Du 14 au 20 juillet 7 jours / 6 nuits

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Du 14 au 20 juillet 7 jours / 6 nuits
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Arles, le 1 juillet 2014 Bonjour, Grande fête populaire conjuguée à une exigence artistique revendiquée, depuis 1996, le festival Les SUDS, à ARLES fait vibrer les nombreux sites patrimoniaux de la cité provençale au rythme des plus belles voix et sons du monde… Qu’elles soient des plus festives ou intimistes, nées de répertoires sacrés ou profanes, électriques ou jouées en acoustique, toutes les musiques du monde s’invitent ici, le temps d’une semaine, pour le plus grand plaisir de quelque 60 000 festivaliers. Avec une programmation d’artistes reconnus ou en émergence, le festival propose une soixantaine de concerts ou rencontres musicales ainsi que 38 stages & master classes, pendant 7 jours & 6 nuits, de 10h à 4h du matin non-­‐stop ! En journée, une riche programmation musicale et patrimoniale s’offre au festivalier, l’entraînant d’un Petit déjeuner animé par les émissions en direct de la Radio des Suds à une Scène en Ville, d’une Ballade au fil du Rhône à un Apéro-­‐découverte, d’une Sieste Musicale à un Salon de Musique au cœur des collections archéologiques du Musée de l’Arles Antique… Du 14 au 20 juillet 7 jours / 6 nuits CONFERENCES DE PRESSE ARLES 23 mai, à 18h30 Théâtre Antique PARIS 16 avril, à 10h30 e
Institut du Monde Arabe, 5 2 juin, à 20h Jamel Comedy Club e
42, Bd Bonne Nouvelle, 10 En soirée, les Moments Précieux dans l’intime Cour de l’Archevêché précèdent les grandioses Soirées Suds au Théâtre Antique puis Les Nuits des Forges aux Ateliers, friche industrielle reconvertie en salle de concert à ciel ouvert, en cours de rénovation pour y accueillir la future Fondation Luma, sur un projet architectural de Frank Gehry ! En tout début de semaine, le programme du 14 juillet de la Ville, un focus géopolitique avec Edwy Plenel de Mediapart, Arte Actions culturelles et Attac, Les Créations dans les musées organisées avec les acteurs culturels du territoire et les Afters viennent prendre, en douceur, le pouls de cette semaine de Festival… La Journée Buissonnière en fin de semaine est l’occasion de refermer cette parenthèse sur le monde en plongeant au cœur des traditions camarguaises… CONTACTS PRESSE Marie Carbonnel m.carbonnel@suds-­‐arles.com 06 21 81 64 22 Florence Roumy f.roumy@suds-­‐arles.com 06 17 17 92 67 assistées de Aurore Mangot presse@suds-­‐arles.com 06 79 66 30 63 SUDS, à ARLES Maison des Suds 66, rue du 4 septembre 13200 Arles tél. 04 90 96 06 27 fax. 04 90 96 79 48 Les 38 stages & master class de danse, musique, chant & art de vivre (de l’initiation au niveau professionnel, et pour le jeune public dès 5 ans), permettent à un large public de vivre le Festival de l’intérieur. Se déroulant en centre-­‐ville pendant toute la semaine, ils sont animés par des artistes et des pédagogues reconnus dans leur domaine pour découvrir autrement des cultures du monde bien souvent transmises oralement. Pour sa 19e année, et après une édition qui a magnifiquement célébré Marseille-­‐
Provence, Capitale européenne de la Culture en 2013, la programmation du Festival se tourne vers les cultures musicales de pays placés sous les feux de l’actualité géopolitique, avec des artistes venus d’Ukraine, Afrique du Sud, Syrie, Iran, Turquie, Kurdistan, Palestine, Tunisie, Grèce, Pakistan… sans oublier toutefois nos cultures du Sud, méridionales et méditerranéennes ! Le dossier complet et réactualisé est en téléchargement libre sur www.suds-­‐
arles.com (menu presse). Vous y trouverez également des visuels haute définition (login : suds / mot de passe : presse2014) et le formulaire d’accréditation à compléter et nous renvoyer avant le 4 juillet 2014. Le service presse reste bien entendu à votre disposition pour organiser votre venue cet été ou toute interview, en amont ou pendant le festival. www.suds-­‐arles.com En vous remerciant par avance pour l’écho que vous saurez donner à notre manifestation, L’équipe du Festival 2
SOMMAIRE EDITOS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . pp 5 à 11 SUDS, à ARLES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . pp 13-­‐14 Les SOIREES SUDS au Théâtre Antique… du 16 au 19 juillet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .pp 15 à 21 CALEXICO / DAKHABRAKHA JOHNNY CLEGG / MAHOTELLA QUEENS CHUCHO VALDES / DAVID KRAKAUER SUSHEELA RAMAN / ESPERANZA FERNANDEZ LES NUITS DES FORGES aux Parc des Ateliers…du 16 au 19 juillet. . . . . . . . . . . . . . . . . . pp 23 à 26 WINSTON MCANUFF & FIXI / Krismenn & Alem / VJ Dezenn / Dj Uzun OMAR SOULEYMAN / Antoine Chao / DJ Rkk DUPAIN / VJ’s L.MATTON & N.Benyayer / Maga Bo MELT YOURSEFF DOWN / VJ BADGREEN / DJ Uzun Les MOMENTS PRECIEUX, Cour de l’Archevêché… du 16 au 19 juillet. . . . . . . . . . . . . . . pp 27 à 29 DOM LA NENA & DANÇAS OCULTAS TAMER ABU GHAZALEH KAYHAN KALHOR & ERDAL ERZINCAN CIGDEM ASLAN LE 14 JUILLET DE LA VILLE D’ARLES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 31 Les CREATIONS dans les MUSEES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .pp 33-­‐ 34 MAGIC MALIK & DJ OIL au Musée Départemental Arles Antique AHAMADA SMIS / KRISMENN & ALEM avec le Museon Arlaten Les SCENES EN VILLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . pp 35-­‐36 JOURNEE RESISTANCE ET RELIANCE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . pp 37-­‐38 LES RENDEZ-­‐VOUS GRATUITS EN SEMAINE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . pp 39-­‐42 JOURNEE BUISSONNIERE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 43 Les STAGES & MASTER CLASSES de chant, danse & musique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 44 LES + DU FESTIVAL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 45 SUR LES ONDES ET LES ONDES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 46 EN RESONNANCE AVEC LES SUDS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 47 TARIFS & POINTS DE VENTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 49 PARTENAIRES & COMPLICES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .pp 50-­‐51 FORMULAIRE D’ACCREDITATION PRESSE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 52 3
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Cette 19e édition du festival Les Suds, à Arles sera poétique et politique !
Poétique, grâce à la créativité des musiciens que nous accueillons, et à la vision sublimée du
monde qu’ils nous donnent en partage.
Politique, au sens originel de "qui concerne la cité et le citoyen". La cité aujourd’hui, c’est le monde.
Et les pays des artistes que nous recevons sont, comme souvent, sous les feux de l’actualité
internationale : l’Ukraine, la Palestine, la Syrie, la Tunisie, la Turquie, le Mali…
Et, si l’on pousse plus loin la dialectique, c’est avec deux concepts essentiels, chers à Edgar Morin,
que nous souhaitons illustrer cette édition : Résistance et Reliance. Edgar Morin part du constat que
notre civilisation sépare plus qu’elle ne relie. Parce que nous devons assumer l’incertitude et
l’inquiétude, parce qu’il existe beaucoup de sources d’angoisse, nous avons besoin de forces qui
nous tiennent et nous relient. Nous avons besoin de reliance parce que nous sommes dans l’aventure
inconnue […] La compréhension entre personnes, cultures et nations porte en elle, un potentiel de
fraternisation qui nous invite à nous reconnaître comme enfants de la Terre-Patrie, dit-il.
Tous les artistes de talent que nous invitons, nous offrent de grands moments d’émotions, de grâce
partagée et de communion – de CALEXICO à SUSHEELA RAMAN, KAYHAN KALHOR & ERDAN
ERZINCAN, DOM LA NENA & DANÇAS OCULTAS, CIGDEM ASLAN ou ESPERANZA FERNANDEZ – ; des
temps de fête aussi, de nouveaux rythmes, des transes joyeuses et sensuelles – avec AMSTERDAM
KLEZMER BAND, CHUCHO VALDES, DUPAIN, DAVID KRAKAUER, MAGIC MALIK… Tous sont aussi
créatifs et porteurs d’imaginaires que de nouveaux mondes possibles et de fraternité, et donc de
reliance !
Aussi, nombreux sont ceux qui conjuguent passé et présent, Nord et Sud, Est et Ouest, ragga et
musette avec WINSTON MCANUFF & FIXI, dabké et électro avec OMAR SOULEYMAN, kan ha beat box
avec KRISMENN & ALEM, afro-ngoma et rap avec AHAMADA SMIS, jazz-punk et incantations
chamanes avec MELT YOURSELF DOWN… Leurs œuvres riches et réjouissantes témoignent de la
liberté de créer en explorant la face positive de la mondialisation.
Résistance à l’uniformisation des musiques, des cultures, de la pensée. Résistance vécue par de
nombreux artistes, au présent ou dans le passé, avec JOHNNY CLEGG et les MAHOTELLA QUEENS
d’Afrique du Sud, DAKHABRAKHA d’Ukraine, TAMER ABU GHAZALEH de Palestine… Résistance
enfin à la substitution du pouvoir politique par le pouvoir financier. Nous en parlerons lors d’une
grande journée de réflexion à l’occasion du 14 juillet avec Arte et Mediapart, avec Attac aussi.
Reliance, parce que nous souhaitons au fil de la semaine du Festival, ouvrir une fenêtre qui parle au
monde et du monde avec le désir de partager avec tous d’autres manières d’être présents au monde,
sans peurs.
Reliance enfin, parce que Les Suds – et la musique que fait le monde en ce moment – sont des
espaces-temps où peut se construire le lien à soi, aux autres et au monde de demain !
Marie José Justamond
Directrice de Suds, à Arles
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Grand événement musical de l’été, le Festival Les Suds, à Arles propose une
programmation riche et variée. Les spectateurs sont invités à partager des
moments exceptionnels dans le cadre magnifique de la cité arlésienne.
Les festivals en Provence-Alpes-Côte d’Azur relèvent aussi bien du
rayonnement international de la région que d’évènements culturels de
proximité. Ils contribuent à ouvrir villes et villages à l’art, aux cultures et au
monde. C’est pourquoi il est essentiel de soutenir les acteurs culturels dans
la réalisation de leurs projets et dans la diffusion des œuvres auprès du
public.
Espace de rencontre des cultures, notamment celles de la Méditerranée et du
Sud, Provence-Alpes-Côte d’Azur est aussi un lieu de rencontre des publics,
un lieu d'échanges et de partage. Cette nouvelle édition du Festival Les Suds
en sera, une nouvelle fois, une très belle illustration.
Michel Vauzelle
Président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Quand le cœur d’Arles bat au rythme des musiques d’ici et d’ailleurs
Comme chaque année, le Conseil Général des Bouches-du-Rhône est aux côtés
du festival Les Suds, à Arles qui occupe une place de choix sur l’agenda
culturel de nos étés.
Dans un esprit de rencontre et de partage, Arles accueille un large public autour
d’un programme dense qui mixe les genres. Concerts réunissant de talentueux
artistes mais aussi stages de chant, de musique, de danse sont proposés huit
jours durant aux amateurs de culture méditerranéenne afin de leur permettre de
vivre pleinement et non stop cet événement.
En ces lieux prestigieux de notre patrimoine que sont le théâtre Antique, la
Cour de l’Archevêché, le Museon Arlaten ou celui de l’Arles Antique, la cité
vit au rythme des multiples influences et confluences artistiques de la
Méditerranée.
A chaque coin de rue, sur chacune des places, à toute heure c’est la fête.
Président d’un Département qui soutient l’expression et la diffusion de toutes
les cultures, je me félicite de la pérennité d’un partenariat qui offre
l’opportunité aux Bouches-du-Rhône de rayonner au gré des musiques des
Suds.
Je vous souhaite un bon festival !
Jean-Noël GUERINI
Sénateur
Président du Conseil général des Bouches-du-Rhône
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C'est un moment très attendu par les Arlésiens et les amoureux des musiques du
Monde, le festival des Suds, revient du 14 au 20 juillet pour sa dix-neuvième édition.
Sur les 2 000 festivals que l’on recense cette année en France, rares sont ceux,
comme celui des Suds, à pouvoir afficher une progression régulière de sa
fréquentation et une remarquable longévité. Sans doute parce que dès sa création,
voici dix-neuf ans, ce temps fort dédié aux musiques du Monde avait un sens sur
notre territoire ouvert depuis toujours à toutes les cultures.
« Les Suds » ont su mettre en musique l'écrin de notre patrimoine et les partitions des
formations musicales venues du monde entier. Bien sûr, c’est sans doute là, la force
de ces moments uniques initiés par Marie-José Justamond et son équipe qui ont su
dès 1996 se montrer audacieuses dans leur programmation sans jamais dérouter les
spectateurs.
Plus d’une vedette de renommée internationale a commencé ici, dans notre riche
cadre patrimonial, dans un festival au long cours qui se vit comme la joyeuse
conclusion d’actions menées toute l'année : ateliers de pratiques artistiques, travail de
médiation culturelle à destination de publics, immersion dans nos quartiers et dans
nos villages, sans oublier le travail précieux avec les scolaires.
Des États-Unis à l'Ukraine, de Cuba en passant par le Pakistan, les Suds vont tenir
leurs promesses en offrant au public des moments de découvertes et de bonne
humeur.
De l'aube au crépuscule, de la place Voltaire au Théâtre Antique en passant par le
Parc des Ateliers, près de 60 concerts sont programmés et 60 000 festivaliers sont
attendus. D'ailleurs, à la veille du Mandela Day, journée internationale pour la
liberté, la justice et la démocratie, et en hommage à ce grand humaniste qu'était
Nelson Mandela, le festival invite l'Afrique du Sud par la voix de son grand
ambassadeur, Johnny Clegg. C'est aussi un moment fort de cette programmation.
Les Suds fédèrent toutes les musiques et tous les publics y compris en juillet, où une
multitude de stages permet aux festivaliers et aux Arlésiens d’être à la fois
spectateurs et acteurs de cette aventure sans cesse renouvelée et qui nous rend à
chaque fois plus riche.
Je souhaite à tous les Arlésiens et à tous les amoureux des musiques du Monde un
très beau festival.
Hervé Schiavetti
Maire d'Arles
Vice-président du Conseil général des Bouches-du-Rhône
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Suds, à Arles a vu le jour au mois de janvier 1996. Né à l’initiative de passionnés et de professionnels de la culture méditerranéenne, Suds a pour but d’affirmer l’identité des pays de la Méditerranée et plus largement des Suds ; de promouvoir, diffuser leurs cultures, développer leur attractivité et contribuer à leur pleine reconnaissance dans l’espace européen et international. A travers son festival de musiques du monde organisé en juillet, aujourd’hui internationalement reconnu, et par ses actions culturelles menées à l’année sur le territoire, Suds entend favoriser la diversité culturelle telle que définie par l’UNESCO dans la Déclaration universelle de 2001 et adoptée par tous les états membres, à savoir un « patrimoine commun mondial de l’humanité au bénéfice des générations présentes et futures ». En effet, à l’heure où la mondialisation des échanges tend à uniformiser les repères sociaux et culturels, la découverte de l’Autre est source d’enrichissement et l’acceptation des différences, indispensable au développement d’un mieux vivre ensemble. Ainsi, sur un mode convivial mais avec une exigence artistique revendiquée, le Festival suscite de nombreuses occasions de rencontres avec des artistes venus du monde entier : concerts intimistes, festifs ou majestueux dans le magnifique décor architectural qu’offre la cité arlésienne ; sans oublier des stages pour tous et, de nombreux temps d’échanges riches de sensations ou d’enseignements, bien au-­‐delà du domaine strictement musical. Permettre le foisonnement des idées, la densité et la diversité des émotions et les faire partager au plus grand nombre, telle est l’ambition de cette manifestation. Par ailleurs, Suds développe des collaborations avec d’autres instances culturelles régionales, nationales ou internationales, particulièrement au sein de trois réseaux professionnels : Zone Franche, le Pôle Industries Culturelles & Patrimoines et l’European Forum of Worldwide Music Festivals. A travers sa directrice, Marie-­‐José Justamond, Suds est également sollicité pour des jurys (Prix de l’Océan Indien, Centre National de la Variété, Babel Med Music…), des expertises, des débats ou des formations pour les professionnels du secteur, en France ou à l’étranger. Suds s’investit également au sein de l’Office de Tourisme d’Arles, du Conseil de Développement du Pays d’Arles ou du Parc Naturel Régional de Camargue. Si l’organisation d’un festival tous les ans en été, constitue la partie visible et reconnue d’un projet plus global qui vise à valoriser la diversité des cultures d’ici et d’ailleurs, nous avons choisi d’ancrer fortement cette démarche dans la riche réalité de notre territoire. 13
En effet, SUDS, à ARLES œuvre pour une action culturelle soucieuse des réalités du territoire arlésien. L’histoire des populations en Camargue, la jeunesse des quartiers et les identités profondément méditerranéennes constituent une richesse sur laquelle reposent les fondements de l’engagement de Suds tout au long de l’année. Cette démarche se manifeste par un accès démocratique aux pratiques et à la découverte des disciplines artistiques d’ici et d’ailleurs. D’octobre à juillet, près de 400 heures d’ateliers, de stages et d’actions de sensibilisation mettent en relation le public avec des artistes pédagogues. Plus de 500 enfants, jeunes et parents y participent avec enthousiasme et, par un mouvement du Soi vers l’Autre, construisent un vivre ensemble conscient de la diversité. Mas-­‐Thibert est un village où l’enjeu d’une ouverture sur les cultures d’ailleurs est réel. Suds propose à tous ses habitants de s’impliquer dans l’élaboration d’une saison culturelle consacrée en 2013-­‐2014 à l’Andalousie : ateliers et spectacle Sombra Flamenca (Cie Lunasol) à l’école primaire, stages de baile flamenco et une journée aux couleurs andalouses avec Les Tuiles bleues et les associations du village. Les Suds, à Morel est un projet significatif, permettant de proposer à des élèves d’une classe SEGPA et d’une classe option musiques du monde du collège Morel à Arles de mieux connaître des expressions musicales liées à des cultures marquées par l’histoire antique (programme 2013-­‐2014). Des collèges du département (en 2013-­‐2014 : Arles, Marseille, Miramas et Martigues) accueillent chaque année des concerts pédagogiques. Plusieurs étapes permettent aux collégiens d’apprivoiser la musique arabo andalouse, la polyphonie et les percussions d’Afrique et d’Amérique latine. La Radio des Suds est un média éphémère réalisé lors de chaque édition pour permettre la réappropriation de cet outil démocratique et citoyen par de jeunes Arlésiens. Pendant l’année, plusieurs séjours sont organisés en Seine-­‐St-­‐Denis ou encore en Lozère, et deviennent ainsi des opportunités pour ces jeunes de poser leur regard radiophonique sur d’autres territoires. Des stages de danse sont proposés à des jeunes et des adultes des quartiers de Griffeuille, le Trébon et Barriol. Cité danse rassemble alors ces trois quartiers populaires autour de la pratique du hip-­‐hop et des danses afrocubaines. Airs de famille, mené dans le cadre du dispositif 13 en Partage, est un ensemble d’ateliers de chants du monde proposé à des parents et qui vise à les encourager à construire une autre relation avec leurs enfants basée sur la musique et leur héritage culturel et familial. En 2014, pour la première année, plusieurs interventions et un concert pédagogique sont réalisés dans un lycée à Port-­‐St-­‐Louis-­‐du-­‐Rhône. En résonance avec les cours d’espagnol, nous incitons les lycéens à appréhender la culture flamenca par le chant et les palmas. Si 2013 fût l’année d’un retour de Suds à la Maison Centrale d’Arles, 2014 est un approfondissement de nos relations avec les détenus et l’administration pénitentiaire avec des stages de chants méditerranéens et un Salon de musique qui aura lieu pendant la semaine du festival. Le Conseil Général des Bouches-­‐du-­‐Rhône, le Contrat Urbain de Cohésion Sociale (ACCM, ACSE), la Région Provence-­‐Alpes-­‐Côte d’Azur, la Ville d’Arles, le Ministère de la Justice et la Fondation de France soutiennent ces actions culturelles. Une complicité étroite avec les éducateurs, les centres sociaux, les pôles de formation ou d’insertion, les établissements scolaires et les associations de quartiers rend possible leur mise en œuvre et consolide cet ancrage territorial auquel nous sommes tant attachés. 14
Programmation 2014 Biographies, vidéos et extraits sonores sur www.suds-­‐arles.com SOIREES SUDS au Théâtre Antique, à 21h30 Écrin magique sous les étoiles, avec ses 2 500 places, le Théâtre Antique accueille des artistes de renom. Sa programmation croise les esthétiques musicales et offre deux concerts sublimés par la magie des lieux… Mercredi 16 juillet Une Soirée placée sous le signe de la sono mondiale : à la fois enracinée et des plus actuelles ! DAKHABRAKHA – Ukraine >>> 1ère partie, 45 min Ethno-­‐chaos band de Kiev… Accompagnées par des instruments indien, arabe, africain, russe et même australien, les voix puissantes de ce quartet lumineux éclatent en une transe néo-­‐folk, à la fois sacrée et moderne. Parés de coiffes et en costumes traditionnels, les trois femmes et l’homme qui composent cette formation élaborent une nouvelle musique et offrent un choc esthétique à la mesure de leur talent ! Puisant dans les chants traditionnels de leur pays, leurs spectacles sont de véritables performances que traverse une flamme bouleversante. Insufflant quelques références contemporaines, entre psycho-­‐folk et trip hop acoustique, c’est le nouveau phénomène venu de l’Est ! Leur nom signifie donner/prendre, en vieux dialecte ukrainien. Venue du monde du théâtre, cette jeune formation ukrainienne jette un pont entre passé et avenir. Créé en 2004 au Centre d’Art contemporain Dakh de Kiev, par le très avant-­‐gardiste directeur du théâtre Vladyslav Troitskiy, le groupe a décidé de créer un nouveau style qui combine savamment folk nationale et influences africaines, arabes, bulgares ou hongroises. Rendant visite et enregistrant les babouchkas locales qui leur livrent d’anciens chants (qu’ils utilisent parfois dans leurs propres compositions), ils aiment collecter ces éléments d’un répertoire au gigantesque potentiel. Egalement musiciens du Dakh Théâtre, compagnie connue à travers l’Europe pour ses productions intenses entre théâtre, musique et danse (leur interprétation de Shakespeare leur a donné l’occasion de se produire au Barbican de Londres), ils peuvent aussi bien jouer au sein de petits clubs et théâtres que devant plusieurs milliers de spectateurs (l’une des révélations des Transmusicales de Rennes en décembre 2013). Leur musique est également présente sur une dizaine de films, dont le nouvel opus du réalisateur iranien Moshen Makmalbaf. Avec Marko Halanevych (voix, darbuka, tabla, didgeridoo, accordéon, trombone) ; Iryna Kovalenko (voix, djembe, grosse caisse, accordéon, percussion, bugay, zhaleyka) ; Olena Tsibulska (voix, grosse caisse, percussion, garmoshka) ; Nina Garenetska (voix, violoncelle, grosse caisse) CALEXICO – Tucson/Usa (90 min) >> Seule date en France ! Originaire de Tucson en Arizona, cette formation s’est forgé un langage sonore et un univers musical immédiatement identifiable ! Une pop transfrontalière, empreinte du lyrisme des grands espaces du sud-­‐
ouest américain sur lesquels viennent planer des cuivres mariachis. Sur des mélodies aériennes savamment rythmées ou des atmosphères subtilement langoureuses, la voix suave de Joey Burns emporte dans un road trip hypnotique. Inventive et décalée, avec une touche résolument mexicaniste, leur pop-­‐rock indé aiguise les sens et l’imaginaire… Joey Burns, chanteur et guitariste, et John Convertino à la batterie et aux percussions, les deux membres fondateurs ont commencé à jouer en 1990 dans le groupe Giant Sand de Los Angeles. Fixés au Texas, ils forment Calexico en 1996. Fans des ambiances rappelant les westerns spaghetti et Ennio Morricone, ils sont ouverts à de nombreuses influences. Ils chantent en anglais, espagnol et parfois en français (sur les albums de Jean-­‐Louis Murat et de Gotan Project) et n’hésitent pas à interpréter les titres de Bob Dylan dans le film qui retrace sa vie, I’m not there. Leur dernier opus Algiers a été enregistré dans un haut lieu du melting pot musical, la Nouvelle-­‐Orléans, dont l’influence apporte encore une nouvelle touche jazz ou 15
funk, à leur musique. Ode aux beautés naturelles du Sud-­‐Ouest des Etats-­‐unis, leur musique mêle fulgurances des arrangements rock-­‐électros et ambiances indolentes inspirées de la chaleur des rythmes mariachis... Une musique que chantait la mère de Joey Burns quand elle se mettait au piano, héritage d’un Arizona encore mexicaine jusqu’au milieu du 18e siècle. Une musique à la fois sereine et nostalgique, dansante et planante, et qui respire avant tout l’intelligence et l’inventivité ! Cette démarche atypique et sensible ne les a pas empêché en 2003 d’entrer dans les meilleures ventes de disques aux Usa et depuis lors, de recevoir le plus grand succès en Europe, en Australie ou au Japon. Surnommés le « Tex-­‐Mex Radiohead », chacune de leur apparition sur scène est un événement en soi… Avec Joey Burns (chant et guitare), John Convertino (batterie et percussions), Jacob Valenzuela (claviers, trompette et vibraphone), Martin Wenk (accordéon, guitare, synthétiseur, trompette, vibraphone), Ryan Alfred, Jairo Zavala et Sergio Mendoza Jeudi 17 juillet A la veille du Mandela Day -­‐ Journée Internationale pour la liberté, la justice et la démocratie -­‐ et, en hommage à ce grand humaniste qu’était Nelson Mandela, Suds invite l’Afrique du Sud En partenariat avec la ère
MAHOTELLA QUEENS – Afrique du Sud >>> 1 partie, 45 min Légende vivante de la musique noire sud-­‐africaine, ce trio vocal en coiffes et costumes traditionnels se déchaîne sur scène avec une belle vitalité ! Bien plus qu’un simple chœur féminin, les Mahotella Queens sont avec leur voix veloutées, leur charisme et leur sens de la scène, l’un des éléments essentiels de la réussite et de l’immense popularité de cet ensemble. Elles livrent un spectacle joyeux et haut en couleurs ! Cette formation fait partie de la légende de la musique sud-­‐africaine urbaine. Avec Mahlathini (le «Lion de Soweto») et les musiciens du Makgona Tsothle Band, elles ont inventé dans le début des années 60 le Mbaqanga, mélange détonnant de musiques traditionnelles (Zulu, Sotho, Xhosa, Shangaan…), de Marabi (jazz sud-­‐africain populaire au temps de l’Apartheid) et de Rhythm and Blues, Soul et Gospel américain très écoutés alors dans les townships. Derrière ce fabuleux trio vocal, se trouvent des solistes inspirées, des auteurs-­‐compositeurs, des arrangeurs qui ont largement contribué à enrichir le programme des disques et des concerts du groupe. Mahlathini et les Mahotella Queens ont vendu des millions d’albums dans toute l’Afrique australe avant de voir leur élan brisé par le régime de Pretoria qui met en place, à cette période, une politique de discrimination qui condamne toute activité culturelle. Lassées par les problèmes et les tracasseries auxquels sont confrontés tous les artistes et aussi pour cause de mariages et de maternités, les Mahotella font un break au début des années 70. Elles décident de reprendre le chemin des studios et de la scène, avec Mahlathini et les musiciens du groupe au milieu des années 80. Dès lors elles n’arrêteront plus d’enregistrer et de tourner dans le monde entier. La fin de l’Apartheid permet à toute une nouvelle génération de découvrir les gloires de leur patrimoine musical. Les festivaliers avaient pu découvrir le trio d’origine en 2001 à Arles, sur la grande scène du Théâtre Antique ! Avec Hilda Tloubatla, Nokuthula Nkosi et Nobesuthu Mbadu. Exceptionnellement pour le Festival, Johnny Clegg & les Mahotella Queens partageront la scène pour quelques morceaux : Mfazi Omdala et Woza Friday
JOHNNY CLEGG – Afrique du Sud (90 min) Est-­‐il encore utile de présenter celui que le monde entier surnomme le Zoulou blanc ? Avec quelques millions d'albums vendus, il a su rendre célèbre la musique sud-­‐africaine et la danse zouloue. C’était encore du temps de l’Apartheid… Avec une énergie et une conviction intactes, il entame en acoustique, le Human tour, dédié aux nouvelles générations qui n’ont pas connu l’Apartheid, les born-­‐free. Ici le rock et le blues vont à la rencontre de cette âme africaine que l’artiste embrasse depuis trois décennies, pour dire et chanter ce qu’il comprend et ressent du monde qui l’entoure. 16
Né en 1953 en Angleterre, JOHNNY CLEGG n’a que neuf ans quand sa famille émigre en Afrique du Sud. Il rencontre les danseurs zoulous dans la rue, tandis que de son côté il commence la guitare et rencontre Clarlie Mzila, homme de ménage et musicien de rue zoulou. Auprès de lui, Johnny apprend les bases de cette musique et de la danse traditionnelle Inlangwini. Son engagement avec ses amis musiciens noirs l’amène souvent à être arrêté pour avoir enfreint le Group Areas Act, la loi de l’Apartheid qui forçait les différentes races à rester dans leurs aires respectives. Dans ce paysage politique difficile et complexe, il a réussi à se creuser un chemin qui lui permet d’entrer en tant que guitariste, dans le monde caché des travailleurs zoulous, à la périphérie de Johannesburg. Sa réputation parvient aux oreilles de Sipho Mchunu, un travailleur migrant passionné d’instruments de musique, avec qui il entretiendra un partenariat musical et une amitié au long cours. Ils travaillent ensemble, subissant souvent injures racistes, menaces de violence et harcèlement policier. Après le lycée, Johnny obtient une licence en Anthropologie Sociale et poursuivit sa carrière académique pendant quatre ans, donnant des cours dans les universités du Witwatersrand et du Natal. En 1976, Johnny et Sipho signent un contrat d'enregistrement important et leur premier succès : Woza Friday. S'ensuit une période de développement pendant laquelle Johnny creuse le concept de mettre paroles en anglais et mélodies occidentales sur des structures musicales zouloues. La formation de Juluka (sueur, en zoulou) était en contradiction totale avec les lois de ségrégation culturelle de l'époque, qui accentuaient la séparation des langues, des races et des cultures. (Juluka était le nom du taureau favori de Sipho, qui, comme tous les migrants, élevait un peu de bétail en zone rurale). Leur musique est donc censurée et bannie, et les tournées sont la seule façon de trouver un public. Leur premier album, Universal Man, sort à la fin de l'année 1979. Johnny Clegg et Sipho Mchunu lancent un deuxième album African Litany début 1981 ; album qui a fait découvrir le groupe, par le bouche à oreille et les concerts. Ubuhle Bemvelo, qui sort peu après, est chanté entièrement en zoulou et mélange musique occidentale et africaine. En 1982 et 83, Juluka part en tournée aux USA, au Canada, en Angleterre, en Allemagne et en Scandinavie. En 1983, le groupe sort Work for All, et fin 1984, Musa Ukungilandela. Juluka se sépare en 1985 ; Johnny forme un autre groupe qu'il appelle Savuka, mélangeant musique africaine, musique traditionnelle celte et rock. Toujours très métissée, leur musique va plus loin que Juluka, en intégrant de nouvelles influences : elle s'appuie sur des styles de guitare d'Afrique centrale ou d'Afrique de l'Ouest, ainsi que sur de nombreux styles musicaux provenant de la scène pop-­‐rock internationale. Le style est très éclectique, incluant même des influences orientales avec l'utilisation du sitar et du dotar. En 1986 et 87, le groupe tourne beaucoup en Europe et acquiert bientôt un public, ce qui commence à se traduire en ventes d'albums. Fin 1987, Savuka est le premier groupe de musiques du monde à tourner dans les pays francophones. Ce succès s'amplifie en 1988 avec des ventes phénoménales, et fin 1989 Savuka atteint le million de disques vendus pour leur premier album, et leur deuxième en est à 700 000. C'est un accomplissement monumental pour ce groupe sud-­‐africain salué en 1990 aux Victoires de la musique comme "artiste étranger ayant le plus vendu en deux ans". Sur le plan international, ils reçoivent aussi le World Music Award des meilleures ventes d'albums. En 1990, ils partent en tournée pendant neuf mois… Savuka enregistre ensuite un quatrième -­‐ et dernier -­‐ album, qui est nominé pour un Grammy Award en 1993. Le groupe se sépare en 1994. Johnny et Sipho commencent à penser à reformer Juluka, ce qu'ils font en 1996 lorsqu'ils rentrent en studio pour enregistrer Crocodile Love, qui sort en 1997. Cet album aux influences diverses, reflète le large éventail de styles musicaux africains traditionnels et modernes qu'on peut entendre aujourd'hui en Afrique du Sud. Certains morceaux combinent avec énergie les styles de guitare zouloue traditionnelle et les rythmes du rock contemporain. Les chants traditionnels y ont une large place, et on y retrouve le fameux mélange de paroles en zoulou et en anglais de Juluka. Pendant des années, Johnny a accumulé des chansons qu'il ne pouvait pas mettre dans les disques sur lesquels il travaillait à l'époque. Il a rassemblé toutes ces chansons qui parlent de la vie au 21ème siècle (manipulations génétiques, culture numérique, survie des individus dans le nouveau millénaire…) dans l'album New World Survivor qui sort en 2002, avec une édition limitée vendue sur son site, de 2000 exemplaires dédicacés. Se considérant avant tout comme un militant culturel, Johnny commence à s'investir dans les campagnes de lutte contre le sida. En 2004, on le retrouve en France pour la célébration du 10ème anniversaire de la démocratie en Afrique du Sud, puis en tournée aux Etats-­‐Unis. L'année 2005 est marquée par sa première tournée en Australie et en Nouvelle-­‐Zélande, et la préparation du nouvel album, "One Life" (sorti en octobre 2006 chez Marabi Productions/Harmonia Mundi Distribution). Human, est son seizième album. 17
Vendredi 18 juillet Une Soirée profondément inspirée par les cultures ancestrales de deux grands noms du jazz... CHUCHO VALDES & THE AFRO CUBAN MESSENGERS – Cuba (60 min) Cet immense pianiste cubain présente Border free ou... sans frontières ! Cela fait bien longtemps en effet que ce musicien s’est affranchi de toutes barrières musicales, en jouant sur tous les styles : classique, mambo, son, pop, contemporain… Tour à tour, main de velours quand il caresse une ligne mélodique et embarque dans des harmoniques vertigineuses, il peut battre le rappel sur son piano aux rythmes de la santería, accompagné par les tambours batá. Il sera sur scène avec un quintette de haut vol et de sa sœur Mayra, au chant irradiant. Tellurique et à la fois profondément nourrie de ses racines afro-­‐cubaines, sa musique entre en transe… « Pianiste le plus complet au monde », selon un magazine de référence dans le jazz. Pur produit de l’école cubaine, il incarne ce qu’un autre Caribéen, le philosophe martiniquais Edouard Glissant, désigne par le Tout-­‐monde. Une notion qui n’a rien à voir avec le conformisme de l’universel ni l’uniforme du métissage. Et à bien l’écouter, la musique de Chucho Valdés raconte autrement une même version du monde, ouvert par nature à l’autre, une « archipellisation » de la pensée qui invite à tracer des passerelles entre les mondes, à briser les murs des identités segmentées. Voilà sans doute aussi pourquoi le Cubain se présente en couverture en chef indien, rappelant au souvenir des oublieux que les peuples autochtones font partie de l’histoire des Amériques, tout comme les Black Indians de La Nouvelle-­‐Orléans ont participé à l’histoire du jazz. Ce qu’il confirme, preuve à l’appui, avec « Afro-­‐Comanche », un titre qui revient sur un épisode peu connu : l’histoire de quelques Comanches déportés dans les provinces orientales cubaines, au cours du XIXe siècle. « À Cuba ils ont rencontré les Afro-­‐Cubains et ont fondé des familles. De ce métissage sont nés des enfants reconnus comme Afro-­‐
Comanches », rappelle Chucho Valdés. Le clin d’œil amusé de la couverture ne doit donc pas masquer le sérieux de l’entreprise : en puisant dans cette source d’inspiration, Chucho Valdés ne fait que prolonger, autrement, une quête entamée voici plus de cinquante ans. Cette recherche musicale l’a sans cesse amené à repousser les frontières, à repenser la nature profonde de son identité polymorphe, quelque part entre Monk et Ravel, Ernesto Lecuona et Bill Evans ! Choisissant la diversité des voies pour inventer un univers toujours plus ouvert qui, au travers de ses multiples hommages collatéraux remet au centre la dimension spirituelle de la musique. Un univers polymorphe où le jazz entre en transe, où le funk se joue en version latine, où le bon vieux swing se conjugue avec la clave si typique. Avant ce fut les leçons de piano au conservatoire, les premières années à se faire la main, à parfaire une science du contrepoint et un sens de la mélodie ajustée auprès de son père, Bebo Valdés, haute autorité de la musique cubaine. En 1959, le jeune homme débute d’ailleurs dans Sabor de Cuba, sous la direction de ce dernier, avant que Bebo n’émigre. Agé de 19 ans, Chucho Valdés demeure lui à La Havane où il va vite devenir un des piliers du label Egrem, tout en développant en parallèle ses propres projets : Chucho Valdés et son combo, en 1960, puis l’Orquesta Cubana De Musica Moderna, un septet plus orienté jazz, et enfin Irakere, qui s’impose dès son premier disque en 1974 avec « Bacalao Con Pane », un classique de groove bariolé ! Dès lors, il va enchaîner les succès, engranger les Grammy, renouvelant constamment cette formation et cette formule durant plus d’un quart de siècle. Ainsi, dans ce dernier album, Border Free, tellurique yoruba et classique contrepoint, improvisations collectives et narration solitaire, chants irradiant et transe entêtante, vertiges harmoniques et recueillement mélodique, tout est possible ! Chaque nouvel album de Chucho Valdés est un bouquet de cubanismes, d’illuminations et d’union de contraires : l’énergie alliée à la poésie. », note avec justesse son ami Leo Brouwer. « Dans cet album, nous avons voulu rapprocher des genres compatibles avec les racines afro-­‐cubaines. », ajoute le pianiste qui a réuni à ses côtés une équipe au diapason de ses intentions. Un quintette majeur du latin jazz avec Rodney Barreto (batterie), Angel Gastón Joya Perellada (contrebasse, chœurs), Dreiser Durruthy Bombalé (tambours batá, voix), Reinaldo Melián Alvarez (trompette), Yaroldy Abreu Robles (percussions cubaines, chœurs) et sa sœur Mayra, au chant. CHUCHO VALDES et DAVID KRAKAUER, deux géants du jazz, se retrouveront autour d’un titre créé ensemble, spécialement pour le Festival 18
>>> vendredi 18 juillet, 2e partie, 60 min KRAKAUER’s Ancestral Groove – New-­‐York (60 min) Depuis plus de 25 ans, ce clarinettiste à la virtuosité ébouriffante ne cesse d’incarner le renouveau du jazz klezmer. La maîtrise profonde et toute en nuances de son instrument, l’emporte bien au-­‐delà de sa formation classique initiale, de la musique de ses racines ou du jazz. Il a su inventer un langage musical qui, sans renier ses pairs fondateurs, souffle un vent d’électro et de funk. Que ce soit avec SoCalled, John Zorn, Fred Wesley ou Marc Ribot, il tire de sa clarinette une avalanche de notes à la fois profondes et exubérantes. Il est l’un des initiateurs, aux côtés de John Zorn, de la nouvelle Radical Jewish Culture, une mouvance musicale issue de la scène underground newyorkaise des années 80 et 90, qui associe la musique juive ashkénaze traditionnelle klezmer aux rythmes les plus contemporains (rock alternatif des 70). Vocable yiddish dérivé de l’hébreu et signifiant « instruments de musique », klezmer dérive de klezmorim, et désigne les troupes de musiciens juifs sillonnant l’Europe orientale et balkanique pour animer les cérémonies. Musique synagogale et chants sans paroles influencés par les mélodies et les rythmes des musiques populaires d’Europe centrale et balkanique (grecque, tsigane, roumaine, bulgare), elle se diffuse aux USA à partir des années 1880, suite à l’immigration massive des Juifs ashkénazes. Là, elle subit de profondes transformations au niveau de l’instrumentation et des rythmes, sous l’influence du swing. La clarinette, devenant l’instrument central, remplaçant le violon. Délaissé dans les années 60, car considéré pour certains comme la musique du ghetto, le klezmer renoue en 70 avec ses cultures minoritaires qui réhabilitent ce répertoire et popularisent le genre ; c’est le Klezmer Revival. Les années 90 voient arriver une nouvelle génération qui récuse toute nostalgie mais qui voit dans le klezmer « la même énergie que dans le funk, les musiques improvisées, le rock, le blues ». Artistes de l’avant-­‐garde des musiques du monde, ils revendiquent «la force du lien qui les rattache à leur culture juive, vécue comme source d’inspiration et de questionnements constants ». Lors du Festival for Radical New Jewish Culture à Munich en 1992, John Zorn présentera l’œuvre Kristallnacht, en souvenir de la Nuit de Cristal du 9 novembre 1938, accompagné par David Krakauer, Marc Ribot, Anthony Coleman, Frank London, Mark Feldman, Mark Dresser et William Winant. C’est tout juste après la chute du mur de Berlin que David Krakauer entreprend le voyage sur la terre de ces ancêtres, en Pologne et en Russie. Là, il dit avoir « commencé à ressentir le groove et le funk de (mes) ancêtres », retrouvant dans le klezmer le même cri que chez Coltrane, Bechet et James Brown ; le même abandon que chez Louis Amstrong ; la même folie transcendante que dans le jazz et le funk. Retrouvant ses origines, il trouve sa voie. Checkpoint, son dernier album avec les musiciens d’Ancestral Groove, est l’émanation des étapes qui ont jalonné ce parcours de 25 ans à travers la musique klezmer, le jazz, le funk, la musique contemporaine et électronique, à la recherche d’identités. Leur répertoire et la philosophie d’Ancestral Groove contiennent en effet ces éléments avec des loops, du groove et de l’improvisation ! Avec David Krakauer (clarinette), Sheryl Bailey (guitare électrique), Jérôme Harris (basse électrique), Michael Sarin (batterie) et KeepAlive (sampler) 19
Samedi 19 juillet Une Soirée qui conjugue sensualité et chant profond avec deux magnifiques voix, deux interprètes puissantes qui remontent à la source de leurs racines… En partenariat avec ESPERANZA FERNANDEZ – Andalousie (60 min) Née à Triana à Séville dans une fameuse famille d’artistes gitans, elle est l’une des plus belles voix du flamenco actuel ! Dotée d’un timbre lui permettant d’exprimer une grande variété de styles, elle excelle dans les palos les plus jondos tels que la soleá, les siguiriyas ou les cantiñas… Son sens du compás hors du commun et sa grande élégance lui ont ouvert de nombreux horizons. Elle a côtoyé les plus grands – de Camarón de la Isla, Paco de Lucía, Enrique Morente à Renaud Garcia-­‐Fons, Yehudi Menuhin ou Dorantes. Artiste originale et ouverte, cette cantaora qui fut d’abord bailaora n’en oublie toutefois pas ses racines. Pour la première fois à Suds, sur un répertoire de cante jondo, elle devrait sans nul doute entraîner le public sur le chemin du duende… Avec un père qui n’est autre que le cantaor Curro Fernandez, une mère -­‐ Pepa Vargas-­‐ originaire de Lebrija, également chanteuse, une tante -­‐ Concha Barges-­‐ danseuse célèbre, Esperanza n’avait que neuf ans quand elle a débuté en chantant et en dansant avec ses frères Paco et Joselito dans leur groupe La Pandilla Gitana. A 16 ans, elle parcourait l’Europe avec Amargo, le spectacle du chorégraphe Mario Maya… Elle présente aujourd’hui, Raices del Alma (production/distribution Icart, Espagne), ou l’histoire musicale d’une petite fille de Triana. Abreuvée depuis sa plus tendre enfance par les grandes figures flamencas de Lebrija et Utrera, comme Bernarda, Fernanda et bien d’autres, c’est dans le flamenco qu’Esperanza puise ses « racines de l’âme ». Chaleureuse et charismatique, cette artiste n’hésite pourtant pas à se confronter aussi à d’autres genres artistiques. Notamment reconnue pour son interprétation dans El Amor Brujo, qu’elle a joué avec trois orchestres différents, tout au long de sa carrière, elle a aussi collaboré avec de prestigieux artistes (dont Potro de rabia y de miel avec Camarón) ou prêté sa voix magnifique à La Vida Breve de Manuel de Falla avec l’orchestre et le Chœur du Théâtre lyrique de Cagliari ou à des pièces de musique contemporaine – comme celles du compositeur Mauricio Sotelo. Son dernier album, « Mi voz en tu palabra » met en musique les poèmes de l’écrivain portugais et Prix Nobel, José Saramago. Avec une carrière soliste commencée en 2001, elle obtient 4 prix à la IXe édition de Flamenco Hoy en 2008 en plus d’une nomination aux Grammy Latinos, tandis qu’en 2009, la Biennale de Flamenco de Séville la consacre d’un Giraldillo del cante, pour son interprétation du flamenco dans sa forme traditionnelle comme dans son expression nouvelle et actuelle. Année de consolidation internationale avec le Ballet Nacional de España, elle présente de nombreux spectacles en Syrie, Jordanie, Liban, Maroc, Italie ; travaille sur le projet Melos avec Keyvan Chemirani, présenté au festival de Musique sacrée de Fès et au Mans. On la voit aussi en France en 2012, salle Pleyel où elle chante aux côtés de Mohammed Bajeddoub, grand interprète de musique arabo-­‐andalouse, et l’an dernier, au Festival de Flamenco de Mont-­‐de-­‐
Marsan. Depuis quelques années, avec son compagnon Miguel Vargas, elle gère l’Académie Centro de Arte Flamenco à Séville, une école d’enseignement de la guitare, de la danse et du chant. On la retrouve donc aussi toute la semaine des Suds, en tant que maître de deux stages de cante. SUSHEELA RAMAN feat. RIZWAN-­‐MUAZZAM QAWWALS – Inde/Angleterre/Pakistan (60 min) >> En formation inédite ! Cette compositrice-­‐interprète qui vit entre Londres et le continent indien, se plaît à entremêler ses univers d’inspiration. Sa voix envoûtante et sensuelle, accompagnée par la frénésie des chants soufis des Qawwals (en exclusivité pour Suds) et des musiciens traditionnels indiens, délivre une musique flamboyante. Entre Asian vibes, psyché-­‐rock et douce méditation, la belle et ses musiciens embarquent l’auditoire dans une transe extatique… Son dernier album Queen Between (sorti le 11 mars 2014) révèle son attachement à ses racines comme aux influences les plus actuelles. Le succès est déjà au rendez-­‐vous et ses premiers concerts affichent complet ! Elle y fait preuve d’un talent qui ne cesse de s’étendre et s’intensifier. Comme souvent chez elle, ses chansons en anglais sonnent comme un écho à diverses traditions d’Asie du Sud. Avec le don de faire naître de ces différents univers et influences, une musique personnelle tout en explorant leurs frontières de manière surprenante, sa musique est unique. Sa voix et ses chansons envoûtantes, chargées 20
d’émotion, nous montrent ce qu’elle a su développer au cours de ses recherches avec des musiciens chevronnés indiens et pakistanais. Le son est à la fois méditatif et à la fois complétement incarné, façonné par l’intensité du désert auprès des communautés manganiyar du Rajasthan et des Qawwalî Soufi. SUSHEELA RAMAN transpose ces influences dans ses compositions et crée des merveilles à partir des différentes traditions musicales du sous-­‐continent : Qawwalî, Bâul et Tamoul. Les influences de l’Asie du Sud viennent aussi bien de traditions profanes folk que religieuses, hindoues ou musulmanes, puisées par Susheela lors de ses séjours dans différentes régions du subcontinent ces dernières années. Elle a été initiée à des pratiques extrêmes que son esprit aventureux et sa technicité musicale lui ont permis d'assimiler, la rendant quasiment unique dans sa catégorie. Ces dernières années, Susheela a étudié le qawwali, cette musique mystique musulmane extatique d’Asie du Sud. Elle a travaillé et étudié avec des artistes qawwali du Pakistan et de l’Inde, qui ont une technique vocale extrêmement poussée. Elle a également passé du temps au Bengale pour étudier avec le grand chanteur aveugle Kanai Mondal, issu de la tradition mystique baul, qui passe ses jours dans un nuage de fumée de chillum sur le site crématoire sacré de Tarapith. Susheela continue également de recevoir l’enseignement de Kovai Kamla, la plus grande interprète tamoule vivante de chants dévotionnels, qui l’a initiée à son répertoire dès 2006. Sur scène, elle invite le public à un tourbillon séduisant de mysticisme hindou et soufi, d’afrobeat, de blues, de folk, de post-­‐rock, de musique contemporaine et bien plus. En somme, il est impossible de catégoriser la musique de Susheela Raman, mais elle n’en demeure pas moins enrichissante. Pour Queen Between, outre son producteur-­‐guitariste de long date Sam Mills, Susheela est accompagnée de Aref Durvesh au tabla, Bernhard Schimpelsberger à la batterie, et Kartik Raghunathan,violon et chœurs. Exceptionnellement pour le Festival, elle est accompagnée sur scène (comme sur l’album) par les chants qawwali de Rizwan et Muazzam Mujahid Ali Khan et de Rahat Ali, à l’harmonium. Ils se sont rencontrés en 2013 au Pakistan et ont joué ensemble pour la première fois à Lahore puis à Londres avant d’enregistrer les titres de cet album ensemble. Neveux et héritiers directs du légendaire Nusrat Fateh Ali Khan, ils donnent à ce chant leur propre densité et fougue singulières. Bien sûr si l’empreinte laissée par le grand maître aura marqué toute une génération de Qawwals pakistanais, les deux frères ont accompagné pendant de longues années leur père, Mujahid Mubarak Ali Khan, chanteur fécond de cette tradition punjabie du qawwali. Prenant leur envol en 1998, après la mort de leur père et leur oncle, ils font leurs premiers pas vers un public non communautaire en enregistrant et jouant en Angleterre, notamment à Londres pour le concert célébrant le barsi, anniversaire du décès de Nusrat en août 1997. Invités des Suds à Arles en 2001, ils connaissent déjà la magie de la belle scène du Théâtre Antique…
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NUITS DES FORGES au Parc des Ateliers, de 23h à 4h Une scène à ciel ouvert, au cœur d’une ancienne friche industrielle en pleine réhabilitation pour accueillir la Fondation LUMA, espace de rencontres et d’expositions, sur un projet architectural du célèbre Frank Gehry ! En partenariat avec Ouverture du lieu de 23h jusqu’à 4h Avant ou après les concerts : sets de DJ’s Concerts vers 00h30 : musique et veejaying en live ! Mercredi 16 juillet WINSTON MCANUFF & FIXI -­‐ Jamaïque / France Quand une aventure humaine se métamorphose en phénomène musical ! Accordéoniste et compositeur de grand talent qui traîne son piano à bretelles, depuis plus d’une bonne décade, avec tout ce qui se fait de plus chic sur la scène alternative parisienne, Fixi a joué avec M. et a fondé le groupe Java. Parti en 2006 en tournée avec l’excellent chanteur jamaïcain et grand soul man, Winston McAnuff, dont la voix porte l’énergie d’un peuple qui ne s’est jamais résigné, cet original et talentueux duo offre une musique jubilatoire. Oubliez tout stéréotype du genre, leur univers rasta-­‐java convoque sur une même partition rock-­‐musette, afrobeat, maloya, reggae roots et improvisations ! Ils sont accompagnés du talentueux beat boxer, Markus. Quand en 2007 Fixi se retrouve aux côtés du Jamaïcain Winston McAnuff pour enregistrer Paris Rockin’, entouré de son groupe Java, l’album se taille un joli succès (20 000 ventes). Là, les deux compères signent l’acte de naissance d’une belle complicité. Six ans plus tard, voilà le deuxième chapitre de cette aventure qui, cette fois-­‐ci, prend la forme d’un véritable duo. Si le socle de leur collaboration demeure le même, l’un à l’accordéon ou aux claviers, l’autre au chant, leur volonté de battre en brèche les frontières musicales atteint ici son point d’orgue. A l’addition des genres, ils préfèrent la fusion, pour mieux s’affranchir des codes et les transcender. Pour créer plutôt que copier. L’impulsion débridée et explosive des débuts, toujours généreuse, s’ouvre désormais sur une démarche plus recherchée, où s’éveillent spleen et spiritualité, sans négliger des mélodies cavaleuses, redoutables d’efficacité, créant un tempo venu d’ailleurs et de nulle part. La voix brute et cabossée, superbe, de Winston McAnuff rappelle celle d’un Bobby Womack, tout en affirmant sa forte personnalité. En parfaite communion avec l’accordéon de Fixi, elle campe un univers grave, apaisant, qui regarde le monde avec distance, l’interroge, loin de son bouillonnement et de son urgence permanente. Une dimension philosophique, parfois sociale, sur des mélopées qui soignent l’âme, convient à cette valse universelle. A 55 ans, Winston McAnuff, que l’on surnomme Electric Dread pour son extravagante énergie sur scène, a participé aux heures glorieuses de l’histoire du reggae roots jamaïcain, en tant que compositeur (pour Hugh Mundell, Earl Sixteen) ou en tant que chanteur avec Inner Circle. C’est en France, il y a 10 ans, qu’il impulse un tournant à sa carrière avec Romain Germa et Nicolas Maslowski, les fondateurs de Makasound. Avec Camille Bazbaz, en 2004, il commet l’explosif Drop, avant l’album de tous les succès, Paris Rockin, avec le gang rock-­‐musette de Java et sa rencontre avec Fixi. L’alchimie avec l’accordéoniste opère immédiatement. Batteur, pianiste, accordéoniste (avec Sinclair ou Mathieu Chédid), arrangeur, réalisateur et chef d’orchestre (entre autres de Tony Allen), Fixi nourrit sa musique de ses multiples expériences. Il se plait à absorber les traditions musicales croisées au cours de ses nombreux voyages (Brésil, Jamaïque, Réunion) pour les refondre et les faire siennes avec son accordéon… Un langage qu’il partage avec Winston, qui avait un père qui jouait aussi de cet instrument ! Sur scène avec le duo, un Beatboxer hors pair. D'origine alsacienne, italienne, juive et algérienne, Markus (alias Marc Ruchman) mène une double carrière artistique, en tant qu'acteur et musicien. Après le Conservatoire, et les cours du Théâtre de Chaillot, il a déjà joué dans une dizaine de longs métrages, et multiplié en parallèle les projets musicaux. Création VJ DEZENN Denis Cartet, veejay et cinéaste, directeur de la structure Digital Borax, est également résident à la Friche de la Belle de Mai (Marseille). Depuis plus de dix ans, Denis s’exprime par le mix d'images en live, accompagnant de ses samples visuels, les musiques du monde. 23
Que ce soit des mises en scènes documentaires, documentées ou des images d'archives et de cinéma, Denis puise dans tous les répertoires visuels pour créer un univers très personnel et sensible ! Avant le concert : 1ère partie (20 min) avec le kan ha beat box de KRISMENN & ALEM... (lire page Créations dans les Musées) Après le concert, DJ Uzun entraîne les couche-­‐tard sur le dance floor ! Jeudi 17 juillet OMAR SOULEYMAN -­‐ Syrie Icône incontournable du son alternatif arabisant, ce crooner irrésistible s’est d’abord fait connaître dans les mariages. S’inspirant des rythmes traditionnels kurdes et syriens, il réinvente une version moderne du dabké. Björk ne s’y est pas trompée en lui proposant le remix de Crystalline… Avec son compère Rizan Sa’id, le genre s’électrifie et ils inventent l’électro-­‐dakbé, une techno-­‐syrienne frénétique et inoubliable ! Avec son « Shaabi street », cet artiste a non seulement changé la donne musicale des mariages au Moyen-­‐
Orient mais, a aussi su l’exporter un peu plus à l’Est ! Si les paroles de ses chansons s’adressent aussi bien aux Turcs, aux Kurdes qu’aux Irakiens, sa musique transporte la même intention universelle, celle de faire danser ! Claviers synthétiques, bouzoukis branchés sur secteur, rythmique épileptique et sons en distorsion façonnent cette techno-­‐folk inspirée de chants traditionnels kurdes, de styles anciens de la poésie arabe, de baladi, de shaabi et d’improvisations. Né en 1966 et ayant grandi à Ra’s al’-­‐Ayn, dans le Nord-­‐est de la Syrie, c’est là qu’Omar Souleyman se familiarise avec la musique traditionnelle syrienne jouée au bouzouq et au rebab. Danse populaire, elle se pratique en cercle, hommes et femmes ensemble. Il entame véritablement sa carrière en 1996 avec son complice, le compositeur et joueur de claviers, Rizan Sa’id, issu d’un groupe local kurde. Le duo se met non seulement à électrifier la musique d’Omar Souleyman mais aussi, la joue puissamment : plus fort et plus vite… renouvelant totalement le genre ! Connue dans le circuit des fêtes de mariage, leur musique devient vite des tubes qui se répandent sur Youtube et les cassettes commencent à circuler… Si sa renommée est bien établie au sein de tout le Moyen-­‐Orient, son public s’internationalise aujourd’hui, notamment grâce à l’engouement pour son remix sur l’album de Björk. On l’a vu dans la région pour le premier concert de la Villa Méditerranée à Marseille en 2013. Avec cet album, Dakbe 2020, l’ex-­‐ambianceur de mariages a désormais choisi de tourner en concerts et sur les festivals. Avant le concert, à 23h : création sonore d’ANTOINE CHAO Aux manettes de la Radio des Suds et à l’antenne de l’émission Là-­‐bas si j’y suis sur France Inter, Antoine Chao nous livre un mixage musical et social à partir de sons et de musiques de luttes et de résistances glanées pendant des années de reportages. Après le concert : DJ RKK distille aux platines, le meilleur de la sono mondiale ! Rémy Kolpa Kopoul, l’inoxydable journaliste de Radio Nova, accompagne les Nuits des Forges depuis leur création en 2008. Ses mix recherchés font danser tous les dance-­‐floor du monde… de Recife au Brésil aux Suds, à Arles ! Vendredi 18 juillet DUPAIN – Marseille/France Après une ascension fulgurante démarrée au Théâtre Antique d’Arles en 1999 (en 1ère partie de Goran Bregovic, invitation renouvelée en 2008), et après quelques années de belle exposition en France et à l’étranger puis une pause, Dupain renaît… et l’alchimie opère ! D’une grande puissance rythmique et avec un même appel à la transe, on retrouve Sam Karpiénia au chant enfiévré et à la mandole, Pierre-­‐Laurent Bertolino à la vielle électrique envoûtante, Gurvant Le Gac à la flûte traversière aérienne et entêtante, François Rossi à la batterie et Emmanuel Reymond à la contrebasse. Buvant à la source de ses premières inspirations, un blues méditerranéen engagé et enragé, Dupain crée 24
un nouvel art brut musical, à la fois mélodique et lyrique, pop et rock ! Bien avant leur premier album, L’Usina, Pierre-­‐Laurent Bertolino et Sam Karpiénia ont passé quelques années à expérimenter des sons. Des boucles répétitives à l’aide de magnétophones à cassettes, des détournements d’instruments, synthétiseurs ou percussions diverses, ces deux « Facteur Cheval » ont fait voler en éclat leur héritage musical pour reconstruire un univers décalé et singulier. Un travail de déconstruction qui, une fois assemblé, avait vu la naissance de Dupain. Après 3 albums et une pause d’environ 5 ans, le groupe se reconstruit, rejoint par de nouveaux venus. Leur musique se veut « un folk step au cœur de l’imaginaire, un voyage à l’intérieur de soi où surgissent les démons… pour entendre un vivre ailleurs ici et maintenant ». Pour cette nouvelle formation, Sam Karpiénia aborde des thèmes forts, liés à sa culture et son parcours : la place de l’Homme dans la Nature, son rapport avec la musique profane, le sens des origines… S’appuyant sur un recueil de poésie du poète Maxence, daté de 1958, dont « Source », poème publié dans une version occitane d’Enric Despieu et qui sert de fil conducteur au projet présenté ici. De Dupain à Gacha Empega, Sam Karpiénia a transfiguré la musique marseillaise et des Pays d’Oc, lui insufflant une intensité poétique et lui offrant une voix unique. Chanteur, compositeur, joueur de mandole, sa voix rock renvoie aussi bien à l’ivresse du rebetiko ou du cante flamenco ! Un parcours atypique et autodidacte a conduit Pierre-­‐Laurent Bertolino vers la vielle à roue, Dupain bien sûr mais aussi des compagnons de route tels que Zebda, Vincent Segal, Philippe Neveu, Christian Maes. Enrichissant sa pratique auprès de maîtres comme Pascal Lefeuvre, Valentin Clastrier, son parcours est aussi marqué par des collaborations avec Salif Keïta, David Walters, Bijan Chemirani ou le slameur Ahamada Smis (lire page de présentation des Créations dans les Musées) Gurvant Le Gac est né en 1976 en Bretagne, où il fréquente les Festoù Noz depuis sa plus tendre enfance. Formé à la flûte traversière notamment par Jean Michel Veillon (pionnier de l’instrument en musique bretonne), il fonde le groupe Zaïda avec lequel il anime festoù noz et concerts en France et à l’étranger. Avec Djalamitchto, il aborde les musiques roumaines et bulgares. En 2005, il crée Chega, au sein duquel il compose la majorité du répertoire qui mêle musiques orientales et électroniques. Remarqué par Erik Marchand, il participe à la Kreiz Breizh Akademi et rejoint avec Bruno Saadna et Titi Robin, les Balkaniks : une formation qui regroupe virtuoses bretons, turcs, tsiganes du Banat roumain et serbes. Pilier des groupes Bayati et Charkha, ce compositeur est aussi un improvisateur aussi bien inspiré par John Coltrane que les joueurs de banhuri indiens ou les grands clarinettistes turcs ! François Rossi découvre à Marseille la batterie à l’âge de 10 ans, après avoir étudié le violon classique. Commençant à se produire sur la scène marseillaise, il étudie aux conservatoires d’Aix, Montpellier et Marseille dont il sort diplômé en 2005. Parallèlement, il s’initie au langage de l’improvisation au contact de musiciens comme Raymond Boni ou Barre Phillips. Son travail est axé sur la maîtrise du son et sur le contrôle de l’énergie musicale, deux composantes essentielles de la batterie moderne. Emmanuel Reymond est un contrebassiste diplômé du Conservatoire Darius Milhaud d’Aix. Multi-­‐
instrumentiste (basse électrique, guembri, ukulélé, percussions…), il navigue dans un répertoire alliant classique, musiques savantes, jazz et musiques actuelles. Depuis 2001, il a rejoint Poum Tchack. Compositeur et arrangeur, il développe plusieurs projets, notamment en direction des jeunes publics. Création vidéo de LOUIS MATTON & NUMA BENYAYER Sur une proposition des Suds et en partenariat avec l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles et en coproduction avec Full Rhizome à Marseille, ces deux étudiants ont suivi le groupe, notamment lors de leur résidence de création (du 9 au 15 mai dernier à l’Etang des Aulnes -­‐ Domaine départemental du Conseil général 13), pour réaliser ce veejaying ! Une réflexion commune a permis de trouver le juste équilibre entre l’interprétation du répertoire sur scène et les images projetées, entre le jeu collectif et les pièces en solo ou duo et, les improvisations. Avec un même langage onirique et poétique, inspiré par la musique de Dupain, ils livrent en images un univers très personnel et singulier ! Avant et après le concert : MAGA BO – Brésil Ce DJ globe-­‐trotter parcourt la planète pour livrer les sons qu’il a défrichés dans la jungle urbaine et les campagnes brésiliennes ! Originaire de Seattle, il a quitté son pays en 1999 avec son studio d’enregistrement dans les valises. Une collision superpuissante entre patrimoine afro-­‐brésilien et culture des soundsystems ! 25
Samedi 19 juillet MELT YOURSELF DOWN -­‐ Angleterre La musique de cette formation multiculturelle invente un post-­‐jazz jubilatoire et furieux ! Les cuivres omniprésents éclatent en sons distordants, les percussions s’enivrent de rythmes nord-­‐
africains et d’incantations vaudoues. Sur scène, un chamane punk électrise le public… Un périple géographique, sonique et temporel chauffé au fer rouge, totalement avant-­‐gardiste. Il y a quelques années, le groupe anglais Acoustic Ladyland avait produit un furieux mélange de punk-­‐rock et de free-­‐jazz. Certains de leurs musiciens ont formé ce nouveau groupe. Emmené par le saxophoniste Pete Wareham, MYD compte certains des meilleurs musiciens en activité à l’heure actuelle dans leur domaine, dont le style qui entremêle jazz, rock et musiques du monde, est imprégné des paysages désertiques d’Afrique du nord et de la faune underground new-­‐yorkaise. Cette formation a 3 sorties à son actif : les singles Fix My Life, We Are Enough et le frénétique Release, une véritable émeute électro à coup de basse, de clairons, trompettes frénétiques et percussions (en playlist sur de nombreuses radios). L’album éponyme remplit sa promesse en nous plongeant dans un rêve d’extase enfiévré. Comme le dit Pitchfork, ils sont “une gifle de saxophone en bazar qui porte du fer dans chaque fourneau d’un psychédélisme global, fondu dans une structure à la force du tungstène”. Sur scène, ils sont une tempête tropicale, détonant tel un feu d’artifice et mené de main de maître par Kushal Gaya (Zun Zun Egui), moitié chamane-­‐punk, moitié prêcheur mystique. Leur message : « liquéfie-­‐
toi puis fais-­‐toi réapparaitre. Sors de là et reviens-­‐y. Et va ». On retrouve Pete Wareham (Acoustic Ladyland, Polar Bear), Shabaka Hutchings (Sons of Kemet, Heliocentrics), Tom Skinner (Helloe Skinny, Sons of Kemet, Mulatu Astatke), Ruth Goller (Acoustic Ladyland, Rokia Traoré), Satin Singh (Fela!) Création vidéo : VJ BADGREEN Les habitués des Forges ont déjà pu apprécier son univers atypique sur la création Before Bach avec Erik Marchand, Mehdi Haddab et Rodolphe Burger ! Il revient cette fois pour une improvisation haute en couleurs qui ajoutera quelques dégrés supplémentaires à la fusion de Melt Yourself Down… Avant et après le concert : DJ UZUN Dj résident du Festival Les Suds à Arles depuis 2006, ses fiestas électro-­‐monde font danser sans répit les festivaliers et tous les festaïres des ferias d’Arles… 26
LES MOMENTS PRECIEUX, Cour de l’Archevêché, à 19h30 Entre abbatiale romane et Palais du XVIIe siècle, la Cour de l’Archevêché accueille des artistes rares ou en formation inédite pour des concerts intimistes. Mercredi 16 juillet DOM LA NENA & DANÇAS OCULTAS – Brésil / Portugal >> Première date en France Cette jeune chanteuse brésilienne -­‐ elle a tout juste 23 ans -­‐ a un beau parcours et un palmarès à faire pâlir d’envie… A peine installée en France, elle a déjà une belle carrière. Violoncelliste au grain de voix suave et angélique, ses compositions portent à la fois la fragilité et la maturité que le cœur des déracinés sait inventer. Elle se produit ici avec Danças Ocultas, une prestigieuse formation lisboète d’accordéons diatoniques qui se plaît à expérimenter toutes les nouvelles possibilités de l’instrument traditionnel portugais. Ses chansons résonnent d’émouvantes ritournelles en saudade nostalgique… des airs qui nous imprègnent, difficiles à oublier ! Née en 1989 à Porto Alegre, c’est là, dans cette métropole au sud du Brésil, qu’elle s’abandonne très tôt aux charmes de la musique. Elle découvre et explore alors les richesses du piano, puis du violoncelle, qui deviendra son indéfectible compagnon de route. Mais c’est sous d’autres cieux que se jouera l’essentiel de son apprentissage. D’abord à Paris, où elle vivra cinq années de son enfance ; puis à Buenos Aires où, adolescente, elle partira se forger son destin d’instrumentiste auprès de sommités du violoncelle, comme la grande Christine Walevska. Lorsqu’elle revient à Paris, Dom n’a que 18 ans. Elle est désormais prête à briser les barrières musicales et s’échappant des couloirs du conservatoire trop étroits pour elle, elle embarque comme violoncelliste dans l’équipe de Jane Birkin, l’entraînant dans une longue tournée internationale. Avide de rencontres et d’expériences, elle frotte aussi son archet contre les cordes sensibles de Camille, du groupe Coming Soon et de Piers Faccini, avec lesquels elle s’initie aux vertiges de l’écoute et de l’improvisation. Avec la chanteuse Rosemary Standley (Moriarty), elle revisite sous le nom de Birds on a Wire, les classiques de tous les temps, de Monteverdi à Leonard Cohen. Ela, son premier album, dont elle a composé les chansons au retour de sa tournée avec Jane Birkin, dans la pleine solitude de son antre parisienne -­‐ et qu’elle a enregistré dans le studio cévenol de Piers Faccini -­‐ découvre son monde intérieur et intime. D’une voix dénuée de tout effet tapageur, Dom chante sa propre histoire, mêlant réminiscences, images de pure fiction et évocations poétiques qui semblent emprunter à la mystérieuse science des rêves. Cette artiste sensible et singulière invite à un retour sur soi, un retour à l’essence même du jeu, de la création, du chant et du geste musical ; un retour aux sources de l’enfance et du temps écoulé, à la terre natale et l’exil… Créé en 1989 par Artur Fernandes, Filipe Cal, Filipe Ricardo et Francisco Miguel, Danças Ocultas est un ensemble de musiciens qui se sont rejoints autour d’un songe, celui de revisiter la musique traditionnelle avec l’instrument national, et de créer un nouveau langage sonore. Entre fado et compositions originales, la douce nostalgie de ce quartet envoûte et charme. Loin du folklore, proche de l’histoire et en plein accord avec l’idée de création contemporaine, leur musique est un appel au voyage, entre ciel et terre. Danças Ocultas se situe comme l’une des formations du renouveau de la scène musicale portugaise actuelle ! Jeudi 17 juillet TAMER ABU GHAZALEH – Palestine >> Inédit en France Figure talentueuse de la nouvelle scène alternative arabe, ce chanteur né en exil au Caire, est aussi un oudiste multi-­‐instrumentiste, un performer inventif, un compositeur de théâtre musical et un producteur de musique arabe avec l’excellent label EKa3, qui a produit entre autres Kamilya Jubran & Werner Hassler… Pour son propre répertoire, il s’inspire aussi bien des grands poètes arabes que des périodes turbulentes de son pays d’origine, la Palestine. S’exprimant sur les émotions universelles, pour chanter l’amour ou la colère, il a choisi l’humour ! Né au Caire en 1986 où il vivait avec sa famille en exil, il a commencé à chanter très tôt ; il composait ses premières chansons à 9 ans ! En 1998, de retour en Palestine, il parfait son éducation académique au Conservatoire National de Musique Edward Said. Sa maîtrise de la théorie de la musique, de l’analyse, de 27
la composition et du jeu sous la direction du célèbre Khaled Jubran, en font un artiste remarqué et… prolixe ! Il réalise ses débuts officiels en 2008 avec Called Mir’ah, un album qui invite de nombreux artistes égyptiens ou palestiniens, et écrit pendant les périodes de bombardements et d’invasion des cités palestiniennes. Songwriter prolifique, il collabore par ailleurs sur de nombreux projets : il a fondé le groupe cross-­‐genre Kazamada, ou a participé à une pièce de théâtre musical, Thawret Ala (Révolution of worry), jouée par le Al-­‐Tamye Thetre Group. Il est aussi l’un des membres du « supergroupe » panarabique Alif Ensemble, dans lequel on retrouve Kyam Allami, maître d’un stage de oud pendant cette semaine de Festival. Dès 2012, les concerts de cet artiste emblématique d’une musique progressive arabe affichent complet ; que ce soit à Alexandrie, au Caire, Amman, Tunis ou Beyrouth ! Multi-­‐instrumentiste (il joue notamment du oud et du bouzouq), il chante en dialectes égyptien ou palestinien des chants d’amour et de passion, tandis que sa musique « parle de l’amour fermé par le mur de l’Apartheid et de la passion assiégée », dit sa biographie officielle. La musique de Tamer absorbe les paroles, les mâche, réarrange leur perspective, les distord et les fait voler en éclats ! Il cherche à créer une musique qui capte l’attention, déplace les sens et provoque la réflexion. Artiste total, socialement et artistiquement engagé, notamment avec le label Eka3 qu’il a co-­‐fondé en 2007 et qui réunit de nombreux artistes (musiciens, photographes, vidéates…) du monde arabe, Tamer est le porte-­‐flambeau d’une nouvelle identité musicale arabe, alternative, en contrepoint à la pop dominante ! Vendredi 18 juillet KAYHAN KALHOR & ERDAL ERZINCAN – Iran / Turquie Virtuose incontesté du kamantché, ce musicien originaire de Téhéran est certainement l’un des artistes et compositeurs les plus créatifs et innovants de la scène des musiques du monde. Grand ambassadeur de la culture persane, il est sollicité pour ses compositions tant par les plus grands chanteurs iraniens que par les orchestres philharmoniques du monde entier, ou le Kronos Quartet, par exemple. Avec Erdal Erzincan, maître anatolien du baglama turc, ce duo offre un dialogue mélodique Est-­‐Est qui, tissé d’improvisations et de leurs réminiscences musicales, résonne à l’unisson. Les cordes sensibles de leurs instruments s’épousent et des notes déchirantes de beauté fécondent nos imaginaires... Un Moment plus que Précieux ! Le titre de l’album, Kula Kulluk Yakışır Mı, inspiré d’une chanson folklorique éponyme du grand joueur de baglama Muhlis Akarsu (1948-­‐1993), peut se traduire par “comme il est inconvenant de suivre quelqu’un aveuglément“ — une devise pertinente dans tous les registres de la vie, qu’ils relèvent de la sphère personnelle, politique ou spirituelle. Si on l’applique au domaine artistique — comme le font précisément dans cet album passionnant ces grands musiciens venus d’Iran et d’Anatolie — on peut l’interpréter comme la nécessaire liberté créative que chacun doit conquérir vis à vis de la musique traditionnelle. Car s’il est important de les étudier et de s’en imprégner, les traditions n’ont rien à gagner à ce qu’on les répète indéfiniment. Pour qu’elles continuent de vivre et de se développer, elles requièrent qu’on les aborde à la fois avec respect et esprit d’aventure. Kayhan Kalhor dans sa musique n’a jamais rien fait d’autre qu’explorer toujours plus avant les rapports entre la tradition et l’innovation. Dès les premiers temps de cette collaboration avec Erdal Erzincan, il en a précisément défini les contours et les objectifs : “Je suis en quête de quelque chose qui parte de rien, se développe avec le peu de matière qu’il a à disposition et débouche sur quelque chose d’inouï, de la musique vraiment improvisée…“ C’est avec cette idée en tête que les deux hommes ont enregistré en 2004 leur premier disque en commun, “The Wind“. Depuis lors, tout leur travail a consisté à préciser le concept et ce nouvel album live, que Kalhor considère comme l’une des traces enregistrées de sa musique les plus fortes, montre à quel point le duo a progressé en matière d’improvisation et de complémentarité instrumentale. Le thème central de “The Wind“ est revisité ici et le programme est complété par cinq pures improvisations mêlant des réminiscences musicales venues à la fois de Perse et de Turquie. Kahlor et Erzincan sont les produits de deux cultures différentes mais lorsqu’ils jouent ensemble c’est comme si la musique provenait d’un seul et même esprit. Kalhor a dit un jour que son but ultime était de disparaître dans la musique, d’atteindre un monde d’émotions supérieures, inatteignables dans la vie de tous les jours. Dans cette cascade de mélodies, Kalhor et Erzincan offrent à l’auditeur un aperçu de ce à quoi ce monde idéal pourrait ressembler. Né en 1963, Kayhan Kalhor a grandi à Téhéran. Il a commencé l’étude de la musique à sept ans sous la direction d’Ahmad Mohajer. Très vite considéré comme un prodige du Kamânche (une sorte de vièle 28
persane), il est invité à jouer avec l’Orchestre National Iranien de la Radio et de la Télévision alors qu’il n’a que treize ans. Il y restera cinq ans. Parallèlement il commence à dix sept ans à travailler avec l’Ensemble Shayda du Centre Culturel Chavosh, tout en continuant l’apprentissage de la musique classique iranienne (radif) aux côtés de grands maîtres. Au cours de ses voyages à travers l’Iran, il s’imprègne également de répertoires et de styles régionaux, parmi lesquels ceux du Khorasan, dans le nord-­‐est, et du Kurdistan dans l’ouest. Il viendra par la suite s’initier à la musique classique occidentale à Rome ainsi qu’au Canada, à Ottawa, à la Carlton University. Kalhor a composé de nombreuses œuvres pour de grandes voix de la musique iranienne comme Mohammad Reza Shajarian et Shahram Nazeri et a collaboré avec les plus grands maîtres du pays comme Faramarz Payvar et Hossein Alizadeh. En 1991, il a cofondé Dastan, un ensemble de musique classique persane qui rapidement a atteint une belle renommée, et en 1997 a lancé Ghazal en compagnie de Shujaat Khan. Il a également travaillé avec Yo-­‐Yo Ma au sein du Silk Road Ensemble à partir de 1999, et trois fois nominé aux Grammy Awards, est devenu l’un des ambassadeurs culturels les plus importants de la musique persane contemporaine. Il est considéré comme un mentor par la nouvelle génération de joueurs de kamânche. Erdal Erzincan est né à Erzumrum, en Turquie, en 1971. Il s’est intéressé très tôt à la musique traditionnelle de sa région. Initié au baglama, il s’installe à Istanbul en 1985 pour prendre des leçons à l’Ecole de Musique Arif Sag. Tandis qu’il étudie à l’Université Technique d’Istanbul, il commence à la fin des années 80 à expérimenter des techniques de “picking“ dans son jeu de baglama (s’opposant en cela à la tradition qui veut que l’on joue avec un plectre). Enregistré en 1994, son album solo Tore est le premier d’une longue série de succès qui lui ouvriront bientôt les portes d’une reconnaissance internationale. Erzincan, tout comme Kalhor, est un traditionnaliste qui a le goût de l’aventure. En 1996 il a initié, en compagnie de son maître au baglama Arif Sag, une collaboration avec le Philarmonique de Cologne. Cette expérience sera prolongée en 2004 avec l’Ambassade Orchester Wien, un ensemble issu du Vienna Symphony Orchestra. Erdal Erzincan enseigne par ailleurs dans une école de musique qui porte son nom et dirige un orchestre de baglama composé de ses étudiants. Il est aujourd’hui unanimement reconnu en Turquie comme le représentant le plus remarquable de la tradition anatolienne du baglama. Samedi 19 juillet CIGDEM ASLAN -­‐ Turquie C’est l’étoile montante du rebetiko dans sa version actuelle, ce chant né dans la turbulence des années 20 et, héritage musical commun aux cultures grecques et turques de la période byzantine. Chant profond qui dit l’exil et l’errance nocturne, il fut proscrit par les autorités qui le considéraient comme une musique dégénérative… Evoluant dans un genre d’ordinaire masculin, cette jeune chanteuse souffle un vent de fraîcheur sur ce « blues de la Mer Egée ». Originaire de Smyrne, issue d’une minorité ethnique, cette kurde alévie chante les femmes de caractère avec une voix profonde et une émotion intense ! Née à Istanbul de parents kurdes, Cigdem (prononcez Chidem) s’est installée à Londres en 2003 et a intégré en 2008 She’Koyokh Klezmer Ensemble, groupe de musique klezmer qui s’est invité sur 3 titres de son premier album, Mortissa (Asphalt Tango). Récemment, elle est aussi montée sur scène à Londres, au Royal Albert Hall, en première partie de la diva turque Sezen Aksu ainsi qu’avec Yasmin Levy au Cadogan Hall. Mortissa a été sélectionné parmi les albums de l’année 2013 par Songlines magazine et nominé meilleur album par les critiques de FRoots Magazine. Mortissa, qui signifie femme forte et indépendante, réinvente l’univers de ces « cafés d’antan » où les mauvais garçons chantaient leur spleen dans les volutes de fumées. En 1922, plus d’un million de Grecs ont été chassés de Turquie par la révolution kémaliste. Ils emportent avec eux les styles musicaux qu’on a regroupés sous le nom de rebetiko. Cette jeune artiste s’approprie ce répertoire et imagine ce qu’a pu être du côté de Smyrne (aujourd’hui Izmir), la coexistence des populations, dans ce port qui brassa les cultures juive, ottomane et arménienne avant la cession de l’Anatolie à la Turquie. Pas de revival ici, plutôt une audacieuse relecture, jusque dans l’accompagnement musical où instruments traditionnels (santour, oud, violon, bouzouki) côtoient les plus modernes (contrebasse, guitare). En grec et en turc, son chant profond rompu au swing klezmer et tsigane comme aux arabesques arabes est une révélation. 29
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LE 14 JUILLET DE LA VILLE D’ARLES > Place Voltaire, à 21h30 et à 22h45 : LES GARNEMENTS – Arles Cela fait 50 ans que ces vétérans du rock’n’roll font danser le public aux rythmes des années 60 à 90 et de leurs compositions personnelles ! Avec Daniel Novi (basse), Marcel Pina (Chant et guitare), Marcel Martinez (harmonica, percussions), Marcel Riboulet (percussions, batterie), Jean-­‐Pierre Lopez (guitare) > à 22h30 : Feu d’artifice par le GROUPE F, tiré des quais du Rhône par la célèbre compagnie de pyrotechniciens installée en Camargue… > Place de la République, à 22h45 : AMSTERDAM KLEZMER BAND – Hollande En 17 ans, cette fanfare de rue s’est transformée en une bête de scène balkanico-­‐klezmer internationale à sept têtes. Ceux qui s’attendent à une musique traditionnelle seront sûrement surpris. Le groupe a développé un son unique, peu orthodoxe, où une mélodie traditionnelle juive peut tout à fait être accompagnée par du rap, le grondement d’un solo de saxophone et des beats électros. Avec une énergie toute balkanique, cette fanfare infatigable, entraîne les foules enthousiastes sur les sonorités d’Europe Centrale ou d’Europe de l’Est, inspirées de l’orientalisme turc ou encore de l’exubérance slave ! Revendiquant la tradition tout comme l’innovation, leur univers est un mix de musique klezmer et des balkans, de ska, de jazz, de musique gitane et de hip-­‐hop ; mais avant toute chose, c’est une musique métissée dédiée à la fête. Ils se sont produits lors de festivals et de concerts dans l’Europe entière, et ont voyagé jusqu’au Brésil, au Mexique et en Corée du Sud. Où que ce soit, qu’il s’agisse du Festival de Jazz de Hong Kong, du Concertgebouw d’Amsterdam, du Sziget Festival, d’un bar en Slovénie ou d’un boulevard en Turquie : les foules dansent… Le saxophoniste et leader du groupe, Job Chajes, surnomme l’AKB « la mini fanfare » composée de trois instruments à vent, de percussions, d’une basse, d’un accordéon, et d’un chanteur à la voix graveleuse. « Nos musiciens sont tous d’excellents solistes et instrumentistes, c’est sûrement ce qui fait notre particularité ». Les instruments à vent rappellent les traditions balkaniques et klezmer, et soutiennent agréablement le funk, le jazz, le ska et le hip-­‐hop présent dans leurs compositions. Chajes découvrit ses racines musicales juives en jouant dans la rue au début des années 90. Il avait abandonné les études et jouait pour boucler des fins de mois difficiles. La musique klezmer était alors presque tombée dans l’oubli à Amsterdam, mais les gens la redécouvrirent avec plaisir. 1997 marqua véritablement la création de l’Amsterdam Klezmer Band. La percée du groupe intervient véritablement lors de leur triomphe au Noorderslag Festival à Groningen en 2001. Depuis lors, plus de 1000 concerts ont été donnés, et 11 albums parus. Les membres du band sont les descendants spirituels des « Klezmorims » : ces musiciens professionnels juifs qui ont parcouru l’Europe il y a deux siècles. Chacun apporte sa créativité et contribue égalitairement au projet ! Avec Job Chajes (voix, saxophone alto), Alec Kopyt (percussions, voix), Janfie van Strien (clarinette), Gijs Levelt (trompette), Joop van der Linden (trombone), Theo van Tol (accordéon), Jasper de Beer (contrebasse et basse électrique). 31
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LES CREATIONS DANS LES MUSEES Mardi 15 juillet Des créations ou des performances artistiques conçues spécialement pour le Festival, qui viennent trouver leur place au cœur des musées départementaux. MUSEE DEPARTEMENTAL ARLES ANTIQUE, à 19h30 MAGIC MALIK & DJ OIL – France (75 min) Depuis quinze ans, la sonorité de sa flûte enchantée figure sur bien des titres. De la house jazzy de St-­‐Germain à des collaborations avec Steve Coleman, Julien Lourau ou Camille, des productions des Troublemakers à celles de Vincent Segal (on l’a vu à ses côtés pendant [la Nuit] des Suds en 2013), Magic Malik est avant tout un chercheur de sons et un défricheur de talents. Avec DJ OÏL, ils produisent une house spirituelle, peuplée de ruptures narratives et d’irruptions rythmiques hypnotiques… C’est à Pointe-­‐à-­‐Pitre en Guadeloupe, que Magic Malik commence la flûte à bec et la flûte traversière à l’âge de 6 ans. À 17 ans, il quitte la Guadeloupe et sort diplômé du conservatoire de Marseille avec le premier prix de flûte. C’est aussi à cette époque qu’il découvre le Jazz. Dès sa sortie du conservatoire, il a l’occasion de jouer dans le groupe de reggae Human Spirit où il reste pendant 10 ans. Il rencontre alors Julien Lourau qui tourne avec sa propre formation : le Groove Gang. En 2000, il décide de se lancer dans un projet d’album sous son nom et reforme un Magic Malik Orchestra avec lequel il enregistra plusieurs albums. En 2011 il est invité, en même temps que le musicien et compositeur Gilbert Nouno, à effectuer une résidence d’un an à la Villa Médicis à Rome pour un travail de recherche sur la composition et l’improvisation. Attiré depuis toujours par la science fiction, le monde des jeux vidéos et la création de sons proches de cet univers, c’est tout naturellement que Magic Malik se lance dans la musique électronique. Entre musique contemporaine, électro, pop et jazz, l’alchimiste Magic Malik nous envoûte encore une fois à la manière d’un chaman : il chante, joue de différents instruments : flûte, claviers, basse, guitare et Sanza, sur des basses rythmiques préparées en amont par DJ OIL. Tête chercheuse des Troublemakers (entité pionnière de la house made in France), DJ OIL œuvre en solitaire depuis 2005, à Marseille, sa ville où il a grandi à l’ombre d’un père fan de rn’b vieille école (« Sam & Dave, James, Otis Redding… » ), collectionneur de disques et non DJ comme le prétend la légende ! Depuis l’âge de 15 ans, il a pratiqué les raves sauvages ou officielles, s’est fait la main avec un show hebdo sur Radio Grenouille, a multiplié les projets où ses platines ont croisé les musiciens : Stefano Di Battista, Julien Lourau, Vincent Ségal, Sébastien Martel, Sandra M’Kake, Magic Malik, Jules Bikoko… Une virée en Afrique et en Amérique centrale pour le projet itinérant Ashes To Machines avec Jeff Sharel et trente-­‐neuf pays traversés, inscriront le sillon profond où il plante l’aiguille d’un premier disque, Black Notes. L’album Tranz Denied avec Magic Malik est sorti en septembre 2013. COUR DE L’ARCHEVECHE avec le Museon Arlaten, à partir de 21h30 AHAMADA SMIS – Comores / France (50 min) Ce slameur marseillais d’origine comorienne mêle subtilement hip hop, musiques traditionnelles et afro-­‐
ngoma (l’afrobeat des Comores). En français ou en swahili, il colporte des mots chargés de poésie, de ses propres histoires et de rencontres. Derrière la douceur de sa voix, se cache un activiste fortement impliqué dans la société civile, contre le racisme ou le sida. Sa musique chuchote son monde intime, un univers à contre-­‐courant des clichés du genre ! Cet enfant des Comores débarqué à 11 ans, à Marseille, a toujours été poète. A l’heure où les rappeurs français jouaient les gangsters à l’américaine, lui, parlait colombe, douceur et gouttes d’eau. « Même en restant dans le hip-­‐hop, je voulais réunir les publics. Aujourd’hui, le slam me le permet ». Après 6 ans d’hibernation, Ahamada reprend l’écriture en 1998 avec l’idée d’en faire un jour son métier. Il est rapidement soutenu par le collectif hip hop 3ème Oeil qui apprécie sa douceur et sa forte identité. Les concerts se multiplient jusqu’en 2001, année où il décide de sortir son premier Maxi 45 tours « Gouttes d’eau », sur le label Colombe Records qu’il vient de créer. D’autres albums suivront et des collaborations sur des compilations germaniques qui lui ouvrent les portes des Francofolies de Berlin. 33
Egalement engagé dans la société civile contre le sida ou le racisme, cet artiste renouvelle un nouveau genre de fusion avec son dernier album, Origines. On retrouve à ses côtés de grands artistes : Mohamed Issa Matona de Zanzibar (oud, violon,ngoma) et Attoumane Soubira dit Soubi de Grande Comore-­‐Mohéli (au dzenze et au gabussi). & KRISMENN/ALEM – Bretagne / France (60 min) >> Prix ADAMI des Musiques du Monde 2014 & Prix MONDOMIX 2014 Quand le kan ha diskan, chant traditionnel breton, se frotte au human beat box, la rencontre est explosive ! Krismenn chante aussi la gwerz, complainte traditionnelle monodique sombre et magnifique, qu’il mélange à des boucles électroniques de contrebasse, guitare slide et ukulélé ! S’amusant à croiser les esthétiques et à chahuter la tradition, il peut aussi donner la réplique à un chant breton ancien, dont il lance l’enregistrement sur scène depuis son ordinateur… Cette énergie de cordes vocales n’est pas sans rappeler celles du hip hop… et c’est avec cet état d’esprit que Alem, champion français de beat box, le rejoint pour quelques titres. Ce kan ha beat box fait sonner le breton comme jamais ! Krismenn puise son inspiration à la fois du chant traditionnel breton dont il est issu et de toutes les influences qui ont croisé sa route. Passionné de kan ha diskan, il a parcouru pendant plusieurs années le Centre-­‐Bretagne afin d’y apprendre le breton et le chant traditionnel auprès des anciens. Cet apprentissage l’a amené à chanter dans le premier orchestre de la Kreiz Breizh Akademi ‘Norkst’ pour y suivre l’enseignement d’Erik Marchand, et de différents artistes de musique du monde en Bretagne, en Albanie et en Inde. Vice-­‐champion du monde 2012 et champion de France 2013, Alem, jeune beatboxer de 22 ans a grandi dans une famille de musiciens. Il pratique très jeune la guitare, les percussions et la batterie imitant avec sa bouche tous ces rythmes… jusqu’à ce qu’il apprenne que cela s’appelait du beatbox ! Dès lors, il en fait sa passion et entame une carrière de compétitions et autres battles. Il a collaboré sur plusieurs projets musicaux de jazz, gospel, musiques irlandaise ou bretonne, élargissant ainsi son expérience scénique. Ce passionné aime également communiquer son expérience et anime des ateliers pédagogiques en milieu scolaire ou en écoles de musique. Il anime pendant la semaine un stage de beatbox. Retrouvez le duo devant le Museon (rue de la République) le mercredi 16/7 à midi (20 min) 34
LES SCENES EN VILLE Sur des places et sites emblématiques d’Arles, des concerts gratuits avec des artistes en découverte ! ENCLOS SAINT-­‐CESAIRE -­‐ quartier de la Hauture, à 11h et à 17h30 Thé et café offerts à 10h45 Mardi 15 juillet LA MEUTE RIEUSE -­‐ France Camille Simeray, ex-­‐chanteuse et co-­‐fondatrice du groupe polyphonique La Mal Coiffée, entendue l’an dernier à Suds dans Madalena (une création pour 23 chanteuses de Manu Théron) est aussi guitariste et accordéoniste. Avec La Meute Rieuse, fondée en 2005, elle livre en Oc ou en français, des « chansons mécanisées méditerranéennes » chargées d’intensité et d’émotion ! Entourée de Morgan Astruc (guitare) et Julien Capus (tuba, basse et MAO -­‐ Musique Assistée par Ordinateur) et de Sam Bruguière à la réalisation (Les Ogres de Barback), sa belle énergie et sa douce folie embarque l’auditeur sur un répertoire d’instruments acoustiques scandé de sons électro… qui ne manque pas de sensualité ! Composant ou interprétant les textes de Blu des Moussu T, Fredo des Ogres de Barback, Nougaro, Baudelaire ou Barbara, de sa belle voix harmonieuse à l’accent méridional, elle chante l’amour, le temps qui passe, bref la vie, avec une touche de tendresse et de drôlerie ! Mercredi 16 juillet NADIA KHALESS TRIO -­‐ Tunisie « 3 Maghreb » est une invitation à voyager dans le répertoire traditionnel maghrébin, appelé Malouf en Tunisie et en Algérie ou El Andaloussia au Maroc. Héritage musical de l’Andalousie arabe, ce répertoire joué dans les salons des grands notables de Grenade, Séville ou Cordoue, a suivi les Musulmans et les Juifs dans leur exil, avec la Reconquista espagnole. Une musique savante remarquablement interprétée par cette chanteuse née au Maroc et qui a grandi en Tunisie. Le timbre de sa voix, la justesse de son interprétation et son extrême sensibilité s’accordent à la grande finesse de jeu des musiciens qui l’accompagnent : le percussionniste Aimen Ben Atitallah et Houssem Masmoudi, au Qanoun. Issus du prestigieux et exigeant Institut Supérieur de Musique de Sfax, ce trio séduit par la fluidité de ses interprétations. Une évocation subtile et intimiste d’Al Andalus… Jeudi 17 juillet DELTAS -­‐ France Un voyage du delta du Niger jusqu’au Mississipi en passant par-­‐dessus les océans et les eaux de la Loire pour les deux angevins du groupe ! Vincent Erdeven (guitares, clavier de Zenzile par ailleurs), Richard Bourreau (kora et violon de Lo’Jo) et Andra Kouyaté (Ngoni) offrent leur propre interprétation d’un folk-­‐
blues… et, c’est magnifique ! Bien sûr, on retrouve les influences des maîtres du genre -­‐ Toumani Diabaté et Ali Farka Touré -­‐ avec toutefois un univers sonore personnel qui tiendrait à la fois du contemplatif et du cinématographique, dans le style de Ry Cooder. Imprégnés de leurs propres histoires et influences musicales, ils inventent pour ce premier album (sur le label angevin Kazamix Records), une musique « africaine » sculptant simplement avec leurs cordes des vignettes sonores et visuelles suffisamment minimalistes pour s’insinuer facilement dans les imaginaires. Un blues originel, limpide et fluide, qui suit la trace d’un voyage intime et empreint de grâce… Superbe ! Vendredi 18 juillet LOLOMIS -­‐ France Concentré de musiques traditionnelles -­‐ tsiganes, serbes et grecques -­‐ la musique de ce quartet défriche de nouveaux territoires à l’aide de combinaisons sonores audacieuses. Venus d’horizons variés (jazz, musique ancienne, improvisée ou classique), ils habillent les airs traditionnels en free, pop ou néo rock acoustique, avec une approche originale et très actuelle des musiques tsiganes ! Des histoires d’enchantements, de drames barbares et d’ivresses de vie venues d’un autre espace-­‐temps, forment une transe world plus que séduisante ! Avec Romane Claudel-­‐Ferragui (chant, violon), Elodie Messmer (harpe, violon), Stélios Lazarou (flûtes), Louis Delignon (percussions) 35
PLACE VOLTAIRE à 17h30 Mardi 15 juillet BALETI GAFIEIRA -­‐ France Sous la direction du duo que forment Claire Luzi & Cristiano Nascimento, sept musiciens français et brésiliens se retrouvent, tous reliés par une même passion : la musique populaire brésilienne ! Leur répertoire revisite librement les plus classiques des choros des années 20 aux compositions de la nouvelle génération, comme celles de Cristiano Nascimento, compositeur et arrangeur inspiré, formé à la prestigieuse école de Villa Lobos. Musique de bal virevoltante des salons brésiliens, qui n'est pas sans rapport avec la samba, ce projet a été créé pour Le monde est chez nous (Région PACA/Marseille-­‐Provence 2013 et l'Institut Musical de Formation Professionnelle d’Aix). Avec Christophe Lapidecchia (accordéon), Claire Luzi (mandoline & voix), Fanny Tulasne (trombone), Damien Fadat (flûte traversière), Thierry Riboulet (trompette), Olivier Boyer (pandeiro & percussions), Frédéric Millo (percussions), Cyril Despontin (cavaquinho) et Cristiano Nascimento (guitare 7 cordes). Mercredi 16 juillet NABIL BALY OTHMANI -­‐ Algérie Des compositions qui voyagent entre tindé traditionnel, chanson arabo-­‐andalouse, chaabi algérien et blues du désert… Avec une identité touarègue très enracinée (que le groupe Tinariwen a fait connaître en France), Nabil et ses musiciens affirment aussi leur appartenance au Maghreb et à sa riche culture musicale ! Ici, guitares électriques et percussions accompagnent les chants lancinants et hypnotiques du désert, écrits par Nabil ou son défunt père, le poète Baly Othmani. Perpétuant ainsi un héritage dont tous les Touaregs de Djanet sont à juste titre très fiers, Nabil -­‐ également oudiste et chanteur -­‐, poursuit une voie personnelle comme par exemple, aux côtés du producteur au sang cherokee Steve Shelan (Hadouk Trio) avec qui son père enregistra également. Jeudi 17 juillet MAYA KAMATY -­‐ La Réunion Lauréate du Prix Musiques de l’Océan Indien-­‐ www.prixmusiquesoceanindien.com Si les mélodies, chantées en créole, oscillent entre imaginaire et réflexion ; les instruments traditionnels de l’île (kayanb et roulèr) fécondent le champ de l’acoustique et la voix de Maya emporte vers ce balancement nostalgique de souvenirs et d’histoires… Nouvelle venue sur cette scène-­‐là, Maya Kamaty incarne un espoir ravissant : celui de triturer le maloya pour en faire une musique qui n'appartient plus seulement à la Réunion, mais au monde en général et, il faudra désormais compter sur elle et sur sa grâce ! Elle est accompagnée de Moana Apo (percussions), Fred Payet (guitare) et Stéphane Lepinay (clavier). Vendredi 18 juillet AKALE WUBE -­‐ France Depuis sa création en 2009, Etienne de la Sayette (ténor, saxophone, flûte bansuri), Paul Bouclier (trompette, percussions, krar), Louis Réchard (guitare), Olivier Degabriele (basse électrique) et David Georgelet (batterie) explorent avec passion les trésors musicaux du groove éthiopien des années 60/70. Après plusieurs années d’immersion dans un répertoire unique, à se construire un son à coup d'arrangements aventureux et de compositions originales, des collaborations, deux disques, des concerts dans le monde entier et un séjour en Éthiopie, Akalé Wubé propose aujourd'hui sa version personnelle et puissante d'une Éthiopie fantasmée. S’y mêlent éthio-­‐jazz et afrobeat, reggae jamaïcain et scène new-­‐
yorkaise des années 20 ! 36
EN JOURNEE, c’est gratuit… Toute la semaine ou ponctuellement, des rendez-­‐vous musicaux et des temps de réflexion. Ouverts à tous (dans la limite des places disponibles), ces moments sont une invitation à ouvrir une fenêtre – ou un écran – qui parle du monde et au monde avec le désir de partager une autre manière d’être présent au monde. LUNDI 14 JUILLET Une journée organisée autour de la thématique « Résistance et Reliance » (lire l’édito de Marie José Justamond en début de dossier) Le musicien napolitain Francesco Quarttio (voix, accordéon, tambour sur cadre) ponctuera les différents temps et lieux de rendez-­‐vous. FORUM ATTAC : STOP TAFTA > de 10h à 12h30: Documentaire suivi d'une discussion Auditorium de l’Espace Van Gogh The Brussel Business de MATHIEU LIETAERT et FRIEDRICH MOSER (2012) Production Blue+Green Communication / Visualantics / Not So Crazy! Productions/ RTBF / ZDF / CBA. Mathieu Liétaert est un ancien lobbyiste et détient un doctorat en Etudes Européennes de l'Institut Universitaire Européen de Fiesole (Italie). Ce film est fondé sur sa thèse et son travail dans le quartier européen. The Brussels Business offre un voyage à l'intérieur des coulisses de la plus grande économie sur terre -­‐ l'Union européenne. Il explique l'historique du lobbying, le quatrième pilier fondamental pour comprendre comment sont créées les lois qui déterminent la vie de plus de 500 millions d'Européens. Bruxelles est le deuxième pôle de lobbying mondial après Washington DC. Sous forme d'un docu-­‐
thriller politique, ce film montre la version non officielle de l'intégration européenne. Il remonte dans le temps et fait l'historique des groupes de pression qui ont gravité autour de l'Union Européenne. Il montre comment ils sont intervenus dans des négociations cruciales comme Seattle ou lors de la récente crise grecque. Ce documentaire offre aussi une porte d'entrée inédite pour raconter l'histoire de l'Europe. Il ajoute un élément de réponse à une question que des millions d’Européens se posent : qui dirige l’Union européenne ? >>> Retrouvez les Apéros-­‐Découvertes à 12h30, les Siestes Musicales et les Documentaires Musicaux à 14h30, les Salons de Musique à 16h30 (lire ci-­‐après) > de 16h à 18h : TAFTA /ACCORD DE LIBRE-­‐ECHANGE TRANSATLANTIQUE USA/EUROPE Conférence-­‐débat avec FREDERIC VIALE, économiste et membre du Conseil scientifique d’Attac Jardin de l’Espace Van Gogh Le GMT (Grand Marché transatlantique) ou TAFTA (Trans-­‐Atlantic Free Trade Agreement) ou TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership) ou encore PTCI (Partenariat Transatlantique de Commerce et d'Investissement) serait un des accords de libre-­‐échange et de libéralisation de l’investissement les plus importants jamais conclu, représentant la moitié du PIB mondial et le tiers des échanges commerciaux. Comme d’autres accords bilatéraux signés récemment ou en cours de négociations (notamment l’accord UE-­‐Canada). Cet accord ne se contentera pas d’abolir les barrières douanières, il s’étendra aussi aux « barrières non-­‐tarifaires ». En effet, toute réglementation, même décidée démocratiquement, peut être considérée comme un obstacle au commerce. Le PTCI va donc viser le démantèlement, ou l’affaiblissement, de toutes les normes, comme les normes sanitaires, écologiques, culturelles ou sociales, ou toute autre réglementation protectrice des consommateurs ou des économies locales qui apparaîtraient comme des entraves aux investissements étrangers. Une ultime étape dans la destruction finale de ce modèle de société est sur le point d'être franchie. 37
LUNDI 14 JUILLET… (suite) > Auditorium de l’Espace Van Gogh, à 18h : LA PAUSE D’ARTE Un arrêt sur images pour mieux comprendre les bruits du monde. Projection du documentaire Artistes en Tunisie de SERGE MOATI Une coproduction Arte France, Image et Compagnie, 2013, 52 min Avec Willis from Tunis, Ismahane Lahmar, Alia Sellami, Lotfi Bouchnak, Nawel Skandrani, Fadhel Jaibi, Anissa Daoud, Lotfi Achour, Lotfi Abdelli, Amira Chebli, Walid Tayaa, Meriem Bouderbala. En Tunisie, les artistes sont les baromètres des lignes de force qui s’affrontent dans le pays, les porte-­‐
paroles de ceux qui ne l’ont pas. Ils sont l’incarnation de la liberté d’expression chèrement acquise avec la révolution, et la cible première des islamistes qui menacent gravement leur liberté de création. Serge Moati dresse un état des lieux d’un laboratoire en pleine ébullition. Un documentaire passionnant sur un pays en reconstruction. > Cour de l’Archevêché, à 19h30 : LE RENDEZ-­‐VOUS DE MEDIAPART avec EDWY PLENEL, « Dire NON », ED. Don Quichotte, 2014 Paru le 13 mars 2014, le dernier ouvrage d’Edwy Plenel est un appel au sursaut : dire non pour inventer, tous ensemble notre oui. Dédié à Stéphane Hessel, membre de la Société des Amis de Mediapart, Edwy Plenel fait le point sur la confusion du sens et la perte de repère de notre société actuelle. Aucune force ne semble capable de dénouer les fils, à l’exception des tenants de la régression la plus obscure vers le plaisir de détester ensemble – les Juifs, les Musulmans, les Arabes, les Noirs, les Roms, les étrangers, le monde, l’Europe, mais aussi les homosexuels, sans oublier les femmes, bref les autres, tous les autres. Passions tristes de l’inégalité, des hiérarchies et des discriminations qui, inéluctablement, en viennent à trier, séparer et sélectionner, parmi notre commune humanité. Passions qui ruinent l’espérance d’émancipation, dont l’égalité des droits et des possibles a toujours été le moteur. Edwy Plenel livrera au public les fruits de sa réflexion au regard de cette journée, et du Festival tourné vers la diversité et l’ouverture à l’Autre… A l’issue des questions avec le public, Edwy Plenel signera ses ouvrages sur place. > Devant la Chapelle du Méjan, à 22h45 : CINE AFLAM (en plein air) “Millefeuille” de NOURI BOUZID, Tunisie, 2012, 1h50 Caravane des Cinémas Arabes en région Au travers du destin de deux jeunes filles, Zaineb et Aïcha, symboles de la Révolution et de l’avenir de la Tunisie, c’est toute l’histoire de ce pays que raconte l’auteur. Toutes deux se battent pour leur indépendance, pour gagner leur liberté. Toutes deux luttent contre les carcans religieux et culturels établis par une société archaïque. Une société qui, alors que le pays est en émoi, hésite encore entre modernité et traditionalisme. Zaineb et Aïcha se battent pour se reconstruire et ce, en dépit des pressions sociales et masculines auxquelles elles doivent chaque jour faire face… 38
TOUTE LA SEMAINE…ou presque ! LA RADIO DES SUDS Tous les jours, 24h/24h sur 102.9 FM et en streaming sur suds-­‐arles.com Dans le cadre du CUCS et avec le soutien du Conseil général des Bouches-­‐du-­‐Rhône Antoine Chao qui anime cette antenne éphémère, s’entoure d’une équipe de professionnels et de jeunes Arlésiens en formation pour orchestrer interviews en direct, reportages ou diffusion des concerts. Tous les jours, à 10h au Bureau du festival/Ecole du Cloître et à 18h de la place Paul Doumer : plateaux en direct avec des artistes et des personnalités du monde de la musique ! LES PETITS DEJEUNERS ORIENTAUX Du 14 au 19 juillet, dès 10h -­‐ Ecole du Cloître/Bureau du Festival Avec Les Cafés de la Major, torréfacteur artisanal à Arles Chaque matin, pour commencer la journée en douceur, un petit déjeuner oriental est servi par l’ASTI (Association de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés), dans la cour des bureaux du Festival. L’occasion de se retrouver entre festivaliers ou stagiaires mais aussi d’y croiser l’équipe du Festival, des journalistes et les artistes invités au direct de la Radio des Suds ! LES BALLADES AU FIL DU RHONE Avec le CPIE Rhône-­‐Pays d’Arles et la Compagnie Nationale du Rhône Mercredi 16 et jeudi 17 juillet, de 10h à 12h et de 16h30 à 18h30 – tarif : 10 € Le nombre de place étant limité, inscription préalable indispensable auprès du CPIE 04 90 98 49 09 Des quais d’Arles jusqu’en tête de Camargue, une découverte fluviale commentée et musicale avec PHILIPPE RIGAUD (historien), YANN LE COUVIOUR (naturaliste), GAËL EMERY le matin, et MARIYANA PAVLOVA l’après-­‐midi (musiciens). Le parcours se clôt par un échange avec ces passionnés pour un nouveau regard sur le fleuve et son delta ! LES APEROS-­‐DECOUVERTES Du 14 au 18 juillet à 12h30 à l’Espace Van-­‐Gogh Avec la complicité de la S.A. Cristal Limiñana de Marseille et les porteurs d’eau de la SEA Un des temps forts du Festival ! Présenté par Marie-­‐José Justamond, directrice du Festival, ce rendez-­‐vous convivial est l’occasion de découvrir les artistes de la journée : anecdotes et coups de cœur, entre quelques morceaux joués en acoustique et un verre d’anisette… LES SIESTES MUSICALES avec ACTES SUD Du 14 au 19 juillet à 14h30, à l’Espace Van-­‐Gogh
Au programme : transats et farniente méridional à l’ombre des arcades de l’Espace Van-­‐Gogh, bercé par les sons des futurs talents des musiques du Sud… Lundi 14/7 MAURA GUERRERA & JURI CAINERO (Italie du Sud) Des chants traditionnels siciliens croisent les instruments venus d'autres traditions, comme la tampoura indienne, la flûte ou encore le cajón… Un voyage onirique entre tradition et improvisation. On retrouve cette chanteuse lors de la Journée Buissonnière Mardi 15/5 GARLIC FACE / AUDREY PEINADO & SOPHIE MAQUIN (Pays d’Oc) De galéjades en ritournelles, c’est sur des airs d’antan mâtinés d’influences actuelles, que deux Garlic Faces (têtes d’ail) se régalent à mêler les résonances de cordes frottées (violon, alto) à celles de la voix… Mercredi 16/7 MISTER FLO (Mont Ventoux) Avec des résidus de la société de consommation (poubelles, sacs en plastique), ce musicien-­‐chaman du Mont-­‐Ventoux monte un rituel musical futuriste avec contrebassine et kazoo-­‐maison ! Des tubes pop et dance-­‐floor de fin de XXe siècle… Jeudi 17/7 EMMANUELLE AYMES & KATIA MASSELOT (Pays d’Oc) Respectivement musicienne occitane et interprète de chants du monde, ce duo joue un répertoire traditionnel et des compositions, principalement en langue d’oc, sur des sonorités acoustiques de ney, daf, mandole, darbouka ou guitare. 39
Samedi 19/7 DUO BREMAUD-­‐SERRANO (Massif Central) Les violonistes Basile Brémaud et Mana Serrano (groupe Tornamai et collectif Manja pelos) explorent le jeu en duo pour affiner encore leur rapport au son, à l'énergie et à la cadence, autour des répertoires à danser du Massif Central et des traditions de violon voisines. LES DOCUMENTAIRES MUSICAUX Du 14 au 19 juillet, à 14h30 (sauf le 18/7 à 16h30) – Auditorium du Musée départemental Arles antique Lundi 14/7 Amandla! A Revolution in Four Part Harmony, Lee Hirsch, 2002, VOSTFR Du rôle de la musique dans la lutte contre l'apartheid en Afrique du Sud. Un documentaire fort et émouvant avec, entre autres, Miriam Makeba, Nelson Mandela, Vusi Mahlasela, Hugh Masekela. Mardi 15/7 Au diapason du Monde, Catherine Catella 2013, VF Une coproduction Régie Culturelle Régionale PACA / Les films du Tambour de soie mentions Ce film met en lumière le questionnement de la transmission et du partage, à l’œuvre dans le travail de création de plusieurs artistes de la région. En présence de la réalisatrice. Mercredi 16/7 Tunizik, Tarek Tiba, VOSTFR, 2014 En complément du documentaire de Serge Moati, le regard que pose ce jeune réalisateur qui filme des musiciens tunisiens de la génération actuelle, pendant leur répétition ou en concert… Une autre façon de s’interroge sur l’identité tunisienne. Jeudi 17/7 Electro Chaâbi, Hind Meddeb, Egypte/France, 2013, VOSTFR Libération des corps et d’une parole refoulée, transgression des tabous religieux, bien plus qu’un simple phénomène musical, l’électro chaâbi est un exutoire salutaire pour la jeunesse du Caire brimée par les interdits que la société égyptienne lui impose. En présence de la réalisatrice Vendredi 18/7 à 16h30 Great Black Music – partie 2, Jérôme Cuvillier, VF et VOSTFR Née en Amérique, la musique des Afro-­‐descendants a trouvé un écho dans le monde entier. La preuve avec le parcours de quelques «légendes» d'envergure internationale : Kassav', James Brown et Celia Cruz, Bob Marley, Fela, Miriam Makeba, Salif Keïta, ou encore Youssou N'Dour. Samedi 19/7 Viramundo, Un voyage musical avec Gilberto Gil, Pierre-­‐Yves Borgeaud, 2013, VOSTFR Après plusieurs décennies de succès internationaux, le maître de la musique brésilienne Gilberto Gil, (musicien, chanteur et compositeur brésilien, premier Noir Ministre de la Culture, de 2003 à 2008) part pour une tournée d’un nouveau genre à travers l’hémisphère sud. Au fil des rencontres se dévoile sa vision d’un futur pluriel et interconnecté ! Le Salon du 19 juillet, conçu en complicité avec l’UPOP d’Arles, portera sur « La voix est-­‐elle le chant de l'âme ? » Qu’est-­‐ce que la voix ? Quelle est la force qui fait vivre la voix ? Quelle est la force que la voix humaine fait vivre ? ALAIN GUYARD, auteur et philosophe, MARTINE DE PEIRA, chanteuse, interrogent l’Homo vocalis. Sont convoqués Platon, Aristote et quelques autres. La philosophie n’est-­‐elle pas « un acte sonore, rythmé, public et collectif. Un chamanisme de la voix », avance le philosophe. La chanteuse rebondit en paroles et chansons, établit des rapprochements avec le chant, les interventions se répondent et se complètent. Peut-­‐être un voile de levé sur le mystère de la voix ? 40
LES SALONS DE MUSIQUE Du 14 au 17 juillet, de 16h30 à 17h30 et le vendredi 18/7, de 14h30 à 15h30 Musée départemental Arles Antique Installés au cœur des collections de ce superbe musée (qui recèle le buste de César et depuis peu, le chaland romain relevés des eaux du Rhône), ces Salons sont une parenthèse de culture musicale ; une rencontre avec des musiciens du programme et des journalistes spécialistes des musiques du monde ! Lundi 14/7 LAURA SHELEEN, danseuse formée à l’école George Balanchine aux Etats)-­‐Unis et passionnée de psychanalyse junguienne, propose pendant le Festival un stage de théâtre dansé thérapeutique. Gérard Mayen, critique et journaliste indépendant spécialisé en danse, abordera avec elle ses 40 années de pratique. Mardi 15/7 ESPERANZA FERNANDEZ, magnifique cantaora et bailaora gitane (Soirée Suds au Théâtre Antique du 19/7) dialogue avec Jacques Maigne, journaliste indépendant spécialiste de flamenco et passionné d’Andalousie. En partenariat avec le Festival Villes des Musiques du Monde Mercredi 16/7 KRISMENN, chanteur breton de kan han diskan et de gwertz réinvente le genre à coup de sample et de beat box. Aux côtés de Pascal Bussy, directeur artistique du label word village/ harmonia mundi, il nous livre sa vision de la tradition bretonne Jeudi 17/7 DAVID KRAKAUER, virtuose de la clarinette et l’un des rénovateurs du jazz klezmer (au Théâtre Antique le 18/7) se confie à Patrick Labesse, journaliste au Monde et spécialiste des musiques du monde. Vendredi 18/7 à 14h30 TAMER ABU GHAZALEH, figure de proue de la nouvelle scène arabe alternative, multi instrumentiste et producteur prolifique (que l’on retrouve à un Moment Précieux du 17/7) Samedi 19/7 « La voix est-­‐elle le chant de l'âme ? » En complicité avec l’UPOP d’Arles Qu’est-­‐ce que la voix ? ALAIN GUYARD, auteur et philosophe, MARTINE DE PEIRA, chanteuse, interrogent l’Homo vocalis. Sont convoqués Platon, Aristote et quelques autres. La philosophie n’est-­‐elle pas « un acte sonore, rythmé, public et collectif. Un chamanisme de la voix », avance le philosophe. La chanteuse rebondit en paroles et chansons et leurs interventions se répondent et se complètent. Un voile levé sur le mystère de la voix ? Suds et la Maison Centrale, partenaires depuis plusieurs éditions, poursuivent leur complicité avec les détenus. Une rencontre avec David Krakauer est organisée pendant la semaine du Festival, sous la forme d’un Salon de Musique. LA BUVETTE DU THEATRE ANTIQUE Du 16 au 19 juillet, dès 20h30 Avant ou entre les concerts, entre les pierres antiques du théâtre romain, venez déguster les crus du Mazet des Croses, un café frappé avec les Cafés de la Major ou un thé à la menthe agrémenté d’une pâtisserie orientale avec l’ASTI ! Egalement, légère restauration sur place pour ceux qui auraient enchaîné les concerts… LES AFTERS A partir de 23h, Cour de l’Archevêché Lundi 14/7 DJ PUTA ! PUTA ! Un duo arlésien au son mondial, moitié rock, moitié hip hop… et moitié occitan ; et surtout, non-­‐conformiste… Mardi 15/7 DJ DEÖNE est un chercheur de pépites auditives. Il mélange tout ce que notre chère planète nous offre de mieux, des tubes intergalactiques aux raretés musicales ! 41
LA BUVETTE DU THEATRE ANTIQUE Du 16 au 19 juillet, dès 20h30 Avant ou entre les concerts, entre les pierres antiques du théâtre romain, venez déguster les crus du Mazet des Croses, un café frappé avec les Cafés de la Major ou un thé à la menthe agrémenté d’une pâtisserie orientale avec l’ASTI ! Egalement, légère restauration sur place pour ceux qui auraient enchaîné les concerts… RENCONTRE PROFESSIONNELLE Vendredi 18 juillet, de 10h à 12h – sur invitation De l’accompagnent d’artistes émergents à la programmation de têtes d’affiche ; les musiques du monde : terrain d’expérimentation LE REPAS AU JARDIN Samedi 19 juillet, Jardin d’été, au pied du Théâtre Antique, bd des Lices, à partir de 13h Apportez votre pique-­‐nique en profitant le matin de l’un des plus beaux marchés de Provence, la table, l’ombre et la musique sont fournies ! Sous les beaux arbres du Jardin d’été, ce rendez-­‐vous réjouira les papilles et les oreilles avec la présence des maîtres de stage et leurs participants ou encore les musiciens de la scène arlésienne ! LES PRESENTATIONS PUBLIQUES DES STAGES & MASTER CLASS Samedi 19 juillet, de 10h30 à 19h Les présentations de fin de stage constituent chaque année, une occasion de valoriser le travail effectué par environ 500 stagiaires, tout au long d’une semaine, aux côtés d’artistes et pédagogues de renom, spécialistes d’un répertoire, d’une tradition culturelle, d’une technique vocale ou chorégraphique. Il s’agit également de faire découvrir ces pratiques artistiques au plus grand nombre, pour susciter chez certains l’envie de s’intéresser à ces cultures souvent méconnues. à 10h30 à 11h00 à 13h30 à 15h30 à 17h00 HARMONIA MUNDI – exposition de Calligraphie arabe avec Abdou Amri Zahri JARDIN D’ETE – DANSES : Kalbeliya avec Maria Robin ; Tour d’horizon des danses arabes & Saîdi avec Saâdia Souyah ; Danse & percussions Sabar avec Yama Wade ; Hip-­‐Hop avec Miguel Nosibor et les jeunes arlésiens ; Baile & Compas flamenco avec Eva Luisa & Juan Manuel Cortes ; Baile flamenco avec La Fabia et les jeunes de Mas Thibert JARDIN D’ETE – REPAS DE QUARTIER -­‐ Fanfare éthiopienne avec Akale Wube Démonstration calligraphie arabe avec Abdou Amri Zahri COUR DES PODESTATS -­‐ VOIX Polyphonies corses avec Jacky Micaelli Polyphonies bulgares avec Mariyana Pavlova Voyage au centre de la voix et autour du monde avec Emmanuel Pesnot Voyage au centre de la voix et autour du monde avec Martina A. Catella PLACE VOLTAIRE -­‐ DANSES Ensemble tango avec Alejandro Schwarz et tango argentin Claire & Dario Da Silva Danses cubaines avec Aliuska Barrientos & Onilde Gomez Pantsula & Gumboots avec Diwele Lubi Bourrée auvergnate avec Christian Frappa et Henri Maquet 42
LA JOURNEE BUISSONNIERE Dimanche 20 juillet, à partir de 10h jusqu’en fin d’après-­‐midi Au Musée de Camargue, en complicité avec la Compagnie Nationale du Rhône (route des Saintes-­‐Maries-­‐de-­‐la-­‐Mer) Cette année, la Journée Buissonnière se met au vert… et propose aux festivaliers de venir (re)découvrir la culture camarguaise autour d’un musée fraîchement rénové, au coeur du Parc Naturel Régional de Camargue. Inspirée par la Camargue, terre de migrations et d’immigrations, il invite des artistes représentatifs des populations et des cultures qui ont façonné ce territoire : chants italiens et fanfare « bien de chez nous » agrémentent cette journée de réjouissances ! Cette année, la Journée Buissonnière se met au vert… et propose aux festivaliers de venir (re)découvrir la culture camarguaise autour d’un musée fraîchement rénové, au coeur du Parc Naturel Régional de Camargue. Inspirée par cette terre de migrations et d’immigrations, il invite des artistes représentatifs des populations et des cultures qui ont façonné ce territoire : chants italiens et fanfare « bien de chez nous » agrémentent cette journée de réjouissances ! à 10h00 Sur les sentiers de Camargue, une promenade guidée pour approcher (mais pas trop !) les biòu de la manade Espelly, créée par Fofonne Guillierme ! de 10h30 à 13h30 Promenades en calèche avec les Atteleurs du Pays d’Arles sur le sentier à 11h00 Autour de la Cabane des Gardians, retrouvez MAURA GUERRERA et sa formation d’Italie du Sud : Germain Chaperon (guitare et voix), Thomas Lieppens (percussions), Danilo De Luca (flûte) pour un concert matinal, en acoustique, dans un cadre bucolique... à 11h et 16h Projection en présence des auteurs, du film « Le Peuple du sel, Paroles de Grecs » de THOMAS GAYRARD & ANNIE MAÏLLIS, professeur agrégée, docteur ès Lettres et fille de saliniers (ouvrage à paraître en 2014) Hommes et femmes de toutes générations, issus des pêcheurs d’éponges du Dodécanèse ou venus d’Asie Mineure à Salin-­‐de-­‐Giraud, évoquent leurs divers héritages, le travail du sel, leur rapport à la mer et à la Camargue. La caméra les saisit au plus près de leur propos, parfois drôles, parfois mordants, et toujours émouvants. Le film inscrit ces “paroles de Grecs” dans l’Histoire à travers des images rares du passé et dans le territoire somptueusement filmé. à partir de 12h Près du Musée, à deux pas du Mas du Pont de Rousty et à l’ombre de la pinède, une scène accueille deux formations : MAURA GUERRERA puis, LADY MAGA & LES SAX TOYS, fanfare 100% arlésienne survoltée qui vous emporte d’une valse musette, à un ska endiablé ou des rythmes latinos ! à partir de 12h00 Près de la bergerie du Mas du Pont de Rousty, à l’ombre de la pinède, la scène accueille : MAURA GUERRERA et sa formation. Ensuite, LADY MAGA & LES SAX TOYS, fanfare 100% arlésienne survoltée vous emporte sur une valse musette, un ska endiablé ou des rythmes latinos ! Toute la journée : visite gratuite du Musée et promenades en calèche... Restauration pour toutes les bourses Apéritif et repas traditionnel camarguais (15 € -­‐ Rens au musée : 04 90 97 10 82) Buvette et petite restauration sur place (entre 10 et 15 €) : assiettes du terroir, frites aux pommes de terre des sables… Vous pouvez aussi choisir de pique-­‐niquer… un marché des produits du terroir s’installe pour la journée ! 43
38 STAGES & MASTER CLASSES, du 14 au 18 juillet Animés par des artistes reconnus dans leur domaine, ces stages sont conçus avec l’idée de partager une passion, de faire vivre le festival de l’intérieur, tout en tissant des liens privilégiés avec un artiste. Au-­‐delà de notre volonté de participer activement à la transmission de cultures singulières traditionnellement orales, l’aspect ludique et le plaisir d’expérimenter, de jouer ou de danser ensemble, sont avant tout recherchés ! DANSE Musicalité du Mouvement > Abou et Nawal Lagraa > Tous niveaux Danse, Corps, Espace, Temps > Laura Sheleen > Tous niveaux Flamenco > Pastora Galván > 2 stages : avancé et pro Flamenco > Eva Luisa > 2 stages : débutant et intermédiaire Sévillanes > Eva Luisa > Débutant / intermédiaire Tango argentin > Claire & Dario Da Silva > 2 stages : débutant et intermédiaire Bourrée auvergnate > Christian Frappa > Débutant Tour d’horizon des danses arabes > Saâdia Souyah > Tous niveaux Saîdi > Saâdia Souyah > Tous niveaux Kalbelya – Danse gitane du Rajasthan > Maria Robin > Tous niveaux De la rumba à l’afrocubain > Aliuska Barrientos & Onilde Gomez > Débutant De la salsa au son cubain > Aliuska Barrientos & Onilde Gomez > Tous niveaux Danses d’Afrique du Sud (2 stages : Gumboots & Pantsula) > Diwele Lubi > Débutant Danse Sabar > Yama Wade > Tous niveaux RYTHMES ET PERCUSSIONS Ensemble de percussions Sabar > Yama Wade, Ousmane Ba & Cheikh Lô > Débutant Tablas > Nabankur Bhattacharya > Intermédiaire / avancé / pro Human beat box > Alem > Débutant Cajon & Palmas (2 stages) > Juan Manuel Cortés > Débutant PRATIQUE INSTRUMENTALE Guitare flamenca > Miguel Angel Cortés > Intermédiaire / avancé / pro Accordéon > Francis Varis > Intermédiaire / avancé / pro Oud > Khyam Allami > Avancé / pro Fanfare éthiopienne > Akalé Wubé > Intermédiaire / avancé / pro Ensemble tango > Alejandro Schwarz > Intermédiaire / avancé / pro PRATIQUE VOCALE Cante flamenco > Esperanza Fernandez > 2 stages : Tous niveaux et avancé / pro Voyage au centre de votre voix et autour du monde > Martina A. Catella > Pro (formation) Voyage au centre de votre voix et autour du monde > Emmanuel Pesnot > Tous niveaux Polyphonies bulgares > Mariyana Pavlova > Intermédiaire / avancé / pro Polyphonies corses > Jacky Micaelli > Tous niveaux ART DE VIVRE Yoga et Musiques > Ronald Mack > Tous niveaux Calligraphie arabe > Abdou Amri Zahri > Tous niveaux JEUNE PUBLIC Là-­‐bas, c’est où ? > Croco’lire > De 5 à 8 ans Môm’ en musiques > Môm’Arles > De 6 à 11 ans 44
LES + DU FESTIVAL > POUR UNE CONDUITE RESPONSABLE avec LA FONDATION VINCI-­‐AUTOROUTES Acteur engagé dans la lutte contre l’insécurité routière, la Fondation Vinci Autoroutes -­‐ Pour une conduite responsable, s’associe cette année encore au festival, afin d’encourager les festivaliers à adopter une conduite responsable : conseils aux conducteurs et actions de sensibilisation aux risques liés à la consommation d’alcool et à la somnolence au volant seront menées sur les scènes de nuit ! > UN FESTIVAL ECO-­‐RESPONSABLE Le carnet du Festival est imprimé sur papier PEFC (forêts gérées durablement) avec des encres végétales ; il est disponible au Bureau du Festival ou à l’Office de Tourisme d’Arles (bd des Lices). Sur notre site www.suds-­‐arles.com, en pages « Infos pratiques », sur notre Facebook ou sur Yosh Festival, on peut partager les bons plans hébergement ou co-­‐voiturage… Pendant la semaine, n’hésitez pas à circuler à pied ou en vélos-­‐taxis électriques avec Taco & Co. Les artistes du Festival sont transportés quant à eux, dans des véhicules Peugeot hybrides ou électriques. Sur les concerts, le public est encouragé à utiliser les cendriers mis à disposition et à respecter le tri sélectif. Suds met également en place d’autres outils afin de participer à une gestion éco-­‐responsable du Festival : toilettes sèches, éclairages LED, gestion de l’eau, vaisselle compostable et aliments de restauration d’origine biologique et en circuit court. LE TEE-­‐SHIRT ET LE SAC DE L’EDITION 2014 DU FESTIVAL Fabriqués en coton biologique par une entreprise locale, on peut se les procurer à l’Office de Tourisme ou encore à LA ROSE A POIS, boutique de vêtements de création, installée rue Réattu. Audrey Garcia y a créé sa propre marque, Les Accessoires d’Audrey. TACO & CO ou la version arlésienne du pousse-­‐pousse ! Ces vélos électriques circulent dans la ville et offrent un service de transport écolo, rapide et économique ! Le mode de déplacement idéal entre deux scènes. Installés à la Gare Sncf, ils proposent également un service de consignes à bagages et de locations de vélos Réservation au 06 50 29 60 00 ou sur www.tacoandco.fr ou www.visiter.arles.com ECO FABRIK propose des meubles de décoration écologiques ou vintage et des solutions éco-­‐design pour l’événementiel, fabriqués à Arles… Retrouvez-­‐les en divers lieux du Festival (Bureau du Festival, Forges) ou sur www.eco-­‐fabrik.com LIBRAIRIE ACTES SUD : CD-­‐DVD & LIVRES DES ARTISTES A la fin des concerts des Moments Précieux, Cour de l’Archevêché, et au Théâtre Antique, Actes Sud propose également à la vente les albums des artistes. Tous les jours aux Apéro-­‐Découvertes sont présentés des livres, CD ou DVD en présence de leurs auteurs. Retrouvez une large sélection de livres sur les artistes et les musiques du monde à la Librairie, installée sur les bords du Rhône. ARLES 365° Vous cherchez un hôtel, une info pratique, le programme des expositions photographiques des Rencontres d’Arles ou le plan de la ville… Rendez-­‐vous à l’Office de Tourisme, boulevard des Lices ou sur www.arlestourisme.com pour organiser votre été arlésien ! 45
SUR LES ONDES ET LA TOILE RADIO DES SUDS Du 14 au 20 juillet, 24h/24h et 7j/7j sur 102.9 FM et suds-­‐arles.com Antoine Chao (Là-­‐bas si j’y suis sur France Inter) et son équipe font vivre le festival en direct de la cité arlésienne… et rien ne leur échappe ! A 10h, assistez aux Petits déj’ de la Radio des Suds au bureau du Festival A 18h, retrouvez les plateaux en direct des jeunes de la Radio FRANCE MUSIQUE www.francemusique.com Toute la semaine, Françoise Degeorges parcourt le Festival et livre ses chroniques à écouter dans Couleurs d’été le 20/8/2014, en attendant la reprise en septembre de Couleurs du Monde, une émission dont elle est la productrice ! MEDIAPART www.mediapart.fr Edwy Plenel clôt la journée de réflexion Résistance et Reliance du 14/7 à 19h30, avec la présentation de son dernier ouvrage, Dire Non ! Partenaire du Festival depuis sa création, ce journal indépendant en ligne met à l’honneur 6 festivals tous champs artistiques, dont Suds, sur son site et dans un carnet imprimé, au titre évocateur de « Créer c’est résister ». Retrouvez le Festival sur l’édition Plein Suds sur mediapart.fr ARTE CONCERT concert.arte.tv Partenaire des Suds depuis 2009, Arte Concert offre des directs live et des concerts en léger différé, tournés en très haute définition ! Pour Suds, les captations de concerts sont réalisées par Ozango Production. NOVA www.novaplanet.com Partenaires des Nuits des Forges, Radio Nova fait passer sa Grande Tournée à Arles : émission en direct du Théâtre Antique mercredi 16 juillet, de 20h à 00h00 : reportages, extraits de concerts et coups de cœur de la rédaction ! MONDOMIX C’est la Bible des musiques du monde ! Son rédacteur en chef, Benjamim Minimum, envoyé spécial à Arles anime tous les matins les Pt’its Déj de la Radio des Suds, au Bureau du Festival. FR3 provence-­‐alpes.france3.fr Toute l’actualité régionale et pour le Festival, retrouvez le JT en direct et des reportages réalisés pendant la semaine ! LOGOS LCM TV SUD www .tv.sud / www.lcm.fr De l’un ou l’autre côté du Rhône, cette chaîne de proximité rediffuse pendant toute l’année les concerts du festival ! 46
EN RESONANCE AVEC LES SUDS > VAN GOGH (MUSIC) LIVE ! 2014 Du 11 au 20 juillet, entrée libre En préambule aux manifestations musicales : Vendredi 11 juillet à 21h30, Patio de la Fondation Vincent van Gogh, entrée libre. Thomas Hirschhorn – Bice Curiger : conversation autour de Indoor Van Gogh Altar, oeuvre en hommage à Van Gogh, spécialement créée in situ pour l’exposition inaugurale de la Fondation. Les 15 et 17 juillet de 19h30 à 20h30, Eglise Saint-­‐Honorat, entrée libre. Performance percussive On Time and Space de Fritz Hauser En écho à Hachures, installation sonore et visuelle créée pour la Fondation Vincent van Gogh Arles, Fritz Hauser présente un concert solo pour batterie et percussions. Développant de nouvelles techniques de jeu et élargissant la palette de ses instruments, il a réalisé dans différents styles, des projets avec des partenaires du monde entier. Son répertoire s’étend de la musique pop à l’improvisation, de John Cage, qui a écrit un morceau pour lui, à ses propres compositions pour orchestre de chambre… Les 14 et 18 juillet à 21h30, Patio de la Fondation Vincent van Gogh Arles, entrée libre. Projection de The Man de Ragnar K jartansson, vidéo, 2010, 49 minutes, Courtesy i8 Gallery, Reykjavík Le musicien de blues américain Pinetop Perkins (1913-­‐2011) joue du piano, seul, cigarette à la bouche, au beau milieu d’un champ, sujet emblématique de Van Gogh. Perkins apparaît ici très âgé comme le témoin vivant du traditionnel Delta Blues… Le 20 juillet de 20h à minuit, Terrasse de la Fondation Vincent van Gogh Arles, entrée libre Le DJ (Baroque) exalté, Michael Glasmeier Chacun sait ce qu’est un DJ – et si celui-­‐ci ne produisait pas de la musique actuelle mais, avec une touche contemporaine et pertinente, de la musique vieille de 400 ans ? Historien de l’art au passé punk, auteur de nombreuses publications, Michael Glasmeier présente des perles retrouvées de la musique baroque, entre lamento et exaltation de la danse ! Exposition inaugurale VAN GOGH LIVE ! jusqu’au 31 août Tarif réduit à la Fondation pour les détenteurs du Pass Semaine, soit 7€ > ASSOCIATION LE MÉJAN Chapelle Saint-­‐Laurent-­‐Le Capitole Mano a mano Maurice Matieu / Eduardo Arroyo -­‐ Jusqu’au 7 septembre 04 90 49 09 12 -­‐ www.lemejan.com > FONDATION LUMA Les chroniques de Solaris -­‐ Jusqu’au 26 octobre Parc des Ateliers -­‐ Atelier de la Mécanique (du mercredi au dimanche de 11h à 18h) Entrée gratuite pour les Arlésiens > MUSÉE DÉPARTEMENTAL ARLES ANTIQUE Arles-­‐Rhône 3 ou la nouvelle vie d’un chaland antique -­‐ Jusqu’au 31 décembre 04 13 31 51 03 / www.arles-­‐antique.cg13.fr 47
> MUSÉE DE LA CAMARGUE PARC NATUREL RÉGIONAL DE CAMARGUE Le fil de l’eau... le fil du temps en Camargue -­‐ Jusqu’au 31 décembre 04 90 97 10 82 / www.parc-­‐camargue.fr > RENCONTRES D’ARLES -­‐ Jusqu’au 21 septembre Après 15 éditions à la tête du Festival, François Hébel a décidé de quitter des Rencontres d’Arles sur une parade. Elle se compose de collections et de photographes dont la présence est inédite, ainsi que d’artistes qui ont permis le succès du Festival depuis 2002. > CHATEAU D’AVIGNON EN CAMARGUE Route des Saintes-­‐Maries-­‐de-­‐la-­‐Mer Du 19 juillet au 19 octobre 2014 Le domaine départemental du château d'Avignon en Camargue ouvre ses portes à un parcours d'art contemporain estival qui offre la possibilité d'une lecture nouvelle de son patrimoine historique remarquable, conçu par l'entrepreneur Louis Noilly Prat, à l'aube du XXe siècle. « Le Domaine des murmures » est un parcours d’art sonore, dans le château, ses dépendances et le parc. Imaginé en écho à l'esprit des lieux, ce parcours réunit 12 artistes qui façonnent la matière sonore au travers des formes les plus diversifiées (objets, installations, vidéos, performances...), en interaction avec la nature et la mécanique industrieuse des équipements techniques du domaine. 48
TARIFS -­‐ hors frais de location
PASS SEMAINE 120 € > TOUS CONCERTS 4 Soirées Suds au Théâtre Antique + 4 Moments Précieux dans la Cour de l’Archevêché + 4 Nuits des Forges au Parc des Ateliers 90€ > 4 Soirées Suds + 4 Nuits des Forges 60€ > 4 Moments Précieux 60€ > Spécial stagiaires : 4 Soirées Suds + 4 Nuits des Forges (valable uniquement à l’inscription aux stages) PASS SOIREE – Soirée complète du 16, 17, 18 ou 19 juillet 50 € > Moment Précieux + Soirée Suds au Théâtre Antique + Nuit des Forges TARIF BILLET à l'unité > Moment Précieux, Cour de l'Archevêché -­‐ les 16, 17, 18 et 19 juillet 22€ : Tarif plein 15€ : Tarif réduit** et toute personne s’étant inscrite à un stage > Soirée Suds, Théâtre Antique -­‐ les 16, 17, 18 et 19 juillet 35€ : Le Carré* 30€ : Tarif plein 25€ : Tarif groupes (nous contacter) 22€ : Tarif réduit** > Nuit des Forges, Parc des Ateliers -­‐ les 16, 17, 18 et 19 juillet 15€ : Tarif plein 8€ : Tarif réduit** et pour les personnes munies d’un billet du jour à la Soirée Sud au Théâtre Antique ou au Moment Précieux, Cour de l’Archevêché *place assise numérotée en zone réservée au Théâtre Antique jusqu'à l’entracte ** étudiants, détenteurs de carte AAH, jeunes de 12 à 18 ans, demandeurs d'emploi et bénéficiaires du RSA -­‐ sur justificatif -­‐ Gratuit pour les moins de 12 ans -­‐ Tous les lieux de concert sont accessibles aux personnes à mobilité réduite Petite restauration sur place au Théâtre Antique et aux Ateliers Billetterie à l’entrée des spectacles, 1h30 avant le début des concerts sous réserve des places disponibles. Tous les autres concerts & rencontres pendant la semaine du festival : Créations dans les Musées, Scènes en Ville, Siestes Musicales, Salons de Musique, etc. sont gratuits et ouverts à tous (dans la limite des places disponibles) POINTS DE VENTE Paiement sécurisé sur www.suds-­‐arles.com Points de vente habituels : Digitick, Cultura, Fnac, Carrefour, Géant, Auchan, E. Leclerc A Arles : Musiques, Arles > réservation et paiement par CB au 04 90 96 59 93 Librairie Actes Sud > 04 90 49 56 77 Office de Tourisme d’Arles > www.arlestourisme.com 49
PARTENAIRES INSTITUTIONNELS Région Provence-­‐Alpes-­‐Côte d’Azur Conseil Général des Bouches-­‐du-­‐Rhône Ville d’Arles Ministère de la culture / Drac Paca PARTENAIRES PROFESSIONNELS SACEM • CNV • ADAMI • FCM • SPEDIDAM GRANDS PARTENAIRES & FONDATIONS Fondation LUMA Fondation Orange Crédit Agricole Compagnie Nationale du Rhône Fondation Vinci Société des Eaux d’Arles -­‐ Groupe des Eaux de Marseille Arte Actions Culturelles Fondation de France CLUB DES ENTREPRISES PARTENAIRES Peugeot Arles Metrobus Mutuelles de France Rhôn’Alpilles Sud Musique Digitick Bijoux Gas PARTENAIRES CULTURELS Musée départemental Arles antique Museon Arlaten Parc Naturel Régional de Camargue Actes Sud Institut du Monde Arabe Cpie Rhône-­‐Pays d’Arles Réseau en scène Languedoc-­‐Roussillon Festival Villes des Musiques du monde (93) MEDIAS Mediapart • Arte Concerts • Télérama • France Musique • Radio Nova • Mondomix Radio Vinci • France 3 Alpes Provence • TV Sud/LCM • La Provence • La Marseillaise • ACTIONS CULTURELLES Contrat Urbain de Cohésion Sociale : Agence Nationale pour la Cohésion et l’Egalité des Chances du Ministère délégué à la Ville Région PACA -­‐ Conseil Général des Bouches-­‐du-­‐Rhône -­‐ ACCM Contrat Educatif Local de la Ville d’Arles Conseil général des Bouches-­‐du-­‐Rhône : Dispositifs Collège Culture Territoire -­‐ 13 en Partage – Actions Educatives Ministère de la Justice Suds est membre de Zone Franche, l’EFWMF, du Pôle Industries Culturelles & Patrimoines et du Collectif des festivals de musiques du monde en Provence 50
NOS COMPLICES
Graphistes Associés * Pôle Sud Multimédia * Taco & Co * Crunk-Laurent
Benhamou * Affichage méditerranéen * Watt 4 you * Eco Fabrik * L'Office
municipal du Tourisme de la Ville d'Arles * Les Marais du Vigueirat *
Fréquences éphémères * ATTAC * UPOP * ADDAP 13 * MECS Les Matins Bleus
* Pôle Formation du Pays d'Arles * Collège Morel * Centre Social Mas Clairanne
* Espace Familial de Vie Christian Chèze * Association Musique et Danse de
Mas Thibert * Ecole primaire de Mas Thibert * Centre socioculturel Les Tuiles
Bleues * Pôle insertion du Pays d’Arles * CAF des Bouches-du-Rhône * CIQ de
Grifeuille * Maison de Quartier de Grifeuille * Radio des Foyers * Radio Bartas *
Lycée Leroy à Port-Saint-Louis-du-Rhône * Maison Centrale d’Arles * Service
Pénitentiaire d’Insertion et de Probation Arles-Tarascon * Entraid’13 * Ecole du
Cloître * Collège Mistral * Collège Saint-Charles * ASTI * Cultures du Cœur *
Petit à Petit * Les Rencontres d’Arles * Association Le Méjan * Fondation
Vincent Van Gogh * Conservatoire de musique du Pays d'Arles * Antenne
Universitaire d'Arles - IUP Administration des Institutions Culturelles * Parti
Communiste Français section Arles * Tapenade * L'Atelier Saugrenu * Viagem
Samba * Club Taurin les Andalouses * Ateliers d'Ethnomusicologie de Genève *
Cité de la Musique de Marseille * Association Reneissenço * SA Cristal
Limiñana de Marseille * Mazet des Croses * L’Atelier des Filles * Hôtel
d'Arlatan * Hôtel Nord Pinus * Hôtel de l'Amphithéâtre * Hôtel Atrium * Hôtel
du Forum * Hôtel Le Relais de la Poste * Hôtel Ibis Style * Hôtel Constantin *
Hôtel Les Acacias * Hôtel Régence * Le Grillon * Le Gallia * L’association des
commerçants de la Place Voltaire * Les Cafés de la Major * La Rose à Pois *
Taco & Co * Fanzyo * Soleil FM * 3DFM * Musiquesdumonde.fr * Farandole *
César
51
FORMULAIRE D'ACCRÉDITATION Festival LES SUDS, à ARLES du 14 au 20 juillet 2014 19 édition Les journalistes qui se rendent à Arles pour couvrir le festival sont invités à retourner le formulaire ci-­‐
dessous au service de presse impérativement avant le 4 juillet 2014. Pour faciliter l'accueil des journalistes, le service de presse se propose de les aider dans l'organisation de leur interviews et séjour à Arles (réservations hôtelières...). N’hésitez pas à nous contacter ! Les accréditations sont à retirer à partir du 14 juillet tous les jours dès 10h au Bureau du Festival ou au guichet presse sur chaque concert payant du soir. Prénom. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Support média . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Carte de presse n°. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tél. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fax . . . . . . . . . . . . . . . . . E-­‐mail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . @. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Web . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Demande d’interviews : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Demande d’autorisation photo, audio ou vidéo : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Durée du séjour du : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . au : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Lieu du séjour . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Merci de faire votre demande d’accréditation avant le 4 juillet impérativement Une confirmation vous sera renvoyée par le service presse Formulaire d’accréditation en ligne sur www.suds-­‐arles.com/presse/ par mail à presse@suds-­‐arles.com par fax au 04 90 96 79 48 ou par courrier à Service de Presse -­‐ SUDS, à ARLES -­‐ Maison des Suds 66, rue du 4 septembre -­‐ 13200 ARLES -­‐ Tél. 04 90 96 06 27 52
La Région soutient « Les Suds » à Arles Musiques du monde méditerranéen, mais aussi musiques issues de toutes les migrations et de toutes les cultures du monde s’expriment largement en Provence-­‐Alpes-­‐Côte d'Azur à travers un nombre important d’ensembles musicaux, de festivals, de spectacles portés par des associations culturelles. La Région Provence-­‐Alpes-­‐Côte d'Azur a souhaité ainsi orienter son action vers toutes les formes musicales et s’emploie à les valoriser, à les développer et à les soutenir. C’est en ce sens que la Région est le partenaire principal du Festival « Les Suds » à Arles, qu’elle soutient depuis sa création. La Région soutient « Les Suds » à hauteur de 220 000 €. Le soutien aux artistes professionnels ou en voie de professionnalisation La Région Provence-­‐Alpes-­‐Côte d'Azur accompagne les artistes des musiques actuelles et du monde dans le cadre du Plan Régional des Musiques Actuelles et plus largement dans le cadre de la politique culturelle régionale menée en faveur de la création et de l’ouverture au monde. Le secteur des musiques du monde bénéficie ainsi des diverses procédures d’aide au fonctionnement, au développement, à l’écriture, à la création, à la diffusion et à la production discographique que peuvent solliciter les associations, les structures de production et les compagnies musicales de la région. Ainsi, la Région a contribué à hauteur de 18 000€ à la création d’un poste ADAC depuis décembre 2012 pour le festival « Les Suds » à Arles. Les Conseils artistiques à la création (C.A.C) « musiques actuelles » et « cultures régionales » Le C.A.C. est un dispositif permettant d’aider les artistes professionnels ou en voie de professionnalisation dont les objectifs sont les suivants : -­‐soutenir la création artistique sur le territoire, -­‐accompagner le projet artistique dans son développement, -­‐favoriser la pluralité des esthétiques et leur émergence, -­‐renforcer la structuration du tissu artistique régional et la mise en réseau des opérateurs. Cette aide de la Région est destinée à la production pour un projet artistique prenant en compte sa création, sa singularité et ses perspectives de développement (la notion de production englobe les dimensions de création, de réalisation, d’exploitation de l’œuvre ou du répertoire et de sa promotion). Au total, en 2013, ce sont 53 projets régionaux qui ont été aidés dans le cadre du CAC « musiques actuelles et musiques du monde » pour un montant de près de 321 000 €. En effet, la Région a édité avec l’ARCADE une double compilation de titres de ces 53 artistes de Provence-­‐Alpes-­‐Côte d'Azur, distribuée gratuitement dans tous les marchés nationaux (Transmusicales de Rennes, Bis de Nantes….) et dans tous les lieux de musiques actuelles de la région. L’aide aux festivals et aux manifestations De nombreux festivals programmant des musiques et des danses du monde bénéficient du soutien de la Région, tels que le Festival de Martigues, Les Nuits Métis, les Joutes de Printemps de Correns, le festival Métissons, Chants Sacrés en Méditerranée… La Région Provence-­‐Alpes-­‐Côte d'Azur a également établi des conventions de partenariat avec 3 festivals : Marsatac et Babel Med Music à Marseille, ainsi que « Les Suds » à Arles. L’aide aux compagnies et aux artistes professionnels de renommée nationale et internationale La Région accompagne également la Compagnie du Lamparo (Manu Théron), la Compagnie Montanaro, la Compagnie Mandopolis (Patrick Vaillant), la Compagnie Juan Carmona, Keyvan, Bijan et Djamchid Chemirani… L’aide aux labels, aux structures de production et d’accueil des musiques du monde Sont soutenus par la Région : Jade (Baux de Provence), Emouvance (Marseille), la Nef des musiques (Var), Cie Rassegna-­‐MCE (Marseille), Manivette records (La Ciotat)… L’institution régionale soutient également Le Chantier (Var). Ce lieu unique en France permet la résidence permanente d’artistes. Il est consacré à la production artistique dans le domaine des nouvelles musiques traditionnelles et à l’innovation musicale interculturelle. De plus, la Région, en lien avec la Cité de la Musique de Marseille, a créé un « Pôle des musiques et danses traditionnelles et du monde » qui organise, coordonne et met en valeur la transmission des techniques et des cultures liées aux musiques et aux cultures du monde. Les éco-­‐festivals AGIR + Depuis 2009, la Région participe à l’accompagnement des éco-­‐festivals sur le territoire régional. Cette année avec AGIR +, la Région poursuit son soutien aux festivals soucieux de réduire leur empreinte écologique comme « Les Suds » à Arles. Contact presse : Valérie Miletto 06 86 53 56 77 / [email protected] La Sacem, partenaire fidèle
du Festival Les Suds à Arles
La Sacem déploie depuis plus de 40 ans un programme de soutien à la vie musicale*, l’un
des plus importants au sein de toutes les sociétés d’auteurs du monde. Renouvellement des
répertoires, aide au spectacle vivant et à la professionnalisation des jeunes auteurs et
compositeurs constituent les grands axes de la politique de la Sacem en faveur de la
promotion de la vie musicale. Dans le secteur des musiques actuelles, la Sacem contribue à
la création, la production et la diffusion d’oeuvres nouvelles. Elle accompagne les créateurs
à travers, notamment, ses programmes d’aide à l’autoproduction, à la production scénique,
et l’accompagnement de carrière. A côté de ses aides directes aux sociétaires, la Sacem
soutient la créativité de la scène musicale à l’international (tournées d’artistes, festivals…)
ainsi que des structures ou initiatives favorisant la circulation des artistes.
A propos de la Sacem
La Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem) a pour vocation
de représenter et défendre les intérêts des auteurs, des compositeurs et des éditeurs de
musique en vue de promouvoir la création musicale sous toutes ses formes (de la
musique contemporaine au jazz, au rap, hip-hop, chanson française, musique de films et
musique à l’image…) mais également d’autres répertoires (humour, poésie, doublagesous titrage…). Sa mission essentielle est de collecter les droits d’auteur et de les répartir
aux créateurs et éditeurs dont les œuvres ont été diffusées ou reproduites. Organisme
privé, la Sacem est une société à but non lucratif gérée par les créateurs et les éditeurs
de musique, qui composent son Conseil d’administration. Elle compte 149 263 sociétaires
dont 18 217 sociétaires étrangers (près de 4 000 nouveaux membres en 2013) et
représente plus de 80 millions d'œuvres musicales composant le répertoire mondial.
L'action culturelle de la Sacem : émergence, diffusion, international
*Pour en savoir plus sur notre action culturelle et sur les aides apportées, rendez-vous sur le site
www.sacem.fr/actionsculturelles
La Fondation LUMA s’engage auprès des artistes pour créer les conditions favorables à l’expérimentation et à la production de nouvelles créations à travers des collaborations interdisciplinaires. Créée par Maja Hoffmann en 2004, la Fondation s’attèle à formuler et développer des institutions, des programmes et des initiatives centrées sur la production artistique et l’expérimentation de nouvelles formes, de films documentaires, de soutien aux droits de l’homme et aux questions environnementales. Depuis 2006, elle a également financé des initiatives et des expositions organisées par la Kunsthalle à Bâle, le Kunstwerke à Berlin, le Fotomuseum à Winthertur, le Palais de Tokyo à Paris, la Biennale de Venise ainsi que Artangel et la Serpentine Gallery à Londres et le CCS Bard aux Etats Unis. De plus, la Fondation LUMA s’engage dans des recherches philanthropiques et écologiques, y compris celles de Human Rights Watch à New York, la Fondation MAVA et la Tour du Valat. La Fondation LUMA est engagée depuis 2008, dans la création et la construction du campus LUMA Arles, un complexe culturel dédié à la production d’art, d’expositions et d’idées. Ce vaste projet conçu avec Frank Gehry et dans l’échange avec le LUMA Arles core group (Tom Eccles, Liam Gillick, Hans Ulrich Obrist, Philippe Parreno, Beatrix Ruf), et la participation d’Annabelle Selldorf et Bas Smets pour le jardin public, a officiellement lancé le chantier de construction le 5 avril 2014. Le Parc des Ateliers restera en activité grâce au phasage des interventions afin de permettre une exploitation sans interruption du site pendant la durée de la construction.
ARTE met le cap aux Suds
du 14 au 20 juillet 2014
Depuis seize ans, ARTE, en grande fidélité,
accompagne les Suds.
Hors écran, comme à l’écran, ARTE revendique son engagement aux
côtés des créateurs. Attentive à ce que les artistes nous disent
des soucis du monde, la chaîne leur offre un espace de liberté.
Cette année au festival Les Suds, à Arles, un nouveau rendez-vous La Pause ARTE :
un arrêt sur images pour mieux comprendre les bruits du monde.
Lundi 14 juillet à 18h
auditorium de l’espace van gogh
Projection du film de Serge Moati Artistes en Tunisie
avec Willis from Tunis, Ismahane Lahmar, Alia Sellami, Lotfi Bouchnak, Nawel Skandrani, Fadhel
Jaibi, Anissa Daoud, Lotfi Achour, Lotfi Abdelli, Amira Chebli, Walid Tayaa, Meriem Bouderbala.
En Tunisie, les artistes sont les baromètres des lignes de force qui s’affrontent dans
le pays, les porte-parole de ceux qui ne l’ont pas. Ils sont l’incarnation de la liberté
d’expression chèrement acquise avec la révolution, et la cible première des islamistes
qui menacent gravement leur liberté de création. Serge Moati dresse un état des lieux
d’un laboratoire en pleine ébullition.
ARTE Concert sera également présent et diffusera, en direct et en différé, de nombreux
concerts des Suds SUR CONCERT.arte.tv
Contact presse :
Marie-Charlotte ferre / 01 55 00 70 45 / [email protected]
La Compagnie Nationale du Rhône,
acteur du développement durable des territoires
La Compagnie Nationale du Rhône est partenaire des Sud-Arles, marquant ainsi sa volonté
de participer à la vie culturelle régionale et de contribuer au rayonnement international du
territoire rhodanien.
Producteur historique d’hydroélectricité sur le Rhône, la CNR est le leader français des
énergies exclusivement renouvelables, avec un mix énergétique diversifié à l’éolien et au
photovoltaïque.
Les recettes issues de la vente de son électricité sur différents marchés européens lui
permettent de mener ses 3 missions de concessionnaire du Rhône (production
d’hydroélectricité, navigation, irrigation et autres usages agricoles) et une stratégie
industrielle performante axée sur le développement de ses actifs de production
exclusivement renouvelable, de services en gestion de l’énergie et d’accompagnement des
nouveaux usages de l’électricité, dont la mobilité.
La CNR a engagé depuis 10 ans une démarche volontariste en faveur du développement
durable des territoires traversés par le fleuve avec ses Missions d’Intérêt Général. Elle
valorise le patrimoine rhodanien à travers le développement des énergies renouvelables, la
réalisation de nouvelles infrastructures pour le tourisme, des actions en faveur de la
préservation de l’environnement ou encore le soutien d’initiatives locales, culturelles,
éducatives ou sportives.
La concertation et la redistribution aux territoires d’une partie de sa croissance caractérisent
le « modèle industriel CNR », unique en France.
Entreprise à capital majoritairement public, avec GDF SUEZ pour actionnaire de référence, la
CNR est reconnue en France et à l’international pour son expertise en ingénierie
hydroélectrique et fluviale et en gestion des énergies renouvelables.
Compagnie Nationale du Rhône
Direction régionale d’Avignon
Sandrine POLGE
Chargée de communication
 04.90.15.98.16
Plus d’informations sur www.cnr.tm.fr
Le Crédit Agricole Alpes Provence
partenaire de la 19ème édition du festival « Les Suds », à Arles
Associé à la soirée consacrée à l’Afrique, le Crédit Agricole Alpes Provence participe
pour la première fois au célèbre festival « Les Suds » qui se déroulera du 14 au 20
juillet 2014, à Arles.
Organisé à la veille du « Mandela Day », en hommage à ce grand humaniste qu’était
Nelson Mandela, ce spectacle mettra en scène les Mahotella Queens ainsi que
Johnny Cleg, artiste connu mondialement comme le « Zoulou blanc ».
Pendant une semaine, la diversité des programmes musicaux, les stages, les
rencontres et les nombreux rendez-vous proposés à ses visiteurs vont permettre à la
cité arlésienne de vivre suivant des rythmes festifs et populaires.
En soutenant ce temps fort estival musical, la banque coopérative régionale réaffirme
son implication durable dans l’animation de son territoire (Bouches-du-Rhône,
Vaucluse et Hautes-Alpes).
Partenaire de nombreuses manifestations tant sportives que culturelles, le Crédit
Agricole Alpes Provence participe ainsi au rayonnement et au développement
économique de sa région.
LE CREDIT AGRICOLE ALPES PROVENCE EN CHIFFRES :
683 000 clients
2 300 collaborateurs
156 000 sociétaires
209 agences de proximité dont 28 dans les Hautes-Alpes
75 Caisses locales
915 administrateurs impliqués dans l'animation de la vie locale
83,5 M€ de Résultat net en 2013
16 739 M€ d’encours de collecte
11 595,4 M€ d’encours de crédits
Contact presse :
Nassy Guetrani - 04 42 19 20 92
[email protected]
Rémi Michel - 04 42 19 20 93
[email protected]
La Fondation d’entreprise VINCI Autoroutes pour une conduite
responsable, partenaire du Festival Les Suds 2014
La Fondation VINCI Autoroutes s’associe au Festival Les Suds 2014 à Arles afin d’encourager les
festivaliers à adopter une conduite responsable. Tout au long de l’événement, des représentants de la
Fondation VINCI Autoroutes viendront à la rencontre des participants pour leur offrir des conseils et des
outils concrets qui leur permettront de prendre la route dans les meilleures conditions. Ils les
sensibiliseront notamment aux risques liés à la consommation d’alcool et à la somnolence au volant.
Notre vocation
La Fondation d’entreprise VINCI Autoroutes pour une conduite responsable est née de la volonté de
VINCI Autoroutes et de ses sociétés concessionnaires de contribuer à la lutte contre l’insécurité
routière, dans le cadre de leurs engagements en faveur d’une mobilité durable.
Elle se veut à la fois :
un laboratoire d’actions et d’idées nouvelles, favorisant des recherches innovantes ;
un observatoire des pratiques et représentations contemporaines de la mobilité sur route ;
un outil de communication et une force d’interpellation à destination des conducteurs et du grand
public, en liaison avec ses partenaires et les différentes parties prenantes : institutions, professionnels,
monde associatif...
L’action de la Fondation permet aussi aux 7 000 salariés de VINCI Autoroutes, trop souvent témoins
d’accidents tragiques, et eux-mêmes exposés au risque routier, de s’engager personnellement pour la
sécurité de chacun.
Nos missions
Les actions de la Fondation d’entreprise VINCI Autoroutes pour une conduite responsable s’articulent
autour de trois axes :
Progresser dans la connaissance des pratiques de mobilité spécifiques des différentes catégories de
conducteurs (professionnels de la route, professionnels sur la route, certaines classes d’âge…), pour
mieux les aider à devenir, au quotidien, les acteurs de leur propre sécurité et de celle des autres.
Mener des campagnes d’information auprès du grand public, avec pour objectif la sensibilisation au
risque routier et la promotion d’une conduite responsable.
Financer des initiatives associatives citoyennes pour promouvoir la sensibilisation des conducteurs et
des recherches scientifiques innovantes dans certains champs des conduites à risque encore
insuffisamment explorés ou mal identifiés.
http://fondation.vinci-autoroutes.com/index.html