisant
130 M$ d’actif seront fusionnés à ceux d’IA Clarington, tandis que l’expertise de Larry Sarbit en gestion d’actions américaines bonifiera l’équipe de gestion.
Enfin, IA a récemment finalisé l’acquisition de l’Excellence. Cette compagnie est spécialisée dans l’assurance
santé, un créneau dans lequel IA était moins présent. Les produits de l’Excellence seront d’ailleurs offerts dans tout le
pays dès cette année.
Principaux projets pour 2009
Comme chaque année, Normand Pépin dit vouloir se montrer opportuniste quant aux acquisitions potentielles, et
continuer d’étendre les réseaux de distribution. Il entend aussi conserver les acquis en offrant de bons services aux
conseillers affiliés aux réseaux de l’Industrielle Alliance, ce qui implique autant de travail, sinon plus, que de conclure
une acquisition.
Année Rang
2007 22
2006 14
2005 19
2004 13
2003 4
Président du conseil
Jarislowsky Fraser
Lieu de naissance : Berlin (Allemagne)
Date de naissance : 9 septembre 1925
Actif sous gestion : 42 G$
Effectif : 140 employés
15
S
tephen Jarislowsky est en colère. À 83 ans,
ce gourou de la finance en veut à ceux
qui ont déclenché la crise financière, entraînant des conséquences désastreuses pour l’économie mondiale.
« Je n’aurais jamais pensé que les banques et
les compagnies d’assurance auraient un tel appât
du gain, lance-t-il avec mépris. J’ai mal au cœur de
voir des gens vouloir s’enrichir à tout prix et avoir
causé cette crise mondiale. »
Principaux projets pour 2009
Armé d’une humilité désormais légendaire, Stephen Jarislowsky
admet ne plus avoir de défis personnels à relever. « Durant ma vie, j’ai
reçu tous les honneurs. Cela indique sans doute que je suis arrivé à
l’âge de la retraite », dit-il avec une certaine nostalgie dans la voix.
Déterminé, il n’entend pas pour autant se retirer sur ses terres.
« J’ai connu la Grande Dépression. J’ai une expérience qui a encore de
la valeur pour l’entreprise et pour mes clients », assure-t-il.
Plus grande satisfaction en 2008
Aucune, répond-il d’emblée. « Nous avons moins perdu que les autres, mais ce n’est pas une satisfaction véritable.
C’est triste que des clients nous paient pour qu’on perde leur argent. Je n’aime pas voir les gens souffrir »,
souligne-t-il.
Plus grande déception en 2008
Il faut se rendre à l’évidence : 2008 aura été une année très triste, et 2009 le sera tout autant, poursuit Stephen
Jarislowsky.
« J’espère que les gouvernements comprendront l’importance de cette dépression et sauront ce qu’ils doivent
faire pour la contrer. Il faut que les dirigeants politiques s’assurent de la survie des banques et de la protection des
épargnants », conclut-il.
Plus grande satisfaction en 2008
La morosité dans les marchés n’a pas empêché IA de bâtir pour l’avenir.
Plus grande déception en 2008
La baisse des marchés a nui aux ventes brutes dans le secteur de l’épargne collective. IA a toutefois réussi à enregistrer des ventes nettes positives durant les quatre trimestres.
FINANCE ET INVESTISSEMENT
LE JOURNAL DES PROFESSIONNELS DU PLACEMENT
36 / FINANCE ET INVESTISSEMENT
Luc Bertrand
Année Rang
2007 10
2006 1
2005 23
2004 –
2003 19
Président et chef de la direction, Bourse de Montréal
Chef adjoint de la direction, Groupe TMX
Lieu de naissance : Cornwall (Ontario)
Date de naissance : 22 septembre 1954
Actif : Bourse de Montréal : 2 G$ (30 septembre 2008)
Groupe TMX : 3,4 G$ (30 septembre 2008)
Effectif : Bourse de Montréal : 200 employés
Groupe TMX : 800 employés (y compris Bourse de Montréal)
16
L
e 1er mai 2008 a marqué la création du Groupe
TMX, issu du regroupement de la Bourse de
Montréal et du Groupe TSX.
L’année a été fort chargée pour Luc Bertrand
qui, en plus de gérer ce regroupement, a piloté l’acquisition d’une participation majoritaire de la Bourse de Montréal dans le Boston Options Exchange
(BOX). La Bourse de Montréal détient donc maintenant une participation de 53 % dans le BOX.
Le parquet montréalais a aussi lancé le 30 mai
2008 le premier contrat à terme sur unités d’équivalent en dioxyde de carbone (CO2) du Canada, offert sur le Marché climatique de Montréal.
Principaux projets pour 2009
Sylvain Boulé
Année Rang
2007 –
2006 –
2005 –
2004 –
2003 –
Président et chef de la direction
Placements Montrusco Bolton
Lieu de naissance : Cowansville (Québec)
Date de naissance : 16 mai 1959
Actif total : 4,5 G$
Effectif : 66 employés
17
L
e Fonds de solidarité FTQ a acquis l’automne
dernier 25 % du capital de Placements Montrusco Bolton. Avec une participation des
employés de 32 %, la société repasse donc sous
contrôle québécois, se réjouit Sylvain Boulé.
« Notre profil de croissance s’est vraiment amélioré, et le rapatriement du contrôle de l’entreprise
était nécessaire, car nous voulons croître et faire
des acquisitions. C’est plus facile si le centre de
décision est au Québec. »
L’année 2008 était particulièrement difficile
pour les gestionnaires de portefeuille, et la période du 15 septembre au
18 novembre notamment a été dure. Sylvain Boulé et ses partenaires
ont mis la priorité sur l’entreprise et sur les clients, abordé de front les
problèmes et réaligné leurs activités. Cela a malheureusement exigé
de réduire un peu le personnel. « Ce n’est pas facile, car nous avons
perdu beaucoup d’actif, mais nous avons conservé tous nos clients, il y
a donc autant de service à donner, dit-il. Heureusement, nos systèmes
informatiques sont très avancés. »
Durant l’année, trois de ses fonds se sont bien tirés d‘affaire. Le
fonds d’actions petites capitalisations canadiennes a battu son indice de 9,6 %, alors que le fonds d’actions américaines l’a dépassé de 1,7 % tout en restant dans le premier quartile sur cinq ans. Enfin, Montrusco Bolton a effectué un
renversement de son fonds international, l’a rendu quantitatif et a enregistré 10,3 % de plus que l’indice.
Principaux projets pour 2009
Réaliser une acquisition afin de bonifier l’offre de produits à ses clients. Le secteur de la gestion privée ou de la
gestion d’obligations serait complémentaire à Montrusco Bolton.
Plus grande satisfaction en 2008
La transaction avec le Fonds FTQ, d‘autant plus qu’elle a été conclue pendant un des pires marchés depuis 1929.
« C’est de bon augure pour le partenariat avec le Fonds », ajoute Sylvain Boulé.
Plus grande satisfaction en 2008
Plus grande déception en 2008
Luc Bertrand se dit très heureux « que Montréal et sa Bourse continuent d’être le centre d’expertise des dérivés
au Canada, en maintenant des positions fondées sur le savoir-faire et l’innovation ».
L’impossibilité de mieux protéger le portefeuille de ses clients, le manque de moralité dans l’industrie des services financiers et le manque d’entrepreneurs en finance. « S’il y avait plus d’entrepreneurs, la rémunération serait
beaucoup plus axée sur le long terme et sur les intérêts des clients, estime Sylvain Boulé. En ce moment, il y a beaucoup trop de financiers qui n’ont pas investi leur capital dans l’entreprise. Quand tout va bien, ils ont un potentiel incroyable. Et lorsque les choses vont mal, le pire qui puisse arriver, c’est qu’ils perdent leur emploi.
C’est asymétrique. »
Plus grande déception en 2008
La sous-utilisation des produits dérivés standardisés (négociés en Bourse), qui ont l’avantage d’être garantis par
une Chambre de compensation.
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16
t
Photo de Sylvain Boulé : Stéphanie Lachance
« En plus de concrétiser les avantages du regroupement du Groupe
TSX et de la Bourse de Montréal, nous voulons investir dans de nouvelles occasions d’affaires et de produits afin de mieux répondre aux
besoins de nos clients, particulièrement dans le secteur des produits
dérivés », explique Luc Bertrand.
Il rappelle que la Bourse de Montréal projette d’accroître cette année ses activités grâce à de nouveaux produits
comme les contrats à terme basés sur l’indice canadien de volatilité et les mini-contrats à terme sur indices boursiers.
Il vise également l’expansion de la compensation des dérivés hors cotes et des développements supplémentaires à la
plateforme technologique SOLA, qui soutient à la fois les activités de la Bourse de Montréal et celles du Boston
Options Exchange (BOX). « Nous nous attendons à ce que ces initiatives procurent éventuellement plus de 10 M$ de
nouveaux revenus par an », ajoute Luc Bertrand.
D’après lui, cette année, le principal défi sera le recrutement d’une trentaine de nouveaux professionnels hautement spécialisés dans les domaines de la compensation, du développement d’applications technologiques, ainsi que
de la mise au point de nouveaux produits et services à la Bourse de Montréal.
Février 2009
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à Vie
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un monde incertainCinq à Vie
Cin
MC
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Atlantique
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MC
38 / FINANCE ET INVESTISSEMENT
Gregory Chrispin
Février 2009
Plus grande satisfaction en 2008
Président et chef de la direction
State Street Global Advisors (Canada)
Lieu de naissance : Port-au-Prince (Haïti)
Date de naissance : 26 octobre 1963
Actif sous gestion au Canada : 35,4 G$ (30 septembre 2008)
Effectif : 125 employés au Canada
18
Année Rang
2007 17
2006 –
2005 –
2004 –
2003 -
U
ne année certes difficile pour State Street
Global Advisors (SSgA) au Canada, mais qui
a néanmoins permis à Gregory Chrispin de
bien placer ses pions pour les années à venir. Ainsi,
que ce soit pour ses stratégies de gestion des risques de devise, de gestion active des revenus fixes
ou de ses stratégies longue/courte (la gestion
130/30), SSgA a marqué des points auprès des
investisseurs institutionnels canadiens.
« Il y a eu un retour vers les revenus fixes,
dont nous avons pu bénéficier. Nous avons d’ailleurs obtenu cinq nouveaux mandats de fonds communs en revenu
fixe », explique Gregory Chrispin. La position de SSgA comme gérant de
devises s’est également raffermie, alors que nombre de ses clients ont
fait appel à son expertise pour les aider à traverser les eaux troubles.
Au total, la clientèle de SSgA s’est élargie de 20 %. « Le nombre de produits gérés à l’interne, le nombre de stratégies offertes à chaque client,
tout cela est à la hausse. »
L’effort de recherche se poursuit également. L’an dernier, l’établissement du Centre de recherche avancée (ARC) de SSgA à Montréal permettait de tester de nouvelles stratégies pour mesurer les risques de portefeuilles. « Nous avons pu lancer de nouvelles stratégies sur le marché, toujours aussi raffinées et moins volatiles. »
La collaboration entre les différentes unités d’affaires du Fonds. « C’est une bataille de tous les jours. Mais durant
la dernière année, nous avons vraiment senti qu’il y avait une volonté des différentes équipes, partout au Québec, de
travailler pour le Fonds en général et non seulement pour une division ou pour une autre. Il y a un engagement sincère
des gestionnaires à collaborer. Cela s’est traduit par des investissements records », dit-il. La stratégie qui visait à spécialiser les équipes d’investissement et à les aider à mieux travailler ensemble commence donc à porter ses fruits.
Plus grande déception en 2008
La trop grande importance accordée aux rendements à très court terme, qui a jeté les bases de la catastrophe actuelle.
Jean-Yves Dupéré
Lieu de naissance : Saint-Stanislas-de-Kostka (Québec)
Date de naissance : 30 avril 1943
Actif sous gestion : 2,8 G$ (fin 2007)
Effectif : 2 226 employés (fin 2006)
20
« Étendre notre offre de distribution de produits et notre base de clients au Canada. » Le défi sera d’atteindre cet
objectif dans les conditions actuelles des marchés financiers.
Plus grande satisfaction en 2008
Les modèles de gestion dynamique des devises ont pu être mis à l’épreuve cette année. « Depuis la mise en place
de ce type de gestion, notamment dans la dernière année, nous avons réussi à faire passer le message de son importance et de sa valeur. Cette année, le message a vraiment porté. »
La vitesse et la force avec lesquelles certains secteurs ont disparu, comme celui des banques d’investissement.
Yvon Bolduc
Année Rang
2007 9
2006 –
2005 –
2004 –
2003 –
Président et chef de la direction
Fonds de solidarité FTQ
Lieu de naissance : Cap-de-la-Madeleine (Québec)
Date de naissance : 3 octobre 1954
Actif : 6,2 G$ (30 novembre 2008)
Effectif : 450 employés
19
M
algré les pertes successives enregistrées
par les marchés boursiers au cours de la
dernière année, Yvon Bolduc estime que le
Fonds s’est bien tiré d’affaire. Le rendement négatif de 15,3 % pour les six mois terminés le
30 novembre dernier se compare avantageusement aux baisses de plus 30 % observées sur les
marchés. « Et en dépit des conditions actuelles,
nous avons investi 730 M$ dans 144 entreprises au
31 mai 2008. Au 30 novembre 2008, nous avions
ajouté 344 M$ à ce montant. » Déçu l’an dernier de
voir certaines entreprises québécoises passer en mains étrangères, le
Fonds FTQ a mis sur pied la solution Transfert-PME, afin de conserver la
propriété d’entreprises au Québec. L’investissement de 30 M$ dans
Montrusco Bolton en est un exemple.
Yvon Bolduc considère que les entrepreneurs québécois sont résilients, malgré la période difficile et le resserrement du crédit. « Une
période de ralentissement économique peut être propice pour revoir
leurs processus internes, optimiser leurs activités, redéfinir leurs marchés et en explorer de nouveaux. Dans ce contexte, nos équipes travaillent étroitement avec les entreprises pour les aider à traverser les prochains mois. »
Principaux projets pour 2009
Ces mois pourraient s’avérer tumultueux. « Le Fonds continuera d’investir à long terme pour aider les entreprises
à traverser cette période avec aplomb et à envisager l’après-crise avec optimisme », explique Yvon Bolduc.
ANNONCES CLASSÉES/CARRIÈRES
1 unité
(3 1/8” x 11/16”)
232 $
E
n août 2008, La Capitale a fait l’acquisition de York Fire & Casualty Insurance
Company, en Ontario, une compagnie
qui a généré plus de 100 M$ en primes souscrites en 2007.
Pour Jean-Yves Dupéré, cette acquisition
représente une étape importante dans le
développement de La Capitale Groupe financier sur le marché canadien et constitue une
base solide à la stratégie de développement
des affaires en assurances générales hors du Québec. L’intérêt principal de cette transaction réside dans l’accès qu’elle offre à un important
réseau de courtage en Ontario, note-t-il.
Rappelons que cette transaction était la deuxième sur le territoire
ontarien. En 2006, La Capitale avait acheté la Compagnie d’Assurancevie Penncorp.
L’entreprise a aussi été très active dans le secteur immobilier, notamment avec la construction de l’édifice Delta 3 et la rénovation des édifices Delta 1 et Delta 2, tous trois situés sur le boule-
Principaux projets pour 2009
Plus grande déception en 2008
Année Rang
2007 –
2006 24
2005 –
2004 18
2003 –
Président du conseil et chef de la direction
La Capitale Groupe financier
vard Laurier, à Québec.
Au chapitre de l’innovation, Jean-Yves Dupéré tient à souligner l’acquisition l’année dernière d’un logiciel « qui permet de gagner plusieurs années sur notre développement informatique en ce qui a trait à l’assurance collective ».
Principaux projets pour 2009 Jean-Yves Dupéré a pris sa retraite le 17 janvier dernier. Il occupait le poste de président du conseil et chef de la
direction de La Capitale depuis 2002. Il a passé les commandes du Groupe à René Rouleau.
Avant son départ, il a indiqué que le défi principal de l’entreprise cette année sera de gérer cette mutuelle de
façon à ce que la crise financière n’ait pas d’impact négatif sur ses composantes, ses employés et ses membres.
Plus grande satisfaction en 2008 Aucune.
Plus grande déception en 2008
Aucune.
René Hamel
Année Rang
2007 –
2006 –
2005 –
2004 –
2003 –
Président-directeur général
SSQ Groupe financier
Lieu de naissance : Shawinigan (Québec)
Date de naissance : 1950
Actif sous gestion : 4,2 G$
Effectif : 1 450 employés
21
C
’est une première présence dans notre palmarès pour le nouveau patron de l’assureur
de Québec. Entré en poste l’été dernier, René
Hamel a obtenu une bonne cuvée en début de mandat. L’actif sous gestion est passé de 3,9 G$ à 4,2 G$
et l’assurance collective a enregistré des ventes
records de 125 M$, un bond de 76 % par rapport à
l’année précédente. Et la croissance des primes en
assurances générales est de 13,7 %, alors que le
taux de croissance de l’industrie est d’environ 7 %.
René Hamel explique que SSQ poursuit sa
diversification sectorielle et géographique. Ainsi, le démarrage de
ses activités en investissement et retraite au bureau de Toronto, qui
compte maintenant 90 employés, lui permet de lancer une offensive
hors Québec au cours des prochaines années. Pour l’instant, « nous
venons d’obtenir le mandat d’assureur collectif de la Ville de Montréal,
ce qui démarre très bien 2009 ».
Malgré les conditions difficiles, René Hamel pense que la croissance sera au rendez-vous en 2009. « Les bons résultats de la dernière
année sont attribuables, entre autres, au fait que nous n’avons pas
perdu de plumes dans la tourmente », rapporte René Hamel. Ainsi, SSQ ne détient pas de PCAA, serait assez peu exposé au marché des actions et a maintenu un excellent niveau de liquidités.
Principaux projets pour 2009
D’autres formats sont également disponibles.
Pour information : Annie Duguay
514 392-4105 ou 1 800 361-5479
« Notre position en investissement et retraite à l’extérieur du Québec depuis 2008 devrait commencer à
rapporter en 2009. Il faudra donc bien intégrer les nouvelles affaires de ce secteur et poursuivre la croissance dans
un contexte de récession. Si le plan stratégique de SSQ ne prévoit pas d’acquisitions, les événements de la dernière
année créeront des occasions qui pourraient tenter l’assureur.
Février 2009 Plus grande satisfaction en 2008
FINANCE ET INVESTISSEMENT / 39
Plus grande satisfaction en 2008
Avoir fait la preuve que les méthodes et les stratégies privilégiées par SSQ au cours des dernières années portent
des fruits.
Plus grande déception en 2008
L’augmentation des volumes conjuguée à la hausse de la satisfaction des employés et des clients.
Plus grande déception en 2008
La volatilité et l’incertitude exceptionnelles qui ont accablé les marchés mondiaux.
La crise financière ternira l’image et la réputation de l’industrie. Sans compter que dans la tourmente mondiale,
elle se soldera par des pertes pour les épargnants. C’est ce qui est le plus regrettable.
Diane Giard
Première vice-présidente, Région Québec et Est-de-l’Ontario
Banque Scotia
Lieu de naissance : Montréal
Date de naissance : 23 juillet 1960
Actif : 507,6 G$ (au Canada, 31 octobre 2008)
Effectif : 69 000 (monde) ; 31 700 (Canada) ; 2 000 (Québec et Est-de-l’Ontario)
22
Année Rang
2007 –
2006 –
2005 –
2004 –
2003 –
L
e Québec et l’Est-de-l’Ontario ont enregistré une croissance des dépôts de 12 % et
des prêts de 11 % en 2008. Des six régions
de la Banque Scotia au Canada, celle que Diane
Giard supervise a obtenu la meilleure croissance des revenus par rapport à l’objectif fixé.
« Et de plus, notre région a le mieux contrôlé
ses dépenses », ajoute-t-elle.
Diane Giard occupe le poste de première
vice-présidente depuis trois ans. L’indice de
satisfaction de la clientèle a augmenté de 19 %
depuis, dont 6 % en 2008. Chaque année, le magazine Commerce
publie le Top 150 des entreprises les plus admirées des Québécois.
« Dans ce palmarès, 83 % des gens avaient une bonne opinion de nous,
ce qui nous a valu la meilleure position parmi les institutions financières. De plus, nous avons amélioré notre position par rapport à l’année
précédente de 15 points », dit Diane Giard, qui a pour mandat d’augmenter la notoriété de la Banque Scotia au Québec.
Diane Giard est ravie de constater l’augmentation de la satisfaction
des employés : 92 % des employés québécois disent que la Banque
Scotia est une entreprise où il fait bon travailler. Un pourcentage supérieur à la moyenne nationale, qui est de 86 %.
Elle a d’ailleurs un plan de développement au Québec. Rappelons qu’en 2000, Scotia avait vendu 43 succursales à
la Banque Laurentienne, pour la plupart en milieu rural, où des acteurs importants étaient mieux implantés. « Nous
nous déployons vers les milieux urbains et nous suivons les mouvements démographiques, mais il nous faut être très
stratégiques », précise-t-elle. Scotia a ouvert huit succursales au Québec depuis trois ans, dont deux l’an dernier, ce
qui porte le nombre des succursales de Banque Scotia à 60 dans la province.
Claude Paquin
Année Rang
2007 16
2006 –
2005 –
2004 –
2003 –
Vice-président principal
Groupe Investors
Lieu de naissance : Trois-Rivières (Québec)
Date de naissance : 3 juin 1960
Actif sous gestion : 47,5 G$ (au Canada, 31 décembre 2008)
Effectif : 855 conseillers ; 208 employés
23
P
our Claude Paquin, c’est la fidélisation de
la clientèle pendant la tourmente qui a
marqué 2008. La rétention de l’actif a
également été forte pour Groupe Investors,
alors que le taux de rachat des fonds communs
de placement à long terme était de 7,7 % au
30 septembre 2008, par rapport à 16,7 % pour
l’ensemble du secteur des services financiers.
Des ventes brutes de 5,9 G$ au 31 décembre ont
permis à Investors de terminer l’année en territoire positif. Le Groupe affiche des ventes nettes de 625,3 M$ à l’échelle nationale.
Et le réseau n’a pas été laissé en reste. « Nous avons mis des
outils et des ressources à la disposition de nos conseillers et de nos
clients afin d’expliquer la volatilité des marchés et d’aider les clients
à déterminer la direction à donner à leur plan financier personnel. »
En outre, le Groupe a ouvert deux nouveaux bureaux régionaux
à Québec, ce qui porte le total des bureaux régionaux au Québec
à 16. Le nombre de conseillers chez Investors a augmenté de 37,5 %
au Québec depuis juin 2004. « Notre prospérité dépend moins de
stratégies perfectionnées ou de tactiques astucieuses que de la contribution des employés eux-mêmes », écrit
Claude Paquin.
Principaux projets pour 2009
La satisfaction de la clientèle, des employés et des conseillers. Claude Paquin veut notamment se maintenir audessus de la moyenne du secteur quant à la rétention de l’actif et de la clientèle. « Notre plus grand défi sera de rester
proches de nos clients, de nos conseillers et de nos employés. Un personnel compétent, heureux et fier de son
employeur représente un avantage concurrentiel non négligeable. » Car il sert bien les clients…
Principaux projets pour 2009
Plus grande satisfaction en 2008
Elle veut continuer à faire connaître la Banque Scotia au Québec. « Une fois que nous avons un client, nous le
convainquons facilement de nous confier une grande part de son portefeuille, note Diane Giard. Cette notoriété nous
permettra d’attirer de nouveaux clients. » En 2009, Scotia ouvrira une succursale complète dans le métro, à la station
McGill. Ce sera une première en Amérique du Nord.
Diane Giard veut aussi continuer à améliorer l’expérience client et mettre l’accent sur la gestion des risques et des
dépenses, qui seront des facteurs clés cette année.
La rétention de la clientèle et de l’actif. « Nous avons un des meilleurs taux de rétention de l’actif et de la clientèle
du secteur. Et nous avons également élargi notre clientèle. »
Plus grande déception en 2008
Les turbulences boursières au dernier trimestre de 2008, qui ont eu des conséquences désastreuses sur le plan
financier et émotionnel chez bien des gens.
Ce ne sont pas les idées qui mènent le monde.
C’est leur gestion.
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institutions financières, ingénierie financière) N Gestion des opérations et de la production N Gestion
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de l’information N
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avec projet supervisé (appliqué)
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NOUVELLES OPTIONS
Comptabilité financière et stratégique N
Développement organisationnel N
Études organisationnelles N
40 / FINANCE ET INVESTISSEMENT
Jean-Guy Desjardins
Président du conseil et chef de la direction, Chef des placements
Fiera Capital
Lieu de naissance : Montréal
Date de naissance : 12 octobre 1944
Actif sous gestion : 18 G$
Effectif : 100 employés
24
Année Rang
2007 20
2006 5
2005 9
2004 16
2003 10
L
’année 2008 a tout simplement souligné
la réussite de Fiera Capital. Jean-Guy
Desjardins indique que les nouvelles activités en gestion institutionnelle ont atteint
1,5 G$, et que les activités en gestion de fortunes privées se sont chiffrées à 200 M$.
Toujours en 2008, les performances
ont été dans le premier quartile pour les produits obligations et actions canadiennes
de Fiera. De plus, le fonds Allocation globale
de l’entreprise a offert un rendement de 26 %.
Février 2009
L
L’étoile de l’année
ors du gala de la « Personnalité financière de
l’année », qui a eu lieu au Mount Stephen Club
le 10 février dernier, Finance et Investissement a dévoilé le nom du conseiller de l’année.
Le prix du Conseiller le plus engagé dans sa communauté souligne l’engagement de cette personne
dans la société et dans son milieu.
Cette année, Finance et Investissement a apporté
plusieurs changements à ce prestigieux concours. Nous
avons réduit la compétition à deux prix au lieu de trois,
soit celui de Conseiller émérite et celui de Conseiller le
plus engagé dans sa communauté. Après délibérations,
le jury a décidé de ne pas attribuer le prix du Conseiller
émérite, car il n’a retenu aucune candidature correspondant à ses critères et à ses attentes.
Dans le but d’assurer une plus grande équité, nous
avons également décidé d’abandonner le vote par
Internet et de confier l’attribution du prix au jury.
Félicitations au gagnant !
Stéphane Desjardins
Le jury
Oui, vous avez bien lu.
« Nous avons atteint ces résultats grâce à un plan d’affaires clairement établi, ainsi que par l’harmonisation des activités de tous les
intervenants et par une concentration à toute épreuve sur l’atteinte de
nos objectifs », dit Jean-Guy Desjardins.
Ceux et celles qui s’attendaient à ce qu’il dévoile le secret de cette
réussite seront déçus.
Le grand patron de Fiera Capital souligne particulièrement « la
performance de nos produits et services, grâce à laquelle nous avons
su protéger nos clients de l’effondrement des marchés boursiers ».
Principaux projets pour 2009
Jean-Guy Desjardins entend évidemment maximiser les réussites de 2008. Il confie aussi son intention de faire
une acquisition, en mettant l’accent sur la gestion privée.
Plus grande satisfaction en 2008
« Les rendements obtenus pour nos clients, leur satisfaction et le fait de les avoir protégés durant la tempête »,
insiste-t-il.
Plus grande déception en 2008 « Je crois que la très grande qualité de la gestion que nous avons offerte à nos clients en 2008 est une preuve
que Fiera Capital mérite d’être davantage connue et d’avoir plus de visibilité dans le marché », conclut JeanGuy Desjardins.
Gilles Cloutier
Président
Groupe Cloutier
Lieu de naissance : Louiseville (Québec)
Date de naissance : 1er octobre 1946
Actif sous gestion : 250 M$ en assurance individuelle ;
1,8 G$ en fonds d’investissement ; 40 M$ de primes en assurance collective
Effectif : 98 employés ; plus de 1 200 conseillers en sécurité financière
25
Année Rang
2007 –
2006 –
2005 –
2004 –
2003 –
E
n 2008, le Groupe Cloutier fêtait ses 30 ans.
L’entreprise de Trois-Rivières, fondée en
1978 par Gilles Cloutier, a connu l’an dernier une croissance de 11 % en assurance individuelle et de 14 % en fonds d’investissement.
De plus, cette société a créé un nouveau
cabinet en assurance collective, le Groupe
Cloutier Avantages Sociaux. « Nous avions déjà
un service d’assurance collective depuis 1994,
explique Gilles Cloutier. Nous l’avons remodelé
pour répondre aux besoins actuels des conseillers et des entreprises
en leur offrant de nouveaux produits et une technologie de pointe. »
Groupe Cloutier Investissements a aussi obtenu un permis de la
MFDA pour exercer en Ontario dans le secteur des fonds communs.
« Il y a cinq ans, nous avons compris que nous devions nous spécialiser dans la majorité des secteurs des services financiers, comme l’assurance vie, les prestations du vivant, l’assurance et les rentes collectives, les investissements, ainsi que la retraite et le courtage hypothécaire, explique Gilles Cloutier. Nous avons donc créé des services
constitués de spécialistes et ce, dans chacun de nos centres financiers. »
Ces initiatives ont porté leurs fruits. « Selon une étude d’Investors Economics, nous sommes le 3e agent général
le plus connu du Canada », souligne-t-il. L’entreprise a poursuivi l’an dernier la mise en place de son centre d’appels
CASA (Centre d’appels et services après-ventes) .
« En 2008, nous avons réorganisé les postes de la haute direction en confiant des responsabilités bien définies
aux associés, afin d’attribuer à chacun une sphère d’activités bien précise, indique-t-il. De cette façon, les projets et
les tâches sont accomplis avec plus d’efficacité et de clarté. La multidisciplinarité des membres de la direction est
ainsi un gage de réussite qui nous démarque de nos concurrents. »
Principaux projets pour 2009 Photo de Gilles Cloutier : Stéphanie Lachance
Gilles Cloutier a l’intention de créer des partenariats ou même de réaliser des acquisitions cette année. Il veut
aussi continuer d’améliorer les processus d’affaires et la rentabilité de l’entreprise.
Plus grande satisfaction en 2008
« Notre plus grande satisfaction de l’année 2008 est le succès de la célébration de nos 30 ans d’existence. Nous
avons organisé un événement/concours qui a permis à 30 de nos meilleurs conseillers de célébrer notre réussite et la
leur au Mexique », explique-t-il.
Plus grande déception en 2008
Gilles Cloutier se dit déçu de la chute des marchés financiers et de la baisse de confiance des investisseurs et des
intervenants de l’industrie envers les institutions financières.
Les membres du jury en pleines délibérations : Gilles Bernier, titulaire de la Chaire d’assurance et de services financiers L’Industrielle Alliance de l’Université Laval, Stéphane Langlois, président de BLC Services
financiers et président du Conseil des fonds d’investissement du Québec (CFIQ), Stéphane Desjardins, rédacteur en chef de Finance et Investissement, Kaddis R. Sidaros, président de Gestion Financière Plus, et Carole
Foster, vice-présidente de l’Association canadienne du commerce des valeurs mobilières (ACCOVAM).
Le conseiller le plus engagé
dans sa communauté
Louis Khalil
n PAR Jean-François Parent
L
a liste de ses engagements dans la collectivité est impressionnante. Tout comme l’épaisseur de son dossier de
candidature au concours du Conseiller le plus engagé dans sa communauté ! Les faits d’armes de Louis Khalil ne
laissent personne indifférent dans la région de Rimouski. Et maintenant, à Montréal.
En fait, le vice-président de Financière
Banque Nationale (FBN) pour la Gaspésie et le
Bas-Saint-Laurent a remporté en 2007 le 1er prix
de responsabilité sociale de la Banque Nationale. L’aide aux jeunes sans-abris, les banques
alimentaires, la Fondation de l’Université du
Québec à Rimouski (UQAR), les soins palliatifs,
la Chambre de commerce, les Jeux du Québec,
la relève entreprenariale, une campagne de
financement pour l’Archevêché...
« Je le fais pour aider ceux qui en ont
besoin, ou pour que les habitants de Rimouski
aient du plaisir » explique le père de trois
enfants, pour justifier sa participation à une
vingtaine de causes sociales, commerciales ou
sportives de sa collectivité depuis l’an 2000. Il
le fait surtout pour sa réalisation personnelle.
« Si je m’engageais pour tirer un profit, après
trois mois, j’aurais fait le tour. Mais c’est certain que cela m’aide à me faire connaître, que
cela me fait une bonne publicité. Les gens qui
voient ce que je fais constatent qu’on peut me
faire confiance », pense-t-il.
Diplômé en administration de l’UQAR en
1991, il devient banquier à la succursale locale
de la Banque Nationale. Puis, il s’intéresse aux
valeurs mobilières et fait ses classes auprès de
BMO Nesbitt Burns à Rimouski. La Nationale le
recrute en 2000 comme conseiller en placement l’année suivante. À cela s’ajoute la gestion de portefeuille, et depuis l’an dernier, c’est
lui qui dirige FBN à Rimouski.
Qu’il s’engage pour l’Auberge du cœur le Transit, pour les jeunes sans-abris, ou qu’il escalade le Kilimandjaro pour
financer la construction d’un centre de soins palliatifs, le résultat est le même. « Si je peux aider une personne démunie, je le fais. Mais si je m’engage dans le sport par exemple, c’est pour qu’il y ait des retombées économiques, et que
tout le monde en profite. » Ainsi, il lance le club de football collégial en 2001 « pour que les jeunes qui étaient obligés
de quitter la ville pour s’adonner à leur passion puissent y rester ». Et le bénéfice est double, puisque le club du cégep
Les Pionniers de Rimouski attire les plus grandes foules de la ligue collégiale.
La proximité, ce fils d’un immigrant égyptien la cultive également avec ses clients. Au cours de la dernière année,
Louis Khalil et son associé ont donné une série de huit conférences sur la crise financière dans la péninsule gaspésienne. « Les clients ont pu constater que nous étions près d’eux. » Une approche d’autant plus importante qu’à
Rimouski, qu’il soit au supermarché, au club vidéo ou à l’aréna, il se trouve toujours un client pour le saluer. « Je
n’avais pas envie d’avoir à changer de trottoir. »
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