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TABLE DES MATIÈRES MISE EN CONTEXTE ARTISANS DE LA JOURNÉE DE MOBILISATION RÉGIONALE REMERCIEMENTS PARTICIPATION DÉROULEMENT ANIMATION OUVERTURE ATELIERS PERSÉVÉRANCE FORUMS TOUS POUR LA RÉUSSITE DÉFIS RÉGIONAUX ET PERSPECTIVES D’AVENIR PARTICIPATION DES JEUNES ÉVALUATION GÉNÉRALE LIENS PERTINENTS 2 MISE EN CONTEXTE CONTEXTE ET INTENTIONS UN RENDEZ-VOUS RÉGIONAL POUR RENOUVELER NOTRE ENGAGEMENT COLLECTIF ENVERS LA PERSÉVÉRANCE SCOLAIRE! Le Conseil interordres de l’éducation du Saguenay–Lac-SaintJean et le Conseil régional de prévention de l’abandon scolaire (CRÉPAS) présentaient conjointement le 15 février 2013 la première Journée de mobilisation régionale (JMR) pour la persévérance scolaire, point culminant de l’édition 2013 des Journées de la persévérance scolaire. L’OCCASION DE DRESSER UN BILAN Les 2es Rencontres interrégionales sur la persévérance et la réussite scolaires tenues à Québec à l’automne 2011 — auxquelles prenait part une délégation de 70 personnes de la région— ont fait germer l’idée de faire vivre un tel événement aux intervenants d’ici, et particulièrement aux enseignants. Après plus de 15 ans d’expérimentations, d’innovations, de défis relevés et de concertation entre tous les ordres d’enseignement et les partenaires socioéconomiques, ce grand rassemblement se voulait l’occasion de prendre un temps d’arrêt pour réaliser l’état de situation de la mobilisation régionale en matière de persévérance scolaire. La présentation des points de vue scientifique et pratique — par la mise en valeur d’une vingtaine d’initiatives locales concluantes ayant cours aux quatre coins de la région— aura servi de tremplin aux réflexions et aux échanges en ateliers. Animation, forums et réseautage étaient aussi au menu de l’événement. UN TREMPLIN POUR SE PROJETER DANS LE FUTUR Cet événement avait aussi pour objectif de cibler les enjeux liés à la poursuite de la mobilisation régionale autour de la persévérance scolaire, qu’ils soient territoriaux, économiques ou sociaux. Les efforts combinés de dizaines de partenaires au cours des 15 dernières années ont permis au Saguenay–LacSaint-Jean de se hisser en tête des régions du Québec sur le plan de la persévérance scolaire. Il est légitime de célébrer nos bons coups, mais aussi faut-il se tourner vers l’avenir et utiliser ce terreau fertile pour continuer d’inventer, collectivement, des actions et façons de faire nouvelles qui nous permettront de dépasser le fameux seuil de 80 % de diplomation que le Québec souhaite franchir d’ici 2020. La JMR avait ainsi pour ambition de donner aux acteurs de la persévérance scolaire le deuxième souffle nécessaire à la poursuite de l’effort régional qui nous a si bien servi jusqu’ici et se voulait un moment fort pour assurer une vision commune de la collaboration à poursuivre. Quand une région se donne les outils et le droit de rêver, tout est possible! SEUL ON VA PLUS VITE; ENSEMBLE ON VA PLUS LOIN! 4 OBJECTIFS Faire l’état de situation de la persévérance scolaire au SLSJ et des leviers déployés au cours des 15 dernières années par la mobilisation régionale Mettre en valeur les initiatives locales et les projets régionaux qui portent fruits pour la réussite des jeunes, en provenance de tous les ordres d’enseignement et de tous les secteurs d’activité Diffuser les savoirs d’interventions, les pratiques prometteuses et les approches innovantes en prévention de l’abandon scolaire Cibler les enjeux actuels, qu’ils soient territoriaux, économiques ou sociaux, liés à la poursuite de la mobilisation régionale en matière de prévention de l’abandon scolaire Permettre aux acteurs de la persévérance scolaire de se réseauter Remobiliser les intervenants autour de la poursuite de l’effort régional en matière de persévérance scolaire Assurer une vision commune de la nécessaire collaboration en matière de prévention de l’abandon scolaire 5 ARTISANS DE LA JMR COMITÉ ORGANISATEUR ISABEL AUCLAIR, directrice │ CRÉPAS LINE CHOUINARD, professionnelle en intervention │ CRÉPAS GINA GAGNON, directrice des Services aux étudiants │ UQAC ÉRIC PARADIS, vice-président │ Syndicat de l’enseignement du Lac-SaintJean (CSQ) FRÉDÉRIC BEAULIEU, agent de développement et analyste │ Regroupement Action Jeunesse 02 ÉRIC DEMERS, professionnel de recherche │ VISAJ PASCAL LÉVESQUE, professionnel en intervention │ CRÉPAS ISABELLE SIMARD, agente régionale │ Avenir d’enfants SOPHIE BERGERON, conseillère en orientation au secteur du développement de la main-d’œuvre │ Conseil des Montagnais du Lac-Saint-Jean DOMINIQUE DUFOUR, coordonnateur SLSJ │ Engagement Jeunesse LUCIE MARTEL, responsable des services éducatifs complémentaires │ MELS LYNE TREMBLAY, conseillère pédagogique │ Cégep de Chicoutimi MARIE-ÈVE BLACKBURN, chercheuse │ ÉCOBES – Recherche et transfert RAYNALD GAGNÉ, conseiller pédagogique │ CS des Rives-du-Saguenay FRÉDÉRIC MORIN, chargé de projet │ Conseil interordres de l’éducation SLSJ NANCY VERREAULT, présidente │ Regroupement des comités de parents du Saguenay–Lac-Saint-Jean; membre de l’exécutif │ Fédération des comités de parents 7 COMITÉ PROGRAMME ET CONTENUS MARIE-ÈVE BLACKBURN, (co-responsable), chercheuse │ ÉCOBES – Recherche et transfert DOMINIQUE DUFOUR, coordonnateur SLSJ │ Engagement Jeunesse GINA GAGNON, directrice des Services aux étudiants │ UQAC LUCIE MARTEL, responsable des services éducatifs complémentaires │ MELS FRÉDÉRIC BEAULIEU, agent de développement et analyste │ Regroupement Action Jeunesse 02 RAYNALD GAGNÉ, conseiller pédagogique │ CS des Rives-du-Saguenay PASCAL LÉVESQUE, professionnel en intervention │ CRÉPAS ISABELLE SIMARD, (co-responsable), agente régionale │ Avenir d’enfants LINE CHOUINARD, professionnelle en intervention │ CRÉPAS COMITÉ COMMUNICATION ANNE-LISE MINIER, professionnelle en intervention │ CRÉPAS FRÉDÉRIC MORIN, (responsable), chargé de projet │ Conseil interordres de l’éducation SLSJ FRÉDÉRIC TREMBLAY, conseiller en communication │ CRÉPAS LYNE TREMBLAY, conseillère pédagogique │ Cégep de Chicoutimi 8 COMITÉ LOGISTIQUE SOPHIE BERGERON, (responsable), conseillère en orientation au secteur du développement de la maind'œuvre │ Conseil des Montagnais du Lac-Saint-Jean GABRIÈLE LEBLANC, professionnelle en intervention │ CRÉPAS JOANNIE PAGEAU, technicienne en bureautique │ CRÉPAS ÉRIC DEMERS, professionnel de recherche │ VISAJ ÉRIC PARADIS, vice-président │ Syndicat de l’enseignement du Lac-SaintJean (CSQ) PATRICE SÉGUIN, animateur activités étudiantes aux Services aux étudiants │ UQAC ISABELLE TREMBLAY, professionnelle en transfert de connaissances │ CRÉPAS 9 REMERCIEMENTS REMERCIEMENTS Réalisation du bilan multimédia CAROL FORTIN, enseignant en Art et technologie des médias │ Cégep de Jonquière MARIE-CHRISINE ROBERGE, enseignante en Art et technologie des médias │ Cégep de Jonquière CATHERINE HOUDE-LALIBERTÉ, étudiante en Art et technologie des médias │ Cégep de Jonquière LAURENCE PELLERIN-PATENAUDE, étudiante en Art et technologie des médias │ Cégep de Jonquière JAMES DERAPS, enseignant en Art et technologie des médias et responsable de l’Agenceécole EMBRYO │ Cégep de Jonquière CAROL-ANN LAPRISE, GENEVIÈVE GOULET, ALICE MUNGER, OVIDE COUDÉ, GABRIEL GENEST, étudiants en musique│ Collège d’Alma LES ÉLÈVES engagés de l’école secondaire Camille-Lavoie et du Pavillon Wilbrod-Dufour GUYLAINE GAGNON, AVSEC │ Commission scolaire du Lac-Saint-Jean Les Fêtes du 175e anniversaire du SLSJ L’ÉQUIPE SPORTIVE du Collège d’Alma GUY VOLPY, enseignant en Art et technologie des médias │ Cégep de Jonquière Animation CAMILLE GARNEAU GAUDREAULT, ROMANE LE GALOU, ANTOINE BOULIANNE, MARIE-CLAUDE TREMBLAY, et toute l’équipe d’étudiants de l’Agence-école EMBRYO du programme d’Art et technologie des médias │ Cégep de Jonquière LA LIGUE D’IMPROVISATION de l’école Camille-Lavoie 11 PARTICIPATION 366 inscriptions 243 │ Milieu scolaire 123 │ Intersectoriel 6 31 │ Municipalités, MRC, députation │ Organismes communautaires 37 7 7 │ Organismes jeunesse │ Syndicats 7 29 38 6 │ CS Central Québec │ CS De La Jonquière │ CS du LacSaint-Jean │ Entreprises 19 31 1 │ CS du Paysdes-Bleuets │ CS des Rivesdu-Saguenay │ Écoles privées │ Org. publics ou parapublics 8 30 23 9 11 9 │ Écoles Mashteuiatsh │ Cégep de Chicoutimi │Cégep de Jonquière │ Santé publique │ Comités de parents │ Recherche 14 12 28 │ Cégep de Saint-Félicien │ Collège d’Alma │ UQAC 3 │ CIO 13 DÉROULEMENT SOMMAIRE DE LA PROGRAMMATION 7 h 15 – 8 h 30 8 h 30 – 8 h 40 INSCRIPTION ET ANIMATION 11 h – 12 h 6 – Le rôle de l’enseignant dans la persévérance scolaire 7 – Accéder aux études supérieures et diplômer 8 – Les transitions scolaires 9 – L’intégration des TIC 10 – @!#$%?*&)*&?%$, problème de compréhension? OUVERTURE DE LA JMR Animateur : CAMIL LAFORGE Intervenants : GUYLAINE PROULX, présidente du CIO SOPHIE DUFOUR, présidente du CRÉPAS 8 h 40 – 9 h 20 CONFÉRENCE D’OUVERTURE LA PERSÉVÉRANCE, UN HÉRITAGE À PRÉSERVER Conférencier : CLIFFORD MOAR, Chef du Conseil de bande Pekuakamiulnuatsh Takuhikan 9 h 30 – 10 h 30 10 h 30 – 11 h 12 h – 13 h 15 DÎNER 13 h 15 – 14 h 45 FORUMS TOUS POUR LA RÉUSSITE ATELIERS PERSÉVÉRANCE – BLOC 1 1– 2– 3– 4– 5– Agir tôt Le partenariat école-famille-communauté Le monde du travail et la persévérance scolaire La relation entre implication et persévérance L’organisation scolaire PAUSE ATELIERS PERSÉVÉRANCE – BLOC 2 14 h 45 – 15 h 30 Présentation du bilan de 15 années de mobilisation pour la persévérance scolaire Points de vue de 15 panélistes répartis en 5 forums Débat des participants DÉFIS RÉGIONAUX ET PERSPECTIVES D’AVENIR Animateur : CAMIL LAFORGE Conférencier : MICHEL PERRON 15 h 30 – 16 h 30 COQUETEL RÉSEAUTAGE Lancement de six portraits locaux sur la persévérance scolaire et du projet Ensemble, Mobiliser pour Agir 15 ANIMATION UN ACCUEIL DIFFÉRENT Dans le cadre du chantier sur la valorisation de l’éducation, le CRÉPAS, avec le soutien d’ÉCOBES – Recherche et transfert, a consulté de mars à avril 2012 près de 170 jeunes de la région afin de mieux cerner leur vision de l’apprentissage et des facteurs qui le facilitent ou le rendent plus difficile. En quelques mots… La valorisation de l’apprentissage, de la poursuite des études et de tous les cheminements scolaires revêt une importance cruciale pour les jeunes interrogés. Elle leur permet de porter un regard motivant sur leurs apprentissages et leur parcours scolaire. Pour les jeunes, les enseignants et l’entourage sont les acteurs-clés de leur réussite et de leur motivation. Il apparaît ainsi pour les jeunes que les aspects relationnels sont plus importants que les aspects matériels en regard de leur motivation et de leur persévérance scolaire. À la lumière des analyses effectuées, un grand constat émerge. Les conditions de l’apprentissage peuvent se résumer par trois mots-clés : L’intérêt Le sens La relation Le comité organisateur souhaitait illustrer ces trois conditions de l’apprentissage par l’entremise d’animations thématiques lors de la période d’accueil de la JMR, de façon à déstabiliser les participants et à mettre la table pour la suite de la journée. LE SENS À l’accueil, près du vestiaire, des jeunes de la ligue d’improvisation du Pavillon Camille-Lavoie d’Alma interpellaient les participants dans une langue imaginaire et tentaient de se faire comprendre d’eux malgré l’absence de sens. LA RELATION Au point de service du café, d’autres jeunes de la même ligue d’improvisation faisaient signe aux participants qui entamaient des conversations de garder le silence, empêchant ainsi toute forme de relation. L’INTÉRÊT Finalement, avant d’entrer dans la salle où se tenait l’activité d’ouverture de la JMR, une équipe de journalistes télé (des étudiants de l’agence-école EMBRYO du Cégep de Jonquière) interpellait les participants quant à leur intérêt à participer à la JMR. Les réponses et les images étaient diffusées simultanément dans la salle. 17 UN ACCUEIL DIFFÉRENT OUVERTURE ANIMATEUR : CAMIL LAFORGE Camil Laforge, M.A., ACC, Adm.A., est un coach professionnel accrédité par la International Coach Federation. Travailleur autonome, sa pratique de coach d’affaire s’exerce auprès de petites et de moyennes entreprises, et d’organismes publics et collectifs. Il excelle particulièrement dans le coaching d’équipe pour une planification stratégique, la mobilisation d’équipe et la gestion de projet. Sa formation de maîtrise en études et interventions régionales de l’UQAC et de cadre supérieur au HEC lui donne une vision globale et très pratique des besoins et du contexte dans lequel évoluent les leaders et les organisations d’ici. CAMIL LAFORGE, coach professionnel et conseiller en développement stratégique 20 MOT DE LA PRÉSIDENTE DU CONSEIL INTERORDRES DE L’ÉDUCATION « C’est grâce au partenariat entre le CRÉPAS et le Conseil interordres de l’éducation du SLSJ, qui regroupe tous les établissements d’enseignement de la région, qu’a lieu ce premier grand rassemblement régional sur la persévérance et la réussite scolaires. Cette rencontre se veut un temps fort de la mobilisation de toutes les instances et de tous les acteurs qui ont à cœur le développement de nos jeunes et leur progression académique. GUYLAINE PROULX, Le défi de diplômer 80 % des jeunes de moins de 20 ans d’ici 2020 est énorme. Pour y parvenir, nous savons que nous devons bien sûr nous mobiliser et activer la communauté autour des jeunes pour leur parler d’efforts, de persévérance, des risques du décrochage scolaire et des avantages d’un diplôme. Mais quelles sont les idées, les initiatives, voire les solutions novatrices à mettre en œuvre afin d’atteindre cet objectif ambitieux? Comment garder notre leadership national en persévérance scolaire? Ensemble, nous poursuivrons nos efforts de réflexion, d’analyse, de mobilisation et d’action afin de créer les conditions favorisant la réussite de tous les jeunes. » présidente du Conseil interordres de l’éducation au Saguenay–Lac-Saint-Jean 22 MOT DE LA PRÉSIDENTE DU CRÉPAS SOPHIE DUFOUR, présidente du Conseil régional de prévention de l’abandon scolaire du Saguenay–Lac-Saint-Jean « En ayant répondu présents à l’invitation pour cette Journée de mobilisation régionale, vous reconnaissez d’emblée être des acteurs de la persévérance scolaire. Que vous soyez enseignants, cadres, intervenants, chercheurs, élus ou, à plus fort titre, parents, vous avez le pouvoir de changer les choses. Individuellement, vous pouvez tous influencer positivement le parcours d’un jeune. Mais ENSEMBLE, nous pouvons aller plus loin et envisager la diplomation et la réussite du plus grand nombre. Près de deux décennies de travail et de concertation pour contrer le décrochage au Saguenay– Lac-Saint-Jean nous le prouvent : nos jeunes sont les plus persévérants au Québec depuis plusieurs années déjà. La situation était toute autre au début des années 90. Aujourd’hui, notre force d’innovation, notre expertise et notre modèle unique sont reconnus à l’échelle de la province et étudiés ailleurs dans le monde. Cela veut toutefois dire que nous avons une grande responsabilité face à nos jeunes. L’éducation est à la base de la prospérité de notre société, en amont des enjeux les plus importants liés à notre avenir : économie, santé publique, image régionale, engagement citoyen, relève et qualification de la maind’œuvre… Par votre présence à l’événement d’aujourd’hui, vous posez un geste concret visant à renouveler votre détermination à agir, à faire encore PLUS et encore MIEUX. Soyons tous pour la réussite pour tous! » 23 CONFÉRENCIER : CLIFFORD MOAR Clifford Moar est né en 1957 dans la communauté ilnu de Mashteuiatsh. Avec une formation en gestion, en communication et en marketing, il a d’abord oeuvré comme administrateur au sein de la communauté, notamment pour le Conseil de la Police amérindienne, le Musée amérindien et pour l’Administration de Pekuakamiulnuatsh Takuhikan (qui s’appelait auparavant Conseil des Montagnais du Lac-Saint-Jean). Dans ce dernier cas, il a développé principalement une aptitude pour travailler à la défense des droits ancestraux autochtones et surtout à la mise en valeur du patrimoine et de la culture autochtone. Ayant déjà été membre du Conseil de bande comme conseiller de 1991 à 1994, il a dans un premier temps effectué deux mandats à la chefferie de 1997 à 2000 puis de 2000 à 2003 avant de prendre une pause de sept ans de la vie politique. Il a récemment choisi d’offrir de nouveau ses services aux Pekuakamiulnuatsh à titre de chef et il a été élu le 31 mai 2010. CLIFFORD MOAR, chef du Conseil de bande Pekuakamiulnuatsh Takuhikan 25 CONFÉRENCE D’OUVERTURE LA PERSÉVÉRANCE, UN HÉRITAGE À PRÉSERVER L’ANIMATION ET LA CONFÉRENCE D’OUVERTURE Évaluation par les participants Q1 L’animation par des jeunes lors de l’accueil (vestiaire / café / vox pop) a fait une différence positive dans ma façon d’aborder la journée : Q2 Le message sur la persévérance livré lors de la conférence d'ouverture par Clifford Moar était inspirant : 1 Pas du tout 1% 2 4% 3 28 % 74,8 % Oui 25,2 % Non 4 Tout à fait 67 % 0% 20% 40% 60% 80% 100% TOTAL APPRÉCIATION POSITIVE 95 % 27 ATELIERS PERSÉVÉRANCE LISTE DES ATELIERS BLOC 1 BLOC 2 Atelier 1 AGIR TÔT │ Sur le chemin de l’école : dépister, intervenir, stimuler… un défi pour les grands Atelier 6 LE RÔLE DE L’ENSEIGNANT DANS LA PERSÉVÉRANCE SCOLAIRE │ Un prof ça change une vie? Atelier 2 LE PARTENARIAT ÉCOLE-FAMILLECOMMUNAUTÉ │ La collaboration écolefamille-communauté, de quoi parle-t-on au juste? Défis et conditions de développement de cette relation de confiance Atelier 7 ACCÉDER AUX ÉTUDES SUPÉRIEURES ET DIPLÔMER │ Persévérer au-delà du secondaire, un autre défi! Atelier 8 LES TRANSITIONS SCOLAIRES │ Planifier les transitions : saveur du mois ou incontournable de la persévérance? Atelier 3 LE MONDE DU TRAVAIL ET LA PERSÉVÉRANCE SCOLAIRE │ Comment nos entreprises peuvent-elles contribuer réellement et faire une différence? Atelier 9 L’INTÉGRATION DES TICS │ Les nouvelles technologies, outils de divertissement ou d’apprentissage? Atelier 4 LA RELATION ENTRE IMPLICATION ET PERSÉVÉRANCE │ Je persévère, je m’implique… Je m’implique, je persévère… Atelier 5 L’ORGANISATION SCOLAIRE │ De nouvelles façons de penser l’école Atelier 10 @!#$%?*&)*&?%$, PROBLÈME DE COMPRÉHENSION? │ Faire autrement avec les étudiants différents 29 30 AGIR TÔT Sur le chemin de l’école : dépister, intervenir, stimuler… Un défi pour les grands Animatrice : ISABELLE SIMARD, agente régionale, Avenir d’enfants Chercheuse : SUZANNE GRAVEL, enseignante et chercheuse, Techniques d’éducation à l’enfance, Cégep de Jonquière Expertes : PAULE LAFLAMME, Effet Papillon, CSSS de Jonquière Le dépistage des problématiques développementales chez les tout-petits et la psychomotricité comme mesure d’intervention éducative et préventive sont explorés parmi les moyens efficaces pour favoriser le développement et l’apprentissage des 0-5 ans et mieux les préparer à leur entrée à l’école. Plusieurs études démontrent l’importance d’intervenir pendant la petite enfance pour favoriser le développement des enfants et leur réussite scolaire ultérieure. Nous savons aussi que pour plusieurs enfants, les conditions favorables à leur préparation à l’école ne sont pas toutes réunies. Que signifie être bien préparé pour l’école? Quelles sont les difficultés développementales que connaissent les enfants d’aujourd’hui? De quelles conditions les enfants ont-ils besoin pour bien se développer avant leur entrée à l’école? LILY PLOURDE, La pratique psychomotrice Aucouturier, Commission scolaire du Lac-Saint-Jean 54 participants 31 AGIR TÔT Présentation des intervenants et des projets Chercheuse : SUZANNE GRAVEL, enseignante et chercheuse │ Techniques d’éducation à l’enfance, Cégep de Jonquière Biographie : Suzanne Gravel est impliquée dans l’enseignement et l’amélioration des services à la petite enfance depuis plus de trente ans. Elle a réalisé en équipe trois recherches scientifiques subventionnées par le MELS dont l’une portait sur le développement de l’intervention en psychomotricité dans les milieux de la petite enfance et qui a reçu le Prix du ministre de l’Éducation en mai 2006. Ses derniers travaux portent sur l’intégration de la dimension affective dans les programmes de formation. Préambule de l’intervention Les connaissances scientifiques du domaine des neurosciences, de celui de la psychologie du développement et celles issues du champ de l’éducation à l’enfance fournissent des indications quant aux mesures à mettre de l’avant dans les milieux accueillant la petite enfance pour favoriser le développement global de l’enfant. En tenant compte de ces données, nous pourrons faire en sorte que l’enfant entreprenne son cheminement scolaire avec succès et qu’il soit soutenu efficacement dans son apprentissage. Experte : PAULE LAFLAMME, travailleuse sociale │ CSSS de Jonquière Biographie : Paule Laflamme œuvre auprès des familles avec de jeunes enfants depuis environ 15 ans. Elle travaille auprès de la petite enfance et dans le programme de périnatalité. Elle fait partie de l'équipe du programme SIPPE (suivi intégré en périnatalité et pour la petite enfance), qui rejoint principalement des familles vivant en contexte de vulnérabilité, c'est-à-dire à faible revenu et sous-scolarisées. EFFET PAPILLON Le projet Effet Papillon est un programme d'intervention en négligence. Il a pour objectif d'intervenir tôt dans la vie d'enfants chez qui ont été dépistés des indices de négligence. L'approche privilégiée est multimodale. En effet, le programme implique des partenaires de la communauté et le réseau des services sociaux. L'intervention touche directement les enfants, les parents et cible également l'intégration sociale des familles visées. Le programme s'appuie sur une approche écologique et l'implication dans la communauté. Experte : LILY PLOURDE, technicienne en service de garde, enseignante à l'AEP Éducateur, éducatrice en service de garde en milieu scolaire│ Commission scolaire du Lac-Saint-Jean Biographie : Technicienne et responsable en service de garde depuis près de 13 ans, Lily Plourde est présentement en poste aux services de garde Mgr-Victor à Métabetchouan et Saint-Antoine à Saint-Gédéon. Elle anime des séances de psychomotricité Aucouturier depuis 2001. Elle siège au comité de coordination des approches corporelles à la Commission scolaire du Lac-Saint-Jean depuis 2004 et assure un soutien technique et pédagogique aux écoles de la commission scolaire en ce qui concerne la pratique psychomotrice Aucouturier, dont elle fait partie du réseau de formateurs. LA PRATIQUE PSYCHOMOTRICE AUCOUTURIER La pratique psychomotrice Aucouturier est intégrée dans les écoles primaires et dans les milieux de la petite enfance sur le territoire de la Commission scolaire du Lac-Saint-Jean et elle présente un intérêt certain pour le développement de l’enfant. Les moyens utilisés pour offrir une pratique psychomotrice régulière et de qualité aux enfants, en petits groupes d’aide au développement, ont été documentés par des travaux de recherche. 32 AGIR TÔT Évaluation par les participants 1 Peu intéressant 0% 2 4% 3 42 % 4 Très intéressant 54 % TOTAL APPRÉCIATION POSITIVE 96 % 54 participants 33 LE PARTENARIAT ÉCOLE-FAMILLE-COMMUNAUTÉ La collaboration école-famille-communauté, de quoi parle-t-on au juste? Défis et conditions de développement de cette relation de confiance Animateur : NICOLAS MARTEL, maire, municipalité de Desbiens Chercheuse : CATHERINE DUMOULIN, professeure-chercheuse, Département des sciences de l’éducation, UQAC Expertes : STÉPHANIE HARVEY, Centre de soir – Enfants, Carrefour communautaire Saint-Paul JOCELYNE ALLAIRE, Parent veut savoir…!, Comité intersectoriel comté Roberval NANCY PAGEAU, L’école des parents, Commission scolaire De La Jonquière La collaboration école-famille-communauté peut arborer différents visages aux yeux de chacun des acteurs impliqués. Comment concilier ces visions parfois éloignées afin de faire en sorte que le filet de sécurité familles-école-partenaires soit des plus efficaces pour prévenir l’abandon scolaire? Notre région souhaite augmenter le nombre de jeunes qui accèdent à un diplôme qualifiant. La collaboration écolefamille-communauté figure parmi les conditions à réunir pour atteindre cet objectif. La qualité du partenariat entre l’école et la famille serait directement liée à la réussite du jeune. Néanmoins, elle ne va pas toujours de soi. La distance entre les valeurs véhiculées par l’école et celles qui prévalent au sein de la famille, les difficultés de communication, les attentes qui diffèrent souvent constituent autant de freins à la mise en place de ce partenariat pourtant si bénéfique au développement de nos jeunes. Les intervenants du milieu scolaire, les parents, les partenaires du milieu partagent-ils la même vision de cette collaboration? Est-elle toujours au service de la réussite des jeunes? Comment instaurer des pratiques collaboratives et des moyens pour communiquer plus efficacement avec les parents? Quelles activités organiser pour soutenir le rôle parental et favoriser l’implication des parents? 57 participants 34 LE PARTENARIAT ÉCOLE-FAMILLE-COMMUNAUTÉ Présentation des intervenants et des projets Chercheuse : CATHERINE DUMOULIN, professeurechercheuse, Département des sciences de l’éducation │ UQAC Biographie : Catherine Dumoulin a œuvré au MELS de 2005 à 2008, d’abord comme agente de développement en milieux défavorisés et ensuite à titre d’agente de recherche. Aujourd'hui professeure régulière à l’UQAC, ses travaux de recherche visent à développer les connaissances sur les pratiques probantes de collaboration entre l’école, la famille et la communauté, notamment dans les milieux défavorisés. Elle est également chercheure régulière dans le laboratoire international sur l’inclusion scolaire. Le LISIS veut faciliter la concertation, le développement et la formation à la recherche autour de l'inclusion scolaire. Préambule de l’intervention La collaboration est la reconnaissance d’une certaine légitimité de l’école et des parents dans l’éducation des enfants. Ainsi, l’école et la famille sont des partenaires. Être partenaire exige de travailler avec l’autre. Or, souvent les actions mises en place font des familles défavorisées la cible d’actions partenariales plutôt que des partenaires. Cette manière de faire pérennise l'idée selon laquelle la famille et l’école sont des lieux d'éducation séparés et clos; que la famille doit adhérer aux finalités de l’école et que les difficultés rencontrées sont nécessairement liées au contexte familial. Experte : STÉPHANIE HARVEY, coordonnatrice générale │ Carrefour communautaire Saint-Paul Biographie : Titulaire d'un diplôme d'études collégiales en éducation spécialisée, d'un certificat en intervention jeunesse et d'un baccalauréat en travail social, Stéphanie Harvey a développé son expertise principalement au Carrefour communautaire Saint-Paul, dans le volet Centre de soir - Enfants. Travaillant auprès des jeunes en difficulté et de leur famille, un des principaux mandats qu'elle a eu à relever est celui du travail en partenariat avec les acteurs qui gravitent autour du jeune. CENTRE DE SOIR – ENFANTS Le partenariat école-famille-communauté, comme tous les types de partenariat, lorsqu'ils sont sains et positifs, peut devenir une combinaison gagnante. Au Carrefour, on estime que l'engagement des partenaires, la communication, le partage d'une vision commune, le travail sur la finalité (et non sur les différences), et la reconnaissance des expertises de chacun (parent, intervenant, enseignant…) sont des conditions qui peuvent permettre de déplacer des montagnes et ainsi soutenir les jeunes dans leur parcours scolaire. Experte : JOCELYNE ALLAIRE, agente de développement │ Comité intersectoriel Parents veut savoir…!, Commission scolaire du Pays-des-Bleuets Biographie : Passant du domaine de la santé à l'éducation avec un détour par le milieu communautaire, Jocelyne Allaire œuvre depuis 1993 dans le milieu scolaire en intervention dépendance et motivation scolaire. Actuellement agente de développement pour le dossier dépendances ainsi que pour les actions relatives aux relations avec les parents et la communauté, elle agit dans les champs de la prévention, de l’information, de la sensibilisation et de la mobilisation pour la réussite scolaire. PARENT VEUT SAVOIR…! Un regroupement de compétences diversifiées (PEFEC, Parent veut savoir!...) provenant de partenaires du milieu de l'éducation, de la santé et du communautaire répond à des besoins exprimés par les parents (par des lieux d'échange, d'information ou d'activités éducatives) et favorise le développement et le maintien d'un lien solide entre la famille, l'école et la communauté. La volonté de faire ensemble devient alors le moteur mobilisant autour d'un même objectif de collaboration pour se donner les outils nécessaires au développement et à la réussite des jeunes. 35 LE PARTENARIAT ÉCOLE-FAMILLE-COMMUNAUTÉ Présentation des intervenants et des projets Experte : NANCY PAGEAU, AVSEC, responsable d'un mandat Partenariat école-famille-communauté │ Commission scolaire De La Jonquière Biographie : Diplômée en enseignement secondaire à l'UQAC, Nancy Pageau a enseigné pendant plus de 4 ans en éthique et culture religieuse. Elle est maintenant animatrice de vie spirituelle et d'engagement communautaire depuis 7 ans. Elle a été appelée à travailler avec différentes clientèles, tant primaire que secondaire, en milieu défavorisé ou non. Nancy Pageau est en poste pour une 3e année dans les écoles de la périphérie de la Commission scolaire De La Jonquière, et est responsable d'un mandat partenariat écolefamille-communauté, soit de développer le projet « L'École des Parents ». L’ÉCOLE DES PARENTS Un regroupement de compétences diversifiées (PEFEC, Parent veut savoir!...) provenant de partenaires du milieu de l'éducation, de la santé et du communautaire répond à des besoins exprimés par les parents (par des lieux d'échange, d'information ou d'activités éducatives) et favorise le développement et le maintien d'un lien solide entre la famille, l'école et la communauté. La volonté du "faire ensemble" devient alors le moteur mobilisant autour d'un même objectif de collaboration pour se donner les outils nécessaires au développement et à la réussite des jeunes. 36 LE PARTENARIAT ÉCOLE-FAMILLE-COMMUNAUTÉ Évaluation par les participants 1 Peu intéressant 2 0% 0% 4 Très intéressant 44 % 3 56 % TOTAL APPRÉCIATION POSITIVE 100 % 57 participants 37 LE MONDE DU TRAVAIL ET LA PERSÉVÉRANCE SCOLAIRE Comment nos entreprises peuvent-elles contribuer réellement et faire une différence? Animatrice : MYLÈNE GIRARD, directrice, Carrefour jeunesse-emploi Lac-Saint-Jean-Est Chercheur : ÉRIC JEAN, professeur-chercheur, Gestion des ressources humaines, UQAC Expertes : CATHERINE BOILY, Certification études-travail, Carrefour jeunesse-emploi Saguenay JULIE DUFOUR, Le milieu des affaires et les parcours de formation axée sur l’emploi, École secondaire Kassinu Mamu de Mashteuiatsh La persévérance scolaire est abordée sous l’angle de la participation concrète du milieu des affaires à l’effort de diplomation du plus grand nombre de jeunes ainsi qu’au regard du développement régional. Est-il possible pour l’entreprise de jouer un rôle dans la réussite et la persévérance scolaire de ses étudiants-employés, à travers les défis de sa mission? Du secondaire à l’université, de 50 à 75 % des jeunes travaillent pendant leurs études, et ce, majoritairement à raison de 10 à 20 heures par semaine. Pour certains jeunes, le nombre d’heures travaillées, les horaires et les contraintes liées à l’emploi ou le type de travail peuvent représenter un risque accru de décrochage scolaire. Pour d’autres, le lien avec le marché du travail permet la découverte de soi et l’exploration professionnelle. Par ailleurs, dans un contexte de rareté de main-d'œuvre, l’entreprise se voit dans l’obligation d’être attractive et de mettre en place des stratégies afin de réaliser sa mission. Prise dans les défis quotidiens que pose cette réalité, comment peut-elle demeurer vigilante dans ses pratiques favorables à la diplomation des jeunes et, ainsi, contribuer à mieux soutenir leur projet de formation? Mission possible? 67 participants 38 LE MONDE DU TRAVAIL ET LA PERSÉVÉRANCE SCOLAIRE Présentation des intervenants et des projets Chercheur : ÉRIC JEAN, professeur-chercheur en gestion des ressources humaines │ UQAC Biographie : Éric Jean est professeur en gestion des ressources humaines à l’UQAC. Il détient un doctorat en psychologie du travail de l’UQTR sur le thème de la résolution des conflits inter-rôles chez les gestionnaires et les professionnels. Ses intérêts de recherche portent actuellement sur la résolution individuelle et collective des problèmes en contexte de projet. Il possède une formation de premier cycle en relations industrielles et a œuvré à titre de conseiller en ressources humaines agréé. Préambule de l’intervention L’un des principaux défis à relever pour les entreprises est lié à la pénurie de main-d’œuvre anticipée. Les courbes démographiques québécoises tendent à démontrer ce phénomène. Cette situation a pour effet d’accentuer les pressions chez les jeunes qui tentent de concilier études et travail. Comment gérer au quotidien les problèmes issus de ce double engagement? À quelles conditions une culture d’entreprise favorable aux études peutelle avoir un effet positif sur les jeunes? Cette partie de l’atelier tente d’apporter un éclairage sur ces questions. Experte : CATHERINE BOILY, agente de la Certification Études-Travail, intervenante IDÉO 16-17│ Carrefour jeunesse-emploi Saguenay Biographie : Diplômée au DEC en travail social du Cégep de Jonquière, finissante au baccalauréat en travail social à l'UQAC, actuellement en stage final dans le cadre de projet collectif de certification des entreprises en conciliation études-travail, Catherine Boily concilie elle-même les études et le travail. Elle a par ailleurs participé au redéploiement local du projet de certification des entreprises au sein des Carrefours jeunesse-emploi de la région. De plus, elle est intervenante pour le programme IDÉO 16-17 visant la persévérance scolaire et l'insertion socioprofessionnelle des jeunes à risque d'abandon scolaire. CERTIFICATION ÉTUDES-TRAVAIL Pour un étudiant, le marché du travail permet de développer des aptitudes personnelles et professionnelles différentes de celles acquises à travers son parcours scolaire. Le jeune en emploi doit être fier de dire qu'il est à l'école tout en considérant l'importance de son emploi étudiant. De son côté, l'employeur doit miser sur le sentiment d'appartenance, la stabilité à l'école –qui aide à la stabilité en emploi– et être ouvert à la discussion pour trouver des solutions à la conciliation étude-travail. L'employeur fait partie de l'équation de réussite et de la poursuite des études pour plusieurs étudiants. Experte : JULIE DUFOUR, enseignante │ École secondaire Kassinu Mamu de Mashteuiatsh Biographie : Julie Dufour est diplômée en éducation spécialisée et en enseignement en adaptation scolaire. Elle est par ailleurs détentrice d'une maîtrise en éducation. À l'emploi de Pekuakamiulnuatsh Takuhikan depuis 1999, comme orthopédagogue et enseignante à l'école secondaire Kassinu Mamu, elle est impliquée depuis quelques années dans la mise en place de projets entrepreneuriaux pour les élèves des parcours de formation axée sur l'emploi. LE MILIEU DES AFFAIRES ET LES PARCOURS DE FORMATION AXÉE SUR L’EMPLOI Depuis la mise en place des parcours de formation axée sur l'emploi, l'école Kassinu Mamu a développé des partenariats avec les entrepreneurs du milieu. Les entreprises qui accueillent les stagiaires jouent un rôle essentiel dans la réussite de ces jeunes en devenant acteurs de leur plan de formation. Les parcours de formation axée sur l'emploi méritent d'être mieux connus par les entreprises de la région qui sont des acteurs de premier plan non seulement pour la diplomation mais également pour la création d'emplois pour cette clientèle. 39 LE MONDE DU TRAVAIL ET LA PERSÉVÉRANCE SCOLAIRE Évaluation par les participants 1 Peu intéressant 0% 2 7% 3 40 % 4 Très intéressant 53 % TOTAL APPRÉCIATION POSITIVE 93 % 67 participants 40 LA RELATION ENTRE IMPLICATION ET PERSÉVÉRANCE Je persévère, je m’implique… Je m’implique, je persévère… Animateur : DOMINIQUE DUFOUR, coordonnateur SLSJ, Engagement jeunesse Comme l’énigme de la poule et de l’oeuf, l’implication des jeunes et la réussite éducative sont souvent imbriquées. Des projets d’engagement des jeunes dans leur milieu apporteront un éclairage intéressant pour explorer les effets de l’engagement et de l’implication des jeunes sur la persévérance scolaire. Chercheur : MARCO GAUDREAULT, chercheur, ÉCOBES - Recherche et transfert, Cégep de Jonquière Experts : JOSÉE DALLAIRE, MARC-ANTOINE DUFOUR, L’engagement comme source de motivation et de réussite, Commission scolaire du Pays-des-bleuets LISE OUELLET, Les désamorceurs, Commission scolaire des Rives-du-Saguenay Certaines recherches récentes ont démontré un lien entre la participation à des activités parascolaires et la persévérance. Ainsi, il semble que la persévérance scolaire et la diplomation riment avec une plus grande implication des jeunes dans leur milieu. Par ailleurs, les jeunes plus scolarisés sont aussi des citoyens plus impliqués. Qui sont ces jeunes qui s’engagent? Sont-ils nécessairement engagés à tous les niveaux de leur vie? Sont-ils ceux qui sont à risque de décrochage ou plutôt ceux qui sont déjà motivés? Comment amener les jeunes à s’impliquer dans le monde d’aujourd’hui? 72 participants 41 LA RELATION ENTRE IMPLICATION ET PERSÉVÉRANCE Présentation des intervenants et des projets Chercheur : MARCO GAUDREAULT, chercheur │ ÉCOBES - Recherche et transfert, Cégep de Jonquière Experts : JOSÉE DALLAIRE, MARC-ANTOINE DUFOUR, AVSEC │ Commission scolaire du Pays-desbleuets Experte : LISE OUELLET, conseillère d’orientation │ Centre Laure-Conan, Commission scolaire des Rives-duSaguenay Biographie : Œuvrant à ÉCOBES – Recherche et transfert depuis 15 ans, Marco Gaudreault a participé à plusieurs recherches sur les jeunes du secondaire et du collégial. La sociologie de la jeunesse est son champ de recherche privilégié. Ses travaux lui ont permis d'accompagner plusieurs Instances régionales de concertation au fil des ans. Par ailleurs, il est aussi chargé de cours au département de sociologie de l'Université Laval depuis 2002 et y dispense les cours d'analyse des données. Biographie : JOSÉE DALLAIRE : Animatrice depuis 2003 au secondaire, Josée Dallaire a contribué à la mise en place du Programme de citoyenneté responsable, dans lequel la notion d'implication est au cœur de la pédagogie basée sur les valeurs prônées par les ÉVB. MARC-ANTOINE DUFOUR : Animateur depuis plus de trente ans, Marc-Antoine Dufour a contribué à mettre en place à son école un projet qui reconnaît l'engagement et la réussite académique (PRISME). Il a également œuvré à la planification de l'engagement communautaire au PÉI. Biographie : Lise Ouellet travaille auprès de la clientèle de l’éducation des adultes depuis 20 ans et elle croit fermement qu’un élément de motivation scolaire pour les jeunes de 16 à 20 ans est d’avoir un projet professionnel. Ce projet est difficile à planifier si la connaissance de soi et le sentiment d’efficacité personnelle n’y sont pas. Préambule de l’intervention Ce ne sont pas toutes les formes d'activités parascolaires qui contribuent au développement du sentiment d'appartenance et à la persévérance scolaire avec autant d'intensité. Certains types d'activités favorisent davantage les liens sociaux et d'autres, le partage des fins institutionnelles des écoles. Par ailleurs, quel est le niveau de participation communautaire des élèves du collégial? Quels sont les effets possibles de cette implication sur le vécu scolaire des étudiants? L’ENGAGEMENT COMME SOURCE DE MOTIVATION ET DE RÉUSSITE Un élève actif dans son école est aussi un élève actif dans ses apprentissages. Dans les dernières années, on a favorisé une approche clinique de la résolution des problèmes, peut-être au détriment de l’approche par projets pour tous, celle qui fait de l’école un milieu de vie et non un mal nécessaire. L'implication est une façon d'atteindre la réussite éducative par la motivation, le développement de compétences essentielles au savoir-vivre en collectivité, de la prise en charge personnelle et du sentiment d'appartenance à son milieu. LES DÉSAMORCEURS Les élèves du Centre Laure-Conan ont euxmêmes demandé aux intervenants de s’impliquer dans un projet pour développer l’empathie chez les témoins comme facteur de protection contre l’intimidation. À raison de deux heures par semaine pendant une dizaine de semaines, de concert avec l’équipe des productions de L’Autre Œil et des professionnels du Centre (travailleurs sociaux et conseillers d’orientation), les élèves sont arrivés à ce qu’ils souhaitaient, soit pouvoir outiller les témoins de l’intimidation. Mise à part cette réussite, Les Désamorceurs s’est également avéré un projet orientant en contribuant à leur développement identitaire ayant un effet sur la persévérance scolaire. 42 LA RELATION ENTRE IMPLICATION ET PERSÉVÉRANCE Évaluation par les participants 1 Peu intéressant 0% 2 3% 3 29 % 4 Très intéressant 68 % TOTAL APPRÉCIATION POSITIVE 97 % 72 participants 43 L’ORGANISATION SCOLAIRE De nouvelles façons de penser l’école Animatrice : GINA GAGNON, directrice des Services aux étudiants, UQAC Chercheur : ALAIN DROLET, chercheur et chargé de cours, Département des sciences humaines, UQAC Expertes : LORAINE ROBERTSON-MOAR, L’intégration de la culture Pekuakamiulnuatsh dans le curriculum, École Kassinu mamu de Mashteuiatsh DOMINIQUE GUILBERT, Un projet éducatif hors du commun, Maison familiale rurale du Fjord De nombreux milieux se mobilisent pour développer des projets éducatifs adaptés aux profils de certains groupes de jeunes qui présentent des particularités. L’école sur mesure…! Le choix des formules pédagogiques et l’organisation scolaire doivent-ils répondre aux caractéristiques « spécifiques » des élèves? Est-ce à l’école à s’adapter ou aux jeunes? Jusqu’où peut-on aller? Avec quels résultats? « Deux individus n’ont jamais exactement le même parcours éducatif, même s’ils se tiennent par la main durant des années. » (Perrenoud). Dans une certaine mesure, chaque apprenant a des besoins d’apprentissage spécifiques. L’école ne peut cependant pas adapter l’enseignement aux particularités de chaque individu, mais elle tente néanmoins d’imaginer des formules scolaires originales pour permettre à des jeunes de cheminer sur le plan éducatif. Des acteurs mobilisés et à l’écoute des particularités des jeunes de leur territoire rivalisent de créativité pour développer des nouveaux modèles correspondant davantage à ces profils spécifiques. « L’école sur mesure » a-telle véritablement un impact positif et significatif sur la réussite éducative des jeunes qui ne cadrent pas dans le parcours régulier? S’adapter, dans quelle mesure, et jusqu’où? 76 participants 44 L’ORGANISATION SCOLAIRE Présentation des intervenants et des projets Chercheur : ALAIN DROLET, chercheur et chargé de cours │ Département des sciences humaines, UQAC Experte : LORAINE ROBERTSON-MOAR, responsable │ École Kassinu mamu de Mashteuiatsh Experte : DOMINIQUE GUILBERT, directrice générale │ Maison familiale rurale du Fjord Biographie : Chargé de cours à l’Université du Québec à Chicoutimi, Alain Drolet enseigne au département des sciences humaines. Il est également docteur en sociologie de l’Université Laval (2003) et détenteur d’une maîtrise en éducation de l’UQAC (1994). Depuis quelques années, ses recherches portent principalement sur les jeunes en difficulté fréquentant l’éducation des adultes et sur les nouveaux défis qui attendent ces centres. Son intérêt pour ces clientèles vient de sa profonde conviction que ces milieux de formation constituent des lieux et un temps propices pour eux de se refaire académiquement et socialement. Cette certitude est nourrie par des recherches-terrain, à travers la province, prouvant que ces centres sont appréciés et résilients pour un grand nombre d’élèves « en panne » identitaire. Biographie : Détentrice d'un baccalauréat en enseignement et d'un programme court de 2e cycle en administration scolaire, Lorraine Robertson-Moar est directrice de l'école secondaire Kassinu Mamu depuis 2007. Impliquée dans le domaine de l‘éducation depuis 30 ans comme enseignante, conseillère pédagogique, directrice de l‘éducation et consultante, elle a siégé comme membre du conseil d'administration de l'UQAC et à la commission consultative sur la réalité sociale de Mashteuiatsh. Elle a également agi à titre de représentante au sein du conseil en éducation des Premières Nations et de l'institut éducatif et culturel montagnais. Biographie : Dominique Guilbert est bachelière en éducation préscolaire et enseignement primaire ainsi que bachelière en administration, gestion du personnel. Elle possède huit années d'expérience en enseignement et vingt en gestion du personnel et en gestion de projet. Bénévole pour le comité provisoire de la MFR du Fjord dès juin 2009, elle a été nommée directrice générale de l’organisation en juillet 2010. La MFR du Fjord est ouverte depuis août 2010. Préambule de l’intervention L’INTÉGRATION DE LA CULTURE PEKUAKAMIULNUATSH DANS LE CURRICULUM L'école Kassinu Mamu vise la réussite des jeunes dans la poursuite de leurs études ou de leur intégration sur le marché du travail et elle assure également la transmission de la culture des Pekuakamiulnuatsh. L'expérience démontre à quel point l'intégration des contenus locaux et l'expérimentation de savoirs traditionnels augmentent la motivation des élèves et renforcent leur sentiment d'appartenance à la communauté et aux Premières Nations. UN PROJET ÉDUCATIF HORS DU COMMUN L'école devrait être une véritable communauté éducative. Elle exige une concertation soutenue entre les différents acteurs scolaires et extrascolaires. À la MFR du Fjord, on apprend autrement, on redéfinit l'approche scolaire, on vit dans un lieu qui se prête au développement personnel et social autant qu'aux connaissances pédagogiques et scolaires. La mission de la MFR du Fjord est de développer un concept qui répond aux besoins des jeunes qui ont de la difficulté à s'intégrer à l'organisation scolaire traditionnelle. Les élèves raccrocheurs qui fréquentent les centres de formation, qui sont-ils? Qu’entend-t-on par une école accommodante et inclusive? 1- L’extension de ses finalités éducatives; réussite scolaire, éducative et sociale; 2- Son organisation scolaire différenciée et dynamique ; approches pédagogiques diversifiées, mesures d’encadrement de l’élève spécifiques, politique d’accessibilité flexible, activités et services en milieu de vie et activités d’expression et d’implication de l’élève à la vie scolaire; 3- Un lien privilégié et égalitaire intervenant-élève. Un lien fondé sur l’autonomie et la responsabilisation de l’élève. 45 L’ORGANISATION SCOLAIRE Évaluation par les participants 1 Peu intéressant 5% 2 5% 3 25 % 4 Très intéressant 65 % TOTAL APPRÉCIATION POSITIVE 90 % 76 participants 46 LE RÔLE DE L’ENSEIGNANT DANS LA PERSÉVÉRANCE SCOLAIRE Un prof ça change une vie? Animateur : MICHAËL GAUDREAULT, chercheur, ÉCOBES - Recherche et transfert, Cégep de Jonquière Chercheur : STÉPHANE ALLAIRE, professeur-chercheur, Département des sciences de l’éducation, UQAC, Directeur du Consortium régional de recherches en éducation Experts : ARMAND GAUDREAULT, Plan d’action pour la valorisation du rôle de l’enseignant dans la persévérance scolaire (PAVÉ), Établissements scolaires du SLSJ CHRISTINE TREMBLAY, S’approprier son projet d’études et l’orienter, Cégep de Chicoutimi Parmi la multitude de déterminants qui peuvent influer sur le parcours scolaire d’un jeune, il peut être difficile pour l’enseignant de se reconnaître un réel pouvoir d’influence. Or, il existe des initiatives régionales provenant des enseignants eux-mêmes qui visent à relever ce grand défi. Il sera intéressant de découvrir comment ils agissent sur la valorisation de ce rôle pour favoriser la persévérance scolaire des jeunes. Selon Boris Cyrulnik, neuropsychiatre français, les enseignants ont trop peu conscience de ce pouvoir qui leur est donné : « [...] Il est très étonnant de constater à quel point les enseignants sous-estiment l’effet de leur personne et surestiment la transmission de leurs connaissances. Beaucoup d’enfants, vraiment beaucoup, expliquent en psychothérapie à quel point un enseignant a modifié la trajectoire de leur existence par une simple attitude ou une phrase, anodine pour l’adulte mais bouleversante pour le petit. » (Cyrulnik, 2003 : 95). Ainsi, les enseignants qui côtoient les jeunes au quotidien ont le pouvoir d’entretenir une relation privilégiée avec eux, de les aider à développer leurs capacités et de donner un sens à leurs apprentissages. Avec celui de la famille, leur rôle est essentiel. Quel est ce rôle exactement? Et comment l’exercer? À quel point les enseignants sont-ils conscients de l’influence positive qu’ils peuvent avoir sur les élèves les plus vulnérables et, par le fait même, de leur impact potentiel, significatif, sur leur persévérance scolaire? 69 participants 47 LE RÔLE DE L’ENSEIGNANT DANS LA PERSÉVÉRANCE SCOLAIRE Présentation des intervenants et des projets Chercheur : STÉPHANE ALLAIRE, professeur-chercheur │ Département des sciences de l’éducation, UQAC, Directeur du Consortium régional de recherches en éducation Biographie : Stéphane Allaire est professeur en pratiques éducatives au secondaire à l'UQAC depuis 2005. Ses activités d'enseignement concernent principalement l'intervention éducative et la formation pratique en milieu scolaire. Ses intérêts de recherche se portent notamment sur les communautés d'apprenants en réseau, le renouvellement des environnements d'apprentissage, l’analyse réflexive en collaboration ainsi que le développement de la compétence à écrire à l'aide des TIC. Il est directeur du Consortium régional de recherche en éducation et chercheur associé au CEFRIO et au CRIRES. Résumé Comme le démontre une vaste méta-analyse des travaux de recherche menés à l'international, l'enseignant occupe une place toute particulière au niveau de la persévérance et de la réussite scolaires des élèves, en comparaison avec d'autres facteurs qui y contribuent également. Des exemples concrets de pratiques et d'interventions réputées efficaces par la recherche appuient cette hypothèse. Expert : ARMAND GAUDREAULT, enseignant en formation professionnelle │ Commission scolaire De La Jonquière Biographie : Après avoir complété un diplôme d’études professionnel en électricité, Armand Gaudreault a travaillé pendant 12 ans sur divers chantiers de construction de la région. C'est en 2003 que son parcours en éducation a commencé. Enseignant à temps plein au DEP en électricité du Centre de Formation Professionnelle De La Jonquière, il a décroché un baccalauréat en enseignement professionnel par les soirs de 2004 à 2008. Convaincu qu’il pouvait en faire plus, il s’est orienté vers une maitrise en éducation. Aujourd’hui, Armand Gaudreault enseigne au DEP en électricité et est chargé de cours ainsi que superviseur de stage à l'UQAC. PLAN D’ACTION POUR LA VALORISATION DU RÔLE DE L’ENSEIGNANT DANS LA PERSÉVÉRANCE SCOLAIRE (PAVÉ) Mis en place par le CRÉPAS, le PAVÉ est un comité formé d'enseignants provenant de tous les ordres d'enseignement afin de travailler à l'élaboration d'un plan d'action permettant de valoriser le rôle de l'enseignant dans la persévérance scolaire des jeunes. Plusieurs initiatives d’envergure ont été réalisées jusqu’ici dont des ateliers d'échange dans les écoles et des activités dans le cadre de la Journée mondiale des enseignantes et enseignants. Les principaux thèmes abordés sont la relation maître-élève et la collaboration avec la famille. Experte : CHRISTINE TREMBLAY, enseignante │ Cégep de Chicoutimi Biographie : Enseignante au département de Langues et littérature et au programme Arts et lettres depuis 14 ans et nouvellement coordonnatrice de programme et de département, Christine Tremblay cherche sans cesse à trouver des solutions pour favoriser la réussite de ses étudiants. S’APPROPRIER SON PROJET D’ÉTUDES ET L’ORIENTER Le projet « S'approprier son projet d'études et l'orienter » a été réalisé avec les étudiants du programme Arts et lettres pour connaître les raisons de l'abandon de 40 % d'entre eux après leur première session d'études. Grâce à ce projet de réussite, la situation a pu être corrigée. Le projet vise à présenter concrètement à l'étudiant les débouchés universitaires et les possibilités de carrière dans son domaine. Pour que l'étudiant comprenne le but de ses études et qu'il puisse s'orienter vers un projet professionnel précis, du matériel et des activités d'information ont été développés. 48 LE RÔLE DE L’ENSEIGNANT DANS LA PERSÉVÉRANCE SCOLAIRE Évaluation par les participants 1 Peu intéressant 0% 2 6% 3 42 % 4 Très intéressant 52 % TOTAL APPRÉCIATION POSITIVE 94 % 69 participants 49 ACCÉDER AUX ÉTUDES SUPÉRIEURES ET DIPLÔMER Persévérer au-delà du secondaire, un autre défi! Animatrice : MARIE-ÈVE BLACKBURN, chercheuse, ÉCOBES - Recherche et transfert, Cégep de Jonquière Pourquoi parler de persévérance au-delà du secondaire? Les études supérieures représentent un long périple pour plusieurs jeunes adultes. Quels sont les défis propres à cette étape importante du parcours scolaire, pour les jeunes euxmêmes, leurs parents et les institutions scolaires qui les accueillent? Chercheuse : SUZANNE VEILLETTE, chercheuse, Chaire VISAJ, UQAC – Cégep de Jonquière Experts : JOHNNY GAUTHIER, Alternance Travail-Études, Cégep de Chicoutimi SYLVIE BEAUCHAMP, Projet ÉTAPE (Étudiants en Trouble d’Apprentissage - Projet d’Expérimentation), Cégeps du Saguenay–Lac-Saint-Jean Pour nombre de jeunes, l’obtention du diplôme d’études secondaires ne signifie pas la fin des études. Beaucoup d’entre eux poursuivent des études collégiales et universitaires au cours desquelles ils rencontreront d’autres obstacles et difficultés pouvant les empêcher de persévérer. Les mesures de soutien à la persévérance dans les études supérieures sont tout aussi importantes à mettre en place pour aider les jeunes à obtenir le diplôme qualifiant souhaité. Comment aider les jeunes qui choisissent cette voie à surmonter les nombreux obstacles? Quels sont-ils? Quoi faire pour les aider à atteindre leurs objectifs et concilier l’ensemble de leurs obligations? Quels outils d’aide et de soutien sont susceptibles de réduire l’influence des difficultés rencontrées par les étudiants? De nombreux acteurs du monde de l’éducation y travaillent et partageront les résultats de leurs expérimentations. 56 participants 50 ACCÉDER AUX ÉTUDES SUPÉRIEURES ET DIPLÔMER Présentation des intervenants et des projets Chercheuse : SUZANNE VEILLETTE, chercheuse │ Chaire VISAJ, UQAC – Cégep de Jonquière Experte : JOHNNY GAUTHIER, conseiller d’orientation │ Cégep de Chicoutimi Biographie : Détentrice d'un doctorat en administration et politique scolaires, Suzanne Veillette s'est consacrée à la recherche à temps plein à ÉCOBES, qu'elle a cofondé en 1982. S'appuyant aussi sur une expérience d'enseignement au collégial d'une dizaine d'années, elle a produit différents rapports de recherche sur les inégalités sociogéographiques en éducation, sur les habitudes de vie des jeunes ainsi que sur certaines stratégies pédagogiques novatrices comme l'alternance travail-études. Biographie : Johnny Gauthier est conseiller d'orientation de formation. Il travaille dans le réseau collégial depuis 20 ans. Il a, entre autres, été conseiller d'orientation, aide pédagogique individuel et conseiller pédagogique en alternance travail-études. Il est titulaire d'un baccalauréat B.Ed et d'une maîtrise en sciences de l'orientation M.A. de l'Université Laval. Il détient également un diplôme d'études supérieures spécialisé en gestion de la santé au travail de l’Université Laval et une maitrise en administration publique de l’ENAP. Préambule de l’intervention Quelles sont les tendances récentes se dégageant d'EJET en termes de persévérance dans les études postsecondaires au Canada? Quels sont les défis rencontrés par certains groupes plus vulnérables, tels les étudiants issus de familles sans antécédents d'études postsecondaires ou de familles à faible revenu, les étudiants dont le rendement scolaire est inférieur à la moyenne ainsi que les étudiants autochtones? Quels sont les divers facteurs associés à l'abandon de même qu'aux stratégies à mettre en œuvre pour augmenter la persévérance scolaire? ALTERNANCE TRAVAIL-ÉTUDES L'alternance travail-études favorise la motivation et la réussite scolaire dans un contexte réel de travail. L'ATE permet entre autres de valider et de préciser le choix professionnel, de faire des liens entre les connaissances théoriques et l'application pratique, de vivre la réalité du marché du travail liée à son programme d'études, de passer de la compétence à la performance. L'ATE touche plus de 10 000 élèves et 150 programmes d'études (secondaire et collégial). Experte : SYLVIE BEAUCHAMP, psychologue et responsable des services adaptés │ Cégep de Jonquière Biographie : Détentrice d'une maîtrise en psychologie des relations humaines de l'Université de Sherbrooke, Sylvie Beauchamp travaille au Cégep de Jonquière à titre de psychologue depuis 1993. Depuis 2008, elle occupe le poste de responsable des services adaptés. Elle a donc comme tâches d'accueillir et de mettre en place les accommodements et les mesures d'aide pour les élèves qui présentent un trouble d'apprentissage ou autre. C'est en tant que responsable des services adaptés qu'elle participe activement à la mise en œuvre du projet ÉTAPE depuis ses débuts. PROJET ETAPE (ÉTUDIANTS EN TROUBLE D’APPRENTISSAGE - PROJET D’EXPÉRIMENTATION) C'est dans une perspective interordres que le projet ÉTAPE (Élève en Troubles d'Apprentissage Projet Expérimental) a débuté en 2007. Les quatre cégeps de la région du Saguenay–Lac Saint-Jean avec la collaboration de l'UQAC souhaitaient implanter un modèle d'évaluationintervention pour les élèves, jeunes adultes, ayant des troubles d'apprentissage. Ce projet a permis notamment de développer une autonomie régionale et d'offrir un soutien aux enseignants qui accueillent de plus en plus de ces élèves en troubles d'apprentissage. 51 ACCÉDER AUX ÉTUDES SUPÉRIEURES ET DIPLÔMER Évaluation par les participants 1 Peu intéressant 0% 2 5% 3 42 % 4 Très intéressant 53 % TOTAL APPRÉCIATION POSITIVE 95 % 56 participants 52 LES TRANSITIONS SCOLAIRES Planifier les transitions : saveur du mois ou incontournable de la persévérance? Animatrice : SUZANNE GIRARD, responsable de l’adaptation scolaire et de l’intervention en milieu défavorisé, Direction régionale du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport Chercheuse : JULIE RUEL, chercheuse associée, Pavillon du Parc; professeure associée, Université du Québec en Outaouais Expertes : LOUISE REID, Comité Passerelle du Pays-des-Bleuets, Commission scolaire du Pays-des-Bleuets MARC PLOURDE, PROJET RAME (arrimage primaire-secondaire), CS De La Jonquière Un jeune est considéré comme « réussissant » à l’école, notamment quand il tisse des liens sociaux positifs avec ses enseignants et ses camarades de classe, il développe une attitude positive envers les apprentissages, participe, progresse et a de bons résultats scolaires. Les transitions scolaires mettent le jeune à l’épreuve et préoccupent le milieu de l’éducation et les parents. Quels sont les facteurs de risque et de protection à considérer pour faciliter ces passages obligés? Est-ce que nos interventions sont suffisamment coordonnées pour donner de bons résultats? Les acteurs du réseau de l’éducation consacrent de plus en plus d’énergies à la planification des transitions tout au long du parcours scolaire. Que ce soit le passage de la petite enfance vers l’école primaire, la transition primairesecondaire, de la formation générale des jeunes vers la formation professionnelle, des adultes vers les études postsecondaires (cégeps et universités) et même le passage à la vie active, bien planifier les transitions est désormais considéré comme un facteur de protection au regard de la persévérance et de la réussite. Des caractéristiques individuelles et d’autres relevant de l’environnement familial, social et scolaire ont un effet sur le développement et l’adaptation de l’élève et sont susceptibles d’influencer l’ajustement à son nouveau milieu. 75 participants 53 LES TRANSITIONS SCOLAIRES Présentation des intervenants et des projets Chercheuse : JULIE RUEL, chercheuse associée │ Pavillon du Parc; professeure associée│ Université du Québec en Outaouais Experte : LOUISE REID, conseillère à l’éducation préscolaire │ Commission scolaire du Pays-desBleuets Expert : MARC PLOURDE, AVSEC│ École polyvalente Jonquière, Commission scolaire De La Jonquière Biographie : Julie Ruel s'intéresse aux transitions scolaires depuis près de 10 ans. Sa recherche doctorale s'est déroulée en contexte de transition vers le préscolaire. Elle est auteure ou co-auteure des Cartes routières vers le préscolaire, vers le secondaire ou vers la vie adulte. Elle dirige actuellement une recherche sur les pratiques de transition lors de la rentrée scolaire des enfants au préscolaire. Enfin, elle s'intéresse au travail de collaboration, en réseau, entre les différents services et milieux de vie des élèves. Biographie : Ayant travaillé par le passé auprès des jeunes familles, Louise Reid a suivi une formation en psychologie, psychologie organisationnelle et GRH qui l'a conduite vers le poste de conseillère à l'éducation préscolaire à la Commission scolaire du Pays-des-Bleuets, poste qu’elle occupe depuis janvier 2007. Son travail relève de la mission du programme Passe-Partout, qui est d'accompagner les parents d'enfants de 4 ans dans leur participation active à la réussite scolaire de leur enfant et d'aider les enfants à s'intégrer harmonieusement au milieu scolaire et, surtout, de leur donner le goût à l'école. Biographie : Marc Plourde est animateur de vie spirituelle et d’engagement communautaire à la Commission scolaire De La Jonquière depuis 23 ans et œuvre autant au primaire qu’au secondaire. Il est également très impliqué dans la transition du primaire au secondaire. Préambule de l’intervention Le parcours scolaire des élèves est parsemé de multiples transitions qui sont, pour la plupart, prévisibles. De plus, plusieurs personnes, services ou milieux entourent ces élèves au cours de ces périodes de vie. La qualité des transitions scolaires repose entre autres sur le partage de la responsabilité de leur planification. En tant que personnes ou comme organisations intéressées à la persévérance scolaire, que faisons-nous pour mettre en place des conditions pour que ces transitions soient de qualité? COMITÉ PASSERELLE DU PAYS-DES-BLEUETS Conscients que l'entrée à la maternelle est un moment important dans la vie des enfants et des parents et qu'il est essentiel que tout soit mis en oeuvre pour s'assurer que ce passage soit facilité et vécu positivement, le milieu scolaire et le réseau de la petite enfance (CPE) se sont unis pour former le Comité Passerelle. C'est en travaillant de manière concertée que des pratiques de transitions de qualité sont mises en place pour que cette étape soit un premier pas vers la réussite scolaire. PROJET RAME (ARRIMAGE PRIMAIRESECONDAIRE), Le projet RAME est vécu dans l’École polyvalente de Jonquière depuis une dizaine d'années. En lien direct avec le passage du primaire vers le secondaire, il met à contribution 25 élèves de 5e secondaire qui, à chaque année, sont des ressources importantes pour environ 190 élèves de 6e année. Par des gestes concrets, ils facilitent ce passage si inquiétant pour les jeunes et leurs parents. Ils demeurent présents tout au long de l'année. 54 LES TRANSITIONS SCOLAIRES Évaluation par les participants 1 Peu intéressant 0% 2 16 % 4 Très intéressant 53 % 3 31 % TOTAL APPRÉCIATION POSITIVE 84 % 75 participants 55 L’INTÉGRATION DES TIC Les nouvelles technologies, outils de divertissement ou d’apprentissage? Animateur : RAYNALD GAGNÉ, conseiller pédagogique, Commission scolaire des Rives-du-Saguenay Les TIC sont partout et entrent progressivement dans nos institutions scolaires? Comment les intégrer efficacement à la pratique afin de servir véritablement l’apprentissage des étudiants? Chercheur : PATRICK GIROUX, professeur-chercheur, UQAC, CRIFPE Depuis quelques années, on observe que les technologies de l’information et des communications sont de plus en plus présentes en classe : l’arrivée des tableaux numériques interactifs en remplacement des tableaux verts; l’utilisation de portails Internet et ses multiples outils (courriel, forum, communauté de partage); la robotique qui permet d’initier les jeunes à la programmation et de développer leurs compétences en mathématiques et en sciences et la mesure 30810 qui offre la possibilité à certains élèves ayant des besoins particuliers d’utiliser des logiciels pour apprendre mieux et de façon plus autonome. Considérant l’intérêt marqué des jeunes vers les nouvelles technologies, la nouvelle école que l’on nomme 2.0 aura-t-elle une influence sur la persévérance scolaire des élèves et particulièrement sur celle des garçons? L’efficacité de la technologie en éducation repose-t-elle avant tout sur la pédagogie et le facteur humain? Experts : RICHARD TREMBLAY, Profil Étic, Commission scolaire du Lac-Saint-Jean JULIE TURCOTTE, Écoles en réseau, Commission scolaire des Rives-du-Saguenay 54 participants 56 L’INTÉGRATION DES TIC Présentation des intervenants et des projets Chercheur : PATRICK GIROUX, professeur-chercheur │ UQAC, CRIFPE Biographie : Patrick Giroux est professeur au département des sciences de l'éducation de l'UQAC où il est responsable des cours traitant de l'intégration pédagogique des TIC. Il est chercheur associé au CRIFPE. Ses recherches actuelles portent, entre autres, sur l'esprit critique des enseignants en regard du Web, l'usage des réseaux socionumériques par les jeunes, la perception qu'ont les enseignants de l'importance des TIC et de leur rôle à cet égard et l'usage pédagogique des iPad et des TBI. Préambule de l’intervention : Les jeunes québécois ont intégré les TIC à leur mode de vie et elles y jouent incontestablement un rôle important. Quotidiennement, les TIC influencent le développement des jeunes, leurs valeurs... Les TIC peuvent-elles influer sur la persévérance scolaire? Certainement, mais cette relation dépend surtout de la pédagogie et des enseignants. Les TIC sont un outil au service des enseignants et des apprenants. Chaque outil a des forces et des faiblesses et il appartient aux enseignants de les reconnaître et d'utiliser chaque outil d'une manière et dans un contexte qui rendent l'apprentissage stimulant, riche... Expert : RICHARD TREMBLAY, enseignant │ Pavillon Wilbrod-Dufour, Commission scolaire du LacSaint-Jean Experte : JULIE TURCOTTE, enseignante │ École SainteRose, Commission scolaire des Rives-duSaguenay Biographie : Formé en enseignement de la chimie, Richard Tremblay est également titulaire d’un DESS en administration scolaire. Présentement enseignant en sciences et technologies, secondaire 1 à 3, il enseigne aux élèves du profil Étic du Pavillon Wilbrod-Dufour et est responsable de ce programme depuis 4 ans. Biographie : Enseignante au primaire depuis 12 ans, au sein de la Commission scolaire des Rives-du-Saguenay, Julie Turcotte travaille présentement dans une petite école de 21 élèves à Sainte-Rose-du-Nord. Elle enseigne en multi-âge, pour les élèves de 2e et 3e cycles. Elle participe activement au projet ÉER depuis maintenant 6 ans. Dans le réseau des commissions scolaires, un groupe d'intervenants a été créé pour appuyer les écoles faisant partie du projet ÉER: l'ÉMI. Julie Turcotte fait partie de ce groupe et accompagne sur le plan pédagogique les enseignants à raison d'une journée semaine pour le MELS. Elle utilise la technologie au quotidien à des fins pédagogiques. PROFIL ÉTIC Le projet Profil Étic consiste à fournir aux élèves un portable comme outil de travail supplémentaire en classe. Le programme existe depuis sept ans maintenant et cette expérience a permis de mettre en évidence certaines caractéristiques de la clientèle du profil Étic et de leurs comportements face à ce nouvel outil d’apprentissage. Si l’accès aux jeux et aux réseaux sociaux peut mener à une perte de temps chez les étudiants, l’ordinateur permet en contrepartie une réelle ouverture sur le monde, laisse place à la créativité et facilite l’appropriation de contenus dans certains projets. ÉCOLES EN RÉSEAU L'École en Réseau est un projet initié au départ pour les petites écoles éloignées. Le MELS voulait éviter les fermetures de ces écoles et favoriser les échanges enrichissants entre élèves. L’objectif était de permettre le partage, le coenseignement et de briser l'éloignement entre les enseignants. Les outils technologiques tels que le KF (forum de développement de connaissances) et VIA (vidéoconférence) ouvrent les portes des classes et apportent une motivation supplémentaire chez les élèves. Les projets se vivent dans toutes les matières et vont particulièrement chercher les garçons. 57 L’INTÉGRATION DES TIC Évaluation par les participants 1 Peu intéressant 0% 2 15 % 4 Très intéressant 54 % 3 31 % TOTAL APPRÉCIATION POSITIVE 85 % 54 participants 58 @!#$%?*&)*&?%$, PROBLÈME DE COMPRÉHENSION? Faire autrement avec les étudiants différents Animatrice : MICHÈLE MARTIN, conseillère en services adaptés et responsable des étudiants autochtones et internationaux, Cégep de Chicoutimi Chercheuse : MANON DOUCET, professeure-chercheuse, Département des Sciences de l’éducation, UQAC coresponsable du projet Fodar UQO/UQAC/UQAM Experts : SARAH BELLEY, Journée d’apprenti, Maison de l’espoir MARC GIRARD, Ensemble, Mobiliser pour Agir, Commission scolaire du Saguenay–Lac-Saint-Jean Faire autrement avec les étudiants différents, au-delà de la pédagogie… Investir d’autres sphères de la vie des jeunes pour faciliter leur apprentissage, leur donner ou leur redonner le goût d’apprendre. À qui revient la responsabilité de répondre aux besoins de ses étudiants que l’on dit « différents »? Par quels moyens? L’école québécoise peut s’enorgueillir d’ouvrir ses portes aux clientèles présentant des besoins particuliers : élèves handicapés, en troubles d’apprentissage, jeunes en difficulté… Ces étudiants, pour plusieurs intégrés aux classes régulières, investissent aussi les études postsecondaires : des dizaines d’intervenants s’efforcent chaque jour de repousser les limites des cadres conventionnels afin de leur permettre d’accéder à la diplomation, de réintégrer l’école. Quels sont les ingrédients à succès, les meilleures pratiques développées sur le terrain pour concrétiser cette volonté de donner une chance à tous? Cet atelier propose de s’attarder aux besoins particuliers de ces clientèles et d’identifier des façons de faire innovantes qui favorisent leur persévérance scolaire. DAVID BLOUIN, OPHQ, La Transition, École Vie Active (TÉVA) 76 participants 59 @!#$%?*&)*&?%$, PROBLÈME DE COMPRÉHENSION? Présentation des intervenants et des projets Chercheuse : MANON DOUCET, professeure-chercheuse │ Département des Sciences de l’éducation, UQAC; coresponsable du projet Fodar │ UQO/UQAC/UQAM Biographie : Manon Doucet est professeure chercheure au département des sciences de l'éducation, module d'enseignement en adaptation scolaire et sociale, de l’UQAC. Elle s’intéresse particulièrement à la dimension émotionnelle et sociale notamment dans l’enseignement et le développement des habiletés sociales. Elle a également développé une expertise d'accompagnement des enseignants dans un processus de changement de pratiques et de développement professionnel. Ses travaux portent aussi sur l’identité professionnelle des enseignants à la formation générale des adultes. Préambule de l’intervention Les établissements postsecondaires québécois font face à une hausse sans cesse croissante des étudiants en situation de handicap (SH). Ces derniers présentent une diversité de profils et de besoins spécifiques dont la complexité nécessite de développer des services adaptés. Afin de répondre au défi posé par l’inclusion de ces étudiants, nous proposons une action concertée entre l’UQAC, l’UQO et l’UQÀM. Cette action vise à assurer un soutien à ces trois universités dans le développement de services spécialisés aux étudiants en SH par la mise en place de services spécialisés en orthopédagogie. Experte : SARAH BELLEY, intervenante │Maison de l'Espoir Saguenay–Lac-Saint-Jean inc. Expert : MARC GIRARD, directeur d'établissement en prêt de services │ MELS Biographie : Diplômée du Cégep de Jonquière en 2006 en travail social, Sara Belley a commencé à travailler à la Maison de l'Espoir à l'été 2005, suite à ses stages. Passant d'intervenante remplaçante à intervenante temporaire de fin de semaine, jusqu'à intervenante temporaire faisant des suivis de dossiers, c'est finalement en mai 2008 qu’elle est devenue intervenante responsable du service Centre de jour JASE. Depuis maintenant 7 ans, elle travaille auprès des jeunes en difficulté. Biographie : Enseignant de formation et titulaire d'une maitrise en administration scolaire, directeur d'établissement en tant qu'adjoint au secondaire durant 5 ans et directeur d'écoles primaires depuis 6 ans, Marc Girard est présentement en prêt de services au MELS en tant que chargé de projets pour les 4 commissions scolaires afin, notamment, de mettre sur pieds la démarche TÉVA par le biais de 2 projets-pilotes dans la région du SLSJ. JOURNÉE D’APPRENTI Depuis 15 ans, le centre de jour JASE offre un service alternatif à la suspension scolaire. Au fil des ans, le centre a développé une expertise permettant la mise en place de divers ateliers et programmes qui répondent aux besoins des jeunes, dont « Décroche, mais décroche quelque chose », « Pousse, mais pousse égal » et « La journée d'apprenti », pour ne nommer que ceux-là. « La journée d'apprenti » consiste à faire vivre une expérience de travail aux jeunes dans le domaine de leur choix pour ainsi favoriser la persévérance scolaire par la consolidation de leur choix de carrière. TRANSITION ÉCOLE VIE ACTIVE (TÉVA) La TÉVA est une démarche planifiée et coordonnée d'activités intégrées au plan d'intervention et au plan de services individualisé intersectoriel (s'il y a lieu) de l'élève. Cette démarche vise son accompagnement lors du passage de l'école vers d'autres activités lors de sa vie active, ceci dans le but de favoriser le bien-être et l'intégration harmonieuse de l'élève à la société ainsi que la concertation des différents réseaux impliqués auprès de ce dernier. 60 @!#$%?*&)*&?%$, PROBLÈME DE COMPRÉHENSION? Présentation des intervenants et des projets Expert : DAVID BLOUIN, conseiller à l’intervention collective régionale │ Office des personnes handicapées du Québec Biographie : David Blouin est conseiller à l'intervention collective régionale à l'Office des personnes handicapées du Québec pour les régions du Saguenay– Lac-Saint-Jean et du Nord-du-Québec. Ses fonctions l'amènent notamment à siéger au Comité directeur régional d'Engagement jeunesse où il participe, avec d'autres partenaires, à l'implantation de la démarche TEVA au Saguenay–Lac-Saint-Jean. TRANSITION ÉCOLE VIE ACTIVE (TÉVA) La TÉVA est une démarche planifiée et coordonnée d'activités intégrées au plan d'intervention et au plan de services individualisé intersectoriel (s'il y a lieu) de l'élève. Cette démarche vise son accompagnement lors du passage de l'école vers d'autres activités lors de sa vie active, ceci dans le but de favoriser le bien-être et l'intégration harmonieuse de l'élève à la société ainsi que la concertation des différents réseaux impliqués auprès de ce dernier. 61 @!#$%?*&)*&?%$, PROBLÈME DE COMPRÉHENSION? Évaluation par les participants 1 Peu intéressant 6% 2 6% 4 Très intéressant 38 % 3 50 % 76 participants TOTAL APPRÉCIATION POSITIVE 88 % 62 63 LES ATELIERS Évaluation globale par les participants Q3 Les ateliers ont permis de connaître des réalisations régionales en matière de persévérance scolaire : 1 Pas du tout 1% Q5 La répartition du temps entre les présentations et la période d’échanges dans les ateliers était : 1 Inadéquate 2 5% 4 Beaucoup 43 % 2 11 % 4 Adéquate 52 % 3 51 % 1% 3 36 % Q4 Pour bien cerner le thème de l’atelier, la formule avec experts (responsables de projets) et chercheurs, était : 1 Peu appropriée 2 3% 0% 4 3 39 % Appropriée 58 % 64 FORUMS TOUS POUR LA RÉUSSITE FONCTIONNEMENT ET OBJECTIFS OBJECTIFS Dans la seconde moitié de la JMR, les participants ont été répartis en 5 forums chargés de se prononcer sur ce qui leur apparaissait comme LE grand défi régional à relever en matière de prévention de l’abandon scolaire pour les 15 prochaines années. COMPOSITION DES FORUMS La répartition des participants tenait compte de l’origine géographique et du secteur d’activité dans lequel ils œuvraient afin d’assurer une pluralité et une diversité des points de vue. FONCTIONNEMENT Après un retour sur les grands moments régionaux en persévérance scolaire, par la présentation d’une courte vidéo récapitulative, chacun des participanta devait d’abord inscrire sur un carton le défi à relever qui lui semblait prioritaire. Par la suite, sous la supervision d’un animateur, trois personnalités de la région avaient à amorcer le travail du forum en présentant leur point de vue sur la question. La parole était ensuite laissée à l’assistance pour un échange d’idées. Parmi les défis soulevés, le forum devait faire consensus autour des éléments qui lui apparaissait prioritaires. Cette information était ensuite apportée aux animateurs de la portion plénière de l’activité, messieurs Michel Perron et Camil Laforge, pour analyse, discussions et présentation devant tous les participants de la JMR. ANIMATEURS ET PANÉLISTES Animateurs YANNICK TOURIGNY │ CSSS de Chicoutimi AUDREY DESCHÊNES │ CSSS de Chicoutimi HÉLÈNE POTVIN │ CSSS de Chicoutimi YOAN VAILLANCOURT │ CSSS de Jonquière STÉPHANIE PLOURDE │ CSSS Lac-Saint-Jean-Est Panélistes THÉRÈSE BELLEY, directrice │ Accès TravailFemmes MARTINE COUTURE, présidente-directrice générale │ Agence de la santé et des services sociaux SLSJ DAVE GOSSELIN, président │ Chambre de commerce et d’industrie Lac-Saint-Jean-Est GILLES POTVIN, maire │ Saint-Félicien SERGE BERGERON, directeur général │ CS du Pays-des-Bleuets MUSTAPHA FAHMI, vice-recteur à l’enseignement et à la recherche │ UQAC GILLES LAPOINTE, directeur des études │ Cégep de Saint-Félicien CYNTHIA RUEST, présidente │ Regroupement Action Jeunesse 02 PATRICE BOIVIN, président │ Portes Ouvertes sur le Lac LIZ S. GAGNÉ, présidente │ Commission scolaire des Rives-DuSaguenay LISON RHÉAUME, directrice régionale │ Emploi-Québec SLSJ ÉLIE TRUCHON, directeur général │ Regroupement des centres de la petite enfance SLSJ AUDRÉE VILLENEUVE, coordonnatrice │ Table de concertation des groupes de femmes SLSJ ALAIN GAGNON, président │ Syndicat National des Employés de l’Aluminium d’Arvida Inc. LUC MARTIN, directeur adjoint │ Centre de formation général des adultes de la Commission scolaire De La Jonquière 67 LES FORUMS Évaluation par les participants Q8 Le forum sur les défis régionaux a été : 4 Très pertinent 37 % 2 18 % 1 Peu pertinent 1% Q10 Le bilan visuel présenté au début du forum a campé l’histoire et lancé le débat sur la mobilisation régionale pour la persévérance scolaire : 2 8% 4 Tout à fait 46 % 3 44 % 1 Pas du tout 0% 3 46 % Q9 Le temps consacré au forum était 2 16 % 1 Insuffisant 3% 4 Suffisant 41 % 3 40 % 68 DÉFIS RÉGIONAUX ET PERSPECTIVES D’AVENIR FONCTIONNEMENT ET OBJECTIFS Chacun des cinq forums a soumis les défis qui ont fait consensus au sein des participants. Michel Perron, chercheur et sociologue, avait à commenter ceux-ci sur le vif et à suggérer quelques pistes d’actions à mettre en œuvre pour les relever. Cette portion de la JMR se voulait le début de l’établissement d’une vision commune, dans l’optique d’une collaboration à poursuivre pour la réussite des jeunes. Pour faciliter la présentation, les défis retenus ont été répartis sous trois thèmes, soit les grandes catégories d’acteurs ayant un impact sur la persévérance scolaire du jeune : Communauté École Famille 70 DÉFIS SOULEVÉS : COMMUNAUTÉ Faire de l’éducation un projet de société inclusif (partenariat). S’assurer de la poursuite de la mobilisation (niveau intersectoriel) et persévérer dans l’engagement de chacun des acteurs, élargir la mobilisation et la conscientisation (contaminer le plus grand nombre, dont les parents, les futurs maîtres, créer des réseaux). Développer la culture professionnelle (qu’elle se traduise dans la pratique), travailler en partenariat (mémoire), croire à son potentiel et développer son épanouissement pour être en mesure de le transmettre, vision large et communautaire de l’éducation. Transmettre des valeurs liées à la persévérance scolaire (ouverture d’esprit, l’effort) et à la participation citoyenne à l’ensemble des acteurs dans une perspective de développement régional. 71 DÉFIS SOULEVÉS : COMMUNAUTÉ (suite) Pratiquer l’art du compromis, dans le contexte budgétaire actuel, pour « persévérer », comme région, dans la lutte au décrochage scolaire. C’est l’heure des choix, de cibler des priorités, sur les éléments qui ont le plus d’impact (jeunes vulnérables). Poursuivre l’innovation, avec créativité. Devenir, ensemble, une région apprenante; entre une vision à plus court terme de croissance économique et de développement régional, choisir la valorisation de l’éducation comme moteur de développement économique à long terme. Agir ensemble collectivement pour créer un environnement favorable à la réussite éducative pour tous de la petite enfance à l’université en vue d’une insertion professionnelle réussie. Valoriser l’éducation et le rôle des acteurs qui influencent (ou peuvent influencer) la persévérance. 72 DÉFIS SOULEVÉS : ÉCOLE Valoriser la profession enseignante et mieux soutenir les professeurs. Favoriser un bon contexte d’enseignement, assurer la qualité du rapport étudiants/enseignants, étudiants/adultes, élèves/élèves. Ramener l’idée du bien et du bonheur dans l’enseignement. 73 DÉFIS SOULEVÉS : FAMILLE Informer et engager les familles, faciliter leur implication. Mieux comprendre qui sont nos jeunes d’aujourd’hui. Qui doit s’engager, jusqu’où? 74 CONFÉRENCIER : MICHEL PERRON MICHEL PERRON, Ph. D. Géographie de la santé, M.A. Sociologie, titulaire de la Chaire UQAC-Cégep de Jonquière sur les conditions de vie, la santé et les aspirations des jeunes (VISAJ) Cofondateur du Groupe d’Études des COnditions de vie et des BESoins de la population (ÉCOBES) en 1982 et du Conseil régional de prévention de l’abandon scolaire (CRÉPAS) en 1996, Michel Perron est depuis 2008 professeur au Département des sciences humaines de l’Université du Québec à Chicoutimi et titulaire de la Chaire UQAC–Cégep de Jonquière sur les conditions de vie, la santé et les aspirations des jeunes (VISAJ). De plus, il met son expertise de sociologue et de sociogéographe à profit en s’impliquant dans plusieurs autres projets. En effet, Michel Perron est membre du Comité de vigie de la Stratégie d’action québécoise Tous ensemble pour la réussite scolaire du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport. Il est aussi membre fondateur du Groupe d’action sur la persévérance et la réussite scolaires au Québec, ainsi que président du Comité-conseil des enquêtes régionales sur les habitudes de vie des jeunes d’ÉCOBES – Recherche et transfert. Il fait également partie de plusieurs équipes de recherche québécoises dont, notamment, le projet Transitions à l’UQAM et le Groupe de recherche et d’intervention régionales (GRIR) à l’UQAC. 75 « Nous nous trouvons présentement dans un contexte budgétaire difficile, qui devrait nous inciter tous à pratiquer l’art du compromis pour garder vivante cette mobilisation qui fait notre force. Il en va de notre avenir collectif. Ce contexte doit forcer notre créativité et aiguiser notre sens de l’innovation pour faire en sorte que la communauté, les familles et l’école puissent continuer à collaborer activement pour la persévérance scolaire des jeunes, de la petite enfance à l’âge adulte ». MICHEL PERRON ENJEUX DE FOND SOULEVÉS PAR MICHEL PERRON Travailler collectivement à favoriser une plus grande diplomation dans le délai prescrit au secondaire, puisque moins de 60 % des jeunes de la région obtiennent actuellement leur diplôme après 5 ans. Œuvrer ensemble à consolider notre expertise régionale en matière de prévention de l’abandon scolaire et viser à constituer un véritable réseau d’excellence en ce domaine, s’appuyant sur nos expériences à succès et sur la force de nos institutions scolaires et de nos organisations. 77 ACTIVITÉ DÉFIS RÉGIONAUX ET PERSPECTIVES D’AVENIR Évaluation par les participants Q11 L’activité de clôture « Défis régionaux et perspectives d’avenir » nous a ralliés autour de défis régionaux communs pour la persévérance scolaire : 1 Pas du tout 4% 2 12 % 4 Tout à fait 30 % 3 54 % 78 PARTICIPATION DES JEUNES LE POINT DE VUE DES JEUNES En plus d’être mis à profit comme bénévoles pour certains aspects de l’organisation de la Journée de mobilisation régionale, des jeunes ont pu assister à l’événement et y participer, sous la supervision de leurs enseignants. A posteriori de l’événement, cinq questions ont été adressées à ces jeunes et à leurs éducateurs afin de recueillir leur point de vue sur l’activité en elle-même ainsi que sur les enjeux liés à la prévention de l’abandon scolaire. Les résultats de cet exercice rétrospectif sont présentés ici. 80 Q1. Que retenez-vous de votre expérience lors de la Journée de mobilisation régionale pour la persévérance scolaire? « Je retiens principalement qu’il y a une panoplie de gens qui œuvrent tous dans le même sens, soit celui de la réussite des jeunes du Saguenay–Lac-Saint-Jean. J’ai aussi beaucoup appris pendant les deux ateliers auxquels j’ai assisté. Le premier était sur les organisations scolaires différentes. J’ai bien aimé savoir qu’il est possible de voir l’école autrement que le modèle habituel. Le cas de Mashteuiatsh est d’autant plus intéressant que ce modèle est près de nous. De plus, on se rend compte que peu importe la nationalité, la clé du succès d’une communauté demeure l’éducation. Le deuxième atelier, portant sur le rôle de l’enseignant, est venu encore plus me chercher, puisque je suis moi-même enseignant. Je savais que l’enseignant jouait un rôle prépondérant quant à la réussite des jeunes, mais j’en ai maintenant la preuve. Il est ainsi important de mettre l’accent au niveau des services pour accompagner les enseignants dans leur travail. Comme ils jouent un rôle important dans la prévention du décrochage des jeunes, le fait de les aider peut changer les choses. De plus, j’ai apprécié entendre parler des différents organismes qui œuvrent au même objectif. » Enseignant du Pavillon Camille-Lavoie 81 Q2. À votre avis, quels sont les défis que la région doit relever collectivement pour faire en sorte que plus de jeunes obtiennent un diplôme qualifiant pour l'emploi? « La population, les parents autant que les enseignants devraient tous se sentir concernés et s’impliquer dans la réussite des jeunes. À l’école, il est important de créer de meilleurs liens profélève avec des cours plus actifs, divertissants et plaisants. Des activités devraient être faites pour rétablir les liens lorsqu’il y a des difficultés d’adaptation. Un enseignant qui parle trop devient difficile à suivre. Si apprendre en s’amusant était possible, cela serait facile et se ferait sans que les élèves s’en rendent compte. Les élèves devraient être plus impliqués dans leurs apprentissages tout comme leur entourage. Bref, avoir une meilleure relation entre les professeurs et les élèves et un maximum d’encadrement serait la clef de la réussite. » Élève du Pavillon Wilbrod-Dufour 82 Q3. Comment percevez-vous le fait qu’autant d'adultes s'intéressent aux réalités vécues par les jeunes et à leur diplomation? « Les jeunes trouvent important et agréable que les gens s’intéressent à eux, de savoir qu’ils ne sont pas seuls à l’école et dans la communauté. C’est même surprenant et rassurant de voir qu’autant d’adultes prennent à cœur la scolarité des jeunes et que la réussite n’est pas seulement l’affaire de ces derniers. » Élève du Pavillon Wilbrod-Dufour 83 Q4. Selon vous, quels sont les impacts de l'abandon scolaire sur le développement d'une région? « Je crois que cela amène une baisse du niveau d’éducation dans les régions, et ainsi favorise un ralentissement dans l’économie, puisqu’on assiste à un manque de main-d’œuvre qualifiée dans celles-ci. Comme l’immigration dans la région est moindre, cette situation ne tend pas à s’améliorer. Finalement, le manque au niveau de la scolarisation à un effet direct du le développement économique des régions, comme au niveau de l’entreprenariat par exemple. L’abandon scolaire reste un facteur important pouvant expliquer le déclin des régions ressources. » Élève du Pavillon Camille-Lavoie 84 Q5. Selon vous, quels sont les principaux facteurs qui font en sorte qu'un jeune abandonne l'école? Mauvais résultats scolaires Cours non stimulants Intimidation par les autres élèves Pour aller travailler (gagner de l’argent) Enseignant non motivant Milieu familial ne favorisant pas le maintient à l’école (violence ou non valorisation des études) Consommation drogue (toxicomanie) Charge de travail trop grande pour réussir Une douzaine d’élèves du Pavillon Camille-Lavoie 85 ÉVALUATION GÉNÉRALE APPRÉCIATION GÉNÉRALE Q12 Ma participation à la journée a stimulé mon engagement personnel envers la persévérance scolaire : 1 Pas du tout 0% Q17 De façon générale, pour vous, la journée a été : 1 Peu satisfaisante 0% 2 6% 2 2% 3 29 % 4 Beaucoup 54 % 3 40 % TOTAL APPRÉCIATION POSITIVE 95 % 4 Très satisfaisante 69 % TOTAL APPRÉCIATION POSITIVE 98 % 87 L’ORGANISATION Q13 La qualité de l’organisation de la journée était : 1 Mauvaise 0% Q15 Le coquetel a facilité le réseautage des participants : 2 0% 1 Pas du tout 8% 3 13 % 4 Tout à fait 24 % 4 Très bonne 87 % 2 30 % 3 38 % Q14 Le choix de réserver une période pour le coquetel était : 2 15 % 1 Peu judicieux 3% 4 Judicieux 46 % 3 36 % 88 LES OUTILS Q16 Les outils et la documentation remis lors de la journée (guide du participant, guide d’animation des Journées de la persévérance scolaire, etc.) étaient : 1 Peu pertinents 0% 4 Très pertinents 55 % 1 Peu attrayants 0% 2 6% 3 39 % 4 Très attrayants 55 % 2 4% 3 41 % 89 LE SOUTIEN AUX INTERVENANTS DE LA JMR Q22 L’information et la préparation avant l’événement étaient : 1 Insuffisantes 0% 2 0% Q23 Le soutien qui vous a été offert par le comité organisateur au cours de la journée était : 1 Insuffisant 0% 3 10 % 3 23 % 4 Excellentes 77 % 2 0% 4 Excellent 90 % 90 LIENS PERTINENTS POUR APPROFONDIR Bilan vidéo de 17 années de mobilisation régionale pour la persévérance scolaire des jeunes du Saguenay–Lac-Saint-Jean COMMUNIQUÉ DE PRESSE – 18 février 2013 « La région réaffirme sa volonté d’œuvrer à la réussite du plus grand nombre de jeunes » Retour en vidéo sur la Journée de mobilisation régionale pour la persévérance scolaire COMMUNIQUÉ DE PRESSE – 14 février 2013 « Plus de 350 acteurs de la persévérance scolaire sont attendus à un rendez-vous régional » Capsule vidéo Coup d’œil TVA sur la Journée de mobilisation régionale pour la persévérance scolaire Guide du participant 92