Quel type de carrelage choisir pour votre maison? P. 36

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N°32 - Mai 2015 - 30 Dh
www.magazine-innovant.com
Dossier
Quel type de carrelage choisir
pour votre maison?
P. 36
Interviews:
Said CHORFI, Directeur du Cabinet
d’Etudes et de Métrés CHORFI et
Younes CHORFI, Directeur Adjoint du
Cabinet CHORFI
Alwali Abdellah EL HAMZAOUI,
Président Directeur Général, Mogador
Technologie Industrielle, et ses
partenaires
M’Hamed Younès LAHLOU, Président
de la Fédération Marocaine de la
Plasturgie (FMP)
Édito
Le secteur de la plasturgie :
Les professionnels préfèrent l’Ecosystème
industriel..
Le secteur de la plasturgie marocain englobe
prés de 650 sociétés et crée 45 000 emplois
directs et 300 000 emplois indirects. Il produit
550 kilotonnes pour un marché évalué à 12,4
milliards de dirhams (1,15 milliard Euro).
la plasturgie marocaine dégage une marge
brute à deux chiffres, bien supérieure à d’autres
industries manufacturières, avec plus de 90%
de sa production intégrée dans le processus
industriel des autres secteurs, notamment
l’automobile, les équipements électriques et
électroniques, l’agroalimentaire, l’aéronautique,
l’énergie (câblage et sécurité électriques…),
l’informatique et les télécommunications, le
transport, l’hydraulique, le BTP…
Cependant, la Fédération Marocaine de
Plasturgie (FMP) évoque l’impact funeste de
l’application des droits de douanes sur des
produits importés. la FMP est convaincue que
l’application de ces mesures antidumping,
remettrait totalement en cause les perspectives
du contrat-programme signé, devant Sa Majesté
le Roi Mohammed VI, le 20 février 2013, en marge
des assistes de l’industrie.
Pourtant,
le
Contrat
–
Programme
Gouvernement/Secteur Plasturgie, signé devant
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, vise à sécuriser
le secteur dans sa globalité, notamment en
accroissant la production nationale qui ne
couvre aujourd’hui que 55% des besoins, la
complétant par des importations de l’étranger,
Jamal KORCH
rassurant et renforçant les emplois et faisant
passer le chiffre d’affaires du secteur de 11
milliards de DH en 2013 à 28 milliards de DH
en 2023, soit une progression de 160% (16%/
an). Ce ratio porté sur la filière PVC permettrait
d’atteindre une consommation d’environ 280
000 T/an à l’horizon 2023. Seulement, il parait
que la FMP n’est pas satisfaite des mesures et des
recommandations soulignées dans ce fameux
Contrat/ Programme.
Mais, les membres de la FNP préfèrent
l’adoption de l’écosystème industriel au lieu
du Contrat/ Programme, « puisque ça reprend
à peu près la même chose ». D’autant plus que
les professionnels attendent à ce que les assises
du Commerce de Mai 2015 rapportent des
mesures encourageantes et sérieuses au secteur
de la Plasturgie. Il s’agit d’un écosystème « bien
élaboré », parce qu’il est étudié de manière
professionnelle en faisant ressortir les besoins du
secteur, selon les propos du Président de la FMP.
Dans un autre contexte, la FMP rejette certaines
mesures prises par le Gouvernement relatives
à l’Ecotaxe. Il parait illogique pour eux qu’un
producteur marocain paie de l’écotaxe sur la
matière première, alors qu’un importateur du
produit fini est exonéré. Cette iniquité porte
préjudice à cette industrie omniprésente presque
dans tous les secteurs d’activité au Maroc.
Les producteurs marocains sont vraiment
‘’assujettis’’ à une concurrence bizarre et paradoxale!!
N°32 - Mai 2015 - 30 Dh
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4 / Mai 2015 /
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Dossier
Quel type de carrelage choisir
pour votre maison?
P. 36
Interviews:
Said CHORFI, Directeur du Cabinet
d’Etudes et de Métrés CHORFI et
Younes CHORFI, Directeur Adjoint du
Cabinet CHORFI
Technologie Industrielle, et ses
partenaires
M’Hamed Younès LAHLOU, Président
de la Fédération Marocaine de la
Plasturgie (FMP)
X MA
Éditorial
Actu
4 Le secteur de la plasturgie : Les professionnels
préfèrent l’Ecosystème industriel..
18 e-Madina, un projet innovant qui répond à
toutes les exigences
Bâtiment et Travaux Publics
8 Interview: Said CHORFI, Directeur du
Cabinet d’Etudes et de Métrés CHORFI et
Secrétaire Général du Bureau Régional du
Grand Casablanca de l’Association Nationale
des Métreurs Vérificateurs, Younes CHORFI,
Directeur Adjoint du Cabinet CHORFI
12 Alliances Développement Immobilier : Sous la
procédure de saisie
12 MHPV: La cérémonie de signature de la
convention de l’assurance maladie complémentaire
et de l’assurance décès
Evénements Salons
13 Délégation marocaine aux travaux de la 25ème
session du Conseil d’Administration de l’ONUHabitat
20 La 6ème édition du Salon Plast Expo: une
occasion pour les professionnels de s’élargir en
Afrique
13 «L’éco-construction» est à l’ordre du jour de
l’association Enactus de l’EHTP
14 ‘‘Mise au point concernant les dossiers de
Général Contractor et Hidaya Tamesna’’
22 Interview: M’Hamed Younès LAHLOU,
Président de la Fédération Marocaine de la
Plasturgie (FMP)
16 Interview: Lyse-Anne Gaiddon, Directrice
Générale de Lag Design (France)
6 / Mai 2015 / Innovant
24 La deuxième édition de Préventica Maroc:
Un nouveau rendez-vous international est né à
Casablanca!
28 SIAM 2015: Une édition «très réussie sur tous
les plans» avec pas moins de 817.000 visiteurs
29 NIGERIA AGROFOOD: le 1er salon
international de l’agro-alimentaire et de
l’agrobusiness en Afrique.
Entreprise,
Service
Produit
et
30 Interview: Alwali Abdellah EL HAMZAOUI,
Président Directeur Général, Mogador Technologie
Industrielle
34 Interview: Philippe BRACHON, Sales
Director EMEA Channels Industrial Power,
EMERSON, Thierry DUBREUIL, Channels
Sales Manager Industrial Power, EMERSON
Dossier du mois:
36 Quel type de carrelage choisir
pour votre maison?
Fédérations et Associations
Professionnelles
42 SOLAR23: l’inauguration d’une centrale
photovoltaïque de 25 kWc à la COPAG
46 Le 13ème Workshop ‘’Responsible Care’’ :
sous le thème ‘’Sous-traitance : Opportunités et
risques’’.
46 Le colloque X-Maroc 2015 : ‘’Entreprenariat
& Innovation’’
Communiqués
48 L’agence historique de Société Générale Maroc
à l’honneur
Innovation, Recherche
Développement
et
50 «Innoprojets 2015» : Un programme basé sur
les énergies nouvelles
Art, Culture et Détente
52 Casablanca, capitale de l’art contemporain:
Une cinquantaine d’artistes de 15 pays attendus.
Tribune Libre
54 «Les mécanismes de financement et la gestion
du risque chez une PME innovante au Maroc»
Innovant / Mai 2015 / 7
B âtiment et Travaux Publics
• Inter view:
Said CHORFI, Directeur du Cabinet d’Etudes et de Métrés CHORFI et Secrétaire
Général du Bureau Régional du Grand Casablanca de l’Association Nationale des
Métreurs Vér ificateurs
Younes CHORFI,
Directeur Adjoint du Cabinet CHORFI
L’Economiste de la
construction, un métier d’avenir
pour les jeunes marocains
Sur le chantier, le métreur
Vérificateur (l’Economiste
de la construction) définit
la quantité de matériaux
et le matériel nécessaire.
Pour cela, il y effectue
les différents calculs,
prend les mesures, les
relevés et les études de
prix pour les estimations
des projets. Alors, qu’en
est-il aujourd’hui de ce
beau métier et de son rôle
fondamental dans l’acte
de bâtir ?
Magazine
INNOVANT:
Quelle stratégie avez-vous
adopté durant cette année
2015 ?
Said
CHORFI:
Nous
continuons toujours à faire
connaitre davantage notre
Cabinet tout en fidélisant
nos clients habituels. Nous
songeons aujourd’hui à
une certification ISO afin
d’améliorer notre qualité de
service et de satisfaire encore
‘‘Nous songeons aujourd’hui à une
certification ISO afin d’améliorer
notre qualité de service et de
satisfaire encore plus notre
clientèle, qui se trouve au cœur de
notre préoccupation principale.’’
plus notre clientèle, qui se
trouve au cœur de notre
préoccupation principale.
M.I.: Quelle position
occupe Cabinet Chorfi
dans le marché de la
construction?
Younes CHORFI: Le nom
du cabinet jouit déjà d’une
renommée
considérable
et
d’une
notoriété
incontestable. La renommée
du Cabinet nous permet de
garder la confiance de nos
clients et permet aussi à
d’autres clients potentiels de
faire appel à nos prestations,
grâce à la compétence et au
sérieux de notre personnel
ainsi qu’à la qualité de nos
prestations de services.
Nous réagissons à l’appel
de nos clients le plus
rapidement possible et
livrons la prestation de
service dans les meilleurs
délais, quel que soit
l’emplacement du site ou du
chantier dans le territoire du
Maroc.
M.I.: En tant que jeune,
quel regard portez-vous
sur le métier d’économiste
de la construction ?
Y.C.: Le métreur-vérificateur
(l’économiste
de
la
construction) est un maillon
fondamental dans l’acte de
bâtir.
La
mission
du
métreur
‘‘La mission du
métreur vérificateur
intervient dans
toutes les phases
de la construction,
de l’intention
de construire à
l’épuration des
comptes de la
construction par des
APS, APD, Dossier
de consultations,
Situations
provisoires et
définitives.’’
vérificateur
intervient
dans toutes les phases
de la construction, de
l’intention de construire
à l’épuration des comptes
de la construction par
des APS, APD, Dossier de
consultations,
Situations
provisoires et définitives.
Il a même intervenu dans
l’élaboration
du
Devis
Général
d’Architecture
(DGA) Edition 1956.
Par contre, l’état des faits
montre que des professions
intervenantes dans le circuit
de la construction passent
inaperçu alors que ce sont
des acteurs incontournables
comme celui du métreur
vérificateur.
Il faudrait que, tous les
métiers qui rentrent dans le
circuit du bâtiment soient
reconnus par l’Etat et par les
ministères de tutelle en tant
que métier à part.
D’ailleurs,
tous
les
Ministères font appels
aux services des Métreurs
Vérificateurs
pour
les
accompagner dans leurs
projets de construction, de
réaménagement ou même
pour des expertises.
D’un autre côté, certains
métiers
encaissent
la
responsabilité
d’autres
intervenants.
Donc,
il
faudrait que chaque acteur
prenne ses responsabilités.
De ce fait, il est impératif
aujourd’hui que le métier
du métreur vérificateur
soit restructuré, réorganisé
et régis par des lois
réglementant
leurs
interventions.
M.I.: Quel appel lancezvous aux membres et
aux
futurs
membres
de
l’Association
Nationale des MétreursVérificateurs (ANMV) ?
S.C. : Je profite de cette
occasion pour lancer un
appel aux jeunes Métreurs
de
venir
massivement
adhérer à l’Association afin
de permettre à celle-ci de
promouvoir le métier, de
dynamiser leurs actions
pour la formation, la
reconnaissance du titre et
aussi opter pour l’agrément
auprès du Ministère de
l’Habitat et de la politique
de la ville et du Ministère
de l’Equipement et du
Transport et présenter un
texte de loi au Parlement.
Il est à rappeler qu’un
projet de loi a été déposé au
Parlement en 1997.
D’ailleurs, une réunion
du bureau régional de
Casablanca a eu lieu ; il a été
décidé de renouveler la liste
des Métreurs Vérificateurs
et pour ce faire, prière de
contacter
les
numéros
suivants : 0661155343 /
0661159865 / 0668785533.
M.I.: Quel rayonnement
peut
avoir
cette
Association?
Y.C. : A mon avis, l’association doit se rapprocher
d’autres associations similaires notamment en Afrique
dans le but d’exporter notre
savoir faire et se positionner sur le marché Africain
et pourquoi ne pas créer
une confédération MarocoAfricaine.
Propos recueillis par Jamal KORCH
Alliances Développement Immobilier : Sous la
procédure de saisie
Une procédure de saisie sur les comptes bancaires d’Alliances
Développement Immobilier (ADI), d’un montant de 10
733 351.75 DH, a été prononcée le 27 mars 2015 et qui a
été portée à sa connaissance le début d’avril 2015, et ce suite
à la demande du Comptoir Métallurgique Marocain. Cette
procédure concerne une demande de mise en jeu d’une
caution accordée par ADI à sa filiale EMT pour couvrir une dette d’exploitation au profit du Comptoir
Métallurgique Marocain. Cette demande est en cours de traitement par le Groupe Alliances.
Le montant objet de cette procédure concerne une filiale d’ADI faisant partie du pôle Construction,
qui a subi une contre-performance lors de l’exercice 2014, et n’est pas significatif au regard du Groupe
Alliances. Ce montant fait parti des cautions octroyées par ADI à ses filiales du pôle construction au
profit de leurs fournisseurs, il s’établit à 69 268 000 DH.
La cérémonie de signature de la convention de l’assurance maladie
complémentaire et de l’assurance décès
Dans le cadre de la politique du Ministère
visant l’amélioration des conditions sociales
du personnel du secteur, Mohammed Nabil
BENABDALLAH, Ministre de l’Habitat et de la
Politique de la Ville, a présidé le lundi 30 mars
2015, au siège du Ministère, la cérémonie de
signature de la convention de l’assurance maladie
complémentaire et de l’assurance décès entre
l’Association des Œuvres Sociales du Ministère et
les Organismes sous tutelle et la RMA WATANIYA.
Cette convention vise également le renforcement
des services fournis par l’Association des Œuvres Sociales et qui, depuis 2015, bénéficie d’un
budget annuel de 3 millions de dirhams.
Cette convention couvre toutes les opérations d’hospitalisation et de traitement de diverses
maladies au sein et à l’extérieur du Royaume. Les fonctionnaires du Ministère bénéficieront
d’une couverture complète et complémentaire aux régimes de base de la CNOPS avoisinant
les 80%.
Il est à préciser qu’une enveloppe annuelle de 1.2 millions de dirhams a été consacrée à cette
initiative.
L’Association des Œuvres sociales prendra en charge la totalité des frais d’adhésion à l’assurance
maladie complémentaire tandis que l’assurance obligatoire décès a été plafonnée à 50.000
dirhams pour l’ensemble des fonctionnaires et qui pourront par la suite souscrire au choix à
une deuxième assurance complémentaire décès.
Cette convention est ouverte à l’ensemble des fonctionnaires du Ministère de l’Habitat et de la
Politique de la Ville (jusqu’à l’âge de 70 ans).
Délégation marocaine aux travaux de la 25ème session du Conseil
d’Administration de l’ONU-Habitat
Sous le thème « la contribution d’ONU-Habitat au
programme de développement pour l’après-2015 en
vue de promouvoir un développement urbain et des
établissements humains durables », Mohammed Nabil
BENABDALLAH, Ministre de l’Habitat et de la Politique
de la Ville, a présidé la Délégation marocaine devant
participer aux travaux de la 25ème session du Conseil
d’Administration de l’ONU-Habitat qui a eu lieu à
Nairobi du 17 au 23 avril 2015.
Cette Délégation a comporté l’Ambassadeur du Maroc à
Nairobi, des représentants des Ministères de l’Habitat et de
la Politique de la Ville et des Affaires Etrangères et de la
Coopération ainsi que de l’Intérieur.
Les travaux de cette session ont porté principalement sur la mise en œuvre du plan stratégique
de l’ONU-Habitat pour la période 2014-2019 et sur la conférence Habitat III sur le logement et
le développement urbain durable.
En marge de cette session, Monsieur le Ministre a eu des entretiens avec M. Joan CLOS, Directeur
Exécutif- ONU-Habitat et s’est entretenu également avec Mme Aisa KACYIRA, Directeur
Exécutif Adjointe - ONU-Habitat et d’autres Ministres en charge de l’Habitat et de la Ville ainsi
qu’avec les représentants de la Délégation du Forum Arabe International pour le Logement et
le Développement Urbain (AMFHUD) et d’autres hauts responsables.
« L’éco-construction » est à l’ordre du jour de l’association Enactus de
l’EHTP
développement durable».
Dans le cadre du projet de construction d’un premier «
éco-dôme » dans le Jardin Ibn Al Awam Al Andalousi
situé à Sidi Moumen, L’association Enactus de
l’Ecole Hassania des Travaux Publics a pris l’initiative
d’organiser, le 18 avril 2015, au complexe culturel El
Ghali, en collaboration avec l’association L’Orange
Bleue Maghreb, une conférence sous le thème:
«l’éco-construction, un enjeu incontournable pour le
L’éco-dôme vient pour répondre au déficit de logements au Maroc, qui fait partie des grands
challenges à relever pour améliorer les conditions de vie des populations et développer
l’économie. C’est une solution novatrice, économique et écologique qui permet de remettre
en valeur l’héritage marocain de l’architecture en terre.
L’objectif de cette conférence qui venait à la tête du programme de la journée d’ouverture du
chantier de construction de ce premier éco-dôme, était la promotion de l’éco-construction
comme alternative aux techniques industrielles conventionnelles à la fois chères et énergivores.
Des experts dans ce domaine ont mis en exergue les vertus et les avantages de ce type de
construction sur le plan économique, environnemental et social.
Afin de découvrir les concepts de la permaculture urbaine, la journée a comporté également
plusieurs activités à savoir une visite au chantier de construction du premier éco-dôme, ainsi
qu’une visite guidée au jardin ibn El Awam Al Andaloussi.
Mise au point concernant les
‘‘dossiers
de Général Contractor et
Hidaya Tamesna
’’
Depuis quelques temps, des informations ont circulé concernant
les projets immobiliers initiés à Tamesna par les promoteurs
Général Contractor et Hidaya. Ainsi, une mission d’inspection a
été faite par les ministères de l’Habitat de la Politique de la Ville
et de l’Intérieur en collaboration avec Al Omrane.
S
uite aux informations
tendancieuses
et
erronées
ayant
circulées
dans
quelques
supports
de
presse
concernant
les
projets immobiliers initiés à
Tamesna par les promoteurs
Général
Contractor
et
Hidaya et ayant fait l’objet
d’une mission d’inspection
des ministères de l’Habitat
de la Politique de la Ville et de
l’Intérieur en collaboration
avec Al Omrane ayant
contribué à accélérer le
dénouement des dossiers,
il y a lieu d’apporter les
précisions suivantes :
Concernant, les protocoles
d’accord
avec
Général
Contractor et Al Hidaya, elles
ont été conclues en date du
25 novembre 2005 et 17 mars
2006 respectivement et ce
dans le cadre du partenariat
public privé avec Al Omrane
Tamesna.
Concernant
Général
Contractor,
l’engagement
vise la réalisation de 4760
logements.
Dans ce cadre, le projet Hiba
I de 728 logements, a été
entièrement réalisé et livré.
Les projets Hiba II, III et
IV, compte tenu du nonrespect des engagements
par le promoteur, le Groupe
a procédé à la récupération
des terrains y afférents
et ce conformément au
protocole d’accord signé le
29 décembre 2009.
Pour le projet Hiba V portant
sur la réalisation de 1800
logements, 700 logements
ont été mis en chantier et
commercialisé et le chantier
est en arrêt depuis 2009.
Dans le cadre du suivi et vue
la défaillance du promoteur,
une procédure judiciaire a
été initiée et a abouti à un
jugement le 4 mars 2015
permettant la récupération
du foncier et la résiliation
de la convention. Ainsi le
Groupe al Omrane pourra
une fois les formalités
de recourir à une instance
arbitrale internationale le
25 avril 2013. La sentence
sera prononcée dans les
semaines à venir.
L’objectif ultime de ces
efforts étant à la récupération
de l’assiette foncière des
deux tranches pour procéder
à la régularisation de cette
situation et répondre ainsi
aux attentes des clients de la
2éme tranche dans le cadre
d’un montage financier
équilibré tenant en compte
les contraintes techniques et
financières.
accomplies reprendre les
travaux et satisfaire les
attentes des acquéreurs.
Pour ce qui est du projet
« Al Hidaya », initié par
le promoteur malaisien,
portant sur la réalisation
de 4980 logements en
vertu d’une convention de
partenariat signé le 17 Mars
2006 sur 3 phases (1ére phase
: 587 unités, 2éme phase:
1843 unités, 3éme phase :
2550 unités), il importe de
signaler ce qui suit :
Pour la première phase le
promoteur a totalement
réalisé le projet grâce
notamment à un crédit
contracté auprès du CIH,
que le promoteur n’a pas
remboursé.
Ainsi,
382
logements
hypothéqués auprès de la
banque en garantie d’un prêt
de 60 millions de Dirhams,
ce qui entrave leur remise
aux clients.
Les autorités compétentes
notamment
au
niveau
du MHPV et HAO sont
actuellement à pied d’œuvre
pour permettre aux familles
de récupérer leurs logements
après le paiement total de
leurs prix.
Pour ce qui est de la 2éme
tranche (1843 logements)
dont les travaux sont en
arrêt depuis 2011, Il y a lieu
de préciser que 700 unités
ont été commercialisées à ce
jour pour une valeur de 45
millions de Dirhams.
Pour la 3éme tranche les
travaux n’ont jamais été
engagés.
Il importe à cet effet de
rappeler que les services
du Ministère de l’Habitat
et de la Politique de la Ville
et du Holding Al Omrane,
en collaboration avec les
autorités
compétentes
ont depuis toujours tenu à
accompagner les familles
concernées par les deux
projets immobiliers en
vue de leur venir en aide et
leur trouver les solutions
adéquates et maintenir les
actions de médiation vis-àvis des deux promoteurs.
Il est à préciser que le Groupe
Al Omrane, a pour mission
principale de réaliser les
travaux d’aménagement de
la ville de Tamesna et que la
promotion immobilière est
assurée par des promoteurs
immobiliers privés dans le
cadre du partenariat.
Source: MHPV
Aussi,
en
vertu
des
dispositions du contrat de
partenariat, le Groupe Al
Omrane a été contraint
• Inter view:
Lyse-Anne Gaiddon, Directrice Générale de Lag Design (France)
Lag Design propose la décoration
d’intérieur à la portée de tous
A travers son intervention lors d’un séminaire
organisé par l’Ecole supérieure de Design et de l’Art
visuel (ESDAV), Lyse-Anne Gaiddon s’est montrée
convaincante quant à la qualité de l’air intérieur. La
fondatrice de Lag Design attire l’attention sur la santé
environnementale et l’accessibilité du bâtiment à tous.
Magazine
INNOVANT:
Quel aperçu pouvezvous nous donner de Lag
Design?
Lyse-Anne Gaiddon: LAGDESIGN est une agence
d’Architecture d’Intérieur et
de Décoration.
Dès le début de son activité,
l’agence
de
décoration
d’intérieur
LAG-DESIGN
a orienté son travail sur la
Santé Environnementale du
Bâtiment.
Suite à la mise en place
du 2e Plan National Santé
en France sur la qualité de
l’air intérieur dans certains
établissements
recevant
du public, la fondatrice de
LAG-DESIGN a suivi une
formation
universitaire
niveau 3e cycle. Lyse-Anne
GAIDDON s’est, donc,
vu décerner le titre de
“Conseillère Habitat Santé”
par la Faculté de Médecine
de Marseille.
de
l’Écologie,
du
Développement durable et
de l’Énergie, la qualification
de “Conseillère Habitat
Santé” vise à améliorer la
qualité de vie en prévenant
les problèmes de santé
liés au logement. Dans ses
prestations,
Lyse-Anne
GAIDDON prend en compte
cette dimension. De par sa
connaissance universitaire,
elle identifie les sources
de pollution à l’intérieur
des bâtiments pour limiter
leurs impacts. Elle agit
aussi pour une meilleure
maîtrise des installations
d’aération, de ventilation et
de climatisation.
‘‘Un air
sain
dans une
décoration
intérieure
esthétique,
telle est la
vocation
de LAGDESIGN !’’
M. I.: Que proposez-vous
à votre clientèle en termes
de Design d’intérieur ?
L-A. G.: Des conseils en
décoration adaptés à la
santé.
Issue du Grenelle de
l’Environnement
et
soutenue par le Ministère
Un
air sain dans une
décoration
intérieure
esthétique, telle est la
vocation de LAG-DESIGN !
Rendre les bâtiments publics
accessibles à tous.
Par
définition,
les
établissements
publics
sont ouverts à tous…
mais,
malheureusement,
pas toujours accessibles
aux personnes à mobilité
réduite;
qu’entend-on
par-là?
Est
considéré
comme
accessible
aux
personnes handicapées tout
bâtiment ou aménagement
permettant
dans
des
conditions normales de
fonctionnement
à
des
personnes handicapées avec
la plus grande autonomie
possible de circuler et
d’accéder
aux
locaux.”
À travers l’accessibilité
des
bâtiments
publics
aux personnes à mobilité
réduite, c’est l’amélioration
de l’accessibilité à toutes
les personnes
recherchée.
qui
est
M. I.: Quelle est votre
clientèle cible?
L-A. G.: Beaucoup de publics
sont concernés par ces
aménagements spécifiques.
Si
les
personnes
à
mobilité réduite sont les
premières
bénéficiaires
des optimisations d’accès
et d’usage, plusieurs autres
types de publics sont
également concernés
:
personnes fragiles, âgées,
avec enfants en bas-âge,
allergiques, asthmatiques,
qui ont des problèmes de
rhinites, conjonctivite plus
globalement tous problèmes
respiratoires...
Toutes
les
sortes de
handicap sont à prendre en
considération, notamment
ceux physiques, sensoriels,
cognitifs,
mentaux
ou
psychiques.
M. I.: Quels sont vos
projets au Maroc ?
L-A. G.: Je souhaite créer
une agence d’Architecture
d’intérieur
spécialisé
dans l’Air Intérieur et
l’Accessibilité aux personnes
à mobilités réduites. Et
devenir LA référence dans
ces domaines.
A ctu
e-Madina, un projet innovant qui
répond à toutes les exigences
Dans le cadre du lancement du Cluster e-Madina dédié aux Villes Intelligentes et en
partenariat avec la ville de Casablanca, une conférence de presse a été organisée le 29
avril 2015 à la Wilaya du Grand Casablanca, afin de présenter la vision, les objectifs et les
premiers projets de ce cluster, en présence de M. Khalid Safir, Wali du Grand Casablanca,
M. Idriss Mansouri, Président de l’Université Hassan II Casablanca, M. Mohammed Chakib
Rifi, Président de l’APEBI, M. Mohamed Lakhlifi, Président e-Madina et du Professeure
Aawatif Hayar de e-Madina.
A
près
deux
ans
d’existence
en
tant que Thinktank public-privé,
Casablanca Smart City
Cluster a été officiellement
lancé le mercredi 29
avril 2015, à l’initiative
de l’APEBI (Fédération
Marocaine des technologies
de
l’Information,
des
Télécommunications et de
l’Offshoring) et de GreenTIC
(Centre de Recherche de
l’Université Hassan II), avec
le soutien de la Wilaya du
Grand Casablanca, de la ville
de Casablanca et de la Région
du Grand Casablanca.
S’appuyant sur un modèle de
partenariat tripartite public/
privé/citoyen,
e-Madina
regroupe des membres
de différents secteurs :
Administration, Transport/
Logistique,
Urbanisme/
Habitat, Energie/Utilities,
Environnement,
Santé,
Education,
Télécoms,
Technologies Numériques…
L’objectif
de e-Madina
est de contribuer à la
transformation de la ville en
mettant en place des projets
numériques pour faire de
Casablanca une ville capable
de recueillir et analyser toutes
les informations utiles à la
prise de décision, une ville
qui répond aux exigences
environnementales et une
ville qui dispense d’un
service public de manière
optimale.
La ville de Casablanca
compte seule près de 3,5
millions d’habitants et la
Région du Grand Casablanca
compte près de 6,9 millions.
Avec près de 20% de la
population
marocaine
concentrée dans un espace
de 2.7% de la superficie du
pays, les enjeux de pression
sur les services de la ville
sont importants et vont
s’accroitre notamment pour
ce qui est des domaines
de la sécurité urbaine, de
l’environnement, de la
santé, de l’éducation, du
transport, de l’urbanisme
et de l’habitat.
E-Madina
ambitionne
d’ici trois ans, à être le
Cluster Smart City de
référence dans la région
et de créer un savoirfaire et des compétences
marocaines exportables
dans
les
domaines
des Smart Cities et
des
transformations
numériques
de
la
ville,
en
soutenant
l’entreprenariat
et
l’innovation.
Il est à rappeler que l’APEBI
avait organisé, le Mercredi
26 Mars 2014 au Royal
Mansour à Casablanca,
un diner-débat sur des
perspectives pour les Smart
Cities ou villes intelligentes
au Maroc. Cet évènement
a été inauguré par M. Nabil
Benabdellah, Ministre de
l’Habitat et M. Mohamed
Lakhlifi président de la
commission e-Madina à
l’APEBI et Directeur Général
de CGI Technologies et
Solutions.
Il est à préciser que e-Madina
est un groupe de réflexion,
d’action et d’échange qui
regroupe des acteurs privés
et
publics,
entreprises
et chercheurs et qui
ambitionne de créer un éco
système qui place le citoyen
au cœur des préoccupations
de la ville.
Parmi les objectifs de eMadina, c’est de développer
des partenariats de R&D
dans le domaine des smart
cities entre les universités,
les écoles d’ingénieurs et les
entreprises. Ces partenariats
pourront donner lieu au
lancement d’incubateurs de
start-ups dans le domaine,
générant des emplois pour
les jeunes et des nouvelles
opportunités d’innovation.
e-Madina s’est dotée d’une
gouvernance
moderne
avec le Comité Stratégique
consultatif présidé par le
Wali de Casablanca, d’un
conseil
d’Administration
représentant la diversité
des composantes public,
privé et citoyenne et d’un
Comité Exécutif qui décline
la stratégie.
Mohamed KORCH
E vénements Salons
La 6ème édition du Salon Plast Expo:
une occasion pour les professionnels
de s’élargir en Afrique
Pour présenter les derniers préparatifs de la 6ème
édition du Salon International de la Plasturgie, une
conférence de presse a été organisée le 29 avril 2015 à
l’hôtel Royal Mansour de Casablanca, en présence des
organisateurs, la Fédération Marocaine de la Plasturgie
et de l’Agence Forum 7.
Les
organisateurs
du
salon International de la
Plasturgie ont organisé le
29 avril 2015 à l’hôtel Royal
Mansour une conférence de
presse afin de présenter les
derniers préparatifs de la
6ème édition du Salon.
Cette année, la 6ème édition
du Salon International du
Plastique, Caoutchouc et
Composites (Plast Expo)
s’organise en concomitance
avec la 1ère édition du Salon
de l’emballage plastique
(plast pack), du 03 au 06 juin
2015 à la Foire Internationale
de
Casablanca.
Cette
édition réunira plus de 50
donneurs d’ordre africains
qui s’intéressent à l’expertise
marocaine, son ingénierie
et à ses produits d’origine
plastique.
Au-delà de la coopération
Sud-Sud, les salons Plast
Expo et Plast Pack offrent
des opportunités d’échanges
aux
professionnels
de la plasturgie euroméditerranéens, africains et
arabes. Pour cette édition,
les organisateurs tablent
sur près de 180 exposants
et 4 000 visiteurs de qualité
venant de tout horizon pour
découvrir les nouveautés du
secteur de la plasturgie.
Pour
rappel,
l’édition
précédente a enregistré 150
exposants de 19 pays et 2855
visiteurs
professionnels
venus de 31 pays.
Grâce aux efforts de la
Fédération
Marocaine
de Plasturgie (FMP), le
secteur du plastique se
positionne de plus en plus
sur le marché national et
aussi international, en tant
qu’écosystème générateur
de
richesse
(beaucoup
d’industries utilisent le
plastique). Cependant, les
professionnels se plaignent
du dumping qui cause
des dégâts pour le secteur
et qui permet à d’autres
pays exportateurs vers le
Maroc de gagner une part
du marché avec des prix
polémiques. Ils réclament
aussi l’équité entre les
entreprises, lorsqu’il s’agit
du paiement de l’écotaxe sur
les ventes. Cette décision
gouvernementale
porte
préjudice aux intérêts de
la profession au Maroc.
« Nous respectons certes
cette écotaxe, mais nous
demandons juste s’il est
logique qu’un producteur
marocain paie de l’écotaxe
sur la matière première alors
qu’un importateur n’en paie
pas sur le produit fini. Je
pense que si nous avons une
politique de développement
industriel,
alors
cette
politique doit comprendre
le côté réglementaire qui
prend en considération le
respect de l’équité entre
les entreprises », réclame
M’Hamed Younès LAHLOU,
Président de la Fédération
Marocaine de la Plasturgie
(FMP).
L’accompagnement
de
l’Etat s’avère nécessaire
pour booster le secteur de
la plasturgie à l’intérieur
et à l’extérieur du pays en
développant des partenariats
public-privé et donnant à ce
secteur une place importante
dans la stratégie globale de
l’accélération industrielle.
Le secteur de la plasturgie
au Maroc : un marché de
12,4 milliards de dirhams
Aujourd’hui, le secteur de
la plasturgie représente
près de 350 sociétés avec
45 000 emplois directs et
300 000 emplois indirects.
Il produit 550 kilotonnes
pour un marché évalué à
12,4 milliards de dirhams
(1,15 milliard d’euro). « La
dynamisation du secteur
telle que détaillée dans la
vision stratégique à l’horizon
2020 permettra de réaliser un
rebondissement qualitatif,
lequel
impactera
sans
équivoque sur l’économie
nationale ».
Cette
vision
pourrait
permettre à la filière
plasturgie de réaliser un
chiffre d’affaires proche de
28 milliards de Dirhams à
l’horizon 2020 ainsi que la
création de 27 000 emplois
directs et 70 000 emplois
indirects supplémentaires.
Plasturgie et emballage:
2ème secteur dans la
transformation
des
industries chimiques
La
plasturgie
(dont
l’emballage qui représente
38% du chiffre d’affaires
du secteur) se positionne
aujourd’hui comme étant
le deuxième secteur le
plus
important
dans
la
transformation
des
industries chimiques après
les phosphates. Ce secteur
occupe une place centrale
dans tous les autres secteurs
de l’économie, notamment
l’agroalimentaire,
l’automobile, l’aéronautique,
l’énergie (câblage et sécurité
électrique…), informatique
et
télécommunication,
transport hydraulique…
Le secteur de l’emballage
joue un rôle clé dans
le
développement
de
l’industrie. Il représente
38%
du
chiffre
d’affaires, généré par les
matériaux
d’emballage.
Particulièrement,
la
production de matière
plastique souple est de plus
en plus importante.
L’Afrique : une destination
par excellence pour le
secteur de la plasturgie et ses
filières
Le Maroc en modèle
industriel, est à la fois une
plateforme d’échange par
excellence une locomotive
du secteur sur le continent
africain et dans le pourtour
méditerranéen. Eu égard
à son caractère recyclable,
la plasturgie constitue un
atout permettant à l’Afrique
de faire face aux nouveaux
enjeux
stratégiques
(développement
durable, sauvegarde de la
biodiversité, rationalisation
des ressources et valorisation
des déchets, transition
E vénements Salons
énergétique…). « Nous
sommes très intéressés à
créer des partenariats avec
nos confrères africains.
Mais le problème, c’est
qu’on n’a pas trouvé. Nous
sommes en train même
d’étudier et d’encourager
certains industriels dans
certains pays comme le
Sénégal, la Mauritanie et
la Côte d’Ivoire à créer des
fédérations de la plasturgie.
Nous cherchons à œuvrer
ensemble,
industriels
marocains et africains, pour
développer les différentes
filières de ce secteur, parce
que nous avons les mêmes
intérêts », précise M’Hamed
Younès LAHLOU, Président
de la Fédération Marocaine
de la Plasturgie (FMP).
Si le recyclage des métaux,
du papier ou du verre est
aujourd’hui mature, celui
des plastiques est moins
développé. A titre d’exemple,
le taux de recyclage en France
n’est que de 16%, contre
plus de 22% en Europe, et
sans doute beaucoup moins
en Afrique. Sous un autre
angle, c’est un marché en
émergence qui projette de
belles perspectives à la fois
économique et écologique.
Meryem KORCH
Inter view
M’Hamed Younès LAHLOU, Président de la
Fédération Marocaine de la Plasturgie (FMP)
Magazine Innovant : Pensez-vous à tisser
des partenariats avec des fédérations
africaines oeuvrant dans le même secteur
de la plasturgie ?
M’Hamed Younès LAHLOU: Effectivement,
nous sommes très intéressés à créer des
partenariats avec nos confrères africains.
Mais le problème, c’est qu’on n’a pas trouvé.
Nous sommes en train même d’étudier et
d’encourager certains industriels dans certains
pays comme le Sénégal, la Mauritanie et la Côte
d’Ivoire à créer des fédérations de la plasturgie.
Nous cherchons à œuvrer ensemble, industriels
marocains et africains, pour développer les
différentes filières de ce secteur, parce que
nous avons les mêmes intérêts.
M.I. : Qu’en est-il justement, avec le
Gouvernement, du Contrat programme ?
M.Y.L. : Le contrat programme est en train de
suivre son chemin. Je pense qu’aujourd’hui,
on devrait parler beaucoup plus d’écosystème
que du contrat programme, puisque ça
reprend à peu près la même chose. D’autant
plus que nous allons assister aux assises du
Commerce en Mai. Il s’agit d’un écosystème
qui est dans tous les cas bien élaboré, parce
qu’il est étudié de manière professionnelle
en faisant ressortir les besoins du secteur. Je
pense que ses résultats seront meilleurs aussi.
M.I. : Et pour vos négociations avec le
ministère de l’environnement concernant
l’écotaxe ?
M.Y.L. : Nous respectons certes cette
écotaxe, mais nous demandons juste s’il
est logique qu’un producteur marocain
paie de l’écotaxe sur la matière première
alors qu’un importateur n’en paie pas sur
le produit fini. Je pense que si nous avons
une politique de développement industriel,
alors cette politique doit comprendre le côté
réglementaire qui prend en considération le
respect de l’équité entre les entreprises.
M.I. : Quel pays sera à l’honneur pour cette
6ème édition du salon plastexpo et la 1ère de
plastpack?
M.Y.L. : Etant donné que le pays à l’honneur
dans l’édition précédente était européen,
l’Espagne, alors cette année nous avons
décidé qu’un pays arabe soit à l’honneur de
cette édition 2015, notamment les Emirats
Arabes Unies, l’Arabe Saoudite ou Qatar.
N°30 / Mars 2015 / 30 Dh
Dossier
Salubrité et Sécurité dans
les bâtiments :
Quel règlement ?
Architecture et Urbanisme
L’urbanisme dans les 12 régions:
Quelle vision ?
Décoration d’Intérieur et Ameublement
Cuisine: Quelles tendances
déco 2015?
Eric Dejean-Servières, commissaire
général, du salon Préventica International
Casablanca
Interview: Salon Préventica
International : Une 2ème édition
qui promet un grand nombre de
nouveautés
A remplir et à retourner avec le réglement à l’adresse APO
PRO service abonnement, Rce Amine Bd la Résistance,
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Téléphone:________________________GSM: _______________________
E-mail: ______________________________________________________
Date: _______________________ Signature:
E vénements Salons
La deuxième édition de Préventica
Maroc: Un nouveau rendez-vous
international est né à Casablanca!
La deuxième édition de Préventica Maroc vient de fermer ses portes (17-19 mars 2015,
Office des Changes) et un large sourire de satisfaction apparaît sur tous les visages.
Avec 142 exposants internationaux (pour 96 en 2014), et plus de 3 900 visiteurs (2 816 en
2014) soit une augmentation de 38%, Préventica 2015 a réussi à relever le défi de réunir
tous les acteurs de la Santé et de la Sécurité dans l’entreprise, du Maroc mais aussi du
Maghreb et de l’Afrique de l’Ouest.
L’événement
répond
aujourd’hui à un double
enjeu stratégique :
L’enjeu politique porté par
les acteurs institutionnels
associés
à
l’événement
(Ministères de l’Emploi, de
l’Industrie, de l’Energie, des
Transports, de la Formation
Professionnelle,
de
la
Santé, la DGSN, le CNPAC,
la CGEM et les syndicats
UMT, CDT et UNTM) est de
sensibiliser les entreprises et
les collectivités territoriales,
sur l’impérieuse nécessité
de préserver la santé au
travail par la prévention
des risques professionnels,
et de garantir la sécurité de
l’entreprise contre les actes
de malveillance et le risque
incendie.
L’enjeu
économique:
Les nouveaux besoins liés
à la Santé au travail et
à la Sécurité/Sûreté des
Entreprises
favorisent
la création de nouvelles
activités et le développement
de petites et grandes
entreprises
marocaines,
rassemblées ici autour des
deux entreprises partenaires
Gold
de
l’événement
représentées
par
leurs
présidents:
Monsieur
Driss BENOMAR, Alomra
Group International et
Monsieur Ali HARRAJ, Wafa
Assurance.
Cela permet également
la mise en oeuvre de
partenariats
avec
des
opérateurs étrangers afin
de développer aussi bien
l’exportation de produits
et services marocains que
l’importation de solutions
étrangères innovantes.
Avec
21
nationalités
présentes* pendant 3 jours
sur le salon, l’événement
confirme sa dimension
internationale, ainsi que la
vocation de hub économique
du Maroc, à la croisée des
relations entre l’Europe et
l’Afrique de l’Ouest.
*Parmi
lesquelles
:
Algérie, Tunisie, Sénégal,
Burkina Faso, Mauritanie,
Portugal, Italie, Chine,
Vietnam, Canada…
De
nombreuses
personnalités présentes
Les temps forts du salon
(Diner
d’Ouverture,
Inauguration
Officielle,
Délégations étrangères…)
ont permis d’accueillir de
nombreuses personnalités
marocaines et étrangères,
faisant de ces 3 jours un
carrefour institutionnel de
grande ampleur, honoré
par la présence de Monsieur
Abdelaâdim
GUERROUJ,
Ministre délégué à la
Formation professionnelle :
- Monsieur Gilles FAVRET,
Consul Général de France,
- Messieurs les représentants
des Ambassades d’Espagne,
des Pays-Bas, d’Algérie, du
Vietnam,
Monsieur
Abdellah
CHATER, représentant de
Monsieur Khalid SAFIR,
Wali du Grand Casablanca,
- Monsieur Jamal Eddine EL
ALOUA, Secrétaire Général,
Ministère de la Formation
Professionnelle
Monsieur
Bouchaib
RMAIL, Directeur Général
de la Sûreté Nationale,
- Monsieur Abdellah EL
JAAFARI, Directeur du
Contrôle et de la Prévention
des Risques, Ministère de
l’Energie, des Mines, de
l’Eau et de l’Environnement
Monsieur
Benaceur
BOULAAJOUL, Secrétaire
permanent CNPAC,
Monsieur
Abdelaziz
LAFTAOUI, Directeur de la
formation en cours d’emploi,
OFPPT
- Monsieur Abderahim
BENROUINE,
Directeur
régional de l’Emploi
- Professeur Abdeljalil EL
KHOLTI, Directeur Général,
Institut
National
des
Conditions de Vie au Travail
Monsieur
Thierry
COUDERT, Préfet, Ministère
de l’Intérieur français
- Monsieur Nourredine
LOMARI, Conseiller du
Ministre de l’Equipement,
du Transport et de la
Logistique,
- Madame Hakima KHALIL,
Représentante de Monsieur
Mohammed SAJID, Maire
de Casablanca,
- Monsieur Said SEKKAT,
Président de la Commission
RSE, CGEM,
- Monsieur Said MOULINE,
Directeur
Général,
Agence Nationale pour
le
développement
des
Energies Renouvelables et
de l’efficacité énergétique
(ADEREE)
- Monsieur Anouar ALAOUI
ISMAILI, Directeur Régional
du
Grand
Casablanca,
ANAPEC
Monsieur
Abelaziz
ALAOUI, Président du
Conseil d’Administration,
CMIM,
- Monsieur Adama NDIAYE,
Président, Fédération des
sociétés d’Assurance de droit
National Africaines,
- Docteur Mactar FAYE,
Directeur Exécutif, Nouvelle
Sécurité routière du Sénégal,
Monsieur
M’hamed
E vénements Salons
DRYEF, Ex Wali du Grand
Casablanca, Haut Cadre au
Ministère de l’Intérieur
- Monsieur Jean Bedel
GOUBA,
Directeur
de
la Distribution, Société
Nationale d’Electricité du
Burkina Faso,
- Docteur Farida Iles MERAD,
Directrice Générale, Institut
National de la Prévention
des Risques Professionnels
d’Algérie,
Monsieur
Chakib
LARAQUI, Président de la
SOMAMETRE
- Monsieur Anouar NIBBA,
Président de l’Association
Interprofessionnelle
de
Sécurité Privée
Monsieur
Lahcen
ACHIBANE, DRH de l‘ONCF
- Monsieur Aziz TAHIRI,
Directeur
Sécurité
de
l’ONEE
Le Congrès largement
plébiscité par les visiteurs
Durant
3
jours,
39
conférences et forums ont
rassemblé un large public
(plus de 70 personnes en
moyenne par conférence,
1800 participants en tout)
afin de balayer les grands
thèmes de la santé au travail,
de la sécurité incendie et de
la sécurité des personnes
et des biens. L’association
d’experts
marocains,
africains et européens a
permis des échanges de
haute qualité.
Parmi les sujets
recueilli les plus
audiences :
ayant
fortes
- Risques professionnels en
milieux de soins (Ministère
de la Santé)
Politique
nationale
Santé, Sécurité au Travail
(Ministères de l’Emploi
et des Affaires sociales
en collaboration avec le
Ministère de l’Industrie,
du
Commerce,
de
l’Investissement
et
de
l’Économie Numérique)
- Réforme de la formation en
cours d’emploi : Nouvelles
dispositions,
nouvelles
mesures (Ministère délégué
chargé de la formation
professionnelle)
Réglementation
des
Appareils à Pression au
Maroc : Vers une meilleure
maîtrise
des
risques
(Ministère de l’Énergie,
des Mines, de l’Eau et de
l’Environnement)
- Forum Sécurité Routière
“Pour
une
prise
en
compte globale du risque
routier dans la stratégie
des entreprises et des
organisations
publiques.”
(Ministère délégué chargé du
transport en collaboration
avec le CNPAC)
- Gestion de crise (GIPSI)
- La normalisation dans
le domaine de la sécurité
(IMANOR)
- Rentabilité et Prévention
des risques professionnels
(Wafa Assurance)
Les
cybermenaces,
quelle réalité pour le
Maroc ? (Alomra Group
International)
- L’Animateur HSE (APC)
- Risques numériques (FMN
et FITS)
- Responsabilité sociétale
des entreprises (Association
AINF, IAS)
- Méthode d’analyse des
risques appliquée au secteur
industriel (ACM)
- Nouveautés du régime
juridique de réparation
des risques professionnels
(CONAMET)
- Santé mentale et travail :
entre souffrance et bien-être
au travail (AMALI)
Comment
organiser
une politique de sécurité
incendie
dans
votre
entreprise ? (CNPP)
- Évaluation des ambiances
physiques : bruit et lumière
(Somametre)
- Les services internes de
sécurité et les sociétés
prestations de services:
avantage -inconvénients
(ASIS International)
- Sécurité des chantiers
(OMHSE)
- Evaluation des risques
SST des employés en
poste (BUREAU VERITAS
MAROC)
Les
exposants
impressionnés par la
qualité de l’organisation
Sur l’ensemble des pôles
thématiques du salon, les
exposants témoignent de
la qualité d’organisation,
de la pertinence du ciblage
des visiteurs et des belles
perspectives
d’affaires
permises par les contacts
générés sur le salon.
Parmi les plus élogieux :
- Elkron (Alarme, intrusion)
– Italie,
- Dropair (Traitement de
l’air) – France,
- G u m m i - R o l l e r
(Equipements de Protection
Individuelle) – Luxembourg,
-Velilla
(Vêtements
professionnels) – Espagne,
Stentorius
(Sécurité
électronique) – France,
Newmatic
(Vidéosurveillance)
–
Maroc,
- Pacom (Contrôle d’Accès)
– Australie,
- Rabat Incendie (Sécurité
incendie) – Maroc,
- 3S Morocco (Equipements
de Protection Individuelle)
– Maroc…
porté cette année sur la
conception des stands.
Parmi les stands les plus
créatifs, sélectionnés par les
visiteurs :
Ville de Casablanca, DGSN,
ONCF,
CNPAC,
CDVI,
Signalétique Biz, Rabat
Incendie, Wafa Assurance,
Alomra Group International,
3S Morocco, Elkron, Pacom/
Stanley, Saham Assurances,
Cible
Sécurité
Group,
Newmatic, Rofinor, Cerva,
Samir, ASVS, Sotafip, APC…
Source: Preventica
A noter! Un effort particulièrement
important
E vénements Salons
Une édition «très réussie
sur tous les plans» avec pas moins
de 817.000 visiteurs
SIAM 2015:
Sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Salon International
de l’Agriculture au Maroc (SIAM), organisé par le Ministère de l’Agriculture et de la
Pêche Maritime et l’Association du Salon International de l’Agriculture au Maroc a
tenu sa dixième édition à Meknès du 28 avril au 03 mai 2015.
L
e Commissaire du
Salon international
de
l’Agriculture
au Maroc (SIAM),
Jaouad Chami, a qualifié,
dimanche à Meknès, de
«très réussie sur tous les
plans» la 10ème édition de
ce rendez-vous annuel, qui a
connu une grande affluence
des
visiteurs,
pendant
seulement cinq jours, dont
le nombre devrait atteindre
pas moins de 817.000.
«Cette édition a été très
réussie sur tous les plans. Le
nombre de visiteurs devrait
atteindre environ 817.000 à
la clôture du Salon, contre
850.000 lors de la 9é édition
qui s’est étalée sur dix jours»,
a déclaré à la MAP, M. Chami
peu avant la fermeture des
portes du SIAM, organisé
du 28 avril au 03 mai sous le
thème «l’Agriculture et les
systèmes alimentaires».
«La journée du 1er mai a
connu une affluence du
public des plus massives. On
a pu comptabiliser environ
200.000 visiteurs qui ont
pu circuler au niveau des
différents pôles et stands en
toute sécurité et avec une
grande fluidité», a relevé
M. Chami, qui s’est félicité
des mesures prises, cette
année, par les organisateurs
pour permettre au Salon de
contenir et gérer au mieux
les grands flux des visiteurs.
Les pôles «Elevage» et des
«produits du terroir» ont
été le plus fréquentés par les
visiteurs venus en nombre
à la découverte de produits
qui font partie de l’identité
marocaine et qui font la
singularité du Maroc, a-t-il
fait observer.
Cette édition, marquée par
une dynamique commerciale
très importante au niveau
de tous les pôles, a connu
la signature d’environ 20
conventions, outre des
partenariats scellés entre les
sociétés du secteur privé, a
noté le commissaire.
Le SIAM a su, dès ses
premières éditions, s’inscrire
dans le calendrier des rendezvous incontournables de
l’Agriculture, et ce aussi
bien au niveau national,
continental qu’international
se hissant au rang de premier
salon du Maroc et d’Afrique.
Un engouement partagé
par les acteurs du marché à
l’international mais aussi sur
le plan national qui sont plus
nombreux et participent à
faire de chaque année une
édition record.
Une progression chiffrée
mais également et surtout
qualitative soulignée par
l’identité unique du salon
et sa vocation particulière
à la croisée des chemins
de l’information, de la
mise en relation, et du
benchmarking, et que vient
parfaire un programme
scientifique de haut niveau.
Dernière en date, l’édition
2014 a ainsi connu une
affluence record de plus de
850.000 visiteurs, et vu la
participation de plus de 55
pays. Plus de 1.200 exposants
ont également participé à
cette édition enregistrant un
taux de fidélisation estimé à
plus de 85 pc, une fidélité qui
s’explique notamment par
la dynamique commerciale
très intense que connaissent
les
pôles
machinisme,
produits du terroir et
agrofourniture.
Source: SIAM
E ntreprise, Produit et Service
• Inter view:
Technologie Industrielle
Mogador Technologie Industrielle offre à sa
clientèle à la fois le produit haut de gamme, le
partenariat et la formation
La Société MogadorTechnologie Industrielle a continuellement
développé son business en élargissant son champ d’action,
renforçant ses ressources humaines et développant ses moyens
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Magazine Innovant : En quoi
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proposons aussi d’autres
gammes de produits de
qualité, j’en cite à titre
principal :
La
gamme
Wieland
(Allemagne)
pour
la
connectique
indoor/
outdoor
tertiaire
et
industrielle et les systèmes
de répartitions, immotiques
et domotiques intelligents.
La gamme AIRFAL et EDAE
(Espagne) pour l’éclairage
étanche, ATEX et à led,
tertiaire et industriels ;
Et
ce
en
plus
d’autres
DELTA 300
gammes d’éclairage LVD,
onduleurs, stabilisateurs et
autres….
M. I.: Aujourd’hui votre
partenaire a fait la présentation de différentes
gammes relatives à l’éclairage de sécurité (ES) et
des chargeurs et alimentations (Energie). Quel
est l’intérêt de cette présentation pour vous en
termes d’investissement
et de rentabilité ?
A. A. E. H : Depuis 2005, nous
avons investi et continuons à
le faire dans la marque AEES
acquis par EMERSON. Cette
gamme a gagné une grande
confiance de nos partenaires
BET, installateurs, ainsi que
l’ONEE pour les chargeurs.
Aujourd’hui,
avec
les
changements de structure
juridique de AEES, notre
partenaire
Emerson
a
apporté
d’importants
changements
aussi bien
pour la gamme ES que
pour la gamme d’énergie,
DELTA 600
Eclairage securité
en renforçant la qualité des
produits, en révisant les
puissances et les calibres,
en ajoutant de nouvelles
références
répondant
au plus, aux exigences
techniques exigées par les
projets, aux réglementations
en vigueur et à la
performance
énergétique
respectant l’environnement.
M. I.: Où peut-on vous
situer dans ce segment
d’activité ?
FLUOBAT TEMPO 6d
visuel luxsol 3D2
A. A. E. H: Nous nous
trouvons à tous les niveaux
dans la réalisation des
projets : de la phase d’étude et
recherche de la solution, à la
fourniture de ces produits et
la formation des personnes,
passant par leur installation
et mise en service et surtout
dans le suivi et le service
après vente.
Aujourd’hui,
nous
avons
acquis
une
importante
expérience
pour
accompagner
les
professionnels
et
les
particuliers,
de
l’étude
jusqu’à la réalisation de
leurs projets aussi bien
M. I.: Un mot de fin.
tertiaire qu’industriels ainsi,
que pour solutionner les
difficultés éventuels qui s’en
suivent.
A. A. E. H : D’abord, je vous
remercie infiniment de
l’intérêt que vous accordez à
notre séminaire.
M. I.: Quelle est votre
clientèle cible ?
Je remercie toutes les
personnes qui ont répondu
à cette invitation et j’espère
que tous les participants
étaient tous satisfaits de la
présentation et qu’ils ont
pu acquérir de nouvelles
connaissances
et
faire
des échanges d’idées et
d’expérience.
A. A. E. H : On s’adresse à
tous les professionnels
et aussi les particuliers.
Nos produits intéressent
les professionnels dans le
domaine des bâtiments et
promoteurs touristiques et
immobiliers, les industriels,
les régies et administrations
privées et publiques, les
architectes et les bureaux
d’étude…..
• Inter view:
Philippe BRACHON, Sales Director EMEA Channels Industrial Power, EMERSON
Thier r y DUBREUIL, Channels Sales Manager Industrial Power, EMERSON
EMERSON offre une solution globale pour
l’éclairage de sécurité
EMERSON Network Power Industrial Systems, leader mondial
de la continuité de service des applications critiques, vient
de faire la présentation de ses différents produits, haut de
gamme, de la marque AEES, le Mercredi 08 Avril 2015 à l’Hôtel
Golden Tulipe Farah de Casablanca, en rapportant des
solutions globales à la clientèle marocaine qui œuvre dans
l’éclairage de sécurité.
Magazine Innovant : Quelles
solutions
et
expertises
rapportez-vous à la clientèle
marocaine ?
Philippe BRACHON : Notre
objectif aujourd’hui est de
proposer à la clientèle marocaine
les
nouvelles
technologies
d’éclairage de sécurité. Nous
constatons
que les cahiers
des charges sur le marché
datent souvent de plus de
4ans. De ce fait, les solutions
qu’ils imposent ne sont pas les
plus optimales en termes de
consommation
énergétique.
Les récentes évolutions des
produits d’éclairage de sécurité,
particulièrement les luminaires
à LED, permettent de réaliser
une nette diminution de la
consommation. Ainsi, nous
devons raisonner sur une solution
globale en ne dissociant plus les
points lumineux de la source
centrale. C’est cette solution
globale, l’association de ces deux
technologies qui permettra un
parfait accord et un bon rapport
technico-économique.
M. I. : Comment vous assurez
du transfert de votre
savoir-faire
et
votre
expertise au Maroc ?
Philippe BRACHON :
Aujourd’hui, nous travaillons
au Maroc avec le partenaire
Mogador. L’expertise lui a
été très largement transférée
notamment
via
Mme
Aicha qui est la référente
technique sur cette partie
éclairage de sécurité. Elle
est totalement en capacité
de trouver des solutions
optimums. Sa relation avec
l’usine lui permet d’être en
contact permanant avec
des techniciens Emerson
pouvant
la
renseigner
et l’aider à trouver les
meilleures solutions.
M. I. : Quelle serait
votre
stratégie
pour
élargir le champ de
commercialisation
de
vos produits, à travers
Mogador, soit au niveau
du Maroc, du Maghreb ou
de l’Afrique ?
Philippe BRACHON :
Les séminaires tel que
celui d’aujourd’hui nous
permettent
d’avoir
de
nombreux
interlocuteurs
susceptibles de pouvoir faire
échos sur les solutions que
nous proposons. Ainsi, ces
différents
interlocuteurs
nous permettent de nous
développer au Maroc, au
Maghreb ou en Afrique. De
plus, grâce à leurs retours,
nous pouvons faire évoluer
nos solutions en les adaptant
à ces différents marchés.
M. I.: Que pouvez-vous
nous dire de la qualité
et de la durabilité des
‘‘ Notre objectif
aujourd’hui est
de proposer
à la clientèle
marocaine
les nouvelles
technologies
d’éclairage de
sécurité.
’’
produits de la gamme que
vous venez de présenter ?
Thierry
DUBREUIL:
La qualité est un enjeu
majeur pour la société
Emerson. Nous sommes
certifiés ISO9001, ainsi que
ISO14001. La qualité est
un facteur important pour
nous, d’autant plus qu’elle
est liée à l’écologie. Durant
la présentation, nous avons
insisté sur l’importance des
tests que nous réalisons en
usine. En effet, tous nos
équipements sont testés
avant d’être expédiés chez
le client. C’est un gage de
qualité produit !
M. I. : Est-ce que cette
gamme
répond
à
l’exigence de l’économie
d’énergie ?
Thierry
DUBREUIL:
Emerson, au travers de sa
marque AEES a développé
une gamme spécifique pour
les nouveaux bâtiments
HQE
(Haute
Qualité
Environnemental).
La
gamme PCCE dédiée à ces
bâtiments, permet d’avoir
une faible consommation
d’énergie et de répondre
à la demande actuelle:
réduire la consommation
énergétique. Ainsi, tous nos
équipements sont à LED avec
une faible consommation
et nos sources centrales
spécifiques permettent une
consommation réduite afin de
répondre aux normes HQE.
D ossier du mois
Quel type de carrelage choisir pour
votre maison?
Caractérisé par son aspect artisanal, le carrelage marocain est
certes disponible sur le marché, mais il est fortement concurrencé
par le carrelage international fabriqué au Maroc ou importé.
L’attention de l’acheteur est vraiment dispersée entre la forme, les
couleurs, l’usage…
L
e choix d’un type de
carrelage
dépend
principalement de la
pièce où il sera posé.
En effet, plus le lieu est
trop fréquenté, plus il sera
important que le revêtement
soit résistant, aux taches et
aux chocs aussi.
Dans une cuisine par
exemple, on privilégie un
carrelage en Grès Cérame,
pleine masse ou émaillé,
certains étant plus résistants
que l’acier ! Quant aux
faïences, elles prennent
exclusivement place sur les
murs d’une salle de bain ou
sur les murs d’une cuisine.
Quel carrelage choisir ?
Le choix d’un carrelage n’est
pas une tâche aisée. Il est
influencé, dans la plupart
des temps, par l’aspect
esthétique des carreaux.
En dehors du ”look” des
carreaux,
il existe un
éventail d’éléments sur
lesquels il faut être précis
pour choisir le bon produit :
matériaux, couleur, matière
et qualité sont autant de
critères à prendre en compte
et qui aiguisent le choix
pertinent. Il faut prendre
aussi en considération le lieu
de l’utilisation du carrelage.
pièce dans laquelle ils seront
utilisés, faute de faire de très
mauvais choix.
Avant de choisir les carreaux,
il faut penser à quel type de
pièce va accueillir le carrelage.
Y-aura-t-il
beaucoup de
passage? La pièce sera-t-elle
humide, sujette aux tâches et
autres trace? Est-elle en rezde-chaussée ou deuxième
étage? Selon les spécialistes,
les réponses précises à ces
questions sont importantes
dans le bon choix des carreaux.
Le type de carrelage doit
être choisi en fonction de la
nature du local dans lequel
il va être posé et de son
emplacement dans cette
habitation,
notamment
l’entrée d’une maison, la
salle de bain, la cuisine,
l’extérieur, les lieux publics.
S’il est évident que les
carreaux doivent plaire
à l’utilisateur sur le plan
esthétique, les spécialistes
conseillent de prendre vite
en compte l’usage de la
Les réponses à ces questions
aideront à choisir le matériau
adéquat. Par exemple, la
pierre blanche naturelle, la
faïence, le travertin sont des
matériaux très esthétiques
mais sensible à l’usure.
Poreuses, elles ne seront
pas adaptées aux pièces
humides et salissantes sans
l’application de traitement.
Pour les pièces à fort
passage, les matériaux très
robustes sont privilégiés
Il doit être choisi en fonction
de la taille, des effets, de la
surface et des couleurs, du
matériau, etc.
Pour faciliter le choix, il
existe des carreaux pour les
sols de salles de bains, pour
les sols de toutes les pièces
intérieures de la maison (sauf
la cuisine et l’entrée), les sols
de la terrasse ou du balcon.
Quel matériau pour un
bon choix ?
D ossier du mois
Briare sont le must pour les
mosaïques.
Le verre et les galets
Ces nouveaux matériaux
réclament
un
soin
particulier selon la pièce et
le lieu à carreler. Avant de se
décider, il serait souhaitable
de consulter les spécialistes.
Les
vendeurs-conseils
aident l’utilisateur à faire un
bon choix parmi la gamme
de carrelages.
comme les pierres naturelles
notamment l’ardoise, le
granit et le marbre. Il existe
encore le choix de solutions
intermédiaires avec le grès
cérame, les carreaux de
ciment, et la terre cuite,
également très robustes
et chaleureuses. Pour un
entretien minimum, les
spécialistes conseillent les
deux dernières solutions qui
nécessitent des traitements
particuliers.
Ainsi, le carrelage offre des
solutions pour chaque cas,
mais il faut bien cerner les
besoins avant l’achat.
La faïence
La faïence se pose facilement
et se décline dans une
multitude
de
formats,
d’aspects et de textures. Elle
est composée de diverses
argiles broyées, mélangées et
atomisées. Après le pressage,
le carrelage est recouvert
d’un émail décoratif.
Le grès pressé émaillé
Mélange de plusieurs argiles,
ce
matériau
recouvert
d’une couche d’émail est
très résistant. Employé sur
les sols et murs intérieurs,
il permet de nombreuses
variantes de tons et de
décors,
et
s’entretient
facilement.
Le grès cérame
Ce mélange d’argile et de
silice, résistant aux chocs et à
l’usure, est le matériau idéal
pour les sols et les terrasses.
Antidérapant, il peut être
brut, poli ou émaillé, ou
encore teinté.
Le grès cérame émaillé offre,
en plus de la solidité, une
grande richesse décorative.
Les émaux
Composés de terre cuite et
d’un revêtement vitrifié et
cuit au four, les émaux de
En
général,
l’acheteur
marocain fait le choix en
se basant uniquement sur
l’esthétique. Mais, il faut
faire très attention à d’autres
paramètres qui rentrent
dans le bon choix.
En dehors de l’aspect
esthétique,
le
critère
régulièrement
pris
en
compte dans le choix des
carreaux reste l’entretien.
En effet, le carrelage est l’un
des revêtements de sol les
plus hygiéniques et faciles à
entretenir. De ce fait, il faudra
opter pour certains carreaux
plus faciles à entretenir
grâce aux propriétés de leurs
matériaux (grès cérame, grès
étiré, ciment traité).
Le marché des carreaux
au Maroc
Le
carrelage
marocain
disponible sur le marché est
caractérisé par son aspect
artisanal. Ce zellige peut être
créé d’un matériau unique
ou combinées avec plusieurs
matières
de
différentes
quantités dans le but d’obtenir
les résultats recherchés.
mesure ou produit en masse
selon les spécifications du
projet.
Le Zellige est la forme
d’art la plus typiquement
marocaine. Il fait appel
à la technique forte bien
assimilée de la terre cuite
émaillée et s’inscrit dans
l’architecture des palais et
des monuments.
Pour les différents matériaux
pouvant se combiner, il
s’agit notamment de terre
cuite, de la céramique ou du
ciment. Le type carreau de
ciment est plus populaire,
utilisé devant les portes
pendant que les autres sont
plus appropriés pour les
surfaces intérieures dont
la fréquentation est un peu
légère. Le carreau de ciment
peut être fait uniquement de
ciment ou une combinaison
de ciment pressé et de la
poussière de marbre.
autres types, c’est qu’il est
durable avec des couleurs
très
diverses
pouvant
répondre à tous les choix.
Un autre avantage, c’est
qu’il peut être fabriqué sur
Il s’agit en fait de carreaux de
terre cuite recouverts d’émail
et taillés manuellement
contrastantavec ladélicatesse
des pièces obtenue. Ces
pièces composent ensuite
un motif qui obéit aux règles
traditionnelles des tracés
régulateurs de tous les arts
islamiques.
Le carreau de mosaïque
marocain est polyvalent
et peut être utilisé dans
la cuisine, salle de bain,
Les
principaux
clients
pour ce carrelage sont
constitués
d’architectes,
de
concepteurs,
des
propriétaires de maison
et d’autres constructeurs.
Le modèle de carrelage
marocain le plus prisé
peut être fait de plusieurs
matériaux.
L’avantage du carrelage
marocain par rapport aux
D ossier du mois
leurs matériaux et leurs
couleurs, ne reflètent pas
l’originalité marocaine.
Les
mesures
de
sauvegarde de l’industrie
nationale du carrelage :
Quel bilan aujourd’hui ?
Il n’y a pas de bilan précis et
clair puisque cette branche,
parait-il, est plus que jamais
menacée de disparaître face
à la rude concurrence des
produits importés.
La fédération qui chapeaute
cette branche d’activité est
aujourd’hui
hypnotisée
dans
un
marché
en
plaine mouvance de la
mondialisation et des libres
échanges.
patio, murs de l’escalier ,
hammams et ainsi de suite
. La résistance, la durabilité
et la matière sont ce qui
détermine l’emplacement du
revêtement. Dessins réalisés
à la main sont disponibles
pour les tuiles plates. Une
conception de mosaïque
peut également être créée
à l’aide de plusieurs tuiles
plates pour créer un motif
particulier sur la surface de
votre choix.
La tuile peinte à la main
marocaine et le carreau
de la mosaïque marocaine
est disponible en main la
version sur mesure peint
pour utilisation dans et
hors des portes en différents
matériaux et modèles .
Le
Zellige
est
une
conception typiquement
artisanale, qui ne pourrait
être fait à la machine, car
les combinaisons de ses
modestes petits morceaux
de faïence donnent une
variété de dessins infinie.
En effet, à la base d’un
dessin d’ensemble, l’artisan
de zellige dispose, pour
l’exécution,
d’environ
300 modèles grâce à
l’agencement des couleurs
et des formes des gabarits.
Le travail du Zellige
est nécessairement un
travail de groupe, chaque
personne étant spécialisé
dans le tracé, la coupe,
l’assemblage.
Ce
qui
constitue la spécificité du
zellige marocain, qui est
d’ailleurs très demandé
dans les projets des
fontaines, des Ryads, des
monuments, des palais, des
mosquées, etc.
Les autres carreaux, bien
qu’ils soient fabriqués au
Maroc, leur conception,
Les besoins annuels du
Maroc étaient estimés à
environ 60 millions de m2,
et pourraient être couverts
à 75% par la production
marocaine.
Cependant,
l’Espagne
effectue
des
opérations de liquidation
vers le Maroc. Evidemment,
cela a effet de casser les
prix. D’autant plus que les
principaux pays exportateurs
de carrelage vers le Maroc,
soit l’Espagne et l’Italie, ont
des capacités de production
respectives de 600 et 570
millions de m2 par année.
Autrefois et depuis 2005, la
Fédération des industries de
matériaux de construction
(FIMC) n’a pas cessé de crier
au secours devant le déluge
de la mondialisation et du
démantèlement total des
tarifs douaniers, en 2012. La
libéralisation du marché des
carreaux risque de conduire
En effet, l’application de
la mesure de sauvegarde
adoptée en 2005 avait permis
néanmoins de ralentir les
importations.
Il y avait la revendication
de la mise en place d’un
cadre légal et des normes
de qualité et de contrôle
des produits, pour assurer
une concurrence légale
entre produits nationaux et
produits importés.
La situation est d’autant plus
délicate que les principaux
pays exportateurs vers le
Maroc, à savoir la Chine et
l’Espagne connaissent une
stagnation immobilière.
Prolongées à plusieurs
reprises, les mesures de
sauvegarde de l’industrie
nationale
du
carrelage
n’a pas donné semble til les résultats escomptés,
puisque les producteurs de
ce matériau affichent leur
mécontentement et leur
frustration.
nationale de carrelage, de
céramique et de sanitaire
allait se trouver exposée à
cette concurrence qui mettra
en péril et les emplois et les
importants investissements
du secteur. Le secteur allait
bénéficier
d’une
autre
période de renouvellement
des mesures de sauvegarde
de l’industrie nationale du
carrelage. Et ce n’est qu’à
partir du 1er janvier 2011 que
les importations de carreaux
ne seront plus soumises aux
clauses de sauvegarde. Alors,
les importateurs ont été
soulagés !
Les
professionnels
de
l’industrie nationale du
carrelage ont profité pendant
3 ans (2005-2008) de la clause
de sauvegarde pour se mettre
à niveau et faire face à la rude
concurrence des produits
espagnols et chinois. Passé
cette date, la production
Pourtant, un prolongement
de la mesure de sauvegarde
concernant une partie de
l’industrie nationale des
produits céramiques, des
carreaux et des sanitaires
allait être accordé aux
professionnels du secteur
jusqu’à 2010.
cette filière industrielle
vers la disparition totale.
Pourtant, le Maroc dispose
de tout ce dont il a besoin
pour répondre aux besoins
des nombreux chantiers de
construction.
Pour faire face à la
concurrence
d’ordre
international, le secteur
des
carreaux
et
des
céramiques a besoin d’un
soutien infaillible de la
part des architectes et des
promoteurs immobiliers. En
effet, une convention a été
signée entre les promoteurs
immobiliers et la Fédération
des industries de matériaux
de construction (FIMC)
lors du Salon International
du Bâtiment 2015 (SIB).
Pourtant, le secteur continue
à souffrir !!
Mais, le dernier mot revient
au client qui a le droit de
choisir le meilleur type de
carrelage répondant à toutes
les exigences, notamment
matériaux, couleur, matière,
qualité et aussi le prix.
Dossier préparé par Jamal KORCH
F édérations et Associations
Professionnelles
SOLAR23 : l’inauguration d’une
centrale photovoltaïque de 25 kWc à
la COPAG
La centrale photovoltaïque de 25 kWc installée à la COPAG (Coopérative Agricole),
a été inaugurée officiellement le 06 mai 2015 au siège de la COPAG à Taroudant. Ce
projet pilote est réalisé en collaboration avec la dena (agence allemande de l’énergie),
COPAG et SOLAR23 et soutenu par le Ministère fédéral de l’Economie et de l’Energie
(BMWi) de l’Allemagne.
S
OLAR23, l’intégrateur
de
systèmes
et
spécialiste
des
systèmes
photovoltaïques et solaires
thermiques indépendants,
basé à Ulm, avait signé un
contrat de coopération
avec la coopérative agricole
marocaine COPAG.
Ce
contrat a été concrétisé sur
le terrain en installant un
système
photovoltaïque
de moyenne puissance
connecté au réseau et
autonome.
A travers cette action,
SOLAR23 veut promouvoir
de nouvelles perspectives de
production de courant plus
efficaces et respectueuses
des ressources auprès de
certains pays dépendant
des
importations
d’énergie. La société se
concentre
notamment
sur
les
installations
photovoltaïques couplées
au réseau tout comme
sur les projets de pompes
solaires. Pour garantir les
normes de qualité, un autre
point fort du programme
prévoit la transmission d’un
savoir-faire spécifique aux
partenaires de distribution
et de services sur place.
Avec 13 000 exploitations
agricoles, la COPAG est
l’une des plus importantes
coopératives agricoles du
Maroc et y joue un rôle
économique prépondérant.
La mise en service de
l’installation en fin d’année
2014 avait permis ainsi
à SOLAR23 de faire la
promotion de la production
d’énergie renouvelable et
d’escompter une bonne
visibilité. L’accent a été mis
donc sur le photovoltaïque
avec le développement
de formations pour les
entreprises commerciales et
de prestations de services
ainsi qu’à travers des visites de
l’installation pour permettre
la création de mises en
réseau durables et d’autres
effets multiplicateurs. Il
s’agit là de démontrer le
potentiel du photovoltaïque
aux petites et moyennes
entreprises, car dans ce
secteur le montant élevé
des factures d’électricité
peut être considérablement
diminué grâce à une
installation photovoltaïque
conçue sur mesure.
Ce projet fait partie du
programme mondial de
la dena, pour offrir des
solutions dans le domaine
des énergies renouvelables.
Coordonné par l‘agence
Allemande de l‘énergie
(dena) et co-financé par le
Ministère fédéral Allemand
de l‘Économie et de l‘Énergie
(BMWi) dans le cadre de
l‘initiative,
renewables
- Made in Germany“, la
compagnie
SOLAR23
a conçu et réalisé une
installation photovoltaïque
d‘une capacité de 25 kWc
sur la toiture du nouveau
bâtiment administratif de la
coopérative COPAG, située à
Taroudant.
Outre le soutien de la
Copag, le projet a connu la
participation de la société
alto-solution, opérant dans
le secteur de l’énergie et dans
l‘installation du système PV.
Malgré les fortes pluies
de la saison et malgré les
inondations qui ont frappé
le sud du pays, l‘installation
a pu être mise en service au
bout de 10 jours de montage.
Et c‘est à partir de ce moment
que la COPAG a pu réaliser
les premières économies
énergétiques.
Conformément aux normes
de qualité de SOLAR23, ce
projet n‘a utilisé que des
composants de haute qualité,
adaptés les uns aux autres.
Une garantie d‘une durée
de 10 ans sur les principaux
composants exprime bien
les
caractéristiques
de
longévité et de rentabilité
de
l‘installation.
En
plus des modules PV de
SOLARWORLD
et des
onduleurs SMA, le système a
été doté des équipements les
plus modernes de mesure et
de communication. Ceuxci sont conçus dans le but
d‘obtenir des données bien
établies sur le rayonnement
capté et la production
électrique, ainsi que sur
l‘efficacité d‘une installation
PV, ce qui devrait renforcer
la confiance dans
la
technologie photovoltaïque.
Afin d’assurer la pérennité
du projet, un stage intensif
de 8 jours a permis à des
techniciens de la région
d‘acquérir des connaissances
sur la conception des
systèmes, sur les produits
et sur les techniques
d‘installation.
L‘accent a également été mis
sur les exigences qualitatives
élevées de SOLAR23 dans
la réalisation de futures
installations PV. L‘objectif
de deux autres formations
consacrées aux systèmes
PV raccordés au réseau
et aux pompes solaires,
c’était de transféré à un
groupe-cible de plus amples
connaissances
sur
les
avantages et les potentialités
techniques et commerciales
du photovoltaïque. D‘autre
part, non seulement les
Professionnelles
producteurs) et108 moyens
et grands producteurs,
adhérents
personnes
physiques.
La Copag emploie 5 800
personnes et réalise un
chiffre d’affaires de 3,5
Milliards de DH (HT)
tout en mobilisant des
Investissements cumulés de
1,7 Milliards de DH.
membres de la coopérative
agricole COPAG qui ont
été formés mais aussi des
personnes pouvant drainer
et inciter de potentiels
utilisateurs à investir dans
l‘énergie solaire.
Les
responsables
administratifs et techniques
de Copag ont saisi cette
occasion de l’inauguration
de la station en organisant
une visite guidée en faveur
des participants, afin de
leur donner toutes les
informations
nécessaires
sur le bon déroulement
des différentes activités
d’industrialisation
des
produits
agricoles
et
d’élevage. La visite guidée
a concerné les Unités de
fabrication des produits
laitiers, les Stations de
conditionnement
des
agrumes, la Station de
conditionnement
des
primeurs,
l’Unité
de
fabrication de jus de fruits,
l’Unité
de
fabrication
d’aliments de bétail, etc.
La Copag est très dynamique
dans
l’exportation
des
agrumes et des primeurs,
tout en focalisant ses efforts
sur la distribution des
produits laitiers JAOUDA
à travers 16 agences avec 52
000 points de vente.
Il est à souligner que la
Copag est la plus grande
coopérative nationale, le
2ème opérateur laitier du
pays, membre du TOP 5 de
l’industrie agroalimentaire
et membre du TOP 40 des
plus grandes entreprises au
Maroc.
Il est à préciser aussi que
la Coopérative Agricole
COPAG dont le Siège social
est à Taroudant regroupe,
depuis Mai 1987, date de sa
création, 72 coopératives en
tant qu’adhérents personnes
morales (Regroupant 14 000
La COPAG a mis en œuvre
une stratégie orientée vers
le développement durable
( la raison de présence
de Solar23) à travers un
Projet
pilote
pompage
solaire 25 kWc , un Projet
photovoltaïque
4MWc,
un Projet pilote chauffage
thermo-solaire CSP 50
kWth, un Projet biogaz
5MWth et un Projet pilote
froid solaire industriel 100
kWfg.
Le
partenariat
élaboré
entre la Copag et Solar 23
se converge donc vers cette
stratégie d’adoption des
énergies
renouvelables
pour réaliser des économies
d’énergie et pour produire
proprement.
(Magazine
Innovant
reviendra sur ce sujet en
détail dans son numéro
prochain.)
Jamal KORCH
L’Accord d’Agadir :
Quelles perspectives ?
Dans le cadre du programme commun d’assistance aux pays Membres de l’Accord
d’Agadir, un séminaire sous le thème ‘’l’Accord d’Agadir : Bilan et Perspectives’’ a
été organisé le 22 Avril 2015 à l’Hôtel Royal Mansour à Casablanca, par le Centre
Islamique pour le Développement du Commerce et l’Unité Technique de l’Accord
d’Agadir (ATU), en collaboration avec l’Association Marocaine des Exportateurs
(ASMEX).
marchés des pays Membres,
et la deuxième sur comment
utiliser efficacement cet
accord.
E
n
présence
du
ministre chargé du
Commerce Extérieur,
Mohamed ABBOU,
un séminaire a été organisé le
22 Avril 2015 à l’Hôtel Royal
Mansour à Casablanca sous
le thème ‘’l’Accord d’Agadir
: Bilan et Perspectives’’. Ce
séminaire avait pour objectif
d’assurer aux exportateurs
une meilleure lisibilité de
l’accord de libre-échange
conclu entre le Maroc,
la Tunisie, l’Egypte et la
Jordanie et leur promettre
de mieux exploiter les
opportunités offertes par cet
accord.
Cette
rencontre
avait
aussi l’objectif d’aborder
les flux commerciaux et
le potentiel des échanges
entre le Maroc et ces pays
ainsi que les différentes
actions d’accompagnement
menées pour faciliter l’accès
aux différents marchés des
pays Membres de l’Accord
d’Agadir.
La première séance de ce
séminaire a été accordée
à la présentation générale
de l’Accord d’Agadir en
dévoilant
les
actions
d’accompagnement
et
d’appui pour l’accès aux
Plusieurs intervenants ont
pris part à cette rencontre,
tels que les représentants
des Pays Membres de
l’Accord d’Agadir, la Société
Internationale
Islamique
pour le financement du
Commerce (SIFC), la Société
Islamique pour l’Assurance
des Investissements et des
Crédits à l’Exportation
(SIACE) et des représentants
des
organismes
et
Associations
marocaines
comme
l’Association
Marocaine des Exportateurs
(ASMEX), Maroc Export,
l’Agence Nationale pour la
Promotion de la Moyenne
et la Petite Entreprise
(ANPME),
la
Société
Marocaine d’Assurance à
l’Exportation (SMAEX), le
Groupement Professionnel
des Banques du Maroc
(GPMB), l’Institut Marocain
de
Normalisation
(IMANOR)
et
l’Office
Marocain de la Propriété
Industrielle et Commerciale
(OMPIC)
Meryem KORCH
Professionnelles
Le colloque X-Maroc 2015 :
‘’Entreprenariat & Innovation’’
Sous le Haut Patronage
de sa Majesté le Roi
Mohammed VI et en
collaboration avec la
Banque
Mondiale
et
la
Banque
Africaine
de
Développement,
le groupe X-Maroc a
organisé un colloque sous
le thème ‘’l’emploi comme
priorité, l’entreprenariat
et l’innovation comme
solution ?’’, le mardi
21 avril 2015 à l’hôtel
Sofitel Tour Blanche à
Casablanca.
Pour son colloque 2015, le
groupe X-Maroc a retenu la
thématique ‘’Entreprenariat
& Innovation’’ et compte ainsi
contribuer à bâtir une vision
2025 de l’Entreprenariat
au Maroc. Ce colloque se
propose ainsi d’identifier
comment ‘’l’Entreprenariat
et l’Innovation’’ peuvent
significativement contribuer
au développement humain
et social du Maroc.
Cette
démarche
s’est traduite en une
série de mesures
qu’à préconisées le
groupe X-Maroc, à
travers ce colloque,
pour
favoriser
l’entreprenariat et
l’innovation
dans
notre pays.
Cette 7ème édition
du Colloque XMaroc a rassemblé plus
de 300 personnes, parmi
eux, des acteurs socioéconomiques majeurs du
pays à savoir les officiels
(Ministres et Diplomates),
les acteurs économiques du
premier rang et les experts
internationaux dans les
thématiques abordées.
A l’occasion du colloque XMaroc, le groupe X-Maroc
a lancé le Prix X-Maroc
du
jeune entrepreneur
innovant, en partenariat
avec New Work Lab. Ce prix
est doté d’une enveloppe de
50.000 DH. A cette occasion,
cinq entrepreneurs ont
été présélectionnés par le
bureau du Groupe X-Maroc.
Ils auront l’occasion de
présenter leur projet devant
un jury d’experts et acteurs
du monde de l’entreprenariat
et de l’innovation. Ces
entrepreneurs sélectionnés
sont: BIODÔME, Anou,
GEL, Educall et Taxii.
Le 13ème Workshop ‘’Responsible Care’’ : sous le
thème ‘’Sous-traitance : Opportunités et risques’’.
parachimie a organisé,
le jeudi 23 avril 2015 à
l’hôtel Royal Mansour,
le 13ème Workshop
‘’Responsible
Care’’
sous le thème ‘’Soustraitance : Opportunités
et risques’’.
Sous l’égide du ministère
de l’emploi et des affaires
sociales, la fédération
de la chimie et de la
Cette rencontre avait
pour objectif de présenter
les opportunités de la
sous-traitance, son cadre
réglementaire et juridique,
la position de la CGEM
sur l’environnement de la
sous-traitance et les risques
professionnels de la soustraitance à travers la vision
des donneurs d’ordre et
des sous-traitants. Cette
rencontre a permis aussi aux
entreprises industrielles de
partager leurs expériences.
Elle était aussi l’occasion
de parapher la charte
‘’Responsible Care’’ par
les nouveaux membres :
Lesieur-Cristal, Polluclean
et Flosit.
C ommuniqués
L’agence historique de Société Générale
Maroc à l’honneur
à l’origine de
Transatlantique.
l’hôtel
Haut de quatre étages,
cet immeuble est l’un des
premiers édifices de la
ville moderne. Il a abrité,
jusqu’en 1979, le siège de
Société Générale Maroc,
avant que ce dernier ne
soit transféré au Boulevard
Abdelmoumen.
A partir des années 1990,
plusieurs expertises sur
la structure porteuse de
cet édifice art déco ont été
menées par des bureaux
d’études reconnus qui ont
diagnostiqué l’état avancé
d’oxydation des poutrelles
métalliques
constituant
l’ossature résistante des
planchers.
Société Générale Maroc a procédé à l’inauguration de
son agence historique, située au boulevard Mohammed
V à Casablanca, le 29 avril 2015. Cette agence a connu
des travaux de rénovation pendant deux ans, dirigés
par l’Architecte Rachid TAZI et l’Architecte d’intérieur
Nezha BEKKALI.
E
n
1923,
Société
Générale déménage
de
son
agence
casablancaise qu’elle
occupait à la Rue des Consuls
depuis son arrivée au Maroc
en 1913, pour s’installer au
boulevard Mohammed V.
La banque y acquiert un
bel édifice signé Edmond
Gourdain,
architecte
Au vu de l’Etat d’oxydation
avancée
des
poutres
métalliques
qui
ne
laissait aucune chance de
réhabilitation des planchers,
Société Générale a entériné
la seule solution identifiée,
à savoir la reconstruction
totale de l’immeuble.
Soucieuse de contribuer à la
préservation du patrimoine
architectural Art Déco du
centre ville historique,
Société Générale a décidé
de procéder à la rénovation
de l’immeuble en mettant
en place des techniques
innovantes qui ont été
déployées pour la première
fois en Afrique et qui ont
permis de conserver la
façade
de
l’immeuble,
inscrite
au
patrimoine
architectural casablancais.
Pour cela, elle a fait appel
à l’expertise du numéro 1
mondial de la construction,
VINCI France, à travers
sa filiale Sogea Maroc.
Le procédé a nécessité la
mobilisation des équipes
locales en plus des experts
français pour assurer la
phase de stabilisation avant
d’entamer la reconstruction
de l’édifice. Des études
pointues ont été ainsi
menées afin de permettre
la démolition intégrale du
bâtiment, à l’exception des
trois façades, pour en refaire
complètement
l’ossature.
Un challenge de taille
puisqu’il a fallu démolir
le mur mitoyen sur lequel
étaient adossés les autres
bâtiments, mais aussi ouvrir
partiellement les poteaux de
la partie arcade constituant
la façade afin de les renforcer
et de les préparer à soutenir
le poids de cette dernière.
Ce véritable cas d’école a
été mené avec brio grâce à
la collaboration entre les
équipes Sogea Maroc et
celles de l’architecte Rachid
TAZI, à qui la mission de
conception, de suivi de la
procédure d’autorisation et
des travaux de réhabilitation
a été confiée.
Les travaux ont nécessité
deux ans, ils ont permis
de sauvegarder la façade
art déco datant de 1913
tout
en
reconstruisant
complètement l’ossature du
bâtiment en réaménageant
les espaces.
La nouvelle conception
de l’immeuble déployée
à travers un arsenal de
solutions
techniques
sophistiquées a permis
d’obtenir
un
bâtiment
composé d’un sous-sol et
de quatre étages, avec une
surface globale de 3 264
m² de planchers couverts.
Les
nouveaux
locaux
accueilleront l’agence et
ses annexes, le siège de la
Banque Privée ainsi que des
espaces de formation.
L’aménagement
et
la
décoration du nouvel espace
ont quant à eux été confiés
à l’architecte d’intérieur,
Nezha BEKKALI, qui a relevé
le défi de transcrire, à travers
une vision contemporaine,
une histoire intemporelle.
En accompagnant Société
Générale dans la rénovation
de ce site historique,
l’objectif
majeur
était
d’articuler un dialogue en
mettant en équation le
contexte historique et une
conception architecturale
répondant à des besoins
spécifiques. Le mot d’ordre
a été de créer une ambiance
monochrome
soulignée
par quelques touches de
couleurs et une harmonie
des matières. Les volumes
aux lignes géométriques ont
été conçus selon le rythme
des larges baies vitrées
préservées.
Résolument
contemporains, les plafonds
accompagnent les lumières
jouant sur le contraste du
noir et mettant en valeur
des touches de rouge,
emblématique de Société
Générale. Enfin, habillé de
la rampe d’époque, l’escalier
central nous plonge quant
à lui dans son histoire et
participe majestueusement
à tisser ce trait d’union entre
passé et présent.
Une ambiance intemporelle
où la dimension affective et
l’âme des lieux rayonnent
pour retranscrire un nouveau
chapitre de l’histoire de cette
grande dame de la finance…
Source: Société Générale
I nnovation, Recherche & Développement
«Innoprojets 2015» :
Un programme basé sur les
énergies nouvelles
Dans le cadre de la conception de produits et services
«valorisables» au profit du consommateur, l’Institut de
recherche en énergie solaire et en énergies nouvelles
(IRESEN) vient de lancer un programme transversal intitulé
«Innoprojets 2015».
L
e
programme
«Innoprojets 2015»,
lancé par IRESEN
pour la conception
de produits et services
«valorisables» au profit
du consommateur, couvre
toutes les filières des
énergies nouvelles : solaire
PV, thermique, éolien et
biomasse. Il se compose de
7 programmes d’appels à
projets, dont six sectoriels.
Parmi les derniers en date,
InnoTherm/InnoBiomasse
et
InnoPV/InnoWind,
lancés l’année dernière et
qui proposent des mixtes
technologiques entre le
solaire thermique et la
biomasse pour le premier
programme, et entre solaire
PV et l’éolien pour le second.
« L’objectif est d’arriver à
des produits et services
basés sur les énergies vertes
et qui pourraient être
commercialement viables
sur le marché marocain »,
explique Meriem Maachi
Haddou, responsable des
appels à projets au sein de
l’IRESEN.
Il est à noter que le
programme a bénéficié
d’un montant de 20
millions de DH financé
par le Département de
l’énergie. «Nous avons un
objectif total de 8 projets de
recherche à soutenir dans
le cadre d’Innotherm I. Le
financement est plafonné
à 5 millions de DH par
projet», explique Mohcine
Benmeziane, responsable
de la communication de
l’Iresen.
Pour
un
démarrage
opérationnel des projets
dès octobre prochain, les
dossiers de candidature
doivent soumis avant le
8 juin à l’IRESEN, suivi
de la présélection et de la
sélection finale.
D’après
l’IRESEN,
un
premier projet lancé en
2012, soutenu dans le cadre
d’InnothermI, a été finalisé.
Le
projet
«Chams1»,
menée par un consortium
u n i ve r s i té / e n t re p r i s e s ,
porte sur la conception de
la première installation
solaire à concentration CSP
de type Fresnel. Il permet
«une
optimisation
des
performances du champ
solaire et une réduction
des coûts à moins de 1.000
DH/m2, sachant que le prix
moyen actuel est supérieur à
2.000 DH/m2» », expliquet-on auprès de l’Iresen.
Une phase préindustrielle
de ce projet de recherche
est déjà implémentée sur
la plateforme de test et de
recherche de l’institut, Green
Energy Park, à Benguerir cofinancée par l’OCP. Ce projet
est composé du département
EnR de l’Ecole nationale
supérieure d’Arts et Métiers
de Meknès, d’Inter Tridim,
un spécialiste local de la
construction métallique et
Aqylon, opérateur français
dans les énergies nouvelles.
cadre d’un autre projet, le
«Coldsun». Celui-ci porte
sur la conception, d’ici 2018,
de la première centrale
solaire thermodynamique
marocaine
à
l’échelle
industrielle,
pour
une
capacité de 300 kW destinée
essentiellement
à
la
climatisation.
Il est à préciser que deux
projets de recherche sont
en cours de réalisation dans
le cadre du programme
InnoWind, lancé en 2013.
Le premier, Wind Turbine,
porte sur le développement
d’une éolienne à usage
domestique.
Quant
au second, il vise le
développement
de
nanolubrifiants
pour
le fonctionnement des
éoliennes en conditions
tribologiques difficiles. La
biomasse se retrouve dans
le programme InnoThem/
InnoBiomass, lancé en 2014,
et qui se situe en 2e phase
de soumission. Six projets
sont à l’étude, allant de la
conception d’un prototype
de production de biogaz
au projet Hybridbath, un
système
mixte solaire/
biomasse pour la production
d’eau chaude à usage
domestique.
Le
projet
Digesteur est aussi l’un
des dossiers porteurs de ce
programme, permettant la
valorisation des effluents
organiques
issus
des
industries du papier carton
au Maroc par méthanisation.
Meryem KORCH
La première application
de Chams1, «à aspect
industriel», se fera dans le
A rt, Culture et Détente
Casablanca, capitale de l’art contemporain:
Une cinquantaine d’artistes de 15 pays attendus.
L’Association pour la promotion de l’art et la sauvegarde du patrimoine, ARKANE et l’Association
pour le développement durable, l’Ecologie et la préservation de l’Environnement (ADEPE), en
partenariat avec le Ministère de la culture et le Ministère de l’Energie, des Mines, de l’eau et de
l’Environnement, ouvre ce mardi 05 mai 2015 la 1ère édition d’« ARKANE AFRIKA », la grande
exposition de l’art contemporain en Afrique.
P
lacé sous le thème
« le patrimoine
écologique
et
culturel d’Afrique,
face à la mondialisation »,
« ARKANE AFRIKA » est
un évènement culturel de
haute facture dédié à l’art
contemporain. Il regroupera
une cinquantaine d’artistes
venus de douze pays
d’Afrique (Maroc, Tunisie,
Algérie,
Egypte,
Libye,
Côte d’Ivoire, Burkina Faso,
Sénégal, Soudan, Nigeria,
Gabon, Cameroun, Niger…).
L’invité d’honneur de cette
première édition est l’illustre
styliste nigérien, Alphadi,
Président, entre autres,
du Festival International
de la Mode Africaine.
Un vibrant hommage a
été rendu à hommage
l’artiste marocaine, Malika
Agueznay. Un hommage
qui salut l’œuvre de l’artisteplasticienne est connue pour
ses recherches continues, ses
multiples expériences et son
travail assidu pour ajouter sa
pierre à l’art contemporain.
Son brillant parcours s’est
distingué par plusieurs
stations importantes où
elle a prouvé son génie
d’artiste professionnelle et
de créatrice innée.
Une véritable vitrine
de la création africaine
contemporaine.
Evènement unique qui
regroupe
des
artistes
africains jouissant d’une
grande notoriété sur la
patrimoine écologique et
culturel d’Afrique, face à
la
mondialisation.C’est
une interrogation quand à
l’impact de la mondialisation
sur l’environnement et
le patrimoine culturel et
artistique de l’Afrique. Quels
regards donc portent les
artistes et les intellectuels
sur les bouleversements
qui
accompagnent
la
mondialisation et ses effets
sur le continente
L’art comme passerelles
pour aller vers l’autre
scène internationale de l’art
contemporain,
ARKANE
AFRIKA rend hommage
à l’art et à son pouvoir de
créer une symbiose entre les
êtres humains de toutes les
tendances et de toutes les
origines.
Cette grande exposition
de
l’art
contemporain
en
Afriquemettra
en
valeur six (6) domaines
de l’art contemporain : la
peinture, la sculpture, la
photographie, la vidéoartistique, l’installation et
la
performance.ARKANE
AFRIKA se veut une véritable
vitrine dela création africaine
contemporaine.
Espace
privilégié de communication
et d’échanges qui traduit
le dynamisme relatif et
de la place de l’art dans
la
culture
africaine,
ARKANE AFRIKA se veut
un lieu de convergence, de
synergie, de réflexion entre
artistes,
collectionneurs,
passionnés et amateurs d’art
contemporain,
critiques
et
journalistes.ARKANE
AFRIKA est aussi et avant
tout, un espace d’expression
supplémentaire pour l’artiste
contemporain africain. Le
choix d’Alphadi (alias le
Prince du Désert) comme
« invité d’honneur » n’est
pas fortuit. Il relève selon
Abderrahmane Ouardane,
le président de l’Adepe et
d’Arkane, d’une «logiqueau
regard de son aura et de son
engagement en faveur de
la culture et dupatrimoine
africain».«Ce choix répond
également à la philosophie
de l’exposition qui est
de créer des passerelles
culturelles à travers l’art,
et entre les hommes et les
peuples du continent»,
a ajouté Abderrahmane
Ouardane.
Se refusant de confiner
la coopération sud-sud à
l’apanage de l’économie, la
culture s’invite à l’actualité
à travers ARKANE AFRIKA
rappelant qu’elle est à la
base de tout échange entre
les Hommes et les peuples.
Abderrahmane Ouardane
est de ceux qui l’ont compris
et œuvrent à le rappeler.
Lui, l’initiateur de ce bel
évènement insiste sur le
caractère « explorateur
» d’ARKANE AFRIKA. Il
s’agit pour lui « d’aller vers
l’autre, réfléchir ensemble
sur le devenir du patrimoine
écologique et culturel de
l’Afrique », mais aussi de
« promouvoir la mobilité,
l’échange, la mise en valeur
des talents et l’expression
des sensibilités les plus
diverses ».
Arkane–Afrika
pour
défendre le patrimoine
du continent face a la
mondialisation :
ARKANE AFRIKA
est
placé sous le thème le
T ribune Libre
«Les mécanismes de financement et la gestion
du risque chez une PME innovante au Maroc»
Dans le nouvel entourage
dominé par l’accélération
des
changements
technologiques,
les
exigences accrues des clients,
la réduction de la durée de
vie des produits et une offre
des prestations et des biens
de plus en plus étendue,
l’innovation est un moyen
clé pour assurer le maintien
de la compétitivité et la
continuité des entreprises
d’une part et de l’économie
d’un pays d’autre part.
L’innovation
est
un
phénomène
relativement
complexe qui doit être
décomposé
dans
ses
principaux éléments que
sont le type, la phase
et l’intensité. Une fois
l’innovation mieux définie,
il devient plus facile
de cerner les différents
éléments de risque qu’elle
engendre et qui auront une
influence significative sur sa
probabilité d’être complétée.
Les projets d’innovation
chez une PME et notamment
la conception des produits
innovants peuvent être
considérés
comme
un
processus complexe que
l’on n’arrive pas à maitriser
dans sa totalité. Il semble
donc
indispensable de
tenir en compte des risques
liés à ces incertitudes
(technologiques,
techniques, commerciaux,
environnementaux,
financières, juridiques, etc.).
La gestion des risques se
présente donc comme l’un
des outils et des moyens
pour gérer ces projets
d’innovation.
L’incertitude
et
les
asymétries
d’information
qui caractérisent les PME
sont amplifiées pour les
PME innovantes, ce qui
rend plus difficile leur accès
au financement. D’abord
la rentabilité des activités
innovantes est souvent
fluctuante et très incertaine.
Ensuit, les entrepreneurs
peuvent posséder davantage
des informations sur la
nature et les caractéristiques
de
leurs
produits et
procédures
que
leurs
bailleurs de fonds potentiels.
Puis, les activités innovantes
sont
généralement
immatérielles, ce qui rend
l’évaluation de leurs valeurs
monétaires difficile avant
qu’elles ne portent leurs
fruits sur le plan commercial.
Le financement des PME
innovantes est donc très
risqué et incertain, ce qui ne
facilite guère l’élaboration
de contrats de financement
mutuellement satisfaisants.
Enfin, avant de passer à
l’étape du financement de
l’innovation, il faut voir si
on ne peut pas réduire le
risque de celle-ci en utilisant
certains outils et/ou moyens
pour le réduire. Tous les
contrats de financement
sont définis en fonction du
risque de l’activité financée.
Il est donc dans l’intérêt de
tout promoteur de projet
de voir à la réduction ou au
contrôle du risque de son
activité afin d’obtenir les
meilleures conditions de
financement possibles. Le
risque à rémunérer devient
donc le risque total du
projet d’innovation dans la
PME moins les éléments de
couverture ou de mitigation.
Le financement des PME et de
leurs projets de l’innovation
reste une problématique, et
cette dernière présente des
difficultés de l’estimation au
niveau de risque des projets.
Il se divise en deux grandes
catégories, le financement
par
endettement
(les
banques) et le financement
par les fonds propres. À
l’intérieur de ces catégories,
il existe plusieurs formes de
financements différents, en
particulier les fonds propres.
Les principales sources du
financement par les fonds
propres, nous trouvons les
investisseurs directs (les
anges), le capital risque
(les sociétés de capital
risque) et la « Mucharaka
et Moudharaba » (les
institutions
financières
islamiques) ainsi que l’offre
publique des capitaux.
Soufiane EL HSSINI
Directeur de thèse : Pr. Mohammed
BENTAHAR

Quel type de carrelage choisir pour votre maison? P. 36

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