Certificat négatif, l`accord qui soulage les

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Certificat négatif, l`accord qui soulage les
Constantine capitale de la culture arabe
C’est parti !
LE JOUR
V o t r e
q u o t i d i e n
D’ALGERIE
n a t i o n a l
D i x i è m e a n n é e - N ° 3 5 4 1 - Ve n . 1 7 - S a m . 1 8 a v r i l 2 0 1 5 – P r i x : 1 0 DA
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En l'absence d'une communication officielle
La révision de la
Constitution otage des
appréciations personnelles
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Le phénomène perdurera encore selon Sellal
La migration des Subsahariens s'inscrit dans la durée
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Par Mohamed Habili
L’
épisode, toujours
d’une brûlante actualité, de l’abrogation,
par les soins du
ministre du Commerce, Amara
Benyounès, de l’autorisation
administrative relative au commerce de gros des boissons
alcoolisées, et son rapide
rétablissement par le Premier
ministre, par «souci d’apaisement» à ce qui a été dit, n’est
pas près d’être oublié, parce
qu’il comporte une leçon politique grosse de signification.
Les islamistes algériens qui
ont lancé la plus meurtrière, la
plus barbare des offensives
pour s’emparer du pouvoir et
établir un régime moyenâgeux,
mais qui ont lamentablement
échoué dans cette entreprise,
n’ont pas baissé les bras pour
autant. Passé le premier choc
de la défaite, les voici qui
reviennent aux mêmes pratiques rampantes destinées à
leur assurer le contrôle de la
société, qu’ils ont commencé
à mettre en œuvre avant la
décennie noire et qui ont
conduit à celle-ci. Du fait que
les plus radicaux d’entre eux
sont pour l’heure interdits
d’activité politique, et qui
d’ailleurs seraient en prison
sans la politique de réconciliation nationale, ils n’ont pas tiré
la conclusion que l’Algérie,
pour musulmane qu’elle soit,
se refuse de toutes ses forces
à leur projet politique, qu’il leur
faut reconnaître qu’ils se sont
trompés de société, mais une
toute autre leçon : que le
peuple est de leur côté et que
seule une minorité, «éternelle», les avait vaincus politiquement et surtout militairement
tout au long des années 1990.
Suite en page 3
Programmes AADL et logements promotionnels participatifs
Certificat négatif, l’accord
qui soulage les souscripteurs
Le ministère de
l'Habitat a annoncé
avoir convenu avec
le ministère des
Finances de
procéder
en interne à la
vérification de la
possession ou non
de biens
immobiliers par les
souscripteurs
aux programmes
publics de
logements, une
procédure qui tend
à dispenser les
citoyens du retrait
du certificat négatif
auprès des
services de la
conservation
foncière.
Ph>D. R.
Ces petites
reculades qui
(re)font le lit
de l'islamisme
Lire page 2
Saisie de viande blanche destinée à la vente illégale
Sous le sceau du «patriotisme économique»
Retour du crédit à la consommation Les risques d’intoxications
se multiplient en été
pour les produits nationaux
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L’événement
Jeudi17
3 avril
2014
Ven.
- Sam.
18 avril 2015
Le Jour D’ALGERIE
Programmes AADL et logements promotionnels participatifs
Certificat négatif,
l'accord qui soulage les souscripteurs
Par Meriem Benchaouia
reprend uniquement toutes les
aides de l'Etat mais pas ceux qui
construisent avec leurs propres
moyens. Le premier responsable
du secteur de l'habitat a révélé
que cette pièce ne prend pas en
considération ceux qui possèdent des biens hérités mais dans
l'indivision. Notant que 99% des
souscripteurs sont satisfaits de
cette mesure, le ministre a tenu à
préciser que le bénéficiaire du
logement AADL, qui ne dispose
pas de ce certificat, ne pourra
pas avoir la clé du logement,
mais restera éligible au logement
jusqu'à la présentation dudit certificat. Pour rappel, le ministère
de l'Habitat a exigé le certificat
négatif dans le cadre du dossier
de souscription afin de consacrer la transparence et la rigueur
dans la distribution. S'il s'avère
qu'un souscripteur possède un
logement ou un lot de terrain à
C
bâtir, il sera exclu des listes des
bénéficiaires et se verra retenir
10% du montant versé au titre de
la première tranche du paiement,
a-t-il mis en garde. Les souscripteurs exclus pourront toutefois
introduire des recours qui seront
examinés par une commission
mise en place à cet effet au
niveau du ministère.
M. B.
Le phénomène perdurera encore selon Sellal
La migration des Subsahariens s'inscrit dans la durée
concernés et n'ont «enregistré aucune atteinte ni affection contagieuse ou transmissible».
Avec l'amélioration de la situation sécuritaire
au Niger, «l'Algérie en commun accord avec
les autorités de ce pays a pris les mesures
nécessaires pour rapatrier ses ressortissants
qui séjournaient illégalement sur son sol», at-il précisé, notant que 3 000 migrants clandestins nigériens ont été rapatriés. A cet
effet, «56 centres régionaux ont été mis en
place pour accueillir les ressortissants nigériens», avant leur transfert vers le centre principal de Tamanrasset à l'effet de leur rapatriement, a-t-il ajouté.
Ph/DR
e n'est pas aux souscripteurs de retirer le
certificat négatif, c'est
en substance ce qui
ressort d'un communiqué du
ministère de l'Habitat qui met
ainsi fin à une hystérie qui commençait à se faire sentir, et ce faisant, soulage les souscripteurs.
Le ministère, a en effet, annoncé
avoir convenu avec le ministère
des Finances de procéder en
interne à la vérification de la possession ou non de biens immobiliers par les souscripteurs aux
programmes publics de logements, une procédure qui tend à
dispenser les citoyens du retrait
du certificat négatif auprès des
services de la conservation foncière. Cet accord, entre les
ministères de l'Habitat et des
Finances vise à faciliter les procédures administratives aux
souscripteurs concernant le
retrait du certificat négatif, exigé
dans le dossier de demande de
logement, précise la même source. Ainsi, les souscripteurs n'auront pas à se rendre aux services
de la conservation foncière,
conclut le document. Le ministère de l'Habitat enregistrera les
données relatives aux listes des
souscripteurs aux programmes
LPP et AADL de 2001, 2002 et
2013 sur des CD qui seront
transmis aux services compétents du ministère des Finances
(conservation
foncière
et
domaines de l'Etat) pour
recueillir les informations nécessaires sur les souscripteurs et
s'assurer que ces derniers ne
possèdent pas un logement ou
un lot de terrain à bâtir, précise
un communiqué du ministère de
l'Habitat. Par ailleurs, le ministre
de
l'Habitat,
Abdelmadjid
Tebboune, avait affirmé, il y a
quelques jours, que les citoyens
ayant déjà bénéficié de subventions ne dépassant pas les 30
millions de centimes ou des studios F1, ne seront pas exclus de
la liste des bénéficiaires du programme
location-vente
de
l'AADL. Tebboune a notamment
souligné que le certificat négatif
exigé aux souscripteurs aux programmes AADL 1 et 2 est une
mesure administrative visant à
imprégner davantage d'équité à
la distribution de logements : «Il
s'agit d'une procédure très normale et logique exigée dans
diverses formules de l'Habitat,
elle est destinée à démasquer les
tricheurs et détermine de façon
catégorique le véritable nombre
de souscripteurs au programme,
et permettra aussi d'exclure les
demandeurs propriétaires de
logements à travers tout le territoire national.» Selon lui, ce
contrôle est obligatoire, car le
Fichier national du logement
Phs/DR
 Le ministère de l'Habitat a annoncé avoir convenu avec le ministère des Finances de procéder en interne à la
vérification de la possession ou non de biens immobiliers par les souscripteurs aux programmes publics de
logements, une procédure qui tend à dispenser les citoyens du retrait du certificat négatif auprès des services de la
conservation foncière.
Près de 500 clandestins interceptés ce mois dans le Sud
L
e Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a
indiqué jeudi à Alger que le phénomène
de migration clandestine vers l'Algérie pouvait «perdurer» en raison de l'insécurité qui
prévaut dans les pays du Sahel, précisant
que 20 000 migrants ont gagné le pays jusqu'à présent.
De la migration clandestine subsaharienne, il y en aura. En plus d'une présence qui
prend de l'ampleur depuis des années déjà,
le phénomène risque bien de perdurer, voire
de s'accentuer au regard de la situation
sécuritaire qui prévaut aux pays du Sahel.
Dans une réponse lue en son nom par le
ministre des Relations avec le Parlement,
Khelil Mahi lors d'une séance consacrée aux
questions orales à l'APN, le Premier ministre
a fait savoir que les autorités publiques poursuivront le rapatriement des migrants clandestins, qui séjournent encore sur le territoire national, «en fonction de l'amélioration de
la situation sécuritaire dans leur pays en
coordination avec la représentation diplomatique de leur pays et dans le respect de la
dignité humaine». A une question sur les
mesures d'urgences mises en œuvre par le
gouvernement pour contrer le flux de
migrants clandestins vers l'Algérie, Sellal a
précisé que ces ressortissants, issus de pays
voisins et de Syrie, ont fui leur pays en raison
de l'insécurité et des crises qui frappent leurs
pays respectifs. Il a indiqué que la recrudescence de ce phénomène était «source de
préoccupation pour l'Algérie, notamment aux
plans sécuritaire et sanitaire et sur le plan du
travail au noir», précisant que l'Algérie avait
traité la situation «avec sagesse et responsabilité pour des motifs humanitaires, dans le
respect de la dignité humaine des concernées, victimes des crises qui secouent leurs
pays». Dans ce sens, Sellal a rappelé les différentes étapes de la prise en charge de ces
migrants clandestins, citant notamment le
gel des mesures de rapatriement des ressortissants maliens et nigériens, en attendant le
retour de la paix et de la sécurité dans leurs
pays respectifs. Les autorités publiques compétentes ont assuré le suivi médical des
Le tri est par ailleurs difficile à faire entre
des migrants ayant fui l'insécurité dans leur
pays et ceux qui constituent un danger pour
la sécurité du pays. Dans leur arrestation, les
forces de l'Armée nationale populaire (ANP)
font face à une présence de plus en plus
importante de contrebandiers. Un important
groupe de migrants au nombre de 496 a été
arrêté, le début de ce mois, à In Guezzam et
Tamanrasset par les forces de l'Armée nationale populaire (ANP). Cette opération d'arrestation, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN), s'inscrit
dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la contrebande et
le crime organisé. «Parmi ces 496 migrants
clandestins de différentes nationalités africaines, l'ANP fait état de deux contrebandiers
en possession de quatre détecteurs de
métaux et un téléphone portable», précise la
même source. Malgré les efforts consentis
par l'Algérie pour le rapatriement des
migrants illégaux venant des différents pays
africains, la situation ne semble guère avoir
évolué. En effet, après un accord signé avec
le
Niger,
3 000 immigrants clandestins nigériens ont
été rapatriés à ce jour. Mais cela reste insuffisant .
Yasmine Ayadi
L’événement
Le Jour D’ALGERIE
En l'absence d'une communication officielle
La révision de la Constitution
otage des appréciations personnelles
Ph/E. Soraya/J.A.
 Le secrétaire général du Front de libération nationale, Amar Saadani, revient une nouvelle
fois sur la révision du texte fondamental de la République. Cependant, cette fois-ci il ne
rassure pas sur l'approche de la soumission de ce texte au Parlement mais laisse entendre
que le projet de révision de la Constitution est renvoyé aux calendes grecques.
Par Nacera Chennafi
L
es dirigeants du FLN
restent les seuls à s'exprimer sur la révision de
la Constitution, à commencer par Amar Saadani qui
avait annoncé qu’elle interviendra au mois d'avril et par voie
parlementaire. Mais voilà qu'il
donne une autre version et fait
machine arrière sur ses déclarations, affirmant que cette révision
sera retardée car le président
attend l'adhésion de l'opposition
à ce projet.
Dans un entretien rendu
public jeudi sur «TSA», Amar
Saadani dira : «Le Président veut
une Constitution consensuelle».
A ce propos, il revient sur le refus
d'une partie de l'opposition de
participer aux consultations
menées par Ahmed Ouyahia en
été 2014.
Selon Saadani, avec cette
attitude, l'opposition «a privé le
président d'un rêve auquel il tient
beaucoup : faire associer la
majorité de la classe politique à
la rédaction de la nouvelle
Constitution». En conséquence,
le SG du FLN affirme que «le
président insiste sur l'élargissement des discussions. Peu
importe le temps que cela va
prendre, le bus attendra les retardataires». Ainsi, Saadani remet le
retard de la révision de la
Constitution sur le dos de l'opposition. «Le processus ayant trait à
la révision constitutionnelle a pris
du temps et prendra encore,
peut-être, un temps supplémentaire. La seule partie à mettre en
cause dans cette situation, c'est
bien l'opposition qui refuse
d'adhérer au dialogue», a-t-il
déclaré.
Dans ce cadre, il a ajouté que
l'échéance de la révision de la
Constitution sera «très probablement retardée à cause de l'opposition». Pour Saadani, «l'opposi-
tion bloque d'une manière directe et indirecte la Constitution.
Directement, en disant non.
Indirectement en créant de faux
prétextes ; en insistant, entre
autres, sur l'obligation de passer
par le peuple à travers un référendum».
Il s'agit là d'un vrai changement dans la position de
Saadani, pourtant la question du
rejet de l'opposition n'est pas
nouvelle. Qu'est-ce qui a donc
changé pour que le patron du
FLN tienne un discours contradictoire à ses précédents
propos ? Et si l'opposition maintient son rejet, quelle sera l'attitude à adopter ? Toutes ces questions restent sans réponse en
l’absence d'une communication
officielle.
Mercredi dernier, Saadani a
annoncé le lancement officiel
des préparatifs du 10e congrès
du parti, dont la date de sa tenue
sera arrêtée prochainement en
faisant le lien avec la révision de
la Constitution. S'exprimant en
marge d'une conférence de
presse animée au siège du parti
à Alger, Saadani a indiqué que
«tout ce qui se dit sur ce sujet,
n'est qu'un effort personnel»,
ajoutant que d'après des nouvelles qui lui sont parvenues l'annonce devrait être faite prochainement, sachant que le président de l'APN, issu du FLN, avait
déclaré la semaine dernière à la
Télévision nationale qu'il avait
reçu une copie de la mouture
portant projet de la révision de la
Constitution. Dix mois après la
clôture d'une série de consultations sur la révision de la
Constitution, rien n'est encore
clair sur cette initiative en l’absence de consensus.
Le président avait chargé
Ahmed Ouyahia, ministre d'Etat,
conseiller à la Présidence, de
mener des consultations avec
plus de 100 partenaires dont des
partis politiques, des personnalités nationales et des représentants de la société civile. Ces
consultations ont débuté le 1er
juin et se sont achevées le 8
juillet dernier.
Cependant, le silence «officiel» sur la suite du processus
de révision de la Constitution
laisse place à l’incertitude sur
l'aboutissement de cette initiative
du Président Bouteflika qui a été
boycotté par une partie de l'opposition regroupée aujourd'hui
dans le cadre de la Coordination
pour les libertés et la transition
démocratique réunissant le RCD,
le MSP, Jil Jadid, En Nahda, El
Adala et l'ancien Chef du gouvernement Ahmed Benbitour. Cette
coordination propose une transition démocratique. En dehors du
boycott d'une partie de l'opposition qui empêche de parler
d'une révision «consensuelle» de
la Constitution, l'initiative de FFS
portant
«reconstruction
du
consensus national» n'arrive pas
à convaincre.
N. C.
RND à Béjaïa
La nouvelle secrétaire de wilaya prend contact avec des cadres du parti
L
a nouvelle secrétaire de wilaya du
Rassemblement national démocratique
(RND), Mme Ikhlef, a pris contact hier, lors
d’une cérémonie organisée au niveau de
l’hôtel Zéphir du chef-lieu de Béjaïa, avec
des cadres et élus du parti. Une cérémonie
tenue, faut-il le souligner, en présence de
Nassim Sidi-Saïd, membre de l’instance
nationale du parti qui a «confirmé» la désignation de cette dernière à la tête du parti
localement. Des membres du conseil de
wilaya sont intervenus à la fin de la cérémonie qui n’a duré qu’une quinzaine de
minutes, pour mettre en garde contre
d’éventuelles exclusions des militants et
cadres du parti. Ils voulaient surtout le faire
savoir à l’hôte dépêché d’Alger. D’autant
que 43 membres du conseil de wilaya sur
79 environ se sont prononcés, il y a près
deux semaines, contre cette nomination.
Parmi lesquels, 15 membres faisant partie
du secrétariat de wilaya, du conseil national
national et élus APW et APC qui se sont
radicalement opposés. Une lettre de
mécontentement avait même été adressée à
la direction nationale du parti. La nouvelle
secrétaire de wilaya dispose d’un mois
maximum pour répartir les tâches aux
membres de son bureau, soit avant la tenue
de la prochaine session du conseil de
wilaya prévue pour la fin du mois en cours
ou le début de la première semaine du mois
de mai, selon le plan d’action tracé lors de
la dernière session du conseil national qui
prévoit également la tenue des conseils
communaux dans les quelques semaines
qui suivent. Il semble qu’elle a du mal à
accorder les violons du parti localement ;
car un changement au sein du parti provoquerait, sans doute, une nouvelle saignée
au parti. Hier, des mécontents ont boycotté
la cérémonie et d’autres y ont pris part sans
pour autant faire de bruit. Il semble qu’un
sursis de quelques mois sera accordé à la
responsable du parti au niveau local. Mais,
tout peut basculer lors du conseil de wilaya
qui est, semble-t-il, retardé à cause de cette
nouvelle crise interne qui n’est pas sans
nous rappeler celle vécue par le parti depuis
son 4e congrès.
H.Cherfa
Ven. 17 - Sam. 18 avril 2015
3
LA QUESTION DU JOUR
Ces petites
reculades qui
(re)font le lit
de l'islamisme
O
Suite de la page une
r qui s’estime ne pas
avoir perdu la guerre
mais seulement une
bataille n’attend que le
moment de remettre ça, de repartir à l’assaut du ciel. Et en attendant que les conditions soient
réunies à cet effet, les islamistes,
toutes tendances confondues, car
ils peuvent différer sur les moyens
ultimes mais pas sur la finalité, et
encore moins sur les épreuves de
force intermédiaires, n’ont de
cesse de soumettre la société à
leurs interdits et leur surveillance.
Les méthodes qu’ils emploient
dans ces batailles à l’enjeu limité,
mais qui dans leur ensemble n’en
commandent pas moins l’issue
finale, sont déjà empreintes de
violence, et donc de terrorisme,
en ce qu’elles reposent toutes sur
la violation de la sphère privée,
sur la négation des choix individuels. L’alcool n’est pas prohibé
en Algérie ? Qu’à cela ne tienne,
ils vont en décourager la consommation, par tous les moyens qui
s’offrent à eux, des plus insidieux
aux plus directs. Pour les islamistes, il n’existe pas de libertés
individuelles, ni d’ailleurs de libertés collectives, sauf que pour pouvoir abolir ces dernières, il leur
faut d’abord s’emparer du pouvoir, c’est-à-dire vaincre cette
même société qui leur a résisté
une décennie durant en dépit des
horreurs exercées par eux contre
elle. Mais pourquoi les islamistes
respecteraient-ils des valeurs
opposées aux leurs s’ils peuvent
voir certains des leurs accéder
aux hautes fonctions, ministérielles et autres, et s’ils peuvent de
plus compter à l’occasion sur la
compréhension, ou leur aversion
des troubles, des plus hautes
autorités ? Il leur a suffi de faire un
peu d’agitation, c’est-à-dire de
faire craindre quelques désordres,
contre la décision prise par Amara
Benyounès d’abolir un interdit mis
en place par un des leurs lors de
son passage à la tête d’un ministère, en l’occurrence celui du
Commerce, pour que le Premier
ministre, qui n’est militant de rien,
sinon de sa propre tranquillité,
rétablit l’abus, la machine de
guerre plutôt,
concédant du
même coup une victoire politique
à l’islamisme, et le rapprochant
d’autant du moment où il songerait de nouveau à ravager le pays.
Abdelmalek Sellal croit sans
doute avoir agi sagement en l’occurrence, il a en fait contribué en
désavouant son ministre du
Commerce, au lieu de lui apporter
son soutien, comme l’exige la solidarité gouvernementale, d’autant
que ce ne sont pas les arguments
purement commerciaux qui manquent dans ce cas, à faire gagner
du terrain à un mouvement porté
par essence à la violence la plus
extrême.
Encore
quelques
concessions de ce genre, à la
limite quels que soient leurs
objets, et ce serait comme si la
courageuse résistance du peuple
algérien contre la barbarie inhérente au fondamentalisme n’avait
servi à rien. Les gouvernants apolitiques, flexibles, velléitaires,
représentent, pour peu qu’on y
pense, un grand danger pour
l’identité républicaine du pays.
Parce qu’ils n’ont pas de cause
réelle, pas de convictions chevillées au flanc, ils sont prêts à
toutes les reculades en échange
de la tranquillité devant un mouvement extrémiste déterminé quant
à lui à parvenir à ses fins, et pour
cela toujours capable de se relever de ses pires défaites.
M. H.
4
Actuel
Jeudi
3 avril
2014
Ven. 17
- Sam.
18 avril 2015
Le Jour D’ALGERIE
Sous le sceau du «patriotisme économique»
Retour du crédit à la consommation
pour les produits nationaux
Par Magda Malek
S
eule exception, le crédit automobile restreint
à la Renault Symbol
dont l'assemblage est
fait en Algérie, ce qui justifie cette
mesure qui permettra entre
autres de booster les ventes de
cette
voiture
algérienne.
L'annonce devrait réjouir Renault
Algérie qui détient l'exclusivité
sur le marché algérien pour une
période de 3 ans. Une période où
aucune société publique algérienne n'a le droit de conclure un
accord similaire avec un autre
constructeur étranger. Pour rappel, le crédit à la consommation
est considéré comme un des
moteurs de la croissance économique d'un pays. Certes, l'offre
de crédit ne crée pas la consommation mais elle l'accompagne.
Le crédit à la consommation fait
partie de la panoplie des moyens
commerciaux utilisables pour
faciliter les ventes, donc la
consommation et à ce titre, la
croissance. L'introduction, il y a
quelques années, du crédit à la
consommation en Algérie, a
d'ailleurs, répondu à cet objectif
de promotion des ventes. Il
s'agissait, en premier lieu, d'aider
les entreprises activant dans les
secteurs de l'électronique grand
public, des appareils ménagers
et de l'ameublement d'écouler
leurs productions avec l'argument commercial supplémentaire du paiement échelonné dans
le temps. Toutes les banques se
sont intéressées au marché du
crédit à la consommation. Des
établissements financiers spécialisés dans le crédit à la consommation se sont implantés en
Algérie. C'est ainsi que le marché
du crédit à la consommation a
connu une forte croissance en
faveur des produits importés au
détriment de la production nationale et ce, jusqu'à la décision des
pouvoirs publics de procéder à
sa suspension (art.75 LFC 2009).
Cependant, la nécessité impérieuse de promouvoir la production nationale associée aux perspectives d'évolution économique
très fortes, compte tenu de la jeunesse de la population, du faible
taux d'équipements
des
ménages et des retombées positives des plans de relance économique, ont milité pour la réintroduction du crédit à la consommation en faveur des biens durables
issus de la production nationale.
Les banques ont capitalisé une
riche expérience en la matière,
aussi bien aux plans organique
qu'opérationnel. Encore faut-il
que nos consommateurs aient
l'envie d'acheter algérien et dans
ce cas il va falloir que nos fabricants algériens jouent sur l'offensive et faire la promotion de leurs
produits et attestent de la qualité
de leurs produits. Ce décret,
fixant les conditions et modalités
de mise en œuvre de cette disposition, a été élaboré par tous les
intervenants réunis au niveau du
groupe de travail, à savoir les différents ministères concernés,
des représentants des banques,
des organisations patronales et
de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Il
porte essentiellement sur le type
et les conditions du crédit à la
consommation, sa durée, la quotité finançable ainsi que le coût
du crédit que de son montant ,
qui ne sera pas plafonné et sera
fixé en fonction de la capacité
financière du client. La durée du
crédit à la consommation portera
sur une période allant du court
terme au moyen terme (3 à 60
mois) selon le produit éligible.
Pour la quotité finançable, le
montant du crédit sera égal au
maximum à 70% du bien à
acquérir alors que la quotité
mensuelle de remboursement ne
devra pas excéder 30% du revenu mensuel. Aussi cette fois-ci,
l'accès au crédit est balisé, pour
ne pas tomber dans les mêmes
travers que les précédentes formules qui avaient conduit à un
surendettement des ménages
Mais qui fixera la liste des produits éligibles au crédit à la
consommation et les taux d'intégration? En effet, Il est question
d'arrêter des listes des produits
éligibles au crédit à la consommation. Exemple, les produits
issus de montage dans l'industrie
mécanique ou dans l'électronique, dont le taux d'intégration
dépasse un certain seuil, susceptible de créer de la valeur ajoutée
et de l'emploi, devraient y être
intégrés. Les véhicules Renault,
sortis de l'usine d'Oran à la fin de
Ph/DR
 Très imbibé d'un patriotisme économique, le dernier texte sur le crédit à la consommation suspendu depuis 2009
par l'article 75 de la LFC 2009 qui a annulé ce type de crédit», revient complètement, revisité au grand bonheur des
consommateurs et surtout des institutions bancaires même si la préférence nationale est de mise.
La Renault Symbol et le consommateur, grands bénéficiaires de la mesure
l'année, seront, peut-être, les premiers à l'être. Mais tout n'est pas
réglé en fait pour le rétablissement du crédit à la consommation. Le fait qu'il soit exclusif et
pas inclusif risquerait de poser
problème dans le court terme.
Explication, les entreprises,
notamment étrangères, dont les
produits ne seront pas concernés, y verraient une sorte de discrimination à leur égard. Le dispositif devrait, toutefois, tenir,
l'Algérie n'étant pas encore
membre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Du
coup, elle peut faire valoir la protection et la promotion du produit
local, surtout que le contexte
international fait qu'aujourd'hui
chaque pays se barricade
comme il le peut pour préserver
ses intérêts. En attendant, les
produits éligibles au crédit à la
consommation ainsi que les diffé-
rents taux d'intégration qui seront
appliqués feront l'objet d'arrêtés
qui sont en cours d'élaboration
au niveau du ministère de
l'Industrie et des Mines avec le
concours de tous les départements ministériels concernés.
Accordé par un établissement de
financement, le «crédit-conso»
s'adressera aux particuliers pour
financer leurs achats de biens à
usage domestique issus de la
production nationale tels que les
meubles, appareils électroménagers et électroniques et les matériaux de construction. Par
ailleurs, une centrale des risques
sera installée et aura à établir la
liste des personnes qui traînent
encore des crédits bancaires.
Ces dernières ne peuvent prétendre à de nouveaux prêts. La
liste de ces mauvais payeurs
sera transmise à toutes les
banques publiques et privées de
façon à les éliminer de toute possibilité de prêts. Par ailleurs, une
instance composée de plusieurs
départements ministériels, en
rapport avec le crédit à la
consommation sera mise en
place. Elle doit établir la liste des
made in Algeria concernés par le
crédit. Même les produits, fabriqués en partenariat avec des
sociétés étrangères sont concernés par le crédit. C'est le cas
notamment pour la future voiture
«Symbol» qui sera produite à
Oran. Mais au demeurant, rien
n'a été concrétisé sur le terrain,
l'appel d'offres lancé par la
Banque d'Algérie portant sur la
modernisation et le développement de sa Centrale des risques
a été infructueux. Le niveau d'endettement des ménages et leur
solvabilité reste en conséquence
aléatoire.
M. M.
Transport ferroviaire
L
Programme de lutte contre la violence
a Société nationale des transports ferroviaires, a indiqué, via un communiqué,
qu'une campagne portée sur les violences
constatées dans les espaces ferroviaires à
Alger sera lancée à partir de lundi prochain.
L'organisatrice de cet événement, à savoir, la
SNTF précise que ladite campagne s'étalera
jusqu'à la fin d'année en cours.
L'organisation d'un tel événement s'inscrit
dans la stratégie de la SNTF, visant à lutter
contre toutes formes de violence pouvant
avoir lieu dans l'environnement ferroviaire
algérien.
Tout au long de cette période que durera
la campagne, les thèmes qui seront abordés
toucheront le côté sécuritaire des voyageurs
et également leurs autres clavaires que
subissent dans les différentes gares et trains.
Les actions d'information seront marquées
par l'usage de plusieurs canaux de communication à l'image des affichages à bord des
trains, des messages de diffusion et notamment la distribution des prospectus. Cela
touchera l'ensemble du réseau ferroviaire
national. Les actes incivils répétitifs constatés
dans lesdits lieux du transport ont donné
mauvaise image au secteur ferroviaire en
dégradant, à la fois, pas mal d'infrastructures
modernes mises à la disposition du citoyen,
une telle initiative de remettre de l'ordre dans
ces espaces constitue un objectif déterminant et décisif pour la SNTF.
Les dégâts qu'engendre le recours à la
violence par ces hommes agresseurs, représente un sérieux problème à la compagnie
nationale, se trouvant dans l'obligation de
faire face avec la plus intelligente des
manières pour espérer se débarrasser du
fléau.
Les comportements agressifs qui
sévissent dans l'ensemble des espaces ferroviaires ne font que créer du trouble et de
peur et, cela a pour conséquences immédiates une perte de la clientèle, qui à son
tour, freine économiquement la Société.
Pour que cette initiative gagne la confiance de plusieurs tranches de la société, la
SNTF a mis un riche programme en collaboration avec la Gendarmerie nationale dans le
but de mettre en échec tous les mouvements
indésirables que font preuve quelques personnes inciviques.
Quelques chiffres ont été avancés par la
SNTF datant de l'an 2013, soulignant que le
dommage causé par les mouvements
d'agressivité sur les infrastructures sécuritaires est élevé à 17.13 millions de DA, tandis
que celui causé par le vandalisme a atteint
31.5 millions de DA, assure la même entité.
Il est évident que le privilège de la piste de
communication donnera plus de chance aux
différentes parties participantes pour trouver
les solutions efficaces, permettant à l'ensemble des voyageurs d'entreprendre leur
voyage dans un climat serein, ponctué par le
respect et le civisme envers un objet matériel
tout comme à la personne humaine.
Par ailleurs, les violences dans le réseau
ferroviaire tout comme dans le réseau routier
ont, toutefois, leurs origines qui ne sont pas
de même nature, mais, ayant trait majoritairement à des conditions financières et
sociales.
En somme, pour que la violence ne gagne
plus du terrain dans les places du transport
ferroviaire, les campagnes d'information pour
éradiquer l'agressivité, doivent nécessairement se tenir d'une manière régulière pour
ne pas dire occasionnelle et avec plus d'encadrement et de rigueur dans la gestion de
pareilles situations de crise.
Hani Tiouane/APS
Economie
Le Jour D’ALGERIE
Ven. 17 - Sam. 18 avril 2015
5
Commerce extérieur
Entre 350 et 400 entreprises nationales
exportent hors hydrocarbures
Par Anis Gh.
E
ntre 350 et 400 entreprises nationales relevant de secteurs public
et privé exportent hors
hydrocarbures, a-t-on appris,
jeudi à Ain Témouchent, d'un
chef de service de l'Agence
nationale de promotion du commerce extérieur (Algex). Sur
1 200 entreprises nationales
ayant la possibilité d'exporter
hors hydrocarbures, entre 350 et
400 contribuent réellement à ces
efforts,
a
indiqué
Kamel
Partenariat universitéentreprise
Mobilis et l'USTHB
signent une
convention
L'UNIVERSITÉ des sciences et
de la technologie HouariBoumediène (USTHB) et l'opérateur public de téléphonie
mobile «Mobilis» ont signé
jeudi à Alger une convention
de partenariat à l'occasion de
la Journée nationale du savoir
(Youm El-Ilm), célébrée le 16
avril de chaque année. La
convention liant les deux parties a été paraphée par le recteur de l'USTHB, Mohamed
Benzaghou et par le P-dg de
Mobilis, Saad Damma. M.
Damma a indiqué, à cette
occasion, que la convention
«vise une coopération étroite
entre le monde universitaire et
le monde de l'entreprise, via le
développement des programmes de recherche».
Exprimant, par ailleurs, sa
reconnaissance envers l'université algérienne, dont «est issu
l'encadrement de Mobilis»,
Saad Damma a indiqué que
son entreprise «est favorable à
un renforcement des liens entre
l'université et l'entreprise en
contribuant à renforcer l'utilisation des technologies de l'information et de la communication
au sein de l'université». Pour
sa part, le recteur de l'USTHB a
mis en évidence l'importance
que l'université tisse des relations directes avec son environnement, notamment le
monde de l'entreprise.
Rappelant que l'USTHB compte 37 accords avec le monde
de l'entreprise, M. Benzaghou a
expliqué que la convention de
partenariat avec Mobilis «s'inscrit dans une démarche globale
visant le développement de
l'université». La doyenne de la
faculté de l'Informatique à
l'USTHB, Mme Zahia Ali Mazighi,
a énuméré les trois aspects sur
lesquels est articulé l'accord de
partenariat entre l'USTHB et
Mobilis. Il s'agit, a-t-elle expliqué, de la formation, de la
recherche-développement et
de l'innovation.
R.E.
Boukrouh à l'occasion d'une
journée d'étude sur les institutions de soutien et renforcement
des exportations hors hydrocarbures. Créée dans l'objectif de
proposer des actions et procédures visant à encourager l'exportation, Algex accompagne les
opérateurs et les encadre à travers les 20 à 25 manifestations,
expositions et salons mondiaux
auxquels elle participe annuellement. «C'est elle qui gère les
mécanismes de promotion des
exportations hors hydrocarbures
au profit des opérateurs», a-t-il
souligné. La maison de l'exportateur ou «Dar El Moussaddir»
contribue à aider, accompagner
et assister les opérateurs, outre
l'élaboration de documents,
guides et autres publications.
Elle projette de créer un centre
de données commerciales, un
réseau de données avec les
chambres de commerces, un
portail Algex et une banque de
données sur les entreprises
nationales pouvant exporter, a-t-il
ajouté. Organisée par la
chambre de commerce et d'industrie
«SUFAT»
d'Ain
Témouchent, cette rencontre a
permis, également, à Nasri Bey,
président de l'association nationale des exportateurs, d'inviter
les pouvoirs publics à mettre en
place une vision claire dans l'espace économique mondial en
matière de commerce extérieur
et d'exportation hors hydrocarbures, à travers «l'organisation
du marché national et l'encoura-
Ph/Le Jour
 Sur 1 200 entreprises nationales ayant la possibilité d'exporter hors hydrocarbures, entre 350 et 400 contribuent
réellement à ces efforts.
gement de ces exportations».
L'amélioration de l'environnement du commerce extérieur a
été vivement recommandée par
le communicant qui a, également, insisté sur la connaissance
des possibilités d'exportation à
travers «les métiers mondiaux de
l'Algérie». Présentant les avantages fiscaux dans le cadre de la
loi sur la promotion de l'investissement, le représentant de la
direction régionale des Douanes
d'Oran a indiqué, pour sa part,
que de nouveaux codes de l'investissement et des douanes
sont en cours d'élaboration pour
encourager davantage ces
exportations. «Ces efforts d'encouragement doivent reposer sur
la professionnalisation du commerce extérieur, pour mettre un
terme au marché informel et au
gain facile. La douane fait le
maximum pour encourager les
exportateurs à travers le réaménagement en profondeur du
contentieux douanier où la tran-
saction sera privilégiée», a-t-il
souligné. Pour leur part, les
représentants de la Banque
nationale d'Algérie (BNA) et de la
Compagnie algérienne d'assurance et de garantie des exportations (Cagex) ont mis l'accent sur
les avantages réglementaires
mis en branle à leurs niveaux,
pour encourager et assister les
opérateurs.
A. Gh./APS
Informels
Plus de 65% des marchés éradiqués jusqu'à fin mars 2015
lus de 65% des marchés informels ont exercer en toute légalité. Dès août 2012, rap- mesures et de dispositifs visant à inciter les
été éradiqués jusqu'à fin mars 2015, et pelle-t-on, le ministère de l'Intérieur et des opérateurs informels à s'insérer dans la
P
ce, depuis le lancement de cette opération Collectivités locales et celui du Commerce sphère légale. Ces mesures portent notamd'assainissement en août 2012, a indiqué
lundi à Alger, un bilan du ministère du
Commerce. Au total, sur les 1 368 marchés
informels recensés à l'échelle nationale, 890
ont été éradiqués, soit 65,05% des sites existants, a précisé ce bilan arrêté au 25 mars
dernier. Ces marchés regroupent un nombre
d'intervenants exerçant dans ce circuit illégal
de l'ordre de 43 099 personnes, ajoute la
même source. Sur l'ensemble de ces intervenants, 18 942 (44%) ont été réinsérés dans
de nouveaux marchés de proximité pour y
avaient entamé une large opération de suppression de ces marchés qui génèrent des
pertes financières considérables à l'Etat en
raison de l'évasion fiscale induite. Pour atténuer ce phénomène qui n'avait cessé de
prendre de l'ampleur, le ministère du
Commerce a lancé des programmes pour la
réalisation de huit marchés de gros de fruits
et légumes, de 291 marchés couverts et de
768 marchés de proximité et autres infrastructures. Parallèlement, les autorités
publiques ont mis en place un ensemble de
ment sur l'amélioration du climat des affaires
pour favoriser la création des petites et
moyennes entreprises et faciliter l'insertion
des jeunes diplômés. Le secteur de l'informel
en Algérie représente environ 40% du
Produit national brut (PNB), selon les estimations des autorités publiques. Cependant,
des experts estiment que ce chiffre ne reflétait pas l'ampleur de l'informel en raison du
manque d'outils de statistiques capables de
mesurer avec précision ce «phénomène abstrait».
Salem K.
Activité au port de Béjaïa
L'
Hausse du trafic hors hydrocarbures
activité du port de Béjaïa
connaît une hausse du trafic de marchandises générales
durant le 1er trimestre 2015. Plus
de cinq millions de tonnes de
marchandises ont été traités. Le
surcroît est de 0,74 % comparativement aux résultats réalisés
durant le premier trimestre de
l'année précédente. A l'origine, la
reprise de l'activité au terminal à
conteneur, qui a enregistré une
production de 61 949 boites EVP
(équivalent vingt pieds) contre
57 550 boîtes à la même période
de l'année 2014 et d'une jauge
de 456 000 tonnes, contre
389 000 tonnes l'an passé, à la
même période aussi. Et la crue
est notable en ce qui concerne le
trafic de marchandises hors
hydrocarbures avec + 4,24 %,
siège d'une jauge de 2,8 millions
de tonnes, à l'inverse des produits éponymes qui ont enregistré un recul de 3,3 % en s'établis-
sant à 2,23 millions de tonnes, at-on indiqué. Cette crue est due
cette fois à l'augmentation des
marchandises hors hydrocarbures, contrairement aux activités de l'EPB dans le passé. Ainsi,
les céréales ont connu un augmentation de 39,55 % avec un
volume d'importation de plus
306 000 tonnes. Les fruits et
légumes ont fait un bond de
24,12 %, les engrais et produits
chimiques à plus 13, 27 % et les
matériaux
de
construction
(26,69 %), avons-nous appris
aussi. L'activité de plusieurs
autres a baissé. Par exemple: les
métaux ferreux, le ciment, les
matières textiles et les oléagineux. Leur baisse est située à
40 % en moyenne. A noter que le
port de Béjaïa est considéré
comme le deuxième port du
pays en matière de trafic de marchandises générales, après celui
de la capitale.
H.C.
Régions
Le Jour D’ALGERIE
Djelfa / D’une capacité de 200 000 m
Ven. 17 - Sam. 18 avril 2015
3
Promotion immobilière à Jijel
Lancement en
réalisation de 7 tours
de 14 étages
Projet de réalisation d’un centre
de stockage de carburants
Ph.>D. R.
 Naftal accélère les mesures
administratives pour réaliser
un centre de stockage de
carburants dans la commune
de Ain El Ibil (Djelfa) sur une
superficie de 20 000 m
2
Par Farid K.
U
n centre de stockage de carburants
est prévu à Djelfa pour renforcer les
capacités de stockage de Naftal dans
cette wilaya qui sera dotée de 29 stations services privées, a déclaré jeudi à Alger le
ministre de l’Energie, Youcef Yousfi.
Naftal accélère les mesures administratives pour réaliser un centre de stockage de
carburants dans la commune de Ain El Ibil
(Djelfa) sur une superficie de 20 000 m2 avec
une capacité de stockage de 200 000 m3, a
précisé M. Yousfi lors d’une séance plénière
consacrée aux questions orales à
l’Assemblée populaire nationale (APN) présidée par Larbi Mohamed Ould Khelifa, président de l’Assemblée. Naftal, qui veille à élargir
le réseau de distribution des produits pétroliers, notamment dans les régions éloignées
de Djelfa, a consacré un espace pour la réalisation de nouvelles stations services dans les
communes de Kettara et Selmana. Selon le
ministre, Naftal a élaboré un programme de
réaménagement et de renouvellement de
toutes les stations-service et stations de distribution à travers toutes les wilayas du pays,
dont la wilaya de Djelfa, a fait savoir M. Yousfi.
Il a, dans ce sens, rappelé le réaménagement
de la station Terfis dans la commune de Djelfa
et le lancement du réaménagement des stations de Sidi Laadjel et Ain Ouessara qui
seront réceptionnées cette année. Ce programme se poursuivra et touchera les autres
stations de cette wilaya qui dispose de 45 stations d’une capacité de stockage globale de 6
000 m3, dont une douzaine de stations-service
relevant de Naftal, a-t-il précisé. Pour encourager l’investissement privé dans la distribution
et la commercialisation des produits pétroliers, 29 stations-service privées ont été
agréées, 10 sont en cours de réalisation et 19
attendent le parachèvement des mesures
administratives, a-t-il ajouté.
F. K. /APS
Tissemsilt
La majorité des projets conformes
aux normes techniques de construction
L
a majorité des projets en cours de réalisation dans la wilaya de Tissemsilt sont
conformes aux normes techniques de
construction, à l’exception de huit dont les
travaux sont supsendus, a-t-on appris, jeudi,
du directeur de la section locale de l’instance nationale du Contrôle technique de la
construction (CTC).
Des sorties inopinées effectuées l’année
dernière par des ingénieurs de la section
locale du CTC dans différents chantiers à travers la wilaya ont révélé que les constructions sont «conformes aux normes techniques en vigueur au niveau national surtout
pour ce qui concerne la sécurité», a assuré
Kouider Ouali, lors d’une journée d’étude sur
«le béton et le contrôle technique». La section de wilaya du CTC suit actuellement plus
de 260 chantiers de construction relevant de
plusieurs secteurs dont l’habitat, l’agriculture, le tourisme, l’éducation et la jeunesse et
sports, a-t-il fait savoir, signalant que, durant
cette période, les travaux de huit projets de
construction ont été suspendus pour nonconformité du béton aux normes en vigueur.
Plusieurs entrepreneurs activant à Tissemsilt
disposent de moyens jugés limités (matériel
et équipements) ce qui est à l’origine du
retard dans la réalisation des projets, a-t-il
ajouté. Le CTC a noté une hausse du nombre de projets de réalisation d’immeubles
l’an dernier dans différents secteurs répartis
Chlef
Réception, avant fin 2015,
de la nouvelle gare routière
L
a nouvelle gare routière
de transport de voyageurs de Chlef, destinée à
accueillir plus d’un million
de
voyageurs/an,
sera
réceptionnée avant la fin de
l’année en cours, a-t-on
appris, jeudi, du directeur
des Transports de la wilaya.
Cette station, en réalisation
sur une assiette de plus de
cinq ha de la zone d’El
Hammadia, dans la commune de Chlef, pour une enveloppe de 450 millions DA,
enregistre actuellement un
taux d’avancement des tra-
vaux estimé à près de 50%,
a indiqué Ahmed Khoualdia.
Une fois opérationnelle,
cette gare routière de dimension
régionale
pourra
accueillir une moyenne de
plus d’un million de voyageurs/an, a-t-il ajouté, faisant
état d’une réflexion en cours
pour la relier à la voie ferroviaire ferroviaire
Il a, en outre, signalé
qu’elle est réalisée avec des
matériaux de bonne qualité,
ajoutant que cette station
sera dotée de toutes les
commodités et services (res-
tauration, locaux commerciaux).
Le ministre des
Transports, Amar Ghoul,
avait instruit les responsables locaux, lors de sa visite dans la wilaya, en
décembre dernier, de la
«nécessité de faire de cette
gare routière un pôle
d’échange
entre
les
wilayas», affirmant l’«impératif de sa gestion selon des
procédés
modernes
et
numériques, comme c’est le
cas avec la gare du
Caroubier d’Alger».
L.B.
9
sur 135 chantiers contre 120 en 2013, selon
le même responsable. Pour sa part, une spécialiste en génie civil au CTC a donné des
explications techniques sur l’opération d’utilisation du béton armé répondant aux
normes techniques.
Initiée par la chambre de commerce et
d’industrie «Ouarsenis» en collaboration
avec la section de wilaya du CTC, cette rencontre a regroupé des architectes, des entrepreneurs et des responsables de bureaux
d’études.
A.O./APS
LES TRAVAUX de réalisation
de sept tours s’élevant sur 14
étages ont été lancés jeudi à
Jijel par les autorités de la
wilaya, a-t-on constaté. Sur un
total de neuf tours dont les
dossiers ont été validés dans
cette wilaya par le Calpiref
(Comité d’assistance à la
localisation et à la promotion
des investissements et de la
régulation du foncier), 7 ont
été lancés en travaux pour des
délais de trente mois, a-t-on
appris des promoteurs. Ces
ensembles immobiliers qui
totaliseront, une fois achevés,
590 logements promotionnels
de grand standing, sont
implantés sur le POS (plan
d’occupation des sols) situé à
l’entrée Est de la ville de Jijel.
Lors de sa visite, le wali, Ali
Bedrici, a notamment insisté
sur le respect des délais
contractuels et sur la qualité
des travaux, avant de donner,
par ailleurs, le coup d’envoi
des travaux de réalisation
d’une clinique médicochirurgicale privée comportant
plusieurs spécialités médicales
(radiothérapie, radiologie,
imagerie médicale,
néphrologie, ophtalmologie,
gynécologie obstétrique,
orthopédie, grandes urgences
et analyses médicales). Ce
projet fait partie d’un
programme de huit autres
cliniques dont les dossiers ont
été validés par le Calpiref. Le
premier de ces projets
permettra, à terme, de combler
le déficit enregistré en matière
de couverture sanitaire en
offrant notamment une large
panoplie de spécialités,
jusque-là absentes dans la
région. Le POS Est est un
périmètre de plus de 152
hectares offrant une capacité
d’accueil de 3 054 logements
dont 1 754 promotionnels ainsi
que de nombreux autres
équipements publics en cours
de réalisation.
R.R.
Naâma
Attribution de têtes de bétail à
270 familles en zones steppiques
uelque 1 614 têtes de bétail ont vage et de soutien dans les régions
été attribuées au profit de 269 touchées par la sécheresse et la
Q
familles établies en zones steppiques désertification, vise à offrir des activités
de la wilaya de Naâma, dans le cadre
du programme du Fonds de développement rural de soutien aux petits éleveurs et agriculteurs, a-t-on appris
auprès de la Conservation des forêts. Il
a ainsi été procédé, ces derniers jours,
à la distribution de ces têtes de bétail,
pour un coût de 19 millions DA, dans
les communes de Naâma (27 familles),
Sfissifa (184) Moghrar (30), Tiout (18)
et Djeniène Bourezgue (10), ce qui va
permettre aux jeunes et aux femmes
rurales d’augmenter la production animale, a révélé le responsable de la cellule des projets de proximité et de
développement rural. Cette opération,
qui s’inscrit dans le cadre du programme de création de petites unités d’éle-
productives, notamment en direction
de la femme rurale, et également à
préserver les races animales, à
étendre les activités d’élevage et les
métiers
afférents,
a
ajouté
Abdelouahed Aggoune. Une opération
similaire avait été menée, en mars dernier, avec la distribution de 714 têtes
de bétail, pour un coût de 14 millions
DA, au profit de 119 familles rurales,
dans les communes de Ain-Benkhelil,
Mécheria,
El-Biodh,
Mekmène
Benamar, El-Kasdir, Asla et Ain-Sefra.
Une troisième opération de même type
est prévue dans le courant du mois de
mai prochain, pour un coût de 69 millions DA, a-t-on assuré de même source.
F.T.
Maghreb
Le Jour D’ALGERIE
Ven. 17 - Sam. 18 avril 2015
Sahara occidental
Libye
Ksentini
plaide pour la
surveillance des
droits de l’homme
par la Minurso
L’ONU condamne
une attaque près de Tripoli
«L
es raids menés par
l’aviation du général
Khalifa Haftar ont visé
(mercredi) un camp militaire
situé à Tajoura, à 10 km à l’est de
la capitale», a indiqué l’agence
de presse libyenne loyale au
gouvernement
de
Tripoli,
proche de Fajr Libya. Les bombardements n’ont fait aucune
victime, selon cette source.
L’émissaire de l’ONU,
Bernardino Leon, a dénoncé
ces frappes, appelant à la mise
en place d’une enquête pour
connaître ceux qui sont derrière
ces attaques. «Les Nations
unies condamnent dans les
termes les plus forts le bombardement aérien de ce matin (...).
C’est un développement extrêmement négatif», a réagi M.
Leon. «C’est non seulement
inacceptable, mais nous espérons qu’il y aura une enquête
pour déterminer qui est derrière
(l’attaque)», a-t-il poursuivi. Fin
mars, le gouvernement reconnu, siégeant à Al-Baïda (est), a
annoncé une offensive pour
libérer Tripoli, contrôlée par la
milice Fajr Libya depuis août.
Depuis la fin de la révolte qui
a renversé en 2011 le régime de
Mouammar Kaddafi, la Libye est
morcelée et sous la coupe de
milices rivales formées surtout
d’ex-rebelles. Deux autorités s’y
Ph. DR
 L’ONu a condamné dans «les termes les
plus forts» un bombardement mené par
l’aviation du gouvernement libyen reconnu
par la communauté internationale contre un
camp militaire contrôlé par la coalition Fajr
Libya, près de Tripoli, alors que les efforts se
poursuivaient jeudi pour une issue politique
à la crise.
Par Lamia F.
disputent le pouvoir : le gouvernement et le Parlement reconnus internationalement et le
gouvernement et le Parlement
parallèles installés à Tripoli par
Fajr Libya, qui contrôle une
grande partie de l’ouest libyen.
Les Etats-Unis et cinq pays
européens ont appelé à un cessez-le-feu «immédiat» et «sans
condition» en Libye.
Poursuite des efforts
pour une issue
politique
Les dirigeants de partis et
des militants politiques libyens,
réunis lundi et mardi derniers à
Alger sous l’égide de la Mission
d’appui des Nations Unies en
Libye (Unsmil), ont souligné leur
engagement aux principes
adoptés dans la déclaration
finale du premier round de dialogue, tenu le 11 mars dernier à
Alger. Ils ont déploré la persistance des hostilités et de la violence dans plusieurs régions de
Libye. De telles attaques et violences peuvent nuire aux effort
du règlement de la crise par la
voie du dialogue et l’action politique, visant à sortir la Libye de
la crise la frappant depuis 2011
suite au renversement du régime de Maâmmar Kaddafi. Les
participants à la seconde
réunion du dialogue inter-libyen
étaient pratiquement d’accord
sur 90% des thèmes abordés.
Ce résultat marque, selon les
parties au dialogue, une «dynamique» pour la recherche d’une
solution politique à la crise qui
secoue la Libye. Deux
Parlements et deux gouvernements se disputent le pouvoir en
Libye. Il s’agit du Parlement et
du gouvernement reconnus par
la communauté internationale,
siégeant à Al-Baïda (est) et du
Parlement ressuscité, siégeant à
Tripoli, et dont est issu un gouvernement parallèle non reconnu par la communauté interna-
tionale. Les Etats-Unis et cinq
pays européens avaient également appelé à un cessez-le-feu
«immédiat» et «sans condition»
en Libye. L’ONU, qui a qualifié
de «grand succès» le second
round des pourparlers d’Alger, a
proposé une feuille de route
portant sur «la formation d’un
Conseil présidentiel dirigé par
des personnalités indépendantes,
un
gouvernement
d’union
nationale
et
un
Parlement représentant tous les
Libyens».
L.F. / APS
Tunisie
S
Le MAE dément l’exécution de 4 Tunisiens en Libye
uite aux informations annonçant l’exécution par balles de 4 Tunisiens en Libye, le
secrétaire d’État tunisien aux affaires du
monde arabe et de l’Afrique,Touhami
Abdouli, a démenti catégoriquement ces allégations. Intervenu, hier, sur les ondes de
Shems Fm, Abdouli a indiqué que les autorités tunisiennes ont pris contact avec les autorités de Mesrata qui ont démenti l’information
et affirmé la libération de 3 Tunisiens qui
étaient détenus en prison.
Abdouli a précisé que la délégation diplomatique tunisienne basée à Tripoli suit de
près cette affaire en collaboration avec les
autorités libyennes, «jusqu’à maintenant l’information n’est pas claire et comporte plusieurs contradictions… s’il s’avère qu’elle est
vraie nous allons prendre les mesures adéquates avec la partie responsable des exécutions», a affirmé Touhami Abdouli. Rappelons
qu’un Tunisien, Lassad Ben Salah Dhiabi, originaire de la région de Saïdia dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, avait affirmé à son
retour de Libye qu’il avait été arrêté à Mesrata
durant 3 jours. Il affirme que durant son incarcération il a été témoin, dans la matinée du
mardi dernier, de l’exécution de 4 Tunisiens,
3 originaires de Bouhajla et un autre originaire de la région de Sbikha. Par ailleurs, l’armée tunisienne a mis la main sur un important stock d’armes dont des Kalachnikov, des
grenades et une ceinture d’explosifs dans le
centre de Sidi Bouzid (centre de la Tunisie)
après avoir interpellé un djihadiste, a annoncé une source au sein des services de sécurité.
Les forces de l’ordre tunisiennes ont renforcé leur campagne de lutte contre les islamistes armés depuis l’attaque contre le
musée du Bardo à Tunis qui a coûté la vie à
21 touristes étrangers le mois dernier.
Depuis, des dizaines d’activistes présumés
ont été arrêtés et plusieurs ont été tués dont
un ressortissant algérien, Lokman Abou
Sakhr. Le mois dernier, les forces de l’ordre
avaient découvert deux caches d’armes
contenant des fusils d’assaut, des roquettes
et des mines antipersonnel dans la ville de
11
Ben Guerdan dans le sud du pays, près de la
frontière libyenne.
La Radio et la Télévision
tunisiennes en grève début mai
Les établissements de la Radio et
Télévision tunisiennes seront en grève générale les 8, 9 et 10 mai, a annoncé le Syndicat
général de l’information relevant de l’Union
générale tunisienne du travail (Ugtt). La grève
se déroulera à l’échelle centrale et régionale
avec présence sur les lieux du travail, a précisé le syndicat dans un communiqué. Les
grévistes protestent contre «les atermoiements du gouvernement dans l’application
des amendements des statuts des deux établissements et la non-application des
accords conclus avec les administrations
successives», a-t-on souligné de même source. Par ailleurs, le syndicat annonce une
grève des médias écrits les 12 et 13 mai.
Salim O./ Agence
LE PRÉSIDENT de la
Commission nationale
consultative de promotion et
de protection des droits de
l’homme (Cncppdh), Me
Farouk Ksentini, a plaidé
jeudi à Alger pour
l’intégration de la
surveillance et du respect
des droits de l’homme dans
la Mission des Nations unies
pour le référendum au
Sahara occidental (Minurso).
«Les droits de l’homme et les
droits des peuples sont un
même combat et tendent
vers un même objectif. Nous
tenons à rappeler la position
constante et inchangée de
l’Algérie quant au droit du
peuple sahraoui pour son
autodétermination. La
Minurso devrait voir s’élargir
ses prérogatives à la
question du respect des
droits de l’homme au Sahara
occidental», a affirmé Me
Ksentini qui s’exprimait lors
d’une rencontre avec une
délégation du groupe
parlementaire de la fraternité
et de l’amitié algérosahraoui, conduite par la
députée Saida Bounab.
Déplorant les violations
«continues» des droits de
l’homme dans les territoires
sahraouis occupés par les
forces policières
marocaines, l’intervenant a
cité la répression, mercredi,
d’une manifestation
pacifique dans la ville
occupée d’El-Ayoun, faisant
plus de 40 blessés parmi les
Sahraouis qui revendiquaient
leur droit légitime à la
souveraineté. Réitérant la
position «de principe» de
l’Algérie à l’égard de la
cause sahraouie, Mme
Bounab a appelé à
l’élargissement de la mission
onusienne (Minurso) à la
surveillance et à la
protection des droits de
l’homme.
«Les Sahraouis ne sont pas
des hors-la-loi, mais
revendiquent seulement
l’application de la légalité
internationale», a poursuivi
Mme Bounab, tout en insistant
sur le «consensus» dont
bénéficie cette cause au sein
du Parlement algérien.
Saluant le rôle «efficace» de
la diplomatie algérienne sur
plusieurs fronts, dont sa
défense de la cause
sahraouie, Mme Bounab a fait
part d’une prochaine
campagne de sensibilisation
sur le conflit sahraoui.
L’action, a-t-elle clarifié, sera
menée par l’association
qu’elle préside et ciblera la
population algérienne des
quatre coins du pays afin de
mieux faire connaître la
cause sahraouie.
Ramy G./ SPS
12
Monde
Ven. 17 - Sam. 18 avril 2015
Le Jour D’ALGERIE
Iran
Le chef de la diplomatie appelle
au «dialogue immédiat» au Yémen
Ph.>D. R.
 Le chef de la
diplomatie iranienne
Mohammad Javad
Zarif a appelé au
«dialogue immédiat»
entre les belligérants
au Yémen, lors d'une
conversation
téléphonique avec le
secrétaire général de
l'ONU Ban Ki-moon,
a rapporté vendredi
l'agence officielle
Irna.
Par Ali O.
A
Washington, Ban a plaidé jeudi pour un cessez-le-feu immédiat au
Yémen, théâtre de
combats et de raids d'une coalition arabe contre les rebelles
chiites que Téhéran est accusé
Points chauds
Protestation
Par Fouzia Mahmoudi
i la Turquie n’a, pour le moment, pas fait part de ses intentions d’abandonner officiellement son ambition d’intégrer un
jour l’Union européenne en tant que membre à part entière,
le gouvernement turc se montre de plus en plus intraitable avec
l’Europe. Les premières serieuses frictions avaient débuté lorsque
le gouvernement français en 2012 fait voter une loi mémorielle
concernant le génocide arménien, que la Turquie a toujours dénié
avoir commis, et qui avait sérieusement refroidi les relations entre
Paris et Ankara. Aujourd’hui c’est au tour du Parlement européen
de faire voter la même loi suscitant ainsi sans surprise le courroux
des autorités turques. Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a
sévèrement condamné hier la résolution du Parlement européen
qui demande à son pays de reconnaître le «génocide» arménien de
1915, affirmant qu'elle symbolisait la montée du «racisme» en
Europe. «S'il veut contribuer à la paix, le Parlement européen ne
devrait pas prendre de décisions qui incitent à la haine envers une
certaine religion ou un certain groupe ethnique», a déclaré
Davutoglu devant la presse à Ankara. Cette question dépasse
désormais la seule question turco-arménienne. C'est un nouveau
signe du racisme en Europe, a-t-il ajouté. Le Chef du gouvernement
islamo-conservateur turc a aussi dénoncé la présence, au sein de
l'Assemblée européenne, de députés nationalistes ou d'extrême
droite. «Tous les groupes marginaux d'Europe ont réussi à avoir des
sièges au Parlement européen», a déploré Davutoglu, déplorant
que les décisions y soient prises de «façon très légère». A l'approche des cérémonies du centenaire des massacres d'Arméniens
commis par l'Empire ottoman à partir de 1915, la tension monte
entre la Turquie, qui rejette catégoriquement la qualification de
génocide, et les pays ou institutions qui l'incitent à profiter de l'occasion pour le faire. Le pape François a évoqué la semaine dernière ce génocide, provoquant la fureur d'Ankara qui a rappelé son
ambassadeur au Vatican. Selon Erevan et de nombreuses autres
capitales, ces tueries ont coûté la vie à 1,5 million d'Arméniens lors
d'une campagne d'élimination systématique. La Turquie ne reconnaît à l'inverse que la mort dans des déportations d'environ 500 000
personnes, victimes de groupes armés ou de famine. Position habituelle de son gouvernement, Davutoglu a rappelé vendredi les
«souffrances également subies à l'époque par les Turcs musulmans». «Nous sommes prêts à partager les peines mais nous ne
plierons jamais», a-t-il lancé. Hier, un éditorialiste du quotidien
proche du régime Yeni Safak, Yusuf Kaplan, a accusé les
Européens de mener «une guerre qui ne dit pas son nom contre la
Turquie» en les renvoyant aux «guerres de religion» et à leur «sanglante histoire coloniale». Ainsi, après ces violentes attaques il semblerait que les relations entre la Turquie et l’Europe soient à un tournant et que les relations déjà tendues depuis quelques années ne
soient pas prêtes de s’arranger. Reste à savoir si Erdogan, désormais président, aux aspirations absolutistes, est prêt à franchir le
pas et à aller au bout de sa logique en brisant la coopération spéciale qui existe encore entre son pays et l’Europe.
F. M.
S
de soutenir. Mardi, le Conseil de
sécurité de l'ONU a adopté une
résolution sommant les rebelles
de se retirer des zones
conquises et leur imposant des
sanctions dont un embargo sur
les armes.
Téhéran avait proposé un
plan visant à pacifier le Yémen,
qui prévoit une trêve suivie de
négociations entre toutes les
parties facilitées par des médiateurs extérieurs. Et mercredi,
Zarif avait dit que son pays était
prêt à user de son influence afin
d'y parvenir pour empêcher «AlQaïda de profiter de cette situation épouvantable pour progresser». Zarif a parlé jeudi soir à Ban
du plan iranien «en soulignant
l'importance d'un dialogue immédiat entre les Yéménites» et répété que l'Iran était «prêt à aider à
résoudre cette crise», selon
l'agence Irna. De son côté, «Ban
Ki-moon a reconnu les efforts de
la République islamique pour
résoudre de manière pacifique la
crise et mis l'accent sur la fourniture immédiate de médicaments
et de nourriture à ceux affectés»
par le conflit, a ajouté Irna.
Le Yémen est déchiré par des
combats entre rebelles Houthis
et partisans du président Abd
Rabbo Mansour Hadi, qui a fui le
pays et trouvé refuge en Arabie
Saoudite face à l'avancée rebelle. Une coalition arabe menée
par l'Arabie Saoudite a lancé le
26 mars des frappes aériennes
pour contrer l'offensive rebelle.
Riyad et Washington accusent Téhéran de livrer des armes
aux Houthis, ce que l'Iran
dément, assurant ne pas avoir
de présence militaire dans ce
pays frontalier de l'Arabie
Saoudite. Les Houthis n'ont «pas
besoin» d'être entraînés et armés
par l'Iran, a affirmé Hossein
Salami, le commandant-adjoint
des Gardiens de la révolution,
l'armée d'élite du régime iranien.
«Ils disent que nous avons entraîné (les Houthis) et nous leur
avons fourni des armes et un
soutien militaire, mais ce n'est
pas vrai», a-t-il déclaré lors d'un
entretien à la télévision satellitaire Al-Mayadeen basée à
Beyrouth, repris vendredi par
l'agence iranienne Tasnim. Ces
accusations ont pour but de présenter l'Iran «comme une source
d'insécurité dans la région», a-t-il
estimé.
La question de la sécurisation
du détroit stratégique de Bab elMandeb, entre la mer Rouge et
le Golfe d'Aden, est «une excuse
politique» car les Houthis et leurs
alliés «ne seront jamais une
menace pour le commerce et les
navires dans ce détro».
A. O.
Afrique du Sud
P
Plus de 5 000 étrangers déplacés
par les violence xénophobes
lus de 5 000 étrangers, surtout des demandeurs d'asile
et réfugiés africains, ont été
déplacés par les violences xénophobes qui secouent l'Afrique du
Sud depuis trois semaines, a
affirmé vendredi le HautCommissariat de l'ONU pour les
réfugiés (HCR), qui s'est dit «très
préoccupé».
«En Afrique du Sud, les
attaques xénophobes au cours
des trois dernières semaines ont
tué six personnes et déplacé
plus de 5 000 étrangers, dont
des réfugiés et des demandeurs
d'asile dans la province de
Kwazulu-Natal», a déclaré un
porte-parole du HCR, Adrian
Edwards, lors d'un point presse
à Genève.
«La plupart sont originaires de
pays africains. La plupart sont
des demandeurs d'asile. La
majorité vient du Mozambique,
du Malawi et du Zimbabwe.
D'autres du Burundi, RDC et
Rwanda», a précisé une autre
porte-parole du HCR, Karin de
Gruijl.50% des étrangers ayant
fui les violences sont «sans
documents», c'est-à-dire qu'ils
sont entrés en Afrique du Sud de
façon illégale, a-t-elle indiqué.
«Le HCR est très préoccupé.
Nous avons salué la réponse du
gouvernement qui essaie de
contenir la situation et de fournir
de l'aide à ceux qui ont dû fuir
leurs maisons», a indiqué
Edwards.
«Ceux qui sont affectés par
ces attaques xénophobes sont
des réfugiés et des demandeurs
d'asile ayant été obligés de fuir
leurs propres pays en raison de
la guerre et des persécutions. Ils
sont en Afrique du Sud car ils ont
besoin d'être protégés», a-t-il
relevé.
L'agence onusienne a envoyé
une équipe à Durban pour évaluer la situation.
Les déplacés ont été regroupés dans quatre abris. Mais les
besoins en abris devraient aug-
menter, a averti le HCR.
Un premier groupe a été installé dans un centre de sports à
Chatsworth, avec 1 400 personnes dont essentiellement des
hommes.
Par ailleurs, 300 personnes
sont regroupées à Isipingo et
450 autres à Greenwood Park. Et
1 500 autres ont été installées
dans un centre à Phœnix.
Les conditions de vie dans
ces centres sont «très basiques»
et doivent être améliorées pour
répondre aux besoins sanitaires
et de santé des étrangers, a
expliqué Edwards.
D'autres étrangers ont trouvé
refuge dans les mosquées,
églises et autres bâtiments.
En 2008, lors des pires
émeutes xénophobes d'Afrique
du Sud, il y avait eu 62 morts,
dont une vingtaine de SudAfricains pris dans les violences,
et des dizaines de milliers de
déplacés.
Culture
Le Jour D’ALGERIE
Ven. 17 - Sam. 18 avril 2015
13
Constantine capitale de la culture arabe
C’est parti !
Des siècles de résistance et du savoir ont été résumés dans la grande épopée de Constantine présentée jeudi soir
devant la presse, les représentants des pays participants ainsi que quelques familles constantinoises. Ce spectacle
réalisé par une équipe jeune a laissé le public ému devant leur talent, la beauté de la musique qui a accompagné les
tableaux artistiques ainsi que les poèmes lus d’une voix pleine de passion.
Par Abla Selles
Les Constantinois
renouent avec la
vie nocturne
L
e public a chaleureusement applaudi
jeudi soir la grande épopée de
Constantine. Ce spectacle présenté dans
le cadre de l’ouverture de la manifestation
«Constantine capitale de la culture arabe» était
une belle occasion pour revenir sur les différents faits historiques et savants de la ville.
Réalisée par quatre jeunes sous la direction de
Ali Aissaoui, le spectacle était touchant pour le
peu de Constantinois qui ont assisté. «Les mots
ne peuvent pas décrire cette joie de découvrir la
richesse de ma ville depuis des décennies. Je
pense que c’est le moment de mettre en valeur
toute cette richesse historique, culturelle et artistique. On doit aussi transmettre à nos enfants
toutes ces informations disponibles pour protéger notre patrimoine de l’oubli», disait une
dame. «Notre ville n’a pas besoin qu’on lui
apporte d’autres cultures puisque elle dispose
de réalités historiques et culturelles qui ne sont
pas tous connues. Il faut qu’on sache la valeur
de notre patrimoine pour le protéger», ajoute un
jeune archéologue.
Ce grand spectacle a été marqué par un travail chorégraphique de haut niveau. Le groupe
de chorégraphes qui a veillé sur la réalisation de
cette épopée a montré beaucoup de créativité
et de professionnalisme. Plusieurs couleurs de
la lumière ont été utilisées pour donner plus de
vie à des scènes réalisées par plus de trois
Mohamed Lamari
«Constantine
est une perle à
protéger»
RENCONTRÉ lors de
l’ouverture officielle de la
manifestation «Constantine
capitale de la culture arabe»,
le grand artiste Mohamed
Lamari a déclaré que «cette
manifestation n’est qu’un
début pour une nouvelle
époque de la ville. C’est une
occasion pour mettre la
lumière sur les différents
aspects culturels et artistiques
de la ville». Le choix de
Constantine, est pour cet
artiste une bonne décision
pour redynamiser les activités
culturelles dans la ville et
découvrir de nouveaux
talents. «Constantine est une
ville de savoir et d’art et c’est
à ses enfants de démontrer
leurs talents pour pouvoir les
prendre en charge», ajoute-t-il
soulignant que «Constantine
est une perle à protéger de
toutes formes de
discrimination».
A.S.
L
cents jeunes des différentes régions du pays.
Ces scènes étaient accompagnées par des
morceaux musicaux composés par Amine
Kouider et des lectures de poèmes de Omar
Bernaoui et Mohamed El Aid Al Khalifa. «On a
voulu rassembler toute l’histoire de Constantine,
les évènements importants qu’elle a vécus ainsi
que la valeur du savoir chez sa population dans
un seul travail. Notre tâche n’a pas été facile vu
la richesse du patrimoine matériel et immatériel
de la ville. Cependant, on a fait de notre mieux
pour rassembler le maximum d’informations»,
déclare son réalisateur Ali Aissaoui. Quant au
choix des poèmes, notre interlocuteur a précisé
qu’il n’a pas réalisé l’épopée tout seul ; «il y a
une grande équipe qui a participé à la réalisation
de ce spectacle. Chacun dans son domaine, on
a œuvré pour collaborer entre nous et s’entendre sur tous les détails».
A.S.
Sellal à Constantine
pour l’ouverture officielle
e Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a entamé jeudi une visite dans la wilaya de
Constantine au cours de laquelle il a présidé, au
nom du président de la République, Abdelaziz
Bouteflika, l’ouverture de la manifestation
«Constantine, capitale de la culture arabe 2015».
M. Sellal est accompagné dans sa visite d’une
importante délégation, à sa tête le président du
Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, le président de l’Assemblée populaire nationale,
Mohamed-Larbi Ould Khelifa, et le président du
Conseil constitutionnel, Mourad Medelci.
Au cours de cette visite, M. Sellal a procédé
également à l’inauguration de diverses expositions
thématiques prévues dans le cadre de la manifestation, ainsi que de plusieurs importantes structures relevant des secteurs de la culture et du tourisme.
La cérémonie d’ouverture de la manifestation
«Constantine, capitale de la culture arabe 2015», a
vu la participation du secrétaire général de la Ligue
arabe, du directeur général de l’Organisation arabe
pour l’éducation, les sciences et la culture
(Alesco), ainsi que de plusieurs ministres et personnalités arabes du monde de la culture.
R. T.
Feuilleton «Hob fi kafas el itiham»
«L
Mohamed Adjaïmi en tournage
a manifestation ‘’Constantine
capitale de la culture arabe’’
est un autre évènement qui s’ajoute à la scène culturelle algérienne
et arabe ouvrant les portes pour
les écrivains, acteurs chanteurs et
toutes personnes capables de
représenter les différentes cultures
de cette communauté», nous a
déclaré l’acteur Mohamed Adjaïmi
qui a assisté à la soirée inaugurale. «Je pense que la vile de
Constantine a eu la chance de
revaloriser sa culture, démontrer le
talent de ces jeunes et encourager
la créativité tout en protégeant le
patrimoine national», ajoute notre
interlocuteur. C’est une ville où
chaque pierre et chaque coin
raconte une histoire de résistance,
de courage et de savoir.
Interrogé sur ses projets pour
le mois de ramadhan, Mohamed
Adjaïmi a annoncé qu’il participe
à un feuilleton de trente épisodes
intitulé «Hob fi kafas el itiham».
Réalisé par Bachir Salami, ce travail qui verra la participation de
Amel Himer revient sur l’histoire
d’une fille qui va en France pour
poursuivre ses études supérieures.
Cependant, elle épouse un
étranger sans informer sa famille.
Ecrit par Fatma-Zohra Adjami, ce
travail «approche de sa fin», selon
notre interlocuteur. «En réalité
mon public me manque beaucoup».
A.S.
Zakia Mohamed
L
«Avec le temps et l’expérience, l’artiste devient plus prudent»
a chanteuse algérienne Zakia Mohamed
qui a assisté à l’ouverture de la manifestation «Constantine capitale de la culture
arabe» se dit «ravie d’organiser cet évènement en Algérie et plus précisément dans
cette ville historique». Elle exprime aussi une
grande admiration à la politique de la
ministre de la Culture, Nadia Labidi. «C’est
une dame qui sait ce qu’elle veut et elle
mobilise les moyens nécessaires pour la
concrétisation de ses projets», ajoute Zakia
Mohamed.
Interrogée sur ses projets d’avenir, l’artiste a indiqué qu’elle vient de mettre un nouvel
album sur le marché «et je compte donner
plus de temps à mes fans pour les écouter
avant de s’engager dans un nouveau travail».
Concernant son absence des salles de spectacles en Algérie, Zakia Mohamed a déclaré
qu’«avec le temps et l’expérience, l’artiste
devient plus prudent dans ses choix et met
du temps à entamer un nouveau travail afin
de ne pas décevoir ses fans».
A. S.
L’ILLUMINATION des ponts et
des monuments de la ville du
Vieux Rocher, en plus de la
cérémonie d’ouverture populaire de mercredi soir, a eu le
mérite de faire renouer le
citoyen constantinois avec les
sorties et les activités nocturnes. Habituellement déserté
par les riverains en fin de journée, le centre-ville de
Constantine connaît depuis une
semaine une effervescence
nocturne qui a atteint son apogée mercredi avec pas moins
de 30 000 personnes dans les
rues de l’antique Cirta. Depuis
plus d’une semaine des
dizaines de familles constantinoises arpentent les artères de
la ville, traversent les ponts illuminés pour admirer les gorges
du Rhumel ou le Monumentaux-morts, édifice déserté
depuis plusieurs décennies
puisque non sécurisé et souvent mal fréquenté.
Accompagnés de leurs
épouses et de leurs enfants, de
nombreux pères de famille
saluent le «dispositif de
sécurité» qui leur a permis de
revenir dans ce lieu symbolique
où les Constantinois se rendaient régulièrement dans un
passé pas si lointain. Une initiative qui a permis aux enfants de
découvrir les lieux, pour la première fois de nuit, une chose
«impensable» auparavant, soutiennent-ils. Mercredi soir, ils
étaient quelque 30 000
Constantinois à sortir de la torpeur de cette vie nocturne
amorphe pour assister à la
parade de chars symbolisant
les 22 pays arabes, dans le
cadre de l’ouverture populaire
de la manifestation
«Constantine, capitale 2015 de
la culture arabe». Lors de ce
rendez-vous, des chars de
parade ornés de symboles du
patrimoine culturel de chaque
pays participant, des troupes
représentatives de l’expression
des cultures populaires de ces
derniers et des troupes folkloriques de différentes régions du
pays ont constitué une attraction quelque peu atypique (et
non moins appréciée) pour
cette soirée constantinoise. Un
groupe de jeunes étudiants,
sortis admirer la parade de
chars, ont confié n’avoir jamais
assisté à un événement d’une
«telle envergure, et apportant
autant d’animation au cœur de
la ville». Après la parade, des
centaines de Constantinois
s’étaient réunis sur le pont
Salah-Bey pour admirer le nouveau visage du Vieux Rocher et
le prendre en photo en attendant, disent-ils, de découvrir la
suite du programme des activités culturelles de la manifestation tout en assurant être au
rendez-vous. Samiha Y./APS
Sports
Le Jour D’ALGERIE
Hannachi débarque Walleme
et installe Karouf
Les fruits de la stabilité
Ligue des champions (1/4 de finale-aller)
Brahimi serein après la victoire
de Porto face au Bayern
L’
international algér i e n , Ya c i n e
Brahimi, a estimé que son
équipe le FC Porto aura
une «dure mission» pour
se qualifier au dernier
carré de la Ligue des
champions malgré sa victoire à domicile face aux
Allemands du Bayern
Munich (3-1), mercredi en
match aller des quarts de
finale.
«Le match retour sera
très dur. Nous avons beaucoup donné dans cette
première manche, et il
nous faudra bien récupérer pour être prêts dans
quelques jours pour la
seconde»,
a
déclaré
Brahimi sur BeiN sports.
Le milieu offensif algérien a reconnu qu’il ne
s’attendait pas du tout au scénario
de la rencontre qui a vu son équipe
mener par deux buts à zéro après
seulement dix minutes du début du
match.
«Nous ne nous attendions pas à
mener par deux buts au bout de dix
minutes de jeu. L’adversaire a réussi
à réduire la marque par la suite, mais
notre troisième réalisation nous a mis
en confiance. C’est une victoire
exceptionnelle», a-t-il ajouté.
Brahimi, auteur de 5 buts jusquelà pour sa première expérience en
Ligue des champions, est resté muet
Par Anouar M.
l faut savoir que la formation
kabyle, qui d’habitude joue le
titre chaque saison, se retrouve
cette saison dans une situation très
difficile et lutte pour sa survie en
Ligue 1 cette année, malgré les
grands moyens déployés par la
direction qui a décidé de mettre pourtant le paquet pour tenter de décrocher un titre cette année. Wallem
devait donc résilier son contrat hier
surtout que le président est pressé et
souhaite constituer un nouveau staff
technique au plus vite pour essayer
de sauver le club de cette situation
difficile et assurer le maintien le plus
rapidement possible. Le boss des
Canaris a, ainsi, confié la barre technique du club cher à la ville des
Genêts à un enfant du club et qui
n’est autre que Mourad Karouf. Ce
I
Karouf prêt
à relever le défi
dernier est toujours considéré
comme le pompier qui est toujours là
pour débloquer la situation et sauver
l’équipe d’un probable naufrage
comme cela est le cas pour cette foisci aussi. Ce n’est pas la première fois
qu’on fait appel à Karouf pour tenter
de sauver les meubles et il a toujours
accepté ce genre de situation et de
mission difficile. D’ailleurs, il avouera
qu’il est prêt à se donner à fond pour
tenter de s’extirper de cette zone
dangereuse. «J’avais dit que je ne travaillerais pas en tant qu’adjoint de
Wallem et j’avais mes raisons.
Maintenant que j’ai les pleins pouvoirs, je me donnerai à fond pour sortir l’équipe de cette situation difficile»,
a confié Karouf juste après avoir pris
les rênes du club. Par ailleurs, on
croit savoir qu’avant de prendre
attache avec Karouf, certains proches
du club ont proposé à Hannachi de
prendre attache avec l’ancien entraîneur kabyle, Azzedine Aït Djoudi,
mais le patron de la JSK leur avouera
qu’il n’est nullement question de lui
faire appel.
A. M.
Ligue des champions (1/8 de finale-aller) USM Alger
es
Beldjilali et Boudebouda forfaits face à l’AS Kaloum ?
L
dans ce match. Il a été remplacé à la
79 minute. L’Algérien a eu droit à
une standing ovation en quittant le
terrain. Porto, actuel dauphin en
championnat du Portugal est la seule
équipe encore invaincue dans la
prestigieuse compétition européenne des clubs.
Et même en parvenant à battre
un sérieux candidat pour le trophée,
Brahimi garde les pieds sur terre,
estimant que les «Dragons» préfèrent
continuer de gérer match par match.
Le match retour aura lieu mardi prochain à Munich.
e
Mondial-2016 U17 féminin
La CAF fixe
les dates des éliminatoires
a Confédération africaine de
football (CAF) a annoncé mercredi les dates des éliminatoires du
Mondial- 2016 féminin de football
des moins de 17 ans dont la phase
finale est prévue en Jordanie. Les
matches du tour préliminaire se
joueront les 27, 28, 29 novembre
2015 (aller) alors que la période
entre le 11 et le 13 décembre 2015 a été retenue pour la manche retour.
Pour le 1 tour, il est programmé pour les 8, 9,10 janvier 2016, alors que les
matches retour se joueront les 22, 23, 24 janvier 2016. Le second et dernier
tour qualificatif est prévu les 11,12,13 mars 2016, alors que les rencontres
retour auront lieu les 25, 26 et 27 mars 2016.
er
 Le président de la JS
Kabylie, Moh Chérif
Hannachi, a officiellement
limogé le coach français,
Jean Guy Wallem, qui ne
fait plus partie de l’équipe
kabyle, et ce en raison de
l’insuffisance des résultats.
Ph.>DR.
Par Anouar M.
i beaucoup voient en la qualification du MOB en finale de la Coupe
d’Algérie de football, une grosse surprise, étant donné que cela est
une première historique pour ce club, d’autres estiment que cela entre
dans la logique des choses. Ainsi, ils pensent que cela est le fruit de la
stabilité qui règne au niveau d’abord du staff technique avec le maintien de Amrani et de la direction qui a gardé sa structure habituelle en
plus de la stabilité de l’effectif qui a, néanmoins, été renforcé par la
venue de jeunes joueurs talentueux. Les dirigeants du MOB n’ont pas,
pourtant, fait quelque chose de sorcier et ont juste décidé de faire
confiance à ce technicien qui a mis l’équipe sur rails et qui a trouvé
tous les ingrédients pour faire un travail appliqué. L’exemple du MOB
doit inspirer les autres clubs algériens qui se mettent dans des situations difficiles en étant impatients et en procédant directement au limogeage de l’entraineur à chaque faux pas de l’équipe, alors qu’il aurait
été plus sage de garder le coach pour un travail à long terme et
attendre, ensuite, pour récolter les fruits de ce travail. Des clubs, pourtant prestigieux, ont choisi cette saison une toute autre voie, à savoir
celle de l’instabilité et cela a été fatal pour elles avec des places de
relégables et une situation des plus compliquées. Ils devraient, donc,
s’imprégner de cet exemple simple pour tenter de se replacer à nouveau.
A. M.
L
23
JS Kabylie
Coup-franc
direct
S
Ven. 17 - Sam. 18 avril 2015
es joueurs Kaddour Beldjilali et
Ibrahim Boudebouda, pas encore remis de leurs blessures, sont
incertains pour le match face aux
Guinéens de l’AS Kaloum, ce
dimanche en huitièmes de finalealler de la Ligue des champions
d’Afrique de football. Le meneur de
jeu et son coéquipier arrière gauche
étaient à nouveau absents lors de la
séance d’entraînement de l’équipe
jeudi, selon le site officiel du club de
L1.
L’entraîneur allemand des Rouge
et Noir de la capitale, Otto Pfister, ne
devrait pas aussi compter sur les services de son attaquant ivoirien
Manucho, qui a contracté une blessure au cours du match perdu en
déplacement face à l’USM BelAbbès (1-0), mardi dernier dans le
cadre de la 25 journée du championnat algérien. Troisième au classement de la Ligue 1 et éliminée en
huitièmes de finale de la Coupe
d’Algérie, l’USMA, championne
d’Algérie en titre, jouera son va-tout
e
en Ligue des champions dans l’espoir de se qualifier à la phase des
poules. Par ailleurs, les arbitres du
match
USMA-ASKaloum,
les
Burkinabés Juste Zio (arbitre central), Saydou Tiama et Drissa
Modeste (assistants) ainsi que
Boukari Ouedragou (4 arbitre) sont
attendus samedi à Alger, selon la
même source.
e
L’ES Sétif sans 7 joueurs
à Casablanca
Sept joueurs de L’ES Sétif, détentrice du trophée de la Ligue des
champions d’Afrique de football,
manqueront à l’appel lors du déplacement de l’équipe ce jeudi à
Casablanca (Maroc) pour affronter le
Raja local dimanche prochain en huitièmes de finale-aller de la prestigieuse compétition continentale des
clubs. Les sept absents sont Ziaya,
Gasmi, Dagoulou, Aroussi, Megatli et
Boukria, tous blessés, tandis que
Dehar n’est pas qualifié pour prendre part à cette épreuve. Malgré ces
défections, l’entraîneur de l’ESS,
Kheireddine Madoui, s’est dit
confiant quant aux capacités du
reste de l’effectif à relever le défi,
malgré la difficulté de la mission.
«Nous allons avoir affaire à une très
bonne équipe du Raja qui se surpasse à chaque fois quand il s’agit de
disputer un derby maghrébin et celui
de dimanche prochain en est un», a
déclaré Madoui à la presse.
L’ESS a vite retrouvé le sourire
après son élimination amère à domicile en demi-finales de la Coupe
d’Algérie contre le MO Béjaïa, en
dominant la JS Kabylie (1-0) mardi
dernier en match avancé de la 25
journée du championnat de Ligue 1.
Cette victoire a retapé le moral des
coéquipiers du capitaine d’équipe
Farid Mellouli, selon leur coach, surtout qu’elle leur a permis de prendre
provisoirement la tête du classement. L’adversaire de l’ESS, lui, n’a
récolté que 2 pts sur 12 possibles
lors des quatre dernières journées, il
pointe à la 7 position au classement
e
e
O Lyon
Zeffane rejoue après quatre mois d’absence
L’
international algérien Mehdi
Zeffane a été aligné pour la
première fois depuis quatre mois
avec son équipe Lyon vainqueur à
domicile face à Bastia (2-0), mercredi
soir en match retard de la 32 journée
du championnat de L1 française de
football. Le latéral droit de 23 ans a
fait son entrée en jeu à la 39 minute
à la place de Dabo, blessé. La dernière apparition de Zeffane avec les
Rhodaniens remonte à décembre
dernier.
Le joueur a été rarement utilisé
par son entraîneur Hubert Fournier
cette saison. Son manque sensible
en temps de jeu ne l’a pas privé,
néanmoins, d’être retenu dans la
e
e
(CAN-2015) en Guinée équatoriale.
Zeffane est resté sur le banc lors
des quatre matches livrés par les
Verts pour la circonstance. Dans ce
match face à Bastia, le Lyonnais a
croisé le fer avec son compatriote et
coéquipier en équipe nationale,
Ryad Boudebouz. Ce dernier, d’habitude titulaire, a fait son entrée en jeu
à la 79 . Grâce à sa victoire, Lyon
prend provisoirement les commandes de la L1 avec 64 pts, devançant de deux unités son poursuivant
immédiat le Paris SG, mais avec un
match en moins pour le club de la
capitale. Bastia, quant à elle, s’incline
pour la deuxième fois de suite et
pointe à la 14 place avec 37 unités.
e
liste des 23 joueurs de la sélection
algérienne à l’occasion de la précédente Coupe d’Afrique des nations
e
LE JOUR
Vo t r e
q u o t i d i e n
D’ALGERIE
n a t i o n a l
http://www.lejourdalgerie.com
Point d'ordre
Le marché
libre des cerveaux
Par Nazim Rochd
A
u début de la société
marchandisée, les
émigrations étaient
plus ou moins forcées. Le phénomène de déplacement d’importantes masses
de gens a connu son apogée
avec l’importation d’Africains,
par les latifundistes des
Amériques. Des millions d’êtres
humains étaient arrachés à leur
pays et réduits à l’état d’esclaves. Avec le développement
du capitalisme industriel, les
e s c l a v e s
s o n t
«libérés» pour rejoindre l’armée
du salariat, avec la «liberté» de
vendre leur force de travail à
ceux qui sont libres de l’acheter
ou pas. Ce processus a été
accompagné par la division
internationale du travail, établie
et imposée par la force des
armes. Le monde actuel en
donne la configuration, avec
d’un côté quelques métropoles
fortement développées et de
l’autre une foule de pays, parfois exsangues, appauvris et
très
dépendants.
Durant
quelques années, au cours du
vingtième siècle, les bastions
du capitalisme triomphant ont
eu recours à l’importation de
main-d’œuvre à bon marché,
pour les besoins de leurs usines
et de leurs chantiers et pour
entretenir un volant de chômage
nécessaire
à
la
«régulation» des salaires, sur un
marché du travail agité par les
luttes ouvrières. En ce temps-là,
les flux de travailleurs en provenance du sud étaient les bienvenus et les pays émetteurs
trouvaient dans l’émigration un
moyen de lutter contre le chômage structurel, qui affecte
leurs économies, et parfois, une
source substantielle de revenus. Il faut dire que, surtout
après la Deuxième Guerre
mondiale et sur un peu plus
d’une trentaine d’années, les
sociétés du nord ont connu une
prospérité
inégalée
dans
l’Histoire. Cette prospérité a été
accompagnée de grandes
conquêtes sociales, d’une élé-
vation inouïe du niveau de vie.
En parallèle, le nombre de
migrants a connu une courbe
exponentielle avec une tendance majoritaire au regroupement
familial et à se fixer définitivement dans les pays d’accueil.
C’est alors que constitue, en
France notamment, avec leur
descendance, une nouvelle
catégorie de citoyens. Parmi
eux, il y a ceux dont la culture
ou l’ethnie d’origine (les
Européens) «s’intègrent» et les
autres dont ces caractéristiques
font qu’ils se maintiennent
comme groupes distincts de la
société française «de souche».
Cette situation ne pose pas,
immédiatement du moins, de
problèmes particuliers, si on
excepte un racisme marginal
confiné à l’extrême droite des
opinions politiques. Cela ne va
pas durer. Aux premières difficultés économiques, on observe l’émergence, timide d’abord
puis de plus en plus déclarée,
d’un discours discriminatoire
vis-à-vis des Nord-Africains.
L’arrêt du flux migratoire avait
été déjà décrété et l’instauration
du visa d’entrée a été l’instrument
de
cette
mesure.
Désormais, nous assistons à un
face à face entre d’une part, une
économie qui n’a plus besoin
de main-d’œuvre étrangère et
de l’autre, un flot de migrants
potentiels qui n’a pas cessé
d’augmenter et qui ne peut
s’empêcher de tenter l’impossible pour accéder au «paradis»
interdit. Fait nouveau, on instaure une immigration filtrée. Le
visa d’entrée va servir un modèle économétrique, élaboré par
Cécily Defoort et Frédéric
Docquier qui fera que «si la
France mène une politique de
sélection similaire à celle du
Canada (tout en maintenant ses
caractéristiques économiques),
la part des qualifiés dans le
stock d’immigrés augmentera
de 22,6 à 60 % entre 2000 et
2050». Des qualifiés qui, prime
au pillage, n’auront rien coûté
au pays d’accueil et auront
grevé le budget étriqué de leur
pays d’origine.
N. R.
[email protected]
Saisie de viande blanche destinée à la vente illégale
Les risques d'intoxications
se multiplient en été
 Plus de 70 quintaux de viande de volaille destinés à la vente illégale
dans la commune de Douéra ont été saisis, selon le service de répression
de la fraude et de protection du consommateur.
Par Thinhinene Khouchi
L
a santé de l'être humain
est l'une des priorités
dont certains grossistes
ne se préoccupent pas
trop. L'été étant à nos portes, le
consommateur est beaucoup
plus exposé aux dangers des
intoxications alimentaires. Par
contre, les vendeurs et grossistes, en contournant la loi,
«oublient» souvent de respecter
les conditions de vente et de
transport des aliments les plus
dangereux tels que les viandes,
blanche et rouge, les produits
laitiers… D'ailleurs, la direction
du commerce, en coordination
avec les services du groupement
régional de la Gendarmerie
nationale de Douéra, a saisi
avant-hier plus de 70 quintaux
de viande de volaille destinés à
la vente illégale dans les communes de Douéra, Chéraga,
Draria, Baba Hassen, El Achour
et Dely Ibrahim, a déclaré M.
Hadjal. Il a précisé que la saisie
faisait suite au constat d'agents
de la direction lors d'une tournée
de contrôle de quantités importantes hors facturation en possession de vendeurs de viande
Sidi-Khaled/Biskra
Exhibitions folkloriques pour saluer la poésie et la chanson bédouine
DES EXHIBITIONS folkloriques et des récitals
poétiques en plein air ont marqué, mercredi soir,
l’ouverture, à Sidi-Khaled (Biskra), du 3e séminaire
national de la poésie populaire et de la chanson
bédouine. Le stade municipal de cette ville située à
105 km à l’ouest de la capitale des Ziban, pris d’assaut par une foule nombreuse, a accueilli, à cette
occasion, des spectacles artistiques et des lectures
littéraires animés par des membres de délégations
participantes. Le coordinateur de la manifestation,
Abdelouahab Harzallah, a précisé à l’APS que cette
rencontre, placée sous le thème de «la poésie populaire, mémoire de la nation» offre une «précieuse et
très attendue tribune aux poètes des quatre coins du
pays». Des conférences suivies de débats, autour de
questions liées à la promotion de la poésie populaire et du chant bédouin figurent au menu de cette
manifestation de quatre jours initiée par l’association
locale «El Aqtab Ethakafia» (Les pôles culturels) et la
direction de wilaya de la culture.
Hani Y.
blanche au niveau de la commune de Dou»ra et ses environs en
provenance d'abattoirs parallèles. La direction du commerce
a procédé par la suite à la collecte d'informations au sujet de
cette activité parallèle qui constitue une véritable menace pour la
santé du consommateur afin
d'aviser les services de la
Gendarmerie nationale en prévision d'une opération de saisie, at-il encore souligné. M. Hadjal a
affirmé que les quantités saisies
étaient chargées à bord de
camions frigorifiques et d'un
véhicule utilitaire pour vendeurs
de viande blanche à Douéra,
Chéraga, Draria, Baba Hassen,
El Achour et Dely Ibrahim. Trois
points de contrôle ont été dressés dans la commune de
Douéra, à la cité Dkakna et
Ouled Mendil par les services de
la Gendarmerie nationale pour
intercepter les véhicules devant
transporter la viande. M. Hadjal a
ajouté que cette volaille était
d'une valeur de plus de 230 millions de centimes, rappelant que
90% semblaient propres à la
consommation. Cela ne peut
être confirmé qu'après examen
par les médecins vétérinaires, at-il tenu à dire. Il a rappelé, enfin,
que les personnes impliquées
devront répondre de plusieurs
délits dont l'«abattage illégal, non
détention de registre du commerce, non facturation, non
détention d'un certificat vétérinaire». Les quantités de viande avérées propres à la consommation
seront affectées vers des structures à caractère public comme
les hôpitaux, les centres d'accueil pour personnes âgées et
personnes aux besoins spécifiques.
T. K.
Skikda
Une bande de trafiquants
de fausses pièces de musées arrêtée
DEUX individus de 37 et 38
ans, impliqués dans une affaire
de trafic de fausses pièces
archéologiques, ont été arrêtés
par la section de protection du
patrimoine culturel relevant de la
police judiciaire de Skikda, a
appris l’APS jeudi auprès de ce
corps constitué. Des informations parvenues à la police ont
fait état d’agissements d’une
bande d’individus mettant en
vente des statuettes représentant la tête de Néfertiti et de
Toutankhamon, en demandant
d’importantes sommes d’argent,
a précisé la même source. Le
principal trafiquant a été identifié
et arrêté en possession de plusieurs pièces dans la commune
de Bouchtata (sud de Skikda),
en même temps qu’un complice,
a-t-on indiqué. Une expertise
effectuée à la direction de la culture de la wilaya de Skikda a
conclu que les pièces en question étaient des imitations sans
valeur artistique particulière. Les
deux mis en cause devaient être
présentés jeudi après-midi
devant le procureur de la
République près le tribunal de
Skikda.
Slim H. APS