Des projets pour la maternelle - images.hachette

7m
temps
Contient
et
céd
érom
Le
Avec des compléments
à imprimer
pour l’enseignant
et pour les élèves
Dans ce volume,
5 projets :
- Une frise pour moi tout seul
- Objets anciens
- Ma journée à l’école
- Traces de l’éphémère
- Un abécédaire avec les mots
du temps
Dans la même collection
Déjà fait en classe !
Tous les projets
proposés ont été
réalisés et validés
en classe par des
enseignants
de maternelle.
et
l’éphémère
Des projets pour la maternelle
Des projets pour la maternelle
Des projets pour la maternelle
temps
Co
d
n
tient un cé
Les ouvrages de la collection
« Des projets pour la maternelle »
regroupent des projets, distincts
et variés, organisés autour
d’un thème précis. Les thèmes
proposés, proches de l’univers
des enfants, permettent de
développer les compétences
des élèves de maternelle dans
chacun des domaines d’activités
définis par les programmes.
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l’éphémère
n
Le temps et l’éphémère
Le
Audrey Jupin • Michèle Quiévreux-Prat • Nadia Vuong-Mollet • Serge Herreman
ér
om
www.hachette-education.com
17/1258/7
ISBN : 978-2-01-171258-5
9 782011 712585
P001-004-V01-9782011712585.indd 1
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Michèle Quiévreux-Prat • Serge Herreman • Audrey Jupin • Nadia Vuong-Mollet
Coordonné par Serge Herreman
Le
temps
et
l’éphémère
Des projets pour la maternelle
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29/07/11 09:00
Des projets pour la maternelle
Les auteurs
Michèle Quiévreux-Prat est professeur des écoles, maître formateur enseignant à l’école maternelle.
Serge Herreman est professeur d’IUFM. Il a exercé les fonctions de maître formateur et de conseiller
pédagogique. Il a déjà coordonné chez Hachette Éducation les ouvrages Comment enseigner la découverte
du monde au cycle 2, Comment enseigner les sciences et la technologie au cycle 3 et les ouvrages
de la collection de sciences et de technologie « Clés en main ».
Audrey Jupin est maître formateur/conseillère pédagogique.
Nadia Vuong-Mollet est directrice d’école, professeur des écoles/maître formateur.
Remerciements à Catherine Boscher, professeur des écoles pour le projet « Les objets anciens ».
Cet ouvrage est accompagné d’un cédérom qui nécessite Acrobat Reader. Pour une optimisation maximale
des fonctionnalités du cédérom, il est recommandé d’utiliser la version 8 d’Acrobat Reader. Ce logiciel
peut être téléchargé gratuitement à l’adresse suivante : http://www.adobe-reader.org
Ce cédérom est gratuit et ne peut être vendu séparément.
Couverture et intérieur : Nicolas Piroux
Illustrations : Patrick Hannequand, p. 20, 24, 26,
Les photographies et reproductions de productions d’élèves sont des auteurs.
© Hachette Livre, 2011, 43, quai de Grenelle, 75905 Paris CEDEX 15
ISBN : 978-2-01-171258-5
www.hachette-education.com
Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés pour tous pays.
Le Code de la propriété intellectuelle n’autorisant, aux termes des articles L.122-4 et L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective », et, d’autre part, que « les analyses
et les courtes citations » dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite
sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite ».
Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, sans autorisation de l’éditeur ou du Centre français de
l’exploitation du droit de copie (20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris), constitueraient donc une contrefaçon sanctionnée par les
articles 425 et suivants du Code pénal.
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Le
temps
et
l’éphémère
Sommaire
Introduction
4
1. Une frise pour moi tout seul
5
2. Objets anciens
27
2. Ma journée à l’école
49
3. Traces de l’éphémère
73
5. Un abécédaire avec les mots du temps
103
6. Notions à connaître
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Des
projets pour la maternelle
> Introduction
L
es ouvrages de la collection « Des projets pour la maternelle » regroupent des
projets, distincts et variés, organisés autour d’un thème précis. Les thèmes
proposés, proches de l’univers des enfants, permettent de développer les
compétences des élèves de maternelle dans chacun des domaines d’activités
définis par les programmes officiels.
Chaque projet présenté a été réellement réalisé en classe. En témoignent différents travaux et photos d’enfants. Il est proposé, pour chacun d’eux, des séances
d’apprentissage et des séances complémentaires (qui peuvent être réalisées de
façon autonome), ainsi que des évaluations de départ et de fin d’activité.
Chaque séance tient compte des possibilités des enfants et propose des temps de
différenciation pédagogique.
C’est pourquoi ces projets ne peuvent être considérés comme des « recettes » toutes
faites, mais comme des propositions suffisamment organisées laissant chaque
enseignant libre de les adapter à sa classe et à ses élèves, et surtout à sa propre
pédagogie. Ainsi donc, chaque projet s’en tient à suggérer des adaptations aux différents niveaux de classe et des prolongements possibles.
Le cédérom qui accompagne chaque livre reprend des documents nécessaires à la
réalisation du projet en classe, identifiés dans l’ouvrage par le picto Doc. XX
Il offre également des exemples concrets de réalisations de classe et d’enseignants,
ainsi que des développements supplémentaires reprenant des situations de classe
inédites.
En fin d’ouvrage, il est fait un rappel synthétique des notions didactiques qui soustendent chaque projet de façon à éclairer notre démarche.
L’ambition réelle de chacun des ouvrages de la collection « Des projets pour
la maternelle » est que chacun s’approprie, comme il l’entend, ces projets et la
diversité des pistes qu’ils proposent.
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1. Une frise pour
moi tout seul
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Une frise pour m
Un projet, pourquoi ? Pour qui ?
Je suis en Petite Section. Je sais
que j’ai été un bébé… C’était quand ?
C’était hier, avant-hier, encore avant ?
Peut-être même que c’était demain… c’est
un peu mélangé, et c’est bien normal ! Le
temps, pour s’y retrouver, il faut être
aidé !
Je suis en Moyenne Section. J’adore
regarder les photos de moi quand
j’étais tout petit, seul, à la maison,
avec ma famille ; mais j’aime aussi
les photos en classe avec mes amis.
Plonger dans le passé pour mieux
se situer dans le présent, c’est une
activité à vivre au quotidien.
Je suis en Grande Section. Voici déjà
trois ans que je suis à l’école ; dans quelques mois, je
serai au CP. Mais, au fait, est-ce que je suis déjà
grand ? Quelle était donc cette époque où j’étais petit ?
Quand et comment s’est-elle déroulée ?
Un projet pour produire quoi ?
>
- Une première frise chronologique pour mieux se repérer dans
le passé, mieux situer son présent.
• En Petite section, on pourra composer une frise chronologique par enfant sur
laquelle on aura renseigné les trois
premières années. Dessins et photograLes grands objectifs à la clé
phies se positionnent pour marquer 4
• Apprendre à prendre et à utiliser des repères temporels.
à 6 événements clefs : la naissance, les
• Développer ses compétences langagières à l’oral.
premiers pas, les premiers mots, entrée à
• Travailler le vocabulaire lié aux connecteurs temporels.
l’école maternelle…
• Utiliser le dessin comme moyen d’expression et de
représentation.
Les domaines abordés
• S’approprier le langage, découvrir l’écrit.
• Percevoir, sentir, imaginer, créer.
• Découvrir le monde.
>
Voir p. 9
6
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r moi tout seul
• En Moyenne section, on pourra composer une
frise chronologique par enfant, de la naissance
à l’entrée à l’école élémentaire. Les légendes
sont en place, dessins et photographies sont
placés par l’enfant pour marquer une dizaine
d’événements clefs, choisis par lui.
• En Grande section, on pourra composer une
• Un exemple en
Moyenne Section
> Voir p. 8
frise chronologique par enfant, de la naissance
à l’entrée à l’école élémentaire. Les légendes
sont en place, dessins et photographies sont
placés par l’enfant pour marquer une dizaine
d’événements clefs choisis par lui. Les découpes
des mois apparaissent sur la frise de façon à
préciser la situation.
Nous recommandons d’informer les parents en amont de la réalisation de ce projet : en effet, nous
aurons besoin de leur coopération. Des photos des élèves bébés devront nous être confiées. Bien
expliquer que des photocopies couleurs pourront être tirées de façon à rendre les originaux au plus
vite, expliquer également que l’usage des frises restera personnel, familial : aucune mise en ligne,
aucune exposition ne sera organisée sans leur accord préalable.
Quand ?
Selon la section :
- Pour les petits, plutôt au second trimestre.
- Pour les moyens, dès le début de l’année ou au deuxième trimestre.
- Pour les grands, dès le début de l’année scolaire.
Avant de se lancer
p. 10
Identifier les savoirs existants des enfants
Des activités à mettre en place
Les activités en situation d’apprentissage
1/ Présentation du projet et collecte des photographies
p. 12 p. 15
2/ Associer chaque photo à sa légende
p. 18
3/ Commenter sa frise à l’envi
Les activités complémentaires
Découvrir le monde : classer du passé au présent
p. 20
p. 22
Se familiariser avec le monde de l’écrit : écrire le titre de sa frise
L’évaluation
L’évaluation de fin de séquence.
p. 24
7
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>
Une
frise pour moi tout seul
Le projet en bref
>
Un exemple en Moyenne Section
Selon le niveau de capacité des enfants accueillis à l’école, ce projet peut être
réalisé dans chacune des trois sections. Nous présentons un exemple de mise
en œuvre en Moyenne Section. Libre à chacun de s’en inspirer librement et de
l’enrichir !
Description
Chaque enfant dispose d’une longue bande de papier (2 largeurs : A4 ou A3) pliée en
accordéon. La bande s’ouvre sur 8 parties. Sur la première, l’élève écrira le titre suivi de son
prénom. Sur la seconde, la frise commence avec sa naissance, l’enfant y collera la photo de
lui, bébé. Il y inscrira sa date de naissance. Sur la partie suivante, il collera une photographie
de lui au cours de sa première année et indiquera au minimum : « J’ai 1 an. » La légende
pourra être enrichie en fonction de chacun et de l’événement auquel l’enfant souhaite être
associé : « J’ai ma première dent », « Je marche à 4 pattes ». La frise se poursuit avec les
parties et les années suivantes, toujours dans l’idée d’illustrer par une photographie ou un
dessin une légende qui correspond à un moment-clé. La légende écrite sous la dictée de
l’enfant pourra être recopiée par lui avec le modèle fourni par son enseignant.
Période
Courant novembre.
Facteur déclenchant
- On peut présenter aux enfants la frise de la poupée et de l’animal mascotte de la classe
ou bien une frise avec ses propres quatre premières années : les enfants seront bien
étonnés de voir leur professeur bébé !
- On peut alors présenter le projet qui donnera davantage de valeur à la frise personnelle :
il s’agit en effet de réaliser une frise pour chaque enfant de la classe.
>
Les visées de l’enseignant(e)
Permettre l’expression langagière de l’enfant en proposant des situations de désignations,
mais aussi de descriptions. Le recours à la représentation (photographie/dessin) propose à
l’élève la description d’une situation figée, devenue concrète grâce à la photographie : l’enfant
se décrit, il parle de lui, en situation, dans un lieu familier, entouré de personnes qui lui sont
proches. Il saura, grâce au support image, identifier ce qu’il voit, répondre à des questions pour
préciser les liens des personnes, situer les lieux… Il y a là situation langagière ; l’enseignant
peut développer les compétences d’expression de l’enfant à condition de libérer pour chacun de
ses élèves un espace de parole. Les ateliers dirigés pourront être utilisés pour que l’enseignant
soit disponible auprès d’un groupe restreint d’enfants.
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>
Les visées de l’enseignant(e) suite
Permettre de structurer le langage d’évocation.
À partir de trois ans environ, l’enfant peut évoquer, avec un étayage assuré par l’adulte, des
événements passés tout comme des événements à venir, qu’ils soient sûrs, possibles, voire
incertains.
Ce pouvoir d’évoquer des êtres absents ou des événements passés et/ou futurs est essentiel. Il
permettra aux enfants de pouvoir raconter, imaginer, se représenter telle ou telle situation, telle
ou telle personne, enrichir leurs jeux et bien sûr leurs connaissances sans être dépendants de la
seule immédiateté du réel. Tout au long de la réalisation de la frise, l’enfant sera invité à rappeler des situations vécues, évoquer ce qu’il a été, ce qu’il a su réussir (marcher, parler…).
Il est judicieux de choisir des situations claires, fortement marquées sur le plan de l’action, avec
des acteurs bien identifiés. Si le nombre d’informations est bien limité, l’enfant pourra tenter la
prise en charge du récit de la situation.
La mise en forme d’un texte oral est progressive. Au-delà du choix des mots, il s’agit d’élaborer
la structure du récit, sa mise en phrases, sa syntaxe.
Dans le cadre de cette élaboration, le groupe est à solliciter aussi souvent que possible : il y
a toujours quelques enfants pour proposer une formulation, lancer un débat sur le choix d’un
verbe, d’un temps, d’un connecteur, etc. La construction du texte oral se fait au sein du groupe,
en mutualisant, en valorisant les trouvailles.
>
BO
Les domaines abordés
Domaine de la langue
Découvrir le monde
- Comprendre, acquérir et utiliser un vocabulaire
pertinent (noms, verbes, adjectifs, adverbes,
comparatifs) concernant les actes du quotidien,
les activités scolaires, les récits personnels, le
rappel des histoires entendues (caractérisation
des personnages, localisation, enchaînement
logique et chronologique).
- Langage en situation : formuler une description
en se faisant comprendre. Rendre compte de
ce que l’on voit. Construire des phrases pour
commenter des photographies, des dessins.
- Langage d’évocation : raconter, en se faisant
comprendre, un épisode vécu inconnu de son
interlocuteur.
- Familiarisation avec le monde de l’écrit : écrire un
titre, recopier avec modèle une courte légende.
Se repérer dans le temps :
- Le récit d’événements du passé, l’observation
du patrimoine familier (objets conservés dans la
famille…) apprennent à distinguer l’immédiat du
passé proche et, avec encore des difficultés, du
passé plus lointain.
- Utiliser des repères pour situer des événements
les uns par rapport aux autres.
- Comprendre et utiliser à bon escient le
vocabulaire du repérage et des relations dans le
temps.
La matière, les objets :
- coller, couper, assembler au cours d’ateliers dirigés
(aide individualisée).
Devenir élève
- Solliciter sa mémoire, son imagination, enrichir
ses connaissances et ses capacités d’expression.
- Utiliser le dessin comme moyen d’expression et
de représentation.
- Développer ses facultés d’attention et de
concentration.
Percevoir, sentir, imaginer, créer
- Prendre part à un projet collectif.
- Éprouver de la confiance en soi ; respecter les
autres.
- Respecter les règles d’écoute au sein des
différents ateliers.
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Une
frise pour moi tout seul
Avant de se lancer
Identifier les savoirs existants
Évaluation initiale : passation individuelle
Avec, pour tout support, une situation liée à un vécu quotidien, vous proposez
un échange entre l’enfant et vous, au cours d’une passation individuelle.
Lui expliquer votre intention : vous voulez l’écouter pour savoir comment il sait
raconter. Lui expliquer que pour vous permettre de vous souvenir de ce qu’il
aura dit, vous allez tout écrire.
Disposer d’une fiche par enfant de façon à noter ses énoncés sans changer un
seul mot.
À partir de cette transcription, pour chaque
élève (cette évaluation
peut durer 3-4 min),
vous pourrez, grâce à un
tableau de repères (voir
ci-contre), mesurer ses
compétences langagières
en amont du lancement
du projet.
Ce travail, minutieux
certes, est essentiel pour
vous donner les moyens
de suivre l’évolution
langagière de chacun de
vos élèves. Les moments
d’aides
individualisées
peuvent être utilisés au
cours de la journée pour
mener ces évaluations
individuelles.
Doc. 1
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L’énoncé est
une construction
incomplète de 2 ou 3
mots en relation.
L’énoncé est court
mais complet, correctement architecturé.
L’énoncé est plus riche, les phrases ont
6 mots et plus :
Maniement adapté du
« je » et d’autres pronoms ; de « un », des
adjectifs ; des connecteurs temporels…
Le récit est structuré ;
expression de la succession des temps avec
des moyens lexicaux
et avec la conjugaison
(sensibilité aux temps
même si les formes
sont encore erronées).
2 élèves
4 élèves
10 élèves
8 élèves
J’ai allé dans le lit de ma
maman, après on allait
dans la cuisine pour son
petit déjeuner et après je
mis mon manteau et j’ai
nallé à l’école.
J’ai pris mon petit
déjeuner, je m’ai habillée,
après je me suis brossé
les dents et puis, après
maman elle m’a coiffée.
J’suis arrivée à l’école et
voilà.
Les dents… laver…
manger… école
Brosse les dents et… je
m’ai habillé et après j’ai
allé à l’école
Élèves en difficulté
Acquis à consolider
Bons acquis.
Groupe 1
Groupe 2
Groupe 3
Exemple de traitement des transcriptions pour une classe de MS.
Définir des niveaux permet d’ajuster ses exigences en fonction des
acquis de chacun.
On pourra, en parallèle au projet :
- avec les élèves du groupe 1, travailler la précision des pronoms et
l’installation du « je » ;
- avec les élèves du groupe 2, leur donner à écouter des constructions de verbes pronominaux (se laver, s’habiller…), des verbes de
mouvement qui s’emploient avec l’auxiliaire être (aller, venir, entrer,
monter, descendre, sortir…).
Le tableau rend compte des compétences langagières des enfants. Il
permet de déterminer des groupes de compétences. Il sera essentiel
de tenir compte de ces données lors de la constitution des groupes de
travail. Les enfants des groupes 1 et 2 gagneront à être placés avec des
enfants du groupe 3. L’hétérogénéité permettant à l’enfant en cours
d’apprentissage de bénéficier des locuteurs déjà expérimentés autour
de lui.
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frise pour moi tout seul
Les activités en situation d’apprentissage
Le projet d’un coup d’œil :
Les activités en situation
d’apprentissage
• 1. Présentation du projet et collecte
des photographies
> Voir p. 12
• 2. Associer chaque photo
à sa légende
1. Présentation du
projet et collecte
des photographies
> Voir p. 15
• 3. Commenter sa frise
à l’envi
> Voir p. 18
Les activités
complémentaires
Spécificités de la séance
- Se représenter sa propre frise.
- Classer des photographies par ordre chronologique.
Organisation de la classe
• Classer du passé au présent
- Grand groupe puis petits groupes de 5 élèves.
• Écrire le titre de sa frise
Pour la classe :
- un jeu d’au moins 3 photographies représentant
soit une personne, soit un animal, chacune en
format A4, les mêmes en petit format ;
- une frise modèle MS. 1
> Voir p. 20
> Voir p. 22
Matériel
1 La frise pour la Grande
Section est prévue
pour laisser les enfants
écrire l’ensemble des
commentaires. Vous la
retrouverez sur le cd-rom.
Doc. 3
Doc. 2
Pour chaque enfant :
- une enveloppe (le prénom y est indiqué en
capitales) avec 3 photographies de lui à différentes
périodes, confiées par les parents.
- une mini-frise avec 3 emplacements et 3 points de
colle repositionnable.
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Déroulement
Premier temps
En regroupement, présenter une suite (en désordre) d’au moins 3
photographies (une personne, un animal). Laisser les élèves s’exprimer
librement puis leur demander de répondre aux questions : « Que
voyez-vous sur ces photographies ? » ; « Est-ce que ces photographies
ont toutes été prises à la même époque/date/la même année ? » ;
« Comment pourrait-on les ranger ? »
Inviter les élèves à proposer un classement. Pour susciter la formulation d’énoncés, choisir d’être leur exécutant. Les enfants identifient à
distance une photographie en la décrivant, en la distinguant des autres
puis ils proposent une place, un rang.
Une fois la suite validée par la classe, montrer une frise vierge, la plier
en accordéon puis coller chaque photo dans la bonne partie. Compléter
le titre en écrivant le nom en lettres majuscules. Ouvrir la frise et lire
les légendes déjà inscrites.
Un exemple de frise modèle complétée avec trois images (MS)
Deuxième temps
Présenter ensuite le projet aux élèves :
« Vos parents m’ont confié 3 photographies de vous à différents âges.
Chacun de vous va construire sa frise pour les années de maternelle.
Nous pourrons les accrocher dans la classe comme des guirlandes et
les montrer à vos parents. »
Laisser les enfants réagir. Puis leur demander : « Que devons-nous faire
pour fabriquer une frise ? » Diriger l’entretien et prendre des notes de
façon à réaliser le panneau des tâches à accomplir qui sera affiché dans
la classe.
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Une
frise pour moi tout seul
Les activités en situation d’apprentissage
Réponses attendues :
« Ranger les photos en ordre : du plus jeune à aujourd’hui ;
– les coller sur sa frise à la bonne page ;
– écrire son nom sur la première partie ;
– savoir raconter sa frise ;
– accrocher sa frise dans la classe »
Troisième temps
Constituer des groupes homogènes de 5 élèves qui seront amenés à
travailler ensemble dans les ateliers dirigés prévus pour fabriquer la
frise. Confier à chacun son enveloppe avec ses 3 photos et demander
de les classer de la plus ancienne à la plus récente. Consigne : « Tu
ouvres ton enveloppe, tu regardes les photographies et tu places les 3
photographies sur la mini-frise dans le bon ordre : la numéro 1 est la
plus ancienne. Aujourd’hui, nous ne travaillons pas encore sur la vraie
frise, nous nous entraînons à bien classer les photographies. »
1
2
3
Doc. 4
2 La syntaxe choisie pour
poser une question est
importante car l’élève peut
utiliser la construction
syntaxique pour proposer
une réponse : « Oui, c’est
Guillaume, je le reconnais
car/ à sa… »
Autres questions possibles,
plus accessibles :
« Sur la photo, qui est-ce
que tu vois ?
Comment est-ce que tu la/
te/ le reconnais ? »
Il est important de laisser les élèves se montrer les photographies,
engager des échanges, s’inviter aux regards. Choisir de les observer,
se donner les moyens de les écouter, de repérer ceux qui parlent
volontiers, ceux qui restent silencieux. Se rendre disponible pour ces
derniers.
Quatrième temps
Mise en commun en regroupement : après un temps de réaction et de
premiers échanges libres, quelques mini-frises sont montrées. (Il s’agira
de les présenter toutes au fur et à mesure des temps de regroupement
les jours suivants).
Demander aux élèves : « Est-ce que vous reconnaissez l’enfant qui est
sur ces trois photographies ? Oui ? À quoi, grâce à quoi est-ce que vous
le reconnaissez ? » 2
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Ma
journée à l’école
Les activités en situation d’apprentissage
>
Le projet d’un coup d’œil :
Les activités en situation
d’apprentissage
• 1. Découvrir le lexique descriptif
de l’école
> Voir p. 10
• 2. Les jeux satellites
> Voir p. 62
3.
C
• onstitution du livre Ma journée
à l’école
> Voir p. 64
Les activités
complémentaires
• Identifier les adultes et leur rôle
> Voir p. 68
• Tris et classements des mots de l’école
> Voir p. 70
• Raconter la journée d’un personnage
fictif à l’aide de photos et de dessins
(images séquentielles) pour en faire
un album à raconter aux autres.
> Voir p. 71
1. Découvrir le
lexique descriptif
de l’école
Spécificité de la séance
- Constituer une banque des mots de l’école.
Organisation de la classe
- Collectif (au début) puis en petits groupes selon la
situation.
Matériel
- Appareil photo numérique.
- Lutin.
Déroulement
Premier temps
1 Noter les élèves
participant peu à l’activité
afin de les solliciter lors de
la séance suivante.
Les enfants sont amenés à découvrir le matériel, les
lieux… de l’école au fil de la première période. En début
d’année, peu de matériel est à leur disposition : à chaque
fois que l’on a besoin d’un outil particulier pour les ateliers,
le sport ou autre, on le découvre comme une « surprise ».
Les élèves doivent alors identifier de quoi il s’agit, tenter
de donner une définition, dire s’ils l’utilisent à la maison
(par exemple des ciseaux…) ou s’ils le connaissent.
• Découvrir dans un premier temps des objets
concrets sous forme de devinette
Enseignant : « Dans mon sac, j’ai un objet dont on va avoir
besoin aujourd’hui pour travailler. C’est un objet qui fait
partie du matériel de la classe ; je m’en sers en atelier, en
atelier de peinture, il me sert à mettre la peinture sur la
feuille… C’est un pinceau. »
Valider en montrant l’objet et la photo de l’objet. 1
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• Découvrir dans un second temps ce qui relève de concepts plus
abstraits : un lieu, une action, un moment
Enseignant : « C’est un moment de la journée, un moment où on est
tous ensemble, souvent on compte les absents… On dit quel jour nous
sommes… C’est le regroupement du matin. » 2 3
• Consigner les photos au fur et à mesure dans le lutin des mots de
l’école et dans le même temps constituer un jeu de cartes-photos
identiques au lutin mais manipulables
Petit à petit celui-ci se constitue et s’étoffe. Lors de chaque atelier de
langage, les nouveaux mots sont illustrés (pour « sauter », on prendra
une photographie d’un élève en train de sauter…) et consignés. Les
nouveaux mots sont ajoutés au fil des séances, en fin de semaine
quand tout le monde est passé aux ateliers de langage ou en début
de semaine pour amorcer la séance suivante, parfois les deux. Chaque
semaine, le lutin est alors enrichi des photos émanant des ateliers de
langage. Au départ, ils sont classés selon la chronologie du contexte
puis, plus tard, ils sont repris à travers les jeux ou par catégorie. Ils
sont donc stockés et ainsi décontextualisés. Ce travail se fait en petits
groupes avec des retours et des bilans collectifs : révision de mots,
ajouts d’autres. C’est une forme de bilan rituel qui donne des repères
aux élèves dans l’évolution de leurs apprentissages.
2 Ces activités permettent
d’aborder le principe de
catégories : les objets, le
matériel, les lieux, les
moments…
3 Les concepts retenus sont
ceux qui vont permettre
à l’élève de raconter sa
journée dans les grandes
lignes :
– le matériel de la classe
(description de l’accueil,
des ateliers…) ;
– les actions (description
des moments en
classe, au gymnase, en
récréation…) ;
– les lieux ;
– les moments ;
– les adultes.
Sur le cd-rom, vous retrouverez toutes les étapes qui
permettent de constituer une banque d’image des mots de
l’école.
Doc. 17
Deuxième temps
Les élèves, en petits groupes homogènes, reprennent les jeux de
devinettes à l’aide des photos du lutin. 4
Commentaires
Si la finalité du projet est bel et bien de construire et structurer le temps
des élèves, il semble impératif de passer du temps sur l’acquisition
lexicale qui donnera aux élèves les moyens d’étayer chaque moment
de la journée pour éviter : « Je mets ma carte et pis maman vient me
chercher. »
4 Pour les élèves qui
le peuvent, ce sont eux
qui vont décrire l’objet
« surprise » pris dans le
lutin. Pour ceux qui en
ont encore besoin, c’est
l’enseignant qui décrit
l’objet jusqu’à ce qu’ils
puissent le faire euxmêmes. D’où la nécessité
de constituer des groupes
homogènes. Par la suite,
on peut imaginer qu’un
élève plus à l’aise tienne
ce rôle dans un groupe
d’élèves moins à l’aise.
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Ma
journée à l’école
Les activités en situation d’apprentissage
>
2. Les jeux satellites
Spécificités de la séance
- Réinvestir le vocabulaire relatif à l’école.
- Décrire avec exactitude les objets, les actions, les lieux,
les moments.
- Formuler, en se faisant comprendre, une question.
- Comprendre les règles du jeu.
Organisation de la classe
- Petits groupes homogènes.
- L’enseignant est là en soutien mais les élèves travaillent en
autonomie sitôt que possible.
- Jeu en autonomie lorsque l’enseignant s’est assuré de la
compréhension de tous les élèves : certains pourront très vite
jouer seuls, d’autres auront besoin plus longtemps de l’étayage
de l’enseignant.
Matériel
- Le petit matériel de la classe.
- Un tissu opaque.
- Les cartes-photos réalisées précédemment.
- Les jeux de loto et de Memory fabriqués avec les photos de la
classe.
Déroulement
Le jeu de Kim
Kim de la vue
5 Si un élève ne trouve
pas, pour vérifier si c’est
une difficulté lexicale ou
d’observation, mettre à
sa disposition une boîte
avec les objets du jeu.
L’élève peut y puiser l’objet
manquant et/ou ajouté.
1. Faire observer et nommer les objets d’une collection (matériel de
la classe).
L’enseignant cache les objets, les élèves énumèrent les objets qu’ils
ont vus sans en oublier. 5
2. L’enseignant découvre les objets cachés pendant 30 secondes, puis
fait tourner le dos aux enfants pour ajouter ou retirer un ou plusieurs
objets. Les enfants recherchent, ensuite, les modifications apportées
comme dans un jeu d’intrus.
Kim du toucher
Il faut faire toucher et nommer les objets d’une collection à travers un
tissu qui les cache (ciseaux, pinceaux…).
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Le jeu de Loto
Règle du jeu : un des joueurs pioche une carte (représentant du
matériel de la classe ou de sport par exemple : un pinceau, de la colle,
une planche à roulettes…) et l’annonce. Celui qui a pu placer sa carte
sur son carton pioche une carte à son tour. Le gagnant est celui qui a
rempli sa planche le premier. 6
6 Prévoir des groupes
homogènes pour équilibrer
les jeux. Aider plus
longtemps les élèves qui
en ont plus besoin pendant
que les autres commencent
à jouer en autonomie.
Le jeu de Memory
Règle du jeu : le jeu propose 12 cartes vues de dos... Ces cartes
sont mélangées de manière aléatoire et sont, en fait, constituées
de 6 couples (représentant du matériel de la classe, de sport…). En
retournant une carte, l’enfant doit la nommer. Il en retourne une
deuxième, qu’il nomme également. Si ces 2 cartes sont identiques,
l’enfant les « gagne ». En revanche, si elles sont différentes, il doit les
retourner. Il faut faire attention à mémoriser les objets représentés et
leur place. 7
7 Pour certains, la
difficulté du jeu réside ici :
il faut aussi mémoriser
l’emplacement des cartes
pour pouvoir les retourner
la prochaine fois. Bien
expliquer l’importance de
laisser les cartes au même
endroit pendant toute la
partie.
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7m
temps
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Le
Avec des compléments
à imprimer
pour l’enseignant
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Dans ce volume,
5 projets :
- Une frise pour moi tout seul
- Objets anciens
- Ma journée à l’école
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- Un abécédaire avec les mots
du temps
Dans la même collection
Déjà fait en classe !
Tous les projets
proposés ont été
réalisés et validés
en classe par des
enseignants
de maternelle.
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l’éphémère
Des projets pour la maternelle
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Les ouvrages de la collection
« Des projets pour la maternelle »
regroupent des projets, distincts
et variés, organisés autour
d’un thème précis. Les thèmes
proposés, proches de l’univers
des enfants, permettent de
développer les compétences
des élèves de maternelle dans
chacun des domaines d’activités
définis par les programmes.
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l’éphémère
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Le temps et l’éphémère
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ISBN : 978-2-01-171258-5
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P001-004-V01-9782011712585.indd 1
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