livret de voyage TTA-2008.pub

Transcription

livret de voyage TTA-2008.pub
Sources informatives :
Internet :
http://www.grottesdehotton.be/fr/home.html
http://www.levaldelaisne.be/
http://www.tta.be/
Le P.T.V.F. en Ballade d’étude
ferroviaire.
Samedi 24 octobre 2008.
Bibliographie :
« Les trams vicinaux en ARDENNE » de Stefan Justen, 2ème livret de la série
« Zoom » n°2, numéros spéciaux de la revue « Tramfan Magazine » aux éditions
« Ostendis » - 2001.
Rail Atlas Vicinal
de Stefan Justen & Dick van der Spek aux éditions « Rails Memories ».
Voyage de fin de saison 2008, organisé pour le P.T.V.F.
par Claude Magdelyns.
© PTVF 2008 - Claude Magdelyns.
Dossier complété des informations concernant le TTA après le voyage.
La grotte de Hotton &
la ligne du Tramway Touristique de l’Aisne (TTA)
de Erezée à Dochamps.
Voyage découverte de fin de saison 2008
Présenté par Cl. Magdelyns.
Horaire de la journée.
08h15
Rendez-vous à PTVF - Forest-St-Georges (FSGO).
08h30
Départ de l’autocar en direction de Hotton.
09h50
Arrivée de l’autocar à Hotton parking de la grotte.
10h00
Visite de la grotte de Hotton avec guide.
11h45
Départ de l’autocar pour le « Val de l’Aisne », lieu de restauration.
11h45
Repas au restaurant du « Val de l’Aisne ».
Vous recevrez un ticket récapitulatif du choix de votre menu durant
le parcours en autocar.
Au menu
- apéritif maison.
- potage : crème chou-fleur ou velouté de tomate.
- plat
: Pavé de Bœuf à l’échalote ou Jambonneau à la moutarde ou pavé de saumon ou marmite du pêcheur.
- dessert : duo de mousses au chocolat ou crêpe Mikado.
13h55
Déplacement à pied vers le dépôt de Blier (300 m).
14h00
Parcours de la ligne du TTA en autorail. Possibilité au retour de visiter le dépôt et le petit musée.
16h30
Fin de la récréation et retour en autocar vers FSGO.
18h00
Dernier pot et potins à notre buvette « Les Vieux de la Bielle ».
dure de classement de la ligne a été entamée le 1er septembre
1998. Le dossier introduit auprès des « Monuments et Sites » comprend deux volets: d'une part la préservation comme monument,
d'autre part la conservation de l'ensemble de la ligne.
A remarquer que c'est l'ensemble de la ligne entre Erezée et
Manhay qui a été proposé au classement, donc y compris l'ancienne assiette de Lamorménil jusque Manhay, où les rails ont déjà
depuis longtemps disparus !
Actuellement, aussi bien l'assiette, les rails, les appareils de voie
et même les bâtiments du dépôt de Manhay (!) sont concernés par
la procédure en cours. Dans le vocable « site », il est compris les
bâtiments déjà cités, mais également les stations d'Erezée, Amonines, Dochamps, Freyneux, Oster et Grandménil. Par la même occasion, les locomotives à vapeur 1075 et 1076 ont été jointes à
cette liste. Il ne reste plus désormais qu'à attendre la suite du traitement de ce dossier ...
Une vue pleine d’ambiance de l’AR 93 à
Forge le 16 août
1987, tractant la remorque A 1348 (de
l’ex groupe de Wellin),
la A 165 (l’ex voiture
royale du groupe de
Wellin) et le fourgon A
2402.
Remarques Comme à chaque fois, ceci est l’horaire théorique de la journée. Il
se peut qu’il y ait l’un ou l’autre petit(s) aménagement(s) de circonstance.
Attention, il y a un nombre important de marches à monter et descendre lors de la visite de la grotte de Hotton. Calme et lenteur seront peut-être nécessaire.
Photo Stefan Justen
Merci de veiller à votre sécurité lors de vos déplacements dans et
autours des installations ferroviaires du TTA. Vous êtes entièrement
responsables de vos propres actes.
-2-
- 27 -
encore debout : les remises, la station et le château d'eau.
Un véritable musée qui s'ignore, en somme ...
Le classement de la ligne comme monument historique ?
A partir des années 1990, il devint de plus en plus malaisé pour
le TTA de couvrir les coûts de restauration du matériel roulant et
surtout d'entretien de la ligne au moyen des seules recettes d'ex-
SNCV
hl
1076
ar
ART 50
Rem.
9516, 9525, 19542
hg
A3539, A 3694, A 15734
ANTWERPEN
Rem.
610
Rhätische Bahn
hg
5224, 5305, 5370
La grotte de Hotton.
Comme première étape de cette escapade de fin de saison, nous
visiterons les Grottes de Hotton. Il ne faut le rappeler à personne,
mais l’un de nos membres porte comme nom de famille celui de ce
village de nos Ardennes. Je ne lui ai pas demander quel pouvait
bien être le lien entre les deux noms, mais lors de la préparation de
ce voyage nous avons voulu voir de visu le lien matériel les unissant.
Les grottes de Hotton se trouvent dans la province de Luxembourg sur les bord de l’Ourthe. Nous nous y rendons via la route
bien connue des Ardennes (E411 et N4).
ploitation. Beaucoup de traverses remplacées avec peine dans les
années 1965-1966 se doivent d'être à nouveau remplacées.
Chaque année, l'association se voit obligée de faire procéder à la
réparation de certaines sections, outre le désherbage et l'enlèvement des branches d'arbres. Le maintien en service du trajet Erezée - Forge et des autorails nécessite énormément de temps et de
finances, à telle enseigne qu'on peut se demander si des projets
d'exploitation jusqu'à Lamorménil par exemple sont encore bien réalistes, d'autant plus que la restauration du matériel est déjà reléguée au second plan, que les locomotives à vapeur restent désormais désespérément garées au dépôt, et que la desserte réalisée
est en forte diminution en comparaison de celle organisée au début
de l'exploitation touristique ! En pratique, Dochamps est rarement
desservi, la majorité des convois ne dépassant plus Forge.
Pour tenter de trouver une solution à ces problèmes, une procé- 26 -
Plan de situation de la grotte de Hotton dans nos Ardennes Belges.
-3-
Patrimoine naturel exceptionnel de Wallonie, les Grottes de Hotton sont les seules à être classées intégralement. Deux étoiles au
guide Michelin.
Depuis 2000, un parcours 3 fois plus long et deux fois plus profond permet de contempler l'extraordinaire variété de formes et de
coloris des concrétions de la grotte. Vous descendrez 65 m sous
terre pour découvrir une rivière souterraine et remonterez 30 m à
pied et 35 m en ascenseur.
sont déjà garés en plein air - le TTA a pu disposer de l'ancien dépôt de Burdinne, situé entre Huy, Forville et Hannut. Ce dépôt a
Le matériel roulant du TTA au dépôt de Blier.
SNCV
hl
1075
ar
ART 69, AR 93, ART 123, AR 133
hv
A 165, A 1208, A 1348, A 1584,
A 1776, A 2115, A 2355, A 2402, A 8812, A
8896, A 8944, A 10760, 19188, 19425, 19538,
19566, 19572, 19578
hg
A 3630, A 3711, A 4149, A 5726, A 7295, A
7500, A 7848, A 8139, A 8178, A 14723, A
17823, A 18169, A 18230, A 18253, A 20820
Serv.
51742, VT 17
hv
2, 5
Serv.
102, 198
ANTWERPEN
Serv.
8861
GENT
Rem.
50, 60, 67, 72
CFD
hl
24
Rhätische Bahn
hg
5259 5375 ????
FABRICOM
ar
1206
hg
--
CHARLEROI
Quelques exemples de concrétions visible lors de la visite de la grotte de Hotton.
Voici quelques extraits du dossier pédagogique réalisé à l’intention des enseignants.
Historique de l'exploitation touristique des grottes de Hotton.
Suite au grand retentissement dans la presse de l'importante découverte spéléologique réalisée dans le front de taille de la carrière
de Hotton le 29 novembre 1958, et à la visite des lieux par diverses
autorités politiques et civiles, il fut d'emblée question de classer ce
site exceptionnel, et de le rendre accessible au public. Ce succès
soudain inquiéta le carrier quand à la poursuite sereine de son activité, et il décida en 1959 de fermer l'orifice d'accès.
Mais grâce à la topographie de la grotte réalisée avant la fermeture, les membres du Spéléo Club de Belgique savaient qu'une
lointaine salle du réseau supérieur se trouvait très près de la sur-4-
complètement été abandonné depuis l'arrêt de l'exploitation marchandises en 1960, mais est toujours resté propriété de la SNCV,
et de la SRWT par la suite. A l'extérieur de la petite remise, quelques rails sont encore posés : l’ART 50 qui y est garé en état de
marche - mais trop lourd pour une exploitation touristique - peut
même y faire quelques tours de roues, à l'occasion !
Ce dépôt est par ailleurs un très bel exemple d'une ancienne station vicinale : bien située, tous les bâtiments qui la constituait sont
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lant se trouve à l'air libre et nécessite une restauration ou une repeinture. On est en droit de se poser la question de savoir s'il était
réaliste de procéder à l'acquisition d'un tel nombre de remorques et
de wagons à marchandises, plutôt que de consacrer les moyens
financiers et humains disponibles à l'entretien et à la restauration
d'un nombre d'engins plus limités, mais choisis avec soin. Par ailleurs, pas mal d'amateurs de trams sont d'avis que les livrées des
engins sont pour le moins fantaisistes : les teintes verte, rouge et
bleue sont appliquées sur des véhicules dont la livrée d'origine
était ... crème. Une restauration dans les teintes d'origine de la
SNCV ne coûte pourtant pas un sou de plus, et aurait augmenté le
cachet de ces petites perles d'histoire vicinale ...
Pour terminer, voici un aperçu de l'effectif actuel du matériel roulant au TTA.
Le matériel roulant au TTA au dépôt de Burdinne.
face du plateau, en dehors de la propriété du carrier. II n'était hélas
pas possible de la localiser précisément de l'extérieur.
En 1961, profitant d'une réouverture involontaire de l'entrée suite
à un tir de mine, une équipe courageuse et déterminée se laissa
enfermer dans la grotte, rejoignit la salle en question et creusa au
plafond, dans une cheminée naturelle remplie d'argile. Après des
heures de travail exténuant ils percèrent au beau milieu des prés..
un nouvel accès existait, et par là une exploitation pouvait être entreprise. C'est ce que fit le propriétaire des lieux, et dès le 21 avril
1962 les grottes de Hotton devenaient accessibles au public.
En 1964 la société anonyme "Grottes des 1.001 Nuits" se constituait elle a été locataire et exploitante du site jusqu'en 1994, date à
laquelle elle achevait d'acquérir l'ensemble des terrains surplombant tout le réseau touristique.
Par manque de place au dépôt de Blier - où plusieurs véhicules
En 1997, étant dès lors propriétaire de tout le réseau aménageable, la société décida non seulement d'adapter l'outil aux besoins
du tourisme moderne, mais aussi de révéler au visiteur davantage
encore des beautés et de la grandeur du site. Le travaux prirent fin
en 2003 par l'ouverture d'un jardin didactique de la Flore Calestienne.
L’ART 123 vu au cours des travaux de démontage de la ligne Martelange-Bastogne, le 8 mars 1966.
Six après la suppression des derniers trams vicinaux en Ardenne, cet autorail sortit une dernière fois
de sa remise de Bastogne. Quelques mois plus tard toutefois, des trams vicinaux circulaient à nouveau, cette fois sur la ligne-musée entre Erezée et Dochamps, dont notamment … l’ART 123 ! Notez
l’ancienne plaque d’itinéraire, Marche-Bastogne replacée sur l’engin, pour les besoins de la photo.
Photo Paul de Backer
Vue générale de la faille géologique de la grotte de Hotton.
- 24 -
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Histoire d'eaux
Comment s'est formée la grotte de Hotton ?
Les eaux de pluies infiltrées sur le plateau calcaire depuis les rives de l'Ourthe jusqu'à hauteur du village de Verdenne près de
Marche-en-Famenne se réunissent en une seule rivière souterraine
permanente qui réapparaît à l'air libre dans le cours de l'Ourthe en
aval du village de Hampteau.
Ce sont les circulations d'eaux qui ont creusé le réseau de la
grotte de Hotton dont six kilomètres de galeries sont actuellement
connus à une profondeur de 70 mètres entre le plateau et l'Ourthe.
L'action de creusement de l'eau s'est exercée principalement par
une dissolution chimique lente de la roche calcaire (corrosion), et
un peu par l'usure mécanique de l'eau contenant un peu de sable
plus dur que le calcaire usant celui-ci par frottement (érosion).
C'est donc Peau qui a façonné les galeries, leur donnant tantôt un
aspect lisse et régulier, tantôt des extraordinaires et envoûtantes
formes déchiquetées, ciselées et découpées.
Le Réseau Actif
C'est le réseau le plus bas où la rivière coule en permanence. Soit
elle circule simplement au sol et on peut la longer, soit, lorsque la
galerie descend et que te plafond est plus bas que le niveau de
l'eau, elle occupe toute la section de la galerie. Celle-ci est alors
noyée et il faut plonger dans ces siphons pour pouvoir poursuivre.
Plus de la moitié de la grotte fut découverte suite à des explorations post-siphons menées entre 1964 et 1986. L'altitude de la rivière actuelle est à peine supérieure à celle de l'Ourthe dans laquelle elle se jette.
Les Etages supérieurs
Abandonnés depuis des dizaines de milliers d'années par les
eaux, ils se sont progressivement garnis d'une profusion de
-6-
plus rapidement possible, en sauvant ce qui pouvait encore l'être.
L'époque des démolitions en série était en effet déjà bien entamée
à la SNCV Voici un aperçu du matériel roulant que le TTA a acquis
au début de son existence, classé par ordre d'arrivée sur la ligne.
Au fil des ans, bien d'autre matériel a été acquis, la plupart d'origine SNCV, mais aussi en provenance des réseaux urbains de
Gand, Charleroi et Anvers. Quelques trams ont également été démolis après récupération de pièces de rechange, ou transférés
vers d'autres musées ou endroits. Enfin, une partie du matériel rouMatricule Type
Date d’arrivée
Origine
A 20820
Wagonnet
04-05-1965
Dépôt La Roue
A 2115
Voiture-camping
01-06-1965
59757
Wagon Plat V&T
01-06-1965
19188
Remorque "Kuregem" 26-08-1965
AR 133
Autorail
07-04-1966
Dépôt Martelange
ART 93
Autorail-Tracteur
22-06-1966
Dépôt Vivier d'Oie
610
Remorque ex-MIVA
24-06-1966
MIVA Antwerpen
A 2355
Fourgon
07-03-1967
Bruxelles
A 18230
Wagon fermé
07-03-1967
Bruxelles
ART 123
Autorail-Tracteur
08-03-1967
Dépôt Bastogne
A 8944
Balladeuse
25-04-1967
Musée Schepdael
A 1348
Remorque
13-06-1967
Dépôt Mont St.Jean
(voiture bureau)
A 3177
Wagon plat
26-08-1967
Dépôt Bastogne
A 10760
Remorque
23-03-1968
Dépôt Anderlues
A 5726
Wagon tombereau
26-03-1968
A 2402
Fourgon
26-03-1968
1076
Locomotive type 18
07-05-1968
19568
Remorque "Standard" 22-05-1968
Antwerpen
19572
Remorque "Standard" 21-06-1968
Antwerpen
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Dépôt La Roue
Sucrerie Wavre
A partir de 1996 débute le déblaiement du tronçon Dochamps Lamorménil, sans doute un des plus beaux de la ligne : celle-ci
quitte la station de Dochamps au moyen d'une grande courbe vers
la gauche et serpente à flan de colline (située à l'altitude de 460
m), sur laquelle est située la station de Lamorménil. Les rails - parcourus pour la dernière fois en 1959 - sont toujours là et en relatif
bon état ; par contre, les traverses sont complètement pourries.
Leur remplacement est alors entamé et du nouveau ballast est
amené sur place. De nos jours, la ligne est - théoriquement - parcourable sur une distance d'environ 300 m au-delà de la station de
Dochamps.
concrétions de tous types et de coloris très variés. Quelques effondrements très anciens ont crée des vides de grande dimension.
Avec jusqu'à 35 mètres de hauteur, et près de 10 mètres de largeur pour 200 mètres de long, la grande galerie du Spéléo Club de
Belgique constitue d'ailleurs la plus vaste galerie connue à ce jour
en Belgique.
Infos de visite.
Température des grottes : 12°C.
Attention : 580 marches d'escalier au total.
Ce ne pas difficile mais déconseillé aux personnes
souffrant du cœur.
Au cours des hivers 1997 et 1998, de gros efforts sont déployés
afin de déblayer la ligne des arbres, branches et broussailles qui
l'obstruent, avec l'aide des bûcherons locaux. Un problème inattendu attend alors les bénévoles en station de Lamorménil : la remorque Cureghem 19493 s'y trouve sur une des voies de garage depuis 1976, faisant office de gîte de vacances ! Vu son état, elle doit
être déplacée et démolie. La station de Lamorménil est ainsi totalement déblayée en 1998 et même si aucun tram n'y parvient encore,
le résultat est remarquable l'assiette des voies est entièrement libérée et les rails sont à nouveau visibles à Lamorménil. Un beau
tronçon de ligne vicinale revoit ainsi le jour !
La deuxième étape de notre escapade sera le plaisir de prendre un
repas ensemble dans les installations du café-restaurant situé dans
le camping situé sur la commune
d’Erezée le long de l’Aisne.
Enfin, un premier convoi dépasse à nouveau la station vicinale de
Dochamps en mars 1998, sur quelques centaines de mètres en direction de Lamorménil …
Idéalement situé, le Val de L'Aisne
se trouve dans la partie la plus pittoresque des Ardennes belges, entre
Le matériel roulant.
Lorsqu'un accord de principe se dégagea afin de débuter l'exploitation touristique de la ligne, il fallut acquérir du matériel roulant le
Le Val de l’Aisne.
2 pôles incontournables, La Roche et Durbuy (la plus petite ville du
monde).
Plusieurs types de logements sont possibles sur place. De nombreuses activités de loisirs et de sports sont proposées.
Je vous renvoie au menu page 2 pour la suite du repas.
- 22 -
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Quelques images encore pour vous donner l’eau à la bouche.
dans les réserves du musée des trams de Natalis (Liège).
En 1978, une découverte est faite chez un particulier : la caisse
(encore montée sur châssis) de la voiture A 165. Il ne s'agit rien de
moins que de la fameuse voiture royale des Ardennes, originaire
du groupe de Wellin ! Découverte d'autant plus extraordinaire que
sa consœur flamande, la A 1625, a également été retrouvée ...
Petite marmite du pêcheur.
Pavé de saumon aux petits légumes.
En 1980, le TTA fête son 15ème anniversaire et à partir du 3 mai,
la ligne est à nouveau prolongée d'environ 500 m jusqu'au Moulin
de Chaineux. A cet endroit situé en plein bois, il n'y a aucun évitement et les convois doivent donc au préalable différer leurs éventuelles remorques à Forge. Ce nouveau terminus, qui se trouvait
juste à l'entrée de Dochamps, n'était desservi que facultativement.
En 1990, l'AR 133 fut pris en main et reçut notamment de nouveaux bandages dans les ateliers SNCV de Jumet. Avant son retour à Blier, l'autorail fit un petit détour par la ligne ... des Grottes
de Han, afin d'y réaliser quelques parcours d'essais !
Jambonneau à la moutarde à
l’ancienne.
Pavé de bœuf à l’échalote et vin
rouge.
Bon appétit !
On peut se replonger avec nostalgie dans l’ambiance des autorails de l’Ardenne sur la ligne du TTA :
voici un convoi formé par l’ART 123 et les A3630, 1208 et 2402 vu le 19 août 2001 à hauteur d’Amonines, dans un paysage on ne peut plus ardennais …
Photo Edmond de Backer
-8-
- 21 -
le remplacement de traverses se poursuivit, à nouveau avec l'aide
de soldats de l'armée. La construction du dépôt de Blier fut également entamée. Suite à la disparition d'un coupon de voie à hauteur
de la station de Dochamps, Lamorménil ne pouvait toutefois être
atteint: à noter que cette situation perdure encore de nos jours...
Les travaux continuèrent en 1967, tandis que la locomotive à vapeur 1076 en état de marche était rachetée à la sucrerie de Wavre,
en 1968. A partir du 28 juin, la traction Diesel alterna donc avec la
traction vapeur, tandis que la recherche d'autres matériels roulants
se poursuivait. Les travaux d'érection du nouveau dépôt avançaient
également, à telle enseigne qu'il put être mis en service en 1969, et
abriter ainsi la matériel roulant le plus précieux. La même année, il
fut aussi décidé de ne plus circuler jusque Dochamps: l'état de la
ligne était trop mauvais et les parcours seraient limités à Forge.
L'événement marquant de 1970 fut sans conteste l'arrivée de
trois autorails-tracteurs (ART 41, 50 et 69) en provenance des sablières de Mol. La même année encore, la HL 1075, venant du
charbonnage d'Argenteau, arriva également à Blier, mais cette locomotive n'était plus en état de marche. En 1971, le TTA accueillit
deux autres locomotives à vapeur : la HL 1000 « Albert » venant de
la raffinerie de Tirlemont et « La Scarpe », une loco monocabine
d'origine française. Le 9 juin 1973, l'exploitation de la ligne fut prolongée d'environ 1.500 m en direction de Dochamps, jusqu'au lieudit Bergister, tandis que « La Scarpe » était baptisée au cours de la
même cérémonie.
L'année 1975 fut celle du 10ème anniversaire de l'association
TTA. Il fut décidé pour cette occasion de circuler en traction ...
électrique : deux motrices de tramway de la STIL (les 38 et 82, qui
étaient au TTA depuis 1970) furent mises à contribution. Comme la
ligne ne disposait évidemment pas d'une ligne aérienne, un fourgon fut aménagé en groupe électrogène et incorporé entre les
deux motrices, leur fournissant l'énergie électrique. On en resta
toutefois là et les motrices verviétoises continuèrent de pourrir sur
une voie de garage ... Par après, elles furent quand même reprises
- 20 -
Le Tramway Touristique de l’Aisne.
La troisième étape de notre escapade sera la circulation en ancien
autorail vicinal sur une portion de la ligne qui reliait Melreux à Comblain-la-Tour via Manhay.
Aujourd’hui, le TTA perpétue ce mode de transport disparu au
long d’un parcours ferroviaire suivant la vallée de l’Aisne depuis le
point d’arrêt du « Pont d’Erezée » jusqu’à « Dochamps ». Nous
ne pourrons malheureusement pas aller jusque Dochamps pour
des raisons techniques. Nous nous arrêterons à « Forge à l’Aplez ».
Voici des extraits du livre « Les trams vicinaux en ARDENNE »
de Stefan Justen aux éditions « Tramfan Magazine Zoom 2 ».
Chapitre 4.2.
La ligne vicinale Melreux - Manhay - Comblain-la-Tour.
Historique de la ligne.
Cette ligne vicinale qui se débranchait de la ligne vers La Roche à
Hotton, a vu le jour très tard, nonobstant le fait que des discussions
au sujet de son tracé aient déjà eu lieu dès 1885. Le premier projet
prévoyait une antenne de Hotton vers Manhay et plus loin vers
Lierneux et Vielsalm : nous savons désormais que le tronçon Lierneux - Vielsalm a bien été concrétisé, mais que la liaison entre
Manhay et Lierneux n'a jamais vu le jour.
Il fallut manifestement des années de palabres entre la SNCV et
l'État pour arriver à un compromis. Finalement, il fut décidé que le
tram venant de Manhay ne poursuivrait pas vers Lierneux, mais se
dirigerait plutôt vers le Nord jusqu'à Comblain-la-Tour, où il (re)
donnerait correspondance à la ligne 43 du « grand » chemin de fer.
-9-
Vers 1906, l'autorisation est donnée pour constituer le capital 134
(Melreux - Manhay - Comblain-la-Tour). La somme qui devait être
réunie se montait à 4.150.000 BEF. Ce capital fut réparti comme
suit : 50% de l'État, 31,4% des Provinces de Liège et de Luxembourg, 18,4% des communes concernées et 0,2% de particuliers.
Les adjudications se déroulèrent entre 1906 et 1908. L'exploitation de la ligne fut confiée à la « Société Anonyme des Chemins de
Fer Vicinaux des Ardennes », qui résilia son contrat en 1919, année où la SNCV reprit l'exploitation en régie.
La réalisation et la mise en service de cette ligne semblent avoir
été aussi laborieuses que son élaboration sur papier. Les travaux
de construction débutèrent aux deux extrémités de la ligne, donc
au départ d'Hotton et de Comblain. A chaque fois, de courts tronçons étaient régulièrement livrés à l'exploitation, et cela dura jusqu'en 1912 - soit plus de 4 ans ! - avant que la ligne puisse être exploitée de bout en bout, grâce à l'achèvement du tronçon Manhay Burnontige.
Le 12 septembre 1912, la ligne Melreux - Comblain était inaugurée officiellement, ainsi que la station de Manhay, où le dépôt principal avec atelier avait été érigé. A Melreux aussi se trouvait un bâtiment de station flanquée d'une petite remise, en attendant que
Manhay puisse être atteinte. Plus tard, ce dépôt de Melreux sera
encore utilisé suite à la grande distance à laquelle se situait Manhay, mais on ne sait pas jusque quand. Enfin, une prise d'eau et un
petit dépôt de charbon étaient prévus à Erezée et à Comblain.
Le trajet au Nord de cette ligne longue de 64 km se situait principalement sur le territoire de la Province de Liège, mais la ligne était
toutefois entièrement gérée par le Groupe SNCV de NamurLuxembourg (Direction régionale de Marloie). A cause du tracé tortueux de cette ligne entre Comblain et Werbomont, le tram à vapeur mettait pas moins de 2h38 pour parcourir le trajet entre Comblain et Manhay ! Suite à/a difficulté et la longueur de la ligne, les
locomotives à vapeur devaient d'ailleurs systématiquement prendre
- 10 -
ment être déplacé grâce à la traction... humaine !
La ligne dût d'abord être complètement débarrassée des mauvaises herbes, des broussailles et des branches d'arbres ayant envahi
l'assiette. Les traverses purent ensuite être remplacées. La section
Pont d'Erezée - Blier fut d'abord prise en mains, mais Amonines fut
rapidement atteint. Entre-temps, les futurs conducteurs d'autorail
suivaient un écolage sur les lignes autour de Leerbeek, principalement sur la ligne vers la décharge. La même année, il fut décidé
d'abandonner le tronçon Fisenne - Pont d'Erezée. Quant au trajet
vers Lamorménil, il fut conservé en option, car il mène à une colline
qui offre de magnifiques points de vue. A la fin de l'année, l'activité
redoubla, car le ligne devait être en état d'être exploitée pour la saison d'été 1966.
L 'AR 133 provenant du dépôt de Martelange - et par ailleurs dernier tram de la ligne Bastogne - Martelange - fut transféré à Blier le
2 juin 1965 ; hors service, il fut rapatrié dès le 28 août vers les ateliers SNCV de Cureghem, afin d'y subir une restauration complète
et une repeinture. Avant même d'être remis en service le 7 avril
1966, cet engin assura un parcours spécial pour amateurs à travers Bruxelles ! Enfin, peu de temps avant l'inauguration de la ligne, l'ART 93 - repeint et délesté - parvint à Blier, en provenance
de Bruxelles.
L'inauguration de la ligne et son exploitation depuis 1966.
Grâce à l'activité fiévreuse de nombre de volontaires, la ligne put
être inaugurée entre Erezée et Forge, le 25 juin 1966, l'exploitation
régulière débutant le 3 juillet. Dès le 15 juillet, Dochamps pouvait à
nouveau être atteint, grâce à l'aide de l'armée, qui procéda à la
consolidation du pont à Dochamps. Mais l'exploitation normale ne
dépassait pas Forge, dû au fait que le tronçon vers Dochamps devait encore être renouvelé et qu'il n'y avait plus d'évitement à Dochamps pour procéder à une remise en tête.
Après la clôture de cette saison touristique, l'appoint de ballast et
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de l'eau à Ferrières.
Alors que la ligne vers La Roche connaissait un trafic voyageurs
important, son antenne vers Manhay ne voyait circuler que trois
parcours allers et retours par jour. Cette ligne desservait en effet
une région faiblement peuplée. Au cours de la Première Guerre
mondiale, le tronçon Melreux - Harre fut démonté, sur ordre de l'autorité occupante. Entre 1919 et 1921, la voie fut reposée par la
SNCV en plusieurs étapes, au départ de Harre. L'arrivée des autorails au milieu des années '30 alla de pair avec un raccourcissement des temps de parcours jusqu'à 1h25, mais l'offre resta limitée
à deux allers et retours quotidiens.
Au début de l’exploitation du TTA, la ligne vit de temps à autre la traction à vapeur. Voici la 1076 démarrant un convoi du terminus de Pont d’Erezée. On remarque que aujourd’hui la végétation a déjà
fortement poussé à certains endroits …
Photo Edmond de Backer
avait été démolie pour y établir une scierie. Le tronçon vers Lamorménil se retrouvait ainsi isolé du reste de la ligne. De plus, le ponceau sur l'Aisne près de Forge avait gravement été endommagé
par le passage de camions de débardage. Enfin, le château d'eau
situé à Pont d'Erezée avait dû être démoli quelques temps auparavant, après qu'il ait été gravement endommagé par une voiture.
Sur le trajet concerné, il ne se trouvait donc plus le moindre bâtiment, encore moins un dépôt. Il fut alors décidé d'en ériger un à la
station de Blier. Les premiers véhicules firent leur apparition au
printemps 1965 : d'abord le wagonnet A 20820 poussé... à l'huile
de bras et qui servit pour défricher la ligne. Suivit ensuite la voiturecamping A 2115 qui fut d'abord utilisée comme réfectoire par les
volontaires occupés à remettre la ligne en état. Le 1er juillet 1965,
la wagon plat 59.757 arrivé de Bruxelles, servit pour le transport
des traverses. En cette période héroïque, ce véhicule devait égale- 18 -
Le 22 mars 1948, un service par autobus est instauré entre Liège
et Manhay. Le trafic voyageurs par rail est supprimé simultanément
entre Manhay et Comblain, tandis qu'un trafic modeste par tram
subsiste entre Melreux et Manhay, jusqu'au 11 avril 1954.
Mais la raison de vivre du vicinal était plus à rechercher dans le
trafic des marchandises. En direction de Comblain, c'était principalement du bois de mine qui était transporté, et en sens inverse,
principalement des matériaux de construction et du charbon. De
plus, un raccordement à une carrière existait à Comblain-la-Tour.
Le trafic marchandises - en traction vapeur - fut donc maintenu jusqu'en 1955. A ce moment, le tronçon Comblain - Werbomont fut
démonté. Le transbordement des marchandises sur les wagons du
« grand » chemin de fer ne pouvait plus dès lors se réaliser qu'en
gare de Melreux. Ce trafic perdura encore jusqu'en date du 13 octobre 1958 entre Manhay et Werbomont, et jusqu'au 1er décembre
1959 entre Melreux et Manhay. Les derniers ART du groupe de
Melreux arrêtèrent alors de rouler, mais pas définitivement ... La ligne ne sera pas entièrement démontée en effet, et le tronçon Erezée - Dochamps sera inauguré en 1966 comme ligne-musée.
Le matériel roulant.
Au cours de la période vapeur, la matériel suivant était présent sur
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la ligne :
•
les locomotives « type 4 » n° 244, 245, 291, 350, 486, 495,
502, 513, 526, 529, 552 & 578,
•
les « type 18 » 652, 654 & 789,
•
les « type 7 » 482 & 659 et la « type 9 » 962;
•
les voitures de 2e classe 1148, 1404, 1408, 1456 et 10582,
•
les voitures mixtes 1802, 1803 et 1809,
•
les voitures mixtes avec compartiment bagages 2046 et 2047.
Une grande partie de ce matériel fut détruit lors de l'incendie du
dépôt de Manhay, au cours de l'offensive des Ardennes (fin 1944),
entre autres les remorques 1346, 1456, 1802 et 1803. Au cours de
la période « autorails » ; on a pu établir la présence - pas forcément simultanée - des AR 104, 137, 147, 149, 223, 224 et 267.
les statuts de l'Amutra n'autorisaient pas d'exploiter une ligne de
tram, une nouvelle ASBL fut créée au cours du Conseil d'Administration du 18 septembre 1964 : le « Tramway Touristique de
l'Aisne » (TTA en abrégé) voyait ainsi le jour. Le TTA conclut alors
à son tour une convention avec la SNCV en vue d'exploiter touristiquement le tronçon Erezée - Dochamps, en date du 1er avril 1965.
Le TTA reçut l'usufruit de la ligne et de son matériel, en échange
du paiement d'une redevance annuelle à la SNCV. A noter que le
TTA acheta en propre du matériel roulant, et a racheté au fil des
ans le restant du matériel roulant qui appartenait encore à la
SNCV.
Sur une photo des années '50, l'ART 108 est également visible,
bien que les registres officiels soient muets à son sujet.
Plan de situation de la ligne du TTA.
Concernant l’association TTA, vous aurez le loisir de poser toutes
les questions que vous voulez au cours du périple ferroviaire.
A la fin du périple, nous ferons un arrêt de service à Blier-Dépôt.
Ceux qui le désire, pourront se rendre dans les installations de ce
dépôt. Attention, ce n’est pas particulièrement propre et les vêtements peuvent se tâchés, nous fait remarquer le responsable des
contacts pour les voyages spéciaux.
La situation de la ligne en 1965.
Entre autre pour des raisons de sécurité des circulations, il fut décidé de n'exploiter que le trajet Pont d'Erezée - Amonines - Forge Dochamps. La voie entre Fisenne et Pont d'Erezée d'une part et
entre Dochamps et Lamorménil d'autre part fut tout de même
conservée, en vue d'une éventuelle exploitation ultérieure.
Nous irons de même visiter le petit musée se trouvant à l’étage du
nouveau bâtiment de la gare du Pont d’Erezée.
Les rails de 23 kg au mètre étaient encore en relatif bon état : ils
dataient de 1919-1920, lorsque la SNCV se vit contrainte de reposer entièrement la voie vers Manhay. On ne pouvait toutefois pas
en dire autant des traverses: elles durent être remplacées en grand
nombre, à partir de 1965. Par ailleurs, la station de Dochamps
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Chapitre 7.
Genèse du TTA.
En 1961, quelques amateurs ferroviaires décident de se réunir et
de fonder une « Association pour le Musée du Tramway » (Amutra
en abrégé). Cette association allait s'occuper de la préservation et
de la restauration des trams urbains et vicinaux belges, et exploiterait en outre le nouveau Musée du Tramway de Schepdaal. Mais
ce musée était plutôt statique, et l'exploitation d'un tramway touristique ayant ce musée comme point de départ et empruntant la ligne vicinale Bruxelles - Ninove n'était pas indiquée.
Dès le début, cette association se mit à la recherche d'une ligne
vicinale qui aurait pu être préservée et exploitée touristiquement :
cette ligne devait à la fois être bien située du point de vue touristique et être représentative d'une ligne vicinale typique. En plus, elle
devait se trouver en assez bon état. Déjà à cette époque, il fut difficile à trouver une ligne répondant à tous ces critères. On pensa
d'abord au tronçon Rixensart - Renipont de la ligne Waterloo - Wavre, et à Groenendael - Overijse.
Entre-temps, il apparut que le bourgmestre de la commune ardennaise de Dochamps militait ardemment pour le maintien d'un
tronçon de la ligne vicinale Melreux - Manhay. L'Amutra entreprit
alors des démarches auprès de la SNCV au sujet de ce projet,
puisqu'il semblait que le tronçon Erezée - Dochamps répondait à
tous les critères souhaités. Hélas ! Alors même que ces négociations se déroulaient, la SNCV vendit le dernier tronçon entre Fisenne et le Moulin de Crahay, pour démontage ! Les autres tronçons entre Melreux et Manhay étaient déjà démontés. Plus tard cependant, l'entreprise chargée du démontage accepta de laisser les
derniers rails entre Melreux et Manhay, en allant plutôt démonter
dans la région de Forville.
Le projet était ainsi sauvé et on se précipitait à récupérer des anciens trams, en vue de les réutiliser ultérieurement. Mais comme
Carte du réseau vicinal dans les Ardennes.
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Un tram à vapeur, composé d’un wagon fermé, d’un fourgon et d’une voiture, quitte la station d’Erezée. Le château d’eau n’était pas encore construit. Beaucoup de cartes postales illustrent incidemment qu’au début du XXe siècle, les sapins étaient loin d’être majoritaires dans les forêts ardennaises.
collection Paul De Backer.
LIGNE / TRONCON
Date ouverture
Fermeture
service voyageurs
Fermeture trafic
marchandises
Démontage
Melreux - Manhay - Comblain-la-Tour (124)
L’ART 104 en tête d’une impressionnante rame de wagons chargés de bois, à la station vicinale
d’Erezée, en octobre 1957.le convoi se dirige vers Melreux. C’est à cet endroit précis que se situe
maintenant le terminus de la ligne-musée vers Dochamps. A noter que le château d’eau a été démoli
entretemps, suite à une collision avec un véhicule routier.
Photo Philippe Carlier (collection Paul De Backer).
Page 15 : tableau récapitualtif des dates de mises en services, fermetures des services et démontage des tronçons de la ligne 124.
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x
Melreux - Hotton
09-10-1886
27-09-1958
01-10-1959
1960 - 1963
Hotton Soy
13-06-1908
11-04-1954
01-12-1959
1964
Soy - Fisenne
20-08-1908
11-04-1954
01-12-1959
1964
Fisenne - Pont d’Erezée
19-11-1908
11-04-1954
01-12-1959
1965 - 1966
Pont d’Erezée - Amonines
15-08-1909
11-04-1954
01-12-1959
TTA
Amonines - Forge-à-l’Aplez
26-02-1910
11-04-1954
01-12-1959
TTA
Forge-à-l’Aplez - Dochamps
21-05-1910
11-04-1954
01-12-1959
TTA
Dochamps - Lamormenil - Manhay
25-02-1911
11-04-1954
01-12-1959
1960 - 1961 (TTA)
Manhay - Burnontige
12-09-1912
21-03-1948
13-10-1958
1959
Burontige - Ferrières
01-02-1910
21-03-1948
1955
1959
Ferrières - Feront
26-03-1910
21-03-1948
1955
1959
Feront - Saint-Roch
10-03-1910
21-03-1948
1955
1959
Saint-Roch - Xhoris
09-11-1909
21-03-1948
1955
1959
Xhoris - Comblain-la-Tour
28-08-1909
21-03-1948
1955
1959
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