L`UNION AGRICOLE DU FINISTERE DU DIMANCHE 02 AU
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L`UNION AGRICOLE DU FINISTERE DU DIMANCHE 02 AU
21® A n n é e — N ' H 3 LE IXuMÉRO S T Organe Annonces judiciaires (la ligne).. 20 c. Anno;ices \oloiil.iiies — . . 2 5 c. Réclames — .. 50 o. QUIMPERLK LE Républicain Les aniioficiv .sont reçues au- hi/reau du Journal et d Paris dans toutes les Aç/erices. On traite à forfait pour les annonces répétées plusieurs /bis. L'ALIBI le répondait, quand tu frapperas les Irois coups à la porte de la maison, ne t'inquiète pas. .le serai probablement sorti... Êû tout cas, voici une clef, avec laquelle tu pourras pénétrer ici, par la porte de derrière... Tu as bien compri?, n'est-ce pas? — J'ai compris, monseigneur! — Il faut que je te dise, continua le Bâtard, que j'ai fiit, hier, une découverte intéressante. Je suis sorti, comme tu le sais, l'aprèi-midi, et le hasard, un hasard bien intelligent, celui là, m'a conduit... devine où î — Je ne sais, monseigneur ! — Dans rile des faisans I — 11 n'y a rien là d'extraordinaire, monseigneur ! — Evidemment I Ce qu'il y a de plus extraordinaire, c'est ma découverte ! — Et peut-on la connaître, celte dé-couverte? — Je vais te la raconter, Grégoire... Je suivais, plongé dans mes réilexions, la rive de la Uidassoa, ce lilet d'eau à peine ombragé par quelques arbrisseaux anémiques... Tout à coup, le chemin se rétrécit, devenant étroit au point de ne pouvoir donner passage qu'à une personne... Je le suivis quelque temps, puis je dé- Monsienr de SepUontainei; par Auguste F A U R E QUATRIÈME PARTIE L a Châtelaine de Saint-Jean-de-Luz VII Où !• BAtard de Luçon apprend i Grégelpe qu'il a fait une déoouvepte - Suite - — Tu descendras ce soir jusqu'au port et tu te rendras à bord de VInflexible , pour t'assurer que loul est prêt pour nous y recevoir, et que nos hommes n'attendent plus que le signal convenu. Dis-leur bien qu'à partir d'aujourd'hui ils regardent dans la direction de la maison, car la lumière ne va pas tarder à paraître... Ceci fait, et une fois tOQ inspection terminée, tu reviendras ici... A propos, si quelquefois personne ne les MERCREDI, VENDREDI Rédaction, Administration. torpellalion a précisément porté sur ces faits ; et le président du Conseil se sentant en mauvaise posture n'a pas craint d'opposer un simple démenti. 11 avoue aujourd'hui pour Vous eo souvenoz-vous ^ C'élaif qu'on 110 lui reproche pas d'avoir il y a quelques mois, à propos des par sa faiblesse favorisé le retour grèves agricoles dans l'Aude-el dans du scandale. Mais alors, i l a menti l'Hérault. Tous les journaux de il y a six mois, i l a trompé scieml'opposition protestaient oonlre les ment le Parlement et le pays. actes d'oppression syndicale et les Au fait, il les trompe encore auattentats réitérés contre la liberté jourd'hui. La circulaire adressée au du travail, l ' n Jépiité interpella le préfet de l'Hérault ne vise pas seugouvernement. lement les grèves agricoles elle — I l n'y a rien de vrai dans tout l)laide plulôt à propos des grèves cela, répondit imperturbablement le (le Marseille. M. Combes a pris cette président du conseil. Jamais les ou- voie dôlournôe pour llxer la docvriers n'ont fait preuve de plus de trine du gouvernement, en vue des sagesse : * C'est la grève modèle. » intei'pellations (|ui ne vont pas manOr voici que l'agitation recom- ([iier de Tassaillir à la rentrée. mence dans l'Aude et dans r i l o r a u l t . « L'administration, dit il, a le deI l fallait s'y attendre. Du moment voir de tenir la main à ce qu'il ne que les grévistes se sont vu pro- soit porté aucune entrave à la liberté posés pour modèles, on ne com- de la grève cl à la liberté du traprendrait pas pourquoi ils ne re- vail ci à celle do la circulation, commenceraient pas. Le président comme aussi de garantir, en toutes du conseil a senti que sa responsa cii'conslancos, la sécurité des |)erbilité allait être engagée et il a rédigé sonnes et dos biens. » C'est l)ien le une circulaire poui- réparer le mal moment do rappeler cotte doctrine qu'il â fait, pour reprendre les si simple après y avoir failli, tous propos qu'il a laissé échapper. les jours, depuis plus de deux ans. « Si j ' a i pu, à la tribune de la La Chamliro va-t-elle se contenter Chambre, dit-il, rendre hommage à do ces « paroles tardives >» démenla sagesse dont ont fait preuve les ties par les actes (|Uolidiens^ Il n'y ouvriers au déhi't des dernières aiua, domain, à la tribune, ((u'à regrèces agricoles, i l n'en faut pas l)ron(lro la cii'culairo mémo de M. moins reconnaître ({Wècliappant Combes pour dollnir le devoir du bientôt à leur direction le mouve- gouvernoniont, i)uis (|u'à se reloui*ment, sur plusieurs points, a changé ner vers les miiiisti-es et demander : de caractère et dégénéré en agita- — (,)u'avoz-vous fait de[)uis(iue vous tion dangereuse. » Autant de mots, êtes au pouvoir ( autant d'...erreurs. Si le gouvernement avait « tenu I l n'est pas v r a i que les ouvriers la main à ce (|u'il ne soit porté auaient fait preuve de sagesse « au cune entrave a la liberté du travail début des dernières gi'èves agri- et (le circulation », il n'y aurait pas coles » ; tout de suite ils ont porté eu la crise terrible (pii menace d'en atteinte à la lil)erté du travail « ils traîner la ruine de notre premier se sont répandus sur les roules ar- port de la marine marchande ; et rêtant toutes les charrettes, ils les ouvriers agricoles, |)uis(|u'on se ont empêché par des menaces et sert d'eux comme prétexte à dis des voies de fait l'ouvrier isolé de courir sui- ce sujet, ne seraient i)as se rendre au t r a v a i l ; ils ont établi loiités do l'ocoiumencer l'agitation des barrages ; ils ont molesté les et le désordre. petits cultivateurs » ; ils ont comIl y a huit jours à peine, le mi mis enfin, dès le début de la grève, nistre do lamai'inoel le ministre du tous les méfaits que M. Combes commerce essayaient encore par leur reproche aujourd'hui et dont i l une pression formelle de i)lier les prétend empêcher le retour. L'in compagnies mai'ilimes sous la ty Agricole de la Région du N o r d - O u e s t et DIMANCHE fA's nhonnementu xc paient d'avance. Sauf conventions, ils partent du i" nu du iù de chaque mois. D i r e c t e u r : Auguste TERRIER OCTOHUE LY04 [011 ¥&}X\[QU)ÏIÙQVUnion Dimanche 2 Octobre 1904 C E I V T I M E S m A m . i T t m m Paraissant Anronoss et RAsIames : CINQ Se A.nnonoe3 à QUIMPERLÉ, place Hervo, n" 9 bis On s'abonne au bureau du journal. On peut s'abonner l'Halement, sans frais, dans tous les" bureaux de poste, ou encore m adressant un mandat-poste à l'administrateur, M . Louis BEAUFRERE, place Hervo, à Quimperlé. rannie syndicale et ils donnaient durement éprouvés depuis la bataille du ainsi un encouragement pul)lic aux Yalou. Devant Moukden on ne mentionne pas grévistes. Les cho.sesont mal tourné. de changements appréciables dans les poLos syndiqués se sont mis en mau- sitions. Le corps principal des Russes se vaise posture devant l'opinion. retire au nord de Moukden, mais d'autre» L'arbitrage leur a été défavorable. corps importants défendent les flancs de l'armée. La crise s'aggrave. Des désordres On élève des ouvrages pour l'arlillerie, sont à craindre. Alors, vile, le gou- on creuse des tranchées protégées par des venement se replie, et cherche à se fils de fer. spécialement sur la route qui créer un « alibi » pour le procès vient de l'Ouesl et aboutit à Moukden. Au. Sud les approches delà ville on t é t é soi(pi'il sent venir. — Troj) tard ! gneusement minées. N ous n'échapperez pas à la resLe correspondant du Standard auprès ponsabilité terrible des trahisons de la première armée japonaise dit égaleaccomplies et des désastres qui se ment que le gros de l'armée russe, avec préparent. \'ous êtes les complices le général Kouropatkine, se retire au nord de Moukden, vers Thiéling. Ce dernier des révolulionnaires qui se redres- point est considérablement renforcé et est sent aujourd'hui contre la Loi, cou occupé maintenant par les Cosaques. t r e l a Société. Bien plus ; vous êtes leurs protégés. A i*ort-Artliiir Il serait trop commode, en v é Les nouvelles pessimistes mises en cirrité, de s'en tirer avec quchpies culalion ces jours derniers paraissent surbonnes paroles, lorsque tout cra- tout deslinéesà surchauffer l'enthousiasme ({uo : —- IJonsoir citoyens, je reviens des Japonais en vue d'un nouvel emprunt. à la bonne doctrine. — llalte-là. Rien, dans la siluation de la forteresse, ne présager sa chute prochaine et, pour L'alibi ne tient pas. Il y a llagrant fait la première fois depuis le début de la délil. Loris LATAIML. guerre, la résistance prolongée de Porl( République Franraise). Abonnements (UN AN) Ouimperlé (ville) 7 fr Finistère et départements limitrophes 8 — Autres départements 9 — Colonies et étranger I5 — Kouan ét de Liao-Ti-Chan que la garnison occupe toujours. Saint-Pétersbourg, .30 septembre. — Les informations particulières reçues aujourd'hui annoncent que le grand assaut des Japonais contre Port-Arthur a eu lieu du 22 au 2(> septembre. Les perles des Japonais auraient été considérables. L'escadre russe mouillée dans le port aurait pris part vigoureusement à la défense. I.e général Stœssel aurait adressé une nouvelle proclamation à la garnison l'exhortant à résister jusqu'au bout. AU JOUR LE JOUR L e président de la République M. Loubel est rentré hier à Paris, venant de la Bézuge de-Mazenc où il a passé près de deux mois. Il se rendra probablement demain, dimanche, à Rambouillet, où il chassera avec des arais. Les grèves de Marseille I.es entrepreneurs de manutention attendent, pour rouvrir leurs chantiers d'avoir recruté un nombre de travailleurs indépendants. Ce recrutement marche à grands pas et il est probable qu'il sera Artliur cause au Japon une certaine impacomplet pour lundi. Vendredi, environ tience. Les journaux demandent pourquoi 2.0X1 dockers avaient déjà adhéré au le général Nogi n'a pas réussi à réduire la contrat des entrepreneurs et signé un forteresse. Un journal qui se publie à Kobulletin d'engagement et d'adhésion aux kura dit : « Nous voudrions envoyer à conventions de mai 1903 et à la sentence l'illusire général l'épée bien affilée qui est arbitrale du 2\ septembre 1904. suspendue dans notre bureau. Quand on ne réussit pas à accomplir une lâche de Comme des troubles très graves, sont celle importance, le suicide, au Japon, possibles lors de la reprise du travail, et semi)!e tout indi(|ué ». que tout est à craindre des grévistes à outrance, l'autorité prend des mesures en D'aulres journaux, q-ui avaient annoncé conséquence. Elle semble résolue à proen termes chaleureux la capitulation de tège)- la liberté du travail. Des forces i'orl ArIhur. gardent un morne silence et assez importantes de cavalerie et d'infanne parlent même pas de la lutte sur la péterie ont été dirigées sur Marseille. ninsule Le peuple Japonais se rend comPour les inscrits, le conflit est à peu pte que la prise de l'ort Arthur est une près résolu. très grave ad'aire. Maintenant que le géM. Rivelli, secrétaire des inscrits marinéral Nogi, après une semaine d'hostilités ellroyables, n'est pas parve.iu à ré- times, a prévenu M. Pénissat que ses camarades acceptaient les conditions fixées, duire la forteresse, on émet l'opinion que en dernier lieu, par M. Charles Roux, PorlArtliur pourrait bien résister pen pour la Compagnie Transatlantique. dant deux ou trois mois Pour les litiges à venir, on s'en remetOn télégraphie do Vladivostok que, d'arail à un arbitre, qui serait probablement prèsdes informations provenant de PortM. Gabriel Boyer, président du tribunal Arlhur, deux torpilleurs cl un steamer de commerce. japonais ont heurté des mines et ont coulé il Guere Bosso-Japnas le Lu SitiiHtion I.a presse japonaise coramenle l'annonce de la formation d'une seconde armée russe Les Journaux japonais disenlque, en tout CHS, comme c'est sur la Russie que retombe la responsabilité de la prolongation de la guerre, le Japon est prêt à continuer le combul résolument, puisi|u'il se croit en mesure de meltre toujours en ligne une armée plus nombreuse et plus puissante que celle de la Russie. On ajoute que, aucun embarras d'ordre financier ou économique ne s'étant fait sentir jus(|u'ici, on est en droit de supposer (lue, dans une épreuve d'endurance, le Japon n'aura pas le dessous. De Sainl-rélersbourg, on mande que le général de Grippenberg partira au comineiicemenl de la semaine prochaine pour Klnrbine, où il établira son (juarlier général jus(iu';\ ce (|ue la mobilisalion de la seconde armée soit terminée. Kn altcndant, il s'entendra avec le général Kouropatkine sur leur plan conjoint de campagne. L'emi)ereur est parti pour Odessa, où il va passer en revue les Iroupcs du s^' corps, en parlance pour riCxtrème Orienl. Les tètes de colonne de ce corps d'armée n'alleindront Klinrbine (jue vers la fin de novembre. Acluelloment, le Transsibé rion transporte des hommes destinés à combler les vides des corps sibériens, si bouchai sur une grande place, où poussait une herbe courte et drue que brojtait un troupeau de chèvres... Il y avait là une cabane, au seuil de laquelle un chevrier jouait dans une sorte de cornemuse des airs pyrénéens... Plus loin, s'élevait un bAtiment qui avait tout l'air d'une ferme : ligure-loi une tour rectangulaire dans laquelle on accédait par une porte cochère... Il y avait là l'écurie, la vacherie, la bouverie, la bergerie, la porcherie, les grarges... que sais-je... Au moment où je passais, la porte était entr'ouverle, et j'aperçus, occupées, au milieu de la cour, à caresser un petit agneau tout enrubanné... devine encore?... — Je ne .sais, monseigneur ! — La duchesse de Septfontaines et Ilubertine! — Voilà qui n'est pas binai I — Mon premier mouvement fut de demander au chevrier quelques renseignements touchant la présence de ces jolies dames dans cette obscure métairie... Mais j'ai réfléchi qu'il valait mieux ne rien dire : j'ai contourné la maison, puis j'ai rebroussé chemin, chorobant àm'expliquer le séjour de la duchesse et d'Hubertine dans l'île des l-'aisans, et voici ce que j'ai trouvé : le Septfontaines, ou plutôt le dans le voisinage de l'orl-Arlhur, ces jours derniers. De plus, un croiseur japonais, du type Kifolui, a re(;u de graves avaries. Selon des informations do Tché-Fou, les asségeants ont continué leur attaque avec vigueur et son! maintenant un mille du chanq) de courses. La siluation de Porl Arlhur paraît devenir de plus en plus critique. Les Japonais se seraient emparés de toutes les principales forlifloalions de Porl-Arthur, sauf des forts de la Montagne d'Or, de Ki- S'gismond, avec son ll iir maudit, a éventé la mèche ; nos ennemis connaissent notre présence ici, et leur premier soin a été de meltre en sûreté la duchesse et Ilubertine .. — Votre raisonnement est on ne peut plus judicieux, monseigneur ! — J'ai demandé à un petit p;\lre du pays le nom de ce chevrier ; il m'a répondu qu'il s'appelait l'rancesco. Je retournerai bienlùl dans l'i'e des Faisans : je verrai le l'rancesco en question, et lui oITrirai une fortune s'il veut me livrer la duchesse et Ilubertine. Il y a bien des chances pour que ce déguenillé accepte, et se laisse séduire par la perspective de palper la forte somme... — Je ne suis pas loul à fait do votre avis, monseigneur ; le Sepifonlaines n'a dù remettre la duchesse et II ibertine qu'aux mains d un homme silr... El puis, ces paysans basques sont en général d'uce liilélité, d'une loyauté à toute épreuve ; ils cachent, sous leur manteau de bure ou sous leur justaucorps de cuir, plus d'orgueil et de lii'rté que ces grands de Ca?tille qui, la Toison d'or au cou, fou e it les dalles de l'Kscurial. Ils sont tous grands d'Espogne dans ce pays-ci, avec leurs nids d'aigles pour palais et leurs Fin «le lu ^rèvc «les inscrits Marseille, 30 septembre. Les équigages de la Compagnie Transatlantique se sont réunis cet après-midi à la Bourse du Travail et ont, après discussion, accepté dans son ensemble le projet de contrat qui leur était soumis par le directeur de la Compagnie Transatlantique. Les équipages dos autres Compagnies ont également accepté ce contrat. Une délégation s'est rendue ensuite chez M. Pénissat, pour lui faire connaître les « fueros .) pour apanage, et, s'il eût vécu de leur temps, le cid Gampéador, Rodrigue-Ruy-Diaz de Bivar, précédé de tous ses clairons de bataille et de toutes ses fanfares de gloire, n'aurait pas fait baisser les yeux à un bon Basque de Biscaye 1 Le Bâtard réiléchit quelques minutes, tout à coup : — Tu commences à m'échauffer singulièrement les oreilles avec tes aperçus sur la nob'e'se de rœ ir de tous ces loqueteux, qui vivent sur ces cimes indigentes, berçmt les crampes de leur estomac famélique aux accords de leur lligeolel à cinq trous. Je te dis, moi, que ce Francesco ne résistera pas à la séduction des pisioles... Dii reste, si par hasard i l avait l'oreille trop sourde, j ' a i , Dieu merci 1 d'autres arguments à mon service, er, tu le sais, Grégoire, je ne me gênerai pas pour les employer 1 — Je souhaite à Votre Seigneurie, dit Grégoire, de ne pas être obligée d'en arriver à de désagréables extrémités. Les solutions paciliques sont toujours, de beaucoup, pn^férables aux moyens violents, d'aulanl plus que ces derniers ont toujours le désagrément d'attirer Tattention des curieux et des indiscrets I Suivre) décisions qui viennent d'êlre prises et qui mettent lin au conliit. La délation dans l'Armée Sous ce lilre, le Malin, qui vl<;oureu8e campagne conire André, pnhlio, sous la plume dacleur en chef, M. Slépiiane la pelile iiisloire suiyanle : mène une le général de fou réliuuz iiine, Dimanciie malin, le .loitrual officiel qui publiait la promotion niililairo d'automne nous apporliiit le souvenir cl la preuve d'une de ces abomiiial)los pratiques st^'vissant aujourd'hui dans l'armée, l'a alinéa du décret présidentiel nommait capitaine de dragons un lieutenant de cliasseurs. Je ne veux pas ciler de noms pour nCl pas alimenter une polémique qui est déjà sufllsamment ardente. Maissavezvous ce qu'élail ce lieutenant de chasseurs.? Je vais vous le dire... A un âge où d'autres no songent qu'au plaisir, i l demandait, lui, à partir pour les colonies, f n e expéditioa s'organisait au Soudan; il obtint d'en être. L'expédition fut une des plus rudes de ce rude pays ; aucune privation ni aucune souffrance ne furent épargnées à la petite colonne. Au cours d'un engagement meurtrier, ce lieutenant eut le bras fracassé par une balle tirée à moins de quinze mètres par un fusil Uemington ; il no descendit même pas de ciieval pour se faire pan.ser. La blessure mal soignée empira el. par deux fols, on fut obligé de casser le bras de l'ofiieier pour opérer une suture. Il rentra en France, mutilé, infirme, le bras réduit a l'étal de loque. 11 demanda à venir à l'aris pour se faire soigner : on l'affecta à la Tunisie. .eiler, Chicago, 12,000,000 ; Otto Young, Chicago. 10,300,000; H,-C. Frick, Pittsburg, Le Message)" de Cromladt annonce 0,000,000 ; F. VVhite. Ballimore,8,000,000 ; que l'idontilé de l'assassin de M. de W. Chessman, Denver, (>,000,000 ; J,-M. Plewhe a été découverte. Scnrs. Boston, 4,500,000. 11 esl lils d'un négociant de la vil e Cela pour la propriété immobilière. d'Oufa nommé Sazonow ; il fut éludiHnt Mais il y a aussi quehiues Indications inà l'Université de Moscou, puis déjjoilé éressaiitc's dans les chill'res de la fortune dans la province de Tomsk, il uù II s'émobilière. M. Carnegie, par exemple, est chappa pour revenir dans le Sud de la mposé pour un revenu de 25 millions de Russie, rancs ; M. I^ockefeller, pour 12 millions, Il travailla ensuite dans les rédaclions etc. do journaux et à l'administialloii des chemins de fer. Sazanow, qui est presque complètement Nous engageons nos lecteurs à lire l'avis guéri, sera prochainement transféré de des Grands Magasins du Printemps de Paris, riiôpilal à la prison, où il sera mis en que nous pujjiions aux annonces. cellule. Les bruits sensaiionnels concernant sa prétendue évasion sont absolument faux. A G R I C U J L X U R E A L'Assassin de M. de Ple-whe LA HERNIE GUÉRIE PAR LE BANDAGE ELECTRO-MEDICAL Nous ne comptons plus les merveilleuses guérlsons ohlenues par le Bandage EleclroMéclical, si cl si souple qui, savamment approprié à chaque cas, apporte avec lui un bien être considérable et amène la guérison sans gène ni fatigue. D'innombrables lettres de reconnaissance sont venues récompenser les docteurs MAHIK "''réres de leur humanitaire dévouement. Prenons au liasa.rd 'quelques-unes de ces guérisons si rapidement et si agréablement obtenues : Lesquer Isidore, à Kergrenne, commune de Quéven (.Morbihan), {îuéri en 0 mois de deux liernles qui dataient de 1.5 ans; Le Ills de Mme Joseph Kolle, à Klven (.Morbihan), guéri en (i mois d'une hernie de naissance ; Le lils de M. Le Meur, fadeur à Quimper, guéri en queUiues mois d'une hernie énorme. Ces magniriques résultats obtenus sans fatigue et sans souiïrances n'ont pas besoin de commentaires. Aussi n'achetez plus de Bandages, avant d'èlre venu constater par vousmême les bienfaits incomparables du Bandage Electro-Médical des docteurs xMAHlK Frères. 10.S, Rue de Rivoli, à Paris. meliri en vue de la création de prairies dont on ne peut malheureusement pas juger de la réussite, car elles viennent à peine d'être semées. Primes spéciales La Commission a vu peu de laiteries l)ien organisées, elle le constate avec regret et décerne une médaille d'argent à M. Durand René, précité. Quant au bon entretien du fumier aucun prix ne peut être décerné, el la Commission esl unanime à souhaiter que le canton deBannalec, pour compléter les progrès constatés se tourne vers la création de fosses à purin et améliore l'entretien de ses fumiers. B U L L E T I N DE LA PECHE Conoarneau. — !Je notre correspondant le 29 : La pêche à la sardine donne toujours des résultats superbes. La moyenne par tjateau est de 10 à 12.000. Le prix était ce matin â 10 ^ francs le mille, il esl tombé ce soir à \ fr. Les usines sont combles. Un Conoours pomologique à Quimperlé Les prôditions du Vieux Major pour ocAprès quelques hésitations, l'idée tobre : d'oi'g-.iniser un concours pomologique « Du 1'''' au 4. nunL'eiiN, variallons l)rusDouarnehez. — De notre correspondant ques dans la tempérahire : ".> !'u s, boiin et d.iiis iioli'o déparlemcnt sous les ausle 29 : chaud au I I , couvorl. pinios p;ir ré- pices do l;i section de rAssociation La pêche est toujours assez convenable pour glons. 12 au M, beau : 15 ;m pluies ora- pomologique que l'on y a créée en 1901, les I.'JO a 200 bateaux qui sont encore dans geuses avec réchauH'cniOMl trcs sensible : a fini par pren.lre corpii et la chose est notre port. 21 au :>1, beau, chaleurs au-dossus Uo la à peu près décidée pour la fin du mois Le :jO : Pêche bonne plusieurs bateaux normale. » ' rallient.^ d'octobre. Docteur Des.^ndhe. Je laisse à ceux qui sont à la lête du Audierne. - De notre correspondant le 30 : Les personnes atteintes de hernies et qui Les pays où l'on vit le plus vieux niouveineiit le soin do rédiger le proLa pêche continue â être très bonne, 10,000 Ce j i e sont pas, — quoi qu'en disent et gramme définitif qui ne lardera pas à veulent guérir doivent venir se faire l'appli- en moyenne par bateau, poissons 14-lG au cation de ce merveilleux bandage Electroquart, vendu de 10 â 12 fr. le mille, S au qu'en pensent certains hygiénistes, qui paraître. Mais je voudrais e.xhorter les Médical à : Or, ceci se passait il y a quatre ans, et en quart de 2.") â 28 fr.. le mille. 000 bateaux enprélendent que le froid conserve — les cullivaleurs, propriétaires, instituteurs, CONCARNEAU le jeudi 13 octobre, Hôtel des KH)l, le ministre de la guerre inscrivait lolieuviron se livrent actuellement â la pèche à la pays du Nord. Même au cœur de l'été, il amateurs, à préparer immédiatement Voyageurs ; tenant d'oftlce au tableau d'avancement... Kn sardine dont 400 de Douarnenez. esl prouvé que le séjour du Midi estinlile vendredi 14 octobre, Hôtel 1{K>1, vous entendez bien... tVest le i'.') septemleur exposilion et apporter ainsi leur duQUIMPERLÉ nimenl plus sain et plus hygiénique. Lion d'Or ; bre lîWi. trois ans et demi plus lard, que le QUIMPER le samedi 15 octobre, Hôtel de D'après un statisticien ailemand, la pro- part dans celle première manifestation lieutenant fut nommé capitaine, l'ourquoi ? Je portion des centenaires est bien plus locale qui sera suivie de beaucoup Frctnce ; vais vous le dire encore... LORIENT le dimanche 16 octobre, Hôtel de grande dans les régions chaudes d'Eu- d'autres, il faut l'espérer. Ce lieutenant avait un père qui était général Bretagne. de brigade, en passe d'être nommé divisionrope que dans les climats froids. Ainsi, En créant ce concours, il faut enviCeintures pour maladies du ventre naire. or, à l'époque où se confectionnent les la France ne compte que 213 centenaires sager un double but : 1" Nous procurer promotions, une tlche fut rédigée au minisInspection académique el l'Angleterre I K) ; l'Ecosse, la Suède et les moyens d'étudier noire production tère de la guerre - j'ai eu celte tlche entre les la Norvège, si fréquentées par les touM. Bernaux, nommé inspecteur d'acalocale et de la perfectionner en sélecmains — qui portait ces simples mots : « Mme ristes, ne peuvent aligner respecllvement démie dans le Finistère, en remplacement la générale X... va à la messe. » .\u-dcssous. tionnant les fruits, en répandant les que 10 , U) et 22 centenaires. de M. Séris, est arrivé hier à Quimper le paragraphe du ministre de la guerre avait La Belgique n'en possède que 3 et le bonnes variélés, les nouvelles méthodes été apposé avec ces simples mois : non ». i:i pour prendre possession de son poste. D E B A N N A l . E C le général n'avait pas été nommé divisionDanemark 2. Quant à la patrie de Guil- et les instruments de progrès. naire, el, pendant quatre ans. le lieutenant, 2" Nousdevons organiser, par une rélaume Tell, elle n'en compte pas un seul. Rapport <lc lu Coniniision ciiarmaintenu sur le tal)leau d'avancement, ne dePonts et Ciiaussécs Et comparez maintenant ces chill'res à clame judicieusement faite, la vente des ICcc <lc la visite des fernies vait pas être nommé capitaine, cause de M, Peltier, commis des ponts et chausceux dont s'enorgueilllsent. par exemple, excellents produits que nous aurons cette fiche, on poursuivait jusque dans l'en«lans le canton de itannalec* sées de 3" classe, attaché au bureau de l'Espagne el la Serbie, pays chauds et fabriqués et, dans notre petit congrès sfant, après le père, je ne sais quelle haine imMessieurs, l'ingénieur en chef du Finistère, à Quimpauvi'cs. on la population vit souvent de mettre à l'ordre du jour l imporlanle bécile de sectaire. Le sang donné pour le draper, est élevé à la 2- classe de son grade. privations, mais où elle a le bon et clair peau, la mutilation du corps pour la cause du J'ai l'honneur de vous présenter le rapport question des débouchés. pays ne suftisaient pas à expier le crime de la M. Daniélou, commis de 4« classe, égasoleil pour se réchauU'er la moelle des os. de la Commission chargée de la visite des fer11 faut donc que toutes les régions, mes pour le canton de Bannalec. mère qui allait à la messe... lement attaché au bureau de l'ingénlear L'Espagne a loi centenaires, el l'on en Les concurrents pour la bonne tenue des en chef, est élevé à la 3' classe de son compte (w.ô en Serbie, pour une popula- loules les communes de notre déparleinent qui ont des pommes, les amènent fermes élaient peu nombreux mais très sé- grade. tion de 2.2ôO.(}LtO âmes. Ces dispositions auront leur effet à daMainlenant, vous le savez, dans le Midi, à notre concours do fa(;on à pouvoir ju- rieux. Depuis le dernier concours, l'outillage a été Mariage Royal ger leur mérite et les comparer à celles du l"' juillet dernier. on exagi'i'e tout, même les centenaires! perfectionné dans le canton, et toutes les culque l'on nous propose des pays voisins. tures s'en ressentent, de même que l'assolefn'^ dépèche de Berlin annonce les Il faut que chacun envoie son cidre à ment dans lequel la jachère morte a presque fiançailles — qui seront bientôt ofUcioile La protection des sites Fortunes américaines ment notifiées — du roi Alphonse X l l l Quimperlé pour que l'on établisse plus complètement disparu. Celle-ci a été remplacé M. Maruéjouls, ministre des travaux avec la duchesse Marie-Antoinette de Des rôles que vient de publier l'admi- nettement la vaknir de chacun de nos généralement par un pâturage convenablement publics, vient d'adresser aux ingénieurs La Commission esl heureuse de constaMecklembourg-Schwerin. Cette faiiiille, nistration des contribulions américaines, crûs, leurs qualités, leurs défauts, leurs choisi. en chef des ponts et chaussées une circuter que partout où elle a passé les routes sont si rien ne vient contrecarrer ce projet nous extrayons quelques noms de prolaire dans laquelle il rappelle la nécespropriétés spéciales comme boisson en bon état. d'union, aura donné à l'heure présente priétaires fonciers : sité de protéger les sites et paysages qui Grâce â l'exemple de cultivateurs de mérite courante, do luxe, cidre mousseux, ciune future impératrice à rAllemagiie, une M. Field. Chicago, •10,000,000 dollars forment comme le domaine artistique nadont nous ne voulons pas ciler les noms de dre de conservation, d'exportation, etc. future reine au Danemark, une reine à tenir compte (ine le dollar vaut 5 fr ) : crainte de blesser leurs modestie ; le canton lur.'l de notre pays. Une société s'est Il faul que l'on mette à part la petite de Bannaloc esl celui dans lequel la création fondée dans ce but, il y a trois ans, sous l'Espagne, La duchesse Marie-Anloinette J-..I. Astor, New-York. 3.5 30().0(X) : W . question de clocher et ne voir que, par des prairies naturelles est lejplus développée : la présidence d'un membre du Parlement, a deux ans de plus que le roi d'Espagne Weighiman, 'IMiifadelphie, 30.000,000 : \V'"Aslor, New-York, •27,000,000 ; L. Z. une saine émulation tout amicale, l'ave- ce fait a eu pour résultat immédiat le parfait le député Beauquieret, tout récemment, qui n'a que 18 ans. du bétail que la Commission a été nir bientôt prospère de notre produc- entretien la Société du Touring Club de France heureuse de constater. vient de créer un « comité des sites et tion cidricole. Après ce court e.xposé général, la Commismonuments pittoresques » ayant pour 11 y a pléthore de pommes cette année sion propose à l'unanimilé de décerner le et nous craignons la mévente ou lavenle prix, a M. Ollivier René de Penhoat en Ban- mission de rechercher les moyens pratiques d'assurer celte protection. à bas prix. Il faut que cette lc(;on serve nalec. La ferme de .M. Ollivier, est incontestableLe ministre ajoute : à nous organiser pour créer des mar- ment la mieux tenue de celles que nous avons ques et des crûs. Certes, il ne faut pas visitées; sa superticie (st de 155 hectares, nourLe service des ponts et chaussées a fréquemC'est mercredi prochain, — au lieu de lundi, — que les délégués de Quimper (pour les rissant 'il léles de bêles à cornes, 5 clievaux ment, et non sans bonheur, fait la preuve penser arriver immédiatement à des réservices de transports par omnibus-automobiles projetés entre Quimper-Heg-Meil Béno et une dizaine de porcs. qu'un ouvrage judicieusement placé ou bien detet Qulmper-Concarneau) el ceux de Quimperlé (pour le service Quimperlé-Le Pouldu), sultats sensibles, mais ce concours est encadré dans un ensemble pittoresque vient G.àce à l'emploi judicieux des engrais chiIront visiter les usines de Dion-Boulon à Puteaux, el se rendront ensuite en automobile, la première pierre de l'édifice, il faudra miques et des 'amendements calcaires, M. ajouter une réelle beauté d'art à celle qu'a en Normandie, accompagnés de M. Yves Guédon, ingénieur, pour voir fonctionner le faire suivre d'autres, par exemple Ollivier a réussi à introduire la culture du créée la nature ; il n'ignore pas d'aiPeurs qu'il sur place les services automobiles qui y existent, et se procurer en même temps tous les tous les deux ans en en changeant le froment dan son assollement. La création lé- suflil d'un détail choquant inconsidérément cente d'une fosse à purin lui permettra à l'a- placé dans un projet pour nuire à un site jusrenseignements qui leur seront utiles auprès des sociétés qui exploitent ce mode de siège. que-là réputé et en compromettre à jamais venir de recueillir d'une façon plus complète transport, et également auprès des populations qui les utilisent. leur retour, les déléA force de nous sentir ainsi les coudes, ce précieux engrais trop souvent perdu. l'harmonie. gués communiqueront aux intéressés, dans une réunion ultérieure, les résultats, de la nous aurons conscience do notre valeur Quoi qu'il en soit, ces vérités, bien qu'éléLa Commission a le regret de ne pouvoir mission dont ils ont été chargés. L'Assemblée décidera alors, suivant leurs renseignementaires, ue perdent point à être répétées; accorder qu'un rappel de 2* prix â M. Quéré, pomologique et de notre force, et nous ments, s'il y a lieu de jeter délinilivemenl les bases d'une société et d'émettre des actions. importe même d'y donner une sanction forons apprécier et payer (c'est là le de Kérentiec en Bannalec, pour bonne tenue ilpratique. de ferme. A la réunion qui eut lieu la semaine dernière à Quimper, on envisagea la création de Je vous serai obligé, eu conséquence, de Le second prix est décerné à M. Sinquin deux lignes, l'une qui desservirait Quimper el Beg-Meif avec embranchement sur Bénodet, point essentiel) nos produits comme ils le méritent. transmettre aux agents placés sous vosordres Louis, du Menec en Bannalec, dont la ferme l'autre qui relierait Quimper et Concarneau. Je compte donc sur le dévouement de .W lieclares possède un troupeau de 47 bêtes les instructions nécessaires pour que, dansles Le matériel de la première ligne se composerait de trois voitures-omnibus de 18 places alTaires de toute nature : exécution de noucornes, 7 chevaux. Les bovidés sont en et de deux breacks automobiles, plus légers, contenant de 10 à 1-2 personnes, pour faire le des instituteurs, sur l'appui des pomo- àexcellent velles voies de communication croûtes, cheétat. L'attention de la Commission service depuis l'embranchement de la route jus(|u'à Bénodet ; il y aurait, pendant la saison logues convaincus de notre beau dépar- a été surtout atjtirée sur la porcherie dont les mins de fer, tramways, etc.), rectifications de d'été, six départs par jour de Quimper et autant de Beg-Mell et de Bénodet. Le service tement — el ils sont nombreux — pour Ki élèves sont remarquables. Depuis deux ansj ctiemins, alignements, permissions de voierie, pourrait cire prolongé pendant l'hiver avec les réductions que commanderait l'expérience. assurer le succès de notre concours et M. Sinquin a converti en riches prairies 4 hec- plantations ou vente d'arbres, etc., etc., ils Ces mêmes voitures, comme dans le projet Quimperlé-Le Pouldu, transporteraient les je suis sûr que les propriétaires el fer- tares et demi de landes grâce au caplage d'un aient toujours présente à l'esprit robligation qui s'impose, dans l'aloption des tracés et cours d'eau qui lui procure également un colis postaux et les bagages. Tout compris la création de celle ligne exigerait un capital miers qui sont les premiers intéressés excellent abreuvoir pour ses bestiaux^ Ces l'exécution des travaux, de respecter les beaude 94.000 fr. tés naturelles et, dans la mesure du possible, améliorations faites dans des conLes dépenses de la ligne de Qulmper-Concarneau, qui aurait des chances d'être plus à cette réussite comprendront tout le dilTérentes d'en augmenter l'intéiêl. ditions très dittlciles ont nécessité de fortes parti qu'ils peuvent tirer do celte mo productive, car elle durerait toute l'année, s'élèveraient à environ œ.OOO fr., soit au total dépenses de lenq>s et d'argent. — 0— desie mais si utile manifestation. un capital de 154.000 fr. à trouver. Le p)'ix esl accordé â M. Guillou de la; Kn terminant, je me permets do faire Ville Neuve-Eglise-Blanctie en Bannalec. Quimperlé.— propos de Savah Ce service, qui bénéficierait des dépenses déjà faites pour la première entreprise, comliernhart.— La grande tragédienne puporterait trois omnibus automobiles de IH places, plus un camion-automobilo pour les gros un appel énergique à toute la presse Plantes sarclées, Prairies artificielles blie actuellement ses « Mémoires » dans bagages et les colis de marchandises. départementale pour nous assurer de une revue étrangère. La première partie, La Commission d'inltlalive nommée à Quimper pour étudier ces projets se compose de son concours, certain que je ne frappe La Commission propose de décerner le 1«' MM. Tréhony, Teurtroy, mécaniciens; Maidon, maître d'hôtel à Beg-Mell; Le Berre, pas en vain à sa porte car tous nous prix pour cette catégorie, A M. Durand René, dit le Gil Blm, contient des détails fort à Kernicolas en Le Trévoux, qui lui a présur l'enfance de Sarah. négociant, et Rancillac. camionneur à Quimper. connaissons son dévouement à la cause senté un champ de betteraves, bien réussi intéressants Sa mère, grande voyageuse, laissait M. Tréhony a été délégué par la réunion de Quimper pour aller à Paris et en^ Nor agricole. ainsi qu'une belle culture de trélle. souvent sa tille aux soins d'une vieille domandle, avec les délégués de Quimperlé, voir fonctionner les services similaires. Le mois d'Octobre GHROND liI E RfilIOHiLE LES TRANSPORTS AUTOMOBILES J. CllGCMtirKLLIî, Diroctcn)' de la Station mique du Finistère. agrono- L'état de la récolte Voici l'élat approximatif do la récolle de froment, du méleil et du seigle, dans notre région, d'après les rapports fournis par les professeurs d'agriculture, dans les six semaines qui ont suivi la moisson. Type des automobiles destinés au service entre Qui.pperlô-Le Pouldu et Quimper-Beg-Meil Fliiifiitèro. — Proment : 57.800 hec tares ensemencés, produits en grains, L05'3.100 hectolitres ; métell : 7.050 hectare, produits 101.010, hectolitres ; seigle, 20.400 hectares, produits, .300,3(')0 hectoll très. Hlorlillinn. — Froment: 45,1)00 hectares, produit, (>05,880 hectolitres ; métell : .580 hectares, 7,.'<82 hectolitres; seigle: 78,000 hectares, 1,009,800 hectolitres. rAtc8-<lii-IVor(l. ~ Froment. 98,985 hectares, produit 1,003,257 hectolitres métell : 5,75.1 hectares, 97,801 hectolitres solglo, 20,070 hectares, 372,168 bectolUres Le second prix est accordé à M. Gourcuff Auguste de l'enfrat en Le Trévoux. Le troisième prix à Mme veuve Gornouec au bourg de Bannalec. Le quatrième prix à M. Tallec do Kernabat, en Bannalec. Prairies naturelles (.,a Commission propose comme premier prix dans celle section à M. Kerhervé Louis, de Kerprlma en Bannalec, qui a créé dans des conditions très difllciles une prairie superbe bien irriguée sur les parties hautes et convenaljlement drainée dans les parties basses. Le second prix est décerné à M. Capitaine Jean, de Keromnès, en Bannalec, qui a créé avec de grandes difilcultés une prairie de 7 hectares. Le prix â M. Jaouen Louis, de Kerny, en Bannalec. Le 4» prix à M. Le Tallec Yves, de Kerentoc'ti. Le .">« prix à M. Guibau .lean-Marle, de la Villeneuve, en Kernével. Le 6" prix â M. Guillamet Kramois, du Mirmit. en Bannalec. La Commission a visité également et remarqué avec intérêt les Importants travaux exécutés par M. Marsllle dans sa ferme de Tro- mestique originaire de Quimperlé, que la nostalgie ramenait fréquemment en son pays natal. C'est dans ce coin si pittoresque de la Basse Bretagne que Sarah Bernhart reçut les premières Impressions de la nature. C'est aussi dans la petite maison de sa bonne qu'il lui arriva un accident qui faillit lui cire fatal : Sarah tomba un jour dans le feu. « J'étais entourée deflammes, dit-elle dans ses « Mémoires »; les voisins, accourus aux cris de mon père nourricier, m'enfermèrent dans une armoire, avecdii lait frais, et je fus sauvée !... » C'est donc grâce à cette singulière thérapeutique que furent conservés les Jours de la fillette qui a fourni, depuis, une si longue et si glorieuse carrière dramatique. IJCS lecteurs de l'Union Agricole savent d'ailleurs que rilluslre comédienne est souvent venue demander à la Breta gne, l'Isolement et le repos nécessaire après la vie fiévreuse de l'année théâtrale. Sarah liernhart a séjourné plusieurs fois dans nos stations balnéaires, à Beg-Mell surtout. Enfin, elle est, depuis une dizaine d'années, la châtelaine d'un vieux fortin qu'elle a acheté et aménagé à la pointe des Poulains à Belle-Isle-enMer.. —0— Q i i l i n p c r l é . — Voici le programme de la fête Saint-Michel. Samedi 1" Octobre De 8 h. à 9 h. — Concert par la musique des sapeurs-pompiers sur la place Sl-Michel. 1° Le Rugissant, pas redoublé... BIDAINE. 2' Mazurka de Concert STROLB. 3' Cijhèle, fantaisie BA.TUS. /I* Polka Espagnole GENTIL. XXX. 5° Quim-perlé, quadrille Le chef de musique, G. CLIAILLOU. A 9 heures. — Grande retraite aux llambeaux. La retraite suivra l'itinéraire suivant : Place Saint-Michel, rue des Ecoles, rue Mellac, roule de Pont-Aven, boulevard de la Gare, rue Clohars et place Saint-Michel (dislocation). Dimanche 2 Octobre A 9 h. 1/2. — Courses de chevaux (roule de Pont-Aven), au galop. — l " prix, 25 fr. ; 2«, 15 fr. ; 10 fr, Au trot. — 1", 25 fr. ; 2», 15 fr. ; 10 fr. Consolation. — 1" prix, 15 fr.;2% 10 fr., 3», 5 fr. Les chevaux gagnants devront rentrer en ville, avec le délilé par la rue Mellac. Les prix seront distribués place Saint-Michel. A 1 h. 1/2., roule de Moëlan. — Courses de vélocipèdes. - l " course (réservée à l'arrondissement de Quimperlé). — l"' prix, 15 fr. ; 2«, 10 fr. ; 3», 5 fr. 2* Course (commune de Quimperlé). — 1"' prix. 10 fr. ; 2% 8 fr. ; 3», 5 fr. De 2 h. 1/2 à -4 h. — Jeux divers. — Mât de cocagne, concours de fumeurs, de buveurs de cidre, jeux des pots, de la poêle, avaleurs de farine, course des œufs, course en sacs. Grande course pédestre. — 1°' prix, 10 fr. ; 2», 5 fr. ; 3», 3 fr. Itinéraire : tout le grand tour de la gare où aura lieu le départ et l'arrivée. A i heures, fa'e à l'eslrade. — Gavolle d'honneur. — Prix divers. A •'» h. 1,2. — Distribution des prix. Danses aux binious toule la journée. A S heures. — Grand bal : entrée.^, galeries, 0 fr. .50 ; salle, 0 fr. 25. La mustque des Sapeurs-pompiers, prêtera son concours pendant la fête. Q i i i m p o p . — Accident de voiture. — Jeudi dernier, vers 5 heures 1/2 du soir, le sieur Hascoôt Yves, âgé de 51 ans, employé au service de "M. Grall, marchand de vins, rue do Locronan, descendait la rue de la Gare avec un cheval attelé à une voiture dans laquelle se trouvaient également une dame Donnard, cabarelière, rue Astor, n" 18, et ses quatre enfants : Hervé,. âgé de S ans ; Pierre, 9 ans ; Louis, 7 ans, et François, Agé de 3 ans. Arrivé à hauteur d'un camion de déménagement qui stationnait devant le n" 29 do celte rue, l'animal prit peur de ce véhicule et s'emballa. S'étant brusquement écarté dans sa course et ayant butté contre le trottoir, il s'abattit et la voilure versa, projetant sur le sol les personnes qui s'y trouvaient et que des passants s'empressèrent de relever. On constata alors que la dame Donnard et son fils Hervé étaient blessés grièvement à la tète. Tandis que M. Porquicr, médecin de la marine, témoin de l'accident, donnait des soins à celle dame dans l'auberge Le Grand, 2, rue de la Gare, M. le docteur Jocel cousait la plaie du petit Hervé dans la pharmacie Fichoux où on l'avait transporté. M. le docleur Pilven, mandé près de la dame Donnard, a déclaré, après l'avoir visitée que, malgré la gravité de la blessure qu'elle portail à la tète, ses jours n'étaient pas en danger. Il lui a recommandé de prendre quelque repos, avant de rentrer chez elle. De son côté M-, le docteur Jocel ne voit aucune gravité dans le cas de l'enfant qu'il a soigné. Quant au conducteur et aux trois autres enfants Donnard, ils n'ont que des contusions insignifiantes la figure el aux bras. L'attelage n'a pour ainsi dire, pas été endommagé. Cet accident avait produit un rasssemblement considérable sur la roule. Actuellement les blessés vont beaucoup mieux. —0— <liiiiii|)cr. — Etat-civil du 23 au 29 : Lundi 3 octobre A 0 heures. — Salves d'artillerie. A 9 heures. — T i r à la cible. A 10 heures. — Courses à pied. A 11 heures. — Jeux divers. A 1 heure. - - Courses de bicyclettes (réservées aux Cyclistes du Canton). A 2 lieures. — Grandes luttes bretonnes. — P r i x : moulons, chapeaux, caleçons, tricots, tabac, etc. A •4 lieures, sur la place Bellanger. — Danses publiques el jeux divers. . Le sotF, sur la place Bellanger. — Bal public el illuminations. Mardi 4 octobre A 8 heures du malin. — Concours de charrues. A 10 heures.— Concours d'animaux el exposition de produits agricoles. A 2 iieures. — Grandes courses de chevaux (trot el galop). A 4 heures. — Danses, jeux divers. A 5 heures. — (Concours de danses bretonnes. Le soir. — lllutninalion des monuments publics, feu d'arlillce et retraite aux flambeaux. —0— Ooiiriii. — L'U. R. B. — Les séances du Congrès de l'Union Régionaiiste Bretonne se sont terminées mercredi par le renouvellement du bureau et la distribulion des récompenses. Ont été nommés : Bureau central. — Président d'honneur, M. René l'ocard du Cosquer de Kerviler, inspecteur général des ponts el cliaussées en retraite à 1.orient ; président, M. le marquis de l'I'lslourbeillon, député, 'président sortant ; viceprésident, M. Jos Pariver ; secrétaires, .M.M. Yves Berlhou el Léon Le Berre ; trésorier, M. le docleur Picquenard ; secrélaire-adjoinl, M. Miard. Section de la langue bretonne. — Président, M. le chanoine Buléon.en remplacement de.M. Vallée, démisionnaire ; vice - président, M . Kven; secrétaires, MM. Caurel el i'abbé Koudaul. Section des beau.x-arts. —Président, M. Bourgaull-Ducoudray; vice-présidents, MM. l'abbé Guillerm et V i l l a r d ; secrétaire, M. Sullian Colin. .M. Le Fuslec a donné sa démission de président de la section des beaux-arts. Commission exécuIIvepour l!)0'i. —Président, M. Lolh, doyen de la Faculté des Itllres ; MM. Buléon, Pilven, Philouze et de Kérangpré. Démissionnaire, M. F. Vallée, non remplacé. —0Section d'histoire et de littérature. - Prési— Le Guillou Jean. — IMlon IVévesE.— Fête patronale. — Voici le Josépliine. - Guirriec Grégoire. — Morvan dent, M. le vicomte de Calan ; vice-président, M. Naudin (Yan-Rumengol); secrétaire, M. le programme de la fête patronale de Névez Jeanne. — I.e Pape .Marie. comte A. de ta Guichardière. qui aura lieu le lundi 3 octobre 1901 : P«l)liC(itio/i de mariages. — Nicolas EuSection économique. — Président, M. le A 10 heures. — Courses de chevaux. — Au gène, sergent au US" de ligne, domicilié à conile René de Laygue: vice-président, M. galop : 1«' prix. 20 fr.; 2«, 10 fr.; 3", 5 fr. Vuiinper. el S(;rUer Louise, sans profession, Lajal; secrétaires, M.M. F. Guyon el Jean Au Irot. — 1" prix, 20 fr. ; 2% 10 fr. ; 3-',5fr. domiiiée à Cliail (Deux-Sèvres). - Roignanl (Iholeau. A 10 h. 1-2. — Courses de bicyclettes. François, ciiaulTeur. à la Compagnie des cheVoici les lauréats des concours de l'anA 11 heures. — Jeux des poids. mins de fer dcparlemenlaux, domicilié à A 1 heure. — Course d'iiommes et d'enfauls. Quimper, cl. le Loup Louise, couturière, dominée 1904 : A 1 h- 1/2. — Jeux divers. ciliée à l'onl-Croix, Concours de gwerz. — l»^''prix, 25 fr., M.M. A 2 heures. — [>ulles, prix : mouchoirs et Dccès. — Bernard Marie, 1!» mois. — Lois lierrieu, de Caudan (Morbihan); 2«, 2U fr., turbans et divers prix en argenl. Gousset Henri. 20 ans. sans profession, époux J. Couiilandre, de Rennes; 3', 15 fr., Lahaye, A 'i heures. — Gavolle d'honneur réservée de Jeanne du Houétiez de Kerorguen. — de Pléguien (Côles-du-Nord) ; -4', 15 fr., l'ablié pour les gens de la commune. Nédolec Franvois. 7'i ans, cullivaleur. époux Le Gai), recleur de Sainl-Michel-en Grève ; û", Danses aux binious toule la journée. de Jeanne .Sancéo. — Le i'iocli Anna, 10 jours. 15 fr.. bouaron,.clief de gare de Monlauban ; - 0 — Hrianl-Anne, 77 ans. sans profession, veuve 0", 10 fr., Hyacinthe Kernilis, de Ponl-l'Abbé. Mentions lionoraijles, M.M. Boclier, Vincent S n i n t - T h i i r i e n . — Voici lo prc- de Jean iJeauviel. — Le Fur l'aul. 'lO ans, recCoat, de .Morlaix ; Jean Le Floch, de Pleyben ; grarame des fêtes publiques qui auront teur, célibataire. — Golias Joseph, 10 mois. Job en Drouz Vor, de Plouhinec (Morbihan) ; —0 — lieu le lundi 3 octobre : Julien Godesl, de Callac. K o i i n m o i i c x . — De notre corresponA 11 heures. — Courses de chevaux, galop. Concour.5 Je sônes. — prix, 25 fr., .MM. dant le 3j : — 1" prix, 10 fr. ; 2», S fr. ; 3«. 5 fr. Lois lierrieu, de Caudan; 2". 20 fr., l'abljé C'est par suite d'une fausse interpréla- I.e Galt, de Sainl-Miciiei en Grève ; 3", 15 fr., Trot. — 1" prix, 10 fr. ; 2% S fr. ; 3«, 5 fr. A 1 heure. — Course de vélos (réservée aux lioii que nous avons signalé un grand bal Yves BerUiou, de Pleubilian (Côles-du-Nord) ; couleurs de Saint-Thurien). — 1 " prix, 3 fr. ; 15 fr., François Jacob, d'Auray ; .5% 15 fr., pour le lundi 31 octobre prochain ; ce bal 2% 2 fr. ; 3°. 1 fr. ; i ' . 0 fr. .50. qui promet beaucoupauralieu, nonpasIeSl Bocher ; 0% 10 fr., Laliaye de Pléguien. A 1 h. 1 2. - Course d'homme?. - 1 " prix, Concours de tragédie. — 1 " prix, GO fr.,' M. octobre comme nous l'avons annoncé dans Toussaint 1 fr. .50 ; 2% 1 fr. : 3', O fr. 75 ; 'i", 0 fr. .50. Le Garrec, de Plouigneau ; i " , 40 fr.. notre dernier numéro, mais bien lundi M. Le Borre, d'Erj^ué-Armel. Course d'enfants. — 1«' prix, 0 f r . 75; 2', prociiain 3 octobre. 0 fr. W ; 3% 0 fr. iO ; î'. 0 fr. 25. Concours de mélodies populaires. — 1" prix, Il aura lieu dans la salle de Venise à A 2 heures. — Luttes bretonnes. — 2 cha'lO fr., M. J. Couiilandre, de Rennes ; 2°, 20 fr., peaux, 2 lurbans, mouchoirs, tabac, divers l'occasion de la fête de la Saint-Michel el M. Jean-.Marie Breuzec, de Plouhinec (Morprix en argenl. bitian) ; 3% 15 fr., .M. Loïz Herrieu, de Caudan. nous souhaitons bonne réussite à ses déA 5 tieures. — Gavolle d'honneur et distriConcours panceltiqne. — Prix unique de voués organisateurs. bution de rubans aux jeunes dansours. — D'autre part, le public pourra se dis- 500 fr., oITerl par Mme .Mosher, M. Yves BerDanses au biniou toule la journée. tliou, ingénieur civil, à Paris, qui crée immétraire pendant ces deux jours de fête car dialenienl un prix de 50 fr., en faveur des ser—0 toutes nos places sont entièrement occu- viteurs ruraux. Mel^yen. — Fête du rosaire. — Voie pées par des attraction.? foraines. i:n raison du mérite très réel du manuscrit le programme de la fête du Rosaire qui n" 2, unè médaille d'argent est offerte à son —0— aura lieu à Melgveii, le lundi 3 octobre Ile-»Ic-Seiii. — Un canot de .sauve- auteur, M.-F. Jiiirrennou (T;ildi|r). prochain : Section économique. — Dans celle section, tage. — Une nouvelle station de canot de une médaille d'honneur grand module, donA 11 heures du malin. - Courses aux chesauvetage, due aux libéralités que Mme née par .M. le comte René de Laygue, a été vaux. — Au galop : 1«' prix, 20 fr. ; lo fr.; Barrera, veuve de l'ancien préfet mari- allriljuée â M. Jean Choleau, induslriel à Vi3« 5 fr. time de Brest, a faites à la Société cenIré, pour ses deux mémoires: De la coudilion Au trot. - 1" prix, 20 fr.; 2', lo fr.; 5 fr. des serviteurs en lirelagne el l,e& serviteurs trale de sauvetage, vient d'être établie à A 1 heure de raprè.5-midi. — Courses d'homruraux au pags de Vil ré. l'ile-de-Sein et sera prochainement inaumes et d'enfants. Trois autres médailles, olfertes également gurée. A 2 heures. — Courses de bicycleltes réserpar M. de Laygue, ont été accordées à MM. vées aux cyclistes de la commune. La station a été édillée dans l'avant Jatl'rennou, pour la création de la revue breA 2 h. 1/2. — Luttes bretonnes : prix en esporl : le canot glissera sur rail jusqu'à la tonne Ar-vro ; llouart pour son rapport sur pèces et en nature. — Prix d'tionneur : Chamer. Les travaux se rnonicnlà 30.000 fr. l'action des patronages par le ttiéàtre el ses peaux et mouton. non compris le bateau et son chariot. conférences ; Couiilandre pour son volume de A 5 heures. — Gavolle d'honneur, prix : 10 vers Monez aua Auctiou, rubans. Prix de 50 francs, offert par M, de L'EslourToute la journée, danses aux binious el jeux C n r l i a i v . — De notre correspondant Ijeillon, au meilleur mémoire sur le moyen pradivers. L'emt. — On vient de prélever trois li(iue d'arriver à la création d'une revue de la Cette fête promet d'être plus belle celte échaniliions d'eau sur les hauteurs de Mode l)retonne : Mlle de Moneslrol, de année grâce aux fonds dont dispose un Saint-Ilornin afin de les soumettre à Redon. comité, composé des commerçants du l'analyse. Les médailles d'argent .suivantes, olfertes —0— bourg, qui s'est constitué à cet eiret. par .M. de l'I-lslourljelllon. directeur de l'i nion HaInt-fionKcc. — Election. — Une ré;,nonaliste, ont été décernées aux (ruvres et —0— l)ublicalions créées ou publiées en 1903-1!H)4, R l e c m i i r - l l é l o n . — K t a l clvil du mois élecliond'un membre du conseil muni- qui ont le plus contribué au réveil el au dévecipal, on remplacement de M. Jean Clech, loppement de l'esprit et du caractère bretons de septembre : a eu lieu à Saint Goazec le 2.'5 courant. ou i / l a décenlralisalion bretonne : M.M. de . Naissances. — Le Clanche Josépliine-MarioM. Gnlllaume (iuéguen a été élu par l.escoui'l, maire do Gourin, pour ractivité Jeanne-Catherine, — t-aurent-Joséphe-Piiilomonlrée dans l'organisation du congrès de 274 voix sur 290 votants. méne-Hélène. — Guillou Marie-Joséphine. — 1!).)4 el son dévouement aux œuvres bretonMahé Anna-Anasthasie Marie-Louise.—Pennec —0— nes ; Marzin, créateur de la troupe du Ihéà' Adrienne-.Marte-Joséphlne. — Guyomar .MarH » i i i t - l l c r n i i i . — De notre corresIre populaire de Gourin ; Le Bayon, créateur guerile-Thérèse-Alexandrine. — Létrec I.,ouiscpondant de Carhaix : de la Iroupe de Pluvlgner ; t-e Gall, créateur Anna-Francine. — Drouglazet .loseph Nortjert. La dijsoitcrie. — Ce terrible lléau dont dt; la troupe de Lesneven ; Le Clerc, créateur — Guyader Marie-Louise-.Madeleine. — Guiban on se rappelle la durée dans notre contrée, d'un cours breton à l ' i n s l i l u l .Notre-Dame de Marie-Joséphine-Yvonne. Guingamp ; Mme de Lesmeur, religieuse à Publication de mariage. - Nal^at Louis el vient do faire sa rcapparlUon. Les mala Crozon, auteur du volume Histor lircis. Droal Marle-Jacquelle. des sont de plus en plus nombreux et 11 Médailles de l)ronze : .M. l'abbé Couturier Décès. — Quémar Victoria-Auguste Cathene se passe pas de journée sans qu'un créaleur de la ttoupe du Saint; Le Carlf, de rine, 4 ans et 3 mois. — Cosllou Louis-Josephdécès provoqué par la dysenlerie n'ait Gourin, un des dévoués organisateurs du ConThomas-Marcel. 22 jours. - .Morvan .Magdelieu. grès; V. Picart, professeur,auteur de VOuvricr lelne-Marie-Kmillne-Joséphine, 3 mois i» jours. —0— agncotc, de Salnl-Pol de Léon; Pierre de — Tanguy Yves, époux de Le Naour Josèphe, A i i d i c r i i c . — De notre correspond mt p'orlt,'amp(Durand), doLavau(l.olre-lnrérieure) 55 ans. — Merrien Marie Jacquetle, veuve de p ) u r s o n ouvrage intitulé Ma liro\ l'abbé Lo le .30 : Audren Franvois, 74 ans. — }3erlhou Marie, vicaire à Pommerit Jaudy, directeur épouse de Herlédan Corentin. (W ans. - HilllLe pain vient d'être augmenté hier de Bescond, d'un Bulletin cantonal mensuel: Corel, créaguic Marguerie, 5 mois. - Le Dérout Pierre0 fr. 10 par ".3 kilos. Ainsi le pain (|ue l'on tear d'une l)lbllolluViue populaire bretonne il LouisMarie, 2îi jours. — Guillou, anonyme, payait 1 fr. L'O jusqu'Ici se paye mainte- Plougoulm (Finistère); Julien Godesl, de Calsexe féminin (mort-né.— Vigouroux, anonant 1 fr. 30. lac, auteur de publications elde poésies popu nyme, sexe masculin (mort-né). — Toulgoal lalres bretonnes, el Y. Sébillol, auteur d'une Jean, 3 ans. - L'Hermilte François, célit^ahistoire populaire de la Bretagne. taire, 27 ans. — 0 — C o n c a r n o n i i . — On demande à Concarneau, pour notre journal, un correspondant qui pourrait également être notre représentant pour les travaux d'imprimeries. Bonnes remises. Ecrire au bureau du journal à Quimperlé. MORBIHAN FaoïitU. — Fi'tea patronales du Rosaire. — Voici le programme de ces fêles qui auront Heu le 2, 3 et 4 octobre 1904 : FOIRES ET MARCHÉS Dimanche 2 octobre Uiilnipcrl^*. — Foire du SOsepUnnTaureaux,lekilog.,0.00ibœuf8 Fêle Ueligleuse. de boucherie, 0 65 ; vaches de boucherie, 0.60; bœufs de travail, élevé; bouvillons, élevé ; vaches lalt'ères, élevé ; génisses, élevé ; chevaux, élevé ; porcs, 0.70 : moutons, 0.80 ; veaux, 0.80 ; froment, les 100 lcil.21.»»; Seigle, 15..^J0; orge, 14.»»;sarrasin, 15.50 ; avoine, 14.»» ; pommes de terre, 5.50 : beurre, le kil., 2.50 ; œufs, la douz., 0.90 ; Foin, les 500 kil., 40.»»; paille, les 500 kll., 20 à 25; son, les 100 kll., 13.50; farine 1" quai., 28.50 ; 2» quai., 27.»». Pommes à cidre, 2fr. 50 la barrique de 125 kllog. Et: Madame Reine Even, sans profession, épouse dudit M. Pierre-Marie Fraval, demeurant à Quimperlé, rue de l'Hôpltal-Frêmeur, défenderesse, défaillante. Il appert que le divorce a été prononcé entre lesdits époux Pierre Fraval, et ce, au profit du mari. Pour extrait : A Quimperlé, le 20 septembre 1904. E. RUBAN, Docteur en droit. Etude de M* Cachet, notaire à Quimperlé, succ de M« R I C H A R D Bulletin Commercial M A R C H É D E F^ARIS Paris le 20 sejjtembre Dcstiaux M A K C H I : DE L A V I L L E T T E Amenés Bœufs Vaches Taureaux Veaux Mou Ions Porcs Vendus Prix extrêmes 2.195 1 i»95 1.10 à 1.55 419 459 1.05 à 1.52 175 153 1.05 à 1.-40 1.375 1.130 l.»» à 1.37 I (i. 5( w 1 . 0( w i . -45 à 2.15 5.944 5.914 1.15 à 1.35 Obsorvalions.— Vente diflicilosur les hti'ufs, vaclies taureaux el veaux ; lenle sur les moutons el mauvaise sur les porcs. Farines. — Premières marques, les 100 kilogs net .35.0.3; marques de choix, .35.03 à 35..35; bonnes marques, 34.07 à 34..39: marques ordinaires, 33.12 à 3.3.75. Le courant du mois pour la farine-fleur était de 31.70. B l é . — Les od'res étaient assez suivies, mais les acheteurs peu empressés. La tendance est calme. Le courant est payé 24.05. Sci|çl<>. — Demande assez régulière. Le courant du mois est demandé à 15.75 et offert à 16 fr. Avoine. — Les olfres sont a.ssez suivies. Le courant du mois est fait à 16, 75. PUBLIQUE D E MEURLES.—Dimanche 9 Octobre et Jorirs suivants, s'il y a lieu, M« GACHET, notaire à Quimperlé, procédera, à une heure et demie de l'après-midi, au domicile de Monsieur et Madame Destailleur, au Kepdro-Le Pouidu, en CloharsCarnoêt, à la vente volontaire et aux enchères publiques de tous les meubles existant dans cette propriété. On vendra notamment : lits en fer el en bois, sommiers, matelas, traversins, couettes de plume, tables de toilette et de salle à manger, ustensiles de cuisine, meubles de bureau. meubles de salon, plusieurs meubles bretons et différents autres objets. La vente se fera au comptant 5"/o en sus. VENTE Le Notaire chargé de la vente, GACHET. Etudes de M« Paul Moral, avoué, licencié, rue [du Palais à Quimper. V E N T E sur Conversion de Saisie-Immobilière ,1 l'audience des Criées du Tribunal Civil de première instance de Quimper, au Palais de Justice, sur le Quai, audit Quimper. L E S A M E D I 8 OCTOBRE 1904 CHEMINS DE FER DE L'OUEST Abonnements à paiements mensuels La Compagnie dos Chemins de Fer de l'Ouest vient de soumettre à l'homologation ministérielle une proposition ayant pour ol)jel l'abaissemcnt de 0 fr. .50 à o fr. 25 du versement supplémentaire prt'-vu, â chaque paiement, pour frais de confection de caries d'abonnement dont le montant est acquitté mensuellement AVIS M A N C I E R S O C I É T É G É N É R f l l i E Agence de Lorient 13, PLACE AI-SACE-LOURAINK lllIlE.\li DE orniPERLÉ (Ouvert le Yeuili'Cili) 4, RLE DE l.A TOLII-U'AUVEUGNE L A S O C I É T É < i É i \ É R A L R rappelle au public que le délai de production lixée à six mois pour les titres de Panama, a commencé :ï courir le 15 juin et qu'elle est à la disposition des porteurs pour recevoir les titres pour la production. à midi 1"- Lot. -— U n e U s i n e pour la fabrication de conserves alimentaires, sise à Douarnenez (Finis tére;, quartier de Rosmeur. m «se à p r i x t 2 5 . 0 0 0 f r . 2" Lot. — Au sud de cette usine, n n T e r r a i n propre à bâtir ayant de longueur environ 11'"60 sur 8'"20 de largeur. Mise à p r i x s 200 fr. L'avoué poursuivant, Paul MOREL. Pour plus amples renseignements, voir le cahier des charges déposé au greffe dudit tribunal, ou s'adresser à MM" MOREL et JONCOUR, avoués à Quimper. Etude de Peyron, notaire à Quimperlé. A V Ë X D R E Par Adjudication Volontaire En l'étude et par le ministère de M' PEYRON, notaire à Quimperlé LE LUNDI 1 7 OCTOBRE 1 9 0 4 à une heure de l'après-midi VIGNETTES MOKA LEROUX Nous rappelons que pour le concours lOO'ï toutes les vignettes devront être adressées pour le :M «iécenibre prochain, passé cette date elles seront portées en compte pour le concours suivant «»05. La liste des lauréats sera envoyée clans tontes les é|)iccries ainsi qu'à toutes les personnes qui voudront bien en faire la demande à M. A. LEROUX, à Oreilles (Nord). LES MEILLEURES L-A R R O P R I É X É de Kerignant-ihuel en Onéven d'une contenance d'environ 9 hectares 49 ares 05 centiares, d'un revenu annuel de 600 fr. Alise à p r i x t 1 2 . 0 0 0 f r . Réserve de traiter avant l'fidjudication. Pour tous renseignements s'adresser audit M' PEYRON, notaire, et pour visiter à M. LE GLOIREG, fermier. % Eludes de M'" Savidan et Bargain, notaires au Faouët (Morbihan) ET LES PLUS PERFECTIONNÉES Par Adjudication Publique e t Volontaire Vente Annuelle 900,000 MACHINES M^irsoivs QUIMPER.Quai de Stéïr, 12. p. P^__)MORLAlX.PlaceThiors.iO. ut, vtiN j^jjg jjg siam,32. Exposition Universelle de 1900 Le GRAND PRIX . La plus haute Récompense En l'étude de M" SA\1D.\N Le Mercredi 12 Octobre ù 1 heure de l'après-midi EN LA COMMUNE DU F^VOUËT PRK.MIER LOT La mitaipie de Kerauffrédio d'une contenance d'environ 16 hectares. D E U X I È M E LOT RIEN A II S O L i; M K IV T RIE n'est supérieur et ne peut être comparé à la Chicorée Kxlra de la ilclle Jardinière. Ktude d(î M" E. Ruban, docteur en droit, avoué A Quimperlé, GrandHue I I " L'U. Assistancejudiciaire-Bureau de Quimperlé DtLIBtRATION OU 6 MAI 1904 DIVORCE IViin iiigomonl rendu par défaut par le 'rrlhiinal civil de Quimperlé, le dix août mil neuf cent quatre enroglslré et slgnillé. Entre : M. l'ici'i'cMarlc Fraval, menui sier, (lemoiirant maison Chauvel, rue de l'Hopilal-Frômeur, à Quimperlé, demaiideur, ayant M" RUBAN pour avoué, à ce commis. La métairie de Kerdaseouit d'une contenance d'environ 28 hectares. TROISIÈME I.OT Une Prairie sise au Stéroulin dite rrat-Pont-Dnzoc, i r 1.60(V 1 .(>07 du cadastre, contenant environ 4.'} ares. QU.VTRIÈME I.OT Une Prairie dite Prat-Pont erLann, n" 1.601, contenant 37 ares. Pour tous renseignements, s'adresser à M" SAVIDAN et BARGAIN. ^ ^ H m i c i n n VENDRE u c c a s i o n - JOH Oarby-dogCart neuf, 4 roues, capote et tablier mobiles, cuir vernis, garniture peau de porc, à 1 et à 2 chevaux, t , 0 0 0 fr. X charrette anglaise état neuf avec capote et tablier mobiles, 4 5 0 rratncH. 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K . — Irnpriiiierio spéciale de l'Union Agricole et Maritime AUX C H A S S E U R S GolT et Cormerais) doivent en savoir quelque chose aussi, et il paraîl qu'ils seraient venus, il y a huit jours, vous en avertir de la part de Mme Mary Evah, si... — Si nous n'avions pas été victimes d'un adroit coquin, une canaille tielTée, homme de sac et de corde, qui nous a joué un tour dont nous nous souviendrons longtemps... Alors tous deux, tour à tour parlant, s'échauiïant, alternant leurs remarques et leurs élonnements réciproques, racontèrent par le menu à Prosper Lpgonnidec comment i l i étaient entrés en campagne, à la recherche de la jeune veuve de leur lieutenant, el par suite de quelles heureuses circonstances, ils l'avaient trouvée, au fond d'un galetas immonde, dans une horrible ruelle de Nantes,., L'avocat recueillait tous les documents d'une machination infûme tramée contre lui et les siens... Son front était devenu brûlant... Et, par instants, sa bouche s'ouvrait crispée dans un sourire Iriste et désolé, un de ces sourires qui semblent être la négation du bonheur et de l'espérance... — llilarion ! murmurait-il. Ililanon ! Ililarion à Nantes, et devenu un vulgaire crocheteur de serrures, un ignoble bandit !... Mon Dieu ! Mon D.eu ! donnez moi (Louis BEAUFRKRK) Vu pour la lé^alisalion de la signaluro ci-conlre 6Ji . 5t5 . 50 1.3i8 » 1.150 l 7'«5 • 1 4V»5 • 900 . 171 50 « 4.345 » Obligations Communales!.60'/.1879,500f. Nouvelle charrue Brabant spéciale pour s i Foncières, 3 7. 1S79, 500 f r . Catalogue envoyé franco Communales 3 7.1880.500f. terres collantes, versoirs et socs Améri' Foncières 3 7. 1883, 500 fr, cains en acier extra-dur résistant à la lime. Vente à garantie. o — 2 60 ./• 1885, 500 fr. Représentée à Quimperlé, par HI. J e a n T i l E t i U l E I t , Rue Mellac b Commun., 3 ./• 1891, 400 fr.. o\ 2 60 7.1892,500 f r . s Est 3 7 « — 3 7* nouvelles ^ P.-L,-M,, fusion ancienne. Q — — nouvelle.. 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El se tournant vers les deux marins : — Je vous reme-cie de toul mon cœur, mes chers amis, dit il enfin, d'avoir rendu Dieu merci, nous avons battu les sen- les derniers devoirs à mon pauvre père, Par Marc ANFOSSI tiers et les ronces pendant plus de deux et de vous être chargés volontaiement, je journées.,. Mais voilà TalTreux coup du le devine, du soin de retrouver la veuve sort, nous jouions à cache-cache, et' nous de mon fière Félix. Je n'oublierai jamais DEUXIÈME PARTIE clierch'ons la chère demoiselle partout où celle preuve de dévouement que vous avez donnée à mon pauvre frère. Ma reelle n'était pas... L U T T E OUVERTE — L i grande forêt a tant d'issues, et connaissance vous suivra partout, tant ses sentiers sont si couverts ! dit Cormerais. que Dieu m'accordera un souffle d'exisEl puis il faut vous dire que notre lieute- tence... Mais, à présent, mes amis, ditesCHAPITRE II nant n'a rien eu de plus pressé, ~ une moi pourquoi la femme de votre officier L'Audience fois les devoirs suprêmes rendus aux cen- semble refuser de venir prendre ici la dres de son père, — que de fuir à jamais place que je lui réserve, auprès de moi et —) Suite (— de ma famille, à elle et à ses trois petils — Pas mot pour mot... Le lieuteDant ces régions fatales où il venait de trouver, enfants... recommandait comme ça au bon Dieu en môme temps qu'une douleur intense, — Madame Félix ne refuse pas, dit le Tâme de son père, et demandait justice la plus grande déception de sa vie ! — Oui, (il Le GolT... Jamais je n'ai vu brave Kergosien. Elle m'a dit, lorsque j'ai contre les misérables qui avaient mis le une pareille douleur... Lorsque notre eu le bonheur inespéré de la trouver : feu à son habitation... — C'est bien cela, dit l'avocôt. Le pa- lieutenaal eut constaté que son père n'était Oui, j'irai chez mon beau-frère aussitôt pier a été retrouvé^ non loin de là, dacs plus el que sa jeune foear était introu- que cela sera en mon pouvoir... Mais u n e aofractuosité de roches, par ma ?œur vable, j'ai cru un moment qu'il allait se avant de vous occuper de moi, pensez d'abord à lui et au danger qui le menace : Blanche et son liancé Ludovic ftlartaud, brûUr la cervelle... — Un danger ? demanda l'avocat. — J'ai eu peur aussi d'un mauvais q u i , le surlendemain de cette même jour— Oui, monsieur Legonnidec, (U Kergonée, étaient revenus sur le lieu du sinistre, coup dins ce style-là, dit lentement CorI sien. Ces deux messieurs (il désignait Le accompagnés du détective et de ses hom- merais [77] Feuillolon de ï Union Agricole PETITES ANNONCES DU DIMANCHE Dépositaires : M. Louis Tréguier, AHDOISES 11, r liecbi Couëdic, à QU LM PERLE : M. Quiniou, constructeur à QULMPER, chez qui l'on peut trouver un choix de tous numéros d'Ecrémeuses Raccords Mélotte. .1 rez roiis f... A VENDRE NÉVRALGIES doa plus petites fermes Eludes de M" Joncour, avoué à Quimpcr, el de M» Moysan, no taire a Fouesnanl. ATELIER DE SELLE- A. GAI\DUBEKT IiiiioiiïDiiiiIiKiaÉiilefors Société d'Assurances PARIS C ^ D E P M Vrcuci RIE pour cause de changement, bonne clienlèle. Fabrique d'Armes à Saint-Etienne et Liège S'adresser à MOULIN, sellier à Moëlan. 5, rue des Ecoles, 5 Fusils simples à ba/jruetle dep. 17 fr. ^ U I M R E R L . É MACHINES A BATTRE Fusils doubles id. . 32 fr. p É n c r p pour cause de cesFusilsdoub'"Lefaucheux dep. 42 fr. salion de commerce Fusils doub''-",percurssioncentrale, dep. 55 fr. un FONDS DE CHAUSSURES, PARAMAISON DE CONFIANCE A MANÈGK Grand choix defusilsavec canons, PLUIES & OMBRELLES, MERCERIE, ne recommmdanl par la modicité de ses prix plume el monobloc; Jlamnnerlesfi, BONNETLRIE. TARARES - BARATTES Aman el Decley, elc. 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Prosper Legonnidec, l'avocat J'abrège de mon miôux, monsieur l'avocat, l'histoire de nos vicissitudes pendant cette huitaine, dit le matelot Cormerais, alla de ne pas vous user toute votre matinée, et atin, surtout, d'arriver au plus pressé. Après avoir manqué de deux heures, à Dublin, Mme Félix el ses trois mignons enfants, Le Gofl et moi, nous fildmes jusqu'à Newport, puis à Plymoulh, où un hasard, qui tient du miracle, nous apprit qu'elle s'était embarquée pour Nantes. Indépendamment du plaisir que nous procura cette nouvelle inespérée, je jubilais, moi, personnellement, à l'idée de refouler le sol du patelin natal... Mais glissons, mortels, sans appuyer... Nous voilà donc à Nantes. Coquin de sort ! (A suivre) Le Gérant : G. BERTHOLOM. 21 « Année — LE 1 1 4 NUMÉRO : CINQ C E N T I M E S MT Paraissant AfHtene«s«t Réelamas Annonces,judiciaires (la ligne).. 20 c. Annoncés'volontaires — .. 2B c. Réclames . ' — .. BOc. On traite Q U I M P E R L É L E 4 OCTOBUE 15)04 à forfait plusieurs fois. pour les annonces les MERCREDI, VENDREDI et Mais il ne faut pas, si l'on veut arriver à des résultats pratiques, que les conféi'ences régimentaii'es soient laissées au hasard absolu des bonnes volontés. Il est clair que tous les sujets ne sont pas également bons à traiter devant un tel auditoire. Il faut se garder d'instiliier dans chaque corps de troupes une sorte d'université populaire, qui deviendrait promptement un foyer d'agitation, — intellectuelle peutêtre, mais souvent dans le mauvais sens du mot. C'est pourquoi le ministre de la guerre — et il a eu grandement raison — a cru devoir tracer une sorte de programme plus ou moins limitatif, et de l'accompagner de quelques instructions générales. Ce programme prévoit et indique tout d'abord un certain nombre de « thèmes militaires et patriotiques >, dont voici l'énumération : * L'histoire du régiment, de la ville et de la province. Relations d'actes d'hé- « thèmes économiques >. Et encore ! roïsme inspirés sur le champ de ba- « Notions sur l'agriculture et sur écrit le taille ou dans la défense des places l'industrie de la i^égion par le dévouement au drapeau et ministre. Soit. Ce serait acceptal)le I amour de la patrie. > Ce sont là, pour les socialistes à condition d'aeu effet, des sujets parfaitement à jouter que l'agriculture languit à leur place à la caserne, du moins cause de la propriété individuelle et tant (lue l'armée n'aura pas renoncé que l'industrie ne sera prospère à * l'épée à l'exemple de la Ligue qu'après la suppression des patrons de l'Enseignement. Et le général et des capitalistes. Mais cela, qui est André, au l'isfjue de se faire honnir l'essentiel, le ministre l'oublie, et i l des « pacifistes » du dernier bateau, est à croire que les conférenciers ne craint pas d'ajouter : « Les sujets l'oublieront aussi. On les invite bien militaires et patriotiques, dont l'his- à « déraciner les préjugés », mais il toire de France renferme une mine s'agit de la routine agricole, tout au inépuisable, seront, par l'exaltation plus de la croyance aux sorciers de des héi'os, par le récit de nos vic- village. C'est peu. Pas un mot des toires et, aussi, par l'exposé de nos curés, pas une allusion au Concormalheurs, capables de créer un dat. Rien de ce qui divise, de ce qui double et juste courant d'admira- aigrit, de ce qui fait vivre le Bloc. tion envers nos aînés et d'émula- Au contraire, une phrase qui détion pour les générations actuelles clare que « l'avenir est aux nations et futures. > (lénéral, vous avez rai- les plus unies ». Le ministre de la son : mais si vous continuez, vous guerre ignoierait-il l'aphorisme.de allez vous mettre dans un mauvais M. Jaurès : « La haine seule est féconde » i N'est-ce pas aussi une cricas. Et justement le ministre de la tique sanglante de ce qui se passe guerre, qui était, i l faut le croire, aujourd'hui que de demander * qu'on dans un de ses bons jours, continue. s'attache à donner aux hommes des II continue à frapper comme un idées de solidarité et de tolérance i > A parler sérieusement, les confésourd sur le dos des internationarences à la caserne sont une bonne listes dans les « thèmes civiques > qu'il propose aux conférenciers mi- chose à condition 'qu'elles restent litaires. <f Le respect de la loi, les bien sur le terrain qui leur est asdevoirs de tout citoyen envers la signé par les conditions mêmes où patrie, et, au premier rang de ces elles ont lieu — ce que les anciens devoirs, celui de la défendre. Le appelaient les « convenances oraservice universel, conséquence né- toires ». Il faut savoir gré au miniscessaire de ce devoir. » \'oilà des tre de la guerre de s'en être rendu propositions bien subversives. Si compte et de l'avoir indiqué netteelles n'émanaient pas d'un docu- ment. Et il faut s'attendre à voir ment ministériel, on les attribue- les socialistes récriminer, parce rait volontiers à un ennemi du mi- qu'ils espéraient bien détourner et nistère. Et que dire do « thèmes accaparer au profit de leur propaciviques » comme ceux-ci ? « Le gande ce nouveau mode d'éducarespect de l'uniforme ; les idées dont tion populaire, comme ils sont arrile drapeau est le symbole. » On sait vés à le faire plus ou moins pour quelles idées le drapeau symbolise tous les autres. pour les amis de xM. Hervé. Ce ne {Journal des Débats) sont pas probablement celles que le général André demande à ses subordonnés d'évoquer. .Aussi le IHou jjiou de r Yonne ne va pas être content. Tous ces sujets, militaristes par eux-mêmes, traités d'autre La 8ituntion part par des militaires, vont faire Une dépêche de Salnl Pélersbourg anscandale. Le général .Vndré n'a qu'à nonce que le (général Kouropatklne est définitivement nommé commandant en se bien tenir. chef de toutes les armées du tliéàlre de la On lui passera tout au plus les guerre. la linerre Rosso-Japilse (G3| Feuilleton de V Union Agricole la chambre du haut ; un contre-bandier m'a apporté, ces jours-ci, uo choix d'armes sorties des mains des meilleurs ouvriers de Ségovie et de Tolède I — C'est bien ! dit le B&iard en se par Auguste FAURE levant, je monte là haut ! A ce soir, et surtout t&che de ne pas faire de mauvaises rencontre?, car tu m'es apparu celte QUATRIÈME PARTIE nuit dans un rôve, et, ma foi, je dois t'avouer que lu étais en bien lamentable posture ! La Châtelaine — Ah bah ! de Saint-Jean-de-Luz — Parfaitement! Je te voyais étendu sur le pont de VInflexible^ licelé comme VII une mortadelle de Bologne, et entouré de nos trois ennemis, qui délibéraient sur la Où I* Bâtard de Luçon apprend à 6i4goire qu'il a fait une découverte manière la plus expéditive de l'envoyer dans l'autre monde. auiU" — Oa n'est pas^plus charmant, riposta — trêve de notule 1 fit le B&lard Grégoire, et, aujourd'hui, monseigneur a tTèc haateur... Je TAIS tantôt voir ce que la plaisanterie délicieuse... Seulement, ce ce Fraffeeseo a dans le veotre... Quant à qui me console, c'est que le jour où je toi, c'est bien entendu, & la nuit tombante, serai reçu chez Belzébuth, Votre Seitu te rendras i bord de ^Inflexible pour gneurie, elle, seira déjà dans l'antichamdire aox hommes de se tenir prêts... Ah ! bre ! ce n'est pas tout I j'ai besoin, pour ma Et, sur cette Pèche décochée avec une promenade de cet après-midi, d'une rapière bien trempée et d'une dague de bon évidente aigreur, Grégoire tourna le dos au Bâtard et se mit à desservir la table. aloi. Mmsieir de SeptIODtaines — Monseigneur trouvera tout cela dans DIMANCHE Les abonnements se paient d'avance. Sauf conventions, ils partent du i" ou du iH de chaque mois. On s'abonne au bureau du Journal. On peut s'abonner également, sans frais, dans tous les bureaux de poste, ou encore en adressant un mandat-poste à l'administrateur, M. Louis BEAUFRERE, place Hervo, à Quimperlé. ^Rédaotiozi, ^ d m i z i i s t r a t i o n . Se A.n.n.oxioeB i QUIMPERLÉ, plaot H»rvo, n' 9 bis les lloiilérejfes^lii Caserne Le ministre de la guerre vient d'adresser aux commandants de corps d'armée une intéressante circulaire, relative aux conférences faites par les officiers dans la plupart des régiments, à l'usage du soldat. Ces conférences, qui tiennent une place i e plus en plus grande dans la vie de la caserne, n'ont plus guère besoin qu'on en démontre les avantages. Elles contribuent efficacement à l'éducation morale du soldat, et même de l'officier, car l'éducateur, en matière d'enseignement, est le premier à profiter de ses propres leçons. Elles sont de nature à resserrer les liens qui doivent unir les hommes et leurs chefs, et à rendre ainsi la discipline en quelque sorte plus familiale en créant .à la caserne une atmosphère de confiance et de respect. Enfin, le rôle de l'officier ne peut que grandir à faire œuvre utile en dehors du service réglementaire, et le temps passé sous les drapeaux sera doublement bien employé si la formation du bon soldat et celle du bon citoyen marchent de conserve. 1904 de la Région du IMord-Ouest Directeur : Auguste TERRIER Les annonces sont reçues au bureau du journal et d Paris dans toutes les Agences. répétées 5 Octobre wAMiTimm Organe Républicain 3o: ... Mercrèdî VII Comme quoi Grégoire avait raison d'affirmer la loyauté des Basques Dans la ferme de Francesco, au milieu d'une pelile courette toute lleurie de lauriers-roses, Héloïse et Hubertine travaillaient à quelque ouvrage de broderie. Auprès d'eux, assis sur uo tabouret, se tenait Francesco, un livre dans les mains. Tout à coup, Héloïse leva la tête et, avec sa voix de cristal : — Mon bon Francesco, si vous saviez comme vous me feriez plaisir en me lisant quelque passage de ces chroniques de l'h'stoire des Pays Bas où l'on parle de la révolution des Gueux et de monseigneur Guillaume le Taciturne,, prince d'Orange... Francesco s'inclina... Il oiivril son livre et commença : — « . . . Le mardi 10 juillet 158/i, vers midi et demi, le prince, ayant sa femme au bras et suivi des dames et des seigneurs de sa famille, descendit pour diner. Guillaume le Taciturne était, ce jour-l<\, vôtu comme de coutume, d'une façon très simple. Il portait un chapeau de feutre mou ie couleur sombre et à larges bords, orné d'un cordon de soie, et tel Le général Alexeleff reste lieutenant impérial pour l'administration civile. Le générai Liniévitch est nommé commandant de la première armée. Le général Grippenberg est nommé commandant de la deuxième armée D'après les dernières nouvelles de Saint-Pétersbourg, l'étal-major dément que le général Liniévitch ait l'intention, ainsi que des journaux l'avaient annoncé, d'opérer en Corée. Bien au contraire, il reste à Viadivostock pour défendre cette ville, contre des tentatives possibles de la part de l'ennemi. En outre, on apprend, du théâtre de la guerre, par une dépêcùe de l'amiral Sakaroir, à l'étal-major, que la cavalerie russe a repoussé, vendredi, les avants-postes japonais qui tentaient une offensive vers Yang-si-Toung par la route de Moukden. Les Japonais n'ont pas abandonné l'offensive, loin de là, mais les troupes du mikado travaillent surtout à forlifier leurs points d'appui, leurs bases d'attaque et les routes qui relient Yan-Taï à LiaoYang, Haï Tcheng et la mer. Le général Kouropatklne prend au nord, dans la direction de Kharbine, les mêmes précautions que les Japonais du côté de Llao-Yang et il ne cesse de renforcer les points menacés. Le mouvement tournant du général KuroUi était à peine esquissé, que d'imposants effectifs russes occupaient la région nord est de Moukden. La bataille peut s'engager là et, d'autre part, sur les rives du îleuve Kouen-Ho. Le Siège de Port-Arthur > En dépit de l'inlassable « furia » japonaise et de l'acharnement des nippons à s'emparer de Port-Arthur, non seulement l'héroïque citadelle russe tient encore, mais les vigoureuses attaques de ses assiégeants ont été repoussées avec de grosses pertes C'est ce que s'accordent à dire les dépèches des correspondants analais, aussi bien de Tien-Tsln, de Changhaï que de Tché-Fou. La situation actuelle donne celte impression que le plan des Japonais consiste maintenant à bombarder du côté de la terre et à rendre le blocus très étroit du côié de la mer. Les officiers japonais reconnaissent que le général Stcrssel a fait une résistance superbe. On raconte qu'un lieutenant japonais avait, en nageant, remorqué une torpille jusqu'à l'entrée de Port-Arthur; il avait déjà réussi à se hisser sur l'eslacade et se préparait à lancer sa torpille sur un cuirassé, quand un projecteur vintfixerses rayons sur lui. Les forls ouvrirent aussitôt le feu: un projectile fit éclater la torpille et l'officier fut réduit en miettes. L'amiral Togo a reçu de nombreuses demandes de jeunes officiers, s'offrant pour renouveler la tentative, mais il refuse d'autoriser des entreprises aussi téméraires. qu'en portaient les gueux aux premiers temps de la révolte. Une haute fraise lui entourait le cou d'où pendait aussi une de ces médailles des Gueux, portant pour devise : << Fidèles au Roy jusqu'à la besace. » Un grand surtout de dfap gris de Frise, recouvrant un pourpoint de cuir fané, avec un haul-de-chausses à larges plis, complétait son costume. « Gérard se présenta à lui dans le vestibule et demanda uo passeport. La princesse, frappée de la pAleur et de l'agitation de cet homme, demanda avec inquiétude à son mari quel était cet étranger. Le prince lui répondit sans plus d'attention (( que c'était tout simplement quelqu'un qui désirait un « passeport » et ordonna en m^me temps à un de KCS secrétaires de préparer immédiatement la pièce. MdiiMa princesse, non rassurée, fil remarquer à demi-voix, « qu'elle n'avait jamais vu d'homme d'aussi mauvaise mine ». « D Orange, néanmoins, sans être le moins du monde impressionné par l'aspect de Gérard, déploya à table sa gaieté ordinaire, s'entrelenant beaucoup de l'état des afTaires civiles et religieuses avec le bourgmestre de Leeuwaarden, le seul convive présent étranger à sa famille. A deux heures, on se leva de table. Le Abonnements (UN AN) Quimperlé (ville) Finistère et départements limitrophes.... Autres départements Colonies et étranger..." 7 fr • t IB - L*c8cadre de la Baltique Une dépèche de Saint-Pétersbourg à l'agence russe annonce que le départ définitif de l'escadre de la Baltique aura lieu jeudi prochain 6 octobre, sous le commandement de l'amiral RodjestvenskL Le croiseur Jemtchouf a quitté Cronstadt pour aller rejoindre l'escadre à Reval. AU JOUR LE JOUR Conseil des Ministres Les ministres se sont réunis hier matin à l'Elysée, sous la présidence de M. Loubet. Tous les membres du cabinet étaient présents, à l'exception du ministre de la Marine, qui s'est excusé de ne pouvoir rentrer assez tôt à Paris pour assister à la séance, et du ministre de rAgriculture, qui se trouve dans le Midi. CONVOCATION DES CHAMBRES Le Conseil a décidé de convoquer les Chambres pour le 18 octobre en session extraordinaire. LA GRÈVE DE. M A R S E I L L E I.-e président du Conseil a mis ses collègues au courant des derniers incidents de la grève de Marseille. PROMOTIONS M I L I T A I R E S Le ministre de la Guerre a fait signer un décret aux termes duquel sont nommés : Au commandement du 2« corps d'armée,' à Amiens, le général de division Debatlsse, commandant la 5< division d'infanterie et les subdivisions de région de Rouen. Au commandement du 12* corps d'armée, à Limoges, le général de division Trémeau, commandant la 2" division de cavalerie. MOUVEMENT J U D I C I A I R E Le garde des Sceaux a entretenu le conseil des mouvements à faire dans la magistrature. M. Cottignies, ancien procureur de la République, sera nommé avocat général à la cour de cassation. L E P R O C H A I N CONSEIL Le prochain Conseil aura lieu le vendredi 14 octobre. Election Législative Une élection législative a eu Heu dimanche à Evreux où il s'agissait de remplacer M. Isamberl, député radical, décédé. M. Lefévre, ministériel, a été élu par 5,895 voix contre 3,945 à M. Lhopital, conservateur. Les grèves de Marseille Dans leur assemblée générale de samedi les dockers ont décidé.de Travailler chez prince montra le chemin et se dirigea vers ses appartements, à l'étage. La salle à manger, qui était au rez-de-chaussée, ouvrait sur un petit vestibule carré communiquant, par un corridor voûté, avec un grand péristyle vers la cour d'honneur. Ge vestibule était précisément au pied de l'escalier de service et avait à peine six pieds de large. Sur la gauche, près de la première marche, une arche sombre, près* que entièrement cachée quand la porte était ouverte, s'enfonçait dans la muraille. Elle menait à une entrée pratiquée dans l'étroite ruelle qui, comme nous l'avons dit, longeait l'édifice. L'escalier était éclairé par une large fenêtre au premier palier. << Le prince sortit de la salle i manger et se mit à gravir lentement les marches. Il était à la deuxième quand un homme, s'avaoçant de dessous l'arche somibre^ s'arrêta à deux pieds de lui et le frappà au cœur presque à bout portant d'un coup de pistolet. Trois balles lui labourèrent le corps, et l'une d'elles, le perdant d'outre en outre, alla rebondir avec fotoé^ i ^ t r e la muraille. Suivre) les patrons qui les embaucheront sans signature ni conditions, repoussant toute autre proposition. Ils ont déclaré en outre ne point vouloir travailler avec les Jaunes, signataires de la circulaire patronale. M. Sllvestrinl et ses collègues du comité l'issue de celle séancèrse sont rendus chez le préfet, mais sans lui remetlre le texte de leur molion. M. Maslier^a dil alors aux inoiubros de la Commission cxécutlve (|u'il dé.^approuvait les dockers de ne point adliérer à la sentence arbitrale. Les Inscrits ont ratifié une fois de plus encore le contrat de M. Charles Roux, puis Us onl remercié M. Pénissat des démarches difflcultueuses faites et du succès obtenu. Bon espoir du côté des marins. Les dernières difficultés ne viennent plus que des dockers. M. Mastiei' vient d'adresser au commis salre central de Marseille les Instructions suivantes : Atln de mettre un terme aussi rapidement que possible à la crise qui, depuis longtemps paralyse notre port, il importe (jue la reprise de la manutenlioQ soll entourée de garanties efficaces. Vous àvea le droit de faire respecter de la façon la .plus énergique et la plus persévérante la lltertè du travail, el les ouvriers syndiqués, ou non. ont le droit de compter sur la vlgllanlé protection de l'autorité. Je voàs prie de donner en ce sens les instructtoaS les plus précisesàtous ceux qui sont placés sous vos ordres; vous leur recommanderez le calme et le sang-frold dont les agents dé la force publique ne doivent jamais se départir; vous les inviterez a s'abstenir de toute provocation, mais vous leur prescrirez égale; ment la fermeté. Vous ne perdrez pas de vue que l'article l'li du Code Pénal prévoit et punit l'entrave à la liberté du travail. Le droit de grève Puisque la grève de Marseille confère une vive actualité au droit de grève, nous croyons devoir rappeler dans quelles'condltlons naquit le droit de grève et fut votée la loi qui le consacrait. Le droit de grève ne remonte guère au delà du second empire, du moins le droit de grève tel que nous l'entendons aujourd'hui. Ce fut, en elTet, vers 18()3, que des ouvriers typographes, mécontentsde leurs salaires, réclamèrent la révision des anciens tarifs dans le sens d'une notable aijgmeDtatlon. Une démarche collective auprès des patrons obtint un refus. Froissés de Tattltude de leurs employeurs, qui n'avaient même pas tenu compte de la modération de leurs déslderata, les typo graphes se Concertèrent, pour s'abstenir le même jour d'aller « lever la lettre ». A celle époque, le délit de coalition régnait encore dans notre Code pénal, une décision de ce genre tombait sous le coup de la loi. Les typographes furent poursul vis pour avoir contrevenu aux dispositions du Code pénal, et des condamnations à la prison s'ensuivirent. L'opinion publique s'émut. Napoléon I I I et son entourage furent pris d'inquiétude : des grâces vinrent elfacer les peines pro noncées el l'empereur, très ennuyé, s'occupa de préparer une loi qui, en reconnaissant le droit au chômage, abolissait denosçodesces vestiges d'un autre temps. Adopté par 222 voix contre 30 au Corps législatif, le projet de loi, qu'on savait inspiré par l'empereur, rencontra une vive opposition auprès de la minorilé avancée. Mot delà fin Dans une garnison de province, il y a de cela tréé longtemps. Le clairon vient de sonner au rapport, tous les officiers du régiment sont réunis dans la salle pour en entendré la lecture. — Aujourd'hui dit le colonel, travaux de propreté... V's' entende/, c'que j'vous parle ?... Les cap'taloes passeront larevùc dans les chambrées... //ouvriront l'œil et le bon, car manque pas de dégoûtants... Tous ces lascars-là d'vront être rincés ayant tout, de haut en bas, à la brosse de chiendent... Inspection des sacs... Les hommes changeront de chemise... —• Mais, mon colonel, fait timidement remarquer un commandant, ils n'en ont qu'une actuelloment. — M'faltes de la peine, mon cher ami... V's'ôtes embarrassé d'un rien comme une baleine qui trouverait une béquille. Pourtant bien simple ! Ils changeront entre eux ! Concourt pomologique i Quimperlé Ainsi qu'on l'a vu dans nos précédents numéros, la Société d'Agriculture de Quimperlé so propose d'organiser, après entente avec l'Associalion fiiiiiçaise pomologique, un concours pomologique qui aura lieu le samedi 2i Octobre el le dimanche ^^ octobre 1U)L Le programme de ce concours comprendra l'exposition dos meilleures variétés de pommes el des poires à cidre du Finistère, lies fruits seront divisés en 4 sections ; doux sections seront réservées aux instituteurs et aux amaleurg.et deux sections aux propriétaires et aux fermiers. .Des sections spéciales pour les cidres, les eaux de-vie de cidre, les arbres de pépinières figureront aussi au programme. Enfin, sous les auspices do l'Union èbinmerciale el industrielle do Quim"^Jferlè, des essais pratiques seront faiis avec des broyeurs de pomims cl des pressoirs. Ajoutons que c'ea conférences-prome- niles el jeunes gens se prennent par le river par le train de 7 h. 1/2 hier soir et bras, et en avant la mus'que ! Celle-ci, 9 h. 45 ce malin, ne sont parvenues que toujours sur la brèche quand il s'agit par le train de midi. Dans ce dérailled'apporter un peu de mouvement et de disment un employé a 'été légèrement tractions dans notre ville si calme de blessé. Quimperlé, joue sans discontinuer en parRrcvct élémentaire —0— courant l'Itinéraire qui avait été tracé «l*ln8titutrlcoB Quimperlé. — Rébellion.— Dimanpour la retraite. Après la dislocation qui Les examens pour l'obtention du brevet a lieu place Saint-Michel, chacun rentre che soir, vers 11 heures, M. leCotntiiisélément Ire d'inslitulrices ont commencé chez sol content de e l l e première partie saire de police passait sur, la place.au lundi Voici les premiers résultats : do la fête. Beurre quand il entendit loquelerja I"' série, admises. — Mlles Adam, AriLe lendemain malin, des nuages assez porle de l'Kglise Saint-Michel. Ayânt barl, Ai liir, Le Bllian, Blaize, Le Mao, clairsemés, chassés par un vent violent, Briec, Bual, Buzit Françoise, Buzlt Marle- sillonnent le ciel et laissent un peu d'es- dirigé sous le porche la lumière dei sa Françolse, Le Capitaine, Caugant, Clignac, poir. Mais bientôt la voûte céleste se lanterne sourde il vit une fqmme prenCoule, Connétable, dorvest. Desbordes, revêt d'un manteau complètement gris et dre la fuite. Il la rejoignit sur la place Deschennes, Ellès, Le Faou, Floch, Gourpluvieux qu'elle conserve jusqu'au soir. Saint-Michel et la reconnut pour être melen, Guédès, Guillou, Guynament, Hé- Malgré cela, un public assez nombreux se une de ses habituées, Pérez Mariemon, Jé?équel, L'Héllas, Mallnjoud, Mau- dirige du côté de la route de Pont-Aven où Anne, 34 ans, sans domicile fixe. telot. Le Mènes, Mével, Michel Germaine, onl lieu, à O.h. 1/2, les courses «de chevaux. Interrogée sur ce qu'elle faisait en ce Morvan, Nédélec Isabelle, Nédelec Marie, Grâce au zplé déployé par M; le Commismoment sous le porche, elle décl&ra Claire Le Page, Parller, Le Pichon, Pilven, saire de police, aidé en cela par les comPinclioii, Poslic. Prigent, Quéméré, Ri- missaires de la fêle, les courses ont lieu qu'elle voulait aller s'abriter dans j'E' glise; mais jugeant que ce ne pouvait chard, Robert, Siblril, Slzorn, Toullec. sans accident. En voici les résultais : être là l'intention de celte femme,^M. Les épreuves de la deuxième série ont Galop. —.'1", Pérez, de Kernével ; 2', Pen- Chassaing se mit en devoir dç la concommencé le lendemain. liiNtriictiuii piil>Ii<|iio nec, de Landudal ; Goalabré, de Quim- duire au violon el pour cela il dut engaOnt été nommés : 1" Insfi'nh'itrs c/r/perlé. ger une lutte avec elle. L'agenl Le Goff AvU uiiv nftvigntoiirs Trot. — 1", Lccliooarn, de Bannalec; Brest (Kerjcaii Vr s), MM. Toaccourut el la femme Pérez dut se résiChenal dn Four (abords de Brest). — Le Granrf, du Trévoux ; Goalabré, de Quimril lec, du Piller-Hougo. el Labadcs, de perlé. gner à aller s'abriter au violon. A partir du 1" octobre, on va procéder, Quimper : Lambézcllec (Pilicr Hougo), M. Vot/rse de consolation. — 1", Goalabré, de Lundi malin elle, a élé écrouée à la Quéran, de Plouigneau ; IMouiyneau, M. pendant quelques nulls, à des essais de modifications de l'éclairage du chenal du Quimperlé; p, Huon, de Hiec. maison d'arrêt sous l'inculpalion de Rosec, de Kerdllés, ; Landévennec ^Ker Comme toujours, la Muslquedes Sapeurs- tentative de vol el de rébellion. dilès\ M. Uiou, de Guissény ; Gulssény, Four, qui eniraîneront les changements Pompiers se fait entendre, el, après les M. Candon, normalien ; Quimper (Saint- temporaires suivants : —0— On éteindra : courses, ramène les spectateurs en ville Corentin), M. Ku/en, de Plonévez-Porzay ; Quimperlé. — Adjudication. — Les Le feu de direclion à secteurs blanc, au son entraînant d'un pas redoublé. Plonévez Por/ay, M. Jouve débutant ; prix auxquels on 'a soumissionné sarouge et vert, établi près du sémaphore Le programme de l'après midi comporDiiiéault, M. Guennec, normalien ; Plo medi dernier pour la fourniture des de Corsen. tait des courses deblcycléltesqui devaient modiern, M. Rivoall, de Chàteaulin ; Chà El le feu auxiliaire de direclion, à sec- avoir lieu à 1 h. 1/2, sur la route de do- fourrages aux brigades de gendarmerie teaulin. M, Quiilivéré, en congé pour ser vice militaire ; Berrien, M. Primel, nor- teurs blanc, rouge et'vert, établi, près du llars. Art'rontant le mauvais temps, beau- de Quimperlé et de Bannalec n'ayant coup d'homnics el quelques femmes se pas été acceptés, une deuxième ^ j u malien ; Plouescal, M. Berriel, de Poul- phare de Saint-Mathieu ; 2" On allumera les feux suivants : rendent au lieu du départ el de l'arrivée dication aura lieu le 15 courant pqur laouC'n ; Poullaouën, M. Gulllemln, de Deux feux fixes d'horizon blancs, his- pour 'ces courses. Sur les conseils de M. les mêmes fournitures. La.inédern ; Plouyé, M. LeGuen, de llenvic ; Henvlc, M. Kerbrat, suppléant ; Ir- sés au sommet des potences, à sept mè- Chassaing, les commissaires s'opposent villac, M. Denniélou, en congé ; Saint- tres environ au-dessus du sol et à 46 m. 80 aux courses de blcycletles en raison du Quimperlé. — Génisse furieme. — Thurien, M. Le Roy, suppléant ; Esqui- au-dessus des plêlneë mers, situés, le pre- mauvais état de la route; mats les couDimanche matin, un attroupement '"se bien, AI. Ollivlèr, de Plozévet ; Plozévet, mier à 1.2(55 mètres au sud l()' 15' u" du reurs ayant insisté et ayant déclaré qu'ils prenaient sous leur propre responsabilité formait vers 11 h. -1/2, au Bourgneuf, M. Menou, normalien ; Cléder, M. Toc- phare de Trézien, el le second à L2()7 mèQuer, normalien ; Lanrlec, M. Quéleanec, tres au sud 20° 50" 4J' du môme phare. ^Ces les accidents qui pourraient survenir, la autour d'une génisse qui, attachée à un arbre, était devenue subitement fude Cléden-Cap-Sizun ; Cléden-Cap-Sizun, feux seront constitués par des appareils course est dlécidée. lenlicu a res de 0 m. 15 de dlstance^focale, A la première cjurse, Héliez, de Quim- rieuse. Pour éviter des accidents, l'aniM. Perrol, normalien ; Névez, M. Caudan, normalien ; Clohars-Carnoët, M. Le dont riiilenslté lumineuse sera/ de huit perlé, a élé victime d'un accident. Au mal fut attaché par les cornes au derbecs Carcel et la portée moyenne de passage à niveau du chemin de fe)' de rière d'une voitureel Irainé ainsi, malHenry, normalien. 7 milles 5 : . Pont-Aven, sa bicyclelle dérapa, la roue 2" Institutrices adjointes à: PlouiDeux feux fixes d'horizon blancs, hissés de sa machine se brisa et lui-même fut gré sa résisUince désespérée el ses meugneau (école de gar(:ons), Mme Thomas; glements furieux, jusqu'à l'abattoir où de Cléder; Quimper (suppléante départe- au sommet de potences, à dix mètres et violem ment projeté à terre.Il en a élé quitte il f it abattu sur l'haure. mentale), Mlle Toulgoat, de Rosporden; huit mètres au-dessiis du sol et à vingt fort heureusement pour quelques conlu Rosporden, .Mlle Kernéls, suppléante; mètres au-dessus de» pleines mers, situés, sions sans gravité. Voici les résultats de Brest (rue de la Mairie), Mme Le Cann, le premier à 251 mèti-es au nord 48" 26' 0" cette course : Quîrtiperlé. — I l a élé trouvé vendu Port-de Commerce ; Brest (Port-dc- du phare de Sainl-Mathleu, et le second à l", Côme, de Bannalec; 2', Le Bras, de dredi après-midi, au pont de Pont-Aven, Commerce), Mme Baziou, de Lambézeilec; 520 mètres au nord-68" 2»' 0"^ du môme Bannalec ; Tliiec, de Bannalec. une fourrure grisé, portant un n» 'de Lambézellec, Mlle Galmiche, de Roscoff ; phare. Ces feux seront semblables aux à la Pour la deuxième course, réservée pension. précédents et auront Ta même portée lumiRoscofT, Mlle Even, de l'Ile-deBatz; Ilecommune de Quimperlé, il y a deux couPrière de la réclamer chez M. Berneuse et la même poi^lée moyenne. de Balz, Mlle Le Bâtard, suppléante ; nard, 5, rue du Château. Les deux premleré feux, avec le phare reurs pour trois prix. Est arrivé : Saint-Marc, Mlle Girard, de La Roche, l'--, Le Uocli Joseph ; 2«, Le Roch Auguste. La Roche, Mlle Barot, de Lllia; Plouguer- de Trézien el les deux derniers avec le -o— neau (Lllia), Mlle Gavaud, suppléante; phare de Saint Mathieu, forment quatre La troisième course, dite de consolation, Rosporden. — Voleur d'eou-de-vie. Lambézellec (Pllier-Rouge), Mme l.eMoal, alignements, définissant la route suivante, n'a pu avoir lieu, en raison- du mauvais — Mardi 27 septembre dernier, vers de Landunvez; Lambézcllec(Plller-Rouge) à expérimenter : état de la route. 7 h. 1/2 du soir, le sieur Yves Kergiié1" alignement : Trézlen-feu ouest de Mme Le Grand, de Kérlnou (école materLes cyclistes, littéralement couverts de Corsen (en'venarit Hu nord à partir de nelle) ; Landunvez, Mlle Bonaventure, de boue et trempés jusqu'aux-os, faisaient len, vannier, demeurant route deCoray, a élé surpris par un employé de-la" l'Alignement Salnt-\fathieu Kermorvan) ; Saint Adrien ; Plougastel (Saint-Adrien, réellement pillé à voir. 2" alignement : phare et feu provisoire Gare, dissimulé dans un wagon où il se Mlle Créach, débutante ; Lambézellec (KéEnsuite "a eu lieu la course pédestre tenait près d'un fût, tenant à la main rlnou, école maternelle), Mlle Laouénan, nord de Saint-Mathieu; dont rilinéraire est le grand tour de la .S" alignement : Trézien-feu est de gare. C'était plutôt une marche car 11 une bouteille à moitié pleine d'eau-dedeCoalméal; Coatméal, Mlle Maillet, de Ploug?stsl; Plougastel-Daoulas, Mlle Pile, Corsen ; était défendu de'courir, aussi à l'arrivée, vie. :• 4« alignement : phare et feu provisoire ce fut une dispute générale, chacun présuppléante; Pouldergat (Pouldavld), Mlle Ce voleur avait transporté le fût.en Queffélec, de Tréboul ; Tréboul, Mme PI- sud de Saint-Mathieu (jusqu'à l'aligne- tendait que son concurrent avait couru. question jusque-là et y avait pratiqué à chon, de Pouldavld ; Lanrlec (Le Passage), ment Trézien Kermorvan). Bref, tous avaient couru, et II fui décidé son aise un fausset avec le poinçon 'de Mlle Monat, débutante; Carhalx, Mlle - Le feu à gaz fixe vert, sans gardien de ne tenir aucun compte de cette épreuve son couteau. Riou, normalienne. permanent, dont l'installallon sur la tour et défaire une seconde coursé comportant —0 balise des Platresses N.-E. a été annoncée l'aller el retour de l'Hôtel Hervé au pont Beuzee-Conq.— Mort accidentelle. de Moëlan. par l'avis ir 188 du 13 juin 1904, a été mis nuuuncH — Vendredi dernier, 30septembre, vers en service, pour essai, le 29 septembre. Le Du Boulevard de la Gare on se dirige Sont admis à faire valoir leurs droits à feu, constitué par un réservoir à gaz sur 9 h. 1/2 du matin, le petit François Brivers la place Saiiîl-Mlchel. Mais l'eau conla retraite : monté d'une lanterné avec optique lenti- tinue à tomber à torrents, el l'on se ré- ganl, âgé de 3 ans, dont les parents MM. Rannou et Le Doze, préposés à culaire, a son foyer à 17 mètres au-dessus habitent au lieu dil Poleau-Vert, était Brest; Le Gall, matelot à Quimper; Le de plus hautes mers; sa puissance lumi- fugie, qui, dans les cafés, qui sous les en train de jouer sur le bord de la roule Halles, où l'on danse au biniou, et où Meut, sous-patron à Bono ; Tous, préposé neuse est d'un bec Carcel ; sa portée, par en compagnie d'autres enfants de son quelques commissaires ont su, avec beauà Brest ; Blestel, préposé à Auray ; Allain, temps moyen, de trois milles. coup d'Ingéniosité, organiser,des distracâge, lorsque vint amasser une charrette, préposé à Morlaix ; Brouillard, matelot à Latitude nord, 48" 20' 19; longitude tions pour remplacer celles qu'il était attelée de deux chevaux marchant au Montsarac; Molgat, préposé à Kernével ; ouest, 7° 11' 10'. Impossible de donner au dehors. Sous les trot dans la direclion de Concarneau. Le Roy, préposé à Brest ; Blancho, pré(Voir cartes h/drographlques :W11 et Halles a lieu également la traditionnelle posé à Saint Glldas. L'enfant fut renversé par le lourd véhi3473.) gavotte d'honneur. Le jury chargé de cule. On le releva immédiatement et on — Sont promus : - 0 — distribuer des rubans aux meilleurs danMM. Aillet, sous-patron à TliidufT, sousQuimperlé. — Les fêtes de la Saint- seurs en a accordé aux personnes cl s'empressa de le transporter chez ses brigadier à Port-Louis ; Guyader, matelot parents où on le déposa sur un lit, mais dessous : Michel : à Tréhlguler, sous-palron à Tlndutr. le pauvre petit ne larda pas à rendre le 1", Louis C.harler, de Quimperlé; Pen, Bien qu'Us s'y fussent pris un peu tard, dernier soupir. — Sont nommés : Guillou, de Bannalec ; les commissaires de la fête de Salnt- de Saint-Thurien ; Préposés à Brest : MM. Pourchasse, Mlchel avalent organisé pour la journée Yhuel, marin ; 5», Joliff, musicien ; 6', l»oCelui qui conduisait la charrette'et préposé auConquet, et Crénéguy, préposé de dimanche dernier une fêle qui ne devait clier, de Mellac ; 7°, Guern, boucher ; 8% Tamlc, qui a causé cet accident est un jeune de Kercadorel; !»», Salie, menuisier; 10», Gailà Rouen ; céder en rien à celles des années précé- lard, de la Villeneuve ; 11', Landurand, de la homme du nom de Le Naour Jérôme, Matelots: à Tréhlguler, M. Le Gouéf, dentes; disons môme qu'elle devait les Villeneuve; 12% Pézennec, de Kerlec; i:i', âgé de 24 ans, cultivateur au village de matelot à Locmariaquer : à Locmariaquer, surpasser en éclat, cai* le programme com Uarzic, de xMellac ; 14% Boulben, inaréchal- Villeneuve Cadol en Meigven. Il allait M. Perrodo, matelot à l'île aux Moines ; à portait, en plus, un concert el une retraite ferrant, de Quimperlé ; 15% Toupin ; 10', lierl'île aux Moines, M. Noblanc, matelot à aux flambeaux pour le samedi soir, et une vet, de Bannalec; 17", Boulben François, de prendre, à Concarneau, livraison d'un chargement de lêles de sardines. La Roche-Bernard ; grande course pédestre pour la journée Quimperlé; IS', Guillou, boulanger; 19», Le Préposés : à Brest, M. Quémerais, pré- du dimanche. Mais, pour que la fêle obtint Borgne; 20°, Cono; 21», Delliou ; 22% Tanguy, Comme on l'invitait à s'arrêter, i l fit posé au Porizic; ^au l'ortzlc, M. Coléno, son éclat habituel. Il fallait le concours musicien ; 2:5', Le Maoul, de Quimperlé. d'abord la sourde oreille, puis il se dépréposé au Havre; à Auray, M. Drouln, requis pour toutes les fêtes, celui du La fête s'est terminée le soir par un cida à le faire mais après avoir parcouru préposé à Etel ; à Auray, M. Berthe, pré- soleil. grand bal sous les Halles Salnt-Mlchel. une certaine dislahce. Une fois dans la posé à Banastère; à Banastère, M. Quinio, Nous Jie savons que trop que cet adju- Quoique le chiffre des recettes soit un maison et devant le lit de l'enfant, il repréposé à Brest; à Brest, MM. Le Meilleur vant précieux a fait absolument défaut et, peu moins élevé que l'année dernière on fusa tout d'abord de se faire connaître, et Jacob, préposés à demi-solde aux Qua- n'eût été la grande activité, le merveilleux peul dire que le bal a été en tous points disant qu'il n'avait pas le temps de resirc-Vents ; aux Quatre Vents, M. Orju- entrain et l'entier dévouement de certains réussi. Au commencement de la nuit, si bin, préposé à demi solde à Groix ; à commissaires, dont nous ne voulons pas aux galeries il y avait peu de monde, par ter là, el ne manifestait ainsi aucun redemi solde à Grolx, M. Kergal ; à Morlaix citer les noms pour ne pas froisser leur contre la parité réservée aux danseurs gret de l'accident qu'il venait de comM. Dufourd, préposé à Plouescal ; à demi- modestie, mais qu'on ne sauraU cependant était comble, et à 4 heures du matin, à mettre. solde à Plouescal, MM. Picard el Goastrop féliciter, la tète de Salnt-Mlchel eut la fin du bal, les danseurs étalent encore guen ; Trévignon. — De notre corresponlamentablement échoué sous celte pluie très nombreux. Matelot à Montsarac, M. Le Bail, ma- diluvienne. 11 n'en a heureusement rien Pendant le bal, une quête a élé faite au dant le 1" : telot à Tlndutr; profit dos pauvres. Le produit de celte été. Naufrage. — Le 29 septembre, vers Préposés : à Kernevel, M. Couluraud, Pendant qu'il pleuvait à torrents, samedi <iuèle, qui est do 9 fr., sera affecté à une 9 h. 1/2 du soir, le bateau Ihonnier préposé à Saint-Adrien ; à Salnt-dlldas, soir, à sept heures, le carillon de Saint- distribution de pain. Hermine, n° 753 du quartier maritime M. Gulllouzic, préposé à Lauberlach ; Pour tout résumer, si la fête n'a pas de Groix, se rendait de Concarneau à Michel lançait dans les airs ses notes Matelot à Quimper, M. Larvor, matelot Joyeuses, annonçant la fête du lendemain. eu tout l'éclat qu'elle aurait eu si le temps Groix, lorsque arrivé en face du port aux Salins d'Hyeres ; Puis peu à peu le public affluait sur la s'était montré favorable, du moins elle Préposés : à demi-solde à Audierne, MM. place Saint Michel pour l'audition du con- n'a pas manqué d'être Intéressante, et de Trévignon il fut surpis par la brume ,Toullec et Quinio ; à La Rochelle, M. cert qui devait y être donné entre huit et MM. les organisateurs el commissaires cl échoua sur les rochers appelés « Les Peuple, préposé à Audierne ; à Audierne, neuf heures. Mais comme le ciel no vou- de la fête méritent les plus grands éloges Soldats». v " M. Le Roux, préposé à La Rochelle ; à lait pas se montrer clément et que les or- pour le zèle qu'Us ont déployé. Nous leur Il se déclara immédiatement une voie Salnt-Samson, M. Cozanncc, préposé à ganlsaleui-s n'avalent nullement à cœur soulti tons un meilleur temps pour l'année d'eau et' l'équipage composé de ti Saint-Jean du Doigt ; A Saint-Jean du de donner aux amateurs de musique une prochaine. hommes, dut chercher son salut dans Doigt, M. Kergoat, préposé à Salnt—0 douche forcée, le concert eut Heu sous les l'embarcation du bord. Il fut assez heuSamson ; Halles. reux pour atterrir non loin de la pointe Quimperlé. — Retard dans la corSous-patron à Bono, M. Rleux, sousPendant ce temps les jeunes commisdo Trévignon. Les hommes étaient brigadier à Port-Louis. saires lançaient dans les airs, sur la place respondance. — Par suite du déraillecomplètement transis, car leurs effets ment d'un Irain de marchandises entre — Un concours pour l'admission au sur Salnt-Mlchel, des pétards et des fusées. numérarial des douanes aura lieu à la A 9 heures, la retraite aux flambeaux Sceaux-sur-Huisne el Connerre, près étaient mouillés. On leur donna des salle de la Bourse, les 26 et 27 octobre s'organise. Comme la pluie a cessé, la du Mans, où 14 wagons onl quitté la vjie, vêtements de rechange à la caserne des courant, devant une commission présidée Jeunesse s'en donne à cœur-joie : jeunes l3s correspondances qui devaient ar- douanes. nades sont prévues pour le samedi el le dimanche el qu'elles seront dirigées par un des membres de la section finislérienne de l'Association française pomologique. Les démarches nécessaires vont ôlre faites pour que la section finislérioiine prenne la direclion effective (hi Concours. Le programme définitif va paraître incessamment, mais nous engageons dès à présent les instituteurs, les aiiialeurs, les propriétaires et les fermiers à so préparerauconcouisel à recue lliileurs collections. Chaque collection do pommes devra comporter au moins dix variétés de dix pommes chacune. GHRORmOE RÉOIONALE par M. Delaage de Bellefaye, directeur à Brest. Dix-huit candidats sont Inscrits pour subir les épreuves. r . Le bateau est complètement perdu et on n'a pu sauver que les voi es et agrès existants sur le pont. Le patron, un siear Adam, a en outre péVdu une somme de 418 fr. qu'il n'a pas'eu le temps d'emporter. -0— Quimptp.-: Chambre des huîssievs. — Les huissiefs de l'arrondissement de Quimper sesoht réunis, samedi dernier, à 11 h. 1/2, comme tous les ans, à l'effet de procéder au renouvellement de leur chambre pour'l'année judiciaire 19041905. Voici la nouvelle composition : Syndic, M. Centur, ,de Quimper; se-, crétaire, M. Cosquéric, de Quimper; trésorier, M. Lahuec, de Douarnenez; membre, M. Guichaoua, de Quimper. Au cours de cette réunion, les huissiers ont formulé une pétition tendant à ce que lés copies de pièces de poursuites, telles que jugements suivis de commandement, etc.,isoient désormais rédigées par eux et non par les avoués et que, par voie de conséquence, le droit de copie leur soit alloué. Un banquet a clos- cette réunion à Vmiel du Lion d'Or-. —G— Quimper. — La Qiiimpéroise-Spot't. — Le bureau de la Quimpéroise-Sport, s'est réuni, vendredi 30 septembre dernier,.à son siège social, salle Autrou. Durant cette séance, les comptes rendus moral et financier ont été présen- ' tés et examinés. 11 résulte de cet examen que la situation de la Société, malgré les tracas de la première heure, a heureusement prospéré, depuis sa fondation et se trouve des plus florissantes, pour l'instant'. Le Président fait ressortir devant cette situation, combien est préjudiciable l'arrêt forcé, quoique momentané, qui vient frapper la Société. En effet, depuis le 29 septembre, la location do la salle proVisoire do la rue de Douarnenez, est arrivée à son terme. Les travaux sportifs sont donc arrêtés jusqu'au jour où la nouvelle salle que la muhicipalité fait construire sera suscej>tible d'être occupée.* A. raison de col état" de choses nous priôns donc les sociétaires de vouloir bien <: prendre un pou de patience. La Société, dans peu do temps sans doute, pourra mettre à leur disposition des agrès bien conditionnés et en nombre conv)6oable. Les sociétaires serotit prévenus en terh^s'utile de la reprisé des exercices. Quimp*!*. — Oiseaux de nuit. — Dans la nuit de samedi à dimanche dernier, les agents de police Le Roux et Gourmelen, de service de ronde, firent la rencontre, environ minuit et demie, d'une bande de jeunes gens criant à tue-tête et lançant des cailloux, voir même'des tessons de bouteilles, contre les maisons de la rue du Quai. Les tieux agents parvinrent à saisir l'un d'çux, le nommé Pierre Cozic, âgé de 23 ans, ouvrier menuisier, habitant chez sa mère, rue des Gentilshommes ; malgré la résistance acharnée qu'il leur opposait, ils seraient parvenus à s'en rendre maîtres et à le conduire au violon sans l'intervention de son frère Jean-Marie Cozic, âgé de 20 ans, qui, armé d'une bouteille vide, contraignit les agents à lâcher leur prisonnier afin de pouvoir se défendre. iM. le commissaire de police a immédiatement ouvert une enquête, laquelle aura pour effet de permettre à la justice d'octroyer à ces oiseaux de nuit le châtiment qu'ils méritent. —o— > Fouttnant-Beg-Meil. — Le 27 du mois dernier, dans la matinée, M. Cabourdin, propriétairoàBeg-Meil, a constaté qu'une ancre anglaise d'un petit canot appartenant au vapeur La Berceuse, de la société de navigation do Beg-Meil, dont il fait partie, avait été volée. Cette embarcation se trouvait amarrée à la grève où elle séjournait depuis quelques jours. On ignore l'auteur de ce vol, qui est activement recherché. -— Le 30 au matin, vers 0 heures 1/2, le domestique do M. Cabourdin conslatait que des malfaiteurs avaient pénétré dans la propriété et fait une visite au poulailler dans lequel se trouvaient sept lapins tués, dont un coupé en deux par le milieu du corps, d'autres piétines et sept manquant; les niches qui les renfermaient avaientélé brisées, le grillage de clôture du poulailler avait été en partie détaché. Quant aux canards on n'y avait pas touché, on s'était contenté de fermer la porte sur eux pour les empêcher do crier. Les malfaiteurs, demeurés inconnus pour le nwment, ont dû s'introduire dans la propriété en escaladant une palissade en bois qui se trouve à proximité du poulailler. —0— Pcumarit. — Un cheval dans un puits. — Le 30 septembre dernier, au matin» le sieur Gloaguen François; pro- priétaire à Keringuy, avait charroyé au village de Kergallou du blé noir et des pommes de terre; sa charrette était attelée de deux chevaux de file dont une jument de deux ans et demi. En arrivant à Kergallou, vers 9 h. 1/2, il détela celte dernière et la laissa en liberté sur le chemin de servitude qui passe devant la maison, puis il se mit à décharger la charrette. A un moment donné, n'apercevant plus sa bête sur le chemin, il chargea son fils, qui l'avait accompagné, d'aller à sa recherche. 11 pensait qu'une barrière avait pu être laissée ouverte et que la jument en avait profité pour pénétrer dans un champ. Au bout d'un instant, le fils Gloaguen la découvrit au fond d'un puits en construction près de la maison. On essaya de l'en retirer, mais sans pouvoir y parvenir; ce n'est que dans la soirée qii'on réussit celle opération au moyen d'un appareil spécial, mais la pauvre bête s'était tuée sur le coup. C'est une.perte de 700 fr. pour le sieur Gloaguen. , Si ce dernier avait connu l'existence de ce puits, certes il n'aurait pas attaché sa bête si près, car il est bon d'ajouler qu'il étaîl dissimulé par des branchages qui le recouvraient et qui faisaienll'eff'et d'un las de bois sur lequel, d'ailleurs, il avait passé lui-même à plusieurs reprises. —0— Pont-l'Abbè.— Etat-civil du mois de Septembre : Naissances. — Parc Clémentine. — Le Borgne Jeanne-Marie. — Daoulas Marie. — Keveillanl Corentin. — Goulelquer MiclielSébaslien. - Burel Budoc-Joseph-Marie. — Le Bec Georges-Féllx-Marie. — Le LœufT Louis-Yves. — Le Marc Maria-Joséphine. — Le Drézen Marie-Louise. — Goïc Marie-Louise. — Cariou Jean-René. — Durand Marie. — Kerfriden .Marie Jeanne. — Le Maréchal Charles. — Talin André-ErnesL Mariages. — Bargain Jean-Marie, 25 ans, ma(.-on, célibataire, et Marie-Jeanne Le Drézen, coulurière, célibalairé, 2i ans. Décès. — llly Marie-Yvonne, ménagère, 73 ans, veuve de Bénoni Guillaume-MarieRolland. — Colin Marguerite, ans, commerçante, veuve de Jean Ascoët. - Nédélec Pierre Jean, CO ans, journalier, époux de Hélène Le Pape. — Nicolas Pierre-CharlesMarie, 77 ans, employé de mairie, veuf de Marie-Françoise-Michéle Le Calvez. — Le Floch Marie-Sébastienne, 71 ans, eabaretière, époux de Alour-Louis-Pascal Le Marc. — Cariou Jean-René, 5 jours. Douarnenez. — De notre correspondant: Société de secours mutuels des sapeurs-pompiers. — La Société des sapeurs-pompiers réunie dimanche matin en assemblée générale a décidé de verser la somme de .JOO fr. à sa caisse de rt Irai les. Celte s)mme porte à 21,000 et quelques cents francs les fonds de retraite de celle utile société, fondée en 1877. -0— Douarnenez. — Do notre correspondant : Le Conseil municipal a,dans sa séance do samedi soir décidé en principe la création d'un abri du marin à Douarnenez. Cet établissement serait construit aux environs do la pointe du Rosmeur. Un avis favorable a été donné à la commune do Ploaré pour la création do doux foires annuelles. Diverses indemnités de logement ont (Hé également volées au personnel enseignant. — D'autre part, par arrêté en date du 17 septembre UX)4, approuvé en Préfecture, renlréo de l'abattoir est inlerditaux bouchers en toutes saisons après 9 heures du soir. —0— Ile Tudy. — Emouvant sauvetage. — Mardi soir, à sepl heures, par fort vent du sud, mer très grosse et temps de pluie, le baleau Jeune-ikibrielle, patron Eugène Kérest, se trouvait à environ quatre milles do la poinle de Monstorlin, quand l'équipage aperçut un canot chaviré à un mille dans le sud du point ou il se trouvait. Aussitôt, le patron Kéresl se dirigea sur les lieux du naufrage, et là il aperçut cinq hommes et un mousse qui se maintenaient sur l'eau, cramponnés au liège des filets do sardines. Les naufragés étaient à bout de force, étant restés une demi-heure dans cetlo périlleuse situation. Ce n'esl pas sans de très grands efforts quo le patron Kéresl et ses hommes réussirent à les embarquer à leur bord; do ces six hommes, quatre n'en pouvaient plus et l'un d'eux surtout ne donnait plus signe do vie. L'équipage du baleau sauveteur dul le frictionner pendant près de trois quarts d'heure avant de lui faire reprendre ses sens. Le sauvetage accompli, le patron Kéresl so dirigea sur le port do l'Ile Tudy, où il mouilla vers 9 h. 1/2 du soir. Les naufragés reçurent, chez leurs sauveteurs, les soins que nécessitait leur étal et des vêlomenls do rechange. Vu leur étal d'extrême fatigue, l'heure avancée et l'absence de tout autre baleau dans ces parages, ces hommes étaient fatalement voués à uno mort certaine sans la prompte intervention du patron Kérest, car, de leur propre aveu, ils n'auraient pas tenu cinq minutes de plus sur ces épaves, trop faibles pour les soutenir. Assommés par les énormes lanqes qui déferlaient sur eux, ils étaient sur le point de lâcher prise. Le bateau Brennus, avec tout son matériel de pêche à la sardine, est complètement perdu. Espérons que le patron Kérest, qui a déjà opéré trois Sauvetages, dont un dans un cas identique à celui que nous venons de raconter et qui n'a jamais reçu la moindre récompense, rie sera pas oublié, cette fois, par l'autorité compétente. ; —o— Spézet. — De notre correspondant de Carhaix : Echo des Elections. — M. Ollivet, maire de Spézet, vient d'être suspendu de ses fonctions de maire. Semaine météorologique OBSER VA TIONS du 26 sept, au 2 octobre 1904 recueillies a l'observatoire annexé au laboratoire départemental du Finistère : INDICATIONS DU JOURS THERMOMÈTRE Maximum Minimum Moyenne Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche 20 sept. 27 28 29 .30 cet. 2 17 13 14 12 9 13 22 19 22 19 15 17 15 DU BAROMÈTRE Maximum Minimum M o y e m i e Lundi Mardi Mercredi , Jeudi . .Vendredi Samedi Dimanche 755 756 758 760 760 757 757 753 754 757 758 755 754 748 15.5 12 15 12.5 10 INDICATIONS JOURS 19.5 16 18 754 755 757.5 759 757.5 755.5 751.5 HAUTEUn dei plutea eo mmim« 0 10 orage épaules ; un serrurier nommé Pierre Urvoy, demeurant rue des Bons-Enfants; un charpentier du port, Louis Didu, demeurant rue de Brest, 134, furent transportés à l'hôpital civil, un ouvrier peintre nommé Léopold Vaulot, demeurant rue du Port, fut transporté à son domicile sur sa demande expresse. Huit autres blessés moins sérieusement, cinq marins cl trois civils, sont soignés à l'infirmerie du dépôt ou chez eux. Conseils à nos lecteurs C'est sans nuire à l'organisme et sans provoquer le moindre désordre de l'estomac, comme le font tant de remèdes, que la Poudre Louis Legras calme instantanément les plus violents accès d'asthme, de catarrhe, d'opprest sion, de toux de vieilles bronchites et guériprogressivement. Que nos lecteurs l'essaient, Ils 1 adopteront exclusivement, car son efficacité est véritablement merveilleuse. Une boîte est expédiée contre mandat de 2 fr. lO, adressé à Louis Legras, i:«», B' Magenta, a Paris. Le charme Féminin et les Pilules P i n k « Examinons, écrit un Docteur distingué, ce que le monde et les amoureux appellent « le charme » d'une femme. La perfection féminine ainsi désignée est certainement la contrepartie de ce que nous appelons chez l'homme « la virilité ». Donc, sans ce charme, les traits les plus beaux sont sans vie et incapables de gagner les ccturs. Sans a ce charme » la beauté existe, oui, mais c'est un masque qui n'attire pas. C'est cela qui fait que certaines femmes, sans être jolies, ont un grand attrait, et que des femmes belles comme traits n'attirent pas. Le défaut dans ce dernier cas provient du manque d'une seule chose, un sang riche et abondant. Sans cela une femme n'est pas une femme, elle perd le magnétisme de son sexe. Les i^iiules Pink donnent du sang riche et pur. Le sang envoyé dans chaque veine, par chaque dose de pilules Pink, s'étend aux joues et se répand dans chaque organe du corps, donnant du charme, une attraction magnétique qui mieux que la tieauté froide et sans vie, gagne les affections durables. La santé donne le charme, la santé est LE SECRET 0 0 0 4 30 Dernière Heure Les transports automobiles MORBIHAN VIGNETTES MOKA LEROUX L o r i c n t . — Vanticléricalite. — Les lauriers du Conseil municipal de Brest, empêchent très probablemenldedormlrles conseillers municipaux de LorlenI, car, dans leur séance de samedi soir, ces édiles, qui veulent aussi devenir légendaires, ont volé la suppression du porl du viatique dans la rue. Ce voteseclaire a eu Heu sur la demande de la sectionlorienlalsedela LIbre-Penséie. Nous rappelons que pour le concours l f ) 0 4 toutes les vignettes devront être adressées pour le : i i clécembro pi*oc l i a i n , passé cette date elles seront portées en compte pour le concourè suivant iU05. La liste des lauréats sera envoyéednii» toiiteis lei^ é p i c c r i e s ainsi qu'à toutes les personnes qui voudront bien en faire la demande à M . A. L E R O U X , à O r c k i c s (Nord). L o r l c n t . — Epouvantable bagarre. — Une 6pouvanlablebagarrcaéclalé,dans la nuit de samedi à ^manctie dernier, dans la partie de la rue du Porl comprise entre la ruelle Fichoux et lia Bove. Une vingtaine de marins du bataillon de fusiliers et de la défense mobile assaillis par une troupe de gens sans aveu et de mauvais rôdeurs de nuit, se sont d'abord défendus sans faire usage de leurs armes, mais leurs agresseurs ayant mis le couteau à la main et griôvemenl blessé un quartier-maître, les marins du bataillon dcgaînèrent à leur tour leurs baïonnettes et furent contraints de s'en servir. Après une lutte véritablement sanglante les comballants, effrayés chacun en ce qui les concerne de la gravité des actes commis, s'enfuirent laissant leurs camarades grièvement blessés sur place et tout le monde avait disparu quand la police inlervint. Des agents coururent alors requérir un médecin, d'autres cherchèrent des cadres et après un pansement sommaire, un quartier maître nécanlclen do la défense mobile, Fernand Bonnet, originaire de Toulon, fut transporté j\ l'hôpital maritime avec une blessure pénétrante résultant d'un coup do couteau poignard qu'il avait reçu dans le dos, entre les deux Les PUulei Suittet sont un remède efficace, sur, commode et peu coûteux pour soulageret guérir une foule de malaises et d'indispositions, et en prévenir un grand nombre, leur emploi, même longtemps continué, ne peut jamais et dans aucun cas avoir des conséquences nuisibles; les Pilules Suisses ne peuvent que rendre de grands services â tous ceux qui souffrent. -0- ANNONCES A V I 7 En l'etude et par le ministere de M" BIGER, notaire, à Bannalec LE SAMEDI 2 2 OCTOBRE 1 9 0 4 à une heure de l'après-midi Département du Finistère. Arrondissement de Quimperlé. Canton, et commune de BANNALEC. Au lieu de SAINT-JkCQUES. LOT UNIQUE 7 I. — Une Maison couverte en chaume ouvrant au midi par une porte et deux fenêtres. II. — Une Cpéohe couverte en chaume au pignon levant de ladite maison. m. — Uno COUP au midi de» articles précéderits. IV. — Un Couptii au midi des articles 1, 2 et 3, ayant fossés couchant, midi et nord. • Cette propriété donne des couchant et midi sur champ à M. Cutul11c, du levant sur champ à M. Yves Rannou et du nord sur courtii et maison à M. Jean-L.ouis Rannoù et figure au plan cadastral de la commune de Bannalec $ous les n*" 820-et 821, section D. pour une contenance de 6 ares 58 centiares. Entrée en jouissance immédiate. Mise A prix fixée par le Tribunal, cinq cents francs, ci. . . SOO fr. Cette vente est.poursuivie en exécution d'un jugement du Tribunal civil de Quimperlé du 14 septembre 1904, enregistré et signifié. A la requête de Marie-Azélie Cochennec, sans profession, demeurant et domiciliée à Toulon (Var), rue de l'Arsenal, n° 49, demanderesse, laquelle a et continue pour son avoué au Tribunal civil de Quimperlé M' PITON, avec élection de domicile en son étude sise en sa demeure à Quimperlé, rue de Quimper. n° 12. Contre M. Vincent Le Bris, maçon, demeurant à Saint-Jacques, en la commune de Bannalec. en sa qualité de tuteur légal de Véronique Le Bris, sa fille mineure, née de son mariage avec Marie-Anne Berthelet, son épouse décédée, au besoin en son nom personnel, défendeur, ayant pour avoué constitué au même Tribunal M' PIEDOYE, demeurant à Quimperlé, Grand'hue, n" 23. L'adjudication aura lieu le samedi 22 octobre 1904, à une heure de l'aprés-raldl, par le ministère de M« BIGER, notaire à Bannalec, jen son élude au bourg de Bannalec, aux clauses et conditions du cahier des chargea dressé par ledit notaire et déposé en son étude, où toute personne peut en prendre communication, en la présence comme en l'absence de M. Thomas Dizet, débitant de boissons, demeurant au bourg de Bannalec, appelé à y assister, en sa qualité de subrogé-tuteur de la mineure Véronique Le Bris ci-dessus. Fait à Quimperlé le 3 octobre 1904 par l'avoué poursuivant soussigné. P. PITON. Etude de M« Gaehet, notaire à . Quimperlé, succ de M« RICHARD VDVVD PUBLIQUE DB l U l I T l l ™UBLBS.-LeZ>i A AI inanche 9 Octobre et • Joûrs suivants, s'il y a lieu. M* GACHET, notaire à Quimperlé, procédera, à une heure et demie de l'après-midi, au domicile de Monsieur et Madame Destailleur, au Kepdro-Le Pouldu, en CloharsCarnoët, à la vente volontaire et aux enchères publiques de tous les meubles existant dans cette propriété. On vendra notamment : lits en fer et en bols, sommiers, matelas, traversins, couelles de plume, tables de toilette et de salle à manger, ustensilesde cuisine, meubles d ^ u reau, meubles de salon, plusieurs meubles bretons et différents autres objets. La vente se fera au comptant S"/,, en sus. Le Notaire chargé de la vente, S Par jugement du 28 septembre i<.K)l. le Tribunal civil de Quimperlé, faisant l'onctions de Tribunal de commerce, a déclaré le sieur TBE GL'IEB André, comtner(:ant à Ban nalec, en état de faillite, et a fixé au 15 mai l'.iot l'ouverture provisoire de ladite faillite. M. BOUCHAtU), avoué, a été nommé syndic provisoire et M. I.ESSAI^D, juge suppléant, jugecommissalre. La première réunion aura lieu le 12 octobre, présent mois, à 10 heures du malin rour e.rtralt conforme : LEQUÉMENER. KOLAS FRAIS tenl produit hystiAnique et tonique, à base excIueiTe do l'Rilrait (te Kolnjt frais, préparé à Conakry ((îiiinéo française) par v . U A n o i t l Ai;i>, oxploratcur du Fouta«DJallon. O o n v i o n t a u x p e r s o n n e s i'uiblom o n f ç é n é r a l , aux (jçens ( t e w p o r t o t À o e u x Q u i n o I n t l g u e n t . Dépôt général \ J.-IL Judïciati4 GACHET. TONI-KOLA E C H A N T I L L O N Licltatton Déslpation de rioiineoiile àTeodre: du charme. Les femmes qui veulent le conserver ou l'acquérir, doivent éviter l'emploi des médicaments purgatifs qui appauvrissent le sang. Elles doivent prendre un tonique. Les pilules Pink, le meilleur régénérateur du sang, donnent des forces, elles ne purgent pas. Le directeur du Laboratoire départemental chirgé des obseroations Météorologique!', « Je n'ai jamais eu meilleure mine que deUROCHETELLE. puis que j'ai pris les pilules Pink, écrit Mlle Florestine Bruon, de Rœzé (Sarthe). Depuis trois ans je souffrais de chlorose. J'étais très pâle, sans appétit et sans entrain. J'avais une grande faiblesse dans tout le corps, particulièrement dans les jambes. Au moindre effort, surtout pour gravir les marches d'un escalier j'étais rapidement â bout de souffle et prise de palpitations. J'eus la Iwnne inspiration le traitement des pilules Pink, après Nous recevons une dépêche de M.. d'essayer avoir essayé beaucoup d'autres médicaments, Lo Louédec, maire de Quimperlé, délé- inutilement. Les pilules Pink m'ont rendu gué de la Commission d'initiative pour mes belles couleurs d'autrefois et tous mes la création d'un service d'omnibus-aulo- malaises ont disparu. Je suis forte il me que c'est un autre sang qui coule mobiles entre Quimperlé et Le Pouldu. semble dans mes veines ». Celle dépêche nous annonce quo les La perte des foj ces, la faiblesse de la moelle délégués sont partis aujourd'hui de épinière, la fatigue, les suites de surmenage Paris pour faire leur enquête près des et d'excès de tous genres sont guéris par les pilules Pink. Elles guérissent aussi chlorose, services identiques de Normandie. neurasthénie, les névralgies, les maux d'estomac, rhumatismes, migraines, irrégularités. Rouen, le 4 octobre, 3 h. Elles sont en vente dans toutes pharmacies et Partis ce malin de Paris en automobile, au Dépôt Gablin et Cie, pharmacien, rue nous avons déjeuné en cours déroulé et Ballu. Paris. Trois francs cinquante la boite, sommes arrivés à Rouen à 3 heures. dix-sept francs cinquante les six boites. Temps magnifique. , Par G R A T U I T s ^ r a u SECRESTAT Aîné, Bordeaux Seul dépositaire pour l'arrondissement de Quimperlé : J. R B Y , négociant Pont-Aven Finistère). Eludes de M« Paul Mopol, avoué, licencié, rue du Palais à Quimper. V E N T E sur Conversion de Saisie-Immobilière ,1 l'audience des Criées du Tribunal Civil de première instance de Qui7nper. au Palais de Ju-slice, sur te Quai, audit Quimper. LE SAMEDI 8 OCTOBRE 1904 à midi l " Lot. — U n e U s i n e pour la fabrication de conserves alimentaires, sise i Douarnenez (Finis tére), quartier de Rosmeur. Mtso ù p r i x t 2 5 , 0 0 0 Dr.. 2" Ix)t. — Au sud de cette usine, l i n T e r r a i n propre à bâtir ayant de longueur environ 11'"60 sur 8"'20 de largeur. M i s e ù p r i x t 2 0 0 DP. L'avoué poursuivant, P a u l MORBL. Pour plus amples renseignements, voir le cahier des charges déposé au greffe dudit tribunal, ou s'aates* ser à MM" MOREL et JONCotlïl, avoués à Quimper. Une ETABLISSEMENTS SAVARY Les Docteurs conseillent pour avoir toujours de l'eau saine, de les remplacer par le m n m de puits de së(iuritë Jiigénieiii's-ilousti'netciii's qui sert à tirer l'eau à toutes profondeurs et empêche tous les accidenXs. Ne craint nullement la gelée pour la pose ni pour le fonctionnement. Système breveté, hors concours dans les Expositions, se plaçant sans frais et sans réparations sur fous les Puits, communal, mitoyen, ordinaire, ancien et nou veau et à n'importe quel diamètre A Q U I M P E R L É (Finistère) Exposition Universelle de Paris 1878-1889-1900 2 MÉDAILLES D'OR, 4 MÉDAILLES pour cause de cessallon de commeree un FONDS DE CHAUSSURES; PARAS'adresser i MM. L . JONET Se C" à RAISMES (Nord) PLUIES & OMBRELLES, MERCERIE, Fournisseurs des Compagnies des chemins BONNETbRIE. de fer du Nord, de Pans à Lyon et â la S'adresser au bureau du Journal. 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Voilà donc que Lî GolT, ici présent, et moi, nous avions eu la bonne Par Marc ANFOSSI chance, à travers nos pérégrinations^ de mettre la main sur une ancienne connaissance, c'est à dire de retrouver une très DEUXIÈME PARTIE brave femme, la patronne de l'auberge du Marsouin, dont auquel nous étions desL U T T E OUVERTE cendus plusieurs fois dans nos voyages sur le phncher des vache?... Gomme c'était une personne tout excellente, et inCHAPITRE I I I capable de faire du tort à un lapin adulte, Commant'ét pourquoi Cormerals et Le nous lui racontions notre affaire, ainsi que Géff «'étalent trouvés en retard de le but de nos recherches. — Pardine ''huitJoûpt pour rendre v I t I t e i M . Prosqu'elle nous dégoise, j'ai parfaitement le per Legonnidec, l'avooat souvenir d'une dame jeune, à l'air doux, - ) Suite {a l'accent étranger, bien bonne et bien C'est là où ça devenait compliqué, étant distinguée, qui a couché chez moi à son donné que la ville est grande^ qu'elle . arrivée à Nantes, avec ses trois petits renferme une belle colleclion de rues et gaiçons, trois véritables anges du bon de nielles tortueuses, dans le fourbi des- Dieu... La plus jolie famille qu'on puisse quelles le Diable lui-même perdrait le peu voir... 'de.latin qu'il n'a jamais étéfichud'ap- — Nom d'un hublot en zinc!... Fallait voir, monsieur l'avocat, notre lipreodre, et que, naturellemenl, la pauvre gure, à Le Goff et à moi... Nous buvions petite dame avait de majeures raisons pour ne pai descendre avec sa petite des tonnes de lait, sans exagération. . NOÉMI LEGONNIDEC QUIMPKULK. — Ah ! carcasse de chien 1... carcasse Bien vile, je demande à la mai rcsàe d'au- I de chien !... berge : Nous n'en entendlmies pas davantage... — Où pensez-vous que la jeune dame soit allée se nicher en sortant de chez Ou madame Félix, réduite à ses dernières ressources, s'était donné la mort (et nous vous ? l'aurions su par le Populaire, que nous — Dans un endroit moins cher qu'elle achetions tous les jours) ou la pauvre nous dit, car l'a/i^ent semblait manquer à mère de famille s'était résignée, par éconola pauvre petite dame... Or, faut vous marquer, monsieur l'avo- mie et par besoin, à aller se loger ou cat, que l'aubergî du Ma'-souin qui n'a plutôt se giier, avec sa petite nichée, dans rien de commun avec l'hôtel du Com- le tandis dont la patronne du Marsouin merce, où descendent les légumes sérieux, nous avait fait la sombre description... Nous voilà donc parcourant et étudiant prend vingt-cinq sous par jour et par perle fameux passage noir... sonne, y compris la nourriture. A chaque escalier, on se mettait à crier — Sufllt, que je répète à la patronne... de nos voix habituées à couvrir le bruit Où pensez-vous alors que cette jeune dame soit allé se loger avec ses trois mi- des ouragins : — Madame Félix!... Midame Legongnons ? ; — Je lui ai Indiqué un endroit où on nidec 1 Ce qui était, par parenthèse, une impruloge à la semaine, les personnes un peu... deshéritées... c'est dans une ruelle ét.-oite, dence assez corsée, étant donné que la pe— un^passsge, plutôt, qui fait commu- tite dan e, toute pauvre et tout abandonniquer la rue Mercœur avec la rue du née qu'elle était, pouvait avoir et avait en Marchix... C'était mûrement, dans la ville, elTet des ennemis dangereux... Eofio, de vieilles cours en boyaux torl'endroit où on lui prendrait le moins tueux, et d'escalier en masures et en bicher... Mais dame, qu'elle nous lit, ça laisse à désirer comme confortable... Le coques, nous allions jeter notre langue aux passage est noir, les escaliers sont vieux chiens, lorsque nous finissons par mettre et obscurs, branlants... On dirait que le cap sur le bon endroit, el, plus joyeux, plus fiers que j^i nous avions rencontré le toute la cambuse va tomber en miettes trésor de Monte-Chrislo, nous posons le rien que d'y toucher... — Imprimerie spéciale de l'Union Agricole iciiuc uniiiic ^^ ^^ sachant JCUIIC ilUMMC soigner les chevaux el conduire, demande emploi de cocher. S'adresser au bureau du journal. Quelle est la mère de famille qui n'a pas eu à s'alarmer de voir son enfant pâle el sans appétit ; quelle mère PJp^ïn'lîp^^^^^^ S e ^ tout k coup de grosses glandes au cou de son enfant ; quelle femme, en embrassant son chérubin rose, ne se dit • ^ ourvu que je i cievo ido le ment et qu'il ne devienne ni bossu ni boiteux? . . . ^ . ,, enioni «-inc prnini<» lonips Tous les cœurs de mères ont frémi en songeant aux maux divers el terribles qui guettent leurs enfants. Qu elles ''Oieni sans ordime luuics ces mères, un remède énergique et puissant s'offre à elles pour les rassurer. , , , «.oio/i^c» — Pré11 ne faut pas perdre do vue la pensée d'un grand philosophe, qui a dit vrai : « Il n'y a pas de maladies, Il n y a que des ."^^laaesv. riu voir, c'est guérir. — La maladie n'est qu'une déchéance de l'organisme; à un moment donné nous avons tous un point laioie, un manque résistance, une porte ouverte par laquelle pénètre le mal. . ., u, H/i/^nn Restons donc forts et donnons à ceux qui nous sont chers des Ioniques et des phosphates phosphoriques assimi ables, tels que ceux uctou verts par M. Moreul ; donnons de l'Iode à haute dose ; l'iode est un puissant dépuratif et antiseptique dont on a fait J^squ ici u^ trop iimiue emploi. M. Moreul est le seul qui ait osé donner l'Iode à dose massive et l'administrer de façon à le supporter sans nuire a l estomac. 11 faut du sang-riche et généreux pour se bien porter ; l ' U l m i i i u c l n o fait du sang. Il ne faut pas que le sang eolt appauvri ou viue , r u i u i l i m c l n o revifie le sang, le régénère et le purifie. ... . , ^, c^rnfnifQ i ; U l i i i i n i i c l n o M O K B U L est le préservatif des méningites, la terreur des parents; le préservatif et le guéripeur des scroiuies ae^ écrouclles, des glandes au cou. du rachitisme, des bronchites chroniques, de la tuberculose, de tous les vices du sang ^nos Inoculations a u ^ animaux en sont la preuve). Les jeunes filles chlorotiques, qui ne sont pas encore femmes à 1(5 ans, verront leur élat se traniormer lapiuemeiu en peu de temps. Les polypes et tumeurs adénoïdes cèdent devant l'iode de l ' I J I n i l n u c I n c . , , , r^mM»» Bien des médicaments ont été pronés comme dépuratif tonique, el le public se trouve, par suite, 1res embarrassé dans le c h o i x au r e m e ^ Dans ce cas, qu'il s'adresse au pharmacien qui lui offre les plus hautes garanties scientifiques; pas un seul préparateur de cette speciaiiicn^^ en France, les mêmes titres ( ue M. MOREUL qui, après avoir obtenu tous les premiers prix de l'école de inedeclnc et de pnarmacie, bCM décerner une récompense de 'Académie de Médecine, la plus baute sanction scientifique. L ' U l i i i i i i i i c i n e se trouve dans toutes les pharmacies, chez les droguistes et commissionnaires. C'est, en outre, - ce qui n'est pas un mince avantage — le moins cher de loi s les remèdes spéciaux. Le litre, e/Yancs; le l/t* litre. 3 fr. SO ; leflacon, 2 fr. B2. Agricole iriiuc uniiiic ^^ coDnaissàQt UtUNt HUMnt le breton el le français, demande place quelconque ,dau8 maison bourgeoise, irait volonlièrs à l'étranger avec ses maîtres. S'adresser â Louis NOËL, à Kerrest, en Beuzec-Conq par Concarneau" pâlit clerc de Dotaire ou d'avoué. eu, ROI \\ iciiiic u n u u c bonne insU t U R C nuniniC tructlon primaire, demande place comme garçon de courses et pour faire écritures. S'adresser â Hervet, chez ses parents, ' à Bannalec. iciiuc u n u i l c 13 ans, certificat d'élit UN t nUlillC lude, demande place A [78] Feuilleton de l'Union Apw ^t nu Ct Dn Fonctionnant à plus de 100 mètres E N V O I F R A N C O DU C A T A L O G U E FOULOIRS A VKNDANGK- n.XCmî-PAILLE Fusils simples à ba$ruette dep. I7fp. Fusils doubles id. . 32 fr. Fusilsdoub'^Lefaucheuxdep. 42 fr. Fusils doub'", percurssioncentrale, dep. 55 tr. Grand choix de fusils avec canons, plume et mon&bloc; Hanwierless, Anson el Dedey, elc. Carabines Flobert, Revolvers de tous modèles ARTICLES DE CHASSE : Carnicrs, Guêtres, Mollelières»,,Muuitions de la Soclélé française. Echange d'Armes — Cartonches garanties NOMBREUSES RÉFÉRENCES VERTICAL MOULINS A POMMES franco A vmDRE ith% • Joli ' Der<byrd69Cart neuf, 4 roues, capote et tàbiter mobiles, cuir'vernis, garniture peau de porc, à 1 et à 2 chevaux, f , 0 0 0 f r . I chappdtte anglaise état neuf avec capote el tablier mobiles, 4 5 0 francis. Eugène de BICHEMONT à Bothané^, par Gestel (Morbihan), à 4 kilomètres de Qulmperlé. Occasion f i l l e t t e d e 10 a n s t i r e l'eau s a n s fatigue A touter profondeurs et Maritime (Louis BEAUFRKRK) Dernier cours 98 80 3 •/. perpétuel 97 55 3 •/. amortissable.... 3 ./• nouveau Actions 3.785 » Banque de France Comptoir national d'escompte. ôùô 5»0 Créd'. Fonc deFrance 500 f. t. p^ Crédit lyonnais, 500 fr., 250 p. l.iSl • Société générale, 600 f., 250 f. p. 6Ji • Banque parisienne, 500-fr. p.. 5jJ • as/ Est, 500 fr Paris-Lyon-Méditer., 500f. 1.36 J » l.lto . Midi, 500 fr l 7Î2 • Nord, 400 1 496 » Orléans, 500 fr m > o V Ouest, 500 fr m » Transatlantique ïKi » Messageries maritimes i.3159 . Canal de Suez, 500 fr Obligations Communales 2.60V.l879,500f. 09 . Foncières, 3 V. 1879, 500 fr. 5d8 » Communales 3 •/. 1880.500 f. 501 . Foncières 3 7. 18S3, 500 fr, i^i 75 — 2 60 ./• 1885, 500 fr. 4&0 :o Commun., 3 ./' 1891, 400 fr.. 4d3 î<0 — 2 60 V. 1892,500 fr. «67 . 454 » Est 3*/. 451 50 — 3 T nouvelles F.-L.-M., fusion ancienne. 450 » — — nouvelle.. 454 -25 4i8 50 Midi M Nord 46e » 451 » Orléans 455 — 3 •/. 1884 44S Ouest 3 7 454 » — 3 7. nouvelles Messageries maritimes 4,/'.... 412 • 33i » "Transatlantique 3 7 7; 50 Panama 5 7., tout payé 49 50 — 3 »/. — 9b tO — 4 7. 614 » Suez 5 7 483 — 3 7. {l''« série) • » » — — (2'série) grappin sur le domicile de notre chère lieutenante. Nom d'une escarbille ! Quel enchantement !... Nous voilà auprès d'elle, avec les trois gosselins qui prenaient nos jambes pour des n à's de cocagne el nous grimpaient aux genoux... Enfin, u n e . m i féte de famille quoi. Parole, noas jubilions, comme des bienheureux, mon camarade Lî GolT et moi... Et, par le môme courrier, je m'empresse de remettre à Mme Félix un petit sac renfermant des louis d'or, — le dernier souvenir de notre officier à celle qu'il 'aimait plus que la vie et plus que tout au monde. Malheureusement, nous n'avions pas rélléchi, dans le débordement de notre sa^ tisfaction, que les murs ont des oreilles. — Surtout, appuya Le Goff qui n'avait encore rien dit, surtout lorsque ces murs sont de méchantes cloisons épaisses comme la semelle de nos souliers de bord^ après un an de service dans les bastingages et sur les haubans. — Voilà donc, poursuivit Cormeraîs^ que Le GolT et moi nous sortons pour aller chercher une foule de petites choses qui manquaient à la pauvre petite lieutenante... (A suivre) Le Gérant : G. B E R T H O I J O M . Année ~ H S LE IVUMÉRO MT Organe M Républicain Paraissant Annonoet «t Réolamet Annonces Judiciaires (la ligne).. 20 c. Annonces volontaires — .. 25 c. Réclâmes — .. 80 c. Les annonces sont reçues au bureau du Journal et d Paris dans toutes les Agences. On traite à forfait pour les annonces répétées plusieurs fois. QUIMPERLÉ LE (• OCTOBRE 1904 LK III H1 t m i ^ paix, quand l'heure, encore lointaine, en sera venue. Ce rôle est souhaité aussi par la France qui aurait peut-être ici le concours moral de l'Angleterre. Mais l a Russie aura eu pendant la guerre plus d'obligations à l'Allemagne qu'à la France, par l a force même des choses. Guillaume a donc des chances d'être le négociateur de l a paix. Disons mieux : il en sera le courtier. Car on pense bien qu'il demandera à la Russie des garanties et des avantages. Immédiatement sa situation grandirait en Europe et aussi en E x t r ê m e Orient où il pourrait bien jouer vis-à-vis du baudet chinois convoité par l a Russie, le Japon et un peu la France le rôle de quatrième larron. m s • / ./ de la Région du Noird-Ouest Xiédactiozx, i L d z n l n l s t r a t i o n tombé frappé à mort. Il l'avait assis pendant un iostaot sur les marches, où le prince perdit conaaissaoce. Transporté sur un lit dressé dans la salle à manger, il y rendit au bout de quelques minutes le par Auguste FAÙRE dernier soupir dans les bras de sa femme et de sa tille. « L'assassin parvint à s'échapper par QUATRIÈME PARTIE la porte d'entrée et s'élaoç) dans l'étroite ruelle. Il avait presque atieut les remparts, d'où il voulait sauter dans le fossé, quand il trébucha sur un tas'de décom1 La Châtelaine bres et tomba. En se levant, il se trouva de Saint-Jean-de-Luz aux mains de plusieurs pages et hallebardiers, — qui le poursuivaient. VIII <( Il avait [aissé ses pistolets à terre à Cemm* quoi Grégeipo avait raison l'endroit où s'était commis le eifime, et on d'afflpmop la loyauté dot Batquot ne trouva sur lui qu'une paire' de vessies - Suif garnies d'un cîiplumeau, au moyen des« Le priae^^ifl^seBtnt blessé, s'écria quelles il espérait franchir plus aisément en français : « Mon Dieu, ayez pitié de le fossé plein d'eau, au-delà duquel un môttftme! Mon Dieu, ayez pitié de ce cheval tout sellé l'attendait. « 11 ne tenta nullement de nier son pauvre pdtiple ! » « Ce furent ses dernières paroles, sauf identité et avoua au contraire avec audace que quand sa tœur, Catherine de Scb>var- et son nom et son crime, il fut ramené à tzbourg, lui demanda aussitôt après s'il rhôtel et soumis immédiatement à un inrecommandait son âme i Jésus-Christ, il terrogatoire préliminaire par les magistrale répondit d'une Toix faible : « Oui. > Son de la ville. Ensuite vinrent- d'aiîreuses èel^er^ 'Jacques Van Malden, l'avait reçu, tortures, car une fureur sans bornes éclata dans les bras au moment où il était contre le misérable qui venait d'enlever à lonsiiiir de SepUontainei A Vendredi 7 Octobre 1904 et As .A.nnoziaeB à QUIMPERLt, ptaos HCPVO, n' 9 bis ser ses troupes et reçoit des renforts avant d'engager la partie décisive avant l'hiver. Ce qui change la face de la situation, c'est que la Russie, qui a commencé la guerre, pour gagner du temps, avec des réservis tes sibériens, amène à Kouropatkine des troupes de l'active ; tandis que le maréchal Oyama. ayant disposé de toutes les forces de l'active, ne reçoit plus que des hommes classés dans la réserve du recrutement. Cette réserve comprend sept classes et plus d'un million d'hommes, mais aucun n'a jàmais été soldat. Il a fallu d'abord donner les éléments de rinstruction militaire à ces réservistes de recrutement qui n'ont pas la solidité des réservistes de l'année active qui avaient trois ans de service, et furent appelés à compléter les régiments lors de la mobilisation. Le Sièse de Port-Arthur On mande de Tché-Fou à la date du 3 octobre, qu'un rapport officiel du général Stœssel en date ,du 23 septembre, est arrivé confirmant que les Japonais ont été repoussés dans tous les assauts qu'ils ont livrés à la forteresse, du 19 au 22 septembre. Une lettre dit que l'attaque commença le 19 septembre sur toute la ligne, et 'se poursuivit pendant quatre jours. Certaines positions changèrent plusieurs fois de mains. La montagne Haute, d'une grande importance pour les Russes, fut attaquée vigoureusement par les Japonais, et finalement occupée par èux, le 22 au soir. Le générâl Stœssel, en raison des dangers extrêmes que présentait l'opération, ne voulut pas donner l'ordre de s'emparer à nouveau de cette position, mais'il fit appel aux hommes de bonne volonté, qui répondirent en noasse, et une colonne, commandée par deux officiers, s'élança à l'assaut de la montagne Haute. Les hommes, armés de grenades, attaquèrent les Japonais et les rejetèrent en dehors des retranchements provisoires élevés par eux à la hàle. A la suite de ce fait d'armes, le général Stœssel a lancé une proclamation dans laquelle il exalte le courage des volontaires et offre ses remerciements à Dieu. cours de la bataille,"'plusleurs mines ont fait explosion, causant de grands ravages dans les rangs ennemis. Les Russes estiment, les pertes' des Japonais, pendant les quatres jours de combat, à dix mille hommes. Selon une dépêche de Saint-Pétersbourg, les Russes auraient procédé avec succès à des contre attaques. Surprenant l'ennemi, Stœssel aurait fait une sortie dans la'direct Ion de la baie du Pigeon et aurait réussi par ce coup de main inattendu à reprendre les avantages perdus. Le combat aurait été acharné, trois positions auraient été reprises encore par les Japonais, puis regagnées par Stœssel. p ' DIMANCHE Directeur : Auguste TERRIER la dnerre Bosso-Japonas ie Agricole CINQ CEXTIMES les MERCREDIS-VENDREDI I l faut bien en parler encore, puisque tout le mon l e en parle. L a guerre russo-japonaise n'est pas intéressante seulement dans les opératioiiis militaires auxquelles elle . donn^ lieu, mais aussi par les conséquepees diplomatiques qu'elle entraîne. L a plus grave est l'indéniable rapprochement qui se produit entre l ' A l l e m ^ n e et l a Russie. Nous l'avons déjà signalé ici. Répétons-le, nôtre alliance avec l a Russie n'en est pas affectée et l'équilibre européen reste assuré p a r les deux Encore une fois, notre sécurité forces en présence de la Triplice et n'est point menacée par ce singulier de la Duplice. Mais le lien est rétabli phénomène d'évolution diplomaentre Berlin et Saint-Pétersbourg. tique. Mais il est étrange de penser Soit qu'il s'alarme du péril jaune, que c'est peut-être l'Allemagne qui soit qu'il veuille éviter l'ébranlement bénéficiera le plus de l a guerre de l a dynastie russe, l'Empereur russo-japonaise. C'est à nous de d'Allemagne multiplie^les amabilités faire en sorte que celle-ci n'amène ' à l a Russie. Elles ont permis a u point un relâchement des liens qui , Tzar de dégarnir les forts de l a nous unissent à nos alliés. , frontière polonaise pour envoyer " t o n s sés* canons a u gi^and duel d'arJACQUES RUDE. tillerie que seront les batailles de Mandchouriè. Guillaume 11, bon ' marchand, en a déjà d'ailleurs perçu le p r i x , un traité de commerce dont les clauses sont encore secrètes, mais dont on sait qu'il favorise le En Afnnclcliourie commerce allemand. On mande de Moukden que quelques E t voilà ce qui nous semble le plus petits enKapements se sont produits aux inquiétant dans l'affaire : c'est que avants postes, mais la situation reste sans l ' A l l e m a g n e v a s'introduire finan- changement. Les Russes ont pris et fait sauter sur le Liao plusieurs jonques chicièrement et économiquement en noises chargées de munitions pour les Russie. Cette dernière puissance ne Japonais. Ceux-ci font preuve de beaucoup peut se développer qu'avec l'argent d'aclivil6 à l'est et à l'ouest de Moukden. Le général Oku, ayant franchi le Houn et le concours des autres nations. IIo, opère un mouvement tournant vers Jusqu'à ce jour c'est chez nous l'Ouest. D'autre part, l'armée du général qu'elle avait trouvé les milliards qui Kuroki, constamment renforcée, se glisse lui ont permis de refaire son armée lentement, mais sûrement, vers l'Est dans et sa Hotte, de créer un premier ré- un mouvement de flanc. Les Russes garseau de chemins de fer, de donner dent le vieux pont sur le Hôun-IIo avec des forces considérables, et ILest probable quélque essoi- à ses industries. De- qu'un engagement aura lieu sur ce point. main c'est l'Allemagne q u i nous D'après une dépêche de Moukden, les remplacera dans ce rôle et on peut troupes opposées augénéral Kouropatkine croire qu'elle ne le jouera pas pour forment un total de 200.000 hommes. Une rencontre a eu lieu entre des détarien. chements à 21 kiiomètres au nord de Liao- V i s i b l e m e n t l ' E m p e r e u r Guillaume Yang sans grandes conséquences. ' aspire à devenir le négociateur de la Le maréchal Oyama fait encore repo- [63| Feuilleton de V Union : Les aionnements se paient d'avance. Sauf eonvenlions, ils partent du i" ou du iS de chaque mois. On s'abonne au bureau du journal. On peut s'abonner également, sans frais, dans Uni» les bureaux de poste, ou encore en adressant un mandat-poste à l'administrattuim^U. teur, M. Louis •CAUFRERC, place Hervo, à Voici la dépêche que l'empereur vient de recevoir du général Stoessel : i J'ai le bonheur d'annoncer à Votre Majesté que les assauts de quatre jours des Japonais ont été repoussés par nos troupes héroïques avec d'énormes pertes pour l'ennemi. Les Japonais ont effectué de nombreux bombardements et donné l'assaut des forts nord |et ouest et des fortifications avancées de campagne. Tous leurs assauts réitérés ont ^té repoussés. [ Il est resté entre leurs mains deux redoutes de campagne qui étaient coqipiétement démolies par les bombes. i Le dernier assaut de la montagne Haute a été repoussé. Aujourd'hui, à cinq heures da malin, les Japonais avaient déjà occupé fes blindages sur la montagne Hante. Ils y avaient placé des canons-revolvers èt mitraillaient es nôtres. Un lieutenant fut énvoyé dans cette direction par le général Kondratenko avec des sapeurs. Ceux-ci, sur l'indication d'un dolonel, laissèrent sur les blindages des charges de pyroxiline qui les firent exploser. Les Japonais s'enfuirent avec terreur. Le 5- régiment les poursuivit. Les .Japonais perdirent plus de 10.000 honimes. ] Tout le monde s'est distingué, notamment le général Kondratenko, un colonel, un capitaine et plusieurs lieutenants. Les troupes ont combattu héroiquenient, surtout le 5- régiment. Tous, jusqu'au dernier, sont fermement décidés â défendre la forteresse russe de l'Extrême-Orient jus(iu'àjla dernière goutte de leur sang. Le bombardement continue contre les forts et contre la forteresse. La garnison fait de fréquentes sorties. . L'état d'esprit des troupes est excellent Jet héroïque. Les officiers rentrent continuellement des hôpitaux dans les rangs. Nous prions Dieu de nous accorder la victoire et la santé à Votre Majesté, ' critiqué la façon dont on procède actuellement pour les marchés. • \ Mardi matin la sous-commission de la délégation désignée pour se rendre dans la presqu'île de Saint-Mandrler et- visiter les batteries de défénse de la rade'a été d'avis que la rade est formidablement défendue par de très «ombi^euses batteries fortementarméesdeplècés de ^oS èalibre, mais que certaines bàttèries dévront être remaniées et l'armement rajeuni,^ en même temps que'reiidU pins homo^ne. A 9 h. 1/3, la cbmmissioa a entend^ les colonels d'artillerie navale'et de terré, le directeur des défénses sous-miarlrteis ét le commissaire général par intérim. D'aÀrés leurs déclarations la discipline serait assez bonne. Tous rieconnaissent i^iie le rendement à* diminué - considérablement depuis la journéef de hdit heiirea et la suppression du travail â là^Éache?.^ ' Dans sa séance dé l'aprés' llnidï, M défécation de la commission d'«iiqnéte sor la marine a entendu l'amlrâl RàTC^^f^t^ien major général de la flotte, què H . Pélletan releva de ses fonctions lors de là pttl^cation des documents relatifs au port de ' Toulon. L'amiral Ravel a conftrtné ses"précédentes déclarations contënnes dané; ses rapports en ce qui conéeme lès liavii^en réserve, la réduction dès effectifs, Vléconvénient des essais à'déii)c dègrês ètia fameuse question du remplacement des hé- ' lices du avait occasionné an retard dans l'apparêillage de ce croiseur pour l'Extrême-Orient.1'^ fv. ' 'L'amiral Ravel a déclaré que si le remplacement n'avait pas été effectué plus tôt, c'est par raison ^économie. " AU JOUR LE JOUR Les g^rèv«s de MarMHle L a Commission - < extraparlementaire de l a M a r i n e à Toulon . La reprise partielle du travail a eu lieu mardi matin à 6 h. 1/2. . i^orsque les ouvriers embauchés sont arrivés en bandes' les quais ont été oc. , ^ ^^ Lundi soir la Commission 'extraparie- cupés par les troupes. meiitalre de la marine a entendu le conUn escadron de ciiira'ssfer8'a*'o<Jcnpé la tre-amlral Fort, major-général de la ma- place de la Joliette.' t)rëts à déféndfe les rine à, Toulon. Celul-cl a déclaré'qu''aa Messageries maritimes et les docks. Mais point de vue du matériel en réserve dans a un endroit seulement, ûn^groupe de l'arsenal, la situation est bonne. Les ap- syndiqués a pu franchir le b^rra^e A l'aide provisionnements sont à jour en vue de d'un stratagème et leur présence i suffi la mobilisation. Quant à la discipline, si pour que les ouvriers, refusent de décharelle est un peu relâchée cela tient à di- ger les marchandises'. • verses causes, notamment au long séjour Les Messageries inaritimes ont décidé des matelots au port. de nourrir et loger à ses frais' jusqu'à la Le contre-amiral Bellue a fourni sur 'la fin de la grève, tous les .ouvriers qui^ tradéfense des côtes des renseignements .valllent dans ses chantieirs. A bord du Tell, de la Compagnie-mixte, lësiiOO'homd'un caractère confidentiel. ' M. Dutourde Salvert, remplaçant M. Le mes qui travaillent au débàrqaeiaBeitt de Garnler directeur des constructions nava- la marchandise, seront 'logés et nourris à ' les a déclaré que le rendement de la jour- bord. née de huit heures est Inférieur de 20 0/0 Mercredi l'activité des quais était enà celui de la journée de dix heures. La core plus intense qué'la veille - ^ le tradiscipline dans les ateliers laisse à dési- vail, sans être complet, a cependant repris partout. rer car les contre maîtres et les survell lants techniques sont menacés quand ils Les Jaunes, désormais tranquilisés par veulent réprimer. Enfin M. de Salvert a des mesures de protectionltrès effectives, face, « et alors, on le vil rendre l'es^ prit ( I ) » . — C'est affreux! dit la duchesse, voilant sa figure avec ses mains fuselées. Fraocesco ferma le livre...  ce moment, on frappa brutalement, avec line botte éperonnée, à la porte de la courette. Les femmes se levèrent précipitamment, et, poussant un cri d'eiTroi, s'enfuirènt dans une chambre voisine. Quant au chevrier, il alla ouvrir et se trouva en présence du Bi\lard de Lucon. — Ecoute, dit celui-ci, mes instants sont précieux, et je serai y bref... VeuxMu faire ta fortune? Tu cache ici deux femmes, je le sais, la duchesse de Sepifontaines et sa suivante... Veux-tu me livrer ces deux femmes?... Si oui, je te («ffjiii « Brisé et à demi brûlé déjà quand il gravit les marches de i]éçhafaud,;^l con- riche, plus riche que l'évéque de* |à Séo servait cependant un calme '^étonoa^t ; le d'Urgel, avec ses mules caparaçonnées de valet du bourreau devait commencer l'exé- brocart, avec sa mitre et sa cha^ble d'or ! — Grand merci, monseigneur, répondit cution en brisant à coups de marteau le pistolet fatal, instrument du crime ; la tête Francesco, grand merci 1 il est des pains du marteau au premier coup se sépara du que je ne mange pas... Du reste, je me manche, et, rasant dans son vol l'oreille trouve suftisammebt riche et, pourvu que de l'exécuteur, le blessa légèrement ; ta je trouve au dinc des monts assez d'herbe foule partit d'un grand éclat de rire et l'on pour faire brouter mes chèvres, d&ns les vit Gérard partager l'hilarité générale. Ses gaves assez d'eau pour y boire à ma soif, lèvres murmurèrent quelques inots inin(1) John Lothuop M o t t l e y , Histoire de telligibles quand on lui jeta son cœur à la la Révolution des Pays-Bas. T. VI, p. iîl. la patrie un pèrë, et Guillaume le Taciturne n'était plus là pour intercéder — comme souvent auparavant — en faveur de celui qui avait attenté à sa vie. c La sentence prononcée contre l'assassin fut exécrable. Il fut arrêté que Gérard aurait la main droite biiVée au moyen d'un fer rouge ; qu'on lui arracherait la chair des os avec des tenailles en six endroits du corps, qu'on lui arracherait les entrailles et le couperait vif en quatre quartiers, qu'on lui arracherait le cœurcje la poitrine pour le lui jeter sanglant à la face^ et qu'eufin on lui couperait la tête. La sentence fut exécutée à la lettre le lA juillet, sans que le cocdamné faiblit * un instant sous la main du bourreau. Abonn«m«fitt (uK AN) ûuimperlé(ville)....... .7 fp Finistère et départements limitrophes t — Autres départements t — Colonies et étranger It— et dans le ciel bleu assez de consldlationa pour éclairer mon chemin, le reiste'Bi'im' porte peu, et je ne me - dérangerais pas d'une semelle pour mettre la mwt sur cette fortune, avec laquelle vôor tentez, bien inutilement, de me corrompit 1 — Donc, tu refuses, reprit le Bfttard. Sais-tu bien que tu joues gros jeu, Tami? Sais-tu bien que,- sHI me plalt^ je réduirai en cendres ta ferme et ses dépendances et que je ferai semer du sel sur'la place 1 ' ' - , — Assez de menaces ! répliqua Francesco. Je suis ici chez moi, aam'< malM que le roi dans son Escurial, et fôài^'tm jgrand tort de croire que votn n'iètimtdez, gentilhomme qui mettez I r didiar^'l' dM besognes de condottière. i ^ i pfoiàiiruilè et protection'& la duchene'de Septfontaines et à sa suivante^ et t<Miè'<pa^rez sur mon corps avant d'arriver jusqu'à élles. ' Donc, tirez au large! AutreiMnt,^ffi ici; attachés dans une liiche^ati'foûd'' ^ftiAsetfe cour, deux ours bruns que j'ti d f B n ^ a - ^ trefois, lors de la conquête du pays de Biscaye, à codibàttré Itefe dats espagnols. Us ne feraient qCi^uoe bouchée de vous, qui aveiE lè^ viBffte ai haut et l'allure si comminatoire I Et maio" tenant, bonsoir I .* ï• ' v >' se sont présentés en plus grand nombre à rè^baucbage. L'àf meraenl des navires n'a pas encore commemn^, mais on l'envisage comme possible sans trop tarder. l' V. ' L'accord franco-espa^ol On sali quo, avant la conclusion de l'accord anglo-français, M Delcassé était entré en pourparlers avec le ministre des affaires étrangères espagnol, au sujet du Maroc. Ces conversations n'eurent pas de snite, en raison des hésitations du gouvernement espagnol qui craignait l'opposillon de l'Angleterre. • Les pourparlers furent repris, à la suite de l'accord ^nglo-françals, entre M. Delcassé et M.; Léon y Castillo, ambassadeur d'Espa|rnc.|Toules les informations, d'ailleurs somnialres et incomplètes, qui proviennent dé Paris et de Madrid à ce sujet s'accordent à dire que l'accord est conclu, ou sur le pofni de l'être. On Ignore jusqu'à présent, et l'on continuera peut-être à Ignorer, les termes exacts de cet accord. Les deux parties Jugeront sans doute plus sage de conserver un caractère confidentiel A quelquesunes de ses clauses au moins. Mais il en a été dit àssez, et la force des choses parle assez clairement pour qu'on puisse affirmer qu'il ne s'agit que d'un partage d intluence,'qui no doit porter nulle atteinte aux conditions fondamentales de l'accord a ngl0;f rancis. L'Espagne se verrait reconnaître, dans une cerUlne zone, le droit à, une collaboration avec la Fj'ance dans l'œuvre de la régénération du Maroc ; elle participerait, par exemple, aux travaux publics, , à la réoiTjganlsalion flnancière etc.. Reste à savoir quelle est l'étendue de cette /one. Nous croyons que cette question est l une de celles qui ont le plus retardé la con cluslon imminente des négociations. La zone d'influence espagnole s'étendrait au nord de l'Oued Sebou, le pays d'Ouaz/.an ; .exclu. La ville de Tanger, au contraire, qu'il, avait .d'abord paru nécessaire de laisser en dehors de cette zone, en raison de son caractère international, y serait compri^.0n dit, par contre, que l'accord ne prodiiurait d'effets que dans un délai de quinze ans. , NousMdfvons, pour le moment, nous contenter de ces indications qui, sans ' dôttte» recevront avant peu quelque précision. Oh verra seulement alors si, comme nous le pensons, l'arrangement n'est susceptible ni d'exciter les Justes suscepllbilités dn sultan Abd el-Aziz, ni d'augmenter ies difflcultéi» déjà grandes de notre « pénétration pacifique » au Maroc. . ' M o r t de.M.-Bartholdi . . M. ââvlboldl, réminent sculpteur, au leur de la,coIossale statue de la LiheiHé é6!lÇLirant'lemonàe,<\\xï se dresse à rentrée du.p^jht de New-York, e^t mort mardi matin; à'huit heures, en son hotel. rue d'Assas. Il était âgé de soixante douze ans et deux mois; M. Bartholdi, était commandeur de la Légion d'honneur. A. l à Recherche d'un p a r r a i n Le J4une prince de Piémont commence à volr„aés le berceau, l'inconvénient des trop grandes popularités. I l s'agit de lui trouver un parrain, et ceci n'est pas facile, parait-il, par suite de ral>ondance des candidats à ce poste de.conâànce. Le roi d'Italie aurait demandé à son cousin, don Carlos, roi de Portugal, de tenir par procuration, son fils sur les fonds baptismaux; ce qui provoquerait des,pourparlers avec le Vatican. D'autre part, on a imprimé que Tempe reur Guillaume i l aurait été l'objet d'une démarche dans le même genre, et (|ue le prince Nicolas de Monténégro, grandpère de l'héritier italien, se mettrait éga lement sur les rangs. Enfin, on assure que plusieurs sociétés patriotiques d'Italie ont adressé des péti tlons au roi Victor-Emmanuel, pour lui demander de prier M. Louljet d'ctre parrain du nouveau-né. r Cadeau Princier Notre confrère le Gaulois raconte que le prince héritier d'Allemagne assistait, la semaine deraiefe, à la fln des manœuvres, aux environs de Vl^mar. Tois jeunes femmes de Vismar se rendirent sur le terrain où évoluait l'armée et eurent l'idée de féliciter le jeune prince au sujet de ses fiançailles avec la duchesse Cécile : le jeune prince accueillit leurs compliments avec beaucoup d'amabilllé. I.es jeunes femmes le prièrent alors de leur accorder un léger souvenir. Le prince héritier, après avoir réfléchi un instani, olFrlt, en riant, à chacijiie d'elles, une cigarette. qu'elles accepteront. L'histoire ne dit pas si elles l'ont fumée, mais voilà un futur empereur qui ne se ruinera pas. ^ Les M é m o i r e s d ' A d a m Mark Twain, le célèbre humoriste américain, vient de publier un ouvrage qui a droit certes, à rôpllliclo,^donl nous abusons un peu de « seiisallôn'ncl ->. Sachez qu'il ne s'agit rien moins que des « Mémoires d'Adam » — d Adam. le premier homme, notre père à lous, si- j'ose ainsi dire. Marck Twain affirme CM avoir, retrouvé le manuscrit et nous le devons croire sur parole. Kl ils sont exquis, ces Mémoires — et si actuels ! ' Lisez ce passage dans lequel l'infortuné Adam apprécie le cadeau que lui fit le créateur sous la forme d'une compagne : l,a nouvelle créature au.K longs cheveux, s'écrie-l-il avec un charmant abandon, devient encombrante. Je la retrouve à tout ioalaut sous mes yeux. Mlle s'attache à mes pas et ne me lâche plus. Je n'aime pas ca. Je voudrais être seul. Je me suis fait un abri contre la pluie, mais je ne puis en jouir eu paix, f.a nouvelle créature est v^uue s'y loger. J'ai lâché de la mettre dehors ; niais alors, des trous qu'elle a dans la tète et avec lesquels elle n>e regarde, j'ai vu couler beaucoup d'eau. Klle l'a essuyée avec ses nattes. Mais Aiam Insiste et les choses se compliquent : Alors la nouvelle créature a fait un vacarme épouvantable, comme les autres animaux lorsqu'ils sont en dé'resse. Je voudrais qu'elle ne parlât pas. 'J'usL impossible. Klle parle toujours. Et voilà pourquoi Adam garda « la nou velle créature aux longs clieveux... » l'ar égard pour mes lectrices, je n'ose pas lui donner lorl, . C o m m e n t expédier le Gibier Voulez-vous me permettre de vous lu diquer deux façons Incomparables d'ex pédler à vos amis le gibier que vous avez... tué {hum!\ de telle sorte qu'il leur arrivo'en parfait élat? 1" Introduisez un morceau de charbon de bols dans le corps de la bôlc et serrez le cou avec une ficelle, alin que l'aU' ne pénètre pas. 2" \ idcz la bêle sans la plumer on l'épller. Remplissez-la de blé ; et entourezla étroitement, d'abord d'un llngo, puis de paille. Huit jours de voyage par colis postal vous connaissez les Compagnies ! ncsauralent désormais altérer sensibkMnenl le contenu de vos précieuses bourriches. Mariage à terme Un écrivain anglais b'en connu, Georges Meredlth, vient d'avoir une Idée orl ginale. Il propose d'instituer le mariage à terme pour dix ans, avec gan^nlle, surveillée par l'Klal, d'ui e somme suffisanle pour l'éducation et l'entretien des enfanis. De cette façon, les épjux mal assortis ne seront point condamnés à traîner toute leur vie le boulet du mariage, ou à recourir au divorce, contre lequel s'insurgent les vieux préjugés. . Quant aux autres, ils pourraient renouveler leur bail. On ferait des baux de dix, vingt, trente ans et plus, à la volonté du preneur. 1/ldée est simple et pratique, mais, comme toutes les idées simples et prall ques, elle n'a aucune c'mnce de succès... pour le moment du moins. m o t «le iti I I H Berlureau a la prétention de se tenir — Oh! oui, interrompit Iljbertine, ils • ;Et, rentrant dans la ferme, Fraoccsco aiment bien madame la duchesse, les péferma à double tour la porte, au nez du cheurs de Siint-Jeao-de-Luz, et, dans leur B&lard de Luçon qui, furieux de son insuccès, rebroussa chemin le long de la ISDgflge simple et reconoaissaDt, ils l'ap''pellent « la Bonne Chùtelaine ! D . Bidassoa, en murmurant : — Eh bien ! cooiinua la duchesse, de— Décidément, ce diablé de Grégoire puis mon départ du Socohàt, tout ce petit avait raison, et rhooneur de ces mooiemonde doit être bien malheureux. Tous goards est aussi dur à entamer que le roc cej eLfaots qui courent sur le sab'e de la des cimes pyrénéennes 1 g'ëve, pieds nus et la joue hà!ée par les vents d'équiocxe, sont privés à la fois de • . IX 'ma présence et de mes lihéralité.o, et j'avais ^ Retour offensif , '' pensé, l'raDcesco, à vous demander. . — (i'joi donc, madime la duchesse ? ; > F/aocèsco était rentré dans le ferme ; ij — De descendre jusqu'à Siint Jeao-derassurait de son mieux la duchesse et il ibertioe^ leur, expliquant qu'elles n'avalert Luz, pour y faire, en mon oom, une dis! i^H i craindre et qu'il sïtait charg<^ de trihulioD de secours aux péchefurs de la plage. . f •• mèttfe le B&lard à la raison. ••^''Alors, dit Héloïse, puisque vous rne"' ' Le vieux chevrier necoua la téte de * rkiiiarez complètement, j'ai encore,que'- façon négative et avec une pointe de tris" ^ é ^ h o s ï à vous demander. J'adore cette tesse : population de pécheurs de Siiot Jeao-de— Désolé de vous désobéir, madame la Lnz, si honnête, si intéressabte, arrachant duchesse, mais ma présence ici est indischaque jour son existence aux cDirailIcs pensable en ce moment. J'ai promis à iM. • J'avais rhabitude de secourir le duc de Sâplfoptaioes de veiller sur 'les plus pauvres familles du port et, en vous ; celle missioa, pour moi, prime •éntâ, -rien n'était plus doux pour moi toutes les autres et me met dans l'obligaque de me sentir enveloppée, au cours de tion de vous refuser ce que vous me demet promenades charitab'e.% par l'alTec- mandez. tion et la gratitude de ces gens ! —' Oh I comme c'est contrariaot, Frao- trôs au courant des découvertes de la science. — Qu'est-çç que c'est que l'air liquide ? lui demandaté-tiier Berlureau junior. — L'air liquide... c'est de la pluie ! A C R I C U L - T U R E Les Pommes à Cidre La slluatlon a peu changé. Il se traite fort peu d'aH'alresel les prix IcMidcnt toujours à la baisse. Voici quelques cours choisis dans les principaux marchés des dé|)nrlements brelons et des déparlements voisins. lionnes, 24 A î?()fr. les 1,000 kilos : Vitré, .•^o'àasfr. : La Ouerche, :i fr. : Dinan, 20 à 2H fr. ; Ploermel, 21 n 25 fr. ; Quinlper. '25 f\ fr. "; Rouen (Scine-Inférleure), IS à 20 fr. ; Dieppe (Selne-InférJeure), 22 à 2i5 fr. ; Les Andelys (Eure), 15 à 18 fr. C'est donc de plus en plus la baisse ; môme à ce-? prix aussi avilis, il ne se présente que très peu d'acheteurs. A plusieurs reprises, nous avons dit que le Wurtemberg, l'une des régions d'Allemagne fabriquant le plus de cidre, devait, celle année, faire des acliais de pommesà l'élranger. Jusqu'Ici il n'a pas encore conclu d'alfaires avec noire i)ays. mais, si nous en croyons des gei\s bien informés, il Irailera avcc nous très p'ochalnement, dans la première quinzaine d'oclol rvi, lorsque les fruits récoltés là bas sur place seront vendus. C'est qu'en elFel, les Allemands reconnaissent la supériorité de nos pommes. Voici ce que dll, à ce sujet, un négociant du Wurtemberg, dans une correspondance adressée à rAssoclation française pomologique. « Nous importerons des pommes étrangères celle année, dit-il, principalement de la Suisse, de l'Aulrlcheetde la France, spécialement de la Bretagne. Nous esll mons que la marchandise qui vient de Bretagne doit èlre placée en première ligne, au point de vue de la qualité. Mais la Suisse a l'immense avantage d'élre plus rapprochée de nous et de nous envoyer «es wagons en deux ou trois jours seulement, alors qu'il en faut quatre ou cinq pour les Imporla/jojis venant d'AuIrlclie et «Ix à sept, ou niiftme davantage pour celles venant de Bretagne. Ce long parcour.", tcnjours onéreux, est parfois préjudiciable à la conservation de.4 fruits, ce qui amène des réclamations, « Les producteurset négociants exporlatôur» feraient bien de s'adresser aux diverses soclétdSs (Je chemin de for pour obtenir, non seuiemeol wne amélloralion dans les prix de transport, m.iM surtout une expédilion plus rapide cela se fa H en Suisse f. l a Conservation des Grains • t Si le cullivatour no veut pas subir la dépréciation des prijc qui se produit aussitôt après le batlago des céréales, il doit les engranger en allcndant des jours meilleurs. Mais il lui faut prendre de sérieoses précautions pour éviter que, par fernicntalion ou par des alléralions dues à des animaux ou à des insectes, les grains perucnl do leur valeur alinienlaire ou marchande. Il va sans dire qu'il convient, loul d'abord, d'emmagasiner les grains dans des locaux bien aérés et exempts d'humidité. La première de ces conditions est oblenuo par la disposition d'ouvertures sullisiuiles pour permettre le renouvellement do l'air ; quant à la deuxième, lorsqu'elle fait défaut, on y remédie, dans uno cerlaino inèsure, en disposant dans lo local do la chnux vivo en las qui absorbe l'huniidilé; on la renouvelle, lorsqu'elle est delilée, c'està-dire réduite en poudre, Lorsque la reulrée des grains a lieu alors quo leur siccilo esl in:on)plèlo ou par un Icnips humide,, il importe do no faire lo las que sur une fuible hauteur et de donner, plusieurs fois par cefco, ce que vous me dites là. A'IODP, avoufz que vous ne nous avrz pas dit la vérité et que vous craign(Z quelque teLtative contre nous ! Une légère rougeur passa sur le front du chevr.er, qui répondit : — Un bon Ihsqiie ne ment jamais, ma lame la duchesse... Tant que je serai là, je réponds de votre fécurité, mais il n'en esl pas de mé ne si je venais à déiCrler mon poste. — Allons ! dit la duchesse avec un soupir, tant pis! mes pauvres pécheurs attendront ! Le Hà'ard, pestant contre îon insuccès, regngotit la maison de' Ciboure... Il suivait la rive de la Bidassoa, quand, à une centaine de mètres de lui, sur une petite place ombragée par d(s tilleul!>, il aperçut un groupe de saltimbanques étendis à terre et flisant la sieste autour d'une roulolle, à laquelle était attelé un cheval éiique, d'une maigreur à rendre des points à celui de l'Apocalypse. l's étaient là une demi-douziine de hères déguenillés, roulés dans des manteaux crasseux et couchés sur l'herbe clairsemée. C'étaient des biteieir', de ceux qui s'en allaient de bourgade eo semaine, dos pellelages énergiques ou mieux des vannages. A cerlaines époques de l'année, surtout au printemps et à l'automne, à la sulLc sans doute d'une sorte de poussée de la sève qui accenliie, réveille lemporaireinenl leur activité vitale, les grains s'échaiitFcnL; le même fait se produit par les temps d'orago. I l faut alors recourir .1 de fréquents pelletages, H fois par mois au moins pour renouvelerl'air et le ramener ainsi à la température ambiante. On procède de même en cas de moisissure causée par l'humidité. Le nombre des pellelages à efï'ecluer varie suivant la nature el la qualité de la graine. Pour lo maïs, par exemple, qui a plus de tendance ;i s'allérer que l'avoine, ils devront olre plus fréquents. Du reste, le pellelage esl nécessaire, en temps ordinaire, en moyenne lous les deux mois. Cette opération présente, en outre, l'avantage, bien minime toutefois, do déranger de leur Iranquililé habiluclle les insectes rongeurs dévastateurs et, parfois, de les obliger à dcguerpir. Mais cela ne suffit pas toujours e t ' i l convient dès lors, d'employer des moyens plus énergiques. On a conseillé contre euji l'emploi d'essence de térébenthine, de planles d'une odeur forte ou désagréable ou de décocUon d'ail ; l'expérience a démontré que ( es moyens sont insuflisanis. Cependant, un agriculteur anglais, dont les greniers étaient ravagés par les souris a découvert que le meilleur moyen pour écarter les rongeur» était de répandre quelques feuilles sèches de menthe poivrée. A défaut de feuilles ou de liges, quelques gouttes d'extrait de mcnihe léussisspnl fort bien, Au bout dequelqucssemain s,lessûi|ris(|uillenl la maison pour n'y plus revenir. .Mais il réglé ifîs insectes : l'alucite, la teigne, le charançon par exemple, dont la présence dans'les greniers est ruineuse. Pour les éloigner, la première chose à faire est d'aménager leg greniers do faroa a ce qu'ils soient bien aérés, bien éclaii és, car le charanc^on redoute la lumière cl la fraîcheur, el que «Mijrs et planchers soient en parfait élal, sans fenle§ nf crevasses. Les planchers a.sphallés s^nt Ips inci(|c;frs. Qn aura soii> de los tenir e» pai'fail élat de propreté, do les chauler souvent et, chaque année, avanl la rentrée du grain, de laver le plancher a l'eau bouillante et d'enduire les murs de goudron. Si malgré ti^ulCîj ces précaulions, on constate lu préscfîce d'insectes, on .devra pelleter et ciibler(lurare) les grains fi'équepim . i i ' . Oa séparera ainsi, à chaque opération, les grains ailéinis et contenant des larves, ces grains seront détruits. l')!i oulre, on fera fuir les insecles parfaits qu'on détruira pgale|])(?nt. Mais lo moyen le plus radical est l'emploi du sulfure de carbone. On répand un litre du liquide sur l'emplacement destiné à recevoir le grain, Celuici esl ensuite mis en las sur celle surface et lecouvert débâchés ou de toiles. Les vapeurs de sulfure se concentrent SCU5 celle toile el asphyxient les insectes. Lo grain, vanné ensuite, no conserve aucune odeur. Toutefois, on s'abstiendra de fumer dans le grenier ou d'y entrer avec une lumière quelle qu'elle soil, les vapeurs du sulfure do carbone forinanl avec l'air un mélange dangereux. L'emploi do l'acide sulfureux est aussi lies recommandablo et no présenle pas les dangers du sulfurede carbone. On l'oblient par la combuslidi de bâtons do soufre disposés dans des tuiles à canal dont les extrémités sojU garnies d'un tampon de terre pour empêcher l'écouleaienl du soufre en fusion s ir l'iiire do la grange. La quantité boii'giil-', conl-int des fibliaux qu'ils accompagoaieut du son d'une vielle na?illarde, de jongleurs h-hiles à tous les exercices corporels, des montreurs de hôtes exhibant de petits singes d'une laideur repoussante, cl q'ii emplissaient l'air de leurs cris gutturaux. Ko Apercevant ce cénacle de vagabonds, une idée germa dans le cerveau du BAlard. Il se dit qu'avec l'aiile de trois ou quatre de ces n'alandiins, il pourrait facilement avec raison de h lésislaoce de Francesco, el enlever Ilôltïse el lluberiine. En conséquence, il s'approcha du cercle des dormeur.4, et, tirant de son escarcelle un ducat d'argoni, il le larç-i au milieu du groupe. Cela lit l'effet d'une pierre dans une mare aux grenouilles ; eo un clin d'œi', toute celle gent pillarde et chapardeuse se dressa sur se» pieds, puis s'abattit, dans un pugilat'des • plus comiques, occasionné par la piècj d'argant. Le ducat, objet de toutes ces convoitises, échut à un gran I escogrilTe, noir comme une olive de Lacques. Alors, souriant dans sa barbe fiuve, le Bâtard, se voyant entouré par toute la bande, s'écria : — Vcu'fz-vous gagner, lous, cinq du- f'-'in à brûler varie avec la capacité du grenier/; on a calculé qu'il fallait 50 gr. dç soufre pour 1 mètre cube de contenance. On arrose le soufre avec de l'essence de térébenthine pour on faciliter la combustion, puis on ferme hermétiquement le local ov'i on ne pénèlre à nouveau qu'après uno aération suffisante. Jean D'ARAULES. ARMÉE ET MARINE E M c a d r e <lii X o r « l Ij'escadre est revenue la semaine dernière de Cherbourg à Brest, où s'opérera une notable réduction des efTectlfs. . Après ce désarmement, la division des gardes côles, composée du Bouvfnea, du Henri IV et de VAniirQ,l fr^honart, doit faire route, le s octjbre, pour Qhep:bourg, où elle prendra ses quartiers d'htr ver, " < ' Itecriitciiient tlcH o f l i u i u r i ^ ( l e r é i s e r v e Le règlement de 1S97 sur le recrute- \ m jiil des officiers de réserve vient d'être modifié comm<» suit : A défjïut 4e soijs-officiers de réserve inscrits sur la liste d'aptitude at} gra4!e de sousrlleulenaol de réserve, lesemplois dé çh^f de sectioi} vacants au moment de la mobiUsalion étaiept réservé» dans i'infanlei'ie.pour un tiers,» des sous-oftlcier» de l'armée active, conveo^le* ment choisis et désignés à l'avance par îg chef de corps ; celle limilallon esl désoif^aU supprimée el le chef de corps pourra en désigner un nombre indélerminé, sous réserve que ces sous-officiers seront nommés dans la compagnie dans laquelle ils servent, |.e ie\i\ !}.utres. f.iprs d ^ emplois vacants étaient jusqu'ici donassaux SQij^-Qfffcigrf; réserve inscrits au lableau d'avancement pûQi; le grade d'adjudanl de réserve. Maintenant, les emplois vacants pourront être donnés" en nombre indéterminé aux sous-oftlciers de ' réserye pourvus du certiflcal d aplitude & l'emploi declîéf de secf.ion. qu'i} ç'^fgissede vacaq; ces du régiment acf,if, ûu régimeiff d'e rèSèryê ou de déj)ôt. Ces sous-ofiiciers"'seront immédiatemenl nommés adjudants 4e i*éserve. BULLETIN DE LA PÊGH8 L â c h e r de poissons d a n s l a tuér Le comité international pour l'exploration des mers s'est livré dernièrement à Boulogne-sur Mer à des expériences intéressaijtes. Des soles, d^s pjfes, dps raies, des limandes. auxquelles on a attaché des pl?iquos métalliques ont été ensuite rejeféas à la mer. Au cas où ces poissons seraient repris par les pécheurs, ceux-ci sont invités à les conserver dans la glace et le sel et à les e.xpédjeF PB e^t ^^at au comité Internationa , qui leur en paiera ppfiç poupi officiel des marché». Ces expériences ont pour but l'étude des migrations ou des voyages accomplis par 1"S dilférenls poissons qui peuplent cette région maritime. Brigneau. — De nolra CQrr)»spQi}4ant le 4 : Le ) " el le 2, bateaux pas sortis pour U pèche à la sardine, pour cause de mauvais temps. Le 3, bateaux sortis 32; moyenne par bateau, i,S00; poissons au quart, 11-1^; prix = oyen du mille..") fr. .'vD, le plus élevé 7 fr., le plus bas i fr. ; vendus au vert, 9,000; pour la fî-ilure, 119,000. Quelques bateaux ont une moyenne de s à 10,000. 'éche bonne. Le 4, bateaux sortis 20 ; moyenne par bataau ."(00; poissons au'quart 11-12, vendu§ aij vert 10,;500 ; prix moyen dû inilié j fr,, le plus élevé S fr., le plus bas G fr. Quelques baleaux onl une moyenne de 1,000 à 1,200. Pèche mauvaise. Audierne. - De notre correspondant le -4 : Lundi Ires bonne péjhe, 100 bateaux environ onl péché 15 mille en moyenne par bateau, poisson li-u; au quarl vendu de 10 â 13 francs le mille. Plusieurs bateaux onl péché de 50 à r.0 mille. - Le ('. i Mardi très bonne pêche, /UHIO en moyenne par bateau vendu de (1 à H fr. le mille. Plusieurs bateaux onl 50 â 1'>0,000. Mercredi la pèche esl plus faible surtout cals d'argenl? cela ne sera pas difficile... Vous voyez cette métairie, dont oo aperçoit d'ici la toiture. Il s'agit simpleœeat de s'emparer de deux femmes, qui oe sont défendues que par un vieux cheviriér... Je vais voas conduire et marcher S votre téte ! Les autres acceptèrent avec eotbousiasme, et, pou>'saot des clameurs sauùges, toute la Irojpe se précipita vers la ferme de Francesco. Eo entendant cet infernal charivari, le chevrier eut le pressentiment de quelque nouvelle petfidie du fiàtard. En cooséquence, il cacha d'abord dans sa propre chambre la duchesse et Hubertioe, puis, revenant dans la grande cour de la ferme, il appela : — Ici, Montluc ! Ici, "Saint-Mégrin ! Alors, sortant chacun d'une niche, deux ours énormes tirent leur apparitioja. C'étaient deux ours bruns des Pyrénées, de taille gigmtesque, aux pattes et aux crocs formidables. 1 s vinrent s'asseoir au milieu de la cour ; puis, pénétrant dans la grange, Francesco en sortit, rapportant son vieux mousquet, dont il planta !• (( fojrquioe » dans le S3l. Suivre) poilr les derniers bateaux. Aussi le prix qui débutait à 7 rr., a monté à lu fr. le mile. Quelques bateaux ont péché de la errosse sardine 8 aa quart, vendu de 20 à 28 fr. le mille. Toutes ,los usines de Douarnenez achètent de la sardine. L'INSCRIPTION MARITIME ' Les grèves de Marseille ont rappelé l'attention sur le régime de rinscriplion ,vMaritlme ; il nous a donc paru utile de donner quelques détails précis sur celte inslltullon en général mal connue. L'Inscription fonctionnait déjàdu temps de'Charlemagne, qui semble en avoir pris le modèle dans l'Empire Romain d'Orient où l'histoire la mentionne d'une façon certaine ppur la première fois. Celle ancienneté est, on le voit, beaucoup plus grande qu'on ne se l'imagine d'ordinaire, car on écrit communément que l'Inscription fut ..^"ne créaCion dUv génie de Colbert, Pour quelques esprUs, celle ancienneté, mt^me pédmte, est une preuve suffisante que hn$lUulIon ne peut convenir à notre époque moderne; d'aulreçs pensent au contraire, que les transformations du monde moderne étant peu de chose en comparaison de celles qui se sont accomplies depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIV,celteinstllutlon a donné par sa longévité des preuves de sa valeur. prjnplpe de rjnscriptlon consiste ^ }n)posW au* pqpulallflna mnrHimûs un régime en dehors du dfoll commun, dans ieoijél certains prlvllèijes servent de corn Mnsallon à des charges spéciales. La vie du marin de commerce est. par la force des choses, composée d'une série d'efforts Intermltlents et variables qui dépendent des circonstances de la navigation, de la fréquence et de la nature des relâches, des pays visités, de;^ phénon^ènés almôsphériqûes. de la force' et dé la direction des vents. L'obéissance aux chefs du bord doit avoir un tout autre caractère que l'obéissance des ouvriers dans ne usine, parce que les consécmenceg :une inexécûtldn d'ordre "son t plus graves;' elles peuvent entraîner la perle du ji^vire ou la mort des passagers el des ' libres hommes de l'équipage. ' Auôoqr^d'qn Yoyaye, l'î^b^eiice d'iinqu plusieurs ho^n^es peut rendre la sqile de J4 uarigaHon ImpossIUle tandis que, d'au' ire part, ie débarquement d'un matolot peut Jeter oelul-ol dans un pays étranger dont 11 ne connaît pas la langue et où II se trouverait perdu et voué à la mlséreslune législation spéciale ne le protégeait contre cette éventualité. Au point de vue militaire, même diffé/enqe^ritrq r^rn^ôe e^ la rqarint : Le hu^ iÙ'EléRarierapiH de la Guerre est de forq@F Ici plus d'hommes possible et de les rçnvoyer dans leurs foyeft en ne gardant que les cadres solides où les réservistes viendront se placer le Jour de la guerre, l^ie but du l>ôpartement,de la Marine est ffavqiir cqnaVaiflment'sut ^ôsj' 'naVlr.e§ des équipages Instruits ; les grandes réserves lui son! Inutiles. La guerre sur terre se fait avec des masses' tenues bien en main, la guerre sur mer se fait |par la coordination des nlliallve» Jud|v{dueljp3. Le service dans ' 'irinée.coqslsle dan^ }:instrùcilôq mlllalre des hoi^mes; le servlçe'dans la marine CKlge que cplle inslrucUoi} ait été donnée au préalable danjj des (Spqlea spéciales; 11 faut en moyenne un an et demi pour qu'un marin puisse être utilisé sur un navire de guerre moderne. L'Inscription maritime a précisément pour but de tenir comptedeces conditions ip^clalps. Elle liTipose à ceuif oui ae font bbrïér ' sur ses feglslres .un service plus long qu'au* autres Français; elle les soumet sur les navlros de commerce à une discipline plus sévère que celle de l'industrie terrtenne sous la haulo surveillance des administrateurs de l'Inscription qui sont des officiers résidant dans les ports. Mais en revanche, elle les protège contre tout abus des capitaines de commerce cl des armateurs par cetlehautesurvelllance qui est très active; plie oblige les armatours à les soigner à leurs frais, à les rapatrier s'ils sont restés dans un hôpital étranger et même à les payer jusqu'à complet rétablissoment; elle leur garantit de nombreux avantages tels que le monopole de la profession pour tous les genres de navlgailon, pour la pèche et pour l'e^r ploltatlon des eaux maritimes sans percevoir aucun droit de patente ni aucune taxe; elle leur concède gralullemenl des terrains "domaniaux pour l'établissement de pêcherie», d'hullrlOros,..; elle insoril au budget de l'Etat dos somme» Importantes pour la reconstitution du matériel de pèche, elle se charge de faire parvenir sans frais et régulièrement aux familles les sommes que les marins réservent dans ce but sur leurs salaires ; elle les exemple •fleplusieurs charges civiques telles que je j u r y , enfin elle leur assure des retraites pour eux, des pensions pour leurs veuves et leurs orphelins au nioyen do pré• lèvémenls faits obligatoirement sur leurs saralres et fortement grossis par une subvention auDuelle qui est inscrite au bud get de 1905 pour millions, â Lorsaue l'Etat les lève pour le service, les Inscrits reçoivent une solde plus élevée que les hommes venant du recrutement (0,30 au lieu de 0,10 par jour). On entend dire couram'ment que c'est le seul souci du recrutement de la flotte ml lltalre qui fait maintenir l'Inscription. Tout en" reconnaissant les Immenses ser vices que celte Institution a rendus, et rend encore à la flotte, on ne doit pas oublier que, dans un pays où le service est devenu obligatoire, la question se pose d'une autre manière. Par la force des cho ses, la marine recrutera toujours ses hom mes parmi les populations maritimes qui préféreront toujours son service à celui de l'armée et, d'ailleurs, elle trouve plus de volontaires qu'elle n'en veut. Les véritables Intéressés au maintien de rinstllullon, ce sont les Inscrits. SI, par la faute de certains hommes : armateurs, capitaines ou inscrits, on était amené à supprimer l'inscripllon 11 faudral les plus grands ménagements et beaucoup d'habileté pour ne pas semer par conséquence la misère sur toutes nos côtes. • Est-ce dire que l'inscripllon est une arche sainte à laquelle on ne peut toucher sous le prétexte de respecter le génie de Colbert ? Si Ce grand nilnlstre revenait, 11 trouverait son œuvre aussi profondément modifiée que l'élaU après lui l'œuvre de Charlemagne, et il n'est pas douteux qu'il serait le premier à conseiller d'y apporter tous les changements nécessaires pour l'adapter aux mœurs actuelles. Mais 11 reconnaîtrait sans doute encore, comme de son temps, la nécessité d'une législation spéciale pour les gens de mer, Camaret-sur-Mer, Loperhet. Pont Croix, Plouenan et Saint-Méen. Pêclie f l u v i a l e . — F e r m e t u r e Par arrêté préfectoral, la pêche est interdite dans tous les cours d'eau, rivières, canaux et étangs, du 1" octobre 1904 au 1°'' février 1905. —0— Qu\mp9r\é. — Soéiété d'agriculture. — Les membres de la Société d'agriculture sont convoqués pour le dimanche 9 oclobre 1904, salle de la Mairie, à 2 heures. Ordre du jour : Lecture du dernier procès-verbal ; Subvention au Concours pomologlque; Admission de nouveaux membres ; Questions diverses. —0— d'Académie, à la salle de Venise, l'inauguration de la « Société d'éducation populaire ». A 10 heures, conférence de M. Bellin, professeur de philosophie au lycée de Brest. A 9 heures du soir, bal, salle de Venise. La carte de sociétaire sera exigée à l'entrée. Le secrétaire, M. Savina, elle trésorier, M. Andro, seront à la disposition des membres adhérents pour la délivrance des cartes el le paiement des cotisations, samedi soir, à partir de 5 heures, el dimanche matin, à partir de 8 heures, salle de Venise. —0— Carhaix. — Concours agricole. — Mardi a eu lieu le concours cantonal sous la présidence de M. le Sous-Préfet de Chàteaulin. Les prix suivants ont été décernés : Qulmperlé. — L'Union commerciale. — L'Assemblée Générale del'^/p . CLOAREC. nion Commerciale et Industrielle de DliYcti'iir </(' fil Ligne Maritime Fram-aisc. Quimperlé, aura lieu samedi prochain, Kspèce Bovine 8 Octobre 1904, Salle de la Mairie, à 8 Taureaux: 1" catégorie. — prix, .3.') fr., heures du soir. i J.-M. Postollec, de Kervin; 2«, IW fr., veuve Poignonnec, de Bronolo ; 3». 25 fr.. F. llopars, Objet de la réunion : GHROHQ I DE RÉeQ i NALE de Kervizec; -i», 20 fr., René Brland, de KerParticipation de la Société au Concours nabat ; 5«, 15 fr., Guillaume ManacO, de CroisPomologique qui doit avoir lieu à Qulmnien;0«, lofr., Louis Groizler, de Kergallet; Brovot éKÂiucntaire 7», 5 fr., J.-M. Plriou, à Stàngére. pelé les 2S et 23 octobre. «rinstltiitrices catégorie. — prix, 40 fr., F. Ropars, —0— Les épreuves de la 9» série pour l'ob^ de Kervizec; 2«, 30 fr., Jean Congard, de lentlon du brevet élémentaire d'instlluQuimperli. — I l a été perdu un Carhaix; 3», 25 fr., J.-L. Conan, de Kergarvo ; trice se sont terminées mercredi, à 11 h. manteau on loile cirée avec capuchon, 4% 20 fr.,veuve Guillou, de Kernal ; .5% 15 fr., du malin. presque neuf, entre la gare et le Bourg- YvesPerrien, de Bronolo;fi«,10 fr., Yves Mével, de Plounévézel ; 7% 5 fr., J.-M. Piriou, Voici les noms des aspirantes admises neuf. Le rapporter à l'hôtel Hervé. de Stangére. détlnitlvemcnt : -ioGénisses; P» catégorie, — 1"" prix, fr., Mlles Arribard, Le Bras, Briec, Buzlt FranFran(?ois Postollec, de Pénalan; 2». 20 fr., çoise, Buzit Marie-Françoise, Gorvest, DesQuimp«rlè. — Ktal-civil ; François Le Roux, de Carhaix; 3«, 15 fr., bordes. Deschennes, Eiiés, Gourmelen, GuéJ.-M. Postollec, de Kervin; 10 fr.. J.-L. ^ainnanç-oii. — tîhassetutlller Joséplilnedés, Guynamenl, Jézéquel, L'Hélias. ^jîilinConan, de Kergarvo ; 5*. 5 fr., François RoLoujse, — lirégolre Auguste-Joseph-Marie, — loud, Monla|el, Niével, MQryan, ^édélec Isapars, de Kervizec ; 6", 5 fr., François Nédélec, tjélle, Sédélec'Marie Claire. Parller. Le Pi- JafTréïou Marie-Madeleine Anna. — Le Berre de Kervoazou. Loyis-Marie — Kermagoret Maria. — Cornou chon, Pilven, Pinchon, Prigent, Hicliard, Mention. — Simon Congard, de Kergoutin. Marle-Joséphlne. •= Lé Ploch Henriette-Jeanne. Robert, Sizorn el Touilec. 2* catégorie. — 1" prix, 30 fr., François - Lp Sauiie Marie-Louise. — Savale GermaineNédélec, de Kervoazou ; 2« prix, 25 fr., FranAdèle-JeanneMarie. çois Le Roux, de Carhaix ; 80 fi., Yves B^conipciiscs Mariages. — Gougeon André-Julien et Vi- Perrin, de Bronolo ; 4% 13 fr., Loais Poignonp o u r f a i t s «le n a i i v e t a K e goureux Jeanne-Louise-Yvonne. — Guigourès nec, de Hamoal; 3% 10 fr.,. Pierre MéveU de Dans la liste des personnes à qui des ré- Joseph et Allot Marie-Anne, Qoaséguelen ; Q% ."i fr., Joseph Mahé, de Cléden. Bécea, — Le C^oc Loqtse-^arle.Thérèse, a compenses ont été accordéçs pourft\lliide Vaches pleines. — prix, 30 fr., Joseph mois. — V^léiter iHerre-Lauis, mais, sauvetage pî\r décision du ministre de Mahé, à Cléden ; 2«. 20 fr., François Ropars, marine, en date du 3 qctobre ItliO^, nQus de Kernizec ; 3«. 15 fr., François Congard, de —0— Plouguer;4% 10 fr.,J.-L. Conan,de Kergarvo; relevons les noms suivants ; Brigneau. — De notre correspon- 5% 5 fr., François Postollec, ' de Pénalan; û% Mescam Jean-Marie, patron du sloop dant, le 4. 5 fr., Louis Poignonnec, de RumoaL Protêt, inscrit à Morlalx, médaille de Vaches à lait. — prix, fr., J.-M. PosLes régates. — Les régates de Bribron/e, et Mével Hyacinthe, matelot. Ins^ fr„ veuve Guillou, tollec, de Kervin ; gneau, en Moôlan, n'ont pas eu lieu dicrit à Morlalx, médaille de bronze : sede piQugqer ; a», \0 fr., Congard, de Carhaix ; manche dernier pour cause du mau- V, â fr., Yvon AufTret, de Carhaix ; 5«, 5 fr., cours porlé p r une mer démontée à l'équipage d'un bateau naufragé en vue de vais temps. Elles auront lieu dimanche J,-L. Conan, de Kergarvo. Carantec, 15 juin lTO-1 ; prochain i\ Qciobre, Espèce porcine Kerloch Alexis Marie, pilote. domlcUlé Il y a quatre séries de joutes de baVerrats. - 1" prix, 20 fr., J.-L. Conan, de à Kérlty. Témoignâgè di'liclel de satisfac- teaux sur l'eau et trois prix pour cha- Kergarvo; 2% 15 fr., Simon Congard, de Kertion, pour secours porté à Un enfant que série, luttes, course de vélos en goutin ; 3», 10 fr., Joseph Cardinal, de Ploutombé à la mer. Port de Kérlty 2 mal guer ; '4% 5 fr,, Guillaume .Manach, de Ploulenteur, mât de cocagne el divers au- guer.. IIKU ; tres amusements. Truies. — 1" prix, 20 fr., Simon Congard, Rocher Jean Marie, patron pécheur, Course sur j'oau dans des ballloa ou de Plouguer; 2", 15 fr., J.-L. Conap, de KerInscrit au Conquet. Tèmolgnpge officiel garvo ; 3% 10 fr., Jean Congard, de Kerampul} cuves à là godille, etc. de satisfaction, pqi^r sec^iju^^S R^'^ié ^ .5 fr., Lévenen, de Plouguer. Les prix seront (distribués par M. le 4',Cultures, enfant l'omh^ ^ la'ïner- t ^ r t de Molène plantes fourragère» et tenue des 7 juin I9ût i comte de Beaumont, maire de Moôlari, fermes. — 1«' prixj70 fr„ François Hopars, de. Morvan Auguste, matelot. Inscrit à Cachez M. Le Goff, boulanger à Brigneau. Kervizec ; viO| |r„ veuve AufTret, do Plouguer ) fr-. Guillaume Guichoux, de Larmaret. Témoignage officiel de satisfaction, hi —0— genlec; 33 fr., Yves Boudin, de KerglofT; pour secours porté à un enfant tombé à Névez. — f^e ^z^jx^n. — Lundi a eu 5», aofr., Yves perrlen, de. Bronolo; G*. 25 la mer. Port de Camaret 1" mal 1904; lieu, par "un téinps superbe, la fête pa^ fr„ François Postollec, de Pénalan ; 7% 20 fr., Quigna Aimé, matelqt dp^ douanes, veuve Coutelier, de Plouguer ; .s«, 15 fr., E. ironale de Névez. Tous le» numéros du Bourhls, domlcllif^ à' Roébrà's en Rlec-sur-Bélon. de KerglofT: 9' 10 fr., Pierre Le Témoignage officiel de satisfaction, pour programme ont été exécutés à la salis- Berre, de Saint-Hernin ; 10% 0 fr., J,-M, PoS' secours porté à un enfant ton^bé a la n.^er, faclion générale et sans le moindre lollec, de Kervin. Mentions: Lescoat, M^liév'Guillou, veuve (jUaide ^o§hras2Smai i W , ' accident. » Congard. Voici les résultais des diverses courC o m m i s s i o n cl^'|iartcnicntale La Commission départementale s'est réunie, à la préfecture, vendredi dernier. Etalent présents : ly iM- S\Vln®¥' Président, Louppe, piamey el Guégan ; absents et excusés : ly^M. Maiss n, Fenoux et Fégeanle préfet assistait à la séance, dont voici le compte rendu sommaire : La Commission accorde un quart de bourse à l'institut national cles jeunes aveugles de Paris, à Mlle Louise-Yvonne Corderoch, de.,Rédéné, el prie M. le Ministre de lui allouer le con^piéfflenl de la b.qurse sur ^es fonds de l'fiiat, "Elle émet un avis favorable ] 1« A la cqnstructlon d'une maison d'hahllatlon pour les instituteurs, à Ploujean ; yn A la construotion d'une école de fllles à Guerlesquln ; .3® A la construction d'office d'une école de nilcs aux bourgs de Combrit et de Piouvorn; t» \ la prorogation et à l'élévation des taxes et surtaxes d'octroi à Ponl-l'Abbé. La Commission déparlementaleapprouve le projet de tracé de la ligne de chemin de fer de Ponl-Aven à la gare de Concarneau eiremplacemcnldes gares intermédiaires, conformément aux propositions de l'ingénieur directeur des travaux. Elle accepte, en principe, le projet de tracé en long et un plan qui lui est soumis, de la ligne de chemin de fer de Plouescat à Salnl-Pol de Léon, se réservant de statuer définitivement sur l'ensemble du projet (juand II sera complet et accepté par la Compagnie concessionnaire. Lcssuhvofitlons cl-après sont ensuite accordées ; -; 150 fr. à UosnoOn, pour empterrement do la partie tprrassée du chemin vicinal ordinaire n^'o : :iOOfr à RoscofT, pour travaux d'élargissement el réfection des pavages du chemin vicinal orc^lnalre n" 1 ; 100fr. à Landévennec, pour construction du chemin vicinal de Landévennec au Faou ; I.'JO fr. à Locquénolé, pour réparations urgentes au chemin vicinal ordinaire n" 2; 25 fr. à l'association d'anciens élèves des écoles publiques de Lanieya, en Ploulgncau. Enfin la Commission fixe le tracé et prononce le classement de plusieurs chemins vicinaux ordinaires appartenant aux communes de Crozon, Locquénolé, PIoéven, ses : _ Courses (Jd çlnç.vaui». — Qalop ; l " prix, Quémar, de lUec ; Penneo, de Landudal ; .•{«, Cariow, de Tréguno ; Qostiou, de Concarneau, Trot } l'f prix, Legrand, du Trévoux ; 2«, Pérennou, de Ulec; 3% Guillou Louis, de Melgven. Course de bicyclettes. — 1" prix, Lalr, de Quimper ; 2», Thlec, de Bannalec ; 3«, Caugan de Uiec. Course de chevaux (réservée pour la commune). — 1" prij^, Martin Jean, du bourg de Névez \ a». M** Veuve Le Gall, de Kerado ; M"' Veuve Le Qall, de Kèrado. Bulletin Commercial Paris le 3 octobre Bostiaux MARCHÉ DE LA V I L L E T T E tmenés Vendus Prix eitrimes Bœufa 3.:i0ô 2 950 1.18à\1.5» Vaches 980 885 1.22 à 1.50 Taureaux 270 2,50 1.12 à 1.35 Veaux 1.355 1.180 l.'iGàl.85 Moutons 20..520 15.000 1.72 à 2.15 Porcs 5.205 5.095 1.10 à 1.22 Tendance faillie, vente difficile pour toutes —0— QuImptP. — Société des Courses. — les catégories d'animaux. Farines de consominntlon. — La Commission des Courses de Quirnper La meunerie maintient ses cours ; les afs'est réunie, à l'Hôtel de Ville, le 1" faires sont calmes en boulangerie. Oclobre courant, pour procéder au re100 kil- nel nouvellement triennal de son bureau. Marques de choix .T> 03 à 35 35 Ont été nommés : Premières marques 35 o;i à Bonnes marques 34 07 à 34 39 Président, M. de^' PIoouc ; vice-présiMarques ordinaires 12 à 7.5 denl, M. Alavoiné' Joseph ; trésorier, B l é . — Les offres sont assez régulières M. Nouvel de la Flèche; secrétaire, à la reprise des affaires, nuls la demande M. Souliôre. esl sans activité. Le marché est faible, et —0— les cours lléchissentde 10 à 25 centimes Elliaht. — A la fin du mois de sep- sur samedi dernier. tembre dernier, le meunier du moulin Le courant du mois se cède à 24,20 ; noMas, le sieur Louis Le Meur, a constaté vembre vaut de 24.25 à 24.50 ; novembrevers 5 heures du malin, en allant se décembre ont acheteurs à 24,55, vendeurs remettre à son travail, que la vanne oui à 24.60. retient l'eau dans son étang avait été S e l s l o s . — Pour les seigles les affaires levée pendant la nuit, el que la chaus- sont presque nulle, avec tendance à la sée qui avoisine el borde celle vanne, baisse. Le courant du mois se cède à 21 fr. et 24.2j. avait été endomtnagée. A v o l i i o . — La tendance est calme à la A raison de col étal de choses, qu'on no saurait imputer qu'à la malveillance, reprise des affaires. Le courant du mois M. Le Meur s'est trouvé, ce jour-là, vaut de U>..3û à 1(5.40, et novembre 16.50 ; novembre-décembre sont faits à 10.40. dans l'obligation de chômer. Et ce n'est pas une fois, mais plus de dix fois depuis deux ans environ que M. Le Meur esl victime de faits semblables. On soupçonne un ndraipé.^D.:;; F. qui se serait vanté d'avoir àccènipii-ce petit manège sous prétexte qu'il en veut à M. Le Meur. Celle mauvaise plaisanterie pourrait bien lui coûter cher. —0— Douarntntz. — Fête d'inauguration. — Dimanche prochain, 9 oclobre, aura lieu, sous la présidence do M. le Préfet du Finistère et de M. l'Inspecteur CHEMIN DE FER D'ORLIUNS Une brochure intitulée Le Cantal vient d'être mise en vente dans toutes les'biWlûUléques des gares du réseau d'Orléans au- prix de 0 fr. 25 U n bon remède pour la gorge Pour guérir rapidement les {çranulatidns, l'enrouement, la fatigue de la voix, les angines, les picotements de a gorge, la toux sèche d'iiTltatlon. faites usage des tablettes du docteur Vatel ; quelques jours de traitement sufllsent. — Une boîte de tablettes du docteur Vatel est expédiée franco contre un mandat de 1 fr. 35 adressé à M. H. Berthiot, rue des Lions, 14, â Paris. ATTRISTÉ p.ir Un rnitl déclaré jusqu'à ce jour incurable, loaflhmt nuit et jour, astreint à ne plus fréquenter ses ami«, U n'est pas rare d'entendre un asithmatique réclamer la iDArt pour le délivrer de ses maux. C'est pourquoi nous somaes. Iieureux d'apprendre aux personnes souffrant d'astbme, suffocation, étouffemcnt, vieilles bronchites, catarrhe, etc., que la Daturine, est le remède idéal à leurs mauxQu'rmployée en poudre ou en cigarette*, elle soulage i m . médiatement le pauvre patient et le guérit en peu de temps. Ceci dit simplement dans un but humanitairePoudre ou cigarette», 1 fr. 7.5 ja beite. Dépôts : Pharmacies BEAUFRARE, K QoimperU ; MONTELUER, à Concarneau ; CLOUARD, à Quimpar ; LAZENNEC, k Chàteaulin ; GOURIOU, k Morlalx. U n remède efficace Nous pouvons affirmer, sans crainte d'être démenti, le Baume des Chartreux est nn remède des plut efficace» contre l'ecxéma et les diverses maladies de la peau. Grâce à lui, chaque jour des guérisons radi.uiles sont opérées. I agit avec une étonnante rapidité et nous ne saurions trop le recommander, On le trouve dan» toutes le» bonnes pharmacie.s au prix de 2 fr. 50. VIGNETTES HOK/L LEROUX Nous rappelons que pour le cbncoon 1 9 0 4 toutes les vignettes deTTont être adressées pour le 31 décs«mbre prochain, passé cette date elles seront por- tées en compte pour le concours suivant 1905. La liste des lauréats sera en voyéedan» toutets leis épicories ainsi qu'à toutes les personnes qui voudront-, bien en faire la demande à M. A. LEROUX, ât Orchles (Nord). ANNONCES Etude de M'Cachet, notaire à - Quimperlé, succ de M * RICHARD PUBLIQUE DE SfBUBLES.—Le IXmanche 9 Octobre et Jouî'S suivants, s'il y a lléta, M* GAGHET, noUire à Quimperlé, pro> cédera, à une heure et demie de l'aprés-midi, au dcnnlclle de; Monsieur et Madame Destaillefir, a u VEHTE Kepdp0-L« Pould«i, en CloTiars- Carnoët, à la venteràlontaireet aux enchères publiques de tous les meubles existant dans cette pro- priété. On vendra notamment : lits en fer et en bols, sommiers, mâtélas; traversins, coùettes de plume, tables de toilette et de salle à manger, ustensiles de cuisine, méUbles 8e bureau, meubles de saloh, plusieurs meubles bretons et difTérents autres objets. La vente se fera au comptant 57. en sus. Le Notaire chargé de la vente^ CACHET. Etude de M* Cettln, notaire à Concarneau Adjudication Volontaire LE VENDREDI U OCTOBRE 1804 à 1 heure 1/2 EN LA VILLE DE CONCARNEAU PREMIER LOT Une Ppoppiété sise avenue Thiers» n" 9, comprenant maison d'habitation, cour et jardin, atelfer et puits. Valeur locative : environ 850 fr. Mise à prix t 18.000 D E U X I È M E LOT Une Propriété sise rue Dupetit- Thouars, n" 6, comprenant maison d'habitation, cour et jardin. Valeur locative : environ 400 fr. Mise à prix t 7.000 fr. TROISIÈME LOT Une autre Propriété sise rue Dupetlt-Thouars, comprenant maison d'habitation, cour et jardin. Valeur locative : environ 450 fr. Mise à prixt V.OOéjr. EtudedeM*Bigor,notaireàBannaIec ADJUDICATION yOLONTÀIRE LE DIMANCHE 23 OCTOBRE 1904 à une heure après-midi UXB PROPRIÉTÉ située à la Croix Courte, sur la route de Ban- nalec à Saint-Thurien, à un kilomètre du bourg de Bannalec, comprenant une maison d'habitation, une crèche, deux champs terre labourable très bien plantés de pommiers. Contenance 2 hectares 50 ares environ. Jouissance Immédiate. Pour tous renseignements, s'adresser audit notaire. Occasion Cart neuf, 4 roues, capote et tablier mobiles, cuir vernis,garniture oeau de porc, à 1 et à 2 chevaux, l^OOO f r . « eharrotte anglaiae état neuf avec capote et tablier mobiles, -150 fruno». Eugène de RICHEMONT à Bpthané, par Gestel (Morbihan), à 4 kilomètres de Quimperlé. pour cÀuse>de cescommerce satloi) decomm un FONDS DE CHAUSSURES» PARAPLUIES 6t OMBRELLES, MElICERIC, BONNETERIE. S'adresser au bureau du Journal. Nouveaux Moteut^pétroie POUR BROYEURS DE POIMltS ^ ; Prix réduit, très grande ftpin» de conduite. 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Marc ANFOSSI DEUXIÈME PARTIE LUTTE de Meubles CUIVRE EN 1860 - LITS en bois massif, OUVERTE eHAPITRE I I I Comm«M «i pourquoi Copmerais et Le Goff s'étalent tpouvit en retard de Huit Jour* pour rendre visitei M. Prospar LegbnnIdeoV l'avocat Suite ( - „ Hoerfois, deux fois, nous nous rencod- Irons dans l'escalier noir, avec des gailr ^ H ^ f d s i l|rugure. patibuiair.e, un peu dans 4es éçumeurs de Londres, de ces .Idits malfaisants, aux yeux érailié?, à ^QÇ (ftombeuse, qu'on heurte, la nuit, <x>ai ^fîij'brouillard el qui semblent toujours à fOus percer d'un stylet ou à vous ' étrangler d'un lazzo. . T I T O M , Méainicien <i P o n i h i j de tous F E R E T CUIVRE styles - LITS-GAGES FK.VNCO 1)K l'OKT, SAfl- l'ol M LHS MKt'BLES NoN .^CCOMlWGNl':^ DE SOMMiEUS BijoDtErie. OrlàT.erle. Sitma. Bo.io eria DEIMANOE D'EMPLOI Soua celte ruf/inque nous puhli(ms URATUITEWENT toutes 'es demandes qui nous sont adi^essées par des personnes à la recherche d'un petit emploi quelconque. NOTA. — Il ne sera répondu aux personnes qui demandew de s'adresser au bureau du Journal, que lorsqu'elles auront joini à leurs lettres deux timbras dt 15 centimes pour frais de correspondance. 1 - A N C R E -Maison à VANNES, rue Billault, 4 PpVif, tiiruêPhUippè-de-Girard ^Cola 'd« la m* Laftjett*) Par FONDÉE Bourse du 5 Octobre 1904 DESIGNATION DES VALEURS 3 •/. perpélofil 3 •/. amortissable. 3 ./• nouveau Dernier ooiira 97 9Ù Actions Banque de France .735 Comptoir national d'escompte. Gréd'. Fonc de France 500 f. t. p. Crédit lyonnais» 500 fr., gSO-p^-! Société générale, 600 U 250 f. p. 323 Banque parisienne, 500 fr. p . . 5 3 ce/ Est, 500 fr V20 Paris-Lyon-Méditer., 500 f. .360 » Midi, 500 fr ! 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C'éiaU un compte- ; dics contre soa beau-frère. dis en riant à Le Golî.., C'est que notre causons avec Mme Miry Fvah comme de Et, dans de semblables conjonclurer, lieutenante a une bien vilaine société au- vieux amis de la fimille, lui olïrant nos ! rendu très exact, très finement relaté de huit jours, c'était trop... l'édifiante conversation que, — nos lectour d'elle.., n'a rien de distingué ni services et lui recommandant surtout, en M. Prosper L"goonidec était stupéfait... de « talon rouge », tout ce sac.;', dehors de toute autre chose, d'aller vous teurs se rappellent, — avaient eue, dans le galetas voisin de c( lui habité par la Lorqu'il eut pris connaissance du pli l i t voir, moosicur l'avocat. Mais elle hésitait, monde là. à cause du caradère secret de son ma- pauvre Mary Evah, les q latre dangereux bellé par Mary Evah, pli qui formait et E'-flo, c'est une vilaine coterie. ^ — Si vilaine, en effet, monsieur Cor- riage avec monsieur votre frère .. C'est associés Kiikiradel. Bjb Smilh, llilarion constituait un véritable acte d'accusadOD contre quatre ma'faiteurs enteodus mais merais, me répond mon matelot et cama- du moins ce que j'ai pu comprendre dans el Boissonnard. Ce résumé était évidemment très sug- non vus par la jeune femme, l'avocat se rade ici présent, si vilaine que je regrette ses réticences. tourna vers Kergosien. jo'iment d'avoir, en votre compagnie et — Alors, que je lui dis bien respec- g»'slif. — Ecoute, lui dit-il, va sur le champ avec votre bienveillante complicité, fait tueusement, comme vous po ivcz le croire, Dans ce singulier colloque, llilarion, sonner le sac aux louis d'or dans le voisi' monsieur l'avocat, alors, madame, laissez- l'ex communard, avait parlé à plusieurs chercher ma belle-sœur et ses trois e » nage de cette racaille... ' ' ' Vous au moins aller le voir, ce monsieur reprises de l'avocat Prosper, qu'il appelait lants. Il faut qu'elle vienne, que tu la ramènes, que je la voie... Si elle hésite Evidemment, Lo Goff avait complète- Prosper, que l'on dit si bon et si géné- audacieusement son « frère ainé. » encore, dis-lui que j'ai besoin d'explica> ment raison. reux .. Nous autres, c i ne tire pas à conBob Smith, lui, dans cette conférence, lions détaillées, données de vive voix, sur Enfin, suffit... La Dislinée, c'est la séquence... se larguait, de son côté, de pénétrer dans ceux qui me veulent du mal... Son boo DL'stinée... El Jean fichtre qui veut se donD'emb'.é?^ elle accepta celle oiTre. La les appartements de l'avocat, en son hôtel cœur, j'en suis nlr, l'emportera sur ton ner les gants de lutter avec elle... Vous proposition lui plaisait d'autant plus du cours Saint André, afin d'y voler un amour-propre, et elle viendra... Va... alliz voir, pourtant, si ça n'est pas du ivolontiers, qu'elle redoutait pour vous de scapulaire... cours vite, et ramène-nous la mamau et gu'gaon... Je reprend.s mon récit, car c'est grands dangers, rapport à une conversaEvidemment, un complot se tramait les trois petits enfants... dépêche-toi... là qu'il devient rude ( t sévère... Nous tion q^j^lle avait entendue le matin même, contre.la sécurité de Prosper Legonnidec. Kergosien obéit. P^SSOAS tout le restant de la journée avec à travers la misérable cloison qui séparait Cela était de toute clarté... Et, comme il allait s'éloigner, afin d W * la maman et les. trois petits garçons, sa chambre de celle fréquentée par les cuter les ordres de son maître : Ma'heurcusement, Mary Evah avait enJack, Lucien et Magloire... Faut les con- hommes à figure de bandits. Madame Félix — Dis-lui surtout, ajouta l'aTOcat, diS' nalire pour juger à quel point ils sont a eu soin de transcrire sur une feuille que tendu quatre voix, tantôt confuses, tantôt distinctes, sans pouvoir connaître la ligure, lui surtout à ma chère et pauvre belle' gentils... Des bjoux, quoi .. voici, le résumé des menaces dont vous la physionomie, les gestes des interlocu- sœur, que ma maison lui est ouverte, — Des anges, rectifia Le Goff. êtes l'objet, monsieur l'avocat... C'est teurs .. qu'elle sera aimée par les miens, et qu« — Des anges, pour sûr... el de la pre- gnke au guignon des guignons que je ne Malheureusement surtout, huit jours ma famille deviendra sa famille... mière classe, surenchérit Cormerais. S'il vous ea ai pas donné connaissance, il y a venaient de s'écouler depuis que la jeune (A suivre) y a des anges médaillés au Paradis, bien aujourd'hui huit jours. QuiMPKiiLÎ:. — Imprimerie spéciale dé l'Union Agricole et Maritime Certifié par,riinprimeur-Géfant'80tie8îgné,> (Louis BEAUFRKUK) Vu pour la légalisation de la signature ci-contre Le Gérant : G. BERTHOLOM. I— ai' Année — N» 116 LE NUMÉRO MT Organe mAmiTtmm : Républicain Paraissant Annono»* «t Réclames Annonces judiciaires (la ligne).. 20 c. Annonces volontaires — .. 25 c. Réclames — .. BO c. Les annonces sont reçues an bureau du journal et à Paris dans toutes les Agences. On traite à forfait pour les annonces rëpétces plusieurs fois. QUIMPERLÉ LE VS OCTOBRE li>C4 La Colonisation on Aliério Ijd Journal officiel a publié cotte semaine un décret demeuré tout à fait inaperçu dans le fracas de la guerre russo-japonaise et dans nos discussions sar les questions religieuses : i l est relatif au régime de la colonisation en Algérie. C'est un fait reconnu aujourd'hui que noire belle colonie méditerranéenne peut recevoir des colons agricoles. Le domaine colonial français est fait pour l a plus grosso pari du territoire où le Français ne peut travailler lui-même ; i l y joue un rôle de direction et ce sont des colonies d'exploitation où la maind'œuvre ne peut être qu'indigène. L'Algérie-Tunisie avec la Nouvelle-Calédonie etquelques morceaux du Tonkin et de Madagascar, fait exception : elle est une colonie de peuplement. C'est là que doivent se rendre les nonibreuses familles rurales qui se laissent trop souvenl entraîner par les agences d'émigraliôa vers l'Argentine et le Canada. Si le mouvement n'a pas été plus prononcé, c'est que trop peu de facilités élaierit offerlis autrefois aux familles désireuses d'immigrer. Ces errements onl été modifiés. La colonisation était régie par un décret de 1878 qui accordait gratuitement des terres aux Français justifiant d'une certaine compétence' agricole et d'un capital d'au moins 5.000 fr. Mais ce décret était ignoré. Heureusement il y a quelques années le gouvernement général de l'Algérie eut l'idée d'installer une direction de la colonisation et celle-ci conçut cette idée fort simple que pour appeler des colons en Algérie i l fallait recourir au procédé infaillible qu'emploie tout commerçant et industriel désireux d'avoir des clients : la publicité. Un bureau derenseignemenls, 1' « Office de l'Algérie », fut installé à Paris, au Palais-Koyal (où l'on peut s'adresser pour tous 1 enseignements). Il créa un Bulletin très documenté et distribua de nombreuses brochures. Il fit mieux : i l fit dresser de fort belles alliches portant la carte de l'Algérie et indi(iuant les concessions do terres disponibles, les cultures qui peuvent y etre fuites, les démarches à tenter pour les obten i r . I l allait ainsi solliciter jusque dans les plus petites communes les cultivateurs désireux do s'expatrier en lorro française et qui souvent hésitaient faute dè renseignements. IC4] Feuilleton de \ Union Agricole Mobi^ do Soptfontainos par Auguste F A U R E I ' QUATRIÈME PARTIE L a Gh&telaine de S a i n W e a n - d e - L u z IX Retour offensif -SuitéCeci fait, il eDtrebùilla la porte et, apercevant la bande hurlant, armée de gourdins et de triques, il se tourna vers les ours : — A moi, mes bètes I tue ! Mootluc ! . tue ! Saiot Mêgriu ! . Et, du geste, il leur désignait les envahisseurs... Avec un grognement féroce, les ours bondirent au dehors, semant la terreur dans le groupe. Le grand esco•grtfFe qui)avait ramassé le ducat d'argent l e débattait, la gorge tenaillée par les Dimanche 9 Octobre 1904 : CINQ CENTIMES de la les MERCREDI, Région VENDREDI et Rôd-aotion, jft.dmizilstratiozi Se J^nnoxioea à QUIMPERLÉ, plaod Harvo, n' 8 bit Tel a été l'élan qu'il a fallu se préoccuper de trouver dos terres nouvelles. Jadis on croyait que la culture devait demeurer limitée au nord de l'Algérie, à la région du Tell. Or elle a gagné les Hauts Plateaux, les territoires qu'on ne croyait accessibles qu'à la vie pastorale et nomade : de hardis colons, qui auront bien mérité de l'Algérie, ont donné l'exemple, et leur succès a ouvert tout ce pays à la colonisation qui ira dansl'avenir bien plus loin qu'on pouvait l'espérer. Mais ces terres étant moins bonnes, la culture doit être plus étendue : c'est pour cotte raison que le nouveau décret recotmail au gouverneur général le droit do concéder désormais 200 hectares au lieu do 100. 11 apporte une autre réforme intéressante : jusqu'à présont, la concession gratuite des terres était la règle et la vente l'exception. On croyait qu'il fallait offrir la terre aux colons pour qu'ils viennent. C'est la Tunisie qui a prouvé l'erreur do celle conception : elle met en vente aux enchères des lots de terres domaniales, et ces lots atteignent des prix élevés et trouvent toujours deux ou trois acheteurs. Il en sera de même en Algérie, et le nouveau décret établit la vente des terres; ainsi les colons seront encore plus sélectionnés et la colonie, récupérant les avances qu'elle fait pour aménager les concessions, pourra appeler un plus grand nombre de colons. Cependant la concession gratuite est maintenue : elle sera désormais l'exception, la vente devenant la règle. De la sorte, les colons peu fortunés pourront encore venir en Algérie. Mais la colonie, on le voit, a déjà le droit do se montrer plus diflicile et d'exiger des colons vraiment sélectionnés. Autrefois il y avait beaucoup de terres et pas assez de demandeurs; il n'est pas excessif de prévoir le moment où il y aura trop de demandeurs et pas assez de terres disponibles. Toutefois, il ne faudrait pas que l'agriculture algérienne continuât d'être à la merci de l'agitation des gréviculteurs marseillais. La crise du grand port méditerranéen a coûté des millions à nos compatriotes d'Algérie : elle a apporté dans leur existence la perturbation que jetterait dans la nôtre un arrêt de la marche des chemins do fer. L'insécurité des transactions maritimes est mr-des pires fléaux qui puissent s'abattre sur notre laborieuse colonie. L'Algérie, qui n'est pas un prolongement de la France, comme le disaient inexactement ceux qui ont jadis assimilé cette possession aux lois et usages de la métropole, atteint actuellement sa maturité. Elle paie la France des sacrifices qu'elle a coûtés ; grâce à son autonomie elle devient une colonie prospère qui se développerait mieux encore si nous ne lui avions pas infligé notre organisation électorale. C'est parce que nous avons su l'amener à cet état de vitalité et de richesse que nous prétendons à devenir les éducateurs de son indispensable complément, le Maroc, où notre politique travaille en ce moment à ouvrir les voies à la colonisation française. ' . JACQUES R U D E . La liQirre Rnsso-Japonan le A Port-Arthur Une dépèche de Ktiarbine dit que les Russes ont abandonné seulement quelques positions avancées qui ne sonl plus que des monceaux de ruines et que les Japonais ne peuvent d'ailleurs pas occuper, parce qu'elles sont exposées au feu dos autres positions. Des témoins oculaires, qui se trouvaient encore à Port Arthur durant les combats du mois d'août, rapportent que la lutte a été extrêmement acharnée des deux côtés. Presque toute la 9' division japonaise a été détruite dans un assaut. Les cadavres gisaient par monceaux, et les blessés, qui ne pouvaient pas eux-mêmes abandonner le clianip de bataille, mouraient là où Ils étalent tombés. L'armée japonaise ellemême est saisie d'adralrallon devant l'héro'ique défense de Port-Arthur, t.e général Stœssel est l'âme de celle défense. lia pour dignes lieutenants le général Kondratenko et l'ancien gouverneur de Daliiy, Fock. l.e général Sakarotf fait des prodiges dans la direction des travaux du génie. Le moral de la garnison est excellent ; ]\ord-Ouest DIMANCHE Directeur : Auguste TERRIER L'effet a été immédiat et les demandes ont vite afflué. Le bureau faisait sur les candidats une enquête sérieuse et une sélection heureuse fut ainsi opérée. On a installé 4IG familles en 1903, le programme de 1901 en prévoit SOO et on espère arriver à 1.200. L'administration algérienne sortait enfin de la routine. Jadis on envoyait au hasard dans les villages artificiellement créés les candidats des régions diverses. Aujourd'hui on réunit dans les mômes villages les colons provenant du même pays : l'émigré retrouve ainsi sa terre natale parmi ses compatriotes. On fait maintenant des villages composés de gi-oupes de compatriotes et une émulation heureuse s'établit entre ceux-ci. du Les abonnements se paient d'avance. Sauf conventions, ils parlent du i" ou du iS de chaque mois. On s'abonne au bureau du journal. On peut s'abonner également, sans frais, dans tous les bureaux de poste, ou encore en adressant un mandat-poste à l'administrateur, M. Louis BEAUFRERE, place Ilervo, à Quimperlé. voilà pourquoi la forteresse est impre* nable. Lorsque la 7« division Fock s'est retirée dans la forteresse, après avoir évacué la colline du Loup, qui avait opposé sous Weber une résistance héro'ique de deux mcls à trois divisions japonaises réunies, le général Stœssel fit défiler cette division au pas de parade sous le feu ennemi. Port-Arthur est bien approvisionné en vivres. Ses défenseurs sont persuadés que la forteresse soutiendra encore un long siège. Toutes les nouvelles relatives à sa situation précaire sont de source japonaise et atisolument controuvées. Le correspondant du DaUy Telegraph à Tché-Fou rapporte que, au cours des derniers assauts, les Japonais ont fait, avec la plus grande bravoure, de nouvelles tentatives pour s'emparer de la Montagne Haute, position qui est la clé de PortArthur du côté du nord. Par suite de la destruction de leurs travaux d'approche, leur marche n'était nullement protégée. Des témoins oculaires disent que des nuées d'hommes escaladaient les pentes escarpées de la colline; à mesure que les uns tombaient, les autres bondissaient par dessus les cadavres avec une agilité de montagnards. Les projecteurs électriques des forts faisaien t étinceler les baïonnettes des assaillants, puis les mitrailleuses ouvraient le feu sur ces masses humaines et les balayaient; mais d'autres et d'autres encore revenaient à la charge avec une bravoure frénétique. Les Russes, enhardis par leurs succès, firent une sortie; mais, cette fols, les Japonais ripostèrent à leur tour avec leurs mitrailleuses et firent des ravages énormes dans les rangs de leurs ennemis. I^e lende-main matin, le jour se leva sur une scène elTroyable ; la colline était couverte de cadavres entremêlés de Japonais et de Russes. Des ruisseaux de sang coulaient entre lès rochers ; les cadavres étaient horriblement mutilés, car les volées de mltraiile, tirées presque à bout portant, avalent fait d'elfroyables blessures. Les Japonais reconnaissent ofttclellement que leurs assauts ont été repoussés; ils sonl convaincus de la nécessité de re courir à un siège en règle ; la supériorité de la défense scientifique a eu complètement raison de la barbarie et de l'assaut à la baïonnette. U n e H o r t i c «le T e s c a d r e D'après des Informations venant de Tché-Fou, un combat naval sérieux se serait engagé jeudi matin au large de ce port. On entendait le bruit des gros canons et les surveillants voyaient les lueurs de projectiles électriques fouillant l'horizon, et des lueurs semblables à celles qui résultent de l'explosion des obus. Le combat qui avait commencé à 2 h. 1/2 du matin aurait cessé vers 4 heures. II est vraisemblable que la Hotte de Port-Arthur a fait une sortie et qu'en essayant d'attein- é'ait d'un noir d'encre, et le vent souflliit Comme lu peux t'en rendre compte, il en tempête sur la grève de Saint-Jean-de- est à deux milles de la côte... Es-tu bon Luz. Notre aventurier se promenait, cher- marin l — Marin de Biscaye, pour vous servir? chant, parmi les embarcations amarrées à On connaît son golfe de Gascogne par la côte, la chaloupe de V/zi/lej-iô/e. Il ne la trouva pas, Seplfontaines et ses cœur, mais, pour le moment, malgré compagnons Payant mobilisée lors de leur mon vif désir de gagner vos deux écus embarquement à bord du brick. Ceci ne d'or, je me vois obligé d'y renoncer. l'étonna pas : il se dit qtfil la suite du Peut-être... si le vent venait à faiblir, en retour des coupe jarrets du B&tard, elle pourrait tenter l'aventure... — Alors, attendons ! dit Grégoire, • avait dû joindre VInflexible. Pourtant, il lui fallait une barque... Il avec résignation. L'homme retourna à ses coquillages, et en avisa une, portant, sur sa quille couleur d'ocre, ce nom : Mouelle. A quel- Grégoire continua à faire les cent pas sur ques mètres, sur le rivage, celui auquel le rivage... Pourtant, uneéclaircie s'opéelle appartenait était accroupi, actionné à rait, et la mer devenait moins mauvaise... trier, sous la clarté de la lune, de gros Alors, le marin laissa tomber ces mots : — (/I tient toujours, ces deux écus coquillages qu'il vecait sans doute de péd'or ? cher. Grégoire l'interpella. — Plus que jamais ! — Ilolàl l'homme aux coquillages! — Embarqie, alors I A t elle des ailea, ta Mouette f Grégoire sauta dans la barque... l'homme — (.Il dépend, répondit l'autre ; quand la mer n'est pas trop gueuse, la Mouette aussi, non sans avoir auparavant empoché X se comporte bien! Àliif, dame ! avec un ses deux écus. Us gagnèrent la. haute vent comme celui-là, la pauvre n'a qu'à mer : tous deux avaient saisi les avirons. Les tribulations de Grégoire Us franchirent sans diftlculté une distance garder la côte 1 — Ecoute, reprit Grégoire, veux-tu de un mille français ; le vent semblait Obéissant aux ordres du Bâtard de Luçon, Grégoire avait, la nuit venue, gagner deux écus d'or ? Cela ne sera ni faiblir, mais, tout à coup, il se remit à long, ni diflicile : il s'agit de me conduire donner avec une formidable iatensité... La quitté la maison de Ciboure. Il était neuf heures du soir ; le ciel à ce brick dont tu aperçois d'ici les feux 1 mer était démontée, et, portée sur les terrib'es pattes de Montluc. Quant à Saint M^g'in, il ne perdait pas non plus son temps et, le raulle rouge de sang, déambulait dans la môlée aux caprices de sa meurtrière fantaisie. Déjà troi^ des sgresseurs fuyaient érloppés, fous de terreur, en dépit des objurgations du BAtard qui cherchait à les rallier, quand^ mettant le comble à la déroute, Francesco, qui venait de mettre le feu à la mèche de son mousquet, abattit un des assaillants qui, frappé à mort, tomba la face contre terre. Sans doute, le Billard de Luron comprit Tinutilité de ses attaques, car, poussant un effroyable juron, il détala au plus vile, fort heureux de ne laisser que son manteau accroché aux crocs sanglants de Saint-Mégrin, et essuyant, dans sa fuite, un deuxième coup de mousquet de Francesco qui, moins heureux que la première fois, n'allc'goit personne. Abonnements (UN AN) Quimperlé (ville) Binistère et départements limitrophes Autres départements Colonies et étranger 7 fr8 — 9 — 16 — dre Tché-Fou elle aura rencontré l'escadre japonaise. A Saint-Pétersbourg, l'état-major de la marine n'a reçu jusqu'à présent aucune information concernant cette sortie de l'escadre. Cette nouvelle demande confirmation, et ce n'est pas la première fols que pareil bruit est mis en clrçîïlatioD. En Mandchourle Le correspondant des Nàvosti à Moukden télégraphie à ce journal, à la date du 5 octobre, qu'à en juger par les travaux de défense préparatoire, II |est permis de supposer que le général Kouropatkine n'a pas l'intention d'abandonner Moukden sans combats. Des cabanes en terre ont été construites pour l'armée ; elles sont commodes et chaudes. Chaque jour arrivent à Moukdea des cavaliers japonais faits prisonniers par le général Mitchenko. Ils ont un aspect pitoyable, sont exténués par la faim et le froid. Il ne se passe, pour le moment, rien de bien important. Tous les jours les rapports officiels russes relatent des engagements d'avantpostes. Le dernier, du général SakharofT, mentionne un succès de la cavalerie russe: Le 4 octobre, un détachement ennemi, fort d'environ quatre compagnies, avec an escadron, a repoussé notre patrouille près de Hounlipou, vers l'Ouest, et près de la ligne du chemin de fer. La patrouille fut renforcée et notre détachement de cavalerie, se portant sur les derrières de l'ennemi, qui marchait en avant, le força à se retirer avec des perles vers Ta* dousampou. Notre détachement d'éclairenrs s'approcha, le i octobre, à quatre ou cinq kilomètres aa nord des mines de Yantaï et, devant ses avantgardes, quatre escadrons et trois compagnies japonaises se retirèrent précipitamment. Nos troupes de cavalerie revinrent à leur poste vers six heures du soir, après avoir minutieusement inspecté les ' positions de l'ennémi. Nous avons eu un cosaque tûé, un officier et deux cosaques blessés. L'ennemi a subi quel(lues perles ; deux dragons japonais ont été laits prisonniers. Le correspondant du Standard à l'armée du général Kuroki télégraphie le 5 octobre que les Russes renforcent leur gauche et font généralement preuve de la plus grande activité de ce côté où ils paraissent s'attendre à une attaque. L*CMcadre d e l a Baltique L'escadre de la Baltique, qui était à Cronstadt, a reçu l'ordre de partir de* main pour Rebal et de rejoindre les autres navires de cette escadre. Le pavillon d u « V a r y a s ^ On se rappelle le terrible combat qui eut lieu, le 9 février dernier, dans la baie de Tchemoulpo et durant lequel la canonnière Koreieti et le croiseur Vàryafft après avoir résisté désespérément au fett lames furieuses, la Mouette^ à chaque instant, menaçait d'être engloutie dans les Ilots. A la clarté de la lune, les deux hom-' mes se regardaient, ne cherchant pas à se cacher naturellement l'effroi qui s'était emparé d'eux. La rude figure du mario, ruisselante du baiser de la vague, se détachait, imposante, dans ce cadre tragique. L'homme avait sorti, de dessous son sarrau de bure, une petite image de la Vierge, qu'il regardait à la dérobée, en murmurant : — ... Ave tnaris Stella! Stella matutina !... — Tes prières me paraissent bien ina* tiles, dit Grégoire, surtout adressées i la Madone; tu ferais mieux d'invoquer le diable, compère I car, dans toute cette musique d'enfer, il me semble que c'est lui qui conduit l'orchestre I Le marin se signa dévotement, encore plus elTrayé par ce langage diabolique que par le déchaînement des éléments. L'embarcation bondissait littéralement sur la crête des vagues... Pourtant, elle approchait du brick, dont on apercevait d i s t w - ^ tement, à présent, la mâture, et les voiles. {A Suivre) (le l'escadre japonaise, n'héslslèreiit pas ti se faire sauler plutôt que de se rendre. Le navire français Pascal qui, mouillé dans la baie, avait assisté aux péripélies de la lutte, recueillit la plupart des survivants du Vayi/u{]. Le Petit Parisien raconle qu'après le sauvetage en masse des marins russes, plusieurs embarcations s'iMaiit approchées du croiseur qui sombrait rapidement, un matelot russe et un marin du Pascal s'élancôrent de l'une d'elles pour aller arracher Î\ l'une dos vcrj,'ucs, au sommet do laquelle il tloltall encore, un pavillon de ^'uorre russe, b!anc ù la croix de Saint Andrée bleue. L'étendard fut sauvé, etlcsdeux marins le consorverent pieusement. Le Russe, Prylebsky, étant mort, durant la traversée, sur le navire qui le ramenait en Kurope. le Français, un nommé Euiiène Salaiin garda le trophée et pendant les six mois de convalcsccnce qui lui furent accordés ne consentit jamais h s'en séparer. Ces jours derniers cependant, l'ordre de rejoindre à Cherbourg, en qualité de ma telot chauffeur, le l " dépôt des équipaires delà tloile, lui arriva. Ne sachant alors !\ qui conlier le pavillon russe, il eut l'idée de le porter aux bureaux du Pc/it Parisien et de prier notre confrère de le re mettre qui de droit. M. de Feuquiôre a eu, A l'ambassade de Russie, une entrevue à ce sujet avec le comte Fersen, secrétaire de .M. de Nclidow, auquel il a remis le pavillon qui sera envoyé au ministère de la marine russe. AU JOUR LE JOUR L'arrangement Franco-Espagnol Une note communiquée aux journaux de Londres dit ce qui suit à propos du traité relatif au Maroc entre la France et l'Espagne : « Ce Irailé est le résultat direct de la convention française du 8 avril H'Ol. 11 a été négocié sur les lignes de celle con vention, qui déclare que la Grande-Bre tagne, la France et l'Espagne devront en tamer conjointement des négociations relativement au paragraphe de la convention intéressant les Irois puissances. Le gouvernement anglais a eu connaissance de tous les détails des négociations et les clauses du noirveau traité sont considérées comme satisfaisantes par les gouvernements de I^ndres, de Paris et de Ma drid. « Le traité comporte un certain nombre de clauses secrètes. On peut cependant énoncer, dès à présent, tiue des moditt calions considérables onl élé apportées aux prétentions françaises et espagnoles depuis le commencement des négociations. Les frontières, qui circonscriront les territoires dans lesquels la France et l'Espagne poursuivront leur politique de pénétration pacifique, sont clairement définis Il n'est nullement question, pour le moment, d'un morcellement quelconque du Maroc, qui restera sous la souvenu neté du Sultan. Il n'est pas porté atteinte aux droits politiques et commerciaux de la Grande Bretagne au Maroc. « Pendant tout lecours des négociations, ,,le§ gouvernements inleressés ont manifesté le plus grand désir d'aboulir à une solution satisfaisante de la question marocaine, ce qui est maintenant un fait accompli ». Le ministre des alfaircs étrangères et l'ambassadeur d'Espagne à Paris ont signé la déclaration suivante : aoccntue les critiques qu'il avait faites à ce moment. La commission va maintenant réunir tous les documents qu'elle a rocuolllls el continuer ses travaux à Paris. Des diverses conversations des conimiss;iires, il par.iîl l'osuller que les amis du Milnistre disent (|ue l'enquête tourne k sa justincation, tandis que ses adversaires csllnioul.au oontrair.', avoir trouvé les preuves do louies les criliquos (|ul ont élé f;ii!os. ol ;ivoir mémo découvert de nouveaux fa il s. L'Imoôt sur le Revenu D'après des renseignements puisés A bonne source, l'cnquèle faite par le niinislrc des (iiianc-'s au sujet de l'application projetée de l'impôt sur le revenu, dont la discussion va venir à la rentrée devant la ChaMibro, n'aurait pas donné des lésullats fa\ (ir.il)Ies à la réfor:nc. M. Bouvier a désigné dans trente départements. les villes ou ([uariie'sdevi'le, les communes ou pctiles iigglomérattons sur lcsi|uels l'expérience devait porter tout d'abord. L'administration des llnanco.'? a rencoii iré une très grande rè-islaiice cliez les répartiteurs qui ne se Sont décidés qu'après beaucoup (riiésitalion, en faisant force réserve, A fournir aux contrôleurs les indications donl l'administrallon avait besoin sur les revenus approximatifs de chaciue conlribuablc. L'enquête aurait ensuite démontré que la réforme toucherait surtout sur les revenus moyens et que les fortunes importantes auraient encore certaines facilités pour se dissimuler. 11 s'airissalt de considérer comme volé et promulgué le projet d'Impôl sur le revenu déposé par lui et procéder à son application sur le papier, naturellement de façon à relever les difflcullés d'appli cation et de diirérence entre le rendement de cet impôt el celui des contributions actuelles. Les communes dans lesquelles l'expérience a élé faite avalent, en grande majorité, des municipalités favorables à la réforme. Enlln, on a constaté que si les bases du projet Bouvier étaient mainlenues, les ressources produites par l'Impôt sur le revenu seraient sensiblement inférieures à celles produites par les contributions auxquelles il doil succéder. Il convient, il esl vrai, d'ajouter que les évaluations des revenus, faites par dos répartiteurs, paraissent être généralement au dessous des revenus réels. La nouvelle pièce de nickel Les pièces de nickel de 25 centimes du nouveau type approuvé par le décret du 24 juillet l'.HJl ont été mises en circulation, mercredi, par la Caisse centrale du Trésor public Pour tenir compte des critiques formulées contre les anciennes "pièces, le revers a élé complètement modltlé. De plus, au lieu d'un module circulaire, on a adopté une forme polygonale, h 22 pans, qui permet, par^un simple toucher, d'évi ter toute confusion avec la monnaie d'argent. Les pièces du type r.Hj3 continuent à avoir cours légal. Le Calendrier Il parait qu'on va réformer le calendrier. Certains de nos bons radicaux trouvent le calendrier grégorien irop clérical et voudraient revenir au poétique calendrier révolutionnaire que nous devons à l'imagination du doux i'^abre d'Eglanline. Bien des projets onl élé déji\ proposés à plusieurs reprises pour rcmetlre au goût t.,e gouvernement de la Ilopublique frandu jour le pauvre vieux calendrier <iui a çaise et le gouvernement de Sa .Majesté le roi d'Kspagne s'élant mis d'accord pour tlxer cessé de plaire. II y a eu des calendriers l'étendue des droits et la ^'aranlie de.s inlùrols agricoles où en regard de chaque jour se qui résuIlcDt, pour la France, de se.s posS'!SIrouvail inscril le nom d'une plante lleusions algérlenne.s, et, pour rKspa^'iie, de ses rissante ou d'un fruit mûrissant à ce mo' "i)Ofisessions sur la cote du Maroc, el. le goument de l'année; le calendrier positiviste, vernement de .Sa .Majesté le roi d'I-lspafjne où les noms de salntsfaisaient place à des ayant en con.séquence donné sor, adhésion à noms d'hommes de bien qui onl honoré la Déclaration franco-anglaise du s avril i!H,)'i, le'.ative au Maroc el à 1 H^'ypt^", dont coml'humanité ; dans un autre les noms de ' inuDlcation lui avait élé faile par le tîouvorsaints sont remplacés par celui de grands nement delà Képublltiue francai.sp, déclarenl hommes, penseurs, poêles, artistes, etc... qu'ils demeurent fermement alLacliés ix TinléMais le plus fantaisiste est bien certainegrilé de l'Kmpire marocain sous la souvement le calendrier gastronomique qui fut ralaté du Sullan. sérieusement proposé un jour à la chambrée par un bon toqué. Les grèves de Marseille Notre gastronome, en bon gourmet, se Le nombre des travailleurs a encore conlenlall d'Indiquer les produits qui se augmenté jeudi matin. 11 s'élève à ?.7()U mangent aux dltrérents mois el propo'ouvriers ayant signé l'adhésion à la son- sait avec un calme Imperturbable ces tence'arbitraie et à l.2()0 syndi(iués envi noms harmonieux : ron. Pour remplacer Janvier : Mari'onglaA'endredi, 4,(XX) ouvriers ont travaillé, çairc. dont 1,50!) syndiqués. Février : Iliirengsanrulor. On procède non seulement an décharMars : (Knfà ta coqvklor. gement des navires, mais encore au charAvril : Petit poisi'tor. gement, ce qui indique leur prochain déMai : Asperoial. >part. Juin : (.uncombriat. Lescompagnies de navigation al tendent,^ Juillet : Melonlat. .pour armer, que le ministre du commerce,'' Août : Raisinose. répondant à leur demande, les exonère Septembre : Ilnitrose. des amendes encourues par celles d'entre Octobre : liécasslnose. elles qui eifectuent des services postaux. Novembre : Pommedetalre. Les armateurs ont décidé d'assurer les Décembre ; Poiulinaire. I (jiéparts pour la Corse, la Tunisie et l'Ai Verrons-nous jamais aboutir celle ré gérie'dès les premiers jours do la semaine forme li\ ? Daterons-nous quelque jour nos prochaine. - , lettres du « Concombrlal » ou du « 7 Les Inscrlls reprennent le travail el l On . (Kufàlacoquidor'? » Il n'en faudrait pas peut considérer la grève générale des jurer : la mode est chose si bizarre et l'on est si inconstant en France!... ports comme terminée. } ARMÉE ET MARINE Los |)érioilc«) « I V x c r c l c c M Une clrculalredu ministre de li guerre rappelle que, d'après les règIemonis existants, les réservlsles el territoriaux qui en font la demande peu von i ôlie très ex ceptionnellement autoiisés à accomplir leurs périodes d'exerckxN dans un corps plus voisin de leur résiJenc.i i;ue celui qui leur esl normalemenl assigné. A l'avenir, ajoule le mini.-lre, ce.s faveurs pourroiil ôire accordées dans une mesure plus large el s'appliiiuer nolammeul ù ceux des réservistes el lerritorlanx mariés ou veufs avec enfants donl la silualion serait parliculiéremeul digne d'inlérôl. Toutefois, les généraux commandant les subdivisions cliargés de slaluer sur les demandes no devront pas perdre de vue le l)ul des dispositions d'après lesquelles l-'s liommes ilL'sdilT-M-enl'îS catégories de réserve doivènl accomplir, en principes, leurs périodes dans leurj corpsd'aircclalion. t.es autorisations qu'ils pourront accorder ne devront ôlro, par suite, que reslrciiiles. ne s'appliquer (|u'a des cas dûment jusllli >s el lorsque le corps d'alfiiclalion e.sl slallonné dans une garni-on léoMemonl éloignée du lieu de leur résidence. LCH ciig;iig;ciiiciitH v o l o i i t u i r c s M. le général commandant le 11'' corps d'armée laisse à M.VI les généraux, commandant les subdivisions, le soin de statu r sur les dem indes d'engagements \ o iontalres que les jeunes gens formeraient afin de pouvoir entrer dans les garnisons de leur circonscription. E c o l e fies i i i é c u i i i c i e n s «le L o r i c i i t Le ministre a prononcé l'admission à l'école des mécaniciens de Lorlent des jeunes gens ci après : P" catégorie — Benoit Normanl,d'Audicrne; Jean Cohannec, de Morlaix; Kugène Le Pèvre, de Palmpol; Léon Le Goaec, de Qulmper; Louis Quéméneur, de Bresl;Jean Kergaslel, de Qulmper; Arsène Gablllard, de Dlnan ; Pierre Le Bris, de Brest ; Louis Basset, de Concarneau ; Georges Morvan, de Binic; Eugène Gourmelin, de Douarnenez; Camille Cambray, de Lannlon, Emile Schneider, Francis Ulvoas, Ernest Salaun, Gustave Jégou, Audren Goavec, Désiré Laurent, Gustave Sarchet, de Brest; Henri Le Roux, ds Morlaix : Alexandre Wéber, Jean Le Gotr, Yves Alégoèt, Gabriel Beyer, de Brest ; Pierre Bigot, d'Audierne. 2' catégorie. — Eugène Diquelou, de Qulmper; Emile Cbrnic, de Saint Brleuc; Jean Le Roux, de Roscolf; Gustave (Jeorgel, de Bresl ; Edouard Péron, de Morlaix ; François Perrot, de Paimpol ; Jean Trévidlc, de Doutrnénez ; Eugène Goué7,ou, do Saint Brienc-; ElieNaour,de Paimpol : Bernard Goarnlsson, de Brost; Jean Lancelot.de Cftucale ; Théophile Le Moal, de Saint-Brleuc ; Jean Ramonet, de Bresl; I>udovic Lelirzen, de Cancaie; Jules Hézard.de Dlnan; Clément Rouget, de Brest; Jean Priol, d'Audierne; Pierre Giloux, de Morlaix; Jean Michel, de Brest ; Alllain Tréhiou, de Palmpol ; Etienne Colin, Jean Hélou, de Morlaix; Guillaume Morvan, de Bresl; Jean Carnot, de Qulmper; Louis Rolland, de Concarneau; Albert Herry,de Salnt-Brlcuc ; Thimothée Mens, d'Audierne; Jean Gabon, de Brest; Jean Derrien, de Camaret ; Paul Pitel, de Saint-Brieuc ; François Méncz, de Bresl; Auguste Le Page, de Morlaix. l^entrée à l'école aura lieu le mardi 11 octobre cl les Intéressés devront être mis en roule dans les conditions Indiquées à l'article 17, S 5, de l'arrêté du 30 décembre 1901, et devront être rendus à Lorlent, au plus lard, dans la matinée du mardi 11 octobre. B U L L E T I N DE L A PECHE Cii'ciilaiirc p r ^ ' r e c t u r n l c M. le Préfet du Finistère vient, au sujet de la farine d'orge, d'adresser aux marins du littoral la circulaire suivante : 11 me revient que beaucoup de marinspêcheurs, quoi(iue reconnaissant les avantages qu'ils en pourraient lirer, hésitent à faire usa}^e de farines d'orge el de maïs pour la préparation de la rogue dans la crainte que leur emploi soll prohiljé. l.a loi n'interdit d'utiliser, pour la pèche, que les matières donl l'usage pourrait entraîner la destruction du poisson el les marins-péclieurs peuvent se servir comme boëtte de telle farine qui leur paraîtrait préférable. Je vous prie de porler ce qui précède à la connaissance de vos administrés. Le l'irfet, COLMGNON'. Gonoarneau. — La pêche de la sardine a élé, celle semaine, un peu plus faible que les .semaines précédentes. La moyenne de poissons péchés par jour el par bateau sorti » été d'environ s.ooo sardines. Le prix a varié do cimi à dix francs le mille pour la petite sardine. On a pèclié très pou do ^'rosses sardines; ce poisson s'est vendu de .'lO à :is francs le mille. Les pêcheurs de maiiuoroaux :'i la lif^no font de très belles pêches ; ce poisson se vend à un prix très rémunérateur. | La commission d'enquête sur la marine a terminé sa visite des Irois ports do guerre qu'elle avait choisis, La plupairt de ses membres sont rentrés à Paris venant de Toulon. Le vlce-amlral Olgon, fI p'réfet marillmedece port, s'est montré plutôt optimiste et n'a trouvé rien à redire à l'état des escadres ni à la discipline des équipages. En revanche, le contreamiral Ravel, qui fut relevé des fonctions do major général pour avoir protesté contre le départ du ShUij, a renouvelé et Nous engageons nos lecteurs à lire l'avis des Orandt Magasins du PrlnUmptda Parli, (luc nous pul^Ilons aux annonces. AQRICUJ-TURE L'éoole de laiterie de Kerliver L'cxamon pour l'admission ît l'école do laiterie et fromagerie de Kerliver, en Hanvec, aura lieu le 10 courant, dans cet établissoment. .• X o n i i i i n t i o i i H d*Iiii>ititutciir8 Par arrêlé de M. le Préfet du Finistère en date duO oclobrecourantaélé nomné: Instituteur à Chàleaulln, M. Qulllévéré, Yves, on congé pour service militaire. noiiniiCH Sont promus : Brlg;idlcr!\ Plougouvelin, le sous-brigadier Fariau, du Conquel. Sous brigadier aux Quatre-Vents, le préposé Surzur, de FouesnanL Sont nommés : Préposés: MM. Dano,à Saint-Adrien : Raoull, à Laubcrlach ; Savary, à Benzec ; Prlgenl, à Fouesnant ; Autret, à Trévignon. Matelots : MM. Hardy, à Qulmper; Salon, à Tindufl' ; Le Barch, au Palais. Sont nommés à solde entière : à Brest, le prépose à demi-solde Jacob, des QuaIre N'enls : aux Quatre Vents, les préposés à demi-solde Orjubln, de Port-Louis, et Le Meilleur, des Qualre Vents. Sont nommés en la même qualité : Les préposés Le Roux, des Sables, à Audierne ; Coléno, du Havre, à Brest ; Crénégy, de Rouen, à Brest ; Kergoat, de Saint Samson, à Salnl-Jean du Doigt ; Cozannec, de Saint-Jean du Doigt,, à SaintSamson :'Le Port, de Saint-Pierre, à Gavres ; liC Roux, d'Audierne, à SainlPierre ; Moncus, de Beuzec, à Audierne ; Hasié, de Trévignon, à Beslon ; les brigadiers Layec, de Plovan, à Audierne ; Bron nec, d'Audierne, à Plovan ; les sous-brigadiers Aillet, de Port-Louis, auConquet ; Caissac, d'Elel, à Port-Louis ; Douarin, des Quatre-Vents, à Elel. Itoiirscs Xutionnlci^ Des bourses ou fractions de bourses nationales d'enseignement primaire supérieur sont accordées aux jeunes gens et jeunes filles ci-après désignés : Concarneau,. — M.M. Flairés Pierre, d'Elliant, trois quarts de bourse d'internat. Tanniou Pierre, de Pont-l'Abbé, trois quarts de bourse d'inlernat. Le Coz René, de la Forêt-Fouesnant, demi bourse d'internat. Quimperlé. — MM. Croissant Joseph, de Scacr, demi bourse d'internat. GastrecJoseph, de Lopéreo, demi bourse d'inlernat. Mlles, Pennec Marie, de Pont-de-BuIs, Irois ijuarts de tjourse d'inlernat. N:col Joséphine, de Chàleaulln, trois quarls de bourse d'inlornat. Méhu Mélanie, de Tréboul, demi bourse d'internat. Herlemont Marguerite, de Lanildul, demi bourse d'internat. Mousler Julletîe, de Lambézellec, demi bourse d'inlernat. Hourgoullloux Anne, de Chàleaulin, demi bourse d'internat. Caruei Marthe, de Douarnenez, demi bourse d'inlernat. Canévet Anna, de Bénodet,deml bourse d'internat. Coatval Marcelle, de Pont-l'Abbé, den:i bourse d'internat. , iJorlai.v.— MM. Le Roux Yves, de Sizun, demi-bourse d'inlernat. Jouve Marcel, de Douarnenez, bourse enlièro d'internat. Douarnenez. — MM. Rolland Jean, de Locronan, demi bourse d'internal. Meslin Edgar, de Quimper, demi bourse d'internat. Mlle Quentel Marie, de Quimperlé, obtient une bourse d'entretien, à l'école primaire supérieure de Quimperlé. Des promotions de bourses nationales sont accordées aux jeunes gens et aux jeunes (llles dont les noms saivenl : MM. Pille Victor, Plassart Joseph, Riou Corenlin, Le Niger Louis, Nédélec Guillaume, Guillou Maurice, ont obtenu un quart de bourse en plus. Mlles Nicolas Marthe, Alexandre Je«nne, Le Guellec Virginie. Loréal Marcelle, Le Meur Anne-Marie, ont obtenu un quart de bourse en plus. Une prolongalion déboursés ou''defractions de bourses est atlribuée aux jeunes gens el aux jeunes filles ci dessous j«diqués : M. Pencoat Félix, demi jbourse à Concarneau. Mlles Guédon Lucie, demi bourse à Quimperlé ; Octobre Anne-Marie, trois quarls de bourse, à Quimperlé. Quimperlé. — Chambre des Huis- siers. — Les huissiôrs do l'arrondissement de Quimperlé se sont réunis ce malin, 8 octobre, pour la constitution do lour chambre qui se trouve ainsi composée pour rannée 1^)5: Syndic, M. Fiche, de lîannalec; secrétaire, M. do Gadenel ; trésorier, M. Qnéré ; rapporteur, M.Tamic, tous trois do Quimperlé ; membre, M. Tanguy, de Ponl-Avcn. Un banquet confraternel les a réunis ensuite. —0— Douarnenez. — De notre correspondant : I.a pêche à la sardine esl loujours assez •L'Enquête sur la Marine CHROHIQOE RÉGIONALE bonne, mais la plus grande partie des bateaux sont encore partis pour Audterne où la sardine donne en aijondance. - Le ('> : Cent bateaux environ sont sortis; ils y sont rentrés malgré le mauvais lemp.' avec une moyenne de mille sardines à bateau (poissons mêlés), vendues entre l.') el :».") fr. le mille, suivant grosseur. - Le 7 : Bateaux pas sortis pour cause de mauvais temps. Quimperlé. — Un train en détresse. — Hier, vendredi, lo train n" 18 qui arrive en gare do Quimperlé à 3 h. 18, est resté en panne dans colle gare. Voici dans quelles circonstances s'est produit do cet accident. Un pou avant d'arriver en gare de Quimperlé, un dos tuyaux de la chaudière lubulaire éclala. Immédiatement, par une fissure, large à peine comme le doigt, Icau do la chaudière, poussée par la forte pression intérieure, pénétra dans le tube el inonda lo foyer ainsi que la boîte de fumée. Tandis que le feu s'éteignait, la pression intérieure baissait toujours, et, à un moment donné la chaudière se trouva vide. Le train qui se trouvait dans une descente au moment où cet accident est survenu à la locomotive put entrer en gare. Mais il ne put en repartir : tout jusle la 1 comotive put aller se placer sur une voie de garage. Le chef do gare télégraphia en toute hâle au dépôl de Quimper d'envoyer une machine de secours. Celle-ci arriva une heure après, et à 4 heures 1/2 le train reprenait sa marche. Quimperlé. — En ménage. — Les époux Jouan, de Leurmancel. ne doivent pas vivre en très bonne intelligence, et cela s'explique, car la femme a la passion de boire. Ces jours derniers encore, au rnomenl où elle se disposait à chercher quelque douceur au fond d'une bouteille d'eau-de-vie, son mari survint et s'y opposa. Une'lutte s'engagea entre les deux époux : la femme saisit une paire de ciseaux eten frappa son mari à l'avant-bràs gauche, lui causant une blessure qui, d'après M. le docteur Le Stunf, le met dans une incapacité de travail de 15 jours. Procès-verbal a élé dressé contre la femme Jouan pour blessures volontaires. Quimperlé. — loresse. — Hier, un marchand forain nommé Le Scanf Yves, se trouvait en état d'ivresse sur la voie publique, conduisant une petite voiture chargée de différentes marchandises et attelée de deux chiens. M. le commissaire de pôlice fit mettre les chienS' en fourrière et conduisit Le Scanf au violon, puis il le gratifia d'un procès-verbal pour ivresse. —0— Névez. ~ Vandalisme. — Dans" la nuit du .3 au 4 courant, un individu demeuré inconnu a détérioré de jeunes pommiers greffés appartenant a(ix époux Boulic,débitantsà Pouloré en Névez. Les dégâts s'élèvent à 20 fr. Une enquête est ouverte. —0— Beuzec-Conq. — Mort sur la route. — Lundi dernier 3 octobre courant, deux enfants revenant de l'école ont trouvé dans un vieux sentier, entre les villages de Le Rhun et Kérandon^ le nommé Calvez Alain-Marie, âgé de .52 ans, journalier à Kernoa. Il était couché sur le ventre el marmottait upe chanson. Les petits au lieu d'aller raconter la chose rentrèrent tout droit" chez eux. Or, le lendemain en allant chercher des châlaignes dans la campagne, vers sept heures el demie, .la jeune Marie-Anne Flairés trouva le sieur Calvez mort au milieu de la routq^. Prévenue de ce fait la femme Calvèz, qui n'avait pas vu son mari depuis la veille à trois heures de l après-midi, s'empressa de faire transporter le corps à son domicile. Calvez était paralysé du côté droit et, depuis plusieurs mois ne pouvait plus travailler. On attribue sa mort à une congestion déterminée par un excès de boisson. —0— Quimper. — Vélo-Sport. — Les Sociélaires du Vélo-Sport Quimpéivis sont priés de vouloir bien assister à la réunion générale qui aura lieu au siège social. Hôtel de l'Epée, lundi prochain, 10 octobre courant, à 8 heures et demie du soir. Objet : Projet de courses ; exposé de la situation financièfe. — 0 — Quimper. — — Les sieurs Bargain Jacques et Suignard Guillaume ont prêté serment à l'audience des vacations de samedi, 8 courant, en qualité de gardes-particuliers des propriétés de Ponouarena, Kéranquéméner, Kéridré, Guillihouarn, Kérockeden, en Gouesnach ; Le Vevaôt, Kérorian et Kérouter, en Clohars-Fouesnant, et Kergaris, en Pleuven, toutes appartenant à M. Joseph Alavoine, négociant à Quimper. — 0 — Quimper. — Etat-civil du 30 septembre au () octobre : Xaissances. — Landuren Alain. — Pressard l':ufïéne. — Guéguen Françoise. — tdjour Jean el Lijour Jeanne Jumeaux). — Nédélec Pierre. — Ttiépaut Emmanuel. — Lalaizon I.ouis. — Boulis Hervé. — Salaun Adrien. — Perrot Marie — Pernès Jeanne. l'ulilicntions de marfrtf/es.-LagrifTePierre, docleur en médecine, domicilié à Quimper, el Crouan Magdeleine, s. p., domiciliée a Crozon. — Héliùs Albert, comptable, domicilié à Quimper, et Nicol Hermine, commerçante, domiciliée à Balz (Loire-Inférieure). - Monfort François, {gardien à Tliospice, domicilié à. Quimper, et Poupon Anne, cultivalrice, domiciliée à Coray. Dèccs. — Quéré lîrnestine, 3 ans. — Sléphaa Marie, 2 ans. — Bourbigou Marie, I l ans. — Tis.seranl Kugéne, 21 ans, s. p., célibataire. — Morvan Marie, 17 ans, couturière, célibataire. — lye Febvre Kmilie. 00 ans, s. p., veuve de "^'ves Blanctiard. — Pochai Jeanne, 2i ans, culllvatrlce, célibataire. — Dévédec Joseph, 39 ans, cultivateur, veuf de Marie Banniel. —0— < Ergué-Armel. — Vol de nuit. — Dans la nuit du 2 au 3 de ce mois, des individus sur lesquels on a certains indices, onl pénélré dans l'habitalion du sieur Reste Mathias, menuisier et cabarelier à La Forêt, el o n l dérobé douze bouteilles de liqueurs dont deux de cognac c l une de kirsch, e l une somme de 1 f r . 50 renfermée dans le comptoir dont la clé a disparu. ' I l n'existait aucune trace d'effraction sur la porte; les malfaiteurs onl simplement poussé avec force le battant du milieu et réussi de cette façon, à faire sortir le pêne de sa gàcho. , M. Le Reste, qui estime son préjudice à une quarantaine de francs a de forts soupçons sur vin groupe do jeunes gens qui ont été rencontrés, celle nuil-là, faisant la « bombe » aux environs de la gare, vers deux heures du malin, c l qui ont frappé à la porte de plusieurs cabarets dans lesquels ils onl essayé de rentrer do force. commune du Guilvinec, a conslalo l a disparition d'une chaîne pesant 102 kil., d'un câble de 75 mèli-cs de long, do deu.^ capotes en toile donl une cirée et d'un pantalon en colon bleu. Tous ces objets qui sonl neufs el que le sieur Copias évalue à 120 fr. ont été dérobés pendant la nuil par une personne demeurce pour le moment inconnue. P o n t - C r o i x . — Marché du 0 Octobre d904 — Froment, les 50 kil., 10,00; mélell, 8.75 ; seigle, 8.00; orge, (i.50 ; blé-noir, 7.00 ; avoine, 7.00 ; pommes de terre, 2.50; Foin, ».'>»; Paille, • • • • • ^ L a r e n t r é e des classes L e d é p a r t de l'appétit. C'est un fait que beaucoup d'enfants dés qu'ils sonl rentrés au collège perdent l'appétlf. Les causes de celle inappélance sont nom—0 — breuses, et les étudier nous entraînerait Irop Chêteaulin. — Do noire correspon- loin. Indiquons plutôt de suite le remède. Pour rendre l'appétit â un enfant, rien n'esl é^al à dant, le 7 : Irailemenl de quelques jours parles pilules Le 10 courant aura lieu la réunion des un IMnk. Il ressort en elTet de la lecture de touhuissiers do l'arrondissement, en vue tes les atlestations de Docteurs, de particude former leur chambre pour l'année liers, que le premier elTet du traitement des pilules l'ink est le relèvement immédiat de 1005. l'appétit. On comprend aisément combien ce —0— symptôme est important el quelles conséquenCarhaix. — De noire correspondant: ces il a puisque le relèvement des forces proAu.v Ursidines. — Le représentant cède de la nutrition normale. Nous prendrons du liquidateur des biens des congré- un exemple dans la lettre du père d'un jeune de l'i ans, Georges Tardy, qui habile à gations s'est présenté au couvent des écolier Lyon is, Hue Villon. - 0 Ursulines pour procéder à l'inventaire « Mon fils Georges, écril-ll, a eu une croisOouarnenez. — Do noire corresdu mobilier. sance trop rapide, ce qui l'a beaucoup alTaibli. pondant l e 7 : H était paie, lent Tout s'est passé sans incident. dans tout ce qu'il —0— Bal. — Nous signalons un nouveau Carhaix. —- De noire correspondant : faisait; il n'avait bal qui sera donné dimanche prochain plus le moindre Les exploits de Flich. — 11 n'est b r u i l appétit et nous à la salle de Venise sous le patronage que du récent exploit de Flick. étions obligés de du comité de l'éducation populaire. le gronder pour Mercredi, dans l'après-midi, ce jeune —0le faire manger. Oouarnenaz. — De notre correspon- chien, pénétrant à la suite d'un gros rat Son haleine était dans le dépôt de grains de M. Descend, courleet il avait de dant le 7 : s'introduisit dans un égoi'it d'où i l f i l fréquentsélourdisLa musique de l a ville prêtera son sortir quinze gros rais qu'il exécuta sements. llcauchegracieux concours à la fêle laïque do mardait la nuil, séance tenante devant un j u r y composé avait des migraidimanche. do notables de noire ville. nes,destintemenls —G— —0— dans les oreilles. Douarnentz. — De notre corresponPlonAvez-Porzay. — De notre cor- Des personnes qui M. Georges TAUDY dant le 7 : avaient employé .rapi-.'^s uno i)hotoj;iMi)hip. respondant, le 7 : . . •Le canot 049, patron Bozec René, Accident de travail. — Le 1" octo- les pilules Pink avec succès nous les conseils'est jeté à la c6le l a nuit dernicM'o ; bre, le sieur Le Gall Corenlin, journa- lèrent forlement. Mon llls a pris les pilules et tous ses malaises onl disparu. 11 est comme i l s'est échoué sur la plage du lier au Mez, en Plonévez-Porzay, a été Pink fort el se porle très bien. Dès les premières Ris, n pourra assez facilement être ren- victime d'un accident pendant qu'il traboiles il a retrouvé un excellent appétit. » Si vos enfants ne mang.»nt pas. faites leur floué. vaillait dans la carrière du Mcz. prendre les pilules Pink. Mcrivez à ceux de Un bloc do pierre d'environ 400 kilos vos enfants qui sonl au collège demandezDouarnenez. — Dotation de la Jeu- lui tomba sur la jambe droite la lui bri- leur s'ils oiit de l'appétit. S'ils vous répondent , nesse de France. — Le Trésorier de la sant en trois endroits. que non, adressez-leur de suite quelques boites de pilules Pink qui leur donneront de l'appétit, section se tiendra à la Mairie dimanche On a dù lui amputer sa jambe. favoriseront leur croissance en leur fournis0 octobre, de 9 à 11 h. du matin, pour sant du sang riche el pur. Souvenez-vous qu'il recevoir les cotisations du 4" trimestre Les r i i a r i ' t i c i a .^la$-nlcr-llé(lu, de est préférable d'aller chez le boucher que chez et les nouvelles adhésions. droslai/ (Seliio el-Olse), viennent d'otjtc- le médecin, et que quand on ne va.pas chez le nir un nouveau succès au concours de premier, on est forcé de rendre visite au —0— second. Les pilules Pink sont aussi bonnes Bannaiec ; le jury- leur a décerné le pour les grandes personnes que pour les enPont-Croix. — Ktal-civil du mois do 1'' prix pour bon fonctionnement el consfants. IClles sonl recommandées aux personnes septembre : truction. faibles, anémiques, chloroliques, à ceux qui Xaissances. — Ansquer Anne-Tliérose-Marie. font de durs travaux ou que les excès ont — Manuel Joseph-Marie. — Kérouédan .Marieépuisé, aux personnes qui souffrent de l'esMORBIHAN (]alheHne. — Mazéas .leanne-Yvonne. — .Matomac, de douleurs et d'affections nerveuses. L o r i c n t . — Théâtre. — Ainsi que zéas llervé-Simon-Guillaume. On peut se les procurer dans toutes les pharMd?jiages. — Baadou.\ Maurice-Maxime, nous l'avons déjà annoncé, nous aurons macies et au dépôt Gablin et C'«, trois francs commerçant, ans, et Marzin Anastasie- encore cette année la bonne fortune d'acinquante la boite dix-sept francs cinquante Marle-lx)uise, sans profession, Zi ans. — Bo- voir Mme Emilienne Joubert élève de les six boiles franco. nlzeo François-Marie, cultivateur, 20 ans, el Coquelin, comme directrice du théâtre de Pense! Marie-Jeanne, cultivatrice,'Mans. — [..orient, l^es succès qui sonl venus si justement couronner ses elForts l'an dernier, Kérourédan François, cultivateur, i l ans. et Bonizec Françoise-Marguerite-Marie, cuUiva- nous promet lent encore une saison théâtrale exceptionnelle. trlc«>, 21 ans. Nous rappelons que pour le concours L'aimable directrice, qui est également toutes les vignettes devront être Décès. — Quellec Pierre-Gorenlin-Marie, jours. — Perrot Jeanne Michelle, li» ans. une artiste hors de pair, nous donnera une adressées pour le :tl cléccmbro pro— Her,vé Vénoc-Marie, servent d'infanterie de série de pièces nouvelles et des plus in- chniii, passé celte dale elles seront porligne, 26 ans (acte transcrit). — Porsmoguer téressantes où, à la grande satisfaction tées en compte pour le concours suivant i»05. Uosalie, ménagère, 2'> ans, épouse dë .Mathieu du public, elle se fera entendre avec le talent qu'on lut connaît. Elle s'est, du La liste des lauréats sera envoyée don» Piton. reste,entourée d'une trouped'arllstes donl toute» le» épiccric» ainsi qu'à tou-0— on dit le plus grand bien et donl nous tes les personnes qui voudront bien en Audiarna- — De notre correspon- donnerons la liste dans un prochain nu- faire la demande à M . A . L E R O U X , à méro. dant le 7 : O r c h i t ' » (Nord). L'ouverture de la saison aura Heu le Sauvetage. — Mercredi vers une heure du soir, Danzé Jean-Laurent, samedi 22 octobre avec Si j'étais Roi. La première matinée aura Heu le di marin, .âgé de 04 ans, tombait dans le nianc le .'30 octobre. port. L i mer étant haute à ce moment, i l se serait infailliblement noyé sans le secours du préposé des douanes Franger qui, attiré par les cris de l'infortuné ET LES PLUS ne se oeni qiten paquets tte réussit à le sauver à l'aide de la ligne Brunei. f , 6 A l O KILOQR. Toutes nos félicitations -à ce brave agent qui a déjà obtenu plusieurs réGRAMMES compenses pour divers aclcs do sauportant la Signature J . FZOOT , vetage. —0— M A C H I N E S La Guilvinac. — Vol à boni d'un T o u t p r o d u i t e n sacs t o i l e o u en bateau. — Ijq dimanche 2 octobre couv r a c , c ' e s t - à - d i r e n o n en p a q u e t s MAisons (QUIMPER.QuaideStéïr,12. rant, vers sept heures et demie du n p vPMXPy®®ORLAIX,PlaceThiers,10. signés J . P I C O T , n'est pas d e l a matin, en arrivant dans son embarca- u u V t. IN 11.( B j j s T ^ Rue de Siam, 32. tion mouillée dans le port de Sainl- E x p o s i t i o n U n i v e r s e l l e d e 1 9 0 0 Guénolé en Penmarch, le sieur Copias Le GRAND PRIX Jean-Marie, patron-pêcheur à Loslendro La plus haute Réconipenae VIGNETTES MU LEROUX « LES MEILLEURES LESSIVE PHENIX PERFECTIONNÉES Vente flnnaelle 5 0 0 & 2 S O 900,000 LESSIVE PHÉNIX [80] Feuilleton de V Union Agricole NOÉMI LEGONNIDEC Par Marc ANFOSSI DEUXIEME PARTIE LUTTE OUVERTE CHAPITRE I I I Cemmant «t pourquoi Cormerals et Le Ooff «'étaient trouvés en retard de huit Jour* pour rendre vielteé M. Prospar Legonnideo, l'avooat - ) Suite (- assez mioce pour que Mme Félix ait pu entendre les machioations que POD préparait coDtre vous, elle l'était aussi suffisamment, par malheur, pour que les racailles d'à côté aient pu percevoir le liotemeot des pièces d'or. . sans compter que Le GolT el moi, DOUJ avons des voix de tous les diables auprès desquelles la sirène de Vyirélhtise n'esl que de la gnognotte... C'est là où ça se complique... et atlreusemenl. . Munis des mstruciioDS de Mme Félix, nous prenons congé d'elle, vers le soir du même jour, à seule AD de la laisser se reposer, elle el ses trois beaux marmousets... Ah nom d'une chique!... Quelle déveine, tout de môme... Voilà que nous débouchions dans la ruelle, — un boyau où i l faut passer de profil, comme les roarioDoettes, — lorsque je sens quelqu'un qui nous avait raltrappés el qui me tire doucement^ tout doucement, par ma vareuse... Nos bra? s'ouvriront pour la recevoir Je me retouroe... Et j'aperçois le petit ivec effusloQ... Jack, l'aiaé des trois gosselias de Mme Et Prosper demeura seul avec les ma- Félix... telots. — Tiens que j'y dis, qu'est-ce qu'il y a — Oui, monsieur, fit Cormerais désolé donc, mon chérubin ? encore de la mésareoture subie ; il y a — Faut revenir qu'il dit... hiiil jours que nous devrions être ici... MaiSf voyez-TOUS bien, si la cloison était Et tout en tremblant, i l ajoute, eo fai- sant de réels cITorts, le petit brave, pour rassembler toi t son courage : — Maman a eateodu du bruit à coté, et elle a peur, à cause du petit sac d'or... Il faut que vous veniez le prendre .. Et que vous le lui gardiez, chez vous, en ville... jusqu'à demain... Nous remontoDs, Le Goff et moi, mais sans faire de bruit, je vous l'affirme... Deux vrais chats faisant patte de velours en grimpant l'escalier vermoulu... Eofio suffit... Nous voici dans la place... Le mignon petit Jack avait eu joliment raison de courir après nous, je vous le garantis... En effet, le danger était réel... Le coquin d'à côté n'avait pas perdu de temps, je vous prie de le croire, monsieur l'avocat... Rampant' jusqu'à la cloison, dans un silence de mort que se seraient bien gardé de rompre la mère et les lofants, nous l'entendions distinctement gratter et trifouiller la maigre séparation de planches, essayant avec une audace de forban de déclouer un des panneaux pour pénétrer chez sa voisine. - • C'est un peu raide, que je me dis en dedans. Une demi-heure se passe, je vous laisse à penser dans quelles transes. Le GolT et moi cous nous temons à ANNONCES Etude de M» E. Ruban, docteur en droit, avoué à Quiraperlé, GrandRue n" 20. Vente par Licitation ENTRE MAJEURS & NIINEURS K.V U N S E U L L O T .1 l'audience des Criées du Tribunal Civil de 'premiore instance de W<fuimperlé. Le MenopedI 2 Novembre 1904 à midi et demi D'ONE PETITE PROPRIETE sise au lieu de K E R I O U A L E I V , en la commune de Locunolé. mise n |>rix I 2.500 fr. Dèsiyiiatioii des Immeuliles à veniire : LOT UNIQUE Département du Finistère. — Arrondissement de Quimperlé. — Canton d'Arzano. — Commune de Locunolé, au lieu dit KERIOUALEN. Article premier, — Une Maison servant d'habitation construite en pierres el couverte en ardoises ayant rez-de-chaussée avec grenier au-dessus. Elle ouvre au midi sur la cour ci après par une porle et Une fenêtre au rez de-chaussée, au couchant sur ladite cour par une fenêtre au grenier, el donne du nord sur chemin, du levant sur hangar à Joseph Even. Art. 2. — Une cour située au midi de la maison ci-dessus, donnant du levant sur cour à Joseph Even précité, du midi sur courUl à Jean Nigen, el du couchant sur chemin. Art. 3. — Un hangar construit sur la cour art. 2 précitée élevé partie en pierres el partie en poteaux de bols el couvert en chaume, donnant des levant, couchant el nord sur la cour et du midi sur courtil à M. Nigen précité. Art. 4 — La moitié côté du midi d'une grange construite en pierres, couverte en chaume, donnant des midi el couchant sur l'aire à battre et du levant sur chemin. Art. 5. — Droit dans l'aire A battre donnant du levant sur le hangar cl-dessus el sur chemin, du midi sur maison à Guillaume Daniel, du couchant sur champ au môme el du nord sur champ à René Flairés. Art. 6. — Un ohamp de terre labourable dit Parc ar Féten, donnant du levant sur champ à M. Daniel précité, du midi sur chemin, du couchant sur champ à François Puillandre, du nord sur champ à Flairés. Art. 7. — Un ohamp terre labourable dit Pai'c ar-Roz Créis, don nanl du levant sur terre à M. Flairés sus-nommé, du midi sur champ à Louis Bodren, du couchent sur champ à Le Roux el du nord sur champ à M. Joseph Even. Art. 8. — Un pré dit Prat pont Guégaen, donnant du levant sur pré Louis Derrien, du midi sur pré à M. Daniel, du couchant sur )ré à Joseph Even, el du nord sur • nde au même. Art. — Une paroelle de terre sous lande dite Rose-lost ar-lenyï, donnant du levant sur lande à Jean Nigen, du midi sur lande à Guillaume Daniel, du couchanl sur lande à Louis Gadic cl du nord sur chemin. Art. 10. — Un oourtil dit Horser-pengam, donnant du midi sur courtil à Guillaume Daniel, du couchanl sur champ à Louis Daniel, el du levant sur champ aireroiéà JeanMarie Gourlaouon. Art. 11. — Droit dans l'auge en pierre se trouvant au midi de TyNévez, el dans les communs elfroslages du village s'il y en a. Tels au surplus que ces immeu bles se poursuivent el se comportent avec toutes leurs circonstances el dépendances, sans aucune exception ni réserve. Mise à prix fixée par le Tribunal l'alTilt, accroupis, le couteau aux dents, comme deux guépards prêts à fondre sur une antilope. — Jolie, l'antilope, fit Le GolT. Elle avait de rudes dents toujours, puisque huit jours après avoir été mordu, j'en porte encore la marque... E', ce disant, i l montrait son bras nu, strié, sous la manche retroussée, de morsures profondes non encore cicatrisées tout-à fait. Cormerais poursuivit... — Tout à-coup (il faisait noir comme dans un four) voilà que je sens que la planche que notre gaillard chatouillait depuis notre rentrée se détache tout doucement... El voici qu'une boule de chair humaine, une espèce d'ours velu et fort, — oh ! oui, terriblement fort, — s'avance avecprécaution par la baie ainsi ouverte et cherche ù pénétrer dans la chambre... C'est à ce moment que nous nous sommes peut être un peu pressé tous les deux, désireux que nous étions d'en finir avec la mauvaise bôte... Le Goff et moi, en effet, nous aurions dâ attend'e pour voir ce que celte bête venimeuse voulait faire. Mais la patience n'est pas notre qualité culminante... N'écoutant que notre premier mouvement, civil de première instance de Quimperlé, dans son iugement du dix août 1904, ci-apres énoncé. Deux millecinqcentsfra'ncs,(A. 2,500f. La vente des immeubles ci-dessus désignés aura lieu à l'audience des criées du Tribunal civil de première instance de Quimperlé, séant au Palais de Justice, sis place Nationale audit Quimperlé, le mercredi deux novembre mil neuf cent quatre, à midi el demi, en un seul lot, au plus offrant et dernier enchérisseur après l'extinction de trois feux sans nouvelle enchère. La présente vente est poursuivie en exécution d'un jugement rendu contradictoirement par le| Tribunal civil de première instance de Quimperlé, le dix août mil neuf cent quatre, enregistré et signifié : Aux requête, poursuites et dlllgenoes de : Madame Marie-Hélène Bénot, ménagère, el de M. François Gétin, sabotier, son mari,, qui l'assiste et l'autorise, demeurant ensemble à Quimperlé, route de Pônt-Aven. Demandeurs ayant pour avoué constitué près le Tribunal civil de première instance de Quimperlé, M'' RUBAN, avec élection de domicile en son étude sise Grande-Rue, n" 20, audit Quimperlé. Agissant contre : 1" M. Mathurin Puillandre, veuf de Marie Hélène Gargam, cultivateur, demeurant à Kérioualen, en la commune de Locunolé, pris en son nom personnel et en sa qualité de tuteur naturel et légal de Yves et Joseph Puillandre, ses enfants mineurs, nés de son mariage et demeurant avec lui. 2» M. Yves Gargam, veuf en premier mariage de Marie-Renée Kerblquet et époux en secondes noces de Marie-Jeanne Gillard, cultivateur, demeurant à Kermerrien, en la commune de Querrien, pris en sa qualité d'administrateur l ^ a l des biens de Joseph Gargam, son fils mineur, demeurant avec lui. Défendeurs ayant pour avoué constitué près le Tribunal civil de Quimperlé M« PITON, avec élection de domicile en son étude, sise rue de Quimper, n° 12, audit Quimperlé. 3" M. Thomas Bénot, manœuvre, demeurant à Leur-Mancel ou BelAir, à Quimperlé. 4» Mademoiselle Isabelle Bénot, célibataire, majeure, domestique, demeurant à Lézonnet, en la commune de Querrien. Aussi défendeurs, ayant pour avoué constitué près le même Tribunal, ledit M« RUBAN, avec élection de domicile en son étude, sise Grande-Rue, n" 20, à Quimperlé. : En présence ou lui dûment ap pelé de M. Joseph Even, cultivateur, demeurant à Kernon, en la commune de Locunolé, pris en sa qualité de subrogé-tuteur des mineurs Puillandre sus nommés. MISE A PRIX Outre les clauses et conditions insérées au cahier des charges dressé pour parvenir à la vente et déposé au greffe du Tribunal civil de Quimperlé. où toute personne peut en prendre communication, les immeubles cl-dessus désignés seront vendus sur la mise à prix da deux mille oinq cents francs, fixée par le Tribunal civil de première instance de Quimperlé, dans son jugement sus-énoncé du dix août 1904. Pour plus amples renseignements voir le cahier des charges ou s'adresser à M« RUBAN, avoué poursuivant et à M« PITON, avoué colicitant. Fait et rédigé par moi avoué poursuivant soussigné. A Quimperlé le 5 octobre 190i. E. RUBAN, • Docteur en droit. Etude de PITON, avoué à Quimperlé, rue de Quimper, n" 12 D*H Y P O T H B a U B S L E G A L B 8 Suivant deux exploits du ministère de CENTUR, huissier à Quimer, el l'autre du ministère de AMIC, huissier à Quimperlé, en Ï nous sautons carrément sur le casaqom type, et voilà une mêlée horrible qui commence, dans l'obscurité, au risque d'écraser les petits, couchés à même, par terre, sur des paillasses... Saprejeu de tous les saprejeu! Quel fichu quart d'heure !... L'animal se défendait comme un chien enragé... A un moment, mon sale requin se relève... Et j'entecds un bruit de pièces d'or remuées... C'était le gaillard qui avait mis la maiD sur le magot et qui, se l'étant approprié cherchait à présent le chemin de la porte... Atteotion, que je dis à Le Goff, i l ne faut pas qu'il sorte... Au même moment un grand bhiit se fait dans l'escalier. C'étaient des geni qui montaient, pesamment, avec préttution en même temps qu'avec importance, comme chargés d'une mission... — Parbleu oui, fit Le Gof!, Le tapiage que nous avions fait en nous battant arec l'antilope avait ameuté tout le monde... Et ceux qui avaient entendu tout ce bruit n'avaient trouvé rien de^nieiix que d'aUer chercher la police. (A suivre) f- date des 5,0 cl 7 octobre 1904, enrefîislrés. A la pequéta de : HOt^LiOGEt^IE ETABLISSEMENTS S A V A R Y M. Bernard Guyader et M""" MarieAnne Alaiti. son épouse, do lui aulcrisc'e, cuUivaleurs, demeurant ensemble el domiciliés à Kerandrcgr, on la "commune de Moclan, pour lesfiueltj domicile est élu à Quim)erlé, rue de Qnimper, n" 12, en 'élude de M« PITON, avoué ^ îfcr (l IJ'MU jciieii'S-CoiisW^^^^ m l i f œ ^ l A Q U I M P E R L É (Finistère) Mmm cHtritiflis MELOTTE depuis 150 fr. A la portée des plus petites fermes BÉNÉFICES A R&AUSER par an et par vacbe,60 à 80fr. ^ Orfèïïsrie INSTALLATION OELAITEUES MÉDAILLE D'ARGENT Paris 1897 Rxposiliori.UiHveiSflle do l»aris KS78-1S8Î) li'OO GRAND PflIX Notiflcalion a été faite : 2 MÉDAILLES D'OR, 4 MÉDAILLES D'ARGENT Exposition Universelle, PARIS 1 9 0 0 ExposilloD Inlernaliojiale des Cidres A M. le Procureur de la Répu5, rue des Ecoles, 5 blique près le Tribunal civil de Farts 18S8 Quiraperlé, on son Parquet, au Palais Q U I M P E R L - é Premier P r i x : MÉDAIJLLE D'OR MACHINES A BATTRE de Justice, h Quimperlé ; 121 DIPLOMES D'HONNEUR & MÉDAILLES iiV à autres intéressés : Envoi sur demande du Catalogvie MAISON DE CONFIANCE A MANEGE détaillé De l'expédilion d'un acte dressé se recommandant par la modicité de ses prix au Greffe du Tribunal civil de Dépositaires : M. Louis Tréguler, Quimperlé, le 17 août 1904, enregisTARARES - BARATTES ii.ruedu a)wèd/c,à QUIMPERLE; Grand choix de Montres or, ar- M. A MOUVEMENT VERTICAL tré, constatant le dépôt fait audit Quiniou, à QUIMgent, acier et nickel. Horloges de PER, chez quiconslrucleur jîrefTe, ce jour, par M» PITON, l'on peut trouver un MOUMNS A POMMKS campagne. avoué des requérants, de la copie dûchoix de tous numéros d'Ecrénoeuses FOULOMS A VENDANGIC - H \..INC-PAI L,E SpécialUéd'artlclespour mariages. Mélolte. ment tlmbréi), collationnée, signée Bagues Promesses or, argent et COUPE-nACINICS CIIAHRUES et cnregistréo, d'un contrat reçu par doublé ; Sautoirs or, argent el dou M-' KERAUTIŒT, notaire A PontnnoYicuns D'AJONCS Avez-vous A rez voua .?... blé. Aven, les 28 juin et 3 juillet 1004, enToute l'horlogerie est garantie de EcorchuVes, Plaies incurables, registré, transcrit au bureau dos Plaies ver queuses, coupures, 1 là 10 ans. hypothèques de Quimperlé, le juilLe Catalogxie général illustrai purulentes, Abcès, FuronviM, ' Oi'fèvrci'leargen tel métal blanc Plaies let 1901, vol. 301. n''73, aux termes MAUX U£ JAV;B£S, Dartres, Eczémas, vendue au prix du tarif (écrin gra SV:KA AhKKSSf' Varices fermées ou PLAIES OE TOUTE duquel M. el M'"" Guyader, requétuil). ulcerées, VARICES, NATURE, Mal blanc, rants, ont acquis moyennant le prix Ifauco sur; (It'rnaniJe I Seul dépositaire du Chronomètre N'erriploïîz en compresses Ne faites «os paniemeiib principal de vingt-quatre mille qu'avec le la nuit, que le ZÉNITH. francs, M I I C P r o p r i é t é r u r a l e RÉPARATIONS soignées et gasituée au village de Pen an Prat SPÉCIFiaUE LERCK ranties. 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Bélon; 4" M"'" Philomèno Quenlel, Neuve Prolon^jée, n" N, ayant rczS'adresser pour visiter ou traiter H épouse assistée el autorisée de de chausséo sur cave, 1" otage et à M. Louis QUENTEL, à Moélan. >1. Yves Pézennec, cultivateurs, de- 2"= elago mansardé, cour, quatre pe^ Facilités de paiement. meurant à Poulfanc,en la commune tites maisons el deux chambres de Riec-sur-Bélon ; 5» M"» Pcrrine dans la cour, d'un revonu do 700 fr. QRANDS MAGASINS DU V o n r l n o à l'amiable, jouisQuenlel, domestique, demeurant au Alise à prix t fr. Y e n a r e sance an septeml)Ourg de la commune de Trégunc, bre 1905, une Maison et Dépen< Pour tous renspisrnemonls, s'aet M. Yves-Guillaume Quenlel, dances, rue du Bourgneuf, n» 20, à dresser à M" DURAND, notaire. marin au service de l'Etat, domicilié Quimperlé. à Kergoal, en la commune de R'ecS'adresser au journal. Elude do M« Cottin, notaire sur-Bélon. H à Concarneau NOUVEAUTES Avec déclaration à Monsieur le VAHrln Maison Nous prions les personnes qui n'au* Procureurrde Ja République cl aux veilUI V neuve, dans port raient pas encore reçu notre Cataautres intéressés que ladite notifide pèche, convient pour maison de logue général illustré « Saison cation leur était faite en cojiformité commerce ou d'ajrrement, avec jar* d'Hiver », d'en faire la demande à de l'article' 2194 du Code civi* CE VENDREDI 1 4 OCTOBRE 1 9 0 4 din et vue spiendide sur l'Océan. •«.JULES JALUZOT&C* IIUUL L^U VYUOOT/TLLVTUIIU \ à 1 heure ll'i S'adresser au bureau du journal. PARIS le délai dé deux mois toiles inscripL'envoi leur en sera fait aussitôt tions d'hypothèques légales qu'ils CONCARNEAU gratis et franco. Avis aux chasseurs jugeraient convenable, cl que, fau'e EN LA VILLE Tous les articles sans exception, PREMIER LOT' . ar eux de ic.f-iire dans ledit délai. 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GUIBOURG, pharmacien, avertit demeurant à Loctudy, en la com- son d'hat)ilalion, cour et jardin la meilleure, la plus hygiénique, la plus économique, reconnue inotfensive le public que les marchés impormune de RlecsuP-Bélon ; 0" Marie Valeur locallve : environ 450 fr. tants qu'il a passés avec les pre- par les nombreux Médecins qui en font un usage coniinuel. (Elle est Bourse du 7 Octobre 1904 Yvonne Michelet; 7" Jean-Marie .Mlmières maisons do Droguerio et le préférée à la bière et aux vins ordinaires, car on dirait du vrai Cidre. illiHc à p r i x t 7 . 0 0 0 t r . chelet; 8" Pierre Michelet, demeu renouvcllomonl constant de ses Damier rant au même lieu ; 9" Marie Josèpho P R I X : Le flacon pour 1:.^) litres 2'00 DÉSIGNATION DES VALEURS cours produits, lui permet de vendre aux lo l/LMlaœn 125 Michelet; 10" Marie Corenline Mi prix les plus bas. le 1/4 0 75 chelet, les deux mineures, décédées La réduction des prix porte non 9e'ta 7. perpéluel au.mème lieu ; 11" Marie-Anne Guer FABRICATION.—Dépôt général: Pharmacie BARBEDIENNE à Vannes 3 pas sur quelques articles-réclames 98 80 3 7. amortissable roué, épouse de Pierre Michelet, do mais sur tous les produits sans ex3 ./' nouveau DR LA C" DU l'IlOSI'MO-GUA.NO §on vivant demeurant audit lieu do Dépôts pour la Région. — Quimporlo (gros) : M . M O C I I E T T E , place Sl-Michel; ception, tels que : rHerboristerie, la ((:l(^lails) Loctudy ; 12" et 1.3"Charles Guerroué : pharinacie BioAurniMU-; ; Quinipor. i)liarniacies Ficiioux cl P I C O T ; Actions Droguerie, les Accessoires, les Spé(Jliàloauliii, pharmacie Centrale ; épicerie NICOLAS ; Concarneau, pharmacie Banque de France et Anne Le Dœuir, son épouse, père » LEFEBVRE ET CHARDIN cialités, les Eaux minérales et sur M O N T K M J K K ; Uospordon, i.IC D K U K K , commerçant ; épicerie .MASSON ; Bannalec, Comploir nalional d'escompte. 3.830 et mère de la précédente. m 50 les ordonances. HORS CONCOURS pharmacie CAnoun ; l'unt-Aven. i)liariMacie l'iuoux. Gréd*. FonC de France 500 f. t. p. 135 » Et que tons ceiw du chef desM. GUIBOURG ne vend que des Crédit lyonnais, 500 fr., 250 p. 1.140 • Membre du Jury ii riCxposItlun do iVX> (j(tels il pourrait être pris (1rs insproduits de l''- qualité. Les ordonSociété générale, 60o f., 250 f. p. .521» • criptions d'hypothèques lénni.es Banque parisienne, 500 fr. p.. 5(>8 • nances sont robjet de ses soins les •^sur, ledit Immeuble n'étanl pas 980 • es I Est, 500 fr plus minutieux. GUAXO n i H 8 0 U » ^Qçrmus des requérants, ils fe" Paris-Lyon-Méditer., 500f. 1.374 « dlILTOIV I N S T R U M E N T S E T MACHINES AGRICOLES PERFECTIONNES 1.160 • Midi, 500 fr raient la présente pahlimlion 1.769 > 8U1>iibi(I*IIO81*IIATE:I!( ' Nord, 400 •con/ormément ài'avls du Conseil 1.460 » Orléans, 500 fr d'Etat du f'juin IS07. 8.S0 . u \ Ouest, 500 fr Extrait par l'avoué soussigné. n2 50 Transatlantique AGnyrs mis Kit A vx cinlcH, 10 avuiimi Tntduiw, I'AHIS, ileiii. iiispncà « I I O H L A Y (Scine-ol-Oise) V.î • Messageries maritimes • Quimperlé le s octobre 1904. l'OVU I.\ VESVB : touro ut iigCMit» n(''n. avec llxo ot fortes cominisH, 4.440 » Canal de Suez, 500 fr P». 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BERTHOLOM. 21® Année — IVMI7 LE : CINQ CEXTIMES IVUMÉRO MT Organe wAmiTEmm Républicain Paraissant Annonoe* «t Réolamas Annonces jadicialres (la.ligne).. 20 c. — .. 2B c. Annonces volontaires Réclames — . . 8 0 c. Les annonces sont reçues au bureau du Journal et à Paris dans toutes les Agences. On traite à forfait pour les annonces répétées plusieurs fois. ' QUIMPERLÉ LE 11 OCTOBRE 1904 Ii'ARSElliL DE BIZERTE On se rappelle les controverses: qui se sont élevées, il y a quelques mois, à propos des travaux du port de Bizerte. Les adversaires du ministre de la marine reprochaient au ministre d'avoir interrompu, ou, tout au moins ralenti l'exécution de ces travaux. MM. Pellelan et Tissièr s'en défendaient, affirmant qu'ils consacraient à cette (vuvre de défense coloniale, tous les crédits accordés, et que la réalisation du programme concernant le nouvel arsenal se poursuivait avec toute lairapidité possible. Ces affirmations parurent pleinement satisfaisantes à la majorité parlementaire. La question de Bize|ht« fut renvoyée aux calendes ' grircques. 11 serait, cependant oppOT^un de revenir sur cette quest i ^ ; , car la version Pelletan-Tissier, est'absolument contraire à la vérité, si nous nous ea rapportons au témoin . g i é ^ e de personnes qui ont récemi mèot visité Bizerte. D'après les prévisions sur lesquelles avaiept été ouverts les crédits, le nouvel arsenal devait, dès l'été 1904, qui vient de .s'écouler^ être en état d'effectuer les réparai tions courantes. Or, l'arsenal est si peu en état de fonctionner en ce m.9ment encore, que l'accès en reste ôuVertà tout venant. Chacun, sans se heurter à la moindre consigne^ peut pénétrer dans son enceinte. Les portes sont béantes, r Mais, du moins, travaille-t-on à l'achèvement de cet édifice? Les ' maçons font-ils leur œuvre, là où l'on ne <levrait plus entendre que le bruit de l'enclume et le halètement deis machines ? Presque tous les chantiers sont déserts; les bâtisses commencées attendent, depuis des mois, leur . achèvement; quelques rares out vriers travaillent ça-eHà, perdus au fond des immenses bassins, ou accrochés à leurs bords. 105) Feuilleton de l'Union Agricole QUATRIÈME ' PARTIE- L a Châtelaine de Saint-Jean-de-Luz f X . Lattplbulatlana da Cpégolra - SuiU - Vl»fl^ible^ lui atusi, avait bien du mal à teo» tète à la< tempête ; heureusement que le pilote avait pris toutes ses préeauUona. Il avait fait serrer toutes les voilesidu brick^ et ameoer les vergues auf'le poBt. Les mâts deflècheétaient dépatiés et le bout-dehors rentré. Les paoneaax étaient condamnés rigoureusement : pai une goutte d'eau ne pouvait dès lors péoétcer dans la coque. On avait hissé Qoe.voila» triangulaire, un tourmentîn de forte toile, en guise de trinquette; de de les MERCREDI, la Région VENDREDI et Rédaction, Administration. &s A.nnonoea QUIMPERLÉ, place HOPVO, N° ]\ord-Ouest DIMANCHE Directeur : Auguste TERRIER I du I 9 bis Les abonnements se paient d'avance. Sauf convenlions, ils partent du i" ou du iB de chaque mois. On s'abonne au bureau du, journal. On peut s'abonner également, sans frais, dans tous les bureaux de poste, ou encore en adressant un mandat-poste à l'administrateur, M. Louis BEAUFRERE, place Bervo, à Quimperlé. De ces bassins, le premier, com- certifier, c'est qu'ils ne l'ont été, ni mencé il y a trois ans au moins, à Bizerte, ni pour Bizerte. devrait déjà être utilisable. Mais i l VICTOR L O D I E L . paraît que les dragages destinés à en permettre l'accès n'ont pas en{République Française) core été exécutés. Le second est peu avancé ; et, quant au troisième, son emplacement est à peine indiqué par quelques déblais. Les autres installations sont à l'aEn Afandchourle venant. L e s Russes p r e n n e n t l'offensive Les visiteurs qui ont parcouru l'arsenal, avant 1' « avènement > de Les correspondanU de journaux qui M. Pelletan et qui y reviennent sont à Kharbine viennent de partir précimaintenant, ont peine à y noter pilarament pour Moukden. Le bruit court que Kouropatkine a pris roffensive. Les quelque progrès. avanls postes japonais reculent sur toute D'ailleurs, qu'on interroge les la ligne, en contact conlinuel avec la cagens de Feryville, la cité-champi- valerie cosaque. Le froid est devenu très gnon, que les premiers travaux vif. Sainl-Pétersbourg, 10 oclobre. — Le bruit a avaient fait éclore auprès de l'arsecouru ce soir avec persistance que Kouropatnal. Leurs lamentations sont élo- kine avait pris vigoureusement l'offensive et quentes ; c'est la r^uine, la mort ! que les troupes russes auraient déjà occupé le A l'affiux des ouvriers a succédé chemin de fer entre Kakhé et Yanlaï. , A l'état-major général on se prétend sans le reflux. De jour en jour, la ville renseignements, mais un grand journal de est désertée, Les maisons restent Saint Pétersbour;; a reçu de son corresponun télégramme disant qu'un mouvement sans locataires, les hôtels sans dant stratégique russe aurait forcé les Japonais à clients, les débits sans consomma- abandonner l'important point de Benia-Pouza. teurs. Le journal Rouss rapporte que les Autre symplôme, non moins si- avant-gardes russes ont forcé, le 4 oclognificatif, et facile à vérifier, celui- bre, les Japonais à rélrogrander, puis, vers le sud, occupèrent la stalà. Jusqu'en 11X)2, la voie ferrée qui avançant tion de Chakhé, qu'ils remirent en état, dessert Bizerte avait enregistré, ainsique le pontaur la rivière Chan-Ho. d'année en année, des plus-values Les escarmouches entre les avant-gardes russes et japonaises sont devenues de recetttes. continuelles. La cavalerie du général MitDès 1903, celles-ci ont fait place à schenko a alteint le 6 oclobre un point sides moins-values. Cette année, la tué à proximité des mines de Yentaï en débâcle s'est accentuée. Chaque se- infligeant des pertes sérieuses aux Japomaine, le pourcentage des déficits nais et perdant elle même 1 lué et 5 blessur l'exerciee passé, — lui-même sés. Ce détachement opéra contre les (lancs des Japonais qu'il réussit à forcer déjà mauvais — se grossit. et parvint jusqu'à ses derrières. l\t, cependant, les autres lignes Il eut plusieurs escarmouches d'avanttunisiennes accusent, tantpour 11)03, garde qui lui furent favorables et força que pour les mois écoulés de HK)4, les Japonais à abandonner quelques positions avancées. d'exceptionnelles majorations de reLe correspondant du R o i m rapporte cettes : un cinquième, sinon un encore que les Japonais faisaient le 7 q u a r t ; d'abord, en 11»03 sur \ \ m , oclobre, face aux Russes sur la rive droite du Taï-Tsé avec 10 divisions et puis en llKM sur 1<)03. avaient solidement forlilié lienla Pouza, Combien puissantes et actives ont les mines de Yentai et les hauteurs domidonc dû être les causes de dépres- nantes. Ils avaient surtout fortifié Benia sion spéciales à la ligne de Bizerte, Pouza. Pourtant leurs ouvrages de défense pour y contrecarrer avec une si la- étaient insuffisants sur une des collines qui, si elle était occupée par mentable efficacité, l'infiuence de la dominantes les Russes, devait perineltre à ceux-ci de prospérité générale ! diriger sur toutes les positions japonaises L'inexactitude des renseignements une effroyable canonnade de liane. Sacela, les Russes occupèrent le 9 dont M. I^elletan a cru devoir en- chant oclobre celle colline et efTectuèrenl sldosser la responsabilité, est fla- mullanémentun mouvement tournant qui grante. Peut-être les crédits ont-ils força les Japonais à abandonner précipiété dépensés ? Mais ce que l'on peut tamment les positions fortifiées et d'éva- cuer Benia-Pouzla après un court combat d'avant-garde. Saint-Pétersbourg, 10 oclobre. — On confirme offlcielleraent l'occupation de Benia-Poutza par les Russes, L'armée japonaise se replie sur Llao-Yang. Un violent combat d'artillerie est engagé sur la droite russe à 20 kilomètres de Moukden. Une solnia de cosaques du Caucase a attaqué le huit, plusieurs compagnies japonaises. Le sotnia a perdu 25 hommes et a été recueillie par une brigade russe déployée. Il est presque certain que la nouvelle grande bataille aura de nouveau pour théâtre Llao-Yang. L'effectif de l'armée russe atteindrait le chiffre de228.000hommes. Plus de cent cinquante sotnias (escadrons) de cosaques s'avancent sur lefronti Les escarmouches sont continuelles. L'ar mée japonaise refoulée, bat en retralle vers le sud. L'émotion est considérable à Salnt-Pétesbourg et la confiance complète. manière à maintenir Vln/ïenble^ vent être so'goé en conséquence. C'est égal 1 tu arrière. as eu une drôle d'idée de prendre la mer Soudain, sur une brutale saute de vent, par un si gros temps; enOo, tous les la Mouette se trouva culbutée et ses pas- goûts sont dans la nature... Seulement, sagers jetés à la mer. ce n'était vraiment pas la peine d'échap— A la grûce de Dieu ! cria le marin per à un naufrage certain pour venir de Biscaye... échouer sur cette galère... En attendant, Tout à coup, du brick^ dominant la on va te mettre au sec, dans la cale, de tempête, une voix tonnante, celle de Sept- peur que tu u'attrappes un rhume... Ne fontaines, cria : t'ennuie pas trop... Bonsoir... et surtout, — Deux hommes à la mer ! Aux bouées pas de mauvais rêves ! de sauvetage I Six bras vigoureux le saisirent et le desLancées par des mains habituées à leur cendirent dans une large baie, faite d'ommaniement, deux grosses bouées, en forme bre et de ténèbres... Alors, comme il de couronnes, tombèrent ù portée des touchait le sol, le lieutenant du Mtard naufragés, qui se les passèrent autour du de Luçon murmura, atterré par ce dénouecorps, en môme temps qu'ils se trouvaient ment inattendu : hissés à bord. — Décidément, je commence à croire — Gompostelle et Sàinl-Jacques ! cria que le Bâtard avait raison... et pour péu Grégoire, avec autant de force que le lui qu'il ait été prophète dans son pays, je permettaient ses poumons emplis d'eau de n'ai plus qu'à attendre la Un de son rôve .mer. qui, celte fois, me semble prendre, ie Enlevé par la corde amarrée à la bouée, plus en plus, toutes les allures d'un cauil atteignait le bastingage ; alors, comme chemar 1 il se sentait étendu sur le pont balayé par XI les lames en furie, une voix railleuse, Où Gonzalo Martinaz, donne, é SIgiamond celle de Sigimond, lui répondit : uno leçon de Toxioologle' — Gompostelle et Saint-Jacques 1 Tu ne pouvais avoir de meilleure recomman> Le lendemain de ces événements, la dation, ici ; aussi, sois tranquille, tu vas mer était calme et tranquille comme un lac, et, à bord de CInflexible, S-gismond devisait avec Goozalo Martinez. — Ainsi, disait Sigismond, vous avez fait de l'étude des toxiques le but principal de vos recherches et de vos investigations? — C'est à dire, répondit Gonzalo Martinez, que je me suis cantonné dans la série des poisons végétaux. J'ai trouvé là dedans, comme facteurs utiles à ma petite industrie, l'anémone des bois, avec laquelle les habitants du Kamtschaïka empoisonnent leurs nècbes ; le bois gentil, la racine de bryone, plusieurs espèces de clématites, la coloquinte, le concombre sauvage, la chilédoine, le garou, toutes les euphorbes, la staphysaigre, le pignon d'Inde, les semences de ricin,, la renoncule, le toxicodendron, la sabine, et enfin le mancenillier, dont l'ombrage est funeste au voyageur harassé qui s'endort sous ses feuilles. J'ai étudié aussi les narcotiques et les stupéfiants, la jusquiame noire et blanche, les solanums, la laitue vireuse, la noix vomique avec laquelle on empoisonne les chiens, les agarics, l'upas, suc d'une plante de Java qui donne la mort avec une rapidité foudroyante, la fève de Saint-Ignace, la fausse angusture, leticunasou poison américain, préparé La (inerre Rnm-Japalse IbDsieiir. di Soptlontaines par Auguste F A U R E Mercredi 12 Octobre 1904 A Port-Arthur Porl-Arlhur tient ferme. Le malaise augmente à Tokio, Ne l'oublions pas, le siège a déjà coûté aux Japonais plus de monde que la campagne de Mandchourle, et on n'en voit pas la fin ? Suivant le Speaker, au cas où les Japonais, renonçant à leurs assauts systématiques, à la prusienne, contre Erloungchan, clé de la défense du côté du nord, se résigneraient à prendre la place par la famine, Ils devraient patienter au moins jusqu'aux derniers jours de janvier 1905. D'Ici là, des événements se seront sans doute produits en Manchourie, et la flotte de la Baltique aura peut-être fait son apparition dans les mers de Chine. Quoi qu'il en soit, dès à présent, le siège de Port-Arthur dépasse tout ce qu'on peut rêver. Il réalise le mot des sorcières de Macbeth : « Le beau, c'est l'horrible, et l'horrible, c'est le beau ! » Le l " oclobre, suivant uneamnislledeslx heures, le spectacle ressemblait à une vraie scène de Marlowe:les soldats russes et japonais avalent à enterrer plus de 2 000 cadavres en putréfaction. Il leur fallut d'abord effaroucher des armées de corbeauxetdo vautoursqul étaient e.i train de se repaître. Les musiques russes et japonaises rendaient les derniers honneurs aux morts en jouant des airs nationaux. Au Japon La Patrie annonce qu'un Important rapport de M. Harmand, notre ministre à Tokio vient de parvenir au quai d'Orsay. Dans ce document diplomatique M. Harmand constate qu'en dépit de leur bluff les Japonais ne peuvent parvenir à constituer leur 3' armée et jusqu'à l'heure présente, Ils n'ont pu réunir que 20.000 hommes. Faut de cadres, d'ailleurs, II leur faudra renoncer à l'organlsallon des troupes de renfort. Abonnamanta (UN AN) perlé (ville) 7 fr Finistère et départements llmitrophes.... Autres départements 9 — Colonies et étranger IB — On peut donc considérer que les Japonais ne pourront disposer, pour poursuivre la campagne, que des seules armées actuellement en Mandchourle. La nouvelle envoyée par M. Harmand est grave et laisseprévoir à brève échéance un changement complet dans la tournure des événements. AU JOUR LE JOUR Le Congrès radical La semaine dernière, les radicaux et radicaux-socialistes ont tenu un congrès à Toulouse. Ils ont, entr'autres vœux, voté une résolution en faveur du scrutin de liste et Invitant la majorité et le gouvernement à s'entendre pour !a mise à l'ordre du jour, dans le plus bref délai, de cette réforme électorale : On y a également adopté les conclusions suivantes d'un rapport de M. Buisson sur la séparation des Eglises et de l'Etat. Le Congrès se prononce à l'unanimité en faveur de la séparation des Eglises et de l'Elaf et sans adopter aucun texte législatif, accepte comme base de discussion le projet Briand, sous la réserve qu'au lieu d'ajourner la solution au delà d'une période de dix ans, la loi réglera dès à présent, par des dispositions définitives dans le sens des droits, im» prescriptibles de la Société laïque, les conditions d'usage des édifices cultuels, en prenant simplement des mesures provisoires pour que rétablissement du régime nouveau n'entraîne pas dans certaines communes l'intemiption forcée du culte par le retrait ou le refus des seuls locaux disponibles. A cet effet, le Congrès émet, en outre, le vœu que la question de la séparation ne soit pas renvoyée adirés les •élections générales, mais que la majorité fasse en sorte de la résoudre auparavant; qu'elle fasse d'ailleurs dénoncer le Concordat et supprimer l'ambassade du Vatican. Le rendement des impôts Le chiffre total du rendement des impôts Indirects et monopoles de l'Etat pour le mois de septembre U)04 s'élève à la somme de 230,262,800 fr., accusant une plus-value de 15,736,600 fr.,par rapport aux évaluations budgétaires et une diminution de 705,100 fr. par rapport à la période correspondante de l'année précédente. Les grèves de Marseille Les navires reprennent toujours la mer, et les Compagnies de navigation reviennent à leurs horaires habituels. Le vote des dockers décidant de continuer la lutte n'empêche pas le travail ne s'effectuer, et la navigation d'être désormais assurée. Les grèves, même localisées, tendent à disparaître. Les charretiers de St-Henrl ont eu un conciliabule avec leurs patrons qui veulent les reprendre aux anciennes conditions. Prés de 6,000 Journaliers ont travaillé sur les quais, les docks et les môles. par les Indiens avec le suc de certaioes lianes... que sais-je, moi ? — Mais, reprit Sigismond, de tous cet menaçants auxiliaires dont vous venez de m'énumérer les noms, avez-vous pu arriver à faire jaillir le toxique idéal, le poison rêvé qui, tranquillement, sans bruit et sans esclandre, vous embarque an homme sur Tesquif ù Caron ? — Je cherche, seigneur écuyer, je cherche... mais la période de tàtonnemeat est longue, et Isis ne soulève pas facilement son voile. Je cherche à établir un composé parfait, dans lequel prendraient place la belladone, le datura stramoniam, père des convulsions et du délire, la digitale pourprée, le laurier-rosé redoutable, appliqué sur les blessures, la rue, la grande cigite, l'ivraie, tous les aconits : l*acpnit napel, l'aconit à cape de moine, Taconit tue-loup, la scille et enfin la colchique. — Voici, en eitet, un mélange qui me parait assez congru, et; i - r o c ^ i o t t , je vous recommande de Texpérimei^c: Bâtard de Luçon. Voyez-voDs, GonuldcéB mon cœur, cela sanctifiera vosiraTaux. uo peu... hermétiques que de les faire servir à débarrasser le monde d'un chrétien aniil peu... catholique que celui-là ! {A Suivr$) r- A f) heures n/'i. — Nomination par les exposants d'un membre du Jury par catégorie. A m heures. — Travaux du Jury. A l heure. —Exposition publique de tous les pi'Diluils. Entrée : .">0 centimes. A 1 h. 1/i. — l'issais pratiques d(S ij.-oyeurs et pressoirs. A s heures du soir. — Réunion de la Section llirslérienno de l'A. F. P. à la nuirie. Amende de 50 fr. et confiscation des engins (Jugement du 19 mal du Tribunal correctionnel de Châteeaulln). Mois d'avril : Pêche avec engins prohibés au barrage de Coatlgrach, deux déquanis, amendes de 25 fr. (.Jugement du l'J mai). Mois de juin : l^efus par des braconniers de laisser visiter leurs paniers de Election législative Dimanche 23 pêcli'î par des agents du service (AcquitA H heures. — l-l-itréo publiiiue : () fr. 2'^. Une élection lô.uislallve a eu liou dimanA 10 heures. — Concert dans l'exposilion. temenl). che dans la 1"'circoiiscriplioi) de Privas Danses au biniou sur la place Sainl-Micliel. Mois de juin : Procès-verbal dressé Mot (le In fin où il s'agissait de remplacer M. Perin, A l heure. ~ Exposition publique. Entrée : contre inconnu pour pèche avec engin Deux amis entrenldans labarraqued'un 0 fr. 11). ministériel, décédé. prohibé (En cours d'instructlcn). sailimbuique pour voir les exploits d'un M. Albert i.eroy. miiiislcricl. a été élu Danses au biniou sur la place Sainl-.Michel. Mois de juin : Vérification faite dans fameux (n-alenr de sahres. A ;t heures. — Gavotte d'honneur. par 7,()()0 voix, sans coneurrenl. une boutique à poissons pour la taille des Le jongleur paraît bientôt sur la scène A 'i heures. — Distribution des récompenses poissons y déposés par des braconniers et, après un savant boniment, s'i.itroduil sur la place Nationale. (Amende de û fr.) Continuation des danses. dans le gosier une grande lame droite. Paquet de tabac à cinq sous . Mois de juin : Pêche dans un bief réA 7 heures. — Fianquet par souscription. A la vue de ce tour de force, l'un des Pendant la durée de l'exposition un labora- servé à la j'ep'roduclion du poisson (En On nous a dotés d'une pièce de cinq sous deux amis exprime hautement son étontoire sera organisé, pour l'analyse gratuite des c mrs d'instruction.) qui, dit-on. est moins sujette à confusion nemenl et son admiration. pommer et des cidres et fonctionnera devant Si d'autre part, Ton envisage la question et plus pratique que l'ancienne..., c'est l/aulre, au contraire, ne trouve le tour le public. de la remonte du saumon dans le Canal, très bien : mais ne croyez-vous pas, nous nullement fort et dit ;\son ami : écrit un de nos lecteurs que le corollaire — Es tu bête ! mon pauvre ami ! C'est Concours agricole de Saint-Evarzec il faut bien reconnailre que l'Admlnislralion, aidée en cela par le concours finande la pièce dé cinq sous devrait être le simple comme bonjour ! lu en ferais au cier du dèpartomeiilet de M. de Kerjégu, paquet de tabac à cinq sous. Que ce serait Voici les résultats du concours agritant. commode et agréable pour l'ouvrier, — Allons donc,tu fais lonjours le malin ; cole du comice de Fouesnant qui a eu député du Finistère et amodiataire de l'employé, etc ! comment veux-tu que je puis^^ introduire lieu la seniaiiio dernière à St-Fvarzec : plusieurs lots de pêche, n'a rien négligé depuis quchiues années pour faciliter aux D'abord on serait sur d'avoir son poids, cette lame énorme dans mon eslnmac ! BONNE TENUE DES FEItMES poissons migrateurs le frai en eau douce. puis surtout d'avoir du tabac sec. car le — Ah : ça ! tu ne (Irvines dont* pas, débitant, pour s'y retrouver, est ol)ligé grand sol que lu es, dit l'autre d'un air Prix réservés aux cultivateurs de la commune En cil'el, des échelles à saumons du sysoù a lieu le concours tème Camérê, ont été placées : t" en 19U.3, d'humidilier son tabac, soit en l'arrosant, entendu, (ju'avant de paraître sur la scène, h' prix. .-)0 fr., Calvez, maire do Sainl-Evar- à récluse maritime de Guily Glas et à soit en le tenant dans un endroit très huil a eu bien soin d'avaler le fourreau !.,. '/ec; V.i fr., Jérôme Trolez, du Vern. en mide. Mainlenanl le sabre va tout seul !... c'est Saint l':varzec;:i", :io fr., .lean Chlquel, doKer- l'écluse n" 2:33 de Pral-Hir ; 2" en 1904, aux de Toularodo, 224 de KosLe tabac humide n'est pas l)on et n'est guel. en Sainl-EvaVzec; fr., Pierre Qui- écluses i r tout naturel ! .. pas économique, parce que, dans cet état, niou, de Kerhuel, en Saint-Evarzec; .V, une vêguen et 212 de Pral-Pourric. Le monmédaille d'argent, Yves Ollivier, du Moulin- tant total de la dépense y all'érente s'est il en faut davantage pour l)ourrer une pipe Blanc, en Saint Evarzec; ()% une médaillé de élevé à 11,900 fr. environ. 11 a été consou faire une cigarette. I.es libres humides, bronze, .lean Nader, de Kerguol, en Saint- tat é que les échelles placées en 190.3 ont étant plus tlexibles, se tassent davantage Evarz ;c. donné des résultats appréciables. En 1905, et la pipe ou la cigarette sont plus dures. ESI'ECE B O V I N E une ou deux échelles du môme système Quand le tabac est sec, au contraire, les Concours Pomologique à Quimperlé IIACE linKTOXNK ET CUOISE.MENTS seront très vraisemblablement mises en lll)res sont plus rigides, la pipe ou la cigales 22 et 23 oclohre I!)l)4 1° Taureaux àijes de moins de 2 ans. — 1"' place. rette se confectionnent mieux, et pour le l'nOGH.VM.MK DU CoNCOUK-S. — 11 GSl prix, ir> fr.. Christophe llélorei, de Guérei en, Il est inutile d'insister davantage, les même volume il faut moins de tabac. ouvert en l'.K)l, dans lo Finistère, nn en Clohars; 2', 10 fr., Corenliu Yvonnou, de faits mentionnés ci-dessus montrant éviPuis, ce petit paquet de cinq sous sera Concours do Poinologie organisé par la Lcanou. en fouesnant. demment (lue l'administration chargée du si commode dans la poche. 2' Taurcau.v ùgés de moins de i ans. — service de la pêche Iluviale dans le Canal Mais, allez-vous me dire, après celui de Société d'agriculture de Quimperlé, sons prix, fr., Yves Nédélec, de Keringard, en de Nantes à Brest, fait son possible pour cinq ^ous, on réclamera celui de deux les auspices do la ville de Quimperlé, La Forêt; prix, non décerné. la répression du braconnage et pour facisous. l'Union Connnei'ciale cl Industrielle 'r Vaches laitières, — 1«' prix, î?0 fr., Fran- liter la remonte du saumon. L'amodiaMa foi ! je n'y vois point d'inconvénicnl. de Quimperlé et la Section finisiérienne çois Govin, de Eerreun, en Saint-Evarzec; 2% taire du lot de pêche compris entre Chàr Si on allait jusque-là, qui s'en plaindrait ? do l'Associalion fraiii,'aiso pomologique. 10 fr., Duigou, de Créacquetla, en l'ieuven; teaulin et Pont-Tritren, aidé par les Personne, pas même les débitants, pour Lo Concours aura lieu à Quimperlé .") fr., Cap, de Saint-lCvarzec. agents du Canal, doit d'ailleurs procéder qui, d'un coup, les balances deviendraient i' aénisses de 1 à 2 ans. — 1" prix, 20 fr., et octobre lUO-l. à des tentatives d'éclosion dœufs eminutiles, et qui y gagneraient les pertes de les Louis Le Koy, de Kerjean, en I''ouesnant; Ne seront admis à y prendre part que 10 fr., Duigou, précité;a», ".> fr., Louis Calvez, bryonnés et d'élevage d'alevins en vue du temps. Les manufactures seules pourraient se les sociétés, syndicats, comices, pro- de l'enancoat. en Fouesnant; n fr., Jean Le rempoissonnemeiit du Canal en salmonidés dans retendue de ce lot, soit sur une plaindre d'un petit surcroît de travail et priétaires, t'ermiors, métayers, institu- Gall, de Kerboanl, en Fouesnant.. lomrueur de (>2 kilomèlres. de dépense. lilles seraient obligées d'augteurs, amateurs habitant lo Finistère et ESl'ÈCE PORCINE menter un peu leur personnel, il n'y qui auront fait leur déclaration avant le Verrats de toutes races. — 1" prix, 10 fr., aurait pas de mal à cela : les bénéfices Yves Ollivior, précité ; 2% fr., Duigou, prêDouarnenez. — De noire correspondant KS octobre inclus. • sont si grande ! le 10 : Le Concours comprend les catégories ESPl":CE CHEVALINE Q U'UpKS baleaux sont sortis hier dimanche suivantes : i Juments suitées. — 1"' prix, 2') fr., (llia- et ont fait bonne pêche. A propos de Talma Fruits de Pressoir lony, de Kerongard. on .Sainl-Evarzoc ; 2% Aujourd'hui lundi la pèche parait être enL " SKCTIO.V. ~ L " C.\TKGonu-: I.") fi'., Ji'an Rousseau, de Kerguiver, on Fouos- core bonne. Une anecdote sur Talma, à (lui l'on Collections des dix meilleures variélés d'une iiaiil ; 10 fr., .Michelet, do Clohars. , vient d'élever un monument : commune e.\posées par des inslUuteum ou des Audierne. — 1)3 notre correspondant : 2' J'oulains et pouliches àijés de moins de A l'époque de sa çrloire, le grand traCl mate (tris. Dimanche, le temps s'élanl mis au calme, •i ans. — l " prix, 2:^ fr., Cornic, de Saintgédien habitait dans la banlieue pariL'>I .SKCTIOX. — 2' C.\RK(;oHiK Evarzec ; 2% 15 fr., Uhrislophe llélorei, pn'*- tous les bateaux sont sortis à la pêche. Ils onl sienne, à Brunoy, I l n'y avait, bien enColleclions des dix meilleures variélés d'une cito;.T, 10 fr., Coronlin Yvonnou, précité; 'i", rapporté une moyenne de dix mille par batendu, pas encore de chemin de fer. au quart, vendu de s à 1.3 coiiiinuiie e.vposées par des 'propriétaires, 10 fr., Jules Qiiin<iuis, de Kerinculf, en Goues- teau, poissons Un jour, se trouvant en retard, il fenniers ou inctai/ers. francs le mille. nac'h. accourt, avec une valise de costumes et Aujourd'hui lundi, la pêche est beaucoup 2' SF.CTIO.V. — 1" C.\TI:GoniK 3' Course au (jalop, sur la route de de perruques vers la diligence de Paris meilleure. Quinze mille en moyenne par baCollections d'au moins (luarante variélés qui stationnait sur la p'ace de Brunoy. Il exposées par des instituteurs ou des (iiuu- (juimjier d Foues/uint. — Course réservée teau, poissons :! au quarl, vendu de 2S a :i0 fr. aux chevaux tjretons. — 1'" prix, 1.") fr., Korle mille. RM'i au quart, de 10 â i:? fr. le mille, réveille le cocher : oulin, maire de Fouesnant; 2', 10 fr., Jean Chi- l'iusieurs bateaux ont péché jusqu'à 'lO et 50 tcurs. — Hé, l'ami! quand part-on ? (luol, i)récilé; 3', .") fr., Jules Hamon, de La mille. 2' SECTION. ~ 2' CAïKGoniE — Quand les dix places de l'intérieur, Colleclions d'au moins quarante vai-iélés • CONCOl'RS DE CHARRl'ES au moins, seront occupées, m'sieul ré- e.\posées par des propriétaires, fermiers ou l"' prix, L'.'i fr., Quinipiis Ills, do Gouesnac'h; pondit l'autre. métui/ers. 2% I.") fr., Yves Lahnoc, de Hénodet. Talma attend, puis, terrifié par la crainte 2' SECTIOX. — CATÉconiE Colleclions d'au moins quarante variélés de manquer la répétition, il ouvre sa PRODfITS AGRICOLES 1" i>rix, l':! fr., Pierre l'êtillon, de Gouosvalise, se coilFe d'une perruque de père e.\ posées par les sociétés, comices ou si/nnac'h ; 2% s fr., Jêi-ome Trolez, précité. noble, et, courbé sur son bâton, d une dicats. Los poires peuvent être exposées en même voix de brèchedent : CIDRE temps ipie les pommes dans celle section. — Quand partons-nous cocher? l'-'prix, 1^0 fr. ol une inédaiiio de bronze. PAR LE BANDAGE ELECTRO-MEDICAL .SKCTIO.V. — Cidres — Vous voici deux maiiitenant... il Cosciuêric, mairo do Gouosnac'h ; 2'\ 1.") fr., CATKCioniE. — Cidres en bouteilles expo(iouzion, do Clohars;:!', 10 fr., Quincpiis père, faut encore huit voyageurs ! répond ce- ses par des insliluleurs, amateurs, propriéNous ne comptons plus les merveilleuses do Gouosnac'h ; 'i", .") fr., Quincpiis Mis, lie lui-ci. taires, fermiers, métayers, provenant de la Gouosnac'h. j,'uérisons obtenues par le Bandage ElectroTalma retourne à sa valise, se fait en récolle de r.K):} et des précédentes. Médical, si lêf^er et si souple qui, savamment HEIRRE un clin d'cell une tête de jouvenceau, et Envoyer au moins \ bouleilles. approprié à chaque cas, apporte avec lui un l"-' prix, 7 fr., Mme Calvoz, de Sl-Evarzec ; les moustaches dressées, la démarche ga1'° Sofs-CATKfiOMiE. — Poirés en bouleilles. 2", (•) II'., Nêdéloc, do la Foivl ; :!••, .') fr., Mme bien être considérable et amépe la guérison lante, recommence sa question au cocher. — .Mêmes conditions (lue pour les cidres en Cai-ror, ilo La Forêt ; i", fr.. Mnu> Jean Clii sans gêne ni fatigue. bouteilles. D'innombral)les lettres de reconnaissance — Kt de trois ! pense celui-ci. tluel, do St-Evarzec. 2" CATKr;onii;. — Cidres en fûts exposés par sont venues réconqienser les docteurs M.-\R1E On devine le reste. Talma fut successiSliRVITEURS lU'RAl'X des propriétaires, fermiers, métayers, amaFrères de leur humanitaire dévouement. Prevement un portefaix, uti paysan, un fort 1' Hommes. — I " prix, 1.") fr. ol une mé- nons au hasard quelques-unes de ces guériteurs et provenant de la réculte de Ifo.'} et des de la halle, etc... Au dixième déguise- |)récé(lentes. daille, Charles Tanguy, du .Mousloir on Sl- sons si rapidement et si ;igroablemenl obtement, le cocher crut la diligence pleine. Il l-:varzoc; 2', 10 fr., .\ndrê Lo GoH', du l'orz nues : FI" .SKC.TION. — Eaux-de-VIe de Cidre fouetta son attelage. Kl Talinu arriva on Fouosiianl. , l.esquer Isidore, A Korgrenne, commune de F.aux-de-vie de cidre expo.sées par des insliexactement à sa répétition. 2' Femmes. ~ l" prix, 1.") fr.. .Mario-Louise Quéven (Morbilian), guéri en (> mois de deux luleurs. amateurs, propriétaires, fermiers, méQuef(piior, do Kornaliuoc on FsuosnanI ; 2'\ hornies iiui dataient de 1.") ans; Se non é réro. tayers. / 10 fr., .Mai'io-Joamio l,o Hris, du l'olil-l'oirior Le lits de .Mme Joseph Kolle, à Elven (Morlliivojer deux bouteilles avec indicalion de on Fouesnant. bihan), tîuéri en c. mois d'une hernie de naisla date do fabrication et la iiuanlité disponible Les trains à images sance ; pour la vente. Le llls do .M. Le Meur, facteur à Quimper, La Compagnie de l'Ouest fait circuler .V SKCno.v. — Concours d'Arbres f r u i t i e r s et f^uéri en queliiues mois d'une hernie énorme. BULLETIN DE LA PECHE sur son réseau, entre Paris et Cherliourg, Fruits à couteaux Ces magnili(iuos résultats obtenus sans faun train à images, (|ui obticnl le plus Celle section est ouverte aux propriétaires, lif^ue ol sans soulTrances n'ont pas besoin de grand succès. fermier.-!, miilayers, liorliculleurs et pépiniécoinmenlairos. Aussi n'.ichelez plus de BanLn p O c h o finvitilo ristes, habitant le Finistère. H s'agit de la mise en circulalion de \va daf,'os. avant il'êtro venu constater par vousNous lisons dans le Has iireton, de Chàteaugons pourvus d'images i)crmclianl aux G' SKCTIO.V. — Machines et Instruments même les bienfaits incomparables du Bandage voyageurs descendus sur le (juai de l e\ l'occusion du Concours aura lieu une ex- lin : l-:iectro-.Modical des docteurs .MARIE Frères, position (sans récompense cl sans classement) los, Rue de Rivoli, à Paris. trôuver immédlalement leur comparliDans notre dernier liuméro nous avons Docteur DESANDUE. • ment. Ces images, assez simples pour se d'inslrumenls, macliines et produits concer- reproduit un article publié dan s Vt'nion nant la pomologie : broyeurs, pro.ssoirs, alarn graver facilement dans la mémoire et Los personnes attoinlos de tiernies et qui bics, appareils d'essais, densimùlres, bondes Agricole, relatif à la pêche Iluviale, dans veulent f,'uérir doivent venir se faire l'appliassez voyantes pour être aper(;ucs, .sont leipiel 11 était dit notamment : cation de ce merveilleux l>andage Electrocollées sur les glaces qui encadrent les do sûreté, etc. « Le canal de Cliàleaulin, qui autrefois Médical : Les fabricants et les industriels étrangers au portières. déparlemenl peuvent prendre part a colle ex- fournissait des milliers de saumons, ne CONCARNEAU lo jeudi 13 octobre, //otel des L'idée de ces trains revient à la Compa- position. donnera plus bienlùl a-;ile qu'à des dards ]'oi/at/e//rs ; • gnie P.-L.-M., qui en III rexpérienoe ii ou autres poissons do ce genre, et cela QUIMPERLÉ le vendredi 14 octobre, Hôtel 7° .SKCTIO.V. — Essais pratiques des Conoasl'instigatiou de M. ICdouard «'rus. grâce à un règlemenl Inefllcace et à une du Lion d'Or ; s9urs et des Pressoirs QUIMPER le samedi 15 octobre, llàlel de Des essais i)rati(iuos sans classement de CDÎI- surveillance à peu près nulle ». France : cat-sage dos pommes et do pressurage des L'auteur de cette phrase est allé trop LORIENT le dimanche 16 octobre, Hôtel de nioùls auront liou lo samedi 22 octobre, à une loin. La Chasse Uretaiiue. I heure. Sans vouloir rechercher Ici les causes Ceioturea pour maladies du ventre Cha(|uo concurrent n'aura droit qu'A un réelles de la rareté du saumon dans le caAu monrjent où la chasse vient do s'oubioyeur, un pressoir ol deux hommes. 'vrlr, 11 n'est pas sans Intérêt do rappeler Les fabricants et tes industriels étrangers au nal de Nantes A Hrest, causes d'ailleurs les origines du permis de chasse. d ipartemenl pourront prendre part à ce con- sur lesipielles 11 n'est pas plus permis de • . .C'est Napoléon l"' qui, en IMIO, institua donner une expllcallon déllnltlveque sur cours. • un permis de port d'armes, llxé d'abord à Observations celles de la disparition momentanée des , trente francs, pulsj,(iuel(iuesannéesaprcs, Le4 fruits de pressoirs, les cidres ol eaux-do- sardine» sur nos côtes au cours de ces • à quinze francs. Tout cliasseur non muni vie do cidre resteront à la disposition de la dernières années, nous devons à la vérité Acailéikiie «lo ItciiiiCM de ce port d'arme était passible d'une Cnmmlssion du Concours et serviront .soit a d'apporter une reclltlcatlon au paragraphe •amende de trente à soixante francs. • Par décret du 4 octobre, M. Laronze, 1 élude, soit la dé;,'uslatlon du bantiuel ou cité plus haut. 11» le produit de ces |)crniis s'éle- seront remis â l'hospice de Quimperlé. recteur de l'.\cadémie de Besançon, est l'our tous rensoignemonts .s'adres.sor à .NL . On dit (|ue l'Admlnlslrallon du Canal ne nommé recteur de l Académie de Bennes, vait à^un millioii deux cent tnilk; francs. Crochotello, direc.lcur do la Slation agrono- prend aucune mesure répressive contre en remplacement de .M. Thamln, appelé à l.a loi du .'J mai lh>l l, d(jnt les dlsposl nili|uo a Qiilmporlé, li M. Souliére, professeur les braconniers ; il sufllra évidemment do une autre résidence. vxt - i. lions sont en vigueur, subslilui le permis d6|)aHemenlal d'agriculture à Quiinpor et ii donner cl-dessous l'énumératlon des pro"livv* 'de chasse au port d'arme et en lixa le prix M. Lo Louédec, prosidenl de la Société d'agri- cès-verbaux de contravention dressés par •.MT.à virtgl-<"lnq francs, dont dix francs altri- culture de Quimperlé. roiiHoil «lo |ir^>r<H*tiiro les agents de la navigation en IDUl pour iÉ><l,(bués.ài la commune où le permis a été convaincre du peu de valeur d'une telle Fêtes à i'oocaslon du Concours M. do Holschevaller, conseiller de prédélivré. assertion : fecture, est désigné pour remplir, en 1".»04, Samedi 22 octobre Ce prix est resté le même, mais, de|)uis Mois d'avril : Barrage complet de la ri- les fonctions do vice-président du conseil A S heures du matin. — Uéception des pro1875, 11 supporte les décimes élal)lis par vière ù:Aulne en aval de Gully-Glas ; de préfecture du Finistère. la loi du 24 août l«7l, soit trois francs qui duits et inalruments. Le charroi est intense. Les dockers appartenant au syndicat internatioi.;il se sont présentés i\ leurs cliantiers ! collectifs et la plupart ont été embauches. Leîicrvico d'ordre est toujours le morne. viennent s'ajouter aux vingt-cinq francs en question. Depuis isit, le produit des permis de chasse n'a pas cesséd'augmenter. Kn 1857. il élail de 3 millions : en 1801, ilatteign.iil •t millions ; en ISJô, Il se montait à 9 millions : en 1881, ù 11 millions. Aujourd'hui, il est d'environ lô millions, dotil 10 millions pour l'Etat, le reste pour les com munes. LA HERNIE^ GUÉRIE CHRONQ I UE RÉOO I NtiLE / Semaine météorolo^que ' OBSERVATIONS du 5 au 11 octobre 1904 recueillies à l'ohsewatoire annexé au laboratoire départemental du Finistère : INDICATIONS OU JOURS THERMOMÈTRE Maximum Minimum Moyenne Lundi Mardi Mercredi leudl Vendredi Samedi Dimanche 5 oct. 0 7 8 « 10 II 17 20 19 16 15 12 14 15 15 15 14 11 9 8 16 17.5 17 15 1.3 10.5 II INDICATIONS .JOURS Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche HAUTEUR dei pluiM «0 millimè Maximum Minimum Moyenne DU 761 760 7.55 758 763 763 BAROMÈTRE 754 7.59 755 751 747 758 762 757 760 757.5 753 752.5 760.5 762.5 0 0 0 0 0 8 0 Le directeur du Laboratoire départemental chargé des observations Météorologiques, CROCHETELLE. —0— Quimperlé. — Conseil municipal.— Le Conseil municipal de Quimperlé se réunira samedi prochain, à 3 heures, en session extraordinaire. Ordre du jour : Subvention au Concours pomologique; approbation des caliiers des charges dressés pour la mi?e en adjudication des denrées nécessaires à riiospice et au bureau de bienfaisance en lfX)5. —o— Quimperlé. — Société d'agriculture. — La Société d'agriculture de Quimperlé s'est réunie dimanche dernier, à deux heures, pour décider quelle sera sa participation au concours pomologique finistérien qui aura lieu les 22 el 23 octobre. Après l'adoption du dernier procèsverbal, M. le Président Le Louédec adresse les excuses de M. Soulière, professeur départemental, qui n'a pu se rendre à la réunion. Il donne la parole à M. Crochetelle qui donne àTassemblée de longues explications au sujet du projet de concours, el demande à la Société de vouloir bien apporter sa quote-part en espèces, le travail et le dévouement de ses membres pour assurer la réussite du concours. Aprèsfune discussion assez longue et confuse, i l est décidé que le concours aura lieu aux dates fixées, mais que l'Associalion française pomologique n'apporlant que 100 fr., la Société d'agriculture de Quimperlé prend sous sa direction etiective le concours et vote un crédit de 500 fr. On décide de créer une commission d'organisation composée de membres nommés par chacune des Sociétés qui votent des subventions, à raison de 4 membres par Société. Sont nommés par la Société d'agriculture : MM. Le Louédec, Crochetelle, Lamic, Le Noc J. M. Crochetelle remercie le bureau et la Société l'Union Commerciale et Industrielle pour les fonds qu'elle a bien voulu voter dans sa séance de samedi. Il est décidé, en outre, que le jury sera nommé par la Commission d'organisation réunie au bureau de la Société d'agriculture el que ce jury devra comprendre des membres pris dans les différents pays pomolOgiques du Finistère, pour assurer la plus grande impartialité. Les exposants auront du reste droit à nommer par scrutin un certain nombre do jurés. La Société décide de faire appel à la bonne volonté des Comices des cantons et de tous ceux qui s'intéressent à notre production pomologique pour assurer le plus d'éclat possible à notre concours. —0— Quimperlé. — L'Union Commerciale et Industrielle.— Dans sa réunion do samedi soir, l'U. G: L a volé une subvention do 150 fr. pour sa participation au Concours pomologique des et 23 octobre, et désigné MM. Auffrédou, R. Le Tallec, Roger et Laudren pour la représenter dans la Commission d'organisation. La Société a, de plus, nommé une commission do trois membres pour étudier la question de location d'un siège social. —0— Quimperlé. — Service des 'eatt.v. — A dater d'aujourd'hui mardi, jusqu'à nouvel ordre, les conduites d'eau seront fermées à partir de midi, pour cause de réparations. Avis, par conséquent, à nos concitoyens, de (aire Jeijrs provisi )ns d'eau avant celle heure. Quimperlé. — I^cho de Iw fête de Saint-Michel. — On sait que le tréso- rier du comité des fêtes de Sainl-Micbel, après avoir rendu ses comptes, dépose à la Caisse d'épargne de la ville l'excédent des receltes sur les dépenses effectuées à l'occasion de ces fêles. Cette année, le Comité a reçu de son prédécesseur la somme de 2K francs j f- Douarnenez. — De notre corresponil lègue à celui de l'année prochaine le capital de 267 francs. : soit un surcroit dant le 11 : La fêle de la Société d'éducation pode 35 francs. —G— pulaire et de patronage laïque que nous avons annoncée est remise à dimanche Quimperlé. — Dégâts. — Vendredi prochain IG octobre. dernier, un individu conduisant une Celle fête, qui sera suivie d'un bal à charrette attelée, renversait diflférenls grand orchestre, sera présidée par M. objets placés devant le magasin de M. Auffrédou, Grand'Rue. Ce dernier, qui Collignon, Préfet du Finistère, et par se trouvait dans son magasin, accourut M. l'Inspecteur d'académie. Fêle et bal auront lieu à la salle de aussitôt et interpella le conducteur. CeVenise. lui-ci se fit beaucoup prier pour donner —0— son nom, et déclara tout de même s'apCarhaix. — Dû notre correspondant: peler Le Meur, meunier à Kérentrech. Conférence. — Vendredi soir a eu M.'Auffrédou lui ayant demandé s'il lieu une conférence faite par M. Guéconsentait à lui payer les dégâts causés rard, accompagné de M. Quéméner, le à son étalage, il répondit qu'il allait repremier, secrétaire général du synmiser sa voiture, et revenir dans un insdical des chemins de fer, le deuxième, tant. appartenant au comité central de Paris. Voyant qu'il se faisait trop attendre, Tous les employés des chemins de M. Auffrédeu a porté plainte contre lui. fer de Carhaix y assistaient, à part quelques rares exceptions, motivées Quimperlé. — Arrestation. — M. le par les exigences du service. Commissaire de police a fait mettre en L'oraleur a été très applaudi et les état d'arrestation et écrouer à la mai- auditeurs convaincus de l'utilité des son d'arrêt pour vagabondage et men- syndicats ont clôluré la conférence au dicité Th>paul Yves, 58 ans, sans pro- cri de vivo le syndical. fession et sans domicile fixe. Un punch offert par le personnel a —0— été ensuite servi.. Quimperlé. — Simple police. — Dans son audience de vendredi dernier le tribunal de simple police de Quimperlé a prononcé 41 condamnations variant de l à 5 francs et se répartissant comme suit : Chiens avec colliers sans plaques, 2: abandon de voitures, 2 ; police des eau.K, 3 ; violences légères, 4 ; police du roulage, 8 ; éclairage des bicyclettes. 2 ; fermeture tardive de débits, G ; présence tardive dans les cabarets, 2 ; ivresse manifeste, 12. —0— Riec-eur-Bélon. - Vol de pommes de terre. — Dans la nuit du 4 au 5 courant, une bande de femmes du bourg deRiecfit une razzia dans un champ de pommes de terre dépendant du village de Quillouarec. La gendarmerie de Pont-Aven prévenue ouvrit une enquête, et ne tarda pas à découvrir les coupables. Ce sont : Boulic Joséphine, Madeleine Péron, Guéfer Marie-Jeanne. Pendant que ces trois femmes opéraient, Marie-Anne Péron femme Lecoq, montait la garde. —0 - PoAt-Aven. — Voici l'horaire des trains qui sera applicable à partir du 15 oetobre : •• 85 83 ALLER matin Quimperlé.... départ. Latprèl — Moelan LeGaUly Rlec-sur-Bélon. — PoQl-Aven... arrivée. s.)i r »» 12 5 0 » 11 1 01 9 24 1 14 29 1 19 43 1 1 82 matin RETOUR Pont-Aven.... départ. lliec-sur-Bélon. — Le Gullly Moëlan — Laforét — Quimperlé— arrivée 10 2-> 37 44 87 soir :i5 46 59 04 18 4:> matin •M 8(i soir o 12 5 27 10 2 5 39 10 .">y i 5 40 11 9 b 5« 7 11 20 6 10 2) 10 40 Le vendredi, un train supplémentaire partira do Pont-Aven à 2 h. et de Quimperlé à 4 h. 05. —0— Quimper. — Serment. — Le sieur Le L'.iy Lauront-Auguste, a prêté seiment à l'audience de vacations do samedi dernier en qualité de garde-particulier de la société de chasse la Diane, ayant son siège à Pont-l'Abbé. —0— Pont-l'Abbé. — Décision gracieme. — Par décret du 1" octobre courant, .M. le Président de la République a réduit de^ trois mois la peine d'une année d'emprisonnement prononcé le 22 février dernier, par le Conseil de guerre siégeant à Tours, pour vol au préjudice d'un militaire, contre Louis Le Dréau, menuisier à Pont-l'Abbé, détenu à la prison militaire du Mans. —0— Plogastel-St-Germain. — Blessure — Jeudi dernier, G octo- accidentelle. bre courant, les sieurs Yves Guiricc et Guyader Pierre, tous deux âgés do 52 ans, bûcherons, travaillant pour le compte de M'. Nicolas, marchand de bois à. Pont-L'Abbé, étaient occupés, vers onze heures et demie du malin, à scier un tronc d'arbre qui se trouvait ' sur un talus d'environ un mètre de hau• leur, lorsqu'à un moment donné et contrairement à leurs prévisions, cet arbre au lieu do tomber dans le champ, vint s'abattre sur la poitrine de Guyader qui fut fortement pressé entre le tronc et le talus. Le malheureux bûcheron s'évanouit aussitôt et on dut le transporter chez un sieur Jolivet, où on lui donna les soins que nécessitait son état, puis on s'est empressé de mander le méde' cin. Guyader, qui est marié et père de 4 enfants, est assuré à la Compagnie % Tranquille ». L'arbre qui a causé cet accident était dépouillé de ses plus fortes branches ; if mesurait environ 0 mètres do hauteur et avait l mètre 80 centimètres do circonférence à sa base. montre en or, une chaî.ne en métal, une broche en vieil argent et un jupon de laine. Elle fit cadeau de la chaîne à son amant, puis elle se rendit à Paris, afin de laisser un Toutes les Dames qui à l'automne font une libre cours à ses débordements. Le trlbunaU'a condamnée par défaut à 3 mois cure avec la Véritable | H11 tf C M P C Préparée par le petit neveu J U U V I l N b C d'emprisonnement, avec sursis. Soury, verront disparaître Perles blan— Cette même lllle Naver, s'est associée à l'AbbéRelards, Hémorragies, Névralgies, Maune nommée Salaiin Françoise, 17 ans, sans ches, ladies intérieures, Fibromes, Tumeurs, Maux profession, habitant Goarem-Vigouroun, pour d'estomac. Maladies des nerft. Quand elles dérober une coifTe brodée appartenant à une arriveront au RETOUR D'AGE, elle guéridame Rocuet, demeurant au Champ de foire, ront : Chaleurs, Vapeurs, Etoufïements, Etouret l'ont revendue au prix de 0 fr. 75, dissements, et éviteront toutes les infirmités La fille Salaûn, comme son amie a pris son qui arrivent si souvent â cet âgelcritique. LA essort pour Paris ; le tribunal les condamne à 50 fr. d'amende chacune, avec sursis. Expédition franco gare à partir de 3 fla— Le DufT Guillaume, ans, marin-pècheur, cons contre mandat de 10 fr. BD. Adresser rue Pen-ar-Stang, a pénétré vers 11 heures du commandes Laboratoire de l'Abbé Soury, soir, dans l'appartement d'un sieur Quéflélec 1-3, Place de la Cathédrale à Rouen. Notice Pierre, marin-pêcheur, même rue, en brisant et renseignements gratis. Dépôts : â Quimperlé, Pharmacie H A B R I A L ; la porte ; puis, s'étant dirigé vers le lit de Le DufT, qui était couché, il lui a administré une à Quimper, Pharmacie LADOUCE ; à Lorient. Pharmacie GABORIT, et dans les pharmacies volée de coup de poing. régionales. La femme Quéfïélec a été obligée de se réfugier chez une voisine afin d'échapper aux Une bonne Recette brutalités de Le Duff. Pour dissiper instantanément un accès Coût : 0 jours d'emprisonnement. Penhars. — Vigoureux Jean-Marie, 27 ans, d'asthme, d'oppression, d'essoufflement, des charretier à Coat-Goarem, est entré un ma- quintes de toax opiniâtre provenant de vieilles tin, vers 5 h. 1/2 dans le débit Joncour à la bronchites, il n'y a qu'à employer la Poudre Terre-Noire ; comme il était ivre, cet individu Louis Legras, le meilleur remède connu. Le s'est emparé d'une bouteille d'eau-dé-vie pour soulagement est obtenu en moins d'une mise servir lui-même. Le flls Joncour s'y étant nute et la guérison vient progressivement. opposé a reçu de l'ivrogne un violent coup de Une boîte est expédiée contre mandai de 2 fr. 10 adressé â Louis Legras, 139, B' Magenta, à cette bouteille, au-dessus de l'œil droit. Paris. •W heures de prison, avec sursis. Saint-Evarzeo. — Le Guillou Pierre, 2'i ans, —0— La bonne gestion d'une ferme bretonne, domestique de ferme â Kergolven, pour avoir même d'importance moyenne, commande Carhaix. — De noire correspondant : pendant la nuit, dérobé des ruches d'abeilles Marché. — Samedi un fort marché au préjudice d^ M. Nédéleo Yves, propriétaire l'emploi du Broyeur d'Ajoncs et du Hachea eu lieu, le temps s'y prêtait à mer- à Keringan et de M. Merrien, propriétaire, à Pallle. Par l'emploi de la machine combinée veille. Quantité de pommes ont été li- la Forêt, est condamné â 0 jours de prison, Broyeur d'Ajoncs Hache-Paille à coupe vrées, les prix varient entre 1 fr. et avec sursis. variable de T A X V E Z - L E V E R e t llls, Beuzeo-Gonq. ~ Depuis quelque temps, M. 1 l'r. 25. La barrique de cidre au début Boussard, cultivateur au village de Kerfeun- CONSTRUCTEURS RREVETÉS S. G. D. G., à à 20 fr. va prochainement être livrée à teun, s'apercevait qne ses choux disparais- l'usine de la Tourelle, Guingamp (Côtes15 et 12 fr. saient de son champ. Il exerça une surveil- du-Nord), si justement réputée par des lance sérieuse, et ces jours derniers il sur- milliers d'exemplaires livrés dans toute la —0le jeune Le Reste Etienne, 10 ans, de- Bretagne, leé cultivateurs réalisent, chaCarhaix. — De notre correspondant : prenait meurant au Lin, qui remplissait un petit sac que année, une économie supérieure à Crêpage de chignons. — Dans la de choux et de feuilles, qu'il destinîiit à ses son prix d'achat. C'est la machine indissoirée de dimanche quelques prome- lapins. pensable dans la ferme. Coiil : 10 fr. d'amende avec sursis. neurs attardés entendirent pousser des Bien exiger la Marque de Fabrique — Carduner Marie, femme Yan, ménagère cris et appeler au secours. Ils se diriCcoir aux annonces] afin d'avoir la magèrent vers les abords du théâtre d'où à St-Jacques, a maltraité Le Grand Yves, âgé chine authentique qui a remporté les plus de 13 ans, qui se disputait avec son flls. Cela paraissaient venir les cris, mais à leur lui vaut 1 jour de prison avec sursis. hautes récompenses : médailles d'or et vue deux femmes qui se trouvaient à — Le Carre, 29 ans, journalier à Lochrist, a d'argen t aux concours spéciaux de Rennes, cet endroit s'empressèrent de dispa- frappé violemment le sieur Duigou Laurent, Quimper, Vannes, etc. Grande douceur de raître. domestique à Kerhuel. qui intervenait d'une marche. Supériorité reconnue. Catalogue Ces deux femmes venaient de sefaçon toute pacifique lors d'une rixe à laquelle franco. part Le Carre. Appréciations des cultivateurs sur les livrer à.un pugilat en règle. Elles étaient prenait Le Carre ramasse 0 jours de prison aveq Broyeurs d'Ajoncs T A ^ V E Z - L E V E R t à moitié dévêtues et en jupons se crê- sursis. Kerdavid. le G avril 1900. paient le chignon à qui mieux mieux. Tréboul. — Raoul Hervé, 35 ans, marin-pêMonsieur TANVEZ-LEVER, cheur, a formé opposition à un jugement qui —0— J'ai reçu la machine que vous m'avez expél'a condamné à 2 mois d'emprisonnement pour diée le l»'' mars. Elle marche à merveille, ce Carhaix. — La foire. — La grande coups â son beau-père, âgé de 70 ans. qui fait que je vous dois beaucoup de remerfoire de l'année qui dure plusieurs jours Le tribunal réduit la peine à 1 mois. ciemenls. promet d'être belle. Déjà des barraques Vos Broyeurs ont une bonne renommee dans — Ce même Raoul est poursuivi pour bris pays et vous aurez, je l'espère, de nouse construisent sur le Champ-de-Foire. de clôture commis au 'domicile de Mlle Aberé, notre clients. débitante de tabac et pour outrages envers veaux Veuillez agréer, etc —0— le garde champêtre. SiNQUiN Louis, Carhaix. — De notre correspondant: Raoul écope 1 n\ois de prison pour les délits A Kerdavid, en Scaër (Finistère). Cheml emballé. — Le soir du marché et 2i heures d'emprisonnement pour ivresse. Plozévet. — Daden Mathieu, 'iS ans, cultiun char à bancs, attelé d'un cheval, Etude de M* PITON, avoué sans conducteur, descendait à fond de vateur à Pen-ar-Forêt, au cours d'une discusà Quimperlé, rue de Quimper, 12 a porté un coup de fourche â la tête du train la côte du Moulin-Meur. Arrivé à sion, sieur Jaouen Alain, âgé de 54 ans, cultivateur mi-côte, le cheval fit un bond de côté et au village de Belle-vue. 2 jours d'emprisonnement avec sursis. la voilure versa dans le fossé de gauD*H Y P O T H E Q U E S L E G A L E S Guilvineo. - 1" Moysan Henri, 31 ans ; 2* che. La voilure eut quelques avaries, Billien Jacques, 29 ans, tous les deux marins mais le cheval n'eut aucup mal. pécheurs se sont réciproquement donné une Suivant exploit du ministère de raclée, sous le nez des gendarmes. MORBIHAN M« TAMIC, huissier à Quimperlé, en date des 10 et 11 octobre liX)4, L o r i c i i t . — Théâtre. — Voici le ta- Cette partie de boxe leur coûte â chacun 2i heures de prison avec sursis. enregistré. bleau de là troupe ttiéàtrale pour la sal Ile de Sein. — Coatmeur Marie-Anne, A la requôte de son prochaine qui s'ouvrira le 22 octobre : femme Salaun, 33 ans, est absolument dépraM. Jean-FrançoisCONAN,propriéDirectrice : Mme Emtlieniie JOUBERT vée. talre-culUvateui-, demeurant (et do(2« année)., Elle est poursuivie aujourd'hui pour avoir micilié au lieu de Kersperch en la porté des coups à quelqu'un qui la touche de ADMINISTHAÏION commune de Riec sur-Bélon, pour près ce qui aurait puentrainer sa comparution lequel domicile est élu à QuimM.M. Raymond Duprè, administrateur, met- dans une autre enceinte. perlé, rue de Quimper, n" 12, en teur en scène de comédie ; L. Démons, régisLe tribunal la condamne à 3 mois d'empril'étude de M« PITON, avoué. seur général, metteur en scène d'opéra et d'o- sonnement. pépelte ; Filochol, 1" chef d'orclieslre ; Julien, Notification a été faite : 2" chef d'orcheslre. rèpélileur ; Mme ServaA M. le Procureur de la RépuUus, pianisle-accompafînaleur : MM. Petit, blique près le Tribunal civil de FOIRES ET MARCHÉS contrôleur en chef ; Joubault, buraliste ; Quimperlé, en son Parquet, au Palais Christian,-i"régisseur de comédie ; Bertez, de Justice, à Quimperlé ; i' régisseur d'opéra ; Meynard, souflleur hiQ u i m p e r l é . — FoiYe du 7 octobliolhécaire ; Gilberl, chef machiniste ; Mme Et à autres intéressés : bre /flOi.—Taureaux, le kllog.,0.()0; bœufs Chrétien, coiffeuse. De l'expédition d'un acte dressé de boucherie, 0 G5 ; vaches de boucherie OI'KRA, Ol'KHA-COMlQUK. OPÉRETTE au Greffe du Tribunal civil de 0.00; bœufs de travail, élevé; bouvlllons, T»Ai>u(:rioNS Quimperlé, le 23 septembre 1904, en MM. Dumontier, l" lônor loger; Bourgeois, élevé ; vaches laitières, élevé ; génisses, reglstré, constatant le dépôt fait, ce liaryloii en tous gonros ; Gibert, basse on élevé ; chevaux, 0.00 ; porcs, 0.75 ; naoujour, audit grelle, par M* PITON, tous genres ; Martin-Meunier, ténor d'opéra tons, O.HO ; veaux, 0.75 ; froment, les 100 avoué du requérant, de la copie et d'opéra oomiiiue ; Montaigne, 2" basse ; kll.21.»»; Seigle, 16.00; orge, 1.3.»»;sarrasin, collallonnée, dûment timbrée, siGai'tan, iaruetto ;L. Antonin, trial ; Dorennes, 15 00; avoine, M.50; pommes de terre, gnée et enregistrée, d'un jugement :r ténor des seconds ; Doinons, ij" basse des 5.0J ; beurre, le kll., 1.40 ; œufs, émané de l'audience des criées du secondes ; ClirisI ian. it" ténor ; Bertez, I'" cory- ladouz., 1.00; Foin, les 500 kll., 40.»»; Tribunal civil de Quimperlé, le trois phée. paille, les 500 kll., 25; son. les 100 août l'.)01, enregistré et transcrit, portant adjudication au profit de .Mmes Mond(i;y, chanteuse légère ; de Boer, kil., 13.00; farine 1" quai., ."Wà.S:?; 2* M. Jean-François Conan, requérant, !'• dugazon ; Démons, -i" dugazon ; Gai'tan, quai.,. 27.»». pour le prix principal de dix-neuf :{" dugazon ; Delaistre, Dosclauzas ; Lérymille huit cents francs, frais et Moraule, Desclauzas des premièreJi ; Mécharges outre, d'mio A I E T A I K I E ryam. 1" coryphée ; Bergyl, i" coryphée. CHEMIN DE FEU D'ORLÉANS située au lieu de Kersperch, en la Une brochure Intitulée Le Cantal vient d'ê' f)I>l':UETTE commune de Riec sur-Bélon, afTertre mise en vente dans toutes les bibliothèques mée à M. François RIcouard et M.M. Bourgeois, baryton; Martin-Meunier, comprenant : l"' ténor: Gaétan, laruette, grand l''' comiciue; dos gares du réseau d'Orléans au prix de L. Antonin, trial, jeune 1°' comliiue ; Démons, 0 fr. 25 l" Une Maison d'habitation cons truite en pierres et couverte en comi(iU(! maniué, i)asse bouffe ; Ciiristian, ardoises ; 2" une écurie de même a» ténor ; lieriez, 2" trial ; Binet, petits rôles. Si l'on savait construction au midi de la maison ; Mmes do Bcer, l"''clianlouse d'opérette; Dé.3" une crèche couverte en paille; mons, T chanteuse d'opéreltc ; Gaétan, H" t i i i n l l o H s o n t l e s m c r v c i l l o n s o s p r o p r i i ' W s d u sipop Lacou4" une soue à porc couverte en cliaiileuse d'oponttte ; Delaistre, l " duègne ; t u r e , 8 i l ' o n s a v f t i t l o n o i n l i r c d o n i I r n c i i l o i i H e » g u i î r l s o n g , pallie; 5" un hangar couvert en l.éry Méranic, T duègne ; Diipré, .Méryam, (ipOi (*t!8 e l i m i u o u n n r t o p a r c o d é l i c l o u . x r o m f c d o , l o n o n i h r o l i i c a l c i i l i i b l o d o l)él)iS8 i i r r n r . l i t i H i l l u m o r t t f i A c o '>.8on i n i o r pallie ; (>" une aire à battre avec Bergyl et Blnot, petits rôles. v c n l l o i i . i m l l o i n f t r o n o v o u d r n i l n o p a » o n a v o i r fl v a d i H p o courtit à pallie; un cellier en appenDUA.ME, r:O.MÉDIE, VAUDEVILLE silion. I.n plus (ililmcnliiirc priidcncn l'ordonno, car cliiicun tis derrière la maison, lo tout au MM. Jouannot, grand T'nMe en tous genres ; s a i t ( | u c l o sirop Lacouture, o n t l o p n ^ H o r v n t i r l o p l u H cadastre section F, n" i)7() pour une H. Dupré, jeune rôle, l" rôle jeune ; Mon- B ^ r d o t o u t e s l e s t n a l a d i n s d o l ' o n r i i n o o : f o l i ( i u H . i , t r n n c h t S i ' H contenance da 7 ares 50 centiares ; (liirrlii^CH, voiniHHomontH, convulxion», InHomnion. toux, taigne, grand rôle ; Gaétan, grand l " co- Ole;. 7" un courtll planté de pommiers, I l "Ht victorioiiHoniciit omployii pour facllitor l a d e n t i mique ; L. Antonin, jeune comhiue ; Dénions, t i o n o t i W i t o r l o 8 t r o u b l e s g r a v o s c p i ' o l l o o c c a H i o i i n o , I-'1Bdit Tcrien leur' au cadastre n''674, père noble, financier ; Christian, rôle de com- c o n . I Ir, 7.'), section F, contenant 17 ares GO ares, position ; Derennes, jeune l", jeune 1" rôle ; ayant ses édlliccs au cerne fors du IVpAts : l'harmados nKAUKivÉUR, & Quimperlé; MoNBertez, 2' comique ; Blnet, utilité. levant sur terre A Conan ; 8" Un TELUBU, h Concarnoau ; CI.OUAUD, h Quimper ; ohantp de terre labourable dit Ta Mmes. Dorlgny, grand l " rôle, grande co- LVZKNNKC, B Chhtoaulin ;(ioi]uloi;, !T Morlnix. chen ('réi,s lst auerc[ Pen liorzou, quette ; Darvlx, jeune r-- rôle, r« coquette ; au cadastre n" ()7H, lïïl) portion et Démons, Ingénlté, jeune 1" ; Gaétan, 2* In()S0 porlion, section F, contenant génuité des premières ; Delaistre, I " duègne, SH arcs .7.) centiares, ayant ses édlmère noble ; Léry'-Méraute. 2° duègne ; Dupré, llces au cerne fors au nord bout du Nous rappelons que pour le concours 20 soubrette ; Méryam,utilité;Bergyl, utilité ; couctiant sur terre A Pérennou et lOO'ï toutes les vignettes devront ôtro Blnet, utilité. riîst vers le centre sur le courtll adressées pour te : i l «léc«iiil»re p r o II" (>74 ; W" un champ de terre lac l i n i n , passé celto date elles seront porbourable planté de pommiers "dit tées en compte pour lo concours suivant Tribunal eorrectionnel de Onlmper Parc c'houhiri au cadastre n® ('»87, Audience du S octobre 1904 La liste des lauréats sera en voyôe<lnn« section F, contenant 40 ares 20 cen Quimper. — Naver Jeanne, 10ans, sans protoiitoH loM é p i c c r i c M ainsi qu'à toutiares, ayant sca édifices au cerne tes les personnes qui voudront bien en fe.sslon, demeurant au Champ de foire, chez fors du midi sur terre A Pérennou ; son père, étant employée à l'hôtel Cosvas, ave- faire la demande à M . A . L B I I O U X , ù. lœun champ de terre labourable, nue de la gare, en a protlté pour dérober une O r c h l c * (Nord). CURE D'AUTOMNE JOUVENCE VIGNETTES" M O K  LEROUX planté de pommiers dit Parc-Féo, au cadastre n" 692 section F, contenant 31 ares 50 centiares ayant ses édifices 'au cerne fors vers le nord sur aire à battre à Conan; 11® un* prairie contenant 48 ares prise dans le lit de la rivière de Bélon au bout levant de l'anse de Kerstinec au cadastre n" 1041/.569, section F, ayant édifice au couchant sur prairie de Kerstinec ; 12" un tailil* dit Stanc au cadastre n" 667, section F, contenant 39 ares 40 centiares, ayant ses édifices au cerne fors du midi sur l'article suivant ; 13° un champ de terre labourable planté de pommiers dit Stanc, au cadastre n" 668, section F, contenant 87 ares 10 centiares, ayant ses édifices au cerne fors du midi sur terre à Pérennou; 14° un oourtii dit LiorsStang au cadastre n° 669, section F, contenant 4 ares 10 centiares, cerné par haie et fossé sauf au levant bout du raidi et au midi sur bâtiments; 15° un champ de térre labourable planté de pommiers dit Coatac, au cadastre n° 661, section F, contenant 9 ares 70 centiares, ayant édifice au nord sur chemin ; IC)' deux champs s'entrejoignant, autrefois sous lande, actuellement sous terre labourable sauf une bande d'environ 20 mètres au nord, dit Beg a,r-mare, au cadastre n" 6.56, section F, contenant ensemble I hectare 44 ares 10 centiares, y compris le soi sous les chemins de servitudes à l'est et au midi, ayant édifices au levant et au midi sur lesdits chemins; 17° un pré dit Parc-hian, au cadastre n° 580, section F, contenant 8 ares 40 centiares ayant ses édifices au cerne fors du couchant sur parcelle à Conan; 18° une parcelle sous terre laboura* ble dite Parc ty guéric, au cadastre n° 652, section F, contenant 75 ares 70 centiares, ayant édifice au nord et mur au midi ; 19° un champ autrefois sous lande actuellement défriché sauf une petite partie au nord du n* 702, dit Rouz-bras leinIcin, au' cadastre n®® 700 portion, 701 porlion et 702 portion, section F, contenant ensemble environ 1 hectare .50 ares ayant édifices à l'ouest et au midi sur la route de Moclan à Riec ; 19° bis une papoalia sous lande faisant partie des trois numéros cadastraux ci-dessus, aujourd'hui comprise entre la rivière de Bélon et la route de Moëlan à Rlec; 20" droit à la fontaine, au douët et au placître ?is au nord de la parcelle 662 du cadastre, section F, ainsi qu'aux autres communs et vagues du village, ladite métairie vendue par suite de licltation à la requête de Mme Josèphe-Françoise Scaviner, sans profession, épouse assistée et autorisée de M. PierreLouis Piton, avoué, demeurant eof semble à Quimperlé, rue de Quioi' per, n° 12, contre M. Pierre Scaviner, commerçant, demeurant au bourg de la commune de Moëlan ; M. Joseph Scaviner, commerçant demeurant au bourg de la commune de Moëlan ; Mme Philomène Scavitier, épouse assistée et autorisée de M. Julien Bourhis, douanier, demea-> rant ensemble à l'Ile de Groix (Morbihan). Avec déclaration à Monsieur le Procureur de la République et aux autres intéressés que ladite notification leur était fai e en conformité de l'article 2194 du Code civil, pour qu'ils aient à prendre dans le délai de deux mois à dater de la notification, telles inscriptions d'hypothèques légales qu'ils jugeraient convenable, et que, faute )ar eux de le faire dans ledit délai, adite métairie adjugée à M. Conan, requérant, serait et demeurerait en ses mains purgée, affranchie et libérée de toutes inscriptions ou charges de cette nature pouvant la grever. Et déclaration en outre à M. le Procureur de la République que les anciéns propriétaires de ladite métairie de Kersperch étaient : 1° dame Marie-Françoise Bernard, veuve de Joseph Scaviner, de son vivant, demeurant au bourgf de la communedeMoëlan :2°Marie-Louise Bernard, sœur de là précédente décédée. en état de minorité ;3« LouisRené Bernard, époux de Françoise Le Delllou ; 4° dite dame Françoise Le Delllou, épouse en second mariage de Jean-Marie Nicolas: 5° Pierre Bernard, 6° Marie-Madeleine Névez, son épouse; tous ayant demeuré audit lieu de Kersperch, en la commune de Rlec-sur-Bélon et en ce qui concerne : 1° la parcelle n*» 1041/509, Laurent Fraval et JeanneLouise Garer, son épouse, cultivateurs, demeurant à Kerstinec en la commune de RIec-sur-Bélon, et l'adminlstration des domaines; ^ la parcelle n" r»79, Yves Pérennou, cultivaleur, demeurant à KeraMrch, en la commune de Rlec-sur-Bélon; 3" le hangar et l'aire à battre n° 670, Jacques Kerlan, cultivateur, demeurant à Kerspercli,, en la commune de Riec-sur-Bclon. Et que tous ceux du chef desquels U pouri'ait être pris des inscriptions d'hypothèques légales sur ledit immeuble n'étant pas' connus du requérant., il ferait la présente publication con/ormément à l'avis du Conseil d'Etat du î^Juin 1807. Extrait par l'avoué soussigné. Quimperlé le 8 octobre 1904. P. IPITON, On d e m a n d e C Î ^ F » . icrc,in GARDE PARTICULIBR, p a r l a n t breton, très honnête, ayant d'excellentes références, et se connaissant en agriculture. S'adresser au bureau du journal. A Vendre ^ai»®* M O neuve,dans port de pèche, convient pour maison de commerce ou d'agrément, avec Jardin et vue splendide sur l'Océan. 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IIIM'AII.LR COUPK-HACINICS — CIIAÏUUIICS imoYicLiis n'A.i0Ncs Le Catalogue général VUE INTERIEUIIE DE L'APPAREIL illustré S\î:UA ADRESSÉ VILLE DE PARIS : EXPOSITION DE 1900 Membre du Jury — Hors Concours ON DEMANDE DES REPHÉSENTA NTS de Cadenet, liuissior à Qulmperlé aux personnes qui demœnde^ii de s'adresser au bureau du journal, que lorsqu'elles auront joint a leurs lettres deux timbres de 15 centimes pour frais de correspondance. r: ' ' " ^ i i i i i l i i g f i g franco sur demande Elude de DEMANDE D'EMPLOI Fournisseurs^ des Compagnies des chemins de fer du Nord, de Pans â Lyon et â la Méditerranée et d'autres grandes Compagnies, ainsi que d'un grand nombre de Sous cette rubrique nous pUr communes. blions GRATUITEMENT. toutes NOMBREUSES RÉFÉRENCES les demandes qui nom sont Fonctionnant à plus de 100 mètres adressées par des personnes à ENVOI FRANCO D U C A T A L O G U E la recherche d'un petit emploi Ainsi que ilu duplicata du « Journal 0/fki«l » (concernant la loi sur les eaux potables votée et pro- quelconque. mult/uée le -10 Février i'JOU et mise en vigueur te NOTA. — Il ne sera répondu i'J Féi-rier i'J03. 121 DIPLOMES D'HONNEUR & M É D A I L L E S A MOUVEMENT UNE PETITE PROPRIÉTÉ donnant sur le chemin de fer, prés qui sert â tirer l'eau â toutes profondeurs du bourg de Moëlan, de cinq jouret empêche tous les accideilXs. Ne o r a i n t naux environ de terre, avec maison n u l l e m e n t la gelée p o u r la pose ni p o u r le d'habitation, écurie et hangar. f o n c t i o n n e m e n t . Système breveté, hors S'adresser pour visiter ou traiter concours dans les Expositions, se plaçant s a n s f r a i s et sans réparations sur tous les à M. Louis QUENTëL, à Moëlan. l'uits, communal, mitoyen, ordinaire, ancien et nou veau et à n'importe quel diamètre Facilités de paiement. l'rix 150 F r . payables après satisfaction A Q U I M P E R L É (Finistère) 2 AVENDRE ou A LOUER .immédiatement ou pour le29septembre 1905 iciiuc uniiiic ^^ bonne insJ t u n c nummc iruction primaire, demande place comme garçon de cour^ ses et pour faire écritures. S'adresser â Hervet, chez ses parents, à Bannalec. A VENDUE Xris de porc, à let h 2chevaux, l , « O O f r . 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I^RESSOIBS 11 sera vendu nolammenl : 150 (bilPt.Peciii^ écuelles de différentes couleurs, P rûndée«>,lÎ56 ^ ^ARAREi verres, bols, table A niaimer, banc, bouteilles vides, armoire, Iniilet sculpté, confies, draps, servielles etc, etc. et quanlllé d'autres objets. > E T FtliS ^ ± Cette vente aura lieu au complaiit. au plusoirranl et dernier, enchérisConslruclcurs B'^S.O.D.G. (^péciâlitÇj seur, 6 U/o en sus. BRO/âURS a tyOHcS BAWQa^ ^^UiMGnmPceotes-du-HoPd) ^ Osif4e OB (aT^*^"*" ** ^ Uhiiissier chargé de la voitt', /yjAHÈGas J« <lc «:a«l«.>uct. Breveté^, é.G D.O BrelPetés.S.O.D.O. TANVEZ-LEVER> icliuc unuMC connaissant UtUNC n u n M t le breton el le français, demande place quelconque dans maison boùrgeoise, irait volontiers à l'étranger avec ses maitres. 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' Est, 500 fr Paris-Lyon-Méditer., 500 f. 1.375 DES DÉPURATIFS TONIQUES ET FORTIFIANTS i.l60 Midi, 500 fr l 765 Nord, 400 Quelle est la mère de famille qui n'a pas eu à s'alarmer de voir son enfant paie et sans appétit ; quelle nière n'a pas tremblé de voir surgir 1 475Orléans, 500 fr tout a coup de grosses glandes au cou de son enfant ; quelle femme, en embrassant son chérubin rose, ne se dit : Pourvu que je l'élève facile889 Ouest, 500 fr meni et qu'il ne devienne ni bossu ni loiteux? 17: Transatlantique Tous les cœurs de mères ont frémi en songeanl aux maux divers et terribles qui guettent leurs enfants. Qu'el es soient sans crainte toutes Messageries maritimes Ï8i ces mères, un remède énergique et puissant s'ôtl're à elles pour les rassurer. 4.425 Canal de Suez, 500 fr Il ne faut pas perdre de vue la pensée d'un grand philosophe, qui a dit vrai : « Il n'y a pas de maladies, il n'y a que des malades». — PréObligations voir, c'est guérir. — maladie n'est qu'une déchéance de l'organisme; à un moment donné nous avons tous un point faible, un manque de Communales 2.607.1879,500f. résistance, une porte ouverte par laquelle pénètre le mal. Foncières, 3 V. l«79, 500 fr. 51^ » Communales 3 •/. 1880,500 f. 501 « Foncières 3 V. 1883, 500 fr, 443 50 2 60 ./• 1885, 500 fr. 4T3 50 "SfClommun., 3 ./• 1891. 400 fr.. 401 50 SI — 2t)0'/.18§J»,5Û0fr. «66 25 ' U l i n i i i i i c i i i c revifie le sang, le régénère el le purifie. Est 37 ibô 50 I / U l i i i l n u c l n o MOHEUL est le préservatif des méningites, la terreur des parents; le préservatif et le guérisseur des scrofules, des — 3 7'nouvelles 454 > écrouelles, des glandes au cou, du rachitisme, des bronchites chroniques, de la tuberculose, de tous les vices du sang (nos inoculations a divers P.-L.-M., fusion ancienne. 453 50 animaux en sont la preuve). Les jeunes filles chloroliques, qui ne sont pas encore femmes à 10 ans, verront leur état se tranformer rapidement — — nouvelle.. 4:0 25 en peu de temps. 4i9 Midi Les polypes et tumeurs adénoïdes cèdent devant l'iode de l ' U l i i i l n i i c i n c . Nord 46i 75 Orléans 45; > Bien des médi laments ont été pronés comme dépuratif Ionique, et le public se trouve, par suite, très embarrassé dans le choix du remède. 451 50 3 7. 1884 Dans ce cas, qu'il s'adresse au pharmacien qui lui ollre les plus hautes garanties scientifiques; pas un s e u l p r é p a r a t e u r de celle spécialité n offre 449. Ouest 3 7 en France, les mêmes litres que M. MOKIiUL qui, après avoir obtenu tous les pi'cmlers prix de l'école de médecine el de pharmacie, s est vu — 3 7. nouvelles 446 r». décerner une récompense de l'Académie de Médecine, la plus haule sanction scientifique Messageries maritimes 4 ./*.... L ' I J I i i i i i i i i c i n c se trouve dans toutes les pharmacies, chez les droguistes et commissionnaires. Transatlantique 3 7 342 * C'est, en outre, - ce qui n'est pas un mince avantage — le moins cher de tous les remèdes spéciaux. Panama 5 7., tout payé 74 50 Le litre, 6 francs; le 1/2 litre. 3 fr. 50 ; tefhicon, 2 fr. 52. — 3 0/ — 49 75 E.xiser la marque MOREUL et méfiez vous des contrefacteurs peu scrupuleux qui tentent de SJbstiluer leurs produits à P U I m l n u c I n e . — Il n'y a rien b8 . 613 • calalcj. ue â l ' U l m I n u o l n e MOREUL. Surtout mcllez vous du sirop iodolanique qui est souvent oiï eii ù la place, c^st une tromperieaussi grossière qu indeii- Suez 5 7 — 3 7. (1" série) 480 5U cate. (^série) 473 » VENTE EN GROS. — MM. Monol el Berlholln, Paris. - Thibault cl Olive, Nantes. — DETAIL. — M. Lazennec, Chàteaulin. — M. Beaufrère, Quimperlé. — M. Kereveur, Scaér. ...oO»,, 01 »'e.i9w* Xfi ROI ^ •» / • s 181] FeuillGlon do l'Union Agricole N O É M I LEGONNIDEC . Par Marc A N F O S S I , . f r / D E U X I È M E PARTIE ... . -s.J^ÙTTE OUVERTE CHAPITRE I I I Gommant et pourquoi Copmerais et Le Goff s'italant trouvés an retard de huit Jour* pour randra visiteà M. Pro&par Lagonnidao, l'avocat —) Suite ( - — Carotte de tabac ! !a police!... ce n'était.pas drôle," poursuivit Cormerai.^, justemenl à cause de celle pauvre Mme Félix qu'on allait accabler de questions el d'iolerrogalions, à seule lia de ne rien lui '"^^-çlOfOncr, pas vrai, sinon la prolongation de . Von martyre. Ma foi. Le Go(T et moi, nous De faisons ni une ni deux. Bloquant le sale requin jusqu'au trou par lequel il était entré, nous le poussons vigoureusement par les épaules, comme une masse de tharogoe qu'il était, et nous le renvoyons comme une balle et coton dans son g'ilelas, où, rapidement, nous le suivons. L'instant était critique, je vous le promets... Où entendait, dans l'escalier, les voix des hommes de la police ; et biec tôl Tune d'elles, dominant les autres, cria : — Au nom de la loi, ouvrez... i Ah I nom d'une caronade de six !.,. Ces cinq mots-là, voyez-vous^ monsieur l'avocat, ça a le privilège de me donner la chair de poule... D'abord, parce que. Le GjIT et moi, nous sommes bretons, françiis et citoyens respectant considérablement la justice... ce qui est encore, à mon avis^ la meilleure question sociale ; ensuite, par la raison que nous la craignons autant que nous la vénérons, celle même justice. Nous aimons mieux nos coudées Iranches. — Nous ressemblons, dit Le GolT, au monsieur qui disait : si l'on m'accusait d'dvoir volé les tours de la cathédrale Saint-Pierre, je ferais ma valise, et je partirais... — Si bien, continua Cormcrais, que, pendant que Le GolT rebouchait avec la QUIMI'KULI';. — linpriinorie spéciale de Certifié par l'Impriipeur-Gérant soussigné, pUrche arrachée par le voleur, l'ouverture pratiquée dans le gilandage, ce fut avec une certaine appréhension, — bien justifiée comme vous allez le reconnaître, — que je me dirigeai vers la porte d'entrée du palier, derrière laquelle filtrait la lueur d'uQ torche que tenaient les policiers et (^ui guidait ma vue. C'est ici que l'alTaire se complique au point qu'il me faudrait une demi journée pour vous la narrer dans tous ses détails. Premièrement, l'individu avait pris la fuite par les toits,en emportant le sac aux pièces d'or, Secondenneof, les policiers, s'emballant tout de suite et prenant sans hésiter la plus mauvaise et la plus fausse des pistes, nous appréhendèrent au corps, en nous accusant de tapage nocturne, de violation de domicile, que sais-je encore. (Ce dernier chef d'accusation provenait de ce que l'on avait tout de suite reconnu que nous n'étions pas chez nous, mais bien chez un certain Claude Gaudin, ainsi qu'il était résilié de perquisitions faites et de lettres trouvées)... Bref, nous voilà tous les deux chez le commissaire de police^ nous embrouillant, un peu à dessein, pour ne pas compromettre la jeune femme de notre lieutenant, déjà assez malheureuse, sans que la jus- l'Union Agricole et Maritime , tice ait à s'en mêler. Nous passons la nuit au poste... Oû envoie télégramme sur télégramme à l'amirauté, à Brest... Et par ordre de la Marine, nous sommes condamnés à six jours de clou, qu'il a fallu purger sur le champ, pendant que notre voleur, qui pareil aux chats s'était tiré desflûtessur les gouttières, faisait bombance, sans aucun doule, avec les jaunels du lieutenant défunt... Voilà pourquoi, Monsieur l'avocat, nous sommes venus ici huit jours après celui que Mme Félix nous avait tlxé... Ça n'a pas été précisément agréable pour nous... Aussi, quand je retrouverai le vilain individu qui nous a mis dans le lac, gare là-dessous... je ne vous dis que Cormerais (laissait à peine de prononcer ces derniers mots, lorsqu'un vacarme épouvantable retentit dans la direction du jirdin réservé de l'hôtel... Des cris... Une voix de jeune femme dominant le lumuUe... Au secours! A moi!... El dans ce hourvari sinistre, un écroulement de mur escaladé, un fracas de vitres brisées. . Et, donnant la note péoullième de ce très sauvage concert, les cris se maintenant... A moi ! Au secours I oh 1 Mon Dieu !. . Mon Dieu !... (Louis BEAUFRERE) Vu pour la légalisation de la signature ci-conlre . . . . . . . . . En une minute, le cabinet de travail de l'avocat se trouva vide... Prosper Legonnidec, suivi des deax malins de VArel/uise, venait en effet, de descendre à la hâte, tons trois se dingeaot vers le jardin pour voir et savoir ce dont il s'agissait... , CHAPITRE I V Folla é r o t i q u a Les trois hommes venaient à peioe de quitter la place qu'ils occupaient, respectivement, dans le vaste cabinet de travail du maître de la maison, lorsque la porte battante doublée de moleskine, doQoant communication aux clients et'aux personnes qu'on introduisait de l'antichambre, s'ouvrit tout à coup... Et, pareil à une ombre, i on spectre macabre et fantomatique, une silhoaette apparut dans l'entrebaillemeot de cette porte .. Silhouette horrible et macabre... C'était l'image exacte d'un gnôme, d'un fantoche incohérent et ailreux, repoussant par sa laideur et attirant, énigmatique, si l'on eût considéré les flammes étODoamment magnétiques et profondes qui s'é« chippaient de ses yeux hagards. Ce monstre, tenant à la fois du cauchemar et de la réalité, c'était Bob Smith. (A suivre) Le Gérant: G. BERTHOLOM. 2 1 ' A n n é e — N " 1 1 8 L E NUMÉRO : C i X Q Vendràdi G E I V T I M E S 1 4 Octobre 1 9 0 4 \ • MT •mA.miTtwm I 1 Organe Républicain de la R é g i o n Paraissant les MERCREDI, Annoiiott «t Réclames Annonces judiciaires (la ligne).. 20 c. Annonces volontaires — .. 2B c. Réclames — .. BO c. Les annonces sont reçues au bureau du journal et à Paris dans toutes les Agences. On traite à forfait pour les annonces répétées plusieurs fois. VENDREDI et DIMANCHE Directeur : Auguste TERRIER Rédaction, A - d m i n i s t r a t i o n & -A-imonoes à Q U I M P E R L É , (ilaoa H « r v o , n° 9 bis En réalité, on se demande ce que notre mainmise sur la Tunisie qui peuvent être ces droits qu'elle invo- a poussé l'Italie vers la triple alque. Dans tout le Maroc elle est liance. On pouvait redouter que le cordialement détestée parce qu'elle Maroc jouât le même rôle dans nos représente aux yeux des Musulmans relations avec l'Espagne, et on ne • -^Les Chambres reprenant séance le fanatisme antiislamique. Il est peut dénier au ministre actuel des ' la semaine prochaine, on nous per- vrai que les p]spagnols résidant au affaires étrangères l'habileté de la mettra,de profiter de ces derniers Maroc sont assez nombreux, mais combinaison qu'il a fait prévaloir, huit- jôiirs de calme intérieur rela- ils y représentent une population de encore bien qu'elle soit nuisiblé à tif pour examiner une fois encore classe inférieure, un prolétariat à notre action^ exclusive au Maroc. Encore ne faudrait-il pas en conune de ces questions de politique peine supérieur au milieu indigène. clure que la situation générale de Néanmoins, les Espagnols ne diextérieure que l'état tfoublé du moii'de depuis l'explosion de la minuèrent rien de leurs prétentions. l'Allemagne soit bien atteinte par .. guerre russo-japonaise rend si pas- Et leur jeu fut bien simple : faire cette entente franco-espagnole. La croire à la LYance que si ses reven- force de Guillaume II' à l'heure ac. sioDDaDtes. Le ministre des affaires élran- dications étaient écartées, ils se tuelle, c'est son rapprochement avec gèi*es a signé vendredi un traité fort jetteraient dans les bras de l'Alle- la Russie ; son rôle ne peut que Important au point de vue de nos magne, adhéreraient à la Triple- grandir au fur et à mesure que norelations avec l'Espagne. Bien que Alliance, en sorte que nous aurions tre alliée s'engage plus avant dans consacré à la question du Maroc, il à nous garder sur les Pyrénées la guerre de Mandchourie. Il tente inti&resse en réalité toute notre poli- comme sur les Vosges, comme sur en même temps d'améliorer ses re;tiqii^ eqvers l'Espagne. 11 ne faut pas les Alpes. Le ministre actuel des lations avec le Vatican : il se monse dissimuler que nos voisins d'ou- affaires étrangères ne demeura tre prêt à recueillir les privilèges tre-Pyrénées sont rien moins que pas insensible à cette possibilité et que nous allons si malheureusefraDcophiles. Malgré les services il se montrait d'autant plus disposé ment abandonner ; i l essaie même quë' la* France lui a rendus, ser- à l'écarter qu'il a toujours tendu à de détendre les rapports entre le ' viéëà ^nftnciers par le placement en faire autour de la France l'union Saint-Siège et le roi d'Italie. Il ne ' ménage aucun effort pour France de volumineux paquets des nations latines. Cependant, une au des bases de notre politique profiter du désarroi général de la d'Extérieure espagnole et services politiques par la médiation qui a Maroc étant le respect de l'intégrité diplomatie européenne : en politimis honorablement fin à la guerre du territoire marocain, i l ne pou- que extérieure aussi il y a un art de hispano-américaine de 1898, J['opij„ vait procéder à un partage éventuel pêcher en trouble. nidn publique dans la péninsule n'é-" de ce territoire. Le traité qui vient JACQUES R U D E . tait guère favorable à un rappro- d'être signé avise à cette difficulté. chement avec la France. C'est vers L'Espagne reconnaît la situation rAljemàgne qui tendent ses sympa- prépondérante de la France au thies. Maroc et adhère au traité francoanglais du S avril. Ceci est capital Le parti gallophobe avait trouvé En Mnmlclioiiric un excellent terrain de culture pour pour nous, car c'est notre liberté La B a t a i l l e de Yantaï ses haines : la question marocaine. d'action assurée sans entrave. Mais Le correspondanl du Roitss à Moukden Si l'Espagne n'a plus une grande il a fallu payer cet avantage. télégraphie qu'un violent combat s'est force militaire et financière, du D'après ce qui a été publié, on re- poursuivi pendant la journée de lundi à moins ses ambitions sont restées connaîtrait à l'Espagne une région mardi, au nord de Yantaï. Dimanche, le? très hautes. Ses hommes politiques, d'inlluence économique, c'est-à-dire avant postes russes se sont perlés jusqu'à • ses écrivains parlent sans cesse des oii elle aurait seule le droit d'éta- 4 versles de Yanlai. Lundi les Japonais ont fait avancer traditions glorieuses et des « di'oits blir des travaux publics, de consleurs réserves avec do rarlillcrie. La cahistoriques » de l'ancien empire de truire des routes, des chemins de nonnade a duré toute la journée et la Charles-Quint. Ils se sont peu à peu fer, et ce droit, elle ne l'aurait que nuit. , ' convaincus que leur pays avait un dans quinze ans. 11 ne faut pas se Les Japonais ont non seulement conrôle à, jouer et des droits à exercer laisser abuser par les mots : c'est servé leurs positions, mais ont pris l'oirenet onl très violemmenl canonné les sur la partie de l'Afrique oii leurs bien la mainmise future de l'J^^s- sive positions russes. aïeux ont rejeté les anciens Maures pagne sur le nord du Maroc. Dans la soirée, les Russes se sont repliés conquérants de Grenade et de CorCe serait une consolation de pen- audelA de la rivière Shlli, aftluent du ..• doue. Et quand en ces dernières ser que cet accord a été une victoire Houn-IIo. Mais ils onl de nouveau franchi années la France, maîtresse de diplomatique sur l'Allemagne, et la rivière mardi. moment de l'envol du télégramme, l'Algérie-Tunisie, a précisé ses vues qu'il aura pour effet d'écarter l'I-^s- le Au comljal se poursuivait avec la même viet ses intérêts-sur le Maroc, l'Es- pagne du sillage où (luillaume 11 gueur i\ 8 versles au nord de Yantaï. pagne a, elle aussi, élevé la voix. cherchait à l'entraîner. Jadis c'est Le résultat esl encore Incerlain. Q U I M P E R L É L E 13 OCTOBRE 1904 FRllICE ^ESPAGNE la linerri; SQsso-JajioMlsi! (GOJ Feuilleton de l ' U n i o n je vais me mettre en campagne, et je vous ramène l'animal qui vous est nécessaire. Il s'en alla auprès des boucaniers occupés à la manœuvre, leur demandant s'i's par Auguste F A U R E n'avaient pas un chien à lui vendre. Aucun d'eux ne possédait ce quadrupède... Comme i l revenait rapporter à (îonzaio celle réponse négative, i l aperçut, grimQUATRIÈME PARTIE pant et courant le long des cordages, un petit ouistiti à pelage laineux, à longue queue enroulante, aux oreilles agrémenI«a Châtelaine tées de houppes de poil fia. C'était un de Saint-Jean-de-Luz singe du R'résil, et qui paraissait malade, XI car il toussait, ni plus ni moins qu'un phtisique, ce qui donnait à sa physionomie, Où OonzaloMartInez, donne, iSIgitmond un caractère à la fois comique et doulouune leçon de Toxloologle reux. -Suite— Ma foi ! grommela S gi^mond, votci une petite hôte qui ne perdra pas grand'— E t puii,TOUf Mivez ce que je vous ai dit : je fait votre forluDe, très cher! j'en rhose à servir aux expériencrs de Gonzilo Martinez. fait le serment ! Il donna une pistole au propriétaire du - - Je ferai mon possible pour vous fioge, prit l'animal et revint auprès de conteûter, seigoeur écuyer, et, tenez, je •al» expérimenter, devant vous, une pou- l'aventurier. — Je n'ai pas trouvé de chien, dit dre'de ma composition ; seulement, pour Sigismond à Gonzalo ; en revanche, voici cela^ i l me faudrait un chien, 'j! — Qa'à cela ne tienne, dit Sigismond, un singe qui me parait plutôt débile. On pourrait peul-ôtre expérimenter sur lui la . VV I iVdpit bien y avoir un chien à bord de puissance de votre poison. ' Vïnflexible, AliendeE-moi une seconde, Agricole Mouienr de SeptiontaiDes du N o r d - O u e s t — Parfaitement, répondit Gonzalo ; voulez-vous tenir une minute cet intéressant quadrumane, le temps que je lui fasse respirer ceci... Et, tirant de sa poche une boite de forme oblongue, Gonzalo l'ouvrit et la (It passer sous le n(z du singe... Elle contenait une poudre d'une nuance grise et terreuse, dont l'ouistiti renilh l'odeur, une seconde ù peine. Sigismond posa le singe sur le plancher du biïliment... Soudain, l'animal chancela sur ses patte?, poussa un cri guttural, se tordit dans une convulsion suprême, el expira... Gonzalo el Sigismond se regardèrent... Au bout de quelques instants, l'écuyer rompit le silence, et avec ce fond d'ironie qui ne le quittait jamais : — Vous auriez rendu des points à Locuste et fait fortune à la cour du pape Alexandre VII, mon cher Gonzalo. Vous ôles un maître homme et, plus que jamais, je me félicite d'avoir fait votre connaissance et d'avoir pris auprèj de vous celle leçon de toxicologie. J'espère, n'est-ce pas, qu'un avenir rapproché me fournira l'occasion de rendre à nouveau hommage à votre talent. .. En attendant, nous allons, si vous le voulez bien, faire disparaître au Les abonnements se paient d'avance. Sauf conventions, ils partent du i" ou du i5 de chaque mois. On s'abonne au bureau du journal. On peut s'abonner également, sans frais, dans tous les bureaux de poste, ou encore en adressant un mandat-poste à l'administrateur, M. Louis BEAUFRERE, place Hervo, à Quimperlé. Abonnement* (UN AN) 7 fr Quimperlé (ville) Finistère et départements limi8 trophes : 8 Autres départements 16 — Colonies et étranger Canonnlère Japonaise coulée Sl-Pétersbourg, 12 octobre. On télégraphie Moukden : Une dépêche de Toklo annonce que la Uti combat d'artillerie a eu lieu sur toute canonnière japonaise ^eï-Few, a coulé le la ligne hier dans la matinée. Les Japonais 18 septembre, dans la baie du Pigeon en se sont retirés lentement dans la direction du heurtant une mine. Près de 300 hommes Sud. Ce matin, après une canonnade qui a furent noyés. duré 5 heures, les Russes ont attaqué en Deux sous-officiers et deux matelots lignes détachées et compactes l'armée japoréussirent, seuls, à gagner l'île de Thlopaï, naise dont les Hancs ont baUu promptemeot où on les recueillit plus tard. . en retraite tandis que le centre se défendait L e / M - F e n , était de garde en face de avec acharnement. A Yanlai, les Japonais ont offert une résis- la baie du Pigeon, le 18 septembre. A la tance. Le combat a cessé à la nuit. Les Japo- brume, une tempête s'éleva et la mer denais qui occupaient quelques positions avan- vint houleuse. cées ont reçu é jusqu'à Yanlai. L'aile droite La canonnière se dirigeait vers la base japonaise a reculé jusqu'à quelques kilomètres de la flotte, quand elle heurta une mine au sud de Yanlai. L'aile gauche extrême se maintieiiL dans ses positions mais sera proba- flottante, quifitexplosion à tribord. Le blemonl repoiissée. Le combat d'artillerie a navire commença à s'enfoncer. On essaya reconmiencé aujourd'hui. Le chemin de fer est de mettre les embarcations à la mer, mais aux mains des Russes. La station de Yanlai elles chavirèrent. est presque loutt* entièrement détruite. Les hommes d'équipage sautèrent à Saint-Pétersbourg, 12 octobre. — Le l'eau, mais la mer était si grosse qu'ils front japonais tout entier a été attaqué furent bientôt noyés. sur une dislance de 35 versles environ. La flotte japonaise explora avec soin Tokio, 12 octobre. — La bataille près de les parages de la catastrophe, mais ne Yantaï a continué sans interruption toute réussit à découvrir aucun survivant. la journée de mardi el s'est prolongée L'équipage du Héi-Yen comptait 300 pendant la null pour recommencer au- hommes. Quatre d'entre eu avaient été jourd'hui. détachés en service spécial avant l'acciLe résultat esl toujours indécis. Les dent. Russes ont des forces considérables 'sur Les Japonais en Corée la droite japonaise dans la direction du Une dépêche de Vladivostok annonce Tailsé-Ho, mais on croit que les Japonais que les Japonais ont enrôlé de force un ont arrêté le mouvement lournanl des grand nombre de jeunes Coréens, qu'ils Russes. onl revêtus d'uniformes nippons el qu'ils Toklo, . 12 octobre. — La marche des ont expédiés, sous escorte, en MandJaponais sur Moukden suit son cours.Une chourie, via Inkéou. brigade d'infanterie russe, avec 2,000 caOn estime à plus de 10,000 le' nombre valiers el des canons, a traversé le Tallsé des Coréens qu'ils ont ainsi incorporés pour prendre le général Kuroki par le dans l'armée japonaise. liane. Les Japonais onl coupé la retraite à La même dépêche ajoute que dans le celte brigade et espèrent la capturer. nord de la Corée les récoltes, d'une abonTokio, 12 octobre, 3 heures et demie de dance exceptionnelle, onl été accaparées l'apros midi. — L'avance des Japonais est par Tintendance japonaise, qui a donné générale dans la direction de Moukden sur en échange du papier-monnaie, payable un front très large. Un engagement génésur la future contribution de guerre. ral est imminent. Par suite de ces agissements, une grande Les Russes sont en train d'attaquer surexcitation régne en Corée contre les Sienchouang à 30 milles au nord-ouest de envahisseurs. Saïmatzé. Ils se préparent évidemment à couper les communications des Japonais Exécution d'iin espion russe avec le Yalou. Un télégramme de Moukden, de source Le Sièjçc de Port>Artliur autorisée, annonce qu'une patrouille jaUne dépêche de Saint-Pétersbourg, en ponaise, ayant rencontré, ces jours derdate du 11 octobre, publiée par plusieurs niers, une patrouille russe, lança de son j luriiaux anglais, annonce qu'un télécôté une enveloppe adresséeà l'élat-major gramme adressé à l'empereur par le gé- de l'armée de Mandchourie. néral Slœssel dit que, dans les sorties des Cette enveloppe fut ouverte et l'on y 4 el Tj octobre, les Russes onl repoussé trouva, écrile en langue russe, une lettre quatre fois les Japonais cl leur onl pris contenant les détails suivants d'un exploit dix mitrailleuses. accompli par un soldai russe : Par ailleurs le correspondanl du Daily Basile lUabow, âgé de ans, arrêté en cosà Ghanghaï dit qu'entre eux les Japonais reconnaissent avoir subi de tume cilinois, le 27 septembre, par des soldats grandes perles à Port-Arthur, le 28. sep- japonais, leur déclara avoir été envoyé, sursa demande, pour examiner la position et les tembre ; il n'espèrent pas s'emparer de la mouvements de l'armée japonaise dans la réforteresse avant lafindumois.Ilsmellent gion des mines de YantaL en position de nouveaux canons dont un Jugé par un tribunal militaire, Riabow fut certain nombre de 9 pouces 2 et de 10 condamné à mort et exécuté le 30 septembre. pouces, dépouillant pour cela leurs forts A la question qui lui fut posée : « Avez-vous encore quelque chose à dire avant de mourir"? » el leurs arsenaux. pler l'infortuné Grégoire, avec une expression narquoise un peu déplacée, peut-être, était donné la gravité des circonstances. Au bout d'un instant, Sigismond prit la parole, et railleur : — Je suis toujours heureux^ digne et Xll sympathique Grégoire, quand l'occasion Une situation peu réjouissante m'est olTerte de venir faire un brin de causette avec voijts. N'avons-nous pas, en Uetournons, un moment, auprès de elTet, mille et une choses intéressantes à notre ami Grégoire, qui se morfondait dans la cale de VInflexittle, licelé comme nous raconter... Vous avez dû vous apercevoir que vous étiez ici en pays de conun vulgaire saucisson d'Arles. Le lieutenant du Hûtard de Luçon était, naissance, et qu'il n'était même pas besoin comme on le pense bien, plongé dans les du fameux « Compostelle et Saint-Jacplus mornes réflesions. A la terreur bien ques 1 » pour être accueilli par nous à légitime qui s'était emparée de lui se bras ouverts. Nous sommes donc heureux mêlait encore le dépit d'être venu tomber, de vous oITrir, pour quelques heures^ l'Inflexible. de la sorte, entre les mains de Sepifon- l'hospilalité à bord de plus vite le cadavre de celle intéressante victime ! Et, avec une geste large, Sigismond saisit par la queue l'infortuné ouistiti et le lança dans la mer. taines el de ses compagnons. Il en était là de ses méditations, quand des pas relentireol dans l'escalier conduisant à la cale. Comme le jour commençait à baisser, ceux qui venaient rendre visite au prisonnier, et qui n'étaient autres que Sigismond et le capitaine Marcellin, étaient porteurs d'une lanterne sourde. Les nouveaux venus s'assirent sur la dernière marche de l'escalier, posèrent leur lanterne sur le plancher, et, sans dire mol, restèrent un instant à contem- — Au fait 1 dit Grégoire, allez«T0us me garder longtemps, Ticelé et ligoté de la sorte ! — Ne vous en prenez qu'à vous, ineffable Grégoire, continua Téouyer; nous connaissons votre tempérament peu sédentaire, et, pour obtenir de vous ce qaart d'heure de conversation tranquille, il était nécessaire que vous fussiez empaqueté de la sorte ! Mais vous ne resterez pta longtemps dans cette situation incommode, et, dès que la lumière paraîtra aux fenêtres l O f t l 9'fdo]^>0 I I «^fieTz^i:) iho'îî)fio7 g j - ^ : } « i î "Yi 0'>n(i [ g UatilMHHH m il répondit mourir pour le l'admiratio uvra4t y melÊÇftHôfat l'art qui porU)ntp ;du labour automnal, du la- réunion qutîaiira lieu A Ghàteaulirt|.^»fe tsar, pour e céi l'Uiie des saUe3,..de l'école Cûm^nalp4es bour-'ajîanii l'hiver, esl i l pui^mment ^ ^ u i ! Dans la sition qu ore^jppar î la France, où la voilà tout •^r^iiis, le ieu'diÏ27 o f ^ J a l V ^ ^ h . tjHûn plu^bbiTlplete du sol tude, trop g r a n d e , ! des tmles «îgard p Ire saVfitr à .y m ses pare ,s qu'llftféïiit lesbfrélst>liônfaisants do ., s de son pinceas^^depuis près Ordfe du joui': accompl de feiPnîlté Le paquebotLorvcMne, de là Compa- nalo«' Io mëllleur labouréiir », (|it;un^ ! i' Compte-rendu dès.(ravaux;|lu CoroUé ; d^jifois quarts de siècl^y.|l en esl, de^ ci son dan, ' a : ifs î>4céan' gnie Transatlantique, vlènt de îalre une adago rustique. Si le sol tiVpas él(Vre-/.; 2" discussion des staliits; 3" éleclién'du dè^îl, quelque^^es o i ^ révèle dans racontez foadlUVen ; traversée ^donl.la rapidité rapproche en nuié ol resleloul rhiveravççlechaume. l conseil d'admhiislrallbn. . ;; toute sa force beau lisant et qui sont larmes. ''-i- V'" côro de qièlqueé heurès'Jés àeux mondes.' ; ilperdra touÙ^ bénéticÔ^. dé la^conge^^,de'H'érilabIes ^^ ^^ Après avo W l u crMirl^Ws-aageIl a accompli le trajet du Han*e New- lalion énergique el profonde absol'unouilla tour à tour vers les quatre poinis car"souci de la ne l'avait I*ontH-ct-chau88ées dinaux et se dirigea le plus tranqui lement du York en cent cinquanle dcux heures, suH, menl indispensable surtout aux letres Pjir arrêté préfectoral en date du 1"' oc- pas si cruellement poursuivi, peut-être monde vers l'endroit où il devait mourir. six jours et quelques heures, avec lu^e vl^ fol les. Lo sol même-le plus forl reLes personnes présentes ne purent s'empê- tesse moyenne de 20 nœuds 8u à^l'hèurc. tobre. M. Rouxel. agent voyer cantonal à serait-il, lui aussi, devenu quelqu'un, et tourné, au contraire, avant l'hiver el cher de fondre en larmes, car toutes l'ompala gloire lui aurait enfin souri ! Cliâteauiicuf du Faou, est élevé à la C'est un joli re(èprd,^yûflu,,yent,çojsiplc,, lissaient au sort de cet héroïque soldat, qui que l'Océan h'esl pas tciqjbùi^ favorable à^ •(^yunl g\i:bi Ics^ett^ativea^^e gel et,d9; Vidasse de,sou Jusqu'à la dernière minute, il travailla remplissait son devoir jusqu'à la dernière '.'dégel, sëra t'ewWvêmenl//acïlo au pi^ih'!?— Par décisions du. Ministre des travaux sans relâche, et c'est le pinceau en cet te époque d e „ . . r extrémité. '-«'V Jk^ t'-.-îo'-fsv .publics :. wvl-. main, dans son atelier, que la mort est C3 n'est, d'ailleurs, pas la première fois ' témps.'"' " Cette lettre était signée : Un capitaim que les steamers de nolre;grande Conipa; M. Le Guillier, commis des ponts et venue le surprendre. Ce dut être pour P a r j e retournement, des couches (le Vétat major de l'ariAéexiammiSe*) • gi|ifes' m^ïititne alteljfi'oent ces yitessçs'. chaussées de 4" classe, ILb^ré du service gi|i^ i[ amour de l'art soutint toute sa et elle ajoutait : « r t . ! ; Les dèux" derniers cbhslfuits, la lor- nouvéllés parviennenl sijccessivement mll}taire,«sltrôin1égi'é dan^ ses fonctlonÇf^ j^e','uliiei^salisfaclion ultime de mourir • en conlîicl dirdcl Gl immédiat avec l'ait' et attaché au bureau de i'fngénieur or'diEn portant ce fait à la connaissance de l'ar- raine ci la Sawle, font des, traversées mée russe, notre armée lui souhaite de former donl la moyenne alleinl 20 nœuds et demi •^altTipsphérique et le^ parties.dç sol,de paire de l'arrondissement de Quimper, en ainsi, au champ d'honneur, à plus de cbinposilïon inégale rdàliveibénl' aux remplacement de M. Hernigou, mis en 80 ans. ---i)eauccap:ûe:parells soldats, car pareille oon- cl 21 nopuds à l'heure. duite/ipérite i^jfpjfts^gfftad^iestime. effets nutritifs seront-réparties d'une congé pour remplir ses obligations mili*- . Nous.nous inclinons avec respect et On volt que les passagers de la IranT . - l profondément impressionné devant la satlanliquo n'ont rien A envier à ceux des façon plus ufl^rroe^dans,louteia^çouche laires. M. l/Hostis, commis stagiaire des pohls tombe de ce doux vieillard à qui chaque arable. Aussi le'labour d'aulomho poufameux'paquebots records, allemands. a , VMIII e yaiil êlrc plus profond^que celui du prin- el chaussées, libéré du service ^militaire','' 'vrai Quimperlois n'hésitera pasàaccor^ 81 len»ps,f la_,^lc/re^,,,ft-bide. Ùa,yous- sol est réintégré dans ses fonctlons'et attaché"^' der quelques instants de souvenir éma, Motdola^fiii au bureau de l'ingénieur en chef, en remapportée ^ la 'suffacé'''se' déiïagi'égera placement de M Le Strat^, précédemment car nul n'aimait el ne sut si bien foire Cadet Bltard raconfe qu'il a été Invité jnsqifau ^iniemps sbiisTacliôh Fin des grèves de Marseille afFecté au déparlement du Morbihan, à la aimer notre pays c'ont son pinceau a chez un ami qu'il n'avait point vu depuis si merveilleusement Sxé les pilto" " ' " W è r , HrekjYè&f,''ï)k()Ô' lodniàllers Ira- fort longtemps et avec lequel il s'était el du dégel el se trouvera à temps en résidence de Vannes. de fertilité. i oim n ' ' lexcellenl.'élati resques'beaulés. , i' ,, i;[ vatllaionl sur les qqals et dans les doci<s. brouillé plusieurs fois. Tout esl.'avantage.dansIle labourage — Je ne me suis e^cpliqué son invUation Le Conseil municipal —• dont plu')i C'est la repitlse jfénérale du travail, et l'on V ,! , Ls H o r v i c o ; publie 111» peul^.dlrei•aujourd'hui! que la grève des qu'en apercevant sur la table une dou- immédiat après la moisson., Il, estinb, , <lc lu; tél^-tgrapliic sans fil sieurs membres, le maire en lête, «'jnpQiït$ est cawpUVtensent terminée. r zaine d'huîtres. Je me suis dit^qu'il n'ai- ^.tanrimenl le plus simpleel le plusj'effi, Le minisire du Commerce viei.td'ouvrir ( n i suivi son cercueil — sTicnorerait, Les barrages de troupes ont été sup- mail pas à èlre treize à table. cace des moyens de .deslruclion des la station radiotélégraphique d'Ouessant, croyons'nous, en faisant placer sur la ^•lopriraés el les quais,présentent une aninia,, maus;aises f)erbes et.dés insecïes nuisi- depuis Idndi dernier, à l'échange avec les tombe de Louis Noël une modeste pierre . 1 lu^on I exBeptlOionelle.,,,. i, ,• bles,^c'esl, rnêmo le seul radicdl. Par un' navires en'mer des correspondances pri- commémorative, comme on le fil il y a Les chartooimiorsont, eux aussi» dccldé'| A C R I e u l i T U R E labour siiporflcicïcles'chaumes,"les' se-" ivéesbriginaires ou à destination de la .50 ans pour cet autre artiste que fut le deireppendriOMle travail aux conditions 'm'ehcés des mauvaises'herbes'germent France, la Corse, l'Algérie, la Tunisie et ménestrel Mathurin l'Aveugle. ut patronales.-. y.\ .i , et par'lé labour profond qui'suit un peu' la, principauté de Monaco. Le labour d'automne Louis B E A U F R Ê R E . •il) 'i-tni i'.l lf> jiv/'il'V • I.es conditions de ce service public ont Ses avantages. On devrai l'avoir plu's tard on automne,' parasites I végé-;. été réglées par un décret. ô^sii à,Port-Arthur pour principe'qu'il faut mettre la char- taux et pairasiles .animaux, yprofondéLes télégrammes acquitteront 0 fr. 75 Quimperlé. -— A propos de la fête oiiim Gel» deviail;arrlvei!, cela était ;inévilaruo non pas avant les bœufs, mais do menL enterrés i sont: sûrement'détruits par mot en sus de la taxe due pour le par- SaiM-Michel. — M. Jean Pustoc'h, tré0.1 blew«ete éJlait,prév\i/H,ne pouvait point suilo après lo chariot qui a enlevé le' ;(dan3ile couranljdel'iiiver., ,,,,.!! ' cours éleclrique ordinaire, entre la stai:7iae4)a8)y iayolriUneiJFran<;aise à Port-Ar I Mais encore, une,fois, i l ne, faut pas tion d'Ouessant et le bureau d'origine et sorier du comité de la fête de 1903, nous dernier las de la récolle. . ' écrit qu'il a remis au trésorier du cof.l/jitbutcOiù; n'yifin a-lTil pas d'ailleurs { D'une façon générale, loul sol, quelles avoir négligé le^. âéchaumage qui les de destination. Donc, il y a, enfermée avec les héroiCes deux taxes seront perçues sur les mité de 1904 un livret de Caisse d'éparfait germer, àulfomenl'les plantes pa/: qufis aoWal8d.e;Slœgsel, :iuue Française, que soient sa nature el sa composition, rasités qui auraiont"'élé enterrées non expéditeurs pour les correspondances à gne montant à 232 fr. En plus de celte j'irnine^Paulsionne, une,Bellevilloise, qui soi- doit être ouvert de leinps à autre, faute 'germées 'pat* Ib labour profond d'au- destination des navires en mer et sur les somme, dit-il. le trésorier de 1904 a dû gne les blessés rqssesiiavec un dévoue- de quoi elpar suile'des, infîuénccs al-, destinataires pour celles émanant de ces percevoir les 3 0/0 d'intérêts, accordés ulo-menlinlaasa.ble et qui fait preuve, au mi- niosphériques défavorables et , nolam- 'tbinnb se'conserveraient à l'intérieur de derniers. par la Caisse d'épargne. Dont acte. ' 0(1 Hfiu:riu danger,,d'une 1 extraordinaire crà- juenl'des pluies ballantes, la couche 'la coiichè arable pour germer el pousLes télégrammes devront porter, avant neslejet-diuneiconstanle bonne bùmeur. superficielle devient dure, los inlerval-' ser au printemps. l'adresse, une indication éventuelle taxée Quimperlé. — Vagabondage. — Un OOJ; j:€e<!le;a8slégéeve3t l'épouse de l'explora- les qui doivent exister à l'intérieur de là LONDINIKRK.S. au radiotélégramme. journalier, sans domicile fixe. Quéré èl". leuiS€bafTi«ijon»!rH>M. CbafF, comme oni couche arable pour la circulation bienil L'adresse des téiégramnies destinés aux Joseph, 24 ans, né à Plougastel-Daoulas, -i )0l'appeèlelàîba3 en abrégé, — qui partil, il navires en mer devra mentionner, outre faisanle de l air alniosphérique se lasa été arrêté pour flagrant délit de vagay a Irols ans, pour aller faire du comles indications ordinaires, le nom ou le B U L L E T I N D E LA PÊCHE .senl el celle circulation bevienl nulle ou bondage. ineitosen £AtrènDA^rtleuh.av.ec sa femme, numéro officiel du bâtiment destinataire —0ses trois enfants et "deux couturières: insufïisanle. El quel ag-ricalteur prali-' et sa nationalité. Douarnenez. — De notre correspondant 1« ''^"liiodislés.^Mllè Deloi'me et sa cousine, cien voudrait nier l'aclioh ^bienfaisante, Quimperlé. — Etal-civil : . Les radiotélégrammes pourront être Mile' Blànlùhë' Blanc.-^Après un 'échec à de l'air atmosphérique daris le,sol? Ils 10 : Naissances. — Férec Aline-Adrienne. — Le rédigés selon les règles des télégrammes l'èche bonne, moyenne â bateau sur 300, Gras Louise-Marie-Josèphe. - Kervédou Ma,^"Vladl^oâtok,^loùlc la fanfiille alla s'ins- savenl tous qu'à son défaut le sol deordinaires dans le régime intérieur. ;{.000 ; prix à :!5 (. ancs poissonfi-Tau l/'i. rie-Marguerite Jean,ne. — Bénot Marie-Louise. ^"^t^èr'àPWt-Arlbùr.'bû M.'Chafr prit la vient inaclif, que la désagrégation des — De notre correspondant le 11 : — Der veut Eugène-Laurent. "'"'^reprèàentàllon 'd'Urie des rares maisons 'divers principes nutritifs en vertu de Pèclie très bonne, 400 bateaux environ ont A v î s a u x u n v i g n t e i i r s Publications de mariages. — Jules-Edfrançaises qui IraVallieTit en ces parages; laquelle ceu.\'-ci sont assimilés par les une moyenne de Î.OOO, le loul vendu entre 30 mond-Francois Houssait, deuxième n^îli^ Entrée de la rivière de Quimperlé. — -'l'^'pë'tldahl'éè' temps), Mme Chaff et ses aides végétaux se trouve arrôlée'^l, avec elle, et 3.") francs le mille ; cette sardine très t>elle du Desato, à Toulon,! domicifourrier à Ijord La tour balise en maçonnerie de A/ew du ''^''^febh'(kletîi;"ùn''hia?asîn de confections, est beaucoup vendue pour la marée. lié à Quimperlé, et Louise-Victoiré-Angéline le travail entier de la fertilisalion. El ou Kergoaranton., peinte en noir et sur- Crespin, sans profession, domiciliée à Cher, qui commençait à faire de bonnes piraires — De notre correspondant le l-i : c'est pourquoi il faut, nous le répétons, montée d'un volant cylindrique, qui avait bourg. — Jean-Marie-François Mahé, 23 'ans, « h d ' î à ' g u e r r e a"éclaté. A l'heure ou nous écrivons les bateaux sont AWdèbat'des' hcfsfililés.-'Mme Chair et que lo sol soit ouvert lejplus tôt pc ssi- encore bien loin de terre, mais l'apparence été démolie partiellement, a été récoris- né el domicilié à Riec et Jacquette-Joséphe, f^'^''éiiSs'èc/llàboràlrlces se trouvaient seules à ble afin de permettre a l'air alniosphé- est belle et nous pensons que l'on peut encore truileCelte balise, de forme tronconlque, Le Bris, 26 ans, domestique, domiciliée i QuimJ'!';"Port-Ai'lhuri'M. Chaff élait en tournée rique'de pénétrer sans entrave dans la escompter une bonne journée de pêche au- esl arasée à 6 m. 3 au-dessus de la Roche perlé el née à Baye. — Alain-Jean-Pierre Rioual, âgé de 22 ans, ajusteur, né à Quimel à 4 m. 1 au-dessus de la haute mer. jourd'hui. '-d'WspecliQh'â sa succursale de Kliarbine, couche arable. perlé, domicilié à Courbevoie (^ine;, el MarDevant'cetle situation tous les bateaux raef^ëîi deux'fils'élâlént au collège des JéUn autre effet nuisible du tassement, ILent guerite-Jeanne Le Scaon, 21 ans. sans profesainsi que quelques chaloupes étrangères. sjilt'èë'de'Shàhghaï.'Les ordres de SI(ESsion, née à Quimper, domiciliée à Quimperlé. c'est que l'eau ne peut plus pénétrer Quimperlé. — Nécrologie. — Hier "ëèrbtVl fàlï à 'ceni6me.ll un peu dégarnir la — Charles-Joseph Tanguy, sellier, né que diflicilemenl dans le sol el que soir, à -1 heures, on conduisait à sa der- el domicilié à Quimperlé 30elans, place : * Que ceux qui veulent partir s'en Marie-Anne-Conière demeure un vieux Quimperlois, rentine Le GofT, 29 ans. sans profession, née aillent, disaille pnA'rt.sv,', mais que ceux celle qui y séjourné ne trouve plus d'écoulement. Un excès d'humidité en est qui fut presque une gloire locale, M. et domiciliée à ([Quimperlé. — Yves Calvar, ."ÎS A"vaquer à leurs la suile el on en connaît les inconvéLouis Noël, arlisle peintre, décédé à ans, débitant, né à Arzano, domicilié de fait ovii.aH'alTe.s. ifj.Ç'allaitill demeurer { Fallait-il et de droit à Quimperlé, el Marienionls, notamment dans, les sols coml'âge de 80 ans. Cet excellent .homme, Moëlan -);i papilriVjN'écoutaptque son courage,|Mme Louise Corne, 2;î ans, cultivatrice, née et doC l i c i i i l i i (lo f o r «l^Orléans 'loijChafltdéclaraqu'îeUe ne pouvait abandon- pacts el forls. que connurent tant de générations, et miciliée à Moëlan. Service d'hiver. — Le service des donl on cherchera longtemps encore II. , ner saiiuïii3on. Elle est donc restée, avec Au contraire, une terro fréquemment Mariages. — Primas Alexandre el Rafrté •1 ; f. sa petite fille, une gracieuse enfant de labourée et maintenue dans un étal trains qui sera mis en vigueur à partir du la sympathique silhouette sur le quai et Anna-Marie-Francoise. — Derrien Jean-Marie neuf ans, pendant que ses deux ouvrières d'aération el d'ameublissemenl siilli- 15 de ce mois comportera peu de change- le pont du Moulin de la ville, où, alerte et Pendu Marie-Anne. ments. Décès. — Dérout Marie-Hélène, âgée de 41 7 /Ise réfugiaient à Kharb ne avant de rcgasanl, emmagasinant l'eau, se mainlient Seul, le train venant de Paris, passant cl finement observateur, il fumait il y a ans, épouse de Martin Auguste Arthur. — Le oUi gner Aa Fx^ftce. quelques jours encore, sa vieille pipe, Bras Mathurin, âgé .de 'M ans, époux de MarUoi(j/-L'hôroïque.Mme Cliafranjon et sa fillette plus longtemps fraîche pendant un à Quimperlé à 9 h. 59 et arrivant à Quim fut un arlisle de valeur, un travailleur zin .Marie-Louise. - Xoëi Louis-Pierre-Marie, temps (le séchciesse prolongée el se per à 10 h. 41 du malin sera supprimé. «ont toujours Isolées à rorl-ArlIiur, car 83ans,épouxdeAdèle-Marie-Suzanne-Pélronille trouve, dans les conditions les plus faLe train parlant de Landerneau àO h.51 acharné et un amoureux passionné Lucas. M. Chair a fait de vaincs tenialivcs pour •^i^'.'.ïes réjdindre; 11 n'a pu rentrer dans la voi'ablespour la germinalion. Do plus du malin pour arriver à Quimper à 9 h. 5, des sites superbes où l'Ellé, l'Isole et —o— il est détnonlré que le sol bien aineublé à Quimperlé à 10 h. .SO et continuer sur la Laita roulent leurs eaux tranquilles. ' pî^C'è'^ Rieo-sur-Bélon. — Don de livres. — Qu'il était agréable à entendre détailler I^'nouvelles sont excellentes, qu'on a s'échauffe plus forlemenl et plus facilc- Lorient sera maintenu. Le Irain arrivant de Paris à Quimperlé à midi, à Quimper à les beautés de noire campagne ! Pas M. le Ministre de l'Inslruclion publique -V; eue4.4e nçlre vaillante compatriote, par inenl par l'accès plus abondant do l'air a accordé une concession de livres,à la des lettres de Tché-Fou, et par les révéla- ambiant. Déjà d'ailleurs la désagréga- midi ô7, pour repartir sur Brest à 1 h. IS, un arbre, pas un rocher, pas un ruis- bibliothèque scolaire de la commune de arrivera h Quimperlé à 11 h. à Quim)i>) . liôns d'un' collègue de M. Chafl", qui a tion accélérée des principes nutritifs seau qu'il ne connut bu qu'il n'ail Riec-sur-Bélon. " • per à midi 34 pour repartir à midi 44. réussi'à sortir de Port-Arlhur. La Helle peint, maintes fois, sous les aspects les qui en esl la suilo produit par elle même Seront maintenus les trains parlant de ' vlHôisé fait l'admiration de tout le monde Conoarneau. —• Rixe. — Une disdo la chaleur. Quimper sur Douarnenez à 8 h. 40 du soir plus différents, au fin malin, en plein Mais une conséquence non moins im- et sur Pont-l'Abbé à 8 li. 53, ainsi que jour, au crépuscule, comme par toutes pute ayant éclaté entre les sieurs Elle fera aussi — n'en douiez pas, — BOKMvdM.ia-iriMlL». -t. • ceux partant de Douarnenez à 5 h. 39 du les saisons! Quenlel et Le Loc'h, leurs épouses sur\ matin et de Pont l'Abbé A 5 h. 48. Sa rue de Saint-Sébastien, par temps vinrent sur les entrefaites. Celles-ci .Jusqu'à présent, ces trains avalent lou de neige, fui une do ses œuvres les plus voulurent d'abord mettre fin à la disjours été supprimés pendant le service remarquables, el à maintes reprises des pute puis une rixe générale éclata, au .^ii' de ia màisoq de Giboure, nous vous quit- ses investigations coDcernant les aventu- d'hiver. succès llatleurs aux expositions el aux cours de laquelle la femme Quenlel, A U JOURirLE JOUR GHRONQ I DE RÉOO I NALE riers, et, ramenant la question sur un terrain beaucoup plus intéressant pour lui : — El.somme, dit-il, qu'ail» z vous faire de moi convenu eatro moi et mon — C'est un point de détail dont nous i»!' umiilfO'l •lie.'.' '.h n'avons pu encore nous occuper, répondit .^.iiq-iOJiDètronipez-vousr, Grégoire, reprit i eO'^igitinènd je De'suis pas le di ibie, il Sigismond. J'avais assez l'intention d'uti-i'iq>;8*ett.faù(, mais jeftùis un peu son cousin, liser, à votre endroit, les multiples talents -noo i)a -rçw|e;TCommeiVOU9:ine paraissez iairi- de rexcellent Gouzalo Martinez ; mais mon uioaD^ué par tous'cea événements qui se préci- ami le capitaine Marcellin qui e&t, lui, -:<f:t ^leûll^eeîuneM louable rapidité, je vous pour toutes les solutions tapageuses et re^ <i.i<^iraiv>poar en revenir .à des choses plus tentissantes, m'a fait remarquer que, pour ^u'-iiimiîiples'et laissant 1&'/te merveilleux, (^ue, des gens d'épée comme nous, c'étaient la ,Ë!>-iu«iip0ui]: sommet au courant de toutes vos moyens petits, mesquins, boos tout au petites affairesv'néas Je: devons GQnzalo' plus pour des courtauds de boutique, et «m nMartlMz/on garçon.fori iolelligtml, passé m'a soumis une excellénte idée ! si obà'Jiiouà àvee arroea et bagages ! | — Ah ! ah I (il Grégoire, visiblement intéreasé... il a comme cela une exccjleote — Gonzalo Martinez n'était pas tout -l'jHi saulv'interregeaiGrégoire... Q ic.sont de- i>lé<% le capitaine Miircellin. Et y aurait-il iidiscrétion à chercher à la connaître? euou lielttwièft autres.ic. /.ii. ; ' !' -osliàii lut^j Le8iaatres,;!ami Grégoire, font sur {À Suivre) Ji>;i)pla<:iD8r>aux'' Ilots cduleur de sinople un Jix;i:V 'fittiV'voyage d^agrément. Pour peu que les Nos abonnés dont l'abonnement vient Ml viîvejinaleur-soientj Uvorable*, ils doivent d écMance sont priés de bien vouloir -^uol être uaiAteDant en ..vue dfi Tile d'Oléron ! nous adresser le montant de leural.on;)•! ,''!;b|îB»>'|iàieur'^;livide;jenvahil le front de nemenl en un mandat ou de réserver lieutenant, du ,B&tard ne iun bon aceiieil au reçu qui leur sera jugea pas à propos de pousser plus ayant présenté par la poste. .f:'o::ieroû§i pour aller prendre des nouvelles 4eU$ei:«xceHent B&tard.dë Luçon ! — Ah ! fil Grégoire atterré. Vous ôies i'j ^cigildiableieDii personne, pour savoir tout lirovvt Klémcntniro 4l*lllHtitlltClirf( Les examens pour l'obtention du brevet élémentaire d'instituteurs ont commencé lundi malin et se sont terminés mardi. En voici les résultats. Reçus : MM. Berlhouloux, Bourhis, Bozcc, Collet, Dalle. Gallou, Gaudon, Gulllernie, llerrou, Kerloch, Le Madec, Moatic, Rloual, Roudol, et Vigneron. Il y avall 4(') asplranta, IG ont été admissibles et 15 délinitivcment reçus. Inwtriiction piihliqiio M. Faure, répétiteur au lycée de Quimper, est nommé répétiteur au lycée do Rennes. M. Lozach, répétiteur au lycée de SalnlBrieuc, est nommé en la môme qualité au lycée de Quimper, en remplacement de M, Faure. Mlle Gulllard, professeur do lettres (5classe) au collège de Morlaix, esl nommée profesKicur provisoire de 5» classe au collège d'Orléans. miitiiollo Inique du Finifitdro Le Comité d'initiative de la Mutuelle laïque du Finistère, société de prévoyance et do secours mutuels en cas de décès, a l'honneur d'Inviter les membres do l'enseignement primaire public à une Salons vinrent lui prouver que l'on savait apprécier son beau lalenl. Nombreuses sont en efl'el les médailles d'argent el do vermeil qu'il remporta depuis 1S.'')0 jusqu'à l'année dernière à diverses expositions. Il fut un do ceux qui révélèrent le mieux aux étrangers los charmes de notre Quimperlé. Les artistes — et souvent il en fut d'illustres — recherchaient, quand ils venaient chez nous, la compagnie de ce bon patriarche qui, tout en leur dénichant les plus beaux moUfs do peinture, leur donnait parfois, sans y prendre garde, dos conseils do praticien, de vieu.x routier do l'art, qu'ils accueil- laient do la meilleuro grâce, car ils en reconnaissaient souvrnt la justesse. Malheureusemont, la vie fut dure pour lui, et, si l'adversité n'eut pas do prise sur sa nature droilo cl égale, il dut souvent lutter pour s'assurer, ainsi qu'aux siens, lo pain quotidien. Lo besoin l'y poussant, il fut contraint do faire du métier, et dut produire beaucoup. C'élail un vrai chagrin pour lui, chaque fois que sortait de son atelier un tableau en lequel il so rendait compte qu'il n'avait pas eu le loisir de mettre tout ce qu'il senlait en lui. Aussi quelle joie c'était quand il pouvait bien parachever qui so trouve dans une position intéressante, reçut un coup de pied dans le ventre. Son état, dil-on, serait assez grave el le médecin aurait été appelé auprès d'elle à différentes reprises. Une enquête esl ouverte. Quimper. — Néci'ologie. — M. HenriPierre-Charles Ponthier de Chamaillard, ancien bâtonnier de l'ordre des avocats, vient de mourir en son domicile, à Quimper, rue Verdelet, à l'âge do 82 ans. M. do Chamaillard joua un rôle politique do courte durée. Il avait été élu député de Quimper le 8 février 1871, à l'Assemblée nationale de Bordeaux, on môme temps que MM. l'abbé du Marc'hallach, Dumarnay, de Raisinés, de Legge, Bienvenu, etc. Il siégea à la drôite. Lorsqtio la Consti lulion républicaine fut votée en 1S75, i l ne se représenta pas. C'est alors que M. Hémon fut élu député de la I"* circonscription de Quimper contre M. Bolloré, directeur de la papeterie de l'Odet. Le deuil était conduit par ses deux fils M. Henri Ponthier de Chamaillard, avocat, sénateur du Finistère, et M. Ernest Ponthier de Chamaillard, avocat à Châteaulin, M. du Bouétiez, son KtcmmmauMsuutvx'y.i iMÈuwfr^tiHui gendre, el M. Grivart de Kerstrat, avoLinhumalion a eu lieu àu cimeiiere Saint-Joseph, "au"milieu d'une; nom>>kreu8ei«k31aeace' dan» laquelle pu re^^tiaiiquSM MMnQaë'sis,.^sénateur, dé Ker^'Jégù,''VitHerSi«Le'Bail, députés, elc... t* A' l'• 'HQ— lu'iowîs ViVin • i ' .. ' , .. VuimpitP. — A t eau. — Lundi malin, à 6 heures el demie, les nommés Quellec Thurien el Le.Dù, employés au moulin Méret, oui reliré de l OJel, en (ace du dit moulin, le nommé Chirot Auguste, âgé de 42 ans, ouvrier ébéniste, demeurant rue Goarem-an-Dro, qui était à demi asphyxié. Gel individu, qui est un alcoolique, a dû se jeter volontairement dans la rivière. Il a été transporté à l hospice. —o— Quimp«p. — Jet de pierres. — La police a verbalisé contre G gamins qui, à l'aide do lance-pierres, se sont amusés à briser le vitrail principal de la chapelle du lycée La Tour-d'Auvergno. Ce sont les nommés : Dornic Kmile, 11 ans, écolier, rue du Sablé; Kerviel Vincent, 12 ans, place au Beurre ; Guéguen René, 10 ans, rue du Lycée, 4 ; Poupon Gorentin, 12 ans, rue du Sablé, 10 ; Le Floch Hervé, 9 ans, rue du Sablé, IH ; Guillou Jean, 13 ans, ruo des Vendanges, 1. —o— Quimper. — Au théâtre : Lundi prochain, 17 octobre, la troupe de Brest, entièrement renouvelée el composée d'artistes de premier ordre, donnera sur notre scène, une représentation de Shimon et Datila, opéra en 4 ados, pa rôles et musique de Saint-Satins. Etant donné la valeur de cette pièce de haut style, le soin et le goût avec lesquels elle a.été montée, son excellente interprétation par des ariistes dont le talent incontestable a déjà conquis la faveur du public, nul doute que ce speclacle captivant n'attire foule, ce soir-là, d ns notre nouveau Théâtre où ils sont cerlains de recevoir le meilleur accueil. Mme Darglssonne inlerprélera le rôle de Dalila. Au 1" acte : Lu Fête du Printemps, divertissement par les dames du ballet. Au 4*'acte : Les Prétresses de Dagon, grand ballet dansé par Mlle Massounl, première danseuse, noble, el Mlle Marcelibe Castilla, première danseuse. Iravestldemi-caractère. Prix des places : Fauteuils d'orcheslre. 4 fr. ; Fauteuils de parterre, 3fr. ; Fauteuils de ^Icon, 3 fr. ; Banquettes de balcon, 2 fj^.50 ; Bânqueltes de parterre, 2 fr. ; Baq^uettes de côté, 1 fr. . - 0 .Oou«pntii«x. — Société de cou7'ses, — Le comité des courses de Douarnenez s'esl réuni samedi 8 octobre, à I hCte| du Commerce, à l'effet, deconstituer, pour trois ans, un nouveau bureau. Voici le résultat des votes : MM. Chardon, président ; Pierre Belbéoch, vice-président ; Jules Béléguic, trésorier ; Picaud el Giard, secrétaires. Le bureau ainsi formé, il a été procédé, d'après l'article 8 des statuts, à l'éleclion de trois commissaires des courses. Ont été nommés : MM. Gaston Chancerelle, Paul Béziers et René Demolon. Nous apprenons avec plaisir que celte société est eu très bonne voie de réussite el que trois courses seront classées pour la réunion de 1905. Les courses auront lieu, comme le 21 août dernier, sur la magnifique grève du Riz. Ceux qui ont assisté à celle jolie fêle, qui fui admirablement réussie, en ont gardé le meilleur souvenir, el il est certain que les courses de Douarnenez, dans ce cadre merveilleux, auront toujours un grand el légitime succès. —0— La GQ\\y\n90. — Incendie. — Lundi dernier, 10 octobre courant, vers dix heuresetdcmiedu soir, un incondies'esl déclaré dans la maison des époux Scuiller Jean, aii lieu dit La Palue, lous deux absents, le mari faisant la pêche el la femme se trouvant à Quimper. Des voisins, qui s'elaienl apen-us de l'incendie, s'empressèrent de donner l'alarme, el c'est ainsi que quelques jeunes gens accourus sur le lieu du sinistre réussirent à sauver une armoire, un lit el quelques effets d'habillement qui furent déposés chez un voisin, le sieur Renard ; mais comme, à ce moment, lous les marins habitant le village se trouvaient en mer, il a été impossible de préserver l'immeuble qui a été entièrement détruit avec le reste du mobilier qu'il contenait et tout un matériel de pêche composé d'une trentaine de filets. On ignore la cause de ce sinistre qui a occasionné aux époux Scuiller un préjudice assez important, car ils sont propriétaires de l'immeuble incendié. Ce préjudice, qui n'a pu être évalué sur le moment, est loulefois couvert par une assurance. -0— ChfttMuntuf-dU'Faou. — Concours agricole. — Le concours organisé par le comice agricole du canton do Chfi. teauneuf-du-Faou a eu lieu lundi, au bourg de Landeleau, sous la présidence M. le préfet du Finistère. A son arrivée à la gare, le préfel, qu'accompagnaij^.M. Dubuisson, député, a été re(;u par maire de Landeleau et accompagné Jlt^qu'au bourg par une trentaine de cavaliers qui lui ont fait une escorte d'honneur. Son arrivée dans la commune a été saluée par une sonnerie de toutes les cloches. 00 convives onl pris part au banquet. Avant la distribution des récompenses, M. Dubuisson a prononcé un discours très applaudi. Voici la liste des lauréats : Juments poulinlèt-es et sultées. — l " prime, 35 fr., M. Suignard; 2°, fr., M. Kéruzoré; 3». 25 fr., M. Suifînard ; -i», 20 fr., M. Colléoc; 5«, 15 fr., M. Menlht^our ; 0», 15 fr., M- Le Bon ; 7», 10 fr., .M. Martin ; 8», 5 fr., M. Goanach. Poulains au-dessous de quatre ans. — r« prime, 25 fr., M. Le Slume ; 2\ 20 fr., M. Kerzanel ; 3», 15 fr., M. Nédellec; -i», o.fr., M. Le Moal. Pouliches au-dessous de quatre ans, — l"" prime, 25 fr., M. Suignard ; 2», 20 fr., M. Derrien ; 8', 15 fr., M. Suignard ; i«, 10 fr,. M. Nédellec ; 5% 5 fr„ M, Kerzanet. Taureaux jfiu-dessous de deux ans. — 1" prime, .30 fr., M. Pulllandre ; 2», 25 fr., M. Trégaro ; .3». 15 fr., M. .laffré ; V. 5 fr..Mme veuve i.e Coquil ; 5». 5 fr. iM. Guichoux. Taureaux au-dessus de deux ans. — P' prime, 20 fr., M. Nédéllec ; 2», 15 fr.. M. Diraison ; 3", 10 fr., M. Bernard. Génisses n'ayant pas trois ans en bouche. — 1" prime. 20 fr., M. Uivoal ;2«, 15 fr.. M. Le Clech : 3'. 10 fr., .M, Colléoc ; i'. 10 fr., M. Guiclioux ; 5», 5 fr.. M. Colliou. Verrais. — 1" prime. 20 fr., M. Blrrien; 2*, 15 fr., M. Nédellec; .3», 10 fr.. M. Héliou; '»', 5 fr., iM. Le Guern. Truies pleines ou suitées. — I" prime, 20 fr., M. Stervinou; 2', 10 fr., M. Scouarnec: S», 5 fr., .M. Héliou. Produits agricoles. — 1" prime, 8 fr.. M, Lavananl ; 2", 7 fr., M. Birien ; 3«, (1 fr , M. Bernard ; 5 fr., .M. Lagadec; 5°, -i fr., M. liéliou. Beurres. — P" prime, (î fr., .Mme JafTré ; 2", 5 fr., .Mme Goacnulou ; 3'', i fr., Mme Le Ny ; 4'. .3 fr., Mine Puillandre,- .">•, 2 fr., .Mme Derrien. Course au galop. — l" prix, 10 fr.. M. Carriou ; 2'', (•) fr., .M. Lagadec; 3 % f r . . .M. Le Bras. zin, femme Cariou,.32 ans, ménagère à Châteaulin, pour coups â Marhic Nicolas, 79 ans. demeurant à Châleaulln, est condamnée à 0 jours de prison, sursis. •» Garhaix. - Bris de clôture. — Carric Jean- Louis, 27 ans, journalier à Garhaix, pour bris de clôture est condamné à 25 fr. d'amende. Braconniers condamnés : Plouvénézel. - Richard Joseph, ans, journalier â Pont-.Meur, en Plouvénézel, a été surpris le 21 septembre 190'S, chassant sans permis. Coiit : .S jours de prison. Dinéault. —' 1° Hervé Capitaine, 30 ans, domestique ; 2° Jean-Marie Miossec, 14 ans ; 3* el Jean-Guillaume Miossec, 15 ans, demeurant lous trois à Kergullly, en Dinéault,:onl été surpris le 18 septembre 1904, chassant sans permis. Ils sont condamnés : Capitaine, 16 francs d'amende (sursis), Jean-Marie Miossec et JeanGuillaume .Miossec. 8 fr. d'amende chacun (sursis). Lennon. — Neuder Corentin-Yves, 30 ans, journalier à Néac'h-guern en Lennon, a été surpris le 2'i septembre, chassant sans permis. Coût : 30 fr. d'amende et conllscation du fusil. Pleyben. - Lanniel Pierre-Jean. 'iC, ans, journalier au Bourgel en Pleyben a été surpris le 2'i septembre, chassant sans permis. Coût : 10 fr. d'amende. Looronan. — Le Bihan Jean-Marie, 30 ans, vannier à Locronan a été aussi surpris le 25 septembre chassant sans permis. Bulletin Commercial Paris le 10 octobre BoHtiaux MARCHÉ DE LA Amenés Petit .tournai. M I N I S T È R E L e s personnes qui soulTi-ent de doulfiurs, r h u m i t i B m e s articulnires ouaiguR. artliriti^mn, goutte, etc., peuvent dorénavant 8e dispenser d'aller faire des saisons aux stations thermales. En outre qu'elles sont très coûteuses, ces saisons ont le di-sagréinent do fatiguer le malade, lui enlevant ainsi presque lout le bénéfice qu'il peut en tirer. L e traitement de l'abbé de Brantôme soulage le malade de suite et lo guérit en quelques jours, n ne fait jamais de mal et ne saurait fatiguer lo malaJo, puisqu'il ne l'oblige pas il changer ses hnliitudes. Aussi est-il universellement connu et recommandé. Cacliots. ;J Ir. Liniment, 2 fr. Dépuis : Pharmacies B e a u f r ê r e , à Quimperlé ; MON-^. TELLiEn, à Concarneau ; C l o u a r d , à I Quimper ' L a z e n n k c , à CliiitoHulin ; G o u r i o u , à M o r l a l x . Pourquoi etre miBLE? La force à la portée de Tous. Le sang riche et pur est donné par Les Pilules Pink Madanio J. Guichot, inslilulrice à Boueilho, canton de (iarlin, Basses-Pyrénées écrit : « Ma llllo élait. ti-és atiémique, elle était très pâle, d'une grande faiblesse, elle no mangeait pas, elle no dormaiL pas. Kl le souffrait des jambes, (jui pouvaient à poino la porter et élait essoiifllée au moindre effort, la montée do quohiiiés niarchos d'oscalicr ])ar exemple. Grâce aux Pilules Pink, les couleurs lui sont revenues, et sa faiblessse a complètement disjiaru. Kilo mange el dort bit'n el se porte à mer veille » VILLETTE Vsndus Prix extrêmss Bœufs 3.145 3 000 1.25 à 1.08 830 1.10 à 1.55 Vaches .s,s5 210 1.12àl..'J5 Taureaux 2:w Veaux 1.3(')0 1.170 1.32 à 1.84 Moutons 20.76(1 10.800 1.02 à 2.15 Porcs 4..520 4..520 1.10 à 1.25 Tendance meilleure pour le gros bétail ; lourdepour les autres catégories d'animaux. La température était des plus favorables aussi les airalre? onl été un peu moins difliciles pour le gros bétail et les cours se sont relevés en cerlains cas d'une dizaine de francs par tête. Lescholelals el les nantais se raisonTHIiDual dorreetloDDel de (oinmerlè nent de 0.*^ à 7.'} c. et les vendéens de 62 à Audience du 12 octobre 70 c. le 1, 2 kilo. Qaimperlé. — Vagabontlage et mendicité. Les vaches et les taureaux onl à peu — Prévenu de vagabondage et mendicité à prés maintenus leurs cours. Quimperlé, le s octobre HKVi, le nommé ThéLes cholelaises, nantaises et vendéenpot Yves-Marie, sans profession, ni domicile lixe, dont le casier judiciaire est orné de 4G nes de (50 à 65 c. le 1/2 kilo, el les taucondamnations, a été condamné à trois mois reaux de l'Ouest de 63 à 65 c. d'emprisonnement. Il y avait 67 bœufs et 10 taureaux du — Ivresse. — l'our ivresse en récidive ont Finistère, 50 bœufs et 2 taureaux du Morété condamnés : P Le Dringe Paul, 25 ans, bihan. journalier à Quimperlé, â 3 mois d'emprisonI.es porcs d'Ille et-VIlaine valaient de 42 nement et 100 fr. d'amende; 2* Daniel Ferdià 45 c. Côles-du-Nord et Finistère, de 41 à nand, ans, peintre à Quimperlé. à 2 mois 41 c. le 1/2 klL vif. d'emprisonnement et 25 fr. d'amende ; 3* Berthou Jacques-Guillaume, :J8 ans, meunier à F a r i n e s «lo c o n s o m m a t i o n . — Pont-Aven, à un mois d'emprisonnement el 50 La vente reste sans activité en boulangefr. d'amende; V Galvez Laurent-Jean, ans, journalier à 15 jours d'emprisonnement el rie. Les cours ne varient pas. 100 kil- net 25 fr. d'am-înde. Marques de choix 35 0;j à ."iô 35 •— \ol et vagabondage. — Le 15 septembre Premières marques 35 03 à dernier, la nommée Muset Lucie-Céline, veuve Bonnes marques 34 07 à 34 39 Congretel, âgée de 25 ans, entra dans le maMarques ordinaires .'t.'i 12 à 75 gasin de M. Gandiiberl, bijoutier à Quimperlé, Le courant du mois de la fahne-fleur et, après avoir demandé le prix de plusieurs paires do boucles d'oreilles, sortit sans rien se cède à 31.25. acheter. Quelques ipslants après sa sortie, ce n i é , — Le marché est soutenu au début commerçant s'aperçut qu'une paire de boucles de la réunion, mais les cours dénotent d'oreilles en or, ornées de perles, d'une valeur peu de changement. Depuis le l " octobre, de l i fr., avait disparu. M- Gandubert, certain d'avoir été victime d'un vol, se rendit chez le stock a augmenté de'26,5(K) quintaux. M. Ghassaing, commissaire de police, à qui ilLe courant du mois se traite à 23.75. raconta les faits et donna le signalement de H e i g l c . — Le marché est soutenu au cette indélicate cliente. A la suite de cette plainte, M. le Commissaire de police et ses début et calme en clôture. Le courant du agents se mirent â la recherche de la veuve mois est fait à 16 fr. (;ongretel, qu'ils trouvèrent couciiée dans le Avoine. — Les cours sont assez bien débit Péron, près de la gare, où elle s'était fait tenus el le courant du mois se fait à 16.25. inscrire sous le nom de Poillànd, employée au Interrogée sur le vol audacieux qui lui élait reproché, cette femme qui se trouve en état de vagabondage reconnut, pressée de questions, qu'elle avait en effet dérobé au préjud4cedeM. Gandubert la paire de boucles d'oreilles en question. Le Tribunal, vu les mauvais ren.seignements qui ont élé recueillis au cours de l'information sur le compte de la veuve Congretel, lui a iniligo -i mois d'emprisonnement. Plus de saisons B I B L . I O Q R A F 9 H I E PHOTO-MAGAZINE Sommaire du numéro du 9 octobre 1904 de Photo-Magazine, revue photographique illustrée : Souvenir breton. — Comment on devient Tréméven- — Chasse sans permis. — photographe ;lesanimaux photographiés chez Prévenu d'avoir, à Tréméven, le 20 septem- eux ; Dinant-sur-.Meuse ; une scène de ménage, bre H>0i, chas.sé sans être muni d'un permis par M. lîdouard David. el sur le terrain d'autrui sans l'autorisation Plioto-Uevue. — P Applications el innovadu propriétaire, le sieur Puillandre Yves- lions : révélateur au diamidophénol avec acide Louis, ùgé de 17 ans, demeurant chez se.s pa- et alcalin (H. Duchesne) ; 2" les procédés d'arents, a élé condamné à 30 francs d'amende muleurs : procédé à la gomme-albumine biavec sursis. Puillandre Coreatin, père de l'in- chromatée (X...); 3' les pelils travaux de culpé, a été déclaré civilement responsable l'amateur : ti-acé et découpage des caches (F. Gouillon) ; 4' virage des diapositives au des frais. gélatino bromure d'argent (A. l.e .Mée); .5' notes Quimperlé. - Xon déclaration d'enfant, — llanvlc i.ouis, scieur de long a Quimperlé. pratiques sur l'orlhochromalisme (11. Quentin); a omis de déclarer à rFlal-civli, dans le débl 0" les observations astronomiques à la portée pre.^cril par la loi, son enfant né le 2« septem- de tous (A. Jarsori) ;'7'' photographie prati(iue: anti halo, régénération de.-î émulslons au brobre dernier. Coût : lii franas d'amende. mure, une critique inopportune; 8- boîte aux Icltros ;oiïres, demandes, échanges ;o(Tres et demandes d'emplois. Bibliographie ; échos et avis divers. Trillunal eometionncl ilc (IbâteanilD Audience du 18 octobre Vignettes de MM. H. Duchesne et H. QuenPoullaouen. — (Joui>s. — Bernard Marie- tin, Le numéro 0 fr. 25 chez les libraires, dans Jeanne, J| ans, domesll(iue â Kerdeleau en Poullaouen, a porté des coups à .Marie Jeanne les gares et chez Charles .Mendel, I l.s, rue Bernard, femme Le Guern du môme lieu. Ac- d'Assas, Paris. quittée. • , ^ . Berrien. — loresse. - François-Marie Guillou, âgé de .'U ans, saboller, demeurant au CHKiMlN DK FHK D'OHLliANS Crannen Berrien pour ivres-se manifeste est condamné à 3 jours de prison. Saint-Ooazeo. — Coups. — Boëdec Jean- Exoursions en Touraine, aux châteaux des bords de la Loire et aux stations balLouis, 2(') ans, domestique à Kerfor&en Salnlnéaires de la ligne de Saint-Nazairo au Goazec, pour coups à Louis Grall d'Hlrgas en Croisio et à Ouérande. Saint-Goazec est condamné à jour.s d»3 prison. i " Itinéraire. — P» olas.se, 86 francs; 2" Le Faou. — Coups. — Yves Cardinal, 39 classe, 03 francs. Durée : 30 jours. — Paris, ans, marlu-pêcheur, et .Marie Le Gall, femme Orléans, Blois, Ambrolse, Tours, Chenonceaux Cardinal,'il ans, marchande de coquillages, et retour à Tours, Loches et retour à Tours, demeurant tous deux au,Faou, ont porté dos Langeais, Saumur, Angers, Nantes, Saintcoups au sieur François Gouesnou, marin de Nazairo, Lo Croisic. Guérande et retour â commerce au Faou Paris via. Blois ou Vendôme ou par Angers et L{î sieur Cardinal est acquitté el la femme Chartres, sans arrêt sur lo réseau de l'Ouest est condamnée à 50 fr. d'amende (sursis). 2' Itinéraire. — P" classe, .V» francs ; 2° Plouguer. — Coups. - Jean Noël Le Meur, classe, 41 francs. Durée : 15 jours. — Paris. iO ans, de Kervinau en Plouguer pour coups Orléans, BIols, Amboise, Tours, Chenonceaux à Jean Nicoi de Plouguer est condamné à Ui ol retour A Tours, Loches et retour à Tours, langeais el retour à Paris viâ Blois ou Venfr. d'amende, sursis. ChAteauUn, — Coups, — Marie-Jeanne Mar- dôme. Ne négligez pas l'Anémie Elle mène à la phtisie Les Pilules Pink donnent des forces aux hommes et aux femmes. Elles .sont.souveraines contre l'anémie, la-chlorose, la neurasthénie, la faiblesse générale, les maux d'estomac, rhumatismes, névralgies, migraines, sciatique, irrégularités. EXIGEZ les véritables pilules l ' i n k , en boites cachetées, papier rose, lettres bleues VJV.ES I N K OU R S MERS ONNES JUimeL :i..50 la boite 1 7 . l e s c. boites franco, Gablin et C", ph"", rue Ballu. Paris, et toutes pharmacies. Conseil gratuit A nos lecteurs qui seraient atteints d'un eczéma ou d'une maladie do la peau, nous pouvons leur dire que le Baume des Chartreux est le meilleur remède. .Nous l'avons vu réus sir avec une rapidité incroyable dans des cas très graves. On ne saurait trop le l'aire connaître et le propager. On peut se le procurer dans toutes les iKinncs pharmacies au prix de '2 fr. 50. VIGNETTES MOKA LEROUX Nous rappelons que pour le concours i O O l tou es les vignettes devront être adre.ssées pour le a i d é c c m b r o p r o c h a i n , passé celle date elles seront portées en compte pour le concours suivant 1905. La liste des lauréats sera envoyéeUnn» t o u t e s l e s é p i c e r i e s ainsi qu'à toutes les personnes qui voudront bien en faire la demande à M . A . L E R O U X , à O r c h i e s (Nord). R DE DÉPARTEMENT L'I N T É R I E DU UR FINISTÈRE j Arrondissements de QUIMPERLÉ et de QUIMPER GHBMR I DE FER départemental de Pont-Aven à Concarmiu Section unique de P o n t - A v é n à Concarneau Partie comprise entre Pont-Aven et Concarneau sur une longueur de 18 hilom. 433J2. désignant les territoires qui doivent être traversés par le chemin de fer. A R R Ê T É Nous, Préfet du Finistère ; Vu la loi du 20 juin 1904, relative à rétablissement du chemin de fer départemental de Pont-Aven à Concarneau ; Vu le plan du tracé dudit chemin de fer dans le département du Finistère approuvé par décision de la Commission départementale en date du 30 septembre 1904. Vu les propositions de l'ingénieur ordinaire. Directeur de la construction des chemins de fer départementaux en date du 10 octobre 1904 ; Vu la la loi du 3 mai 1841 sur rexpropriatlon pour cause d'utilité publique, notamment l'article 2 ; Considérant que, avant de procéder aux formalités de l'enquête, 11 est nécessaire de désigner les localités et territoires sur lesquels seront exécutés les travaux, conformément à l'article 2, paragraphe 2 de la loi susvisée du 3 mai 1841 ; ARRÉTO.NS : Article premier. — Les territoires sur lesquels seront exécutés les travaux du chemin de fer départemental de Pont-Aven à Concarneau dans le département du Finistère sont, conformément au plan général approuvé par la Commission déparlemenlale, savoir : Dans l'arrondissement de Quimperlé, ceux des communes de PontAven, Nizon et Névez ; Et dans l'arrondissement de Quim)er, ceux des communes de Trégunc, ianrlec et Beu/.ec-Conq. Art. 2. — lie présent arrêté sera publié à son de trompe ou de caisse dans chacune des communes cidessus désignées, et y sera afflché, tant à la principale porte de l'église qu'à celle de la mairie, par les soins et à la diligence de MM. les Maires. Il sera, en outre, inséré dans le journal X Union Agricole et Maritime Aw 14 octobre 1904, lequel se publie à Quimperlé et dans le Journal Le Réveil du Finistère du 15 octobre 1904, lequel se publie à Quimper. Fait et arrêté à Quimper, en l'hôlel de la Préfecture, le 11 oclobre 1904. Le Préfet du Finistère^ Pour le Préfel : Le Conseiller de délégué, Préfecture DK B0ISCHEV.\LIER. PHARMACIE FENDER J. GUIBOURG SUCCESSEUR Lauréat (i" Prix) de t^Ecole Supériettre de Pharmacie et Médecine 14,Grand'rue, Q U I M P E R L É LESSIVE PHENIX » ne SB oend Qu'en paquets de I, S & I O 6 0 0 & 2 5 0 portant la Signature KILOGR. GRAMMES J . FZCOT . Tout produit en eacs toile ou en vrac, c'eat-à-dire non en paquets signés J. PICOT, n'est pas de la LESSIVE PHÉNIX M. GUIBOURG, pharmacien, avertit le public que les marchés importants qu'il a passés avec les premières maisons de Droguerie et le renouvellement constant de ses produits, lui permet de vendre aux prix les plus bas. La réduction des prix porte non pas sur quelques articles-réclames mais sur tous les produits sans exception, tels que : l'Herboristerie, la Droguerie, les Accessoires, les Spécialités, les Eaux minérales et sur les ordonances. M. GUIBOURG ne vend que des produits de 1" qualité. Les ordonnances sont l'objet de ses soins les plus minutieux. BijoHterie. O r M i , i r i n n . Bvlonrli ANNONCES EUuic de M'" Etohécopar, notaire à Quinipoi'lé, successur de M " TRAOiNoui:/., i;}, ruedu Château. A VENDRE A L'AMIABLE LiMl!; PIIOIMVIETÈ Quimperlé, Boulevard do la Gare, II" It), comprenant maison d'iiabllation ayant 1 pièces au rez-de chaussée, 1 pièces el un cabinet au premier, {,'rcnier au-dessus, jardin et peut lorrain. 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Renseignements adressés franco Suez 5 7 Eugène de RICIIKMONT à Bothané, par Gestel (Morbihan), à l à première demande. - 3 7. (1" série) A. TITON, mécanicien à Pontivy. kilomètres deQuimperlé. (2* série) n'as pas perdu ton temps ici... Et, maintenant, il ne me reste plus qu'à (lier... Mais, auparavant, prenons toutes nos précautions et toutes nos mesures... Comme un homme déjà habitué aux êtres de la maison, 1<; bandit pénétra dans le petit cabinet noir où l'avocat, — nous l'avons vu, — avait le malin l'habitude de renfermer son lit pliant, chaque fois qu'il passait la nuit à travailler seul. Là, i l avisa une grosse redingote, genre « propriétaire » qui dormait accrochée à une patère et velue d'un gros chapeau mou... Il endossa ces vêtements dont il connaissait l'existence, et, hardiment, sortit de la vàste pièce et enfila les corridors nombreux et les escaliers qui conduisaient au rez-de-chaussée. Bob Smith, heureux jusqu'à l'insolence, ne rencontra pas un seul domestique... Tout le monde s'était porté vers le fond du jardin, du côté du pavillon qu'habitait Mlle Blanche depuis quelques jours... Les cris avaient cessé... Et de longues explications se produisaient bruyantes et emmêlées de questions et de réponses... C'était un désordre général... Une grande confusion régnait... Pendant ce temps, sans demander son reste, le faux jockey Tom Bib filait a à QUIMPKULK. — Imprimerie spéciale de l ' U n i o n Agricole Certifié par l'Imprîmeur-Gérant soussigné, table. Bons certitlcats. S'adresser au bureau du journal. claire-voie. DU SO.MMIKKS Avec ma part des six millions et ce'le ou celles que je ratisserai aux autres, je puis soulever le monde, et la posséder cettc Blanche que je veux et que je hais... de l'or, on a tout ici bas... On achète môme l'honneur et la considération... Di^péchonsnous de prendre ce doot j'ai besoin ici... .t e( (ilons'comme un ouragin... Dans un Par Marc ANFOSSI quart d'heure, il ne fera pas bon ici... Alors, d'un coup d'œil, comme un clown rompu à toutes les acrobaties, Hob DEUXIÈME PARTIE ik-uiih, — le Tom Hib qui avait réussi à capter la conllance du trop bienveillant LUTTE OUVERTE avocat Prosper Lfgonnidec, — Bob Smith inspecta la vaste pièce. ' Vous eussiez dit un vautour interroCHAPITRIS IV geant l'horizon de ses yeux d'agate pour y Folle é r o t i q u e découvrir une proie. Tout d'un coup, il bondit vers le bureau —) Suite (— principal, où tout à l'heure, le frère du Ses sligmates de lèvres, - car la boulieutenant Félix était che était Jçndue comme par un instrument Il se mit à fouiller fébrilement tous les dd chirurgie, — secrélaient une sorte de papiers... ^ave blaDcbi\tre. Et portant la main sur le dossier au miIl maugréait furieux : lieu duquel saillissait le scupulaire de • — Bégueule! .. A h ! La bégueule!... l'ofilcier de marine. Elle m'a repoussé... Elle n'a pas voulu — Voici mon affaire, s'écria-t-il. J'ai )ïe moi... Si j'avais eu un couteau, je raté la conquête de cette Blanche maudite Vaurais proprement assassinée... J'ai faibli... Jè me suis sauvé... Et puis, je pensais à et stupide... Mais j'ai le mot du problème l ^ î ^ i i à i M , associés... Et à la fortune immense que les camarades attendent avec tant Mfiae.pous convoitons tous les quatre... d'impatience.;. Alors, mon vieux Bob, lu 182] Feuilleton de l'Union vaux, connaissant bien le? service de ICIIUC Cil I C ^^ courant da UCUnc riLLc commerce, demande Charrues Brabant dou- place de factrice, de préférence à Loble, malhématique â télé rient. refoulante et â versoir â S'adresser au bureau du journal. LES PLUS nALITES UÉCOMPENSES PROPRIÉTÉ iciiuc i i o u u t 20 ans, demande UtUNt nUnmt place de valst de chambre, sait soigner et atteler les che- Médaille d'Or, Lorient l'.)J3 — Hors Concours Angers 1901 Q L J I M ' dans les Pharmacies grandes villes HOMME SËRIEUX, sant^ftreufn,de^ mande emploi aux écritures ou de comptabilité dans le commerce, l'industrie, l'administration ou élude d'officier ministériel. S'adresser au bureau du journal. TRÉGUIER ou A LOUER immé; SEMOIRS SMYTH cJialeinciil ou pour le'i'.»scplcinbrel9U5 PARIS 1889 et 1900 3 MEDAILLES D'OR PETITE P o n t i v i j CONSTRUCTEUn-MÉCAMCrEiN, ù i l U l M P K K L É donnant sur le clicmin de fer, près Lauréat (i" pnJ'J do l'Ecole de Pliarniarie du bour^ de Moolan, de cinq jour42, PLACE SAINT-MICHEL naux environ de terre, avec maison -- à MACHINES AGRICOLES EN TOUS GENRES F E R E T CUIVRE MKi nLES A VENDRE UNE en hois — LITS r i T O I M , KN ISGC) J. C H E N A QUIMPER - lITlilIt unMUC certificat d'éJCUNt nummt tude, demande place petit clerc de notaire ou d'avoué. S'adresser au bureau du journal. liiiiiiiiiliiiiiiM'iiiiiiiiiiiiliilliiilliliiiiiiB •O SIKOKS D H ' T O U T E S SORTI'^S A . MAISON SiilliiliiîiSïiï:'- fi''''',:'' 4) T A P i s s E H i i - : i<:r MIRORR^UIB:, Sous cette rvJbrique nous publùms GRATUITEI rUITEMENT toutes les demandes qui nous sont adressées par des personnes à là recherche d'un petit emploi quelconque. NO TA. — Il ne sera ' répondu, aux personnes qui demnnde^it de s'adresser au bureau du jour' nal, que lorsqu'elles auront joint à leurs lettres deux t i m b r e s de 15 centimes pour frais de correspondance. c" C • I •A N !" •• Jr iJ Le Catalogue c; a w a y, I u 2i ^ (Finistère) Esposilion Universelle de Paris lS78-l889-l!0ii / DEMANDE D'EMPLOI 4) et Maritime l'anglaise et passait (ITrontément devant la porterie, de laquelle, d'ailleurs, le père Magnolle, attiré par les cris venus du pavillon, se trouvait absent, lui aussi... Et, que'qiies iostants après sa sortie de l'hôlel du cours Saict-Aodré, Bob S.niih se promenait tranquillement sur la Fosse, enveloppé dan? sa redingote « à la propriétaire 0 et examinant attentivement du coin de l'ceil l'inscriplioa du quatrième scapulaire, certainement convaincu que la traduction, l'explication de celui-ci leur ouvrirait, à lui et à ses acolytes, les portes d'or et d'ivoire du temple de la Fortune... Dans le pavillon, là-bas, au fond des quinconces, à gauche, la pnuvre B'anche était m proie à une violente crise de ncif< .. L^ matin, songeuse et doucement émue, elle pensait à son ch r Ludovic, au bienaimé qui, cela avait été pour elle une grande joie, assisterait au déjeuner de gala offert par l'avocat à ses parents et à ses amis à l'occasion de sa nomination au titre de bâtonnier de l'ordre... Lî jeune fille faisait de doux projets... Heureuse, à l'idée de son prochain mariage, elle souriait, demandant à son miroir de nouvelles armes pour achever de (Louis BEAUFREHE) V u pour ia légalisation de la signature ci-contre Wn Mnïrïo à OtiimnArliS 61"> » 480 bu 473 » parfaire le doux sortilège d'amour auquel le jeune ingénieur s'était volontiers Tassé prendre... Toqt d'un coup, elle avait eoleDda; du bruit dans la direction du perron dooftant sur le jardin peuplé d'arbres centenaires... Et, soudain, elle avait tremblé, comme si l'idée d'une bête venimeuse's'étail prêsentée à son esprit... Elle avait eu peur... Qui donc pouvait venir l'importUDer à pareille heure, si matin ? Sur ces réflexions, Tom Bib s'était présenté à elle... Horreur Une révélation inattendue, proridentielle, l'avait alors empoignée tout entière... Plus de doute pour elle... Le monstre repoussant, le gnôme aux dents épointées, à la bouche taillée d'uD coup de sabre, aux yeux saDgainolento et menteurs, qu'elle avait devant les yeux, elle l'avait déjà vu, elle en avait déjà eu peur... Où cela ? Quelque chose lui précisait son souvenir. Oui... C'était bien cela... Eu Amérique... dans la chaumière indienne habitée par son malheureux père... (A suivre) Le Gérant : G. BERTHOLOM. 21' Année — IV» 119 LE Organe IVUMÉRO Républicain Paraissant Annonod* et Réolamas Annonces judiciaires (la ligne).. 20 c. Annonces volontaires — .. 25 c. Réc^mes — .. 50 c. Les annonces sont re{ntes au bureau du journal et à Paris dans toutes les Agences. On traite à forfait pour les annonces répétées plusieurs fois. Les Opinions — Vous ^les trop bon, répliqua le capitaioe avec modestie. J'ai mille et une raisons pour chercher à vous ôlre agréable... Aussi, avant de vous voir partir pour un monde meilleur, j'ai voulu vous tranquilliser sur le sort de voire femme ! Foi de capitaine I je vous promets de la rendre heureuse et de faire tout mon possible pour qu'elle n'ait pas à vous regretter... Ah ! je ne me dissimule pas que la tâche sera dure, mais je sui^ plein de bonne volonté, et le bonheur d'IIaberline sera, dès aujourd'hui, le mobile de toutes m"8 actions 1 — Jd n'en doute pa?, dit Grégoire a'vec une philosophie qui n'était pas sans sapeur... Depuis longtemps, j'ai pu me reni.'re compte que vous nl'aviez fait dans le cœur d'ilubertine une concurrence redoutabU"! I Mais assez causé I et puisque en somme vous venez de me prévenir que ma dernière heure était imminente, vous ne trouverc/^ pas drôle que je demande à me reccueillir et à penser à Téternité 1 — Voilà une demande des plus légitimes et à laquelle on aurait mauvaise grAce à ne pas souscrire, s'écria le capitaine Marcellin. Si vous le voulez bien, Sigismond, nous allons laisser le camarade Grégoire à ses méditations, et visiter la Mmisieir de SeptiontaiM par Auguste F A U R E QUATRIÈME PARTIE La Châtelaine de Saint-Jean-de-!^uz XII Una situation pau péjoulasant» - SuiU- — Pts le moins du monde ! dit à son to,ur MarcelUo... A côté de cette cale se trouie la soute de Vlnflexihle ; il y a dans cette soute quinze barils lie poudre... J'ai .pensé à mettre une mëcbtc à l'un de ces barils, à allumer cette loècbe quand nous quitterons le brick jjour aller à Ciboure, et à faire sauter à la fois VInflexible et son unique pass^ager, qui sera TOtis! — En effet, l'idée est assez originale, a'éiBria Grégoire, et elle ^ous fait la plas grand honneur, capitaine. 3Iarcellin I de l a R é g i o n les MERCREDI, VENDREDI et à Q U I M P E R L É , p l a o e H e r v o , n° 9 b i * du N o r d - O u e s t DIMANCHE laédaction, A - d r a i n i s t r a t i o n Se .A-niionces cueille les décisions de son successeur. n le voit examiner les demandes d' itorisations formées par les «ongn nations en bloc, au lieu de D E M . W A L D E G K - R O U S S E A U les ju^3r séparément; i l le voit frapper toutes les congrégations M. Waldeck-Rousseau a laissé, d'un ostracisme sommaire, au lieu sous forme de brouillons et de de tenir compte de l'opportunité, notes, un certain nombre de docu- des considérations de temps, des ments que publient le Figaro et la circonstances de lieu ; il le voit donRevue politique et parlementaire. nei' à la loi de 1001 un effet réIls ne nous apprennent rien que troactif, et violer hypocritement la nous ne sachions déjà sur le peu loi de 18S0 sur l'enseignement prid'estime où M. Waldeck-Rousseau maire. Et M. Waldeck-Rousseau ne tenait la politique violente de ses reconnaît plus sa loi. Il avait voulu successeurs. 11 suffit de se rappeler établir dans notre droit public un que lorsque l'ancien président du statut durable de toutes nos AssoConseil prit au Sénat la parole pour ciations : on tirait des textes une la dernière fois, ce fut contre un loi de cii'constance. projet de loi soutenu par le minisC'était bien les mêmes textes. Ce tère. n'était plus les mêmes hommes. Il Tous les documents qui viennent était fjital que la loi conçue par M. d'être publiés confirment le sens Waldeck-Rousseau fût déformée que les personnes impai'tialesavaient par d'autres ; i l était fatal que la attribué à ce dernier acte de la vie foule des violents se précipitât par publique de l'ancien ministre. Ils la porte qu'il laissaitimprudemment auront du moins pour effet de mettre entr'ouverte. On le lui a dit assez un terme aux contestations élevées ici même. Sans doute M. Waldeckpar les partisans de M. Combes. On Rousseau espérait mieux des homne pourra plus soutenir de bonne mes. Ses notes ne sont pas exempfoi que M. Combes est le continua- tes de quelque.tristesse. Dans une teur de M. Waldeck-Rousseau. C'est lettre de M. Delcassé i l marque sa bien assez» c'est déjà trop que le surprise d'apprendre qu'au Conseil présent gouvernement soit la con- des ministres, lorsque M. Combes a séquence de celui qui l'a précédé. parlé de fermer en vertu de la loi de A lire la série des documents où 1VK)1 les écoles ouvertes en vertu de la loi de 188(), il ne s'est trouvé perse révèle l'opinion de M. Waldeck Rousseau dans [les deux dernières sonne pour dire que la question années de sa vie, on ne peul se dé- avait été précédemment tranchée, fendre de ces deux impressi ons : la et que la loi de l'.)()l respectait celle pensée de M. Waldeck-Rousseau a do IKSi;. Mais la netteté de vue, et été certainement trahie par ses suc- plus encore le courage qui auraient cesseurs; mais il était facile de la été nécessaires pour maintenir la loi dans son esprit ont superbement trahir. La loi de li)Ol n'était ps.s faite fait défaut. pour qu'on en tournât le «ens et Plus loin M. Waldeck-Rousseau qu'on en méconnût l'usage ; c'est ce se plaint de ce que sa loi destinée qu'on discerne à chaque li/çne dans à tout ramener aux tribunaux, à les discours, les lettres et Iles notes mettre entre le gouvernement et les de M. Waldeck-Rousseau, de l'.K)2 congrégations la justice de trois à ItXM. Mais elle était telle qu'on en magistnits, sei've à des exécutions pouvait se servir, comme l'a fait sommaires et troublantes. La meilM. Combes. Si le mot n'av ait quel- leure logique et la lucidité d'esprit que chose d'inattendu a ppliqué à de M. Waldeck-Rousseau ne l'enil'homme que fut M. Wald( îck-Rous- l)êchaient point d'avoir ses faiblesseau, on dirait qu'il y a. quelque ses : il comptait sans ses contemchose de naïf dans les éton.nements porains, ou s'il comptait avec eux, avec lesquels l'ancien ministre ac- il se trompait dans ses calculs. Sa icole Dimanche 16 Octobre 1901 Directeur : Auguste TERRIER Q U I M P E R L É , L E 15 OlîTOBRE 1904 [G71 Feuilleton de VlJni<m Agr ! CIXQ CENTIMES Les abonnements se paient d'avance. Sauf conventions, ils partent dti i" ou du iB de chaque mois. On s'abonne au bureau du journal. On peut s'abonner également, sans frais, dans tous les bureaux de poste, ou encore en adressant un mandat-poste à l'administrateur, M. Louis BEAUFRERE, place Hervo, à Quimperlé. Abonnamants (UM AN) ^ jerlé (ville) Finistère et déparlements limitrophes Autres départements Colonies et étranger 7 fr s— • — 16 — loi était un iristrument de précision ; il n'était pas difficile de prévoir qu'il lui arriverait malheur en passant aux mains des butors. On lira avec le plus grand intérêt, dans ces notes posthumes, un projet de discours sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat. C'est un modèle de netteté et de bons sens. M. Waldeck-Rousseau était franchement concordataire. Les nouvelles idées ou les prétendues idées (jui animent les politiciens d'aujourd'hui lui faisaient prévoir qu'il aurait à défendre le Concordat. 11 avait réuni les principaux arguments qui lui paraissaient établir la nécessité de ce vieux pacte, et, reprenanti le rapport de Paul Bert écrit en ISKi, il montrait que depuis ce temps la question n'avait pas changé. Laisser l'Eglise absolument libre, c'est lui rendre au bout de quelques années une situation privilégiée que le temps lui ôte lentement et une inffuence politique qui va chaque jour diminuant. Entre la République et l'Eglise, i l y a nécessairement des rapports ; c'est la une question de fait. S'il doit y avoir des rapports, i l faut qu'ils soient réglés par un contrat. La séparation des Eglises et de l'Etat s'accomplira sans doute un j o u r ; elle se fait par le progrès lent des esprits ; mais, concluait M. Waldeck-Rousseau, s'il est une question qui n'est pas mûre, c'est celle-là. Dans ce débat comme dans l'autre. Concordat ou Loi de l'.K)l, la méthode de M. Waldeck-Rousseau demeure la même. Il condamne l'agitation qui ne mène à rien. I l tourne en ridicule ces menaces que l'on prodigue, alors qu'on est dans l'incapacité de faire une loi durable. On ne transforme pas les hommes, écrit-il, on ne fait pas la conquête des esprits. C'est là une parole d'homme qui n'avait peut-être pas le tempéramment de l'homme d'Etat, mais qui en avait assurément l'esp r i t ; c'est la réplique d'un honune intelligent à des jacobins brouillons et stupides. gement décisif ne semble pas s'être encore produit et il est impossible de dire en ce moment qui sortira vainqueur de ce choc, le plus important que se soient encore La ItntaillerteYan-Taii livré les belligérants. Il est mainteiianl ccrlain qu'une grande Le général Kouropatkine avoue que les bataille est engagée au sud de Moukden. pertes sont considér?bles. I l a ordonné Gomme à Liao-Yang elle a débuté par de continuer à défendre avec opiniâtreté rencontres partielles, puis chaque adver- les positions occupées par ses troupes. saire renforçant ses eirectifs sur le front, Deux régiments du flanc droit des Russes toutes les forces disponibles sont entrées ayant éprouvé mercredi des pertes senen ligne. sibles se sont retirés, dit le généralissime, A l'heure actuelle, il est impossible de en laissant sur le lieu du combat leur préjuger du résultat, car la bataille com- artillerie. mencée le 10 octobre au matin, s'est pourMais un peu après, le colonel Vannosky, suivie les 11 et 12 et dure encore. chef temporaire de la brigade composée Les informations officielles sont rares, des mêmes régiments, reprenait l'artilie A Salnt-Pétersboufg on a bien reçu un rie abondonnée, excepté 13 canons, qui rapport du général Sakharoff, mais on sont tombés entre leslmains des Japonais. n'en a communiqué que le résumé sul L'issue finale du .combat à notre flanc vanl : droit a été mauvaise à cause d'une attaSelon le rapport du lieutenant-général Sa- que nocturne des Japonais. kharoff, la bataille au nord de la station de Nos troupes ont été non seulement obliYan-Taï a continué hier toute la journée avec gées d'abandonner leurs positions, mais acharnement. Il y a eu des alternatives de succès et de revers. Plusieurs hauteurs ont été elles ont perdu de nouveau les canons qu'elles avaient repris. Elles se sont retiprises, perdues, puis reprises. Les pertes russes ne sont pas très considé- rées sur les positions de Shako préparées rables. l'n régiment surtout a beaucoup souf- d'avance. fert. Saint-Pétersbourg, le 14 octobre. — La Le général DaniiolT. commandant la 0« divi- lutte a été beaucoup plus meurtrière en sion de chasseurs de Sibérie, a été blessé à la coreque pendant la bataille deLlao-Yang. jambe, mais il est resté dans les rangs. Le nombre des blessés est considérable. La bataille a continué celte nuit et aujourDes rangs entiers de soldats ont été comd'hui. Les résultats sont inconnus. me fauchés par l'artillerie. Du côté Japonais, les dernières nouUne compagnie russe ayant presque velles qui ne laissent aucun doute sur exterminé une partie d'un bataillon japol'importance du combat, sont données par nais, a été ensuite fortement décimée par une dépêche de Tokio, en date du 12 oc- le feu croisé de l'ennemi. tobre : Deux bataillons russes attaqués dé flanc Le maréchal Oyama annonce que l'on se et par derrière par plusieurs escadrons, battait le 10 sur presque tout le front de ba- les ont anéantis à coups de fusils. taille. Les Japonais gagnaient du terrain. Ils Le maréchal Oyama annonce que le ont repousser l'attaque des Russes à Hsiencombat continue sur tout le front et que Ghouang. les Japonais font des progrès satisfaisants. Le Neic-Yorlx Herald publie une dépêUne dépêche de Tokio, qu'il faut n'acche de Sain t- Pétersbourg d'aprèsjaquelle la cueillir qu'avec réserve, annonce même décision soudaine prise par Kouropatkine que les Japouais auraient coupé les comde se porter en avant, et qui a étonné l'unimunications de l'armée russe avec le vers entier, trouve son explication dans Nord. ce fait que le prince Radzlwill est arrivé à Moukden, le 29 septembre, avec d'imLes Russes en pleine retraite portanles dépèches du général Stœssel. Moukden, 14 octobre. — L'armée russe Aùssilôt, Kouropatkine arrêtait son mouvement de retraite et, quatre jours après, bat en retraite vers le nord, défendant le terrain pied à pied. il donnait l'ordre de se porter en avant. Les perles sont considérables. La bataille continue acharnée, mais, Rome, 14 octobre. — Suivant un télé« il est encore trop tôt, dll même une dépêclie de Tokio,, pour juger les résultats gramme adressé à un journal de Rome, de la lulie gigantesque qui se livre depuis la bataille de Yantaï s'est terminée par cinq jours ». Les iélégrarnmes russes et la défaite complète des Russes. Le général Kouropatkine a essayé de japonais sont du reste en contradiction prolonger la résistance, mais il a été ensur bien des points. Du dernier rapport de Kouropatkine il traîné à la retraite générale. Les Russes auraient éprouvé des pertes semble cependant résulter que la contreoll'ensive japonaise a arrêté momentané- dépassant .30.000 hommes tués et blessés. Tout fait présumer que les Russes vienment l'élan des armées russes qui se sont retirées « sur son ordre », sur leur posi- nent de subir un sérieux échec. tion principale. Mais les derniers téléA l*ort-ArtJiur grammes du front de bataille n'indiquent pas, comme sont unanimes à le proclamer Télégramme du général Stœssel à l'emtoutes les dépêches japonaises, « une con- pereur, en date du 5 octobre : tinuai ion des victoires nipponnes)». L'enga« Les Japonais ayant augmenté le nom- soute aux poudres, alln de régler déliaitivement tous les détails de la fôte ! Ce disant, Marcellin tira une clef de sa poche et l'introduisit dans la serrure d'une porte conligaë, Grégoire ferma les yeux, tâchant d'oublier dans le sommeil l'horrible cauchemar dont il se sentait le principal protagoQiste. A travers l'huis entrebâillé, une conversation des plus intéressantes lui arrivait .. Il dressa l'oreille : c'était Marcellin qui parlait : — Voyez-vous, Sigismond, disait le capitaine, nous allons, pendant que nous sommes ici, adapter tout de suite la mèche à un des barils de poudre, placé le plus haut. J'ai apporté avec moi un vilebrequin avec lequel nous allons pouvoir faire dans le plancher du bâtiment un trou de calibre respectable. Cela fait, nous ferons également un trou dans le baril, pour y placer une extrémité de la mèche ; l'autre extrémité se trouvera là-haut, à l'extérieur... Ah ! il faudrait prendre la mèche la plus. longue possible, de façon que, quand elle sera allumée, nous puissions gagner le large avant que l'explosion se produise ! — Tout ceci me par&ll fort bien combiné, capitaine 1 approuva Técuyer. Voulez-vous bien faire le trou dans le plancher du brick '? Je vous passerai la mèche par l'oritice, et vous n'aurez plus qu'à la mettre en communication avec le tonneau. Sigismond remonta, jetant en passant un regard snflisamment narquois à l'infortuné Grégoire. Une minute après, ce dernier entendait le vilebrequin du capitaine opérer son trou dans le plancher, avec un petit grincement sinistre. Puis il entendit encore Marcellin renouveler cette opération avec le baril de poudre... Un silence... Le capitaine ajustait la mèche à l'oritice du tonneau èvec des précautions infinies... Tout était prêt ; la porte se rouvrit, Marcellin pas^a à côté de Grégoire, et, parvenu au bas de l'escalier, ne put s'empêcher de crier au patient, avec une ironie suftlsamment féroce : — A'ors ! rien à dire de votre part à llubertine? — Qu'elle aille au diable, et toi avec, bandit ! hurla l'aventurier, dans un état d'exaspération facile à concevoir. lafiiierretao-Japonalse Xlll La olèmenoe de Saptfontalnet La ruit tombait. Sur le brick, les boucaniers sommeillaient dans des hamacs... Sigismond, avec Marcellin, était accoudé aux bastingages... Septfontaines, lui, était à l'avant, interrogeant du regard l'horizon noir et ténébreux. Soudain, il eut une exclamation : — Sigismond ! Marcellin I Tous deux accoururent... Le duc étendit le bras dans un geste large : dans la direction qu'il indiquait s'apercevait une clarté resplendissante. C'était la maison de Ciboure, illuminée par un llamboiement de lumière... — L'heure est venue, dit Septfontaines d'une voix grave... Qu'on mette les chaloupes à la mer... Nous allons monter i Ciboure... que personne ne reste à bord de VInflexible! Je veux que ce brick sinistre, avec ses voiles noires et ses trois merlettes d'argent, s'en aille à la dérive, sans maître, sans pilote et sans équipage, porté par le vent des tempêtes vers un inévitable naufrage I Les boucjiniers mettaient les chaloupes à la mer... Le long du brick pendaient les échelles de corde... Il y avait deux embarcations : dans la première un peu plus grande que l'autre, montèrent les hommes de l'équipage et Gonzalo Martinez; dans la seconde devaient prendre place le duc, Marcellin, Sigismond et 1q Mais si à cotte date le débat sur l'iinpôt sur le revenu qui doit suivre immédiatement l'interpellation sur la politique générale du Gouvernement, n'est pas terminé, la Commission se propose de dema)ider à la Chambre de tenir deux séances par jour, l'une le malin pour l'impôt sur le revenu, la seconde l'après-midi, pour le budget. En ce qui concerne le budgel.il no roslc plus à la commission qu'à régler le budget de la guerre, qui devrait compoi'ter celte année, d'après M. Berteaux, rapporteur, ,on raison de la surévélalion ducontlngcnt, une augmentation de 15 millions contestée par une fraction de la commission sur laquelle ne s'est encore expliqué le ministi'ô de la guerre. Le total des réductions opérées sur l'en semble des budgets spéciaux is'élève à 7 millions'; par contre, 14 millions 500,000 francs de dépenses [nouvelles ont été insLes Japonais, ajoute-t-il, emploient des macrilcii au budael par la commission en vue tières explosibles, sous forme de sacs et de de l'amélionition du Irajlerrienl des insliboites munis de mèches Bickford qu'ils alluluieurs, des pensions civile» et mllUalrcs, ment ; ils jettent ensuite ces engins, comme elc. des grenades, à la main. Quant aux chiffres déniiitifs par lesNotre garnison emploie avec succès les mômes moyens; notre infatigable héros, le gé- (luols sera bouclé le imdgel, ils ne seront néral Kondraleake, invente continuellemenl pas arrêtés avec la semaine prochaine; de nouveaux moyens pour frapper l'ennemi ; mais d'ores cl déjà la commission se les troupes continuent à se montrer héroïtrouve en présence d'un délicil de 7 niilques. Les blessés reviennent avec ardeur dans llonK qui menace d'être augmenté par les rangs. l'inscription des crédits supplémentaires aux chapitres approvlsionnemenU et des L*o8cn(lrc tle VInrtisvostok eliectirs delà marhie que pourraient euUne dépêche de Vladivostok rapporte trainer les conclusions de la commission que les croiseurs Gromoboi, liossia et extraordinaire de la marine. liogatyr, sont depuis quelques jours en rade sous pression et font de fréquentes sorties. Jusqu'au 10 octobre les croiseurs Commission du Budget russes n'ont aperçu aucune unité navale i.a commission du budget s'est réunie japonaise. La garnison de Vladivostok est sous la présidence de M. I3oumer. considérablement renforcée et le général M. le président a insisté auprès des Liniévitch se trouve toujours dans cette rapporteui's pour que tous les rapports ville. fussent livrés à l'impression des mainlcnanl, afin ([ue la Cliîunbre KOil saisie à la rentrée de la plupart d'entre eux. Le ministre de la guerre a adressé à la commission, une note détaillée sur la nécessité de relever les crédits de 190r), Conseil des Ministres en raison des rengagements des sousLes ministres se sont réunis hier matin ofllclers Gi de l'élévation du contingent à à l'Elysée sous la présidencede M. Loubet. Incorporer en IflOr"?. MM. Rouvier, légèrement soutl'rant, Après .-tvoir entendu les observations Chaumié et Mougeol, absents de Paris, de M.M, Hertcaux cl Krantz, la commisn'assistaient pas à la délibération. sion cl décidé d'entendre le ministre de la Le président du Conseil a donné con- guerre et uitérieur.enjenl, s'il y a lieu, le naissance à ses collègues des dépêches ministre des linances. qu'il a reçues relativement aux grèves. Le ministre de la guerre a soumis à la signature de M. le Président de ta Hé Les grèves de Marseille publique des décrets nommant membres du Conseil supérieur de la guerre les Terminée,en fait,depuisquelquesjours, généraux Michel, Poigné, Dalsteln et la grève de Marseille n'existe même plus à l'état théorique, aussi peut-on en calculer Dodds, commandants de corps d'armée Ces généraux sont maintenus dans leurs aujourd'hui les ruineux résultais. On esUme à cSû millions la perte subie commandements actuels, à l'exception du général Dodds, qui est remplacé par le par Marseille pendant ces Gont quarante général Archinard comme commandant du jours de mort commerciale. Du côlé des employeurs, l'armement a perdu230.000fr. corps d'armée colonial. Le Conseil, n'étant pas au complet, n'a par jour, sans parler de l'amortissement pas encore discuté la question des rap- du capital qui continuait quoiqu'il n'y eut ports de l'Eglise et de l'Etat. C'est sans plus de recettes : les entrepreneurs, au doute, si l'état de santé de M. Rouvier lui lieu de manipuler Tô.OûO lonnes de marpermet d'y assister, au prochain Conseil, chandises, ce qui est le chill'i'e noj'mal, en ont manipulé l.ôOO à peine ; les minoteque cette question sera agitée. ries, les huileries, les savonneries ont eu D'ores et déjà le président du Conseil a des déficits de production montant ù Tintention de demander, d'accord avec ses collègues du Cabinet, que les diverses (•..27S GOO fr. à 5.700.000 fr,. à 4.020.000 fr. î les banques avalent cessé,pour ainsi dire, interpellations visant la rupture des re toute opération. lations avec le Vatican et les rapports de l'Eglise et de l'Etat viennent le plus loi Los employés n'ont pas moins soulfert. possible en discussion devant la Ctiaïubre C a c i u c jour de grève coûtait aux inscrits afin que le gouvernement puisse faire maritimes près de 000 fr. et aux docconnaître la conduite qu'il compte tenir kers fr. : les cliarreliers et les auvis-à-vis du Saint-Siège. tres ouvriers d'///f/H.s7r/f?, arrêtés par la suspension des Iraiiiporls en ville ont touché en moins 12.UOO fr. quotidienne bre des canons contre le front nord et renforcé le feu dans celle direction, commencèrent, dans la nuit du octobre, à s'approcher par de profondes voies d'accès vers la section nord est de la forteresse, mais Ils furent arrêtés par des salves du détachement du lieutenant-colonel Landourine. « Les Japonais menèrent l'atlaque sur le flanc droit extrême, depuis hi montaène Siavous-Than et contre le mont du Signal, situé plus près de la mer, et ont repoussé les sapeurs ; mais le l"'' octobre, au matin, cette montagne fut canonnée par l'artillerie de la forteresse, puis trois compagnies russes, lancées à rattarjue, chassèrent les Japonais et rcoccupèrent la montagne. » St-Pétersbourg, 14 octobre. — Le géncr ral Stœssel donne d'excellentes nouvelles de la citadelle. cer les Sulpiciens par des prêtres recrutés dans leurs diocèses respectifs. Le ministre recommande de faire ces remplacements Immédiatement, partout où le clergé diocésain permettra de recruter des professeurs. En tous cas, iidevront être cirectués dans le délai maximum d'un an. Celle injoncllon a été faite, non par vole de cirmilairc, mais par lettre individuelle adressée à chacun des évcciues des 23 diocèses en question qui sont : Paris, Angers, Aix, Aulun, Avignon, Bayeux, Bordeaux, Bourges, Clermont, Coutances, Limoges, l.u;'on, Lyon, Nantes, Nimes, Orléans, Périgueux, Le Puy, Reims, Rodez, Toulon, Tulle et Viviers. On sait qu'à Dijon, le remplacement des SqlpiQlenjj a élé accompli à la suite des jncidpnl^ ponocrnant Mgr Le Nordcz. Le scrutin de liste M. Klotz, député de la Somme, auteur d'une des propositions tendant au rétablissement du scrutin de liste, vient d'informer M. Guyol-Dcssaigne, président de la commission du suffrage universel, qu'il a riiilention de demander l'iiiscriplion à rord)-c du jour, immédiatement après la loi de finances, des conclusions de lacommission du suH'ràge qniversel sur les lois électorales. Dix-huit mois seulement, ocrit M, i^lolz, nous séparent maintenant du terme de notre mandai ot le momout nie parait venu de demander à la Chambre d'ouvrir la discussion sur la réforme électortile. Ce n'est pas à la tin de la législature qu'un pareil dél)at peut s'engager : l'expérience des deux dernières nous montre l'inutilité d'efforts tardifs en pareille matière. l'ii très réel mouvement d'opinion semble se produire actuellement en faveur de la réforme du mode de scrutin, et je suis convaincu que vous apprécierez également l'opportunité du débat que j'aj rjpientign 4e Sflujeyer. II était nécessaire de faire ou plutôt de répéter celle observation, qui semble ne pas être comprise ou négligée par la presse politique. La porte aux importations n'en reste naturellement pas moins-ouverte, ainsi que nous l'avons expliqué, surtout si, dans quelques mois, les perspeclives de la récolte du blé étaient défavorables. En attendanl, rien ne justifie ce que nos "confrères de la presse politique appellent trop facilement « des prix de famine » cl qui sont loin d'ôlre atlei.ils, puisqu'au contraire les cours des blés et des farinesonl fléchi ces jours derniers. ARMÉE E T MARINE Le contin)|;cnt d'un an Le minisire de la guerre vient d'adresser auxcommandanls des bureaux de recrutemont la circulaire indiquant les conditions dans lesquelles devra être effectuée la réparlitioM entre les difl'ôrents corps de troupe ducontin^îcnl de la classe 190.3 appelé pour nn an dispensés art. 21 et 23). ' Gomme les années précédentes, il sera tenu compte, pour la désignation des régiments, des numéros de tirage au sort, o'osl-à-diro que les numéros les plus élevés seronl classés dans les garnisons les plus rapprochées du domicile des conscrits. La date de la mise en roule sera probablement le 14 novembre pour le contingent d'un an. B U L L E T I N DE L A PECHE Lx« p ê c h e i l i i v i n l o Que sera la prochaine session parlementaire qui va s'ouvrir le is courant? De l'avis de beaucoup, elle se présente comme devant être très chargée. Ofllciellement, elle ne comporte que la discussion des projets et propositions de lois relatifs à l'impôt sur le revenu, le budget et la loi militaire. La commission du budget qui a à peu près terminé l'examen du budget de l'.»o."), a rintenlion de demander à la Chambre, dès la rentrée, d'inscrire à la date du .3 novembre la discussion du bud^^el. L'auteur de l'article du Bas-Breton, de Chàloaulin, relatif à la pêche fluviale, parait, loi/l comme s'il était en cause, s'inm o t <lc l a f i n digner un peu trop de l'exposé que nous avons fait de la situation dans laquelle se En causant. — Ces notes secrètes concernant les trouvent placés les cours d'eau du Finisjeunes professeursconslituenl une odieuse tère et parliculièreraent le canal de Nantes à Brest. délation. Nous n'avons voulu que faire constater — Hélas ! la délation est partout. On un fi\il cl meltre une fois de plus en reveut même dénoncer... le Concordai ! lief ia grande question du braconnage ; il ne s'agit point, en elfel, de s'attaquer à la surveillance exercée par tello ou telle caA G H I C U I . T U R E tégorie d'eniplayés chargés de constater les délits. Nous sommes persuadés que tous, sans oxcopllon, remplissent leur deLa question du Blà voir dans la mesure du possible : mais là Du liulleUn des Halles : s'arrêtent leurs efForts. Ce que nous avons Sous divers titres, « Le pain cher, La voulu dire, en constatant l'appauvrisise-. famine, Le prix du pain », elc , la presse ment des différenls cours d'eau, o'est que^ politique continue à s'occuperde la hausse le nombre des agents u'esl point suffisant récente des cours du blé et à débiter des pour faire îi\ce'aux braconniers, et perséries d'erreurs. On accuse, à tour de rôlp, sonne n'osera le contester. l'agriculturo, lu meunerie, la boulangerie Ceux-ci sont légion, et ce n'est pas un cl la spéculation, d'avoir volontairement nombre aussi restreint de surveillants, provoqué la hausse du blé et par suite de proprement dits, qui peut arriver à enla farine et du pain, alors que, dans toute rayer le mal ; il fav,l aiuliiplier le nombre celle question, il n'y a qu'un fait écono- de ces, ajj&iUs, iour donner plus d'autorité; il faut surtout que la loi permette une mique à constater. La récolle c|u blj^ a ^lé déficitaire non sanction plus sévère à l'égard de ces êtres seulement en traiîce, mais dans l'univers incorrigibles qui n'envisagea^1il q^e lopré^ ^u^' leur passage, entier et ce qui prouva bien que partout, sent, détruisent les niômps causes produisent Ips mêmes dîuis je Uul unique do satisfaire leurs maujoll'cls^ c'est qqe la haqsse ne §'esl pas seu- vais inslincls en tôle desquels il faut plalement prodnllo en Pranoe, mais aur tous cer la paresse ol l'ivrognerie. les {grands marchés inportateurs et exNous ne conleslons pas le moindrement portateurs. Même, aux Elals-Unls, on a que dos travaux aient été eflectués sur le pu voir qu'à un moment donné, les cours canal de Nantes à Brest, mais, encore du blé avaient dépassé,à New-York, ceux une fois, si les agents ne sont pas plus nombreux, lout ce qui aura été fait n'apde Paris. Il était donc logique qu'une hausse se portera malheureusement aucun changeproduisit. Toutefois, il n'y a pas lieu de ment notable dans la situation lamentable que nous nous eiror^-ons de faire ressortir. l'exagérer. Et puis, il y a la partie maritime du caIsn France, pare;:emple, il y a eu des ou peut dire, sai.s exagération, que la reports Importants de blé vieux qui ont nal do Nantes à Brest où les pêcheurs grève privait los travailleurs de 120.000 fr. grossi les ressources générales, d'autant tendent leurs filets ; nous ne voulons pas plus, comme nous l'avons dit à maintes dire de mal de ces marins, mais noua par jour ! Si seulement celle leçon pouvait servir ! reprises, que la récolle de 1003, officielle- pensons bien que ceux ci ne saut pas de ment estimée à 12H,3H5,000 hectolitres, n'a petits saints eU|u'il^ doivonl agir, quelguère eu à faire face qu'à onze mois de quefois au moins, comme ceux que nous consomrqaf}o(i aq Ijeu de cloute, ce (lUi a \Qyons surrodet, barrer complélemenf Expulsion été d'autant plus facile ^|up }a répollè 'de la rivière, à un lel point qu'il est arrivé des Sulpiciens des séminaires l'.i02 avait été abcndànte, car si le gouvcr- que des embarcations d'i;n faiWe lonnage M. Combes vient, comme ministre des nernoMt ne l'a évalué qu'à 1 ir),330,0()0 hec- se sQiil trouvées prises dans leurs rllels. ^Vq Parl l.a\inay, si nous ne nous tromcul les,d'écrire aux évêcines des 2.3 diocèse» tolitres, non» l'ayons ci^timée, de nqtre pons, il y a un garde maritime ; mais que on des Sulpiciens professent dans les sé- côté, à 125,m000heGlolilr0s,aolli),7(j0,U0t) peut faire seul cet agent il ne peut être hectolitres de plus. minaires, pour leur prescrire de rempla- maria de Biscaye que la bouée de sauvetage avait si miraculeusement apporté sur ^Inflexible. Déjà le marin cl le capitaine Marcellio étaient de.sceodus dans la chaloupe, quand le duc sY'cria : — Sigismood ! Je viens de dire que je voulais qu'il ne reste per.<>onne à bord de Vlnflexible ! Or, quoique peu intéressant, Grégoire est resté dans la cale du navire... Que mes ordres soient exécutés... Tu vas aller délivrer Grégoire, et l'embarquer avec nous ! Peut-être, la clémence dont je fais preuve, à son endroit, le rendra-t-elle meilleur et ramènera-l-elle à désarmer contre nous ! — Je déplore d'être dans la nécessité de vous désobéir, monseigneur, répondit récuyer. Le dénommé Grégoire se trouve si bien dans la cale de Vhiflexihle, qu'il n'en sortira pas, c'est moi qui vous le Jis. Da reste, j'ai mis à exécution un projet qui nous a charmés, moi cl le capitaine Marcellin. Nous avons tout préparé pour faire sauter le navire et son dernier passager : une mèche est toute prèle, communiquant avec la soute aux poudre. Je descendrai le dernier, par l'échelle de corde, mais pas avant d'avoir allumé la mèche qui n'enflammera la poudre que lorsque nous seroQs hors d'atteinte et de tout danger... (lest bien entendu que l'excellent Gr^'goire, si bien placé pour jouir du coup d'(i!!l de ce feu d'arlillce d'un nouveau genre, ira, g'ùce à celle bienheureuse explosion du brick, s'enfoncer dans les profondeurs du ciel bleu, où il est capable de former une nouvelle constellation : la constellation du Serpent. — Sigismond I s'écria le duc, lu ne feras pas cela ! — Je le ferai, monseigneur, comme je le dis ! -— bien I fil Septfonlaines, puisque lu refases de m'obéir, je refuse, moi, de quitter Vlnflexible et je sauterai en compagnie de Grégoire, s'd le faut. Je l'en prie, Sigismond^ mon vieil ami, mon frère ! ne me demande pas de tuer un homme de la sorte... Ecoute! laisse ce Grégoire partir avec nous : siiôl arrivés à Saint Jcan-de-Luz^ un de nous trois, toi, Marcellin, ou moi, le tuera en combat singulier, à la face de lous et l'épée à la main... — A'ors, répliqua l'écuyer goguenard, je ne vois guère l'avantage qu'il y a, pour Grégoire, à voir changer le programme primilivement établi. Nous allons, puisque vous l'exigez, lui demander son avis, ce qui va le mettre à peu près dans la situa- AU JOUR LE JOUR La Rentrée des Chambres lion du canard auquel on demande à quelle sauce il veut être mangA. Eclio, puisque vous le voulez, je suis bien forcé de m'mcliner... Allons élargir le Grégoire 1 Ils rentrèrent tous deux dans la cale où Gr/'goire, les yeux clos, semblait sommeiller... Après l'avoir contemplé quelques instants, Sigismond s'écria : — Vous pouvt'z, ami Grégoire, remercier bien vivement M. le duc de Seplfonlaines, qui est bien le plus accompli gentilhomme qui soit. . M. de Septfonlaines se refuse à donner, au capitaine Marcellin et à moi la saiiifaciion de vous envoyer faire un peu de géométrie dans l'espace... Donc, soyez tranquille, vous ne sauterez pas! Seulement, il est une chose bien convenue : vous allez prendre place avec nous dans l'embircalion qui nous attend et qui Va nous mener à Saint-Jeande-Luz. Quand nous serons arrivés, vous croiserez le fer, d'abord avec votre serviteur, lequel, au cas où il serait tué par vous, sera remplacé par le capitaine qui, s'il venait également à succomber, passera la main à M. le duc de Septfonlaines... Vous avez donc bien des chances de disparaître d'une façon où d'une autre, et ainsi que je le faisais tout à l'heure judicieusement remarquer à M. le duc, le résultat, quoi qu'il arrive, ne sera guère différent : vous éies touj )urs sûr d'ôlre tué et, pour nous, c'est là l'essentiel 1 — En elïel, répliqua Grégoire, quoique la dernière perspective que vous me faites entrevoir n'ait rien de bien réjouissant, je la salue avec enthousiasme et je remercie mille fois iil. le duc de Septfonlaines, grâce auquel je pourrai mourir entier, au lieu de me voir lancé dans l'éterniié, par bribes et par morceaux, ainsi que le désirait cet excellent capitaine Marcellin qui, à mon humble avis, émet des idées d'une incongruité extraordinaire, — Alors, dit S-'pifontaines, puisque ma proposition vous convient, nous allons vous retirer vos cordes el vos entraves, et vous remettre sur pied. Ils délirent les liens qui ficelaient l'aventurier et, quand ce fut Uni, aidèrent Grégoire à se mettre sur ses pieds, ce qui ne fut pas une petite affaire^ les membres de l'aventurier étant complètement ankylosés, à la suite du séjour prolongé qu'il avait fait dans la cale. {A Suivre) jour et nuit de service, et alors? Du reste nous ne nous étendrons pas sur le genre de services que rendent les gardes-marilimes et les gendarmes de la marine dans certaines localités. Ce à quoi nous ayons voulu nous attacher, c'est à faire ressortir le braconnage, la dévastation el, par suite, l'appauvrissement de nos rivières, espérant que, pour compenser les sacrifices que l'administration s'est Imposés, et pour les voir fructifier, on augmente le nombredesurveillantsafreclésàce service. Le mot d'ordre doit être celui-ci : Sus aux braconniers! Conoarneau. — De notre correspondant : a pêche de la sardine diminue depuis quelques oursdans la baie deConcarneau. Dimanclie p usieurs bateaux sont sorlisel ont péché une moyenne de 3.000 sardines par bateau. Quelques uns sont rentrés avec 10 et 12.000 sardines, mais ce sont des exceptions, le prix moyen a été de i:^ fr. le mille. Toute la semaine la pêche moyenne a été d'environ 2.000 par bateau et sortie. Mercredi soir quelques bateaux sont rentrés avec 10.000 el même 12.000 de grosses sardines. (Je poisson s'est vendu 52 fr. le mille. Le prix moyen pour la petite sardine a été de i:i fr. Les pécheurs de maquereaux à la ligne font des poches superijes, Le prix moyen de ce poisson est de 7 fr. 5o le cent. Douarnenez. — De' noire correspondant le 14 : La pèche n'a pas élé bien forte hier, elle peut cependant être évaluée à 1,000 à bateau sur 'lOo bateaux sortis. Elle sera probablement meilleure aujourd'hui le temps étant plus favorable. Audierne. — De notre correspondant le 15 : Depuis mardi, la pêche est beaucoup plus faible, \ et .">,000 par jour et par baleau, poissons 10-12 au quart, vendu de 1.5 à 17 francs le mille. Quelques bateaux pèchent du 2 â 3,000 poissons S au quart, vendu de 30 â 32 francs le mille. GHROmilOE RÉGIOHiLE Médutllei^ de sauvetage» Par décisions, en date du I I octobre 1901, le ministre de la marine a accordé des récompenses, pour faits de sauvetage, aux personnes dénommées ci-après : Le Goueiï Joseph-Marie, préposé des douanes à Doëlan. Témoignage officiel de satisfacilicn : secours porté à un enfant endanger de se noyer à Doëlan ; i " mai I90i. péron Simon-Louis, ouvrier mécanicien en retraite. Médaille en argent de 2« classe : a sauvé d'une morl certaine une Hlletle tombée accidentellement dans le ScorfT. à Lorienl, le 21 mai l!)0i (déjà titulaire d'un témoignage officiel de satisfaction, décision minisl'érielïe; du 21 CM>lûbre 1892;. . Ue Corvée François-Marie, chauffeur à l a Compagnie des chemins de fer d'Orléans. Médaille de bronze : secours porté à un enfant tombé dans la rivière d'Auray, el en danger de se noyer, 21 avril l.rtO-i (déjà titulaire d'ua témoignage offtoiel de satisfaction, décisioa ministérielie du 23 septembre 1887). QuUlevic Joseph-Marie patron du canot,, inscrit à Auray, f 1(503, n" 3325. Médaille de bronze ; secours porté â un homme en danger de se noyer dans la rivière d'Klel, 18 juin 11104 (déjà titulaire d'un témoignage officiel de satisfaction), décision ministérielle du septembre isw'i. Picol Jean-Marie, matelot, inscrit à Lorienf„ n' isr, (H. S.l, Médaille de bronze: secours porlé à un enfant en danger de se noyer dans le bassin du port de commerce, à Lorienl, ir.mai IWl (déjà titulaire de deux témoignages officiels de satisfaction, décisions ministérielles des S août 1900 et 7 oclobie 1902). Dréan Jean-Marie, patron du canot de sauvetage à Elel, inscrit à Auray, f" 2103, n* J^OG,. Témoignage cJfloiel de satisfaction: secours porté à un homme en danger de se noyer dans la rivière à Etel ; S avril 190*. Gougoulic Haoul-François-Léon, ouvrier charpentier. Témoignage ofrtciei de satisfaelion : secours porlé à un mousse tombé accidenlellement dans le bassin à llol du Palais, el en danger de se noyer ; 10 mars 1904. Lô Scoarnec Martin-Joseph-Marie, matelot, inscrit à Belle-llle, f' 22i)l, n' 91. Témoignage officiel de satisfaction ; secours po. té à Téquipage d'une chaloupe, qui par suite de la violence de la mer el ayant subi des avaries, avait rel.U'h^ à 800 mètres de la côte, à l'est d'iloçdio ; !> février 1905. LeLeuch Pierre-Marie, malelol, inscrit à Lorient, f" 11010. Ténioisnage ofliciel de salisfaction" :secouvi;|)orlé aun homme tombé accidentellement dans le Blavel el en danger de ç.e à Hennebonl ; 1"' avril 190'«. Le Doré Auguste, directeur de l'école pol)liiiue de Groix. Témoignage ofliciel de satisfaclion : secours porté à une llllette lotnbée accidentellement dans le bassin du l\>rt-Tudy el en danger de se noyer ;'10 juillet 1904. Le Gouard Alexandre-Marie, ouvrier ferblantier. domicilié à Etel. Témoignage officiel de satisfaction : secours porté à un jeune baigneur qui, entraîné par le courant, était ea danger de se noyer. -0— Quimperlè. — Rébellion. — Salomon François-Marie, braconnier bien connu à Quimperlô, a à purger une condamnation de G mois do prison pour pêche prohibée. Préférant le grand air cl le braconnage à la solitude el à l'obscurité des prisons, Salomon se cachail à la police. Il se vantail que ni la police ni la gendarmerie ne parviendraient à lo saisir, el il continuait à braconner plus que jamais. Entre temps, le juge d^inslruclion de Quimperlè décerna contre lui un mandai d'arrêt pour dénonciations calomnieuses conlre des gardes forestiers e l maritimes. Porteurs de ce mandai d'ar rël, les agents Guillou el Lo Goff qui savaient que Salomon se trouvait au débit Marrec à Saint-Nicolas, s'y rendirent jeudi soir, el, effeclivemenl ils tombèrent sur le dos de Salomon,. sans qu'il doulàL Il parut d'abord vouloir se laisser conduire sans difficulté devant M. le Commissaire de police, quand après avoir fait à peine quelques pas i l voulut se débarrasser des agents et donna à chacun une forte poussée. I l ne put pas cependant s'échapper malgré tous ses efforts, et i l dut se résigner à comparaître devant M. le Commissaire de police. Ce magistrat lui a dressé procèsverbal pour rébellion, nouveau délit qui vient s'ajouter à celui qui a motivé son arrestation. Au moment où i l a été arrêté, Salomon était porteur d'objets de chasse qui lui servaient pour le braconnage : ces objets ont été saisis. Q u i m p e r l é . — A propos des fêtes de la Saint-Michel. — On nous prie d'insérer la remarque suivante : Le trésorier du Comité des fêtos en KKBa remis à son successeur de ISK)1, un livret de caisse d'épargne avec avoir de S i i fr.; sur cette somme 2(X) fr. ont été prélevés, puis après la fête, tous comptes réglés, i l a été versé à la Caisse d'épargne la somme de fr. Lo livret s'élève donc maintenant à 207 fr. Los intérêts do 0/0 n'onl nullement été perdusconlrairementà rinsinualion de M. Jean Pusloc'h. Le Comité des fêtes de Saint-Michel, de l'année prochaine, aura donc droit à la somme de 207 fiancs, augmentée des intérêts de fr., à compter du 1.") novembre 1003 au 2 octobre des intérêts de 32 fr., du 3 au 0 octobre 1U)4, et des inlérêls de 207 f., à compter du 10 octobre 100-1 à la date où i l prendra le livret en charge. I l n'y avait donc lien de faire aucune observation au comité de la fêle de 1904. —0— étal d'arrestation, on vertu d'un extrait de jugement, Lo Bris Charles, manœuvre à Ponl-Aven, qui a été condamné au commencement du mois d'août dernier à 10 jours d'emprisonnement, deux ans d'inlordiclion et 25 francs d'amende. —G— Trégunc. — Drôles de mœurs. — Une nuit do la fin du mois dernier, vers i l heures 1/2 du soir, le sieur Ollivier Louis, cultivateur à Kerjean, était couché, quand tout à coup i l entendit l a porte de sa maison s'ouvrir avec fracas. Aussitôt i l aper(;ut le nommé Jaffrézic Corentin,20ans, marin-pêcheur à SaintPhilibert, qui, ayant le gosier sec, voulait qu'on l u i servit du cidre. Au refus qui lui fut opposé, i l partit furieux, attirant l a porte à l u i de toutes ses forces. Eiant dans l'aire à battre, i l rejoignit son frèro et toute une bande, composée d'environ 7 ou 8 individus qui voulaient comme lui se vautrer dans le cellier puisqu'ils n'avaient pu réussir à se faire servir dans la maison. D'un commun accord ils enfoncèrent la porte du briliment où était renfermé le cidre. Ollivier, enlendant ce bruit, sortit de chez lui et, accompagné du sieur Caudan Jean, son beau-frère, demeurant au môme lieu, prit le chemin du cellier ; mais lorsqu'ils en étai3nt encore à une dizaine do pas, les noctambules déguerpiront. Ils furent poursuivis par le propriétaire et Caudan, qui voulaient connaître les individus composant la bande; mais voyant qu'ils n'avaient affaire qu'à doux hommes, ces rôdeurs se retournèrent contre eux et leur firent rebrousser chemin, tout en leur portant des coups. Ollivier re<;ut un formidable coup de poing de l'un d'eux, sur la joue. Un nommé Gourlaouen Jean-Marie, .T) ans, marin-pêcheur -à Trévignon a porté un vigoureux coup de poing à Caudan, qui fut terrassé et atteint à l'ceil droit. Son chapeau fut en outre, mis en morceaux et sa montre en miettes. Un sieur Breton Marc, 10 ans, marin-pêcheur, voisin d'Ollivier, arrivé pour porter secours, a également été terrassé et a eu sa blouse déchirée. Ces promenades à travers les fermes de jour et de nuit, sont absolument dans les mœurs de certaines gens et i l faut que le maître s'exécute ou autrement gare : c'est ce qui est arrivé. Et dire que cela dure tant qu'on sait qu'il y a une goutte de cidre chez les' propriétaires. / —0— Quimper. — Vétérans de 1870-71. — Les Vétérans de la 23r)<' section apprendront certainement avec plaisir que lo générai Olivier, délégué par le Comité central de Paris, a bien voulu accepter la mission de présider leur fête du Drapeau fixée, comme on le sait, au dimanche :{0 octobre courant. D'autre part, les adhésions qui parviennent de tous côtés garantissent d'avance le succès de celle cérémonie patriotique qui promet- d'avoir encore plus d'éclat que les années précédentes. Nous en publierons incessamment le programme. —0— Quimper. — Velo-Sport. — Dans sa réunion tenue, lundi dernier, à s )n siège social, la Société du Veto-Sport a décidé, vu la saison déjà avancée, de ne pas donner les courses qu'elle avait l'habitude d'organiser f i n septembre, sur le vélodrome de l'Odel. Guillaume. — Pelleter Pierre. — , Gesson Joseph. — Géniau Pierre. — Lécuyer Denise. — Kéribin Georges. — Le Guyader Corenlin. — Le Proust et Perray Alix. Public.at.ions de mariages. — Barguidan Aiinc^, mécanicien, demi, à Paris (\2'') et Ghirol Aline, couturière, dom. à Quimper. Bazin Jean, mégissier et Le Goardit Hélène, couturière, domiciliés à Quimper. Décès. — Geslln Marie, 39 ans, ménagère, épouse de Jean Perlinon. — Seznec Jean, 52 ans, journalier, époux de Anne Roignanl, — Mauduit Marie,fiOans, sans profession,épouse de Joseph Nédélec. — Giovanneli Charles, 1 an. — Kannou Marie, 2'i ans, ménagère, épouse de Hervé HénalT. — Jigouzo Simonne, 15 mois. — Quilliec Yvonne, 2 ans. — Ponthier de Ghanalllard Henri, 82 ans, avocat, veuf d'.\drienne Briant de Prinquelein. — Le Nahat (enfant sans vie). — Pelleter Pierre, 2 jours. — Kerveillant Jean, -4 ans. — Le Verne Marie, 7'i ans, sans profession, veuve de Pierre-l)avid. — Lopéré Madeleine, l'i ans. —0— Douarnenez. — De notre correspondant lo U : Les Vétérans. — La 48;V section des vétérans des armées de terre et de mer se réunira dimanche prochain 1(3 octobre à 8 heures du malin en assemblée générale dans la salle du camarade Olier, sous la présidence de M. Délécluse. Dans celle réunion on désignera les délégués qui doivent se rendre à Quimper le dimanche .'iO octobre pour assister à la fête annuelle do l a section. —0— Ile-de-Seln. — Maire sxspendu de ses fonctions. — Par arrêté de M. le préfet du Finistère, M. Fouquet, maire de rile-de-Sein, a été suspendu de ses fondions pour avoir gravement manqué à ses devoirs en faisant pénétrer avec lui dans les écoles publiques un groupe de personnes, en violation de l'article 9 de la loi du :30 octobre 188(5. —0— Q u i m p e r l é . — Tapage nocture. — Procès-verbul a été dressé contre Gourlay Pierre, 20 ans, couvreur, demeurant rue Terre de Vannes, pour ivresse manifeste bruit et tapage nocturne sur la Place Lovignon. —0— C l e h a r t - C a r n o i t . — De notre correspondant : Dans la nuit du 12 courant, la nommée Louise Beuzet, femme Gouézin, dite « C j t i l l a r d », était atteinte subitement d'alitoation mentale. Le même jour, vers midi, malgré toute la surveillance dont'elle était l'objet, elle se jeta dans daû's le piiits du sieur Le Gofî, débitant ^iourg de Clohars-Carnoët. Klle en fut retirée aussitôt sans aucun mal et sans aucune égratignure. Cet incident avait mis tout le bourg en émoi et le rassemblement autour du puits et de la maison do la folle no se dissipa qu'à la nuit close. Le maire de Clohars, pour éviter le scandale et de nouveaux incidents, a fait admettre Louise Beuzet en observation à l'hospice de Quimperlé. M. le docteur Le Doze attribue ce cas d'aliénation mentale aux excès d inlempérance de la femme Gouézin. —0— Bannaleo. — A propoi de chdtaigyies. — Les nommés Piriou et Guernalec, ouvriers boulangers, à Bannalec, ramassaient des châtaignes dans un champ appartenant à Garnier, de Kerlou, quand ce dernier survint. I l les invita à partir, mais ils ne lo firent que de mauvais gré, et une dispute s'éleva entre les trois. Ils en vinrent même aux mains, mais sans se faire grand mal. Garnier a porté plainte contre Piriou et Guernalec. —G— —0— Quimper. — Htat-civil du 7 au 13 Pont-Aven. — Arrestation. — La octobre : gendarmerie de Pont-Aven a mis en Xaissances. — Le Uilian I.ouis. — Dlascorn Châteaulin. — Les opérations du j u r y d'expropriation des terrains à acquérir pour la construction du raccordement de la ligne du chemin de fer entre les gares do Châteaulin-Ville et Châteaulin-Orléans commenceront mercredi prochain, lU courant, à 9 heures du matin. —GCarhaix. — Do notre correspondant : Huissiers. — Nous venons d'apprendre la nomination de M. Marseillais, huissier à Carhaix, comme syndic à la chambre de discipline pour 1904-1905. Nos félicitations. —0— Carhaix. — De notre correspondant : Les nomades. — A l'approche des foires, de nombreux nomades, expulsés des villes voisines, se donnent rendez-vous chez nous et terrorisent les ménages. Ne pourrait-on pas les expulser de notre ville et redonner le calme aux nombreuses familles chez lesquelles se présentent, en maîtres, ces gens audacieux. —0— Carhaix. — Do notre correspondant : I.a foire. — Malgré la date encore éloignée des foires annuelles beaucoup do barraquos sont construites sur noire champ de foire. Un manège de chevaux do bois s'est déjà installé et quinze jours nous séparent dos foires. avait jet(^, sur elle des regards de convoitise et de gourmandise sensuelle auxquels nulle femme, — sorlit-eile, comme V^Dus, du sein de l'onde azurée, — ne peut et ne pourra jamais se tromper . . Q l'est-ce que ce misérable, ce rufllan, ce sinistre chevalier d'aventures douteuses, pouvait donc ûtre venu faire à Nantes?... Par Marc ANFOSSI Ne révail-elle point, la jolie et charmante Ulanche Legonnidec? N'était-elle pas en proie à un horrible DEUXIÈME PARTIE songe ? Elle rôvait si peu, qu'un mot, un geste L U T T E OUVERTE de Hob Smith devait la faire rentrer, sans détours et sans circonlocutions, dans la plus matérielle réalité... CHAPITRE I V L'homme s'avançait vers elle... Les Folle épotiqua yeux exorbités, la bouche entr'ouverte, en proie à un eiïrayant accès d'érotisme, - ) Suite (E s comme sous une iDcantatioD, un il s'avança vers Blanche, les mains jointe!», appel magique, tout le passé, récent eo- suppliant, alTreux et grotefq-ieraent hideux .. corr, s'était reconstruit à ses yeux... Il eût fait pitié s'il n'd'it été aussi horriG*était blen^ — ce domestique ridiculeble, aussi t(Trayant... meDt afTublé d'un veston rouge et de Qu'on se représente l'amour sous les bottes molles, — c'était bien le fadé et traits de la hideur.,. doucereux anglais, le compagnon de chasse Et l'on aura l'image exact qu'cITrait et de travail de Nazaire Legonnidec, Bob Smith en ce moment... rhomme fertile en ruses et pourri de vices <— Je vous aime, prononça t-il, dans un et de OMOsoDges, qui, si souvent, là-bas^ rictus qui faisait plus épouvantable encore sor les terres vierges et quasi inexplorées, sa bouche pareille à une plaie binante... Je vous adore... Depuis là-bas, votre image me hante et me poursuit comme un rtive tantôt pénible et tantôt délicieux... Laissez moi vous dire ce que je pense de vous... Je voudrais posséder le monde pour vous le donner, et ôtre bourreau pour tuer tous ciMix qui vous approchent... Blanche !... Blanche!... Ecoutez-moi.. Pitié pour moi... Laissez-vous attendrir... .lamais vous n'aurez été aussi aimée... Subitement, sans savoir ce que le misérable voulait, sans apprécier le sens de ce qu'il venait de dire, elle avait été prise d'une sorte de terreur folle, entrecoupée d'appels désespérés... — Au secours I... A moi 1... Ah ! Mon Dieu !... Mon Dieu... — Te tairas-tu ! avait rugit la brute oiïolée, dont les yeux injectés de sang voyaient rouge, et dont la bouche desséchée cherchait à mordre des ennemis invisibles... Te tairas-tu?... Si lu bouges, je le promets que je t'étranglerai... Attends un peu que j'étoulTe ta voix... Coquin 1... Coquin 1 Tu veux me perdre... Mais on n'exécute pas ainsi un homme qui a fait trembler tout Londres... — Il va me tuer... A moi !... Au secours !.., gémissait, dans les cris et dans [8.3] Feuilleton de ï Union Agricole NOÉMI LEGONNIDEC Dernière Heure LA GUERRE RUSSO-JAPONAISE Lu <W'RAITO ( I C H R I I H H C S Paris, lé 15 octobre, 1 Ii. il résulte des dépêches arrivées ^ans la nuit de Saint-Pétersbourg, doDcours d'apareils de Laiterie que les Russes ont subi une défaite Sous le haut Patronage de la Fédération complète à Yan-Taï. des Sociétés agricoles du Pas-de-Calais, Les Japonais sont vainqueurs sur un concours spécial d ' a p p a r e i l » de toute la ligne. Les pertes sont laiterie, vient d'avoir lieu à l'Exposition du Nord de la France à Arras, au énormes des deux côtés. Palais des Concours temporaires du 14 au Malgré leur bravoure, les Russes 18 septembre dernier. Les expériences portèrent particulièren'ont pu maintenir leurs positions et ment sur les écrémeuses centrifuges. se replient vers le Nord. Huit machines diverses prirent part au La con.sternalion règne à Saint- concours et furent soumises auxdifférents Pétersbourg où l'on croyait que le essais pratique.s qui durèrent quatre mouvement en avant de Kouro- jours. Le premier prix, médaille d'or, fut obpatkine allait enfin ouvrir l'ère des tenu par M. EDMO.ND G A R I N , à Cambrai, succès à l'armée russe. pour écrémeuses « Mélotte ». D'autre part on annonce que le Dépositaires : à Quimper, M. QUINIOU, général Stoëssel a télégraphié que à Quimperlé, M. Louis TRÉGUIER. le bombardement devenait intolérable à Port-Arthur et que la si- n M n n c î î p i i r offre gratuitement i l I¥lUll!»ieui (le faire conna tre tuation était quasi-désespérée. à tous ceux qui sont atteints d'une mala- t B I B L.I O G R A P S H I E: Varennes Marie-Anloinol lo... Le Daupliin... Louis XVI... Vai'oiines... que do clioscs dans ce.s noms! Kst-il l'ien do plus omouvaiit i|ue le souvenir de la fuite de la famille royale épouvantée p a r l a Révolution; l'ion de |)lus tragique que son arreslalion à Varennes! Quel di-ame inoul)lia)jk; ! 11 r e v i t - l o u l entier dans l'admirable pièce de M.M. Henri Lavedan, de r.\cadémie Fram.-aiso, et ( i . Lenùtre, jouée au Tliéi'ilre Sai'aii Bei-nliardt, 11 n'est pas de roman ])lus aliaciiantiiue celte o-uvre superbe, (pii est en même temps une sincère reconstilulion liislorique. l^ublié en un beau volume à fr. ."jO illustré par .Malteste. Varennes, en vente partout chez les libraires et dans les gares, parait à la Librairie Universelle, :i:t, rue de Provence, Paris (envoi franco) et sera, demain, le livre que tous ceu.x qui n'ont pas vu la pièce voudront lire, et que tous ceux qui l'ont vue voù^ dront avoir pour en revivre les fortes émotions. C'est un ouvrage de haute valeur qui a sa place maniuée sur toutes les tables et dans toutes les bibliothèques. FOIRES ET MARCHÉS ladie de la peau, dartres, eczémas, boutons, démanfreai.sons, bronchites chroniques, maladies de la poitrine, de l'estomac et de la vessie, de rhumatismes, un moyen infaillible de se guérir promptement, ainsi qu'il a été radicalement lui-même, après avoir souffert et essayé en vain tous les remèdes préconisés. Cette offre, dont on appréciera le but humanitaire, est la conséquence d'un vœu. Ecrire par lettre ou carte postale à M. Vincent, 8, place Victor-Hugo, à Grenoble, qui répondra gratis et franco par courrier et enverra les indications demandées. R I E I N ABSOLUMEXT RIEN n'est supérieur et ne peut être comparé à la Chicorée Extra de la Belle Jardinière. LES MEILLEURES ET LES PLUS PERFECTIONNÉES Vente Annuelle 900,000 ( l u i i a p c r l ^ s — Foire du I I octobre. 1901 MACHINES de boucherie, 0 05 ; vaclies de boucherie O.fiO; bœufs de travail, élevé; bouvillons, MAISONS (QUIMPER.Qaai de Stéïr, 12. élevé ; vaches laitières, élevé ; {réalsses, n F vFNTP/^'^O^^A^^'P^^ceThiers.iO. élevé : chevaux, 0.00 ; porcs, 0.7-5 ; mou- uc. V tiN 1 B R E S T , Rue de Siam, 32. tons, 0.00 ; veaux, 0.75 ; froment, les 100 Exposition Universelle de 1900 Seigle, 15.00: orge, 14.»»; sarrasin, Le GRAND PRIX 15 50 ; avoine, 14.00 ; pommes de terre, La plus haute Récompense 4.50 : beurre, le kil., 2.40 ; œufs, ladouz., 1.05; Foin, les 500 kil., 40.»»; paille, les 500 kil., 20; son, les 100 Elude de M« de Caden«t, huissier kil., 1.3..50; farine 1" quai., .31 ; 2« 3, place Hervo, à Quimperlé quai., 27.»». Pommes à cidre 2 fr. 50 la barrique de 125 kilos. Vente amiable D E RA R I S M A R C H É Paris le 13 octobre Rcstiaiix MARCIIIÔ DE Jmenés VILLETTE Vendus Prix extrêmes i^oso 1.10 à 1.00 Bœufs 1...» à 1.52 Vaclies 1.0.J à l.W !0S Taureaux 1. 'i:.^) I.:i05 1 ."<> à Veaux l.-j.dOO l..')0 à iM.") Moulons l.\ô à l.X) Porcs Vente moyenno sur les bii'ufs, vaclies et taureaux, facile sui k\s veaux, moyenne sur les moulons et Ijonne sur les porcs. Blé. — ^ t fr. ."io, les loo kilos. Avoine. — l.").7r> à Ul fr. Seigle. — l,").!.") a 1(1 fr. VIGNETTES MOKA LERODX Nous rappelons que pour le concours 1ÎM>4 toutes les vignettes devront cire adressées pour le «léceiiibr© p r o < ! l i a i i i , passé cette dale elles seront portées en compte pour le concours suivant « »or». La liste des lauréalsseraenvoyécdatis t o i i t o N IcH ô|>icci*icH ainsi qu'à toutes les personnes qui voudront bien en faire ta demande à Al. A. L E I t O U X , ù Orclili'M (Nord). Icj sanglot.', la malheureuse tiancée de Ludovic Marlaud. Alors, fou à lier, alleinl par le mal horrible de la démence érotique, l'Anglais se précipita su-la jeune (llle... Dieu puissant ! A ce raoraenl terrible, des voix s'étaient fait entendre sur le seuil de l'hôtel. GIIAPITHE V La Délivrance Les voi.x grossissaient en approchant. — Courage ! — Tenez bon... Nous arrivons... Ne le laissez pas fuir !... Fermez les issues... — Tenez-le bien... Kecommandations puériles. AITaissée, succombant sous le poids d'émotions trop lourdes pour sa délicate nature, et qui l'eussent été, au demeurant, pour toute femme au monde, Hlanche Legonnidec, inanimée, était en proie à une violente crise de nerfs... Tom B;b, lui, avait jugé prudent de battre en retraite... Prolliant de ce que l'attention et les efforts de ceux qui venaient au secours de sa victime s'étaient portés en entier vers PAU SUITE «le Cessation de Ck>nimerce Le Dimanche 23 Octobre 190-Jf à l'heure de midi, et J07(rs sîiiranls, s'il y a lieu. A la requête de M. Louis Kerbiquel, entrepreneur à Bel-Air, en la commune deMellac, l'huissier soussigné )rocédera au domicile dudit sieur Kerbiquel, à la vente publique et aux encheres au plus offrant et dernier enchérisseur des meubles et objets mobiliers ci après : MO barriques vides en très bon élaf, pressoir presque neuf, charretles, lits, buffet, armoires, bois de charpente, poutres, planches de châtaigniers et de cerisiers, environ 7,'yOO kilogrammes de pommes de lerre, deux chevaux de limon, équipages complets, 4 tombereaux, brouelles et outillage d'entrepre neur. En cas d'oll'res suflisantes, il sera traité de gré à gré avant l'adjudication. Dans ce cas, s'adresser à M. Kerbiquet l.ouis, entrepreneur à Bel.\ii\ en Mellac. i.a vente aura lieu au comptant, 0 0 0 en sus du prix d'adjudication. I.'huissier chargé de la vente, J. de CAOENET. elle, il avait fui comme un rat, longeant le chemin de ronde de la vaste propriété foncière... El son audace l'avait conduit, nous venons de le constater et de le voir, jusque dans le cabinet de travail de l'avocat, où il avait, plus prompt que la pensée, pris possession de l'objet de piété à l'inierprétalion duquel il attachait une si grande valeur... Tout un groupe de figures amies et souriantes s'était formé, à présent, autour de Blanche... C'était d'abord son frère Prosper et les deux mathurins, Cormerais et Le GofT, qui lui prodiguaient les plus tendres soins... Cormerais grommelait, tout en se dépensant à lort et à travers : — Envolé le coquin... Mais nous le raccrocherons, pas vrai, Le GofT ? E l cette fois, il n'y coupera point, le caïman... Nous le pendrons, haut et court comme un sapajou malade et enragé qu'il est, au premier marronnier que nous trouverons sur notre chemin... (A suivre) E X T I I A I T des minutes du Greffe du l'ribunal doit de première instance séant à Qiiimper, département du Finistère. ANNONCES Il n'est pas répondu aux demandes de renseignements qui ne contiennent pas un timbre pour réponse. ETABLISSEMENTS S A V A R Y (lAllïlili k P A QUIMPERLÉ (Finistère) ji(;ement Exposition Universelle de l'aris l.S78-l«89-lf)0(» a MÉDAILLES D'OR, 4 MÉDAILLES D'ARGENT Nommant M. LECOUTURIER Henri, liquidateur Judiciaire des biens L'adjudicalion de la F o r m e «le K K I U G X A I V T - I I I U K L . en Qiiéde la Congrégation des F i l l e s ven, fixée au 17 Octobre 1904, (le I n I t c t r n l t e . n'aura pas lieu. A V E N D R E par Adjudication Volontaire LE MERCREOI 26 OCTOBRE 1904 à ^ heures en l'Elude E N L A V I L L E D E Q U I M P E R Premier lot. — UxXE M A I S O X î\ usage d'habitation et decommcrco, située Place Saint Corenliti, n" 02, ayant roz-de chaussée, deux (Mages, mansardes et une portion de cour, d'un revenu do -KH) francs. MImo i \ p r i x s 4I.OOO Tr. Deuxième lot. - ' U X E M A I S O X D'IIAIIITATIO.X, située rue Neuve Prolongée, n" 14, - ayant rc/de chaussée sur cave, 1" étage et 2' élage mansardé, cour, quatre petites maisons et deux chambres dans la cour, d'un revenu de 7()0 fr. M i s e à p r i x t 7 , 0 0 ( l fe. Pour tous renseisrnements. s'adresser à M" DURAND, notaire. Horlogerie, B i j o u t e r i e ARMAND ~CHAPPATTE rONCARNEA U vient de faire ractiuisilion d'un grand choix d'articles pour mariages, tels que •Ilianoet. prom«tte«, bouquets d'orangers, inontre|i, chaînas, etc., vendus a des prix très modérc$. employez la POUDRE BERTIN q u i donne de «uile au oldre le plus pfile et le plus léger une b e l l e c o u l e u r n a t u r e l l e , en améliore le goût et aide à sa bonne oonservation. La POUDRE BERTIN n'est nullement nuisible à la santé (elle a été analysée et reconnue absolument Inoffenslve par le laboratoire municipal de la ville de Brest, bulletin de contrôle du 17 décembre 19(>3), elle facilite au contraire la digestion du cidre et lui donne une grande qualité ; c'est le meilleur , Iiigéiiiciii's-Cioiistriieteiii's Elude (le M» Peypon, notaire i\ Quiin perlé. Elude de M° Durand, notaire à Qulmper Cultivateurs Où est écrit ce qui suit. I.e Tribunal juj^eant en audience publique en matière ordinaire et en premier ressort. Vu: Exposition Inlernalionale des Cidres l'aris 1888 Premier Prix : M É D A I L L E D'OR 125 DIPLOMES D'HONNEUR & MÉDAILLES PRESSOIRS A CIDRE k A m à iiioiivciiieiit veilieal M O U L I N S A P O M M E S - F O U L O I R S A VENDANGE T A R A R E S - BARATTES - M A C H I N E S A BATTRE A MANÈGE HACHE-PAILLE BROYEURS D'AJONCS COUPE-RACINES colorant connu. \ fr. la polir 4 birrlfin Envol franco contre t fr. 20, CHARRUES adressé à B E R T I N , pharmacienchimiste de l " classe, Goncarneau. 1" La rcquOlc de Monsieur le ProA vez -vovs .. Avez-voiis L.. cureur de la République en date du six août mil neuf cent quatre dont Plaies incurables, Ecorchures, Plaies ver.queuses, coupures, la teneur suit : Le Tatalogue général illustré Plaies purulentes, Abcès, Furoncles, A iMessieuis les Président et .luges M A U X DE JAMBES, Dartres, Eczémas, composant le Tribunal de première S^IRA ADRESSÉ Varices fermées ou PLAIES DE TOUTE ulcérées, VARICES, NATURE, Mal blanc. instance de (^luimper. ""Va:!-—j; ^ .. N'employez en compresses Ne faites vot pansuntntt franco sur (ïernande Le Procureur de la République a la nuit, que le qu'avec le l'honneur d'exposer : Que la loi du sept juillet mil neuf S P E C I F I Q U E LERCK cent quatre a décidé ijue renseigne- bunal de la maison-mère aussitôt Réussit où tous Médicaments ont échoué après la pronmlgalion de la loi, ment de tout ordre ot do toute nature Hors Concours, 2 Croix de Mérite, 3 Méétait interdit en Fiance aux congré- avec des pouvoirs précisés par le M . E V E N , Négociant à Pont Aven, vient de recevoir un g r a r d dailles d'Or. Orand-Prix (Paris 1889), 2 Digations et que le benéllce de l'auto- texte même. plômes d'Hon.. Conc. spécial. Grand-Prix assortiment de Fusils de Chasse, fusil à 1 coup depuis 17 fr. (l'aris lîKJO), ris:ition était retiré à celles qui le Exposition Universelle de Paris PAR CES MOTIFS : — — à 2 coups — 32 — ItKK). C- V , Classe 35 : GKANr--PBIX (Colpossédaient, que ces congrégations — double Le Faucheux depuis 42 — lectivité). doivent être suppritnées dans un Vu les arlicles, un, trois, cinq de ' — double à percussion — 55 — délai de dix ans. la loi du sept juillet mil neuf cent H É . 1 I O R R O I D E S , guérlson Que la congrégations des filles de quatre, sept de la loi du vingt-quaToutes les munitions de chasse. — Trousses pomologiques pesant le assurée par leéSUPPOSITOIRES. la Retraite du Sacré-C(cur de Jésus, tre mars mil huit cent vingt-cinq, cidre depuis 0" jusqu'à 12 degrés, à I fr.75 et 3 fr. 75 la Trousse. Dépôts : L'harmacie HABRIAL, 42, dont la maison-mère se trouve à dix-huit de la loi du l^'' juillet mil Moulins à pommes, Pressoirs, Charrue Brabant et tous Instruments place SL-Micliel, Quimperlé ; pliarQulmper. rue des Reguaires, tom- neuf cent un, le décret du seize Agricoles. macie BERÏIN, Goncarneau. bant sous l'application de la loi, un aoùL mil neul cent un, vu l'arrèié Dépôt des PÈSE-CIDRE, chez M. BERTHOU, place Salnt-Mlchel, arrêté de fermeture concernant ré- de M. le Président du Conseil en ou A LOUER Immétablissement qui en dépend sis à date du neuf juillet mil neuf cent Quimperlé. dlatemeot ou pour Lannion (Côtes-du-Nord) a été pris quatre, et à la requête de M. le Ie29septembrel905 à la date du neuf juillet mil neuf cent Pi'ocureur de la République iransualre, et que, dès lors, il y a lieu crile ci-dessus. UNE PETITE PROPRIÉTÉ e procéder à la nomination d'un Nomme M. I.liCOUTURlER Henri, donnant sur le chemin de fer, prés INSTRUMENTS ET MACHINES AGRICOLES PERFECTIONNES liquidateur conformément aux dis- administrateur judiciaire au tribudu bourg de Moôlan, de cinq jourpositions de l'article cinq de la loi. nal de la Seine, demeurant à Paris, naux environ de terre, avec maison vingt huit rue du Mont-Thabor, aux d'habitation, écurie et hangar. M A G N I E R B É D U ^ I s ' G " : ! ) ! fonctions de liciuldateur judiciaire PAR CES MOTIFS : à l'effet de t S'adresser pour visiter ou traiter à G I I O S L A Y (Selne-et-Olse) 1" Dresser l inventaire de tous les à M. Louis QUENTEL, à Moëlan. Vu les articles un, trois, cln(| de la loi du sept juillet mil neuf cent biens de la Congrégation des Soeurs Facilités de paiement. GOI(STROm01(SDPÉRIEORE8DÂCIERFl)B6É quatre, l'arrêté de fermeture pris de la i^etraite au Sacré-C{Kur dont Charrues Brabants doubles par Monsieur lo Président du Con- la maison-mère est à Quimper, lesA VENDRE trét seil, Ministre de l'inlérieur et des quels ne pourront être loués ou afHerses américaines à ressorts Joli Depby-dogCultes, le neuf juillet mil neuf cent fermés sans son consentement. Cart neuf, 4 roues, capote et tablier Herse émotteuse dite Hérisson 2" D'administrer les biens des Catalogue Illustré franco quatre. mobiles, cuir vernis, garniture peau sur demande Herses articulées tout aoier Vu également la lelire cl-joinle établissements en dépendant qui de porc, à 1 et à 2chevaux, f «OOOfr. sont ou seront fermés par suite des de Monsieur le l'réfet du Finistère . Eugène de RICHEMONT à Boen date du vingt neuf- juillet mil arrêtés pris par M. le Ministre de thané, par Gestel (Morbihan), à 4 l'Intérieur pour lexécution de la neuf cent quatre. kilomètres de Quimperlé. dite loi du sept juillet mil neuf cent Le soussigné requiert qu'il vous quatre notamment l'élablissement plaise, Messieurs: 1° Nommer Monsieur LECOUTU- de Lannion dit des Filles de la SS'f'SS; iUElî Henri, administrateur judl Retraite du Sacré-Cœur de Jésus. Migraines, Maux de Dents, 3" De procéder enfin A la liquidaclaire au Tribunal civil de la Seine, Itoiileurs rhuntaiismales tére,un G A R D B P A R T l C V L I B i i ; demeurant à Paris, 28, rue du Mont- tion des i)iens et valeurs de ladite sont c&lmés instantondmont et gaéria tièi rspidemcnt parlant breton, trèsr honnête, ayant congrégation dissoute dans les con Tljabûr. ou telle autre personne d'excellentes références, et se conditlons de la loi précitée. qu'il vous plaira désigner, (iomrae naissant en-agriculture. tt B o i t e aùc le m o d e d ' e m p l o i f» c. 2'SO « d r e s s é i riunntwr Ladite mission s'élehdant à tous administrateur séquestre et liquiS'adresser au bureau du Journal. t.lICHEL.Pli'o-Vciiliilf. >Corpt-RndSlIlle-rl-Viliinc) les biens de la congrégation situés dateur des biens détenus en France )ar ladite congrégation avec tous en France. VAnHi*A Maison Dit que le présent jugement sera es pouvoirs qiie lui confère la loi D E P O T S I Pharmacies G U I B O U R G à Quimperlé, L A D O U Ç E à Qulmper, T V i i u i o n e u v e , d a n s port publié au moyen d'une insertion précitée. de pèche, convient pour maison de T O S T I V I N T À Douarnenez, C O E F F à Goncarneau. 2" Ordonner que le jugement pro- dans le journal Le Finistère, imcommerce ou d'agrément, avec jarr noncé sur la présente requête sera primé à (Qulmper et dans l'un des din et vue splendide sur l'Océan. rendu public dans la forme prescrite journaux désignés pour recevoir les S'adresser au bureau du journal. inser"ions légales dans chacun des par les annonces légales. A V I S arrondissements de la situation des Fait au Parquet de Qulmper le p ^ n p O pour cause de cesbiens M . H e n r i K E R S L X G C « vétésix août mil neuf cent quatre. satloD de commerce Autorise l'emploi des dépens en térinaire à Rosporden, prévient ses un FONDS DE CHAUSSURES, PARAfrais de liqu/dation. clients quedepulsle29 septembre, Il a Pour le Procureur de la République, Ainsi jugé et prononcé en audienchangé de logement. Il habite main- PLUIES & OMBRELLES, MERCERIE, Signé : GUILLAUMIN. ce publique du Tribunal civil de tenant à Rosporden, roule de Con BONNETtRIE. carneau, près de la place aux CheS'adresser au bureau du Journal. 2" L'ordonnance de Monsieur le preml('rc instance séant à Quimper (Finistère), tenue le dix août mil vaux. Il sera constamment (jour et Président de ce Tribunal en date du neuf cent quatre, à midi, par MesMÉDAILLE D'ARGENT nuit) leur disposition pour soigner six aoiit mil neuf cent quatre por- sieurs Allard, président, Bray ei Paris 1897 toutes les espèces animales. — I l tant: Savidan, juges. possède nue Infirmerie pour cheDU DIMANCHE Nous Président, vaux el chiens. {Pri.r modérés). — Présents : Monsieur Gnillaumin, 10 centimes la ligne Vu la requête qui précédé. Opérations chirurgicales garanties. substitut du Procureur de la RépuCommettons Monsieur Bray, juge, blique et Maître I.e Galles, greffier. — Nouvelle méthode de castwilion V E N D R E u n outillage complet pour faire rapport à la prochaine des chevaux, des juments, des va5, rue des Ecoles, 5 Le Président de bourellerie. audience. ches et des cryptorchldes. S'adresser â M"» V" JAFFRE, à PonlSigné : ALLARD. Q U I M R E R I . É Qulmper le six août mil neuf cent Aven. Le Greffier, quatre. Signé : LE GALLES. Signé : ALLARD. MAISON DE CONFIANCE LOUER pour le 29 septembre. -4 A V p n r i r » à ramlable, joulsVisé pour timbre ei enregistré à rue Terre-de-Vanne8,UneftIAlS0N, « * c i i u i c gance fin septemS(! recommandant par la modicité de ses prix Après avoir entendu dans la cham- Qulmper, lo douze août mil neuf bre 1{)05, une Maison et Dépen- 7 pièces, 250 francs l'an. — S'adresser a bre du conseil Monsieur Bray, juge cent quatre, folio vingt-neuf, case dances, rue du Bourgneuf, u" 20, à M"' JASIEXKA. dans son rapport. Monsieur Guillau- huit. Grand choix de Montres or, ar Quimperlé. min, subslilut du Procureur de la En débet (timbre) trois francs fîoni, acier et nickel. Horloges de S'adresser au journal. Bourse du 14 Octobre 1904 République dans ses conclusions et soixante cenlimes. campagne. après en avoir délibéré conformé(Enregistrement) cinq francs soiSpécialité d'articles pour mariages, ment à la loi. xante-trois centimes. Bagues Promesses or, argent el DESIGNATION DES VALEURS Dernier cours Attendu qu'aux termes de rarticle doublé ; Sautoirs or, argent el dou Signé : CHAUCHIX, premier de la loi du sept juillet mil blé. 97 85 neuf cent (luatre, l'enseignement de Pour expédition conforme : ,S 7. perpétuel Toute l'horlogerie est garantie de 9S 3 7. amortissable. tout ordre et de toute nature est • DE LA C" DU PHOSPHO-GUANO • 10 VAli.i.ANT. là 10 ans. 3 ./• nouveau Interdit en France aux congrégaO r f è v r e r i e argent et métal blanc Vu au Parquet : tions. Actions Le Procitreur de la Répiihlique, vendue au prix du tarif (écrin gra LEFEBVRE ET CHARDIN Que les congrégations autorisées tult). Banque de France 3.S20 à titre de congrégalionsenselgnanles BOUËSSEL. HORS CONCOURS Comptoir national d'escompte. Ô08 Seul dépositaire du Chronomètre doivent être supprimcesdansundélai Créd\ Fonc de France 500 f. t. p. ZÉNITH. Membre du Jury i> l'Exposition de 19(X) Crédit lyonnais, 500 fr., 250 p. 1.140 de dix ans. RÉPARATIONS soignées et gaet Société générale, 600 f., 250 f. p. -):(Qu'il en est de même des congré ranties. Prix très modérés (outil Banque "—que parisienne, 500 fr. p.. 5Ô1 gallons et des établissements qui, GUAIVO D I S S O U S lage perfectionné). a Est, 500 fr 921 » POUR BROYEURS DE POMMES l)len qu'autorisés en vue de pluH Paris-Lyon-Méditer., 500 f. 1.372 CilILTOX b, Prix réduit, très grande facilité sieurs objets, étaient en fait exclusi» Midi, 500 fr 1.170 » ! | 3 È : S E ~ C I D R E S U1*IIB It P H O S P H A T E S vement voués à l'enseignement à la de conduite. a Nord!, 400 1.755 » Renseignements adressés franco -):(date du premier janvier mil neuf 1.472 Orléans, 500 fr à première demande. cent trois. o Ouest, 500 fr AGKXTS GÉNÉRAUX A. TITON, mécanicien à Ponlivy. 17: Transatlantique Et ([ue les congrégations qui ont l'OUli LA VEXTK : SSQ Messageries maritimes été autorisées et celles qui demanMELOTTE depuis 150 fr. 4.398 Canal de Suez, 500 fr dent il l'être à la fols pour renseiA la portée gnement et pour d'autres ol)Jets ne Obligations do* plus petites (ermei conservent le bénéfice de cette auCommunales 2.807.1879,500f. «S2 . MORI-AIX torisation ou de cette instance d'auFoncières, 3 7. l«79, 500 fr. 510 50 lorlsation que pour les services Communales 3 7.1880.500 f. 502 15 par an et par vacho, 00 h 8() It -):(Foncières 3 7. 18S3, 500 fr, 442 » étrangers à l'enseignement prévus M. J.-M. L E GUERNEG INSTALLATION DE LAITEHTES 2 60 ./• 1885, 500 fr. 475 & SCORIES par leurs slatuis. PHOSPHATES a l'honneur d'Informer le public •S [Commun., 3 ./• 1891. 400 fr.. 4OI 50 (^u'en e.xécutlon de cet article et qu'il vient de monter rue Clohars, 5\ 2607.1802,500 fr. 466 . de l'article trois de la m(!me loi. n"' 12 et 1.3, à Quimperlé, un Bols du Nopd GRAND PRIX Est 3 7 454 50 Monsieur le Président du Conseil, — 3 T nouvelles 451 50 d'Amérique et d u Pays Ministre de l'Intérieur, par arrêté P.-L.-M., fusion ancienne. 452 fô — — nouvelle.. 448 75 en date du neuf juillet mil neuf cent HAeÂSIH DE FERS, FORTE. QOIHCAILLEBIE Exposition Universelle, PARIS 1900 PITCHPINE & CHÊNE Midi 449 • ( ualre, publié au Journal Officiel d i v e r s n u t r e s a r t i c l e s pour Nord 464 • (lu dix juillet mil neuf cent quatre, et SCIKRIK MACANIQUK construction. Orléans 4i9 » a ordonné la fermeture dans un la Faisant ^ 37. 1884 depuis plus 449 35 délai qui devra expirer lo premier de 15 ansceetcommerce Ouest 3 7 4t7 » connaissant les meilÉtuve pour le séchage des bois Envoi sur demande du Cataloaue » » octobre mil neuf cent «luatre de l'é- leures maisons de fabrication de — 3 7. nouvelles détaillé lal)lissom(Mit d'enseignement des France, tout client peut être assuré Messageries maritimes 4 J*.... » • PARQUETS ET MOULURES S(imrs de la Uetraite du Sacré-C(Dur d'avance d'être servi dans les meilDépositaires : M. Louis Tréguier, Transatlantique 3 7 340 Panama 5 7., tout payé k Lannion, dont la maison-mère leures conditions possibles. 75 » 11, rue du Couëdic, h QUIM PE lU.E ; BRIQUES ET T U I L E S "" 3®/» •••••••• 30 » serait à Qulmper, rue des Reguaires. M. Quiniou, constructeur s\ QUIM08 t s ^ ^ /e » M . 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Q U A T R I E M E P A R T I E La Châtelaine de Saint-Jean-de-Luz Xlll La clémence de Septfontalnes — Suite — A présent, soutenant Grégoire, ils lui faisaient monter Pescalier conduisant sur le pont du navire. En bas, au ras de la ligne de llottaison du brick, les chaloupes n^attendaient plus pour prendre te large que leurs derniers passagers. Marcellia ne put retenir un cri de stupéfaction, en apercevant Grégoire descendant , pour s*etQbarquer, les degrés de Téchelle de corde. Voyant rétonnemcnt du capitaine, Sigis- VENDREDI et DIMANCHE Rédaction, A-dixiinistration & A-imonces à QUIMPERLÉ, plaoe Hêrvo, 9 bit On s'abonne au bureau du journal. On peut s'a^Hmner également, sans frais, dans tous les bureaux de poste, ou encore en adressant un mandat-poste à l'administrateur, M . L o u i s B E A U F R E R E , place Hervo, à QuimperU. m PEITIE ÏIÎÎ iSSllITE par Auguste FAURE les MERCREDI, du N o r d - O u e s t Le.s abonnements se paient d'avance. Sauf conventions, ils parlent du i" ou du iS de chaque mois. avaient pris leurs bonnes terres, un coin plat et ferlile, un « plataiii », comme ils disent encore dans leur vieux français, des Acadiensdéfrichaient quelques champs Mais si un Anglais surgissail, il pouvait s'en emparer, la lerrc lui appartenait en Québec, Url;") Septembre. vertu du droit du plus fort qui régnait Un peuple qui ressuscile est un specla- alors dans toute sa splendeur sur l'ancle rare : il est parliculicrement iiiléres- ciennc Acadie. La population française sant pour nous si ce peuple est français. jouissait d'un seul droit, celui de se souTel est le cas des Acacliens que je viens inoLIro et de s'enfoncer plus avant dans d'avoir sous les yeux dans la Nouvelle les grands bois d'Améri(|UC. Elle n'avait Kcosse et dans le Nouveau-BrunswicU, et pour ainsi dire plus conscience d'elleje ne veux pas manquer de parler aux même : à force de pauvreté, d'inévitables lecteurs de ï Union Agricole et Maritime soumissions, elle tombait à un rang inféde celte émolionnanie rencontre faite au rieur, acceplail la supcriorilé des Anglais cours de mon voyage en Amérique. conitne un fait incvilable auquel il n'y Avant de perdre le Canada au cours de avait ([u'à se résigner. Et ce tempsalaissé la guerre de Sept ans, dont le néfaste des traces. Les Acadiens d'aujourd'hui se traité de Paris, de ITC).'?, consacra les irré- souviennent ciue, pour les faire tenir iranparables résullals, la France avait perdu, c|uilles, leurs mères leur disaient : '< Voilà par le Iraité d'Utrecht, en 1713, les pro- un Anglais ! » comme elles auraient dit : vinces qui en constituaient les défenses « \ ùilà Croquemitaine ! » avancées, l'Acadie. On donnait alors ce Quelques hommes, toucliés par cette dénom aux régions pininsulaires qui cou chéance et cette infortune, décidèrent dese vrent, au sud, l'entrée du Saint-l.aurenl, consacrer au relèvement de la nation acaet que les Anglais ont depuis divisée dienne. Il fallait d'abord faire sortir de son entre le Nouveau-Brunswick et la Nou- sein, en lui apportant l'instruction, un cervelle-Ecosse. tain nombre de dirigeants capables de la Un très petit groupe de colons français, défendre et de la guider. Un p)'ètre cana3 000 tout au plus, habltaientalorslcs pays dien français, le Père Lefebvre, dont le cédés. Ils vécurent d'abord assez tran- nom mérite de survivre, s'obstina sa vie quilles sous la domination janglaise. Mais durant à celle œuvre et éleva le premier leurs sympathies continuaient à aller vers collège acadien à Memramcook, au Noule Royaunne des fleurs de lys, et les trou- veau Brunswick. La lâche fut ardue et se vant dangereux au cours de sa nouvelle heurla à des oppositions que nos gens de guerre avec la France. l'Angleterre décida France ne devineraient guère. Dans un de les déporter, en 1755. Cette opération pays politiquement anglais, dont tout le fut conduite avec une cruauté abominable. cadre administratif, Industriel et comL'Allemand Bœdeker qui fait des guides mercial est fortement britannique, les excellents, dont les parties historiques Acadiens, comme d'ailleurs les Canadiens sont malheureusement viciées par une français, ne pouvaient trouver une Insllhaine instinctive de la France, a beau lution nationale que dans leur église. dire dans son livre du Canada qu'elle était Mais à la tète du catholicisme dans le une mesure de légitime défense pour les Nouveau Brunswick et la Nouvelle-Ecosse Anglais, qui la conduisirent avec tous les se trouvent des évcciues Irlandais,et c'est ménagements possibles : l'histoire de- un fait, extraordinaire mais aulhenlique, meure, Irréfutable, les malheureux Aca- (|ue les Irlandais, tyrannisés clie/ eux par dlens furent embarqués comme du bélail, l'Angleterre, deviennent en Amérique les au hasard, les enfants et les parenis sé- agenls /.élés de l'anglicisation, les enneparés. D'autres se sauvèrent dans les l)ois, mis les plus acharnés et les plus sournoisde parvinrent à gagner la I^ouisiane, alors la nationalilc française. On chercha à défrançaise. Ce n'pst pas une menteuse lé- courager, à lasser, par des entraves consgende que le poète américain I^ongfcllow tantes el parfois môme par des mesures a chantée dans son EcangéHne : plus violentes les éducateurs de la nation acad'une jeune fille acadienne dut alors, dienne. Aujourd'hui même, cette persécucomme son héroïne, être séparée do ses lion hypocrile n'est pas finie, les évoques parents et de son fiancé et mourir seule, ne donnent aux villages français des prêvieillie, après une vie consumée en regrets tres français et des sœurs- françaises qu'à et en vains espoirs. la dernière exlrêmité, quand ils ne peuAprès ce drame, un silence de mort se vent absolument plus faire autrement. Ils travaillent toujours à faire oublier leur fit sur la nation acadienne et Longfellow langue maternelle aux Acadiens et malput réellement croire qu'il ne chantait que heureusement. dans certains pcllls grousur des tombeaux. Cependant des débris pes épars et trop noyés dans la populadu peuple acadien vivaient encore, lléfu glés dans les bols, dans les marais (|ui, tion anglaise, ils ont aujourd'hui presque sur certaines plages du Nouveau-Hruns- réussi. Mais dans l'ensemble;, le mouvement nawlck, couvrent les approches de la mer, tional a êlo trop fort pRur leur résistance. Ils se nourrissaient de poisson et de raci Los Acadiens ont pris conscience d'euxnés. Parfois, trouvant dans quelque vallée non fréquentée par les vainqueurs qui mêmes et se sont comptes. En l'JOI, ce MoBSienr de SeptfOQtaines de l a R é g i o n Directeur : Auguste TERRIER LETTRE D'AMÉRIQUE (081 Feuilleton de r t / n i o n AgrHco^e Mercredi 19 Octobre 1904 mond, qui était encore sur le brick, ne put s'eTipôcher de s'écrier : — Ne prenesî donc pas, Marceilio, un pareil air d'éloonement, en voyant ce (ligne Gr/goire s'embarquer paisiblement à bord de votre esquif. Ce sont là bons tours de M. de S?pifontaines, qui n'en est plus à compter ses gaiïes chevaleresques et ses sentimentales bévue?... Au lieu de nous laisser expédier es triste paroissien chez Pluton, par les voies les plus rapides, ainsi que nous en avons décidé, M. le duc trouve plus câoe de nous aligner successivement, sur le pré, contre ce Grégoire de malheur ! —- Assez de commentaires, raisonneur incorrigible, interrompit le duc avec colère... Kl maintenant, embarquons ! Grégoire était arrivé en bas de l'échelle : il s'assit en fice du capitaine Marcellin, qu'à la clarté de la lune i l dévisageait d'un air goguenard. Puis ce fut le tour de Septfontaines à descendre : restait S^gismond qui, voyant chacun assis à sa place, se pencba par dess'js le bastingage, et dit à son maître : — Maintenant, monsieur le duc, puisqu'il ne m'a pas été possible de faire sauter le Grégoire en question, je veux don- peuple, qui se composait ù peine, un siècle et demi plus tôt, de 10.000 individus au moment d'être presque anéanti par le « grand dérangement » de 1755, et qui a subi depuis des années de persécuiion, s'est retrouvé fort de 140.000 âmes. En Nouvelle Ecosse ils ne sont pas en Irês bonne situation : dispersés par groupes dans l'île du Cap Breton et dans toute la longue péninsule, ils ne sont que <10.000 sur une population totale de I5<.).u00. Il en est de même à l'Ile du Prince Edouard, où on n'en trouve que 13.000 sur tCO.OOO habitants. Mais au Nouveau Brunswick ils sont environ 1 sur 4 ; HO.O.O contre 330.000. Massés dans le nord-est de la province, ils continuent directement le million et demi de Canadiens français du bas Saint-Laurent. Seuls ils augmentent en nombre, seuls fils de race rustique et paysanne, ils défrichent encore la forêt pour prendre la terre que les Canadiens anglais, adonnés aux occupations urbaines, trouvent maintenant trop i)asse. Ils sont pleins de contiance dans l'avenir, pleins de fidélité aussi pour le passé qui les fait remontera la France. Un Français est toujours bien reçu par eux s'il comprend les conditions de leur vie, leurs Idées canadiennes, et ne heurte pas les sentiments de ce peuple profondément religieux. Pour être fidèles iï la vieille France, ils ne renient d'ailleurs pas la France nouvelle. Des que, reprenant conscience d'eux-mêmes, ils ont songé à un drapeau, c'est notre tricolore qu'Us ont élu, lui mettant une étoile dans le bleu. Un de leurs curés me disait : « Il ne peut y avoir pour nous comme pour les autres qu'un seul drapean-fnmçàis, celui de la France. Nous en changerons si vous en changez encore » J'ai répondu qu'à part quelques énergumones personne n'y songeait chez nous et que notre pays n'est pas près de devenir la France du drapeau rouge. Sans doute bien des problèmes graves se posent encore pour les Acadiens. Ils ont des députés, des sénateurs, des journaux faits avec un désintéressement admirable. Mais ils n'ont encore que bien peu de commerçants, pas d'Industriels, à peine de capitalistes. La langue anglaise les domine, les étoufTo presque dans les alfaires ou elle reste maîtresse, d e enlace pour ainsi dire dangereusement les Acadiens (jui s'élèvent et se mêlent aux dirigeants d'origine britannique. Mais nous ne devons pas douter d'un avenir dont les Acadiens doutent eux-mêmes si peu. Leur obstination, leur fidélité sont une preuve éclatante et touchante de la vigueur de la vieille souche française. Elle fait même naître une réllexlon mélancolique dans l'osprit du Français qui rélléchlt. Comme il nous eût été facile d'assurer à notre race si résistante, si expansive quoi qu'on en dise, la domination définitive de l'Amérique du Nord que nous possédâmes politi([uement pendant plus d'un siècle! Aujourd'hui, les quelques essaims de. colons (lue nous y avons négligemment et comme ner au bAtard-de Lucon qui, à l'heure actuelle, doit être aux fenêtres de la maison de Giboure, un spectacle peu banal. Je veux, au nez et à la barbe du Bâtard, faire sauter Vlnllexihle, cela me fera, à défaut d'autre satisfaction, un plaisir inouï de voir ce brick maudit s'abîmer dans les Ilots, Ne répondez pas non, monsieur le duc : je ne vous obéirais pas... Je vais compter : une... deux... trois..., et quand j'aurai dit : trois, j'allumerai la mèche et je desrendrai.,. Vous n'aurez alors qu'à couper les amarres, el qu'à g'Jgncr le large au plus vile I Le duc n'ciU pas le temps de s'opposer à celte dernière fantaisie... Des chaloupes, tous les passager regardaient, avec une émotion compréhensible, le vieil écuyer qui, courbé sur la mèche, el son briquet à la main, laissa tomber, dans le grand silence de la nuit, avec lenteur el tranquillité : Une... deux... trois! Une étincelle jaillit... — Coupez les amarres ! cria l'écuyer : je descends... Une seconde après, les chaloupes s'éloignaient du brick : les avirons frappaient en cadence la mer tranquille et calme. Les embarcations étaient déjà à une dis- au hasard envoyés sont arrixés, dans la défaite et sous un pavillon étranger, à constituer des groupes nombreux qui refusent opiniâtrement de se fondre dans l'immense masse anglo-saxonne. Si notre xviii» siècle avait compris que le Canada était l'entrée d'un monde, s'il n'avait généralement partagé l'ignorance légère de Voltaire qui s'est presque réjoui de la perte de « quelques arpents de neige » et avait fait, de l'autre côté de l'Atlantique, l'effort de colonisation systématique que nous avons fourni en Algérie, c'est une immense nation française qui s'épanouirait sur les 5.500 kilomètres de large que l'Amérique ouvre entre les deux Océans, sous un climat pareil au nôtre. Notre langue, nos idées, notre commerce seraient les maîtres du monde et nous n'aurions pas à nous consoler d'une grande destinée perdue en nous attendrissant sur un petit peuple ressuscité. R O B E R T D E CAIX. A propos de cet article, rappelons qu'en ITra. soixante dix-huit familles acadi>innes, déportées â IMymouth en 1755 après avoir été arractiées de l'Acadie de la façon cruelle el inhumaine que rappelle plus haut notre collaborateur M. U. de Cai.\, furent débarquées à Saint-Malo ayant soutTerl horriblement durant leur longue captivité loin du pays natal. Grâce aux actives démarches de leur dévoué pasteur, l'abbé Leloutre, les Etats de Bretagne s'inquiétèrent du sort de ces malheureux, el Louis XV leur concéda des terres â Belle-lleen-Mer. dont la presque totalité de la population actuelle est de leur race. Plusieurs retournô;enl en Amérique el essayèrent de regagner l'Acadie. d'autres se répandirent en Bretagne, et nous nous honorons nous-même d'être un descendant de celte race des Acadiens qu'a si bien chantée Longfellow el qui, dans cet exode forcé el barbare de tout un peuple, qui restera le crime le plus abommable de l'Angleterre, dans les adversités sans nom qui l'accablèrent, conserva toujours une foi absolue et un dévouement sans bornes à la mère-patrie qu'elle n'oublie toujours pas, comme on vient de le voir, après un siècle et demi de séparation. Louis BEAUFRÈ:RE. L u h n t n i l l c <lc Y n n T a î Les pessiniistes qui ont lancé les dépêches alarmantes de samedi annonçant la défaite totale des Russes à Yan-Taï, se sont trop pressés, i^es Russes ont cerlainenient subi un é hîc Important, mais de là à un désastre absolu 11 y a loin, AU contraire, ils reculent, mais en bon ordre et le terrain coinjuis par les Japonais se résume à peu de chose. La bataillels'esl continuée avec acharnenenient vendredi, samedi el dimanche. Les Russes ont reculé sur la rive gauche du Ctia-Ho, aflluent du Toil-Tsé-Ho, à 16 kilomètres environ de Moukden. liCS Russes tance d'un mille de VInflexible, quand Sigismond étendit le bras, montrant à ses compagnons, une petite flamme qui semblait voltiger sur le bAiiment : ^ — Je crois, dit il, que le Bâtard, de ses fenêtres de Giboure, va pouvoir se rincer l'œil à son aise... Si mes calculs sont jusies, VInfleivible va sauter dans une minute... A peine avait-il prononcé ces paroles, qu'une formidable détonation retentit, éclairant, d'une fulgurante lueur, la baie de Saint-Jean-de-Luz... C'était qui s'abîmait dans les flots. Un instant, les vagues bouillonnèrent, soulevées par la commotion... Puis, tout rentra dans le calme... Alors, Sigismond laissa tomber ces mots : — Il est vraiment regrettable, mon cher Grégoire, que M. le duc ait été si clément avec vous... Vous ne retrouverez jamais une pareille occasion de faire un voyage à travers les terres du ciel, et vous n'auriez eu, tout à l'heure, qu'à vous trouver à califourchon sur le m&l de misaine de Vlnflexible, pour aller tomber dans la lune I Abonnements (UN AN) Quimperlé (ville) tinistère et départements limitrophes Autres départements Colonies et étranger 7 fr s— »— 16 — continuent à défendre leurs positions situées entre le Cha-Ho et le Hun-Ho. La meilleure preuve que l'échec subi par les Russes, pour sérieux qu'il est, n'est pas Irréparable, c'est que les Japonais si prolixes de nouvelles favorables pour eux ces jours derniers, sont maintenant très sobres de détails. Les journaux sont pleins de récits d'épisodes de celle formidable bataille qui donnera une idée terrible de l'acharnement avec laquelle on se bat des deux côtés. Les pertes sont considérables celles des Russes dépassent 40.000 hommes. Les Japonais n'ont pas encore évalué leurs perles totales, mais tout fait présumer qu'elles ne sont pas moins importantes que celles des Russes. Une dépêche de Moukden dit qu'après un moment d'accalmie la lutte continue à la droite de l'armée, à 7 kilomètres aa Sud-Ouest de Moukden. Il est maintenant certain que l'armée russe pourra se dégager. Ce qu'il ressort de plus clair de toutes les communications, c'est que les Russes n'ont pas, comme on l'avait trop vile colporté, de corps coupé ou cerné, et que le gros de leurs forces se ret^e en bon ordre vers le nord, comme après la bataille de Liao-Yang. Bruit de succès russe Saint-Pétersbourg, 17 octobre. — Le bruit s'est répandu que le général baron Meyendorf, placé sur le flanc droit de l'armée, a attaqué les Japonais à la baïonnette el leur aurait pris 11 canons et ua canon-revolver. Le colonel Pontiloff s'est emparé d'une hauteur dominant la position japonaise et a été décoré de la 4« classe de l'ordre de Vladimir. Sainl-Pélersbourg, 17 octobre. — Le lieutenant général Sakbaro télégraphie qu'une vicloireaété remportée par les Russes dans la nuit du 15 au 16 octobre, sur les bords du Cha-Ho el qu'après un combat acharné contre des forces japonaises considérables. Ils se sont emparés de la position de la Montagne de l'Arbre Isolé. Ils ont pris aux Japonais 11 canons et un canon-revolver el les ont poursuivis pendant 2 kilomètres. Le Siège de Port>Arthur La forteresse continue a être l'objet d'un bombardement ininterrompu et d'assauts répétés. Plusieurs journaux anglais publient une dépêche de Tché-Fou, en date du 15 octobre, disantque le 12 octobre, de deux heures de l'après-midi au 13, à 4 heures du soir, les Japonais ont bombardé vigoureusement et sans arrêt PortArlhur, en môme temps qu'ils atttaquaient du côté de la terre. On ne possède pas encore de renseignements plus circonstanciés ni plus précis. Ln deuxième escadre du PaciAque La Russie fait à sa nouvelle défaite la XIV Où GrègolP6 fait escale avant d ' a r r i v e r à Saint-Jean-de-Luz La chaloupe portant Septfonlaiaes « Sigismond, Grégoire et Marcellin, approchait en vue de la grève de Saint-Jeande-Luz. Elle voguait sous un ciel parsemé d'étoiles, sur une mer unie et tranquille comme un lac. Tout à coup, le duc éleva la voix : — Vous savez, Grégoire, sous quelle condition jé vous ai arraché à la vengeance un peu trop féroce de Sigismond. En conséquence, dès que nous aurons abordé, vous vous battrez, et nous serons tous témoins du combat, avec Sigismond... — Pardon! interrompit Marcellin, je proteste... D'ailleurs, j'ai, sur Sigismond, droit de priorité et je le revendique hautement... Vous comprenez bien que, d'abord, j'ai enlevé à Grégoire sa femme, celte charmante Hubertine que je vais enfln revoir, après tant de tribulations... Je suis certainement, dans toute la compagnie présente ici, celui contre qui .Grégoire garde une haine plus que eof^;.. Du reste, si monseigneur veut bien y consentir, nous allons demander ce qa^U meilleure des réponses : la deuxième escadre du Pacifique vient de quitter Libau' et d'appareiller, pour de bon celle fols, dans ladirc'cllon de l'Extrême Orient. Dimanciie matin, on a vu passer au large de l'île de Hornholm (Danemark), 6 croiseurs, 2 cuirassés, 2 autres gros vapeurs el 4 lorp lleurs. Outre les navires déjà mentionnés, on a encore vu passer, dans la maliiiée, au large de Bornholm, quatre cuirassés, parmi lesquels le vaisseau-amiral, cinq croiseurs, deux contre torpllleui's et trois grands transports. La flotte russe est arrivée hier malin, à (» h. i;2 en vue de Fakkebjerg. A 6 h. 3/4, elle a passé la pointe au sud de liange Land. Elle comptait 24 vaisseaux. Le croiseur danois Ileimdal a échangé des saluls avec le vaisseau-amiral russe. Il a ensuite accompagné les vaisseaux russes dans la direction du nord. L'escadre russe a jeté l'ancre dans les Lange-Land (île Brolykke et Pake) pour recevoir du charbon de trois vapeurs ([ui l'atlendaienl à la pointe sud-est de cette île. AU JOUR LE JOUR L'enquête sur la marine La commission exlraparlemeulaire de la marine se réunira le 22 octobre, sous la présidence de M. Clémenceau, el reprendra la suile des auditions interrompues parles vacances parlementaires ; elle en tendra ce jour-là le vice-amiral Bienaimé, ex-préfet du cinquième arrondissement marilime à Toulon, el l'in.uénleur en chef Maugas, auteur des plans des derniers types de sous-marins. Les commissaires enquêteurs recevront cinq gros volumes de 600 à 700 pages chacun, actuellement à l'impression à l'imprimerie nationale, et qui contiendront les comptes rendus sténographiques des séances, les copies des documents communiqués à la commission. C'est dans celle séance que sera choisi le rapporteur général de la commission exlraftarlemenlaire. L a mort dn roi de Saxe Le roi Georges de Saxe est mort samedi malin, à deux heures vingt-cinq, dans ce même château de Pillnitz, où il était né le 9 août 18.32. Le scandale de la fuite de la princesse Louise, femme du prince héritier, le procès qui s'ensuivit, el le triomphe des socialistes l'an dernier, aux élections législatives, ont assombri, joints à une pénible maladie, le court régne du roi Georges; il avait succédé à son frère, le roi Albert, morl sans enfants, le lU juin 1902. Pendant la guerre de 1870, Georges de Saxe commanda d'abord une division d'infanterie avec laquelle il prll part à la balaille de Saint-l'rivat, puis un corps d'armée. Il combatlil à Beaumonl, Sedan, Vllliers, Champlgny. En 1891, on commenta passionnément dans l'Allemagne entière el à 1 étranger, un généreux ordre du jour du prince Georges, toujours commandant d'un corps d'armée, protestant contre les mauvais traitements infligés aux soldats par un trop grand nombre de gradés. Le prince-héritier, Frédéric-Auguste, le principal personnage... nons allions dire le principal coupable du triste scandale auquel nous faisons allusion plus haut, monte sur le trône. Le nouveau roi est né à Dresde, le 25 mai 18(jô. Les Sinistres maritimes On vient de relever, au bureau « Véritas », la statistique offlcieUe des sinistres maritimes survenus pendant le mois dernier. Celle-ci accuse le chill're fort élevé de 75 bâtiments marchands entièrement perdus, soit par collisions, échouemenls, incendies, etc.. se décomposant comme suit : vapeurs-sloainers, ; savoir : 1 allemand, 11 anglais, 1 belge, 2 français, 1 italien,3 japonais, 1 norvégien, 2 russes et 1 suédois. Voiliers savoir: en pense à Grégoire lui même, el, ma foi, nous nous mclioerons devant sa décision. — Bien dit ! approuva S'gifmond. — Je demande respectueusement à M le duc de Seplfootaine:», lit Grégoire intervenaot dans le débat, la permission de me mesurer avec le capitame .Mircellin, que j'ai des rai.-oos spéciali-s pour li ïlout parliculièrement. Ka fH'.'i, ion cnn tent de m'avoir enlevé llib-riioe, il a en core trouvé cette trionnplianie idée de me faire sauter avec VInflexible... Dans ces coodilioD!*^ monsieur le duc ne peut fairo autrement que de faire droit à ma requête! — Accordé ! répondit le duc. — Qijant à moi, reprit S gismond, je suis parliculièremenl heureux (L* cciio solution, grûce à laquelle mon rôle, dans ce combat sicgiilier, va se trojvcr bien simplifié. En elT;f, il est de la plus notoire évidence que si Marct^llm croire, le premier, le fer avec (iri'g.)iio, mon iuitrvention de>ienl illusoire i l mu misMon ^e transforme en sinécure, le capitaine .Al ircellin ayant l'habitude de mener roodemcQt ie^i^iQ'aires e', en matière d'escrime, de 4éblaytr le terrain avec une iacomparable 'ntàeslri i ! — Voilà d^excel'eiits | ronostics, el dont jenesaifiis trop vous remercier, 2 allemands, 7 américains, 16 anglais, 11 français, 4 hollandais, 5 italiens, 3 norvégiens, .3 russes et 1 suédois. Sur ce nombre, 1 allemand, 2 anglais el 2 italiens onl été perdus dans l'Allantlque avec la car galson el les passagers, sans qu'on ait pu leur porter secours. Les accidents el avaries graves arrivés en cours de traversée, lelsqu3 : {ibordages, voies d'eau, accidents de macliincs, incendies, etc., ont été, pour les vapeurs, de 242, el pour les voiliers, de 13!). Toial des accidents graves, 381, dont 155 pour la marine marchande anglaise à elle seule. nislérienne de l'A. F. P . ; Rivière, préDécoration, arbres el fruits à cousident de l'U. G. L doQuimperlé. teaux : MM. Lo Grand Paul, Le Noc Commissaire général : M. Soulière, Joseph et Le Noc Gabriel. professeur départemental. La Commission a décidé à l'unanimité Secrétaire : M. Crochetelle, directeur d'ottVir la présidence d'honneur à M. do la station agronomique. le Préfet du Finistère et à M. le SousTrésorier : M. Constant Luudren, tréPrél'el de Quimperlé. sorier do r u . C. T. do Quiinperlé. Les Commissaires sont nommés pour rorgaiiisatioii définitive dans les culéVoici lo programme du concert qui g'ories sui\ailles : sera donné le dimanche 2.'3 octobre de Organisation matérielle : MM. Lainic 10 à 1! heures du matin, sous les el Pierre Lo Mao. Halles, à l'occasion du concours pomoComplabililé et entrées: MM. Laulogiquo : dren el Lainic. Lif Vteii.j' Draiion, iiasred.... NOUSSAIÎD. A C R I C U I - T U R E Fêles cl banquet: MM. Pioger cl AufWinicuT. 2' Minoi.s Cix/iœt., mazuika frédou. :R .1 'l'raoer.s ('liam}K, fantaisie. KLICING. Essais pratiques do broyeurs: M.M. fi' //O/^/v/!/, valse capricieuse VIVKNOT. Concours pomologlquedeQuImper là i'arilUni-l'uUia GKNTIL. Roger el Auffrédon. Lo concours pomologiquo de QuiniCidres et eaux-de-vie : .MM. Le BouLe cliel'de mu.sique, perlô proinol d'ôlro brillant el do tous rhis el Le Tallec René. G. (JLIAILLOU. côlôs des encoiiragciiicnis sont adres'.rs* sés au C4omilé d'orgMiiisalioi). ( 1 "esl ainsi que M. de Kerjég'ii, député, vicMil do rs^ mettre à la dispci-ilioii du j u r y niio somme de 50 fr. pour ôlrc (li>ti'ibuco on médailles. Do son oûlé. lo coinico ilo Entre QUIMPERLÉ et LE POULDU Scaor vient do voter une soiiuno do 100 francs pour njouler également à la pcrsomiol sci'aienl réduits des2;5 pour un lisle des prix déjà nombreux. M. Le Louédec, maire el Conseiller géni^ral de Quimperlé,nous adresse la communicallon mémo Iravail, tout en restant très rémuNous engageons vivement les culiisuivante : iicralcurs pour los employés de la ligne. vatcurs, les instituteurs et amateurs à ces c()ii(lili()iis ;:éncrales que le preAyanI eu l'honneur d'être désigné à cet venir en grand nombre exposer les mier examen révèle, il convient d'ajouter cd'et, j'ai eu le plaisir de f i i r e avec M. excellenls produits de notre région el une observai ion capilulc qui milllte on assurer ainsi la réussite de celle si Tréhony, chargé de la morne mission à faveur de laulumobile en f,'éiiéi'al cl du Quimpcr. cl en compagniedc|.\i. Guédon, inutile manifestation. Finistère en parliculier c'est (|ue nos génieur de la maison de Dion-Boulon, dont S AUTOMOBILES Banquet. — Madame Hervé a été chargée de préparer lo banquet qui aura lieu à l'Hôlel de la Gare, dimanche 23, à 7 heures précises du soir. — Prix de la souscription, -1 francs. MKNU : Potage Créey Iluilres de iîolon Saucisson do Lyon Jambon d'Yorck à la geloe Boucliées llnanciôres ' l'erdrix aux oranges Filel de bœuf sauce madère Dinde farcie aux marrons Clioux de liruxelles à la tlamande bavaroise Desserts Café fcognac, rlium, kirscli) Vin blanc, vin rouge, cidre Cluunpagne Prière do se faire inscrire le plus lôl possiblechez M.Crochelelle, secrétaire, chez M. Roger, place Sl-.Vlichel, chez M. Auft'redou, Grand'Rue, chez Mme Hervé, à la gare, ou l'on pourra se procurer des caries. AVIS IMPORTANT. MM. les Exposants en liquides sont inslammenl priés de se mettre en règle avec l'adniinislralion des contributions indirectes en prenant d'abord un acquit à caution el en payant à l'oclroi les droits lv consignation, de façon à pouvoir se faire rembourser la partie correspondant à ce qui sera dégusté par le j u r y . Les fruits, cidres, eaux-de-vie seront reçus le vendredi 21 courant, à partir de -1 heures du soir, el le samedi malin 22coui'ant, à partir do 7 heures du malin jusqu'à 0 heures el demie dernier délai, à la halle Sl-Michel. Coiiiiiiii!(sioii f l \ ) r K a i i i s a < i o i i La Commission d'organisation s'est réunie le samedi 1.") couranlà 5 heures sous la présidence do M. Lo LouéJec, président. Kilo a procédé à la nomination du bureau qui est composé comme suit : Président du Concours pomologiquo: M. Lo Bail, député, président de la section fiiiislérienne de l'A. F. P. Président des fêtes locales el du banquet, M. do Kerjégu, député. ^•ice-présidents : MM. Le Louédoc, Con.seiller général, Maire do Quiinperlé ; liaron, directeur do l'Kcolo du Lézardoau, vice-présidenl de la section fl- écuyer de mon cœ/ir, lit Grégoire avec une aigreur non dissimulée. J l n silence... Chacun, sauf Gr/'goire, lirait sur les avirons... Toujours gii el de bonne humeur, iMarceria reprenait sa chinsoo : I.a iiii-r (fsl Ixiniio llllo, <jlii'! OIM'! .le VDj^ui-, j(iy(;ux drilli', oiié! OIH'! Sur les vat,'U(;s cociuollcs, l.aïKicrirollc ! Avec; mes inali'lols, l.aiidfriro! Di'p:jis que'q les instaol?, Grégoire re gir.Jail le capitaine, avec un regard sinistre... Marcellio, que ceci n'inquiétait g lèro, continua : vous avez pu apprécier toute ramabililé, le voyage de t'aris au Havre, iOlrelal, Ho;ille'uri Trouville. Une automobile avait élé gracieusement mise a notre disposition pour cette longue excursion. Je nç vous parierai pas des charmes du paysage que venail encore augmenter l'humour agréable de mes compagnons, le cadre est trop rcsircinl. .J'aborde de suile les choscs sérieuses el viens vous faire pari de mes impressions au sujet du projet : Quiin pcrlé le i'ouldu. Los sociétés d'aulomoblioe de traiiï^poi-l.s en commun par omnibus el camions ne sont pas très nombreuses en France, t.cs tentatives faites avec des véhicules ù vapeur n'avaioiit pas donné de bons résultats. J'ai pu voir des specimcns de ces omnibus a vapeur à Sarzeau et à Etretal ; leur insuccès était dù à leur poids, ils pesaient six mille kilos avec leur cliargc d'eau el de combustible el porlaionl un poids égal. Les mêmes omnib'.is, actionnés par des moteurs à pétrole, portant dix huil voyageurs el 500 kilos de bagages à la viles.se de 18 kilomètres à l'heure, ne pèsent que 2,200 kilos. Ils n'abîment plus les roules. Les frais d'entretien el de traction onl diminué de moitié. Pour des véhicules à vapeur cl à pétrole opérant dans les mômes conditions de vitesse,de voyageurscl marchandises transporlés, le prix kilométrique des véhicules faisant 120 kilomèlrcs par jour est descendu de 1 franc à u fr. 50 par kilomètre. Ce prix comprend l'amortissement, l'entretien, les frais d'assurance, de personnel, d'essence, huile, graisse el autres. Dans ces nouvelles condlUons, les omnibus à pétrole, système de Dion iiouto:), que nous avons vu fonctionner entre le Havre, Etretal el i'ccamp, Hondeur et Trouvillc, onl donné des résultats que nous avons pu constater cl ([ui se sont traduits pour la ligne Honlleur-Trouville par 2.0,000 francs de bénétices nets pour le dernier Irime.'tre de l'exploitation. La ligne « Havrc Etretal-Fécamp » n'a donné que 15,000 francs de bénolices pendant le mémo exercice, mais il faut observer que celle dernière société, qui ne possède que dix véhicules el qui doit bientôt quintupler son matériel roulant, marche a \ e j des frais généraux considérables et hors de proportio!! avec l'importance de l'exploitation actuelle, qui comprend deux chefs de service à gros appointements et des bàtimcnis cl ateliers appelés à assurer un service beaucoup plus important, d'où des frais généraux, de location et de personnel beaucoup Irop élevés pour (lu'ils puissent servir de comparaison à iin service réduit comme celui que nous vous proposons d'inslallcr entre Quimperlé cl le l'ouldu. 11 faut noter aussi (lue la vie matérielle coûte beaucoup plus cher sur la côlc normande qu'à Quimperlé, où les salaires du routes sont bien meilleures que colles oxploilécs par !es Compajiiiios iiorman'lcs du Havre el de Trouville. que leur sol esl plus s;liJe. les déclivités moindres ; nos l'outcssont plus larges el les tournants moins brusques, par conséquent moins dangoroiix. Ces dill'érenies consiriéralions rendront la 11 a d ion bien moins couleu.,e en I-'iuisièrc: l'économie se iiMduira par une c'o'.isommalioii moindie d"ch,sence cl les irais (renlrclieii en bciuMicieronl aussi, parce ([uo les véhicules faliguoronl moins, cl les inuleurs dyant un moindre cll'orl à di)iiiicr tous les mécanismes bénéllcioronlde ces avanlages. il esl matériellomoiit impossible d'établir avec cerlitude un bilan des dépenses el des recettes de la ligne Quimperlé-Le Pouldu. Mais l'expérience des automobiles en Normandie nous a permis de constater ce fait Inoui et pourtant al)solumenl vrai, qui suflirail à vous rassurer, c'est (lue sur les roules de Ho:iiIcur Trouville, le Havre-EtretatFécamp, los aulomobiles onl transporté cinq fois plus de roi/ageiws (lu'aux époiiuos correspondantes des années précédentes, avec des véhicules à chevaux. liien que celle considération devrait donner à rélléchir à toutes les personnes qui s'intéressent à celle question. Toute la vieordinaircdu [ aysserait transformée par la mis« on service des aulomobiles I.e fait d'être véhiculé inoilié plus cite,avec un conl'orlable inconnu des palaches ( t sans (lUf/incntation sensible de j))'i.v, conduit à ce résultat rassurant — sans précodenl dans rhistoire des révolutions d'ordre cconomicue dans loule la France d'il y a cin(|uanle-«ns, celle qui a vu naître los clicmins de for el la navigal on — (lue du jour au lendemain de leur mise en service, les automobiles mollenl en mouvemenl ciiui fois plus d'individus (lue n'en mol)ilisaienl les diligences cl autres voitures à chevaux. On voil d'ici la Iransformalion qui s'opérorail sur tout le parcours assuré par des services automobiles, les distances rapprocliées, la circulation plus intense, un mouvement de personnel el d'argent donl bénéllcieraient tous les riverains. Ce sonl surtout les hôteliers, cabaretiers, marchands de produits alimenlaires qui bénilicieronl de l'aubaine provoquée par l'aflluence de tous les étrangers amenés par les aulomobiles. Il y a aussi les propriétaires des terrains du l'ouldu (pli Irouveronl la fortune dans ce ^rand mouvement d'étrangers à leur plage. Heg-Meil en fournil l'exemple. Toul reste à faire au Pouldu et presque rien n'y a élé fait p!>rce ciue les moyens de communication manquaient. Si les propriétaii-cs dos lorrains avoisinanl la mer comprenaient leurs vrais intérêts, il.s fo-nii'nl ù rii.r seids les frais de la Société d'oxploitalion dos omnibus-automoljilos Qulmperlé-Le Pouldu. De tous les moyens de transports con nus à ce jour, des plus économiques, confortables et réalisables à brève échéance, c'est encore l'automobile; aucun autre moyen de transport ne supporte la comparaison. l^e service automobile Quimperlé-Le Pouldu commencera plus tôt el finira plus lard qu'avec la cavalerié, parce qu'on pourra se rendre moitié plus vile au bord de la mer ; ce sera donc tout profil pour ce pays qui n'attend que des moyens de communication pjur se développer. Le service pourra être supprimé pendant 7 ou 8 mois, mais des expériences tentées par ailleurs et dans des conditions à peu prés identiques onl permis de faire des essais vers des localilés avoisinanles mal desservies. Et le tassement s'élant fait, des services réguliers, peu rémunérateurs au début, deviendraient certainement d'un bon rendement lorsque le public se serait habitué à leur régularité. Avec 45.000 fr. on pourrait assurer le service Quimperlé - I.e Pouldu pendant 4 mois d'été el rayonner dans les environs le reste de l'année ; la Société initiale prendrait de l'Importance par le fait, (lu'une fois habitués aux aulomobiles, les riverains ne voudraient plus en connaître d'autres. Une autre sous-préfeclure du Finistère, Châteaulln, une des premières en France, a été éclairée à l'électricité et l'on sait le chemin que l'éclairage électrique a fait depuis. Il en sera de môme de l'automobile de transport en commun qui ne donnera peut-être que peu de rendement au début, mais qui rendra tant de services aux riverains des pays traversés qu'on se disputera les actions avant longtemps et que les premiers souscripteurs auront la joie d'avoir f.iit la fortune du pays. De la prospérité du Pouldu, en etlel, découlera la prospérité de Quimperlé. Il est de loule évidence pour ceux qui connaissent les alentours à la fois si coquets, si riants el si pittoresques de l'embouchure de notre belle « Laila », qu'en facilitant les moyens d'accès au Pouldu, l'on donnera une extension considérable à une station balnéaire en formation, qui peut rivaliser par la beauté de ses plages, leur étendue el leur variété avec toutes celles du lilloral français. Si l'un des points de la côte française dépasse, en effet, parle sauvage, le littoral compris entre le Pouldu et Doëlan, si un autre lui est supérieur par une plus grande étendue de sable, nulle part vous ne trouverez réunies dans de plus vastes proportions ces qualités : le beau, le joli el l'agréable, qui constituent l'idéal rêvé par le touriste : nulle part vous ne rencontrerez en aussi grandes quantités, avoisinanl la mer, des panoramas variant à l'infini et que le promeneur peut découvrir à chaque pas. Aussi avons nous toujours cru et persistons à croire que si le touriste pouvait aborder facilement ces parages qui ne sont solitaires qu'à cause de la difficulté de l'accès et de la difficulté d'en sortir, nous ne larderions pas à voir des plus fiorissanles celte contrée qui, telle une fleur, ne demande pour s'épanouir qu'un peu de celle bienfaisance chaleur que lui procureraient des communications faciles qui ont doté d'autres endroits,avec lesquels on ne saurait la comparer, d'une prospérité inattendue. Nous pensons aussi que celle plage, que ce petit porl de pêche qui peut devenir un grand porl de refuge étant relié à Quimperlé, petite ville dont le pittoresque charme tous les étrangers, par une foret magnifique qui est le trait d'union enchanteur formant avec ces deux sites ditl'érenls un lout ne laissant plus rien au désir, c'était là un trésor que nous devions exploiter ! Or, comme malgré les elTorls réitérées de votre distingué député, de vos Conseillers généraux el'de votre dévoué serviteur, le chemin de fer qui eut élé le rêve n'a pu être obtenu, sachons nous contenter de l'automobile qui nous pro curera pcul-étre moins vite mais aussi suremenl les résultats désirés et qui en tous cas esl notre seule planche de salut. L e LODÉDEC. P.-S. — Une nouvelle réunion, au cours de laquelle seront, s'il y a lieu, définitivement jetées les bases de la future société d'exploitation de la ligne d'omnibus-aulomobiles Quimperlé-Le Pouldu, aura lieu à la Mairie de Quimperlé, le vendredi 28 octobre, à l heures de l'aprés-mldi. Toutes les personnes s'inléressant à cette question, d'un si grand avenir pour notre région, sonl instamment priées de vouloir bien assister à celle réunion. 11 n'y aura pas de convocations pcrsoniv2lles, le présent avis en tiendra lieu. BULLETIN DE LA PÊCHE Douarnonez. — De noire correspondant t.os bateaux sonl tous sorlis ce malin, mais beaucoup sonl rentrés pour cause de mauvais Leinps, ceux qui ont pu «Mater ont fait une jolie péclie el onl vendu leur poisson à raison (le el ;i7 fr. le mille, partie pour la martre cl parlie pour l'usine. Soufllc la lirise frandio! OHR? OIK'-: Sur sa mâture hianclio, olii-: oIK'! Se |i(ts(;iil les inouoltes... A ce moment, une fjrmidabl-; secousse « branla la chaloupe, qui f i i i i i l chavirer... G'i'goire venait de se ruer, comme une Léif fiuve, sur le capitaine Mircellio, el lie lui perler un fiirien.\ coup de digue... (/I Suicre) GHROKD I E RÉKQ I NALE M a r e l i c «Icisi t r i i i i i m Conlrairemont à ce que nous avons dit le train 1ISC). entre Landerneau cl t^orlent ainsi que les trains du matin et du soir en circulation pendant l'été sur les lignes de Ponl-l'Abbé el de Douarnenez, ne recommenceront à fonctionner qu'à partir du 1" avril l'.iuS Toutefois, le train 1-186, partant de U n dernean à G h. 51 du matin, circalera pea* m dant l'hiver les jours de foires cl marchés, à Ghàteaulln et à Quimper. Voir en l" page l'horaire d'hircv. Mnsistratiiro Par décret présidenllel, M. Lignier, juge, est chargé du règlement des ordres pendant l'année judiciaire l!i0M905au tribunal de 1'» instance de Quimper. — 0 - Quimperlè. — Conseil municipal. — Lo Conseil municipal s'est réuni samedi à 3 heures, on réunion extraordinaire, au lieu ordinaire do ses séances, sous la présidence du maire, M. Lo Louédec. Absents et excusés : MM. Gicquol, Gourlaouon, Mélo et Rivière. Après la lecture du proc(''s-verbal de la pi-écédente séance qui est adopté sans observalions, .M. le Maire dil que la séance étant extraordinaire, la municipalité n'a pu encore s'assurer le concours d'un sténog:raplie, mais que pour la réunion de novembre ou en aura un. concours pomoloi/ique. - M. le .Maire fait connaître qu'un concours pomolo},'i(iue étant organisé pour les t i et octobre à Quimporlé, il demande si le Conseil ost d'avis do lui accorder uhe subvention et le prie, en ce cas, de désigner quatre membres pris dans son sein, pour participer à l'organisation de ce concours. M. Le Tallec Glirislopbo ne conteste pas l'utililé de ce concours, mais il regrette que les organisateurs aient empiété sur les préro gatives du Conseil municipal en inettant ce concours sous les auspices de la ville de Quimperlé sans avoir pris au préalable l'avis do celte assemblée. 11 dépose une motion de protestation en ce sens. MM. Corenlin Le .MouiH et Cîoadou appuient cette prolestalion. M. le Maire fait observer que. dos qu'il a eu connaissance de la date du conrours, il a fait toute diligence pour couvoquer le Conseil, mais qu'il a été obligé de respecter los ilélais légau.x.. M. Corenlin l<e Moui'>l répond ijue la prole.slalion en question ne vise nullement .M. le Maii:e. Après une discussion assez longue à laquelle prennent part .M.M. Le Maire, I,e Titiloc Christophe, Coadou, Corenlin Le Mouol, Laudren. Uené Le Tallec, llobin el Toulliou, la protestation de .M. Christophe l.e Tallec, est adoptée. Sur la proposition de .\l. Tamic une somme de 21)0 fr. est votée, à litre de parlii-ipation au concours pomologique, et MM. l.e Hourhis. Le Mao. Moren et Jouan sont désignés pour représenter le Conseil municipal dans la commission d'organisation. Hospice ci Bureau de Bicnfaisancc. — Le Conseil approuve les cahiers des charges pour l'adjudication des fournitures â faire durant l'année UH).'), à l'Hospice et au Hureau de Bienfaisance, tels qu'ils ont été adoptés iiar les commissions administratives de ces établissements. ^ Ecole Maternelle. — M. Le .Maire donne lecture d'une lettre du Préfet du Finistère sur la nécessité d'augmenter le personnel de l école maternelle récemment laïcisée. Sur l'observation de M. LeTallecChristophe que celle question n'était pas portée à l'ordre du jour, son examen est renvoyé a la session ordinaire de novembre. L'ordre du jour élant épuisé la séance est levée. —0— Quimperiè, — Rentrée du Tribu— Hier matin a eu lieu l'audience solennelle de rentrée du Tribunal. —0— Quimper lé. -— Icresse. — Dimanche dernier, à la lombée de la nuit, la ville de Quimperlé, présenlait une ccrlaiiio animation inaccoutumée on raison du grand nombre do jeunes g-ens plus ou moins lapag-eurs qui sillonnaient les rues. Celaient les jeunes conscrits qui se rendaient à la Retraite. Beaucoup d'entre eti.K étaient légèremenl pris do boisson et il fallut même conduire deux conscrits jusqu'à la porte pour qu'ils pussent arriver à destination. Un autre répondit aux conseils palernels que lui donnait un agent par des outrages et dos injures. Pour ce tnolif il se vil conduire à une autre retraite, et le lendemain i l fut écroué à la maison d'arrêt pour outrages et injures envers un agent, fête dont nous avons déjà parlé, a eu tout son éclat. A 9 heui'cs la salle de Venise était pleine do monde et à 10 heures, le conférencier, M. Bélin, accompagné de M. le Préfet du FinistèrCj de M. Le Bail et do l'inspecteur d'académie prenait, aux applaudissements do la foule, place sur l'eslrade. M. Bplin a été très écouté pendant 1 h. \I2 \ ensuite M. Le Bail a répondu par un discours. Le bal a dépassé toutes les espérances, il n'a pris fin qu'à 4 heures du malin. —0— Oouarnenez. — De'notro correspondant le 17: VéléraMK des armée i de '(rre et de mer. — Notre section de vétérans réunie hier matin en assemblée générale a désigné MM. Le Gac el Pichon pour assister avec son président à la fêle onnuelle du Drapeau de la section do Quimper qui doit avoir lieu lo dimanche octobre courant ; espérons que ces messieurs no seront pas seuls à représenter nos braves vétérans et que d'autres camarades voudront bien so joindre à eux pour honorer do leur pi'ésence cette fête patriotique. D'autre part,le trésorier, .M. LoTreul, ne pouvant plus par suite de changement do domicile s'occuper eflicacement de son emploi, a remis entre les mains «lu Prosident sa démission do trésorier. L'Assemblée tout entière, lui exprinio ses regrets el lui vole des félicitalions pour la régularité do ses comptes, ainsi que pour le zèle qu'il a constamment déployé dans sa délicate fonction. .M. Charles lîonnefoi sollicité pour succéder à M. Le Treul, a accepté. Toutes nos félicitations au nouveau trésorier. Le camarade Pichon a élé également nommé porte-drapeau en remplacement de l'honorable M. Gauthier démissionnaire. —0— Douarnenez. — Do notre correspondant le 17 : Abor îage. — Ce malin lachaloupe n® i'.'/, du portde Douarnenez, appartenant à-M. Guillaume Jacquin a élé abordée par une autre chaloupé et coulée aussitôt. Heureusement, tout l'équipage ainsi que le matériel de poche ont élé recueillis par le bateau abordeur et ramenés à terre dans la journée. —0Brieo. - Vol. — Mardi de la semaine dernière, vers -1 heures el demie du soir, après avoir fermé à clé la porte do son habitation la dame Dulorier, fermière à Guirvriant, s'en alla vendre une molle de beurre au !)Ourgdc Landrévar/ec. De retour, vers n heures, elle trouva ouverte la porte donnant sur le derrière de la maison, puis, après une courte perquisition elle constata qu'une malle placée au premier étage avait été fraclurée cl qu'une somme de francs y avait été dérobée. Celle sonmie se trouvait nMiferinée dans trois bourses différentes. La malle, qui se ferme à l'aide d'une faibleserrure avaitélé fracturée au moyen d'une petite vrille qu'on a li'ouvée toute ployée dans le grenier. Le malfaiteur avait, en outre emporté 2.")() grammes de beurre renfermé dans le coll're de la table de cuisine, au rezdc-chausséo. •Madame Dulorier va, presque tous les mardi, livrer du beurre au bourg de Landrévarzec cl celui qui a commis ces soustractions devait sans aucun doute connaître celte particularité. Kn tout cas il est activement recherché. — Meliao. — Police dea ca\u-els. — Dans une rondo de nuit, procès-verbal a été dressé conlre trois débitants de Mellac, pour fermeture tardive de leurs débits. - 0 — Nizon. — Rixe. — Klant on patrouille de nuit, deux gendarmes de Pont-Aven entendirent du bruit dans le débit Colin, à Korbanalen, en Ni/on. Ils y entrèrent et trouvèrent deux hommes se disputant et se ballant. L'un, Lo Saux Yves, qui so trouvait en étal complet d'ivres.se, ne voulut pas dire le motif do la rixe ; l'autre, moins ivre, déclara que son agre.sseur lui avait cherché noise sans motif, l'rocès-verbal a été dressé conlre eux, —0— Conoarneau. — Do notre correspondant : Vo\ — Dans la nuit du !<'• au 17 courant il a été commis un vol do 1.7(Hi francs au préjudice do M. Hourgeois, fabricant do conserves alimonlaires à Goncarneau. Lo gérant do l'usine a eu la douleureuso surprise de trouver lo matin les portes du magasin et du bureau ouvertes, et de constater lo vol. On n'ap ur lo moment aucun indice sur les voleurs. Une enquête est ouverte. —0— Douarnenez. — De notre correspondantlo 17: Fête de la Société d'éducation populaire et de patronage laïque. — Cette 0 — Coray. — Rapt d'une petite fille. — Jeudi, i:{ octobre courant, la dame Iluet, qui exploite une ferme au village de Lannurier, quittait son domicile, vers onze heures cl demie du malin, pour so rendre à Hosporden. A son retour, dans la soirée, son mari lui lit connaître qu'il avait rc(;u la visite (le Irois femmes, dont une, la plus figée, vêtue à la modo des p;iysannes des environs (le Ponl-L'Abbé, el les deux autres, l)paucoup plus jeunes, vêtues a la modo de la ville, s'étaient présentées à lui vers 0 heures du soir. La fennrio, qui élail habillée à la mode do la campagne, disait être la grand'mèro do la petite .légo Gabrielle, enfant âgée de ans, coudée par l'adiiiinislralion do l'Assislanco publiqu(i aux époux Iluet. Celte ()aysanno, (pii peut bien av.iir une soixantaine d'années, ajouta qu'cllo allait prendre l'enfant pour aller lui achetiM-des habillements au boutg de (^oray. Coinme les étrangères n'étaient pas encore de retoni', vers sept heures et demie du soir, avec la petite Gabrielle, ladamo Iluet so rendit au bourg de Coray, où elle apprit que les trois inconnues étaient parties vers Rosporden emportant la petite (ille. Voici lo signalemenl do ces mystérieux personnages qui, espérons-le, no larderont pas à être découvertes : La femme habillée à lanïodo do Ponl- l'Abbé, est do très forte corpulence. Les deux autres, richement vêtues de noir, paraissent être âgées do S) à 80 ans ; elles ont les doigts gai-nis de bagues en or : l'uned'ellesesl de moyenne taille el porte au visage des traces de variole ; toutes deux ont des voilelles noires. Kn cours de roule, une de ces personnes aurait ditàl'enfant : « Embrasse donc ta maman ». Ce propos aurait été entendu par une veuve Cariou, du bourg de Coray. Toutes Irois ont pris la direction de Rosporden où d'ailleurs, elles avaient loué une voiture à l'hôlel Capitaine. Les auteurs do co rapt sont aclivcmonl recherchés. VIGNETTES MOKA LEROUX Nous rappelons que pour le concours lOO'i toutes les vignettes devront être adressées pour le î l l d é c e m b r o p r o c h n i i i , passé celle date elles seront portées en compte pour le concours suivant 1005. La liste des lauréatsseraenvoyéedan» t o u t e s l e » é p i c c r i e s ainsi qu'à toutes les personnes qui voudront bien en faire la demande à M . A. L E R O U X , à OrcliioH (Nord), I;a bonne gestion d'une ferme bretonne, même d'importance moyenne, commande l'emploi du Broyeur d'Ajoncs et du HachePaille. Par l'emploi de la machine combinée Broyeur d'Ajoncs Hache-Paille à coupe variable de T A X V E Z - L K V E R e t i l l s , (:O.N.STI<UCTHI;RS HREVETÉS S, G. D. G., à Dernière Heure LA GUERRE RUSSO-JAPONAISE Paris, 18 octobre, 1 h. • D'apt'ès les d e r n i è i v s nouvelles reçues r e m p e i ' c u r Nicolas i l a u r a i t décidé, d ' a c c o r d avec le g é n é r a l ( i r i p p e n b e r g , la m o b i l i s a t i o n de (ilKMKK) ' hommes et d ' a b a n d o n n e r p r o v i s o i r e m e n t la M a n d c h o u r i o . Le g o u v e r n e m e n t russe adresser a i t a u x puissances une note déclar a n t la v o l o n t é f o r m e l l e de la n a t i o n russe de c o n t i n u e r la g u e r r e j u s q u ' à v i c t o i r e c o m p l è i e et d é f i n i t i v e . Nous publions sous les plus expresses réserves cette grave nouvelle qui demande confirmation. Conseil des Ministres Paris, 18 ocLobre, .3 h. Le conseil des m i n i s t r e s s'est r é u n i ce m a t i n à l'Klysée. M . Ixouv i e r , l o u i o u r s soull'rant, M M . Cliaumié et M o u g e o t , absents de -I^aris, n'assistaient i)as à la d é l i b é r a t i o n . Le Conseil a décidé de d e m a n d e r à la C h a m b r e d ' a b o r d e r i m m é d i a tement la discussion des i n t e r p e l lations relatives à la r u p t u r e des r e l a t i o n s avec le V a t i c a n . M . Combes a indiqué l a réponse q u ' i l se propose de faire à ces i n t e r pellai ions. M . \ ' a l l é a fait signer un^ décret n o m m a n t m a î t r e des requêtes au Conseil d'I'Uat M. Poulet, chef d u s e c r é t a r i a t p a r t i c u l i e r d u président de la République. Le général A n d r é a été a u t o r i s é a déposer un p r o j e t de l o i a p p l i q u a n t a u x armées de t e r r e el de m e r la législation r e l a t i v e à l a libér a t i o n conditionnelle, a u casier j u d i c i a i r e , et à la r é h a b i l i t a t i o n de d r o i t . l ù i f l n M , D o u m e r g u e a fait signer un décret r é o r g a n i s a n t le g o u v e r nement de l ' A f r i q u e Occidentale. FOIRES ET MARCHES d u l n i p c r l é . — Fo/re du 11 oe/o/yrc/.907.—Taureaux, le kilofr.,U.(')0; bœufs do boucherie, 0 Cw ; vaches de boucherie 0.00; bœufs de travail, élevé; bouvillons, élevé ; vaches laitières, t. élevé ; fïônisses, élevé ; chevaux, élevé ; porcs, 0.75 ; moulons, O.SO ; veaux. 0.7.") ; froment, les 100 k i l . 2 1 S e i g l e , 15.50: orf,'e,11.»»;sarrasin, 15.(X) ; avoine, 13.50 ; pommes de terre, 1.50 ; beurre, le kit., 2.30 ; œufs, la douz., 1.05; Foin, les 500 kil., IS.»»; paille, les 500 ktl., 20 25; son, les 100 kil,, 13.50; farine 1" quai.. 31 ; 2" quai., 27.»». Pommes à cidre 2 fr. 50 la barriciue de 125 kilos. Très peu d'acheteurs cl beaucoups de vendeurs. Plus de Saisons I.CS ],I'1-S(.I111.'S l|\li NdllllVcilt il.' (lolllcMll-S. l llIlIliatUllU'S «rlic\il;iii'c's (111 ;iitliiilismc. (,'iiii(t,i>. et.-., |)iMivi>n rloiviunMiit. S> i (lis|"Misi'i' ir:illi!r f:iirc 'li'S s;iisc)iis aux étalions lliiM-mali's. Kn (intrr (in cllcs sniil lirs CDUtiMiscs. l'i'S saisDiis oui II! (l('sa^'iiMii('iil ili- f.iti|j;uiM' li- iiialadi-, lu (Milcvaiit. ainsi |iic.s<|nc luul le lirMi'li.-.- i|u'il prul iMi liic'i . I,c traitomont de l'Abbé do Brantôme simlanc lualaili'lie suili' cl le I^urrit fil (|Ui'l(|Ui'H Jiiui's. Il lu! f;ill jainais ilc mal cl lu' saurait fati;;uci- le iiialailc, |.»i.iiiu'il ne r.iMi^'c |i:is à clianuci' ses lialiiluiles. Aussi est-il il^ivoisclleiiiiMil ciiniiii cl l'ccMiiiuiainli-. ("acliets :i fr. l.inhneiil. ï fr. I)c|ml«: l'Iinrniiu:!.!» llKAliKiiliuH, Ji Quimporlé ; MONTKi.I.lKU, il Coiiciiinoau ; C.I.OUAUO, .'I yuiiiipur LAZKNNI;C, tlli.'ilomiliii ; Ciouuiou, ii Morlaix. CHOCOLAT E^ENIER Mefuter le» ItnUationB. U n remède efficace Dans toutes los maladies do Ijroiiche.s iiccom])af,'iiées (l'opiirossinn et d'essouflUiineiit ilfaiil, sans liôsiter, avoir rocours à la l'oudro 1-ouis I,o{,m'!is, (lut a onc.oro obtenu la plus haute récomponse l'ilxiiosilion T ni verse lli> do lilOd. Co morvoilloux remède calino on moins d'une minute los plus violents acco.s d'asliimo, oatarrlie, oppression, sulVoc.alion, essoufllcmont, ot amène pro^îrossivemonl la ^ruèrlson. t'ne boile est expédiée oonlre mandai do V fr. lo adressé à I,ouis bc^M-as. m , H' Ma),'enta, A Taris. ^ ^ ^ Longues BouffranoeB. — (Irisny-en-'riiiéraoho (Ai.sne), lo LM janvier H»O:Î. - Malade do roslomao depuis Ht ans, A la suite do {grands clia^îrins, j'en étais arrivée à no i)lus pouvoir prondro aucun alimoni,. Je n'osais plus mo nourir l(>llomonl ]o soulVrais. t,'usa{j:o des Pilules .Suisses m'a fait lani do hion, je mo suis sonlle tellement soulajiéc après avoir si loiif,'l(unps soutTort, i|u'11 mo semble que c'est uii miracle. M"" HANSIÔNIUS. (Sif?. lég.). l'usine de la Tourelle, Guingamp (Côlesdu-Nord), si justement réputée par des milliers d'exemplaires livrés dans toute la Bretagne, les cultivateurs réalisent, chaque année, une économie supérieure à son ï)rix d'achat. C'est la machine indispensable dans la ferme. Bien exiger la Marque de Fabrique {Wir aux annonces] afin d'avoir la machine authentique qui a remporté les plus hautes récompenses : médailles d'or et d'argent aux concours spéciaux de Rennes, Quimper, Vannes, etc. Grande douceur de marche. Supcriorité reconnue. Catalogue franco. Appréciations des cultivateurs sur les Broyeurs d'Ajoncs T A X V B Z - L E V E R t Monsieur TANVKZ-LEVEU . ,]e suis Irô.s satisfait du Broyeur d'ajoncs que vous m'avez vendu ; il fonctionne très bien et est très solide ; il n'a eu aucune réparalion depuis que je l'ai. 11 fait d'ailleurs un excellent travail el m'épargne beaucoup de foin tous les ans. Beaucoup de fermiers, qui viennent chez nous, me demandent le résultat ; à tous je fais les plus j,'rands éloges de votre Broyeur. Veuillez agréer..., etc. A. DOflLLAlU), Fabricant de l)riques à BoulTeré par Montai-'u (Vendée.) Etude de M« PITON, avoué à Quimperlé, rue de Quimper, n" 12 PURGE ll'llYPOTIlÈaUES LÉ«ALES Suivant exploit du ministère de FICHE, huissier à Bannalec,en date des M et 15 octobre 190-1, enregistré. A la requête de M. François-Christophe Toupin, agriculteur, demeurant et domicilié à Plaçanien, en la commune de MoOlaii, pour Ictiuel domicile est élu à Quimperlé, rue de Quimper, n" 12, en l'élude de M' PITON, avoué. Notification a été faite : A M. le Procureur de la Républi(iue près le Tribunal civil de Quimperlé, en son Parquet, au Palais de .Juslice, à Quimperlé ; Et à autres intéressés : De rexpcdition d'un acte dressé au Grell'e du Tribunal civil de Quimperlé, le 21 juillet ;y04. enreiiislré. constatant le dépôt fait, ce jour, audit grell'e, par M- PITON, avoué du rei|ucrant, de la copie dûment timbrée, collationnée. signée cl enregistrée, d'un jugement émané de l'audience des criées du Tribunal civil de Quimperlé, le dixhuit mai l'.ioi.enregistréel transcrit, portant adjudication au profil de i\l. François-Christophe Toupin, re(luéraut, pour le prix principal de douze mille cinq cents francs, frais el ctiar^res outre, d'une t a i r i e située au lieu du Cleuzioa cl par exiension en celui de Ker.saléi/Kcn, en la commune de Querrien, canlon de ScaCr, arrondissement de Quimperlé, composée comme suit : Art. 1"' Une lande dite Parc arhoal, d'une contenance de 1 hectare 10 ares 50 centiares, ligurant au plan cadastral de ladite commune sous le n" JL'S de la section C; Art. 2' Une pâture dite Parc-ar - leur puer, d'une contenance <Je 1 1 ares SO centiai'e^ ligurant au plan cadastral sous lo n" 2.")0 de la section C ; piéc9 de terre labourable dite Parc-moan, d'une contenance de .37 ares, figurant au plan cadastral sous le n° 495 de la section C ; Art. 14° Une pâture dite Pradel-arimUaouen, d'une contenance de .50 ares 40 centiares, figurant au pian cadastral sous le n" 498 de la seclion C ; Art. 15" Une pièce de terre labourable dite Parc-.BowMâ!i, d'une contenance de 68 ares 70 centiares, figurant au plan cadastral sous le n" 502 de la section C ; Art. 16» Une pièce de terre labourable dite Parc-anclouar-Coz, d'une contenance de 88 ares 40 centiares, figurant au plan cadastral sous le n° 503 de la section C ; Art. 17® Une pièce de terre labourable dite ParcIHan, d'une contenance de 36 ares .30 centiares, figurant au plan cadastral sous le n" 506 de la section C ; Art. Un pré dit Prat ty-guélen, sis au lieu de Kersaléguen, d'une contenance de ares 90 centiares, compris au plan cadastral sous le n" .545 de la section C ; Art. 19« Une lande dite Miné-Guéguen, d'une contenance de 2 hectares 5 ares 10 centiares, portée au plan cadastral sous le n" 722 de la section C ; Arl 20% Bâtiments d'habitation et d'exploitation, crèche et hangar; ladite propriété contenant 9 hectares 65 ares 80 centiares, afîermée à Charles Bacon et Anne Guillou, son épouse, vendue par suite de licltalion à la requête de Jean-Louis Le Gall époux de Marie-Mathurine Le Beux, cultivateur, demeurant au lieu de Kerihouarn, en la commune de Mellac, contre Louise Le Gall, veuve de François Kerbiquet, cultivatrice, demeurant au bourg de la commune de Querrien ; Marie-Anne Le Gallic, veuve de Etienne Hélou, cultivatrice, demeurant aux Salles, en la commune de Querrien, en son nom personnel et en sa qualité de tutrice légale de Pierre, Louis et Joseph Hélou, ses enfants tnineurs, nés de son dit mariage; Marie Guillou, épouse de Guillaume Kerhervé, non autrement désignés. Avec déclaration à Monsieur le Procureur delà République et aux autres intéressés que ladite notification leur élail faite en conformité de rarticle 2194 du Code civil, )our qu'ils aient à prendre dans e délai de deux mois à dater de la notification, telles inscriptions d'hypothèques légales qu'ils jugeraient convenable, et que, faute par eux de le faire dans ledit délai, ladite métairie adjugée à M. Toupin, requérant, serait et demeurerait en ses mains purgée, affranchie et libérée de toutes inscriptions ou charges de cette nature pouvant la grever. . . „ , Et déclaration en outre a M. le Procureur de la République que les anciens propriétaires de ladite métairie de Cleuziou étaient : l" Etienne Ilélou, époux de Marie-Anne Le Gallic, aliéné non interdit, de son vivant domicilié à la Salle, commune de Querrien ; 2» Jacquette Hélou, veuve en premier mariage de JeanLouis Pensec et en second mariage de Thomas Vallégant, de son vivant demeurant à Querrien ; 3» et 4" Corenlin Ansquer et Marie Le GofT, son épouse, cultivateurs demeurant au Cleuziou en la commune de Sainl-Thurien. Pour la foncialité : 5" Mathieu Le Beux, cultivateur à Rosquimerch en Sainl-Thurien ; 6° el 7° M. François Moniaret de Kerjéguel Mme Césarie-Marie-LouiseYvonne-Joséphine Le Guernalec de Kéransquer, son épouse, demeurant à Brest : 8" et 9" M. Antoine Le Guernalec de Keransquer et Marie-Louise Le Maoût,deKergadiou, son épouse. Pour les droits édificiers: KT ClaudeLe Berre, cullivaleur à Quélébers en Querrien ; 11° Thomas Le Berre, cultivateur à Quilior en Querrien ; 12" François Le Berre, cultivateur au même lieu : 13^ Jean Le Berre, cullivaleur, à Quélébers eu Querrien : 11" Marie-Jeanne Le Berre, épouse de Guillaume Picard, de Quilior en Querrien. Et que tous ceux du chef desquels il pour7'ait être pris des inscriptiois d'hi/pothèques leaales .sur ledit immeuble n'étant pas connus du requérant, il ferait la présente publication conformément à l'aris du Conseil d'Etat du P\iHin 1S07. Extrait par l'avoué soussigné. Quimperlé le 18 octobre 1904. F3. Art 3' Une pièce de t e r r e labou- rable dite l'arc ar-lcitr i/iwr, d'une contenance de t>0 arcs SO centiares, liirurant au plan cadastral sous le II" 231 de la seclion C; Arl. l" Un sel et dépendances dit Parc arIcurqucr. d'une contenance de 7 ares 10 centiares, flururant au plan cadastral sous "le n" 252, seclion C : Art. .5'- Un courtil dit .\r jardin, d'une contenance de '.»0 centiares, liiiuranl au plan cadastral sous le M" 2f)0 de la section C. : Art. O" Un courtil dil Liors ar leur, d'une contenance de 5 ares centiares, ligurant au plan cadastral sous le n"2C.l de la seclion C: Arl 7" Un courtil dil Lior.s ar-lcar. d'une contenance (le l arcs 20 centiares, ligurant au plan cadastral sous le n" 2t)5 de la section C; Art. S" Une pièce de terre labourable dit Pare rra.'<.sédch. d'une contenance de 77 ares .51) centiares, ligurant au plan cadasIrai sous le n"-27() de la seclion C; Arl. Il' Une pièce de t e r r a labou- rable dlle l'arc l'ilat d'an éaeh, d'une contenance de (')'.• arcs, figurant au plan cadastral sous le ir ISS de la seclion (.:; Arl. Il'" Une pièce do terre labourable dite Parc/liliil (l'an diiis, d'unecontenancede ares 7o centiares, ligurant au plan cadastral sous le n" isi) de la seclion C.: Art. 11" Un prè dit d'une contenance de 2() ares -10 cenliares. llirurant au plan cadastral sous le n" l'.H) de la seclion C: Arl. 12" Un pré dit l'rat-pilat, d'une contenance de '25 ares 50 centiares, ligurant au plan cadastral sous le n" l'.U de la section C ; Arl. 13" Une P I T O N , Etude de M" de Cadenet, huissier 3, place Hervo, à Quimperlé Vente amiable PAU SUITE lie C e s s a t i o n d e C o m m e r c e Le Dimanche Octobre 1904, à riieure de midi, et Jours suivants, s'il y a lieu. A la requête de M, Louis Kerbiquet, entrepreneur à Bel Air, en la commune de Mellac, l'huissier soussigné procédera au domicile dudit sieur Kerbiquet, à la vente publique el aux encheres au plus offrant et dernier enchérisseur des meubles et objets mobiliers ci après: so barriques vides en très bon état, pressoir presque neuf, charrelies, lits, butTet, armoires, bois de charpenle, poutres, planches de châtaigniers et de cerisiers, environ 7,.500 kilogrammes de pommes de terre, deux chevaux de limon, étiuipages complets, 4 tombereaux, brouettes et outillage d'entrepreneur. En cas d'oll'res suffisantes, il sera traité de gré à gré avant l'adjudication. , ,, ,, Dans ce cas, s'adresser à M. Kerbiquet Louis, entrepreneur à BelAir, en Mellac. La vente aura lieu au comptant, 6 0.0 en sus du prix d'adjudication. L'huissier chargé de la r.^nte J. de CAOENET. Une ETABLISSEMENTS S A V A R Y GAeïiiii fillette de 10 ans t i r e l'eau sans fatigue à t o u t e r profondeurs Les Docteurs conseillent pour avoir toujours de l'eou saine, de les remplacer par le k fi" , Iiidêiilciirs-Coiistiiieteiirs A QUIMPERLÉ (Finistère) K.xposilion Univorsollo de Paris 1878-lS89-l!i0ii 2 MÉDAILLES D'OR, U MÉDAILLES D'ARGENT ExposilioD lulernalionalo des Cldros ' Paris 18S8 Premier Prix : MÉDAI1.LE D'OR 125 DIPLOMES D'HONNEUR & MÉDAILLES MOULINS A POmMES BARATTES - FOULOIRS A VENDANGE MACHINES A BATTRE A MANÈGE - HACHE-PAILLE BROYEURS CHARRUES COUPE-RACINES UNE PETITE PROPRIÉTÉ DESSUS DE ri;iTS 1)E SÉCLIIITÉ donnant sur le chemin de fer, près ([ui sort à tin;r l'eau à toutes profondeurs du bourg de Moëlan, de cinq jourel empêche tous les accidents. 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OIJiciet » consanlle breton, de(•l'iiuinl ta hn sur h'.i rni<.r jinlahlm C(jli''t! et /rroemploi aux écritures ou de mkIi/iii'v. t'i' l'J l'rrrwr J'JOU cl mise en viijucurmande It i'J i'Wriei- 100:1. comptabililé dans le commerce, l'inVILLE DE PARIS : EXPOSITION DE 1900 duslrie, l'administration ou élude d'olflMembre du Jury — Hors Concours cier ministériel. Il \ I) K M ,V II /•; I) K s li F. l' H lis E .V 7 /1 ?! T > S'adre.sser au bureau du journal. HOMME SÉRIEUX, D'AJONCS Le Catalogue général illustré VUE INTERIEURE OF L'/:(^HÛRF|L SERA ADRKSSÉ franco ^ ^ i p l ô m c s d ' î j o n n e u r , [iicclailles d ' û r ^ d ' A r g e n t ^ ^ ^ ^ sur demande //\l\9. V Eludo do M' Cachet iiolairo à Quimporlé, successeur de M" Rioliard P R O D U I T Y S de suite une Maison virriÔRINAIRKS sise Quiin|)crlo, place Sailli Miolici, n" 21, servant d'hôtel-reslaurant, O L JD O U X H appartenant à M. Poé/acli. CURATIF du PIETIN des MOUTONS. 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Qu'elles soient sans crainte toutes 'y a pas de maladies, il n'y a que des malades». — Prédonné nous avons tous un point faible, un manque de 97 9a 91 • > 60 • Actions Banque de France Comptoir national d'escompte. Créd*. FonC de France 500 f. t. p. Crédit lyonnais, 500 fr., 250 p. Société générale, 600 f., 250 f. p. Banq^ue parisienne, 500 fr. p.. Est,.500 fr Paris-Lyon-Méditer., 500 f. Midi, 500 fr Nord, 400 Orléans, 500 fr o V Ouest, 500 fr Transatlantique Messageries maritimes Canal de Suez, 500 fr ' Obligations ^ Communales 2.607.1879,500f. o , Foncières, 3 7. 1879, 500 fr. &.I Communales 3 7.1880.500 f. Foncières 3 7. 18S3, 500 fr. c — 2 60 ./• 1885, 500 fr. s Commun., 3 J' 1891, 400 fr.. 2ti07.1892,500fr. o es Esl 3 7 u — 3 7'nouvelles fusion ancienne. H 1 P.-L.-M., — — nouvelle.. l Midi 73 ' Nord £ Orléans 3 7. 1884 c<: s Ouest 3 7 o — 3 7. nouvelles Messageries maritimes 4 ./" Transatlantique 3 7 Panama 5 7., tout payé 3 »/. - Restons donc forts et donnons à ceux qui nous sont chers des toniques et des phcs^ihales phosphoriques assimilables, tels que ceux découverts par M. Moreul : donnons de l'iode à liaute dose ; l'iode esl un puissant dépuratif el anlisepti(iue don! on a fait jusqu'ici un trop timide emploi. M. Moreul esl le seul qui ait osé donner l'iode à dose massive el l'adminislrer de fa(:on à le supporter sans nuire à l'estomac. 11 faut du sang riche et généreux pour se bien porter; r u i i i i i i i i i c i i i c fait du sang. I l ne faut pas (juc le sang soil appauvri ou vicié ; r u i i i i i i i i i « i i i c revifie le sang, le régénère el le purifie. I / U l i i i l i m c l i i c . ^ l O H K U L est le préservatif des méningites, la terreur des parents; le préservalif et le guérisseur des scrofules, des écrouelles, des glandes au cou, du rachitisme, des bronchites chroniques, de la tuberculose, de tous les vices du sang (nos inocuialior.s à divers animaux en sont la preuve). Les jeunes filles chlorotiques, qui ne sont pas encore femmes à it; ans, verront leur étal se Iranformer rapidement on peu de temps. Les polypes et tumeurs adénoïdes cèdent devant l'iode de l ' I I l i i i i n i i c i i i c . Bien des médi raments ont été pronés comme dépuratif tonique, el le public se trouve, par suile, Iré.»» embarrassé dans le choix du remède. Dans ce cas, (lu'il s'adresse au pharmacien qui lui oll're les plus hautes garanties scientinciues : pas un seul préparateur de cette spécialité n ollre en France, les mêmes titres c ue M. .MOREUL (jui, après avoir obtenu tous leî premiers prix de l'école de médecine et de pharmacie, s'est vu décerner une récompense de 'Académie de Médecine, la plus haute sanction scientifi(|ue L ' L ' l i n i i i i i c i n c se trouve dans toutes les pharmacies, chez les droguistes et commissionnaires. C'est, en outre, - ce qui n'est pas un mince avantage — le moins cher de Ions les remèdes spéciaux. Le litre, 6 francs; le IjS litre. Z fr. 50 ,- te/tdcon, 2 fr. 52. E.xiger la marque MOREUL et mêliez vous des contrefacteurs peu scruputeux (jui tentent de s ihslitiier leurs produits à l'Ulminucine. — Il n'y a rien catalogue â l'Ulminucine MOREUL. Surtout méllez-vous du siroji iodotanique qui est souvent oll ort à la place, c'est une tromperieaussi grossière qu indeli- Suez 5 7 cate. - 3 7.(1" série) (2'série) V E N T E E N GROS. — MM. Monot et Hertholin, Paris. - Thibault et Olive, Nantes. — DETAIL. — M. La/.ennec, Chàteaulin. — M. Beaufrère, Quimpcrlé. — M. Kereveur, Scaer. Saison H O R A I R E d'Hiver D K S C H E M I N S D E F E R HiCTori; Ligne de Savenay à Landerneau \LLKli Rosporden à Carhaix HKTOUU Oiiin. [ Oinn. MiM:) , Oi n n. (hntiili. onui. i:\pn 1» Kxi'ioiiiiiilMn Ktpr. l'.JIir. l-.vpr. ST.\TIO.NS Hoir ^'oir STATIONS ST.M'IONS matin inaiii) matin matin .3i 3(". innlili iiiiiliii soir 32 xn 31 3.i STATIONS iii.-iiiii KKir niatin Il 20 2 30 5 ;;o Brest itcp. G » 8 :',î 9','.•> Paris, Quai d'Orsay,, cl.11 in .1 9 niiil. 8 (.)7 " » in.-(t. soir siiir Mlitt. llClt. soir soir 3 » G 9 |l> midi II Laiiileriicjui dcit. o 51 Il -iG » i i> 8 I "i » " liospdfiloii. .ilr)!. 7 5 5 10 4:. l i 4 0 5 i 5 i : a ' l i a i x )) Austerlitz... dci>. G -,'0 10 2 2 3 1 1 • midi c. 2s 9 7 9 -i l 3 18 Diriiioii matin Oniniti. 7 21' 9 .37 midi 3 29 G 4.3 Kci'in'vcl... Iiitllr 8 ;! 10 [ ( i 12 . 8 5 '..'G l'(U-t ( l e C a r h a i x . G .'IG 10 13 2 4 3 7 14 n.'iDiihis G 14 II) o: 3 m 4 I') G 57 10 i:8 2 5 8 7 3 ! midi 'ili Nantes dcp- 7 19 7 35 9 5(1 3 .iJ G 5S iloalldc'h.. .halle S 12 11 8 12 .51) 5 ;i'.i .Motrcir IliUlVCC 7 :;(! 11 lu4 !G 5 3-J 8 25 I l 3 7 SLMIT 1 9 52 (iotirin 7 3 4 10 47! 3 2o 7 5i Savenay — dcp. s .i:\ 10 r. I 1 7 I < 3 OuiiiKM'cli soir iriiitiii S ;{S I l 5S 1 2 1 G 9 K c r b i i i u e t ( h a l t e ) 7 4G I -.) 5 8 3 3 1 8 4 \ 1 illiSCl'ill' 10 11) I 12 G 7 2,-. 4 9 l'oiit-d'Vliuis i. ) 4J 1! 27 4 .30 1 .3:! li 2 2 ( î t i i s c r i l V 8 5 u 12 11 (//(' 8 !• I l 1 2 3 4G 8 19 10 MO I 2i Pont-Cliûteau ... 8 01 23 4 2;i ; 41) lKi dc rt il ir iiii|ii i e t . . . . / ( 'tlrj). < biiteauliii r> 'y'i : :>:,Il '.1 ()"i 12 l i l 1 4 8 G iO S c a ë r 9 1 8 :'«o I l 2 5 3 5 9 8 3 2 1 1 ) 48, Drrtl'ôîic 4i 1 42 8 1 4 43 Quéiiiciii;veii.... i> 2 8 •> il il Mdtrcll' 9 1 (i:> 2 (i h.i C o u l i o c ' h ( l i a l t t ! ) . 8 4 2 I l 3G 4 U I 8 4.3 Sl-Gildas-(lcs-Iiûig .. matin li '.I Il 52 8 9 » 2 2 Il hséverac 5 5 8 2i l ' o r t l i e C a i ' h i i i x . 9 .3i 1 ,30 2 K; 7 15 K e r i K ' v e l ( h a l t e ) . 8 5 2 I l 4 5 4 18 8 5;^ . 'Omnlb. S 2:tmidi 7 4 ;):. G (Juiiii|)er (iir. ^ arr. 9 i : 1 4 5 2 3(1 7 :!0 itosporilcii. .arr. 9 (1? 11 5 2 4 2.S 9 1 inatiri Hedor air. • 1^3 . 11 29 4 35 5 22 S r2 1 ; ; i r l i ; i i x id ... .dt'i).'Z G 3: 8 ;!2 miili i > G 7 48 jindi 9 13 1(1 dcp- 9 :!li T) iX) 8 i.iinitli 'i!) 5 47 llos|i()rdeii. .arr. i t G i'. Carhaix à Morlaix R|':touh G :! 7 f)!) midi .) 2 45 .SimSaint-Jacnt 5 51 9 IG ALLKU G :>i 1(1. ..<tcp.'Z = z 8 :,G 1 2 G 11) 2 59 . Nlalansiic 8 i niiili 17 9 3 -.' (i 5 Miiniialec I " ' | 5: Il 9 1 IG 5 2 '. » matin soir soir soir mat. matin soir se r Queslcinl)crlaJT. 10 2 ,•,;[., 9 8 !o „ I »l 9 15 Mellac-le-Trévou* iî | i 9 11 I iS r-:28 7 13 8 10 1 |.') i 2 0 '.1 11 Ciirhaix .Morlaix dt'ii. (/(•/) 5 r)0 10 r. 12 45 G 52 ifi. (lé p. 10 i C, :!i ". 3 18 r K 2G midi iUi 58 G 2i 7 Oiiiin -erl»''..,.... I 1 ;iM IMaii^'INIVCM-l'liiiirip.. S 2 9 1 : ! i i 11 9 J.' Plumiévt'zol (balte). G 2 10 17 12 58 7 .3 •> r,! Elveii G il) rniili .M 3 32 1478 7 .3 { •jeste 1 Le CIIIÎII'C-LMMMI-MII.. 8 .11 1 4'.'1 :i9 9 i l i'oiilhiotn'M 10 j 7 1»V 43 1 r.i; G I i 10 29 1 197 14 10 2:) Vamie.s G 49 Oi n i i j u s 8 ÏA 1 2, î)2 l-oriciit «(T. J lli I 2 l,"j ScriwMiic-lîciTli'ii 9 .3 2 8 r. 2 7 10 2 lliicl.ydut-Lociniiria. G 2i 10 42 1 44 7 2 . 7 . S u n matin Sainte-Anne — c. 20 G II 8 II lliii'l,L;o;il-L()('iiiari:i.. 9 18 2 2 2 .') 5 5 10 17 Scrii,Mi.if-l!iMTi(Mi... G 4» I l 2 2 15 7 -12 8 59 9 ITi 111 .3 50 2G G 57 " Auray air. 10 <H 7 10 I.; 2 ili dcp. 5 8 îi; ' G 20 2 :;2 l'dtlIIlKlIK'Il 9 3 1 2 3 Î G 2 0 10 :!•• Le ClDÎtre-Laiiiiéui) 7 9 11 28 2 41 8 4 9 9 29 1 2i' -S I 5 3i 7 8 id dcp. l'J î^i 7 ;!.Slu 8 y. llcniii'lKint I L 31 l>lomi(''vr'zel ( i K i l t e ) . . 9 43 4ii G ,'!.'{ 10 ',:! l'Ioii.noiiveii-IMmu-iii 7 22 11 41 2 55 8 17 " 7 54 10 V, 2 '19 G 4:) " ^ Oinnil). 5 VJ II 9 i7 1 41, 4 17 5 52 Landévant 7 21 Liuiili'vant I .'! T) ilarhitix 9 5 5 2 5 7 () 4i; 10 .\li)rl;ii.\ (in'7 40 12 4 3 18 8 c8 li 9 11 19 8 h 9 .31 m G 2 . 4 34 G 12 Ilenneboiit 7 41 u 1,2,3c Aiirav arr. nuiiiii 11 :: 15 <'| : > ; " Loricnt air. 1 1 - 3 8 !G Il ; :! 23 G. : .9 8 5 2 M.LKlt Corhalx à Pleyben id dép. noir ; 8 21 Il '.M :! .it* : r. .suir 5 \] ItKTOlH iil dcp. G 2;> 9 41 10 ) i 2 IM 4 12 (> 25 ( 55 8 :(') 4 48 G 31 ! « K) 21 2 K.i G 31 Gestel 3 1 Suinte-Aline f) 31 .3 l. i Il ;!7' 7 2 .t. n i ; i l . i i i . ' i l . s m r » : 8 48, S(i r 111:1t. G5('il(( 2 H) i.s 2 .3'.i! 5 li; G .")3 8 i l Quimperlé V.'uincs i 4 n :.\llllAIX . . . . (tr/i. : 0 -' 10 10 7 15 II 4 5 3 0 12 8 .. i S i,7 l ' L K V U K N . . . di'ii. 7 lo, • i 11 8 2 &G 5 27; »()ii' Diriict Mellic-le-Trévoux KlViMl f) K) 7 i l 4 K; 'i)l't-(li'-('.iii'li:ii\ . . . 7 2 1 10 21 7 2G 8 13 12 19 5 7 .. ' 9 8 Li'iiiion I ! i> Bannalec G4 lu 4 3(1 8 2 .si-lliM-niii-c.li'ilcii .. 7 3 8 10 l i i 't ;i< Laiii;-:ilel 8 2 1 12 2 8 5 IG 5 4 .1 • . • » . 3 17 7 .38 10 27 n 30 Hospordcn..arr. » I 9 21 8 5t. Oiiesteinbertf/?')'. G T ) 4 'M .S .3 Sprv.H-Laiidi'li'iiu .. 7 5 5 10 47 7 5 0 S a ; 12 5 7 5 lii . 3 19 5 4G: Cliàteauncuf-dii-Faou 7 40 10 29 11 .;3' 8 58 id. ..dép. .. ' 9 1(1. dc)). G 27 8 '.T, 'Idlli'VlV.-iIll I'.inil.. 8 13 I l 8 1 IMOIKHCZ-IIU-K a m i . 8 4 9 1 1,3 5 18 7 :>:> < 11 .8 3 .34 G 1 Quimper air. » , 9 43 u;o •Mnlansiu; () 37 ;> I l Kuil' 8 .»5 11 2-2 8 2 1 Chiitcaiinfiiil-ilii-laoïi .. j 9 r > 2 Spi'zet-Landi^l l'iiti. 9 0 2 1 8 0 (•) 1 3 45 8 G . I! 59 G 12 >> Omnilnis id. ....dép. Saiiit-.liicul 7 • 8 5.') I l .11 8 i'9 .iiiiKiili't » ;tO 12 () •_»() I. .i.ci .•^t-llcniin-Ch'. len . 9 11 1 42 G 12 8 20,10 ;)3,„i,|| i.t .i ïiii (J 23 Ouéménoven Heiloii arr. ' 7 2 G llKltill .('lUIOll b bi 9 12 11 i l 8 .. 10 3'i 9 2 3 2 (< G 2 :> l ' o r l - ( l e - ( ^ i r h a lix . . ChAtenulin 7 .38 Ga C A H I I M X . . . . arr. (> iO 9 37 21 9 37 5 58 'LKVllKN ... iirr.. 9 2S I l 5 5 8 V.l 1(1 dcp. 8 33 10 59 midi ,T> ^ „ G 42 Font-de-Buis.... ,, lu 41 7 r.i 4 7! G 13 .. 10 f)! K) 9 G .39 9 1G 11 2;. I 18 4 491 I 1' P()iil-(;lii\teaii.... Quimerch 8 9 » 11 G i G -.^9, Quimper à Oouornenez — 10 34 G 55 ALLKU IIKTOUH Siiveiuiy (irr. 9 3 i l i ; i 9 1 .3G 5 5: 7 32 Ilanvec 8 23 22 Il 18, 17 G <i Hoir ! [xpress matin I matin Kni r Daoulas 8 : < G 2 2' . < G 5 G Il .32 R a p i d e Il 29 8 2:! Nantes air. 11 7mid:i;i 2 59 G 22 i 8 3G m.'ilin so jr soir Dirinon matin soir soir 8 52 2 45| : 12 l-:«iiroin; 1--cl Hmircii» l':x|iri'in| »(iil' i' i'ljnm» Kxpn'fin Kxitrrm (.hiimpor .dr/i. G 51 1 1 5 3; Lftnderncau.ajT. . 1 t Dotiarnenez. d. 10 11 3 ! 4 7 32 mutin 4 •jti Paris, Austerlit,/,.rtrr. 1(J 20 G 5 1" 21)1 4 j;9j 4 29 7 9, 8 12 7 8 1 28 idI'MKllI 5 r;0 Le .Iticii 3 30 10 27 7 4> 9 2.» mitlln Hoir nt>ir Il Quai (l'Orsay «/r. 1(1 29, G 14 10 29 4 •;8; 4 38 7 18 8 21 4 .35 -e .liicli 7 IG 1 40 5 5s (inclinât Brest air. •>inid^'i 10 41 ,3 45 7 5i 3 19 7 45 iiialiii 7 .32 G 14 matin I matin mutin I iniillii soir l)oiiiirii(;ii('/,(/c. 2 >• Hdlr Otiiniper.. .(j/r. 11 I (Miir I Roir 4 5 8 8 1 13 ao 00 i co lœ 1 1 i 1® i N m ALLKB Quimper dép. PluKuiïan Conibril-Tréméoc Pont l'Abbé..arr. Quimper malin 7 15 7 .32 7 43 7 55 è Hoir HOir t 10 5 37 1 ;.(; 5 54 1 52• G r . 2 5 G 17 l'ont l'Abbt'..'/(7>. (;iiMilirit-Tr(''iiii'uc l'lii,i;till'aii (Juiniper arr. ^ matin 10 5 10 18 10 .33 10 51 soir .3 24 3 37 3 5.3 4 11 Douarnenez ALI,Kit IlICTOUH Pont-l'Abbè Hoir 7 7 7 8 .37 47 59 14 Dounrnenoz.f/t;/). l'otillaii Heuzec ni'iH")-• • l'oMt-t^ruix'. ^z;;; Atidicrnc — arr. matin 7 .38 7 53 8 5 8 14 8 IG 8 28 QuiMfi-M.i':. — I i n p r i m o r i o spéciale do VUnion r . p r l i f l  nnr rîitinriniAiir-riô în ussHrne. matin 10 45 11 2 I l IG 11 25 I l 30 11 42 Hdir 2 55 3 12 3 2(i 3 35 3 H8 3 50 Agricole soir C) 55 7 10 7 21 7 .30 7 33 7 45 è malin et Maritivie «SI . 509 » 502 75 442 » *75 « .'i99 50 »67 50 «53 50 450 25 452 25 4 .9 50 4i9 .57 462 25 <52 25 4î,o 25 449 50 447 » » • 338 o 77 » 51 » 58 » 610 » 4SI 75 • d'Hiver î rr i" -M^r «T o .i ^-M.-jrrKri.-s œ •>( rj ri ri Î^ * 1-i.-; o I.-Î Itî-o - i-r X c r/1-.r: c; o' r: -r ..t iTs c.-» — v; 11- r- ^r? 5 t- » a ' c « > a o CL •a t. o a Ê 3 - •a 1 c œ « 00 •to —iN î^ ^ ^^ ^ «q* »0 ® S; ' .-«^lôïssi- •o a> S « -r- ® t^ t- r - S C a ——r-: — r-r-=sti-» s 1 S.p- i « $« •C :— y. S K-J — S 1 H — "5 w y. M.4) 0 ^ eu uK'rotm Audierne .•Vndierne... <fi'i>. l'ont-Oroix. Heiizec (halli'l... l'otilliui Dotiitriieiiez .arr. 3.8S0 ÔIO 723 1.140 920 S-iD 925 '..375 1.175 1 758 1 473 8iO 176 588 4.408 • Saison ALLKK Dernier cours 8 40 8 5 ;' 8 55 94 9 15 9 30 SDH Kiiir I :i0 5 14 I 40 T) 2G I 45 5 30 1 54 5 .39 2 8 5 5.3 2 25 G lo .soir G« G 12 G 14 C. 24 C. 35 (i 50 ALLKU Rotporden matin nintin siiir Rospordcn.'/ 7 53 9 58 12 27 La Bolsslcre. 8 11 10 IG 12 Concarncai a 8 25 10 :w) i 4 (Louis HH.AUFUHUI']} Vu pour la léRallsalion do la signaluro ci-conlre Koir () 5 () 23 G 37 à Concarn«au malin Concarneaurf 5 16 La Bolsslère. 5 2i> Rjsporden. a 5 45 RETOUR malin 8 45 8 58 9 14 matin soir 11 &3 5-'. 11 22 4 9 11 43 4 25 Le Gérant : C. BERTHOLOM. t- Année — N" 121 LE NUMÉRO : CÎIVQ CENTIMES mT Organe Vendredi 21 Octobre 1904 mAMiTimm Républicain de la Région du Nord-Ouest Paraissant les MERCREDI, VENDREDI et DIMANCHE Annonces et Réclames Annonces judiciaires (la ligne).. 20 c. Annonces volontaires — .. 25 c. lléclames — .. 50 c. Les annonces sont reçues au bureau, du journal et à Paris dans toutes les Agences. On traite à forfait pour les annonces répétées plusieurs fois. QUIMPEULÉ, LE 20 OCTOBRE 190'i 1.1 Dès leur rentrée, qui a eu lieu m a r d i , les députés ont été saisis d'un document qui a dù leur rappeler que l'agitation religieuse n'est pas t o u t dans notre pays : c'est le r a p p o r t général de M. Merlou sur le budget de l^K)-"). Il inspire de sérieuses réflexions sur la situation financière de la France. T o u t le monde a déjà rendu hommage à la sincérité du p r o j e t de budget élaboré par M. R o u v i e r , ministre des finances. M. R o u v i e r n'a v o u l u y i n t r o d u i r e n i grande réforme, n i disposition étrangère au vote de l ' i m p ô t : son budget ne vise que les recettes à encaisser et les dépenses à faire. Cette simplicité assurera sans doute celte année encore le vote d u budget avant le 31 décembre. De plus, l'équilibre des recettes et des dépenses s'établit sans emprunt ni ressources exceptionnelles. Est-ce à dire que nous soyons revenus à une époque de prospérité qui doive nous faire oublier toute prudence? Certains le croient. Du fait que l'année 19().'î a v u pour la première fois depuis de longues années le r e t o u r de ces plus values budgétaires que nous ne connaissions plus, ils t i r e n t cette conclusion que nous pouvons nous d é p a r t i r de l'esprit d'économie dont le ministère des finances et la commission du budget, à défaut du Parlement luimême, se montraient heureusement inspirés. M. Merlou n'est pas de leur avis et il le dit avec une nette!é à laquelle nous rendons d'autant plus hommage que ce député n'est pus de nos amis politiques. Le t o t a l des crédits demandés au Parlement [tour les dépenses do l'année prochaine s'élève à 11 ,(HiO f r . Les I5<) millions de Français peuvent être fiers d'un si beau c l i i l l r c ! Mais ce qui diminuera leur joie, c'est qu'il v a en croissant. L'année 110") nous coûtera as,:}:Jl,(KK) IV. de plus que 11)01 et il n ' y a comme on d i t , pas de raison pour que cela {G9] Union Agricole Mongienr de SeptfODtaines par Auguste F A U R E QUATRIEME PARTIE La Châtelaine de Saint-Jean-de-Luz XIV Où Grégoire fait escale avant d'arriver à Salnt-Jean«de-Luz - Suite - Heureusement pour lui, le capilaioc portait toujours la fameuse colle de mailles. Le poigoapd de Gr^'goire glissa sur le tissu métallique, peadaDt que Marcellio s'écriait : — Vous voyez, monsieur le duc, combien vous avez eu tort de vous apitoyer sur le sort de cet assassin. Ce serait vraiment faire trop d'honneur à ce bandit que de commettre mon épée loyale et sans Directeur : Auguste TERRIER Rédaction, A.d.mixiiBtration. Se ^nnonoea s'arrête. « A chaque budget., écrit tristement M. Merlou, i l faut bon gré mal gré ajouter une annuité de plus de.'i) millions p o u r les dépenses nouvelles. » Ces augmentations viennent du développement n o r m a l dos services publics et, p o u r beaucoup, de lois récemment votées : ainsi la loi p o r t a n t de 1/5 à la p a r t de l'IOtat dans les dépenses des enfants assistés et moralement abandonnés nous coûtera l'an prochain près de 5 millions 1/2, l'amél i o r a t i o n des traitements de l'enseignement p r i m a i r e , (vP),(XX) fr. etc. Du moment que les recettes ne suivent pas la même progression, il faut donc continuer « la politique de compression énergique des dépenses » suivie en ces dernières années. à QUIMPERLÉ, place H«rvo, n° 9 bis conversions, la réduction des charges de la Dette font t r o p oublier son chifi're, et cependant, i l faut bien le dire, le j o u r où i l serait nécessaire sous l'empire des circonstances critiques de faire appel au crédit, le chilîre de notre Dette pèserait d'un singuHer poids dans la balance et a l o u r d i r a i t sans mesure les sacrifices à consentir ». I l n'est pas mauvais que cette vér i t é ait été criée le j o u r même de la rentrée, à nos députés trop oublieux du contrecoup de leurs innovations sur la feuille d'impositions des contribuables. De vastes projets sociaux ou économiques sollicitent leur activité. Or, les Français supportent déjà le poids d'un budget respectable et d'une dette excessive. On est a r r i v é au point de saturation. A v a n t toute réforme, nos parlementaires devront se demander si le pays est capable de supporter le supplément de chai^ges qu'elle entraînerait. Ils crient, mais ils paier o n t , disait jadis des Français, le cardinal Mazarin. Ce fut v r a i jusqu'à ce j o u r , mais t o u t de même i l en est qui se lassent de s'égosiller p o u r rien. M. M e r l o u le dit excellemment : « Les Chambres devront résister à certaines augmentations de dépenses dont l'urgence n'est pas immédiate. > Reste à déterminer les cas où cette urgence est immédiate, Ce ne sont pas nos amis politiques qui en abusent. Les députés qui devraient contrôler les dépenses et non les provoquer, feront bien de l i m i t e r le nombre de ces cas, car les contril)ual)les finiront par comprendre pourquoi ils sont électeurs. Fst ce suffisant? Non, car notre dette est énorme et nos budgets ne l'amortissent que d'un chiffre insignifiant chaque année. Dans le budget de l'.ir) l'amortissent n'a que 70 millions, c'est-à-dire la p a r t stricte, automatique, que lui assurent l'exécution des lois votées et des engagements fermes. Un million seulement est afi'ecté à l'extinction de la dette à c o u r t terme, c'està-dire de ces émissions de bons du Trésor, vrais emprunts déguisés, que le ministre des finances de 1U)1 et de l'.H):^ autorisait p o u r par e r aux moins-values des recettes do l ' K t a l . Si donc la sUifft(io)i budgétaire, c'est-à-dire l'équilibre des recettes et des dépenses, est satisfaisant, la .situation. Ilnancière, c'est-à-dire le solde du compte des budgets de l'Ktat depuis de nombreuses années et l'état do la Dette llottanle, demeure inquiétante. L ' a m o i i i s s e m e n l notre Dette est t r o p lent. « c'est une déplorable politique linancière, écrit encore M. Merlou, que cotte politique au j o u r le j o u r qui prodigue généreusement aux besoins actuels l'intégralité dos ressoui'ces disponibles sans se préoccuper du lendemain. L'Mtat ne tliésaui'ise pas. Mais il a le devoir, s'il ne se ménage pas pour l'avenir une ressource en argent, dose réserver une ressource en crédit. La facilité des La soanco s'ouvre i\ h. l/'i, sous la présidence de M. lirisson. Au banc des minisires : MM. (lombes, Delcas.sé, Doumergue, Trouillot, le général André el Hérard. Le présidenl donne leclure des diverses interpellations qui restaient à l'ordre du jour el souillure, avec l'esloc de ce valet de bourreau. Aussi, j'use de mon droit, et je me fais justice moi-même. Emporté par la fureur, il avait saisi (irégoire à la gorge... Tous deux se débitlaient avec rage... Seplfontaines et S'gismond avaient grand'peine à maintenir la chaloupe, quand, tout -à coup, Marcellin et Grégoire tombèrent à la mer. L'eau bouillonna et les deux hommes disparurent... Une minute après ils revenaient à la surface, toujours attachés l'un à l'autre... Soudain, un éclair brilla di»ns la nuit, et Marct'Ilin enforçi, jusqu'au manche, sa dagie dans la poitrine de Grégoire, en criant : — Laissez passer la justice de Seplfontaines ! Le duc et Sigismond ressaisirent, tant bien que mal, le capitaine ruisselant d'eau. Quand il se fut ébroué bruyamment, Marcellin s'écria, désignant du doigt le cadavre de Grégoire qui s'en allait à la dérive : — Je crois qu'elTeclivement, Sigismond, votre mission devient une sinécure et que vous n'aurez pas besoin de vous battre avec ce bandit. Grégoire est mort et bien mort 1 Je lui ai porté un furieux coup de pointe, qui lui a traversé le cœur de part. Ah ! j'ai aussi trouvé sur lui, par hasard, une clef qu'il portait dans la poche de son pourpoint... Elle pourra peut-être nous dire utile... voyez vous-même, monsieur le duc? Et le capitaine tendit à Seplfontaines une clef d'argent suffisamment massive, portant en relief, sur sa partie intermédiaire, ce nom : « Ciboure », accompagné des trois merletles, arnooiries du Bâtard. Le duc la tit passer à Sigismond qui, après l'avoir examinée longuement, dit à ses compagnons : — Capitaine Marcellin, je vous tiens, cette fois, pour un grand homme vous venez de faire coup double, et, en nous débarrassant de ce Grégoire, de nous fournir le moyen de nous emparer du HAtard de Luçon. Ou mon llair de vieux chien de chasse me trompe fort, ou je parierais les mines de Golconde contre une noix de coco, que celte clef n'est autre que celle de la maison du Billard à Ciboure. A propos de Ciboure, avez-vous remarqué 'que toutes les lumières de la maison sont éteintes ; le Bfttard a dû «Mre slupélié par l'explosion du brick, el quitter précipitamment la maison. Il doit évidemment être complètement désorienté, et s'être mis à la recherche de Grégoire ; peut-être allons-nous, en débarquant, le JACQUES R U D E . L.E F3 A R L. E M E M-r Chambre Sctince du mardi JS oc/ohrc Les InterpeUations Les abonnements se paient d'avance. Sauf conventions, ils partent dît i" ou du i5 de chaque mois. On s'abonne au bureau du journai. On peut s'abonner également, sans frais, dans tous les bureaux de poste, ou encore en adressant un mandat-poste à l'administrateur, M. Louis BEAUFRERE, place Hervo, à Quimperlé. de celles qui ont été adressées depuis la séparation des Chambres. M. Combes, président du Conseil, demande à la Chambre do joindre dans un môme débat et de discuter d'abord les interpellations qui visent la politique religieuse du gouvernement, el tout de suite l'interpellation de M. Denys Cochin sur la question du protectorat religieux on Orient. M. l'abbé Lemire demande, vu l'importance de la discussion sur la politique religieuse du gouvernement el nos rapports avec le SaintSiège, de ne pas engager maintenant une discussion prématurée et inefficace, car elle ne peut avoir, pour l'instant, aucune sanction. C'est seulement au moment de la discussion du budget des cultes que le débat devrait s'engager. Mieux vaudrait discuter les interpellations concernant tous les désordres de la rue et les grèves. iM. Lasies demande qu'on discute son interpellation au ministre de la guerre. Les auteurs de diverses interpellations déposées demandent tous la priorité en faveur de leurs inlerpellalions. M. Vazeille, député radical, se demande ce que sera demain la politique du gouvernement qui se sert de la politique religieuse comme d'un paravent pour supprimer ' toutes les autres questions. Au congrès de Toulouse, des républicains ont eu la prétention d'excommunier des hommes qui avaient combattu la veille avec eux. Ceux-ci demandent à se défendre. D'autre part, la Chambre, a décidé qu'une enquête soit faite sur la marine. N'est-elle pas curieuse de connaître les résultats de ceUe enquête M. Chaumel demande que son interpellation sur l'indiscipline dans les arsenaux soit mise à la suite des inlerpellalions sur la politique religieuse. Par 321 voix contre 230, l'ordre de discussion des interpellations proposé par le gouvernement est adopté. Sur la proposition de M. Magnaudié, la Chambre décide de limiter au vendredi la discussion des interpellations. Lundi on commencera la discussion de l'impôt sur le revenu. Sénat Séance dic mardi 18 octobre L'éloge funèbre de M. "Waldeck-Rousseau Lo prt'.sicl('iit prononce l'éloge funèbre do M. Waid(;clc UDUssoau, dont il raiipello tou^ d'abord lo laloiil il'orateur. 11 fait ensuite l'hisloiro do sa vio poliliiiuo, dont le dobul fut mar(iuo par un admirable discours prononcé à la Cliambro, lors do la discussion de la loi sur la réforme de la magisirature. <' l'<>rsonno ne so trompa à celte entrée à sonsalion sur la scono politique, ni Gambelta (jui, lorsiiu'il prit le pouvoir, s'omprossa de coiillor à WalilocU-Houssoau le ministère de riiitonour, ni .Iules Forry, qui trouva plus tard dans sa loyale collaboralion une aide au.ssi préfitniso iiuo dosiiilérossoo, pondant <|u'avof l'iiilirpiililo de son tomporamon! ol la màlo l'cniioio ilo SOS conviclions, .Iules Forry ilofoiidail, tlaiis uiio lullo ([u'il y a lieu do i-appolor aujouni'liui, la |trodominaiu'o do la puissanoo oivilo oimlro los onlroprisos do l'ospril confo.ssioiuiol, poiulanl (ju'il travaillai! à consolider los fondomoiits de noire enseignomoiii laïc, vorilal)le libérateur do la pensée liumainoet d'où dopiMuloiil les destinées d'une domocralio issue do la Révolution. Waldeok- Irouver sur la grève, ce qui donnerait lieu à des incidents assez pittoresques 1 11 se tut... Us s'approchaient de la grève, où l'on ne voyait personne : à quelques brassées d'aviron, leur apparaissait la petite ville de Saint-Jean-de-Luz endormie sous la lune... Grégoire n'était plus maintenant qu'un petit point presque invisible à l'horizon... Chose étrange ! son cadavre semblait immobile : en eiïet, l'océan, qui se relirait, l'avait déposé sur un de ces écueils à lleur d'eau, assez fréquents dans ces parages, et Sigismond, en faisant cette constatation, ne put s'empêcher de s'écrier, avec l'ironie qui le caractérisait : — Ce diable de Grégoire a toujours eu des fantaisies assez prime-saulières, el je me demande quelle mouche l'a piqué, pour lui faire faire escale, en vue des côtes de Sainl-Jean-de-Luz 1 — Vous devez vous tromper, Sigismond, répliqua Seplfontaines railleur... Ce qui a piqué Grégoire, ce n'est pas une mouche, c'est une vipère... Demandez plutôt au capitaine Marcellin ! Abonnements (UN AN) perlé (ville) 7 fr FinisCère et départements limitrophes 8 — Autres départements 9 — Colonies et étranger 15 — Rousseau à ses côtés, vaillant et résolu, les? yeux tixôs sur l'avenir, faisait voter la loi sur los syndicats professionnels. Que cette loi n'ait pas prévenu ou apaisé tous les conflits (]ui ne remuent que trop le monde du travail, qui pourrait en être surpris. Quelle est la liberté conquise de haute lutte qui, pour asseoir délinitivement son empire, n'est contrainte de subir les incertitudes d'un difficile apprentissage ! « Il faut avoir la patience délaisser le temps collaborer à son œuvre et ce ne sera pas, dans tous les cas, un des moindres honneurs de la carrière de AL Waldeck-Rousseau que d'avoir attaché son nom à une loi qui restera comme un indéniable instrument da paciflcation sociale. « M. Waldeck-Rousseau a passé plusieurs années sans se mêler aux agitations de la politique militante. Il les a consacrées laborieusement à l'exercice d'une profession qu'il a illustrée et il devint un des maîtres de la barre, comme il était déjà une des gloires de la tribune. Il ne resta pas cependant indifférent aux manifestations de la vie publique. Il en suivit les péripéties diverses avec une patriotique attention, toujours prêt à mettre au service de son parti, si les circonstances l'exigeaient, son dévouement sans réserves et ses incomparables facultés. •< On le vit bien, lorsque, dans une situation troublée, il accepta sans discuter la présidence du Conseil. Dans ce poste d'honneur qu'U dominait de la hauteur de son caractère et de son talent, il montra ce qu'un homme d'Etat vraiment digne de son nom peut inspirer de confiance lorsque, à la vue nette des choses, s'ajoute le senUmèat du devoir et le parti-pris de ne rien entreprendre sans] résolution d'aboutir. « rant que dura son ministère, on ne cessa de sentir l'impression d'une force gouvernementale dirigeante et pendant qu'au delà de la frontière, on nous marquait des égards auxquels nous sommes encore habitués aujourd'hui, à l'intérieur la politique de concentration républicaine àgauche nous ramenait à une période de calme et de stabilité à laquelle ne devait pas mettre fin son abandon volontaire du pouvoir. C'est grâce à cette politique, c'est grâce aux efforts persévérants d'une éloquence qui grandissait avec les obtacles, qu'a été votée cette loi sur les associations depuis longtemps attendue et dont l'application partielle, qui a subi tant de résistances et soulevé tant de controverses, a rouvert la voie à une politique de sécularisaUon qu'a fortifiée l'adhésion de la majorité dans les deux Chambres. «Celte loi, par ailleurs, et ce sera là sa grande portée dans l'avenir, a consacré une de nos libertés fondamentales et mis aux mains de la démocratie l'instrument du progrés, le pins puissant et le plus fécond qu'il soit possible' de lui donner. " Waldeck-Rousseau est tombé avant l'heure. A ses funérailles, qui répondaient si bien à la simplicité de sa vie, une foule considérable s'était portée sur tout le parcours du cortège. Son recueillement ému montrait que Paris avait le sentiment que celui qu'on accompagnait à sa dernière demeure avait été nn des grands sorviteurs du pays. » (Applaudissements). » Le président prononce également les éloges funèbres de MM. Logludic et Hervé de Saisy. Séance mardi, à trois heures. La séance est levée à 2 h. :W. XV Le dernier exploit du Bâtard Ainsi que nous l'avons expliqué à nos lectrices, le Bâtard de Luçon avait, comme convenu, allumé le haut de sa maison de Ciboure, prévenant ainsi son escouade de coupe-jarrets que l'heure d'agir était venue. Lui-même s'était mis à une fenêtre du premier étage, scrutant de l'œil la boue de Saint-Jean-de-Luz. Tout à coup, il eut un soubresaut : Vlnflexibte venait de lui apparaître, se disloquant, puis s'abîmant dans l'océan en une éblouissante gerbe de llammel H resta quelques minutes affaissé, atterré, devant cet étrange dénouement. Que voulait dire cela ! sans doute, un malheur était arrivé à Grégoire ! Son parti fut vite pris ; il saisit son manteau, sa rapière et ses pistolets, éteignit les lumières, ferma la porte de la maison. Il allait, faisant des pas énormes, des pas de géant, regardant son ombre gigantesque se proQlant en silhouette sur la route... Des blasphèmes, des imprécations lui montaient à la bouche, et il allait... il allait... scandant ses colères La (inerre Unsso-JaponÉe nalses est réglé, du haut d'un ballon captif, par le moyen du téléphone. AU JOUR LE JOUR A u t o u r de Moiikdcn Le H», un cornbal de nullia eu Heu sur les bords du Scha Khé pendant lequel les Russes ont tenté de s'emparer de l'importante position stratégique de lA EschinPou, d'où ils ont partiellement délogé les Japonais. Après une vigoureuse aitaq ue, les Russes se sontrendus maîtres de la Colline Boisée, une importante hauteur qu'ils ont aussitôt nommée Pontiloff, en l'honneur du commandant de la brigade qui a donné l'assaut déflnitir de cette position. Une dépêche de Moukden dit que le centre de l'armée japonaise a été rompu lundi matin et que les Russes ont pris 16 canons et ont délogé les Japonais de six positions. Les troupes russes ont franchi de nouveau leGha-Ho et se sont avanc(!e« au sud en refoulant l'ennemi. Le général Kouropatkine a abandonné Moukden comme quartier général et se tient avec l'armée en marche. Pendant neuf jours de combats incessants, les pertes des Russes n'ont pas été moindres de 2.000 hommes par jour. Les hôpitaux sont insuffisants pour soigner les blessés. Non-seulement les Russes continuent la lutte avec acharnement, mais les )'umeurs de succès partiels se précisent, et le bruit court maitenant que Kouropatkine aurait repris l'offensive. On confirme les captures de canons et de prisonniers japonais. Les troupes russes manifestent une endurance extraordinaire. Le 16 octobre, les Russes ont pris, sur les bords du Cha-Ho, deux villages et deux moitiés de villages. A Ll Ghln-Pou, Russes et Japonais, occupant chacun une moitié du village, étaient séparés par une mare, et abrités dans des cabanes et derrière des palissades ; les soldats s'injuriaient, se moquaient les uns des autres, et se canardaient réciproQuement, dès que l'un deux sortait la tète. Le correspondant à Moukden de la Novoié Vrémia,v&\dXeCi\xQ les Japonais ont effectué dans la nuit du 17 au octobre, une attaque inattendue contre la colline de Pontilow, constituant la clef de la position de l'aile sud-ouest, et située à l'est de la voie ferrée près du Cha-Ho. Ils furent repoussés avec de grandes perles. D'autres attaques dirigées contre divers points de la colline ont été également repoussées. Une batterie à cheval du général Mltschenko a délogé le 17 octobre une batterie japonaise et a forc4 plusieurs bataillons ennemis à s'enfuir. Toutefois les Japonais ont eu le temps de sauver leur artillerie. Les Russes ont repris le Cha-Ho dont la station va fonctionner de nouveau. Le correspondant de la Rouss enregistre la nouvelle que l'aile gauche des Japonais a été délogée le 17 octobre et mise en fuite. La route de la retraite leur est coupée par un corps russe. Il se fait actuellement en cet endroit une effroyable tuerie. Saint-Pétersbourg, 19 octobre. — Dans la nuit du 17 octobre, lors de la bataille sur les bords du Cha-Ho, les Russes ont pris 28 canons et fait plus de ':oo prisonniers. D'après le correspondant d'un journal russe, les engagements se succèdent. Il faut prévoir imminente une nouvelle grande bataille, qui sera principalement dirigée contre l'aile droite de l'armée japonaise. Par suite de l'acharnement Inouï des armées belligérantes, les perles sont considérables et dépassent les évaluations les plus pessimistes. Les Groupes de la Chambre Plusieurs groupes se sont réunis in.u-di, avant la séance, pour délibérer sur la situation. Les républicains progressistes, présidés par M. Benaull-Morllère, ont décidé de continuer une opposition énergique au ciiblnet. Ils ont envisagé les diverses éven tualllés des débals qui vont s'engasrer devant la Chambre, et chargé leur bureau d'aviser, pour les décisions à prendre au moment des votes. Dans leur prochaine réunion, Ils s'occiiperont de la question de l'Impôt sur le revenu, et désigneront les orateurs ([ul Inlerv.'endront dans le débat. La gauche radicale s'est également réunie,sous la présidence dé M. Sarrlen. La discussion qui s'y es' engagée a été partlculièrementintéressanlc, en cequelle laisse entrevoir, dans ce groupe, des symptômes non équivoques de mécon ten lerneii I. Ainsi, M. Cruppi, tout en proleslaiil de son mlnis'érialisme, a fait observer que la situation exigeait des éclaircissements. Le président du conseil, a-t-ll dit, a bien tracé, dans son discours d'Auxerre, le programme des travaux qui doivent êlre l'œuvre de cette lin de législature. Mais il s'est tenu dans les généralités, et n'a pas fait connaître les solutions que le gouvernement entendait donner à ces questions. Ainsi, en ce qui concerne la séparation des Eglises et de l'Etal, dont le député de Toulouse s'est déclaré, pour sa pari, le partisan déterminé, on ne sait pas encore si le conseil des ministres a décidé, d'une façon ferme, d'en demander le vote au l-'arlement. Il convenait donc d'obtenir sur ce point, comme aussi sur les questions des retraites ouvrières et de l'Impôt sur le revenu, des déclarations précises du présldent du conseil. Plusieurs autres membres du groupe sont Intervenus pour se plaindre du rôle de [Uns en plus efTacé que jouait la gauche radicale dans la direction de la politique. Ils ont ajouté'qu'Us désiraient évidemment maintenir l'union avec les autres groupes de la majorité, mais qu'il conviendrait cependant que le gouvernement tint plus compte des vues du groupe et ne parut pas se plier docilement aux sommations des socialistes. M. Doumer a, de son côté, fait, avec véhémence, le procès de la politique ministérielle. M. Sarrlen. lui-même, s'est montré Inquiet de l'état d'esprit qui régnait au ministère de la guerre, et a cité certains faits, qui ont fait une vive impression sur ses collègues. Finalement, le groupe a chargé son président, M. Sarrlen, de conférer sur toutes ces questions avec le président du Conseil. Quant à la gauche radicale-sociallsle, que préside M. Blenvenu-Marlln, elle s'est bornée à approuver la décision des délégués des groupes de gauche, en ce qui concerne l'ordre de travail à aulvre au cours de la session. « M o t (le l a f i n A Port-Artiiur A table d'hôte : — Aurlez-vous l'obligeance, monsieur, de me faire passer la moutarde ( L'Interpellé, d'un ton bourru : — Il me semble que vous pouvez la demander au garçon ! — Mille pardons, je me trompais. — Vous me preniez pour le garçon ! — Non... Je vous prenais pour un homme bien élevé. On annonce de Ché-Fou un nouvel assaut général pour les premiers jours de novembre. Stcessel aurait adressé à la garnison une proclamation, affirmant sa confiance dans une nouvelle victoire des âssié^ést D'autre part, on se vante à Toklo d'emporter la place d'ici à quinze jours. Le tir des grosses pièces de siège japo- Concours pomologique de Quimperlé Les nombreuses déclarations reçues font présager la pleine réussite du concours. furieuses au bruit de ses boites éperonnées ! Tout à coup, il s'arrêta. , Uoe idée subite venait de surgir en son cerveau diabolique ! Pourquoi s'en aller sur la grève? Cela ne lui rendrait pas son brick, maintenant anéanti dans les (lois ! Non, il fallait ne pas s'occuper de Grégoire pour rinstant, et, suivant la voix de sa veogeance, s'en aller vers l'ile drs Faiaaos, où la duchesse et Hubertine dormaient sous la garde de Francesc >. En conséqueDce, il rebroussa chemin. Il marchait à une rapide allure, passant sinistre, emporté par un vent de haine, la roain sur le pommeau de sa rapière, prêt, pour se soulager dans sa soif de sang et dans son appétit de carnage, à évenirer le premier passant qui lui tomberait sous la main. 11 marcha comme cela deux heures : ane petite brise rafraîchissante venait apporter un peu de calme à son cerveau. A ses côtés, un ruisseau gazouillant sur des cailloux poursuivait son bavardage ioioterrompu : c'était la R'dassoa. A cinq cents mètres de lui^ apparaissait la ioiture de la ferme. 11 arrivait à la métairie.; sans liA e, sans précipitation, calculant sa vecgîance, il fil le tour de la maison. Une seule chambre était éclairée, sans doute celle du vieux chevrier Francesco. Il s'était arrôié devant la porte de la métairie, quand un grognement sourd, et qu'il avait déjà entendu, le fil reculer. C'étaient les deux ours bruns de Francefico qui, gardiens vigilants, dressaient l'oreille en entendant des pas à celte heure de nuit. 11 contourna tout doucement la maison, et se terra dans un recoin obscur, tout près d'une meule de fourrage, adossée à la métairie. Il avait raison d'agir de la sorte, car la fenêtre de Francesco venait de s'ouvrir, et le vieux chevrier, une lampe à la main, semblait exploiter l'ombre et ses profondeurs éq livoque?. Tout rentra dans le silence. Francesco referma la fenêtre... Alors le Bûiard arma ses pistolet", les plaça à côté de lui, puis, saisissant son briquet, mit le feu ù la meule de fourrage, conliguu à la métairie. Cela couva pour ainsi dire quelques minutes, puis une gerbe d'éiincelles jaillit et monta dans le ciel bleu. (/I Suivre) A la liste déjà si nombreuse des médailles viennent s'ajouter six médailles offertes par le Syndical Pomologique de France, par l'inlermédiaire de l e x cellenl président de sa section du Finistère, M. de la Play rie. Le Comice de Baiiiialec a tenu, suivant ses ressources. à moiilror lout l'intérêt qu'il prenait à la question, et a mis 25 francs à la disposition de la commission. Messieurs les Membres de la Municipalité, de la Société d'agriculture, de l'Union Goiniiierciale et Industrielle de Quimperlé, de l'Associalion .Pomologique, Messieurs les Membres du Jury et les Exposants trouveront des cartes permanentes et personnelles à l'entrée de la Halle, à parlir de samedi matin, 8 heures. Un certain nombre d'exposants ne sont pas fixés au sujet du nombre de fruits à présenter par variété, nous leur recommandons d'apporter la quanlilé su/Iisanlo pour bien garnir une assiette ordinaire, soit environ 10 pommes de chaque variété. Les personnes désireuses d'assister au banquet sont priées instamment de se faire inscrire le plus tôt possible aux endroits déjà marqués dans notre précédent numéro : chez M. Grochetelle, secrétaire, rue Leuriou, 1 ; chez M. Roger, place Saint-Michel ; chez M. Auffrédou, Grand'Rue. Les vieux cidres sont de plus en plus en baisse depuis l'apparition des cidres nouveaux. P o m m e s à C i d r e [les 1,000 liil.) Seine-Inférieure (Rouen). — Le disponible se côle de 10 â 18 fr., et le livrable octobre de 21 à 23 fr Très peu de vente sur novembre, les cours n'étant pas établis encore. Calvados (Lisieux). — i'ommes , en dispônible, de 1 fr. 'lO à I fr. 50 l'heclol. (25 â 27 fr. les 1,000 kil.), sans afïaires : poires, 1 fr. 20 l'iieclol. Côtex du-Xord (Saint-Brieuc). - :3S à fr. les 1.000 kil., rendus à domicile. Lainballe et Monconlour-de-BreLagne. - Les prix vont de :«; à .50 fr., rendus â domicile. Dinan. — 25 à 35 fr.. en disponible. Transactions peu actives. L'ofî're dépa.sse la demande. Ille-et-Vilaine (Wemes). — On Si vendu et livré à lis et 40 l'r., pour'fruits de 1" qualité. Ces prix sont considérés comme un maximum. Tramblay. - 2'i à :iO fr., en livrable de suite. Finistere (Quimper). — Les cours ne sont pas élabàs. Aucune demande n'est faite «le la pari des acheteurs. On croit toujours que les prix varieront entre 'X) et 45 fr. ie.s l,0oo kil. Quimperlé. — On traite à 2'i, 2() et 2S fr. les 1,000 kil.. en disp'inible, courant septembre et premiers jours d'octobre. jl/or/)///.«/? (Alluire). — On parle de 20 a 25 fr. Le commerce u'acbéle rien. Aucun marclié u'est encore passé avec l'étranger. Cidre Manche (Cherbourg). - Voici les cours des did'érents cidres: Cidres vieux : 10 â 12 fr. l'heclol. Cidres nouveaux pur jus: 10 fr. l'hectol. Cidres nouveaux recoupés : Ta 10 fr. l'heclol. Les cidres nouveaux faisant leur apparition, la vente des vieux est presque nulle. Une intéressante exposition Le 20 novembre prochain, s'ouvrira, à Versailles, l'exposition générale et concours national des cidres, poirés et des eau.x-de-vie de cidre de France. Le cidre, on le sait, est la richesse et l'honneur agricoles des régions bretonnes et normandes. Mais plus vaste est son précieux domaine. S'il coule en flots dorés d'Avranches à Honfleur et de Rennes à Vannes, à Saint-Brieuc, i l mousse également dans les pichels fleuris de la Sarlhe, de la Mayenne, du Poitou et il envoie son bouchon impétueux aux quatre coins de la Vendée. Quant aux eaux-de-vie de cidre, qui sentent la pomme comme la pomme elle-même sont la noisette, elles peuvent, soigneusement vieillies, rivaliser avec les fines champagnes et l'armagnac. Pour les demandes d'admission, s'adresser à M. l'Organisateur de l'Exposition, IG bis, rue do la Chancellerie, à Versailles. . Chronique Pomologique et Cidrloole •Du Bulletin de l'Association Pomologique : Française La baisse s'accentue sur les cours des pommes à cidre. La température actuelle favorise le développement des fruits et la récolte sera encore plus belle qu'on ne le supposait. Mais la culture ne se réjouK. pas outre mesure de celte abondance de biens qui occasionne une main-d'œuvre consldérale, avec la perspective de vendre les produits à des prix non rémunaleurs. Il ne faut pas oublier que les frais de cueillette, de transport, de mhe en wagon sont énormes et représentent souvent un chllfrc qui peut atteindre 10 fr. et môme 15 fr. des 1,000 kilos. Cela est si vrai que, dans la Somnie, par exemple, plusieurs des principaux récoltants vont tenter de faire vendre leurs fruits aux arbres à la criée. I^es acheteurs cependant escomptent toujours la baisse, et en aucun endroit H n'y a de demandes sérieuses, sinon pour les livrables de suite formés en majeure partie do pommes tombées mélangées à des pommes de première maturité. Le cours de ces fruits varie selon les réglons entre 20 et 30 fr. les 1,000 kilos.) I^a culture attend, croyant toujours à une reprise des cours. SI celle reprise n'a pas lieu, il se fera peu de commerce 6t la campagne sera désastreuse. Il semble vraiment que la pomlculture traverse une véritable crise depuis quelques années. La récolte de lOOO fut abondante, les prix furent dérisoires. Les années 1901, 1902 et 1903 sont en général considérées comme très mauvaises, et si les cours furent élevés, le cultivateur ne put en profiter, n'ayant rien à vendre. Vient 1904 avec sa belle récolte : « Nous pourrons faire beaucoup de cidre, disent nos campagnards, mais d'argent point.» Et les cldrlers de se plaindre également. Quand le fruit est rare et cher on no peut aclieterqu'avec prudence; quand le fruit est abondant et bon marché. Il faut craindre la mévente, etc... Nous espérons encore cependant (luo l'enlenle se fera entre la culture et. le commerce, et que bientôt, dans chaque région, des prix fermes s'établiront pour récoulemoiit d'un de nos produits nationaux les plus réputés. Heaucoup de nos correspondants sont convaincus que la véritable vente des fruits, ne s'établira qu'au moment du brassage. Pour les livrables octobre-novembre, les chiffres los plus souvent prononces sont .35 et 40 fr. Les poires paraissent absolument délaissées aux prix do Ki à 20 fr. La distillerie achète peu. Les pommes à couteau sont abondantes dans l'Aisne(Vervins), le Nord (Avesnes) la Sarthe(Salnt-Calais) le Finistère (Quimperlé), etc. ; mais la cueillette n'étant pas commencée, 11 n'existe pas encore de cours pour ces fruits. B U L L E T I N D E LA PÊCHE Douarnenez. — De notre correspondant le 10 : La pêche n'a pas été très forte hier, quelques bateaux seulement ont péché de la grosse sardine, vendue entre 35 et'iO fr. le mille, quelques uns ont aussi péché de la petite mais pas en grande quantité. Audierne. — De notre correspondant le U) : Lundi la pèche a été nulle à cause du vent qui n'a cessé de souffler toute la journée. Mardi le temps s'élant remis au calme. La pêche a été très ijonne, 8.000 en moyenne par bateau, poissons s au quart, vendu de 25 à .30 fr, le miiie. Quelques bateaux ont péché jusqu'à 20.000. Mercredi la pêche est un peu plus faible, 5.000 en moyenne par bateau, vendu de 2.s à 30 fr. le mille. Les usiniers de Douarnenez, continuent â acheter de la sardine. nistère public : M. Bouossel. Défenseur : M" X . . . Samedi 29. — 10. Brest. Corre OlivierMarie. Attentat à la pudeur. 4 témoins. Ministère public : M Gulllaumin. Défenseur : M® Le Bail. 11. Brest. Roué.Jan-Marie, Moreau JeanAlexandre et Stéphan Aristide-Marie. Vol qualifié. 3 témoins Ministère public : M. Gulllaumin. Défenseurs : M»'' XXX. Lundi :n. — 12. Chàteaulin, Douguet Jean François-.Joseph Marie. Meurtre et tentaiIve d'assassinat. 19 témoins. Ministère public : M. Bouëssel. Défenseur : M« Le Bail. CHRONQ I UE RÉGIOViLE B r e v e t «mipérieiir A la suite des examens qui viennent.^^ d'avoir lieu à Quimper, pour l'obtention^ du brevet supérieur d'Instituteur, trois candidats ont été définitivement reçus. Ce .sont : MM. Caudan, Mével et Paubert. Aujourd'hui, jeudi, ont commencé les examens du brevet supérieur d'institutrice. Certificat crétucles p r i i i i a i r e H s i i p é r i e i i r B Ont obtenu ce diplôme à la suite des examens qui viennent d'avoirlleu à Quimper : Garçons : MM. Gautier, de Quimper ; Laurent et Marquet, de l'école primaire supérieure de Quimperlé. Finies : Mlles Le Borvo, Charpentier, Cléran et Royant, de l'école primaire supérieure de Quimperlé. Semaine météorologique OBSERVATIONS du 10 au IG ociohi '61904 recueillies à l'observatoire annexé au laboratoire départemental du Finistère : INDICATIONS JOURS Par suile d'une erreur de mise en page, le premier alinéa de la communication de M. Le Louédec, (jue nous avons publiée dans notre dernier numéro, est resté sur le marbre. Voici cet alinéa dont, à la lecture, chacun s'est bien rendu compte que son absence était le fait d'une erreur matérielle. A la suile de la conférence, présidée par M. de Kerjégu, député de l'arrondissement, que IVL Yves Guédon, Ingénieur des usines de Dion-Boulon, est venu faire à la mairie de Quimperlé, le 24 septembre dernier, une commission a été nommée avec mission de déléguer un ou plusieurs de ses membres pour se rendre compte de visu des moyens d'établir le service d'omnibusautomobiles destiné à relier Le Pouidu à Quimperlé. Ayant eu l'honneur d'être désigné à cet effet, j'ai eu le plaisir, etc., etc. — La commission d'inilialive, iiomméo par rassombiée du 2'i s(>jilenibre dernier, se réunira à la mairie do Quimpcn-lé, demain V(M1tlredi 21 oclol)ro, à i'oiret do préparer un projol do slaluls (jui sera présonto à l'Assombloo g'éiioralo qui aura lieu, le vendredi 28 oclobroà 'i liouros, ol à laquelle loulos les personnes (|ui s'inlorossonl à la iiiioslion sont inslammont pi'iéos d'assister. Uappolons qu'il n'y aura pas do loi très de convocation et (pio le présont avis on tient liou. ASSISES DU FINISTÈRE Présidence de M. le Conseiller Guieysse 1' Session lOOf Tableau des affaires soumises au jury : Lundi '3 ! octobre. — 1. Quimper. Pavec .Tean-Loiiis. Altenlal à la pudeur et viol. 7 témoins. Ministère public : M. Bouossel, procureur de la République. Défenseur, M" Le Diborder. iMnvdi 2 Brest. Pleyber .Jean .Jacques Marie. Allenlat A la pudeur, f) témoins. Minislère public : M. le substitut Mauranges. Défenseur : M" X . . . 3. Morlaix. Al)grall Victor Allenlat à la pudeur. 7 témoins. Ministère public : M. Mauranges. Défenseur : M" X . . . Mnxrc'ii 'Jd. — 4. Morlaix. Plantée Fran(,'ols-Marle, dit Cliuil ». Viol et allenlat à la pudeur. Il témoins. Mlnislére public : M. le subslilul Gulllaumin. Défen scur : M" .. .1. Brest. Jô;ié(iuol Marie Françoise. Infanticide. 3 témoins. Ministère public : M. Gulllaumin. Défenseur : M" X . . . .Iciidi — (•). Brest. Piriou Alexandrlno Maric, femme Quinquls. Infanlicide. 4 témoins. Mlnislore public : M. Mauranges. Défenseur : M" X . . . 7. Quimper. PriantCorentln-YvesMarle. Attentat à la pudeur. (> témoins. Ministère public : M Mauranges. Défenseur : M» du Rusquec l'eiidredi 2,S. — S. Brest. Balcon Nicolas. Attentat i\ la pudeur. 9 lémolns. Ml nlstère public : M. Bouéssel. Défenseur : M» X . . . 9. Morlaix. Salai'in Louis et Rolland Yves-Marie. Vol qualifié. 2 témoins. Mi- THERMOMÈTRE Maximum ! Minimum Moyenne Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche 14 14 16 15 1.5 it; 1.5 10 oct. 11 12 1.3 14 1.5 10 1 Les Transports automobiles e n t r e <|iiiiiiperlé e t Le Poiildti DU 12 10 13 12 10 9 11 13 12 14.5 13.5 12.5 12.5 13 1 INDICATIONS JOURS Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche HA.UTEUB Maximum Minimum Moyenne dei pluies en mlllim* 762 760 760 759 754 754 755 G 0'"2 G 0 0 8 0 DU :o3 762 763 764 759 755 760 BAROMÈTRE Le directeur du Laboratoire chargé des obseroations 762.5 761 761.5 761.5 756.5 754.5 757.5 départemental Météorologiques, GROCHETELLE. —0— Quimperlé. — Ren rée du Tribunal. — M.\I. Mériel-Bussy, président, Lorans, président honoraire, Cazier et Ilavard, juges, Lessard,juge suppléant, Le Roy, procureur de la République, Lequeméner, greffier et Combe, commis greffier, composant le Tribunal civil depreinièreinslancedel'arrondissement de Quimperlé, réunis lundi en la chambre du conseil du Palais-de-Justice, se sont rendus en la salle d'audience, à dix heures du malin. , La séance ouverte, M. le Président a donné la parole à M. le Procureur de la République. Sur les conclusions de ce magistrat, le Tribunal a déclaré ouverte l'année judiciaire IiX)4-llX)r), et fait connaître que ses audiences auront lieu aux mêmes jours et aux mêmes heures que par le passé, conformément au règlement. —0— Quimperlé. — Vn suicidé p tir s.. bjire.— Hier soir, mercredi, deux dames se promenaient, sur la roule de Lorient, lorsqu'elles apeiçurent au^pied d'un arbre un individu tenant à la main une corde nuinie d'un nœud coulant. Interrogés par elle, il déclara qu'il voulait en finir avec la vie. Catéchisé par ces dames il se laissa facilement convaincre que le mieux était de renoncer à son projet, qu'il abandonna complètement quand on lui offrit à boire dans le débit Yhuel. Los agenls, prévenus, vinrent aux renseignements et s'aper<;urenl facilement que notre candidat au suicide était lout simplement en étal d'ivresse; i l avoua même n'avoir fait qu'une fumisterie pour se faire offrir à boire. Invité à suivre les agents, i l s'y refusa, les insulta ol fit rébellion. Cet individu, nommé Cadou Mathurin, •4() ans, originaire de Lanvénégen, sans domicile fixe, a été écroué ce malin pour ivresse, rébellion, outrages et vagabondage, —0— Quimperlé — Vaga* on'Jage. — Riou Jean, âgé do 18 ans, condamné déjà à 1 an de prison avec sursis, par la Cour d'Assises, pour vol au préjudice des époux Mentec, à Mellac, et qui, ayant w quillé le domicile de ses parents depuis septembre 1003, n'y est revenu dernièrement qu'une fois pour y voler 1,500 fr., erre depuis de droite et de gauche, couchant dans les granges et ne vit que de maraudages. Mis en éveil par les allures louches de cet individu, qui est devenu un sujet de crainte pour les fermes et les maisons isolées, le commissaire de police, l'ayant trouvé dans un trou plein de feuilles qu'il s'était construit à Kergostiou, l'a arrêté pour vagabondage et l'a fait, après interrogatoire, écrouor à la maison d'arrêt. C;esl l'épuration qui continue. Quimperlé. — Etat-civil : Xaissances. - Thomas-Jules-Joseph-Louis. — Vincent Marguerlle-Francine-Caroline. Décès. —S&\in Marie-Yvonne, ans, épouse de Yves Le Maléfanl. —Trouboul Pierre-LouisMarie, âgé de 1 an. — Pierre-Louis-Joseph Ké- raudren, 25 ans, .serrurier, et Mélanie-Marie Bideau, 21 ans, sans profession, nés et domiciliés à Quimperlé. — Jean-Marie Colin, 2:î ans, cultivateur, et Marie-Louise Le Bail, IG ans, nés et domiciliés à Quimperlé. Mariages. - — Rébellion. — Prévenu de rébellion envers M. le Commissaire de Police dansl'excercice de ses fonctions, la nommée Peréz iVIarie.\nne, âgée de .34 ans, domestique sans domicile fixe, dont les antécédents sont mauvais, a été condamnée à jours de prison. —0— Quimper. — Souvenir français. — A l'occasion de la fête des Vétérans une couronne sera déposée, au nom du Souvinir pn'nçais, kVaviÛYOïl réservé au cimetière Sdnt-Marc pour l'inhumation des soldats el marins morts pour la Patrie. Cette cérémonie anra lieu à 10 heures el quart, le 30 octobre. Une messe commémoralive sera célébrée ensuite, à 11 heures et demie, en l'église cathédrale de Sainl-Corentin. — Pêche. — Ont été condamnés pour pêche la nuit, avec engins prohibés : Le Dreinge Paul, à 100 francs d'amende. Hélou Louis-Guillaume,à 'îo francs d'amende. Lucas François, à deux amendes de 30 francs. Forlot Jean-Marie, à 16 fi-ancs d'amende. Le iMoing Corentin, à huit amendes de 90 fr. Salomon François-Marie, à onze amendes de 90 francs. Le Gouïc Alain, à une amende de 50 francs. Benois Yves, à trois amendes de GO francs. Le Moyne Henri, à une amende de^lO francs, à une amende de 60 francs el à trois amendes de 90 francs. Moigne Jean-Marie, à une amende de 40 fr., â une amende de 00 francs et à trois amendes de 90 francs. Puren Joseph, à quatre amendes de 60 francs d. à deux de 90 francs. 'Gaignard Yves, à quatre amendes do 60 fr. et à une amende de 90 francs. Coupannec Louis, à une amende de 60 francs el à trois de 90 francs. Bernard Alexis à 16 francs d'amende ; Bréchard Sébastien à 30 fr. d'amende ; Cariou François â GO fr. d'amende. Le tribunal a en outre prononcé la conflscallon des filets saisis el ordonné leur destruction. Le maximum de ia contrainte par corps a été appliqué â presque tous ces délits. —0— —G— Publications. Avocats. — Réunion aujourd'hui jeudi, pour le renouvellement du conseil de l'ordre. / Gourlaouen Jean-Marie, el Péron Marie-Anna. — Tanguy Gliarles-Josepli, et Le Gofî Marie-Anne-Gorenline. —0 - Melgven. — CarwJ de mariage. — Mardi, a été célébré à Melgven le mariage de M. Jacques Daniélou,-propriétaire au Gorréquer en Nizon, un de nos agriculteurs les plus intelligents el les plus acquis au progrès, avec Mlle Marianne Guirrinec, de Locquennec en Melgven. Une foule considérable, évaluée à plus de 400 personnes, avaient tenu à assister à ce mariage, où l'on remarquait nombre de gracieuses toilettes bretonnes. .La mariée était particulièrement charmante el a conquis tous ses invités. Nous prions les jeunes époux de vouloir bien agréer nos meilleurs vœux de bonheur. —0 - SoadP. — Un cVeh t mal commode. — Mardi dernier, vers 11 h. 45, Le Floch Maurice, 41 ans, terrassier à Scaër, entrait dans le débit Toulgoat, à Loge-Broul, en Scaër, et demandait une bolée. Comme i l était en état d'ivresse, Toulgoat refusa de lui servir à boire. Mal lui en prit, car l'ivrogne se n)it à l'insulter et à le frapper, il lui déchira sa veste et jeta son chapeau sur la route puis i l se rendit à la cave oiV il se servit deux bolées que, cependant il paya, non sans avoir fait du tapage dans le débit où les gendarmes le trouvèrent et lui dressèrent procèsverbal. —0— Soaôr. — Avi'eda'ion. — En verlu d'un extrait de jugement, la gendarmerie de Scaër a mis on état d'arrestation Le Du Grégoire, 50 ans, charron, condamné à 4 jours d'emprisonnement pour ivresse manifeste. —0— Conoarneau. — De notre correspondant : Mardi vers deux heures de l'aprèsmidi, un cheval attelé d'un char-à-bancs s'est élancé, aussitôt qu'est descendu son conducteur, du haut de la côte du Passage-Lanriec dans la dircclion de la nier, traversant la rue la plus fréquentée. Il n'y a pas eu d'accidents, mais sans l'intervenlion du sieur J.-M. Guertialoc h cheval s'élancoil dans le chennl. Nos félicitations à M. Guernalec. —0— Quimper. — Rmtrée des Tribunaux. — Lundi dernier a eu lieu, à midi et demie, l'audicnco solennello de rentrée. Tout le personnel judiciaire y assistait. .VI. le Président, sur les réquisitions du Ministère Public, a déclaré ouverte l'année judiciaire H/il-UK)."). Le Tribunal s'est relire ensuite en chambre du conseil pour prendre diverses délibérations. Assistance judiciaire. — Conformément au '.i de l'article 3 de la loi du janvier 1851, M.VI. Durand, notaire, du Kusquec, avocat et Sénié, avoué, ont été désignés pour faire partie du l)ureau d'assistance judiciaire. Médecins experts. — M.M. les docleurs Colin et Meilhon, de Quimper, Hébert d'Audierne et Lucas de (^oncarneau, ontété maintenus sur le [abloau des Docteurs en médecine désignés par ' la cour d'appel de Hennes, pour remplir les fonctions d'experl dans l'arrondissement de Quimper. Rétérés. — Désormais les audiences do référés auront lieu le vendredi de chaque semaine à 2 heures de l'aprèsmidi. Ordres. — Par décret de M. le Pi'ésident do la République du 15 octobre courant, .M. Lignier, juge doyen, a été spécialement chargé du règlement dos ordres pour l'année judiciaire r.K)i-HX)5. Chambre des avoués. — Voici sa nouvelle composition : Président, M. Morel ; rapporteur, M. Le Scour ; secrétaire trésorier, M. LoNinivin; membre, M. Soudry. Plozévet. — Vol important. — Ces temps derniers, le sieur Le Gouil Alain, fermier au village de Kervinou, s'est aperçu de, la disparition d'une somme de 8:^0 francs qui se trouvait renfermée dans son armoire et qui était composée de 150 francs en or contenus dans un porte-pionnaie, 400 francs en billets de banque de cent francs, et un de 50 francs et 170 francs en pièces d'or et d'argent contenus dans un sac. Le porte-monnaie et le sac étaient placés sur une étagère de l'armoire. La dernière fois que le sieur Le Gouil y avait déposé de l'argent c'était le 17 septembre, jour de la foire de Quimper, depuis ce jour, i l n'avait pas eu l'occasion d'aller à ce meuble et, par suite, ne s'est pas aperçu qu'il était ouvert. Le sieur Le Gouil a des soupçons sur son ancienne domestique, qui l'a quitlé tout récemment et qu'on a vu faire certaines dépenses que sa situation très précaire ne saurait justifier. Bestiaux MARCHÉ DE LA VILLETTE Amenés MORBIHAN L o r i c n t . — Thmh'C. — Ainsi que nous l'avons annoncé, la saison théâtrale s'ouvrira samedi prochain. Voici les programmes des premiers speclacles : Samedi 22, débuts de la troupe d'opéracoiiilque : Si J'étais roi.' opéra-coiiilque en .'i actes et 4 tableaux. La soirée commencera par Eilgard el sa bonne, comédie en l acie. Dimaiiche 23, débuts de la troupe d'operelie : La Mascotte., opéi'elte en 3 actes. Déhuls de la Iroupe de drame : Gigole.lle, drame eu 5 actes cl H lableaux. Vendus Prix extrêmes Bœufs 3.353 3 :J15 1.22 à 1.50 'Vaches 770 705 l.Ol â l.5'i Taureaux 2S0 245 LOS à 1.34 'Veaux..... 1.455 1.085 1.30 â 1.85 Moulons 25.195 17.575 1.GO à 2.14 Porcs 5.300 5.240 1.60 à 1.26 Vente difllcilo pour le gros bétail, mauvaise pour les veaux, très mauvaise pour les moutons. F a r i n e s de consoinmation* — La vente reste sans activité en boulangerie; la meunerie maintient ses cours. • Cours des principales marques en disponible. —G - Audierne. — Do notre correspondant le 19 : Prix du pain. — Le pain de 5 kilos qui avait été augmenté de 0 fr. 10 le 1" de ce mois, vient d'être encore augmenté de 0 fr. 10 depuis samedi. Ainsi le pain de 1" qualité qui se vendait 1 fr. 40 il y a quinze jours se vend maintenant 1 fr. (JO, le pain de 2® qualité de 1 fr. 20 est monté à l fr. 40. R I S Paris le 17 octobre Douarnenez. — Do notre correspondant le 19 : On a pu voir dans la journée un thon rouge surnommé grand poisson par nos marins, ce thon qui mesure 2 m. 40 de long sur 1 m. 85 de circonférence pèse lo poids respectable de 250 kilos ; i l a été péché à la ligne par le patron Berlivet Joseph el partagé entre l'équipage. —G— D E R A Marques de choix Premières marques Bonnes marques Marques ordinaires 100 kii- net 34 39 à .35 35 34 39 à 3s 43 à 33 75 32 48 à 33 12 F a r i n e I l é u r . — Offres assez suivies, tendance faible. Le courant du mois se traite à 31 fr. I t l é . — De merae qu'en farines, les offres sont assez suivies au début du marché, toutefois, la demande est également assez bonne. La tendance est faible, et les prix dénotent une baisse de 10 à 15 centimes sur la veille. Le courant du mois se cède à'23.50. Seigle. — La demande est sans activité à la première cote. La tendance est calme, mais les cours dénotent très peu de changement. En clôture, le courant du mois est demandé à 15.90 offert à 15.95. A v o i n e . — Les affaires sont plus calmes aujourd'hui, au début du marché, mais elles dénotent peu de changement sur la veille. Le courant du mois est fait à 15.90 et 15.85. A LOUER Etude de M« de Cadenet, huissier 3, place Hervo, à Quimperlé Vente amiable L a constipation Chacun lo s.nit. l,I constip.ntion est I.T oauafi de la presque totalité (les allpctioiis ou maladies dont souffre notre païkvre humanité. Aussi toute personne soucieuse de conserver une santé llorissaute doit-elle surveiller avec soin les fonctions des intestins. Le meilleur remède employé pour régulariser les fonctions de ces organes est sans (•ontredit celui qui porte le nom de cachets SaInt-LouiS, du docteur Boudard. Ils suppriment immédiatement la constipation la plus rebelle et guérissent radicalement les ballonnements, les coliques,-diarrhées, lourdeurs, maux de téte^ eie. Koite, .'i fr. Dépôts : Pharmacies BEAURNÉNE, à Quimperlé ; MON TELLLER, à Concanieau ; CLOUARD, à Quimper - LAZENNKC, à Chàteaulin ; Gouniou, à Morlaix. RHUMATISMES guérison Pilules Pink Lettre de M. Jules BoufTort, chez M. Hippolyto ().:|ier, sabotier, à Saint-Sauveur (Hte-Saône) : « rDepuis longtemps je souffrais d'un rhumatisme et, bien que j'ai suivi plusieurs t r a i t e M.{ Jules B O U F F O R T menls, jene pouvais arriver a m'en dé- d'après une photographie barrasser. En dernier lieu, un camarade m'a recommandé d'essayer les pilules Pink qui lui avaient fait beaucoup de bien. J'ai pris ces pilules el je n'ai pas lai'dé à ressentir une amélioration notable de'mon état. Ayant continué le traitement, j'ai été parfaitement guéri ». Les pilules Pink sont le meilleur régénérateur du sang, tonique des nerfs. Souveraines contre am-mie, chlorose, neurasthénie, [faiblesse générale, maux .d'estomac, névralgies, sciatique. En vente dans toutes les pharmacies et au dépôt Gablin el Cie, ph'«°, 23, rue Ballu, Paris. 3.50 la boite, 17.50 les six boites franco. -Les maladies de l a p e a u C'est pendant les i-haleurs de l'été que les maladies de la peau se déclarent soiivent, l'eczéma en téte, cette atrection si tenace, si diflicile à guérir, faisant le desespoir de ' toutes les personnes qui en sont atteintes. Cependant, il existe un vrai remède contre les diverses maladies île la peau en général et ri->zcéma en p.irticulier. un reméde_ (|ui guérit promptement et i-adicalement, c'est le Baumedos i:hartreui. Ks.s.-ivcz, chers lecteurs, ou eon.sèilleï-le vous verrez le résultat. On peut se le procurer dans tou tes les bonnes pharmacies au prix de 2 fr. 50. VIGNETTES MOKA LEROUX Nous rappelons que pour le concours toutes les vignet^tes devront être adressées pour le îJt d é c e m b r e p r o c h n i n , passé cette date elles seront portées en compte pour le concours suivant i»05. L a l i s t e des l a u r é a t s s e r a e n v o y é e d a n » t o n t e s IcH o p i c c r i e s ainsi Qu'à toutes les personnes qui voudront bien en faire la demande à M . A. L E R O U X , à OrcliicM (Nord). Le Dimanche 23 Octobre 1904^ à l'heure de midi, et Jours suivants, s'il y a lieu. A la requête de M. Louis Kerbiquet, entrepreneur à Bel-Air, en la commune de Mellac, l'huissier soussigné procédera au domicile dudit sieur Kerbiquet, à la vente publique et aux enchères au plus offranl et dernier enchérisseur des meubles et jpbjets mobiliers ci après : 80 barriques vides en très bon état, pressoir presque neuf, charrettes, lits, buflfet, armoires, bois de charpente, poutres, planches de châtaigniers et de cerisiers, environ 7,.500 kilogrammes de pommes de terre, deux chevaux de limon, équipages complets. 4 tombereaux, brouettes et outillage d'entrepreneur. En cas d'offres suffisantes, il sera traité de gré à gré avant l'adjudication. Dans ce cas, s'adresser à M. Kerbiquet Louis, entrepreneur à BelAir, en Mellac. La vente aura lieu au comptant, 6 0/0 en sus du prix d'adjudication. Uhuissier Aimanach de la Gazette du village Tl'iliniial (lorreetioiiiiel ilc Oulnipcrlc A iidic/icc du 10 octobre 1001 Querrien. — <)ufr(i(/es, rcbelLUni et iinesse. EtudedeM'Bigep,notaireàBannalec A VENDRETL'AMIABLE m E PROPRIÉTÉ propre à tout commerce, située ?u bourg de Bannalec, en face de la Mairie el des Ecoles, comprenant une maison d'habitation, ayant cave, rez-de-chaussée, étage et grenier, une autre maison d'habitation, un grand bâtiment de deux étages, un puits et un jardin. Pour tous renseignements, s'adresser audit notaire, ou à M. Christophe GUERNALEC, propriétaire. Etudes de Paul Morel, avoué, licencié, rue du Palais à Quimper et de M« Coubé, notaire à Quimper. VENTE PARIÎCITATIOM Kn l'Ettide LESSIVE PHENIX nB SB oend qu'en paquets de , l| 5 & l O S O O A 2 5 0 KILOGR. GRAMMES portant la Signature J . F Z C O T , Tout produit en sacs toile ou en vrac, c'est-à-dire non en paquets signés J. P I C O T , n'est pas de la LESSIVE PHÉNIX LE LUNDI 31 OCTOBRE 1904 â 1 h. 1/2 du soir D E U X C H A M P S situés aux dépendances du Château dePenfrat, en la commune de Gouesnac'h,d'une contenance d'environ 3 hectares 94 ares 14 centiares. .Mise ù p r i x t fr. Lavctué poursuivant, Paul MOREL. Etudes de Paul Morel, avoué-licencié. rue du Palais, à Quimper, et de M'Cottin, notaire à Concarneau. Seul déposllalrn nour l'arrondissement de Quimperlé Ponl-Avcn (Finistère). I ^ R O P R I E T E !\ Quimperlé, Boulevard do la Gare, II" 1(), comprenant maison d"lial)ltatlon ayant 1 pièces au rez-de chaussée, i pièces et un cabinet au premier, t^renicr au-dessus, jardin cl petit terrain. S'adresser audit M" ETGIIKCOPAR. à deux heures du soir 1"- Lot. — Rue Nationale n" 7, à Concarneau. G r a n d e Maison « r i l a b i t u t i o n . c o u r , pompe, constructions en planches et autre maison dans la cour. M i s e à p r i x t i4,<>00 f r . 2" Lot. — Rue du Commerce. n° 1, à Concarneau. M a i s o n «i^Habit n t i o n et d e u x c o u r s avec 4 cabanes en planches chacune. .Mise à p r i x s Î M N ) 0 f r . L'a voué pour.suivant, Paul MOREL. Pharmacie Normale K. HÏBRIAL (/" pri.1-) (le l'Ecole Je Pharmacie 42. PLACE S.\IiNT-MICHEL KOLAS FRAIS E C H A N T I L L O N G R A T U I T s r ^ i K u Dépôt général : X-IL SECRESTAT Ahié, Bordeaux m E Kn l'Etude de COTJIS, Xotaire â Concarneau LE VENDREDI 28 OCTOBRE 1904 I.diou^t a u x . i > o r . s o i i i i o « l'alblt^î»» o u f ^ o n é i ' a l , a u x . d o « p o r t o t I I o o u x a u l JSO i a t l g u o n t . A VENDRE A L'AMIABLE Xotaire > Seul profiuit hyi^iAniqun el tonique, à hiiso cicliidive de l'KxIr.iit do Kol.is fr.-iis. i>r«;i>aro à Cotiakry ((jiMiiée friinçniso) PAR V . I Î . M » < > I I I . V I J I > , ('xplonileur liu Foiila-UJallon. Etude de M" Etohéoopar, notaire A Quimperlé, succcssur de M'Tu.xoNoui:/., 13, rucduGliAteau. de M- COUBÉ. à Quimper VENTE PAR LIGITATiON TONI-KOLA OonvltMit chargé de la vente,, J. de CADENET. B i B L . I O Q R A R H I E l'OUK 1905 Les alnKuiachsde la (iazettc du villape qui ont paru depuis l'année 1900 ont eu prés do leurs lecteurs un franc et légitime succès. Celui de 1905 ne les itilérossera pas moins s a u f les répétitions Indispensables tout y est nouveau : la série des ronseignemoots et conCllKMl.N DK FHK D'OUI.KA.NS nalssancesulilosà la villecomme âla campagne au cullivateur comme à la ménagère, se conExcursions en Touraine, aux châteaux tinue ét on peut afllrmer (juecelte publicalion des bords de la Loire et aux stations balest appelée a former par la suite, la plus innéaires de la ligne de Saint-Nazaire au térossanle des enci/clopëdh'.s. Croisic et à Guérande. 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Loches et retour à Touru, Lanî,'eaisol retour à l'aris vlû Hloi.s ou Vendinne. — Prévenu d'oulraf^es, rehellion |el ivresse, .1 Quimperlé lo Kl octobre UiO'i, le nommé Cadic Yves, iï{,'é de ans, ouvrier boulanger ù Querrien, a élé condamné à Kirt heures dVmprisonnement avec sursis pour les délits el francs d'amentle pour la contravention connexi! d'ivresse. Quimperlé. — Urrcsso. — Pour délits d'Ivresse on récidive, les nommé.s Uallo Alexandre Nicolas, ans, menuisier à Quimperlé et Kiou t.ouls-Marie. âgé de 21 ans, menuisier, demeurant au inômo lieu, ont été eondamiiés, lo premier a c. jours d'cm|)rlsonnement ; le second à 10 jours do la même peine et à iî.') fr. d'amende. — — La nommée Gourlay Louiso.Nhiric-.)oséphe, femme .louan, ilfïée de :tl ans, ménagére a l.eurmancel on Quimperlé, est peu commode lors(|u'elle se trouve en étal d'ivresse. Le (1 octobre courant, son mari ayant voulu l'empêcher do prendre un litre d'oau-de-vio qui .se trouvait dans l'armoire, elle lui portaavecuno paire de ciseaux, un coup violent à l'avanl-bras gauche. Coùl : 10 jours de prison avec sursis. de suite une Maison sise à Quimperlé, place Saint-Michel, n' 24, servant d'hôtel-restaurant, artenant à M. Poëzart. ?'acilité d'acquérir le fonds dé commerce. Pour tous renseignements s'adresser à M« GAGHET. de Cessation de Commerce par les M A R C H É Etude de M« Cachet notaire à Quimperlé, successeur de M« Richard PAR SUITE Bulletin Commercial l e u r —G— Douarnenez. — De notre corespondant le 10 : Lo torpilleur Vélcce bateau servant à l'école de chauffe était hier dans notre port, il en est reparti après avoir fait du charbon. La Vie. Heureuse Des sujets actuels, illustrés d'images séduisantes, jointes à un texte littéraire el attrayant, compose le numéro d'octobre de la Yie Heureuse, dont voici le sommaire : Au cap Nord à bord d'un des/ plus beaux yachts français. — Comment on devient une artiste, Mlle d'Epinay. — Un bœuf et un cheval, records du saut. — Une fête pour les saltimbanques organisée par Mme Forain. — En Bretagne : un pardon de Nounous. — La rentrée, par Franc-Nohain. — Les répétitions de Chiffon, à l'Athénée. - I^Œuvre, d'Emile Gallé, — L'orphelinat de la marquise Costa de Beauregard. — Les plus jolis bouquets d'automne. ~ Un Enlèvement, comédie en un acte, par Jean Poujouiat. — Voir les conditions de notre grand concours de charité. : J . K E Y , négociant à Elude de M" Peyron, notaire à Quimperlé A RENDRE A L'AMIABLE La Métairie du ROUAS sur le bord de la route de Quimperlé à Hannalec, d une contenance do K) lioclaros environ ; cette propriélé esl bien boisée et plantée do pommiers. 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Foncières 3 7. 18S3, 500 fr, — 2 60 ./• 1885, 500 fr. Commun., 3 ./' 1891, 400 fr.. — 2 60 7.1892,500 fr. Est 3 7 — 3 7" nouvelles P.-L.-M., fusion ancienne. — — nouvelle.. Midi Nord Orléans — 3 7. 1SS4 Ouest 3 7 — 3 7. nouvelles Messageries maritimes 4 . / ' — Transatlantique 3 7 Panama 5 '/., tout payé 3 »/. 4 7. Suez 5 7 - 3 7. (1" série) (2'série) 1)I- SO.MMIKRS Pressoirs complets, vis de pressoir, moulins à pommes. Catalogue Dernier cours DESIGNATION DES VALEURS Petits manèges à cloche, pour broyeurs d'ajonc. D E M A N D E 8 32, 11 20 9 lO'midi t) 9 27 midi 2;t 9 37 miili y;) 9 50 midi M:> 10 5 1 1 10 16! 1 12 10 30 1 2i 10 4S 1 42 6 « o 51! 7 \) 7 21 7 35 7 i vi 8 15 8 23 8 41 id dép. Ponl-Chàteau.... Savenay arr. soir 3 24 .3 .37 3 53 4 11 ACCO.MPAGNKS LITS-GAGES Charrues araires, Herses IC. 16 3i' 56 Qiieslembortfl?')', id. dvp. Maliinsiic Hiiiiit-.Iaciit Uedon arr, matin soir 5 37 Poiil,-i'.\til»('..(W;j. 10 5 5 54 Coiiilirit-Tréniéoo 10 18 10 33 6 5 PkiKiill'aii arr. 10 51 6 17 Quimper NON - Bourse du 1 9 Octobre 1 9 0 4 Broyeurs d'ajonea, coupe-racine, hache-paille UKTOl'Il 6 2I> 9 41 6 31 (î 5i5 lo" 2 7 l.i id dép. Sainte-.\nnc — ViimiCH Klveii Nantes MKl'iJLES sl///es Médailia d'Or, Lorient VJJ3 — Hors Concours Angers 1901 Le S C Landepneau ALLL!)!! ALLER E matin 11 f. Q u i m p e r — a r r . •a9 ï 7 23 11 29 1(1 ....dép. 7 48 midi « llospordeii. .arr. 7 50:inidi 1(1. ..dép. S 4'mldi 17 Hanimlcc. 8 loi „ £S 3 MelInc-le-Trévoiix 8 26 midi :m Qiiitni)orlé midi .M (ioHtel 8 51 1 2 J-orient arr. matin 8 591 9 15 1 11 id dép. 5 Ï* ùt 9 9 9 29 1 21 IlPiiiicboiil 5 49 " i 9 i7 1 41 Liii)(l(.'vaiit A uni y arr. 6 !) 9 31 10 6 2 • 5 10 6 4 I (J 5 6 27 ' 6 37 7 7 2<; 7 38 7 51 8 9 8 23 8 36 S 52 mutin 9 2.» matin F E R E T CUIVRE Nouveaux Moteursàpétroie I)it'iiini> Ditoiiliis liilllVCC Quimoirli l'OIll-ll'VliuiS.... cliAtfiîiiilili Quéméneven.... 5 hi; 5 5r, (i 2 6 9, 6 21' 6 3:l 6 14 6 57: 7 11' 7 13 7 2'. 7 3S 52 « 11 8 Î6 8 24 14/1 u Omni!). K " •'"i matin 9 8! 5 2 5 17 5 31 de tous I S T R É G U I E R 14, Grand'rue, QUIMPERLÉL O UGO.NSTRUCTKUR-MKCA.NrCIE.N, à <|U1MI*EKLÉ I . f i i K l P r n e . ' u i dép. 4 15 5 :5J massif, SUCCESSEUR Lauréat (t" Prix) de l'Ecole Supérieure de Pluirmacie et Médecine STATIONS Urost dcp.\ " » bois MACHINES AGRICOLES EN TOUS GENRES J. G U I B O U R G Cnin. ' Kxpr. Dniii, I Oinii. I Oinii. Mixl,malin matin ' j m-'>tin malin Kïpr. 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On traite à. forfait pour les annonces rcpétces plusieurs fois. QUIMPKRLK, LE t^ OCTOHUK l<)0'i Progrw ^épablicaio ^I. H. A u d i f l r e d , député de l a L o i r e , adresse aux délégués sénatoi'iaux de la Loire, r i i i i p o r t a n l e profession de foi suivanio, {|ui (-0115 t i t u e un véritable proorauiino tépublicain. On m'a demandé d'être à rél(3ction sénatoriale du oetobre, le candidat des républicains cjui 110 veulent pas séparer la Hépul)li(|iie de la liberté, qui entendent réaliser toujours plus deeoncoi-deel d'union, qui t r a v a i l l e n t à assurer, à trav(M's des difficultés sans nombre, la paix politique et la paix sociale, qui ne veulent pas laisser désorganiser nos forces militaii'es et navales, alors surtout qu'on ne d i m i n u e ni d'uQ liomme ni d'un centime les charges publiques. On m'a fait r e m a r q u e r qu'étant un des fondateurs de la Hépubiiciue dans le département, q u ' a y a n t lutté p o u r elle sous l ' K m p i r e , sous l'Ordre m o r a l , qu'ayant été p o u r s u i v i p o u r mes opinions républictiines, à une époque où les répul)lic-iuns étaient une minorité, j'avais qualité p o u r soutenir ses doctrines généreuses. J'ai accepté par d e v o i r . Je suis profondément convaincu «qu'après tant de révolutions ol d'ag i t a t i o n s , la République est lo soul gouvernement qui puisse, dans n o i r o pays, assurer l'oi-dre, la lii)erfô et le progros. Mais, je crois f e r m e m e n t que, pour v i v r e et se développer, la République doit se confoi-mer à ses" principes, c'est-à-dire être juste, toJérante et bienfaisante à t.ous. N o t r e lépoque est, à juste l i t r e , tourmentée par le désir d ' a m é l i o r e r rapidement la condition liumy inc, au point de vue intellectuel, m o r a l et matériel. Mais comment atteindre ce résultat ? Les socialistes, qui veulent l o u t ' d i r i g e r dans le pays et qui anni iliilent en ce moment les autres .partis, prétendent assurer, par une •.série de lois et de règlements, la l é- i701 Feuilleton do l'Union Agricole QUATRIEME PARTIE La Châtelaine de Saint Jean-de-Luz XV dernier exploit du Bâtard - SuiU- X présent la porte de derrière de la ferme .brûlait ; la llamme montait joyeuse, a'Ve'c uii Ipetit crëpilemeDt que favorisait une brise d'été légère et perfide. Le ciel maintenant s'éclairait de la lueur rougroyante de l'incendie^ et ses pistolets à côté de lui, accroupi dans le fourrage comme jaguar prêt à bondirsur sa proie, le B&lard restait là, l'ccil aux aguets... Oa entendait du bruit dans la ferme, des allées et venues tapageuses. L'alarme et Rédaction, Administration Mt pou.'' i' nécessaire de (lcvelopj)er ^^^ écoles de tous or (1res, sans rc'tV)ulcr la concurrence qui 'est l'âme ^Ic l'enseignement & A.nnoncea à QUIMPERLÉ, place Hervo, n° 9 bit comme elle est l'àme du commerce, (l'accorder à la science les ressoui' ces qui lui foui encore défaul et que j ' a i voulu lui assurer en proposant el en faisant voter la loi sur la Caisse (les recherches scienlilUiues ; de développer nos chemins vicinaux, nos chemins de fer, nos canaux ; d'étendre le réseau télégraphique et téléphonique; de favoriser tous les progrès de l'agricullure, de l'industrie et du c o m m e r c e ; de multiplier les i n s l i l u l i o n s de prévoyance, sociétés de secours mutuels, caisses de retraites, elc, etc. La politique de division ruine la l-'i'ance et compromet sa sécurité. Pour relever notre grand et généreux i)ays, pour lui assurer la prospérité (lu'il mérite, il faut que la Républi(iue devienne elTecIiveulent, réellement, le régime de la liberté et de la fraternité. \ ive la République! 11. A U D I F F R E I ) Député L.E: do la Loire. F 3 A R I . E M E N - r ' \ord-Ouesl DIMANCHE Directeur : Auguste TERRIER p a r t i t i o n l a plus rigoureusement égale, entre tous les citoyens, du [)roduit du t r a v a i l national. Après cela, l o u t serait parfait. Les socialistes ne répugnent pas aux moyens violenis comme la lutte el la haine des classes, comme la gi'ève; ils pi'oclament mènie qu'il faut les considérer <'onune les plus eflicaces pour atteindre le but. Cette doctrine, qui lait dépendre le bonheur et le progrès de la Société, de la lutte de l'homme contre l'homme, de l'antagonisme des citoyens. est, il faut ie dire sans acri monie, mais résolument, un legs du passé le plus barbare ; il n'en est |)as de plus profondément rétrograde. Mon p r o g r a m m e est t o u t différent. J'estime (]ue poui' amélioi'er la condition humaine, il faut unir les hommes et créer ce qui n'existe pas. La production agricole et industrielle de la J"'rance était, en ITSO, sept fois moindre qu'aujourd'hui. Si a cette épocpie, conformément à la doctrine socialiste on a v a i t réparti ces richesses très également entre tous les Français, c'eût été encore la misère universelle. A u j o u r d ' h u i , grâce aux pi'ogrès «Je la science, bien plus qu'à l'action des hommes |)oliliques, la production nationale a plus que sextuplé, el le bien èti-ese répand partout. Si nous parvenions, cequi n'est pas au-dessus de nos forces, à augmenter d'un tiers, cette production, à la doubler, nousassureiions le bienêtre aux plus (léshorilés. et nous [)ourrions doter largement toutes les (l'uvies de bienfaisance et t o u tes les inslilulions de prévoyance. \ ' o i l à la voie dans la(|uelle il faut s'engager. Il faut travailler à faire iJa paix e n l i e les citoyens, sous la protection de la Iiépul)li(iue. et, i i la lui le (le l'homme contre l'homme, substituer la l u l l e del'honune contre la nature, avec l'aide de la scien."<?. ' l o ' i l incessantes découvei-tes /iUginf'nlotil noire puissance. Chambre ' aéance du jeudi 20 octobre Le timbre à dix centimes M. Hoger-Ballu, dépose une proposiUon de loi leiidanl à la réduction des tarifs postaux el a la llxation à dix centimes de l'atTrancliisseinent des lettres courantes. Il demandf de d iciarer l'urt,'ence ol de renvoyer la i)roposilion à la commission des postes, ainsi qu'à celle du budj^et. .M. l'iiech fail ol)vervcr (jue loul le monde est partisan d(> la proposition, mais qu'elle entraînerait une diminution de recettes de IV) millions. Il demande de la renvoyer â la commission des postes el télcfîraplie.s. l'ar ;t.").s voix conlie Iv"), le renvoi est ordonné. l'n projet tondant à autoriser la ville de Paris a emprunter une somme de U^D millions pour ort^aniser le service du f,'az est, après urf,'ence declar^e, renvoyé après le débat de l'impol sur le revenu. séance du vendredi 2t octobre Le droit d'intcrpeUation M. Gautliier (de Clat^ny) dépose une proposition doinandaitl d'observer striclemenl le droit d'interpellation ; M. l.asies demande de son coté ([uo la discussion d'aneinlorpellalion (jui ne sera pas terminée dans une séance devra être continuée à la séance suivante, jusqu'à ce ([u'elle soit épuisée. .M. Gaulliier (de Clat^ny) et M. l.asies soutiennent leur i)roposilion <iuccombat M.Codel, ainsi ijue le président de la (^liambre. Après une intervenlion de .M.\l. Afînard et l'ibol, la proposition est renvoyée au bureau. — Ah ! ah 1 dit Trancesco, rappelant y était donnée, et le Hi\'ard constata avec auprès de lui ses b(îles, el une arqutb-ise rage que l'rancesco n'élaiH pas lout seul. Ko eiïet, à la suite de la première attaque à la main, te voilà revenu, l'homme à la du IWlard, le vieux chevrier «'élait adjoint barbe rouge I Tu cultives aussi l'incendie, six montagnards béarnais, robustes el à présent ! — .lî le répèle ce que je l'ai déjà dit : vigoureux , qui couchaient à la ferme et étaient prêts à la défendre, à la moindre une fois pour toutes, veux tu me livrer la duchesse de Seplfonlaines el Huberline, alerte. Une pon e latérale s'ouvrit et se ferma répondit le HAtard. Tu dois voir que je dans un conciliabule de voix éioulTées ; suis de taille à m'emparer d'elles tout seul, des pas crié rent sur le gravier el s'cloi- et tu ftirais mieux i a les remettre entre goèrent. Le Hàlard avait bien fnvie de mes mains que de l'obstiner dans une inuquitter son poste d'observation, i l ne tile résistance. Je t'ai dit que je raserais l'osa et atleiîdil... A ce moment, la grande la métairie el que je ferais semer du sel porte de devant s'ouvrit el Francesco sur la place... Tu vois que j'ai tenu pasortit, précédé de ses deux ours, Monlluc role, el que l'incendie a commencé mon el sainl-Mégrin, el suivi par deux monta- (li'jvre ! — Ton incendie m'imporle peu ! régnards, auxquels il disait avec le plus pondit tranquillement Francesco, el la grand sang-froitl : - A la fontiine! r.oes enfants! à la Ihmbée ne biillera que celle meule de fontaine ! Ce n'eU sans doute rien ! Quel- piille et une vieille porte de chêne. Tout ques seaux d'eau vont suflire pour étein- le reste est fait de granit cl de silex que tu n'entameras pas plus que lu n'as pu dre ce feu de pail le ! Au reôme instaol, les ours, alTolés par enlamer ma vieille loyauté basque, et je la llamme, arrivai-jnt à Tendroit où était vais l'en donner la preuve... llo!à 1 garaccroupi le Biïianl. En les apercevant, çons ! à la rescousse I A cet appel, les deux montagnards laiscelui-ci se dressa sur ses pieds el d'un sèrent là leurs seaux d'eau et vinrent se coup de pistolet cea-sa une patte à SaintMégrin, qui s'aballiÉ en poussant un hur- placer aux ctîlés de Francesco qui, railleur, continua : lement de douleur. Honm de Suptlontaines par Auguste FAURE VENDREDI du Les abonnements se paient d'avance. Sauf convenAbonnements (UN AN) tions, ilx partent du i" ou du i5 de chaque mois. Ouimperlé (ville) On s'abonne au bureau du journal. On peut s ' a b o n n e r LBinislère et départements limii'Halement, sans frais, dans tous les bureaux de poste, trophes ou encore en adressant un mandat-poste à l'administraAutres départements teur, M. Louis BEAUFRERE, place Hervo, à Quimperlé. Colonies et étranger. La politique religieuse La Chambre aborde la discussion des interpellations relatives à la poliUque relif^ieuse du gouvernement el à nos rapports avec le Sainl-Sièf^e. M. Honi de (lastellane reproche au gouvernement d'avoir prollté dos vacances pour faire une opposition exlra-parlemenlaire a la politique suivie depuis six ans par notre ministre des alTaires étrangères. .M. Grou.sseau dit que la rupture des relations avec le Saint-Siège a été faite sans l'assentiment du l'arlemenl. Le gouvernement a préféré rompre (jue de s'expliquer. On prétend (|ue l'article ."•) du Concordat a été violé, mais on n'en donne aucune preuve. Le Vatican a, au contraire, sincèrement désiré la concilialion. L'orateur établit qu.* s'il y a des évéchés vacants, ce n'esl pas la faute du .Saint-Siège, mais celle du gouvernement qui, en réalilé, a lui-même violé le (Concordat. M. Grousseau conclut en conjurant le président du Conseil d'élre plus loyal dans les guerres qu'il a entreprises contre les catholique.^. L'abbé Gayraud dit que tous les callioliques français ont reconnu (lue le Saint-Siège avait le bon "droit pour lui, el scrupuleusement observé le Concordai. M. Paul Deschanel interpelle le président du Conseil sur son discours d'Auxerre. Il fail l'historique du conllil entre l'Iùglise et le pouvoir civil, conllil qui aboutit à la guerre morale «lui nous déchire. Le (;oncordal de isoi e;l un expédient qui se prolonge. Il ne saurait être un régime détlnilif dans une démocratie du XX' siècle. I.a religion organisée en service d'Hlal. c'est là une idée du passé, celle de l'avenir, c'est la neutralité de l'Mlat en matière de religion. Croire insoluble le problème de la Papauté, ce serait croire la France incapable de suivre les évolutions de riiisloire. L'heure est venue où le gouvernement devra dire jusqu'où i l veut aller, et si l'on veut l'entrainer plus loin qu'il ne veut, qu'il pose la question de conliance. Ce qui est fait depuis deux ans n'est pas pour nous rassurer. Il faudrait que le gouvernement soit mailre de diriger sa majorité au lieu de se mettre à sa remorque. L'orateur craint que la séparation ne sépare un grand nombre de Kranvais et qu'il n'y ail une catégorie d'hommes inquiétés dans leur liberté de conscience (jui est un droit individuel, el dans leur liberté du culte, qui est un droit colleclif. 11 n'est pas possible que la liberté de croire ne fasse pas partie de la liberté de penser au même lilreque la liberté de ne pas croire. 7 fr s— 9— 16 — d'abandonner ce privilège. Puis, parlant des appréhensions de certains républicains. M. Deschanel dil : « Il ne faut pas laisser croire, en .se rivant au Concordai, que le Républicains se lai.ssenl impo.ser la réforme de la séparation qui a ot(' proi)()sée par de.s hommes du parti modéré. » Kn lerminanl .M. Deschanel déclare que la séparation doit être basée sur la Liberté, la liaison et la Justice. L'orateur, de retour à son banc, est vivemont félicité i)ar ses amis. M. Pellelan luimême, s'avance el lui serre la main. Sur la demande du président du conseil, la Ciiambi-e décide de siéger aujourd'hui à 2 heures. La Um lDsso-JâpoMlse Kniin, il faut iiuo sur aucun point du monilo, los i ni êivl s français n'aioni à soulTrir de l'olal nouvivui ipii S(>ra croo. Le ]>roleoloi'at français d'drioiil n'osi pas seulement une ([ut'slioii roligouso, il est aussi uno i)ueslion laï(iiio. Do (|uol droit M. lo président du con.soil a-t-il Irailo oello ([uoslion à .Vuxorro on dehors do .M. lo ministre ilos alTairos élrangoros? Il s'agil do notre inlluenco on Orient ol ilo la pi'opagalion ilo nolro langue dans ces régions. Il soi'ail chimériciuo do vouloir apidiqnor à c(>s pays si dilTérenls dos noires toutes nos roglos. Lo prolocloi'at d'Orient ol d'Iîxtrêmo-Oriont, ajouto-l-il, pourrait, loul au moins, servir de baso aux négociations. Il serait im|)rudont Eu Mandchou rie Les hostilités semblent un peu ralenties. Les adversaires sont harassés par dix jours de combat, et la pluie, qui tombe sans discontinuer, rend les mouvements de troupes très pénibles Toutes les rivières ont débordé et, en plusieurs endroits ont emporté les ponts. Les rapports ofliclels ont trait à des opérations d'importance secondaire ayant eu lieu les 17 et 18 octobre. Le général SakharofT télégraphie que la nuit du 18 au 19 s'est passée tranquillement. Les Japonais se concentrent en face de Lin Chi-Pou. Une hardie reconnaissance a été effectuée dans la direction de l'ennemi par un détachement de chasseurs volontaires, sous le commandement du capitaine en second Demboysky. Ces chasseurs ont capturé, sans combat, et ont ramené deux canons de campagne japonais. X Saint Pétersbourg, le bruit court que les Japonais auraient été défaits dans une dernière rencontre et que deux de leurs divisions, environ 14,000 hommes, se seraient rendues. Il est impossible de vériller celte nouvelle, qui n'a d'autre source qu'un télégramme particulier de Moukden. Une dépêche de l'armée du général Oku, riâ Fousan, 19 octobre, dil que les cartes russes trouvées par les Japonais montrent que les Russes avaient parfaitement organisé leur retraite, fixant lès points où la résistance devait être faite pendant la poursuite. Ce fait explique la lenteur de la marche des Japonais el leur impuissance à barrer la retraite qui a été conduite avec une très grande habileté. En oulre, le terrain était coupé de ravins cl de fondrières faisant obstacle à la marche en avant. I.a cavalerie japonaise, opérant sur la gauche de l'armée japonaise el ayant franchi ie Hunho, fit échouer le mouvement tournant des Russes. Le duel d'artillerie a continué pendant toutes les journées des 18 et 19. Le centre des Russes a avancé légèrement chaque jour sous une canonnade violente. Sur leur aile gauche les Russes occupent une — Tu me croirais bien naïf si, à la suite de les tentatives, je n'avais redoublé de vigilance et de circonspection. Mme de Seplfonlaines et sa suivante viennent de partir pour le Socohal, sous la conduite de quatre hardis compagnons, capables d(î les défendre et de les proléger. Tu as dil entendre, tout à l'heure, une porte qui s'ouvrait : c'étaient elles qui parlaient pour la ville basse. Je n'ai donc plus, moi, simplement qu'à t'amuser, qu'à le retenir ici, quelque temps, de façon à te mettre dans l'impossibilité de rattraper les fugitifs... Pais, si la fantaisie m'en prend, je le ferai manger par Sainl-Mégrin qui, forl coquet de sa personne, ne t'a pas pardonné sa patte cassée, c'est moi qui le le dis! — Sang et massacre ! hurla le Bâtard, fais-moi place ! Il n'avait plus qu'un dé.-ir : celui de rattraper la duchesse et Huberline. — Je le ferai place, répliqua Francesco, quand, je te le répète, mes amies seront hors de les attciotes... D'un autre côté, si lu le sers contre moi de Ion pislolef, je le répondrai avec ma vieille arquebuse. Donc, un peu de patience 1 — Je passerai quand môme, hurla le Biitard qui déchargea son pistolet, el se rua, l'épée haute, sur le vieux chevrier. Avec une agilité de démon, il passa, tel un éclair, malgré Francesco, malgré ses deux compagnons, malgré Montluc et Saint-Mégrin, qui partirent à sa poursuite. Dans sa course folle une pierre du chemin le lit trébucher : il tomba et se releva les mains ensanglantées, sentant presque sur sa ligure le mulle féroce de Monlluc et de Saint-Mt^grin. Comme il se relevait, Francesco le salua d'une décharge d'arquebuse qui lui brisa l'épaule gauche. Insensible à la douleur physique, il reprit sa course de plus belle et ne s'arrêta que quand il n'entendit plus, derrière lui, la poursuite et le grognement des deux hôtes carnassières. Alors, il se retourna... On ne voyait plus rien sur la route, rien que la lueur Unissante de l'incendie qui s'éteignait... Il s'assit sur une grosse pierre pour reprendre baleine et rassembler ses idées. Que signitiait tout cela ! Son brick détruit, la fuite opportune des deux femmes^ Grégoire dont il n'avait pas de nouTelles, un concours de circonstances et d'événements dans lesquels une inéluctable fatalité se manifestait contre lui I... Pourtant^ tout n'était peut-ôlre pas perdu ! Il se releva... son parti était pris l La séparation no [lourra donc être faite ([ue par tlos hommes ilégagés do loulo idée confossioniiollo, ayant, avec l'amour do la ponséo libre, lo iv.-poot dos choses roligiuusos. (.IpItlaudissenicnls au centre J excellente position sur une colline élevée dominant le Gha-Ho. A droite, ils essaient de déloger les Japonais d'une petite colline située sur la plaine. Les Russes nialntlenneiU leurs positions et sont dans une situation avantageuse. Voici un lélcgranime du général Saklia rof en date du 21 octobre : Les troupes russes ont oiièro le 10 oclobi-e une forte reconnaissance des forces ennemies, disposées au nord du village de Kin-dia-pou. t.es aviints-gai'des ennemies (Mil clé repoussées vers le nord, ( ne hatlerie japonaise, ayant ouvert le fen sur nous, fui réduite au silence et forcée de so retirer vers le siiM. Il n'y a ou, le oclobro, aucune conllagration de l'armée avec rennemi, l-es ciiasseurs volontaires russes, commandés par le lieulenant Zaviolov, ont ramené le matin, à la faveur du brouillard, un canon jaf>onais avec son avanl-lrain. (jui avait été la ssé devant la colline de Tonlilof. Le violent feu de l'ennemi a été ineflicaco, grâce au liroiiillard. A l*ort-Ai'tliiir Selon des Informations de Tcbé Fou, la situation de Porl-Arltiur serait la suivante : La prise de la montagne du Loup, de la colline Verte, de Takouchan ot d'autres positions avancées a permis aux .laptinais de s'établir devant la principale ligne dos forts russes el d'occnper les terriloiros environnants, à l'exception de la partie sud ouest commandée par lo formidable fort de Liao-Ti Clian. L'elfort principal des Japonais se porle toujours contre les forts •|iii commandent la roule de Dalny du côté de l'Esl et (jui sont numérotés, en partant du Sud, I, .">, 1, (•> et '-i. Leur occupation |)crmetIrait aux Japonais de canonner les forts dn rivage y c.unprls la Monlagne d'Or, el de faire approclier leur tlotte. La grosse artillerie japonaise est oom.posée de KO canons échelonnés de la Montagne du Loup à Takou Glian. l'ne jonque est arrivée de Liao-Ti Clian à Tché-Fou, ayant à bord lOO coolies, (|ul sont partis par crainte des obus. Ils déclarent nue le 13 un combat de plusieurs heures a eu lieu sur les pentes d'ICrlonngshan, enlre des détachements d'un cit'cotlf relativement faible. Les Japonais ont eu 3()0 tués et blessés. Il s'agit probablement d'une des nombreuses sorties etfectuées par la garnlst)n. Les soldats japonais comliatianl dans les tranchées souffrent beaucoup du froid. La garnison de l^orl-Arthur attend avec impatience des nouvelles du général Kouropatklne. La nouvelle du dépari de l'escadre de la Baltique a relevé le courage des assiégés. Le 12 octobre, un contre torpilleur japonais a heurté une mine el a été gravement avarié. Les Japonais ont presque terminé la conslruction, enlre Dalny et Porl Arthur, d'immenses entrepôts où Ils emmagasinent des approvisionnements ei\ quantité suffisante pour subvenir à leurs besoins jusqu'au printemps. Des préparatifs identiques sont faits à Nlûu Tchouang, d'où les Japonais espèrent renvoyer le mois prochain soixante transports, qui s'y trouvent actuellement. AU JOUR LE JOUR C o n s e i l des M i n i s t r e s I.es ministres se sont réunis hier malin, à l'EIvsée, sous la présidence de M. Lou bel. ' M. Rouvier, toujours souffrant, et le général André, qui procède en ce moment à une fournée d'Inspection dans les foris, n'assistaient pas à la séance. MOUVEMENT .U IHCIAI 1!K Le garde des sceaux a donné connaissance au Conseil du projet de loi préparé au ministère de la justice sur le réjiime des jeux. Ce projet a été approuvé, et le garde des sceaux a été autorisé à en faire le dépôt à la Chambre. M. Vallé a soumis à la signature de M. le Président de la République, un mouvement judiciaire. l/.\LGKniK KT LKS CiliKVKS liC ministre de l'inslruclion publique a Il fallait centrer àCiboure, pour se CODcerter avec Grégoire qui devait l'attendre depuis lopgtemp?. XVI Histoire d'un pâté de venaison, de six bouteilies de porto et de deux jambons de Biiyonne. Les deux embarcationj venait d'atterrir à Saint-Jean-de L'jz... SeplfoDtaines avait f j i t rentrer au So cohat les boucaniers et le marin de 1! scaye. Ainsi allégée d'une partie de fon contingent, la troupe avait pris le dicmio de Ciboure. Les étoiles fiVissaient dans Ic.s prcfon deurs du ciel bleu ; un vent frais el presque glacial soufflnt du larg.j... lie cadavre de Grcgoire était tonjoiirs immobile sur s m rocher et, du liaul de la route sinueuse qui dominati la mer, Sgismond se retourna, et le montrant A ses compagnons. — A le voir si tranquille, on ne croirait pas que son miître l'altcnd avec impatience : Tous rirent à cette boutade. . Arrivés à la maison, qu'iU tro'ivèrent fici'.emeot^ grùce à la perle massive, sur rendu compte au Conseil de son voyage en Algérie. Il a fait part des vœux qui lui avalent été à maintes reprises expri més, lanl par les Chambres de commerce que par les membres des divers c.irps élus avec lesquels 11 avait eu l'occasion de s'entretenir, au sujet des mesures à prendre pour éviter ou tout an moins atténuer autant t|ue possible la ré,i rcussion (jue pourraient avoir à l'avenir sur •les Inlérolsdol'Algérr, les grévosCoiiiinc celles de Marseille, s'il venait i\ s'en produire de nouvelles. i,i:s i.NTi;ni'ici,i,ATioNS l'^nfin, le Conseil s'est enlretenu des in torpollalions sur la rupture des relalions diplomaliques avec le \'allcan. L e r é d u c t i o n des p r é f e c t u r e s et s o u s - p r é f e c t u r e s On sait que la couiniission du budiroi a opéi'é sur le crédits du ministère de l'inlérienr, une réduction de 2.=5U.(M)) francs en vue d'arriver à la suppression d'un certain nombre de sons préfectures. M. Ilenriquc-Duluc vieni, à la suite do ce vole, de déposer une pro|)oi!ition leiulant à supprimer un certain nonii)ro de préfeeluros ot de sous-préfecluros. Il propose de réunir sous l'administi'ation (l'un seul préfet 25 groupes de dépar lenionts limitrophes, par exemple, rAu))c, la IlauleMarne, les Vosges, la llauteSaôno, le Doubs, etc., ce qui réduirai! de 20 le nombre des préfets. Il propose ensuite de réduire de S5 j\ (il le nombre des secrétaires généraux et de supprimer 75 conseillers de pi'éfoclure. Knhn .M. llenri(|ue-l)ulu(; propose de réunir sous l'administration d'un seul sous i)réfol (H) groui)es de deux ari'ondissemonts, tels que (iex el Nantua, elc., ce ([ui réduirait de (Hil le nombre des souspréfets. L e Cas d u c o m m a n d a n t Guig-net Ou assure (jUC MM. \'azeille et Lasios ont l'intention de soulever Incessamcnl A la liibune de la Chambre un nouvel incident au sujet du commandant Cuignet. Le commandant, avait écrit au général André pour lui demander, dans l'inlérét de ses enfants el de sa famille, la communication des conclusions des iliédecins A l'examen des(iucls il avait été soumis. Le ministre de la guerre n'a pas répondu, mais a fait Inlliger au commandant quinze jours d'arrêts. La commission des pél liions de laChambre avait cependant émis le v(eu que satisfaction fut donnée au commandanl. Mais d'autres faits s'ajoutent encore. Ainsi l'on racontait jeudi (|ue le commandanl Cuignel, alors ([u'il avait été frappé par la dernière mesure du général André, souf fraild'une enlériteconlractée aux grandes mand'uvres dernières. H demanda un sursis, voulant aller se soigner à la campagne. Mais le ministre de la guerre s'y refusa et, depuis le 1 1 juillet, le comman dani est soumis aux arrèls de rigueur. La discussion de celte Interpellation ferait, dit-on, ressortir dans les persécutions dont le commandant est la victime, la responsabililé de deux autres collègues du ministre de la guerre. L ' i n d i s c i p l i n e dans les a r s e n a u x A la suile des derniers Incldenls de Brest, le préfel maritime de ce port vient de faire aflicher dans l'arsenal, une lettrecirculaire du ministre de la marine, visant ces faits. Le" ministre commence par déclarer que de telles nKr-urs ne sauraient être tolérées dans les arsenaux, où s'élaborent les armes de la défense nationale. Les ouvriers sorlls de l'arsenal sont, dit-il, des citoyens ayant la même latitude d'action (lue tous les autres, mais il est nécessaire qu'ils puissent conserver dans l'arsenal des rapports normaux avec le personnel dirigeant. Ils seraient en droil de se plaindre si on les laissait sous les ordresde chefs ijuilesauraieni collectivemonL el violemment oulra^cés par des paroles rendues publiques, a plus forte rai.son ne peuvent-ils pas croire que je sois dispo.sé à imposer A aucun do leurs' chefs la collaboration d'Iionimes ijui, placés dans l'ale- lier sous leur autorité, rempliraient la ville, une fois sortis, du bruit des outrages dont ils les accablent. De telles violencesde langage rendent,, évidemment Impossibles les relations qu'e.xigeun travail auquel il^s hommes qui ont (juelque souci (IH hur di;:nilô prennent part, les uns avec uiu; missitiii do direction, les autios â titre d ' siiboritonnc'S, et celui qui s'y livrerait n'aurait pas A se plaindre s'il était rayé du Il imbif (le- (luvi jcrs de la marine, il se serait exclu lu'.-niém >. Le iiiiiiistie déclare qu'il n'adiiiellra pas aucune cause, pas même celle de ri>;norance prêt», nduc des orateurs. Il explique (ju'il s'e>t ellorcé d'élabllr un i'é;iiine de i-elatioiis cordiales enlre les aulorités marilimes cl les syndicats, malgré cerlalnes i'riti(iues, niais qu'il n'enlend pas laisser porter atteinte à la dignité el à raulorilé des chefs. Hn lerminanl il déclare que la liberté de l'outrage n'existe pas dans nos lois ; (|uc les ouvriers ont des organisations syndicales pour faire connaître leurs besoins et présenter leurs revendicalions. Si les ouvriers auxquels on a restitué le droil de défendre leurs revendications par di s moyens léf^auv semblaient vouloir s'erif,'i.'r en mail res on ou juges des autorités dont Ils relèvent, ouliager et menacer au lieu de discuter, cl dicter des e.xigences aux pojUvoirs publics au lieu de leur apporter des revendications et des raisons, il est trop aisé do voir le résultat ([n'obtiendrait f-atalement à bref délai, je ne dis pas celte pratique, mais celte grossière parodie d'un régime (jue nous essayons d'inslituor. Le ministre pense que les propos allribués aux ouvriers de l'arsenal sont le fait d'inconscicnls et d'ivrognes; Il prescrit on tout cas à l'amiral Mallarmé d'en obleiilr le désaveu .sous peine d'interrompre toutes relalions enlre le syndical et l'aulorllé marlliiiie. On sait que le bureau du syndicat de lîrost a refusé de rétracter les paroles violentes prononcées contre l'amiral Mallarmé. Un outre, le bureau du syndical des ouvriers de l'arsenal a démissionné, cl une grande réunion publique est organ'sée pour dimanche malin. P o u r les I n s t i t u t e u r s Dans son rapport sur le budget de l'iiisIruclion publique, M. Massé s'exprime comme suit au sujet de l'élévalion des Irailomenis des instituteurs : 11 a semblé à voliv commission du budp't que le inomont était venu de donnci- satisfaclioii surn; point au porsoiiiii-t dos instituteurs l't (iès iiistitulriccs. Depuis le début do la lé^'islaturo, en ciVet, plusieurs prnposilions ont été déposées tondant à cet objet ; elles îmanoiil de M.M. Carnaud, Hepmale, Chauniet el Nouions, t.a i>récédenlo commission du budfi-et avait cliai'fré son rapporteur do l'instruclion pul)li(|ue, M. .Simyan, do les examiner ot do lui piT.senter dos conclusions. .Notre colU'^ifuo a procetlé à ce travail, ses conclusions ont été approuvées par les commissions du builget el de renseif,Miomont, un rapport les exposant a élé réiii-jé el déposé j)ar lui. M. Simyan estimait que la dépense résultant de l'adoption des propositions de son rapport serait de 22 millions el demi. Comprenant combien 11 est difficile d'imposer en une seule fols une pareille charge à un budget déjà très élevé. M. Simyan proposait de réaliser la réforme en quatre ans. D'après celle méthode, au Heu de demander au pays, dès la première année, la somme de 22 millions et demi, on ne lui demandall (|ue 0 millions pour la première année, (i millions pour la seconde, 5 millions el demi pour la troisième et 5 millions pour la ({'jalrième. La commission du l)udget, d'accord avec le gouvernement, a pensé (lu'il était Im possible d'ajourner plus longtemps la réalisation de promesses depuis longtemps faites au corps enseignant : aussi a-l-elle décidé d'Incorporer la réforme relative au traitement des Insliluteurs dans le budget de l'J05. Concours Pomologiqueà Quinnperlô laquelle était sculptée une téle de méduse^ \\i tinrent cooseil. Il fat entendu que Gorzilo Martinez, dont la voix était connue du Hà'ard, serait chargé de frapper les trois coups, et de prononcer le Ci))H/)Osle//e et Sainl-Jacf/iies, de rig ieur. Ku conséquence, l'aventurier alla jusqu'à la porte, frappant les troi^ coups à iotervalles ri'g jlier.", el proférant le signal coDVfnu : S'pifontaines, Marcellin et S gismond se placèrent derriè-'e lui, à la nie indienne, piô's à s'ergoulTrer dans la maison, dès q ie l'huis serait entrebâillé... Ils attendircût vainement et Gonzalo .Mirtinez répéta plusieurs fois le fatidu]ue « Compostelle et Siint .lacques 1 > sans obtenir de réponse... Gomme i h se regardaient tous, un peu interloqués, Sigismond qiii, plus q le jamais, était l'homme rén''chi de la compagnie s'écria, en tirant de son pourpoint la clef dont le capitaine .\Iarcellin avait dépouillé Grégoire : (/I Suivre) NoAnhonnéa dont Vahonnemenl vient à échéance sont priés de bien vouloir nous adresser le montant de leur abonnement en un mandat ou de réserver un bon accueil au reçu qui leur sera présenté par la poste. Co niulin, samedi, s'osl ouvert le concours poinologiquo do Quiinpcrlé, sous les halles Sairil-Michol, incrvcilleuseinonl décorées. Dès en entrant, on est agréablement impressionné par do superbes massifs de Heurs ot d'arbres fruitiers où s'est révélé une fois do plus lo goût exquis de nos horticulteurs : M. Clabriel Le Noo el M'"" V™J. Lo IS'oc. M. Y. Lo Saoùl, pépiniériste à Douarnenez, a égaleinenl une niagnillquo o.\posilion d'arbres et do fruits sur laquelle nous reviendrons. Les tables surchargées de pommes, do multiples variétés, présenloni lo plus agréable aspect. L'e.Kposilion est vrainiont imporlanto el, au dire dos connaisseurs, dos plus intéressantes. IMus do cent bouteilles, dans lesquelles le cidre présente sa couleur riante, s'allignent respoclabicinent. attendant patiemment l'arrivée des dégustateurs. Face au.x expositions d'arbres fruitierssotrouvenllos machines, pressoirs, broyeurs, cic... où nos fabricants locaux ont exposé leurs meilleurs instrumonls. Nous y relovons les expositions do MM. Louis Tréguier, Honnefoi successeur do Corontin r.oMouOl, Louis Colonnec, olc... A 10 heures les différents jurys ont commencé leurs opérations, tandis quo les dévoués instigateurs du concours MM. Crochelelle elSouIièro paronl aux derniers détails de l'organisation, avec MM. Le Bail, président de la section flnislérienne de l'Association pomologiquo de France el- M. Le Louédec, président do la société d'agriculture de Quiinpcrlé. Dans noire prochain numéro nous reviendrons plus longuement sur cet intéressant concours. Voici toujours l(3s résiillats que nous avons pu nous procurer avant noire tirage. Beaucoup de monde p'-.ur ce premier jour, dont M. de Kerjégu, député. Fruits de Pressoir !"• .SKCTIO.N. — CA'nôooiiir-; Collections des dix meilleures variélés d'une commune e.xposées jiar d(;s iiisliliiteurs ou des (n)i(ili'iirs. f - pri.N, médaille de vermeil grand module, .M. Le Dant, instituteur à l'ieuven. |,«ri\, médaille de vermeil petit module, M. l)K);i, ro.-tauraleur à Moélan. :!"= i)ri.x, médaille d'argent. M. l,o Dozo, doclour-médecin, à Cloliars-CJarncë'. prix, médaille b.-oaze argenté, oM'e le par 11-.Syndical poni')lo„'i(iue, M. Cbapalain, in^liliileiir, à Itioc. prix, iiiodjille bionze art^enté, M. Quémfner, insiuuleur à Qaiiiip(;rle. (;<• prix, médaille de bronze, .M. Cariou .lean, i dollars. 7'' prix, médaille de bronze et diplôme, M. l-'.veno, à Tré néven. S" prix, m -ntion honorable, M. Jolais, à •Saint-Tliurien. l'" .SKcriON. — (;.\TiÔG0HiK Collections des dix meilleures varif tés d'une co.iimune exposées par des i)roi)ruHnire.s, fermiers ou nn'ltijiem. l*-''' prix, médaille de vermeil, .Nf. t.e Gai iMalburin, à Kjrnous, en Quimperlé; 2', médaille de vermeil, M. Le Gall Louis, â Kernous. en Quimperlé; médaille d'arf;ent, M. llavallec Louis, â Mellac; 'i", médaille d'art>:enl, .M. l'ensec Franeois, â Locunolé; m(^ diillo d'argent, M. Pir.net, â Keifeunleun. d' prix, médaille de bronze, oITerle par le Syndical pomoloffiQuc, M. Quonltl, à Hiec; 7s iiuidaille de bronze doré, Le Golf Joseph, à .SI .lein, en Quimperlé ; médaille de bronze argenté, M. Déreau .J . à la Garenne, en Tiémévon ; m'-daille de bronze argenté. M. Durand liené, à Kernico'as, en Trévoux; 10', médaille de bronze argenté, M. Furie, â Hiec; 11", médaille 1 le bronze, .NL Denis .Nigen. â Tren;cveii ; 1:?''. médaille do bronze, M. PilorLucas, à (Jueriien. i:i'', une m. ilaille de bronze, M. L'Hyver Jo?o;)b. deCloliars-Carnoël ; li', une médaille de bronze, .\1. Lo Noc, do Quimpoiié. Meidions honorables : l"', M. Brangou'o à Kerbalaneii.en(;lo|iai>-(;arnoët;:^'". .M. IV'iez (iuillaume, do H a n n a l e c M . l.ozach'meur, (le Ctoliai-s-Carnor-l ; V. M. Le Gall, Jean, do .Mellac: .V. M. l'en.-^tx- Franeois. do Locunolé. SKCTIO.V. — 1" CATI-:(.;onii-: Collections d'au moins (luarante variétés exposées par des i/isti(uleu>-s ou des (trnate((rs. l'''' prix, médiille de vernieil, M. Hémery, instilul(ur â Uédéné; médaille d'argent, M. Le Quémener, instituteur à Quimperlé. •2' SKC.TIO.V. — C.UKCOHIE Collections d'au moins quarante variétés exposées par des propriétaires, fermiers o\i »iélcii/ers. 1" prix, médaille de vermeil, .M. MauricePirmel. a Kerlividic. en Kerfeunleun ; médaille d'arfjent, M. Pennanecli Hervé, â Kervalguen, en l'enhars; :r, médaille d'argent, M. Le Gall J.-.M.. à .Mellac ; i«. médaille de bronze doré. M. Celin J.-.M.,à Penfrat.en Le Trévoux; .")'-•, médaille de bronze doré, M. Tamic Joseph, à Kercadoret. SECTION. — C.vn'GoniE Collections d'au moins quarante variélés exposées par les soeielès, comiees ou s[indicats. b" prix. Diplôme de médaille d'or : .Muluelle bétail de Tréméven, superbe lot de pommes de pressoir. SKC.TION. — Cidres 1'" CATKC.OIUK. — Cidres en bouteilles exposés par des instituteurs, amateurs, propriétaires, fermiers, métayers, provenant de la récolte de l!it):i el des précédentes. b'' prix, médaille (le vermeil, M. Crochetelle, de Quimperlé; médaille d'argent, M. Leciuémener. inslilulour à Quimperlé; médaille de bronze doré, .M. Le Dérout lils. du Trévoux ; -'i'", médaille de bronze doré, M. Le Louédec, .Maire de Quimperlé; .V, médaille de bronze doré, M. Le Louédec, maire de Quimperlé ; ('.", médaille de bronze argenté. .M. Josse Guillaume, de Haye; 7"--, médaille de bronze argenté, M. Brangoulo, de Kerantallec en Cloliars-Carnoét ; médaille de l)ronze argenlé, .M. IMrmel, de Kerfeunleun ; !•», médaille de bronze. M. de La Hayrie, de Quimperlé ; lO-'. médaille de bronze, M. Fraval Laurent, du Trévoux. CATi-:(ioiui-;. — Cidres en fûts exposés par •des propriétaires, fermiers, rnélayers. amateurs et provenant de la récolte de l!iJ3 et des précédentes. 1"" prix, .Médaille d'argent : .M. de la Ilayrie, A Quimperlé; prix, .Médaille bronze doré : M. nranf,'oulo, à Kérantalec, on Clohars. -V' SECTION. — Eaux-de-Vie de Cidre Kaux-de-vie de cidre exposées par des instituteurs, amateurs, propriétaires, fermiers, métayers. 1'''' prix. Médaille de vermeil : M. Tréguier, i.ouis. a Quimperlé; médaille d'argent: .MM. l'uyo, Houroau el G". Morlaix; ;t". médaille de bionze doré: .M. Perron, à la gare, Quimperlé; -'i» prix, médaille de bronze argenté, otferte par lo Syndical pomologique de France : .M.Roger, placeSt-.Michel,Quimperlé; .V prix, médaille (le bronze argenlé grand n>odule : M. Uourhis, a Quinq^orlé. .V SECTION. — Concours d'Arbres fruitiers et Fruits A couteaux 1«'' prix, médaille île vermeil grand module, .M. Lo Saoïit, de Douarnenez ; médaille d'argent. .M. Josepli t.e Noc, de Quimperlé ; médaille de bronze argenlé, M'* llélou, au Lézard eau. Au moment où nous mettons sous presse. I o n procède à la partie la plu intéressanto du concours : les essais pratiques dos broyeurs et pressoii's. Les concurrents ont chacun à leur disposition un certain nombre do sacs do pommes qu'ils doivent broyer, puis presser, dans un temps délerniiné. le O J" E T CRÉATION D'UNE CIDRERIE spécialement destinée à l'exportation On nous prie d'insérer : Voilà bien des années que j'entends parler de l ulililé d une cidrerie à Quimperlé, qui est par excellence le centre de production de la pomme. • Tous les concours pomologiques n'ont qu'un bul : tendre à l'amélioration du fruil, montrer le parli qu'on peut en tirer, faire connailre la boisson que l'on peut faire avec la pomma. Tout cela, c'est de la théorie ; i l est plus que temps d'arriver à la pratique. Une année comme celle-ci est pour nous un exemple, un avertissement, lor.squo nous voyons qu'une sui-abondmce de riche se est dei'enu ) une cxv.si de pa'ivrete ! ! Si aujourd'hui nous avions déjà possédé une cidi'jr e où de nombreux ;:griculteurs ou propriétaires de pommiers eus.sent été actionnaires, que serai l-il arrivé? Le cours de la pomme étant bon marché, le producteuraurailpeu gagné, mais sice môme producteur avait été actionnaire dans une cidrerie, c'esl-à-dire fabricant, il aurait gagné comme actionn'iire ce qu'il aurait perdu comme producteur, car la cidrerie aurait profité du bon marché de la pomme. Supposons que le cours de la pomme oui été élevé, i l aurait gagné alors beaucoup plus comme producteur, moins comme actionnaire, mais i l aurait gagné tout de même comme actionnaire, car si les autres, si les étrangers, trouvent de l'intérôl à nous acheter nos pommes, commenl nous, qui sommes sur les lieux, ne Irouverions-nous pas un avantage bien plus considérable à profiler de ces mêmes pommes. Ce sera donc là (être producteur et fabricant), le moyen de conserver à la pomme un prix toujours rémunérateur. Go sera donc doublement utile pour ceux qui seront producteurs el actionnaires de la Cidrerie el avantageux même pour tous les agriculteurs, puisque une cidrerie bien conditionnée fera connaître nos produits et nous assurera des débouchés. Sa création ne feut nuire en quoi que pe scit l u c débitants ni aux petits fabricants, cat^ la clienIH'.de la cidrerie ne sera pas la même. Formons donc une Société anonyme, où nous émettrons des actions de 100 fr. de fa(j,on à permettre aux plus humbles d'y participer. Formons une Société qui aura pour but de retirer de la pomme tout le parti possible : cidres ordinaires, cidres de luxe, cidres champagnisés, alc:ol suivant les circonstances, confitures, marmelades, pommes lapées, en un mot, tirons de la pomme toul l'argent qu'elle peut donner et ne le laissons pas drainer par les autres. C'est dans ce but que dès aujourd'hui samedi une liste de souscription sera ouverte à Quimperlé, au siège de la Société d'agriculture, qui se trouve salle de la Mairie. Celle souscription commencera le 22 octobre el sera close le dernier jour de novembre. Les souscripteurs se réuniront alors pour se concerter sur le point de savoir si la somme souscrite est sullisanle pour rinslallalion d'une cidrerie. Dans l'allirmative, la liste sera close el les souscripteurs élaboreront leurs statuts, décideronl de suite le versement du quart pour l'achat du terrain el les constructions, décideront le nombre d'actions qu'il faut posséder pour avoir une voix, au moins cinq par exemple, fixeront le nombre de voix quo l'on ne pourra dépasser pour empêcher l'accaparement quelle que soit la somme que l'on verse, et nommeront leur conseil d'administration. Si la centième partie des personnes seulement qui sont partisans d'une grande cidrerie spécialement destinée portation, dans lo but de tirer de la pomme lo plus d'argent possible, veulent s'y intéresser, les :i')0 à o(K).000 fr., seulement nécessaires, seront certainement couvorls avant la fin de novembre. Que ceux donc qui veulent être actionnaires se pressent de s'inscrire. LK LCU'KDEC. Les Transports automobiles entre 4|iiiiii|ierlé et Le l*oudu La Commission d'initiative s'est réunie vendredi, à la mairie de Quimperlé, sous la présidence de M. Le Louédec. Apr(is d'intéressantes explications de ce dernier sur son enquête en Normandie, la Commission s'est mise aussll(3t à l'œuvre et a étudié de très près el élaboré un projet de statuts qui sera soumis à l'assemblée générale de vendredi prochain, Knire autres choses, lesstatuls prévolent que les actions de la future société seront émises à cent francs, dont le quart sera versé au moment de la constitution de la société el le surplus au fur et à mesure des besoins. Pour faire partie du Conseil d'administrallon 11 faudra posséder au moins cinq actions. Des listes de souscriptions provisoires élèves seront répartisen deux sections: prisonnemenl avec sursis el par corps à 100 fr. couverte en ardoises, ouvrant au d'amende. midi par une porte et une fenêtre. la première comprendra les enfants de II. — Une opéohe couverte en Plogattel-St-Germain. — Peuzial Auguste, 12 ans échus à 16 ans; la deuxième, chaume, au pignon couchant de 30 ans, domestique de ferme, s'est emparé comprendra les adultes de 16 à 35 ans. dans l'armoire de sa patronne, la dame Le ladite maison. I I I . — Une COUP au midi des artiLes élèves se muniront seulement d'un Quéau, habilanl au village de Kerdeurnel, cles précédents. cahier etd'un porte-plume. Les crayons, d'une .somme de 100 francs qu'il a dépensée à IV. — Un champ de terre labourapport,ours, caries marines, tables de faire la fêle. Goût : 'i mois d'emprisonnement rable nommé An-aiîfer 2)arc, ayanxt avec sursis. point, etc., ainsi que les livres spéciaux ses fossés nord, midi et couchant, BULLETIN D E LA PECHE Pouldrauzic. — Le Goiï Corentin, ?•') ans, fors sur champ à M. Bernard. seront fournis par l'école. charron au bourg, a eu une discussion avec le Ce champ, donnant du nord sur Le programme comprendra quatre sieur Kerveillanl Louis, qui travaille dans le chemin et les articles précédents, du Douarnenez. — De notre correspondant même atelier (lue lui. Celte dispute a dé^parties : levant sur champ à M. René Kerbile 24 : néré en coups el Kerveillanl a reçu plusieurs i" Navigation : Usages des cartes mari- coups de poing sur la figure el a été blessé. quet, du midi' sur champ à M. Pierre La pêche à la sardine est faible depuis quelLe Meur et du couchant sur champ nies. — Les marées. —Le compas de roule. Comme il excuse Le Goiï, le Tribunal ne conques jours. au même, terre à M. Yves Bernard — Problèmes d'alignements et de relève- damne ce dernier qu'à IG francs d'amende et l'article ci-aprés, est porté au ment. — point estimé. — Usages du avec sursis. folio 1.330 dé la matrice cadastrale sextant : distances angulaires. — La hauPont-l'Abbé. — Le Pape Henri, 18 ans, coude Bannalec, sous les n"® 115 et 116 teur du soleil à midi. — Calcul de la lati- vreur, étant en élal d'ivre.sse, a outragé l'ade la section D, pour une contenance genl Chapalain, qui l'invitait à rentrer chez tude. 9 heures. — Une sonnerie de cors annoncera de 1 hectare 22 ares 39 centiares. la fêle devant l'Hôlel-de-Ville. Instruction générale ; Dictées ; ré- lui. ]."; jours d'emprisonnement et ô francs d'aV. — Un champ terre froide Quimperlé. — Société scolrire. — i.' 11. et demie. — Rassemblement à l'Hôtelnommé JRoz - stéjou • tout - gleud, dactions, lettres, arithmétique ; Notions mende. Jeudi 20 octobre dernier, le bureau de de-Vlllo. Ploaré. — Jolivel Alain, .31 ans, marin-pêayant ses fossés nord et couchant. élémentaires de géométrie et de dessin.— cheur au Stancou, a porté des coups à son 10 1 1 . l.'). — Cérémonie du Souvenir FxinCe champ, donnant du nord sur la Société scolaire de secours mutuels Alachine à vapeur : chaudière à bouilfrère. Goùl : jours d'emprisonnement avec ruisy&w cimetière Sl-Marc. chemin, du couchant sur terre à leur, chaudière à retour de flammes, ma- sursis. de Quimperlé s'est réuni à la Mairie, 11 heures. — Rocepliondes délégations dans M. Pencrec'h et du midi sur terre à sous la présidence do M. Lorans, pré- la cour de la gare ; SaluLaux Drapeau.x ; Re- chine motrice. M. Pierre Bernard, figure au plan Douarnenez. — Piriou Stanislas, 3i ans, <9" Législation maritime : Loi du sident honoraire du Tribunal, vice-pré- mise de récompenses aux camarades Vaillanl cadastral de Bannalec sous le marin pêcheur, rue Jean Barl, esl entré à 21 décembre 189() sur l'inscription mariel Garnier. n" 117 P, de la section D, pour une rétablissement dil la buvette centrale, tenu sident de la Société. 11 h. :!0. — Service religieux à la mémoire lime. — Police de la navigation el de la contenance de 4.!» ares 54 centiares. par Mme Kerfendal place de la Croix. Celte Sur le vu des feuilles de maladies, le bureau des morts pour la Pairie (Cathédrale Sl-Copèche. — Prévoyance el mutualité. Entrée en jouissance immé dame refusa de servir le clienl parcequ'ilélail a accordé : rentin), cluvurs et musique. diate. ivre et l'injuriait el qu'en outre iJ frappait •P Ihjgiène : Marin tjieii portant : vê1° A 11 sociélaires dos écoles de Des places seront réservées aux invités et aux MISE A PRIX fixée par le Tribunal tements, àlimentation, propreté ; Marin à coups redoublés sur le comptoir, menaçant garçons de Quimperlé, Beuzecmembres des diiïérentes Sociétés. deux mille cinq cents francs, de tout briser, s'il n'était pas servi. malade ou blessé : soins el remèdes. Conq, Doolan, Sl-Tliurieu. SlAu cours de l'oflice une quête sera faite au ci 2.500 fr. lll prévenir la police el il La commerçante Tliamec, Ponl-.-\von, Kllianl. —0 proIlL de la caisse de secours des Vétérans. ne fallut pas moins de 3 agents pour venir à des secours de l'ilfr;»» DEUXIÈME LOT Midi. — Banquet par souscriptions. Salle Carhaix. — De notre correspondant • boul de cet énergumène, qui s'était déshabillé A 11 sociétaires des écoles do Hieux, rue du t^onl-Firmin ; Prix 3 fr. 50. Deu-x champs de terre labouActe de probité. — Mme Hervé, bi- sur la place, ne conservant en fait de vêleîilles de Tourc'li, l'ont-Aven, NOTA. — Les personnes étrangères à la Sorable nommés Parc-arguer,^y2,xi\ ments que son pantalon. iMoolan. Melgven. SL-'t'liurien, bliothécaire à la gare, a trouvé un ciété pourront prendre part au banquet, sur fossés au cerne fors, du nord. Les agents furent outragés et fortement Ponl-Aven, Tréméven, Quimporte-monnaie renfermant une cei laine bousculés par Piriou ; l'un deux reçul même la présentation d'un Vétéran. Ces champs, donnant des nord et perlé, des secours de. lli> fr. .">0 'i heures. — Salut aux Drapeaux, au domicouchant sur terres à M. Pierre Bresomme qu'elle s'est empressée de re- un coup de tête dans la ligure. section, Villa ton el de tous autres endroits sur Total fr. .".O cile du Président de la Coiil i mois à passer à l'ombre et francs mettre à sa propriétaire, Mme X..., du Jeanne, rue Bourg les Bourgs.1 chemin, figurent au plan cadastral d'amende. S:;cours précédemment accorchâteau de Kergoulois. Félicitations. de Bannalec sous les m' 87 et 88, de tlés .").(i()S fr. »» — Kernaléguen Arthur, 21 ans, marin péEnviron dix ou douze drapeaux do la section D. pour une contenance —0— cheur, rue de l'observatoire, a tout comme Total {,'énéral.. r).;i2s fr. .V) sections figureront à celte fêle patriode 2 hectares 08 ares 30 centiares. Spézet. — Vol. — Une somme de Piriou outragé el résisté â toute la brigade de —0 — — — — tique dont le succès va toujours granEntrée en joiùssance immé gendarmerie de Douarnenez. diate. Q u i m p e r l é . — La musique des Sa- dissant el qui sera certainement une 4.500 fr. a été volée à M. llénafï Pierre, Il ramasse (1 jours d'emprisonnement el .5 fr. MISE A PRIX fixée par le Tribunal fermier au village de Kerlard, en Spé/.el, d'amende peurs-poinpiers se fera entendre demain des plus belles qu'on puisse voir dans deux mille cinq cents francs, la nuit du 15 au 16 octobre. 'dans à l'occasion du concours notre région bretonne. dimanche ci 2.500 f r . Le 16, vers (i heures du malin, M. lléFOIRES ET MARCHÉS pomologique, dans l'enceinte do l'exLe Comité recommande tout particuCette vente esl poursuivie en exénafï aper<;oit en se levant le panier conposition. cution d'un jugement du Tribunal lièrement aux Vétérans d'être exacts lenanl les coiffes de sa femme au milieu ttuiiiipcrlé. — Foire du 21 octoVoici le programme : civil de Quimperlé du 28 septembre au rendez-vous et engage le habitants de la maison ; sachant toujours ce pa- bre l .90 Taureaux, le kllog.,û.GO; bœufs 1904, enregistré et signifié. R Le Vieux Dratioii, pas red.... NOU.SSAUD. à pavoiser leurs maisons sur tout le par- nier rangé avec soin dans l'armoire, i l de boucherie, 0 00 ; vaches de boucherie Minois roquet, mazuika WiiuuiT. A la requête de : cours du défilé. fut d'abord très étonné, puis crut à un 0.60; bœufs de travail, élevé; bouvillons, ,1 Travers Champs, fantaisie. KI.EINO. jvimc Françoise Laurent, mineure élevé ; vaches laitières, t. élevé ; génisses, ne saurait trouver de D'ailleurs on valse capricieuse VIVKXOT. oubli et ne réfléchit pas davantage. émancipée par le mariage et M. élevé ; chevau.K, ».»» ; porcs, 0.70 ; mouplus belle occasion qu'une fêle de Dra.V Carillon-PoUui GKXTIL. Louis Gadic, son mari et curateur, Vers 9 heures, Mme Hénafï en ou- tons, 0.00 ; veaux. 0.7.5 ; froment, les 100 pour l'assister et l'autoriser, cultivaLe chef (.le musique, peau pour faire flotter aux vents du vrant l'armoire pour prendre ses effets, kil.21.»»; Seigle, 15.00; orge, 14.»»;sarrasin, teurs, demeurant ensemble et domiciel nos jolies couleurs nalionales. G. ClI.MULOU. remarqua que les draps étaient légère- 15.00 ; avoine, 14.00 ; pommes de terre, ciliés au lieu de Coatsaliou, en la — 0 — AVIS. — Pour faciliter la bonne orga1 ment déplacés ; elle regarda derrière 4.50 : beurre, le kil., 2.30 ; œufs, commune du Trévoux, demandeurs, — IncenUi. — Jeudi matin, nisation de la fêle, le comité de la 235"= ceu.x-ci et constata la disparition du ladouz., I.IO; Foin, les 500 kil., 45.»»; lesquels ont et continuent pour leur avoué au Tribunal civil de Quim vers S heures, pendant que les époux section invite les sections environ- sac contenonl la somme volée. L'ar- paille, les 500 kll., 20 25; son, les 100 perlé M« PITON, avec élection de Galven, do Saint-Jean, étaient sortis nantes à répondre au plus tôt aux invi- moire ne perlant aucune trace d'effrac- kil., 13.50; farine 1" quai., 31 ; 2* domicile en son étude sise en sa dequai., pour leurs occupations, le t'eu se déclara tations qui leur ont élé adressées. tion a du être ouverte au moyen de la meure à Quimperlé, rue de QuimPommes à cidre 2 fr. 25 la barrique de —0— dans leur maison. Deux enfants, figés per, n" 12. clef qui se trouvait toujours dans une 125 kilos. l'un de 3 ans l/•,^ l'autre de 2 ans, s'y Quimper. — Avj.ats. — Le Con- boite en carton placés dans une comTrès peu d'acheteurs et beaucoup de Contre : trouvaient seuls et étaient couchés. seil do l'ordre s'esl réuni, mercredi mode. L'auteur du vol devait bien con- vendeurs. 1" M. François Gadic, veuf de Quand le père, qui travaillait dans une matin, pour procéder à sa réélection. naître les habitudes de la maison ; i l Françoise Talabard. cultivateur, decarrière non loin de la maison, arriva n'a eu aucune peine pour pénétrer Tous les membres étaient présents. meurant et domicilié à Lannénaoa, M A R C H É O E F 3 A R I S sur les lieux, les pauvres petits se trouen la commune de Mellac; 2° M. Le nouveau Conseil do l'ordre est dans-la maison, la porte n'était fermée vaient en chemise sur le seuil de la ainsi composé : Louis Talabard, cultivateur, demeuqu'au loquet. Paris le 20 octobre rant et domicilié à Rozic, en la comporte. Galven se précipita dans la MM. deChabre, bâtonnier; Le Bail; M. et .Mme llénaff ainsi que Mme llcstiaux mune de Bannalec, en sa qualité de maison pour essayer de sauver quelque de Servigny ; de Chamaillard ; Le Di- veuve Goderel qui couchent tous dans subrogé-tut-eur des mineurs Louise, MAHCHK DE LA VILLETTE chose, mais il ne put y parvenir ; les lits berder, secrétaire. François, Anna, Louis et Jules la mémo pièce n'ont rien entendu Amenés Vendus Prix extrêmes Gadic, nés du mariage dudit Franétaient déjà consumés et le feu avait d'anormal pendant la nuit, el ne savent Bœufs l.,sr)7 1.702 1.10 a l..-)3 —0— çois Gadic avec Françoise Talabard, atteint le grenier et la toiture. L'armoire Vaches 'i7.') 3(57 1 . 0 5 a 1 . 5 2 décédée, mais remplissant dans Quimper. — Sirniunt. — .M. Le Port sur qui porter leurs soup(;ons. étant fermée à clef, il ne put rien emIS!» 171 1 . 0 5 à l . i O Taureaux l'instance les fonctions de tuteur 9\2 0 . 5 0 à 1..S0 I.3ii;i Veaux porler. Tout juste eut-il le temps do Louis-Marie, ancien gendarme, a prêté conformément à l'art. 420 du Code 10.>S71 12.871 1.-'fô à 2 . 1 0 Moutons civil, à raison de l'opposition des faire sortir d'une crèche contiguë à la serment à l'audience civile de mercredi MORBIHAN Porcs II. 10(3 ô.r.io 1 . 0 5 à l . i ' 5 dernier, en qualité de garde-particulier intérêts desdits mineurs avec ceux maison ses vaches et ses porcs. L o r i e n t . — Théàtri'. — Ainsi que Vente difiicilo pour le gros bétail, très maude leur père et tuteur légal, défendelà propriété de M. Isidore-Charles nous l'avons annoncé, la saison tliéàtràle vaise pour les veaux, mauvaise pour les mouLes pompiers de Scaër et un grand deurs, ayant pour avoué constitué Corbière, dite bois de Pleuven,el située s'ouvrira aujourd'hui samedi. tons. au même Tribunal M« RUBAN, de nombre de personnes accoururent sur dans la commune de St-Yvi. meurant à Quimperlé, Grand'Rue, Voici les programmes des premiers les lieux, mais ils durent laisser le feu n" 20. —o— spectacles : achever son couvre et se borner à proRIEN L'adjudication des Immeubles ciSamedi 22, débuts de la troupe d'opéraCoray. — Rapt d'en/ant. — Nous léger les bâtiments voisins. A I I s o L U M Ë iX T R I EX dessus désignés aura lieu le samedi comique : Si J'étais Roi ! opéra-comique Les perles de Galven dépassent l.O(K) avons signalé la disparution de la pe- eu 3 actes et 4 tableaux. La soirée com- n'est supérieur el ne peut être comparé à 12 novembre 1904, à une heure de l'aprés-midi, par le ministère de francs et ne sont couvertes par aucune tite Jégo Gabrieile, âgée de 3 ans, qui mencera par Edgard et sa bonne, comé- la Gliicoréc Extra de l a l l e l l o J a r «liiiière. M>= BIGER, notaire, en son étude, avait été confiée par l'assistance publi- die en un acte. assurance. au bourg de la commune de BannaOn ignore les causes de cet incendie. que à la famille Iluel, habitant le village Diinaiiclie 2!?, débuts de la troupe d'opélec, aux clauses et conditions du rette : Iji Mascotte, opérette en 3 actes. On suppose que le feu a du être do Lannui'ien. cahier des charges dressé par ledit L'administration ainsi que la juslice Débuts de la troupe de drame : Gigolette, notaire el déposé en son étude, où communiqué par le chai, qui a l'habiET LES PLUS toute personne peut en prendre tude d'aller sur le foyer. Dans celui-ci se sont livrées à des recherches immé- drame en ."> actes et s tableaux. . communication. La vente se fera en Mardi 25,/.c'^o^/ni/tv^r des Wagonsse trouvait un peude feu que la femme diateset il en est résulté que cet enlèdeux lois séparés, sur les mises à lits comédie ei; 3 actes ; Les Xoces de prix sus-indiquées, au plus otfrant et Galven avait eu soin de couvrir de vement avait été opéré par une veuve dernier enchérisseur, en la p^résence Yéquel, repasseuse, habitant à Penquer- Jeannette, opéra comique en l acte. cendre avant son départ. Jeudi 27. Mireille, opéra-comique en comme en l'absence de M. François Néve/, en Pont-l'Abbé, aidée dans la -o— 5 lai)lcaux : Doctear! comédie en un acte. Gadic, cultivateur, demeurant à S o a è r . — Coups e' n A d'an chapeau. circonstance par ses deux filles qui haRoz-Kéréon, en la commune du Tré— Gars deGuiscrilI'el gars de Scaoi- ne bitent Lorient. voux, appelé à y assister en sa qualité de subrogé-tuteur ad-hoc des Triliunai eorreetionnel de Quimper s'entendent pas très bien. C'est ainsi La veuve Yéquel, après la mort de sa MACHINES dits mineurs Louise, François, Anna, Audience du is octobre tOOi que dimanche dernier, trois jeunes (illo Jeanne, mère do Gabrieile Jégo, Louis el Jules Gadic. Quimper. — Cozic Pierre, ans, menuigens du bourg de ScaOr, .\loysan Chris- survenue a Lorient, on octobre l'.K)l, MAISONS {OUIMPER,Quai de Stéïr, 12. F'ait à Quimperlé, le 22 octobre tophe, Le Bec Louis et Gourveiloc Louis ;ivail pris la petite Gabrieile et l'a- sier, el Co/.ic .Icaii, :.'() ans, mann'uvre, hahi- u ^ V t i N 1 ^ ^ gj^^j^ 1W4, par l'avoué poursuivant soustant rue des tlcntilsliommes, sont condamnés furent pris à parti par six jeunes gens vait gardée jusqu'en mars l'.KM. Mais, pour tapage iiocture et outraj^es aux agents : signé. deGuiscriff qui les poursuivirent. .Moy- ses ressources ne lui permeltant plus Cozic Pierre, :i mois do prison el son frère à Exposition U n i v e r s e l l e de 1 9 0 0 P. P I T O N . Le GRAND PRIX san regut des coups et fut terrassé, puis de sulivenir aux besoins do l'enfant el I mois. . La plies haute Récompense l'un do ses agresseurs lui enleva son ne sachant ce qu'était devenu le père, - 1" Le Flaouter Josepli, ans, chapelier , Et ude de M"" Biger, notaireà Bannalec T Colin .Jean, 2S ans, se disant pécheur, el chapeau. Une enquête est ouverte. elle l'avait confiée à l'assistance put:os juer .lean, x'i) ans, sans profession, sont —0— blique. A VENDRE~ÂI'AMIABLE poursuivis |)our avoir commis un bris decloK e r n è v e l . ' — Vol de lin(jc et va<iaAyant appris que sa petite fillo était lure au domicile du sieur Le Quéau, boulanNous rappelons que pour le concours bondaf/e. — Mercredi matin, .Mme Kor- placée à la campagne dans les environs ger el débitant a Ty-l-aou. en Penliars. foules les vignettes devront cire horvé de Kernével, en pénétrant dans (le Coray, elle résolut de la rechercher. )ropre à tout commerce, située ?u Ils sont condamnés, les deux premiers chaadressées pour le : u « I c c c m b r o p r o jourg de Bannalec, en face de la un hangar contigii à sa maison, cons- C'est, dans ces conditions, qu'accom- cun à s jours d'omprlsonnemenl, el (losiiuer, « l i a i i i , passé celte date elles seront porMairie et des Ecoles, comprenant tées en compte pour le concours suivaut tata la disparition d'une certaine quan- pagneo do ses doux filles, elle se rendit par corps, a '.i'> fr. d'amende. une maisond'habitalion,ayant cave, ~ I" llerviou Auguste, 'i7 ans ; 2" llerviou lilé do linge qu'elle y avait déposé la à C.oray, el, ayant découvert la maison rcz-de-cliaussée, étage et grenier, Jo.seph, i!l aiis, sans profession, sonl des braIlsle des lauréats sera envoyée d a n » veille. Elle se mil aussitôt à la recher- ou était l'enfant, toutes trois décidèrent conniers de marque : Ils onl élé surpris pé- t oLa une autre maison d'habitalion, un i i t e H IcH <!'|»lccric8 ainsi ([u'à tougrand bâtiment de deux étages, un che du voleur dans le bourg, et, dans chanl de nuit dans lo quai do Quimper. l.e tes les personnes qui voudront bien en son enlèvement. puits et un jardin. tribunal les condamne chacun solUlairemonl le débilGuifrant,elle trouva un individu faire la demande à AI. A . L E I l O U X , à Pour tous renseignements, s'adresKlles partirent donc pour Rosporden cl par corps a x'O.) fr. d'amende el llxe la con- O r c l i i o M (Nord). qui la veille avait parcouru le bourg en ser audit notaire, ou à M. Chrisdans la voiture qui les avait amenées Iralntc au maximum. offrant des tableaux monétaires et des tophe GUERNALEG, propriétaire. el la grand'mère prit lo train pour Ponl— r Coroller Alain, io ans ; r lleydon Jean, afilches pour cabarets, et qui en ce ÎH; ans, sonl aussi des braconniers : ils onl élé l'Abbé où la pelite Galirielle a été remoment offrait à la débitante, pour une pris pèclianl de nuil à l'aido d'un lllet, dans Etudede M" Biger, notaireà Bannalec I*ai* L i f i t a t i o u J i i t l l c i a i r o trouvée. goutle, trois blouses d'enfant et doux la rivière t.o Sléïr, au lieu do Ty-.Névez, on Aujourd'hui, la bonne vieille ne veul la commune do l'iogonnec. /•,'/! t'ctudc et i>ti>' le iiiiiiistcre chemises do femtiio. Mme Kerhervé de M' lilCKR, notaire d liannalec plus se séparer do l'enfant, prétextant Ils sonl condamnés soUdalremenl et par reconnut ces objets pour hii appartenir : corps, le I" a .")0 fr. d'amende el lo à loit fr. LE SAMEDI 12 NOVEMBRE 1904 lo colporteur les lui rendit et déclara qu'elle possède, maintenant, les res- do la morne peine. En l'Etude dudit M' lildHU soui'ces nécessaires pour l'élever. A une heure do l'aprcs-midi qu'il avait caché lo reste dans un sac Fouennant. — Le Hreton .Jean, ."(> ans, culLE DIMANCHE 6 NOVEMBRE 1904 — 0 — sur un talus, mais i l se refusa à inditivateur à l.esponi, conduisant une voilure à une heure quer l'endroit. Dèsijiiiatioli Iles llieiis à Yeiiiire : Douarnenez. — Do notre corres- sur la roulo do Hog-.Mell a, par imprudence, occasionné des blessures graves au sieur DuL u c o u p e <1*1111 boitit t a i l l i a Di^parh'Dienl da, Finistère. La gendarmerie prévenue de ce fait pondant : moulin Alain, âgé de 7(1 ans, demeurant a situé à lùh'andun, en la commune Arrondissement de Qainiperlé. f-X-ule clcmenlaire de navigation et Lanaiié. se m i l à la recherche do cet individu Ca n 10 n et r ont ni a ne d e de Bannalec, ayant quatorze ans Lo iJroton dil pour sa défense qu'il no pou^t no larda à lo trouver. Celui-ci dé- de prche rnarititne. — Notre école de HA.WALhC. de sève, et contenant environ sept clara se nommer Rolland Julien ÛL être pêche va s'ouvrir sous pou. Pour êlre vait arrêter sa voilure pour éviter l'accident li6ctârcSt qui esl survenu à un endroit où la ponle est AU LIKU DE KERVOYEG sans profession et sans domicile fixe. admis à suivre les cours de celle école, Irés rapide ; il était très cliargé el était ocExploliatlon très facile. PKKMIER LOT Pour visiter, s'adresser à M. BRI NPour ce motif il fut aussitôt mis en il faudra savoir lire, écrire et faire les cupé à serrer sa mécanique. QUIN, fermier. I. — Une mai8«n d'habitation étal d'arrestation. Interrogé sur lo vol quatre opérations arithmétiques. Los Lo Breton esl condamné à un mois d'em- vont être remises aux membres de la commission d'initiative et, dès maintenant, les personnes qui s'intéressent à cette question à laquelle l'avenir de Quimperlé, du Pouldu et de CloharsCarnoët se trouve attaché, pourront s'y Inscrire. GHBOHlIinE REfilOHALE de linge, i l déclara qu'il avait passé la nuit précédente dans un hangar à Kernével et que pour se coucher i l s'était servi du linge qui s'y trouvait. Quant au vol il ne se rappelait de rien, en raison de son état d'ébriété. —0— Quimper. — Vétérans de 1810I S l L — Voici le programme de la fêle annuelle du Drapeau de la 235® section des Vétérans des armées de terre et de mer, qui aura lieu, ainsi que nous l'avons déjà annoncé, dimanche octobre courant, sous la présidence de M. le général Olivier, délégué par lo Comité central de Paris : LES MEILLEURES PERFECTIONNÉES Vente Hnnaelle 900,000 VIGNETTES MOKA LEROUX l I i \ E PROPKIETÉ VENTE de BOIS TAILLIS Etudes de IVI" Paul Morei, avoué, licencié, rue du l'alais à Quimper et de M" Coubé, notaire à Quimper. 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Louis Tréguier, /1,ruedu. ronëdic,ii QU1M PEH LE : M. Quiniou, constructeur à QUIMPER, chez (jui l'on peut trouver un choix de tous numéros d'Ecrémeuses Mélotte. EGU.-SO ùi 21 Octobre 1904 DESIGNATION DES VALEURS Quel rapport, quelle corrélation palpable et tangible pouvait avoir celle petite avec P/osper Legonnidec V Plus déguenillée que mendiante, cetto enfant délaissée, qui avail loalé toutes les rues et tous les carrefours de Nantes était assurément ce qu'on peut appeler la « première venue » et l'on aurait pu logiquement demander quel lien pouvait l'at- Agricole et Maritime Dernier cours 93 10 3 •/. perpétuel 97 9a 3 V. amorlissable. 3 ,/' nouveau Actions Banque de France 3.895 Comptoir national d'escompte. 609 Créd*. Fonc' de France 500 f. t. p. 7i8 Crédit lyonnais, 500 fr., 250 p. •..142 Société générale, 600 f., 250 f. p.. 026 Banque parisienne, 500 fr. p.. 565 ' E.st, 500 fr 925 Paris-Lyon-Méditer., 500 f. 1.372 Midi, 500 fr Nord, 400 1.757 1 46S Orléans, 500 fr o Ouest, 500 fr 881 13> Transatlaatique Messag r es maritimes «83 4.432 Canal de Suez, 500 fr Obligations Communales2.607.1.S79,500f. »fO . A VENDRE très O c c a s i o n joli Derby-dog- 61 Foncières, 3 7. Iii79. 500 fr. 510 .. ] Communales 3 ISSO, 500 f. 502 bù Cart neuf. 4 roues, capote et lablier Foncières 3 7. 18S3, oOO fr, 442 » mobile», cuir vernis,garniture peau 2 60 ./• 1885, 500 fr. 474 50 de poi'C,à I et à 2chevaux, I . O O O f r . Commun., 3 ./• 1891, 400 fr.. 400 « — 2 60 7.1892,500 fr. H68 50 Eugène de RICHE.MONT à BoEsl 3 7 4^y » thané. par Geste! (.Morbihan), à -1 ~ 3 7* nouvelles 453 • kilomètres de Quimperlé. P.-L.-M., fusion ancienne. 454 . — nouvelle.. 452 » — Midi 4J1 • Nord Horlogerie, Bijouterie 468 . Orléans 401 50 — 3 7. 1884 451 » Ouest 3 7 4.)1 50 — 3 7. nouvelles 449 Messageries maritimes 4 ./• Transatlantique 3 7 CONCA R y EA U 3i2 a» Panama 5 7.. tout payé vient do faire l'acquisilion d'iin grand 3 o/. 51 50 choi.x d'tirlicle.s pour mariages. Icls <iue „ 58 » 4 7. alliances, promesses, bouquets d'oran612 50 Suez 5 7 g e r s , m o n t r e s , c h a î n e s , etc.. vendus 50 — 3 7. (1" série) a des jiri.r //v.y modérés. 474 (2'série) AVI fiRMâND S U CHAPPATTE tacher à la famille riche et cé'èbre de l'éminenl avocat '? Ludovic Martaud n'en savait évidemment rien encore... Mais d'importants indices, des inductions qui loi se.iiblaient probantes l'attiraient, ma'gcé sa volonté, ma'gré son puissant amour pour B'anche, à la solution d'un problème qui tenaillait son esprit et martelait sa pensée de derrière la tête... El il se réservait, — le moment favoraUn soir, appelé, un peu en voisin et ble venu, — d'en parler à l'avocat, M. beaucoup en indilV-rent, au chevet de la Prosper Lrgonnidec. pelite ressuscitée, il lui avail entendu raIl s'agissait d'une jeune lille, pauvre, conter de sa voix douce et persuasive, déi-héfilée, abindonnée de tous, que la pareille à une musique d'archanges, la brave propriétaire de la maison qu'habiprophétie qu'elle avail r< çiie de la bouche tait Ludovic avait recueillie, il y avait une d'une vieille centenaire, sur le pont de huitaine de jours, pour quelques heures Pirmil... seulement, et que rexcellente femme girL'enfanl l'avait r.'pét''e, mot pour mol, dait encore auprès d'elle... celte étrange « bonne aventure », à ses Celte jeune lille, qui avait voulu .se lais- auditeurs ailenlifs... ser mourir Je faim, s'appelait Noémi... Et, à travers le pathos semi nt'if et semi Girennes, sur los hauteurs de iMiscry, s'était habillé à la hâte, ilin de se rendre le plus tôt possible, — oli ! ces amoureux ! — à l'hôtel du cours Saint-André. Lui aussi, en dehors de son cher amour qui l'accaparait tout entier, il venait avec de singulières choses à dire... Ces cliDses, il ne pouvait point les passer sous s lonce... QLi.\ii'r.iiLi';. — linpriniorio spéciale do ïi'nion n.nr nnmriiwf^iir-llf^rnn^Z-KmisfHirnô. ET MACHINES AGRICOLES PERFECTIONNÉS a l'honneur d'informer le public qu'il vient de monter rue Clohars, n"^ 12 et 1."^, à Quin)pcrlé, un — Fait dodo, disait Lucien. — Belle dame ressemble à maman, ponctuait iM^gloire en regardant sa mère, toute tremblante et intimidée chaque fois que les yeux de l'avocat rencontraient les siens. Jack 1faloé,le plussagj et aussi le plus réservé, regardait aussi la dame malade... Par Marc A N F O S S I Et, déjà, pratique et réel, il demandait ce qu'il faudrait faire pour la g iérir, et si elle avait besoin qu'il allât chercher quelDEUXIÈME PARTIE que chose. Puis, du haut de ses six an?, il regarLUTTE OUVERTE dait ses deux frères avec une commisération d'enfant déjà raisonnable, ayant grande CHAI'ITHE V pitié de leur ignorance et de leur incapacité médicale... La D é l i v r a n c e — Si nous allions chercher un docteur'.' demandèrent, inquiets, l^e GolT et Germe- ) Suite (rais. — Et pour sûr, qu'il marronncra, es— Non... C'est inutile, (U le jeune insayait Le GolT, qui, ma'gré sa rude envegénieur... La voici qui revient à elle... loppe, i'tail elTrayé lui-même de la morCar Ludovic Martaud était là... telle pâleur de la jeune lille... K', lorsque les yeux de Hlanche se rouPuis, aulour d'elle, qu'ils ne connaisvrirent, ils se croisèrent avec ceux de son saient point, mai4 qu'ils aimaient d'inshien-aimé fiancé... lioct, les trois petits garçons de iMary Invité au déjeuner familial de ce jour de Evah, groupés ccnine des chérubins dan» réjouissances, — qui commençait, hélas, un tabeau dô Murillo, leurs doux visages roses inquiets et soucieux de voir que la si dramatiquement, — le jeune ingénieur « belle dame » ne se réveillait pas, à une qui, on se le rappelle, habitait une chambre garnie chez Mme Seigneurat, rue des pareille heure... [8-1] Feuilleton de l'Union À VENDRE ou A LOUER immédiatement ou pour leSOseptembr^^lOOS UNE PETITE PROPRIÉTÉ D'AJONCS g'^néra] A LOUER pour cause de cessation de commerce un FONDS DE CHAUSSURES, PARAPLUIES & OMBRELLES, MERCERIE, BONNETERIE. S'adresser au bureau du Journal. PllESSOIRS A IIIIIIIE k A VI.V à iiioiiveiiiPiit voiliciil Revenu par bail 850 fr. de suite une Maison sise à Quimperlé, place Saint-Michel, n" 24. servant d'hôtel-restaurant, appartenant i\ M. Poézarl. Facililé d'acquérir le fonds de commerre. Pour Ions renseignements s'adresser à M^ ' ^ GAGIIET. Apu tj ru nCpi pn Premier Prix : MÉDAIi^LE D'OR 125 DIPLOMES D'HONNEUR & IVIÉDAILLES L'aiicmê pour Hit ira nt, V E N T E D'ARBRES D'ARGENT ExposUion Inlernalionale des Cidres Paris 1,S8S D E U X r i i A . M i » S si!nés aux dépendances du Château de Penfral. en la commune de (inuesnac'ti.d'uno contenance d'environ 3 hectares'.)! ares 1 1 centiares. AiiNC à i i r i x t fi-. Aliftc t\ p r i x t i » . 0 0 0 f r . Pour Ions renseignemenis s'adresser audit M- MANIERE, notaire. S A V A H Y Elude de M" Cachet notaire à Quimperlé, successeur de M® Richard El, en mênae temps, le jeune iogénieur, en dépit du scepticisme scientifique inhérent à son métier, avait été frappé par celte particularité non moins remarquable : « Va », avait dit la vieille femme, a va te jeter aux pieds de la statue de SainteAnne... Elle te fera retrouver les tiens, si lu l'invoques avec ferveur... Va... Et la fortune le sourira pelite... El lu auras la part du trésor... » Sa part du trésor '? Quel trésor '? La vieille femme avait-elle révé? — El quelle croyance pouvait-on avoir en celte singulière prophétie? quel crédit lui accorder'?... Voilà ce à quoi pensait Ludovic Martaud, lorsqu'il était en chemin, ce malinlà, pour arriver à l'hôtel de l'avocal Prosper... Mais, — cela se conçoit aisément, — le bouleversement provoqué en lui et chez tous les assistants par l'allentat ignoble fataliste où se complaisait la singulière phraséologie, Ludovic avait retenu ces dont sa chère fiancée avait été victime, termes fitidiquos dont la pythonisse avail lui avail fait totalement oublier, pour le moment, toutes les réflexions que lui cru devoir user : avaient suggérées la confidence de la petite « Tu es née dan^ une des plu^ belles Noémi. maisons du cours Saint-André. . Tu appartiens ù une des p!us riches familles de Nantes, qui en compte pourtant un si grand nombre... D (A suivre) {Uw wi^ BHAUFRÏÏUE) Vu noiir l<^D"nliQnlinii <^r> lo circn-ili,»,/-. rtrtI ../N Le Gérant : G. BERTHOLOM. ai' Année —IV»125 LE XUMÉRO MT O r g a n e Annonces judiciaires (la ligne).. 20 c. Annonces volontaires .. 25 c. Réclames : .. BO c. QUIMPERLK, LE Républicain Les annonces sont reçues au bureau du Jour?ial et â Paris dans toutes les Afiences, On traite à forfait jwur les annonces rèpëtèes plusieurs fois. OCTOBRE 15)0 i de la Région Son d i s c o u r s a été, de la p i e m i o r e ligne à la dernière, un violent léquisitoire contre l a politique du Saint-Siège. 11 n'y a mis aucune réserve ni aucunc» nuance et, pai* conséquent, aucune intelligence ni aucune justice. Combien sa parole a u r a i t eu plus de portée s'il avait distingué entre tant de griefs ! (Quelques-uns sont peut-être fondés, mais i l les a mêlés et confondus avec les autres poui- faire bloc, pensant nue la Chambre les accepterait mieux ainsi ; et ce qui est ressorti de tout ce fatras avec évidence, est la mauvaise volonté initiale, permanente. Irréductible avec laquelle les négociations ont été conduites, à sup- [711 Feuilleton de r Union Agricole La responsabilité appartiendra donc à M. Combes. M. R i b o t l'a très bien p r o u v é , et i l a montré aussi combien était précipitée et prématurée l'attitude anti<-oncordataire du i)résident du Conseil. La question n'est pas mûre et les pi-ogressistes ont toujoui's pensé (ju'avant d'aborder une telle question. i l faudrait d'abord la soumettre au pays. C'est, ce qu'avait (lit vendredi M. Paul Deschanel, en se déclarant partisan de la sépar a t i o n : i l y mettait cette doul)le condition que nous eussions un autre ministère et ([ue le pays fût consulté par des élections législatives générales. Finalement, la majorité, se t r o u vant f o r t divisée sur l'opportunité et la procédure de la séparation, a approuvé les déclai'ations de M. (tombes (jui s'est précisément abstenu de dire comment et quand i l faudrait faire la séparation. 11 restei'a donc de t o u t ceci ce qu'a dit M. Ribot : que le conllit actuel eut pu être évité avec un peu de QUATRIÈME PARTIE La Châtelaine de Saint-Jean-de-Luz XVI HleiolP* d'un pAté de venaiton, de six bouteilles de porto et de deux Jambons de Bayonne. - Suite — Tout s'arrange pour le mieux ; si persoDDe ne répond, c'est que le Hfuard est sorti... Des fenêtres de Ciboure, il a dû voir l'explosion du brick, et est parti à la recherche de Grégoire... Cela ne nous gène en rien, faisons le tour de la maison, et DOu§ rentrerons par la petite porte de derrière, car le capitaine Marcellin nous a donné le meilleur « Compostelle et SaiotJacqaes » possible, la petite clef aux trois merlettes d'argent ! à QUI^PERLÉ, place Hervo, n' 9 bis complaisance réciproque et <iue la séparation ne d e v r a i t être abordée qu'après consultation des électeurs et dans un état politique moins troublé que le n(jtre. JACQUES R U D E . Nord-Ouest Les abonnements se paient d'avance. Sauf conventions, ils partent du i" ou du i5 de chaque mois. On s'abonne au bureau du journal. On peut s'abonner éffalement, sans frais, dans tous les bureaux de poste, ou encore en adressant un mandat-poste à l'administrateur, M. Louis BEAUFRERE, place Hervo, à Quimperlé. ciété religieuse. Le Saint-Siège, après avoir asservi l'église a voulu asservir l'Ktat, je n'ai pas voulu l'y aider, sous prétexte d'assurer la pai.K religieuse qui ne serait qu'une abdication des droit de l'I-ltat. La séparation s'impose, mais elle doit s'opérer avec tous les ménagements nécessaires vis-à-vis des personnes et des édifices du culte. M. Ribot I.E R A R L . E M E N T Chambre Seanee du saMedi 2 :i octobre La politique religieuse (suilc) l.a CluunlH'o poursuil lu tliscussion ilc l'inl(M-iit'll;ilioii sur la poliliiiuo relij,'i(niso du vt'i-iionuMil. M. llul)l)ard n'-ciamo (U.'.s oxplicalions au invsiiloiil du (^)iiseil sur son discours do Pons au sujel du nVinifi t'voiiluel do rivgliso, c'oslà iliro quellos suites lo srouveriioiiiont oiilend doiinor à la rupture avec lo Saint-Siét;c. L'oraliHir aurai! voulu i|uo la rupture fui failoau uoui dospriiicipos et non pas au nom du droit dos ovoiiucs. Suivant lui lo gouvernement n'a pas suivi la véritable voie pour arriver fafri-ancliissonionl laïque. Il demande au président du (lonseil de déposer un projet sur la séparation émanant du gouvernement au lieu do preniliv pour base île discussion une proposition do la commission ([ui n'est (|u'un avant-projet. (Test sur le terrain du droit commun qu'il faut se poser pour organiser la séparation de l'ill^'-liso. M. Baudry d'Asson développe son interpellation sur la suppression du trallement des ecclésiastiques. Le député royaliste, l'enfant terrible de la Chambre, émaille son discours de « M. l'abbé Combes " Le père Vobls Combes » « KL cum splritu Trouillot » qui provoquent parmi les députés une douce gaité. M. Kngerrand plaide en faveur du régime concordataire et estime que le pays devrait èlre appelé directement â .se prononcer sur un projet qui engage ses deslinées. M. Combes Le président du Conseil s'aiiplique à démontrer qu'il n'est plus possible de maintenir le Concordat actuel ou de lui substituer un autre Concordat. 11 fait l'historique des alTaires des évéques de Dijon et de Laval et dit que le gouvernement a retiré ce qui restait de noire am!)assade au Vatican à cau.se de la prétention du Saint-Siège d'agir dans celle question sans engager la moindre conversation avec le gouvernement. Ce <iue lîome, dit-il, ne pouvait pardonner à l'évèque de Laval, c'était le respect de cet évoque pour la loi de l'Klat républicain. l.e président du Conseil ayant dit que dè5 le début de son épiscopat l'évèque de Laval s'était attiré la haine de la fraction royaliste delà Mayenne, d'énergiques protestations s'é lèvent des bancs de la droite et M. Haudry d'Asson soulève un violent incident en tentant d'escalader la tribune pour se ruer sur M. Combes. Les huissiers onl eu grande peine à le maintenir. M. Combes continue en disant que le SaintSiège n'a cessé de violer le Concordat depuis :!'i ans. l.a papauté en use avec la France comme avec un pays conquis. Du jour où fut proclamé le dogme de l'infailliliilité du paje, date le divorce entre la société civile et la so- et dorée, six bouteilles de porlo et deux jambons de Ihyonne. — Victoire! cria t-il... Le Mtard de Lu(;on est le type de la plus parfaite courLa porte s'ouvrit : lous enlrèrent... toisie ; il va au-devant de nos désirs, et, Le jour commençait à poindre ; néan- prévoyant sans doute que nous aurions moins, trouvant sa clarté encore un peu fiiim, après tou(es nos tribulations de cette indécise, ils allumèrent des llambeaux nuit, il a rais pour nous, en .réserve, placés sur un dressoir, et explorèrent la cette collation des plus réjouissantes. pièce dans laquelle ils se trouvaient. Et, poussant des sièges autour d'une C'était une grande salle carrée, ornée grande table qui occupait le centre de la de panoplies, d'armures, de cuirasses et pièce : de trophées de chasse. Sur les murs, — Allons ! monsieur le dur, allons 1 deux portraits : celui de Phillipe 11, la Marcellin, alloDs 1 Gonzalo Martioez, à Toison d'or au cou, et celui du duc table 1 d'Albe, bardé de fer, de l'éperon au Il dressait le couvert, en homme excimier. Le sol était dallé de marbre noir, pédilif et habitué à tirer parti des aubaiet de l'ensemble de la pièce, du mobilier, nes imprévues. Il avait débouché les boude la vaisselle, des émaux de couleur teilles et versait le porto couleur de rubis sombre, tombait une impression de choses dans les gobelets de cristal... Quand cela mortes, comme celle que l'on éprouverait fut fait, il leva son gobelet à,la hauteur en entrant dans une crypte qui n'aurait de son œil, considérant un instant le pas été ouverte depuis des années. liquide à la pourpre triomphale et s'écria : Je porte un toast à la mémoire de Us avaient retiré leurs manteaux et leurs rapières, quand Sigismond, qui se l'iDlortunè Grégoire, lequel, couché en ce livrait à une scrupuleuse in'peciion du moment sur son lit d'algues vertes, ne peut guère se gargariser qu'avec l'eau local, poussa un en de satisfaction. saline du golfe de Gascogne... Egalement Dans un placard dissimulé dans le mur, il venait de découvrir un en cas complet : un toast au Bâtard de Lu(}on, dont nous un superbe pâté à la croûte appétissante allons, avec une tranquille sérénité, dé- Aiûsi fut fiit : à la peiile porte, Septfontaioes introduisit la clef dans la serrure... du DIMANCHE Rédaction, A-d-ixiinistration & ^xinonoes poser qu'on puisse qualifier de négociations les i)ropos interrompus et incoliérents que nous avons échangés avec le Saint-Siège avant la r u p t u r e . Le p a r t i pris de r o m p r e a (Mé de notre ])art incontestable, à moins qu'on no nous attribue une maladresse diplomatique qui serait vraiment démesurée. M, Uibol est entré sur ce point dans quoUiues détails ([ui ont pu édiller la Chambre. 11 a fait v o i r l'emban-as dans leciuel s'est trouvé et dont n'est i)as très heureusement sorti M. le ministre des atTaii'CS étrangères, placé entre la polili(iue (le M. le président du Conseil (|ui n'était pas la sienne, et celle du tican (ju'il ne pouvait pas accej)ter non plus. Il en est l'ésulté des timidités, des silences, des mystères, ((ui ont entretenu une fâcheuse équivo(iue : o r . s'il y a des é(|ulvo(|uesdont on peut vivotei' quelque temps, i l y en a aussi dont on meui't très vite. Personne ne c r o i r a que Home ait v o u l u et cherché la r u p t u r e ; elle aurait donc pu être évitée ; mais (lu'avons-nous fait pour cela i Rien, en vérité. Monsieir de Septlontaines par Auguste FAURE VENDREDI et Directeur : Auguste TERRIER le Déliai sur la Si'iai'alioi L a Chambre a consacré deux séances aux interpellations relatives à la séparation des Kf^lises et de l ' E t a t . Est-ce bien consacré qu'il faut dire? Ne serait-ce pas plutôt perdu i L a question n'a pas fait un g r a n d pas et personne ne peut dire, au juste, la signification du vote finalement rendu par la Chambre. Dans le discoui-s qu'il a i)rononcé samedi, M. Combes, président du Conseil, a, d'une p a r t , retracé l'iùstoire de la r u p t u r e des relations avec le Saint-Siège, et. d'autre p a r t , affirmé la nécessité de dénoncer le Concordat et de séparer ri']glise de l'Eltat. La partie n a r r a t i v e , c'està-dire rétrospective, en a été singulièrement abondante. M. Combes a r a p p o r t é , à la t r i b u n e , en style de feuilleton, les mauvais bruits qui ont couru sur les m(»>urs d'un évèque et sur les fréquentations d'un a u t i e . Toutes ces histoires auraient [)u intéresser la Chambre si elle ne les avait pas dès longtemps conpues. M. Combes a pris fait et cause pour les deux évêques; i l a répondu d'eux, ce qui est t o u j o u r s risqué ; et on aurait pu c r o i r e de sa p a r t à quelque générosité en le voyant défendre des hommes (pii l u i ont si traîtreusement glissé dans les mains, s'il n'avait pas tenu a v a n t tout à d é m o n t r e r que le Pape avait t o r t . 26 Octobre MAmtTtW Paraissant les MERCREDI Annonoet «t Réolames Dimanche : CîIVQ CENTIMES M. Ribot constate tout d'abord que M. Bourgeois, en l.siC), n'aurait pas laissé M. Combes tenir un pareil langage lui qui n'était pas un théologien égaré dans la politique. M. Combes ré|)lique ([ue si M. Ribot ne pi'ond pas un autre ton il se fera justice en lui répliquant. .M. l'»ibot. — On peut s'expliquer librement, j'imagine. M. Combes. — Librement, mais pas insolemment. D'éiourdi.'^saiites clameurs accueillent cette réiumse. .\u milieu du charivari M. Ribot iluitle la tritjunc. Kntlii le président M. Brisson, réussit à obtenir un pou de silence et déclare (|ue M. (lombes rolire spontanément le mot iiui a provoiiué rincidenl. .NI. Ribot consent alorsàrenionleràlatribune. On veut, dit-il, déchirer le concordat sans calculer les conséiiuences de celle aventure. On va au.\ al)imes sans retraite possible, sans consulter lo pays. Il déclare (ju'il ne suivra pas lo gouvernement dans cette voie. Des procétlés de courtoisie vis-à-vis de l'Kgli.se n'engagent iioiiit la souveraineté de l'Etat. Aj)rés avoir rajipe er les pha.Mîs du contlit, M. Ribot dit que dans ces iiuestions comme dans tout il faut de la bonne foi. Le Concordat ne peut vivre iiu'à force do loyauté réciproque. La séparation pourra se faire quand l'état des esprits le permettra, \•o^s resi)ectez la liberté des catholiques comme vous avez respecté les droilsdes congrégations enseignantes. tjuand même on arriverait à arrêter un plan de séparation, il resterait à établir un régime transitoire pour habituer le pays au nouveau régime. Cela ne peut se faire d'autorité mais seulement après entente préalable avec les catholiques. ICn supprimant tout rap port avec le Saint-Siège, on a rendu impossible i'..lablissement de ce régime transitoire. Te'.les sont les raisons qui m'empêchent, comme mes amis, de m'associer à celte aventure. A aucun pri.\ nous ne voulons engager notre responsabilité dans celte politique. De nombreux applaudissements saluent l'orateur, puis la clôture de la discussion est prononcée. M. Combes déclare poser la question de contlance sur l'ordre du jour de .M. Bienvenu•Marlin ainsi conçu : La Chambre, approuvant les déclarations du gouvernement et repoussant toute addition, passe à l'ordre du jour ». M. Deschanel déi'laro ([u'il a dit iju'il voulait une réforme et non une aventure, et qu'il a précisé la dislinctioii qu'il y avait entre la rupture des négociations et la séparation. Les relations diiilomatii|uos sont nécessaires, il ne peu! donc accorder sa conliance à un gouvernement qui cominoiico par la rupture de ces relations. L'ordre du jour do conliance esl ensuite volé I)ar voix, contre ZM. Scutnce du lundi 21 octobre La Cliamijro adopte un projet de loi tendant à autoris<;r lo gouvernonient à accorder dos croix supplomontairosde la Légion d'honneur vorer le déjeuner en un clin d'œil, si j'en crois nos estomacs creusés par nos nocturnes pérégrinations et par le grand souflliî du large 1 Il lampa d'un trait le contenu du gobelet, faisant claquer sa langue avec satisfaction... PUIS, d'un coup de dague, i l flt sauter la croûte du pâté, et, la déposant dans l'assiette de Septfontaines : — A vous, monseigneur, le campanile du moment, la flèche de la cathédrale, le dôme de Téditlce, la croûte odorante de ce pâté majestueux et rebondi, vers lequel le capitaine Marcellin roule des deux singulièrement entreprenants... — J'avoue, dit en riant Marcellin, qu'une conversation avec ce pâté me paraît, en ce moment, des plus intéressantes... Mais, je me détle de ce diable de Hitard, et qui nous dit que ces vivres ne sont pas empoisonnés 1 Ici le rire de Sigismond déboula en une cascade retentissante : — Voilà une plaisante aberratioo, capitaine 1 ne voyez vous pas que ces provisions étaient pour permettre aux coupejarrets que nous avons si brillamment mis en déroute de se restaurer et de reprendre des forces pour une expédition prochaine... D'un autre côtés, en accor- Abonnement* (UN AN) oerlé (ville) Finistère et départements limitrophes Autres départements Colonies et étranger 7 fr 8— 9 — 15 — à l'occasion de la fête de la Mutualité du 30 octobre. On continue la discussion sur le régime du gaz à Paris et l'on adopte les dix premiers articles de la loi. La dierre Mssu-Japalse En Mandchourle Le général Kouropatkine télégraphie que la nuit du samedi à dimanche s'est passé dans un calme presque complet. Los volontaires ont inquiété l'ennemi qui, à son tour, a fait quelques tentatives pour attaquer les avants-postes. Mais il a été partout repoussé. Le correspondant à Moukden de la Novoté Vrémia télégraphie que les Japonais ont canonné le 20 octobre la colline de Poutilof. La nuit suivante, ils ont évacué subitement le viilage cie Chaopou, dont les Russes occupaient une partie, se trouvant ainsi séparés par la rivière du Chaho. Les deux rives de celte rivière sont maintenant au pouvoir des Russes qui se trouvent partout prés de l'ennemi et même en certains endroits en contact immédiat," comme dans le village de Linchapou, où seulement une large rue les sépare. Russes et Japonais se surveillent diligemment. Il suffit qu'un homme paraisse pour qu'ausssitôt une centaine de fusils se braquent sur lui. La nourriture esl apportée aux soldats de nuit avec de grandes précautions. Les Russes vont au puits par une fosse récemment creusée. Aucun parti ne veut céder la place à l'autre. Le temps est froid. La nuit, la température s'abaisse jusqu'à 8° au-dessous de zéro. La situation des soldats est très pénible. Des mesures actives ont été prises pour munir les soldats russes de vêtements chauds. ITii Incident dans la Mer du Xord Dans la nuit de vendredi à samedi, la Hotte russe de la Baltique se rendant en Extrême-Orient a rencontré une flottille de chalutiers à vapeur du port anglais de IIull, à 350 kilomètres des côtes anglaises, et, par une raison encore inexpliquée, a ouvert le feu sur les pêcheuis tuant deux hommes et en blessant vingt-neuf dont six grièvement. Lorsque les navires russes ouvrirent le feu, les pêcheurs crurent qu'ils tiraient à blanc et l'un d'eux élevant en Talr un poisson le tint dans la lumière des projecteurs pour bien montrer quelle était leur besogne. A ce moment, comme on entendait le sifflement des projectiles, les bateaux s'empressèrent de couper leurs filets et de prendre la fuite. On s'aperçut alors quele chalutier Cmne coulait. Un autre chalutier s'approcha pour sauver l'équipage. Le spectacle était etrrayant. Sur le pont, gisaient les corps dant une ombre de crédit à votre hypothèse saugrenue, n'avons-nous pas ici un homme passé maître en l'art des toxiques et des contre-poisons, des philtres et des antidotes, notre ami Gonzalo Martioez ici présent, auprès duquel Mithridate, roi de Pont, n'était qu'un àne bâté 1 Et, tendant son assiette : — Goûtons le p&té, Sigismond 1 Tous mangeaient avec avidité... Du pûté monumental i l ne restait plus à cette heure que quelques reliefs, et ces estomacs alTamés se restauraient avec un entrain endiablé. Les jambons avaient fait leur apparition sur la table, et Sigismond les découpait, en tranches roses, avec une gravité comique. Us avaient éteint les flambeaux, car le jour commençait à poindre... Tout à coup, Septfontaines prit la parole : — Il va falloir, dit-il, ne pas trop prolonger cette agape, et nous tenir sur la défensive, car le Bâtard va rentrer d'un moment à l'autre, et i l importe que nous soyons prêts à le recevoir de façon civile, c'est-à-dire l'épée à la main. (A Suxmt) du capitaine el du second donl la moiliô de la tête avait été emportée. Le quarliermaître avait perdu un bras et trois marins étaient grièvement blessés. Les Russes tlrérenl pendant une demiheure el avec des canons à lir rapide. On suppose ciuoios Rn-;sos.pmi iialiilnés aux ciialoupes do péclio à vapoiir, se sont imaginés (lu'nno llotilio do lorpiilonr^< ja ponais avait été envoyée pour lui liarror la route. On mande de Londres, ([u'un éoiuinge de télégrammes annonce iiue le gouvcM-neraent russe a fait léiégrapliiciiioment ses excuses au gouvernenuMil anglais au su jet de cet incident. En A n g l e l e r r e r i r r l l a i i o n contre la Russie est très grande, on est surtout indigné de ce que les Russes, après s'être apcri:us de leur méprise, n'auraient pas porté secours aux pécheurs anglais canonnés. La foule est convaincue iiue les Russes y ont mis de la malveillance. KoiiropHtkhio Voici comment le fameux SkobelelV (lui a la répulaiion méritée d'un savant stra tége e l d'un connaisseur d'hommes, jugeait, dans une lettre qui date de plus de vingt ans, son élève KonropatUine : Hien (in'il soit joiino em-ovo, Alexis Nicolaïevilcii KonroiialUine ost déjà un i-lu'f tout à fait mûr. T i t s instruit S(M1 luélier. il possède un sauji-froid absolu. 11 s'app''^!"® aux moindres doiails. 11 rétlivliil toujours avant d'agir. Il maiin'uvro los troupes ipii Ini sont conllèes avec la tluosse et lu patience d'un joueur d'écUecs de premier ordre. Malgré ses ble.ssures. il den>eure. giàoe a sa robuste constitution, si infatigable et si résistant qu'il peut, au besoin, se passer de sommeil durant plusieurs nuits. Avant, pendant, après la bataille, il est toujours nicl» (niUthlc. Même quand, a la suite d'un e.xamen minutieux du problème, il prend une décision capitale. son aspect reste inipassil)le. .Son pouls a beau battre ilévreusemenl. son cd-ur a beau briller (sic), i l ne montre rien de son émotion jusqu'à ce que l'occasion arrive de repousser l'ennemi et de lui arracher la victoire. .Mors, il est tout feu. tout ilamme. De pareilles ipialilés promettent à ce soldat un glorieux avenir. Ce sont celles «lui font le véritable chef. AU JOUR LE JOUR Election sénatorials M . Audiirred, député républicain progressiste, dont on a lu dans notre dernier numéro la belle profession de foi, a été élu dimanche, au deuxième tour, sénateur de la Loire, par 4^9 voix contre lOS à M . R é a l , président du Conseil général, ancien député, radical. I l s'agissait de remplacer M. WaldeckRousseau. Mot (le la lin Le docteur palpe, ausculte, (lueslionne. L'examen du malade terminé, Madame. Inquiète, denmnde : — C'est grave, docteur ? Qu'est-ce que c'est i Et le médecin, distraitement : — C'est dix francs : A C R X C U I - T U R E CIDRERIE M. Crochelelle, dirociciir de la Sl;ilion agronomique du Lézardeau. coinmcncera dimanche prochain, à '.» heure.s du matin, à la Mairie de Quimperlô, ses cours de cidrerie. La prcmii're portera : Sur les condiUons économiques do la l'abi-icalioa du cidre el sa vente ; manière do reconnaître les fruits de pressoir ; cai aclores extérieurs et intérieurs; nécessité d'une pomologie locale. COIIOIS POlLIlliliil}] DE QUIMPERLÉ Ainsi que nous le laissions prévoir dans notre dernier numéro, le Concours pomo logique a eu dimanche un succès encore plus prononcéquesamedi et toute la journée l'aflluence a été considérable sous les Halles. Les nombreuses personnes accoui'ues des arrondlssemenls de Qui m perlé,. Qulm per, Chàteaulin, Lorient et l'ontivy on apprécié comme elles le méritaient les remarquables expositions (|uc les organisateurs du concours ont su réunli- mal gré le peu de temps (ju'ils ont eu dcvan eux. Toute la journée une foule coiisi dérable a évolué autour des tables char gées de superbes collections de fruits à cidre, e l surlDul devant la merveilleuse el considérable exposition des meilleures variétés d'automne et d hiver, de poire» c de pommes à couteau de M. Yves Le Saoùt, deDouarnene/, l'arboriculteur bien connu Cet habile praticien avait c^'alciiioiit ex posé une superbe collection d'arbres frui tiers taillés dans toutes les régies de l'ar e l présentés avec un goût parfait, qu faisait radmiration do tous les visileurs ci amateurs. On s'arrêtait surtout dcvan un pelll pommier ingénieusement tailléen forme de fauteuil sur le(iucl se prélassai' uue mignonne poupée,revélue d'un élégan costumedePont-Avenoise.Remaniuédans l'exposition de M m e llélou du Lé/.ardeau une énorme poire pesant l,o;i() grammes • Les machines, pressoirs et broyeurs de ponnnes, arrêtaient également le public q u i ' suivait avec le plus grand Intérêt leur fonclionnetnent el ne se faisait pas faute de demander aux représentanisdos fabricants de multiples renseignemenls. Les cidres e l les eaux-dc-vie de cidre vivaient aussi leurs auaateursj ainsi que le tions d'enfomble des fruits el des cidres de M.M. Puyo, Boureau el G°, Moriaix; 3% mé- ' organisateurs de ce concours, ont montré ce etit laboratoire où des élèves du l.èzarnotre pays alln de les faire apprécier. que l'on est en droit d'attendre pour le bien daille de bronze doré: M. Perron, â la gare, eau se livraient devant les curieuy, vivo La cotisation esl de francs. Adhérer à de tous, d'hommes dévoués â la chose publique Quimperlé; prix, médaille de bronze arment intéressés, à des analyses de pommos l'Association pomologique llnistérienne c'est el ne reculant devant aucun efTort, devant augenté, ofTerle par le Syndical pomologique de à cidre. en mèmetempsexaller les intérêts particuliers, cun sacrifice, pour servir les intérêts de leurs '>ance : M.Roger, placeSl-Michel,Quimperlé; On avait eu rexcellente idée de nicltie et faire trionqiher les produits de notre pays concitoyens el les guider dans la voie du i" prix, médaille de bronze argenté grand moA part les meilleures variétés de pommos auxquels fèti'angor a déjà rendu liommage. progrés. dule : M. Bourhis, â Quimperlé. Je lisais ces jours-ci, en elTel, une interview Dans son éloquent discours â la dislributioa à cidre atln de les recommander plus spè " SECTION. — Concours d ' A r b r e s f r u i t i e r s et d'un industriel du Wurlembert^ qui déclarait des récompenses, M. Le Bail vous a montré cialement à l'attention des oiiltivalrnrs. F r u i t s à couteaux que los pommes venant de Hretagne étaient les enseignements qui découlent deloutceque Ou en trouvera i)lus loin rénumèr.ition. plact-es chez eux en première ligne comme nous venons de voir el uVnlendreen cesdeux prix, médaille de vermeil grand module, La oonnuisslon de^ cidres a été unnpialité. journées. M. Lo Saoul, de Douarnenez ; i-etiré par la nime à rocoimaîire rexcellente qualité Vos cliimisles, .M. Croclietelle en tèle, (|ui Avec très juste raison il a appelé votre plus ommission médaille de bronze argenté, des produits exposés Sur c.jncur ont fait des analyses el des sélections raisonvigilante attention sur les perspectives de M"" llélou, au Lézardeau. ronts, c'est à peine si deux t)U trois nées. trouvent dans les meiqeures d^? nos bien-être el de richesse que réservent à noire ()' SECTION. — Mcclilnes et I n s t r u m e n t s pommes loult-s les qualilé.s qui l-'S feront redépartement, el en particulier à l'arrondisseont eu des cotes inférieures; tous les Los trois concurrents M.M. t.ouisTi'éguier, lii'rcli(>r lie l'clrangor. Voici (jue ih-s tiommes ment de Quimperlé, si favorisé à ce point de luilros, mêmes los non-primés, étaioi.t )toiinecet H)nnefoi,ontété déclaréser-œr/wo d'initiative vous ont montré l'aut)e(iui s'éléve; vue spécial, l'extension de nos vtr^ers et l'uliort bons, el il y en avaient plusieurs ([ui et ont revu chacun une médaille d'argent. luand nous serons arrivés par la sèleciion à lisalion de plus en plus méthodique elscientiétaient excellonls on tous points ot ont doler nos vergers des fruits les meilleurs el à llque de leurs fruits aussi riclies que variés. 7'' SECTION. — E s s a l ^ p r a t l q u e s des Concas.riomplialcment soutenu la réputation do améliorer lu qualité do nos cidies, nous ferons Tout ce qu'il y avait .^i dire sur ce sujet, M. seurs et des P r e s s o i r s cette exciui.se l)olsson. De leur coté les appel à la coopération pour les répandre. Je 1''- prix, médaille de vermeil, grand module,- Le Bail l'a formulé excellemment et avec son eaux-de vie de cidre, donl il y avait i)lusuis persuadé (jue rarrondissement de.Quiméloquence accoutumée. M. Honnefoi, de Quimperlé; 2', médaille d'arlerlé, si riche en fruits de valeur, se ralliera A siours exposanls, ont été ires appréciées. Aussi me garderais-je bien 4e reprendre gent, M. l.ouis Tréguier, de Quimperlé ; ménotie Association el convaincu que dans daille de bronze, M. Louié Colonnec de Quimaprès lui une question si bien traitée sous N'oublions pas le superbe massif do l'Association pomologique llnistérienne vos toutes ses faces. chrysanihèmes e l d e plantes vertes drossé )orlé. couleurs sei-ont largement rei)rét;onlées et vous D'ailleurs, messieurs, ces vérités, nous en avec art au beau milieu de la lialle par Collaborateurs conduiront ù la victoire. sommes tous pénétrés comme lui-même et M. Gabriel Le Noc. Dos médailles de collaborateurs, ofTerle par c'esl pourquoi nous n'aurons garde de les méComme toujours, notre excollonio IMuM. Le H lil termine ce discours, qui aélé connaître dans la pratique de chaque jour. M. Souliére, professeur déparlemental d'a-^risi(iuc des Sapeurs l'ompiors a été un des onguement applaudi, en remerciant la culture, ont été décernées à .MM. GouilTés, Nous vouions en effet espérer que le jour éléments de succès de c i t t o f è t o o l s'est municipalité de son hospilalilé e l M . de l'rimol, Couillard et ( )i'voén, élèves de l'école est proche oii le pur jus' de nos excellentes ait entendre à la salisfaclion générale à pommes sera la boisson quotidienne, je vou)ralique d'agriculture du Lézardeau. Kerjégu de rintérèt qu'il a bien voulu drai pouvoir dire exclusive de l'ouvrier comme plusieurs reprises. D'autre part los or^raporter au concours donl 11 do l présider le Ornementation du patron, du pauvre comme du riche. nisateurs avaient ou l'excellonto idée de banquet. 11 rcgrelie que des circonstances l'ne médaille de collaborateur pour l'orne, La belle humeur comme la santé de tous ne irior des artistes de passage de donner, indépen iaiiles de sa volonté l'obligent à mon ta lion de rexposjlion a été décernée à pourront qu'y gagner. Mais en attendant le dans l'après-midi, des auditions de corsde quitter Quimperlé et ne l u i permettenl M. Gabriel Le Noc, horliculleur à Quimperlé, moment où cette ambition sera satisfaite, où chasse qui ont eu le succès le plus complet pas d'assister ;'» ce banquet. nous aurons trouvé de plus la solution du Le ]lan(|iiet cl le plus mérité. La parole esl ensuite donnée à M. Crodifficile problème: vendre nos pommes très Rien d'étrange, avec tous ces alouts Le soir, à 7 heures, environ soixante cher et acheter notre cidre bon marché, je chelelle (|ui proclame la liste des lauréats vous propose de vider vos verres en l'honneur pour lui, que le concours a i l attiré une convives se retrouvaient Ji l'Hôlel Hervé, que voici .• de tous ceux qui ont contribué au succès et à foule considérable. Remarqué, en dehors où avait lieu le banquet sous la présidence Fruits de Pressoir l'éclat des fêles donl l'excellent banquet de de M M . Le Rail, député, président de la de .M. de Kerjégu, député de rarrondisseK" SKCTIO.V. — 1'" C.vn':GoiuK Mine Hervé forme le digne couronnement. ment, ayant à ses cotés M. Tavéra, soussection tinistérienne de l'A. F . 1'., be Collections des dix meilleures variétés d'une Messieurs,je bois: à la sectionFinistéiienne commune exposées par des insUtuteura ou des préfet de Quimperlé, qui, quoique un peu Louédec, maire de Quimperlé, président de l'Association pomologiquelfrançaise.:au Conainalciirs. soutrranl. n'avait pas hésité à se rendre do la Société d'Agriculture, el Soulièro, seil municipal, a la Sociélé d'Agriculture et l"'' prix, médaille de vermeil grand module, à l'invitation du comité d'or.uanisation, professeur déparlemental d'agriculture, â VUniun Commerciale el Industrielle de •M. Le Dant, instituteur à l'ieuven. M. i.e Louédec, maire et président d e l à (lUi, à l'annonce d'un deuil cruel adù ([UitQuimperlé, aux exposants du concours qui prix, médaille de vermeil petit module, Société d'Agriculture de Quimperlé. el la sonl bien pour quelque chose dans le succès ter brusquement le concours, M M . de M. Bloa, r^istaurateur à .Moëlan. plupart dos per.sonncs que nous avons de celte manifestation, el à ses infatigables Kerjoiiu, député, président du Conseil i'-' prix, médaille d'argent. M. Le Hoze. docet dévoués commissaires. déjà énuniérées. gène r a i d i 1 i listèrc, M ossec, député, etc. » teur-médecin. à Clohars-Carnoël. A (juatre Heures, la Musique des Sal.e b.iiiquol ;i été empreint de la plus 'i" prix, médaille bron/e argenté, ode,le D'unanimes applaudissements o n t , ^ peurs l'ompiors a entrainé toute la foule grande cordialité, c l veuve Hervé a, par le Syndicat pomologique, M. Cliapalain, plusieurs reprises, interrompu ce discour^ insliluleur. à Hiec. . ur la place Nalionale où a eu lieu la proune foi.-> de plus, démontré l'excellcnoe cl se sonl renouvelés quand M . de K ^ - , >• prix, médaille bronze argenté. M. Quéméc'anuilion dos récompenses. Sur le perron de SCS menus ot mérité des compliments jégu, se levant à nouveau, a prié les assisner, instituteur à Quimperlé. de la part de lousles convives. Les cidres de la Mairie avaient pris place autour de tanls de se joindre à lui dans le toast ()'• prix, médaille de bronze, .M. Gariou Jean, exposés au concours ont élé dégustés à M. Le Rail, président, .MM. de Kcrjègu, spécial qu'il a tenu à porter à notre symà Clohars. nouveau au banquet el ont été fort jusledéputé, président du Comice de Scaor. l.e pathique sous préfet, M . Tavéra, dont 11 a prix, médaille de bronze, olTerte par le rnent appréciés. Louédec. maire, président de la Société Ministre de l'Agriculture, .M. l-'veno, à Trcdit les nombreux services rendus à notre d'agriculture de Quimperlé, Raron. direcAu Champagne, M. T a éia a ouvert la méven. arrondissement. .s« prix, mention honorable, .M. Jolais, à teur de l ' é c o l e d'agriculture du Lé/.ardeau, série des discours en adressant ses SIMA son tour, M . Le Louédec prononce le Saint-Thurien. vice-président de la Section finistéricnne cèros remerciements aux organisateurs toast suivant : du Concours pomologiqne el du banquet. de l'A. F P.. Louis Le Roédec, Viaud, 1 " SECTION. — 2' C.vrKGonu-; 11 assure que sa gratitude est d'autant vice présidentsdela Sociéléd'agricullure, Collections des dix meilleures variétés d'une Messieurs, * commune exposées par des propriétaires, plus vive que des circonstances plus Rodallec, ancien président de la Société Je n'ai qu'un simple mol â vous dire après fermiers ou métayers. grandes que sa volonté ne lui ont pas d'aiiriculture. Rivière, président de l'Union les charmantes allocutions de M.M. Tavéra et l"' prix, médaille de vermeil, M. Le Gai permis de se trouver au Concours agriCommerciale et Industrielle, Rourhiset de Kerjégu. .Matliurin, à Kjrnous, en Quimperlé; r , mécole de Rannalec. I l saisit l'occasion pour l.e Mao, adjoints au maire. Crochelelle, Avant de vous quitter j'ai un double devoir daille de vermeil, M. l.e Gatl Louis, â Kerdire combien le gouvernement de la Réd i r e c l c u r d e la Station agronomique, seà remplir en tant que Maire et en tant que nous. en Quimperlé ; médaille d'arjjent, M publique suit avec intérêt el sollicitude le Président de la Sociélé d'agriculture. crétaire du concours, l.audren, trésorier, Havallec Louis, a Mellac; i", médaille d'ardéveloppement de l'agriculture et de loul Comme .Maire, j'adresse tous mes remercieRervas, professeur d'agriculture coloniale. gent, M. l'ensec François, à Locunolé; :>', méce tjui s'y rattache 11 sait que c'esl dans ments à ceux qui ont honoré notre concours Le Louppe, professeur d'agriculture de daille d'argent, M. Pirmel, à Kerfeunteun. de leur présence et ont contribué â rehausser la saine population rurale que la RépuMoriaix, Govin, président du Comice de (j"- prix, médaille de bronze, olTerte par le l'éclat de notre fête locale. blique trouve ses soutiens les plus solides Syndicat pomologiquo, M. Quentel, à Riec ; Fouesnant, elc... Comme Président de la Société d'agriculel les plus fidèles et qui résistent le mieux 7°, médaille de bronze doré, LeGoir Joseph, à .M. Le Rail ouvre la séance en prononture, j'adresse également mes félicitations reSl-Jein, en Quimperlé médaille de bronze aux emballements qui agitent les cités. (jant le discours suivant : connaissantes â tous ceux qui, d'une façon ou argenté, olTerte par le Syndicat pomologique M. Tavéra ajoute que, personnellement, d'une autre, travaillent à l'amélioration de la de Franco, .M. Héreau J , à la Garenne, en Il y a trois ans, au Congrès do Moriaix fut toutes ses sympathies sont acquises aux pomme qui. comme je n'àî cessé de le dire et Tréméven ; !)% médaille de bronze argenté, M fondée la Section linistérionne de l'Associale répèlerai encore sei'a, j'en suis convaincu, agriculteurs el que. si les hasards de la Durand Mené, i Kernicolus, en Trévoux ; 10», tion fran(.-ai.so pomologiquo dont j'eus l'hondans un avenir prochain, si on sait l'aliliser, vie n'avaient pas l'ail de lui un sous-préfet, médaille de bronze argenté, M. Furie, à Uiec; iieur trètre désigné coinuie président. l)ei)uis une source considérable de richesse pour notre il serait actuellement viticulteur. 11 l'est 11% médaille de bronze,olTerte parle Ministre sa foMilation la" section linistorienné n'avait arrondissement. de l'Agricullure, M. Denis Nigen, â Trémédu reste toujours un peu, e l continue, pas été conviKiuée, mais cette année, .M.M. ven ; médaille de bronze, M. Pilor^é Crufhetclle ot Souliére, (pli font preuvi- de QUoi(|ue de loin, à s'occuper do ses vignes Ces paroles sonl également applaudies Lucas, â Querrien. tant crinitiali\o intelligente, ont songé à ([u'il retrouvera avec joie le jour où ne le puis de joyeuses chansons, où M M . Croi:i", une médaille de bronze, .M. L'ily ver Jofair." un concnurs pomol()gii|ue dans le Finisretiendront plus les obligations (lu'il a chelelle el Le Saoul se sont fait entendre,, seph. deCloliars-Carnoël ; l'i", une médaille de tère. Nous finies api)el à l'A F. 1'. qui accoi-da contraclées envers l'Ktat. terminent gaiement celle excellente bronze, M. Le Noc Joseph, de Quinq)erlé. 100 fi-, de subvention. Cette somme était trop L'orateur se déclare heureux d'applaujournée, dont les résultats se feront sans Mentions honorables : 1'", .M. Îîrangtmlo iiiaii^ri' pour faire (pioi que ce fut. C'est alo;s dir à tous les elTortsdes organisateurs du tarder sentir pour le plus grand bien de à Kerl)alanen,onCloliars-Carnoé| ; ,M. l'èrez que se manifesta volre grande bonne volonté concours et d'adresser ses félicitations au Guillaume, do 15annalec: :!', M. Lozach'meur, la pomologie dans notre contrée. à tous et. g!""ic(! a l'initiative de plusieurs do Cloliars-Carnoët ; V , M. Le Gatl, J.-.M., de dévoué président de la Sociélé d'agricultrentre vous, l'on put organiser le niajiiiilliiue Louis BEAUFRÈHE. .Mellac ; r)». M. l'onsec François, di; Locunolr concours amiuel nous venons d'assister. ture, M. Le Louédec, à M M . Crochelelleet Comme président, j'adresse mes sincères re L C N ciiscijeneiiieiits du concours S )ul ère,elregreltedenepasvoircedernier SKin'iox. — l" C.\TI:c;oiUK merciements à tout le monde, à la Société auprcsde lui. Nos excellents agriculteurs Collections d'au moins i|uaranle variétés Les exposants ont été très nombreux d'agriculture de Quimperlé, à la municipalité exposées par des instituteurs ou des ama sauront tirer le meilleur parti de ce consi l'on considère que le concours pomoloà l'fiiion Commerciale et Industrielle, aux cours en connaissant mieux leurs ponmies tcurs. gique n'était que départemental et qu'au Comices voisins el aux généreux donateurs l''" prix, médaille de vermeil, M. Uémery, el en améliorant encore la situation de lieu de le préparer de longue haleine, les (jui, par leur concoui's llnancier et leurs .sub instituteur à Uédéné; 2", médaille d'argent l'agricullure dans notre arrondissement. organisateurs n'ont eu qu'un temps relaventions, ont permis de réaliser cette tuperbe M. Lo Quémener, instituteur à Quimperlé, En lern:inant, M. Tavéra porte un toaslà manifestation pomologiquo qui n'est (pie t'étivement court., Les cidres ont élé pré2" SKC.TION, — CAll^dOHlE M. Loubet, président d e l à République. bauclio de ce que seront nos prochains con sentés en petite quantité, ce qui est une Collections d'au moins quarante variétés cours. Cette allocution a été fréquemment apconséquence forcée du manque de pomexposées par des propriétaires, fermiers ou Si toutes les adliésions ne sont pas venues, plaudie, puis M. de Kerjégu se lève et promes de UX).'^ el surtout de leur cherté. Ce métai/ers. notamment du coté de Fouesnant el du jiays nonce le discours suivant : ([Ui nous intéresse pour l'instant, c'esl l a l " p r i x , médaille do vermeil, .M. Maurice Pirde Ctiàteaulin, en revanche, dans celle re^^ion question de la matière première et l e mel, a Kerlividic, en Kerfeunteun; 'i", mé toutes les tjonnes volontés se sont manifestées .S'il fut jamais pi-ésidence de banquet vraidéveloppement des bonnes variétés d e daille d'argent, M. l'ennanecti Hervé, a Kerval Le.i o.vposants sont venus nombreux avec des ment digne d'envie, c'esl assurément celle (jue fruits de pressoir. guen, en l'enliars; médaille d'argent, M collections magnilhiues. J'ai dégusté votre j'ai l'honneur et le tr-ès grand plaisir d'exercer Le Gall J.-M., a Mellac ; 'i", médaille de bronze cidre excellent qui démontré, par une mani A cet égard, l'exposition a élé remaren ce moment. doré, .M. Colin J.-M., à l'enfrat,en Le Trévoux fc.-;tatioa victorieuse, ce dont vous êtes caItemercier les uns, féliciter les autres, consquable principalement en ce qui concerne ')», irtédaille de bronze doré, M. Tamic Joseph pal)les. tater le succès d'une entreprise aussi bien notre région de Quimperlé où 44 exposants ù Kercadoret, do Quimperlé. Grâce à l'initiative hardie el persévérante de coneuo que rapidement réalisée, et loul cela propriétaires ou fermiers avaient p r é l'iionorable M, Cruclietelle, à qui je ne saurai clans une atmosphère de charmante cordialité 2" SECTION. — CATICGOIUK senté des collections renfermant les ÎO trop rendre liommago, nous avons assisté ù la d'où l'oste naturellement exclue toute autre Collections d'au moins quarante variétés meilleures variétés de leur commune. transformation, le lendemain d'un marché, exposées |)ar les sociétés, co)niO('S ou si/n préoccupation (lue celle de l'intérêt agricole; Une dizaine d'Instituteurs avaient exposé comme par un coup do baguette magique, voilà, n'esl-il pas vrai, messieurs, une bonne dioals. des collections analogues e l d'importantes de vos superbes halles en un centre très comfortune tr-op complète et trop rare pour que je 1°" prix. Diplomodo médaille d'or ; Mutuelle séries de 10 variétés au moins compléplet et très coquet d'une exposition donl vous puisse résister au iésir d'assurer de ma sinbétail de Tréméven, superbe lot de pommes do avez pu admirer tous les détails, cère gratilude tous ceux donl la bienveillante taient cet ensemble si intéressant. Les pressoir. amitié m'a valu une telle faveur. Je dois vous faire part de l'imporlanle déci visiteurs ont pu remarquer qu'en face d e Siic.TioN. - Cidre» sion (jue les membres de la section llnisti Cola dit, pour m'ac.iuitter de ma dette perchaque loi se trouvait un questlonn:»ire 1'» CATI';(;()UII':. — (Cidres on bouleilles expo Tienne de l'A. F. 1'. ont prise dans leur reunion somiello, j'ai hâte, au moment où vont se clore sés par des instituteurs, amateurs, propriè que la plupart des instituteurs, amaleurs. de sameiii soir. Nous no cesserons pas de faire ces fêtes si parfaitement réussies, de me faire taires, fermiers, métayers, provenant de la el culllvateurs ont rempli avec l e plus, partie de l'A. F. 1'.. mais, comme le déjjurte l'interpi-èlo du public (jui depuis quai'anle-huit récolte do l!«):i et des précédentes. grand soin. Le dépouillement de ces feuilment du Finistère est un des plus imiiorlants heures suit avec tant d'intérêt les opéi-alions l'-i' prix, médaille de vermeil. M. Croche les va constituer une sorte de scrutin d e de celte association, nous allons former une du concours pomologiiiue. telle, de Quimperlé; 2", médaille d'argent liste qui aura pour résultat, le classemenl Association llnistérienne ayant son autonomie, à Tout d'abord j'adresserai on notre nom M. Le(|uémoner. instituteur ù Quimperlé; alln de mettre en lumière; et de faire ressortir tous, mes plus sincères remerciements à la par les cultivateurs eux-mêmes de leurs médaille de t)ronze doré, M. Lo Déroul llls les excellentes ipialltés do nos fruits de près meilleures espèces. Si l'on joint à ces rensection llnistérienne do l'association pomodu Trévoux ; médaille de bronze doré, s o i r , les étudier, les cataloguer en raison de logiiiue française donl l'aimable el dévoué seignemenls ceux que procurera l'analyse olTerte parle Syndical pomologicpie de France l'expérience scieniitltpie el rai^onnée. pi'esident, .M. Le Mail, n'a rien négligé pour chimique, on pourra opérer bientôt u n e .M. Le Louédec, Maire do Quimperlé; mè assurer la i-éussile de notre réunion avec lo Grâce au dévouement de M. Souliére, (pi'un daillo de bronze doré, M. Lo Louédec, maire s^qoction raisoniiée de nos fruits de presconco.urs sjl précieux de .MM. Souliére et CU'Oideuil cruel vient d'emporter loin de nous de Quimperlé; tl", médaille do bronze arj^enlé soir, on |X)urra démontrer que beaucoup clielollo. loul a riieuro el à (jui nous adressons nos .M. Josso Guillaume, de Haye ; 7", méc|allle de de nos variétés n'ont rien à céder à celles Vous voudrez,j'en su\s s\v', vous unir à n>oi condoléancofi, de M,M. Orocl)elclle et Le bronze argenté, .NI. Rrangoulo, do Ivorantalloc de la Normandie ou d'ailleurs. Déjà queldans l'expression des rogrels que nous cause l.oupp, grâce au zèle d'agriculteurs émérltes en Cloliars-Carnoèl ; .S", médaille do bronzp ([ues variétés s'Imposent et nous croyons tous l'absence do MM. Le Hall cl Souliére. conune .M. Govin (jui, dans les grands con argenté, .M. l'irmol, do Kerfeunteun ; !)", mo» utile de signaler à nos lecteurs celles; S'il eut pu prolonger son séjour parmi nous, cours nationaux, ont rai)port6 des succès madaillo do bronze, M. de i.a llayrle, do Quiin qu'avalent fait placer à p a r l | quelquescomme il en avait lo désir, mon tionorabte gnittques el su faire apprécier nos fruits do perlé; 10". médaille de bronze, M. Fravul collègue aui'ail corlainemont tenu à se joindre uns de nos pomologues distingués, M M . |)ress()ir et nos cidres, l'Association Finlslé Laurent, du Trévoux. à moi (pour féliciter, sans réserves, comme rienne nous permettra de sortir du chaos où Le Rail, Mlossec, Govin, Le Loupp, etc... i!" CATi';tioiui';. — Cidres en fûts exposés par ils le méritent, lo Conseil municipal, la Sonous étions, de dresser une échelle de la va des propriétaires, fermiers, métayers, ama Le crû de Fouesnant y était représenté ciété d'agriculture et Vl'jiioii Com))terciale leur de nos ponmies, el de limiter les espèces tours et provenant de la récolte dû lt»0:i el des par le Chuera Un mod Catiz, le Chuera (t Industrielle de Quimperlé de leur zèle a celles qui sont reconnues los meilleures précédentes. liris, le Chuera (iu'en, le T)'ogen Ilir^ el de leur savoir faire dans l'accomplissement comme la doii-v-drct/uc-hrii, la Itennerrieii 1"" prix, Médaille d'argent : .M. de la llayrie, de l'ti'uvre (pi'ils ont si sùr'cment menée â la lions Connionh>ii, VAcnlou beleieu e l celle trouvaille d'un de vos compatriotes, lo à Quimperlé; prix. Médaille bronze doré bien. regrellè M. l'ilorgé, la Querc'h vu, la douce le (yhnero A'OMa Cornic. M. Hrangoulo, à Kéranlalec, on Clohars. roua, cette excellente Losf-Ctuii, dont nous Citer des noms serait Ir-op long el d'ailleurs Un mol sur chacune de ces variétés. SECTION. — E « u x - d e - V l e de C i d r e avons admiré les (lualilés et tant d'autres. bien injuste, car tous ont su rivaliser de zèle, Le C'hnero lin inod Co7(z, 2« tloraisoir,. l'^aux-do-vie de cidre exposées par des inst d'inlolligence ot d'enirain dans l'accomplisseVoilù. les principales variétés (lu'il est bon 2" maturation, très peu vigoureux, assez; tuteurs, amateurs, propriétaires, fermiers, mé ment de la tâche qu'ils avaient acceptée. de tlxer et do faire connaître. L'Association fertile et rustique. Excellent cidre amer» tayers. Rornons nous donc à constater 4 l'ea cell'» llnistérienne aura pour but de construire l'è Densité, L070. — Acidité, 1 g . 92 pascirconstance comme en maii^lcs autres, les l " prix, Médaille ;do vermeil : M. Tréguier, cîiello de la valeur de cej pommes, el, lors des litre. — Tanin de 3 à 4..5,s reprèsci^lanls de (Quimperlé. insligaleurs et toûcours nationaux, d'organiser des exposiLouis, â Quimperlé ; médaille d'argent : Le C'huero Bris. Très réputée, 2' floraison, 2» maluratlon, asseii viproureux, un peu moins fertile que le précédent, mais très rustique. Excellent cidre, coloré amer. Densité, 1.075. — Acidité, 0 g. 9(5. — Tanin, 4.33. Le C'huero Gicen, espèce précoce, blanc Mollet des autres départements, 2" floraison, 1" maturation. Densité, 1.060 à 1.070. — Acidité, 1 0. — Tanin, 2 à '2.5. La Trojen hir, variété peu répandue mais remarquable par son bouquet, sa richesse. Le cidre obtenu est délicieux et a permis à M. Govin, du Drennec, de remporter de nombreux et légitimes succès. Densité 1066 à 1076 — Acidité 1,76 Tanin de 2,5 à 3. L'Avaloii Beléien, densité 1075 - - Acidité 2,4 — Tanin 3,05, excellente variété dont le cidre très estimé a eu et aura encore beaucoup de succès. La Rous Coumo'Hlen forme la base d'un grand nombre de mélang'es, elle a une grande analogie avec YArc/Ue grise des autres départements cidriers, densité 1072 — Acidité 2,40 — Tanin 2,50. Le C'/mero Roiiz Cornic, ainsi appelé parce que celte belle variété ofl're ses beaux spécimens dans la ferme de M. Cornic, à Kerfeunleun, est remarquable parce qu'elle possède à la fois trois grandes qualités : vigueur énorme, bonne fertilité et excellent cidre. Densité 10()5-1070 Acidité 2,24 — Tanin 3,27. Cette variété greffée on écusî5on fournit rapidement de beaux arbres. Du côté de Piomelin se trouve un crû tout à fait caractérisé et dont la meilleure variété parait être le Sac'h biniou, qui doit son nom original à sa forme. Il semble exister plusieurs sous-variélés de ce nom qui donnent toutes un excellent cidre doux-amer. Densité 1060-1065 ~ Acidité 2.HO — Tanin 3.50. Si'nous passons au crû de Quimperlé, Clohars-Garnoct, etc., nous trouvons toute une série intéressante. Au point de vue du cidre obtenu, môme avec une seule espèce de pommes, nous pouvons admettre les variétés suivantes : Doux El'éqne briz, maturité octobre. Poids moyen 45-50 g. — Densité du jus 1070-1080 — Acidité 5,50 environ — Tanin 4 grammes en moyenne. C'est le cidre le plus réputé, limpide, coloré, doux-amer, vrai régal des populations bretonnes. L'arbre a le défaut de n'clre pas très rustique ni vigoureux. Kermerrien, excellente variété probablement fille d'un Fréqnin propajiée par Pilorgé, donne un très bon cidre, un peu moins amer que le précédent. Densité 1070 — Acidité 1,44 — Tanin 3,80. Qiierch'Ru, petite pomme allongée donnant un bon cidre coloré et limpide, d'un goût agréable. ^ Variétés à mélanger : Lost Cam, es pèce précieuse parce qu'elle fleurit très tard et donne cependant des fruils.de 2° maturation. Elle est riche en tanin, naais donne un goût particulier qui ne plaît pas à tous les dégustateurs et que l'on re trouve assez facilement dansles mélanges. Slang-Rîi, que nous pourrions appeler la Médaille d'Or de l'arrondissement. I/arbre est superbe, vigoureux, fertile, rus tique. Elle donne un cidre trop amer pour être bu la p r e m i è r e année, elle c o m m u nique aux mélanges son amertume, une bonne couleur et a l'avantage d'être l)eaucoup plus juteuse que la Médaille d'Or et beaucoup plus régulière à l'analyse. Densité 1070 — Acidité 2 en moyenne — Tanin de 6 à 7 grammes. Ces quelques lignes ne sont évidemment qu'un résumé et le travail complet sera très long k préparer; d'autres variétés seront admises dans cette espèce de collection d'études qui finira pai' comprendre ce que le Finistère possède de meilleur. L'Association Finistérienne Pomologique qui vient d'être créée et dont nous reparlerons pour/», grâce à son autonomie, recevoir sufllsamment de fonds pour arriver le plus tôt possible à la vraie solution qui sera la publication la plus étendue de ce considérable travail. Ce jour là, grâce à elle, les cultivateurs finislérlens connaîtront leurs pommes et la première étape vers le lion Cidre parlouf sera fraiichie. .1. CnoClIKTlîM.K, J)irectenf de la sUitiun oijronomiqiw. Les Transports automobiles entre 4|iiiiiiporir> et Le l'oiulii Nous rappelons qu'une réunion aura lieu vendredi à 4 heures à la mairib de Quimperlé pour entendre le rapport de M. Le Louédec et étudier les statuts de la Société à créer qui ont été élaborés par la commission d'itiilialive. Toutes les personnes (|ue la question Intéresse, c'est à-dire le.s commentants, les propriétaires do tcria'ns et do vil'as, les hommes d'affaires, les hôloliors, etc., tan! de Quimperlé que de Cloliars Garnot'-t, du Pouldu et (le DoClan, sont Instamment priés de vouloir bien assister à colle réunion où seront jetées l(!s bases (lélinltivos de la société. Nous ré|)olons (|u'il n'y aura pas de convocations personnolles, le présent avis en tiendra lieu. Des listes de souscription sont entre les mains des membres de la commission d'initiative et déjà plusieurs importantes souscriptions ont été recueillies. BULLETIN DE LA PÊCHE poissons 12-l'i au quart, de 13 à 15 fr. le mille. Des bateaux de Douarnenez el de Goncarneau arrivent en grand nombre tous les jours. ASSISES DU FINISTÈRE Présidence de M. le Conseillér Guieysse •7" Session iOOi L'audience commence à midi; M. le Président déclare ouverte.la 4« session des Assises de l'année dans le département du Finistère. i Il est ensuite procédé à l'appel nominal des jurés convoqués pour cette session. Tous sont présents. Il est décidé que les audiences auront lieu à midi. affaire. — A f f a i r e de m œ u r s . — JeanLouis Pavec, âgé de :i7 ans, fermier au lieu dit .Manoir-Gofl', commune de Plomeur, est accusé d'avoir, au même lieu : 1' en mai IflO'i ; 2" le 19 juin Uiû'i. commis des actes contraires aux bonnes mœurs. Les débats ont lieu à liuis clos. Ministère public, M. le procureur Bouossel. Défenseur, M" Le Diberder. Le verdict est négatif. lîa conséquence, Pavec est acquitté. CHRONIQUE RÉ6IQNALE — Femme wre. — —0 Quimperlé. — A qui la vache?. — Depuis le lundi 17 courant, une vache est en fourrière à Quimperlé. Toutes les recherches faites pour retrouver le propriétaire sont demeurées infruclueuses. Prière de la réclamer dans le plus bref délai à M. le commissaire de police, sinon elle sera vendue. —G— Quimperlé. — Police des 'cabarets. — Dimanche soir, procès-verbal a été dressé contre un débitant de la rue du Château pour fermeture tardive de ^son établissement, ' Quimperlé. — Ivresse et tapage nocturne. — Dans la nuit du 23, les habitants de différentes rues de QuimL e i i i o u v e n i e n t d e l a p o p u l a t i o n perlé étaient dérangés dans leur somd u Fiiiiiâtère en 1»0» meil par trois jeunes gens qui criaient Suivant des documents officiels, le mou- à tue-tête. Ils s'amusèrent à vouloir vement de la population du Finistère, principalement troubler le sommeil du pendant l'année 1903, a donné les résultats commissaire de police el passèrent à •suivants dans notre département; deux ou trois reprises sous ses fenêtres; NAISSANCKS mal leur en prit, car M. Chassaing se Garçons: UM8S, dont 11.890 légitimes — leva et se mit en devoir de faire cesser rtlies : 11.7X7, dont ll.W!' logitimes.; le tapage. Il appréhenda l'un d'entre Le chitl're des naissances, en 190:?, s'était eu.K el lui fit prendre ladirection du vioélevé à d'où une diminution de en lon. Les deux autres tapageurs vinrent •M) accouchements multiples ont produit à la rescouse et:i:iO essayèrent de délivrer garçons et 29:? tilles. leur camarade. Malgré la vive résisSur les()OG enfants naturels,.'>7i n'ont pas été tance qu'ils opposèrent le commissaire reconnus immédiatement. parvint à coffrer celui qu'il tenait, el ne Le nombre des enfants mort-nés a été de 1.022, dont (il4 garçons et 'lOS filles. tarda pas à compléter le trio. Au malin fis se virent dresser procèsM.KUÏAGKS verbal pour ivresse, brqjt q\ tapage nombre des mariages s'est élevé à ().20:^, nocturne et pour rébellion et outrages otTrant une augmentation de 200 sur ce même nombre en 1902. envers le commissaire de police. Le chilïre des mariages se décompose comnje suit : Entre garçons et fllles, 5, m ; garçons el veuves, 27'i ; garçons el divorcées, ; entre veufs et Hlles, i:îs ; veufs et veuves, 2:!7 : veufs el divorcées, ; entre divorcés el lllles, » ; divorcés et veuves, 5 ; divorcés ei divorcées, 1. DKCKS Il est mort dans le département du Finistère, l'endant l'année I90:i, 7.9!»5 individus du sexe masculin, donl : Garçons, •i.2().s ; hommes mariés, 2.is;i ; veufs et divorcés, 1.2îi lU7.:r)0 personnes du sexe féminin se composant de : Filles, :i.G8.s : femmes mariées, j.,82'i ; veuves et divorcées, 1.8;{8. Le lolal général des décè.s a été de l\n l!)02, le nombre des décés était de 1.J.1'/0, 11 y a donc une dill'érence en plus de 20."i pour i9o:i. L'excédent des naissances sur les décés est de .s.(;:io. Ainsi qu'on peut en juger par ce*i chiffres, si la dépopulation de la France s'ac centue d'année en année et devient alarmante, ce n'est pas encore à notre département qu'en incombe la faute. Quimperlé. — Chien enragé. — Mercredi dernier, un chien enragé, au poil long, couleur chocolat, a traversé la ville de Quimperlé. Le lendemain il a été abattu sur le icrritolre de la cotniiiune d'.Ar/ano où il a, dit-on, mordu plusieurs chiens. Gel animal venait, parait-il, do Bannalec. —0— Quimperlé.— Dioagation deschiens. — Le Maire de Quimperlé vient de prendre l'arrôlé suivant : Vu les articles, etc. . Vu le nipport du Commissaire de police; Considérant ([u'un cliien enragé a parcouru la commune de Quimperlé et y a mordu et roulé plusieurs autres chiciis; Vu les conclusions du rapport de M. Le Flocli, vétérinaire, qui a procédé à l'an top sic dudit chien et qui a constaté (ju'il était enragé. Arrêtons : Arl. l"'^ — Les chiens qui ont été mordus ou roulés par le chien enragé seront immédiatement abattus. Arl. 2. — Pendant six semaines, les autres chiens do la commune ne pourront sorlirsans ôire lenus on laisse. Art. :{. — Les chiens rencontrés on liberté seront mis on fourrière et abattus dans los heures s'ils ne sout réclamés par leurs propriétaires ([ui auront à acquitter les frais de fourrière et de conduite. Arl. 4. — M. le Commissaire do police et les agents placés sous ses ordros sont chargés do l'oxécullon du i)réscnl arrcMé. — Nous apprenons quo les maires de Rédéiié et d'Arzano doivent prendre incessamment uu arrêté semblable. A MoOlari, la divagalioii des chiens est interdite. —0 - Audlerno. — De notre correspniulant le ti : La pêche continue à être très bouno, mercredi et Jeudi la moyenne élalt de s mille poissons 8 au quart de ifs â .il fr. ôo le mille, plusieurs bateaux de 15 à i^o.ooo, vendredi la pèche a été plus faible, o.ooo on moyenne Quimperlé. Dimanche dernier vers 9 heures, Guyader Marie-Anne, femme Sclavé, 47 ans, causait du scandale sur la Place SainlMichel. Sur les admonestations de l'agent Guillou, elle se tranquillisa un peu, mais vers i h. 1/2, elle faisait encore le même manège devant la gare. Devant celte attitude, l'agent voulut la conduire au violon, mais il se vit opposer une vive résistance. La femme Sclavé, s'est vu dresser procès verbal pour ivresse rébellion et outrage. Quimperlé. — A' ciderït du trarail- — Le nommé Mahé Jean-Marie, ."W ans, papetier, en descendant l'échclle de la machine locomobile du Comb^it, est tombé et s'est fait une ontorso au pied. Durand, notaire ; du Rusquec, avocat et Sénié, avoué. —0— Quimper. — Attelage à l'eau. — Sa- medi dernier, vers 4 heures et demie du soir, le sieur Friour Louis, commerçant à Pont-l'Abbé, place Dumarc'halla, était en tiain d'atteler son cheval à son char-à-banc, devant rétablissement de M. Pètillon, quai de l'Odet, n" 'M, lorsque, sur le point de finir cette opération, il fit faire demi-tour à son cheval. Celui-ci ayant reculé, brisa le garde-corps et roula avec le véhicule dans le quai par environ 2 m. 50 de fond. Les nommés Victor Go'ic, plâtrier, âgé de 20 ans ; Pierre Colin, âgé de 17 ans et Le Cœur, garçon de magasin, chez M. Darnajou, sautèrent dans une embarcation el réussirent à couper les harnais du cheval ' qu'on put ainsi ramener à terre sans accident, sauf quelques contusions aux jambes. Quant au char-à-banc, il a été laissé dans le quai d'où il a été retiré à marée basse. —0— Quimper. — Etat-civil du 14 au 20 octobre ; Naissances. — Quéau Alain. — Daniélou Marguerite. — Dréau Alain. — Kernoa Marief. — Tanguy Marie. — Adam Marie. Publicatiom de mariages. — Le Du Yves, maçon, et André Marie, cuisinière, domiciliés â Quimper. — Hannou Thomas, vernisseur sur cuir, domicilié à Quimper, el Deschamps Cécile, blanchisseuse, domicilié à Bagneux (Seine). — Gabanou Léon, employé des chemins de fer, domicilié â Quimper, et Nadal Magdeleine, iailleuse, domiciliée â Bordeau.\. Décès. — Le lléguer Mélard, OG ans, cultivateur, célibataire. — Le Nabat Marie, \ mois.— Troal NMcolas, 2:5 ans, carrier, célibataire. — Olllvier Yvonnej o ans. — Gouzien Marie, 70 ans, débitante, veuve de Yves Le Plouzennec el de Gorentin Ganévet. — Kolland Jeanne, 8 ans. — l'oslic Jean, (18 ans, s. p., époux de Jeanne Huet. — Moënner Marie, 09 ans, ménagère, veuve de Yves Boulier. — Vois-Viel Anne, 60 ans, s. p., veuve de Arthur Avril. — Feunteun Marie, 25 ans, ménagère, épouse de Alain Goualc'h. —0- Çorignao. — Délit 'de pêche. — Gagou Lôuis, 22 ans, demeurant à Pénity en Garnoët, a été surpris le 16 juUlet dernier, vers 2 h. 1/8 du malin, péchant â Faide d'endos prohibés dans la rivière de Scrignac. Coût : 16 francs d'amende. Plonévez-Porzay. - Délit de chasse. — Guéguen Yves-Marie, 25 ans, domestique à Plonévez-Porzay, a été surpris le 9 octobre dernier chassant sans permis. Coiil : l(i fr. d'amende avec sursis. L'affection la plus cruelle c'est l'asthme .sans contredit. L'asthmatique à toutmomcnt étouffe, suffoque, tousse. L a température varie-t-elle. le premier atteint c'-'s^ l'asthmatique, le sommeil l'abandonne, il se voit force de passer la plupai-t de ses nuits sur u n fauteuil. En un mot, il souffre sans répit. L a D a t u r i n e , heureusement, apporte un soulagement immédiat suivi de l:i ftuérison au bout de quelques jours. Aussi ce remède' qui supprime les étoufféments, oppressions, spasmes, est-U le médicament le plus demandé par les asthmatiques. Boites (poudre ou cigarettes) : 1 fr. 75. Dépôts : Pharmacies BEAUFRÊRE, à Quimperlé ; MON- TELLIER, À Goncarneau ; CLOUARD, à Quimper : LAZENNEC, à Chàtef.ulln ;GOURIOU, à Morlaix. Quel temps fera-t-il demain ? Si vous posez la question el qu'il y ait un rhumatisanl dans l'assistance, vous serez exactement renseigné. Le rhumatisme est le meilleur prophète du temps. Le rhumatisant dit : « J'ai mes douleiirs, 11 va pleuvoir. S'il ne dil rien, c'est le beau fixe. Comme leurs prédictions sont rigoureusement exactes, on consulte volontiers les rhumatisânts, mais c'est pour eux un honneur dont ils se dispenseraient volontiers. Il y a un moyen pour eux d'abandonner celtefonclion de baromètre,c'est de prendre les pUules Pinkqui en purifiant le sang, en facilitant l'élimination de l'excès d'acide urique guérissent le rhumatisme. M. l'abbé Gainel, curé de Sl-Remi-l'Honoré, par les Essarls-le-Roi {8eine-et-01se) nous informe de sa guérison. « Je liens à vous affirmer écrit-il, que vos pilules Pink, dont j'ai pris deux boites m'ont procuré dans mes rhumatismes incessants un bien être corporel satisfaisant ». Un de nos correspondants M. Barère, propriétaire à Jemmapes (Algérie), écrit d'autre part : « Au mois de février, je commençaisde ressentir des douleurs dans la jambe droite. Tout d'abord, je n'y pris pas garde, mais peu à peu les douleurs s'aggravèrent, montèrent à la hanche elaUaquèrent même les reins. Je ne pouvais plus marcher sans m'appayer sur une canne. Je n'avais plusd'appelit, je maigrissais, je n'étais plus que le fanlcime de moi-même. J'ai essayé tous les remèdes possibles, aucun ne m'a apporté le moindre soulagement. C'est à ce moment que j'ai entendu parler des pilules Pink et que je les ai prises. Dès la première boite, je me suis senti mieux, k partir de la troisième boite, j'avais bon appétit, de bonnes couleurs el mes douleurs ne se faisaient presque plus sentir. Peu de jours après, j'étais complètement guéri ». L'aclion si puissante que les pilules Pink ont sur le sang, qu'elles régénèrent et enrichissent, les rend souveraines contre anémie, chlorose,, neurasthénie, faiblesse générale, migraines, névralgies, éblouissemenls, vertiges, palpitatioùs. Elles agissent directement sur le sang el sur les nerfs, fortifient les organes, régularisent les foncUons et redonnent la santé aux malades même lorsque les autres remèdes se sont montrés impuissants. On peut se procurer les pilules Pink dans toutes les pharmacies el au dépôt Gablin et Gie, ph"% rue Ballu, Paris. Trois francs cinquante la boite, di.x-sepl francs cinquante les six boites franco. ' Douarnenez. — De noire correspondant le 24 ; A-Ccidents martels. — Hier dans la journée, le nommé Bourdon Michel, —0— ouvrier soudeur, âgé de 21 ans, demeuQuimperlé. •— Arrestation. — En rant rue Duguay-Trouin. parti à la vertu d'une contrainte par corps fl.^ée à cueillette de châtaignes a été trouvé 20 jours, Clémence Pierre-Louis, bra- mort à Kervenn en Pouldergat. Cet homme ne porte snr le corps auconnier de pêche, a été mis en état d'arcune trace de violence et il est fori prorestation el écroué à la maison d'arrêt bable qu'il a succombé à une ruplure pour y purger sa condamnation. d'anévrisme. Il laisse une veuve et 2 -9enfants. Concarneau. — De notre correspon» — Ce matii>, vers 10 heures, le nommé danlle24 : Le Bescond Alain, marin-pècheur, Malheur aux gourmands. — Celte âgî de 50 ans, célibataire, demeurant année nous avons dans notre paysrue Duguay-Trouin, pris de boisson sans beaucoup de pommes avec lesquelles doute, a eu la fâcheuse idée de s'allonon fabrique du bon cidre. Ce ne doit cependant pas être un motif pour se li- ger sur le mur du champ de foire où en vrer à dos excès parfois dangereux, voulant se retourner pour y être plus à comme cela vient d'arriver à un « soif- l'aise probablement, il a fait une chute feur » incorrigible hiibitant la Croix- qui a déterminée une fracture de la boîte crânienne. Neuve en Beuzec-Conq. La bonne gestion d'une fernae bretonne^ Mort instantanée. Cet homme a trouvé si bon son cidre même d'importance moyenne, commande el il en a tellement absorbé qu'il en est l'emploi du Broyeur d'Ajoncs et du HachoPal(l9. mort sur un las de paille. Dernière Heure —0 — Conoarneau. — De noire porrespondanlle24 : Entre pore et fils. — Le sieur Bourbigol, débitant et menuisier, demeurant sur la route de Rosporden à 4 kilomètres de Goncarneau, quoique assez avancé en âge, aurait dit on l'envie de se remarier. La chose ne plait pas à son fils et celui-ci pour détourner son père de ce projet s'est permis de le corriger d'une faron brutale. Espérons que la chose ne se renouvellera pas. —0— Goncarneau. — De notre correspondant le 24 : Beaucoup do monde hier à la foire du 24 octobre. Les alfaires se contractaient facilement et tout se vendait bien, sauf les pommes. —0— Quimper. — Au ihédtre. ~~ La lournéo artistique organisée par l'administration des Folies dramatiques, donl nous n'avons que du bien à dire lant au point do vue de la valeur des artistes, que du choix el de rinterprélation du réperloire, donnera, aujourd'hui 2() octobre, sur notre scène, une représentation (ïUne nuit de, noces, le désopilant vaudeville en Racles de MM. Kéroul et Barré. Cette pièce en esl déjà à sa 10)" représentation, un joli chiffre n'est-cepas '! Et qui indique sullisamment la faveur qu'elle obtient du public parisien. Celle seule considération sutlit égaloment pour lui garantir le succès sur les diirorentes scènes de pi'ovince où ollo ne peut manquer do recevoir le môme accueil. —0— Quimper. — Assistance judiciaire. — Le bureau d'assistance judiciaire vient d'elre renouvelé comme suit : Président : M. Le Duc, conservateur des hypothèques. .Membres : MM. du Boichevalier, vice-président du Conseil do préfecture ; Conseil des Ministres Paris, le 25 octobre, 3 h. La S é p a r a t i o n des Eglises e t (lo T E t n t Au Conseil qui s'est tenu ce matin, à l'hllysée, auquel M. Rouvier, toujours soiilïrant, était abseni, M. Combes a fait connaître son intealion (le se présenter, samedi prochain, (levant la commission de séparai ion des Eglises et de l'Etal, pour lui exposer, d'une fa(;on délaillûo, on môme temps qu'en un ioxlo précis, les vues du gouvernemont sur la question dont elle est saisie. Le Conseil a été unanimement d'avis qu'il serait bon que la question put être diseutée dès la rentrée de janvier. M A R C H É O E R A R I S Par l'emploi de la machine combinée Broyeur d'Ajoncs Hache-Paille à coupe variable de T A X V E Z - L E V E R e t l l l s , CO.NSÏRUCTEURS BREVETÉS S. G. D. G., à l'usine de la Tourelle, Guingamp (Côtesdu-Nord), si justement réputée par de» milliors d'exemplaires livrés dans toute la Bretagne, les cultivateurs réalisent, chaque année, une économie supéi'ieure à son pri.v d'achat. 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Une fillette de 10 ans tire l'eau sans fatigue à toutep profondeurs VENTE PÂRÛCITATION taire, /e dimanche G novembre Fm rEtude de AI' COTTIX, Notaire 1901, à une bcure après-midi, en à V.oncarneau l'étude de M" POSTOLLEG, notaire LE VENDREDI 28 OCTOBRE 1904 à Gourin. à deux heures du soir Un Couptil de 16 li. 30 a , sur la mise à prix de 180 fp. 1®'- Lot. — Rue Nationale n" 7, à Teppe et lande contenant I iiec- Concarneau, G r a n d e maison tare 40 ares 60 centiares, sur la mise « r i l n b i t a t i o n . c o u r , pompe, consà prix de 500 fp. tructions en planches et autre maiDiverses parcelles de terre, ou- son dans la cour. tre les bâtiments d'une contenance Aliiso à |>i*lx X 1 ^ , 0 0 0 f r . totale de 5 h. 2« a. 60, sur, la mise 2" Lot. — Rue du Commerce, n" 1, à prix de 5,000 fr. Le tout situé à Kervoazic en à Goncarneau. M a i s o n <rHal»lRoudouallec elaffermé à Yves Quéré t a t i o n et d é i i x c o u r s avec 4 cabanes en planches chacune. moyennant 270 fr. 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LiS DES DÉPURATIFS ROI TONIQUES ET FORTIFIANTS Quelle est la mère de famille qui n'a pas eu à s'alarmer de voir son enfant pâle et sans appétit ; quelle mère n'a pas tremblé de yoir sujgir tout à coup de grosses glandes au cou de son enfant ; quelle femme, en embrassant son chérubin rose, ne se dit : Pourvu que je leieve lacue ment et qu'il ne devienne ni bossu ni boiteux? ' , . . , inni^» lous les cœurs de mères ont frémi en songeant aux maux divers et terribles qui guettent leurs enfants. Qu elies soient sans crainie louies ces mères, un remède énergique et puissant s'ôll're à elles pour les rassurer. . Il ne faut pas perdre'de vue la pensée d'un grand philosophe, qui a dit vrai : « Il n'y a pas de maladies, il n'y a que des maïaaes», i l evolr, c'est guérir. — i.a maladie n'est qu'une déchéance de l'organisme; à un moment donné nous avons lous un point faible, un manque ae résisiance, une porte ouverte par laquelle pénétre le mal. ,, ,, Restons donc forts et donnons A ceux qui nous sont chers des toniques et des phosphates phosphoriques assimilables, leis que ceu\ «ei-uuverts par M. Moreul ; donnons de l'iode à haute dose ; l'iode est un puissant dépuratif et antiseptique dont on a fait jusqu ici un iiop timiae emploi. M. Moreul est le seul qui ait osé donner l'iode à dose massive et l'administrer de fac^on à le supporter sans nuire a 1 estomac. Il faul du sang riche et généreux pour se bien porter ; l ' U l i i i i i i i i c i n o fait du sang. Il ne faut pas que le sang soit appauvri ou vicie ; r u i i i i l i m c l u c revifle le sang, le régénère et le purifie. , a^c L ' I J I m i n i i c i i i c M O I t B U L est le préservatif des méningites, la terreur des parents; le préservatif et le guérisseur des scroruies. aes écrouelles, des glandes au cou, du rachitisme, des bronchites chroniques, de la tuberculose, de tous les vices du sang ^nos inoculations a aiver& animaux en sont la preuve). Les jeunes filles chlorotiques, qui ne sont pas encore femmes à 16 ans, verront leur état se tranformer rapiaemeni en peu de temps. Les polypes et tumeurs adénoïdes cèdent devant l'iode de r u i i i i l n i i e i n e . , ui i Hien des médi ;amcnls ont été pronés comme dépuratif tonique, et le public se trouve, par suite, très embarrassé dans le choix au remtae. Dans ce cas, qu'il s'adresse au pharmacien qui lui oll're les plus hautes garanties sclenlltiques : pas un s e u l p r é p a r a t e u r de celle spécialité n oiire en France, les mêmes liti'es que M. MOREUL qui,, après avoir obtenu lous les premiers prix de l'école de médecine et de pharmacie, s est vu décerner une récompense de l'Académie de Médecine, la plus haute sanction scientifique L ' I J I i i i i n i i c i i i e se trouve dans toutes ies pharmacies, chez les droguistes et commissionnaires. C'est, en outre, - ce qui n'est pas un mince avantage — le moins cher de tous les remèdes spéciaux. Le litre, 6 francs; le 1/3 litre. 3 fr. 50 ; /eflncon, 2 fr. S2. . Exiger la marque MOREUL et mt^flez vous des contrefacteurs peu scrupuleux qui tentent de sibstituer leurs produits à i'UlmlnucIne. — il calatoguc â I'UlmlnucIne MOREUL. Surtout méilez-vous du sirop îodotanique qui esi souvent oiïei t à la place, c'est une trompeneaussi grossière quinaeii- VENTE EN GROS. — MM. Monol et Bert'iiolin, Paris. - Thibault et Olive, Nantes. - DÉTAIL. - M. Lazennec, Chàteaulln. - M. Beaufrère, Qulmperlé. - M. Kereveur, Scaér. renai're à la vie et au bonheur sous les yeux de son cher fiancé ; Pendant aussi que la charmante femme de l'avoca', iyime Prosper Legonnidec, fait la connaissance de Mme Mary Evah et lui présente son fils Jean et ses deux (illes D.vine et Jeanne. Pendant que les trois enfants, heureux, Par Marc ANFOSSI éblouis, entourés de bien-ôlre et de confort, vont racheter dans la maison princière les accablements et les privations des mauvais DEUXIÈME PARTIE jours passés. LUTTE OUVERTE Transporloos-nous dans une petite maison bourgeoise, de co^uelle apparence, située dans un endroit délicieux, qu'on apCHAPITRE V pelle la Trémissinière, soi te de havre La D é l i v r a n c e charmant, de délicieuse oasis, coin exquis, tout boisé et tout fleuri, caché dans une - ) Suite (Derrière lui, dans l'allilude dii souci jolie baie que forme TËrdre en ses caprique fait naître chez un serviteur bon et cieux méandres... Cette maison présentait, à ce moment dévoué rinquiclc sollicitude, le brave Kergosien se tenait debout, suivant atien- où nous allons y entrer, une particularité tivetDCDt du regard le mieux qui semblait assez singulière. ^ Les volets de la jolie villa étaient hermése manifester sur le pï'e visag^j de la tiquement clos. jeune (lancée de Tingénieur. Pas un être vivant, pas un chien, pas CHAPITRE V I un volatile ne semblait habiter cette petite maison de plaisance. Où Bob Smith remporte une formidable veste C'était bizarre. [85] Feuillelon de \ Union Agricole NOÉMI LEGONNIDEC Pendant que.Blanche Legonnidec, entourée des soins alTeclueux des siens, va l'as un é!re vivant dans une maison de campagne, cela est assez rare... Apparemment que les locitaires, sM yen avait, n'aimaient point les animaux, que ces locataires, — à l'exemple d'une foule de petits bourgeois, quittant leur coquet intérieur pour aller ^e gî'er et s'enfouir dans une chambre d'hôtel, à quelque cent lieues, — étaient en ce moment « en villégiature ï dans quelque station thermale. Eternelle histoire du chien qui lAche la proie pour l'ombre. Le soir même de l'attentat aussi stupide qu'involontaire, commis par lui sur la personne de H'anche Legonnidec, Bob Smith, toujours rev'itu de sa redingote à la propriétaire était parvenu, par la route de Paris et le boulevard Saint-Donatien, au petit chemin de la Trémissinière, et, endn, devant la façide de la mystérieuse villa. Impuni, le misérable jouissait de son triomphe... Il avait pris tous ces chemins détournés, afin de ne pas être remarqué et tllé. Sins aucun>doute, i l avait le mot... Car, après avoir jeté sur tout l'horizon un long regard circulaire, et lorsqu'il eut constaté que personne ne le voyait, il lit brusquement le tour de la maison, el, avisant une petite porte pratiquée dans la frtrade postérieure du bâtiment, il entra rapidement sans regarder derrière lui... Il Q u i ^ k r l i - : ^ Imprimerie lin spéciale do Y Union Agricole nnrwnnnr. et Maritime avait i peine mis les pieds dans la villa, qu'une voix s'éleva : — Voici Bob Smith... EnBn !... Nous sommes au complet. Tu peux boucler la lourde, mon vieil < A Gauche A son timbre empreint de « méridionalité » (le mot devrait exister), nos lecteurs auraient tout de suite reconnu, dans la voix qui proférait ces mots, l'organe enchanteur de l'aimable Bo ssonnard. Bob S.Tiiih serra la main de l'agent matrimonial, et tous deux monièrent au premier étage par un petit escalier de service. L'habitation était aménagée simplement, mais avec beaucoup de so n et d'é'égance. Sur l'escalier principal, qui desservait les deux étages de la villa, un long lapis me leux s'étendait, orné de grosses lleurs d'un rouge vif. On pouvait ainsi monter et descendre dans un assourdissement de pas qui, associé à la fermeture complète des volets et d(}3 portes, pouvait facilement faire croire ù tous les passants, lesquels étaient assez rares Je ce côté, que la maison était inhabitée... Au premier, dans un petit salon coquet, dont les meubles d'un style fobre mais élégant, venaient d'être dépouillés de leur hîusses qui gisaient, sur le parquet, trois hommes étaient assis et fumaient, devant un vaste guéridon encombré de llacons, (Loui.s Bl'^AUFREKl'.) Vil nnnr l^^cnlisatinn dfi la, sicn.aliirG. ci-conlro Dernier cours 9S 07 98 40 3 •/. perpétuel 3 •/. amortissable. 3 ./• nouveau Quixxiperlé r courant da ICIiUir m i t ^^ uCUnc riLLC commerce, demande place de factrice, de préférence à Lorient. 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Transatlantique 3 7 340 Panama 5 7., tout payé 51 » 3 «/. 58 . 4 /« M » Suez 5 7 — 3 7. (1" série) 475 « (2'série) de petits verres, et de bouteilles de Ûaes liqueurs... A l'entrée de Bob Smith, un léger hurrah vite réprimé par le prudent Karkaradel, retentit. — Vive Bob ! ViveTétonnanl Bob Smilhl — Pas si fort I gémit l'homme au visage de Don Quichotte, qui, sans doute, était un peu jaloux de ce formidable succès, songez que l'immeuble passe pour être inhabité, et que si Ton entendait du bruit... — Eh bien, dit Hilarion, après? OQ viendrait voir... On tournerait autour du pot, avec crainte, bien entendu, et nous aurions vingt fois le temps de jouer des quilles avec amour, délices... — Et orgues, compléta l'aimable Boissonnard. L'Anglais les regardait, tout heureux de se retrouver avec de telles racailles, dans une atmosphère de tabac et d'alcool... — Qu'avez-vous à m'ofîrir, les camaros? demanda t-il. Est-ce que c'est bon toute cette camelotte ? — Bhum, cognac, anisette, marc de Bourgogne, eau-de-vie de prunes... fil Karkaradel en faisant tour à tour l'appel des diverses étiquettes qui ornaient les (lacoDS. (.4 suivre) Le Gérant : C. BERTHOLOM. ai' Année — IV» 125 LE XUMÉRO ET Or g p e Annonces judiciaires (la ligne).. 20 c. Annonces volontaires — . . 2 5 c. Réclames — .. 50 c. QUIMPERLÉ, LE Républicain Les annonces sont reçues au bureau du Journal et d Paris dans toutes les Agences. On traite à forfait pour les annonces 7'êpctces plusieurs fois. OCïOlîHE l'JO'i Agricole Monsienr de Septfontaines la les MERCREDI, Région VENDHEDI 3S,éd.aotioii, A . d . m i i i i s t r a t i o i i citer plus les passions en Angleterre. A'enant api'ès los captures de navires marchands soupçonnés de porter de la contrebande pour le .lapon, il a soulevé outre Manche une violente réprobation. Toutefois, à part quelques exceptions, la presse britannique, tout en se montrant extrêmement énergique, a fait preuve d'un réel désir de concilialion. Tout au moins n'a-t-elle pas jeté de l'huile sur le l'eu. Dès mardi le Tzar télégraphiait personnellemont au roi l<]douard pour exprimer ses regrets de la désastreuse méprise des officiels de l'amiral Uodjestvensky et pour assurer que satisfaction sera donnée dès queles détails de l'incident seront connus. Ce télégramme a écarté toute crainte do complication immédiate, mais l)endant IS heures on a vécu sous l'appréhension d'incidents nouveaux qui n'auraient peut-être pas entraîné l'Angleterre seule dans le conllit. Déjà on affiriuait que l'escadre britannique de l'amiral Charles Beresford allait être chargée de rejoindre l'escadre russe et de lui demander dos explications sur l'incident de llull : la guerre serait presque certainement sortie de cette rencontre." Sans doute à la fin de cette semaine l'incident sera clos grâce au bon vouloir des deux gouvernements et aussi, il faut l'espérer, aux conseils pacifiques des autres puissances. 11 en reste cependant une nouvelle tension, plus ou moins latente, entre la Russie et l'Angleterre. Bien des incidents peuvent surgir sur la route, longue par l'étendue et par la durée, qui doit conduire l'escadre de la Baltique au secours de Port-Arthur, sinon à la morl. Forts de l'incident de l lull,les divisionsanglaises voudront contrôler la marclie des bateaux rasses et contrecarreront fatalement le l'avitaillement en charbon dont ceux-ci se sont assuré la possibilité quisait si une fois encore los canons ne |)artiront pas tout seuls i Kt c'est une li'iste conséquence de plus de la guerre russo-japonaise. L'incendiequ'elleadéchaînéenMandchourie nous menace en Murope aussi ot la moindre étincelle peut — Si monseigneur n'y voit pas d'ioconvénient, réclama Gonzalo Martinez, je me battrai le premier. Il vaut mieux épargner, autant que possible, des existeoces d'un prix inestimable, et sacrifier d'abord, s'il le faut, la vie d'un homme tel que par Auguste F A U R E moi, d'un gueux qui compte, hélas ! autant de mauvaises actions dans son passé que de trous à son manteau. D'autre QUATRIEME PARTIE part, si je suis tué, cela sera pour moi le plus agréable des trépas que de mourir pour M. le duc de Seplfonlaines, et de La Châtelaine rache'er l'opprobre de ma vie en expirant de Saint-Jean-de-Luz pour une cause juste et loyale ! xvr Et, comme Seplfontaines regardait Sigismond, dont la phy.-iionomie semblait Histoire d'un pété de venaison, de six égayée par quelque réjouisscnte pensée, bouteilles de porto et de deux Jambons de Bayonne. récuyer s'écria : - Suite — Laissez faire Gonzito i>lirtin(z, monseigneur ! Je suis sûr qu'il gagnera dans — Je vous proposerai d'agir, avec lui, comme j'aurais voulu agir eovers Grégoire, votre estime, et que vous ne regretterez c'est-à-dire de la manière suivante je me bat- pas de l'avoir désigné pour csïuyer, le trai d'abord avec le Bâtard... Si je suis blessé, premier, la mauvaise humeur du bâtard I — G'est aussi mon avis, appuya le caSigismond me remplacera, et si Sigismood est mis hors de combat, Marcellio prendra pitaine Marcellin. — Alors, accordé! dit Sepîfontamcs, la suite... Je ne parle, que pour mémoire de GoDzalo Martioez, placé boD dernier, c'est Gonzalo qui ouvrira la danse. Marlinez s'inclina, un sourire uu coin et doDt nous n'aurons sûrement point à de la lèvre... utiliser les services, car le Bâtard sera Tous s'étaient lôvés s'occupant à faire tuè avant d'arriver à Gonzalo I 1721 Feuilleton de l ' U n i o n de et 28 Octobre & déterminer laconfiagration. Si l'incident de llull fait long feu — et il en sera ainsi pourvu que l'Angleterre n'exige pas de la Russie des excuses excessives ou humiliantes — que se passera-t-il demain au Gap ou à la sortie du canal de Suez? Cette déplorable guerre est toujours plus grosse de dangers et elle engage la paix de l'Kurope.Raison de plus pour que nous nous gaixlions soigneusement. Au fond, il est attristant de voir ri^ui^ope divisée à propos du confiit d'l"]xtrême-Orient. Si jamais un bloc fut nécessaire, c'est bien celui des puissances de race blanche contre la poussée jaune. Mais elles sont victimes de leurs jalousies ou de leurs haines historiques. Mlles oublientquelaRussie est l'avant-garde de l'Europe contre les Jaunes. De là ces misérables diffiicultés que des puissances de second ordre, l'Espagne, le Portugal, etc. font aux navires charbonniers qui ravitaillent les Russes. C'est l'Angleterre qui a la plus gi^osse part de responsabilité dans cet état d'esprit. Aux coups d'épingle qu'elle a donnés à la Russie des officiers russes surexcités et trratadroits ont cru répondre à coups de canon. Ils ont eu tort. Mais, tout de même, quand on examine ces choses avec le simple bon sens, l'Europe ne serait-elle pas mieux inspirée de donner à la Bussie sinon son concours, 'au moins ses sympathies i II est aujourd'hui certain que le Japon a été poussé à la guerre par l'orgueil et l'appui que lui donnait son alliance avec l'Angleterre. L'incident de llull lui rendra une confiance qu'il n'avait plus au même degré. 11 est habile à profiter des dissensions de l'Europe confinée dans ses rivalités et dans SOS haines. JACQUES R U D E . L.E: A R L. E M E N-r IMord-Ouest Les abonnements se paient d'avance. Sauf conventions, ils partent du i" ou du i5 de chaque mois. ^nnonoes à Q U I M P E R L É , p l a c e H « r v o , n° 9 bis du DIMANCHE Directeur : Auguste TERRIER LI'NCIDENT AHULO-ROSSE L'Kurope a couru celte semaine, le plus grave danger de cou narration générale qui l'ait menacée depuis le début de la guerre russojaponaise et même depuis de longues années. Dans la nuit de vendredi à samedi, au moment ou l'escadre russe de la Hallique, enfin partie pour r i ^ x t r è m e - O r i e n t , traversait la mer du Nord, elle a tiré sur des bateaux de pêche à vapeur ou chalutiers du porl anglais de llull, qui péchaient dans ces parages; plusieurs chalutiers ont été coulés, il y a eu quelques morts et des l)lessés, et l'incident, connu dans la joui née de dimanchej a produit à Londres et partout une véritable consternation. Suivant la formule consacrée, une enquête est ouverte et,-dès maintenant, il est cerlain que la Russie est disposée à consentir à toutes les indemnisations morales et matérielles nécessitées par cette douloureuse erreur. Ses marins ont une excuse dont il serait injuste de contester la valeur : depuis que le départ de la Hotte est annoncé, il n'est bruit que des agissements d'espions et agents japonais qui, apostés dans les ports de la Baltique, sur les côtes de Danemark et de la mer du Nord, sont soupçonnés de tramer quelque coup contre les navires russes. Les officiers russes ont été victimes de cette hantise. 11 faudrait savoir aussi si les chalutiers n'ont pas compris les signaux qui peuvent lui avoir été faits. On constate ici, une fois do plus, l'extrême complexité de la guerre maritime. Elle opère sur un champ qui est ouvert à tous, et non point, comme la guerre continentale, dans une région où les seuls belligérants sont en présence. De là, le droit pour les adversaires de visiter tous les navires neutres et de saisir la contrebande de guerre. De là aussi la possibilité d'erreurs et do conllits comme celui de samedi. Aucun incident ne pouvait surox- Dimanche AMETimm Paraissant Annonces et Réclames : CîIVQ CENTIMES On s'abonne au bureau du journal. On peut s'abonner également, sans frais, dans tous les bureaux de poste, ou encore en adressant un mandat-poste à l'administrateur, M . L o u i s B E A U F R E R E , place Ilervo, à Quimperlé. dant des croix de la Lé^^ion d'honneur à l'occasion du centenaire du Code Civil. I.'urgence, combaUue par M. Lanjuinais, qui dit que : « Les auteurs du Gode civil sont morts depuis longtemps, qui va t-on décorer ? » est repoussée. Les arrêts du oommandaat Cuigaet I^e président rappelle que la Chambre doit tlxer la date de la discussion de l'interpellation de M. de Monlebello. sur la peine disciplinaire inlligée au commandant Guignet. Le général André demande que la discussion soit llxée à vendredi prochain après ce41es de MM. llousset et Lasies. M. de Montebello demande â la Chambre de ne pas ajourner plus longtemps la discussion de son interpellation, dont le président du Conseil avait obtenu l'ajournement en juillet dernier. M. Combes s'oppose à la discussion immédiate, et la Chambre par 30.^ voix contre 270 renvoie la discussion de l'interpellation de M. de Montebello après celle de MM. llousset et Lasies. M. de l'ressensé doit interpeller le général André sur le cas du soldat Dénécheau qui pour avoir riposté â un adjudant qui l'insultait dans la personne d'une femme, a été condamné â un an de prison. 11 demande que son intei-pellation soit jointe à celle de M. de Montebello. Celui-ci s'y oppose parce que les deux interpellations n'ont aucun rapport et réclament deux sanctions distinctes, M. Gauthier (de Clagny) s'oppose également à la jonction des deux interpellations. Le général André demande lui-nnime la disjonction et il en est ainsi ordonné. Le Gaz à Paris On reprend la discussion sur le gaz â t'aris. Les articles 10 à 17 sont adoptés après rejets d'amendements présentés par MM. Spronck et Prache. Un article additionnel présenté par M. FailIlot est également repoussé et les derniers articles sont adoptés sans modiiications. L'ensemblïdu projet est volé par îiOO vojix contre 117. La Chambre décide ensuite de discuter jeudi le secrel du vote. Sénat séance du 2:> octobre M. Fallières pré.side. Eloge funèbre de M. Drouhet Le président prononce l'éloge funèbre de M. Drouhet, sénateur de la Réunion, décédé. La succession de M. Hervé do Saisy On procode ensuite au tirage au sort du déparlement qui ol,ira un sénateur en remplace ment de M. Hervé do Saisy, inamovible, décédé. Le déparlement de la Seine esl désigné. Ghambre Modifications au Code Séa )t c. c d u ni a r d i 2 '» octo b r e M. Brissou préside. Le Sénat prend en considération les deux propositions (|ui llgurent à son ordre du jour, l'un do M. do l'ontbriand, l'autre de M. Monis, et qui tendent A la modillcation de divers articles du (Iode civil et du Code d'inslruclioncriminelle. Le Centenaire du Code Civil L'urpence esl demandée par M. le {^anle des sceaux et M. Aldy, sur un projet accor- disparailre les traces de leur festin et à remettre dans l'armoire les gobelets, les bouteilles et les assiettes. Alors, se frappant sur le ventre avec une satisfaction non déguisée, le capitaine Marcellin s'écria : — Vive Dieu ! mon vieux Sigismond ! je viens de faire là un repas qui comptera dans ma carrière de gastronome.,. Ce [illé était délicieux... Exquis 1 ce jambon fumé dans toutes les règles de l'art I Quant au vin, quel nectar ! c'est sans doute ce porto qu^lébè versait à Jupiter dans les festins mythologiques... Ah ! par exempte, il y avait une lacune... une toute petite lacune... un dessert quelconque... quelques figues, des grenades, des pastèques... auraient admirablement complété ce balthazar improvisé... EDUQ... Il n'acheva pas... Du dehors, tous venaient de percevoir un bruit de bottes éperonnées... En même temps, trois coups de pommeau de rapière ébranlèrent la massive porte principale de maison, tandis qu'une voix rude prononçait ces mots : — Compostelle et Saint Jacques I A cet appel, Gonzalo i\lariinez courut à la porte qu'il entrebâilla, après avoir répondu, en imitant la voix de Grégoire : — Compostelle et Saint-Jacques 1 Le BiVard de LUÇOQ s'engouffra dans la maison comme une trombe... Alors Sigismond, clignant de l'œil avec malice, dit au capitaine Marcellin : — Soyez donc satisfait, gourmand incorrigible... voici le dessert qui arrive 1 XVll Où il est prouvé que Gonzalo Martlnoz était de pr^emiére force à l'escrime Le Hàlard de Luçon, drapé dans un ample manteau, venait d'entrer... Il était dans un étal d'exaspération impossible à décrire, d'abord à cause de sa blessure qui le faisait horriblement souffrir, ensuite à cause de son échec à la métairie. Il traversa le jardin, suivi par Gonzalo Marlinez, qu'il prenait pour son lldèle Grégoire... Il allait d'un pas rapide, la télë baissée, roulant dans son cerveau quelque pensée de carnage et de meurtre, quand, parvenu au seuil de la pièce^ où étaient Seplfontaines et ses deux amis, il s'arrêta, médusé de terreur. Impassibles, adossés au mur et la rapière à la main, portant sur leurs visages toute leur conscience de justiciers, Septfontaines, Sigismood et Marcellin l'attendaient. Abonnements (UN AN) Ouimperlé (ville) 7 fr Innistère et départements limitrophes 8 — Autres départements • — Colonies et étranger 16 — Les retraites des instituteurs D'accord avec M. Chaumié, il est décidé de discuter, vendredi, l'Interpellation de M. Denoix sur les retraites des instituteurs. on valide enfin l'élection de M. Arène, dans la Corse. La liiiiirre Rnsso-JapoMs le L'incident de Hull L'incident de Hull n'a pas encore reçu de solution diplomatique, et la nouvelle donnée par VLxchange-Telegraph, que des excuses avaient été adressées par la Russie est inexacte. Le comte Lamsdorff s'est seulement rendu auprès de l'Ambassadeur d'Angleterre à St-Pétersbourg et l'a prié de transmettre au gouvernement anglais et au roi Edouard un message de l'empereur disant qu'il n'avait reçu aucune nouvelle de l'amiral commandant la flotte de la Baltique et qu'il ne pouvait attribuer l'événement qu'à un malentendu regrettable. L'empereur exprimait ensuite au roi et au gouvernement anglais ses regrets sincères des pertes d'existences survenues et annonçait qu'il prendrait des mesures, pour donner complète satisfaction aux victimes dés que les circonstances de l'affaire seraient bien connues. A Saint-Pétersbourg, l'annonce de l'incident a produit une véritable stupeur, mais aucun rapport officiel n'étant parvenu, les journaux ne parlent que d'une simple collision entre navires de guerre russes et chalutiers anglais, où plusieurs de ces derniers auraient été coulés. L'ambassadeur d'Angleterre esl allé, de son initiative privée, demander au comte LamsdorfT des renseignements et des explications, Le comte LamsdorfT a réponduqu'il n'avait reçu aucune information de source russe, qu'il ne savait rien de l'incident en dfhors de ce qu'en racontaient les télégrammes de Londres, et qu'il attendait des détails plus précis. Au ministère des atTaires étrangères, on a fait une réponse analogue, mais eu exprimant de profonds regrets. A Londres, une manifestation hostile a eu lieu à l'arrivée du comte Benckendorflf, ambassadeur de Russie. Dès maintenant, on peut êire assuré que le gouvernement anglais exigera les réparations les plus Gomplèles. Le Foreign Office a déjà communiqué à la presse la note suivante, sur le ton de laquelle il est iuutile d'insister : Le Fofeign Ofllce a reç-u et entendu les représentants des pêcheries de Hull et de Grimsby, qui ont fait un récit détaillé des faits relatifs à l'attaque que la Hotte russe de la Baltique a livrée, pendant la nuit du 21, à une partie de la flotte des chalutiers de Hull. Des représentations énergiques, se basant sur ces informations, ont été adressées au gouvernement russe, â Saint-Pétersbourg, auquel il a été signilié que, de l'avis du gouver- Se croyant le jouet de quelque horrible cauchemar, il se tourna vers le pseudoGrégoire, et resta stupéfait ea reconnaissant dans celui qu'il prenait pour son dévoué acolyte le proâl équivoque de Gonzalo Marlinez. Il poussa un épouvantable juron, déût son manteau, ses gants et sa rapière, qu'il tira de son fourreau et posa sur la table. Puis se ressaisissant, il contempla un instant ses trois ennemis et, éclatant d'un rire strident : — A h ! ahl dit-il... voici donc le» exploits de ces paladins fameux, si chatouilleux sur te chapitre de l'honneur! Sang du christ ! il n'était pas besoin de chanter si haut pareille fanfare de bravoure, pour sombrer dans d'aussi piètres aventures 1 Ainsi, en réunissant vos trois courages, vous êtes arrivés à ceci : d'entrer nuitamment, comme des tire-laine, dans une maison isolée et privée de ses défenseurs... Mes compliments, messeigneurs, on n'est pas plus chevaleresque, et à la suite de telles prouesses, le blasmi^ de Seplfontaines và resplendir d'un nouveau lustre ! — Votre Seigneurie, fit Sigismond, toujours gogiienard, à grand tort de nous toiser de si méprisante façon. Qu'elle atfaire en se créant un chemin de fer à Un bon point doit êlre donné à M. Hélui serait oiseux pour le moment. Le mery, le sympathique instituteur de « provisoire » d'il y a un quart de siècle Rédéné, qui a eu le mérite de nous faire La presse anf?lalse continue à comest devenu du définitif, c'est le fait acmenter l'incident en termes très vifs. Les La Séparation connaître un crû peu connu, pour ne pas compli : prenons les choses comme elles regrets du tsar ne lui sufliscnt pas et le des Eglises et de l'Etat dire inconnu. Son collègue, M. Quemesjnt. Times dit que l'opinion publique entend Le groupe de l'Union démocratiques'csl Puisque nous avons une exploitalion ner, nous exposait surtout des pommes que si salisfaction n'est pas donnée imla présidence de M. réuni lundi, sous d'Etat, l'inl'^i'êl du pays exige que l'on de Fouesnant les plus renommées, el inediatenienl, la tlotte russe soit arrêtée Ktlenne, pour déterminer l'aililiulo du fasse tout pour la rendre le plus fruc- j'en devrais citer encore beaucoup àVijîOouA Gibraltar par la Molle andu groupe dans la question de la sôp iralueu>;e possible. d'anlres, parmi lesquelles la côMeclion }?laise de la Manche i|ui croise (l:»ns ces lion des Kglises et de l'Etal. Ce t|uo l'on veut faire y tend. On veut exposée par la Mutuelle Hélail de Tréparaji'es. A l'exemple de la gauche radicale, l.î doMiierà ce réseau l'homogénéité qui lui mévcn; bravo la Mutuelle Exposition, Le IkiUu Teletjraph dit (|uc chaque maniiuc, les débouchés qui lui font dé- mes amis Béreau, Hveno, Pensec ont eu heure qui s'écoule entre le crime et la ré- groupe s'csl prononcé pour le dépôt d'un faut : en un mot, le placer dans les conparation se charjîc de menaces croissan- projet spécial par le gouvernement lui là une idée lumineuse! Mais crac! je ditions Indispensables pour que ce qui fut tes pour les relalions amicales de l'Angle- même. t0mi)0 en arrêt devant les bouteilles de Au cours de la discussion, M. Barthou, jusqu'Ici une all'alre laborieuse, peu réterre et de la Russie. cidre el d'eaux-de-vie de cidre, à l'asmunératrice, puisse devenir une bonne DaUu Mail (i\ le DaUn Chvonicle ancien ministre de l'Intérieur, a fait d'inpecl si engageant que mon gosier se téressantes déclarations. Il a. notamment all'alre. tiennent le môme langage. sèche aussilôL du qu'un grand nombre de ses amis et lui « L'expérience >«, puisqu'aussi bien on a Les journaux américains tiennent aussi Un monsieur nous fait déguster de un langage très violent pour la Russie. qui ont voté l'ordre du jour de confiance toujours soutenu jusqu'à ces derniers Plusieurs proposent de rappeler l'amiral dans la séance de samedi, ont moins temps qu'il ne s'agissait que d'une expé- son excellente eau-de-vie qui vient de Uœljevensky pour cause de sécurité pu- voulu engager sans réserves l'avenir rience, a suffisamment duré, elle a largeMorlaix, mais il n'y a pas moyen de qu'approuver l'altitude du gouvernenvMil ment révélé que, tel qu'il est constitué, ce blique ! goûter le''cidre. J'apprends que c'est chemin d.e fer ne donne pas, ne peut pas Les Journaux russes ont au contraire dans son conilit avec la cour de Rome. M. C-ochelelle qui a eu le premier prix, donner ce qu'il devrait. Les actes de la Papauté, a t-ll dit, ont une attitude très digne. ce qui ne n.'a étonné nullement, car j'a« Réseau-modèle », c'est l'expression Le Jo7irnal de Sainf Péfcrshoiirt/ a constitué une sériedempiètementsintolévais bu chez lui certain Duux Eré{U) ouvert une souscription pour les pécheurs rables, et comme une sorte de négation courante, narquoise chez quelques-uns, bri:. cl certain Guerc'h lin qui rn'asyslémaliquedu Concordai et des Ariiclos très sérieuse chez le plus grand nombre, de Hull. 11 fall ressortir que l'incident est organiques dont Ions les régimes ont afvaienl laissé au palais d'agréables souquand on en parle. De fait ledit réseau un grand malheur aussi bien pour la firmé l'unllé indivisible. Ces incidents doit-être un modèle pour les autres. D'auvenirs. J'en étais d'autant plus heureux Russie que pour l'Angleterre, ol (lu'il est dû aux conditions extraordinaires que auront pour conséquence iiiéludable la tant que cela lui est facile. à lui qui n'a que ce résultat démontrait que l'on peut crée la conception japonaise de la guerre. séparation des Kglises et de l'Etat qu'il pas d'actionnaires dont il doive assurer enseigner la théorie et faire aussi d'exfaut envisager dès miiintenant comme la le dividende, n'ayant à rémunérer qu'un Le gouverneuKMit russe est prêt à accor cellcnle pratique. Aussi les cultivateurs solution nécessaire de tôus ces conllits capital «' bon enfant » (le capital commun, der toutes les indemnités que commande des environs seront-ils heureux d'apaux Russes et aux Anglais le sentiment do particuliers. Mais le principe admis, on le budget !). Il n'aura qu'à vouloir le prendre comment notre directeur du peut discuter et sur l'heure, et sur les jour où il ne sera plus une simple agglola justice. conditions de celte réforme. mération de vieilles petites lignes rassenj- laboraloire départemental s'y est pris; Néanmoins l'opinion pul)liquc russe voit blées au hasard d'anciennes déconfitures, ils n'auront alors qu'à suivre régulière\ eul-on l'Imposer au suffrage universel auec amertume la campagne do presse (jui et aura pu prendre l'aspect et les avantament les cours de cidrerie qu'il va inaupar un coup de force légal et le mettre, a été déchaînée A Londres, avant môme ges d'une alFalre normalement constituée. sans (lu'il ail élé consulté, en présence du gurer dimanche, à la mairie de Quimqu'on ait pu connaître les circonstances fait accompli? Oe jour-li il pourra être ulile au pays, à '.) heures du malin. perlé, qui ont provoqué cet incident. M. liarlhou pense qu'il serait d'une polipar lui-même et par les autres qui seront Les sentiments humanitaires et de bonLe second jour, la musique, une fanL. S. homie des troupes russes de terre et de mer, tique à la fois plus loyale et plus prudente forcés de le suivre. fare de cors de chasse, les danses aux de lui soumellre tous les éléments du proont toujours été reconnus par leurs ennebinious, la gavollo d'honneur, la distrimis et adversaires et ce n'est certainement blème et de solliciter son jugement éclairé Les Sénateurs Inamovibles bution des prix à la basse ville, tout a pas à l'Angleterreà leur faire un reproche. et son adhésion rétléchle. L'Union démoComme on l'a vu plus haut, le Sénat a, marché à loisir, favorisé par un temps cralique aura à se prononcer plus tardsur Les sympathies non déguisées et la soli par vole de lirage au sort, attribué au doux très agréable. celte (|uestion préjudicielle mais il lui apdarité du peuple britannique envers le Ce que j'attendais avec impatience, Japon dans la guerre acluelle, ont élé partient de fixer des maintenant certaines département de la Seine le siège laissé conditions ([u'exige ladiscusslon mêmede vacanl par la mort de M. Hervé de Saisy, c'était le banquel, tandis que Catherine sans nul doute un des puissants fadeurs ce gi-avo et complexe problème. sénateur inamovible, décédé. était d une humeur massacrante en me de la regrettable affaire de Hull. Le département de la Seine élira ainsi voyant y partir. Pourquoi diable les Il est impossible que celle discussion s'engage sans quelcgouvernement ail fait son neuvième sénateur et n'aura plus femmes n'y viennent-elles pas? Crocus Ln version riis^o «le riiicideiit connaître par un projet de loi, déposé sous droit qu'à un siège à la Chambre haute. est féminisle! El puis, elles n'ont qu'à On annonce de St-Pétersbourg ([uo le la responsabilllé collective de tous ses 11 ne reste plus (jue neuf inamovibles, organiser aussi des concours avec banrapport de l'amiral Rodjestvenski est membres, son sentiment sur toutes les dont les sièges seront attribués, au fur et quels. J'ai dilà C:ilherine : « Organisez questions déllcales soulevées par l'organi- à mesure des extinctions, à raison d'un parvenu hier soir à l'empereur. sation séparée et libre des cultes. La si- siège par département, aux départemeuts un concours de cuisine, un concours de Madrid, 25 octobre. — Un télégramme tuation personnelle des ministres des culsuivants: Eure et-Lolre, llle et-Vilaine, confitures, un concours de pâtisserie, de Yigo à la Corrcspondaiicin âil que les tes, rall'ectalion des édifices religieux, l.oir et Cher, Haule-l.oire, Loiret, Marne, de dentelles, de broderie, et je vous officiers russes donnent l'explication sui- l'exercice du culte et de la prédication, Meurlhe el-Moselle, Morbihan, Seine. prie de croire que les messieurs iront vante de l'incident de la Mer du Nord. peuvent, selon qu'on les résout dans un vous admirer. Faites un concours de Ils prétende.it que pendant la marche de sens ou dans un autre, donner à la sépanuit ils aperçurent entre leslignesde l'es- ration le caradère d'une libération récigalettes au cidre doux au profit des Mot <Ic la il 11 cadre deux torpilleurs. Supposant qu'il proque, ou celuid'une persécution injuste pauvres, on vous les paiera cher, vos Un orateur fait ses débuts en réunion s'agissait d'une attaque des Japonais, ils et dangereuse. Il ne suffit pas que le gougalettes, surtout si elles sont servies publique. Mais, très impressionné, il ba firent feu. vernement s'explique sur ces points capi- fouille. par de jolies filles. » Voyez-vous le poils disent qu'ils ne virent à bord des taux devant une commission saisie d'un — Citoyens, bégaie-t-ll, le veau d'or, le lisson ? deux bateaux canonnés aucun marin ayant projet particulier. Il est nécessaire qu'il veau d'or... Catherine a haussé les épaules et je l'aspect de pêcheurs. Ils ajoutent qu'ils saisisse lui-même la Chambre dans le plus Un auditeur, du fond de la salle : suis allé au banquet; là j'ai tellement ignoraient avoir blessé des hommes d'ébref délai d'un projet de loi où s'affirme— Eh bien! si le veau dort, ne le ré- dégusté de bons cidres variés el d'eauxquipage et expriment leurs regrets de leur ront l'inilialive et la responsabilité qui lui veillez pas ! de-vie que je suis rentré péniblement à erreur. incombent. 11 heures du soir, le sourire aux lèvres, En Mandclioiiric M. Harthou ajoute qu ill'y aurait invité Imais la tôle brouillée, el il m'a élé L'accalmie continue et les nouvelles samedi à la tribune par une motion partiimpossible de vous raconter plus tôt culière, s'il n'avail pis calnl de faire de sont sans grand intérêt. Les rapports offimes impressions. Excusez-m.)i de mon l'opposition l'arbitre des décisions de la ciels ne relatent que des engagements aux Le Concours pomoiogique bavardage tardif el bien des choses njiijorité. Mais il demande au groupe de avant-postes. de Quimperià l'Union démocratique de déléguer son buchez vous. F. CROCUS, Le premier corps d'armée russe euroOr donc, il y a eu un Concours pomoCultivateur à Kennachin. péen vient d'arriver en Mandchourie, car reau auprès du président du Conseil pour jusqu'ici les Japonais n'ont eu a d'aire qu'à oblenlr le dépôt d'un projet spécial. Quant logiquo à Quimperlô, et comme votre des troupes sibériennes, dont l'instruction à lui. Il veut bien préparer la séparation serviteur Crocus a élé un des premiers comme solulion, mais il se refuse, dans à lancer l'idée de son organisation, il C O U R S D E C I D R E R I E est inférieure. l'intérêt même delà République, à la préLa situation a changé avec l'entrée en cipiter et à la risquer comme une aven- tient à venir vous raconter ses impresM. Crochelelle, directeur de la Station ligne de ces renforts, qui sont des hommes sions. ture agronomique du Lézardeau, commend'élite et admirablenient disciplinés. Nous voilà donc arrivés, Catherine et cera dimanche prochain, à 0 heures du liC groupe s'est raillé à la proposition de Le général Kouropaliîine est nommé M. Barthou et M. Etienne a été chargé moi, à Quimperlé dès le matin, et après matin, à la Mairie do Quimperlé, ses commandant en chef de toutes les forces un bon déjeuner nous sommes allés à cours de cidrerie. de terre russes en Extrême Orienl. L'a- d^ s'entretenir avec le président du Con l'exposition sous les halles. Dans la miral Alexeieir, conserve ses fondions de seil à ce sujet. La première portera : Sur les condivice-roi en Mandchourie. vaste salle, superbement décorée, nous tions économiques de la fabrication du Les deux armées ennemies sont en face no savions pas de quel côté diriger nos cidre el sa vente ; manière de reconUne expérience à faciliter l'une de l'autres, séparées parle ilouiiMo. pas, car ma femme voulait tout do suite naître les fruits de pressoir ; caractères Quand la Chambre aura-t-elle le temps Elles continuent à fortifier leurs lignes et aller vers les fruits, et moi vers les extérieurs et intérieurs; nécessité d'une échangent des coups de canons comme de s'occuper de la transaction en cours pressoirs et broyeurs qui commenraient pomologic locale. dans une guerre do siège. On remarque entre l'Etat et les Compagnies de chemins que les Japo.iais tirent toujours moins de fer de l'Ouest et de l'Orléans on vue à fonctionner. Il a fallu, comme toujours, que les Russes, et on se demande si les d'étendre le réseau de l'Etat ? Il est diffi- que je code à Catherine, et nous sommes munitions ne commencent pas à leur cile de le prévoir, mais cela arrivera bien allés voir les poires. ARMEE ET MARINE un jour ou l'autre. Il est dilllcile de rencontrer des lots faire défaut. Le Parlement sera-l il favorable à cet aussi beaux.de fruits, cl après avoir accommodement i II faut le souhaiter. A|)|>ol (IcH JC1II1C>19 soIdntH admiré ceux de M. de La Ilayrie, l'ainaRechercher si l'Etat a fait une bonne <ic lu CI»88C f OOH ' teur dont le savoir et la réputation no nemenl de Sa Majesté, la sllualion ne soiiiïre aucun délai. ^ \ AU JOUR LE JOUR sont plus à faire, nous nous sommes extasiés sur l'exposition de M. Le Saoùl, do Douarnenez. Quels beaux arbres! veuille bien se rendre compte de remploi ment, par toute? les gammes de la fureur... Quels magnifiques fruits! Catherine de notre temps... Elle saura, primo : que Mon épée, Sigismond! mon ép^e ! h: vais voulait à toute force en goùler pour voir nous avons rais en déroule, et semé dans te tuer, Hâtard de Luçon ! au pied du si ces poires étaient aussi bonnes que portrait de celui qui fut le bourreau des belles. 11 faut remarquer que cet hortirOiîéaD, du haut des remparts de SaintJean de-Luz, sa petite compagaie de ma- libertés des Flandres ; au pied de celui culteur, ami du progrès, avait fait ladrins ; secundo : qu'à l'instar de ces auquel les Gueux, la corde au cou et la d'assez gros sacridces pécuniers pour trois chevaliers qui cooquireni autrefois la besace au dos, crachaient à la face, en venir contribuer à rehausser l'éclat du Sicile, nous LOUS sommes à quatre, y marchant au supplice ; au pied du tigre concours. Les arbres excessivenient compris Goozilo iMariinez, emparés de à face humaine, pourvoyeur de biiohers et bien conduits do M. Le Saoùt faisaient l'admiration dos connaisseurs, ils ont YlnflexiOle ; tertio : que votre serviteur de gibets, que l'histoire marquera au fer élé du reste tous vendus sur place. a fait sauter ce brick, qui vous était cher ; ronge, et qui s'appela Ferdinand Alvaiez Catherine m'a ensuite laissé voir les quarto, que le capitaine Marcellin nous a, de Tolède, duc d'Albe 1 broyeurs et pres.soirs. Los essais ont — Soyez tranquille ! ricana le IW'ard... été très intéressants, et le classement d'uQ boo coup de dague, débarrassés pour Si celui-là vous avait tenus, il se serait difllcile, car il no s'agissait pas seulejamais de votre sinistre et nauséeux GréchaulTé les paumes au bûcher qui vous ment do regarder la vitesse, il fallait goire... En somme, je crois que nous aurait llambés, vous et votre séquelle aussi faire entrer, en ligne de compte, avons droit à plus de considération de la qualité de la pulpe obtenue ol la solivotre part, d'autant plus que tout n'est d hérétiques ! dité do construction de l inslrument. pas flQi, et que, pour clore déRoitivcmeot Au comble de l'exaspération, Sep!fonUne magnifique corbeille de chrysanune liste de hauts faits gênante pour notre taines allait se précipiter sur le HAlard, modestie, nous allons dans le plus bref quand Gonzilo Martioez, qui, jusque-là, thèmes, installée par M. Gabriel Le délai possible... ' n'avait rien dit, s'interposa entre les deux Noc, étale ses superbes variétés de ces belles llours de Toussaint. Ht le parfum — ... M'assassiner ! parb'eu ! la chose interlocuteurs, et dit au Bâtard : des pommes nous attire vers les collec— Vous venez de me malmener dureest indiquée... Vous me tenez! Je suis tions des fruits de pressoirs. seul contre vous quatre, car, au fiit, vous ment, monseigneur I Vous me reprochez S'il n'y a pas ou foule do concurrents, êtes quatre : i l ne vous manquait plus sans pillé quelques fautes de jeunesse, on peut dire que les lots étaient, on géque dé vous être assuré la coMaboration quelques peccadilles largement (xpiées au néral, bien choisis et superbes. Nos préside de Ceuta I Or, j'ai bssoin de me bonnes espèces de Quimperlé luttaient de cel «mpoisonneur, échappé des eh ourréhabiliter auprès du ces messieurs ! avec les riches collections do M. Pennames d^Afrique 1 nec'h, do Penhars, ot do M. Le Danl, do — Assez d'outrages ! tonna Seplfon- Voulez vous me fûre l'hoaneur de croiser Plouvon. le fer avec moi ? (/I Suivre) làioes, dont le visage passait, en ce mo- jeimes soldats qui n'ont qu'un court trajet à accomplir et ceux qui, en raison de la facilité des communications peuvent, en partant le matin, arriver à destination avant midi. Devront se présenter à leur corps avant si.r. heures du soir : A. — Les hommes qui, en partant le matin du jour fixé lour l'arrivée au corps, ne peuvent, en raison de la distance ou des difficultés de communication, êlre rendus à destination dans la matinée. B. — Les hommes qui, pour arriver à destination le jour indiqué sur leur ordre d'appel, sont obligés de se mettre en route la veille ou l'avant veille. Les commandants des bureaux de recrutement indiqueront l'heure à laquelle devront se présenter les jeunes soldats en portant sur les ordres d'appel l'une des mentions : « avant midi » ou « aprèsmidi el en tous cas avant fi heures du soir » suivant que la dislance à parcourir permettra à ces militaires d'arriver dans l'aprés-midi du jour fixé. Aucunedemandededevancementd'appel ou de changement de destination ne sera accueillie. Les jeunes soldats affectés à des corps stationnés en Corse, en Algérie et en Tunisie seront convoqués au bureau de recrutement de leur résidence, à une date qui sera indiquée sur leur ordre d'appel el mis en route par détachements. BULLETIN DE L A PÊCHE Douarnenez. — De notre correspondant le 23 : La pêche à la sardine est passable aujourd'iiui. : pèche meilleure que la veille 3 à 4.000 Le à bateau de grosses. Le 20 : bateau.X pas encore en vue, temps très calme. Plusieurs embarcations se livrent à la pèche du sprat qui donne en quantité el se vend bien. Les Transports automobiles entre Quiiiiperlé et Le Poudu Nous rappelons que demain, vendredi, à 4 heures, une réunion aura lieu à la mairie de Quimperlé pour jeter les bases delà coiïstituiion de la future société, entendre le rapportdeM. Le Louédec sur l'enquête qu'il a faite en Normandie près des sociétés d omnibusautomobiles,dislribu(r le projet des statuts que les actionnaires devront examiner el arrêter dans leur première assemblée générale, recueillir des souscriptions, etc. Ainsi que nous l'avons dit, la majeure partie des habitants de Quimperlé, CIohars-Carnoël, Le Pouldu el Doëlan ont intérêt à assister à celte réunion qui doit être le point de départ d'une ère de prospérité pour chacune de ces localités. Nous répétons qu'il n'y aura pas de lettres de convocations personnelles pour cette réunion et que cet avis en tient lieu. Dimanche, à 1 heure et demie une semblable réunion aura lieu à la mairie do Clohars-Carnoët où sont également convoqués lous les habitants de celle commune que la question intéresse. ASSISES DU FINISTÈRE Présidence de M . le Conseiller Guieysse P Session 190i Audience du S.") octobre 3' affaire. — Affaire de mœurs. — JeanJacques-Marie Pleyber, âgé de 52 ans, retraité de la marine, sans domicile ti.\e, est accusé d'avoir, en la commune de Quimerc'h, le 3 août IFOI, commis des acles contraires aux bonnes mivurs. Les débats ont lieu à huis clos. 11 y a tout Intérêt pour les jeunes solMinistère public. M. le substitut Manranges ; dats (lul ont obtenu des prix de tir ou de défenseur. M" du Uusquec. Pleyber, déclaré coupable, avec admission gymnasli(iue en France ou à l'Etranger, à produire leurs diplômes lors de leur de circonstances atténuantes, est condamné à trois années d'emprisonnement. arrivée au corps. affaire. — Affaire de mœurs. — Victor Les ordres d'appel des jeunes soldais Abgrall, âgé de 11 ans, tanneur à Morlaix, est de la classe 1903 el ajournés des classes précédentes seront remis à partir du 28 accusé d'avoir, le 2S juin liWl, en la commune l'ioujean, commis des actes contraires aux octobre prcîchaln au service de la poste de bonnes mœurs. qui est chargé de les remettre aux destiLes débats ont lieu à huis clos. nataires. Ministère public, M. lesubstitut Mauranges; Les commissions spéciales de réforme défenseur, M" du Uusquec. se réuniront dans cliat^ue subdivision de Ab-^rall esl acquitté. région du .'î au .5 novciiil)i"o pour examiner les jeunes gens atteints d'infirmités, (lui auraient demandé à être visités avant la mise en roule. Les jeunes soldats, aussi bien ceux des llnés aux troupes coloniales que ceux alfectés aux troupes métropolitaines, devront se présenter à leur corps aux dates cl-après : Les hommes appelés pour un an, le lundi 1 1 novembre lHOt ; Los hommes appelés pour 2 ou ans, appartenant aux subdivisions Impaires de cliuque région, aux P'-. et (')- bureaux do recrutement de la Seine el aux bureaux annexes nord et sud de Lyon, le mardi 15 novembre ; Les hommes appelés pour deux et ."î ans appartenant aux subdivisions paires, aux 2" et l* bureaux de recrutement de la Seine, au bureau de recrutement de Vers'iilles el au bureau central de Lyon, le mercredi 1(5 novembre. i/heure d'arrivée au corps est en principe fixée ainsi qu'il suit : Devront se présefiiler avant midi, les A inîic/ice du x'O octobre •/» affaire. — Affaire de mœurs. — FranCois-Marie Plantée, dit .. Chuil x-, âgé de ans, aido-cultivaleur Lan-ar-Marche, en Plouzévédé, déjà condamné deux fois en cour d'assises pour alTaire de mœurs, comparait, celte fois, pour deu.\ nouvelles afTaircs con traires aux bonnes mœurs. Les débats ont lieu à huit clos. Ministère public, M. lesubstitulGuillaumin. Défenseur, M*- Verdun. IMaùtec, reconnu coupable sans admission do circonstances atténuantes, est condamné à vingt ans de travaux forcés, sans interdiction do sé;our. ô» Affaire. — Infanticide. — Le 2l> mai dernier, Marie Jézéquel âgée de 20 ans, cultivatrice, demeurant chez ses parents, â Keraguéné en Plouarzel, mil au monde un enfant et l'étoulTa, guand il fut mort, elle appela sa mère, qui couchait dans la même' pièce. Celle-ci mit le corps dans le coffre,, près du lit, cl, le lendemain, à dix heures da soir, aidée.de son tnari, elle alla enterrer lepeut cadavre dans le cimetière de Sl-Uenan,. distant de neuf kilomètres. Le médecin-légiste chargé de l'autopsie ai constaté, le 20 juin, que l'enfant était né vi/- vant et viable; mais, à cause de l'élal de décomposition du cadavre, il n'a pu affirmer^es causes de la mort. L'accusée avoue-le crime qui lui est reproché. Elle n'a jamais été condamnée et les renseignements fournis sur elle sont bons. Ministère public, M. lesubstitutGuillaumin. Détenseur, iM« Hamon. La fille Jézéquel est acquittée. serail-il le même que celui qui, le même jour, a traversé la ville de Quimperlè et a élé aballu le lendemain à Arzano ? —0— Soaôr. — Rixî. — Dans la nuit de 'samedi à dimanche, cinq compères fêtèrenlla dive bouteille chez Bourhis Julien à Kerandréo, et à cinq heures du malin, au moment de se quitter, la trop grande quantité de cidre qu'ils avaient absorbée les animait d'une humeur batailleuse. Sans motif ni raison, ils tombèrent les uns sur les autres à Douanes bras raccourcis. La gendarmerie avisée M. Gruget, lieutenant des douanes à de cette rixe a fait une enquête. CHROHQ I OE RÉOO I NALE Roscofr, est nomra<^ capitaine à. Beauvoir (direction de La Rochelle). Par décision du directeur j^énéral des douanes, sont élevés à la première classe de leur grade : le sous brigadier Boluha, de Penniarc'h; Hervé, de Saint-Pierre; les préposés Le Gou(i(T, Le Boubennec et Nastorg, de Brest. S i i p p l é a n t e i clo jniccs d o p n i x Sont nommés suppléants de juges de paix : A Plogaslel-Salnt-Germain (Finistère), M. Prigenl, en remplacement de M. Hélo ; à Lanmeur (Finistère), M. Turnier, en remplacement de M. Coat. S y i K l i c H e t jcardcs i i i a r i t i i i i c H Par décision ministérielle du 19 octobre, ont été nommés : Syndic des gens de mer (:?'' classe) à .\udierne, M. Lesvenan, b'' maître timonier en retraite, en remplacement du syndic Le Goas, atteint par la limite d'âge ; Gardes maritimes de 2'' classe : à Brest, le garde N'édellec, de Lannion, en remplacement du garde Piriou, autorisé à cesser ses services; à Piozévet ^quartier d'.\udierne), le 1" maître de mand'uvrc en retraite Douguet, en remplacement du garde Le Bot, autorisé à cesser ses services; au Guilvinec (quartier de Qulmper), le 2'' maître timonier en retraite Le Doaré, en remplacen)ent du garde Xédellec, passé au Logéo; à Audierne. le gendarme mari lime en retraite Le Meur, en remplacement du garde Bour, démissionnaire. Semaine météorologique OBSERVATIONS du 17 au '34 octobre J 904 recueillies à l'obseï-va totre annexé au laboratoire départemental du Finistère : INDICATIONS DU JOURS THERMOMÈTRE Maximum Minimum Moyenne Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche 17 oct. 18 19 20 21 23 y 12 14 13 15 15 15 15 15 14 14 i:^ 12 11 INDICATIONS DU JOURS Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche T(>2 705 703 m) 754 751 HAUTKUK il«> plllii-l BAROMÈTRE Maximum Minimum .Moyenne 759 7()2 7(53 7G0 751 750 748 Le directeur du Laboratoire chargé 1.3.5 14.5 14 14 M 13 12.5 des observations CD uilUmt 700.5 703.5 701 701.5 'lÔl 752 749.5 0"'H u 0 0 0 0 3 départemental Météorologiques, GROCHETELLE. 0 - 0 — Quimperlè. — Acte de probité. — Hier, mercredi, à 5 h. du soir, iJace des Capucins, M. Moricourt, arlislepeintre, rue des Chambriers, a trouvé un porle-monnaio contenant une corlaine somme d'argent qu'il a remis à Mme Laniiot, Hôtel du Couunerce, à qui pourra le réclamer celui qui l'a perdu. —o— Quimperlè. — Etat-civil : Naissances. — Quentel Marie-l''ran(;oisoJosôplie-Anna. — I.iot Marguerile-.Mario. — Coadou Uaymond-Albert. — Jouan AndréJean. — Le Corvellec Josepli-F(';li.\-Tliomas. — Peyron Guenola-.Marie Sylvie. J'ublicalions de mariages. — l.ouis-I"'rançois Beurnet, matelot fusilier attaché â la défense mobile à I.orient, né et domicilié â Quimperlè. et Marie-Jeanne Hornay, lingére, née â OuiscrifT, domiciliée â Lorlenl. Antoine Caréo, ;to ans, cullivaleur, né à Tréméven, domicilié â Quimperlè, et MarieMélanie Thepot,:^l ans, cultivatrice, néo et domiciliée a Quimi)erlé. Alain-Pierre Guillou, Zi ans, couvreur, né et domicilié â Bannalec, et Marie-JoséplilneZacharie-I.sabelle Caéric, 20 ans, s. [)., née et domiciliée à Quimperlè. Mariage. — Malié Jean-Marie Kranrois et Le Bris Jacquette-Josépluî. l)écés. — Gostlou Louis, 70 ans, époux de Marie-Yvonne Korner. - Slvy Corentln-Josepli- Marie, 9 ans. —0 - Moêlan. — Chien enragé. — Mercredi dernier, une chienne couchanlo, aux allures suspectes a parcouru Ib bourg et la commune do Moëlan, où olloa mordu plusieurs congénères et un homme, Flohic Alexandre, :{() ans, débitant de boissons au bourg. Cette chienne, au poil long, couleur marron a ensuite pris, croit-on, la direction de Baye et do Quimperlè. Tous les chiens que l'on a su avoir été mordus par celle chienjie ont élé abattus. Sorail-on on présence d'un nouveau cas d'hydrophobie, ou bien cel animal —0— Querrien. — Rixe. — Dimanche soir, Colomber, de Keranna, accompagné do Cloarec, du Mousloir, se trouvaient auprès de Ponl-Coullou quand vint à passer auprès d'eux un nommé Le Golf conduisant une voiture. Comme ils étaient légèrement pris do boisson ils cherchèrent affaire à Le Goff, qui descendit de voiture, et se mit à jouer du moulinet avec son fuueL Colomber reçut quelques coups pour sa part, puis, une fois la rixe passée, il alla cuver son cidre dans un champ situé à près d'un kilomètre de cet endroit. Quand il fui retrouvé il était sans connaissance à demi déshabillé et transi de froid. Dopuis, s m état est assez inquiétant et un médecin a dù être appelé auprès de lui. Cel état doit-il être attribué à l'ivresse, au froid, ou aux coups ? L'homme de l'ail ne s'est pas encore prononcé à ce sujet. Qulmper. — Conseil municipaL — Le Conseil municipal de Quimper s'est réuni mardi à 4 h. 1/2 en séance extraordinaire : I/ofdre du jour comporlail l'examen du projet de conslruclion d'un asile de vieillards formé par la Commission de l'iiospice, et une demande de subvention à demander à l'Ktat sur les fonds du pari muluel. M. le .Maire donne lecture d'un long rapport, expliquant la silualion. f/asiie des vieillards pour la construclion du.iuel 100,000 francs ont élé versés par un legs de M. (louchouren s'est vu accorder pour celle construclion, une subvention de :?0,000 francs par l'hospice et une aulre du même chilTre par la ville, ce qui donne un total de 140,000 fr. Or, la conslructibn coulera /i00,000 fr. L'emplacement a élé choisi sur les jardins potagers de l'hospice, faute d'autres lieux convenables. Kii outre plusieurs services tels que cuisine cl lingerie trouveront place aux hopices. Il s'agirait donc de demander la dilTérence à prendre sur les fonds du pari mutuel, soit :^(;0,000 fr. M. le Maire, dans son rapport, dit que l'hospice sera grevé, par le fait de l'entretien de 100 vieillards dans cel asile, d'une charge d'environ ;{fi,.j00 fr.. plus le salaire et l'enlretien du personnel. Il se voit en oulie privé de ses jardins qui le fournissaient en légumes, les excédenls de dépenses de l'hospice retomberont sur le budgel d^ la ville et celle-ci ne poul faire davantage. Il faudrait donc que la subvention solllcilce fui accordée. Le Conseil suspend la séance et se relire ensuite pour examiner les plans et devis dressés par M. Uamonatao, architecte à Ponllvy. En lin de compte le choix du terrain, ainsi que les plans el devis sont raliliés par le Corsiil, qui approuve la demande de subvention. La séance est levée à :> h. 10. —0 - Douarnenez.— De noire correspondant le'S): Le Ner Grégoire, âgé de ïù ans, ouvrier soudeur chez M. Chancerolle, à Tréboul, a quitté son domicile dimanche malin vers les 5 h. 1/2 pour se rendre disait-il chez des parents à BeuzecCap ; depuis, cel homme, marié el père de 4 enfants, n'a pas reparu ni à Beuzec ni à son domicile où il devait rentrer le soir môme. Sa famille très inquiète à son sujet pressent un malheur. - 0— Plomeur. — Mort acciienteVc. — Samedi 22 octobre courant, dans la soirée, le sieijr Souroii Vincent, figé de M'.» ans, cultivaleur au village do Kérégard, conseiller municipal, était allô en compagnie de son jeune dompslique Olivier, conduire unecharellée de pommes au village de Kerhom. H s'en revenaient Iranquillemonl, vers 10 heures et demie, le domestique conduisant le cheval par la bride el Souron assis sur le derrière du véhicule. Les sieurs CasIric Jacques et Le l'emp Louis, qui revenaienl du môirie village suivaient à cinq ou six pas derrière le groupe. Ou allait arriver au village de Voaqucr, lorsqu'on vil tout à coup que Souron s'afl'aissail sur le côté droit, on s'empressa do lui porter secours, mais alors on s'aperrul qu'il otail mort. Le sieur Souron était atteint, paraitil, d'une maladie de cdMir qui le faisait .souvent se plaindre el c'est sans aucun doute celle aU'ection qu'il a dù succomber. Cast. — Tentatioe de déraillement. — Le 20 octobre courant, au malin, en faisant une ronde do surveillance sur la voie ferrée, Jacques Daniélou, souschef d'équipe à la Compagnie d'Orléans, à la maisonnette n" r)2<S. on Cast, fut prévenu par Jean Le Mal, cultivateur à Lernéval, en Briec, que deux pierres avaient été placées sur les rails. Il se readil à l'endroit indiqué cl cons- tata en effet que deux pierres, qui étaienl en partie écrasées par le train et pesant environ 2 el 3 kilos, y avaient élé placées. En allant un peu plus loin, près du pont de Trévoalec, Daniélou constata en oulre que la lanterne qui serl à indiquer aux mécaniciens l'endroit le plus élevé de la voie et où la pente commence, avait élé brisée à coups de pierres. L'auteur de celte tentative criminelle est resté inconnu. —0 - Morgat. — De notre correspondant le 26: Sauvetage.—soir, vers 4 heures, le jeune Quinaou Jean, âgé de 4 ans, est tombé à la mer, qui se trouvait haute en ce moment, et se serait noyé san^ la prompte intervention du préposé des douanes Rosull, qui n'a pas hésité à se jeleràl'eau tout habillé el a élé assez heureux pour sauver le jeune imprudent au moment où il allait disparaître. [MORBIHAN L o r i o n t . — Ihéâtrc. — Ce soir jeudi : Mireille, opéra-comique en 4 actes et 5 lableaux ; Doctc.ur, comédie en un acte. Dimanche: première matinée à prix réduils, rideau à 2 heures, La MaseoU.e. opérette en actes. Tciiiniial Gorrcctioiinol de QiiiiDiierié Audience du 25 octobre 1904 Quimperlè. - - Rébellion, outrages et ivresse. — Prévenu d'outrages, rébellion et ivresse â Quimperlè, le 19 octobre 1904, le nommé Cadou Malhurin, âgé de ^id ans, manœuvre, sans domicile llxe, a été condamné à un mois d'emprisonnement pour les délits el à 5 fr. d'amende pour la contravention connexe d'ivresse. Loounolé. — Chasse sans permis. — Le Thcon Klienne-Pierre, âgé de :i?0 ans, cultivateur, demeurant chez ses parenls à Kerdudou, en Locunolé, a été condamné pour chasse sans permis â 10 fr. d'amende. Le Théon Pierre, père du sus-nommé, a été déclaré civilement responsable des frais. Quimperlè. — / t v m T . — Pour délil d'ivresse à Quimperlè, le 11 octobre 1905, le nommé Gournay Pierre Joseph, Agé de ans, couvreur, s'est vu infliger (i jours d'emprisonnement el IC) fr. d'amende. Kernèvel. — Vo/. - - Le 20 octobre courant, I^e ttolland Julien-.Marie, colporteur, sans domicile llxe, a dérobé une certaine quantité de lin!?p au préjudice de M'»" Kerhervé, au bourg de Kernével. Coût : 20 jours d'emprisonnement. Rieo. — Péron Thérèse-Marie-Anne femme Le Coq, '.M ans ; Péron Magdeleine, 21 ans ; Boulic Marie-Josèphe, 18 ans, el Guérer Marie Jeanne-Christine, :iO ans, journalières, demeurant au bourg de Uiec sont poursuivies pour vol de pommes de terre non encore détachées du sol, à l'aide de sacs. Le tribunal les condamne savoir: la femme Le Coq â 10 jours de prison ; Péron Magdeleine et Boulic Marle-Josèphe â 20 jours de prison, Guérer Marie Jeanne Christine â 15 jours de la même peine. Ces trois dernières ont bénéficié de la loi de sursis. Nizon. — Outrage public à la pudeur. — Jugeant â huis clos, le tribunal a condamné pour outrage public à la pudeur, Cosllou Jean, âgé de is ans, domestique à Ni/.on à mois d'emprisonnement et lii francs d'amende, avec ajjplicalion de la loi de sursis. Quimperlè. — Vagabondage. — Uiou lean, Ks ans, condamné le (1 juillet lOO'i, par la Cour d'assises du Mnislère pour vol qualitlé â un an de prison avec sursis, vit en état de vagabondasse depuis la date de cette condamnalion, Pour sa défense, Uiou fait remarquer au Iribnnal qu'il ne peut travailler ayant élé amputé d'un bras ; mais les renseignements fournis sur son compte étant très mauvais, il a été condamné à quinze jours d'emprisonnement. Querrien. — Chasse sans permis et voies de t'ait à garde. — Prévenu do chasse sans permis el de voies de fait sur la personne du garde particulier l'inizan, dans l'exercice de ses fonctions, le nonané Guyader Uené, :iO ans, journalier ù i^aros-Comboul en Querrien, a élé condamné à un mois d'emprisonnement el à r)0 fr. d'amende. Quimperlè. - Yol. — Pour vol de draps au i)réjudlce de Mme Busson, la femme K..., couturière, demeurant à Quimperlè. a élé condamnée à 20 jours d'emprisonnement avec sursis. Dernière Heure Conseil de Cabinet Parla, le 97 octobre, L H N4'|)ni«atloii <lcH E K U H C H ot <lc r e t a t h. Los ministres se sont réunis ce malin au ministère de.rinlérieur. M. Uouvicr, oncoro soulTrant, élait absent. 1.0 Conseil s'est mis d'accord sur le te.xte que M. Comijes apportera samedi à la Commission de séparation des l<^f2[lises et do l'i^ltal pour lui l'aire connaître les vues du {i,ouvernemenl. Tribunal eometionncl de Oiiimper Audience du S.'> octobre l'JOi Celle audience est tout à fait spéciale aux braconniers de pêche et de chasse; c'est la petite fournée Irlineslrifille. i:i alfalrcs de délits de pèche Iluvialo sont, en elTel, soumises au Tribunal ; elles comprennent 2'i Individus, dont un corlaln nombre plusieurs fols nommés. Tous ces incorrigibles, A l'oxcepllon d'un seul, ont pécl|é de nuit avec lllels el feux de nuit, moyens des plus destructeurs. Voici le résultat de ces poursuites : Bol.ssel Raymond, .")2 ans, se disant cordonnier, 30 fr. d'amende. Lours Victor, '10 ans, une amende de 20 fr., de 50 fr. et de 200 fr., contrainte au maximum. Le Franc Henri, 42 ans, une amende de 20 fr., deux de no fr., trois de 200 fr. et contrainte au maximum. Jeannès Henri, 19 ans, 200 fr. d'amende. Davy Louis, 19 ans, deux amendes de 200 fr., une de 50 fr. el contrainte au maximum. Bodénant Jean-Marie, '.Vi ans, maçon, ao fr. d'amende. Le Meur Pierre, :'.7 ans. — :{0 fr. d'amende. Flaouter Joseph, 2:î ans, se disant chapelier ; Herviou Joseph, 19 ans et Dafniel Arthur, 20 ans, chacun â 200 fr. d'amende, contrainte au maximum. Kerizoré Alain, 27 ans, manœuvre, acquitté Sanséo Félix, 19 ans, une amende de 200 fr et une de 50 fr., contrainte au maximum. Tous ces peu intéressants personnae:es sont des parasites de la ville de Quimper. Pèlibon Hervé, 59 ans, sans profes.sion. demeurant à Sainl-Yvi. 2 amendes de 100 fr. Le Moigne Henri, 25 ans; Le Moigne JeanMarie, 2'.) ans. Ions les deux sans profession ^ Karnaour en Bannalec, chacun 200 fr. d'amende, contrainte au maximum. Mahalon. — Gourmelin Gorentin, 22 ans, cultivateur a Bromuel a été surpris, chassant sans permis. 25 fr. d'amende avec sursis. Plouhineo. — Gonidou François, 2i ans, cultivateur â St-Dreyer, a également chassé sans permis. 25 fr. d'amende sursis. Quimper. — 1° Le Grand Joseph, :12 ans, 2" Le Grand Jean-Louis, 15 ans, tous les deux menuisiers et Tanguy Jean, 20ans, tailleur de pierres ont chassé les petits oiseaux à l'aide d'un appelant el de gluaux. Chacun 25 fr. d'amende ; sursis pour Le Grand Joseph el Tanguy. Erguè-Armel. — Firmin Vincent, :J5 ans, domestique de ferme, sans domicile fixe, a été surpris dans une prairie du village de Kervao, le l'i courant, coupant le crin de la queue de chevaux, appartenant à M. Guéguen, cultivateur à ce village. Cel individu est en oulre poursuivi pour avoir volé un pantalon el une blouse au préjudice d'un sieur PèUllon, domestique au village de Kerigan. 2 mois de prison avec sursis. Plonéour. — Douguet SébasUennè, veuve Kernaden. g:5 ans, originaire de Gombrit,sans domicile fixe, a pénétré dans le domicile de M. Pichor. Louis, cultivateur au village de Pénanros, el en présence de )a petite lille de ce dernier, qui était seule â la maison, elle s'est emparée dans l'armoire d'une somme de 5 fr. 25.Coût : 0 mois de prison. Tréboul. — Valamé MaUiieu, 29 ans, marinpoclieur, qui a porté un coup de couteau à son oncle, le sieur Le Gouil, passeur, el lui a perforé le poumon, fail, dont nous avons déjà relaté les circonstances, est condamnée â 8 mois d'emprisonnement. S'il est un nom bien doux fait pour l a poésie, oh ! dites, n'est-ce p;is celui de ce frêle petit être cet enf.tnt chéri, pour qui nous vivons, pour qui nous tremblons, pour qui nous voudrions mourir ! N'est-ce p.is celui de notre enf.'int ? E t quelles tortures n'endurons-nous pas lorsque nous le voyons souffrir, se tordre d.ins les convulsions et les coliques du jeune âge ? Cependant il est facile de l u i éviter toutes ces soulFrances. Faites-lui prendre dès le moindre malaise une cuillerée de sirop Lacouture, le remède préventif iiléal de toutes les maladies de l'Enfance : convulsions, toux, vomissements, diarrhée, coliques, fièvres de la pi'eniière dentition. I'l;icon, 1 fr. ITt. Dépots : Pharmacies BEAUFRÉRE, à Quimperlè ; MON* TELLIER, à Concai-neau ; CLOUARD, à Quimper t LAZENNBC, à ChateE.ulin ; GOURIOU, à Morlaix. J- VIGNETTES HOK& LEROUX Nous rappelons que pour le concours f 9 0 ' i toutes les vignettes devront être adressées pour le 3 1 d é c e m b r e p r o c h a i n , passé cette date elles seront portées en compte pour le concours suivant «905. La liste des lauréats sera envoyée d a n » t o u t e s l e s é p i c c r i e s ainsi qu'à toutes les personnes qui voudront bien en faire la demande à M . A . L E R O U X , é. O r c h i e s (Nord). L'Eczéma LESSIVE PHENIX M se oena gif en paquets de i If 5 & lO KILOGRI portant la signature J . FZCOZ Tout produit en sacs toile ou en vrac, c'est-à-dire non en paquets signés J. PICOT, n'est pas de la Bulletin Commercial ' LESSIVE PHÉNIX Paris, le 24 octobre IIOMITH, v n c l i c s e t t a u r e a u x . — Le marché s'est tenu par un temps assez favorable aux étalages el comme, d'autre part, les réserves de l'abattoir n'étaient pas trop élevées, les cours sont restés sensiblement au taux de jeudi dernier. On pourrait même signaler, dans certains cas, une tendance ferme et une légère majoration des prix, car la consommation tend visiblement à s'accroître. La petite viande s'est mal vendue. On ne dépassait pas en bœufs 58 et 00 c., elen vaches 50 et 5.'^ centimes. Les vaches sont bien maintenues. Les choictaises, nantaises et vendéennes, variaient de (X) à ()5 c, le 1/2 kil. Les taureaux ont à peu prés maintenu leurs cours. Quelques uns ont obtenu 66"c. en manccauxd i choix el les bous taureaux de rOuesl valaient de 03 à 05. De l'Ouest, nous avions pins de 1.000 bœufs. Les cholelais el les vendéens varient de <)! à 74 c. Du Flnislôre il a été amené 20 bœufs et 20 taureaux. Forets. — Les arrivages étaient relativement modérés puisque nous ne compilons en ell'etsur le marché que4.OS!) porcs. Ce ralenlissement dans les expéditions a modifie favorablement l'allure des affaires, lesiiuelles oiU eu tantôt ).ne activité satisfaisante et grâce à une demande bien suivie, les détenteurs ont pu réaliser une hausse de 2 à 3 fr. par 100 kilos vifs sur toutes les catégories. La pet lie marchandise de toutes provenances s'est llquidee de 32 à % c. Les bons porcs de l'Ouest se sont payés de 42 à 1 1 c. et ceux du GeiUre et de la Bretagne de 41 à 43 c. Les bretons des Côtes-du Nord et du Finistère valaient de 41 à 40 c. F a i ' i n e H «le c o n s o m m a t i o n * — La meunerie malnllenl ses cours; les affaires restent calmes on boulangerie. Prenùorcs marques, les 100 kil. 3L31). Cotir.'i (Ic.'i principales Diarqaes en dispo)iihlc : Marques de choix Premières marques Bonnes maniues Marques ordinaires 100 kil- net :«) à :t'i 71 ;îi :î9 à i:! â 75 :i2 IS 12 F a r i n e H e u r . — Le temps est nua- geux el doux. iNoIre marché de farines de conmierce est sansanlmation à larepiisodesalfaires. Les vendeurs sont peu empressés, mais d'un autre côté, les acheteurs sont égale ment réservés, en raison des avis peu encourageants des marcliés de l'intérieur. La tendance est calme, toutefois, les cours s'inscrivent sans changement notable sur samedi dernier. Le courant du mois est payé .lO.lX). I H é . — Les aU'alres sont sans activilé à l'ouverture de la réunion. Le marché cal très calme, et le livrable s'Inscrit en légère baisse sur samedi dernier. Le courant du mois a acheteurs 23.30, l'C seigle est calme au début. Le courant du mois est payé 10.10. A v o i n e . — Les affaires sont calmes à la première cote. Le courant du mois est fail à 15.75. I C'est là une maladie de la peau des plus désagréables. Brusquement la peau s'épaissit, devient rouge, enflammée et lai.ssc écouler uu liquide semblable a l'eau de (comme. Les parties du corps atteintes d'eczéma, ont une teinte rouge viiilacée, qui est d'un eflet bien disgracieux sur le visage. Le seul vrai remède pour cette atTcction c'est le Baume des Chartreux. Qu.itre ou cinq jours de traitement parce préiiicux baume suffisent pour constater que la peau se décongestionne, qu'elle perd sa coloration vineuse et, au bout de 1.") jours à trois semaines au plus, une guèriion complété est obtenue. Dans toutes les bonnes pharmacies on trouve le Baume des Chai-treux au prix de 2 fr. 00, AMOIVCES Etude de M« Fiche, huissier à Bannalec VENTE DE RECOLTES PAR SUITE DE SAISIE-BRANDON Le dimanche 30 Octobre 1904, à 2 heures de l'après-midi, il sera procédé au lieu de Saint-Adrien en la commune de Scaër, à la v e n t e fie r é c o l t e s s u r p i e d consistant en : 1" environ 1 h. 50 a. de betteraves ; 2" 10 ares de ruttabagas; 3" 0 ares de carottes et 4" 4,000 kiloi.'rammes de pommes à cidre. Lesdits biens saisis par exploit du ministère de l'buissier soussigné en date des 14 et 15 octobre 1904, enregistré. Cette vente aura lieu au comptant aux plus oirrants et derniers enchérisseurs. / L'huissier chargé de la vente, P. FICHE. Etude de J. Peyron Notaire à Quimperlè VENTE PUBLIQUE AUX ENCHÈRES DE MEUBLES L e D i i i i a n c l i e :iO O c t o b r e i i t O ^ el jours suivants s'il y a lieu, à une heure de l'aprés midi, en une maison située à Quimperlè, rue des Ecoles, n" 16, 11 sera, par le ministère de M« Joseph-Jean-Baptiste PEYRON, notaire à Quimperlè, soussigné, à ce commis, Procédé à la vente publique et aux enchères des meubles meublants et objets mobiliers dépendant des successions de M. VictorAllain Ravallec, en son vivant maître sellier, et de Madame Jeanne Potier, son épouse, tous deux décédés à Quimperlè, et compris en l'inventaire dressé par ledit M» PEYKON après ces décès les 10 el 21 octobre lî)04. Celte vente aura lieu la requête de Monsieur Christophe Ravallec, maître sellier, demeurant au bourg de Guidel (Morbihan), commetuteur datif des mineurs Victor Ravallec, soldat de l'artillerie coloniale eu garnison à Rochefort (CharenteInférieure) el Marcel-Eugène Ravallec, A l'hospice de Quimperlè, nés du mariage de Victor Allaln Ravallec avec Jeanne Potier. En présence de M. Eugène-Adrien Potier, maître menuisier, demeurant à Quimperlè, place Gambetta, comme subrogé-tuteur desdits mineurs, en vertu d'une ordonnance sur requête rendue par M. le Président du Tribunal civil deQuimperlé le 25 octobre 11K)4. enregistrée 11 sera vendu notamment le mobilier de cuisine et ustensiles, chambres à coucher, literie, tables, matelas, garnitures de cheminées,pendule, vaisselle, fourneau de cul- / sliie, ulaccR, commodes, armoires, etc.. le loul de bonne qualité. La vente aura lieu au comptant 5 0,0 en sus. Grande Maison de Confianof J. l»KYKO.V. ETABLISSEMENTS S A V A H V Charles CORBiERRE Le Sntuire charf/c de ta rente, 17, Grand'rue 17 A /ENDRE A L'AMIABLE La Métairie du ROUAS EX MELLAC sur le bord de la route de Qulmperlé à Bannalec, d'une contenance de 1() hectares environ ; cette propriété est bien boisée et plantée de pommiers. Revenu annuel 920 fr. Pour renseiiçnements s'adresser à M" PEYRON, Notaire. PHARMACIE FENDER J. GUIBOURG SUCCESSEUR Lauréat (1" Prix) de l'Ecole Supérieure de Pharmacie et Médecine 14, Grand'rue, Q U I M P E R L É A Q U I M P E R L É (Finistère) Draperies, Roucnneries, Soieries et Nouveautés. — Toiles de fil et de coton. Mérinos, Molletons. Flanelles, Cou lils, Couvertures. Gilets laine marin et colon. Bonneterie, Velours marque La Clef. Jute pour ameublements, l-'lumes, Duvet, Laines et Crins pour Literies. Vctemenls confectionnés et sur mesure pour Hommes, Jeunes Gens et Enfants. Vestons cuir garantis Imperméables. 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Nous sommes flchus de ne jamais en sortir... K'ndant qu'ils se désolaient ainsi, l'aimable Boissonnard, en vrai scribe, ayant toujours la rage de manier un crayon ou une plume, cherchait à reconstituer, sur uce fduille de papier qu'il venait d'arracher de son block notes, la texture de la phrase explicative du trésor, en y ajoutant les sept lettres inscrites au fer chaud sur l'objet pieux récemment volé... G.'s sept lettres étaient celles-ci : TRESORG Kaikiradel suait sang et eau, sans pouvoir aboutir, lui aussi. — Tiens, dit l'aimable Boissonnard. Lis voir... si tu y comprends goutte, j'aime mieux être pendu... Et il lui montrait la phrase, déjà connue des quatre complices, à laquelle il venait d'ajouter, selon l'ordre établi sur le testament, le mot inscrit sur le quatrième scapulaire. Cela faisait : ... Achérue St-Vincenl 1 Irésorc Tojs regardaient, ébaubis, ahuris, ne saisissant rien qui vaille à la phrase ainsi prolongée. Un long instant, ils restèrent silencieux. Et cela eût tenté le burin d'un Callot, de voir ces quatre tôles grimaçantes, saturées de vice et de bassesse, cherchant, dans la fumée des cigares et des pipes, à déchiffrer l'insondable problème... Tout à coup, Kaikaradel jeta un cri... — Imbéciles I... Et comme les autres le regardaient, croyant qu'il déménageait : — Vous ne comprenez pas... C'est pourtant bien simple'. . Comment s'appelle le n" h de la série ? — Prosper Bob Smiih. Legonnidec, parbleu, fit 97 9b 97 80 3 ./• nouveau Actions Banque de France Comptoir national d'escompte. ôOO . Créd\ Fonc' de France 500 f. t. p. 7;5 » Crédit lyonnais, .500 fr., 230 p. ^..lii . Société générale, 600 f., 250 f. p. C26 Banque parisienne, 500 fr. p.. 5 3 . 925 . Est, .500 fr Paris-Lyon-Méditer., 500 f. ' 372 » 1.17(1 . Midi, 500 fr l 760 » Nord, 400 ! 4:0 . Orléans, 500 fr 882 » . Ouest, 500 fr 1Î4 » ransatlantique Ï85 » Messageries maritimes \.m » Canal de Suez, 500 fr Obligations o Communales 2.607.l879,500f. iSl . z. o Foncières, 3 7. 1S79, 500 fr. 512 « b Communales 3 "/. 1880.500 f. 501 50 Foncières 3 7. 18S3, 500 fr, 442 » — 2 60 ./• 1885, 500 fr. •74 » Commun., 3 ./• 1891, 400 fr.. oi)!* 75 — 2 60 7.1892,500 fr. 467 50 459 50 Est 3 7 454 <• — 3 7'nouvelles 453 . P.-L.-M., fusion ancienne. — nouvelle.. 451 o — 4:v2 :5 Midi 406 ÎO Nord •455 15 Orléans — 3 7. 18S4 451 50 Ouest 3 7 452 ô j — 3 7. nouvelles 449 . Messageries maritimes 4./' 420 . Transatlantique 3 7 327 5 0 Panama 5 7., tout payé 77 » 3 »/. 51 57 EO 4 7. 61o:5o Suez 5 7 481 ÔO — 3 7. (1" série) (2'série) 475 Et tout haut, il lut la phrase ainsi qu'il suit : — Eh bien, farceur, tu t'es rais dedans jusqu'au cou... Trésor caché rue St-Viiicent, 1 ~ Ce scapulaire est pourtant bien celui de l'avocat ! gronda l'Anglais. — Mais comment expliques-tu, demanda Bob tout déconBt et tout penaud. — C'est bien simple, fit Kaikaradel. Reprends la liste des sept enfants du vieux Legonnidec. Le premier est Félix, l'cfiicier de marine. Ai-je raison, Hilarion ? — Parfaitement, répondit l'ancien fédéré. Il ajouta, obéissant à l'impulsion d'un tout récent souvenir : —• Je l'ai trouvé au milieu de papiers de toutes sortes, sur sa grande table de travail. Allez vous chercher à m'en laire accroire?... Je vous dis que c'est bien le sien. — Et moi je te dis que non, lit impérieusement Karkaradel, comme un homme sûr de ce qu'il avance. Tiens, farceur, veux-tu une preuve convaincante, absolue? Bob Smilh était devenu tout pAle... — Dis vite, demanda-t-il, anxieux. — Eh bien, mets ce mot (. Trésorc » en tôle de la phrase au lieu de le mettre à la queue, et tu verras... Boissonnard, arrachant une nouvelle feuille à^son block notes, s'était hâté d'exécuter la chose indiquée par Karkaradel. Et, très admiratif, il passait fous les yeux de ses trois complices, !a phrase ainsi reconstituée. — C'est vrai, avoua Bob. Comme cela, on comprend à merveille... — Impriiiierio spéciale de VUnion Agricole et Maritime (Louis BEAUFIŒIIE) rortîfié nnr lliuiSriiiionh.Gf^raÂt^MniiRRÏffrî^! Vil DOur léen,lisal,inn de la aicnatiira r.i-mntro QUIMI'EHI.I':. Dernier cours C h a r r u e s B r a b a n t dou- ble, mathématique â léle refoulante et â versoir à 3 V. perpétuel 3 7. amortissable claire-voie. Broyeurs d'ajoncs, coupe-racine, hache paille Importanle de l'oucsl demande Bourse du 2 6 Octobre 1 9 0 4 DESIGNATION DES VALEURS PLACE SALNÏ-MICIIER., 45 — iciiyc u n u u c 30ans.d(*mandeplace uCUnt numnill de jardinier et cocher connaît bien le service, très bien le jardinage-maraîcher, et l'élevage des fleurs. S'adresser au bureau du journal. 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Dernièrement, lors de mon avaro avec les deux mathurins, dans le taudis que j'habitais, j'ai, vous vous le rappelez, appris la mort de mon frère le lieutenant de vaisseau. D'abord, j'avais cru que les deux mathurins — que le diable confonde, — avaient rapporté l'objet à la veuve de Félix, — et c'est un peu pour l'avoir, cet cbjel, que j'avais soulevé une planche pour m'introduire chez elle... Pas plus de scapulaire que sur ma main... {A suivre) Le Gérant : G. BERTHOLOM. Dimanche 30 Octobre 1904 LE XUMÉRO : CîIVQ CENTIMES ai' Année — IV» 125 E l " Organe l E J L m J Ï I l i S Républicain de la Région du Nord-Ouest Paraissant les MERCREDI, VENDREDI et DIMANCHE Annonoa* et Réolames Annonces judiciaires (la ligne).. 20 c. Annonces volontaires — . . 2 5 c. Réclames — .. 60 c. AV Les annonces sont reçues au bureau du Journal et à Paris dans toutes les Agences. On traite à forfait poîir les annonces répétées plusieurs fois. I S Nos ateliers étant fermés à Voecasion des Fêtes de la Toussaint, r U n i o n A g r i c o l e <& M a r i t i m e ne paraîtra pas Mercredi. Le prochain numéro portera les dates des Mercredi et Vendredi 4 Novembre 190 L QUIMPERLÉ, LE OCTOBRE LYO'I 1)« ÏOÎI k La Chambre a olï'ert jeudi, un spectacle aussi rare que digne d'éloges : celui d'une assemblée où tous les partis sont confondus dans une commune émulation pour améliorer — on pourrait même dire — pour organiser le sulTrage universel. Dans ce débat sur les meilleurs moyens de garantir la liberté et le secret du vote, de la plus lointaine droite à la gauche la plus extrême, en passant par tous les centres, les orateurs les plus divers se sont fait entendre pour suggérer avec une évidente bonne foi les moyens les plus efficaces de rémédier aux vices de notre système électoral actuel. Seul, le gouvernement, représenté à la séance par M. Combes en personne, s'est tu. Pourquoi aurait-il parlé d'ailleurs? Puisqu'aussi bien il s'agissait d'une œuvre d'union pour réaliser un progrès presque unanimement désiré. L'intervention ministérielle, on le sait du reste, ne s'exerce guère utilement que quand il s'agit de déchirer et de proscrire. Quoi qu'il en soit, la Chambre, par une formidable majorité de voix contre 24, a sanctionné non seulement les propositions de sa commission établissant le vote sous enveloppe avec usage ol)ligaioire, pour chaque électeur, de la cabine d'isolement, mais elle a été encore plus loin, dépassant, comme l'a dit le rapporteur, l'honorable M. Ruuu, en hardiesse réformatrice, tout ce qu'on pouvait attendre d'elle. 1781 Feuilleton de l'Union Agricole MoHueur de Septlootaines par Auguste FAURE Q U A T R I È M E P A R T I E La Châtelaine de Saint-Jean-de-Luz XVll Où II aat prouvé qua Gonialo Martinoz était da pramléra foroa é rasorlme - Suif - - — AlloDS doDC, répliqua le Bâtard avec hau(6ur, uo gentilhomme ne se bal pas avec les truands de toa espèce ! Il les fait bâtooner par'ses gens, quand il en a le loisir, et quaod il a du temps à perdre ! — Votre Seigneurie c'a pas toujours été d'une Qerté si intransigeante, répondit Gooxalo. Il y a à peine quelques heures, elle avait l'humeur plus accessible, et toulait bien condescendre ù utiliser nos Berviees 1 Or, puisque vous ne voulez pas Directeur : Auguste K ô d a o t i o i i , - A - d m i z i i s t r a t i o n Se ^ftwiuionaes à Q U I M P E R L É , place H a r v o , n ' 9 b i t C'est ainsi qu'elle a reconnu, à l'o.xemple de nos voisins les Helges, le droit pour l'électeur de metti'e lui-hiéme son bulletin dans l'urne au lieu de le laisser palper, comme cela s'est fait jusqu'ici, par le président du bureau de vote. Par celte heureuse disposition, qui restitue à l'électeur le sentiment de sa complète indépendance, combien de fraudes électorales seront désormais impossibles. Une autre innovation — l'a j)lus importante peut-être de la loi votée jeudi —• est celle qui concerne l'institulion des représentants de candidats. Chaque candidat aura désormais le droit d'avoir dans tout bureau de vole un représentant accrédité, lequel surveillera et contrôlera les opérations électorales et pourra lui-même, en les signant, mentionner au procès-verbal, ses observations et protestations. L'exemple de nos voisins de Belgique a, ici encore, exercé la plus heureuse iniluence sur les résolutions de nos législateurs. 11 ne reste plus à notre système électoral, pour être vraiment digne d'un peuple où le sulTrage universel est souverain qu'à recevoir le dernier perfectionnement, celui qui résultera de l'adoption du scrutin de liste et de la représentation proportionnelle. (li:oRGi:s BOXXF.FOUS. ( liépfibraj (le Fra// raise) I . E TERRIER R A R L . E M E I M T Chambre séance du mardi 2'> octobre M, Gerville Uéaclie, préside. M. Iloger Uailu dépose une proposition de loi concernanl l'afTrancliissernent à un centime des caries électorales envoyées par les municipalités aux électeurs. La tuberculose bovine M. Bartliou pose une question au ministre de l'ayriculture sur les difficultés que présente l'application de la législation sur la tuIjcrculose bovine. Le ministre de IX'i'icullure, devra user de son autorité sur le Sénat pour obtenir de la haute Assemblée le vote de la loi déjà adoptée par la Chambre. M. Mouj^eol répond qu'il est disposé à agir comme le lui demande .M. Barthou. Sur le fond de la question, le ministre estime qu'il faut s'elTorcer d'enrayer la propa- vous battre avec moi, après m'avoir insullé, je vai? vous faire rentrer vos paroles dans la gorge, et, pour cela, voici comment je vais m'y prendre. E t , ce disant, G o r z i l o cingla de son gant la Ogare du Hàtard qui, rugissant comme une bôte fauve, saisit sa rapière, et se rua sur l'avenlurier en s'écrianl : — Je vais d'abord commencer par toi, misérable sycophante ! Allons ! en garde ! si du moins lu es capable de te servir d'une épéel Gonzalo, sans se troubler, se m i l sur la défensive : il tira de son fourreau une colichemarde longue comme la broche d'un rôtisseur, et, s'adressant à Seplfontaines et ù ses deux an is : — Faites-moi place I messieurs ! Failesmoi place ! Les autres se reculèrent... Sîglsmond, lui, souriait avec uo sourire énigmatique... Le Bâtard et Gonzalo ferraillaient avec acharnement... Tout à coup, le llAtard, se fendant à fond, traversa de sa rapière le bras droit de l'aventurier, pecdanl que ce dernier, de la pointe de h lame, égratignuit la main droite de son adversaire. — T u as du plomb dans l'aile, beau merle ! dit orgueilleusement le Bâtard. La leçon doit te suffire, et te voilà, je crois, galion de la tuberculose bovine, véhicule de la tuberculose humaine. La liberté et le secret du vote L'ordre du jour appelle la discussion du projet ayant pour but d'assurer la liberté et le secret du vote. M. Iluau expose; l'économie du projet. L'électeur se trouve souvent placé entre ses convictions politiques et son intérêt matériel. Il faut lui donner les moyens d'exprimer librement son vote. Il faut le libérer de toutes les tyrannies patronales, syndicales. On passe ensuite à la discussion des articles qui sont tous adoptés non cependant sans amendements ou additions, puis l'ensembledu projet de loi, mis aux voix est volé par 520 voix contre 2'i. D'après cette nouvelle loi « le vole a lieu sous enveloppe non-fermée » : non fermée parce que l'électeur doit pouvoir au dernier momenl, s'il en a le désir, changer son bullelin, et parce que dans le cas contraire le dépouillement serait trop long. Dans la salle de vote sera installé un ou plusieurs dispositifs où l'électeur pourra s'ir soler avant le vole. Il y trouvera de quoi écrire pour le cas où il voudrait écrire luimême son bullelin de vole. Dans cet isoloir, l'électeur introduira dans l'enveloppe le bullelin par lequel il désire exprimer son vole. Après avoir fait constater par le président qu'il ne vote qu'avec une seule enveloppe, il introduira lui-même son bullelin dans l'urne. L'électeur atteint d'infirmités l'empêchant de déposer lui-même son bullelin. sera autorisé par le bureau â se faire assister par un électeur de son choix. Le candidat ou tout électeur désigné par lui aura accès dans les salles de vole pour pouvoir contrôler toutes les opérations et pouvoir faire mentionner au procès-verbal ses observations. Il ne poura y avoir qu'un seul représentant à la fois dans chaque bureau de vote. Le candidat ou son représentant pourra se faire délivrer un double du procès-verbal des opérations après proclamation des résultais. Les frais des élections seront mis à la charge du déparlement pour les élections législatives et départementales et à la charge des communes pour les élections municipales. L'article l» édicté les pénalités contre les lacérations d'enveloppes. La présente loi qui abroge les précédentes et qui est applicable en Algérie sera affichée â loutes les portes des mairies pendant la période électorale. Seance du vendredi 23 octobre La délation dans l'armée lie colonel Roussel développe son interpellation sur la délation dans l'armée et lit tous les articles (lue le Matin a publiés sur ce'le question. L'orateur cite des faits de délation et s'élève contre cet odieux système qu'on a introduit dans l'armée et contre la tendance actuelle à supprimer l'Idéal et les nobles sentinients dans l'armée. L'exlrôme-gauche croit spirituel de se livrer à des facéties odieuses que le président, M. Drisson, ne peut s'empêcher de traiter d'inconvenantes. Le général André, ministre de la Guerre, passe en revue les faits signalés et re'ève les exagérations auxquels ils onl donné lieu. Il reconnaît cependant que des faits graves onl été connus conlre la discipline par ce.-tains officiers. Le ministre s'applique à fournir des explications sur tous les cas incrimi- Les abonnements se paient d'avance. Sauf conventions, ils partent du i" ou du iS de chaque mois. On s'abonne au bureau du journal. On peut s'abonner également, sans frais, dans tous les bureaux de poste, ou encore en adressant un mandat-poste à l'administrateur, M. Louis BEAUFRERE, place Hervo, à Quimperlé. nés et justifie ses actes au sujet des notes d'examen, il termine en disant que celle campagne n'est que la réédition des attaques dirigées contre l'œuvre républicaine du ministère mais il continuera quand même a exiger de l'armée le respect de la Uépublique et des lois républicaines. M, Guyol de Villeneuve estime que le ministre n'a pas répondu aux accusations de délation dans l'armée portées par le général llousseL Ces accusations, dit-il, reposent sur des documents de premier ordre venant du ministère;de la guerre, du Grand-Orient et de certaines loges. Chaque fois, dit-il, que le ministre voulait faire des promotions il s'adressait à la franc-maçonnerie, suivant les notes fournies par le Grand-Orient les officiers étaient éliminés de l'avancement ou maintenus. L'orateur donne lecture de diverses lettres publiées le malin même par le Figaro et déclare qu'après ce qu'il vient de dévoiler, le minisire de la guerre ne pourra plus rester au pouvoir. M, Guyot de Villeneuve, continue la lecture de ses documents malgré les clameurs de l'extrême gauche. Il signale qu'il y a de nombreux délateurs parmi les préfets. M. Combes intervient pour déclarer qu'il s'est fait, en prenant le pouvoir, donner des renseignements par des fonctionnaires sur les divers agents placés sous leurs ordres et il se félicite d'avoir fait commencer ainsi une épuration utile. Le tumulte est à son comble ; on perçoit les cris de : - Mouchards, espions, traîtres, casseroles 1 » M. Guyol de Villeneuve continue la lecture de ses documents, notamment d'une lettre d'un colonel proposé pour le grade de général. Celle lettre porte celle phrase : « Nous avons demandé des renseignements au préfet. Mais comme certains préfets sont plutôt mélinistes... » (Vives interruptions). Une voix k gauche. — Les préfets de M. Barthou. M. Barthou. - Il ne s'agit pas que des préfets nommés par moi et conservés par mes successeurs. Ce qui m'étonne c'est qu'il n'y ait pas à la Chambre un mouvement d'indignation commune conlre les faits qui sont portés à la tribune. [Vifs applaudissements). Sous prétexte de favoriser l'avancement d'officiers républicains, on a signalé ici des procédés qui n'auront d'aulre efTel que de perdre l'armée et de déslionorer la Uépublique I fV//.V applaudissements. Mouoements di-ver.s). M. Magniaudé. — M. Barthou oublie comment il a agi en isas. .M. Guyot de Villeneuve lermine enfin son discours en llétrissant les délations qui ont divisé les officiers, jelé la discorde dans l'armée et y onl introduit la politique et ses pressions. (Applaudissements du centre, sur quelques bancs à gauche et à droite). Le général André remonte à la tribune et blâme très énorgiquemenl les agissements que l'on vient de signaler. Il n'admet en aucune manière les procédés qui semblent résulter de lectures (lui viennent d'èlre faites, mais, pour prendre une résolution ferme, il demande â examiner les originaux. S'il constate que les choses se sont passées comme on l'a exposé, il n'hésitera pas â considérer sa responsabilité comtne engagée el apportera sa démission à la tribune (mouvemenls). M, Gerville-Kéache dit que les francs-macons onl le droit de renseigner le gouvernement. suflisamment hypothéqué pour f i i r e place à un autre ! — Ne vous occupez pas de me donner un successeur, riposta Gonzalo en reculant... Si je suis blessé, vous êtes mort ! Vous qui pensez à tout, vous auriez à\\ vous douter que ma rapière était empoisonnée ! Que voulez vous ? Malgré les désagréments que ma soif de science m'a procurés jusqu'ici, je n'ai pas pu abandonner mes mauvaises habitude!*... A cette heure, un poison subtil, inexorable, court dans vos veines, et vous avez encore trois minutes à vivre, monseigneur 1 — Damnation 1 cria le Bâtard. Il était livide! Une sueur froide perlait à ses tempes 1 11 (U quelques pas en avant puis, tout à coup, tomba comme une masse sur les dalles de marbre, en proférant un épouvantable blasphème. Il était mort ! Et, comme les spectateurs de cette scène tragique se taisaient, impressionnés malgré eux par ce dénouement rapide et inattendu, Gonzalo Martinez remit tranqujllement sa rapière dans son fourreau, et dit à Sigismond d'un air narquois ; — Je parie, seigneur écuyer, que vous ne vous seriez jamais douté que j'étais d'une pareille force à l'escrime ? XVIII La Bonna Châtalaina Le dimanche qui suivit les événements que nous venons de raconter, Saint-Jean* de-Luz était en féte. La population venait d'apprendre le retour au Socohat de celle que l'on ne désignait que sous le nom de la Bonne Châtelaine. Le temps était superbe ; une brise frairhe et odorante atténuait les ardeurs d'un soleil immarcescible et aveuglant, llambloyant dans uo ciel d'un bleu intense. Seplfontaines et la duchesse, Marcellin et Ilubertine, avec Sigismond, fermant la marche, étaient partis faire une promenade. La duchesse était rayonnante : son doux visage exprimait une félicité complète... De temps en temps, elle puisait dans son aumônière de velours cramoisi, et lançait, à la volée, des piécettes d'argent aux enfants des pêcheurs qui, tels une volée de moineaux pillards, se les disputaient en criant de toute la force de leurs poumons : — Noiill Noël à la Bonne Châtelaine! Ncc>! â Mme la duchesse de Septfontaines I Uo peu fatigués par la chaleur, ils s'étaient assis tous les cinq sur des rochers Abonnamanta (UN AN) Quimperlé (ville) 7 fr Finistère et départements limitrophes S — Autres départements • — Colonies et étranger IB — La clôture est prononcée. M. Doumer déclare que le ministre de la guerre rejette la responsabilité des faits sur un subordonné. La Ctiambre n'a pas le droit pour des motifs politiques, de laisser affaiblir les forces défensives de la France. M. Maujan blâme les procédés employés par des officiers du cabinet du ministre. M, Magnaudié dit qu'il ne' veut pas que le cabinet soit renversé car il faudrait abandonner toutes les grandes réformes à l'ordre du jour. M. Jaurès essaye de repêcher le général André dont il fait l'éloge. M. Mirman flétrit la délation et se rallie à l'ordre du jour Maujan ainsi conçu : « La Chambre blâmant, s'ils sont reconnus exacts, les procédés inadmissibles dévoilés à la tribune et convaincue que le ministre de la guerre saura donner la sanction nécessaire, passe à l'ordre du jour. » La priorité est votée par 282 voix contre 278. La première partie de l'ordre est adoptée à mains levées. La deuxième partie impliquant la confiance' est volée par 278 voix contre 274, soit 4 voix de majorité seulement ! C'est un échec moral pour le ministère. L'ensemble est adopté par 294 voix contre 20;j. La séance est levée à 10 heures et renvoyée à jeudi. Sénat séance du 28 octobre Le Sénat aborde la discussion de Tinterpellalion de M. Denoix snr le retard apporté â la liquidation des pensions de retraite des membres de renseignement primaire. L'interpellation se termine par le vote de l'ordre du jour suivant qui est voté à mains levées. '< Le Sénat, approuvant les déclarations da gouvernement, rinvite â prendre les inesares nécessaires dans les conditions déterminées par la loi, pour que les admissions a la retraite des instituteurs soient faites avec toute la régularité que comporte et exige le bon fonctionnement de l'enseignement primaire. » lafioerreftDsso-Japa L'incident de Huli Les négociations entre les gouvernements anglais et russes continuent et il y a des raisons de croire qu'il n'a pas été présenté d'ultimatum au gouvernement russe. L'Angleterre s'est contentée d'insister sur l'objet d'une réponse précise. Dans les milieux officiels, on estime que l'Angleterre ne peut raisonnablement s'offenser d'un relard résultant du vif désir des autorités russes de connaître le rapport précis de leurs officiers. Au ministère des affaires étrangères on envisage que les explications fournies par l'amiral Rodjestvensky, et qui ont été transmises à l'ambassade d'Angleterre, doivent avoir pour conséquence naturelle une enquête préalable de part et d'autre. D'après les journaux de Londres, l'amiral Rodjestvensky déclare, dans son rapport parvenu jeudi matin à l'ambassade que l'océan couvrait à marée haute... Devant eux, le soleil commençait à descendre, incendiant la baie de Saint-Jean-deLuz, calme et tranquille, avec ses petits voiliers immobiles à l'horizon, tels des oiseaux de rêve assoupis sur la crête des flots... Tout se taisait ; les petits pécheurs avaient rebroussé chemin, ne voulant pas abuser de la charité et de la mansuétude de la Bonne Châtelaine... A intervalles, le silence n'était troublé que par le sifflement des mouettes folles se grisant d^azur et d'infini. Alors, la voix douce et musicale d'Héloïse s'éleva : — Que je suis heureuse, mon beau duc, de nous trouver enfln réunis i nouveau, dans une atmosphère de bonheur et de félicité, n'ayant plus à nous soucier de ce Bâtard de Luçon, féroce et sanguinaire ! Nous allons reprendre, aa Socohat, notre existence de jadis : vous me chanterez avec la viole d'amour, comme autrefois, les poésies de Ronsard et de Remy Belleau, les ariettes et rossignolettes qui avaient le privil^e de mettre si fort eo colère notre brave et rude Sigismond 1 —^ Que vouleï-vous ? madame la dttchesse, répondit Técuyer, il n^y a pour moi qu'un métier intéressant : celui dea russe, qu'il n'a jamais eu l'intention de tirer sur les chalutiers anglais et que, si un projeclllc a atteint un des bateaux, ce fut accldonlellement. La flolie russe remarqua de bonne heure les chaluliers, lorsqu'elle passa au DoggerBank. Les ofnciers russes retnariiuorent parmi la llollile (le pèche deux uaviros inarcliant à toule vitesse ot resseniblanl exacleinent à des lorpilleurs. Lamiral Rodjestvensky en conclut que c'étaient des lorpilleurs japonais. L'amiral est d'avis que son escadre n'a tiré que contre ces deux navires. 11 démenl formellement qu'un navire de guerre soit resté en arrière pendant dix heures et n'ait pas envoyé d'embarcalion pour secourir les pécheurs blessés. Il dit que les deux navires contre lesquels il fut tiré étaient cerlainement des navires de guerre et (lue l'un deux coula. de la France a facililé un rapprochement el dégagé la situation. On espère que la journée d'aujourd'hui ne se passera pas sans que la Russie accepte franchement toutes les demandes de l'Angleterre. Ayant roncontr»', dit le lolcgruninio do l'amiral l usso. plusieurs centaines de Ixiniiies de pèchem-s, l'escadre leur a ténioijrné loule la j)révonance voulue, exce|)té dans le cas où ces bateaux pi-cheurs .se sont trouvés en ct>Mipagnie de toi^pilleurs étrangers, dont un disparut, tandis que l'autre resta, selon le propre l(^moignage dos pêcheurs, parmi eux jusqu'au matin. Ils le considèi-aient comme ru.-^se et s'iiuliî;»aieut de ce (lu'il ne secourût icis tes viclinies, mais il (Mail, étraiiirer ot resta jusiiu'au malin à ta reclierctio do l'auliv toriiilleur.son compagnon, soit pour réparer ses avaiios, soit par crainte de se traliir vis-à-vis de ceux qui n'étaient [loiiit complices. S'il s'esl également Innivé sur le lieu do levénement des péctiours impruiteminoiit oiiIrainés dans cette entreprise, je prie, au iimn de toute l'escadre, irexprimor mos siui-én-s rogrelsaux malheureuses victimes do ciivonstances itans lesciuelles aucun navire do iruoi ro n'aurait pu, même en temps do paix profiiiiilo, a};ir autrement. LCM Opérations L*arI>itrn|Ko On apprend que les gouvernements rus se el anglais ont accepté, en principe la proposilion de soumeiire les points en lilige au sujet de.rincident de la mer du Nord i\ une coiir d'enquête, cl qu'on attendant les vaisseaux de guerre russes resteront à Vigo. Dès hier, le gouvernement russe a fait savoir officiellement au Foreign-Oriloe qu'il avait donné des ordres en conséquence i\ la Hotte. L'incident angio russe est considéré conime virtuellement réglé par l'acceptatioii, par les deux gouvernemenis, de cette solution. Rien d'important n'est parvenu du IhéàIre de la guerre. De Moukden on annonce que les troupes japonaises se retirent en hùte de la partie orientale de la Mandchourie qu'elles semblenl vouloir évacuer. A Port Arthur, les Japonais continuent le siège de très près. Ils avouent que leurs pertes s'élèvent à lO.OUO hommes au moins, el, malgré ce chiffre énorme de tués el de blessés, pas un seul fort de 'la ligne principale n'a été pris. AU JOUR LE JOUR Fini.sLi)re (Morlaix). — Les cours sont toujours les mêmes, â hf) fr, les 1.000 kil. Peu de personnes se décident a acheter. Qtiimper)é. — 2fr. '>') la barrique de 12.5 kil. Chronique pomologique et oidrioole soit 20 fr. les 1.000 kil., livraison fin octobre, no wagons environ ont été ainsi vendus au dernier marché. ( Du Hulletài (le l'Association Française Matjenne (LavaP, — Des marchés imporl'omolofiique : ' lants ont été traités à .'W fr. el 24 fr. franco Il y a trop de pommes celle année. C'est domicile ou gare. Les marchands en gros mènent activement leurs achats. 10 cri t^énéi'al, poussé aussi bien par les (liiàteau-Gonlier. — Cours stationnaires. producteurs que par les fabricants de La fabrication est commencée ; (juelques cidre. Les piemiers voient avec peine grands propriétaires font construire des cileurs las énormes rester amoncelés dans ternes. les magasins : les seconds prévoient une f.ibrication considérable chez les particuliers, alléchés par le bas prix des pommes BULLETIN DE L A PECHE et craignent de perdre momentanément une partie de leur clientèle. Concarneau. — De noire correspondant Et dire que l'an prochain, la récolte le 2.S ; pourra être nulle ou à peu prés ! La pêche a été très faible pendant loule la On s'est, depuis quelques années, préocsemaine la moyenne par jour et par bateau cupé beaucoup de la production des pom- arrivait â peine â un mille de sardines. Aumes à cidre. On a sélectionné les fruits, jourd'hui la péclie est meilleure la moyenne multiplié les bonnes variétés, créé des par bateau est d'epviron :{,000 sardines, le plantations partout, maison ne s'est pas prix moyen a été de IG fr. le mille pendant la assez demandé quel parti on pourrait semaine. A 7 h. 1/2 ce soir le prix était de tirer de la récolle dans les années d'abon- 1/» fr. le mille. dance. Des esprits clairvoyants ont de puis longtemps déjà mené une véritable campagne, pour pousser la culture à dessécher une par lie de ses fruits, afin de former une réserve pour l'année suivante. Bien peu de tenlalives ont été faites, en ce sens, et, l'an proc'ialn, nous serons encore tributaires de l'Amérique, pour l'achat do pommes sèches à des prix élevés; alors que, cette année, nous possédons en France, la matière première à des prix très minimes.(SI lesévaporaleurs coûtent cher pour une seule personne, pourquoi les intéressés ne se groupent ils pas ? Douarnenez. — De noire correspondant le 2.S : La pêche à la sardine a élé plus faible hier, 1,000 à bateau environ, poissons (i au quart. Par contre les sprats donnent toujours. Audierne. — De notre correspondant : Lundi et. mardi, pèche très bonne : 10.000 en moyenne par bateau, poissons s au quart de 28 â fr. le mille, 12-1'i au quart de 12 à \') fr. Plusieurs bateaux ont de 2.-) a :50.000. .Mercredi, Iwnne pêche : 6.000 en moyenne par bateau, s au quart de 30 a :{:t fr. le mille, 12-1 i au quart de 1.") â lO fr. L'idée de conserver le cidre dans des citernes à parois cimentées ou à parois en Les ministres se sont réunis hier matin verre semble appelée à faire son chemin, à l'EIvsèe, sous la présidence de M. Lou- même dans des régions où, jusqu'à ce entre <|uiIIIperlé et Le Poudii Ces explicalions ne paraissent point bel. sufllsantesà l'opinion britannique. jour, aucun essai n'avait été fait. M. Rouvier, toujours souffrant, n'assisCe qui semble confirmer l'exactitude de Conserver des pommes, conserver du A l;i réunion qui s'est tenue hier à la la version russe, c'esl que le ministre de tait pas à la délibération. cidre, tel est le problème qui se pose celte mairie do Quimperlé, un nombre iinla marine danoise a été Informé que plu- I,A SKl'An.\TI0.\ DES liOI.ISES KT 1)K L'ÉTAT année. porlant d'actions ont été immédiatesieurs navires étaient loués par les JapoLe Conseil a consacré la première parIl est toujours difficile de formuler un nais à Huit afin d'attaquer l'escadre russe lie de sa séance à la question de la sépa- cours,^précis. Les prix changent considément souscrites par les personnes prédans la mer du Nord. ration des Eglises el de l'Etat. Il a con- rablement d'une région à une autre el le sentes. Les Russes connaissaient le projet .la firmé les décisions arrêtées par le Con- commerce en général reste localisé. Cela Demain, dimanche, à I heure 1(2, ponais. Aussi les officiers russes ont ils seil de cabinet, tenu jeudi. se conçoit un peu, si on veut bien consi- une réunion aura lieu à l a mairie de supposé que ces navires se trouvaient Il s'est ensuite occupé des interpella- dérer que les prix de Iransportpar chemin Clohars-Carnool. parmi la flottile de pèche et ont ouvert tions. de fer sont trop élevés comparés à la vaRappelons que lo capital demandé le feu. Les autorités de la manne ont leur de la marchandise. On ne peut expéest de 45.(J(X) fr. el que les actions sont confiance dans cette version. dier au loin, ou alors le prix de transport L'anarchie dans ]a Marine de 100 f r . dont le quart, soit 25 fr., L'Amirauté allemande a reçu un rapalleint vile le prix de la vente, quand port semblable. Le ministère de la marine On sait que l'amiral Mallarmé, préfet 11 ne le dépasse. C'est ce qui explique devra être versé dès la constitution do a été officiellement informé que les .Japomaritime de firesl, A la suite d'une atll- pourquoi les pommes cotées is à au fr. en la société et lo surplus au fur el à menais avalent loué 1.3 navires suédois pour lu le provocante el Irrespectueuse en sa Normandie, sont vendues 40 fr.,par exem- sure des besoins et nolamment lors de attaquer l'escadre russe. présence d'un commis de l'arsenal, M. ple à Salnt-Quentln. l'ouverlure du service au mois de mai Saint-Pétersbourg, octobre. — Les Goude, qui f lil partie de la municipalité Les Compagnies se plaignent, parait il, prochain. autorités russes s'accordent à affirmer la socialiste do Brest, avait écrit au minis- du manque de trafic. SI elles consentaient Des listes de souscriptions ont élé représence de deux torpilleurs au milieu de tre de la marine pour lui signaler cet inci- à abaisser momentanément leurs tarifs, il la tlotille de pêcheurs anglais. On présu- dent el lui demander de convoquer une est très probable que ce trafic augmenie- mises à diverses personnes. La sousme que ces deux torpilleurs venaient de commission d'enquête pour étudier celle rail. Le commerce prendrait un peu plus cr'iplioii sera close le :30 novembre. Newcastle. alfa ire. d'essor el la culture elle-même se débarLes chantiers de Newcasile sont, en N'ayant reçu aucune réponse l'amiral rasserait plus facilement de ses produits. elTet, devenus, suivant l'expression même a adressé de nouveau une lettre respecASSISES OU FINISTERE Les cidres nouveaux faits avec les pomde lo^d Bargley, un véritable arsenal ja- tueuse m i l i très ferme à M. Camille mes de première inaturilé sont excellents. ponais. Les torpilleurs commandés par les Pclletan. La récolte des pommes de deuxième saison Audience du octobre' officiers nippons qui surveillent les traL'amiral fait observer qu'une lettre ads'est faite dans de bonnes 'conditions. Les vaux de construction sont venus se poster ministrative. contenant les griefs qui mi- fruits bien secs dans les greniers ou maAffaire, - Infanticide. — Le G juillet, au milieu de la flottille de Hull, à proxi- litaient en faveur de lu convocation d'une gasins ont fort bel aspect et font présager la femme (^uinquis, de bresl, accouchait clanmité de Newcastle. Commission d'enquête adressée par lui une qualité parfaite. destinement d'un enfant du se.\e masculin; L'amirauté annonce que fenquète sur au ministre depuis quinze jours n'avait Les fruits de Iroisipme saison mûriselle l'enveloppa d'un morceau d'élofîe et le les circonstances de l'attaciue des pécheurs pas reçu de réponse et que, dans ces con- sent également bien, laissant espérer une jela dans une fosse d'aisance. de Hull sera ouverle à Vigo. ditions, il était obligé de croire qu'il ne conservation très prolongée, Le août, le cadavre était découvert et la En attendant les résultats de l'enquête, jouit plus de la confiance di. ministre, et — Le Congrès annuel de VAssociation femme Quinquis était arrêtée. Le médecin-légiste cliargé de l'autopsie a l'escadre russe restera A Vigo. qu'en tous cas il n'est pas armé de l'auto- française po)nolo{/iQiie s'est tenu à Vilré déclaré que l'enfant était né vivant et viable On assure,dit le Times, ûiïds les milieux rité nécessaire pour remplir les fonctions du 12 au 17 octobre 1904. e qu'il avait respiré. qui touchent au Foreign Office, que M. à lui confiées. M. Cloarec, dépu'é du Finistère, a été Les plus mauvais renseignements sont fourCambon, avec toute la réserve convenable, Les choses étant ainsi, l'amiraldemande élu président de l'Association en rempla- nis sur la femme Quinquis- qui a été conmais dans une intention très appréciée, a respectueusement sa mise en disponibi- cement de M. Legludlc, sénateur de la damnée, le 7 avril l!)02. à quatre mois de transmis à lord Lansdowne l'offre du goulité. prison el 50 fr. d'amende, pour atlaire de Sarttie, décédé. vernement français d'employer ses bons ma'urs. A la suite de celle lettre, l'amiral .MalLes concours el congrès de 10J5 se tienoffices pour le règlement du difforend, au larmé a été appelé à Paris par le Minis- dront à Cherbourg. t^a femme Quinquis est condamnée, avec admission de circonstances atténuantes, a cas où on les jugerait utiles pour une tre dont l'intention serait, dit on, de Irois ans de prisou. prompte solution. P O I I I I I I C H à ( ' i d r c les 1,000 kilos faire le préfet maritime de Rrest revenir L'interventiondiplomatiquedela France sur sa demande de mise en disponibilité. 7" A/f'dirç. — Affaire de mœurs. — CoSei/ic-hi/crieitre (Rouen). — Vente toujours est venue fort à propos faciliter la conLe ministre do la marine a reçq, hier,à diftlcile. (Jours de t.") â Kl francs en disponible renlin-tves-iMarie l''riant, âgé de 17 ans, ouvrier maçon, à Primelin, comparait sous versation entre les deux gouvernements. trois heures, le vice-amiral Mallai'mé.avec el de â t} fr. sur novembre ôuUelonné. l'inculpation d'avoir en celle commune, le lei|ucl il s'est entretenu pendant une (Ctierlnurj,'). — Pommes, .T) fr. les Dans les milieux politiques de Londres, dit 2,; juillet iy04, commis des actes contraires 1,000 kil. gare Ctierbourg, en très bous crus. ïeDallj/ Chronicle, on envisageait tiier la demi heure. au.x bonnes niivurs. Peu d'aclieleurs. situation«ous un jour beaucoup plus optiUne nouvelle entrevue doit avoir lieu Les débats ont lieu à huis clos." miste. Ce revirement est dù en j^randi; partie llh'.-et-Yilaiite. (Rennes). — Vente diftlcile. Kriant est acquité. incessamment entre M. Pelletan elle préà rinterventioa de la l'Yance (jul a oITert ses Le cours a pou prés général est iô fr, les .Ministère public, M. lesubslili^l AJauranges. fet maritime de Brest. Conseil des Ministres bons offices à l'Angleterre, avec le plus^rand lacL par l'intermédiaire de >1. Paul Camt)on. Un nouveau relard de la part de la Russie aurait précipité la crise, mais J'oltre amicale — Le Bà'ard de I/içon avait du bon, ^ armes, surtout quand on a l'honneur de porter, sur son écu, les armoiries de Sept- fil S'gismond avec une pointe de mélanfootaioes ! Je vous l'ai toujours dit, et colie... M apportait dans notre vie la note mouvemenlée et imprévue... Eo voilà un vous pardoQoerrz ma franchise toute militaire, M. le duc me fait toujours rire, avec lequel il n'y avait guère moyen de quand, la main sur le cœ'jr et les yeux s'endormir dans les délices de Capoue ! Il m'intéressait, moi, ses inventions toulaogoureux, il soupire foutes cos musijours nouvelles, avec avec ses tentatives inquailles sentimeotaies et attendrissantes. A h ! i l va y faire bon au Socohat à pré- fructueuses et sans cefse recommencées... sent, avec M. le duc, ses luths, ses A présent qu'il n'est plus là, je ne vois épioettes el ses mandores, et le capitaine guère ce qui pourra divertir mes journées Marcellin, autre chanteur, celui-là, grand grises et monotone?, et je vais rester là ù ciseleur de ballades, de rondeU et de rêvasser au bord de l'océap, comme un hiroa sommeillaDt sur une patte, au bord triolets, sur lesquels, il a le lort de broder leocore, à ses moments perdus, de déplo- d'un marais à l'eau dormante I — Tu nous ennuies, vieille béte ! cria rables harmonies 1 — Ëûtlo, Sigiamond, interrompit lln- Seplfontaines. O j i I dit Marcellin, après tout, si le berline avec une moue adorable, vous n'allez pas recommencer à forger dans liàlard de Luçon lui manque, il n'a qu'à votre vieille caboche quelque projet guer- le ressusciter! n'est-ce paH, liubertine ? Et, pour mieux souligner sa question, rier et belliqueux. Je sais que l'inaction le capitaine posa sur la joue d'IIubertine vous pèse et qu'il faut une diversion à votre humeur bataillarde, mais nous qui un baiser sonore et retentissant. — C'est cela... ne vous gênez pas, oe sommes que de pauvres femmes, au «Bur tremblant et à l'Âaae toujours peu- grogna l'écuyer ; vous devriez pourtant '^^ireuse, nous sommes bien heureuses vous rendre compte que vous êtes, mon^ ' d e posséder enfln nos maris et de n'avoir sieur lo duc et vous, deux fameux égoïsplus à craindre de les voir revenir quel- tes. Vous ôles-vous jamais préoccupé de que jour écloppés par ce maudit Bâtard ce que j'allais faire, quand nos aventures seraient Unies 1 Je ne suis pas coa^me vous dont le diable ait l'Âme \ Les Transports automobiles l.OiW kilos. Morbihan (Atlaire). — 2.") à ;îO fr. les 1,000 kil. sur wagon gare la plus rapprochée. On a fail quelques e.xpédilions pour l'Allemagne. deux, moi ; je suis un vieil ours aussi mal léché que possible, car nulle f>i mousse rose ne vient m'erubrasser, moi! La duchesse éclata de rire, et, se jetant au cou de Sigismond avec une simplicité charmante : •— Venez donc dire qu'on ne vous embrasse pas, monsieur le raisonneur ! — Oa m'embrasse bien, comme cela ! répliqua l'écuyer, par bonté d'ûme, à peu près une fuis toutes les années bissextile!), mais il ne faudrait pas recommencer cela souvent, madame la duchesse, car monseigneur est plus jaloux que ne l'était aur trefois le léjj'endaire sire de Vergy 1 Tu n'avais qu'à faire comme tout le monde, qu'à prendre une femme, dit Septfonlaines. Tu n'as jamais eu l'amour du foyer, et le culte des vertus domestiques, comme moi et notre ami Marcellin 1 Une inextinguible hilarité secoua la charpente de Sigismond, qui, se tordant litéralement, s'écria : — Les vertus domestiques de Marcellins 1 Celle-là vaut son pesant d'or ! Je propose que le capitane, après sa mort, soit béatillé, canonisé, et qu'on place sa statue dons une ég'ise de la Rochelle ! Vous savez pourtant bien que le capitaine a fail autrefois les ceat coups, mais que, Défenseur, M" Le Diberder. S' Ajl'aire, — Attentats aux mœurs. — Vn vieillard de (".S ans, le nonmié Nicolas lOnme le diable devesn vieux, il s'est fait ermite... Comme cette chère lluberiine doit être heureuse 1 elle sera mieux placée que personne pour apprécier les vertus domestiques du capitaine Marcellin 1 l'dis, sur un ton plus sérieux : — Trêve de plaisanteries 1 Je suis heureux, monsieur le duc, et vous capitaine Marcellin, de vous voir eclia atteindre au bonhtur qiie vous av(ï; si bien mérité ! Le spectacle de votre félicité adoucira, d'une façon notable, ce que l'isolement pourrait avoir pour moi de fdsiidieux I Du reste, je veux occuper mes loisirs, et l'homme de guerre que ja suis va se transformer en bénédictin ! Ja veux écrire l'histoire de la maison de Septfontaioos ! — Bravo ! dit le duc. Tu es décidément une perle, ô écuyer idéal, qui manies, avec autant de dextérité, la plume que la rapière... Marcellin pourra te donner un coup de main, et émailler ton récit de quelques couplets artistement rimés ! — Fuis du capitaine Marcelhn 1 pro testa Sigismond. Avec sa petite littcraiure à l'eau de rose, il me gâterait mes beaux récits de guerre et de bataille, mes légendes épiques, dans lesquelles les Sieptfootbines des Ages héroïques sç ço^vraÂea^ Balcon, demeurant au lieu de Curlu-Marlaës, commune de Milizac, comparait sous l'accusation d'attentats à la pudeur sans violences, consommés ou tentés, ]• sur la jeune Marie Le Gall ; 2- sur la jeune Jeanne Goguer, enfants âgées de moins de 13 ans. Les débats de cette affaire de mœurs ont lieu à huis clos. Balcon, déclaré coupable, avec circonstances atténuantes, a été condamné à deux ans de prison. affaire. — Vol qualifié. — Les nommés Salaun et Uolland inculpés d'avoir â IMoulgneau. au cours d'une fêle, dévalisé un e.xpert en bois d'Amérique au Havre, M. Chryslie Nicholson, sont ensuite appelés. A l'appel des témoins, M. Nicliolson ne répond pas. La Cour statue immédiatement sur son cas, et le condamne à .50 fr. d'amende. L'affaire est en outre renvoyée à nne autre session. L'arrêt rejette en outre la demande de mise en liberté provisoire faite par les défenseurs des accusés. M.M. .Servigny et Trémintin. CHRONIQUE RÉIilONiLB Postes et Télégraphes Par arrêté de M. le Sous-Secrétaire d'Etat des posles et télégraphes ont été nommés : 1" Receveuse à Brest, annexion, M'"« Happlemont, receveuse à Brest-Recouvrance, en remplacement de M"" Heudon, retraitée. 2' Receveuse à Brest-Recouvrance, M""* Hamon, receveuse à Saint-Renan. Receveur à Saint-Renan, M, HenriJoseph-Louis-Marie Lq Doré, commis à Paris, bureau des télégrammes officiels. Douanes Par arrêté de M. le Directeur général des douanes, en date du 27 octobre 1904, ont élé nommés : 1" Lieutenant à Plauscat, M. AlbertAlphonse Tirel, lieutenant à Camaret; 2" Sous-lieutenant à Camaret, M. LéonEugéne Olivier, sous-lieutenant auHâvre. - 0 — Querrien. - Rixe. — Descente de jusHce. — Le dimanche 23 octobro courant, vers 6 heures du soir, les nommés Colombert Yves, âgé de 26 ans, cultivateur à Ker-anna en Querrien el Cloirec Jean, âgé de 135 ans, charron, demeurant au Mousloir, en l a dite commune tous deux en état complet d ' i vresse, débouchaient sur la roule d u Faouët à Quimperlé, venant de l'allée qui conduit au château du Combout, lorsqu'ils virent arriver, dans sa voilure. le sieur Le Gotf Louis-Marie, âgé de 2:3 ans, journalier à Pont-Coulou, qui se rendait aux champs. Cloarec ayant saisi la bride el porté uri coup de pied au cheval de Le Gofî, ce dernier descendit de sa voilure, son fouet à l a main, pour se débarasser de l'ivrogrie. A ce moment, Colombert s'empara du» \ fouet du charretier qu'il brisa. Rendui furieux, Le Goff arracha son fouet desmains de Colombert et avec I© manche, lui en asséna plusieurs co\ips sur l a tête. M. lo docteur Martin appelé à visiter Colombert qui avait été, par les soins de son frère et de Cloirec, transporté à son domicile, a déclaré qu'il était atteint d'hémiplégie du côlé droit, e l qu'il portail sur l a région pariétale gaucho une petite plaie contuse de deux cenlimèlres environ. En présence de la gravité des blessures reçues par Colombert, MM. L e Roy, procureur de la République, Cazier, juge d'Instruction, Le Stunf, médecin légiste, el Coinbe, commis greffier, se sont transportés le vendredi 28 octobre courant, vers une heure de l'après-midi, â l'endroit où la rixe e u l lieu et au domicile do la victime dont la vie paraît en danger. I I a été procédé à l'audition de plusieurs témoins; et à C) heures 1/2, les magistrats avaient regagné leur résidence. de gloire ! Non ! je veux écrire l'histoire des raillants bardés de fer, de Péperon aut morion, de tous ceux qui, avec la loyauté pour bréviaire, et l'honneur pour évan^ gile, s'en allaient par le monde, protégeant les faibles et les soufTrants, châtiant les traîtres et les oppresseurs 1 Oui, je raconterai la chevaleresque histoire de?, aïeux de mon duc bien-aimé, des Sepifontaines qu'on trouve à Saint-Jean d'Acre, à Houvines, à Aaincourt, à Marigoan et à Turin ! Et, quand j'aurai fait tout cela, quand mes pauvres yeux ne verront presque plus clair, fatigués d'avoir bouquiné parmi de poussiéreuses paperasses et de solennelles archives, je me coucherai dansmon grand fauteuil de cuir^ devant cet)'. océan sublime aussi grand que Dieu luimôme, et j-î mourrai content et satisfait,, heureux si pour fermer mes paupières, j e puis avoir... — Quoi donc? interrogea Seplfontaines. — Un petit duc de Sepifontaine$, beaoi comme son père, et qui^ baisant mon front agonisant, mo dira doucemeni... bien doucement : Dors 1 mon vieux Sigismond l dors ! tes maîtres te pleurent.. t l le re>mercient ! FIM Rieo-sur>Bélon. — Vol d'tm fasU. — Un fusil de chasse, appartenant, à Pusloch Corenlin, a disparu de la maison de M""® V^o Guillou, débitante à Kerco, en Riec, où i l est en pension. Pusloch, qui n'a aucun indice sur ce qu'est devenue son arme, a porté plainte à la gendarmerie qui a ouvert une enquête. au programme, i l contribuera certes Sentiments de sincère condoléance. pour une large part dans le décor de la -0— fête qui promet d'être des plus impoDouarnenez. — De notre corresponsantes et des plus belles. dant le 28 : Déjà au cimetière Saint-Marc tout est Le nommé Le Ner, dont nous avons prêt pour la cérémonie du « Souvenir signalé la disparition dans,notre derFrancjais ». D'un autre côté, presque nier numéro, vient d'être trouvé mort toutes les sections environnantes jusque dans un champ bordant la commune de et y compris celle de Lorient, ont ré- Tréboul. pondu aux invitations qui leur ont été Touto'idée de crime doit être écartée. Melgven. — DMt de chasse. — Le adressées et enverront des délégations —0nommé Gouiffès ' Jean-Marie, bracon- qui arriveront par les différents trains Leuhan. — De notre correspondant nier invétéré, chassait tout tranquille- de la matinée avec leurs drapeaux. de Chàteaulin ; ment sur le territoire de la commune M. le général Olivier, délégué du Maison cambriolée. — Dans la nuit de Melgven, quand tout à coup i l re- Comité central do Paris, arrivera parle du 21 au 22 octobre dernier des mal' marqua que deux gendarmes l'obser- train de 10 h. 48. On connaît, d'ailleurs, faiteurs restés inconnus se sont introvaient et se dirigeaient vers lui, sans le programme. duits dans la maison de Pierre Cozic, nul doute po'ur lui réclamer son per- Rappelons seulement que toute per- (>2 ans, menuisier à Leuhan, qui était mis. Gouiffès prit aussitôt la fuito à tra- sonne étrangère à la Société pourra, sur absent de chez lui depuis june huitaine vers champs et échappa aux gendar- la présentation d'un Vétéran, prendre de jours et ont soustrait deux pièces mes. Malheureusement pour lui i l fut part au banquet qui aura lieu à midi, do 20 fr. qui se trouvaient dans un reconnu, et procès-verbal lui a été Salli Rieux, rue du Pont-Firmin. D'au- buffet. dressé, sans autre forme de procès, tre part, MM. les officiers et sousPour s'introduire dans la maison, les pour délit de chasse. officiers do la garnison ainsi que de la malfaiteurs ont dû retirer la porte de ses réserve do l'Armée Territoriale, sont gonds, car elle ne portait aucune trace - 0 autorisés à prendre part en tenue à la d'effraction. Quimpep. — Serment. — M. Le fêle et au banquet. Doaré Louis-Alexandre-Mario, secondUne enquête est ouverte. Déjà les sonneurs de cors préparent maître de timonnerie en retraite, a —0— prêté serment à l'audience civile de leurs joyoux hallalis et les Vétérans Q u i m e r c h . — Lugubre découverte. jeudi dernier en qualité do gardo-ma- s'apprèlenl à hisser les couleurs. Que — Le 24 octobre dernier, des personnes nos compatriotes veuillent bien les imiritimo au Guilvinec. du village du Nounal, se rendaient dans ter, ce sont les couleurs de France ! —0— un champ voisin de la ferme pour y Voici l'itinéraire du défilé : cueillir des pommes, elles y étaient à Quimper. — sut' la rouie. Ilùlel do Ville, place St-Corenlin, rue — Le de ce mois, vors U heures du Kéréon, rue du Chapeau-Rouge, rue peine entrées qu'elles virent le chien se soir, le sieur Yves Pellan, âgé de 32 ans, Sl-Marc, cimetière Si-Marc, rue Saint- diriger vers elles trainant le cadavre ouvrier maçon, habitant maison de la Marc, luo du Chapeau-Rouge, place d'un enfant nouveau néon complète pupoterie, rue Neuve, revenait du bourg Terre-au-Duc, rue du Quai, rue du Parc, tréfaction. Files retournèrent imméd'Ergué-Armel, lorsqu'arrivé près du Boulevard do l'Odel, avenue de la Gare. diatement au village pour faire part de leur lugubre découverte. lieu de Kervir-huella, i l (il la rencontre , —0— do deux individus dont l'un, en arrivant La rumeur publique désigna la nomQuimper. — Fiat-civil du 21 au 27 : mée Quillec Marie-Anne, âgée de 24 à sa hauteur, lui donna une poussée. Pellan regimba et, sans plus larder, .yaissances. — Genly Monique. — Hélias ans, comme ayant donné la mort à son nos deux hommes se jetèrent sur lui et Alice. enfant. le rouèrent de coups, lui égralignant le Lo Maire de Quimerch fut prévenu l'Kblicntioiis (le itiarkiycs. — (-ozic Jacques cou, la lête et la figure; finalement, ils forgeron et Moonnec Mai-ie, cuisinière, domi- aussitôt et avisa le parquet de Châteaule laissèrent évanoui et couvert de sang. ciliés à Quimper. lin qui\|it ouvrir une enquête qui amena Décès. — Trébalin Marie ans. — Le Gall l'arrestation de Marie-Anne Quillec. Revenu à lui au bout de dix minutes, Corenlin, is ans, cullivaleur, épou.\ de MaPellan se hâta de regagner son domicile rie Viilieu. — Ilannou (enfant sans vie). — Cette dernière a fait des aveux comle mieux qu'il put et s'en alla le lende- Cosvas Jean, .">.") ans, restaurateur, épou.x de plets. mai'i raconter son aventure à la gen- de Louise Le Gallic. — Nï;ar Michel, 'i2 ans, MORBIHAN darmerie. Or, il ne put donner à celle-ci debilanl, épou.x de Marie Pennanéach. — Lorient. — Théâtre. — Demain diBoulcii Yves, "il ans, journalier, époux de qu'un signalement bien vague de ses Marie Aulret. — Tanguy Louis, «1 ans, re- manche; première matinée à prix réduits, deux agresseurs qui, c'est tout ce qu'il a traité de la marine, époux do Marie Guilloux. rideau à 2 heures, La Mascotte, opérette pu indiquer, sont âgés d'une Irenlaine — Perrol Fr3n<;ois, ;t7 ans, cantonnier, époux en 3 actes. de Marie Jaonen. — Trépost Caliierine, '1 ans, Soirée : Si .T'étais Roi, opéra-comique d'années et de taille moyenne. — Guillou Marie, TU ans, sans profession, en 4 actes ; La Fille Maiullte, drame en Ces individus sont aclivemenl re- veuve de Jean Le Hilian. — LeNormand Yves, () actes. cherchés. 01 ans. journalier, époux de Françoise (".allaMardi l " novembre : Les Jours de La gendarmerie, qui a commencé son rec. — Kerveillant Jean, 2'i ans, sans pro- Clairette, opérette en 4 actes; Don César enquête, a constaté, sur le lieu de l'a- fession célibataire. de Bdcan, drame et» 5 actes. —0 — gression, près d'un tas de pierres, à —0— Douarnenez. — De notre correspon200 mèlres de toute habitation, des Lociiiiiié. — La grève des chemins traces évidentes de lutte et une large dant le 2X : de fer départementau.r. — Depuis le Acte de probité. — M. Salaiin, rece- commencement de la semaine, une grève plaq\ie do sang. —0veur dos douanes, a trouvé un porte- a éclaté parmi les employés des chemins monnaie contenant une certaine somme de fer d'intérêt local du Morbihan. Q u i m p e r . — Ligne de chemin de fer Elle a éclaté lundi matin, mais était, de Pont-l'Abbé à Sainl-Guénolé. — La d'argent qu'il a déposé au commissariat commission appelée à donner son avis do police où il se trouve acluellomoiit à parait-il, prévue depuis une quinzaine de jours. Certaines revendications, relatives sur le nombre'et l'emplacement d'^s la disposition do son ayant-droit. surtout à une auf^mentation des salaires, gares et stations de la ligne do cheayant en effet été présentées sans succès t - 0 min do fer de Pont-l'Abbé à Sainl-GuéDouarnenez. — De notre correspon- par des employés, un Syndicat fut créé nolé (Penmarc'h) sur une longueur do il y a quelciue temps, et ce Syndicat eut dant le 28: 19 kilom, 922, s'est réunie vendredi pour premier acte de présentera nouveau Nécrologie. — M. Blanchet, notre ces réclamations. après-midi à la Préfecture. sympalhique receveur de l'enregistreSur ces entrefaites survint le renvoi par —0ment vient d'ôtro cruellement [frappé la Compagnie de l'employé Mondy, présiQ u i m p e r . — Vétérans de ISlO-l 1. dans son affection la plus chère par la dent du Syndicat. Ce renvoi fournil un — La fèt^ du Drapeau. - Si le soleil, perte do Mme Blanchet son épouse, «•rief de plus aux employés mécontents et cet astre si capricieux et pourtant tou- décédéo hier soir et enlevée à sa fa- lundi un certain nombre d'entre eux cessèrent le service. jours si bien accueilli, consentà figurer mille à l'àgo do 32 ans. ANNONCES Etude de M° J. Peypon Notaire à Quimperlé V E N T E P U B L I Q U E AUX E N C H È R E S DE MEUBLES sine, glaces, commodes, armoires, grand bâtiment de deux étages, un etc., le l(nit de bonne qualité. puits et un jardin. La vente aura lieu au comptant Pour tous renseignements, s'adres5 0/0 en sus. ser audit notaire, ou à M. ChrisLe Notaire charç/é de la vente, tophe GUERNALEG, propriétaire. .1. i » E Y R O X . EtudedcM"Blger, notaireà Bannalec Etude de M° Etohécopar, notaire à Quimperlé, successur de M ' T U A O iNouioz, 1.'), ruodu Gh;\teau. A VENDRE A L'AMIABLE L e D i i n a n e h e îlO O c t o l t r t ; 1 0 0 4 et jours suivants s'il y a lieu, U i \ E P U O P I I I E T E à une heure de l'aprés midi, en une à Quimperlé, Boulevard de la Gare, maison située à Quimperlé, rue n" 10, comprenant maison d'iiabitades Ecoles, n" 10. tion ayant 4 pièces au rez de chausIl sera, par le ministère de M" Jo- sée, 4 pièces et un cabinet au preseph-Jean-Baptiste PEYRON, nomier, grenier au-dessus, jardin et taire à Quimperlé, soussl^'né, à ce petit terrain. commis, S'adresser audit M" ETCIilOGOProcédé à la vente publique et aux enohépet des meubles meu- PAR. blants et objets mobiliers dépendant des successions de M. Vlctor- Etude de M" Etohécopar, notaire Allaln Ravallec, en son vivant mai à Quimperlé, i:^ rue du Gli;\teau, tre .sellier, et de Madame Jeanne successeur de M" TRAONOUKZ. Potier, son épouse, tous deux décédés à Quimperlé, et compris en l'Inventaire dressé par ledit A V E N D U E M« PEYRON après ces décès les 10 et 21 octobre 1901. par A d j u d i c a t i o n Volontaire Cette vente aura lieu A la requête LE MARDI 29 NOVEMBRE 1904 de Monsieur Christophe Ravallec, à deux heures aprôs-nildl maître sellier, demeurant au bourj? de Guldel (Morbihan), comme tuteur En VFAude de M' KTCIIKCOIWU datif des mineurs Victor Ravallec, Ln(^OlJl*K n U I I O I H T A I L L I M soldat de l'artillerie coloniale en de Coat-Lamarre, commune do arnlson à Rochefort (Charente- Trém'^.ven. d'une contenance de nférleure) et Marcel-Eugène Raval- lieclares 49 arcs 20 centiares. lec, à l'hospice de Quimperlé, nés du S'adresser audit M" ETGIIEJOmariage de Victor Allaln Ravallec PAR. avec Jeanne Potier. En présence de M. Eugène-Adrien Potier, maître menuisier, demeuran t EtudcdcM^BIger, nolalreà Bannalec à Quimperlé, place Gambetta, comme subrogô-tuleur desdits miA VENDRE A L'AMIABLE neurs, en vertu d'une ordonnance sur requête rendue par M. lo Présl 1 M V 0 P I U I 7 I É dent du Tribunal civil deQuimperlé l I i \ E le 25 octobre 1901, enregislrce propveà tout commerce, slthée ?u Il sera vendu notamment le mobi- bourg de Bannalec, en face do la lier de cuisine et ustensiles, ctiani Mairie et des Ecoles, comprenant bres à coucher, literie, tables, ma- une maisond'habltatlon,ayant cave, telas, garnitures de cheminées, pen- rez-de-ctiaussée, étage et grenier, dule, vaisselle, fourneau de cui- une autre maison d'habitation, un f VENTE D'ARBRES En l'étude dudit M" BKiKlt LE DIMANCHE 6 NOVEMBRE 1904 à une heure après-midi Les arbres ci-après se trouvant sur les propriétés de 'Ii/ Rolland et Kéroné, situées en la commune de Bannalec, près de la route n" 1()5, à deux kllomèlres de Bannalec. l-"- lot 48 hêtres sur Ty-Rolland et 74 hétras sur Kcroué. 2° lot. — 192 châtaigniers sur Ty-Rolland et 110 ohâtaigniers sur Kéroué. Exploitation très facile. Pour visiter, s'adresser aux fermiers de Ty-Holland et Keroué. EtudedeM" Biger, notaireà Bannalec VENTE de BOis TAILLIS En VEtude dudit M" liK'.ER LE DIMANCHE 6 NOVEMBRE 1 8 0 4 à une heure Ln coiipc «Piiii lioinf tuilllM situé à Kèraiuliin, en la commune do Bannalec, ayant quatorze ans de sève et contenant environ sept heCarcs. Exploitai ion très facile. Pourvlsilcr,s'adresscrà M.BRINQUIN, fermier. La Compagnie prit immédiatement les mesures utiles. Aussitôt furent supprimés les trains qui avaient été nouvellement créés entre Lorient et Plouay, arrivant à Lorient à 11 h. 46 et repartant à midi 22. D'autres trairis encore ont été supprimés et il a'est plus délivré de billets que pour le train partant de Lorient à 9 heures du matin. Le nombre des grévistes est d'une trentaine d'après la Compagnie, de 90 environ d'après le Syndicat. La grève a été cause de plusieurs incidents dont qu3lque8-uns ont eu un certain caractère de gravité, sans toutefois causer d'accidents de personnes. Lundi à midi, la voie a été coupée près de'fhlex ; une machine de secours fut aussitôt envoyée de Vannes avec des ouvriers pour effectuer les réparations nécessaires ; un rail avait été arraché et placé en travers de la voie, les boulons enlevés avaient été jetés au loin. Quelques grévistes se trouvant sur les lieux à l'arrivée de la machine de secours furent arrêtés. Ils on été emmenés à Vannes et emprisonnés. Ce sont le chef d'équipe Le Gouriérec, les poseurs Crochet, Picaut, Bernard. Ils ont été depuis remis en liberté. Dans la soirée, autre incident. Au moment où le train qui part de Vannes à 6 h. 40 pour Locminé, arrivait au Pont-duLoc, non loin de Grand-Champ, le mécanicien aperçut un aiguillage entrebâillé. II ralentit aussitôt sa vitesse, mais pas assez cependant pour éviter l'endroit dangereux. La machine, heureusement, fut seule à dérailler. Personne ne fut blessé, mais la circulation fut complètement interrompue. Une locomotive de secours fut envoyée de Vannes, mais il yavaitsurla voie tellement de las de cailloux qu'il fut impossible à cette machine d'arriver au terme de son voyage. Les employés de la Compagnie durent s'y rendre en voiture. En outre, le fil téléphonique a été coupé entre Baud et Locminé. Mardi matin, le train venant de cette direction est arrivé à Lorient avec plusieurs vitres brisées. • La cuve d'eau qui sert à alimenter les machines de ^'annes à Locminé a été complètement vidée. A la suite de ces faits, la ligne est gardée, aux principales stations, par la gendarmerie. Mardi, M, Rivoulot, ingénieur en chef de la Compagnie à Vannes, s'est rendu à Locminé, centre des services de la Compagnie et de la grève. On ne croit pas que la grève doive beaucoup durer. Quelques défections se sjnt déjà produites parmi les grévistes et la Compagnie a fait bannir à Locminé que tous les employés qui ont cessé le travail mardi sont considérés comme démissionnaires et sont priés de se faire payer. Tribunal eorreetiunnel de CbàteaDilD Audience du 27 octobre Ghâteauneuf-du-Faou. — Coups et blessures. — Le Bras François-Marie, 26 ans, cultivateur à Kerziéllou en Chàteauneuf-duFaou est poursuivi pour avoir le 20 septembre dernier porté des coups à Pierre Dorval, 39 ans, cullivateur â Châleauneuf-du-Kaou, sans provocation de la part de ce dernier II est condamné à 1(5 fr. d'amende (sursis). Jacques Le Guern. 21 ans, cultivateur à Kerllous en Cliateauneuf, a le 25 septembre dernier porté des coups â Urbain, .")C ans, cultivateur à Cliateauneuf. Coût : 50 francs d'amende. Plonévez-du-Faou. — Délit de cfias>ie. — L'Hours, Yves-Jean, SU ans, cultivateur au bourg de Plonévez-du-Faou, a été surpris le Etude de M° Manière, notaire ù Quimper A 17 octobre dernier, chassant sans permis. Coût : le fr. d'amende. Sursis. FOIRES ET MOUCHÉS a u i m p e r l é . — Foire du 28 octohre i PO^.—Taureaux, lekitag.,0.60; bœufs de boucherie, 0 65 ;;vache8 de boucherie 0.60; bœufs de travail, élevé; boai^toas, élevé ; vacheslaitlères, t. élevé ; génisses, élevé ; chevaux, élevé ; porcs, 0.75 ; moutons, 0.80 ; veaux, 0.75 ; froment, les 100 kil.2L»»; Seigle,14.50:orge,13.»»;8aiTasln, 14.50 ; avoine, 13.50 ; pommes de terre, 4.50 ; beurre, le klL, 2.40; œufs, ladouz., I.IO; Foin, les 500 klL, 45.»»; laiUe, les 500 klL,. 20 à 25 ; son, les 100 il., 13.50; farine 1" quai., 31 ; 2« quai., 25.»». 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La lisle des lauréats sera envoyée d a n » t o u t e s l e s é p i c c r i e s ainsi qu'à toutes les personnes qui voudront bien en faire la demande à M . A . L B R O U X , ik O r c h i c s (Nord). ÂVIS S O C I É T É ^ N C I E R G Ë H É t ^ A I i E Agence de Lorient 13, PL.-^CE ALS.\CE-LORRAINE BIREAC DE QimPERLÉ (OoTert le Teidredl) 4, RUE DE LA TOUR-D'AUVERGNE L A S O C I É T É G É N É R A L E rappelle au public que le délai de production fixée à six mois pour les titres de Panama, a commencé à courir le 15 juin et qu'elle est à la disposition des porteurs pour recevoir les titres pour la production. Etudes de M" Lucas, avoué-licencié, rue Vis,, à Quimper et de M« Couderc, notaire à Pont-l'Abbé. (liiiiomniâgaMilelers V E N D R E M. J.-M. L E GUERNEG Vente par Lieitatioii a l'honneur d'informer le public KN L'IÎTUDK En l'Elude dudit M" COUDERC qu'il vient de monter rue Clohars, ET PAU LK MINISTKllE DK M"MAN'li:HK LE LUNDI 7 NOVEMBRE 1904 n« 12 et 13, à Quimperlé, un NOTAIIUC A QUIMPKH A 2 h. 1, 2 Le Lundi 7 Novembre 1904 HÂSASIR SE FERS. 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Ce qui nous permet à celte heure de fumer et de boire... — Xq. nous la bailles belle, ricana Karkaradel. Les liqueui-s ici présentes viennent bel et bien de la cambuse dont nous remplaçons, — avantageusement, — les propriétaires. — Et les cigares ont élé souleves ce MÉCANIQUE Étuve pour le séchage des bols PARQUETS ET MOULURES BRIQUES ET TUILES ARDOISES - CHAUX - ARMAND CHAPPATTE GONCARNEAU vient de faire racquisition d'un grand choix d'articles pour mariages, tels que altlanoes. prometset, bouquets d'orangers, montres, chaînes, etc., vendus a des prix très modérés. — Quelle veste, mon Empereur ! fit l'aimable Boissonnard. DU DIMANCHE 10 c e n t i m e s l a l i g n e ENTE DE MEUBLES à l'amiable pour cause de départ. VMme veuve FOUIIIER, Trévoazec, VENDRE un outillage complet de bourellerie. AS'adresser â M"« V'« JAFFRE, à PontAven. i l a-> o -c •M I •M £ f Of j? >Q f # oe CO •M S iM"« JASIENKA. 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NEVRALGIES HOUDOUX — Trésor caché rue Saint-Vincent, 1, murmura-t-i', avec cela, cependant, on pourrait faire quelque chose... — Non, mon vieux frère, non... fil l'aimable Boissonnard qui l'avait entendu... Ne t'entête pas à chercher la pierre philosophale... Assurément, c'est très tentant, très alléchant, c6 fragment de phrase, mais ça ne dit rien, rien du tout... N'avons-nous pas reconnu tous en chœur que la maison n" 1 de la rue Saint-Vincent est de fraiche construclion et que les pioches ont passé et repassé tout récemment en somme, par ses caves et dans ses soubassements? Celle constatation toute cruelle qu'elle puisse ôire pour nos recherche?, est exacte et topique, qu'en pensezvous ? Eh bien, au lieu de nous lamenter ainsi, à la façon de feu Jérémie, il faut que nous nous procurions le scapulaire de l'avocat.,. 11 le faut, tu entends? sans cela, il n'y a rien de fait et rien à faire... — Tu n'y vas pas Je main morte, fit Karkaradel. Il faut... C'est bien facile à dire,.. Vois Bob Smilh, qui était si fendard la première fois, il ne s'offre plus, à présent.., Et il fait le mort, l'english,.. — Ca n'a rien d'épatant... Chatéchaudé craint l'eau froide... Laisse le se reposer un brin cet homme... Il me semble qu'à présent, c'est à noire tour... — Boissonnard a cenl fois raison, s'écria Hilarion en se dressant debout, farouche et terrible. Non seulement je l'approuve, mais ce tour qui est le nôtre, je le réclame pour ma fiole... C'est moi qui pigerai le scapulaire de mon frère l'avocat. — Bravo 1 s'écrièrent deux voix, pendant que Bob Smilh, l'œil oblique, girdait le silence. — Mais, fit Karkaradel avec une négligence affectée que démentait son regard inquisilorial dardé sur Hilarion, ne pensestu pas, vieux frère, que selon l'usage et la coutume des personnes pieuses, M. Prosper doit porter continuellement sur lui le scapulaire en question? — Assuréaient,fitl'ancien communard. D'aucuns le portent par dévotion, d'autres par superstition, d'autres ecfin, comme moi, par habitude... comme qui dirait que c'est un souvenir de famille... Tiens, regarde... El découvrant sa poitrine velue, le bandit montra, en effet, un scapulaire, sur lequel, au verso, était tracée une incription composée de ces deux mots : A GAUCHE A gauche, fit Kaikaradel dépité ! Oui... Le Trésor est caché rue Saint-Vincent, 1... à gauche... soussigné. Agricole et Maritime (Louis BKAUFRERE) V u pour légalisation de la signature, ci-conlre 97 ^ f 97 7 5 3 895 ôo: 715 "626 561 916 1.7o0 1 456 88i i;3 S81 4.400 »79 2 5 50i' « 501 5 0 442 ÔO 474 » 4 0 «68 5 0 50 45r< 453 75 450 » 450 5 0 iOO 75 451 ;t5 451 5 0 4.50 449 > 42t > 305 • 77 * bO 75 57 25 610 2 5 48t 7 ^ 474 5 0 Et comme il se creusait encore la tète, dans le fol espoir de trouver quelque indice... — Non, fit Hilarion qui devina sa pensée constante... Non... I l faut la suite... Cela est clair... — La suite au prochain numéro, &t machinalement l'aimable Boissonnard. — Oui... tu as raison, l'homme aux maripge riches... Et ce prochain numéro, conclut Hilarion, c'est mon frère Tavocat du cours Saint-André. — Mais, insista Karkaradel, je me demande une chose. — Vas-y de ton voyage une bonne fois pour toutes, fit Hilarion. — Si le scapulaire n" 4, dont nous avons besoin... — Oh, oui, rudement besoin ! glapit l'aimable Boissonnard. — Si, dis-je, ce scapulaire est attaché au cou de celui qui le possède, comment fera Hilarion pour se le procurer? — Pas difficile, proclama le forçat. Je terrasserai l'homme après l'avoir attiré dans un endroit solitaire. Puis, je lui enlèverai son bibelot. Un point, c'est tout. — Et s'il crie, s'il résiste t — Eh bien parbleu, ce sera facile tout de môme... (A suivre) Karkaradel songeait .. Q U I M P E R L É . - Iiriprimerie spéciale de l'Union Dernier cours ^ os o PRODUITS CI.MENTS Horlogerie, Bijouterie malin par moi dans un bureau de tabac près du Grand Théâtre, fit modestement l'agent matrimoaial. ii m'exerce à ne plus rien payer... c'est bien plus pratique... — En effet, dit Hilarion... Mais rassurez vous... Les louis nous serviront, et beaucoup pour nos prochaines recherches... Il va falloir se mettre à Irimer ferme et dur... Il est impossible que nous laissions échapper le trésor... — Ce n'est pourtant pas avec des découvertes comme celles que vient de faire notre ami Bob que nous y arriverons celle année, fit lamentablement Karkaradel. — Pour en revenir à mon aflaire, poursuivit Hilarion, je croyais dur comme fer, que l'objet avait été remis par les deux marins entre les mains de la veuve de mon frère... Pas du tout !... L'objet a dû être donné par eux ou par d'autres mains, — ce qui compliquerait encore la chose, à mon autre fière Prosper, l'avocat. Bob a cru bonnement s'emparer du scapulaire de Prosper Legonnidec, alors qu'il mettait la main sur celui du lieutenant mort... Tout est donc à recommencer... •M ; uc I t co f5 CROS ISAHT Frilrei! SPECIFIQUE LERCK employez la POUDRE BERTIN qui donne de suite au oidre le plus Réussit où tous Médicaments ont échoué paie et le plus léger une b e l l e Hors Concours, 2 Croix de Mérite, 3 Mé^ c o u l e u r n a t u r e l l e , en améliore dailles d'Or, Grand-Prix (Paris 1889). 2 Dile goût et aide à sa bonne conser- plômes d'Hon.. Conc. spécial. Grand-Prix (Paris 1!K)0), Expositi n Universelle de Paris vation. . . l'jOO. G- V , Classe 3D : G H A N I - l ' R I X (ColLa POUDRE BERTIN n'est nullelectivité). ment nuisible à la sanlé (elle a élé H É ^ I 0 n R 0 1 D E ! ! > , guérison analysée et reconnue absolument inonensive par le laboratoire muni- assurée par les SU PP0SlT01REt3. 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