Mai 1881 - Site en travaux, le week
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Mai 1881 - Site en travaux, le week
i: • i: ì r S I » 5« ATflfÉE'— 36 u n Numéro » I uttmes MERCREDI 4 MAI 1881 •.'. : ' . - i •••• • M '•'À •M - T ' ri (LA ITE) JOURNAL POLITIQUE P A R A I S S A N T Adresser tont ce qui concerne la rédaction an B u r e a u d u Journal, rue de Brest, 86, 't'est pat tenu compte des lettres anonymes. — Les manuscrits non insérés ne son. pas rendus. — (Affranchir). M. J.-P. LE BRAS, gérant. l es Abonnements ABOMBUENTg : f 14 • est prié 16 partent des 1 er et 15 de chaque BULLETIN POLITIQUE. AFFAIRES DE TUNISIE. INCIDENT DE L'ILE TABARKA. U N NOUVEAU VICE-CONSUL DE LA RÉPUBLIQUE. MORT AUX SALLES D'ASILE CATOLIQUES. CONSEIL GÉNÉRAL DU FINISTÈRE. CHRONIQUE LOCALE. A S S I S E S DU FINISTÈRE. MOUVEMENT DU PORT. BOURSE. onces judiciaires. diverses. . a m e s . . . . . . Les nouvelles reçues de Tunisie annoncent un fait de guerre important. Des troupes de débarquement tirées de l'escadre commandée par l'amiral Conrad, ont occupé la ville de Bizerte. Une simple sommation et la présence de nos cuirassés ont suffi pour arriver á ce résultat. Deux transports partis de Toulon, et attendus dans la journée même, doivent amener 2,500 hommes de troupes destinées à remplacer les marins qui aussitôt leur arrivée regagneront leurs cuirassés. L'opération due, paraît-il, à l'initiative de M. le ministre de la marine, a parfaitement réussi. Grâce á cette habile manœuvre, les Kroumirs vont se trouver complètement cernés, Kef et Bejà étant en notre pouvoir. Les troupes du général Lorgerot ont eu déjà un engagement avec une tribu alliée des Kroumirs et se trouvent aux portes de cette dernière ville. D'un autre côté, d'après les dépêches reçues, il paraîtrait que les troupss unisiennes, au lieu de se retiver vers Tunis, se seraient portées sur Beja ; dans ce cas un choc prochain devient inévitable, à moins d'un nouveau mouvement de recul des troupes du bey. Nul doute que ce dernier ne considère la prise de Bizerte comme un 'avertissement sérieux, et qu'il ne tarde pas plus longtemps à faire sa soumission. On annonce que quelques tribus manifesteraient déjà des idées pacifiques et seraient disposées àdemanderl'amarc. Nous ne savons si c'est là un symptôme sérieux, et si ce ne serait pas plutôt un moyen de gagner du temps. On signale parmi les Kroumirs la présence d'Européens qui ne peuvent être que des Italiens. Il parait même. Que 1 on attribue à l'un d'eux la mort de l'officier français qui a été tué dans les derniers engagements. D'après les révélations du maronite Zaïn-Zaïn, il est du reste évident que les excitations journalières contre les Français, du Mostakel, journal arabe, publié en Sardaigne, étaient inspirées par le consul Italien Maccio, afin de déterminer contre nous un soulèvement général des musulmans d'Afrique. Heureusement, en Algérie, le mouvement insurrectionnel ne s'est pas étendu du moins jusqu'à present. De Constantinople on dément formellement dans les cercles officiels, la prétendue mission de Koredine-Pacha à Tunis, tandis que le bey continue à s'appuyer sur l'autorité du sultan pour repousser toute proposition ultérieuro en vue de l'établissement du protectorat français. Le malheureux boy agirait sagement en prenant au plus tôt 1initiative d'ou- Adresser à !£-• J. Tout ce qui concern« 1*Administrado* les Abonnement« et lei rue de Brest, SI. la ligne 20 c. 20 — 30 — la veille fAffranchir J. — On reçoit les Annonces à l'Agence de Publicité de vertures conciliantes s'il ne veut courir le risque de subir plus tard des conditions plus rudes. Il doit être fixé sur la valeur des promesses qui lui ont été faites par des intrigants, car ses protestations réitérées n'ont pas réussi à faire sortir les puissances de leur attitude d'abstention et d'indifférence à son égard. Espérons que les derniers événements lui ouvriront-enfin les yeux. G . LE B . BULLETIN POLITIQUE de remettre les annonces, au plus tard, de la publication du Journal. •00800008»! !• AFFAIRES DE TUNISIE LA colonne L o g e r o t . Sidi-Yousef, 29 avril, soir. Dans leur marche sur Béjà, les brigades Logei ot et Gaunie se sont arrêtées à Souk-el-Arba, station de chemin de fer où elles concourront avec la colonne Delebecque à l'attaque des montagnes des Kroumirs, pai le Sud. Elles se dirigeront ensuite sur Beja. - Les troupes du bay qui étaient campées aux environs de Souck-el-Arba se sont retirées.Le premier soin du général Logerot a été d'établir ses communications avec la brigade Brem. Ses convois ne prendront plus la voie de Kef, mais celle de Ghardimaou, qui sera occupée par la brigade Brem. La station a été menacée par les Arabes des douars environnants, au nombre de 4 à 500, et les employés ont dû se replier avec le matériel à Souk-el-Arba. Un bataillon de la brigade Brem partira ensuite pour renforcer la garnison de Kef. On signale l'arrivée au camp du général Logerot, des chefs des Ouled-Bira et des Hakim, qui viennent nous assurer de la sympathie de leurs tribus. Kef-Cheraza, 29 avril. Le Kef-Chereza sur lequel campe la brigade Vincendon est une forteresse naturelle qui, défendue par des troupes européennes aurait pu tenir contre une armée. Nous sommes au centre des tribus qui confinent au territoire français. La position que nous occupons va devenir très probablement une base d'opérations de laquelle nous tomberons à droite et à gauche sur les Kroumirs qui sont dans la vallées. Leur résistance sera sans doute acharnée, mais on compte quo leur soumission pourra être opérée dans un délai relativement restreint. Cette soumission achevée, les trois colonnes expéditionnaires auront leurs coudées franches pour occuper le reste du territoire des Kroumirs Les opérations subissent forcément un temps d'arrêt, à cause des pluies. Il en résultera que nous ne pourrons guère prononcer notre mouvement avant que les forces débarquées à Tabarka aient rejoint la co lonne Ritter. n ¿pêches officielles. Commandement du corps expéditionnaire à guerre. Roum-el-Souk, 30 avril, 10 h. 25 matin. Les brigades Vincendon et Galland ont continué les reconnaissances à l'est et au sud de leurs camps. Elles ont détruit quelques gourbis et quelques cultures,sans rencontrer de résistance sérieuse. Un sergent du 96° a été tué, il n'y a pas de blessés. Les Kroumirs paraissent avoir fait partir leurs troupeaux et leurs familles dans la partie nord-est do leur territoire qui est la plus difficile et la plus impénétrable. La brigade Gerdei (ancienne brigade Ritter) est à El-Aïoun. Les trois brigades resteront demain dans leurs campements actuels, à cause do l'ctat des terrains et des crues des rivières. Los brigades Logerot et Gaume font séjour à Souk-el-Arba. Une petite colonne de deux bataillons a été envoyée dans los environs do co point pour donner Je lu confiance aux populations ot calmer leurs appréhensions. L'avant-gurdo do la brigade do Brem est arrivée aujourd'hui, sans coup férir, h Ghardimaou, ou le gros do lu brigade sera demain, avec un fort convoi. La situation so maintient très bonne au Kef. Plusieurs tribus et fractions dos Kroumirs ont demandé l'aman, so disant prêtes à accepter toutes les conditions. Ces demandes d'aman paraissent assez sérieuses, car elles se sont produites aussi bien à mon camp qu'aux environs de Tabarque et dans la vallée de la Medjerda. Les-troupes de Si-Ali-Bey r en quittant ElMana, sont allés camper près de la gare de. Ben'-Béchir, à peu de distance de la colonne Logerot. Colonel de Coulange, commandant militaire Kef,\ a guerre. de -•M SAMEDI ANNONCES: 1 AN. 1 2 tr. Morlaix (ville), Département Hors le département. LE M E R C R E D I E T L E MM. YON OVEN et C*, Mouvement d e t r o u p e « v- Cherbourg, 30 avril, soir. Le cuirassé Océan a reçu l'ordre de compléter son armement sans retard. Marseille, 30 avril, soir. Le paquebot la Ville-de-Bone, de la compa- , gnie Transatlantique, est parti pour Alger, à cincj heures du soir, avec 271 hommes du 9* régiment d'artillerie et 200 chevaux. Toulon, 30 avril, soir. Kef, 30 avril. Mes communication sont assurées avec colonne Logerot et avec Sidi-Yousef. Tout vabien. Commandant du 29e corps à guerre. Alger, 30 avril, 5 h. 15 soir. La situation n'a pas changé dans la province dOran depuis mon télégrammes de ce matin. L aghade Saïda est rentréàTafraoua,où se trouve la colonne Collignon, et il y reforme son goum. Un n a aupune nouvelle de Bou-Amema qui n'a probablement pas quitté Moghar. Il ne devait paraître que lorsque toutes nos tribus du sud seraient prêtes à s'insurger. La scène tragique, ou a péri le lieutenant Weinbrenner a engagé les Trafis à se déclarer avant le jour voulu. II est probable que, quelques jours plus tard, le mouvement insurrectionnel aurait été plus étendu, lorsque Bou-Amema serait arrivé en personne. Alger, 30 avril 7 h. 35 m. Le général commandait au ministre de la le 198 guerre. corps Nous avons des nouvelles directes et certaines de Géryville : il y a eu, le 25 avril, une démonstration peu importante contre cette place; une cinquantaine de fanatiques se sont approches à deux kilomètres et demi de la redoute ; on a lancé contre eux quinze cavaliers et quarante fantassins indigènes qui leur ont tué sept hommes. Nous avons, do nôtre côté, un spahis légèrement blessé. ( L'agha de Saïda a quitté Sfisifia pour rentrer a la colonne ; il va y reformer ses goums. Le combat qu'il a livré au Trafis a eu un résultat moral favorable. Les Harars paraissent résolus à nous rester fidèles. Du côté de Sebdou, les Hamians ne font aucun acte d'hostilité ; au contraire, ils rapprochent leurs campements d'Ei-Aricha et de Sebdou. Le marabout Bou-Amema n'aurait pas quitte Boghar. En résumé, il n'y a eu de défection que chez les Trafis ; ces défections n'atteignent pas les autres tribus. Les mesures prises permettent d'espérer que le mouvement est enrayé et que la région du Tell ne sera nullement atteinte. Dépêche» particulières Alger, 29 avril, soir. Tout en reconnaissant* la nécessité d'une a c tion énergique à l'égard du massacre de la mission Hatters, YAkhbar pense que, vu les dispositions incertaines des indigènes du sud ds l'Algérie, vu aussi la saison avancée, il est nécessaire d'ajourner l'expédition. Roum-el-Souk, 30 aVril. Dans l'entrevue qu'Ali-Bay n eue avec le général Logerot, celui-ci lui avait ordonné de diriger sa colonne vers Bodouliouk. Lo général tunisien s'y est engagé, mais il n'a pas tenu parole, car il est allé camper à Beja. Des Italiens engagés comme terrassiers sur la ligne du chemin do fer ont passé du côté des Kroumirs. Au dire des indigènes, c'est par un de cos ouvriers que le sous-lieutenant Pavet du 22° de ligne, a été tué. ' Saïda, 30 avril. Le marabout Bou-Amema n'aurait pas quitté Moghar dans la journée du 25 avril, qui solon los prophéties de Bou-Amema lui-môme, devaient marquer la ruine de Geryville. L'engagement des goums. et de l'Agha Kaddour, des Ouled-Adda, avec les insurgés ont battu en retraite jusqu'à Ain-Melah, à l'ouest et un peu en arrière do Géryville. Alger, 30 avril. On assure qu'on aurait saisi sur un messager uno lettre que Itarern, chef des Touaregs Hoggar adressait au sultan, et par laquelle il lui aunonçait lo massacre do la mission Fiattors, et lui demandait en même temps la récompense do ses services. Le transport Algésiras s'apprête à partir aveo une partie des troupes arrivées à Toulon. Le Shamrock et l'Yonne, désignés pour renforcer la flotte vont partir incessamment. Le cuirassé Amiral-Duperré entre en a r m e ment pour essais. Nominations et p r o m o t i o n s Par décision ministérielle du 28 avril 1881, insérée aujourd'hui au Moniteur de rarmée, M. le général de brigade Caillat, commandant de la 3e brigade de chasseurs (4a division de cavalerie), est relevé de ce commandement et désigné pour commander une brigade active d'infanterie en Algérie, en remplacement de M. le général Ritter, momentanément indisponible par suite de maladie. M. le général de brigade Maurand, commandant provisoirement la 58e brigade d'in fanterie (29e division, Î5 e corps) et la subdivision d'Aix à Marseille, est relevé de ce commandement et désigné pour commander une brigade active d'infanterie en Algérie. M. le général de brigade d'Aubigny, disponible, est nommé au commandement provisoire de la 58e brigade (29* division, 15* corps) et de la subdivision de région d'Aix a Marseille, en remplacement de M. le général de brigade Maurand et pendant l'absence de M. le général de brigade Vincendon, employés temporairement en Algérie. v -0 E n Tunisie. Les émissaires du consul italien, M. Maccio, ont recommencé leurs excitations haineuses contre la France. Ils parcourent les marchés arabes, répandant partout le bruit que les soldats français massacrent tout sur leur passage, jusqu'aux femmes et aux enfants. Ils demandent aux Arabes s'ils sont assez dégénérés pour ne pas tirer une vengeance éclatante de ces faits. Malgré ces excitations, les Arabes restent relativement calmes. Au Bardo, l'entourage du bey ne lui a annnoncé que ce matin l'entrée des Français à Kef. Le bey se serait écrié : « Nous sommes perdus. » Le premier ministre lui aurait déclaré qu'il n'y avait aucune inquiétude à avoir; qu'avec l'appui du consul d'Italie les choses s'arrangeraient aisément. Tunis, 17 avril, 4 h. 30 so>r. (Arrivée l e l " mai ¿ 2 heures du matin). Hier soir, grande panique à Souk-el-Kemfo, au poste tunisien préposé à la garde de cette station. Les Arabes, surexcités par le bombardement de Tabarca, menaçaient de faire ira mauvais parti aux employés et aux soldats du poste. Tout le monde a évacué la gare, excepté l'officier tunisien commandant le poste. Le directeur de l'exploitation de la ligne, informé do ce qui se passait, prévint aussitôt M. Roustan. Celui-ci avertit à son tour le Bardo qui fit mettre 100 hommes à sa disposition. On assure que le calme s'est complètement rétabli. Tout le haut personnel du Bardo s'est rendu ce matin à l'habitation du bey, à Kassar-Saïd, où un conseil extraordinaire a été tenu pour aviser à la réponse à faire à la lettre de M. Boustan. * Mustapha est moralement très affecté de la tournure que prennent les choses. Ses intimes déclaraient ce malin que s'il trouvait une occasion de sortir do cette situation, il n'hésiterait pas ù la saisir. On est unanime à faire l'éloge de l'attitude ferme et conciliante gardée par M. Roy, agent consulairo de France au Kef : M. Roy a puisant* ment contribué à l'occupation pacifique de Kef par les Français. i AR WIRÏONEZ (La Vénté) mauvais état, percé de quatre portes. Ce mur est flanqué par des bastions. La citadelle se trouve du côté de la mer. Deux canaux, formant une île dans laquellé est le quartier des Européens, se réunissent Sonk-el-Arba, 30 avril, 11 h. 5, soir. ensuite en un seul bras et mettent la mer en J'ai fait partir oe matin une colonne légère, communication avec le lac : deux môles sont formée" du i** régiment de zouaves et de mes à l'entrée de ce canal, qui forme le port goums, et qui avait pour mission de se rendre même de la ville. chez les Ouled-Bou-Salem, afin de les rassurer la ville de Bizerte était réputée poui^, et de les amener à ne pas quitter leurs douars sonJadis commerce de céréales, d'huiles et de A l'arrivée de la colonne, à environ onze kilolaines qu'elle exportait en grande quantité. mètres de mon camp et à proximité de la gare Ben-Bachir, les gens de Chiaia, limitrophes Mais cette prospérité a disparu depuis 1868, des Ouled-Bou-Salem, des Diendahio et des et Bizerte ne contient plus que 5,000 âmes Kroumirs, descendirent de leurs montagnes et environ, dont la plupart sont des Maures accueillirent les goums â coups de fusil. Le 4" zouaves engagea immédiatement l'ac- d'Espagne. environs en son charmants et couverts tion. Prévenu par un télégramme du colonel de Les nombreux jardins et vergers dont les Hervé, je fis partir, par la voie ferrée, le fruits et les légumes servent à approvision2 régiment de tirailleurs, et, par la voie de terre, le 11* hussards, puis, comme soutien à ner Tunis. Le lac fournit de très beaux poisces troupes, un bataillon du 4 zouaves, une sons et la pêcherie ra .porte même un assez batterie de montagne et un escadron du 3® beau revenu au gouvernement, qui l'afferme chasseurs d'Afrique. A l'arrivée du 2° tirailleurs année. et du 11« hussards, l'ennemi commença son chaque H'y a en ligne droite, entre Bizerte et Ta'mouvôment de retraite; mais les fuyards barka, qui est à l'ouest, une distance de cent furent poursuivis, et le 11 hussards tua à l'ennemi de 35 à 40 hommes. Lors du mouve- kilomètres. On en compte également, à vol ment de retraite de nos troupes, de nombreux d'oiseau, soixante-douze jusqu'à Beja et groupes ennemis se formèrent et furent dis- soixante jusqu'à Tunis. persés par la b.itlerie de montagne. La retraite, L e « Mostakel » révélé dès lors, ne fut plus inquiétée. Aux Chiaia s'étaient joints des gens des AmUn des principaux rédacteurs du Mostakel, doud et des Kroumirs. L'ennemi a subi des Zaïn-Zaïn, professeur au collège des Capuertes sérieuses et l'effet moral est grand, cins du mont Liban, avait prié M. de Sancy n'avons eu qu'un blessé, un cheval tué ; d'intercéder auprès de M. Roustan pour obKnos[ous goums ont apporté du butin. son pardon. M. de Sancy y a consenti * MM. les colonels Hervé, O'Neil et Bonie ont tenir après avoir obtenu de Zaïn-Zaïn une confesmené vigoureusement l'affaire. Le bruit court sion complète. que les Chiaia, les Amdoud et les Kroumirs, C'est M. Giulio Pestalozzà, premier intercomptaient sur l'arrivée de la colonne Si-Sélim pour les appuyer. rète du consultât italien et bras droit de M. Dans l'entrevue qu'Ali-Bey a eue avec le gé- S[accio, qui écrivit en Syrie pour avoir des néral Logerot, celui-ci lui avait ordonné de di- rédacteurs arabes. Sur cette invitation, M. riger sa colonme vers Bedouliouk. Le général Joseph Bayos, professeur au collège de Beytunisien s'y est engagé ; mais il n'a pas tenu routh, consentit à venir se charger de la réparoi«, car il est allé camper à Beja. daction de ce journal Quant à la colonne de Si-Selim, elle a quitté Zaïn-Zaïn à Cagliari. M. Bayos Ut venir ce matin son camp de Beni-Mazem et elle a M. Defrancesco, directeur de l'Avenire di pris la direction du Sud. Une partie des troupes de la colonne Loge- Sardegna, fournissait les articles écrits en rot se portent sur Béjà, où se replie la petite italien, et Bayos et Zaïn-Zaïn les traduisaient armée d'Aly-Bey, dont un tiers, voyant qu'on arabe. ne voulait opposer aucune résistance aux Fran- en Les articles étaient tous de l'écriture de çais, aurait passé aux Kroumirs. Pestalozza. Zaïn-Zaïn a été présenté samedi au consul de France, et a renouvelé,en sa présence, la L'occupation de Bizerte. déclaration faite par lui précédemment à Le ministre de la guerre a reçu les dé- M. de Sancy, qu'il avait été F intermédiaire entre Je consul italien, M. Maccio (lequel lui pêches suivantes : Bizerte, 1" mai. remettait des articles sur Tunis) et le jourLes troupes de débarquement de l'escadre nal Mostakel, qui les publiait traduits en arabe. occupent les forts de Bizerte. Zaïn-Zaïn a déclaré, en outre, a M. RousTunis, 1" mai. tan, que M. Maccio l'avait fait appeler et lui Les troupes de débarquement de l'escadre avait dit : viennent de prendre possession des forts de « Je sais que vous êtes allé au consulat de Bizerte. Elles vont marcher à la rencontre des Frauce. Qu'avez-vous révélé ? Que vous atroupes du général Logerot. Le pays des Krou- t-on promis pour cela? » mirs va donc être cerné de toutes parts. Zaïn-Zaïn répondit, comme il le raconte Rien dans l'expédition tunisienne n'a été lui-même, qu'il réclamait simplement la prolaissé au hasard. Les ditiérents mouvements tection française. des colonnes qui opèrent au Nord, à l'Ouest, M. Maccio lui déclara alors que le jour ou au Sud, et qui bientôt doivent opérer également à l'Est, devaient se coordonner suivant un plan il révélerait la moindre chose au sujet du préconçu, et ils ont été effectués avec précision, Mostakel, il courrait le plus grands dangers juste au temps voulu. pour sa sûreté personnelle. que cette menace avait proBizerte est un excellent port situé au fond duitL'impression sur Zaïn-Zaïn tellement forte que, d'un golfe que ferment le capBleuse à l'ouest pour le rassurer, leétaitministre de France, et le cap Zbib à l'est. Dans ce golfe il y a, ayant besoin d'un interprète auxiliaire, le au nord de Bizerte, ',un banc dit Boberach, nomma immédiatement à cet emploi. assez dange eux, surtout pour les bâtiments qui viennent de l'ouest. Vis-à-vis du cap Zbib se dresse le phare à feu fixe élevé sur la Au sujet de l'incident qui a précédé et petite île du Chien. Cette ville à la forme d'un trapèze. Elle peut-être provoqué l'occupation deTabarka, est entourée d'un mur d'enceinte en assez on lit duns le Temps : Nous sommes en mesure de donner sur l'incident de Tabarka des renseignements dont l'exactitude nous est garantie. Le 16 de ce mois, la canonnière de premier rang l Hyène, mise à la disposition du général en chef, parlait de Bône avec la mission d'explorer une partie du littoraltunisien, où l'on^uppose que se fait un commerce interlope d'armes de guerre. Arrivée devant la petite île de Tabarka, elle faisait reconnaître le fond à plusieurs encablures, comme le prescrivent les règlements maritimes de toutes les nations, afin de trouver un mouillage, l'orsqu'un singulier incident se produisit. Un officier ou fonctionnaire supérieur tunisien, arrivé en toute hâte sur une petite le'ouquH, prétendait avoir le'droit de s'opposer aux opérations de sondage que venait de commencer le canot-major. Invité à monter sur la canonnière, cet agent du bey reconnaissait loyalement la justessè des explications qu'avait provoquées sa démarche, lorsque de grands cris partis ' e terre ferme semblèrent le sommer de quitter notre bord au plus vite. Il avait à peine descendu l'échelle" à tribord qu'une varaci* (vive fusillade) fut dirigée sur la canonnière ; heureusement personne de l'équipage ne fut atteint par les projectiles. Des ordres très formels d'agir avec une prudence excessive avaient été donnés sans doute au commandant français, puisque, au lieu de rendre coups 'pour coups, comme c'était son droit, il rebroussa chemin et vint rendre compte à Bône des obstacles qu'avait rencontrés sa mission. Le même jour, la fréga e cuirassée la Surveillante et les trois canonnières le Léopard, le Ch cal et ['Hyène, recevaient l'ordre d'appareiller dans la nuit pour Tabarka, où un steamer ordinaire partant de Bône peut arriver en moins de cinq heures. Bien que ialentie dans sa marche par un accident'survénu à bord de l'Hyène dont une des hélices était tombée au fond de l'eau, notre flotille -s'est rendue à sa destination vers six heures du matin. Pendant que les trois canonnières louvoient dans la grande rade, la fregate qui porte dans ses flancs 1,000 hommes de troupes de ligne et 200 fusilliersmarins de débarquement, s'embosse sous le fort, entre la terre ferme et l'îlot de Tabarka Au même moment, un délégué tunisien monte à bord de la Surveillante, et s'enquiert de ce que nous venons faire dans ces parages avec tant d'attirail. Le capitaine de vaisseau Lacombe, qui commande en chef l'expédition, répond fièrement qu'il vient tirer vengeance de l'insulte faite à notre pavillon, à moins qu'on ne fasse des excuses que la France puisse agréer. Le délégué demande alors à retourner à terre pour consulter le commandant du fort. Un va-et-vient de parlementaires tunisiens s'établit alors, et finalement, vers les quatre heures du soir, le gouverneur du fort, et delà contrée sans doute, fait connaître le parti auquel il vient de s'arrêter : Il veut parlementer avec des officiers français, directement, et leur notifier ses intentions. On arme donc une baleinière, et deux officiers français, se rendent au fort. Ils y restent si longtemps qu'on ne peut se défeni dre d'un sentiment d'inquiétude. LQ Léopard reçoit bientôt l'ordre d'accoster le plus près possible du rivage ; c'est ce qu'il fait. Ses canons chargés à mitraille sont braqués sur les hauteurs environnantes qu'occupent des groupes d'indigènes armés j»».:,qu'au dents. Enfin, les parlementaires descendent du fort et s'embarquent sur la baleinière, dont le re- Maintenant, un gourbis indigène, avec sa toiture de mousse et de feuillage, se dresse peut-être sur l'emplacement d'un palais. Un arabe à cheval, le mousqueton en sautoir, le manteau blanc flottant sur l'étrier, passe insouciant près des temples d'autrefois, et un berger kabile, appuyé sur son bâton, deboutsur quelque crête, fait tondre à son troupeau 1 herbe poussée sur les quais, parmi les fragments de frise et les colonnes de marbre réduites en poussière. Le navire fuit toujours, bientôt il ne reste du rivage qu'une ligne empourprée. On signale la Calle. (l) La Calle ! Que de souvenirs ce nom évoque ! C'est notre première station sur la terre africaine. C'est de ce rocher aride, de cette plage brûlée que la France est partie pour conquérir l'Algério. Plus rien autour de nous que l'immensité. En attendant de saluer fes murailles crénelées et les minarets de Tunis, nous examinons curieusement nos compagnons de voyage : les Turcs fument leur chibouck et se livrent à des méditations de derviches ; les Maltais, d'une indolence toute italienne, dorment sur les cordages; les Bischans, plus pratiques, guettent l'occasion de voler quelque chose aux rournis. (2) Au milieu de cette foule bariolée, et en somme assez vulgaire, deux types superbes : le Kabile des montagnes et l'Arabe du Sahara, se détachent avec la netteté des camées antiques. Le Kabile, c'est la personnification de l'indépendance et de l'énergie. Laboureur et guerrier, il aime la charrue et adore la liberté. Il sort d'une race dont l'origine se perd dans la nuit des temps et il garde intact le mâle sentiment de sa puissance. Il vit à côté de notre civilisation sans s'y mêler et sans la dédaigner. Seul, pacifique et fier, ressemblant à ces sommets titanesques du Djurjura (1) qui, sous ce climat torride, portent constamment une couronne de neige, le Kabile, toujours prêt au combat, semble compter sur je ne sais quelle royauté de l'avenir. L'Arabe, lui, est impétueux, inconstant, fantasque, autant que le Kabile se montre calme et sédentaire. Né dans la plaine, cavalier par instinct, il préfère par dessus tout la vie nomade, les étoffes éclatantes, le bruit, les courses folles dans les déserts sans fin. Dresser sa tente de poil de chèvres dans les vallons de l'Atlas, la transporter dans les sables du Sahara, bivouaquer huit jours au fond des bois, non loin du lion qui ravage son douar, s'oublier sur les grèves ensoleillées de la Méditerranée, telle est sa vie, telles sont ses meilleures joies. « Ces deux hommes vous intéressent, me demanda tout-à-coup un de mes compagnons de vovage ? — bui. — Eh bien, je viens d'apprendre qu'ils se rendent aussi à Tunis, et vont chasser la panthère dans les montagnes de la régence. Il ne tiendra qu'à nous de s u i v r e l'expédition. — Bravo ! répondis-je, nous la suivrons! L e c o m b a t de Ben-XIachli* * Èt ^iâ • fê* ? Le général Logerot a adressé au ministre de la gueire 1(9 télégramme suivant : c e e e 4 FEUILLETON DE LA NM Vérité UNE PROMENADE A TUNIS , Il y a peu d'années, par une matinée de printemps, on hissait le pavillon tricolore au grand mât de l'Eclair, et, quelques minutes plus tard, sortant majestueusement de la rade de Bône, le navire fendait les flots azurés de la Méditerranée. Derrière nous, la ville, couronnée par sa citadelle, éparpillait sur les pentes ses maisons blanchies à la chaux, ses églises et ses édéflces publics ; les masures maures, honteuses de leur misère, se cachaient à l'ombre des jujubiers, et tout auprès, les hôtels français, bâtis dans des proportions monumentales, s'enlevaient avec vigeur sur le ciel d'un bleu intense. Le mont Edough fermait l'horizon d'un côté, et sur un mamelon isolé, Encombré de caroubiers et de myrtes, les ruines d'Hippone, dominant la magnifique plaine arrosée par la Seybouse, nageaient dans une brume vaporeuse. On distinguait au milieudesbroussaillesde lentisque, les acqueducs àdemi écroulés ; on devinait, sous la rude végétation des cactus et des aloès, les souterrains elles citernes; on ressuscitait volontiers par la pensée, les remparts, les bastions, les armées de cette flére cité de saint Augustin renversée, il y a quatorze siècles, par les soldats de Genséric. (1) A 236 kilomètres au nord-est do Constantino. Point extrômo do nos possessions sur la frontière do Tunis. (2) Nom donné aux Français dan» prosquo toute l'Agérie. ! 1 tour, protégé par la canonnière qui marche de conserve avec elle, s'effectue le plus paisiblement du monde. Voici la réponse que le parlementaires ont été chargés de rapporter au commandant en chef. Elle est traduite textuellement : « Moi, gouverneur de ce fort, n'ai nullement attaqué la cannonière française. Aussi ne vous céderai-je point, pour expier l'agression dont vous vous plaignez, la place dont le commandement m'est confié. Je resterai à mon poste comme il convient à un soldat. Vous pouvez m'attaquer, bien que la France et la Tunisie ne se soient pas déclaré la guerre, mais je vous préviens que, dans ce cas, vous commettrez une sottise. » Quel effet cette déclaration a-t-elle produit sur l'esprit du commandant Lacombe, officier supérieur qui passe dans la marine pour avoir autant de tact que d'énergie ? je l'ignore, et ne sais pas quels ordres il avait. Seulement, il me semble que le commandant tunisien n'a pas, de son côté, le bon droit dont il cherche à se couvrir. En effet, son autorité n'est sûrement pas circonscrite dans l'enceinte du fort ; en supposant qu'elle ne s'étende qu'à la portée de ses canons, elle s'excerce à fortiori plus loin que les hauteurs d'où sont parties les balles qui sont venues s'aplatir sur notre notre cannonière. Il doit donc connaître les coupables ; il a dans tous le cas le droit de se les faire livrer et de punir les chefs indigènes qui méconnaîtraient ses injonctions, à mon sens, la question à poser a ce chef barbare doit se renfermer dans ce dilemme : « Ou vous allez châtier sur-le-champ les nombreux, agresseurs dont pas un ne peut brûler une amorce sans votre autorisation, et vous allez les châtier en même temps que, par une salve, vous donnerez satisfaction à notre parvillon ; ou bienvouscraignez moins de mécontenter la France que de blesser la susceptibilité de vos coreligionnaires, de quelques scélératesses qu'ils se rendent coupables envers vos amis. Je vais donc me faire justice à moi-même et vous canonner à outrance. » Un nouveau vice-consul de l a République M. Jules Andrieu vient d'être nommé viceconsul de France à Jersey. Lu décret qui l'appelle à ces fonctions le désigne comme « professeur», mais il a oublié de rappeler que le nouveau fonctionnaire de la République est un ancien membre de la Commune. M. le Ministre des affaires étrangères ne doit cependant pas ignorer que le citoyen Jules Andrieu signa, en qualité de délégué aux travaux publics , l'ordre de démolition relatif à l'hôtel de M. Thiers. ' Et voilé les honorables services que l'on récompense aujourd'hui ! WQQOOaBBi Mort a u x salle» d'nsile calho* llquea Dans la seconde assemblée plénière des instituteurs et institutrices de France, tenue à l'amphitéâtre Gerson, un vote scandaleux a été émis à l'unanimité des votants, moins trois voix. Malgré les paroles prudentes et conciliantes de M. Gréard, les deux cent cinquante délégués et déléguées ont voté la laïcisation des salles d'asile et dus salles enfantines : Le lendemain, le soleil était à son déclin lorsque nous découvrîmes, au nord-ouest de Tunis, les ruines de Carthage. Ce n'est partout qu'un amoncellement de débris ; un mur rongé, une arcade bralante rappellent mal les somptuosités de cette métropole célèbre qui fut la rivale de Rome. Sous un acqueduc géant, dernier vestige des splendeurs disparues, des femmes mauresques, parées de verroteries et de coraux, leurs chevelures d'ébéne secouées parle vent du large, cueillaient des herbes aromatiques dans des paniers d'osier qu'elleschargeaient en uite sur la tête des plus robustes. Dans l'anfractuosité d'un rocher, des bédoins déguenillés se livraient aux douceurs de la sieste, ieschevauxerraientà l'aventure, et un artiste indigène, assis audacieusement •sur une arche vermoulue, jouait, sur une flûte taillée dans un roseau, une complainte naïve. A mesure que ce tableau, d'une simplicité biblique, se déroulait à nos regards, précisant les objets avec leurs formes et leurs couleurs, une tritesse invincible s'emparaît de nous, car nulle part peut-être comme devant Cartilage effondrée, presque évanouie, on ne sent mieux l'instabilité des grandeurs et des ambitions humaines. Nous entrons dans le « Goulette, » c'est-àdire dans le port de Tunis, et nous quittons le navire pour sauter dans uno barque destinée à remonter le canal. Enfin voilà Tunis ! MARIE DE BESNERAY. (A Suivre) (1) Montagno de la Kabilie. ]A. As j 0 'â P a > y ? '' / /? C..S ' > / trois mains courageuses se sont levées seules en laveur de la liberté. « Un instituteur fit vainement observer « que l'assemblée étant toute entière, oom« posée de laïques, il serait peut-être géné« reux et de bonne tactique de ne pas piétiner « sur des absents pt des adversaires. » M. Gréard paraissait être de cet avis; mais si vive est la haine qu'a déchaînée M. Jules Ferry chez ses subordonnés contre l'enseignement congréganiste, que la passion l'a emporté sur la raison et la dignité. —onaoaoaann.. — Conseil Général du Flniatère Procès-verbal sommaire de la séance du 25 avril 1881 Présidence de M. PENQUER. La séance est ouverte à une heure. M. le préfet y assiste. Tous les membres du Conseil général sont résents à l'exception de MM. l'amiral baroe 'idelot, de Forsanz, de Kerjégu, Jaouen (du Plouignau), et Le Gall, qui sont excusés. M. le président propose de maintenir en fonctions les cinq commissions nommées au mois d'août. Assentiment général. M. le préfet prononce l'allocution suivante : « Messieurs, « Permettez-moi de faire appel à votre indulgence. En effet, j'ai été trop récemment appelé à l'honneur d'administrer le Finistère pour avoir pu, malgré mon bon vouloir, me mettre au courant de toutes les affaires dont vous allez vous occuper. Leur discussion vous prouvera du moins que j'ai apporté dans leur examen le soin le plus consciencieux. « Je connais, messieurs , et je saurai toujours respecter les dispositions légales qui bannissent la politique de cette enceinte ; mais je ne crois pas dépasser les bornes de la réserve qui m'est imposée, en vous indiquant très-brièvement les règles auxquelles je compte rapporter ma conduite, soit comme agent du Gouvernement, soit comme administrateur du département. « Comme agent et représentant direct du Gouvernement, j'ai le droit de servir et de faire respecter la République. — Ce devoir, je m'efforcerai de le remplir sans provocation, mais sans faiblesse. « Comme agent et représentant administratif du département, j'ai le devoir de me consacrer à la défense de vos intérêts et au développement de la prospérité matérielle et morale du Finistère. Ce devoir, j'en apprécie toute l'importance, et je veux consacrer à son accomplissement tout ce que je puis avoir de force et de dévouement. «J'ajouterai, messieurs, que je compte sur votre concours pour me rendre facile la lourde tâche qui m'incombe. J'ose espérer que votre appui ne me fera pas défaut; et je l'espère avec une conliance que je puise, non dans une appréciation exagérée de mon faible mérite, mais bien dans la juste appréciation de l'amour du bien public qui doit animer tous ceux qui < nt, comme vous, messieurs, sollicité et obtenu leur mandat de la volonté souveraine du suffrage universel. « D'ailleurs, on peut être divisé sur des questions de doctrine et se rapprocher sur des questions d'intérêt commun ; et nul ici, 'e l'espère, ne perdra de vue que le Î Finistère est en droit de compter sur les avantages très-réels qui peuvent résulter pour lui de la bonne entente de ceux qui, à des titres divers, sont chargés de représenter ses intérêts. « Voilà, messieurs, ce qui m'excite à vous demander votre confiance. Voilà ce qui me fait espérer que vous voudrez bien me soutenir de votre appui, afin que tous ensemble, et chacun dans la limite de ses attributions , nous puissions efficacement concourir au développement de la prospérité locale d'un département qui tient une place si grande et si méritée dans la prospérité générale de la France, notre patrie commune.». Suit l'allocution du président, M. Penquer, qui est consacrée presque en entier à faire l'éloge de M. Ch. de Pompery et de M. Bozec, décédés. M. Clech est élu secrétaire par 19 voix' contre 18 à M. de Vincelles. E Séance du 26 avril 1881, Présidence de M. PENQUER. La séanco est ouverte à une heure. Lecture du procès-verbal, qui est adopté. — Appel nominal des membres. — Absents : MM. Didelot, de Forsanz, Le Gall, Jaouen, Guéguen. ' Dépôt de divers dossiers qui sont renvoyés aux Commissions compétentes. Chemin dintéiêt commun de Brest à Daoulasy classement d'une annexe en Suint- Marc. — Happort de M. Soubigou, dont la conclusion, adoptée par le Conseil, est que l'affaire soit remise à la session d'août, pour plus amples informations. Cale de Péuancap, lu Fouesnanl. — Rap- port de M. Cormier. — Les travaux d'amélioration do cette cale nécessitaient une "I t, ¿ 1 r AR WIRIONEZ (La Vérité) dépense de 15,000 francs, sur lesquels le département en avait souscrit 2,500. Le ministère des Travaux publics a élevé sa part contributive à 10,000 francs et celui de l'Intérieur adonné une subvention de 2,000 fr. La commune de Fouesnant participe pour 500 francs à la dépense. Les 2,500 francs du département seront inscrits au Budget rectificatif de 1880. v Chemins de grande communication et d intérêt commun. — Répartition de la première annuité de l'emprunt départemental de 2,400,000 fr. — Rrapport de M. Guillard. — Le conseil établit la répartition d'une somme de 260,000 fr. pour travaux neufs à exécuter sur vingt-trois chemins de grande communication et sur vingt-un chemins d'intérêt commun, conformément aux propositions de l'Administration. Chemins vicinaux ordinaires, virement de crédit. — Rapport de M. Andrieux. — Le Conseil autorise le virement au profit d'un chemin de la commune de Ploujean d'un crédit de 3,700 fr. attribué à un autre chemin de la même commune. Emprunts et impositions extraordinaires des communes. — Le Conseil, sur le rapport de M. Arnoult, donne acte au Préfet de la communication de l'état de ces emprunts et impositions. Octroi de Camaret. — Rapport de M. Arnoult, t e n a n t à autoriser la commune de Camaret à élever pendant cinq ans, de 3 fr. 65 à 6 francs, la taxe principale d'octroi perçue par hectolitre d'alcool. — Le conseil autorise. Octroi de Brest. — Le conseil modifie l'article 3 du règlement d'octroi à 'l'occasion de la création d'un bureau de recette à Poulic-Allor. (A suivre). gaaooooaaa CHRONIQUE LOCALE; Dans un entrefilet de son numéro du 27 avril, IMvenir de Morlaix fait ressortir une> plus-value de 14,388,000 francs obtenue sur \ les revenus indirects pendant la première quinzaine de ce mois. Il aurait pu ajouter que la plus-value du premier trimestre a été de 50 millions. L'Ai enir ne fait sur ces résultats aucune réflexion, et ses lecteurs doivent être portés naturellement à conclure de l'accroissement de l'impôt au développement de la prospérité publique. 64 millions de bénéfice en trois mois et demi ; quelle richesse ! Si cela continuait, on aurait gagné 200 millions au bout de l'année. C'est vrai ; mais qui les aura fournis ? Est-ce l'agriculture ? Elle souffre, tout le monde en convient. Est-ce le commerce ? li se plaint. Les exportations diminuent ; les importations augmentent ; le numéraire sort du pays. Est-ce le sol ? Les propriétés se vendent difficilement, on ne peut le nier, puisque les droits d'enregistrement accusent une perte d'un million pour la première quinzaine d'avril. Quelle est donc la source de la plus-value des impôts indirects? Elle ne peut se trouver que dans les dépenses croissantes de l'Etat. Ces dépenses deviennent énormes, c'est par milliards que l'on compte au ministère des finances. Les emprunts se l'ont par milliard. Ce chiffre presque inconnu en temps de monarchie devient une unité en temps de République. (On prétend que la première République a fait perdre à la France plus de 50 milliards.) L'Etat a emprunté un milliard, il y a deux mois. C'est le trente-troisième de notre dette. Le ministre des finances a déjà reçu les deux cinquièmes de ce milliard, soit 400 millions. Ce n'est pas pour les mettre encaisse, apparemment ; l'Etat emprunte pour dépenser. Eh bien, on peut avancer que sur les dépenses faites par l'Etat pour les travaux publics, et c'est le cas, un quart revient au Trésor sous forme d'impôt indirect. Supposons une dépense de 200 millions, la moitié de la somme versée sur lu milliard, il en résulte un rendement d'impôt de 50 millions. Là est le secret de la prospérité dont nous sommes les témoins : prospérité par dette. Le gouvernement de la République fait de l'impôt avec de l'emprunt. On peut se demander si les finances de la France pourront résister longtemps à un pareil régime. VAvenir est venu au secours de son correspondant anonyme de Loqueffret, et, dans cette intention charitable, il s'est empressé de déclarer que sa lettre n'avait aucun caractère sérieux. Nous en étions bien persuadé, et c'est uniquement ce que nous avons tenu à faire ressortir. Après cela, nous cherchons vainement où est, le sel de la plaisanterie de mauvais goût qui donne occasion au rédacteur do l'Avenir do décernai- à son auteur un brevet d'esprit. La démarche du recteur de Loqueffret cessait do paraître singulière et devenait toute naturelle , si le correspondant de l'Avenir avait eu soin d'ajouter que ce véné- rable ecclésiastique se trouvait dans la salle du scrutin plusieurs minutes avant la cloche de Y Angélus, et qu'en récitant cette prière, ¿1 ne faisait que déférer au désir exprimé par un groupe d'électeurs, auxquels se joignirent spontanément tous les autres. Et c'est là-dessus que l'Avenir s'appuie pour venir donner des conseils au clergé ! En vérité, il faut qu'il soit bien à court d'arguments. La bonne âme! Il dit « nos prêtres » et prétend qu'ils ont la manie de se mêler à tout, de toucher à tout. SLll nevoit donc pas qu'il faitainsi son propre procès, et que s'il est une manie poussée à l'état aigu, c'est précisément la sienne, lorsqu'il se mêle à tout propos de parler de la religion qu'il ne connaît ni ne respecte. ASSISES DU FINISTÈRE Audiences du 9 avril 1881 10• Affaire. — Folcher, Jean-Joseph, 22 ans, né à Malons (Gard), est accusé d'avoir: Du 29 au 30 décembre 1880, à Keriouas, en Plourin, soustrait frauduleusement, au préjudice de M. Puyo, divers objets mobiliers, notamment une pendule, 6 couverts en i-uolz, une robe, une couverture de laine, un peignoir, une pièce d'étoffe, un par dessus, une paire de bottes, un caleçon de bain, trois taies d'oreiller, un couteau à découper, etc., la nuit, dans une maison servant à l'habitation, à l'aide d'escalade, d'effraction extérieure et intérieure dans ledit édifice. Le 29 décembre dernier, un vol fut commis dans une maison de campagne située au 6 - . LB B . ' ¿-¡s*/*' lieu de Pompol, commune de Plourin, à 8 kilomètres de Morlaix. Cette propriété, appartenant à M. Puyo, architecte à Morlaix, n'est Vendredi dernier, le préfet du Finistère, pas entourée d'une clôture continue, et le en tournée de révision, est arrivé dans notre Voleur avait pu s'introduire sans difficulté ville, par le train d'une heure. dans le jardin attenant à la maison d'habitaIl a été reçu à la gare par un détachement ton. Une serre est adossée à cette maison, du 22 bataillon de chasseurs à pied. près avoir essayé inutilement, en brisant Malgré l'appel pressant de l'Avenir, l'enn carreau, d'ouvrir la porte, de la serre, i l . trée triomphale annoncée a manqué son effet. avait pénétré en brisant un second carreau; En fait de cortège officiel nous n'avons vu uis, comme la serre communique avec la que le Conseil municipal escorté des sapeurs- tfaaison par une fenêtre élevée d'un mètre pompiers et précédé de la musique. En tête, Cinquante centimètres au-dessus du sol, il le préfet, en petite tenue, ayant à ses côtés vait brisé cette fenêtre, pénétré dans la M. le maire. »ièce qu'elle servait à éclairer, et exploré la Les fonctionnaires obligés par leur situaia maison des mansardes au sous-sol, fraction à venir saluer ce personnage officiel, urant les meubles dont il ne trouvait pas se sont rendus à la gare isolément et s'en es clés. On constata que l'auteur du vol, sont retournés comme ils étaient venus. non content d'emporter une pendule, une Le nouveau préfet, M. Lagrangede Langre, ¿pièce d'étoffe, des couveits en ruolz, etc. est du nombre de ceux qui ont pris part à avait échangé ses vêtements contre ceux du l'expulsion des ordres religieux. propriétaire. Est-ce à ses tristes exploits qu'il doit sa Cette particularité a d'ailleurs facilité les nomination de préfet du Finistère ? recherches de la police. On a découvert Nous l'ignorons. f l'hôtel où avait logé le coupable, et dans sa Toujours est-il que la population est res- chambre se trouvaient quelques-uns des tée froide; l'enthousiasme que l'on voulait volés. Il fut arrêté le 31 décembre. faire naître ne s'est manifesté en aucune objets Cet individu ne fit aucune difficulté façon. d'avouer qu'il était l'auteur du vol, mais pendant longtemps il s'obstina à cacher son identité. A l'hôtel ou il avait logé, il s'était SOCIÉTÉ D'ESCRIME ET DE GYMNASTIQUE. — Les membres de la Société d'escrime et de donné le nom d'Alonzo ; plus tard il s'attrigymnastique sont invités à se réunir jeudi bua celui de Candido Rodriguez, et enfin 5 courant à huit heures du soir, à la salle de celui de Berazathegui. L'information a réussi Venise, pour communications importantes. à établir son identité : il se nomme Folcher, Jean-Joseph, né à Malons (Gard,), le 13 août 1848, et a déjà subi 13 condamnations. ROSCOFF, l mai. — Nous avons à signaler Folcher est soumis à la surveillance de un bien triste accident : le cadavre de la la haute police et avait choisi pour résidence nommée Louise Salavin, femme S.évère, âgée la commune de Meyrannez-Molière. Il s'y de 42 ans, a été trouvé sur la grève de est rendu au mois d'octobre, mais il n'y est Pouldu, près de . la Roche-Néret. Cette resté qu'un jour et encore a-t-il eu le soin malheureuse femme était sortie dans l'après- de ne pas faire connaître sa situation au midi avec son neveu, âgé de 9 ans, pour maire de la commune. aller a la pêche des berniques. Le verdict du jury ayant été affirmai if, Un cMltivateur de Santec, le nommé Ca- Folcher, Jean-Joseph, a été condamné à roff, étant à garder ses vaches, entendit un huit années de travaux forcés et cinq ans de cri de détresse qui attira son attention. Il surveillance. n'aperçut rien tout d'abord, mais peu après il vit un corps flotter à la surface de la mer. Avec l'aide du nommé Créach, il prit une barque et fit force de rames pour tâcher de sauver la personne qui se noyait. Quand il GRANDE MAISON DE VÊTEMENTS ICCmiASîIQUÏS put l'atteindre ce n'était plus qu'un cadavre. TOUT FAITS ET SUR MESURES On n'a pas retrouvé le corps du pauvre enfant, Il est à présumer que, le voyant cerné 7, r u e C a s s e t t e , 7 — P A R I S par la mer sur une roche, la malheureuse s'est noyée en voulant lui porter secours. de nos derniers numéros, contenant Le courant, très-fort en cet endroit, aura em- uneUn recommandation spéciale pour cette porté son cadavre. maison, unique en son genre, nous a valu Cette pauvre femme était mère de sept lusieurs lettres de remercîments de la part enfants, dont le plus jeune est âgé seulement de 3 ans. e nos lecteurs. Ces.lettres nous prouvent la justesse de notre réflexion en ce qui touche l'esprit de PLOUIGNEAU. — Le 29 avril dernier, le nommé Prigent (Jean-Marie), âgé de 60 ans, certains autres établissements, dans lesquels cultivateur au villagePenqu -r, du commune le clergé se trouve peu en communauté de Plouigneau, s'est pendu à une poutre d'id- es et ne devrait, par conséquent, sous placée près de son lit. aucun prétexte, les favoriser de sa clientèle. Ce serait un spectacle étrange que MesPrigent était malade depuis quatre mois et gardait le lit. Il ne jouissait pas de ses sieurs les Ecclésiastiques travaillassent à la facultés intellectuelles. prospérité de maisons dont le personnel Le malheureux laisse sa veuve avec six serait notoirement irreligieux et lui devient enfants dont le plus jeune n'est âgé que de naturellement hostile. Nous nous félicitons huit ans. donc, d'avoir, une fois de.plus, donné à nos honorables lecteurs l'avis en question et de leur avoir signalé la maison de M. CH. RIF, L'Armorique, de St-Brieuc, annonce que comme leur étant toute dévouée et digne à M. Hamonno, juge de paix d'Etables (Côtes- tous égards de la confiance dont on voudra du-Nord), récemment nommé à Plouzévédé (Finistère), a refusé ce changement et donné bien l'honorer. M. RIF vient de faire rédiger un Catalogue sa démission. parfaitement détaillé, au moyen duquel ont pourra se renseigner sur les prix et la qualité Le Journal officiel publie la note suivante: de chaque objet.—. Demander ce Catalogue. 1» , MOUVEMENT DU PORT DE MORLAIX En exécution de la loi du 30 mai 1871, les lettres simples, c'est-à-dire ne pesant pas du 21 au 28 avril 1881. plus de 15 grammes, expédiées par les miliENTRÉES. — Pacifique, sloop, 14 ton., cap. Le taires faisant partie du corps expéditionnaire Forestier, de St-Malo, savon. — Aimabfo, de la frontière de Tunisie ou adressées à lougre, 55 ven. ton., cap. Frère, ven. de Ars, sel. ceux-ci, sont admises en franchise. — Finistère, steamer, 252 ton., cap. Geffroy, Les lettres provenant des troupes en ven. du Havre, cueillette. — Pauline, goélette, campagne doivent être déposées dans les 88 ton., cap. Ebrellec, ven. de Swansea, houille crue. — Paquebot n° 3, goélette, 66 ton., cap. bureaux militaires. Rigour, ven. de St-Malo, tabac. — St-Clauao, Les lettres destinées aux militaires du sloop, 15 Ion., cap. Le Gros, ven de Toulencorps expéditionnaire doivent porter dans héry, froment. l'adresse la désignation du grade ou de la SORTIES. — Pacifique, sloop, 14 ton., cap. Le qualité du destinataire et du corps de tronpe Forestier, allant à Tréguier, lest. — Jeanauquel il appartient. Baptiste n° 1, sloop, 57 ton., cap. Peltier, ail. Les mandats dont le montant ne dépasse de CarditT, poteaux de mine. — L.-G. lougre, pas 50 francs, envoyés par l'intermédiaire de 55 ton., cap. Cattewin, ail. à Swansea, poteaux la poste aux militaires désignés ci-dessus, de mine. — Finistère, steamer, 252 ton., cap. allant au Havre, cueillette. — Paquesont exempts du droit de 1 0/0. Toutefois, le Gell'roy, bot n° 8, goëlette 69 ton., cap. Rigour, allant même expéditeur ne peut se faire délivrer à Bordeaux, fûts vides. plus d'un mandat par jour pour le même destinataire. Le gérant : J.-F. LE BIUS» e J o r S e s . B S P A R I S s mal D e r n i e r Couru au c o m p t a n t Rentes/,.. 84.20 3 °/ 0 amortissable 85.80 4 1/2 % 118.50 ; ~ 5 • / , (emprunt 1872) 119.80 Amortissable nouveau 85.00 A R WIRIONEZ (La Vérité) AUX HABITANTS DE MORIAIX S'CTJRSaS AR WIRIONEZ (LA VÉRITÉ) JOURNAL v S é ê é i S ê é M Le Docteur G . - H . N l c k o l d e , chirurgien-dentiste, enregistré au Collège royal des chirurgiens d'Angleterredentiste du Collège de Saint-François-Xavier, à Vannes, du Sacré-Cœur, à Quimper, de la Retraite, à Vannes et des principales familles de la Bretagne, a l'honneur dé prévenir qu'il est visible désormais à Moriaix, hôtel de Provence, les 15, 16 et 17 de chaque mois. Guérison des dents malades, plombage et aurifíage, système américain. — Dents et dentiers système anglais. 81—67 n. o. POLITIQUE &<$ <M<SMMê$ & ê<£ ê ê M M i Etudede Me QUEINNEC, Notaire a Landivisiau. VENTE DE MEUBLES Par le Ministère de M* Q U E I N N E C Notaire â Landivisiau lie 1 » m a l et jours suivants s'il y a lieu, à 9 heures du malin Il sera procédé, au presbytère de Landivisiau , à une vente d'objets mobiliers, Meubles meublants, Lits et Accoutrement, Fauteuils, Chaises, Armoires, Secrétaires, Tables, Buffets, Vaiselle, Lingerie, etc. ; Vaches, Cheval, Tilbury, Harnais, etc. ; Paille, Foin, Fumiers, Charrette à bras, Instruments agricoles, etc. Le tout dépendant do la succession de M. SIBIRIL, décédé curé de Landivisiau. La vente se fera au comptant 5 0/0 en sus. ABONNEMENT Moriaix (ville) Département Hors le Département ANNONCES 42 fr. 14 Í6 Pour les Abonnements 3 6, 6fr. 1 8 et 'Annonces, Rue de Annonces judiciaires — diverses Réclames s'adresser Brest, 3 6 20 c. 20 30 R. HASLÉ, LE C O N S I G N É Imprimeur Organe de la jeunesse française Journal hebdomadaire Illustré f. SiORLAIX PARAISSANT LF, SAMEDI ' $ TOUTES LES t. 01 Littérature, 3 _ s aI- 3® S >>o I « es c ^ ; 2 9 c. -tí s O.0) I C3.S QUESTIONS y s o n t t r a i t é e s Nombreuses Primes TARIF DES ABONNEMENTS Paris | Trois mois 7 50 J Six mois 50 et Départements ' Un an 25 »» Un abonnement gratuit est o f f e r t à toute personne qui procure c i n q abonnements. 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H 39 8 2 44 4G 8 22 42 5 42 24 42 48 42 57 4 26 4 43 2 7 2 20 2 411 3 20 5 43 4 27 7 40 44 40 » 4 30 soir cl. soir S soir m soir matin 2 »» 3 »n 4 40 7 4» 7 24 3 10 » » 3 20 4 50 7 30 2 24 3 40 5 22 7 80 2 41 soir 5 50 8 22 i 8U 0 <3 » 0 20 8 50 3 19 0 57 9 12 » 7 17 soir 3 Ü0 7 45 4 2 H 3 4 47 8 28 4 42 8 55 * soir 5 42 8 »» 12 9 4 50 8 42 4 6 » * ILKNNES SAINT-URIEUC » G U INGA MP |{elle-lt.<e-R(sgard Plouaret Plount'rin Pluui^ueau Pleyber-Clirist Sairit-riu'g^nnec Liindivisiau Landerueuu Le Body (halte) soir <• matin *» 33 35 48 7 20 A 7 58 » • , r. 7 7 7 8 8 8 9 50 9 24 50 23 45 53 7 8 43 • 8 S7 I » I 9 48 9 38 40 20 » 10 37 • 40 44 10 »» 40 56 soir matin matin matin matin 1 matin Tout Billet au-dessus de <0 francs est assujetti, en plus, à un droit de timbre de centimes. 36. soir 5 30 42 50 4 55 8 7 8 37 9 4 9 34 9 56 40 43 40 39 41 2 44 20 44 29 41 45 <2 9 42 28 Landerneau à Brest 4", 2«, 3* cl. GARES Ascension t Assomption, Tous9 50 saint, Noël), à partir de midi, BREST ARRIVEE COUTELLIER, PAER l C1* ¡45, Faubourg Montmartre, Paris 180TA ENVIRONS DE MORLAIX sont valables jusqu'au surlendemain de leur date, à midi inclusivement. Les aller et retour délivrés les Dimanches et jours de Fêtes légales sont valables jusqu'au lendemain de leur date, à midi inclusivement. Lex Billets d'aller et retour dt'livrés le Samedi-Saint et la veille de la Pentecôte, les Dimanche et Lundi de Pâques et de la Pentecôte, sont valables jusqu'au Mardi inclusivement S'ADRBSSM pour toutes demandes et Commissions : Paris à Brest 4". 2* cl. /Paris, France Etranger. |2 West J Brest, Quimper, Nantes I et Nantes 6 Paris \Lannion, Roscoff... • 35 9 58 soir 2 89 87, rue Rochechouart, Paris En ventedanstoutes Pharmacies CHAPERON 4", 2% 3* mat mat M. 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Les Abonnements POLITIQUE PARAISSA Département.. . . . . V . . . . . . . Hors le département partent des 1ER et 15 . i 1 AN. 6 MOI?. 12 tr. 6 fr. 14 7 16 8 BULLETIN MILITAIRE. L E S DÉBUTS DE L'INSTRUCTION LAÏQUE. A F F A I R E S DE T U N I S I E . LE Rappel L'A P R I S . . . L ' A R M E E FRANÇAISE JUGÉE PAR LES ALLEMANDS. U N E ODIEUSE MESURE. O N LIT DANS L'Univers. ETRANGER. C O N S E I L GÉNÉRAL DU F I N I S T È R E . CHRONIQUE LOCALE. MOUVEMENT DE LA POPULATION. MERCURIALE. — B O U R S E . BULLETIN MILITAIRE ' ¿¿b^r • • Des compagnies de marins ont occupé les forts de Bizerte à deux étapes (15 lieues), de Tunis ; des troupes d'infanterie et de cavalerie, embarquées ces jours derniers à Marseille, remplaceront les matelots actuellement à Bizerte, et formeront de plus une colonne volante .destinée à opérer simultanément avec les corps des généraux Logerot et Delebecque contre les Kroumirs. D'un autre côté, nos soldats continuent, naturellement, à occuper l'île et les forts de Tabarca ; nous occupons, en outre, en face de ceux-ci, sur la t e r r e forte*, & citadelle -du Bordj Djédid ; notis nous sommes emparés, au sud, de la ville de Kef, et le général Logerot marche sur Beja, autre ville importante de la Tunisie, où il est sans doute établi à l'heure qu'il est. Cela fait , toutes les colonnes d'attaque opéreront concentriquement sur le pâté de montagnes qui constitue, parai t-il, la vraie citadelle des Kroumirs, et où l'on suppose qu'ils sont réunis et se disposent à une vigoureuse résistance. Tout cela est très savant, tiré de loin, comme on dit, et nous voulons espérer que les résultats répondront à un si pompeux développement de forces de terre et de mer. Seulement, quels seront, quels peuvent être ces résultats? C'est pour nous un mystère, et il est fortement à craindre que c'en soit un aussi pour nos illustres gouvernants. Irons-nous à Tunis, comme nous sommes allés et comme nous sommes à Tabarca, à Bizerte, à Kef et à Beja ? Mais nous sommes donc alors en guerre avec l'infortuné Bey, qui est parfaitement bien un imbécile, nous en convenons, mais dont la situation n'est pas, il faut bien l'avouer, des plus faciles, tiraillé comme il l'est en sens contraire par notre digne consul, le courageux et intelligent M. Roustan, et par le consul italien, signor Maccio, ce type achevé du fourbe transalpin. Peu nous importe d'ailleurs ! Là où respire sous sa noble tunique un soldat français, notre cœur est avec lui et bat à l'unisson du sien. Quoiqu'il arrive, nous savons d'avance qu'il fera bien son devoir, et cela nous suffit pour le quart d'heure. Les responsabilités, si responsabilités il y a, remonteront plus haut. WKMQQaora« LES DÉBUTS DE L'INSTRUCTION LAÏQUE DANS L E FINISTÈRE appelons l'attention la plus sérieuse de nos lecteurs sur le nouvcju Règlement NOUS des Ecoles primaires publiques du Finistère. Rédigé par le Conseil départemental de l'in- . judiciaires. . diverses de remettre les annonces, au plus de là publication du Journal. tard, la ligne 2 0 c. 20 — 30 — la veille «Article l o r . — Le principal devoir de l'instituteur est de donner aux enfants une éducation religieuse et de graver clans leurs âmes le sentiment de leurs devoirs envers Dieu, envers leurs parents, envers les autres hommes et envers eux-mêmes. « Art. 2. — Il doit instruire par ses exemples comme par ses leçons. Il ne se bornera donc pas à recommander et à faire accomplir les devoirs que la religion prescrit ; il ne manquera pas »'e les accomplir lui-même. « Art. 5. — Il veillera avec une constante sollicitude sur tout ce qui intéresse l'esprit et le cœur, les mœurs et la santé des enfants. Il n'aura point do familiarité avec eux ; il s'abstiendra de les tutoyer et ne leur donnera jamais des noms injurieux. Il ne se laissera point aller à là colère et saura toujours allier le calme et la douceur à la fermeté et à la sévérité. » Voilà, n'est-il pas vrai ? des dispositions qui élevaient haut la mission de l'instituteur. Qu'en a fait le règlement do 1881 ? Il les a biffées purement et simplement ; il ne commence qu'à l'article G du règlement de 1852, lequel est devenu son article premier. Que vont conclure de là les instituteurs? C'est bien clair ! Ils conclueront qu'ils n'ont plus rien à voir à l'éducation morale et religieuse des enfants, et que leur tâche se borne désormais à leur enseigner que h et a font ha, que 2 et 2 font 4, que le pluriel se forme en ajoutant un s au singulier, que Paris est on France et Pékin en Chine,c'est* à-dire quelquo chose de mécanique en quelue sorte, comme le métier qu'on apprend ans les ateliers aux jeunes artisans. Dieu veuille qu'allant plus loin, ils ne concluent pas aiAIL, en ce sens qu'ils doivent combatttre ce qu'il leur est- défendu, d'enseigner et que ce serait là le meilleur titre à la faveur des supérieurs qui ont opéré la suppression que je signale! Tout les y invite ; car tout démontre que le nouveau règlement scolaire a été fait en haine des pratiques et de l'enseignement religieux. L'ancien contenait sous le titre : Religion, un paragraphe en sept articles, dont voici le texte : « Art. 20. — Un Christ sera placé dans la classe, en vue des élèves. « Art. 24. — Les classes du matin seront toujours précédées et suivies d'une prière : celle du matin commencera par la prière du matin, contenue dans le catéchisme du diocèse, et celle de l'après-midi se terminera par la prière du soir du môme catéchisme — A lafinde la classe du matin, on récitera la prière : Sainte mère de Dieu, nous nous mettons sous i otre protection ; au commencement de la classe du soir, on dira la prière : Venez, Esprit-Saint. « Art. 22. — L'instituteur conduira les enfants aux offices, les dimanches et fêtes consacrées à la place qui leur aura été assignée par le curé ; il est tenu de .les y surveiller. « Art. 23. — Toutes les fois que la présence de» élèves sera nécessaire à l'église pour les catéchismes, et principalement à l'époque de la première communion, l'instituteur devra veiller à ce qu'ils s'y rendent exactement. : .« Art., 24. — L'insf f uteiir veiller« '1-. culièrement à la bonne tenue des éleves pendant les prières et exercices de religion, et il les portera au recueillement par son exemple. « Art. 25. — On ne se servira, pour l'enseignement religieux, que de livres approuvés par l'autorité ecclésiastique. » « Art. 26. — L'enseignement religieux comprend la récitation des prières, la lettre du cathéchisme et les éléments d'histoire sainte. On y joindra chaque jour une partie de l'Evangile du dimanche, qui sera récité en entier le samedi. Il y aura une leçon de cathéchisme chaque jour, môme pour les enfants qui ont fait leur première communion. Les leçons d'instruction religieuse seront réglées sur les indications du curé de la paroisse. » Mettons en regard de ces dispositions les deux seuls articles que le nouveau règlement consacre à l'enseignement religieux. r¡ : ^ ! U j I Adresser & M-* J . HASLt Tout ce qui concerne l'Administration les Abonnements et les Annonce*, rue de Brest, 36. (AffranchirJ. de chaque mois. — On reçoit fjès Annonces à l'Agence de Publicité de MM. rue d'Aboukir, n ® ; à Paris. struction publique, ce règlement a reçu, le 18 mars dernier, l'approbation ministérielle, et vient d'être publié dans le Bulletin administratif de la Préfecture. Il remplace et abroge dans son entier les règlements du 23 mars 1852, fait en exécution de la loi du 15 mars'1850. Pour se rendre compte de la signification de ce nouveau règlement, il faut le comparer avec l'ancien ; il faut voir ce qu'il lui emprunte, ou plutôt ce qu'il en retranche ; car sa vraie signification est bien moins dans ce qu'il dit que dans ce qu'il omet. Disons-le de suite, c'est une œuvre des plus médiocres, rien qu'une sèche nomenclature de dispositions purement réglementaires. Pas une idée morale, rien d'élevé, rien de ce qui dénoterait chez ses auteurs le moindre sentiment de ce que doit être l'éducation de l'enfance. En mettant leurs signatures au bas d'un pareil document, les membres du Conseil départemental n'ont pu avoir d'autre ambition que celle de se dire les très dociles auxiliaires de M. le ministre Ferry. Jusqu'à ces derniers temps, il était admis par tout le monde que les maîtres de l'enfance avaient à remplir vis-à-vis d'elle une double tâche : l'éducation et l'instruction. — L'éducation,qui agit sur le cœur, enseigne à l'enfant ses devoirs, et a pour but de faire de lui un honnête homme ; — l'instruction, qui développe son esprit et l'initie à d.-s connaissances plus ou moins étendues. ' On admettait également qu'entre ces deux tâches, très nobles l'une et l'autre, le. premier rang appartient à l'éducation. En effet, l'éducation est indispensable à tous [ car on ne peut pas être un bon citoyen sans être un honnête homme ; tandis que l'instruction, très utile à coup sûr, n'est pas indispensable au même degré ; puisqu'on peut être un bon citoyen sans être un homme instruit ; et qu'un homme instruit peut très bien être, comme cela se voit tous les jours, un malhonnête homme et un citoyen détestable. L'éducation est donc la base essentielle de tout bon enseignement. C'est pourquoi le règlement scolaire de 4852 lui donnait une très large place. Le nouveau règlement, au contraire, la supprime, autant qu'il est en son pouvoir. Voici comment le premier traçait, dès son début, les devoirs particuliers de l'instituteur : 3 ETLE SAMEDI ANNONCES: " — Réclames est prié • S O M M A I R E LE M E R C R E D I T;tp r t ADONNE1IBNT8 : Morlaix (ville), . . . . . . . . . . . . . . ! VON OVEN et Cie _ la liberté du choix qu'en ce qui concerne l'instruction religieuse. Qu'un père vienne dire : — Si on applique l'article 6 à mon fils, il ne pourra pas suivre les catéchismes de l'église ; retenu en classe de 8 h. à 41, et de 1 h. à 4, n'ayant dans l'intervalle que juste le temps de dîner et de prendre une récréation nécessaire, il ne pourra profiter des instructions du curé que le jeudi et le dimanche. Or, à mon sens, cela ne suffit pas. J'entends donc que pendant tout le temps qu'on instruit les enfants à l'église pour les préparer à la Pâque, il lui soit permis d'interrompre la classe pour aller au catéchisme. — Je le demande ; défèrerait-on à cette volonté ? Evidemment non ! sous le régime de l'instruction obligatoire, la volonté des parents ne compte pas ; et si on feint d'y déférer en un seul point, c'est, sans doute, dans l'espoir que l'indiff érence ou la faiblesse de quelquesuns permettra aux instituteurs selon le cœur cle M. Ferry de glisser un non dans la colonne à ce destinée. La pensée hostile à la religion perce ici avec trop d'évidence pour qu'il soit nécessaire d'insister. Mais ce n'est pas tout. Outre ce que disent les articles 3 et 6 du nouveau règlement, il y a la suppression des articles 20 et 26 de l'ancien. Aux termes de ces articles, il doit y avoir un Christ dans l'école ; chaque classe doit être précédée et suivie d'une prière ; les enfants doivent être conduits, le dimanche, aux offices. Qu'a voulu le conseil départemental en abrogeant ces dispositions •? A-t-il entendu interdire ce qu'elles prescrivaient ? Va-t-on décrocher les crucifix ? Serat-il défendu aux instituteurs de d i r e , èn classe, les prières en usage jusqu'à présent et de conduire leurs élèves à la messe ? Oh, mais alors, c'est la laïcisation complète ! Et notre conseil départemental est un digne émule du conseil municipal de Paris ! Ou bien, les pratiques religieuses dont il s'agit seront-elles facultatives ? Y aura-t-il, au gré des instituteurs, ici des écoles laïques, là des écoles religieuses ? E n une matière aussi grave, l'administration va-t-elle abdiquer son droit de direction et de contrôle? On ne peut guère le croire. Il faut, en tout cas, qu'elle s'en explique et que les pères de famille sachent à quoi s'en tenir: Nous espérons qu'elle répondra à nos questions. Elle ne s'exposera pas, en gardant le silence,à faire supposer qu'on veut supprimer sans franchise, en les laissant tomber en désuétude, des habitudes qu'on n'ose pas supprimer ouvertement. F . DE K. •aaOQOQOOaa—i ' « Art. 3. — Le vœu des pères de famille sera toujours consulté et suivi, en ce qui concerne la participation de leurs enfants à AFFAIRES DE TUNISIE l'instruction religieuse. Ce vœu sera formulé par oui ou par non, dans une colonne spéciale,sur le registre matricule,au moment.de Dépêche officielle l'inscription des élèves. «Dans toute école mixte,quant au culte,les M. le ministre de la guerre a reçu la dépêenfants reçoivent en commun l'instruction che suivante : primaire ; ils reçoivent séparément l'instruction religieuse , donnée aux uns et aux Roum-el-Souk, 3 mai, 9 h. 40 soir. autres, en dehors des classes ordinaires, Les nouvelles reçues de Tabarka sont satispar le ministre de leur culte. faisantes. L'état sanitaire des troupes y est bon. « Art. 6. — Les enfants ne pourront, sous Les Oaled-Amor et Ravaissia ont obtenu l'aaucun prétexte, être détournés de leurs étuman. des pendant la durée des classes. » Le service de correspondance par terre avec La Galle est installé ; un marché est organisé. « Ils ne seront envoyés à l'église pour les Le général Logerotest toujours àSouk-el-Arba, catéchisme ou pour les exercices religieux où il a reçu d'assez nombreuses soumissions. qu'on dehors des heures des classes. L'insLa brigade Gaume a dit opérer aujourd'hui une tituteur n'est pas tenu de les y surveiller. reconnaissance sui Fernana.^ Il n'est pas tenu davantage de les y conduire. Le général Logerot fait diriger sur Ghardimaou, où so trouve le général de Brem, la bat«Toutefois,pendant la semaine qui précède terie de 90, revenue du Kef à Souk-Ahras. la première communion, l'instituteur autoriQuelques inquiétudes se sont produites au sera les élèves à quitter l'école aux heures Kef au sujet de l'altitude que des renseignooù leurs devoirs religieux les appellent à mets indigènes prêtent à la tribu des Frechil'église. » ehes. Ces deux articles n'ont qu'un but : gêner, D'après un récent rappoit du commandant entraver l'enseijftiement religieux. Se consupérieur do Tebessa, ces craintes ne seraient former à la volonté des parents pour l'inpas fondées. struction de leurs enfants est, do soi, uno Les troupes que j'ai vu arriver ce matin bonne chose ; mais ce n'est point ce qui au camp des Djouablen sont dans les meilleures conditions. veulent les nouvelles lois. On va s'emparer Aucune inquiétude delà situation des ospritij des enfants ; on leur apprendra la lecture, dans la division de Gonstantine. l'écriture, l'orthographe, etc., bon gré malgré leurs parents, et on ne laissera à ceux-ci i AR WIRIONEZ (La Vérité) Bulletin des opérations militaires L e s travaux exécutés entre la Calle et Tabarka et la soumission des tribus voisines de cette île ont permis d'établir une route praticable entre c e s deux points. Il en est de môme entre S o u k - A h r a s et Ghardimaou. Le c o r p s expéditionnaire possède donc maintenant deux lignes de ravitaillement en b o n état et parfaitement sûres. La preuve en est qu'une batterie attelée de 90 a pu revenir du Kef à Ghardimaou par Sidi-Youssef et Souk-Ahras, et que l'on a établi près de Tabarka un marché auquel se rendent les populations du nord du territoire des Kroumirs. Dans c e s conditions, il n'y avait plus à m a r cher sur ce territoire en suivant des directions eadiculaires à la frontière. Un changement •ont a été par conséquent opéré. La division Delebecque exécute uno irarche de flanc qui la rapproche de la brigade de Bremet de la oolonne L o g e r o t . Celles-ci, de leur côté, se portent en avant vers le'nord. C'est vers le marabout de Sidi-Abdallah que s'opère le mouvement de c o n centration. L e combat de Ben-Bechir a montré, ainsi uo les reconnaissances ultérieures, que les roumirs se sont groupés sur cette hauteur. Néamoins, comme ils pourraient encore nous ¿vita» « n n'oeiiappant voro l'est, la cavnlot'io du général Gaume est partie à la découverte j u s qu'aux environs de Fornana. L e s deux nouvelles bases d'opérations sont, en définitive : au nord, lo littoral depuis la Calle jusqu'à Bizerte par Tabarka; au sud, la routo de Souk-Ahras à Ghardimaou et le chemin de fer de Ghardimaou à Ben-Bechir. L e s lignes d'opérations seront les vallées qui se dirigent vers la m e r presque toutes perpendiculairement à la cote que tient en c e moment une flottille de quelques navires cuirassés et do quelques canonnières. L e flanc gauche sera appuyé à notre f r o n tière et protégé par les camps retranchés i n s tallés à Oum-Teboul, El-Aïoum et Roum-el Souk ; l e flanc droit sera soutenu par la plus grande partie de la brigade de cavalerie du g é néral Gaume, et vraisemblablement par une partie des troupes débarquées à Bizerto. n Î N o u v e l l e » p r o t e s t a t i o n s d u bey Tunis, 3 mai, 3 h. 30 soir. • Hier ont débarqué à Bizerte 750 hommes d'infanterie de marine et le général Morand. Une nouvelle protestation du bey contre l'occupation de Bizerto a été remise aujourd'hui à M. Roustan. Le bey dit qu'il ne peut que renouveler les »rotestations déjà faites poui la violation des rontières tunisiennes et la prise de Kef ; qu'il est obligé de céder à des forces supérieures et u'il ne comprend pas les motifs de la conduite u gouvernement français, ni pourquoi une puissance toujours amie le traite ainsi. { Arrivée d'un vaisseau anglais Tunis, 3 mai, 7 h. 55 soir (Arrivée le 4 mai à 3 h . 20 soir ) Le cuirassé anglais Monarcli , capitaine Tryon, monté par 680 hommes, est en rade de la Goulette. L a concentration des colonnes Kef-Cheraga, 4 mai. L'évacuation du camp a eu lieu à trois heures du matin. Au moment où les troupes se m e t taient en mouvement, 300 Kroumirs sont venus faire leur soumission. Les trois colonnes sont arrivées sans i n c i dent à Djebarbra, point de concentration. Elles n'ont montré aucun signe de fatigue. La b r i gade Vincendô'n, q u o i q u e c o m p o s é e de jeunes soldats, est arrivée avec sa musique en tète, qui jouait la Marseillaise. L e s Kroumirs sont décidément réunis en rand nombre à Sidi-Abdalla-Ben-Djemmel. n s'attend prochainement à une action importante et peut-être décisive. g Les troupes tunisiennes La colonne d'Ah-Bey a campe cette nuit à Medjez-el-Bab. Elle y restera probablement un ou deux j o u r s , puis se rendra à Tebourba, où elle attendra la fin des événements. > On est toujours sans nouvelles de Si-Selim. Des bruits contradictoires circulent. L e s uns rétendent qu'il est simplement cerné par les x o u m i r s ; d'autres, que sa colonne a été anéantie par les Ouchetas réunis aux Kroumirs. E Série d e démentis Home, 4 mai. Certains journaux annoncent quo la marine italienne va excécuter uno série de mouvements ot que les vaisseaux vont se réunir en escadres pour leur excercices annuels ordinaires. T o u tes c e s nouvelles manquent de fondement. Le Diritto dément formellement le bruit ré- >andu par la preso française que les fonds pour {a publication du Mostakel viendraient do Home par l'intermédiaire de personnages officiels. Alger, 4 mai. On dément la nouvelle publiée par un j o u r nal do Paris que la colonne Vincendon, uyant cerné un fort groupe do Kroumirs, en aurait tué 300 à l'arme blanche. JL'opInlon e n I t a l i e s u r l e s a s s u rances du gouvernement delà République Rome, 3 mai Le Diritto répond en ces termes à VOpinione qui accuso d'ingénuité lo gouvernement italien, au sujet des assurances officielles du g o u v e r nement. « Lo ministre avait-il le droit de montrer qu'il n'y croyait pas ? L e s rapports internationaux s'appuient essentiellement sur la bonne foi ; on ne peut baser un jugement sur des i n tentions s u p p o s é e s , mnis seulement sur des faits précis. Des déclarations diplomatiques ont la mémo voleur quo les actes ; jusqu'ici rien n'autorise, malgré la gruvité dos indices, il j u g e r quo le gouvernement français ait eu l'intention de violer la bonne foi internationale. Il est de votre devoir, jusqu'à la fin, de penser autrement. Tout jugement défavorable serait d'ailleurs prématuré et môme odieux. Nous persistons à croire que la République française est loin de vouloir imiter les gouvernements précédents qu'elle a condamnés. » M o u v e m e n t d e s t r o u p e s e t d e lu flotte Toulon, 4 mai, Les transports la Guerrière, VAlgèrisas, l'Yonne et l'Intrépide, sont partis cette nuit avec des troupes. Le transport la Corrèze, remorquant la canon- nière YHyènè, a mouillé sur rade. L'Hyène vient pour réparer se3 avaries. Marseille, 4 maiï Le steamer Charles-Quùt est parti pour Bône à cinq heures, emportant 870 hommes appartenant au 32" et au 68° de ligne. Le Rappel l'a pris aujourd'hui, après avoir ces jours derniers fortement g o u r mande le Gouvernement, s u i un ton de plaisanterie assez comique : Je suis heureux de pouvoir résumer ici tontes les dépêches intéressantes que l'agence Havas d'une part., officieusement, et le gouvernement, de l'autre, officiellement, publient chaque jour à ce sujet. Agence Havas. — 24 avril, minuit (importante) : Rien de nouveau en Tunisie non plus qu'en Krournirat. On a encore embarqué quatorze hommes, dont un caporal, à Marseille. Le temps est mauvais en Gochinchine. Journal officiel. — Partie officielle : Il était une bergère, Et ron, et ron, petit patapon. Partie non officielle : Quel est ce beau garçon-là ? C'est l ' a m a n t d ' A m a n d a . Agence Havas. — 25 avril, 3 h. -du matin (prière de réveiller le portier pour qu'il porte sitôt reçue, cette intéressante dépêche à l'imprimerie du journal abonné) : Nous ignorons totalement, à l'heure p r é sente, ce qui se passe en Algérie, en Tunisie et dans l'Afrique centrale. Nous croyons savoir, néanmoins, que la moisson, celte année, promet d'être sérieuse en Podolie. Journal oliîciel. — Partie officielle : Ah ! c'cadet-là, Quel pif qu'il a ! Partie non officielle : Tiens ! voilà Mathieu, Comment vas-tu, ma vieille? Agence Havas. — 26 avril à venir, 7 h. 1/4 'du matin (follement urgente, toute minute de retard pour l'insertion de cette dépêche peut ^ ( v. a/uer à inqurn^r le public sur l'expédii«bn de Tunisie) : Toujours rien. Le général Flamerolle s'est entendu avec le général Vouceron, qui s'est également entendu avec le général Flamerolle. On parle sous le sceau du secret, de rembarquement à Marseille de dix hommes du 426® de ligne, commandés par un sergent. Il pleut à Sumatra. (Sous toutes réserves néanmoins). Journal officiel. — Partie officielle : Dans les gardes françaises, J'avais un amoureux. Partie non officielle : Je suis la sœur D'un emballeur Bien connu dans ('quartier D'ia rue d' l'Echiquier ! L'armée française Jugée les A l l e m a n d s par Voici le post-scriptum d'une lettre adressée de Melzà la Correspondance française et ui peut nous renseigner sur les impressions e l'armée allemande au sujet de l'armée française : Tous les soirs, au café do l'Esplanade, se réunissent les officiers de la g a r n i s o n ; ils commentent les nouvelles de la guerre et ils étudient la carte de Tunis et do l'Algérie avec autant de soin quo celle do la Fra»ce. Des officiers allemands déclarent quo v o u s manquez d'organisateur, d'administrateur militaire ; mais ils ont été surpris do voir avec quel entrain, quello habileté, le soldat français avait s u p pléé ù l'insuffisance des bureaux do la guerre. La marche rapide de l'armée, ses sbnliments bolliqueux ont ici beaucoup surpris les adversaires de la Franco, d'autant plus quo les c o m battants en Tunisie sont do jeunes conscrits. {Patrie) „ —otoooa—i Une odieuse Mesure Si au service de l'Autriche, le militaire n'est pas riche, au service de M. Gambetta, il n'est pas de faveur qui ne^ui soit accordée. Grâce à la haute protection du Président du palais Bourbon, lo délégué Parrò, qui vient d'atteindre la limite d'âge, a obtenu son maintien dans la première section du cadre do l'état-majorgénérul. Voici en quels termes le Journal officiel nous fait connaître la mesure dont le ministre de la guerre vient do se faire attribuer le bénéfice : Par décret du Président de la République, en date du 3 mai 1881, rendu sur le rapporl du président du conseil, ministre de l'instruction publique et des beaux arts, et le conseil des ministres entendu, M. le général de division Farre (Jean-Joseph-Frédéric-Albert), ministre de la guerre, est maintenu, sans limite d'âge, dans la première section du cadre de l'étatmajor général de l'année. considéré comme adulte, au point de vue de la dépense. Le conseil fixe cette âge à 12 ans. H • Encouragements aux lettres, sciences et arts. — Sur le rapport de M. Lorois, le conseil accorde une subvention de 500 francs à M. Eugène Floch, de'Conçarneau, pour per- mettre à son fils, élève peintre, d'aller étudier à Paris. Cette mesure , prise au lendemain du • iquidation de la retraite de Mino Canévet, désordre, des inconséquences, des méprises veuve d'un concierge de la Préfecture. — qui ont signalé l'organisation du corps'expéSur le rapport de M. de Vincelles, la pension ditionnaire est un véritable scandale. Mais ce de cette veuve est fixée à 224 francs. qui rend ce scandale plus odieux encore, Pensions de retraite des agents départec'est que la mesure que nous venons de mentaux. — Lecture d'un rapport de M. Le qualifier coïncideavec la radiation des cadres Batard, au nom de la Commission départede l'armée du brave et vaillant général mentale. Discussion à laquelle prennent part Bourbaki, parvenu comme M. Farre à la le rapporteur et MM. Le Roux, Astor, de limite d'âge. Raisinés, de Kerjégu, de Saisy, etc., sur la Cette radiation, ainsi que le fait très justequestion de savoir si le rapport doit ou non ment remarquer le Figaro, est contraire à être renvoyé à une commission spéciale. — la loi de 1875, aux termes de laquelle les Après la lecture des modifications proposées généraux divisionnaires ayant commandé dans les statuts, le travail est renvoyé à la en chef devant l'ennemi doivent être mainCommission des finances. tenus en activité. Gendarmerie : Casernements de Morlaix, [ C'est le cas du général Bourbaki et ce n'est Scaër, Pont-Aven, Guilvinec, Tau lé, Pont• pas celui du général Farre. , l'Abbé, Pleyber-Christ, Lambézellecr.ReN'importe ! le premier, qui s'est couvert de couvrance. — Rapport de M. Legge, approgloire dans les campagnes d'Afrique, de Cribation des baux. mée, d'Italie et de, France est rayé des cadres Route nationale n9169 de Lorient à Rosde l'armée. coff: Demande de classement d'une annexe. Egalité républicaine , voilà bien de tes — Rapport de M. Andrieux approuvé par le coups. (Civilisation). conseil et tendant à classer dans la traverse ' •aaaOOOOOcwi de Roscofï une portion du chemin vicinal n° On lit dans VUnivers : 1 de cette commune. Route départementale n° 2, de Lannion à Voici un fait qui nous est affirmé de bonne Brest : Travaux de défense à exécuter à la source; nous ne le reproduisons cependant grève Saint-Michel (Côtes-du-Nord) ; conque sous toutes réserves, priant M. le micours demandé au Finistère. - Rapport de nistre Ferry et le citoyen préfet Hérold de le M. du Rusquec. Le Conseil accorde, sur la démentir, si nous avons été mal informés. proposition de l'Administration, une subvenIl y a quelques jours, dans une école laïtion annuelle et révocable de 500 francs pour cisée do Paris, un enfant paraissait occupé la participation du Finistère à l'entretien de de toute autre chose que de la leçon; l'incette route. stitutenr s'approcha et il vit qu'il s'amusait à Port de Portsall. — Rapport de M. Guilcouper quelque chose à coups de canif, Bruslard sur la construction d'un quai et le p r o quement interpellé sur ce qu'il faisait, l'enlongement de la roule départementale numéro fant répondit avec cynisme : Je déchiquèle ter. Le conseil, considérant que ce prolon6 leGaliléen.C'était un Christ qu'ilcoupait ainsi. gement, dont la dépense est évaluée à 20,000 Les larmes vinrent aux yeux de l'institufrancs, intéresse plus l'Etat que le départeteitr, révolté de ce cynisme ; il voulait faire ment, estime que les deux tiers des frais doiun exemple, mais beaucoup d'élèves se levent incomber à l'Etat. vèrent et le menacèrent de quitter l'école s'il Chemin d'intérêt commun n® 16 de Plogasosait punir leur camarade. Le pauvre inau Guilvinec : Modification de tracé dans tel stituteur dut s'incliner; il comprenait que le la traverse du bourg de Plounéour. — Rapcitoyen Hérol'd ne condamnerait pas un enport de M. Le Crâne, sur lequel' le conseil r, fant dont le seul c ime était d'avoir imité les approuve la modification proposée par l'Adexécuteurs de ses basses œuvres contre les ministration. crucifix des écoles. Route départementale n° 8, de Landivisiau à la mer.—Proj et d'élargissement auxabords de la gare de Landivisiau. Rapport de M. du Rusquec. Le conseil accorde le crédit demandé et approuve la mise en adjudication d e s Changement d e siège d u travaux. _ J ¿i Reichstag Chemin d'intérêt commun n" 20 de Morlaix à S&int-Pol, changement de tracé. — Berlin, 4 mai, 9 h. 30 soir. Rapport de M. Soubigou dont les concluLe changement de siège projeté pour le sions, conformes au projet de l'administraReichstag est toujours l'objet des c o m m e n taires de la presse allemande. Une demi-doution, sont approuvées. zaine de villes briguent déjà l'honneur de Chemins vicinaux, emploi de subvention recueillir la succession de Berlin. Ce sont de l'Etat. — Rapport de M. deKerdrel, dont autant de circonscriptions électorales que les les conclusions, conformes aux propositions conservateurs ont chance de gagner l'été p r o du préfet, sont adoptées par le conseil. chain sur les libéraux. Instruction primaire. — Subventions pour L'Aiiglelert'i et les Régicides maison d'école. — Construction d'une école pour filles et garçons dans la commune de L e jury de mise en accusation a prononcé la mise en jugement de Most, rédacteur de la Baye. — Rapport de M. Gestin. La dépense Freheil, sous l'inculpation d'excitation à l ' a s est évaluée à 18,500 fr. La commune y consassinat des souverains étrangers o u autres, tribue pour 6,780 fr. Le conseil demande est un crime particulièrement contraire aux 11,000 fr. à l'Etat et fixe à 720 fr. la part mœurs anglaises et devrait être toujours contributive du département. réprimé énergiquement par les autorités. Construction d'une école pour filles et Londres, 4 mai. garçons dans la commune de Guengat. — On dit qu'un meoting monstre des électeurs Rapport de M. Gestin. Dépense totale 24,997 de Tipperay aura lieu dimanche, sous la présifr. à laquelle la commune contribue pour dence de Mgr Groke, archevêque de Cashel, 9,000 fr. — Le conseil, accorde 997 fr. et pour protester contre l'arrestations de M. I ) i l ' demande à l'Etat 15,000 fr. Ion. Construction dune école de filles à SaintM. Parnell et les autres chefs d e la Ligue Pierre-QuiJbignon. — Rapport de M. Gestin. agraire y assisteraient. Le projet s'élève à 42,846 fr. 75. — La comE n q u ê t e s u r M . Afnccio mune participe à la dépense pour 18,500 fr. somme qu'elle possède en caisse. — Le d é Florence, 4 mai. partement accorde 2,34G fr. 75 et demande à L'opinion publique en Italie et très émue par l'Etat une somme de 22,000 fr. les accusations des journaux français contre M. Maccio. La correspondance publiée à cet Circonscription territoriale. — Demande égard par le Journal des Débats produit une d'annexion de la commune de Tréouergat du véritable sensation. On dit hautement qu'il est canton de Ploudalmézeau, ou à celui de Saintdu devoir du gouvernement do défendre son — Rapport de M. Lorois. — Faute Renan. consul à Tunis s'il a été calomnié, ou de le de documents, la question sera soumise à révoquer s'il s'est réellement livré à des m a - , une nouvelle instruction. nœuvres contraires aux rapports d'amitié qui Demande d'érection en commune de la existent entre la France et l'Italie. De toutes façons, il est urgent, dans l'intérêt mémo des section de Grouanec, en Plouguerneau. deux pays, de découvrir la vérité, et l'on a s Rapport de M. Picaut, approuvé par le c o n sure q u e lo gouvernement a déjà résolu l'envoi seil et tendant au rejet de la demande. à Cagliari et à Tunis d'agents spéciaux pour Demande de subvention pour le collège de procéder à une enquèto. Saint-Pol. — Rapport de M. Clech, tendant à l'ajournement pour demande de renseiL e » socialistes et In France gnements. M. Leroux insiste pour que la Le Daily News croit savoir que la France subvention soit accordée immédiatement. a définitivement refusé de prendre part à une Le Conseil statuera dès que la demande conférence internionale, au sujet de mesures pourra être justifiée. — à prendre contre les socialistes. Demande d'un crédit de 600 francs pour l'éclairage au gaz d s bureaux de la préfec•naaiaawi ture. — Rapport de M. Rouilly. — Le ConConseil général du Finistère seil vote le crédit. Station agronomique de Morlaix. Demande (Suite) de transfert à Landerneau. —- Rapport de Malades indigents.— Rapport de M.Clech. M. de Kervasdoué, tendant au rejet de la — Sur les réclamations des hospices, le prix* demande et à la suppression du laboratoire. de journée des indigents au compte du d é — M.Clech en demande le maintien, cette partement et des communes avait été élevé demande est appuyée par MM. Rouilly et de 1 fr. à 1 fr. 25 pour les adultes, et arrêté Andrieux. — Discussion à laquelle prennent à 0 fr. 025 pour les enfants. L'Administrapart plusieurs membres et à la suite de tion demande à quel âge un malade peut être laquelle, sur la proposition de M. Rousseau, ETRANGER m •0 _ il est statué sur la demande de transfert qui est repoussée avec cette condition que le laboratoire, maintenu à Morlaix, pourra fonctionner avec un nouveau chimiste. Chemin d'IrviJlac à Landerneau. — Demande dt rectification. — Rapport de M. de Kerdrel, approuvé dans le Conseil. Demande de l'hospice de Morlaix d'élever le prix de pension des no; rriciers des en- tants assistés. — Rapport de M. Clech approuvé par le Conseil et tendant au rejet de la demande. Demande de subventions à l'Etat pour réparations aux églises de Loc-Maria, SaintPol-de-Leon (Kreisquer) et Elliant. — Raport de M. Boucher favorable à ces demanes qui sont accueillies par le conseil. S Demande d'emploi d'un sténographe. — Rapport de M. Voquer tendant au rejet.— Le conseil n'accueille pas la demande. Demande de subvention de la Société générale pour la protection des enfants abandonnés ou coupables", fondée par M. Bonjean. — Rapport de M. Gestin au noin de la commission ae l'intérieur dont 4 membres ont voté pour et 4 contre. — M. de Raismes, parle contre, disant que cette Société fait double emploi avec Mettray. M. Gestin donne quelques détails sur l'œuvre philantropique de M. Bonjean, qui a été expérimentée à Orgeville et quia obtenu de nombreuses adhésions, notemment à Brest où de l'argent a été receuilli. — Le préfet appuie cette demande — Mettray est insuffisant. La Société Bonjean, comme tous les établissements du même genre, doit être encouragée. Le conseil accorde une subvention de 100 francs. Fixation de la pension de M Le Men, veuve de farchiviste du Département. — Rapport de M. de Vincelles. Dépôt d'un vœu de M. Arnoult relatif aux chemins de fer du Finistère. Dépôt d'un vœu de M. Jaouen (d'Elliant), demandant la transmission directe des pièces administratives aux conseillers généraux, sans passer par le maire. M. Rousseau fait observer que ce n'est pas un vœu puisque la demande ne s'adresse pas à l'administration supérieure. — Le Préfet ajoute qu'il sera fait droit à la réclamation et que si le crédit affecté à cet objet n'est pas suffisant, il en demandera l'augmentation. Dépôt d'un vau de M. Jaouen pour la construction d'une cale à la Forêt-Fouesnant; d'un vœu de M. Lorois pour la rectification de la côte du Poulou , d'un vœu du même membre pour la suppression de l'impôt du deuxième dixième sur les transports à grande vitesse ; d'un vœu de M. Boucher relatif à la direction du chemin de fer de Carhaix vers Brest. Ces vœux sont renvoyés à la commission La séance est levée à 3 heure.s 45. mo (.4 Suivre) CHRONIQUE LOCALE L'enthousiasme de Y Avenir ne connaît plus de bornes. Pour lui le nouveau préfet du Finistère est tout ce qu'on peut rêver de plus distingué. On s'attendait peut-être, nous dit-il, à voir une sorte de démon noir rachitique, velu, un lupus cjuerens cjuem devoret,comme qui dirait pour le public qui ne traduit pas le latin à livre ouvert, « un loup carnassier des forêts. » Mais loin de là! M. le préfet est l'homme le plus aimable et le plus généreux de la terre. Songez qu'il a fait aux enfants de la salled'asileune distribution de bonbons dontsa6oîirs<?afait les frais. Sa bourse, entendez-vous bien ? Si Y Avenir n'avait eu soin do noter ce détail" important, ces affreux réactionnaires n auraient pas manqué sans doute de répéter partout qu'il était parti sans payer. Ce qui eût àjamais détruit son prestige. Nous calculons avec effroi les brèches que de semblables largesses, trop souvent répétées, ne manqueraient pas de causer dans le gousset préfectoral. Au bas mot, étant donné que la salle d'asile compte do 4 â 500 enfants, il n'a pas dû en être quitte à moins d'un billet de cent. Nous avons appris également, toujours, grâce à l'Avenir, que M. le Maire â donné en son honneurun grand dîner, et qu'au moment du dessert, alors que le Champagne coulait à îlots, on a répandu sur le peuple assemblé des flots d'harmonie. C'est moins capiteux et moins cher. Autrefois,sous l'ancien régime, à l'arrivée des souverains, on mettait en perce, sur les places publiques,des tonneaux de vin ; mais cela provoquait à l'ivrognerie au désordre, etc. Il faut du moins le croire, AR WIRIONEZ (La Vérité) La République, elle, a trouvé quelque chose de mieux, La Marseillaise à jet continu, invention brevetée avec garantie du gouvernement. Ce produit nouveau n'exerce aucune action délétère sur les organes et facilite considérablement la digestion après le repas. Dépôts dans toutes les Préfectures et Sous-Préfectures. Un de nos abonnés porte à notre connaissance le lait suivant : Jeudi, vers 1 h. de l'après-midi, les élèves du collège se rendaient à la promenade, accompagnés de leurs maîtres d'études. En ce moment, le vénérable recteur de St-Melaine, accompagné d'un autre ecclésiastique vint à passer sur le quai de Léon et fut uépassé par la bande des écoliers. Or, uiï seul élève a osé porter timidement la main à sa casquette, alors que tous les autres affectaient de restei' couverts. On peut juger par là, quels sont les fruits de renseignement laïque et nullement gratuit, qui est donné au collège de Morlaix. Le collège coûte en effet à la ville plus de 20,000 fr. par an. Tout commentaire serait superflu. MUTATION DANS LE CLERGÉ. — M . l'abbé Kerbiriou, ancien professeur de rhétorique au collège de St-Pol., ancien aumônier de l'école normale à Quimper, est nommé Recteur d'Esquibien. On lit dans l'Indépendance Bretonne, de Saint-Brieuc; L'ordre de départ est enfin arrivé au 2° bataillon du de ligne. Il est parti cette aprèsmidi, à 3 h. 15, par un train spécial, pour Lyon. Une revue a été passée avant l'embarquement des troupes, à la cour de la caserne neuve. Elle a permis de sonstater l'excellente tenue et l'enthousiasme des braves officiers et soldats de notre garnison et particulièrement du °2° bataillon, que nos meilleurs vœux accompagnent et dont nous esjpérons le prompt retour. • Les soldats permissionnaires de différents corps d'armée vienent, par ordre du ministre de la guerre, d'être rappelés immédiatement à leur corps. Les fonctionnaires et les employés de la République vont bien dans le déparlem'ent des Gôtes-du-Nord ! On écrit de Saint-Brieuc que le sieur M «rgue, instituteur laïque et républicain de la commune d'Illefont, vient d'être écroué à la prison de Loudéac, pour vol et faux. Un sieur Robert, agent-voyer républicain, qui s'entendait avec Margue pour faire ces faux et voler la commune, est en fuite. Margue était secrétaire de la commune en même temps qu'instituteur. Ce que la Lanterne appelle « une excellente mesure » : Les anciens combattants du Bourget, réunis hier sous la présidence do M. André fils, viennent de prendre une mesure excellente. Ils ont décidé qu'a l'avenir le service anniversaire serait civil et laïque. Le rédacteur de cette gracieuse petite note a oublié d'ajouter : et obligatoire. Gomme esprit de tolérance, c'est assez cbquet. BULLETIN FINANCIER La première journée de la liquidation a été assez dure pour les spéculateurs engagés à la hausse sur les Rentes françaises. Après l'expérience dès deux dernières liquidations et le versement de 400 millions sur l'emprunt 3°/ amortissable, on ne pouvait s'attendre avoir le prix de l'argent diminuer subitement. L'abaissement du taux de l'escompte à la Banque d'Angletterre avait fait espérer, mais en vain, un résultat favorable ; il n'en a rien été, et cependant la liquidation des valeurs s'est effectuée dans des conditions relativement meilleures que celle des Rentes, ce qui a motivé un mouvement de reprise sur celles-ci. • Ajoutons qu'on était assez porté à croire que les établissements de crédit interviendraient en faveur.de leurs valeurs favorites. Nous signalerons la faiblesse du crédit général français a 750. Grâce à une publicité effrenée (les actionnaires sauront ce que cela leur coûtera), le Crédit Général français réussit quelquefois a retenir quelques clients dégoûtés on à en allécher quelques autres qui ne le connaissent pas. Parmi eux nous avons, heureusement pour eux, des lecteurs qui sont venus nous consulter, et bien qu'il nous répugne de remuer certaines choses, nous allons néanmoins mettre la main à la pâte, avec une pelle, bien entendu. Nous étudierons par ordre d'ancienneté une à une, toutes les émissions faites par cet établissement ; nous les disséquerons avec tous les documents que nou- avons eu mains, et avec l'impartialité dont nous ne nous départissons jamais ; nous laisserons à nos lecteurs le soin de conclure eux-mêmes. Les valeurs de tout repos proiitent de 0 l'abondance'des Capitaux. Les obligations de la Banque hypothécaire, émises en janvier 1880, qui sont toutes remboursables a ÏOOOfr. et djbnt le 8° tirage aura lieu le 10 mai, ont été cot|e -, aujourd'hui à 440 fr. en hausse de 7 à 8 fraies ; c'est encore un prix très inférieur à la valeur réelle de ces titres et nous croyons qu'il y a lieu de profiter des cours actuels poifj? acheter. La Prime de remboursement assurée à tous les titres est de 560 fr. à porcs ; au levant de la cour, autre retraite à porcs; ia loge à charrettes sur l'aire; au midi de l'aire, l e ' p u i t s , la cour entre ces divers édifices ; un jardin , au couchant des édifices , ayant ses fossés au cerne qu'en l'endroit desdils édifices; autre j »rdin au midi du précédent . et au couchant de l'écurie, ayant fossés sur un chemin ; autre petit jardin, au nord de l'écurie, ayant I fossé au nord. Tous ces articles se joignent et sont "E'NT D E L A P O P U L A T I O N compris à la matrice cadastrale, sous les Du 28 avril au 5 mai numéros H06, H07, H08, 1109, 4110, 1111, 1112, H i s ; 1114 et 1115 de la NAISSANCES : Eugène-Marie Le Bras, fils de section D, pour une conteJean-Baptiste et de Françoise-Marie-Gorentine nance de ••• 17 a. 68 c. Perros. — Marie-Gabrielle-Emilie-Alexandrine Le verger, au levant de Andigou, fille de Jacques, et de Marie-Françoise-Thérèse Quéméner. — Marie-Anne Le l'aire et de la cour, ayant Frout, fille de Gustave-Marie et de Jeanneses fossés au cerne que Marie Bizien. — Hervé-Alphonse Ilcrry, fils du levant, compris à la de Jean et de Anne Ghapalain. — Françoismatrice cadastrale sous l e Victor Currumel, fils de Hené et de Pélagie numéro 1105 D, pour une Logéat. — Louis-Gustave Vérant , fils de contenance de. 36 10 Henri - Joseph et de Anne - Marie - Garoline Au midi du verger, un Estrade. — 167. champ dit Pare-ar-Feun.... j MARIAGES : Ange-Marie Guillemet, tailleur de teun-Bras, terre et taillis pièrres et Anne-Yvonne Fauvel, cigarière. — ayant fossés au cerne que Pierre-Marie Le.Glech, sculpteur en granit et du nord, cadastré sous le Virginie - Guillemulte Loudous , femme de numéro H 0 0 D , pour une cjhambre.— Alexandre-Marie Hudon, employé contenance de 49 20 au chemin de fer et Perrine-Françoise-Marie, Aii couchant de ParcBranellec, cigarière. — Rolland Le Duc, cuisinier et Françoise Jégou, femme de chambre.— ar - beunteun - Bras, un Paul-Alexis-Joseph Goat, commis et Maricchamp dit Parc-ar-FeunGabrielle - Augustine Salaiin , sans pro teun-Bian, ayant fossés ; fession. — 39. au midi, cadastré sous le DÉCÈS : Marie-Jeanne Guivarch, 8 1 ans numéro 1102 D, pour une contenance de 25 10 8 mois. — Entant du sexe, féminin mort né. — Jean Gadiou, époux en deuxièmes noces de La partie basse au midi Marie-Louise Losach, 60 ans. — René Garrec, de ces deuxdernierscharnps 4 ans. — François-Marie Lachuer, veuf de a été convertie en prairie Marie-Madeleine Jégou, 52 ans 4 mois. — grasse. Dans cette prairie, Guillaume-François Le Goiï, 28 ans. — Hervé un douet à laver. Guével, veuf de Marie-Yvonne L'Elchat, 70 ans Au couchant des der10 mois. — Yves Kerboriou ', 10 mois. — niers articles, un champ Julien-Simon Barbanson, époux de Gal'olineMarie-Barbanson, 54 ans 10 mois. — Elisabethdit Parc- an-Eubeul, ou Yvonne Humun, veuve de Yves Noël Le Boulch, Ent-Bras, ayant ses fos71 ans 5 mois. — Joséphine-Eugénie Baux, sés au cerne que du bout 29 ans 3 mois. — Marie-Joséphine Lorieul, couchant, cadastré sous le femme Glause, 35 ans. — 260. numéro 1103 D, pour une contenance d e . . . . . . . . 68 30 Au couchant du v e r Mercuriale ger, un champ dit ParcBras, ayant fossé au midi, Morlaix.—Marché du 50avril 1881. nnméro 1104 D, contenant 1 01 50 Froment l'hectolitre 20 fr. 88 3G Au nord de Parc-an— Orge 1G Ble noir — un champ dit Eubeul, 99 Avoine — « 0 Liors- Réné, ayant fossés P o m m e s de'terre — 224 Beurre, l e s kilos 100 qualité. — 2)0 au cerne que sur les 2 qualité — jardins du lieu, cadastré sous le numéro 1116 D , pour une contenance de 38 10 . B O U R S E IDE F À & X S Tous ces articles se 6 mal joignent et sont cernés Dernier Ccnrs au comptant du nord par le chemin Rente 3 % 84.40 de Kerambars à Plouégat3 °/ amortissable 87.00 Guerrand ; du levant par terres de Kerambars-Bras; - 4 1/2% 114.00 du midi par terres de 5 °/ (emprunt 1872) 119.85 Trojoie et de Penlan, du Amortissable nouveau 85.70 couchant par terres de Toulquélen. S3SHSHSHSH5HSHSHS2SHSH5E5E5HSHSHSH5HS2S2S^ Autre champ dit ParcNevez , terre labourable, GU ÉRISON P r o m p t e e t radicale ayant fossé au bout "midi de tontes les AFFECTIONS de la POITRINE etde la GORGE et la moitié du fossé levant, bout midi, cadastré sous le numéro 741 D , pour une contenance de 58 30 (SIX ANS DE SUCCÈS) Au couchant du précéEnvol franco de la brochure sur demande dent, autre champ dit g'mm DEFFÈS, Pharmacien, 2, r. Drouot, PARIS Parc-Névez- Bian, cadas®H5H5E5E5E5E5S525E5E5E5E5E5H5ESE5EEiESESE525E5E5^ tré sous le numéro 740 D, pour une contenance de 43 70 Le gérant: J . - F . LE BRAS. Ces deux articles se joignent et sont cernés du couchant par la route Etudes de M ° PAUL BIENVENUE, Avoué vicinale Plouégat-Guerà Morlaix, et de M SAYIDAN, Notaire à rand à dePlouigneau ; du Lanmeur. midi par le chemin de Plouégat-Guerrand à Kedu levant par rambars; f l l ^ l terres de Falvasson; du PAIT nord par terres de KeLICITATION'JUDICIAIRE rambars-Bras. Autre champ dit Goarem-ar-Groas, laLe lundi SO mai 1 § § 1 , à bourable, ayant terre fossés au onze heures du matin, en l'étude et par cerne, cadastré sous le le ministère de M° SAVIDAN, notaire à numéro Lanmeur, il sera procédé à l'adjudication contenance739deD,. pour une 57 40 publique, en deux lots, des Immeubles Cette pièce de terre est dont la désignation suit : cernée du midi par terres de Toulquélen; du levant PREMIER LOT par la route vicinale de En la\ commune de Plouégat-Guerrand Plouigneau ; du nord et du couchant par un che1° Les Droits convcnancicrs, superfi- min conduisant à Penlan. ciels et réparatoires du C o n v e n a n t Autre champ dit ParcouK e r a m h a r a - l l i a n ou M i n é e , tenu Munut, divisé en deux à domaine eongéable, aux termes d'assurances du 22 octobre 187G, au rapport pièces, ayant fossés au dudit M SAVIDAN, moyennant sept cent cerne que du nord, cadascinquante kilogrammes de froment et tré sous le numéro 218 70 70 douze francs en argent do rente conve- D, pour une contenance de Ce champ est cerné du nancièro annuelle. Ce convenant, dont le midi par terre de Toulquéfonds appartient à madame veuve S a len , du couchant par terre blière, née Cumarec, de Brest, consiste à monsieur de Saffray, du dans les articles suivants : nord par terre du Roudour La maison manale et principale ; l'étable à vaches au midi de cette manale ; l'écu- et du levant par le chemin de Penlan. rie au midi /le ces deux articles. Au couchant de la cour autre manale ; au midi de Contenance totale de Ke— cette manalo une écurie et une retraite rambars-Bian ou Minec, 5 h. 66 a. 03 c. me 0 0 e B « y , « f r « « i O . » A R W 1 R Ï 0 N E Z ( L a Vérité) ,, 2° En la commune de Plouigneau Les terres, fonds et droits, ci - après indiquées et annoxées audit Kerambars- Mihec : La moitié bout nord d'un pré dit PratFanchigou, ayant fossés ou berge au cerne que du bout midi ; cadastré sous les N " 159 et 160 section C , pour une contenance de 18 a. 39 c. Ce pré est cerné du levant par la rivière du Douron ; du nord par pré de Kerampors, et de tous autres endroits par pré et taillis de Tourou, a monsieur de Saffrày Uue parcelle de pré et taillis dite Prat - ar-PontKeribot, ayant fossés au cerne que du couchant, cadastrée sous les numéros •167, 167 bis 168 à 168 bis, section G, pour tfne contenance de 21 a. 94 c. Une parcelle de taillis dans Coat-an-Diarzou dite Tail-Trêdéren, ayant fossés au midi sur le bois de Cazin, cadastrée sous le numéro 399, section G , pour une contenance d e . . 60 61 Cette parcelle de taillis est cernée du midi par le bois taillis de Cazin, du levant par un taillis dit Coat-ar-Louzet, du nord et du couchant par taillis à Olivier Gouzien. Autre parcelle de taillis dans Coat-an-Diarzou, dit Tail-Bras, cadastrée sous le numéro 484 , section G, pour une contenance d e . . . 1 84 »» Cette parcelle de taillis est cernée du couchant par parcelle de taillis à Hervé Hamon de Kérizout, du midi par taillis dé Gouzien, du levant et du nord par taillis dit Ar-Louzet et Coat-Losquet de Tourou. Trois garennes s'entrejoignant dite Goarimou an Cremer , ayant fossés au midi et au levant sur le chemin dit Ar-Gareic ; cadastrées sous les numéros 105 et 106, section C, pour une contenance de. . . ' . 1. 80 86 Ces garennes sont cernées du midi et du levant par le chemin dit Ar-Ga• reic, et de tous autres endroits par terres à M. de Saflray. Contenance totale des _ _ _ _ articles fonds et droits. . . 4 h. 65 a. 30 c. Mine » p r i x du premier lot, fixée par le tribunal : quatre mille fr., ci.. 4 0 0 0 f r . 0 DEUXIÈME LOT . En la commune de Plouègat-Guerrand Une Maison au Roudour, avec crèche et jardin, avant fossé sur le chemin vicinal ; figurant a la matrice cadastrale sous les numéros 372 et 873 de la section D, pour une contenance. . . • . 2 a. 42 Cette habitation est cernée du nord par le chemin vicinal de Plouégat -Guerrand à Plouigneau, du couchant parterres à Nicolas L'Hénoret ; du midi et du levant par terres au sieur Coquin, de Plestin. M i s e à p r i x du deuxième lot : cent quatre-vingts francs, ci. . . 1 ®0 fr. Le premier lot est affermé jusqu'au 29 septembre 1888 à Yves Lhénaff et aux époux Olivier Minec, pour 400 francs l'an, l'acquit des impôts et en outre le paiement de larente foncière convenancièrede 750 kilogrammes de froment et 12 francs en argent. Le deuxième lot est aflermé à Joseph Bozec, moyennant 27 francs et quatre journées d'ouvrage par an. Ladite licitation a été ordonnée par un jugement contradictoire, rendu au tribunal civil de Morlaix, le 13 avril 1881 , enregistré et notifié : ENTRE : V Perrine Dafniet, et Olivier Minec, son mari en autorité, tous deux cultivateurs, demeurant au lieu de KerambarsBian ou Minec, .en Plouégat - Guerrand ; 2° Jean - Marie Dafniet , employé aux tramways du Havre, demeurant au Havre ; 3° Vincent Dafniet, employé de la gare (lu Havre, demeurant au Hnvre, demandeurs, ayant pour avoué ledit M BIENVENUE, dont l'étude est sise à Morlaix, Grande-Place, n° 17. ET : 1° Pierre Dafniet, époux do Marie Jeanne Quéré , journalier , demeurant et domicilié en Plourin , en nom privé et comme administrateur légal des biens de Jeanne-Yvonne Dafniet, sa fille mineuro; 0 2° Marie-Jeanne Quéré , épouse dudit Pierre Dafniet , journalière , domiciliée avec son mari a Plourin, défendeurs ayant pour avoué M* CLOAREC, dont l'étude est sise à Morlaix , rampe Saint Melaine. Morlaix, 8 mai 1881, PAUL BIENVENUE, Avoué. Enregistré à Morlaix, le cinq mai 1881, folio 138, recto, case 7. Reçu un franc cinquante centimes , décimes trente-huit centimes. Signé : LUCAS DU COUDRAY. Etude de M T R O U S S E L , notaire à Pleiber-Christ. e A Î S 1 1 1 1 DE GHÉ A GRÉ Avec toutes facilités de paiement En la commune de Plounéour-Ménez (FINISTÈRE) LA BELLE PROPRIÉTÉ DITE LE B O I S DU RELECQ Situéé à 16 kil. environ de MORLAIA: Maison de maîtrp, bâtiments d'exploitation, jardins et dépendances ; bois, taillis et de haute futaie. Chasse et pêche. Contenance : «53 h. 2525 a . 7 0 c. Revenu annuel moyen : » , » 0 0 f r . Grandes facilités d'exploitation, à un kilomètre de la nouvelle route de Carhaix à Morlaix. Pour traiter et pour tous renseignements, s'adresser audit M. TROUSSEL. Etude de M avoué, rue de Paris, 4, Morlaix. F. KERNÉIS, E AUTORITÉ PAR DE JUSTICE En l'élude et par le ministère de M« VÉRANT, notaire à Morlaix. L E lundi le mal LOT 1 8 8 1 , midi U N I Q U E Ville de Morlaix, 67 UN TERRAIN Sous j ardin Donnant en partie sur la Voie-d'Accès (dix mètres de façade environ) contenant 840 mètres carrés. Source d'eau potable dans ce terrain. Mise P prix. . , . 3,000 Et même au-dessous fr. L'avoué poursuivant, F . KERNÉIS. Etude de M QUEINNEC, Notaire à Landivisiau. ME P u l l 48, avenue Montaigne, a M T A U l'honneur de prévenir le public que la 8* édition de sa brochure e VENTE DE MEUBLES ( Guérison radicale de Tasthme et du Cata/ rhe) est en vente chez DENTU, éditeur, Par le Ministère de M" Q U E I N N E C Notaire à Landivisiau Galerie d'Orléans, Paris et non chez l'auteur, où il n'en sera plus délivré. ConsulLe 1 » mal 1 1 et jours suivants tations gratuites de 10 à 41 h. tous les mardis. s'il y a lieu, à 9 heures du matin Il sera procédé, au presbytère de Landivisiau , à une vente d'objets mobiliers , AUX BABITANTSJE MORLAIX Meubles meublants, Lits et Accoutrement, Fauteuils, Chaises, Armoires, Secrétaires, Le Docteur G . - H . N l c k o l d » , chirurTables, Buffets, Vaiselle, Lingerie, etc. ;, gien-dentiste, enregistré au Collège royal Vaches, Cheval, Tilbury, Harnais, etc.; des chirurgiens d'Angleterre, dentiste Paille, Foin, Fumiers, Charrette à bras, Ins- du Collège de Saint-François-Xavier, à truments agricoles, etc. Vannes, du Sacré-Cœur, à Quimper, de la Le tout dépendant de la succession de Retraite, à Vannes et des principales familles M. SIBIRIL, décédé curé de Landivisiau. de la Bretagne, a l'honneur de prévenir qu'il est visible désormais à Morlaix, hôtel de La vente se fera au comptant 5 OjO en sus. Provence, les 15, 16 et 17 de chaque mois. 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Prix de l'Abonnement pour toute la France cl l'Alsace-Lorraine : UN FRANC PAR A N On s'abonne sans Frais dans tous les Bureaux de Poste En Mairie, à Morlaix, le 7 Mai 1881. Vu pour la légalisation de la signature ci-contre, LA MAIRI, 9 9 mm AlflfÉË — 18 -J m JOURNAL POLITIQUE PARAISSAIT m ; ruzj .T" Adresser o -ti qui ronoernf la rédacAUUKINKMENTH tion au F u m a du Journal, rue de Brest, 86, t'est* J» tenu compte de» lettre» anony-Morlaix ( villel. . . . mes. —• Les manuscrit* non insérés Département. ne . . . . •• son pas reniu*. — (Affranchir). Hors le département. If. J.-». LE BRAS, gérant. les AboniH'ments partent des 1 er et 15 de chaque ••••1 mois. irue • ^ ^ • • • • • • ^ r ? . ^ S O M M A I R E t'i> 'j./JÎHW iti> 'sio/H V r ï AfrAiMBR or TUNISIE. U » SCANDALE HEPUBMCAIN MILITAIRE. NOUVELLES DE TUNISIE L'INSURRECTION EN ALGÉRIE. ETRANGER. I L EST D I T . . . . ON LIT DANS LE Pays. CON EIL GÉNÉRAL DU FINISTÈRE. CHRONIQUE LOCALE. BOURSE. AFFAIRES. DE TUNISIE Les nouvelles du corps expéditionnaire de Tunisie n'offrent que peu d'intérêt. Aucun fait militaire sérieux n'est à signaler. Les renforts continuent à arriver de France ; le mouvement concentrique des diverses colonnes Delebecque, Logerot, Gaume et autres, se dessine insensiblement, contrarié parles pluies; c'est, dit-on, de la grande stratégie— C'est possible. Nous aurions préféré, nous autres, une attaqUe brusquée, parce que nous aurions eu ainsi quelque chance de plus d'atteindre les Kroumirs et de les châtier sévèrement, et parce que nous n'aurions, en m-me temps, pas laissé à messieurs les Anglais et les Italiens le temps de réléchir et de nous chercher noise. Les faits accomplis, à l'armée comme en politique, ont toujours une grande autorité; l'indécision et les tâtonnements sont fatals, et ils le sont surtout dans la circonstance, à cause des ennemis qui nous guettent, et des grandes chaleurs qui arrivent et qui rendront toute opération impossible, en môme temps qu'elles compromettront gravement l'état sanitaire de nos chers soldats. Assez de science donc et de combinaisons comme céla. Des faits et des coups de fusils, pour l'amour de Dieu! •»»Muum L\ sciMiiï RipiBiicm yiLiTu»:-: • . • • • > Tous le» journaux de France, beaucoup de l'étranger, et la Wirionnez elle-même, ont déjà relevé en termes indignés l'étonnant décret en date du 3 de ce mois, par lequel M. le ministre delà guerre, général Farte, a été maintenu, sans limites d'âge dans la P luxti m du cadre de letat-major générai d e l'armee. Tout semble avoir été dit A cet égard Qu'il nous «oit permis d'y ajouter cependant quelques mots, afin de "»ettre les points sur les ». Répétons d'abord, pour le prouver, que cet acte de complaisance insigne et de favoritisme im u d n t de U part des collègue* du ministre de la guerre est une violation llagr.nte d s I us des 4 août 183b et 13 IIHI-H 1875 qui régissent ia matière, et qu'il est, de plus, un acte d'iniquité, p<»r c< tte raison qu'en même temps que t*. le général Farre, tucJunu du monde entier aVrtiitla désorganisation qu il a orteedans tous tas services militaires, était uiuinteuu, contre tout droit, duus l activité, le LE M E R C R E D I 'i-i ET LE SAMEDI 'JMWBOW«»* Adresser à M " ,f. ; Tout ce qui concerne l'AdmlnittrailoB ..¡j é . . . . . . . . . . 20 — ÍJt-:'?~*r;f X' Piyatfie» les Abonnements et les AnnoocM, tlfcJafoes • • • • •# « * » • • • # • • • • • • • • • • 30 > •JS est • prie de V*remettrç-les, iî;»»u(fôannonces, 'u u *> y»au ' mplus. tard, la veille rue dearest, 3t>. Í • • ' 1 * dé lu pvAlfàuion dû Jodbial. » (Affranchir). ¿m U • •' W *5! ¡«iKinnces. jadicrairés. . , . . » . , « m o l );?> . . laliKne . . . \ » r . . . . . 2 0 c* - fki • reçoit;, l é s • Annt)hèeé;;'-â:j''I\\gencë d'Aboùkk à Iwisi de / m — g g g g < •• g • Publicité de MM. Vow OVEN et Cte. , t-1; général Bourbaki l'une des notoriétés, les NOUVELLES DE TUNISIE plus sympathiques de l'aimée, était, contre • il toute justice, brutal, m lit mis î» la retraite Nous empruatonsà la Frnnac rinfére^sante ou place dans le cadre «le reservi','ce qui coi'respomla.icn qui suit, où la prise du Vlararevient à peu prés au même. rabout Si AbdalUdi heu Djeuiel est racontée avec, les plus grands détails. La lui de mars isTô d.t tex uellement que tout général de division qui a atteint r r l s e d u V I a . b o i t d e AI A b d a l l'Age de 65 ans (c'est le cas de M Farre et l a h beis lijiunel. de M. BourLaki} doit être rayé di s cadres La Galle,, 8 mai, 6 h. 20 soir de l'armée active pour être pince dans, Nous venons d'accomplir, M. Farm an, du StumJàcdv.t inoi, un «le ces tours (Je force la réser e. à moins qu il n ait exerc* avec distinction, devant l ennemi, un comman- I qui Ibul époque dans la vie d'u i correspondant en rhef, et rendu, en cette qua ttè, des serNous apportons les pr.Muiers à la Cnlle la vices èm inent s. i nouvelle dHa prise du marabout Si Abdallah heu hjeinei, lieu sacré des Kroutnns, où Or. M. le général Farre est gfin*ral de jamais u.i Européen n'avait pénétré... C'est' division seulement du 30 septembre 875, ce maiiu tpjel'opéralion a commencé. Douze 1875. remarqu z-le bien ! lïourb ki l est hatadlons sans sacs, appartenant à la division Del b j eque sont partis à einq heures du du i'2 août I 57, et il n'est p i s un soldit camp «te Feilj q M ma. A onz J heures, nous d e T a r m a e q li ignore la réputation pour pénétrions duisla petite mosquée île pierre, ainsi dire lé^e.idaii e que Rourbaki a con^ avec le général Vincendou, arrivé premier en têt • de-, troupes de sa brigade. quise sur tous les champs de hata.lle " A midi, algré les conseils de prudence d Af ique. de Crimée «t d II lit-, En est il qui nous étaient donnés, nous partions seuls u n , un seul qui y ait jamais entendu i arler saiiséseorte mdornesiiqu. s, nous traversions du gêner il F a r r e ? pas un, j a m a i s ! M. tout le Sud «lu pays Kroumir, sous la pl ne et ayant à ¡ ass. r vingt jours d'eau gonflés Gtmhetta ne l'en avait pas nmii.s nomme par les av« rses. général de division eu I¿70*, mais à titre Bien nous a pris de n'écouter que notre provisoire seulement ; « t il avait, il est vrai, de-ir d'arriver vite. en ci tte qualité, «t pendant quelques jours Nous n'avous été ni attaqués ni même menacés. d'absence du général Fa.dlierbe, coinm uide Arrivés à La Calle, après avoir fourni une l'armée da Nord, ce qui lui a^ait >ufii, du traite de cent k .lpmètres, nous venons de reste, pour e f ire battre à Amiens. Mais descendre, ou plutôt de nous l'aire descendre il y a nii< u \ : au moment de sa nomination de uns chevaux: Hi-r déjà nous avion ' faite plus de soixante kilomètres en compagnie du au g r a J e de généial <ie divmion provisoire, général Cailiiot il n'y iica.t qu un moi. que le même (i nuJe ne regrette pas ma fatigue, puisque brtta l'av lit nomme gén >ral de brigade, et cette depéch - que je vous tais passer apprend r a au gouveruenieul une heureuse nouvelle il n'était col.m« l.directeur «lu Génif a Liile. qu'il ignore encore, et puisque les lecteurs que depuis deux ans. de la b ' ï u n w en auront certai émeut la priC'était un avancement rapide, bêtement meur. Celte opération met fin piohablement à la rapid , il faut e convenir ! Trois g «des guerre proprement dite contre les Kroumirs en '26 mois ! et qu'est ce qui pouvait justiC s bandits ne se so.it. pas deleudus. Ils se fier une pareille tort n u e ? A en, absolument sont eul'uis vers 1 • pic deChe aga, que inus absolument m u ; i i services remlus ni occiipinn-i uaguèr U i c Tl.iiu nouioi" ont dein unie Îtru/m. 0 » u'a tire que quelques née ss.te du service, et ce fut aus>i l'opiCoups <le l'util. nion de la eoinmis<i«»n d« s g t a d i s de 'AsLauiosijueea étér.'specléepnr i o troupes. semblée n itionale. laquelle, d'accord avec To is les nbj -I-, d nis un rayon de iro.s mille le gouveruem nt de M. Tliiers, refusa de uiètresaulonr de ce lieu sacre, sont placés, par ordre «lu général sous la sauvegarde «le, • econnaît'e îi cet étonnant olïicicr le grade l'année française. Je compte vous env y T, de général de division, que M. Cainbetta dans la nuit, par le telegra h le récit plus lui-même, n'axait pas voulu, par p u l « u r , diitaillé.de l'opération miutiireet de notre et malgré les instantes réclamations de l'iuvoyage. — CAMILLE FAUCY. téiessé, i. ndre définitif de provisoi>e qu'il Vorci dans uue autre «lé.iôche, antérieure à celle qu'on vient do lire, l'explication de ce voyage et «it. Ce qui fa t que ce n'est que cinq (Je soiMtu.e kil.nnelres. en e.»in..u^ii? dn gêneans après, m 1875, nous l'avons de à dit, rai (Jailliut, uont uoas parle M. Kurcy : que H. le général Farre a pu acquérir t.a Calie, 8 m i. 10 h. ma in. serseus ment so i grade de général de diviEnvoyée pur sjj.t/u du cump de FedJ el matia siou, et que c'est ainsi, par une violation de Nous sommes partie hier à quatre heures / la loi qn'il a été nr.int nu ; étant hors du matin avec le général Giilliol, sou ol'licier d'ûge. dans le cadre de l'activité C'est notre d'ordonnance,-M. M irliu, lieutenant au 13° sentiment absolu, et c'est, dit-on aussi, chasseurs et un peloton d'escoite, pour le camp de Fedj el M ma, ù vie.it de se l'aire c lui du Conseil d'Ktat, qu'on ne peut assula Ciiuoeatratioii des troupes composant les rément susp cter de rigueur à l'égard de trois brig.ides de ia divisi ui De.eb 'cque, à de M . Fciry et Constans, • t qui aurait, vingt-cinq kilomètres eu avant de Houm el Souk. Le général C iiluoi est nu brillant ayant été consulté, émis l a v i s que M. le olllei r q u i a servi longtemps eu Afrique, gé léral Farre ne remplissait pas les condioù il a ele capitaine île luccos. C'e^t un tions requises. Strasbourg ois. C'est lui qui remplace le général Hitler. Ou annonce enfin qu'un députe républiA Koum el Sinik, nous avons déjeune cain. un >1. des it«»y s. du centre gauche, et avec li,- coton I N««ed il, «lu 18', qui couiiîi.uide lieut«'iiaut-colouel d'un régiment de l a r le /Ji*cijU- l'iite. Hui-, pa de„ chemins liormee te ritoriale. fera du scaud,.leu\ de- ret l ioies el eu liMver.-aiii île iionibreux torrents, iiou« .ivo.is g ig ié le camp qui e«t situe mins du 3 mai 1 oi'jet d «.ne iuterp II tiou à une liés belle po -ii.ou, prés du marabout M. le président du Coi >e.l. i\ou> lu ndious Si Aid nali b 'ii Djem. I. les lecteurs de 1.1 r Wtnouez au courant de Les Kiouinus ont, dit-on renoncé à défeni'iucidcut. dre cette positions contre les forces imposâmes qui vont l'attaquer. Plusieurs chefs ;:•:•••• • - se sont soumis. Nous sommes seulement à quinze kilomètres de la colonne • Logerot, qui catupeà F en ma.N uis découvrons celte positio.i des hau'eurs voisines. Le camp d'EI Mana est très sûr ; tô t le terrain est découvert aux alentours. P a s d'autres incidents.à vous signale! que des remises de fusils el des reconnaissances incessantes. Nos troupes soutirent d'avoir è marcher dans ces terrains détrempés. Les mulets dés convois sont également fort éprouvés. — CAMILLE FAUCY La campagne de Tunisie Nous r 'cevous p ir le télégraph », de notre» corresponda it militaire, le récit détaillé de I opérutiou dont il question plus haut. La (laite. 8 mai, 8 h. 15 soir. Comme j • vous l'ai télégraphié, j'ai rejoint le camp d lil Ma.ia ave^ le gênerai Cainiot. J'appris en arrivant que l i entonne Logerot élan à Ferua a, à 17 kilomètres se dément. Dan.-, la Soirée, l'ordre fut do.nié de prendre qiiat.ee bdaillons équipés à ta légère dans chaque brigade p .ur tei.t 'r une opération contré Ab la.lah ben Djeuiel, situé à 15 kilomètres plus an nord par des sentiers de chèvres. Le départ devait è t r e à CUKJ h ures. J obtins àitisi qui' M. Farmau, i'autorisHtion du général Vincendoa de suivre la première ligue de tirailleurs Le soir, nu o n g • épouvantaple éclata sur le camp. La foudre, tombant plusieurs fois, lua nu mulet près des caissons de l'artillerie. II y eut bientôt un pied de boue. Ce matin, à cinq heures, nous partions avec la coinp iguie d'eclaireurs sous la direction du commandant Jeaunerod, du 7 e chasseurs. Le général Vmc in Ion, toujours en tête, lions rejoignit bientôt avec tout sou étatmajor et faisant prendre aux balaillous du yt3J et du 1 i 1® leurs positions. Le spectacle était superbe. Dans le.' creux du v lion, le général de division D li becque, avec uue nombreuse escorte de r-p dus aux m mteaux rouges ; sur les finies des collines, les troi.-. demi brigades massées, la ligne, les zouavi s et les .irailleurs, puis les u'uiets d'artillerie portant les caaoas et graviss ut les pentes ; le tout précédé de lir.iill ers rampant dans les nriiyères et courant prendre possession de chique uioiïvein Ï'III du terrain. Le général Vinceudon, auquel notis nous joignions pour ne puis 1 • q u i f e r , occupait la gauche et p h ç n t lui-inéine ses tirailleurs, les précédant de beaucoup avec quelques cavalier.«« des goums. Les trois colonnes étaient suivies d'une qua .tiLé d'Arabes muletiers pour prendre des l'. urrages eu razziant le pays. Cnacuti des plis de ten *am lut succ-ssixeuieut occupé sans tirer un coup ne fu>d, mais avec les précautions ordinaires. Au >oniuiet dé la dernière ciête nous aperçûmes e die te bâtiment carré du marabout Si Abdadah Djemel, surmonte de trois drapeaux. Construit sur le ersant de la montengne, à mille mètres d'élévation, i: est domine par uue forêt sombre; il était sepiré de uous par uue large g irge aux flancs à pic. L'artillerie de la brigade Gail md fouillait les bois à coups d'obus, mais bieulôt la convie: ion lut acquise que les Kiouiuirs, qui,, la veibe, faisaient dire qu'il se feraient tuer pour l< ur maraboul, avaient abandonne la position. Uu Kroumir, pris pendant que nous étions ocecnp s à b.ùler quelques goui-lùs et à ramasser le buliu, nous dectari que depuis le départ des Fra .çais de Kel Cheriga beaucoup de Kroumirs l'avaient occupe. Les cinq cents d r uers qui occupaient le marabout avaient fui la veille. Nnu> étions d sceiidus avec grand peine, tant le pe des étaient escarpées et boues gluantes. O i reprit la m .relie en avaur, louj uirs dans i ordre de combat. Le général Viiueuilon, gagnant beaucoup de t-rram, tenait la téti^ en avant des autres brigades. Enliu, après de grands efforts, nous ar i vàmes au sommet du marabout, le général •' • •. . ïfuï40t! iiwe lté Mm ! >.v . i A R WÏRÎONEZ ^La Vérité) _ le premier, avec son état-major, et nous entrâmes dans la petit» mosquée. Les drapeaux étaient eu loaue: autour du sanctuaire. Un grand nombre d'objets : tentes, récoltes, fusils, outils étaient accumulés et inis ainsi sous la protection du saint. Nous entrâmes avec le général, pendant que les arabes delà colonne se prosternaient, embrassant les pierres de la inopinée. Nous trouvâmes un vieux Khroumir à barbe blanche, gardien du marabout, qui avait préféré périr que d'abaadouuersou devoir. i Ce fanatique apprit qu'il auraitla vie sauve et que les ordres étaient donnés po r faire respecter la mosquée et le périmètre consacré, ainsi que les tombes environnantes. £ Renseignements pris, on sut que deux cents Khroumirs étaient partis quelques instants avant l'arrivée de la colonne. Ce fut contre eux une l *s gouins tirèrent quelques coups de fusils. Plusieurs chefs soumis nous assnrèreut que désormais nous ne reiicou; ririons plus aucune résistance. Le géuéral d • division Deleb cque conféra alors vec le générai Viuceudou. Un bataillou de chasseur* forma les taisceaux autour du marabout et les troupes échelonnées lirent lé calé. ; Ce tut alors que j'entendis un officier dire que, comme ou allait reprendre la marche en avant, les familles de nos soldais seraient longtemps inquiété«. Nous prîmes subitement la résolution, M. Fariuau et moi, de braver tout péril pour faire paraître coûte que coûte, demain, des télégrammes rendant compte de 1'ntTaire. Nous primes à part le général Vincendon pour lui communiquer notre projet et il fut étonné de notre couiiauce. A midi, cependant, nous remontions à cheval et reprenious la séri • des rudes ascensions dans les rochers et des périlleuses des* centes. En arrière des colonnes, la contrée était absolument silencieuse et de plu«* très b isée. Quelques rabes, Kroumirs ou autres paraissaient et disparaissaient au loin, sur les sommets. Après une heure trois quarts de haute école, m u s avions regagne le catnp d'El Mann sans entraves. La paitie la plus tacile de notre tâche était faite. Entre le c >inp et les avancées de Roum-elSwuk, il y .a ¡¿5 kilomètres, absolument dangereux, quand ou est saus escorte et qu'on ue voyage pas avec un convoi. Quand nous trouvâmes les lignes des grand'gaules, nos soldats nous regardèrent les franchir avec stupéfaction. Alors, il fallut ouvrir l'œil, car les chemins étaient encore plus mauvais que datisla montagne et toujours dominés par des bouquets de verdure. Ici et à nous aperçûmes quelques indigènes. Au lieu d'arrêter nos montures et de délibérer, nous poussions vigoureusement vers eux. Aucune insulte ne nous fut faite. Seulement, qu -Iques hommes, ¿diverses reprises, s'obsliuèreut à nous suivre. C'était une situation gèuante. Aussi, dans ce cas, nous les contraignions à pas>erdeva it nous. Un grand orage éclata qui uous trempa complètement. A trois heures et demie, pressant toujours les allures, uous arrivâmes sur les bords de l'OUed el Kebir grossie par les pluies. Nous dûmes nous lancer dans le courant, nos chexaux perdant pied ; un torrent dut être franchi. Enliu, nous atteignîmes avec une satisfaction que je vou?? laisse à comprendre un terlaiu découvert ou nous ue risquions plus aucune surprise. 11 était prés de cinq heures quand nous arrivâmes au camp de Houm el Souk. Tout péril était ;«assé. Alors uous mîmes au galop nos chevaux déferrés pour accomplir les 24 kilomètres qui restaient encore. Eu entrant à La C aile, nous courûmes au Télégraphe pour vous adresser nos dépêches et voilà ! — C A M I L L B F A H C Y . Bone, 9 mai. Les derniers avis de Bizerte annoncent pour aujourd'hui même le départ d'un corps de troupes sur Mateur. De là, une partie de ces troupes se dirigera vers le pays des Krouinirs pour coopererà l'attaque générale qui vawvoir lieu contre eux, tandis que l'autre partie, pourra suivant les événements, se porter sur Djeddeida qui n'est séparé que par uue distuuce de 25 à 30 kilomètres. Roum-el-Souk, 9 mai 3 h. matin. Nos troupes occupent sans combat SidiAbdallah-ben-Djeinel, position inexpugnable où est situé le tombeau du marabout le plus vénéré de toute la Tunisie. Les Kroumirs s'y étaient massés ; mais devant l'habileté avec laquelle no* mouvements ont élé combinés, » t se voyant sur le point d'être enveloppés de toutes parts, ils se sont retirés avant l'arrivé« de nos soldats, probablement dans la direction du nord-est. La position doni nous sommes m dires, psi la plus forte du pays et assure le résultat décisif de la campagne. Les quelques indigènes qui ont <té trouvés dans les environs sé »out soumis sans résistance. L'Agence continentale publ.e la dépêche suivante : Fernana, 8 mai, soi. Les Khroumirs, se voyant Cernés et dé sespérant de recevoir aucun secours,; viennent de demander l'aman au généra Forgemol. Ou peut considérer la campagne, contre les Khroumirs counne virtuellement' terminée. L'action diplomatique au snj t des conditions à imposer au bey de Tunis va commencer officiellement. Ou aftirme de bonne source qu'on demandera une forte indemnité de guerre pour couvrir les Irais de l'expédition. Pendant toute la durée des négociations diplomatiques, les troupes françaises coutinueron à occuper les points qu'elles oceu«v peut acluell 'ment. On assure qu'on exigera en outre cointne çonditiou siun quauo / la destitution immédiate de Mustapha pacha. Ilépêche officielle Général Forgemol an ministre de la guerre. Roum-el-Souk, 1 mai, 8 h. 45 soir» L'état du terrain n'a permis aueun mouvement de troupes à El-Mana et a Feruaiie ; le général de Bi'em est arrivé à Souk-el-Arj)a ; j e donne t'o die qu'il ne s'éloigne pas 'davautag de Ghardunaou. Rien ue m'est signalé de Tabarque. Au K f, Si-Richid, ancien gouverneur de cette ville, qui avait été maintenu à la tête de l'administrai ion indigène, s'est livré à d*s intrigues contre nous. J'ai prescrit qu'il soit mis en étal d'arrestation et qu'il soit pourvu à son remplacement. L'état sanitaire des troupes est très bon ; la population n'a manifesté aucun sentiment ho>tile. D main, si le temps le permet, le général Delebecque ¿t le général Logerot opéreront vers Sidi Abdallah beuDjemelei Ben Metir ; mais je crains qu'un orage d'une violence extrême qui se déclaré eu ce moment, ne fisse encore obstacle. Aucune nouvelle intéressante de la division de Coustautiue. A Tunis On télégraphie de Tunis. 1 mai : Le premier médecin du bey, qui s'efforçait de faire prévaloir au Birdo la po.ilique de conciliation a été avise, tonne menaçante, de ne plus parler d'affaires à Mohamedel-Sadok. Celui-ci lui aurait même formellement défendu de voir M. Roustan. Ou attribue cette altitude à l'influence du second médecin celui là même qui parlait d'aposter des bravi sur le chemin de M. Roustan et qui engage journellement le bey à exclure du Bardo tout ce qui porte le nom français. Un gardien it lien du chemin de fer de la station du Mauouba, surpris eu train de faire de la propagande antifrançaise, a été aussitôt destitué. Tunis 1 mai. Plusieurs journaux ont annoncé que Larbi-Zarrouk est parti pour Coustautinople, porteur d'une protestation contre l'occupation du territoire tunisien par les Français. Il serait chargé, en outre, de demander la protection du sultan. Or, Larbi Zirrouk u'a pas quitté Tunis. La protestation existe réellement ; mais c'est un personnage inconnu, qui est chargé de la remettreau sultan el qui est parti hier par le courrier d'Italie. Le« t r o u p e » t u a i «tennea Roum-el-Souk, 6 mai. Les troupes de Si-Seliui et d'Ali-Bey, qui sont campées maintenant aux environs de Medji z-el-Bab, comptent 2,()0 réguliers, 200. ch vaux el 9 canons. Elles sont dans le denûment le plus complet, et beaucoup d'hommes désertent. Les réguliers tunisiens (jui étaient reinon» tés vers le nord-est jusqu'à Tebourba sont? comme ont le voit, revenus en arrière, pour éviter probablement de se trouver en contact avec, noire corps partant de Bizerte. M'-djez-el-Babest une ville importante sur la Medjerda, près du chemin de fer, et à peu près à égaîedistance entre Bejà el Tunis. t e « opét »lion*militaire Tunis, 7 mai. Le débarquement continue à Bizerte. La brigade Maurand comprendra environ 7,000 homm s avec 4 batteries d'artillerie 2 de 90, une de 4 de montagne attelée, un»* de 4 de montagne à dos de mulet. La brigade Breard, débarquée hier, comprendra environ 6.000 hommes, av< c 4 batteries d'artillerie et 8 escadrons du l , r régiment d" chasseurs d'Afrique. Un grand nombre d'Arabes riches du pays se mettent à la disposition des troupes. Plusieurs Arabes protégés sont venus s'offrir ( o mne guides. Toutes les hauteurs des environs de Bizerte veut être occupées q ir l'artillerie L'intendance, les postes et télégraphes débarqueront aujourd hui ou demain. Tunis, T mai. La colonne Logent est campée sur les bords du O u e d - E b u r , prés do Djedel Abileda. L" camp est installé sur un plateau élevé, contourne par l'Oued-Klbeur. La colonne n'est p>is mquielee. Le général Loge rot a gardé comme otages 2i rheiks d s Abdousulem et u exige le désaiineinent des tribus. Cdles-ci ont demandé à conserver un fusil sur dix pour se défendre contre les voleurs. Tunis, » mai. Les colonnes Delebecque et Logerot se sont rejoiutes et sont prêtes à agir de concert. Fedjel-Mana et, StiU-Sil ih sont d nix petites localités sur la ligne que nous avons déjà indiquée comme base d'opérations pour l'attaque du marabout de Sidi-Abdallah Be Ujemel. L'étui sanitaire de* troupes S »ukaras, 1 mai. Les bruit annonçant que la fièvre typhoïde régnait parmi les Iroupes, à Soiikaras, sont exagérés. La tievre s'est, localisée dans le 142" de ligue, qui est parti de Perpignan en emportant le germe de la m iladie 0.i croit qu'elle disparaîlaa bientôt complètement. L'état sanitaire général est excellent, et le nombre des malades est très restr int si ou tient eoinpie des effectifs de la coloune Logerot et du mauvais temps. ~ ^ t ' 8 o u m l N « l o n «les t r i b u s Télégramme du commandant de la subdivision La Calle, 7 mai, 40 h. 50 matin. Par lettre du 6 mai, le colonel Delpech. commandant l^s troupes de débarquement à Tabarka, m'informe que la soumission d«-s tribus des Rima s*ia et des Onled Arnor est un fait accompli et qu'il a fait connaître à tous ces indigènes réunis les obligations et devoirs nouveaux qui l<uir incombaient. Il ajoute qu'il espère voir bientôt 11 tribu des rionaindiaàrésipiscenceet qu'il attend encore la venue à son camp des Mekna et des Nel'za. Ses approvisionnements sont toujours assurés et les troupes sont en parfait état. M o u v e m e n t » d«»* t r o u p e s e t d 3 la flotte .• des luttes intestines, qui l'empêcher ient de préparer une actiou contre nous. Tout est calme du côté de Sebdou. > Géryville, 6 mai, soir. On assure que Bou-Amem? aurait rejoint les Trattà insurgés vers Djeb'l-Brissat, près et dans la direction de Bou-Seinaouu et Chel ltda. Boti-Amena ne se serait rendu auprès des Traffs qu'à son corps (léfetidaieut et en quelque sorte forcé par ceux qu'il avait entraînés. Il u'a pu décider d autres tribus à le suivre et u'a avec lui que le coutingent des T.afis. Il paraît qu'il annonce toujours que Géryville s'écroulera au moment ou il arrivera; les dissidents, pour entraîner d'autres tribus, répandent au>si les nouvel ¡es tes plus fantaisistes, comme celle, par exemple de la prise d'Alg r par le b -y de Tunis. En dépit de ces torfauteries, Amema ne peut rien tenter contre Géryvitle, ni contre la colonne Colliguon qui va y.; arriver. Le géuéral Colliguon est à Sfisil'a, qu'il doit quitter aujourd'hui. Ou annonce, au dernier moment, que tous les i surgés, sont réunis entre Chóllala Dabi ama, Kr'eneg-Taieb et Djebel- Brissat. Nos lect urs remarque ont la contradic» tion qui existe entre ces dcpèch- s et les precedentes. Tout semblait teimine. II p>raiss iit ne plus y avoir de ferme«.ts de révolte parmi 1< s t ibus, et, aujourd' ui, les «geuc* s ofticit-uses sont obligées u'a vou**r que le soulèvement d s tribus est loin d'être apaise et que l'ordre n'est pas près d etre rétabli. ETRANGER Italie Rome, ? mai 5 h. soir. Chnmbre des députés. — M. Rudini développe la question qu'il a annoncée pour savoir si l.» gouvernement français a fait une Marseille. T mni. déclaration au gouvernement italien au sujet L« paquebot la Ville-de-Madrid, de la de l'o cupation de Biz«*rte. compagnie transatlantique, e-d parti pour M. Massari pose la même question. Boue ave" 134 hommes et 137 «»h"v:iux du M. Cairoli répond que le 6 avril, il a fait connaître exactement les déclarations de la \ 4e escadron du train des équipages; des France sur le but des opér dions militaires munitions el des vivres ont également été en Tunisie. L'Angleterre avait reçu des embarqués. déclarations identiques. Toulon, 1 mai. Il est certain que l'occupation de Bizerte Le cuirassé h S rvpiPante reprend la mer. ne serait pas conforme à ces déclarations, si Le transport la Sttrlhe est arrivé hier. elle avait uu caractère en désaccord avec la campagne entreprise par la Franc . Montpellier, 8 mai, soir. e M. Cairoli ajoute que l'Italie et l'AngleLe 9 chasseurs à cheval, dernièrement terre se sont entendues pour envoyer chaenvoyé à Béitiérs, vient d'être dirigé précicune un navire de guerre à la Goulette en pitamment sur Oran. vue de protéger leurs nationaux. Toulon, 8 mai. Le vaisseau anglais est déjà arrivé à desOn a beaucoup parlé, dans le monde tination. maritime, du départ de l'escadre d'évolution Le vaisseau italien Maria Pi est en route po ir Tuni . actuellement. Le (Uairon avait seul annoncé, en effet, MM. Rudini et Massari prennent acte de ue l'amiral G irnault avait reçu l'ordre de ces déclarations. iriger l'escadre sur Tunis, alors seulement Rome, 9 mai, 10 b. du matin j une les. escadres angl.ii<e et italienne se renVous savez que M. Guccioli a demandé à draient sur les eôtes tunisiennes. interpeller le Gouvernement sur la question L'Héliron, ayant à bord un vice-amiral, de savoir s'il est vrai-qu*-. le consul d'Italie à s'est dirigé vers Malte el la canonnière le Tunissoil rappèle.O i l'ait de trèsgrandsetTorts F Iron s'est dirigée vers Tunis Ces ^deux auprès d> c députe pour l'engager à retirer vaisseaux anglais sont partis de Villefranche. sou interpellation, qui est de ature à embarD'autre part, un cuirassé italien va partir rasser le c ibmet* On contient, dauslessphèpour Tunis. Anssitôi, ordre a été donné aux I res politiques, qu'il est impossible de rappebâtiments de l'escadre de remplir de charler le consul italien sans obtenir du gouverbon leurs ehiudières. n meut français qu'il rappelle également son Le Clair n était donc bien informé. consul général. Les bàiimenls de l'escadre sonl tous prêts à partir; il est probible que si le cuirassé 'I u r q u l e ita len part, ils partiront tous. Le ministre des affaires étrangères de la Porle a adressé à ses agents diplomatiques, l>é|»êche t é l é g r a p h i q u e au sujet des atlaires de Tunisie, une circulaire dont voici la conclusion : Paris, lundi 9 mai, 9 h. 05 mntin. « Forts de nos droits et pénétrés de nos devoirs envers cette population sujette du On mand" de Coustautinople que M Tissultan, nous avons proposé dernièrement sot, ambassadeur de France, a déclaré hi -r aux puissances signataires du traité de Berà la P«»rle que l'envoi éventuel à Tunis des lin de nous entendre, soit avec elles, soit forces turques serait considéré comme un directement avec la Fiance, pour arriver à CR us lli. une solution de nature à satisfaire les griefs La Porte enverra aux puissanc s une du gouvernement de la République française. circulaire signalant cette déclaration de M. Cet appel est resté sans réponse, et uous Tissot et protestant contre l'occupation de nous voyons placés en face de la question Bizerte. de savoir si les puissances vont, à rencontre Plusieurs journaux racontent que des ende leurs sentiments de justice et d'éuuité, gagements sérieux ont eu lieu samedi avec persister daus leur attitude passive a cet les Kroumirs. Aucune dépêche ne nous est égard. parvenue pour confirmer ces bruits. » Quant à nous, nous ne saurions voir 11 est probable que les Français attaqued'un œil indiffèrent les événements qui se ront aujourd'hui la position de Sidi Abd.dpassent dans uue partie des possessions de lah. notre m dire, et nous ue ponvous uous HAVAS. ernpêeher de nous demander si U.ie justice immuable sert loujo-irs de guide aux cabi* L'Insurrection eu Algérie nets européens, ou si l'on voudrait se retran* cher daus une absteution passive eu h c e du droit du plus fort. Il est impossible de comprendre, par la » Il nous serait pénible de devoir nous ar* lecture des dépèches ofii ielles, quelle est rêter à une idée párenle, dont la réalisation l'importance du m Hivernent iihurr-ctionamènerait une perlurbdion de la paix génénel dans la province d'Oran. rale que désirent la Porte et le< puissances, V>»iei. d après des dépêchés déjà ancienet entraîner «it, dè< lors, une commotion qui serait grave dans l'état actuel de l'Orient. nes ce pisse da.is le Sud-Ouest «t ù » Nous avons donc le l- rine espoir que noGeryvil e : Tlcmcen, 6 mai tre app<-l sera entendu jjar les gouvernements >ign ilaires du truté de Berlin, qui Les nouvelles reçues du Sud - Ouest gar iiitit les inlerèt> vitaux de l'empire ottoannoncent que Kad lour- b«'ii-H unz i n'aurait man, el qu'ils voudront bien donner suite à pas encore bouge, il s -rait toujours au delà noire proposition d'une entente franche et de Tatllalel. La population serait ab-orbée conciliante, laquelle pourrait amener ua par des dissensions, peut-être même par S AR WIRIONEZ (La.Vérité), • • • J œ ,<J W.' • apaisement du conflit d e lu Tunisie, à la satisfaction do tous et d ' u u e n u m é r o conforme aux d é s i r s d u g o u v e r n e m e n t français. •Veuillez coimnuniuuer cette d é p ê c h e au m i n i s t r e d e s affaires ô t r a n g è r e s du g o u v e r neinent a u p r è s duquel v o u s ê t e s accrédit.«. » S i g n é : ASSYM PACHA. • C e t t e circulaire, écrite le 3 mai, n'a j u s q u ' à p r é s e n t produit a u c u n e émotion. A l l e m a g n e e t I» Frmice On télégraphie à la Iié/>u H quefrançaise: Berlin, 8 mai, 8 h 68 soir. La Gat»tle d la Croix croit voir d a n s le s d é c l a i a t i o n s d u cabinet ¡mglais au Parlement, relativement a u * aH.dres tunisiennes, q u e l q u e s ambiguïtés propres, d i t - e l l e , à e n t r e tenir d e s e s p é r a n c e s illusoires ch «z certains a d v e r s a i r e s d * la France. « Quant à l'Ail u m g n e , a j o u t e li leuitle c o n s e r v a t r i c e , tout ind i q u e qu'elle n'a pas c h a n g é d'idée s u r cette a l l u r e et. qu'elle n'a a u c u n e intention d e susciter, à T u n i s , desdillioultés au g o u v e r n e ment français. » t-j» c r é a t i o n d ' u n e n o n c i a t u r e liMlut-rétaraboiirg à Saint-Pétersbourg, 8 mai. P a r l a n t d e la nouvelle publiée par la GaXftte de Moscou, d' tprès laquelle les négociations peudmites e n t r e la R u s s i e et le Vatican auraient pour but l'établissement d ' u n e nonciature papale à S a i n t - P é t e r s b o u r g , le Journal de Saint• lJ»tersbourg afUrme c a t é g o r i q u e m e n t q u ' u n e pareille idée n'a j a m a i s s rgi ni d'un côté ni d e l'autre, ni ne peut évidemment venir à aucune d e s deux parties. t e s pèlerin* français à Itom« Rome, 8 mai. L e p a p e a reçu a u j o u r d ' h u i environ 350 pèlerins français. L e vicomte de D m a s a lu une a d r e s s e en français. L e pape a répondu dans la m ê m e langue, engageant les signataires d e l'adresse à p e r s é v é r e r d a n s lt nr piété. A u c u n ncident. ventions de l'Etat, indûment v e r s é e s d a n s cette Caisse lors de la répartition d e la I I e annuité d e s d i t e s s u b v e n t i o n s ; 2° d e s instructions sur la m i n i è r e d ' o p é r e r ce r e m b o u r s e ment aux c o m m u n e s i n t é r e s s é e s . Chemins vicin là murs 1*80.— ux ordi mires. Ai. R o u s s e a u Construction vieux Lfouëlan. 'm>mw • Il est dit q u e par suite d'un début i r r é g u lier et hypocrite, n o u s m a r c h e r o n s , d'irrégularité »Mi irrégularité d a n s cette expédition d e Tuuisie. P o u r n p a s effrayer les populations au m o m e n t d e s élections, en demandant au P a r l e m e n t l'autorisation d e déclarer la g u e r r e au b y, on a p r é s e n t é l'expédition c o m m e une simple répression d e bandits, taudis qu'en réalité n o u s faisons la g u e r r e au bi y, s a n s la lui avoir d é c i m é e . Cette manière d ' a g i r constitue une violation absolue, du droit d e s g e n s et alï-cle le m é p r i s le plus profond p o u r la r e p r é s e n t a i t nationale. • m m » « » Flnlatère (Snitr) Séance du ¡¿7 avtil Ì88Ì Prrfiidence de M. PKNUUER L a s é a n c e e s t o u v e r t e à midi 20 minutes. M L e préfet y a s s i s t e . L e procès-verbal de la d e r n i è r e séance, lu par M. Gestiii, l'un d e s secrétaires, e»t adopté. Il est p r o c é d é à l'appel nominal ; tons les m e m b r e s sont p r é s e n t s , à IVxcephou «le MM. d e F o r s a n z , l'amiral Didelot, J a o u e u . ( d ' Ë t liant ), Le Gall, e x c u s e s . Chemin d intérêt commun n° / / , d>'Kei - feu/ teun à Pioyonnec. — Modiiicatiou du (racé de K e r f e u n t e u n . — M. Le C r a n e donne lecture d'un rapport tendant à l'homologation d e la modification du tracé dont il s'agit. L e s conclusions d e ce rapport sont a d o p tées. Chemins vicinaux ordinaires. — S u b v e n tion df l'Etat. — Conformément aux c o n c l u sions du r a p p o r t d e M R o u s s e a u , le Conseil décide q u e M. le P r é f e t devra d e m m d e r à M. le Ministre do l'intérieur : i ° l'autorisation d e réclamer à la Caisse d e s c h e m i n s viciuaux le r e m b o u r s e m e n t au d é p a r t e m e n t d ' u n e s o m m e d e 2,405 f r . , montant d e s s u b - du d'un cil et ifun quai ! | I ' au — M. Gmilard donne lectuie d'un rapport tendant à l'ap^robatio.i d e ce projet. L u s conclusions de ce rapport sont a d o p tées par le Conseil. Construction d'un Piougasitd-Oaoubis. quai et d'une cale à — Conformément aux conclurions du rapport de M. R o u s s e a u , le C .nseil a p p r o u v e ce projet et décidé qu • le département contribuera à la dép use pour une part égale à celle d e la commune, soit 2.. 00 fr. bâtiments départementaux — Travaux urge.its. — M. Cornu t donne lecture d'un r. p oi t tendant u vot ! d ' u n e s o m m e lie 4,_0<i IV. 7>J, inontnnt total d e s travaux e x e cutes ou a e x é c u t e r a ix b i t i m e its d é p a r t e mentaux et au prélèvent nt, sur cette so nme d e s 917 fr. 60 d é p e n s e s pour les appareils d'éclairage au gnz de la P r é f e c t u r e . Le» conclusions de ce rapport sont a d o p tées (A J a m a i s en aucun t e m p s , les Français n'ont moins été mis au courant de leurs a f faires que d e p u i s qi.e M. Gambetta, démocraie, ifouvein*' la ririnorrutie. Qu'esl-on allé faire chez les K r o u m i r s ? Qu'y fait on ? Q u e v e u t - o n faire ? T o u t e s c e s q testions peuvent p a i f a i t e m e n t s e r v i r d e r é b u s aux c h e r c h e u r s de solutions; p e r s o n n e ne sait y r é p o n d r e , et ce qu'il y a d e plus singulier, c'est q u e les mouvement s de n o s t o u p e s ne p e u v e n t nous m e t t r e s u r la voie d e ce m y s t è r e . N o u s ne savons rien. L'on veut que les Françiiis ignorent tout. La majorité a p p r o u v e tout, l'opposition ne d e m a n d e rien, et les c o r r e s p o n d a n t s ne p e u v e n t rien nous t r a n s mettre. C'est ce q u e les o p p o r t u n i s t e s appellent le g o u v e r n e » ! nt du pays par le pays. Loi donne lecture d'un rapport tendant à ce qu'un appel >pecial soit a d r e s s é aux c o m m u n e s qui sont restées eu d e h o r s de la combinaison d é p a r t e m e n t a l e et q u e l'administration leur f i s s e connaître d ' u u e m a n i è r e précise les e t r e p r U e s qu'elles pourraient e n g a g e r en faveur de la .01 du 12 m a r s 1880, la c h a r g e qui en résumerait pour elles et te chillre d e s subventions qu'elles pourraient ainsi obteuir de l'Etat et du d é part. ' m e n t . M. R o u s > e m fait r e m a r q u e r ensuite que si les c o m m u n e s duut il *\igit repondeiil à l'api»el qui leur sera a d r e s s é par M. le P r é f e t , c'est à - d i r e si elles consentent à protiler du beuelice de la loi du 12 mars 1830, le Conseil sera arrivé à mettre en bon état la vicinalilé ordinaire <lu d é p a r t e m e n t . L'a-sein lée d e p a r t e m e u i a l e pouria se féliciter d'un tel résultat et eile aura droit à la reconnaissance d e s populations. A p r è s ces o b s e r v a t i o n s , les conclusions du rapport de M. Rousseau sont adoptées. On lit dans le Pays : C o n s e i l g é n é r a l <lu — CHRONIQUE suivre). LOCALE ;f dans l'intérêt ' e s questions bretonnes, invite les m e m b r e s à y a s s i s t e r . Il d o n n e r a les r e n s e i g n e m e n t s nécessaires aux p e r s o n n e s qui voudraient'en faire partie. Il lionne lecture de lettres de M. le ministre de l'instruction publique et oes. b e a u x arts, du comité d'exploration du Sahara, d e M. Lasue, m e m b r e correspondant à Paris. L e s d o n s suivants ont été faits à la biblio- ; thèque : M. du Châ' dlier : Note sur d e s m e n h i r s d e s environ!« d • P o n t - L a b b é ; M. V ndryès : d i v e r s e s publications de société-» savantes ; M. Th. L febvre : Ouvrage • divers, livrais o n s de la revue d e s c o u r s scientifiques. Le musée a reçu de : M, Dyèvre, un carapace de t o r t u e ; M. Bievin, coquilles, coraux et flèche; M. M idée, une scie de Sélacien; M. René J o u c o u r , c o r n e s d'antilopes, oi-eau; M. de Kergariou, oiseaux et m a m m i f è r e s ; M. de Lauzatine. oiseaux ; M. Ch. Vichot, médaill ;s de Louis X I V ; M. de Créachquérault, une h e r m i n e ; M. Miciol, une tète d e crocodile; M. Cornu, un capitule de 92 cônes de pin. Les communications suivantes sont laites ' en séance : M. Hervé : n o t e s a n t o m o l o g i q u e s . Co'éoptères. E s p è c e s nouvelles pour la F i a n c e : Atoriehus cophiius Piocbardi, Ci'utorljynchu bar' an-ce, Dwsnii, prnuis, /m r vu lus, pyrrhorhynchus, oma calcarati, litura. Colon bmnneus, Lnnnius ri vu la ris, atric pil a, rlonyata, Lathrid us is média qui p r é s e n t e à Morlaix q u a - G. (Société Extrait LE B. d V ' t u i l e s »<*lciitlfl(|tiea du Finiilôce du pr ers-verb J4 avril hie la séance du 1881 L e c t u r e du p r o c è s - v e r b a l de la séance d u 10 mars, qui est a d o p t é . A l'occasion du travail de M. P a r i z e s u r la formation de rouilles o x y c h l o r u r e e s s u r le< lo ¿les a y i n t s é j o u r n e «laus la m e r ; M Miciol lait remar p i - r qu'il a o b s e r v é que ces oxychlorures se forment s u r les Imites mouillée- par l'eau salée, ainsi qu'il l'a constaté avec M. P a n z e . M le -président annonce que le c o n g r è s archéologique de F r a n c e tiendra sa 47" s e s sion À Vannes, d u 28 j u i n au S juillet, et, W.-ihf ; S. Uorœuia, tala, Itor, et sur la -dit. L. ; S. Jonl. et S. nn/lncta, hruchyue- uatu disalion, d a n s la rivière de P e n z é , de l ' A p o n o j e t o n disbach y m. T h n b . La séance est levée à 9 h. La prochaine réunion aura lieu le 12 mai à 1 h. 1 / 2 . s .-— Le P a r a r r ê t é de M. le s o u s - s e c r é t a i r e d'Etat d e s F i n a n c e s , en date du 29 avril, M. Jartel, receveur d e s contributions indirectes à Lamneur, a été nomuié en la m ê m e qualité à Morlaix. P a r a r r ê t é ministériel du m ê m e j o u r , M. Durand, commis priuciqal d e s constructions indirectes à J n « o n ( C . - d u - N . ) a été n o m mé receveur à L mineur. M. S i l a u n , Anatole vient d ' ê t r e n o m m é avoué p r è s le tribunal de Chàteaulin, en reinpl c e m e u t de M. Fénigan, r é c e m m e n t nommé d'emblée président du m ê m e tribunal. t Ont été p r o m u s , à compter du 1 er avril, d a n s la brigade de douanes : Au grade de bri- q»di r à L iuberlach, LE Boavo(Yves), sousbrigadier «à T e l ^ i u e . A grade de brigadier, à T e l g r u c . QUÉKÉ (Auguste-Jean-Marie), sou - b r i g a d i e r au Conquet. La troisième p r o m e n a d e de la Société d ' E l u d é s Scientifiques du F m i s t é r e aura lieu vendredi prochain 13 courant, eu SaintMartin. Le r e n d e z - v o u s e - l s u r le C h a m p - d e Bataille, à midi 1/2. . L e secrétaire, E. On lit d a n s Y Impartial Adjudicataire, 4 . Forêt dt 'Fréau A d j u d i c a t a i r e , M; ' 5 . Forêt du iMq nt. — A d j u d i c a t a i r e , M. d e Kersauson ( J o s e p h ) , d e m e u r a u t Morlaix. au prix annuel d e 2.200 fr. 6 . Forêt de Lan léyennec. — à Adjudica- taire, M le prince de W i U g e n s t e i n , d e m e u rant à Guipavas, au prix anuuel d e 770 f r . L'amirauté anglaise a reçu u n e d é p ê c h e d e Montevideo annonçant q u e la corv t t e an* glaise à batterie b i r b a t e a n n é e d e é cations avec 120 h o m m e s d'équi|M<ge, Ott rel, a saute le 26 mars, d a n s le détroit d e Magellan; on s u p p o s e q u e le leu a pris d a u s la s o u t o aux poudres. Le commandant, S i r Richard E v a n s et dix a u t r e s personnes onl e t e s a u v é s . L e n a v i r e avait quitté Plymouth le 12 février et devait r e j o i n d r e l'e cadre auglaise du Pacifique. M U S I Q U E M L ' M I C I P A I B PROGRAMME Du jeudi 12 mai à 8 heures du soir . « Vg Allegro militaire; : ' J . . . Coquetterie (mazurka). A toute vapeur (galop). J ° La Déesse des fleurs (valse) 5° Rigoletto (fantaisie)... 6° Le Vauclusien (quadrille) MULLOT. FAVRE. BLEGER 1° 2° 3° DESBLINS. VERDI. BLÉGER. Le chef de musique, A. f:iiemin« d e fer d e CHAUVIN. l*0«ie*t T I B A G E D'OBLIGATIONS. — L e Conseil d ' A d minstration a r o i i n e u r de-'pi'éveinr MM. les p o r t e u r s d e s obligations d e la Compagnie qu'il sera procède, en séance publique, le j e u d i 12 niai i c 8 1 , à d e u x h e u r e s 1 / 2 d e l'après-inidi, au siège d e la compagie, r u e Saint-Lazare, 110, à P a r i s , salle d e s T i t r e s , au tirage au s o r t : • • r* Des obligations 3 0/0 <îe là compagnie^ Secrétaire, E . HERVÉ DIRECTION DE BH.EST. — du Cranou r — de B r é c y , d e m e u r a u t à Morlaix, au prix annuel de 420 fr. cyaniAmsoangularis. fïydrœna testnerus. M. Macé : S u r une forme nouvelle d ' o r gane ch z 1 T r é m a t o les. M. de L a c a z - - D u t h i e r s ; Historique du Laboratoire zoolo^iqu» de la Faculté d e s sciences d e Pari», à Roscofï ; • . M. Ch. Lelebvre, : S u r les travaux d e M. de Lacaze-Dulhiers ; M. de Kericult : S u r les p h é n o m è n e s d'hygromèlrieité p r é s e n t é s par l'iuvolucre de l'Asteriscus pygniœus, plante du Sahara. Ces ph n o m è n e s sont du même oï d . e que ceux d e l ' A ïasbatica H i e r o c h u n t i c a , d e Jii'lee et du Geaster hygrometricus, lycoperdacée des bruyères. M. Miciol : S u r les e s p è c e s affines du Stella 3 . Forêt M. Vincent (Emile-Charles), d e m e u r a n t & Land rneau, au prix <le 3 ^ 3 f r . u.yrme- E s p è c e s nouvelles pour les e n v i rons de Morlaix : Cathormiocerus ma rit i nus, tre formes ; Sleilrriam Ce p a u v r e A venir e-;t véritab'ement désolé d , j s attaques incessantes dont il est l'objet de l a p a i t d M r Wirionez. Il n'y a point de ha faute, cependant, s'il u'a pu d é s a r m e r sou c o u r r o u x . "Dans son d e r n i e r n u m é r o , il proteste, sinon de sou innocence, du moins d e son sincère repentir, eu d e s t e r m e s qui auraient d ù n o u s toucher P o u r lui tenir compte de ce bon m o u v e ment, nous déclarons, de n o t r e côté, a b a n donner à sa légitime indignation l'audacieux reporter qui a o s é mettre en doute Peuthou siasme délirant qui transportait la copulation morlaisienne, le j o u r de l'arrivée d a n s notre vilie de M. le préfet du Finistère. T o u c h é de l'exemple que n o u s d o n u e l M venir nous lui avo >s nrii»o é dorénavant l'obligation d e se r e n f e r m e r t o u j o u r s AUTANT QUE POSSIBLE d a n s les limites de la vérité. Dirons de suite que le malheureux nous l'a promis en sanglotant, et en manifestant tous les s i g n e s u'uu violent repentir. Notre c o r r e s p o n d a n t deSainf-Pol-de-Léon, qui n'est p o i n H i ' u n e nature tout à fait au-si »erverae, n o u s a écrit que l'e .trée de M. le J r e f - 1 d a n s celte ville avait eu lieu avec toute a pompe imaginable,et que ce haut fonctionnaire ne paraissait nullement animé «le sentiments hostiles à l'endroit du clergé et d e la religion, contrairement A ce q u e ce m ê m e reporter avait m é c h a m m e n t insinué. On a particulièrement r e m a r q u é le soin qu'a prU M. le Prélet d'aller rendre visite au J 2° a d j o i n t , l'honorable M. Claude Créach, retenu chez lui par une maladie subite. Nos lecteurs connaissent l - s tribulations d e tout g e n r e par lesquelles l'infortuné 2* adjoint a passé depuis sa nomination ; le souvenir précieux de celte visite p électorale sera s a n s doute pour lui une j u s t e et ample compensation n é s déboires dont l'ava t abreuvé le gouvernement de la République dont il était cependant le plus ferme soutien d a n s celte ville, naguère e n c j r e m pouvoir de la réaction. Traehyplœus 1. Forât de Carnoët. — A d j u d i c a t a i r e M'. l e Cliauve IUI d •m etr int à Beuzec C o u q , au rix annuel de 2,600 fr. 2. Forêt de Contloch. — Adjudicataire, M. de K e r j é g u (Francis); p è r e , d e m e u r a n t à B r e s t , au prix annuel d e 190 fr. HERVÉ î Le Conseils généraux ont terminé leur S"S>ion d'avril. Non avons déjà l'ail connaître le vœu émis par le Conseil g é leral du Mor, bihaù, tendant à ce que l'exonération du service militaire soit maintenue en faveur des élèves e c c l é s i a s t i q u e s ; le Conseil g é u é ral de la Lozè«e vient d ' é m e t t r e un v œ u identique. Nous regrettons qu'une tentative d a n s ce s e n s n'ait pu au moins être essayée d a n s le Finistère Nous irons associons aux légitimes r c g r i t s d e n o t r e couirei» d e Q u u i p j r . Mercredi 29 avril a en lieu. A la P r é f e c ture du Finistère, l'adjudication, pour neuf a u u e e s , du droit du chusse, d a n s les l o r è t s de l'Etat, savoir : 2° Des obligat ions 4 (1/0, délivrées en éehange d e s actions d e l'ancienne C o m p a g n i e d u Chemin de 1er de Dieppe ; 3 J Des obligations 5 0 / 0 , d é l i v r é e s e n é c h a n g é d e s actions d e l'aucienne C o m p a g n i e du Chemin de fer de S a i n ^ G e r m a i u ; 4° Des obligations de l'ancienne C o m p a g i e du Chemin de 1er de l'Ouest, e m p r u n t s 1852, 1858 et 1834 ; L e s d i l e s obligations reinbousal» s t a i * juillet 1881. 5° Des obligations de l'ancienne C uup.t^ie ilu Ch iniii h e ter de P a r i s à R o u e n , e i n pruiit 18*5, r e m b o u r s a b l e s le 0 juillet 1881. Le colonel. — Lieutenant X . . M j • s u i s h e u r e u x de vous a p p r e n d r e q u e vous p a r t e z pour la Tunisie. — Où dois-je ine r e n d r e d ' a b o r d , m o n colonel ? — A Cambrai, où vous .trouverez q u a t r e cuir ssiers, un dragon et six "hommes d'in» fanterie qui composent votre d e t a c h e m e u t . RECETTE PARTICULIÈRE DES FINANCES r. M ; : ACHAT DE R E N T E S ACTIONS, OBLIGATIONS VEN lE DE TOUTES LES V A L E U R S Cotres au cours L e s placements s û r s ne d o n n e n t plus a u j o u r d ' h u i que 3 1/2 ou 4 0 / 0 au maximum et avec les dév» loppemeirfs • r a p i d e s q u e prend la fortune ufobdière, ils ne d o n n e r o n t bientôt que 8 0 / 0 . //obligation ommunnle 18RI, du Crédit foncier d e 500 Ir. d o n n e 4 0 / 0 Elle est- t r è s recherchée, et avec raison. Eille produit u n intérêt de ¿0 f r a n c s . Ou peut l'obtenir é g a lement en c o u p u r e s d e 100 f r . donnant 4 f r . d'intérêt par mi. . s c a s s a s s p ^ k x s IO mal Df r n l # r ( o a r x mu 3 / T o * 8 3 °/ 0 amortissable Ai/')»/ 5 • / . (emprunt 1872) Amortissable nouveau L« comptant o • 6o 86.70 l l l "ÎS 117.05 8Ô.20 g é r a n t : 4 . - F . L B BRAS. Sjiiär 'tf'tràÎÀjRtiÔNNÈC, à Plougasnou. Lé Ülmanrhe ET PAR - I» LOTS MoI • 1 i ima hehre AU PORT DB TEBRÉNKZ, EN PLOUOASNOU H o m m e s ou daines, demandés dans chaque ville; pour Venie d'un article brevelé, — nouveau, — léger, — usùél, facile, — lucratif. -.Trécieusëdécouverte de première utilité et de grande c o n s o m m a t i o n . — Vente a s s u rée. — Grand succès fortain. — Fortes remises de suite. — F c ^ i e : F é l i i J. et C°, j 40, Boulevard Magatila, * J aris. 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LE FEVRE, pharmacien. M* T R O U S S E I Pleiber-Christ. "' 328. JOURNAL Avec toutes facilités de paiement Eix la commune de Plounéour-Ménez (FINISTÈRE) LA BELLE PROPRIÉTÉ riiîE V i JOURNAL DE LA FAMILLE Sou* le direction lie I/M* RAYMOND EHMEI.INE L'élévn'ion des salaires étant progressive et continue, oblige un grand nombre de fami'les à s'imposer des priviitioris sérieuse* pour maintenir l'éqdilihre de leur budget. 11 yrf pour les femmes un moyen d'éviter la dépense causée par la main-d'œuvre : Etre sa propre couturière, lingére et modiste, en «'abonnant à la ode lllustree, qui fournil »^ee les patrons excellents de tous les objets utiles, l'enseignement pratique et théorique de leur exécution. Un numéro spécimen est adressé à toute personne qui enfuit la demande pur lettre a ranchie. On s'abonne en envoyant ùri mandat sur la la poste à l'ordre de MM. FIUMIN-UIDOT ET rue Jneob; 56, a Paris. 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RT BXI'ÈRIMKNTB AVKC 90CCK: 1 IIKPOI* 5 AH» PRIX l»OUn LES DÉPARTEMENTS ! S Médicale EiCÀU SSilee E& Ko ao OESIE IH6» .. . S mois, 3 fr. 50 ; 6 mois, 1 fr. ; 12 mois. 14 fr Quatrième édition : 57, ru* Rochechoutrt, En rsntedans toutes Pharmaoìas Avec une gravure coloiiée, ehaqu'e numéro» 8 mois, 1 fr ; 6 mois, 13 IV. 50 . 12 mois, 25 fr onur toutes demandes et Commissions : I nC UTELLIER.PAERSC1* ^45, hunuiirii Muauiàirtr«, Ptrik, de (LA VERITE) économie sociale, sciences, beauxarts, industrie, littérature, théâtres, etc. Abonnements poni Paris el IPS D^p irtements un an, 48 fr; ti mois. 26 fr.; » mois. 14 fr. On s'abonne par un mandat sur là po<te, à l'ordre île Monsieur l'Administrateur de L a C i v i l i s a t i o n , rue tirange-Batelière, 12, a Paris. ', SStétnOM Prépart par M. A I B a t A J t B Ph,M ne l'tenie >apérifiire <to Kris Ce journal, très bien renseigné, très complet est en même temps l'un des moins chers de tous les grands j o triinux de Paris. Là rédaction choisie, ou figurent des noms illuètrëb'tlaità l'Eglise, la science et la,littérature contemporaine, s'occupe de toutes les uestions du jour, en religion, en politique, C o n u l g n é (journal h >bdom idaiie illustré, 12 pages d e t» x»e), publie gratuiteiin nt le< N«»uv Iles, l'oé^ies. Causeries, P i è c e s de Théâtres, envoyées par les abonnés. ABONNEMENTS. — 3 moi - : 7 fr.50. — 6 m o i s : 13 fr. 50. - ' 1 a n : 25 fr. — 1 mois ( d ' a b o u îi-ment d'essai) 3 fr. — 1 numéro s p é c i m e n : 50 cent. Le* Collégiens, Etudiants < t Volontaires ont droit à ne pu^ei' que I V f r . l'abimuemeut d'un au. i (Prix: 1 5 1 Remède infaillible 6l l a M a i s o n S'adnsser égale, eut dans les librairies Départements. t 14 J E U N E S S E DES ÉCOLES j contrai 'Atthm*. le» (jumteideTour le« S"H<>cai,ions. . • 2nances, Sïtuéé à 16 kil. environ de PAPIER SS MtncuI . O,mi*»* J ito onn plMU*. 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La Société, fondé" par le Cercle de Chasse tour l'amélioration des races de chiens, a pour )ut : ; 1° de tenir un livre dans lequel les chiens seront inscrits sur l'avi» de la commission consultative. 2° d'organiser des Expositions avec distributions de prix. { JOURS MOKLAIX T R E N T E A N S DE PRATIQUE Conservation d e la vue garantie certaine par l'emploi hygiénique de lunettes d e / e r r e s en cristal d e roche, les s e u l e s , brevetées S. G D G. à l'exposition de 1878. Grand choix d e Montures,Lunettes, Pince-u»'z,Or, A r g e n t , A c i e r , E c a i l l e ; baromètres, l o n g u e s - v u e s , Jumelles. N o t A . - M . V E R N E n Y f . i t foutes r é p a rations d'optique ; vi«ule à domicile li«s p e r s o n n e s uui VHql"iit bien lu laire demander. M. V E R N E R Y ve:ut de couliance et à P r i x Fixe. Le Conseil d'Administration se propose d'organiseront! série d'Kxpo^itious. LII première série comprHiidrn exelu-iveinent les enien» de chiisse et les chiens «l'upimitcment. L'Exposition en est fixée nu \ juin 1881, A Paris, «IHIIS le jHi din des Tuileries et durera 9 jours. Le registre des inscriptions sera t'ormé aussitôt que les nécessites du service l'exigeront et au plus tmd h 15 miii. L'Exposition ét.int fuite un profit des pauvres de Paris, In Société acceptera «vec reconnaissnnee lestions tpn lui seront o erts. Les noms des (loniiteurs seront puMies. Le™ règlement'« seront envoyés aux iiersonues qui eu fer oui lu tlemuuiiu. Le Président par t imprimeur de la S< ci té, Commissaire gi'ner.il dos Kxpositions : COUTB UK » Morlttix, Imprimerie B . HASLB, rue de Brest, 3 6 . Gtriilli (ÎEOFFROY-SAINT- COMMISSION CONSULTATIVE :. Pontivy PENDANT H. FnossAnn ; — HILAIIIE, directeur du Jardin zonlogique d'accliinatatiou ; — Raron DE I.ADOUCKTTK. député; — (i. nu PRÉ DE SAINT-MAU-I ; — Comte DR ROCHEFORT, ancien préfet. VERNERY Opticien à SERA Comte DE DURANTI, président^ — MARÉCHAL, député, vice-president ; — (IKYNET. secrétaire du Conseil; — DK RAI DIIY-D'ASSON. député; — RKNOÎT-CHAMI'Y ; — ('omte DU »ouuigaé\ DUUANTl. ( 1 1 e A n n é e ) P A R I S — 1 8 j Rue de laChaussèe-d,Antin,i8- PARIS PROPRIÉTÉ DÉ LA S03IÉTÉ FRANÇAISE FINANCIÈRE lllll'IFtr «KO N • Mfc'l Capital : VINGT-ÇINQ MILLIONS de franc». Est iiidisiwnsahle à tous le» Porteur* dit lient**, d'Actiant et d'IUtHi/niuats. — Très conii-L'.t. — t'aruif chaque t H manche. — 10 /i«;/'* île texte. — Liste of/icielle de* 11 rai tes. — Cours des Valeurs coi esufliiielleinentiten hanque. — Co>n ries-rendus dos Assemblées d'Actionnaires. — Eluties at'proioiiities dis En reprises fia •muères et industrielles et -tes Valeurs offertes en sonscri/iiioa publique. — Lois, Décrets, Jugements intéressant les porteurs de titres. — llecelh» des Chemins de fer, etc., etc. A L'!\33SNÎ A DROIT : AU PA EUES T G HAT VÎT DE COHPO'JS L'ACHAT ET A LA VESTE l)E SES VALEURS Kil(l«t Prix i!e r.\l)oiiiiPine:il Co.a.liiNNllIII. |i«»r louU- la Iranrr rl T A k f c - L o r r a i n e : UN F R A N C PAR A N On s'abonne sans Frais dans tous les Bureaux dë Poste Ën Mairie, à Morlaix, le M Mai 1881. FM pour 1*. légalisation de la signatura U M M M , ci-eentra, : .. S it: <•<•.' •« «.>. - -'*' •• k V Vy / " •M. N 5« ANNÉE — 39 . i i i l i i7n e t . j ip'-C !/iJi'V/ m • î A SAMEW 14 MAI 1SMt A, . m m*-**-' M f-';f!A (V;] Í!'.: " vC':' ) 4 S'iioih i u ^ . i ; .j V J Í. . .: .', a ; : §m\ ft'.t r' ! ¡va ttOfiâT'l i,: • i» i JOURNAL POLITIQUE P A R A I S S A N T ; Morlaix (ville), . . . . . . • • • • • • • Département Hors le département. « • . . . . . . . . Les' r> Abonnements partent des 1 r r, ' ' i er ./¡ou.- • ; ia J :•! : 1n V I) L A RENTRÉE DES CHAMBRES. DÉCLARATION DU GOUVERNEMENT. U N BILAN EXACT DE LA SITUATION.. , NOUVELLES, DE ^TUNISIE. L'INSURRECTION EN ALGÉRIE. ETRANGER. CONSEIL GÉNÉRAL DU FINISTÈRE. CHRONIQUE LOCALE. MOUVEMENT DE LA POPULATION ET DU PORTMERCURIALE. — B O U R S E . r f • h .. . ') i:'-voîr> an et 15 de • ' 1 - 1, m o i s . — Oil * r u e d'Aboul 1 la ligne nonces judiciaires. . . . . . . . 2 0 c. diverses. . . ~< • . . • • . . > . > « , . . . > . 2 0 — Clames . . . . . . . • • • • • < • » . . . . » . . • 3 0 ~— est prié de remettre les annonces, au plus tard, la veille (.. ."'•'!.. de la publication du Journal. E ¡OÍ.) ' - méJrn ' Adresser ä M " S. HABLÉ Tout ce qui concerne rAdministraiioa Les Abonnements et les Annonces» rue &e Brest, 36; fAffranchir J. : s es m . Annonces à l'Agence à Paris. d e Publicité d e MM. YON OVEN e t V. . Cie, T â s = S O M M A I R E • ANNONCES: 'ABONNEMENTS : 1 AN. varan n • » %i ..¿i inj ->• >'•..•• i SAMEDI .. Lj I II i) î : ; j : • ; Adresser tont cé qui concerne la rédaction an B u r e a u d u Journal, rue de Brest, 86, n'est pas tenu compte des lettre» anonymat. — Le» manuscrits non inséré» ne sonpas rendus. — (Affranchir). M, J.-F. UB BRAS, gérant. ± • h .i I I. i Mj • » C "l'i- ) ''.'.! LE M E R C R E D I E T LE .,• . LA RENTRÉE DES CHAMBRES Les Chambres sont rentrées sans bruit, comme s'il s'agissait de crocheter des religieux endormis ; mais pour le moment du moins, 011 peut espérer qu'ils laisseront les capucins et les jésuites quelques jours tranquilles. I : Avant de se séparer définitivement, nos députés ne paraissaient animés que de deux intentions : celle de crocheter nos finances,, e t celle de crocheter nos séminaristes: Le premier de ces crochetages s'opère par u n mécanisme aussi simple que pratique. Nous avons mis notre public en garde, dès le début de la fantastique expédition tunisienne, contre toute exaltation de'chauvinisme. Nous avons dit et répété que cette exaltation porterait à f a u x , que nos opérations militaires n'avaient pas pour objet ni pour but l'accroissement de la gloire ou de la puissance de la France, qu'elles masquaient des opérations financières et que sous prétexte de faire les affaires du pays, une bande de boursicotiers politiques s'apprêtaient à faire leurs affaires véreuses. Un mois, à peine écoulé, nos prévisions se sont réalisées de point en point. Après avoir exténué nos soldats dans des marches forcées, à la poursuite d'un Kroumir aussi introuvable qu'une loi existante ; après avoir alarmé des multitudes de familles et avoir causé même<> indirectement des désastres irréparables, le gouvernement vient de déclarer pompeusement que notre honneur est satisfait. On avait pensé qu'il s'agissait d'un duel à mort et l'on n'est pas même allé jusqu'au premier sang. Mais n'insistons plus sur le ridicule de toute cette fantasmagorie. La m a tière serait inépuisable et il faut savoir se borner. NoUs publions plus loin la déclaration du gouvernement lue jeudi aux deux Chambres. Il ressort clairement de ce document historique que la République recule piteusement devant les représentations ou les menaces des puissances européennes. Parbleu ! La république no s'appelle pas Charles X . L'Italio nous défend de faire de la Régence un département français et la république s'incline devant la volonté de l'Italie, laissant aux Bourbons le soin de comprendre le patriotisme comme ils veulent, et l'honneur de renvoyer promener l'Angleterre, autrement puissante en 1830 que l'Italie ne l'est en 1881. Mais cette reculade ne saurait plaire à la bande des agioteurs. Ce n'est un secret pour personne à Paris qu'ils sont porteurs depuis quelques mois de la presque totalité de la dette tunisienne. Le gouvernement du bey, comme tous les gouvernements t u r c s , se garde depuis longtemps, comme d'un péché, de payer les moindres intérêts de cette dette, de telle sorte que les titres de rente 5 pour cent valaient bien 15 francs. Les agioteurs s'étaient fait ce raisonnement.: « La Tunisie deviendra un département français ; quand elle sera un département français, la dette tunisienne sera inscrite au grand-livre de la dette française et les titres cotés 15 francs, vaudront tout de suite 120 francs.® Pour duuner satisfaction à ces intérêts, que M. Ferry et ses compères trouvaient forts légitimes, et pour ne point se brouiller en même temps avec le roi Humbert, la République a imaginé un biais, s'il faut s'en tenir aux termes de la déclaration ministérielle ; au lieu de nous annexer la Tunisie, nous y établirons notre protectorat. Avec le protectorat tout s'arrange. Nous ne sommes pas les maîtres d u territoire du bey, mais nous administrons ses finances; nous administrons aussi ses travaux publics, ses mines extrêmement riches et ses terres d'une grande fécondité. Le service de la dette tunisienne sera désormais assuré, et si la valeur des titres n'atteint pas tout de suite 120 francs, on peut présumer qu'ils vaudront bientôt 115 francs. Ce ne seront que cent sous de perdus. L'agiotage est patriote à ses heures, et il est capable de faire ce sacrifice important s u r l'autel de la République. Tel est le sens de la déclaration, dans ce qu'elle renferme d'important ; mais il y a loin de la coupe aux lèvres, et nous ne savons point si M. Ferry, flanqué de M. B. Saint-Hilaire lui-même sera capable de réaliser ce minimum de conquête. Aussi, nous nous con ten tons, pour aujourd'hui, d'exposerles faits, laissantau temps le soin de les modifier et de leur imprimer leur véritable signification. Pour lo moment, nous n'avons pas lieu d'être très fiers des résultats de l'expédition tunisienne. Nos troupes sont déjà au Bardo, â deux kilomètres de Tunis, mais elles ont défense d'entrer, comme Moïse dans la terre premiso. M. Maccio s'y oppose. Notre mécontentement n'est pas l'expression d'un dépit systématique contre la République. Il est exprimé tout haut dans tous les cercles politiques. La majorité généralement si servile et si plate de la Chambre des députés, n'a pu s'empêcher de le manifester elle-même. Elle a accueilli avec une froideur marquée la déclaration du gouvernement. Quand M. Ferry est descendu de la tribune, on n'a entendu qu'un « très-bien ! » sous l'hémycicle. Il était poussé par M. ! Douville-Maillefeu, mais c'est u n toqué qui serait capable d'applaudir M. Lagrange de L a n g r e , faisant s a rentrée dans sa bonne ville de Morlaix. P. D E L . ' P. S. — Après avoir' crocheté les finances françaises et tunisiennes, on se propose de crocheter les Séminaristes. En effet, le projet de loi Labuze qui a pour but d'enrôler les jeunes lévites dans les régiments, sera discuté aujourd'hui samedi et les jours suivants. Ce projet de loi sacrilège intéresse particulièrement les habitants du Finistère, qui destinent souvent leurs enfants à l'état ecclésiastique. Nous suivrons avec attention les débats et nous surveillerons les députés du département qui s'apprêteut à violer les promesses qu'ils ont faites de défendre les droits de la religion. P. de L. Déclaration du G o u v e r n e m e n t M. le président du Conseil, ministre de l'instruction publique et des beaux-arts, a lu, au Sénat et à la Chambre des députés, la déclaration suivante : Messieurs, Depuis notre séparation, les opérations militaires que le Parlement nous a autoririsôs à entreprendre en Tunisie ont suivi leur cours régulier. Incessamment contrariées par des intempéries exceptionnelles, elles se sont déroulées avec ordre, avec méthode et avec succès. Le cercle se resserre plus étroitement de jour en jour autour des tribus insoumises. * L'état sanitaire de l'avmée, qui dépasse toutes les espérances , témoigne du bon fonctionnement de tous les services. Des troupes jeunes, aux prises pour la première fois avec les rigueurs et les difficultés d'un climat nouveau, d'une région à peu près inconnue et favorable à toutes les surprises, ont fait preuve, «n toute occasion, des plus solides qualités militaires ; et si les peuplados qu'elles ont à réduire, fidèles à une tactique séculaire, n'ont pas tenté contre elles, jusqu'à ce moment, d'action décisive si les unes se dérobent, si les autres se soumettent, c'est à la discipline et à l'énergie du soldat, autant qu'à la prévoyance du commandement qu'il convient d'en faire honneur. Nous no savons, messieurs, quelles épi cuves nouvelles réserve à nos troupes le terrain diflicilo dans lequel elles sont engagées; la persistance extraordinaire de mauvais temps a forcément ralenti l'exécution du plan do campagno, sans d'ailleurs le modifier ; mais il est permis d'espérer, à cotte heure, et quoi qu'il arrive, un dénouement prochain des opérations militaires. Une autre phaso vient de s'ouvrir : celle des négociations. En entrant en Tunisie, nous marchions, ainsi que nous l'avons déclaré au Parlement, à la poursuite d'un dou- . ! ble but : châtier et réduire les tribus insou- mises qui, depuis dix ans, fatiguent notre frontière algérienne de leurs incursions, et prendre, pour l'avenir, nos garanties. Les sacrifices que la France s'impose en ce moment pour la sécurité de sa grande colonie africaine ne seraient pas suffisamment payés d'une soumission apparente ou précaire ou de promesses vite oubliées. Il faut à notre sûreté des gages plus durables. C'est au bey de Tunis que nous les demandons. Nous n'en voulons ni à son territoire, ni à son tiône. La République française a répudié solennellement, en commençant cette expédition, tout projet d'annexion, toute idée de conquête : elle renouvelle^ à cette heure, où le dénouement est proche, les mêmes déclarations. * Mais le gouvernement du bey de Tunis est tenu de nous laisser prendre sur son territoire, pour lia sauvegarde de nos possessions et dans la limite de nos intérêts, les mesures de précaution qu'il est manifestement hors d'état d'assurer par ses propres forces. Des conventions formelles devront mettre à l'abri des retours hostiles et des aventures, notre légitime influence dans la Régence, Nous espérons que le bey en reconnaîtra lut-même la nécessité et le bienfait, et que nous pourrons ainsi mettrefinà un différend qui ne regarde que la France, qui ne met en jeu qu'un intérêt français et que la France a le droit de résoudre seule avec le bey, dans cet esprit de justice, de modération, de respect scrupuleux du droit européen, qui inspire toute la politique du gouvernement de la République. MMMQQOOO)» Un bilan exact de la situation Sous ce titre on lit dans la Gazette des Campagnes : M. Y. Dubled, ancien sous-préfet,a fait à Yesoul, la semaine dernière, une confe'rencequiaeu un très grand retentissement. L'orateur y a déroulé avec une éloquence saisissante le tableau des palinodies, des insanités et des ruines morales et matérielles dont la France offre aujourd'hui le spectacle au monde civilisé. Une analyse de cette conférence, publiée par le Courrier, de la Haute-Saône, sera lue, nous le croyons, avec un vif intérêt. C'est le bilan complet et exact des fait« et gestes des maîtres du jour. ,Le gouvernement a le génie du monstrueux ; il souille tout ce qu'il touche et il touche à tout, Ce parti brûle au pouvoir tout ce qu'il adorait lorsqu'il était dans l'opposition. Il revendiquait la liberté, il frappe la liberté ; il s'insurgeait contre l'élévation du budget, il a doublé le budget ; il se faisait le champion du peuple des campagnes, il a ruiné l'agriculture ; il garantissait la République aimable, il persécute tout ce qui est respectable et nous attendons aujourd'hui le règne des communards. Lo régime parlementaire qui devait être le gouvernement du pays par le pays n'existe que de nom ; du droit des minorités, it n'est plus question ; le président de la république est annihilé, la Chambre est servile, le Sénat est soumis. Un seul homme règne et gouverne, c'est le dictateur de l'incapacité, c'est le règne des irresponsabilités. Les invalidations systématiques,les enquêtes et les enquêteurs, les révocations, lea ;o destitutions, les démissions devenues obligatoires, M. du Bled a tout rappelé.-L'opportunisme, c'est l'invasion des Vandales, c'est la curée des places ; et bientôt la nation se divisera en deux catégories : les conservateurs qui paieront le budget, les républicains qui le dépenseront. La persécution religieuse a pris un tel caractère qu'elle porte atteinte à toutes les libertés : à la liberté d'enseignement, à la l i berté du citoyen chez lui. Les lois existantes dessaisissent les tribunaux que les arrêtés de conflit rendent inutiles ; le droit est violé, la liberté méprisée, les portes sont enfoncées, et lés républicains qui prêchent la liberté, l'égalité et là fraternité, qui, au nom de ces principes assassinent ceux qu'ils appellent des tyrans, rétablissent la lettre de , cachet. AR WIRíONEZ (La Vérité) le saisissant tableau et surleà dangers q u e court le pays, s'il fait la folie de renouveler le mandat d'une Chambre qui l a réduit à cet état. Les faits et les chiffres seuls ont une éloquence dix fois suffisante pour montrer l'abime o ù nous pousse le parti vainqueur. Il suffit d e les exposer avec suite, tels qu'ils sont. Nous n'hésitons pas à promettre un beau succès à tous ceux qui se chargeront d e cette tâche dans nos cantons ruraux. NOUVELLES DE TUNISIE On .veut l'enseignement gratuit, et, pour l'obtenir, oh chasse les Frères et les Sœurs qui l'ont fondé. Oublie-t-on que dans l'ordre créé par le père de la Salle les frères prêtent serment de ne vivre que de pain pour élever des écoles et y instruire tous ce qui voudront y entrer ? Les frères prêtent ce serment — et il le tiennent. Cette gratuité-là ne coûtait rien ; la gratuité républicaine coûtera fort cher. Sur le chapitre seul de l'instruction, les contributions augmenteront de trente millions, et on verra le riche s'instuire aux frais du pauvre. 0 démocratie ! Tout cela n'est que jonglerie et charlanisme. L e but, c'est l'école sans Dieu ; c'est la destruction de la morale chrétienne et des libertés légitimes dont les peuples n'ont joui que par elle, pour y substituer la liberté païenne, régime d'opression et d'esclavage. C'est dans ce but aussi que l'on chasse les sœurs de charité de partout, de la crèche, de J'ouvroir, de la salle d'asile, de l'hôpital, des ambulances. On les chasse, et les médecins républicains et librest-penseurs protestent. On chasse les religieux, et en même temps les communards sont amnistiés ; et la politique actuelle peut se résumer en ces mots : fermeture des couvents , ouverture des bagnes ! Oui, les bagnes se sont ouverts — et déjà les communards sont partout. Non comme les religieux, partout où on se sacrifie, mais «partout ou on domine et où on s'enrichit. Ils Sont partout et ils parlent de revanche. La Commune reforme ses cadres ; la voici maîtresse de Paris et Paris gouverne la France. Paris fait les révolutions, la province les subit, et c'est à elle que l'on présente la carte à payer. L.ea Français à Tunis Tunis, 9 mai, 8 heures soir. (Arrivée le i l , à midi.) Les Arabes ont appris avec une assez grande indifférence que nos troupes s'approchaien^ de Tunis. . . Les Mercantis manifestent leur joie de voir arriver lesFrançais. Les juifs sont dans une épouvante telle qu'ils se sont enfermés dans leurs maisons. Les patrouilles vontêtre renforcées. Ali-Bey vient encore d'adresser à Mustapha une lettre dans laquelle il excite les Arabes à la révolte ; cette lettre aurait été remise au grand caïd Allalah-Djoumi, qui serait chargé de la faire imprimer et distribuer. Les renseignements de Souse annoncent que la tranquillité la plus parfaite règne dans cette localité. Le kalifat veille lui-même au maintien de l'ordre et fait des rondes de nuit dans les villages des environs. Les Arabes sont tranquilles, mais inquiets. Certaines rumeurs sourdes commencent à circuler dans les tribus. Les Arabes disent que le bey les a vendus et les appelle à Tunis, afin de laisser le pays libre aux envahisseurs. Les Zelas, requis par leur caïd, lui ont signifié qu'au lieu d'aller à Tunis ou au Bardo, ils enverront dix- cavaliers s'assurer s'il est vrai que les opérations des Français ne rencontrent aucune opposition de la part du bey. Pour eux, ils sont décidés à aller secourir les Kroumirs. Les opérations militaires Tunis, 11 mai. rigés, au nombre de 2,500, sur le camp français de Djedeido ; mais les Arabes de la plaine les ont arrêtés à Sfdi-Attmann-Hadded a quelques kilomètres de Djedeida. Les Européens résidant à Mateur on couru de grands dangers, les Arabes parlaient de les massacrer tous. Tunis, déposée le 11, à 11 h. soir (Arrivée le 12, à 2 h.) La lettre d'Ali-Bey, écrite avec du sang, a été distribuée partout, par Allalah Djoumi, dans l'intérieur de la Régence. Elle a été lue dans les mosquées et interprétée par les ulémas, qui, approuvant complètement la conduite des agents de Mustapha et de ses conseillers, se rendent dans les quartiers populeux pour enrôler tous les Arabes qui se présentent. 15,000 Arabes e n viron sont déjà massés près de Kairouan, et attendent l'ordre de monter la montagne On croit qu'ils opposeront une très grande résistance; et ils sont persuadés qu'ils feront subir un échec aux troupes françaises. Hier, le bey et Mustapha ont renfermé leur Or, leur argent et leurs^ fres - forts et ont fait déposer les coffres chez le caïd Eliaou, payeur du bey, qui doit les expédier en Italie par le premier courrier. -qooaaoarw ^'Insurrection en Algérie donné l'assurance écrite que les troupes françaises seront retirées du territoire de Tunis, aussitôt que la q u e s t i o n n e s Kroumirs aura été vidée» Il demande ensuite si le gouvernement anglais a reçu des renseignements sur la protestation de la France contre l'envoi de la flotte turque. 7 Si Charles Dilke répofîd que le gouvernement n'a reçu aucune assurance écrite,, mais il rappelle celles qui ont été données à lord Lyons à plusieurs repr ises, et surtout les assurances qui déclaraient que ce n'est pas en vue d'une annexion que la France avait protesté contre l'envoi éventuel de la flotte . ¿J turque. Le gouvernement anglais a des"raisons de supposer qu'une note, pareille & celle qui mentionnée par les télégrammes, a été présentée à la Porte ; mais le ministère n'a reçu à ce sujet aucune" information du gouvernement turc. Il n'a donc aucun renseignement authentique à communiquer à la Chambre. Le Standard d'hier dit que la France marp.he ser^nlerpeniÀ-Iunis umj—aiuj iiuiui"'" »•—• — " dans les traces * ^ de l'empire. Si elle persiste dans sa politique, il pourra en résulter pour l'Angleterre la nécessité de reprendre une entière liberté d'action en Egypte. Le Daily News prévoit que la Tunisie est destinée à devenir uu département français. Tout n'est donc pas terminé? Voici la d é pêche que le gouverneur général civil a laissé arriver jusqu'à nous : Alger, 11 mai. L'arrivée du général Collignon à Géry ville le 9 mai à 4 heures, est confirmée. On ne signale aucun incident. Le général prend, ses dispositions pour marcher contre les insurgés. Quand prendra-t-on des dispositions pour prévenir lse troublest[u'on est obligé aujourd'hui de réprimer. La mesure serait bien simple à prendre : il n'y aurait qu'à renvoyer Monsieur-Frère à sa famille. Tunis, f2 mai, 8 h. matin Les troupes françaises sont arrivées, elles campent à deux kilomètres du Bardo. Elles ont été accueillies par les vivats chaleureux d'un grand nombre de personnes de la colonie française, qui étaient allées au devant d'elles. ETRANGER /•,. Autriche La Newe Freie Presse déclare que l'ex- pédition tunisienne est bonne et utile, parce que l'annexion de la Régence immobiliserait la France .et empêcherait tout rapprochement avec l'Italie. Le Fremdemblatt, journal officieux.prend , , au sérieux les protestations du be^ et prévoit que la question tunisienne créera à la France des graves difficultés diplomatiques. Le Pester Lloyd dit que, au point de vue commercial, l'annexion a e ta Tunisie par la France causerait à la Hongrie un préjudice immense, en lui ôtant une de ses principales ressources, l'exportation du blé. Turquie DERNIÈRES NOUVELLES La colonne Bréart, forte de 4 à 5 mille hommes, est attendue ce soir à Djedeida. D'après des renseignements particuliers, cette colonne, qui a quitté Bizerte, dimanche soir, a bivouaqué à une dizaine de kilomètres Une nuée de marchands indigènes et de dans la boue et dans l'eau, sans pouvoir juifs se dirige vers le camp pour vendre aux même installerses~tentesr- — Elle est arrivée, hier, à trois heures du I soldats des fruits et de^ rafraîchissements. M. Roustan, qui était allé hier à Djeideida soir, à Fondouck, à 42 kilomètres de Bizerte. Elle avait été obligée, sur plusieurs points, conférer avec le général Bréart, est revenu d'éviter la route. avec la colonne, il se rendra ce matin au Les troupes doivent passer ce matin sur Bardo avec le général Bréart, qui présentera le territoire de la concession faite à Sidiau Bey le traité donnant satisfaction aux Tabed, ou se trouvent les haras du comte de Passant ensuite au budget actuel qu'il a intérêts français. Si le bey refuse de signer Sancy, qui sont exploités aujourd'hui par la spirituellement appelé le « Grand-livre de ce traité, les troupes françaises occuperont Société iranco-africaine. la douleur publique » , M. du B l e d , le immédiatement le Bardo et la Goulette. En quittant Fondouck, les troupes sont résume ainsi ; entrées à Garf-el-Saua. Elles sont passées Malgré la profonde sensation que la noudevant le haras de Sidi-Tabet, ont fait une velle de l'arrivée des .troupes au Bardo a Le budget de \884 est de 3,683,159,129 fr., halte a Embarka, et ne sont sorties de cette causée dans la ville, la tranquillité ne à ce chiffre, il faut ajouter les budgets s u p concession qu'en vue de Djedeida où elles paraît pas menacée. plémentaires des ministères, les budgets des doivent coucher. m i •oOOOQOQy i» • départements et des communes. Et l'addition L'esprit des troupes est excellent. La population indigène est très calme. Sur le p a s de ces divers budgets nous donne un total de sage de la colonne, elle apporte des vivres quatre milliards six cents millions ! de toutes sortes, qui sont toujours scrupuAu temps où — style républicain — r é leusement payés. 1 talie gnaient les tyrans, après le premier empire, La marche, qui était difficile et penible, Rome, 10 mai, soir. après l'invasion, alors qu'il y avait tant de dans les fourrés, hier et avant-hier, est fort Les sénateurs Mamiani, Vitelleschi, P a n plaies à panser, de dettes à payer, de misères améliorée, déjà, par suite du beau temps taloni, Caracciolo, ont déposé une interpelà secourir ; mais alors que la politique était qui dure depuis vingt heures. lation sur la politique étrangère. Tous, officiers et soldats, ont l'espoir que honnête, en 1815 enfin, le budget se soldait Aujourd'hui, à la Chambre des députés, Tunis sera le but de l'expédition. par 912 millions. Sous la monarchie de JuilM. Branca a demandé à interpeller le gouLa protestation de M. Tissot let, en 1880, il était de 1,243 millions; il est vernement sur la cessation des conventions aujourd'hui de 4 milliards 600 millions, — commerciales provisoires de l'Italie, et sur (L'agence Havas a reçu la dépêche s u i la ligne que le gouvernement suivra pour et cela n'est pas fini ! ! ! vante : la stipulation des traités. Gonstantinople, 10 mai, soir. Le budget n'est plus contrôlé ; dans la Le Diritto dément formellement les paroVoici le texte de la protestation remise par commission des finances il n'y a plus de place, les prononcées en public contre la France M. Tissot à la Porte, le 7 mai : pour la minorité. Un seul homine l'établit, la par le vice-consul italien à la Goulette. Ces «.La France se trouve actuellement en C h a m b r e le vote, le Sénat s'incline; et si paroles aggressives lui ont été attribuées guerre avec une partie de ]a population par hasard il regimbe, on en rit. par un télégramme envoyé le 24 avril (1e tunisienne. , . Tunis et publié le 25 par les journaux franLa France est-elle plus riche aujourd'hui « Tout envoi de forces'militaires a Tunis, çais. qu'il y a cinquante ans ? Est-elle plus libre ? de la part du gouvernement ottoman, serait La marche des troupes françaises vers Beaucoup moins. Le seul résultat de la policonsidéré comme un acte d'hostilité. Tunis a profondément agité une partie du « L'escadre française aura l'ordre d'artique actuelle est la ruine des finances et monde politique. rêter au passage l'escadre turque et de s'opdes libertés. Les journaux officieux cherchent à réagir poser par la force à tout débarquement sur Luttons doue, a dit, en terminant, l'oracontre cette émotion et prêchent le calme. un point quelconque de de la Régence. Toute la presseVoccupe de l'article du Times, teur ; luttons, c'est une question de vie ou « Signé : TISSOT. » où l'organe anglais dit : « La France joue de.mort. Si les radicaux l'ont emporté, c'est une partie de hasard », et le fait suivre de Envol de troupes Turques grâce à nos divisions ; luttons avec dévouecommentaires en sens divers. Gonstantinople, 11 m a i . ment, avec discipline, avec abnégation. Les Italiens semblent beaucoup compter On assure que la Porte a donné des ordres Notre union fera notre force, par elle nous sur un accord avec 1e cabinet de Londres. pour faire venir à Gonstantinople un certain Rome, 12 mai, 10 h. matin. vaincrons — il y va de notre salut. nornbro de troupes destinées à Tripoli ; on La situation intérieure paraît devoir p r o D e u x autres conférences de M. Dubled, parle d'envoyer de ce côté 20,000 nommes, voquer de nouvelles complications parlemenmais beaucoup pensent (pie les difficultés l'une dans la llaute-Saône, l'autre à L o u taires.Un remaniement ministériel est immimatérielles de transport suffiraient .seules a hahs, ont eu un succès d'un éclat e x t r a o r nent. L'inquiétude et les préoccupations Sont empêcher l'envoi d'un corps aussi consigénérales. _ _ _ _ dinaire. dérable. ' . 0 , Tunis, 11 moi, 8 h. soir. M.Dubled a donné un exemple qu'il fauAngleterre (Arrivée lo 12, à 1 h. 1/2) drait suivre partout. Il n'est pas nécessaire Chambre des Communes. — Sir Henry On dit quo les Arabes des montagnes, rede posséder son talent oratoire pour éclairer Drummond W o f f demande si la France a fusant d'obéir aux ordres du bey, se sont di- les gens sensés sur les ruines dont il a fait : •""—1• CoDstantinopIe. 18 mai. La Porte a renoncé à l'idée d'envoyer un commissaire extraordinaire et la flotte c u i rassée à Tunis ; mais elle persiste à vouloir envoyer des troupes à Tripoli, et, de plus, elle a donné l'ordre de faire partir deux bateaux pour la Goulette. Conseil •uuOOQQOQnw I •a«'.«! général du 1 » Finistère (SUITE) Caisse des retraites des agents départementaux. — Projet de modification des statuts. M. Astor, rapporteur de la Commission des Finances, donne leéture d'un rapport tendant à l'adoption du projet préparé par la C o m mission départementale. Après une discussion à laquelle prennent successivement part MM. de Saisy, Rousseau, Astor et Caurant, ainsi que M. le préfet, les conclusions de ce rapport sont adoptées. Travail des enfants et des filles employés dans l'industrie. — Conformément anx c o n clusions du rapport de M. de Kermenguy, l'assemblée départementale adopte la liste d e présentation arrêtée par le Conseil général, en vue du renouvellement des commissions locales instituées à ce sujet à Landerneau, Crozon, Concarneau et Douarnenez, et dont les pouvoirs expirent en 1881. Bureau télégraphique de l'Ile-de-Seins. — M. de Kermenguy a nne lecture d'un rapport tendant : 1° à la ratification par le C o n seil général de la dépense de 50 fr. autorisée par M. le Préfet, sur l'avis de la Commission départementale, pour l'acquisition d'une peudule en remplacement de celle détruite par la foudre ; 2° à autoriser M. le préfet à p r é lever sur. le crédit de 12,000 fr., ouvert au budget de 1881, pour subventions aux c o m munes, d'une somme de 38 fr. .45 destinée à l'achat de menues fournitures de bureau. Les conclusion de ce rapport sont adoptées. Secours pour maisons d'école. — Confor- mément aux conclusions du rapport de M. Gestin, le conseil accorde, pour cet objet, des secours sur les fonds départementaux aux communes ci-après indiquées : 1° Peumerit. . . . . 707 f r . » 2° Locunolé J500 » 8° Irvillac. . . . . . 349 37 Et propose de demander à l'Etat, en fil-1' veur de ces communes, les subventions suivantes, savoir : Pour la 1 " 16000 fr. Pour la 2* 21000 Pour la 3 e 8000 Le Conseil, sur la proposition de M. G e s tin, décide, en outre, que les secours demandés par la commune d'Irvillac ne devront lui être accordés qu'à la condition que d e s vasistas et un préau couvert seront établis à la maison projetée, ce qui est indispensable dans les communes rurales. Projet de création dune école pratique d'agriculture sur le domaine du Lézardeau. — M. Guégan donne lecture d'un .rapport tendant notamment : 1° à l'approbation de la transformation de l'école d'irrigation et de drainage du Lézardeau en école pratique- AR WIRIONEZ (La Vérité) d'agriculture et & son installation sur un domaine appartement à M. du Couëdic, et dont M. Baron est locataire ; 2° au vote, en principe, de huit bourses et de trois prix de sortie de 500, 300 et 200 francs pour les élèves les plus méritants, conditions d'existence de ce genre d'établissement. M. de Kerjégu demande que le Conseil ajourne sa décision jusqu'au mois d'août prochain, époque à laquelle il lui sera possible de connaître la situation financière du département et db voter, en toute connaissance de cause, les 5,000 francs nécessaires pour effectuer la dépense projetée. M. Guégân combat cette proposition en faisant observer que le bail actuel expire le 29 octobre prochain et que l'Etat se préoccupant de l'école pratique d'agriculture, il n'y a pas de temps a perdre. M. Arnoult appuie les observations présentées par M. Guégan ; il démontre qu il y a une grande économië à agir de suite, et ajoute que, d'ailleurs, tous les membres de l'assemblée départementale reconnaissent la nécessité d'un enseignement agricole sérieux et complet. M. GaUrant fait remarquer qu'il s'agit seu. lement aujourd'hui d'un vote de principe ; l'Etat offre de faire les frais d'établissement d'une école d'agriculture au Lézardeau et il demande seulement que le département lui accorde son concours par desbourses dontle Conseil doit déterminer le nombre. Comme il existe au Lézardeau des bÂtimentsinsufUsants, il en résultera pour le département une économie notable, ainsi que l'a constaté M. Arnoult. Il demande donc que le Conseil statue sur la question de principe. Après de nouvelles observations de M. Arnoult, les conclusions de M. Guégan sont adoptées. Concours de Saint-Brieuc. — Demande de subvention formée parle département des Côtes-du- Nord. Conformément aux conclusions du rapport de M. Leroux, le Conseil vote en faveur du département des Côtes-du-Nord une allocation de 1,000 francs qui sera prélevée sur le montant disponible du crédit affecté aux dépenses imprévues, et exprime le désir que, dans la répartition des nouvelles sommes attribuées au primes, la part proportionnelle des juments de demi-sang postier ne soit, en aucun cas, diminuée Chemin de arande communication n° 13, de Brest à Plougnerneau. — Pont suspendu de Paluden. M. Rousseau donne lecture d'un rapport tendant à autoriser M. le préfet à louer, pour 6 ans, moyennant un prix annuel de 120 francs, une maison destinée à servir le loau surveillant du pont suspendu de f ement 'aluden. Les conclusions de ce rapport sont adop»\T6JS. Anse de Goulven. — Projet d'aliénation. —Conformément aux conclusions du rapport de M. de Kermadec, le Conseil décide qu'il n'y a pas lieu de donner suite à la demande présentée à M. Le préfet par MM.Bouchette et du Temple, en vue d'obtenir la concession de l'anse de Goulven. ' Collège de Saint-Pol-de-Léon. — Demande de subvention. — M. Le Roux fait connaître que le collège de Saint-Pol-deLéon compte de nombreux élèves ; il ajoute que bien que la commune ait accordé l'an dernier à cet établissement un secours de 6,622 fr. 60 c., il y a encore un déficit de 1545 fr. 11 demande donc d'exprimer le vœu qu'une subvention de 2,000 francs lui soit accordée par l'Etat. M. Clech rappelle que la Commission au nom de laquelle il a présenté hier un rapport sur cette affaire, tout en refusant d'engager les finances du département, était unanime, en principe, à proposer de demander au gouvernement une subvention pour ce collège. La proposition de M. Le Houx est adoptée. (A suivre). Il ne suffit pas d'annoncer pompeu sement que « M. le Préfet a eu un très long entretien avec notre maire, que les intérêts de la ville ont été soigneusement exposés et examinés, et que, dans un avenir prochain, ils recevront on l'espère bien, une large satisfaction. » Il s'agirait de préciser les choses et de nous dire en quoi pourrait bien consister cette large satisfaction . Autrement nous pourrions dire avec le bon La Fontaine : Le moindro grain do mil forait mieux notre affaire» Ce n'est pas tout de recommander la tempérance aux ouvriers ; il faut tout d'abord les empêcher de mourir de faim. L'A venir n'est pas de cet avis et préfère émettre, en matière de réjouissances publiques, des théories qui ne laissent pas que d'être très-divertissantes. Qne M. le Préfet et les gros bonnets du parti républicain, savourent en petit comité les volailles truffées» qu'ils dégustent les vins des meilleurs crûs, il n'y voit aucun ineonvénient ; au contraire il le trouve tout naturel. Nous avons eu le malheur de demander en quoi cela pouvait toucher le peuple qui ne reçoit lui que des auditions de Marseillaise. Nous laissions de côté le mérite de cette composition musicale, pour faire remarquer seulement que cela ne constitue pas un morceau bien solide à se rhettre sous la dent. Là-dessus l'Avenir s'est emporté en déclamations furibondes contre la populace grouillante, les ivrognes, vagabonds, etc, etc, et a déclaré*net que les honnêtes gens ne pouvaient fraterniser avec un public aussi mêlé. Hé! Hé! messieurs de l'Avenir, vous ne tenez pas toujours pareil langage à l'égard du peuple, surtout à la veille des élections. Vous savez alors vanter la sagesse, la tempérance, la modération de ceux-là même que vous traitez à présent d'ivrognes et de vagabonds. Il est bien commode de pratiquer la fraternité de cette façon. Mais le peuple commence déjà à ouvrir les yeux, et il se demande ce qu'il a gagné en changeant de maîtres. Les républicains ne peuvent plus prétendre qu'ils ont inauguré l'ère de prospérité. Ils voulaient arriver au pouvoir coûte que coûte et ils n'ont pas ménagé les promesses. Mais promettre et tenir sont deux. Nous les voyons à l'œuvre et le peuple peut les juger. G. LE B. PAROISSE SAINT-MARTIN 2°Chemin de ferdeRoscoff.—Construction du tablier métallique du viaduc de la Penzè ; la mise à prix de 450,000 francs. Les soumissionnaires étaient au nombre de dix. Les travaux ont été adjujugésàM.LeBrun,Gabriel, de Paris, avec un rabais de 29 0/0. PÊCHE DE LA MORUE — SOUS C6 titre, nOUS lisons dans le tJournal de Tréguier : « D'après les nouvelles qui sont parvenues tant de Saint-Pierre que d'Islande, le résultat des premières pêches est très médiocre. « A Saint-Pierre, les pêcheurs n'ont pu se procurer du hareng qu'à des prix très élevés et ont dû payer de six cents à deux mille francs ce qui leur coûtait habituellement deux ou trois cents francs. Encore cet appât ne leur a-t-il été livré par les Anglais que fort tard, de sorte que les navires n'ont pu être rendus sur les lieux de pêche que dans les ,derniers jours d'avril ; le déficit provenant de ce retard est énorme. « En Islande, le temps paraît avoir été fort mauvais; plusieurs bâtiments se sont perdus ; on a dû relâcher avec des avaries. De tous les navires dont on connaît la pêche, .le plus>:heureux n'avait, au commencement d'avril, que 2,-150 morues, « Enfin en Norwège, le déficit est de plus d'un quart. « Dans l'intérêt d'une industrie si cruellement éprouvée depuis quelques années, nous souhaitons vivement que lafinde la campagne soit plus heureuse. — En tous cas, nous devons nous attendre à une hausse sensible dans les prix de la morue. » La compagnie des chemins de fer de l'Ouest vient de prendre une mesure du plus grand intérêt pour les cultivateurs ou éleveurs de notre contrée. Elle a réduit du quart environ le prix de transport des bêtes à cornes, bœufs et vaches, à destination des pâturages de la Normandie. CHEMINS DE FER DE L'OUEST.—On vient d'appliquer à quelques-unes des voitures de l classe du réseau de l'Ouest une nouvelle amélioration dans lesystèmedela suspension. Reconnaissant que, même avec les ressorts les plus flexibles et les mieux répartis, on n'arrive pas à supprimer complètement la trépidation, on a imaginé de constituer indépendamment de ce premier système de suspension, un second système intérieur. Ce second système consiste dans la réunion du plancher avec la carcasse des banquettes et dans la disjonction de ces deux parties d'avec le corps du véhicule. C'est par de nouveaux ressorts conj ugués sur un axe seulement que se trouvent supportées ces banquettes et ce plancher. Mais pour des causes qu'il serait trop long d'expliquer ici, la suspension n'est réalisée que d'un côté du véhicule. De l'autre, il y a des points d'appui munis de bobines d'amortissement. Ce système paraît jusqu'à présent avoir réalisé le maximum du confortable. r e Dimanche15 mai à 7 heures 3\4 Cantiques: Sainte-vierge priez pour nous, duo. — Ave verum, solo. — Ave Maris Une jeune servante languedocienne arrive Stella, duo. — Tantum ergo, n° 3. - Canti- à Paris. tique : C'est elle qui nous console. (Musique — Ah ! dit-elle, La Garonne est bien moins de G. David). large à Paris qu'à Toulouse. Un de nos amis nous communique un exWMOOOOOBi trait assez amusant d'une lettre qui lui était adressée de L..., le 8 mai : BULLETIN FINANCIER « Le lundi 2 mai, M. le Préfet était attendu à L..., pour sa tournée annuelle du conseil La hausse de ces jours derniers a été trop de révision. Les pompiers, convoqués pour brusque pour ne pas laisser de prise à quella réception du premier magistrat du dépar- ques réalisations. tement, étaient sousles armes, revêtus de leur les fois que le marché est ainsi enbel uniforme, crânes, l'air martial comme de levéToutes par l'ardeur la spéculation, une petite vieilles troupes, ils attendaient, l'arme au faiblesse devient de inévitable, quitte à reprenpied, l'arrivée du représentant de M. Cons- dre ensuite le mouvement en avant un instant tans. " interrompu. Dès qu'on voit apparaître les omnibus reveLes Rentes françaises ont payé un léger nant de la gare, la compagnie s'apprête à tribut aux partisans de la baisse, toutefois on rendre les honneurs. Le premier omnibus ne saurait se plaindre d'une Bourse de réalis'arrête à quelques mètres de distance de la sations qui laisse intacte la hausse acquise CHRONIQUE LOCALE compagnie : le conducteur descend du siège sur la plupart des fonds publics. pour ouvrir la portière, pendant que le capiLes fonds étrangers sont à peu près dans taine donne l'ordre de présenter les armes. les mêmes conditions. Les fonds Turcs sont Nous avons souvent répété qu'une fois au La portière s'ouvre, et au lieu du prciet, un mêmes assez faibles. pouvoir, les républicains se souciaient fort superbe chien, frétillant et remuant la queue, Ce mouvement rétrograde ne se rapporte s'élance familièrement dans les rangs -des nullement peu des intérêts du peuple. aux questions diverses relatives à pompiers stupéfaits. Le chien est l'ami de l'affaire greco-turque que l'on considère Nous en voyons chaque jour la preuve l'homme et ne déteste pas l'uniforme milicomme définitivement close, mais plutôt à dans ce qui se passe autour de nous. taire; mais nos pompiers la trouvèrent maul'attitude la Porte persiste à prendre à La ville de Morlaix, en particulier, possède vaise. Il y avait évidemment méprise : ce- l'égard deque la question Le sultan une municipalité exclusivement républicaine pendant l'ire de quelques-uns était d'abord ne paraît pas seulementtunisienne. attacher une dont le premier acte a été d'établir de nouextrême ; on ne parlait de rien moins que platonique à ces prétendus droits de valeur suzevelles taxes sur des objets de première né- de dresser procés-verbal contre le superbe raineté sur la régence ; il a déjà adressé aux usurpant des honneurs qui ne lui puissances,pour appuyer cette revendication cessité, ce qui a eu pour résultat d'aggraver molosse, étaient pas destinés. inopportune, deux circulaires qui sont resles charges déjà si lourdes, qui pesaient sur A la réflexion, chacun a fini par en rire ; tées jusqu'ici sans réponse. la classe ouvrière. c'était ce qu'il y avait de mieux à faire. Fort d'un nouvel appel du bey à son interOn objectera que ces impositions extraorvention, le gouvernement ottoman veut sai(Océan). dinaires étaient nécessitées par la situation sir une troisième fois l'Europe d'un conflit de nos finances. Très bien, mais à qui Samedi dernier ont eu lieu, à la préfecture, entre la France et Tunis. Cette tentative ne réussira probablement remonte la responsabilité de cette situation? les adjudications : ias mieux que les précédentes, et le cabinet De temps immémorial, la majorité du Conf rançais n'admettra jamais une ingérence de 1° Du chemin de fer de Quimper à Pontseil a été républicaine; on ne-peut donc reje- l'Abbé.—Construction la Porte clans nos atlaires de Tunisie. d'une maison de garde ter la faute sur le parti conservateur. Dans tous les cas, cet échange de notes passage à niveau sur la ligne. Les sou11 faut alors admettre que l'administration etmissionnaires diplomatiques a paru aux acheteurs des étaient au nombre do quatre; municipalea fait preuve ou d'une grande légè- la mise à prix de 130,000 fr. Les travaux ont valeurs ottomanes de nature à entraver plutôt reté, ou d'une grande incapacité, en grevant été adjugés à MM. Le Louet, Joseph,tfeQuim- qu'à faciliter la marche des négociations entamées avec la Porte ; de là son budget de dépenses nullement en rap- per et Michel, Auguste, do Pont l'Abbé, avec financières recul de quelques centimes pour la dette et port avec les ressources dont elle disposait. un rabais de 10 0/0. de quelques francs sur la Banque. Inutile d'ailleurs de relever les bruits qui ont circuló tantôt, touchant un prétendu envoi de cuirassés dans les eaux de Tunis. Le marché des valeurs a suivi les mouvements de nos Rentes, et quant aux actions des chemins de fer, toujours très fermes, elles donnent toujours lieu à de nombreuses demandes. Le Crédit général français est lourd ; il nesuffitpaspourclasserunevaleurde doubler le capital, puis de la doubler encore; ce serait trop facile. Les capitaux deviennent prudents et ils réfléchissent avant de suivre les maisons d'émission ou celles-ci veulent les conduire. Ajoutons que la liste des valeurs lancées dans sa clientèle et dans le public par le Crédit général français est déjà longue et qu'il en a beaucoup dont le sort ultérieur est ait pour donner à réfléchir aux capitaux, jus- t pu'à l'abstention inclusivement. Tout le monde a pu lire dans les journaux, à la suite de l'incendie du Printemps, que M. Jaluzot avait été forcé d'emprunter un louis à un de ses fournisseurs. Il paraît que ce louis ne lui a pas suffi car il va emprunter au public la somme beaucoup plus ronde de 40 millions. Nous allons avoir la mise en actions du Printemps; serait-ce le commencement de lafin,comme pour le Coin de Rue, qui n'a survécu que deux ans à pareille transformation? I ( MOUVEMENT DE LA POPULATION Du 5 au Í2 mai NAISSANCES. — Mathilde-Anne-AlexineVictorine Courtois, filte-de-Victor-Marie-Ambroise, et de Luey-Julienne-Marie Savary. — 1 Jean-Pierre Le Calvez, fils de Alain, et,de AnneMarie Hamon. — Léonie-Francine Raoul, fille de François-Marie, et de Cécile-Victorine Briand. — Marie-Sébastienne Le Boulch, fille de Florentin-Marie, et de Jeanne-Yvonne Rivoalen. — Jean-Marie Cougar, fils de Yves, et de Marie-Anne Diverrer. — Guillaume-Marie Masson, fils de Jean-Marie et de Marie-Yvonne Guéguen. — Anne-Yvonne Raoul,fillede René, et de Marie-Jeanne Ropars. — Louis-Marie Beuré, fils de Yves-Marie, et de Jeanne-Françoise Guillou. — Charles-Marie Perrot. fils de Paul, et de MarieCoyant. — 176 MARIAGES. — Jacques-Marie Maîlégol, cocher, et Xathérine Duigou, cigarière. — Jacques-Marie Rolland, sellier, et FrançoiseMarie Balanant, Commerçante. — Jean-Yves Le Coi vé, Cordonnier, et Marie-Yvonne Le GofT, Cigarière. — 42 DÉCÈS. — Pierre Mingam, époux de Françoise Le Pape, 32 ans 10 mois. — Marie-Olive Péden, épouse de Jean le Berr, 88 ans. — VictorineSigrist, épouse de Jean-Baptiste-Henri Battenhauser, 57 ans. — Enfant du sexe féminin mort-né. — Anne-Marie Floch 2mois. —Eulalie-Louise, Paul 56 ans T mois.-JulienLouis Georgelin, époux de Jeanne-Louise Thépaut, 38 ans . — Marie-Yvonne Moguérôu, Veuve en 2 noces de René Scouarnec, 80 ans 3 mois. — Pierre Baudoin, Veuf de Marguerite Naga, 49 ans 8 mois. — Germain Gourvil, époux de Marie-Jeanne Le Rumeur, 80 ans. — Marie-Anna-Josèphe Quemper, 24 ans. — Réné Fichou, époux en 2 *® noces de Marie-Françoise Kermoal, 68 ans 8 mois. — Jeanne Lë Saint, 9 ans. — Marie-Julienne Tosser, épouse de Jean-Marie Saliou, 58 ans. — René Harhel, époux de Marie-Reine Névo,58ans. —.JeanLe Bars, veuf de Françoise Nigeou, 73 ans* — • Jean-Marie Le Bihannic, 21 ans. —. Yvonne Iniquis, épouse de Jean-Loup Siadoux, 57 ans 2 mois. — Jean Scouarnec, époux de LouiseHonorine Sillir, 49 ans 11 mois.—Allain-Marie Coquin, époux en 2 noces de Marie-Yvonne Masson, 66 ans 4 mois.—280 mes m ,ne, Mercuriale Morlaix.—Marché dur mal 1881. Froment l'hectolitre àftfr. 9* Orge Blé noir Avoine Pommes de terre Beurre, les kilos 400 4" qualité. 2«" qualité — — 41 »5 « M 9 44 9 «« — — — — BOTJBSSiS malDS PARIS Dernier Goure «a Rente 3 Vo 3 °/ amortissable - 4 1/2 % 5 °/ (emprunt 1872) Amortissable nouveau comptant 0 0 86.15 87.50 114.60 110.00 86.75 RECETTE PARTICULIÈRE DES FINANCES ACHAT DE RENTES ACTIONS, OBLIGATIONS V E N T E D E TOUTES LES VALEURS Cotées au cours Les placements sûrs ne donnqnt .plu» aujourd'hui que 3 1/2 ou 4 0/0 au maximum, I A et avec les développements rapides que 'r>< prend la fortune mobilière, ils ne donneront bientôt que 3 0/0. L'obligation communale 1881, du Crédit I t i foncier de 500 fr. donne 4 0/0. Elle est très recherchée, et avec* raison. Elle produit un intérêt de 20 francs. On peut l'obtenir également en coupures de 100 fr. donnant 4 fr. d'intérêt par an. Le gérant : J . - F . LE BRAS. rr • •\ ^ffffrSFr'ii'iii'i ! i M "il Etude» ¡de * F . K E R N É I S , avoué, rue de I" MParis, 4, Morlaix. * " " A U.o.T ':; O RvI T É PAR DE JÙ8TICE 1 En l'étude et par le ministère de M VÉRANT, notaire à Morlaix. 0 Le lundi le mal 1 9 8 1 , midi • .UNIQUE LOT Ville de Morlaix, 67 UN TERRAIN Sous j ardin Donnant en partie sur la Voie-d' Accès (dix mètres de façade environ) contenant 840 jnètres carrés. Source d'eau potable dans ce terrain. ~ 3» prix. . . . L'avoué poursuivant, F . KERNÉIS. Etude de M LE BOURDONNEC, Notaire à Plougasnou. a a raromm PAR ADJUDICATION ET PAR LOTS I^e D i m a n c h e ISS M a l à une heure AU PORT DE TERRÉNEZ, EN PLOUGASNOU Consistant en : Une coque chevillée en cuivre ; Environ 2,000 kilog. de filin chanvre ; Lots de chaines et ancres de bossoir ; Bordages, voilures, toileè neuves ; 1 embarcation avec 4 avirons en frêne ; Divers lots de ferrailles et autres. Etude .de M« T R O U S S E L , notaire à Pleiber-Christ. m vaammsi ORÉ A GRÉ Avec toutes facilités de paiement En la commune de Plounéour-Ménez (FINISTÈRE) LA BELLE PROPRIÉTÉ DITE LE BOIS DU RELECQ Situéé à 16 kil. environ de j-i T' VÉRITABLES GARANTIE : DIX ANS Machine famille 1« O fr. — tailleur «OO — extra-forte. S K O REMISE 10%, COMPTANT GRANDES FACILITÉS DE PAIEMENT : 1 2 fr. PAR MOIS Dépôt à Morlaix, chez M. LE DANTEC, aîné, représentant, Grande-Place, 28. B O N N E N O U V E L L E M. 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LE' BEAS, gérant. .— "TT-^ — PARAISSE L E M. E R C R> E D• I ¡1 ICR : ET-, i Lu )E S A M':•E D I: • 'jifîBni ANNONCES* A B O 'N Nt E•1M1E N T S «t la ligne 20 c. is judiciaires diverses. , Morlaix (ville), . . Département.... Hors le département 2080 — p r i é de remettre les annonces, au plus t a r d , la veille de la publication du J o u r n a l . • V ' Adresser ft' M - J . HAfXJl ' • Tout ce qui cooèerMrAdmialitnitk» les Abonnements et les ' k i ^ M à i L rue de Brésl, Ï6. r < i : ? i o 3 (Affranchit). .Hr.mlao — Les Abonnements partent des 1 er et 15 de chaque mois. — On reçoit;! rue ¿ A ^ u k i r ^ nit Annonces à l'Agence de Publicité de MM. V o n Ovjen ' - M ^ v L , n ; P " "m s f . T»i, nST il i uiT) T ire à-. Fans. ... ^ M ^ U r i . « g . v,,, j o y :. , . - - -, )V j „j . ..••.:. f , ; SOMMAIRE BULLETIN POLITIQUE. L A LOI LABUZE. ' m n i Adresser tout' ce qni concerne là rédaction an Btuwau d u Journal, me de Brest» 86, . , n'est p u t«/nu compte des lettres anonymes. — Les manuscrit* non insérés ne MERCREDI 18 M A I ISSI ' F A R R E ET BOURBAKI. NOUVELLES DE TUNISIE. CONSEIL GÉNÉRAL DU FIN'NISTÈRE. CHRONIQUE LOCALE. HOSPITALIERS-SAUVETEURS BRETONS BIBLIOGRAPHIE. BOURSE. BULLETIN POLITIQUE Les événements ont marché rapidement depuis trois jours. Nous avons eu d'abord une deuxième déclaration du gouvernement annonçant la conclusion du traité de paix avec le bey de Tu- nis.. Cette déclaration était conçue en'ces termes : Messieurs, J'ai la grande satisfaction de pouvoir annoncer au Sénat que le traité de garantie qui règle définitivement notre situation dans la régence de Tunis a été signée hier soir, au'KawrorpSFfêWy. L'instrument définitif du traité n'est pas enoore entre les mains du gouvernement. Aussitôt qu'il nous sera parvenu, il sera soumis à la ratification des Chambres ; mais je dois faire connaître, et j e suis en mesure de faire connaître au Sénat l'esprit des clauses de ce traité. • Au point de vue militaire, le traité nous assure le droit d'occuper les positions que l'autorité militaire française jugera nécessaires pour assurer le maintien de l'ordre, la sécurité de la frontière et du littoral. (Très bien ! très bien ! sur les mêmesbancs.) Au point de vue politique, le gouvernement de la République garantit au bey de Tunis la sûreté de sa personne, de sa dynastie et de ses Etats. Au point de vue européen, le gouvernement de la République se porte garant de l'exécution des traités actuellement existants entre la régence de Tunis et les puissances européennes. Pour l'avenir, Son Altesse le bey de Tunis s'engage à ne conclure aucune convention internationale sans s'être, au préalable, entendu avec_ le gouvernement de la République. (Applaudissements.) Les agents, diplomatiques et consulaires du gouvernement de la République en pays étranger seront chargés de la protection des intérêts tunisiens et des nationaux de la Régence. Une convention intérieure doit déterminer le chiffre et le. mode de recouvrement d'une contribution de guerre qui sera imposée aux tribus insoumises, et dont le gouvernement du bey se porte responsable. Enfin, le gouvernement du bey s'engage à prohiber l'introduction des armes et munitions de guerre par le littoral sud de la Tunisie, introduction qui était un danger permanent pour le sud de nos possessions algériennes. Nous espérons quo ce traité qui, selon nous, garantit à la France une entière sécurité et atteint pleinement le but que l'expédition de Tunisie avait en vue ; nous espérons, dis-je, que ce traité, lorsqu'il vous sera présenté, obtiendra la' ratilication du Sénat, (Applaudissements prolongés1!) La Frarçce a connu ensuite le texte même de ce traité imposé au bey par M. le général Bréard et connu déjà sous le nom de « Traité de garantie. » En vçici le texte •: Le gouvernement de la République française, voulant empêcher la continuation des désordres sur les frontières, et désirant resserrer ses relations avec le gouvernement de la Régence, a nommé délégué plénipotentiaire le général Bréart. Art. 1er. — L e s traités d'amitié et de commerce existant entre la France et la Régence sont confirmés et renouvelés. Art. 2. — En vue de faciliter au gouvernement de la République les moyens de garantir la défense de ses intérêts, le gouvernement du bey accorde au gouvernement de la République française, toute facilité pour assurer la sécurité du littoral et des frontières de la Régence, par une occupation dont l'étendue et les conditions seront déterminées ultérieurement. Art. 3. — Cette occupation cessera quand les autorités beylicMes auront prouvé qu'elles peuvent assurer la sécurité des frontières. Le gouvernement de la République, de son côté, garantit les Etats du bey contre toute agression extérieure. Art. 4. — Le gouvernement de la République française garantit l'exécution des traités existants. Art. 5. — Le gouvernement de la République française est représenté à Tunis par un ministre résidant qui surveillera l'exécution des dispositions ci-dessus. Art. 6. — Les agents diplomatiques de la République française près les cours étrangères protégeront les nationaux tunisiens et défendront leurs intérêts. En retour, le gouvernement du bey s'engage à ne conclure aucun traité, convention ou acte international sans en avoir prévenu le gouvernement de la République et sans entente préalable avec lui. • Art. 7. — Le gouvernement de la République française et le gouvernement du bey devront s'entendre sur les termes d'un règlement de la dette publique et des droits des créanciers de la Régence. Les conditions dans lesquelles sera fait ce règlement seront fixées ultérieurement. Art. 8. — Une contribution de guerre sera payée par les tribus de la frontière et du littoral; le chiffre des impositions et le mode do recouvrement seront débattus dans des négociations ultérieures. Art. 9. — Pour protéger les intérêts français contre la contrebande des armes et munitions de guerre, le gouvernement du Bey s'engage à empêcher toute importation de poudres et d'armes. Art. 10. — Le présent traité sera soumis à la ratification du président delà République française. On no connaîtra quo lundi ou mardi le texto définitif du traité. Nous nous garderons donc de l'apprécier dès maintenant. Des faits non moins graves que ceux quo nous venons de relater se sont produits dans la journée d'hier. Nous nous contentons également de les mentionner. Voici d'abord une étrange nouvelle télégraphiée do Paris au Times : Le gouvernement italien, informé dans la nuit de la signature du traité avec le boy, donna, dès le matin, à ses représentants À l'étianger, l'ordre de sonder les gouvernements auprès desquels ils sont accrédités, sur l'opportunité qu'il y aurait, à son avis, de convoquer une Conférence européenne devant laquelle la France serait invitée à déposer le traité imposé au bey. Le gouvernement italien, dans ses instructions sommaires, admet comme hors de discussion le principe que le pachalik de Tunis ferait partie intégrante de l'Empire ottoman, et, se basant sur le précédent du traité de San-Stefano et du Congrès de Berlin, il voudrait que la France suivit, en cette circonstance, l'exemple de la Russie. Dès que le prince de Bismark a eu connaissance de ces instructions, il a donné Tordre à l'ambassadeur allemand à Rome, de déclarer, de la façon la plus péremptoire, que le gouvernement allemand, sans vouloir examiner pour le moment la théorie mise en avant par le gouvernement italien, refusait absolument de s'associera une tentative de ce genre et qu'il repoussait d'ores et déjà toute idée de Conférence européenne sur les affaires de Tunisie. Cette réponse a été communiquée dès hier soir, quatre heures, au gouvernement italien, et a produit sur lui une impression profonde, -.r Il résulte de cette dépêche, que le ministère français s'était appuyé'sur l'Allemagne et se croyait fort de l'appui de M. de Bismark. Mais il paraîtrait que l'Italie aurait l'intention de passer outre. Le ministère italien donne de nouveau sa démission. Voici le texte de la déclaration faite à la Chambre des députés italiens, par M. Cairoli, président du conseil des ministres : • : Les événements de Tunis ont appelé plusieurs fois l'attention de la Chambre et ont fourni au gouvernement l'occasion <ie faire des déclarations qu'il vient confirmer. Subordonnant à des intérêts supérieurs même sa propre défense, le ministère ne pourrait accepter aujourd'hui aucune interpellation et devrait prier les interpellateurs d'ajourner leurs questions. , Mais ces interpellations elles-mêmes révèlent une situation parlementaire, dont le ministère doit tenir compte, en présence des grands intérêts politiques et des réformes intérieures que réclament l'autorité dans le gouvernement et la concorde dans la majorité! Pour maintenir la majorité qui s'est formée le 30 avril, le conseil a décidé de remettre les démissions des ministres au roi. Ils espèrent que leurs successeurs continueront leur œuvre et qu'ils accompliront les réformes commencées. Mal gré la gravité de ces nouvelles extérieures, il ne faudrait pas s'exagérer la gravité de la situation. Les rodomontades italiennes n'ont jamais été bien effrayantes. Mais on peut conclure de ces diverses nouvelles que l'Europe n'a pas vu d'un œil indifférent notre expédition tunisienne, et quand le gouvernement, par l'organe de M. Ferry est venu déclarer que les puissances ne se mêleraient point do nos négociations avec le bey, eh bien! ce gouvernement a menti. P. DE L. ( »[yiténiiilMi P.'S. Lundi, devanfla Chamb^ ! ^ députés, M. Boysset a lu un rapport tendant au maintien du scrutin d'arrondissement. Cette fastidieuse question va enfin être sérieusement dûs«cutée. ¡K > P. SBS&i'-Ol:; La Lot Labuze 1 . t' / i: ii .•-. J ô La loi Labuze a été repoussée à 92 vois 4® majorité. ' • , ; /j M. Labuze, illustre médecin de le compagne limousine, qui, il y a quelques années à peine, suivait les processions du SainV Sacrement, un cierge à la m ain, demandait la suppression pure et simple de l'article J A de la loi du 27 juillet 1872, c'est-à-dire de la dispense accordée aux élèves instituteurs et aux séminaristes. M. Labuze a soutenu lui-même sa proposition. Il a refusé de reconnaître aucun cara& tère sacré aux prêtres et s'est efforcé de les assimiler à de simples fonctionnaires- et même à des fonctionnaires révoltés. Il a été secondé par plusieurs membres de l'extrême-gauche, MM. Madier de Mont* jau, Lockroy, etc., M. Lockroy a dit: des: paroles fort logiques. « Vous détestez l'Eglise catholique, s'estil écrié, en s'adressant au gouvernement^ alors pourquoi ne vous séparez-vous pas d'elle ? » c'est-à-dire pourquoi ne la persécutez-vous pas? ^ Ce cynisme de la haineetde to persécution ne faisait pas l'affaire du gouvernement, qui sait bien que le meilleur moyen d'atteindre l'Eglise est non point de la persécuter ouver»' tem nt, mais de l'attaquer indirectement.' Que veut-il en cette circonstance? détrjujrjt les vocations ecclésiastiques. Or, en enrôlant les séminaristes pendant un an sous les drapeaux et en les soumettant à tontes les tetr* tations de la vie de garnison, obtient çe'î but aussi, sûrement qu'en lès enrôlant pendant 5 ans. l«aj>ia • là . C'est ce qu'a démontré M. Paul Den^l'opportuniste. . M. Paul Bert proposera prochainement un projet de loi dans ce sens et M. GattBêftta-lr* fera adopter. Donc, qu'on ne se rassuré peint. L'adoption du projet Labuze aurait soulevé la conscience publique; son rejet rassure les timides. L'adoption du projet opportuniste Paul Bert devient presque iaévitâibio, et W conséquences en seront désastreuses pour 1« religion. La discussion en est prochaine, nous y reviendrons. P . oc L . On sait que lo vaillant Bourbaki a été rayé des cadres de l'armée active, pendant que M. Farre s'y maintenait lui-même au mépris.^ de tout droit et en violation de toutes les lois. Les scandaleux décrets qui ont commis- û cette double injustice paraissaient à l'O/ff* c i e l , pendant les vacances de Pâques.* ! ' ;o . Le lendemain même de la rentrée, M. le prince de Léon, député du Morbihan, en faisait prompte et bonne justice. M. le prince de Léon a été, l'interprète de sentiments que l'armée est obligée de taire, mais qui n'en sont pas moins vivants ches " tous les vrais soldats. Bourbaki est divisionnaire depuis vingtcinq ans. Bourbaki a commandé en chef sur 'les instances de M. Gambetta. Il a, enlevé ' I If' 1) AR WIRIONEZ (La Vérité) 1 »! nV .'•: fifi; »? l'intérieur, M. Le vicomte de Saisy donne lec- | carneau et Douarnenez réclamaient l'établisOn commentait beaucoup aujourd'hui dans lui-même les troupes hésitantes à Villerture d'un rapport tendant à demander au 1 sement d'une chambre de commerce à Quinles couloirs du Palais-Bourbon la dépèche du sexel, 64 conduit, l'épée à la maiu, la charge per. Le Conseil d'arrondissement de Quimper bey, qui dit n'avoir signé que contraint. En Gouvernement : qui a décidé le succès de la journée. Il eût a renouvelé son vœu, en 1880, et, plus le présence de cettè décision, on assure que 1° Une extension de l'assistance publique l'ordre immédiat a été donné au général Bréard temps s'écoule, plus les intérêts réclament pu relevér l'honneur de la France, si le dicet ^principalement la création des colonies d'occuper Tunis. cette création. M. Penquer dit que le Gouverpénitentiaires, qui pourraient exercer une tateur de l'incapacité n'eût oublié d'envoyer nement n'acSieillera pas nôtre demande : Je grande influence sur lès vagabonds de moins à Beséoçon les approvisionnements nécescrois qu'il se trompe; j'ai fait avec plusieurs de 16 ans; s a i r e s ^ si M. Jules Favre n'eût omis de Opération» militaires députes du Finistère une démarche au Minis2° L'application plus stricte du code pénal ComprefidrêT'armée de l'Est dans l'armistice. tère de l'Agriculture et du commerce et nous aux nomades qui, sur leurs parcours, se liavons trouvé, non des objections, mais des Bourbaki paie les fautes de MM. Favre et Tunis, 14 mai, 5 h. 28, soir. weraient à des menaces, extorsions ou essympathies. M. Arnoult pense donc que si (Arrivée le 16). Gaicbetta, il est mis à la retraite. I croqueries quelconques ; le Conseil émet le vœu qu'on lui demande, 8° L'interdiction absolue du territoire de la Le citoyens Farre ne remplit pas les conCe matin, dès que M. Roustan a été sorti de il y sera fait droit, et il insiste énergi<jueFrance aux étrangers, bohémiens, aventuKasar-Saïd, où il était allé dire au bejf ce qu il ditions légales pour être maintenu dans la ment pour que ce vœu soit émis par 1 asriers nomades ne justifiant pas de moyens avait appris sur le complot ourdi par t'ArbiZarpremière section. Il n'avait même pas, en semblée départementale. rouk, celui-ci a été mandé au Bardo, où il a d'existence assurés et honnêtes ; MM. Lorois et Astor appuient les obser¿871, le grade requis pour obtenir la fonction eu une longue entrevue avec le bey et a donne 4° La promulgation, dans toutes les comvations présentées par M. Arnoult. ses explications. Il a été renvoyé chez lui sous visétp*r le règlement de 4875. Ses états de munes rurales du département, d'us règleM. Caurant demande que la question du escoi te, et il y est gardé à vue par les zapties. ment de police permettant une répression Hffty;vice $>nt à peu près nuls, à moins qu'on Les télégrammes que nous recevons du thearemaniement des circonscriptions des chamlocale et appropriée aux circonstances. y comprenne la direction du siège de Fritre des opérations portent qu'il y a chaque bres dè commerce soit réservée. Les conclusions de ce rapport sont adopgolèt, le commandement des troupes qui jour entre nos troupes et les partis kroumirs MM. Penquer de Legge et Rouilly se ralde vives fusillades, parfois très-meurtrières. tées. ont maltraité des femmes dans les chapelles lient à cette proposition. Les Kroumirs sont complètement séparés Création d'une chambre de commerce à ¿ès^Yersailles, dans le couvent des bénédicM. le Président soumet d'abord au Condes autres tribus. Nos colonnes sont au cœur Quimoer. — Vœu. — M. Bernard donne lec1 seil la question de savoir s'il adopte la partins de Solesme. 11 a étalé le désordre de même du pays ennemi ; elles se composent, ture d'un rapport tendant à la prise en contie des conclusions du rapport relative à la comme on sait, des brigades Vincendon.-Gal'son administration et de l'incapacité de son sidération par le Gouvernement du vœu création^'une chambre de commerce à Quiinland, Caillot et Logerot. v ministère dans l'envoi des troupes en Tuava-at poujc-DbjjeiJL _ _ ___ péi\ - La solution pi-onhaine, grâce S u r nisie, Il n'a emporté de victoires que contre La création d'une troisième cHàmhrëtlë Çette première partie des conclusions du tout à la coopération de la colonne Logerot, les tambours et les cuirasses. Il est la risée commerce qui aurait son siège à Quimper et vigoureusement conduite et déjà aguerrie.Mais rapport de M. Bernard est mise aux voix et dont la circonscription comprendrait tout l'arcette dernière lutte peut être très meurtriere. de i'àrmée et il (ait la joie de nos ennemis en adoptée. I,es Kroumirs, traqués dans leur dernier rerondissemt chef-lieu et celui de Quimperlé ; 1 * M. le Président consulte ensuite le Conmit' . ' " ' paire, se défendent avec une grande énergie. 2° De limiter, le cas échéant, pcemièreseil sur j l'ajournement demandé par M. Le pays favorise admirablement leur résistance ' Boùfaarki estdisgrâciépar le citoyen Farre. ment, la circonscription de la chambre de Caurant. qui se prolonge malgré les feux de salve qui Morlaix à tout son arrondissement et aux ^li^firince de Léon a fait ressortir ce scan(A Suivre) fouillent les bois et malgré l'artillerie. Les cantons de Carhaix, Châteauneuf, Pleyben dale avëc uhe 'vigueur de discusion et une Kroumirs, cachés derrière des arbres toutms, •mrnaoini" et Huelgoat, de l'arrondissement deChâteautirent de près sur tout soldat qui approche, modéctotton de langage vraiment méritoires lin ; deuxièmement, la circonscription de la puis ils s'enfuient. Il est possible que 1 on ait en un tel sujet. CHRONIQUE L O C A L E à regretter des pertes sensibles. chambre de commerce de Brf-,st à tout son Le délégué Farre était digne d'être dearrondissement et à celui de Ghàteaulin moins M. le ministre de la guerre a reçu la dépêche fendu par l'avo&t Ferry, et la défense a été les cantons de Garhaix, Châteauneuf, Pleyben suivante : Nous n'aurions jamais cru que l'Aventr K et Huelgoat. aussi médiocre que l'accusé. de Morlaix fut doué d'une telle astuce ni Général commandant subdivision à guerre. M. Penquer est remplacé au fauteuil par ^l&°harangùe de M. Ferry fera hausser d'une telle fécondité. Quand nous le repreM. Rousseau, vice-président. La Calle, 80 mai, * h. 80 soir. l'épaule de tous les officiers. Présidence de M. Rousseau nions il faisait le sourd ; quand nous l'attaL'arrtlée française sait où est le souci de Le colonel Delpech, commandant les troupes quions il faisait le mort ; quand nous le M.Penquer fait remarquer tout d'abord qu'il stf dignité ; elle connaît ses vrais amis. Elle d'occupation à Tabarka, m'informe par lettre est probable que le gouvenemeut n'adhérera d'hier, voie de terre, que la grande tribuOuledpoursuivions, il se dérobait. applaudira au langage si patriotique et si Said est venue lui demander l'aman; les mêmes pas au vœu exprimé dans le rapport, parce français du brillant député royaliste du MorEnfin, il se conduisait en tout comme conditions leur ont été imposés. qu'il n'existe pas dans le Finistère, et notambihan. : Elle verra Bourbaki vengé et le Les Houamdia, les Mekna, les Nefza, sont un Kroumir. ment à Quimper, des besoins exceptionnels les seules tribus à proximité de Tabarka qui citoyen Farre confondu. exigeant la création d'une troisième chambre Depuit quelque temps, nous le ménan'aient pas fait acte de soumission. M. Audren de Kefdrel reprendra au Sénat de commerce. Une chambre consultative des La soumission des Ouled-Saïd est le résultat geons, il fait le fort ; nous le laissons de arts et manufactures, pourrait ce lui semble, la thèse du prince de Léon. Le Sénat, du des opérations du général Forgemol sur Bencôté ; il se redresse ; uous passons notre rendre des services ; mais il doute qu'on moine nous l'espérons, gardera pendant la Métir. ' trouve à Quimper les éléments nécessaires a chemin, il aboie après nous. discussion uné dignité d'attitude dont la une chambre de commerce. Quant à la déliL'attitude de la Porte Pourvu que les vrais Kroumirs n'imitent Chambre est incapable. mitation des circonscriptions des chambres point cette tactique renouvelée des Parthes. Le prince de Léon s'est fait écouter, et de Brest et de Morlaix, M. Penquer croit que Le dernier numéro de l'Avenir ne compte • le mieux serait de consulter les intéressés. on ne pouvait refuser cet hommage à son Constantinople, 15 mai, M. Andrieux, après avoir présenté de nompas moins de quatre articles dirigés contre talent. Mais nous constatons, avec honte, Plusieurs puissances, répondant à la circubreuses observations sur cette question, laire de la Porte, en date du 11 mai, déclarent que la gauche a hué le nom glorieux du Ar Wirionez. Nous ne nous occuperons propose au Conseil : que la souveraineté du sultan sur Tunis n'est général Bourbaki ! que de celui qui est dirigé spécialement < pas clairement définie par les traités. 1° De rejeter la proposition de la chambre contre- wmB-.—L^Avtnir o--kt- pi u de de commerce de Brest sur l'extension de sa Constantinople, IS mai, soir. circonscription actuelle nous convaincre de manquer au patriotisme NOUVELLES La Porte adressera, probablement demain, - DE TUNISIE à ses 2° D'accueillir le vœu émis par la comet de manquer à la vérité, parce que non® représentants, une circulaire protestant mission départementale concernant la créasolennellement devant l'Euiope contre le traité avons relaté le refus du général Osmond tion d'une nouvelle chambre à Quimper ; Notification du bey à la Porte tunisien, ai raché sous la pression delà force de commander l'expédition tunisienne. 3° Enfin de vouloir bien, suivant les r e armée. Le bev de Tunis a envoyé à Saïd-Pacha' commandations du ministre, consulté, fixer Le premier reproche de VA tenir est trop Cette circulaire déclare que le bey de Tunis les limites des trois chambres de commerce jeudi soir, la dépêche suivante : suivant une stipulation formelle, inscrite dans grotesque pour que nous nous y arrêtions comme suit : le firman de 1811, n'avait aucunement le droit Un général français est venu dans mon un instant. Le second peut paraître spéPour Quimper, les arrondissements de de conclure un traité politique. La circulaire ijais avec une escorte de cavalerie, a soumis déclarera, en outre, que la Porte ne connaît Quimper et de Quimperlé ; cieux. L'Avenir cite,en effet,une proclamapas la validité du traité de Tunis. Pour Morlaix et Brest, leurs circonscripma pignature un traité de protectorat et m'a tion adressée par le général Osmond aux tions respectives actuelles, moins les arrondéclaré qu'il ne quitterait le palais qu'avec une troupes de l'expédition. Cette proclamation dissements de Quimper et de Quimperlé. répètise pour laquelle il m'accordait quatre Conseil général du Finistère est irrépréhensible, sauf le cri obligé de Répondant à de nouvelles observations de heures. {Suite) Me voyant sous la pression de la force, par M. Penquer, M. Arnoult rapelle au Conseil « Vive la République! » qui la termine. suite de la présence d'une ormée près de ma que, dès 1870, les Conseils d'arondissements La mendicité et le vagabondage dans le Mais nous la connaissions cette proclamarésidence, j ai dû, pour mon honneur et en vue de Quimper et de Quimperlé, les Conseils département du Finistère. — Moyens de les d'éviter une Vlusion de sang, signer le traité tion. En quoi détruit-elle le propos prêté municipaux de Quimper, Pont-l'abbé, Conreprimer. — Au noin de la Commission de san*l'examiner ni le discuter, tout en déclarant que je signais contraint par la force. nemi avec le poignard qu'il tenait entre les vers nous son visage transfiguré par l'enbanalités, tant il sait colorer les ruines et doFEUILLETON DE LA Vérité dents. thousiasme ? Allah est avec nous ? Au lieu rer tous les haillons ! ,:U JfVfP ' in. -> Quand l'aube commença à blanchir le prod'une panthère il nous envoie un lion ! fil des montagnes, l'Arabe sortit un cor et Un lion l sonna un hallali retentissant, d'un effet vraiA ce mot, mille visions de luttes sanglanment merveilleux à cette heure matinale et Changement de décors comme dans une UNE tes, de chair déchirée, de sang répandu dans ce lieu désert. féerie. . i '. « 1 ' " tourbillonnent devant nous, et, avant cjue Les habitants des douars voisins compriTunis est loin et nous galopons dans les nous ayons pris une résolution, un lion, à la rent ie signal et se hâtèrent de monter pour gorges de la montagne avec le Kabyle et gueule béante, avec une crinière fauve ra-. admirer la victime. A force de bras, on parl'Arabe, nos compagnons de traversée. sant le sol, surgit du taillis et se découpe vint, avec des difficultés inouïes, à monter La nuit est tiède, si claire, siétoilée qu'on superbement sur un pan d'azur. le lion dans le sentier et à le charger sur distingue les gousses noires des caroubiers Il se tient sur une corniche étroite, en deux mulets du pays. Après quoi, brisés de Y CÍ.ÍOÍ: ,->!;.) »loo et les buissons de 1 ¡uriers-ioses éparpillés face de nous, à deux ou trois mètres aufatigue et d'émotion, nous reprimes tous le au milieu de la monotonie des sables. dessus de l'affût. L'arabe l'ajuste le premier chemin de Tunis. • Construite en amphithéâtre, la ville a un en tirant de bas en haut. Un grondement Pas d'autre bruit autour de nous que les a s p e c t pittoresque et charmant. Le Bardo, Aujoui d'hui que les Français voit guerormidable suit la détonation et au même pas cadencés des chevaux, et au loin, dans résidence officielle du bey, est du plus pur royer en Tunisie, ces souvenirs de jadis me fnstant, au travers de la fumée, je vois^ un les chènes-lièges, la roulade d'un rossignol. style mauresque. Les maisons carrees n ont reviennent en foule. Il y a là-bas, sur cette icorps velu, gigantesque, bondir dans l'esCe temps est très-favorable, dit-on, pour la qu'un re/.-de-èhausëée, peu de fenêtres et terre féconde entre toutes et plus qu'ailleurs pace. chasse à la panthère ; ces aimables bêtes en ouvrent sur des cours intérieures remplies peut-être, vices, gloires et misères, marauprofitent pour visiter les parcs à bestiaux, et Je ferme les yeux, si le lion franchit le d e p l a n t e s exotiques. Elles sont toutes surdeurs et héros, absolument comme dans les s'offrir, pour leur souper, un poulain ou un ravin, et la chose semble aisée, — il tombe montées de terrasses, et au crépuscule, les savanes et les forêts africaines, on rencontre au milieu de nous. Avec la rapidité de la chevreau. belles Tunisiennes y viennent chercher Iraides chacals et des lions. Mais la France, foudre, le Kabyle le prévient, et presque Nos montres marquent plus de minuit. cheùr et repos. sûre de sa force, méprisera les uns et saura à bout portant lui décharge son arme dans Nous touchons au but, c'est-à-dire à l'enEn touristes curieux, nour parcourons un bien vaincre les autres. l'oreille. Ce coup devrait être mortel, mais la droit désigné pour établir l'affût. Désirant à u n ' t o u s lés bazars, et nous ne dédaignons balle dévie, le lion, pareil à un cheval de voir et non risquer d'être dévorés, nous nous pasîés ruelles tortueuses et souvent malproMARIE DE B E S N E R A Y . race qui sent l'éperon, se dresse, se cabre écartons un peu et choisissons pour obserpres où l'on remarque — non sans surprise et sa patto, capable d'écraser un crâne avec vatoire une roche plate séparée par un ravin —des colonnes de phorphyre et des frontons la même facilité qu'un enfant broierait une du sentier occupé par les chasseurs. sculptés enchâssés dans le torchis de pitoyacoquille d'œuf, s'abat sur l'épaule du chasQuel site sauvage et grandiose ! ble» échoppes. Des vêtements multicolores En vente à la librairie HACHETTH et C U Là seur qui fléchit sur ses genoux. f o u r m i l l e n t dans ces rues étroites et non paEn bas, un torrent aux eaux bouillonnantes, CAKTE DE LA TUNISIE, dressée par DUMAS Il y eut une seconde de suprême angoisse ; vées; des bijoux délicatement travailles, des VORZKT, pour suivre les opérations de la en haut, les croupes sombre« (le la montaun rugissement de rage déchira l'air, et yatagans, des selles brodées étincellent au guerre, d'après les documents géographiques gne, autour de nous à droite, à gauche, les pins exacts et les plus récents. l'homme et le lion, après une courte lutte, fond (de boutiques sordides, des danseuses a partout ta forêt. Cette cartb est en vente chez tous les librairoulèrent dans le ravin. la robe pailletée exécutent dos pas dans un Chut ! On ne parle plus? 11 faut attendre, res, au prix de 1 rranc. Elle pourra également carrefour, des marchands ambulants offrent il faut écouter ! ! ! Soudain, dans le silence être expédiée franco à toute personne qui endes dattes et des oranges, des enfants, coitL'intrépide Kabyle fut relevé sanglant, solennel, un rugissement prolongé, terrible, verra 1 franc en timbres-poste à la librairie ¡HAfés'du fez écarlate, se roulent avec délices évanoui, près du lion mort. En tombant à CHETTE e t Q * éclate avec un.fracas de tonnerre. dafltf'lîrpoussière, et le soleil d'Afrique, ce genoux, il avait ouvert le flanc de sou en« Paix 1 commande l'Arabe ea tournant magicien sans rival, fait oublier laideurs et t r PROMENADE A TUNIS y ¡in AR WIRIONEZ (La Vérité) ao général Osmond contre le gouvernement des avocats? En quoi modifie-t-elle son intention manifestée de se retirer aussitôt parvenu à la limite d'âge. Chargé de parler à une armée prête à entrer eo campagne, M. le général Osmond ne pouvait pourtant pas lui dire : « Soldats, tVous êtes commandés par des ânes « bâtés ; le gouvernement qui ordonne cette « guerre tunisienne est un gouvernement « de baudits, de voleurs et de crocheteurs. « Je vous conseille de lâcher pied. » Tout au plus pouvait-il en penser la seconde période. En excitant les troupes à faire résolùment leur devoir, M. Osmont a dit ce qu'il fallait dire et il s'est conduit en digne et vaillant soldat. En manifestant son profond dégoût pour la République, il s'est conduit en bon citoyen. — p - d e L * On croit rêver en lisant dans YAvenir le nouveau code de politesse inventé par cette feuille à l'usage des élèves du collège de de Morlaix. C'est faire injure au bon sens français que de prétendre lui faire accepter de pareilles inepties. Nos lecteurs se souviennent que nous avons eu l'occasion de signaler dans ce journal un acte d'impolitesse commis par les élèves du collège envers le digne recteur de Saint-Melaine, M. l'abbé Sévézen. Si nous avons tenu à constater le fait c'est que dans notre ville, où le sentiment religieux est toujours resté très profond, pareille chose ne s'était jamais vue. L'Avenir, représenté par M. V. S., ne s'en serait probablement pas occupé, si quelque bonne âme n'avaii, eu soin d'appeler son attention sur notre entrefilet qui, paraîtil, lui avait complètement échappé. Visiblement vexé de se voir rappeler ainsi à l'ordre, M. V. S. saisit sa vieille plume de Tolède et se lance dans une charge à fond contre nos trois grandes institutions sociales: le clergé ; la magistrature et l'armée. Après avoir déclaré que l'impolitesse est une vilaine chose, sans soupçonner une minute quelle est la conséquence directe du système d'éducation à la mode républicaine, il se campe fièrement, le poing sur la hanche, et dans sa sagesse, juge indispensable de nous poser quelques questions : « E&t-ce l'homme — nous demande-t-il — « ou est-ce le prêtre que les élèves du col« lège auraient dû saluer ; cette distinction « va sans doute paraître oiseuse à YAr Wic rionez (n'en doutez pas ô A venir ) ! mais « pour tout homme raisonnable, elle est sérieuse. A une question aussi nettement posée, notre-réponse sera nette et catégorique, dûton à l'Avenir rester muet de stupéfaction. Dans le cas qui nous occupe, c'est l'homme et surtout le prêtre que les élèves du collège auraiont dû saluer. L'homme , parce qu'il n'est personne à Morlaix — M. V. S. excepté — qui ne connaisse et ne respecte le vénérable recteur de Saint-Melaine. Nous n'insistons pas davantage, pour ne pas blesser la modestie de ce dernier. Le prêtre, et, surtout le prêtre, avonsnous dit; c'est là une chose que M. V. S. ne peut admettre, à ce qu'il paraît. Tant pis pour lui, nous l'en plaignons sincèrement. Cela tient évidemment à son ignorance des chpses de la religion, encore plus qu'au peu de relations qu'il semble avoir avec les membres du clergé. On ne peut aimer et respecter ce que l'on ignore. Cela va.de soi. Mais alors on a du moins la prudence de n'en pas parler. C'est ce que n'a pas compris M. V. S. On a bientôt dit que le Syllubus est rempli de doctrines malsaines, et'il est facile de vouer à l'exécration publique les prêtres qui ne sont pas selon le cœur de VAvenir. Mais ce ne sont pas là des arguments, et un homme sérieux ne s'en contente pas; il faut des preuves. Le jour où l'Avenir nous en apportera, et lorsqu'il voudra discuter les doctrines du Syllabus, nous serons son homme. En attendant, alors même qu'un général, un magistrat, ou un prêtre aurait manqué à ses devoirs, il ne s'ensuit pas que le corps tout entier doive en être rendu responsable. Ce n'est point là un motif pour accepter comme vraies toutes les calomnies qui ont cours dans une certaine presse. L'Avenir ne devrait pas oublier qu'il y a six mois, il ne trouvait pas assez d'injures à vomir contre le général de Cissey, dont l'innocence vient d'être solennellement reconnue par ses ennemis eux-mêmes. Nous attendons toujours, mais en vain, qu'il fasse à ce sujet amende honorable. De ce que certains républicains, même très-haut placé^sont des voleurs, il ne s'ensuit pas nécesftrréflièht que tous les républicains soient dès coquins, et qu'on doive les tenir comme tels, sans examen préalable. Nous n'avons jamais poussé les choses à ce point. Dieu merci, la foi religieuse n'est pas éteinte en Bretagne, et pendant longtemps encore, la robe du prêtre comme celle du magistrat, comme l'uniforme du soldat, resteront, malgré Y Avenir, le symbole de la vertu, de l'honneur et du dévouement dans leur plus noble acception. Nous ne voyons pas en quoi le respect de ce qui est grand, généreux, serait incompatible avec -io développement intellectuel et moral des jeunes générations. Voit-on d'ici des bambins de dix ans discutant les titres de chacun au respect de leurs petites personnes, et analysant ses services du haut de leur petit jugement, avant de tirer leur chapeau. Nous n'insistons pas, c'est vraiment trop ridicule. L'antiquité elle-même, moins païenne que nos philosophes d'aujourd'hui, posait comme fondement de l'éducation le respect des choses, divines et la déférence pour la vieillesse, surtout lorsqu'elle est revêtue d'un, caractère sacré. Avec ce système, on formait des hommes ; on se demande avec effroi ce que seraient un jour des enfants élevés selon les principes de Y Avenir. G. LE BR. On nous annonce qu'un service d'octave sera célébré jeudi 19 mai, à 10 heures, à l'église de St-Thégonnec, pour le repos de l'âme de M. l'Abbé André, curé défunt. Nous apprenons la mort de M. l'Abbé Le Gali, vicaire à Tréboul. La marine vient de perdre une de ses plus hautes notabilités. Quoique prévu, cet événement produira dans toutes les âmes honnêtes et vraiment françaises une douloureuse impression. M. le vice-amiral de La Roncière Le Noury vient de succomber à la cruelle maladie qui le tenait depuis quelques semaines éloigné du Sénat dont il faisait partie comme représentant du département de l'Eure. M. le baron Camille-Adalbert-Marie-Clément de la Roncière Le Noury était né à Turin, le 31 octobre 1813,-et était le second fils du général de division de La Roncière. Ses états de service sont des plus glorieux ; il st pris part à toutes les expéditions maritimes qui ont eu lieu depuis près d'un demi-siècle. Ses connaissances étaient à la hauteur de sa bravoure, et pendant de longues années, il a lait partie du conseil d'amirauté. Des concours seront ouverts en 1881, aux dates ci-après indiquées, pour la nomination de professeurs d'agriculture dans les seize département ci-après ; Alpes-Maritimes, à Nice, le lundi 1 août 1881 Ardennes, à Mézières, — Creu?e, à Guéret, — Dordogne, à Férigueux, — Nord, à Lille, — Saône - et - Loire, à Mâcon — Var, à Draguignan, — Gard,à Nimes,le 8 août 1881 Gironde, à Bordeaux le 8 août 1881 Haute - Loire, à Puy, — Meuithe et-Moselle, à Nancy, — Pas-de-Calais, à Arras, — Puy-de-Dôme, à Glermont-Ferrand— Deux - Sèvres, à Niort, Vaucluse, à Avignon, — Rhône, à Lyon, le 16 août 1881. Les candidats devront être âgés de 25 ans au moins, et adresser leur demande au ministre de l'agriculture et du commerce, par l'intermédiaire du préfet de leur département,au moins un mois avant la date fixée pour l'ouverture du concours. Un exemplaire du programme du concours est déposé dans les bureaux de la Sous-Préfecture de Morlaix où on peut en prendre communication. er 1 Hospitaliers naiiveteurs ft>i*etons Nous informons les Dames hospitalières et nos chers collègues qu'au sujet de la huit tième assemblee générale de notre association, qui aura lieu à Paris les 14 et 12 juin 1881, la compagnie de l'Ouest accordera une réductions de 50 % sur le prix des places a ceux de nos sociétaires qui nous . feront connaître immédiatement leur intention d'assister à cette solennité. Il leur sera adressé des lettres d'invitation, avec toutes les indications nécessaires et nous avons tout lieu de penser que si quelque sauveteur désire se faire accompagner par un des siens la compagnie du chemin de fer étendera la faveur de la réduction de prix à cette personne. Prière d'adresser les demandes à M , Edouard Puyo, président de la sous-section de Morlaix qui se fera un plaisir de fournir tous les renseignements. . PROGRAMME DES FÊTES •>; l BIBLIOGRAPHIE Dans un livre ayant pour titre: En Aîgé rie, publié par la librairie Hennuyer, M. Pau Lélu décrit, d'une façon très pittoresque et très colorée, les pays des Kroumirs et les mœurs des tribus qui l'habitent. On y yjoit . que l'audace de ces bandes ne date pas d'hier, et que la police du bey n'était pas plus efficace il y a qriinze ans qu'aujourd'hui., « Le caravansérail de Bordj-Aly-Bev, situé au milieu de la forêt de Tonga sur la roufef de Bône à la Galle, se compose d'un cofpécfi logis isolé au fond d'une cour ferméeÎpaSirf mur percé de meurtrières. D'un coté se trouve un vaste hangar servant d'écurie, et de 1 autre une maison assez délabrée** sufieè portes de laquelle sont écrites ces indications peu pittoresques : Logement des ofâciers, logement des civils, logement dès Arabes. « En temps ordinaire, lorsque, le p*ys est calme, la maison n'est habitée qUe par ua, concierge militaire et sa femme, quïrejapfissent les fonctions de gardiens et d'hôteliers pour les rares voyageurs que leur mauvaise étoile oblige à passer la nuit dans un pareil gîte. Rien de triste comme l'aspect de cette grande cour déserte,- où -pousse-UH» herbe maigre et rare, de ces écuries vides, de tîette maison aux murs lézardés de crevasses. Mieux vaudrait mille fois aller planter sa tenté dans ce joli bois de lauriers roses, de myrtes et de chênes-liège qui | réûèdfe le caravansérail, si l'on n'avait à redouter l'apparition subite de quelques audacieux Kroumirs j , () g « Ces Kroumirs, ramassis de gens sang aveu, bandits, pillards et voleurs, forment biië''' tribu redoutable qui habite les montagnes servant de frontière à la Tunisie, l'Addedah et le Djebel-Ghorra. Ne reconnaissant ni 1 autorité du bey, ni celle des Français ils vivent, tantôt sur un territoire; t ^ ô t - à l i ^ l'autre, tout prêts à lever le camp, et à se rétugier dans leurs montagnes inàcessibles dès qu'on leur donne la chasse. « Rien n'égale leur audace. Réunis en b a i i ^ des, ils fondent à l'improviste sur les ouvriers de la mine de plomb argentifère de Kef-oumTheboul ; le plus souvent ils se dispersent-/ dans les bois de Tonga, se cachent dans les escarpements du ravin des Voleurs, auquel ils ont donné leur nom, s'embusquent dans les taillis et les marécages, .pour atten?.-, dre le passage des caravanes peunombretK ses, dépouiller les voyageurs et menacer les Européens qui se hasardent seuls dans cés parages. a Dès qu'ils sont signalés, un détachement de spahis reçoit l'ordre d'aller occuper le caravansérail, qui reprend pour un -instant sa vie active et se transforme en une forteresse bien suffisante pour tenir les toS^ iftirs en respect. i « Alors commence une véritable chasse 4.i. l'homme, au milieu des broussailles et des rochers de la forêt, des joncs du lac, des / taillis inaccessible ; chasse pleine d'émotion, mais souvent dangereuse, où une balle tirée d'un fourré voisin peut vous atteindre, sans ' vous laisser l'espoir de vous venger d'un ennemi invisible. >. «Dans les premiers jours du mois de décembre de l'année 1866, les Kroumirs • avaient annoncé leur présence par deux actes d'une: audace inouïe. •• . * ;uvi «Ils avaient d'abord enlevé deux ouvrier la mine d'Oiim-Theboul et, après lés aVoir entraînés dans leur tribu, ils avaient fait 1 f Samedi H juin, au Théâtre du Châtelet., grande kermesse bretonne , intermèdes musicaux. Trois orchestres. Dimanche 12 juin, à Notre Dame, à midi, messe solennelle.A midi et dumi,le cortège des sauveteurs se rendra au Trocadéro. — A une heure, au Trocadéro, compte rendu de la société. Discours du Président, M. Nadault de Buffon..— Distribution des récompenses. — Intermèdes musicaux par lés prerhiérsartistes de la capitale. A sept heures, banquet a l'hôtel Continental. , Société, qui est absolument étrangère a la politique, n'appartient à aucun parti, se recrute dans tous et ne sert qu'une cause, celle de l'humanité. Elle admet des sociétaires hommes et des sociétaires femmes. Les femmes reçoivent le titre de Dames hospitalières bretonnes. Gomme Société d'Assistance mutulle et de bienfaisance entre Sauveteurs, l'Association assiste les marins et les sauveteurs, leur assure gratuitement, en cas de maladie, les soins du médecin et les remèdes du pharmacien, leur paie une indemnité de 1 fr. 50 c. pour les hommes et del fr. pour les femmes pendant toute la durée de la maladie et leur vient en aride par des secours renouvelables. Elle assurele pa'ronnage des membres riches et influents aux sociétaires pauvres, fait des pensions aux blessés, aux infirmes, aux vieillards ; se charge des obsèques des sociétaires et honore leur mémoire. Elle vient en aide aux veuves, adopte, sous le nom de Pupilles des Sauveteurs, les orphelins de ceux qui sont morts en se dévouant et et les fait élever dans des établissements d'enseignement public ou professionnel afin d'en fi«ire des citoyens et des hommes. Gomme institution , l'Association donne des engins de sauvetage aux Sauveteurs et des Sauveteurs aux engins de sauvetage. Elle groupe les Sauveteurs, les instruit, les exerce et assure leur secours en mer, dans l'eau et le feu et sur la voie publique aux naufragés, noyés, asphyxiés, incendiés et à toute personne en péril. Elle remplit un service public en mettant à la disposition du public ses stations de sauvetage, ses maisons de refuge, ses postes de-secours pouvus de boites à médicaments, d'appareils et engins, de baleinières et bateaux, d'extincteurs. Une instruction, placée sur un tableau, à l'extérieur de la station, et des instructions imprimées indiquent le moyen de se servir des boites, appareils et extincteurs. Gomme Société hospitalière, l'Association assure les soins des hospitaliers hommes et femmes, ambulanciers, brancardiers,», infirmiers, aux malades et blessés, à domicile, dans les hôpitaux, les ambulances, sur les champs de bataille, en temps de guerre et d'épidémie, et organise des comités locaux. put s évader et regagner la mine, moura&t« ? faim et de fatigue, après avoir erré trois Gomme Société de moralisation et d'en- de nuits les montagnes, où il se tenait' couragement au bien, l'Œuvre lait connaître caché dans pendant le jour. Pour se venger de les belles actions de ses membres par son cette évasion, les Kroumirs avaient envoyé journal illustré les Annales du-'bien et son deux hommes déterminés, à quelques Livre d'Or, les récompenses dans des séan- jours de là, parvenaient àqui,surprendre ces annuelles par des médailles, des diplô- malheureux fugitif et l'assassinaient en pleinle mes d'honneur, des prix en argent, des livrets jour, aux portes mêmes de l'établissement de Caisse d'épargne, et publie les portraits métallurgique, espèce de citadelle flanquée des Sauveteurs. de trois grosses tours carrées, "dont la gardé"""" La Société stimuleau biens par l'émulation était confiée à un détachement de tirailleurs > de l'exemple, et combat l'égoïsme par le algériens. dévouement. Elle rapproche entre elles les « Ces deux attaques avaient jeté la terreur diverses classes sociales. De l'union et de la dans le cercle de la Galle et l'autorité militaire pratique habituelle du devoir naissent l'ab- dut faire immédiatement occuper le caravannégation et le patriotisme. sérail par un fort détachement de spahis Les résultats obtenus en six ans (1881) réguliers.» sont les suivants : près de4,000 sociétaires; (Soleil) constitution d'un capital social de près de 80,000 fr. et d'un fonds de réserve; — fondation d'une caisse de retraite qui se grosRECETTE PARTICULIÈRE DES FINANCES sit de la capitalisation des intérêts; — 25,000 fr. distribuésen assistance et en secours de toute nature; cent dix-huit stations ACHAT DE RENTES de sauvetage et postes de secours, avec ACTIONS, OBLIGATIONS baleinières et bateaux et un matériel important ; — huit postes sur la Seine, les canaux V E N T E D E T O U T E S L E S V A J L E U R » f Cotées au cours i ù ^ VJ de l'Ourq et St-Martin ; — dépôts d'extincLes placements sûrs ne donnent , plus teurs dans les principaux quartiers de Paris; secours efficaces à plus de quatre cents aujourd'hui que 3 1/2 ou 4 0/0 au maximum personnes, embarcations et uavirjs, sans et avec les développements rapides qtie compter les sauvetages individuels des so- prend la fortune mobilière, ils ne donneront ciétaires — douze veuves secourues, onze bientôt que il 0/0. U enfants élevés par la Société. L'obligation communale 1881, du Crédit Conditions d admission. — Pour faire par- foncier de 500 fr. donne 4 0/0. Elle est très tie de la Société, il faut être reçu par le recherchée, et avec raison. Elle produit un Conseil, souscrire une cotisation annuelle' intérêt de ¿0 francs. On peut- l'obtenir égade francs pour les membres titulaires et lement en coupures de 100 fr. donnant 4 fr. les membres participants, et. de 50 francs d'intérêt par an. . - •.Ai pour les membres bienfaiteurs; on peut donner davantage lorsqu'on en a la générosité ou le moyen. Le gérant: J.-F. Lft BRAS. L a 1 1 : t V. 1 t AR WIRIONEZ (La Vérité) B O U R S E S S F Ì . R I S »7 mal Coarti « a comptant Dernier , Rente8% & I 87.00 114,75 119.75 86.80 m m m m m m m m COMPAGNIE BT m^mm^m AUXILIAIRE TRAVAUX A L D'ENVIRON D'EMISSION : 392 En souscrivant . ÎOO f r . OO A la répartition . 1 3 0 00 [ L e í * * septembre 1 4 2 80 Î 3 9 2 fr. 5 0 TOTAL Une bonification de 2 fr. 8 0 par titre sera accordée à tout souscripteur qui se libérera à la répartition 1\ • • • ' P - • Ces o b l i g a t i o n s constituent un placem e n t ¿i 8 . 1 2 p . ÎOO, s a n s c o m p t e r la p r i m e d e r e m b o u r s e m e n t d e U O f t » . p a r titre. f£T S'adresser « M° LE PONGIN.notaire, oii- au propriétaire do Toulinèt, à Plestin (Côtes-du-Nord). M. DEPARTEMENTS A LILLE : au C R E D I T D U N O R D et dans ses suscursale» de Roubaix, Tourcoing, Armentièrcs DUVETTE ET C,a ; ANOOULÊME GOBLET, DELEZINIER BELFORT . . . COMPTOIR D'ESCOMTE ; •• I , n • .1, GENEAU DE S T E - G E R T R U D E ; GAULIN, DUNOYER ET G I A ; TOULON . . . BEAUSSIER ET CLA ; TOULOUSE. RICHARD KLEHE ET C ' ° ; Et dans les succursales de la Société Nouvelle de Banque et de Crédit, à AVIGNON, BORDEAUX, LYON, MARSEILLE, NANCY, N A N T E S , N I C E , REIMS, ROUEN, S A I N T - D E N I S , TOURS, ——— On peut souscrire, dès à présent, par pondance. PENDANT DIX corres- L'ADMISSION A LA COTE OFFICIELLE SERA DEMANDÉE de M* T R O U S S E L , Pleiber-Christ. GRÉ l e s Suffocations. Préparé par M. A . X . E O S A V 3 > P i ' « de l'École supérieur» (h fari» —a» LIQUEUR IGNÉEde M. CABARET, vétérinaire Approuvée par l'École vétérinaire de ET EXPÉRIMENTÉ AVEC SUCCÈS DEPUIS 5 A N S Bruxelles ' < a , \ «f .' I > ' à. la Maison Médicale ENCAUSSE A CANESIE Fondée en 1809 57, rue Rochechouart, Paris Ce résolutif, qui remplace le feu, guérit, sans laisser de traces, les Molettes, Vessigons, Nerfs-féiures, Suros. Kparvins, etc. — DÉPÔT, 06 r. Michel-Ange, l » a i * i » , et ehtz tous les pharmaciens. P r i x s4 f r . 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Vu pour la légalisation de la signature La ci-contre, MAIRE, > 5« ANNÉE — 41 U n N u m é r o « eiitlme» 1 SAMEDI 21 MAI 1881 J O U R N A L P O L I T I Q U E P A R A I S S A I T LE MERCREDI ET LE S A M E D I (irçftteiW» . ' • /. • . . . . : Adresser à U ligne 2 0 c. Morlaix (ville)» , , rue de Qrest, 36. •' LE SCRUTIN DE LISTE On nous traiterait de mauvais plaisant, si nous éditions de nouveau, pour la cinquième fois, les arguments favorables au scrutin de liste et les raisonnements chers aux partisans du scrutin d'arrondissement. La Chambre des députés, qui n'a pas les mêmes motifs que nous de ménager son public, est revenue sur cette sempiternelle question. Espérons que ce sera pour la dernière fois. Au moment où nous écrivons, des orateurs appartenant soit à la droite, soit à la gauche de l'Assemblée, s'escriment à la tribune sous l'oeil goguenard de M. Gambetta qui est assis à son banc de député et s'apprête à prononcer un grand discours. • Tout l'intérêt de la discussion est dans cette intervention du président de la Chambre. M. Gambetta se pose en adversaire résolu de M. Grévy qui, lui, travaille en sous-main, mais fort activement, pour faire triompher le scrutin d'arrondissement. . Telle est la beauté du régime qui nous divise le moins. Ils sont deux hommes- tout-puissants au pouvoir, l'un de droit, puisqu'il est président de la République, l'autre de fait, puisqu'il commande aux ministres et aux députés et ces deux hommes ne parviennent pas à s'entendre sur une simple question. Ils cherchent à se culbuter ; ils sont jaloux l'un de l'autre et l'un ne sera satisfait que le jour ou l'autre sera entièrement discrédité, ruiné et déshonoré aux yeux de l'opinion publique. ' L'un vaut l'autre, d'ailleurs. Nous respectons M. Grévy, parce que la loi nous l'ordonne, mais nous n'éprouvons pas à son égard la moindre sympathie. Nous méprisons M. Gambetta et nous le disons, parce qu'il a eu la pudeur de ne point abriter son honorabilité derrière un texte légal, et notre répugnance pour sa personne n'a d'égale que notre antipathie pour ses principes politiques. Que l'un ou l'autre triomphe, c'est toujours la République des crocheteurs qui l'emporte. i Dans de pareilles conditions, on comprendra que nous nous abstenions do prendre parti pour ou contre le mode de scrutin. Nous attendons avec une indifférence profonde la décision do la Chambre. P . DE L . lA les Abonnements et lei AnnonpM» Hors le département L E SCRUTIN DE LISTE. L A TUNISIE. GAZETTE PARLEMENTAIRE. NOUVELLES DE TUNISIE. ETRANGER. CONSEIL GÉNÉRAL DU FÎNISTERE. CHRONIQUE LOCALE. MOUVEMENTS DE LA POPULATION ET DITPORT MERCURIALE. — BOURSE. 3, HÁlLt at ce qui concern* l'Àdaùoistmtioa Département., , , SOMMAIRE : :jrtiii i l > LA T U N I S I E L'article qui suit devait être inséré dans notre numéro de samedi dernier ; nous réparons aujourd'hui une omission indépenI dante de notre volonté, dans la pensée qu'il est encore d'actualité. | Les Khroungtirs n'étaient décidément qu'un lever cle rideau ; ces honnêtes bandits se sont évanouis, pas sans quelque preuve d'esprit toutefois, mais à la grande déception de nos braves soldats qui avaient compté sur une fête militaire, sur des combats à livrer et quelqu'honneur à acquérir ; ils en seront pour leurs frais et l'amère réflexion que tant de fatigues, de marches et de contre-marches n'ont jamais eu d'autre objet que de préparer l'entrée en scène des détenteurs de la dette Tunisienne, c'est-à-dire de tous les boursicotiers et croupiers du pavé de Paris. Ce n'était pas la peine de désorganiser, pour pareille besogne, la moitié de nos dix-huit corps d'armée ; mais c'est là I l'affaire de notre incomparable ministre de la guerreóle général Farre. Quoi qu'il en soit, la vraie pièce est jouée ; nous campons aujourd'hui sous les murs du Bardo, résidence du Bey, la paix est faite avant que la guerre ait été declarée, la Tunisie non annexée, mais devenue une annexe de l'Algérie, est désormais notre vassale, et nous sommes ses suzerains au lieu et place du sultan de Constantinople, à qui nous avons signifié de n'avoir à remuer ni un soldat ni un bateau, sous peine de recevoir des coups de canons. C'est incontestablement là une victoire ; les républicains s'en montrent très fiers, et il ne nous en coûte pas du tout de reconnaître que la seconde partie de la représentation, le débarquement à Bizerte, la marche rapide sur Tunis et l'imposition du traité de paix au bey, a été joliment menée et très hardiment. Qu'il nous soit permis de dire toutefois que ce n'est pas tout à fait la revanche que nous rêvons depuis dix ans et que nous paierions avec joie de tout notre sang. Mais, prenons les choses telles qu'elles sont, et essayons de découvrir les conséquences possibles, sinon probables d'une pareille aventure. Nous ne dirons qu'un mot, quant à présent, des conséquences politiques qui peuvent être fort graves cependant. La République n'avait pas d'alliés proprement dits; mais deux nations existaient avec lesquelles nous entretenions à peu près des relations cordiales, l'Angleterre et l'Italie. Nous pouvions compter dans quelque mesure sur une neutralité bienveillante de la première ; du jour au lendemain, elle est devenue malveillante avec arrogance, et ses journaux de toutes nuances, wicjhs et torys, sont pleins d'invectives et cío menaces. La seconde, c'ost encore mieux; nos rapports avec elle n'étaient sans doute, de sa part, qu'hypocrisie ; son hostilité était latente, mais elle est ouvertement déclarée aujourd'hui et l'Italie, tant aimée de nos patriotes républicains, se fait au grand jour notre ennemie. Cela est certainement odieux, mais cela est aussi fort regrettable; car si peu estimable que soit cette nation, elle était, selon nous, celle que nous avions le plus grand intérêt à ménager pour lui enlever, à tout prix, tout prétexte de se jeter dans les bras de l'Allemagne et l'arracher à Bismarck. Tunis lui a fourni ce prétexte et elle s'en empare. Eh bien ! nous doutons fort, cela étant, que les avantages que nous retirerons de l'annexion ou du protectorat de la Nouvelle-Régence, comme on voudra appeler la chose, compensent dans le présent et dans l'avenir,, les dangers politiques qui peuvent en résulter. Mais ces dangers ne sont pas les seuls qui nous menacent ; il y en a d'autres d'un ordre purement militaire. Une fois lancés dans ces parages lointains d'Afrique, en présence de tribus guerrières et toujours prêtes á la révolte, en face aussi de populations fanatiques qui possèdent, depuis deux cents ans, des traditions d'indépendance, nous défions les plus habiles de nous dire, de prévoir même où il leur sera possible de s'arrêter. Prendre des villes et des territoires sans défense momentanée est chose facile, les événements des derniers jours en sont la preuve ; mais les garder paisiblement est plus malaisé. Qu'on se souvienne, pour s'en convaincre, d'Alger et de toutes les lignes successives de défense qu'il a fallu prendre en s'avançant chaque jour un peu plus vers le sud, jusqu'aux oasis du désert, et toujours, cela va de soi, avec l'obligation d'augmenter l'effectif des troupes d'occupation, d'augmenter en môme temps le chiffre des dépenses, et avec cette conséquence fatale de devenir plus faibles sur tous les points en cas d'insurrection sérieuse. L'histoire de notre conquête de l'Algérie témoigne assez de cette vérité ; mais l'Angleterre dans les Indes et au cap de Bonne-Espérance, et les Russes dans l'Asie centrale, sont aussi des exemples de ce fait redoutable que la conquête appelle la conquête, et, qu'en pays barbare, on n'arrive jamais à une frontière défininitive, á moins que ce ne soit la mer. Cela posé, la question â faire â nos illustres gouvernants, est cello-ci : Jusqu'où irez-vous, et qu'allez-vous faire 1 Jusqu'où ils iront, ils n'en savent pas le premier mot ; ce qu'ils vont faire et ce qu'ils ont déjà fait, c'est un traité. Mais un traité avec le bey do Tunis, c'est un billet de la Chatre, un chiffon do papier qui aura quelque valeur tant que vous serez les plus forts, que vous occuperez le pays >ou quo vous serez du moins en mesure de le réoccuper tout de suite, sur l'heure, á un moment donné; encore aurez-vous fort à faire avec les Italiens, • (Affranchir). r-Jλ I car la race des Maccio est nombreuse ; mais ce traité ne sera plus que lettre morte, le jour où se produira la moindre complication extérieure en Europe, qui votis obligera à faire appel à toutes les I forces vives delà nation,pour engager I cette formidable lutte inévitable, où seront décidées les destinées delà Patritfet son existence même. Ce terjour-là, il faudra, jetant un regard de détresse sur l'Algérie, en retirer les troupes d'élite, zouaves, turcos, chasseurs, qui constituent la majeure partie du 19 corps d'armée, pour les porter sur le Rhin et dans les Alpes; mais ce jour-làaussi, lachaîne de l'Atlas se couvrira de feux, l'étendard du prophète sortira des Mosquées, et le ! signal de la guerre sainte partira de Tunis, dont la neutralité'aurait pu vous être une sauvegarde. Nous nous bornons, pour aujourd'hui, à ces simples observations, dont le but était uniquement de démontrer que, dans les conditions générales de la France, toute extension de territoire en Afrique , est pleine de périls. Un mot encore toutefois, pour répondre à une questionqui pèut nous être adressée : Mais les Khroumirs, fallait-il donc les laisser impunis, et rester les bras croisés en présence de l'invasion de notre territoire et de leurs brigandages? Ah! mais non; mais il fallait une chose toute simple ; ne pas faire de tapage du tout, disposer secrètement, sans rien compromettre, les forces disponibles des trois provinces d'Alger, d'Oran et de Constantine,embarquer un beau jour les unes, pousser les autres à la frontière, et, partant de la Calle et de Souk-Arras, tomber un matin, à l'improviste, sur cette tribu de bandits et lui infliger une correction dont elle se serait souvenue pendant vingt ans. Voilà ce que l'on faisait autrefois, sans dire gare, alors que les gouverneurs de l'Algérie s'appelaient Clausel, Dam* remont, Bugeaud, Pélissier ou duc d'Aumale, au lieu d'avoir nom Albert Grévy, synonyme de suffisance et d'insuffisance, pour ne pas dire de monstrueuse imbécillité. Et les intrigues italiennes, dira-t-on, et les fourberies de Maccio? A cela, nous répondrons un autre jour. e Morlaix, 10 mai. Chambre Une foule énorme. Les huissiers sont sur les dents ; tout cela pour la grande batailla du scrutin de liste ou du scrutin d'arrondissement. Bah ! que ce soit la liste ou l'arron* dissement qui triomphe ai^otird'hui, si c'est encore la République qui doit sortir des prochains scrutins, nous sommes bien sûrs de notre affaire, nous tomberons de Charybde en Scylla. Les sénatdVirs sont venus en masse. Les opinions sont très divisées à la Chambrç \ V ÌVC ^ ïkV. 1 T ï••r a' ps tf* »c. AR WIRiONEZ (La Vérité) ... haute s o ^ k qyteMlpn Bardpux. Néanmoins, les s é n « | ^ Ì i . a Ì É & e n | \ u e quelque soit le • I l U L . . ï i l . i -.Se-t. Chambre, j mode d on 1 inté-• comme en ^ e elle es • 'vi a îhoix sera ressée I i •.. yfié sœ* • . - sa»! résidence M. "présidence M. Brisson. Il est donc évident qu'il parlera dans la discussion de ce jour, et probablement le deuxième ou le troisième, ailn d'imposer silence aux membres de la majorité, qui ont des velléités de réVolte. Le sorutïft secret sera très certainement demandé. M. GttfflfiMrâ Ië"flêtrîrà, oubliant que, dans * | la s&irtfce Ldiî l i 'novembre 1875, dans la c mêftie%lfe9Hon1,r!fl a proposé lui-même, le I •soratin secret; Les menaces, d'ailleurs, vont | leur train, et lé1 clan opportuniste déclare qu'aucun d e ! membres qui aura voté le ^CMltrd'i^ sera porté sur l é * listes gotjv^nejnenlales. C e s t donc bien décidément M. Gambetta qui est le gouvernement, et M. Gi'êvy aîné ne peut figurer qu'à la- colonne des 0, puisque les députés qui partaient; sd-manière de voir sont très publiquement frappés d'ostracisme > . ^ h é m i c y c l e est très houleux. M. Brison ne peut parvenir à, obtenir le silence. Enfin, il met aux voix l'urgence de la discussion Bardoux. Cette urgence est votée à 1 unanimité, sauf M. Marcel Barthe. ' Avant l'ouverture de cette discussion, M. Ferry Ht le traité conclu avec le bey de •Tunis et le projet de loi tendant à autoriser le Président de la République à ratifier ce traité en:dix articles, dont l'analyse lue au Sénat a donné le texte à peu près complet. Cette lecture est écoutée sans le moindre "enthousiasme. L'urgence sur le projet de ratification du iraité est votée à l'unanimité et ce projet est renvoyé aux bureaux pour la nommination d'une commission. Des rites éclatent à droite quand M.Ferry parle du souci du gouvernement à propos des questions. financières de Tunis ; il dit que le bey a accepté le traité avec plaisir. M. Ferry qualifie ces rires d'inconvenants. « M. Cunéo d'Ornano demande le rappel à l'ordre du ministre. (Tumulte). M. Bardoux monte à la tribune pour défendre sa proposition: 1 (••'•• '• NOTUS. '¡ud Ob Leeopérationu militaires revue Le général Bréard a passé dimanche,à quatre Jfreures, la revue des troupes cantonnées à Manouba. Dans la plaine, à gauche du chemin de fer, les troupes étaient rangées, sur une ligne perpendiculaire au palais de Kasar-Saïd, dans l'ordre suivant : la cavalerie, l'artillerie, le 92e •de ligne, le 38« de ligne, le 30° chasseurs à pied. Le front des troupes avait une longueur d'un kilomètre et demi. Le bey s'est fait excuser au dernier moment, sous prétexte de maladie. M. Roustan, en grand uniforme, était à bheval, à côté du général Bréard et do l'étatmajor Plus de cinq mille personnes étaient venues de Tunis avec tous les véhicules possibles : tout Tunis élégant et une foule d'indigènes et d'Européens des diverses nationalités. L'effet produit par la revue a é té considérable. Les manœuvres remarquablement exécutées, les rangées do pantalons rouges, de baïonnettes, de canons, la tenue irréprochable des soldats, qui comprenaient que des yeux plus ou moins bienveillants les regardaient, les musiques et les fanfares do chasseurs, jouant pendant le défilé, f o r m a i e n t un spectacle réellement i m posant. r Les troupes se sont massées sur la queue de la colonne et, à quatro heures trente-cinq minutes, le défilé a commencé dans l'ordre suivant : Le 30° bataillon de chasseurs à pied ; 2 bataillons du 38e de ligne ; 2 bataillons du 9°, 2 batteries de 90 et 2 escadrons du l o r hussards. Les troupes ont défilé dans un ordre parfait. Les soldats étaient pleins d'entrain et do gaieté. A Blzerte. Trois transports sont arrivés à Bizerto. Une colonne partira demain pour Mateui, où elle rencontrera des troupes qui ont dù quitter Manouba lundi. A Manouba, il restera un corps d'observation. . Les chefs kroumirs ont quitte Mateur et so sont retirés dans la montagnes, à peu de distance. ' il y aura à Mateur près-de 3,000 hommes do troupe.L e c a m p d o K l a n o u b a . - Le mouvement des trovpos (lu camp de Manouba a commencé lundi ma.in. Une colonne composée de : un bataillon du 3S° do ligne, lo 30® bataillon de chasseurs, une ba'.'erio d'artillerie, un escadrou du l o r hussards, commandoe iar le général Maurand, se dirige sur Mateur. jO reste du camp est lové et transféré a Djedeida, d'où une colonno sera dirigée par le chemin de fer à la station do Béja. ' Il y a une très grande fermentation parmi les montagnards; ils ont réuni 3,000 fusils. La colonne Maurand rejoindra près de Mateur le 9* chasseurs à cheval, venu do Biaerte. f - ,m*w, • ^UV Djedid, le Djebel Ghaada et Ben-Metir ; la Brigade Caillot vers Djebel Chaada, au centre ; la brigade Galland, verâ Ben-Metir, à droite. La cavalerie du général Gaume parcourt le plfys entre la vole lerrée et les lignes de ra-vitaillement de la divi'simi Delcbecque, et elle y assure les communications do concert avec la brigadei tle'Brem' qui occupe le chemin de fer. La brigade Logerot es't revenue de Ben-Metir à la station'de Souk-èl-limis, située a 33 kilomètres. à l'est'de celle de Souk-ol-A.rba et à 25 kilomètres à l'Ouest de Bejà, où elle va bientôt arriver et ou elle sera rejointe par la brigade Maurand, vejiue de Bizerte. Ces deux brigades auront pour mission de disperser les rassemblements hostiles que, l'on signale à Mateur et à Bejà, do manière à enlev e r aux Kvoumirs tout renfort venant des tribus de Mogocl- Quand cet objectif aura été atteint, elles se rabatteront sur le flanc droit du Djebel-Chaada, ¡qu'elles attaqueront de concert avec la division Delebecque. Getlo affaire sera vraisemblablement la dernière, mais la plus dure de toute la campagne. NOUVELLES DE TUNISIE La en ce qui touche la création d'une chambre de commerce à Quimper, comprenant les arrondissements de Quimper et de Quimperlé. ** • ; & M. Arnoult combat la proposition d'ajournement sur bette question Le Conseil général prononce I'Îajournement. $ * Construction d'une école normale deûlles, — Au nom de la Commission de l'intérieur, M. Gestin, après exposé de la situation de l'affaire, propose d'ajourner le projet de création L A QUESTION DES FRONTIÈRES GRECQUES. — d'une, école normale de filles et de prier de On mande de Çonstantinople, le 18, à la Cot-, nouvead la Commission départementale et respondâncè politique : l'Administration de présenter au Conseil La convention concernant la remise des général, au mois d!août, un projet basé sur territoires cédés à la Grèce et la manière l'entente avec le Morbihan, qui ne s'est pas dont se fera cette remise, sera signée auencore expliqué nettement sur s e s intentions. jourd'hui ou demain. M. le Préfet demande ce qui devra être Toutes les difficultés ont été aplanies. Il fait si cette entente ne peut être établie. ne reste plus à régler q u e certains détails de M. Gestin répond qu'il est évident que, nature militaire/ avec lesquels on en- aura dans Ce cas, le projet sera celui d'une école fini certainement aujourd'hui. spéciale au département. ••..-.. - tr Mr Penquer accepte l'ajournement dans Italie les conditions où il est proposé ; il espère, d'ailleurs, que l'Administration en profitera L E NOUVEAU MINISTÈRE — D'après des avis pour examiner plus attentivement les propode Rome, le cabiaet italien serait ainsi comsitions du Conseil municipal de Brest, qui posé ': seraient très avantageuses pour le départeMM. Sella," président dii conseil; ministre ment. Il ne faudrait pas, ajoute-til, les écardes finances ; ter de parti pris. M. Penquer fait remarquer» Robilant, affaires étrangères ; en outre, que le recrutement se ferait bien Blanchen, intérieur ; plus facilement à Brest. Ganizarro, instruction publique ; • M. le Préfet croit devoir présenter quelPerazzi, travaux pubiies ; ques observations en réponse aux paroles Luzzati, agriculture ; que vient de prononcer l'honorable M. PenRicotti, guerre ; quer. L'Administration, comprenant toute Brin, marine ; l'importagce d'une école normale de filles, Mirabelli, justice. qui n'est pas un établissement d'intérêt Toutefois rien ne paraît encore définitivelocal, mais bien départemental et même ment arrêté. général, peut donner au Conseil l'assurance qu'elle envisagera la question à ce dernier L A CIRCULAIRE ITALIENNE. — On télégraphie de Berlin au Standard, le 11 mai, le texte de la point de v u e , c'est-à-dire sans aucune dépêche du gouvernement italien à ses repréespèce de parti pris. sentants à l'étranger. M. Arnoult repousse la demande d'ajournement, le Morbihan employant les moyens Tunis est un pachalik de l'empire ottodilatoires, dans un but intéressé ; il consman. Toucher à Tunis, c'est renouveler la tate que le Finistère aurait tout avantage à question grecque et violer le territoire de posséder une école normale qui lui serait l'empire ottoman, dont l'intégrité est garanparticulière. tie par l'Europe. Le traité du Bardo est une M. Gestin fait connaître que, comme raprépétition du traité de San-Stefano. L ' E u porteur, il a cru devoir insister, au nom de rope a le droit d'intervenir. On doit réunir )a Commission de l'intérieur, pour l'ajourneun congrès auquel sera conviée la France ment ; mais il réserve son opinion personpour examiner le traité qu'elle a arraché au nelle. bey. L'Italie prend l'initiative de ce congrès. M. Astor désirerait que la question fut Le prince de Bismarck aurait adressé la tranchée aujourd'hui, afin de pouvoir réponréponse suivante à l'ambassadeur allemand à dre aux assertions de M. Penquer. Rome : M. le Préfet pense que, d'après la propoDites au gouvernement italien que j e ne sition qui a été faite par l'honorable M. Gessuis pas favorable à une intervention des puistin, l'ajournement demandé emportera pour sances dans la question franco-tunisienne, l'Âdministsation l'obligation de préparer, d'autant plus que la querelle ne sera pas de d'ici au mois d'août, un projet complet de longue durée entre ces deux Etats, puisqu'ils construction d'école normale de filles {plans, sont tombés d'accord. Je ne sais ce que pendevis, voies et moyens)* lequel devra être sent à ce sujet les autres puissances, qui établi d'accord avec le département du Moront signé le traité de Berlin ; mais vous poubihan, si celui-ci accepte une entente, ou sans vez informer le gouvernement italien que lui, s'il ne se décide pas à s'entendre avec l'Allemagne ne sera pas représentée à un notre département. A cette occasion, M. le congrès qui n'aurait pour but que d'annuler Préfet donne de nouveau l'assurance au Conou de réduire les concessions que la France seil que l'Administration établira ces projets a légitimement obtenues. en s'inspirant de ï intérêt général et non do La France et le Télégraphe reçoivent coml'intérêt particulier. munication de la dépêche suivante qui signale L'ajournement, dans ces conditions, est de l'agitation contre nous dans une ville mis aux voix et prononcé. frontière de l'Italie : La séance est suspendue à 3 heures 20 m. « San-Remo, il mai. Présidence de M. Astor, vice-président. Hier soir , nombreuse manifestation hos- Le palais de Midhat-Pacha a été subitement entouré'hier par trois bataillons, com•jgjXmc. i^-TA mandés par un aide de camp du sultan. Les opérations'contre les Kroumirs. tendent vers leur "dénouement. ï Midhat, surpris, s'échappa par une porte L'ennemi se trouve mainténant acculé au Dje-~ dérobée et se rendit au consultât de France bel-Çhdida, c'est-à-dire aux dernières positions d ' o ï n l lança un appel à tous les consuls sur lesquelles41 J&ut espérer nous tenir en étrangers. échfc. ' '' Les consuls en référèrent à -leurs ambaslia divisfoii Delebecque bloque complètement sadeurs. cette hauteur à l'ouest et se relie par son aile "iLe minist-re de ia justice est parti de Gonstantiq$ple >p$ur la Syrie. I• ETRANGER Russie L A CIRCULAIRE DU GÉNÉRAL IGNATIEFF. —- Le Messager du gouvernement publie une circulaire adressée par le nouveau ministre de l'intérieur aux gouverneurs des provinces et dont le télégraphe nous apporte le résumé suivant : Le ministre explique les principes mis en relief dans le manifeste impérial et fait connaître l'opinion du gouvernement touchant la situation intérieure de la Russie. Il signale les côtés sombres de la société actuelle, tels que l'instruction religieuse de la jeunesse, l'inactivité des fonctionnaires et l'indifférence de plusieurs autorités administratives à l'égard du bien-être général, et la soif du gain dont sont altérés ceux qui gèrent la fortune de l'Etat. Le ministre ajoute que ces faits expliquent pourquoi les grandes réformes accomplies par le czar précédent n'ont pas pu, malheureusement, porter tous les fruits que l'empereur Alexandre II en attendait. « Un autocrate rendu f'ert par l'attachement et l'amour sans bornes d'un grand peuple pourra seul, dit en outre le ministre, guérir entièrement, avec l'aide des meilleurs fils de la patrie, le mal dont la Russiè souffre actuellement. » Sa première tâche consiste à extirper l'esprit de rebellion, que la société doit combattre de sa propre initiative. Les attaques dirigées contre les juifs, dans le midi de la Russie , montrent combien les personnes dévouées au souverain se soumettent facilement à l'influence d'individus malintentionnés et servent les projets des rebelles sans avoir l'idée du mal qu'ils font. La deuxième tache consiste à renforcer la loi et la moralité. Le gouvernement veillera surtout à l'aire régner l'ordre et la justice dans les institutions créées p a r l e czar défunt. Le gouvernement et la société agissant de concert, les difficultés actuelles disparaîtront bientôt. Il est hors de doute que la noblesse, qui écoute toujours la voix de la vérité et de l'honneur, contribuera à accomplir cette tâche. La noblesse et toutes les autres classes peuvent être sûres que tous leurs droits resteront intacts. La classe des paysans peut ótre sûre que le gouvernement maintiendra non seulement tous les droits qui leur ont été octroyés, mais s'efforcera aussi dp diminuer autant que possible les charges du peuple et d"arnéliorer sa situation économique. En outre le gouvernement prendrades mesurespour établir un régime assurant la participation des éléments locaux à l'accomplissement des projets du souverain. La disgrâce du général Loris Melikoff et l'avènement du général Ignatieff paraissent aux journaux anglais d'un très fâcheux augure. Gela ne nous surprend pas. Le général Ignatieff étant panslaviste avéré, sa nomination laisse craindre le retour à l'ancien système d'extension en Europe et en Asie que favorisait l'empereur Nicolas et qu'avait tempéré le règne d'Alexandre II. ! Turquie. — Voici le texte do la lettre adressée par le ministio des affaires étrangères uu bey de Tunis : L A LETTRE DE LA P O R T E AU DEY. Au reçu de votre dépêche, concernant la signature quo vous avez été forcé d'apposer au bas du traité de protectorat imposé par les Fiançais, le gouvernement impérial a protesté officiellement et énergiquement contre ce traité. Les droits suzerains de la Forte, sur Tunis sont conservés. Je vous déclare, au nom de la Porte, que ledit traité doit être considéré comme nul et non avenu. LA* DESTITUTION DE M I D H A T - P A C H A . — Voici des détails sur la destitution do Midhat-Pacha : tile devant les bureaux du Littoral. Beaucoup de numéros du journal ont été brûlés. On a crié : Vive Maccio ! Vive les Kroumirs ! A bas la France ! A bas le Littoral ! A bas le docteur Charreton ! La police est enfin intervenue pour dissiper les rassemblements. Le Littoral est un journal français qui s'imprime à San-Remo. On mande de Rome, H h. 3 0 : Le ministère Sella est constitué. Situation très-grave. — Un grand nombre de préfets ont envoyé leur démission. Les nouveaux ministres prêteront serment d e main. L'extrême gauche a décidé d'adresser un appel au peuple. Le bruit court que M. Ganuzio est parti pour Caprerâ afin d'accompagner le général Garibaldi sur le continent. Milan, 18 mai, 5 heures matin. Une grande manifestation populaire a eu lieu hier soir. Une foule immense a parcouru les rues en criant : A bas la droite ! A bas le miuistère de la réaction ! Vive la république! La troupe a chargé le peuple ; il y a eu des blessés et des arrestations. La garnison a été renforcée. On craint ce soir des troubles plus sérieux. — •maoQoaw Conseil g é n é r a l du Finistère (Suite) M. le Préfet dit qu'il lui semble que le Conseil a voté en faveur de la création d'une chambre de commerce, qui comprendrait au moins les arrondissements de Quimperlé, sauf à y rattacher d'autres cantons, si cela est jugé utile. M. Andrieux ne peut admettre les mois « au moins. » La chambre de commerce de Morlaix perdant déjà 2 arrondissements on ne peut la réduire davantage, car elle serait alors trop lésée. M. le Préfet constate que l'ajournement demandé porto seulement sur la question des délimitations, mais que le vote reste acquis La séance est reprise à 4 heures 10 m i nutes. Emprunt départemental. — Virement de crédit. — M. Rousseau donne lecture d'un rapport tendant à autoriser le virement d'une somme de 1,300 fr. dans la commune de Larret.'Cette somme provient de l'emprunt départemental de 1, 500,000 fr. Elle a été inscrite au Sous-Chapitre XVIII du budget de 1881, à l'article 150. Conformément aux propositions de M. le Préfet et de la Commission des travaux publics, M. Rousseau est d'avis qu'il y a lieu de l'afïecterà un chemin introduit dans le réseau subventionné par une décision ministérielle du 17 décembre 4880. Les conclusions de ce rapport sont adoptées. Ecole normale primaire de Quimper. — Demande d'augmentation du traitement d'un professeur. — Conformément aux conclusions du rapport de M. Le Batard, le Conseil vote en faveur de M. Sévet, professeur de langue anglaise à Quimper, une augmentation de traitement de 200 fr. pour qu'il soit rétribué dans la même proportion que les autres professeurs du Collège qui donnent des leçons à l'école normale primaire. Conseil de Préfecture. — Institution d'un rreife spécial. — M. de Lannurien donne ecture d'un rapport tendant a la création d'un emploi spécial de greffier du Conseil de préfecture aux appointements de 1,500 fr., dont 600 fr. seraient imputés sur le crédit de pareille somme inscrit déjà pour cet o b jet au budget de 1881, et 900 fr. restant à voter pourraient être prélevés sur les fonds affectés au même budget, aux dépenses i m prévues. Les conclusions de ce rapport sont adop- Î M. le Préfet remercie la Commission et le Conseil d'avoir accepté cette excellente m e sure, et prend acte des bonnes paroles que lui a données la Commission au sujet de l'augmentation du traitement de ce greffier. AR WIRIONEZ (La Vérité) i M . d e Lannurien rend hommage aux i n tentions du Préfet d'activer la marche de tous les services., Commission des bureaux de tabacs. — M. le préfet fait remarquer au Conseil qu'il aurait lieu de nommer un sucesseur à M. e Batard, comme membre de la Commission des bureaux de tabacs ; mais ajoute qu'il n'y aurait aucun inconvénient à renvoyer cette nomination à la session d'août. ' La nomination eât renvoyée à la session d'août. Vœux. —• L e conseil général émet les vœux suivants : I. Que l'on supprime l'impôt du second dixième sur les transports à grande vitesse, par chemins de fer ; - I I . Que la ligne ferrée Centre-Bretagne, artant de la Brohinière et passant par lOudéac et Carhaix, soit établie ' de façon à offrir les trajets les plus courts et à assurer, s u r t o u t son parcours, la circulation des trains de granae vitesse. Ces vœux sont adoptés. M. le président ayant ensuite déclaré close la première partie de la session de 1884, la séance est levée à 4 heures 55 minutes, n Le Secrétaire D' CLECH. Le Président, . Ï E J. ASTOR. MOQQOOQH CHRONIQUE LOCALE VAvenir aura beau faire, il faudra bien qu'il en prenne son parti. C'est un fait avéré, que depuis un certain temps, nos populations se dégoûtent de plus en plus de la république et surtout des républicains. Dans nos campagnes,cette répulsion s'accentue de jour en jour ; les dernières élections au conseil général en sont une preuve éclatante. Les ouvriers des villes, s'apercevant enfin qu'ils n'ont été entre les mains des meneurs qu'un instrument, au service de leur calculs ambitieux, paraissent décidés à ne plus jouer ce rôle de dupes, et ils reconnaissent qu'on les a indignement trompés. La guerre aveuglé faite à la religion et à ses ministres n'a été qu'un moyen de détourner l'attention, en jetant les ordres religieux en pâture aux passions les plus dé testâmes. Mais si l'on cherche quels sont les bienfaits du régime actuel,qui devait tout faire pour améliorer la condition de l'ouvrier, de rhornme du peuple, on ne trouve partout qu'aggravations de charges,impôts nouveaux, eto. ( Les salaires restent stationnaires quand il ne sont pas réduits. Des grèves éclatent à chaque instant; ouvriers et patrons n'ont jamais été plus divisés entre eux. fraternité n'est plus qu'un vain mot à l'usage des orateurs qui pérorent dans les banquets après boire. La classe laborieuse est sacrifiée à des intérêts de parti et de coteries. On viendra bientôt solliciter de nouveau ses voles.Qu'elle se souvienne alors et qu'elle renvoie à leur ancien métier ces charlatans bourrés de leur propre insuffisance. de ligne. La musique militaire, jouant des marches funèbres, alternait avoc les chants religieux. Mgr David a donné l'absoute. Un nombreux clergé avait tenu à rendre à ce vaillant chrétien un suprême et dernier hommage. La plus grande partie des officiels de la garnison assistait à cette imposante cérémonie. • ^ ^ M O U V E M E N T DE L A P O P U L A T I O N Du 12 au 19 NAISSANCES. - C o n s t a n t - J u l e s R e m o u d , f i l s de Julien-Jean et de Jeanne-Marie Moulin. — François-Marie Querné, fils de Louis-Denis, et de A m é l i o - M a n e Guillous. — Jeanne-Marie Gnézou, fille cle Jacques-Guillaume, et de Perrine-Yvonne. Pieord. — R e n é - F r a n ç o i s - D é s i r é A u g u s t e Mével, fils de François-Marie-Àuguste et de Marie-Victorine Banéat. — Marie-fille n a turelle. — Jean-Marie-Auguste Le Gac, fils de Claude-Alfred, et do Marie-Yvonne Le Mercier. — Pierre-Marie Ropars, fils de Sébastien, et de Marguerite Hervéou. — Marie-EYançoise L e Burel, fille de Pierre-Marie, et de Geneviève Hamon. 184. — ¿MARIAGES. - J e a n - M a r i e Maurilleau, sabotier, et de Jeanne-Françoise Kerguinou, c i g a rièi-e. — Jean-Marie Tanguy, gardien de b u reau, et Anne Le Duc, domestique. — Jean François-Guillaume-Marie Raoul sabotier, et Marie-Michelle Gaouyer, Couturière. 45. — DÉCÈS. — Louis-Marie Taldu 1 ans 11 mois. — Jean-Marie Le Beuzit, 4 ans 3 m o i s . — M a r i e Jeaune Jézéquel, épouse en 2 m e s n o c e s d e f r a n çois l'Hostis, 69 ans. — F r a n ç o i s Lozach, époux de Corentine Le Meur, 50 ans. — Joséphine Briand, 82 ans. — Jeanne Duval, 34 ans . — Marie-Yvonne Le Chevallier, veuve en2 m e 9 noces de Jean-Marie Lescol 49 ans 2 m o i s . —' EmileJ o s e p h Henry, 22 jours. — Enfant du seze masculin mort-né. — François Lochou, é p o u x de Jeanne Le, Ménès, 49 ans 2 m o i s . 290. — MOUVEMEMT DU PORT DE MORLAIX du / 2 au 19 mai 1881 E N T R É E S . — Emile-et-Georges, sloop, 34 ton, cap. Fournier ven. de J e r s e y , briques. — L.-G., lougre, 55 ton, cap. Tattevin, ven de Neath-Abbey, houille crue. — Finistère, steamer, 252 ton, cap. GeiTroy, ven. du Havre a v e c cueillette. — C.-A. lougre, 42 ton, cap. Lefloch, ven. de Noirmoutier, sel. SORTIES. — Merey, sloop, 40 ton, cap. Vivier, ail, à Lannion, lest. — St-Claude, sloop, 15 ton., cap. L e g r o s ail. à P e r r o s , lest. — Sainte-Marie-Françoise, sloop, 45 ton. cap. Le Sauz, ail. à Portheawl, poteaux de mines. — E m i l e et Georges, sloop, 34 t o n . , cap. Fournier, ail. à Ars, lest. — Hélène, goélette ail. 110 ton , c a p . Lafrent , a i l . à Chanlestown, lest. — Marie, goëlette 56 ton., cap. Cabon ail à Plymouth, lest, — Finistère, steamer, 252 ton, cap. Gefïroy, ail. au Havre, cueillette. BULLETIN FINANCIER Le marché est calme. Les cours de nos Rentes et ce nos principales valeurs ont de meilleures tendances. La haute banque continue à faire de sérieux efforts pour maintenir l'état actuel de notre place ; elle a r é s i s t é à l'influence des baissiers qui évitent en ce moment, autant que possible, d'accroître leurs engagaments. A tout bien considérer, ce besoin ce résistance est salutaire, en ce que la spéculation n'ayant pas le champ complètement libre, est obligée d'agir avec circonspection. En outre c'est une raison pour que le marché devienne solide et soit moins fertile en surprises. ' G . LE BN. De son côté le 5 0/0 Italien est aux environs de 90,25. Néammoins, le gouvernement Jeudi jour de la fête de l'Assencion, il sera italien ne peut pas différer son emprunt ; il a fait une quête à l'Eglise de St-Melaine, pentrop besoin d'argent. dant les offices, au profit des pauvres Cela se pomprend de reste. On dit à ce secourus parla conférence de Saint-Vincentsujet que — dans l'impossibilité de présende-Paul. ter pour le moment un emprunt italien au public français, — il aurait été décidé que la S A I N T - P O L - D E - L É O N . — Samedi dernier, la souscription serait ouverte sur la place de nommée Louise Rolland, âgée de 63 ans, deLondres et que, plus tard, les titres de meurant à P e n - a r - P o n t , en Saint-Pol, a été l'émission reviendraient pur la nôtre pour se trouvée dans sa maison, étendue sur le foyer, confondre avec les Rentes qui y circulent ne donnant plus signe de vie. Cette pauvre actuellement. femme qui vivait isolée, avait dû être frappée Nous croyons que cette nouvelle est une d'une attaque d'apoplexie foudroyante, e t , œuvre de pure imagination. quand on l'a trouvée, sa mort, paraît- il, r e Il n'est pas probable (jue la place de Lonmontait déjà à plusieurs jours. dres fasse bon accneil à une émission qu'on n'oserait pas présenter aux capitalistes français. Nous apprenons que la visite faite par le D'autre part,comme nouvelle,on croit,dans Préfet, lors de son passage à Saint - Pol, à le monde financier, qu'il y aura fort peu de M. Claude Créach, qu'une indisposition retenait au lit, a produit sur la santé de ce maladroits qui s'aventureront jusqu'à devenir souscripteurs d'actions de la Société du vénérable magistrat, la plus salutaire influPrintemps. ence. On nous assure que, depuis quelques Après l'issue de l'affaire du Coin de Rue, jours, il peut se remettre à ses occupations après l'incendie des magasins Jaluzot, après habituelles. ^ ^ la poutre printanière qui a occis MM. Pascal et Daguin, la jcttatura est jetée; bien fol NÉCROLOGIE. — On lit dans l'Indépencelui qui passerait outre ; néammoins, tant dance bretonne, de Saiut-Brieuc : que lefondaieur n'aura pas réalisé les titres qu'il s'est attribués, les cours seront sans Ce matin, comme nous l'avions annoncé, cloute tenus : c'est égal, cette émission sept ont eu lieu, au milieu d'une affluence consipar trop le roussi et la Banque d'escompte. dérable, les obsèques de M.Halna do Frétav, général de division en retraite et grand officier de la Légion d'honneur. L'église cathéBOTJB.SS DE FÀBJS drale, qu'on avait décorée pour cette circonsao mal tance, était entièrement tendue de noir, et des inscriptions retraçaient les hauts faits Dernier Cour« au comptant d'armes du général. Rente 3 % 2<».00 Les cordons du poêle étaient tenus par 3 °/ 0 amortissable 87.40 MM. les commandants Paris, Bonnefln, Car4 1/2 % 114.75 pentier (du 71*) et par M.Achille du Clé5 • / . (emprunt 1872) 119.90 zieux. Amortissable nouveau . . . . 80. OO Le deuil était conduit par M. l'amiral du Fretay, frère du défunt. Les honneurs miliuc< LE gérant: J . - F . L E un/va. BRAS. taires ont été rendus par un bataillon du 71" Etudes de M° BIENVENUE, Avoué à Morlaix, et de W C A DOUR, Notaire à Plouescat. Ces deux champs s e joignent et sont bornés : à l'ouest et au midi, y f r chemins; à l'est et au nord, parJtetféÉ à MM. Jean et Louis Cadiou, de Cléder. •i SIXIEME LOT PAR LICITATION JUDICIAIRE A Cléder,. à Mécbou-ar-Groas il O Une PARCELLE, terre labourable, s°» K, n° 94, contenant 15 ares. :' ; hi " Le mardi 1 4 Juin 1 8 8 1 , à • ••• ... • '.'â {jf> -l. f.> onze heures du matin, en la Salle de la Mise à prix, quatre cents francs, Justice de paix, au bourg de Plouescat, 0 , j 4 0 0 ft*. par le ministère de M CADOUR, notaire t :ï'.!ir '"Olii à Plouescat, il sera procédé à l'adjudiSEPTIEME LOT !'•> .i cation publique, en neuf lots, des I m Au même Méchou-ar-Groas ¡ meubles dont la désignation suit : PREMIER LOT En la commune de L A F Plounévez-Lochrist E R M E DE TY - NÉVEZ - PES - AR • GROAS Comprenant : MAISON MANALE, chambres et divers édifices sous chaume, aire, puits, terres chaudes et froides, prés ; le tout désigné au cadastre, comme suit : Parc- var-ar - C'hoat. section C, n u méro 365, terre labourable, contenant 36 ares 70 centiares ; — Parc-ar-Vinogen, terre labourable, s o n G, n° 366, Liors-Bian, contenant 31 a. 60 c. ; — terre labourable, s on C, n° 368, contenant 14 a. 60 c. Et les articles c i - a p r è s , portés à la section D , savoir: Foennocan-Avel, pré, n° 166, contenant 1 hectare 4 a. 30 c.; — Liors - Rioual, terre labourable, n° 313, 22 a. ; — MéchouBian, terre labourable, n° 314, 35 a. 30 c.;— Méchou-Bras, terre labourable, n° 315, 60 a. 70 c.; — Parc-an - Ty, terre labourable, n° 316, 52 a. 20 c.; Liors -Bian - al - Leur, terre labourable, n° 317, 6 a. 10 c.; MAISON, sol et dépendances, n° 319, 13 a. 20 c.; — Jardinou, deux courtils, n° 320, 1 a. 92 c.; A Stréat- Voan, pâture, n° 321, 5 a. 50 c.; — Liors-Moan, terre labourable, n° 322, 12 a. 60 c.; — Pprc-Lescoat, terre l a bourable, n° 823, 57 a. 40 c. ; — Goarem-ar- Vengleus, lande, n° 326,17 a. 30 c.; — Goarem - ar-Moch , terre labourable, n° 327, 49 a. 70 c., — Parc-Bras, terre labourable, n° 328, 79 a. 50 c.; — Goarem-Vian, lande, s oa D, n° 329,11 a. 50 c.; — Parc-ar-Besquellou, terre labourable, np 330, 60 a. 80 c.; — Parc-Paugam, terre labourable, n° 331, 47 a. 20 c.; — GoaremAndré, lande, n° 335, 20 a. 60 c.; — Goarem-André, terre labourable, n° 336, 25 a^ 50 c . Goarem-ar-Prat, lande, Goarem-ar-Prat, n° 337, 14 a. 30 c.; — lande, n° 338, 34 a. 30 c.; — Goaremar-Prat, lande, n° 339, 41 a. 70 c.; — Goarem-ar-Parc-Nevez, lande, n° 348, 51 a. 60 c . ; P a r c - N e v e z , terre labourable, n° 349, 60 a. 90 c.; — An-Treizic, terre labourable, n° 350, 43 a. 40 c.; — PnrcPors-Golamen, terre labourable, n° 806, 67 a. 60 c.; — Parc-Pen-an-Dail, terre labourable, n° 819, 6 a . 80 c.; — Autre Parc-Pen-an-Dail, de 35 a. 90 c. Mise à prix, vingt-mille francs, ci 20,000 fr. DEUXIÈME LOT EN LA COMMUNE DE PLOUESCAT Au terroir de Kerscao \ Un CHAMP, dit Parc - Douar - Per, n° 1493, contenant 74 ares 58 centiares ; il est borné : à l'ouest, par le chemin de Créach-ar-Vren, à Douar-Per ; à l'est, par le chemin de Créach-ar-Vren au petit Convenant; au nord, par terres à M. Trémintin, de Plouescat ; il est tenu en ferme par Pierre Richou, du Coatalec, Plouescat. Mise à prix, deux mille sept cents francs, ci 2,700 fr. TROISIÈME LOT LA COMMUNE DE CLÉDER Au terroir de Kerider Un CHAMP, dit Parc-Paol-Grall, son L, n° 18, contenant 44 ares 90 centiares. Ce champ est borné : à l'ouest, par le chemin de Landivisiau, au nord, par une venelle; à l'est et au nord, par terres à MM. Jean et Louis Cadiou, de G u i l - a r Vrouan, en Cléder. Mise a prix, douze Mise à prix s quatre céutk francs. ci. ; ' V . . . . . . . 4 0 0 fr '}!>• 1 J Uni'1 HUITIEME LOT n" ' T i . \ | ) ¿1 • . • • f ' •' | f f • En Cléder, en^Mécbou-an^Apt^, Une PARCELLE, terre labourable, n u méro 805, contenant 5 a. 40 c . ; ^ . i• r • •r [ Mise à prix s deux cents francs» ci. S t O O <Ur' NEUVIÈME LOT En Cléder, à ! ,'•<)>. Méchou-Cosquer Une P A R C E L L E , terre labourable . s on A, n° 69, contenant 41 ares; • •' Mise à prix s deux cents francs, ci »OOfr. » . t l ' •< V' . J 'I • A '• '' • ' Ladite licitation a été ordonnée par un jugement contradictoire , rendu p a r ie ; Tribunal civil de Morlaix, le sept'avril 1881, enregistré, Entre s 1° Marguerite Guillerm e t Guillaume Auffret, son mari en autorité, Jes deux cultivateurs, demeurant et domiciliés à Kersaint, en la commune de Cléder ; 2° Yves Guillerm, cultivateur, d e meurant et domicilié à Kertanguy, même commune de Cléder, ; 3° Françoise Guillerm et Louis Quérè, son'mari, en autorité, cultivateurs , demeurant à Kersaint, en Cléder; — demandeurs,'' ayant pàur>. avoué ledit M0? BIENVENUÉ, 'dont l'étiiLè.est sise à Morlaix, Grande-Place, ; Et s 1° Paul Prigent, veuf d'Anne Guillerm, cultivateur, demeurant et d o micilié à Kerloudanou, commune de Cléder , en sa qualité de tuteur légal d e Yves Prigent, son fils mineur, issu de sondit mariage, lequel mineur a pour subrogétuteur Louis Moal, époux de Marie-Anne Guillerm, cultivateur, domicilié au P o r t Neuf, en Cléder ; — 2° M. Louis Fauque, notaire, demeurant et domicilié à Cléder. en sa qualité de notaire, représentant Isabelle Guillerm, autrefois religieuse, e n religion sœur Sainte-Mathide, domiciliée de droit à Cléder, actuellement en état d'aliénation mentale et placée à l'asile des aliénées de Bégard (Côtes-du-Nord) r ;— défendeurs, ayant pour avoué M® DIRAISON , dont l'étude est sise à Morlaix, Voie-d'Accès de la Gare, Et encore : 1° Yves Guéguen, cultivateur, demeurant à Kergallec, en Cléder; 2° Jean Guéguen, cultivateur, demeurant à Menfaoutet, en Cléder ; 3* Vincent e t Ma rie-Anne Guéguen, cultivateurs, d e meurant au lieu de Kergallec, en Cléd e r ; 4° René Guéguen "et' Louis Simon, de Kergunic, son mari, cultivateurs, d e meurant à la Croix, commune de Plouescat ; 5° Marguerite Guéguen, veuve d e François Floch, cultivatrice, demeurant à Kervaliou, en Cléder; — 6° Marie-Jeanne Guillerm et Louis Kerbiriou, son mari, cultivateurs, demeurant au lieu de K e ravel, en Roscoff ; 7° Marie-Anne Guillerm et Louis Moal, son mari, cultivateur, demeurant au Port-Neuf, commune de Cléder ; — intervenants, ayaut pour avoué, ledit Me BIENVENUE. Morlaix, le 16 mai 1881. EN ci Autre PARCELLE terre labourable , s°VK, n° 83, 12 a. 60 c. ni cents francs, 1,200 fr. QUATRIÈME LOT MÊME COMMUNE DE CLÉDER Au Terroir de Kerider Un CHAMP, dit Parc-ar-Groas-Coz, s°" L, n° 19, contenant 47 a. 20 c. PAUL BIENVENUE, Avoué. Enregistré à Morlaix, le seize mai 1881, f° 143, r°, c. 4. Reçu un franc quatrevingt-huit centimes, décimes compris. Signé : L U C A S DUCOUHRAY. • éh - a — — " e Etudes de M P A U L BIENVENUE, avoué à Morlaix, et de M° L E GAC DE LANSALUT, notaire à Morlaix. ADJUDICATION DE C L I E N T È L E ET DE M A R Q U E DE COMMERCE Le Lundi vingt-trois mal mil huit cent quatre-vingt-un', à deux heures d e l'après-midi , en l'étude de M* LE GAC DE LANSALUT, notaire à Morlaix, il CINQUIEME LOT •« ^ sera procédé à l'adjudication publique, Au même Terroir de Kerider, en Cléder au plus offrant et dernier enchérisseur, sur la mise à prix de cinq mille francs, Autre CHAMP, nommé Parc-ar-Groasoutre l'exécution des clauses et conditions Coz, s°" L, n° <8, contenant 49 a. 00 c. du cahier des charges, au rapport dudit Mise h prix, treize-cents francs, M® L E GAC DE LANSALUT, de ce ci l,300fr. qui suit: Mtae J» prix, treize-cents francs, ci 1 , 3 0 0 fr. 5 A R W I R I O N E Z (La Vérité) LA CLIENTÈLE Etude de O t r C Q M M E H C B DB BEDRRB ET DE VÉRANT, notaire à Morlaix, rue de Paris, 7. HENRI ; . .de g r é à g r é Qu'exploitait,rue de Brest, n° 22,à Morlaix, Monsieur Julien- Simon Barbanson, c i après dénommé; la marque J. B. A. qui servait à exploiter ce commerce, et le A 4 KILOMÈTRES DE MORLAIX droit de se dire successeur de cette Et à 5 kilomètres delà gare de Plouigneau maison dô commerce ; le droit à la jouissaiic<* ?jftiqu'au 29 septembre prochain, Comprenant : Maison de maître, bâtiments moyennant le prix de location qui sera de service, jardin potager en plein rapport, stipulé au cahier des charges, des locaux | jardin anglais, terres labourables et prairies. occupés, ledit commerce, rue de Brest, Contenance totale.. U h . 253 a. » » c. numéro 22. JOUISSANCE IMMÉDIATE t Cette vfcrite a été ordonnée suivant ordonnance rendue par Monsieur le présiFacilités p o u r le p a i e m e n t "ribunal Òivil Civil de Mprlaix, Te Ì ~ dent du Tribunal 8 S'adresser à M0 HENRI VERANT, „rtai, 1861^ sur sur rfin requête présentée le môme notaire. jbur par':" Madame Caroline-Marie Barbanson, sans LE MANOIR DE COAT-GLAS r p r o f e s s i o n , veuve de Monsieur Julien - Simon- Barbanson, demeurant et domiciliée à .Morlaix,. agissant comme veuve commune en . biens ; —- ayant pour avoué l$<Ht,sM* BIENVENUE, dont l'étude est sise, à Morlaix, Grnnde-Place n° M . Et Mi Edmond - Marie-Armand Barbanson, docteur-médecin, demeurant et domicilié à Morlai^ ; agissant en vertu de l'article 420 du code Civil, comme subrogé tuteur et au nom de MUe" Julia^EugénieMarie, Marthe - Pauline - Alexandrine et Amélie-Jeanne-Marie Barbanson , les trois enfant^ mineures issues du mariage" do feu M; " Julien-Simon Barbanson et de la dame sus-pommée, sous la tutelle légale de laquelle; elles se trouvent et héritières de leur père: sous bénéfice d'inventaire seulement; — Ledit subrogé-tuteur, ayant pour avoué M0 ARMAND, CLOAREC, dont l'étude est sise à Morlaix, place St-Melaine. Morlaix, le 19 mai 1881. RAUL BIENVENUE, avoué. • . M1111 I & l t OU ; pboprietêVagremert D'ENVIRON 6 HECTARES Dont 8 sous parc bien boisé et potager, située sur le bord de la belle plage de St-Michel-en-Grève, entre Lannion et Morlaix,comprenant une maison confortablement meublée composée de 15 chambres à coucher, beau salon, etc... Ecurie et remise. On louerait à l'année ou à la saison. -A. t . - Située au bourg de Ploujean i. • • Composée d'édifices en bon état, tous couverts en ardoises et bien aménagés, et de 23 hectares 55 ares 48 centiares. Se divisant en : Terres labourables. . . 14 h. 75 a. 90 c. CourtUp . . . . . . . . » 45 40 Prairies . 1 77 »» Landes et taillis . . . . 3 05 18 Pâtures 3 40 »» Sol, sous cour et édifices . » 12 »» LA METAIRIE DE KERSUTÊ-BRAS Située dite commune de Ploujean Composée d'édifices en bon état, et de 11 hectares 16 ares 38 centiares. Se divisant comme Terres labourables . . Courtils. Prairies Landes et taillis . . . Pâtures suit : 7 h. 09 a. 90 c. » 07 20 1 64 13 2 06 60 » 28 55 On pourra annexer à ces métairies 1 hectare 42 ares 30 centiares de landes. Entrée en jouissance pour la métairie de Kerilis, au 29 septembre 1881, ou au 29 septembre suivant, et pour la métairie de Iiersuté-Iîras, au 29 septembre 1882. S'adresser, pour visiter ces fermes, à Jean-Marie Clecli, garde i\ Keranroux (en Ploujean), et pour traiter, à M0 A. de LANSALUT, notaire à Morlaix, Grande-Place ,32. de M0 T R - O U S S E L , Pleiber-Christ. notaire à Y U B l l B DE GRÉ A GRÉ Avec toutes facilités de paiement En l a c o m m u n e de Plounéour-Ménez (FINISTÈRE) L A B E L L E PROPRIÉTÉ DITE LE BOIS DU R E L E C Q Situéé à 16 kil. environ tlo M O R L A I * Maison de maître, bâtiments d'exploitation, jardins et dépendances ; bois, taillis et de haute futaie. Chasse et pêche. Contenance: 4S3 11. KH a . Y O c . Revenu annuel moyen : » , « O O f i \ Grandes facilités d'exploitation, à un kilomètre de la nouvelle roule do Carhaix à Morlaix. Pour traiter et pour tous renseignements, s'adresser audit M. TROUSSEL. G A R A N T I E : D I X REMISE Î O % 1GO fr. 200 »SO COMPTANT GRANDES FACILITES DE PAIEMENT: 1 2 fr. 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Nickolda, chirurgien-dentiste, enregistré au Collège royal des chirurgiens d'Angleterre, dentiste du Collège à de S a i n t - F r a n ç o i s - X a v i e r , V I A N D E !Q U1N A P H H S P H A T E S Vannes, du Sacré-Cœur, à Quimper, de la Retraite, à Vannes et des principales familles de la Bretagne, a l'honneur de prévenir qu'il est visible désormais à Morlaix, hôtel 'de Provence, les 15, 16 et 17 de chaque mois. umi^ue énergique que doivent employer Convalescent» Vieillards Femmes et Enfants débiles et toutes personne» délicates. Guërison des dents malades, plombage et aurifiage, système américain. — Dents et dentiers, 1 BANQUE HYPOTHÉCAIRE DE FRANCE SOCIÉTÉ ANONYME, CAPITAL : Î O O millions MM. les actionnaires sont convoqués en assemblée générale ordinaire, conformément aux dispositions de l'article 46 des statuts, pour le lundi 30 mai courant, à trois heures et demie, à la salle Philippe Herz, rue Charras, 4. L'assemblée générale se compose de tous les actionnaires possédant, depuis trois mois au moins, cinquante actions ou un nombre supérieur. Ont droit d'assister à Assemblée générale du 30 mai, les propriétaires d'actious inscrites, au plus tard, le £8 février 1881. Les cartes d'admission peuvent être retirées à Paris, au siège social, 4, rue de la Paix. Le conseil d'administration proposera à l'Assemblée générale, pour le premier exercice, une répartition de 6 fr. 25 par action. BONNE N O U V E L L E M. VERNERY Anémie, Chlorose Epuisement nerven Amaigrissement Dyspepsie Age critiqua etc. hrh, HTMT. r.Câin8i<tl 1 1 ' WF' .i COMPAGNIE ANONYME D'ASSURANCES Contre l ' I IV C E M D I E BRANCHE et sur la VIE HUMAINE Capital: D O U Z E MILLOIVS Autorisée par ordonnance du 18 Septembre 1838 Assurances en cas de Vie et en cas d e Décès Capital : CINQ MILLIONS Assurances mixtes. 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Hors le ; département. , . les Abonnements partent des 1er 6 MOIS. 8 fr. 7 8 ' LE M E R C R E D I * ' ; r<-t ET LE SAMEDI a x .... . la ligne Annonces judiciaires, , , . , , 2 0 c. — diverses > • • . . . . « , , 20 — f Réclames 80— - On est prié de remettre les annonces, au plus tard, la veillé ''' > de la publication du Journal. et 15 de chaque mois. — On reçoit les Annonces à l'Agence rue d ' A b o u k i r , . n° 52, à Paris. • rw j * *yuyUyu de BULLETIN MILITAIRE. GAMBETTA, « ÉVOHÉ ! » NOUVELLES PARLEMENTAIRES. TUNIS ET LA BONNE FOI DES ANGLAIS. NOUVELLES DE TUNISIE. ETRANGER. U N E LETTRE DE GARIBALDI. T I R DÉPARTEMENTAL DE LA SOCIÉTÉ BRESTOISE. CHRONIQUE LOCALE. MERCURIALE. — BOURSE. HIPPIQUE BULLETIN MILITAIRE Les manœuvres savantes, dont tous les fils directeurs partent de Paris, continuent en Tunisie à étonner nos pauvres soldats et à les ahurir, sans produire rien de décisif. Nos régiments entrent dans des villes dont les portes sont ouvertes, pénètrent dans les gorges des Khroumirs, remontent les vallées, les descendent, gravissent les hauteurs et rentrent en plaine, toujours avec le même succès, celui d'un beau navire qui fend fièrement les eaux sans laisser aucune trace de son passage. C'est la manière de faire du nouveau ÇQnseil auiique, composé de l'illustre Farre et du puissant génois du PalaisBourbon. La France n'a plus qu'un maître, M. Gambetta, l'armée n'a plus qu'un chef, M. Gambetta, et cela plaît à ce pays si impatient autrefois de son indépendance et de sa liberté! Que Dieu lui pardonne sa décadence volontaire ! Mais si la monotonie est le caractère des opérations militaires en Tunisie, il n'en est pas de même en Algérie, dans la province d'Oran, où une colonne aux ordres du colonel Innocenti vient de remporter une victoire qui ressemble singulièrement à un échec. C'est ainsi qu'on en juge à Oran et à Alger, où l'inquiétude est, nous écrit-on, très vive. Voici, d'ailleurs, la communication du gouvernement au sujet de ce combat : M. le ministre de la guerre a reçu la dépêche suivante : Alger, 21 mai, 8 h. 30, matin. Le commandant du 49° corps au ministre de la guerre : Un combat sérieux a eu lieu le 19 mai, à huit heures et demie du matin, a l'est de Chellala, entre la colonne Innocenti et les contingents de Bou-Anenr.a ; ces contingents étaient beaucoup plus nombreux qu'on ne le croyait d'après tous les renseignements antérieurs, le colonel les évalue à 5,000 hommes armi lesquels se trouvaient des Hamvans,ik. •Jembàetdes partisans des Ouled-Sidi Cheik Notre colonne marchait ayant le bataillon de la légion étrangère à l'avant garde et nos oums sur les flancs, le convoi marchait errière, flanqué par de l'infanterie. Les fantassins ennemis se sont avancés avec une hardiesse remarquable ; nous avons commencé le feu contre eux à 1,000 mètres. Ils ont continué à marcher jusqu'à iOO mètres de nos lignes, mais, perdant beaucoup de monde, ils ont fait demi-tour en courant et se sont sauvés en désordre : mais pendant ce temps nos goums, attaqués par les cavaliers ennemis, n'ont pas pu tenir et sont venus se jeter en désordre au milieu de notre convoi, poursuivis par leurs ennemis. L'action d'une partie de uotre infanterie a été paralysée, ne pouvant tirer sur ces ca- E S valiers amis et ennemis mêlés à notre convoi. Enfin l'ennemi a été mis en déroute et s'est retiré à Chellala. Le colonel Innocenti évalue à 300 hommes les pertes des Taufis. Nous avons eu malheureusement 37 tués, et 46 blessés, dont le sous-lieutenant Lanfrye, du 4° chasseurs d'Afrique, plus 4 disparus; Le colonel s'occupe à rallier ses goums, à mettre de l'ordre dans son convoi et il se prépare à marcher sur Chellala. Nos troupes ont été admirables de sang-froid et de bravoure pendant tout cet engagement. Et, pour revenir à Tunis, encore un mot : Si la guerre y est terne, les intrigues financières y sont du moins très actives, et l'on en raconte des choses bien étonnantes, qui feront un jour pâlir la fameuse affaire Jecker. Espérons que la lumière se fera! - . aoJOOOOQB— GAMBETTA ! « ÉVOHÉ ! » La farce est jouée. La-Chambre a fait ses paquets et du même coup donné ses huit .jours à M. Grévy et au gouvernement de la République, proprement dit. Que le nom reste, c'est possible, mais d'ici à trois mois, nous n'aurons plus la chose, et M. Gambetta, monarque de barrière, imposé à la France comme le châtiment le plus humiliant de ses fautes, régnera et gouvernera, sans opposition et sans contrôle. Tout le temps qu'il a été question du scrutin de liste ou du scrutin d'arrondissement, nous nous sommes attaché à garder la neutralité la plus entière. Les deux systèmes ont du bon, et tous deux présentent des inconvénients fort nombreux. Mais nous n'avions point à étudier les uns ni à critiquer les autres. La question ne s'était engagée ni sur le terrain pratique, ni même sur le vrai terrain politique. C'était une lutte à outrance entre deux influences républicaines également funestes. Etait-ce à de pauvres moutons comme nous à s'interposer entre deux loups prêts à se dévorer? Le scrutin d'arrondissement triomphant, c'était M. Grévy gonflant son importance, éternisant au pouvoir les personnages ridiculement sinistres qui ont fait les crochetages, l'enseignement laïque et qui préparaient des mesures plus odieuses encore contre la religion. Le scrutin de liste l'ayant emporté, c'est M. Gambetta balayant d'un seul coup tous les obstacles qui s'opposaient encore à son avènement, c'est l'organisateur de la défense nationale et du camp de Conlie, méditant quelque folle revanche ; c'est le fou furieux qui revient et qui nous réserve peutêtre autant de catastrophes que le régime de l'autre nous infligeait de hontes ot de lâchetés. Nous avions donc raison d'être aussi indifférents, en présence de n'importe quel résultat, que le poisson en face du pêcheur facétieux qui lui demandait : « A quelle sauce désirez-vous être mangé % — « Mais je désire n'être pas mangé du tout. — « Ce n'est pas la question. » Pour nous c'est au contraire toute la question et nous entendons bien le prouver. Le fait accompli offre du moins cet avantage que nous savons maintenant à quoi nous en tenir et que nous pouvons prévoir l'avenir dans une certaine mesure. Nous connaissons par son nom l'ennemi auquel nous avons directement affaire et nous pouvons enfin rétorquer contre lui le mot fatal qu'il a expectoré jadis à la face de la France catholique : « Gambetta, c'est l'ennemi. » Gambetta n'est pas seulement l'ennemi des catholiques, des royalistes et des conservateurs de toutes nuances, il est aussi celui de tous les Français, car c'est un italien dont l'esprit et le cœur restent dévoués à son ancienne patrie. Il est l'ennemi de toutes les mères de famille dont il a envoyé pourrir les enfants dans les marais, ou mitrailler inutilement, le tout pour assouvir son ambition monstrueuse. Quand nous l'aurons vu à l'œuvre, nous connaîtrons mieux ses côtés vulnérables,et c'est là que nous dirigerons nos coups. Pour le moment, nous en sommes réduits aux conjectures et nous devons surtout nous attacher à le combattre sur le terrain électoral. Les élections sont fort prochaines. On parle d'une dissolution anticipée pour le 15 juin. Il n'est pas trop tôt pour se concerter, s'entendre et s'unir. Soyons prêts à temps. Nos adver-* saires prennent partout leurs dispositions; la victoire en matière électorale est le plus souvent le prix de la course. Que tous les conservateurs s'unissent donc, il y va de leurs intérêts les plus chers; qu'ils s'unissént sur le terrain royaliste, car de nos jours, qui dit conservateur, dit forcément royaliste, il y va du succès définitif. Qu'ils s'unissent surtout contre la république personnelle, contre la rérépublique rouge et jacobine dont M. Gambetta est l'éclatante personnification. Faisons les élections pour la monarchie contre Gambeha. P. D E L. NOUVELLES PARLEMENTAIRES La Chambre des députés a voté jeudi le scrutin de liste, par 343 contre 235, après un discours très long et très étudié de M. Gambetta. Le seul vote sérieux, qui a ou lieu au scrutin secret, a porté sur la question de savoir s'il y avait lieu de passer a la discussion du projet Bardoux. Lorsqu'il s'est agi de voter les articles du projet do loi, ça été une véritable débandade. Ces 8 voix de majorité sont deve- ¡i. ', : % .i,:. . Tout ce qui concerne iVAdeimislM^ie» les Abonnements .et lies Aanoocea, rue de Brest, 86. H > (Affranchir). • .' ¡i i i i i i»» • .ta >L iv Publicité de MM. Von • • '• <'.' ; -- • i•' S O M M A I R E CI 4. r ^r.-A-.y^ift >.-. h fi'.'i e ' l j. • c: • ¿ V Oveni et CTO, .: ? ,-S'i - !• j'n,ï ut; :a(SMi§ nues 65, par suite de la crainte d'encourir la disgrâce du maître. •. . v i On ne saurait rêver plus pur servilïsme. La Chambre-, actuelle a fait là 6on testament. On affirme que les listes républicaines pour les élections législatives sont déjà dressées et paraphées par le greffier du PalaisBourbon. Le nom de M. Gambetta figure en tête de nombre de ces listes. A ceux qui s'étonneraient de voir le plébiscite, en dépit des affirmations formelles de M. Gambetta, on dira qu'il a été impossible de résister-aux vœux des populations. Quelques députés, membres de la commission du budget, ne croient pas que la session actuelle puisse se prolonger au-delà du 15 juin. Ce n'est là qu'un racontar, mais dont il convient de tenir compte, car il rencontre beaucoup de créance dans les cercles politiques et parlementaires et nos amis feront sagement de se préparer, dès aujourd'hui, à une lutte Rectorale qui pourrait être beaucoup plus prochaine qu'on ne l'a cru d'abord. L'élection à la Chambre haute de deux sénateurs inamovibles a donné les résultats suivants : Victor Lefranc. . . . Henri Didier Le général de Rivière. Robinet de Cléry . . . 451 (élu) U 8 (élu) 99 86 M. Victor Lefranc est un ancien ministre, M. Henri Didier est conseiller à la cour d » cassation. Leur élection était assurée. C'est seulement à titre de protestation que la droite a présenté deux candidats. Tunis et la bonne fol Anglaise Lorsque, il y a quelques semaines, on annonça qu'en Í878 le marquis de Salisbury avait donné carte blanche au gouvernement français à Tunis, une feuille italienne mentionna une dépêche de ce même ministre anglais au consul britannique à Tunis, dépêche dans laquelle il niait avoir abandonné la Tunisie à la France. Le Blue Book qui vient d'être communiqué à la Chambre des communes, constate qu'en effet le ministre des affaires étrangères du cabinet Beàconsfield, après avoir très-catégoriquement déclaré à M. Waddington que la France pouvait s'approprier là Tunisie sans avoir à redouter aucune objection de l'Angleterre, a télégraphié au consul de Graude-Bretagne à Tunis pour démentir non moins catégoriquement qu'il eût « offert » la Régence à 1« France. Le marquis de Salisbury, comme on voit, jouait sur les mots. Il est certain qu'il n'avait pas « offert » la Tunisie à la France ; on ne peut offrir qu'une chose qui vous appartient, et Tunis n'appartenait pas à l'Angleterre. Le télégramme qu'il a adressé à M. Wood pour rassurer le Bey, qui avait entendu parler des conversations entre le collègue de lord Bea* consfield et M. Waddington, n'en était pas moins destiné à tromper Mohammed-Sadok, à l'9.de d'une équivoque intentionnelle, sur la portée du langage tenu par lord Salisbury au ministre français. Nous croyons inutile de rien ajouter pour qualifier 'de semblables procédés diplomatiques. -V.il NOUVELLES DE TUNISIE Rien de bien nouveau en Tunisie; On annonce toujours pour le lendemain l'extermination des Kroumirsetla fin de la campagne. Mais ce lendemain n'arrive pas. Le général Bréart est à Djedeida ; le général Maurand près de Mateur, ville de 2,000 habitants; celle de Béjà est de 4,000 en temps ordinèire et de 6 à 7,000 au moment des transactions sur les céréales. • » < 1 « i i s s i JAK s ? w r m i r r t i AR WIRIONEZ (La Vérité) Le général Forgomol écrit : < ":v Béjà, 21 mai r la brigade Caillot était à ElLe \ gauche de l'Oued Zen, la briGuémai ' in à Fetjjbit Achara, à 6 kilogadet Vi mètiÉB à ^ J d u g é n é r a l Caillot, la brigadifealland ÎAïu-Draham pour recevoir un convoi de ravitaillement ; hier 20, la brigade Caillot a dû se rapprocher vers l'est de la route de Béja à Tabarque. Le général Delebecque s'est rendu à la brigade Vincendoti pour chercher à se relier avec Tabarque. Les renseignements reçus font penser que l'ennemi s'est retiré dans le pays des Melienas. En s'installant a El-Guémair, la brigade Caillot a eu un engagement dans lequel deux hommes ont été tués et deux blessés ; pas de Renseignements sur les pertes de l'ennemi. Le S), la brigade Logerot est arrivée à Béja et a occupé la casbah. Il prendra la direction du nora-ouest pour achever la soumission des Hambanas et appuyer le mouvements du général Delebecque contre les Mékénas. Le général de Brem, campé à Skira, fait des reconnaissances dans le pâté montagneux au nord de ce point. La brigade Gaume est toujours dans la vallée de la Medjerda vers Souk-el-Arba. Pas de nouvelles du Kef ni de Tabarque. ETRANGER Tunis 22 mai. Le général Bacouch, ministre des affaires étrangères, a été destitué par le bey. La destitution de Mustapha paraît certaine. Le Standard croit savoir qu'une pièce diplomatique, rendant compte d'une conversation entre MM. Corti, lord Salisbury et M. Wâddington, où il aurait été convenu que l'Italie pourrait prendre Tripoli, si la France annexait la Tunisie, n'a pas été publiée avec les autres pièces de la correspondance diplomatique, relative aux affaires tunisiennes (Agence Four nier), < •BoaaMoaw U n e lettre de Garibaldi La Riforma a publié une lettre de Garibaldi, écrite à M. Fazzari, ancien député, sous la date du ' 2 mai. En voici le texte : Je suis ami de la France, et je crois qu'il faut faire tout ce qui est possible pour conserver son amitié. " Mais je suis Italien avant tout, et je donnerais certainement le reste de ma vie pour ue l'Italie ne soit offensée par personne, ir, si on permettait à la France de s'emparer de la Tunisie, l'Italie serait non seulement outragée, mais menacée dans ses intérêts et dans sa sécurité. J'espère toujours que la France se contentera de la punition des assassins de quelques citoyens français et qu'elle se retirera ensuite sans toucher à l'indépendance de la Tunisie, ni par une annexion ni par un protectorat. Quoi qu'il en soit, la place de notre flotte est pour le moment dans le golfe de Tunis, pour Ja protection de notre nombreuses colonie, et cinquante mille hommes, avec les accessoires nécessaires, doivent êlre prêts, sur les côtes méridionales de nos deux grandes îles, pour le même objet. S G. Rome, 23 mai. GARIBALDI. / M. Mancini aurait annoncé hier soir au roi qu'il acceptait la mission de former un ministère. On parle du général Mezzacapo comme devant prendre le portefeuille de la guerre. M. Magliani resterait aux finances. M. Mancini serait ministre des affaires étrangères et président du conseil. Constantinople, 23 mai. La convention turco-grecque sera signée ce soir. La remise des territoires cédés à la Grèce sera complètement effectuée au 12 novembre prochain. M. Goschen partira demain pour l'Angleterre. ' * i Londres, 23 mai Un télégramme de Tunis, publié par les journaux anglais ce matin, annonce que le sultan a déposé le bey, mais que les autorités françaises ont déclaré qu'elles le maintiendraient sur le trône. Le maire de Tunis, qui avait été destitué, a été réinstallé dans ses fonctions, après avoir fait des excuses à M. Roustan. D'après le Times, les négociations entre les délégués français et anglais pour la conclusion d'un traité, commenceront dans quelques jours. Gageons que le gouvernement italien ne suivra pas le conseil de Garibaldi. Mais les républicains soutiendront-ils toujours que le vieux fantoche de Caprera est animé des sentiments les plus français ? X l r départemental de la Société Hippique brestoise Le Tir départemental de la. Société hippique bresloise aura lieu au polygone de la marine, les dimanche, lundi et mardi 29, 30 et 31 mai, (4 prix :) Première séance, dimanche 29 mai, à \ h. de l'après-midi ; 1 Prix. — Une jumelle offerte par le ministre de la marine. 2 Prix. — Un revolver d'armes offert par le cercle des Vêpres. 3 Prix. — Une médaille d'argent. 4 Prix. — Une médaile de bronze. Pour prendre part à ce tir, il suffira de se munir d'un ticket spécial du prix de 1 fr., qui sera mis en vente dans les bureaux de tabac et à l'entrée du polygone de la marine. Les militaires et marins de l'armée active ne seront pas admis à tirer pendant cette séance. Les fusils de tous modèles seront permis. Des fusils du gouvernement et des munitions seront mis gratuitement à la dispositions des tireurs qui en feront la demande. Les lauréats de cette séance seront admis gratuitement au Concours d'honneur du mardi matin et recevront une carte de Souscripteur. Deuxième séance, lundi 30 mai, à 9, heures du matin/ — Tir offert aux sous-officiers de toutes armes (6 prix). Les sous-officiers do toutesarmes désignés pai leurs corps respectifs, dans les limites fixées par le ¡comité au prorata des effectifs, prendront part à ce concours. Les concurrents apporteront leurs armes et leurs munitions, à raison de neuf cartouches, dont trois d'essai. Troisième séance, lundi 30 mai à midi. Concours des communes du département du Finistère (12 prix ) 1 Prix. — Un fusil Lefaucheux offert par le Conseil générai du Finistère. 2 Prix. — Un fusii Lefaucheux offert par M. de Gasté, député. . 3 Prix. — Un Revolver offert par la commune de Saint-Piei're-Quilbignon. 4 Prix. —Un revolver offert par M. Camescasse, directeur an ministère de l'Intérieur. 5 Prix. — Une montre d'argent. 6 Prix. — Une pipe en écume de mer. 7 Prix. — U n e médaille d'argent. 8 Prix. — Une médaille d'argent. 9 Prix. — Une médaille de bronze. 10 Prix. — Une Médaille de bronze. 11 Prix. — Une Médaille de bronze. 12 Prix —- Une Médaille de bronze. Ce concours, qui est absolument gratuit, est réservé aux délégués des communes du département, lesquels seront seuls admis à y prendre part, sur présentation d'une carte spéciale. Chaque commune est invitée à désigner pour ce concours ses deux meilleurs tireurs, dont le Maire voudra bien adresser les n o m s , à monsieur le maire de Brest. Des cartes nominatives lui seront e n voyées, en échange, pour être remises aux délégués. Les fusils de tous modèles seront permis. Des fusils du gouvernement (modèle 1874) et leurs munitions seront mis gratuitement à la disposition des tireurs qui en feront la demande. Les lauréats de ce concours seront admis gratuitement au concours d'honneur du mardi matin et recevront une carte de souscripteur. Quatrième séance, mardi 31 mai, à 9 heures du matin. Concours d'honneur ( 5 prix. ) 1 Prix. — Un fusil de chasse de luxe. 2 Prix. — Un objet d'art de la manufacture de Sèvres, offert par M. le Ministre des Beaux-Arts. 3 Prix. — Un revolver offert par le Ministre de la guérre. 4 Prix. — Une médaille de vermeil offerte par le Ministre de la guerre. 5 Prix. — Une médaille d'argent. Pour ce tir, les fusils du gouvernement, fournis par le comité, seront seuls autorisés. Cinquième séance mardi, à 1 heure de l'après-midi. Tirs sur Mannequins mobiles (3 prix). 1 Prix. — Un objet d'art en faïence de Quimper. 2 Prix. — Un revolver d'armes. 3 Prix. — Une médaille d'argent. Les fusils de tous modèle» seront admis des fusils (modèle 1874), avec leurs munitions, seront à la disposition des tireurs. Pour ce tir spécial, quelle que soit l'arme employée, on paiera un droit de 0 fr. 50 par coup tiré. Sixième séance, mardi 31 mai, dans l'aprèsmidi, et immédiatement après le tir précédent, tir au sanglier (3 prix). \ Prix. — Une dague. | 2 Prix. — Un fouet de chasse. | 3 Prix. — Une gourde de chasse. A seize ans ses beautés atteignirent leur J pleine éclosion. Elle était de taille moyenne. Toutes les lignes de ses contours était d'une pureté N° 1 raphaëlesque. L'œil qui s'arrêtait sur elle, voyait une harmonie ambiante. Une chevelure splendide couronnait sa tête dont les courbes suaves rejoignaient un cou élancé et mollement penché. Quand cette chevelure se déroulait, elle «l'inondait longue comme un ! manteau de roi ». Son front mat et bombé îeposait sur des sourcils admirablement L'esprit comme le corps éprouve souvent dessinés dont les extrémités, par une charle besoin de se refaire au contact du pur, du mante originalité, se relevaient au lieu de frais et du calme. Il lui faut aussi échapper descendre sur les tempes. Ses yeux, plutôt de temps en temps aux tumultes, aux exiguïpetits que grands, d'un noir lumineux et tés, sux malsaines émanations de la vie profond, étaient peu mobiles, ce qui donnait mondaine pour se retremper dans les vivia son regard un caractère d'observation et fiantes beautés de la nature, en face d'horide pénétration remarquable. Le nez aquizons plus vastes et dans les régions sereines liné accentuait l'ensemble de la physionomie et embaumées. et lui donnait de la vigeur. La bouche, fineEprouvez-vous ce besoin ? • ment dessinée, en laissant entrevoir deux Voulez-vous entrevoir un paysage moral rangées de dents perlées, avait une mobilité d'une délicieuse mais triste sérénité ? Voucharmante. Elle s ouvrait pour sourire, et relez-vous aspirer les doux parfums d'une pliait au silence, s'adaptait pour ainsi dire fleur à peine éclose que la mort vient de aux paroles proférées. faucher ? Lizez ce qui suit : Elle avait un teint d'une blancheur chaude, lumineuse, transparente, relevé par des Ce n'est ni un roman ni un feuilleton, ni nuances d'un rose d'aurore. L'expression de même un récit, ce n'est que la pieuse concette physionomie était indicible. Raphaël statation de la venue sur terre et du retour devrait s'associer à Murillo pour rendre au ciel d'une de ces créatures que Dieu proexactement ce type de vierge méditante et duit parfois pour nous rappeler l'immensité silencieusement aimante. de ses forces créatrices, mais qu'il a hâte de Il y avait concordance parfaite et vraiment ramener à lui. Cette créature avait nom Marexceptionelle entre le physique et le moral guerite. Elle était née à Florence, la ville des de Marguerite. Son corps n'était que son fleurs. Dès l'âge de trois ans, elle révélait âme en relief. Il en exprimait los harmonies, déjà les germes des beautés physiques et les grâces, les facultés. morales rapidement développés dans la Marguerite aimait fortement, pensait beauchaude admosphère d'amour dont 6es parents coup, comprenait avec une étonnante facilité, l'entouraient. FEUILLETON DB LA Vérité MARGUERITE La seule arme permise, pour le tir au sanglier^ est le fusil double de chasse à canons lisses non superposés, des calibres de 12 à 24, à guidon linique .et découvert, sans hausse ni visée. Pour ce tir, on payera une cotisation spéciale de 3 franfes. Pâtir prendre part au Concours d'honneur au tir sur mannequin et au tir au sanglier, on devra se munir, à l'avance, d'une carte de Souscripteur. Ces cartes, dont le prix est fixé à 2 francs, seront en vente, à compter du 15 mai, dans les cercles et principaux bureaux de tabac de la ville. Les souscripteurs sont invités à inscrire lisiblement leur nom sur leur carte, avant de la présenter au jury, au moment du concours. Poules.— Pendant les séances de tir, deux cibles, avec armes et munitions, seront à la disposition des tireurs qui voudront organiser des poules. Il sera perçu une contribution de 0 f. 50 par coup tiré. Entrée au Polygone. — Les Spectateurs paieront un droit de 0 fr. 50 d'entrée au Polygone. Un service d'omnibus, à prix réduit, sera organisé entre le Champ-de-Bataille et le Polygone, pour les séances du dimanche et du mardi. NOTA. — Le comité se réserve le droit de réduire le nombre des prix, si le chiffre des concurents paraissait insuffisant ; le minimun du nombre des tireurs devra être de dix pour un prix. De même, telle séance qui ne réunirait pas un nombre suffisant de tireurs pourrait être supprimée. ihais n'était prodigue ni de démonstrations, ni de tendresses, ni d'appréciations. Elle n'entrouvrait qu'à demi les voiles dont son cœur et sa pensée étaienttoujours chastement enveloppés. Elle parlait peu, mais ce qu'elle disait portait une forte empreinte. Elle avait le culte de la vérité. Jamais un mensonge, un subterfuge ou môme une simple réticence n'ont souillé ses lèves. Elle croyait eif Dieu et elle l'aimait. — « Crains-tu la mort, Marguerite ?» lui disaiton. a Non, certes. » — « Et pourquoi ? » — Parce que Dieu qui est tout puissant ne peut pas nous mener à mal et que la mort doit n'être qu'une amélioration. » — Elle s'abstenait de tout blâme et de toute critique, tout en discernant le mal et les méchants avec une prodigieuse perspicacité. Quand elle avait pris nue résolution qu'elle croyait juste et bonne, il n'était possible de l'en faire départir qu'en lui démontrant qu'elle s'était trompée. Choyée, adorée, admirée, caressée toute sa vie, Marguerite ne s'est jamais laissé « gâter ». Elle ne se savait pas belle, elle ne se doutait pas de sa propre supériorité, elle était humble de cœur et d'esprit. Et cette humilité virginale s'alliait à une suprême et inconsciente dignité. « Gentle-Lady » par excellence, elle n'était familière avec personne, mômeavoc ses plus proches, et personne n'osait l'être avec elle. Calme, douce, mesurée dans ses mouvements, dans ses allures comme dans ses paroles et ses sentiments, elle ne marchait pas — elle glissait, elle n'appuyait pas — elle effleurait, elle no désirait pas — elle aspirait ; elle n'a même pas fleuri, elle s'est bornée à éclore pour être transplantée par la volonté divine dans des des régions plus dignes d'elle. DISPOSITIONS PARTICULIÈRES ET REGLEMENT DU TIR Première séance. — Le tir s'effectuera à 100 mètres, sur des pibles de 1 m. 50 de diamètre. Chaque concurrent tirera quatre balles, dont une d'essai. L'ordre du tir sera réglé d'après le rang d'inscription des tireurs. Deuxième séance. — Les sous-officiers tireront à 250 mètres sur des cibles de 1 m. 50 de diamètre. Chaque tireur aura neuf balles, dont trois d'essai, Troisième séance. — Mêmes conditions qu'à la première séance, sauf que la répartition par cible et le rang des concurrents seront tirés au sort. Quatrième séance.— Pour le concours dhonneur, le tir s'effectuera à 250 mètres sur des cibles de 1 m. 50 de diamètre. Chaque tireur aura neuf balles, dont trois d'esssai. Cinquième séance. — Le tir sur mannequins s'effectuera à 150 mètres. Chaque concurrent" tirera cinq coups sans balle d'essai. Les mannequins représenteront le buste d'un soldat : chacun d'eux aura sa couleur distinctive, apparaîtra pendant 6 secondes, pour disparaître pendant 15 secondes et reparaîtra de nouveau sur un autre point. Le tireur ne poura tirer que sur le mannequin qui lui sera affecté et il devra épuiser ses cinq cartouches à dix apparitions s u c cessives de son mannequin. Sixième séance. — Le tir au sanglier s'effectuera à 40 mètres. (A Suiyre). Une maladie subite vient de l'enlever dans sa dix-neuvième année au moment même où elle disait : « Je mesenssi heureuse, si aimée que je ne désire plus rien que la continuation de ce que j'ai. » Elle a supporté d'atroces souffrances avec une douceur, une patience, une résignation incomparables. Quand son confesseur s'approcha : « Oh ! mon Père dit-elle, je vous en prie, donnez-moi la SainteCommunion», et croisant les bras, elle reçut le Saint-Sacrement. Sa belle figure s'illumina instantanément. « Marguerite, ma chérie, bénis nous», s'écria son malheureux père, agenouillé avec sa mère et son frère au pied de son lit. Marguerite les regarda avec une supêrme tendresse, se souleva, ramena pudiauement de la main gauche sa couverture et de la droite fit le signe de la croix sur toutes les têtes prosternées devant elle. Quelques heures après, sa belle âme rentrait en Dieu ! Lecteur, elle est triste ma partie de campagne, mais elle sera salutaire si elle vous fait prier et pleurer; Les larmes, c'est comme la rosée, elles viennent de haut et elles raniment la végétation morale. C. Mercuriale Morlaix. — Marché du 21 mai 1881. Proment Orge Blé noir Avoine.... Pommes de terre... l'hectolitre — — — — ¡»fr. 8« H 45 9 « 8 64 » 0 0 AR WIRIONEZ (Ca Vérité) CHRONIQUE LOCALE Toutes les plaisanteries, mAme les mauvaises, doivent avoir une lin. Kous voudrions que M. V. S., le nouveau réducteur en chef de Y Avenir de Morlaix, fût parfaitement convaincu de cette vérité. Il est un peu plus amusant que son prédécesseur, nons le lui concédons, et il uous fait passer quelquefois de bons moments avec ses prétentions à la philosophie transcendante ou avec ses leçons de morale patriotique et privée h l'usage de ses adversaires politiques ; mais te n'est pas une raison pour éterniser des questions saus actualité et pour émettre constamment des théories qui choquent le bon sens. M. v . s . essaie de nous persuader que tous les généraux et officiers sont tenus de professer des opinions républicaines, et il leur donne comme exemple M. le général Farre. Le système a prévalu, nous le savons, dans l e s administrations financières et notamment dans celle des tabacs. Grâce à la bande des délateurs, il est convenu désormais qu'on est incapable de rouler correctement une cigarëtte de la régie, à moins d'être un bon républicain. Mais appliqué à l'armée, le système aurait de trop graves inconvénients. Voyezvous une armée de Farre préposée à la défense de la France ? Les Kroumirs euxmêmes en viendraient à bout. Cela soit dit une fois pour toutes, et sans suivre M. Y. S. sur le terrain des hautes personnalités qui n'ont rien à voir dans nos discussions hebdomadaires, nous lui conseillons de renoncer à cette plaisanterie ; nous ne lui répondrons plus. Mais qu'il en cherche une autre, on verra. Il ne faut pas décourager les polémistes de bonne volonté. P. Le général de division du Frétay DE L. Halna Nous empruntons à Y Indépendance Bretonne, de Saint-Brieuc, une lettre que notre compatriote le général Le Flo vient d'écrire au directeur de ce jouçpal à l'occasion de la mort du général Halna du Frétay. Néc'hoat, 18 mai 1881. A Monsieur le directeur du journal L ' I N D É PENDANCE, à Saint-Brieuc. Monsieur, Informé trop tard de la mort du général du Frétay, je n'ai pu assister, ce matin, à ses funérailles. Je le regrette profondément, et je vous serais reconnaissant de vouloir bien accueillir dans votre estimable journal l'expression de mes regrets. C'eut été une consolation pour moi de pouvoir rendre les devoirs suprêmes et dire un dernier adieu à . mon vieux camarade des bons comme des mauvais jours. L'armée perd en lui un vaillant et loyal soldat, la société un éminent homme de bien. C'est en Afrique, à Constantine, que du Frétay fit ses premières armes; c'est là que je le rencontrai pour la première fois et que se formèrent des relations que la mort seule pouvait interrompre, parce qu'elles avaient, de mon côté, pour base l'estime et le respect de ses grandes vertus. Du Frétay était déjà à cette époque ce qu'il fut toute sa vie, bon, bienveillant, modeste, résolument dévoué au devoir, à tous les devoirs, tel enfin que vous l'avez connu vous-même, pendant les quelques années qu'il a passées à Saint-Brieuc. Plus heureux que moi, que de ^tristes événements politiques avaient éloigné de l'armée, du Frétay eut la fortune de poursuivre, avec l'honneur qu'il apportait en tout, cette brillante carrière des armes qu'il aimait avec passion, et de prendre une part active aux grandes luttes qui jetèrent un dernier reflet de gloire sur une armée, que tant de désastres immérités, devaient frapper quelques années plus tard. Mais jetons le voile sur ces cruels souvenirs, qu'il ne faut pas oublier cependant, mais laisser sommeiller encore dans le secret de nos consciences. Oh ! du Frétay ne les oubliait pas; et que de fois, dans notre intimité de frères d'armes, ne les avons nous pas mélancoliquement évoqués ! D'autres deuils nous unissaient, hélas ! Des malheurs communs et irréparables nous avaient atteints dans ce que lu nature et Dieu avaient mis, dans nos cœurs, de plus pures et plus saintes affections. Ce fut le désespoir de la vie de du Frétay ; sa santé si robuste en fut ébranlée et c'est à cette douleur sans consolation qu'il a lentement succombé. Sans consolation, j e me trompe; du Frétay était profondément chrétien et, à ses heures de défaillance paternelle, sa pensée s'élevant au-dessus des choses humaines, il retrouvait aux sources de sa foi.cette invincible espéraace de la divine patrie où l'on se retrouve, et son âme apaisée y puisait une sereine et douce résignation. Cette espérance n'a pas été trompée, car si toutes les[qualités de l'homme privé, r e haussées par la fermeté et la dignité du caractère, si toutes les vertus du soldat simplement et noblement pratiquées, si la probité et l'honneur en un mot qui furent les mobiles de toute sa vie, sont des titres comme nous en sommes sûrs, à la miséricorde du souverain maître de toutes choses, le général de division Halna du Frétay en a déjà reçu la suprême récompense. Que cette pensée nous console, et qu'elle soit un adoucissement aux cruelles douleurs de la noble femme qui lui a prodigué avec amour tant de soins dévoués, et à qui nous adressons avec une tristesse profonde l'hommage de notre respect et de notre plus vive sympathie. Veuillez recevoir, Monsieur, l'assurance de ma considération très distinguée. Général LE FLO. Un de nos compatriotes en Tunisie après avoir prié un fermier du village de ; Troas de l'accompagner dans ses investigations. C'est elle qui a trouvé le malheureux pendu à un hêtre. Les époux Barbier vivaient en bonne intelligence, mais le mari était, paraît-il, enclinà l'ivrognerie. ; . Malgré La demande de M. Jules Ferry, la commission du recrutement a décidé par 6 voix contre 5 que les i n s t i t u t e u r s ^ seraient qu'un an soldats ; mais qu'on ne ferait pas la même faveur aux séminaristes qui seraient astreints en temps de paix et en temps de guerre à toutes les charges militaires. L'ACCIDENT DE LA PORTE MAILLOT. — U n accident s'est produit à la gare de la porte Maillot. Mmo Lozach demeurant^ n" 11, rue du Pont, à Neuilly, a été broyée 6ntre deux trains. Cette dame, native de Morlaix, revenait de Paris dans l'un des compartiments du train 307, parti de la gare Saint-Lazare à trois heures trente-cinq minutes. ; " Arrivée à la gare de la porte Maillot, Mm8, Lozach descendit de la voiture où elle s e trouvait ; mais, dans son empressement, elle se trompa et mit pied à terre sur la voie. A ce moment, le train venant d'Auteuil arrivait, lancé à toute vapeur. Mmc Lozach n'eut pas le temps de remonter dans le w a gon et fut renversée par la machine. Plusieurs wagons passèrent sur le / corps de la malheureuse. Les jambes furent • littéralement séparées du tronc. La pauvre femme reçut immédiatement les^soins d'un pharmacien du voisinage et fut transportée à l'hôpital Beaujon, où elle fut admise salle Sainte-Clotilde, lit n° 30. A cinq heures du soir, Mme Lozâ'ch rendait j e dernier soupir au milieu des plus cruelles . . souffrances. Un journal de Paris qui avait envoyé un correspondant suivre l'expédition tunisienne, Théâtre de Morlaix a reçu de ce correspondant un article daté Samedi 28 mai 1881 de Béjà, et qui fait un éloge mérité de la noble et courageuse attitude tenue par l'un Une seule représentation extraordinaire de nos compatriotes des Côtes-du-Nord, donnée par les artistes du grand théâtre de M. Auguste Radenac, le fils de M. Radenac Brest, sous la direction de M. Larroche. le sympathique maire de la Motte. L a f e i n m e à p a p a , opérette nouParlant de son voyage à Béjà, le corresvelle en 3 actes, musique d'Hervé (le plus pondant s'exprime ainsi : grand succès du théâtre des Variétés. ) J'étais recommandé à M. Radenac, agent Intermède de danse. consulaire et fonctionnaire du télégraphe LA dernière idole, comédie en un français, à Béjà, un Breton, petit, énergique, acte. un de ces vaillants modestes, comme son Voir les affiches pour les détails. collègue de Kef, qui ont bien mieux mérité Prix des places : l r e i , 2 fr., parquet, l f r . , la décoration que tant d'autres civils qui la secondes 0 fr. 75. > portent. Pour la location, s'adresser àM. Gouronnec, M. Radenac s'est multiplié ces jours deremployé à la Mairie. niers. La situation était grave, de mauvais sujets parcouraient la ville, s'arrêtant dans CHEMINS DE FER DE L ' O P E S T . — Le Conseil les calés maures, prêchant l'extermination »-d'Administration a l'honneur de prévenir radicale de ces exécrables Européens. M. MM. les porteurs des obligations de l'ancienne Radenac a eu l'obligeance d'envoyer des Compagnie de Rouen, emprunts 1847,-1849 spahis au-devant de nous; il y en a six: deux et 185 i, et des obligations délivrées en devant, deux derrière, et un à chaque; côté échange d'actions de l'ancienne Compagnie de la voiture. A notre arrivée, le surveillant de St-Germain, que l'intérêt semestriel desdu télégraphe nous dit que la situation était dites obligations sera payé, à dater du 1 er des plus graves et des plus menaçantes, juin 1881 : mais nous eûmes aussitôt le plaisir de voir 1° A présentation, à la Caisse de la ComM. Radenac arriver et de l'entendre de sa pagnie, à Paris, rue St-Lazare, 110, Bureau voix énergique ramener l'assurance et la des titres, de dix heures du malin à deux confiance partout. heures de l'après-midi, les dimanches et « — Je réponds de la tranquillité et de fêtes exceptés ; ' l'ordre; depuis quarante-huit heures, je suis 2° Dans les gares du réseau désignées persuadé que les Français seront bien a c pour ce service, de dix heures du matin à cueillis par toute la population ! » trois heures .de l'après-midi, quinze jours Et il nous expliqua les démarches faites, après le dépôt des coupons ou des titres la diplomatie et les sages mesures prises. Le nominatifs ne donnant p is lieu à d'autres caïd avait été sans énergie, sans autorité, il opérations que celles de la vérification, la avait, laissé prêcher la guerre sainte. M, Radate initiale dudit dépôt étant fixée au 20 denac, devant toute la foule, l'avait menacé mai courant ; de faire un rapport. 3° Sans frais ni commission, mais- sous M. Radenaç' nous a paru par moments, un réserve de délais, à tous les guichets de la de ces énergiques dompteurs qui, badine en Société générale, à Paris et dans les déparmain, font plier la bête féroce. tements ; < Nous avous quitté Béjà, accompagnés par ; 4° A tous les guichets de la Banque de M. Radenac, qui nous criait quand la voiture France, dans les délais et conditions d'usage. s'ébranlait déjà. Par suite des impôts établis par les lois de — Surtout, dites le bien, l'ordre règne finances, le montant dudit intérêt se trouve ici, la tranquillité y est complète, absolue, fixé : qu'on ne vienne pas dire qu'il y a des trouPour les obligations de l'ancienne Compa- ' bles à Béjà. pagnie de Rouen, : Ce modeste fonctionnaire, seul, coupé du Titres nominatifs 24 f. 25 reste du monde, qui en impose par son énerTitres nu porteur..; 23 072 gie, sa fermeté, sa sagesse en mêm" temps, et pour les obligations délivrées en échange n'inspire-t-il pas une vive sympathie? Son d'actions de l'ancienne Compagnie de Stcourage n'est pas celui du soldat, il n'est pas Germain, à : entraîné par l'exemple, l'émulation, le brio ; Titres nominatifs 24 f. 25 il vit seul, il puiee en lui les forces de chaque Titres au porteur 23 065 jour: c'est le courage civil. Nous nous retournâmes. Béjà disparaissait à l'horizon, nos On lit dnns un journul financier, l'Unité Natiospahis galopaient, dans les blés, nous rounale du 21 mai : lions dans les ornières et les fondrières. Malgré les intrigues.de toute sortes et ¡les Mon compagnon de route et moi nous eûmes atterinoieiiienls savamment calculés de la la même pensée : « Brave homme ! » commission Bardonx, malgré l'exhibition à Il y a 10 ans que M. Auguste Radenac est grand fracas de la consultation posthume en Tunisie, où il n'a cessé de rendre des d'un éminent publiciste financier politique, services signalés à la France, services qui, malgré une habile manœuvre élyséenne de nous aimons à le croire, seront bientôt la dernière heure, malgré enfin le vote secret, récompensés comme ils lé méritent. la cause du scrutin de liste à brillamment {Indépendance brclonn e) triomphé dans la séance d'hier, après un éloquent discours de M. Gambetta qui n'a pas duré moins d'une heure et demie. PLOUGONVEN. — Dans la soirée du 18 couLe moment n'est pas encore venu d'aprant le nommé Barbier, Allain, âgé de 43 ans, précier les conséquences de ce vote de la cantonnier à Morlaix, a été trouvé pendu à un Chambre au point de vue des élections généarbre près du village de Troas, en Plougonven. rales du mois d'octobre prochain. Nous nous La lbmme Barbier, qui demeure à la b a r bornerons simplement, quant à présent, à rière de Cillac, non loin de l'abattoir de constater que, grâce à l'intempérance de Morlaix, ne voyant pas rentrer son mari à langage et aux maladresses des fougueux l'heure habituelle, s'était mise à sa recherche partisans du scrutin d'arrondissement, le aux environs de la carrière où il travaillait, succès remporté par le scrutin de listé ^constitue un échec personnel des plus sensibles pour le puissant ami de MM. Charles Boysset et Bernard Lavergne. C'est là l'intfííent principal qui së de 1 » longue campagne relative à la loi électorale. Il nous a semb'é nécessaire de le mentionner au passage, car il ne/ser» Certainement pas sans influence sur les développements à venir de notre politique intérieure. ù v uste UN NOUVEAU PLACEMENT La Société française financière met e n souscription publique, le 2 et le 3 juin prochain, 16,000 obligations de la Société générale des Bitume» e l asphalte» français et d'entreprises de travail* publiques. Les obligations sont émises à 425 fr. et 420 fr. pour celles libérées à la répartition ; elles sont remboursables- à J5Q0-francs, et rapporteront ¿ftvpiyr .¿m payables le 1er juin et le 1 er 'décembre. L'intérêt est donc de 5.95 pour cent, sans compter la prifne de 80 fr. par obligation. Voici quelles sont lés garanties des obligations : La Société est propriétaires, sans dettes ni hypothèques : I o de sept mine.s de Bitume et d'asphalte situées en Auvergne (celles de Bitume sontles seules qâi'èxistiÉ>tîtte|0ra^îeJ ; 2° de 30 pièces de terre servant à - l'exploitation de ces mines ; 3° des usines du Pontdu-Château pour le traitement des bitumes et asphaltes ; 4° des mines de Seyssel-Forens; 5° des mines de Pumades : 6° des usinés de Trébillet, de Salindre et de Forens : 7° des usines de la rue d'Alésia et du quai Valmy à Paris. La Société a acheté, en outre, les immeubles, le matériel, l'outillage et la clientèle".de M. Paul Crochet, adjudicataire de travaux de la ville de Paris, et elle est titulaire du marché qui comprend l'entretien et la construction des airea et chaussées en asphalté dcÉr % O arrondissements de Paris, de la traversée des fortifications Jusqu'au pied des glaci», du bols de Boulogne et ses dépendan«!*^gt des trotolrs, dallages» aires-et chaussées en bitume de 1 4 arrondissements : le tout dépendant du service municipal. Les bénéfices de l'exploitation des mines 900,000 fr. sont évalués à et les bénéfices sur les travaux publics et particuliers^ 600,C00 soit 1,500,000 L'annuité comprenant l'intérêt et l'amortissement des 16,000 obligations est de :... 413,593 60 Il reste encore un excédant de bénéfice de ... 1,086,506 40, Ces obligations jouissent donc de garanties de preniier. ordre. Aussi, ceux de nos lecteurs qui veulent profiter Je ce placement feront bien de s'adresser, sans retard, à la Société française financière, 18 rue de la Chaussée-d'Antin, à Paris, car une forle réduction sur les souscriptions està prévoir. Cette Société envoie franco, à toute personne qu'en fait la demande, une notice détaillée sur cette affaire. RECETTE PARTICULIÈRE DES F I N A N C E S m ACHAT DE R E N T E S ACTIONS, OBLIGATIONS V E N T E DE TOUTES L E S V A L E U R S Cotées au cours Les placements sûrs ne donnent plus aujourd'hui que 3 1/2 ou 4 0/0 au maximum et avec les développements rapides que foncier de 500 fr, donne 4 0/0; Elle est très recherchée, et avec raison. Elle produit un intérêt de 20 francs. On peut l'obtenir également en coupures de 100 fr. donnant 4 fr. d'intérêt par an. K] GUERISON Prompte et r a d i c a l e Ë d e toute» le» AFFECTIONS de la POITRINE e t d e U U O R O E } Q ilUUlli (.six ANS DE7SUCCÈS) Envol franco de la brochure n r demande DEFFÈS, Pharmacien, % i. Dronot. rE5SE5E5E5ESH5S5S5E5E5SS BOURSE DE PARIS , M mai Coar* e n Dernier comptant Rente 3 ° / 86.15 3 °/ 0 amortissable... 87.85 - .4 1/2 114,25 5 °/ 0 (emprunt 1872)...... .119.45 Amortissable nouveau 8fi.90 • il« i . • i. i i i i Le gérant : ^ . - F . I - « BRAS. 4 - • -* oiy»-n *éhmhiw«i* A R W 1 R I 0 N E Z ( L a Vérité) Elude de M* L E H I R E , avoué à Morlaix, Voie-d'Accès. YVES L. M O U T O N SOCIÉTÉ GÉNÉRALE dt» BITUMES GT ASPHALTES FRANÇAIS K U N D E El StPMTION DE BIENS '. "*> mai 1881. Y. LEHIRE. AVIS A U X AGRICULTEURS i il!':' POUR LB 29 SEPTEMBRE 1881, OU POUR LE 39 SEPTEMBRE 1882 Dentiste D'ENTREPRISES D E T R A V A U X P U B L I C S A SAINT-BRIEUC SOCIÉTÉ ANONYME Capital social : B,000,000 dè francs - ÉMISSION De PUBLIQUE 1 6 , 0 0 0 Obligations Contenance environ 75 hectares. Voie d'accès facile. Logement excellent. Prairies de première qualité. Terres très bonnes. jS3T S'adresser, pour renseignements, à M, H. LE BRUN, avocat, Lannion. JL 1 1 8 9 A 1 ou PR0PRIETÊ°D4GREMENT D'ENVIRON 6 HECTARES Dont 8 sous parc bien boisé et potager, située sur le bord de la belle plage de St-Michel-en-Grève, entre Lannion et Morlaix, comprenant une maison confortablement meubléecomposéè d e Î 5 chambres à coucher, beau salon, etc... Ecurie et remise. 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N t c k o l d s , chirurrien-dentiste, enregistré au Collège royal des chirurgiens d'Angleterre, dentiste du Collège de Saint-François-Xavier, à Vannes, au Sacré-Cœur, à Qtiimper, de la Retraite, à Vannes et des principales familles de la Bretagne, a l'honneur de prévenir qu'il est visible désormais à Morlaix, hôtel de Provence, les 15, 10 et 17 de chaque mois. Gnériaon des dents malades, plombage et auriSag», système américain. — Dents et dentiers, système anglais. 81—61 n. o . 1 1 M. MOUTON recevra en son Cabinet à Morlaix, MAISON URGUN, 6 jours par mois : les seconds Samedis, Dimanches et Lundis, ainsi que les quatrièmes Samedis, Dimanches et Lundis. 96-1—52—8 BONNE REMBOURSABLES A 500 FR. Chaque Obligation donne droit : 1° A un intérêt annuel de 2 8 f r . , payables les l w jnin et 1 e r décembre ; 2° Au remboursement à 6 0 0 f r . , au moyen de deux tirages par an. CONDITIONS DE LA SOUSCRIPTION Versement en souscrivant. A la répartition (du 10 au 15 iuin) Du 10 au 15 juillet Du <0 au 15 août fr. » » » 425 fr. Une bonification de C i n q f r a n c s par obligation est accordée aux souscripteurs qui libéreront leurs titres par anticipation, à la répartition. L'intérêt est donc de 8 . 9 8 0 / 0 , sans c o m p t e r la p r i m e d e 8 0 f r . p a r o b l i gation. Les intérêts sur les versements en retard seront de. 6 0/0 ; le titre définitif sera remis lors du dernier versement. GARANTIES DES OBLIGATIONS La société est propriétaire, s ans dette ni, hy- pothèques : Opticien à Pontivy SERA . ttta/iOM , Compotf 3$ stances I 4e onze pUntes, L VISIBLE Hôtel Rèmède infaillible contni'Asthme, les Quintes deTòux PENDANT DIX de bitume sont les seules qui existent en France. r— 2° De 30 pièces de terres servant à l'exploitation de ces concessions. — 3° Des Usines de Pont-du-Château pour le traitement des bitumes et asphates, réliées au chemin de fer de Clermont à Thiers. — 4° Des mines d'asphalte de Seyssel-Forens (Ain. — 5° Des mines de Fumades (Gard). — 6 ° Des Usines de Trebillet, de Salindres et de Forens pour lapulvéïisation de la roche asphaltique. — 1° Des usines de la rue d'Alésia et du quai Valmy pour la fabrication des produits asphaltiques employés à Paris: La Société a acheté les immeubles, le matériel, l'outillage et la clientèle de M. Paul Crochet, adjudicataire de travaux de la ville de Paris, et elle est titulaire du marché qui comprend l'entretien et la construction des aires et chaussées en asphalte des vingt arrondissements de Paris, de la traversée des fortificationsjusqu'au pied des glacis, du Bois de Boulogne et ses dé•% pendances, et des trottoirs, dallages, aires et chausséesen bitume de quatorzearrondissemeuts, le tout dépendant du service Municipal. La Société est, en outre, en possession de travaux particuliers importants. Les bénéfices de l'exploitation des mines sont évalués à 900.000 » et les béniflees sur les travaux publics et particuliers à 600.000 » 1.500.000 « L'annuité comprenant l'intérêt et l'amortissement de 16,000 obligations est d e . . . . . 413.593.60 Il reste donc encore un excédent de bénéfices de 1.086.406.40 LA SOUSCRIPTION SERA OUVERTE Les Jeudi 2 et Vendredi 3 juin 1881 A LA Française Financière 18, rue de la Chaussée-dAntin, à Paris. Les coupons à échéance de juin et les titres facilement négociables le jour de leur réception seront acceptés en paiement, s a n s c o m m i s s i o n ni courtage. Les formalités seront remplies pour l'admission des titres à la Cote officielle. Les souscriptions peuvent être adressées, d * E u r o p e , à MORLAIX . TRENTE ANS DE PRATIQUE les Suffocations. Préparé par M. A. X . E O K A X 7 D Ph lra de l'itole supérieure d» Paris Conservation de la vue garantie certaine par l'emploi hygiénique de lunettes de verres en cristal de roche, les seules brevetées S. G. D. G. à l'exposition de J878. Grand choix de Montures,Lunettes, Pince-nez,Or, Argent, Acier, Ecaille; baromètres, longues-vues, Jumelles. BT EXPÉRIMENTÉ AVEC SUCCÈS DEPUIS 9 ANS à la Maison Médicale ENCÀUSSE 4 CANESIE Fondée en 1869 8 7 , rue Boohechouart, Paris NOTA. En vente dans toutes Pharmacies — M. 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Les obligations souscrites les 2 et 3 juin seront s o u mises à une répartition proportionnelle. Une Notice détaillée sera envoyée franco k toute personne qui en fera la demande. Le JournaL.sTirages Financiers (11' Année} P A R I S —18, Rue de /a Chaussée-d'Antin,18PROPRIÉTÉ Un pharmacien de Vaucouleurs, M. MARECHAL, vient de découvrir un marveilleux remède, le S p a s « l f q u e , qui enlève instantanément les névralgies et les migraines, les maux de dents et les maux de tête. Dépôt à Morlaix, chez M. LE FÈVRE, pharmacien. 823. VI A N D JOURS 9 -1°De sept mines de bitumeet d'asphalte, situées dans l'arrondissement de Clermont-Ferrand et connues sous la dénomination de concessions de Ghamalières, des Roys, du Puy de la Bourrière, de Lussat, du Pont-du-Château (Est), du Pont-du-Château (Ouest) et de Malintrat. Ces mines sont d'une richesse considérable; celles Société FUMIGATEUR .-• Frix : 2*501 PAPIER |Prix:2*5Q 100 100 100 125 NOUVELLE M. VERNERY <£nti~<£sthmatique LÀ PLUS BELLE PROPRÉ I TÉ De l'arrondissement de Lannion • •t iOi u î)ïPar exploit du ministère de M* DOURVER, • huissier a Morlaix, en date du vingt-un - mai, enregistré, la dame Marie Paul, épouse du sieur Joseph Daniellou, cultivatrice, demeurant à Plourin, a formé contre ledit sieur Daniellou, sa demande en séparaJien de biens; et M* YVES LEHIRE, avoué près le tribunal civil de Morlaix, demeurant à Morlaix, Voie - d'Accès, a été constitué pour la demanderesse sur ladite assignation. Pour extrait certifié conforme, par moi, ' avoué soussigné, enregistré à Morlaix, le : I M M E DM I I 48, avenue Montaigne, a III r M U l'honneur de prévenir le public que la 8* édition de sa brochure ( Guérison radicale de T asthme et du Catarrhe) est en vente chez DENTU, éditeur, Galerie d'Orléans, Paris et non chez l'auteur, où il n'en sera plus délivré. Consultations gratuites de 10 à H h. tous les mardis. EQUINA.PHOSPHATES. 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O f J O U R N A L P O L I T I Q U E P A R A I S S A N T LE M E R C R E D I E T L E Adresser (ont ce qui concerne la rédaction au Bureau du Journal, rue de Brest, 86, n'est pas tenu compte des lettres anonymes. -? Les manuscrits non insérés ne son; pas rendus. — (Affranchir). X . J.-F. Ltt BRAS, gérant. ABONNEMENTS Morlaix (ville), Département. Hors le département. • , , . ANNONCES« t 1 AN. 12 tr. 14 16 SAMEDI la ligne Annonces judiciaires * . • 20 c. diverses 20 — Réclames 30 — On est prié de remettre les annonces, au plus tard, la veille de la publication du Journal. . »iiifiom ÎJ -Î i-" ' .i; .'vu-n Adresser . A i .à• M> " t. Toat ce qai concern* l'Admiaittraiioi les Abonnements et les; Aanenecej rae de Brest, 36. ) .h-'ny (AffratuskirJ¿\ ¿ ï I ll.l. , 1 Les Abonnements partent des 1er et 15 de chaque mois. — On reçoit les Annonces à l'Agence de Publicité de MM. YON iue d'Aboukir, il 52, à Paris. i ivi -"•Uj 0 I) S928-JCJ OVEN ÉTUI "j ¡i SAc,. Sí tr, i¡ Ne parlons pas non plus de la résistance du Sénat,, autour duquel M. Grévy noue depuis jours des intrigues. Nous savons par l'expérience de l'article 7 le cas qu'on doit faire des velléités du Sénat. Tout cela n'est pas sérieux, et pour, nous servir d'une expression triviale, mais juste, on peut affirmer que l'affaire est dans le sac. M. Grévy lui-même s'incline, car au dernier moment, nous lisons dans son journal, la Paix, une déclaration bien entortillée et bien humble, qui ressemble à une amende honorable. Au prix de cette humiliation, M. Gambetta, qui n'a pas besoin d'argent, permettra peut-être à son adversaire de toucher ses appointements quelques mois en-' core, mais ce sera tout. Les royalistes seuls, nous l'avons dit et nous le répétons, sont décidés, pour leur honneur et pour le salut du pays, à lutter énergiquement contre la dictature honteuse que les républicains donnent à la France. Au nom du principe glorieux et séculaire que nous représentons, nous convions tous les honnêtes gens, tous les patriotes à nous prêter leur concours. La république est effacée ; nous ne sommes plus qu'en présence de deux; monarchies, et nous demandons à nos compatriotes de choisir entre le roi Gambetta et le Roi Bourbon. - SOMMAIRE L E VOYAGE DE CAHORS. NOUVELLES PARLEMENTAIRES. L'UNION MONARCHIQUE. NOUVELLES DE TUNISIE. ALGÉRIE. TIR DÉPARTEMENTAL DE LA SOCIÉTÉ HIPPIQUE. CHRONIQUE LOCALE. MOUVEMENT DE LA POPULATION. MERCURIALE. — BOURSE. 0 LE VOYAGE DE CAHORS Les gambettistes sont tout à l'ivresse de leur triomphe, et leur maître qui ne veut pas être comparé à Annibal, poursuit activement les résultats de sa victoire. Il entreprend un voyage princier dans la ville qui l'a vu naître et il espère bien éclipser par son faste, par le bruit des pétards et par les acclamations de la foule, M'" Sarah Bernhart, elle-même, qui vient d'affoler toutes les têtes normandes du Havre. Ce ne serait que justice, car assurément M. Gambetta l'emporte sur la première comédienne des temps modernes. Espérons, pour la France, qu'il ne lui disputera pas le prix de la tragédie. Il serait capable de le gagner aussi et nous avons assez des souvenirs de 1871. On assure que nous saurons bientôt à quoi nous en tenir sur ses intentions. A Cahors, il doit prononcer son discours-programme, et le gouvernement sera tenu de modeler ses actes là-dessus, car le gouvernement est déjà à plat ventre devant ce Génois. La manière dont M. Gambetta voyage en est la preuve. A chaque station, la force armée lui rend les honneurs, comme à un souveraiu ; les préfets et les maires le haranguent, les foules rassemblées par ordre font retentir les airs des cris de : « Vive Gambetta ! » les monuments publics sont pavoisés, des courtisans sans nombre et de bonne volonté se prosternent et saluent en lui le libérateur de la patrie, le dictateur du génie. C'est ainsi que l'un d'eux, un certain M. Belhomme, n'a pas craint de lui dire : On parle de votre ambition, on vous a roproché de vouloir usurper la dictature. Votre ambition n'a pas d'autre objet que la grandeur et la prospérité do la France. Votre dictature est celle du génie, de la raison et de l'éloquence, et celle-là, vous avez le droit de l'exercer et vos ennemis, pas plus que vos amis, no peuvent s'y soustraire. Que disait-on do plus à Louis-Napoléon, quand après son coup d'Etat du 2 décembre il s'en allait à Bordeaux faire consacrer son heureuse usurpation ? Mais en 1851, la Franco avait cette excuse de se rallier à un grand nom et d'applaudir à l'homme qui promettait de « rassurer les bons et do faire trembler les méchants. » En 1851, la France n'avait subi que trois ans de république et ces trois ans n'avaient excité en elle qu'un sentiment de terreur, trop justifiée par les journées de juin. Nous n'avons pas à apprécier si la peur fut albrs mauvaise conseillère. L'histoire prononcera son verdict sur cette question, quand toutes les passions seront apaisées. Mais aujourd'hui, notre malheureuse patrie, piétinée, écrasée par dix ans de république, est mûre pour la servitude, et pour la servitude la plus abjecte qu'un peuple ait jamais supportée. Elle porte sur le pavois un pître dont le premier ministre sera probablement un cabotin, et si les royalistes ne se levaient en masse pour protester contre cette suprême humiliation infligée au pays, pas un de ces fiers républicains si affamés de libertés, sí altérés d'indépendance, n'aurait le courage de hasarder une simple observation. On nous objectera peut-être que nous nous enflammons pour peu de chose, ou plutôt que nous nous emportons à à vide, que M. Gambetta n'est pas encore lé maître tout puissant, qu'il existe encore quelques éléments de résistance, que le Sénat n'a pas encore donné son approbation au vote du 19 maif-êtc;,~ etc. Nous regrettons amèrement d'enlever ces dernières illusions aux optimistes. Mais la meilleure preuve que M. Gambetta est bien réellement tout puissant et reconnu comme tel par les ministres eux-mêmes, c'est que ceux-ci s'apprêtent à faire afficher son discoursprogramme dans toutes les communes de France, comme si ses paroles étaient l'expression de la volonté souveraine, c'est que M. Gambetta, qui n'est rien officiellement, s'apprête à distribuer cinq croix delà légion d'honneur à ses bons amis de Cahors. Où sont d'ailleurs les éléments de résistance ? Nous savons bien que quelques républicains sont vexés intérieurement de la tournure que prennent les choses. A Morlaix notamment, quelques brouillons et quelques ambitieux que nous nous abstiendrons de nommer, parce qu'ils ont mauvais caractère, s'attendaient, nous le savons, à recueillir la succession de M. Swiney et, dans ce but, ils préparaient de longue main le terrain électoral. M. Swiney leur a joué le bon tour do voter le scrutin de liste. Malgré la profonde estime qu'ils ont de leur importance, ils savent bien qu'aucun comité n'aura l'audace de les proposer aux électeurs de Brest ou de Quimper. Autant vaudrait insérer sur une liste quelconque les noms de Tartempion ou de Trouillofou. Donc ces taupes sont forcées do rentrer dans leur taupinière, et avant do se résigner à ce sort fatal, elles exhalent leurs plaintes dans Y Avenir de Morlaix, mais cela no compte pas. Nous serions même tout à fait disposés à rire de leur déconvenue, si la situation n'était pas avant tout attristante. •-.- , .. • . . . . , . 1 ! imi"0', i; NOUVELLES PAELEÏENTMRES ifl > "SMo-t^rîiil On demandait un jourà quelqu'un: < lequel aimez-vous le mieux de M. X ou de M. Z ?» : « Cela dépend, répondit-il: quand je suis avec l'un je préfère l'autre,;». : , j Nous nous sommés. fait exaçiejqeilt • la même réflexion en assistant' S, la'' sé^nbe du Sénat convoqué d'urgence poiïr ¿bouter la lecture du traité avèc le béy de Toms&t statuer hic et nunc sur la ratiftcation.MiLëfn Say et son Sénat nous ont fait regretfefrM. Léon Gambetta et la Chambre . Qu'on» juge un peu ce que cela a dû être. M. Ferry venait 0 ( iu 1 chargée d'étudier le traité. Ettide est un foot un peu prétentieux, car M. Fenty demandait que la commission déposât son; rapport le plus tôt possible, c'est-à-dire tout de suite. C'est bien ainsi, d'ailleurs que . l'ont compris les sénateurs d'antichambre Ferrychonne ou Gambettiste, car de tous les bancs de la gauche sont partis les cris : c Toutlde suite tout de suite. » M.Léon Say, fidèleheiduqfle de M. Gambetta, se préparait à saisirla balle au bond, lorsque l'honorable M. Fresbeau est monté à la tribpne et a fait observer i l çiue les sénateurs confiants dans Tordre du jour de lundi qui n'avait fixé la première séance qu'à vendredi, n'étaient pas en nombre ; go que la dignité du Sénat s'opposait à ce qu'une question et une discusion ae cette importance fut ainsi étranglée. En conséquence, il ne s'opposait pas à l'urgence, mais il demagçjlait que l'on observât les formalités parlémèhlaires, que le rapport fut imprimé et distribué, sérieusement étudié par les membres, avant la nomination de la commission. A ce mot de dignité, toute la gauche s'est mise — nous demandons pardon à l'expression, mais nous n'en trouvons aucune plus exacte — à hurler. P. D E L . Pourquoi ce mot porte-t-il, ainsi sur les nerfs de la gauche sénatoriale. M. Léon Say qui voulait faire oublier à M. Gambetta le manque dont il s'étàitjrên^u Voici le passage le plus saillant de l'article coupabledeensubordination permettant au sénat de s'qiourde la Paix, auquel nous faisons allusions ner à vendredi, a voulu escamoter le^regleplus haut : ment et mettre immédiatement à l'ordre du On s'est plu à répéter que le succès de la jour la réunion des bureaux. M. de Gavante a demandé la parole pour un rappel qq règleproposition Bardoux était une défaite pour le ment. M. Léon Say, avec un cynisme qui n'a président de la République. Oa ne saurait plus d'égal que celui de M. Gambetta, l'a refusée, entièrement méconnaître la réalité des faits. bien que ce refus fut anti-parlementaire jet a Dans la bataille des deux scrutins, le chef de déclaré le scrutin ouvert. Alors s'est passée l'Etat n'a pu être ni vainqueur ni vaincu, puisune scène indescriptible. Mi de Gavardie, que, volontairement, systématiquement, il s'est fort de son droit et tenant vigoureusemëbt tenu, en fait, en dehors de la lutte. tête à toute la meute de gauche qui i donnait M. Jules Grévy a pu, dans le for de sa conde la. . , . voix avec une ensemble dignédes science et comme citoyen, préférer le scrutin 363, a refusé de descendre de la tribune. d'arrondissement et désirer qu'il soit maintenu ; M. Léon Say a lancé contre lqi le&, hpjsmais commo président de la République, comme siers. Pendant qu'ils montaient d'im ¡pôté chef irresponsable de l'Etat, il a refusé d'interles escaliers de la tribune, M. de. Gayardfe venir officiellement dans le débat. les descendait de l'autre et remohiait derCette réserve, obstinément voulue et gardée, rière eux. Cela a duré ainsi pendant quelques minutes, au grand étônnemë'nt dà public a pu être critiquée par ceux qui ne savent pas qui se demandait s'il ne s'était* pas trompé exactement de quelle façon élevée M. Grévy et n'avait pas franchi les portes, du jardin comprend ses devoirs de chef d'Etat. des plantes croyant entrer par celles duLuxem: Le premier de ces devoirs, aux yeux do MbourgiEniin, avec un geste profondément Grévy, est de no jamais prêter, sous quelque M. Léon Say s'est, ¡couvert et est ridicule, prétexte que ce soit, ù un reproche d'exercice allé se réfugier derrière son fauteuil* LaQ^aaçe du pouvoir personnel. Dans cotte question des était donc suspendue de fait et aucu#! ¡yçjle deux scrutins, il lui était aisé assurémont do ne pouvait être valable: Voici cependant faire poncher la balanco du côté où ses senti-, qu'au bout de quelques secondes i&Léûa ments particuliers pouvaient le portor. S'il fût Say reparaît à son fauteuil et prpclanaeje entré dans la lutte, l'issuo n'eût pas été un résultatduscrutin sur l'urgence4e Gayarseul instant douteuse; il no l'a pas voulu, pour die remonte immédiatement* à la tribune, se tenir dans le rôle qu'il estime que la Consconstate la violation du réglementera nullité titution lui assigno au-dessus do tous les débats. du vote. La gauche recommence son. 11 faut certainement une grande formoté d'os- On demande vainement à droite lWourpeprit et de caractère pour garder une telle attiment de la réunion des bureaux Léon tude, pour ne pas s'abandonner à la facile Say déclare qu'elle aura lieu tou|;;de suite, et» satisfaction d'exorcer uno action pcrsonnello ôt la séance est levée au milieu d'un tuimulte d'user do la grande influenco que donno ' la épouvantable. Et voila ce,, que l'w) p e t i t e fonction do chef d'Etat pour faire prévaloir ses le régime parlementaire)!; Ce serait bien vues. Lo pays, d'ailleurs, no s'y méprend point. risible, si avant tout ce n'était profondément écœurant. Le pays, en effet, ne s'y méprend point. Il Dans les couloirs, on s'occupe» beaucoup sait distinguer entre les chiffres et les zéros. moins du traité que du scrutin,: de liste. 1 0 f : ¿m. •Ù) í 1." fiii. AR WIRIONEZ (La Vérité) tí M. Hervé de Saisy a demandé en séance que tapénoioa des bureaux pour nommer la comnitigto chareée d'examiner la proposition Digttoàx fut fixée à vendredi. Cette date a été repoussée. On ne fixera le jour de la réunion que dantf la prochaine séance. Sur le fond de la ' proposition, il a'e$t même plus question, comme nous l'avons prévu, d'une résistance à la Chambre ; tout au plus le Sénat essaierat-il une modification qui supprimerait l'augmentation de 55 députés que la proposition Bardoux donne à la Chambre. Ceci est simple question, non pas d'intérêt général, mais de aéfense personnelle. On sait qu'il ne se passe flftfrâe jour où l'on ne demande, et malheureusement le Sénat n'a que trop pris de soin de fournir des arguments contre lui-môme, la suppression du rouage inutile, du Sénat Cette suppression n'est possible qu'en conjrès. Or, la Chambre haute craint que si elle aisse encore les députés accroître leur nombre» son iufluenoe à elle ne soit absolument écrasée dans ce congrès. Tel est en somme Tunique souci do la gauche sénatoriale dans la campagne de résistance qu'on lui prête, résistance qui se terminera, d'ailleurs, n'en doutons pas un instant, par une capitulation avec armes et bagages. jfT»JT* iy <> _ MBQ0099H { Dlacourt de N. S. P. le Pape ans Pèlerin» français Dans une audience accordée aux pèleirins' français, N. S. P. le Pape Xiéon XIII a prononcé une remarquable allocution dont nous extrayons le passage suivant qui est de nature à consoler et à fortifier les catholiques en ces temps de trouble et de persécution« ' .»•• • -rr. i. . Vous tenez à honneur, comme il sied à des chrétiens, de professer hautement votre foi, votre amour, votre fidélité à l'église, et vous aimez à les affirmer toujours sans vous laisser çffrayer par la vue des sacrifices que cette fdi et cette charité vous imposent. C'est précisément sur l'ensemble aes grandes qualités et des vrais mérites de la France que nous fondons nos espérances pour votre chère patrie. En tout temps, la Providence s'est plu à confier à la France la défense de l'église, et quand elle la voyait s'acquitter fidèlement de cette noble mission, elle ne tardait pas à l'en récompenser par une augmentation de gloire et de prospérité. Ah!, nous le demandons au ciel avec instance, puisse la France d'aujourd'hui, par sa foi religieuse, être digne de la France du passé ! Puisse-t-elle rester fidèle aux grandes traditions de son histoire? Ce serait le moyen pour elle de travailler à sa véritable grandeur. t • ' 1 • ; . !• • _, . ••••MQQQWi"""^ -m NOUVELLES DE TUNISIE Tunis, 24 mai. Le général Forgemol, qui n'était attendu à Djedeïda que demain, est arrivé ce matin. Le général Forgemol partira probablement ce soir pour Mateur. Le général Logerot a quitté Béjà pour se rendre près de Mateur où il travaillera, de concert avec le général Delebecque, à cerner les Kroumirs. 11 devient impossible aux troupes cantonnées à Djedeïda de séjourner plus longtemps dans cette ville, mauvaise à cause de la quantité de l'eau. Tebourka présente le même inconvénient. On a décidé, en conséquence, que les troupes établiraient leur camp dans la propriété dè M. lé comte de Sancy, aux haras de Sidi-Tabet où elles trouveront de l'eau potable; Deux wagons ont pris feu pendant la marche du train parti à midi de Tunis pour la Qoulette. Il n'y a eu aucun accident de personne à déplorer. _ _ _ M, le ministre de la guerre vient de recevoir la dépêche suivante : Général Bréart à Guerre : Djedeïda, 2* mai, 6 h. 50, aoir. Quelques kalifas et cheiks des environs de Mateur sont venus au camp du général Mauïttnd faire acte de soumission. Ils protestent hautement de leur obéissance aux ordres du bey de Tunis, qui les engage à ne rien faire d'hostile contre nous. Les Mogodis sont encore en armes. Le 21 mai, une patrouille de cavalerie faisant partie d'une reconnaissance a essuyé leur feu. Le 21 ma», une autre patrouille a eu un chasseur tué ; les coups do feu sont partis du cdté de Bordj-Saada. ' 11 est donc certain que la zone comprise entre l'Oued-Joumiu intérieur, la route de Bordj-Saada et TOued-Grezel, nous est hos- tile- Le 28, le général Maurand a reçu une députation de dix nouveaux cheiks des tribus Boujaoux, route de Bordj-Telet, protestant de leur amitié pour les Français. Béjà, 25 mai, 10 h. 40, matin. Le général Forgemol an ministre de la guerre. ;» j .¡»SE S&v» -'«EiSiVv' vi Le général Logerot n'était séparé hier du général Delebecque, que par une distance de quelques kilomètres. Il est allé de son camp de Souk el Remis s'entendre avec le général Delebecque qui, selon son projet,- a porté la brigade Galiand a deux kilomètres au nord du col de Settara, et la brigade Cailliot à 12 kilomètres à l'est de la position du Après entente avec eux, le général Logerot doit se porter aujourd'hui à Seri Bouatiia pour participer aux opérations des colonnes Galiand et Cailliot contre le reste des insoumis. Le général Bréart exécutera le changement de camp autorisé par vous. J'ai vu les troupes campées à Djedeïda ; elles sont dans de très bonnes conditions phisiques et morales. La brigade Gaume se transporte à Souk el Kemis. Le général de Brein reste à Skira et poursuit d'utiles reconnaissances. D'après les rapports du général Bréart, la situation est assez satisfaisante à Mateur. Des demandes d'aman ont été présentées par plusieurs cheiks des environs; mais, ify a de l'hostilité dans la partie qu'avoisinent lés Mogods. La soumission des Hamrans se complète. Deux fractions des Mekna ont demandé l'aman au général Logerot, deux autres avaient fait hier, des ouvertures au général Delebecque., :,.. La Vienne a déposé ses vivres à Tabarque. Rien de nouveau duKefni deConstantine. ALGERIE Alger, 25 mai. Des avis deSebdou en date du 24 apprennent que les communications télégraphiques sont de nouveau interrompues entre Frendah etGéryville. Cette interruption est d'ailleurs purement accidentelle et due au mauvais état de la ligne. On est sans nouvelles de la colonne Innocenti. Des cavaliers sont partis de Saïda et de Daya pour aller aux informations. On assure que les insurgés, après leur défaite, se seraient retirés non vers le Sud, mais vers l'Ouest jusqu'à Teniet Klani, à 80 kilomètres à l'ouest de Chellala, entre Djebel Arissa et Djebel Souiza. BouAmena, à la suite du combat du 19, aurait manifesté l'intention d'abandonner la lutte, mais les insurgés l'ont contraint de rester avec eux. anapQQQOOOs Grandi tir départemental de la société hyppique Orestoise (Suite) Le sanglier sera divisé en 5 zones numérotées de 1 a 5. Chaque concurrent aura 4 balles à tirer pour deux sorties de sanglier. Les tireurs trouveront au Polygone des fusils de chasse et des munitions en location. RÈGLEMENT ART. 1ER. — Le tireur devra se placer exactement à l'endroit qui lui sera indiqué par le Comité. ART. 2. — L o r s q u ' o n aura r e c o u r s aux f u sils réglementaires, modèles \874, fournis par le Comité,on recevra l'arme toute chargée d e s mains d'un agent spécialement affecté à ce service. ART. 3. — Le Tir p o u r r a s'effectuer debout, à genou ou couché, au choix du tireur ; seul le tir au sanglier s'effectuera d e b o u t . ART. 4. — Tout tireur peut renoncer à tout ou parti de ses balles d'essai ; mais, son t i r d'essai terminé, il sera tenu de prévenir, avant de mettre e n joue, que les balles suivantes doivent compter. AUT. 5.— Les cibles seront partagées en cinq zones concentriques, qui seront cotées 5, 4, 3, 2, L du centre de la circonférence. ART. 6. — Chaque balle sera appréciée suivant la zone touchée el le classement s'opérera d'après le total des points, s a n s tenir compte du nombre de c o u p s qui ont porté ; toutefois, à égalité de points, la priorité sera acquise au p l u s grand n o m b r e de balles ART. 7. — Les balles qui atteindront la cible p a r ricochet seront cotées zéro. ART. 8. — Tout coup parti sera compté. ART. 6. — L e s concurrents ex-soquo tireront autant do balles supplémentaires qu'il sera n é cessaire p o u r parfaire le classement. Une balle d'essai sera accordée p o u r ce t i r supplémentaire. ART. 10. — Toutes les questions et contestations seront tranchées par le jury, dont l e s décisions seront s a n s appel. ART. 11. — L e s armes no seront c h a r g é e s q u e s u r le lieu du t i r . Une amende do 5 f r a n c s sera infligée ù tout tireur circulant dans le Polygone avec un fusil chargé. Le comité n'est pas responsable d e s accidents qui p o u r r o n t s u r v e n i r . R È G L E S SPÉCIALES DU TIR AU SANGLIER Le tir au sanglier s'effectuera à 40 mètres. Le sanglier sera divisé on cinq zones verticales, numérotéos de 1 a 5 à partir do l'arriôretrain, la tôto portant lo numéro 4. La zono qui correspond au défaut do l'épaule ' s e r a pointe en blanc et comptera p o u r cinq. L'animal parcourra une distance do 30 m è t r e s et reviendra au gîlo par le mémo chemin. P o u r chaque concurrent, lo sanglier sortira deux fois et passera, par suite, quatre fois devant lo tireur, qui aura 4 coups à tirer, s a n s balle d'ossai. à On tirera, à volonté, un coup à l'aller et u n coup au retour, ou, les deux coups, soit à l'aller, soit au retour. L o r s q u e le tireur aura, dans le même passage, tiré ses deux coups, le point obtenu sera a u g mente de 1 par balle ayant touché. L o r s q u e le-sanglier aura été touché, le m a r queur 1annoncera, chaque fois, en élevant le fanion. Le relève des coups s e fera, p o u r chaque tireur dès que le sanglier, ayant fait s e s deux sorties, sera rentré au gîte; le total des points obtenus sera immédiatement signalé, sauf la bonification à ajouter, s'il y a lieu. Les coucurrcnls ex-œquo tireront 2 balles supplémentaires, pour u n e seule sortie d u sanglier. Les coups atteignant le but par ricochet n e compteront pas. Les sorties du sanglier seront réglées et ordonnées par le comité : un coup d e langue de clairon ordonnera la sortie ; deux coups de langue et un fanion r o u g e dans la tranchée feront cesser le feu, pour le relevé des coups': Les armes ne devront être c h a r g é e s q u e . s u r le pas de tir. On ne pourra tirer que debout et à b r a s franc, s a n s appui. Les projectiles non s p h é r i q u e s et le tir avec plùsietrrs-battesTÎ i a i o i s dans un même coup, sont formellememt interdits, s o u s peine de mise h o r s de concours. Tout coup parti comptera. . L e s accidents q u i pourraient résulter de l'emploi de l'arme, du mode de chargement ou de la qualité de la cartouche, sont laissés à l'entière responsabilité, des t i r e u r s . Le comité j u g e r a sans appel toutes d i s c u s sions et contestations relatives au présent r è glement, ainsi que tous les cas i m p r é v u s . Tout tireur circulant en dehors du pas de tir,, avec un fusil de chasse chargé, sera passible d'une amende de 20 f r a n c s . i» i aoaOQQQOOOc— CHRONIQUE LOCALE Cercle catliolkiue d'ouvriers de Morlaix Dimanche 29 mai, à 8 h. 1/2 du soir grande soirée récréative et scientifique donnée por M110 Joséphine Bonnet et son père, prestidigitateurs français.Le Professeur LAURENT BONNET a reçu deux médailles, l'une de Sa Majesté la reine d'Angleterre et l'autre de Sa Majesté Victor-Emmanuel. Prestidigitation, magie rose, illusions complètement inédites dont ils sont les créateurs PROGRAMME PREMIÈRE PARTIE — V 1. Les Feuilles de Papier ; 2. Un Tour de Carte ; 3. Le Mouchoir changé en légumes ou un artiste de plus; 4. Une Surprise amusante; 5. Les 4 As. 6. Un Mystère inconnu ; 7. Les Cordons Chinois. Deux hangars et trois crèches appartenant au nommé le Scour (Claude), ont été détruits. La perte est évaluée à 1300 fr. environ. La cause de ce sinistre est purement accidentelle. «rr n L V-, ~ • • Le doyen des pêcheurs de l'île de Sein, Lucas Piton, vient de mourir à -l'âge de 83 ans. II. avait assisté à la bataille de Navarin et à la prise d'Alger. Une douloureuse nouvelle est venue péniblement émotionner la population de Quimper. M. Bolloré, docteur-médecin, ancien conseiller général, directeur de la papeterie d'Odot, est mort après une longue maladie, courageusement et chrétiennement supportée. Depuis longtemps, il est vrai, ce triste dénouement était prévu. Mercredi, à 4 heures du soir, une nombreuse assistance conduisait à sa dernière demeure, M. Louis-Joseph Lack, le savant organiste dé Saint-Corentin, qu'une mort prématurée est, venu frapper à 40 ans, dans la force de l'âge et dans la plénitude de son talent. M. Louis Lack n'était pas seulement un artiste de grand mérite, comme c'est de tradition du reste dans sa famille, c'était un cœur généreux. Jamais on ne faisait en vain appel à son concours en faveur des pauvres, sans quli n'y répondit avec le plus chaleureux empressement. M. Lack était foncièrement chrétien et sa fin a été des plus édifiantes. On annonce que la deuxième session d'examens pour le brevet de capacité s'ouvrira, dans toute la France, le lundi 4 juillet. Les épreuves auront lieu comme suit : Aspirantes: Brevet élémentaire, lundi 4 juillet, épreuves écrites ; mardi 5, épreuves orales. Brevet supérieur, lundi 11 et mardi 12 juillet Aspirants : Brevet élémentaire, lundi 18 et mardi 19 juillet. Brevet supérieur, lundi 25 et mardi 26 uillet. Le vapeur anglais Strathaïïan, capitaine Wilson, allant d'Ardrossan à Bilbao, a r e n contré le 22 de ce mois, à 8 heures du matin, près de l'île de Sein, le vapeur anglais Stentar, en détresse, la machine ne fonctionnant plus ; il l'a pris à la remorque et Conduit à Brest, ou ils sont entrés en rade le 23, à 8 heures du soir. i A l'occasion du pardon de Rumengol, la compagnie du chemin de fer d'Orléans accorde une réduction de 40 p. 0/0 pour les billets aller et retour sur la section de Landerneau à Quimp$rlé. La délivrance des billets aura lieu les 10, 11 et 12 juin. Ils seront valables jusqu'au 12 au soir inclusivement. DEUXIÈME PARTIE 1. La Naissance d'une Fleur; 2. Jeux Américains ; 3. Le Boulanger de Genève et l'Horloger de la Chaux-de-Fonds ; 4. La Pipe Chinoise ; 5. Le Foulard Obéissant ; 6. La multiplication de Nostndamus ; 7. Le triomphe de Bosco ou la boîte Japonaise AVIS. — Toutes ces expériences, exécutées sans le secours d'aucun appareil et sous les yeux même des spectateurs, assurent d'avance à Mllc et à M. BONNET, la faveur et les sympathiques applaudissements des personnes qui voudront bien les honorer de leur présence. Prix des Places : Premières, 0 , 5 0 ; secondes 0,25. Dimanche dernier, à la suite d'un pari, a eu lieu une course des-plus intéressantes. Il s'agissait de franchir, en 58 minutes, au tr«t attelé, la distance qui sépare Morlaix de Saint-Pol-de-Léon, c'est-à-dire un peu plus de 24 kilomètres. Le cheval qui devait fournir cette course, appartenait à MM. de Ke'rtanguy. En accomplissant cet exploit sans le moindre effort, et sans fatigue apparente, il a prouvé combien notre race de chevaux bretons demi-sang est remarquable et par le fonds et par la vitesse. De nombreux curieux bordaient la route de Saint-Pol à partir de ICerlaudy. Au passage, ils ont salué de leurs acclamations le vaillant animal qui était conduit par M. Fercoq, l'entraîneur habile auquel revient une bonne part do ce brillant succès. Nous adressons aux heureux vainqueurs nos sincères félicitations. 22° B A T A I L L O N D E C H A S S E U R S A PIED Programmo du 20 Mai 1881 FANFARE DFCL 7 HEURES 1 / 2 A 8 HEURES 1 / 2 Mont-Joie, ail0 militaire GURTNER. Les Diamants de la Couronne (fantaisie) Ulm, (Polka) Fra Diavolo (mosaïque) Le Retour de lEngagé (quadrille) AUBER. UNRATH. AUUER. MUZARD. LANMEUR — Mardi dernier 2 4 mai, un incendie s'est déclaré, vers trois heures du soir, au village de Rû-Varcq, commune de Lamineur. Concours hippique de Brest A l'occasion du concours hippique qui aura lieu à Brest du 29 mai au 0 juin, des fêtes auront lieu pendant toute la semaine. En voici le programme résumé : Dimanche 29 juin. — Ouverture du grand tir départemental au polygone de la marine (première séance). Lundi 30 mai. — Tir des sou s-officiers (deuxième séance) et concours des communes du Finistère (troisième séance). Mardi SI mai. — Dernière séance de tir départemental. Mercredi 1er juin. — Ouverture du concours hippique place de la Liberté. Jeudi 2 juin. — Steeple chasse. Vendredi 3, samedi 4, dimanche 5. — Continuation du concours hippique. Lundi 6 juin. - - Tirage de la Loterie de bienfaisance et feu d'artifice composé par M. Morin, artificier de la ville de Paris. Dimanche 12 juin. — Grande fête populaire. Pendant les fêtes du concours de Brest, la compagnie.de l'ouest délivrera des billets d'aller et retour, les 31 mai, i e r , 2, 3, et 5 juin 1881 : A l'occasion du Concours hippique, des billots d'aller et retour à prix réduits seront délivrés dans les gares suivantes pour B R E S T , les 31 mai, 1 er , 2, 3 et 4 juin 188.1, aux prix suivants : 3° cl. 2e cl. l r o cl. 6 50 9 » Plouigneau 12 » 5 50 7 45 Morlaik......... 9 GO 4 60 6 35 Pleyber-Clirist... 8 35 4 1G 5 70 Saiii t-Thégronnec. 7 52 3 05 4 15 Landivisiau....... 5 GO Ces billets, délivrés les 31 mai, 1 er , 2, 3, 4 et 5 juin, seront valables, tant à l'aller qu'au retour, pour tous les trains de service contenant des voitures de la classe indiquée .au billet. Les coupons de retour seront acceptés jusqu'au 7 juin par tous les trains de la journée. • Ces billets d'aller et retour ne donnent droit qu'au transport gratuit des bagages que les voyageurs peuvent conserver avec eux dans les voitures, sans inconvénients pour les autres voyageurs. COMPAGNIE DES CHEMINS DE FER DE L'OUEST. — Remboursement d'obligations. — Lo Conseil d'Administration a l'honneur do prévenir MM, AR WIRIONEZ (La Vérité) - l e s porteurs de titres de la Compagnie que les obligations qui ont été désignées par le sort, nu tirage public qui a eu lieu, lol2mni 1881, seront remboursées aux époques et conditions ci-après indiquées ; v 1° Tous les jours non fériés, à la Caisse do . la Compagnie, à Paris ruo St-Lazare, n° 110 (bureau des titres), de dix heures du matin à deux heures (Je l'après-midi ; 2° Dans les gares du réseau désignées pour ce service, do dix heures du malin à trois heures de l'après-midi, sous un délai do quinze jours à dater du dépôt des titres no donnant pas lieu à d'autres opérations que colles do la vérification. Les dépôts do titres nominatifs et de titres au ppïteur seront reçus au siège do la Comagriio et"dànMes gares : à dater du 20 juin Î881,pourles titres remboursables le juillet, et à dater du 25 pour l e s titres remboursables " le 6 juillet. La liste des obligations remboursables est déposée au bureau du journal où les intéressés pourront en prendre connaissance. Voyages a prix l'éduits.— La compagnie d e s c h e m i n s de fer de l'Ouest fait délivrer, depuis le 16 avril 1881, dans s e s gares de P a r i s ( S t - L a z a r e et Montparnasse) et dans s e s b u r e a u x de ville : l ° D e s l > i l l e t s d ' a l l e r e t r e t o u r , d i t s de « b a i n s d e m e r » , valables d u samedi au lundi inclusiv e m e n t , de P a r i s à toutes les stations b a l néaires de la Normandie et d e la B r e t a g n e ; 2° Des billets d'excursions s u r les côtes de Normandie et en B r e t a g n e , valables pendant u n mois. BOUB.SE DE p a r i s Dernier 27 m ¡il u a Oonrn comptant Rente 8 % 3 °/ 0 amortissable ~ 4 1/2 5 °/ 0 (emprunt 1872)', Amortissable nouveau Le gérant: 86.25 87.45114.75 119.55 8(3.75 , J . - F . L E BRAS. 0 E t u d e s do M PAUL B I E N V E N U E . Avoué à Morlaix, et d e M0 nu P E N H O A T , Notaire à S a i n t - P o l - d e - L é o n . f u s a AUX E N C H È R E S Après Conversion do Saisie Immobilière C H E M I N S DE FEU DE L ' O U E S T . — ^ ^ m g m m m t _ M O U V E M E N T DE LA P O P U L A T I O N Du 19 au 26 mai 1881 NAISSANCES;— Jeanne-Marie Labat, flllo do Jean-Yves, et de Mario-Yvonne Goronner. — Amcdée-Auguste-Elie Collet, fils de AugusteFrançois-Mario et do Marie-Ronéo Guizien. — Jean-Guillaume Le Roux, (ils do Guillaume, et de Jeanne-Yvonne Pape. — -Marie-Noëlle Le Jeune, fille de Louis-Marie, cl de Louise Nicol. — 188 MARIAGES. — François Tromeur, boucher, et Louise-Jeanne-Marie Car, Couturière. — 1(5 DECES. — François-^larie Qucrné, 8 jours. — Enfant du sexo féminin mort-né. — MarieAanno Urien, Veuve de llervoGuéguen "78 ans. — Jean-Marie Keromnès, époux do Mario-Yvonne Guornigou,35 a n s ! mois.— Kranci ne-Mario Larher 5 mois. — Jeannio Gourvil, épouse do Yves-Marie Mer, 29 ans 1 mois. — Henry 1 lorry GOans. —Marguerite Kerézon,48ans5mois. — Guillaume-Marie Quéméner, 1 mois. — Catherine Colléter, 3 ans G mois. — Marie-Julienne Morvan, 31 ans i mois. — 301 A " I BULLETIN FINANCIER La semaine a été t r è s bonne sur tout l'ensemble du m a r c h é ; il n'y a e u d'exception que pour la R e n t e 5 0 / 0 sur laquelle il s'est p r o d u i t u n e assez forte réaction causée par des b r u i t s de conversion. On semble r e v e n i r s u r cette mauvaise impression et le 5 p. 0 / 0 s e raffermit à 11980. La conversion du 5 0 / 0 Unira p a r être u n e réalité, mais on l'aura présentée tant d e fois comme imminente quand elle était encore éloignée,qu'il viendra un m o m e n t o ù p e r s o n n e n'y croira quand elle s e r a réellement s u r le point d e s e faire. N o u s ne croyons pas, p o u r notre part, que cette g r o s s e opération financière s e fasse avant les élections générales, à m o i n s d e circonstances tout à fait i m p r é v u e s ; il n'y aurait qu'un cas où nous la trouverions naturelle moine de suite, ce serait le cas où le ministère anglais convertirait en 2 1/2 0 / 0 u n e partie du 8 0 / 0 consolidé. Il est m,erne probable que les b r u i t s d e conversion d e la dette anglaise qui ont couru d e r n i è r e m e n t et a m e n é d e g r o s a c h a t s d e 3 0 / 0 français ont été l'origine d e s bruits actuels s u r la conversion de notre 5 0 / 0 . L'Italien monte malgré toutes les raisons possibles de b a i s s e r ; c'est une excellente occasion pour les p o r t e u r s do titres de les réaliser à d e s c o u r s que rien no justifie et qu'on n e pouvait e s p é r e r il y a moins d e 0 mois. On perd trop de vue que par suite de l'impôt,le 5 0 / 0 Italien n'est que du 4 1/4, V e n d r e son Italien et p r e n d r e du 8 0 / 0 franx çais est une opération excellente aux p r i actuelsï P a r m i les affaires nouvelles on parle d ' u n e société foncière et agricole d e s Etats-Unis qui s'est fondée à Paris, au capital de 8 millions de f r a n c s et qui émet 20,000 obligations pour m e t t r e en valeur 10,000 h e c t a r e s de terre au Texas. N o u s n'avons pas besoin de r e c o m m a n d e r l'abstention à nos l e c t e u r s ; il y a assez d'occasions de mal placer son argent en F r a n c e sans aller en c h e r c h e r aussi loin. • N o u s d o n n o n s c i - d e s s o u s une nute relative aux finances anglaises qui a trait aux b r u i t s de conversion que nous mentionnons plus haut. La dette anglaise s e monte actuellement à 658 millions d e livres sterling. Cette dette comprend : 888 millions en consolidés p r o p r e m e n t dits, 92 millions en 8 0 / 0 réduits ; 178 millions en 3 0 / 0 nouveau. L e s B a n q u e s et l e s corporations détiennent s u r celte s o m m e environ 200 millions e t le restant si; trouve entre les mains du public. La conversion p r o j e t é e par M. Gladstone serait doue assez facile. On dit que M. Gladstone a l'intention do s'occuper prochainement du 8 0 / 0 nouveau qui peut èlre r e m b o u r s é s a n s avis préalable. L e s deux a u t r e s catégories do la dette anglaise n e pourraient ê t r e r e m b o u r s é e s q u ' a p r è s u n avis préalable d ' u n e a n n é e . L e lundi vingt juin mil huit cent q u a t r e - v i n g t - u n , à onze h e u r e s d u matin, en l'étude et' p a r le m i n i s t è r e d e M 0 HRVÉ DU P E N H O A T , notaire, en la ville d e S a i n t - P o l - d e - L é o n , il sera p r o c é d é à l'adjudication publique, en u n seul l o t , d e l'Immeuble dont la désignation suit : En la commune de Saint-Pol-de-Léon AU TERROIR DE CHRÉAC.'H- AR-GROÀ'S Au terroir de Pont-Christ, une parcelle d e terre chaude dite Tachèn-Méchou-Plecq, indiquée a u cadastre, section B , sous le numéro 120, pour u ^ e .contenance de trente ! a r e s soixante centiares. ' • il» Ladite vente consentie moyennant la som' m e principale de trois mille francs, -outre l e s charges. Copie collationnée de cet acte d e vente à été d é p o s é e a u greffe d u tribunal civil d e Morlaix, le, treize mai 1881, et le p r o c è s - v e r bal de dépôt délivré par le greffe a été notifié; à M. l e ' P r o c u i ' e u r de la R ê p u b l i q u ë p r è s % tribunal civil de Morlaix ; 2° Anne B o s s a r d , ; épouse de ClaucTc L e r r o n , vendeur, cultivateur, d e m e u r a n t à K e r m o r g u é n é , en P l o u n é v e z - L o c h r i s t ; 3° J e a n L e Guen, a i d e - c u l - } tivateur, d e m e u r a n t à K é r u e m n a , en Trellez, en sa qualité de s u b r o g é - t u t e u r de MarieJ e a n n e L e Guern, fille mineure issue du premier m a r i a g e d e Anne B o s s a r d avec feu GabrielLe Guen. ; ; C e t t e insertion à pour but d e p u r g e r lés immeubles v e n d u s de toute h y p o t h è q u e l é gale inconnue. • t '"•(.' Y. L E H I R E , Avoué licencié. Elude de HENRI V É R A N T , notaire laix, rue de Paris, 7- à Mor- de gré à gré La P O R T I O N DISTINCTE d e v i n g t - s i x a r e s trente c e n t i a r e s , côlé levant, dans un champ dit Parc-Corcul, n° 3 5 d e la A 4 KILOMÈTRES DE MORLAIX section E d u cadastre. * '' • ' '' ,j FA a 5 kilomètres de la gare de Plouigneau Ladite portion distincte de champ tient : du nord à chemin ; d u midi, à t e r r e s à Comprenant : Maison de maître, bâtiments Kerrien, d e K e r r o m p i c ; d u levant et d u de service, j a r d i n potager en plein rapport^ couchant à t e r r e s à " M o n c u s ; Elle e s t j a r d i n anglais, t e r r e s labourables e't prairies;. louée j u s q u ' a u 29 s e p t e m b r e 1883 à < Contenance totale.. 1 l;Ii. a. 3 $ e, i Alexis Gueff, d e Kersaliou - T r é g o n d e r n , suivant bail d u 1 e r février 1874 , M° DU JOUISSANCE IMMÉDIATE ' P E N H O A T , notaire, m o y e n n a n t 84 francs F a c i l i t é s p o u r le p a i e m e n t l'an, b r u t . S'adresser à Me HENRI VERANT', M i s e à p r i x , douze cents notaire. francs, ci l , S O O fi*. LE MANOIR DE COAT-GLAS j Ladite vente a 'été ordonnée aux term e s d'un j u g e m e n t , r e n d u au T r i b u n a l civil d e Morlaix, le douze mai mil huit cent quatre - vingt - u n , s u r la r e q u ê t e collective p r é s e n t é e par : Yves B e r n a r d , époux do Marie-Yvonne Nédélec, cultivateur, d e m e u r a n t et d o m i cilié en la c o m m u n e d e Saint - P o l - de Léon ; — créancier poursuivant — ayant pour avoué ledit M° P a u l B I E N V E N U E , dont l'étude e s t sise à Morlaix, G r a n d e Place, n° 17. Et Marie L e R o u x , veuve d e J e a n Moncus, cultivatrice, demeurant et domiciliée à K e r s a l i o u - T r é g o n d e r n , commune de S a i n t - P o l - d e - L é o n , agissant comme tutrice légale et a u nom d e Marie, H e n r i , MarieOlive , M a r i e - J e a n n i e , Louis et Jeannie Moncus s e s enfants m i n e u r s , issus d e sondit m a r i a g e ; lesquels m i n e u r s ont pour s u b r o g é - t u t e u r Henri Ollivier, cultivateur, d e m e u r a n t et domicilié a u d i t . KersaliouT r é g o n d e r n ; — Ladite v e u v e Moncus, e s qualité, autorisée à la conversion dont s'agit, suivant avis d e p a r e n t s desdits m i n e u r s (pris sous la présidence do M. le J u g e d e paix, du canton d e Saint-Pol-deLéon, le 29 avril 1881), et ayant pour avoué M° Y V E S L E H I R E , dont l'étude est sise à Morlaix, V o i e - d ' A c c ê s . du Centre à la Gare. L e susdit j u g e m e n t a prononce la conversion e n v.ente a u x e n c h è r e s devant ledit M0 DU P E N H O A T , notaire à S a i n t P o l - d e - L é o n , d e la saisie-immobilière d e l'Immeuble s u s - d é s i g n é , p r a t i q u é e à la r e q u ê t e d u sieur B e r n a r d sus-nommé, sur lesdits m i n e u r s Moncus ; celte ,saisie faite suivant p r o c è s - verbal d e Qiiéméneur , h u i s s i e r , à Saint-Pol-de-Léoi?, en dole d u quinze avril 1 8 8 1 , v i s é , e n r e g i s t r é , d é noncé, et transcrit au bureau d e s h y p o t h è q u e s d e Morlaix, le 20 dudit mois d'avril, vol. 11, n° 14. Morlaix, le 24 mai 1881. PAUL BIENVENUE, Avou6 du sieur Yves Bernard, poursuivant la vcnle. • • t E n r e g i s t r é à Morlaix, le vingt - q u a t r e mai 1881, f° 145, v°, case 43." Reçu u n f r a n c quatre-vingt-huit centimes décimes compris. LUCAS D U <' . . «' '' • . '' ' ' . •',.'•) } E t u d e d e M° E . B O U R G E O I S / Notaire à Morlaix, G r a n d e - P l a c e , n° 24. & légnles. P a r acte passé devant M0 P O C H A R D , n o taire è Plouescat, le 19 avril 1881, M. J o seph Pinvidic, veuf île A n n e Gràll, cultivateur d e m e u r a n t à K e r u e n Trel'flez, a acquis d e J e a n - C l a u d e L e r r o u , époux de Anne T r e u s sard, cultivateur d e m e u r a n t à K e r m o r g u é n é , en P l o u n é v e z - L o c h r i s t , les immeubles c i après désignés : Eu la commune d e P l o u n é v e z - L o c h r i s t , au terroir du Vennec, une parcelle d e terre chaude dite Tachen-Méchoii-Mescoa g, cadastrée sous le n u m é r o 59 et (il section B, pour une contenance d e v i n g t - c i n q a r c s , q u a rante centiares. Ui . : • llGfi , • I> : ."jYMZ'WC: Î.! DE.,ORE A GRE 1-. ìli;«, A •• •• lintO AA UP 0 . Avec toutés fàcilitós de yaièmeàt ^ >(. iiStttfta : 10 tfi ' •rticî E n la c o m m u n e d e P l o u n é o u r - M é n e z ur.îi ici (FINISTÈRE) J:.»fi t ft ..1t > ¡t,-.: t UNE PROPRIÉTÉ SITUÉE A LA GRÈVE DU GUERZIC En la commune de Plougasnou, canton de Lanmeur A 12 kilomètres do Morlaix COMPRENANT : ÎV Une Maison d e maître, deux A n n e x e s y attenant ; E c u r i e , Remise, et B û c h e r ; Jardin en plein rapport, Cour et Citerne. Le tbut d'une contenance do Sfrares environ. E n t r é e en j o u i s s a n c e immédiate. Pour traiter et pour visiter la propriété, s'adresser à M" B O U R G E O I S . AUX A t ì R I C U L T E L H S I'OUR L E 2 9 SEPTEMBRE 1 8 8 1 , OU ROUR L E 2 9 SEPTEMBRE 1882 L PLUS BELLE PROPRIÉTÉ De l'arrondissement de Lannioti Contenance environ 75 h e c t a r e s . Voie d'accès facile. L o g e m e n t excellent. P r a i r i e s de p r e m i è r e qualité. Terres très bonnes. S'adresser, M. H. LE BRUN, ì ; -pour renseignements, à avocat, Latitilo 11. \i - ! - M I 3 1 Ì 1 1 ou A L O A '< U E R PROPRIÉTÉ D'AGREMENT D ' E N V I R O N 4V'. »1 t-E U-TA H E S Dont 3 s o u s parc bien boisé e t potager, située s u r le bord d e ' la belle plàgé d e S t - M i c h e l - e n - G r è v e , entre Lunuiçm et .Morlaix,comprenant une maison confoflablenient meublée composée de 15 c h a m b r e s à coucher, beau salon, etc... E c u r i e ci r e m i s e . M ., I On louerait à /année ou à la saison. ÉGALEMENT LA BELLE PROPRIÉTÉ 'DITE LE B O I S DU • r t-- . ' • .'1 IH: Situéé à 16 kil. environ de M O R L A I X Maison d e maître, bâtiments d'exploitation, j a r d i n s et d é p e n d a n c e s ; tois> taillis, e t de haute futaie. . n . C h a s s e et p é c h é . Contenance 6 d h . S » a . ^ O ^ è'.;! R e v e n u annuel 1 m o y e n : S ï ^ é ô f i * . G r a n d e s facilitéé' d ' e x p l o i t a t i o n ^ u n k i l b m è t r e d e la nouvelle route d é C à r h â i x . à fiiîiTÎ Morlaix. • ^ • ? ;-^vr>b fî -.¿un.:—p.<: ¡Ton ,ÎULÎÎVU'JQ Pour traiter et pour tous renseignements, s'adresser audit M. T R O U S S E L . ^ c q ?iruj> j i- l •• - Oi g a j ^ VINGT.Y.orrîOBLIGATIONS »* V.-.îîi amioi-.r . DE LA VILLE DE BREST mm 8 tii ioag« iaa ¿i O E SSOO F r . : L no » 5 S'adresser au] directeur d e la' 'Banque Nouvelle du Comrïierce 25, GrandeiPlace, v >; Morlaix. " ^' * wiiïium irrofe so jsl Umy.il t 3ei3iM»*J H," ' •"' • '!, .iJL^^.'lU'H SOCIÉTÉ GÉNÉRALE FRMPE DË CBESIT (Actuellement C r é d i t d e F*rdn$ÎK ? i : i '' • ' 1 ¡;• • -H • h'HÏÇ, i.'i 5 11, rue d e Londres, Parïa * • •¡'iuv ni- - •. sfrr ,?o « PROPRIETAIRE DU • • isrutq * Moniteur des Valeurs à.; Lots 'A j 1 . I41 I VJ - F. Ï • IFC Assemblée générale ordinaire e t é x t r a o r d i n à i r e w > 1.} ^ s Oî idHt S. • • DE GRÉ A GRÉ A V I S A vmvmmm* ^ a sì© a COUDRAY. PURGE" «l'Hypothèques " • de - M® T R 0 U S 5 EL:,, rfiçtaite^ à , . Pleiber-Ghrikt. . . .... 'iOcpiii. moxii i -l'L.. '••. .h ah J-. ^'jitsa : : Z A ï l l i l l • Etude > L e s actionnaires d e la Société <jénérale française de Crédit se sont réunis OW en assemblée générale ordinaire et extraordinaire. ' L'assemblée ordinaire avait pour objet l'examen des comptes de l'exercice 188Ô *ét la fixation du dividende. • .1 ' Le rapport^àu Conseil constate le dévelop* pement considérable qu'ont pris l e s opérations sociales pendant l'année \880.. ... De l'examen de&:différents comptes il r é sulte que le mouvement générale qui avait été de 840,514,918 fr. 05 cent, en 1879, s'est élevé en 1880 à 1,004,262,605 fr. 62 cent r t présentant une augmentation d e 663 millions, 747,687. fr. 57 cent. . • •a ^ Le nombre de comptes-courants-ouverts au 31 décembre 1880 était de 2 9 , l U , - i l s'est, encore accru 'depuis. vA'» Celui des lettres reçues en 1880 a été ..de 141,708, nom compris l e s lettres.-reçues par; les succursales. .¡oit uA s >nhH Enlin le succès du Moniteur, des Valeurs tY Lots s'est de plus en pluft. affirmé. , : • Le nombre des abonnés inscrits, qui était au 81 décembre 1879 de 65,000, s'est élevé: au 31 -décembre 1880 à , 4 M abonnés. M;'1 Le solde dés bénéfices nets, au 81 décembre 1880, s'élève à fr. 3,851,694 79, qui ont été répartis de la façon suivante : 5 % à la réservé statutaire ir. \ >178.552 S i j Aux actionnaires : à titre • de premier dividente tenant lieu d'intérêt: 6 0 / 0 sur .les 9f sommes versées sur les. a c tions . . . f.T-i ïi i i f i r 'i-rj't • 9Û0.QP0 • » A u x actiobfnairéq; 80 0 / 0 de 1 j / J f j JTJ surplus à titre de dividente complémentaire i l ¿>.i. . . i 'ÉJlOO.OOO »» Prélèvements statutaires . . 525.000 »» A nouveau. . .'J'Î 148.189 481 Total égal.' $ . . . i l 79 D'après c e s répartitions, l e s réserves de léSociété s'élèvent à fr. 5,960,151' â5. L e dividende de l'exercice \ §80 e s t d e ^ f ^ a n q s j francs ont été payés en octobre dernier, l è solde, soit 35 francs,, sous dédiiètiondes impôts, sera payé à partir du 15 fùml \ . m - L'assemblée a réélu^pour six .ans.^ M>.lft marquis de Strada, administrateur sortant et a nommé MM. t l e r b i n çt Touriijer, c o m m i s saires pour l'exercice 1881. L'assemblée générale extraordinaire, e n présence du* développement des opérations sociales,a, sur la proposition du conseil, pri^ les résolutions suivantes : . <<•. . PUEMIÈRÉ "RÉSOLUTION. Ê Clievaux, toiture» , Ilarnai», l i n t e n u x , B^n^his eie p ò c h e d e t o u t e » MorluM, e i e , . . . S'adresser à M" L E VONCAN,notaire ou au propriétaire do Toulinet, à Plcstin (Côtes-du-Nord). ; " 0 Le capital social pourra être é i è v i i :<3ë 80 millions de francs, chiffre actuel,' jusqu'à 15Ô millions de francs, et Ce par augmentafions fractionnelles et s u c c e s s i v e s . Tous pouvoirs sont dès à présent donnés au Conseil d'administration pqur, c r é e r - e t émettre, aux etïots c i - d e s s u s , jusqu'à â^QOQ • I ', ••'!'. 'Ji Î ¡tizi . H r(Là'Vétìté) AR aM^è^iouVeÎétfcfe 500 francs chacune et ce en procédm^ar Augmentations fractionnelles et successives, dont il fixera l'impor'J^eCoi^îa première de ces augmentations successives portera le capital au miuimum à 60 millions èt au maximum à 75 millions de francs. Les actions constituant cette premièreaugmenf ation seront émises, jouissance d i n * janvier 1881, et chaque actionnaire aura à verser par action souscrite, 250 fr. pour libération de moitié, 90 fr. pour les réserves et 10 fr.qui seront portés au comjpte de Profits et Pertes, soit au total 850 fr. par action. Par cette mesure, le chiffre des réserves atteindra une somme supérieure au tiers du & P f t i versé. DEUXIÈME RÉSOLUTION. SOCIÉTÉ UNE BONNE NOUVELLE GÉNÉRALE de* BITUMES ET ASPHALTES FMNGMS et D'ENTREPRISES DE TRAVAUX PUBLICS SOCIÉTÉ ANONYME Capital social : 5,000,000 d e f r a n c s ÉMISSION De â 1 6 , 0 0 0 O b l i g a t i o n » REMBOURSABLES A 500 FR. Chaque Obligation donne droit : 1° A un intérêt annuel de 2 8 f r . , payables les l w jnin et 1 er décembre ; 2° Au remboursement à 8 0 0 f r . , au moyen de 100 f r . A la répartition (du 10 au 15 j u i n ) . . . . Du 10 au 15 juillet Du 10 au 15 août 100 » 100 » 425 » 425 f r . Une bonification de C i n q f r a n c s par obligation est accorttse aux souscripteurs qui libéreront leurs titres par anticipation, à la répartition. L'intérêt est donc de 8 . 9 8 0 / 0 , s a n s c o m p t e r la p r i m e d e 8 0 f r . p a r o b l i gation. Les intérêts sur les versements en retard seront de 6 0/0 ; le titre définitif sera remis lors du dernier versement. GARANTIES DES OBLIGATIONS 11 est apporté aux Statuts les modifications snivMes : L'article 2 est ainsi modifié : c ¡La Société prend la dénomination de t i f M d l t d e F r a n c e ». L'article 5, fixant le capital, sera modifié conformément àia première proposition déjà *"tfètiténé.V •fO', QUATRIÈME RÉSOLUTION. /Assemblée nomme administrateurs pour années:: MM. le Gomte tfAyguesvives, 0. * , ancien dépoté« administrateur de la Compagnie des Immeubles, Paris. jVam* Baragnonf G. G. sénateur, Paris. Cartes, ingénieur des mines, juge au Tribunal de commerce de Saint Etienne le Comte Qédon deClermont-Tonnerre, propviélàrre, Paris. le Comte Roger du Domaine, ? puté, ancien maire d'Avignon. . ancien aé- Paul Desutmont, industriel. Deyres, $ , ancien Conseiller de Cour d Apm ^ I Î M ^ ^ - » ww — — —— f/ -» - j f r »,; le Prince de Lucinge-Faucigny, ancien ae• « l t é , Paris, le Comte de Moniaignac, ancien receveur : des finances, à Paris, le Compte deNadaillac, propriétaire, Nevers. le Marquis de Perrochel, député de la Sarthe Paris. le Vicomte de Pelleport-Burete, #, ancien sénateur ancien maire de Bordeaux, Bordeaux. lé Baron Collinde le Poppière, 0. ancien vi ai des ucc finances, uunuui inspecteur général ancien tré-payeur ffénéral, sorier-]: x-i—i Gaen. " — le Comteb de la Viefville, propriétaire, Paris. soulage instantanément et guérit radicalement — 2° De 30 pièces de terres servant à l'exploitation de ces concessions. — 3° Des Usines de Pont-du-Château pour le traitement des bitumes et asphates, l'éliées au chemin de fer de Clermont à Thiers. — 4° Des mines d'asphalte de Seyssel-Forens (Ain. — 5° Des mines de Fumades (Gard). — 6 ° Des Usines de Trebillet, de Salindres et de Forens pour lapulvéïisation de la roche asphaltique. — 7° Des usines delà rue d'Alésia et du quai Valmy pour la fabrication des produits asphaltiques employés à Paris: La Société a acheté les immeubles, le matériel, l'outillage et la clientèle de M. Paul Crochet, adjudicataire de travaux de la ville de Paris, et elle est titulaire du marché qui comprend l'entretien et la construction des aires et chaussées en asphalte des vingt arrondissements de Paris, de la traversée des fortifications jusqu'au pied des glacis, du Bois de Boulogne et ses dépendances, et des trottoirs, dallages, aires et ch aussées en bitume de quatorze arrondissements, le tout dépendant du service Municipal. La Société est, en outre, en possession de travaux particuliers importants. Les bénéfices de l'exploitation des mines sont 1 900.000 » évalués à et les bénifices sur les travaux publics et particuliers à 600.000 » mmmm 1.500.000 « L'annuité comprenant l'intérêt et l'amortissement de 16,000 obligations est de 413.593.60 Il reste donc encore un excédent de bénéfices de 1.086.406.40 LA SOUSCRIPTION SERA OUVERTE Les M 2 et Vendredi 3 juin 1881 Société Française Financière SERA VISIBLE Hôtel d'Europe, à T R E N T E L. MOUTON A N S D E DIX MORLAIX " P R A T I Q U É 8AIXT-BRIELC NOTA. — M . Y E R N E R Y fait toutes réparations d'optique ; visite à domicile les personnes qui veulent bien le faire demander. M . M O U T O N recevra en son Cabinet à M o r laix, MAISON URCUN, 6 jours par mois : l e s seconds Samedis, Dimanches et Lundis, ainsi que les quatrièmes Samedis, Dimanches et Lundis. 964-52-8 M. VERNERY vend de confiance et à Prix Fixe. LA PROVIDENCE COMPAGNIE ANONYME D'ASSURANCES Contre l ' I N C E N D I E et sur la V I E H U M A I N E BRANCHE VIE BRANCHE INCENDIE Capital: DOUZE MILC.ONA Autorisée par ordonnance du 18 Septembre 1838 Assurances en cas de Vie et en cas de Décès Capital s C I N Q M I L L I O N S Assurances M I L L I O N S et — Rentes demi Direction de Morlaix: GUY LE BRAS, 15, rue Longue " VENTE De MILLE PARTS de Propriété DE L'UNITÉ NATIONALE Grand Journal Politique quotidien à i—> Cent. Les parts de V UNITÉ NATIONALE jusqu'ici à 125 francs sont livrées ~ Les demandes doivent être adressées : à P A R I S , au siège de la Société du journal, numéro 1, rue Grange-Batelière, ou au Directeur de la Société anonyme de Publicité, 52, rue d'Aboukir. A B O R D E A U X , chez [MM. HENRY et Cie, 40, cours du Chapeau-Rouge. The ANGLO-UNIVERSAL-BANK(iimited) Capital 50,000,000 de francs Ordres de Bourse au comptant et à terme — Encaissements d'Effets et de Clieques sur Paris, Londres et l'Etranger — Chèques sur Londres, Lettres de Crédit-- Garde de Titres— Paiement gratuit de Coupons échus — Souscriptions sans irais pour le Compte de ses clients à toutes émissions et toutes autres opérations de banque — La Banque reçoit des Fonds en dépôt aux conditions suivantes : Les formalités seront remplies pour l'admission des titres à la Cote officielle. A DÈS MAINTENANT, à la Société En rouleau* à fr. 2 — et demi rouleaux à fr. 1 Opération* de Banane i Compte« de Chèques i VUE A 1 0/0 | A 7 JOURS DE PRÉAVIS. A 1 1/2 0/0 0/0 I DE 2 ANS A 3 A N S . . . . . . . . . . . 0/0 I DE i ANS ET AU-DESSUS.... A 4 00 A 5 00 Bons à échéances fixesi DE 6 MOIS A l A N DE 1 AN A 2 ANS A 2 A 3 Française « Le Journal Jirages Financiers (11 e Année) PARIS — 18f Rue de laChaussée-(fAntm,i8— PROPRIÉTÉ VÉRITABLES GARANTIE : DIX ANS Machine famille lBOfkv — tailleur 800 — e x t r a - f o r t e . SfctfO REMISE Î O % , COMPTANT GRANDES FACILITÉS DE PAIEMENT : 1 2 fr. PAR MOIS Dépôt à Morlaix, chez M. LE DANTEC, aîné, représentant, Grande-Place, 28. P T i n n I A M I médecin-den . t I A n l r L A l Y I I , tiste de l'Ecole navale (Le Borda), du Lycée, de l'Ecole Notre-Dame-de-Bon-Secours, de la Mêro de Dieu, de la Retraite, etc., rue de la Rampe, 49, Brest, a l'honneur de faire savoir u'il se rendra à Morlaix, rue du Pavé, le imanche et le lundi de chaque semaine. M S Morlaix, Imprimerie R. HASLB, rae de Brest, 36. Certiûé par TImprimeur soussigné, viagères Les statuts de la Compagnie l a P r o v i d e n c e lui interdisent toute opération de spéculation. Réserves et Primes courantes : S E P T mixtes. Les coupons à échéance de juin et les titres facilement négociables le jour de leur réception seront acceptés en paiement, s a n s c o m mission ni courtage. Financière. Les obligations ainsi demandées avant le 2 juin seront irréductibles. Les obligations souscrites les 2 et 3 juin seront soumises à une répartition proportionnelle. 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Ces mines sont d'une richesse considérable; celles de bitume sont les seules qui existent BONNE N O U V E L L E Dépôt Pharmacie Prntou, 10, rue du Pavé, Morlaix CONDITIONS DE LA SOUSCRIPTION Versement en souscrivant La société est propriétaire, s ans dette ni hypothèques : < L e premier paragraphe de l'article 17 est ainsi modifié : « L a ètìciété est administrée par un Con» sdii oomppsé de neuf membres au moins » et de vingt-cinq membres au plus, choisis > parmi les associés et nommés par l'Assem• yilóe générale, i Le premier paragraphe de l'article 18 est* I aini modifié; ' 4 Du jour où Us entrent en fonctions et • pendant toute la durée de leur mandat, les • administrateurs doivent affecter à la ga¿tttatîe de leur gestion la quantité de cent Galerie d'Orléans, Paris et non chez l'auteur, où il n'en sera plus délivré. Consultations gratuites de 10 à 11 h. tous les mardis. VIAN DE.QU IN A.PHOSPHATES Tonique euergiquue TROICE RÉSOLUTION. votée. ( Guérison radicale de T asthme et da Catarrhe) est en vente chez DENTU, éditeur, Tous les Morlaisiens appendront avec plaisir que M. L E FÈVRE, pharmacien, est dépositaire du S PASALGIQUE MARECHAL, ce merveilleux remède qui enlève instantanément les névralgies, les migraines et les maux de tête. 823 PUBLIQUE deux tirages par an. de Tartirr En application des clê~8 des statuts, un droit de* préférence est accordé aux actionnaires pour la souscription des actions nouvelles, jusqu'à concurrence dés 90,000 actions constituant le maximum dq la première augmentation, Les actionnaires qui useront de leur droit devront déposer, du 17 mai courant au 7 juin yruchaiu, ault aumègo social, soit dans l'une des succursales de la Société, les actions u'ilspossàdent^ccompagnées du versement e 85Ô francs par chaque action nouvelle qu'ils souscriront. Le coupon de 35 irancs par actionaacienne, échéant le 15 juin prochain, sera, sous diminution de l'impôt, pris en déduotion de ce versement. I M W E D H U 4 8 * a v e n u e Montaigne, a Iii i M U l'honneur de prévenir le public que la 8° édition de sa brochure PARIS DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE FINANCIÈRE (sociiTt ANonmc) Capital: V I N G T - C I N Q M I L L I O N S de franc». Est .indispensable à tous les Porteurs de Rentes, d'Action» et d'Obligations. — Très complet. — Parait chaque Dimanche. — 16 pages de texte. — Liste officielle des Tirages. — Cours des Valeur» cotées officiellement et en Banque. — Comptes-rendusdes Assemblées d Actionnaires. — Etudes approfondies des Entreprises financière» et industrielles et des Valeurs offertes en souscription publique. — Lois, Décrets, Jugements intéressant les porteurs de titre». — Recette» des Chemin» de fer, etc., etc. L'ABONNÉ A DROIT : AU PAIEMENT GRATUIT DE COUPONS VALEURS A L'ACHAT ET A LA VENTE DE SES sans Commission. 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