Rencontre des responsables diocésains des

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Rencontre des responsables diocésains des
«Quand tu parles, tu répètes ce que tu sais déjà; mais si tu écoutes, tu peux peut être
apprendre quelque chose de nouveau.» (Dalaï Lama)
JOURNÉE DE FORMATION DE LA TABLE INTERDIOCÉSAINE DES COMMUNICATIONS (AÉCQ)
Présentation de Marco Veilleux (panel sur les médias sociaux: 20 min.)
Montréal, 5 mai 2015, Institut de pastorale des Dominicains
 Je suis délégué à l’apostolat social pour la Province jésuite du Canada français;
 Je suis aussi adjoint aux communications depuis 2 ans: page FB (315 amis), site Internet,
bulletin électronique d’information hebdomadaire, rédaction de prises de position;
 Responsable (mais en fin de mandat) de la page FB du Centre justice et foi (CJF) depuis 3
ans (1570 amis);
 Responsable de la page FB des Journées sociales du Québec (JSQ) depuis 1 an ½ (265
amis).
1) SURVOL DE MA PRATIQUE ET QUELQUES CONSTATS
Pour les pages FB dont je m’occupe, les objectifs qui nous ont poussés à les développer sont
assez simples. Je les résume à trois:
1. rejoindre un plus large réseau, un plus large «public»;
2. rejoindre les plus jeunes générations;
3. diffuser nos propositions, notre vision, dans ce nouvel univers médiatique.
Je consacre, à chaque jour (week-end inclus), des moments de «veille médiatique» pour
alimenter les pages FB dont je m’occupe.
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En semaine, en général, c’est 10 minutes le matin, en arrivant au bureau. 10 minutes avant ou
après le dîner. 10 minutes en fin de journée. C’est donc minimalement 30 minutes par jour que
j’investis pour gérer et alimenter ces trois pages.
Cela implique de parcourir le mur de ma page FB personnelle et de choisir quelles sont les
nouvelles ou publications qui peuvent être d’intérêt pour nos «publics» – et de décider sur
laquelle ou lesquelles des trois pages je les répercute.
Il faut aussi parcourir les sites Internet de quelques médias (dans mon cas, surtout Le Devoir et
La Presse), et publier des liens vers certains bons articles.
Les pages FB que je gère «aime» aussi les pages d’autres groupes, institutions ou organismes.
J’essaie donc de répercuter régulièrement les publications de ces «pages amies».
Par exemple, la page de la Province jésuite «aime» la page de la Curie générale de la Compagnie
de Jésus, à Rome; ou encore celle du Service jésuite pour les réfugiés; ou celle de la Province
jésuite du Canada anglais. Je répercute presque systématiquement ce qui vient de ces pages
«amies» sur la page de la Province. Une page FB devient ainsi un «agrégateur de nouvelles»
pour un «public cible».
En outre, chaque gestionnaire de pages doit avoir un certain nombre de critères ou de balises
pour discriminer ce qu’il diffuse ou pas. Par exemple, pour ma part, je ne diffuse pas de prises
de position de partis politiques sur aucune des pages institutionnelles dont je m’occupe.
La page du CJF est une page très «politisée» (i.e. qui ne se gêne pas pour critiquer les
gouvernements en place). Mais nous ne sommes pas «partisans»: la nuance est importante!
Sur la page de la Province jésuite, j’évite aussi les sujets trop controversés en Église et dans la
société.
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C’est une page qui offre un visage de la Compagnie de Jésus au Canada français. J’essaie de
respecter la diversité des tendances ou des sensibilités dans la Province. Pour ce faire, j’évite de
publier des choses trop polarisantes.
J’essaie toujours de me rappeler qu’il ne s’agit pas de ma page personnelle: c’est la page
officielle de la Province jésuite! Je dois être garant d’une certaine image institutionnelle.
La mission de la Compagnie de Jésus se définit comme «le service de la foi dont la promotion de
la justice est une exigence absolue». Cela est mon repère ultime pour décider de ce que je
publie: est-ce que cela est au service de la foi? Est-ce que cela fait la promotion de la justice?
Depuis l’élection du pape François, je ne manque pas de matière en ce domaine!
Pour le CJF, c’est une autre posture. Les amis de la page du CJF le sont parce qu’ils apprécient
ses options et ses analyses très campées. Ils s’attendent donc à ce que les publications du CJF,
sur FB, soient plus «militantes», plus positionnées sur le plan socio-politique.
Le CJF est un centre d’analyse sociale de gauche. Parmi ses axes de travail, il y a :
1. un projet de société inclusif et pluraliste pour le Québec;
2. un christianisme critique;
3. la lutte au néolibéralisme, au nom d’un parti pris pour les plus démunis;
4. une analyse féministe assumée, autant à l’égard des structures sociales que des
structures ecclésiales.
Ces axes me servent de balises pour mes publications.
Quant à la page FB des JSQ, j’y vais plus «mollo» dans le rythme de publication.
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Cette page fait la promotion non pas d’un organisme, mais plutôt d’un événement qui se tient
aux deux ans. Les prochaines JSQ, à Sherbrooke, en juin, porteront sur l’alimentation. Plus nous
approchons de la rencontre, plus j’essaie de publier des choses en lien avec ce thème.
Par ailleurs, pour garder une certaine activité sur la page entre les rassemblements, au deux
ans, mes balises de publications me viennent des thèmes des JSQ antérieures.
Avec le temps, je réalise un certain nombre de choses…
Ce qui «marche fort» en termes de clic et de partage, sur FB, c’est moins les textes et articles,
mais plutôt ce que l’on appelle les «vignettes» (une photo, une image, avec une phrase, une
pensée, une citation…). Ou encore les brèves capsules vidéos (2, 3 ou 4 minutes sur un thème,
un sujet d’actualité, un témoin). Cela génère beaucoup d’activité, d’interaction (ce qui est bien
l’objectif du Web 2.0).
Dans mes débuts, je me souviens que j’avais très peur des «commentaires»… Or, avec
l’expérience et les années, je réalise que la gestion des commentaires n’est pas un grand
problème. Pourquoi? Parce que, dans les pages dont je m’occupe, les gens ne semblent pas très
portés à faire des commentaires. Ou, s’ils en font, c’est rarement problématique.
J’ai quand même eu quelques cas plus difficiles à gérer. Par exemple, à la création de la page FB
du CJF, je me souviens que j’avais publié des choses sur la Palestine, au moment où il y avait une
opération militaire israélienne contre Gaza. Une personne s’était mise à systématiquement
argumenter pour défendre la position du gouvernement israélien, en publiant des
commentaires à n’en plus finir sur notre page. Après avoir essayé de le modérer un peu, j’ai
décidé tout simplement de le «bloquer» (option blocage dans FB). Une autre fois, c’est un
homme qui faisait des commentaires machistes à répétition… C’était totalement inapproprié. Je
l’ai bloqué lui aussi. J’en ai 3 ou 4 comme ça...
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Bien sûr, on peut avoir une page FB sur laquelle les commentaires ne sont pas possibles. Mais
c’est un peu contradictoire avec l’esprit du Web 2.0.
Ce qui nous motive, en allant sur FB, c’est de rejoindre des gens, de les nourrir de contenus qui
nous semblent pertinents, et de voir nos publications partagées par eux (ce qui nous amène de
nouveaux «amis» et nous positionne dans l’univers des médias sociaux).
FB n’est pas un blogue qui cherche à susciter les réactions, les échanges, les discussions. C’est
davantage une plate-forme de partage et de communauté d’intérêts. Mon expérience me fait
donc dire que nos pages suscitent beaucoup plus de clic «j’aime», et de partages, que de
commentaires.
Il peut arriver qu’un commentaire soit impertinent, mal écrit, confus… Ma stratégie, c’est
souvent de le laisser-là quelques heures, pour ne pas vexer inutilement la personne qui vient de
le publier… Et puis, discrètement, à la fin de la journée ou le lendemain matin, je le supprime.
Il peut y avoir, à l’occasion, des commentaires d’opposition à ce que l’on vient de publier... Que
faire? J’ai un bel exemple à vous partager. Lors du débat sur la Charte des valeurs, l’an passé, le
CJF a pris une position extrêmement critique à l’égard de ce projet. Je me souviens d’un
commentaire d’un homme qui, à la suite de la publication d’un texte qui critiquait cette Charte,
a écrit sur notre page quelque chose du genre: «Vous faites vraiment fausse route, et êtes en
train de perdre toute votre crédibilité…» Eh bien, j’ai décidé de laisser ce commentaire, sans y
réagir. Ce n’était pas des injures, c’était écrit dans un langage correct et, de toute façon, je
savais que cela représentait bien la polarisation du débat que nous vivions. J’ai senti, ce jour-là,
que mon niveau de confort, face à la réalité du Web 2.0, était devenu plus grand.
Comme organisation présente sur le Web 2.0, je crois qu’il nous faut apprendre à vivre avec une
légitime manifestation de «dissensus» à l’égard de nos positions ou propositions.
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En contraste, sur la page de la Province jésuite et sur celle des JSQ, je n’ai pratiquement jamais
de commentaire à gérer – ni d’utilisateur bloqué. C’est probablement parce que ces deux pages
sont plus «consensuelles». C’est un choix. Une page FB doit trouver sa «ligne éditoriale» qui
correspondra à l’identité et à la mission de l’institution ou de l’organisation dont elle se veut la
fenêtre. Chacun avance à son rythme, développe ses habitudes et découvre ses zones de
confort…
Enfin, une dernière remarque, avant d’entrer dans la 2e partie de mon exposé.
J’ai dit, au début de ma présentation, que je faisais une «veille médiatique» de 10 minutes,
environ, 3 fois par jour… C’est un minimum. Mais, dans la réalité, c’est souvent bien plus que
cela. Mon expérience m’a apprise que la gestion d’une page FB, en fait, c’est davantage du
24/7 !
Vous pouvez bien décider d’alimenter votre compte FB une fois par deux ou trois jours, dans le
cadre des heures ouvrables… Mais je crois que l’esprit, ou plutôt la «logique» des médias
sociaux, ce n’est pas ça. La logique des médias sociaux, c’est celle de «l’information en continu».
C’est le règne de l’instantanéité et de la réactivité. À cause de cela, votre gestionnaire de page, il
doit être «un peu accro»!
Pour ma part, je suis mon fil de nouvelles avec assiduité. C’est mon fil de presse. C’est ma revue
de presse pour suivre mes dossiers d’apostolat social, pour suivre l’actualité politique et
religieuse qui alimente mon travail et ma réflexion. Et, lorsque je ne suis pas au bureau, je le fais
à partir de mon téléphone intelligent personnel. C’est donc facile, pour moi, au fur et à mesure
du jour (et de la nuit!), d’alimenter les trois pages que je gère, peu importe où je suis, 24/7. Mes
patrons ne me demandent pas ça. Mais je crois que c’est ça qu’il faut faire, si vous voulez
vraiment avoir une page FB pertinente.
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Ça vous prend donc quelqu’un qui a son téléphone intelligent toujours au bout des doigts… Je
caricature à peine! Combien de fois, à minuit, un samedi soir, j’ai vu passer une nouvelle et me
suis dit: «Voilà, il faut publier cela sur la page du CJF…» Et clic! C’est fait! C’est cela les médias
sociaux, pour le meilleur et pour le pire: instantanéité et réactivité.
Un exemple très simple. Mgr Pierre-André Fournier, qui est décédé récemment, est mort un
samedi (10 janvier). J’étais au gym, en train de finir mon cardio. Je regarde mon fil de nouvelles.
On annonce la mort de Mgr Fournier. Choc et tristesse… Mais, tout de suite, je me dis: «Il faut
annoncer cette malheureuse nouvelle sur la page des JSQ.» Mgr Fournier était un évêque très
identifié aux causes sociales, et les dernières JSQ avaient eu lieu dans son diocèse… Donc, à
l’instant même, je répercute la nouvelle. Et plusieurs de nos «amis» FB l’on apprit ainsi. Ça
n’aurait pas eu de sens de me dire: «Bon! Je ne suis pas au travail. Je publierai la nouvelle lundi
prochain, en arrivant au bureau.» Dans la logique des médias sociaux, le lundi matin suivant, ça
aurait été trop tard.
L’idée, pour les gens qui sont «amis» avec notre page, c’est qu’ils puissent se dire: «J’ai appris
quelque chose immédiatement grâce à la page FB des Jésuites, ou celle des JSQ, ou celle du CJF.
Ils veillent au grain pour moi. Grâce à eux j’ai le sentiment d’être à jour...»
Pour les gens, aujourd’hui, surtout les jeunes, les médias sociaux sont leur «fil de presse», leur
source d’information. Ils sont «amis» avec nos pages parce que nous choisissons, pour eux, un
certains nombres de contenus, nous faisons un tri. Nous exerçons une fonction «de veille», de
discernement, et nous leur proposons ainsi une «valeur ajoutée» en termes d’information. C’est
pour cela qu’ils vont nous suivre et s’intéresser à nous.
Et c’est comme cela aussi que nous allons les «attirer» sur notre site Web. Notre page FB est
une interface directe avec notre site et permet de faire connaître ce que nous y publions. Donc,
chaque fois que je mets quelque chose de nouveau sur notre site, je fais immédiatement un lien
sur notre page FB pour le faire savoir à notre réseau.
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2) RETOUR RÉFLEXIF SUR MA PRATIQUE ET «CRITIQUE THÉOLOGIQUE» DE CELLE-CI
Au début de ma présentation, j’ai dit que nous sommes allés sur FB pour:
1. rejoindre un plus large réseau;
2. rejoindre les plus jeunes générations;
3. y diffuser nos propositions, notre vision.
Or, avec l’expérience, je réalise que la gestion d’une page FB, c’est d’abord et avant tout
l’animation d’une communauté virtuelle, une communauté qui partage un «esprit commun».
Du point de vue des pages dont je suis responsable, cet «esprit», c’est celui de l’option
préférentielle pour les pauvres et les exclus. Celui d’un engagement pour la justice, selon
l’Évangile et l’enseignement social de l’Église – et, plus largement, en faveur d’un humanisme
solidaire.
Ainsi, peu à peu, j’ai réalisé que les publications que je faisais, sur ces pages, étaient beaucoup
moins pour faire de la «publicité» pour les activités des organismes que je représente, que
plutôt pour essayer continuellement de mettre les «tiers» (i.e. les oubliés, les exclus) au cœur
de nos préoccupations et de nos institutions (sociales, politiques et religieuses).
Bien sûr, sur FB, on peut et on doit parler de «nos affaires» (nos activités, nos prises de
positions, nos événements…). Mais, à mon avis, cela ne doit pas être l’objectif prioritaire.
Comme organisme social, comme institution ecclésiale, on ne doit pas aller sur les médias
sociaux d’abord et avant tout pour exploiter un nouvel outil de «marketing corporatif».
On doit donc y aller pour autre chose.
Pour alimenter une communauté d’intérêts, de conscientisation et de mobilisation. Une
communauté «spirituelle», i.e. une communauté d’esprit qui s’ouvre «aux joies et aux espoirs,
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aux tristesses et aux angoisses du monde de ce temps, aux pauvres surtout et à tous ceux et
celles qui souffrent» (Vatican II).
Dans la tradition chrétienne, dans la tradition de l’Évangile, nous ne sommes pas là pour
ramener les autres à nous, mais plutôt pour participer à la vie du monde, de manière solidaire
et prophétique. Comme le répète sans cesse le pape François, une Église centrée sur elle-même
«tombe malade». Notre défi, sur FB comme ailleurs, c’est d’éviter cette maladie.
Dans son homélie du 13 avril dernier à la résidence Sainte-Marthe, François disait: «Nous ne
faisons aucune publicité pour avoir plus de ‘‘membres’’ dans notre ‘‘société spirituelle’’, non?
Cela ne sert à rien, ce n’est pas chrétien. Ce que fait le chrétien, c’est annoncer avec courage; et
l’annonce de Jésus Christ provoque, grâce à l’Esprit-Saint, cette crainte qui nous fait aller de
l’avant... Le véritable protagoniste, répète le Pape, c’est l’Esprit-Saint...»
Je pense que l’Esprit est à l’œuvre dans les médias sociaux (comme en toute chose).
Mais le «virtuel» ressemble au «spirituel». Il est comme le vent: on ne sait pas d’où il vient ni où
il va… Il est difficilement saisissable et quantifiable…
Qu’est-ce que «ça donne», alors, d’être présent et actif sur FB? Je ne le sais pas précisément…
Mais nous sommes tous et toutes, dans cette salle, des croyant(e)s et des gens d’Église. Nous
croyons donc que nous devons «aller de l’avant», sur ce nouveau continent des médias sociaux.
Non pas pour «recruter» des membres, non pas pour nous mettre nous-mêmes en valeur, mais
pour participer à l’action de l’Esprit qui nous décentre de nous-mêmes, qui décentre nos
organisations d’elles-mêmes, qui décentre notre Église d’elle-même.
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CONCLUSION
Tout cela étant dit, je voudrais quand même conclure en soulignant que, s’il faut être «un peu
accro» pour être un bon gestionnaire de pages FB, il ne faut pas non plus être complètement
dupe! D’un point de vue autant sociologique que théologique, la grande limite des médias
sociaux est facile à reconnaître: l’annonce de l’Évangile, tout autant que la promotion de la
démocratie, la construction du corps ecclésial, tout autant que celle du corps social, passera
toujours d’abord et avant tout par des liens sociaux réels, des relations incarnées (et non pas
simplement virtuelles).
Le virtuel peut transmettre des idées, des contenus, attirer l’attention, développer des
sensibilités et conscientiser… Mais, comme le disait le regretté Cardinal Jean-Claude Turcotte,
dans sa Lettre pastorale Avance en eau profonde..., en 2008:
L’évangélisation doit être «moins axée sur une transmission de savoir que sur une volonté de
vivre une expérience de foi forte, une rencontre personnelle du Christ. Elle verra à rejoindre les
gens là où ils sont, à vibrer à leurs joies et à leurs espoirs, leurs souffrances et leurs malheurs, et
à y faire résonner la Parole comme le Seigneur l’a fait sur la route d’Emmaüs. Ce cheminement
sera fait d’accueil, d’écoute, de dialogue, de rencontre, de partage, de ressourcement, de
discernement… C’est toute l’Église qui est invitée à s’avancer vers les gens, à s’intéresser d’abord
à ce qui les intéresse. Elle n’a donc pas à se faire juge du degré de leur foi et de leur
connaissance. Il lui revient de se mettre à l’écoute de la moindre manifestation de foi, de la
conforter, la stimuler, la provoquer, en faisant résonner la Parole du Seigneur au cœur de leur
expérience humaine et de leur recherche de bonheur et de vie.»
Ça, les médias sociaux ne peuvent pas véritablement le faire… or c’est d’abord ça, la mission de
l’Église et l’annonce de l’Évangile.
Emmaüs, Matthieu 25, les Béatitudes, le lavement des pieds, le geste du Bon Samaritain… on ne
réalisera jamais cela concrètement sur FB! Or, c’est là-dessus que nous serons jugés! Pas sur le
nombre de nos «amis» ou de «clics j’aime» que nous aurons récoltés à la fin d’une journée…
Merci de votre attention.
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