La multiplication végétative naturelle des

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La multiplication végétative naturelle des
La multiplication végétative naturelle des
Angiospermes
Introduction :
La reproduction est une fonction fondamentale car elle permet la prenennité de l’espèce
Chez les végétaux il y a deux modalités de reproduction bien distinguée :
-
Reproduction sexuée : (intervention des appareils reproducteurs et donc des gamètes)
formation de graines chez les spermaphytes et enfermées dans un fruit (angiosperme)
Reproduction asexuée (= multiplication végétative) : ne fait pas intervenir de gamètes ni
fécondation. Réalisé à partir de l’appareil végétatif (tige, feuille, racine)
Il y a deux types de multiplication végétative :
-
naturelle (spontanée)
artificielle (intervention de l’Homme)
Pourquoi les végétaux développent beaucoup la reproduction asexuée ?
Propriétés essentielle des cellules végétales : la totipotence = propriété que possède pratiquement
toute cellule végétale de pouvoir régénérer une plante entière. A partir d’un fragment de feuille, de
tige, on pourra obtenir une plante entière et même à partir d’une seule cellule végétale.
Au niveau cellulaire, lors de la multiplication végétative, les cellules différenciées (parenchyme,
cellules du phloème …) vont se dédifférencier et revenir à l’état méristématique puis selon certains
paramètres on aura des graines, des feuilles ou les deux …
Selon les tissus employés on distingue :
-
la multiplication végétative à partir d’organe uniquement végétatif (tige, feuille, racine)
la multiplication à partir de tissus diploïde et notamment de l’ovule des spermaphytes, on dit
que c’est une agamospermie (pas d’union, de fécondation)
I-
Modalités de la multiplication végétative naturelle
 A partir d’organes végétatifs
- Ordinaires : tige, feuille, racine, bourgeon
- Spécialisés
A- A partir d’organes non spécialisés
1- Le marcottage naturel
C’est une méthode très répandu.
Exemple : élodée (Elodea canadensis)
Le marcottage c’est quand il y a enracinement avant isolement c’est-à-dire qu’il y a formation de
racines adventives avant la séparation des deux nouveaux individus de la plante mère.
L’élodée est une plante dioïque, qui vient du Canada et introduite en Europe au milieu du 19ème siècle
mais qu’un seul sexe et donc elle a adopté une reproduction asexuée, cette reproduction est
tellement puissante qu’on la nomme la « peste d’eau ».
Exemple 2 : La ronce (mûrier sauvage) :
Au départ on a une tige mère avec un bourgeon terminal classique, la tige se courbe, le bourgeon
terminal touche le sol puis il y a enracinement du bourgeon terminal, ça veut dire que des racines se
forment au niveau du bourgeon, on parle donc de racines adventives. La tige se coupe (sectionne)
toute seule dû à la courbure, on obtient alors deux individus. Il y a un enracinement AVANT
isolement  marcottage.
Cas particulier : marcottage à partir d’une
feuille
Exemple 3 : la Cardamine des près
CAS PARTICULIER

Les feuilles doivent être en contact avec le
sol, certaines cellules des feuilles sont restées méristématique et ces cellules vont former des
individus complets avec tige feuille et racine.
Autre exemples :
-
Les végétaux à tige rampante : Lierre
Végétaux à tige souterraine : Muguet, Iris, Roseau
Definition : une marcotte est un fragment d’organe végétatif qui s’enracine avant
de se séparer de la plante mère.
Marcottage artificiel 
2- Le bouturage naturel (rare)
Exemple : figuier de Barbarie Cactacées  La tige est aplatie en raquette et les
feuilles sont transformées en épines.
Formation des racines après isolement/séparation de la plante mère
Une bouture est un fragment d’organe végétatif qui s’enracine après isolement.
-
3- Bouturage artificielle en différentes étapes :
Prélèvement
Habillage des boutures  On enlève quelques feuilles pour éviter la transpiration
Hormone de bouturage  On va tremper l’extrémité de la plante dans des hormones
(facultatif)
Plantation en godets
B- A partir d’organes spécialisés
1- Les stolons
Définition : Tige à croissance horizontale, rampante, aux entre nœuds très long et aux feuilles
très réduites (à des écailles). Stolon terminé par un bourgeon terminal.
Exemple : Le fraisier
Le pied principal comporte des feuilles en rosette et des racines et une tige très courte sur
laquelle va se fixer les feuilles en rosette. La croissance se fait par un stolon à croissance vertical.
Le bourgeon terminal du stolon s’enracine puis donne les autres organes d’un pied de fraisier.
2 types de stolons :
-
Aériens : fraisier, renoncule rampante (bouton
d’or), lierre terrestre
Souterrain : oyat (plante des dunes), chiendent,
bananier
2- Les tubercules
Ex : pomme de Terre = Solanum tuberosum
Pour récolter des pommes de terre en plante des
tubercules de pomme de Terre.
3- Les bulbilles (nom féminin)
= bourgeon souvent riche en reserve et qui permet
la multiplication des plantes.

Les bulbilles des végétaux aquatiques
Ex : Myriophylle et L’utriculaire (plante aquatique
avec urne qui attire les proies)

Les bulbilles des végétaux terrestres =
bourgeon axillaires chargés de
réserves
4- Les drageons
Ce sont de nouvelles pousses qui naissent de la racine.
Ex : Framboisier, lilas, peuplier, pommier, noisetier …
A partir des racines à croissance horizontale qui sont souterraine mais proche de la surface, des
bourgeons apparaissent sous ses racines et donnent un nouvel individu = pousse.
II-
Aspect biologiques de la multiplication végétative
A- comparaison avec la reproduction sexuée
La multiplication végétative est appelé apomixie (du grec apo = à l’écart ; mixis = mélange  pas de
méiose, pas de fécondation
Le seul phénomène cellulaire impliqué dans la multiplication végétative est la mitose
 production de nombreuses plantes génétiquement identiques à la plante mère = clone
B- multiplication végétative et plante vivaces



Plante vivace = plante pérennante
Plante annuelle
Plante biannuelle
La multiplication végétative concerne surtout les plantes vivaces qui ont la particularité d’avoir les
deux types de reproduction : sexuée et asexuée.
III-
Avantages et inconvénient de la multiplication végétative
A- Avantages
Méthode plus rapide et plus sure que la reproduction sexuée car dans la reproduction sexuée, il faut
la formation des organes reproducteurs, des graines et la germination : ce qui est très long
Elle est obligatoire chez certaines espèces (exemple : les plantes qui ont es fruits parténocarpiques)
 Voir plante stérile
La colonisation est rapide mais locale. Application : Culture in vitro
Exemple : A partir d’un bourgeon de rosier on pet obtenir 200 000 rosiers
B- Inconvénients
-
Le génotype ne varie pas. Si les conditions du milieu change, impossible de produire des
plantes adaptées
-
Propagation des maladies parasitaires plus importante
En effet par la reproduction sexuée, la plupart des plantes parasitées sont filtrés au niveau
de la graine, c’est-à-dire. Dans les cellules de la graine : peu ou pas de parasites.
-
Dissémination réduite
Conclusion : Rôle très important dans le monde végétal
-
Embryogénèse indéfinie
Organogénèse indéfinie
Capacité des cellules végétales à se dédifférencier