L`UNION AGRICOLE DU FINISTERE DU DIMANCHE 02 AU

Transcription

L`UNION AGRICOLE DU FINISTERE DU DIMANCHE 02 AU
21® A n n é e
— N ' H
3
LE
IXuMÉRO
S T
Organe
Annonces judiciaires (la ligne).. 20 c.
Anno;ices \oloiil.iiies
— . . 2 5 c.
Réclames
— .. 50 o.
QUIMPERLK LE
Républicain
Les aniioficiv .sont reçues au- hi/reau du
Journal et d Paris dans toutes les Aç/erices.
On traite à forfait pour les annonces
répétées plusieurs /bis.
L'ALIBI
le répondait, quand tu frapperas les Irois
coups à la porte de la maison, ne t'inquiète pas. .le serai probablement sorti...
Êû tout cas, voici une clef, avec laquelle
tu pourras pénétrer ici, par la porte de
derrière... Tu as bien compri?, n'est-ce
pas?
— J'ai compris, monseigneur!
— Il faut que je te dise, continua le
Bâtard, que j'ai fiit, hier, une découverte
intéressante. Je suis sorti, comme tu le
sais, l'aprèi-midi, et le hasard, un hasard
bien intelligent, celui là, m'a conduit...
devine où î
— Je ne sais, monseigneur !
— Dans rile des faisans I
— 11 n'y a rien là d'extraordinaire,
monseigneur !
— Evidemment I Ce qu'il y a de plus
extraordinaire, c'est ma découverte !
— Et peut-on la connaître, celte dé-couverte?
— Je vais te la raconter, Grégoire...
Je suivais, plongé dans mes réilexions, la
rive de la Uidassoa, ce lilet d'eau à peine
ombragé par quelques arbrisseaux anémiques... Tout à coup, le chemin se rétrécit, devenant étroit au point de ne pouvoir donner passage qu'à une personne...
Je le suivis quelque temps, puis je dé-
Monsienr de SepUontainei;
par Auguste F A U R E
QUATRIÈME
PARTIE
L a Châtelaine
de Saint-Jean-de-Luz
VII
Où !• BAtard de Luçon apprend
i Grégelpe qu'il a fait une déoouvepte
-
Suite -
— Tu descendras ce soir jusqu'au
port et tu te rendras à bord de VInflexible , pour t'assurer que loul est
prêt pour nous y recevoir, et que nos
hommes n'attendent plus que le signal
convenu. Dis-leur bien qu'à partir d'aujourd'hui ils regardent dans la direction
de la maison, car la lumière ne va pas
tarder à paraître... Ceci fait, et une fois
tOQ inspection terminée, tu reviendras
ici... A propos, si quelquefois personne ne
les MERCREDI,
VENDREDI
Rédaction, Administration.
torpellalion a précisément porté sur
ces faits ; et le président du Conseil
se sentant en mauvaise posture n'a
pas craint d'opposer un simple démenti. 11 avoue aujourd'hui pour
Vous eo souvenoz-vous ^ C'élaif qu'on 110 lui reproche pas d'avoir
il y a quelques mois, à propos des par sa faiblesse favorisé le retour
grèves agricoles dans l'Aude-el dans du scandale. Mais alors, i l a menti
l'Hérault. Tous les journaux de il y a six mois, i l a trompé scieml'opposition protestaient oonlre les ment le Parlement et le pays.
actes d'oppression syndicale et les Au fait, il les trompe encore auattentats réitérés contre la liberté jourd'hui. La circulaire adressée au
du travail, l ' n Jépiité interpella le préfet de l'Hérault ne vise pas seugouvernement.
lement les grèves agricoles elle
— I l n'y a rien de vrai dans tout l)laide plulôt à propos des grèves
cela, répondit imperturbablement le (le Marseille. M. Combes a pris cette
président du conseil. Jamais les ou- voie dôlournôe pour llxer la docvriers n'ont fait preuve de plus de trine du gouvernement, en vue des
sagesse : * C'est la grève modèle. » intei'pellations (|ui ne vont pas manOr voici que l'agitation recom- ([iier de Tassaillir à la rentrée.
mence dans l'Aude et dans r i l o r a u l t .
« L'administration, dit il, a le deI l fallait s'y attendre. Du moment voir de tenir la main à ce qu'il ne
que les grévistes se sont vu pro- soit porté aucune entrave à la liberté
posés pour modèles, on ne com- de la grève cl à la liberté du traprendrait pas pourquoi ils ne re- vail ci à celle do la circulation,
commenceraient pas. Le président comme aussi de garantir, en toutes
du conseil a senti que sa responsa
cii'conslancos, la sécurité des |)erbilité allait être engagée et il a rédigé sonnes et dos biens. » C'est l)ien le
une circulaire poui- réparer le mal moment do rappeler cotte doctrine
qu'il â fait, pour reprendre les si simple après y avoir failli, tous
propos qu'il a laissé échapper.
les jours, depuis plus de deux ans.
« Si j ' a i pu, à la tribune de la La Chamliro va-t-elle se contenter
Chambre, dit-il, rendre hommage à do ces « paroles tardives >» démenla sagesse dont ont fait preuve les ties par les actes (|Uolidiens^ Il n'y
ouvriers au déhi't des dernières aiua, domain, à la tribune, ((u'à regrèces agricoles, i l n'en faut pas l)ron(lro la cii'culairo mémo de M.
moins reconnaître ({Wècliappant Combes pour dollnir le devoir du
bientôt à leur direction le mouve- gouvernoniont, i)uis (|u'à se reloui*ment, sur plusieurs points, a changé ner vers les miiiisti-es et demander :
de caractère et dégénéré en agita- — (,)u'avoz-vous fait de[)uis(iue vous
tion dangereuse. » Autant de mots, êtes au pouvoir (
autant d'...erreurs.
Si le gouvernement avait « tenu
I l n'est pas v r a i que les ouvriers la main à ce (|u'il ne soit porté auaient fait preuve de sagesse « au cune entrave a la liberté du travail
début des dernières gi'èves agri- et (le circulation », il n'y aurait pas
coles » ; tout de suite ils ont porté eu la crise terrible (pii menace d'en
atteinte à la lil)erté du travail « ils traîner la ruine de notre premier
se sont répandus sur les roules ar- port de la marine marchande ; et
rêtant toutes les charrettes, ils les ouvriers agricoles, |)uis(|u'on se
ont empêché par des menaces et sert d'eux comme prétexte à dis
des voies de fait l'ouvrier isolé de courir sui- ce sujet, ne seraient i)as
se rendre au t r a v a i l ; ils ont établi loiités do l'ocoiumencer l'agitation
des barrages ; ils ont molesté les et le désordre.
petits cultivateurs » ; ils ont comIl y a huit jours à peine, le mi
mis enfin, dès le début de la grève, nistre do lamai'inoel le ministre du
tous les méfaits que M. Combes commerce essayaient encore par
leur reproche aujourd'hui et dont i l une pression formelle de i)lier les
prétend empêcher le retour. L'in
compagnies mai'ilimes sous la ty
Agricole
de la Région du N o r d - O u e s t
et
DIMANCHE
fA's nhonnementu xc paient d'avance. Sauf
conventions, ils partent du i" nu du iù de chaque mois.
D i r e c t e u r : Auguste TERRIER
OCTOHUE LY04
[011 ¥&}X\[QU)ÏIÙQVUnion
Dimanche 2 Octobre 1904
C E I V T I M E S
m A m . i T t m m
Paraissant
Anronoss et RAsIames
: CINQ
Se A.nnonoe3
à QUIMPERLÉ, place Hervo, n" 9 bis
On s'abonne au bureau du journal.
On peut s'abonner
l'Halement, sans frais, dans tous les" bureaux de poste,
ou encore m adressant un mandat-poste à
l'administrateur, M . Louis BEAUFRERE, place Hervo, à Quimperlé.
rannie syndicale et ils donnaient durement éprouvés depuis la bataille du
ainsi un encouragement pul)lic aux Yalou.
Devant Moukden on ne mentionne pas
grévistes. Les cho.sesont mal tourné. de changements appréciables dans les poLos syndiqués se sont mis en mau- sitions. Le corps principal des Russes se
vaise posture devant
l'opinion. retire au nord de Moukden, mais d'autre»
L'arbitrage leur a été défavorable. corps importants défendent les flancs de
l'armée.
La crise s'aggrave. Des désordres
On élève des ouvrages pour l'arlillerie,
sont à craindre. Alors, vile, le gou- on creuse des tranchées protégées par des
venement se replie, et cherche à se fils de fer. spécialement sur la route qui
créer un « alibi » pour le procès vient de l'Ouesl et aboutit à Moukden. Au.
Sud les approches delà ville on t é t é soi(pi'il sent venir. — Troj) tard !
gneusement minées.
N ous n'échapperez pas à la resLe correspondant du Standard
auprès
ponsabilité terrible des trahisons de la première armée japonaise dit égaleaccomplies et des désastres qui se ment que le gros de l'armée russe, avec
préparent. \'ous êtes les complices le général Kouropatkine, se retire au nord
de Moukden, vers Thiéling. Ce dernier
des révolulionnaires qui se redres- point est considérablement renforcé et est
sent aujourd'hui contre la Loi, cou
occupé maintenant par les Cosaques.
t r e l a Société. Bien plus ; vous êtes
leurs protégés.
A i*ort-Artliiir
Il serait trop commode, en v é Les nouvelles pessimistes mises en cirrité, de s'en tirer avec quchpies culalion ces jours derniers paraissent surbonnes paroles, lorsque tout cra- tout deslinéesà surchauffer l'enthousiasme
({uo : —- IJonsoir citoyens, je reviens des Japonais en vue d'un nouvel emprunt.
à la bonne doctrine. — llalte-là. Rien, dans la siluation de la forteresse, ne
présager sa chute prochaine et, pour
L'alibi ne tient pas. Il y a llagrant fait
la première fois depuis le début de la
délil.
Loris LATAIML.
guerre, la résistance prolongée de Porl( République
Franraise).
Abonnements (UN AN)
Ouimperlé (ville)
7 fr
Finistère et départements limitrophes
8 —
Autres départements
9 —
Colonies et étranger
I5 —
Kouan ét de Liao-Ti-Chan que la garnison
occupe toujours.
Saint-Pétersbourg, .30 septembre. — Les
informations particulières reçues aujourd'hui annoncent que le grand assaut des
Japonais contre Port-Arthur a eu lieu du
22 au 2(> septembre. Les perles des Japonais auraient été considérables. L'escadre
russe mouillée dans le port aurait pris
part vigoureusement à la défense.
I.e général Stœssel aurait adressé une
nouvelle proclamation à la garnison l'exhortant à résister jusqu'au bout.
AU JOUR LE JOUR
L e président de la République
M. Loubel est rentré hier à Paris, venant de la Bézuge de-Mazenc où il a passé
près de deux mois. Il se rendra probablement demain, dimanche, à Rambouillet,
où il chassera avec des arais.
Les grèves de Marseille
I.es entrepreneurs de manutention attendent, pour rouvrir leurs chantiers d'avoir recruté un nombre de travailleurs
indépendants. Ce recrutement marche à
grands pas et il est probable qu'il sera
Artliur cause au Japon une certaine impacomplet pour lundi. Vendredi, environ
tience. Les journaux demandent pourquoi
2.0X1 dockers avaient déjà adhéré au
le général Nogi n'a pas réussi à réduire la
contrat des entrepreneurs et signé un
forteresse. Un journal qui se publie à Kobulletin d'engagement et d'adhésion aux
kura dit : « Nous voudrions envoyer à
conventions de mai 1903 et à la sentence
l'illusire général l'épée bien affilée qui est
arbitrale du 2\ septembre 1904.
suspendue dans notre bureau. Quand on
ne réussit pas à accomplir une lâche de
Comme des troubles très graves, sont
celle importance, le suicide, au Japon,
possibles lors de la reprise du travail, et
semi)!e tout indi(|ué ».
que tout est à craindre des grévistes à
outrance, l'autorité prend des mesures en
D'aulres journaux, q-ui avaient annoncé
conséquence. Elle semble résolue à proen termes chaleureux la capitulation de
tège)- la liberté du travail. Des forces
i'orl ArIhur. gardent un morne silence et
assez
importantes de cavalerie et d'infanne parlent même pas de la lutte sur la péterie ont été dirigées sur Marseille.
ninsule Le peuple Japonais se rend comPour les inscrits, le conflit est à peu
pte que la prise de l'ort Arthur est une
près résolu.
très grave ad'aire. Maintenant que le géM. Rivelli, secrétaire des inscrits marinéral Nogi, après une semaine d'hostilités ellroyables, n'est pas parve.iu à ré- times, a prévenu M. Pénissat que ses camarades acceptaient les conditions fixées,
duire la forteresse, on émet l'opinion que
en dernier lieu, par M. Charles Roux,
PorlArtliur pourrait bien résister pen
pour la Compagnie Transatlantique.
dant deux ou trois mois
Pour les litiges à venir, on s'en remetOn télégraphie do Vladivostok que, d'arail à un arbitre, qui serait probablement
prèsdes informations provenant de PortM. Gabriel Boyer, président du tribunal
Arlhur, deux torpilleurs cl un steamer
de commerce.
japonais ont heurté des mines et ont coulé
il Guere Bosso-Japnas
le
Lu SitiiHtion
I.a presse japonaise coramenle l'annonce
de la formation d'une seconde armée
russe Les Journaux japonais disenlque,
en tout CHS, comme c'est sur la Russie que
retombe la responsabilité de la prolongation de la guerre, le Japon est prêt à continuer le combul résolument, puisi|u'il se
croit en mesure de meltre toujours en
ligne une armée plus nombreuse et plus
puissante que celle de la Russie.
On ajoute que, aucun embarras d'ordre
financier ou économique ne s'étant fait
sentir jus(|u'ici, on est en droit de supposer (lue, dans une épreuve d'endurance, le
Japon n'aura pas le dessous.
De Sainl-rélersbourg, on mande que le
général de Grippenberg partira au comineiicemenl de la semaine prochaine pour
Klnrbine, où il établira son (juarlier général jus(iu';\ ce (|ue la mobilisalion de la seconde armée soit terminée. Kn altcndant,
il s'entendra avec le général Kouropatkine sur leur plan conjoint de campagne.
L'emi)ereur est parti pour Odessa, où il
va passer en revue les Iroupcs du s^' corps,
en parlance pour riCxtrème Orienl. Les
tètes de colonne de ce corps d'armée n'alleindront Klinrbine (jue vers la fin de
novembre. Acluelloment, le Transsibé
rion transporte des hommes destinés à
combler les vides des corps sibériens, si
bouchai sur une grande place, où poussait
une herbe courte et drue que brojtait un
troupeau de chèvres... Il y avait là une
cabane, au seuil de laquelle un chevrier
jouait dans une sorte de cornemuse des
airs pyrénéens... Plus loin, s'élevait un
bAtiment qui avait tout l'air d'une ferme :
ligure-loi une tour rectangulaire dans laquelle on accédait par une porte cochère... Il y avait là l'écurie, la vacherie,
la bouverie, la bergerie, la porcherie, les
grarges... que sais-je... Au moment où je
passais, la porte était entr'ouverle, et
j'aperçus, occupées, au milieu de la cour,
à caresser un petit agneau tout enrubanné... devine encore?...
— Je ne .sais, monseigneur !
— La duchesse de Septfontaines et
Ilubertine!
— Voilà qui n'est pas binai I
— Mon premier mouvement fut de demander au chevrier quelques renseignements touchant la présence de ces jolies
dames dans cette obscure métairie... Mais
j'ai réfléchi qu'il valait mieux ne rien
dire : j'ai contourné la maison, puis j'ai
rebroussé chemin, chorobant àm'expliquer
le séjour de la duchesse et d'Hubertine
dans l'île des l-'aisans, et voici ce que j'ai
trouvé : le Septfontaines, ou plutôt le
dans le voisinage de l'orl-Arlhur, ces
jours derniers.
De plus, un croiseur japonais, du type
Kifolui, a re(;u de graves avaries.
Selon des informations do Tché-Fou, les
asségeants ont continué leur attaque avec
vigueur et son! maintenant
un mille du
chanq) de courses.
La siluation de Porl Arlhur paraît devenir de plus en plus critique. Les Japonais se seraient emparés de toutes les
principales forlifloalions de Porl-Arthur,
sauf des forts de la Montagne d'Or, de Ki-
S'gismond, avec son ll iir maudit, a éventé
la mèche ; nos ennemis connaissent notre
présence ici, et leur premier soin a été de
meltre en sûreté la duchesse et Ilubertine ..
— Votre raisonnement est on ne peut
plus judicieux, monseigneur !
— J'ai demandé à un petit p;\lre du
pays le nom de ce chevrier ; il m'a répondu qu'il s'appelait l'rancesco. Je retournerai bienlùl dans l'i'e des Faisans :
je verrai le l'rancesco en question, et lui
oITrirai une fortune s'il veut me livrer la
duchesse et Ilubertine. Il y a bien des
chances pour que ce déguenillé accepte, et
se laisse séduire par la perspective de
palper la forte somme...
— Je ne suis pas loul à fait do votre
avis, monseigneur ; le Sepifonlaines n'a
dù remettre la duchesse et II ibertine
qu'aux mains d un homme silr... El puis,
ces paysans basques sont en général d'uce
liilélité, d'une loyauté à toute épreuve ;
ils cachent, sous leur manteau de bure ou
sous leur justaucorps de cuir, plus d'orgueil et de lii'rté que ces grands de Ca?tille qui, la Toison d'or au cou, fou e it
les dalles de l'Kscurial. Ils sont tous
grands d'Espogne dans ce pays-ci, avec
leurs nids d'aigles pour palais et leurs
Fin «le lu ^rèvc «les inscrits
Marseille, 30 septembre.
Les équigages de la Compagnie Transatlantique se sont réunis cet après-midi à
la Bourse du Travail et ont, après discussion, accepté dans son ensemble le projet
de contrat qui leur était soumis par le directeur de la Compagnie Transatlantique.
Les équipages dos autres Compagnies ont
également accepté ce contrat.
Une délégation s'est rendue ensuite chez
M. Pénissat, pour lui faire connaître les
« fueros .) pour apanage, et, s'il eût vécu
de leur temps, le cid Gampéador, Rodrigue-Ruy-Diaz de Bivar, précédé de tous
ses clairons de bataille et de toutes ses
fanfares de gloire, n'aurait pas fait baisser
les yeux à un bon Basque de Biscaye 1
Le Bâtard réiléchit quelques minutes,
tout à coup :
— Tu commences à m'échauffer singulièrement les oreilles avec tes aperçus
sur la nob'e'se de rœ ir de tous ces loqueteux, qui vivent sur ces cimes indigentes, berçmt les crampes de leur estomac famélique aux accords de leur lligeolel à cinq trous. Je te dis, moi, que ce
Francesco ne résistera pas à la séduction
des pisioles... Dii reste, si par hasard i l
avait l'oreille trop sourde, j ' a i , Dieu
merci 1 d'autres arguments à mon service,
er, tu le sais, Grégoire, je ne me gênerai
pas pour les employer 1
— Je souhaite à Votre Seigneurie, dit
Grégoire, de ne pas être obligée d'en
arriver à de désagréables extrémités. Les
solutions paciliques sont toujours, de beaucoup, pn^férables aux moyens violents,
d'aulanl plus que ces derniers ont toujours le désagrément d'attirer Tattention
des curieux et des indiscrets I
Suivre)
décisions qui viennent d'êlre prises et qui
mettent lin au conliit.
La délation dans l'Armée
Sous ce lilre, le Malin, qui
vl<;oureu8e campagne conire
André, pnhlio, sous la plume
dacleur en chef, M. Slépiiane
la pelile iiisloire suiyanle :
mène une
le général
de fou réliuuz iiine,
Dimanciie malin, le .loitrual officiel qui
publiait la promotion niililairo d'automne
nous apporliiit le souvenir cl la preuve d'une
de ces abomiiial)los pratiques st^'vissant aujourd'hui dans l'armée, l'a alinéa du décret présidentiel nommait capitaine de dragons un lieutenant de cliasseurs. Je ne veux pas ciler de
noms pour nCl pas alimenter une polémique
qui est déjà sufllsamment ardente. Maissavezvous ce qu'élail ce lieutenant de chasseurs.?
Je vais vous le dire...
A un âge où d'autres no songent qu'au
plaisir, i l demandait, lui, à partir pour les
colonies, f n e expéditioa s'organisait au Soudan; il obtint d'en être. L'expédition fut une
des plus rudes de ce rude pays ; aucune privation ni aucune souffrance ne furent épargnées à la petite colonne. Au cours d'un engagement meurtrier, ce lieutenant eut le bras
fracassé par une balle tirée à moins de quinze
mètres par un fusil Uemington ; il no descendit même pas de ciieval pour se faire pan.ser.
La blessure mal soignée empira el. par deux
fols, on fut obligé de casser le bras de l'ofiieier
pour opérer une suture. Il rentra en France,
mutilé, infirme, le bras réduit a l'étal de
loque. 11 demanda à venir à l'aris pour se faire
soigner : on l'affecta à la Tunisie.
.eiler, Chicago, 12,000,000 ; Otto Young,
Chicago.
10,300,000; H,-C. Frick, Pittsburg,
Le Message)" de Cromladt annonce
0,000,000
; F. VVhite. Ballimore,8,000,000 ;
que l'idontilé de l'assassin de M. de
W.
Chessman,
Denver, (>,000,000 ; J,-M.
Plewhe a été découverte.
Scnrs. Boston, 4,500,000.
11 esl lils d'un négociant de la vil e
Cela pour la propriété immobilière.
d'Oufa nommé Sazonow ; il fut éludiHnt
Mais
il y a aussi quehiues Indications inà l'Université de Moscou, puis déjjoilé
éressaiitc's
dans les chill'res de la fortune
dans la province de Tomsk, il uù II s'émobilière.
M.
Carnegie, par exemple, est
chappa pour revenir dans le Sud de la
mposé
pour
un
revenu de 25 millions de
Russie,
rancs ; M. I^ockefeller, pour 12 millions,
Il travailla ensuite dans les rédaclions etc.
do journaux et à l'administialloii des
chemins de fer.
Sazanow, qui est presque complètement
Nous engageons nos lecteurs à lire l'avis
guéri, sera prochainement transféré de des Grands Magasins du Printemps de Paris,
riiôpilal à la prison, où il sera mis en que nous pujjiions aux annonces.
cellule.
Les bruits sensaiionnels concernant sa
prétendue évasion sont absolument faux. A G R I C U J L X U R E
A
L'Assassin de M. de Ple-whe
LA HERNIE
GUÉRIE
PAR LE BANDAGE ELECTRO-MEDICAL
Nous ne comptons plus les merveilleuses
guérlsons ohlenues par le Bandage EleclroMéclical, si
cl si souple qui, savamment
approprié à chaque cas, apporte avec lui un
bien être considérable et amène la guérison
sans gène ni fatigue.
D'innombrables lettres de reconnaissance
sont venues récompenser les docteurs MAHIK
"''réres de leur humanitaire dévouement. Prenons au liasa.rd 'quelques-unes de ces guérisons si rapidement et si agréablement obtenues :
Lesquer Isidore, à Kergrenne, commune de
Quéven (.Morbihan), {îuéri en 0 mois de deux
liernles qui dataient de 1.5 ans;
Le Ills de Mme Joseph Kolle, à Klven (.Morbihan), guéri en (i mois d'une hernie de naissance ;
Le lils de M. Le Meur, fadeur à Quimper,
guéri en queUiues mois d'une hernie énorme.
Ces magniriques résultats obtenus sans fatigue et sans souiïrances n'ont pas besoin de
commentaires. Aussi n'achetez plus de Bandages, avant d'èlre venu constater par vousmême les bienfaits incomparables du Bandage
Electro-Médical des docteurs xMAHlK Frères.
10.S, Rue de Rivoli, à Paris.
meliri en vue de la création de prairies dont
on ne peut malheureusement pas juger de la
réussite, car elles viennent à peine d'être
semées.
Primes spéciales
La Commission a vu peu de laiteries l)ien
organisées, elle le constate avec regret et décerne une médaille d'argent à M. Durand
René, précité.
Quant au bon entretien du fumier aucun
prix ne peut être décerné, el la Commission
esl unanime à souhaiter que le canton deBannalec, pour compléter les progrès constatés
se tourne vers la création de fosses à purin et
améliore l'entretien de ses fumiers.
B U L L E T I N DE LA
PECHE
Conoarneau. — !Je notre correspondant
le 29 :
La pêche à la sardine donne toujours des
résultats superbes. La moyenne par tjateau
est de 10 à 12.000. Le prix était ce matin â 10 ^
francs le mille, il esl tombé ce soir à \ fr.
Les usines sont combles.
Un Conoours pomologique
à Quimperlé
Les prôditions du Vieux Major pour ocAprès quelques hésitations, l'idée
tobre :
d'oi'g-.iniser
un concours pomologique
« Du 1'''' au 4. nunL'eiiN, variallons l)rusDouarnehez. — De notre correspondant
ques dans la tempérahire : ".> !'u s, boiin et d.iiis iioli'o déparlemcnt sous les ausle 29 :
chaud
au I I , couvorl. pinios p;ir ré- pices do l;i section de rAssociation
La pêche est toujours assez convenable pour
glons. 12 au M, beau : 15 ;m
pluies ora- pomologique que l'on y a créée en 1901,
les I.'JO a 200 bateaux qui sont encore dans
geuses avec réchauH'cniOMl trcs sensible : a fini par pren.lre corpii et la chose est
notre port.
21 au :>1, beau, chaleurs au-dossus Uo la à peu près décidée pour la fin du mois
Le :jO : Pêche bonne plusieurs bateaux
normale. » '
rallient.^
d'octobre.
Docteur Des.^ndhe.
Je laisse à ceux qui sont à la lête du
Audierne. - De notre correspondant le 30 :
Les personnes atteintes de hernies et qui
Les pays où l'on vit le plus vieux niouveineiit le soin do rédiger le proLa pêche continue â être très bonne, 10,000
Ce j i e sont pas, — quoi qu'en disent et gramme définitif qui ne lardera pas à veulent guérir doivent venir se faire l'appli- en moyenne par bateau, poissons 14-lG au
cation de ce merveilleux bandage Electroquart, vendu de 10 â 12 fr. le mille, S au
qu'en pensent certains hygiénistes, qui paraître. Mais je voudrais e.xhorter les
Médical à :
Or, ceci se passait il y a quatre ans, et en
quart de 2.") â 28 fr.. le mille. 000 bateaux enprélendent que le froid conserve — les cullivaleurs, propriétaires, instituteurs,
CONCARNEAU le jeudi 13 octobre, Hôtel des
KH)l, le ministre de la guerre inscrivait lolieuviron se livrent actuellement â la pèche à la
pays du Nord. Même au cœur de l'été, il amateurs, à préparer immédiatement
Voyageurs ;
tenant d'oftlce au tableau d'avancement... Kn
sardine dont 400 de Douarnenez.
esl prouvé que le séjour du Midi estinlile vendredi 14 octobre, Hôtel
1{K>1, vous entendez bien... tVest le i'.') septemleur exposilion et apporter ainsi leur duQUIMPERLÉ
nimenl plus sain et plus hygiénique.
Lion d'Or ;
bre lîWi. trois ans et demi plus lard, que le
QUIMPER le samedi 15 octobre, Hôtel de
D'après un statisticien ailemand, la pro- part dans celle première manifestation
lieutenant fut nommé capitaine, l'ourquoi ? Je
portion des centenaires est bien plus locale qui sera suivie de beaucoup Frctnce ;
vais vous le dire encore...
LORIENT le dimanche 16 octobre, Hôtel de
grande dans les régions chaudes d'Eu- d'autres, il faut l'espérer.
Ce lieutenant avait un père qui était général
Bretagne.
de brigade, en passe d'être nommé divisionrope que dans les climats froids. Ainsi,
En créant ce concours, il faut enviCeintures pour maladies du ventre
naire. or, à l'époque où se confectionnent les
la France ne compte que 213 centenaires sager un double but : 1" Nous procurer
promotions, une tlche fut rédigée au minisInspection académique
el l'Angleterre I K) ; l'Ecosse, la Suède et les moyens d'étudier noire production
tère de la guerre - j'ai eu celte tlche entre les
la
Norvège,
si
fréquentées
par
les
touM. Bernaux, nommé inspecteur d'acalocale et de la perfectionner en sélecmains — qui portait ces simples mots : « Mme
ristes, ne peuvent aligner respecllvement
démie
dans le Finistère, en remplacement
la générale X... va à la messe. » .\u-dcssous.
tionnant les fruits, en répandant les
que 10 , U) et 22 centenaires.
de
M.
Séris,
est arrivé hier à Quimper
le paragraphe du ministre de la guerre avait
La Belgique n'en possède que 3 et le bonnes variélés, les nouvelles méthodes
été apposé avec ces simples mois : non ». i:i
pour prendre possession de son poste.
D
E
B
A
N
N
A
l
.
E
C
le général n'avait pas été nommé divisionDanemark 2. Quant à la patrie de Guil- et les instruments de progrès.
naire, el, pendant quatre ans. le lieutenant,
2" Nousdevons organiser, par une rélaume Tell, elle n'en compte pas un seul.
Rapport <lc lu Coniniision ciiarmaintenu sur le tal)leau d'avancement, ne dePonts et Ciiaussécs
Et comparez maintenant ces chill'res à clame judicieusement faite, la vente des
ICcc <lc la visite des fernies
vait pas être nommé capitaine,
cause de
M, Peltier, commis des ponts et chausceux dont s'enorgueilllsent. par exemple, excellents produits que nous aurons
cette fiche, on poursuivait jusque dans l'en«lans le canton de itannalec*
sées de 3" classe, attaché au bureau de
l'Espagne el la Serbie, pays chauds et fabriqués et, dans notre petit congrès
sfant, après le père, je ne sais quelle haine imMessieurs,
l'ingénieur en chef du Finistère, à Quimpauvi'cs. on la population vit souvent de mettre à l'ordre du jour l imporlanle
bécile de sectaire. Le sang donné pour le draper, est élevé à la 2- classe de son grade.
privations,
mais
où
elle
a
le
bon
et
clair
peau, la mutilation du corps pour la cause du
J'ai l'honneur de vous présenter le rapport
question des débouchés.
pays ne suftisaient pas à expier le crime de la
M. Daniélou, commis de 4« classe, égasoleil pour se réchauU'er la moelle des os.
de
la
Commission
chargée
de
la
visite
des
fer11 faut donc que toutes les régions, mes pour le canton de Bannalec.
mère qui allait à la messe...
lement attaché au bureau de l'ingénlear
L'Espagne a loi centenaires, el l'on en
Les concurrents pour la bonne tenue des
en chef, est élevé à la 3' classe de son
compte (w.ô en Serbie, pour une popula- loules les communes de notre déparleinent qui ont des pommes, les amènent fermes élaient peu nombreux mais très sé- grade.
tion de 2.2ôO.(}LtO âmes.
Ces dispositions auront leur effet à daMainlenant, vous le savez, dans le Midi, à notre concours do fa(;on à pouvoir ju- rieux.
Depuis le dernier concours, l'outillage a été
Mariage Royal
ger leur mérite et les comparer à celles
du
l"' juillet dernier.
on exagi'i'e tout, même les centenaires!
perfectionné dans le canton, et toutes les culque l'on nous propose des pays voisins. tures s'en ressentent, de même que l'assolefn'^ dépèche de Berlin annonce les
Il faut que chacun envoie son cidre à ment dans lequel la jachère morte a presque
fiançailles — qui seront bientôt ofUcioile
La protection des sites
Fortunes américaines
ment notifiées — du roi Alphonse X l l l
Quimperlé pour que l'on établisse plus complètement disparu. Celle-ci a été remplacé
M. Maruéjouls, ministre des travaux
avec la duchesse Marie-Antoinette de
Des rôles que vient de publier l'admi- nettement la vaknir de chacun de nos généralement par un pâturage convenablement publics, vient d'adresser aux ingénieurs
La Commission esl heureuse de constaMecklembourg-Schwerin. Cette faiiiille, nistration des contribulions américaines, crûs, leurs qualités, leurs défauts, leurs choisi.
en chef des ponts et chaussées une circuter que partout où elle a passé les routes sont
si rien ne vient contrecarrer ce projet
nous extrayons quelques noms de prolaire dans laquelle il rappelle la nécespropriétés spéciales comme boisson en bon état.
d'union, aura donné à l'heure présente priétaires fonciers :
sité
de protéger les sites et paysages qui
Grâce â l'exemple de cultivateurs de mérite
courante, do luxe, cidre mousseux, ciune future impératrice à rAllemagiie, une
M. Field. Chicago, •10,000,000 dollars
forment
comme le domaine artistique nadont
nous
ne
voulons
pas
ciler
les
noms
de
dre de conservation, d'exportation, etc.
future reine au Danemark, une reine à
tenir compte (ine le dollar vaut 5 fr ) :
crainte de blesser leurs modestie ; le canton
lur.'l de notre pays. Une société s'est
Il faul que l'on mette à part la petite de Bannaloc esl celui dans lequel la création fondée dans ce but, il y a trois ans, sous
l'Espagne, La duchesse Marie-Anloinette J-..I. Astor, New-York. 3.5 30().0(X) : W .
question
de clocher et ne voir que, par des prairies naturelles est lejplus développée : la présidence d'un membre du Parlement,
a deux ans de plus que le roi d'Espagne Weighiman, 'IMiifadelphie, 30.000,000 :
\V'"Aslor, New-York, •27,000,000 ; L. Z. une saine émulation tout amicale, l'ave- ce fait a eu pour résultat immédiat le parfait le député Beauquieret, tout récemment,
qui n'a que 18 ans.
du bétail que la Commission a été
nir bientôt prospère de notre produc- entretien
la Société du Touring Club de France
heureuse de constater.
vient de créer un « comité des sites et
tion cidricole.
Après ce court e.xposé général, la Commismonuments pittoresques » ayant pour
11 y a pléthore de pommes cette année sion propose à l'unanimilé de décerner le
et nous craignons la mévente ou lavenle prix, a M. Ollivier René de Penhoat en Ban- mission de rechercher les moyens pratiques d'assurer celte protection.
à bas prix. Il faut que cette lc(;on serve nalec.
La ferme de .M. Ollivier, est incontestableLe ministre ajoute :
à nous organiser pour créer des mar- ment la mieux tenue de celles que nous avons
ques et des crûs. Certes, il ne faut pas visitées; sa superticie (st de 155 hectares, nourLe service des ponts et chaussées a fréquemC'est mercredi prochain, — au lieu de lundi, — que les délégués de Quimper (pour les
rissant 'il léles de bêles à cornes, 5 clievaux
ment, et non sans bonheur, fait la preuve
penser
arriver
immédiatement
à
des
réservices de transports par omnibus-automobiles projetés entre Quimper-Heg-Meil Béno
et une dizaine de porcs.
qu'un ouvrage judicieusement placé ou bien
detet Qulmper-Concarneau) el ceux de Quimperlé (pour le service Quimperlé-Le Pouldu), sultats sensibles, mais ce concours est
encadré dans un ensemble pittoresque vient
G.àce à l'emploi judicieux des engrais chiIront visiter les usines de Dion-Boulon à Puteaux, el se rendront ensuite en automobile, la première pierre de l'édifice, il faudra miques et des 'amendements calcaires, M. ajouter une réelle beauté d'art à celle qu'a
en Normandie, accompagnés de M. Yves Guédon, ingénieur, pour voir fonctionner le faire suivre d'autres, par exemple Ollivier a réussi à introduire la culture du créée la nature ; il n'ignore pas d'aiPeurs qu'il
sur place les services automobiles qui y existent, et se procurer en même temps tous les tous les deux ans en en changeant le froment dan son assollement. La création lé- suflil d'un détail choquant inconsidérément
cente d'une fosse à purin lui permettra à l'a- placé dans un projet pour nuire à un site jusrenseignements qui leur seront utiles auprès des sociétés qui exploitent ce mode de siège.
que-là réputé et en compromettre à jamais
venir de recueillir d'une façon plus complète
transport, et également auprès des populations qui les utilisent.
leur retour, les déléA force de nous sentir ainsi les coudes, ce précieux engrais trop souvent perdu.
l'harmonie.
gués communiqueront aux intéressés, dans une réunion ultérieure, les résultats, de la nous aurons conscience do notre valeur
Quoi qu'il en soit, ces vérités, bien qu'éléLa
Commission
a
le
regret
de
ne
pouvoir
mission dont ils ont été chargés. L'Assemblée décidera alors, suivant leurs renseignementaires, ue perdent point à être répétées;
accorder qu'un rappel de 2* prix â M. Quéré,
pomologique
et
de
notre
force,
et
nous
ments, s'il y a lieu de jeter délinilivemenl les bases d'une société et d'émettre des actions.
importe même d'y donner une sanction
forons apprécier et payer (c'est là le de Kérentiec en Bannalec, pour bonne tenue ilpratique.
de ferme.
A la réunion qui eut lieu la semaine dernière à Quimper, on envisagea la création de
Je vous serai obligé, eu conséquence, de
Le second prix est décerné à M. Sinquin
deux lignes, l'une qui desservirait Quimper el Beg-Meif avec embranchement sur Bénodet, point essentiel) nos produits comme ils
le méritent.
transmettre aux agents placés sous vosordres
Louis, du Menec en Bannalec, dont la ferme
l'autre qui relierait Quimper et Concarneau.
Je compte donc sur le dévouement de .W lieclares possède un troupeau de 47 bêtes les instructions nécessaires pour que, dansles
Le matériel de la première ligne se composerait de trois voitures-omnibus de 18 places
alTaires de toute nature : exécution de noucornes, 7 chevaux. Les bovidés sont en
et de deux breacks automobiles, plus légers, contenant de 10 à 1-2 personnes, pour faire le des instituteurs, sur l'appui des pomo- àexcellent
velles voies de communication croûtes, cheétat. L'attention de la Commission
service depuis l'embranchement de la route jus(|u'à Bénodet ; il y aurait, pendant la saison logues convaincus de notre beau dépar- a été surtout atjtirée sur la porcherie dont les mins de fer, tramways, etc.), rectifications de
d'été, six départs par jour de Quimper et autant de Beg-Mell et de Bénodet. Le service tement — el ils sont nombreux — pour
Ki élèves sont remarquables. Depuis deux ansj ctiemins, alignements, permissions de voierie,
pourrait cire prolongé pendant l'hiver avec les réductions que commanderait l'expérience. assurer le succès de notre concours et M. Sinquin a converti en riches prairies 4 hec- plantations ou vente d'arbres, etc., etc., ils
Ces mêmes voitures, comme dans le projet Quimperlé-Le Pouldu, transporteraient les je suis sûr que les propriétaires el fer- tares et demi de landes grâce au caplage d'un aient toujours présente à l'esprit robligation
qui s'impose, dans l'aloption des tracés et
cours d'eau qui lui procure également un
colis postaux et les bagages. Tout compris la création de celle ligne exigerait un capital
miers qui sont les premiers intéressés excellent abreuvoir pour ses bestiaux^ Ces l'exécution des travaux, de respecter les beaude 94.000 fr.
tés naturelles et, dans la mesure du possible,
améliorations faites dans des conLes dépenses de la ligne de Qulmper-Concarneau, qui aurait des chances d'être plus à cette réussite comprendront tout le dilTérentes
d'en augmenter l'intéiêl.
ditions très dittlciles ont nécessité de fortes
parti
qu'ils
peuvent
tirer
do
celte
mo
productive, car elle durerait toute l'année, s'élèveraient à environ œ.OOO fr., soit au total
dépenses de lenq>s et d'argent.
—
0—
desie mais si utile manifestation.
un capital de 154.000 fr. à trouver.
Le
p)'ix esl accordé â M. Guillou de la;
Kn terminant, je me permets do faire Ville Neuve-Eglise-Blanctie en Bannalec.
Quimperlé.—
propos de Savah
Ce service, qui bénéficierait des dépenses déjà faites pour la première entreprise, comliernhart.—
La grande tragédienne puporterait trois omnibus automobiles de IH places, plus un camion-automobilo pour les gros un appel énergique à toute la presse
Plantes sarclées, Prairies artificielles
blie actuellement ses « Mémoires » dans
bagages et les colis de marchandises.
départementale pour nous assurer de
une
revue étrangère. La première partie,
La Commission d'inltlalive nommée à Quimper pour étudier ces projets se compose de son concours, certain que je ne frappe
La Commission propose de décerner le 1«'
MM. Tréhony, Teurtroy, mécaniciens; Maidon, maître d'hôtel à Beg-Mell; Le Berre, pas en vain à sa porte car tous nous prix pour cette catégorie, A M. Durand René, dit le Gil Blm, contient des détails fort
à Kernicolas en Le Trévoux, qui lui a présur l'enfance de Sarah.
négociant, et Rancillac. camionneur à Quimper.
connaissons son dévouement à la cause senté un champ de betteraves, bien réussi intéressants
Sa mère, grande voyageuse, laissait
M. Tréhony a été délégué par la réunion de Quimper pour aller à Paris et en^ Nor
agricole.
ainsi qu'une belle culture de trélle.
souvent sa tille aux soins d'une vieille domandle, avec les délégués de Quimperlé, voir fonctionner les services similaires.
Le mois d'Octobre
GHROND
liI E RfilIOHiLE
LES TRANSPORTS AUTOMOBILES
J. CllGCMtirKLLIî,
Diroctcn)' de la Station
mique du Finistère.
agrono-
L'état de la récolte
Voici l'élat approximatif do la récolle
de froment, du méleil et du seigle, dans
notre région, d'après les rapports fournis par les professeurs d'agriculture,
dans les six semaines qui ont suivi la
moisson.
Type des automobiles destinés au service entre Qui.pperlô-Le Pouldu et Quimper-Beg-Meil
Fliiifiitèro. — Proment : 57.800 hec
tares ensemencés, produits en grains,
L05'3.100 hectolitres ; métell : 7.050 hectare, produits 101.010, hectolitres ; seigle,
20.400 hectares, produits, .300,3(')0 hectoll
très.
Hlorlillinn. — Froment: 45,1)00 hectares, produit, (>05,880 hectolitres ; métell :
.580 hectares, 7,.'<82 hectolitres; seigle:
78,000 hectares, 1,009,800 hectolitres.
rAtc8-<lii-IVor(l. ~ Froment. 98,985
hectares, produit 1,003,257 hectolitres
métell : 5,75.1 hectares, 97,801 hectolitres
solglo, 20,070 hectares, 372,168 bectolUres
Le second prix est accordé à M. Gourcuff
Auguste de l'enfrat en Le Trévoux.
Le troisième prix à Mme veuve Gornouec
au bourg de Bannalec.
Le quatrième prix à M. Tallec do Kernabat,
en Bannalec.
Prairies naturelles
(.,a Commission propose comme premier
prix dans celle section à M. Kerhervé Louis,
de Kerprlma en Bannalec, qui a créé dans
des conditions très difllciles une prairie superbe bien irriguée sur les parties hautes et
convenaljlement drainée dans les parties basses.
Le second prix est décerné à M. Capitaine
Jean, de Keromnès, en Bannalec, qui a créé
avec de grandes difilcultés une prairie de
7 hectares.
Le
prix â M. Jaouen Louis, de Kerny, en
Bannalec.
Le 4» prix à M. Le Tallec Yves, de Kerentoc'ti.
Le .">« prix à M. Guibau .lean-Marle, de la
Villeneuve, en Kernével.
Le 6" prix â M. Guillamet Kramois, du
Mirmit. en Bannalec.
La Commission a visité également et remarqué avec intérêt les Importants travaux exécutés par M. Marsllle dans sa ferme de Tro-
mestique originaire de Quimperlé, que la
nostalgie ramenait fréquemment en son
pays natal.
C'est dans ce coin si pittoresque de la
Basse Bretagne que Sarah Bernhart reçut
les premières Impressions de la nature.
C'est aussi dans la petite maison de sa
bonne qu'il lui arriva un accident qui faillit lui cire fatal : Sarah tomba un jour
dans le feu. « J'étais entourée deflammes,
dit-elle dans ses « Mémoires »; les voisins,
accourus aux cris de mon père nourricier,
m'enfermèrent dans une armoire, avecdii
lait frais, et je fus sauvée !... »
C'est donc grâce à cette singulière thérapeutique que furent conservés les Jours
de la fillette qui a fourni, depuis, une si
longue et si glorieuse carrière dramatique. IJCS lecteurs de l'Union Agricole savent d'ailleurs que rilluslre comédienne
est souvent venue demander à la Breta
gne, l'Isolement et le repos nécessaire
après la vie fiévreuse de l'année théâtrale. Sarah liernhart a séjourné plusieurs fois dans nos stations balnéaires, à
Beg-Mell surtout. Enfin, elle est, depuis
une dizaine d'années, la châtelaine d'un
vieux fortin qu'elle a acheté et aménagé
à la pointe des Poulains à Belle-Isle-enMer..
—0—
Q i i l i n p c r l é . — Voici le programme
de la fête Saint-Michel.
Samedi 1" Octobre
De 8 h. à 9 h. — Concert par la musique des
sapeurs-pompiers sur la place Sl-Michel.
1° Le Rugissant, pas redoublé... BIDAINE.
2' Mazurka de Concert
STROLB.
3' Cijhèle, fantaisie
BA.TUS.
/I* Polka Espagnole
GENTIL.
XXX.
5° Quim-perlé, quadrille
Le chef de musique,
G. CLIAILLOU.
A 9 heures. — Grande retraite aux llambeaux. La retraite suivra l'itinéraire suivant :
Place Saint-Michel, rue des Ecoles, rue
Mellac, roule de Pont-Aven, boulevard de la
Gare, rue Clohars et place Saint-Michel (dislocation).
Dimanche 2 Octobre
A 9 h. 1/2. — Courses de chevaux (roule de
Pont-Aven), au galop. — l " prix, 25 fr. ; 2«,
15 fr. ;
10 fr,
Au trot. — 1", 25 fr. ; 2», 15 fr. ;
10 fr.
Consolation. — 1" prix, 15 fr.;2% 10 fr.,
3», 5 fr.
Les chevaux gagnants devront rentrer en
ville, avec le délilé par la rue Mellac. Les
prix seront distribués place Saint-Michel.
A 1 h. 1/2., roule de Moëlan. — Courses de
vélocipèdes. - l " course (réservée à l'arrondissement de Quimperlé). — l"' prix, 15 fr. ;
2«, 10 fr. ; 3», 5 fr.
2* Course (commune de Quimperlé). — 1"'
prix. 10 fr. ; 2% 8 fr. ; 3», 5 fr.
De 2 h. 1/2 à -4 h. — Jeux divers. — Mât de
cocagne, concours de fumeurs, de buveurs de
cidre, jeux des pots, de la poêle, avaleurs de
farine, course des œufs, course en sacs.
Grande course pédestre. — 1°' prix, 10 fr. ;
2», 5 fr. ; 3», 3 fr.
Itinéraire : tout le grand tour de la gare où
aura lieu le départ et l'arrivée.
A i heures, fa'e à l'eslrade. — Gavolle
d'honneur. — Prix divers.
A •'» h. 1,2. — Distribution des prix.
Danses aux binious toule la journée.
A S heures. — Grand bal : entrée.^, galeries,
0 fr. .50 ; salle, 0 fr. 25.
La mustque des Sapeurs-pompiers, prêtera
son concours pendant la fête.
Q i i i m p o p . — Accident de voiture. —
Jeudi dernier, vers 5 heures 1/2 du soir, le
sieur Hascoôt Yves, âgé de 51 ans, employé au service de "M. Grall, marchand
de vins, rue do Locronan, descendait la
rue de la Gare avec un cheval attelé à une
voiture dans laquelle se trouvaient également une dame Donnard, cabarelière, rue
Astor, n" 18, et ses quatre enfants : Hervé,.
âgé de S ans ; Pierre, 9 ans ; Louis, 7 ans,
et François, Agé de 3 ans.
Arrivé à hauteur d'un camion de déménagement qui stationnait devant le n" 29
do celte rue, l'animal prit peur de ce véhicule et s'emballa. S'étant brusquement
écarté dans sa course et ayant butté contre
le trottoir, il s'abattit et la voilure versa,
projetant sur le sol les personnes qui s'y
trouvaient et que des passants s'empressèrent de relever.
On constata alors que la dame Donnard
et son fils Hervé étaient blessés grièvement à la tète.
Tandis que M. Porquicr, médecin de la
marine, témoin de l'accident, donnait des
soins à celle dame dans l'auberge Le
Grand, 2, rue de la Gare, M. le docteur
Jocel cousait la plaie du petit Hervé dans
la pharmacie Fichoux où on l'avait transporté.
M. le docleur Pilven, mandé près de la
dame Donnard, a déclaré, après l'avoir
visitée que, malgré la gravité de la blessure qu'elle portail à la tète, ses jours
n'étaient pas en danger. Il lui a recommandé de prendre quelque repos, avant
de rentrer chez elle.
De son côté M-, le docteur Jocel ne voit
aucune gravité dans le cas de l'enfant
qu'il a soigné.
Quant au conducteur et aux trois autres
enfants Donnard, ils n'ont que des contusions insignifiantes
la figure el aux
bras.
L'attelage n'a pour ainsi dire, pas été
endommagé.
Cet accident avait produit un rasssemblement considérable sur la roule.
Actuellement les blessés vont beaucoup
mieux.
—0—
<liiiiii|)cr. — Etat-civil du 23 au 29 :
Lundi 3 octobre
A 0 heures. — Salves d'artillerie.
A 9 heures. — T i r à la cible.
A 10 heures. — Courses à pied.
A 11 heures. — Jeux divers.
A 1 heure. - - Courses de bicyclettes (réservées aux Cyclistes du Canton).
A 2 lieures. — Grandes luttes bretonnes. —
P r i x : moulons, chapeaux, caleçons, tricots,
tabac, etc.
A •4 lieures, sur la place Bellanger. — Danses publiques el jeux divers. .
Le sotF, sur la place Bellanger. — Bal public el illuminations.
Mardi 4 octobre
A 8 heures du malin. — Concours de charrues.
A 10 heures.— Concours d'animaux el exposition de produits agricoles.
A 2 iieures. — Grandes courses de chevaux
(trot el galop).
A 4 heures. — Danses, jeux divers.
A 5 heures. — (Concours de danses bretonnes.
Le soir. — lllutninalion des monuments publics, feu d'arlillce et retraite aux flambeaux.
—0—
Ooiiriii. — L'U. R. B. — Les séances
du Congrès de l'Union Régionaiiste Bretonne se sont terminées mercredi par le
renouvellement du bureau et la distribulion des récompenses.
Ont été nommés :
Bureau central. — Président d'honneur, M.
René l'ocard du Cosquer de Kerviler, inspecteur général des ponts el cliaussées en retraite
à 1.orient ; président, M. le marquis de l'I'lslourbeillon, député, 'président sortant ; viceprésident, M. Jos Pariver ; secrétaires, .M.M.
Yves Berlhou el Léon Le Berre ; trésorier, M.
le docleur Picquenard ; secrélaire-adjoinl, M.
Miard.
Section de la langue bretonne. — Président,
M. le chanoine Buléon.en remplacement de.M.
Vallée, démisionnaire ; vice - président, M .
Kven; secrétaires, MM. Caurel el i'abbé Koudaul.
Section des beau.x-arts. —Président, M. Bourgaull-Ducoudray; vice-présidents, MM. l'abbé
Guillerm et V i l l a r d ; secrétaire, M. Sullian Colin. .M. Le Fuslec a donné sa démission de
président de la section des beaux-arts.
Commission exécuIIvepour l!)0'i. —Président,
M. Lolh, doyen de la Faculté des Itllres ; MM.
Buléon, Pilven, Philouze et de Kérangpré. Démissionnaire, M. F. Vallée, non remplacé.
—0Section d'histoire et de littérature. - Prési— Le Guillou Jean. — IMlon
IVévesE.— Fête patronale. — Voici le Josépliine. - Guirriec Grégoire. — Morvan dent, M. le vicomte de Calan ; vice-président,
M. Naudin (Yan-Rumengol); secrétaire, M. le
programme de la fête patronale de Névez Jeanne. — I.e Pape .Marie.
comte A. de ta Guichardière.
qui aura lieu le lundi 3 octobre 1901 :
P«l)liC(itio/i de mariages. — Nicolas EuSection économique. — Président, M. le
A 10 heures. — Courses de chevaux. — Au gène, sergent au US" de ligne, domicilié à conile René de Laygue: vice-président, M.
galop : 1«' prix. 20 fr.; 2«, 10 fr.; 3", 5 fr.
Vuiinper. el S(;rUer Louise, sans profession,
Lajal; secrétaires, M.M. F. Guyon el Jean
Au Irot. — 1" prix, 20 fr. ; 2% 10 fr. ; 3-',5fr.
domiiiée à Cliail (Deux-Sèvres). - Roignanl
(Iholeau.
A 10 h. 1-2. — Courses de bicyclettes.
François, ciiaulTeur. à la Compagnie des cheVoici les lauréats des concours de l'anA 11 heures. — Jeux des poids.
mins de fer dcparlemenlaux, domicilié à
A 1 heure. — Course d'iiommes et d'enfauls.
Quimper, cl. le Loup Louise, couturière, dominée 1904 :
A 1 h- 1/2. — Jeux divers.
ciliée à l'onl-Croix,
Concours de gwerz. — l»^''prix, 25 fr., M.M.
A 2 heures. — [>ulles, prix : mouchoirs et
Dccès. — Bernard Marie, 1!» mois. —
Lois
lierrieu, de Caudan (Morbihan); 2«, 2U fr.,
turbans et divers prix en argenl.
Gousset Henri. 20 ans. sans profession, époux
J. Couiilandre, de Rennes; 3', 15 fr., Lahaye,
A 'i heures. — Gavolle d'honneur réservée de Jeanne du Houétiez de Kerorguen. —
de Pléguien (Côles-du-Nord) ; -4', 15 fr., l'ablié
pour les gens de la commune.
Nédolec Franvois. 7'i ans, cullivaleur. époux
Le Gai), recleur de Sainl-Michel-en Grève ; û",
Danses aux binious toule la journée.
de Jeanne .Sancéo. — Le i'iocli Anna, 10 jours.
15 fr.. bouaron,.clief de gare de Monlauban ;
- 0 — Hrianl-Anne, 77 ans. sans profession, veuve
0", 10 fr., Hyacinthe Kernilis, de Ponl-l'Abbé.
Mentions lionoraijles, M.M. Boclier, Vincent
S n i n t - T h i i r i e n . — Voici lo prc- de Jean iJeauviel. — Le Fur l'aul. 'lO ans, recCoat, de .Morlaix ; Jean Le Floch, de Pleyben ;
grarame des fêtes publiques qui auront teur, célibataire. — Golias Joseph, 10 mois.
Job en Drouz Vor, de Plouhinec (Morbihan) ;
—0 —
lieu le lundi 3 octobre :
Julien Godesl, de Callac.
K o i i n m o i i c x . — De notre corresponA 11 heures. — Courses de chevaux, galop.
Concour.5 Je sônes. —
prix, 25 fr., .MM.
dant le 3j :
— 1" prix, 10 fr. ; 2», S fr. ; 3«. 5 fr.
Lois lierrieu, de Caudan; 2". 20 fr., l'abljé
C'est par suite d'une fausse interpréla- I.e Galt, de Sainl-Miciiei en Grève ; 3", 15 fr.,
Trot. — 1" prix, 10 fr. ; 2% S fr. ; 3«, 5 fr.
A 1 heure. — Course de vélos (réservée aux
lioii que nous avons signalé un grand bal Yves BerUiou, de Pleubilian (Côles-du-Nord) ;
couleurs de Saint-Thurien). — 1 " prix, 3 fr. ;
15 fr., François Jacob, d'Auray ; .5% 15 fr.,
pour le lundi 31 octobre prochain ; ce bal
2% 2 fr. ; 3°. 1 fr. ; i ' . 0 fr. .50.
qui promet beaucoupauralieu, nonpasIeSl Bocher ; 0% 10 fr., Laliaye de Pléguien.
A 1 h. 1 2. - Course d'homme?. - 1 " prix,
Concours de tragédie. — 1 " prix, GO fr.,' M.
octobre comme nous l'avons annoncé dans Toussaint
1 fr. .50 ; 2% 1 fr. : 3', O fr. 75 ; 'i", 0 fr. .50.
Le Garrec, de Plouigneau ; i " , 40 fr..
notre dernier numéro, mais bien lundi M. Le Borre, d'Erj^ué-Armel.
Course d'enfants. — 1«' prix, 0 f r . 75; 2',
prociiain 3 octobre.
0 fr. W ; 3% 0 fr. iO ; î'. 0 fr. 25.
Concours de mélodies populaires. — 1" prix,
Il aura lieu dans la salle de Venise à
A 2 heures. — Luttes bretonnes. — 2 cha'lO fr., M. J. Couiilandre, de Rennes ; 2°, 20 fr.,
peaux, 2 lurbans, mouchoirs, tabac, divers
l'occasion de la fête de la Saint-Michel el M. Jean-.Marie Breuzec, de Plouhinec (Morprix en argenl.
bitian) ; 3% 15 fr., .M. Loïz Herrieu, de Caudan.
nous souhaitons bonne réussite à ses déA 5 tieures. — Gavolle d'honneur et distriConcours panceltiqne. — Prix unique de
voués organisateurs.
bution de rubans aux jeunes dansours.
— D'autre part, le public pourra se dis- 500 fr., oITerl par Mme .Mosher, M. Yves BerDanses au biniou toule la journée.
tliou, ingénieur civil, à Paris, qui crée immétraire pendant ces deux jours de fête car dialenienl
un prix de 50 fr., en faveur des ser—0 toutes nos places sont entièrement occu- viteurs ruraux.
Mel^yen.
— Fête du rosaire. — Voie pées par des attraction.? foraines.
i:n raison du mérite très réel du manuscrit
le programme de la fête du Rosaire qui
n" 2, unè médaille d'argent est offerte à son
—0—
aura lieu à Melgveii, le lundi 3 octobre
Ile-»Ic-Seiii. — Un canot de .sauve- auteur, M.-F. Jiiirrennou (T;ildi|r).
prochain :
Section économique. — Dans celle section,
tage. — Une nouvelle station de canot de une médaille d'honneur grand module, donA 11 heures du malin. - Courses aux chesauvetage, due aux libéralités que Mme née par .M. le comte René de Laygue, a été
vaux. — Au galop : 1«' prix, 20 fr. ;
lo fr.;
Barrera, veuve de l'ancien préfet mari- allriljuée â M. Jean Choleau, induslriel à Vi3« 5 fr.
time de Brest, a faites à la Société cenIré, pour ses deux mémoires: De la coudilion
Au trot. - 1" prix, 20 fr.; 2', lo fr.;
5 fr.
des
serviteurs en lirelagne el l,e& serviteurs
trale
de
sauvetage,
vient
d'être
établie
à
A 1 heure de raprè.5-midi. — Courses d'homruraux
au pags de Vil ré.
l'ile-de-Sein
et
sera
prochainement
inaumes et d'enfants.
Trois autres médailles, olfertes également
gurée.
A 2 heures. — Courses de bicycleltes réserpar M. de Laygue, ont été accordées à MM.
vées aux cyclistes de la commune.
La station a été édillée dans l'avant
Jatl'rennou, pour la création de la revue breA 2 h. 1/2. — Luttes bretonnes : prix en esporl : le canot glissera sur rail jusqu'à la tonne Ar-vro ; llouart pour son rapport sur
pèces et en nature. — Prix d'tionneur : Chamer. Les travaux se rnonicnlà 30.000 fr. l'action des patronages par le ttiéàtre el ses
peaux et mouton.
non compris le bateau et son chariot.
conférences ; Couiilandre pour son volume de
A 5 heures. — Gavolle d'honneur, prix : 10
vers Monez aua Auctiou,
rubans.
Prix de 50 francs, offert par M, de L'EslourToute la journée, danses aux binious el jeux
C n r l i a i v . — De notre correspondant
Ijeillon,
au meilleur mémoire sur le moyen pradivers.
L'emt. — On vient de prélever trois li(iue d'arriver à la création d'une revue de la
Cette fête promet d'être plus belle celte échaniliions d'eau sur les hauteurs de Mode l)retonne : Mlle de Moneslrol, de
année grâce aux fonds dont dispose un Saint-Ilornin afin de les soumettre à Redon.
comité, composé des commerçants du l'analyse.
Les médailles d'argent .suivantes, olfertes
—0—
bourg, qui s'est constitué à cet eiret.
par .M. de l'I-lslourljelllon. directeur de l'i nion
HaInt-fionKcc. — Election. — Une ré;,nonaliste, ont été décernées aux (ruvres et
—0—
l)ublicalions créées ou publiées en 1903-1!H)4,
R l e c m i i r - l l é l o n . — K t a l clvil du mois élecliond'un membre du conseil muni- qui ont le plus contribué au réveil el au dévecipal, on remplacement de M. Jean Clech, loppement de l'esprit et du caractère bretons
de septembre :
a eu lieu à Saint Goazec le 2.'5 courant.
ou i / l a décenlralisalion bretonne : M.M. de
. Naissances. — Le Clanche Josépliine-MarioM. Gnlllaume (iuéguen a été élu par
l.escoui'l, maire do Gourin, pour ractivité
Jeanne-Catherine, — t-aurent-Joséphe-Piiilomonlrée dans l'organisation du congrès de
274 voix sur 290 votants.
méne-Hélène. — Guillou Marie-Joséphine. —
1!).)4 el son dévouement aux œuvres bretonMahé Anna-Anasthasie Marie-Louise.—Pennec
—0—
nes ; Marzin, créateur de la troupe du Ihéà'
Adrienne-.Marte-Joséphlne. — Guyomar .MarH » i i i t - l l c r n i i i . — De notre corresIre populaire de Gourin ; Le Bayon, créateur
guerile-Thérèse-Alexandrine. — Létrec I.,ouiscpondant
de Carhaix :
de la Iroupe de Pluvlgner ; t-e Gall, créateur
Anna-Francine. — Drouglazet .loseph Nortjert.
La dijsoitcrie. — Ce terrible lléau dont dt; la troupe de Lesneven ; Le Clerc, créateur
— Guyader Marie-Louise-.Madeleine. — Guiban
on se rappelle la durée dans notre contrée, d'un cours breton à l ' i n s l i l u l .Notre-Dame de
Marie-Joséphine-Yvonne.
Guingamp ; Mme de Lesmeur, religieuse à
Publication de mariage. - Nal^at Louis el
vient do faire sa rcapparlUon. Les mala
Crozon, auteur du volume Histor lircis.
Droal Marle-Jacquelle.
des sont de plus en plus nombreux et 11
Médailles de l)ronze : .M. l'abbé Couturier
Décès. — Quémar Victoria-Auguste Cathene se passe pas de journée sans qu'un
créaleur de la ttoupe du Saint; Le Carlf, de
rine, 4 ans et 3 mois. — Cosllou Louis-Josephdécès provoqué par la dysenlerie n'ait
Gourin, un des dévoués organisateurs du ConThomas-Marcel. 22 jours. - .Morvan .Magdelieu.
grès; V. Picart, professeur,auteur de VOuvricr
lelne-Marie-Kmillne-Joséphine, 3 mois i» jours.
—0—
agncotc,
de Salnl-Pol de Léon; Pierre de
— Tanguy Yves, époux de Le Naour Josèphe,
A i i d i c r i i c . — De notre correspond mt p'orlt,'amp(Durand), doLavau(l.olre-lnrérieure)
55 ans. — Merrien Marie Jacquetle, veuve de
p ) u r s o n ouvrage intitulé Ma liro\ l'abbé Lo
le .30 :
Audren Franvois, 74 ans. — }3erlhou Marie,
vicaire à Pommerit Jaudy, directeur
épouse de Herlédan Corentin. (W ans. - HilllLe pain vient d'être augmenté hier de Bescond,
d'un Bulletin cantonal mensuel: Corel, créaguic Marguerie, 5 mois. - Le Dérout Pierre0 fr. 10 par ".3 kilos. Ainsi le pain (|ue l'on tear d'une l)lbllolluViue populaire bretonne il
LouisMarie, 2îi jours. — Guillou, anonyme,
payait 1 fr. L'O jusqu'Ici se paye mainte- Plougoulm (Finistère); Julien Godesl, de Calsexe féminin (mort-né.— Vigouroux, anonant 1 fr. 30.
lac, auteur de publications elde poésies popu
nyme, sexe masculin (mort-né). — Toulgoal
lalres bretonnes, el Y. Sébillol, auteur d'une
Jean, 3 ans. - L'Hermilte François, célit^ahistoire populaire de la Bretagne.
taire, 27 ans.
— 0 —
C o n c a r n o n i i . — On demande à Concarneau, pour notre journal, un correspondant qui pourrait également être notre
représentant pour les travaux d'imprimeries. Bonnes remises. Ecrire au bureau du
journal à Quimperlé.
MORBIHAN
FaoïitU. — Fi'tea patronales du Rosaire. — Voici le programme de ces fêles
qui auront Heu le 2, 3 et 4 octobre 1904 :
FOIRES ET MARCHÉS
Dimanche 2 octobre
Uiilnipcrl^*. — Foire du SOsepUnnTaureaux,lekilog.,0.00ibœuf8
Fêle Ueligleuse.
de boucherie, 0 65 ; vaches de boucherie,
0.60; bœufs de travail, élevé; bouvillons,
élevé ; vaches lalt'ères, élevé ; génisses,
élevé ; chevaux, élevé ; porcs, 0.70 : moutons, 0.80 ; veaux, 0.80 ; froment, les 100
lcil.21.»»; Seigle, 15..^J0; orge, 14.»»;sarrasin,
15.50 ; avoine, 14.»» ; pommes de terre,
5.50 : beurre, le kil., 2.50 ; œufs,
la douz., 0.90 ; Foin, les 500 kil., 40.»»;
paille, les 500 kll., 20 à 25; son, les 100
kll., 13.50; farine 1" quai., 28.50 ; 2»
quai., 27.»».
Pommes à cidre, 2fr. 50 la barrique de
125 kllog.
Et:
Madame Reine Even, sans profession, épouse dudit M. Pierre-Marie
Fraval, demeurant à Quimperlé, rue
de l'Hôpltal-Frêmeur, défenderesse,
défaillante.
Il appert que le divorce a été prononcé entre lesdits époux Pierre
Fraval, et ce, au profit du mari.
Pour extrait :
A Quimperlé, le 20 septembre 1904.
E. RUBAN,
Docteur en droit.
Etude de M* Cachet, notaire à
Quimperlé, succ de M« R I C H A R D
Bulletin Commercial
M A R C H É
D E
F^ARIS
Paris le 20 sejjtembre
Dcstiaux
M A K C H I : DE L A V I L L E T T E
Amenés
Bœufs
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Mou Ions
Porcs
Vendus
Prix extrêmes
2.195 1 i»95 1.10 à 1.55
419
459 1.05 à 1.52
175
153 1.05 à 1.-40
1.375 1.130 l.»» à 1.37
I (i. 5( w 1 . 0( w i . -45 à 2.15
5.944 5.914 1.15 à 1.35
Obsorvalions.— Vente diflicilosur les hti'ufs,
vaclies taureaux el veaux ; lenle sur les
moutons el mauvaise sur les porcs.
Farines. — Premières marques, les
100 kilogs net .35.0.3; marques de choix,
.35.03 à 35..35; bonnes marques, 34.07 à
34..39: marques ordinaires, 33.12 à 3.3.75.
Le courant du mois pour la farine-fleur
était de 31.70.
B l é . — Les od'res étaient assez suivies,
mais les acheteurs peu empressés. La tendance est calme. Le courant est payé
24.05.
Sci|çl<>. — Demande assez régulière.
Le courant du mois est demandé à 15.75
et offert à 16 fr.
Avoine. — Les olfres sont a.ssez suivies. Le courant du mois est fait à 16, 75.
PUBLIQUE D E
MEURLES.—Dimanche 9 Octobre et
Jorirs suivants, s'il y a lieu, M«
GACHET, notaire à Quimperlé, procédera, à une heure et demie de
l'après-midi, au domicile de Monsieur et Madame Destailleur, au
Kepdro-Le Pouidu, en CloharsCarnoêt, à la vente volontaire et
aux enchères publiques de tous les
meubles existant dans cette propriété.
On vendra notamment : lits en
fer el en bois, sommiers, matelas,
traversins, couettes de plume, tables de toilette et de salle à manger,
ustensiles de cuisine, meubles de bureau. meubles de salon, plusieurs
meubles bretons et différents autres
objets.
La vente se fera au comptant 5"/o
en sus.
VENTE
Le Notaire chargé de la vente,
GACHET.
Etudes de M« Paul Moral, avoué,
licencié, rue [du Palais à Quimper.
V E N T E
sur Conversion de Saisie-Immobilière
,1 l'audience des Criées du
Tribunal
Civil de première instance de Quimper, au Palais de Justice, sur le
Quai, audit Quimper.
L E S A M E D I 8 OCTOBRE 1904
CHEMINS DE FER DE L'OUEST
Abonnements à paiements mensuels
La Compagnie dos Chemins de Fer de l'Ouest
vient de soumettre à l'homologation ministérielle une proposition ayant pour ol)jel l'abaissemcnt de 0 fr. .50 à o fr. 25 du versement supplémentaire prt'-vu, â chaque paiement, pour
frais de confection de caries d'abonnement
dont le montant est acquitté mensuellement
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L A S O C I É T É < i É i \ É R A L R rappelle
au public que le délai de production lixée
à six mois pour les titres de Panama, a
commencé :ï courir le 15 juin et qu'elle est
à la disposition des porteurs pour recevoir
les titres pour la production.
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1"- Lot. -— U n e U s i n e pour la
fabrication de conserves alimentaires, sise à Douarnenez (Finis
tére;, quartier de Rosmeur.
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2" Lot. — Au sud de cette usine,
n n T e r r a i n propre à bâtir ayant
de longueur environ 11'"60 sur 8'"20
de largeur.
Mise à p r i x s 200 fr.
L'avoué
poursuivant,
Paul MOREL.
Pour plus amples renseignements,
voir le cahier des charges déposé
au greffe dudit tribunal, ou s'adresser à MM" MOREL et JONCOUR,
avoués à Quimper.
Etude de
Peyron, notaire à
Quimperlé.
A
V Ë X D R E
Par Adjudication Volontaire
En l'étude et par le ministère
de M' PEYRON, notaire à Quimperlé
LE
LUNDI
1 7 OCTOBRE 1 9 0 4
à une heure de l'après-midi
VIGNETTES MOKA LEROUX
Nous rappelons que pour le concours
lOO'ï toutes les vignettes devront être
adressées pour le :M «iécenibre prochain, passé cette date elles seront portées en compte pour le concours suivant
«»05.
La liste des lauréats sera envoyée clans
tontes les é|)iccries ainsi qu'à toutes les personnes qui voudront bien en
faire la demande à M. A. LEROUX, à
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Pour tous renseignements s'adresser audit M' PEYRON, notaire,
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la Chicorée Kxlra de la ilclle Jardinière.
Ktude d(î M" E. Ruban, docteur en
droit, avoué A Quimperlé, GrandHue I I " L'U.
Assistancejudiciaire-Bureau de Quimperlé
DtLIBtRATION OU 6 MAI 1904
DIVORCE
IViin iiigomonl rendu par défaut
par le 'rrlhiinal civil de Quimperlé,
le dix août mil neuf cent quatre
enroglslré et slgnillé.
Entre :
M. l'ici'i'cMarlc Fraval, menui
sier, (lemoiirant maison Chauvel,
rue de l'Hopilal-Frômeur, à Quimperlé, demaiideur, ayant M" RUBAN
pour avoué, à ce commis.
La métairie de Kerdaseouit
d'une contenance d'environ 28 hectares.
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Une Prairie sise au Stéroulin dite
rrat-Pont-Dnzoc,
i r 1.60(V 1 .(>07 du
cadastre, contenant environ 4.'} ares.
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Pour tous renseignements, s'adresser à M" SAVIDAN et BARGAIN.
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principale, autre maison et une crèche ;
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5" trois pièces de terre d'un seul
tenant, dites Parc
Kérandréau,
d'une contenance de 1 iieclare 23
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venus, il y a huit jours, vous en avertir
de la part de Mme Mary Evah, si...
— Si nous n'avions pas été victimes
d'un adroit coquin, une canaille tielTée,
homme de sac et de corde, qui nous a
joué un tour dont nous nous souviendrons
longtemps...
Alors tous deux, tour à tour parlant,
s'échauiïant, alternant leurs remarques et
leurs élonnements réciproques, racontèrent par le menu à Prosper Lpgonnidec
comment i l i étaient entrés en campagne,
à la recherche de la jeune veuve de leur
lieutenant, el par suite de quelles heureuses circonstances, ils l'avaient trouvée,
au fond d'un galetas immonde, dans une
horrible ruelle de Nantes,.,
L'avocat recueillait tous les documents
d'une machination infûme tramée contre
lui et les siens...
Son front était devenu brûlant...
Et, par instants, sa bouche s'ouvrait
crispée dans un sourire Iriste et désolé,
un de ces sourires qui semblent être la
négation du bonheur et de l'espérance...
— llilarion ! murmurait-il. Ililanon !
Ililarion à Nantes, et devenu un vulgaire
crocheteur de serrures, un ignoble bandit !... Mon Dieu ! Mon D.eu ! donnez moi
(Louis BEAUFRKRK)
Vu pour la lé^alisalion de la signaluro ci-conlre
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Un instant, les personnages de celle
scène demeurèrent silencieux.
Ce fut Prosper qui le premier prit la
parole.
El se tournant vers les deux marins :
— Je vous reme-cie de toul mon cœur,
mes chers amis, dit il enfin, d'avoir rendu
Dieu merci, nous avons battu les sen- les derniers devoirs à mon pauvre père,
Par Marc ANFOSSI
tiers et les ronces pendant plus de deux et de vous être chargés volontaiement, je
journées.,. Mais voilà TalTreux coup du le devine, du soin de retrouver la veuve
sort, nous jouions à cache-cache, et' nous de mon fière Félix. Je n'oublierai jamais
DEUXIÈME PARTIE
clierch'ons la chère demoiselle partout où celle preuve de dévouement que vous
avez donnée à mon pauvre frère. Ma reelle n'était pas...
L U T T E OUVERTE
— L i grande forêt a tant d'issues, et connaissance vous suivra partout, tant
ses sentiers sont si couverts ! dit Cormerais. que Dieu m'accordera un souffle d'exisEl puis il faut vous dire que notre lieute- tence... Mais, à présent, mes amis, ditesCHAPITRE
II
nant n'a rien eu de plus pressé, ~ une moi pourquoi la femme de votre officier
L'Audience
fois les devoirs suprêmes rendus aux cen- semble refuser de venir prendre ici la
dres de son père, — que de fuir à jamais place que je lui réserve, auprès de moi et
—) Suite (—
de ma famille, à elle et à ses trois petils
— Pas mot pour mot... Le lieuteDant ces régions fatales où il venait de trouver,
enfants...
recommandait comme ça au bon Dieu en môme temps qu'une douleur intense,
— Madame Félix ne refuse pas, dit le
Tâme de son père, et demandait justice la plus grande déception de sa vie !
— Oui, (il Le GolT... Jamais je n'ai vu brave Kergosien. Elle m'a dit, lorsque j'ai
contre les misérables qui avaient mis le
une
pareille douleur... Lorsque notre eu le bonheur inespéré de la trouver :
feu à son habitation...
— C'est bien cela, dit l'avocôt. Le pa- lieutenaal eut constaté que son père n'était Oui, j'irai chez mon beau-frère aussitôt
pier a été retrouvé^ non loin de là, dacs plus el que sa jeune foear était introu- que cela sera en mon pouvoir... Mais
u n e aofractuosité de roches, par ma ?œur vable, j'ai cru un moment qu'il allait se avant de vous occuper de moi, pensez
d'abord à lui et au danger qui le menace :
Blanche et son liancé Ludovic ftlartaud, brûUr la cervelle...
— Un danger ? demanda l'avocat.
— J'ai eu peur aussi d'un mauvais
q u i , le surlendemain de cette même jour— Oui, monsieur Legonnidec, (U Kergonée, étaient revenus sur le lieu du sinistre, coup dins ce style-là, dit lentement CorI
sien. Ces deux messieurs (il désignait Le
accompagnés du détective et de ses hom- merais
[77] Feuillolon de ï Union Agricole
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la force de supporter toute cette amertume !... Mon Dieu, qui êtes mort sur l a
croix, accordez moi le courage dont je vais
avoir besoin pour gravir à mon tour le
calvaire du dégoût et de la honte
CHAPITRE I I I
Comment et pourquoi Cormerais «t L«
Goff s'étaient trouvés en retard de
huitjours pour rendra visiteé M. Prosper Legonnidec, l'avocat
J'abrège de mon miôux, monsieur l'avocat, l'histoire de nos vicissitudes pendant
cette huitaine, dit le matelot Cormerais,
alla de ne pas vous user toute votre matinée, et atin, surtout, d'arriver au plus
pressé. Après avoir manqué de deux heures, à Dublin, Mme Félix el ses trois mignons enfants, Le Gofl et moi, nous fildmes
jusqu'à Newport, puis à Plymoulh, où un
hasard, qui tient du miracle, nous apprit
qu'elle s'était embarquée pour Nantes. Indépendamment du plaisir que nous procura
cette nouvelle inespérée, je jubilais, moi,
personnellement, à l'idée de refouler le sol
du patelin natal... Mais glissons, mortels,
sans appuyer... Nous voilà donc à Nantes.
Coquin de sort !
(A suivre)
Le Gérant : G. BERTHOLOM.
21 « Année —
LE
1 1 4
NUMÉRO
: CINQ
C E N T I M E S
MT
Paraissant
AfHtene«s«t Réelamas
Annonces,judiciaires (la ligne).. 20 c.
Annoncés'volontaires
— .. 2B c.
Réclames
. ' — .. BOc.
On
traite
Q U I M P E R L É L E 4 OCTOBUE 15)04
à forfait
plusieurs
fois.
pour
les
annonces
les MERCREDI,
VENDREDI
et
Mais il ne faut pas, si l'on veut arriver à des résultats pratiques, que
les conféi'ences régimentaii'es soient
laissées au hasard absolu des bonnes volontés. Il est clair que tous
les sujets ne sont pas également
bons à traiter devant un tel auditoire. Il faut se garder d'instiliier
dans chaque corps de troupes une
sorte d'université populaire, qui
deviendrait promptement un foyer
d'agitation, — intellectuelle peutêtre, mais souvent dans le mauvais sens du mot. C'est pourquoi
le ministre de la guerre — et il a
eu grandement raison — a cru devoir tracer une sorte de programme
plus ou moins limitatif, et de l'accompagner de quelques instructions
générales.
Ce programme prévoit et indique
tout d'abord un certain nombre de
« thèmes militaires et patriotiques >,
dont voici l'énumération : * L'histoire du régiment, de la ville et de
la province. Relations d'actes d'hé- « thèmes économiques >. Et encore !
roïsme inspirés sur le champ de ba- « Notions sur l'agriculture et sur
écrit le
taille ou dans la défense des places l'industrie de la i^égion
par le dévouement au drapeau et ministre. Soit. Ce serait acceptal)le
I amour de la patrie. > Ce sont là, pour les socialistes à condition d'aeu effet, des sujets parfaitement à jouter que l'agriculture languit à
leur place à la caserne, du moins cause de la propriété individuelle et
tant (lue l'armée n'aura pas renoncé que l'industrie ne sera prospère
à * l'épée
à l'exemple de la Ligue qu'après la suppression des patrons
de l'Enseignement. Et le général et des capitalistes. Mais cela, qui est
André, au l'isfjue de se faire honnir l'essentiel, le ministre l'oublie, et i l
des « pacifistes » du dernier bateau, est à croire que les conférenciers
ne craint pas d'ajouter : « Les sujets l'oublieront aussi. On les invite bien
militaires et patriotiques, dont l'his- à « déraciner les préjugés », mais il
toire de France renferme une mine s'agit de la routine agricole, tout au
inépuisable, seront, par l'exaltation plus de la croyance aux sorciers de
des héi'os, par le récit de nos vic- village. C'est peu. Pas un mot des
toires et, aussi, par l'exposé de nos curés, pas une allusion au Concormalheurs, capables de créer un dat. Rien de ce qui divise, de ce qui
double et juste courant d'admira- aigrit, de ce qui fait vivre le Bloc.
tion envers nos aînés et d'émula- Au contraire, une phrase qui détion pour les générations actuelles clare que « l'avenir est aux nations
et futures. > (lénéral, vous avez rai- les plus unies ». Le ministre de la
son : mais si vous continuez, vous guerre ignoierait-il l'aphorisme.de
allez vous mettre dans un mauvais M. Jaurès : « La haine seule est féconde » i N'est-ce pas aussi une cricas.
Et justement le ministre de la tique sanglante de ce qui se passe
guerre, qui était, i l faut le croire, aujourd'hui que de demander * qu'on
dans un de ses bons jours, continue. s'attache à donner aux hommes des
II continue à frapper comme un idées de solidarité et de tolérance i >
A parler sérieusement, les confésourd sur le dos des internationarences
à la caserne sont une bonne
listes dans les « thèmes civiques >
qu'il propose aux conférenciers mi- chose à condition 'qu'elles restent
litaires. <f Le respect de la loi, les bien sur le terrain qui leur est asdevoirs de tout citoyen envers la signé par les conditions mêmes où
patrie, et, au premier rang de ces elles ont lieu — ce que les anciens
devoirs, celui de la défendre. Le appelaient les « convenances oraservice universel, conséquence né- toires ». Il faut savoir gré au miniscessaire de ce devoir. » \'oilà des tre de la guerre de s'en être rendu
propositions bien subversives. Si compte et de l'avoir indiqué netteelles n'émanaient pas d'un docu- ment. Et il faut s'attendre à voir
ment ministériel, on les attribue- les socialistes récriminer, parce
rait volontiers à un ennemi du mi- qu'ils espéraient bien détourner et
nistère. Et que dire do « thèmes accaparer au profit de leur propaciviques » comme ceux-ci ? « Le gande ce nouveau mode d'éducarespect de l'uniforme ; les idées dont tion populaire, comme ils sont arrile drapeau est le symbole. » On sait vés à le faire plus ou moins pour
quelles idées le drapeau symbolise tous les autres.
pour les amis de xM. Hervé. Ce ne
{Journal des Débats)
sont pas probablement celles que le
général André demande à ses subordonnés d'évoquer. .Aussi le IHou
jjiou de r Yonne ne va pas être
content. Tous ces sujets, militaristes par eux-mêmes, traités d'autre
La 8ituntion
part par des militaires, vont faire
Une dépêche de Salnl Pélersbourg anscandale. Le général .Vndré n'a qu'à nonce que le (général Kouropatklne est
définitivement nommé commandant en
se bien tenir.
chef de toutes les armées du tliéàlre de la
On lui passera tout au plus les guerre.
la linerre Rosso-Japilse
(G3| Feuilleton de V Union Agricole
la chambre du haut ; un contre-bandier
m'a apporté, ces jours-ci, uo choix d'armes sorties des mains des meilleurs ouvriers de Ségovie et de Tolède I
— C'est bien ! dit le B&iard en se
par Auguste FAURE
levant, je monte là haut ! A ce soir, et
surtout t&che de ne pas faire de mauvaises rencontre?, car tu m'es apparu celte
QUATRIÈME
PARTIE
nuit dans un rôve, et, ma foi, je dois
t'avouer que lu étais en bien lamentable
posture !
La Châtelaine
— Ah bah !
de Saint-Jean-de-Luz
— Parfaitement! Je te voyais étendu
sur le pont de VInflexible^ licelé comme
VII
une mortadelle de Bologne, et entouré de
nos trois ennemis, qui délibéraient sur la
Où I* Bâtard de Luçon apprend
à 6i4goire qu'il a fait une découverte manière la plus expéditive de l'envoyer
dans l'autre monde.
auiU"
— Oa n'est pas^plus charmant, riposta
— trêve de notule 1 fit le B&lard Grégoire, et, aujourd'hui, monseigneur a
tTèc haateur... Je TAIS tantôt voir ce que la plaisanterie délicieuse... Seulement, ce
ce Fraffeeseo a dans le veotre... Quant à qui me console, c'est que le jour où je
toi, c'est bien entendu, & la nuit tombante, serai reçu chez Belzébuth, Votre Seitu te rendras i bord de ^Inflexible pour gneurie, elle, seira déjà dans l'antichamdire aox hommes de se tenir prêts... Ah ! bre !
ce n'est pas tout I j'ai besoin, pour ma
Et, sur cette Pèche décochée avec une
promenade de cet après-midi, d'une rapière bien trempée et d'une dague de bon évidente aigreur, Grégoire tourna le dos
au Bâtard et se mit à desservir la table.
aloi.
Mmsieir de SeptIODtaines
— Monseigneur trouvera tout cela dans
DIMANCHE
Les abonnements se paient d'avance. Sauf conventions, ils partent du i" ou du iH de chaque mois.
On s'abonne au bureau du Journal. On peut
s'abonner
également, sans frais, dans tous les bureaux de poste,
ou encore en adressant un mandat-poste à l'administrateur, M. Louis BEAUFRERE, place Hervo, à Quimperlé.
^Rédaotiozi, ^ d m i z i i s t r a t i o n . Se A.n.n.oxioeB
i QUIMPERLÉ, plaot H»rvo, n' 9 bis
les lloiilérejfes^lii Caserne
Le ministre de la guerre vient
d'adresser aux commandants de
corps d'armée une intéressante circulaire, relative aux conférences
faites par les officiers dans la plupart des régiments, à l'usage du
soldat. Ces conférences, qui tiennent
une place i e plus en plus grande
dans la vie de la caserne, n'ont plus
guère besoin qu'on en démontre les
avantages. Elles contribuent efficacement à l'éducation morale du
soldat, et même de l'officier, car
l'éducateur, en matière d'enseignement, est le premier à profiter de
ses propres leçons. Elles sont de
nature à resserrer les liens qui doivent unir les hommes et leurs chefs,
et à rendre ainsi la discipline en
quelque sorte plus familiale en
créant .à la caserne une atmosphère
de confiance et de respect. Enfin, le
rôle de l'officier ne peut que grandir à faire œuvre utile en dehors du
service réglementaire, et le temps
passé sous les drapeaux sera doublement bien employé si la formation
du bon soldat et celle du bon citoyen
marchent de conserve.
1904
de la Région du IMord-Ouest
Directeur : Auguste TERRIER
Les annonces sont reçues au bureau du
journal et d Paris dans toutes les Agences.
répétées
5 Octobre
wAMiTimm
Organe Républicain
3o: ...
Mercrèdî
VII
Comme quoi Grégoire avait raison
d'affirmer la loyauté des Basques
Dans la ferme de Francesco, au milieu
d'une pelile courette toute lleurie de
lauriers-roses, Héloïse et Hubertine travaillaient à quelque ouvrage de broderie.
Auprès d'eux, assis sur uo tabouret, se
tenait Francesco, un livre dans les mains.
Tout à coup, Héloïse leva la tête et,
avec sa voix de cristal :
— Mon bon Francesco, si vous saviez
comme vous me feriez plaisir en me lisant
quelque passage de ces chroniques de
l'h'stoire des Pays Bas où l'on parle de
la révolution des Gueux et de monseigneur
Guillaume le Taciturne,, prince d'Orange...
Francesco s'inclina... Il oiivril son livre
et commença :
— « . . . Le mardi 10 juillet 158/i, vers
midi et demi, le prince, ayant sa femme
au bras et suivi des dames et des seigneurs de sa famille, descendit pour
diner. Guillaume le Taciturne était, ce
jour-l<\, vôtu comme de coutume, d'une
façon très simple. Il portait un chapeau de
feutre mou ie couleur sombre et à larges
bords, orné d'un cordon de soie, et tel
Le général Alexeleff reste lieutenant impérial pour l'administration civile.
Le générai Liniévitch est nommé commandant de la première armée.
Le général Grippenberg est nommé
commandant de la deuxième armée
D'après les dernières nouvelles de
Saint-Pétersbourg, l'étal-major dément
que le général Liniévitch ait l'intention,
ainsi que des journaux l'avaient annoncé,
d'opérer en Corée. Bien au contraire, il
reste à Viadivostock pour défendre cette
ville, contre des tentatives possibles de la
part de l'ennemi.
En outre, on apprend, du théâtre de la
guerre, par une dépêcùe de l'amiral Sakaroir, à l'étal-major, que la cavalerie russe
a repoussé, vendredi, les avants-postes
japonais qui tentaient une offensive
vers Yang-si-Toung par la route de Moukden.
Les Japonais n'ont pas abandonné l'offensive, loin de là, mais les troupes du
mikado travaillent surtout à forlifier leurs
points d'appui, leurs bases d'attaque et
les routes qui relient Yan-Taï à LiaoYang, Haï Tcheng et la mer.
Le général Kouropatklne prend au nord,
dans la direction de Kharbine, les mêmes
précautions que les Japonais du côté de
Llao-Yang et il ne cesse de renforcer les
points menacés. Le mouvement tournant
du général KuroUi était à peine esquissé,
que d'imposants effectifs russes occupaient la région nord est de Moukden. La
bataille peut s'engager là et, d'autre part,
sur les rives du îleuve Kouen-Ho.
Le Siège de Port-Arthur
>
En dépit de l'inlassable « furia » japonaise et de l'acharnement des nippons à
s'emparer de Port-Arthur, non seulement
l'héroïque citadelle russe tient encore,
mais les vigoureuses attaques de ses assiégeants ont été repoussées avec de
grosses pertes C'est ce que s'accordent à
dire les dépèches des correspondants analais, aussi bien de Tien-Tsln, de Changhaï que de Tché-Fou. La situation actuelle donne celte impression que le plan
des Japonais consiste maintenant à bombarder du côté de la terre et à rendre le
blocus très étroit du côié de la mer.
Les officiers japonais reconnaissent que
le général Stcrssel a fait une résistance
superbe.
On raconte qu'un lieutenant japonais
avait, en nageant, remorqué une torpille
jusqu'à l'entrée de Port-Arthur; il avait
déjà réussi à se hisser sur l'eslacade et se
préparait à lancer sa torpille sur un cuirassé, quand un projecteur vintfixerses
rayons sur lui. Les forls ouvrirent aussitôt le feu: un projectile fit éclater la torpille et l'officier fut réduit en miettes.
L'amiral Togo a reçu de nombreuses
demandes de jeunes officiers, s'offrant
pour renouveler la tentative, mais il refuse d'autoriser des entreprises aussi téméraires.
qu'en portaient les gueux aux premiers
temps de la révolte. Une haute fraise lui
entourait le cou d'où pendait aussi une
de ces médailles des Gueux, portant pour
devise : << Fidèles au Roy jusqu'à la
besace. » Un grand surtout de dfap gris
de Frise, recouvrant un pourpoint de cuir
fané, avec un haul-de-chausses à larges
plis, complétait son costume.
« Gérard se présenta à lui dans le vestibule et demanda uo passeport. La princesse, frappée de la pAleur et de l'agitation de cet homme, demanda avec inquiétude à son mari quel était cet étranger. Le
prince lui répondit sans plus d'attention
(( que c'était tout simplement quelqu'un
qui désirait un « passeport » et ordonna
en m^me temps à un de KCS secrétaires de
préparer immédiatement la pièce. MdiiMa
princesse, non rassurée, fil remarquer à
demi-voix, « qu'elle n'avait jamais vu
d'homme d'aussi mauvaise mine ».
« D Orange, néanmoins, sans être le
moins du monde impressionné par l'aspect
de Gérard, déploya à table sa gaieté ordinaire, s'entrelenant beaucoup de l'état
des afTaires civiles et religieuses avec le
bourgmestre de Leeuwaarden, le seul
convive présent étranger à sa famille. A
deux heures, on se leva de table. Le
Abonnements (UN AN)
Quimperlé (ville)
Finistère et départements limitrophes....
Autres départements
Colonies et étranger..."
7 fr
• t IB -
L*c8cadre de la Baltique
Une dépèche de Saint-Pétersbourg à l'agence russe annonce que le départ définitif de l'escadre de la Baltique aura lieu
jeudi prochain 6 octobre, sous le commandement de l'amiral RodjestvenskL Le
croiseur Jemtchouf a quitté Cronstadt
pour aller rejoindre l'escadre à Reval.
AU JOUR LE JOUR
Conseil des Ministres
Les ministres se sont réunis hier matin
à l'Elysée, sous la présidence de M. Loubet.
Tous les membres du cabinet étaient
présents, à l'exception du ministre de la
Marine, qui s'est excusé de ne pouvoir
rentrer assez tôt à Paris pour assister à
la séance, et du ministre de rAgriculture,
qui se trouve dans le Midi.
CONVOCATION DES CHAMBRES
Le Conseil a décidé de convoquer les
Chambres pour le 18 octobre en session
extraordinaire.
LA GRÈVE DE. M A R S E I L L E
I.-e président du Conseil a mis ses collègues au courant des derniers incidents
de la grève de Marseille.
PROMOTIONS M I L I T A I R E S
Le ministre de la Guerre a fait signer
un décret aux termes duquel sont nommés :
Au commandement du 2« corps d'armée,'
à Amiens, le général de division Debatlsse, commandant la 5< division d'infanterie et les subdivisions de région de
Rouen.
Au commandement du 12* corps d'armée, à Limoges, le général de division
Trémeau, commandant la 2" division de
cavalerie.
MOUVEMENT J U D I C I A I R E
Le garde des Sceaux a entretenu le conseil des mouvements à faire dans la magistrature.
M. Cottignies, ancien procureur de la
République, sera nommé avocat général à
la cour de cassation.
L E P R O C H A I N CONSEIL
Le prochain Conseil aura lieu le vendredi 14 octobre.
Election Législative
Une élection législative a eu Heu dimanche à Evreux où il s'agissait de remplacer M. Isamberl, député radical, décédé.
M. Lefévre, ministériel, a été élu par
5,895 voix contre 3,945 à M. Lhopital, conservateur.
Les grèves de Marseille
Dans leur assemblée générale de samedi
les dockers ont décidé.de Travailler chez
prince montra le chemin et se dirigea
vers ses appartements, à l'étage. La salle
à manger, qui était au rez-de-chaussée,
ouvrait sur un petit vestibule carré communiquant, par un corridor voûté, avec
un grand péristyle vers la cour d'honneur.
Ge vestibule était précisément au pied de
l'escalier de service et avait à peine six
pieds de large. Sur la gauche, près de la
première marche, une arche sombre, près*
que entièrement cachée quand la porte
était ouverte, s'enfonçait dans la muraille.
Elle menait à une entrée pratiquée dans
l'étroite ruelle qui, comme nous l'avons
dit, longeait l'édifice. L'escalier était
éclairé par une large fenêtre au premier
palier.
<< Le prince sortit de la salle i manger
et se mit à gravir lentement les marches.
Il était à la deuxième quand un homme,
s'avaoçant de dessous l'arche somibre^
s'arrêta à deux pieds de lui et le frappà
au cœur presque à bout portant d'un coup
de pistolet. Trois balles lui labourèrent le
corps, et l'une d'elles, le perdant d'outre
en outre, alla rebondir avec fotoé^ i ^ t r e
la muraille.
Suivre)
les patrons qui les embaucheront sans
signature ni conditions, repoussant toute
autre proposition.
Ils ont déclaré en outre ne point vouloir
travailler avec les Jaunes, signataires de
la circulaire patronale. M. Sllvestrinl et
ses collègues du comité l'issue de celle
séancèrse sont rendus chez le préfet, mais
sans lui remetlre le texte de leur molion.
M. Maslier^a dil alors aux inoiubros de la
Commission cxécutlve (|u'il dé.^approuvait
les dockers de ne point adliérer à la sentence arbitrale.
Les Inscrits ont ratifié une fois de plus
encore le contrat de M. Charles Roux,
puis Us onl remercié M. Pénissat des démarches difflcultueuses faites et du succès obtenu.
Bon espoir du côté des marins. Les dernières difficultés ne viennent plus que des
dockers.
M. Mastiei' vient d'adresser au commis
salre central de Marseille les Instructions
suivantes :
Atln de mettre un terme aussi rapidement
que possible à la crise qui, depuis longtemps
paralyse notre port, il importe (jue la reprise
de la manutenlioQ soll entourée de garanties
efficaces.
Vous àvea le droit de faire respecter de la
façon la .plus énergique et la plus persévérante
la lltertè du travail, el les ouvriers syndiqués, ou non. ont le droit de compter sur la
vlgllanlé protection de l'autorité.
Je voàs prie de donner en ce sens les instructtoaS les plus précisesàtous ceux qui sont
placés sous vos ordres; vous leur recommanderez le calme et le sang-frold dont les agents
dé la force publique ne doivent jamais se départir; vous les inviterez a s'abstenir de toute
provocation, mais vous leur prescrirez égale;
ment la fermeté. Vous ne perdrez pas de vue
que l'article l'li du Code Pénal prévoit et punit l'entrave à la liberté du travail.
Le droit de grève
Puisque la grève de Marseille confère
une vive actualité au droit de grève, nous
croyons devoir rappeler dans quelles'condltlons naquit le droit de grève et fut votée la loi qui le consacrait.
Le droit de grève ne remonte guère au
delà du second empire, du moins le droit
de grève tel que nous l'entendons aujourd'hui. Ce fut, en elTet, vers 18()3, que des
ouvriers typographes, mécontentsde leurs
salaires, réclamèrent la révision des anciens tarifs dans le sens d'une notable
aijgmeDtatlon. Une démarche collective
auprès des patrons obtint un refus. Froissés de Tattltude de leurs employeurs, qui
n'avaient même pas tenu compte de la
modération de leurs déslderata, les typo
graphes se Concertèrent, pour s'abstenir le
même jour d'aller « lever la lettre ».
A celle époque, le délit de coalition régnait encore dans notre Code pénal, une
décision de ce genre tombait sous le coup
de la loi. Les typographes furent poursul
vis pour avoir contrevenu aux dispositions du Code pénal, et des condamnations à la prison s'ensuivirent.
L'opinion publique s'émut. Napoléon I I I
et son entourage furent pris d'inquiétude :
des grâces vinrent elfacer les peines pro
noncées el l'empereur, très ennuyé, s'occupa de préparer une loi qui, en reconnaissant le droit au chômage, abolissait
denosçodesces vestiges d'un autre temps.
Adopté par 222 voix contre 30 au Corps
législatif, le projet de loi, qu'on savait inspiré par l'empereur, rencontra une vive
opposition auprès de la minorilé avancée.
Mot delà fin
Dans une garnison de province, il y a
de cela tréé longtemps. Le clairon vient
de sonner au rapport, tous les officiers du
régiment sont réunis dans la salle pour
en entendré la lecture.
— Aujourd'hui dit le colonel, travaux
de propreté... V's' entende/, c'que j'vous
parle ?... Les cap'taloes passeront larevùc
dans les chambrées... //ouvriront l'œil et
le bon, car manque pas de dégoûtants...
Tous ces lascars-là d'vront être rincés
ayant tout, de haut en bas, à la brosse de
chiendent... Inspection des sacs... Les
hommes changeront de chemise...
—• Mais, mon colonel, fait timidement
remarquer un commandant, ils n'en ont
qu'une actuelloment.
— M'faltes de la peine, mon cher ami...
V's'ôtes embarrassé d'un rien comme une
baleine qui trouverait une béquille.
Pourtant bien simple ! Ils changeront
entre eux !
Concourt pomologique i Quimperlé
Ainsi qu'on l'a vu dans nos précédents numéros, la Société d'Agriculture
de Quimperlé so propose d'organiser,
après entente avec l'Associalion fiiiiiçaise pomologique, un concours pomologique qui aura lieu le samedi 2i Octobre el le dimanche ^^ octobre 1U)L
Le programme de ce concours comprendra l'exposition dos meilleures
variétés de pommes el des poires à
cidre du Finistère, lies fruits seront
divisés en 4 sections ; doux sections seront réservées aux instituteurs et aux
amaleurg.et deux sections aux propriétaires et aux fermiers.
.Des sections spéciales pour les cidres,
les eaux de-vie de cidre, les arbres de
pépinières figureront aussi au programme.
Enfin, sous les auspices do l'Union
èbinmerciale el industrielle do Quim"^Jferlè, des essais pratiques seront faiis
avec des broyeurs de pomims cl des
pressoirs.
Ajoutons que c'ea conférences-prome-
niles el jeunes gens se prennent par le river par le train de 7 h. 1/2 hier soir et
bras, et en avant la mus'que ! Celle-ci, 9 h. 45 ce malin, ne sont parvenues que
toujours sur la brèche quand il s'agit par le train de midi. Dans ce dérailled'apporter un peu de mouvement et de disment un employé a 'été légèrement
tractions dans notre ville si calme de blessé.
Quimperlé, joue sans discontinuer en parRrcvct élémentaire
—0—
courant l'Itinéraire qui avait été tracé
«l*ln8titutrlcoB
Quimperlé.
—
Rébellion.— Dimanpour la retraite. Après la dislocation qui
Les examens pour l'obtention du brevet a lieu place Saint-Michel, chacun rentre che soir, vers 11 heures, M. leCotntiiisélément Ire d'inslitulrices ont commencé chez sol content de e l l e première partie saire de police passait sur, la place.au
lundi Voici les premiers résultats :
do la fête.
Beurre quand il entendit loquelerja
I"' série, admises. — Mlles Adam, AriLe lendemain malin, des nuages assez porle de l'Kglise Saint-Michel. Ayânt
barl, Ai liir, Le Bllian, Blaize, Le Mao, clairsemés, chassés par un vent violent,
Briec, Bual, Buzit Françoise, Buzlt Marle- sillonnent le ciel et laissent un peu d'es- dirigé sous le porche la lumière dei sa
Françolse, Le Capitaine, Caugant, Clignac, poir. Mais bientôt la voûte céleste se lanterne sourde il vit une fqmme prenCoule, Connétable, dorvest. Desbordes, revêt d'un manteau complètement gris et dre la fuite. Il la rejoignit sur la place
Deschennes, Ellès, Le Faou, Floch, Gourpluvieux qu'elle conserve jusqu'au soir. Saint-Michel et la reconnut pour être
melen, Guédès, Guillou, Guynament, Hé- Malgré cela, un public assez nombreux se une de ses habituées, Pérez Mariemon, Jé?équel, L'Héllas, Mallnjoud, Mau- dirige du côté de la route de Pont-Aven où Anne, 34 ans, sans domicile fixe.
telot. Le Mènes, Mével, Michel Germaine, onl lieu, à O.h. 1/2, les courses «de chevaux.
Interrogée sur ce qu'elle faisait en ce
Morvan, Nédélec Isabelle, Nédelec Marie, Grâce au zplé déployé par M; le Commismoment
sous le porche, elle décl&ra
Claire Le Page, Parller, Le Pichon, Pilven, saire de police, aidé en cela par les comPinclioii, Poslic. Prigent, Quéméré, Ri- missaires de la fêle, les courses ont lieu qu'elle voulait aller s'abriter dans j'E'
glise; mais jugeant que ce ne pouvait
chard, Robert, Siblril, Slzorn, Toullec.
sans accident. En voici les résultais :
être là l'intention de celte femme,^M.
Les épreuves de la deuxième série ont
Galop. —.'1", Pérez, de Kernével ; 2', Pen- Chassaing se mit en devoir dç la concommencé
le
lendemain.
liiNtriictiuii piil>Ii<|iio
nec, de Landudal ;
Goalabré, de Quim- duire au violon el pour cela il dut engaOnt été nommés : 1" Insfi'nh'itrs
c/r/perlé.
ger une lutte avec elle. L'agenl Le Goff
AvU uiiv nftvigntoiirs
Trot. — 1", Lccliooarn, de Bannalec;
Brest (Kerjcaii Vr s), MM. Toaccourut el la femme Pérez dut se résiChenal
dn
Four
(abords
de
Brest).
—
Le
Granrf,
du
Trévoux
;
Goalabré,
de
Quimril lec, du Piller-Hougo. el Labadcs, de
perlé.
gner à aller s'abriter au violon.
A
partir
du
1"
octobre,
on
va
procéder,
Quimper : Lambézcllec (Pilicr Hougo), M.
Vot/rse de consolation. — 1", Goalabré, de
Lundi malin elle, a élé écrouée à la
Quéran, de Plouigneau ; IMouiyneau, M. pendant quelques nulls, à des essais de
modifications de l'éclairage du chenal du Quimperlé; p, Huon, de Hiec.
maison d'arrêt sous l'inculpalion de
Rosec, de Kerdllés, ; Landévennec ^Ker
Comme toujours, la Muslquedes Sapeurs- tentative de vol el de rébellion.
dilès\ M. Uiou, de Guissény ; Gulssény, Four, qui eniraîneront les changements
Pompiers se fait entendre, el, après les
M. Candon, normalien ; Quimper (Saint- temporaires suivants :
—0—
On éteindra :
courses, ramène les spectateurs en ville
Corentin), M. Ku/en, de Plonévez-Porzay ;
Quimperlé.
—
Adjudication. — Les
Le feu de direclion à secteurs blanc, au son entraînant d'un pas redoublé.
Plonévez Por/ay, M. Jouve débutant ;
prix
auxquels
on
'a soumissionné sarouge et vert, établi près du sémaphore
Le programme de l'après midi comporDiiiéault, M. Guennec, normalien ; Plo
medi
dernier
pour
la fourniture des
de Corsen.
tait des courses deblcycléltesqui devaient
modiern, M. Rivoall, de Chàteaulin ; Chà
El le feu auxiliaire de direclion, à sec- avoir lieu à 1 h. 1/2, sur la route de do- fourrages aux brigades de gendarmerie
teaulin. M, Quiilivéré, en congé pour ser
vice militaire ; Berrien, M. Primel, nor- teurs blanc, rouge et'vert, établi, près du llars. Art'rontant le mauvais temps, beau- de Quimperlé et de Bannalec n'ayant
coup d'homnics el quelques femmes se pas été acceptés, une deuxième ^ j u malien ; Plouescal, M. Berriel, de Poul- phare de Saint-Mathieu ;
2" On allumera les feux suivants :
rendent au lieu du départ el de l'arrivée dication aura lieu le 15 courant pqur
laouC'n ; Poullaouën, M. Gulllemln, de
Deux feux fixes d'horizon blancs, his- pour 'ces courses. Sur les conseils de M. les mêmes fournitures.
La.inédern ; Plouyé, M. LeGuen, de llenvic ; Henvlc, M. Kerbrat, suppléant ; Ir- sés au sommet des potences, à sept mè- Chassaing, les commissaires s'opposent
villac, M. Denniélou, en congé ; Saint- tres environ au-dessus du sol et à 46 m. 80 aux courses de blcycletles en raison du
Quimperlé. — Génisse furieme. —
Thurien, M. Le Roy, suppléant ; Esqui- au-dessus des plêlneë mers, situés, le pre- mauvais état de la route; mats les couDimanche
matin, un attroupement '"se
bien, AI. Ollivlèr, de Plozévet ; Plozévet, mier à 1.2(55 mètres au sud l()' 15' u" du reurs ayant insisté et ayant déclaré qu'ils
prenaient sous leur propre responsabilité formait vers 11 h. -1/2, au Bourgneuf,
M. Menou, normalien ; Cléder, M. Toc- phare de Trézien, el le second à L2()7 mèQuer, normalien ; Lanrlec, M. Quéleanec, tres au sud 20° 50" 4J' du môme phare. ^Ces les accidents qui pourraient survenir, la autour d'une génisse qui, attachée à
un arbre, était devenue subitement fude Cléden-Cap-Sizun ; Cléden-Cap-Sizun, feux seront constitués par des appareils course est dlécidée.
lenlicu a res de 0 m. 15 de dlstance^focale,
A la première cjurse, Héliez, de Quim- rieuse. Pour éviter des accidents, l'aniM. Perrol, normalien ; Névez, M. Caudan, normalien ; Clohars-Carnoët, M. Le dont riiilenslté lumineuse sera/ de huit perlé, a élé victime d'un accident. Au mal fut attaché par les cornes au derbecs Carcel et la portée moyenne de passage à niveau du chemin de fe)' de rière d'une voitureel Irainé ainsi, malHenry, normalien.
7
milles 5 :
.
Pont-Aven, sa bicyclelle dérapa, la roue
2" Institutrices
adjointes à: PlouiDeux
feux
fixes
d'horizon
blancs, hissés de sa machine se brisa et lui-même fut gré sa résisUince désespérée el ses meugneau (école de gar(:ons), Mme Thomas;
glements furieux, jusqu'à l'abattoir où
de Cléder; Quimper (suppléante départe- au sommet de potences, à dix mètres et violem ment projeté à terre.Il en a élé quitte
il
f it abattu sur l'haure.
mentale), Mlle Toulgoat, de Rosporden; huit mètres au-dessiis du sol et à vingt fort heureusement pour quelques conlu
Rosporden, .Mlle Kernéls, suppléante; mètres au-dessus de» pleines mers, situés, sions sans gravité. Voici les résultats de
Brest (rue de la Mairie), Mme Le Cann, le premier à 251 mèti-es au nord 48" 26' 0" cette course :
Quîrtiperlé. — I l a élé trouvé vendu Port-de Commerce ; Brest (Port-dc- du phare de Sainl-Mathleu, et le second à
l", Côme, de Bannalec; 2', Le Bras, de dredi après-midi, au pont de Pont-Aven,
Commerce), Mme Baziou, de Lambézeilec; 520 mètres au nord-68" 2»' 0"^ du môme Bannalec ;
Tliiec, de Bannalec.
une fourrure grisé, portant un n» 'de
Lambézellec, Mlle Galmiche, de Roscoff ; phare. Ces feux seront semblables aux
à
la
Pour
la
deuxième
course,
réservée
pension.
précédents et auront Ta même portée lumiRoscofT, Mlle Even, de l'Ile-deBatz; Ilecommune de Quimperlé, il y a deux couPrière de la réclamer chez M. Berneuse
et la même poi^lée moyenne.
de Balz, Mlle Le Bâtard, suppléante ;
nard, 5, rue du Château.
Les deux premleré feux, avec le phare reurs pour trois prix. Est arrivé :
Saint-Marc, Mlle Girard, de La Roche,
l'--, Le Uocli Joseph ; 2«, Le Roch Auguste.
La Roche, Mlle Barot, de Lllia; Plouguer- de Trézien el les deux derniers avec le
-o—
neau (Lllia), Mlle Gavaud, suppléante; phare de Saint Mathieu, forment quatre
La troisième course, dite de consolation,
Rosporden.
—
Voleur d'eou-de-vie.
Lambézellec (Pllier-Rouge), Mme l.eMoal, alignements, définissant la route suivante, n'a pu avoir lieu, en raison- du mauvais — Mardi 27 septembre dernier, vers
de Landunvez; Lambézcllec(Plller-Rouge) à expérimenter :
état de la route.
7 h. 1/2 du soir, le sieur Yves Kergiié1" alignement : Trézlen-feu ouest de
Mme Le Grand, de Kérlnou (école materLes cyclistes, littéralement couverts de
Corsen
(en'venarit
Hu
nord
à
partir
de
nelle) ; Landunvez, Mlle Bonaventure, de
boue et trempés jusqu'aux-os, faisaient len, vannier, demeurant route deCoray,
a élé surpris par un employé de-la"
l'Alignement
Salnt-\fathieu
Kermorvan)
;
Saint Adrien ; Plougastel (Saint-Adrien,
réellement pillé à voir.
2" alignement : phare et feu provisoire
Gare,
dissimulé dans un wagon où il se
Mlle Créach, débutante ; Lambézellec (KéEnsuite "a eu lieu la course pédestre
tenait
près d'un fût, tenant à la main
rlnou, école maternelle), Mlle Laouénan, nord de Saint-Mathieu;
dont rilinéraire est le grand tour de la
.S" alignement : Trézien-feu est de gare. C'était plutôt une marche car 11 une bouteille à moitié pleine d'eau-dedeCoalméal; Coatméal, Mlle Maillet, de
Ploug?stsl; Plougastel-Daoulas, Mlle Pile, Corsen ;
était défendu de'courir, aussi à l'arrivée, vie.
:•
4« alignement : phare et feu provisoire ce fut une dispute générale, chacun présuppléante; Pouldergat (Pouldavld), Mlle
Ce
voleur
avait
transporté
le
fût.en
Queffélec, de Tréboul ; Tréboul, Mme PI- sud de Saint-Mathieu (jusqu'à l'aligne- tendait que son concurrent avait couru.
question jusque-là et y avait pratiqué à
chon, de Pouldavld ; Lanrlec (Le Passage), ment Trézien Kermorvan).
Bref, tous avaient couru, et II fui décidé
son aise un fausset avec le poinçon 'de
Mlle Monat, débutante; Carhalx, Mlle
- Le feu à gaz fixe vert, sans gardien de ne tenir aucun compte de cette épreuve son couteau.
Riou, normalienne.
permanent, dont l'installallon sur la tour et défaire une seconde coursé comportant
—0 balise des Platresses N.-E. a été annoncée l'aller el retour de l'Hôtel Hervé au pont
Beuzee-Conq.—
Mort accidentelle.
de
Moëlan.
par l'avis ir 188 du 13 juin 1904, a été mis
nuuuncH
—
Vendredi
dernier,
30septembre, vers
en service, pour essai, le 29 septembre. Le
Du Boulevard de la Gare on se dirige
Sont admis à faire valoir leurs droits à feu, constitué par un réservoir à gaz sur
9 h. 1/2 du matin, le petit François Brivers la place Saiiîl-Mlchel. Mais l'eau conla retraite :
monté d'une lanterné avec optique lenti- tinue à tomber à torrents, el l'on se ré- ganl, âgé de 3 ans, dont les parents
MM. Rannou et Le Doze, préposés à culaire, a son foyer à 17 mètres au-dessus
habitent au lieu dil Poleau-Vert, était
Brest; Le Gall, matelot à Quimper; Le de plus hautes mers; sa puissance lumi- fugie, qui, dans les cafés, qui sous les
en
train de jouer sur le bord de la roule
Halles, où l'on danse au biniou, et où
Meut, sous-patron à Bono ; Tous, préposé neuse est d'un bec Carcel ; sa portée, par
en
compagnie d'autres enfants de son
quelques
commissaires
ont
su,
avec
beauà Brest ; Blestel, préposé à Auray ; Allain, temps moyen, de trois milles.
coup
d'Ingéniosité,
organiser,des
distracâge,
lorsque vint amasser une charrette,
préposé à Morlaix ; Brouillard, matelot à
Latitude nord, 48" 20' 19; longitude tions pour remplacer celles qu'il était attelée de deux chevaux marchant au
Montsarac; Molgat, préposé à Kernével ; ouest, 7° 11' 10'.
Impossible de donner au dehors. Sous les trot dans la direclion de Concarneau.
Le Roy, préposé à Brest ; Blancho, pré(Voir cartes h/drographlques :W11 et Halles a lieu également la traditionnelle
posé à Saint Glldas.
L'enfant fut renversé par le lourd véhi3473.)
gavotte d'honneur. Le jury chargé de cule. On le releva immédiatement et on
— Sont promus :
- 0 —
distribuer des rubans aux meilleurs danMM. Aillet, sous-patron à TliidufT, sousQuimperlé. — Les fêtes de la Saint- seurs en a accordé aux personnes cl s'empressa de le transporter chez ses
brigadier à Port-Louis ; Guyader, matelot
parents où on le déposa sur un lit, mais
dessous :
Michel :
à Tréhlguler, sous-palron à Tlndutr.
le
pauvre petit ne larda pas à rendre le
1", Louis C.harler, de Quimperlé; Pen,
Bien qu'Us s'y fussent pris un peu tard,
dernier
soupir.
— Sont nommés :
Guillou, de Bannalec ;
les commissaires de la fête de Salnt- de Saint-Thurien ;
Préposés à Brest : MM. Pourchasse, Mlchel avalent organisé pour la journée
Yhuel, marin ; 5», Joliff, musicien ; 6', l»oCelui qui conduisait la charrette'et
préposé auConquet, et Crénéguy, préposé de dimanche dernier une fêle qui ne devait clier, de Mellac ; 7°, Guern, boucher ; 8% Tamlc, qui a causé cet accident est un jeune
de Kercadorel; !»», Salie, menuisier; 10», Gailà Rouen ;
céder en rien à celles des années précé- lard, de la Villeneuve ; 11', Landurand, de la homme du nom de Le Naour Jérôme,
Matelots: à Tréhlguler, M. Le Gouéf, dentes; disons môme qu'elle devait les
Villeneuve; 12% Pézennec, de Kerlec; i:i', âgé de 24 ans, cultivateur au village de
matelot à Locmariaquer : à Locmariaquer, surpasser en éclat, cai* le programme com
Uarzic, de xMellac ; 14% Boulben, inaréchal- Villeneuve Cadol en Meigven. Il allait
M. Perrodo, matelot à l'île aux Moines ; à portait, en plus, un concert el une retraite ferrant,
de Quimperlé ; 15% Toupin ; 10', lierl'île aux Moines, M. Noblanc, matelot à aux flambeaux pour le samedi soir, et une vet, de Bannalec; 17", Boulben François, de prendre, à Concarneau, livraison d'un
chargement de lêles de sardines.
La Roche-Bernard ;
grande course pédestre pour la journée Quimperlé; IS', Guillou, boulanger; 19», Le
Préposés : à Brest, M. Quémerais, pré- du dimanche. Mais, pour que la fêle obtint Borgne; 20°, Cono; 21», Delliou ; 22% Tanguy,
Comme on l'invitait à s'arrêter, i l fit
posé au Porizic; ^au l'ortzlc, M. Coléno, son éclat habituel. Il fallait le concours musicien ; 2:5', Le Maoul, de Quimperlé.
d'abord la sourde oreille, puis il se dépréposé au Havre; à Auray, M. Drouln, requis pour toutes les fêtes, celui du
La fête s'est terminée le soir par un cida à le faire mais après avoir parcouru
préposé à Etel ; à Auray, M. Berthe, pré- soleil.
grand bal sous les Halles Salnt-Mlchel. une certaine dislahce. Une fois dans la
posé à Banastère; à Banastère, M. Quinio,
Nous Jie savons que trop que cet adju- Quoique le chiffre des recettes soit un maison et devant le lit de l'enfant, il repréposé à Brest; à Brest, MM. Le Meilleur vant précieux a fait absolument défaut et, peu moins élevé que l'année dernière on
fusa tout d'abord de se faire connaître,
et Jacob, préposés à demi-solde aux Qua- n'eût été la grande activité, le merveilleux
peul dire que le bal a été en tous points disant qu'il n'avait pas le temps de resirc-Vents ; aux Quatre Vents, M. Orju- entrain et l'entier dévouement de certains réussi. Au commencement de la nuit, si
bin, préposé à demi solde à Groix ; à commissaires, dont nous ne voulons pas aux galeries il y avait peu de monde, par ter là, el ne manifestait ainsi aucun redemi solde à Grolx, M. Kergal ; à Morlaix citer les noms pour ne pas froisser leur contre la parité réservée aux danseurs gret de l'accident qu'il venait de comM. Dufourd, préposé à Plouescal ; à demi- modestie, mais qu'on ne sauraU cependant était comble, et à 4 heures du matin, à mettre.
solde à Plouescal, MM. Picard el Goastrop féliciter, la tète de Salnt-Mlchel eut la fin du bal, les danseurs étalent encore
guen ;
Trévignon. — De notre corresponlamentablement échoué sous celte pluie très nombreux.
Matelot à Montsarac, M. Le Bail, ma- diluvienne. 11 n'en a heureusement rien
Pendant le bal, une quête a élé faite au dant le 1" :
telot à Tlndutr;
profit dos pauvres. Le produit de celte
été.
Naufrage. — Le 29 septembre, vers
Préposés : à Kernevel, M. Couluraud,
Pendant qu'il pleuvait à torrents, samedi <iuèle, qui est do 9 fr., sera affecté à une 9 h. 1/2 du soir, le bateau Ihonnier
préposé à Saint-Adrien ; à Salnt-dlldas,
soir, à sept heures, le carillon de Saint- distribution de pain.
Hermine, n° 753 du quartier maritime
M. Gulllouzic, préposé à Lauberlach ;
Pour tout résumer, si la fête n'a pas de Groix, se rendait de Concarneau à
Michel lançait dans les airs ses notes
Matelot à Quimper, M. Larvor, matelot Joyeuses, annonçant la fête du lendemain. eu tout l'éclat qu'elle aurait eu si le temps
Groix, lorsque arrivé en face du port
aux Salins d'Hyeres ;
Puis peu à peu le public affluait sur la s'était montré favorable, du moins elle
Préposés : à demi-solde à Audierne, MM. place Saint Michel pour l'audition du con- n'a pas manqué d'être Intéressante, et de Trévignon il fut surpis par la brume
,Toullec et Quinio ; à La Rochelle, M. cert qui devait y être donné entre huit et MM. les organisateurs el commissaires cl échoua sur les rochers appelés « Les
Peuple, préposé à Audierne ; à Audierne, neuf heures. Mais comme le ciel no vou- de la fête méritent les plus grands éloges Soldats».
v "
M. Le Roux, préposé à La Rochelle ; à lait pas se montrer clément et que les or- pour le zèle qu'Us ont déployé. Nous leur
Il se déclara immédiatement une voie
Salnt-Samson, M. Cozanncc, préposé à ganlsaleui-s n'avalent nullement à cœur soulti tons un meilleur temps pour l'année d'eau et' l'équipage composé de ti
Saint-Jean du Doigt ; A Saint-Jean du de donner aux amateurs de musique une prochaine.
hommes, dut chercher son salut dans
Doigt, M. Kergoat, préposé à Salnt—0 douche forcée, le concert eut Heu sous les
l'embarcation du bord. Il fut assez heuSamson ;
Halles.
reux pour atterrir non loin de la pointe
Quimperlé.
—
Retard
dans
la
corSous-patron à Bono, M. Rleux, sousPendant ce temps les jeunes commisdo
Trévignon. Les hommes étaient
brigadier à Port-Louis.
saires lançaient dans les airs, sur la place respondance. — Par suite du déraillecomplètement
transis, car leurs effets
ment d'un Irain de marchandises entre
— Un concours pour l'admission au sur Salnt-Mlchel, des pétards et des fusées.
numérarial des douanes aura lieu à la
A 9 heures, la retraite aux flambeaux Sceaux-sur-Huisne el Connerre, près étaient mouillés. On leur donna des
salle de la Bourse, les 26 et 27 octobre s'organise. Comme la pluie a cessé, la du Mans, où 14 wagons onl quitté la vjie, vêtements de rechange à la caserne des
courant, devant une commission présidée Jeunesse s'en donne à cœur-joie : jeunes l3s correspondances qui devaient ar- douanes.
nades sont prévues pour le samedi el
le dimanche el qu'elles seront dirigées
par un des membres de la section finislérienne de l'Association française pomologique.
Les démarches nécessaires vont ôlre
faites pour que la section finislérioiine
prenne la direclion effective (hi Concours.
Le programme définitif va paraître
incessamment, mais nous engageons
dès à présent les instituteurs, les aiiialeurs, les propriétaires et les fermiers
à so préparerauconcouisel à recue lliileurs collections. Chaque collection do
pommes devra comporter au moins dix
variétés de dix pommes chacune.
GHRORmOE RÉOIONALE
par M. Delaage de Bellefaye, directeur à
Brest.
Dix-huit candidats sont Inscrits pour
subir les épreuves.
r
. Le bateau est complètement perdu
et on n'a pu sauver que les voi es et
agrès existants sur le pont.
Le patron, un siear Adam, a en outre
péVdu une somme de 418 fr. qu'il n'a
pas'eu le temps d'emporter.
-0—
Quimptp.-:
Chambre des huîssievs.
— Les huissiefs de l'arrondissement de
Quimper sesoht réunis, samedi dernier,
à 11 h. 1/2, comme tous les ans, à l'effet
de procéder au renouvellement de leur
chambre pour'l'année judiciaire 19041905.
Voici la nouvelle composition :
Syndic, M. Centur, ,de Quimper; se-,
crétaire, M. Cosquéric, de Quimper;
trésorier, M. Lahuec, de Douarnenez;
membre, M. Guichaoua, de Quimper.
Au cours de cette réunion, les huissiers ont formulé une pétition tendant à
ce que lés copies de pièces de poursuites,
telles que jugements suivis de commandement, etc.,isoient désormais rédigées
par eux et non par les avoués et que,
par voie de conséquence, le droit de
copie leur soit alloué.
Un banquet a clos- cette réunion à
Vmiel du Lion d'Or-.
—G—
Quimper. — La Qiiimpéroise-Spot't.
— Le bureau de la Quimpéroise-Sport,
s'est réuni, vendredi 30 septembre dernier,.à son siège social, salle Autrou.
Durant cette séance, les comptes rendus moral et financier ont été présen- '
tés et examinés. 11 résulte de cet examen
que la situation de la Société, malgré
les tracas de la première heure, a heureusement prospéré, depuis sa fondation et se trouve des plus florissantes,
pour l'instant'.
Le Président fait ressortir devant
cette situation, combien est préjudiciable l'arrêt forcé, quoique momentané, qui vient frapper la Société.
En effet, depuis le 29 septembre, la
location do la salle proVisoire do la rue
de Douarnenez, est arrivée à son terme.
Les travaux sportifs sont donc arrêtés
jusqu'au jour où la nouvelle salle que
la muhicipalité fait construire sera suscej>tible d'être occupée.*
A. raison de col état" de choses nous
priôns donc les sociétaires de vouloir
bien <: prendre un pou de patience. La
Société, dans peu do temps sans doute,
pourra mettre à leur disposition des
agrès bien conditionnés et en nombre
conv)6oable.
Les sociétaires serotit prévenus en
terh^s'utile de la reprisé des exercices.
Quimp*!*. — Oiseaux de nuit. —
Dans la nuit de samedi à dimanche dernier, les agents de police Le Roux et
Gourmelen, de service de ronde, firent
la rencontre, environ minuit et demie,
d'une bande de jeunes gens criant à
tue-tête et lançant des cailloux, voir
même'des tessons de bouteilles, contre
les maisons de la rue du Quai.
Les tieux agents parvinrent à saisir
l'un d'çux, le nommé Pierre Cozic, âgé
de 23 ans, ouvrier menuisier, habitant
chez sa mère, rue des Gentilshommes ;
malgré la résistance acharnée qu'il leur
opposait, ils seraient parvenus à s'en
rendre maîtres et à le conduire au violon sans l'intervention de son frère
Jean-Marie Cozic, âgé de 20 ans, qui,
armé d'une bouteille vide, contraignit
les agents à lâcher leur prisonnier afin
de pouvoir se défendre.
iM. le commissaire de police a immédiatement ouvert une enquête, laquelle
aura pour effet de permettre à la justice
d'octroyer à ces oiseaux de nuit le châtiment qu'ils méritent.
—o—
>
Fouttnant-Beg-Meil. — Le 27 du
mois dernier, dans la matinée, M. Cabourdin, propriétairoàBeg-Meil, a constaté qu'une ancre anglaise d'un petit
canot appartenant au vapeur La Berceuse, de la société de navigation do
Beg-Meil, dont il fait partie, avait été
volée. Cette embarcation se trouvait
amarrée à la grève où elle séjournait
depuis quelques jours.
On ignore l'auteur de ce vol, qui est
activement recherché.
-— Le 30 au matin, vers 0 heures 1/2,
le domestique do M. Cabourdin conslatait que des malfaiteurs avaient pénétré
dans la propriété et fait une visite au
poulailler dans lequel se trouvaient sept
lapins tués, dont un coupé en deux par
le milieu du corps, d'autres piétines et
sept manquant; les niches qui les renfermaient avaientélé brisées, le grillage
de clôture du poulailler avait été en
partie détaché.
Quant aux canards on n'y avait pas
touché, on s'était contenté de fermer la
porte sur eux pour les empêcher do
crier.
Les malfaiteurs, demeurés inconnus
pour le nwment, ont dû s'introduire
dans la propriété en escaladant une palissade en bois qui se trouve à proximité
du poulailler.
—0—
Pcumarit. — Un cheval dans un
puits. — Le 30 septembre dernier, au
matin» le sieur Gloaguen François; pro-
priétaire à Keringuy, avait charroyé
au village de Kergallou du blé noir et
des pommes de terre; sa charrette était
attelée de deux chevaux de file dont une
jument de deux ans et demi.
En arrivant à Kergallou, vers 9 h. 1/2,
il détela celte dernière et la laissa en
liberté sur le chemin de servitude qui
passe devant la maison, puis il se mit à
décharger la charrette.
A un moment donné, n'apercevant
plus sa bête sur le chemin, il chargea
son fils, qui l'avait accompagné, d'aller
à sa recherche. 11 pensait qu'une barrière avait pu être laissée ouverte et
que la jument en avait profité pour pénétrer dans un champ.
Au bout d'un instant, le fils Gloaguen
la découvrit au fond d'un puits en construction près de la maison. On essaya
de l'en retirer, mais sans pouvoir y parvenir; ce n'est que dans la soirée qii'on
réussit celle opération au moyen d'un
appareil spécial, mais la pauvre bête
s'était tuée sur le coup. C'est une.perte de 700 fr. pour le sieur
Gloaguen. ,
Si ce dernier avait connu l'existence
de ce puits, certes il n'aurait pas attaché
sa bête si près, car il est bon d'ajouler
qu'il étaîl dissimulé par des branchages
qui le recouvraient et qui faisaienll'eff'et
d'un las de bois sur lequel, d'ailleurs, il
avait passé lui-même à plusieurs reprises.
—0—
Pont-l'Abbè.— Etat-civil du mois de
Septembre :
Naissances. — Parc Clémentine. — Le
Borgne Jeanne-Marie. — Daoulas Marie. —
Keveillanl Corentin. — Goulelquer MiclielSébaslien. - Burel Budoc-Joseph-Marie. —
Le Bec Georges-Féllx-Marie. — Le LœufT
Louis-Yves. — Le Marc Maria-Joséphine. —
Le Drézen Marie-Louise. — Goïc Marie-Louise.
— Cariou Jean-René. — Durand Marie. —
Kerfriden .Marie Jeanne. — Le Maréchal
Charles. — Talin André-ErnesL
Mariages. — Bargain Jean-Marie, 25 ans,
ma(.-on, célibataire, et Marie-Jeanne Le Drézen,
coulurière, célibalairé, 2i ans.
Décès. — llly Marie-Yvonne, ménagère, 73
ans, veuve de Bénoni Guillaume-MarieRolland. — Colin Marguerite, ans, commerçante, veuve de Jean Ascoët. - Nédélec
Pierre Jean, CO ans, journalier, époux de
Hélène Le Pape. — Nicolas Pierre-CharlesMarie, 77 ans, employé de mairie, veuf de
Marie-Françoise-Michéle Le Calvez. — Le
Floch Marie-Sébastienne, 71 ans, eabaretière,
époux de Alour-Louis-Pascal Le Marc. —
Cariou Jean-René, 5 jours.
Douarnenez. — De notre correspondant:
Société de secours mutuels des sapeurs-pompiers.
— La Société des
sapeurs-pompiers réunie dimanche matin en assemblée générale a décidé de
verser la somme de .JOO fr. à sa caisse
de rt Irai les. Celte s)mme porte à 21,000
et quelques cents francs les fonds de
retraite de celle utile société, fondée
en 1877.
-0—
Douarnenez. — Do notre correspondant :
Le Conseil municipal a,dans sa séance
do samedi soir décidé en principe la
création d'un abri du marin à Douarnenez. Cet établissement serait construit aux environs do la pointe du Rosmeur.
Un avis favorable a été donné à la
commune do Ploaré pour la création
do doux foires annuelles.
Diverses indemnités de logement ont
(Hé également volées au personnel enseignant.
— D'autre part, par arrêté en date
du 17 septembre UX)4, approuvé en
Préfecture, renlréo de l'abattoir est
inlerditaux bouchers en toutes saisons
après 9 heures du soir.
—0—
Ile Tudy. — Emouvant sauvetage. —
Mardi soir, à sepl heures, par fort vent
du sud, mer très grosse et temps de
pluie, le baleau Jeune-ikibrielle, patron
Eugène Kérest, se trouvait à environ
quatre milles do la poinle de Monstorlin, quand l'équipage aperçut un canot
chaviré à un mille dans le sud du point
ou il se trouvait. Aussitôt, le patron
Kéresl se dirigea sur les lieux du naufrage, et là il aperçut cinq hommes et
un mousse qui se maintenaient sur
l'eau, cramponnés au liège des filets do
sardines. Les naufragés étaient à bout
de force, étant restés une demi-heure
dans cetlo périlleuse situation.
Ce n'esl pas sans de très grands
efforts quo le patron Kéresl et ses
hommes réussirent à les embarquer à
leur bord; do ces six hommes, quatre
n'en pouvaient plus et l'un d'eux surtout
ne donnait plus signe do vie.
L'équipage du baleau sauveteur dul
le frictionner pendant près de trois
quarts d'heure avant de lui faire reprendre ses sens.
Le sauvetage accompli, le patron
Kéresl so dirigea sur le port do l'Ile
Tudy, où il mouilla vers 9 h. 1/2 du
soir. Les naufragés reçurent, chez leurs
sauveteurs, les soins que nécessitait
leur étal et des vêlomenls do rechange.
Vu leur étal d'extrême fatigue, l'heure
avancée et l'absence de tout autre baleau dans ces parages, ces hommes
étaient fatalement voués à uno mort
certaine sans la prompte intervention
du patron Kérest, car, de leur propre
aveu, ils n'auraient pas tenu cinq minutes de plus sur ces épaves, trop faibles
pour les soutenir.
Assommés par les énormes lanqes qui
déferlaient sur eux, ils étaient sur le
point de lâcher prise. Le bateau Brennus, avec tout son matériel de pêche à
la sardine, est complètement perdu.
Espérons que le patron Kérest, qui a
déjà opéré trois Sauvetages, dont un
dans un cas identique à celui que nous
venons de raconter et qui n'a jamais
reçu la moindre récompense, rie sera
pas oublié, cette fois, par l'autorité compétente.
;
—o—
Spézet. — De notre correspondant
de Carhaix :
Echo des Elections. — M. Ollivet,
maire de Spézet, vient d'être suspendu
de ses fonctions de maire.
Semaine météorologique
OBSER VA TIONS du 26 sept, au 2 octobre 1904 recueillies a l'observatoire
annexé au laboratoire
départemental du Finistère :
INDICATIONS
DU
JOURS
THERMOMÈTRE
Maximum Minimum Moyenne
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
Dimanche
20 sept.
27
28
29
.30
cet.
2
17
13
14
12
9
13
22
19
22
19
15
17
15
DU
BAROMÈTRE
Maximum Minimum M o y e m i e
Lundi
Mardi
Mercredi
, Jeudi .
.Vendredi
Samedi
Dimanche
755
756
758
760
760
757
757
753
754
757
758
755
754
748
15.5
12
15
12.5
10
INDICATIONS
JOURS
19.5
16
18
754
755
757.5
759
757.5
755.5
751.5
HAUTEUn
dei plutea
eo mmim«
0
10 orage
épaules ; un serrurier nommé Pierre
Urvoy, demeurant rue des Bons-Enfants;
un charpentier du port, Louis Didu, demeurant rue de Brest, 134, furent transportés à l'hôpital civil, un ouvrier peintre
nommé Léopold Vaulot, demeurant rue
du Port, fut transporté à son domicile sur
sa demande expresse.
Huit autres blessés moins sérieusement,
cinq marins cl trois civils, sont soignés à
l'infirmerie du dépôt ou chez eux.
Conseils à nos lecteurs
C'est sans nuire à l'organisme et sans provoquer le moindre désordre de l'estomac,
comme le font tant de remèdes, que la Poudre
Louis Legras calme instantanément les plus
violents accès d'asthme, de catarrhe, d'opprest
sion, de toux de vieilles bronchites et guériprogressivement. Que nos lecteurs l'essaient,
Ils 1 adopteront exclusivement, car son efficacité est véritablement merveilleuse. Une
boîte est expédiée contre mandat de 2 fr. lO,
adressé à Louis Legras, i:«», B' Magenta, a
Paris.
Le
charme Féminin
et les Pilules P i n k
« Examinons, écrit un Docteur distingué, ce
que le monde et les amoureux appellent « le
charme » d'une femme. La perfection féminine
ainsi désignée est certainement la contrepartie de ce que nous appelons chez l'homme
« la virilité ». Donc, sans ce charme, les traits
les plus beaux sont sans vie et incapables de
gagner les ccturs. Sans a ce charme » la beauté
existe, oui, mais c'est un masque qui n'attire
pas. C'est cela qui fait que certaines femmes,
sans être jolies, ont un grand attrait, et que
des femmes belles comme traits n'attirent pas.
Le défaut dans ce dernier cas provient du
manque d'une seule chose, un sang riche et
abondant. Sans cela une femme n'est pas une
femme, elle perd le magnétisme de son sexe.
Les i^iiules Pink donnent du sang riche et
pur. Le sang envoyé dans chaque veine, par
chaque dose de pilules Pink, s'étend aux
joues et se répand dans chaque organe du
corps, donnant du charme, une attraction
magnétique qui mieux que la tieauté froide et
sans vie, gagne les affections durables. La
santé donne le charme, la santé est
LE
SECRET
0
0
0
4
30
Dernière Heure
Les transports automobiles
MORBIHAN
VIGNETTES MOKA LEROUX
L o r i c n t . — Vanticléricalite.
— Les
lauriers du Conseil municipal de Brest,
empêchent très probablemenldedormlrles
conseillers municipaux de LorlenI, car,
dans leur séance de samedi soir, ces édiles,
qui veulent aussi devenir légendaires, ont
volé la suppression du porl du viatique
dans la rue.
Ce voteseclaire a eu Heu sur la demande
de la sectionlorienlalsedela LIbre-Penséie.
Nous rappelons que pour le concours
l f ) 0 4 toutes les vignettes devront être
adressées pour le : i i clécembro pi*oc l i a i n , passé cette date elles seront portées en compte pour le concourè suivant
iU05.
La liste des lauréats sera envoyéednii»
toiiteis lei^ é p i c c r i e s ainsi qu'à toutes les personnes qui voudront bien en
faire la demande à M . A. L E R O U X , à
O r c k i c s (Nord).
L o r l c n t . — Epouvantable bagarre.
— Une 6pouvanlablebagarrcaéclalé,dans
la nuit de samedi à ^manctie dernier,
dans la partie de la rue du Porl comprise
entre la ruelle Fichoux et lia Bove.
Une vingtaine de marins du bataillon
de fusiliers et de la défense mobile assaillis par une troupe de gens sans aveu
et de mauvais rôdeurs de nuit, se sont
d'abord défendus sans faire usage de leurs
armes, mais leurs agresseurs ayant mis
le couteau à la main et griôvemenl blessé
un quartier-maître, les marins du bataillon dcgaînèrent à leur tour leurs
baïonnettes et furent contraints de s'en
servir.
Après une lutte véritablement sanglante
les comballants, effrayés chacun en ce
qui les concerne de la gravité des actes
commis, s'enfuirent laissant leurs camarades grièvement blessés sur place et
tout le monde avait disparu quand la police inlervint.
Des agents coururent alors requérir un
médecin, d'autres cherchèrent des cadres
et après un pansement sommaire, un
quartier maître nécanlclen do la défense
mobile, Fernand Bonnet, originaire de
Toulon, fut transporté j\ l'hôpital maritime avec une blessure pénétrante résultant d'un coup do couteau poignard qu'il
avait reçu dans le dos, entre les deux
Les PUulei Suittet sont un remède efficace,
sur, commode et peu coûteux pour soulageret
guérir une foule de malaises et d'indispositions, et en prévenir un grand nombre, leur
emploi, même longtemps continué, ne peut
jamais et dans aucun cas avoir des conséquences nuisibles; les Pilules Suisses ne peuvent que rendre de grands services â tous
ceux qui souffrent.
-0-
ANNONCES
A V
I
7
En l'etude et par le ministere
de M" BIGER, notaire, à Bannalec
LE SAMEDI 2 2 OCTOBRE 1 9 0 4
à une heure de l'après-midi
Département du Finistère.
Arrondissement de Quimperlé.
Canton, et commune de BANNALEC.
Au lieu de SAINT-JkCQUES.
LOT UNIQUE
7
I. — Une Maison couverte en
chaume ouvrant au midi par une
porte et deux fenêtres.
II. — Une Cpéohe couverte en
chaume au pignon levant de ladite
maison.
m. — Uno COUP au midi de»
articles précéderits.
IV. — Un Couptii au midi des
articles 1, 2 et 3, ayant fossés couchant, midi et nord. •
Cette propriété donne des couchant et midi sur champ à M. Cutul11c, du levant sur champ à M. Yves
Rannou et du nord sur courtii et
maison à M. Jean-L.ouis Rannoù et
figure au plan cadastral de la commune de Bannalec $ous les n*" 820-et
821, section D. pour une contenance
de 6 ares 58 centiares.
Entrée en jouissance
immédiate.
Mise A prix fixée par le Tribunal,
cinq cents francs, ci. . . SOO fr.
Cette vente est.poursuivie en exécution d'un jugement du Tribunal
civil de Quimperlé du 14 septembre
1904, enregistré et signifié.
A la requête de
Marie-Azélie
Cochennec, sans profession, demeurant et domiciliée à Toulon
(Var), rue de l'Arsenal, n° 49, demanderesse, laquelle a et continue
pour son avoué au Tribunal civil de
Quimperlé M' PITON, avec élection
de domicile en son étude sise en sa
demeure à Quimperlé, rue de Quimper. n° 12.
Contre M. Vincent Le Bris, maçon,
demeurant à Saint-Jacques, en la
commune de Bannalec. en sa qualité
de tuteur légal de Véronique Le
Bris, sa fille mineure, née de son
mariage avec Marie-Anne Berthelet,
son épouse décédée, au besoin en
son nom personnel, défendeur, ayant
pour avoué constitué au même Tribunal M' PIEDOYE, demeurant à
Quimperlé, Grand'hue, n" 23.
L'adjudication aura lieu le samedi
22 octobre 1904, à une heure de
l'aprés-raldl, par le ministère de
M« BIGER, notaire à Bannalec, jen
son élude au bourg de Bannalec,
aux clauses et conditions du cahier
des chargea dressé par ledit notaire
et déposé en son étude, où toute
personne peut en prendre communication, en la présence comme en
l'absence de M. Thomas Dizet, débitant de boissons, demeurant au
bourg de Bannalec, appelé à y assister, en sa qualité de subrogé-tuteur
de la mineure Véronique Le Bris
ci-dessus.
Fait à Quimperlé le 3 octobre 1904
par l'avoué poursuivant soussigné.
P.
PITON.
Etude de M« Gaehet, notaire à .
Quimperlé, succ de M« RICHARD
VDVVD PUBLIQUE
DB
l U l I T l l ™UBLBS.-LeZ>i
A AI inanche 9 Octobre et
•
Joûrs suivants, s'il y a lieu. M*
GACHET, notaire à Quimperlé, procédera, à une heure et demie de
l'après-midi, au domicile de Monsieur et Madame Destailleur, au
Kepdro-Le Pouldu, en CloharsCarnoët, à la vente volontaire et
aux enchères publiques de tous les
meubles existant dans cette propriété.
On vendra notamment : lits en
fer et en bols, sommiers, matelas,
traversins, couelles de plume, tables de toilette et de salle à manger,
ustensilesde cuisine, meubles d ^ u reau, meubles de salon, plusieurs
meubles bretons et différents autres
objets.
La vente se fera au comptant S"/,,
en sus.
Le Notaire chargé de la vente,
S
Par jugement du 28 septembre
i<.K)l. le Tribunal civil de Quimperlé,
faisant l'onctions de Tribunal de
commerce, a déclaré le sieur TBE
GL'IEB André, comtner(:ant à Ban
nalec, en état de faillite, et a fixé au
15 mai l'.iot l'ouverture provisoire
de ladite faillite. M. BOUCHAtU),
avoué, a été nommé syndic provisoire et M. I.ESSAI^D, juge suppléant, jugecommissalre.
La première réunion aura lieu le
12 octobre, présent mois, à 10 heures
du malin
rour e.rtralt conforme :
LEQUÉMENER.
KOLAS FRAIS
tenl produit hystiAnique et tonique, à base excIueiTe do l'Rilrait (te Kolnjt frais, préparé
à Conakry ((îiiinéo française) par v . U A n o i t l Ai;i>, oxploratcur du Fouta«DJallon.
O o n v i o n t a u x p e r s o n n e s i'uiblom o n f ç é n é r a l ,
aux
(jçens ( t e w p o r t o t À o e u x Q u i n o I n t l g u e n t .
Dépôt général \ J.-IL
Judïciati4
GACHET.
TONI-KOLA
E C H A N T I L L O N
Licltatton
Déslpation de rioiineoiile àTeodre:
du charme. Les femmes qui veulent le conserver ou l'acquérir, doivent éviter l'emploi
des médicaments purgatifs qui appauvrissent
le sang. Elles doivent prendre un tonique. Les
pilules Pink, le meilleur régénérateur du
sang, donnent des forces, elles ne purgent
pas.
Le directeur du Laboratoire
départemental
chirgé des obseroations Météorologique!',
« Je n'ai jamais eu meilleure mine que deUROCHETELLE.
puis que j'ai pris les pilules Pink, écrit Mlle
Florestine Bruon, de Rœzé (Sarthe). Depuis
trois ans je souffrais de chlorose. J'étais très
pâle, sans appétit et sans entrain. J'avais une
grande faiblesse dans tout le corps, particulièrement dans les jambes. Au moindre effort,
surtout pour gravir les marches d'un escalier
j'étais rapidement â bout de souffle et prise
de palpitations. J'eus la Iwnne inspiration
le traitement des pilules Pink, après
Nous recevons une dépêche de M.. d'essayer
avoir essayé beaucoup d'autres médicaments,
Lo Louédec, maire de Quimperlé, délé- inutilement. Les pilules Pink m'ont rendu
gué de la Commission d'initiative pour mes belles couleurs d'autrefois et tous mes
la création d'un service d'omnibus-aulo- malaises ont disparu. Je suis forte il me
que c'est un autre sang qui coule
mobiles entre Quimperlé et Le Pouldu. semble
dans mes veines ».
Celle dépêche nous annonce quo les
La perte des foj ces, la faiblesse de la moelle
délégués sont partis aujourd'hui de épinière, la fatigue, les suites de surmenage
Paris pour faire leur enquête près des et d'excès de tous genres sont guéris par les
pilules Pink. Elles guérissent aussi chlorose,
services identiques de Normandie.
neurasthénie, les névralgies, les maux d'estomac, rhumatismes, migraines, irrégularités.
Rouen, le 4 octobre, 3 h.
Elles sont en vente dans toutes pharmacies et
Partis ce malin de Paris en automobile, au Dépôt Gablin et Cie, pharmacien,
rue
nous avons déjeuné en cours déroulé et Ballu. Paris. Trois francs cinquante la boite,
sommes arrivés à Rouen à 3 heures. dix-sept francs cinquante les six boites.
Temps magnifique.
,
Par
G R A T U I T s ^ r a u
SECRESTAT
Aîné,
Bordeaux
Seul dépositaire pour l'arrondissement de Quimperlé : J. R B Y , négociant
Pont-Aven Finistère).
Eludes de M« Paul Mopol, avoué,
licencié, rue du Palais à Quimper.
V
E
N
T
E
sur Conversion de Saisie-Immobilière
,1 l'audience des Criées du
Tribunal
Civil de première instance de Qui7nper. au Palais de Ju-slice, sur te
Quai, audit Quimper.
LE SAMEDI 8 OCTOBRE 1904
à midi
l " Lot. — U n e U s i n e pour la
fabrication de conserves alimentaires, sise i Douarnenez (Finis
tére), quartier de Rosmeur.
Mtso ù p r i x t 2 5 , 0 0 0 Dr..
2" Ix)t. — Au sud de cette usine,
l i n T e r r a i n propre à bâtir ayant
de longueur environ 11'"60 sur 8"'20
de largeur.
M i s e ù p r i x t 2 0 0 DP.
L'avoué poursuivant,
P a u l MORBL.
Pour plus amples renseignements,
voir le cahier des charges déposé
au greffe dudit tribunal, ou s'aates*
ser à MM" MOREL et JONCotlïl,
avoués à Quimper.
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Ainsi que du duplicata du « Journal Officiel * concernant la loi stir les eaux potables volée et promulguée le i9 Février i902 et mise en vigueur U
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B urse du 3 Octobre 1904
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d'analogue â l'UlmlnuoIna MOREUL. Surtout méfiez-vous du sirop lodotanique qui es,l souvent oir ei l ù la place, c est une tromperieaussi grossieie qu umeii
cale.
VENTE EN GROS, - MM. Monol et Bcriholln, Paris. - Thibault el Olive, Nantes. - DÉTAIL. — M. Lazennec, Chàleaulin. - M. Beaufrere, Qulmperlé. - M. Kereveur, Scaèr.
smala dans les hôiels de première marque...
— Mais comment se f lisait il...
— Madame Félix vous le dira elleraôme, monsieur l'avocat, lorsque vous
allez la voir, ce qui ne peut tarder à présent... Voilà donc que Lî GolT, ici présent, et moi, nous avions eu la bonne
Par Marc ANFOSSI
chance, à travers nos pérégrinations^ de
mettre la main sur une ancienne connaissance, c'est à dire de retrouver une très
DEUXIÈME PARTIE
brave femme, la patronne de l'auberge du
Marsouin, dont auquel nous étions desL U T T E OUVERTE
cendus plusieurs fois dans nos voyages
sur le phncher des vache?... Gomme
c'était une personne tout excellente, et inCHAPITRE I I I
capable de faire du tort à un lapin adulte,
Commant'ét pourquoi Cormerals et Le
nous lui racontions notre affaire, ainsi que
Géff «'étalent trouvés en retard de le but de nos recherches. — Pardine
''huitJoûpt pour rendre v I t I t e i M . Prosqu'elle nous dégoise, j'ai parfaitement le
per Legonnidec, l'avooat
souvenir d'une dame jeune, à l'air doux,
- ) Suite {a l'accent étranger, bien bonne et bien
C'est là où ça devenait compliqué, étant distinguée, qui a couché chez moi à son
donné que la ville est grande^ qu'elle . arrivée à Nantes, avec ses trois petits
renferme une belle colleclion de rues et gaiçons, trois véritables anges du bon
de nielles tortueuses, dans le fourbi des- Dieu... La plus jolie famille qu'on puisse
quelles le Diable lui-même perdrait le peu voir...
'de.latin qu'il n'a jamais étéfichud'ap- — Nom d'un hublot en zinc!...
Fallait voir, monsieur l'avocat, notre lipreodre, et que, naturellemenl, la pauvre
gure,
à Le Goff et à moi... Nous buvions
petite dame avait de majeures raisons
pour ne pai descendre avec sa petite des tonnes de lait, sans exagération. .
NOÉMI
LEGONNIDEC
QUIMPKULK.
— Ah ! carcasse de chien 1... carcasse
Bien vile, je demande à la mai rcsàe d'au- I
de chien !...
berge :
Nous n'en entendlmies pas davantage...
— Où pensez-vous que la jeune dame
soit allée se nicher en sortant de chez Ou madame Félix, réduite à ses dernières
ressources, s'était donné la mort (et nous
vous ?
l'aurions su par le Populaire, que nous
— Dans un endroit moins cher qu'elle
achetions
tous les jours) ou la pauvre
nous dit, car l'a/i^ent semblait manquer à
mère de famille s'était résignée, par éconola pauvre petite dame...
Or, faut vous marquer, monsieur l'avo- mie et par besoin, à aller se loger ou
cat, que l'aubergî du Ma'-souin qui n'a plutôt se giier, avec sa petite nichée, dans
rien de commun avec l'hôtel du Com- le tandis dont la patronne du Marsouin
merce, où descendent les légumes sérieux, nous avait fait la sombre description...
Nous voilà donc parcourant et étudiant
prend vingt-cinq sous par jour et par perle
fameux
passage noir...
sonne, y compris la nourriture.
A chaque escalier, on se mettait à crier
— Sufllt, que je répète à la patronne...
de
nos voix habituées à couvrir le bruit
Où pensez-vous alors que cette jeune
dame soit allé se loger avec ses trois mi- des ouragins :
— Madame Félix!... Midame Legongnons ?
;
— Je lui ai Indiqué un endroit où on nidec 1
Ce qui était, par parenthèse, une impruloge à la semaine, les personnes un peu...
deshéritées... c'est dans une ruelle ét.-oite, dence assez corsée, étant donné que la pe— un^passsge, plutôt,
qui fait commu- tite dan e, toute pauvre et tout abandonniquer la rue Mercœur avec la rue du née qu'elle était, pouvait avoir et avait en
Marchix... C'était mûrement, dans la ville, elTet des ennemis dangereux...
Eofio, de vieilles cours en boyaux torl'endroit où on lui prendrait le moins
tueux,
et d'escalier en masures et en bicher... Mais dame, qu'elle nous lit, ça
laisse à désirer comme confortable... Le coques, nous allions jeter notre langue aux
passage est noir, les escaliers sont vieux chiens, lorsque nous finissons par mettre
et obscurs, branlants... On dirait que le cap sur le bon endroit, el, plus joyeux,
plus fiers que j^i nous avions rencontré le
toute la cambuse va tomber en miettes
trésor
de Monte-Chrislo, nous posons le
rien que d'y toucher...
— Imprimerie spéciale de l'Union
Agricole
iciiuc uniiiic ^^ ^^
sachant
JCUIIC ilUMMC soigner les chevaux
el conduire, demande emploi de cocher.
S'adresser au bureau du journal.
Quelle est la mère de famille qui n'a pas eu à s'alarmer de voir son enfant pâle el sans appétit ; quelle mère
PJp^ïn'lîp^^^^^^
S e ^
tout k coup de grosses glandes au cou de son enfant ; quelle femme, en embrassant son chérubin rose, ne se dit • ^ ourvu que je i cievo ido le
ment et qu'il ne devienne ni bossu ni boiteux?
.
. . ^ . ,, enioni «-inc prnini<» lonips
Tous les cœurs de mères ont frémi en songeant aux maux divers el terribles qui guettent leurs enfants. Qu elles ''Oieni sans ordime luuics
ces mères, un remède énergique et puissant s'offre à elles pour les rassurer.
,
,
,
«.oio/i^c» — Pré11 ne faut pas perdre do vue la pensée d'un grand philosophe, qui a dit vrai : « Il n'y a pas de maladies, Il n y a que des ."^^laaesv.
riu
voir, c'est guérir. — La maladie n'est qu'une déchéance de l'organisme; à un moment donné nous avons tous un point laioie, un manque
résistance, une porte ouverte par laquelle pénètre le mal.
. ., u,
H/i/^nn
Restons donc forts et donnons à ceux qui nous sont chers des Ioniques et des phosphates phosphoriques assimi ables, tels que ceux uctou
verts par M. Moreul ; donnons de l'Iode à haute dose ; l'iode est un puissant dépuratif et antiseptique dont on a fait J^squ ici u^ trop iimiue
emploi. M. Moreul est le seul qui ait osé donner l'Iode à dose massive et l'administrer de façon à le supporter sans nuire a l estomac.
11 faut du sang-riche et généreux pour se bien porter ; l ' U l m i i i u c l n o fait du sang. Il ne faut pas que le sang eolt appauvri ou viue ,
r u i u i l i m c l n o revifie le sang, le régénère et le purifie.
... . ,
^,
c^rnfnifQ
i ; U l i i i i n i i c l n o M O K B U L est le préservatif des méningites, la terreur des parents; le préservatif et le guéripeur des scroiuies ae^
écrouclles, des glandes au cou. du rachitisme, des bronchites chroniques, de la tuberculose, de tous les vices du sang ^nos Inoculations a u ^
animaux en sont la preuve). Les jeunes filles chlorotiques, qui ne sont pas encore femmes à 1(5 ans, verront leur élat se traniormer lapiuemeiu
en peu de temps.
Les polypes et tumeurs adénoïdes cèdent devant l'iode de l ' I J I n i l n u c I n c .
, ,
,
r^mM»»
Bien des médicaments ont été pronés comme dépuratif tonique, el le public se trouve, par suite, 1res embarrassé dans le c h o i x au r e m e ^
Dans ce cas, qu'il s'adresse au pharmacien qui lui offre les plus hautes garanties scientifiques; pas un seul préparateur de cette speciaiiicn^^
en France, les mêmes titres ( ue M. MOREUL qui, après avoir obtenu tous les premiers prix de l'école de inedeclnc et de pnarmacie, bCM
décerner une récompense de 'Académie de Médecine, la plus baute sanction scientifique.
L ' U l i i i i i i i i c i n e se trouve dans toutes les pharmacies, chez les droguistes et commissionnaires.
C'est, en outre, - ce qui n'est pas un mince avantage — le moins cher de loi s les remèdes spéciaux.
Le litre, e/Yancs; le l/t* litre. 3 fr. SO ; leflacon, 2 fr. B2.
Agricole
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S'adresser â Hervet, chez ses parents,
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Banque parisienne, 500-fr. p.. 5jJ •
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l.lto .
Midi, 500 fr
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•
Nord, 400
1 496 »
Orléans, 500 fr
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Communales 2.60V.l879,500f. 09 .
Foncières, 3 V. 1879, 500 fr. 5d8 »
Communales 3 •/. 1880.500 f. 501 .
Foncières 3 7. 18S3, 500 fr, i^i 75
— 2 60 ./• 1885, 500 fr. 4&0 :o
Commun., 3 ./' 1891, 400 fr.. 4d3 î<0
—
2 60 V. 1892,500 fr. «67 .
454 »
Est 3*/.
451 50
— 3 T nouvelles
F.-L.-M., fusion ancienne. 450 »
—
— nouvelle.. 454 -25
4i8 50
Midi
M Nord
46e »
451 »
Orléans
455
— 3 •/. 1884
44S
Ouest 3 7
454 »
— 3 7. nouvelles
Messageries maritimes 4,/'.... 412 •
33i »
"Transatlantique 3 7
7; 50
Panama 5 7., tout payé
49 50
— 3 »/.
—
9b tO
— 4 7.
614 »
Suez 5 7
483
— 3 7. {l''« série)
• »
»
— — (2'série)
grappin sur le domicile de notre chère
lieutenante. Nom d'une escarbille ! Quel
enchantement !... Nous voilà auprès d'elle,
avec les trois gosselins qui prenaient nos
jambes pour des n à's de cocagne el nous
grimpaient aux genoux... Enfin, u n e . m i
féte de famille quoi. Parole, noas jubilions,
comme des bienheureux, mon camarade
Lî GolT et moi... Et, par le môme courrier, je m'empresse de remettre à Mme
Félix un petit sac renfermant des louis
d'or, — le dernier souvenir de notre officier à celle qu'il 'aimait plus que la vie
et plus que tout au monde.
Malheureusement, nous n'avions pas
rélléchi, dans le débordement de notre sa^
tisfaction, que les murs ont des oreilles.
— Surtout, appuya Le Goff qui n'avait
encore rien dit, surtout lorsque ces murs
sont de méchantes cloisons épaisses
comme la semelle de nos souliers de
bord^ après un an de service dans les
bastingages et sur les haubans.
— Voilà donc, poursuivit Cormeraîs^
que Le GolT et moi nous sortons pour
aller chercher une foule de petites choses
qui manquaient à la pauvre petite lieutenante...
(A
suivre)
Le Gérant : G. B E R T H O I J O M .
Année ~
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Journal et d Paris dans toutes les Agences.
On traite à forfait pour les annonces
répétées plusieurs fois.
QUIMPERLÉ LE (• OCTOBRE 1904
LK
III
H1
t
m
i
^
paix, quand l'heure, encore lointaine, en sera venue. Ce rôle est
souhaité aussi par la France qui
aurait peut-être ici le concours
moral de l'Angleterre. Mais l a
Russie aura eu pendant la guerre
plus d'obligations à l'Allemagne qu'à
la France, par l a force même des
choses.
Guillaume a donc des chances
d'être le négociateur de l a paix.
Disons mieux : il en sera le courtier. Car on pense bien qu'il demandera à la Russie des garanties et
des avantages. Immédiatement sa
situation grandirait en Europe et
aussi en E x t r ê m e Orient où il pourrait bien jouer vis-à-vis du baudet
chinois convoité par l a Russie, le
Japon et un peu la France le rôle de
quatrième larron.
m
s
•
/
./
de la Région du Noird-Ouest
Xiédactiozx, i L d z n l n l s t r a t i o n
tombé frappé à mort. Il l'avait assis pendant un iostaot sur les marches, où le
prince perdit conaaissaoce. Transporté sur
un lit dressé dans la salle à manger, il y
rendit au bout de quelques minutes le
par Auguste FAÙRE
dernier soupir dans les bras de sa femme
et de sa tille.
« L'assassin parvint à s'échapper par
QUATRIÈME
PARTIE
la porte d'entrée et s'élaoç) dans l'étroite
ruelle. Il avait presque atieut les remparts, d'où il voulait sauter dans le fossé,
quand il trébucha sur un tas'de décom1 La Châtelaine
bres et tomba. En se levant, il se trouva
de Saint-Jean-de-Luz
aux mains de plusieurs pages et hallebardiers, — qui le poursuivaient.
VIII
<( Il avait [aissé ses pistolets à terre à
Cemm* quoi Grégeipo avait raison
l'endroit où s'était commis le eifime, et on
d'afflpmop la loyauté dot Batquot
ne trouva sur lui qu'une paire' de vessies
- Suif
garnies d'un cîiplumeau, au moyen des« Le priae^^ifl^seBtnt blessé, s'écria quelles il espérait franchir plus aisément
en français : « Mon Dieu, ayez pitié de le fossé plein d'eau, au-delà duquel un
môttftme! Mon Dieu, ayez pitié de ce cheval tout sellé l'attendait.
« 11 ne tenta nullement de nier son
pauvre pdtiple ! »
« Ce furent ses dernières paroles, sauf identité et avoua au contraire avec audace
que quand sa tœur, Catherine de Scb>var- et son nom et son crime, il fut ramené à
tzbourg, lui demanda aussitôt après s'il rhôtel et soumis immédiatement à un inrecommandait son âme i Jésus-Christ, il terrogatoire préliminaire par les magistrale
répondit d'une Toix faible : « Oui. > Son de la ville. Ensuite vinrent- d'aiîreuses
èel^er^ 'Jacques Van Malden, l'avait reçu, tortures, car une fureur sans bornes éclata
dans les bras au moment où il était contre le misérable qui venait d'enlever à
lonsiiiir de SepUontainei
A
Vendredi 7 Octobre 1904
et
As .A.nnoziaeB
à QUIMPERLt, ptaos HCPVO, n' 9 bis
ser ses troupes et reçoit des renforts avant
d'engager la partie décisive avant l'hiver.
Ce qui change la face de la situation, c'est
que la Russie, qui a commencé la guerre,
pour gagner du temps, avec des réservis
tes sibériens, amène à Kouropatkine des
troupes de l'active ; tandis que le maréchal Oyama. ayant disposé de toutes les
forces de l'active, ne reçoit plus que des
hommes classés dans la réserve du recrutement.
Cette réserve comprend sept classes et
plus d'un million d'hommes, mais aucun
n'a jàmais été soldat. Il a fallu d'abord
donner les éléments de rinstruction militaire à ces réservistes de recrutement qui
n'ont pas la solidité des réservistes de
l'année active qui avaient trois ans de service, et furent appelés à compléter les
régiments lors de la mobilisation.
Le Sièse de Port-Arthur
On mande de Tché-Fou à la date du 3
octobre, qu'un rapport officiel du général Stœssel en date ,du 23 septembre, est
arrivé confirmant que les Japonais ont
été repoussés dans tous les assauts qu'ils
ont livrés à la forteresse, du 19 au 22 septembre.
Une lettre dit que l'attaque commença
le 19 septembre sur toute la ligne, et 'se
poursuivit pendant quatre jours. Certaines positions changèrent plusieurs fois de
mains. La montagne Haute, d'une grande
importance pour les Russes, fut attaquée
vigoureusement par les Japonais, et finalement occupée par èux, le 22 au soir.
Le générâl Stœssel, en raison des dangers extrêmes que présentait l'opération,
ne voulut pas donner l'ordre de s'emparer à nouveau de cette position, mais'il
fit appel aux hommes de bonne volonté,
qui répondirent en noasse, et une colonne,
commandée par deux officiers, s'élança à
l'assaut de la montagne Haute. Les hommes, armés de grenades, attaquèrent les
Japonais et les rejetèrent en dehors des
retranchements provisoires élevés par
eux à la hàle.
A la suite de ce fait d'armes, le général
Stœssel a lancé une proclamation dans
laquelle il exalte le courage des volontaires et offre ses remerciements à Dieu.
cours de la bataille,"'plusleurs mines ont
fait explosion, causant de grands ravages dans les rangs ennemis. Les Russes
estiment, les pertes' des Japonais, pendant les quatres jours de combat, à dix
mille hommes.
Selon une dépêche de Saint-Pétersbourg, les Russes auraient procédé avec
succès à des contre attaques.
Surprenant l'ennemi, Stœssel aurait
fait une sortie dans la'direct Ion de la baie
du Pigeon et aurait réussi par ce coup de
main inattendu à reprendre les avantages perdus.
Le combat aurait été acharné, trois positions auraient été reprises encore par les
Japonais, puis regagnées par Stœssel.
p '
DIMANCHE
Directeur : Auguste TERRIER
la dnerre Bosso-Japonas
ie
Agricole
CINQ CEXTIMES
les MERCREDIS-VENDREDI
I l faut bien en parler encore,
puisque tout le mon l e en parle. L a
guerre russo-japonaise n'est pas intéressante seulement dans les opératioiiis militaires auxquelles elle
. donn^ lieu, mais aussi par les conséquepees diplomatiques qu'elle entraîne.
L a plus grave est l'indéniable rapprochement qui se produit entre
l ' A l l e m ^ n e et l a Russie. Nous l'avons déjà signalé ici. Répétons-le,
nôtre alliance avec l a Russie n'en
est pas affectée et l'équilibre européen reste assuré p a r les deux
Encore une fois, notre sécurité
forces en présence de la Triplice et n'est point menacée par ce singulier
de la Duplice. Mais le lien est rétabli
phénomène d'évolution
diplomaentre Berlin et Saint-Pétersbourg.
tique. Mais il est étrange de penser
Soit qu'il s'alarme du péril jaune,
que c'est peut-être l'Allemagne qui
soit qu'il veuille éviter l'ébranlement
bénéficiera le plus de l a guerre
de l a dynastie russe, l'Empereur
russo-japonaise. C'est à nous de
d'Allemagne multiplie^les amabilités
faire en sorte que celle-ci n'amène
' à l a Russie. Elles ont permis a u
point un relâchement des liens qui
, Tzar de dégarnir les forts de l a nous unissent à nos alliés. ,
frontière polonaise pour envoyer
" t o n s sés* canons a u gi^and duel d'arJACQUES RUDE.
tillerie que seront les batailles de
Mandchouriè. Guillaume 11, bon
' marchand, en a déjà d'ailleurs perçu
le p r i x , un traité de commerce dont
les clauses sont encore secrètes,
mais dont on sait qu'il favorise le
En Afnnclcliourie
commerce allemand.
On mande de Moukden que quelques
E t voilà ce qui nous semble le plus petits enKapements se sont produits aux
inquiétant dans l'affaire : c'est que avants postes, mais la situation reste sans
l ' A l l e m a g n e v a s'introduire finan- changement. Les Russes ont pris et fait
sauter sur le Liao plusieurs jonques chicièrement et économiquement en noises chargées de munitions pour les
Russie. Cette dernière puissance ne Japonais. Ceux-ci font preuve de beaucoup
peut se développer qu'avec l'argent d'aclivil6 à l'est et à l'ouest de Moukden.
Le général Oku, ayant franchi le Houn
et le concours des autres nations.
IIo, opère un mouvement tournant vers
Jusqu'à ce jour c'est chez nous
l'Ouest. D'autre part, l'armée du général
qu'elle avait trouvé les milliards qui Kuroki, constamment renforcée, se glisse
lui ont permis de refaire son armée lentement, mais sûrement, vers l'Est dans
et sa Hotte, de créer un premier ré- un mouvement de flanc. Les Russes garseau de chemins de fer, de donner dent le vieux pont sur le Hôun-IIo avec
des forces considérables, et ILest probable
quélque essoi- à ses industries. De- qu'un engagement aura lieu sur ce point.
main c'est l'Allemagne q u i nous
D'après une dépêche de Moukden, les
remplacera dans ce rôle et on peut troupes opposées augénéral Kouropatkine
croire qu'elle ne le jouera pas pour forment un total de 200.000 hommes.
Une rencontre a eu lieu entre des détarien.
chements à 21 kiiomètres au nord de Liao- V i s i b l e m e n t l ' E m p e r e u r Guillaume Yang sans grandes conséquences.
' aspire à devenir le négociateur de la
Le maréchal Oyama fait encore repo-
[63| Feuilleton de V Union
:
Les aionnements se paient d'avance. Sauf eonvenlions, ils partent du i" ou du iS de chaque mois.
On s'abonne au bureau du journal. On peut s'abonner
également, sans frais, dans Uni» les bureaux de poste,
ou encore en adressant un mandat-poste à l'administrattuim^U.
teur, M. Louis •CAUFRERC, place Hervo, à
Voici la dépêche que l'empereur vient
de recevoir du général Stoessel :
i
J'ai le bonheur d'annoncer à Votre Majesté
que les assauts de quatre jours des Japonais
ont été repoussés par nos troupes héroïques
avec d'énormes pertes pour l'ennemi. Les
Japonais ont effectué de nombreux bombardements et donné l'assaut des forts nord |et
ouest et des fortifications avancées de campagne. Tous leurs assauts réitérés ont ^té
repoussés.
[
Il est resté entre leurs mains deux redoutes
de campagne qui étaient coqipiétement démolies par les bombes.
i
Le dernier assaut de la montagne Haute a
été repoussé. Aujourd'hui, à cinq heures da
malin, les Japonais avaient déjà occupé fes
blindages sur la montagne Hante. Ils y avaient
placé des canons-revolvers èt mitraillaient es
nôtres. Un lieutenant fut énvoyé dans cette
direction par le général Kondratenko avec
des sapeurs. Ceux-ci, sur l'indication d'un dolonel, laissèrent sur les blindages des charges
de pyroxiline qui les firent exploser. Les Japonais s'enfuirent avec terreur.
Le 5- régiment les poursuivit. Les .Japonais
perdirent plus de 10.000 honimes.
]
Tout le monde s'est distingué, notamment
le général Kondratenko, un colonel, un capitaine et plusieurs lieutenants.
Les troupes ont combattu héroiquenient,
surtout le 5- régiment. Tous, jusqu'au dernier,
sont fermement décidés â défendre la forteresse russe de l'Extrême-Orient jus(iu'àjla
dernière goutte de leur sang.
Le bombardement continue contre les forts
et contre la forteresse. La garnison fait de
fréquentes sorties.
.
L'état d'esprit des troupes est excellent Jet
héroïque. Les officiers rentrent continuellement
des hôpitaux dans les rangs. Nous prions Dieu
de nous accorder la victoire et la santé à
Votre Majesté,
'
critiqué la façon dont on procède actuellement pour les marchés.
• \ Mardi matin la sous-commission de la
délégation désignée pour se rendre dans
la presqu'île de Saint-Mandrler et- visiter
les batteries de défénse de la rade'a été
d'avis que la rade est formidablement défendue par de très «ombi^euses batteries
fortementarméesdeplècés de ^oS èalibre,
mais que certaines bàttèries dévront être
remaniées et l'armement rajeuni,^ en
même temps que'reiidU pins homo^ne.
A 9 h. 1/3, la cbmmissioa a entend^ les
colonels d'artillerie navale'et de terré, le
directeur des défénses sous-miarlrteis ét le
commissaire général par intérim. D'aÀrés
leurs déclarations la discipline serait
assez bonne. Tous rieconnaissent i^iie le
rendement à* diminué - considérablement
depuis la journéef de hdit heiirea et la
suppression du travail â là^Éache?.^ '
Dans sa séance dé l'aprés' llnidï, M défécation de la commission d'«iiqnéte sor la
marine a entendu l'amlrâl RàTC^^f^t^ien
major général de la flotte, què H . Pélletan
releva de ses fonctions lors de là pttl^cation des documents relatifs au port de
'
Toulon.
L'amiral Ravel a conftrtné ses"précédentes déclarations contënnes dané; ses
rapports en ce qui conéeme lès liavii^en
réserve, la réduction dès effectifs, Vléconvénient des essais à'déii)c dègrês ètia fameuse question du remplacement des hé- '
lices du
avait occasionné an
retard dans l'apparêillage de ce croiseur
pour l'Extrême-Orient.1'^ fv. '
'L'amiral Ravel a déclaré que si le remplacement n'avait pas été effectué plus
tôt, c'est par raison ^économie. "
AU JOUR LE JOUR
Les g^rèv«s de MarMHle
L a Commission - <
extraparlementaire de l a M a r i n e
à Toulon
.
La reprise partielle du travail a eu lieu
mardi matin à 6 h. 1/2.
. i^orsque les ouvriers embauchés sont
arrivés en bandes' les quais ont été oc. , ^ ^^
Lundi soir la Commission 'extraparie- cupés par les troupes.
meiitalre de la marine a entendu le conUn escadron de ciiira'ssfer8'a*'o<Jcnpé la
tre-amlral Fort, major-général de la ma- place de la Joliette.' t)rëts à déféndfe les
rine à, Toulon. Celul-cl a déclaré'qu''aa Messageries maritimes et les docks. Mais
point de vue du matériel en réserve dans a un endroit seulement, ûn^groupe de
l'arsenal, la situation est bonne. Les ap- syndiqués a pu franchir le b^rra^e A l'aide
provisionnements sont à jour en vue de d'un stratagème et leur présence i suffi
la mobilisation. Quant à la discipline, si pour que les ouvriers, refusent de décharelle est un peu relâchée cela tient à di- ger les marchandises'. •
verses causes, notamment au long séjour
Les Messageries inaritimes ont décidé
des matelots au port.
de nourrir et loger à ses frais' jusqu'à la
Le contre-amiral Bellue a fourni sur 'la fin de la grève, tous les .ouvriers qui^ tradéfense des côtes des renseignements .valllent dans ses chantieirs. A bord du
Tell, de la Compagnie-mixte, lësiiOO'homd'un caractère confidentiel.
'
M. Dutourde Salvert, remplaçant M. Le mes qui travaillent au débàrqaeiaBeitt de
Garnler directeur des constructions nava- la marchandise, seront 'logés et nourris à
'
les a déclaré que le rendement de la jour- bord.
née de huit heures est Inférieur de 20 0/0
Mercredi l'activité des quais était enà celui de la journée de dix heures. La core plus intense qué'la veille - ^ le tradiscipline dans les ateliers laisse à dési- vail, sans être complet, a cependant repris
partout.
rer car les contre maîtres et les survell
lants techniques sont menacés quand ils
Les Jaunes, désormais tranquilisés par
veulent réprimer. Enfin M. de Salvert a des mesures de protectionltrès effectives,
face, « et alors, on le vil rendre l'es^
prit ( I ) » .
— C'est affreux! dit la duchesse,
voilant sa figure avec ses mains fuselées.
Fraocesco ferma le livre... Â ce moment, on frappa brutalement, avec line
botte éperonnée, à la porte de la courette.
Les femmes se levèrent précipitamment,
et, poussant un cri d'eiTroi, s'enfuirènt
dans une chambre voisine. Quant au chevrier, il alla ouvrir et se trouva en présence du Bi\lard de Lucon.
— Ecoute, dit celui-ci, mes instants
sont précieux, et je serai y bref... VeuxMu
faire ta fortune? Tu cache ici deux femmes, je le sais, la duchesse de Sepifontaines et sa suivante... Veux-tu me livrer
ces
deux femmes?... Si oui, je te («ffjiii
« Brisé et à demi brûlé déjà quand il
gravit les marches de i]éçhafaud,;^l con- riche, plus riche que l'évéque de* |à Séo
servait cependant un calme '^étonoa^t ; le d'Urgel, avec ses mules caparaçonnées de
valet du bourreau devait commencer l'exé- brocart, avec sa mitre et sa cha^ble d'or !
— Grand merci, monseigneur, répondit
cution en brisant à coups de marteau le
pistolet fatal, instrument du crime ; la tête Francesco, grand merci 1 il est des pains
du marteau au premier coup se sépara du que je ne mange pas... Du reste, je me
manche, et, rasant dans son vol l'oreille trouve suftisammebt riche et, pourvu que
de l'exécuteur, le blessa légèrement ; ta je trouve au dinc des monts assez d'herbe
foule partit d'un grand éclat de rire et l'on pour faire brouter mes chèvres, d&ns les
vit Gérard partager l'hilarité générale. Ses gaves assez d'eau pour y boire à ma soif,
lèvres murmurèrent quelques inots inin(1) John Lothuop M o t t l e y , Histoire de
telligibles quand on lui jeta son cœur à la la Révolution des Pays-Bas. T. VI, p. iîl.
la patrie un pèrë, et Guillaume le Taciturne n'était plus là pour intercéder —
comme souvent auparavant — en faveur
de celui qui avait attenté à sa vie.
c La sentence prononcée contre l'assassin fut exécrable. Il fut arrêté que Gérard
aurait la main droite biiVée au moyen
d'un fer rouge ; qu'on lui arracherait la
chair des os avec des tenailles en six endroits du corps, qu'on lui arracherait les
entrailles et le couperait vif en quatre
quartiers, qu'on lui arracherait le cœurcje
la poitrine pour le lui jeter sanglant à la
face^ et qu'eufin on lui couperait la tête.
La sentence fut exécutée à la lettre le lA
juillet, sans que le cocdamné faiblit * un
instant sous la main du bourreau.
Abonn«m«fitt (uK AN)
ûuimperlé(ville).......
.7 fp
Finistère et départements limitrophes
t —
Autres départements
t —
Colonies et étranger
It—
et dans le ciel bleu assez de consldlationa
pour éclairer mon chemin, le reiste'Bi'im'
porte peu, et je ne me - dérangerais pas
d'une semelle pour mettre la mwt sur
cette fortune, avec laquelle vôor tentez,
bien inutilement, de me corrompit 1
— Donc, tu refuses, reprit le Bfttard.
Sais-tu bien que tu joues gros jeu, Tami?
Sais-tu bien que,- sHI me plalt^ je réduirai en cendres ta ferme et ses dépendances et que je ferai semer du sel sur'la
place 1 ' '
- ,
— Assez de menaces ! répliqua Francesco. Je suis ici chez moi, aam'< malM que le roi dans son Escurial, et fôài^'tm
jgrand tort de croire que votn n'iètimtdez,
gentilhomme qui mettez I r didiar^'l' dM
besognes de condottière. i ^ i pfoiàiiruilè
et protection'& la duchene'de Septfontaines et à sa suivante^ et t<Miè'<pa^rez
sur mon corps avant d'arriver jusqu'à élles. '
Donc, tirez au large! AutreiMnt,^ffi ici;
attachés dans une liiche^ati'foûd'' ^ftiAsetfe
cour, deux ours bruns que j'ti d f B n ^ a - ^
trefois, lors de la conquête
du pays de Biscaye, à codibàttré Itefe
dats espagnols. Us ne feraient qCi^uoe
bouchée de vous, qui aveiE lè^ viBffte ai
haut et l'allure si comminatoire I Et maio"
tenant, bonsoir I
.* ï•
' v >'
se sont présentés en plus grand nombre
à rè^baucbage.
L'àf meraenl des navires n'a pas encore
commemn^, mais on l'envisage comme
possible sans trop tarder.
l' V.
'
L'accord franco-espa^ol
On sali quo, avant la conclusion de
l'accord anglo-français, M Delcassé était
entré en pourparlers avec le ministre des
affaires étrangères espagnol, au sujet du
Maroc. Ces conversations n'eurent pas de
snite, en raison des hésitations du gouvernement espagnol qui craignait l'opposillon de l'Angleterre.
•
Les pourparlers furent repris, à la suite
de l'accord ^nglo-françals, entre M. Delcassé et M.; Léon y Castillo, ambassadeur
d'Espa|rnc.|Toules les informations, d'ailleurs somnialres et incomplètes, qui proviennent dé Paris et de Madrid à ce sujet
s'accordent à dire que l'accord est conclu,
ou sur le pofni de l'être.
On Ignore jusqu'à présent, et l'on continuera peut-être à Ignorer, les termes
exacts de cet accord. Les deux parties
Jugeront sans doute plus sage de conserver un caractère confidentiel A quelquesunes de ses clauses au moins. Mais il en a
été dit àssez, et la force des choses parle
assez clairement pour qu'on puisse affirmer qu'il ne s'agit que d'un partage d intluence,'qui no doit porter nulle atteinte
aux conditions fondamentales de l'accord
a ngl0;f rancis.
L'Espagne se verrait reconnaître, dans
une cerUlne zone, le droit à, une collaboration avec la Fj'ance dans l'œuvre de
la régénération du Maroc ; elle participerait, par exemple, aux travaux publics,
, à la réoiTjganlsalion flnancière etc.. Reste
à savoir quelle est l'étendue de cette /one.
Nous croyons que cette question est l une
de celles qui ont le plus retardé la con
cluslon imminente des négociations. La
zone d'influence espagnole s'étendrait au
nord de l'Oued Sebou, le pays d'Ouaz/.an
; .exclu. La ville de Tanger, au contraire,
qu'il, avait .d'abord paru nécessaire de
laisser en dehors de cette zone, en raison
de son caractère international, y serait
compri^.0n dit, par contre, que l'accord
ne prodiiurait d'effets que dans un délai
de quinze ans.
,
NousMdfvons, pour le moment, nous
contenter de ces indications qui, sans
' dôttte» recevront avant peu quelque précision. Oh verra seulement alors si, comme
nous le pensons, l'arrangement n'est susceptible ni d'exciter les Justes suscepllbilités dn sultan Abd el-Aziz, ni d'augmenter
ies difflcultéi» déjà grandes de notre « pénétration pacifique » au Maroc. .
' M o r t de.M.-Bartholdi
. . M. ââvlboldl, réminent sculpteur, au
leur de la,coIossale statue de la LiheiHé
é6!lÇLirant'lemonàe,<\\xï se dresse à rentrée du.p^jht de New-York, e^t mort mardi
matin; à'huit heures, en son hotel.
rue d'Assas.
Il était âgé de soixante douze ans et
deux mois;
M. Bartholdi, était commandeur de la
Légion d'honneur.
A. l à Recherche d'un p a r r a i n
Le J4une prince de Piémont commence
à volr„aés le berceau, l'inconvénient des
trop grandes popularités.
I l s'agit de lui trouver un parrain, et
ceci n'est pas facile, parait-il, par suite
de ral>ondance des candidats à ce poste
de.conâànce.
Le roi d'Italie aurait demandé à son
cousin, don Carlos, roi de Portugal, de
tenir par procuration, son fils sur les
fonds baptismaux; ce qui provoquerait
des,pourparlers avec le Vatican.
D'autre part, on a imprimé que Tempe
reur Guillaume i l aurait été l'objet d'une
démarche dans le même genre, et (|ue le
prince Nicolas de Monténégro, grandpère de l'héritier italien, se mettrait éga
lement sur les rangs.
Enfin, on assure que plusieurs sociétés
patriotiques d'Italie ont adressé des péti
tlons au roi Victor-Emmanuel, pour lui
demander de prier M. Louljet d'ctre parrain du nouveau-né.
r
Cadeau Princier
Notre confrère le Gaulois raconte que
le prince héritier d'Allemagne assistait, la
semaine deraiefe, à la fln des manœuvres,
aux environs de Vl^mar.
Tois jeunes femmes de Vismar se rendirent sur le terrain où évoluait l'armée
et eurent l'idée de féliciter le jeune prince
au sujet de ses fiançailles avec la duchesse
Cécile : le jeune prince accueillit leurs
compliments avec beaucoup d'amabilllé.
I.es jeunes femmes le prièrent alors de
leur accorder un léger souvenir. Le prince
héritier, après avoir réfléchi un instani,
olFrlt, en riant, à chacijiie d'elles, une cigarette. qu'elles accepteront.
L'histoire ne dit pas si elles l'ont fumée,
mais voilà un futur empereur qui ne se
ruinera pas. ^
Les M é m o i r e s d ' A d a m
Mark Twain, le célèbre humoriste américain, vient de publier un ouvrage qui a
droit certes, à rôpllliclo,^donl nous abusons un peu de « seiisallôn'ncl ->. Sachez
qu'il ne s'agit rien moins que des « Mémoires d'Adam » — d Adam. le premier
homme, notre père à lous, si- j'ose ainsi
dire. Marck Twain affirme CM avoir, retrouvé le manuscrit et nous le devons
croire sur parole. Kl ils sont exquis, ces
Mémoires — et si actuels !
'
Lisez ce passage dans lequel l'infortuné
Adam apprécie le cadeau que lui fit le
créateur sous la forme d'une compagne :
l,a nouvelle créature au.K longs cheveux,
s'écrie-l-il avec un charmant abandon, devient encombrante. Je la retrouve à tout ioalaut sous mes yeux. Mlle s'attache à mes pas
et ne me lâche plus. Je n'aime pas ca. Je voudrais être seul. Je me suis fait un abri contre
la pluie, mais je ne puis en jouir eu paix, f.a
nouvelle créature est v^uue s'y loger. J'ai lâché de la mettre dehors ; niais alors, des
trous qu'elle a dans la tète et avec lesquels
elle n>e regarde, j'ai vu couler beaucoup d'eau.
Klle l'a essuyée avec ses nattes.
Mais Aiam Insiste et les choses se compliquent :
Alors la nouvelle créature a fait un vacarme
épouvantable, comme les autres animaux
lorsqu'ils sont en dé'resse. Je voudrais qu'elle
ne parlât pas. 'J'usL impossible. Klle parle toujours.
Et voilà pourquoi Adam garda « la nou
velle créature aux longs clieveux... »
l'ar égard pour mes lectrices, je n'ose
pas lui donner lorl, .
C o m m e n t expédier le Gibier
Voulez-vous me permettre de vous lu
diquer deux façons Incomparables d'ex
pédler à vos amis le gibier que vous
avez... tué {hum!\ de telle sorte qu'il
leur arrivo'en parfait élat?
1" Introduisez un morceau de charbon
de bols dans le corps de la bôlc et serrez
le cou avec une ficelle, alin que l'aU' ne
pénètre pas.
2" \ idcz la bêle sans la plumer on
l'épller. Remplissez-la de blé ; et entourezla étroitement, d'abord d'un llngo, puis
de paille.
Huit jours de voyage par colis postal
vous connaissez les Compagnies ! ncsauralent désormais altérer sensibkMnenl le
contenu de vos précieuses bourriches.
Mariage à terme
Un écrivain anglais b'en connu, Georges Meredlth, vient d'avoir une Idée orl
ginale. Il propose d'instituer le mariage à
terme pour dix ans, avec gan^nlle, surveillée par l'Klal, d'ui e somme suffisanle
pour l'éducation et l'entretien des enfanis.
De cette façon, les épjux mal assortis
ne seront point condamnés à traîner toute
leur vie le boulet du mariage, ou à recourir au divorce, contre lequel s'insurgent les vieux préjugés.
. Quant aux autres, ils pourraient renouveler leur bail. On ferait des baux de dix,
vingt, trente ans et plus, à la volonté du
preneur.
1/ldée est simple et pratique, mais,
comme toutes les idées simples et prall
ques, elle n'a aucune c'mnce de succès...
pour le moment du moins.
m o t «le iti I I H
Berlureau a la prétention de se tenir
— Oh! oui, interrompit Iljbertine, ils
• ;Et, rentrant dans la ferme, Fraoccsco
aiment
bien madame la duchesse, les péferma à double tour la porte, au nez du
cheurs de Siint-Jeao-de-Luz, et, dans leur
B&lard de Luçon qui, furieux de son insuccès, rebroussa chemin le long de la ISDgflge simple et reconoaissaDt, ils l'ap''pellent « la Bonne Chùtelaine ! D
. Bidassoa, en murmurant :
— Eh bien ! cooiinua la duchesse, de— Décidément, ce diablé de Grégoire
puis mon départ du Socohàt, tout ce petit
avait raison, et rhooneur de ces mooiemonde
doit être bien malheureux. Tous
goards est aussi dur à entamer que le roc
cej eLfaots qui courent sur le sab'e de la
des cimes pyrénéennes 1
g'ëve, pieds nus et la joue hà!ée par les
vents d'équiocxe, sont privés à la fois de
•
. IX
'ma présence et de mes lihéralité.o, et j'avais
^
Retour offensif
, ''
pensé, l'raDcesco, à vous demander. .
— (i'joi donc, madime la duchesse ?
; > F/aocèsco était rentré dans le ferme ; ij
— De descendre jusqu'à Siint Jeao-derassurait de son mieux la duchesse et il ibertioe^ leur, expliquant qu'elles n'avalert Luz, pour y faire, en mon oom, une dis! i^H i craindre et qu'il sïtait charg<^ de trihulioD de secours aux péchefurs de la
plage.
.
f ••
mèttfe le B&lard à la raison.
••^''Alors, dit Héloïse, puisque vous rne"' ' Le vieux chevrier necoua la téte de
* rkiiiarez complètement, j'ai encore,que'- façon négative et avec une pointe de tris" ^ é ^ h o s ï à vous demander. J'adore cette tesse :
population de pécheurs de Siiot Jeao-de— Désolé de vous désobéir, madame la
Lnz, si honnête, si intéressabte, arrachant duchesse, mais ma présence ici est indischaque jour son existence aux cDirailIcs pensable en ce moment. J'ai promis à iM.
•
J'avais rhabitude de secourir le duc de Sâplfoptaioes de veiller sur
'les plus pauvres familles du port et, en vous ; celle missioa, pour moi, prime
•éntâ, -rien n'était plus doux pour moi toutes les autres et me met dans l'obligaque de me sentir enveloppée, au cours de tion de vous refuser ce que vous me demet promenades charitab'e.% par l'alTec- mandez.
tion et la gratitude de ces gens !
—' Oh I comme c'est contrariaot, Frao-
trôs au courant des découvertes de la
science.
— Qu'est-çç que c'est que l'air liquide ?
lui demandaté-tiier Berlureau junior.
— L'air liquide... c'est de la pluie !
A C R I C U L - T U R E
Les Pommes à Cidre
La slluatlon a peu changé. Il se traite
fort peu d'aH'alresel les prix IcMidcnt toujours à la baisse.
Voici quelques cours choisis dans les
principaux marchés des dé|)nrlements
brelons et des déparlements voisins.
lionnes, 24 A î?()fr. les 1,000 kilos : Vitré,
.•^o'àasfr. : La Ouerche,
:i
fr. :
Dinan, 20 à 2H fr. ; Ploermel, 21 n 25 fr. ;
Quinlper. '25 f\
fr. "; Rouen (Scine-Inférleure), IS à 20 fr. ; Dieppe (Selne-InférJeure), 22 à 2i5 fr. ; Les Andelys (Eure),
15 à 18 fr.
C'est donc de plus en plus la baisse ;
môme à ce-? prix aussi avilis, il ne se présente que très peu d'acheteurs.
A plusieurs reprises, nous avons dit que
le Wurtemberg, l'une des régions d'Allemagne fabriquant le plus de cidre, devait,
celle année, faire des acliais de pommesà
l'élranger. Jusqu'Ici il n'a pas encore conclu d'alfaires avec noire i)ays. mais, si
nous en croyons des gei\s bien informés,
il Irailera avcc nous très p'ochalnement,
dans la première quinzaine d'oclol rvi,
lorsque les fruits récoltés là bas sur place
seront vendus. C'est qu'en elFel, les Allemands reconnaissent la supériorité de nos
pommes. Voici ce que dll, à ce sujet, un
négociant du Wurtemberg, dans une correspondance adressée à rAssoclation française pomologique.
« Nous importerons des pommes étrangères celle année, dit-il, principalement
de la Suisse, de l'Aulrlcheetde la France,
spécialement de la Bretagne. Nous esll
mons que la marchandise qui vient de
Bretagne doit èlre placée en première
ligne, au point de vue de la qualité. Mais
la Suisse a l'immense avantage d'élre
plus rapprochée de nous et de nous envoyer «es wagons en deux ou trois jours
seulement, alors qu'il en faut quatre ou
cinq pour les Imporla/jojis venant d'AuIrlclie et «Ix à sept, ou niiftme davantage
pour celles venant de Bretagne. Ce long
parcour.", tcnjours onéreux, est parfois
préjudiciable à la conservation de.4 fruits,
ce qui amène des réclamations,
« Les producteurset négociants exporlatôur» feraient bien de s'adresser aux diverses soclétdSs (Je chemin de for pour obtenir, non seuiemeol wne amélloralion
dans les prix de transport, m.iM surtout
une expédilion plus rapide
cela
se fa H en Suisse f.
l a Conservation
des Grains
• t
Si le cullivatour no veut pas subir la
dépréciation des prijc qui se produit
aussitôt après le batlago des céréales,
il doit les engranger en allcndant des
jours meilleurs.
Mais il lui faut prendre de sérieoses
précautions pour éviter que, par fernicntalion ou par des alléralions dues
à des animaux ou à des insectes, les
grains perucnl do leur valeur alinienlaire ou marchande.
Il va sans dire qu'il convient, loul
d'abord, d'emmagasiner les grains dans
des locaux bien aérés et exempts d'humidité. La première de ces conditions
est oblenuo par la disposition d'ouvertures sullisiuiles pour permettre le renouvellement do l'air ; quant à la deuxième, lorsqu'elle fait défaut, on y
remédie, dans uno cerlaino inèsure, en
disposant dans lo local do la chnux vivo
en las qui absorbe l'huniidilé; on la
renouvelle, lorsqu'elle est delilée, c'està-dire réduite en poudre,
Lorsque la reulrée des grains a lieu
alors quo leur siccilo esl in:on)plèlo
ou par un Icnips humide,, il importe do
no faire lo las que sur une fuible hauteur et de donner, plusieurs fois par
cefco, ce que vous me dites là. A'IODP,
avoufz que vous ne nous avrz pas dit la
vérité et que vous craign(Z quelque teLtative contre nous !
Une légère rougeur passa sur le front
du chevr.er, qui répondit :
— Un bon Ihsqiie ne ment jamais,
ma lame la duchesse... Tant que je serai
là, je réponds de votre fécurité, mais il
n'en esl pas de mé ne si je venais à
déiCrler mon poste.
— Allons ! dit la duchesse avec un
soupir, tant pis! mes pauvres pécheurs
attendront !
Le Hà'ard, pestant contre îon insuccès,
regngotit la maison de' Ciboure... Il suivait la rive de la Bidassoa, quand, à une
centaine de mètres de lui, sur une petite
place ombragée par d(s tilleul!>, il aperçut
un groupe de saltimbanques étendis à
terre et flisant la sieste autour d'une
roulolle, à laquelle était attelé un cheval
éiique, d'une maigreur à rendre des points
à celui de l'Apocalypse.
l's étaient là une demi-douziine de
hères déguenillés, roulés dans des manteaux crasseux et couchés sur l'herbe
clairsemée. C'étaient des biteieir', de
ceux qui s'en allaient de bourgade eo
semaine, dos pellelages énergiques ou
mieux des vannages.
A cerlaines époques de l'année, surtout au printemps et à l'automne, à la
sulLc sans doute d'une sorte de poussée
de la sève qui accenliie, réveille lemporaireinenl leur activité vitale, les grains
s'échaiitFcnL; le même fait se produit
par les temps d'orago. I l faut alors recourir .1 de fréquents pelletages, H fois
par mois au moins pour renouvelerl'air
et le ramener ainsi à la température
ambiante. On procède de même en cas
de moisissure causée par l'humidité. Le
nombre des pellelages à efï'ecluer varie
suivant la nature el la qualité de la
graine. Pour lo maïs, par exemple, qui
a plus de tendance ;i s'allérer que l'avoine, ils devront olre plus fréquents.
Du reste, le pellelage esl nécessaire, en
temps ordinaire, en moyenne lous les
deux mois. Cette opération présente, en
outre, l'avantage, bien minime toutefois, do déranger de leur Iranquililé
habiluclle les insectes rongeurs dévastateurs et, parfois, de les obliger à dcguerpir. Mais cela ne suffit pas toujours
e t ' i l convient dès lors, d'employer des
moyens plus énergiques.
On a conseillé contre euji l'emploi
d'essence de térébenthine, de planles
d'une odeur forte ou désagréable ou de
décocUon d'ail ; l'expérience a démontré que ( es moyens sont insuflisanis.
Cependant, un agriculteur anglais, dont
les greniers étaient ravagés par les
souris a découvert que le meilleur
moyen pour écarter les rongeur» était
de répandre quelques feuilles sèches de
menthe poivrée. A défaut de feuilles ou
de liges, quelques gouttes d'extrait de
mcnihe léussisspnl fort bien, Au bout
dequelqucssemain s,lessûi|ris(|uillenl
la maison pour n'y plus revenir.
.Mais il réglé ifîs insectes : l'alucite, la
teigne, le charançon par exemple, dont
la présence dans'les greniers est ruineuse. Pour les éloigner, la première
chose à faire est d'aménager leg greniers do faroa a ce qu'ils soient bien
aérés, bien éclaii és, car le charanc^on
redoute la lumière cl la fraîcheur, el
que «Mijrs et planchers soient en parfait
élal, sans fenle§ nf crevasses. Les planchers a.sphallés s^nt Ips inci(|c;frs. Qn
aura soii> de los tenir e» pai'fail élat de
propreté, do les chauler souvent et,
chaque année, avanl la rentrée du grain,
de laver le plancher a l'eau bouillante et
d'enduire les murs de goudron. Si malgré ti^ulCîj ces précaulions, on constate
lu préscfîce d'insectes, on .devra pelleter
et ciibler(lurare) les grains fi'équepim . i i ' . Oa séparera ainsi, à chaque opération, les grains ailéinis et contenant
des larves, ces grains seront détruits.
l')!i oulre, on fera fuir les insecles parfaits qu'on détruira pgale|])(?nt.
Mais lo moyen le plus radical est
l'emploi du sulfure de carbone. On répand un litre du liquide sur l'emplacement destiné à recevoir le grain, Celuici esl ensuite mis en las sur celle surface et lecouvert débâchés ou de toiles.
Les vapeurs de sulfure se concentrent
SCU5 celle toile el asphyxient les insectes. Lo grain, vanné ensuite, no conserve aucune odeur. Toutefois, on
s'abstiendra de fumer dans le grenier
ou d'y entrer avec une lumière quelle
qu'elle soil, les vapeurs du sulfure do
carbone forinanl avec l'air un mélange
dangereux.
L'emploi do l'acide sulfureux est
aussi lies recommandablo et no présenle pas les dangers du sulfurede carbone. On l'oblient par la combuslidi de
bâtons do soufre disposés dans des tuiles à canal dont les extrémités sojU
garnies d'un tampon de terre pour empêcher l'écouleaienl du soufre en fusion s ir l'iiire do la grange. La quantité
boii'giil-', conl-int des fibliaux qu'ils accompagoaieut du son d'une vielle na?illarde, de jongleurs h-hiles à tous les
exercices corporels, des montreurs de
hôtes exhibant de petits singes d'une laideur repoussante, cl q'ii emplissaient l'air
de leurs cris gutturaux.
Ko Apercevant ce cénacle de vagabonds,
une idée germa dans le cerveau du BAlard.
Il se dit qu'avec l'aiile de trois ou quatre
de ces n'alandiins, il pourrait facilement
avec raison de h lésislaoce de Francesco,
el enlever Ilôltïse el lluberiine. En conséquence, il s'approcha du cercle des dormeur.4, et, tirant de son escarcelle un
ducat d'argoni, il le larç-i au milieu du
groupe.
Cela lit l'effet d'une pierre dans une
mare aux grenouilles ; eo un clin d'œi',
toute celle gent pillarde et chapardeuse
se dressa sur se» pieds, puis s'abattit,
dans un pugilat'des • plus comiques, occasionné par la piècj d'argant.
Le ducat, objet de toutes ces convoitises, échut à un gran I escogrilTe, noir
comme une olive de Lacques. Alors,
souriant dans sa barbe fiuve, le Bâtard,
se voyant entouré par toute la bande,
s'écria :
— Vcu'fz-vous gagner, lous, cinq du-
f'-'in
à brûler varie avec la capacité du grenier/; on a calculé qu'il fallait 50 gr. dç
soufre pour 1 mètre cube de contenance.
On arrose le soufre avec de l'essence
de térébenthine pour on faciliter la
combustion, puis on ferme hermétiquement le local ov'i on ne pénèlre à nouveau qu'après uno aération suffisante.
Jean D'ARAULES.
ARMÉE ET
MARINE
E M c a d r e <lii X o r « l
Ij'escadre est revenue la semaine dernière de Cherbourg à Brest, où s'opérera
une notable réduction des efTectlfs. .
Après ce désarmement, la division des
gardes côles, composée du Bouvfnea, du
Henri
IV et de VAniirQ,l
fr^honart,
doit faire route, le s octjbre, pour Qhep:bourg, où elle prendra ses quartiers d'htr
ver, "
<
'
Itecriitciiient
tlcH o f l i u i u r i ^ ( l e r é i s e r v e
Le règlement de 1S97 sur le recrute- \
m jiil des officiers de réserve vient d'être
modifié comm<» suit :
A défjïut 4e soijs-officiers de réserve inscrits
sur la liste d'aptitude at} gra4!e de sousrlleulenaol de réserve, lesemplois dé çh^f de sectioi}
vacants au moment de la mobiUsalion étaiept
réservé» dans i'infanlei'ie.pour un tiers,» des
sous-oftlcier» de l'armée active, conveo^le*
ment choisis et désignés à l'avance par îg
chef de corps ; celle limilallon esl désoif^aU
supprimée el le chef de corps pourra en désigner un nombre indélerminé, sous réserve
que ces sous-officiers seront nommés dans la
compagnie dans laquelle ils servent,
|.e ie\i\ !}.utres. f.iprs d ^ emplois vacants
étaient jusqu'ici donassaux SQij^-Qfffcigrf;
réserve inscrits au lableau d'avancement pûQi;
le grade d'adjudanl de réserve. Maintenant,
les emplois vacants pourront être donnés" en
nombre indéterminé aux sous-oftlciers de ' réserye pourvus du certiflcal d aplitude & l'emploi declîéf de secf.ion. qu'i} ç'^fgissede vacaq;
ces du régiment acf,if, ûu régimeiff d'e rèSèryê
ou de déj)ôt. Ces sous-ofiiciers"'seront immédiatemenl nommés adjudants 4e i*éserve.
BULLETIN DE
LA
PÊGH8
L â c h e r de poissons d a n s l a tuér
Le comité international pour l'exploration des mers s'est livré dernièrement à
Boulogne-sur Mer à des expériences intéressaijtes.
Des soles, d^s pjfes, dps raies, des limandes. auxquelles on a attaché des pl?iquos métalliques ont été ensuite rejeféas
à la mer.
Au cas où ces poissons seraient repris
par les pécheurs, ceux-ci sont invités à les
conserver dans la glace et le sel et à les
e.xpédjeF PB e^t ^^at au comité Internationa , qui leur en paiera
ppfiç
poupi
officiel des marché».
Ces expériences ont pour but l'étude des
migrations ou des voyages accomplis par
1"S dilférenls poissons qui peuplent cette
région maritime.
Brigneau. — De nolra CQrr)»spQi}4ant le 4 :
Le ) " el le 2, bateaux pas sortis pour U
pèche à la sardine, pour cause de mauvais
temps.
Le 3, bateaux sortis 32; moyenne par bateau, i,S00; poissons au quart, 11-1^; prix
= oyen du mille..") fr. .'vD, le plus élevé 7 fr.,
le plus bas i fr. ; vendus au vert, 9,000; pour
la fî-ilure, 119,000. Quelques bateaux ont une
moyenne de s à 10,000. 'éche bonne.
Le 4, bateaux sortis 20 ; moyenne par bataau ."(00; poissons au'quart 11-12, vendu§ aij
vert 10,;500 ; prix moyen dû inilié j fr,, le plus
élevé S fr., le plus bas G fr. Quelques baleaux
onl une moyenne de 1,000 à 1,200. Pèche mauvaise.
Audierne. - De notre correspondant le -4 :
Lundi Ires bonne péjhe, 100 bateaux environ
onl péché 15 mille en moyenne par bateau,
poisson li-u; au quarl vendu de 10 â 13 francs
le mille. Plusieurs bateaux onl péché de 50 à
r.0 mille.
- Le ('. i
Mardi très bonne pêche, /UHIO en moyenne
par bateau vendu de (1 à H fr. le mille. Plusieurs bateaux onl 50 â 1'>0,000.
Mercredi la pèche esl plus faible surtout
cals d'argenl? cela ne sera pas difficile...
Vous voyez cette métairie, dont oo aperçoit d'ici la toiture. Il s'agit simpleœeat
de s'emparer de deux femmes, qui oe sont
défendues que par un vieux cheviriér...
Je vais voas conduire et marcher S votre
téte !
Les autres acceptèrent avec eotbousiasme, et, pou>'saot des clameurs sauùges, toute la Irojpe se précipita vers la
ferme de Francesco.
Eo entendant cet infernal charivari, le
chevrier eut le pressentiment de quelque
nouvelle petfidie du fiàtard. En cooséquence, il cacha d'abord dans sa propre
chambre la duchesse et Hubertioe, puis,
revenant dans la grande cour de la ferme,
il appela :
— Ici, Montluc ! Ici, "Saint-Mégrin !
Alors, sortant chacun d'une niche, deux
ours énormes tirent leur apparitioja. C'étaient deux ours bruns des Pyrénées, de
taille gigmtesque, aux pattes et aux crocs
formidables. 1 s vinrent s'asseoir au milieu de la cour ; puis, pénétrant dans la
grange, Francesco en sortit, rapportant
son vieux mousquet, dont il planta !•
(( fojrquioe » dans le S3l.
Suivre)
poilr les derniers bateaux. Aussi le prix qui
débutait à 7 rr., a monté à lu fr. le mile.
Quelques bateaux ont péché de la errosse sardine 8 aa quart, vendu de 20 à 28 fr. le mille.
Toutes ,los usines de Douarnenez achètent de
la sardine.
L'INSCRIPTION MARITIME
'
Les grèves de Marseille ont rappelé l'attention sur le régime de rinscriplion
,vMaritlme ; il nous a donc paru utile de
donner quelques détails précis sur celte
inslltullon en général mal connue.
L'Inscription fonctionnait déjàdu temps
de'Charlemagne, qui semble en avoir pris
le modèle dans l'Empire Romain d'Orient
où l'histoire la mentionne d'une façon certaine ppur la première fois. Celle ancienneté est, on le voit, beaucoup plus grande
qu'on ne se l'imagine d'ordinaire, car on
écrit communément que l'Inscription fut
..^"ne créaCion dUv génie de Colbert, Pour
quelques esprUs, celle ancienneté, mt^me
pédmte, est une preuve suffisante que
hn$lUulIon ne peut convenir à notre époque moderne; d'aulreçs pensent au contraire, que les transformations du monde
moderne étant peu de chose en comparaison de celles qui se sont accomplies depuis
Charlemagne jusqu'à Louis XIV,celteinstllutlon a donné par sa longévité des
preuves de sa valeur.
prjnplpe de rjnscriptlon consiste ^
}n)posW au* pqpulallflna mnrHimûs un
régime en dehors du dfoll commun, dans
ieoijél certains prlvllèijes servent de corn
Mnsallon à des charges spéciales.
La vie du marin de commerce est. par
la force des choses, composée d'une série
d'efforts Intermltlents et variables qui dépendent des circonstances de la navigation, de la fréquence et de la nature des
relâches, des pays visités, de;^ phénon^ènés almôsphériqûes. de la force' et dé la
direction des vents. L'obéissance aux
chefs du bord doit avoir un tout autre caractère que l'obéissance des ouvriers dans
ne usine, parce que les consécmenceg
:une inexécûtldn d'ordre "son t plus graves;' elles peuvent entraîner la perle du
ji^vire ou la mort des passagers el des
' libres hommes de l'équipage.
' Auôoqr^d'qn Yoyaye, l'î^b^eiice d'iinqu
plusieurs ho^n^es peut rendre la sqile de
J4 uarigaHon ImpossIUle tandis que, d'au' ire part, ie débarquement d'un matolot
peut Jeter oelul-ol dans un pays étranger
dont 11 ne connaît pas la langue et où II se
trouverait perdu et voué à la mlséreslune
législation spéciale ne le protégeait contre
cette éventualité.
Au point de vue militaire, même diffé/enqe^ritrq r^rn^ôe e^ la rqarint : Le hu^
iÙ'EléRarierapiH de la Guerre est de forq@F Ici plus d'hommes possible et de les
rçnvoyer dans leurs foyeft en ne gardant
que les cadres solides où les réservistes
viendront se placer le Jour de la guerre,
l^ie but du l>ôpartement,de la Marine est
ffavqiir cqnaVaiflment'sut ^ôsj' 'naVlr.e§ des
équipages Instruits ; les grandes réserves
lui son! Inutiles.
La guerre sur terre se fait avec des
masses' tenues bien en main, la guerre
sur mer se fait |par la coordination des
nlliallve» Jud|v{dueljp3. Le service dans
' 'irinée.coqslsle dan^ }:instrùcilôq mlllalre des hoi^mes; le servlçe'dans la marine CKlge que cplle inslrucUoi} ait été
donnée au préalable danjj des (Spqlea spéciales; 11 faut en moyenne un an et demi
pour qu'un marin puisse être utilisé sur
un navire de guerre moderne.
L'Inscription maritime a précisément
pour but de tenir comptedeces conditions
ip^clalps. Elle liTipose à ceuif oui ae font
bbrïér ' sur ses feglslres .un service plus
long qu'au* autres Français; elle les soumet sur les navlros de commerce à une
discipline plus sévère que celle de l'industrie terrtenne sous la haulo surveillance
des administrateurs de l'Inscription qui
sont des officiers résidant dans les ports.
Mais en revanche, elle les protège contre
tout abus des capitaines de commerce cl
des armateurs par cetlehautesurvelllance
qui est très active; plie oblige les armatours à les soigner à leurs frais, à les rapatrier s'ils sont restés dans un hôpital
étranger et même à les payer jusqu'à
complet rétablissoment; elle leur garantit
de nombreux avantages tels que le monopole de la profession pour tous les genres
de navlgailon, pour la pèche et pour l'e^r
ploltatlon des eaux maritimes sans percevoir aucun droit de patente ni aucune
taxe; elle leur concède gralullemenl des
terrains "domaniaux pour l'établissement
de pêcherie», d'hullrlOros,..; elle insoril
au budget de l'Etat dos somme» Importantes pour la reconstitution du matériel de
pèche, elle se charge de faire parvenir
sans frais et régulièrement aux familles
les sommes que les marins réservent dans
ce but sur leurs salaires ; elle les exemple
•fleplusieurs charges civiques telles que
je j u r y , enfin elle leur assure des retraites pour eux, des pensions pour leurs veuves et leurs orphelins au nioyen do pré• lèvémenls faits obligatoirement sur leurs
saralres et fortement grossis par une subvention auDuelle qui est inscrite au bud
get de 1905 pour
millions,
â
Lorsaue l'Etat les lève pour le service,
les Inscrits reçoivent une solde plus élevée que les hommes venant du recrutement (0,30 au lieu de 0,10 par jour).
On entend dire couram'ment que c'est le
seul souci du recrutement de la flotte ml
lltalre qui fait maintenir l'Inscription.
Tout en" reconnaissant les Immenses ser
vices que celte Institution a rendus, et
rend encore à la flotte, on ne doit pas oublier que, dans un pays où le service est
devenu obligatoire, la question se pose
d'une autre manière. Par la force des cho
ses, la marine recrutera toujours ses hom
mes parmi les populations maritimes qui
préféreront toujours son service à celui
de l'armée et, d'ailleurs, elle trouve plus
de volontaires qu'elle n'en veut.
Les véritables Intéressés au maintien
de rinstllullon, ce sont les Inscrits. SI,
par la faute de certains hommes : armateurs, capitaines ou inscrits, on était
amené à supprimer l'inscripllon 11 faudral
les plus grands ménagements et beaucoup d'habileté pour ne pas semer par
conséquence la misère sur toutes nos côtes. •
Est-ce dire que l'inscripllon est une
arche sainte à laquelle on ne peut toucher sous le prétexte de respecter le génie de Colbert ? Si Ce grand nilnlstre revenait, 11 trouverait son œuvre aussi profondément modifiée que l'élaU après lui
l'œuvre de Charlemagne, et il n'est pas
douteux qu'il serait le premier à conseiller d'y apporter tous les changements nécessaires pour l'adapter aux mœurs actuelles.
Mais 11 reconnaîtrait sans doute encore, comme de son temps, la nécessité
d'une législation spéciale pour les gens
de mer,
Camaret-sur-Mer, Loperhet. Pont Croix,
Plouenan et Saint-Méen.
Pêclie f l u v i a l e . — F e r m e t u r e
Par arrêté préfectoral, la pêche est interdite dans tous les cours d'eau, rivières,
canaux et étangs, du 1" octobre 1904 au
1°'' février 1905.
—0—
Qu\mp9r\é. — Soéiété d'agriculture.
— Les membres de la Société d'agriculture sont convoqués pour le dimanche 9 oclobre 1904, salle de la Mairie,
à 2 heures.
Ordre du jour :
Lecture du dernier procès-verbal ;
Subvention au Concours pomologlque;
Admission de nouveaux membres ;
Questions diverses.
—0—
d'Académie, à la salle de Venise, l'inauguration de la « Société d'éducation populaire ».
A 10 heures, conférence de M. Bellin,
professeur de philosophie au lycée de
Brest.
A 9 heures du soir, bal, salle de Venise.
La carte de sociétaire sera exigée à
l'entrée.
Le secrétaire, M. Savina, elle trésorier, M. Andro, seront à la disposition
des membres adhérents pour la délivrance des cartes el le paiement des
cotisations, samedi soir, à partir de 5
heures, el dimanche matin, à partir de
8 heures, salle de Venise.
—0—
Carhaix. — Concours agricole. —
Mardi a eu lieu le concours cantonal
sous la présidence de M. le Sous-Préfet
de Chàteaulin.
Les prix suivants ont été décernés :
Qulmperlé. — L'Union commerciale. — L'Assemblée Générale del'^/p . CLOAREC.
nion Commerciale et Industrielle de
DliYcti'iir </(' fil Ligne Maritime Fram-aisc.
Quimperlé, aura lieu samedi prochain,
Kspèce Bovine
8 Octobre 1904, Salle de la Mairie, à 8 Taureaux: 1" catégorie. —
prix, .3.') fr.,
heures du soir. i
J.-M. Postollec, de Kervin; 2«, IW fr., veuve
Poignonnec, de Bronolo ; 3». 25 fr.. F. llopars,
Objet de la réunion :
GHROHQ
I DE RÉeQ
i NALE
de Kervizec; -i», 20 fr., René Brland, de KerParticipation de la Société au Concours
nabat ; 5«, 15 fr., Guillaume ManacO, de CroisPomologique
qui
doit
avoir
lieu
à
Qulmnien;0«,
lofr., Louis Groizler, de Kergallet;
Brovot éKÂiucntaire
7», 5 fr., J.-M. Plriou, à Stàngére.
pelé les 2S et 23 octobre.
«rinstltiitrices
catégorie. —
prix, 40 fr., F. Ropars,
—0—
Les épreuves de la 9» série pour l'ob^
de Kervizec; 2«, 30 fr., Jean Congard, de
lentlon du brevet élémentaire d'instlluQuimperli. — I l a été perdu un Carhaix; 3», 25 fr., J.-L. Conan, de Kergarvo ;
trice se sont terminées mercredi, à 11 h. manteau on loile cirée avec capuchon, 4% 20 fr.,veuve Guillou, de Kernal ; .5% 15 fr.,
du malin.
presque neuf, entre la gare et le Bourg- YvesPerrien, de Bronolo;fi«,10 fr., Yves
Mével, de Plounévézel ; 7% 5 fr., J.-M. Piriou,
Voici les noms des aspirantes admises
neuf. Le rapporter à l'hôtel Hervé.
de Stangére.
détlnitlvemcnt :
-ioGénisses; P» catégorie, — 1"" prix,
fr.,
Mlles Arribard, Le Bras, Briec, Buzlt FranFran(?ois Postollec, de Pénalan; 2». 20 fr.,
çoise, Buzit Marie-Françoise, Gorvest, DesQuimp«rlè. — Ktal-civil ;
François Le Roux, de Carhaix; 3«, 15 fr.,
bordes. Deschennes, Eiiés, Gourmelen, GuéJ.-M. Postollec, de Kervin;
10 fr.. J.-L.
^ainnanç-oii.
—
tîhassetutlller
Joséplilnedés, Guynamenl, Jézéquel, L'Hélias. ^jîilinConan, de Kergarvo ; 5*. 5 fr., François RoLoujse,
—
lirégolre
Auguste-Joseph-Marie,
—
loud, Monla|el, Niével, MQryan, ^édélec Isapars, de Kervizec ; 6", 5 fr., François Nédélec,
tjélle, Sédélec'Marie Claire. Parller. Le Pi- JafTréïou Marie-Madeleine Anna. — Le Berre de Kervoazou.
Loyis-Marie
—
Kermagoret
Maria.
—
Cornou
chon, Pilven, Pinchon, Prigent, Hicliard,
Mention. — Simon Congard, de Kergoutin.
Marle-Joséphlne. •= Lé Ploch Henriette-Jeanne.
Robert, Sizorn el Touilec.
2* catégorie. — 1" prix, 30 fr., François
- Lp Sauiie Marie-Louise. — Savale GermaineNédélec, de Kervoazou ; 2« prix, 25 fr., FranAdèle-JeanneMarie.
çois
Le Roux, de Carhaix ;
80 fi., Yves
B^conipciiscs
Mariages. — Gougeon André-Julien et Vi- Perrin,
de Bronolo ; 4% 13 fr., Loais Poignonp o u r f a i t s «le n a i i v e t a K e
goureux Jeanne-Louise-Yvonne. — Guigourès nec, de Hamoal; 3% 10 fr.,. Pierre MéveU de
Dans la liste des personnes à qui des ré- Joseph et Allot Marie-Anne,
Qoaséguelen ; Q% ."i fr., Joseph Mahé, de Cléden.
Bécea, — Le C^oc Loqtse-^arle.Thérèse, a
compenses ont été accordéçs pourft\lliide
Vaches pleines. —
prix, 30 fr., Joseph
mois. — V^léiter iHerre-Lauis,
mais,
sauvetage pî\r décision du ministre de
Mahé, à Cléden ; 2«. 20 fr., François Ropars,
marine, en date du 3 qctobre ItliO^, nQus
de Kernizec ; 3«. 15 fr., François Congard, de
—0—
Plouguer;4% 10 fr.,J.-L. Conan,de Kergarvo;
relevons les noms suivants ;
Brigneau. — De notre correspon- 5% 5 fr., François Postollec, ' de Pénalan; û%
Mescam Jean-Marie, patron du sloop dant, le 4.
5 fr., Louis Poignonnec, de RumoaL
Protêt, inscrit à Morlalx, médaille de
Vaches à lait. —
prix,
fr., J.-M. PosLes
régates.
—
Les
régates
de
Bribron/e, et Mével Hyacinthe, matelot. Ins^
fr„
veuve
Guillou,
tollec,
de
Kervin
;
gneau, en Moôlan, n'ont pas eu lieu dicrit à Morlalx, médaille de bronze : sede piQugqer ; a», \0 fr., Congard, de Carhaix ;
manche dernier pour cause du mau- V, â fr., Yvon AufTret, de Carhaix ; 5«, 5 fr.,
cours porlé p r une mer démontée à
l'équipage d'un bateau naufragé en vue de vais temps. Elles auront lieu dimanche J,-L. Conan, de Kergarvo.
Carantec, 15 juin lTO-1 ;
prochain i\ Qciobre,
Espèce porcine
Kerloch Alexis Marie, pilote. domlcUlé
Il y a quatre séries de joutes de baVerrats. - 1" prix, 20 fr., J.-L. Conan, de
à Kérlty. Témoignâgè di'liclel de satisfac- teaux sur l'eau et trois prix pour cha- Kergarvo; 2% 15 fr., Simon Congard, de Kertion, pour secours porté à Un enfant que série, luttes, course de vélos en goutin ; 3», 10 fr., Joseph Cardinal, de Ploutombé à la mer. Port de Kérlty 2 mal
guer ; '4% 5 fr,, Guillaume .Manach, de Ploulenteur, mât de cocagne el divers au- guer..
IIKU ;
tres amusements.
Truies. — 1" prix, 20 fr., Simon Congard,
Rocher Jean Marie, patron pécheur,
Course sur j'oau dans des ballloa ou de Plouguer; 2", 15 fr., J.-L. Conap, de KerInscrit au Conquet. Tèmolgnpge officiel
garvo ; 3% 10 fr., Jean Congard, de Kerampul}
cuves à là godille, etc.
de satisfaction, pqi^r sec^iju^^S R^'^ié ^
.5 fr., Lévenen, de Plouguer.
Les prix seront (distribués par M. le 4',Cultures,
enfant l'omh^ ^ la'ïner- t ^ r t de Molène
plantes fourragère» et tenue des
7 juin I9ût i
comte de Beaumont, maire de Moôlari, fermes. — 1«' prixj70 fr„ François Hopars, de.
Morvan Auguste, matelot. Inscrit à Cachez M. Le Goff, boulanger à Brigneau. Kervizec ; viO| |r„ veuve AufTret, do Plouguer )
fr-. Guillaume Guichoux, de Larmaret. Témoignage officiel de satisfaction,
hi
—0—
genlec;
33 fr., Yves Boudin, de KerglofT;
pour secours porté à un enfant tombé à
Névez. — f^e ^z^jx^n. — Lundi a eu 5», aofr., Yves perrlen, de. Bronolo; G*. 25
la mer. Port de Camaret 1" mal 1904;
lieu, par "un téinps superbe, la fête pa^ fr„ François Postollec, de Pénalan ; 7% 20 fr.,
Quigna Aimé, matelqt dp^ douanes,
veuve Coutelier, de Plouguer ; .s«, 15 fr., E.
ironale de Névez. Tous le» numéros du Bourhls,
domlcllif^ à' Roébrà's en Rlec-sur-Bélon.
de KerglofT: 9' 10 fr., Pierre Le
Témoignage officiel de satisfaction, pour
programme ont été exécutés à la salis- Berre, de Saint-Hernin ; 10% 0 fr., J,-M, PoS'
secours porté à un enfant ton^bé a la n.^er,
faclion générale et sans le moindre lollec, de Kervin.
Mentions: Lescoat, M^liév'Guillou, veuve
(jUaide ^o§hras2Smai
i
W
,
'
accident.
»
Congard.
Voici les résultais des diverses courC o m m i s s i o n cl^'|iartcnicntale
La Commission départementale s'est
réunie, à la préfecture, vendredi dernier.
Etalent présents : ly iM- S\Vln®¥' Président, Louppe, piamey el Guégan ; absents
et excusés : ly^M. Maiss n, Fenoux et Fégeanle préfet assistait à la séance, dont
voici le compte rendu sommaire :
La Commission accorde un quart de
bourse à l'institut national cles jeunes
aveugles de Paris, à Mlle Louise-Yvonne
Corderoch, de.,Rédéné, el prie M. le Ministre de lui allouer le con^piéfflenl de la
b.qurse sur ^es fonds de l'fiiat,
"Elle émet un avis favorable ]
1« A la cqnstructlon d'une maison d'hahllatlon pour les instituteurs, à Ploujean ;
yn A la construotion d'une école de fllles
à Guerlesquln ;
.3® A la construction d'office d'une école
de nilcs aux bourgs de Combrit et de
Piouvorn;
t» \ la prorogation et à l'élévation des
taxes et surtaxes d'octroi à Ponl-l'Abbé.
La Commission déparlementaleapprouve
le projet de tracé de la ligne de chemin de
fer de Ponl-Aven à la gare de Concarneau
eiremplacemcnldes gares intermédiaires,
conformément aux propositions de l'ingénieur directeur des travaux.
Elle accepte, en principe, le projet de
tracé en long et un plan qui lui est soumis,
de la ligne de chemin de fer de Plouescat
à Salnl-Pol de Léon, se réservant de statuer définitivement sur l'ensemble du
projet (juand II sera complet et accepté
par la Compagnie concessionnaire.
Lcssuhvofitlons cl-après sont ensuite
accordées ;
-;
150 fr. à UosnoOn, pour empterrement
do la partie tprrassée du chemin vicinal
ordinaire n^'o :
:iOOfr à RoscofT, pour travaux d'élargissement el réfection des pavages du chemin vicinal orc^lnalre n" 1 ;
100fr. à Landévennec, pour construction du chemin vicinal de Landévennec au
Faou ;
I.'JO fr. à Locquénolé, pour réparations
urgentes au chemin vicinal ordinaire n" 2;
25 fr. à l'association d'anciens élèves
des écoles publiques de Lanieya, en Ploulgncau.
Enfin la Commission fixe le tracé et prononce le classement de plusieurs chemins
vicinaux ordinaires appartenant aux communes de Crozon, Locquénolé, PIoéven,
ses :
_
Courses (Jd çlnç.vaui». — Qalop ; l " prix,
Quémar, de lUec ;
Penneo, de Landudal ;
.•{«, Cariow, de Tréguno ;
Qostiou, de Concarneau,
Trot } l'f prix, Legrand, du Trévoux ; 2«,
Pérennou, de Ulec; 3% Guillou Louis, de
Melgven.
Course de bicyclettes. — 1" prix, Lalr, de
Quimper ; 2», Thlec, de Bannalec ; 3«, Caugan
de Uiec.
Course de chevaux (réservée pour la commune). — 1" prij^, Martin Jean, du bourg de
Névez \ a». M** Veuve Le Gall, de Kerado ;
M"' Veuve Le Qall, de Kèrado.
Bulletin Commercial
Paris le 3 octobre
Bostiaux
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Taureaux
270 2,50 1.12 à 1.35
Veaux
1.355 1.180 l.'iGàl.85
Moutons
20..520 15.000 1.72 à 2.15
Porcs
5.205 5.095 1.10 à 1.22
Tendance faillie, vente difficile pour toutes
—0—
QuImptP. — Société des Courses. — les catégories d'animaux.
Farines de consominntlon. —
La Commission des Courses de Quirnper
La meunerie maintient ses cours ; les afs'est réunie, à l'Hôtel de Ville, le 1" faires sont calmes en boulangerie.
Oclobre courant, pour procéder au re100 kil- nel
nouvellement triennal de son bureau.
Marques de choix
.T> 03 à 35 35
Ont été nommés :
Premières marques
35 o;i à
Bonnes marques
34 07 à 34 39
Président, M. de^' PIoouc ; vice-présiMarques ordinaires
12 à 7.5
denl, M. Alavoiné' Joseph ; trésorier,
B l é . — Les offres sont assez régulières
M. Nouvel de la Flèche; secrétaire,
à
la
reprise des affaires, nuls la demande
M. Souliôre.
esl sans activité. Le marché est faible, et
—0—
les cours lléchissentde 10 à 25 centimes
Elliaht. — A la fin du mois de sep- sur samedi dernier.
tembre dernier, le meunier du moulin
Le courant du mois se cède à 24,20 ; noMas, le sieur Louis Le Meur, a constaté vembre vaut de 24.25 à 24.50 ; novembrevers 5 heures du malin, en allant se décembre ont acheteurs à 24,55, vendeurs
remettre à son travail, que la vanne oui à 24.60.
retient l'eau dans son étang avait été
S e l s l o s . — Pour les seigles les affaires
levée pendant la nuit, el que la chaus- sont presque nulle, avec tendance à la
sée qui avoisine el borde celle vanne, baisse. Le courant du mois se cède à 21 fr.
et 24.2j.
avait été endomtnagée.
A v o l i i o . — La tendance est calme à la
A raison de col étal de choses, qu'on
no saurait imputer qu'à la malveillance, reprise des affaires. Le courant du mois
M. Le Meur s'est trouvé, ce jour-là, vaut de U>..3û à 1(5.40, et novembre 16.50 ;
novembre-décembre sont faits à 10.40.
dans l'obligation de chômer.
Et ce n'est pas une fois, mais plus de
dix fois depuis deux ans environ que M.
Le Meur esl victime de faits semblables.
On soupçonne un ndraipé.^D.:;; F. qui
se serait vanté d'avoir àccènipii-ce petit
manège sous prétexte qu'il en veut à M.
Le Meur.
Celle mauvaise plaisanterie pourrait
bien lui coûter cher.
—0—
Douarntntz. — Fête d'inauguration. — Dimanche prochain, 9 oclobre,
aura lieu, sous la présidence do M. le
Préfet du Finistère et de M. l'Inspecteur
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rue des Lions, 14, â Paris.
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nuit et jour, astreint à ne plus fréquenter ses ami«, U
n'est pas rare d'entendre un asithmatique réclamer la iDArt
pour le délivrer de ses maux. C'est pourquoi nous somaes.
Iieureux d'apprendre aux personnes souffrant d'astbme,
suffocation, étouffemcnt, vieilles bronchites, catarrhe, etc.,
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Nous rappelons que pour le cbncoon
1 9 0 4 toutes les vignettes deTTont être
adressées pour le 31 décs«mbre prochain, passé cette date elles seront por-
tées en compte pour le concours suivant
1905.
La liste des lauréats sera en voyéedan»
toutets leis épicories ainsi qu'à toutes les personnes qui voudront-, bien en
faire la demande à M. A. LEROUX, ât
Orchles (Nord).
ANNONCES
Etude de M'Cachet, notaire à -
Quimperlé, succ de
M * RICHARD
PUBLIQUE DE
SfBUBLES.—Le IXmanche 9 Octobre et
Jouî'S suivants, s'il y a lléta, M*
GAGHET, noUire à Quimperlé, pro>
cédera, à une heure et demie de
l'aprés-midi, au dcnnlclle de; Monsieur et Madame Destaillefir, a u
VEHTE
Kepdp0-L« Pould«i, en CloTiars-
Carnoët, à la venteràlontaireet
aux enchères publiques de tous les
meubles existant dans cette pro-
priété.
On vendra notamment : lits en
fer et en bols, sommiers, mâtélas;
traversins, coùettes de plume, tables de toilette et de salle à manger,
ustensiles de cuisine, méUbles 8e bureau, meubles de saloh, plusieurs
meubles bretons et difTérents autres
objets.
La vente se fera au comptant 57.
en sus.
Le Notaire chargé de la vente^
CACHET.
Etude de M* Cettln, notaire
à Concarneau
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Thouars, n" 6, comprenant maison
d'habitation, cour et jardin.
Valeur locative : environ 400 fr.
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TROISIÈME LOT
Une autre Propriété sise rue
Dupetlt-Thouars, comprenant maison d'habitation, cour et jardin.
Valeur locative : environ 450 fr.
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EtudedeM*Bigor,notaireàBannaIec
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Comm«M «i pourquoi Copmerais et Le
Goff s'étalent tpouvit en retard de
Huit Jour* pour rendre visitei M. Prospar LegbnnIdeoV l'avocat
Suite ( -
„ Hoerfois, deux fois, nous nous rencod- Irons dans l'escalier noir, avec des gailr
^ H ^ f d s i l|rugure. patibuiair.e, un peu dans
4es éçumeurs de Londres, de ces
.Idits malfaisants, aux yeux érailié?, à
^QÇ (ftombeuse, qu'on heurte, la nuit,
<x>ai
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Prosper lut avec soin le p a j i ' r que lui femme avait saisi le fil des embûches our— Faut enregistrer une chose, que je sîir ceux-là'méritent la rondelle .. Nous I
!
tendait
Cormerais. C'éiaU un compte- ; dics contre soa beau-frère.
dis en riant à Le Golî.., C'est que notre causons avec Mme Miry Fvah comme de
Et, dans de semblables conjonclurer,
lieutenante a une bien vilaine société au- vieux amis de la fimille, lui olïrant nos ! rendu très exact, très finement relaté de
huit
jours, c'était trop...
l'édifiante
conversation
que,
—
nos
lectour d'elle..,
n'a rien de distingué ni services et lui recommandant surtout, en
M. Prosper L"goonidec était stupéfait...
de « talon rouge », tout ce sac.;', dehors de toute autre chose, d'aller vous teurs se rappellent, — avaient eue, dans
le
galetas
voisin
de
c(
lui
habité
par
la
Lorqu'il
eut pris connaissance du pli l i t
voir, moosicur l'avocat. Mais elle hésitait,
monde là.
à cause du caradère secret de son ma- pauvre Mary Evah, les q latre dangereux bellé par Mary Evah, pli qui formait et
E'-flo, c'est une vilaine coterie.
^
— Si vilaine, en effet, monsieur Cor- riage avec monsieur votre frère .. C'est associés Kiikiradel. Bjb Smilh, llilarion constituait un véritable acte d'accusadOD
contre quatre ma'faiteurs enteodus mais
merais, me répond mon matelot et cama- du moins ce que j'ai pu comprendre dans el Boissonnard.
Ce résumé était évidemment très sug- non vus par la jeune femme, l'avocat se
rade ici présent, si vilaine que je regrette ses réticences.
tourna vers Kergosien.
jo'iment d'avoir, en votre compagnie et
— Alors, que je lui dis bien respec- g»'slif.
— Ecoute, lui dit-il, va sur le champ
avec votre bienveillante complicité, fait tueusement, comme vous po ivcz le croire,
Dans ce singulier colloque, llilarion,
sonner le sac aux louis d'or dans le voisi' monsieur l'avocat, alors, madame, laissez- l'ex communard, avait parlé à plusieurs chercher ma belle-sœur et ses trois e »
nage de cette racaille...
'
'
' Vous au moins aller le voir, ce monsieur reprises de l'avocat Prosper, qu'il appelait lants. Il faut qu'elle vienne, que tu la ramènes, que je la voie... Si elle hésite
Evidemment, Lo Goff avait complète- Prosper, que l'on dit si bon et si géné- audacieusement son « frère ainé. »
encore,
dis-lui que j'ai besoin d'explica>
ment raison.
reux .. Nous autres, c i ne tire pas à conBob Smith, lui, dans cette conférence, lions détaillées, données de vive voix, sur
Enfin, suffit... La Dislinée, c'est la séquence...
se larguait, de son côté, de pénétrer dans ceux qui me veulent du mal... Son boo
DL'stinée... El Jean fichtre qui veut se donD'emb'.é?^ elle accepta celle oiTre. La les appartements de l'avocat, en son hôtel
cœur, j'en suis nlr, l'emportera sur ton
ner les gants de lutter avec elle... Vous proposition lui plaisait d'autant plus du cours Saint André, afin d'y voler un
amour-propre, et elle viendra... Va...
alliz voir, pourtant, si ça n'est pas du ivolontiers, qu'elle redoutait pour vous de scapulaire...
cours vite, et ramène-nous la mamau et
gu'gaon... Je reprend.s mon récit, car c'est grands dangers, rapport à une conversaEvidemment, un complot se tramait les trois petits enfants... dépêche-toi...
là qu'il devient rude ( t sévère... Nous tion q^j^lle avait entendue le matin même,
contre.la sécurité de Prosper Legonnidec.
Kergosien obéit.
P^SSOAS tout le restant de la journée avec à travers la misérable cloison qui séparait
Cela était de toute clarté...
Et, comme il allait s'éloigner, afin d W *
la maman et les. trois petits garçons, sa chambre de celle fréquentée par les
cuter
les ordres de son maître :
Ma'heurcusement,
Mary
Evah
avait
enJack, Lucien et Magloire... Faut les con- hommes à figure de bandits. Madame Félix
— Dis-lui surtout, ajouta l'aTOcat, diS'
nalire pour juger à quel point ils sont a eu soin de transcrire sur une feuille que tendu quatre voix, tantôt confuses, tantôt
distinctes,
sans
pouvoir
connaître
la
ligure,
lui
surtout à ma chère et pauvre belle'
gentils... Des bjoux, quoi ..
voici, le résumé des menaces dont vous
la physionomie, les gestes des interlocu- sœur, que ma maison lui est ouverte,
— Des anges, rectifia Le Goff.
êtes l'objet, monsieur l'avocat... C'est
teurs ..
qu'elle sera aimée par les miens, et qu«
— Des anges, pour sûr... el de la pre- gnke au guignon des guignons que je ne
Malheureusement surtout, huit jours ma famille deviendra sa famille...
mière classe, surenchérit Cormerais. S'il vous ea ai pas donné connaissance, il y a
venaient de s'écouler depuis que la jeune
(A suivre)
y a des anges médaillés au Paradis, bien aujourd'hui huit jours.
QuiMPKiiLÎ:.
— Imprimerie spéciale dé l'Union Agricole et Maritime
Certifié par,riinprimeur-Géfant'80tie8îgné,>
(Louis BEAUFRKUK)
Vu pour la légalisation de la signature ci-contre
Le Gérant : G. BERTHOLOM.
I—
ai' Année — N» 116
LE NUMÉRO
MT
Organe
mAmiTtmm
:
Républicain
Paraissant
Annono»* «t Réclames
Annonces judiciaires (la ligne).. 20 c.
Annonces volontaires
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journal et à Paris dans toutes les Agences.
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QUIMPERLÉ LE VS OCTOBRE li>C4
La Colonisation on Aliério
Ijd Journal officiel a publié cotte semaine un décret demeuré tout à fait
inaperçu dans le fracas de la guerre
russo-japonaise et dans nos discussions
sar les questions religieuses : i l est relatif au régime de la colonisation en
Algérie.
C'est un fait reconnu aujourd'hui que
noire belle colonie méditerranéenne
peut recevoir des colons agricoles. Le
domaine colonial français est fait pour
l a plus grosso pari du territoire où le
Français ne peut travailler lui-même ;
i l y joue un rôle de direction et ce sont
des colonies d'exploitation où la maind'œuvre ne peut être qu'indigène. L'Algérie-Tunisie avec la Nouvelle-Calédonie etquelques morceaux du Tonkin et
de Madagascar, fait exception : elle est
une colonie de peuplement. C'est là que
doivent se rendre les nonibreuses familles rurales qui se laissent trop souvenl entraîner par les agences d'émigraliôa vers l'Argentine et le Canada.
Si le mouvement n'a pas été plus prononcé, c'est que trop peu de facilités
élaierit offerlis autrefois aux familles
désireuses d'immigrer. Ces errements
onl été modifiés. La colonisation était
régie par un décret de 1878 qui accordait gratuitement des terres aux Français justifiant d'une certaine compétence' agricole et d'un capital d'au
moins 5.000 fr. Mais ce décret était
ignoré. Heureusement il y a quelques
années le gouvernement général de
l'Algérie eut l'idée d'installer une direction de la colonisation et celle-ci
conçut cette idée fort simple que pour
appeler des colons en Algérie i l fallait
recourir au procédé infaillible qu'emploie tout commerçant et industriel désireux d'avoir des clients : la publicité.
Un bureau derenseignemenls, 1' « Office de l'Algérie », fut installé à Paris,
au Palais-Koyal (où l'on peut s'adresser pour tous 1 enseignements). Il créa
un Bulletin très documenté et distribua
de nombreuses brochures. Il fit mieux :
i l fit dresser de fort belles alliches portant la carte de l'Algérie et indi(iuant
les concessions do terres disponibles,
les cultures qui peuvent y etre fuites,
les démarches à tenter pour les obten i r . I l allait ainsi solliciter jusque dans
les plus petites communes les cultivateurs désireux do s'expatrier en lorro
française et qui souvent hésitaient
faute dè renseignements.
IC4] Feuilleton de \ Union
Agricole
Mobi^ do Soptfontainos
par Auguste F A U R E
I
'
QUATRIÈME
PARTIE
L a Gh&telaine
de S a i n W e a n - d e - L u z
IX
Retour offensif
-SuitéCeci fait, il eDtrebùilla la porte et,
apercevant la bande hurlant, armée de
gourdins et de triques, il se tourna vers
les ours :
— A moi, mes bètes I tue ! Mootluc !
. tue ! Saiot Mêgriu !
. Et, du geste, il leur désignait les envahisseurs... Avec un grognement féroce,
les ours bondirent au dehors, semant la
terreur dans le groupe. Le grand esco•grtfFe qui)avait ramassé le ducat d'argent
l e débattait, la gorge tenaillée par les
Dimanche 9 Octobre 1904
: CINQ CENTIMES
de
la
les MERCREDI,
Région
VENDREDI
et
Rôd-aotion, jft.dmizilstratiozi Se J^nnoxioea
à QUIMPERLÉ, plaod Harvo, n' 8 bit
Tel a été l'élan qu'il a fallu se préoccuper de trouver dos terres nouvelles.
Jadis on croyait que la culture devait
demeurer limitée au nord de l'Algérie,
à la région du Tell. Or elle a gagné les
Hauts Plateaux, les territoires qu'on ne
croyait accessibles qu'à la vie pastorale et nomade : de hardis colons, qui
auront bien mérité de l'Algérie, ont
donné l'exemple, et leur succès a ouvert tout ce pays à la colonisation qui
ira dansl'avenir bien plus loin qu'on
pouvait l'espérer. Mais ces terres étant
moins bonnes, la culture doit être plus
étendue : c'est pour cotte raison que le
nouveau décret recotmail au gouverneur général le droit do concéder désormais 200 hectares au lieu do 100.
11 apporte une autre réforme intéressante : jusqu'à présont, la concession
gratuite des terres était la règle et la
vente l'exception. On croyait qu'il fallait offrir la terre aux colons pour
qu'ils viennent. C'est la Tunisie qui a
prouvé l'erreur do celle conception :
elle met en vente aux enchères des lots
de terres domaniales, et ces lots atteignent des prix élevés et trouvent toujours deux ou trois acheteurs. Il en sera
de même en Algérie, et le nouveau décret établit la vente des terres; ainsi
les colons seront encore plus sélectionnés et la colonie, récupérant les avances qu'elle fait pour aménager les concessions, pourra appeler un plus grand
nombre de colons. Cependant la concession gratuite est maintenue : elle
sera désormais l'exception, la vente
devenant la règle. De la sorte, les colons peu fortunés pourront encore venir en Algérie. Mais la colonie, on le
voit, a déjà le droit do se montrer plus
diflicile et d'exiger des colons vraiment
sélectionnés. Autrefois il y avait beaucoup de terres et pas assez de demandeurs; il n'est pas excessif de prévoir
le moment où il y aura trop de demandeurs et pas assez de terres disponibles.
Toutefois, il ne faudrait pas que l'agriculture algérienne continuât d'être à la
merci de l'agitation des gréviculteurs
marseillais. La crise du grand port méditerranéen a coûté des millions à nos
compatriotes d'Algérie : elle a apporté
dans leur existence la perturbation que
jetterait dans la nôtre un arrêt de la
marche des chemins do fer. L'insécurité
des transactions maritimes est mr-des
pires fléaux qui puissent s'abattre sur
notre laborieuse colonie.
L'Algérie, qui n'est pas un prolongement de la France, comme le disaient
inexactement ceux qui ont jadis assimilé cette possession aux lois et usages
de la métropole, atteint actuellement sa
maturité. Elle paie la France des sacrifices qu'elle a coûtés ; grâce à son autonomie elle devient une colonie prospère
qui se développerait mieux encore si
nous ne lui avions pas infligé notre
organisation électorale.
C'est parce que nous avons su l'amener à cet état de vitalité et de richesse
que nous prétendons à devenir les éducateurs de son indispensable complément, le Maroc, où notre politique travaille en ce moment à ouvrir les voies
à la colonisation française.
' .
JACQUES R U D E .
La liQirre Rnsso-Japonan
le
A Port-Arthur
Une dépèche de Ktiarbine dit que les
Russes ont abandonné seulement quelques positions avancées qui ne sonl plus
que des monceaux de ruines et que les Japonais ne peuvent d'ailleurs pas occuper,
parce qu'elles sont exposées au feu dos
autres positions.
Des témoins oculaires, qui se trouvaient
encore à Port Arthur durant les combats
du mois d'août, rapportent que la lutte a
été extrêmement acharnée des deux côtés.
Presque toute la 9' division japonaise a
été détruite dans un assaut. Les cadavres
gisaient par monceaux, et les blessés, qui
ne pouvaient pas eux-mêmes abandonner
le clianip de bataille, mouraient là où Ils
étalent tombés. L'armée japonaise ellemême est saisie d'adralrallon devant l'héro'ique défense de Port-Arthur, t.e général Stœssel est l'âme de celle défense. lia
pour dignes lieutenants le général Kondratenko et l'ancien gouverneur de Daliiy,
Fock. l.e général Sakarotf fait des prodiges dans la direction des travaux du génie.
Le moral de la garnison est excellent ;
]\ord-Ouest
DIMANCHE
Directeur : Auguste TERRIER
L'effet a été immédiat et les demandes ont vite afflué. Le bureau faisait
sur les candidats une enquête sérieuse
et une sélection heureuse fut ainsi opérée. On a installé 4IG familles en 1903,
le programme de 1901 en prévoit SOO et
on espère arriver à 1.200. L'administration algérienne sortait enfin de la
routine. Jadis on envoyait au hasard
dans les villages artificiellement créés
les candidats des régions diverses. Aujourd'hui on réunit dans les mômes villages les colons provenant du même
pays : l'émigré retrouve ainsi sa terre
natale parmi ses compatriotes. On fait
maintenant des villages composés de
gi-oupes de compatriotes et une émulation heureuse s'établit entre ceux-ci.
du
Les abonnements se paient d'avance. Sauf conventions, ils parlent du i" ou du iS de chaque mois.
On s'abonne au bureau du journal. On peut s'abonner
également, sans frais, dans tous les bureaux de poste,
ou encore en adressant un mandat-poste à
l'administrateur, M. Louis BEAUFRERE, place Ilervo, à Quimperlé.
voilà pourquoi la forteresse est impre*
nable. Lorsque la 7« division Fock s'est
retirée dans la forteresse, après avoir
évacué la colline du Loup, qui avait opposé sous Weber une résistance héro'ique
de deux mcls à trois divisions japonaises
réunies, le général Stœssel fit défiler cette
division au pas de parade sous le feu ennemi.
Port-Arthur est bien approvisionné en
vivres. Ses défenseurs sont persuadés que
la forteresse soutiendra encore un long
siège. Toutes les nouvelles relatives à sa
situation précaire sont de source japonaise et atisolument controuvées.
Le correspondant du DaUy Telegraph
à Tché-Fou rapporte que, au cours des
derniers assauts, les Japonais ont fait,
avec la plus grande bravoure, de nouvelles
tentatives pour s'emparer de la Montagne
Haute, position qui est la clé de PortArthur du côté du nord. Par suite de la
destruction de leurs travaux d'approche,
leur marche n'était nullement protégée. Des
témoins oculaires disent que des nuées
d'hommes escaladaient les pentes escarpées de la colline; à mesure que les uns
tombaient, les autres bondissaient par
dessus les cadavres avec une agilité de
montagnards. Les projecteurs électriques
des forts faisaien t étinceler les baïonnettes
des assaillants, puis les mitrailleuses ouvraient le feu sur ces masses humaines
et les balayaient; mais d'autres et d'autres encore revenaient à la charge avec
une bravoure frénétique.
Les Russes, enhardis par leurs succès,
firent une sortie; mais, cette fols, les Japonais ripostèrent à leur tour avec leurs
mitrailleuses et firent des ravages énormes
dans les rangs de leurs ennemis. I^e lende-main matin, le jour se leva sur une scène
elTroyable ; la colline était couverte de cadavres entremêlés de Japonais et de Russes. Des ruisseaux de sang coulaient entre
lès rochers ; les cadavres étaient horriblement mutilés, car les volées de mltraiile,
tirées presque à bout portant, avalent fait
d'elfroyables blessures. Les Japonais reconnaissent ofttclellement que leurs assauts ont été repoussés;
ils sonl convaincus de la nécessité de re
courir à un siège en règle ; la supériorité
de la défense scientifique a eu complètement raison de la barbarie et de l'assaut
à la baïonnette.
U n e H o r t i c «le T e s c a d r e
D'après des Informations venant de
Tché-Fou, un combat naval sérieux se serait engagé jeudi matin au large de ce
port. On entendait le bruit des gros canons et les surveillants voyaient les lueurs
de projectiles électriques fouillant l'horizon, et des lueurs semblables à celles qui
résultent de l'explosion des obus. Le combat qui avait commencé à 2 h. 1/2 du matin aurait cessé vers 4 heures. II est vraisemblable que la Hotte de Port-Arthur a
fait une sortie et qu'en essayant d'attein-
é'ait d'un noir d'encre, et le vent souflliit Comme lu peux t'en rendre compte, il
en tempête sur la grève de Saint-Jean-de- est à deux milles de la côte... Es-tu bon
Luz. Notre aventurier se promenait, cher- marin l
— Marin de Biscaye, pour vous servir?
chant, parmi les embarcations amarrées à
On connaît son golfe de Gascogne par
la côte, la chaloupe de V/zi/lej-iô/e.
Il ne la trouva pas, Seplfontaines et ses cœur, mais, pour le moment, malgré
compagnons Payant mobilisée lors de leur mon vif désir de gagner vos deux écus
embarquement à bord du brick. Ceci ne d'or, je me vois obligé d'y renoncer.
l'étonna pas : il se dit qtfil la suite du Peut-être... si le vent venait à faiblir, en
retour des coupe jarrets du B&tard, elle pourrait tenter l'aventure...
— Alors, attendons ! dit Grégoire, •
avait dû joindre VInflexible.
Pourtant, il lui fallait une barque... Il avec résignation.
L'homme retourna à ses coquillages, et
en avisa une, portant, sur sa quille couleur d'ocre, ce nom : Mouelle. A quel- Grégoire continua à faire les cent pas sur
ques mètres, sur le rivage, celui auquel le rivage... Pourtant, uneéclaircie s'opéelle appartenait était accroupi, actionné à rait, et la mer devenait moins mauvaise...
trier, sous la clarté de la lune, de gros Alors, le marin laissa tomber ces mots :
— (/I tient toujours, ces deux écus
coquillages qu'il vecait sans doute de péd'or ?
cher. Grégoire l'interpella.
— Plus que jamais !
— Ilolàl l'homme aux coquillages!
— Embarqie, alors I
A t elle des ailea, ta Mouette f
Grégoire sauta dans la barque... l'homme
— (.Il dépend, répondit l'autre ; quand
la mer n'est pas trop gueuse, la Mouette aussi, non sans avoir auparavant empoché
X
se comporte bien! Àliif, dame ! avec un ses deux écus. Us gagnèrent la. haute
vent comme celui-là, la pauvre n'a qu'à mer : tous deux avaient saisi les avirons.
Les tribulations de Grégoire
Us franchirent sans diftlculté une distance
garder la côte 1
— Ecoute, reprit Grégoire, veux-tu de un mille français ; le vent semblait
Obéissant aux ordres du Bâtard de
Luçon, Grégoire avait, la nuit venue, gagner deux écus d'or ? Cela ne sera ni faiblir, mais, tout à coup, il se remit à
long, ni diflicile : il s'agit de me conduire donner avec une formidable iatensité... La
quitté la maison de Ciboure.
Il était neuf heures du soir ; le ciel à ce brick dont tu aperçois d'ici les feux 1 mer était démontée, et, portée sur les
terrib'es pattes de Montluc. Quant à
Saint M^g'in, il ne perdait pas non plus
son temps et, le raulle rouge de sang,
déambulait dans la môlée aux caprices de
sa meurtrière fantaisie. Déjà troi^ des
sgresseurs fuyaient érloppés, fous de terreur, en dépit des objurgations du BAtard
qui cherchait à les rallier, quand^ mettant
le comble à la déroute, Francesco, qui
venait de mettre le feu à la mèche de
son mousquet, abattit un des assaillants
qui, frappé à mort, tomba la face contre
terre.
Sans doute, le Billard de Luron comprit Tinutilité de ses attaques, car, poussant un effroyable juron, il détala au plus
vile, fort heureux de ne laisser que son
manteau accroché aux crocs sanglants de
Saint-Mégrin, et essuyant, dans sa fuite,
un deuxième coup de mousquet de Francesco qui, moins heureux que la première
fois, n'allc'goit personne.
Abonnements (UN AN)
Quimperlé (ville)
Binistère et départements limitrophes
Autres départements
Colonies et étranger
7 fr8 —
9 —
16 —
dre Tché-Fou elle aura rencontré l'escadre japonaise.
A Saint-Pétersbourg, l'état-major de la
marine n'a reçu jusqu'à présent aucune
information concernant cette sortie de
l'escadre. Cette nouvelle demande confirmation, et ce n'est pas la première fols
que pareil bruit est mis en clrçîïlatioD.
En Mandchourle
Le correspondant des Nàvosti à Moukden télégraphie à ce journal, à la date du
5 octobre, qu'à en juger par les travaux
de défense préparatoire, II |est permis de
supposer que le général Kouropatkine n'a
pas l'intention d'abandonner Moukden
sans combats.
Des cabanes en terre ont été construites pour l'armée ; elles sont commodes et
chaudes.
Chaque jour arrivent à Moukdea des
cavaliers japonais faits prisonniers par le
général Mitchenko.
Ils ont un aspect pitoyable, sont exténués par la faim et le froid.
Il ne se passe, pour le moment, rien de
bien important.
Tous les jours les rapports officiels
russes relatent des engagements d'avantpostes. Le dernier, du général SakharofT,
mentionne un succès de la cavalerie russe:
Le 4 octobre, un détachement ennemi, fort
d'environ quatre compagnies, avec an escadron, a repoussé notre patrouille près de
Hounlipou, vers l'Ouest, et près de la ligne
du chemin de fer.
La patrouille fut renforcée et notre détachement de cavalerie, se portant sur les derrières de l'ennemi, qui marchait en avant, le
força à se retirer avec des perles vers Ta*
dousampou.
Notre détachement d'éclairenrs s'approcha,
le i octobre, à quatre ou cinq kilomètres aa
nord des mines de Yantaï et, devant ses avantgardes, quatre escadrons et trois compagnies
japonaises se retirèrent précipitamment. Nos
troupes de cavalerie revinrent à leur poste
vers six heures du soir, après avoir minutieusement inspecté les ' positions de l'ennémi.
Nous avons eu un cosaque tûé, un officier et
deux cosaques blessés. L'ennemi a subi quel(lues perles ; deux dragons japonais ont été
laits prisonniers.
Le correspondant du Standard à l'armée du général Kuroki télégraphie le
5 octobre que les Russes renforcent leur
gauche et font généralement preuve de la
plus grande activité de ce côté où ils paraissent s'attendre à une attaque.
L*CMcadre d e l a
Baltique
L'escadre de la Baltique, qui était à
Cronstadt, a reçu l'ordre de partir de*
main pour Rebal et de rejoindre les autres navires de cette escadre.
Le pavillon d u « V a r y a s ^
On se rappelle le terrible combat qui eut
lieu, le 9 février dernier, dans la baie de
Tchemoulpo et durant lequel la canonnière Koreieti
et le croiseur Vàryafft
après avoir résisté désespérément au fett
lames furieuses, la Mouette^ à chaque
instant, menaçait d'être engloutie dans les
Ilots.
A la clarté de la lune, les deux hom-'
mes se regardaient, ne cherchant pas à
se cacher naturellement l'effroi qui s'était
emparé d'eux. La rude figure du mario,
ruisselante du baiser de la vague, se détachait, imposante, dans ce cadre tragique.
L'homme avait sorti, de dessous son
sarrau de bure, une petite image de la
Vierge, qu'il regardait à la dérobée, en
murmurant :
— ... Ave tnaris Stella! Stella matutina !...
— Tes prières me paraissent bien ina*
tiles, dit Grégoire, surtout adressées i la
Madone; tu ferais mieux d'invoquer le
diable, compère I car, dans toute cette
musique d'enfer, il me semble que c'est
lui qui conduit l'orchestre I
Le marin se signa dévotement, encore
plus elTrayé par ce langage diabolique que
par le déchaînement des éléments. L'embarcation bondissait littéralement sur la
crête des vagues... Pourtant, elle approchait du brick, dont on apercevait d i s t w - ^
tement, à présent, la mâture, et les voiles.
{A
Suivre)
(le l'escadre japonaise, n'héslslèreiit pas ti
se faire sauler plutôt que de se rendre. Le
navire français Pascal qui, mouillé dans
la baie, avait assisté aux péripélies de la
lutte, recueillit la plupart des survivants
du Vayi/u{].
Le Petit Parisien
raconle qu'après
le sauvetage en masse des marins
russes, plusieurs embarcations s'iMaiit
approchées du croiseur qui sombrait rapidement, un matelot russe et un marin du
Pascal s'élancôrent de l'une d'elles pour
aller arracher Î\ l'une dos vcrj,'ucs, au
sommet do laquelle il tloltall encore, un
pavillon de ^'uorre russe, b!anc ù la croix
de Saint Andrée bleue.
L'étendard fut sauvé, etlcsdeux marins
le consorverent pieusement. Le Russe,
Prylebsky, étant mort, durant la traversée, sur le navire qui le ramenait en Kurope. le Français, un nommé Euiiène Salaiin garda le trophée et pendant les six
mois de convalcsccnce qui lui furent accordés ne consentit jamais h s'en séparer.
Ces jours derniers cependant, l'ordre de
rejoindre à Cherbourg, en qualité de ma
telot chauffeur, le l " dépôt des équipaires
delà tloile, lui arriva. Ne sachant alors !\
qui conlier le pavillon russe, il eut l'idée
de le porter aux bureaux du Pc/it
Parisien et de prier notre confrère de le re
mettre qui de droit.
M. de Feuquiôre a eu, A l'ambassade de
Russie, une entrevue à ce sujet avec le
comte Fersen, secrétaire de .M. de Nclidow, auquel il a remis le pavillon qui sera
envoyé au ministère de la marine russe.
AU JOUR LE JOUR
L'arrangement Franco-Espagnol
Une note communiquée aux journaux
de Londres dit ce qui suit à propos du
traité relatif au Maroc entre la France et
l'Espagne :
« Ce Irailé est le résultat direct de la
convention française du 8 avril H'Ol. 11 a
été négocié sur les lignes de celle con
vention, qui déclare que la Grande-Bre
tagne, la France et l'Espagne devront en
tamer conjointement des négociations relativement au paragraphe de la convention intéressant les Irois puissances. Le
gouvernement anglais a eu connaissance
de tous les détails des négociations et les
clauses du noirveau traité sont considérées comme satisfaisantes par les gouvernements de I^ndres, de Paris et de Ma
drid.
« Le traité comporte un certain nombre
de clauses secrètes. On peut cependant
énoncer, dès à présent, tiue des moditt
calions considérables onl élé apportées
aux prétentions françaises et espagnoles
depuis le commencement des négociations. Les frontières, qui circonscriront
les territoires dans lesquels la France et
l'Espagne poursuivront leur politique de
pénétration pacifique, sont clairement définis Il n'est nullement question, pour le
moment, d'un morcellement quelconque
du Maroc, qui restera sous la souvenu
neté du Sultan. Il n'est pas porté atteinte
aux droits politiques et commerciaux de
la Grande Bretagne au Maroc.
« Pendant tout lecours des négociations,
,,le§ gouvernements inleressés ont manifesté le plus grand désir d'aboulir à une
solution satisfaisante de la question marocaine, ce qui est maintenant un fait accompli ».
Le ministre des alfaircs étrangères et
l'ambassadeur d'Espagne à Paris ont
signé la déclaration suivante :
aoccntue les critiques qu'il avait faites à
ce moment. La commission va maintenant réunir tous les documents qu'elle a
rocuolllls el continuer ses travaux à Paris.
Des diverses conversations des conimiss;iires, il par.iîl l'osuller que les amis
du Milnistre disent (|ue l'enquête tourne k
sa justincation, tandis que ses adversaires
csllnioul.au oontrair.', avoir trouvé les
preuves do louies les criliquos (|ul ont élé
f;ii!os. ol ;ivoir mémo découvert de nouveaux fa il s.
L'Imoôt sur le Revenu
D'après des renseignements puisés A
bonne source, l'cnquèle faite par le niinislrc des (iiianc-'s au sujet de l'application
projetée de l'impôt sur le revenu, dont la
discussion va venir à la rentrée devant la
ChaMibro, n'aurait pas donné des lésullats
fa\ (ir.il)Ies à la réfor:nc.
M. Bouvier a désigné dans trente départements. les villes ou ([uariie'sdevi'le, les
communes ou pctiles iigglomérattons sur
lcsi|uels l'expérience devait porter tout
d'abord.
L'administration des llnanco.'? a rencoii
iré une très grande rè-islaiice cliez les
répartiteurs qui ne se Sont décidés qu'après beaucoup (riiésitalion, en faisant
force réserve, A fournir aux contrôleurs
les indications donl l'administrallon avait
besoin sur les revenus approximatifs de
chaciue conlribuablc.
L'enquête aurait ensuite démontré que
la réforme toucherait surtout sur les revenus moyens et que les fortunes importantes auraient encore certaines facilités
pour se dissimuler.
11 s'airissalt de considérer comme volé
et promulgué le projet d'Impôl sur le
revenu déposé par lui et procéder à son
application sur le papier, naturellement
de façon à relever les difflcullés d'appli
cation et de diirérence entre le rendement
de cet impôt el celui des contributions
actuelles.
Les communes dans lesquelles l'expérience a élé faite avalent, en grande majorité, des municipalités favorables à la
réforme. Enlln, on a constaté que si les
bases du projet Bouvier étaient mainlenues, les ressources produites par l'Impôt
sur le revenu seraient sensiblement inférieures à celles produites par les contributions auxquelles il doil succéder.
Il convient, il esl vrai, d'ajouter que les
évaluations des revenus, faites par dos
répartiteurs, paraissent être généralement
au dessous des revenus réels.
La nouvelle pièce de nickel
Les pièces de nickel de 25 centimes du
nouveau type approuvé par le décret du
24 juillet l'.HJl ont été mises en circulation,
mercredi, par la Caisse centrale du Trésor
public Pour tenir compte des critiques
formulées contre les anciennes "pièces, le
revers a élé complètement modltlé. De
plus, au lieu d'un module circulaire, on a
adopté une forme polygonale, h 22 pans,
qui permet, par^un simple toucher, d'évi
ter toute confusion avec la monnaie d'argent. Les pièces du type r.Hj3 continuent
à avoir cours légal.
Le Calendrier
Il parait qu'on va réformer le calendrier. Certains de nos bons radicaux trouvent le calendrier grégorien irop clérical
et voudraient revenir au poétique calendrier révolutionnaire que nous devons à
l'imagination du doux i'^abre d'Eglanline.
Bien des projets onl élé déji\ proposés à
plusieurs reprises pour rcmetlre au goût
t.,e gouvernement de la Ilopublique frandu jour le pauvre vieux calendrier <iui a
çaise et le gouvernement de Sa .Majesté le roi
d'Kspagne s'élant mis d'accord pour tlxer
cessé de plaire. II y a eu des calendriers
l'étendue des droits et la ^'aranlie de.s inlùrols
agricoles où en regard de chaque jour se
qui résuIlcDt, pour la France, de se.s posS'!SIrouvail inscril le nom d'une plante lleusions algérlenne.s, et, pour rKspa^'iie, de ses
rissante
ou d'un fruit mûrissant à ce mo' "i)Ofisessions sur la cote du Maroc, el. le goument
de
l'année; le calendrier positiviste,
vernement de .Sa .Majesté le roi d'I-lspafjne
où les noms de salntsfaisaient place à des
ayant en con.séquence donné sor, adhésion à
noms d'hommes de bien qui onl honoré
la Déclaration franco-anglaise du s avril i!H,)'i,
le'.ative au Maroc el à 1 H^'ypt^", dont coml'humanité ; dans un autre les noms de
' inuDlcation lui avait élé faile par le tîouvorsaints sont remplacés par celui de grands
nement delà Képublltiue francai.sp, déclarenl
hommes, penseurs, poêles, artistes, etc...
qu'ils demeurent fermement alLacliés ix TinléMais le plus fantaisiste est bien certainegrilé de l'Kmpire marocain sous la souvement le calendrier gastronomique qui fut
ralaté du Sullan.
sérieusement proposé un jour à la chambrée par un bon toqué.
Les grèves de Marseille
Notre gastronome, en bon gourmet, se
Le nombre des travailleurs a encore conlenlall d'Indiquer les produits qui se
augmenté jeudi matin. 11 s'élève à ?.7()U mangent aux dltrérents mois el propo'ouvriers ayant signé l'adhésion à la son- sait avec un calme Imperturbable ces
tence'arbitraie et à l.2()0 syndi(iués envi
noms harmonieux :
ron.
Pour remplacer Janvier : Mari'onglaA'endredi, 4,(XX) ouvriers ont travaillé, çairc.
dont 1,50!) syndiqués.
Février :
Iliirengsanrulor.
On procède non seulement an décharMars : (Knfà ta coqvklor.
gement des navires, mais encore au charAvril : Petit poisi'tor.
gement, ce qui indique leur prochain déMai : Asperoial.
>part.
Juin : (.uncombriat.
Lescompagnies de navigation al tendent,^
Juillet : Melonlat.
.pour armer, que le ministre du commerce,''
Août : Raisinose.
répondant à leur demande, les exonère
Septembre : Ilnitrose.
des amendes encourues par celles d'entre
Octobre : liécasslnose.
elles qui eifectuent des services postaux.
Novembre : Pommedetalre.
Les armateurs ont décidé d'assurer les
Décembre ; Poiulinaire.
I (jiéparts pour la Corse, la Tunisie et l'Ai
Verrons-nous jamais aboutir celle ré
gérie'dès les premiers jours do la semaine
forme li\ ? Daterons-nous quelque jour nos
prochaine.
- ,
lettres du «
Concombrlal » ou du « 7
Les Inscrlls reprennent le travail el l On . (Kufàlacoquidor'? » Il n'en faudrait pas
peut considérer la grève générale des jurer : la mode est chose si bizarre et l'on
est si inconstant en France!...
ports comme terminée.
}
ARMÉE ET
MARINE
Los |)érioilc«) « I V x c r c l c c M
Une clrculalredu ministre de li guerre
rappelle que, d'après les règIemonis existants, les réservlsles el territoriaux qui
en font la demande peu von i ôlie très ex
ceptionnellement autoiisés à accomplir
leurs périodes d'exerckxN dans un corps
plus voisin de leur résiJenc.i i;ue celui qui
leur esl normalemenl assigné.
A l'avenir, ajoule le mini.-lre, ce.s faveurs
pourroiil ôire accordées dans une mesure plus
large el s'appliiiuer nolammeul ù ceux des
réservistes el lerritorlanx mariés ou veufs
avec enfants donl la silualion serait parliculiéremeul digne d'inlérôl.
Toutefois, les généraux commandant les
subdivisions cliargés de slaluer sur les demandes no devront pas perdre de vue le l)ul
des dispositions d'après lesquelles l-'s liommes ilL'sdilT-M-enl'îS catégories de réserve doivènl accomplir, en principes, leurs périodes
dans leurj corpsd'aircclalion.
t.es autorisations qu'ils pourront accorder
ne devront ôlro, par suite, que reslrciiiles. ne
s'appliquer (|u'a des cas dûment jusllli >s el
lorsque le corps d'alfiiclalion e.sl slallonné
dans une garni-on léoMemonl éloignée du
lieu de leur résidence.
LCH ciig;iig;ciiiciitH v o l o i i t u i r c s
M. le général commandant le 11'' corps
d'armée laisse à M.VI les généraux, commandant les subdivisions, le soin de statu r sur les dem indes d'engagements \ o
iontalres que les jeunes gens formeraient
afin de pouvoir entrer dans les garnisons
de leur circonscription.
E c o l e fies i i i é c u i i i c i e n s
«le L o r i c i i t
Le ministre a prononcé l'admission à
l'école des mécaniciens de Lorlent des
jeunes gens ci après :
P" catégorie — Benoit Normanl,d'Audicrne; Jean Cohannec, de Morlaix; Kugène Le Pèvre, de Palmpol; Léon Le
Goaec, de Qulmper; Louis Quéméneur, de
Bresl;Jean Kergaslel, de Qulmper; Arsène Gablllard, de Dlnan ; Pierre Le Bris,
de Brest ; Louis Basset, de Concarneau ;
Georges Morvan, de Binic; Eugène Gourmelin, de Douarnenez; Camille Cambray,
de Lannlon, Emile Schneider, Francis
Ulvoas, Ernest Salaun, Gustave Jégou,
Audren Goavec, Désiré Laurent, Gustave
Sarchet, de Brest; Henri Le Roux, ds
Morlaix : Alexandre Wéber, Jean Le
Gotr, Yves Alégoèt, Gabriel Beyer, de
Brest ; Pierre Bigot, d'Audierne.
2' catégorie. — Eugène Diquelou, de
Qulmper; Emile Cbrnic, de Saint Brleuc;
Jean Le Roux, de Roscolf; Gustave (Jeorgel, de Bresl ; Edouard Péron, de Morlaix ; François Perrot, de Paimpol ; Jean
Trévidlc, de Doutrnénez ; Eugène Goué7,ou, do Saint Brienc-; ElieNaour,de Paimpol : Bernard Goarnlsson, de Brost; Jean
Lancelot.de Cftucale ; Théophile Le Moal,
de Saint-Brleuc ; Jean Ramonet, de Bresl;
I>udovic Lelirzen, de Cancaie; Jules Hézard.de Dlnan; Clément Rouget, de Brest;
Jean Priol, d'Audierne; Pierre Giloux, de
Morlaix; Jean Michel, de Brest ; Alllain
Tréhiou, de Palmpol ; Etienne Colin, Jean
Hélou, de Morlaix; Guillaume Morvan, de
Bresl; Jean Carnot, de Qulmper; Louis
Rolland, de Concarneau; Albert Herry,de
Salnt-Brlcuc ; Thimothée Mens, d'Audierne; Jean Gabon, de Brest; Jean Derrien,
de Camaret ; Paul Pitel, de Saint-Brieuc ;
François Méncz, de Bresl; Auguste Le
Page, de Morlaix.
l^entrée à l'école aura lieu le mardi 11
octobre cl les Intéressés devront être mis
en roule dans les conditions Indiquées à
l'article 17, S 5, de l'arrêté du 30 décembre
1901, et devront être rendus à Lorlent, au
plus lard, dans la matinée du mardi 11 octobre.
B U L L E T I N DE L A PECHE
Cii'ciilaiirc p r ^ ' r e c t u r n l c
M. le Préfet du Finistère vient, au sujet
de la farine d'orge, d'adresser aux marins
du littoral la circulaire suivante :
11 me revient que beaucoup de marinspêcheurs, quoi(iue reconnaissant les avantages
qu'ils en pourraient lirer, hésitent à faire
usa}^e de farines d'orge el de maïs pour la préparation de la rogue dans la crainte que leur
emploi soll prohiljé.
l.a loi n'interdit d'utiliser, pour la pèche, que
les matières donl l'usage pourrait entraîner la
destruction du poisson el les marins-péclieurs
peuvent se servir comme boëtte de telle farine
qui leur paraîtrait préférable.
Je vous prie de porler ce qui précède à la
connaissance de vos administrés.
Le l'irfet, COLMGNON'.
Gonoarneau. — La pêche de la sardine a
élé, celle semaine, un peu plus faible que les
.semaines précédentes.
La moyenne de poissons péchés par jour el
par bateau sorti » été d'environ s.ooo sardines.
Le prix a varié do cimi à dix francs le
mille pour la petite sardine.
On a pèclié très pou do ^'rosses sardines; ce
poisson s'est vendu de .'lO à :is francs le mille.
Les pêcheurs de maiiuoroaux :'i la lif^no font
de très belles pêches ; ce poisson se vend à un
prix très rémunérateur.
|
La commission d'enquête sur la marine
a terminé sa visite des Irois ports do
guerre qu'elle avait choisis, La plupairt
de ses membres sont rentrés à Paris venant
de Toulon. Le vlce-amlral Olgon,
fI
p'réfet marillmedece port, s'est montré
plutôt optimiste et n'a trouvé rien à redire à l'état des escadres ni à la discipline
des équipages. En revanche, le contreamiral Ravel, qui fut relevé des fonctions
do major général pour avoir protesté
contre le départ du ShUij, a renouvelé et
Nous engageons nos lecteurs à lire l'avis
des Orandt Magasins du PrlnUmptda Parli,
(luc nous pul^Ilons aux annonces.
AQRICUJ-TURE
L'éoole de laiterie de Kerliver
L'cxamon pour l'admission ît l'école
do laiterie et fromagerie de Kerliver,
en Hanvec, aura lieu le 10 courant, dans
cet établissoment.
.•
X o n i i i i n t i o i i H d*Iiii>ititutciir8
Par arrêlé de M. le Préfet du Finistère
en date duO oclobrecourantaélé nomné:
Instituteur à Chàleaulln, M. Qulllévéré,
Yves, on congé pour service militaire.
noiiniiCH
Sont promus :
Brlg;idlcr!\ Plougouvelin, le sous-brigadier Fariau, du Conquel.
Sous brigadier aux Quatre-Vents, le
préposé Surzur, de FouesnanL
Sont nommés :
Préposés: MM. Dano,à Saint-Adrien :
Raoull, à Laubcrlach ; Savary, à Benzec ;
Prlgenl, à Fouesnant ; Autret, à Trévignon.
Matelots : MM. Hardy, à Qulmper; Salon, à Tindufl' ; Le Barch, au Palais.
Sont nommés à solde entière : à Brest,
le prépose à demi-solde Jacob, des QuaIre N'enls : aux Quatre Vents, les préposés à demi-solde Orjubln, de Port-Louis,
et Le Meilleur, des Qualre Vents.
Sont nommés en la même qualité :
Les préposés Le Roux, des Sables, à
Audierne ; Coléno, du Havre, à Brest ;
Crénégy, de Rouen, à Brest ; Kergoat, de
Saint Samson, à Salnl-Jean du Doigt ; Cozannec, de Saint-Jean du Doigt,, à SaintSamson :'Le Port, de Saint-Pierre, à
Gavres ; liC Roux, d'Audierne, à SainlPierre ; Moncus, de Beuzec, à Audierne ;
Hasié, de Trévignon, à Beslon ; les brigadiers Layec, de Plovan, à Audierne ; Bron
nec, d'Audierne, à Plovan ; les sous-brigadiers Aillet, de Port-Louis, auConquet ;
Caissac, d'Elel, à Port-Louis ; Douarin,
des Quatre-Vents, à Elel.
Itoiirscs Xutionnlci^
Des bourses ou fractions de bourses
nationales d'enseignement primaire supérieur sont accordées aux jeunes gens et
jeunes filles ci-après désignés :
Concarneau,. — M.M. Flairés Pierre,
d'Elliant, trois quarts de bourse d'internat.
Tanniou Pierre, de Pont-l'Abbé, trois
quarts de bourse d'inlernat.
Le Coz René, de la Forêt-Fouesnant,
demi bourse d'internat.
Quimperlé. — MM. Croissant Joseph,
de Scacr, demi bourse d'internat.
GastrecJoseph, de Lopéreo, demi bourse
d'inlernat.
Mlles, Pennec Marie, de Pont-de-BuIs,
Irois ijuarts de tjourse d'inlernat.
N:col Joséphine, de Chàleaulln, trois
quarls de bourse d'inlornat.
Méhu Mélanie, de Tréboul, demi bourse
d'internat.
Herlemont Marguerite, de Lanildul, demi bourse d'internat.
Mousler Julletîe, de Lambézellec, demi
bourse d'inlernat.
Hourgoullloux Anne, de Chàleaulin, demi bourse d'internat.
Caruei Marthe, de Douarnenez, demi
bourse d'inlernat.
Canévet Anna, de Bénodet,deml bourse
d'internat.
Coatval Marcelle, de Pont-l'Abbé, den:i
bourse d'internat. ,
iJorlai.v.— MM. Le Roux Yves, de Sizun, demi-bourse d'inlernat.
Jouve Marcel, de Douarnenez, bourse
enlièro d'internat.
Douarnenez. — MM. Rolland Jean, de
Locronan, demi bourse d'internal.
Meslin Edgar, de Quimper, demi bourse
d'internat.
Mlle Quentel Marie, de Quimperlé, obtient une bourse d'entretien, à l'école primaire supérieure de Quimperlé.
Des promotions de bourses nationales
sont accordées aux jeunes gens et aux jeunes (llles dont les noms saivenl :
MM. Pille Victor, Plassart Joseph, Riou
Corenlin, Le Niger Louis, Nédélec Guillaume, Guillou Maurice, ont obtenu un
quart de bourse en plus.
Mlles Nicolas Marthe, Alexandre Je«nne,
Le Guellec Virginie. Loréal Marcelle, Le
Meur Anne-Marie, ont obtenu un quart de
bourse en plus.
Une prolongalion déboursés ou''defractions de bourses est atlribuée aux jeunes
gens el aux jeunes filles ci dessous j«diqués :
M. Pencoat Félix, demi jbourse à Concarneau.
Mlles Guédon Lucie, demi bourse à
Quimperlé ; Octobre Anne-Marie, trois
quarls de bourse, à Quimperlé.
Quimperlé. — Chambre des Huis-
siers. — Les huissiôrs do l'arrondissement de Quimperlé se sont réunis ce
malin, 8 octobre, pour la constitution
do lour chambre qui se trouve ainsi
composée pour rannée 1^)5:
Syndic, M. Fiche, de lîannalec; secrétaire, M. do Gadenel ; trésorier, M.
Qnéré ; rapporteur, M.Tamic, tous trois
do Quimperlé ; membre, M. Tanguy, de
Ponl-Avcn.
Un banquet confraternel les a réunis
ensuite.
—0—
Douarnenez. — De notre correspondant :
I.a pêche à la sardine esl loujours assez
•L'Enquête sur la Marine
CHROHIQOE RÉGIONALE
bonne, mais la plus grande partie des bateaux
sont encore partis pour Audterne où la sardine
donne en aijondance.
- Le ('> :
Cent bateaux environ sont sortis; ils y sont
rentrés malgré le mauvais lemp.' avec une
moyenne de mille sardines à bateau (poissons
mêlés), vendues entre l.') el :».") fr. le mille, suivant grosseur.
- Le 7 :
Bateaux pas sortis pour cause de mauvais
temps.
Quimperlé. — Un train en détresse.
— Hier, vendredi, lo train n" 18 qui
arrive en gare do Quimperlé à 3 h. 18,
est resté en panne dans colle gare.
Voici dans quelles circonstances s'est
produit do cet accident.
Un pou avant d'arriver en gare de
Quimperlé, un dos tuyaux de la chaudière lubulaire éclala. Immédiatement,
par une fissure, large à peine comme le
doigt, Icau do la chaudière, poussée
par la forte pression intérieure, pénétra
dans le tube el inonda lo foyer ainsi
que la boîte de fumée. Tandis que le feu
s'éteignait, la pression intérieure baissait toujours, et, à un moment donné la
chaudière se trouva vide.
Le train qui se trouvait dans une descente au moment où cet accident est
survenu à la locomotive put entrer en
gare. Mais il ne put en repartir : tout
jusle la 1 comotive put aller se placer
sur une voie de garage.
Le chef do gare télégraphia en toute
hâle au dépôl de Quimper d'envoyer
une machine de secours. Celle-ci arriva
une heure après, et à 4 heures 1/2
le train reprenait sa marche.
Quimperlé. — En ménage. — Les
époux Jouan, de Leurmancel. ne doivent pas vivre en très bonne intelligence, et cela s'explique, car la femme
a la passion de boire. Ces jours derniers encore, au rnomenl où elle se disposait à chercher quelque douceur au
fond d'une bouteille d'eau-de-vie, son
mari survint et s'y opposa. Une'lutte
s'engagea entre les deux époux : la
femme saisit une paire de ciseaux eten
frappa son mari à l'avant-bràs gauche,
lui causant une blessure qui, d'après
M. le docteur Le Stunf, le met dans une
incapacité de travail de 15 jours. Procès-verbal a élé dressé contre la femme
Jouan pour blessures volontaires.
Quimperlé. — loresse. — Hier, un
marchand forain nommé Le Scanf Yves,
se trouvait en état d'ivresse sur la voie
publique, conduisant une petite voiture
chargée de différentes marchandises et
attelée de deux chiens. M. le commissaire de pôlice fit mettre les chienS' en
fourrière et conduisit Le Scanf au violon, puis il le gratifia d'un procès-verbal pour ivresse.
—0—
Névez. ~ Vandalisme. — Dans" la
nuit du .3 au 4 courant, un individu demeuré inconnu a détérioré de jeunes
pommiers greffés appartenant a(ix
époux Boulic,débitantsà Pouloré en Névez. Les dégâts s'élèvent à 20 fr. Une
enquête est ouverte.
—0—
Beuzec-Conq. — Mort sur la route.
— Lundi dernier 3 octobre courant,
deux enfants revenant de l'école ont
trouvé dans un vieux sentier, entre les
villages de Le Rhun et Kérandon^ le
nommé Calvez Alain-Marie, âgé de .52
ans, journalier à Kernoa. Il était couché sur le ventre el marmottait upe
chanson. Les petits au lieu d'aller raconter la chose rentrèrent tout droit"
chez eux. Or, le lendemain en allant
chercher des châlaignes dans la campagne, vers sept heures el demie, .la
jeune Marie-Anne Flairés trouva le
sieur Calvez mort au milieu de la routq^.
Prévenue de ce fait la femme Calvèz,
qui n'avait pas vu son mari depuis la
veille à trois heures de l après-midi,
s'empressa de faire transporter le corps
à son domicile.
Calvez était paralysé du côté droit et,
depuis plusieurs mois ne pouvait plus
travailler.
On attribue sa mort à une congestion
déterminée par un excès de boisson.
—0—
Quimper. — Vélo-Sport. — Les
Sociélaires du Vélo-Sport Quimpéivis
sont priés de vouloir bien assister à la
réunion générale qui aura lieu au siège
social. Hôtel de l'Epée, lundi prochain,
10 octobre courant, à 8 heures et demie
du soir.
Objet : Projet de courses ; exposé de
la situation financièfe.
— 0 —
Quimper. —
— Les sieurs
Bargain Jacques et Suignard Guillaume
ont prêté serment à l'audience des vacations de samedi, 8 courant, en qualité
de gardes-particuliers des propriétés de
Ponouarena, Kéranquéméner, Kéridré,
Guillihouarn, Kérockeden, en Gouesnach ; Le Vevaôt, Kérorian et Kérouter, en Clohars-Fouesnant, et Kergaris,
en Pleuven, toutes appartenant à M.
Joseph Alavoine, négociant à Quimper.
— 0 —
Quimper. — Etat-civil du 30 septembre au () octobre :
Xaissances. — Landuren Alain. — Pressard
l':ufïéne. — Guéguen Françoise. — tdjour Jean
el Lijour Jeanne Jumeaux). — Nédélec Pierre.
— Ttiépaut Emmanuel. — Lalaizon I.ouis. —
Boulis Hervé. — Salaun Adrien. — Perrot
Marie — Pernès Jeanne.
l'ulilicntions de marfrtf/es.-LagrifTePierre,
docleur en médecine, domicilié à Quimper, el
Crouan Magdeleine, s. p., domiciliée a Crozon.
— Héliùs Albert, comptable, domicilié à Quimper, et Nicol Hermine, commerçante, domiciliée à Balz (Loire-Inférieure). - Monfort
François, {gardien à Tliospice, domicilié à.
Quimper, et Poupon Anne, cultivalrice, domiciliée à Coray.
Dèccs. — Quéré lîrnestine, 3 ans. — Sléphaa
Marie, 2 ans. — Bourbigou Marie, I l ans. —
Tis.seranl Kugéne, 21 ans, s. p., célibataire. —
Morvan Marie, 17 ans, couturière, célibataire.
— lye Febvre Kmilie. 00 ans, s. p., veuve de
"^'ves Blanctiard. — Pochai Jeanne, 2i ans, culllvatrlce, célibataire. — Dévédec Joseph, 39
ans, cultivateur, veuf de Marie Banniel.
—0—
<
Ergué-Armel. — Vol de nuit. —
Dans la nuit du 2 au 3 de ce mois, des
individus sur lesquels on a certains
indices, onl pénélré dans l'habitalion
du sieur
Reste Mathias, menuisier
et cabarelier à La Forêt, el o n l dérobé
douze bouteilles de liqueurs dont deux
de cognac c l une de kirsch, e l une
somme de 1 f r . 50 renfermée dans le
comptoir dont la clé a disparu.
' I l n'existait aucune trace d'effraction
sur la porte; les malfaiteurs onl simplement poussé avec force le battant
du milieu et réussi de cette façon, à
faire sortir le pêne de sa gàcho.
, M. Le Reste, qui estime son préjudice
à une quarantaine de francs a de forts
soupçons sur vin groupe do jeunes gens
qui ont été rencontrés, celle nuil-là,
faisant la « bombe » aux environs de
la gare, vers deux heures du malin, c l
qui ont frappé à la porte de plusieurs
cabarets dans lesquels ils onl essayé
de rentrer do force.
commune du Guilvinec, a conslalo l a
disparition d'une chaîne pesant 102 kil.,
d'un câble de 75 mèli-cs de long, do
deu.^ capotes en toile donl une cirée et
d'un pantalon en colon bleu.
Tous ces objets qui sonl neufs el que
le sieur Copias évalue à 120 fr. ont été
dérobés pendant la nuil par une personne demeurce pour le moment inconnue.
P o n t - C r o i x . — Marché du 0 Octobre d904 — Froment, les 50 kil.,
10,00; mélell, 8.75 ; seigle, 8.00; orge,
(i.50 ; blé-noir, 7.00 ; avoine, 7.00 ; pommes de terre, 2.50; Foin, ».'>»; Paille,
• • • • •
^
L a r e n t r é e des classes
L e d é p a r t de l'appétit.
C'est un fait que beaucoup d'enfants dés
qu'ils sonl rentrés au collège perdent l'appétlf.
Les causes de celle inappélance sont nom—0 —
breuses, et les étudier nous entraînerait Irop
Chêteaulin. — Do noire correspon- loin. Indiquons plutôt de suite le remède. Pour
rendre l'appétit â un enfant, rien n'esl é^al à
dant, le 7 :
Irailemenl de quelques jours parles pilules
Le 10 courant aura lieu la réunion des un
IMnk. Il ressort en elTet de la lecture de touhuissiers do l'arrondissement, en vue tes les atlestations de Docteurs, de particude former leur chambre pour l'année liers, que le premier elTet du traitement des
pilules l'ink est le relèvement immédiat de
1005.
l'appétit. On comprend aisément combien ce
—0—
symptôme est important el quelles conséquenCarhaix. — De noire correspondant: ces il a puisque le relèvement des forces proAu.v Ursidines. — Le représentant cède de la nutrition normale. Nous prendrons
du liquidateur des biens des congré- un exemple dans la lettre du père d'un jeune
de l'i ans, Georges Tardy, qui habile à
gations s'est présenté au couvent des écolier
Lyon is, Hue Villon.
- 0
Ursulines pour procéder à l'inventaire
« Mon fils Georges, écril-ll, a eu une croisOouarnenez. — Do noire corresdu mobilier.
sance trop rapide, ce qui l'a beaucoup alTaibli.
pondant l e 7 :
H était paie, lent
Tout s'est passé sans incident.
dans tout ce qu'il
—0—
Bal. — Nous signalons un nouveau
Carhaix. —- De noire correspondant : faisait; il n'avait
bal qui sera donné dimanche prochain
plus le moindre
Les exploits de Flich. — 11 n'est b r u i l appétit et nous
à la salle de Venise sous le patronage
que du récent exploit de Flick.
étions obligés de
du comité de l'éducation populaire.
le gronder pour
Mercredi,
dans
l'après-midi,
ce
jeune
—0le faire manger.
Oouarnenaz. — De notre correspon- chien, pénétrant à la suite d'un gros rat Son haleine était
dans le dépôt de grains de M. Descend, courleet il avait de
dant le 7 :
s'introduisit dans un égoi'it d'où i l f i l fréquentsélourdisLa musique de l a ville prêtera son
sortir quinze gros rais qu'il exécuta sements. llcauchegracieux concours à la fêle laïque do
mardait la nuil,
séance tenante devant un j u r y composé avait des migraidimanche.
do notables de noire ville.
nes,destintemenls
—G—
—0—
dans les oreilles.
Douarnentz. — De notre corresponPlonAvez-Porzay. — De notre cor- Des personnes qui
M. Georges TAUDY
dant le 7 :
avaient employé .rapi-.'^s uno i)hotoj;iMi)hip.
respondant, le 7 :
. .
•Le canot 049, patron Bozec René,
Accident de travail. — Le 1" octo- les pilules Pink avec succès nous les conseils'est jeté à la c6le l a nuit dernicM'o ; bre, le sieur Le Gall Corenlin, journa- lèrent forlement. Mon llls a pris les pilules
et tous ses malaises onl disparu. 11 est
comme i l s'est échoué sur la plage du lier au Mez, en Plonévez-Porzay, a été Pink
fort el se porle très bien. Dès les premières
Ris, n pourra assez facilement être ren- victime d'un accident pendant qu'il traboiles il a retrouvé un excellent appétit. »
Si vos enfants ne mang.»nt pas. faites leur
floué.
vaillait dans la carrière du Mcz.
prendre les pilules Pink. Mcrivez à ceux de
Un bloc do pierre d'environ 400 kilos
vos enfants qui sonl au collège demandezDouarnenez. — Dotation de la Jeu- lui tomba sur la jambe droite la lui bri- leur s'ils oiit de l'appétit. S'ils vous répondent
, nesse de France. — Le Trésorier de la sant en trois endroits.
que non, adressez-leur de suite quelques boites
de pilules Pink qui leur donneront de l'appétit,
section se tiendra à la Mairie dimanche
On a dù lui amputer sa jambe.
favoriseront leur croissance en leur fournis0 octobre, de 9 à 11 h. du matin, pour
sant du sang riche el pur. Souvenez-vous qu'il
recevoir les cotisations du 4" trimestre
Les r i i a r i ' t i c i a .^la$-nlcr-llé(lu, de est préférable d'aller chez le boucher que chez
et les nouvelles adhésions.
droslai/ (Seliio el-Olse), viennent d'otjtc- le médecin, et que quand on ne va.pas chez le
nir un nouveau succès au concours de premier, on est forcé de rendre visite au
—0—
second. Les pilules Pink sont aussi bonnes
Bannaiec ; le jury- leur a décerné le pour
les grandes personnes que pour les enPont-Croix. — Ktal-civil du mois do
1'' prix pour bon fonctionnement el consfants.
IClles sonl recommandées aux personnes
septembre :
truction.
faibles, anémiques, chloroliques, à ceux qui
Xaissances. — Ansquer Anne-Tliérose-Marie.
font de durs travaux ou que les excès ont
— Manuel Joseph-Marie. — Kérouédan .Marieépuisé, aux personnes qui souffrent de l'esMORBIHAN
(]alheHne. — Mazéas .leanne-Yvonne. — .Matomac, de douleurs et d'affections nerveuses.
L o r i c n t . — Théâtre. — Ainsi que
zéas llervé-Simon-Guillaume.
On peut se les procurer dans toutes les pharMd?jiages. — Baadou.\ Maurice-Maxime, nous l'avons déjà annoncé, nous aurons macies et au dépôt Gablin et C'«, trois francs
commerçant,
ans, et Marzin Anastasie- encore cette année la bonne fortune d'acinquante la boite dix-sept francs cinquante
Marle-lx)uise, sans profession, Zi ans. — Bo- voir Mme Emilienne Joubert élève de les six boiles franco.
nlzeo François-Marie, cultivateur, 20 ans, el Coquelin, comme directrice du théâtre de
Pense! Marie-Jeanne, cultivatrice,'Mans. — [..orient, l^es succès qui sonl venus si justement couronner ses elForts l'an dernier,
Kérourédan François, cultivateur, i l ans. et
Bonizec Françoise-Marguerite-Marie, cuUiva- nous promet lent encore une saison théâtrale exceptionnelle.
trlc«>, 21 ans.
Nous rappelons que pour le concours
L'aimable directrice, qui est également
toutes les vignettes devront être
Décès. — Quellec Pierre-Gorenlin-Marie,
jours. — Perrot Jeanne Michelle, li» ans. une artiste hors de pair, nous donnera une adressées pour le :tl cléccmbro pro— Her,vé Vénoc-Marie, servent d'infanterie de série de pièces nouvelles et des plus in- chniii, passé celte dale elles seront porligne, 26 ans (acte transcrit). — Porsmoguer téressantes où, à la grande satisfaction tées en compte pour le concours suivant
i»05.
Uosalie, ménagère, 2'> ans, épouse dë .Mathieu du public, elle se fera entendre avec le
talent qu'on lut connaît. Elle s'est, du
La liste des lauréats sera envoyée don»
Piton.
reste,entourée d'une trouped'arllstes donl toute» le» épiccric» ainsi qu'à tou-0—
on dit le plus grand bien et donl nous tes les personnes qui voudront bien en
Audiarna- — De notre correspon- donnerons la liste dans un prochain nu- faire la demande à M . A . L E R O U X , à
méro.
dant le 7 :
O r c h i t ' » (Nord).
L'ouverture de la saison aura Heu le
Sauvetage. — Mercredi vers une
heure du soir, Danzé Jean-Laurent, samedi 22 octobre avec Si j'étais Roi.
La première matinée aura Heu le di
marin, .âgé de 04 ans, tombait dans le nianc le .'30 octobre.
port. L i mer étant haute à ce moment,
i l se serait infailliblement noyé sans le
secours du préposé des douanes Franger qui, attiré par les cris de l'infortuné
ET LES PLUS
ne se oeni qiten paquets tte
réussit à le sauver à l'aide de la ligne
Brunei.
f , 6 A l O KILOQR.
Toutes nos félicitations -à ce brave
agent qui a déjà obtenu plusieurs réGRAMMES
compenses pour divers aclcs do sauportant la Signature J . FZOOT ,
vetage.
—0—
M A C H I N E S
La Guilvinac. — Vol à boni d'un
T o u t p r o d u i t e n sacs t o i l e o u en
bateau. — Ijq dimanche 2 octobre couv r a c , c ' e s t - à - d i r e n o n en p a q u e t s
MAisons
(QUIMPER.QuaideStéïr,12.
rant, vers sept heures et demie du n p vPMXPy®®ORLAIX,PlaceThiers,10.
signés J . P I C O T , n'est pas d e l a
matin, en arrivant dans son embarca- u u V t. IN 11.( B j j s T ^ Rue de Siam, 32.
tion mouillée dans le port de Sainl- E x p o s i t i o n U n i v e r s e l l e d e 1 9 0 0
Guénolé en Penmarch, le sieur Copias
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[80] Feuilleton de V Union
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NOÉMI
LEGONNIDEC
Par Marc
ANFOSSI
DEUXIEME PARTIE
LUTTE
OUVERTE
CHAPITRE I I I
Cemmant «t pourquoi Cormerals et Le
Ooff «'étaient trouvés en retard de
huit Jour* pour rendre vielteé M. Prospar Legonnideo, l'avooat
- ) Suite (-
assez mioce pour que Mme Félix ait pu
entendre les machioations que POD préparait coDtre vous, elle l'était aussi suffisamment, par malheur, pour que les racailles d'à côté aient pu percevoir le liotemeot des pièces d'or. . sans compter
que Le GolT el moi, DOUJ avons des voix
de tous les diables auprès desquelles la
sirène de Vyirélhtise
n'esl que de la
gnognotte... C'est là où ça se complique...
et atlreusemenl. . Munis des mstruciioDS
de Mme Félix, nous prenons congé d'elle,
vers le soir du même jour, à seule AD de
la laisser se reposer, elle el ses trois
beaux marmousets... Ah nom d'une chique!... Quelle déveine, tout de môme...
Voilà que nous débouchions dans la
ruelle, — un boyau où i l faut passer de
profil, comme les roarioDoettes, — lorsque je sens quelqu'un qui nous avait raltrappés el qui me tire doucement^ tout
doucement, par ma vareuse...
Nos bra? s'ouvriront pour la recevoir
Je me retouroe... Et j'aperçois le petit
ivec effusloQ...
Jack, l'aiaé des trois gosselias de Mme
Et Prosper demeura seul avec les ma- Félix...
telots.
— Tiens que j'y dis, qu'est-ce qu'il y a
— Oui, monsieur, fit Cormerais désolé
donc, mon chérubin ?
encore de la mésareoture subie ; il y a
— Faut revenir qu'il dit...
hiiil jours que nous devrions être ici...
MaiSf voyez-TOUS bien, si la cloison était
Et tout en tremblant, i l ajoute, eo fai-
sant de réels cITorts, le petit brave, pour
rassembler toi t son courage :
— Maman a eateodu du bruit à coté,
et elle a peur, à cause du petit sac d'or...
Il faut que vous veniez le prendre .. Et
que vous le lui gardiez, chez vous, en
ville... jusqu'à demain...
Nous remontoDs, Le Goff et moi, mais
sans faire de bruit, je vous l'affirme...
Deux vrais chats faisant patte de velours
en grimpant l'escalier vermoulu... Eofio
suffit... Nous voici dans la place... Le mignon petit Jack avait eu joliment raison de
courir après nous, je vous le garantis...
En effet, le danger était réel... Le coquin
d'à côté n'avait pas perdu de temps, je
vous prie de le croire, monsieur l'avocat...
Rampant' jusqu'à la cloison, dans un
silence de mort que se seraient bien gardé
de rompre la mère et les lofants, nous
l'entendions distinctement gratter et trifouiller la maigre séparation de planches,
essayant avec une audace de forban de
déclouer un des panneaux pour pénétrer
chez sa voisine.
- • C'est un peu raide, que je me dis
en dedans.
Une demi-heure se passe, je vous laisse
à penser dans quelles transes.
Le GolT et moi cous nous temons à
ANNONCES
Etude de M» E. Ruban, docteur en
droit, avoué à Quiraperlé, GrandRue n" 20.
Vente par Licitation
ENTRE MAJEURS & NIINEURS
K.V U N S E U L L O T
.1 l'audience des Criées du Tribunal Civil de 'premiore instance de
W<fuimperlé.
Le MenopedI 2 Novembre 1904
à midi et demi
D'ONE PETITE PROPRIETE
sise au lieu de K E R I O U A L E I V ,
en la commune de Locunolé.
mise n |>rix I 2.500 fr.
Dèsiyiiatioii des Immeuliles à veniire :
LOT
UNIQUE
Département du Finistère. — Arrondissement de Quimperlé. —
Canton d'Arzano. — Commune
de Locunolé, au lieu dit KERIOUALEN.
Article premier, — Une Maison
servant d'habitation construite en
pierres el couverte en ardoises
ayant rez-de-chaussée avec grenier
au-dessus. Elle ouvre au midi sur
la cour ci après par une porle et
Une fenêtre au rez de-chaussée, au
couchant sur ladite cour par une
fenêtre au grenier, el donne du
nord sur chemin, du levant sur
hangar à Joseph Even.
Art. 2. — Une cour située au midi
de la maison ci-dessus, donnant du
levant sur cour à Joseph Even précité, du midi sur courUl à Jean
Nigen, el du couchant sur chemin.
Art. 3. — Un hangar construit
sur la cour art. 2 précitée élevé
partie en pierres el partie en poteaux de bols el couvert en chaume,
donnant des levant, couchant el nord
sur la cour et du midi sur courtil à
M. Nigen précité.
Art. 4 — La moitié côté du midi
d'une grange construite en pierres,
couverte en chaume, donnant des
midi el couchant sur l'aire à battre
et du levant sur chemin.
Art. 5. — Droit dans l'aire A
battre donnant du levant sur le
hangar cl-dessus el sur chemin, du
midi sur maison à Guillaume Daniel, du couchant sur champ au
môme el du nord sur champ à René
Flairés.
Art. 6. — Un ohamp de terre labourable dit Parc ar Féten, donnant du levant sur champ à M.
Daniel précité, du midi sur chemin,
du couchant sur champ à François
Puillandre, du nord sur champ à
Flairés.
Art. 7. — Un ohamp terre labourable dit Pai'c ar-Roz Créis, don
nanl du levant sur terre à M. Flairés sus-nommé, du midi sur champ
à Louis Bodren, du couchent sur
champ à Le Roux el du nord sur
champ à M. Joseph Even.
Art. 8. — Un pré dit Prat pont
Guégaen, donnant du levant sur
pré
Louis Derrien, du midi sur
pré à M. Daniel, du couchant sur
)ré à Joseph Even, el du nord sur
• nde au même.
Art.
— Une paroelle de terre
sous lande dite Rose-lost ar-lenyï,
donnant du levant sur lande à Jean
Nigen, du midi sur lande à Guillaume Daniel, du couchanl sur lande
à Louis Gadic cl du nord sur
chemin.
Art. 10. — Un oourtil dit Horser-pengam, donnant du midi sur
courtil à Guillaume Daniel, du couchanl sur champ à Louis Daniel, el
du levant sur champ aireroiéà JeanMarie Gourlaouon.
Art. 11. — Droit dans l'auge en
pierre se trouvant au midi de TyNévez, el dans les communs elfroslages du village s'il y en a.
Tels au surplus que ces immeu
bles se poursuivent el se comportent avec toutes leurs circonstances
el dépendances, sans aucune exception ni réserve.
Mise à prix fixée par le Tribunal
l'alTilt, accroupis, le couteau aux dents,
comme deux guépards prêts à fondre sur
une antilope.
— Jolie, l'antilope, fit Le GolT. Elle
avait de rudes dents toujours, puisque
huit jours après avoir été mordu, j'en
porte encore la marque...
E', ce disant, i l montrait son bras nu,
strié, sous la manche retroussée, de morsures profondes non encore cicatrisées
tout-à fait.
Cormerais poursuivit...
— Tout à-coup (il faisait noir comme
dans un four) voilà que je sens que la planche que notre gaillard chatouillait depuis
notre rentrée se détache tout doucement...
El voici qu'une boule de chair humaine,
une espèce d'ours velu et fort, — oh !
oui, terriblement fort, — s'avance avecprécaution par la baie ainsi ouverte et
cherche ù pénétrer dans la chambre...
C'est à ce moment que nous nous sommes
peut être un peu pressé tous les deux,
désireux que nous étions d'en finir avec
la mauvaise bôte...
Le Goff et moi, en effet, nous aurions
dâ attend'e pour voir ce que celte bête
venimeuse voulait faire. Mais la patience
n'est pas notre qualité culminante... N'écoutant que notre premier mouvement,
civil de première instance de Quimperlé, dans son iugement du dix
août 1904, ci-apres énoncé. Deux
millecinqcentsfra'ncs,(A.
2,500f.
La vente des immeubles ci-dessus
désignés aura lieu à l'audience des
criées du Tribunal civil de première
instance de Quimperlé, séant au Palais de Justice, sis place Nationale
audit Quimperlé, le mercredi deux
novembre mil neuf cent quatre, à
midi el demi, en un seul lot, au
plus offrant et dernier enchérisseur
après l'extinction de trois feux sans
nouvelle enchère.
La présente vente est poursuivie
en exécution d'un jugement rendu
contradictoirement par le| Tribunal
civil de première instance de Quimperlé, le dix août mil neuf cent quatre, enregistré et signifié :
Aux requête, poursuites et
dlllgenoes de :
Madame Marie-Hélène Bénot, ménagère, el de M. François Gétin,
sabotier, son mari,, qui l'assiste et
l'autorise, demeurant ensemble à
Quimperlé, route de Pônt-Aven.
Demandeurs ayant pour avoué
constitué près le Tribunal civil de
première instance de Quimperlé,
M'' RUBAN, avec élection de domicile en son étude sise Grande-Rue,
n" 20, audit Quimperlé.
Agissant contre :
1" M. Mathurin Puillandre, veuf
de Marie Hélène Gargam, cultivateur, demeurant à Kérioualen, en la
commune de Locunolé, pris en son
nom personnel et en sa qualité de
tuteur naturel et légal de Yves et
Joseph Puillandre, ses enfants mineurs, nés de son mariage et demeurant avec lui.
2» M. Yves Gargam, veuf en premier mariage de Marie-Renée Kerblquet et époux en secondes noces
de Marie-Jeanne Gillard, cultivateur, demeurant à Kermerrien, en
la commune de Querrien, pris en sa
qualité d'administrateur l ^ a l des
biens de Joseph Gargam, son fils
mineur, demeurant avec lui.
Défendeurs ayant pour avoué
constitué près le Tribunal civil de
Quimperlé M« PITON, avec élection
de domicile en son étude, sise rue
de Quimper, n° 12, audit Quimperlé.
3" M. Thomas Bénot, manœuvre,
demeurant à Leur-Mancel ou BelAir, à Quimperlé.
4» Mademoiselle Isabelle Bénot,
célibataire, majeure, domestique,
demeurant à Lézonnet, en la commune de Querrien.
Aussi défendeurs, ayant pour
avoué constitué près le même Tribunal, ledit M« RUBAN, avec élection de domicile en son étude, sise
Grande-Rue, n" 20, à Quimperlé. :
En présence ou lui dûment ap
pelé de M. Joseph Even, cultivateur,
demeurant à Kernon, en la commune de Locunolé, pris en sa qualité de subrogé-tuteur des mineurs
Puillandre sus nommés.
MISE A PRIX
Outre les clauses et conditions insérées au cahier des charges dressé
pour parvenir à la vente et déposé
au greffe du Tribunal civil de Quimperlé. où toute personne peut en
prendre communication, les immeubles cl-dessus désignés seront
vendus sur la mise à prix da deux
mille oinq cents francs, fixée par
le Tribunal civil de première instance de Quimperlé, dans son jugement sus-énoncé du dix août 1904.
Pour plus amples renseignements
voir le cahier des charges ou s'adresser à M« RUBAN, avoué poursuivant et à M« PITON, avoué colicitant.
Fait et rédigé par moi avoué
poursuivant soussigné.
A Quimperlé le 5 octobre 190i.
E. RUBAN,
•
Docteur en droit.
Etude de
PITON, avoué
à Quimperlé, rue de Quimper, n" 12
D*H Y P O T H B a U B S L E G A L B 8
Suivant deux exploits du ministère de CENTUR, huissier à Quimer, el l'autre du ministère de
AMIC, huissier à Quimperlé, en
Ï
nous sautons carrément sur le casaqom
type, et voilà une mêlée horrible qui
commence, dans l'obscurité, au risque
d'écraser les petits, couchés à même, par
terre, sur des paillasses... Saprejeu de
tous les saprejeu! Quel fichu quart
d'heure !... L'animal se défendait comme
un chien enragé... A un moment, mon
sale requin se relève... Et j'entecds un
bruit de pièces d'or remuées... C'était le
gaillard qui avait mis la maiD sur le magot
et qui, se l'étant approprié cherchait à
présent le chemin de la porte... Atteotion,
que je dis à Le Goff, i l ne faut pas qu'il
sorte... Au même moment un grand bhiit
se fait dans l'escalier. C'étaient des geni
qui montaient, pesamment, avec préttution en même temps qu'avec importance,
comme chargés d'une mission...
— Parbleu oui, fit Le Gof!, Le tapiage
que nous avions fait en nous battant arec
l'antilope avait ameuté tout le monde...
Et ceux qui avaient entendu tout ce bruit
n'avaient trouvé rien de^nieiix que d'aUer
chercher la police.
(A
suivre)
f-
date des 5,0 cl 7 octobre 1904, enrefîislrés.
A la pequéta de :
HOt^LiOGEt^IE
ETABLISSEMENTS S A V A R Y
M. Bernard Guyader et M""" MarieAnne Alaiti. son épouse, do lui aulcrisc'e, cuUivaleurs, demeurant ensemble el domiciliés à Kerandrcgr,
on la "commune de Moclan, pour
lesfiueltj domicile est élu à Quim)erlé, rue de Qnimper, n" 12, en
'élude de M« PITON, avoué
^
îfcr (l IJ'MU jciieii'S-CoiisW^^^^
m
l i f œ ^ l
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ExposilloD Inlernaliojiale des Cidres
A M. le Procureur de la Répu5,
rue
des
Ecoles,
5
blique près le Tribunal civil de
Farts 18S8
Quiraperlé, on son Parquet, au Palais
Q U I M P E R L - é
Premier P r i x : MÉDAIJLLE D'OR
MACHINES A BATTRE
de Justice, h Quimperlé ;
121 DIPLOMES D'HONNEUR & MÉDAILLES
iiV à autres intéressés :
Envoi sur demande du Catalogvie
MAISON DE CONFIANCE
A MANEGE
détaillé
De l'expédilion d'un acte dressé
se recommandant par la modicité de ses prix
au Greffe du Tribunal civil de
Dépositaires : M. Louis Tréguler,
Quimperlé, le 17 août 1904, enregisTARARES - BARATTES
ii.ruedu
a)wèd/c,à QUIMPERLE;
Grand choix de Montres or, ar- M.
A MOUVEMENT VERTICAL
tré, constatant le dépôt fait audit
Quiniou,
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l'on
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de
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l'horlogerie
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registré, transcrit au bureau dos
Plaies ver queuses, coupures,
1 là 10 ans.
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vendue
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rants, ont acquis moyennant le prix
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Elude de M» Durand, notaire
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Communales 3 7.1880.500 f. 502 75
Quimperlé, succ do M» RICHAUD
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Journal et à Paris dans toutes les Agences.
On traite à forfait pour les annonces
répétées plusieurs fois. '
QUIMPERLÉ LE 11 OCTOBRE 1904
Ii'ARSElliL DE BIZERTE
On se rappelle les controverses:
qui se sont élevées, il y a quelques
mois, à propos des travaux du port
de Bizerte. Les adversaires du ministre de la marine reprochaient
au ministre d'avoir interrompu, ou,
tout au moins ralenti l'exécution de
ces travaux. MM. Pellelan et Tissièr s'en défendaient, affirmant
qu'ils consacraient à cette (vuvre de
défense coloniale, tous les crédits
accordés, et que la réalisation du
programme concernant le nouvel
arsenal se poursuivait avec toute
lairapidité possible.
Ces affirmations parurent pleinement satisfaisantes à la majorité
parlementaire. La question de Bize|ht« fut renvoyée aux calendes
' grircques. 11 serait, cependant oppOT^un de revenir sur cette quest i ^ ; , car la version Pelletan-Tissier,
est'absolument contraire à la vérité,
si nous nous ea rapportons au témoin
. g i é ^ e de personnes qui ont récemi
mèot visité Bizerte.
D'après les prévisions sur lesquelles avaiept été ouverts les crédits, le nouvel arsenal devait, dès
l'été 1904, qui vient de .s'écouler^
être en état d'effectuer les réparai
tions courantes. Or, l'arsenal est si
peu en état de fonctionner en ce
m.9ment encore, que l'accès en reste
ôuVertà tout venant. Chacun, sans
se heurter à la moindre consigne^
peut pénétrer dans son enceinte.
Les portes sont béantes,
r Mais, du moins, travaille-t-on à
l'achèvement de cet édifice? Les
' maçons font-ils leur œuvre, là où
l'on ne <levrait plus entendre que le
bruit de l'enclume et le halètement
deis machines ?
Presque tous les chantiers sont
déserts; les bâtisses commencées
attendent, depuis des mois, leur
. achèvement; quelques rares out
vriers travaillent ça-eHà, perdus
au fond des immenses bassins, ou
accrochés à leurs bords.
105) Feuilleton de l'Union Agricole
QUATRIÈME
'
PARTIE-
L a Châtelaine
de Saint-Jean-de-Luz
f
X
. Lattplbulatlana da Cpégolra
-
SuiU
-
Vl»fl^ible^ lui atusi, avait bien du
mal à teo» tète à la< tempête ; heureusement que le pilote avait pris toutes ses
préeauUona. Il avait fait serrer toutes les
voilesidu brick^ et ameoer les vergues
auf'le poBt. Les mâts deflècheétaient dépatiés et le bout-dehors rentré. Les paoneaax étaient condamnés rigoureusement :
pai une goutte d'eau ne pouvait dès lors
péoétcer dans la coque. On avait hissé
Qoe.voila» triangulaire, un tourmentîn de
forte toile, en guise de trinquette; de
de
les MERCREDI,
la Région
VENDREDI
et
Rédaction, Administration. &s A.nnonoea
QUIMPERLÉ,
place
HOPVO, N°
]\ord-Ouest
DIMANCHE
Directeur : Auguste TERRIER
I
du
I
9 bis
Les abonnements se paient d'avance. Sauf convenlions, ils partent du i" ou du iB de chaque mois.
On s'abonne au bureau du, journal. On peut s'abonner
également, sans frais, dans tous les bureaux de poste,
ou encore en adressant un mandat-poste à l'administrateur, M. Louis BEAUFRERE, place Bervo, à Quimperlé.
De ces bassins, le premier, com- certifier, c'est qu'ils ne l'ont été, ni
mencé il y a trois ans au moins, à Bizerte, ni pour Bizerte.
devrait déjà être utilisable. Mais i l
VICTOR L O D I E L .
paraît que les dragages destinés à
en permettre l'accès n'ont pas en{République Française)
core été exécutés. Le second est peu
avancé ; et, quant au troisième, son
emplacement est à peine indiqué
par quelques déblais.
Les autres installations sont à l'aEn Afandchourle
venant.
L e s Russes p r e n n e n t l'offensive
Les visiteurs qui ont parcouru
l'arsenal, avant 1' « avènement > de
Les correspondanU de journaux qui
M. Pelletan et qui y reviennent sont à Kharbine viennent de partir précimaintenant, ont peine à y noter pilarament pour Moukden. Le bruit court
que Kouropatkine a pris roffensive. Les
quelque progrès.
avanls postes japonais reculent sur toute
D'ailleurs, qu'on interroge les la ligne, en contact conlinuel avec la cagens de Feryville, la cité-champi- valerie cosaque. Le froid est devenu très
gnon, que les premiers travaux vif.
Sainl-Pétersbourg, 10 oclobre. — Le bruit a
avaient fait éclore auprès de l'arsecouru
ce soir avec persistance que Kouropatnal. Leurs lamentations sont élo- kine avait
pris vigoureusement l'offensive et
quentes ; c'est la r^uine, la mort !
que les troupes russes auraient déjà occupé le
A l'affiux des ouvriers a succédé chemin de fer entre Kakhé et Yanlaï.
, A l'état-major général on se prétend sans
le reflux. De jour en jour, la ville renseignements, mais un grand journal de
est désertée, Les maisons restent Saint Pétersbour;; a reçu de son corresponun télégramme disant qu'un mouvement
sans locataires, les hôtels sans dant
stratégique russe aurait forcé les Japonais à
clients, les débits sans consomma- abandonner l'important point de Benia-Pouza.
teurs.
Le journal Rouss rapporte que les
Autre symplôme, non moins si- avant-gardes russes ont forcé, le 4 oclognificatif, et facile à vérifier, celui- bre, les Japonais à rélrogrander, puis,
vers le sud, occupèrent la stalà. Jusqu'en 11X)2, la voie ferrée qui avançant
tion de Chakhé, qu'ils remirent en état,
dessert Bizerte avait enregistré, ainsique le pontaur la rivière Chan-Ho.
d'année en année, des plus-values
Les escarmouches entre les avant-gardes
russes et japonaises sont devenues
de recetttes.
continuelles.
La cavalerie du général MitDès 1903, celles-ci ont fait place à
schenko a alteint le 6 oclobre un point sides moins-values. Cette année, la tué à proximité des mines de Yentaï en
débâcle s'est accentuée. Chaque se- infligeant des pertes sérieuses aux Japomaine, le pourcentage des déficits nais et perdant elle même 1 lué et 5 blessur l'exerciee passé, — lui-même sés. Ce détachement opéra contre les
(lancs des Japonais qu'il réussit à forcer
déjà mauvais — se grossit.
et parvint jusqu'à ses derrières.
l\t, cependant, les autres lignes
Il eut plusieurs escarmouches d'avanttunisiennes accusent, tantpour 11)03, garde qui lui furent favorables et força
que pour les mois écoulés de HK)4, les Japonais à abandonner quelques positions avancées.
d'exceptionnelles majorations de reLe correspondant du R o i m rapporte
cettes : un cinquième, sinon un encore que les Japonais faisaient le 7
q u a r t ; d'abord, en 11»03 sur \ \ m , oclobre, face aux Russes sur la rive
droite du Taï-Tsé avec 10 divisions et
puis en llKM sur 1<)03.
avaient solidement forlilié lienla Pouza,
Combien puissantes et actives ont les mines de Yentai et les hauteurs domidonc dû être les causes de dépres- nantes. Ils avaient surtout fortifié Benia
sion spéciales à la ligne de Bizerte, Pouza. Pourtant leurs ouvrages de défense
pour y contrecarrer avec une si la- étaient insuffisants sur une des collines
qui, si elle était occupée par
mentable efficacité, l'infiuence de la dominantes
les Russes, devait perineltre à ceux-ci de
prospérité générale !
diriger sur toutes les positions japonaises
L'inexactitude des renseignements une effroyable canonnade de liane. Sacela, les Russes occupèrent le 9
dont M. I^elletan a cru devoir en- chant
oclobre celle colline et efTectuèrenl sldosser la responsabilité, est fla- mullanémentun mouvement tournant qui
grante. Peut-être les crédits ont-ils força les Japonais à abandonner précipiété dépensés ? Mais ce que l'on peut tamment les positions fortifiées et d'éva-
cuer Benia-Pouzla après un court combat
d'avant-garde.
Saint-Pétersbourg, 10 oclobre. — On
confirme offlcielleraent l'occupation de
Benia-Poutza par les Russes, L'armée japonaise se replie sur Llao-Yang.
Un violent combat d'artillerie est engagé
sur la droite russe à 20 kilomètres de
Moukden.
Une solnia de cosaques du Caucase a
attaqué le huit, plusieurs compagnies japonaises. Le sotnia a perdu 25 hommes et
a été recueillie par une brigade russe déployée.
Il est presque certain que la nouvelle
grande bataille aura de nouveau pour
théâtre Llao-Yang. L'effectif de l'armée
russe atteindrait le chiffre de228.000hommes. Plus de cent cinquante sotnias (escadrons) de cosaques s'avancent sur lefronti
Les escarmouches sont continuelles. L'ar
mée japonaise refoulée, bat en retralle
vers le sud.
L'émotion est considérable à Salnt-Pétesbourg et la confiance complète.
manière à maintenir Vln/ïenble^ vent être so'goé en conséquence. C'est égal 1 tu
arrière.
as eu une drôle d'idée de prendre la mer
Soudain, sur une brutale saute de vent, par un si gros temps; enOo, tous les
la Mouette se trouva culbutée et ses pas- goûts sont dans la nature... Seulement,
sagers jetés à la mer.
ce n'était vraiment pas la peine d'échap— A la grûce de Dieu ! cria le marin per à un naufrage certain pour venir
de Biscaye...
échouer sur cette galère... En attendant,
Tout à coup, du brick^ dominant la on va te mettre au sec, dans la cale, de
tempête, une voix tonnante, celle de Sept- peur que tu u'attrappes un rhume... Ne
fontaines, cria :
t'ennuie pas trop... Bonsoir... et surtout,
— Deux hommes à la mer ! Aux bouées pas de mauvais rêves !
de sauvetage I
Six bras vigoureux le saisirent et le desLancées par des mains habituées à leur cendirent dans une large baie, faite d'ommaniement, deux grosses bouées, en forme bre et de ténèbres... Alors, comme il
de couronnes, tombèrent ù portée des touchait le sol, le lieutenant du Mtard
naufragés, qui se les passèrent autour du de Luçon murmura, atterré par ce dénouecorps, en môme temps qu'ils se trouvaient ment inattendu :
hissés à bord.
— Décidément, je commence à croire
— Gompostelle et Sàinl-Jacques ! cria que le Bâtard avait raison... et pour péu
Grégoire, avec autant de force que le lui qu'il ait été prophète dans son pays, je
permettaient ses poumons emplis d'eau de n'ai plus qu'à attendre la Un de son rôve
.mer.
qui, celte fois, me semble prendre, ie
Enlevé par la corde amarrée à la bouée, plus en plus, toutes les allures d'un cauil atteignait le bastingage ; alors, comme chemar 1
il se sentait étendu sur le pont balayé par
XI
les lames en furie, une voix railleuse,
Où Gonzalo Martinaz, donne, é SIgiamond
celle de Sigimond, lui répondit :
uno leçon de Toxioologle'
— Gompostelle et Saint-Jacques 1 Tu
ne pouvais avoir de meilleure recomman>
Le lendemain de ces événements, la
dation, ici ; aussi, sois tranquille, tu vas mer était calme et tranquille comme un
lac, et, à bord de CInflexible, S-gismond
devisait avec Goozalo Martinez.
— Ainsi, disait Sigismond, vous avez
fait de l'étude des toxiques le but principal de vos recherches et de vos investigations?
— C'est à dire, répondit Gonzalo Martinez, que je me suis cantonné dans la
série des poisons végétaux. J'ai trouvé là
dedans, comme facteurs utiles à ma petite
industrie, l'anémone des bois, avec laquelle les habitants du Kamtschaïka empoisonnent leurs nècbes ; le bois gentil, la
racine de bryone, plusieurs espèces de
clématites, la coloquinte, le concombre
sauvage, la chilédoine, le garou, toutes
les euphorbes, la staphysaigre, le pignon
d'Inde, les semences de ricin,, la renoncule, le toxicodendron, la sabine, et enfin le mancenillier, dont l'ombrage est
funeste au voyageur harassé qui s'endort
sous ses feuilles. J'ai étudié aussi les narcotiques et les stupéfiants, la jusquiame
noire et blanche, les solanums, la laitue
vireuse, la noix vomique avec laquelle on
empoisonne les chiens, les agarics, l'upas,
suc d'une plante de Java qui donne la
mort avec une rapidité foudroyante, la
fève de Saint-Ignace, la fausse angusture,
leticunasou poison américain, préparé
La (inerre Rnm-Japalse
IbDsieiir. di Soptlontaines
par Auguste F A U R E
Mercredi 12 Octobre 1904
A Port-Arthur
Porl-Arlhur tient ferme. Le malaise
augmente à Tokio, Ne l'oublions pas, le
siège a déjà coûté aux Japonais plus de
monde que la campagne de Mandchourle,
et on n'en voit pas la fin ? Suivant le
Speaker, au cas où les Japonais, renonçant à leurs assauts systématiques, à la
prusienne, contre Erloungchan, clé de la
défense du côté du nord, se résigneraient
à prendre la place par la famine, Ils devraient patienter au moins jusqu'aux
derniers jours de janvier 1905. D'Ici là,
des événements se seront sans doute produits en Manchourie, et la flotte de la
Baltique aura peut-être fait son apparition dans les mers de Chine. Quoi qu'il en
soit, dès à présent, le siège de Port-Arthur
dépasse tout ce qu'on peut rêver. Il réalise
le mot des sorcières de Macbeth : « Le
beau, c'est l'horrible, et l'horrible, c'est le
beau ! »
Le l " oclobre, suivant uneamnislledeslx
heures, le spectacle ressemblait à une
vraie scène de Marlowe:les soldats russes
et japonais avalent à enterrer plus de
2 000 cadavres en putréfaction. Il leur
fallut d'abord effaroucher des armées de
corbeauxetdo vautoursqul étaient e.i train
de se repaître. Les musiques russes et japonaises rendaient les derniers honneurs
aux morts en jouant des airs nationaux.
Au Japon
La Patrie annonce qu'un Important
rapport de M. Harmand, notre ministre à
Tokio vient de parvenir au quai d'Orsay.
Dans ce document diplomatique M. Harmand constate qu'en dépit de leur bluff
les Japonais ne peuvent parvenir à constituer leur 3' armée et jusqu'à l'heure présente, Ils n'ont pu réunir que 20.000 hommes. Faut de cadres, d'ailleurs, II leur
faudra renoncer à l'organlsallon des troupes de renfort.
Abonnamanta (UN AN)
perlé (ville)
7 fr
Finistère et départements llmitrophes....
Autres départements
9 —
Colonies et étranger
IB —
On peut donc considérer que les Japonais ne pourront disposer, pour poursuivre la campagne, que des seules armées
actuellement en Mandchourle.
La nouvelle envoyée par M. Harmand
est grave et laisseprévoir à brève échéance
un changement complet dans la tournure
des événements.
AU JOUR LE JOUR
Le Congrès radical
La semaine dernière, les radicaux et
radicaux-socialistes ont tenu un congrès à
Toulouse. Ils ont, entr'autres vœux, voté
une résolution en faveur du scrutin de
liste et Invitant la majorité et le gouvernement à s'entendre pour !a mise à l'ordre
du jour, dans le plus bref délai, de cette
réforme électorale :
On y a également adopté les conclusions
suivantes d'un rapport de M. Buisson sur
la séparation des Eglises et de l'Etat.
Le Congrès se prononce à l'unanimité en
faveur de la séparation des Eglises et de
l'Elaf et sans adopter aucun texte législatif,
accepte comme base de discussion le projet
Briand, sous la réserve qu'au lieu d'ajourner
la solution au delà d'une période de dix ans,
la loi réglera dès à présent, par des dispositions définitives dans le sens des droits, im»
prescriptibles de la Société laïque, les conditions d'usage des édifices cultuels, en prenant
simplement des mesures provisoires pour que
rétablissement du régime nouveau n'entraîne
pas dans certaines communes l'intemiption
forcée du culte par le retrait ou le refus des
seuls locaux disponibles. A cet effet, le Congrès émet, en outre, le vœu que la question de
la séparation ne soit pas renvoyée adirés les
•élections générales, mais que la majorité fasse
en sorte de la résoudre auparavant; qu'elle
fasse d'ailleurs dénoncer le Concordat et supprimer l'ambassade du Vatican.
Le rendement des impôts
Le chiffre total du rendement des impôts Indirects et monopoles de l'Etat pour
le mois de septembre U)04 s'élève à la
somme de 230,262,800 fr., accusant une
plus-value de 15,736,600 fr.,par rapport aux
évaluations budgétaires et une diminution
de 705,100 fr. par rapport à la période correspondante de l'année précédente.
Les grèves de Marseille
Les navires reprennent toujours la mer,
et les Compagnies de navigation reviennent à leurs horaires habituels. Le vote
des dockers décidant de continuer la lutte
n'empêche pas le travail ne s'effectuer, et
la navigation d'être désormais assurée.
Les grèves, même localisées, tendent à
disparaître. Les charretiers de St-Henrl
ont eu un conciliabule avec leurs patrons
qui veulent les reprendre aux anciennes
conditions.
Prés de 6,000 Journaliers ont travaillé
sur les quais, les docks et les môles.
par les Indiens avec le suc de certaioes
lianes... que sais-je, moi ?
— Mais, reprit Sigismond, de tous cet
menaçants auxiliaires dont vous venez de
m'énumérer les noms, avez-vous pu arriver à faire jaillir le toxique idéal, le poison rêvé qui, tranquillement, sans bruit
et sans esclandre, vous embarque an
homme sur Tesquif ù Caron ?
— Je cherche, seigneur écuyer, je cherche... mais la période de tàtonnemeat est
longue, et Isis ne soulève pas facilement
son voile. Je cherche à établir un composé
parfait, dans lequel prendraient place la
belladone, le datura stramoniam, père
des convulsions et du délire, la digitale
pourprée, le laurier-rosé redoutable, appliqué sur les blessures, la rue, la grande
cigite, l'ivraie, tous les aconits : l*acpnit
napel, l'aconit à cape de moine, Taconit
tue-loup, la scille et enfin la colchique.
— Voici, en eitet, un mélange qui me
parait assez congru, et; i - r o c ^ i o t t , je
vous recommande de Texpérimei^c:
Bâtard de Luçon. Voyez-voDs, GonuldcéB
mon cœur, cela sanctifiera vosiraTaux. uo
peu... hermétiques que de les faire servir
à débarrasser le monde d'un chrétien aniil
peu... catholique que celui-là !
{A
Suivr$)
r-
A f) heures n/'i. — Nomination par les exposants d'un membre du Jury par catégorie.
A m heures. — Travaux du Jury.
A l heure. —Exposition publique de tous les
pi'Diluils. Entrée : .">0 centimes.
A 1 h. 1/i. — l'issais pratiques d(S ij.-oyeurs
et pressoirs.
A s heures du soir. — Réunion de la Section
llirslérienno de l'A. F. P. à la nuirie.
Amende de 50 fr. et confiscation des engins
(Jugement du 19 mal du Tribunal correctionnel de Châteeaulln).
Mois d'avril : Pêche avec engins prohibés au barrage de Coatlgrach, deux déquanis, amendes de 25 fr. (.Jugement du
l'J mai).
Mois de juin : l^efus par des braconniers de laisser visiter leurs paniers de
Election législative
Dimanche 23
pêcli'î par des agents du service (AcquitA H heures. — l-l-itréo publiiiue : () fr. 2'^.
Une élection lô.uislallve a eu liou dimanA 10 heures. — Concert dans l'exposilion.
temenl).
che dans la 1"'circoiiscriplioi) de Privas
Danses au biniou sur la place Sainl-Micliel.
Mois de juin : Procès-verbal dressé
Mot (le In fin
où il s'agissait de remplacer M. Perin,
A l heure. ~ Exposition publique. Entrée : contre inconnu pour pèche avec engin
Deux amis entrenldans labarraqued'un 0 fr. 11).
ministériel, décédé.
prohibé (En cours d'instructlcn).
sailimbuique
pour voir les exploits d'un
M. Albert i.eroy. miiiislcricl. a été élu
Danses au biniou sur la place Sainl-.Michel.
Mois de juin : Vérification faite dans
fameux (n-alenr de sahres.
A ;t heures. — Gavotte d'honneur.
par 7,()()0 voix, sans coneurrenl.
une
boutique à poissons pour la taille des
Le jongleur paraît bientôt sur la scène
A 'i heures. — Distribution des récompenses
poissons
y déposés par des braconniers
et, après un savant boniment, s'i.itroduil sur la place Nationale.
(Amende
de û fr.)
Continuation
des
danses.
dans le gosier une grande lame droite.
Paquet de tabac à cinq sous
. Mois de juin : Pêche dans un bief réA 7 heures. — Fianquet par souscription.
A la vue de ce tour de force, l'un des
Pendant la durée de l'exposition un labora- servé à la j'ep'roduclion du poisson (En
On nous a dotés d'une pièce de cinq sous deux amis exprime hautement son étontoire sera organisé, pour l'analyse gratuite des c mrs d'instruction.)
qui, dit-on. est moins sujette à confusion nemenl et son admiration.
pommer et des cidres et fonctionnera devant
Si d'autre part, Ton envisage la question
et plus pratique que l'ancienne..., c'est
l/aulre, au contraire, ne trouve le tour le public.
de la remonte du saumon dans le Canal,
très bien : mais ne croyez-vous pas, nous nullement fort et dit ;\son ami :
écrit un de nos lecteurs que le corollaire
— Es tu bête ! mon pauvre ami ! C'est Concours agricole de Saint-Evarzec il faut bien reconnailre que l'Admlnislralion, aidée en cela par le concours finande la pièce dé cinq sous devrait être le simple comme bonjour ! lu en ferais au
cier
du dèpartomeiilet de M. de Kerjégu,
paquet de tabac à cinq sous. Que ce serait
Voici
les
résultats
du
concours
agritant.
commode et agréable pour l'ouvrier,
— Allons donc,tu fais lonjours le malin ; cole du comice de Fouesnant qui a eu député du Finistère et amodiataire de
l'employé, etc !
comment veux-tu que je puis^^ introduire lieu la seniaiiio dernière à St-Fvarzec : plusieurs lots de pêche, n'a rien négligé
depuis quchiues années pour faciliter aux
D'abord on serait sur d'avoir son poids, cette lame énorme dans mon eslnmac !
BONNE TENUE DES FEItMES
poissons migrateurs le frai en eau douce.
puis surtout d'avoir du tabac sec. car le
— Ah : ça ! tu ne (Irvines dont* pas,
débitant, pour s'y retrouver, est ol)ligé grand sol que lu es, dit l'autre d'un air Prix réservés aux cultivateurs de la commune En cil'el, des échelles à saumons du sysoù a lieu le concours
tème Camérê, ont été placées : t" en 19U.3,
d'humidilier son tabac, soit en l'arrosant, entendu, (ju'avant de paraître sur la scène,
h' prix. .-)0 fr., Calvez, maire do Sainl-Evar- à récluse maritime de Guily Glas et à
soit en le tenant dans un endroit très huil a eu bien soin d'avaler le fourreau !.,. '/ec;
V.i fr., Jérôme Trolez, du Vern. en
mide.
Mainlenanl le sabre va tout seul !... c'est Saint l':varzec;:i", :io fr., .lean Chlquel, doKer- l'écluse n" 2:33 de Pral-Hir ; 2" en 1904, aux
de Toularodo, 224 de KosLe tabac humide n'est pas l)on et n'est
guel. en Sainl-EvaVzec;
fr., Pierre Qui- écluses i r
tout naturel ! ..
pas économique, parce que, dans cet état,
niou, de Kerhuel, en Saint-Evarzec; .V, une vêguen et 212 de Pral-Pourric. Le monmédaille d'argent, Yves Ollivier, du Moulin- tant total de la dépense y all'érente s'est
il en faut davantage pour l)ourrer une pipe
Blanc, en Saint Evarzec; ()% une médaillé de élevé à 11,900 fr. environ. 11 a été consou faire une cigarette. I.es libres humides,
bronze, .lean Nader, de Kerguol, en Saint- tat é que les échelles placées en 190.3 ont
étant plus tlexibles, se tassent davantage
Evarz ;c.
donné des résultats appréciables. En 1905,
et la pipe ou la cigarette sont plus dures.
ESI'ECE B O V I N E
une ou deux échelles du môme système
Quand le tabac est sec, au contraire, les Concours Pomologique à Quimperlé
IIACE linKTOXNK ET CUOISE.MENTS
seront
très vraisemblablement mises en
lll)res sont plus rigides, la pipe ou la cigales 22 et 23 oclohre I!)l)4
1° Taureaux àijes de moins de 2 ans. — 1"'
place.
rette se confectionnent mieux, et pour le
l'nOGH.VM.MK DU CoNCOUK-S. — 11 GSl prix, ir> fr.. Christophe llélorei, de Guérei en,
Il est inutile d'insister davantage, les
même volume il faut moins de tabac.
ouvert
en l'.K)l, dans lo Finistère, nn en Clohars; 2', 10 fr., Corenliu Yvonnou, de faits mentionnés ci-dessus montrant éviPuis, ce petit paquet de cinq sous sera
Concours do Poinologie organisé par la Lcanou. en fouesnant.
demment (lue l'administration chargée du
si commode dans la poche.
2' Taurcau.v ùgés de moins de i ans. —
service de la pêche Iluviale dans le Canal
Mais, allez-vous me dire, après celui de Société d'agriculture de Quimperlé, sons
prix,
fr.,
Yves
Nédélec,
de
Keringard,
en
de Nantes à Brest, fait son possible pour
cinq ^ous, on réclamera celui de deux
les auspices do la ville de Quimperlé,
La Forêt; prix, non décerné.
la répression du braconnage et pour facisous.
l'Union Connnei'ciale cl
Industrielle
'r Vaches laitières, — 1«' prix, î?0 fr., Fran- liter la remonte du saumon. L'amodiaMa foi ! je n'y vois point d'inconvénicnl. de Quimperlé et la Section finisiérienne
çois Govin, de Eerreun, en Saint-Evarzec; 2%
taire du lot de pêche compris entre Chàr Si on allait jusque-là, qui s'en plaindrait ?
do l'Associalion fraiii,'aiso pomologique. 10 fr., Duigou, de Créacquetla, en l'ieuven;
teaulin et Pont-Tritren, aidé par les
Personne, pas même les débitants, pour
Lo Concours aura lieu à Quimperlé .") fr., Cap, de Saint-lCvarzec.
agents du Canal, doit d'ailleurs procéder
qui, d'un coup, les balances deviendraient
i' aénisses de 1 à 2 ans. — 1" prix, 20 fr.,
et octobre lUO-l.
à des tentatives d'éclosion dœufs eminutiles, et qui y gagneraient les pertes de les
Louis Le Koy, de Kerjean, en I''ouesnant;
Ne seront admis à y prendre part que 10 fr., Duigou, précité;a», ".> fr., Louis Calvez, bryonnés et d'élevage d'alevins en vue du
temps.
Les manufactures seules pourraient se les sociétés, syndicats, comices, pro- de l'enancoat. en Fouesnant;
n fr., Jean Le rempoissonnemeiit du Canal en salmonidés dans retendue de ce lot, soit sur une
plaindre d'un petit surcroît de travail et priétaires, t'ermiors, métayers, institu- Gall, de Kerboanl, en Fouesnant..
lomrueur
de (>2 kilomèlres.
de dépense. lilles seraient obligées d'augteurs, amateurs habitant lo Finistère et
ESl'ÈCE PORCINE
menter un peu leur personnel, il n'y qui auront fait leur déclaration avant le
Verrats de toutes races. — 1" prix, 10 fr.,
aurait pas de mal à cela : les bénéfices
Yves Ollivior, précité ; 2% fr., Duigou, prêDouarnenez. — De noire correspondant
KS octobre inclus.
• sont si grande !
le 10 :
Le Concours comprend les catégories
ESPl":CE CHEVALINE
Q U'UpKS baleaux sont sortis hier dimanche
suivantes :
i Juments suitées. — 1"' prix, 2') fr., (llia- et ont fait bonne pêche.
A propos de Talma
Fruits de Pressoir
lony, de Kerongard. on .Sainl-Evarzoc ; 2%
Aujourd'hui lundi la pèche parait être enL
"
SKCTIO.V.
~
L
"
C.\TKGonu-:
I.") fi'., Ji'an Rousseau, de Kerguiver, on Fouos- core bonne.
Une anecdote sur Talma, à (lui l'on
Collections des dix meilleures variélés d'une
iiaiil ;
10 fr., .Michelet, do Clohars.
, vient d'élever un monument :
commune e.\posées par des inslUuteum ou des
Audierne. — 1)3 notre correspondant :
2'
J'oulains
et pouliches àijés de moins de
A l'époque de sa çrloire, le grand traCl mate (tris.
Dimanche, le temps s'élanl mis au calme,
•i ans. — l " prix, 2:^ fr., Cornic, de Saintgédien habitait dans la banlieue pariL'>I .SKCTIOX. — 2' C.\RK(;oHiK
Evarzec ; 2% 15 fr., Uhrislophe llélorei, pn'*- tous les bateaux sont sortis à la pêche. Ils onl
sienne, à Brunoy, I l n'y avait, bien enColleclions des dix meilleures variélés d'une cito;.T, 10 fr., Coronlin Yvonnou, précité; 'i", rapporté une moyenne de dix mille par batendu, pas encore de chemin de fer.
au quart, vendu de s à 1.3
coiiiinuiie e.vposées par des 'propriétaires,
10 fr., Jules Qiiin<iuis, de Kerinculf, en Goues- teau, poissons
Un jour, se trouvant en retard, il fenniers ou inctai/ers.
francs le mille.
nac'h.
accourt, avec une valise de costumes et
Aujourd'hui lundi, la pêche est beaucoup
2' SF.CTIO.V. — 1" C.\TI:GoniK
3' Course au (jalop, sur la route de
de perruques vers la diligence de Paris
meilleure. Quinze mille en moyenne par baCollections d'au moins (luarante variélés
qui stationnait sur la p'ace de Brunoy. Il exposées par des instituteurs ou des (iiuu- (juimjier d Foues/uint. — Course réservée teau, poissons :! au quarl, vendu de 2S a :i0 fr.
aux chevaux tjretons. — 1'" prix, 1.") fr., Korle mille. RM'i au quart, de 10 â i:? fr. le mille,
réveille le cocher :
oulin, maire de Fouesnant; 2', 10 fr., Jean Chi- l'iusieurs bateaux ont péché jusqu'à 'lO et 50
tcurs.
— Hé, l'ami! quand part-on ?
(luol, i)récilé; 3', .") fr., Jules Hamon, de La mille.
2' SECTION. ~ 2' CAïKGoniE
— Quand les dix places de l'intérieur,
Colleclions d'au moins quarante vai-iélés
• CONCOl'RS DE CHARRl'ES
au moins, seront occupées, m'sieul ré- e.\posées par des propriétaires, fermiers ou
l"' prix, L'.'i fr., Quinipiis Ills, do Gouesnac'h;
pondit l'autre.
métui/ers.
2% I.") fr., Yves Lahnoc, de Hénodet.
Talma attend, puis, terrifié par la crainte
2' SECTIOX. —
CATÉconiE
Colleclions
d'au
moins
quarante
variélés
de manquer la répétition, il ouvre sa
PRODfITS AGRICOLES
1" i>rix, l':! fr., Pierre l'êtillon, de Gouosvalise, se coilFe d'une perruque de père e.\ posées par les sociétés, comices ou si/nnac'h ; 2% s fr., Jêi-ome Trolez, précité.
noble, et, courbé sur son bâton, d une dicats.
Los poires peuvent être exposées en même
voix de brèchedent :
CIDRE
temps ipie les pommes dans celle section.
— Quand partons-nous cocher?
l'-'prix, 1^0 fr. ol une inédaiiio de bronze.
PAR LE BANDAGE ELECTRO-MEDICAL
.SKCTIO.V. — Cidres
— Vous voici deux maiiitenant... il
Cosciuêric, mairo do Gouosnac'h ; 2'\ 1.") fr.,
CATKCioniE.
—
Cidres
en
bouteilles
expo(iouzion,
do
Clohars;:!',
10
fr.,
Quincpiis
père,
faut encore huit voyageurs ! répond ce- ses par des insliluleurs, amateurs, propriéNous ne comptons plus les merveilleuses
do Gouosnac'h ; 'i", .") fr., Quincpiis Mis, lie
lui-ci.
taires, fermiers, métayers, provenant de la Gouosnac'h.
j,'uérisons obtenues par le Bandage ElectroTalma retourne à sa valise, se fait en récolle de r.K):} et des précédentes.
Médical, si lêf^er et si souple qui, savamment
HEIRRE
un clin d'cell une tête de jouvenceau, et
Envoyer au moins \ bouleilles.
approprié à chaque cas, apporte avec lui un
l"-'
prix,
7
fr.,
Mme
Calvoz,
de
Sl-Evarzec
;
les moustaches dressées, la démarche ga1'° Sofs-CATKfiOMiE. — Poirés en bouleilles. 2", (•) II'., Nêdéloc, do la Foivl ; :!••, .') fr., Mme bien être considérable et amépe la guérison
lante, recommence sa question au cocher. — .Mêmes conditions (lue pour les cidres en Cai-ror, ilo La Forêt ; i", fr.. Mnu> Jean Clii
sans gêne ni fatigue.
bouteilles.
D'innombral)les lettres de reconnaissance
— Kt de trois ! pense celui-ci.
tluel, do St-Evarzec.
2" CATKr;onii;. — Cidres en fûts exposés par
sont venues réconqienser les docteurs M.-\R1E
On devine le reste. Talma fut successiSliRVITEURS lU'RAl'X
des propriétaires, fermiers, métayers, amaFrères de leur humanitaire dévouement. Prevement un portefaix, uti paysan, un fort
1' Hommes. — I " prix, 1.") fr. ol une mé- nons au hasard quelques-unes de ces guériteurs et provenant de la réculte de Ifo.'} et des
de la halle, etc... Au dixième déguise- |)récé(lentes.
daille, Charles Tanguy, du .Mousloir on Sl- sons si rapidement et si ;igroablemenl obtement, le cocher crut la diligence pleine. Il
l-:varzoc; 2', 10 fr., .\ndrê Lo GoH', du l'orz nues :
FI" .SKC.TION. — Eaux-de-VIe de Cidre
fouetta son attelage. Kl Talinu arriva
on
Fouosiianl. ,
l.esquer Isidore, A Korgrenne, commune de
F.aux-de-vie de cidre expo.sées par des insliexactement à sa répétition.
2' Femmes. ~ l" prix, 1.") fr.. .Mario-Louise Quéven (Morbilian), guéri en (> mois de deux
luleurs. amateurs, propriétaires, fermiers, méQuef(piior, do Kornaliuoc on FsuosnanI ; 2'\ hornies iiui dataient de 1.") ans;
Se non é réro.
tayers.
/
10 fr., .Mai'io-Joamio l,o Hris, du l'olil-l'oirior
Le lits de .Mme Joseph Kolle, à Elven (Morlliivojer deux bouteilles avec indicalion de
on Fouesnant.
bihan), tîuéri en c. mois d'une hernie de naisla
date
do
fabrication
et
la
iiuanlité
disponible
Les trains à images
sance ;
pour la vente.
Le llls do .M. Le Meur, facteur à Quimper,
La Compagnie de l'Ouest fait circuler .V SKCno.v. — Concours d'Arbres f r u i t i e r s et
f^uéri
en queliiues mois d'une hernie énorme.
BULLETIN
DE
LA
PECHE
sur son réseau, entre Paris et Cherliourg,
Fruits à couteaux
Ces
magnili(iuos résultats obtenus sans faun train à images, (|ui obticnl le plus
Celle section est ouverte aux propriétaires,
lif^ue ol sans soulTrances n'ont pas besoin de
grand succès.
fermier.-!, miilayers, liorliculleurs et pépiniécoinmenlairos. Aussi n'.ichelez plus de BanLn p O c h o finvitilo
ristes, habitant le Finistère.
H s'agit de la mise en circulalion de \va
daf,'os. avant il'êtro venu constater par vousNous
lisons
dans
le
Has
iireton,
de
Chàteaugons pourvus d'images i)crmclianl aux
G' SKCTIO.V. — Machines et Instruments
même les bienfaits incomparables du Bandage
voyageurs descendus sur le (juai de l e\ l'occusion du Concours aura lieu une ex- lin :
l-:iectro-.Modical des docteurs .MARIE Frères,
position (sans récompense cl sans classement)
los, Rue de Rivoli, à Paris.
trôuver immédlalement leur comparliDans notre dernier liuméro nous avons
Docteur DESANDUE.
• ment. Ces images, assez simples pour se d'inslrumenls, macliines et produits concer- reproduit un article publié dan s Vt'nion
nant la pomologie : broyeurs, pro.ssoirs, alarn
graver facilement dans la mémoire et
Los personnes attoinlos de tiernies et qui
bics, appareils d'essais, densimùlres, bondes Agricole, relatif à la pêche Iluviale, dans veulent f,'uérir doivent venir se faire l'appliassez voyantes pour être aper(;ucs, .sont
leipiel
11
était
dit
notamment
:
cation de ce merveilleux l>andage Electrocollées sur les glaces qui encadrent les do sûreté, etc.
« Le canal de Cliàleaulin, qui autrefois Médical :
Les fabricants et les industriels étrangers au
portières.
déparlemenl peuvent prendre part a colle ex- fournissait des milliers de saumons, ne
CONCARNEAU lo jeudi 13 octobre, //otel des
L'idée de ces trains revient à la Compa- position.
donnera plus bienlùl a-;ile qu'à des dards
]'oi/at/e//rs ;
• gnie P.-L.-M., qui en III rexpérienoe ii
ou autres poissons do ce genre, et cela
QUIMPERLÉ le vendredi 14 octobre,
Hôtel
7° .SKCTIO.V. — Essais pratiques des Conoasl'instigatiou de M. ICdouard «'rus.
grâce à un règlemenl Inefllcace et à une du Lion d'Or ;
s9urs et des Pressoirs
QUIMPER le samedi 15 octobre, llàlel de
Des essais i)rati(iuos sans classement de CDÎI- surveillance à peu près nulle ».
France :
cat-sage dos pommes et do pressurage des
L'auteur de cette phrase est allé trop
LORIENT le dimanche 16 octobre, Hôtel de
nioùls auront liou lo samedi 22 octobre, à une loin.
La Chasse
Uretaiiue.
I
heure.
Sans vouloir rechercher Ici les causes
Ceioturea pour maladies du ventre
Cha(|uo concurrent n'aura droit qu'A un réelles de la rareté du saumon dans le caAu monrjent où la chasse vient do s'oubioyeur,
un
pressoir
ol
deux
hommes.
'vrlr, 11 n'est pas sans Intérêt do rappeler
Les fabricants et tes industriels étrangers au nal de Nantes A Hrest, causes d'ailleurs
les origines du permis de chasse.
d
ipartemenl
pourront prendre part à ce con- sur lesipielles 11 n'est pas plus permis de
• . .C'est Napoléon l"' qui, en IMIO, institua
donner une expllcallon déllnltlveque sur
cours.
• un permis de port d'armes, llxé d'abord à
Observations
celles de la disparition momentanée des
, trente francs, pulsj,(iuel(iuesannéesaprcs,
Le4 fruits de pressoirs, les cidres ol eaux-do- sardine» sur nos côtes au cours de ces
• à quinze francs. Tout cliasseur non muni vie do cidre resteront à la disposition de la dernières années, nous devons à la vérité
Acailéikiie «lo ItciiiiCM
de ce port d'arme était passible d'une Cnmmlssion du Concours et serviront .soit a d'apporter une reclltlcatlon au paragraphe
•amende de trente à soixante francs. •
Par
décret
du 4 octobre, M. Laronze,
1 élude, soit la dé;,'uslatlon du bantiuel ou cité plus haut.
11»
le produit de ces |)crniis s'éle- seront remis â l'hospice de Quimperlé.
recteur de l'.\cadémie de Besançon, est
l'our tous rensoignemonts .s'adres.sor à .NL . On dit (|ue l'Admlnlslrallon du Canal ne nommé recteur de l Académie de Bennes,
vait à^un millioii deux cent tnilk; francs.
Crochotello,
direc.lcur do la Slation agrono- prend aucune mesure répressive contre en remplacement de .M. Thamln, appelé à
l.a loi du .'J mai lh>l l, d(jnt les dlsposl
nili|uo
a
Qiilmporlé,
li M. Souliére, professeur les braconniers ; il sufllra évidemment do une autre résidence.
vxt - i. lions sont en vigueur, subslilui le permis
d6|)aHemenlal
d'agriculture
à Quiinpor et ii donner cl-dessous l'énumératlon des pro"livv* 'de chasse au port d'arme et en lixa le prix
M. Lo Louédec, prosidenl de la Société d'agri- cès-verbaux de contravention dressés par
•.MT.à virtgl-<"lnq francs, dont dix francs altri- culture de Quimperlé.
roiiHoil «lo |ir^>r<H*tiiro
les agents de la navigation en IDUl pour
iÉ><l,(bués.ài la commune où le permis a été
convaincre du peu de valeur d'une telle
Fêtes à i'oocaslon du Concours
M. do Holschevaller, conseiller de prédélivré.
assertion
:
fecture,
est désigné pour remplir, en 1".»04,
Samedi
22
octobre
Ce prix est resté le même, mais, de|)uis
Mois d'avril : Barrage complet de la ri- les fonctions do vice-président du conseil
A S heures du matin. — Uéception des pro1875, 11 supporte les décimes élal)lis par
vière ù:Aulne en aval de Gully-Glas ; de préfecture du Finistère.
la loi du 24 août l«7l, soit trois francs qui duits et inalruments.
Le charroi est intense.
Les dockers appartenant au syndicat
internatioi.;il se sont présentés i\ leurs
cliantiers ! collectifs et la plupart ont été
embauches.
Leîicrvico d'ordre est toujours le morne.
viennent s'ajouter aux vingt-cinq francs
en question.
Depuis isit, le produit des permis de
chasse n'a pas cesséd'augmenter. Kn 1857.
il élail de 3 millions : en 1801, ilatteign.iil
•t millions ; en ISJô, Il se montait à 9 millions : en 1881, ù 11 millions. Aujourd'hui,
il est d'environ lô millions, dotil 10 millions pour l'Etat, le reste pour les com
munes.
LA HERNIE^
GUÉRIE
CHRONQ
I UE RÉOO
I NtiLE
/ Semaine météorolo^que '
OBSERVATIONS
du 5 au 11 octobre 1904 recueillies à l'ohsewatoire
annexé au laboratoire
départemental du Finistère :
INDICATIONS
OU
JOURS
THERMOMÈTRE
Maximum Minimum Moyenne
Lundi
Mardi
Mercredi
leudl
Vendredi
Samedi
Dimanche
5 oct.
0
7
8
«
10
II
17
20
19
16
15
12
14
15
15
15
14
11
9
8
16
17.5
17
15
1.3
10.5
II
INDICATIONS
.JOURS
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
Dimanche
HAUTEUR
dei pluiM
«0
millimè
Maximum Minimum Moyenne
DU
761
760
7.55
758
763
763
BAROMÈTRE
754
7.59
755
751
747
758
762
757
760
757.5
753
752.5
760.5
762.5
0
0
0
0
0
8
0
Le directeur du Laboratoire départemental
chargé des observations Météorologiques,
CROCHETELLE.
—0—
Quimperlé. — Conseil
municipal.—
Le Conseil municipal de Quimperlé se
réunira samedi prochain, à 3 heures, en
session extraordinaire.
Ordre du jour :
Subvention au Concours pomologique; approbation des caliiers des charges dressés
pour la mi?e en adjudication des denrées nécessaires à riiospice et au bureau de bienfaisance en lfX)5.
—o—
Quimperlé. — Société
d'agriculture.
— La Société d'agriculture de Quimperlé
s'est réunie dimanche dernier, à deux
heures, pour décider quelle sera sa participation au concours pomologique finistérien qui aura lieu les 22 el 23 octobre.
Après l'adoption du dernier procèsverbal, M. le Président Le Louédec
adresse les excuses de M. Soulière, professeur départemental, qui n'a pu se
rendre à la réunion. Il donne la parole
à M. Crochetelle qui donne àTassemblée
de longues explications au sujet du
projet de concours, el demande à la
Société de vouloir bien apporter sa
quote-part en espèces, le travail et le
dévouement de ses membres pour assurer la réussite du concours. Aprèsfune
discussion assez longue et confuse, i l
est décidé que le concours aura lieu aux
dates fixées, mais que l'Associalion
française pomologique n'apporlant que
100 fr., la Société d'agriculture de
Quimperlé prend sous sa direction
etiective le concours et vote un crédit
de 500 fr. On décide de créer une commission d'organisation composée de
membres nommés par chacune des Sociétés qui votent des subventions, à
raison de 4 membres par Société.
Sont nommés par la Société d'agriculture : MM. Le Louédec, Crochetelle,
Lamic, Le Noc J.
M. Crochetelle remercie le bureau et
la Société l'Union Commerciale et Industrielle pour les fonds qu'elle a bien
voulu voter dans sa séance de samedi.
Il est décidé, en outre, que le jury sera
nommé par la Commission d'organisation réunie au bureau de la Société
d'agriculture el que ce jury devra comprendre des membres pris dans les différents pays pomolOgiques du Finistère,
pour assurer la plus grande impartialité.
Les exposants auront du reste droit à
nommer par scrutin un certain nombre
do jurés.
La Société décide de faire appel à la
bonne volonté des Comices des cantons
et de tous ceux qui s'intéressent à notre
production pomologique pour assurer le
plus d'éclat possible à notre concours.
—0—
Quimperlé. — L'Union
Commerciale et Industrielle.—
Dans sa réunion
do samedi soir, l'U. G: L a volé une
subvention do 150 fr. pour sa participation au Concours pomologique des
et 23 octobre, et désigné MM. Auffrédou, R. Le Tallec, Roger et Laudren
pour la représenter dans la Commission
d'organisation.
La Société a, de plus, nommé une
commission do trois membres pour étudier la question de location d'un siège
social.
—0—
Quimperlé. — Service des 'eatt.v. —
A dater d'aujourd'hui mardi, jusqu'à
nouvel ordre, les conduites d'eau seront
fermées à partir de midi, pour cause de
réparations. Avis, par conséquent, à
nos concitoyens, de (aire Jeijrs provisi )ns d'eau avant celle heure.
Quimperlé. — I^cho de Iw fête de
Saint-Michel. — On sait que le tréso-
rier du comité des fêtes de Sainl-Micbel, après avoir rendu ses comptes,
dépose à la Caisse d'épargne de la ville
l'excédent des receltes sur les dépenses effectuées à l'occasion de ces fêles.
Cette année, le Comité a reçu de son
prédécesseur la somme de 2K francs j
f-
Douarnenez. — De notre corresponil lègue à celui de l'année prochaine le
capital de 267 francs. : soit un surcroit dant le 11 :
La fêle de la Société d'éducation pode 35 francs.
—G—
pulaire et de patronage laïque que nous
avons
annoncée est remise à dimanche
Quimperlé. — Dégâts. — Vendredi
prochain
IG octobre.
dernier, un individu conduisant une
Celle
fête,
qui sera suivie d'un bal à
charrette attelée, renversait diflférenls
grand
orchestre,
sera présidée par M.
objets placés devant le magasin de M.
Auffrédou, Grand'Rue. Ce dernier, qui Collignon, Préfet du Finistère, et par
se trouvait dans son magasin, accourut M. l'Inspecteur d'académie.
Fêle et bal auront lieu à la salle de
aussitôt et interpella le conducteur. CeVenise.
lui-ci se fit beaucoup prier pour donner
—0—
son nom, et déclara tout de même s'apCarhaix. — Dû notre correspondant:
peler Le Meur, meunier à Kérentrech.
Conférence. — Vendredi soir a eu
M.'Auffrédou lui ayant demandé s'il
lieu
une conférence faite par M. Guéconsentait à lui payer les dégâts causés
rard,
accompagné de M. Quéméner, le
à son étalage, il répondit qu'il allait repremier,
secrétaire général du synmiser sa voiture, et revenir dans un insdical des chemins de fer, le deuxième,
tant.
appartenant
au comité central de Paris.
Voyant qu'il se faisait trop attendre,
Tous
les
employés
des chemins de
M. Auffrédeu a porté plainte contre lui.
fer de Carhaix y assistaient, à part
quelques rares exceptions, motivées
Quimperlé. — Arrestation. — M. le par les exigences du service.
Commissaire de police a fait mettre en
L'oraleur a été très applaudi et les
état d'arrestation et écrouer à la mai- auditeurs convaincus de l'utilité des
son d'arrêt pour vagabondage et men- syndicats ont clôluré la conférence au
dicité Th>paul Yves, 58 ans, sans pro- cri de vivo le syndical.
fession et sans domicile fixe.
Un punch offert par le personnel a
—0—
été ensuite servi..
Quimperlé.
— Simple police. —
Dans son audience de vendredi dernier
le tribunal de simple police de Quimperlé a prononcé 41 condamnations variant de l à 5 francs et se répartissant
comme suit :
Chiens avec colliers sans plaques, 2:
abandon de voitures, 2 ; police des
eau.K, 3 ; violences légères, 4 ; police
du roulage, 8 ; éclairage des bicyclettes. 2 ; fermeture tardive de débits, G ;
présence tardive dans les cabarets, 2 ;
ivresse manifeste, 12.
—0—
Riec-eur-Bélon. - Vol de pommes
de terre. — Dans la nuit du 4 au 5 courant, une bande de femmes du bourg
deRiecfit une razzia dans un champ
de pommes de terre dépendant du village de Quillouarec.
La gendarmerie de Pont-Aven prévenue ouvrit une enquête, et ne tarda
pas à découvrir les coupables. Ce sont :
Boulic Joséphine, Madeleine Péron,
Guéfer Marie-Jeanne. Pendant que ces
trois femmes opéraient, Marie-Anne
Péron femme Lecoq, montait la garde.
—0 -
PoAt-Aven. — Voici l'horaire des
trains qui sera applicable à partir du
15 oetobre :
••
85
83
ALLER
matin
Quimperlé.... départ.
Latprèl
—
Moelan
LeGaUly
Rlec-sur-Bélon. —
PoQl-Aven... arrivée.
s.)i r
»»
12 5 0
» 11
1 01
9
24
1 14
29
1 19
43
1
1
82
matin
RETOUR
Pont-Aven.... départ.
lliec-sur-Bélon. —
Le Gullly
Moëlan
—
Laforét
—
Quimperlé— arrivée
10
2->
37
44
87
soir
:i5
46
59
04
18
4:>
matin
•M
8(i
soir
o 12
5 27
10 2 5 39
10 .">y i 5 40
11 9 b 5«
7
11 20
6
10 2)
10 40
Le vendredi, un train supplémentaire
partira do Pont-Aven à 2 h. et de Quimperlé à 4 h. 05.
—0—
Quimper. — Serment. — Le sieur
Le L'.iy Lauront-Auguste, a prêté seiment à l'audience de vacations do samedi dernier en qualité de garde-particulier de la société de chasse la Diane,
ayant son siège à Pont-l'Abbé.
—0—
Pont-l'Abbé. — Décision
gracieme.
— Par décret du 1" octobre courant, .M.
le Président de la République a réduit
de^ trois mois la peine d'une année
d'emprisonnement prononcé le 22 février dernier, par le Conseil de guerre
siégeant à Tours, pour vol au préjudice
d'un militaire, contre Louis Le Dréau,
menuisier à Pont-l'Abbé, détenu à la
prison militaire du Mans.
—0—
Plogastel-St-Germain. — Blessure
— Jeudi dernier, G octo-
accidentelle.
bre courant, les sieurs Yves Guiricc et
Guyader Pierre, tous deux âgés do 52
ans, bûcherons, travaillant pour le
compte de M'. Nicolas, marchand de
bois à. Pont-L'Abbé, étaient occupés,
vers onze heures et demie du malin, à
scier un tronc d'arbre qui se trouvait
' sur un talus d'environ un mètre de hau• leur, lorsqu'à un moment donné et contrairement à leurs prévisions, cet arbre
au lieu do tomber dans le champ, vint
s'abattre sur la poitrine de Guyader qui
fut fortement pressé entre le tronc et le
talus. Le malheureux bûcheron s'évanouit aussitôt et on dut le transporter
chez un sieur Jolivet, où on lui donna
les soins que nécessitait son état, puis
on s'est empressé de mander le méde' cin.
Guyader, qui est marié et père de 4
enfants, est assuré à la Compagnie
% Tranquille ».
L'arbre qui a causé cet accident était
dépouillé de ses plus fortes branches ;
if mesurait environ 0 mètres do hauteur et avait l mètre 80 centimètres do
circonférence à sa base.
montre en or, une chaî.ne en métal, une broche en vieil argent et un jupon de laine.
Elle fit cadeau de la chaîne à son amant,
puis elle se rendit à Paris, afin de laisser un
Toutes les Dames qui à l'automne font une
libre cours à ses débordements.
Le trlbunaU'a condamnée par défaut à 3 mois cure avec la Véritable | H11 tf C M P C Préparée par le petit neveu J U U V I l N b C
d'emprisonnement, avec sursis.
Soury, verront disparaître Perles blan— Cette même lllle Naver, s'est associée à l'AbbéRelards,
Hémorragies, Névralgies, Maune nommée Salaiin Françoise, 17 ans, sans ches,
ladies
intérieures,
Fibromes, Tumeurs, Maux
profession, habitant Goarem-Vigouroun, pour d'estomac. Maladies
des nerft. Quand elles
dérober une coifTe brodée appartenant à une arriveront au RETOUR
D'AGE, elle guéridame Rocuet, demeurant au Champ de foire, ront : Chaleurs, Vapeurs, Etoufïements,
Etouret l'ont revendue au prix de 0 fr. 75,
dissements, et éviteront toutes les infirmités
La fille Salaûn, comme son amie a pris son qui arrivent si souvent â cet âgelcritique. LA
essort pour Paris ; le tribunal les condamne à
50 fr. d'amende chacune, avec sursis.
Expédition franco gare à partir de 3 fla— Le DufT Guillaume, ans, marin-pècheur, cons contre mandat de 10 fr. BD. Adresser
rue Pen-ar-Stang, a pénétré vers 11 heures du commandes Laboratoire de l'Abbé Soury,
soir, dans l'appartement d'un sieur Quéflélec 1-3, Place de la Cathédrale à Rouen. Notice
Pierre, marin-pêcheur, même rue, en brisant et renseignements gratis.
Dépôts : â Quimperlé, Pharmacie H A B R I A L ;
la porte ; puis, s'étant dirigé vers le lit de Le
DufT, qui était couché, il lui a administré une à Quimper, Pharmacie LADOUCE ; à Lorient.
Pharmacie GABORIT, et dans les pharmacies
volée de coup de poing.
régionales.
La femme Quéfïélec a été obligée de se réfugier chez une voisine afin d'échapper aux
Une bonne Recette
brutalités de Le Duff.
Pour dissiper instantanément un accès
Coût : 0 jours d'emprisonnement.
Penhars. — Vigoureux Jean-Marie, 27 ans, d'asthme, d'oppression, d'essoufflement, des
charretier à Coat-Goarem, est entré un ma- quintes de toax opiniâtre provenant de vieilles
tin, vers 5 h. 1/2 dans le débit Joncour à la bronchites, il n'y a qu'à employer la Poudre
Terre-Noire ; comme il était ivre, cet individu Louis Legras, le meilleur remède connu. Le
s'est emparé d'une bouteille d'eau-dé-vie pour soulagement est obtenu en moins d'une mise servir lui-même. Le flls Joncour s'y étant nute et la guérison vient progressivement.
opposé a reçu de l'ivrogne un violent coup de Une boîte est expédiée contre mandai de 2 fr.
10 adressé â Louis Legras, 139, B' Magenta, à
cette bouteille, au-dessus de l'œil droit.
Paris.
•W heures de prison, avec sursis.
Saint-Evarzeo. — Le Guillou Pierre, 2'i ans,
—0—
La bonne gestion d'une ferme bretonne,
domestique
de ferme â Kergolven, pour avoir même d'importance moyenne, commande
Carhaix. — De noire correspondant : pendant la nuit,
dérobé des ruches d'abeilles
Marché. — Samedi un fort marché au préjudice d^ M. Nédéleo Yves, propriétaire l'emploi du Broyeur d'Ajoncs et du Hachea eu lieu, le temps s'y prêtait à mer- à Keringan et de M. Merrien, propriétaire, à Pallle.
Par l'emploi de la machine combinée
veille. Quantité de pommes ont été li- la Forêt, est condamné â 0 jours de prison, Broyeur
d'Ajoncs Hache-Paille à coupe
vrées, les prix varient entre 1 fr. et avec sursis.
variable
de
T A X V E Z - L E V E R e t llls,
Beuzeo-Gonq. ~ Depuis quelque temps, M.
1 l'r. 25. La barrique de cidre au début Boussard,
cultivateur au village de Kerfeun- CONSTRUCTEURS RREVETÉS S. G. D. G., à
à 20 fr. va prochainement être livrée à teun, s'apercevait qne ses choux disparais- l'usine de la Tourelle, Guingamp (Côtes15 et 12 fr.
saient de son champ. Il exerça une surveil- du-Nord), si justement réputée par des
lance sérieuse, et ces jours derniers il sur- milliers d'exemplaires livrés dans toute la
—0le jeune Le Reste Etienne, 10 ans, de- Bretagne, leé cultivateurs réalisent, chaCarhaix. — De notre correspondant : prenait
meurant au Lin, qui remplissait un petit sac que année, une économie supérieure à
Crêpage de chignons. — Dans la de choux et de feuilles, qu'il destinîiit à ses
son prix d'achat. C'est la machine indissoirée de dimanche quelques prome- lapins.
pensable dans la ferme.
Coiil : 10 fr. d'amende avec sursis.
neurs attardés entendirent pousser des
Bien exiger la Marque de Fabrique
— Carduner Marie, femme Yan, ménagère
cris et appeler au secours. Ils se diriCcoir
aux annonces] afin d'avoir la magèrent vers les abords du théâtre d'où à St-Jacques, a maltraité Le Grand Yves, âgé chine authentique qui a remporté les plus
de 13 ans, qui se disputait avec son flls. Cela
paraissaient venir les cris, mais à leur lui vaut 1 jour de prison avec sursis.
hautes récompenses : médailles d'or et
vue deux femmes qui se trouvaient à
— Le Carre, 29 ans, journalier à Lochrist, a d'argen t aux concours spéciaux de Rennes,
cet endroit s'empressèrent de dispa- frappé violemment le sieur Duigou Laurent, Quimper, Vannes, etc. Grande douceur de
raître.
domestique à Kerhuel. qui intervenait d'une marche. Supériorité reconnue. Catalogue
Ces deux femmes venaient de sefaçon toute pacifique lors d'une rixe à laquelle franco.
part Le Carre.
Appréciations des cultivateurs sur les
livrer à.un pugilat en règle. Elles étaient prenait
Le Carre ramasse 0 jours de prison aveq Broyeurs d'Ajoncs T A ^ V E Z - L E V E R t
à moitié dévêtues et en jupons se crê- sursis.
Kerdavid. le G avril 1900.
paient le chignon à qui mieux mieux.
Tréboul. — Raoul Hervé, 35 ans, marin-pêMonsieur TANVEZ-LEVER,
cheur, a formé opposition à un jugement qui
—0—
J'ai reçu la machine que vous m'avez expél'a condamné à 2 mois d'emprisonnement pour
diée le l»'' mars. Elle marche à merveille, ce
Carhaix. — La foire. — La grande coups â son beau-père, âgé de 70 ans.
qui
fait que je vous dois beaucoup de remerfoire de l'année qui dure plusieurs jours
Le tribunal réduit la peine à 1 mois.
ciemenls.
promet d'être belle. Déjà des barraques
Vos Broyeurs ont une bonne renommee dans
— Ce même Raoul est poursuivi pour bris
pays et vous aurez, je l'espère, de nouse construisent sur le Champ-de-Foire. de clôture commis au 'domicile de Mlle Aberé, notre
clients.
débitante de tabac et pour outrages envers veaux
Veuillez
agréer, etc
—0—
le garde champêtre.
SiNQUiN Louis,
Carhaix. — De notre correspondant:
Raoul écope 1 n\ois de prison pour les délits
A Kerdavid, en Scaër (Finistère).
Cheml emballé. — Le soir du marché et 2i heures d'emprisonnement pour ivresse.
Plozévet. — Daden Mathieu, 'iS ans, cultiun char à bancs, attelé d'un cheval,
Etude de M* PITON, avoué
sans conducteur, descendait à fond de vateur à Pen-ar-Forêt, au cours d'une discusà Quimperlé, rue de Quimper, 12
a porté un coup de fourche â la tête du
train la côte du Moulin-Meur. Arrivé à sion,
sieur Jaouen Alain, âgé de 54 ans, cultivateur
mi-côte, le cheval fit un bond de côté et au village de Belle-vue.
2 jours d'emprisonnement avec sursis.
la voilure versa dans le fossé de gauD*H Y P O T H E Q U E S L E G A L E S
Guilvineo. - 1" Moysan Henri, 31 ans ; 2*
che. La voilure eut quelques avaries,
Billien
Jacques,
29
ans,
tous
les
deux
marins
mais le cheval n'eut aucup mal.
pécheurs se sont réciproquement donné une
Suivant exploit du ministère de
raclée, sous le nez des gendarmes.
MORBIHAN
M« TAMIC, huissier à Quimperlé,
en date des 10 et 11 octobre liX)4,
L o r i c i i t . — Théâtre. — Voici le ta- Cette partie de boxe leur coûte â chacun 2i
heures de prison avec sursis.
enregistré.
bleau de là troupe ttiéàtrale pour la sal
Ile
de
Sein.
—
Coatmeur
Marie-Anne,
A la requôte de
son prochaine qui s'ouvrira le 22 octobre : femme Salaun, 33 ans, est absolument dépraM.
Jean-FrançoisCONAN,propriéDirectrice : Mme Emtlieniie JOUBERT
vée.
talre-culUvateui-, demeurant (et do(2« année).,
Elle est poursuivie aujourd'hui pour avoir
micilié au lieu de Kersperch en la
porté des coups à quelqu'un qui la touche de
ADMINISTHAÏION
commune de Riec sur-Bélon, pour
près ce qui aurait puentrainer sa comparution
lequel domicile est élu à QuimM.M. Raymond Duprè, administrateur, met- dans une autre enceinte.
perlé, rue de Quimper, n" 12, en
teur en scène de comédie ; L. Démons, régisLe tribunal la condamne à 3 mois d'empril'étude de M« PITON, avoué.
seur général, metteur en scène d'opéra et d'o- sonnement.
pépelte ; Filochol, 1" chef d'orclieslre ; Julien,
Notification a été faite :
2" chef d'orcheslre. rèpélileur ; Mme ServaA M. le Procureur de la RépuUus, pianisle-accompafînaleur : MM. Petit,
blique près le Tribunal civil de
FOIRES ET MARCHÉS
contrôleur en chef ; Joubault, buraliste ;
Quimperlé, en son Parquet, au Palais
Christian,-i"régisseur de comédie ; Bertez,
de Justice, à Quimperlé ;
i' régisseur d'opéra ; Meynard, souflleur hiQ u i m p e r l é . — FoiYe du 7 octobliolhécaire ; Gilberl, chef machiniste ; Mme
Et à autres intéressés :
bre /flOi.—Taureaux, le kllog.,0.()0; bœufs
Chrétien, coiffeuse.
De l'expédition d'un acte dressé
de boucherie, 0 G5 ; vaches de boucherie
OI'KRA, Ol'KHA-COMlQUK. OPÉRETTE
au Greffe du Tribunal civil de
0.00; bœufs de travail, élevé; bouvlllons,
T»Ai>u(:rioNS
Quimperlé, le 23 septembre 1904, en
MM. Dumontier, l" lônor loger; Bourgeois, élevé ; vaches laitières, élevé ; génisses,
reglstré,
constatant le dépôt fait, ce
liaryloii en tous gonros ; Gibert, basse on élevé ; chevaux, 0.00 ; porcs, 0.75 ; naoujour, audit grelle, par M* PITON,
tous genres ; Martin-Meunier, ténor d'opéra tons, O.HO ; veaux, 0.75 ; froment, les 100
avoué du requérant, de la copie
et d'opéra oomiiiue ; Montaigne, 2" basse ; kll.21.»»; Seigle, 16.00; orge, 1.3.»»;sarrasin,
collallonnée, dûment timbrée, siGai'tan, iaruetto ;L. Antonin, trial ; Dorennes, 15 00; avoine, M.50; pommes de terre,
gnée et enregistrée, d'un jugement
:r ténor des seconds ; Doinons, ij" basse des 5.0J ; beurre, le kll., 1.40 ; œufs,
émané de l'audience des criées du
secondes ; ClirisI ian. it" ténor ; Bertez, I'" cory- ladouz., 1.00; Foin, les 500 kll., 40.»»;
Tribunal civil de Quimperlé, le trois
phée.
paille, les 500 kll., 25; son. les 100 août l'.)01, enregistré et transcrit,
portant adjudication au profit de
.Mmes Mond(i;y, chanteuse légère ; de Boer, kil., 13.00; farine 1" quai., ."Wà.S:?; 2*
M. Jean-François Conan, requérant,
!'• dugazon ; Démons, -i" dugazon ; Gai'tan,
quai.,. 27.»».
pour le prix principal de dix-neuf
:{" dugazon ; Delaistre, Dosclauzas ; Lérymille huit cents francs, frais et
Moraule,
Desclauzas des premièreJi ; Mécharges outre, d'mio A I E T A I K I E
ryam. 1" coryphée ; Bergyl, i" coryphée.
CHEMIN DE FEU D'ORLÉANS
située au lieu de Kersperch, en la
Une brochure Intitulée Le Cantal vient d'ê'
f)I>l':UETTE
commune de Riec sur-Bélon, afTertre mise en vente dans toutes les bibliothèques
mée à M. François RIcouard et
M.M. Bourgeois, baryton; Martin-Meunier,
comprenant :
l"' ténor: Gaétan, laruette, grand l''' comiciue; dos gares du réseau d'Orléans au prix de
L. Antonin, trial, jeune 1°' comliiue ; Démons, 0 fr. 25
l" Une Maison d'habitation cons
truite en pierres et couverte en
comi(iU(! maniué, i)asse bouffe ; Ciiristian,
ardoises ; 2" une écurie de même
a» ténor ; lieriez, 2" trial ; Binet, petits rôles.
Si l'on savait
construction au midi de la maison ;
Mmes do Bcer, l"''clianlouse d'opérette; Dé.3" une crèche couverte en paille;
mons, T chanteuse d'opéreltc ; Gaétan, H" t i i i n l l o H s o n t l e s m c r v c i l l o n s o s p r o p r i i ' W s d u sipop Lacou4" une soue à porc couverte en
cliaiileuse d'oponttte ; Delaistre, l " duègne ; t u r e , 8 i l ' o n s a v f t i t l o n o i n l i r c d o n i I r n c i i l o i i H e » g u i î r l s o n g ,
pallie; 5" un hangar couvert en
l.éry Méranic, T duègne ; Diipré, .Méryam, (ipOi (*t!8 e l i m i u o u n n r t o p a r c o d é l i c l o u . x r o m f c d o , l o n o n i h r o
l i i c a l c i i l i i b l o d o l)él)iS8 i i r r n r . l i t i H i l l u m o r t t f i A c o '>.8on i n i o r pallie ; (>" une aire à battre avec
Bergyl et Blnot, petits rôles.
v c n l l o i i . i m l l o i n f t r o n o v o u d r n i l n o p a » o n a v o i r fl v a d i H p o courtit à pallie; un cellier en appenDUA.ME, r:O.MÉDIE, VAUDEVILLE
silion. I.n plus (ililmcnliiirc priidcncn l'ordonno, car cliiicun
tis derrière la maison, lo tout au
MM. Jouannot, grand T'nMe en tous genres ; s a i t ( | u c l o sirop Lacouture, o n t l o p n ^ H o r v n t i r l o p l u H
cadastre
section F, n" i)7() pour une
H. Dupré, jeune
rôle, l" rôle jeune ; Mon- B ^ r d o t o u t e s l e s t n a l a d i n s d o l ' o n r i i n o o : f o l i ( i u H . i , t r n n c h t S i ' H
contenance
da 7 ares 50 centiares ;
(liirrlii^CH, voiniHHomontH,
convulxion»,
InHomnion.
toux,
taigne, grand rôle ; Gaétan, grand l " co- Ole;.
7" un courtll planté de pommiers,
I l "Ht victorioiiHoniciit omployii pour facllitor l a d e n t i mique ; L. Antonin, jeune comhiue ; Dénions, t i o n o t i W i t o r l o 8 t r o u b l e s g r a v o s c p i ' o l l o o c c a H i o i i n o , I-'1Bdit Tcrien leur' au cadastre n''674,
père noble, financier ; Christian, rôle de com- c o n . I Ir, 7.'),
section F, contenant 17 ares GO ares,
position ; Derennes, jeune l", jeune 1" rôle ;
ayant ses édlliccs au cerne fors du
IVpAts : l'harmados nKAUKivÉUR, & Quimperlé; MoNBertez, 2' comique ; Blnet, utilité.
levant sur terre A Conan ; 8" Un
TELUBU, h Concarnoau ; CI.OUAUD, h Quimper ;
ohantp de terre labourable dit Ta
Mmes. Dorlgny, grand l " rôle, grande co- LVZKNNKC, B Chhtoaulin ;(ioi]uloi;, !T Morlnix.
chen ('réi,s lst auerc[ Pen liorzou,
quette ; Darvlx, jeune r-- rôle, r« coquette ;
au cadastre n" ()7H, lïïl) portion et
Démons, Ingénlté, jeune 1" ; Gaétan, 2* In()S0 porlion, section F, contenant
génuité des premières ; Delaistre, I " duègne,
SH arcs .7.) centiares, ayant ses édlmère noble ; Léry'-Méraute. 2° duègne ; Dupré,
llces au cerne fors au nord bout du
Nous
rappelons
que
pour
le
concours
20 soubrette ; Méryam,utilité;Bergyl, utilité ;
couctiant sur terre A Pérennou et
lOO'ï toutes les vignettes devront ôtro
Blnet, utilité.
riîst vers le centre sur le courtll
adressées pour te : i l «léc«iiil»re p r o II" (>74 ; W" un champ de terre lac l i n i n , passé celto date elles seront porbourable planté de pommiers "dit
tées
en
compte
pour
lo
concours
suivant
Tribunal eorrectionnel de Onlmper
Parc c'houhiri au cadastre n® ('»87,
Audience du S octobre 1904
La liste des lauréats sera en voyôe<lnn«
section F, contenant 40 ares 20 cen
Quimper. — Naver Jeanne, 10ans, sans protoiitoH loM é p i c c r i c M ainsi qu'à toutiares, ayant sca édifices au cerne
tes les personnes qui voudront bien en
fe.sslon, demeurant au Champ de foire, chez
fors du midi sur terre A Pérennou ;
son père, étant employée à l'hôtel Cosvas, ave- faire la demande à M . A . L B I I O U X , ù.
lœun champ de terre labourable,
nue de la gare, en a protlté pour dérober une O r c h l c * (Nord).
CURE D'AUTOMNE
JOUVENCE
VIGNETTES" M O K Â LEROUX
planté de pommiers dit Parc-Féo,
au cadastre n" 692 section F, contenant 31 ares 50 centiares ayant ses
édifices 'au cerne fors vers le nord
sur aire à battre à Conan; 11® un*
prairie contenant 48 ares prise
dans le lit de la rivière de Bélon au
bout levant de l'anse de Kerstinec
au cadastre n" 1041/.569, section F,
ayant édifice au couchant sur prairie de Kerstinec ; 12" un tailil* dit
Stanc au cadastre n" 667, section F,
contenant 39 ares 40 centiares, ayant
ses édifices au cerne fors du midi
sur l'article suivant ; 13° un champ
de terre labourable planté de
pommiers dit Stanc, au cadastre
n" 668, section F, contenant 87 ares
10 centiares, ayant ses édifices au
cerne fors du midi sur terre à Pérennou; 14° un oourtii dit LiorsStang au cadastre n° 669, section
F, contenant 4 ares 10 centiares,
cerné par haie et fossé sauf au
levant bout du raidi et au midi sur
bâtiments; 15° un champ de térre
labourable planté de pommiers dit
Coatac, au cadastre n° 661, section
F, contenant 9 ares 70 centiares,
ayant édifice au nord sur chemin ;
IC)' deux champs s'entrejoignant,
autrefois sous lande, actuellement
sous terre labourable sauf une
bande d'environ 20 mètres au nord,
dit Beg a,r-mare, au cadastre n"
6.56, section F, contenant ensemble
I hectare 44 ares 10 centiares, y
compris le soi sous les chemins de
servitudes à l'est et au midi, ayant
édifices au levant et au midi sur
lesdits chemins; 17° un pré dit
Parc-hian, au cadastre n° 580, section F, contenant 8 ares 40 centiares
ayant ses édifices au cerne fors du
couchant sur parcelle à Conan; 18°
une parcelle sous terre laboura*
ble dite Parc ty guéric, au cadastre n° 652, section F, contenant 75
ares 70 centiares, ayant édifice au
nord et mur au midi ; 19° un champ
autrefois sous lande actuellement
défriché sauf une petite partie au
nord du n* 702, dit Rouz-bras leinIcin, au' cadastre n®® 700 portion,
701 porlion et 702 portion, section
F, contenant ensemble environ 1
hectare .50 ares ayant édifices à
l'ouest et au midi sur la route de
Moclan à Riec ; 19° bis une papoalia
sous lande faisant partie des trois
numéros cadastraux ci-dessus, aujourd'hui comprise entre la rivière
de Bélon et la route de Moëlan à
Rlec; 20" droit à la fontaine, au
douët et au placître ?is au nord de
la parcelle 662 du cadastre, section
F, ainsi qu'aux autres communs et
vagues du village, ladite métairie
vendue par suite de licltation à la
requête de Mme Josèphe-Françoise
Scaviner, sans profession, épouse
assistée et autorisée de M. PierreLouis Piton, avoué, demeurant eof
semble à Quimperlé, rue de Quioi'
per, n° 12, contre M. Pierre Scaviner,
commerçant, demeurant au bourg
de la commune de Moëlan ; M. Joseph Scaviner, commerçant demeurant au bourg de la commune de
Moëlan ; Mme Philomène Scavitier,
épouse assistée et autorisée de M.
Julien Bourhis, douanier, demea->
rant ensemble à l'Ile de Groix (Morbihan).
Avec déclaration à Monsieur le
Procureur de la République et aux
autres intéressés que ladite notification leur était fai e en conformité
de l'article 2194 du Code civil,
pour qu'ils aient à prendre dans
le délai de deux mois à dater
de la notification, telles inscriptions d'hypothèques légales qu'ils
jugeraient convenable, et que, faute
)ar eux de le faire dans ledit délai,
adite métairie adjugée à M. Conan, requérant, serait et demeurerait en ses mains purgée, affranchie et libérée de toutes inscriptions
ou charges de cette nature pouvant
la grever.
Et déclaration en outre à M. le
Procureur de la République que les
anciéns propriétaires de ladite métairie de Kersperch étaient : 1°
dame Marie-Françoise Bernard,
veuve de Joseph Scaviner, de son
vivant, demeurant au bourgf de la
communedeMoëlan :2°Marie-Louise
Bernard, sœur de là précédente décédée. en état de minorité ;3« LouisRené Bernard, époux de Françoise
Le Delllou ; 4° dite dame Françoise
Le Delllou, épouse en second mariage de Jean-Marie Nicolas: 5°
Pierre Bernard, 6° Marie-Madeleine
Névez, son épouse; tous ayant demeuré audit lieu de Kersperch, en
la commune de Rlec-sur-Bélon et en
ce qui concerne : 1° la parcelle n*»
1041/509, Laurent Fraval et JeanneLouise Garer, son épouse, cultivateurs, demeurant à Kerstinec en la
commune de RIec-sur-Bélon, et l'adminlstration des domaines; ^ la
parcelle n" r»79, Yves Pérennou, cultivaleur, demeurant à KeraMrch,
en la commune de Rlec-sur-Bélon;
3" le hangar et l'aire à battre n° 670,
Jacques Kerlan, cultivateur, demeurant à Kerspercli,, en la commune de Riec-sur-Bclon.
Et que tous ceux du chef desquels U pouri'ait être pris des inscriptions
d'hypothèques
légales
sur ledit immeuble n'étant pas'
connus du requérant., il ferait
la présente
publication
con/ormément
à l'avis du Conseil
d'Etat du î^Juin
1807.
Extrait par l'avoué soussigné.
Quimperlé le 8 octobre 1904.
P.
IPITON,
On d e m a n d e C Î ^ F » .
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Le Catalogue
général
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illustré
S\î:UA ADRESSÉ
VILLE DE PARIS : EXPOSITION DE 1900
Membre du Jury — Hors Concours
ON DEMANDE
DES REPHÉSENTA
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de Cadenet, liuissior
à Qulmperlé
aux personnes qui demœnde^ii
de s'adresser au bureau du journal, que lorsqu'elles auront joint
a leurs lettres deux timbres de
15 centimes pour frais de correspondance.
r: ' ' " ^ i i i i i l i i g f i g
franco sur demande
Elude de
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NOTA. — Il ne sera répondu
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le29septembre 1905
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une heure de relevée, l'huissier soussljriié prociidera sur la place pu7
OOlMPER
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(raiyco
blique du mapciié de Quimperlé,
à la vente publu|ue et aux onchères
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Quelle est la mère de famille qui n'a pas eu à s'alarmer de voir son enfant paie et sans appétit ; quelle nière n'a pas tremblé de voir surgir
1 475Orléans, 500 fr
tout a coup de grosses glandes au cou de son enfant ; quelle femme, en embrassant son chérubin rose, ne se dit : Pourvu que je l'élève facile889
Ouest, 500 fr
meni et qu'il ne devienne ni bossu ni loiteux?
17:
Transatlantique
Tous les cœurs de mères ont frémi en songeanl aux maux divers et terribles qui guettent leurs enfants. Qu'el es soient sans crainte toutes Messageries maritimes
Ï8i
ces mères, un remède énergique et puissant s'ôtl're à elles pour les rassurer.
4.425
Canal de Suez, 500 fr
Il ne faut pas perdre de vue la pensée d'un grand philosophe, qui a dit vrai : « Il n'y a pas de maladies, il n'y a que des malades». — PréObligations
voir, c'est guérir. —
maladie n'est qu'une déchéance de l'organisme; à un moment donné nous avons tous un point faible, un manque de
Communales
2.607.1879,500f.
résistance, une porte ouverte par laquelle pénètre le mal.
Foncières, 3 V. l«79, 500 fr. 51^ »
Communales 3 •/. 1880,500 f. 501 «
Foncières 3 V. 1883, 500 fr, 443 50
2 60 ./• 1885, 500 fr. 4T3 50
"SfClommun., 3 ./• 1891. 400 fr.. 401 50
SI
— 2t)0'/.18§J»,5Û0fr. «66 25
' U l i n i i i i i c i i i c revifie le sang, le régénère el le purifie.
Est
37
ibô 50
I / U l i i i l n u c l n o MOHEUL est le préservatif des méningites, la terreur des parents; le préservatif et le guérisseur des scrofules, des
— 3 7'nouvelles
454 >
écrouelles, des glandes au cou, du rachitisme, des bronchites chroniques, de la tuberculose, de tous les vices du sang (nos inoculations a divers
P.-L.-M., fusion ancienne. 453 50
animaux en sont la preuve). Les jeunes filles chloroliques, qui ne sont pas encore femmes à 10 ans, verront leur état se tranformer rapidement
—
— nouvelle.. 4:0 25
en peu de temps.
4i9
Midi
Les polypes et tumeurs adénoïdes cèdent devant l'iode de l ' U l i i i l n i i c i n c .
Nord
46i 75
Orléans
45; >
Bien des médi laments ont été pronés comme dépuratif Ionique, et le public se trouve, par suite, très embarrassé dans le choix du remède.
451 50
3 7. 1884
Dans ce cas, qu'il s'adresse au pharmacien qui lui ollre les plus hautes garanties scientifiques; pas un s e u l p r é p a r a t e u r de celle spécialité n offre
449.
Ouest 3 7
en France, les mêmes litres que M. MOKIiUL qui, après avoir obtenu tous les pi'cmlers prix de l'école de médecine el de pharmacie, s est vu
—
3
7.
nouvelles
446 r».
décerner une récompense de l'Académie de Médecine, la plus haule sanction scientifique
Messageries maritimes 4 ./*....
L ' I J I i i i i i i i i c i n c se trouve dans toutes les pharmacies, chez les droguistes et commissionnaires.
Transatlantique 3 7
342 *
C'est, en outre, - ce qui n'est pas un mince avantage — le moins cher de tous les remèdes spéciaux.
Panama 5 7., tout payé
74 50
Le litre, 6 francs; le 1/2 litre. 3 fr. 50 ; tefhicon, 2 fr. 52.
— 3 0/ —
49 75
E.xiser la marque MOREUL et méfiez vous des contrefacteurs peu scrupuleux qui tentent de SJbstiluer leurs produits à P U I m l n u c I n e . — Il n'y a rien
b8 .
613 •
calalcj. ue â l ' U l m I n u o l n e MOREUL. Surtout mcllez vous du sirop iodolanique qui est souvent oiï eii ù la place, c^st une tromperieaussi grossière qu indeii- Suez 5 7
— 3 7. (1" série)
480 5U
cate.
(^série)
473 »
VENTE EN GROS. — MM. Monol el Berlholln, Paris. - Thibault cl Olive, Nantes. — DETAIL. — M. Lazennec, Chàteaulin. — M. Beaufrère, Quimperlé. — M. Kereveur, Scaér.
...oO»,,
01 »'e.i9w*
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ROI
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s
181] FeuillGlon do l'Union
Agricole
N O É M I
LEGONNIDEC
.
Par Marc A N F O S S I
,
. f r / D E U X I È M E PARTIE
... . -s.J^ÙTTE
OUVERTE
CHAPITRE I I I
Gommant et pourquoi Copmerais et Le
Goff s'italant trouvés an retard de
huit Jour* pour randra visiteà M. Pro&par Lagonnidao, l'avocat
—) Suite ( -
— Carotte de tabac ! !a police!... ce
n'était.pas drôle," poursuivit Cormerai.^,
justemenl à cause de celle pauvre Mme
Félix qu'on allait accabler de questions el
d'iolerrogalions, à seule lia de ne rien lui
'"^^-çlOfOncr, pas vrai, sinon la prolongation de
. Von martyre. Ma foi. Le Go(T et moi, nous
De faisons ni une ni deux. Bloquant le
sale requin jusqu'au trou par lequel il
était entré, nous le poussons vigoureusement par les épaules, comme une masse
de tharogoe qu'il était, et nous le renvoyons comme une balle et coton dans
son g'ilelas, où, rapidement, nous le
suivons.
L'instant était critique, je vous le promets...
Où entendait, dans l'escalier, les voix
des hommes de la police ; et biec tôl Tune
d'elles, dominant les autres, cria :
— Au nom de la loi, ouvrez...
i
Ah I nom d'une caronade de six !.,. Ces
cinq mots-là, voyez-vous^ monsieur l'avocat, ça a le privilège de me donner la
chair de poule... D'abord, parce que. Le
GjIT et moi, nous sommes bretons, françiis et citoyens respectant considérablement la justice... ce qui est encore, à
mon avis^ la meilleure question sociale ;
ensuite, par la raison que nous la craignons autant que nous la vénérons, celle
même justice. Nous aimons mieux nos
coudées Iranches.
— Nous ressemblons, dit Le GolT, au
monsieur qui disait : si l'on m'accusait
d'dvoir volé les tours de la cathédrale
Saint-Pierre, je ferais ma valise, et je
partirais...
— Si bien, continua Cormcrais, que,
pendant que Le GolT rebouchait avec la
QUIMI'KULI';. — linpriinorie spéciale de
Certifié par l'Impriipeur-Gérant soussigné,
pUrche arrachée par le voleur, l'ouverture pratiquée dans le gilandage, ce fut
avec une certaine appréhension, — bien
justifiée comme vous allez le reconnaître,
— que je me dirigeai vers la porte d'entrée du palier, derrière laquelle filtrait la
lueur d'uQ torche que tenaient les policiers
et (^ui guidait ma vue.
C'est ici que l'alTaire se complique au
point qu'il me faudrait une demi journée
pour vous la narrer dans tous ses détails.
Premièrement, l'individu avait pris la fuite
par les toits,en emportant le sac aux pièces
d'or, Secondenneof, les policiers, s'emballant tout de suite et prenant sans hésiter
la plus mauvaise et la plus fausse des
pistes, nous appréhendèrent au corps, en
nous accusant de tapage nocturne, de violation de domicile, que sais-je encore. (Ce
dernier chef d'accusation provenait de ce
que l'on avait tout de suite reconnu que
nous n'étions pas chez nous, mais bien
chez un certain Claude Gaudin, ainsi qu'il
était résilié de perquisitions faites et de
lettres trouvées)...
Bref, nous voilà tous les deux chez le
commissaire de police^ nous embrouillant,
un peu à dessein, pour ne pas compromettre la jeune femme de notre lieutenant,
déjà assez malheureuse, sans que la jus-
l'Union Agricole et Maritime
,
tice ait à s'en mêler. Nous passons la nuit
au poste...
Oû envoie télégramme sur télégramme
à l'amirauté, à Brest... Et par ordre de
la Marine, nous sommes condamnés à six
jours de clou, qu'il a fallu purger sur le
champ, pendant que notre voleur, qui
pareil aux chats s'était tiré desflûtessur
les gouttières, faisait bombance, sans
aucun doule, avec les jaunels du lieutenant
défunt... Voilà pourquoi, Monsieur l'avocat, nous sommes venus ici huit jours
après celui que Mme Félix nous avait
tlxé... Ça n'a pas été précisément agréable
pour nous... Aussi, quand je retrouverai
le vilain individu qui nous a mis dans le
lac, gare là-dessous... je ne vous dis que
Cormerais (laissait à peine de prononcer ces derniers mots, lorsqu'un vacarme
épouvantable retentit dans la direction du
jirdin réservé de l'hôtel...
Des cris... Une voix de jeune femme
dominant le lumuUe... Au secours! A
moi!... El dans ce hourvari sinistre, un
écroulement de mur escaladé, un fracas
de vitres brisées. . Et, donnant la note
péoullième de ce très sauvage concert, les
cris se maintenant... A moi ! Au secours I
oh 1 Mon Dieu !. . Mon Dieu !...
(Louis BEAUFRERE)
Vu pour la légalisation de la signature ci-conlre
.
. . . . . . . .
En une minute, le cabinet de travail de
l'avocat se trouva vide...
Prosper Legonnidec, suivi des deax malins de VArel/uise, venait en effet, de
descendre à la hâte, tons trois se dingeaot
vers le jardin pour voir et savoir ce dont
il s'agissait...
,
CHAPITRE I V
Folla é r o t i q u a
Les trois hommes venaient à peioe de
quitter la place qu'ils occupaient, respectivement, dans le vaste cabinet de travail
du maître de la maison, lorsque la porte
battante doublée de moleskine, doQoant
communication aux clients et'aux personnes qu'on introduisait de l'antichambre,
s'ouvrit tout à coup...
Et, pareil à une ombre, i on spectre
macabre et fantomatique, une silhoaette
apparut dans l'entrebaillemeot de cette
porte .. Silhouette horrible et macabre...
C'était l'image exacte d'un gnôme, d'un
fantoche incohérent et ailreux, repoussant
par sa laideur et attirant, énigmatique, si
l'on eût considéré les flammes étODoamment magnétiques et profondes qui s'é«
chippaient de ses yeux hagards.
Ce monstre, tenant à la fois du cauchemar et de la réalité, c'était Bob Smith.
(A suivre)
Le Gérant: G. BERTHOLOM.
2 1 '
A n n é e
—
N "
1 1 8
L E
NUMÉRO
: C i X Q
Vendràdi
G E I V T I M E S
1 4 Octobre
1 9 0 4
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•mA.miTtwm
I
1
Organe
Républicain
de la R é g i o n
Paraissant les MERCREDI,
Annoiiott «t Réclames
Annonces judiciaires (la ligne).. 20 c.
Annonces volontaires
— .. 2B c.
Réclames
— .. BO c.
Les annonces sont reçues au bureau du
journal et à Paris dans toutes les Agences.
On traite à forfait pour les annonces
répétées plusieurs fois.
VENDREDI
et
DIMANCHE
Directeur : Auguste TERRIER
Rédaction, A - d m i n i s t r a t i o n & -A-imonoes
à Q U I M P E R L É , (ilaoa H « r v o , n° 9 bis
En réalité, on se demande ce que notre mainmise sur la Tunisie qui
peuvent être ces droits qu'elle invo- a poussé l'Italie vers la triple alque. Dans tout le Maroc elle est liance. On pouvait redouter que le
cordialement détestée parce qu'elle Maroc jouât le même rôle dans nos
représente aux yeux des Musulmans relations avec l'Espagne, et on ne
• -^Les Chambres reprenant séance le fanatisme antiislamique. Il est peut dénier au ministre actuel des
' la semaine prochaine, on nous per- vrai que les p]spagnols résidant au affaires étrangères l'habileté de la
mettra,de profiter de ces derniers Maroc sont assez nombreux, mais combinaison qu'il a fait prévaloir,
huit- jôiirs de calme intérieur rela- ils y représentent une population de encore bien qu'elle soit nuisiblé à
tif pour examiner une fois encore classe inférieure, un prolétariat à notre action^ exclusive au Maroc.
Encore ne faudrait-il pas en conune de ces questions de politique peine supérieur au milieu indigène.
clure
que la situation générale de
Néanmoins,
les
Espagnols
ne
diextérieure que l'état tfoublé du
moii'de depuis l'explosion de la minuèrent rien de leurs prétentions. l'Allemagne soit bien atteinte par
.. guerre russo-japonaise rend si pas- Et leur jeu fut bien simple : faire cette entente franco-espagnole. La
croire à la LYance que si ses reven- force de Guillaume II' à l'heure ac. sioDDaDtes.
Le ministre des affaires élran- dications étaient écartées, ils se tuelle, c'est son rapprochement avec
gèi*es a signé vendredi un traité fort jetteraient dans les bras de l'Alle- la Russie ; son rôle ne peut que
Important au point de vue de nos magne, adhéreraient à la Triple- grandir au fur et à mesure que norelations avec l'Espagne. Bien que Alliance, en sorte que nous aurions tre alliée s'engage plus avant dans
consacré à la question du Maroc, il à nous garder sur les Pyrénées la guerre de Mandchourie. Il tente
inti&resse en réalité toute notre poli- comme sur les Vosges, comme sur en même temps d'améliorer ses re;tiqii^ eqvers l'Espagne. 11 ne faut pas les Alpes. Le ministre actuel des lations avec le Vatican : il se monse dissimuler que nos voisins d'ou- affaires étrangères ne demeura tre prêt à recueillir les privilèges
tre-Pyrénées sont rien moins que pas insensible à cette possibilité et que nous allons si malheureusefraDcophiles. Malgré les services il se montrait d'autant plus disposé ment abandonner ; i l essaie même
quë' la* France lui a rendus, ser- à l'écarter qu'il a toujours tendu à de détendre les rapports entre le
' viéëà ^nftnciers par le placement en faire autour de la France l'union Saint-Siège et le roi d'Italie.
Il ne ' ménage aucun effort pour
France de volumineux paquets des nations latines. Cependant, une
au
des
bases
de
notre
politique
profiter du désarroi général de la
d'Extérieure espagnole et services
politiques par la médiation qui a Maroc étant le respect de l'intégrité diplomatie européenne : en politimis honorablement fin à la guerre du territoire marocain, i l ne pou- que extérieure aussi il y a un art de
hispano-américaine de 1898, J['opij„ vait procéder à un partage éventuel pêcher en trouble.
nidn publique dans la péninsule n'é-" de ce territoire. Le traité qui vient
JACQUES R U D E .
tait guère favorable à un rappro- d'être signé avise à cette difficulté.
chement avec la France. C'est vers
L'Espagne reconnaît la situation
rAljemàgne qui tendent ses sympa- prépondérante de la France au
thies.
Maroc et adhère au traité francoanglais
du S avril. Ceci est capital
Le parti gallophobe avait trouvé
En Mnmlclioiiric
un excellent terrain de culture pour pour nous, car c'est notre liberté
La B a t a i l l e de Yantaï
ses haines : la question marocaine. d'action assurée sans entrave. Mais
Le
correspondanl
du Roitss à Moukden
Si l'Espagne n'a plus une grande il a fallu payer cet avantage. télégraphie qu'un violent
combat s'est
force militaire et financière, du D'après ce qui a été publié, on re- poursuivi pendant la journée de lundi à
moins ses ambitions sont restées connaîtrait à l'Espagne une région mardi, au nord de Yantaï. Dimanche, le?
très hautes. Ses hommes politiques, d'inlluence économique, c'est-à-dire avant postes russes se sont perlés jusqu'à
• ses écrivains parlent sans cesse des oii elle aurait seule le droit d'éta- 4 versles de Yanlai.
Lundi les Japonais ont fait avancer
traditions glorieuses et des « di'oits blir des travaux publics, de consleurs
réserves avec do rarlillcrie. La cahistoriques » de l'ancien empire de truire des routes, des chemins de nonnade a duré toute la journée et la
Charles-Quint. Ils se sont peu à peu fer, et ce droit, elle ne l'aurait que nuit.
, ' convaincus que leur pays avait un dans quinze ans. 11 ne faut pas se Les Japonais ont non seulement conrôle à, jouer et des droits à exercer laisser abuser par les mots : c'est servé leurs positions, mais ont pris l'oirenet onl très violemmenl canonné les
sur la partie de l'Afrique oii leurs bien la mainmise future de l'J^^s- sive
positions
russes.
aïeux ont rejeté les anciens Maures pagne sur le nord du Maroc.
Dans la soirée, les Russes se sont repliés
conquérants de Grenade et de CorCe serait une consolation de pen- audelA de la rivière Shlli, aftluent du
..• doue. Et quand en ces dernières ser que cet accord a été une victoire Houn-IIo. Mais ils onl de nouveau franchi
années la France, maîtresse de diplomatique sur l'Allemagne, et la rivière mardi.
moment de l'envol du télégramme,
l'Algérie-Tunisie, a précisé ses vues qu'il aura pour effet d'écarter l'I-^s- le Au
comljal se poursuivait avec la même viet ses intérêts-sur le Maroc, l'Es- pagne du sillage où (luillaume 11 gueur i\ 8 versles au nord de Yantaï.
pagne a, elle aussi, élevé la voix. cherchait à l'entraîner. Jadis c'est
Le résultat esl encore Incerlain.
Q U I M P E R L É L E 13 OCTOBRE 1904
FRllICE ^ESPAGNE
la linerri; SQsso-JajioMlsi!
(GOJ Feuilleton de l ' U n i o n
je vais me mettre en campagne, et je
vous ramène l'animal qui vous est nécessaire.
Il s'en alla auprès des boucaniers occupés à la manœuvre, leur demandant s'i's
par Auguste F A U R E
n'avaient pas un chien à lui vendre. Aucun d'eux ne possédait ce quadrupède...
Comme i l revenait rapporter à (îonzaio
celle réponse négative, i l aperçut, grimQUATRIÈME
PARTIE
pant et courant le long des cordages, un
petit ouistiti à pelage laineux, à longue
queue enroulante, aux oreilles agrémenI«a Châtelaine
tées de houppes de poil fia. C'était un
de Saint-Jean-de-Luz
singe du R'résil, et qui paraissait malade,
XI
car il toussait, ni plus ni moins qu'un
phtisique, ce qui donnait à sa physionomie,
Où OonzaloMartInez, donne, iSIgitmond
un caractère à la fois comique et doulouune leçon de Toxloologle
reux.
-Suite— Ma foi ! grommela S gi^mond, votci
une
petite hôte qui ne perdra pas grand'— E t puii,TOUf Mivez ce que je vous ai
dit : je fait votre forluDe, très cher! j'en rhose à servir aux expériencrs de Gonzilo
Martinez.
fait le serment !
Il donna une pistole au propriétaire du
- - Je ferai mon possible pour vous
fioge,
prit l'animal et revint auprès de
conteûter, seigoeur écuyer, et, tenez, je
•al» expérimenter, devant vous, une pou- l'aventurier.
— Je n'ai pas trouvé de chien, dit
dre'de ma composition ; seulement, pour
Sigismond à Gonzalo ; en revanche, voici
cela^ i l me faudrait un chien,
'j! — Qa'à cela ne tienne, dit Sigismond, un singe qui me parait plutôt débile. On
pourrait peul-ôtre expérimenter sur lui la
. VV I iVdpit bien y avoir un chien à bord de
puissance
de votre poison.
' Vïnflexible, AliendeE-moi une seconde,
Agricole
Mouienr de SeptiontaiDes
du N o r d - O u e s t
— Parfaitement, répondit Gonzalo ;
voulez-vous tenir une minute cet intéressant quadrumane, le temps que je lui
fasse respirer ceci...
Et, tirant de sa poche une boite de
forme oblongue, Gonzalo l'ouvrit et la (It
passer sous le n(z du singe... Elle contenait une poudre d'une nuance grise et terreuse, dont l'ouistiti renilh l'odeur, une
seconde ù peine.
Sigismond posa le singe sur le plancher
du biïliment... Soudain, l'animal chancela
sur ses patte?, poussa un cri guttural, se
tordit dans une convulsion suprême, el
expira...
Gonzalo el Sigismond se regardèrent...
Au bout de quelques instants, l'écuyer
rompit le silence, et avec ce fond d'ironie
qui ne le quittait jamais :
— Vous auriez rendu des points à
Locuste et fait fortune à la cour du pape
Alexandre VII, mon cher Gonzalo. Vous
ôles un maître homme et, plus que jamais,
je me félicite d'avoir fait votre connaissance et d'avoir pris auprèj de vous celle
leçon de toxicologie. J'espère, n'est-ce
pas, qu'un avenir rapproché me fournira
l'occasion de rendre à nouveau hommage
à votre talent. .. En attendant, nous allons,
si vous le voulez bien, faire disparaître au
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7 fr
Quimperlé (ville)
Finistère et départements limi8 trophes
:
8
Autres départements
16 —
Colonies et étranger
Canonnlère Japonaise coulée
Sl-Pétersbourg, 12 octobre.
On télégraphie
Moukden :
Une dépêche de Toklo annonce que la
Uti combat d'artillerie a eu lieu sur toute canonnière japonaise ^eï-Few, a coulé le
la ligne hier dans la matinée. Les Japonais 18 septembre, dans la baie du Pigeon en
se sont retirés lentement dans la direction du heurtant une mine. Près de 300 hommes
Sud. Ce matin, après une canonnade qui a furent noyés.
duré 5 heures, les Russes ont attaqué en
Deux sous-officiers et deux matelots
lignes détachées et compactes l'armée japoréussirent,
seuls, à gagner l'île de Thlopaï,
naise dont les Hancs ont baUu promptemeot
où
on
les
recueillit
plus tard. .
en retraite tandis que le centre se défendait
L e / M - F e n , était de garde en face de
avec acharnement.
A Yanlai, les Japonais ont offert une résis- la baie du Pigeon, le 18 septembre. A la
tance. Le combat a cessé à la nuit. Les Japo- brume, une tempête s'éleva et la mer denais qui occupaient quelques positions avan- vint houleuse.
cées ont reçu é jusqu'à Yanlai. L'aile droite
La canonnière se dirigeait vers la base
japonaise a reculé jusqu'à quelques kilomètres de la flotte, quand elle heurta une mine
au sud de Yanlai. L'aile gauche extrême se
maintieiiL dans ses positions mais sera proba- flottante, quifitexplosion à tribord. Le
blemonl repoiissée. Le combat d'artillerie a navire commença à s'enfoncer. On essaya
reconmiencé aujourd'hui. Le chemin de fer est de mettre les embarcations à la mer, mais
aux mains des Russes. La station de Yanlai elles chavirèrent.
est presque loutt* entièrement détruite.
Les hommes d'équipage sautèrent à
Saint-Pétersbourg, 12 octobre. — Le l'eau, mais la mer était si grosse qu'ils
front japonais tout entier a été attaqué furent bientôt noyés.
sur une dislance de 35 versles environ.
La flotte japonaise explora avec soin
Tokio, 12 octobre. — La bataille près de les parages de la catastrophe, mais ne
Yantaï a continué sans interruption toute réussit à découvrir aucun survivant.
la journée de mardi el s'est prolongée
L'équipage du Héi-Yen comptait 300
pendant la null pour recommencer au- hommes. Quatre d'entre eu avaient été
jourd'hui.
détachés en service spécial avant l'acciLe résultat esl toujours indécis. Les dent.
Russes ont des forces considérables 'sur
Les Japonais en Corée
la droite japonaise dans la direction du
Une dépêche de Vladivostok annonce
Tailsé-Ho, mais on croit que les Japonais
que
les Japonais ont enrôlé de force un
ont arrêté le mouvement lournanl des
grand
nombre de jeunes Coréens, qu'ils
Russes.
onl revêtus d'uniformes nippons el qu'ils
Toklo, . 12 octobre. — La marche des
ont expédiés, sous escorte, en MandJaponais sur Moukden suit son cours.Une
chourie, via Inkéou.
brigade d'infanterie russe, avec 2,000 caOn estime à plus de 10,000 le' nombre
valiers el des canons, a traversé le Tallsé
des
Coréens qu'ils ont ainsi incorporés
pour prendre le général Kuroki par le
dans
l'armée japonaise.
liane. Les Japonais onl coupé la retraite à
La
même dépêche ajoute que dans le
celte brigade et espèrent la capturer.
nord
de la Corée les récoltes, d'une abonTokio, 12 octobre, 3 heures et demie de
dance
exceptionnelle, onl été accaparées
l'apros midi. — L'avance des Japonais est
par
Tintendance
japonaise, qui a donné
générale dans la direction de Moukden sur
en
échange
du
papier-monnaie,
payable
un front très large. Un engagement génésur
la
future
contribution
de
guerre.
ral est imminent.
Par suite de ces agissements, une grande
Les Russes sont en train d'attaquer
surexcitation
régne en Corée contre les
Sienchouang à 30 milles au nord-ouest de
envahisseurs.
Saïmatzé. Ils se préparent évidemment à
couper les communications des Japonais
Exécution d'iin espion russe
avec le Yalou.
Un télégramme de Moukden, de source
Le Sièjçc de Port>Artliur
autorisée, annonce qu'une patrouille jaUne dépêche de Saint-Pétersbourg, en ponaise, ayant rencontré, ces jours derdate du 11 octobre, publiée par plusieurs niers, une patrouille russe, lança de son
j luriiaux anglais, annonce qu'un télécôté une enveloppe adresséeà l'élat-major
gramme adressé à l'empereur par le gé- de l'armée de Mandchourie.
néral Slœssel dit que, dans les sorties des
Cette enveloppe fut ouverte et l'on y
4 el Tj octobre, les Russes onl repoussé trouva, écrile en langue russe, une lettre
quatre fois les Japonais cl leur onl pris contenant les détails suivants d'un exploit
dix mitrailleuses.
accompli par un soldai russe :
Par ailleurs le correspondanl du Daily
Basile lUabow, âgé de ans, arrêté en cosà Ghanghaï dit qu'entre eux
les Japonais reconnaissent avoir subi de tume cilinois, le 27 septembre, par des soldats
grandes perles à Port-Arthur, le 28. sep- japonais, leur déclara avoir été envoyé, sursa
demande, pour examiner la position et les
tembre ; il n'espèrent pas s'emparer de la mouvements de l'armée japonaise dans la réforteresse avant lafindumois.Ilsmellent
gion des mines de YantaL
en position de nouveaux canons dont un
Jugé par un tribunal militaire, Riabow fut
certain nombre de 9 pouces 2 et de 10 condamné à mort et exécuté le 30 septembre.
pouces, dépouillant pour cela leurs forts
A la question qui lui fut posée : « Avez-vous
encore quelque chose à dire avant de mourir"? »
el leurs arsenaux.
pler l'infortuné Grégoire, avec une expression narquoise un peu déplacée, peut-être,
était donné la gravité des circonstances.
Au bout d'un instant, Sigismond prit la
parole, et railleur :
— Je suis toujours heureux^ digne et
Xll
sympathique Grégoire, quand l'occasion
Une situation peu réjouissante
m'est olTerte de venir faire un brin de
causette
avec voijts. N'avons-nous pas, en
Uetournons, un moment, auprès de
elTet,
mille
et une choses intéressantes à
notre ami Grégoire, qui se morfondait
dans la cale de VInflexittle, licelé comme nous raconter... Vous avez dû vous apercevoir que vous étiez ici en pays de conun vulgaire saucisson d'Arles.
Le lieutenant du Hûtard de Luçon était, naissance, et qu'il n'était même pas besoin
comme on le pense bien, plongé dans les du fameux « Compostelle et Saint-Jacplus mornes réflesions. A la terreur bien ques 1 » pour être accueilli par nous à
légitime qui s'était emparée de lui se bras ouverts. Nous sommes donc heureux
mêlait encore le dépit d'être venu tomber, de vous oITrir, pour quelques heures^
l'Inflexible.
de la sorte, entre les mains de Sepifon- l'hospilalité à bord de
plus vite le cadavre de celle intéressante
victime !
Et, avec une geste large, Sigismond
saisit par la queue l'infortuné ouistiti et le
lança dans la mer.
taines el de ses compagnons.
Il en était là de ses méditations, quand
des pas relentireol dans l'escalier conduisant à la cale. Comme le jour commençait à baisser, ceux qui venaient rendre
visite au prisonnier, et qui n'étaient autres
que Sigismond et le capitaine Marcellin,
étaient porteurs d'une lanterne sourde.
Les nouveaux venus s'assirent sur la
dernière marche de l'escalier, posèrent
leur lanterne sur le plancher, et, sans
dire mol, restèrent un instant à contem-
— Au fait 1 dit Grégoire, allez«T0us me
garder longtemps, Ticelé et ligoté de la
sorte !
— Ne vous en prenez qu'à vous, ineffable Grégoire, continua Téouyer; nous
connaissons votre tempérament peu sédentaire, et, pour obtenir de vous ce qaart
d'heure de conversation tranquille, il était
nécessaire que vous fussiez empaqueté de
la sorte ! Mais vous ne resterez pta longtemps dans cette situation incommode, et,
dès que la lumière paraîtra aux fenêtres
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l'Uiie des saUe3,..de l'école Cûm^nalp4es
bour-'ajîanii
l'hiver,
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pui^mment ^ ^ u i ! Dans la
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la France, où la voilà tout
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plu^bbiTlplete du sol
tude, trop g r a n d e , ! des tmles
«îgard p
Ire saVfitr à .y
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ses pare
,s qu'llftféïiit
lesbfrélst>liônfaisants do
., s de son pinceas^^depuis près
Ordfe du joui':
accompl
de feiPnîlté
Le paquebotLorvcMne, de là Compa- nalo«' Io mëllleur labouréiir », (|it;un^ ! i' Compte-rendu dès.(ravaux;|lu CoroUé ; d^jifois quarts de siècl^y.|l en esl, de^ ci
son dan,
'
a :
ifs
î>4céan'
gnie Transatlantique, vlènt de îalre une adago rustique. Si le sol tiVpas él(Vre-/.; 2" discussion des staliits; 3" éleclién'du dè^îl, quelque^^es o i ^ révèle dans
racontez
foadlUVen
;
traversée ^donl.la rapidité rapproche en
nuié ol resleloul rhiveravççlechaume. l conseil d'admhiislrallbn. . ;;
toute sa force
beau lisant et qui sont
larmes.
''-i- V'"
côro
de
qièlqueé
heurès'Jés
àeux
mondes.'
;
ilperdra
touÙ^
bénéticÔ^.
dé
la^conge^^,de'H'érilabIes
^^ ^^
Après avo
W l u crMirl^Ws-aageIl a accompli le trajet du Han*e New- lalion énergique el profonde absol'unouilla tour à tour vers les quatre poinis car"souci
de
la
ne
l'avait
I*ontH-ct-chau88ées
dinaux et se dirigea le plus tranqui lement du York en cent cinquanle dcux heures, suH, menl indispensable surtout aux letres
Pjir
arrêté
préfectoral en date du 1"' oc- pas si cruellement poursuivi, peut-être
monde vers l'endroit où il devait mourir.
six jours et quelques heures, avec lu^e vl^ fol les. Lo sol même-le plus forl reLes personnes présentes ne purent s'empê- tesse moyenne de 20 nœuds 8u à^l'hèurc.
tobre. M. Rouxel. agent voyer cantonal à serait-il, lui aussi, devenu quelqu'un, et
tourné,
au
contraire,
avant
l'hiver
el
cher de fondre en larmes, car toutes l'ompala gloire lui aurait enfin souri !
Cliâteauiicuf du Faou, est élevé à la
C'est un joli re(èprd,^yûflu,,yent,çojsiplc,,
lissaient au sort de cet héroïque soldat, qui que l'Océan h'esl pas tciqjbùi^ favorable à^ •(^yunl g\i:bi Ics^ett^ativea^^e gel et,d9; Vidasse de,sou
Jusqu'à la dernière minute, il travailla
remplissait son devoir jusqu'à la dernière
'.'dégel, sëra t'ewWvêmenl//acïlo au pi^ih'!?— Par décisions du. Ministre des travaux sans relâche, et c'est le pinceau en
cet
te
époque
d
e
„
.
.
r
extrémité.
'-«'V
Jk^ t'-.-îo'-fsv .publics :. wvl-.
main, dans son atelier, que la mort est
C3 n'est, d'ailleurs, pas la première fois ' témps.'"' "
Cette lettre était signée : Un capitaim que les steamers de nolre;grande Conipa;
M. Le Guillier, commis des ponts et venue le surprendre. Ce dut être pour
P
a
r
j
e
retournement,
des
couches
(le Vétat major de
l'ariAéexiammiSe*) • gi|ifes' m^ïititne alteljfi'oent ces yitessçs'.
chaussées de 4" classe, ILb^ré du service
gi|i^ i[ amour de l'art soutint toute sa
et elle ajoutait :
« r
t . ! ; Les dèux" derniers cbhslfuits, la lor- nouvéllés parviennenl sijccessivement mll}taire,«sltrôin1égi'é dan^ ses fonctlonÇf^
j^e','uliiei^salisfaclion
ultime de mourir
• en conlîicl dirdcl Gl immédiat avec l'ait' et attaché au bureau de i'fngénieur or'diEn portant ce fait à la connaissance de l'ar- raine ci la Sawle, font des, traversées
mée russe, notre armée lui souhaite de former donl la moyenne alleinl 20 nœuds et demi •^altTipsphérique et le^ parties.dç sol,de paire de l'arrondissement de Quimper, en ainsi, au champ d'honneur, à plus de
cbinposilïon inégale rdàliveibénl' aux remplacement de M. Hernigou, mis en 80 ans.
---i)eauccap:ûe:parells soldats, car pareille oon- cl 21 nopuds à l'heure.
duite/ipérite i^jfpjfts^gfftad^iestime.
effets
nutritifs seront-réparties d'une congé pour remplir ses obligations mili*- . Nous.nous inclinons avec respect et
On volt que les passagers de la IranT
. - l
profondément impressionné devant la
satlanliquo n'ont rien A envier à ceux des façon plus ufl^rroe^dans,louteia^çouche laires.
M. l/Hostis, commis stagiaire des pohls tombe de ce doux vieillard à qui chaque
arable.
Aussi
le'labour
d'aulomho
poufameux'paquebots
records,
allemands.
a
, VMIII
e
yaiil êlrc plus profond^que celui du prin- el chaussées, libéré du service ^militaire','' 'vrai Quimperlois n'hésitera pasàaccor^
81
len»ps,f la_,^lc/re^,,,ft-bide. Ùa,yous- sol est réintégré dans ses fonctlons'et attaché"^' der quelques instants de souvenir éma,
Motdola^fiii
au bureau de l'ingénieur en chef, en remapportée ^ la 'suffacé'''se' déiïagi'égera placement
de M Le Strat^, précédemment car nul n'aimait el ne sut si bien foire
Cadet Bltard raconfe qu'il a été Invité jnsqifau ^iniemps sbiisTacliôh
Fin des grèves de Marseille
afFecté au déparlement du Morbihan, à la aimer notre pays c'ont son pinceau a
chez un ami qu'il n'avait point vu depuis
si merveilleusement Sxé les pilto" " ' " W è r , HrekjYè&f,''ï)k()Ô' lodniàllers Ira- fort longtemps et avec lequel il s'était el du dégel el se trouvera à temps en résidence de Vannes.
de
fertilité.
i
oim
n
'
'
lexcellenl.'élati
resques'beaulés.
, i' ,,
i;[ vatllaionl sur les qqals et dans les doci<s. brouillé plusieurs fois.
Tout
esl.'avantage.dansIle
labourage
—
Je
ne
me
suis
e^cpliqué
son
invUation
Le Conseil municipal —• dont plu')i C'est la repitlse jfénérale du travail, et l'on
V ,!
, Ls H o r v i c o ; publie
111» peul^.dlrei•aujourd'hui! que la grève des qu'en apercevant sur la table une dou- immédiat après la moisson., Il, estinb, , <lc lu; tél^-tgrapliic sans fil
sieurs membres, le maire en lête,
«'jnpQiït$ est cawpUVtensent terminée.
r zaine d'huîtres. Je me suis dit^qu'il n'ai- ^.tanrimenl le plus simpleel le plusj'effi, Le minisire du Commerce viei.td'ouvrir ( n i suivi son cercueil — sTicnorerait,
Les barrages de troupes ont été sup- mail pas à èlre treize à table.
cace des moyens de .deslruclion des la station radiotélégraphique d'Ouessant, croyons'nous, en faisant placer sur la
^•lopriraés el les quais,présentent une aninia,, maus;aises f)erbes et.dés insecïes nuisi- depuis Idndi dernier, à l'échange avec les tombe de Louis Noël une modeste pierre
. 1 lu^on I exBeptlOionelle.,,,. i, ,•
bles,^c'esl, rnêmo le seul radicdl. Par un' navires en'mer des correspondances pri- commémorative, comme on le fil il y a
Les chartooimiorsont, eux aussi» dccldé'| A C R I e u l i T U
R E labour siiporflcicïcles'chaumes,"les' se-" ivéesbriginaires ou à destination de la .50 ans pour cet autre artiste que fut le
deireppendriOMle travail aux conditions
'm'ehcés des mauvaises'herbes'germent France, la Corse, l'Algérie, la Tunisie et ménestrel Mathurin l'Aveugle.
ut patronales.-. y.\ .i ,
et par'lé labour profond qui'suit un peu' la, principauté de Monaco.
Le labour d'automne
Louis B E A U F R Ê R E .
•il) 'i-tni i'.l lf> jiv/'il'V •
I.es conditions de ce service public ont
Ses avantages.
On devrai l'avoir plu's tard on automne,' parasites I végé-;. été réglées par un décret.
ô^sii
à,Port-Arthur
pour principe'qu'il faut mettre la char- taux et pairasiles .animaux, yprofondéLes télégrammes acquitteront 0 fr. 75
Quimperlé. -— A propos de la fête
oiiim Gel» deviail;arrlvei!, cela était ;inévilaruo non pas avant les bœufs, mais do menL enterrés i sont: sûrement'détruits par mot en sus de la taxe due pour le par- SaiM-Michel. — M. Jean Pustoc'h, tré0.1 blew«ete éJlait,prév\i/H,ne pouvait point suilo après lo chariot qui a enlevé le' ;(dan3ile couranljdel'iiiver., ,,,,.!! '
cours éleclrique ordinaire, entre la stai:7iae4)a8)y iayolriUneiJFran<;aise à Port-Ar
I Mais encore, une,fois, i l ne, faut pas tion d'Ouessant et le bureau d'origine et sorier du comité de la fête de 1903, nous
dernier
las
de
la
récolle.
.
'
écrit qu'il a remis au trésorier du cof.l/jitbutcOiù; n'yifin a-lTil pas d'ailleurs {
D'une façon générale, loul sol, quelles avoir négligé le^. âéchaumage qui les de destination.
Donc, il y a, enfermée avec les héroiCes deux taxes seront perçues sur les mité de 1904 un livret de Caisse d'éparfait germer, àulfomenl'les plantes pa/: qufis aoWal8d.e;Slœgsel, :iuue Française, que soient sa nature el sa composition, rasités qui auraiont"'élé enterrées non expéditeurs pour les correspondances à gne montant à 232 fr. En plus de celte
j'irnine^Paulsionne, une,Bellevilloise, qui soi- doit être ouvert de leinps à autre, faute
'germées 'pat* Ib labour profond d'au- destination des navires en mer et sur les somme, dit-il. le trésorier de 1904 a dû
gne les blessés rqssesiiavec un dévoue- de quoi elpar suile'des, infîuénccs al-,
destinataires pour celles émanant de ces percevoir les 3 0/0 d'intérêts, accordés
ulo-menlinlaasa.ble et qui fait preuve, au mi- niosphériques défavorables et , nolam- 'tbinnb se'conserveraient à l'intérieur de derniers.
par la Caisse d'épargne. Dont acte. '
0(1 Hfiu:riu danger,,d'une 1 extraordinaire crà- juenl'des pluies ballantes, la couche 'la coiichè arable pour germer el pousLes télégrammes devront porter, avant
neslejet-diuneiconstanle bonne bùmeur.
superficielle devient dure, los inlerval-' ser au printemps.
l'adresse, une indication éventuelle taxée
Quimperlé. — Vagabondage. — Un
OOJ; j:€e<!le;a8slégéeve3t l'épouse de l'explora- les qui doivent exister à l'intérieur de là
LONDINIKRK.S.
au radiotélégramme.
journalier, sans domicile fixe. Quéré
èl". leuiS€bafTi«ijon»!rH>M. CbafF, comme oni couche arable pour la circulation bienil
L'adresse des téiégramnies destinés aux Joseph, 24 ans, né à Plougastel-Daoulas,
-i )0l'appeèlelàîba3 en abrégé, — qui partil, il
navires en mer devra mentionner, outre
faisanle de l air alniosphérique se lasa été arrêté pour flagrant délit de vagay a Irols ans, pour aller faire du comles indications ordinaires, le nom ou le
B U L L E T I N D E LA PÊCHE
.senl
el
celle
circulation
bevienl
nulle
ou
bondage.
ineitosen £AtrènDA^rtleuh.av.ec sa femme,
numéro officiel du bâtiment destinataire
—0ses trois enfants et "deux couturières: insufïisanle. El quel ag-ricalteur prali-'
et sa nationalité.
Douarnenez. — De notre correspondant 1«
''^"liiodislés.^Mllè Deloi'me et sa cousine, cien voudrait nier l'aclioh ^bienfaisante,
Quimperlé. — Etal-civil : .
Les radiotélégrammes pourront être
Mile' Blànlùhë' Blanc.-^Après un 'échec à de l'air atmosphérique daris le,sol? Ils 10 :
Naissances. — Férec Aline-Adrienne. — Le
rédigés
selon
les
règles
des
télégrammes
l'èche bonne, moyenne â bateau sur 300,
Gras Louise-Marie-Josèphe. - Kervédou Ma,^"Vladl^oâtok,^loùlc la fanfiille alla s'ins- savenl tous qu'à son défaut le sol deordinaires dans le régime intérieur.
;{.000
; prix
à :!5 (. ancs poissonfi-Tau l/'i.
rie-Marguerite Jean,ne. — Bénot Marie-Louise.
^"^t^èr'àPWt-Arlbùr.'bû M.'Chafr prit la vient inaclif, que la désagrégation des
— De notre correspondant le 11 :
— Der veut Eugène-Laurent.
"'"'^reprèàentàllon 'd'Urie des rares maisons 'divers principes nutritifs en vertu de
Pèclie
très
bonne,
400
bateaux
environ
ont
A
v
î
s
a
u
x
u
n
v
i
g
n
t
e
i
i
r
s
Publications de mariages. — Jules-Edfrançaises qui IraVallieTit en ces parages; laquelle ceu.\'-ci sont assimilés par les
une moyenne de Î.OOO, le loul vendu entre 30
mond-Francois
Houssait, deuxième n^îli^
Entrée
de
la
rivière
de
Quimperlé.
—
-'l'^'pë'tldahl'éè' temps), Mme Chaff et ses aides végétaux se trouve arrôlée'^l, avec elle, et 3.") francs le mille ; cette sardine très t>elle
du
Desato, à Toulon,! domicifourrier
à
Ijord
La tour balise en maçonnerie de A/ew du
''^''^febh'(kletîi;"ùn''hia?asîn de confections,
est beaucoup vendue pour la marée.
lié à Quimperlé, et Louise-Victoiré-Angéline
le
travail
entier
de
la
fertilisalion.
El
ou Kergoaranton., peinte en noir et sur- Crespin, sans profession, domiciliée à Cher, qui commençait à faire de bonnes piraires
— De notre correspondant le l-i :
c'est pourquoi il faut, nous le répétons,
montée d'un volant cylindrique, qui avait bourg. — Jean-Marie-François Mahé, 23 'ans,
« h d ' î à ' g u e r r e a"éclaté.
A l'heure ou nous écrivons les bateaux sont
AWdèbat'des' hcfsfililés.-'Mme Chair et que lo sol soit ouvert lejplus tôt pc ssi- encore bien loin de terre, mais l'apparence été démolie partiellement, a été récoris- né el domicilié à Riec et Jacquette-Joséphe,
f^'^''éiiSs'èc/llàboràlrlces se trouvaient seules à ble afin de permettre a l'air alniosphé- est belle et nous pensons que l'on peut encore truileCelte balise, de forme tronconlque, Le Bris, 26 ans, domestique, domiciliée i QuimJ'!';"Port-Ai'lhuri'M. Chaff élait en tournée rique'de pénétrer sans entrave dans la escompter une bonne journée de pêche au- esl arasée à 6 m. 3 au-dessus de la Roche perlé el née à Baye. — Alain-Jean-Pierre
Rioual, âgé de 22 ans, ajusteur, né à Quimel à 4 m. 1 au-dessus de la haute mer.
jourd'hui.
'-d'WspecliQh'â sa succursale de Kliarbine, couche arable.
perlé,
domicilié à Courbevoie (^ine;, el MarDevant'cetle situation tous les bateaux raef^ëîi deux'fils'élâlént au collège des JéUn autre effet nuisible du tassement, ILent
guerite-Jeanne
Le Scaon, 21 ans. sans profesainsi que quelques chaloupes étrangères.
sjilt'èë'de'Shàhghaï.'Les ordres de SI(ESsion,
née
à
Quimper,
domiciliée à Quimperlé.
c'est que l'eau ne peut plus pénétrer
Quimperlé. — Nécrologie. — Hier
"ëèrbtVl fàlï à 'ceni6me.ll un peu dégarnir la
—
Charles-Joseph
Tanguy,
sellier, né
que diflicilemenl dans le sol el que
soir, à -1 heures, on conduisait à sa der- el domicilié à Quimperlé 30elans,
place : * Que ceux qui veulent partir s'en
Marie-Anne-Conière demeure un vieux Quimperlois, rentine Le GofT, 29 ans. sans profession, née
aillent, disaille pnA'rt.sv,', mais que ceux celle qui y séjourné ne trouve plus d'écoulement.
Un
excès
d'humidité
en
est
qui
fut presque une gloire locale, M. et domiciliée à ([Quimperlé. — Yves Calvar, ."ÎS
A"vaquer à leurs
la
suile
el
on
en
connaît
les
inconvéLouis
Noël, arlisle peintre, décédé à ans, débitant, né à Arzano, domicilié de fait
ovii.aH'alTe.s. ifj.Ç'allaitill demeurer { Fallait-il
et de droit à Quimperlé, el Marienionls,
notamment
dans,
les
sols
coml'âge
de
80 ans. Cet excellent .homme, Moëlan
-);i papilriVjN'écoutaptque son courage,|Mme
Louise
Corne,
2;î ans, cultivatrice, née et doC l i c i i i l i i (lo f o r «l^Orléans
'loijChafltdéclaraqu'îeUe ne pouvait abandon- pacts el forls.
que connurent tant de générations, et miciliée à Moëlan.
Service d'hiver. — Le service des donl on cherchera longtemps encore
II. , ner saiiuïii3on. Elle est donc restée, avec
Au contraire, une terro fréquemment
Mariages. — Primas Alexandre el Rafrté
•1 ; f. sa petite fille, une gracieuse enfant de labourée et maintenue dans un étal trains qui sera mis en vigueur à partir du la sympathique silhouette sur le quai et Anna-Marie-Francoise. — Derrien Jean-Marie
neuf ans, pendant que ses deux ouvrières d'aération el d'ameublissemenl siilli- 15 de ce mois comportera peu de change- le pont du Moulin de la ville, où, alerte et Pendu Marie-Anne.
ments.
Décès. — Dérout Marie-Hélène, âgée de 41
7 /Ise réfugiaient à Kharb ne avant de rcgasanl, emmagasinant l'eau, se mainlient
Seul, le train venant de Paris, passant cl finement observateur, il fumait il y a ans, épouse de Martin Auguste Arthur. — Le
oUi gner Aa Fx^ftce.
quelques jours encore, sa vieille pipe, Bras Mathurin, âgé .de 'M ans, époux de MarUoi(j/-L'hôroïque.Mme Cliafranjon et sa fillette plus longtemps fraîche pendant un à Quimperlé à 9 h. 59 et arrivant à Quim
fut un arlisle de valeur, un travailleur zin .Marie-Louise. - Xoëi Louis-Pierre-Marie,
temps
(le
séchciesse
prolongée
el
se
per
à
10
h.
41
du
malin
sera
supprimé.
«ont toujours Isolées à rorl-ArlIiur, car
83ans,épouxdeAdèle-Marie-Suzanne-Pélronille
trouve, dans les conditions les plus faLe train parlant de Landerneau àO h.51 acharné et un amoureux passionné Lucas.
M. Chair a fait de vaincs tenialivcs pour
•^i^'.'.ïes réjdindre; 11 n'a pu rentrer dans la voi'ablespour la germinalion. Do plus du malin pour arriver à Quimper à 9 h. 5, des sites superbes où l'Ellé, l'Isole et
—o—
il est détnonlré que le sol bien aineublé à Quimperlé à 10 h. .SO et continuer sur la Laita roulent leurs eaux tranquilles.
' pî^C'è'^
Rieo-sur-Bélon. — Don de livres. —
Qu'il était agréable à entendre détailler
I^'nouvelles sont excellentes, qu'on a s'échauffe plus forlemenl et plus facilc- Lorient sera maintenu. Le Irain arrivant
de Paris à Quimperlé à midi, à Quimper à les beautés de noire campagne ! Pas M. le Ministre de l'Inslruclion publique
-V; eue4.4e nçlre vaillante compatriote, par inenl par l'accès plus abondant do l'air
a accordé une concession de livres,à la
des lettres de Tché-Fou, et par les révéla- ambiant. Déjà d'ailleurs la désagréga- midi ô7, pour repartir sur Brest à 1 h. IS,
un arbre, pas un rocher, pas un ruis- bibliothèque scolaire de la commune de
arrivera
h
Quimperlé
à
11
h.
à
Quim)i>) . liôns d'un' collègue de M. Chafl", qui a tion accélérée des principes nutritifs
seau qu'il ne connut bu qu'il n'ail Riec-sur-Bélon.
" •
per à midi 34 pour repartir à midi 44.
réussi'à sortir de Port-Arlhur. La Helle
peint,
maintes
fois,
sous
les
aspects
les
qui
en
esl
la
suilo
produit
par
elle
même
Seront
maintenus
les
trains
parlant
de
' vlHôisé fait l'admiration de tout le monde
Conoarneau. —• Rixe. — Une disdo la chaleur.
Quimper sur Douarnenez à 8 h. 40 du soir plus différents, au fin malin, en plein
Mais une conséquence non moins im- et sur Pont-l'Abbé à 8 li. 53, ainsi que jour, au crépuscule, comme par toutes pute ayant éclaté entre les sieurs
Elle fera aussi — n'en douiez pas, —
BOKMvdM.ia-iriMlL». -t. •
ceux partant de Douarnenez à 5 h. 39 du les saisons!
Quenlel et Le Loc'h, leurs épouses sur\
matin et de Pont l'Abbé A 5 h. 48.
Sa rue de Saint-Sébastien, par temps vinrent sur les entrefaites. Celles-ci
.Jusqu'à présent, ces trains avalent lou
de neige, fui une do ses œuvres les plus voulurent d'abord mettre fin à la disjours
été
supprimés
pendant
le
service
remarquables, el à maintes reprises des pute puis une rixe générale éclata, au
.^ii' de ia màisoq de Giboure, nous vous quit- ses investigations coDcernant les aventu- d'hiver.
succès llatleurs aux expositions el aux cours de laquelle la femme Quenlel,
A U JOURirLE JOUR
GHRONQ
I DE RÉOO
I NALE
riers, et, ramenant la question sur un
terrain beaucoup plus intéressant pour
lui :
— El.somme, dit-il, qu'ail» z vous
faire
de moi
convenu eatro moi et mon
— C'est un point de détail dont nous
i»!' umiilfO'l
•lie.'.' '.h
n'avons
pu encore nous occuper, répondit
.^.iiq-iOJiDètronipez-vousr, Grégoire, reprit
i eO'^igitinènd je De'suis pas le di ibie, il Sigismond. J'avais assez l'intention d'uti-i'iq>;8*ett.faù(, mais jeftùis un peu son cousin, liser, à votre endroit, les multiples talents
-noo i)a -rçw|e;TCommeiVOU9:ine paraissez iairi- de rexcellent Gouzalo Martinez ; mais mon
uioaD^ué par tous'cea événements qui se préci- ami le capitaine Marcellin qui e&t, lui,
-:<f:t ^leûll^eeîuneM louable rapidité, je vous pour toutes les solutions tapageuses et re^ <i.i<^iraiv>poar en revenir .à des choses plus tentissantes, m'a fait remarquer que, pour
^u'-iiimiîiples'et laissant 1&'/te merveilleux, (^ue, des gens d'épée comme nous, c'étaient la
,Ë!>-iu«iip0ui]: sommet au courant de toutes vos moyens petits, mesquins, boos tout au
petites affairesv'néas Je: devons GQnzalo' plus pour des courtauds de boutique, et
«m nMartlMz/on garçon.fori iolelligtml, passé m'a soumis une excellénte idée !
si obà'Jiiouà àvee arroea et bagages !
|
— Ah ! ah I (il Grégoire, visiblement
intéreasé...
il a comme cela une exccjleote
— Gonzalo Martinez n'était pas tout
-l'jHi saulv'interregeaiGrégoire... Q ic.sont de- i>lé<% le capitaine Miircellin. Et y aurait-il
iidiscrétion à chercher à la connaître?
euou lielttwièft autres.ic. /.ii. ;
' !'
-osliàii lut^j Le8iaatres,;!ami Grégoire, font sur
{À Suivre)
Ji>;i)pla<:iD8r>aux'' Ilots cduleur de sinople un
Jix;i:V 'fittiV'voyage d^agrément. Pour peu que les
Nos abonnés dont l'abonnement vient
Ml viîvejinaleur-soientj Uvorable*, ils doivent
d
écMance sont priés de bien vouloir
-^uol être uaiAteDant en ..vue dfi Tile d'Oléron !
nous adresser le montant de leural.on;)•! ,''!;b|îB»>'|iàieur'^;livide;jenvahil le front de nemenl en un mandat ou de réserver
lieutenant, du ,B&tard ne iun bon aceiieil au reçu qui leur sera
jugea pas à propos de pousser plus ayant présenté par la poste.
.f:'o::ieroû§i pour aller prendre des nouvelles
4eU$ei:«xceHent B&tard.dë Luçon !
— Ah ! fil Grégoire atterré. Vous ôies
i'j ^cigildiableieDii personne, pour savoir tout
lirovvt Klémcntniro
4l*lllHtitlltClirf(
Les examens pour l'obtention du brevet
élémentaire d'instituteurs ont commencé
lundi malin et se sont terminés mardi.
En voici les résultats.
Reçus : MM. Berlhouloux, Bourhis,
Bozcc, Collet, Dalle. Gallou, Gaudon, Gulllernie, llerrou, Kerloch, Le Madec, Moatic, Rloual, Roudol, et Vigneron.
Il y avall 4(') asplranta, IG ont été admissibles et 15 délinitivcment reçus.
Inwtriiction piihliqiio
M. Faure, répétiteur au lycée de Quimper, est nommé répétiteur au lycée do
Rennes.
M. Lozach, répétiteur au lycée de SalnlBrieuc, est nommé en la môme qualité au
lycée de Quimper, en remplacement de M,
Faure.
Mlle Gulllard, professeur do lettres (5classe) au collège de Morlaix, esl nommée
profesKicur provisoire de 5» classe au collège
d'Orléans.
miitiiollo Inique du Finifitdro
Le Comité d'initiative de la Mutuelle
laïque du Finistère,
société de prévoyance et do secours mutuels en cas de
décès, a l'honneur d'Inviter les membres
do l'enseignement primaire public à une
Salons vinrent lui prouver que l'on savait apprécier son beau lalenl. Nombreuses sont en efl'el les médailles d'argent el do vermeil qu'il remporta depuis
1S.'')0 jusqu'à l'année dernière à diverses
expositions. Il fut un do ceux qui
révélèrent le mieux aux étrangers
los charmes de notre Quimperlé. Les
artistes — et souvent il en fut d'illustres — recherchaient, quand ils
venaient chez nous, la compagnie de
ce bon patriarche qui, tout en leur dénichant les plus beaux moUfs do peinture,
leur donnait parfois, sans y prendre
garde, dos conseils do praticien, de
vieu.x routier do l'art, qu'ils accueil-
laient do la meilleuro grâce, car ils en
reconnaissaient souvrnt la justesse.
Malheureusemont, la vie fut dure pour
lui, et, si l'adversité n'eut pas do prise
sur sa nature droilo cl égale, il dut souvent lutter pour s'assurer, ainsi qu'aux
siens, lo pain quotidien.
Lo besoin l'y poussant, il fut contraint
do faire du métier, et dut produire beaucoup. C'élail un vrai chagrin pour lui,
chaque fois que sortait de son atelier un
tableau en lequel il so rendait compte
qu'il n'avait pas eu le loisir de mettre tout
ce qu'il senlait en lui. Aussi quelle joie
c'était quand il pouvait bien parachever
qui so trouve dans une position intéressante, reçut un coup de pied dans le
ventre. Son état, dil-on, serait assez
grave el le médecin aurait été appelé
auprès d'elle à différentes reprises.
Une enquête esl ouverte.
Quimper. — Néci'ologie. — M. HenriPierre-Charles Ponthier de Chamaillard, ancien bâtonnier de l'ordre des
avocats, vient de mourir en son domicile, à Quimper, rue Verdelet, à l'âge
do 82 ans.
M. do Chamaillard joua un rôle politique do courte durée.
Il avait été élu député de Quimper
le 8 février 1871, à l'Assemblée nationale de Bordeaux, on môme temps que
MM. l'abbé du Marc'hallach, Dumarnay,
de Raisinés, de Legge, Bienvenu, etc.
Il siégea à la drôite. Lorsqtio la Consti
lulion républicaine fut votée en 1S75, i l
ne se représenta pas. C'est alors que
M. Hémon fut élu député de la I"* circonscription de Quimper contre M. Bolloré, directeur de la papeterie de l'Odet.
Le deuil était conduit par ses deux
fils M. Henri Ponthier de Chamaillard,
avocat, sénateur du Finistère, et M.
Ernest Ponthier de Chamaillard, avocat
à Châteaulin, M. du Bouétiez, son
KtcmmmauMsuutvx'y.i iMÈuwfr^tiHui
gendre, el M. Grivart de Kerstrat, avoLinhumalion a eu lieu àu cimeiiere
Saint-Joseph, "au"milieu d'une; nom>>kreu8ei«k31aeace' dan» laquelle pu re^^tiaiiquSM MMnQaë'sis,.^sénateur, dé Ker^'Jégù,''VitHerSi«Le'Bail, députés, elc...
t*
A' l'• 'HQ—
lu'iowîs ViVin • i '
..
'
,
..
VuimpitP. — A t eau. — Lundi malin, à 6 heures el demie, les nommés
Quellec Thurien el Le.Dù, employés au
moulin Méret, oui reliré de l OJel, en
(ace du dit moulin, le nommé Chirot
Auguste, âgé de 42 ans, ouvrier ébéniste, demeurant rue Goarem-an-Dro,
qui était à demi asphyxié.
Gel individu, qui est un alcoolique, a
dû se jeter volontairement dans la rivière. Il a été transporté à l hospice.
—o—
Quimp«p. — Jet de pierres. — La
police a verbalisé contre G gamins qui,
à l'aide do lance-pierres, se sont amusés
à briser le vitrail principal de la chapelle du lycée La Tour-d'Auvergno.
Ce sont les nommés : Dornic Kmile,
11 ans, écolier, rue du Sablé; Kerviel
Vincent, 12 ans, place au Beurre ; Guéguen René, 10 ans, rue du Lycée, 4 ;
Poupon Gorentin, 12 ans, rue du Sablé,
10 ; Le Floch Hervé, 9 ans, rue du Sablé, IH ; Guillou Jean, 13 ans, ruo des
Vendanges, 1.
—o—
Quimper. — Au théâtre :
Lundi prochain, 17 octobre, la troupe
de Brest, entièrement renouvelée el composée d'artistes de premier ordre, donnera
sur notre scène, une représentation de
Shimon et Datila, opéra en 4 ados, pa
rôles et musique de Saint-Satins.
Etant donné la valeur de cette pièce de
haut style, le soin et le goût avec lesquels
elle a.été montée, son excellente interprétation par des ariistes dont le talent
incontestable a déjà conquis la faveur
du public, nul doute que ce speclacle
captivant n'attire foule, ce soir-là, d ns
notre nouveau Théâtre où ils sont cerlains
de recevoir le meilleur accueil.
Mme Darglssonne inlerprélera le rôle
de Dalila.
Au 1" acte : Lu Fête du
Printemps,
divertissement par les dames du ballet.
Au 4*'acte : Les Prétresses de Dagon,
grand ballet dansé par Mlle Massounl,
première danseuse, noble, el Mlle Marcelibe Castilla, première danseuse. Iravestldemi-caractère.
Prix des places : Fauteuils d'orcheslre. 4
fr. ; Fauteuils de parterre, 3fr. ; Fauteuils
de ^Icon, 3 fr. ; Banquettes de balcon,
2 fj^.50 ; Bânqueltes de parterre, 2 fr. ;
Baq^uettes de côté, 1 fr.
. - 0 .Oou«pntii«x. — Société de cou7'ses,
— Le comité des courses de Douarnenez s'esl réuni samedi 8 octobre, à I hCte| du Commerce, à l'effet, deconstituer,
pour trois ans, un nouveau bureau.
Voici le résultat des votes : MM.
Chardon, président ; Pierre Belbéoch,
vice-président ; Jules Béléguic, trésorier ; Picaud el Giard, secrétaires.
Le bureau ainsi formé, il a été procédé,
d'après l'article 8 des statuts, à l'éleclion de trois commissaires des courses.
Ont été nommés : MM. Gaston Chancerelle, Paul Béziers et René Demolon.
Nous apprenons avec plaisir que celte
société est eu très bonne voie de réussite el que trois courses seront classées
pour la réunion de 1905.
Les courses auront lieu, comme le 21
août dernier, sur la magnifique grève
du Riz.
Ceux qui ont assisté à celle jolie fêle,
qui fui admirablement réussie, en ont
gardé le meilleur souvenir, el il est certain que les courses de Douarnenez,
dans ce cadre merveilleux, auront toujours un grand el légitime succès.
—0—
La GQ\\y\n90. — Incendie. — Lundi
dernier, 10 octobre courant, vers dix
heuresetdcmiedu soir, un incondies'esl
déclaré dans la maison des époux
Scuiller Jean, aii lieu dit La Palue, lous
deux absents, le mari faisant la pêche
el la femme se trouvant à Quimper.
Des voisins, qui s'elaienl apen-us de
l'incendie, s'empressèrent de donner
l'alarme, el c'est ainsi que quelques
jeunes gens accourus sur le lieu du
sinistre réussirent à sauver une armoire, un lit el quelques effets d'habillement qui furent déposés chez un
voisin, le sieur Renard ; mais comme, à
ce moment, lous les marins habitant le
village se trouvaient en mer, il a été
impossible de préserver l'immeuble qui
a été entièrement détruit avec le reste
du mobilier qu'il contenait et tout un
matériel de pêche composé d'une trentaine de filets.
On ignore la cause de ce sinistre qui
a occasionné aux époux Scuiller un préjudice assez important, car ils sont
propriétaires de l'immeuble incendié.
Ce préjudice, qui n'a pu être évalué sur
le moment, est loulefois couvert par une
assurance.
-0—
ChfttMuntuf-dU'Faou.
—
Concours
agricole. — Le concours organisé par
le comice agricole du canton do Chfi. teauneuf-du-Faou a eu lieu lundi, au
bourg de Landeleau, sous la présidence
M. le préfet du Finistère.
A son arrivée à la gare, le préfel,
qu'accompagnaij^.M. Dubuisson, député,
a été re(;u par maire de Landeleau et
accompagné Jlt^qu'au bourg par une
trentaine de cavaliers qui lui ont fait
une escorte d'honneur.
Son arrivée dans la commune a été
saluée par une sonnerie de toutes les
cloches.
00 convives onl pris part au banquet.
Avant la distribution des récompenses,
M. Dubuisson a prononcé un discours
très applaudi.
Voici la liste des lauréats :
Juments poulinlèt-es et sultées. — l " prime,
35 fr., M. Suignard; 2°, fr., M. Kéruzoré;
3». 25 fr., M. Suifînard ; -i», 20 fr., M. Colléoc;
5«, 15 fr., M. Menlht^our ; 0», 15 fr., M- Le Bon ;
7», 10 fr., .M. Martin ; 8», 5 fr., M. Goanach.
Poulains au-dessous de quatre ans. — r«
prime, 25 fr., M. Le Slume ; 2\ 20 fr., M. Kerzanel ; 3», 15 fr., M. Nédellec; -i», o.fr., M. Le
Moal.
Pouliches au-dessous de quatre ans, — l""
prime, 25 fr., M. Suignard ; 2», 20 fr., M. Derrien ; 8', 15 fr., M. Suignard ; i«, 10 fr,. M.
Nédellec ; 5% 5 fr„ M, Kerzanet.
Taureaux jfiu-dessous de deux ans. — 1"
prime, .30 fr., M. Pulllandre ; 2», 25 fr., M. Trégaro ; .3». 15 fr., M. .laffré ; V. 5 fr..Mme veuve
i.e Coquil ; 5». 5 fr. iM. Guichoux.
Taureaux au-dessus de deux ans. — P'
prime, 20 fr., M. Nédéllec ; 2», 15 fr.. M. Diraison ; 3", 10 fr., M. Bernard.
Génisses n'ayant pas trois ans en bouche. —
1" prime. 20 fr., M. Uivoal ;2«, 15 fr.. M. Le
Clech : 3'. 10 fr., .M, Colléoc ; i'. 10 fr., M.
Guiclioux ; 5», 5 fr.. M. Colliou.
Verrais. — 1" prime. 20 fr., M. Blrrien; 2*,
15 fr., M. Nédellec; .3», 10 fr.. M. Héliou; '»',
5 fr., iM. Le Guern.
Truies pleines ou suitées. — I" prime, 20 fr.,
M. Stervinou; 2', 10 fr., M. Scouarnec: S»,
5 fr., .M. Héliou.
Produits agricoles. — 1" prime, 8 fr.. M,
Lavananl ; 2", 7 fr., M. Birien ; 3«, (1 fr , M.
Bernard ;
5 fr., .M. Lagadec; 5°, -i fr., M.
liéliou.
Beurres. — P" prime, (î fr., .Mme JafTré ; 2",
5 fr., .Mme Goacnulou ; 3'', i fr., Mme Le Ny ;
4'. .3 fr., Mine Puillandre,- .">•, 2 fr., .Mme Derrien.
Course au galop. — l" prix, 10 fr.. M.
Carriou ; 2'', (•) fr., .M. Lagadec; 3 % f r . . .M.
Le Bras.
zin, femme Cariou,.32 ans, ménagère à Châteaulin, pour coups â Marhic Nicolas, 79 ans.
demeurant à Châleaulln, est condamnée à 0
jours de prison, sursis.
•»
Garhaix. - Bris de clôture.
— Carric Jean-
Louis, 27 ans, journalier à Garhaix, pour bris
de clôture est condamné à 25 fr. d'amende.
Braconniers condamnés :
Plouvénézel. - Richard Joseph,
ans,
journalier â Pont-.Meur, en Plouvénézel, a été
surpris le 21 septembre 190'S, chassant sans
permis. Coiit : .S jours de prison.
Dinéault. —' 1° Hervé Capitaine, 30 ans, domestique ; 2° Jean-Marie Miossec, 14 ans ; 3* el
Jean-Guillaume Miossec, 15 ans, demeurant
lous trois à Kergullly, en Dinéault,:onl été surpris le 18 septembre 1904, chassant sans permis. Ils sont condamnés : Capitaine, 16 francs
d'amende (sursis), Jean-Marie Miossec et JeanGuillaume .Miossec. 8 fr. d'amende chacun
(sursis).
Lennon. — Neuder Corentin-Yves, 30 ans,
journalier à Néac'h-guern en Lennon, a été
surpris le 2'i septembre, chassant sans permis.
Coût : 30 fr. d'amende et conllscation du
fusil.
Pleyben. - Lanniel Pierre-Jean. 'iC, ans,
journalier au Bourgel en Pleyben a été surpris le 2'i septembre, chassant sans permis.
Coût : 10 fr. d'amende.
Looronan. — Le Bihan Jean-Marie, 30 ans,
vannier à Locronan a été aussi surpris le 25
septembre chassant sans permis.
Bulletin Commercial
Paris le 10 octobre
BoHtiaux
MARCHÉ
DE LA
Amenés
Petit .tournai.
M I N I S T È R E
L e s personnes qui soulTi-ent de doulfiurs, r h u m i t i B m e s
articulnires ouaiguR. artliriti^mn, goutte, etc., peuvent dorénavant 8e dispenser d'aller faire des saisons aux stations
thermales. En outre qu'elles sont très coûteuses, ces saisons ont le di-sagréinent do fatiguer le malade, lui enlevant
ainsi presque lout le bénéfice qu'il peut en tirer. L e traitement de l'abbé de Brantôme soulage le malade de
suite et lo guérit en quelques jours, n ne fait jamais de
mal et ne saurait fatiguer lo malaJo, puisqu'il ne l'oblige pas
il changer ses hnliitudes. Aussi est-il universellement connu
et recommandé. Cacliots. ;J Ir. Liniment, 2 fr.
Dépuis : Pharmacies B e a u f r ê r e , à Quimperlé ; MON-^.
TELLiEn, à Concarneau ; C l o u a r d ,
à I Quimper
'
L a z e n n k c , à CliiitoHulin ; G o u r i o u , à M o r l a l x .
Pourquoi etre
miBLE?
La force à
la portée de
Tous. Le sang
riche et pur
est donné par
Les Pilules Pink
Madanio J. Guichot, inslilulrice à Boueilho,
canton de (iarlin, Basses-Pyrénées écrit :
« Ma llllo élait. ti-és atiémique, elle était très
pâle, d'une grande faiblesse, elle no mangeait
pas, elle no dormaiL pas. Kl le souffrait des
jambes, (jui pouvaient à poino la porter et
élait essoiifllée au moindre effort, la montée
do quohiiiés niarchos d'oscalicr ])ar exemple.
Grâce aux Pilules Pink, les couleurs lui sont
revenues, et sa faiblessse a complètement disjiaru. Kilo mange el dort bit'n el se porte à
mer veille »
VILLETTE
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Taureaux
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Veaux
1.3(')0 1.170 1.32 à 1.84
Moutons
20.76(1 10.800 1.02 à 2.15
Porcs
4..520 4..520 1.10 à 1.25
Tendance meilleure pour le gros bétail ;
lourdepour les autres catégories d'animaux.
La température était des plus favorables aussi les airalre? onl été un peu
moins difliciles pour le gros bétail et les
cours se sont relevés en cerlains cas
d'une dizaine de francs par tête.
Lescholelals el les nantais se raisonTHIiDual dorreetloDDel de (oinmerlè
nent de 0.*^ à 7.'} c. et les vendéens de 62 à
Audience du 12 octobre
70 c. le 1, 2 kilo.
Qaimperlé. — Vagabontlage et mendicité.
Les vaches et les taureaux onl à peu
— Prévenu de vagabondage et mendicité à prés maintenus leurs cours.
Quimperlé, le s octobre HKVi, le nommé ThéLes cholelaises, nantaises et vendéenpot Yves-Marie, sans profession, ni domicile
lixe, dont le casier judiciaire est orné de 4G nes de (50 à 65 c. le 1/2 kilo, el les taucondamnations, a été condamné à trois mois reaux de l'Ouest de 63 à 65 c.
d'emprisonnement.
Il y avait 67 bœufs et 10 taureaux du
— Ivresse. — l'our ivresse en récidive ont Finistère, 50 bœufs et 2 taureaux du Morété condamnés : P Le Dringe Paul, 25 ans, bihan.
journalier à Quimperlé, â 3 mois d'emprisonI.es porcs d'Ille et-VIlaine valaient de 42
nement et 100 fr. d'amende; 2* Daniel Ferdià
45
c. Côles-du-Nord et Finistère, de 41 à
nand,
ans, peintre à Quimperlé. à 2 mois
41
c.
le 1/2 klL vif.
d'emprisonnement et 25 fr. d'amende ; 3* Berthou Jacques-Guillaume, :J8 ans, meunier à
F a r i n e s «lo c o n s o m m a t i o n . —
Pont-Aven, à un mois d'emprisonnement el 50 La vente reste sans activité en boulangefr. d'amende; V Galvez Laurent-Jean,
ans,
journalier à 15 jours d'emprisonnement el rie. Les cours ne varient pas.
100 kil- net
25 fr. d'am-înde.
Marques de choix
35 0;j à ."iô 35
•— \ol et vagabondage. — Le 15 septembre
Premières marques
35 03 à
dernier, la nommée Muset Lucie-Céline, veuve
Bonnes marques
34 07 à 34 39
Congretel, âgée de 25 ans, entra dans le maMarques ordinaires
.'t.'i 12 à 75
gasin de M. Gandiiberl, bijoutier à Quimperlé,
Le courant du mois de la fahne-fleur
et, après avoir demandé le prix de plusieurs
paires do boucles d'oreilles, sortit sans rien se cède à 31.25.
acheter. Quelques ipslants après sa sortie, ce
n i é , — Le marché est soutenu au début
commerçant s'aperçut qu'une paire de boucles
de
la réunion, mais les cours dénotent
d'oreilles en or, ornées de perles, d'une valeur
peu
de changement. Depuis le l " octobre,
de l i fr., avait disparu. M- Gandubert, certain
d'avoir été victime d'un vol, se rendit chez le stock a augmenté de'26,5(K) quintaux.
M. Ghassaing, commissaire de police, à qui ilLe courant du mois se traite à 23.75.
raconta les faits et donna le signalement de
H e i g l c . — Le marché est soutenu au
cette indélicate cliente. A la suite de cette
plainte, M. le Commissaire de police et ses début et calme en clôture. Le courant du
agents se mirent â la recherche de la veuve mois est fait à 16 fr.
(;ongretel, qu'ils trouvèrent couciiée dans le
Avoine. — Les cours sont assez bien
débit Péron, près de la gare, où elle s'était fait
tenus
el le courant du mois se fait à 16.25.
inscrire sous le nom de Poillànd, employée au
Interrogée sur le vol audacieux
qui lui élait reproché, cette femme qui se trouve
en état de vagabondage reconnut, pressée de
questions, qu'elle avait en effet dérobé au préjud4cedeM. Gandubert la paire de boucles
d'oreilles en question. Le Tribunal, vu les
mauvais ren.seignements qui ont élé recueillis
au cours de l'information sur le compte de la
veuve Congretel, lui a iniligo -i mois d'emprisonnement.
Plus de saisons
B I B L . I O Q R A F 9 H I E
PHOTO-MAGAZINE
Sommaire du numéro du 9 octobre 1904 de
Photo-Magazine, revue photographique illustrée :
Souvenir breton. — Comment on devient
Tréméven- — Chasse sans permis. —
photographe ;lesanimaux photographiés chez
Prévenu d'avoir, à Tréméven, le 20 septem- eux ; Dinant-sur-.Meuse ; une scène de ménage,
bre H>0i, chas.sé sans être muni d'un permis par M. lîdouard David.
el sur le terrain d'autrui sans l'autorisation
Plioto-Uevue. — P Applications el innovadu propriétaire, le sieur Puillandre Yves- lions : révélateur au diamidophénol avec acide
Louis, ùgé de 17 ans, demeurant chez se.s pa- et alcalin (H. Duchesne) ; 2" les procédés d'arents, a élé condamné à 30 francs d'amende muleurs : procédé à la gomme-albumine biavec sursis. Puillandre Coreatin, père de l'in- chromatée (X...); 3' les pelils travaux de
culpé, a été déclaré civilement responsable l'amateur : ti-acé et découpage des caches
(F. Gouillon) ; 4' virage des diapositives au
des frais.
gélatino bromure d'argent (A. l.e .Mée); .5' notes
Quimperlé. - Xon déclaration
d'enfant,
— llanvlc i.ouis, scieur de long a Quimperlé. pratiques sur l'orlhochromalisme (11. Quentin);
a omis de déclarer à rFlal-civli, dans le débl 0" les observations astronomiques à la portée
pre.^cril par la loi, son enfant né le 2« septem- de tous (A. Jarsori) ;'7'' photographie prati(iue:
anti halo, régénération de.-î émulslons au brobre dernier. Coût : lii franas d'amende.
mure, une critique inopportune; 8- boîte aux
Icltros ;oiïres, demandes, échanges ;o(Tres et
demandes d'emplois. Bibliographie ; échos et
avis divers.
Trillunal eometionncl ilc (IbâteanilD
Audience du 18 octobre
Vignettes de MM. H. Duchesne et H. QuenPoullaouen. — (Joui>s. — Bernard Marie- tin,
Le numéro 0 fr. 25 chez les libraires, dans
Jeanne, J| ans, domesll(iue â Kerdeleau en
Poullaouen, a porté des coups à .Marie Jeanne les gares et chez Charles .Mendel, I l.s, rue
Bernard, femme Le Guern du môme lieu. Ac- d'Assas, Paris.
quittée.
• , ^ .
Berrien. — loresse. - François-Marie Guillou, âgé de .'U ans, saboller, demeurant au
CHKiMlN DK FHK D'OHLliANS
Crannen Berrien pour ivres-se manifeste est
condamné à 3 jours de prison.
Saint-Ooazeo. — Coups. — Boëdec Jean- Exoursions en Touraine, aux châteaux
des bords de la Loire et aux stations balLouis, 2(') ans, domestique à Kerfor&en Salnlnéaires de la ligne de Saint-Nazairo au
Goazec, pour coups à Louis Grall d'Hlrgas en
Croisio et à Ouérande.
Saint-Goazec est condamné à jour.s d»3 prison.
i " Itinéraire. — P» olas.se, 86 francs; 2"
Le Faou. — Coups. — Yves Cardinal, 39 classe, 03 francs. Durée : 30 jours. — Paris,
ans, marlu-pêcheur, et .Marie Le Gall, femme Orléans, Blois, Ambrolse, Tours, Chenonceaux
Cardinal,'il ans, marchande de coquillages, et retour à Tours, Loches et retour à Tours,
demeurant tous deux au,Faou, ont porté dos Langeais, Saumur, Angers, Nantes, Saintcoups au sieur François Gouesnou, marin de Nazairo, Lo Croisic. Guérande et retour â
commerce au Faou
Paris via. Blois ou Vendôme ou par Angers et
L{î sieur Cardinal est acquitté el la femme Chartres, sans arrêt sur lo réseau de l'Ouest
est condamnée à 50 fr. d'amende (sursis).
2' Itinéraire. — P" classe, .V» francs ; 2°
Plouguer. — Coups. - Jean Noël Le Meur, classe, 41 francs. Durée : 15 jours. — Paris.
iO ans, de Kervinau en Plouguer pour coups Orléans, BIols, Amboise, Tours, Chenonceaux
à Jean Nicoi de Plouguer est condamné à Ui ol retour A Tours, Loches et retour à Tours,
langeais el retour à Paris viâ Blois ou Venfr. d'amende, sursis.
ChAteauUn, — Coups, — Marie-Jeanne Mar- dôme.
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Elle mène à la phtisie
Les Pilules Pink donnent des forces aux
hommes et aux femmes. Elles .sont.souveraines
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Nous rappelons que pour le concours
i O O l tou es les vignettes devront être
adre.ssées pour le a i d é c c m b r o p r o c h a i n , passé celle date elles seront portées en compte pour le concours suivant
1905.
La liste des lauréats sera envoyéeUnn»
t o u t e s l e s é p i c e r i e s ainsi qu'à toutes les personnes qui voudront bien en
faire la demande à M . A . L E R O U X , à
O r c h i e s (Nord).
R
DE
DÉPARTEMENT
L'I N T É R I E
DU
UR
FINISTÈRE
j
Arrondissements
de QUIMPERLÉ et de QUIMPER
GHBMR
I DE FER
départemental de Pont-Aven à Concarmiu
Section unique de P o n t - A v é n à Concarneau
Partie comprise entre Pont-Aven et
Concarneau sur une longueur de
18 hilom.
433J2.
désignant les territoires qui doivent être traversés
par le chemin de fer.
A R R Ê T É
Nous, Préfet du Finistère ;
Vu la loi du 20 juin 1904, relative
à rétablissement du chemin de fer
départemental de Pont-Aven à Concarneau ;
Vu le plan du tracé dudit chemin
de fer dans le département du Finistère approuvé par décision de la
Commission départementale en date
du 30 septembre 1904.
Vu les propositions de l'ingénieur
ordinaire. Directeur de la construction des chemins de fer départementaux en date du 10 octobre 1904 ;
Vu la la loi du 3 mai 1841 sur
rexpropriatlon pour cause d'utilité
publique, notamment l'article 2 ;
Considérant que, avant de procéder aux formalités de l'enquête,
11 est nécessaire de désigner les
localités et territoires sur lesquels
seront exécutés les travaux, conformément à l'article 2, paragraphe
2 de la loi susvisée du 3 mai 1841 ;
ARRÉTO.NS :
Article premier. — Les territoires
sur lesquels seront exécutés les
travaux du chemin de fer départemental de Pont-Aven à Concarneau
dans le département du Finistère
sont, conformément au plan général
approuvé par la Commission déparlemenlale, savoir :
Dans l'arrondissement de Quimperlé, ceux des communes de PontAven, Nizon et Névez ;
Et dans l'arrondissement de Quim)er, ceux des communes de Trégunc,
ianrlec et Beu/.ec-Conq.
Art. 2. — lie présent arrêté sera
publié à son de trompe ou de caisse
dans chacune des communes cidessus désignées, et y sera afflché,
tant à la principale porte de l'église
qu'à celle de la mairie, par les soins
et à la diligence de MM. les Maires.
Il sera, en outre, inséré dans le
journal X Union Agricole et Maritime Aw 14 octobre 1904, lequel se
publie à Quimperlé et dans le Journal Le Réveil du Finistère du 15
octobre 1904, lequel se publie à
Quimper.
Fait et arrêté à Quimper, en
l'hôlel de la Préfecture, le 11 oclobre 1904.
Le Préfet du Finistère^
Pour le Préfel :
Le
Conseiller de
délégué,
Préfecture
DK B0ISCHEV.\LIER.
PHARMACIE
FENDER
J. GUIBOURG
SUCCESSEUR
Lauréat (i" Prix) de t^Ecole Supériettre
de Pharmacie et Médecine
14,Grand'rue, Q U I M P E R L É
LESSIVE PHENIX
»
ne SB oend Qu'en paquets de
I, S & I O
6 0 0 & 2 5 0
portant la Signature
KILOGR.
GRAMMES
J . FZCOT .
Tout produit en eacs toile ou en
vrac, c'eat-à-dire non en paquets
signés J. PICOT, n'est pas de la
LESSIVE PHÉNIX
M. GUIBOURG, pharmacien, avertit
le public que les marchés importants qu'il a passés avec les premières maisons de Droguerie et le
renouvellement constant de ses
produits, lui permet de vendre aux
prix les plus bas.
La réduction des prix porte non
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mais sur tous les produits sans exception, tels que : l'Herboristerie, la
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Comme un homme déjà habitué aux
êtres de la maison, 1<; bandit pénétra dans
le petit cabinet noir où l'avocat, — nous
l'avons vu, — avait le malin l'habitude de
renfermer son lit pliant, chaque fois qu'il
passait la nuit à travailler seul. Là, i l
avisa une grosse redingote, genre « propriétaire » qui dormait accrochée à une
patère et velue d'un gros chapeau mou...
Il endossa ces vêtements dont il connaissait l'existence, et, hardiment, sortit
de la vàste pièce et enfila les corridors
nombreux et les escaliers qui conduisaient
au rez-de-chaussée.
Bob Smith, heureux jusqu'à l'insolence,
ne rencontra pas un seul domestique...
Tout le monde s'était porté vers le fond
du jardin, du côté du pavillon qu'habitait
Mlle Blanche depuis quelques jours...
Les cris avaient cessé...
Et de longues explications se produisaient bruyantes et emmêlées de questions
et de réponses... C'était un désordre général...
Une grande confusion régnait...
Pendant ce temps, sans demander son
reste, le faux jockey Tom Bib filait a à
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celles que je ratisserai aux autres, je puis
soulever le monde, et la posséder cettc
Blanche que je veux et que je hais... de
l'or, on a tout ici bas... On achète môme
l'honneur et la considération... Di^péchonsnous de prendre ce doot j'ai besoin ici...
.t
e( (ilons'comme un ouragin... Dans un
Par Marc ANFOSSI
quart d'heure, il ne fera pas bon ici...
Alors, d'un coup d'œil, comme un
clown rompu à toutes les acrobaties, Hob
DEUXIÈME PARTIE
ik-uiih, — le Tom Hib qui avait réussi à
capter la conllance du trop bienveillant
LUTTE
OUVERTE
avocat Prosper Lfgonnidec, — Bob Smith
inspecta la vaste pièce.
' Vous eussiez dit un vautour interroCHAPITRIS IV
geant l'horizon de ses yeux d'agate pour y
Folle é r o t i q u e
découvrir une proie.
Tout d'un coup, il bondit vers le bureau
—) Suite (—
principal,
où tout à l'heure, le frère du
Ses sligmates de lèvres, - car la boulieutenant Félix était
che était Jçndue comme par un instrument
Il se mit à fouiller fébrilement tous les
dd chirurgie, — secrélaient une sorte de
papiers...
^ave blaDcbi\tre.
Et portant la main sur le dossier au miIl maugréait furieux :
lieu duquel saillissait le scupulaire de
• — Bégueule! .. A h ! La bégueule!...
l'ofilcier
de marine.
Elle m'a repoussé... Elle n'a pas voulu
— Voici mon affaire, s'écria-t-il. J'ai
)ïe moi... Si j'avais eu un couteau, je
raté
la conquête de cette Blanche maudite
Vaurais proprement assassinée... J'ai faibli...
Jè me suis sauvé... Et puis, je pensais à et stupide... Mais j'ai le mot du problème
l ^ î ^ i i à i M , associés... Et à la fortune immense que les camarades attendent avec tant
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Esposilion Universelle de Paris
lS78-l889-l!0ii
/
DEMANDE D'EMPLOI
4)
et Maritime
l'anglaise
et passait (ITrontément devant
la porterie, de laquelle, d'ailleurs, le
père Magnolle, attiré par les cris venus du
pavillon, se trouvait absent, lui aussi...
Et, que'qiies iostants après sa sortie de
l'hôlel du cours Saict-Aodré, Bob S.niih
se promenait tranquillement sur la Fosse,
enveloppé dan? sa redingote « à la propriétaire 0 et examinant attentivement du
coin de l'ceil l'inscriplioa du quatrième
scapulaire, certainement convaincu que la
traduction, l'explication de celui-ci leur
ouvrirait, à lui et à ses acolytes, les
portes d'or et d'ivoire du temple de la
Fortune...
Dans le pavillon, là-bas, au fond des
quinconces, à gauche, la pnuvre B'anche
était m proie à une violente crise de
ncif< ..
L^ matin, songeuse et doucement émue,
elle pensait à son ch r Ludovic, au bienaimé qui, cela avait été pour elle une
grande joie, assisterait au déjeuner de gala
offert par l'avocat à ses parents et à ses
amis à l'occasion de sa nomination au
titre de bâtonnier de l'ordre...
Lî jeune fille faisait de doux projets...
Heureuse, à l'idée de son prochain mariage, elle souriait, demandant à son miroir de nouvelles armes pour achever de
(Louis BEAUFREHE)
V u pour ia légalisation de la signature ci-contre
Wn Mnïrïo à OtiimnArliS
61"> »
480 bu
473 »
parfaire le doux sortilège d'amour auquel
le jeune ingénieur s'était volontiers Tassé
prendre...
Toqt d'un coup, elle avait eoleDda; du
bruit dans la direction du perron dooftant
sur le jardin peuplé d'arbres centenaires...
Et, soudain, elle avait tremblé, comme si
l'idée d'une bête venimeuse's'étail prêsentée à son esprit...
Elle avait eu peur...
Qui donc pouvait venir l'importUDer à
pareille heure, si matin ?
Sur ces réflexions, Tom Bib s'était présenté à elle...
Horreur
Une révélation inattendue, proridentielle, l'avait alors empoignée tout entière...
Plus de doute pour elle...
Le monstre repoussant, le gnôme aux
dents épointées, à la bouche taillée d'uD
coup de sabre, aux yeux saDgainolento et
menteurs, qu'elle avait devant les yeux,
elle l'avait déjà vu, elle en avait déjà eu
peur...
Où cela ?
Quelque chose lui précisait son souvenir.
Oui... C'était bien cela... Eu Amérique... dans la chaumière indienne habitée
par son malheureux père... (A
suivre)
Le Gérant : G. BERTHOLOM.
21' Année — IV» 119
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IVUMÉRO
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Annonces judiciaires (la ligne).. 20 c.
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Les Opinions
— Vous ^les trop bon, répliqua le capitaioe avec modestie. J'ai mille et une
raisons pour chercher à vous ôlre agréable... Aussi, avant de vous voir partir
pour un monde meilleur, j'ai voulu vous
tranquilliser sur le sort de voire femme !
Foi de capitaine I je vous promets de la
rendre heureuse et de faire tout mon possible pour qu'elle n'ait pas à vous regretter... Ah ! je ne me dissimule pas que
la tâche sera dure, mais je sui^ plein de
bonne volonté, et le bonheur d'IIaberline
sera, dès aujourd'hui, le mobile de toutes
m"8 actions 1
— Jd n'en doute pa?, dit Grégoire
a'vec une philosophie qui n'était pas sans
sapeur... Depuis longtemps, j'ai pu me
reni.'re compte que vous nl'aviez fait dans
le cœur d'ilubertine une concurrence redoutabU"! I Mais assez causé I et puisque
en somme vous venez de me prévenir que
ma dernière heure était imminente, vous
ne trouverc/^ pas drôle que je demande à
me reccueillir et à penser à Téternité 1
— Voilà une demande des plus légitimes et à laquelle on aurait mauvaise grAce
à ne pas souscrire, s'écria le capitaine
Marcellin. Si vous le voulez bien, Sigismond, nous allons laisser le camarade
Grégoire à ses méditations, et visiter la
Mmisieir de SeptiontaiM
par Auguste F A U R E
QUATRIÈME
PARTIE
La Châtelaine
de Saint-Jean-de-!^uz
XII
Una situation pau péjoulasant»
-
SuiU-
— Pts le moins du monde ! dit à son
to,ur MarcelUo... A côté de cette cale se
trouie la soute de Vlnflexihle ; il y a
dans cette soute quinze barils lie poudre...
J'ai .pensé à mettre une mëcbtc à l'un de
ces barils, à allumer cette loècbe quand
nous quitterons le brick jjour aller à
Ciboure, et à faire sauter à la fois VInflexible et son unique pass^ager, qui sera
TOtis!
— En effet, l'idée est assez originale,
a'éiBria Grégoire, et elle ^ous fait la plas
grand honneur, capitaine. 3Iarcellin I
de l a R é g i o n
les MERCREDI,
VENDREDI
et
à Q U I M P E R L É , p l a o e H e r v o , n° 9 b i *
du N o r d - O u e s t
DIMANCHE
laédaction, A - d r a i n i s t r a t i o n Se .A-niionces
cueille les décisions de son successeur. n le voit examiner les demandes d' itorisations formées par les
«ongn nations en bloc, au lieu de
D E M . W A L D E G K - R O U S S E A U les ju^3r séparément; i l le voit
frapper toutes les congrégations
M. Waldeck-Rousseau a laissé, d'un ostracisme sommaire, au lieu
sous forme de brouillons et de de tenir compte de l'opportunité,
notes, un certain nombre de docu- des considérations de temps, des
ments que publient le Figaro et la circonstances de lieu ; il le voit donRevue politique et parlementaire. nei' à la loi de 1001 un effet réIls ne nous apprennent rien que troactif, et violer hypocritement la
nous ne sachions déjà sur le peu loi de 18S0 sur l'enseignement prid'estime où M. Waldeck-Rousseau maire. Et M. Waldeck-Rousseau ne
tenait la politique violente de ses reconnaît plus sa loi. Il avait voulu
successeurs. 11 suffit de se rappeler établir dans notre droit public un
que lorsque l'ancien président du statut durable de toutes nos AssoConseil prit au Sénat la parole pour ciations : on tirait des textes une
la dernière fois, ce fut contre un loi de cii'constance.
projet de loi soutenu par le minisC'était bien les mêmes textes. Ce
tère.
n'était plus les mêmes hommes. Il
Tous les documents qui viennent était fjital que la loi conçue par M.
d'être publiés confirment le sens Waldeck-Rousseau fût déformée
que les personnes impai'tialesavaient par d'autres ; i l était fatal que la
attribué à ce dernier acte de la vie foule des violents se précipitât par
publique de l'ancien ministre. Ils la porte qu'il laissaitimprudemment
auront du moins pour effet de mettre entr'ouverte. On le lui a dit assez
un terme aux contestations élevées ici même. Sans doute M. Waldeckpar les partisans de M. Combes. On Rousseau espérait mieux des homne pourra plus soutenir de bonne mes. Ses notes ne sont pas exempfoi que M. Combes est le continua- tes de quelque.tristesse. Dans une
teur de M. Waldeck-Rousseau. C'est lettre de M. Delcassé i l marque sa
bien assez» c'est déjà trop que le surprise d'apprendre qu'au Conseil
présent gouvernement soit la con- des ministres, lorsque M. Combes a
séquence de celui qui l'a précédé.
parlé de fermer en vertu de la loi de
A lire la série des documents où 1VK)1 les écoles ouvertes en vertu de
la loi de 188(), il ne s'est trouvé perse révèle l'opinion de M. Waldeck
Rousseau dans [les deux dernières sonne pour dire que la question
années de sa vie, on ne peul se dé- avait été précédemment tranchée,
fendre de ces deux impressi ons : la et que la loi de l'.)()l respectait celle
pensée de M. Waldeck-Rousseau a do IKSi;. Mais la netteté de vue, et
été certainement trahie par ses suc- plus encore le courage qui auraient
cesseurs; mais il était facile de la été nécessaires pour maintenir la
loi dans son esprit ont superbement
trahir.
La loi de li)Ol n'était ps.s faite fait défaut.
pour qu'on en tournât le «ens et
Plus loin M. Waldeck-Rousseau
qu'on en méconnût l'usage ; c'est ce se plaint de ce que sa loi destinée
qu'on discerne à chaque li/çne dans à tout ramener aux tribunaux, à
les discours, les lettres et Iles notes mettre entre le gouvernement et les
de M. Waldeck-Rousseau, de l'.K)2 congrégations la justice de trois
à ItXM. Mais elle était telle qu'on en magistnits, sei've à des exécutions
pouvait se servir, comme l'a fait sommaires et troublantes. La meilM. Combes. Si le mot n'av ait quel- leure logique et la lucidité d'esprit
que chose d'inattendu a ppliqué à de M. Waldeck-Rousseau ne l'enil'homme que fut M. Wald( îck-Rous- l)êchaient point d'avoir ses faiblesseau, on dirait qu'il y a. quelque ses : il comptait sans ses contemchose de naïf dans les éton.nements porains, ou s'il comptait avec eux,
avec lesquels l'ancien ministre ac- il se trompait dans ses calculs. Sa
icole
Dimanche 16 Octobre 1901
Directeur : Auguste TERRIER
Q U I M P E R L É , L E 15 OlîTOBRE 1904
[G71 Feuilleton de VlJni<m Agr
! CIXQ CENTIMES
Les abonnements se paient d'avance. Sauf conventions, ils partent dti i" ou du iB de chaque mois.
On s'abonne au bureau du journal. On peut s'abonner
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Abonnamants (UM AN)
^
jerlé (ville)
Finistère et déparlements limitrophes
Autres départements
Colonies et étranger
7 fr
s—
• —
16 —
loi était un iristrument de précision ;
il n'était pas difficile de prévoir
qu'il lui arriverait malheur en passant aux mains des butors.
On lira avec le plus grand intérêt,
dans ces notes posthumes, un projet de discours sur la séparation de
l'Eglise et de l'Etat. C'est un modèle
de netteté et de bons sens. M. Waldeck-Rousseau était franchement
concordataire. Les nouvelles idées
ou les prétendues idées (jui animent
les politiciens d'aujourd'hui lui faisaient prévoir qu'il aurait à défendre le Concordat. 11 avait réuni les
principaux arguments qui lui paraissaient établir la nécessité de ce vieux
pacte, et, reprenanti le rapport de
Paul Bert écrit en ISKi, il montrait
que depuis ce temps la question
n'avait pas changé.
Laisser l'Eglise absolument libre,
c'est lui rendre au bout de quelques
années une situation privilégiée que
le temps lui ôte lentement et une
inffuence politique qui va chaque
jour diminuant. Entre la République
et l'Eglise, i l y a nécessairement
des rapports ; c'est la une question
de fait. S'il doit y avoir des rapports, i l faut qu'ils soient réglés
par un contrat. La séparation des
Eglises et de l'Etat s'accomplira
sans doute un j o u r ; elle se fait par
le progrès lent des esprits ; mais,
concluait M. Waldeck-Rousseau,
s'il est une question qui n'est pas
mûre, c'est celle-là.
Dans ce débat comme dans l'autre. Concordat ou Loi de l'.K)l, la
méthode de M. Waldeck-Rousseau
demeure la même. Il condamne l'agitation qui ne mène à rien. I l
tourne en ridicule ces menaces que
l'on prodigue, alors qu'on est dans
l'incapacité de faire une loi durable.
On ne transforme pas les hommes,
écrit-il, on ne fait pas la conquête
des esprits. C'est là une parole
d'homme qui n'avait peut-être pas
le tempéramment de l'homme d'Etat,
mais qui en avait assurément l'esp r i t ; c'est la réplique d'un honune
intelligent à des jacobins brouillons et stupides.
gement décisif ne semble pas s'être encore
produit et il est impossible de dire en ce
moment qui sortira vainqueur de ce choc,
le plus important que se soient encore
La ItntaillerteYan-Taii
livré les belligérants.
Il est mainteiianl ccrlain qu'une grande
Le général Kouropatkine avoue que les
bataille est engagée au sud de Moukden. pertes sont considér?bles. I l a ordonné
Gomme à Liao-Yang elle a débuté par de continuer à défendre avec opiniâtreté
rencontres partielles, puis chaque adver- les positions occupées par ses troupes.
saire renforçant ses eirectifs sur le front, Deux régiments du flanc droit des Russes
toutes les forces disponibles sont entrées ayant éprouvé mercredi des pertes senen ligne.
sibles se sont retirés, dit le généralissime,
A l'heure actuelle, il est impossible de en laissant sur le lieu du combat leur
préjuger du résultat, car la bataille com- artillerie.
mencée le 10 octobre au matin, s'est pourMais un peu après, le colonel Vannosky,
suivie les 11 et 12 et dure encore.
chef temporaire de la brigade composée
Les informations officielles sont rares, des mêmes régiments, reprenait l'artilie
A Salnt-Pétersboufg on a bien reçu un rie abondonnée, excepté 13 canons, qui
rapport du général Sakharoff, mais on sont tombés entre leslmains des Japonais.
n'en a communiqué que le résumé sul
L'issue finale du .combat à notre flanc
vanl :
droit a été mauvaise à cause d'une attaSelon le rapport du lieutenant-général Sa- que nocturne des Japonais.
kharoff, la bataille au nord de la station de
Nos troupes ont été non seulement obliYan-Taï a continué hier toute la journée avec gées d'abandonner leurs positions, mais
acharnement. Il y a eu des alternatives de succès et de revers. Plusieurs hauteurs ont été elles ont perdu de nouveau les canons
qu'elles avaient repris. Elles se sont retiprises, perdues, puis reprises.
Les pertes russes ne sont pas très considé- rées sur les positions de Shako préparées
rables. l'n régiment surtout a beaucoup souf- d'avance.
fert.
Saint-Pétersbourg, le 14 octobre. — La
Le général DaniiolT. commandant la 0« divi- lutte a été beaucoup plus meurtrière en
sion de chasseurs de Sibérie, a été blessé à la coreque pendant la bataille deLlao-Yang.
jambe, mais il est resté dans les rangs.
Le nombre des blessés est considérable.
La bataille a continué celte nuit et aujourDes
rangs entiers de soldats ont été comd'hui. Les résultats sont inconnus.
me fauchés par l'artillerie.
Du côté Japonais, les dernières nouUne compagnie russe ayant presque
velles qui ne laissent aucun doute sur exterminé une partie d'un bataillon japol'importance du combat, sont données par nais, a été ensuite fortement décimée par
une dépêche de Tokio, en date du 12 oc- le feu croisé de l'ennemi.
tobre :
Deux bataillons russes attaqués dé flanc
Le maréchal Oyama annonce que l'on se et par derrière par plusieurs escadrons,
battait le 10 sur presque tout le front de ba- les ont anéantis à coups de fusils.
taille. Les Japonais gagnaient du terrain. Ils
Le maréchal Oyama annonce que le
ont repousser l'attaque des Russes à Hsiencombat continue sur tout le front et que
Ghouang.
les Japonais font des progrès satisfaisants.
Le Neic-Yorlx Herald publie une dépêUne dépêche de Tokio, qu'il faut n'acche de Sain t- Pétersbourg d'aprèsjaquelle la
cueillir
qu'avec réserve, annonce même
décision soudaine prise par Kouropatkine
que
les
Japouais
auraient coupé les comde se porter en avant, et qui a étonné l'unimunications
de
l'armée russe avec le
vers entier, trouve son explication dans
Nord.
ce fait que le prince Radzlwill est arrivé
à Moukden, le 29 septembre, avec d'imLes Russes en pleine retraite
portanles dépèches du général Stœssel.
Moukden, 14 octobre. — L'armée russe
Aùssilôt, Kouropatkine arrêtait son mouvement de retraite et, quatre jours après, bat en retraite vers le nord, défendant le
terrain pied à pied.
il donnait l'ordre de se porter en avant.
Les perles sont considérables.
La bataille continue acharnée, mais,
Rome, 14 octobre. — Suivant un télé« il est encore trop tôt, dll même une dépêclie de Tokio,, pour juger les résultats gramme adressé à un journal de Rome,
de la lulie gigantesque qui se livre depuis la bataille de Yantaï s'est terminée par
cinq jours ». Les iélégrarnmes russes et la défaite complète des Russes.
Le général Kouropatkine a essayé de
japonais sont du reste en contradiction
prolonger la résistance, mais il a été ensur bien des points.
Du dernier rapport de Kouropatkine il traîné à la retraite générale.
Les Russes auraient éprouvé des pertes
semble cependant résulter que la contreoll'ensive japonaise a arrêté momentané- dépassant .30.000 hommes tués et blessés.
Tout fait présumer que les Russes vienment l'élan des armées russes qui se sont
retirées « sur son ordre », sur leur posi- nent de subir un sérieux échec.
tion principale. Mais les derniers téléA l*ort-ArtJiur
grammes du front de bataille n'indiquent
pas, comme sont unanimes à le proclamer
Télégramme du général Stœssel à l'emtoutes les dépêches japonaises, « une con- pereur, en date du 5 octobre :
tinuai ion des victoires nipponnes)». L'enga« Les Japonais ayant augmenté le nom-
soute aux poudres, alln de régler déliaitivement tous les détails de la fôte !
Ce disant, Marcellin tira une clef de sa
poche et l'introduisit dans la serrure d'une
porte conligaë, Grégoire ferma les yeux,
tâchant d'oublier dans le sommeil l'horrible cauchemar dont il se sentait le principal protagoQiste. A travers l'huis entrebâillé, une conversation des plus intéressantes lui arrivait .. Il dressa l'oreille :
c'était Marcellin qui parlait :
— Voyez-vous, Sigismond, disait le
capitaine, nous allons, pendant que nous
sommes ici, adapter tout de suite la mèche
à un des barils de poudre, placé le plus
haut. J'ai apporté avec moi un vilebrequin avec lequel nous allons pouvoir faire
dans le plancher du bâtiment un trou de
calibre respectable. Cela fait, nous ferons
également un trou dans le baril, pour y
placer une extrémité de la mèche ; l'autre
extrémité se trouvera là-haut, à l'extérieur... Ah ! il faudrait prendre la mèche
la plus. longue possible, de façon que,
quand elle sera allumée, nous puissions
gagner le large avant que l'explosion se
produise !
— Tout ceci me par&ll fort bien combiné, capitaine 1 approuva Técuyer. Voulez-vous bien faire le trou dans le plancher
du brick '? Je vous passerai la mèche par
l'oritice, et vous n'aurez plus qu'à la mettre en communication avec le tonneau.
Sigismond remonta, jetant en passant
un regard snflisamment narquois à l'infortuné Grégoire.
Une minute après, ce dernier entendait
le vilebrequin du capitaine opérer son
trou dans le plancher, avec un petit grincement sinistre. Puis il entendit encore
Marcellin renouveler cette opération avec
le baril de poudre... Un silence... Le capitaine ajustait la mèche à l'oritice du
tonneau èvec des précautions infinies...
Tout était prêt ; la porte se rouvrit,
Marcellin pas^a à côté de Grégoire, et,
parvenu au bas de l'escalier, ne put s'empêcher de crier au patient, avec une ironie
suftlsamment féroce :
— A'ors ! rien à dire de votre part à
llubertine?
— Qu'elle aille au diable, et toi avec,
bandit ! hurla l'aventurier, dans un état
d'exaspération facile à concevoir.
lafiiierretao-Japonalse
Xlll
La olèmenoe de Saptfontalnet
La ruit tombait.
Sur le brick, les boucaniers sommeillaient dans des hamacs... Sigismond, avec
Marcellin, était accoudé aux bastingages...
Septfontaines, lui, était à l'avant, interrogeant du regard l'horizon noir et ténébreux.
Soudain, il eut une exclamation :
— Sigismond ! Marcellin I
Tous deux accoururent...
Le duc étendit le bras dans un geste
large : dans la direction qu'il indiquait
s'apercevait une clarté resplendissante.
C'était la maison de Ciboure, illuminée
par un llamboiement de lumière...
— L'heure est venue, dit Septfontaines
d'une voix grave... Qu'on mette les chaloupes à la mer... Nous allons monter i
Ciboure... que personne ne reste à bord
de VInflexible! Je veux que ce brick
sinistre, avec ses voiles noires et ses trois
merlettes d'argent, s'en aille à la dérive,
sans maître, sans pilote et sans équipage,
porté par le vent des tempêtes vers un
inévitable naufrage I
Les boucjiniers mettaient les chaloupes
à la mer... Le long du brick pendaient
les échelles de corde... Il y avait deux
embarcations : dans la première un peu
plus grande que l'autre, montèrent les
hommes de l'équipage et Gonzalo Martinez; dans la seconde devaient prendre
place le duc, Marcellin, Sigismond et 1q
Mais si à cotte date le débat sur l'iinpôt
sur le revenu qui doit suivre immédiatement l'interpellation sur la politique générale du Gouvernement, n'est pas terminé,
la Commission se propose de dema)ider à
la Chambre de tenir deux séances par
jour, l'une le malin pour l'impôt sur le revenu, la seconde l'après-midi, pour le budget.
En ce qui concerne le budgel.il no roslc
plus à la commission qu'à régler le budget
de la guerre, qui devrait compoi'ter celte
année, d'après M. Berteaux, rapporteur,
,on raison de la surévélalion ducontlngcnt,
une augmentation de 15 millions contestée
par une fraction de la commission sur laquelle ne s'est
encore expliqué le ministi'ô de la guerre.
Le total des réductions opérées sur l'en
semble des budgets spéciaux is'élève à 7
millions'; par contre, 14 millions 500,000
francs de dépenses [nouvelles ont été insLes Japonais, ajoute-t-il, emploient des macrilcii au budael par la commission en vue
tières explosibles, sous forme de sacs et de de l'amélionition du Irajlerrienl des insliboites munis de mèches Bickford qu'ils alluluieurs, des pensions civile» et mllUalrcs,
ment ; ils jettent ensuite ces engins, comme
elc.
des grenades, à la main.
Quant aux chiffres déniiitifs par lesNotre garnison emploie avec succès les mômes moyens; notre infatigable héros, le gé- (luols sera bouclé le imdgel, ils ne seront
néral Kondraleake, invente continuellemenl
pas arrêtés avec la semaine prochaine;
de nouveaux moyens pour frapper l'ennemi ;
mais d'ores cl déjà la commission se
les troupes continuent à se montrer héroïtrouve en présence d'un délicil de 7 niilques. Les blessés reviennent avec ardeur dans
llonK
qui menace d'être augmenté par
les rangs.
l'inscription des crédits supplémentaires
aux chapitres approvlsionnemenU et des
L*o8cn(lrc tle VInrtisvostok
eliectirs delà marhie que pourraient euUne dépêche de Vladivostok rapporte trainer les conclusions de la commission
que les croiseurs Gromoboi, liossia et extraordinaire de la marine.
liogatyr, sont depuis quelques jours en
rade sous pression et font de fréquentes
sorties. Jusqu'au 10 octobre les croiseurs
Commission du Budget
russes n'ont aperçu aucune unité navale
i.a commission du budget s'est réunie
japonaise. La garnison de Vladivostok est
sous
la présidence de M. I3oumer.
considérablement renforcée et le général
M.
le président a insisté auprès des
Liniévitch se trouve toujours dans cette
rapporteui's
pour que tous les rapports
ville.
fussent livrés à l'impression des mainlcnanl, afin ([ue la Cliîunbre KOil saisie à la
rentrée de la plupart d'entre eux.
Le ministre de la guerre a adressé à la
commission, une note détaillée sur la
nécessité de relever les crédits de 190r),
Conseil des Ministres
en raison des rengagements des sousLes ministres se sont réunis hier matin ofllclers Gi de l'élévation du contingent à
à l'Elysée sous la présidencede M. Loubet. Incorporer en IflOr"?.
MM. Rouvier, légèrement soutl'rant,
Après .-tvoir entendu les observations
Chaumié et Mougeol, absents de Paris, de M.M, Hertcaux cl Krantz, la commisn'assistaient pas à la délibération.
sion cl décidé d'entendre le ministre de la
Le président du Conseil a donné con- guerre et uitérieur.enjenl, s'il y a lieu, le
naissance à ses collègues des dépêches ministre des linances.
qu'il a reçues relativement aux grèves.
Le ministre de la guerre a soumis à la
signature de M. le Président de ta Hé
Les grèves de Marseille
publique des décrets nommant membres
du Conseil supérieur de la guerre les
Terminée,en fait,depuisquelquesjours,
généraux Michel, Poigné, Dalsteln et
la grève de Marseille n'existe même plus à
l'état théorique, aussi peut-on en calculer
Dodds, commandants de corps d'armée
Ces généraux sont maintenus dans leurs aujourd'hui les ruineux résultais.
On esUme à cSû millions la perte subie
commandements actuels, à l'exception du
général Dodds, qui est remplacé par le par Marseille pendant ces Gont quarante
général Archinard comme commandant du jours de mort commerciale. Du côlé des
employeurs, l'armement a perdu230.000fr.
corps d'armée colonial.
Le Conseil, n'étant pas au complet, n'a par jour, sans parler de l'amortissement
pas encore discuté la question des rap- du capital qui continuait quoiqu'il n'y eut
ports de l'Eglise et de l'Etat. C'est sans plus de recettes : les entrepreneurs, au
doute, si l'état de santé de M. Rouvier lui lieu de manipuler Tô.OûO lonnes de marpermet d'y assister, au prochain Conseil, chandises, ce qui est le chill'i'e noj'mal, en
ont manipulé l.ôOO à peine ; les minoteque cette question sera agitée.
ries, les huileries, les savonneries ont eu
D'ores et déjà le président du Conseil a
des
déficits de production montant ù
Tintention de demander, d'accord avec
ses collègues du Cabinet, que les diverses (•..27S GOO fr. à 5.700.000 fr,. à 4.020.000 fr. î
les banques avalent cessé,pour ainsi dire,
interpellations visant la rupture des re
toute opération.
lations avec le Vatican et les rapports de
l'Eglise et de l'Etat viennent le plus loi
Los employés n'ont pas moins soulfert.
possible en discussion devant la Ctiaïubre C a c i u c jour de grève coûtait aux inscrits
afin que le gouvernement puisse faire maritimes près de
000 fr. et aux docconnaître la conduite qu'il compte tenir kers
fr. : les cliarreliers et les auvis-à-vis du Saint-Siège.
tres ouvriers d'///f/H.s7r/f?, arrêtés par la
suspension des Iraiiiporls en ville ont
touché en moins 12.UOO fr. quotidienne
bre des canons contre le front nord et
renforcé le feu dans celle direction, commencèrent, dans la nuit du
octobre, à
s'approcher par de profondes voies d'accès vers la section nord est de la forteresse, mais Ils furent arrêtés par des salves du détachement du lieutenant-colonel
Landourine.
« Les Japonais menèrent l'atlaque sur
le flanc droit extrême, depuis hi montaène Siavous-Than et contre le mont du
Signal, situé plus près de la mer, et ont
repoussé les sapeurs ; mais le l"'' octobre,
au matin, cette montagne fut canonnée
par l'artillerie de la forteresse, puis trois
compagnies russes, lancées à rattarjue,
chassèrent les Japonais et rcoccupèrent
la montagne. »
St-Pétersbourg, 14 octobre. — Le géncr
ral Stœssel donne d'excellentes nouvelles
de la citadelle.
cer les Sulpiciens par des prêtres recrutés
dans leurs diocèses respectifs.
Le ministre recommande de faire ces
remplacements Immédiatement, partout
où le clergé diocésain permettra de recruter des professeurs. En tous cas, iidevront
être cirectués dans le délai maximum
d'un an.
Celle injoncllon a été faite, non par vole
de cirmilairc, mais par lettre individuelle
adressée à chacun des évcciues des 23 diocèses en question qui sont : Paris, Angers,
Aix, Aulun, Avignon, Bayeux, Bordeaux,
Bourges, Clermont, Coutances, Limoges,
l.u;'on, Lyon, Nantes, Nimes, Orléans,
Périgueux, Le Puy, Reims, Rodez, Toulon,
Tulle et Viviers.
On sait qu'à Dijon, le remplacement des
SqlpiQlenjj a élé accompli à la suite des
jncidpnl^ ponocrnant Mgr Le Nordcz.
Le scrutin de liste
M. Klotz, député de la Somme, auteur
d'une des propositions tendant au rétablissement du scrutin de liste, vient d'informer M. Guyol-Dcssaigne, président de
la commission du suffrage universel, qu'il
a riiilention de demander l'iiiscriplion à
rord)-c du jour, immédiatement après la
loi de finances, des conclusions de lacommission du suH'ràge qniversel sur les lois
électorales.
Dix-huit mois seulement, ocrit M, i^lolz,
nous séparent maintenant du terme de notre
mandai ot le momout nie parait venu de demander à la Chambre d'ouvrir la discussion
sur la réforme électortile.
Ce n'est pas à la tin de la législature qu'un
pareil dél)at peut s'engager : l'expérience des
deux dernières nous montre l'inutilité d'efforts
tardifs en pareille matière.
l'ii très réel mouvement d'opinion semble se
produire actuellement en faveur de la réforme
du mode de scrutin, et je suis convaincu que
vous apprécierez également l'opportunité du
débat que j'aj rjpientign 4e Sflujeyer.
II était nécessaire de faire ou plutôt de
répéter celle observation, qui semble ne
pas être comprise ou négligée par la
presse politique.
La porte aux importations n'en reste
naturellement pas moins-ouverte, ainsi
que nous l'avons expliqué, surtout si,
dans quelques mois, les perspeclives de
la récolte du blé étaient défavorables. En
attendanl, rien ne justifie ce que nos "confrères de la presse politique appellent trop
facilement « des prix de famine » cl qui
sont loin d'ôlre atlei.ils, puisqu'au contraire les cours des blés et des farinesonl
fléchi ces jours derniers.
ARMÉE
E T MARINE
Le contin)|;cnt d'un an
Le minisire de la guerre vient d'adresser auxcommandanls des bureaux de recrutemont la circulaire indiquant les conditions dans lesquelles devra être effectuée la réparlitioM entre les difl'ôrents
corps de troupe ducontin^îcnl de la classe
190.3 appelé pour nn an dispensés art. 21
et 23).
'
Gomme les années précédentes, il sera
tenu compte, pour la désignation des régiments, des numéros de tirage au sort,
o'osl-à-diro que les numéros les plus élevés seronl classés dans les garnisons les
plus rapprochées du domicile des conscrits.
La date de la mise en roule sera probablement le 14 novembre pour le contingent d'un an.
B U L L E T I N DE L A PECHE
Lx« p ê c h e i l i i v i n l o
Que sera la prochaine session parlementaire qui va s'ouvrir le is courant? De
l'avis de beaucoup, elle se présente comme devant être très chargée. Ofllciellement, elle ne comporte que la discussion
des projets et propositions de lois relatifs
à l'impôt sur le revenu, le budget et la loi
militaire.
La commission du budget qui a à peu
près terminé l'examen du budget de l'.»o."),
a rintenlion de demander à la Chambre,
dès la rentrée, d'inscrire à la date du .3
novembre la discussion du bud^^el.
L'auteur de l'article du Bas-Breton, de
Chàloaulin, relatif à la pêche fluviale, parait, loi/l comme s'il était en cause, s'inm o t <lc l a f i n
digner un peu trop de l'exposé que nous
avons fait de la situation dans laquelle se
En causant.
— Ces notes secrètes concernant les trouvent placés les cours d'eau du Finisjeunes professeursconslituenl une odieuse tère et parliculièreraent le canal de Nantes à Brest.
délation.
Nous n'avons voulu que faire constater
— Hélas ! la délation est partout. On
un fi\il cl meltre une fois de plus en reveut même dénoncer... le Concordai !
lief ia grande question du braconnage ; il
ne s'agit point, en elfel, de s'attaquer à la
surveillance exercée par tello ou telle caA G H I C U I . T U R E
tégorie d'eniplayés chargés de constater
les délits. Nous sommes persuadés que
tous, sans oxcopllon, remplissent leur deLa question du Blà
voir dans la mesure du possible : mais là
Du liulleUn des Halles :
s'arrêtent leurs efForts. Ce que nous avons
Sous divers titres, « Le pain cher, La voulu dire, en constatant l'appauvrisise-.
famine, Le prix du pain », elc , la presse ment des différenls cours d'eau, o'est que^
politique continue à s'occuperde la hausse le nombre des agents u'esl point suffisant
récente des cours du blé et à débiter des pour faire îi\ce'aux braconniers, et perséries d'erreurs. On accuse, à tour de rôlp, sonne n'osera le contester.
l'agriculturo, lu meunerie, la boulangerie
Ceux-ci sont légion, et ce n'est pas un
cl la spéculation, d'avoir volontairement nombre aussi restreint de surveillants,
provoqué la hausse du blé et par suite de proprement dits, qui peut arriver à enla farine et du pain, alors que, dans toute rayer le mal ; il fav,l aiuliiplier le nombre
celle question, il n'y a qu'un fait écono- de ces, ajj&iUs, iour donner plus d'autorité;
il faut surtout que la loi permette une
mique à constater.
La récolle c|u blj^ a ^lé déficitaire non sanction plus sévère à l'égard de ces êtres
seulement en traiîce, mais dans l'univers incorrigibles qui n'envisagea^1il q^e lopré^
^u^' leur passage,
entier et ce qui prouva bien que partout, sent, détruisent
les niômps causes produisent Ips mêmes dîuis je Uul unique do satisfaire leurs maujoll'cls^ c'est qqe la haqsse ne §'esl pas seu- vais inslincls en tôle desquels il faut plalement prodnllo en Pranoe, mais aur tous cer la paresse ol l'ivrognerie.
les {grands marchés inportateurs et exNous ne conleslons pas le moindrement
portateurs. Même, aux Elals-Unls, on a que dos travaux aient été eflectués sur le
pu voir qu'à un moment donné, les cours canal de Nantes à Brest, mais, encore
du blé avaient dépassé,à New-York, ceux une fois, si les agents ne sont pas plus
nombreux, lout ce qui aura été fait n'apde Paris.
Il était donc logique qu'une hausse se portera malheureusement aucun changeproduisit. Toutefois, il n'y a pas lieu de ment notable dans la situation lamentable
que nous nous eiror^-ons de faire ressortir.
l'exagérer.
Et puis, il y a la partie maritime du caIsn France, pare;:emple, il y a eu des
ou peut dire, sai.s exagération, que la reports Importants de blé vieux qui ont nal do Nantes à Brest où les pêcheurs
grève privait los travailleurs de 120.000 fr. grossi les ressources générales, d'autant tendent leurs filets ; nous ne voulons pas
plus, comme nous l'avons dit à maintes dire de mal de ces marins, mais noua
par jour !
Si seulement celle leçon pouvait servir ! reprises, que la récolle de 1003, officielle- pensons bien que ceux ci ne saut pas de
ment estimée à 12H,3H5,000 hectolitres, n'a petits saints eU|u'il^ doivonl agir, quelguère eu à faire face qu'à onze mois de quefois au moins, comme ceux que nous
consomrqaf}o(i aq Ijeu de cloute, ce (lUi a \Qyons surrodet, barrer complélemenf
Expulsion
été d'autant plus facile ^|up }a répollè 'de la rivière, à un lel point qu'il est arrivé
des Sulpiciens des séminaires
l'.i02 avait été abcndànte, car si le gouvcr- que des embarcations d'i;n faiWe lonnage
M. Combes vient, comme ministre des nernoMt ne l'a évalué qu'à 1 ir),330,0()0 hec- se sQiil trouvées prises dans leurs rllels.
^Vq Parl l.a\inay, si nous ne nous tromcul les,d'écrire aux évêcines des 2.3 diocèse» tolitres, non» l'ayons ci^timée, de nqtre
pons,
il y a un garde maritime ; mais que
on des Sulpiciens professent dans les sé- côté, à 125,m000heGlolilr0s,aolli),7(j0,U0t)
peut
faire
seul cet agent il ne peut être
hectolitres de plus.
minaires, pour leur prescrire de rempla-
maria de Biscaye que la bouée de sauvetage avait si miraculeusement apporté sur
^Inflexible.
Déjà le marin cl le capitaine
Marcellio étaient de.sceodus dans la chaloupe, quand le duc sY'cria :
— Sigismood ! Je viens de dire que je
voulais qu'il ne reste per.<>onne à bord de
Vlnflexible ! Or, quoique peu intéressant, Grégoire est resté dans la cale du
navire... Que mes ordres soient exécutés...
Tu vas aller délivrer Grégoire, et l'embarquer avec nous ! Peut-être, la clémence
dont je fais preuve, à son endroit, le
rendra-t-elle meilleur et ramènera-l-elle
à désarmer contre nous !
— Je déplore d'être dans la nécessité
de vous désobéir, monseigneur, répondit
récuyer. Le dénommé Grégoire se trouve
si bien dans la cale de Vhiflexihle,
qu'il
n'en sortira pas, c'est moi qui vous le Jis.
Da reste, j'ai mis à exécution un projet
qui nous a charmés, moi cl le capitaine
Marcellin. Nous avons tout préparé pour
faire sauter le navire et son dernier passager : une mèche est toute prèle, communiquant avec la soute aux poudre. Je
descendrai le dernier, par l'échelle de
corde, mais pas avant d'avoir allumé la
mèche qui n'enflammera la poudre que lorsque nous seroQs hors d'atteinte et de tout
danger... (lest bien entendu que l'excellent
Gr^'goire, si bien placé pour jouir du coup
d'(i!!l de ce feu d'arlillce d'un nouveau
genre, ira, g'ùce à celle bienheureuse
explosion du brick, s'enfoncer dans les
profondeurs du ciel bleu, où il est capable
de former une nouvelle constellation : la
constellation du Serpent.
— Sigismond I s'écria le duc, lu ne
feras pas cela !
— Je le ferai, monseigneur, comme
je le dis !
-—
bien I fil Septfonlaines, puisque
lu refases de m'obéir, je refuse, moi, de
quitter Vlnflexible et je sauterai en compagnie de Grégoire, s'd le faut. Je l'en
prie, Sigismond^ mon vieil ami, mon
frère ! ne me demande pas de tuer un
homme de la sorte... Ecoute! laisse ce
Grégoire partir avec nous : siiôl arrivés à
Saint Jcan-de-Luz^ un de nous trois, toi,
Marcellin, ou moi, le tuera en combat singulier, à la face de lous et l'épée à la
main...
— A'ors, répliqua l'écuyer goguenard,
je ne vois guère l'avantage qu'il y a, pour
Grégoire, à voir changer le programme
primilivement établi. Nous allons, puisque
vous l'exigez, lui demander son avis, ce
qui va le mettre à peu près dans la situa-
AU JOUR LE JOUR
La Rentrée des Chambres
lion du canard auquel on demande à
quelle sauce il veut être mangA. Eclio,
puisque vous le voulez, je suis bien forcé
de m'mcliner... Allons élargir le Grégoire 1
Ils rentrèrent tous deux dans la cale où
Gr/'goire, les yeux clos, semblait sommeiller... Après l'avoir contemplé quelques instants, Sigismond s'écria :
— Vous pouvt'z, ami Grégoire, remercier bien vivement M. le duc de Seplfonlaines, qui est bien le plus accompli gentilhomme qui soit. . M. de Septfonlaines
se refuse à donner, au capitaine Marcellin et à moi la saiiifaciion de vous envoyer faire un peu de géométrie dans l'espace... Donc, soyez tranquille, vous ne
sauterez pas! Seulement, il est une chose
bien convenue : vous allez prendre place
avec nous dans l'embircalion qui nous
attend et qui Va nous mener à Saint-Jeande-Luz. Quand nous serons arrivés, vous
croiserez le fer, d'abord avec votre serviteur, lequel, au cas où il serait tué par
vous, sera remplacé par le capitaine qui,
s'il venait également à succomber, passera
la main à M. le duc de Septfonlaines...
Vous avez donc bien des chances de disparaître d'une façon où d'une autre, et
ainsi que je le faisais tout à l'heure judicieusement remarquer à M. le duc, le
résultat, quoi qu'il arrive, ne sera guère
différent : vous éies touj )urs sûr d'ôlre
tué et, pour nous, c'est là l'essentiel 1
— En elïel, répliqua Grégoire, quoique la dernière perspective que vous me
faites entrevoir n'ait rien de bien réjouissant, je la salue avec enthousiasme et je
remercie mille fois iil. le duc de Septfonlaines, grâce auquel je pourrai mourir
entier, au lieu de me voir lancé dans
l'éterniié, par bribes et par morceaux,
ainsi que le désirait cet excellent capitaine
Marcellin qui, à mon humble avis, émet
des idées d'une incongruité extraordinaire,
— Alors, dit S-'pifontaines, puisque
ma proposition vous convient, nous allons
vous retirer vos cordes el vos entraves,
et vous remettre sur pied.
Ils délirent les liens qui ficelaient l'aventurier et, quand ce fut Uni, aidèrent
Grégoire à se mettre sur ses pieds, ce qui
ne fut pas une petite affaire^ les membres
de l'aventurier étant complètement ankylosés, à la suite du séjour prolongé qu'il
avait fait dans la cale.
{A
Suivre)
jour et nuit de service, et alors? Du reste
nous ne nous étendrons pas sur le genre
de services que rendent les gardes-marilimes et les gendarmes de la marine dans
certaines localités. Ce à quoi nous ayons
voulu nous attacher, c'est à faire ressortir
le braconnage, la dévastation el, par
suite, l'appauvrissement de nos rivières,
espérant que, pour compenser les sacrifices que l'administration s'est Imposés, et
pour les voir fructifier, on augmente le
nombredesurveillantsafreclésàce service.
Le mot d'ordre doit être celui-ci : Sus
aux braconniers!
Conoarneau. — De notre correspondant :
a pêche de la sardine diminue depuis quelques oursdans la baie deConcarneau. Dimanclie p usieurs bateaux sont sorlisel ont péché
une moyenne de 3.000 sardines par bateau.
Quelques uns sont rentrés avec 10 et 12.000
sardines, mais ce sont des exceptions, le prix
moyen a été de i:^ fr. le mille.
Toute la semaine la pêche moyenne a été
d'environ 2.000 par bateau et sortie.
Mercredi soir quelques bateaux sont rentrés
avec 10.000 el même 12.000 de grosses sardines. (Je poisson s'est vendu 52 fr. le mille.
Le prix moyen pour la petite sardine a été
de i:i fr.
Les pécheurs de maquereaux à la ligne font
des poches superijes, Le prix moyen de ce poisson est de 7 fr. 5o le cent.
Douarnenez. — De' noire correspondant
le 14 :
La pèche n'a pas élé bien forte hier, elle
peut cependant être évaluée à 1,000 à bateau
sur 'lOo bateaux sortis.
Elle sera probablement meilleure aujourd'hui le temps étant plus favorable.
Audierne. — De notre correspondant le 15 :
Depuis mardi, la pêche est beaucoup plus
faible, \ et .">,000 par jour et par baleau, poissons 10-12 au quart, vendu de 1.5 à 17 francs le
mille. Quelques bateaux pèchent du 2 â 3,000
poissons S au quart, vendu de 30 â 32 francs
le mille.
GHROmilOE RÉGIOHiLE
Médutllei^ de sauvetage»
Par décisions, en date du I I octobre
1901, le ministre de la marine a accordé
des récompenses, pour faits de sauvetage,
aux personnes dénommées ci-après :
Le Goueiï Joseph-Marie, préposé des douanes
à Doëlan. Témoignage officiel de satisfacilicn :
secours porté à un enfant endanger de se noyer
à Doëlan ; i " mai I90i.
péron Simon-Louis, ouvrier mécanicien en
retraite. Médaille en argent de 2« classe : a
sauvé d'une morl certaine une Hlletle tombée
accidentellement dans le ScorfT. à Lorienl, le
21 mai l!)0i (déjà titulaire d'un témoignage
officiel de satisfaction, décision minisl'érielïe;
du 21 CM>lûbre 1892;. .
Ue Corvée François-Marie, chauffeur à l a
Compagnie des chemins de fer d'Orléans. Médaille de bronze : secours porté à un enfant
tombé dans la rivière d'Auray, el en danger
de se noyer, 21 avril l.rtO-i (déjà titulaire d'ua
témoignage offtoiel de satisfaction, décisioa
ministérielie du 23 septembre 1887).
QuUlevic Joseph-Marie patron du canot,,
inscrit à Auray, f 1(503, n" 3325. Médaille de
bronze ; secours porté â un homme en danger
de se noyer dans la rivière d'Klel, 18 juin
11104 (déjà titulaire d'un témoignage officiel
de satisfaction), décision ministérielle du
septembre isw'i.
Picol Jean-Marie, matelot, inscrit à Lorienf„
n' isr, (H. S.l, Médaille de bronze: secours
porlé à un enfant en danger de se noyer dans
le bassin du port de commerce, à Lorienl,
ir.mai IWl (déjà titulaire de deux témoignages
officiels de satisfaction, décisions ministérielles des S août 1900 et 7 oclobie 1902).
Dréan Jean-Marie, patron du canot de sauvetage à Elel, inscrit à Auray, f" 2103, n* J^OG,.
Témoignage cJfloiel de satisfaction: secours
porté à un homme en danger de se noyer
dans la rivière à Etel ; S avril 190*.
Gougoulic Haoul-François-Léon, ouvrier
charpentier. Témoignage ofrtciei de satisfaelion : secours porlé à un mousse tombé accidenlellement dans le bassin à llol du Palais, el
en danger de se noyer ; 10 mars 1904.
Lô Scoarnec Martin-Joseph-Marie, matelot,
inscrit à Belle-llle, f' 22i)l, n' 91. Témoignage
officiel de satisfaction ; secours po. té à Téquipage d'une chaloupe, qui par suite de la violence de la mer el ayant subi des avaries,
avait rel.U'h^ à 800 mètres de la côte, à l'est
d'iloçdio ; !> février 1905.
LeLeuch Pierre-Marie, malelol, inscrit à
Lorient, f" 11010. Ténioisnage ofliciel de salisfaction" :secouvi;|)orlé aun homme tombé accidentellement dans le Blavel el en danger de
ç.e
à Hennebonl ; 1"' avril 190'«.
Le Doré Auguste, directeur de l'école pol)liiiue de Groix. Témoignage ofliciel de satisfaclion : secours porté à une llllette lotnbée
accidentellement dans le bassin du l\>rt-Tudy
el en danger de se noyer ;'10 juillet 1904.
Le Gouard Alexandre-Marie, ouvrier ferblantier. domicilié à Etel. Témoignage officiel
de satisfaction : secours porté à un jeune baigneur qui, entraîné par le courant, était ea
danger de se noyer.
-0—
Quimperlè. — Rébellion. — Salomon François-Marie, braconnier bien
connu à Quimperlô, a à purger une
condamnation de G mois do prison pour
pêche prohibée. Préférant le grand air
cl le braconnage à la solitude el à l'obscurité des prisons, Salomon se cachail
à la police. Il se vantail que ni la police
ni la gendarmerie ne parviendraient à
lo saisir, el il continuait à braconner
plus que jamais.
Entre temps, le juge d^inslruclion de
Quimperlè décerna contre lui un mandai d'arrêt pour dénonciations calomnieuses conlre des gardes forestiers e l
maritimes. Porteurs de ce mandai d'ar
rël, les agents Guillou el Lo Goff qui
savaient que Salomon se trouvait au
débit Marrec à Saint-Nicolas, s'y rendirent jeudi soir, el, effeclivemenl ils
tombèrent sur le dos de Salomon,. sans
qu'il doulàL
Il parut d'abord vouloir se laisser
conduire sans difficulté devant M. le
Commissaire de police, quand après
avoir fait à peine quelques pas i l voulut
se débarrasser des agents et donna à
chacun une forte poussée. I l ne put pas
cependant s'échapper malgré tous ses
efforts, et i l dut se résigner à comparaître devant M. le Commissaire de
police. Ce magistrat lui a dressé procèsverbal pour rébellion, nouveau délit qui
vient s'ajouter à celui qui a motivé son
arrestation.
Au moment où i l a été arrêté, Salomon
était porteur d'objets de chasse qui lui
servaient pour le braconnage : ces
objets ont été saisis.
Q u i m p e r l é . — A propos des fêtes de
la Saint-Michel.
— On nous prie
d'insérer la remarque suivante :
Le trésorier du Comité des fêtos en
KKBa remis à son successeur de ISK)1,
un livret de caisse d'épargne avec avoir
de S i i fr.; sur cette somme 2(X) fr. ont
été prélevés, puis après la fête, tous
comptes réglés, i l a été versé à la Caisse
d'épargne la somme de
fr. Lo livret
s'élève donc maintenant à 207 fr.
Los intérêts do 0/0 n'onl nullement
été perdusconlrairementà rinsinualion
de M. Jean Pusloc'h. Le Comité des
fêtes de Saint-Michel, de l'année prochaine, aura donc droit à la somme
de 207 fiancs, augmentée des intérêts de
fr., à compter du 1.") novembre 1003 au 2 octobre
des intérêts
de 32 fr., du 3 au 0 octobre 1U)4, et des
inlérêls de 207 f., à compter du 10 octobre 100-1 à la date où i l prendra le livret
en charge.
I l n'y avait donc lien de faire aucune
observation au comité de la fêle de
1904.
—0—
étal d'arrestation, on vertu d'un extrait
de jugement, Lo Bris Charles, manœuvre à Ponl-Aven, qui a été condamné
au commencement du mois d'août dernier à 10 jours d'emprisonnement,
deux ans d'inlordiclion et 25 francs d'amende.
—G—
Trégunc. — Drôles de mœurs. —
Une nuit do la fin du mois dernier, vers
i l heures 1/2 du soir, le sieur Ollivier
Louis, cultivateur à Kerjean, était couché, quand tout à coup i l entendit l a
porte de sa maison s'ouvrir avec fracas.
Aussitôt i l aper(;ut le nommé Jaffrézic
Corentin,20ans, marin-pêcheur à SaintPhilibert, qui, ayant le gosier sec,
voulait qu'on l u i servit du cidre. Au
refus qui lui fut opposé, i l partit furieux,
attirant l a porte à l u i de toutes ses
forces.
Eiant dans l'aire à battre, i l rejoignit
son frèro et toute une bande, composée
d'environ 7 ou 8 individus qui voulaient
comme lui se vautrer dans le cellier
puisqu'ils n'avaient pu réussir à se faire
servir dans la maison.
D'un commun accord ils enfoncèrent
la porte du briliment où était renfermé
le cidre.
Ollivier, enlendant ce bruit, sortit de
chez lui et, accompagné du sieur Caudan
Jean, son beau-frère, demeurant au
môme lieu, prit le chemin du cellier ;
mais lorsqu'ils en étai3nt encore à une
dizaine do pas, les noctambules déguerpiront. Ils furent poursuivis par le propriétaire et Caudan, qui voulaient connaître les individus composant la bande;
mais voyant qu'ils n'avaient affaire qu'à
doux hommes, ces rôdeurs se retournèrent contre eux et leur firent rebrousser chemin, tout en leur portant des
coups. Ollivier re<;ut un formidable coup
de poing de l'un d'eux, sur la joue.
Un nommé Gourlaouen Jean-Marie,
.T) ans, marin-pêcheur -à Trévignon a
porté un vigoureux coup de poing à
Caudan, qui fut terrassé et atteint à
l'ceil droit. Son chapeau fut en outre,
mis en morceaux et sa montre en
miettes.
Un sieur Breton Marc, 10 ans, marin-pêcheur, voisin d'Ollivier, arrivé
pour porter secours, a également été
terrassé et a eu sa blouse déchirée.
Ces promenades à travers les fermes
de jour et de nuit, sont absolument
dans les mœurs de certaines gens et i l
faut que le maître s'exécute ou autrement gare : c'est ce qui est arrivé. Et
dire que cela dure tant qu'on sait qu'il y
a une goutte de cidre chez les' propriétaires.
/
—0—
Quimper. — Vétérans de 1870-71.
— Les Vétérans de la 23r)<' section apprendront certainement avec plaisir
que lo générai Olivier, délégué par le
Comité central de Paris, a bien voulu
accepter la mission de présider leur
fête du Drapeau fixée, comme on le
sait, au dimanche :{0 octobre courant.
D'autre part, les adhésions qui parviennent de tous côtés garantissent
d'avance le succès de celle cérémonie
patriotique qui promet- d'avoir encore
plus d'éclat que les années précédentes.
Nous en publierons incessamment le
programme.
—0—
Quimper. — Velo-Sport. — Dans sa
réunion tenue, lundi dernier, à s )n
siège social, la Société du Veto-Sport a
décidé, vu la saison déjà avancée, de
ne pas donner les courses qu'elle avait
l'habitude d'organiser f i n septembre,
sur le vélodrome de l'Odel.
Guillaume. — Pelleter Pierre. — , Gesson Joseph. — Géniau Pierre. — Lécuyer Denise. —
Kéribin Georges. — Le Guyader Corenlin. —
Le Proust et Perray Alix.
Public.at.ions
de mariages. — Barguidan
Aiinc^, mécanicien, demi, à Paris (\2'') et
Ghirol Aline, couturière, dom. à Quimper.
Bazin Jean, mégissier et Le Goardit Hélène,
couturière, domiciliés à Quimper.
Décès. — Geslln Marie, 39 ans, ménagère,
épouse de Jean Perlinon. — Seznec Jean, 52
ans, journalier, époux de Anne Roignanl, —
Mauduit Marie,fiOans, sans profession,épouse
de Joseph Nédélec. — Giovanneli Charles, 1 an.
— Kannou Marie, 2'i ans, ménagère, épouse
de Hervé HénalT. — Jigouzo Simonne, 15 mois.
— Quilliec Yvonne, 2 ans. — Ponthier de Ghanalllard Henri, 82 ans, avocat, veuf d'.\drienne Briant de Prinquelein. — Le Nahat
(enfant sans vie). — Pelleter Pierre, 2 jours.
— Kerveillant Jean, -4 ans. — Le Verne Marie,
7'i ans, sans profession, veuve de Pierre-l)avid. — Lopéré Madeleine, l'i ans.
—0—
Douarnenez. — De notre correspondant lo U :
Les Vétérans. — La 48;V section des
vétérans des armées de terre et de
mer se réunira dimanche prochain 1(3
octobre à 8 heures du malin en assemblée générale dans la salle du camarade Olier, sous la présidence de M.
Délécluse.
Dans celle réunion on désignera les
délégués qui doivent se rendre à Quimper le dimanche .'iO octobre pour assister à la fête annuelle do l a
section.
—0—
Ile-de-Seln. — Maire sxspendu de
ses fonctions. — Par arrêté de M. le
préfet du Finistère, M. Fouquet, maire
de rile-de-Sein, a été suspendu de ses
fondions pour avoir gravement manqué
à ses devoirs en faisant pénétrer avec lui
dans les écoles publiques un groupe de
personnes, en violation de l'article 9 de
la loi du :30 octobre 188(5.
—0—
Q u i m p e r l é . — Tapage nocture. —
Procès-verbul a été dressé contre Gourlay Pierre, 20 ans, couvreur, demeurant rue Terre de Vannes, pour ivresse
manifeste bruit et tapage nocturne sur
la Place Lovignon.
—0—
C l e h a r t - C a r n o i t . — De notre correspondant :
Dans la nuit du 12 courant, la nommée
Louise Beuzet, femme Gouézin, dite
« C j t i l l a r d », était atteinte subitement
d'alitoation mentale. Le même jour,
vers midi, malgré toute la surveillance
dont'elle était l'objet, elle se jeta dans
daû's le piiits du sieur Le Gofî, débitant
^iourg de Clohars-Carnoët. Klle en
fut retirée aussitôt sans aucun mal et
sans aucune égratignure.
Cet incident avait mis tout le bourg en
émoi et le rassemblement autour du
puits et de la maison do la folle no se
dissipa qu'à la nuit close.
Le maire de Clohars, pour éviter le
scandale et de nouveaux incidents, a
fait admettre Louise Beuzet en observation à l'hospice de Quimperlé.
M. le docteur Le Doze attribue ce cas
d'aliénation mentale aux excès d inlempérance de la femme Gouézin.
—0—
Bannaleo. — A propoi
de chdtaigyies. — Les nommés Piriou et Guernalec, ouvriers boulangers, à Bannalec, ramassaient des châtaignes dans
un champ appartenant à Garnier, de
Kerlou, quand ce dernier survint. I l
les invita à partir, mais ils ne lo firent
que de mauvais gré, et une dispute
s'éleva entre les trois. Ils en vinrent
même aux mains, mais sans se faire
grand mal. Garnier a porté plainte
contre Piriou et Guernalec.
—G—
—0—
Quimper. — Htat-civil du 7 au 13
Pont-Aven. — Arrestation.
— La octobre :
gendarmerie de Pont-Aven a mis en
Xaissances. — Le Uilian I.ouis. — Dlascorn
Châteaulin. — Les opérations du
j u r y d'expropriation des terrains à acquérir pour la construction du raccordement de la ligne du chemin de fer
entre les gares do Châteaulin-Ville et
Châteaulin-Orléans commenceront mercredi prochain, lU courant, à 9 heures
du matin.
—GCarhaix. — Do notre correspondant :
Huissiers. — Nous venons d'apprendre la nomination de M. Marseillais,
huissier à Carhaix, comme syndic à la
chambre de discipline pour 1904-1905.
Nos félicitations.
—0—
Carhaix. — De notre correspondant :
Les nomades. — A l'approche des
foires, de nombreux nomades, expulsés des villes voisines, se donnent rendez-vous chez nous et terrorisent les
ménages.
Ne pourrait-on pas les expulser de
notre ville et redonner le calme aux
nombreuses familles chez lesquelles se
présentent, en maîtres, ces gens audacieux.
—0—
Carhaix. — Do notre correspondant :
I.a foire. — Malgré la date encore
éloignée des foires annuelles beaucoup
do barraquos sont construites sur noire
champ de foire. Un manège de chevaux
do bois s'est déjà installé et quinze jours
nous séparent dos foires.
avait jet(^, sur elle des regards de convoitise et de gourmandise sensuelle auxquels nulle femme, — sorlit-eile, comme
V^Dus, du sein de l'onde azurée, — ne
peut et ne pourra jamais se tromper . .
Q l'est-ce que ce misérable, ce rufllan,
ce sinistre chevalier d'aventures douteuses,
pouvait donc ûtre venu faire à Nantes?...
Par Marc ANFOSSI
Ne révail-elle point, la jolie et charmante Ulanche Legonnidec?
N'était-elle pas en proie à un horrible
DEUXIÈME
PARTIE
songe ?
Elle rôvait si peu, qu'un mot, un geste
L U T T E OUVERTE
de Hob Smith devait la faire rentrer, sans
détours et sans circonlocutions, dans la
plus matérielle réalité...
CHAPITRE I V
L'homme s'avançait vers elle... Les
Folle épotiqua
yeux exorbités, la bouche entr'ouverte,
en proie à un eiïrayant accès d'érotisme,
- ) Suite (E s comme sous une iDcantatioD, un il s'avança vers Blanche, les mains jointe!»,
appel magique, tout le passé, récent eo- suppliant, alTreux et grotefq-ieraent hideux ..
corr, s'était reconstruit à ses yeux...
Il eût fait pitié s'il n'd'it été aussi horriG*était blen^ — ce domestique ridiculeble,
aussi t(Trayant...
meDt afTublé d'un veston rouge et de
Qu'on se représente l'amour sous les
bottes molles, — c'était bien le fadé et
traits
de la hideur.,.
doucereux anglais, le compagnon de chasse
Et l'on aura l'image exact qu'cITrait
et de travail de Nazaire Legonnidec,
Bob
Smith en ce moment...
rhomme fertile en ruses et pourri de vices
<— Je vous aime, prononça t-il, dans un
et de OMOsoDges, qui, si souvent, là-bas^
rictus
qui faisait plus épouvantable encore
sor les terres vierges et quasi inexplorées,
sa bouche pareille à une plaie binante... Je
vous adore... Depuis là-bas, votre image
me hante et me poursuit comme un rtive
tantôt pénible et tantôt délicieux... Laissez moi vous dire ce que je pense de vous...
Je voudrais posséder le monde pour vous
le donner, et ôtre bourreau pour tuer tous
ciMix qui vous approchent... Blanche !...
Blanche!... Ecoutez-moi.. Pitié pour
moi... Laissez-vous attendrir... .lamais
vous n'aurez été aussi aimée...
Subitement, sans savoir ce que le misérable voulait, sans apprécier le sens de ce
qu'il venait de dire, elle avait été prise
d'une sorte de terreur folle, entrecoupée
d'appels désespérés...
— Au secours I... A moi 1... Ah ! Mon
Dieu !... Mon Dieu...
— Te tairas-tu ! avait rugit la brute
oiïolée, dont les yeux injectés de sang
voyaient rouge, et dont la bouche desséchée cherchait à mordre des ennemis invisibles... Te tairas-tu?... Si lu bouges,
je le promets que je t'étranglerai... Attends un peu que j'étoulTe ta voix...
Coquin 1... Coquin 1 Tu veux me perdre...
Mais on n'exécute pas ainsi un homme
qui a fait trembler tout Londres...
— Il va me tuer... A moi !... Au secours !.., gémissait, dans les cris et dans
[8.3] Feuilleton de ï Union
Agricole
NOÉMI
LEGONNIDEC
Dernière Heure
LA GUERRE RUSSO-JAPONAISE
Lu <W'RAITO ( I C H R I I H H C S
Paris, lé 15 octobre, 1 Ii.
il résulte des dépêches arrivées
^ans la nuit de Saint-Pétersbourg,
doDcours d'apareils de Laiterie
que les Russes ont subi une défaite
Sous le haut Patronage de la Fédération
complète à Yan-Taï.
des Sociétés agricoles du Pas-de-Calais,
Les Japonais sont vainqueurs sur un concours spécial d ' a p p a r e i l » de
toute la ligne. Les pertes sont laiterie, vient d'avoir lieu à l'Exposition du Nord de la France à Arras, au
énormes des deux côtés.
Palais des Concours temporaires du 14 au
Malgré leur bravoure, les Russes 18 septembre dernier.
Les expériences portèrent particulièren'ont pu maintenir leurs positions et
ment
sur les écrémeuses centrifuges.
se replient vers le Nord.
Huit machines diverses prirent part au
La con.sternalion règne à Saint- concours et furent soumises auxdifférents
Pétersbourg où l'on croyait que le essais pratique.s qui durèrent quatre
mouvement en avant de Kouro- jours.
Le premier prix, médaille d'or, fut obpatkine allait enfin ouvrir l'ère des
tenu
par M. EDMO.ND G A R I N , à Cambrai,
succès à l'armée russe.
pour écrémeuses « Mélotte ».
D'autre part on annonce que le
Dépositaires : à Quimper, M. QUINIOU,
général Stoëssel a télégraphié que à Quimperlé, M. Louis TRÉGUIER.
le bombardement devenait intolérable à Port-Arthur et que la si- n M n n c î î p i i r offre gratuitement
i l I¥lUll!»ieui (le faire conna tre
tuation était quasi-désespérée.
à tous ceux qui sont atteints d'une mala-
t
B I B L.I O G R A P S H I E:
Varennes
Marie-Anloinol lo... Le Daupliin... Louis XVI...
Vai'oiines... que do clioscs dans ce.s noms!
Kst-il l'ien do plus omouvaiit i|ue le souvenir
de la fuite de la famille royale épouvantée
p a r l a Révolution; l'ion de |)lus tragique que
son arreslalion à Varennes! Quel di-ame
inoul)lia)jk; ! 11 r e v i t - l o u l entier dans l'admirable pièce de M.M. Henri Lavedan, de r.\cadémie Fram.-aiso, et ( i . Lenùtre, jouée au
Tliéi'ilre Sai'aii Bei-nliardt, 11 n'est pas de roman ])lus aliaciiantiiue celte o-uvre superbe,
(pii est en même temps une sincère reconstilulion liislorique.
l^ublié en un beau volume à fr. ."jO illustré
par .Malteste. Varennes, en vente partout
chez les libraires et dans les gares, parait à la
Librairie Universelle, :i:t, rue de Provence,
Paris (envoi franco) et sera, demain, le livre
que tous ceu.x qui n'ont pas vu la pièce voudront lire, et que tous ceux qui l'ont vue voù^
dront avoir pour en revivre les fortes émotions. C'est un ouvrage de haute valeur qui a
sa place maniuée sur toutes les tables et dans
toutes les bibliothèques.
FOIRES ET MARCHÉS
ladie de la peau, dartres, eczémas, boutons,
démanfreai.sons, bronchites chroniques,
maladies de la poitrine, de l'estomac et de
la vessie, de rhumatismes, un moyen infaillible de se guérir promptement, ainsi
qu'il a été radicalement lui-même, après
avoir souffert et essayé en vain tous les
remèdes préconisés. Cette offre, dont on
appréciera le but humanitaire, est la conséquence d'un vœu.
Ecrire par lettre ou carte postale à M.
Vincent, 8, place Victor-Hugo, à Grenoble, qui répondra gratis et franco par
courrier et enverra les indications demandées.
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n'est supérieur et ne peut être comparé à
la Chicorée Extra de la Belle Jardinière.
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élevé ; vaches laitières, élevé ; {réalsses,
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élevé : chevaux, 0.00 ; porcs, 0.7-5 ; mou- uc. V tiN 1 B R E S T , Rue de Siam, 32.
tons, 0.00 ; veaux, 0.75 ; froment, les 100 Exposition Universelle de 1900
Seigle, 15.00: orge, 14.»»; sarrasin,
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4.50 : beurre, le kil., 2.40 ; œufs,
ladouz., 1.05; Foin, les 500 kil., 40.»»;
paille, les 500 kil., 20; son, les 100
Elude de M« de Caden«t, huissier
kil., 1.3..50; farine 1" quai., .31 ; 2«
3, place Hervo, à Quimperlé
quai., 27.»».
Pommes à cidre 2 fr. 50 la barrique de
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les moulons et Ijonne sur les porcs.
Blé. — ^ t fr. ."io, les loo kilos.
Avoine. — l.").7r> à Ul fr.
Seigle. — l,").!.") a 1(1 fr.
VIGNETTES MOKA LERODX
Nous rappelons que pour le concours
1ÎM>4 toutes les vignettes devront cire
adressées pour le
«léceiiibr© p r o < ! l i a i i i , passé cette dale elles seront portées en compte pour le concours suivant
« »or».
La liste des lauréalsseraenvoyécdatis
t o i i t o N IcH ô|>icci*icH ainsi qu'à toutes les personnes qui voudront bien en
faire ta demande à Al. A. L E I t O U X , ù
Orclili'M (Nord).
Icj sanglot.', la malheureuse tiancée de
Ludovic Marlaud.
Alors, fou à lier, alleinl par le mal horrible de la démence érotique, l'Anglais se
précipita su-la jeune (llle...
Dieu puissant !
A ce raoraenl terrible, des voix s'étaient
fait entendre sur le seuil de l'hôtel.
GIIAPITHE V
La Délivrance
Les voi.x grossissaient en approchant.
— Courage !
— Tenez bon...
Nous arrivons... Ne le laissez pas fuir !...
Fermez les issues...
— Tenez-le bien...
Kecommandations puériles.
AITaissée, succombant sous le poids
d'émotions trop lourdes pour sa délicate
nature, et qui l'eussent été, au demeurant,
pour toute femme au monde, Hlanche Legonnidec, inanimée, était en proie à une
violente crise de nerfs...
Tom B;b, lui, avait jugé prudent de
battre en retraite...
Prolliant de ce que l'attention et les efforts de ceux qui venaient au secours de
sa victime s'étaient portés en entier vers
PAU
SUITE
«le Cessation de Ck>nimerce
Le Dimanche 23 Octobre 190-Jf
à l'heure de midi, et J07(rs sîiiranls, s'il y a lieu.
A la requête de M. Louis Kerbiquel, entrepreneur à Bel-Air, en la
commune deMellac, l'huissier soussigné )rocédera au domicile dudit
sieur Kerbiquel, à la vente publique
et aux encheres au plus offrant et
dernier enchérisseur des meubles et
objets mobiliers ci après :
MO barriques vides en très bon
élaf, pressoir presque neuf, charretles, lits, buffet, armoires, bois
de charpente, poutres, planches de
châtaigniers et de cerisiers, environ 7,'yOO kilogrammes de pommes
de lerre, deux chevaux de limon,
équipages complets, 4 tombereaux,
brouelles et outillage d'entrepre
neur.
En cas d'oll'res suflisantes, il sera
traité de gré à gré avant l'adjudication.
Dans ce cas, s'adresser à M. Kerbiquet l.ouis, entrepreneur à Bel.\ii\ en Mellac.
i.a vente aura lieu au comptant,
0 0 0 en sus du prix d'adjudication.
I.'huissier chargé de la vente,
J. de CAOENET.
elle, il avait fui comme un rat, longeant
le chemin de ronde de la vaste propriété
foncière...
El son audace l'avait conduit, nous venons de le constater et de le voir, jusque
dans le cabinet de travail de l'avocat, où
il avait, plus prompt que la pensée, pris
possession de l'objet de piété à l'inierprétalion duquel il attachait une si grande valeur...
Tout un groupe de figures amies et souriantes s'était formé, à présent, autour de
Blanche...
C'était d'abord son frère Prosper et
les deux mathurins, Cormerais et Le GofT,
qui lui prodiguaient les plus tendres
soins...
Cormerais grommelait, tout en se dépensant à lort et à travers :
— Envolé le coquin... Mais nous le raccrocherons, pas vrai, Le GofT ? E l cette
fois, il n'y coupera point, le caïman...
Nous le pendrons, haut et court comme
un sapajou malade et enragé qu'il est, au
premier marronnier que nous trouverons
sur notre chemin...
(A suivre)
E X T I I A I T des minutes du Greffe
du l'ribunal
doit de
première
instance séant à Qiiimper, département du
Finistère.
ANNONCES
Il n'est pas répondu aux demandes de renseignements qui
ne contiennent pas un timbre
pour réponse.
ETABLISSEMENTS S A V A R Y
(lAllïlili k P
A QUIMPERLÉ (Finistère)
ji(;ement
Exposition Universelle de l'aris
l.S78-l«89-lf)0(»
a MÉDAILLES D'OR, 4 MÉDAILLES D'ARGENT
Nommant M. LECOUTURIER Henri,
liquidateur Judiciaire des biens
L'adjudicalion de la F o r m e «le
K K I U G X A I V T - I I I U K L . en Qiiéde la Congrégation des F i l l e s
ven, fixée au 17 Octobre 1904,
(le I n I t c t r n l t e .
n'aura pas lieu.
A
V
E
N
D
R
E
par Adjudication Volontaire
LE MERCREOI 26 OCTOBRE 1904
à ^ heures en l'Elude
E N
L A V I L L E
D E
Q U I M P E R
Premier lot. — UxXE M A I S O X
î\ usage d'habitation et decommcrco,
située Place Saint Corenliti, n" 02,
ayant roz-de chaussée, deux (Mages,
mansardes et une portion de cour,
d'un revenu do -KH) francs.
MImo i \ p r i x s 4I.OOO Tr.
Deuxième lot. - ' U X E M A I S O X
D'IIAIIITATIO.X,
située rue
Neuve Prolongée, n" 14, - ayant rc/de chaussée sur cave, 1" étage et
2' élage mansardé, cour, quatre petites maisons et deux chambres
dans la cour, d'un revenu de 7()0 fr.
M i s e à p r i x t 7 , 0 0 ( l fe.
Pour tous renseisrnements. s'adresser à M" DURAND, notaire.
Horlogerie, B i j o u t e r i e
ARMAND ~CHAPPATTE
rONCARNEA U
vient de faire ractiuisilion d'un grand
choix d'articles pour mariages, tels que
•Ilianoet. prom«tte«, bouquets d'orangers, inontre|i, chaînas, etc., vendus
a des prix très modérc$.
employez la POUDRE BERTIN q u i
donne de «uile au oldre le plus
pfile et le plus léger une b e l l e
c o u l e u r n a t u r e l l e , en améliore
le goût et aide à sa bonne oonservation.
La POUDRE BERTIN n'est nullement nuisible à la santé (elle a été
analysée et reconnue absolument
Inoffenslve par le laboratoire municipal de la ville de Brest, bulletin
de contrôle du 17 décembre 19(>3),
elle facilite au contraire la digestion du cidre et lui donne une
grande qualité ; c'est le meilleur
, Iiigéiiiciii's-Cioiistriieteiii's
Elude (le M» Peypon, notaire i\
Quiin perlé.
Elude de M° Durand, notaire
à Qulmper
Cultivateurs
Où est écrit ce qui suit.
I.e Tribunal juj^eant en audience
publique en matière ordinaire et en
premier ressort.
Vu:
Exposition Inlernalionale des Cidres
l'aris 1888
Premier Prix : M É D A I L L E D'OR
125 DIPLOMES D'HONNEUR & MÉDAILLES
PRESSOIRS A CIDRE k A m à iiioiivciiieiit veilieal
M O U L I N S A P O M M E S - F O U L O I R S A VENDANGE
T A R A R E S - BARATTES - M A C H I N E S A BATTRE A MANÈGE HACHE-PAILLE BROYEURS D'AJONCS
COUPE-RACINES
colorant connu.
\ fr. la
polir 4 birrlfin
Envol
franco
contre
t fr. 20,
CHARRUES
adressé à B E R T I N , pharmacienchimiste de l " classe, Goncarneau.
1" La rcquOlc de Monsieur le ProA vez -vovs ..
Avez-voiis L..
cureur de la République en date du
six août mil neuf cent quatre dont
Plaies incurables,
Ecorchures,
Plaies ver.queuses, coupures,
la teneur suit :
Le Tatalogue général illustré
Plaies purulentes,
Abcès, Furoncles,
A iMessieuis les Président et .luges
M A U X DE JAMBES, Dartres, Eczémas,
composant le Tribunal de première
S^IRA ADRESSÉ
Varices fermées ou PLAIES DE TOUTE
ulcérées, VARICES, NATURE, Mal blanc.
instance de (^luimper.
""Va:!-—j;
^ ..
N'employez en compresses Ne faites vot pansuntntt
franco sur (ïernande
Le Procureur de la République a
la nuit, que le
qu'avec le
l'honneur d'exposer :
Que la loi du sept juillet mil neuf
S P E C I F I Q U E LERCK
cent quatre a décidé ijue renseigne- bunal de la maison-mère aussitôt
Réussit où tous Médicaments ont échoué
après
la
pronmlgalion
de
la
loi,
ment de tout ordre ot do toute nature
Hors Concours, 2 Croix de Mérite, 3 Méétait interdit en Fiance aux congré- avec des pouvoirs précisés par le
M . E V E N , Négociant à Pont Aven, vient de recevoir un g r a r d dailles d'Or. Orand-Prix (Paris 1889), 2 Digations et que le benéllce de l'auto- texte même.
plômes
d'Hon.. Conc. spécial. Grand-Prix
assortiment de Fusils de Chasse, fusil à 1 coup depuis
17 fr. (l'aris lîKJO),
ris:ition était retiré à celles qui le
Exposition Universelle de Paris
PAR CES MOTIFS :
—
— à 2 coups —
32 — ItKK). C- V , Classe 35 : GKANr--PBIX (Colpossédaient, que ces congrégations
— double Le Faucheux depuis
42 — lectivité).
doivent être suppritnées dans un
Vu les arlicles, un, trois, cinq de
'
—
double
à
percussion
—
55 —
délai de dix ans.
la loi du sept juillet mil neuf cent
H É . 1 I O R R O I D E S , guérlson
Que la congrégations des filles de quatre, sept de la loi du vingt-quaToutes les munitions de chasse. — Trousses pomologiques pesant le
assurée par leéSUPPOSITOIRES.
la Retraite du Sacré-C(cur de Jésus, tre mars mil huit cent vingt-cinq, cidre depuis 0" jusqu'à 12 degrés, à I fr.75 et 3 fr. 75 la Trousse.
Dépôts : L'harmacie HABRIAL, 42,
dont la maison-mère se trouve à dix-huit de la loi du l^'' juillet mil
Moulins à pommes, Pressoirs, Charrue Brabant et tous Instruments
place SL-Micliel, Quimperlé ; pliarQulmper. rue des Reguaires, tom- neuf cent un, le décret du seize Agricoles.
macie BERÏIN, Goncarneau.
bant sous l'application de la loi, un aoùL mil neul cent un, vu l'arrèié
Dépôt
des
PÈSE-CIDRE,
chez
M.
BERTHOU,
place
Salnt-Mlchel,
arrêté de fermeture concernant ré- de M. le Président du Conseil en
ou A LOUER Immétablissement qui en dépend sis à date du neuf juillet mil neuf cent Quimperlé.
dlatemeot ou pour
Lannion (Côtes-du-Nord) a été pris quatre, et à la requête de M. le
Ie29septembrel905
à la date du neuf juillet mil neuf cent Pi'ocureur de la République iransualre, et que, dès lors, il y a lieu crile ci-dessus.
UNE PETITE PROPRIÉTÉ
e procéder à la nomination d'un
Nomme M. I.liCOUTURlER Henri,
donnant sur le chemin de fer, prés
INSTRUMENTS ET MACHINES AGRICOLES PERFECTIONNES
liquidateur conformément aux dis- administrateur judiciaire au tribudu bourg de Moôlan, de cinq jourpositions de l'article cinq de la loi.
nal de la Seine, demeurant à Paris,
naux environ de terre, avec maison
vingt huit rue du Mont-Thabor, aux
d'habitation, écurie et hangar.
M
A
G
N
I
E
R
B
É
D
U
^
I
s
'
G
"
:
!
)
!
fonctions
de
liciuldateur
judiciaire
PAR CES MOTIFS :
à l'effet de t
S'adresser pour visiter ou traiter
à G I I O S L A Y (Selne-et-Olse)
1" Dresser l inventaire de tous les
à M. Louis QUENTEL, à Moëlan.
Vu les articles un, trois, cln(| de la
loi du sept juillet mil neuf cent biens de la Congrégation des Soeurs
Facilités de paiement.
GOI(STROm01(SDPÉRIEORE8DÂCIERFl)B6É
quatre, l'arrêté de fermeture pris de la i^etraite au Sacré-C{Kur dont
Charrues Brabants doubles
par Monsieur lo Président du Con- la maison-mère est à Quimper, lesA VENDRE
trét
seil, Ministre de l'inlérieur et des quels ne pourront être loués ou afHerses américaines à ressorts
Joli
Depby-dogCultes, le neuf juillet mil neuf cent fermés sans son consentement.
Cart neuf, 4 roues, capote et tablier
Herse émotteuse dite Hérisson
2" D'administrer les biens des
Catalogue Illustré franco
quatre.
mobiles, cuir vernis, garniture peau
sur demande
Herses articulées tout aoier
Vu également la lelire cl-joinle établissements en dépendant qui
de porc, à 1 et à 2chevaux, f «OOOfr.
sont
ou
seront
fermés
par
suite
des
de Monsieur le l'réfet du Finistère
. Eugène de RICHEMONT à Boen date du vingt neuf- juillet mil arrêtés pris par M. le Ministre de
thané, par Gestel (Morbihan), à 4
l'Intérieur pour lexécution de la
neuf cent quatre.
kilomètres
de Quimperlé.
dite
loi
du
sept
juillet
mil
neuf
cent
Le soussigné requiert qu'il vous
quatre notamment l'élablissement
plaise, Messieurs:
1° Nommer Monsieur LECOUTU- de Lannion dit des Filles de la
SS'f'SS;
iUElî Henri, administrateur judl Retraite du Sacré-Cœur de Jésus.
Migraines,
Maux
de
Dents,
3" De procéder enfin A la liquidaclaire au Tribunal civil de la Seine,
Itoiileurs
rhuntaiismales
tére,un G A R D B P A R T l C V L I B i i ;
demeurant à Paris, 28, rue du Mont- tion des i)iens et valeurs de ladite
sont c&lmés instantondmont et gaéria tièi rspidemcnt
parlant breton, trèsr honnête, ayant
congrégation
dissoute
dans
les
con
Tljabûr. ou telle autre personne
d'excellentes références, et se conditlons
de
la
loi
précitée.
qu'il vous plaira désigner, (iomrae
naissant en-agriculture.
tt
B
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c.
2'SO
«
d
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s
s
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riunntwr
Ladite
mission
s'élehdant
à
tous
administrateur séquestre et liquiS'adresser au bureau du Journal.
t.lICHEL.Pli'o-Vciiliilf.
>Corpt-RndSlIlle-rl-Viliinc)
les
biens
de
la
congrégation
situés
dateur des biens détenus en France
)ar ladite congrégation avec tous en France.
VAnHi*A
Maison
Dit que le présent jugement sera
es pouvoirs qiie lui confère la loi
D E P O T S I Pharmacies G U I B O U R G à Quimperlé, L A D O U Ç E à Qulmper,
T V i i u i o n e u v e , d a n s port
publié au moyen d'une insertion
précitée.
de pèche, convient pour maison de
T O S T I V I N T À Douarnenez, C O E F F à Goncarneau.
2" Ordonner que le jugement pro- dans le journal Le Finistère, imcommerce ou d'agrément, avec jarr
noncé sur la présente requête sera primé à (Qulmper et dans l'un des
din et vue splendide sur l'Océan.
rendu public dans la forme prescrite journaux désignés pour recevoir les
S'adresser au bureau du journal.
inser"ions légales dans chacun des
par les annonces légales.
A V I S
arrondissements
de
la
situation
des
Fait au Parquet de Qulmper le
p ^ n p O pour cause de cesbiens
M . H e n r i K E R S L X G C « vétésix août mil neuf cent quatre.
satloD de commerce
Autorise l'emploi des dépens en
térinaire à Rosporden, prévient ses
un FONDS DE CHAUSSURES, PARAfrais
de
liqu/dation.
clients
quedepulsle29
septembre,
Il
a
Pour le Procureur de la République,
Ainsi jugé et prononcé en audienchangé de logement. Il habite main- PLUIES & OMBRELLES, MERCERIE,
Signé : GUILLAUMIN.
ce publique du Tribunal civil de
tenant à Rosporden, roule de Con BONNETtRIE.
carneau, près de la place aux CheS'adresser au bureau du Journal.
2" L'ordonnance de Monsieur le preml('rc instance séant à Quimper
(Finistère),
tenue
le
dix
août
mil
vaux.
Il
sera
constamment
(jour
et
Président de ce Tribunal en date du neuf cent quatre, à midi, par MesMÉDAILLE D'ARGENT
nuit) leur disposition pour soigner
six aoiit mil neuf cent quatre por- sieurs Allard, président, Bray ei
Paris 1897
toutes les espèces animales. — I l
tant:
Savidan, juges.
possède nue Infirmerie pour cheDU DIMANCHE
Nous Président,
vaux el chiens. {Pri.r modérés). —
Présents : Monsieur Gnillaumin,
10
centimes
la ligne
Vu la requête qui précédé.
Opérations chirurgicales garanties.
substitut du Procureur de la RépuCommettons Monsieur Bray, juge, blique et Maître I.e Galles, greffier.
— Nouvelle méthode de castwilion
V E N D R E u n outillage complet
pour faire rapport à la prochaine
des chevaux, des juments, des va5, rue des Ecoles, 5
Le
Président
de bourellerie.
audience.
ches et des cryptorchldes.
S'adresser â M"» V" JAFFRE, à PonlSigné : ALLARD.
Q U I M R E R I . É
Qulmper le six août mil neuf cent
Aven.
Le Greffier,
quatre.
Signé
:
LE
GALLES.
Signé : ALLARD.
MAISON DE CONFIANCE
LOUER pour le 29 septembre. -4
A V p n r i r » à ramlable, joulsVisé pour timbre ei enregistré à
rue Terre-de-Vanne8,UneftIAlS0N,
«
*
c
i
i
u
i
c
gance
fin
septemS(! recommandant
par la modicité
de ses prix
Après avoir entendu dans la cham- Qulmper, lo douze août mil neuf
bre 1{)05, une Maison et Dépen- 7 pièces, 250 francs l'an. — S'adresser a
bre du conseil Monsieur Bray, juge cent quatre, folio vingt-neuf, case
dances, rue du Bourgneuf, u" 20, à M"' JASIEXKA.
dans son rapport. Monsieur Guillau- huit.
Grand choix de Montres or, ar Quimperlé.
min, subslilut du Procureur de la
En débet (timbre) trois francs fîoni, acier et nickel. Horloges de
S'adresser au journal.
Bourse du 14 Octobre 1904
République dans ses conclusions et soixante cenlimes.
campagne.
après en avoir délibéré conformé(Enregistrement) cinq francs soiSpécialité d'articles pour mariages,
ment à la loi.
xante-trois centimes.
Bagues Promesses or, argent el
DESIGNATION DES VALEURS Dernier
cours
Attendu qu'aux termes de rarticle
doublé
;
Sautoirs
or,
argent
el
dou
Signé : CHAUCHIX,
premier de la loi du sept juillet mil
blé.
97 85
neuf cent (luatre, l'enseignement de Pour expédition conforme :
,S 7. perpétuel
Toute l'horlogerie est garantie de
9S
3
7.
amortissable.
tout ordre et de toute nature est
•
DE LA C" DU PHOSPHO-GUANO
• 10
VAli.i.ANT.
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par leurs slatuis.
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a l'honneur d'Informer le public
•S [Commun., 3 ./• 1891. 400 fr.. 4OI 50
(^u'en e.xécutlon de cet article et qu'il vient de monter rue Clohars,
5\
2607.1802,500 fr. 466 .
de l'article trois de la m(!me loi. n"' 12 et 1.3, à Quimperlé, un
Bols du Nopd
GRAND PRIX
Est 3 7
454 50
Monsieur le Président du Conseil,
— 3 T nouvelles
451 50
d'Amérique et d u Pays
Ministre de l'Intérieur, par arrêté
P.-L.-M., fusion ancienne.
452 fô
—
— nouvelle.. 448 75
en date du neuf juillet mil neuf cent HAeÂSIH DE FERS, FORTE. QOIHCAILLEBIE Exposition Universelle, PARIS 1900
PITCHPINE & CHÊNE
Midi
449 •
( ualre, publié au Journal
Officiel
d i v e r s n u t r e s a r t i c l e s pour
Nord
464 •
(lu dix juillet mil neuf cent quatre, et
SCIKRIK MACANIQUK
construction.
Orléans
4i9 »
a ordonné la fermeture dans un la Faisant
^ 37. 1884
depuis plus
449 35
délai qui devra expirer lo premier de 15 ansceetcommerce
Ouest 3 7
4t7 »
connaissant
les
meilÉtuve
pour
le
séchage
des
bois
Envoi
sur
demande
du
Cataloaue
» »
octobre mil neuf cent «luatre de l'é- leures maisons de fabrication de
— 3 7. nouvelles
détaillé
lal)lissom(Mit d'enseignement des France, tout client peut être assuré
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(Louis B K A U F R E H E )
Vil nAtif In 1<îo-nliHntinn do In. sio-nnliiro ni-rnnIrA
Le Gérant : C. BERTHOLOM.
21 « Année — N' 120
LE NUMÉRO
: CINQ CENTIMES
MT
Organe
MAmiTiwm
Républicain
Paraissant
Annonces et Réclames
Annonces judiciaires (la ligne).. 20 c.
Annonces volontaires
— . . 25 c.
Réclames
— . . 50 c.
Les annonces sont rcrues au bareau du
Journal et â Paris dans toutes les Agences.
On traite à forfait pour les annonces
répetees plusieurs fois.
Q U A T R I E M E
P A R T I E
La Châtelaine
de Saint-Jean-de-Luz
Xlll
La clémence de Septfontalnes
— Suite —
A présent, soutenant Grégoire, ils lui
faisaient monter Pescalier conduisant sur
le pont du navire. En bas, au ras de la
ligne de llottaison du brick, les chaloupes
n^attendaient plus pour prendre te large
que leurs derniers passagers. Marcellia
ne put retenir un cri de stupéfaction, en
apercevant Grégoire descendant , pour
s*etQbarquer, les degrés de Téchelle de
corde.
Voyant rétonnemcnt du capitaine, Sigis-
VENDREDI
et
DIMANCHE
Rédaction, A-dixiinistration & A-imonces
à QUIMPERLÉ, plaoe Hêrvo, 9 bit
On s'abonne au bureau du journal.
On peut s'a^Hmner
également, sans frais, dans tous les bureaux
de poste,
ou encore en adressant un mandat-poste
à
l'administrateur, M . L o u i s B E A U F R E R E , place Hervo, à
QuimperU.
m PEITIE ÏIÎÎ iSSllITE
par Auguste FAURE
les MERCREDI,
du N o r d - O u e s t
Le.s
abonnements
se paient d'avance.
Sauf
conventions, ils parlent du i" ou du iS de chaque mois.
avaient pris leurs bonnes terres, un coin
plat et ferlile, un « plataiii », comme ils
disent encore dans leur vieux français,
des Acadiensdéfrichaient quelques champs
Mais si un Anglais surgissail, il pouvait
s'en emparer, la lerrc lui appartenait en
Québec, Url;") Septembre.
vertu du droit du plus fort qui régnait
Un peuple qui ressuscile est un specla- alors dans toute sa splendeur sur l'ancle rare : il est parliculicrement iiiléres- ciennc Acadie. La population française
sant pour nous si ce peuple est français. jouissait d'un seul droit, celui de se souTel est le cas des Acacliens que je viens inoLIro et de s'enfoncer plus avant dans
d'avoir sous les yeux dans la Nouvelle
les grands bois d'Améri(|UC. Elle n'avait
Kcosse et dans le Nouveau-BrunswicU, et pour ainsi dire plus conscience d'elleje ne veux pas manquer de parler aux
même : à force de pauvreté, d'inévitables
lecteurs de ï Union Agricole et Maritime soumissions, elle tombait à un rang inféde celte émolionnanie rencontre faite au rieur, acceplail la supcriorilé des Anglais
cours de mon voyage en Amérique.
conitne un fait incvilable auquel il n'y
Avant de perdre le Canada au cours de avait ([u'à se résigner. Et ce tempsalaissé
la guerre de Sept ans, dont le néfaste des traces. Les Acadiens d'aujourd'hui se
traité de Paris, de ITC).'?, consacra les irré- souviennent ciue, pour les faire tenir iranparables résullals, la France avait perdu, c|uilles, leurs mères leur disaient : '< Voilà
par le Iraité d'Utrecht, en 1713, les pro- un Anglais ! » comme elles auraient dit :
vinces qui en constituaient les défenses « \ ùilà Croquemitaine ! »
avancées, l'Acadie. On donnait alors ce
Quelques hommes, toucliés par cette dénom aux régions pininsulaires qui cou
chéance et cette infortune, décidèrent dese
vrent, au sud, l'entrée du Saint-l.aurenl, consacrer au relèvement de la nation acaet que les Anglais ont depuis divisée dienne. Il fallait d'abord faire sortir de son
entre le Nouveau-Brunswick et la Nou- sein, en lui apportant l'instruction, un cervelle-Ecosse.
tain nombre de dirigeants capables de la
Un très petit groupe de colons français, défendre et de la guider. Un p)'ètre cana3 000 tout au plus, habltaientalorslcs pays dien français, le Père Lefebvre, dont le
cédés. Ils vécurent d'abord assez tran- nom mérite de survivre, s'obstina sa vie
quilles sous la domination janglaise. Mais durant à celle œuvre et éleva le premier
leurs sympathies continuaient à aller vers collège acadien à Memramcook, au Noule Royaunne des fleurs de lys, et les trou- veau Brunswick. La lâche fut ardue et se
vant dangereux au cours de sa nouvelle heurla à des oppositions que nos gens de
guerre avec la France. l'Angleterre décida France ne devineraient guère. Dans un
de les déporter, en 1755. Cette opération pays politiquement anglais, dont tout le
fut conduite avec une cruauté abominable. cadre administratif, Industriel et comL'Allemand Bœdeker qui fait des guides mercial est fortement britannique, les
excellents, dont les parties historiques Acadiens, comme d'ailleurs les Canadiens
sont malheureusement viciées par une français, ne pouvaient trouver une Insllhaine instinctive de la France, a beau
lution nationale que dans leur église.
dire dans son livre du Canada qu'elle était Mais à la tète du catholicisme dans le
une mesure de légitime défense pour les Nouveau Brunswick et la Nouvelle-Ecosse
Anglais, qui la conduisirent avec tous les se trouvent des évcciues Irlandais,et c'est
ménagements possibles : l'histoire de- un fait, extraordinaire mais aulhenlique,
meure, Irréfutable, les malheureux Aca- (|ue les Irlandais, tyrannisés clie/ eux par
dlens furent embarqués comme du bélail, l'Angleterre, deviennent en Amérique les
au hasard, les enfants et les parenis sé- agenls /.élés de l'anglicisation, les enneparés. D'autres se sauvèrent dans les l)ois, mis les plus acharnés et les plus sournoisde
parvinrent à gagner la I^ouisiane, alors la nationalilc française. On chercha à défrançaise. Ce n'pst pas une menteuse lé- courager, à lasser, par des entraves consgende que le poète américain I^ongfcllow
tantes el parfois môme par des mesures
a chantée dans son EcangéHne : plus violentes les éducateurs de la nation acad'une jeune fille acadienne dut alors, dienne. Aujourd'hui même, cette persécucomme son héroïne, être séparée do ses lion hypocrile n'est pas finie, les évoques
parents et de son fiancé et mourir seule, ne donnent aux villages français des prêvieillie, après une vie consumée en regrets tres français et des sœurs- françaises qu'à
et en vains espoirs.
la dernière exlrêmité, quand ils ne peuAprès ce drame, un silence de mort se vent absolument plus faire autrement. Ils
travaillent toujours à faire oublier leur
fit sur la nation acadienne et Longfellow
langue
maternelle aux Acadiens et malput réellement croire qu'il ne chantait que
heureusement.
dans certains pcllls grousur des tombeaux. Cependant des débris
pes épars et trop noyés dans la populadu peuple acadien vivaient encore, lléfu
glés dans les bols, dans les marais (|ui, tion anglaise, ils ont aujourd'hui presque
sur certaines plages du Nouveau-Hruns- réussi.
Mais dans l'ensemble;, le mouvement nawlck, couvrent les approches de la mer,
tional a êlo trop fort pRur leur résistance.
Ils se nourrissaient de poisson et de raci
Los Acadiens ont pris conscience d'euxnés. Parfois, trouvant dans quelque vallée
non fréquentée par les vainqueurs qui mêmes et se sont comptes. En l'JOI, ce
MoBSienr de SeptfOQtaines
de l a R é g i o n
Directeur : Auguste TERRIER
LETTRE D'AMÉRIQUE
(081 Feuilleton de r t / n i o n AgrHco^e
Mercredi 19 Octobre 1904
mond, qui était encore sur le brick, ne
put s'eTipôcher de s'écrier :
— Ne prenesî donc pas, Marceilio, un
pareil air d'éloonement, en voyant ce
(ligne Gr/goire s'embarquer paisiblement
à bord de votre esquif. Ce sont là bons
tours de M. de S?pifontaines, qui n'en est
plus à compter ses gaiïes chevaleresques
et ses sentimentales bévue?... Au lieu de
nous laisser expédier es triste paroissien
chez Pluton, par les voies les plus rapides, ainsi que nous en avons décidé, M.
le duc trouve plus câoe de nous aligner
successivement, sur le pré, contre ce
Grégoire de malheur !
—- Assez de commentaires, raisonneur
incorrigible, interrompit le duc avec
colère... Kl maintenant, embarquons !
Grégoire était arrivé en bas de l'échelle : il s'assit en fice du capitaine
Marcellin, qu'à la clarté de la lune i l dévisageait d'un air goguenard. Puis ce fut
le tour de Septfontaines à descendre :
restait S^gismond qui, voyant chacun assis
à sa place, se pencba par dess'js le bastingage, et dit à son maître :
— Maintenant, monsieur le duc, puisqu'il ne m'a pas été possible de faire sauter le Grégoire en question, je veux don-
peuple, qui se composait ù peine, un siècle
et demi plus tôt, de 10.000 individus au
moment d'être presque anéanti par le
« grand dérangement » de 1755, et qui a
subi depuis des années de persécuiion,
s'est retrouvé fort de 140.000 âmes. En
Nouvelle Ecosse ils ne sont pas en Irês
bonne situation : dispersés par groupes
dans l'île du Cap Breton et dans toute la
longue péninsule, ils ne sont que <10.000
sur une population totale de I5<.).u00. Il en
est de même à l'Ile du Prince Edouard, où
on n'en trouve que 13.000 sur tCO.OOO habitants. Mais au Nouveau Brunswick ils
sont environ 1 sur 4 ; HO.O.O contre 330.000.
Massés dans le nord-est de la province, ils
continuent directement le million et demi
de Canadiens français du bas Saint-Laurent. Seuls ils augmentent en nombre,
seuls fils de race rustique et paysanne, ils
défrichent encore la forêt pour prendre la
terre que les Canadiens anglais, adonnés
aux occupations urbaines, trouvent maintenant trop i)asse. Ils sont pleins de contiance dans l'avenir, pleins de fidélité
aussi pour le passé qui les fait remontera
la France. Un Français est toujours bien
reçu par eux s'il comprend les conditions
de leur vie, leurs Idées canadiennes, et ne
heurte pas les sentiments de ce peuple
profondément religieux. Pour être fidèles
iï la vieille France, ils ne renient d'ailleurs
pas la France nouvelle. Des que, reprenant conscience d'eux-mêmes, ils ont songé
à un drapeau, c'est notre tricolore qu'Us
ont élu, lui mettant une étoile dans le bleu.
Un de leurs curés me disait : « Il ne peut
y avoir pour nous comme pour les autres
qu'un seul drapean-fnmçàis, celui de la
France. Nous en changerons si vous en
changez encore » J'ai répondu qu'à part
quelques énergumones personne n'y songeait chez nous et que notre pays n'est
pas près de devenir la France du drapeau
rouge.
Sans doute bien des problèmes graves
se posent encore pour les Acadiens. Ils
ont des députés, des sénateurs, des journaux faits avec un désintéressement admirable. Mais ils n'ont encore que bien peu
de commerçants, pas d'Industriels, à peine
de capitalistes. La langue anglaise les domine, les étoufTo presque dans les alfaires
ou elle reste maîtresse, d e enlace pour
ainsi dire dangereusement les Acadiens
(jui s'élèvent et se mêlent aux dirigeants
d'origine britannique. Mais nous ne devons pas douter d'un avenir dont les Acadiens doutent eux-mêmes si peu. Leur
obstination, leur fidélité sont une preuve
éclatante et touchante de la vigueur de la
vieille souche française. Elle fait même
naître une réllexlon mélancolique dans
l'osprit du Français qui rélléchlt. Comme
il nous eût été facile d'assurer à notre race
si résistante, si expansive quoi qu'on en
dise, la domination définitive de l'Amérique du Nord que nous possédâmes politi([uement pendant plus d'un siècle! Aujourd'hui, les quelques essaims de. colons
(lue nous y avons négligemment et comme
ner au bAtard-de Lucon qui, à l'heure
actuelle, doit être aux fenêtres de la maison de Giboure, un spectacle peu banal.
Je veux, au nez et à la barbe du Bâtard,
faire sauter Vlnllexihle, cela me fera, à
défaut d'autre satisfaction, un plaisir inouï
de voir ce brick maudit s'abîmer dans les
Ilots, Ne répondez pas non, monsieur le
duc : je ne vous obéirais pas... Je vais
compter : une... deux... trois..., et quand
j'aurai dit : trois, j'allumerai la mèche et
je desrendrai.,. Vous n'aurez alors qu'à
couper les amarres, el qu'à g'Jgncr le
large au plus vile I
Le duc n'ciU pas le temps de s'opposer
à celte dernière fantaisie... Des chaloupes,
tous les passager regardaient, avec une
émotion compréhensible, le vieil écuyer
qui, courbé sur la mèche, el son briquet
à la main, laissa tomber, dans le grand
silence de la nuit, avec lenteur el tranquillité : Une... deux... trois!
Une étincelle jaillit...
— Coupez les amarres ! cria l'écuyer :
je descends...
Une seconde après, les chaloupes s'éloignaient du brick : les avirons frappaient
en cadence la mer tranquille et calme.
Les embarcations étaient déjà à une dis-
au hasard envoyés sont arrixés, dans la
défaite et sous un pavillon étranger, à
constituer des groupes nombreux qui refusent opiniâtrement de se fondre dans
l'immense masse anglo-saxonne. Si notre
xviii» siècle avait compris que le Canada
était l'entrée d'un monde, s'il n'avait généralement partagé l'ignorance légère de
Voltaire qui s'est presque réjoui de la
perte de « quelques arpents de neige » et
avait fait, de l'autre côté de l'Atlantique,
l'effort de colonisation systématique que
nous avons fourni en Algérie, c'est une
immense nation française qui s'épanouirait sur les 5.500 kilomètres de large que
l'Amérique ouvre entre les deux Océans,
sous un climat pareil au nôtre. Notre
langue, nos idées, notre commerce seraient
les maîtres du monde et nous n'aurions
pas à nous consoler d'une grande destinée
perdue en nous attendrissant sur un petit
peuple ressuscité.
R O B E R T D E CAIX.
A propos de cet article, rappelons qu'en
ITra. soixante dix-huit familles acadi>innes,
déportées â IMymouth en 1755 après avoir
été arractiées de l'Acadie de la façon cruelle
el inhumaine que rappelle plus haut notre
collaborateur M. U. de Cai.\, furent débarquées
à Saint-Malo ayant soutTerl horriblement durant leur longue captivité loin du pays natal.
Grâce aux actives démarches de leur dévoué
pasteur, l'abbé Leloutre, les Etats de Bretagne
s'inquiétèrent du sort de ces malheureux, el
Louis XV leur concéda des terres â Belle-lleen-Mer. dont la presque totalité de la population
actuelle est de leur race. Plusieurs retournô;enl en Amérique el essayèrent de regagner l'Acadie. d'autres se répandirent en Bretagne, et nous nous honorons nous-même
d'être un descendant de celte race des Acadiens qu'a si bien chantée Longfellow el qui,
dans cet exode forcé el barbare de tout un
peuple, qui restera le crime le plus abommable de l'Angleterre, dans les adversités sans
nom qui l'accablèrent, conserva toujours une
foi absolue et un dévouement sans bornes à la
mère-patrie qu'elle n'oublie toujours pas, comme on vient de le voir, après un siècle et demi
de séparation.
Louis BEAUFRÈ:RE.
L u h n t n i l l c <lc Y n n T a î
Les pessiniistes qui ont lancé les dépêches alarmantes de samedi annonçant
la défaite totale des Russes à Yan-Taï, se
sont trop pressés, i^es Russes ont cerlainenient subi un é hîc Important, mais de
là à un désastre absolu 11 y a loin, AU contraire, ils reculent, mais en bon ordre et
le terrain coinjuis par les Japonais se résume à peu de chose.
La bataillels'esl continuée avec acharnenenient vendredi, samedi el dimanche. Les
Russes ont reculé sur la rive gauche du
Ctia-Ho, aflluent du Toil-Tsé-Ho, à 16 kilomètres environ de Moukden. liCS Russes
tance d'un mille de VInflexible,
quand
Sigismond étendit le bras, montrant à ses
compagnons, une petite flamme qui semblait voltiger sur le bAiiment :
^
— Je crois, dit il, que le Bâtard, de
ses fenêtres de Giboure, va pouvoir se
rincer l'œil à son aise... Si mes calculs
sont jusies, VInfleivible va sauter dans
une minute...
A peine avait-il prononcé ces paroles,
qu'une formidable détonation retentit,
éclairant, d'une fulgurante lueur, la baie
de Saint-Jean-de-Luz... C'était
qui s'abîmait dans les flots.
Un instant, les vagues bouillonnèrent,
soulevées par la commotion... Puis, tout
rentra dans le calme... Alors, Sigismond
laissa tomber ces mots :
— Il est vraiment regrettable, mon
cher Grégoire, que M. le duc ait été si
clément avec vous... Vous ne retrouverez
jamais une pareille occasion de faire un
voyage à travers les terres du ciel, et
vous n'auriez eu, tout à l'heure, qu'à vous
trouver à califourchon sur le m&l de misaine de Vlnflexible,
pour aller tomber
dans la lune I
Abonnements (UN AN)
Quimperlé (ville)
tinistère et départements limitrophes
Autres départements
Colonies et étranger
7 fr
s—
»—
16 —
continuent à défendre leurs positions situées entre le Cha-Ho et le Hun-Ho.
La meilleure preuve que l'échec subi par
les Russes, pour sérieux qu'il est, n'est pas
Irréparable, c'est que les Japonais si prolixes de nouvelles favorables pour eux ces
jours derniers, sont maintenant très sobres
de détails.
Les journaux sont pleins de récits d'épisodes de celle formidable bataille qui donnera une idée terrible de l'acharnement
avec laquelle on se bat des deux côtés.
Les pertes sont considérables celles des
Russes dépassent 40.000 hommes. Les Japonais n'ont pas encore évalué leurs
perles totales, mais tout fait présumer
qu'elles ne sont pas moins importantes que
celles des Russes.
Une dépêche de Moukden dit qu'après
un moment d'accalmie la lutte continue
à la droite de l'armée, à 7 kilomètres aa
Sud-Ouest de Moukden. Il est maintenant
certain que l'armée russe pourra se dégager.
Ce qu'il ressort de plus clair de toutes les
communications, c'est que les Russes
n'ont pas, comme on l'avait trop vile colporté, de corps coupé ou cerné, et que le
gros de leurs forces se ret^e en bon ordre vers le nord, comme après la bataille
de Liao-Yang.
Bruit de succès russe
Saint-Pétersbourg, 17 octobre. — Le
bruit s'est répandu que le général baron
Meyendorf, placé sur le flanc droit de
l'armée, a attaqué les Japonais à la baïonnette el leur aurait pris 11 canons et ua
canon-revolver. Le colonel Pontiloff s'est
emparé d'une hauteur dominant la position
japonaise et a été décoré de la 4« classe de
l'ordre de Vladimir.
Sainl-Pélersbourg, 17 octobre. — Le
lieutenant général Sakbaro télégraphie
qu'une vicloireaété remportée par les Russes dans la nuit du 15 au 16 octobre, sur
les bords du Cha-Ho el qu'après un combat acharné contre des forces japonaises
considérables. Ils se sont emparés de la
position de la Montagne de l'Arbre Isolé.
Ils ont pris aux Japonais 11 canons et un
canon-revolver el les ont poursuivis pendant 2 kilomètres.
Le Siège de Port>Arthur
La forteresse continue a être l'objet
d'un bombardement ininterrompu et d'assauts répétés. Plusieurs journaux anglais
publient une dépêche de Tché-Fou, en
date du 15 octobre, disantque le 12 octobre,
de deux heures de l'après-midi au 13, à
4 heures du soir, les Japonais ont bombardé vigoureusement et sans arrêt PortArlhur, en môme temps qu'ils atttaquaient
du côté de la terre. On ne possède pas
encore de renseignements plus circonstanciés ni plus précis.
Ln deuxième
escadre du PaciAque
La Russie fait à sa nouvelle défaite la
XIV
Où GrègolP6 fait escale avant d ' a r r i v e r
à Saint-Jean-de-Luz
La chaloupe portant Septfonlaiaes «
Sigismond, Grégoire et Marcellin, approchait en vue de la grève de Saint-Jeande-Luz. Elle voguait sous un ciel parsemé
d'étoiles, sur une mer unie et tranquille
comme un lac. Tout à coup, le duc éleva
la voix :
— Vous savez, Grégoire, sous quelle
condition jé vous ai arraché à la vengeance un peu trop féroce de Sigismond.
En conséquence, dès que nous aurons
abordé, vous vous battrez, et nous serons
tous témoins du combat, avec Sigismond...
— Pardon! interrompit Marcellin, je
proteste... D'ailleurs, j'ai, sur Sigismond,
droit de priorité et je le revendique hautement... Vous comprenez bien que,
d'abord, j'ai enlevé à Grégoire sa femme,
celte charmante Hubertine que je vais enfln revoir, après tant de tribulations...
Je suis certainement, dans toute la compagnie présente ici, celui contre qui .Grégoire garde une haine plus que eof^;..
Du reste, si monseigneur veut bien y
consentir, nous allons demander ce qa^U
meilleure des réponses : la deuxième escadre du Pacifique vient de quitter Libau'
et d'appareiller, pour de bon celle fols,
dans ladirc'cllon de l'Extrême Orient.
Dimanciie matin, on a vu passer au
large de l'île de Hornholm (Danemark), 6
croiseurs, 2 cuirassés, 2 autres gros vapeurs el 4 lorp lleurs.
Outre les navires déjà mentionnés, on a
encore vu passer, dans la maliiiée, au
large de Bornholm, quatre cuirassés, parmi lesquels le vaisseau-amiral, cinq croiseurs, deux contre torpllleui's et trois
grands transports.
La flotte russe est arrivée hier malin,
à (» h. i;2 en vue de Fakkebjerg. A
6 h. 3/4, elle a passé la pointe au sud de
liange Land. Elle comptait 24 vaisseaux.
Le croiseur danois Ileimdal
a échangé
des saluls avec le vaisseau-amiral russe.
Il a ensuite accompagné les vaisseaux
russes dans la direction du nord.
L'escadre russe a jeté l'ancre dans les
Lange-Land (île Brolykke et Pake) pour
recevoir du charbon de trois vapeurs ([ui
l'atlendaienl à la pointe sud-est de cette
île.
AU JOUR LE JOUR
L'enquête sur la marine
La commission exlraparlemeulaire de
la marine se réunira le 22 octobre, sous la
présidence de M. Clémenceau, el reprendra la suile des auditions interrompues
parles vacances parlementaires ; elle en
tendra ce jour-là le vice-amiral Bienaimé,
ex-préfet du cinquième arrondissement
marilime à Toulon, el l'in.uénleur en chef
Maugas, auteur des plans des derniers
types de sous-marins.
Les commissaires enquêteurs recevront
cinq gros volumes de 600 à 700 pages chacun, actuellement à l'impression à l'imprimerie nationale, et qui contiendront les
comptes rendus sténographiques des séances, les copies des documents communiqués à la commission.
C'est dans celle séance que sera choisi
le rapporteur général de la commission
exlraftarlemenlaire.
L a mort dn roi de Saxe
Le roi Georges de Saxe est mort samedi
malin, à deux heures vingt-cinq, dans ce
même château de Pillnitz, où il était né le
9 août 18.32. Le scandale de la fuite de la
princesse Louise, femme du prince héritier, le procès qui s'ensuivit, el le triomphe des socialistes l'an dernier, aux élections législatives, ont assombri, joints à
une pénible maladie, le court régne du
roi Georges; il avait succédé à son frère,
le roi Albert, morl sans enfants, le lU juin
1902.
Pendant la guerre de 1870, Georges de
Saxe commanda d'abord une division
d'infanterie avec laquelle il prll part à la
balaille de Saint-l'rivat, puis un corps
d'armée. Il combatlil à Beaumonl, Sedan,
Vllliers, Champlgny.
En 1891, on commenta passionnément
dans l'Allemagne entière el à 1 étranger,
un généreux ordre du jour du prince
Georges, toujours commandant d'un corps
d'armée, protestant contre les mauvais
traitements infligés aux soldats par un
trop grand nombre de gradés.
Le prince-héritier, Frédéric-Auguste, le
principal personnage... nons allions dire
le principal coupable du triste scandale
auquel nous faisons allusion plus haut,
monte sur le trône. Le nouveau roi est né
à Dresde, le 25 mai 18(jô.
Les Sinistres maritimes
On vient de relever, au bureau
« Véritas », la statistique offlcieUe des sinistres maritimes survenus pendant le
mois dernier. Celle-ci accuse le chill're
fort élevé de 75 bâtiments marchands entièrement perdus, soit par collisions,
échouemenls, incendies, etc.. se décomposant comme suit : vapeurs-sloainers,
;
savoir : 1 allemand, 11 anglais, 1 belge, 2
français, 1 italien,3 japonais, 1 norvégien,
2 russes et 1 suédois. Voiliers
savoir:
en pense à Grégoire lui même, el, ma foi,
nous nous mclioerons devant sa décision.
— Bien dit ! approuva S'gifmond.
— Je demande respectueusement à M
le duc de Seplfootaine:», lit Grégoire intervenaot dans le débat, la permission de
me mesurer avec le capitame .Mircellin,
que j'ai des rai.-oos spéciali-s pour li ïlout parliculièrement. Ka fH'.'i, ion cnn
tent de m'avoir enlevé llib-riioe, il a en
core trouvé cette trionnplianie idée de me
faire sauter avec VInflexible...
Dans ces
coodilioD!*^ monsieur le duc ne peut fairo
autrement que de faire droit à ma requête!
— Accordé ! répondit le duc.
— Qijant à moi, reprit S gismond, je
suis parliculièremenl heureux (L* cciio
solution, grûce à laquelle mon rôle, dans
ce combat sicgiilier, va se trojvcr bien
simplifié. En elT;f, il est de la plus notoire évidence que si Marct^llm croire, le
premier, le fer avec (iri'g.)iio, mon iuitrvention de>ienl illusoire i l mu misMon ^e
transforme en sinécure, le capitaine .Al ircellin ayant l'habitude de mener roodemcQt ie^i^iQ'aires e', en matière d'escrime,
de 4éblaytr le terrain avec une iacomparable 'ntàeslri i !
— Voilà d^excel'eiits | ronostics, el
dont jenesaifiis trop vous remercier,
2 allemands, 7 américains, 16 anglais, 11
français, 4 hollandais, 5 italiens, 3 norvégiens, .3 russes et 1 suédois. Sur ce nombre, 1 allemand, 2 anglais el 2 italiens onl
été perdus dans l'Allantlque avec la car
galson el les passagers, sans qu'on ait pu
leur porter secours.
Les accidents el avaries graves arrivés
en cours de traversée, lelsqu3 : {ibordages, voies d'eau, accidents de macliincs,
incendies, etc., ont été, pour les vapeurs,
de 242, el pour les voiliers, de 13!). Toial
des accidents graves, 381, dont 155 pour
la marine marchande anglaise à elle seule.
nislérienne de l'A. F. P . ; Rivière, préDécoration, arbres el fruits à cousident de l'U. G. L doQuimperlé.
teaux : MM. Lo Grand Paul, Le Noc
Commissaire général : M. Soulière,
Joseph et Le Noc Gabriel.
professeur départemental.
La Commission a décidé à l'unanimité
Secrétaire : M. Crochetelle, directeur
d'ottVir la présidence d'honneur à M.
do la station agronomique.
le Préfet du Finistère et à M. le SousTrésorier : M. Constant Luudren, tréPrél'el de Quimperlé.
sorier do r u . C. T. do Quiinperlé.
Les Commissaires sont nommés pour
rorgaiiisatioii définitive dans les culéVoici lo programme du concert qui
g'ories sui\ailles :
sera donné le dimanche 2.'3 octobre de
Organisation matérielle : MM. Lainic
10 à 1! heures du matin, sous les
el Pierre Lo Mao.
Halles, à l'occasion du concours pomoComplabililé et entrées: MM. Laulogiquo :
dren el Lainic.
Lif Vteii.j' Draiion, iiasred.... NOUSSAIÎD.
A C R I C U I - T U R E
Fêles cl banquet: MM. Pioger cl AufWinicuT.
2' Minoi.s Cix/iœt., mazuika
frédou.
:R .1 'l'raoer.s ('liam}K, fantaisie. KLICING.
Essais pratiques do broyeurs: M.M.
fi' //O/^/v/!/, valse capricieuse
VIVKNOT.
Concours pomologlquedeQuImper là
i'arilUni-l'uUia
GKNTIL.
Roger el Auffrédon.
Lo concours pomologiquo de QuiniCidres et eaux-de-vie : .MM. Le BouLe cliel'de mu.sique,
perlô proinol d'ôlro brillant el do tous
rhis el Le Tallec René.
G. (JLIAILLOU.
côlôs des encoiiragciiicnis sont adres'.rs*
sés au C4omilé d'orgMiiisalioi). ( 1 "esl ainsi
que M. de Kerjég'ii, député, vicMil do
rs^
mettre à la dispci-ilioii du j u r y niio
somme de 50 fr. pour ôlrc (li>ti'ibuco on
médailles. Do son oûlé. lo coinico ilo
Entre QUIMPERLÉ et LE POULDU
Scaor vient do voter une soiiuno do
100 francs pour njouler également à la
pcrsomiol sci'aienl réduits des2;5 pour un
lisle des prix déjà nombreux.
M. Le Louédec, maire el Conseiller géni^ral
de
Quimperlé,nous
adresse
la
communicallon
mémo Iravail, tout en restant très rémuNous engageons vivement les culiisuivante :
iicralcurs pour los employés de la ligne.
vatcurs, les instituteurs et amateurs à
ces c()ii(lili()iis ;:éncrales que le preAyanI
eu
l'honneur
d'être
désigné
à
cet
venir en grand nombre exposer les
mier examen révèle, il convient d'ajouter
cd'et,
j'ai
eu
le
plaisir
de
f
i
i
r
e
avec
M.
excellenls produits de notre région el
une observai ion capilulc qui milllte on
assurer ainsi la réussite de celle si Tréhony, chargé de la morne mission à
faveur
de laulumobile en f,'éiiéi'al cl du
Quimpcr. cl en compagniedc|.\i. Guédon, inutile manifestation.
Finistère
en parliculier c'est (|ue nos
génieur de la maison de Dion-Boulon, dont
S AUTOMOBILES
Banquet. — Madame Hervé a été
chargée de préparer lo banquet qui
aura lieu à l'Hôlel de la Gare, dimanche 23, à 7 heures précises du soir. —
Prix de la souscription, -1 francs.
MKNU :
Potage Créey
Iluilres de iîolon
Saucisson do Lyon
Jambon d'Yorck à la geloe
Boucliées llnanciôres '
l'erdrix aux oranges
Filel de bœuf sauce madère
Dinde farcie aux marrons
Clioux de liruxelles à la tlamande
bavaroise
Desserts
Café fcognac, rlium, kirscli)
Vin blanc, vin rouge, cidre
Cluunpagne
Prière do se faire inscrire le plus lôl
possiblechez M.Crochelelle, secrétaire,
chez M. Roger, place Sl-.Vlichel, chez
M. Auft'redou, Grand'Rue, chez Mme
Hervé, à la gare, ou l'on pourra se procurer des caries.
AVIS IMPORTANT.
MM. les
Exposants en liquides sont inslammenl
priés de se mettre en règle avec l'adniinislralion des contributions indirectes en prenant d'abord un acquit à caution el en payant à l'oclroi les droits
lv consignation, de façon à pouvoir se
faire rembourser la partie correspondant à ce qui sera dégusté par le j u r y .
Les fruits, cidres, eaux-de-vie seront
reçus le vendredi 21 courant, à partir
de -1 heures du soir, el le samedi malin
22coui'ant, à partir do 7 heures du malin jusqu'à 0 heures el demie dernier
délai, à la halle Sl-Michel.
Coiiiiiiii!(sioii f l \ ) r K a i i i s a < i o i i
La Commission d'organisation s'est
réunie le samedi 1.") couranlà 5 heures
sous la présidence do M. Lo LouéJec,
président. Kilo a procédé à la nomination du bureau qui est composé comme
suit :
Président du Concours pomologiquo:
M. Lo Bail, député, président de la
section fiiiislérienne de l'A. F. P.
Président des fêtes locales el du
banquet, M. do Kerjégu, député.
^•ice-présidents : MM. Le Louédoc,
Con.seiller général, Maire do Quiinperlé ;
liaron, directeur do l'Kcolo du Lézardoau, vice-présidenl de la section fl-
écuyer de mon cœ/ir, lit Grégoire avec
une aigreur non dissimulée.
J l n silence... Chacun, sauf Gr/'goire,
lirait sur les avirons... Toujours gii el de
bonne humeur, iMarceria reprenait sa
chinsoo :
I.a iiii-r (fsl Ixiniio llllo,
<jlii'! OIM'!
.le VDj^ui-, j(iy(;ux drilli',
oiié! OIH'!
Sur les vat,'U(;s cociuollcs,
l.aïKicrirollc !
Avec; mes inali'lols,
l.aiidfriro!
Di'p:jis que'q les instaol?, Grégoire re
gir.Jail le capitaine, avec un regard sinistre... Marcellio, que ceci n'inquiétait
g lèro, continua :
vous avez pu apprécier toute ramabililé, le
voyage de t'aris au Havre, iOlrelal, Ho;ille'uri Trouville. Une automobile avait élé
gracieusement mise a notre disposition
pour cette longue excursion. Je nç vous
parierai pas des charmes du paysage que
venail encore augmenter l'humour agréable de mes compagnons, le cadre est trop
rcsircinl. .J'aborde de suile les choscs sérieuses el viens vous faire pari de mes
impressions au sujet du projet : Quiin
pcrlé le i'ouldu.
Los sociétés d'aulomoblioe de traiiï^poi-l.s
en commun par omnibus el camions ne
sont pas très nombreuses en France, t.cs
tentatives faites avec des véhicules ù vapeur n'avaioiit pas donné de bons résultats. J'ai pu voir des specimcns de ces
omnibus a vapeur à Sarzeau et à Etretal ;
leur insuccès était dù à leur poids, ils
pesaient six mille kilos avec leur cliargc
d'eau el de combustible el porlaionl un
poids égal.
Les mêmes omnib'.is, actionnés par des
moteurs à pétrole, portant dix huil voyageurs el 500 kilos de bagages à la viles.se
de 18 kilomètres à l'heure, ne pèsent que
2,200 kilos. Ils n'abîment plus les roules.
Les frais d'entretien el de traction onl
diminué de moitié.
Pour des véhicules à vapeur cl à pétrole
opérant dans les mômes conditions de vitesse,de voyageurscl marchandises transporlés, le prix kilométrique des véhicules
faisant 120 kilomèlrcs par jour est descendu de 1 franc à u fr. 50 par kilomètre. Ce
prix comprend l'amortissement, l'entretien, les frais d'assurance, de personnel,
d'essence, huile, graisse el autres.
Dans ces nouvelles condlUons, les omnibus à pétrole, système de Dion iiouto:),
que nous avons vu fonctionner entre le
Havre, Etretal el i'ccamp, Hondeur et
Trouvillc, onl donné des résultats que
nous avons pu constater cl ([ui se sont
traduits pour la ligne Honlleur-Trouville
par 2.0,000 francs de bénétices nets pour le
dernier Irime.'tre de l'exploitation. La
ligne « Havrc Etretal-Fécamp » n'a donné
que 15,000 francs de bénolices pendant le
mémo exercice, mais il faut observer que
celle dernière société, qui ne possède que
dix véhicules el qui doit bientôt quintupler son matériel roulant, marche a \ e j
des frais généraux considérables et hors
de proportio!! avec l'importance de l'exploitation actuelle, qui comprend deux
chefs de service à gros appointements et
des bàtimcnis cl ateliers appelés à assurer
un service beaucoup plus important, d'où
des frais généraux, de location et de personnel beaucoup Irop élevés pour (lu'ils
puissent servir de comparaison à iin service réduit comme celui que nous vous
proposons d'inslallcr entre Quimperlé cl
le l'ouldu.
11 faut noter aussi (lue la vie matérielle
coûte beaucoup plus cher sur la côlc normande qu'à Quimperlé, où les salaires du
routes sont bien meilleures que colles
oxploilécs par !es Compajiiiios iiorman'lcs
du Havre el de Trouville. que leur sol
esl plus s;liJe. les déclivités moindres ;
nos l'outcssont plus larges el les tournants
moins brusques, par conséquent moins
dangoroiix.
Ces dill'érenies consiriéralions rendront
la 11 a d ion bien moins couleu.,e en I-'iuisièrc: l'économie se iiMduira par une
c'o'.isommalioii moindie d"ch,sence cl les
irais (renlrclieii en bciuMicieronl aussi,
parce ([uo les véhicules faliguoronl moins,
cl les inuleurs dyant un moindre cll'orl
à di)iiiicr tous les mécanismes bénéllcioronlde ces avanlages. il esl matériellomoiit impossible d'établir avec cerlitude
un bilan des dépenses el des recettes de
la ligne Quimperlé-Le Pouldu. Mais l'expérience des automobiles en Normandie
nous a permis de constater ce fait Inoui
et pourtant al)solumenl vrai, qui suflirail
à vous rassurer, c'est (lue sur les roules
de Ho:iiIcur Trouville, le Havre-EtretatFécamp, los aulomobiles onl transporté
cinq fois plus de roi/ageiws (lu'aux époiiuos correspondantes des années précédentes, avec des véhicules à chevaux.
liien que celle considération devrait
donner à rélléchir à toutes les personnes
qui s'intéressent à celle question. Toute
la vieordinaircdu [ aysserait transformée
par la mis« on service des aulomobiles I.e
fait d'être véhiculé inoilié plus cite,avec
un conl'orlable inconnu des palaches ( t
sans (lUf/incntation sensible de j))'i.v,
conduit à ce résultat rassurant — sans
précodenl dans rhistoire des révolutions
d'ordre cconomicue dans loule la France
d'il y a cin(|uanle-«ns, celle qui a vu naître
los clicmins de for el la navigal on — (lue
du jour au lendemain de leur mise en service, les automobiles mollenl en mouvemenl ciiui fois plus d'individus (lue n'en
mol)ilisaienl les diligences cl autres voitures à chevaux.
On voil d'ici la Iransformalion qui s'opérorail sur tout le parcours assuré par
des services automobiles, les distances
rapprocliées, la circulation plus intense,
un mouvement de personnel el d'argent
donl bénéllcieraient tous les riverains.
Ce sonl surtout les hôteliers, cabaretiers,
marchands de produits alimenlaires qui
bénilicieronl de l'aubaine provoquée par
l'aflluence de tous les étrangers amenés
par les aulomobiles.
Il y a aussi les propriétaires des terrains
du l'ouldu (pli Irouveronl la fortune dans
ce ^rand mouvement d'étrangers à leur
plage. Heg-Meil en fournil l'exemple.
Toul reste à faire au Pouldu et presque
rien n'y a élé fait p!>rce ciue les moyens
de communication manquaient. Si les
propriétaii-cs dos lorrains avoisinanl la
mer comprenaient leurs vrais intérêts,
il.s fo-nii'nl
ù rii.r seids les frais de la
Société d'oxploitalion dos omnibus-automoljilos Qulmperlé-Le Pouldu.
De tous les moyens de transports con
nus à ce jour, des plus économiques, confortables et réalisables à brève échéance,
c'est encore l'automobile; aucun autre
moyen de transport ne supporte la comparaison.
l^e service automobile Quimperlé-Le
Pouldu commencera plus tôt el finira plus
lard qu'avec la cavalerié, parce qu'on
pourra se rendre moitié plus vile au bord
de la mer ; ce sera donc tout profil pour ce
pays qui n'attend que des moyens de communication pjur se développer.
Le service pourra être supprimé pendant
7 ou 8 mois, mais des expériences tentées par
ailleurs et dans des conditions à peu prés
identiques onl permis de faire des essais
vers des localilés avoisinanles mal desservies. Et le tassement s'élant fait, des services réguliers, peu rémunérateurs au
début, deviendraient certainement d'un
bon rendement lorsque le public se serait
habitué à leur régularité.
Avec 45.000 fr. on pourrait assurer le
service Quimperlé - I.e Pouldu pendant
4 mois d'été el rayonner dans les environs le reste de l'année ; la Société initiale
prendrait de l'Importance par le fait,
(lu'une fois habitués aux aulomobiles, les
riverains ne voudraient plus en connaître
d'autres.
Une autre sous-préfeclure du Finistère,
Châteaulln, une des premières en France,
a été éclairée à l'électricité et l'on sait le
chemin que l'éclairage électrique a fait
depuis. Il en sera de môme de l'automobile
de transport en commun qui ne donnera
peut-être que peu de rendement au début,
mais qui rendra tant de services aux riverains des pays traversés qu'on se disputera
les actions avant longtemps et que les premiers souscripteurs auront la joie d'avoir
f.iit la fortune du pays.
De la prospérité du Pouldu, en etlel, découlera la prospérité de Quimperlé. Il est
de loule évidence pour ceux qui connaissent les alentours à la fois si coquets, si
riants el si pittoresques de l'embouchure
de notre belle « Laila », qu'en facilitant
les moyens d'accès au Pouldu, l'on donnera une extension considérable à une
station balnéaire en formation, qui peut
rivaliser par la beauté de ses plages, leur
étendue el leur variété avec toutes celles
du lilloral français.
Si l'un des points de la côte française
dépasse, en effet, parle sauvage, le littoral compris entre le Pouldu et Doëlan, si
un autre lui est supérieur par une plus
grande étendue de sable, nulle part vous
ne trouverez réunies dans de plus vastes
proportions ces qualités : le beau, le joli
el l'agréable, qui constituent l'idéal rêvé
par le touriste : nulle part vous ne rencontrerez en aussi grandes quantités, avoisinanl la mer, des panoramas variant à
l'infini et que le promeneur peut découvrir à chaque pas.
Aussi avons nous toujours cru et persistons à croire que si le touriste pouvait
aborder facilement ces parages qui ne sont
solitaires qu'à cause de la difficulté de
l'accès et de la difficulté d'en sortir, nous
ne larderions pas à voir des plus fiorissanles celte contrée qui, telle une fleur, ne
demande pour s'épanouir qu'un peu de
celle bienfaisance chaleur que lui procureraient des communications faciles qui
ont doté d'autres endroits,avec lesquels on
ne saurait la comparer, d'une prospérité
inattendue.
Nous pensons aussi que celle plage,
que ce petit porl de pêche qui peut devenir un grand porl de refuge étant relié
à Quimperlé, petite ville dont le pittoresque charme tous les étrangers, par
une foret magnifique qui est le trait
d'union enchanteur formant avec ces
deux sites ditl'érenls un lout ne laissant
plus rien au désir, c'était là un trésor
que nous devions exploiter !
Or, comme malgré les elTorls réitérées
de votre distingué député, de vos Conseillers généraux el'de votre dévoué serviteur, le chemin de fer qui eut élé le
rêve n'a pu être obtenu, sachons nous
contenter de l'automobile qui nous pro
curera pcul-étre moins vite mais aussi
suremenl les résultats désirés et qui en
tous cas esl notre seule planche de salut.
L e LODÉDEC.
P.-S. — Une nouvelle réunion, au cours
de laquelle seront, s'il y a lieu, définitivement jetées les bases de la future société
d'exploitation de la ligne d'omnibus-aulomobiles Quimperlé-Le Pouldu, aura lieu
à la Mairie de Quimperlé, le vendredi
28 octobre, à l heures de l'aprés-mldi.
Toutes les personnes s'inléressant à cette
question, d'un si grand avenir pour notre
région, sonl instamment priées de vouloir bien assister à celle réunion. 11 n'y
aura pas de convocations pcrsoniv2lles,
le présent avis en tiendra lieu.
BULLETIN DE
LA
PÊCHE
Douarnonez. — De noire correspondant
t.os bateaux sonl tous sorlis ce malin, mais
beaucoup sonl rentrés pour cause de mauvais
Leinps, ceux qui ont pu «Mater ont fait une
jolie péclie el onl vendu leur poisson à raison
(le
el ;i7 fr. le mille, partie pour la martre
cl parlie pour l'usine.
Soufllc la lirise frandio!
OHR? OIK'-:
Sur sa mâture hianclio,
olii-: oIK'!
Se |i(ts(;iil les inouoltes...
A ce moment, une fjrmidabl-; secousse
« branla la chaloupe, qui f i i i i i l chavirer...
G'i'goire venait de se ruer, comme une
Léif fiuve, sur le capitaine Mircellio, el
lie lui perler un fiirien.\ coup de digue...
(/I
Suicre)
GHROKD
I E RÉKQ
I NALE
M a r e l i c «Icisi t r i i i i i m
Conlrairemont à ce que nous avons dit
le train 1ISC). entre Landerneau cl t^orlent
ainsi que les trains du matin et du soir en
circulation pendant l'été sur les lignes de
Ponl-l'Abbé el de Douarnenez, ne recommenceront à fonctionner qu'à partir du 1"
avril l'.iuS
Toutefois, le train 1-186, partant de U n dernean à G h. 51 du matin, circalera pea*
m
dant l'hiver les jours de foires cl marchés, à Ghàteaulln et à Quimper.
Voir en l" page l'horaire d'hircv.
Mnsistratiiro
Par décret présidenllel, M. Lignier,
juge, est chargé du règlement des ordres
pendant l'année judiciaire l!i0M905au tribunal de 1'» instance de Quimper.
—
0 -
Quimperlè. — Conseil
municipal.
— Lo Conseil municipal s'est réuni samedi à 3 heures, on réunion extraordinaire, au lieu ordinaire do ses séances,
sous la présidence du maire, M. Lo
Louédec.
Absents et excusés : MM. Gicquol,
Gourlaouon, Mélo et Rivière.
Après la lecture du proc(''s-verbal de la pi-écédente séance qui est adopté sans observalions, .M. le Maire dil que la séance étant extraordinaire, la municipalité n'a pu encore
s'assurer le concours d'un sténog:raplie, mais
que pour la réunion de novembre ou en aura
un.
concours pomoloi/ique. - M. le .Maire fait
connaître qu'un concours pomolo},'i(iue étant
organisé pour les t i et
octobre à Quimporlé, il demande si le Conseil ost d'avis do lui
accorder uhe subvention et le prie, en ce cas,
de désigner quatre membres pris dans son
sein, pour participer à l'organisation de ce
concours.
M. Le Tallec Glirislopbo ne conteste pas
l'utililé de ce concours, mais il regrette que
les organisateurs aient empiété sur les préro
gatives du Conseil municipal en inettant ce
concours sous les auspices de la ville de Quimperlé sans avoir pris au préalable l'avis do
celte assemblée. 11 dépose une motion de protestation en ce sens.
MM. Corenlin Le .MouiH et Cîoadou appuient
cette prolestalion.
M. le Maire fait observer que. dos qu'il a eu
connaissance de la date du conrours, il a fait
toute diligence pour couvoquer le Conseil,
mais qu'il a été obligé de respecter los ilélais
légau.x..
M. Corenlin l<e Moui'>l répond ijue la prole.slalion en question ne vise nullement .M. le
Maii:e.
Après une discussion assez longue à laquelle
prennent part .M.M. Le Maire, I,e Titiloc Christophe, Coadou, Corenlin Le Mouol, Laudren.
Uené Le Tallec, llobin el Toulliou, la protestation de .M. Christophe l.e Tallec, est adoptée.
Sur la proposition de .\l. Tamic une somme
de 21)0 fr. est votée, à litre de parlii-ipation au
concours pomologique, et MM. l.e Hourhis.
Le Mao. Moren et Jouan sont désignés pour
représenter le Conseil municipal dans la
commission d'organisation.
Hospice ci Bureau de Bicnfaisancc. — Le
Conseil approuve les cahiers des charges pour
l'adjudication des fournitures â faire durant
l'année UH).'), à l'Hospice et au Hureau de
Bienfaisance, tels qu'ils ont été adoptés iiar
les commissions administratives de ces établissements.
^
Ecole Maternelle. — M. Le .Maire donne
lecture d'une lettre du Préfet du Finistère sur
la nécessité d'augmenter le personnel de l école maternelle récemment laïcisée.
Sur l'observation de M. LeTallecChristophe
que celle question n'était pas portée à l'ordre
du jour, son examen est renvoyé a la session
ordinaire de novembre.
L'ordre du jour élant épuisé la séance est
levée.
—0—
Quimperiè, — Rentrée du Tribu— Hier matin a eu lieu l'audience
solennelle de rentrée du Tribunal.
—0—
Quimper lé. -— Icresse. — Dimanche
dernier, à la lombée de la nuit, la ville
de Quimperlé, présenlait une ccrlaiiio
animation inaccoutumée on raison du
grand nombre do jeunes g-ens plus ou
moins lapag-eurs qui sillonnaient les
rues. Celaient les jeunes conscrits qui
se rendaient à la Retraite. Beaucoup
d'entre eti.K étaient légèremenl pris do
boisson et il fallut même conduire deux
conscrits jusqu'à la porte pour qu'ils
pussent arriver à destination. Un autre
répondit aux conseils palernels que lui
donnait un agent par des outrages et
dos injures. Pour ce tnolif il se vil conduire à une autre retraite, et le lendemain i l fut écroué à la maison d'arrêt
pour outrages et injures envers un
agent,
fête dont nous avons déjà parlé, a eu
tout son éclat. A 9 heui'cs la salle de
Venise était pleine do monde et à 10
heures, le conférencier, M. Bélin, accompagné de M. le Préfet du FinistèrCj
de M. Le Bail et do l'inspecteur d'académie prenait, aux applaudissements do
la foule, place sur l'eslrade.
M. Bplin a été très écouté pendant
1 h. \I2 \ ensuite M. Le Bail a répondu
par un discours.
Le bal a dépassé toutes les espérances, il n'a pris fin qu'à 4 heures du
malin.
—0—
Oouarnenez. — De'notro correspondant le 17:
VéléraMK des armée i de '(rre et de
mer. — Notre section de vétérans
réunie hier matin en assemblée générale a désigné MM. Le Gac el Pichon
pour assister avec son président à la
fêle onnuelle du Drapeau de la section
do Quimper qui doit avoir lieu lo dimanche
octobre courant ; espérons
que ces messieurs no seront pas seuls
à représenter nos braves vétérans et
que d'autres camarades voudront bien
so joindre à eux pour honorer do leur
pi'ésence cette fête patriotique.
D'autre part,le trésorier, .M. LoTreul,
ne pouvant plus par suite de changement do domicile s'occuper eflicacement de son emploi, a remis entre les
mains «lu Prosident sa démission do
trésorier. L'Assemblée tout entière, lui
exprinio ses regrets el lui vole des
félicitalions pour la régularité do ses
comptes, ainsi que pour le zèle qu'il
a constamment déployé dans sa délicate fonction.
.M. Charles lîonnefoi sollicité pour
succéder à M. Le Treul, a accepté.
Toutes nos félicitations au nouveau
trésorier.
Le camarade Pichon a élé également
nommé porte-drapeau en remplacement
de l'honorable M. Gauthier démissionnaire.
—0—
Douarnenez. — Do notre correspondant le 17 :
Abor îage. — Ce malin lachaloupe n®
i'.'/, du portde Douarnenez, appartenant
à-M. Guillaume Jacquin a élé abordée
par une autre chaloupé et coulée aussitôt. Heureusement, tout l'équipage
ainsi que le matériel de poche ont élé
recueillis par le bateau abordeur et ramenés à terre dans la journée.
—0Brieo. - Vol. — Mardi de la semaine
dernière, vers -1 heures el demie du
soir, après avoir fermé à clé la porte
do son habitation la dame Dulorier, fermière à Guirvriant, s'en alla vendre une
molle de beurre au !)Ourgdc Landrévar/ec. De retour, vers n heures, elle
trouva ouverte la porte donnant sur le
derrière de la maison, puis, après une
courte perquisition elle constata qu'une
malle placée au premier étage avait été
fraclurée cl qu'une somme de
francs
y avait été dérobée. Celle sonmie se
trouvait nMiferinée dans trois bourses
différentes. La malle, qui se ferme à
l'aide d'une faibleserrure avaitélé fracturée au moyen d'une petite vrille qu'on
a li'ouvée toute ployée dans le grenier.
Le malfaiteur avait, en outre emporté
2.")() grammes de beurre renfermé dans
le coll're de la table de cuisine, au rezdc-chausséo.
•Madame Dulorier va, presque tous les
mardi, livrer du beurre au bourg de
Landrévarzec cl celui qui a commis ces
soustractions devait sans aucun doute
connaître celte particularité.
Kn tout cas il est activement recherché.
—
Meliao. — Police dea ca\u-els. —
Dans une rondo de nuit, procès-verbal
a été dressé conlre trois débitants de
Mellac, pour fermeture tardive de leurs
débits.
- 0
—
Nizon. — Rixe. — Klant on patrouille de nuit, deux gendarmes de
Pont-Aven entendirent du bruit dans le
débit Colin, à Korbanalen, en Ni/on.
Ils y entrèrent et trouvèrent deux hommes se disputant et se ballant. L'un,
Lo Saux Yves, qui so trouvait en étal
complet d'ivres.se, ne voulut pas dire le
motif do la rixe ; l'autre, moins ivre,
déclara que son agre.sseur lui avait
cherché noise sans motif, l'rocès-verbal a été dressé conlre eux,
—0—
Conoarneau. — Do notre correspondant :
Vo\ — Dans la nuit du !<'• au 17 courant il a été commis un vol do 1.7(Hi
francs au préjudice do M. Hourgeois,
fabricant do conserves alimonlaires à
Goncarneau. Lo gérant do l'usine a eu
la douleureuso surprise de trouver lo
matin les portes du magasin et du bureau ouvertes, et de constater lo vol.
On n'ap ur lo moment aucun indice sur
les voleurs. Une enquête est ouverte.
—0—
Douarnenez. — De notre correspondantlo 17:
Fête de la Société d'éducation populaire et de patronage laïque. — Cette
0 —
Coray. — Rapt d'une petite fille.
— Jeudi, i:{ octobre courant, la dame
Iluet, qui exploite une ferme au village
de Lannurier, quittait son domicile,
vers onze heures cl demie du malin,
pour so rendre à Hosporden.
A son retour, dans la soirée, son mari
lui lit connaître qu'il avait rc(;u la visite
(le Irois femmes, dont une, la plus figée,
vêtue à la modo des p;iysannes des environs (le Ponl-L'Abbé, el les deux autres, l)paucoup plus jeunes, vêtues a la
modo de la ville, s'étaient présentées à
lui vers 0 heures du soir.
La fennrio, qui élail habillée à la
mode do la campagne, disait être la
grand'mèro do la petite .légo Gabrielle,
enfant âgée de ans, coudée par l'adiiiinislralion do l'Assislanco publiqu(i
aux époux Iluet.
Celte ()aysanno, (pii peut bien av.iir
une soixantaine d'années, ajouta qu'cllo
allait prendre l'enfant pour aller lui
achetiM-des habillements au boutg de
(^oray.
Coinme les étrangères n'étaient pas
encore de retoni', vers sept heures et
demie du soir, avec la petite Gabrielle,
ladamo Iluet so rendit au bourg de
Coray, où elle apprit que les trois inconnues étaient parties vers Rosporden
emportant la petite (ille.
Voici lo signalemenl do ces mystérieux personnages qui, espérons-le, no
larderont pas à être découvertes :
La femme habillée à lanïodo do Ponl-
l'Abbé, est do très forte corpulence.
Les deux autres, richement vêtues de
noir, paraissent être âgées do S) à 80
ans ; elles ont les doigts gai-nis de bagues en or : l'uned'ellesesl de moyenne
taille el porte au visage des traces de
variole ; toutes deux ont des voilelles
noires.
Kn cours de roule, une de ces personnes aurait ditàl'enfant : « Embrasse
donc ta maman ».
Ce propos aurait été entendu par une
veuve Cariou, du bourg de Coray.
Toutes Irois ont pris la direction de
Rosporden où d'ailleurs, elles avaient
loué une voiture à l'hôlel Capitaine.
Les auteurs do co rapt sont aclivcmonl recherchés.
VIGNETTES MOKA LEROUX
Nous rappelons que pour le concours
lOO'i toutes les vignettes devront être
adressées pour le î l l d é c e m b r o p r o c h n i i i , passé celle date elles seront portées en compte pour le concours suivant
1005.
La liste des lauréatsseraenvoyéedan»
t o u t e s l e » é p i c c r i e s ainsi qu'à toutes les personnes qui voudront bien en
faire la demande à M . A. L E R O U X , à
OrcliioH (Nord),
I;a bonne gestion d'une ferme bretonne,
même d'importance moyenne, commande
l'emploi du Broyeur d'Ajoncs et du HachePaille.
Par l'emploi de la machine combinée
Broyeur d'Ajoncs Hache-Paille à coupe
variable de T A X V E Z - L K V E R e t i l l s ,
(:O.N.STI<UCTHI;RS HREVETÉS S, G. D. G., à
Dernière Heure
LA GUERRE RUSSO-JAPONAISE
Paris, 18 octobre, 1 h. •
D'apt'ès les d e r n i è i v s nouvelles
reçues r e m p e i ' c u r Nicolas i l a u r a i t
décidé, d ' a c c o r d avec le g é n é r a l
( i r i p p e n b e r g , la m o b i l i s a t i o n de
(ilKMKK) ' hommes et d ' a b a n d o n n e r
p r o v i s o i r e m e n t la M a n d c h o u r i o .
Le g o u v e r n e m e n t russe adresser a i t a u x puissances une note déclar a n t la v o l o n t é f o r m e l l e de la n a t i o n
russe de c o n t i n u e r la g u e r r e j u s q u ' à
v i c t o i r e c o m p l è i e et d é f i n i t i v e .
Nous publions sous les plus expresses
réserves cette grave nouvelle qui demande confirmation.
Conseil des Ministres
Paris, 18 ocLobre, .3 h.
Le conseil des m i n i s t r e s s'est
r é u n i ce m a t i n à l'Klysée. M . Ixouv i e r , l o u i o u r s soull'rant, M M . Cliaumié et M o u g e o t , absents de -I^aris,
n'assistaient i)as à la d é l i b é r a t i o n .
Le Conseil a décidé de d e m a n d e r
à la C h a m b r e d ' a b o r d e r i m m é d i a tement la discussion des i n t e r p e l lations relatives à la r u p t u r e des
r e l a t i o n s avec le V a t i c a n .
M . Combes a indiqué l a réponse
q u ' i l se propose de faire à ces i n t e r pellai ions.
M . \ ' a l l é a fait signer un^ décret
n o m m a n t m a î t r e des requêtes au
Conseil d'I'Uat M. Poulet, chef d u
s e c r é t a r i a t p a r t i c u l i e r d u président
de la République.
Le général A n d r é a été a u t o r i s é
a déposer un p r o j e t de l o i a p p l i q u a n t a u x armées de t e r r e el de
m e r la législation r e l a t i v e à l a libér a t i o n conditionnelle, a u casier j u d i c i a i r e , et à la r é h a b i l i t a t i o n de d r o i t .
l ù i f l n M , D o u m e r g u e a fait signer
un décret r é o r g a n i s a n t le g o u v e r nement de l ' A f r i q u e Occidentale.
FOIRES ET MARCHES
d u l n i p c r l é . — Fo/re du 11 oe/o/yrc/.907.—Taureaux, le kilofr.,U.(')0; bœufs
do boucherie, 0 Cw ; vaches de boucherie
0.00; bœufs de travail, élevé; bouvillons,
élevé ; vaches laitières, t. élevé ; fïônisses,
élevé ; chevaux, élevé ; porcs, 0.75 ; moulons, O.SO ; veaux. 0.7.") ; froment, les 100
k i l . 2 1 S e i g l e , 15.50: orf,'e,11.»»;sarrasin,
15.(X) ; avoine, 13.50 ; pommes de terre,
1.50 ; beurre, le kit., 2.30 ; œufs,
la douz., 1.05; Foin, les 500 kil., IS.»»;
paille, les 500 ktl., 20 25; son, les 100
kil,, 13.50; farine 1" quai.. 31 ; 2"
quai., 27.»».
Pommes à cidre 2 fr. 50 la barriciue de
125 kilos.
Très peu d'acheteurs cl beaucoups de
vendeurs.
Plus de Saisons
I.CS ],I'1-S(.I111.'S l|\li NdllllVcilt il.' (lolllcMll-S. l llIlIliatUllU'S
«rlic\il;iii'c's (111
;iitliiilismc. (,'iiii(t,i>. et.-., |)iMivi>n
rloiviunMiit. S>
i (lis|"Misi'i' ir:illi!r f:iirc 'li'S s;iisc)iis aux
étalions lliiM-mali's. Kn (intrr (in cllcs sniil lirs CDUtiMiscs.
l'i'S saisDiis oui II! (l('sa^'iiMii('iil ili- f.iti|j;uiM' li- iiialadi-, lu
(Milcvaiit. ainsi |iic.s<|nc luul le lirMi'li.-.- i|u'il prul iMi
liic'i . I,c traitomont de l'Abbé do Brantôme simlanc
lualaili'lie suili' cl le I^urrit fil (|Ui'l(|Ui'H Jiiui's. Il lu!
f;ill jainais ilc mal cl lu' saurait fati;;uci- le iiialailc,
|.»i.iiiu'il ne r.iMi^'c |i:is à clianuci' ses lialiiluiles. Aussi
est-il il^ivoisclleiiiiMil ciiniiii cl l'ccMiiiuiainli-. ("acliets
:i fr. l.inhneiil. ï fr.
I)c|ml«: l'Iinrniiu:!.!» llKAliKiiliuH, Ji Quimporlé ; MONTKi.I.lKU, il Coiiciiinoau ; C.I.OUAUO, .'I yuiiiipur
LAZKNNI;C, tlli.'ilomiliii ; Ciouuiou, ii Morlaix.
CHOCOLAT E^ENIER
Mefuter
le»
ItnUationB.
U n remède efficace
Dans toutes los maladies do Ijroiiche.s iiccom])af,'iiées (l'opiirossinn et d'essouflUiineiit ilfaiil,
sans liôsiter, avoir rocours à la l'oudro 1-ouis
I,o{,m'!is, (lut a onc.oro obtenu la plus haute récomponse l'ilxiiosilion T ni verse lli> do lilOd.
Co morvoilloux remède calino on moins d'une
minute los plus violents acco.s d'asliimo, oatarrlie, oppression, sulVoc.alion, essoufllcmont,
ot amène pro^îrossivemonl la ^ruèrlson. t'ne
boile est expédiée oonlre mandai do V fr. lo
adressé à I,ouis bc^M-as. m , H' Ma),'enta, A
Taris.
^
^ ^
Longues BouffranoeB. — (Irisny-en-'riiiéraoho (Ai.sne), lo LM janvier H»O:Î. - Malade do
roslomao depuis Ht ans, A la suite do {grands
clia^îrins, j'en étais arrivée à no i)lus pouvoir
prondro aucun alimoni,. Je n'osais plus mo
nourir l(>llomonl ]o soulVrais. t,'usa{j:o des
Pilules .Suisses m'a fait lani do hion, je mo
suis sonlle tellement soulajiéc après avoir si
loiif,'l(unps soutTort, i|u'11 mo semble que c'est
uii miracle. M"" HANSIÔNIUS. (Sif?. lég.).
l'usine de la Tourelle, Guingamp (Côlesdu-Nord), si justement réputée par des
milliers d'exemplaires livrés dans toute la
Bretagne, les cultivateurs réalisent, chaque année, une économie supérieure à
son ï)rix d'achat. C'est la machine indispensable dans la ferme.
Bien exiger la Marque de Fabrique
{Wir aux annonces] afin d'avoir la machine authentique qui a remporté les plus
hautes récompenses : médailles d'or et
d'argent aux concours spéciaux de Rennes,
Quimper, Vannes, etc. Grande douceur de
marche. Supcriorité reconnue. Catalogue
franco.
Appréciations des cultivateurs sur les
Broyeurs d'Ajoncs T A X V B Z - L E V E R t
Monsieur TANVKZ-LEVEU .
,]e suis Irô.s satisfait du Broyeur d'ajoncs
que vous m'avez vendu ; il fonctionne très
bien et est très solide ; il n'a eu aucune réparalion depuis que je l'ai. 11 fait d'ailleurs un
excellent travail el m'épargne beaucoup de
foin tous les ans.
Beaucoup de fermiers, qui viennent chez
nous, me demandent le résultat ; à tous je fais
les plus j,'rands éloges de votre Broyeur.
Veuillez agréer..., etc.
A. DOflLLAlU),
Fabricant de l)riques à BoulTeré par Montai-'u (Vendée.)
Etude de M« PITON, avoué
à Quimperlé, rue de Quimper, n" 12
PURGE
ll'llYPOTIlÈaUES LÉ«ALES
Suivant exploit du ministère de
FICHE, huissier à Bannalec,en date
des M et 15 octobre 190-1, enregistré.
A la requête de
M. François-Christophe Toupin,
agriculteur, demeurant et domicilié
à Plaçanien, en la commune de
MoOlaii, pour Ictiuel domicile est élu
à Quimperlé, rue de Quimper, n" 12,
en l'élude de M' PITON, avoué.
Notification a été faite :
A M. le Procureur de la Républi(iue près le Tribunal civil de
Quimperlé, en son Parquet, au Palais
de .Juslice, à Quimperlé ;
Et à autres intéressés :
De rexpcdition d'un acte dressé
au Grell'e du Tribunal civil de
Quimperlé, le 21 juillet ;y04. enreiiislré. constatant le dépôt fait, ce
jour, audit grell'e, par M- PITON,
avoué du rei|ucrant, de la copie
dûment timbrée, collationnée. signée cl enregistrée, d'un jugement
émané de l'audience des criées du
Tribunal civil de Quimperlé, le dixhuit mai l'.ioi.enregistréel transcrit,
portant adjudication au profil de
i\l. François-Christophe Toupin, re(luéraut, pour le prix principal de
douze
mille
cinq
cents
francs,
frais el ctiar^res outre, d'une
t a i r i e située au lieu du Cleuzioa
cl par exiension en celui de Ker.saléi/Kcn, en la commune de Querrien,
canlon de ScaCr, arrondissement de
Quimperlé, composée comme suit :
Art. 1"' Une lande dite Parc arhoal, d'une contenance de 1 hectare
10 ares 50 centiares, ligurant au plan
cadastral de ladite commune sous le
n" JL'S de la section C; Art. 2' Une
pâture dite Parc-ar - leur puer,
d'une contenance <Je 1 1 ares SO centiai'e^ ligurant au plan cadastral
sous lo n" 2.")0 de la section C ;
piéc9 de terre labourable dite
Parc-moan,
d'une contenance de
.37 ares, figurant au plan cadastral
sous le n° 495 de la section C ; Art.
14° Une pâture dite
Pradel-arimUaouen,
d'une contenance de
.50 ares 40 centiares, figurant au pian
cadastral sous le n" 498 de la seclion C ; Art. 15" Une pièce de terre
labourable dite Parc-.BowMâ!i, d'une
contenance de 68 ares 70 centiares,
figurant au plan cadastral sous le
n" 502 de la section C ; Art. 16» Une
pièce de terre labourable dite
Parc-anclouar-Coz,
d'une contenance de 88 ares 40 centiares, figurant au plan cadastral sous le n° 503
de la section C ; Art. 17® Une pièce
de terre labourable dite ParcIHan, d'une contenance de 36 ares
.30 centiares, figurant au plan cadastral sous le n" 506 de la section C ;
Art.
Un pré dit Prat
ty-guélen,
sis au lieu de Kersaléguen, d'une
contenance de
ares 90 centiares,
compris au plan cadastral sous le
n" .545 de la section C ; Art. 19« Une
lande dite Miné-Guéguen,
d'une
contenance de 2 hectares 5 ares
10 centiares, portée au plan cadastral sous le n" 722 de la section C ;
Arl 20% Bâtiments d'habitation et
d'exploitation, crèche et hangar;
ladite propriété contenant 9 hectares 65 ares 80 centiares, afîermée
à Charles Bacon et Anne Guillou,
son épouse, vendue par suite de licltalion à la requête de Jean-Louis
Le Gall époux de Marie-Mathurine
Le Beux, cultivateur, demeurant au
lieu de Kerihouarn, en la commune
de Mellac, contre Louise Le Gall,
veuve de François Kerbiquet, cultivatrice, demeurant au bourg de la
commune de Querrien ; Marie-Anne
Le Gallic, veuve de Etienne Hélou,
cultivatrice, demeurant aux Salles,
en la commune de Querrien, en son
nom personnel et en sa qualité de
tutrice légale de Pierre, Louis et
Joseph Hélou, ses enfants tnineurs,
nés de son dit mariage; Marie
Guillou, épouse de Guillaume Kerhervé, non autrement désignés.
Avec déclaration à Monsieur le
Procureur delà République et aux
autres intéressés que ladite notification leur élail faite en conformité
de rarticle 2194 du Code civil,
)our qu'ils aient à prendre dans
e délai de deux mois à dater
de la notification, telles inscriptions d'hypothèques légales qu'ils
jugeraient convenable, et que, faute
par eux de le faire dans ledit délai,
ladite métairie adjugée à M. Toupin, requérant, serait et demeurerait en ses mains purgée, affranchie et libérée de toutes inscriptions
ou charges de cette nature pouvant
la grever.
. . „ ,
Et déclaration en outre a M. le
Procureur de la République que les
anciens propriétaires de ladite métairie de Cleuziou étaient : l" Etienne
Ilélou, époux de Marie-Anne Le
Gallic, aliéné non interdit, de son
vivant domicilié à la Salle, commune
de Querrien ; 2» Jacquette Hélou,
veuve en premier mariage de JeanLouis Pensec et en second mariage
de Thomas Vallégant, de son vivant demeurant à Querrien ; 3» et
4" Corenlin Ansquer et Marie Le
GofT, son épouse, cultivateurs demeurant au Cleuziou en la commune
de Sainl-Thurien. Pour la foncialité :
5" Mathieu Le Beux, cultivateur à
Rosquimerch en Sainl-Thurien ; 6°
el 7° M. François Moniaret de Kerjéguel Mme Césarie-Marie-LouiseYvonne-Joséphine Le Guernalec de
Kéransquer, son épouse, demeurant
à Brest : 8" et 9" M. Antoine Le Guernalec de Keransquer et Marie-Louise
Le Maoût,deKergadiou, son épouse.
Pour les droits édificiers: KT ClaudeLe Berre, cullivaleur à Quélébers
en Querrien ; 11° Thomas Le Berre,
cultivateur à Quilior en Querrien ;
12" François Le Berre, cultivateur
au même lieu : 13^ Jean Le Berre,
cullivaleur, à Quélébers eu Querrien : 11" Marie-Jeanne Le Berre,
épouse de Guillaume Picard, de
Quilior en Querrien.
Et que tous ceux du chef desquels il pour7'ait être pris des inscriptiois
d'hi/pothèques
leaales
.sur ledit immeuble n'étant pas
connus du requérant,
il ferait
la présente
publication
conformément à l'aris du Conseil
d'Etat du P\iHin 1S07.
Extrait par l'avoué soussigné.
Quimperlé le 18 octobre 1904.
F3.
Art 3' Une pièce de t e r r e labou-
rable dite l'arc ar-lcitr i/iwr, d'une
contenance de t>0 arcs SO centiares,
liirurant au plan cadastral sous le
II" 231 de la seclion C; Arl. l" Un
sel et dépendances dit Parc arIcurqucr. d'une contenance de
7 ares 10 centiares, flururant au plan
cadastral sous "le n" 252, seclion C :
Art. .5'- Un courtil dit .\r
jardin,
d'une contenance de '.»0 centiares,
liiiuranl au plan cadastral sous le
M" 2f)0 de la section C. : Art. O" Un
courtil dil Liors ar leur, d'une contenance de 5 ares
centiares, ligurant au plan cadastral sous le n"2C.l
de la seclion C: Arl 7" Un courtil
dil Lior.s ar-lcar. d'une contenance
(le l arcs 20 centiares, ligurant au
plan cadastral sous le n" 2t)5 de la
section C; Art. S" Une pièce de
terre labourable dit Pare rra.'<.sédch. d'une contenance de 77 ares
.51) centiares, ligurant au plan cadasIrai sous le n"-27() de la seclion C;
Arl. Il' Une pièce de t e r r a labou-
rable dlle l'arc l'ilat d'an éaeh,
d'une contenance de (')'.• arcs, figurant au plan cadastral sous le ir ISS
de la seclion (.:; Arl. Il'" Une pièce
do terre labourable dite Parc/liliil (l'an diiis, d'unecontenancede
ares 7o centiares, ligurant au plan
cadastral sous le n" isi) de la seclion
C.: Art. 11" Un prè dit
d'une contenance de 2() ares -10 cenliares. llirurant au plan cadastral
sous le n" l'.H) de la seclion C: Arl.
12" Un pré dit l'rat-pilat,
d'une
contenance de '25 ares 50 centiares,
ligurant au plan cadastral sous le
n" l'.U de la section C ; Arl. 13" Une
P I T O N ,
Etude de M" de Cadenet, huissier
3, place Hervo, à Quimperlé
Vente amiable
PAU
SUITE
lie C e s s a t i o n d e C o m m e r c e
Le Dimanche
Octobre 1904,
à riieure de midi, et Jours suivants, s'il y a lieu.
A la requête de M, Louis Kerbiquet, entrepreneur à Bel Air, en la
commune de Mellac, l'huissier soussigné procédera au domicile dudit
sieur Kerbiquet, à la vente publique
el aux encheres au plus offrant et
dernier enchérisseur des meubles et
objets mobiliers ci après:
so barriques vides en très bon
état, pressoir presque neuf, charrelies, lits, butTet, armoires, bois
de charpenle, poutres, planches de
châtaigniers et de cerisiers, environ 7,.500 kilogrammes de pommes
de terre, deux chevaux de limon,
étiuipages complets, 4 tombereaux,
brouettes et outillage d'entrepreneur.
En cas d'oll'res suffisantes, il sera
traité de gré à gré avant l'adjudication.
, ,, ,,
Dans ce cas, s'adresser à M. Kerbiquet Louis, entrepreneur à BelAir, en Mellac.
La vente aura lieu au comptant,
6 0.0 en sus du prix d'adjudication.
L'huissier chargé de la r.^nte
J. de CAOENET.
Une
ETABLISSEMENTS S A V A R Y
GAeïiiii
fillette de 10 ans t i r e l'eau sans
fatigue à t o u t e r profondeurs
Les Docteurs conseillent pour avoir toujours de l'eou saine, de les remplacer par le
k fi" , Iiidêiilciirs-Coiistiiieteiirs
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K.xposilion Univorsollo de Paris
1878-lS89-l!i0ii
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Paris 18S8
Premier Prix : MÉDAI1.LE D'OR
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nullement la gelée pour la pose ni pour le naux environ de terre, avec maison
fonctionnemont. .Système breveté, liors d'habiialion, écurie el hangar.
concours dans les K.xposilions, .se plaçant
S'adresser pour visiter ou traiter
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tout à coup de grosses glandes au cou de son enfant ; quelle femme, en embrassant son chérubin rose, ne se dit : Pourvu que je leléve facilement et qu'il nedevieniio ni bossu ni boiteux ?
Tous les cœurs de mères ont frémi en songeant aux maux divers et terribles qui jjueltent leurs enfants. Qu'elles soient sans crainte toutes
'y a pas de maladies, il n'y a que des malades». — Prédonné nous avons tous un point faible, un manque de
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Créd*. FonC de France 500 f. t. p.
Crédit lyonnais, 500 fr., 250 p.
Société générale, 600 f., 250 f. p.
Banq^ue parisienne, 500 fr. p..
Est,.500 fr
Paris-Lyon-Méditer., 500 f.
Midi, 500 fr
Nord, 400
Orléans, 500 fr
o V Ouest, 500 fr
Transatlantique
Messageries maritimes
Canal de Suez, 500 fr
' Obligations
^ Communales 2.607.1879,500f.
o , Foncières, 3 7. 1879, 500 fr.
&.I
Communales 3 7.1880.500 f.
Foncières 3 7. 18S3, 500 fr.
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s Commun., 3 J' 1891, 400 fr..
2ti07.1892,500fr.
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fusion ancienne.
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— nouvelle..
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s Ouest 3 7
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Messageries maritimes 4 ./"
Transatlantique 3 7
Panama 5 7., tout payé
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Restons donc forts et donnons à ceux qui nous sont chers des toniques et des phcs^ihales phosphoriques assimilables, tels que ceux découverts par M. Moreul : donnons de l'iode à liaute dose ; l'iode esl un puissant dépuratif el anlisepti(iue don! on a fait jusqu'ici un trop timide
emploi. M. Moreul esl le seul qui ait osé donner l'iode à dose massive el l'adminislrer de fa(:on à le supporter sans nuire à l'estomac.
11 faut du sang riche et généreux pour se bien porter; r u i i i i i i i i i c i i i c fait du sang. I l ne faut pas (juc le sang soil appauvri ou vicié ;
r u i i i i i i i i i « i i i c revifie le sang, le régénère el le purifie.
I / U l i i i l i m c l i i c . ^ l O H K U L est le préservatif des méningites, la terreur des parents; le préservalif et le guérisseur des scrofules, des
écrouelles, des glandes au cou, du rachitisme, des bronchites chroniques, de la tuberculose, de tous les vices du sang (nos inocuialior.s à divers
animaux en sont la preuve). Les jeunes filles chlorotiques, qui ne sont pas encore femmes à it; ans, verront leur étal se Iranformer rapidement
on peu de temps. Les polypes et tumeurs adénoïdes cèdent devant l'iode de l ' I I l i i i i n i i c i i i c .
Bien des médi raments ont été pronés comme dépuratif tonique, el le public se trouve, par suile, Iré.»» embarrassé dans le choix du remède.
Dans ce cas, (lu'il s'adresse au pharmacien qui lui oll're les plus hautes garanties scientinciues : pas un seul préparateur de cette spécialité n ollre
en France, les mêmes titres c ue M. .MOREUL (jui, après avoir obtenu tous leî premiers prix de l'école de médecine et de pharmacie, s'est vu
décerner une récompense de 'Académie de Médecine, la plus haute sanction scientifi(|ue
L ' L ' l i n i i i i i c i n c se trouve dans toutes les pharmacies, chez les droguistes et commissionnaires.
C'est, en outre, - ce qui n'est pas un mince avantage — le moins cher de Ions les remèdes spéciaux.
Le litre, 6 francs; le IjS litre. Z fr. 50 ,- te/tdcon, 2 fr. 52.
E.xiger la marque MOREUL et mêliez vous des contrefacteurs peu scruputeux (jui tentent de s ihslitiier leurs produits à l'Ulminucine. — Il n'y a rien
catalogue â l'Ulminucine MOREUL. Surtout méllez-vous du siroji iodotanique qui est souvent oll ort à la place, c'est une tromperieaussi grossière qu indeli- Suez 5 7
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Le Gérant : C. BERTHOLOM.
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Année — N" 121
LE NUMÉRO
:
CÎIVQ CENTIMES
mT
Organe
Vendredi 21 Octobre 1904
mAMiTimm
Républicain
de
la
Région
du
Nord-Ouest
Paraissant les MERCREDI, VENDREDI et DIMANCHE
Annonces et Réclames
Annonces judiciaires (la ligne).. 20 c.
Annonces volontaires
—
.. 25 c.
lléclames
—
.. 50 c.
Les annonces sont reçues au bureau, du
journal et à Paris dans toutes les Agences.
On traite à forfait pour les annonces
répétées plusieurs fois.
QUIMPEULÉ, LE 20 OCTOBRE 190'i
1.1
Dès leur rentrée, qui a eu lieu
m a r d i , les députés ont été saisis
d'un document qui a dù leur rappeler que l'agitation religieuse n'est
pas t o u t dans notre pays : c'est le
r a p p o r t général de M. Merlou sur
le budget de l^K)-"). Il inspire de sérieuses réflexions sur la situation
financière de la France.
T o u t le monde a déjà rendu hommage à la sincérité du p r o j e t de
budget élaboré par M. R o u v i e r ,
ministre des finances. M. R o u v i e r
n'a v o u l u y i n t r o d u i r e n i grande
réforme, n i disposition étrangère
au vote de l ' i m p ô t : son budget ne
vise que les recettes à encaisser et
les dépenses à faire. Cette simplicité
assurera sans doute celte année
encore le vote d u budget avant le
31 décembre. De plus, l'équilibre des
recettes et des dépenses s'établit
sans emprunt ni ressources exceptionnelles.
Est-ce à dire que nous soyons revenus à une époque de prospérité
qui doive nous faire oublier toute
prudence? Certains le croient. Du
fait que l'année 19().'î a v u pour la
première fois depuis de longues
années le r e t o u r de ces plus values
budgétaires que nous ne connaissions plus, ils t i r e n t cette conclusion
que nous pouvons nous d é p a r t i r de
l'esprit d'économie dont le ministère
des finances et la commission du
budget, à défaut du Parlement luimême, se montraient heureusement
inspirés. M. Merlou n'est pas de leur
avis et il le dit avec une nette!é à
laquelle nous rendons d'autant plus
hommage que ce député n'est pus
de nos amis politiques.
Le t o t a l des crédits demandés au
Parlement [tour les dépenses do l'année prochaine s'élève à
11 ,(HiO
f r . Les I5<) millions de Français peuvent être fiers d'un si beau c l i i l l r c !
Mais ce qui diminuera leur joie,
c'est qu'il v a en croissant. L'année
110") nous coûtera as,:}:Jl,(KK) IV. de
plus que 11)01 et il n ' y a comme on
d i t , pas de raison pour que cela
{G9]
Union Agricole
Mongienr de SeptfODtaines
par Auguste F A U R E
QUATRIEME
PARTIE
La Châtelaine
de Saint-Jean-de-Luz
XIV
Où Grégoire fait escale avant d'arriver
à Salnt-Jean«de-Luz
-
Suite
-
Heureusement pour lui, le capilaioc
portait toujours la fameuse colle de
mailles. Le poigoapd de Gr^'goire glissa
sur le tissu métallique, peadaDt que Marcellio s'écriait :
— Vous voyez, monsieur le duc, combien vous avez eu tort de vous apitoyer
sur le sort de cet assassin. Ce serait vraiment faire trop d'honneur à ce bandit que
de commettre mon épée loyale et sans
Directeur : Auguste TERRIER
Rédaction, A.d.mixiiBtration. Se ^nnonoea
s'arrête. « A chaque budget., écrit
tristement M. Merlou, i l faut bon
gré mal gré ajouter une annuité de
plus de.'i) millions p o u r les dépenses
nouvelles. » Ces augmentations
viennent du développement n o r m a l
dos services publics et, p o u r beaucoup, de lois récemment votées :
ainsi la loi p o r t a n t de 1/5 à
la
p a r t de l'IOtat dans les dépenses des
enfants assistés et moralement
abandonnés nous coûtera l'an prochain près de 5 millions 1/2, l'amél i o r a t i o n des traitements de l'enseignement p r i m a i r e , (vP),(XX) fr.
etc. Du moment que les recettes
ne suivent pas la même progression,
il faut donc continuer « la politique
de compression énergique des dépenses » suivie en ces dernières
années.
à QUIMPERLÉ, place H«rvo, n° 9 bis
conversions, la réduction des charges de la Dette font t r o p oublier son
chifi're, et cependant, i l faut bien le
dire, le j o u r où i l serait nécessaire
sous l'empire des circonstances critiques de faire appel au crédit, le
chilîre de notre Dette pèserait d'un
singuHer poids dans la balance et
a l o u r d i r a i t sans mesure les sacrifices à consentir ».
I l n'est pas mauvais que cette vér i t é ait été criée le j o u r même de la
rentrée, à nos députés trop oublieux
du contrecoup de leurs innovations
sur la feuille d'impositions des contribuables. De vastes projets sociaux ou économiques sollicitent
leur activité. Or, les Français supportent déjà le poids d'un budget
respectable et d'une dette excessive.
On est a r r i v é au point de saturation. A v a n t toute réforme, nos parlementaires devront se demander si
le pays est capable de supporter le
supplément de chai^ges qu'elle entraînerait. Ils crient, mais ils paier o n t , disait jadis des Français, le
cardinal Mazarin. Ce fut v r a i jusqu'à ce j o u r , mais t o u t de même i l
en est qui se lassent de s'égosiller
p o u r rien. M. M e r l o u le dit excellemment : « Les Chambres devront
résister à certaines augmentations
de dépenses dont l'urgence n'est pas
immédiate. > Reste à déterminer
les cas où cette urgence est immédiate, Ce ne sont pas nos amis politiques qui en abusent. Les députés
qui devraient contrôler les dépenses
et non les provoquer, feront bien
de l i m i t e r le nombre de ces cas, car
les contril)ual)les finiront par comprendre pourquoi ils sont électeurs.
Fst ce suffisant? Non, car notre
dette est énorme et nos budgets ne
l'amortissent que d'un chiffre insignifiant chaque année. Dans le budget de l'.ir) l'amortissent n'a que
70 millions, c'est-à-dire la p a r t
stricte, automatique, que lui assurent l'exécution des lois votées et
des engagements fermes. Un million seulement est afi'ecté à l'extinction de la dette à c o u r t terme, c'està-dire de ces émissions de bons du
Trésor, vrais emprunts déguisés,
que le ministre des finances de
1U)1 et de l'.H):^ autorisait p o u r par e r aux moins-values des recettes
do l ' K t a l .
Si donc la sUifft(io)i
budgétaire,
c'est-à-dire l'équilibre des recettes
et des dépenses, est satisfaisant, la
.situation. Ilnancière, c'est-à-dire le
solde du compte des budgets de
l'Ktat depuis de nombreuses années
et l'état do la Dette llottanle, demeure inquiétante. L ' a m o i i i s s e m e n l
notre Dette est t r o p lent. « c'est
une déplorable politique linancière,
écrit encore M. Merlou, que cotte politique au j o u r le j o u r qui prodigue
généreusement aux besoins actuels
l'intégralité dos ressoui'ces disponibles sans se préoccuper du lendemain. L'Mtat ne tliésaui'ise pas.
Mais il a le devoir, s'il ne se ménage pas pour l'avenir une ressource en argent, dose réserver une
ressource en crédit. La facilité des
La soanco s'ouvre i\ h. l/'i, sous la présidence de M. lirisson.
Au banc des minisires : MM. (lombes, Delcas.sé, Doumergue, Trouillot, le général André el Hérard.
Le présidenl donne leclure des diverses interpellations qui restaient à l'ordre du jour el
souillure, avec l'esloc de ce valet de
bourreau. Aussi, j'use de mon droit, et je
me fais justice moi-même.
Emporté par la fureur, il avait saisi
(irégoire à la gorge... Tous deux se débitlaient avec rage... Seplfontaines et
S'gismond avaient grand'peine à maintenir
la chaloupe, quand, tout -à coup, Marcellin et Grégoire tombèrent à la mer.
L'eau bouillonna et les deux hommes
disparurent... Une minute après ils revenaient à la surface, toujours attachés
l'un à l'autre... Soudain, un éclair brilla
di»ns la nuit, et Marct'Ilin enforçi, jusqu'au manche, sa dagie dans la poitrine
de Grégoire, en criant :
— Laissez passer la justice de Seplfontaines !
Le duc et Sigismond ressaisirent, tant
bien que mal, le capitaine ruisselant d'eau.
Quand il se fut ébroué bruyamment, Marcellin s'écria, désignant du doigt le cadavre
de Grégoire qui s'en allait à la dérive :
— Je crois qu'elTeclivement, Sigismond,
votre mission devient une sinécure et que
vous n'aurez pas besoin de vous battre
avec ce bandit. Grégoire est mort et bien
mort 1 Je lui ai porté un furieux coup de
pointe, qui lui a traversé le cœur de part.
Ah ! j'ai aussi trouvé sur lui, par hasard,
une clef qu'il portait dans la poche de son
pourpoint... Elle pourra peut-être nous
dire utile... voyez vous-même, monsieur
le duc?
Et le capitaine tendit à Seplfontaines
une clef d'argent suffisamment massive,
portant en relief, sur sa partie intermédiaire, ce nom : « Ciboure », accompagné
des trois merletles, arnooiries du Bâtard.
Le duc la tit passer à Sigismond qui,
après l'avoir examinée longuement, dit à
ses compagnons :
— Capitaine Marcellin, je vous tiens,
cette fois, pour un grand homme vous
venez de faire coup double, et, en nous
débarrassant de ce Grégoire, de nous
fournir le moyen de nous emparer du HAtard de Luçon. Ou mon llair de vieux
chien de chasse me trompe fort, ou je
parierais les mines de Golconde contre
une noix de coco, que celte clef n'est
autre que celle de la maison du Billard à
Ciboure. A propos de Ciboure, avez-vous
remarqué 'que toutes les lumières de la
maison sont éteintes ; le Bfttard a dû «Mre
slupélié par l'explosion du brick, el quitter précipitamment la maison. Il doit évidemment être complètement désorienté, et
s'être mis à la recherche de Grégoire ;
peut-être allons-nous, en débarquant, le
JACQUES R U D E .
L.E
F3 A R L. E M
E M-r
Chambre
Sctince du mardi JS oc/ohrc
Les InterpeUations
Les abonnements se paient d'avance. Sauf conventions, ils partent dît i" ou du i5 de chaque mois.
On s'abonne au bureau du journai. On peut s'abonner
également, sans frais, dans tous les bureaux de poste,
ou encore en adressant un mandat-poste à
l'administrateur, M. Louis BEAUFRERE, place Hervo, à Quimperlé.
de celles qui ont été adressées depuis la séparation des Chambres.
M. Combes, président du Conseil, demande
à la Chambre do joindre dans un môme débat
et de discuter d'abord les interpellations qui
visent la politique religieuse du gouvernement, el tout de suite l'interpellation de M.
Denys Cochin sur la question du protectorat
religieux on Orient.
M. l'abbé Lemire demande, vu l'importance
de la discussion sur la politique religieuse du
gouvernement el nos rapports avec le SaintSiège, de ne pas engager maintenant une discussion prématurée et inefficace, car elle ne
peut avoir, pour l'instant, aucune sanction.
C'est seulement au moment de la discussion
du budget des cultes que le débat devrait s'engager. Mieux vaudrait discuter les interpellations concernant tous les désordres de la rue
et les grèves.
iM. Lasies demande qu'on discute son interpellation au ministre de la guerre.
Les auteurs de diverses interpellations déposées demandent tous la priorité en faveur
de leurs inlerpellalions.
M. Vazeille, député radical, se demande ce
que sera demain la politique du gouvernement qui se sert de la politique religieuse
comme d'un paravent pour supprimer ' toutes
les autres questions.
Au congrès de Toulouse, des républicains
ont eu la prétention d'excommunier des hommes qui avaient combattu la veille avec eux.
Ceux-ci demandent à se défendre.
D'autre part, la Chambre, a décidé qu'une
enquête soit faite sur la marine. N'est-elle pas
curieuse de connaître les résultats de ceUe enquête
M. Chaumel demande que son interpellation
sur l'indiscipline dans les arsenaux soit mise
à la suite des inlerpellalions sur la politique
religieuse.
Par 321 voix contre 230, l'ordre de discussion
des interpellations proposé par le gouvernement est adopté.
Sur la proposition de M. Magnaudié, la
Chambre décide de limiter au vendredi la discussion des interpellations.
Lundi on commencera la discussion de l'impôt sur le revenu.
Sénat
Séance dic mardi
18 octobre
L'éloge funèbre de M. "Waldeck-Rousseau
Lo prt'.sicl('iit prononce l'éloge funèbre do M.
Waid(;clc UDUssoau, dont il raiipello tou^ d'abord lo laloiil il'orateur. 11 fait ensuite l'hisloiro do sa vio poliliiiuo, dont le dobul fut
mar(iuo par un admirable discours prononcé
à la Cliambro, lors do la discussion de la loi
sur la réforme de la magisirature.
<' l'<>rsonno ne so trompa à celte entrée à
sonsalion sur la scono politique, ni Gambelta
(jui, lorsiiu'il prit le pouvoir, s'omprossa de
coiillor à WalilocU-Houssoau le ministère de
riiitonour, ni .Iules Forry, qui trouva plus
tard dans sa loyale collaboralion une aide
au.ssi préfitniso iiuo dosiiilérossoo, pondant
<|u'avof l'iiilirpiililo de son tomporamon! ol la
màlo l'cniioio ilo SOS conviclions, .Iules Forry
ilofoiidail, tlaiis uiio lullo ([u'il y a lieu do
i-appolor aujouni'liui, la |trodominaiu'o do la
puissanoo oivilo oimlro los onlroprisos do l'ospril confo.ssioiuiol, poiulanl (ju'il travaillai! à
consolider los fondomoiits de noire enseignomoiii laïc, vorilal)le libérateur do la pensée
liumainoet d'où dopiMuloiil les destinées d'une
domocralio issue do la Révolution. Waldeok-
Irouver sur la grève, ce qui donnerait lieu
à des incidents assez pittoresques 1
11 se tut... Us s'approchaient de la
grève, où l'on ne voyait personne : à
quelques brassées d'aviron, leur apparaissait la petite ville de Saint-Jean-de-Luz
endormie sous la lune... Grégoire n'était
plus maintenant qu'un petit point presque
invisible à l'horizon... Chose étrange !
son cadavre semblait immobile : en eiïet,
l'océan, qui se relirait, l'avait déposé sur
un de ces écueils à lleur d'eau, assez fréquents dans ces parages, et Sigismond,
en faisant cette constatation, ne put s'empêcher de s'écrier, avec l'ironie qui le
caractérisait :
— Ce diable de Grégoire a toujours eu
des fantaisies assez prime-saulières, el je
me demande quelle mouche l'a piqué,
pour lui faire faire escale, en vue des côtes
de Sainl-Jean-de-Luz 1
— Vous devez vous tromper, Sigismond, répliqua Seplfontaines railleur...
Ce qui a piqué Grégoire, ce n'est pas une
mouche, c'est une vipère... Demandez
plutôt au capitaine Marcellin !
Abonnements (UN AN)
perlé (ville)
7 fr
FinisCère et départements limitrophes
8 —
Autres départements
9 —
Colonies et étranger
15 —
Rousseau à ses côtés, vaillant et résolu, les?
yeux tixôs sur l'avenir, faisait voter la loi
sur los syndicats professionnels. Que cette loi
n'ait pas prévenu ou apaisé tous les conflits
(]ui ne remuent que trop le monde du travail,
qui pourrait en être surpris. Quelle est la
liberté conquise de haute lutte qui, pour
asseoir délinitivement son empire, n'est contrainte de subir les incertitudes d'un difficile
apprentissage !
« Il faut avoir la patience délaisser le temps
collaborer à son œuvre et ce ne sera pas, dans
tous les cas, un des moindres honneurs de la
carrière de AL Waldeck-Rousseau que d'avoir
attaché son nom à une loi qui restera comme
un indéniable instrument da paciflcation sociale.
« M. Waldeck-Rousseau a passé plusieurs années sans se mêler aux agitations de la politique militante. Il les a consacrées laborieusement à l'exercice d'une profession qu'il a
illustrée et il devint un des maîtres de la
barre, comme il était déjà une des gloires de
la tribune. Il ne resta pas cependant indifférent aux manifestations de la vie publique.
Il en suivit les péripéties diverses avec une
patriotique attention, toujours prêt à mettre
au service de son parti, si les circonstances
l'exigeaient, son dévouement sans réserves et
ses incomparables facultés.
•< On le vit bien, lorsque, dans une situation
troublée, il accepta sans discuter la présidence
du Conseil. Dans ce poste d'honneur qu'U dominait de la hauteur de son caractère et de
son talent, il montra ce qu'un homme d'Etat
vraiment digne de son nom peut inspirer de
confiance lorsque, à la vue nette des choses,
s'ajoute le senUmèat du devoir et le parti-pris
de ne rien entreprendre sans] résolution d'aboutir.
« rant que dura son ministère, on ne cessa
de sentir l'impression d'une force gouvernementale dirigeante et pendant qu'au delà de
la frontière, on nous marquait des égards auxquels nous sommes encore habitués aujourd'hui, à l'intérieur la politique de concentration républicaine àgauche nous ramenait à une
période de calme et de stabilité à laquelle ne
devait pas mettre fin son abandon volontaire
du pouvoir. C'est grâce à cette politique, c'est
grâce aux efforts persévérants d'une éloquence
qui grandissait avec les obtacles, qu'a été votée cette loi sur les associations depuis longtemps attendue et dont l'application partielle,
qui a subi tant de résistances et soulevé tant
de controverses, a rouvert la voie à une politique de sécularisaUon qu'a fortifiée l'adhésion
de la majorité dans les deux Chambres.
«Celte loi, par ailleurs, et ce sera là sa grande
portée dans l'avenir, a consacré une de nos libertés fondamentales et mis aux mains de la
démocratie l'instrument du progrés, le pins
puissant et le plus fécond qu'il soit possible'
de lui donner.
" Waldeck-Rousseau est tombé avant l'heure. A ses funérailles, qui répondaient si bien
à la simplicité de sa vie, une foule considérable s'était portée sur tout le parcours du cortège. Son recueillement ému montrait que
Paris avait le sentiment que celui qu'on accompagnait à sa dernière demeure avait été
nn des grands sorviteurs du pays. » (Applaudissements). »
Le président prononce également les éloges
funèbres de MM. Logludic et Hervé de Saisy.
Séance mardi, à trois heures.
La séance est levée à 2 h. :W.
XV
Le dernier exploit du Bâtard
Ainsi que nous l'avons expliqué à nos
lectrices, le Bâtard de Luçon avait, comme
convenu, allumé le haut de sa maison de
Ciboure, prévenant ainsi son escouade de
coupe-jarrets que l'heure d'agir était
venue.
Lui-même s'était mis à une fenêtre du
premier étage, scrutant de l'œil la boue de
Saint-Jean-de-Luz. Tout à coup, il eut un
soubresaut : Vlnflexibte venait de lui apparaître, se disloquant, puis s'abîmant
dans l'océan en une éblouissante gerbe
de llammel
H resta quelques minutes affaissé,
atterré, devant cet étrange dénouement.
Que voulait dire cela ! sans doute, un
malheur était arrivé à Grégoire !
Son parti fut vite pris ; il saisit son
manteau, sa rapière et ses pistolets,
éteignit les lumières, ferma la porte de la
maison. Il allait, faisant des pas énormes,
des pas de géant, regardant son ombre
gigantesque se proQlant en silhouette sur
la route... Des blasphèmes, des imprécations lui montaient à la bouche, et il
allait... il allait... scandant ses colères
La (inerre Unsso-JaponÉe
nalses est réglé, du haut d'un ballon captif, par le moyen du téléphone.
AU JOUR LE JOUR
A u t o u r de Moiikdcn
Le H», un cornbal de nullia eu Heu sur
les bords du Scha Khé pendant lequel les
Russes ont tenté de s'emparer de l'importante position stratégique de lA EschinPou, d'où ils ont partiellement délogé les
Japonais.
Après une vigoureuse aitaq ue, les Russes
se sontrendus maîtres de la Colline Boisée,
une importante hauteur qu'ils ont aussitôt
nommée Pontiloff, en l'honneur du commandant de la brigade qui a donné l'assaut déflnitir de cette position.
Une dépêche de Moukden dit que le
centre de l'armée japonaise a été rompu
lundi matin et que les Russes ont pris
16 canons et ont délogé les Japonais de six
positions. Les troupes russes ont franchi
de nouveau leGha-Ho et se sont avanc(!e«
au sud en refoulant l'ennemi.
Le général Kouropatkine a abandonné
Moukden comme quartier général et se
tient avec l'armée en marche. Pendant
neuf jours de combats incessants, les
pertes des Russes n'ont pas été moindres
de 2.000 hommes par jour. Les hôpitaux
sont insuffisants pour soigner les blessés.
Non-seulement les Russes continuent la
lutte avec acharnement, mais les )'umeurs
de succès partiels se précisent, et le bruit
court maitenant que Kouropatkine aurait
repris l'offensive. On confirme les captures de canons et de prisonniers japonais.
Les troupes russes manifestent une endurance extraordinaire.
Le 16 octobre, les Russes ont pris, sur
les bords du Cha-Ho, deux villages et
deux moitiés de villages. A Ll Ghln-Pou,
Russes et Japonais, occupant chacun une
moitié du village, étaient séparés par une
mare, et abrités dans des cabanes et derrière des palissades ; les soldats s'injuriaient, se moquaient les uns des autres,
et se canardaient réciproQuement, dès
que l'un deux sortait la tète.
Le correspondant à Moukden de la
Novoié Vrémia,v&\dXeCi\xQ les Japonais
ont effectué dans la nuit du 17 au
octobre, une attaque inattendue contre la
colline de Pontilow, constituant la clef de
la position de l'aile sud-ouest, et située à
l'est de la voie ferrée près du Cha-Ho. Ils
furent repoussés avec de grandes perles.
D'autres attaques dirigées contre divers
points de la colline ont été également repoussées.
Une batterie à cheval du général Mltschenko a délogé le 17 octobre une batterie japonaise et a forc4 plusieurs bataillons ennemis à s'enfuir. Toutefois les Japonais ont eu le temps de sauver leur artillerie.
Les Russes ont repris le Cha-Ho dont la
station va fonctionner de nouveau.
Le correspondant de la Rouss enregistre la nouvelle que l'aile gauche des Japonais a été délogée le 17 octobre et mise
en fuite. La route de la retraite leur est
coupée par un corps russe. Il se fait actuellement en cet endroit une effroyable
tuerie.
Saint-Pétersbourg, 19 octobre. — Dans
la nuit du 17 octobre, lors de la bataille
sur les bords du Cha-Ho, les Russes ont
pris 28 canons et fait plus de ':oo prisonniers.
D'après le correspondant d'un journal
russe, les engagements se succèdent. Il
faut prévoir imminente une nouvelle
grande bataille, qui sera principalement
dirigée contre l'aile droite de l'armée japonaise.
Par suite de l'acharnement Inouï des
armées belligérantes, les perles sont
considérables et dépassent les évaluations
les plus pessimistes.
Les Groupes de la Chambre
Plusieurs groupes se sont réunis in.u-di,
avant la séance, pour délibérer sur la
situation.
Les républicains progressistes, présidés
par M. Benaull-Morllère, ont décidé de
continuer une opposition énergique au ciiblnet. Ils ont envisagé les diverses éven
tualllés des débals qui vont s'engasrer devant la Chambre, et chargé leur bureau
d'aviser, pour les décisions à prendre au
moment des votes.
Dans leur prochaine réunion, Ils s'occiiperont de la question de l'Impôt sur le
revenu, et désigneront les orateurs ([ul
Inlerv.'endront dans le débat.
La gauche radicale s'est également
réunie,sous la présidence dé M. Sarrlen.
La discussion qui s'y es' engagée a été
partlculièrementintéressanlc, en cequelle
laisse entrevoir, dans ce groupe, des symptômes non équivoques de mécon ten lerneii I.
Ainsi, M. Cruppi, tout en proleslaiil de
son mlnis'érialisme, a fait observer que la
situation exigeait des éclaircissements.
Le président du conseil, a-t-ll dit, a bien
tracé, dans son discours d'Auxerre, le
programme des travaux qui doivent êlre
l'œuvre de cette lin de législature. Mais
il s'est tenu dans les généralités, et n'a
pas fait connaître les solutions que le
gouvernement entendait donner à ces
questions.
Ainsi, en ce qui concerne la séparation
des Eglises et de l'Etal, dont le député de
Toulouse s'est déclaré, pour sa pari, le
partisan déterminé, on ne sait pas encore
si le conseil des ministres a décidé, d'une
façon ferme, d'en demander le vote au
l-'arlement. Il convenait donc d'obtenir
sur ce point, comme aussi sur les questions des retraites ouvrières et de l'Impôt
sur le revenu, des déclarations précises
du présldent du conseil.
Plusieurs autres membres du groupe
sont Intervenus pour se plaindre du rôle
de [Uns en plus efTacé que jouait la gauche
radicale dans la direction de la politique.
Ils ont ajouté'qu'Us désiraient évidemment maintenir l'union avec les autres
groupes de la majorité, mais qu'il conviendrait cependant que le gouvernement tint
plus compte des vues du groupe et ne
parut pas se plier docilement aux sommations des socialistes.
M. Doumer a, de son côté, fait, avec
véhémence, le procès de la politique ministérielle. M. Sarrlen. lui-même, s'est
montré Inquiet de l'état d'esprit qui régnait au ministère de la guerre, et a cité
certains faits, qui ont fait une vive impression sur ses collègues.
Finalement, le groupe a chargé son
président, M. Sarrlen, de conférer sur
toutes ces questions avec le président du
Conseil.
Quant à la gauche radicale-sociallsle,
que préside M. Blenvenu-Marlln, elle s'est
bornée à approuver la décision des délégués des groupes de gauche, en ce qui
concerne l'ordre de travail à aulvre au
cours de la session.
«
M o t (le l a f i n
A Port-Artiiur
A table d'hôte :
— Aurlez-vous l'obligeance, monsieur,
de me faire passer la moutarde (
L'Interpellé, d'un ton bourru :
— Il me semble que vous pouvez la demander au garçon !
— Mille pardons, je me trompais.
— Vous me preniez pour le garçon !
— Non... Je vous prenais pour un
homme bien élevé.
On annonce de Ché-Fou un nouvel assaut général pour les premiers jours de
novembre. Stcessel aurait adressé à la
garnison une proclamation, affirmant sa
confiance dans une nouvelle victoire des
âssié^ést
D'autre part, on se vante à Toklo d'emporter la place d'ici à quinze jours.
Le tir des grosses pièces de siège japo-
Concours pomologique de Quimperlé
Les nombreuses déclarations reçues
font présager la pleine réussite du concours.
furieuses au bruit de ses boites éperonnées !
Tout à coup, il s'arrêta.
, Uoe idée subite venait de surgir en son
cerveau diabolique !
Pourquoi s'en aller sur la grève? Cela
ne lui rendrait pas son brick, maintenant
anéanti dans les (lois !
Non, il fallait ne pas s'occuper de Grégoire pour rinstant, et, suivant la voix de
sa veogeance, s'en aller vers l'ile drs
Faiaaos, où la duchesse et Hubertine dormaient sous la garde de Francesc >.
En conséqueDce, il rebroussa chemin.
Il marchait à une rapide allure, passant
sinistre, emporté par un vent de haine, la
roain sur le pommeau de sa rapière, prêt,
pour se soulager dans sa soif de sang et
dans son appétit de carnage, à évenirer
le premier passant qui lui tomberait sous
la main.
11 marcha comme cela deux heures :
ane petite brise rafraîchissante venait apporter un peu de calme à son cerveau.
A ses côtés, un ruisseau gazouillant sur
des cailloux poursuivait son bavardage
ioioterrompu : c'était la R'dassoa.
A cinq cents mètres de lui^ apparaissait
la ioiture de la ferme.
11 arrivait à la métairie.; sans liA e, sans
précipitation, calculant sa vecgîance, il fil
le tour de la maison. Une seule chambre
était éclairée, sans doute celle du vieux
chevrier Francesco.
Il s'était arrôié devant la porte de la
métairie, quand un grognement sourd, et
qu'il avait déjà entendu, le fil reculer.
C'étaient les deux ours bruns de Francefico
qui, gardiens vigilants, dressaient l'oreille
en entendant des pas à celte heure de
nuit.
11 contourna tout doucement la maison,
et se terra dans un recoin obscur, tout
près d'une meule de fourrage, adossée à
la métairie. Il avait raison d'agir de la
sorte, car la fenêtre de Francesco venait
de s'ouvrir, et le vieux chevrier, une
lampe à la main, semblait exploiter
l'ombre et ses profondeurs éq livoque?.
Tout rentra dans le silence.
Francesco referma la fenêtre...
Alors le Bûiard arma ses pistolet", les
plaça à côté de lui, puis, saisissant son
briquet, mit le feu ù la meule de fourrage,
conliguu à la métairie.
Cela couva pour ainsi dire quelques
minutes, puis une gerbe d'éiincelles
jaillit et monta dans le ciel bleu.
(/I Suivre)
A la liste déjà si nombreuse des médailles viennent s'ajouter six médailles
offertes par le Syndical Pomologique
de France, par l'inlermédiaire de l e x cellenl président de sa section du Finistère, M. de la Play rie. Le Comice de
Baiiiialec a tenu, suivant ses ressources. à moiilror lout l'intérêt qu'il prenait à la question, et a mis 25 francs à
la disposition de la commission.
Messieurs les Membres de la Municipalité, de la Société d'agriculture, de
l'Union Goiniiierciale et Industrielle de
Quimperlé, de l'Associalion .Pomologique, Messieurs les Membres du Jury
et les Exposants trouveront des cartes
permanentes et personnelles à l'entrée
de la Halle, à parlir de samedi matin,
8 heures.
Un certain nombre d'exposants ne
sont pas fixés au sujet du nombre de
fruits à présenter par variété, nous leur
recommandons d'apporter la quanlilé
su/Iisanlo pour bien garnir une assiette
ordinaire, soit environ 10 pommes de
chaque variété.
Les personnes désireuses d'assister
au banquet sont priées instamment de
se faire inscrire le plus tôt possible aux
endroits déjà marqués dans notre précédent numéro : chez M. Grochetelle,
secrétaire, rue Leuriou, 1 ; chez M. Roger, place Saint-Michel ; chez M. Auffrédou, Grand'Rue.
Les vieux cidres sont de plus en plus
en baisse depuis l'apparition des cidres
nouveaux.
P o m m e s à C i d r e [les 1,000 liil.)
Seine-Inférieure (Rouen). — Le disponible
se côle de 10 â 18 fr., et le livrable octobre
de 21 à 23 fr Très peu de vente sur novembre,
les cours n'étant pas établis encore.
Calvados (Lisieux). — i'ommes , en dispônible, de 1 fr. 'lO à I fr. 50 l'heclol. (25 â 27 fr.
les 1,000 kil.), sans afïaires : poires, 1 fr. 20
l'iieclol.
Côtex du-Xord (Saint-Brieuc). - :3S à
fr.
les 1.000 kil., rendus à domicile.
Lainballe et Monconlour-de-BreLagne. - Les
prix vont de :«; à .50 fr., rendus â domicile.
Dinan. — 25 à 35 fr.. en disponible. Transactions peu actives. L'ofî're dépa.sse la demande.
Ille-et-Vilaine (Wemes). — On Si vendu et
livré à lis et 40 l'r., pour'fruits de 1" qualité.
Ces prix sont considérés comme un maximum.
Tramblay. - 2'i à :iO fr., en livrable de
suite.
Finistere (Quimper). — Les cours ne sont
pas élabàs. Aucune demande n'est faite «le la
pari des acheteurs. On croit toujours que les
prix varieront entre 'X) et 45 fr. ie.s l,0oo kil.
Quimperlé. — On traite à 2'i, 2() et 2S fr. les
1,000 kil.. en disp'inible, courant septembre
et premiers jours d'octobre.
jl/or/)///.«/? (Alluire). — On parle de 20 a 25
fr. Le commerce u'acbéle rien. Aucun marclié
u'est encore passé avec l'étranger.
Cidre
Manche (Cherbourg). - Voici les cours des
did'érents cidres:
Cidres vieux : 10 â 12 fr. l'heclol.
Cidres nouveaux pur jus: 10 fr. l'hectol.
Cidres nouveaux recoupés : Ta 10 fr. l'heclol.
Les cidres nouveaux faisant leur apparition,
la vente des vieux est presque nulle.
Une intéressante exposition
Le 20 novembre prochain,
s'ouvrira, à Versailles, l'exposition générale et concours national des cidres,
poirés et des eau.x-de-vie de cidre de
France.
Le cidre, on le sait, est la richesse et
l'honneur agricoles des régions bretonnes et normandes. Mais plus vaste est
son précieux domaine. S'il coule en
flots dorés d'Avranches à Honfleur et
de Rennes à Vannes, à Saint-Brieuc, i l
mousse également dans les pichels
fleuris de la Sarlhe, de la Mayenne, du
Poitou et il envoie son bouchon impétueux aux quatre coins de la Vendée.
Quant aux eaux-de-vie de cidre, qui
sentent la pomme comme la pomme
elle-même sont la noisette, elles peuvent, soigneusement vieillies, rivaliser
avec les fines champagnes et l'armagnac.
Pour les demandes d'admission, s'adresser à M. l'Organisateur de l'Exposition, IG bis, rue do la Chancellerie, à
Versailles. .
Chronique Pomologique et Cidrloole
•Du Bulletin
de l'Association
Pomologique :
Française
La baisse s'accentue sur les cours des
pommes à cidre.
La température actuelle favorise le
développement des fruits et la récolte
sera encore plus belle qu'on ne le supposait. Mais la culture ne se réjouK. pas
outre mesure de celte abondance de biens
qui occasionne une main-d'œuvre consldérale, avec la perspective de vendre les
produits à des prix non rémunaleurs.
Il ne faut pas oublier que les frais de
cueillette, de transport, de mhe en wagon
sont énormes et représentent souvent un
chllfrc qui peut atteindre 10 fr. et môme
15 fr. des 1,000 kilos. Cela est si vrai que,
dans la Somnie, par exemple, plusieurs
des principaux récoltants vont tenter de
faire vendre leurs fruits aux arbres à la
criée.
I^es acheteurs cependant escomptent
toujours la baisse, et en aucun endroit H
n'y a de demandes sérieuses, sinon pour
les livrables de suite formés en majeure
partie do pommes tombées mélangées à
des pommes de première maturité. Le
cours de ces fruits varie selon les réglons
entre 20 et 30 fr. les 1,000 kilos.)
I^a culture attend, croyant toujours à
une reprise des cours. SI celle reprise
n'a pas lieu, il se fera peu de commerce
6t la campagne sera désastreuse.
Il semble vraiment que la pomlculture
traverse une véritable crise depuis quelques années. La récolte de lOOO fut abondante, les prix furent dérisoires. Les
années 1901, 1902 et 1903 sont en général
considérées comme très mauvaises, et si
les cours furent élevés, le cultivateur ne
put en profiter, n'ayant rien à vendre.
Vient 1904 avec sa belle récolte : « Nous
pourrons faire beaucoup de cidre, disent
nos campagnards, mais d'argent point.»
Et les cldrlers de se plaindre également.
Quand le fruit est rare et cher on no peut
aclieterqu'avec prudence; quand le fruit
est abondant et bon marché. Il faut craindre la mévente, etc...
Nous espérons encore cependant (luo
l'enlenle se fera entre la culture et. le
commerce, et que bientôt, dans chaque
région, des prix fermes s'établiront pour
récoulemoiit d'un de nos produits nationaux les plus réputés.
Heaucoup de nos correspondants sont
convaincus que la véritable vente des
fruits, ne s'établira qu'au moment du
brassage.
Pour les livrables octobre-novembre,
les chiffres los plus souvent prononces
sont .35 et 40 fr.
Les poires paraissent absolument délaissées aux prix do Ki à 20 fr. La distillerie achète peu.
Les pommes à couteau sont abondantes
dans l'Aisne(Vervins), le Nord (Avesnes)
la Sarthe(Salnt-Calais) le Finistère (Quimperlé), etc. ; mais la cueillette n'étant pas
commencée, 11 n'existe pas encore de
cours pour ces fruits.
B U L L E T I N D E LA
PÊCHE
Douarnenez. — De notre correspondant
le 10 :
La pêche n'a pas été très forte hier, quelques
bateaux seulement ont péché de la grosse sardine, vendue entre 35 et'iO fr. le mille, quelques uns ont aussi péché de la petite mais pas
en grande quantité.
Audierne. — De notre correspondant le U) :
Lundi la pèche a été nulle à cause du vent
qui n'a cessé de souffler toute la journée.
Mardi le temps s'élant remis au calme. La
pêche a été très ijonne, 8.000 en moyenne
par bateau, poissons s au quart, vendu de 25
à .30 fr, le miiie. Quelques bateaux ont péché
jusqu'à 20.000. Mercredi la pêche est un peu
plus faible, 5.000 en moyenne par bateau,
vendu de 2.s à 30 fr. le mille. Les usiniers de
Douarnenez, continuent â acheter de la sardine.
nistère public : M. Bouossel. Défenseur :
M" X . . .
Samedi 29. — 10. Brest. Corre OlivierMarie. Attentat à la pudeur. 4 témoins.
Ministère public : M Gulllaumin. Défenseur : M® Le Bail.
11. Brest. Roué.Jan-Marie, Moreau JeanAlexandre et Stéphan Aristide-Marie. Vol
qualifié. 3 témoins Ministère public :
M. Gulllaumin. Défenseurs : M»'' XXX.
Lundi :n. — 12. Chàteaulin, Douguet
Jean François-.Joseph Marie. Meurtre et
tentaiIve d'assassinat. 19 témoins. Ministère public : M. Bouëssel. Défenseur :
M« Le Bail.
CHRONQ
I UE RÉGIOViLE
B r e v e t «mipérieiir
A la suite des examens qui viennent.^^
d'avoir lieu à Quimper, pour l'obtention^
du brevet supérieur d'Instituteur, trois
candidats ont été définitivement reçus.
Ce .sont : MM. Caudan, Mével et Paubert.
Aujourd'hui, jeudi, ont commencé les
examens du brevet supérieur d'institutrice.
Certificat
crétucles p r i i i i a i r e H s i i p é r i e i i r B
Ont obtenu ce diplôme à la suite des
examens qui viennent d'avoirlleu à Quimper :
Garçons : MM. Gautier, de Quimper ;
Laurent et Marquet, de l'école primaire
supérieure de Quimperlé.
Finies : Mlles Le Borvo, Charpentier,
Cléran et Royant, de l'école primaire supérieure de Quimperlé.
Semaine météorologique
OBSERVATIONS
du 10 au IG ociohi '61904 recueillies à l'observatoire
annexé au laboratoire
départemental du Finistère :
INDICATIONS
JOURS
Par suile d'une erreur de mise en page, le
premier alinéa de la communication de M. Le
Louédec, (jue nous avons publiée dans notre
dernier numéro, est resté sur le marbre. Voici
cet alinéa dont, à la lecture, chacun s'est bien
rendu compte que son absence était le fait
d'une erreur matérielle.
A la suile de la conférence, présidée par
M. de Kerjégu, député de l'arrondissement, que IVL Yves Guédon, Ingénieur des
usines de Dion-Boulon, est venu faire à
la mairie de Quimperlé, le 24 septembre
dernier, une commission a été nommée
avec mission de déléguer un ou plusieurs
de ses membres pour se rendre compte
de visu des moyens d'établir le service
d'omnibusautomobiles destiné à relier
Le Pouidu à Quimperlé.
Ayant eu l'honneur d'être désigné à cet
effet, j'ai eu le plaisir, etc., etc.
— La commission d'inilialive, iiomméo par
rassombiée du 2'i s(>jilenibre dernier, se réunira à la mairie do Quimpcn-lé, demain V(M1tlredi 21 oclol)ro, à i'oiret do préparer un
projol do slaluls (jui sera présonto à l'Assombloo g'éiioralo qui aura lieu, le vendredi 28 oclobroà 'i liouros, ol à laquelle loulos les personnes
(|ui s'inlorossonl à la iiiioslion sont inslammont
pi'iéos d'assister. Uappolons qu'il n'y aura pas
do loi très de convocation et (pio le présont
avis on tient liou.
ASSISES DU FINISTÈRE
Présidence de M. le Conseiller Guieysse
1' Session lOOf
Tableau des affaires soumises au jury :
Lundi '3 ! octobre. — 1. Quimper. Pavec
.Tean-Loiiis. Altenlal à la pudeur et viol.
7 témoins. Ministère public : M. Bouossel,
procureur de la République. Défenseur,
M" Le Diborder.
iMnvdi
2 Brest. Pleyber .Jean
.Jacques Marie. Allenlat A la pudeur, f) témoins. Minislère public : M. le substitut
Mauranges. Défenseur : M" X . . .
3. Morlaix. Al)grall Victor Allenlat à la
pudeur. 7 témoins. Ministère public :
M. Mauranges. Défenseur : M" X . . .
Mnxrc'ii 'Jd. — 4. Morlaix. Plantée
Fran(,'ols-Marle, dit Cliuil ». Viol et allenlat à la pudeur. Il témoins. Mlnislére public : M. le subslilul Gulllaumin. Défen
scur : M"
..
.1. Brest. Jô;ié(iuol Marie Françoise. Infanticide. 3 témoins. Ministère public :
M. Gulllaumin. Défenseur : M" X . . .
.Iciidi
— (•). Brest. Piriou Alexandrlno Maric, femme Quinquls. Infanlicide.
4 témoins. Mlnislore public : M. Mauranges. Défenseur : M" X . . .
7. Quimper. PriantCorentln-YvesMarle.
Attentat à la pudeur. (> témoins. Ministère
public : M Mauranges. Défenseur : M» du
Rusquec
l'eiidredi 2,S. — S. Brest. Balcon Nicolas. Attentat i\ la pudeur. 9 lémolns. Ml
nlstère public : M. Bouéssel. Défenseur :
M» X . . .
9. Morlaix. Salai'in Louis et Rolland
Yves-Marie. Vol qualifié. 2 témoins. Mi-
THERMOMÈTRE
Maximum ! Minimum Moyenne
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
Dimanche
14
14
16
15
1.5
it;
1.5
10 oct.
11
12
1.3
14
1.5
10
1
Les Transports automobiles
e n t r e <|iiiiiiperlé e t Le Poiildti
DU
12
10
13
12
10
9
11
13
12
14.5
13.5
12.5
12.5
13
1
INDICATIONS
JOURS
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
Dimanche
HA.UTEUB
Maximum Minimum Moyenne
dei pluies
en mlllim*
762
760
760
759
754
754
755
G
0'"2
G
0
0
8
0
DU
:o3
762
763
764
759
755
760
BAROMÈTRE
Le directeur du Laboratoire
chargé des obseroations
762.5
761
761.5
761.5
756.5
754.5
757.5
départemental
Météorologiques,
GROCHETELLE.
—0—
Quimperlé. — Ren rée du
Tribunal. — M.\I. Mériel-Bussy, président,
Lorans, président honoraire, Cazier et
Ilavard, juges, Lessard,juge suppléant,
Le Roy, procureur de la République,
Lequeméner, greffier et Combe, commis greffier, composant le Tribunal civil
depreinièreinslancedel'arrondissement
de Quimperlé, réunis lundi en la chambre du conseil du Palais-de-Justice, se
sont rendus en la salle d'audience, à dix
heures du malin. ,
La séance ouverte, M. le Président a
donné la parole à M. le Procureur de la
République. Sur les conclusions de ce
magistrat, le Tribunal a déclaré ouverte
l'année judiciaire IiX)4-llX)r), et fait connaître que ses audiences auront lieu aux
mêmes jours et aux mêmes heures que
par le passé, conformément au règlement.
—0—
Quimperlé. — Vn suicidé p tir s..
bjire.—
Hier soir, mercredi, deux dames se promenaient, sur la roule de
Lorient, lorsqu'elles apeiçurent au^pied
d'un arbre un individu tenant à la main
une corde nuinie d'un nœud coulant.
Interrogés par elle, il déclara qu'il
voulait en finir avec la vie. Catéchisé
par ces dames il se laissa facilement
convaincre que le mieux était de renoncer à son projet, qu'il abandonna
complètement quand on lui offrit à boire
dans le débit Yhuel.
Los agenls, prévenus, vinrent aux
renseignements et s'aper<;urenl facilement que notre candidat au suicide était
lout simplement en étal d'ivresse; i l
avoua même n'avoir fait qu'une fumisterie pour se faire offrir à boire. Invité à
suivre les agents, i l s'y refusa, les
insulta ol fit rébellion.
Cet individu, nommé Cadou Mathurin,
•4() ans, originaire de Lanvénégen, sans
domicile fixe, a été écroué ce malin
pour ivresse, rébellion, outrages et vagabondage,
—0—
Quimperlé — Vaga* on'Jage. — Riou
Jean, âgé do 18 ans, condamné déjà à
1 an de prison avec sursis, par la Cour
d'Assises, pour vol au préjudice des
époux Mentec, à Mellac, et qui, ayant
w
quillé le domicile de ses parents depuis
septembre 1003, n'y est revenu dernièrement qu'une fois pour y voler 1,500 fr.,
erre depuis de droite et de gauche, couchant dans les granges et ne vit que de
maraudages.
Mis en éveil par les allures louches
de cet individu, qui est devenu un sujet
de crainte pour les fermes et les maisons isolées, le commissaire de police,
l'ayant trouvé dans un trou plein de
feuilles qu'il s'était construit à Kergostiou, l'a arrêté pour vagabondage et
l'a fait, après interrogatoire, écrouor
à la maison d'arrêt.
C;esl l'épuration qui continue.
Quimperlé. — Etat-civil :
Xaissances. - Thomas-Jules-Joseph-Louis.
— Vincent Marguerlle-Francine-Caroline.
Décès. —S&\in Marie-Yvonne,
ans, épouse
de Yves Le Maléfanl. —Trouboul Pierre-LouisMarie, âgé de 1 an.
— Pierre-Louis-Joseph
Ké-
raudren, 25 ans, .serrurier, et Mélanie-Marie
Bideau, 21 ans, sans profession, nés et domiciliés à Quimperlé. — Jean-Marie Colin, 2:î
ans, cultivateur, et Marie-Louise Le Bail, IG
ans, nés et domiciliés à Quimperlé.
Mariages.
-
— Rébellion. — Prévenu de rébellion envers M. le Commissaire de Police dansl'excercice de ses fonctions, la nommée Peréz iVIarie.\nne, âgée de .34 ans, domestique sans domicile fixe, dont les antécédents sont mauvais,
a été condamnée à
jours de prison.
—0—
Quimper. — Souvenir français.
—
A l'occasion de la fête des Vétérans une
couronne sera déposée, au nom du Souvinir pn'nçais, kVaviÛYOïl réservé au
cimetière Sdnt-Marc pour l'inhumation
des soldats el marins morts pour la
Patrie.
Cette cérémonie anra lieu à 10 heures
el quart, le 30 octobre.
Une messe commémoralive sera célébrée ensuite, à 11 heures et demie, en
l'église cathédrale de Sainl-Corentin.
— Pêche. — Ont été condamnés pour pêche
la nuit, avec engins prohibés :
Le Dreinge Paul, à 100 francs d'amende.
Hélou Louis-Guillaume,à 'îo francs d'amende.
Lucas François, à deux amendes de 30 francs.
Forlot Jean-Marie, à 16 fi-ancs d'amende.
Le iMoing Corentin, à huit amendes de 90 fr.
Salomon François-Marie, à onze amendes de
90 francs.
Le Gouïc Alain, à une amende de 50 francs.
Benois Yves, à trois amendes de GO francs.
Le Moyne Henri, à une amende de^lO francs,
à une amende de 60 francs el à trois amendes
de 90 francs.
Moigne Jean-Marie, à une amende de 40 fr.,
â une amende de 00 francs et à trois amendes
de 90 francs.
Puren Joseph, à quatre amendes de 60 francs
d. à deux de 90 francs.
'Gaignard Yves, à quatre amendes do 60 fr.
et à une amende de 90 francs.
Coupannec Louis, à une amende de 60 francs
el à trois de 90 francs.
Bernard Alexis à 16 francs d'amende ;
Bréchard Sébastien à 30 fr. d'amende ;
Cariou François â GO fr. d'amende.
Le tribunal a en outre prononcé la conflscallon des filets saisis el ordonné leur destruction. Le maximum de ia contrainte par
corps a été appliqué â presque tous ces délits.
—0—
—G—
Publications.
Avocats. — Réunion aujourd'hui
jeudi, pour le renouvellement du conseil
de l'ordre.
/
Gourlaouen Jean-Marie, el
Péron Marie-Anna. — Tanguy Gliarles-Josepli,
et Le Gofî Marie-Anne-Gorenline.
—0 -
Melgven. — CarwJ de mariage. —
Mardi, a été célébré à Melgven le mariage de M. Jacques Daniélou,-propriétaire au Gorréquer en Nizon, un de
nos agriculteurs les plus intelligents
el les plus acquis au progrès, avec Mlle
Marianne Guirrinec, de Locquennec en
Melgven. Une foule considérable, évaluée à plus de 400 personnes, avaient
tenu à assister à ce mariage, où l'on
remarquait nombre de gracieuses toilettes bretonnes. .La mariée était particulièrement charmante el a conquis
tous ses invités.
Nous prions les jeunes époux de
vouloir bien agréer nos meilleurs vœux
de bonheur.
—0 -
SoadP. — Un cVeh t mal commode.
— Mardi dernier, vers 11 h. 45, Le
Floch Maurice, 41 ans, terrassier à
Scaër, entrait dans le débit Toulgoat, à
Loge-Broul, en Scaër, et demandait
une bolée.
Comme i l était en état d'ivresse,
Toulgoat refusa de lui servir à boire.
Mal lui en prit, car l'ivrogne se n)it à
l'insulter et à le frapper, il lui déchira
sa veste et jeta son chapeau sur la
route puis i l se rendit à la cave oiV il se
servit deux bolées que, cependant il
paya, non sans avoir fait du tapage
dans le débit où les gendarmes le
trouvèrent et lui dressèrent procèsverbal.
—0—
Soaôr. — Avi'eda'ion.
— En verlu
d'un extrait de jugement, la gendarmerie de Scaër a mis on état d'arrestation
Le Du Grégoire, 50 ans, charron, condamné à 4 jours d'emprisonnement
pour ivresse manifeste.
—0—
Conoarneau. — De notre correspondant :
Mardi vers deux heures de l'aprèsmidi, un cheval attelé d'un char-à-bancs
s'est élancé, aussitôt qu'est descendu
son conducteur, du haut de la côte du
Passage-Lanriec dans la dircclion de
la nier, traversant la rue la plus fréquentée.
Il n'y a pas eu d'accidents, mais sans
l'intervenlion du sieur J.-M. Guertialoc
h cheval s'élancoil dans le chennl.
Nos félicitations à M. Guernalec.
—0—
Quimper. — Rmtrée
des Tribunaux. — Lundi dernier a eu lieu, à
midi et demie, l'audicnco solennello de
rentrée. Tout le personnel judiciaire y
assistait.
.VI. le Président, sur les réquisitions
du Ministère Public, a déclaré ouverte
l'année judiciaire H/il-UK).").
Le Tribunal s'est relire ensuite en
chambre du conseil pour prendre diverses délibérations.
Assistance judiciaire.
— Conformément au '.i de l'article 3 de la loi du
janvier 1851, M.VI. Durand, notaire, du
Kusquec, avocat et Sénié, avoué, ont
été désignés pour faire partie du l)ureau
d'assistance judiciaire.
Médecins experts. — M.M. les docleurs Colin et Meilhon, de Quimper,
Hébert d'Audierne et Lucas de (^oncarneau, ontété maintenus sur le [abloau
des Docteurs en médecine désignés par
' la cour d'appel de Hennes, pour remplir les fonctions d'experl dans l'arrondissement de Quimper.
Rétérés. — Désormais les audiences
do référés auront lieu le vendredi de
chaque semaine à 2 heures de l'aprèsmidi.
Ordres. — Par décret de M. le Pi'ésident do la République du 15 octobre
courant, .M. Lignier, juge doyen, a été
spécialement chargé du règlement dos
ordres pour l'année judiciaire r.K)i-HX)5.
Chambre des avoués. — Voici sa
nouvelle composition : Président, M.
Morel ; rapporteur, M. Le Scour ; secrétaire trésorier, M. LoNinivin; membre,
M. Soudry.
Plozévet. — Vol important.
— Ces
temps derniers, le sieur Le Gouil Alain,
fermier au village de Kervinou, s'est
aperçu de, la disparition d'une somme
de 8:^0 francs qui se trouvait renfermée
dans son armoire et qui était composée
de 150 francs en or contenus dans un
porte-pionnaie, 400 francs en billets de
banque de cent francs, et un de 50
francs et 170 francs en pièces d'or et
d'argent contenus dans un sac.
Le porte-monnaie et le sac étaient
placés sur une étagère de l'armoire.
La dernière fois que le sieur Le Gouil
y avait déposé de l'argent c'était le 17
septembre, jour de la foire de Quimper,
depuis ce jour, i l n'avait pas eu l'occasion d'aller à ce meuble et, par suite, ne
s'est pas aperçu qu'il était ouvert.
Le sieur Le Gouil a des soupçons sur
son ancienne domestique, qui l'a quitlé
tout récemment et qu'on a vu faire certaines dépenses que sa situation très
précaire ne saurait justifier.
Bestiaux
MARCHÉ DE LA VILLETTE
Amenés
MORBIHAN
L o r i c n t . — Thmh'C.
— Ainsi que
nous l'avons annoncé, la saison théâtrale
s'ouvrira samedi prochain.
Voici les programmes des premiers
speclacles :
Samedi 22, débuts de la troupe d'opéracoiiilque : Si J'étais roi.' opéra-coiiilque
en .'i actes et 4 tableaux. La soirée commencera par Eilgard el sa bonne, comédie en l acie.
Dimaiiche 23, débuts de la troupe d'operelie : La Mascotte., opéi'elte en 3 actes.
Déhuls de la Iroupe de drame : Gigole.lle,
drame eu 5 actes cl H lableaux.
Vendus
Prix extrêmes
Bœufs
3.353 3 :J15 1.22 à 1.50
'Vaches
770
705 l.Ol â l.5'i
Taureaux
2S0
245 LOS à 1.34
'Veaux.....
1.455 1.085 1.30 â 1.85
Moulons
25.195 17.575 1.GO à 2.14
Porcs
5.300 5.240 1.60 à 1.26
Vente difllcilo pour le gros bétail, mauvaise
pour les veaux, très mauvaise pour les moutons.
F a r i n e s de consoinmation* —
La vente reste sans activité en boulangerie; la meunerie maintient ses cours. •
Cours des principales marques en disponible.
—G -
Audierne. — Do notre correspondant le 19 :
Prix du pain. — Le pain de 5 kilos
qui avait été augmenté de 0 fr. 10 le 1"
de ce mois, vient d'être encore augmenté de 0 fr. 10 depuis samedi. Ainsi
le pain de 1" qualité qui se vendait 1 fr.
40 il y a quinze jours se vend maintenant 1 fr. (JO, le pain de 2® qualité de
1 fr. 20 est monté à l fr. 40.
R I S
Paris le 17 octobre
Douarnenez. — Do notre correspondant le 19 :
On a pu voir dans la journée un thon
rouge surnommé grand poisson par
nos marins, ce thon qui mesure 2 m. 40
de long sur 1 m. 85 de circonférence
pèse lo poids respectable de 250 kilos ;
i l a été péché à la ligne par le patron
Berlivet Joseph el partagé entre l'équipage.
—G—
D E R A
Marques de choix
Premières marques
Bonnes marques
Marques ordinaires
100 kii- net
34 39 à .35 35
34 39 à
3s 43 à 33 75
32 48 à 33 12
F a r i n e I l é u r . — Offres assez suivies,
tendance faible. Le courant du mois se
traite à 31 fr.
I t l é . — De merae qu'en farines, les
offres sont assez suivies au début du
marché, toutefois, la demande est également assez bonne. La tendance est faible,
et les prix dénotent une baisse de 10 à
15 centimes sur la veille.
Le courant du mois se cède à'23.50.
Seigle. — La demande est sans activité
à la première cote. La tendance est calme,
mais les cours dénotent très peu de changement.
En clôture, le courant du mois est demandé à 15.90 offert à 15.95.
A v o i n e . — Les affaires sont plus
calmes aujourd'hui, au début du marché,
mais elles dénotent peu de changement sur
la veille. Le courant du mois est fait à
15.90 et 15.85.
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Lettre de M. Jules
BoufTort, chez M.
Hippolyto ().:|ier, sabotier, à Saint-Sauveur (Hte-Saône) :
« rDepuis longtemps je souffrais
d'un rhumatisme et,
bien que j'ai suivi
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arriver a m'en dé- d'après une photographie
barrasser. En dernier lieu, un camarade m'a
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traité de gré à gré avant l'adjudication.
Dans ce cas, s'adresser à M. Kerbiquet Louis, entrepreneur à BelAir, en Mellac.
La vente aura lieu au comptant,
6 0/0 en sus du prix d'adjudication.
Uhuissier
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Quimperlé, succcssur de M'Tu.xoNoui:/., 13, rucduGliAteau.
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Lanî,'eaisol retour à l'aris vlû Hloi.s ou Vendinne.
— Prévenu d'oulraf^es, rehellion |el ivresse, .1
Quimperlé lo Kl octobre UiO'i, le nommé Cadic
Yves, iï{,'é de
ans, ouvrier boulanger ù
Querrien, a élé condamné à Kirt heures dVmprisonnement avec sursis pour les délits el
francs d'amentle pour la contravention connexi! d'ivresse.
Quimperlé. — Urrcsso. — Pour délits d'Ivresse on récidive, les nommé.s Uallo Alexandre Nicolas,
ans, menuisier à Quimperlé et
Kiou t.ouls-Marie. âgé de 21 ans, menuisier,
demeurant au inômo lieu, ont été eondamiiés,
lo premier a c. jours d'cm|)rlsonnement ; le
second à 10 jours do la même peine et à iî.') fr.
d'amende.
—
—
La nommée Gourlay Louiso.Nhiric-.)oséphe, femme .louan, ilfïée de :tl ans,
ménagére a l.eurmancel on Quimperlé, est
peu commode lors(|u'elle se trouve en étal
d'ivresse. Le (1 octobre courant, son mari
ayant voulu l'empêcher do prendre un litre
d'oau-de-vio qui .se trouvait dans l'armoire,
elle lui portaavecuno paire de ciseaux, un
coup violent à l'avanl-bras gauche.
Coùl : 10 jours de prison avec sursis.
de suite une Maison
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place Saint-Michel,
n' 24, servant d'hôtel-restaurant,
artenant à M. Poëzart.
?'acilité d'acquérir le fonds dé
commerce.
Pour tous renseignements s'adresser à M« GAGHET.
de Cessation de Commerce
par les
M A R C H É
Etude de M« Cachet notaire à
Quimperlé, successeur de M« Richard
PAR SUITE
Bulletin Commercial l e u r
—G—
Douarnenez. — De notre corespondant le 10 :
Lo torpilleur Vélcce bateau servant à
l'école de chauffe était hier dans notre
port, il en est reparti après avoir fait
du charbon.
La Vie. Heureuse
Des sujets actuels, illustrés d'images séduisantes, jointes à un texte littéraire el attrayant, compose le numéro d'octobre de la Yie
Heureuse, dont voici le sommaire :
Au cap Nord à bord d'un des/ plus beaux
yachts français. — Comment on devient une
artiste, Mlle d'Epinay. — Un bœuf et un cheval, records du saut. — Une fête pour les saltimbanques organisée par Mme Forain. — En
Bretagne : un pardon de Nounous. — La rentrée, par Franc-Nohain. — Les répétitions de
Chiffon, à l'Athénée. - I^Œuvre, d'Emile
Gallé, — L'orphelinat de la marquise Costa de
Beauregard. — Les plus jolis bouquets d'automne. ~ Un Enlèvement, comédie en un
acte, par Jean Poujouiat. — Voir les conditions de notre grand concours de charité.
: J . K E Y , négociant à
Elude de M" Peyron, notaire
à Quimperlé
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: G. B E R T H O L O M .
ai' A n n é e —IV»125
LE
XUMÉRO
:
CîIVQ
CENTIMES
D i m a n c h e122O c t o b r e
1904
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MT
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Républicain
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Les annonces sont re<,-ues au bureau du
J journal et à Paris dans lotîtes les Agences.
On traite à. forfait pour les annonces
rcpétces plusieurs fois.
QUIMPKRLK, LE t^ OCTOHUK l<)0'i
Progrw ^épablicaio
^I. H. A u d i f l r e d , député de l a
L o i r e , adresse aux délégués sénatoi'iaux de la Loire, r i i i i p o r t a n l e
profession de foi suivanio, {|ui (-0115
t i t u e un véritable proorauiino tépublicain.
On m'a demandé d'être à rél(3ction sénatoriale du
oetobre, le
candidat des républicains cjui 110
veulent pas séparer la Hépul)li(|iie
de la liberté, qui entendent réaliser
toujours plus deeoncoi-deel d'union,
qui t r a v a i l l e n t à assurer, à trav(M's
des difficultés sans nombre, la paix
politique et la paix sociale, qui ne
veulent pas laisser désorganiser
nos forces militaii'es et navales,
alors surtout qu'on ne d i m i n u e ni
d'uQ liomme ni d'un centime les
charges publiques.
On m'a fait r e m a r q u e r qu'étant
un des fondateurs de la Hépubiiciue
dans le département, q u ' a y a n t lutté
p o u r elle sous l ' K m p i r e , sous l'Ordre m o r a l , qu'ayant été p o u r s u i v i
p o u r mes opinions républictiines, à
une époque où les répul)lic-iuns
étaient une minorité, j'avais qualité p o u r soutenir ses doctrines
généreuses.
J'ai accepté par d e v o i r .
Je suis profondément convaincu
«qu'après tant de révolutions ol d'ag i t a t i o n s , la République est lo soul
gouvernement qui puisse, dans n o i r o
pays, assurer l'oi-dre, la lii)erfô et
le progros. Mais, je crois f e r m e m e n t
que, pour v i v r e et se développer, la
République doit se confoi-mer à ses"
principes, c'est-à-dire être juste, toJérante et bienfaisante à t.ous.
N o t r e lépoque est, à juste l i t r e ,
tourmentée par le désir d ' a m é l i o r e r
rapidement la condition liumy inc,
au point de vue intellectuel, m o r a l
et matériel.
Mais comment atteindre ce résultat ?
Les socialistes, qui veulent l o u t
' d i r i g e r dans le pays et qui anni
iliilent en ce moment les autres
.partis, prétendent assurer, par une
•.série de lois et de règlements, la l é-
i701 Feuilleton do l'Union Agricole
QUATRIEME
PARTIE
La Châtelaine
de Saint Jean-de-Luz
XV
dernier exploit du Bâtard
-
SuiU-
X présent la porte de derrière de la
ferme .brûlait ; la llamme montait joyeuse,
a'Ve'c uii Ipetit crëpilemeDt que favorisait
une brise d'été légère et perfide. Le ciel
maintenant s'éclairait de la lueur rougroyante de l'incendie^ et ses pistolets à côté
de lui, accroupi dans le fourrage comme
jaguar prêt à bondirsur sa proie, le
B&lard restait là, l'ccil aux aguets...
Oa entendait du bruit dans la ferme,
des allées et venues tapageuses. L'alarme
et
Rédaction, Administration
Mt pou.''
i'
nécessaire de
(lcvelopj)er ^^^ écoles de tous or
(1res, sans rc'tV)ulcr la concurrence
qui 'est l'âme ^Ic l'enseignement
& A.nnoncea
à QUIMPERLÉ, place Hervo, n° 9 bit
comme elle est l'àme du commerce,
(l'accorder à la science les ressoui'
ces qui lui foui encore défaul et que
j ' a i voulu lui assurer en proposant
el en faisant voter la loi sur la Caisse
(les recherches scienlilUiues ; de développer nos chemins vicinaux, nos
chemins de fer, nos canaux ; d'étendre le réseau télégraphique et
téléphonique; de favoriser tous les
progrès de l'agricullure, de l'industrie et du c o m m e r c e ; de multiplier
les i n s l i l u l i o n s de prévoyance, sociétés de secours mutuels, caisses
de retraites, elc, etc.
La politique de division ruine la
l-'i'ance et compromet sa sécurité.
Pour relever notre grand et généreux i)ays, pour lui assurer la
prospérité (lu'il mérite, il faut que
la Républi(iue devienne elTecIiveulent, réellement, le régime de la
liberté et de la fraternité.
\ ive la République!
11. A U D I F F R E I )
Député
L.E:
do la
Loire.
F 3 A R I . E M E N - r
'
\ord-Ouesl
DIMANCHE
Directeur : Auguste TERRIER
p a r t i t i o n l a plus rigoureusement
égale, entre tous les citoyens, du
[)roduit du t r a v a i l national.
Après cela, l o u t serait parfait.
Les socialistes ne répugnent pas
aux moyens violenis comme la lutte
el la haine des classes, comme la
gi'ève; ils pi'oclament mènie qu'il
faut les considérer <'onune les plus
eflicaces pour atteindre le but.
Cette doctrine, qui lait dépendre
le bonheur et le progrès de la Société, de la lutte de l'homme contre
l'homme, de l'antagonisme des citoyens. est, il faut ie dire sans acri
monie, mais résolument, un legs du
passé le plus barbare ; il n'en est
|)as de plus profondément rétrograde.
Mon p r o g r a m m e est t o u t différent.
J'estime (]ue poui' amélioi'er la
condition humaine, il faut unir les
hommes et créer ce qui n'existe pas.
La production agricole et industrielle de la J"'rance était, en ITSO,
sept fois moindre qu'aujourd'hui. Si
a cette épocpie, conformément à la
doctrine socialiste on a v a i t réparti
ces richesses très également entre
tous les Français, c'eût été encore la
misère universelle.
A u j o u r d ' h u i , grâce aux pi'ogrès
«Je la science, bien plus qu'à l'action
des hommes |)oliliques, la production nationale a plus que sextuplé,
el le bien èti-ese répand partout.
Si nous parvenions, cequi n'est pas
au-dessus de nos forces, à augmenter d'un tiers, cette production, à
la doubler, nousassureiions le bienêtre aux plus (léshorilés. et nous
[)ourrions doter largement toutes
les (l'uvies de bienfaisance et t o u tes les inslilulions de prévoyance.
\ ' o i l à la voie dans la(|uelle il faut
s'engager. Il faut travailler à faire
iJa paix e n l i e les citoyens, sous la
protection de la Iiépul)li(iue. et, i i
la lui le (le l'homme contre l'homme,
substituer la l u l l e del'honune contre la nature, avec l'aide de la
scien."<?. ' l o ' i l
incessantes découvei-tes /iUginf'nlotil noire puissance.
Chambre '
aéance
du jeudi
20
octobre
Le timbre à dix centimes
M. Hoger-Ballu, dépose une proposiUon de
loi leiidanl à la réduction des tarifs postaux
el a la llxation à dix centimes de l'atTrancliisseinent des lettres courantes. Il demandf de
d iciarer l'urt,'ence ol de renvoyer la i)roposilion à la commission des postes, ainsi qu'à
celle du budj^et.
.M. l'iiech fail ol)vervcr (jue loul le monde
est partisan d(> la proposition, mais qu'elle
entraînerait une diminution de recettes de
IV) millions. Il demande de la renvoyer â la
commission des postes el télcfîraplie.s.
l'ar ;t.").s voix conlie Iv"), le renvoi est ordonné.
l'n projet tondant à autoriser la ville de
Paris a emprunter une somme de U^D millions pour ort^aniser le service du f,'az est,
après urf,'ence declar^e, renvoyé après le débat de l'impol sur le revenu.
séance du vendredi 2t octobre
Le droit d'intcrpeUation
M. Gautliier (de Clat^ny) dépose une proposition doinandaitl d'observer striclemenl le
droit d'interpellation ; M. l.asies demande de
son coté ([uo la discussion d'aneinlorpellalion
(jui ne sera pas terminée dans une séance devra être continuée à la séance suivante, jusqu'à ce ([u'elle soit épuisée.
.M. Gaulliier (de Clat^ny) et M. l.asies soutiennent leur i)roposilion <iuccombat M.Codel,
ainsi ijue le président de la (^liambre.
Après une intervenlion de .M.\l. Afînard et
l'ibol, la proposition est renvoyée au bureau.
— Ah ! ah 1 dit Trancesco, rappelant
y était donnée, et le Hi\'ard constata avec
auprès
de lui ses b(îles, el une arqutb-ise
rage que l'rancesco n'élaiH pas lout seul.
Ko eiïet, à la suite de la première attaque à la main, te voilà revenu, l'homme à la
du IWlard, le vieux chevrier «'élait adjoint barbe rouge I Tu cultives aussi l'incendie,
six montagnards béarnais, robustes el à présent !
— .lî le répèle ce que je l'ai déjà dit :
vigoureux , qui couchaient à la ferme et
étaient prêts à la défendre, à la moindre une fois pour toutes, veux tu me livrer la
duchesse de Seplfonlaines el Huberline,
alerte.
Une pon e latérale s'ouvrit et se ferma répondit le HAtard. Tu dois voir que je
dans un conciliabule de voix éioulTées ; suis de taille à m'emparer d'elles tout seul,
des pas crié rent sur le gravier el s'cloi- et tu ftirais mieux i a les remettre entre
goèrent. Le Hàlard avait bien fnvie de mes mains que de l'obstiner dans une inuquitter son poste d'observation, i l ne tile résistance. Je t'ai dit que je raserais
l'osa et atleiîdil... A ce moment, la grande la métairie el que je ferais semer du sel
porte de devant s'ouvrit el Francesco sur la place... Tu vois que j'ai tenu pasortit, précédé de ses deux ours, Monlluc role, el que l'incendie a commencé mon
el sainl-Mégrin, el suivi par deux monta- (li'jvre !
— Ton incendie m'imporle peu ! régnards, auxquels il disait avec le plus
pondit tranquillement Francesco, el la
grand sang-froitl :
- A la fontiine! r.oes enfants! à la Ihmbée ne biillera que celle meule de
fontaine ! Ce n'eU sans doute rien ! Quel- piille et une vieille porte de chêne. Tout
ques seaux d'eau vont suflire pour étein- le reste est fait de granit cl de silex que
tu n'entameras pas plus que lu n'as pu
dre ce feu de pail le !
Au reôme instaol, les ours, alTolés par enlamer ma vieille loyauté basque, et je
la llamme, arrivai-jnt à Tendroit où était vais l'en donner la preuve... llo!à 1 garaccroupi le Biïianl. En les apercevant, çons ! à la rescousse I
A cet appel, les deux montagnards laiscelui-ci se dressa sur ses pieds el d'un
sèrent
là leurs seaux d'eau et vinrent se
coup de pistolet cea-sa une patte à SaintMégrin, qui s'aballiÉ en poussant un hur- placer aux ctîlés de Francesco qui, railleur,
continua :
lement de douleur.
Honm de Suptlontaines
par Auguste FAURE
VENDREDI
du
Les abonnements se paient d'avance. Sauf convenAbonnements (UN AN)
tions, ilx partent du i" ou du i5 de chaque mois.
Ouimperlé (ville)
On s'abonne au bureau du journal. On peut s ' a b o n n e r LBinislère et départements limii'Halement, sans frais, dans tous les bureaux de poste,
trophes
ou encore en adressant un mandat-poste à
l'administraAutres départements
teur, M. Louis BEAUFRERE, place Hervo, à Quimperlé. Colonies et étranger.
La politique religieuse
La Chambre aborde la discussion des interpellations relatives à la poliUque relif^ieuse
du gouvernement el à nos rapports avec le
Sainl-Sièf^e.
M. Honi de (lastellane reproche au gouvernement d'avoir prollté dos vacances pour faire
une opposition exlra-parlemenlaire a la politique suivie depuis six ans par notre ministre des alTaires étrangères.
.M. Grou.sseau dit que la rupture des relations avec le Saint-Siège a été faite sans
l'assentiment du l'arlemenl. Le gouvernement
a préféré rompre (jue de s'expliquer. On prétend (|ue l'article ."•) du Concordat a été violé,
mais on n'en donne aucune preuve. Le Vatican
a, au contraire, sincèrement désiré la concilialion. L'orateur établit qu.* s'il y a des évéchés
vacants, ce n'esl pas la faute du .Saint-Siège,
mais celle du gouvernement qui, en réalilé,
a lui-même violé le (Concordat.
M. Grousseau conclut en conjurant le président du Conseil d'élre plus loyal dans les
guerres qu'il a entreprises contre les catholique.^.
L'abbé Gayraud dit que tous les callioliques
français ont reconnu (lue le Saint-Siège avait
le bon "droit pour lui, el scrupuleusement observé le Concordai.
M. Paul Deschanel interpelle le président du
Conseil sur son discours d'Auxerre. Il fail
l'historique du conllil entre l'Iùglise et le pouvoir civil, conllil qui aboutit à la guerre morale «lui nous déchire. Le (;oncordal de isoi
e;l un expédient qui se prolonge. Il ne saurait
être un régime détlnilif dans une démocratie
du XX' siècle. I.a religion organisée en service
d'Hlal. c'est là une idée du passé, celle de l'avenir, c'est la neutralité de l'Mlat en matière
de religion.
Croire insoluble le problème de la Papauté,
ce serait croire la France incapable de suivre
les évolutions de riiisloire. L'heure est venue
où le gouvernement devra dire jusqu'où i l
veut aller, et si l'on veut l'entrainer plus
loin qu'il ne veut, qu'il pose la question de
conliance. Ce qui est fait depuis deux ans
n'est pas pour nous rassurer. Il faudrait que
le gouvernement soit mailre de diriger sa
majorité au lieu de se mettre à sa remorque.
L'orateur craint que la séparation ne sépare
un grand nombre de Kranvais et qu'il n'y
ail une catégorie d'hommes inquiétés dans
leur liberté de conscience (jui est un droit
individuel, el dans leur liberté du culte, qui
est un droit colleclif. 11 n'est pas possible que
la liberté de croire ne fasse pas partie de la
liberté de penser au même lilreque la liberté
de ne pas croire.
7 fr
s—
9—
16 —
d'abandonner ce privilège. Puis, parlant des
appréhensions de certains républicains. M.
Deschanel dil : « Il ne faut pas laisser croire,
en .se rivant au Concordai, que le Républicains
se lai.ssenl impo.ser la réforme de la séparation
qui a ot(' proi)()sée par de.s hommes du parti
modéré. »
Kn lerminanl .M. Deschanel déclare que la
séparation doit être basée sur la Liberté, la
liaison et la Justice.
L'orateur, de retour à son banc, est vivemont félicité i)ar ses amis. M. Pellelan luimême, s'avance el lui serre la main.
Sur la demande du président du conseil, la
Ciiambi-e décide de siéger aujourd'hui à 2 heures.
La Um lDsso-JâpoMlse
Kniin, il faut iiuo sur aucun point du monilo, los i ni êivl s français n'aioni à soulTrir de
l'olal nouvivui ipii S(>ra croo. Le ]>roleoloi'at
français d'drioiil n'osi pas seulement une
([ut'slioii roligouso, il est aussi uno i)ueslion
laï(iiio. Do (|uol droit M. lo président du con.soil a-t-il Irailo oello ([uoslion à .Vuxorro on
dehors do .M. lo ministre ilos alTairos élrangoros? Il s'agil do notre inlluenco on Orient
ol ilo la pi'opagalion ilo nolro langue dans ces
régions. Il soi'ail chimériciuo do vouloir apidiqnor à c(>s pays si dilTérenls dos noires
toutes nos roglos.
Lo prolocloi'at d'Orient ol d'Iîxtrêmo-Oriont,
ajouto-l-il, pourrait, loul au moins, servir de
baso aux négociations. Il serait im|)rudont
Eu Mandchou rie
Les hostilités semblent un peu ralenties.
Les adversaires sont harassés par dix
jours de combat, et la pluie, qui tombe
sans discontinuer, rend les mouvements
de troupes très pénibles Toutes les rivières ont débordé et, en plusieurs endroits ont emporté les ponts. Les rapports
ofliclels ont trait à des opérations d'importance secondaire ayant eu lieu les 17
et 18 octobre.
Le général SakharofT télégraphie que
la nuit du 18 au 19 s'est passée tranquillement. Les Japonais se concentrent en
face de Lin Chi-Pou.
Une hardie reconnaissance a été effectuée dans la direction de l'ennemi par un
détachement de chasseurs volontaires,
sous le commandement du capitaine en
second Demboysky. Ces chasseurs ont
capturé, sans combat, et ont ramené deux
canons de campagne japonais.
X Saint Pétersbourg, le bruit court que
les Japonais auraient été défaits dans une
dernière rencontre et que deux de leurs
divisions, environ 14,000 hommes, se seraient rendues. Il est impossible de vériller celte nouvelle, qui n'a d'autre source
qu'un télégramme particulier de Moukden.
Une dépêche de l'armée du général Oku,
riâ Fousan, 19 octobre, dil que les cartes
russes trouvées par les Japonais montrent
que les Russes avaient parfaitement organisé leur retraite, fixant lès points où
la résistance devait être faite pendant la
poursuite. Ce fait explique la lenteur de
la marche des Japonais el leur impuissance à barrer la retraite qui a été conduite avec une très grande habileté.
En oulre, le terrain était coupé de
ravins cl de fondrières faisant obstacle à
la marche en avant. I.a cavalerie japonaise, opérant sur la gauche de l'armée
japonaise el ayant franchi ie Hunho, fit
échouer le mouvement tournant des
Russes.
Le duel d'artillerie a continué pendant
toutes les journées des 18 et 19. Le centre
des Russes a avancé légèrement chaque
jour sous une canonnade violente. Sur
leur aile gauche les Russes occupent une
— Tu me croirais bien naïf si, à la
suite de les tentatives, je n'avais redoublé
de vigilance et de circonspection. Mme de
Seplfonlaines et sa suivante viennent de
partir pour le Socohal, sous la conduite
de quatre hardis compagnons, capables
d(î les défendre et de les proléger. Tu as
dil entendre, tout à l'heure, une porte
qui s'ouvrait : c'étaient elles qui parlaient
pour la ville basse. Je n'ai donc plus, moi,
simplement qu'à t'amuser, qu'à le retenir
ici, quelque temps, de façon à te mettre
dans l'impossibilité de rattraper les fugitifs... Pais, si la fantaisie m'en prend, je
le ferai manger par Sainl-Mégrin qui, forl
coquet de sa personne, ne t'a pas pardonné sa patte cassée, c'est moi qui le le
dis!
— Sang et massacre ! hurla le Bâtard,
fais-moi place !
Il n'avait plus qu'un dé.-ir : celui de
rattraper la duchesse et Huberline.
— Je le ferai place, répliqua Francesco,
quand, je te le répète, mes amies seront
hors de les attciotes... D'un autre côté,
si lu le sers contre moi de Ion pislolef, je
le répondrai avec ma vieille arquebuse.
Donc, un peu de patience 1
— Je passerai quand môme, hurla le
Biitard qui déchargea son pistolet, el se
rua, l'épée haute, sur le vieux chevrier.
Avec une agilité de démon, il passa,
tel un éclair, malgré Francesco, malgré
ses deux compagnons, malgré Montluc et
Saint-Mégrin, qui partirent à sa poursuite.
Dans sa course folle une pierre du chemin le lit trébucher : il tomba et se releva
les mains ensanglantées, sentant presque
sur sa ligure le mulle féroce de Monlluc
et de Saint-Mt^grin.
Comme il se relevait, Francesco le salua
d'une décharge d'arquebuse qui lui brisa
l'épaule gauche. Insensible à la douleur
physique, il reprit sa course de plus belle
et ne s'arrêta que quand il n'entendit plus,
derrière lui, la poursuite et le grognement
des deux hôtes carnassières.
Alors, il se retourna... On ne voyait
plus rien sur la route, rien que la lueur
Unissante de l'incendie qui s'éteignait...
Il s'assit sur une grosse pierre pour reprendre baleine et rassembler ses idées.
Que signitiait tout cela ! Son brick détruit, la fuite opportune des deux femmes^
Grégoire dont il n'avait pas de nouTelles,
un concours de circonstances et d'événements dans lesquels une inéluctable fatalité se manifestait contre lui I... Pourtant^
tout n'était peut-ôlre pas perdu !
Il se releva... son parti était pris l
La séparation no [lourra donc être faite ([ue
par tlos hommes ilégagés do loulo idée confossioniiollo, ayant, avec l'amour do la ponséo
libre, lo iv.-poot dos choses roligiuusos. (.IpItlaudissenicnls
au centre J
excellente position sur une colline élevée
dominant le Gha-Ho. A droite, ils essaient
de déloger les Japonais d'une petite colline située sur la plaine.
Les Russes nialntlenneiU leurs positions
et sont dans une situation avantageuse.
Voici un lélcgranime du général Saklia
rof en date du 21 octobre :
Les troupes russes ont oiièro le 10 oclobi-e
une forte reconnaissance des forces ennemies,
disposées au nord du village de Kin-dia-pou.
t.es aviints-gai'des ennemies (Mil clé repoussées
vers le nord, ( ne hatlerie japonaise, ayant
ouvert le fen sur nous, fui réduite au silence
et forcée de so retirer vers le siiM.
Il n'y a ou, le
oclobro, aucune conllagration de l'armée avec rennemi,
l-es ciiasseurs volontaires russes, commandés par le lieulenant Zaviolov, ont ramené le
matin, à la faveur du brouillard, un canon
jaf>onais avec son avanl-lrain. (jui avait été
la ssé devant la colline de Tonlilof.
Le violent feu de l'ennemi a été ineflicaco,
grâce au liroiiillard.
A l*ort-Ai'tliiir
Selon des Informations de Tcbé Fou, la
situation de Porl-Arltiur serait la suivante :
La prise de la montagne du Loup, de la
colline Verte, de Takouchan ot d'autres
positions avancées a permis aux .laptinais
de s'établir devant la principale ligne dos
forts russes el d'occnper les terriloiros
environnants, à l'exception de la partie
sud ouest commandée par lo formidable
fort de Liao-Ti Clian.
L'elfort principal des Japonais se porle
toujours contre les forts •|iii commandent
la roule de Dalny du côté de l'Esl et (jui
sont numérotés, en partant du Sud, I, .">,
1, (•> et '-i. Leur occupation |)crmetIrait aux
Japonais de canonner les forts dn rivage
y c.unprls la Monlagne d'Or, el de faire
approclier leur tlotte.
La grosse artillerie japonaise est oom.posée de KO canons échelonnés de la Montagne du Loup à Takou Glian.
l'ne jonque est arrivée de Liao-Ti Clian
à Tché-Fou, ayant à bord lOO coolies, (|ul
sont partis par crainte des obus. Ils déclarent nue le 13 un combat de plusieurs
heures a eu lieu sur les pentes d'ICrlonngshan, enlre des détachements d'un cit'cotlf relativement faible. Les Japonais ont
eu 3()0 tués et blessés.
Il s'agit probablement d'une des nombreuses sorties etfectuées par la garnlst)n.
Les soldats japonais comliatianl dans
les tranchées souffrent beaucoup du froid.
La garnison de l^orl-Arthur attend avec
impatience des nouvelles du général Kouropatklne. La nouvelle du dépari de l'escadre de la Baltique a relevé le courage
des assiégés.
Le 12 octobre, un contre torpilleur japonais a heurté une mine el a été gravement
avarié.
Les Japonais ont presque terminé la
conslruction, enlre Dalny et Porl Arthur,
d'immenses entrepôts où Ils emmagasinent des approvisionnements ei\ quantité
suffisante pour subvenir à leurs besoins
jusqu'au printemps. Des préparatifs identiques sont faits à Nlûu Tchouang, d'où
les Japonais espèrent renvoyer le mois
prochain soixante transports, qui s'y trouvent actuellement.
AU JOUR LE JOUR
C o n s e i l des M i n i s t r e s
I.es ministres se sont réunis hier malin,
à l'EIvsée, sous la présidence de M. Lou
bel. '
M. Rouvier, toujours souffrant, et le
général André, qui procède en ce moment
à une fournée d'Inspection dans les foris,
n'assistaient pas à la séance.
MOUVEMENT .U IHCIAI 1!K
Le garde des sceaux a donné connaissance au Conseil du projet de loi préparé
au ministère de la justice sur le réjiime
des jeux. Ce projet a été approuvé, et le
garde des sceaux a été autorisé à en faire
le dépôt à la Chambre.
M. Vallé a soumis à la signature de M.
le Président de la République, un mouvement judiciaire.
l/.\LGKniK KT LKS CiliKVKS
liC ministre de l'inslruclion publique a
Il fallait centrer àCiboure, pour se CODcerter avec Grégoire qui devait l'attendre
depuis lopgtemp?.
XVI
Histoire d'un pâté de venaison, de six
bouteilies de porto et de deux jambons
de Biiyonne.
Les deux embarcationj venait d'atterrir
à Saint-Jean-de L'jz...
SeplfoDtaines avait f j i t rentrer au So
cohat les boucaniers et le marin de 1! scaye. Ainsi allégée d'une partie de fon
contingent, la troupe avait pris le dicmio
de Ciboure.
Les étoiles fiVissaient dans Ic.s prcfon
deurs du ciel bleu ; un vent frais el presque glacial soufflnt du larg.j...
lie cadavre de Grcgoire était tonjoiirs
immobile sur s m rocher et, du liaul de
la route sinueuse qui dominati la mer,
Sgismond se retourna, et le montrant A
ses compagnons.
— A le voir si tranquille, on ne croirait pas que son miître l'altcnd avec
impatience :
Tous rirent à cette boutade. .
Arrivés à la maison, qu'iU tro'ivèrent
fici'.emeot^ grùce à la perle massive, sur
rendu compte au Conseil de son voyage
en Algérie. Il a fait part des vœux qui
lui avalent été à maintes reprises expri
més, lanl par les Chambres de commerce
que par les membres des divers c.irps
élus avec lesquels 11 avait eu l'occasion
de s'entretenir, au sujet des mesures à
prendre pour éviter ou tout an moins
atténuer autant t|ue possible la ré,i rcussion (jue pourraient avoir à l'avenir sur
•les Inlérolsdol'Algérr, les grévosCoiiiinc
celles de Marseille, s'il venait i\ s'en produire de nouvelles.
i,i:s i.NTi;ni'ici,i,ATioNS
l'^nfin, le Conseil s'est enlretenu des in
torpollalions sur la rupture des relalions
diplomaliques avec le \'allcan.
L e r é d u c t i o n des p r é f e c t u r e s
et s o u s - p r é f e c t u r e s
On sait que la couiniission du budiroi a
opéi'é sur le crédits du ministère de l'inlérienr, une réduction de 2.=5U.(M)) francs
en vue d'arriver à la suppression d'un
certain nombre de sons préfectures. M.
Ilenriquc-Duluc vieni, à la suite do ce
vole, de déposer une pro|)oi!ition leiulant
à supprimer un certain nonii)ro de préfeeluros ot de sous-préfecluros.
Il propose de réunir sous l'administi'ation (l'un seul préfet 25 groupes de dépar
lenionts limitrophes, par exemple, rAu))c,
la IlauleMarne, les Vosges, la llauteSaôno, le Doubs, etc., ce qui réduirai! de
20 le nombre des préfets. Il propose ensuite de réduire de S5 j\ (il le nombre des
secrétaires généraux et de supprimer 75
conseillers de pi'éfoclure.
Knhn .M. llenri(|ue-l)ulu(; propose de
réunir sous l'administration d'un seul
sous i)réfol (H) groui)es de deux ari'ondissemonts, tels que (iex el Nantua, elc., ce
([ui réduirait de (Hil le nombre des souspréfets.
L e Cas d u c o m m a n d a n t Guig-net
Ou assure (jUC MM. \'azeille et Lasios
ont l'intention de soulever Incessamcnl A
la liibune de la Chambre un nouvel incident au sujet du commandant Cuignet.
Le commandant, avait écrit au général
André pour lui demander, dans l'inlérét
de ses enfants el de sa famille, la communication des conclusions des iliédecins A
l'examen des(iucls il avait été soumis.
Le ministre de la guerre n'a pas répondu, mais a fait Inlliger au commandant
quinze jours d'arrêts.
La commission des pél liions de laChambre avait cependant émis le v(eu que satisfaction fut donnée au commandanl.
Mais d'autres faits s'ajoutent encore. Ainsi
l'on racontait jeudi (|ue le commandanl
Cuignel, alors ([u'il avait été frappé par la
dernière mesure du général André, souf
fraild'une enlériteconlractée aux grandes
mand'uvres dernières. H demanda un
sursis, voulant aller se soigner à la campagne. Mais le ministre de la guerre s'y
refusa et, depuis le 1 1 juillet, le comman
dani est soumis aux arrèls de rigueur. La
discussion de celte Interpellation ferait,
dit-on, ressortir dans les persécutions
dont le commandant est la victime, la responsabililé de deux autres collègues du
ministre de la guerre.
L ' i n d i s c i p l i n e dans les a r s e n a u x
A la suile des derniers Incldenls de
Brest, le préfel maritime de ce port vient
de faire aflicher dans l'arsenal, une lettrecirculaire du ministre de la marine, visant ces faits.
Le" ministre commence par déclarer
que de telles nKr-urs ne sauraient être tolérées dans les arsenaux, où s'élaborent
les armes de la défense nationale.
Les ouvriers sorlls de l'arsenal sont,
dit-il, des citoyens ayant la même latitude
d'action (lue tous les autres, mais il est
nécessaire qu'ils puissent conserver dans
l'arsenal des rapports normaux avec le
personnel dirigeant.
Ils seraient en droil de se plaindre si on les
laissait sous les ordresde chefs ijuilesauraieni
collectivemonL el violemment oulra^cés par
des paroles rendues publiques, a plus forte
rai.son ne peuvent-ils pas croire que je sois
dispo.sé à imposer A aucun do leurs' chefs la
collaboration d'Iionimes ijui, placés dans l'ale-
lier sous leur autorité, rempliraient la ville,
une fois sortis, du bruit des outrages dont ils
les accablent.
De telles violencesde langage rendent,, évidemment Impossibles les relations qu'e.xigeun
travail auquel il^s hommes qui ont (juelque
souci (IH hur di;:nilô prennent part, les uns
avec uiu; missitiii do direction, les autios â
titre d ' siiboritonnc'S, et celui qui s'y livrerait
n'aurait pas A se plaindre s'il était rayé du
Il imbif (le- (luvi jcrs de la marine, il se serait
exclu lu'.-niém >.
Le iiiiiiistie déclare qu'il n'adiiiellra pas
aucune cause, pas même celle de ri>;norance prêt», nduc des orateurs. Il explique
(ju'il s'e>t ellorcé d'élabllr un i'é;iiine de
i-elatioiis cordiales enlre les aulorités marilimes cl les syndicats, malgré cerlalnes
i'riti(iues, niais qu'il n'enlend pas laisser
porter atteinte à la dignité el à raulorilé
des chefs.
Hn lerminanl il déclare que la liberté
de l'outrage n'existe pas dans nos lois ;
(|uc les ouvriers ont des organisations
syndicales pour faire connaître leurs besoins et présenter leurs revendicalions.
Si les ouvriers auxquels on a restitué le
droil de défendre leurs revendications par
di s moyens léf^auv semblaient vouloir s'erif,'i.'r en mail res on ou juges des autorités dont
Ils relèvent, ouliager et menacer au lieu de
discuter, cl dicter des e.xigences aux pojUvoirs
publics au lieu de leur apporter des revendications et des raisons, il est trop aisé do voir
le résultat ([n'obtiendrait f-atalement à bref
délai, je ne dis pas celte pratique, mais celte
grossière parodie d'un régime (jue nous essayons d'inslituor.
Le ministre pense que les propos allribués aux ouvriers de l'arsenal sont le fait
d'inconscicnls et d'ivrognes; Il prescrit
on tout cas à l'amiral Mallarmé d'en obleiilr le désaveu .sous peine d'interrompre
toutes relalions enlre le syndical et l'aulorllé marlliiiie.
On sait que le bureau du syndicat de
lîrost a refusé de rétracter les paroles
violentes prononcées contre l'amiral Mallarmé.
Un outre, le bureau du syndical des ouvriers de l'arsenal a démissionné, cl une
grande réunion publique est organ'sée
pour dimanche malin.
P o u r les I n s t i t u t e u r s
Dans son rapport sur le budget de l'iiisIruclion publique, M. Massé s'exprime
comme suit au sujet de l'élévalion des
Irailomenis des instituteurs :
11 a semblé à voliv commission du budp't
que le inomont était venu de donnci- satisfaclioii surn; point au porsoiiiii-t dos instituteurs
l't (iès iiistitulriccs. Depuis le début do la lé^'islaturo, en ciVet, plusieurs prnposilions ont
été déposées tondant à cet objet ; elles îmanoiil de M.M. Carnaud, Hepmale, Chauniet el
Nouions, t.a i>récédenlo commission du budfi-et avait cliai'fré son rapporteur do l'instruclion pul)li(|ue, M. .Simyan, do les examiner ot
do lui piT.senter dos conclusions. .Notre colU'^ifuo a procetlé à ce travail, ses conclusions
ont été approuvées par les commissions du
builget el de renseif,Miomont, un rapport les
exposant a élé réiii-jé el déposé j)ar lui.
M. Simyan estimait que la dépense
résultant de l'adoption des propositions
de son rapport serait de 22 millions el
demi.
Comprenant combien 11 est difficile
d'imposer en une seule fols une pareille
charge à un budget déjà très élevé. M. Simyan proposait de réaliser la réforme en
quatre ans.
D'après celle méthode, au Heu de demander au pays, dès la première année,
la somme de 22 millions et demi, on ne lui
demandall (|ue 0 millions pour la première
année, (i millions pour la seconde, 5 millions el demi pour la troisième et 5 millions pour la ({'jalrième.
La commission du l)udget, d'accord avec
le gouvernement, a pensé (lu'il était Im
possible d'ajourner plus longtemps la réalisation de promesses depuis longtemps
faites au corps enseignant : aussi a-l-elle
décidé d'Incorporer la réforme relative au
traitement des Insliluteurs dans le budget
de l'J05.
Concours Pomologiqueà Quinnperlô
laquelle était sculptée une téle de méduse^
\\i tinrent cooseil.
Il fat entendu que Gorzilo Martinez,
dont la voix était connue du Hà'ard, serait
chargé de frapper les trois coups, et de
prononcer le Ci))H/)Osle//e et Sainl-Jacf/iies, de rig ieur.
Ku conséquence, l'aventurier alla jusqu'à la porte, frappant les troi^ coups à
iotervalles ri'g jlier.", el proférant le signal
coDVfnu : S'pifontaines, Marcellin et
S gismond se placèrent derriè-'e lui, à la
nie indienne, piô's à s'ergoulTrer dans la
maison, dès q ie l'huis serait entrebâillé...
Ils attendircût vainement et Gonzalo
.Mirtinez répéta plusieurs fois le fatidu]ue
« Compostelle et Siint .lacques 1 > sans
obtenir de réponse... Gomme i h se regardaient tous, un peu interloqués, Sigismond
qiii, plus q le jamais, était l'homme rén''chi de la compagnie s'écria, en tirant
de son pourpoint la clef dont le capitaine
.\Iarcellin avait dépouillé Grégoire :
(/I
Suivre)
NoAnhonnéa dont Vahonnemenl vient
à échéance sont priés de bien vouloir
nous adresser le montant de leur abonnement en un mandat ou de réserver
un bon accueil au reçu qui leur sera
présenté par la poste.
Co niulin, samedi, s'osl ouvert le concours poinologiquo do Quiinpcrlé, sous
les halles Sairil-Michol, incrvcilleuseinonl décorées. Dès en entrant, on est
agréablement impressionné par do superbes massifs de Heurs ot d'arbres
fruitiers où s'est révélé une fois do plus
lo goût exquis de nos horticulteurs :
M. Clabriel Le Noo el M'"" V™J. Lo IS'oc.
M. Y. Lo Saoùl, pépiniériste à Douarnenez, a égaleinenl une niagnillquo o.\posilion d'arbres et do fruits sur laquelle
nous reviendrons.
Les tables surchargées de pommes, do
multiples variétés, présenloni lo plus
agréable aspect. L'e.Kposilion est vrainiont imporlanto el, au dire dos connaisseurs, dos plus intéressantes. IMus
do cent bouteilles, dans lesquelles le
cidre présente sa couleur riante, s'allignent respoclabicinent. attendant patiemment l'arrivée des dégustateurs.
Face au.x expositions d'arbres fruitierssotrouvenllos machines, pressoirs,
broyeurs, cic... où nos fabricants locaux ont exposé leurs meilleurs instrumonls. Nous y relovons les expositions
do MM. Louis Tréguier, Honnefoi successeur do Corontin r.oMouOl, Louis Colonnec, olc...
A 10 heures les différents jurys ont
commencé leurs opérations, tandis quo
les dévoués instigateurs du concours
MM. Crochelelle elSouIièro paronl aux
derniers détails de l'organisation, avec
MM. Le Bail, président de la section flnislérienne de l'Association pomologiquo de France el- M. Le Louédec, président do la société d'agriculture de
Quiinpcrlé.
Dans noire prochain numéro nous
reviendrons plus longuement sur cet
intéressant concours. Voici toujours
l(3s résiillats que nous avons pu nous
procurer avant noire tirage.
Beaucoup de monde p'-.ur ce premier
jour, dont M. de Kerjégu, député.
Fruits de Pressoir
!"• .SKCTIO.N. —
CA'nôooiiir-;
Collections des dix meilleures variélés d'une
commune e.xposées jiar d(;s iiisliliiteurs
ou des
(n)i(ili'iirs.
f - pri.N, médaille de vermeil grand module,
.M. Le Dant, instituteur à l'ieuven.
|,«ri\, médaille de vermeil petit module,
M. l)K);i, ro.-tauraleur à Moélan.
:!"= i)ri.x, médaille d'argent. M. l,o Dozo, doclour-médecin, à Cloliars-CJarncë'.
prix, médaille b.-oaze argenté, oM'e le
par 11-.Syndical poni')lo„'i(iue, M. Cbapalain,
in^liliileiir, à Itioc.
prix, iiiodjille bionze art^enté, M. Quémfner, insiuuleur à Qaiiiip(;rle.
(;<• prix, médaille de bronze, .M. Cariou .lean,
i dollars.
7'' prix, médaille de bronze et diplôme,
M. l-'.veno, à Tré néven.
S" prix, m -ntion honorable, M. Jolais, à
•Saint-Tliurien.
l'" .SKcriON. —
(;.\TiÔG0HiK
Collections des dix meilleures varif tés d'une
co.iimune exposées par des i)roi)ruHnire.s,
fermiers ou nn'ltijiem.
l*-''' prix, médaille de vermeil, .Nf. t.e Gai
iMalburin, à Kjrnous, en Quimperlé; 2', médaille de vermeil, M. Le Gall Louis, â Kernous. en Quimperlé;
médaille d'arf;ent, M.
llavallec Louis, â Mellac; 'i", médaille d'art>:enl, .M. l'ensec Franeois, â Locunolé;
m(^
diillo d'argent, M. Pir.net, â Keifeunleun.
d' prix, médaille de bronze, oITerle par le
Syndical pomoloffiQuc, M. Quonltl, à Hiec;
7s iiuidaille de bronze doré, Le Golf Joseph, à
.SI .lein, en Quimperlé ;
médaille de bronze
argenté, M. Déreau .J . à la Garenne, en Tiémévon ;
m'-daille de bronze argenté. M.
Durand liené, à Kernico'as, en Trévoux; 10',
médaille de bronze argenté, M. Furie, â Hiec;
11", médaille 1 le bronze, .NL Denis .Nigen. â
Tren;cveii ; 1:?''. médaille do bronze, M. PilorLucas, à (Jueriien.
i:i'', une m. ilaille de bronze, M. L'Hyver Jo?o;)b. deCloliars-Carnoël ; li', une médaille de
bronze, .\1. Lo Noc, do Quimpoiié.
Meidions honorables : l"', M. Brangou'o
à Kerbalaneii.en(;lo|iai>-(;arnoët;:^'". .M. IV'iez
(iuillaume, do H a n n a l e c M . l.ozach'meur,
(le Ctoliai-s-Carnor-l ; V. M. Le Gall, Jean, do
.Mellac: .V. M. l'en.-^tx- Franeois. do Locunolé.
SKCTIO.V. — 1" CATI-:(.;onii-:
Collections d'au moins (luarante variétés
exposées par des i/isti(uleu>-s ou des (trnate((rs.
l'''' prix, médiille de vernieil, M. Hémery,
instilul(ur â Uédéné;
médaille d'argent,
M. Le Quémener, instituteur à Quimperlé.
•2' SKC.TIO.V. —
C.UKCOHIE
Collections d'au moins quarante variétés
exposées par des propriétaires,
fermiers o\i
»iélcii/ers.
1" prix, médaille de vermeil, .M. MauricePirmel. a Kerlividic. en Kerfeunleun ;
médaille d'arfjent, M. Pennanecli Hervé, â Kervalguen, en l'enhars; :r, médaille d'argent, M.
Le Gall J.-.M.. à .Mellac ; i«. médaille de bronze
doré. M. Celin J.-.M.,à Penfrat.en Le Trévoux;
.")'-•, médaille de bronze doré, M. Tamic Joseph,
à Kercadoret.
SECTION. —
C.vn'GoniE
Collections d'au moins quarante variélés
exposées par les soeielès, comiees ou s[indicats.
b" prix. Diplôme de médaille d'or : .Muluelle
bétail de Tréméven, superbe lot de pommes de
pressoir.
SKC.TION. — Cidres
1'" CATKC.OIUK. — Cidres en bouteilles exposés par des instituteurs, amateurs, propriétaires, fermiers, métayers, provenant de la
récolte de l!it):i el des précédentes.
b'' prix, médaille (le vermeil, M. Crochetelle, de Quimperlé;
médaille d'argent,
M. Leciuémener. inslilulour à Quimperlé;
médaille de bronze doré, .M. Le Dérout lils.
du Trévoux ; -'i'", médaille de bronze doré,
M. Le Louédec, .Maire de Quimperlé; .V, médaille de bronze doré, M. Le Louédec, maire
de Quimperlé ; ('.", médaille de bronze argenté.
.M. Josse Guillaume, de Haye; 7"--, médaille de
bronze argenté, M. Brangoulo, de Kerantallec
en Cloliars-Carnoét ;
médaille de l)ronze
argenlé, .M. IMrmel, de Kerfeunleun ; !•», médaille de bronze. M. de La Hayrie, de Quimperlé ; lO-'. médaille de bronze, M. Fraval
Laurent, du Trévoux.
CATi-:(ioiui-;. — Cidres en fûts exposés par
•des propriétaires, fermiers, rnélayers. amateurs et provenant de la récolte de l!iJ3 et des
précédentes.
1"" prix, .Médaille d'argent : .M. de la Ilayrie,
A Quimperlé;
prix, .Médaille bronze doré :
M. nranf,'oulo, à Kérantalec, on Clohars.
-V' SECTION. — Eaux-de-Vie de Cidre
Kaux-de-vie de cidre exposées par des instituteurs, amateurs, propriétaires, fermiers, métayers.
1'''' prix. Médaille de vermeil : M. Tréguier,
i.ouis. a Quimperlé;
médaille d'argent:
.MM. l'uyo, Houroau el G". Morlaix; ;t". médaille de bionze doré: .M. Perron, à la gare,
Quimperlé; -'i» prix, médaille de bronze argenté, otferte par lo Syndical pomologique de
France : .M.Roger, placeSt-.Michel,Quimperlé;
.V prix, médaille (le bronze argenlé grand n>odule : M. Uourhis, a Quinq^orlé.
.V SECTION. — Concours d'Arbres fruitiers et
Fruits A couteaux
1«'' prix, médaille île vermeil grand module,
.M. Lo Saoïit, de Douarnenez ;
médaille d'argent. .M. Josepli t.e Noc, de Quimperlé ;
médaille de bronze argenlé, M'* llélou, au Lézard eau.
Au moment où nous mettons sous
presse. I o n procède à la partie la plu
intéressanto du concours : les essais
pratiques dos broyeurs et pressoii's.
Les concurrents ont chacun à leur
disposition un certain nombre do sacs
do pommes qu'ils doivent broyer, puis
presser, dans un temps délerniiné.
le O
J" E
T
CRÉATION D'UNE CIDRERIE
spécialement destinée à l'exportation
On nous prie d'insérer :
Voilà bien des années que j'entends
parler de l ulililé d une cidrerie à Quimperlé, qui est par excellence le centre
de production de la pomme.
• Tous les concours pomologiques n'ont
qu'un bul : tendre à l'amélioration du
fruil, montrer le parli qu'on peut en
tirer, faire connailre la boisson que
l'on peut faire avec la pomma.
Tout cela, c'est de la théorie ; i l est
plus que temps d'arriver à la pratique.
Une année comme celle-ci est pour nous
un exemple, un avertissement, lor.squo
nous voyons qu'une sui-abondmce de
riche se est dei'enu ) une cxv.si de
pa'ivrete ! !
Si aujourd'hui nous avions déjà possédé une cidi'jr e où de nombreux
;:griculteurs ou propriétaires de pommiers eus.sent été actionnaires, que serai l-il arrivé?
Le cours de la pomme étant bon marché, le producteuraurailpeu gagné, mais
sice môme producteur avait été actionnaire dans une cidrerie, c'esl-à-dire fabricant, il aurait gagné comme actionn'iire ce qu'il aurait perdu comme producteur, car la cidrerie aurait profité
du bon marché de la pomme.
Supposons que le cours de la pomme
oui été élevé, i l aurait gagné alors
beaucoup plus comme producteur,
moins comme actionnaire, mais i l aurait gagné tout de même comme actionnaire, car si les autres, si les étrangers,
trouvent de l'intérôl à nous acheter nos
pommes, commenl nous, qui sommes
sur les lieux, ne Irouverions-nous pas
un avantage bien plus considérable à
profiler de ces mêmes pommes.
Ce sera donc là (être producteur et
fabricant), le moyen de conserver à la
pomme un prix toujours rémunérateur.
Go sera donc doublement utile pour
ceux qui seront producteurs el actionnaires de la Cidrerie el avantageux même pour tous les agriculteurs, puisque
une cidrerie bien conditionnée fera
connaître nos produits et nous assurera
des débouchés. Sa création
ne feut
nuire en quoi que pe scit l u c débitants
ni aux petits fabricants, cat^ la clienIH'.de la cidrerie ne sera pas la même.
Formons donc une Société anonyme,
où nous émettrons des actions de 100 fr.
de fa(j,on à permettre aux plus humbles
d'y participer. Formons une Société qui
aura pour but de retirer de la pomme
tout le parti possible : cidres ordinaires,
cidres de luxe, cidres champagnisés,
alc:ol suivant les circonstances, confitures, marmelades, pommes lapées, en
un mot, tirons de la pomme toul l'argent qu'elle peut donner et ne le laissons pas drainer par les autres.
C'est dans ce but que dès aujourd'hui
samedi une liste de souscription sera
ouverte à Quimperlé, au siège de la
Société d'agriculture, qui se trouve
salle de la Mairie.
Celle souscription commencera le
22 octobre el sera close le dernier jour
de novembre. Les souscripteurs se réuniront alors pour se concerter sur le
point de savoir si la somme souscrite est
sullisanle pour rinslallalion d'une cidrerie. Dans l'allirmative, la liste sera
close el les souscripteurs élaboreront
leurs statuts, décideronl de suite le
versement du quart pour l'achat du terrain el les constructions, décideront le
nombre d'actions qu'il faut posséder
pour avoir une voix, au moins cinq
par exemple, fixeront le nombre de voix
quo l'on ne pourra dépasser pour empêcher l'accaparement quelle que soit la
somme que l'on verse, et nommeront
leur conseil d'administration.
Si la centième partie des personnes
seulement qui sont partisans d'une grande cidrerie spécialement destinée
portation,
dans lo but de tirer de la
pomme lo plus d'argent possible, veulent
s'y intéresser, les :i')0 à o(K).000 fr., seulement nécessaires, seront certainement
couvorls avant la fin de novembre.
Que ceux donc qui veulent être
actionnaires se pressent de s'inscrire.
LK LCU'KDEC.
Les Transports automobiles
entre
4|iiiiii|ierlé
et Le l*oudu
La Commission d'initiative s'est réunie
vendredi, à la mairie de Quimperlé, sous
la présidence de M. Le Louédec.
Apr(is d'intéressantes explications de ce
dernier sur son enquête en Normandie, la
Commission s'est mise aussll(3t à l'œuvre
et a étudié de très près el élaboré un
projet de statuts qui sera soumis à l'assemblée générale de vendredi prochain,
Knire autres choses, lesstatuls prévolent
que les actions de la future société seront
émises à cent francs, dont le quart sera
versé au moment de la constitution de la
société el le surplus au fur et à mesure
des besoins.
Pour faire partie du Conseil d'administrallon 11 faudra posséder au moins cinq
actions.
Des listes de souscriptions provisoires
élèves seront répartisen deux sections: prisonnemenl avec sursis el par corps à 100 fr.
couverte en ardoises, ouvrant au
d'amende.
midi par une porte et une fenêtre.
la première comprendra les enfants de
II. — Une opéohe couverte en
Plogattel-St-Germain.
—
Peuzial
Auguste,
12 ans échus à 16 ans; la deuxième,
chaume, au pignon couchant de
30 ans, domestique de ferme, s'est emparé
comprendra les adultes de 16 à 35 ans. dans l'armoire de sa patronne, la dame Le
ladite maison.
I I I . — Une COUP au midi des artiLes élèves se muniront seulement d'un Quéau, habilanl au village de Kerdeurnel,
cles précédents.
cahier etd'un porte-plume. Les crayons, d'une .somme de 100 francs qu'il a dépensée à
IV. — Un champ de terre labourapport,ours, caries marines, tables de faire la fêle. Goût : 'i mois d'emprisonnement
rable nommé An-aiîfer 2)arc, ayanxt
avec sursis.
point, etc., ainsi que les livres spéciaux
ses fossés nord, midi et couchant,
BULLETIN D E LA PECHE
Pouldrauzic. — Le Goiï Corentin, ?•') ans,
fors
sur champ à M. Bernard.
seront fournis par l'école.
charron au bourg, a eu une discussion avec le
Ce champ, donnant du nord sur
Le programme comprendra quatre sieur Kerveillanl Louis, qui travaille dans le
chemin et les articles précédents, du
Douarnenez. — De notre correspondant
même atelier (lue lui. Celte dispute a dé^parties :
levant sur champ à M. René Kerbile 24 :
néré en coups el Kerveillanl a reçu plusieurs
i" Navigation : Usages des cartes mari- coups de poing sur la figure el a été blessé.
quet, du midi' sur champ à M. Pierre
La pêche à la sardine est faible depuis quelLe Meur et du couchant sur champ
nies. — Les marées. —Le compas de roule. Comme il excuse Le Goiï, le Tribunal ne conques jours.
au même, terre à M. Yves Bernard
— Problèmes d'alignements et de relève- damne ce dernier qu'à IG francs d'amende
et l'article ci-aprés, est porté au
ment. —
point estimé. — Usages du avec sursis.
folio 1.330 dé la matrice cadastrale
sextant : distances angulaires. — La hauPont-l'Abbé. — Le Pape Henri, 18 ans, coude Bannalec, sous les n"® 115 et 116
teur du soleil à midi. — Calcul de la lati- vreur, étant en élal d'ivre.sse, a outragé l'ade la section D, pour une contenance
genl Chapalain, qui l'invitait à rentrer chez
tude.
9 heures. — Une sonnerie de cors annoncera
de 1 hectare 22 ares 39 centiares.
la fêle devant l'Hôlel-de-Ville.
Instruction générale ; Dictées ; ré- lui. ]."; jours d'emprisonnement et ô francs d'aV. — Un champ terre froide
Quimperlé. — Société scolrire. —
i.' 11. et demie. — Rassemblement à l'Hôtelnommé JRoz - stéjou • tout - gleud,
dactions, lettres, arithmétique ; Notions mende.
Jeudi 20 octobre dernier, le bureau de de-Vlllo.
Ploaré. — Jolivel Alain, .31 ans, marin-pêayant ses fossés nord et couchant.
élémentaires de géométrie et de dessin.—
cheur
au Stancou, a porté des coups à son
10
1
1
.
l.').
—
Cérémonie
du
Souvenir
FxinCe champ, donnant du nord sur
la Société scolaire de secours mutuels
Alachine à vapeur : chaudière à bouilfrère. Goùl : jours d'emprisonnement avec
ruisy&w cimetière Sl-Marc.
chemin,
du couchant sur terre à
leur, chaudière à retour de flammes, ma- sursis.
de Quimperlé s'est réuni à la Mairie,
11 heures. — Rocepliondes délégations dans
M.
Pencrec'h
et du midi sur terre à
sous la présidence do M. Lorans, pré- la cour de la gare ; SaluLaux Drapeau.x ; Re- chine motrice.
M. Pierre Bernard, figure au plan
Douarnenez.
—
Piriou
Stanislas,
3i
ans,
<9" Législation maritime
: Loi du
sident honoraire du Tribunal, vice-pré- mise de récompenses aux camarades Vaillanl
cadastral de Bannalec sous le
marin pêcheur, rue Jean Barl, esl entré à
21
décembre
189()
sur
l'inscription
mariel
Garnier.
n" 117 P, de la section D, pour une
rétablissement
dil
la
buvette
centrale,
tenu
sident de la Société.
11 h. :!0. — Service religieux à la mémoire lime. — Police de la navigation el de la
contenance de 4.!» ares 54 centiares.
par
Mme
Kerfendal
place
de
la
Croix.
Celte
Sur le vu des feuilles de maladies, le bureau des morts pour la Pairie (Cathédrale Sl-Copèche. — Prévoyance el mutualité.
Entrée en jouissance
immé
dame refusa de servir le clienl parcequ'ilélail
a accordé :
rentin), cluvurs et musique.
diate.
ivre et l'injuriait el qu'en outre iJ frappait
•P
Ihjgiène
:
Marin
tjieii
portant
:
vê1° A 11 sociélaires dos écoles de
Des places seront réservées aux invités et aux
MISE A PRIX fixée par le Tribunal
tements, àlimentation, propreté ; Marin à coups redoublés sur le comptoir, menaçant
garçons de Quimperlé, Beuzecmembres des diiïérentes Sociétés.
deux
mille cinq cents francs,
de
tout
briser,
s'il
n'était
pas
servi.
malade ou blessé : soins el remèdes.
Conq, Doolan, Sl-Tliurieu. SlAu cours de l'oflice une quête sera faite au
ci
2.500 fr.
lll
prévenir
la
police
el
il
La
commerçante
Tliamec, Ponl-.-\von, Kllianl.
—0 proIlL de la caisse de secours des Vétérans.
ne
fallut
pas
moins
de
3
agents
pour
venir
à
des secours de
l'ilfr;»»
DEUXIÈME LOT
Midi. — Banquet par souscriptions. Salle
Carhaix. — De notre correspondant • boul de cet énergumène, qui s'était déshabillé
A 11 sociétaires des écoles do
Hieux, rue du t^onl-Firmin ; Prix 3 fr. 50.
Deu-x champs de terre labouActe de probité. — Mme Hervé, bi- sur la place, ne conservant en fait de vêleîilles de Tourc'li, l'ont-Aven,
NOTA. — Les personnes étrangères à la Sorable nommés
Parc-arguer,^y2,xi\
ments
que
son
pantalon.
iMoolan. Melgven. SL-'t'liurien,
bliothécaire à la gare, a trouvé un
ciété pourront prendre part au banquet, sur
fossés
au
cerne
fors,
du nord.
Les agents furent outragés et fortement
Ponl-Aven, Tréméven, Quimporte-monnaie renfermant une cei laine bousculés par Piriou ; l'un deux reçul même
la présentation d'un Vétéran.
Ces champs, donnant des nord et
perlé, des secours de.
lli> fr. .">0
'i heures. — Salut aux Drapeaux, au domicouchant sur terres à M. Pierre Bresomme qu'elle s'est empressée de re- un coup de tête dans la ligure.
section, Villa
ton el de tous autres endroits sur
Total
fr. .".O cile du Président de la
Coiil
i
mois
à
passer
à
l'ombre
et
francs
mettre à sa propriétaire, Mme X..., du
Jeanne, rue Bourg les Bourgs.1
chemin, figurent au plan cadastral
d'amende.
S:;cours précédemment accorchâteau de Kergoulois. Félicitations.
de Bannalec sous les m' 87 et 88, de
tlés
.").(i()S fr. »»
— Kernaléguen Arthur, 21 ans, marin péEnviron dix ou douze drapeaux do
la section D. pour une contenance
—0—
cheur,
rue
de
l'observatoire,
a
tout
comme
Total {,'énéral.. r).;i2s fr. .V) sections figureront à celte fêle patriode 2 hectares 08 ares 30 centiares.
Spézet. — Vol. — Une somme de Piriou outragé el résisté â toute la brigade de
—0 — — — — tique dont le succès va toujours granEntrée en joiùssance
immé
gendarmerie de Douarnenez.
diate.
Q u i m p e r l é . — La musique des Sa- dissant el qui sera certainement une 4.500 fr. a été volée à M. llénafï Pierre,
Il ramasse (1 jours d'emprisonnement el .5 fr.
MISE A PRIX fixée par le Tribunal
fermier au village de Kerlard, en Spé/.el, d'amende
peurs-poinpiers se fera entendre demain des plus belles qu'on puisse voir dans
deux mille cinq cents francs,
la
nuit
du
15
au
16
octobre.
'dans
à l'occasion du concours notre région bretonne.
dimanche
ci
2.500 f r .
Le 16, vers (i heures du malin, M. lléFOIRES ET MARCHÉS
pomologique, dans l'enceinte do l'exLe Comité recommande tout particuCette
vente
esl
poursuivie
en exénafï aper<;oit en se levant le panier conposition.
cution d'un jugement du Tribunal
lièrement aux Vétérans d'être exacts lenanl les coiffes de sa femme au milieu
ttuiiiipcrlé.
— Foire du 21 octoVoici le programme :
civil de Quimperlé du 28 septembre
au rendez-vous et engage le habitants de la maison ; sachant toujours ce pa- bre l .90
Taureaux, le kllog.,û.GO; bœufs
1904, enregistré et signifié.
R Le Vieux Dratioii, pas red.... NOU.SSAUD.
à pavoiser leurs maisons sur tout le par- nier rangé avec soin dans l'armoire, i l de boucherie, 0 00 ; vaches de boucherie
Minois roquet, mazuika
WiiuuiT.
A la requête de :
cours du défilé.
fut d'abord très étonné, puis crut à un 0.60; bœufs de travail, élevé; bouvillons,
,1 Travers Champs, fantaisie. KI.EINO.
jvimc Françoise Laurent, mineure
élevé
;
vaches
laitières,
t.
élevé
;
génisses,
ne
saurait
trouver
de
D'ailleurs
on
valse capricieuse
VIVKXOT.
oubli et ne réfléchit pas davantage.
émancipée par le mariage et M.
élevé ; chevau.K, ».»» ; porcs, 0.70 ; mouplus belle occasion qu'une fêle de Dra.V Carillon-PoUui
GKXTIL.
Louis Gadic, son mari et curateur,
Vers 9 heures, Mme Hénafï en ou- tons, 0.00 ; veaux. 0.7.5 ; froment, les 100
pour l'assister et l'autoriser, cultivaLe chef (.le musique, peau pour faire flotter aux vents du vrant l'armoire pour prendre ses effets, kil.21.»»; Seigle, 15.00; orge, 14.»»;sarrasin,
teurs, demeurant ensemble et domiciel nos jolies couleurs nalionales.
G. ClI.MULOU.
remarqua que les draps étaient légère- 15.00 ; avoine, 14.00 ; pommes de terre,
ciliés au lieu de Coatsaliou, en la
— 0 —
AVIS.
—
Pour
faciliter
la
bonne
orga1
ment déplacés ; elle regarda derrière 4.50 : beurre, le kil., 2.30 ; œufs,
commune du Trévoux, demandeurs,
— IncenUi. — Jeudi matin, nisation de la fêle, le comité de la 235"= ceu.x-ci et constata la disparition du ladouz., I.IO; Foin, les 500 kil., 45.»»;
lesquels ont et continuent pour leur
avoué au Tribunal civil de Quim
vers S heures, pendant que les époux section invite les sections environ- sac contenonl la somme volée. L'ar- paille, les 500 kll., 20 25; son, les 100
perlé M« PITON, avec élection de
Galven, do Saint-Jean, étaient sortis nantes à répondre au plus tôt aux invi- moire ne perlant aucune trace d'effrac- kil., 13.50; farine 1" quai., 31 ; 2*
domicile
en son étude sise en sa dequai.,
pour leurs occupations, le t'eu se déclara tations qui leur ont élé adressées.
tion a du être ouverte au moyen de la
meure à Quimperlé, rue de QuimPommes
à
cidre
2
fr.
25
la
barrique
de
—0—
dans leur maison. Deux enfants, figés
per, n" 12.
clef qui se trouvait toujours dans une 125 kilos.
l'un de 3 ans l/•,^ l'autre de 2 ans, s'y
Quimper. — Avj.ats.
— Le Con- boite en carton placés dans une comTrès peu d'acheteurs et beaucoup de
Contre :
trouvaient seuls et étaient couchés. seil do l'ordre s'esl réuni, mercredi mode. L'auteur du vol devait bien con- vendeurs.
1"
M. François Gadic, veuf de
Quand le père, qui travaillait dans une matin, pour procéder à sa réélection.
naître les habitudes de la maison ; i l
Françoise
Talabard. cultivateur, decarrière non loin de la maison, arriva
n'a eu aucune peine pour pénétrer
Tous les membres étaient présents.
meurant et domicilié à Lannénaoa,
M
A
R
C
H
É
O
E
F
3
A
R
I
S
sur les lieux, les pauvres petits se trouen la commune de Mellac; 2° M.
Le nouveau Conseil do l'ordre est dans-la maison, la porte n'était fermée
vaient en chemise sur le seuil de la ainsi composé :
Louis Talabard, cultivateur, demeuqu'au loquet.
Paris le 20 octobre
rant et domicilié à Rozic, en la comporte. Galven se précipita dans la
MM. deChabre, bâtonnier; Le Bail;
M. et .Mme llénaff ainsi que Mme
llcstiaux
mune de Bannalec, en sa qualité de
maison pour essayer de sauver quelque de Servigny ; de Chamaillard ; Le Di- veuve Goderel qui couchent tous dans
subrogé-tut-eur des mineurs Louise,
MAHCHK DE LA VILLETTE
chose, mais il ne put y parvenir ; les lits berder, secrétaire.
François, Anna, Louis et Jules
la mémo pièce n'ont rien entendu
Amenés
Vendus
Prix extrêmes
Gadic,
nés du mariage dudit Franétaient déjà consumés et le feu avait
d'anormal pendant la nuit, el ne savent Bœufs
l.,sr)7 1.702 1.10 a l..-)3
—0—
çois Gadic avec Françoise Talabard,
atteint le grenier et la toiture. L'armoire
Vaches
'i7.')
3(57 1 . 0 5 a 1 . 5 2
décédée, mais remplissant dans
Quimper. — Sirniunt. — .M. Le Port sur qui porter leurs soup(;ons.
étant fermée à clef, il ne put rien emIS!»
171 1 . 0 5 à l . i O
Taureaux
l'instance
les fonctions de tuteur
9\2 0 . 5 0 à 1..S0
I.3ii;i
Veaux
porler. Tout juste eut-il le temps do Louis-Marie, ancien gendarme, a prêté
conformément à l'art. 420 du Code
10.>S71 12.871 1.-'fô à 2 . 1 0
Moutons
civil, à raison de l'opposition des
faire sortir d'une crèche contiguë à la serment à l'audience civile de mercredi
MORBIHAN
Porcs
II. 10(3
ô.r.io 1 . 0 5 à l . i ' 5
dernier, en qualité de garde-particulier
intérêts desdits mineurs avec ceux
maison ses vaches et ses porcs.
L o r i e n t . — Théàtri'. — Ainsi que
Vente difiicilo pour le gros bétail, très maude leur père et tuteur légal, défendelà propriété de M. Isidore-Charles
nous l'avons annoncé, la saison tliéàtràle vaise pour les veaux, mauvaise pour les mouLes pompiers de Scaër et un grand
deurs, ayant pour avoué constitué
Corbière, dite bois de Pleuven,el située s'ouvrira aujourd'hui samedi.
tons.
au même Tribunal M« RUBAN, de
nombre de personnes accoururent sur
dans la commune de St-Yvi.
meurant à Quimperlé, Grand'Rue,
Voici les programmes des premiers
les lieux, mais ils durent laisser le feu
n" 20.
—o—
spectacles :
achever son couvre et se borner à proRIEN
L'adjudication des Immeubles ciSamedi
22,
débuts
de
la
troupe
d'opéraCoray. — Rapt d'en/ant. — Nous
léger les bâtiments voisins.
A I I s o L U M Ë iX T
R I EX
dessus désignés aura lieu le samedi
comique
:
Si
J'étais
Roi
!
opéra-comique
Les perles de Galven dépassent l.O(K) avons signalé la disparution de la pe- eu 3 actes et 4 tableaux. La soirée com- n'est supérieur el ne peut être comparé à
12 novembre 1904, à une heure de
l'aprés-midi, par le ministère de
francs et ne sont couvertes par aucune tite Jégo Gabrieile, âgée de 3 ans, qui mencera par Edgard et sa bonne, comé- la Gliicoréc Extra de l a l l e l l o J a r «liiiière.
M>= BIGER, notaire, en son étude,
avait été confiée par l'assistance publi- die en un acte.
assurance.
au
bourg de la commune de BannaOn ignore les causes de cet incendie. que à la famille Iluel, habitant le village
Diinaiiclie 2!?, débuts de la troupe d'opélec, aux clauses et conditions du
rette : Iji Mascotte, opérette en 3 actes.
On suppose que le feu a du être do Lannui'ien.
cahier des charges dressé par ledit
L'administration ainsi que la juslice Débuts de la troupe de drame : Gigolette,
notaire el déposé en son étude, où
communiqué par le chai, qui a l'habiET LES PLUS
toute personne peut en prendre
tude d'aller sur le foyer. Dans celui-ci se sont livrées à des recherches immé- drame en ."> actes et s tableaux.
.
communication. La vente se fera en
Mardi
25,/.c'^o^/ni/tv^r
des
Wagonsse trouvait un peude feu que la femme diateset il en est résulté que cet enlèdeux lois séparés, sur les mises à
lits
comédie
ei;
3
actes
;
Les
Xoces
de
prix sus-indiquées, au plus otfrant et
Galven avait eu soin de couvrir de vement avait été opéré par une veuve
dernier enchérisseur, en la p^résence
Yéquel, repasseuse, habitant à Penquer- Jeannette, opéra comique en l acte.
cendre avant son départ.
Jeudi 27. Mireille, opéra-comique en
comme en l'absence de M. François
Néve/,
en
Pont-l'Abbé,
aidée
dans
la
-o—
5 lai)lcaux : Doctear! comédie en un acte.
Gadic, cultivateur, demeurant à
S o a è r . — Coups e' n A d'an chapeau. circonstance par ses deux filles qui haRoz-Kéréon, en la commune du Tré— Gars deGuiscrilI'el gars de Scaoi- ne bitent Lorient.
voux, appelé à y assister en sa qualité de subrogé-tuteur ad-hoc des
Triliunai eorreetionnel de Quimper
s'entendent pas très bien. C'est ainsi
La veuve Yéquel, après la mort de sa
MACHINES
dits mineurs Louise, François, Anna,
Audience du is octobre tOOi
que dimanche dernier, trois jeunes
(illo Jeanne, mère do Gabrieile Jégo,
Louis el Jules Gadic.
Quimper. — Cozic Pierre,
ans, menuigens du bourg de ScaOr, .\loysan Chris- survenue a Lorient, on octobre l'.K)l,
MAISONS {OUIMPER,Quai de Stéïr, 12.
F'ait à Quimperlé, le 22 octobre
tophe, Le Bec Louis et Gourveiloc Louis ;ivail pris la petite Gabrieile et l'a- sier, el Co/.ic .Icaii, :.'() ans, mann'uvre, hahi- u ^ V t i N 1
^ ^ gj^^j^
1W4, par l'avoué poursuivant soustant rue des tlcntilsliommes, sont condamnés
furent pris à parti par six jeunes gens vait gardée jusqu'en mars l'.KM. Mais, pour tapage iiocture et outraj^es aux agents :
signé.
deGuiscriff qui les poursuivirent. .Moy- ses ressources ne lui permeltant plus Cozic Pierre, :i mois do prison el son frère à Exposition U n i v e r s e l l e de 1 9 0 0
P.
P I T O N .
Le GRAND PRIX
san regut des coups et fut terrassé, puis de sulivenir aux besoins do l'enfant el I mois. .
La plies haute Récompense
l'un do ses agresseurs lui enleva son ne sachant ce qu'était devenu le père,
- 1" Le Flaouter Josepli,
ans, chapelier ,
Et ude de M"" Biger, notaireà Bannalec
T
Colin
.Jean,
2S
ans,
se
disant
pécheur,
el
chapeau. Une enquête est ouverte.
elle l'avait confiée à l'assistance put:os juer .lean, x'i) ans, sans profession, sont
—0—
blique.
A VENDRE~ÂI'AMIABLE
poursuivis |)our avoir commis un bris decloK e r n è v e l . ' — Vol de lin(jc et va<iaAyant appris que sa petite fillo était
lure au domicile du sieur Le Quéau, boulanNous rappelons que pour le concours
bondaf/e. — Mercredi matin, .Mme Kor- placée à la campagne dans les environs ger el débitant a Ty-l-aou. en Penliars.
foules les vignettes devront cire
horvé de Kernével, en pénétrant dans (le Coray, elle résolut de la rechercher.
)ropre à tout commerce, située ?u
Ils sont condamnés, les deux premiers chaadressées pour le : u « I c c c m b r o p r o jourg de Bannalec, en face de la
un hangar contigii à sa maison, cons- C'est, dans ces conditions, qu'accom- cun à s jours d'omprlsonnemenl, el (losiiuer, « l i a i i i , passé celte date elles seront porMairie et des Ecoles, comprenant
tées en compte pour le concours suivaut
tata la disparition d'une certaine quan- pagneo do ses doux filles, elle se rendit par corps, a '.i'> fr. d'amende.
une maisond'habitalion,ayant cave,
~
I"
llerviou
Auguste,
'i7
ans
;
2"
llerviou
lilé do linge qu'elle y avait déposé la à C.oray, el, ayant découvert la maison
rcz-de-cliaussée, étage et grenier,
Jo.seph, i!l aiis, sans profession, sonl des braIlsle des lauréats sera envoyée d a n »
veille. Elle se mil aussitôt à la recher- ou était l'enfant, toutes trois décidèrent conniers de marque : Ils onl élé surpris pé- t oLa
une autre maison d'habitalion, un
i i t e H IcH <!'|»lccric8 ainsi ([u'à tougrand bâtiment de deux étages, un
che du voleur dans le bourg, et, dans
chanl
de
nuit
dans
lo
quai
do
Quimper.
l.e
tes
les
personnes
qui
voudront
bien
en
son enlèvement.
puits et un jardin.
tribunal les condamne chacun solUlairemonl
le débilGuifrant,elle trouva un individu
faire la demande à AI. A . L E I l O U X , à
Pour tous renseignements, s'adresKlles partirent donc pour Rosporden cl par corps a x'O.) fr. d'amende el llxe la con- O r c l i i o M (Nord).
qui la veille avait parcouru le bourg en
ser
audit notaire, ou à M. Chrisdans la voiture qui les avait amenées
Iralntc au maximum.
offrant des tableaux monétaires et des
tophe GUERNALEG, propriétaire.
el la grand'mère prit lo train pour Ponl— r Coroller Alain, io ans ; r lleydon Jean,
afilches pour cabarets, et qui en ce
ÎH; ans, sonl aussi des braconniers : ils onl élé
l'Abbé
où
la
pelite
Galirielle
a
été
remoment offrait à la débitante, pour une
pris pèclianl de nuil à l'aido d'un lllet, dans
Etudede M" Biger, notaireà Bannalec
I*ai* L i f i t a t i o u J i i t l l c i a i r o
trouvée.
goutle, trois blouses d'enfant et doux
la rivière t.o Sléïr, au lieu do Ty-.Névez, on
Aujourd'hui, la bonne vieille ne veul la commune do l'iogonnec.
/•,'/! t'ctudc et i>ti>' le iiiiiiistcre
chemises do femtiio. Mme Kerhervé
de M' lilCKR, notaire d liannalec
plus
se
séparer
do
l'enfant,
prétextant
Ils
sonl
condamnés
soUdalremenl
et
par
reconnut ces objets pour hii appartenir :
corps, le I" a .")0 fr. d'amende el lo
à loit fr.
LE SAMEDI 12 NOVEMBRE 1904
lo colporteur les lui rendit et déclara qu'elle possède, maintenant, les res- do la morne peine.
En l'Etude dudit M' lildHU
soui'ces
nécessaires
pour
l'élever.
A une heure do l'aprcs-midi
qu'il avait caché lo reste dans un sac
Fouennant. — Le Hreton .Jean, ."(> ans, culLE DIMANCHE 6 NOVEMBRE 1904
— 0 —
sur un talus, mais i l se refusa à inditivateur à l.esponi, conduisant une voilure
à une heure
quer l'endroit.
Dèsijiiiatioli Iles llieiis à Yeiiiire :
Douarnenez. — Do notre corres- sur la roulo do Hog-.Mell a, par imprudence,
occasionné des blessures graves au sieur DuL u c o u p e <1*1111 boitit t a i l l i a
Di^parh'Dienl da, Finistère.
La gendarmerie prévenue de ce fait pondant :
moulin Alain, âgé de 7(1 ans, demeurant a
situé à lùh'andun, en la commune
Arrondissement de Qainiperlé.
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tacher à la famille riche et cé'èbre de
l'éminenl avocat '?
Ludovic Martaud n'en savait évidemment rien encore...
Mais d'importants indices, des inductions qui loi se.iiblaient probantes l'attiraient, ma'gcé sa volonté, ma'gré son
puissant amour pour B'anche, à la solution d'un problème qui tenaillait son esprit
et martelait sa pensée de derrière la tête...
El il se réservait, — le moment favoraUn soir, appelé, un peu en voisin et
ble venu, — d'en parler à l'avocat, M.
beaucoup en indilV-rent, au chevet de la
Prosper Lrgonnidec.
pelite ressuscitée, il lui avail entendu raIl s'agissait d'une jeune lille, pauvre,
conter de sa voix douce et persuasive,
déi-héfilée, abindonnée de tous, que la
pareille à une musique d'archanges, la
brave propriétaire de la maison qu'habiprophétie qu'elle avail r< çiie de la bouche
tait Ludovic avait recueillie, il y avait une d'une vieille centenaire, sur le pont de
huitaine de jours, pour quelques heures Pirmil...
seulement, et que rexcellente femme girL'enfanl l'avait r.'pét''e, mot pour mol,
dait encore auprès d'elle...
celte étrange « bonne aventure », à ses
Celte jeune lille, qui avait voulu .se lais- auditeurs ailenlifs...
ser mourir Je faim, s'appelait Noémi...
Et, à travers le pathos semi nt'if et semi
Girennes, sur los hauteurs de iMiscry,
s'était habillé à la hâte, ilin de se rendre
le plus tôt possible, — oli ! ces amoureux ! — à l'hôtel du cours Saint-André.
Lui aussi, en dehors de son cher amour
qui l'accaparait tout entier, il venait avec
de singulières choses à dire...
Ces cliDses, il ne pouvait point les passer sous s lonce...
QLi.\ii'r.iiLi';. — linpriniorio spéciale do ïi'nion
n.nr nnmriiwf^iir-llf^rnn^Z-KmisfHirnô.
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qu'il vient de monter rue Clohars,
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— Belle dame ressemble à maman,
ponctuait iM^gloire en regardant sa mère,
toute tremblante et intimidée chaque fois
que les yeux de l'avocat rencontraient les
siens.
Jack 1faloé,le plussagj et aussi le plus
réservé, regardait aussi la dame malade...
Par Marc A N F O S S I
Et, déjà, pratique et réel, il demandait
ce qu'il faudrait faire pour la g iérir, et si
elle avait besoin qu'il allât chercher quelDEUXIÈME PARTIE
que chose.
Puis, du haut de ses six an?, il regarLUTTE OUVERTE
dait ses deux frères avec une commisération d'enfant déjà raisonnable, ayant grande
CHAI'ITHE V
pitié de leur ignorance et de leur incapacité médicale...
La D é l i v r a n c e
— Si nous allions chercher un docteur'.'
demandèrent, inquiets, l^e GolT et Germe- ) Suite (rais.
— Et pour sûr, qu'il marronncra, es— Non... C'est inutile, (U le jeune insayait Le GolT, qui, ma'gré sa rude envegénieur... La voici qui revient à elle...
loppe, i'tail elTrayé lui-même de la morCar Ludovic Martaud était là...
telle pâleur de la jeune lille...
K', lorsque les yeux de Hlanche se rouPuis, aulour d'elle, qu'ils ne connaisvrirent, ils se croisèrent avec ceux de son
saient point, mai4 qu'ils aimaient d'inshien-aimé fiancé...
lioct, les trois petits garçons de iMary
Invité au déjeuner familial de ce jour de
Evah, groupés ccnine des chérubins dan»
réjouissances,
— qui commençait, hélas,
un tabeau dô Murillo, leurs doux visages
roses inquiets et soucieux de voir que la si dramatiquement, — le jeune ingénieur
« belle dame » ne se réveillait pas, à une qui, on se le rappelle, habitait une chambre garnie chez Mme Seigneurat, rue des
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en dépit du scepticisme scientifique inhérent à son métier, avait été frappé par
celte particularité non moins remarquable :
« Va », avait dit la vieille femme, a va
te jeter aux pieds de la statue de SainteAnne... Elle te fera retrouver les tiens,
si lu l'invoques avec ferveur... Va... Et
la fortune le sourira pelite... El lu auras
la part du trésor... »
Sa part du trésor '?
Quel trésor '?
La vieille femme avait-elle révé?
— El quelle croyance pouvait-on avoir
en celte singulière prophétie? quel crédit
lui accorder'?...
Voilà ce à quoi pensait Ludovic Martaud, lorsqu'il était en chemin, ce malinlà, pour arriver à l'hôtel de l'avocal Prosper...
Mais, — cela se conçoit aisément, —
le bouleversement provoqué en lui et chez
tous
les assistants par l'allentat ignoble
fataliste où se complaisait la singulière
phraséologie, Ludovic avait retenu ces dont sa chère fiancée avait été victime,
termes fitidiquos dont la pythonisse avail lui avail fait totalement oublier, pour le
moment, toutes les réflexions que lui
cru devoir user :
avaient suggérées la confidence de la petite
« Tu es née dan^ une des plu^ belles
Noémi.
maisons du cours Saint-André. . Tu appartiens ù une des p!us riches familles de
Nantes, qui en compte pourtant un si
grand nombre... D
(A suivre)
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Saint-Siège. 11 n'y a mis aucune
réserve ni aucunc» nuance et, pai*
conséquent, aucune intelligence ni
aucune justice. Combien sa parole
a u r a i t eu plus de portée s'il avait
distingué entre tant de griefs ! (Quelques-uns sont peut-être fondés, mais
i l les a mêlés et confondus avec les
autres poui- faire bloc, pensant nue
la Chambre les accepterait mieux
ainsi ; et ce qui est ressorti de tout
ce fatras avec évidence, est la mauvaise volonté initiale, permanente.
Irréductible avec laquelle les négociations ont été conduites, à sup-
[711 Feuilleton de r Union Agricole
La responsabilité appartiendra
donc à M. Combes. M. R i b o t l'a
très bien p r o u v é , et i l a montré
aussi combien était précipitée et
prématurée l'attitude anti<-oncordataire du i)résident du Conseil.
La question n'est pas mûre et les
pi-ogressistes ont toujoui's pensé
(ju'avant d'aborder une telle question. i l faudrait d'abord la soumettre au pays. C'est, ce qu'avait
(lit vendredi M. Paul Deschanel,
en se déclarant partisan de la sépar a t i o n : i l y mettait cette doul)le
condition que nous eussions un
autre ministère et ([ue le pays fût
consulté par des élections législatives générales.
Finalement, la majorité, se t r o u vant f o r t divisée sur l'opportunité
et la procédure de la séparation, a
approuvé les déclai'ations de M.
(tombes (jui s'est précisément abstenu de dire comment et quand i l
faudrait faire la séparation.
11 restei'a donc de t o u t ceci ce qu'a
dit M. Ribot : que le conllit actuel
eut pu être évité avec un peu de
QUATRIÈME
PARTIE
La Châtelaine
de Saint-Jean-de-Luz
XVI
HleiolP* d'un pAté de venaiton, de six
bouteilles de porto et de deux Jambons
de Bayonne.
- Suite — Tout s'arrange pour le mieux ; si
persoDDe ne répond, c'est que le Hfuard
est sorti... Des fenêtres de Ciboure, il a
dû voir l'explosion du brick, et est parti à
la recherche de Grégoire... Cela ne nous
gène en rien, faisons le tour de la maison,
et DOu§ rentrerons par la petite porte de
derrière, car le capitaine Marcellin nous a
donné le meilleur « Compostelle et SaiotJacqaes » possible, la petite clef aux trois
merlettes d'argent !
à QUI^PERLÉ, place Hervo, n' 9 bis
complaisance réciproque et <iue la
séparation ne d e v r a i t être abordée
qu'après consultation des électeurs
et dans un état politique moins
troublé que le n(jtre.
JACQUES R U D E .
Nord-Ouest
Les abonnements se paient d'avance. Sauf conventions, ils partent du i" ou du i5 de chaque mois.
On s'abonne au bureau du journal. On peut s'abonner
éffalement, sans frais, dans tous les bureaux de poste,
ou encore en adressant un mandat-poste à l'administrateur, M. Louis BEAUFRERE, place Hervo, à Quimperlé.
ciété religieuse. Le Saint-Siège, après avoir
asservi l'église a voulu asservir l'Ktat, je n'ai
pas voulu l'y aider, sous prétexte d'assurer la
pai.K religieuse qui ne serait qu'une abdication
des droit de l'I-ltat.
La séparation s'impose, mais elle doit s'opérer avec tous les ménagements nécessaires
vis-à-vis des personnes et des édifices du culte.
M. Ribot
I.E
R A R L . E M E N T
Chambre
Seanee
du saMedi
2 :i
octobre
La politique religieuse (suilc)
l.a CluunlH'o poursuil lu tliscussion ilc l'inl(M-iit'll;ilioii sur la poliliiiuo relij,'i(niso du
vt'i-iionuMil.
M. llul)l)ard n'-ciamo (U.'.s oxplicalions au
invsiiloiil du (^)iiseil sur son discours do Pons
au sujel du nVinifi t'voiiluel do rivgliso, c'oslà iliro quellos suites lo srouveriioiiiont oiilend
doiinor à la rupture avec lo Saint-Siét;c. L'oraliHir aurai! voulu i|uo la rupture fui failoau
uoui dospriiicipos et non pas au nom du droit
dos ovoiiucs. Suivant lui lo gouvernement n'a
pas suivi la véritable voie pour arriver
fafri-ancliissonionl laïque. Il demande au président du (lonseil de déposer un projet sur la
séparation émanant du gouvernement au lieu
do preniliv pour base île discussion une proposition do la commission ([ui n'est (|u'un
avant-projet. (Test sur le terrain du droit
commun qu'il faut se poser pour organiser la
séparation de l'ill^'-liso.
M. Baudry d'Asson développe son interpellation sur la suppression du trallement des
ecclésiastiques. Le député royaliste, l'enfant
terrible de la Chambre, émaille son discours
de « M. l'abbé Combes " Le père Vobls Combes » « KL cum splritu Trouillot » qui provoquent parmi les députés une douce gaité.
M. Kngerrand plaide en faveur du régime
concordataire et estime que le pays devrait
èlre appelé directement â .se prononcer sur
un projet qui engage ses deslinées.
M. Combes
Le président du Conseil s'aiiplique à démontrer qu'il n'est plus possible de maintenir le
Concordat actuel ou de lui substituer un autre
Concordat. 11 fait l'historique des alTaires des
évéques de Dijon et de Laval et dit que le
gouvernement a retiré ce qui restait de noire
am!)assade au Vatican à cau.se de la prétention du Saint-Siège d'agir dans celle question
sans engager la moindre conversation avec le
gouvernement. Ce <iue lîome, dit-il, ne pouvait pardonner à l'évèque de Laval, c'était le
respect de cet évoque pour la loi de l'Klat
républicain.
l.e président du Conseil ayant dit que dè5
le début de son épiscopat l'évèque de Laval
s'était attiré la haine de la fraction royaliste
delà Mayenne, d'énergiques protestations s'é
lèvent des bancs de la droite et M. Haudry
d'Asson soulève un violent incident en tentant d'escalader la tribune pour se ruer sur
M. Combes. Les huissiers onl eu grande peine
à le maintenir.
M. Combes continue en disant que le SaintSiège n'a cessé de violer le Concordat depuis
:!'i ans. l.a papauté en use avec la France
comme avec un pays conquis. Du jour où fut
proclamé le dogme de l'infailliliilité du paje,
date le divorce entre la société civile et la so-
et dorée, six bouteilles de porlo et deux
jambons de Ihyonne.
— Victoire! cria t-il... Le Mtard de
Lu(;on est le type de la plus parfaite courLa porte s'ouvrit : lous enlrèrent...
toisie ; il va au-devant de nos désirs, et,
Le jour commençait à poindre ; néan- prévoyant sans doute que nous aurions
moins, trouvant sa clarté encore un peu fiiim, après tou(es nos tribulations de cette
indécise, ils allumèrent des llambeaux nuit, il a rais pour nous, en .réserve,
placés sur un dressoir, et explorèrent la cette collation des plus réjouissantes.
pièce dans laquelle ils se trouvaient.
Et, poussant des sièges autour d'une
C'était une grande salle carrée, ornée grande table qui occupait le centre de la
de panoplies, d'armures, de cuirasses et pièce :
de trophées de chasse. Sur les murs,
— Allons ! monsieur le dur, allons 1
deux portraits : celui de Phillipe 11, la Marcellin, alloDs 1 Gonzalo Martioez, à
Toison d'or au cou, et celui du duc table 1
d'Albe, bardé de fer, de l'éperon au
Il dressait le couvert, en homme excimier. Le sol était dallé de marbre noir, pédilif et habitué à tirer parti des aubaiet de l'ensemble de la pièce, du mobilier, nes imprévues. Il avait débouché les boude la vaisselle, des émaux de couleur teilles et versait le porto couleur de rubis
sombre, tombait une impression de choses dans les gobelets de cristal... Quand cela
mortes, comme celle que l'on éprouverait fut fait, il leva son gobelet à,la hauteur
en entrant dans une crypte qui n'aurait de son œil, considérant un instant le
pas été ouverte depuis des années.
liquide à la pourpre triomphale et s'écria :
Je porte un toast à la mémoire de
Us avaient retiré leurs manteaux et
leurs rapières, quand Sigismond, qui se l'iDlortunè Grégoire, lequel, couché en ce
livrait à une scrupuleuse in'peciion du moment sur son lit d'algues vertes, ne
peut guère se gargariser qu'avec l'eau
local, poussa un en de satisfaction.
saline
du golfe de Gascogne... Egalement
Dans un placard dissimulé dans le mur,
il venait de découvrir un en cas complet : un toast au Bâtard de Lu(}on, dont nous
un superbe pâté à la croûte appétissante allons, avec une tranquille sérénité, dé-
Aiûsi fut fiit : à la peiile porte, Septfontaioes introduisit la clef dans la
serrure...
du
DIMANCHE
Rédaction, A-d-ixiinistration & ^xinonoes
poser qu'on puisse qualifier de négociations les i)ropos interrompus
et incoliérents que nous avons
échangés avec le Saint-Siège avant
la r u p t u r e . Le p a r t i pris de r o m p r e
a (Mé de notre ])art incontestable, à
moins qu'on no nous attribue une
maladresse diplomatique qui serait
vraiment démesurée.
M, Uibol est entré sur ce point
dans quoUiues détails ([ui ont pu
édiller la Chambre. 11 a fait v o i r
l'emban-as dans leciuel s'est trouvé
et dont n'est i)as très heureusement
sorti M. le ministre des atTaii'CS
étrangères, placé entre la polili(iue
(le M. le président du Conseil (|ui
n'était pas la sienne, et celle du
tican (ju'il ne pouvait pas accej)ter
non plus. Il en est l'ésulté des timidités, des silences, des mystères,
((ui ont entretenu une fâcheuse
équivo(iue : o r . s'il y a des é(|ulvo(|uesdont on peut vivotei' quelque
temps, i l y en a aussi dont on
meui't très vite. Personne ne c r o i r a
que Home ait v o u l u et cherché la
r u p t u r e ; elle aurait donc pu être
évitée ; mais (lu'avons-nous fait
pour cela i Rien, en vérité.
Monsieir de Septlontaines
par Auguste FAURE
VENDREDI et
Directeur : Auguste TERRIER
le Déliai sur la Si'iai'alioi
L a Chambre a consacré deux
séances aux interpellations relatives
à la séparation des Kf^lises et de
l ' E t a t . Est-ce bien consacré qu'il faut
dire? Ne serait-ce pas plutôt perdu i
L a question n'a pas fait un g r a n d
pas et personne ne peut dire, au
juste, la signification du vote finalement rendu par la Chambre.
Dans le discoui-s qu'il a i)rononcé
samedi, M. Combes, président du
Conseil, a, d'une p a r t , retracé l'iùstoire de la r u p t u r e des relations
avec le Saint-Siège, et. d'autre p a r t ,
affirmé la nécessité de dénoncer le
Concordat et de séparer ri']glise de
l'Eltat. La partie n a r r a t i v e , c'està-dire rétrospective, en a été singulièrement abondante. M. Combes a
r a p p o r t é , à la t r i b u n e , en style de
feuilleton, les mauvais bruits qui ont
couru sur les m(»>urs d'un évèque et
sur les fréquentations d'un a u t i e .
Toutes ces histoires auraient [)u intéresser la Chambre si elle ne les
avait pas dès longtemps conpues.
M. Combes a pris fait et cause pour
les deux évêques; i l a répondu
d'eux, ce qui est t o u j o u r s risqué ; et
on aurait pu c r o i r e de sa p a r t à
quelque générosité en le voyant défendre des hommes (pii l u i ont si
traîtreusement glissé dans les mains,
s'il n'avait pas tenu a v a n t tout à
d é m o n t r e r que le Pape avait t o r t .
26 Octobre
MAmtTtW
Paraissant les MERCREDI
Annonoet «t Réolames
Dimanche
: CîIVQ CENTIMES
M. Ribot constate tout d'abord que M. Bourgeois, en l.siC), n'aurait pas laissé M. Combes
tenir un pareil langage lui qui n'était pas un
théologien égaré dans la politique.
M. Combes ré|)lique ([ue si M. Ribot ne
pi'ond pas un autre ton il se fera justice en lui
répliquant.
.M. l'»ibot. — On peut s'expliquer librement,
j'imagine.
M. Combes. — Librement, mais pas insolemment.
D'éiourdi.'^saiites clameurs accueillent cette
réiumse. .\u milieu du charivari M. Ribot
iluitle la tritjunc. Kntlii le président M. Brisson, réussit à obtenir un pou de silence et déclare (|ue M. (lombes rolire spontanément le
mot iiui a provoiiué rincidenl.
.NI. Ribot consent alorsàrenionleràlatribune.
On veut, dit-il, déchirer le concordat sans
calculer les conséiiuences de celle aventure.
On va au.\ al)imes sans retraite possible, sans
consulter lo pays. Il déclare (ju'il ne suivra
pas lo gouvernement dans cette voie. Des
procétlés de courtoisie vis-à-vis de l'Kgli.se
n'engagent iioiiit la souveraineté de l'Etat.
Aj)rés avoir rajipe er les pha.Mîs du contlit, M.
Ribot dit que dans ces iiuestions comme dans
tout il faut de la bonne foi. Le Concordat ne
peut vivre iiu'à force do loyauté réciproque.
La séparation pourra se faire quand l'état
des esprits le permettra, \•o^s resi)ectez la liberté des catholiques comme vous avez respecté les droilsdes congrégations enseignantes.
tjuand même on arriverait à arrêter un
plan de séparation, il resterait à établir un
régime transitoire pour habituer le pays au
nouveau régime. Cela ne peut se faire d'autorité mais seulement après entente préalable
avec les catholiques. ICn supprimant tout rap
port avec le Saint-Siège, on a rendu impossible i'..lablissement de ce régime transitoire.
Te'.les sont les raisons qui m'empêchent, comme
mes amis, de m'associer à celte aventure. A
aucun pri.\ nous ne voulons engager notre
responsabilité dans celte politique.
De nombreux applaudissements saluent l'orateur, puis la clôture de la discussion est
prononcée.
M. Combes déclare poser la question de
contlance sur l'ordre du jour de .M. Bienvenu•Marlin ainsi conçu : La Chambre, approuvant les déclarations du gouvernement et
repoussant toute addition, passe à l'ordre du
jour ».
M. Deschanel déi'laro ([u'il a dit iju'il voulait une réforme et non une aventure, et qu'il
a précisé la dislinctioii qu'il y avait entre la
rupture des négociations et la séparation. Les
relations diiilomatii|uos sont nécessaires, il ne
peu! donc accorder sa conliance à un gouvernement qui cominoiico par la rupture de ces relations.
L'ordre du jour do conliance esl ensuite volé
I)ar
voix, contre ZM.
Scutnce du lundi
21 octobre
La Cliamijro adopte un projet de loi tendant
à autoris<;r lo gouvernonient à accorder dos
croix supplomontairosde la Légion d'honneur
vorer le déjeuner en un clin d'œil, si j'en
crois nos estomacs creusés par nos nocturnes pérégrinations et par le grand
souflliî du large 1
Il lampa d'un trait le contenu du gobelet,
faisant claquer sa langue avec satisfaction... PUIS, d'un coup de dague, i l flt
sauter la croûte du pâté, et, la déposant
dans l'assiette de Septfontaines :
— A vous, monseigneur, le campanile
du moment, la flèche de la cathédrale, le
dôme de Téditlce, la croûte odorante de
ce pâté majestueux et rebondi, vers lequel
le capitaine Marcellin roule des deux singulièrement entreprenants...
— J'avoue, dit en riant Marcellin,
qu'une conversation avec ce pâté me paraît,
en ce moment, des plus intéressantes...
Mais, je me détle de ce diable de Hitard,
et qui nous dit que ces vivres ne sont pas
empoisonnés 1
Ici le rire de Sigismond déboula en une
cascade retentissante :
— Voilà une plaisante aberratioo, capitaine 1 ne voyez vous pas que ces provisions étaient pour permettre aux coupejarrets que nous avons si brillamment
mis en déroute de se restaurer et de reprendre des forces pour une expédition
prochaine... D'un autre côtés, en accor-
Abonnement* (UN AN)
oerlé (ville)
Finistère et départements limitrophes
Autres départements
Colonies et étranger
7 fr
8—
9 —
15 —
à l'occasion de la fête de la Mutualité du 30
octobre.
On continue la discussion sur le régime du
gaz à Paris et l'on adopte les dix premiers
articles de la loi.
La dierre Mssu-Japalse
En Mandchourle
Le général Kouropatkine télégraphie
que la nuit du samedi à dimanche s'est
passé dans un calme presque complet.
Los volontaires ont inquiété l'ennemi qui,
à son tour, a fait quelques tentatives pour
attaquer les avants-postes. Mais il a été
partout repoussé.
Le correspondant à Moukden de la
Novoté Vrémia télégraphie que les Japonais ont canonné le 20 octobre la colline
de Poutilof. La nuit suivante, ils ont évacué subitement le viilage cie Chaopou,
dont les Russes occupaient une partie, se
trouvant ainsi séparés par la rivière du
Chaho.
Les deux rives de celte rivière sont
maintenant au pouvoir des Russes qui se
trouvent partout prés de l'ennemi et même
en certains endroits en contact immédiat,"
comme dans le village de Linchapou, où
seulement une large rue les sépare.
Russes et Japonais se surveillent diligemment. Il suffit qu'un homme paraisse
pour qu'ausssitôt une centaine de fusils
se braquent sur lui. La nourriture esl apportée aux soldats de nuit avec de grandes
précautions. Les Russes vont au puits par
une fosse récemment creusée. Aucun
parti ne veut céder la place à l'autre.
Le temps est froid. La nuit, la température s'abaisse jusqu'à 8° au-dessous de
zéro. La situation des soldats est très pénible. Des mesures actives ont été prises
pour munir les soldats russes de vêtements chauds.
ITii Incident dans la Mer du Xord
Dans la nuit de vendredi à samedi, la
Hotte russe de la Baltique se rendant en
Extrême-Orient a rencontré une flottille
de chalutiers à vapeur du port anglais de
IIull, à 350 kilomètres des côtes anglaises,
et, par une raison encore inexpliquée, a
ouvert le feu sur les pêcheuis tuant deux
hommes et en blessant vingt-neuf dont six
grièvement.
Lorsque les navires russes ouvrirent le
feu, les pêcheurs crurent qu'ils tiraient à
blanc et l'un d'eux élevant en Talr un poisson le tint dans la lumière des projecteurs
pour bien montrer quelle était leur besogne. A ce moment, comme on entendait le
sifflement des projectiles, les bateaux
s'empressèrent de couper leurs filets et de
prendre la fuite.
On s'aperçut alors quele chalutier Cmne
coulait. Un autre chalutier s'approcha
pour sauver l'équipage. Le spectacle était
etrrayant. Sur le pont, gisaient les corps
dant une ombre de crédit à votre hypothèse
saugrenue, n'avons-nous pas ici un homme
passé maître en l'art des toxiques et des
contre-poisons, des philtres et des antidotes, notre ami Gonzalo Martioez ici
présent, auprès duquel Mithridate, roi de
Pont, n'était qu'un àne bâté 1
Et, tendant son assiette :
— Goûtons le p&té, Sigismond 1
Tous mangeaient avec avidité... Du pûté
monumental i l ne restait plus à cette
heure que quelques reliefs, et ces estomacs
alTamés se restauraient avec un entrain
endiablé. Les jambons avaient fait leur
apparition sur la table, et Sigismond les
découpait, en tranches roses, avec une
gravité comique.
Us avaient éteint les flambeaux, car le
jour commençait à poindre...
Tout à coup, Septfontaines prit la
parole :
— Il va falloir, dit-il, ne pas trop prolonger cette agape, et nous tenir sur la défensive, car le Bâtard va rentrer d'un moment à l'autre, et i l importe que nous
soyons prêts à le recevoir de façon civile,
c'est-à-dire l'épée à la main.
(A Suxmt)
du capitaine el du second donl la moiliô
de la tête avait été emportée. Le quarliermaître avait perdu un bras et trois marins étaient grièvement blessés.
Les Russes tlrérenl pendant une demiheure el avec des canons à lir rapide.
On suppose ciuoios Rn-;sos.pmi iialiilnés
aux ciialoupes do péclio à vapoiir, se sont
imaginés (lu'nno llotilio do lorpiilonr^< ja
ponais avait été envoyée pour lui liarror
la route.
On mande de Londres, ([u'un éoiuinge
de télégrammes annonce iiue le gouvcM-neraent russe a fait léiégrapliiciiioment ses
excuses au gouvernenuMil anglais au su
jet de cet incident.
En A n g l e l e r r e r i r r l l a i i o n contre la Russie est très grande, on est surtout indigné
de ce que les Russes, après s'être apcri:us
de leur méprise, n'auraient pas porté secours aux pécheurs anglais canonnés. La
foule est convaincue iiue les Russes y ont
mis de la malveillance.
KoiiropHtkhio
Voici comment le fameux SkobelelV (lui
a la répulaiion méritée d'un savant stra
tége e l d'un connaisseur d'hommes, jugeait, dans une lettre qui date de plus de
vingt ans, son élève KonropatUine :
Hien (in'il soit joiino em-ovo, Alexis Nicolaïevilcii KonroiialUine ost déjà un i-lu'f tout
à fait mûr. T i t s instruit
S(M1 luélier. il
possède un sauji-froid absolu. 11 s'app''^!"®
aux moindres doiails. 11 rétlivliil toujours
avant d'agir. Il maiin'uvro los troupes ipii
Ini sont conllèes avec la tluosse et lu patience
d'un joueur d'écUecs de premier ordre. Malgré
ses ble.ssures. il den>eure. giàoe a sa robuste
constitution, si infatigable et si résistant
qu'il peut, au besoin, se passer de sommeil
durant plusieurs nuits. Avant, pendant, après
la bataille, il est toujours nicl» (niUthlc.
Même quand, a la suite d'un e.xamen minutieux du problème, il prend une décision capitale. son aspect reste inipassil)le. .Son pouls
a beau battre ilévreusemenl. son cd-ur a beau
briller (sic), i l ne montre rien de son émotion
jusqu'à ce que l'occasion arrive de repousser
l'ennemi et de lui arracher la victoire. .Mors,
il est tout feu. tout ilamme. De pareilles ipialilés promettent à ce soldat un glorieux avenir. Ce sont celles «lui font le véritable chef.
AU JOUR LE JOUR
Election sénatorials
M . Audiirred, député républicain progressiste, dont on a lu dans notre dernier
numéro la belle profession de foi, a été
élu dimanche, au deuxième tour, sénateur
de la Loire, par 4^9 voix contre lOS à
M . R é a l , président du Conseil général, ancien député, radical.
I l s'agissait de remplacer M. WaldeckRousseau.
Mot (le la lin
Le docteur palpe, ausculte, (lueslionne.
L'examen du malade terminé, Madame.
Inquiète, denmnde :
— C'est grave, docteur ? Qu'est-ce que
c'est i
Et le médecin, distraitement :
— C'est dix francs :
A
C
R
X
C
U
I
-
T
U
R
E
CIDRERIE
M. Crochelelle, dirociciir de la Sl;ilion
agronomique du Lézardeau. coinmcncera dimanche prochain, à '.» heure.s du
matin, à la Mairie de Quimperlô, ses
cours de cidrerie.
La prcmii're portera : Sur les condiUons économiques do la l'abi-icalioa du
cidre el sa vente ; manière do reconnaître les fruits de pressoir ; cai aclores
extérieurs et intérieurs; nécessité d'une
pomologie locale.
COIIOIS POlLIlliliil}]
DE QUIMPERLÉ
Ainsi que nous le laissions prévoir dans
notre dernier numéro, le Concours pomo
logique a eu dimanche un succès encore
plus prononcéquesamedi et toute la journée
l'aflluence a été considérable sous les Halles. Les nombreuses personnes accoui'ues
des arrondlssemenls de Qui m perlé,. Qulm
per, Chàteaulin, Lorient et l'ontivy on
apprécié comme elles le méritaient les
remarquables expositions (|uc les organisateurs du concours ont su réunli- mal
gré le peu de temps (ju'ils ont eu dcvan
eux. Toute la journée une foule coiisi
dérable a évolué autour des tables char
gées de superbes collections de fruits à
cidre, e l surlDul devant la merveilleuse
el considérable exposition des meilleures
variétés d'automne et d hiver, de poire» c
de pommes à couteau de M. Yves Le Saoùt,
deDouarnene/, l'arboriculteur bien connu
Cet habile praticien avait c^'alciiioiit ex
posé une superbe collection d'arbres frui
tiers taillés dans toutes les régies de l'ar
e l présentés avec un goût parfait, qu
faisait radmiration do tous les visileurs
ci amateurs. On s'arrêtait surtout dcvan
un pelll pommier ingénieusement tailléen
forme de fauteuil sur le(iucl se prélassai'
uue mignonne poupée,revélue d'un élégan
costumedePont-Avenoise.Remaniuédans
l'exposition de M m e llélou du Lé/.ardeau
une énorme poire pesant l,o;i() grammes
• Les machines, pressoirs et broyeurs de
ponnnes, arrêtaient également le public
q u i ' suivait avec le plus grand Intérêt
leur fonclionnetnent el ne se faisait pas
faute de demander aux représentanisdos
fabricants de multiples renseignemenls.
Les cidres e l les eaux-dc-vie de cidre
vivaient aussi leurs auaateursj ainsi que le
tions d'enfomble des fruits el des cidres de
M.M. Puyo, Boureau el G°, Moriaix; 3% mé- ' organisateurs de ce concours, ont montré ce
etit laboratoire où des élèves du l.èzarnotre
pays
alln
de
les
faire
apprécier.
que l'on est en droit d'attendre pour le bien
daille de bronze doré: M. Perron, â la gare,
eau se livraient devant les curieuy, vivo
La cotisation esl de
francs. Adhérer à
de tous, d'hommes dévoués â la chose publique
Quimperlé;
prix, médaille de bronze arment intéressés, à des analyses de pommos
l'Association pomologique llnistérienne c'est
el ne reculant devant aucun efTort, devant augenté, ofTerle par le Syndical pomologique de
à cidre.
en mèmetempsexaller les intérêts particuliers,
cun sacrifice, pour servir les intérêts de leurs
'>ance : M.Roger, placeSl-Michel,Quimperlé;
On avait eu rexcellente idée de nicltie
et faire trionqiher les produits de notre pays
concitoyens el les guider dans la voie du
i" prix, médaille de bronze argenté grand moA part les meilleures variétés de pommos
auxquels fèti'angor a déjà rendu liommage.
progrés.
dule : M. Bourhis, â Quimperlé.
Je lisais ces jours-ci, en elTel, une interview
Dans son éloquent discours â la dislributioa
à cidre atln de les recommander plus spè
" SECTION. — Concours d ' A r b r e s f r u i t i e r s et
d'un industriel du Wurlembert^ qui déclarait
des récompenses, M. Le Bail vous a montré
cialement à l'attention des oiiltivalrnrs.
F r u i t s à couteaux
que los pommes venant de Hretagne étaient
les enseignements qui découlent deloutceque
Ou en trouvera i)lus loin rénumèr.ition.
plact-es chez eux en première ligne comme
nous venons de voir el uVnlendreen cesdeux
prix,
médaille
de
vermeil
grand
module,
La oonnuisslon de^ cidres a été unnpialité.
journées.
M. Lo Saoul, de Douarnenez ;
i-etiré par la
nime à rocoimaîire rexcellente qualité
Vos cliimisles, .M. Croclietelle en tèle, (|ui
Avec très juste raison il a appelé votre plus
ommission
médaille de bronze argenté,
des produits exposés Sur
c.jncur
ont fait des analyses el des sélections raisonvigilante attention sur les perspectives de
M"" llélou, au Lézardeau.
ronts, c'est à peine si deux t)U trois
nées. trouvent dans les meiqeures d^? nos
bien-être el de richesse que réservent à noire
()' SECTION. — Mcclilnes et I n s t r u m e n t s
pommes loult-s les qualilé.s qui l-'S feront redépartement, el en particulier à l'arrondisseont eu des cotes inférieures; tous les
Los trois concurrents M.M. t.ouisTi'éguier,
lii'rcli(>r lie l'clrangor. Voici (jue ih-s tiommes
ment de Quimperlé, si favorisé à ce point de
luilros, mêmes los non-primés, étaioi.t
)toiinecet H)nnefoi,ontété déclaréser-œr/wo
d'initiative
vous
ont
montré
l'aut)e(iui
s'éléve;
vue spécial, l'extension de nos vtr^ers et l'uliort bons, el il y en avaient plusieurs ([ui
et ont revu chacun une médaille d'argent.
luand nous serons arrivés par la sèleciion à
lisalion de plus en plus méthodique elscientiétaient excellonls on tous points ot ont
doler nos vergers des fruits les meilleurs el à
llque de leurs fruits aussi riclies que variés.
7'' SECTION. — E s s a l ^ p r a t l q u e s des Concas.riomplialcment soutenu la réputation do
améliorer lu qualité do nos cidies, nous ferons
Tout ce qu'il y avait .^i dire sur ce sujet, M.
seurs et des P r e s s o i r s
cette exciui.se l)olsson. De leur coté les
appel à la coopération pour les répandre. Je
1''- prix, médaille de vermeil, grand module,- Le Bail l'a formulé excellemment et avec son
eaux-de vie de cidre, donl il y avait i)lusuis persuadé (jue rarrondissement de.Quiméloquence accoutumée.
M. Honnefoi, de Quimperlé; 2', médaille d'arlerlé, si riche en fruits de valeur, se ralliera A
siours exposanls, ont été ires appréciées.
Aussi me garderais-je bien 4e reprendre
gent, M. l.ouis Tréguier, de Quimperlé ; ménotie Association el convaincu que dans daille de bronze, M. Louié Colonnec de Quimaprès lui une question si bien traitée sous
N'oublions pas le superbe massif do
l'Association pomologique llnistérienne vos
toutes ses faces.
chrysanihèmes e l d e plantes vertes drossé
)orlé.
couleurs sei-ont largement rei)rét;onlées et vous
D'ailleurs, messieurs, ces vérités, nous en
avec art au beau milieu de la lialle par
Collaborateurs
conduiront ù la victoire.
sommes
tous pénétrés comme lui-même et
M. Gabriel Le Noc.
Dos médailles de collaborateurs, ofTerle par
c'esl pourquoi nous n'aurons garde de les méComme toujours, notre excollonio IMuM. Le H lil termine ce discours, qui aélé
connaître dans la pratique de chaque jour.
M. Souliére, professeur déparlemental d'a-^risi(iuc des Sapeurs l'ompiors a été un des
onguement applaudi, en remerciant la
culture, ont été décernées à .MM. GouilTés,
Nous vouions en effet espérer que le jour
éléments de succès de c i t t o f è t o o l s'est
municipalité de son hospilalilé e l M . de l'rimol, Couillard et ( )i'voén, élèves de l'école est proche oii le pur jus' de nos excellentes
ait entendre à la salisfaclion générale à
pommes sera la boisson quotidienne, je vou)ralique d'agriculture du Lézardeau.
Kerjégu de rintérèt qu'il a bien voulu
drai pouvoir dire exclusive de l'ouvrier comme
plusieurs reprises. D'autre part los or^raporter au concours donl 11 do l présider le
Ornementation
du patron, du pauvre comme du riche.
nisateurs avaient ou l'excellonto idée de
banquet. 11 rcgrelie que des circonstances
l'ne médaille de collaborateur pour l'orne,
La belle humeur comme la santé de tous ne
irior des artistes de passage de donner,
indépen iaiiles de sa volonté l'obligent à
mon ta lion de rexposjlion a été décernée à pourront qu'y gagner. Mais en attendant le
dans l'après-midi, des auditions de corsde
quitter Quimperlé et ne l u i permettenl
M. Gabriel Le Noc, horliculleur à Quimperlé,
moment où cette ambition sera satisfaite, où
chasse qui ont eu le succès le plus complet
pas d'assister ;'» ce banquet.
nous aurons trouvé de plus la solution du
Le ]lan(|iiet
cl le plus mérité.
La parole esl ensuite donnée à M. Crodifficile problème: vendre nos pommes très
Rien d'étrange, avec tous ces alouts
Le soir, à 7 heures, environ soixante
cher et acheter notre cidre bon marché, je
chelelle (|ui proclame la liste des lauréats
vous propose de vider vos verres en l'honneur
pour lui, que le concours a i l attiré une
convives se retrouvaient Ji l'Hôlel Hervé,
que voici .•
de tous ceux qui ont contribué au succès et à
foule considérable. Remarqué, en dehors
où avait lieu le banquet sous la présidence
Fruits de Pressoir
l'éclat des fêles donl l'excellent banquet de
de M M . Le Rail, député, président de la
de .M. de Kerjégu, député de rarrondisseK" SKCTIO.V. — 1'" C.vn':GoiuK
Mine Hervé forme le digne couronnement.
ment, ayant à ses cotés M. Tavéra, soussection tinistérienne de l'A. F . 1'., be Collections des dix meilleures variétés d'une
Messieurs,je bois: à la sectionFinistéiienne
commune exposées par des insUtuteura ou des
préfet de Quimperlé, qui, quoique un peu
Louédec, maire de Quimperlé, président
de l'Association pomologiquelfrançaise.:au Conainalciirs.
soutrranl. n'avait pas hésité à se rendre
do la Société d'Agriculture, el Soulièro,
seil municipal, a la Sociélé d'Agriculture et
l"'' prix, médaille de vermeil grand module,
à l'invitation du comité d'or.uanisation,
professeur déparlemental d'agriculture,
â VUniun Commerciale
el Industrielle
de
•M. Le Dant, instituteur à l'ieuven.
M. i.e Louédec, maire et président d e l à
(lUi, à l'annonce d'un deuil cruel adù ([UitQuimperlé, aux exposants du concours qui
prix, médaille de vermeil petit module,
Société d'Agriculture de Quimperlé. el la sonl bien pour quelque chose dans le succès
ter brusquement le concours, M M . de
M. Bloa, r^istaurateur à .Moëlan.
plupart dos per.sonncs que nous avons
de celte manifestation, el à ses infatigables
Kerjoiiu, député, président du Conseil
i'-' prix, médaille d'argent. M. Le Hoze. docet dévoués
commissaires.
déjà énuniérées.
gène r a i d i 1 i listèrc, M ossec, député, etc.
»
teur-médecin. à Clohars-Carnoël.
A (juatre Heures, la Musique des Sal.e
b.iiiquol
;i
été
empreint
de
la
plus
'i" prix, médaille bron/e argenté, ode,le
D'unanimes applaudissements o n t , ^
peurs l'ompiors a entrainé toute la foule
grande cordialité, c l
veuve Hervé a,
par le Syndicat pomologique, M. Cliapalain,
plusieurs reprises, interrompu ce discour^
insliluleur. à Hiec.
. ur la place Nalionale où a eu lieu la proune foi.-> de plus, démontré l'excellcnoe
cl se sonl renouvelés quand M . de K ^ - ,
>• prix, médaille bronze argenté. M. Quéméc'anuilion dos récompenses. Sur le perron
de SCS menus ot mérité des compliments
jégu, se levant à nouveau, a prié les assisner, instituteur à Quimperlé.
de la part de lousles convives. Les cidres
de la Mairie avaient pris place autour de
tanls de se joindre à lui dans le toast
()'• prix, médaille de bronze, .M. Gariou Jean,
exposés au concours ont élé dégustés à
M. Le Rail, président, .MM. de Kcrjègu,
spécial qu'il a tenu à porter à notre symà Clohars.
nouveau au banquet el ont été fort jusledéputé, président du Comice de Scaor. l.e
pathique sous préfet, M . Tavéra, dont 11 a
prix, médaille de bronze, olTerte par le
rnent appréciés.
Louédec. maire, président de la Société
Ministre de l'Agriculture, .M. l-'veno, à Trcdit les nombreux services rendus à notre
d'agriculture de Quimperlé, Raron. direcAu Champagne, M. T a éia a ouvert la
méven.
arrondissement.
.s« prix, mention honorable, .M. Jolais, à
teur de l ' é c o l e d'agriculture du Lé/.ardeau,
série des discours en adressant ses SIMA son tour, M . Le Louédec prononce le
Saint-Thurien.
vice-président de la Section finistéricnne
cèros remerciements aux organisateurs
toast suivant :
du Concours pomologiqne el du banquet.
de l'A. F P.. Louis Le Roédec, Viaud,
1 " SECTION. — 2' C.vrKGonu-;
11 assure que sa gratitude est d'autant
vice présidentsdela Sociéléd'agricullure,
Collections des dix meilleures variétés d'une
Messieurs, *
commune exposées par des
propriétaires,
plus vive que des circonstances plus
Rodallec, ancien président de la Société
Je n'ai qu'un simple mol â vous dire après
fermiers ou métayers.
grandes que sa volonté ne lui ont pas
d'aiiriculture. Rivière, président de l'Union
les charmantes allocutions de M.M. Tavéra et
l"' prix, médaille de vermeil, M. Le Gai
permis de se trouver au Concours agriCommerciale et Industrielle, Rourhiset
de Kerjégu.
.Matliurin, à Kjrnous, en Quimperlé; r , mécole de Rannalec. I l saisit l'occasion pour
l.e Mao, adjoints au maire. Crochelelle,
Avant de vous quitter j'ai un double devoir
daille de vermeil, M. l.e Gatl Louis, â Kerdire combien le gouvernement de la Réd i r e c l c u r d e la Station agronomique, seà remplir en tant que Maire et en tant que
nous. en Quimperlé ;
médaille d'arjjent, M
publique suit avec intérêt el sollicitude le
Président de la Sociélé d'agriculture.
crétaire du concours, l.audren, trésorier,
Havallec Louis, a Mellac; i", médaille d'ardéveloppement de l'agriculture et de loul
Comme .Maire, j'adresse tous mes remercieRervas, professeur d'agriculture coloniale.
gent, M. l'ensec François, à Locunolé; :>', méce tjui s'y rattache 11 sait que c'esl dans
ments à ceux qui ont honoré notre concours
Le Louppe, professeur d'agriculture de
daille d'argent, M. Pirmel, à Kerfeunteun.
de leur présence et ont contribué â rehausser
la saine population rurale que la RépuMoriaix, Govin, président du Comice de
(j"- prix, médaille de bronze, olTerte par le
l'éclat de notre fête locale.
blique
trouve
ses
soutiens
les
plus
solides
Syndicat
pomologiquo,
M.
Quentel,
à
Riec
;
Fouesnant, elc...
Comme Président de la Société d'agriculel les plus fidèles et qui résistent le mieux
7°, médaille de bronze doré, LeGoir Joseph, à
.M. Le Rail ouvre la séance en prononture, j'adresse également mes félicitations reSl-Jein, en Quimperlé
médaille de bronze
aux emballements qui agitent les cités.
(jant le discours suivant :
connaissantes â tous ceux qui, d'une façon ou
argenté, olTerte par le Syndicat pomologique
M. Tavéra ajoute que, personnellement,
d'une autre, travaillent à l'amélioration de la
de
Franco,
.M.
Héreau
J
,
à
la
Garenne,
en
Il y a trois ans, au Congrès do Moriaix fut
toutes
ses
sympathies
sont
acquises
aux
pomme qui. comme je n'àî cessé de le dire et
Tréméven ; !)% médaille de bronze argenté, M
fondée la Section linistérionne de l'Associale répèlerai encore sei'a, j'en suis convaincu,
agriculteurs
el
que.
si
les
hasards
de
la
Durand
Mené,
i
Kernicolus,
en
Trévoux
;
10»,
tion fran(.-ai.so pomologiquo dont j'eus l'hondans un avenir prochain, si on sait l'aliliser,
vie n'avaient pas l'ail de lui un sous-préfet,
médaille de bronze argenté, M. Furie, à Uiec;
iieur trètre désigné coinuie président. l)ei)uis
une source considérable de richesse pour notre
il
serait
actuellement
viticulteur.
11
l'est
11%
médaille
de
bronze,olTerte
parle
Ministre
sa foMilation la" section linistorienné n'avait
arrondissement.
de l'Agricullure, M. Denis Nigen, â Trémédu reste toujours un peu, e l continue,
pas été conviKiuée, mais cette année, .M.M.
ven
;
médaille
de
bronze,
M.
Pilor^é
Crufhetclle ot Souliére, (pli font preuvi- de
QUoi(|ue de loin, à s'occuper do ses vignes
Ces paroles sonl également applaudies
Lucas, â Querrien.
tant crinitiali\o intelligente, ont songé à
([u'il retrouvera avec joie le jour où ne le
puis de joyeuses chansons, où M M . Croi:i", une médaille de bronze, .M. L'ily ver Jofair." un concnurs pomol()gii|ue dans le Finisretiendront plus les obligations (lu'il a
chelelle el Le Saoul se sont fait entendre,,
seph. deCloliars-Carnoël ; l'i", une médaille de
tère. Nous finies api)el à l'A F. 1'. qui accoi-da
contraclées envers l'Ktat.
terminent
gaiement celle
excellente
bronze, M. Le Noc Joseph, de Quinq)erlé.
100 fi-, de subvention. Cette somme était trop
L'orateur
se
déclare
heureux
d'applaujournée,
dont
les
résultats
se
feront
sans
Mentions
honorables
:
1'",
.M.
Îîrangtmlo
iiiaii^ri' pour faire (pioi que ce fut. C'est alo;s
dir à tous les elTortsdes organisateurs du
tarder sentir pour le plus grand bien de
à Kerl)alanen,onCloliars-Carnoé| ;
,M. l'èrez
que se manifesta volre grande bonne volonté
concours et d'adresser ses félicitations au
Guillaume, do 15annalec: :!', M. Lozach'meur,
la pomologie dans notre contrée.
à tous et. g!""ic(! a l'initiative de plusieurs
do Cloliars-Carnoët ; V , M. Le Gatl, J.-.M., de
dévoué président de la Sociélé d'agricultrentre vous, l'on put organiser le niajiiiilliiue
Louis BEAUFRÈHE.
.Mellac ; r)». M. l'onsec François, di; Locunolr
concours amiuel nous venons d'assister.
ture, M. Le Louédec, à M M . Crochelelleet
Comme président, j'adresse mes sincères re
L C N ciiscijeneiiieiits du concours
S )ul ère,elregreltedenepasvoircedernier
SKin'iox. — l" C.\TI:c;oiUK
merciements à tout le monde, à la Société
auprcsde lui. Nos excellents agriculteurs
Collections d'au moins i|uaranle variétés
Les exposants ont été très nombreux
d'agriculture de Quimperlé, à la municipalité
exposées par des instituteurs
ou des ama sauront tirer le meilleur parti de ce consi
l'on considère que le concours pomoloà l'fiiion Commerciale et Industrielle, aux
cours en connaissant mieux leurs ponmies
tcurs.
gique
n'était que départemental et qu'au
Comices voisins el aux généreux donateurs
l''" prix, médaille de vermeil, M. Uémery,
el en améliorant encore la situation de
lieu de le préparer de longue haleine, les
(jui, par leur concoui's llnancier et leurs .sub
instituteur à Uédéné; 2", médaille d'argent
l'agricullure dans notre arrondissement.
organisateurs n'ont eu qu'un temps relaventions, ont permis de réaliser cette tuperbe
M. Lo Quémener, instituteur à Quimperlé,
En lern:inant, M. Tavéra porte un toaslà
manifestation pomologiquo qui n'est (pie t'étivement court., Les cidres ont élé pré2" SKC.TION, —
CAll^dOHlE
M. Loubet, président d e l à République.
bauclio de ce que seront nos prochains con
sentés en petite quantité, ce qui est une
Collections d'au moins quarante variétés
cours.
Cette allocution a été fréquemment apconséquence forcée du manque de pomexposées par des propriétaires,
fermiers ou
Si toutes les adliésions ne sont pas venues,
plaudie, puis M. de Kerjégu se lève et promes de UX).'^ el surtout de leur cherté. Ce
métai/ers.
notamment du coté de Fouesnant el du jiays
nonce le discours suivant :
([Ui nous intéresse pour l'instant, c'esl l a
l " p r i x , médaille do vermeil, .M. Maurice Pirde Ctiàteaulin, en revanche, dans celle re^^ion
question de la matière première et l e
mel, a Kerlividic, en Kerfeunteun; 'i", mé
toutes les tjonnes volontés se sont manifestées
.S'il fut jamais pi-ésidence de banquet vraidéveloppement des bonnes variétés d e
daille d'argent, M. l'ennanecti Hervé, a Kerval
Le.i o.vposants sont venus nombreux avec des
ment digne d'envie, c'esl assurément celle (jue
fruits de pressoir.
guen,
en
l'enliars;
médaille
d'argent,
M
collections magnilhiues. J'ai dégusté votre
j'ai l'honneur et le tr-ès grand plaisir d'exercer
Le Gall J.-M., a Mellac ; 'i", médaille de bronze
cidre excellent qui démontré, par une mani
A cet égard, l'exposition a élé remaren ce moment.
doré, .M. Colin J.-M., à l'enfrat,en Le Trévoux
fc.-;tatioa victorieuse, ce dont vous êtes caItemercier les uns, féliciter les autres, consquable principalement en ce qui concerne
')», irtédaille de bronze doré, M. Tamic Joseph
pal)les.
tater le succès d'une entreprise aussi bien
notre région de Quimperlé où 44 exposants
ù Kercadoret, do Quimperlé.
Grâce à l'initiative hardie el persévérante de
coneuo que rapidement réalisée, et loul cela
propriétaires ou fermiers avaient p r é l'iionorable M, Cruclietelle, à qui je ne saurai
clans une atmosphère de charmante cordialité
2" SECTION. —
CATICGOIUK
senté des collections renfermant les ÎO
trop rendre liommago, nous avons assisté ù la
d'où l'oste naturellement exclue toute autre
Collections d'au moins quarante variétés
meilleures variétés de leur commune.
transformation, le lendemain d'un marché,
exposées |)ar les sociétés, co)niO('S ou si/n préoccupation (lue celle de l'intérêt agricole;
Une dizaine d'Instituteurs avaient exposé
comme par un coup do baguette magique,
voilà, n'esl-il pas vrai, messieurs, une bonne
dioals.
des collections analogues e l d'importantes
de vos superbes halles en un centre très comfortune
tr-op
complète
et
trop
rare
pour
que
je
1°" prix. Diplomodo médaille d'or ; Mutuelle
séries de 10 variétés au moins compléplet et très coquet d'une exposition donl vous
puisse
résister
au
iésir
d'assurer
de
ma
sinbétail de Tréméven, superbe lot de pommes do
avez pu admirer tous les détails,
cère gratilude tous ceux donl la bienveillante
taient cet ensemble si intéressant. Les
pressoir.
amitié m'a valu une telle faveur.
Je dois vous faire part de l'imporlanle déci
visiteurs ont pu remarquer qu'en face d e
Siic.TioN. - Cidre»
sion (jue les membres de la section llnisti
Cola dit, pour m'ac.iuitter de ma dette perchaque loi se trouvait un questlonn:»ire
1'» CATI';(;()UII':. — (Cidres on bouleilles expo
Tienne de l'A. F. 1'. ont prise dans leur reunion
somiello, j'ai hâte, au moment où vont se clore
sés par des instituteurs, amateurs, propriè
que la plupart des instituteurs, amaleurs.
de sameiii soir. Nous no cesserons pas de faire
ces fêtes si parfaitement réussies, de me faire
taires, fermiers, métayers, provenant de la
el culllvateurs ont rempli avec l e plus,
partie de l'A. F. 1'.. mais, comme le déjjurte
l'interpi-èlo du public (jui depuis quai'anle-huit
récolte do l!«):i et des précédentes.
grand soin. Le dépouillement de ces feuilment du Finistère est un des plus imiiorlants
heures suit avec tant d'intérêt les opéi-alions
l'-i' prix, médaille de vermeil. M. Croche
les va constituer une sorte de scrutin d e
de celte association, nous allons former une
du
concours
pomologiiiue.
telle, de Quimperlé; 2", médaille d'argent
liste qui aura pour résultat, le classemenl
Association llnistérienne ayant son autonomie,
à
Tout
d'abord
j'adresserai
on
notre
nom
M. Le(|uémoner. instituteur ù Quimperlé;
alln de mettre en lumière; et de faire ressortir
tous, mes plus sincères remerciements à la par les cultivateurs eux-mêmes de leurs
médaille de t)ronze doré, M. Lo Déroul llls
les excellentes ipialltés do nos fruits de près
meilleures espèces. Si l'on joint à ces rensection
llnistérienne do l'association pomodu Trévoux ;
médaille de bronze doré,
s o i r , les étudier, les cataloguer en raison de
logiiiue française donl l'aimable el dévoué
seignemenls ceux que procurera l'analyse
olTerte parle Syndical pomologicpie de France
l'expérience scieniitltpie el rai^onnée.
pi'esident, .M. Le Mail, n'a rien négligé pour
chimique, on pourra opérer bientôt u n e
.M. Le Louédec, Maire do Quimperlé;
mè
assurer la i-éussile de notre réunion avec lo
Grâce au dévouement de M. Souliére, (pi'un
daillo de bronze doré, M. Lo Louédec, maire
s^qoction raisoniiée de nos fruits de presconco.urs sjl précieux de .MM. Souliére et CU'Oideuil cruel vient d'emporter loin de nous
de Quimperlé; tl", médaille do bronze arj^enlé
soir, on |X)urra démontrer que beaucoup
clielollo.
loul a riieuro el à (jui nous adressons nos
.M. Josso Guillaume, de Haye ; 7", méc|allle de
de nos variétés n'ont rien à céder à celles
Vous voudrez,j'en su\s s\v', vous unir à n>oi
condoléancofi, de M,M. Orocl)elclle et Le bronze argenté, .NI. Rrangoulo, do Ivorantalloc
de la Normandie ou d'ailleurs. Déjà queldans l'expression des rogrels que nous cause
l.oupp, grâce au zèle d'agriculteurs émérltes
en Cloliars-Carnoèl ; .S", médaille do bronzp
([ues
variétés s'Imposent et nous croyons
tous l'absence do MM. Le Hall cl Souliére.
conune .M. Govin (jui, dans les grands con
argenté, .M. l'irmol, do Kerfeunteun ; !)", mo»
utile
de signaler à nos lecteurs celles;
S'il
eut
pu
prolonger
son
séjour
parmi
nous,
cours nationaux, ont rai)port6 des succès madaillo do bronze, M. de i.a llayrle, do Quiin
qu'avalent fait placer à p a r l | quelquescomme il en avait lo désir, mon tionorabte
gnittques el su faire apprécier nos fruits do
perlé; 10". médaille de bronze, M. Fravul
collègue aui'ail corlainemont tenu à se joindre
uns de nos pomologues distingués, M M .
|)ress()ir et nos cidres, l'Association Finlslé
Laurent, du Trévoux.
à moi (pour féliciter, sans réserves, comme
rienne nous permettra de sortir du chaos où
Le Rail, Mlossec, Govin, Le Loupp, etc...
i!" CATi';tioiui';. — Cidres en fûts exposés par
ils le méritent, lo Conseil municipal, la Sonous étions, de dresser une échelle de la va
des propriétaires, fermiers, métayers, ama
Le crû de Fouesnant y était représenté
ciété d'agriculture et Vl'jiioii
Com))terciale
leur de nos ponmies, el de limiter les espèces
tours et provenant de la récolte dû lt»0:i el des
par le Chuera
Un mod Catiz, le
Chuera
(t Industrielle
de Quimperlé
de leur zèle
a celles qui sont reconnues los meilleures
précédentes.
liris, le Chuera
(iu'en,
le T)'ogen
Ilir^
el de leur savoir faire dans l'accomplissement
comme la doii-v-drct/uc-hrii,
la
Itennerrieii
1"" prix, Médaille d'argent : .M. de la llayrie,
de l'ti'uvre (pi'ils ont si sùr'cment menée â
la lions Connionh>ii,
VAcnlou
beleieu e l
celle trouvaille d'un de vos compatriotes, lo
à Quimperlé;
prix. Médaille bronze doré
bien.
regrellè M. l'ilorgé, la Querc'h vu, la douce
le (yhnero
A'OMa Cornic.
M. Hrangoulo, à Kéranlalec, on Clohars.
roua, cette excellente Losf-Ctuii,
dont nous
Citer des noms serait Ir-op long el d'ailleurs
Un mol sur chacune de ces variétés.
SECTION. — E « u x - d e - V l e de C i d r e
avons admiré les (lualilés et tant d'autres.
bien injuste, car tous ont su rivaliser de zèle,
Le C'hnero lin inod Co7(z, 2« tloraisoir,.
l'^aux-do-vie de cidre exposées par des inst
d'inlolligence ot d'enirain dans l'accomplisseVoilù. les principales variétés (lu'il est bon
2" maturation, très peu vigoureux, assez;
tuteurs, amateurs, propriétaires, fermiers, mé
ment de la tâche qu'ils avaient acceptée.
de tlxer et do faire connaître. L'Association
fertile et rustique. Excellent cidre amer»
tayers.
Rornons nous donc à constater 4 l'ea cell'»
llnistérienne aura pour but de construire l'è
Densité, L070. — Acidité, 1 g . 92 pascirconstance comme en maii^lcs autres, les
l " prix, Médaille ;do vermeil : M. Tréguier,
cîiello de la valeur de cej pommes, el, lors des
litre.
— Tanin de 3 à 4..5,s
reprèsci^lanls de (Quimperlé. insligaleurs et
toûcours nationaux, d'organiser des exposiLouis, â Quimperlé ;
médaille d'argent :
Le C'huero Bris. Très réputée, 2' floraison, 2» maluratlon, asseii viproureux, un
peu moins fertile que le précédent, mais
très rustique. Excellent cidre, coloré amer.
Densité, 1.075. — Acidité, 0 g. 9(5. —
Tanin, 4.33.
Le C'huero Gicen, espèce précoce, blanc
Mollet des autres départements, 2" floraison, 1" maturation.
Densité, 1.060 à 1.070. — Acidité, 1 0.
— Tanin, 2 à '2.5.
La Trojen hir, variété peu répandue
mais remarquable par son bouquet, sa
richesse. Le cidre obtenu est délicieux et a
permis à M. Govin, du Drennec, de remporter de nombreux et légitimes succès.
Densité 1066 à 1076 — Acidité 1,76 Tanin de 2,5 à 3.
L'Avaloii Beléien, densité 1075 - - Acidité 2,4 — Tanin 3,05, excellente variété
dont le cidre très estimé a eu et aura encore beaucoup de succès.
La Rous Coumo'Hlen forme la base
d'un grand nombre de mélang'es, elle a
une grande analogie avec YArc/Ue grise
des autres départements cidriers, densité
1072 — Acidité 2,40 — Tanin 2,50.
Le C'/mero Roiiz Cornic, ainsi appelé
parce que celte belle variété ofl're ses
beaux spécimens dans la ferme de M.
Cornic, à Kerfeunleun, est remarquable
parce qu'elle possède à la fois trois grandes qualités : vigueur énorme, bonne fertilité et excellent cidre. Densité 10()5-1070
Acidité 2,24 — Tanin 3,27.
Cette variété greffée on écusî5on fournit
rapidement de beaux arbres.
Du côté de Piomelin se trouve un crû
tout à fait caractérisé et dont la meilleure
variété parait être le Sac'h biniou, qui
doit son nom original à sa forme. Il semble exister plusieurs sous-variélés de ce
nom qui donnent toutes un excellent cidre
doux-amer.
Densité 1060-1065 ~ Acidité 2.HO —
Tanin 3.50.
Si'nous passons au crû de Quimperlé,
Clohars-Garnoct, etc., nous trouvons toute
une série intéressante.
Au point de vue du cidre obtenu, môme
avec une seule espèce de pommes, nous
pouvons admettre les variétés suivantes :
Doux El'éqne briz, maturité octobre.
Poids moyen 45-50 g. — Densité du jus
1070-1080 — Acidité 5,50 environ — Tanin
4 grammes en moyenne. C'est le cidre le
plus réputé, limpide, coloré, doux-amer,
vrai régal des populations bretonnes.
L'arbre a le défaut de n'clre pas très rustique ni vigoureux.
Kermerrien,
excellente variété probablement fille d'un Fréqnin propajiée par
Pilorgé, donne un très bon cidre, un peu
moins amer que le précédent. Densité
1070 — Acidité 1,44 — Tanin 3,80.
Qiierch'Ru, petite pomme allongée donnant un bon cidre coloré et limpide, d'un
goût agréable. ^
Variétés à mélanger : Lost Cam, es
pèce précieuse parce qu'elle fleurit très
tard et donne cependant des fruils.de 2°
maturation. Elle est riche en tanin, naais
donne un goût particulier qui ne plaît pas
à tous les dégustateurs et que l'on re
trouve assez facilement dansles mélanges.
Slang-Rîi, que nous pourrions appeler
la Médaille d'Or de l'arrondissement. I/arbre est superbe, vigoureux, fertile, rus
tique. Elle donne un cidre trop amer pour
être bu la p r e m i è r e année, elle c o m m u nique aux mélanges son amertume, une
bonne couleur et a l'avantage d'être l)eaucoup plus juteuse que la Médaille d'Or et
beaucoup plus régulière à l'analyse.
Densité 1070 — Acidité 2 en moyenne —
Tanin de 6 à 7 grammes.
Ces quelques lignes ne sont évidemment
qu'un résumé et le travail complet sera
très long k préparer; d'autres variétés
seront admises dans cette espèce de collection d'études qui finira pai' comprendre
ce que le Finistère possède de meilleur.
L'Association Finistérienne Pomologique
qui vient d'être créée et dont nous reparlerons pour/», grâce à son autonomie, recevoir sufllsamment de fonds pour arriver
le plus tôt possible à la vraie solution qui
sera la publication la plus étendue de ce
considérable travail. Ce jour là, grâce à
elle, les cultivateurs finislérlens connaîtront leurs pommes et la première étape
vers le lion Cidre parlouf sera fraiichie.
.1. CnoClIKTlîM.K,
J)irectenf de la sUitiun
oijronomiqiw.
Les Transports automobiles
entre
4|iiiiiiporir>
et Le l'oiulii
Nous rappelons qu'une réunion aura
lieu vendredi à 4 heures à la mairib de
Quimperlé pour entendre le rapport de
M. Le Louédec et étudier les statuts de
la Société à créer qui ont été élaborés
par la commission d'itiilialive.
Toutes les personnes (|ue la question Intéresse, c'est à-dire le.s commentants, les
propriétaires do tcria'ns et do vil'as, les
hommes d'affaires, les hôloliors, etc., tan!
de Quimperlé que de Cloliars Garnot'-t, du
Pouldu et (le DoClan, sont Instamment
priés de vouloir bien assister à colle réunion où seront jetées l(!s bases (lélinltivos
de la société. Nous ré|)olons (|u'il n'y aura
pas de convocations personnolles, le présent avis en tiendra lieu.
Des listes de souscription sont entre les
mains des membres de la commission d'initiative et déjà plusieurs importantes
souscriptions ont été recueillies.
BULLETIN DE LA
PÊCHE
poissons 12-l'i au quart, de 13 à 15 fr. le mille.
Des bateaux de Douarnenez el de Goncarneau
arrivent en grand nombre tous les jours.
ASSISES DU FINISTÈRE
Présidence de M. le Conseillér Guieysse
•7" Session iOOi
L'audience commence à midi;
M. le Président déclare ouverte.la 4«
session des Assises de l'année dans le département du Finistère.
i
Il est ensuite procédé à l'appel nominal
des jurés convoqués pour cette session.
Tous sont présents.
Il est décidé que les audiences auront
lieu à midi.
affaire. — A f f a i r e de m œ u r s . — JeanLouis Pavec, âgé de :i7 ans, fermier au lieu dit
.Manoir-Gofl', commune de Plomeur, est accusé
d'avoir, au même lieu : 1' en mai IflO'i ; 2" le
19 juin Uiû'i. commis des actes contraires aux
bonnes mœurs.
Les débats ont lieu à liuis clos.
Ministère public, M. le procureur Bouossel.
Défenseur, M" Le Diberder.
Le verdict est négatif. lîa conséquence,
Pavec est acquitté.
CHRONIQUE RÉ6IQNALE
—
Femme
wre.
—
—0 Quimperlé. — A qui la vache?. —
Depuis le lundi 17 courant, une vache
est en fourrière à Quimperlé. Toutes
les recherches faites pour retrouver le
propriétaire sont demeurées infruclueuses.
Prière de la réclamer dans le plus
bref délai à M. le commissaire de police,
sinon elle sera vendue.
—G—
Quimperlé. — Police des
'cabarets.
— Dimanche soir, procès-verbal a été
dressé contre un débitant de la rue du
Château pour fermeture tardive de ^son
établissement,
'
Quimperlé. — Ivresse
et
tapage
nocturne. — Dans la nuit du 23, les
habitants de différentes rues de QuimL e i i i o u v e n i e n t d e l a p o p u l a t i o n perlé étaient dérangés dans leur somd u Fiiiiiâtère en 1»0»
meil par trois jeunes gens qui criaient
Suivant des documents officiels, le mou- à tue-tête. Ils s'amusèrent à vouloir
vement de la population du Finistère,
principalement troubler le sommeil du
pendant l'année 1903, a donné les résultats
commissaire de police el passèrent à
•suivants dans notre département;
deux ou trois reprises sous ses fenêtres;
NAISSANCKS
mal leur en prit, car M. Chassaing se
Garçons: UM8S, dont 11.890 légitimes —
leva et se mit en devoir de faire cesser
rtlies : 11.7X7, dont ll.W!' logitimes.;
le tapage. Il appréhenda l'un d'entre
Le chitl're des naissances, en 190:?, s'était
eu.K el lui fit prendre ladirection du vioélevé à
d'où une diminution de
en
lon. Les deux autres tapageurs vinrent
•M) accouchements multiples
ont produit
à la rescouse
et:i:iO
essayèrent de délivrer
garçons et 29:? tilles.
leur camarade. Malgré la vive résisSur les()OG enfants naturels,.'>7i n'ont pas été
tance qu'ils opposèrent le commissaire
reconnus immédiatement.
parvint à coffrer celui qu'il tenait, el ne
Le nombre des enfants mort-nés a été de
1.022, dont (il4 garçons et 'lOS filles.
tarda pas à compléter le trio.
Au malin fis se virent dresser procèsM.KUÏAGKS
verbal
pour ivresse, brqjt q\ tapage
nombre des mariages s'est élevé à ().20:^,
nocturne et pour rébellion et outrages
otTrant une augmentation de 200 sur ce même
nombre en 1902.
envers le commissaire de police.
Le chilïre des mariages se décompose comnje
suit :
Entre garçons et fllles, 5, m
; garçons el
veuves, 27'i ; garçons el divorcées,
; entre
veufs et Hlles, i:îs ; veufs et veuves, 2:!7 :
veufs el divorcées, ; entre divorcés el lllles,
» ; divorcés et veuves, 5 ; divorcés ei divorcées, 1.
DKCKS
Il est mort dans le département du Finistère, l'endant l'année I90:i, 7.9!»5 individus du
sexe masculin, donl :
Garçons, •i.2().s ; hommes mariés, 2.is;i ;
veufs et divorcés, 1.2îi
lU7.:r)0 personnes du sexe féminin se composant de :
Filles, :i.G8.s : femmes mariées, j.,82'i ; veuves
et divorcées, 1.8;{8.
Le lolal général des décè.s a été de
l\n l!)02, le nombre des décés était de 1.J.1'/0,
11 y a donc une dill'érence en plus de 20."i pour
i9o:i.
L'excédent des naissances sur les décés est
de .s.(;:io.
Ainsi qu'on peut en juger par ce*i chiffres, si la dépopulation de la France s'ac
centue d'année en année et devient alarmante, ce n'est pas encore à notre département qu'en incombe la faute.
Quimperlé.
— Chien
enragé.
—
Mercredi dernier, un chien enragé, au
poil long, couleur chocolat, a traversé
la ville de Quimperlé. Le lendemain il a
été abattu sur le icrritolre de la cotniiiune d'.Ar/ano où il a, dit-on, mordu
plusieurs chiens. Gel animal venait,
parait-il, do Bannalec.
—0—
Quimperlé.— Dioagation
deschiens.
— Le Maire de Quimperlé vient de
prendre l'arrôlé suivant :
Vu les articles, etc. .
Vu le nipport du Commissaire de police;
Considérant ([u'un cliien enragé a parcouru la commune de Quimperlé et y a
mordu et roulé plusieurs autres chiciis;
Vu les conclusions du rapport de M. Le
Flocli, vétérinaire, qui a procédé à l'an top
sic dudit chien et qui a constaté (ju'il était
enragé.
Arrêtons :
Arl. l"'^ — Les chiens qui ont été mordus ou roulés par le chien enragé seront
immédiatement abattus.
Arl. 2. — Pendant six semaines, les
autres chiens do la commune ne pourront
sorlirsans ôire lenus on laisse.
Art. :{. — Les chiens rencontrés on liberté seront mis on fourrière et abattus
dans los
heures s'ils ne sout réclamés
par leurs propriétaires ([ui auront à acquitter les frais de fourrière et de conduite.
Arl. 4. — M. le Commissaire do police
et les agents placés sous ses ordros sont
chargés do l'oxécullon du i)réscnl arrcMé.
— Nous apprenons quo les maires de
Rédéiié et d'Arzano doivent prendre incessamment uu arrêté semblable. A
MoOlari, la divagalioii des chiens est
interdite.
—0 -
Audlerno. — De notre correspniulant le ti :
La pêche continue à être très bouno, mercredi et Jeudi la moyenne élalt de s mille
poissons 8 au quart de ifs â .il fr. ôo le mille,
plusieurs bateaux de 15 à i^o.ooo, vendredi la
pèche a été plus faible, o.ooo on moyenne
Quimperlé.
Dimanche dernier vers 9 heures, Guyader Marie-Anne, femme Sclavé, 47 ans,
causait du scandale sur la Place SainlMichel. Sur les admonestations de l'agent Guillou, elle se tranquillisa un peu,
mais vers i h. 1/2, elle faisait encore le
même manège devant la gare. Devant
celte attitude, l'agent voulut la conduire
au violon, mais il se vit opposer une
vive résistance. La femme Sclavé, s'est
vu dresser procès verbal pour ivresse
rébellion et outrage.
Quimperlé. — A' ciderït du
trarail-
— Le nommé Mahé Jean-Marie, ."W ans,
papetier, en descendant l'échclle de la
machine locomobile du Comb^it, est
tombé et s'est fait une ontorso au pied.
Durand, notaire ; du Rusquec, avocat
et Sénié, avoué.
—0—
Quimper. — Attelage
à l'eau. — Sa-
medi dernier, vers 4 heures et demie
du soir, le sieur Friour Louis, commerçant à Pont-l'Abbé, place Dumarc'halla,
était en tiain d'atteler son cheval
à son char-à-banc, devant rétablissement de M. Pètillon, quai de l'Odet,
n" 'M, lorsque, sur le point de finir cette
opération, il fit faire demi-tour à son
cheval. Celui-ci ayant reculé, brisa le
garde-corps et roula avec le véhicule
dans le quai par environ 2 m. 50 de
fond.
Les nommés Victor Go'ic, plâtrier,
âgé de 20 ans ; Pierre Colin, âgé de 17
ans et Le Cœur, garçon de magasin,
chez M. Darnajou, sautèrent dans une
embarcation el réussirent à couper les
harnais du cheval ' qu'on put ainsi ramener à terre sans accident, sauf quelques contusions aux jambes.
Quant au char-à-banc, il a été laissé
dans le quai d'où il a été retiré à marée
basse.
—0—
Quimper. — Etat-civil du 14 au 20
octobre ;
Naissances. — Quéau Alain. — Daniélou
Marguerite. — Dréau Alain. — Kernoa Marief.
— Tanguy Marie. — Adam Marie.
Publicatiom de mariages. — Le Du Yves,
maçon, et André Marie, cuisinière, domiciliés
â Quimper. — Hannou Thomas, vernisseur
sur cuir, domicilié à Quimper, el Deschamps
Cécile, blanchisseuse, domicilié à Bagneux
(Seine). — Gabanou Léon, employé des chemins de fer, domicilié â Quimper, et Nadal
Magdeleine, iailleuse, domiciliée â Bordeau.\.
Décès. — Le lléguer Mélard, OG ans, cultivateur, célibataire. — Le Nabat Marie, \ mois.—
Troal NMcolas, 2:5 ans, carrier, célibataire. —
Olllvier Yvonnej o ans. — Gouzien Marie, 70
ans, débitante, veuve de Yves Le Plouzennec
el de Gorentin Ganévet. — Kolland Jeanne,
8 ans. — l'oslic Jean, (18 ans, s. p., époux de
Jeanne Huet. — Moënner Marie, 09 ans, ménagère, veuve de Yves Boulier. — Vois-Viel
Anne, 60 ans, s. p., veuve de Arthur Avril. —
Feunteun Marie, 25 ans, ménagère, épouse de
Alain Goualc'h.
—0-
Çorignao. — Délit 'de pêche. — Gagou
Lôuis, 22 ans, demeurant à Pénity en Garnoët,
a été surpris le 16 juUlet dernier, vers 2 h. 1/8
du malin, péchant â Faide d'endos prohibés
dans la rivière de Scrignac.
Coût : 16 francs d'amende.
Plonévez-Porzay. - Délit de chasse. —
Guéguen Yves-Marie, 25 ans, domestique à
Plonévez-Porzay, a été surpris le 9 octobre
dernier chassant sans permis.
Coiil : l(i fr. d'amende avec sursis.
L'affection la plus cruelle
c'est l'asthme .sans contredit. L'asthmatique à toutmomcnt
étouffe, suffoque, tousse. L a température varie-t-elle. le
premier atteint c'-'s^ l'asthmatique, le sommeil l'abandonne,
il se voit force de passer la plupai-t de ses nuits sur u n
fauteuil. En un mot, il souffre sans répit. L a D a t u r i n e ,
heureusement, apporte un soulagement immédiat suivi de
l:i ftuérison au bout de quelques jours. Aussi ce remède'
qui supprime les étoufféments, oppressions, spasmes, est-U
le médicament le plus demandé par les asthmatiques. Boites (poudre ou cigarettes) : 1 fr. 75.
Dépôts : Pharmacies BEAUFRÊRE, à Quimperlé ; MON-
TELLIER, À Goncarneau ; CLOUARD,
à
Quimper
:
LAZENNEC, à Chàtef.ulln ;GOURIOU, à Morlaix.
Quel temps fera-t-il demain ?
Si vous posez la question el qu'il y ait un
rhumatisanl dans l'assistance, vous serez
exactement renseigné. Le rhumatisme est le
meilleur prophète du temps. Le rhumatisant
dit : « J'ai mes douleiirs, 11 va pleuvoir. S'il
ne dil rien, c'est le beau fixe. Comme leurs
prédictions sont rigoureusement exactes, on
consulte volontiers les rhumatisânts, mais
c'est pour eux un honneur dont ils se dispenseraient volontiers. Il y a un moyen pour eux
d'abandonner celtefonclion de baromètre,c'est
de prendre les pUules Pinkqui en purifiant le
sang, en facilitant l'élimination de l'excès d'acide urique guérissent le rhumatisme. M.
l'abbé Gainel, curé de Sl-Remi-l'Honoré, par
les Essarls-le-Roi {8eine-et-01se) nous informe
de sa guérison.
« Je liens à vous affirmer écrit-il, que vos
pilules Pink, dont j'ai pris deux boites m'ont
procuré dans mes rhumatismes incessants un
bien être corporel satisfaisant ».
Un de nos correspondants M. Barère, propriétaire à Jemmapes (Algérie), écrit d'autre
part :
« Au mois de février, je commençaisde ressentir des douleurs dans la jambe droite. Tout
d'abord, je n'y pris pas garde, mais peu à peu
les douleurs s'aggravèrent, montèrent à la
hanche elaUaquèrent même les reins. Je ne
pouvais plus marcher sans m'appayer sur une
canne. Je n'avais plusd'appelit, je maigrissais,
je n'étais plus que le fanlcime de moi-même.
J'ai essayé tous les remèdes possibles, aucun
ne m'a apporté le moindre soulagement. C'est
à ce moment que j'ai entendu parler des pilules Pink et que je les ai prises. Dès la première boite, je me suis senti mieux, k partir
de la troisième boite, j'avais bon appétit, de
bonnes couleurs el mes douleurs ne se faisaient
presque plus sentir. Peu de jours après, j'étais
complètement guéri ».
L'aclion si puissante que les pilules Pink ont
sur le sang, qu'elles régénèrent et enrichissent,
les rend souveraines contre anémie, chlorose,,
neurasthénie, faiblesse générale, migraines,
névralgies, éblouissemenls, vertiges, palpitatioùs. Elles agissent directement sur le sang
el sur les nerfs, fortifient les organes, régularisent les foncUons et redonnent la santé aux
malades même lorsque les autres remèdes se
sont montrés impuissants.
On peut se procurer les pilules Pink dans
toutes les pharmacies el au dépôt Gablin et
Gie, ph"%
rue Ballu, Paris. Trois francs
cinquante la boite, di.x-sepl francs cinquante
les six boites franco.
'
Douarnenez. — De noire correspondant le 24 ;
A-Ccidents martels. — Hier dans la
journée, le nommé Bourdon Michel,
—0—
ouvrier soudeur, âgé de 21 ans, demeuQuimperlé. •— Arrestation.
— En rant rue Duguay-Trouin. parti à la
vertu d'une contrainte par corps fl.^ée à cueillette de châtaignes a été trouvé
20 jours, Clémence Pierre-Louis, bra- mort à Kervenn en Pouldergat.
Cet homme ne porte snr le corps auconnier de pêche, a été mis en état d'arcune
trace de violence et il est fori prorestation el écroué à la maison d'arrêt
bable
qu'il a succombé à une ruplure
pour y purger sa condamnation.
d'anévrisme. Il laisse une veuve et 2
-9enfants.
Concarneau. — De notre correspon»
— Ce matii>, vers 10 heures, le nommé
danlle24 :
Le
Bescond Alain, marin-pècheur,
Malheur aux gourmands. — Celte
âgî
de
50 ans, célibataire, demeurant
année nous avons dans notre paysrue
Duguay-Trouin,
pris de boisson sans
beaucoup de pommes avec lesquelles
doute,
a
eu
la
fâcheuse
idée de s'allonon fabrique du bon cidre. Ce ne doit
cependant pas être un motif pour se li- ger sur le mur du champ de foire où en
vrer à dos excès parfois dangereux, voulant se retourner pour y être plus à
comme cela vient d'arriver à un « soif- l'aise probablement, il a fait une chute
feur » incorrigible hiibitant la Croix- qui a déterminée une fracture de la
boîte crânienne.
Neuve en Beuzec-Conq.
La bonne gestion d'une fernae bretonne^
Mort instantanée.
Cet homme a trouvé si bon son cidre
même d'importance moyenne, commande
el il en a tellement absorbé qu'il en est
l'emploi du Broyeur d'Ajoncs et du HachoPal(l9.
mort sur un las de paille.
Dernière Heure
—0 —
Conoarneau. — De noire porrespondanlle24 :
Entre pore et fils. — Le sieur Bourbigol, débitant et menuisier, demeurant
sur la route de Rosporden à 4 kilomètres de Goncarneau, quoique assez
avancé en âge, aurait dit on l'envie de
se remarier. La chose ne plait pas à son
fils et celui-ci pour détourner son père
de ce projet s'est permis de le corriger
d'une faron brutale. Espérons que la
chose ne se renouvellera pas.
—0—
Goncarneau. — De notre correspondant le 24 :
Beaucoup do monde hier à la foire
du 24 octobre. Les alfaires se contractaient facilement et tout se vendait bien, sauf les pommes.
—0—
Quimper. — Au ihédtre.
~~ La lournéo artistique organisée par l'administration des Folies dramatiques, donl
nous n'avons que du bien à dire lant au
point do vue de la valeur des artistes,
que du choix el de rinterprélation du
réperloire, donnera, aujourd'hui 2() octobre, sur notre scène, une représentation (ïUne nuit de, noces, le désopilant
vaudeville en Racles de MM. Kéroul et
Barré.
Cette pièce en esl déjà à sa 10)" représentation, un joli chiffre n'est-cepas '! Et qui indique sullisamment la
faveur qu'elle obtient du public parisien.
Celle seule considération sutlit égaloment pour lui garantir le succès sur
les diirorentes scènes de pi'ovince où
ollo ne peut manquer do recevoir le
môme accueil.
—0—
Quimper. — Assistance
judiciaire.
— Le bureau d'assistance judiciaire
vient d'elre renouvelé comme suit :
Président : M. Le Duc, conservateur
des hypothèques.
.Membres : MM. du Boichevalier,
vice-président du Conseil do préfecture ;
Conseil des Ministres
Paris, le 25 octobre, 3 h.
La S é p a r a t i o n des Eglises
e t (lo T E t n t
Au Conseil qui s'est tenu ce matin,
à l'hllysée, auquel M. Rouvier, toujours soiilïrant, était abseni, M.
Combes a fait connaître son intealion (le se présenter, samedi prochain, (levant la commission de séparai ion des Eglises et de l'Etal,
pour lui exposer, d'une fa(;on délaillûo, on môme temps qu'en un
ioxlo précis, les vues du gouvernemont sur la question dont elle est
saisie.
Le Conseil a été unanimement
d'avis qu'il serait bon que la question put être diseutée dès la rentrée
de janvier.
M A R C H É
O E R A R I S
Par l'emploi de la machine combinée
Broyeur d'Ajoncs Hache-Paille à coupe
variable de T A X V E Z - L E V E R e t l l l s ,
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l'usine de la Tourelle, Guingamp (Côtesdu-Nord), si justement réputée par de»
milliors d'exemplaires livrés dans toute la
Bretagne, les cultivateurs réalisent, chaque année, une économie supéi'ieure à
son pri.v d'achat. C'est la machine indispensable dans la ferme.
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Bien exiger la Marque tfe Fabrique
(voir aux annonces) afin d'avoir la marque authentique qui a remporté les plus
hautes récompenses : médailles d'or el
d'argent aux concours spéciaux de Rennes,
Quimper, Vannes, etc. Grande douceur de
marche. Supériorité reconnue. Catalogue
franco.
Appréciations des cultivateurs sur les
Broyeurs d'Ajoncs T A X V E Z - L E V E R »
Monsieur Tanvez-Lever
Vous m'avez livré un broyeur d'ajoncs de
votre fabrication donl je suis très content,
tant au point de vue du travail que du bon
fonctionnement et de la marche facile de la
machine.
Recevez... etc.
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Aiidit'iice dn 30 octobre
Camaret. — ()ufra<jcs et irrr.s.tt'. — Callec
.losopli-Marit», 2'i ans,' niarin-pècheur à Camarcl, pour ivrossiM'l oiilratros au j^ardc-ohampi'hv, esl coïKlannii' à .->0 fr. d'amende (.sursis)
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fr. d'amondo pour ivresse.
Brasparis. — llourmant Yves,
:is ans, .sabolier à Hrasparls, pour oulragos
aux frciidarincs, osl condamné à is heures
d'emprisonnemoiU.
VIGNETTES MOK& LEROUX
Nous rappelons que- pour le concours
IWO'S toutes les vignettes devront être
adressées pour le SU d é c e m b r e p i w *
c l i u i n , passé cette date elles seront portées en compte pour le concours suivant
loor».
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La lisie des lauréats sera envoyée d a n s
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faire la demande à M . A . L E R O U X , là
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Quelle est la mère de famille qui n'a pas eu à s'alarmer de voir son enfant pâle et sans appétit ; quelle mère n'a pas tremblé de yoir sujgir
tout à coup de grosses glandes au cou de son enfant ; quelle femme, en embrassant son chérubin rose, ne se dit : Pourvu que je leieve lacue
ment et qu'il ne devienne ni bossu ni boiteux?
'
, .
. ,
inni^»
lous les cœurs de mères ont frémi en songeant aux maux divers et terribles qui guettent leurs enfants. Qu elies soient sans crainie louies
ces mères, un remède énergique et puissant s'ôll're à elles pour les rassurer.
.
Il ne faut pas perdre'de vue la pensée d'un grand philosophe, qui a dit vrai : « Il n'y a pas de maladies, il n'y a que des maïaaes»,
i l evolr, c'est guérir. — i.a maladie n'est qu'une déchéance de l'organisme; à un moment donné nous avons lous un point faible, un manque ae
résisiance, une porte ouverte par laquelle pénétre le mal.
,,
,,
Restons donc forts et donnons A ceux qui nous sont chers des toniques et des phosphates phosphoriques assimilables, leis que ceu\ «ei-uuverts par M. Moreul ; donnons de l'iode à haute dose ; l'iode est un puissant dépuratif et antiseptique dont on a fait jusqu ici un iiop timiae
emploi. M. Moreul est le seul qui ait osé donner l'iode à dose massive et l'administrer de fac^on à le supporter sans nuire a 1 estomac.
Il faul du sang riche et généreux pour se bien porter ; l ' U l i i i i i i i i c i n o fait du sang. Il ne faut pas que le sang soit appauvri ou vicie ;
r u i i i i l i m c l u c revifle le sang, le régénère et le purifie.
,
a^c
L ' I J I m i n i i c i i i c M O I t B U L est le préservatif des méningites, la terreur des parents; le préservatif et le guérisseur des scroruies. aes
écrouelles, des glandes au cou, du rachitisme, des bronchites chroniques, de la tuberculose, de tous les vices du sang ^nos inoculations a aiver&
animaux en sont la preuve). Les jeunes filles chlorotiques, qui ne sont pas encore femmes à 16 ans, verront leur état se tranformer rapiaemeni
en peu de temps.
Les polypes et tumeurs adénoïdes cèdent devant l'iode de r u i i i i l n i i e i n e .
, ui i
Hien des médi ;amcnls ont été pronés comme dépuratif tonique, et le public se trouve, par suite, très embarrassé dans le choix au remtae.
Dans ce cas, qu'il s'adresse au pharmacien qui lui oll're les plus hautes garanties sclenlltiques : pas un s e u l p r é p a r a t e u r de celle spécialité n oiire
en France, les mêmes liti'es que M. MOREUL qui,, après avoir obtenu lous les premiers prix de l'école de médecine et de pharmacie, s est vu
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renai're à la vie et au bonheur sous les
yeux de son cher fiancé ;
Pendant aussi que la charmante femme
de l'avoca', iyime Prosper Legonnidec, fait
la connaissance de Mme Mary Evah et lui
présente son fils Jean et ses deux (illes
D.vine et Jeanne.
Pendant que les trois enfants, heureux,
Par Marc ANFOSSI
éblouis, entourés de bien-ôlre et de confort,
vont racheter dans la maison princière les
accablements et les privations des mauvais
DEUXIÈME PARTIE
jours passés.
LUTTE OUVERTE
Transporloos-nous dans une petite maison bourgeoise, de co^uelle apparence,
située dans un endroit délicieux, qu'on apCHAPITRE V
pelle la Trémissinière, soi te de havre
La D é l i v r a n c e
charmant, de délicieuse oasis, coin exquis,
tout boisé et tout fleuri, caché dans une
- ) Suite (Derrière lui, dans l'allilude dii souci jolie baie que forme TËrdre en ses caprique fait naître chez un serviteur bon et cieux méandres...
Cette maison présentait, à ce moment
dévoué rinquiclc sollicitude, le brave
Kergosien se tenait debout, suivant atien- où nous allons y entrer, une particularité
tivetDCDt du regard le mieux qui semblait assez singulière. ^
Les volets de la jolie villa étaient hermése manifester sur le pï'e visag^j de la
tiquement
clos.
jeune (lancée de Tingénieur.
Pas un être vivant, pas un chien, pas
CHAPITRE V I
un volatile ne semblait habiter cette petite
maison de plaisance.
Où Bob Smith remporte
une formidable veste
C'était bizarre.
[85] Feuillelon de \ Union
Agricole
NOÉMI
LEGONNIDEC
Pendant que.Blanche Legonnidec, entourée des soins alTeclueux des siens, va
l'as un é!re vivant dans une maison de
campagne, cela est assez rare...
Apparemment que les locitaires, sM yen
avait, n'aimaient point les animaux, que ces
locataires, — à l'exemple d'une foule de
petits bourgeois, quittant leur coquet intérieur pour aller ^e gî'er et s'enfouir
dans une chambre d'hôtel, à quelque cent
lieues, — étaient en ce moment « en
villégiature ï dans quelque station thermale.
Eternelle histoire du chien qui lAche la
proie pour l'ombre.
Le soir même de l'attentat aussi stupide
qu'involontaire, commis par lui sur la personne de H'anche Legonnidec, Bob Smith,
toujours rev'itu de sa redingote à la propriétaire était parvenu, par la route de
Paris et le boulevard Saint-Donatien, au
petit chemin de la Trémissinière, et, endn,
devant la façide de la mystérieuse villa.
Impuni, le misérable jouissait de son
triomphe...
Il avait pris tous ces chemins détournés,
afin de ne pas être remarqué et tllé.
Sins aucun>doute, i l avait le mot...
Car, après avoir jeté sur tout l'horizon
un long regard circulaire, et lorsqu'il eut
constaté que personne ne le voyait, il lit
brusquement le tour de la maison, el,
avisant une petite porte pratiquée dans la
frtrade postérieure du bâtiment, il entra
rapidement sans regarder derrière lui... Il
Q u i ^ k r l i - : ^ Imprimerie
lin
spéciale do Y Union Agricole
nnrwnnnr.
et Maritime
avait i peine mis les pieds dans la villa,
qu'une voix s'éleva :
— Voici Bob Smith... EnBn !... Nous
sommes au complet. Tu peux boucler la
lourde, mon vieil < A Gauche
A son timbre empreint de « méridionalité » (le mot devrait exister), nos lecteurs
auraient tout de suite reconnu, dans la
voix qui proférait ces mots, l'organe enchanteur de l'aimable Bo ssonnard.
Bob S.Tiiih serra la main de l'agent matrimonial, et tous deux monièrent au premier étage par un petit escalier de service.
L'habitation était aménagée simplement,
mais avec beaucoup de so n et d'é'égance.
Sur l'escalier principal, qui desservait
les deux étages de la villa, un long lapis
me leux s'étendait, orné de grosses lleurs
d'un rouge vif. On pouvait ainsi monter et
descendre dans un assourdissement de pas
qui, associé à la fermeture complète des volets et d(}3 portes, pouvait facilement faire
croire ù tous les passants, lesquels étaient
assez rares Je ce côté, que la maison
était inhabitée...
Au premier, dans un petit salon coquet,
dont les meubles d'un style fobre mais
élégant, venaient d'être dépouillés de leur
hîusses qui gisaient, sur le parquet, trois
hommes étaient assis et fumaient, devant
un vaste guéridon encombré de llacons,
(Loui.s Bl'^AUFREKl'.)
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de petits verres, et de bouteilles de Ûaes
liqueurs...
A l'entrée de Bob Smith, un léger
hurrah vite réprimé par le prudent Karkaradel, retentit.
— Vive Bob ! ViveTétonnanl Bob Smilhl
— Pas si fort I gémit l'homme au visage
de Don Quichotte, qui, sans doute, était
un peu jaloux de ce formidable succès,
songez que l'immeuble passe pour être
inhabité, et que si Ton entendait du
bruit...
— Eh bien, dit Hilarion, après? OQ
viendrait voir... On tournerait autour du
pot, avec crainte, bien entendu, et nous
aurions vingt fois le temps de jouer des
quilles avec amour, délices...
— Et orgues, compléta l'aimable Boissonnard.
L'Anglais les regardait, tout heureux
de se retrouver avec de telles racailles,
dans une atmosphère de tabac et d'alcool...
— Qu'avez-vous à m'ofîrir, les camaros? demanda t-il. Est-ce que c'est bon
toute cette camelotte ?
— Bhum, cognac, anisette, marc de
Bourgogne, eau-de-vie de prunes... fil Karkaradel en faisant tour à tour l'appel des
diverses étiquettes qui ornaient les (lacoDS.
(.4 suivre)
Le Gérant : C. BERTHOLOM.
ai' Année — IV» 125
LE XUMÉRO
ET
Or g p e
Annonces judiciaires (la ligne).. 20 c.
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3S,éd.aotioii, A . d . m i i i i s t r a t i o i i
citer plus les passions en Angleterre. A'enant api'ès los captures de
navires marchands soupçonnés de
porter de la contrebande pour le
.lapon, il a soulevé outre Manche
une violente réprobation. Toutefois,
à part quelques exceptions, la
presse britannique, tout en se montrant extrêmement énergique, a fait
preuve d'un réel désir de concilialion. Tout au moins n'a-t-elle pas
jeté de l'huile sur le l'eu. Dès mardi
le Tzar télégraphiait personnellemont au roi l<]douard pour exprimer ses regrets de la désastreuse
méprise des officiels de l'amiral
Uodjestvensky et pour assurer que
satisfaction sera donnée dès queles
détails de l'incident seront connus.
Ce télégramme a écarté toute crainte
do complication immédiate, mais
l)endant IS heures on a vécu sous
l'appréhension d'incidents nouveaux
qui n'auraient peut-être pas entraîné
l'Angleterre seule dans le conllit.
Déjà on affiriuait que l'escadre britannique de l'amiral Charles Beresford allait être chargée de rejoindre
l'escadre russe et de lui demander
dos explications sur l'incident de
llull : la guerre serait presque certainement sortie de cette rencontre."
Sans doute à la fin de cette semaine l'incident sera clos grâce au
bon vouloir des deux gouvernements et aussi, il faut l'espérer,
aux conseils pacifiques des autres
puissances. 11 en reste cependant
une nouvelle tension, plus ou moins
latente, entre la Russie et l'Angleterre. Bien des incidents peuvent
surgir sur la route, longue par
l'étendue et par la durée, qui doit
conduire l'escadre de la Baltique
au secours de Port-Arthur, sinon
à la morl. Forts de l'incident de
l lull,les divisionsanglaises voudront
contrôler la marclie des bateaux rasses et contrecarreront fatalement le
l'avitaillement en charbon dont
ceux-ci se sont assuré la possibilité
quisait si une fois encore los canons
ne |)artiront pas tout seuls i
Kt c'est une li'iste conséquence de
plus de la guerre russo-japonaise.
L'incendiequ'elleadéchaînéenMandchourie nous menace en Murope
aussi ot la moindre étincelle peut
— Si monseigneur n'y voit pas d'ioconvénient, réclama Gonzalo Martinez, je me
battrai le premier. Il vaut mieux épargner, autant que possible, des existeoces
d'un prix inestimable, et sacrifier d'abord,
s'il le faut, la vie d'un homme tel que
par Auguste F A U R E
moi, d'un gueux qui compte, hélas ! autant de mauvaises actions dans son passé
que de trous à son manteau. D'autre
QUATRIEME
PARTIE
part, si je suis tué, cela sera pour moi le
plus agréable des trépas que de mourir
pour M. le duc de Seplfonlaines, et de
La Châtelaine
rache'er l'opprobre de ma vie en expirant
de Saint-Jean-de-Luz
pour une cause juste et loyale !
xvr
Et, comme Seplfontaines regardait Sigismond,
dont la phy.-iionomie semblait
Histoire d'un pété de venaison, de six
égayée
par
quelque réjouisscnte pensée,
bouteilles de porto et de deux Jambons
de Bayonne.
récuyer s'écria :
- Suite
— Laissez faire Gonzito i>lirtin(z, monseigneur
! Je suis sûr qu'il gagnera dans
— Je vous proposerai d'agir, avec lui,
comme j'aurais voulu agir eovers Grégoire, votre estime, et que vous ne regretterez
c'est-à-dire de la manière suivante je me bat- pas de l'avoir désigné pour csïuyer, le
trai d'abord avec le Bâtard... Si je suis blessé, premier, la mauvaise humeur du bâtard I
— G'est aussi mon avis, appuya le caSigismond me remplacera, et si Sigismood
est mis hors de combat, Marcellio prendra pitaine Marcellin.
— Alors, accordé! dit Sepîfontamcs,
la suite... Je ne parle, que pour mémoire
de GoDzalo Martioez, placé boD dernier, c'est Gonzalo qui ouvrira la danse.
Marlinez s'inclina, un sourire uu coin
et doDt nous n'aurons sûrement point à
de
la lèvre...
utiliser les services, car le Bâtard sera
Tous s'étaient lôvés s'occupant à faire
tuè avant d'arriver à Gonzalo I
1721 Feuilleton de l ' U n i o n
de
et
28 Octobre
&
déterminer laconfiagration. Si l'incident de llull fait long feu — et il en
sera ainsi pourvu que l'Angleterre
n'exige pas de la Russie des excuses
excessives ou humiliantes — que
se passera-t-il demain au Gap ou à
la sortie du canal de Suez? Cette
déplorable guerre est toujours plus
grosse de dangers et elle engage la
paix de l'Kurope.Raison de plus pour
que nous nous gaixlions soigneusement.
Au fond, il est attristant de voir
ri^ui^ope divisée à propos du confiit
d'l"]xtrême-Orient. Si jamais un bloc
fut nécessaire, c'est bien celui des
puissances de race blanche contre
la poussée jaune. Mais elles sont
victimes de leurs jalousies ou de
leurs haines historiques. Mlles oublientquelaRussie est l'avant-garde
de l'Europe contre les Jaunes. De
là ces misérables diffiicultés que des
puissances de second ordre, l'Espagne, le Portugal, etc. font aux
navires charbonniers qui ravitaillent
les Russes. C'est l'Angleterre qui a
la plus gi^osse part de responsabilité dans cet état d'esprit. Aux coups
d'épingle qu'elle a donnés à la
Russie des officiers russes surexcités
et trratadroits ont cru répondre à
coups de canon. Ils ont eu tort.
Mais, tout de même, quand on examine ces choses avec le simple bon
sens, l'Europe ne serait-elle pas
mieux inspirée de donner à la Bussie
sinon son concours, 'au moins ses
sympathies i II est aujourd'hui certain que le Japon a été poussé à la
guerre par l'orgueil et l'appui que
lui donnait son alliance avec l'Angleterre. L'incident de llull lui rendra une confiance qu'il n'avait plus
au même degré. 11 est habile à profiter des dissensions de l'Europe
confinée dans ses rivalités et dans
SOS haines.
JACQUES R U D E .
L.E:
A R L. E M E
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se paient d'avance.
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conventions, ils partent du i" ou du i5 de chaque mois.
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Directeur : Auguste TERRIER
LI'NCIDENT AHULO-ROSSE
L'Kurope a couru celte semaine,
le plus grave danger de cou narration générale qui l'ait menacée depuis le début de la guerre russojaponaise et même depuis de longues
années. Dans la nuit de vendredi à
samedi, au moment ou l'escadre
russe de la Hallique, enfin partie
pour r i ^ x t r è m e - O r i e n t , traversait la
mer du Nord, elle a tiré sur des
bateaux de pêche à vapeur ou chalutiers du porl anglais de llull, qui
péchaient dans ces parages; plusieurs chalutiers ont été coulés, il y
a eu quelques morts et des l)lessés,
et l'incident, connu dans la joui née
de dimanchej a produit à Londres
et partout une véritable consternation.
Suivant la formule consacrée, une
enquête est ouverte et,-dès maintenant, il est cerlain que la Russie est
disposée à consentir à toutes les
indemnisations morales et matérielles nécessitées par cette douloureuse erreur. Ses marins ont une
excuse dont il serait injuste de contester la valeur : depuis que le départ de la Hotte est annoncé, il
n'est bruit que des agissements d'espions et agents japonais qui, apostés dans les ports de la Baltique,
sur les côtes de Danemark et de la
mer du Nord, sont soupçonnés de
tramer quelque coup contre les navires russes. Les officiers russes
ont été victimes de cette hantise. 11
faudrait savoir aussi si les chalutiers n'ont pas compris les signaux
qui peuvent lui avoir été faits.
On constate ici, une fois do plus,
l'extrême complexité de la guerre
maritime. Elle opère sur un champ
qui est ouvert à tous, et non point,
comme la guerre continentale, dans
une région où les seuls belligérants
sont en présence. De là, le droit
pour les adversaires de visiter tous
les navires neutres et de saisir la
contrebande de guerre. De là aussi
la possibilité d'erreurs et do conllits comme celui de samedi.
Aucun incident ne pouvait surox-
Dimanche
AMETimm
Paraissant
Annonces et Réclames
: CîIVQ CENTIMES
On s'abonne au bureau du journal.
On peut s'abonner
également, sans frais, dans tous les bureaux
de poste,
ou encore en adressant un mandat-poste
à
l'administrateur, M . L o u i s B E A U F R E R E , place Ilervo, à
Quimperlé.
dant des croix de la Lé^^ion d'honneur à
l'occasion du centenaire du Code Civil.
I.'urgence, combaUue par M. Lanjuinais,
qui dit que : « Les auteurs du Gode civil sont
morts depuis longtemps, qui va t-on décorer ? »
est repoussée.
Les arrêts du oommandaat Cuigaet
I^e président rappelle que la Chambre doit
tlxer la date de la discussion de l'interpellation de M. de Monlebello. sur la peine disciplinaire inlligée au commandant Guignet.
Le général André demande que la discussion soit llxée à vendredi prochain après
ce41es de MM. llousset et Lasies.
M. de Montebello demande â la Chambre
de ne pas ajourner plus longtemps la discussion de son interpellation, dont le président du Conseil avait obtenu l'ajournement
en juillet dernier.
M. Combes s'oppose à la discussion immédiate, et la Chambre par 30.^ voix contre 270
renvoie la discussion de l'interpellation de
M. de Montebello après celle de MM. llousset
et Lasies.
M. de l'ressensé doit interpeller le général
André sur le cas du soldat Dénécheau qui
pour avoir riposté â un adjudant qui l'insultait dans la personne d'une femme, a été condamné â un an de prison. 11 demande que son
intei-pellation soit jointe à celle de M. de
Montebello. Celui-ci s'y oppose parce que les
deux interpellations n'ont aucun rapport et
réclament deux sanctions distinctes, M. Gauthier (de Clagny) s'oppose également à la
jonction des deux interpellations. Le général
André demande lui-nnime la disjonction et il
en est ainsi ordonné.
Le Gaz à Paris
On reprend la discussion sur le gaz â t'aris.
Les articles 10 à 17 sont adoptés après rejets
d'amendements présentés par MM. Spronck et
Prache.
Un article additionnel présenté par M. FailIlot est également repoussé et les derniers
articles sont adoptés sans modiiications.
L'ensemblïdu projet est volé par îiOO vojix
contre 117.
La Chambre décide ensuite de discuter
jeudi le secrel du vote.
Sénat
séance du 2:> octobre
M. Fallières pré.side.
Eloge funèbre de M. Drouhet
Le président prononce l'éloge funèbre de M.
Drouhet, sénateur de la Réunion, décédé.
La succession de M. Hervé do Saisy
On procode ensuite au tirage au sort du déparlement qui ol,ira un sénateur en remplace
ment de M. Hervé do Saisy, inamovible, décédé.
Le déparlement de la Seine esl désigné.
Ghambre
Modifications au Code
Séa )t c. c d u ni a r d i 2 '» octo b r e
M. Brissou préside.
Le Sénat prend en considération les deux
propositions (|ui llgurent à son ordre du jour,
l'un do M. do l'ontbriand, l'autre de M. Monis,
et qui tendent A la modillcation de divers articles du (Iode civil et du Code d'inslruclioncriminelle.
Le Centenaire du Code Civil
L'urpence esl demandée par M. le {^anle
des sceaux et M. Aldy, sur un projet accor-
disparailre les traces de leur festin et à
remettre dans l'armoire les gobelets, les
bouteilles et les assiettes. Alors, se frappant sur le ventre avec une satisfaction
non déguisée, le capitaine Marcellin s'écria :
— Vive Dieu ! mon vieux Sigismond !
je viens de faire là un repas qui comptera
dans ma carrière de gastronome.,. Ce
[illé était délicieux... Exquis 1 ce jambon
fumé dans toutes les règles de l'art I Quant
au vin, quel nectar ! c'est sans doute ce
porto qu^lébè versait à Jupiter dans les
festins mythologiques... Ah ! par exempte,
il y avait une lacune... une toute petite
lacune... un dessert quelconque... quelques figues, des grenades, des pastèques...
auraient admirablement complété ce balthazar improvisé... EDUQ...
Il n'acheva pas... Du dehors, tous venaient de percevoir un bruit de bottes
éperonnées... En même temps, trois coups
de pommeau de rapière ébranlèrent la
massive porte principale de maison, tandis
qu'une voix rude prononçait ces mots :
— Compostelle et Saint Jacques I
A cet appel, Gonzalo i\lariinez courut
à la porte qu'il entrebâilla, après avoir
répondu, en imitant la voix de Grégoire :
— Compostelle et Saint-Jacques 1
Le BiVard de LUÇOQ s'engouffra dans
la maison comme une trombe... Alors
Sigismond, clignant de l'œil avec malice,
dit au capitaine Marcellin :
— Soyez donc satisfait, gourmand incorrigible... voici le dessert qui arrive 1
XVll
Où il est prouvé que Gonzalo Martlnoz
était de pr^emiére force à l'escrime
Le Hàlard de Luçon, drapé dans un
ample manteau, venait d'entrer... Il était
dans un étal d'exaspération impossible à
décrire, d'abord à cause de sa blessure
qui le faisait horriblement souffrir, ensuite à cause de son échec à la métairie.
Il traversa le jardin, suivi par Gonzalo
Marlinez, qu'il prenait pour son lldèle
Grégoire... Il allait d'un pas rapide, la
télë baissée, roulant dans son cerveau
quelque pensée de carnage et de meurtre,
quand, parvenu au seuil de la pièce^ où
étaient Seplfontaines et ses deux amis, il
s'arrêta, médusé de terreur.
Impassibles, adossés au mur et la rapière à la main, portant sur leurs visages
toute leur conscience de justiciers, Septfontaines, Sigismood et Marcellin l'attendaient.
Abonnements (UN AN)
Ouimperlé (ville)
7 fr
Innistère et départements limitrophes
8 —
Autres départements
• —
Colonies et étranger
16 —
Les retraites des instituteurs
D'accord avec M. Chaumié, il est décidé de
discuter, vendredi, l'Interpellation de M. Denoix sur les retraites des instituteurs.
on valide enfin l'élection de M. Arène, dans
la Corse.
La liiiiirre Rnsso-JapoMs
le
L'incident de Hull
L'incident de Hull n'a pas encore reçu
de solution diplomatique, et la nouvelle
donnée par VLxchange-Telegraph,
que
des excuses avaient été adressées par la
Russie est inexacte.
Le comte Lamsdorff s'est seulement
rendu auprès de l'Ambassadeur d'Angleterre à St-Pétersbourg et l'a prié de transmettre au gouvernement anglais et au roi
Edouard un message de l'empereur disant qu'il n'avait reçu aucune nouvelle de
l'amiral commandant la flotte de la Baltique et qu'il ne pouvait attribuer l'événement qu'à un malentendu regrettable.
L'empereur exprimait ensuite au roi et
au gouvernement anglais ses regrets sincères des pertes d'existences survenues
et annonçait qu'il prendrait des mesures,
pour donner complète satisfaction aux
victimes dés que les circonstances de l'affaire seraient bien connues.
A Saint-Pétersbourg, l'annonce de l'incident a produit une véritable stupeur,
mais aucun rapport officiel n'étant parvenu, les journaux ne parlent que d'une
simple collision entre navires de guerre
russes et chalutiers anglais, où plusieurs
de ces derniers auraient été coulés. L'ambassadeur d'Angleterre esl allé, de son initiative privée, demander au comte LamsdorfT des renseignements et des explications, Le comte LamsdorfT a réponduqu'il
n'avait reçu aucune information de source
russe, qu'il ne savait rien de l'incident en
dfhors de ce qu'en racontaient les télégrammes de Londres, et qu'il attendait
des détails plus précis. Au ministère des
atTaires étrangères, on a fait une réponse
analogue, mais eu exprimant de profonds
regrets.
A Londres, une manifestation hostile a
eu lieu à l'arrivée du comte Benckendorflf,
ambassadeur de Russie. Dès maintenant,
on peut êire assuré que le gouvernement
anglais exigera les réparations les plus
Gomplèles. Le Foreign Office a déjà communiqué à la presse la note suivante, sur
le ton de laquelle il est iuutile d'insister :
Le Fofeign Ofllce a reç-u et entendu les représentants des pêcheries de Hull et de Grimsby, qui ont fait un récit détaillé des faits relatifs à l'attaque que la Hotte russe de la Baltique a livrée, pendant la nuit du 21, à une
partie de la flotte des chalutiers de Hull.
Des représentations énergiques, se basant
sur ces informations, ont été adressées au
gouvernement russe, â Saint-Pétersbourg, auquel il a été signilié que, de l'avis du gouver-
Se croyant le jouet de quelque horrible
cauchemar, il se tourna vers le pseudoGrégoire, et resta stupéfait ea reconnaissant dans celui qu'il prenait pour son
dévoué acolyte le proâl équivoque de
Gonzalo Marlinez.
Il poussa un épouvantable juron, déût
son manteau, ses gants et sa rapière, qu'il
tira de son fourreau et posa sur la table.
Puis se ressaisissant, il contempla un instant ses trois ennemis et, éclatant d'un
rire strident :
— A h ! ahl dit-il... voici donc le»
exploits de ces paladins fameux, si chatouilleux sur te chapitre de l'honneur!
Sang du christ ! il n'était pas besoin de
chanter si haut pareille fanfare de bravoure, pour sombrer dans d'aussi piètres
aventures 1 Ainsi, en réunissant vos trois
courages, vous êtes arrivés à ceci : d'entrer nuitamment, comme des tire-laine,
dans une maison isolée et privée de ses
défenseurs... Mes compliments, messeigneurs, on n'est pas plus chevaleresque,
et à la suite de telles prouesses, le blasmi^
de Seplfontaines và resplendir d'un nouveau lustre !
— Votre Seigneurie, fit Sigismond,
toujours gogiienard, à grand tort de nous
toiser de si méprisante façon. Qu'elle
atfaire en se créant un chemin de fer à
Un bon point doit êlre donné à M. Hélui serait oiseux pour le moment. Le mery, le sympathique instituteur de
« provisoire » d'il y a un quart de siècle Rédéné, qui a eu le mérite de nous faire
La presse anf?lalse continue à comest
devenu du définitif, c'est le fait acmenter l'incident en termes très vifs. Les
La Séparation
connaître un crû peu connu, pour ne pas
compli
: prenons les choses comme elles
regrets du tsar ne lui sufliscnt pas et le
des Eglises et de l'Etat
dire inconnu. Son collègue, M. Quemesjnt.
Times dit que l'opinion publique entend
Le
groupe
de
l'Union
démocratiques'csl
Puisque nous avons une exploitalion ner, nous exposait surtout des pommes
que si salisfaction n'est pas donnée imla
présidence
de
M.
réuni
lundi,
sous
d'Etat,
l'inl'^i'êl du pays exige que l'on de Fouesnant les plus renommées, el
inediatenienl, la tlotte russe soit arrêtée
Ktlenne,
pour
déterminer
l'aililiulo
du
fasse
tout
pour la rendre le plus fruc- j'en devrais citer encore beaucoup
àVijîOouA Gibraltar par la Molle andu
groupe
dans
la
question
de
la
sôp
iralueu>;e
possible.
d'anlres, parmi lesquelles la côMeclion
}?laise de la Manche i|ui croise (l:»ns ces
lion des Kglises et de l'Etal.
Ce t|uo l'on veut faire y tend. On veut exposée par la Mutuelle Hélail de Tréparaji'es.
A l'exemple de la gauche radicale, l.î doMiierà ce réseau l'homogénéité qui lui mévcn; bravo la Mutuelle Exposition,
Le IkiUu Teletjraph dit (|uc chaque
maniiuc, les débouchés qui lui font dé- mes amis Béreau, Hveno, Pensec ont eu
heure qui s'écoule entre le crime et la ré- groupe s'csl prononcé pour le dépôt d'un
faut : en un mot, le placer dans les conparation se charjîc de menaces croissan- projet spécial par le gouvernement lui
là une idée lumineuse! Mais crac! je
ditions Indispensables pour que ce qui fut
tes pour les relalions amicales de l'Angle- même.
t0mi)0 en arrêt devant les bouteilles de
Au cours de la discussion, M. Barthou, jusqu'Ici une all'alre laborieuse, peu réterre et de la Russie.
cidre
el d'eaux-de-vie de cidre, à l'asmunératrice, puisse devenir une bonne
DaUu Mail (i\ le DaUn Chvonicle ancien ministre de l'Intérieur, a fait d'inpecl si engageant que mon gosier se
téressantes déclarations. Il a. notamment all'alre.
tiennent le môme langage.
sèche aussilôL
du
qu'un
grand
nombre
de
ses
amis
et
lui
«
L'expérience
>«,
puisqu'aussi
bien
on
a
Les journaux américains tiennent aussi
Un monsieur nous fait déguster de
un langage très violent pour la Russie. qui ont voté l'ordre du jour de confiance toujours soutenu jusqu'à ces derniers
Plusieurs proposent de rappeler l'amiral dans la séance de samedi, ont moins temps qu'il ne s'agissait que d'une expé- son excellente eau-de-vie qui vient de
Uœljevensky pour cause de sécurité pu- voulu engager sans réserves l'avenir rience, a suffisamment duré, elle a largeMorlaix, mais il n'y a pas moyen de
qu'approuver l'altitude du gouvernenvMil ment révélé que, tel qu'il est constitué, ce
blique !
goûter le''cidre. J'apprends que c'est
chemin d.e fer ne donne pas, ne peut pas
Les Journaux russes ont au contraire dans son conilit avec la cour de Rome.
M. C-ochelelle qui a eu le premier prix,
donner ce qu'il devrait.
Les actes de la Papauté, a t-ll dit, ont
une attitude très digne.
ce
qui ne n.'a étonné nullement, car j'a« Réseau-modèle », c'est l'expression
Le Jo7irnal de Sainf Péfcrshoiirt/ a constitué une sériedempiètementsintolévais
bu chez lui certain Duux Eré{U)
ouvert une souscription pour les pécheurs rables, et comme une sorte de négation courante, narquoise chez quelques-uns,
bri:.
cl certain Guerc'h lin qui rn'asyslémaliquedu Concordai et des Ariiclos très sérieuse chez le plus grand nombre,
de Hull. 11 fall ressortir que l'incident est
organiques
dont
Ions
les
régimes
ont
afvaienl
laissé au palais d'agréables souquand on en parle. De fait ledit réseau
un grand malheur aussi bien pour la
firmé
l'unllé
indivisible.
Ces
incidents
doit-être
un
modèle
pour
les
autres.
D'auvenirs. J'en étais d'autant plus heureux
Russie que pour l'Angleterre, ol (lu'il est
dû aux conditions extraordinaires que auront pour conséquence iiiéludable la tant que cela lui est facile. à lui qui n'a que ce résultat démontrait que l'on peut
crée la conception japonaise de la guerre. séparation des Kglises et de l'Etat qu'il pas d'actionnaires dont il doive assurer enseigner la théorie et faire aussi d'exfaut envisager dès miiintenant comme la le dividende, n'ayant à rémunérer qu'un
Le gouverneuKMit russe est prêt à accor
cellcnle pratique. Aussi les cultivateurs
solution
nécessaire de tôus ces conllits capital «' bon enfant » (le capital commun,
der toutes les indemnités que commande
des environs seront-ils heureux d'apaux Russes et aux Anglais le sentiment do particuliers. Mais le principe admis, on le budget !). Il n'aura qu'à vouloir le prendre comment notre directeur du
peut discuter et sur l'heure, et sur les jour où il ne sera plus une simple agglola justice.
conditions de celte réforme.
mération de vieilles petites lignes rassenj- laboraloire départemental s'y est pris;
Néanmoins l'opinion pul)liquc russe voit
blées
au hasard d'anciennes déconfitures, ils n'auront alors qu'à suivre régulière\
eul-on
l'Imposer
au
suffrage
universel
auec amertume la campagne do presse (jui
et
aura
pu prendre l'aspect et les avantament les cours de cidrerie qu'il va inaupar
un
coup
de
force
légal
et
le
mettre,
a été déchaînée A Londres, avant môme
ges
d'une
alFalre
normalement
constituée.
sans
(lu'il
ail
élé
consulté,
en
présence
du
gurer
dimanche, à la mairie de Quimqu'on ait pu connaître les circonstances
fait
accompli?
Oe
jour-li
il
pourra
être
ulile
au
pays,
à '.) heures du malin.
perlé,
qui ont provoqué cet incident.
M.
liarlhou
pense
qu'il
serait
d'une
polipar
lui-même
et
par
les
autres
qui
seront
Les sentiments humanitaires et de bonLe second jour, la musique, une fanL. S.
homie des troupes russes de terre et de mer, tique à la fois plus loyale et plus prudente forcés de le suivre.
fare
de cors de chasse, les danses aux
de lui soumellre tous les éléments du proont toujours été reconnus par leurs ennebinious,
la gavollo d'honneur, la distrimis et adversaires et ce n'est certainement blème et de solliciter son jugement éclairé
Les
Sénateurs
Inamovibles
bution
des
prix à la basse ville, tout a
pas à l'Angleterreà leur faire un reproche. et son adhésion rétléchle. L'Union démoComme on l'a vu plus haut, le Sénat a, marché à loisir, favorisé par un temps
cralique aura à se prononcer plus tardsur
Les sympathies non déguisées et la soli
par vole de lirage au sort, attribué au doux très agréable.
celte
(|uestion
préjudicielle
mais
il
lui
apdarité du peuple britannique envers le
Ce que j'attendais avec impatience,
Japon dans la guerre acluelle, ont élé partient de fixer des maintenant certaines département de la Seine le siège laissé
conditions
([u'exige
ladiscusslon
mêmede
vacanl
par
la
mort
de
M.
Hervé
de
Saisy,
c'était
le banquel, tandis que Catherine
sans nul doute un des puissants fadeurs
ce
gi-avo
et
complexe
problème.
sénateur
inamovible,
décédé.
était
d
une humeur massacrante en me
de la regrettable affaire de Hull.
Le département de la Seine élira ainsi voyant y partir. Pourquoi diable les
Il est impossible que celle discussion
s'engage sans quelcgouvernement ail fait son neuvième sénateur et n'aura plus femmes n'y viennent-elles pas? Crocus
Ln version riis^o «le riiicideiit
connaître par un projet de loi, déposé sous droit qu'à un siège à la Chambre haute.
est féminisle! El puis, elles n'ont qu'à
On annonce de St-Pétersbourg ([uo le la responsabilllé collective de tous ses 11 ne reste plus (jue neuf inamovibles, organiser aussi des concours avec banrapport de l'amiral Rodjestvenski est membres, son sentiment sur toutes les dont les sièges seront attribués, au fur et quels. J'ai dilà C:ilherine : « Organisez
questions déllcales soulevées par l'organi- à mesure des extinctions, à raison d'un
parvenu hier soir à l'empereur.
sation séparée et libre des cultes. La si- siège par département, aux départemeuts un concours de cuisine, un concours de
Madrid, 25 octobre. — Un télégramme
tuation personnelle des ministres des culsuivants: Eure et-Lolre, llle et-Vilaine, confitures, un concours de pâtisserie,
de Yigo à la Corrcspondaiicin âil que les
tes, rall'ectalion des édifices religieux, l.oir et Cher, Haule-l.oire, Loiret, Marne, de dentelles, de broderie, et je vous
officiers russes donnent l'explication sui- l'exercice du culte et de la prédication,
Meurlhe el-Moselle, Morbihan, Seine.
prie de croire que les messieurs iront
vante de l'incident de la Mer du Nord.
peuvent, selon qu'on les résout dans un
vous admirer. Faites un concours de
Ils prétende.it que pendant la marche de sens ou dans un autre, donner à la sépanuit ils aperçurent entre leslignesde l'es- ration le caradère d'une libération récigalettes
au cidre doux au profit des
Mot <Ic la il 11
cadre deux torpilleurs. Supposant qu'il proque, ou celuid'une persécution injuste
pauvres, on vous les paiera cher, vos
Un orateur fait ses débuts en réunion
s'agissait d'une attaque des Japonais, ils et dangereuse. Il ne suffit pas que le gougalettes,
surtout si elles sont servies
publique. Mais, très impressionné, il ba
firent feu.
vernement s'explique sur ces points capi- fouille.
par de jolies filles. » Voyez-vous le poils disent qu'ils ne virent à bord des taux devant une commission saisie d'un
— Citoyens, bégaie-t-ll, le veau d'or, le lisson ?
deux bateaux canonnés aucun marin ayant projet particulier. Il est nécessaire qu'il
veau
d'or...
Catherine a haussé les épaules et je
l'aspect de pêcheurs. Ils ajoutent qu'ils saisisse lui-même la Chambre dans le plus
Un
auditeur,
du
fond
de
la
salle
:
suis
allé au banquet; là j'ai tellement
ignoraient avoir blessé des hommes d'ébref délai d'un projet de loi où s'affirme— Eh bien! si le veau dort, ne le ré- dégusté de bons cidres variés el d'eauxquipage et expriment leurs regrets de leur ront l'inilialive et la responsabilité qui lui
veillez pas !
de-vie que je suis rentré péniblement à
erreur.
incombent.
11 heures du soir, le sourire aux lèvres,
En Mandclioiiric
M. Harthou ajoute qu ill'y aurait invité
Imais la tôle brouillée, el il m'a élé
L'accalmie continue et les nouvelles samedi à la tribune par une motion partiimpossible de vous raconter plus tôt
culière, s'il n'avail pis calnl de faire de
sont sans grand intérêt. Les rapports offimes impressions. Excusez-m.)i de mon
l'opposition
l'arbitre
des
décisions
de
la
ciels ne relatent que des engagements aux
Le Concours pomoiogique
bavardage
tardif el bien des choses
njiijorité.
Mais
il
demande
au
groupe
de
avant-postes.
de Quimperià
l'Union
démocratique
de
déléguer
son
buchez
vous.
F. CROCUS,
Le premier corps d'armée russe euroOr donc, il y a eu un Concours pomoCultivateur à Kennachin.
péen vient d'arriver en Mandchourie, car reau auprès du président du Conseil pour
jusqu'ici les Japonais n'ont eu a d'aire qu'à oblenlr le dépôt d'un projet spécial. Quant logiquo à Quimperlô, et comme votre
des troupes sibériennes, dont l'instruction à lui. Il veut bien préparer la séparation serviteur Crocus a élé un des premiers
comme solulion, mais il se refuse, dans à lancer l'idée de son organisation, il C O U R S D E C I D R E R I E
est inférieure.
l'intérêt
même delà République, à la préLa situation a changé avec l'entrée en
cipiter
et
à la risquer comme une aven- tient à venir vous raconter ses impresM. Crochelelle, directeur de la Station
ligne de ces renforts, qui sont des hommes
sions.
ture
agronomique
du Lézardeau, commend'élite et admirablenient disciplinés.
Nous
voilà
donc
arrivés,
Catherine
et
cera
dimanche
prochain, à 0 heures du
liC
groupe
s'est
raillé
à
la
proposition
de
Le général Kouropaliîine est nommé
M. Barthou et M. Etienne a été chargé moi, à Quimperlé dès le matin, et après matin, à la Mairie do Quimperlé, ses
commandant en chef de toutes les forces
un bon déjeuner nous sommes allés à cours de cidrerie.
de terre russes en Extrême Orienl. L'a- d^ s'entretenir avec le président du Con
l'exposition sous les halles. Dans la
miral Alexeieir, conserve ses fondions de seil à ce sujet.
La première portera : Sur les condivice-roi en Mandchourie.
vaste salle, superbement décorée, nous tions économiques de la fabrication du
Les deux armées ennemies sont en face
no savions pas de quel côté diriger nos cidre el sa vente ; manière de reconUne expérience à faciliter
l'une de l'autres, séparées parle ilouiiMo.
pas,
car ma femme voulait tout do suite naître les fruits de pressoir ; caractères
Quand la Chambre aura-t-elle le temps
Elles continuent à fortifier leurs lignes et
aller
vers les fruits, et moi vers les extérieurs et intérieurs; nécessité d'une
échangent des coups de canons comme de s'occuper de la transaction en cours pressoirs et broyeurs qui commenraient
pomologic locale.
dans une guerre do siège. On remarque entre l'Etat et les Compagnies de chemins
que les Japo.iais tirent toujours moins de fer de l'Ouest et de l'Orléans on vue à fonctionner. Il a fallu, comme toujours,
que les Russes, et on se demande si les d'étendre le réseau de l'Etat ? Il est diffi- que je code à Catherine, et nous sommes
munitions ne commencent pas à leur cile de le prévoir, mais cela arrivera bien allés voir les poires.
ARMEE ET MARINE
un jour ou l'autre.
Il est dilllcile de rencontrer des lots
faire défaut.
Le Parlement sera-l il favorable à cet aussi beaux.de fruits, cl après avoir
accommodement i II faut le souhaiter.
A|)|>ol (IcH JC1II1C>19 soIdntH
admiré ceux de M. de La Ilayrie, l'ainaRechercher si l'Etat a fait une bonne
<ic lu CI»88C f OOH
'
teur dont le savoir et la réputation no
nemenl de Sa Majesté, la sllualion ne soiiiïre
aucun délai.
^
\
AU JOUR LE JOUR
sont plus à faire, nous nous sommes
extasiés sur l'exposition de M. Le Saoùl,
do Douarnenez. Quels beaux arbres!
veuille bien se rendre compte de remploi ment, par toute? les gammes de la fureur... Quels magnifiques fruits! Catherine
de notre temps... Elle saura, primo : que Mon épée, Sigismond! mon ép^e ! h: vais voulait à toute force en goùler pour voir
nous avons rais en déroule, et semé dans te tuer, Hâtard de Luçon ! au pied du si ces poires étaient aussi bonnes que
portrait de celui qui fut le bourreau des belles. 11 faut remarquer que cet hortirOiîéaD, du haut des remparts de SaintJean de-Luz, sa petite compagaie de ma- libertés des Flandres ; au pied de celui culteur, ami du progrès, avait fait
ladrins ; secundo : qu'à l'instar de ces auquel les Gueux, la corde au cou et la d'assez gros sacridces pécuniers pour
trois chevaliers qui cooquireni autrefois la besace au dos, crachaient à la face, en venir contribuer à rehausser l'éclat du
Sicile, nous LOUS sommes à quatre, y marchant au supplice ; au pied du tigre concours. Les arbres excessivenient
compris Goozilo iMariinez, emparés de à face humaine, pourvoyeur de biiohers et bien conduits do M. Le Saoùt faisaient
l'admiration dos connaisseurs, ils ont
YlnflexiOle ; tertio : que votre serviteur de gibets, que l'histoire marquera au fer
élé du reste tous vendus sur place.
a fait sauter ce brick, qui vous était cher ; ronge, et qui s'appela Ferdinand Alvaiez
Catherine m'a ensuite laissé voir les
quarto, que le capitaine Marcellin nous a, de Tolède, duc d'Albe 1
broyeurs et pres.soirs. Los essais ont
— Soyez tranquille ! ricana le IW'ard... été très intéressants, et le classement
d'uQ boo coup de dague, débarrassés pour
Si
celui-là vous avait tenus, il se serait difllcile, car il no s'agissait pas seulejamais de votre sinistre et nauséeux GréchaulTé les paumes au bûcher qui vous ment do regarder la vitesse, il fallait
goire... En somme, je crois que nous
aurait
llambés, vous et votre séquelle aussi faire entrer, en ligne de compte,
avons droit à plus de considération de
la qualité de la pulpe obtenue ol la solivotre part, d'autant plus que tout n'est d hérétiques !
dité
do construction de l inslrument.
pas flQi, et que, pour clore déRoitivcmeot
Au comble de l'exaspération, Sep!fonUne magnifique corbeille de chrysanune liste de hauts faits gênante pour notre
taines allait se précipiter sur le HAlard,
modestie, nous allons dans le plus bref quand Gonzilo Martioez, qui, jusque-là, thèmes, installée par M. Gabriel Le
délai possible... '
n'avait rien dit, s'interposa entre les deux Noc, étale ses superbes variétés de ces
belles llours de Toussaint. Ht le parfum
— ... M'assassiner ! parb'eu ! la chose interlocuteurs, et dit au Bâtard :
des pommes nous attire vers les collec— Vous venez de me malmener dureest indiquée... Vous me tenez! Je suis
tions des fruits de pressoirs.
seul contre vous quatre, car, au fiit, vous ment, monseigneur I Vous me reprochez
S'il n'y a pas ou foule do concurrents,
êtes quatre : i l ne vous manquait plus sans pillé quelques fautes de jeunesse, on peut dire que les lots étaient, on géque dé vous être assuré la coMaboration quelques peccadilles largement (xpiées au néral, bien choisis et superbes. Nos
préside de Ceuta I Or, j'ai bssoin de me bonnes espèces de Quimperlé luttaient
de cel «mpoisonneur, échappé des eh ourréhabiliter
auprès du ces messieurs ! avec les riches collections do M. Pennames d^Afrique 1
nec'h, do Penhars, ot do M. Le Danl, do
— Assez d'outrages ! tonna Seplfon- Voulez vous me fûre l'hoaneur de croiser
Plouvon.
le
fer
avec
moi
?
(/I
Suivre)
làioes, dont le visage passait, en ce mo-
jeimes soldats qui n'ont qu'un court trajet à accomplir et ceux qui, en raison de
la facilité des communications peuvent,
en partant le matin, arriver à destination
avant midi.
Devront se présenter à leur corps avant
si.r. heures du soir :
A. — Les hommes qui, en partant le
matin du jour fixé lour l'arrivée au
corps, ne peuvent, en raison de la distance ou des difficultés de communication, êlre rendus à destination dans la
matinée.
B. — Les hommes qui, pour arriver à
destination le jour indiqué sur leur ordre
d'appel, sont obligés de se mettre en route
la veille ou l'avant veille.
Les commandants des bureaux de recrutement indiqueront l'heure à laquelle
devront se présenter les jeunes soldats
en portant sur les ordres d'appel l'une
des mentions : « avant midi » ou « aprèsmidi el en tous cas avant fi heures du
soir » suivant que la dislance à parcourir
permettra à ces militaires d'arriver dans
l'aprés-midi du jour fixé.
Aucunedemandededevancementd'appel
ou de changement de destination ne sera
accueillie.
Les jeunes soldats affectés à des corps
stationnés en Corse, en Algérie et en
Tunisie seront convoqués au bureau de
recrutement de leur résidence, à une date
qui sera indiquée sur leur ordre d'appel
el mis en route par détachements.
BULLETIN DE L A PÊCHE
Douarnenez. — De notre correspondant le 23 :
La pêche à la sardine est passable aujourd'iiui.
: pèche meilleure que la veille 3 à 4.000
Le
à bateau de grosses.
Le 20 : bateau.X pas encore en vue, temps
très calme.
Plusieurs embarcations se livrent à la pèche
du sprat qui donne en quantité el se vend bien.
Les Transports automobiles
entre Quiiiiperlé et Le Poudu
Nous rappelons que demain, vendredi, à 4 heures, une réunion aura lieu
à la mairie de Quimperlé pour jeter les
bases delà coiïstituiion de la future société, entendre le rapportdeM. Le Louédec sur l'enquête qu'il a faite en Normandie près des sociétés d omnibusautomobiles,dislribu(r le projet des statuts que les actionnaires devront examiner el arrêter dans leur première
assemblée générale, recueillir des souscriptions, etc.
Ainsi que nous l'avons dit, la majeure
partie des habitants de Quimperlé, CIohars-Carnoël, Le Pouldu el Doëlan ont
intérêt à assister à celte réunion qui
doit être le point de départ d'une ère de
prospérité pour chacune de ces localités.
Nous répétons qu'il n'y aura pas de
lettres de convocations personnelles
pour cette réunion et que cet avis en
tient lieu.
Dimanche, à 1 heure et demie une
semblable réunion aura lieu à la mairie
do Clohars-Carnoët où sont également
convoqués lous les habitants de celle
commune que la question intéresse.
ASSISES DU FINISTÈRE
Présidence de M . le Conseiller Guieysse
P Session
190i
Audience du S.") octobre
3' affaire. — Affaire de mœurs. — JeanJacques-Marie Pleyber, âgé de 52 ans, retraité
de la marine, sans domicile ti.\e, est accusé
d'avoir, en la commune de Quimerc'h, le 3
août IFOI, commis des acles contraires aux
bonnes mivurs.
Les débats ont lieu à huis clos.
11 y a tout Intérêt pour les jeunes solMinistère public. M. le substitut Manranges ;
dats (lul ont obtenu des prix de tir ou de défenseur. M" du Uusquec.
Pleyber, déclaré coupable, avec admission
gymnasli(iue en France ou à l'Etranger,
à produire leurs diplômes lors de leur de circonstances atténuantes, est condamné à
trois années d'emprisonnement.
arrivée au corps.
affaire. — Affaire de mœurs. — Victor
Les ordres d'appel des jeunes soldais
Abgrall,
âgé de 11 ans, tanneur à Morlaix, est
de la classe 1903 el ajournés des classes
précédentes seront remis à partir du 28 accusé d'avoir, le 2S juin liWl, en la commune
l'ioujean, commis des actes contraires aux
octobre prcîchaln au service de la poste de
bonnes mœurs.
qui est chargé de les remettre aux destiLes débats ont lieu à huis clos.
nataires.
Ministère public, M. lesubstitut Mauranges;
Les commissions spéciales de réforme défenseur, M" du Uusquec.
se réuniront dans cliat^ue subdivision de
Ab-^rall esl acquitté.
région du .'î au .5 novciiil)i"o pour examiner
les jeunes gens atteints d'infirmités, (lui
auraient demandé à être visités avant la
mise en roule.
Les jeunes soldats, aussi bien ceux des
llnés aux troupes coloniales que ceux
alfectés aux troupes métropolitaines, devront se présenter à leur corps aux dates
cl-après :
Les hommes appelés pour un an, le
lundi 1 1 novembre lHOt ;
Los hommes appelés pour 2 ou ans,
appartenant aux subdivisions Impaires de
cliuque région, aux P'-.
et (')- bureaux
do recrutement de la Seine el aux bureaux annexes nord et sud de Lyon, le
mardi 15 novembre ;
Les hommes appelés pour deux et ."î ans
appartenant aux subdivisions paires, aux
2" et l* bureaux de recrutement de la
Seine, au bureau de recrutement de Vers'iilles el au bureau central de Lyon, le
mercredi 1(5 novembre.
i/heure d'arrivée au corps est en principe fixée ainsi qu'il suit :
Devront se présefiiler avant midi, les
A inîic/ice du x'O octobre
•/» affaire. — Affaire de mœurs. — FranCois-Marie Plantée, dit .. Chuil x-, âgé de
ans, aido-cultivaleur
Lan-ar-Marche, en
Plouzévédé, déjà condamné deux fois en cour
d'assises pour alTaire de mœurs, comparait,
celte fois, pour deu.\ nouvelles afTaircs con traires aux bonnes mœurs.
Les débats ont lieu à huit clos.
Ministère public, M. lesubstitulGuillaumin.
Défenseur, M*- Verdun.
IMaùtec, reconnu coupable sans admission
do circonstances atténuantes, est condamné à
vingt ans de travaux forcés, sans interdiction
do sé;our.
ô» Affaire. — Infanticide. — Le 2l> mai dernier, Marie Jézéquel âgée de 20 ans, cultivatrice, demeurant chez ses parents, â Keraguéné en Plouarzel, mil au monde un enfant et l'étoulTa, guand il fut mort, elle
appela sa mère, qui couchait dans la même'
pièce. Celle-ci mit le corps dans le coffre,,
près du lit, cl, le lendemain, à dix heures da
soir, aidée.de son tnari, elle alla enterrer lepeut cadavre dans le cimetière de Sl-Uenan,.
distant de neuf kilomètres.
Le médecin-légiste chargé de l'autopsie ai
constaté, le 20 juin, que l'enfant était né vi/-
vant et viable; mais, à cause de l'élal de décomposition du cadavre, il n'a pu affirmer^es
causes de la mort.
L'accusée avoue-le crime qui lui est reproché.
Elle n'a jamais été condamnée et les renseignements fournis sur elle sont bons.
Ministère public, M. lesubstitutGuillaumin.
Détenseur, iM« Hamon.
La fille Jézéquel est acquittée.
serail-il le même que celui qui, le même
jour, a traversé la ville de Quimperlè et
a élé aballu le lendemain à Arzano ?
—0—
Soaôr. — Rixî. — Dans la nuit de
'samedi à dimanche, cinq compères fêtèrenlla dive bouteille chez Bourhis
Julien à Kerandréo, et à cinq heures
du malin, au moment de se quitter, la
trop grande quantité de cidre qu'ils
avaient absorbée les animait d'une humeur batailleuse. Sans motif ni raison,
ils tombèrent les uns sur les autres à
Douanes
bras raccourcis. La gendarmerie avisée
M. Gruget, lieutenant des douanes à de cette rixe a fait une enquête.
CHROHQ
I OE RÉOO
I NALE
Roscofr, est nomra<^ capitaine à. Beauvoir
(direction de La Rochelle).
Par décision du directeur j^énéral des
douanes, sont élevés à la première classe
de leur grade : le sous brigadier Boluha,
de Penniarc'h; Hervé, de Saint-Pierre;
les préposés Le Gou(i(T, Le Boubennec et
Nastorg, de Brest.
S i i p p l é a n t e i clo jniccs d o p n i x
Sont nommés suppléants de juges de
paix :
A Plogaslel-Salnt-Germain (Finistère),
M. Prigenl, en remplacement de M. Hélo ;
à Lanmeur (Finistère), M. Turnier, en
remplacement de M. Coat.
S y i K l i c H e t jcardcs i i i a r i t i i i i c H
Par décision ministérielle du 19 octobre, ont été nommés :
Syndic des gens de mer (:?'' classe) à .\udierne, M. Lesvenan, b'' maître timonier
en retraite, en remplacement du syndic
Le Goas, atteint par la limite d'âge ;
Gardes maritimes de 2'' classe : à Brest,
le garde N'édellec, de Lannion, en remplacement du garde Piriou, autorisé à cesser
ses services; à Piozévet ^quartier d'.\udierne), le 1" maître de mand'uvrc en retraite Douguet, en remplacement du garde
Le Bot, autorisé à cesser ses services;
au Guilvinec (quartier de Qulmper), le 2''
maître timonier en retraite Le Doaré, en
remplacen)ent du garde Xédellec, passé
au Logéo; à Audierne. le gendarme mari
lime en retraite Le Meur, en remplacement du garde Bour, démissionnaire.
Semaine météorologique
OBSERVATIONS
du 17 au '34 octobre J 904 recueillies à l'obseï-va totre
annexé au laboratoire
départemental du Finistère :
INDICATIONS
DU
JOURS
THERMOMÈTRE
Maximum Minimum Moyenne
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
Dimanche
17 oct.
18
19
20
21
23
y
12
14
13
15
15
15
15
15
14
14
i:^
12
11
INDICATIONS
DU
JOURS
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
Dimanche
T(>2
705
703
m)
754
751
HAUTKUK
il«> plllii-l
BAROMÈTRE
Maximum Minimum .Moyenne
759
7()2
7(53
7G0
751
750
748
Le directeur du Laboratoire
chargé
1.3.5
14.5
14
14
M
13
12.5
des observations
CD uilUmt
700.5
703.5
701
701.5
'lÔl
752
749.5
0"'H
u
0
0
0
0
3
départemental
Météorologiques,
GROCHETELLE.
0
- 0 —
Quimperlè. — Acte de probité. —
Hier, mercredi, à 5 h. du soir, iJace
des Capucins, M. Moricourt, arlislepeintre, rue des Chambriers, a trouvé
un porle-monnaio contenant une corlaine somme d'argent qu'il a remis à
Mme Laniiot, Hôtel du Couunerce, à
qui pourra le réclamer celui qui l'a
perdu.
—o—
Quimperlè. — Etat-civil :
Naissances. — Quentel Marie-l''ran(;oisoJosôplie-Anna. — I.iot Marguerile-.Mario. —
Coadou Uaymond-Albert. — Jouan AndréJean. — Le Corvellec Josepli-F(';li.\-Tliomas. —
Peyron Guenola-.Marie Sylvie.
J'ublicalions de mariages. — l.ouis-I"'rançois Beurnet, matelot fusilier attaché â la défense mobile à I.orient, né et domicilié â Quimperlè. et Marie-Jeanne Hornay, lingére, née â
OuiscrifT, domiciliée â Lorlenl.
Antoine Caréo, ;to ans, cullivaleur, né à
Tréméven, domicilié â Quimperlè, et MarieMélanie Thepot,:^l ans, cultivatrice, néo et domiciliée a Quimi)erlé.
Alain-Pierre Guillou, Zi ans, couvreur, né
et domicilié â Bannalec, et Marie-JoséplilneZacharie-I.sabelle Caéric, 20 ans, s. [)., née et
domiciliée à Quimperlè.
Mariage. — Malié Jean-Marie Kranrois et
Le Bris Jacquette-Josépluî.
l)écés. — Gostlou Louis, 70 ans, époux de
Marie-Yvonne Korner. - Slvy Corentln-Josepli-
Marie, 9 ans.
—0 -
Moêlan. — Chien enragé. — Mercredi dernier, une chienne couchanlo,
aux allures suspectes a parcouru Ib
bourg et la commune do Moëlan, où
olloa mordu plusieurs congénères et
un homme, Flohic Alexandre, :{() ans,
débitant de boissons au bourg. Cette
chienne, au poil long, couleur marron
a ensuite pris, croit-on, la direction de
Baye et do Quimperlè. Tous les chiens
que l'on a su avoir été mordus par celle
chienjie ont élé abattus.
Sorail-on on présence d'un nouveau
cas d'hydrophobie, ou bien cel animal
—0—
Querrien. — Rixe.
— Dimanche
soir, Colomber, de Keranna, accompagné do Cloarec, du Mousloir, se trouvaient auprès de Ponl-Coullou quand
vint à passer auprès d'eux un nommé
Le Golf conduisant une voiture. Comme
ils étaient légèrement pris do boisson
ils cherchèrent affaire à Le Goff, qui
descendit de voiture, et se mit à jouer
du moulinet avec son fuueL Colomber
reçut quelques coups pour sa part, puis,
une fois la rixe passée, il alla cuver
son cidre dans un champ situé à près
d'un kilomètre de cet endroit. Quand il
fui retrouvé il était sans connaissance
à demi déshabillé et transi de froid.
Dopuis, s m état est assez inquiétant et
un médecin a dù être appelé auprès de
lui. Cel état doit-il être attribué à l'ivresse, au froid, ou aux coups ? L'homme
de l'ail ne s'est pas encore prononcé à
ce sujet.
Qulmper. — Conseil municipaL
—
Le Conseil municipal de Quimper s'est
réuni mardi à 4 h. 1/2 en séance extraordinaire :
I/ofdre du jour comporlail l'examen du
projet de conslruclion d'un asile de vieillards
formé par la Commission de l'iiospice, et une
demande de subvention à demander à l'Ktat
sur les fonds du pari muluel.
M. le .Maire donne lecture d'un long rapport, expliquant la silualion.
f/asiie des vieillards pour la construclion
du.iuel 100,000 francs ont élé versés par un
legs de M. (louchouren s'est vu accorder pour
celle construclion, une subvention de :?0,000
francs par l'hospice et une aulre du même
chilTre par la ville, ce qui donne un total de
140,000 fr. Or, la conslructibn coulera /i00,000
fr. L'emplacement a élé choisi sur les jardins
potagers de l'hospice, faute d'autres lieux
convenables. Kii outre plusieurs services tels
que cuisine cl lingerie trouveront place aux
hopices. Il s'agirait donc de demander la
dilTérence à prendre sur les fonds du pari
mutuel, soit :^(;0,000 fr.
M. le Maire, dans son rapport, dit que
l'hospice sera grevé, par le fait de l'entretien
de 100 vieillards dans cel asile, d'une charge
d'environ ;{fi,.j00 fr.. plus le salaire et l'enlretien du personnel. Il se voit en oulie privé
de ses jardins qui le fournissaient en légumes,
les excédenls de dépenses de l'hospice retomberont sur le budgel d^ la ville et celle-ci ne
poul faire davantage. Il faudrait donc que la
subvention solllcilce fui accordée.
Le Conseil suspend la séance et se relire
ensuite pour examiner les plans et devis
dressés par M. Uamonatao, architecte à Ponllvy.
En lin de compte le choix du terrain, ainsi
que les plans el devis sont raliliés par le
Corsiil, qui approuve la demande de subvention.
La séance est levée à :> h. 10.
—0 -
Douarnenez.— De noire correspondant le'S):
Le Ner Grégoire, âgé de ïù ans, ouvrier soudeur chez M. Chancerolle, à
Tréboul, a quitté son domicile dimanche malin vers les 5 h. 1/2 pour se rendre disait-il chez des parents à BeuzecCap ; depuis, cel homme, marié el père
de 4 enfants, n'a pas reparu ni à Beuzec
ni à son domicile où il devait rentrer le
soir môme.
Sa famille très inquiète à son sujet
pressent un malheur.
-
0—
Plomeur. — Mort acciienteVc.
—
Samedi 22 octobre courant, dans la
soirée, le sieijr Souroii Vincent, figé
de M'.» ans, cultivaleur au village do Kérégard, conseiller municipal, était allô
en compagnie de son jeune dompslique
Olivier, conduire unecharellée de pommes au village de Kerhom. H s'en revenaient Iranquillemonl, vers 10 heures
et demie, le domestique conduisant le
cheval par la bride el Souron assis sur
le derrière du véhicule. Les sieurs CasIric Jacques et Le l'emp Louis, qui revenaienl du môirie village suivaient à
cinq ou six pas derrière le groupe. Ou
allait arriver au village de Voaqucr,
lorsqu'on vil tout à coup que Souron
s'afl'aissail sur le côté droit, on s'empressa do lui porter secours, mais
alors on s'aperrul qu'il otail mort.
Le sieur Souron était atteint, paraitil, d'une maladie de cdMir qui le faisait
.souvent se plaindre el c'est sans aucun
doute celle aU'ection qu'il a dù succomber.
Cast. — Tentatioe
de
déraillement.
— Le 20 octobre courant, au malin, en
faisant une ronde do surveillance sur
la voie ferrée, Jacques Daniélou, souschef d'équipe à la Compagnie d'Orléans,
à la maisonnette n" r)2<S. on Cast, fut
prévenu par Jean Le Mal, cultivateur à
Lernéval, en Briec, que deux pierres
avaient été placées sur les rails.
Il se readil à l'endroit indiqué cl cons-
tata en effet que deux pierres, qui
étaienl en partie écrasées par le train
et pesant environ 2 el 3 kilos, y avaient
élé placées.
En allant un peu plus loin, près du
pont de Trévoalec, Daniélou constata
en oulre que la lanterne qui serl à indiquer aux mécaniciens l'endroit le plus
élevé de la voie et où la pente commence, avait élé brisée à coups de
pierres.
L'auteur de celte tentative criminelle
est resté inconnu.
—0 -
Morgat. — De notre correspondant
le 26:
Sauvetage.—soir,
vers 4 heures,
le jeune Quinaou Jean, âgé de 4 ans, est
tombé à la mer, qui se trouvait haute en
ce moment, et se serait noyé san^ la
prompte intervention du préposé des
douanes Rosull, qui n'a pas hésité à se
jeleràl'eau tout habillé el a élé assez
heureux pour sauver le jeune imprudent
au moment où il allait disparaître.
[MORBIHAN
L o r i o n t . — Ihéâtrc. — Ce soir jeudi :
Mireille,
opéra-comique en 4 actes et
5 lableaux ; Doctc.ur, comédie en un acte.
Dimanche: première matinée à prix
réduils, rideau à 2 heures, La MaseoU.e.
opérette en actes.
Tciiiniial Gorrcctioiinol de QiiiiDiierié
Audience du 25 octobre 1904
Quimperlè. - - Rébellion, outrages et
ivresse. — Prévenu d'outrages, rébellion et
ivresse â Quimperlè, le 19 octobre 1904, le
nommé Cadou Malhurin, âgé de ^id ans, manœuvre, sans domicile llxe, a été condamné à
un mois d'emprisonnement pour les délits el
à 5 fr. d'amende pour la contravention connexe d'ivresse.
Loounolé. — Chasse sans permis. — Le
Thcon Klienne-Pierre, âgé de :i?0 ans, cultivateur, demeurant chez ses parenls à Kerdudou,
en Locunolé, a été condamné pour chasse
sans permis â 10 fr. d'amende.
Le Théon Pierre, père du sus-nommé, a été
déclaré civilement responsable des frais.
Quimperlè. — / t v m T . — Pour délil d'ivresse
à Quimperlè, le 11 octobre 1905, le nommé
Gournay Pierre Joseph, Agé de
ans, couvreur, s'est vu infliger (i jours d'emprisonnement el IC) fr. d'amende.
Kernèvel. — Vo/. - - Le 20 octobre courant,
I^e ttolland Julien-.Marie, colporteur, sans domicile llxe, a dérobé une certaine quantité de
lin!?p au préjudice de M'»" Kerhervé, au bourg
de Kernével.
Coût : 20 jours d'emprisonnement.
Rieo. — Péron Thérèse-Marie-Anne femme
Le Coq, '.M ans ; Péron Magdeleine, 21 ans ;
Boulic Marie-Josèphe, 18 ans, el Guérer Marie Jeanne-Christine, :iO ans, journalières, demeurant au bourg de Uiec sont poursuivies
pour vol de pommes de terre non encore
détachées du sol, à l'aide de sacs. Le tribunal
les condamne savoir: la femme Le Coq â 10
jours de prison ; Péron Magdeleine et Boulic
Marle-Josèphe â 20 jours de prison, Guérer
Marie Jeanne Christine â 15 jours de la même
peine. Ces trois dernières ont bénéficié de la
loi de sursis.
Nizon. — Outrage public à la pudeur. —
Jugeant â huis clos, le tribunal a condamné
pour outrage public à la pudeur, Cosllou Jean,
âgé de is ans, domestique à Ni/.on à
mois
d'emprisonnement et lii francs d'amende,
avec ajjplicalion de la loi de sursis.
Quimperlè. — Vagabondage. — Uiou lean,
Ks ans, condamné le (1 juillet lOO'i, par la Cour
d'assises du Mnislère pour vol qualitlé â un
an de prison avec sursis, vit en état de vagabondasse depuis la date de cette condamnalion, Pour sa défense, Uiou fait remarquer au
Iribnnal qu'il ne peut travailler ayant élé
amputé d'un bras ; mais les renseignements
fournis sur son compte étant très mauvais,
il a été condamné à quinze jours d'emprisonnement.
Querrien. — Chasse sans permis et voies
de t'ait à garde. — Prévenu do chasse sans
permis el de voies de fait sur la personne du
garde particulier l'inizan, dans l'exercice de
ses fonctions, le nonané Guyader Uené, :iO
ans, journalier ù i^aros-Comboul en Querrien,
a élé condamné à un mois d'emprisonnement
el à r)0 fr. d'amende.
Quimperlè. - Yol. — Pour vol de draps
au i)réjudlce de Mme Busson, la femme K...,
couturière, demeurant à Quimperlè. a élé condamnée à 20 jours d'emprisonnement avec
sursis.
Dernière Heure
Conseil de Cabinet
Parla, le 97 octobre,
L H N4'|)ni«atloii
<lcH E K U H C H ot <lc r e t a t
h.
Los ministres se sont réunis ce
malin au ministère de.rinlérieur.
M. Uouvicr, oncoro soulTrant, élait
absent.
1.0 Conseil s'est mis d'accord sur
le te.xte que M. Comijes apportera
samedi à la Commission de séparation des l<^f2[lises et do l'i^ltal pour
lui l'aire connaître les vues du {i,ouvernemenl.
Tribunal eometionncl de Oiiimper
Audience du S.'> octobre l'JOi
Celle audience est tout à fait spéciale aux
braconniers de pêche et de chasse; c'est la petite fournée Irlineslrifille. i:i alfalrcs de délits
de pèche Iluvialo sont, en elTel, soumises au
Tribunal ; elles comprennent 2'i Individus,
dont un corlaln nombre plusieurs fols nommés.
Tous ces incorrigibles, A l'oxcepllon d'un
seul, ont pécl|é de nuit avec lllels el feux de
nuit, moyens des plus destructeurs.
Voici le résultat de ces poursuites :
Bol.ssel Raymond, .")2 ans, se disant cordonnier, 30 fr. d'amende.
Lours Victor, '10 ans, une amende de 20 fr.,
de 50 fr. et de 200 fr., contrainte au maximum.
Le Franc Henri, 42 ans, une amende de 20 fr.,
deux de no fr., trois de 200 fr. et contrainte au
maximum.
Jeannès Henri, 19 ans, 200 fr. d'amende.
Davy Louis, 19 ans, deux amendes de 200 fr.,
une de 50 fr. el contrainte au maximum.
Bodénant Jean-Marie, '.Vi ans, maçon, ao fr.
d'amende.
Le Meur Pierre, :'.7 ans. — :{0 fr. d'amende.
Flaouter Joseph, 2:î ans, se disant chapelier ;
Herviou Joseph, 19 ans et Dafniel Arthur,
20 ans, chacun â 200 fr. d'amende, contrainte
au maximum.
Kerizoré Alain, 27 ans, manœuvre, acquitté
Sanséo Félix, 19 ans, une amende de 200 fr
et une de 50 fr., contrainte au maximum.
Tous ces peu intéressants personnae:es sont
des parasites de la ville de Quimper.
Pèlibon Hervé, 59 ans, sans profes.sion. demeurant à Sainl-Yvi. 2 amendes de 100 fr.
Le Moigne Henri, 25 ans; Le Moigne JeanMarie, 2'.) ans. Ions les deux sans profession
^ Karnaour en Bannalec, chacun 200 fr. d'amende, contrainte au maximum.
Mahalon. — Gourmelin Gorentin, 22 ans,
cultivateur a Bromuel a été surpris, chassant
sans permis. 25 fr. d'amende avec sursis.
Plouhineo. — Gonidou François, 2i ans,
cultivateur â St-Dreyer, a également chassé
sans permis. 25 fr. d'amende sursis.
Quimper. — 1° Le Grand Joseph, :12 ans, 2"
Le Grand Jean-Louis, 15 ans, tous les deux
menuisiers et Tanguy Jean, 20ans, tailleur de
pierres ont chassé les petits oiseaux à l'aide
d'un appelant el de gluaux.
Chacun 25 fr. d'amende ; sursis pour Le
Grand Joseph el Tanguy.
Erguè-Armel. — Firmin Vincent, :J5 ans,
domestique de ferme, sans domicile fixe, a été
surpris dans une prairie du village de Kervao,
le l'i courant, coupant le crin de la queue de
chevaux, appartenant à M. Guéguen, cultivateur à ce village.
Cel individu est en oulre poursuivi pour
avoir volé un pantalon el une blouse au préjudice d'un sieur PèUllon, domestique au village de Kerigan. 2 mois de prison avec sursis.
Plonéour. — Douguet SébasUennè, veuve
Kernaden. g:5 ans, originaire de Gombrit,sans
domicile fixe, a pénétré dans le domicile de
M. Pichor. Louis, cultivateur au village de
Pénanros, el en présence de )a petite lille de
ce dernier, qui était seule â la maison, elle
s'est emparée dans l'armoire d'une somme de
5 fr. 25.Coût : 0 mois de prison.
Tréboul. — Valamé MaUiieu, 29 ans, marinpoclieur, qui a porté un coup de couteau à son
oncle, le sieur Le Gouil, passeur, el lui a perforé le poumon, fail, dont nous avons déjà
relaté les circonstances, est condamnée â 8
mois d'emprisonnement.
S'il est un nom bien doux
fait pour l a poésie,
oh ! dites, n'est-ce p;is celui de ce frêle petit être cet enf.tnt chéri, pour qui nous vivons, pour qui nous tremblons,
pour qui nous voudrions mourir ! N'est-ce p.is celui de notre
enf.'int ? E t quelles tortures n'endurons-nous pas lorsque
nous le voyons souffrir, se tordre d.ins les convulsions et
les coliques du jeune âge ? Cependant il est facile de l u i
éviter toutes ces soulFrances. Faites-lui prendre dès le
moindre malaise une cuillerée de sirop Lacouture, le remède préventif iiléal de toutes les maladies de l'Enfance :
convulsions, toux, vomissements, diarrhée, coliques, fièvres de la pi'eniière dentition. I'l;icon, 1 fr. ITt.
Dépots : Pharmacies BEAUFRÉRE, à Quimperlè ; MON*
TELLIER, à Concai-neau ; CLOUARD, à Quimper t
LAZENNBC, à ChateE.ulin ; GOURIOU, à Morlaix.
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Nous rappelons que pour le concours
f 9 0 ' i toutes les vignettes devront être
adressées pour le 3 1 d é c e m b r e p r o c h a i n , passé cette date elles seront portées en compte pour le concours suivant
«905.
La liste des lauréats sera envoyée d a n »
t o u t e s l e s é p i c c r i e s ainsi qu'à toutes les personnes qui voudront bien en
faire la demande à M . A . L E R O U X , é.
O r c h i e s (Nord).
L'Eczéma
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Tout produit en sacs toile ou en
vrac, c'est-à-dire non en paquets
signés J. PICOT, n'est pas de la
Bulletin Commercial ' LESSIVE PHÉNIX
Paris, le 24 octobre
IIOMITH, v n c l i c s e t t a u r e a u x .
—
Le marché s'est tenu par un temps assez
favorable aux étalages el comme, d'autre part, les réserves de l'abattoir n'étaient pas trop élevées, les cours sont restés sensiblement au taux de jeudi dernier.
On pourrait même signaler, dans certains cas, une tendance ferme et une légère majoration des prix, car la consommation tend visiblement à s'accroître.
La petite viande s'est mal vendue. On
ne dépassait pas en bœufs 58 et 00 c., elen
vaches 50 et 5.'^ centimes.
Les vaches sont bien maintenues. Les
choictaises, nantaises et vendéennes, variaient de (X) à ()5 c, le 1/2 kil.
Les taureaux ont à peu prés maintenu
leurs cours. Quelques uns ont obtenu 66"c.
en manccauxd i choix el les bous taureaux
de rOuesl valaient de 03 à 05.
De l'Ouest, nous avions pins de 1.000
bœufs. Les cholelais el les vendéens varient de <)! à 74 c.
Du Flnislôre il a été amené 20 bœufs et
20 taureaux.
Forets. — Les arrivages étaient relativement modérés puisque nous ne compilons en ell'etsur le marché que4.OS!) porcs.
Ce ralenlissement dans les expéditions
a modifie favorablement l'allure des affaires, lesiiuelles oiU eu tantôt ).ne activité satisfaisante et grâce à une demande
bien suivie, les détenteurs ont pu réaliser une hausse de 2 à 3 fr. par 100 kilos
vifs sur toutes les catégories.
La pet lie marchandise de toutes provenances s'est llquidee de 32 à % c.
Les bons porcs de l'Ouest se sont payés
de 42 à 1 1 c. et ceux du GeiUre et de la
Bretagne de 41 à 43 c.
Les bretons des Côtes-du Nord et du
Finistère valaient de 41 à 40 c.
F a i ' i n e H «le c o n s o m m a t i o n * —
La meunerie malnllenl ses cours; les affaires restent calmes on boulangerie.
Prenùorcs marques, les 100 kil. 3L31).
Cotir.'i (Ic.'i principales
Diarqaes en
dispo)iihlc :
Marques de choix
Premières marques
Bonnes maniues
Marques ordinaires
100 kil- net
:«) à :t'i 71
;îi :î9 à
i:! â
75
:i2 IS
12
F a r i n e H e u r . — Le temps est nua-
geux el doux.
iNoIre marché de farines de conmierce
est sansanlmation à larepiisodesalfaires.
Les vendeurs sont peu empressés, mais
d'un autre côté, les acheteurs sont égale
ment réservés, en raison des avis peu encourageants des marcliés de l'intérieur.
La tendance est calme, toutefois, les cours
s'inscrivent sans changement notable sur
samedi dernier.
Le courant du mois est payé .lO.lX).
I H é . — Les aU'alres sont sans activilé à
l'ouverture de la réunion. Le marché cal
très calme, et le livrable s'Inscrit en légère baisse sur samedi dernier.
Le courant du mois a acheteurs 23.30,
l'C seigle est calme au début.
Le courant du mois est payé 10.10.
A v o i n e . — Les affaires sont calmes à
la première cote. Le courant du mois est
fail à 15.75.
I
C'est là une maladie de la peau des plus désagréables.
Brusquement la peau s'épaissit, devient rouge, enflammée
et lai.ssc écouler uu liquide semblable a l'eau de (comme.
Les parties du corps atteintes d'eczéma, ont une teinte
rouge viiilacée, qui est d'un eflet bien disgracieux sur le
visage. Le seul vrai remède pour cette atTcction c'est le
Baume des Chartreux. Qu.itre ou cinq jours de traitement
parce préiiicux baume suffisent pour constater que la peau
se décongestionne, qu'elle perd sa coloration vineuse et, au
bout de 1.") jours à trois semaines au plus, une guèriion
complété est obtenue. Dans toutes les bonnes pharmacies
on trouve le Baume des Chai-treux au prix de 2 fr. 00,
AMOIVCES
Etude de M« Fiche, huissier à
Bannalec
VENTE DE RECOLTES
PAR SUITE
DE
SAISIE-BRANDON
Le dimanche 30 Octobre 1904,
à 2 heures de l'après-midi, il sera
procédé au lieu de Saint-Adrien en
la commune de Scaër, à la v e n t e
fie r é c o l t e s s u r p i e d consistant en : 1" environ 1 h. 50 a. de
betteraves ; 2" 10 ares de ruttabagas;
3" 0 ares de carottes et 4" 4,000 kiloi.'rammes de pommes à cidre.
Lesdits biens saisis par exploit du
ministère de l'buissier soussigné en
date des 14 et 15 octobre 1904, enregistré.
Cette vente aura lieu au comptant aux plus oirrants et derniers
enchérisseurs.
/
L'huissier chargé de la vente,
P. FICHE.
Etude de
J. Peyron
Notaire à Quimperlè
VENTE PUBLIQUE AUX ENCHÈRES
DE MEUBLES
L e D i i i i a n c l i e :iO O c t o b r e
i i t O ^ el jours suivants s'il y a lieu,
à une heure de l'aprés midi, en une
maison située à Quimperlè, rue
des Ecoles, n" 16,
11 sera, par le ministère de M« Joseph-Jean-Baptiste PEYRON, notaire à Quimperlè, soussigné, à ce
commis,
Procédé à la vente publique et
aux enchères des meubles meublants et objets mobiliers dépendant des successions de M. VictorAllain Ravallec, en son vivant maître sellier, et de Madame Jeanne
Potier, son épouse, tous deux
décédés à Quimperlè, et compris
en l'inventaire dressé par ledit
M» PEYKON après ces décès les
10 el 21 octobre lî)04.
Celte vente aura lieu la requête
de Monsieur Christophe Ravallec,
maître sellier, demeurant au bourg
de Guidel (Morbihan), commetuteur
datif des mineurs Victor Ravallec,
soldat de l'artillerie coloniale eu
garnison à Rochefort (CharenteInférieure) el Marcel-Eugène Ravallec, A l'hospice de Quimperlè, nés du
mariage de Victor Allaln Ravallec
avec Jeanne Potier.
En présence de M. Eugène-Adrien
Potier, maître menuisier, demeurant
à Quimperlè, place Gambetta,
comme subrogé-tuteur desdits mineurs, en vertu d'une ordonnance
sur requête rendue par M. le Président du Tribunal civil deQuimperlé
le 25 octobre 11K)4. enregistrée
11 sera vendu notamment le mobilier de cuisine et ustensiles, chambres à coucher, literie, tables, matelas, garnitures de cheminées,pendule, vaisselle, fourneau de cul-
/
sliie, ulaccR, commodes, armoires,
etc.. le loul de bonne qualité.
La vente aura lieu au comptant
5 0,0 en sus.
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DEUXIEME PARTIE
OUVERTE
VI
Où Bob Smith remporte
une formfdeble veste
—) Suite {— Va pour le marc de Bourgogne, lit
rAoglais. J'ai Iravaiiié dur, aujourd'hui...
E l ma journée peul compter parmi nos
plus fructueuses... Regardez pluiôt...
Et, pendant que l'elTrayant llilarion, dit
Claude Gaudio, dit « A Gauche », lui versait une forte rasade de marc dans un
grand verre à bière, I b b Snnilh, triomphant, jeta sur le guéridon le scapulaire
qu'il avait volé, le matin môme, à Prosper Le^boidec.
— Ilein ? qu'en dites-vous, les zigs ?
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lit-il avec une satisfaclion marquée. Avaisj'î menti en vous disant que je le décrocherais ?...
Il se retourna vers Karkaradel.
— Tien?, vieuxsavantasse... Débrouille
nous ç i . . . Et donnes-nous vivement, si
tu le peux, l'explication de la fameuse
phrase...
Mais le grand maigriot, s'étant emparé
du scapulaire, lit une grimace horrible...
Il le tournait, le retournait en tous sens,
pendant que Boissonnard et llilarion, penchés sur son épaule cherchaient, eux aussi
de leur côté, à saisir le fil de la phrase
continuée...
Et les trois tôles patibulaires et profondément vicieuses exprimaient la plus iotfn;e des déceptions...
— Nom d'un Diable!... hurla èndn
llilarion, ça ne dit rien... C'est du pur
hébreu... Nous sommes flchus de ne
jamais en sortir...
K'ndant qu'ils se désolaient ainsi, l'aimable Boissonnard, en vrai scribe, ayant
toujours la rage de manier un crayon ou
une plume, cherchait à reconstituer, sur
uce fduille de papier qu'il venait d'arracher de son block notes, la texture de la
phrase explicative du trésor, en y ajoutant
les sept lettres inscrites au fer chaud sur
l'objet pieux récemment volé...
G.'s sept lettres étaient celles-ci :
TRESORG
Kaikiradel suait sang et eau, sans pouvoir aboutir, lui aussi.
— Tiens, dit l'aimable Boissonnard. Lis
voir... si tu y comprends goutte, j'aime
mieux être pendu... Et il lui montrait la
phrase, déjà connue des quatre complices,
à laquelle il venait d'ajouter, selon l'ordre établi sur le testament, le mot inscrit
sur le quatrième scapulaire.
Cela faisait :
... Achérue
St-Vincenl
1 Irésorc
Tojs regardaient, ébaubis, ahuris, ne
saisissant rien qui vaille à la phrase ainsi
prolongée.
Un long instant, ils restèrent silencieux.
Et cela eût tenté le burin d'un Callot,
de voir ces quatre tôles grimaçantes, saturées de vice et de bassesse, cherchant,
dans la fumée des cigares et des pipes, à
déchiffrer l'insondable problème...
Tout à coup, Kaikaradel jeta un cri...
— Imbéciles I...
Et comme les autres le regardaient,
croyant qu'il déménageait :
— Vous ne comprenez pas... C'est
pourtant bien simple'. . Comment s'appelle
le n" h de la série ?
— Prosper
Bob Smiih.
Legonnidec,
parbleu,
fit
97 9b
97 80
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Actions
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Créd\ Fonc' de France 500 f. t. p. 7;5 »
Crédit lyonnais, .500 fr., 230 p. ^..lii .
Société générale, 600 f., 250 f. p. C26
Banque parisienne, 500 fr. p.. 5 3 .
925 .
Est, .500 fr
Paris-Lyon-Méditer., 500 f. ' 372 »
1.17(1 .
Midi, 500 fr
l 760 »
Nord, 400
! 4:0 .
Orléans, 500 fr
882 »
. Ouest, 500 fr
1Î4 »
ransatlantique
Ï85 »
Messageries maritimes
\.m
»
Canal de Suez, 500 fr
Obligations
o Communales 2.607.l879,500f. iSl .
z.
o Foncières, 3 7. 1S79, 500 fr. 512 «
b Communales 3 "/. 1880.500 f. 501 50
Foncières 3 7. 18S3, 500 fr, 442 »
— 2 60 ./• 1885, 500 fr. •74 »
Commun., 3 ./• 1891, 400 fr.. oi)!* 75
—
2 60 7.1892,500 fr. 467 50
459 50
Est 3 7
454 <•
— 3 7'nouvelles
453 .
P.-L.-M., fusion ancienne.
— nouvelle.. 451 o
—
4:v2 :5
Midi
406 ÎO
Nord
•455 15
Orléans
— 3 7. 18S4
451 50
Ouest 3 7
452 ô j
— 3 7. nouvelles
449
.
Messageries maritimes 4./'
420
.
Transatlantique 3 7
327 5 0
Panama 5 7., tout payé
77 »
3 »/.
51 57 EO
4 7.
61o:5o
Suez 5 7
481 ÔO
— 3 7. (1" série)
(2'série)
475
Et tout haut, il lut la phrase ainsi qu'il
suit :
— Eh bien, farceur, tu t'es rais dedans
jusqu'au cou...
Trésor caché rue St-Viiicent, 1
~ Ce scapulaire est pourtant bien celui
de l'avocat ! gronda l'Anglais.
— Mais comment expliques-tu, demanda Bob tout déconBt et tout penaud.
— C'est bien simple, fit Kaikaradel.
Reprends la liste des sept enfants du vieux
Legonnidec. Le premier est Félix, l'cfiicier de marine. Ai-je raison, Hilarion ?
— Parfaitement, répondit l'ancien fédéré.
Il ajouta, obéissant à l'impulsion d'un
tout récent souvenir :
—• Je l'ai trouvé au milieu de papiers
de toutes sortes, sur sa grande table de
travail. Allez vous chercher à m'en laire
accroire?... Je vous dis que c'est bien le
sien.
— Et moi je te dis que non, lit impérieusement Karkaradel, comme un homme
sûr de ce qu'il avance. Tiens, farceur,
veux-tu une preuve convaincante, absolue?
Bob Smilh était devenu tout pAle...
— Dis vite, demanda-t-il, anxieux.
— Eh bien, mets ce mot (. Trésorc » en
tôle de la phrase au lieu de le mettre à la
queue, et tu verras...
Boissonnard, arrachant une nouvelle
feuille à^son block notes, s'était hâté d'exécuter la chose indiquée par Karkaradel.
Et, très admiratif, il passait fous les
yeux de ses trois complices, !a phrase
ainsi reconstituée.
— C'est vrai, avoua Bob. Comme cela,
on comprend à merveille...
— Impriiiierio spéciale de VUnion Agricole et Maritime (Louis BEAUFIŒIIE)
rortîfié nnr lliuiSriiiionh.Gf^raÂt^MniiRRÏffrî^!
Vil DOur léen,lisal,inn de la aicnatiira r.i-mntro
QUIMI'EHI.I':.
Dernier
cours
C h a r r u e s B r a b a n t dou-
ble, mathématique â léle
refoulante et â versoir à 3 V. perpétuel
3 7. amortissable
claire-voie.
Broyeurs d'ajoncs,
coupe-racine, hache paille
Importanle de
l'oucsl demande
Bourse du 2 6 Octobre 1 9 0 4
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— Eh bien, le scapulaire que tu as pris
chfz l'avocat Prosper Legonnidec n'est autre que celui du marin, envoyé ou remis
au frère de la part de son frère... Ceci est
aussi fAr que trois et trois font six.
— Du trois-six ? I l y en a su- la table,
insinua sans succès l'aimable Boissonnard.
— Karkaradel parle d'or, confirma alors
Hilarion. Dernièrement, lors de mon avaro
avec les deux mathurins, dans le taudis
que j'habitais, j'ai, vous vous le rappelez,
appris la mort de mon frère le lieutenant
de vaisseau. D'abord, j'avais cru que les
deux mathurins — que le diable confonde,
— avaient rapporté l'objet à la veuve de
Félix, — et c'est un peu pour l'avoir, cet
cbjel, que j'avais soulevé une planche
pour m'introduire chez elle... Pas plus de
scapulaire que sur ma main... {A suivre)
Le Gérant : G. BERTHOLOM.
Dimanche 30 Octobre 1904
LE XUMÉRO : CîIVQ CENTIMES
ai' Année — IV» 125
E l "
Organe
l E J L m J Ï I l i S
Républicain
de
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du
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Journal et à Paris dans toutes les Agences.
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Nos ateliers étant fermés à Voecasion des Fêtes de la Toussaint,
r U n i o n A g r i c o l e <& M a r i t i m e
ne
paraîtra pas Mercredi.
Le prochain numéro portera les
dates des Mercredi
et Vendredi
4 Novembre 190 L
QUIMPERLÉ, LE
OCTOBRE LYO'I
1)« ÏOÎI
k
La Chambre a olï'ert jeudi, un
spectacle aussi rare que digne
d'éloges : celui d'une assemblée où
tous les partis sont confondus dans
une commune émulation pour améliorer — on pourrait même dire —
pour organiser le sulTrage universel.
Dans ce débat sur les meilleurs
moyens de garantir la liberté et le
secret du vote, de la plus lointaine
droite à la gauche la plus extrême,
en passant par tous les centres,
les orateurs les plus divers se sont
fait entendre pour suggérer avec
une évidente bonne foi les moyens
les plus efficaces de rémédier aux
vices de notre système électoral
actuel.
Seul, le gouvernement, représenté à la séance par M. Combes
en personne, s'est tu.
Pourquoi aurait-il parlé d'ailleurs? Puisqu'aussi bien il s'agissait d'une œuvre d'union pour
réaliser un progrès presque unanimement désiré.
L'intervention ministérielle, on le
sait du reste, ne s'exerce guère
utilement que quand il s'agit de
déchirer et de proscrire.
Quoi qu'il en soit, la Chambre,
par une formidable majorité de
voix contre 24, a sanctionné non
seulement les propositions de sa
commission établissant le vote sous
enveloppe avec usage ol)ligaioire,
pour chaque électeur, de la cabine
d'isolement, mais elle a été encore
plus loin, dépassant, comme l'a dit
le rapporteur, l'honorable M. Ruuu,
en hardiesse réformatrice, tout ce
qu'on pouvait attendre d'elle.
1781 Feuilleton de
l'Union
Agricole
MoHueur de Septlootaines
par Auguste FAURE
Q U A T R I È M E
P A R T I E
La Châtelaine
de Saint-Jean-de-Luz
XVll
Où II aat prouvé qua Gonialo Martinoz
était da pramléra foroa é rasorlme
-
Suif
-
- — AlloDS doDC, répliqua le Bâtard avec
hau(6ur, uo gentilhomme ne se bal pas
avec les truands de toa espèce ! Il les fait
bâtooner par'ses gens, quand il en a le
loisir, et quaod il a du temps à perdre !
— Votre Seigneurie c'a pas toujours
été d'une Qerté si intransigeante, répondit
Gooxalo. Il y a à peine quelques heures,
elle avait l'humeur plus accessible, et
toulait bien condescendre ù utiliser nos
Berviees 1 Or, puisque vous ne voulez pas
Directeur : Auguste
K ô d a o t i o i i , - A - d m i z i i s t r a t i o n Se ^ftwiuionaes
à Q U I M P E R L É , place H a r v o , n ' 9 b i t
C'est ainsi qu'elle a reconnu, à
l'o.xemple de nos voisins les Helges,
le droit pour l'électeur de metti'e
lui-hiéme son bulletin dans l'urne
au lieu de le laisser palper, comme
cela s'est fait jusqu'ici, par le président du bureau de vote. Par celte
heureuse disposition, qui restitue à
l'électeur le sentiment de sa complète indépendance, combien de
fraudes électorales seront désormais impossibles.
Une autre innovation — l'a j)lus
importante peut-être de la loi votée
jeudi —• est celle qui concerne l'institulion des représentants de candidats.
Chaque candidat aura désormais
le droit d'avoir dans tout bureau de
vole un représentant accrédité, lequel surveillera et contrôlera les
opérations électorales et pourra
lui-même, en les signant, mentionner au procès-verbal, ses observations et protestations.
L'exemple de nos voisins de Belgique a, ici encore, exercé la plus
heureuse iniluence sur les résolutions de nos législateurs.
11 ne reste plus à notre système
électoral, pour être vraiment digne
d'un peuple où le sulTrage universel
est souverain qu'à recevoir le dernier perfectionnement, celui qui résultera de l'adoption du scrutin de
liste et de la représentation proportionnelle.
(li:oRGi:s BOXXF.FOUS.
( liépfibraj (le Fra// raise)
I . E
TERRIER
R A R L . E M E I M T
Chambre
séance du mardi
2'> octobre
M, Gerville Uéaclie, préside.
M. Iloger Uailu dépose une proposition de
loi concernanl l'afTrancliissernent à un centime des caries électorales envoyées par les
municipalités aux électeurs.
La tuberculose bovine
M. Bartliou pose une question au ministre
de l'ayriculture sur les difficultés que présente l'application de la législation sur la tuIjcrculose bovine.
Le ministre de IX'i'icullure, devra user de
son autorité sur le Sénat pour obtenir de la
haute Assemblée le vote de la loi déjà adoptée par la Chambre.
M. Mouj^eol répond qu'il est disposé à agir
comme le lui demande .M. Barthou.
Sur le fond de la question, le ministre estime qu'il faut s'elTorcer d'enrayer la propa-
vous battre avec moi, après m'avoir insullé, je vai? vous faire rentrer vos paroles
dans la gorge, et, pour cela, voici comment je vais m'y prendre.
E t , ce disant, G o r z i l o cingla de son
gant la Ogare du Hàtard qui, rugissant
comme une bôte fauve, saisit sa rapière,
et se rua sur l'avenlurier en s'écrianl :
— Je vais d'abord commencer par toi,
misérable sycophante ! Allons ! en garde !
si du moins lu es capable de te servir
d'une épéel
Gonzalo, sans se troubler, se m i l sur la
défensive : il tira de son fourreau une
colichemarde longue comme la broche d'un
rôtisseur, et, s'adressant à Seplfontaines
et ù ses deux an is :
— Faites-moi place I messieurs ! Failesmoi place !
Les autres se reculèrent... Sîglsmond,
lui, souriait avec uo sourire énigmatique...
Le Bâtard et Gonzalo ferraillaient avec
acharnement... Tout à coup, le llAtard,
se fendant à fond, traversa de sa rapière
le bras droit de l'aventurier, pecdanl que
ce dernier, de la pointe de h lame, égratignuit la main droite de son adversaire.
— T u as du plomb dans l'aile, beau
merle ! dit orgueilleusement le Bâtard. La
leçon doit te suffire, et te voilà, je crois,
galion de la tuberculose bovine, véhicule de
la tuberculose humaine.
La liberté et le secret du vote
L'ordre du jour appelle la discussion du
projet ayant pour but d'assurer la liberté et
le secret du vote.
M. Iluau expose; l'économie du projet. L'électeur se trouve souvent placé entre ses convictions politiques et son intérêt matériel. Il
faut lui donner les moyens d'exprimer librement son vote. Il faut le libérer de toutes les
tyrannies patronales, syndicales.
On passe ensuite à la discussion des articles
qui sont tous adoptés non cependant sans
amendements ou additions, puis l'ensembledu
projet de loi, mis aux voix est volé par 520
voix contre 2'i.
D'après cette nouvelle loi « le vole a lieu
sous enveloppe non-fermée » : non fermée
parce que l'électeur doit pouvoir au dernier
momenl, s'il en a le désir, changer son bullelin, et parce que dans le cas contraire le dépouillement serait trop long.
Dans la salle de vote sera installé un ou
plusieurs dispositifs où l'électeur pourra s'ir
soler avant le vole. Il y trouvera de quoi
écrire pour le cas où il voudrait écrire luimême son bullelin de vole.
Dans cet isoloir, l'électeur introduira dans
l'enveloppe le bullelin par lequel il désire exprimer son vole. Après avoir fait constater
par le président qu'il ne vote qu'avec une
seule enveloppe, il introduira lui-même son
bullelin dans l'urne. L'électeur atteint d'infirmités l'empêchant de déposer lui-même son
bullelin. sera autorisé par le bureau â se faire
assister par un électeur de son choix.
Le candidat ou tout électeur désigné par lui
aura accès dans les salles de vole pour pouvoir
contrôler toutes les opérations et pouvoir
faire mentionner au procès-verbal ses observations. Il ne poura y avoir qu'un seul représentant à la fois dans chaque bureau de vote.
Le candidat ou son représentant pourra se
faire délivrer un double du procès-verbal des
opérations après proclamation des résultais.
Les frais des élections seront mis à la charge
du déparlement pour les élections législatives
et départementales et à la charge des communes pour les élections municipales.
L'article l» édicté les pénalités contre les
lacérations d'enveloppes.
La présente loi qui abroge les précédentes
et qui est applicable en Algérie sera affichée â
loutes les portes des mairies pendant la période électorale.
Seance du vendredi 23 octobre
La délation dans l'armée
lie colonel Roussel développe son interpellation sur la délation dans l'armée et lit tous
les articles (lue le Matin a publiés sur ce'le
question. L'orateur cite des faits de délation et
s'élève contre cet odieux système qu'on a introduit dans l'armée et contre la tendance
actuelle à supprimer l'Idéal et les nobles sentinients dans l'armée.
L'exlrôme-gauche croit spirituel de se livrer
à des facéties odieuses que le président, M.
Drisson, ne peut s'empêcher de traiter d'inconvenantes.
Le général André, ministre de la Guerre,
passe en revue les faits signalés et re'ève les
exagérations auxquels ils onl donné lieu.
Il reconnaît cependant que des faits graves
onl été connus conlre la discipline par ce.-tains officiers. Le ministre s'applique à fournir des explications sur tous les cas incrimi-
Les abonnements se paient d'avance. Sauf conventions, ils partent du i" ou du iS de chaque mois.
On s'abonne au bureau du journal. On peut s'abonner
également, sans frais, dans tous les bureaux de poste,
ou encore en adressant un mandat-poste à l'administrateur, M. Louis BEAUFRERE, place Hervo, à Quimperlé.
nés et justifie ses actes au sujet des notes
d'examen, il termine en disant que celle
campagne n'est que la réédition des attaques
dirigées contre l'œuvre républicaine du ministère mais il continuera quand même a
exiger de l'armée le respect de la Uépublique
et des lois républicaines.
M, Guyol de Villeneuve estime que le ministre n'a pas répondu aux accusations de
délation dans l'armée portées par le général
llousseL Ces accusations, dit-il, reposent sur
des documents de premier ordre venant du
ministère;de la guerre, du Grand-Orient et
de certaines loges. Chaque fois, dit-il, que le
ministre voulait faire des promotions il
s'adressait à la franc-maçonnerie, suivant les
notes fournies par le Grand-Orient les officiers étaient éliminés de l'avancement ou
maintenus.
L'orateur donne lecture de diverses lettres
publiées le malin même par le Figaro et déclare qu'après ce qu'il vient de dévoiler, le
minisire de la guerre ne pourra plus rester
au pouvoir.
M, Guyot de Villeneuve, continue la lecture
de ses documents malgré les clameurs de
l'extrême gauche. Il signale qu'il y a de nombreux délateurs parmi les préfets.
M. Combes intervient pour déclarer qu'il
s'est fait, en prenant le pouvoir, donner des
renseignements par des fonctionnaires sur
les divers agents placés sous leurs ordres et
il se félicite d'avoir fait commencer ainsi une
épuration utile.
Le tumulte est à son comble ; on perçoit les
cris de : - Mouchards, espions, traîtres, casseroles 1 »
M. Guyol de Villeneuve continue la lecture
de ses documents, notamment d'une lettre d'un
colonel proposé pour le grade de général.
Celle lettre porte celle phrase : « Nous
avons demandé des renseignements au préfet.
Mais comme certains préfets sont plutôt mélinistes... » (Vives interruptions).
Une voix k gauche. — Les préfets de M.
Barthou.
M. Barthou. - Il ne s'agit pas que des préfets
nommés par moi et conservés par mes successeurs. Ce qui m'étonne c'est qu'il n'y ait
pas à la Chambre un mouvement d'indignation commune conlre les faits qui sont portés
à la tribune. [Vifs applaudissements).
Sous prétexte de favoriser l'avancement d'officiers républicains, on a signalé ici des procédés qui n'auront d'aulre efTel que de perdre
l'armée et de déslionorer la Uépublique I
fV//.V applaudissements. Mouoements di-ver.s).
M. Magniaudé. — M. Barthou oublie comment il a agi en isas.
.M. Guyot de Villeneuve lermine enfin son
discours en llétrissant les délations qui ont
divisé les officiers, jelé la discorde dans l'armée et y onl introduit la politique et ses
pressions. (Applaudissements du centre, sur
quelques bancs à gauche et à droite).
Le général André remonte à la tribune et
blâme très énorgiquemenl les agissements que
l'on vient de signaler. Il n'admet en aucune
manière les procédés qui semblent résulter de
lectures (lui viennent d'èlre faites, mais, pour
prendre une résolution ferme, il demande â
examiner les originaux. S'il constate que les
choses se sont passées comme on l'a exposé,
il n'hésitera pas â considérer sa responsabilité
comtne engagée el apportera sa démission à la
tribune (mouvemenls).
M, Gerville-Kéache dit que les francs-macons onl le droit de renseigner le gouvernement.
suflisamment hypothéqué pour f i i r e place
à un autre !
— Ne vous occupez pas de me donner
un successeur, riposta Gonzalo en reculant... Si je suis blessé, vous êtes mort !
Vous qui pensez à tout, vous auriez à\\
vous douter que ma rapière était empoisonnée ! Que voulez vous ? Malgré les désagréments que ma soif de science m'a
procurés jusqu'ici, je n'ai pas pu abandonner mes mauvaises habitude!*... A cette
heure, un poison subtil, inexorable, court
dans vos veines, et vous avez encore trois
minutes à vivre, monseigneur 1
— Damnation 1 cria le Bâtard.
Il était livide! Une sueur froide perlait
à ses tempes 1 11 (U quelques pas en avant
puis, tout à coup, tomba comme une masse
sur les dalles de marbre, en proférant un
épouvantable blasphème. Il était mort !
Et, comme les spectateurs de cette
scène tragique se taisaient, impressionnés
malgré eux par ce dénouement rapide et
inattendu, Gonzalo Martinez remit tranqujllement sa rapière dans son fourreau,
et dit à Sigismond d'un air narquois ;
— Je parie, seigneur écuyer, que vous
ne vous seriez jamais douté que j'étais
d'une pareille force à l'escrime ?
XVIII
La Bonna Châtalaina
Le dimanche qui suivit les événements
que nous venons de raconter, Saint-Jean*
de-Luz était en féte. La population venait
d'apprendre le retour au Socohat de celle
que l'on ne désignait que sous le nom de
la Bonne Châtelaine.
Le temps était superbe ; une brise
frairhe et odorante atténuait les ardeurs
d'un soleil immarcescible et aveuglant,
llambloyant dans uo ciel d'un bleu intense.
Seplfontaines et la duchesse, Marcellin
et Ilubertine, avec Sigismond, fermant la
marche, étaient partis faire une promenade. La duchesse était rayonnante : son
doux visage exprimait une félicité complète... De temps en temps, elle puisait
dans son aumônière de velours cramoisi,
et lançait, à la volée, des piécettes d'argent aux enfants des pêcheurs qui, tels
une volée de moineaux pillards, se les disputaient en criant de toute la force de leurs
poumons :
— Noiill Noël à la Bonne Châtelaine!
Ncc>! â Mme la duchesse de Septfontaines I
Uo peu fatigués par la chaleur, ils s'étaient assis tous les cinq sur des rochers
Abonnamanta (UN AN)
Quimperlé (ville)
7 fr
Finistère et départements limitrophes
S —
Autres départements
• —
Colonies et étranger
IB —
La clôture est prononcée.
M. Doumer déclare que le ministre de la
guerre rejette la responsabilité des faits sur
un subordonné. La Ctiambre n'a pas le droit
pour des motifs politiques, de laisser affaiblir
les forces défensives de la France.
M. Maujan blâme les procédés employés par
des officiers du cabinet du ministre.
M, Magnaudié dit qu'il ne' veut pas que le
cabinet soit renversé car il faudrait abandonner toutes les grandes réformes à l'ordre du
jour.
M. Jaurès essaye de repêcher le général
André dont il fait l'éloge.
M. Mirman flétrit la délation et se rallie à
l'ordre du jour Maujan ainsi conçu :
« La Chambre blâmant, s'ils sont reconnus
exacts, les procédés inadmissibles dévoilés à
la tribune et convaincue que le ministre de la
guerre saura donner la sanction nécessaire,
passe à l'ordre du jour. »
La priorité est votée par 282 voix contre 278.
La première partie de l'ordre est adoptée à
mains levées.
La deuxième partie impliquant la confiance'
est volée par 278 voix contre 274, soit 4 voix
de majorité seulement !
C'est un échec moral pour le ministère.
L'ensemble est adopté par 294 voix contre
20;j.
La séance est levée à 10 heures et renvoyée
à jeudi.
Sénat
séance du 28 octobre
Le Sénat aborde la discussion de Tinterpellalion de M. Denoix snr le retard apporté
â la liquidation des pensions de retraite des
membres de renseignement primaire.
L'interpellation se termine par le vote de
l'ordre du jour suivant qui est voté à mains
levées.
'< Le Sénat, approuvant les déclarations da
gouvernement, rinvite â prendre les inesares
nécessaires dans les conditions déterminées
par la loi, pour que les admissions a la retraite des instituteurs soient faites avec toute
la régularité que comporte et exige le bon
fonctionnement de l'enseignement primaire. »
lafioerreftDsso-Japa
L'incident de Huli
Les négociations entre les gouvernements anglais et russes continuent et il y
a des raisons de croire qu'il n'a pas été
présenté d'ultimatum au gouvernement
russe.
L'Angleterre s'est contentée d'insister
sur l'objet d'une réponse précise.
Dans les milieux officiels, on estime que
l'Angleterre ne peut raisonnablement s'offenser d'un relard résultant du vif désir
des autorités russes de connaître le rapport précis de leurs officiers.
Au ministère des affaires étrangères on
envisage que les explications fournies par
l'amiral Rodjestvensky, et qui ont été
transmises à l'ambassade d'Angleterre,
doivent avoir pour conséquence naturelle
une enquête préalable de part et d'autre.
D'après les journaux de Londres, l'amiral Rodjestvensky déclare, dans son rapport parvenu jeudi matin à l'ambassade
que l'océan couvrait à marée haute... Devant eux, le soleil commençait à descendre, incendiant la baie de Saint-Jean-deLuz, calme et tranquille, avec ses petits
voiliers immobiles à l'horizon, tels des
oiseaux de rêve assoupis sur la crête des
flots...
Tout se taisait ; les petits pécheurs
avaient rebroussé chemin, ne voulant pas
abuser de la charité et de la mansuétude
de la Bonne Châtelaine... A intervalles, le
silence n'était troublé que par le sifflement des mouettes folles se grisant d^azur
et d'infini. Alors, la voix douce et musicale d'Héloïse s'éleva :
— Que je suis heureuse, mon beau
duc, de nous trouver enfln réunis i nouveau, dans une atmosphère de bonheur
et de félicité, n'ayant plus à nous soucier
de ce Bâtard de Luçon, féroce et sanguinaire ! Nous allons reprendre, aa Socohat,
notre existence de jadis : vous me chanterez avec la viole d'amour, comme autrefois, les poésies de Ronsard et de Remy
Belleau, les ariettes et rossignolettes qui
avaient le privil^e de mettre si fort eo
colère notre brave et rude Sigismond 1
—^ Que vouleï-vous ? madame la dttchesse, répondit Técuyer, il n^y a pour
moi qu'un métier intéressant : celui dea
russe, qu'il n'a jamais eu l'intention de
tirer sur les chalutiers anglais et que, si
un projeclllc a atteint un des bateaux, ce
fut accldonlellement.
La flolie russe remarqua de bonne heure
les chaluliers, lorsqu'elle passa au DoggerBank.
Les ofnciers russes retnariiuorent parmi
la llollile (le pèche deux uaviros inarcliant
à toule vitesse ot resseniblanl exacleinent
à des lorpilleurs.
Lamiral Rodjestvensky en conclut que
c'étaient des lorpilleurs japonais.
L'amiral est d'avis que son escadre n'a
tiré que contre ces deux navires.
11 démenl formellement qu'un navire de
guerre soit resté en arrière pendant dix
heures et n'ait pas envoyé d'embarcalion
pour secourir les pécheurs blessés.
Il dit que les deux navires contre lesquels il fut tiré étaient cerlainement des
navires de guerre et (lue l'un deux coula.
de la France a facililé un rapprochement el
dégagé la situation. On espère que la journée
d'aujourd'hui ne se passera pas sans que la
Russie accepte franchement toutes les demandes de l'Angleterre.
Ayant roncontr»', dit le lolcgruninio do
l'amiral l usso. plusieurs centaines de Ixiniiies
de pèchem-s, l'escadre leur a ténioijrné loule
la j)révonance voulue, exce|)té dans le cas où
ces bateaux pi-cheurs .se sont trouvés en ct>Mipagnie de toi^pilleurs étrangers, dont un disparut, tandis que l'autre resta, selon le propre l(^moignage dos pêcheurs, parmi eux jusqu'au matin.
Ils le considèi-aient comme ru.-^se et s'iiuliî;»aieut de ce (lu'il ne secourût icis tes viclinies, mais il (Mail, étraiiirer ot resta jusiiu'au
malin à ta reclierctio do l'auliv toriiilleur.son
compagnon, soit pour réparer ses avaiios,
soit par crainte de se traliir vis-à-vis de ceux
qui n'étaient [loiiit complices.
S'il s'esl également Innivé sur le lieu do
levénement des péctiours impruiteminoiit oiiIrainés dans cette entreprise, je prie, au iimn
de toute l'escadre, irexprimor mos siui-én-s
rogrelsaux malheureuses victimes do ciivonstances itans lesciuelles aucun navire do iruoi ro
n'aurait pu, même en temps do paix profiiiiilo,
a};ir autrement.
LCM Opérations
L*arI>itrn|Ko
On apprend que les gouvernements rus
se el anglais ont accepté, en principe la
proposilion de soumeiire les points en
lilige au sujet de.rincident de la mer du
Nord i\ une coiir d'enquête, cl qu'on
attendant les vaisseaux de guerre russes
resteront à Vigo.
Dès hier, le gouvernement russe a fait
savoir officiellement au Foreign-Oriloe
qu'il avait donné des ordres en conséquence i\ la Hotte.
L'incident angio russe est considéré
conime virtuellement réglé par l'acceptatioii, par les deux gouvernemenis, de
cette solution.
Rien d'important n'est parvenu du IhéàIre de la guerre.
De Moukden on annonce que les troupes
japonaises se retirent en hùte de la partie orientale de la Mandchourie qu'elles
semblenl vouloir évacuer.
A Port Arthur, les Japonais continuent
le siège de très près. Ils avouent que leurs
pertes s'élèvent à lO.OUO hommes au
moins, el, malgré ce chiffre énorme de
tués el de blessés, pas un seul fort de 'la
ligne principale n'a été pris.
AU JOUR LE JOUR
Fini.sLi)re (Morlaix). — Les cours sont toujours les mêmes,
â hf) fr, les 1.000 kil. Peu
de personnes se décident a acheter.
Qtiimper)é. — 2fr. '>') la barrique de 12.5 kil.
Chronique pomologique et oidrioole soit 20 fr. les 1.000 kil., livraison fin octobre,
no wagons environ ont été ainsi vendus au
dernier marché. (
Du Hulletài (le l'Association Française
Matjenne (LavaP, — Des marchés imporl'omolofiique :
' lants ont été traités à .'W fr. el 24 fr. franco
Il y a trop de pommes celle année. C'est domicile ou gare. Les marchands en gros
mènent activement leurs achats.
10 cri t^énéi'al, poussé aussi bien par les
(liiàteau-Gonlier. — Cours stationnaires.
producteurs que par les fabricants de
La fabrication est commencée ; (juelques
cidre. Les piemiers voient avec peine
grands propriétaires font construire des cileurs las énormes rester amoncelés dans
ternes.
les magasins : les seconds prévoient une
f.ibrication considérable chez les particuliers, alléchés par le bas prix des pommes
BULLETIN DE L A PECHE
et craignent de perdre momentanément
une partie de leur clientèle.
Concarneau. — De noire correspondant
Et dire que l'an prochain, la récolte
le 2.S ;
pourra être nulle ou à peu prés !
La pêche a été très faible pendant loule la
On s'est, depuis quelques années, préocsemaine la moyenne par jour et par bateau
cupé beaucoup de la production des pom- arrivait â peine â un mille de sardines. Aumes à cidre. On a sélectionné les fruits, jourd'hui la péclie est meilleure la moyenne
multiplié les bonnes variétés, créé des par bateau est d'epviron :{,000 sardines, le
plantations partout, maison ne s'est pas prix moyen a été de IG fr. le mille pendant la
assez demandé quel parti on pourrait semaine. A 7 h. 1/2 ce soir le prix était de
tirer de la récolle dans les années d'abon- 1/» fr. le mille.
dance. Des esprits clairvoyants ont de
puis longtemps déjà mené une véritable
campagne, pour pousser la culture à
dessécher une par lie de ses fruits, afin
de former une réserve pour l'année suivante. Bien peu de tenlalives ont été
faites, en ce sens, et, l'an proc'ialn, nous
serons encore tributaires de l'Amérique,
pour l'achat do pommes sèches à des prix
élevés; alors que, cette année, nous possédons en France, la matière première à
des prix très minimes.(SI lesévaporaleurs
coûtent cher pour une seule personne,
pourquoi les intéressés ne se groupent ils
pas ?
Douarnenez. — De noire correspondant
le 2.S :
La pêche à la sardine a élé plus faible hier,
1,000 à bateau environ, poissons (i au quart.
Par contre les sprats donnent toujours.
Audierne. — De notre correspondant :
Lundi et. mardi, pèche très bonne : 10.000 en
moyenne par bateau, poissons s au quart de
28 â
fr. le mille, 12-1'i au quart de 12 à \') fr.
Plusieurs bateaux ont de 2.-) a :50.000.
.Mercredi, Iwnne pêche : 6.000 en moyenne
par bateau, s au quart de 30 a :{:t fr. le mille,
12-1 i au quart de 1.") â lO fr.
L'idée de conserver le cidre dans des
citernes à parois cimentées ou à parois en
Les ministres se sont réunis hier matin verre semble appelée à faire son chemin,
à l'EIvsèe, sous la présidence de M. Lou- même dans des régions où, jusqu'à ce entre <|uiIIIperlé et Le Poudii
Ces explicalions ne paraissent point
bel.
sufllsantesà l'opinion britannique.
jour, aucun essai n'avait été fait.
M. Rouvier, toujours souffrant, n'assisCe qui semble confirmer l'exactitude de
Conserver des pommes, conserver du
A l;i réunion qui s'est tenue hier à la
la version russe, c'esl que le ministre de tait pas à la délibération.
cidre, tel est le problème qui se pose celte
mairie
do Quimperlé, un nombre iinla marine danoise a été Informé que plu- I,A SKl'An.\TI0.\ DES liOI.ISES KT 1)K L'ÉTAT année.
porlant
d'actions ont été immédiatesieurs navires étaient loués par les JapoLe Conseil a consacré la première parIl est toujours difficile de formuler un
nais à Huit afin d'attaquer l'escadre russe lie de sa séance à la question de la sépa- cours,^précis. Les prix changent considément souscrites par les personnes prédans la mer du Nord.
ration des Eglises el de l'Etat. Il a con- rablement d'une région à une autre el le sentes.
Les Russes connaissaient le projet .la
firmé les décisions arrêtées par le Con- commerce en général reste localisé. Cela
Demain, dimanche, à I heure 1(2,
ponais. Aussi les officiers russes ont ils seil de cabinet, tenu jeudi.
se conçoit un peu, si on veut bien consi- une réunion aura lieu à l a mairie de
supposé que ces navires se trouvaient
Il s'est ensuite occupé des interpella- dérer que les prix de Iransportpar chemin
Clohars-Carnool.
parmi la flottile de pèche et ont ouvert
tions.
de fer sont trop élevés comparés à la vaRappelons que lo capital demandé
le feu. Les autorités de la manne ont
leur de la marchandise. On ne peut expéest
de 45.(J(X) fr. el que les actions sont
confiance dans cette version.
dier au loin, ou alors le prix de transport
L'anarchie
dans
]a
Marine
de
100 f r . dont le quart, soit 25 fr.,
L'Amirauté allemande a reçu un rapalleint vile le prix de la vente, quand
port semblable. Le ministère de la marine
On sait que l'amiral Mallarmé, préfet 11 ne le dépasse. C'est ce qui explique devra être versé dès la constitution do
a été officiellement informé que les .Japomaritime de firesl, A la suite d'une atll- pourquoi les pommes cotées is à au fr. en la société et lo surplus au fur el à menais avalent loué 1.3 navires suédois pour
lu le provocante el Irrespectueuse en sa Normandie, sont vendues 40 fr.,par exem- sure des besoins et nolamment lors de
attaquer l'escadre russe.
présence d'un commis de l'arsenal, M. ple à Salnt-Quentln.
l'ouverlure du service au mois de mai
Saint-Pétersbourg,
octobre. — Les Goude, qui f lil partie de la municipalité
Les Compagnies se plaignent, parait il, prochain.
autorités russes s'accordent à affirmer la socialiste do Brest, avait écrit au minis- du manque de trafic. SI elles consentaient
Des listes de souscriptions ont élé représence de deux torpilleurs au milieu de tre de la marine pour lui signaler cet inci- à abaisser momentanément leurs tarifs, il
la tlotille de pêcheurs anglais. On présu- dent el lui demander de convoquer une est très probable que ce trafic augmenie- mises à diverses personnes. La sousme que ces deux torpilleurs venaient de commission d'enquête pour étudier celle rail. Le commerce prendrait un peu plus cr'iplioii sera close le :30 novembre.
Newcastle.
alfa ire.
d'essor el la culture elle-même se débarLes chantiers de Newcasile sont, en
N'ayant reçu aucune réponse l'amiral rasserait plus facilement de ses produits.
elTet, devenus, suivant l'expression même a adressé de nouveau une lettre respecASSISES OU FINISTERE
Les cidres nouveaux faits avec les pomde lo^d Bargley, un véritable arsenal ja- tueuse m i l i très ferme à M. Camille mes de première inaturilé sont excellents.
ponais. Les torpilleurs commandés par les
Pclletan.
La récolte des pommes de deuxième saison
Audience du
octobre'
officiers nippons qui surveillent les traL'amiral fait observer qu'une lettre ads'est faite dans de bonnes 'conditions. Les
vaux de construction sont venus se poster
ministrative. contenant les griefs qui mi- fruits bien secs dans les greniers ou maAffaire, - Infanticide. — Le G juillet,
au milieu de la flottille de Hull, à proxi- litaient en faveur de lu convocation d'une gasins ont fort bel aspect et font présager
la
femme
(^uinquis, de bresl, accouchait clanmité de Newcastle.
Commission d'enquête adressée par lui une qualité parfaite.
destinement d'un enfant du se.\e masculin;
L'amirauté annonce que fenquète sur au ministre depuis quinze jours n'avait
Les fruits de Iroisipme saison mûriselle l'enveloppa d'un morceau d'élofîe et le
les circonstances de l'attaciue des pécheurs pas reçu de réponse et que, dans ces con- sent également bien, laissant espérer une jela dans une fosse d'aisance.
de Hull sera ouverle à Vigo.
ditions, il était obligé de croire qu'il ne conservation très prolongée,
Le
août, le cadavre était découvert et la
En attendant les résultats de l'enquête, jouit plus de la confiance di. ministre, et
— Le Congrès annuel de VAssociation femme Quinquis était arrêtée.
Le médecin-légiste cliargé de l'autopsie a
l'escadre russe restera A Vigo.
qu'en tous cas il n'est pas armé de l'auto- française po)nolo{/iQiie s'est tenu à Vilré
déclaré que l'enfant était né vivant et viable
On assure,dit le Times, ûiïds les milieux rité nécessaire pour remplir les fonctions du 12 au 17 octobre 1904.
e qu'il avait respiré.
qui touchent au Foreign Office, que M. à lui confiées.
M. Cloarec, dépu'é du Finistère, a été
Les plus mauvais renseignements sont fourCambon, avec toute la réserve convenable,
Les choses étant ainsi, l'amiraldemande élu président de l'Association en rempla- nis sur la femme Quinquis- qui a été conmais dans une intention très appréciée, a respectueusement sa mise en disponibi- cement de M. Legludlc, sénateur de la damnée, le 7 avril l!)02. à quatre mois de
transmis à lord Lansdowne l'offre du goulité.
prison el 50 fr. d'amende, pour atlaire de
Sarttie, décédé.
vernement français d'employer ses bons
ma'urs.
A la suite de celle lettre, l'amiral .MalLes concours el congrès de 10J5 se tienoffices pour le règlement du difforend, au larmé a été appelé à Paris par le Minis- dront à Cherbourg.
t^a femme Quinquis est condamnée, avec
admission de circonstances atténuantes, a
cas où on les jugerait utiles pour une tre dont l'intention serait, dit on, de
Irois ans de prisou.
prompte solution.
P O I I I I I I C H à ( ' i d r c les 1,000 kilos
faire le préfet maritime de Rrest revenir
L'interventiondiplomatiquedela France sur sa demande de mise en disponibilité.
7" A/f'dirç. — Affaire de mœurs. — CoSei/ic-hi/crieitre (Rouen). — Vente toujours
est venue fort à propos faciliter la conLe ministre do la marine a reçq, hier,à diftlcile. (Jours de t.") â Kl francs en disponible renlin-tves-iMarie l''riant, âgé de 17 ans, ouvrier maçon, à Primelin, comparait sous
versation entre les deux gouvernements.
trois heures, le vice-amiral Mallai'mé.avec el de â t} fr. sur novembre ôuUelonné.
l'inculpation d'avoir en celle commune, le
lei|ucl il s'est entretenu pendant une
(Ctierlnurj,'). — Pommes, .T) fr. les
Dans les milieux politiques de Londres, dit
2,; juillet iy04, commis des actes contraires
1,000 kil. gare Ctierbourg, en très bous crus.
ïeDallj/
Chronicle, on envisageait tiier la
demi heure.
au.x bonnes niivurs.
Peu
d'aclieleurs.
situation«ous un jour beaucoup plus optiUne nouvelle entrevue doit avoir lieu
Les débats ont lieu à huis clos."
miste. Ce revirement est dù en j^randi; partie
llh'.-et-Yilaiite. (Rennes). — Vente diftlcile.
Kriant est acquité.
incessamment entre M. Pelletan elle préà rinterventioa de la l'Yance (jul a oITert ses
Le cours a pou prés général est iô fr, les .Ministère public, M. lesubslili^l AJauranges.
fet maritime de Brest.
Conseil des Ministres
bons offices à l'Angleterre, avec le plus^rand
lacL par l'intermédiaire de >1. Paul Camt)on.
Un nouveau relard de la part de la Russie
aurait précipité la crise, mais J'oltre amicale
— Le Bà'ard de I/içon avait du bon,
^ armes, surtout quand on a l'honneur de
porter, sur son écu, les armoiries de Sept- fil S'gismond avec une pointe de mélanfootaioes ! Je vous l'ai toujours dit, et colie... M apportait dans notre vie la note
mouvemenlée et imprévue... Eo voilà un
vous pardoQoerrz ma franchise toute militaire, M. le duc me fait toujours rire, avec lequel il n'y avait guère moyen de
quand, la main sur le cœ'jr et les yeux s'endormir dans les délices de Capoue !
Il m'intéressait, moi, ses inventions toulaogoureux, il soupire foutes cos musijours
nouvelles, avec avec ses tentatives inquailles sentimeotaies et attendrissantes.
A h ! i l va y faire bon au Socohat à pré- fructueuses et sans cefse recommencées...
sent, avec M. le duc, ses luths, ses A présent qu'il n'est plus là, je ne vois
épioettes el ses mandores, et le capitaine guère ce qui pourra divertir mes journées
Marcellin, autre chanteur, celui-là, grand grises et monotone?, et je vais rester là ù
ciseleur de ballades, de rondeU et de rêvasser au bord de l'océap, comme un
hiroa sommeillaDt sur une patte, au bord
triolets, sur lesquels, il a le lort de broder
leocore, à ses moments perdus, de déplo- d'un marais à l'eau dormante I
— Tu nous ennuies, vieille béte ! cria
rables harmonies 1
— Ëûtlo, Sigiamond, interrompit lln- Seplfontaines.
O j i I dit Marcellin, après tout, si le
berline avec une moue adorable, vous
n'allez pas recommencer à forger dans liàlard de Luçon lui manque, il n'a qu'à
votre vieille caboche quelque projet guer- le ressusciter! n'est-ce paH, liubertine ?
Et, pour mieux souligner sa question,
rier et belliqueux. Je sais que l'inaction
le
capitaine
posa sur la joue d'IIubertine
vous pèse et qu'il faut une diversion à
votre humeur bataillarde, mais nous qui un baiser sonore et retentissant.
— C'est cela... ne vous gênez pas,
oe sommes que de pauvres femmes, au
«Bur tremblant et à l'Âaae toujours peu- grogna l'écuyer ; vous devriez pourtant
'^^ireuse, nous sommes bien heureuses vous rendre compte que vous êtes, mon^ ' d e posséder enfln nos maris et de n'avoir sieur lo duc et vous, deux fameux égoïsplus à craindre de les voir revenir quel- tes. Vous ôles-vous jamais préoccupé de
que jour écloppés par ce maudit Bâtard ce que j'allais faire, quand nos aventures
seraient Unies 1 Je ne suis pas coa^me vous
dont le diable ait l'Âme \
Les Transports automobiles
l.OiW kilos.
Morbihan (Atlaire). — 2.") à ;îO fr. les 1,000
kil. sur wagon gare la plus rapprochée. On a
fail quelques e.xpédilions pour l'Allemagne.
deux, moi ; je suis un vieil ours aussi
mal léché que possible, car nulle f>i
mousse rose ne vient m'erubrasser, moi!
La duchesse éclata de rire, et, se jetant
au cou de Sigismond avec une simplicité
charmante :
•— Venez donc dire qu'on ne vous embrasse pas, monsieur le raisonneur !
— Oa m'embrasse bien, comme cela !
répliqua l'écuyer, par bonté d'ûme, à peu
près une fuis toutes les années bissextile!),
mais il ne faudrait pas recommencer cela
souvent, madame la duchesse, car monseigneur est plus jaloux que ne l'était aur
trefois le léjj'endaire sire de Vergy 1
Tu n'avais qu'à faire comme tout le
monde, qu'à prendre une femme, dit
Septfonlaines. Tu n'as jamais eu l'amour
du foyer, et le culte des vertus domestiques, comme moi et notre ami Marcellin 1
Une inextinguible hilarité secoua la
charpente de Sigismond, qui, se tordant
litéralement, s'écria :
— Les vertus domestiques de Marcellins 1 Celle-là vaut son pesant d'or ! Je
propose que le capitane, après sa mort,
soit béatillé, canonisé, et qu'on place sa
statue dons une ég'ise de la Rochelle !
Vous savez pourtant bien que le capitaine
a fail autrefois les ceat coups, mais que,
Défenseur, M" Le Diberder.
S' Ajl'aire, — Attentats aux mœurs. —
Vn vieillard de (".S ans, le nonmié Nicolas
lOnme le diable devesn vieux, il s'est fait
ermite... Comme cette chère lluberiine
doit être heureuse 1 elle sera mieux placée
que personne pour apprécier les vertus
domestiques du capitaine Marcellin 1
l'dis, sur un ton plus sérieux :
— Trêve de plaisanteries 1 Je suis
heureux, monsieur le duc, et vous capitaine Marcellin, de vous voir eclia atteindre au bonhtur qiie vous av(ï; si bien
mérité ! Le spectacle de votre félicité
adoucira, d'une façon notable, ce que
l'isolement pourrait avoir pour moi de
fdsiidieux I Du reste, je veux occuper mes
loisirs, et l'homme de guerre que ja suis
va se transformer en bénédictin ! Ja veux
écrire l'histoire de la maison de Septfontaioos !
— Bravo ! dit le duc. Tu es décidément une perle, ô écuyer idéal, qui manies, avec autant de dextérité, la plume
que la rapière... Marcellin pourra te donner un coup de main, et émailler ton récit
de quelques couplets artistement rimés !
— Fuis du capitaine Marcelhn 1 pro
testa Sigismond. Avec sa petite littcraiure
à l'eau de rose, il me gâterait mes beaux
récits de guerre et de bataille, mes légendes épiques, dans lesquelles les Sieptfootbines des Ages héroïques sç ço^vraÂea^
Balcon, demeurant au lieu de Curlu-Marlaës,
commune de Milizac, comparait sous l'accusation d'attentats à la pudeur sans violences,
consommés ou tentés, ]• sur la jeune Marie
Le Gall ; 2- sur la jeune Jeanne Goguer, enfants âgées de moins de 13 ans.
Les débats de cette affaire de mœurs ont
lieu à huis clos.
Balcon, déclaré coupable, avec circonstances
atténuantes, a été condamné à deux ans de
prison.
affaire. — Vol qualifié. — Les nommés
Salaun et Uolland inculpés d'avoir â IMoulgneau. au cours d'une fêle, dévalisé un e.xpert en bois d'Amérique au Havre, M. Chryslie Nicholson, sont ensuite appelés.
A l'appel des témoins, M. Nicliolson ne répond pas. La Cour statue immédiatement sur
son cas, et le condamne à .50 fr. d'amende.
L'affaire est en outre renvoyée à nne autre
session. L'arrêt rejette en outre la demande
de mise en liberté provisoire faite par les défenseurs des accusés. M.M. .Servigny et Trémintin.
CHRONIQUE RÉIilONiLB
Postes et Télégraphes
Par arrêté de M. le Sous-Secrétaire
d'Etat des posles et télégraphes ont été
nommés :
1" Receveuse à Brest, annexion, M'"«
Happlemont, receveuse à Brest-Recouvrance, en remplacement de M"" Heudon,
retraitée.
2' Receveuse à Brest-Recouvrance, M""*
Hamon, receveuse à Saint-Renan.
Receveur à Saint-Renan, M, HenriJoseph-Louis-Marie Lq Doré, commis à
Paris, bureau des télégrammes officiels.
Douanes
Par arrêté de M. le Directeur général
des douanes, en date du 27 octobre 1904,
ont élé nommés :
1" Lieutenant à Plauscat, M. AlbertAlphonse Tirel, lieutenant à Camaret;
2" Sous-lieutenant à Camaret, M. LéonEugéne Olivier, sous-lieutenant auHâvre.
-
0 —
Querrien. - Rixe. — Descente de
jusHce. — Le dimanche 23 octobro courant, vers 6 heures du soir, les nommés
Colombert Yves, âgé de 26 ans, cultivateur à Ker-anna en Querrien el Cloirec Jean, âgé de 135 ans, charron, demeurant au Mousloir, en l a dite commune tous deux en état complet d ' i vresse, débouchaient sur la roule d u
Faouët à Quimperlé, venant de l'allée
qui conduit au château du Combout,
lorsqu'ils virent arriver, dans sa voilure. le sieur Le Gotf Louis-Marie, âgé
de 2:3 ans, journalier à Pont-Coulou,
qui se rendait aux champs. Cloarec
ayant saisi la bride el porté uri coup de
pied au cheval de Le Gofî, ce dernier
descendit de sa voilure, son fouet à l a
main, pour se débarasser de l'ivrogrie.
A ce moment, Colombert s'empara du» \
fouet du charretier qu'il brisa. Rendui
furieux, Le Goff arracha son fouet desmains de Colombert et avec I© manche,
lui en asséna plusieurs co\ips sur l a
tête.
M. lo docteur Martin appelé à visiter
Colombert qui avait été, par les soins
de son frère et de Cloirec, transporté à
son domicile, a déclaré qu'il était atteint d'hémiplégie du côlé droit, e l
qu'il portail sur l a région pariétale
gaucho une petite plaie contuse de
deux cenlimèlres environ.
En présence de la gravité des blessures reçues par Colombert, MM. L e
Roy, procureur de la République, Cazier, juge d'Instruction, Le Stunf, médecin légiste, el Coinbe, commis greffier, se sont transportés le vendredi 28
octobre courant, vers une heure de
l'après-midi, â l'endroit où la rixe e u l
lieu et au domicile do la victime dont
la vie paraît en danger. I I a été procédé
à l'audition de plusieurs témoins; et à
C) heures 1/2, les magistrats avaient
regagné leur résidence.
de gloire ! Non ! je veux écrire l'histoire
des raillants bardés de fer, de Péperon aut
morion, de tous ceux qui, avec la loyauté
pour bréviaire, et l'honneur pour évan^
gile, s'en allaient par le monde, protégeant les faibles et les soufTrants, châtiant
les traîtres et les oppresseurs 1 Oui, je
raconterai la chevaleresque histoire de?,
aïeux de mon duc bien-aimé, des Sepifontaines qu'on trouve à Saint-Jean d'Acre,
à Houvines, à Aaincourt, à Marigoan et à
Turin ! Et, quand j'aurai fait tout cela,
quand mes pauvres yeux ne verront presque plus clair, fatigués d'avoir bouquiné
parmi de poussiéreuses paperasses et de
solennelles archives, je me coucherai dansmon grand fauteuil de cuir^ devant cet)'.
océan sublime aussi grand que Dieu luimôme, et j-î mourrai content et satisfait,,
heureux si pour fermer mes paupières, j e
puis avoir...
— Quoi donc? interrogea Seplfontaines.
— Un petit duc de Sepifontaine$, beaoi
comme son père, et qui^ baisant mon front
agonisant, mo dira doucemeni... bien
doucement : Dors 1 mon vieux Sigismond l
dors ! tes maîtres te pleurent.. t l le re>mercient !
FIM
Rieo-sur>Bélon. — Vol d'tm fasU.
— Un fusil de chasse, appartenant, à
Pusloch Corenlin, a disparu de la maison de M""® V^o Guillou, débitante à
Kerco, en Riec, où i l est en pension.
Pusloch, qui n'a aucun indice sur ce
qu'est devenue son arme, a porté plainte
à la gendarmerie qui a ouvert une enquête.
au programme, i l contribuera certes
Sentiments de sincère condoléance.
pour une large part dans le décor de la
-0—
fête qui promet d'être des plus impoDouarnenez. — De notre corresponsantes et des plus belles.
dant le 28 :
Déjà au cimetière Saint-Marc tout est
Le nommé Le Ner, dont nous avons
prêt pour la cérémonie du « Souvenir signalé la disparition dans,notre derFrancjais ». D'un autre côté, presque nier numéro, vient d'être trouvé mort
toutes les sections environnantes jusque dans un champ bordant la commune de
et y compris celle de Lorient, ont ré- Tréboul.
pondu aux invitations qui leur ont été
Touto'idée de crime doit être écartée.
Melgven. — DMt de chasse. — Le adressées et enverront des délégations
—0nommé Gouiffès ' Jean-Marie, bracon- qui arriveront par les différents trains
Leuhan. — De notre correspondant
nier invétéré, chassait tout tranquille- de la matinée avec leurs drapeaux.
de Chàteaulin ;
ment sur le territoire de la commune
M. le général Olivier, délégué du
Maison cambriolée. — Dans la nuit
de Melgven, quand tout à coup i l re- Comité central do Paris, arrivera parle du 21 au 22 octobre dernier des mal' marqua que deux gendarmes l'obser- train de 10 h. 48. On connaît, d'ailleurs, faiteurs restés inconnus se sont introvaient et se dirigeaient vers lui, sans le programme.
duits dans la maison de Pierre Cozic,
nul doute po'ur lui réclamer son per- Rappelons seulement que toute per- (>2 ans, menuisier à Leuhan, qui était
mis. Gouiffès prit aussitôt la fuito à tra- sonne étrangère à la Société pourra, sur absent de chez lui depuis june huitaine
vers champs et échappa aux gendar- la présentation d'un Vétéran, prendre de jours et ont soustrait deux pièces
mes. Malheureusement pour lui i l fut part au banquet qui aura lieu à midi, do 20 fr. qui se trouvaient dans un
reconnu, et procès-verbal lui a été Salli Rieux, rue du Pont-Firmin. D'au- buffet.
dressé, sans autre forme de procès, tre part, MM. les officiers et sousPour s'introduire dans la maison, les
pour délit de chasse.
officiers do la garnison ainsi que de la malfaiteurs ont dû retirer la porte de ses
réserve do l'Armée Territoriale, sont gonds, car elle ne portait aucune trace
- 0
autorisés
à prendre part en tenue à la d'effraction.
Quimpep. — Serment. — M. Le
fêle
et
au
banquet.
Doaré Louis-Alexandre-Mario, secondUne enquête est ouverte.
Déjà
les
sonneurs de cors préparent
maître de timonnerie en retraite, a
—0—
prêté serment à l'audience civile de leurs joyoux hallalis et les Vétérans
Q
u
i
m
e
r
c
h
.
—
Lugubre
découverte.
jeudi dernier en qualité do gardo-ma- s'apprèlenl à hisser les couleurs. Que — Le 24 octobre dernier, des personnes
nos compatriotes veuillent bien les imiritimo au Guilvinec.
du village du Nounal, se rendaient dans
ter, ce sont les couleurs de France !
—0—
un champ voisin de la ferme pour y
Voici l'itinéraire du défilé :
cueillir
des pommes, elles y étaient à
Quimper. —
sut' la rouie.
Ilùlel do Ville, place St-Corenlin, rue
— Le
de ce mois, vors U heures du Kéréon, rue du Chapeau-Rouge, rue peine entrées qu'elles virent le chien se
soir, le sieur Yves Pellan, âgé de 32 ans, Sl-Marc, cimetière Si-Marc, rue Saint- diriger vers elles trainant le cadavre
ouvrier maçon, habitant maison de la Marc, luo du Chapeau-Rouge, place d'un enfant nouveau néon complète pupoterie, rue Neuve, revenait du bourg Terre-au-Duc, rue du Quai, rue du Parc, tréfaction. Files retournèrent imméd'Ergué-Armel, lorsqu'arrivé près du Boulevard do l'Odel, avenue de la Gare. diatement au village pour faire part
de leur lugubre découverte.
lieu de Kervir-huella, i l (il la rencontre ,
—0—
do deux individus dont l'un, en arrivant
La rumeur publique désigna la nomQuimper. — Fiat-civil du 21 au 27 : mée Quillec Marie-Anne, âgée de 24
à sa hauteur, lui donna une poussée.
Pellan regimba et, sans plus larder,
.yaissances. — Genly Monique. — Hélias ans, comme ayant donné la mort à son
nos deux hommes se jetèrent sur lui et Alice.
enfant.
le rouèrent de coups, lui égralignant le
Lo Maire de Quimerch fut prévenu
l'Kblicntioiis (le itiarkiycs. — (-ozic Jacques
cou, la lête et la figure; finalement, ils forgeron et Moonnec Mai-ie, cuisinière, domi- aussitôt et avisa le parquet de Châteaule laissèrent évanoui et couvert de sang. ciliés à Quimper.
lin qui\|it ouvrir une enquête qui amena
Décès. — Trébalin Marie ans. — Le Gall l'arrestation de Marie-Anne Quillec.
Revenu à lui au bout de dix minutes,
Corenlin, is ans, cullivaleur, épou.\ de MaPellan se hâta de regagner son domicile rie Viilieu. — Ilannou (enfant sans vie). — Cette dernière a fait des aveux comle mieux qu'il put et s'en alla le lende- Cosvas Jean, .">.") ans, restaurateur, épou.x de plets.
mai'i raconter son aventure à la gen- de Louise Le Gallic. — Nï;ar Michel, 'i2 ans,
MORBIHAN
darmerie. Or, il ne put donner à celle-ci debilanl, épou.x de Marie Pennanéach. —
Lorient. — Théâtre. — Demain diBoulcii Yves, "il ans, journalier, époux de
qu'un signalement bien vague de ses Marie Aulret. — Tanguy Louis, «1 ans, re- manche; première matinée à prix réduits,
deux agresseurs qui, c'est tout ce qu'il a traité de la marine, époux do Marie Guilloux. rideau à 2 heures, La Mascotte, opérette
pu indiquer, sont âgés d'une Irenlaine — Perrol Fr3n<;ois, ;t7 ans, cantonnier, époux en 3 actes.
de Marie Jaonen. — Trépost Caliierine, '1 ans,
Soirée : Si .T'étais Roi, opéra-comique
d'années et de taille moyenne.
— Guillou Marie, TU ans, sans profession, en 4 actes ; La Fille Maiullte, drame en
Ces individus sont aclivemenl re- veuve de Jean Le Hilian. — LeNormand Yves,
() actes.
cherchés.
01 ans. journalier, époux de Françoise (".allaMardi l " novembre : Les
Jours de
La gendarmerie, qui a commencé son rec. — Kerveillant Jean, 2'i ans, sans pro- Clairette, opérette en 4 actes; Don César
enquête, a constaté, sur le lieu de l'a- fession célibataire.
de Bdcan, drame et» 5 actes.
—0 —
gression, près d'un tas de pierres, à
—0—
Douarnenez. — De notre correspon200 mèlres de toute habitation, des
Lociiiiiié. — La grève des chemins
traces évidentes de lutte et une large dant le 2X :
de fer départementau.r. — Depuis le
Acte de probité. — M. Salaiin, rece- commencement de la semaine, une grève
plaq\ie do sang.
—0veur dos douanes, a trouvé un porte- a éclaté parmi les employés des chemins
monnaie contenant une certaine somme de fer d'intérêt local du Morbihan.
Q u i m p e r . — Ligne de chemin de fer
Elle a éclaté lundi matin, mais était,
de Pont-l'Abbé à Sainl-Guénolé. — La d'argent qu'il a déposé au commissariat
commission appelée à donner son avis do police où il se trouve acluellomoiit à parait-il, prévue depuis une quinzaine de
jours. Certaines revendications, relatives
sur le nombre'et l'emplacement d'^s la disposition do son ayant-droit.
surtout à une auf^mentation des salaires,
gares et stations de la ligne do cheayant en effet été présentées sans succès
t
- 0 min do fer de Pont-l'Abbé à Sainl-GuéDouarnenez. — De notre correspon- par des employés, un Syndicat fut créé
nolé (Penmarc'h) sur une longueur do
il y a quelciue temps, et ce Syndicat eut
dant le 28:
19 kilom, 922, s'est réunie vendredi
pour premier acte de présentera nouveau
Nécrologie. — M. Blanchet, notre ces réclamations.
après-midi à la Préfecture.
sympalhique receveur de l'enregistreSur ces entrefaites survint le renvoi par
—0ment vient d'ôtro cruellement [frappé la Compagnie de l'employé Mondy, présiQ u i m p e r . — Vétérans de ISlO-l 1. dans son affection la plus chère par la dent du Syndicat. Ce renvoi fournil un
— La fèt^ du Drapeau. - Si le soleil, perte do Mme Blanchet son épouse, «•rief de plus aux employés mécontents et
cet astre si capricieux et pourtant tou- décédéo hier soir et enlevée à sa fa- lundi un certain nombre d'entre eux cessèrent le service.
jours si bien accueilli, consentà figurer mille à l'àgo do 32 ans.
ANNONCES
Etude de M° J. Peypon
Notaire à Quimperlé
V E N T E P U B L I Q U E AUX E N C H È R E S
DE MEUBLES
sine, glaces, commodes, armoires, grand bâtiment de deux étages, un
etc., le l(nit de bonne qualité.
puits et un jardin.
La vente aura lieu au comptant
Pour tous renseignements, s'adres5 0/0 en sus.
ser audit notaire, ou à M. ChrisLe Notaire charç/é de la vente, tophe GUERNALEG, propriétaire.
.1. i » E Y R O X .
EtudedcM"Blger, notaireà Bannalec
Etude de M° Etohécopar, notaire à
Quimperlé, successur de M ' T U A O iNouioz, 1.'), ruodu Gh;\teau.
A VENDRE A L'AMIABLE
L e D i i n a n e h e îlO O c t o l t r t ;
1 0 0 4 et jours suivants s'il y a lieu, U i \ E
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à une heure de l'aprés midi, en une à Quimperlé, Boulevard de la Gare,
maison située à Quimperlé, rue
n" 10, comprenant maison d'iiabitades Ecoles, n" 10.
tion ayant 4 pièces au rez de chausIl sera, par le ministère de M" Jo- sée,
4 pièces et un cabinet au preseph-Jean-Baptiste PEYRON, nomier,
grenier au-dessus, jardin et
taire à Quimperlé, soussl^'né, à ce
petit terrain.
commis,
S'adresser audit M" ETCIilOGOProcédé à la vente publique et
aux enohépet des meubles meu- PAR.
blants et objets mobiliers dépendant des successions de M. Vlctor- Etude de M" Etohécopar, notaire
Allaln Ravallec, en son vivant mai
à Quimperlé, i:^ rue du Gli;\teau,
tre .sellier, et de Madame Jeanne
successeur de M" TRAONOUKZ.
Potier, son épouse, tous deux
décédés à Quimperlé, et compris
en l'Inventaire dressé par ledit
A
V E N D U E
M« PEYRON après ces décès les
10 et 21 octobre 1901.
par A d j u d i c a t i o n Volontaire
Cette vente aura lieu A la requête
LE MARDI 29 NOVEMBRE 1904
de Monsieur Christophe Ravallec,
à deux heures aprôs-nildl
maître sellier, demeurant au bourj?
de Guldel (Morbihan), comme tuteur En VFAude de M' KTCIIKCOIWU
datif des mineurs Victor Ravallec,
Ln(^OlJl*K n U I I O I H T A I L L I M
soldat de l'artillerie coloniale en de Coat-Lamarre, commune do
arnlson à Rochefort (Charente- Trém'^.ven. d'une contenance de
nférleure) et Marcel-Eugène Raval- lieclares 49 arcs 20 centiares.
lec, à l'hospice de Quimperlé, nés du
S'adresser audit M" ETGIIEJOmariage de Victor Allaln Ravallec PAR.
avec Jeanne Potier.
En présence de M. Eugène-Adrien
Potier, maître menuisier, demeuran t EtudcdcM^BIger, nolalreà Bannalec
à Quimperlé, place Gambetta,
comme subrogô-tuleur desdits miA VENDRE A L'AMIABLE
neurs, en vertu d'une ordonnance
sur requête rendue par M. lo Présl
1 M V 0 P I U I 7 I É
dent du Tribunal civil deQuimperlé l I i \ E
le 25 octobre 1901, enregislrce
propveà tout commerce, slthée ?u
Il sera vendu notamment le mobi- bourg de Bannalec, en face do la
lier de cuisine et ustensiles, ctiani Mairie et des Ecoles, comprenant
bres à coucher, literie, tables, ma- une maisond'habltatlon,ayant cave,
telas, garnitures de cheminées, pen- rez-de-ctiaussée, étage et grenier,
dule, vaisselle, fourneau de cui- une autre maison d'habitation, un
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sur les propriétés de 'Ii/ Rolland et
Kéroné, situées en la commune de
Bannalec, près de la route n" 1()5, à
deux kllomèlres de Bannalec.
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et 74 hétras sur Kcroué.
2° lot. — 192 châtaigniers sur
Ty-Rolland et 110 ohâtaigniers
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Pour visiter, s'adresser aux fermiers de Ty-Holland et Keroué.
EtudedeM" Biger, notaireà Bannalec
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LE DIMANCHE 6 NOVEMBRE 1 8 0 4
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situé à Kèraiuliin,
en la commune
do Bannalec, ayant quatorze ans
de sève et contenant environ sept
heCarcs.
Exploitai ion très facile.
Pourvlsilcr,s'adresscrà M.BRINQUIN, fermier.
La Compagnie prit immédiatement les
mesures utiles. Aussitôt furent supprimés
les trains qui avaient été nouvellement
créés entre Lorient et Plouay, arrivant à
Lorient à 11 h. 46 et repartant à midi 22.
D'autres trairis encore ont été supprimés
et il a'est plus délivré de billets que pour
le train partant de Lorient à 9 heures du
matin.
Le nombre des grévistes est d'une trentaine d'après la Compagnie, de 90 environ
d'après le Syndicat.
La grève a été cause de plusieurs incidents dont qu3lque8-uns ont eu un certain
caractère de gravité, sans toutefois causer
d'accidents de personnes.
Lundi à midi, la voie a été coupée près
de'fhlex ; une machine de secours fut
aussitôt envoyée de Vannes avec des ouvriers pour effectuer les réparations nécessaires ; un rail avait été arraché et
placé en travers de la voie, les boulons
enlevés avaient été jetés au loin. Quelques
grévistes se trouvant sur les lieux à l'arrivée de la machine de secours furent arrêtés. Ils on été emmenés à Vannes et emprisonnés. Ce sont le chef d'équipe Le
Gouriérec, les poseurs Crochet, Picaut,
Bernard. Ils ont été depuis remis en liberté.
Dans la soirée, autre incident. Au moment où le train qui part de Vannes à 6
h. 40 pour Locminé, arrivait au Pont-duLoc, non loin de Grand-Champ, le mécanicien aperçut un aiguillage entrebâillé.
II ralentit aussitôt sa vitesse, mais pas
assez cependant pour éviter l'endroit dangereux. La machine, heureusement, fut
seule à dérailler. Personne ne fut blessé,
mais la circulation fut complètement interrompue.
Une locomotive de secours fut envoyée
de Vannes, mais il yavaitsurla voie tellement de las de cailloux qu'il fut impossible à cette machine d'arriver au terme
de son voyage. Les employés de la Compagnie durent s'y rendre en voiture.
En outre, le fil téléphonique a été coupé
entre Baud et Locminé.
Mardi matin, le train venant de cette
direction est arrivé à Lorient avec plusieurs vitres brisées.
• La cuve d'eau qui sert à alimenter les
machines de ^'annes à Locminé a été
complètement vidée.
A la suite de ces faits, la ligne est gardée, aux principales stations, par la gendarmerie.
Mardi, M, Rivoulot, ingénieur en chef
de la Compagnie à Vannes, s'est rendu à
Locminé, centre des services de la Compagnie et de la grève. On ne croit pas
que la grève doive beaucoup durer.
Quelques défections se sjnt déjà produites parmi les grévistes et la Compagnie a fait bannir à Locminé que tous
les employés qui ont cessé le travail
mardi sont considérés comme démissionnaires et sont priés de se faire payer.
Tribunal eorreetiunnel de CbàteaDilD
Audience du 27 octobre
Ghâteauneuf-du-Faou. — Coups et blessures. — Le Bras François-Marie, 26 ans,
cultivateur à Kerziéllou en Chàteauneuf-duFaou est poursuivi pour avoir le 20 septembre
dernier porté des coups à Pierre Dorval, 39
ans, cullivateur â Châleauneuf-du-Kaou, sans
provocation de la part de ce dernier II est
condamné à 1(5 fr. d'amende (sursis).
Jacques Le Guern. 21 ans, cultivateur à
Kerllous en Cliateauneuf, a le 25 septembre
dernier porté des coups â Urbain, .")C ans,
cultivateur à Cliateauneuf. Coût : 50 francs
d'amende.
Plonévez-du-Faou. — Délit de cfias>ie. —
L'Hours, Yves-Jean, SU ans, cultivateur au
bourg de Plonévez-du-Faou, a été surpris le
Etude de M° Manière, notaire
ù Quimper
A
17 octobre dernier, chassant sans permis.
Coût : le fr. d'amende. Sursis.
FOIRES ET
MOUCHÉS
a u i m p e r l é . — Foire du 28 octohre i PO^.—Taureaux, lekitag.,0.60; bœufs
de boucherie, 0 65 ;;vache8 de boucherie
0.60; bœufs de travail, élevé; boai^toas,
élevé ; vacheslaitlères, t. élevé ; génisses,
élevé ; chevaux, élevé ; porcs, 0.75 ; moutons, 0.80 ; veaux, 0.75 ; froment, les 100
kil.2L»»; Seigle,14.50:orge,13.»»;8aiTasln,
14.50 ; avoine, 13.50 ; pommes de terre,
4.50 ; beurre, le klL, 2.40; œufs,
ladouz., I.IO; Foin, les 500 klL, 45.»»;
laiUe, les 500 klL,. 20 à 25 ; son, les 100
il., 13.50; farine 1" quai., 31 ; 2«
quai., 25.»».
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commencé à courir le 15 juin et qu'elle est
à la disposition des porteurs pour recevoir
les titres pour la production.
Etudes de M" Lucas, avoué-licencié,
rue Vis,, à Quimper et de M«
Couderc, notaire à Pont-l'Abbé.
(liiiiomniâgaMilelers
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M. J.-M. L E GUERNEG
Vente par
Lieitatioii
a l'honneur d'informer le public
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En l'Elude dudit M" COUDERC qu'il vient de monter rue Clohars,
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Par arrêté de l'administration, i l
L'avoué poursuivant,
est défendu, sous peine de pourA. LUCAS.
suites, de prendre du sable à moins
A
V E i \ l ) R E
de dix mètres de la dune sur la
par Adjudication V o l o n t a i r e Etude de M" André Joncour, avoué- grève
Bellangenet. 11 est également
derendu
d'en prendre dans la
licencié,
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du
Palais,
n''
17,
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En l'Elude de M" dUlLLOU
grande dune des Grands-Sabla*.
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Ccorchures,
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Abcès, Furoncles,
D a r t r e s , Eczémas,
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NATURE, Mal blanc,
Ne faites vos pansements
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LA VENTE
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187] Feuillelon de V Union
Agricole
NOÉMI
LEGONNIDEC
Par Marc ANFOSSI
DEUXIÈME PARTIE
LUTTE
Bols du Nord
d'Amérique et duPays
PITGHPINE & CHENE
SCIERIE
OUVERTE
CHAPITRE V I
Où Bob Smith remporte
une formidable veste
—) Suite (—
— Heureusement que tu t'es dédommagé en effarouchant proprement le petit
sac plein de pièces d'or... fit Boissonnard,
admiratif...
— Oui... heureusement... Ce qui nous
permet à celte heure de fumer et de boire...
— Xq. nous la bailles belle, ricana Karkaradel. Les liqueui-s ici présentes viennent bel et bien de la cambuse dont nous
remplaçons, — avantageusement, — les
propriétaires.
— Et les cigares ont élé souleves ce
MÉCANIQUE
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a des prix très modérés.
— Quelle veste, mon Empereur ! fit
l'aimable Boissonnard.
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— Trésor caché rue Saint-Vincent, 1,
murmura-t-i', avec cela, cependant, on
pourrait faire quelque chose...
— Non, mon vieux frère, non... fil l'aimable Boissonnard qui l'avait entendu...
Ne t'entête pas à chercher la pierre philosophale... Assurément, c'est très tentant,
très alléchant, c6 fragment de phrase,
mais ça ne dit rien, rien du tout... N'avons-nous pas reconnu tous en chœur que
la maison n" 1 de la rue Saint-Vincent
est de fraiche construclion et que les pioches ont passé et repassé tout récemment
en somme, par ses caves et dans ses soubassements? Celle constatation toute
cruelle qu'elle puisse ôire pour nos recherche?, est exacte et topique, qu'en pensezvous ? Eh bien, au lieu de nous lamenter
ainsi, à la façon de feu Jérémie, il faut que
nous nous procurions le scapulaire de
l'avocat.,. 11 le faut, tu entends? sans
cela, il n'y a rien de fait et rien à faire...
— Tu n'y vas pas Je main morte, fit
Karkaradel. Il faut... C'est bien facile à
dire,.. Vois Bob Smilh, qui était si fendard la première fois, il ne s'offre plus, à
présent.., Et il fait le mort, l'english,..
— Ca n'a rien d'épatant... Chatéchaudé
craint l'eau froide... Laisse le se reposer
un brin cet homme... Il me semble qu'à
présent, c'est à noire tour...
— Boissonnard a cenl fois raison, s'écria
Hilarion en se dressant debout, farouche
et terrible. Non seulement je l'approuve,
mais ce tour qui est le nôtre, je le réclame pour ma fiole... C'est moi qui
pigerai le scapulaire de mon frère l'avocat.
— Bravo 1 s'écrièrent deux voix, pendant que Bob Smilh, l'œil oblique, girdait le silence.
— Mais, fit Karkaradel avec une négligence affectée que démentait son regard
inquisilorial dardé sur Hilarion, ne pensestu pas, vieux frère, que selon l'usage et
la coutume des personnes pieuses, M.
Prosper doit porter continuellement sur
lui le scapulaire en question?
— Assuréaient,fitl'ancien communard.
D'aucuns le portent par dévotion, d'autres
par superstition, d'autres ecfin, comme
moi, par habitude... comme qui dirait que
c'est un souvenir de famille... Tiens, regarde...
El découvrant sa poitrine velue, le bandit montra, en effet, un scapulaire, sur
lequel, au verso, était tracée une incription
composée de ces deux mots :
A GAUCHE
A gauche, fit Kaikaradel dépité !
Oui... Le Trésor est caché rue Saint-Vincent, 1... à gauche...
soussigné.
Agricole
et Maritime
(Louis BKAUFRERE)
V u pour légalisation de la signature, ci-conlre
97 ^ f
97 7 5
3 895
ôo:
715
"626
561
916
1.7o0
1 456
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4.400
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57 25
610 2 5
48t 7 ^
474 5 0
Et comme il se creusait encore la tète,
dans le fol espoir de trouver quelque indice...
— Non, fit Hilarion qui devina sa pensée constante... Non... I l faut la suite...
Cela est clair...
— La suite au prochain numéro, &t machinalement l'aimable Boissonnard.
— Oui... tu as raison, l'homme aux
maripge riches... Et ce prochain numéro,
conclut Hilarion, c'est mon frère Tavocat
du cours Saint-André.
— Mais, insista Karkaradel, je me demande une chose.
— Vas-y de ton voyage une bonne fois
pour toutes, fit Hilarion.
— Si le scapulaire n" 4, dont nous
avons besoin...
— Oh, oui, rudement besoin ! glapit
l'aimable Boissonnard.
— Si, dis-je, ce scapulaire est attaché
au cou de celui qui le possède, comment
fera Hilarion pour se le procurer?
— Pas difficile, proclama le forçat. Je
terrasserai l'homme après l'avoir attiré
dans un endroit solitaire. Puis, je lui enlèverai son bibelot. Un point, c'est tout.
— Et s'il crie, s'il résiste t
— Eh bien parbleu, ce sera facile tout
de môme...
(A
suivre)
Karkaradel songeait ..
Q U I M P E R L É . - Iiriprimerie spéciale de l'Union
Dernier
cours
^ os
o
PRODUITS
CI.MENTS
Horlogerie, Bijouterie
malin par moi dans un bureau de tabac
près du Grand Théâtre, fit modestement
l'agent matrimoaial. ii m'exerce à ne
plus rien payer... c'est bien plus pratique...
— En effet, dit Hilarion... Mais rassurez vous... Les louis nous serviront, et
beaucoup pour nos prochaines recherches...
Il va falloir se mettre à Irimer ferme
et dur... Il est impossible que nous laissions échapper le trésor...
— Ce n'est pourtant pas avec des découvertes comme celles que vient de faire
notre ami Bob que nous y arriverons celle
année, fit lamentablement Karkaradel.
— Pour en revenir à mon aflaire, poursuivit Hilarion, je croyais dur comme fer,
que l'objet avait été remis par les deux
marins entre les mains de la veuve de
mon frère... Pas du tout !... L'objet a dû
être donné par eux ou par d'autres mains,
— ce qui compliquerait encore la chose,
à mon autre fière Prosper, l'avocat. Bob
a cru bonnement s'emparer du scapulaire
de Prosper Legonnidec, alors qu'il mettait
la main sur celui du lieutenant mort...
Tout est donc à recommencer...
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