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LIBERTE Lundi 2 novembre 2015 Supplément Sport 15 Les raisons d’un échec es portes de la gloire se sont visiblement fermées pour le représentant algérien en Ligue des champions d’Afrique, candidat en force pour une consécration inédite L Par : SAMIR LAMARI L’USMA A BRADÉ SES CHANCES POUR UNE CONSÉCRATION EN LIGUE DES CHAMPIONS S. L. Yahia/Liberté Le rêve brisé... dans la plus prestigieuse compétition continentale. Au terme d’une soirée cauchemardesque, l’USM Alger a sans doute bradé toutes ses chances pour glaner sa première étoile africaine, même si en football, il ne faut jamais jurer de rien. En vérité, ce n’est pas tellement le résultat technique (défaite 2-1) dans la première manche de cette finale de la Ligue des champions d’Afrique qui laisse sceptiques les observateurs quant à un éventuel renversement de la situation dans une semaine à Lubumbashi, mais c’est surtout la prestation d’ensemble de l’équipe qui ne présage rien de bon. C’est du reste un euphémisme de dire aujourd’hui que l’USMA a raté son match, elle a été plutôt dominée sur tous les plans par un adversaire coriace et appliqué. Même en infériorité numérique, les Congolais ont fait mordre la poussière à des Algériens complètement perdus sur le terrain. Fragilité mentale, indiscipline tactique et défaillances défensives et offensives sont autant de carences qui ont miné la formation usmiste. Réduite à néant. Des faiblesses qu’il sera difficile, voire impossible de colmater en l’espace d’une semaine et au milieu du chaudron de Lubumbashi. Pourtant, il y a à peine quelques semaines, l’USMA avait bien meilleure allure au point de prendre la posture du favori. Le rouleau compresseur usmsite dévorait tout sur son passage au double plan national et africain. Seulement voilà, la malédiction a commencé à faire son œuvre. L’âme de l’équipe, le faiseur des merveilles, Belaïli, n’est plus là ; le métronome Beldjilali s’est blessé pendant une longue période ; Meftah et Andrea sont suspendus, alors que le poumon, le jeune Boukhemassa, s’est blessé la veille du match. En l’espace de quelque jours, l’équipe a changé, ce n’est plus le même onze. Alors, de grâce, n’allons surtout pas demander au jeune entraîneur courage Hamdi de nous sortir des miracles d’un chapeau… vide. En revanche, il paraît désormais bien clair qu’au moment de faire les comptes, il faudra impérativement en demander à un certain Youcef Belaïli, coupable de par son comportement mille fois condamnable, d’avoir déséquilibré l’avant-garde algéroise en la privant de sa meilleure arme offensive. Par sa technique, sa percussion et son sens développé du but, l’indéfendable numéro 10 des Rouge et Noir aurait, oserions-nous dire, rendu bien des services samedi soir à cette équipe usmiste sans punch et sans caractère. Son gravissime dérapage passible du pénal aura, ainsi, non seulement valu à son auteur une piteuse fin de carrière à seulement 23 ans, mais aura aussi et surtout diminué l’impact et la puissance offensifs d’une USMA qui ne pourra, passé le temps des regrets, que contempler de loin la couronne africaine, tel un simple spectateur… n 16 Supplément Sport Lundi 2 novembre 2015 LIBERTE DOSSIER POUR L’ENTRAÎNEUR DE L’USMA, RIEN N’EST ENCORE PERDU Hamdi croit encore au miracle ! ans trop montrer sa déception après avoir perdu à domicile la première manche de la finale de la Ligue des champions, le coach de l’USMA, Miloud Hamdi, s’est présenté devant les médias en fin de match, plutôt avec un air optimiste. “Mes joueurs voulaient très bien faire, il y avait beaucoup d’attente de la part de nos supporters et toute la famille de l’USMA. Les joueurs avaient le cœur et l’envie d’offrir une belle victoire, malheureusement il y a des Par : AHMED jours où ça ne marche pas. Pour cette fois, IFTICEN ça n’a pas tourné en notre faveur. Nous sommes loin d’être abattus, ils nous ont battus 2 à 1 chez nous, on pourra le faire chez eux, pourquoi pas”, a déclaré Hamdi pour commenter le résultat de la partie, et d’ajouter : “Nous sommes optimistes, il ne faut pas baisser les bras. Nous avons du respect pour nos supporters et nos dirigeants, on ne va pas se déplacer au Congo en victime. Le TP Mazembe est certes une bonne équipe qui a gagné des titres, mais les choses ne s’arrêtent pas là. Il y a eu cette première manche qui a nous a tourné le dos, nous allons tout faire pour que la seconde soit en notre faveur.” S “Il y a des jours où ça ne marche pas” Le coach de l’USMA a toutefois refusé l’idée que son équipe encaisse beaucoup de buts ces derniers temps. “Nous sommes une équipe offensive, c’est automatique d’encaisser des buts, d’habitude on parvient à marquer 3 ou 4 buts, mais aujourd’hui ça n’a pas marché pour nous. Nous avons une très bonne attaque qui est tombée cette fois sur une bonne équipe de Mazembe bien regroupée, qui a su préserver le score. On prend des buts sur des balles arrêtées, ce n’est pas alarmant, on va travailler”, dira-t-il, et d’ajouter concernant la performance du gardien Mohamed Amine Zemmamouche : “Je ne suis pas d’accord qu’on dise que nous avons échappé à une lourde défaite. Non, il n’y a pas une lourde défaite. Zemmamouche a stoppé un penalty là où il faut, on encaisse un second but, mais on arrive à marquer le but de l’espoir en fin de match.” “On va tout revoir avant le match retour” Hamdi, embarrassé par le choix de Bologhine pour abriter cette finale aller, ne voulait même pas répondre. “Je suis gêné d’entendre cette question, je n’ai même pas envie de répondre à cette question”, s’est-il contenté de répondre, tout en promettant de ne pas baisser les bras au match retour et profiter des jours d’avant le match retour pour rectifier ce qui n’a pas marché à Bologhine. “Au retour on va travailler sur les différentes composantes : technique, tactique, physique et mental. Après, je suis persuadé que les joueurs seront motivés. Nous sommes une équipe conquérante, il nous reste 90 minutes qui seront déterminantes pour nous mais aussi pour notre adversaire, il faut y croire. Nous sommes, au même titre que le TPM, une très bonne équipe, nous sommes bons à l’extérieur, j’espère qu’on va aller là-bas pour renverser la vapeur. Ce qui est sûr, c’est qu’on fera tout au match retour. Pour ce match aller, je ne dirais pas qu’il y avait trop de pression, je ne peux pas le savoir maintenant ! Mais on va revoir tout ça, on va tout analyser pour travailler là-dessus. Je suis dans l’obligation de croire au trophée. Nous avons encore un match à disputer et le miracle existe”, prévoit-il. Yahia/Liberté Pour expliquer ce qui s’est passé sur le terrain, Hamdi remet presque tout sur la chance et des données qui n’étaient en faveur de son équipe. “Il ne fallait pas prendre les deux buts, il manquait peut-être de la concentration. On était bien en place en 1re mi-temps, après on prend un but venu de nulle part. À mon avis, si ce joueur tente cette frappe dix fois, il ne la mettra pas dedans. Mais il y a des jours comme ça, mais ça reste un très beau but qui nous a scié les jambes. C’est arrivé au mauvais moment. En seconde mi-temps, j’ai dû opérer des changements, nous avons encore perdu un autre joueur pour blessure, on a tenté de modifier notre schéma tactique. Mais ça n’a pas marché”, explique-t-il, sans pour autant regretter le choix des joueurs : “Si c’était à refaire, je démarrerais avec le même onze. J’assume mes responsabilités et mes choix, il n’y a aucun problème”, affirme Hamdi. “Nous sommes une équipe qui voyage bien” A. I. PATRICE CARTERON, ENTRAÎNEUR DU TP MAZEMBE “Le titre est loin d’être assuré” entraîneur français du TP Mazambe, Patrice Carteron, s’est montré très satisfait de cet avantage de 2 à 1 à Alger face à l’USMA. “Avec ce résultat, on va dire qu’on a pris une option pour la qualif’ mais ce n’est encore acquis. Gagner 2 à 1 à Alger est un vrai exploit. C’est une performance de très haut niveau. Je pense que l’USMA est un adversaire redoutable, c’est pour cette raison qu’on a pris très au sérieux cette équipe. On s’est bien préparé à Marrakech en perspective, ce qui nous a permis d’aborder cette première manche de la finale avec un mental d’acier. Je félicite les joueurs car il faut être très costaud pour faire ce résultat à Bologhine”, a affirmé Carteron à propos de cette première partie de la finale de la ligue des champions. Néanmoins, Carteron se veut prudent et ne veut pas crier victoire avant d’avoir disputé la deuxième manche de cette finale. “Il ne faut pas crier victoire. Certes, on va aborder la deuxième manche avec un avantage de deux buts, mais rien n’est encore gagné. Il ne faut pas tomber dans ce piège. Les Algériens ont beaucoup de tempérament, ils auront à cœur de venir nous poser problème chez nous la semaine prochaine. On va encore travailler très dur cette semaine pour préparer le match retour comme il se doit. Et j’espère refaire la même performance chez nous pour mériter le trophée”, avertit le coach français du TP Mazembe, et de poursuivre : “Si on a gagné ici à Alger, pourquoi pas l’USMA ne fera pas de même à Lubumbashi. Je sens que l’USMA, qui a changé de style de L’ jeu après le départ de son numéro 10 (il parle de Belaïli), que ce soit à domicile ou à l’extérieur, reste sur une discipline tactique qui lui est propre et pose des problèmes à l’adversaire. Même devant aussi, ils ont de bons joueurs, la preuve ils ont pu marquer ce but porteur d’espoir, dans un contexte difficile, ca démontre l’état d’esprit de cette équipe de l’USMA.” “Nous aurions pu sceller le sort de cette finale ce soir” Patrice Carteron a regretté le nombre d’occasions ratées par son équipe ; pour lui, “le score aurait pu être plus conséquent si mes joueurs auraient fait preuve de beaucoup d’abnégation devant les buts adverses. Si on avait mis un ou deux buts de plus, on aurait, à mon avis, assuré définitivement le titre. À vrai dire, on a raté un penalty et plusieurs occasions ; même l’USMA aurait pu marquer un ou deux buts en fin de match. Je dirais qu’on se contentera de ce résultat, qui est merveilleux tout de même”, a-t-il assuré. “On jouera l’offensive à Lubumbashi” Même si son équipe a pris une sérieuse option pour brandir le trophée en parvenant à gagner ici même à Alger face à l’USMA sur le score de 1-2, l’entraïneur du TP Mazembe assure que son équipe va jouer l’attaque à outrance. “On est prévisible à domicile ; de toute façon on joue l’offensive à 100% quel que soit l’adversaire, parce que c’est dans l’ADN du club. C’est la façon de jouer du TP à domicile ; à nous de faire en sorte d’être très costauds, bien organisés dans tous les compartiments, et de développer un bon football pour mettre cette équipe de l’USMA dans la difficulté”, souligne Carteron. “Je suis persuadé que Gourcuff va réussir avec l’Algérie” En marge de la rencontre qui a opposé son équipe à l’USMA, Patrice Carteron s’est exprimé au sujet de son compatriote Christian Gourcuff. Il a affirmé à son sujet : “Certes, c’est très difficile pour un entraîneur habitué à travailler dans des clubs de prendre en main une sélection nationale, mais connaissant Gourcuff, je suis persuadé qu’il va finir par réussir avec les Verts”, dira l’entraîneur du Mazambé, et d’ajouter : “Vous savez, il n’est pas aisé pour un entraîneur d'hériter d’une équipe qui venait de réaliser un superbe parcours en Coupe du monde (ndlr, elle a atteint les huitièmes de finale pour la première fois de son histoire), surtout lorsque cet entraîneur a une philosophie de jeu propre à lui. Mais je suis persuadé que Gourcuff va parvenir à mettre en application sa conception du football. C’est quelqu'un qui aime le jeu porté vers l’offensive, et quand on a des joueurs aussi talentueux comme ceux de la sélection algérienne, et un entraîneur aussi compétent comme Gourcuff, l’on ne peut que leur prédire la réussite. Je suis persuadé que Gourcuff va s’en sortir grâce, notamment, à ses compétences et sa longue expérience sur les terrains”, a conclu l’ancien défenseur latéral de l’AS Saint-Étienne. S. M. MBWANA SAMATA À LIBERTÉ “Le plus dur a été fait” Entretien réalisé par : SOFIANE MEHENI L’attaquant tanzanien du TP Mazambé, Mbwana Samata, auteur du deuxième but de son équipe face à l’USMA, pense que le plus dur a été fait lors de cette première manche de la finale de la Ligue des champions et qu’il faudra confirmer à Lubumbashi au match retour. Liberté : Votre équipe a pris une sérieuse option pour soulever le trophée, n’est-ce-pas ? Mbwana Samata : Certes, nous avons pris une sérieuse option en venant gagner ici à Alger face à l’USMA. Ce n’était facile de venir gagner ici face à un adversaire d’un bon niveau, mais je pense que le match retour sera très différent. Il en faut pas crier victoire car l’adversaire va tout faire pour remonter son handicap. À nous de faire le maximum pour rééditer cet exploit chez nous afin de mériter cette ligue des champions. À votre avis, quelle sont les chances de l’USMA lors du match retour ? Je pense que je vais donner 30% pour l’USMA et 70 % pour nous. Il ne faut pas oublier qu’on a un avantage de deux buts, et ce n’est pas rien, mais comme je vous l’ai affirmé auparavant, il faudra se méfier de cette équipe de l’USMA qui nous a vraiment gêné même si le résultat final était en notre faveur. Revenons maintenant à votre sélection de Tanzanie, qui affrontera dans deux semaines l’Algérie en Aller et Retour pour le compte des éliminatoires du mondial 2018, comment appréhendez-vous ces deux rencontres ? Nous allons affronter l’une des meilleures équipes africaines, qui occupe la 1re place au continent, donc ça donne un aperçu sur le niveau de cette sélection algérienne. Mais même si l’Algérie est favorite pour cette double rencontre, nous allons nous battre, on ne va quand même pas se laisser faire aussi facilement. L’Algérie va souffrir face à nous. S. M. LIBERTE Lundi 2 novembre 2015 Supplément Sport 17 DOSSIER ELLES ONT POUR NOMS, LA DÉFENSE, LES CHOIX DU ONZE, BELAÏLI… Ces défaillances qui ont plombé l’USMA éduits, par moments, à de simples spectateurs par l’imposante machine bien huilée du TP Mazembe, les Rouge et Noir de Soustara ont pu mesurer, samedi soir, l’énormité du fossé qui les sépare des Par : RACHID meilleurs du continent. PaBELARDI ralysés par l’enjeu, les Algérois donnaient même l’impression d’avoir laissé au vestiaire toutes les vertus qui en ont fait des finalistes méritants de cette si exigeante Ligue des champions. Mais pour monter sur le toit de l’Afrique, la marche était bien trop haute pour cette USMA qui, apparemment, a montré ses limites face à une surpuissante formation de Mazembe qui a, au moins, eu le mérite de mettre à nu un onze algérien qui s’est, peutêtre, vu plus beau qu’en réalité. L’image pourrait paraître réductrice. Le TP Mazembe aurait, toutefois, gagné sur un score plus large, personne n’aurait crié au scandale tant la différence de niveau était visible à l’œil nu, samedi à Bologhine. Nombreuses, les défaillances usmistes plombaient l’équipe de Miloud Hamdi dans tous les compartiments de jeu. En défense, aucun élément du quatuor Benayada-Boudebouda-Mazari-Khoualed ne s’est montré à son avantage. Pis, avec ses fautes de placements et ses errements techniques comme cette bourde de la 47’ sur une balle en cloche, Mazari a fait tanguer à maintes reprises l’arrière-garde algéroise, au même titre qu’un Khoualed (trop) lent à la détente, incapable d’anticiper et forcément en retard sur les accélérations des attaquants adverses comme l’illustre le drame de l’action ayant coûté à l’USMA un second penalty et un second but encaissé. Sur les côtés, ni le flanc EN EXEMPLE, LE MCO-RAJA DE 1989 Bologhine-5 Juillet, le faux débat Yahia/Liberté R droit, laissé orphelin par un Meftah suspendu, ni le côté gauche animé par un Boudebouda, certes bon sur l’homme mais incapable d’apporter la moindre petite pierre à l’édifice offensif attendu, n’ont fait avancer l’équipe. Recrue phare de l’été, Hocine Benayada n’a jamais tenu son rôle, méritant certainement une des pires notes de la soirée eu égard à son manque d’investissement et à son inutilité offensive. Et si l’absence de Meftah s’est cruellement fait ressentir sur le flanc droit, que dire alors du forfait de Benkhemassa dans l’entrejeu si ce n’est qu’il a démontré l’importance de l’international olympique en dépit de son jeune âge. Comme de simples spectateurs… Sans lui, Koudri, malgré son énorme débauche d’énergie, semblait déchiré entre le devoir de récupération et l’instinct de la construction du jeu à partir de derrière. Impeccable relanceur et travailleur de l’ombre, Benkhemassa a, ainsi, laissé un grand vide que même la technique reconnue de Kaddour Beldjilali n’a pu faire oublier, car, dépendante d’une condition physique approximative de l’ancien sociétaire de la JS Saoura qui a foiré toutes les (tentatives de) manœuvres offensives. Sur ce point précis, la responsabilité du staff technique est grandement engagée car lançant d’entrée de jeu dans cette gigantesque bataille physique un Beldjilali diminué, en manque de compétition et qui n’a, derechef, rien montré une semaine auparavant face au RCR, en championnat. Tout comme la responsabilité du staff de Hamdi est tout autant engagée dans ce qui semblait être une faillite psychologique d’un onze usmiste tétanisé par l’enjeu, impressionné par le contexte si particulier d’une finale internationale et incapable de jouer son football, battant en brèche tout ce qui se disait, auparavant, sur la prétendue solidité mentale des coéquipiers d’El-Orfi. Le non-match de Nadji malgré la confiance renouvelée de son coach, l’inexistence d’un Aoudia qui a coûté des milliards et l’incompréhensible mise à l’écart d’un Seguer en plein boum sont, par ailleurs, autant de griefs que se partagent les deux premiers attaquants nommés avec leur patron technique. Miloud Hamdi doit, à ce sujet, faire montre d’une grande imagination pour pouvoir justifier ou, tout au moins, expliquer la non-titularisation de celui que l’implacable loi des chiffres désigne comme le meilleur buteur de son équipe depuis le début de la campagne africaine. R. B. IL FAISAIT PARTIE DU STAFF TECHNIQUE QUI AVAIT AFFRONTÉ LE TPM LA SAISON PASSÉE Boulahdjilet :“À Lubumbashi, les Usmistes doivent s’attendre au pire” USMA est passé complètement à côté aux cours de la finale aller de la Ligue des champions d’Afrique en s’inclinant avant-hier à BoPar : FARÈS loghine devant ROUIBAH le TP Mazembe (1-2). Un adversaire que les Sétifiens avaient affronté presque dans les mêmes circonstances lors de l’édition de l’année dernière en demi-finale. Au match-aller qui s’est joué pourtant à huis clos au stade du 8-Mai1945 de Sétif, les Ententistes avaient pris le meilleur par deux buts à un. Une victoire qui a permis aux partenaires de Khedaïria de se mettre dans le bon couloir pour se qualifier à la finale, et ce, en dépit de la défaite concédée à Lubumbashi au terme d’un match héroïque (2-3). Pour Daïaedinne Boulahdjilet qui occupait le poste d’entraîneur adjoint, de Kheïrredine Madoui, le groupe sétifien de cette époque était mieux préparé par rapport à celui de l’USMA. “Oui, c’est là, à mon sens, que L’ s’est faite la différence. Je l’ai souvent répété, si l’ESS avait remporté la LDC, c’est surtout grâce à la bonne préparation qu’elle avait effectuée. Nous avons fait une préparation de haut niveau”, dira-t-il d’emblée. Et d’enchaîner : “Dans les matches de cette dimension, on doit être prêt sur tous les plans : physique, psychologique et technico-tactique. Même l’environnement immédiat de l’équipe se devait être saint pour ne pas perturber la sérénité des joueurs. Du coup, j’estime que, quelque part, les Usmistes n’ont pas bien préparé ce premier rendez-vous. Je dois dire également que les joueurs ont donné l’impression qu’ils n’ont pas su contenir la pression qui entourait le match. En un mot, l’USMA était méconnaissable”, a expliqué l’ancien milieu relayeur de l’ESS des années 80. Concernant le match retour, notre interlocuteur a estimé qu’il faudra un miracle à l’USMA pour arracher le titre continental d’autant plus que, selon lui, “à Lubumbashi ce sera une autre paire de manches. Les conditions seront plus difficiles. Je pense que maintenant, le grand travail doit se faire sur le côté psychologue des joueurs. Sur ce point, il sera, à mon avis, difficile pour le staff technique de remobiliser le groupe d’autant plus que le joueur algérien est faible dans ce domaine. Ajouter à cela le peu de temps qui sépare les deux matches. C’est ce qui va rendre plus délicate la tâche des Usmistes”, souligne Djihad qui a tenu à rappeler les circonstances dans lesquelles s’est déroulé le match retour entre l’ESS et le TPM à Lubumbashi. Un scénario dont les gars du coach Hamdi doivent s’y attendre. “Écoutez, nous avons vécu l’enfer dès que nous avons mis les pieds à Lubumbashi. Les Congolais ont usé de tous les moyens de nous perturber. Ils ont également des supporters très hostiles. Lors de notre séjour, ils n’ont pas quitté les alentours de l’hôtel. Il y a même certains qui ont passé la nuit du match devant la porte de l’hôtel rien que pour tenter de nous provoquer. Pis encore, certains joueurs ont été victimes de vols dans leur chambre. Pour les Congolais, tous les moyens sont bons pour perturber les équipes visiteuses. L’USMA sera confrontées à ces mêmes circonstances. Pour cela ils doivent bien se parer. Pour tous ces raisons plus le résultat du match aller me laissent dire que ce sera un miracle si les Usmistes venaient à renverser la vapeur”, insiste à dire l’ancien entraîneur de l’USMS qui a tenu par ailleurs à indiquer que les clubs algériens ne sont pas encore véritablement prêts pour postuler à remporter des titres continentaux malgré le sacre remporté par l’ESS l’année dernière. “Il y a beaucoup de choses à revoir dans notre football. Je pense que même si l’ESS a remporté la LDC de la saison précédente, cela ne peut être l’arbre qui cache la forêt. Il reste beaucoup à faire pour atteindre le haut niveau”, conclut-il. F. R. n Sans être clerc pour autant, la défaite de l’USMA à domicile face au TP Mazembe en finale aller de la C1 africaine ranimera, à n’en pas douter, le fameux débat si cher aux “spécialistes de la domiciliation”. Toujours aussi prompts à dégainer à la moindre contre-performance de toute équipe algérienne, club ou sélection, engagée à l’international, ces observateurs, spécialistes ès gazon, devraient ainsi remettre à la mode le refrain du “ça aurait mieux marché au 5 Juillet !” pour justifier la glissade usmiste. Une argumentation basée sur l’espace qui ne tient, toutefois, aucunement la route et qui ne convainc personne. Surtout que les Rouge et Noir n’ont plus joué au stade olympique du 5 Juillet depuis deux longues années, comme avait tenté de l’expliquer leur entraîneur Miloud Hamdi, lui aussi las d’entendre à longueur d’interview et de conférence de presse lui être posée la question du “pourquoi Bologhine ?”. En préférant logiquement jouer à domicile afin de mettre toutes les chances de son côté et profiter pleinement du double avantage du terrain et du public, l’USMA n’a, du reste, voulu prendre aucun risque.Soumettre, au soir d’une première finale historique de coupe d’Afrique, un onze qui a ses habitudes à Omar-Hamadi aux exigences d’une enceinte où ils n’ont aucun repère aurait, en effet, été suicidaire. Le Mouloudia d’Oran en connaît l’amer arrière-goût que laisse une telle initiative hasardeuse puisqu’après avoir joué toues ses matches à domicile de la coupe d’Afrique des clubs champions 1989 au stade HabibBouakeul, il a été décidé d’accueillir la finale retour face au Raja de Casablanca à AhmedZabana “pour une meilleure recette et un meilleur spectacle” avec le traumatisme que l’on sait. Mais plus que l’(in)utilité d’un tel faux débat, il serait plus judicieux de s’interroger sur les projets de “grand stade” du président de l’USMA Ali Haddad.La galerie usmiste s’étant élargie, diversifiée et multipliée depuis l’ère bénie de Saïd Allik, le stade OmarHamadi est devenu, sans conteste, trop exigu pour accueillir tous les amoureux des Rouge et Noir. Pouvant désormais facilement remplir chaque week-end une enceinte de 30 000 places, l’USMA mérite, à ce sujet, un stade plus imposant que son fief de Bologhine. Ayant promis, à sa prise en main de l’équipe, un projet sportif à la hauteur des ambitions boulimiques de la grande famille usmiste, Ali Haddad a, depuis, dépensé des dizaines de milliards de centimes sans pour autant doter son club d’infrastructures dignes de son nouveau statut. Or, il serait peut-être temps d’y songer empiriquement pour que cette USMA désormais vicechampionne d’Afrique puisse grandir davantage. RACHID BELARBI Lundi 2 novembre 2015 18 Supplément Sport LIBERTE OMNISPORTS LES VERTS VONT PRENDRE PART À UN MINI-TOURNOI INTERNATIONAL CE JEUDI Un bon test pour les protégés de Bouchekriou L’ le Maroc, le Nigeria, le Cameroun et le Gabon. Le groupe B est composé de la Tunisie (vice-champion), du Kenya, de la RD Congo, de la Libye, le Congo et l'Angola. La 27e édition du Championnat d’Afrique sera qualificative pour les Jeux olympiques 2016 de Rio. Les équipes classées 2e et 3e auront le droit de disputer le tournoi qualificatif pour les JO. Alors que les trois premiers du podium composteront directement leur billet pour le Championnat du monde 2017 qui se tiendra en France. Il faut dire que la mission des coéquipiers de Berkous sera extrêmement difficile. Surtout lorsqu’on rappelle que les Verts ont un énorme retard dans la préparation, eux qui sont restés sans stage depuis le dernier Championnat du monde le mois de janvier dernier. Ajoutant à cela le fait de rester sans entraîneur jusqu’au mois de septembre dernier, où la FAHB a fait appel à l’éternel pompier, en l’occurrence, Salah Bouchekriou. Ce dernier, et après moult tentatives, a finalement accepté de prendre en main cette sélection nationale et accepter par conséquent cette mission suicidaire qui lui était confiée. Néanmoins, l’Algérie, et compte tenu des circonstances, ne pourra en aucun cas défendre son titre acquis, il y a presque deux ans, à Alger. D. R. équipe nationale de handball est en regroupement à Tunis depuis le 28 octobre dernier. Le nouveau sélectionneur national, Salah Bouchekriou, a regroupé vingtPar : SOFIANE MEHENNI et-un joueurs locaux pour ce stage, étant donné que les joueurs professionnels ne pourront pas venir, sauf dans les dates IHF. Ce stage sera ponctué par un mini- tournoi international qui regroupera la Tunisie, l’Algérie, la Suisse et l’Iran. Un bon test donc pour les Verts en vue de la préparation de la prochaine Coupe d’Afrique des nations qui se déroulera en Égypte le mois de janvier prochain. À quelques jours du coup d’envoi de ce rendez-vous planétaire, les Verts sont entrés dans le vif du sujet s’il faut dire que les camarades de Berkous sont en retard dans la préparation par rapport à d’autres nations comme l’Égypte ou la Tunisie. Pour rappel, et concernant la 27e édition du Championnat d’Afrique des nations qui se tiendra en Égypte du 21 au 30 janvier, les hommes de Salah Bouchekriou, qui sont actuellement en stage en Tunisie, ont été versés dans le groupe A, en compagnie du pays organisateur ; l’Égypte, S. M. MONDIAL 2015 (ATHLÉTISME HANDISPORT) e L’Algérie termine la 7 édition à la 22e position a sélection algérienne d’athlétisme handisport a terminé la 7e édition des Championnats du monde, tenus à Doha du 22 au 31 octobre 2015, à la 22e place au classement général des médailles, avec un total de 11 médailles, dont 2 or et 7 argent, dans un rendez-vous dominé par la Chine avec un total de 85 médailles, dont 41 or et 26 argent. 1300 athlètes représentant 90 pays ont pris part au rendez-vous de Doha, afin de réaliser des performances qui peuvent les qualifier aux prochains Jeux paralympiques de Rio (septembre 2016). La dernière journée des compétitions n’a pas porté de consécration pour l’Algérie, puisque les deux derniers athlètes engagés, Mohamed Berrahal (finale du 400 m, classe T51) et Kamel Kardjena (finale du disque, classe F33/34), n’ont pas eu les résultats escomptés dans les épreuves. Kardjena (F33) a terminé le concours du disque en 8e position avec un jet à 24,70 m, réalisé au 5e essai. Le concours a été remporté par le Chinois, classe F34, Wang Yanzhang (41,93 m), suivi du Colombien L CHAMPIONNAT D'AFRIQUE HANDI-BASKET MESSIEURS L’Algérie bat l'Afrique du Sud par 64 à 57 n La sélection algérienne masculine de basketball sur fauteuil roulant a battu l'Afrique du Sud sur le score de 64 à 57 (11-15), (7-14), (25-18) et (21-10) samedi à la salle OMS de Satoueli en match d'ouverture du championnat d'Afrique des nations de handi-basket (messieurs et dames) qui se déroule à Alger (31 octobre-7 novembre). Les Verts affronteront l'Égypte dimanche, puis le Maroc lundi, le Nigeria mardi, avant de clôturer la phase de poules face à la Libye mercredi. Tous les matchs de l’équipe algérienne, drivée par l'entraîneur Lahcène Tagmi, débuteront à 19h00. Six sélections masculines et quatre féminines, représentant six pays, se disputeront à Alger les deux billets qualificatifs pour les jeux Paralympiques 2016 de Rio. Le championnat d'Afrique des nations handi-basket se déroule en poule unique pour dégager les qualifiés en demifinales, chez les dames comme en messieurs. Les demi-finales sont prévues le 6 novembre, alors que les finales masculine et féminine ont été programmées pour le samedi 7 novembre. Mauricio Valencia, classe F34, (35,06 m) et du Canadien Roberts Jason, classe F34 (31,98 m). De son côté, l’Algérien Mohamed Berrahal a été disqualifié lors de la finale du 400 m, après avoir terminé la course en 3e position, derrière le Mexicain Navaro Sanchez (1:24.46), médaillé d’argent, et le Belge Peter Genyn (1:22.66). À la fin de la course, les juges de l’épreuve ont déclassé Berrahal pour “être sorti de son couloir à plusieurs reprises, ce qui lui a valu, selon le règlement de la compétition, une disqualification automatique”, nous a-t-on expliqué. En effet, le coureur algérien qui était dans une belle forme physique a été victime d’une “malédiction”, lorsqu’à dix minutes de son entrée à la chambre d’appel, son fauteuil de course a subi une panne irréparable, puisque la roue avant a été endommagée et l’axe de la direction s’est cassé, après un fâcheux accident qui a coûté à l’athlète une disqualification et la perte d’une médaille mondiale. “C’est inimaginable ce qui m’arrive. L’accident est arrivé à quelques minutes d’une finale dans laquelle j’avais de grandes chances de médaille. On a essayé avec mon entraîneur de réparer la panne, mais sans réussite”, a déclaré Berrahal, ajoutant que le rendez-vous a été une grande leçon qu’il faut apprendre par cœur pour l’avenir. Pour l’entraîneur Abdelhak Kassouri, c’est une malédiction qui est tombée sur son athlète. “Je n’y comprends rien. L’athlète bat le record du monde du disque, mais ne remporte pas de médaille, et maintenant, alors qu’il s’apprêtait à prendre part à la finale du 400 m, à laquelle il s’est aisément qualifié, son fauteuil subit des dommages qui l’empêchent de monter sur le podium”, s’est-il désolé. Mohamed Berrahal se contentera d’une médaille de bronze au 100 m, alors qu’il avait travaillé durement pour mieux que ça. Le championnat du monde d’athlétisme handisport se clôture avec une note d’amertume pour l’ensemble de la délégation algérienne qui avait espéré, avec la finale de Berrahal, obtenir une autre consécration qui serait d’une autre couleur que le bronze qu’il a gagné au 100 m. SPORTS-NATATION-INFRASTRUCTURES Lancement fin novembre des travaux du centre aquatique au complexe sportive de Belgaïd es travaux de réalisation du centre aquatique au complexe sportif de Belgaïd (Oran) seront lancés fin novembre prochain, a annoncé samedi le wali d’Oran, en marge de l’ouverture officielle du premier meeting international de natation de la ville, qui se tient du 31 octobre au 1er novembre à la piscine de Gdyel. Ce rendez-vous sportif, qui se tient à quelques semaines du lancement des travaux du centre aquatique du complexe sportive de Belgaïd avec trois bassins olympiques dont deux couverts, se veut le point de départ pour la préparation des sélections des jeunes nageurs pour les Jeux méditerranéens qu’abritera la ville d’Oran en 2021, a souligné à la presse, M. Abdelghani Zaalane, ajoutant que cette manifestation s’inscrit dans le cadre de la commémoration du 1er Novembre 1954. Quelque 80 athlètes filles L et garçons (14-15 ans) représentant le Maroc, la France ainsi que les ligues de natation d’Alger, Boumerdès, Constantine, Mostaganem, Sétif, Tlemcen, Tipasa et d'Oran prennent part à cette compétition de deux jours, à l’initiative de la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya d’Oran, en partenariat avec la ligue oranaise de natation, a indiqué le président de la ligue d’Oran de natation, Abdelhamid Hassab. Il est nécessaire de “multiplier les confrontations entre jeunes nageurs”, a insisté, pour sa part, le premier vice-président de la ligue d’Oran de natation, Salim Iles, appelant à pérenniser cet évènement pour pouvoir attirer le maximum d’équipes étrangères et préparer les JM 2021. Il a rappelé, dans ce contexte, que la ville d’Oran a été toujours un vivier de la natation algérienne, citant des médaillés à l’exemple des Affane, Benchekour et Hakem. Le wali d’Oran, qui a présidé la cérémonie d’ouverture organisée au niveau de la piscine de Gdyel en présence des autorités locales et du directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya, a également assisté à la remise symbolique de médaille à la jeune nageuse Smahane Larbi Youcef de Mostaganem, vainqueure de l’épreuve des 100 mètres brasses devant la française Stéphanie Chavaignac. Les trois premiers vainqueurs de chaque épreuve parmi les huit retenus (brasse, nage libre, papillon et le ralais) seront récompensés, selon les organisateurs. Les épreuves se poursuivront dimanche avec les finales du 100 mètres dos filles et garçons, 100 mètres nage libre, relais 4x100 4 nages filles et garçons et 200 mètres filles et garçons. LIBERTE Lundi 2 novembre 2015 Sport 19 ACTUALITÉ EN PLUS D’EL-ORFI ET DE MEFTAH FINALE DE LA SUPERCOUPE D’ALGÉRIE : ESS 1 - MOB 0 L’ESS succède au MCA Khoualed suspendu pour le match retour face au TP Mazembe n Encore des absents et des incertitudes dans l’effectif de l’USMA pour le match aller de la finale de la Ligue des champions d’Afrique, face au TP Mazembe. Outre Rabie Meftah déjà suspendu, la défense de l’USMA sera également privée de son capitaine Khoualed, qui a cumulé, à l’occasion du match de samedi, deux cartons jaunes après avoir écopé du premier lors du match de la demi-finale face à El-Hillel du Soudan. Il faut ajouter à cela, le milieu de terrain Hocine El-Orfi qui sera, lui aussi, privé du match retour pour son expulsion en fin de match. Et comme un malheur ne vient jamais seul, et en plus du résultat qu’il faut remonter au Congo ainsi que les défaillances de certains cadres de l’équipe, le staff médical des Rouge et Noir est appelé, encore une fois, à travailler dur cette semaine pour essayer de récupérer le défenseur Mazari et les milieux de terrain Kadour Beldjilali et Mohamed Benkhemassa qui souffrent des adducteurs et risquent, eux aussi, de rater la finale retour. Constantine, stade Chahid Hamlaoui. Temps clément, affluence moyenne, pelouse en bon état. Arbitrage de M. Amalou assisté par MM. Tamen et Benoua. Avertissements : Benali, Khadir, Messaoudi (MOB). Benlamri, Amada (ESS). Buts : Belameiri 84’ (ESS). ESS : Khedaïria, Bouchar, Hachi, Benlamri, Keniche, Baouz, Lamri, Amada, Dagoulou (Belameiri 60’), Benyattou (Delhoum 90’), Haddouche (Ziaya 78’). Ent. : Madoui. MOB : Rahmani, Khadir, Messaoudi, Maâmar-Youcef, Benali, Sidibé, Salhi (Tedjar 88’), Belkacemi (Ndoye 68’), Zerdab (Chatal 87’), Yaya, Hamzaoui. Ent. : Amrani. L’ A. I. APS Entente de Sétif a remporté hier au stade Chahid Hamlaoui de Constantine la Supercoupe d’Algérie 2015 en s’imposant par un but à zéro devant le MOB. L’unique but de la partie a été insPar : FARÈS ROUIBAH crit dans les toutes dernières minutes du match par Belameiri. C’est le premier titre du genre pour le club phare des HautsPlateaux qui a enchaîné avec un 4e titre, une année jour pour jour, après avoir gagné la Ligue des champions d’Afrique puis enchaîné avec la Supercoupe d’Afrique et enfin remporté le titre de champion d’Algérie 2014. Le match dans son ensemble a été d’un niveau tout juste moyen. La première mi-temps a été équilibrée où le jeu s’est beaucoup concentré au milieu du terrain. Chaque camp voulait prendre l’ascendant sur son vis-à-vis. Il a fallu attendre la demi-heure de jeu pour assister à la première franche occasion de scorer à l’actif des Sétifiens. En effet, Dagoulou reprend d’une tête un corner bien exécuté par Lamri qui passe légèrement à côté des bois gardés par Rahmani. La réaction des Crabes a été rapide en procédant presque de la même manière. Zerdab effectue un centre sur un coup franc qui trouve Khadir. Mais le heading de ce dernier ira dans les décors (36’). Dans les dernières minutes du premier half, les débats s’animent un peu plus avec quelques bonnes situations de scorer de part et d’autre. À la 42’, Keniche s’est vu chiper le cuir par Hamzaoui qui a failli donner l’avantage à son team n’était le brio de Khedaïria. Une minute plus tard, ce sont les Ententistes qui allaient rater un but tout fait. Sur un contre rapide, Hachi réussit à servir idéalement Dagoulou dans la surface de réparation, mais le Centrafricain dévisse complètement sa reprise (43’). Puis c’est au tour de Haddouche, sur un travail individuel, d’être tout près de débloquer la situation pour son équipe, néanmoins il tire dans le petit filet des bois de Rahmani (45’). La mi-temps est sifflée sur le score vierge de zéro partout. Au retour des vestiaires, les Sétifiens reviennent à la charge. Cependant, ce sont les Mobistes qui vont bénéficier d’un penalty suite au fauchage de Hamzaoui par Benlamri. Zerdab, chargé d’exécuter la sentence, rate complètement son tir au grand bonheur des milliers de fans sétifiens présents au stade Chahid Hamlaoui de Constantine pour assister à cette finale. C’est peut-être le tournant du match. À l’heure de jeu, le coach Madoui décide d’aligner Belameiri qui n’a plus joué depuis plusieurs semaines. Un changement qui allait porter ses fruits puisque ce même Belameiri parvient à donner l’avantage à son équipe. En effet, on jouait la 84e minute lorsque sur un bon service de Hachi, l’attaquant sétifien, étrangement seul, envoie une frappe à ras de terre qui ne laisse aucune chance à Rahmani. F. R. LE NAHD SAUTE DE LA DERNIÈRE À LA 8e PLACE L’effet Bouzidi n battant ce vendredi la JSK au stade du 20Août sur le score de 2 à 1, le NAHD a réalisé une grosse performance, alignant du coup sa seconde victoire consécutive cette saison, et ce, après avoir battu lors de la précédente journée le MCA (2-1) au stade du 5-Juillet. Grâce à ces deux succès, les Sang et Or quittent la zone dangereuse au classement général et se replacent ainsi en 8e position, totalisant 13 points. Cette performance est le fruit d’une mobilisation générale des joueurs autour de leur entraîneur Youcef Bouzidi, qui a su relever le défi. “Je vous ai déjà dit qu’en procédant à des changements au sein de l’effectif, j’étais certain que l’équipe allait se ressaisir. Il et vrai que les quatre matchs nuls réalisés successivement m’ont permis de cerner les insuffisances de l’équipe qui avait développé de belles phases de jeu, mais l’inefficacité de nos at- E taquants ne nous a pas permis de concrétiser les nombreuses actions créées. Le derby algérois, remporté face au MCA, a donné une grande confiance aux joueurs et les a galvanisés davantage, c’est ce qui explique la seconde victoire consécutive arrachée chez nous face à une très bonne équipe de la JSK. C’est le fruit d’un dur labeur et d’une confiance totale que l’équipe a retrouvé. Ces deux succès vont encore nous permettre de croire davantage en nos moyens et nous pousser à travailler encore plus dur pour conserver cette dynamique de victoire à l’avenir. Cela ne veut, en aucun cas, dire qu’on va s’endormir sur nos lauriers, au contraire, nous devons encore travailler dur pour ne pas commettre les erreurs du début de saison. Il nous reste encore cinq matchs à jouer avant la fin de la phase aller, nous tenterons de finir en force cette phase et, pourquoi pas, rester invaincus durant les cinq prochaines rencontres du championnat”, nous dira Bouzidi qui a été pris de malaise lors du match face à la JSK, d’où son évacuation à l’hôpital durant la pause de la première période de jeu, et ce, en raison de la très grosse pression exercée sur lui par les supporters. Le NAHD revient donc en force en cette fin de la phase aller, il veut entrevoir l’avenir avec beaucoup d’optimisme et de sérénité. “Ce déclic créé au sein de l’équipe va nous permettre d’amorcer les prochaines rencontres avec beaucoup de sérénité, les joueurs n’ont plus cette peur de mal faire, ils sont libérés psychologiquement, c’est de bon augure pour notre avenir”, conclut le coach nahdiste, dont l’équipe se rendra, lors de la prochaine journée, chez le dernier du classement, le RCA, dans un match difficile. R. A. CSC Le Portugais Franck Gomez, nouvel entraîneur e conseil d’administration du club du CSC s’est réuni en ce début de semaine et a finalement statué sur l’identité du nouvel entraîneur, à savoir le Franco-Portugais Franck Gomez. Ce dernier sera à Constantine aujourd’hui pour parapher son engagement avec le club constantinois, il faut dire que les négociations entre les deux parties se sont faites dans une grande L discrétion afin de ne pas “capoter” comme ce fut le cas avec Sandjak qui, selon le président Haddad, malgré son problème avec le club de Noisy-le-Sec qui ne voulait pas le libérer, a été également approché par certains énergumènes pour le dissuader de prendre les rênes de l’équipe. Le nouvel entraîneur a, selon le président Haddad, suivi la dernière rencontre face à l’ASMO et a déjà une petite idée sur l’équipe pour donner son accord pour le recrutement d’un préparateur physique qui devrait entamer ses fonctions dès mardi pour préparer les prochaines échéances. Concernant la vie du club, le président a confirmé le départ du manager Benkenida qui a préféré claquer la porte après la énième débâcle enregistrée à Oran face à ASMO (4-0), de même qu’il a confié que l’effectif sera renforcé qualitativement au mercato prochain avec trois grands noms de même qu’il sera procédé au dégraissement de l’effectif avec la libération de pas moins de 4 éléments ainsi que la révision des salaires de certains joueurs qui n’ont rien démontré depuis le début de l’exercice. ADLENE R. MCA Salaires gelés, le coup de bluff ! n Suite au semi-échec de jeudi passé face au RCA (3 à 3), le conseil d’administration du Mouloudia s’est réuni hier. Les membres du CA ont décidé de sévir. Et comme première mesure, ils ont décidé de geler les salaires des joueurs jusqu’à nouvel ordre. Cependant, il y a lieu de s’interroger sur la faisabilité d’une telle mesure sachant que les joueurs ont des contrats dûment signés et remis à la FAF, ce qui laisse la possibilité aux joueurs de recourir, le cas échéant, à la chambre de résolution des litiges pour non-payement de salaires. Autant dire donc que la décision du CA s’apparente beaucoup plus à un coup de bluff, histoire d’apaiser la colère des supporters. Les membres du CA ont aussi procédé, lors de ladite réunion, à la notification des sanctions de Gourmi et Aouedj, qui sont passés, rappelons-le, en conseil de discipline la semaine dernière suite à leur absence non autorisée des entraînements de l’équipe. Chacun a écopé d’une amende de 50 millions de centimes. S. M. MCO Cavalli assure la reprise n Le président Belhadj Mohamed n'ayant pas eu la témérité nécessaire à même de lui annoncer son départ luimême, l'entraîneur Jean-Michel Cavalli a fait fi de sa fin de mission, assurant en personne la reprise des entraînements, hier à 16h au stade Ahmed-Zabana. Comme si de rien n'était, l'ancien driver de la sélection nationale s'est, en effet, présenté hier au rendez-vous donné à ses joueurs. En l'absence totale de tout dirigeant pouvant faire montre d'une quelconque autorité, Cavalli s'est ainsi comporté en véritable patron, joignant le geste à la parole. Comme la direction de Baba ne lui a rien signifié directement et que lui campe sur sa décision de ne rien céder de ses huit mois de salaire (plus de deux milliards de centimes d'indemnités), le stade Zabana a été le théâtre d'une situation cocasse. Devant se présenter lui aussi sur le terrain, Djamel Benchadli, signataire d'un contrat de 18 mois, a, pour sa part, décidé de rester à la maison et d'éviter de se retrouver nez à nez avec un Cavalli qui était accompagné d’un avocat et d’un huissier de justice. RACHID BELARBI
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