Aux anciens du PDE - Athénée Royal Jean Absil

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Haro sur la pensée unique !
Au vu de l’actualité internationale, il me semble important de mettre en
évidence les débordements de certaines personnes qui pensent détenir le
monopole de la vérité unique alors que celle-ci est plurielle.
Petit lexique
Honte à ceux qui adoptent une attitude béotienne
Perdus seront ceux qui n’usent pas de leur esprit critique
Arrêtons ceux qui se délectent d’être des sycophantes
Crier haro sur : s’indigner contre
Béotien : ignorant et
grossier
Des brutes fourbissent les armes des sicaires
Sycophante : délateur,
fourbe, menteur
Les abîmes se font plus obscurs pour eux
Sicaire : tueur à gages
Ils ânonnent les diktats de leurs gourous
Diktat : exigence absolue
imposée par la force
Tellement pitoyables dans leurs actes fanatiques
Victimes et paranoïaques sont les qualificatifs qu’ils
réfutent
M.Daoud
Rédaction :
L’équipe Absilissimo :
DAUBE Octave 3G
GERARD Pierre 3G
GODTS Marine 1A
HENRION Vincent 3G
SOLE Aliosha 1A
Armen Ter Stepanian 1A
Edito …………………………………………………………….
L’art à Absil ……………………………………………………..
L’Art est partout mais surtout à Bruxelles ! …………………
L’art du web ……………………………………………………
Fenêtre sur cours ……………………………………………..
Coup de coeur—Poésies inspirées par la Saint-Valentin …
Le harcèlement : “Qui va-t-on lyncher aujourd’hui ?” ……..
Comment dessiner une tête de garçon ……………………..
L’action Damien et le concert de Noah Moon à l’école ……
Le “Paradis des Enfants” fête ses 50 ans …………………..
Slam : “Ne me demande pas mon nom …” …………………
Echange d’articles avec l’école de Nea Ionia (suite) ………….
Le Top Five de Pierre et Vincent …………………………….
Couvertures : Coline Jacobs-Flora-Lili Mikaberidze
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L’art à Absil
Pour en savoir un peu plus sur
notre fameux thème, rien de
tel que de se renseigner auprès
des spécialistes de l’école, n’est
-ce pas ?
Voici donc une petite interview
de M. Van Bever, professeur
d’art dans le supérieur, et de
ses élèves.
Absilissimo : Qu’est-ce que
l’art, pour vous ?
M. Van Bever : Disons que l’art
est le reflet de la société, son
miroir. Depuis l’aube des
temps, c’est un moyen que
l’homme a pour développer sa
partie consciente et inconsciente, pour voir son propre
reflet dans une œuvre d’art.
Êtes-vous allé dans une académie pour pouvoir exercer
votre métier ?
Oui, je suis allé à Saint-Luc, à
Tournai.
Quelles capacités faut-il pour
exercer ce métier ?
Il faut savoir se mettre en veille
pour pouvoir aller chercher
chez l’élève ce qu’il ne soupçonne pas dans sa personnalité.
En dehors de l’école, faites-
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vous des activités consacrées à
l’art ?
Je peins, je photographie…
Quelle est votre méthode
d’enseignement ?
Je n’en ai pas vraiment. Je
lance un thème et c’est aux
élèves d’y répondre, que ce
soit en peinture, en sculpture,
en photographie… Ensuite, je
les accompagne dans leur voie.
Je ne leur impose pas ma
propre vision.
Mon travail, dans tout cela,
consiste à aller chercher leur
art et à le développer, le faire
fleurir.
Pourquoi avoir choisi l’Athénée Royal Jean Absil pour enseigner ?
Le choix est simple car c’est le
seul Athénée de Belgique qui
ait une option artistique !
Quel est l’objectif que vous
visez pour vos élèves ?
Qu’ils puissent se découvrir eux
-mêmes.
Etant petit, l’art était-il un divertissement ou une passion ?
J’ai vraiment commencé à
m’intéresser à l’art vers 15 ans.
C’est vraiment devenu une
passion ! J’ai d’abord commen-
cé ma carrière en tant que photographe puis après, je suis
devenu professeur d’art.
Et maintenant, après le professeur, que pensent les élèves ?
Flora, qu’est-ce que l’art, pour
toi ?
L’art est une manière de m’exprimer… C’est une question
difficile ! Parfois, tu n’as pas
envie de parler mais tu peux
t’exprimer dans tes œuvres.
Pourquoi as-tu choisi l’option
art ?
J’ai choisi cette option car j’ai
toujours aimé dessiner. L’art
est une chose qui m’intéresse
et j’ai envie d’en faire un métier plus tard. J’ai vraiment
choisi cette option car j’en
avais envie, pas parce que je
voulais me débarrasser d’une
autre !
Comme tu nous l’as dit, tu
veux en faire un métier. Mais
lequel ?
Je ne sais pas encore mais ce
qui est sûr, c’est que je ferai
une année préparatoire, car ce
n’est pas toujours facile de
trouver un métier dans ce domaine.
Quel type d’art te parle le
plus ?
En fait, tout me parle, mais
l’architecture, par exemple,
n’est pas pour moi.
En ce moment, j’aime beaucoup peindre, car il y a plein de
différentes techniques à essayer ! Je vais aussi essayer la
sculpture…
Quelle est la qualité de l’enseignement de Mr. Van Bever ?
Il personnalise le cours pour
chaque élève. Il essaie de con-
naître l’élève au maximum
pour l’aider à développer sa
personnalité, tout en humour !
Poursuivons avec Benji.
Benji, qu’est-ce que l’art, pour
toi ?
L’art, pour moi, est une chose
assez inutile, en fin de
compte… Mais c’est l’art qui
différencie l’humain de l’animal. Cela lui permet de s’exprimer, d’explorer ce qui lui passe
par la tête. L’art n’a pas réellement de but mais c’est justement sa qualité.
Pourquoi as-tu choisi l’option
art ?
Je ne me considère pas vraiment comme un artiste mais
j’ai envie d’apprendre des techniques, de m’y repérer un peu
plus.
Veux-tu en faire un métier
plus tard ?
J’ai toujours eu envie de travailler dans le domaine de l’animation, du dessin-animé.
Quel type d’art te parle le
plus ?
L’illustration, le dessin. Et la
musique ! Elle m’inspire beaucoup !
Quelle est la qualité d’enseignement de Mr. Van Bever ?
Je ne le connais pas encore
assez bien pour le préciser car
je ne suis ici que depuis cette
année. Ce que je peux dire de
lui, c’est qu’il sait développer la
personnalité artistique des
élèves.
Et voilà ! Cela suscitera-t-il
chez vous des vocations ?
Pour aller plus loin et en discuter, rendez-vous sur notre
page facebook :
www.facebook /Absilissimo
Marine Godts
L’art est partout... Mais surtout à Bruxelles !
Tellement d’artistes... Tellement
d’expositions... Comment choisir ?
C’est pour cette raison que l’Absilissimo va vous proposer les
meilleures expositions qu’on
peut trouver pour le moment
dans les musees de Bruxelles!
*La premiere sort tout droit de
l’esprit de Duane Hanson (19251969),sculpteur «hyperrealiste»
americain, qui s’invite au musee
d’Ixelles a partir du 20 fevrier
jusqu’au 25 mai. Cet artiste est
essentiellement connu pour ses
140 œuvres d’hommes et de
femmes dont la pause est si dynamique qu’on croirait qu’ils ont
«ete mis sur pause».
Au cours de ses œuvres Mr Hanson veut montrer les desillusions
du reve americain.
C’est ainsi que vous pourrez observer une equipe d’ouvriers, une
grand-mere sur sa chaise, etc...
De plus, la majorite de ses sculptures ont ete construites... en
taille reelle !
*La deuxieme exposition dont
nous allons vous parler n’est pas
comme les autres car l’artiste
n'utilise ni peintures, ni crayons,
ni toiles, ni blocs de marbre mais
des... briques LEGO!
*La troisieme, et la toute derniere exposition dont nous allons
vous parler s’adresse aux fans de
bande-dessinee… mais pas n’importe laquelle : seulement la bande-dessinee suisse !
En effet, vous ne pouvez pas la
manquer : «The Art Of The
Brick», entierement realisee par
Nathan Sawaya qui ne sera pas
passe inaperçu a Bruxelles!
En effet, on a souvent tendance a
assimiler des auteurs tels que
Zep ou Cosey a la Belgique, mais
pas du tout ! Et c’est la que le
Centre Belge de la Bande Dessinee intervient !
Entre ses copies d’oeuvres d’art
archi-connues ou ses propres
creations il ne manque pas d’impressionner tant il manie bien la
brick LEGO. La precision dont il
fait preuve emerveille, depuis le
22 novembre, tous ceux qui passent par la Bourse. Il ne vous
reste plus que quelques jours
pour aller la voir car cette derniere prend fin le 21 avril... Ne
perdez pas de temps, allez-y!
«Je ne copie pas la vie,
Je dresse un bilan des
valeurs humaines.»
Duane Hanson.
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Dans une magnifique expo se tenant depuis fevrier et se finissant
en mai, vous pourrez decouvrir
ou redecouvrir la BD suisse de
fond en comble.
Octave Daube
L’art du web
Le web offre à tout artiste une possibilité de s’expri-
la télévision ou même du cinéma, le web a une portée
mer. L’art peut être repris sous différentes
planétaire et, votre post (qu’il soit sous la forme d’une
formes, les plus notables étant la peinture, le dessin,
vidéo, d’un article, d’une photo…) peut, en l’espace
la sculpture. S’exprimer est aussi tout en art. Durant
de quelques heures, atteindre les plusieurs millions
le XXème siècle, une liste reprenant les neuf arts exis- de vues et déclencher toute une déferlante de réactants est créée. Voici un récapitulatif de celle-ci:
tions, de commentaires. Pour cela, il s’agit de mettre
-le 1er art est l’architecture
en ligne quelque chose d’inédit, d’hors du commun,
-le 2ème art représente la sculpture
d’inattendu, d’insolite… Le buzz, sur Internet, est un
-le 3ème art rassemble le dessin et la peinture
rêve pour bon nombre d’entre nous. Tâchons de faire
-le 4ème art est la musique
preuve d’originalité et d’imagination.! Le web nous
-le 5ème art comprend la littérature et plus particuliè- permet de découvrir toutes les oeuvres d’art des plus
rement la poésie (quoi
grands mais aussi des
que la prose soit égale-
artistes amateurs. Mais
ment une forme d’art)
certaines créations sont
-le 6ème art regroupe les
exclusivement réser-
arts de la scène (c’est-à-
vées au web: les sites
dire le théâtre, la danse,
web, vidéos Youtube.
le cirque)
N’est-ce pas une ma-
-le 7ème art, bien sûr, est
nière de s’exprimer que
le cinéma!
de publier des vidéos Youtube?! Théâtre et cinéma
-le 8ème art réunit la photographie, la télévision!
n’apparaissent-t-ils pas dans la description des arts
Et enfin le 9ème art indique l’art lié aux bandes dessi- (7ème et 8ème art)??! Or, ces Youtubers, comme Nornées. Un débat houleux persiste encore quant à la si-
man ou Cyprien, utilisent leur talent de comédien
gnification d’un 10ème art. Jeux vidéo, modélisme,
dans leurs vidéos! Ces vidéos forment-elles un art à
les arts numériques, aucun choix n’a encore été fait.
part entière? Il en va de l’avis de chacun. ! En re-
Cependant la possibilité qu’un 10ème art apparaisse
vanche, de nouveaux arts numériques sont apparus
reste faible car cette liste a été créée à l’image des 9
depuis la création des neufs arts dans les années 50 et
Muses antiques (personnages mythologiques repré-
il semblerait qu’il soit plus que temps de réactualiser
sentant chacune un savoir, un art). La création d’un
cette liste qui risque, dans un avenir proche, de deve-
10ème art dérogerait alors à la règle. ! Le web est en-
nir désuète, obsolète.
vahi d’oeuvres d’art diverses et variées. Le web n’est,
en soit, qu’un moyen de communication. A l’instar de
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Vincent 3G
Les graffitis, de l'art
ou du vandalisme ?
Ce débat existe depuis toujours. Depuis
des époques reculées, dont certaines
remontent à la Grèce antique ainsi qu'à
l'Empire romain, beaucoup pensent
que, réalisé dans un contexte légal, le
graffiti stimule la créativité des jeunes
et que, pour ceux qui habitent dans des
quartiers défavorisés, c'est un excellent
moyen de voir leur avenir d'un oeil différent.
Par ailleurs, d'autres s'obstinent à penser que le graffiti est un acte illégal
quand il s'agit surtout de simples tags
pouvant être parfois gênants.
Quelqu'un que nous connaissons bien
a dit : « Tant que le dessin n'est pas
terminé et que je l'estime bon, cela
reste une dégradation du mur. Au début, c'est une salissure. Et si le dessin
est raté, il n'existe pas. Ce n'est qu'à
la fin qu'il peut devenir peinture ». Cette
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personne s'appelle Bonom, alias Vincent Glowinski. Accompagné de son
photographe, Ian Dykmans, Bonom a
transformé depuis 2005 notre ville
grise, pluvieuse et toujours bétonnée,
en une ville plus colorée et plus
joyeuse. Cet amoureux de Bruxelles,
arrivé chez nous après des études à la
Cambre de 2005 à 2008, a fait apparaître à chaque coin de rue un renard
ou un géant ou encore un vieux monsieur malade et nu...des fresques murales toujours plus étonnantes les unes
que les autres, répandant autour de lui
joie et émotions et qui continuera, malgré la police qui marche dans son
ombre.
Vincent Glowinski est né à Paris en
1986. Influencé par sa mère sculpteuse, il avait postulé dans plusieurs
écoles d'art en France mais c'est à 19
ans, à Bruxelles, que Bonom a trouvé
son bonheur en s'inscrivant à la
Cambre. Bonom aime Bruxelles pour
la liberté qu'elle lui accorde contrairement à Paris. Sa carrière n'a pas commencé en tant que graffiteur, il dessinait d'abord dans des lieux abandonnés. C'est seulement après ses études
à la Cambre qu'il choisit le nom de Bonom, en rapport au singe Bonobo.
Afin de mieux comprendre l'effet des
graffitis sur l'école, nous avons interrogé la préfète de notre établissement,
madame Pisonier :
- Est-ce vous qui avez décidé de repeindre les murs qui avaient été
graffités par l’ami d’un élève dans le
grand préau de Jean Absil ?
- Oui, avec l'administrateur de l'école.
J'ai pris cette décision parce que ces
murs étaient fort abîmés et recouverts
de signatures faites au Bic.
- Que pensez-vous de regraffiter
dans un projet futur ces murs ?
- Si on me propose un projet concret, je
serai ravie de le faire.
- Que pensez-vous du graffiti en général ?
- Quand les graffitis sont réalisés sur de
vieux murs gris et sans intérêt, ils peuvent avoir une influence positive et être
alors considérés comme de l'art mais
lorsque ce sont de simples signatures
qui ternissent l'image de l'école, je ne
suis pas d'accord.
- Quelles sanctions prendriez-vous
en cas de flagrant délit ?
- Des sanctions ont déjà été prises.
Lola Devuyst
Milan Renier
Graffiti: ART ou vandalisme ?
Tous les citoyens des grandes
villes sont aujourd’hui confrontés
aux graffitis, ces peintures ou ces
inscriptions réalisées sur des endroits publics. Les graffiteurs
s'approprient les murs pour clamer leur existence ou pour exprimer leurs avis et parfois leurs
qualités artistiques. Attention, ne
confondons pas tags et graffitis, le
tag étant la signature utilisée pour
signer un graffiti ou étant aussi
utilisé seul pour marquer la présence de son auteur sur un territoire.
Partout à Bruxelles, les graffitis se
multiplient sur les murs de la ville
mais aussi à l'intérieur des écoles ou
dans les stations de métro. Souvent,
ils ont tendance à déplaire à la ma-
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jeure partie de la population. Et pourtant, certains d'entre eux nous étonnent par la qualité de leur contenu
graphique. A tel point qu'à certains
moments se pose la question : « Le
graffiti, démarche artistique ou acte
de vandalisme ? ».
Pour essayer d'y répondre, attardons
nous sur le cas bien précis d'un artiste bien connu des Bruxellois. Depuis 2005, Bonom, Vincent Glowinski
de son vrai nom, né à Paris, a choisi
notre capitale comme terrain pour
exprimer ses talents à travers une
véritable démarche artistique. Marqué par le Musée d'Histoire Naturelle
à Paris, où, très jeune, il passe des
heures à dessiner des squelettes
d'animaux, il débarque à Bruxelles
en 2005 et s'y sent vite comme chez
lui. Ce qui lui plait dans cette ville,
c’est la disponibilité de grands espaces qu’il décide de s’approprier
pour ses dessins de grandes dimensions en noir et blanc. Une de ses
premières oeuvres est un gigantesque morse échoué sur le bas
d'une façade. Dès 2009, Bonom réalise ses fresques sur de nombreux
murs de notre capitale, ainsi que sur
des bâches couvrant de grands bâtiments en chantier. Avec le temps, il
se fait connaître dans le milieu des
graffeurs et multiplie les collaborations. Au delà des graffitis et de l'art
urbain, Bonom réalise ensuite des
performances chorégraphiques lors
desquelles, tel un pinceau humain, il
dessine par ses gestes ses sujets
favoris : une colonne vertébrale, un
fossile, un squelette. Mais ses
grandes fresques majeures du centre
ville restent sa première passion. Et
bientôt la presse le salue, le critique
le félicite, et les Bruxellois, de plus en
plus nombreux, apprécient ses
fresques. Même l'Echevin du Tourisme s'enthousiasme pour la plusvalue qu’il donne à la ville et certaines autorités le contactent pour
développer des projets avec lui. Mais
d'un autre côté, la cellule anti-tags de
Bruxelles efface une partie de ses
oeuvres et entame des poursuites
judiciaires contre l'artiste.
Alors, les graffitis : démarche artistique ou acte de vandalisme? Même
pour les auteurs les plus doués de
cette expression urbaine, les avis
restent partagés.
Selena Verwilghen
Nicolas Janssen
art
Faisons de l’
avec nos crasses!
Ce nouveau concept peut être
utilisé pour informer la population de concerts, pièces de
théâtre, festivals, lancements de
produits, ouvertures d’établissement… sans devoir faire appel
ensuite à des agents communaux pour ramasser les tracts
jetés par terre et arracher des affiches.
Malheureusement, ce système pourrait être utilisé à des fins publicitaires
et par conséquent punissable par la
loi car la location d’espaces publici-
taires est coûteuse et ce serait
donc de la concurrence déloyale.
Mais n’espérez pas trop de ce
nouveau concept car, quoiqu’innovant et sans aucune influence sur
l’environnement, il est tout de
même indispensable d’avoir une
autorisation du collège communal,
le règlement de police interdisant
ce genre de pratiques. Car même
si le délit de nettoyage de murs
n’existe pas, cela reste du streetmarketing.
Conclusion, le tag propre est un
Deux des nombreuses œuvres de Christophe Aguirre Schwarz (ZEVS).
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nouveau type sympa de graffitis,
respectueux de l’environnement et
qui disparaissent avec le temps
mais nécessitant des autorisations
qu’il est ennuyeux de se procurer.
Et vous, pourquoi ne vous exprimeriez-vous pas de cette manière à
l’école ?
Elfine Caumont
Joachim Wilmott
Sources : http://www.youtube.com/watch?v=KeRG3u-vPNg
http://www.soyezvus.be/page/le-tag-propre-arrive-souspeu.html http://www.clean-tag.fr/realisations/operationtags-propres-meet-mr-bones
Enluminures et graffitis :
un lien de parenté ?
Ne vous est-il jamais arrivé de
vous attarder bouche bée devant
un magnifique graffiti avec de
somptueuses couleurs variées ?
Ou d'admirer les contours fins et
précis d'une enluminure ?
En fait, ces deux styles sont assez
proches. Pour commencer, les enluminures et les graffitis sont des arts
anciens. Les premiers remontent au
Moyen Âge alors que les seconds
datent de la Grèce antique. C'est une
des nombreuses raisons pour lesquelles leur style est lié.
Autre point commun : les graffitis
attirent de nombreux "aspirants graffiti-artists" qui prennent comme modèle Slice et Nasty, qui sont de
grandes célébrités (parisiennes)
dans leur domaine. Tout comme les
enlumineurs du Moyen Âge s'inspiraient ou recopiaient les genres des
artistes reconnus de leur époque.
D'autre part, les enlumineurs, au
Moyen Âge passaient de nombreuses heures penchés sur leurs
manuscrits à dessiner dans les
moindres détails et ils gagnaient leur
vie de cette façon. Aujourd'hui aussi,
les meilleurs "graffiti-artists" peignent
et décorent nos murs avec beaucoup
de technique et de précision et parfois il arrive qu'ils puissent en vivre.
Enfin, les enluminures et les graffitis
étaient et sont encore un reflet de la
société dans laquelle ils évoluent. Ils
sont des moyens de communication
et transmettent des idées, des émotions et des sentiments.
Léa Guggenbuhl
Victor Robinson
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L'avenir dans le dessin industriel!
Amateurs de dessin, d'art
moderne et de design,
pourquoi ne pas vous dirigez
vers le dessin industriel?
Le dessin industriel ou dessin technique est plus
présent dans
la vie de tous
les
jours
qu'on ne le
pense!
Celuici est utilisé dans
beaucoup de
domaines
tels que l'architecture,
l'automobile,
l'aéronautique, le
mobilier, la sculpture, l'armement,...
Au départ les dessins, les croquis
étaient mis sur papier, plans,.. Les
dessinateurs utilisaient chacun leurs
propres mesures ce qui rendait difficile la lecture par les autres personnes exerçant cette même profession. Afin de rendre les plans lisibles
par tous, il a été décidé d'imposer des
normes de conventions de mesures,
de perspectives,... Avec les avancées
technologiques, les dessins se font
désormais par informatique.
Pour faire ce métier, il faut avoir une
base de connaissance en mathématiques, en informatique, en dessin et
avoir aussi beaucoup d'imagination!
Le dessin technique est important car
il permet de faire évoluer l'art dans
toutes sortes de directions et dans
tous les domaines.
Le designer employé
par une entreprise ou
un particulier doit
suivre
les envies
et les idées
de son client:
le client est "roi". Les
designers peuvent tout de même se
diriger dans toutes sortes de directions tant qu'ils respectent les exigences et les préférences de leur
client.
Il existe en Belgique, la HELdB
(Haute Ecole Lucia De Brouckère) à
Bruxelles; celle-ci forme donc des
futurs professionnels pour en faire de
futurs créateurs. Elle possède un dispositif complet tant en ce qui concerne les techniques traditionnelles
(gravure, lithographie, sérigraphie,
ateliers plâtre, terre, bois, fer…), que
plus récentes (PAO, offset), la photographie argentique ou les technologies numériques (photo, vidéo, son,
multimédia…). Et en plus du diplômes de dessinateurs, ils reçoivent
également un diplôme d'ingénieur.
Ces diplômes ouvrent des portes
dans beaucoup de pays d'Europe
comme la France, l'Angleterre, l'Italie
mais aussi sur le continent asiatique.
A l'heure actuelle, le dessin industriel
est en pleine progression. De nombreuses industries sont à la recherche
de développement de projets et recrutent de futurs dessinateurs.
Ce métier propose un salaire attractif,
une évolution continue de la profession en raison des avancées techniques et informatiques.
N'hésitez donc à vous lancez, beaucoup de possibilités s'offrent à vous!
Loïc Jacobs , Sophie Leclercq
Henri Jacobs, ça vous dit quelque chose ?
Non ? Cela ne nous étonne pas plus
que cela... Bien que nous soyons tous
élèves à l’Athénée Royal Jean Absil, la
totalité des étudiants interrogés n’a
pas reconnu son nom. C’est pourtant
celui d’un homme dont le rôle fut très
important lors de la construction de
notre école puisqu’il en fut le premier
architecte !
En effet, c’est en 1953, et selon les
plans de M. Jacobs que l’Athénée fut
construite. Plus tard, certains prolongements furent édifiés mais cette fois les
plans ont été dessinés par un autre
architecte. On compte parmi ceux-ci le
bâtiment Hansen-Soulie, raccordé
avec le Marinel de M. Jacobs (autrefois
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une école de fille, demandez donc à
Mme Lescanne) en 1962 et avec le
hall des sports en 1977.
Après avoir effectué ces recherches et
réalisé quelques sondages nous nous
sommes rendus compte que l'architecture, cet art, ce métier pourtant si difficile semble délaissé par la nouvelle
génération. La plupart des jeunes de
notre âge connaissent de grands noms
tel que Gaudi (53% connaissent),
grand architecte espagnol du 1920ème siècle, mais ne prennent pas le
temps de s’y intéresser outre mesure.
Pour preuve, le nom de Frank Lloyd
Right (0% connaissent), architecte
américain de la même époque que
Gaudi n’a suscité que haussements de
sourcils et regards interrogateurs…
Danaé Toupsin, Octave Daube
Ecrire pour exister
Comme certains d’entre vous le savent peut-être, « la Foire du livre de Bruxelles » a ouvert
ses portes du 20 au 24 février 2014 à Tour et Taxis. À cette occasion, nous avons souhaité
vous parler de cet art qui est rarement considéré comme tel : l’écriture.
Si l’on vous parle d’écriture, à quoi pensez-vous donc ? À votre devoir de français remis la veille ? À la dissertation
que vous devrez rendre en fin d’année
aux examens ? Ou encore, aux dictées
et rédactions en tout genre ? Malheureusement, dans la tête de beaucoup
d’élèves, l’écriture est perçue comme
une corvée scolaire. Et c’est dommage
car écrire apporte tant à celui qui y consacre du temps.
Ecrire, une thérapie ?
L’écriture est considérée par beaucoup
comme une thérapie efficace contre
l’ennui du quotidien. C’est une façon
simple de se vider l’esprit, d’exprimer
ce que l’on a sur le cœur ou encore de
trouver des solutions à ses problèmes.
Aussi, la personne qui écrit, tout
comme les peintres, dessinateurs,
sculpteurs, musiciens et bien d’autres,
entretient son imagination et sa créativité.
Ecrire pourquoi ?
Il n’y a pas vraiment une raison commune à tous qui pousse à débuter dans
l’écriture. Toutes les personnes sont
différentes et ont chacune leur propre
vécu. Ainsi, certains commenceront à
écrire pour se confier, d’autre pour par-
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tager un souvenir, une histoire qui leur
est chère. Ou encore pour faire rire,
pleurer ou réfléchir. C’est ce qu’il y a
de plus beau dans l’écriture : on est
libre. On peut écrire ce que l’on ne peut
pas, ne sait pas dire à haute voix. On
peut être quelqu’un à part entière, être
soi.
Est-ce que tout le monde peut
écrire ?
Toute personne qui a quelque chose à
raconter peut écrire. Il suffit de le vouloir. Beaucoup de gens ont peur de
commencer se disant qu’ils n’ont pas
assez de talent. Mais le talent, le réel
talent d’un bon écrivain, c’est de parler
avec son cœur et ça, chacun de nous
en est capable. Aussi, faut-il être inspiré, raconter ce qui nous touche, nous
intéresse. Et surtout, il faut aimer ce
que l’on fait. On ressent à travers les
textes d’une personne désintéressée
par ce qu’elle produit, toute la lassitude,
l’ennui qu’elle a pu éprouver en les écrivant.
L’écriture, ça s’apprend ?
Comme
les
mathématiques,
les
sciences ou encore les langues, écrire,
ça s’apprend. D’ailleurs, parmi les outils
indispensables à la rédaction, on re-
trouve l’orthographe, la grammaire et la
conjugaison, les mêmes qui polluent,
selon beaucoup d’entre nous, nos cahiers de français. Certes, leur apprentissage demande beaucoup de courage
et surtout de volonté, la langue française n’étant pas la plus facile, mais
comme dit plus haut, ils sont essentiels
à l’écriture.
Bien sûr, il est tout à fait possible
d’écrire bien sans savoir orthographier
tous les mots du dictionnaire. Disons
qu’il faut trouver un juste milieu et que
donc, pour vraiment prendre du plaisir
en rédigeant, mieux vaut que les bases
du cours de français soient maitrisées.
Mais par contre, votre créativité et votre
personnalité, aucun livre ne vous l’enseignera. C’est quelque chose que tout
le monde a en soi. Enfin, écrire, c’est
beaucoup de persévérance. Tout n’est
pas parfait du premier coup. Au plus on
écrit, au mieux sont les textes. Le tout
est de ne pas abandonner et continuer
de s’améliorer. Un jour Théocrite* a dit
« En persévérant, on arrive à tout ».
Nathan Vaccaro , Megan De Rouck
*Poète grec du IIIème s. av. notre ère. (note de
l’éditeur)
Coup de
coeur
Un exercice
d’écriture qui
nous parle
d’une actualité brûlante!
plorer ces dernières semaines. Les policiers,
n’en parlons pas ! Ce sont des bandits… Les
hôtels sont devenus des hôpitaux tellement les
blessés sont nombreux. J’ai appris aussi que
les policiers tiraient avec des kalachnikovs. Les
civils voulaient juste changer de gouvernement
et de président. Les enfants et les femmes
restent à la maison, c’est-à-dire qu’elles ne
vont pas au travail et les enfants ne se rendent
pas à l’école ! Ne dites surtout pas qu’ils ont
de la chance s’ils ne vont pas à l’école ! En réalité si, car ils pourraient recevoir une balle
dans la jambe ou sur le torse. C’est pour cela
qu’ils ont des casques et des gilets pare-balles.
De plus, personne ne peut entrer et sortir de la
capitale. De jour en jour, la nourriture fait défaut. Bon, je vais arrêter de vous parler du
cauchemar de mon pays d’origine. Dernière
chose, je vous rassure, toute ma famille est ici
sauf la femme et les deux enfants de l’oncle de
mon père, la famille du cousin de ma mère et
beaucoup de leurs amis.
Aujourd’hui, je vais vous parler de mon pays
d’origine. Pour certains d’entre vous, vous savez duquel je veux parler. J’ai décidé d’en parler car, déjà, mes parents y ont vécu vingt ans
depuis leur naissance et, heureusement qu’ils
sont venus ici. D’abord, grâce à eux, je suis là,
devant vous et aussi car j’ai effectué de merveilleuses rencontres, dont vous. Ensuite, pour
vous raconter ce qui s’y passe, en tout cas
pour ceux qui ne regardent pas les infos, car,
actuellement cela fait la une de l’actualité. Depuis déjà deux mois, la révolution a commencé. Pourquoi ? D’abord, les civils veulent changer de gouvernement et de président car ceuxci sont responsables de nombreux actes de
corruption. Ensuite, parlons du président Ienokovitch, qui a été plusieurs années en prison. Il fut président une première fois mais ne Et oui, c’est bien de l’Ukraine dont je vous ai
gérait pas le pays comme il le fallait. Après les parlé !
élections, il a été remplacé par un autre et,
Mankevitch Jessica 2A
quatre ans après, il est revenu au pouvoir. Plus
de 1000 blessés et 60 à 100 morts sont à dé-
C e petit présent
A ne pas négliger
D onne un sentiment
E nivrant et allumé
A ujourd’hui ou demain
U n cadeau ça ne sert pas à rien
Zurla Vittoria 1B
F leurissez, très chères, fleurissez !
L e soleil est là pour vous aider,
E t la pluie vous empêche de vous assoiffer
U n beau jour, vous aurez poussé !
R êveur, je vous arracherai ;
S ûrement pour vous offrir à ma bien-aimée !
Korkis Georges, 1B
12
A ne pas sous-estimer
M ettant en pièces votre cœur brisé
O uvrant une blessure béante
U n chagrin immense dont la guérison est lente
R emuant un couteau dans la plaie
E t que personne ne pourra cicatriser
U ne fois cependant, votre flamme déclarée
S e pourrait-il qu’elle soit charmée ?
E n attendant de se faire pardonner ?
Genin Joachim 1A
Les élèves de 1ère et de 2ème ont eu l’opportunité de participer le 15 janvier à une matinée consacrée au
harcèlement
Mme Glaude a profité de l’occasion
La consigne: « Qui va-t-on lyncher aujourd’hui? »
pour donner la parole à ses élèves!
Le mur PFFFF… Moi, je m’y
connais en mur depuis des
années, je me cache et justement derrière un mur et
j’aimerais que quelqu’un
puisse venir le casser !
Pourquoi ?
Suicide
Arrête !
Pourquoi dois-je être de ce
côté du mur alors que tous
les autres s’amusent, rigolent de l’autre côté ? Et
pourquoi je suis seul de ce
côté ? Il n’y aurait pas une
issue possible ? J’aimerais
tellement avoir des amis …
On dirait le mur de Berlin …
pleure
Bêtise
insulte
M#@ » !
Bagarre
C’est facile de critiquer derrière son ordi mais le jour où
vous devrez le dire en face
vous allez vous prendre UN
MUR !!
Je me suis cachée derrière
ce mur, mais lorsque j’ai
levé les yeux, j’ai découvert
ce que mes amis pensent
de moi, ce qu’ils disent de
moi dans mon dos, ce qu’ils
font tous sans moi. Je me
sens rejetée, exclue, je me
retrouve seul et humiliée.
Je leur faisais confiance et
ils m’ont trahie, ils m’ont
planté un couteau dans le
dos sans aucune peine,
sans aucune honte.
Tu crois que parce que tu
écris des insultes sur moi
dans ton mur facebook que je
vais être triste ? Je peux en faire autant mais contrairement à toi : je n’ai pas 3 ans d’âge mental !
C’est très facile de se cacher derrière un mur, mais il ne faut pas oublier qu’un mur cela se casse !! A coup de marteau ou à coup de
bulldozer ! Il est facile de se cacher mais aussi facile de se laisser découvrir : il faut juste avoir la volonté !
Qu’est-ce qu’il y a ? Tu as une petite mine aujourd’hui.
Bof, rien … J’ai pas envie d’en parler.
Mais c’est important d’en parler tu sais !
Ben, il y a un chien dans le jardin qui n’arrête
pas de m’embêter.
Il fait quoi pour t’ennuyer ?
Il me vole systématiquement mon dîner, il se
moque de mon nez aplati, il me fait mal et j’en
passe !
Mais c’est grave ! Pourquoi tu n’en as pas parlé plus tôt !
J’ai peur qu’il l’apprenne et qu’il me fasse mal.
Je vais arranger ça !
13
C. Snif !
P. Il se passe quoi petit ?
C. Je me fait rejeter par les autres chiens.
P. Alors, tu as perdu tous tes amis ?
C. Oui …
P. Mais tu en as encore un !
C. Ah bon ? qui ?
P. Moi …
Tu crois que c’est facile pour moi d’en parler ? Mais maintenant je
me lance. On me traite comme rien, alors, j’ai l’impression d’être
rien. Chaque jour je me demande pourquoi, pourquoi on m’a choisi,
pourquoi je suis leur victime ? Je ne sais pas.
Tu crois que c’est facile pour moi d’avoir des personnes qui se moquent de
moi ou qui me critiquent pour tout ce que je fais ? Tu crois que c’est facile
d’en parler aux personnes qui m’entourent ? Savoir qu’ils seront peut-être
impuissants … C’est pas facile d’en parler … Je souris le jour en faisant semblant que je ne suis pas blessé, mais le soir, quand je suis seul, je n’arrive
plus à m’arrêter de pleurer … Les gens ne se rendent parfois pas compte
des actes qu’ils commettent …
Je n’ai jamais pu m’exprimer, je suis enfermé dans une
Je ne le dis pas parce que j’ai peur.
Je le garde pour moi parce que j’ai
honte.
cage d’où je n’arrive pas à sortir. L’oiseau, lui, s’
envole et tout en s’envolant, exprime sa joie de
vivre ! J’aimerais tant déployer mes ailes et oser m’
Je n’ai jamais pu m’exprimer, je suis
enfermé dans une cage d’où je n’arrive pas
à sortir. L’oiseau, lui, s’envole et tout en
s’envolant, exprime sa joie de vivre !
J’aimerais tant déployer mes ailes et
oser m’exprimer comme ce magnifique
oiseau. J’ai toujours été maltraité mais il
est temps pour moi de trouver la page
et de suivre le beau chemin de cet oiseau.
exprimer comme ce magnifique oiseau. J’ai toujours été maltraité mais il est temps pour moi de tourner la page de suivre
le beau chemin de cet oiseau.
De tout t’expliquer, de tout te raconter :
ça a été dur, même très dur. Je voudrais
oublier cette partie de ma vie, tout recommencer, oublier, même si au fond de
moi je sais que je n’oublierai pas.
J’ai peur, aide-moi.
Je ne supporte plus ce que je subis à l’école : il faut
que tout le monde le sache, qu’il y a un idiot qui me
fait souffrir physiquement et psychologiquement. Le
seul moyen pour que toute la classe le sache, c’est
de tweeter parce que je sais que tous les élèves de
ma classe sont inscrits.
Et 3 mois plus tard …
Je vais beaucoup mieux : l’élève qui me harcelait
a dû s’excuser et il a eu des travaux d’intérêt général
et maintenant plus personne ne m’embête grâce au
tweet!
« Comment faire une tête de garçon très simplement... »
Etape 1 : écrire le
mot « boy »
Etape 2 : relier la
queue du
« y » jusqu’à la
lettre
«b»
Etape 3 :
dessiner les
yeux
Etape 4 : dessiner les cheveux, le
nez et la bouche
Voilà le garçon de vos rêves !
Armen Ter Stepanian, 1A
P.S. : Vous pouvez adapter les yeux, les cheveux, le nez et la bouche à vos goûts !
14
L’Action Damien bat son plein !
Depuis plusieurs années, les élèves des classes de 1ère sont sollicités
pour vendre des marqueurs au profit de l’Action Damien. Il y a 4
ans, en 2010 une des élèves de l’école, Lucie Hustin, alors en 4ème
avait été sélectionnée pour partir en Inde et participer à la réalisation du film projeté l’année suivante dans les animations et ainsi
promouvoir la campagne. C’est elle qui avait été le porte-parole de
l’Action Damien dans notre école. Il s’agit du projet Triangle, c’est-àdire :1) la campagne, 2) en amont, la préparation du film et choix
du pays où va être dirigée essentiellement l’action et 3) les acteurs
principaux de cette solidarité que
sont les donateurs, nous, entre
autres.
Cette année, nous avons franchi un autre cap, nous avons reçu au sein de notre école la marraine du projet d’Action Damien qui n’est autre que Noa Moon, l'excellente interprète de
"Paradise" (dont elle a signé les
paroles et la musique). Elle est
allée à Kinshasa et est venue dans
notre école nous parler de son expérience auprès des malades à
travers ses chansons. Les élèves des classes de 3ème qui ont eu la
chance de participer à ce concert ont eu la surprise de voir une
vedette montante de la chanson belge anglophone, déjà entendue
à la radio mais dont on ne connaissait pas le nom et encore moins
le visage. Cette fois, c’est fait, les participants savent qui est Noa
Moon, qu’elle aussi avait également participé avec son école à
l’Action Damien et que cette expérience l’avait fortement marquée. Certains ont voulu se faire photographier avec elle. En voici
un souvenir à partager !
Je tiens à remercier l’ensemble des acteurs qui permettent la réalisation de ce projet. Tout
d’abord, notre Préfète qui nous donne son accord. Ensuite, les collègues des cours philosophiques qui ont toujours encouragé le projet par leur enthousiasme.
PSALLAS– TRANAKAS P.
Aux anciens du PDE
Fête des « 50 ans du Paradis des Enfants »
Le samedi 31 mai 2014
15
12H
Fancy-Fair et animations
18H
Début des festivités « 50 ans »
20H
Repas
22H
Soirée dansante
Réservations pour le repas et/
ou la soirée dansante :
soit par courrier (qui sera envoyé à tous les anciens)
soit par internet (site à confirmer)
“Je t’aime” qui se dit Anais en tahitien,
Certains seraient peut-être un chouïa nostalgiques
De savoir que revient au jour ce nom biblique
Noémie, belle, aussi agréable en hébreu
Avec ça, vous me connaissez déjà un peu
Évoque énormément d’amour et d’affection.
Parce que mon père a connu une écrivain,
Maman a décidé de me donner son nom.
De ses origines, je ne connais presque rien
La belle-mère de Ruth râlait-elle beaucoup? Moi bien
Est-ce à cause d'elle que je reste si introvertie
Taisant ces paroles prisonnières de mes écrits?
Les efforts intenses, draconiens de ma famille
La présence insouciante de ma poignée d'amis
Suffiront-ils à rayer ce bout d’infamie
Qui ronge et brûle encore le cœur de Noémie?
Les gens vous diront qu’on vient tous de quelque part,
Pour moi c’est sûr, il n’y a jamais de hasard.
Mes parents ont certainement choisi mon prénom,
En pensant à des gens bien, des gens de renom.
Quand je pleure, je verse autant de larmes que la pluie,
Mais quand je souris, j’illumine clairement ma vie.
Remplie de sentiments, je croque ma vie pleinement
Comme si tout était synonyme de diamant.
Mon défi ? Mener une enquête comme la police.
Mes rêves m’incitent à vivre une vie d’impératrice
Qui brillerait comme une étoile jaune tel un maïs.
Pleine d’ambitions et précise... Qui est-ce ? Anaïs
Toi qui pense qu'un prénom n'a pas grande importance,
Laisse-moi te raconter son histoire qui me portera
chance,
Gaëlle, généreuse et gaie voilà sa belle traduction,
Et ce nom je le porte avec beaucoup de passion.
Je vis grâce à mon cœur mais lui meurt par les mots.
Je me cache derrière l’ombre, la lumière c’est de trop.
Je suis une bipolaire et c'est parfois un dilemme,
Je fais donc de ma faiblesse mon emblème,
Comme un roseau dans la tourmente je ploie, je plie.
J'ai beau rire et m'amuser autant que je peux,
Tel un peintre, je mets de la couleur dans la vie.
La tristesse me donne souvent les larmes aux yeux.
Je cache mon visage derrière les plumes d’un boa,
J'aimerais mettre mes défauts à la poubelle,
Pour qu’il ne soit pas vu par n’importe quel gars.
C’est par timidité donc ne m’en voulez pas.
Mais nul n'est parfait même pas l'arc-en-ciel,
Je saute au-dessus du malheur telle une gazelle,
Et tout ça pour te dire que je me nomme Gaëlle.
Chacun sa définition, la mienne c’est Lisa.
Atelier « Slam » - élèves de Mme L. Bowring
16
Projet Grèce
Echange d’articles dans
le cadre du projet linguistique entre Absil et l’école
d’Athènes de Nea Ionia.
Les droits des animaux
Le chien ainsi que les autres animaux n’étaient
pas et ne sont pas nos ennemis mais plutôt nos
compagnons et nos assistants dans la vie.
Au contraire, l’homme est celui qui, en toute conscience, maltraite les animaux. Tout chien est
Φιλόζωος ή Ζωόφιλος
prompt à se dévouer et à rendre service à l’homme,
allant jusqu’à sacrifier sa propre vie. Ceux qui posDepuis longtemps, j’avais entendu dire que
sèdent un chien savent bien ce que cela signifie
« φιλόζωος » (philozoos) est celui qui aime la vie d’avoir une compagnie aux heures de solitude, un
animal qui leur offre sans hésiter, et sans rien atet que celui qui aime les animaux doit se dire
tendre en retour, ce dont ils ont le plus besoin :
« ζωόφιλος ». Finalement, j’ai regardé dans le
dictionnaire de Babiniotis (la référence grecque L’AMOUR !!!
Il n’est pas nécessaire de faire un choix pour compour l’étymologie des mots) et j’ai vu que les
prendre que nous en avons besoin. Tous les anideux significations étaient correctes.
maux naissent avec des droits égaux devant la vie
Le mot ''φιλόζωος'' a une double signification, et le droit d’exister. Chaque animal sauvage a le
avec une étymologie différente, alors que
droit de vivre librement et de se reproduire d’après
les lois de la nature. L’abandon d’un animal est
« ζωόφιλος » signifie seulement celui qui aime
considéré comme un acte inhumain et dégradant.
les animaux.
Nous avons donc des « Associations Amies des Les droits des animaux doivent être intégrés dans
la législation exactement comme le sont les droits
animaux » (''Φιλοζωικές Εταιρίες'') et « l’amour
de l’homme.
pour les animaux » (''Ζωοφιλία'').
Zoé Tsetsila et Rubini Tzanetou 2C
La « philozoïa » (''Φιλοζωία'') n’évoque pour
moi en aucun cas l’amour pour les animaux.
Pour ma part, je proposerais d’utiliser le mot
« zoophilie » (''ζωοφιλία'')pour le double sens
plutôt que ''φιλόζωος'' qui exprime l’amour inconditionnel pour les animaux et pour la vie.
17
Ce que nous enseignent les animaux
C’est eux qui nous soutiennent, soutenons-les à notre tour.
Nous tous sur la terre, nous avons les mêmes besoins. Si nous pensons que nous sommes différents, dans le fond, nous sommes les mêmes. Les uns peuvent être utiles aux autres.
Quand tous participent, les résultats de ce que l’on entreprend sont meilleurs. Quand quelqu’un a besoin d’affection et d’aide, quel que soit l’animal ou sa taille, s’il a besoin d ‘affection,
on la lui donne.
Anna Stathopoulou 2C
Il est donc très important de connaître et de respecter notre tradition. Enfin, nous ne devons pas oublier
qu’un peuple sans passé n’a pas d’avenir.
Photis Kontoglou* a écrit : « Nous qui sommes restés
fidèles à la tradition, qui n’avons pas désavoué le lait
De nos jours, la plupart des Grecs ne respectent pas, tété, nous luttons, l’un ici, l’autre là, contre le mensonge, contre ceux qui veulent faire de la Grèce une
négligent par découragement ou sont indifférents à
leur tradition. Ils n’en tiennent pas comptent et sou- carcasse sans âme, une fleur sans parfum. »
vent ils hésitent à avouer qu’ils sont d’origine provinStergiou Angélique 2C
ciale. Moi, personnellement, je suis absolument op*peintre grec, né à la fin du XIXe siècle en Asie Mineure et réfugié en
posée à une telle attitude.
Tout d’abord, une raison pour laquelle nous devons
être fiers de notre tradition est le fait que c’est notre
héritage culturel et religieux du passé. Tradition,
c’est la douce berceuse de notre enfance, les
contes de notre grand-père, les danses, les chansons, les plats et tout ce qui fait partie de la vie de
notre pays. De plus, c’est une part de notre vie
qui a une valeur particulière, qui nous est propre.
De plus, elle est utile à la société grecque puisqu’elle constitue un ensemble indissociable du
présent qui nous aide à comprendre le quotidien
de nos ancêtres. Nous nous attachons à notre famille, nos amis et tout le quartier en partageant
un repas, en dansant et en chantant ensemble les
chants de nos pères, participant ainsi aux mêmes
us et coutumes.
18
Grèce en 1922 l ors de la Grande Catastrophe survenue en 1922 avec
l’échange de population grecque et turque d’Asie Mineure. Il sut utiliser
'influence de son héritage
byzantin dans sa peinture.
Le
Top Five
Voila un superbe film qui mêle la
fiction et l’anticipation et qui
vous tiendra en haleine jusqu’au
bout ! Avec Sandra Bullock et
George Clooney comme acteurs
principaux, victimes d’un terrible accident lors d’une banale
sortie spatiale. Tout le vaisseau et le reste de l’équipage n’y
survivront pas : le Docteur Rayan Stone et Matt Kowalsky se
retrouvent seuls, dans l’immensité effroyable de l’espace.
Non-Stop
De Pierre et Vincent
Gravity
Le voilà de retour : après Taken 1 et 2, Liam Neeson revient
dans Non-Stop, un splendide thriller à la fois angoissant et
plein d’action de Jaume Collet-Serra. Lors d’un ordinaire
transatlantique avec 146 passagers, Bill Marks, agent expérimenté de la police de l’air reçoit un mystérieux message lui déclarant que s’il ne verse pas 150 millions de dollars sur un
compte en banque secret, un passager mourra toutes les 20
minutes.
Avec Pierre Niney dans le rôle de Yves Saint Laurent et Guillaume Gallienne dans le rôle de Pierre Bergé, cette biographie
relate l'histoire d'un des plus grands maîtres de la haute couture. Le film commence avec le décès de Christian Dior, quand
Yves Saint Laurent prend sa place.
12 Years a Slave
Yves Saint
Laurent
Magnifique film entre le dramatique et l’historique réalisé par
Steve McQueen, retraçant l’histoire de Solomon Northup, jeune homme noir américain, vendu comme esclave à un tyrannique propriétaire de plantation de coton. Solomon se battra
jusqu’au bout pour rester en vie et garder sa dignité.
Le loup de Wall Street
Il est loin le temps de Titanic où Di Caprio jouait le rôle du pauvre! Dans ce film, on ne l’a
jamais vu aussi riche… Malheureusement le trader qu’il joue n’est pas un ange, loin de là!
Le film est divertissant, déjanté mais ne deviendra malheureusement jamais un grand
classique...
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