A RTE Magazine
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1 ART E Magazine 30 décembre 2000 > 5 janvier 2001 Le 1er janvier 2001, ARTE change d’habillage. Vous savez combien ARTE a pris l’habitude de surprendre le téléspectateur par des habillages originaux, humoristiques, de véritables créations reflétant l’esprit d’invention de la chaîne et qui nous ont valu de nombreuses récompenses. Avec les jumelles et leur top horaire, les trois mamies sur leur sofa ou les moutons déroulant le compte à rebours jusqu’à l’an 2000, ARTE a accompagné la décennie par des images décalées, amusantes et surtout différentes. Dans un univers télévisuel en expansion, la tendance est d’attirer le téléspectateur par des annonces toujours plus spectaculaires et criardes. Notre nouvel habillage, créé par l’agence internationale Razorfish, reflète l’inventivité d’ARTE et y ajoute le souci de ménager une respiration au téléspectateur : sur ARTE, nous prenons le temps de vivre, de nous laisser charmer, de nous laisser surprendre. Notre volonté est de faire parler les images et, à travers elle, la création. Avec des images et des sons naturels, des clins d’œil au quotidien, des personnages qui reviendront régulièrement accompagner vos soirées et vos après-midi sur ARTE, c’est une nouvelle personnalisation de la chaîne que nous recherchons et que nous revendiquons, en France, en Allemagne et dans toute l’Europe. Jérôme Clément Président d’ARTE France Vice-président d’ARTE G.E.I.E. Nouvelle an nouvel À partir du 6 janvier 2001, ARTE diffusera de nouveaux programmes dans la tranche horaire 14h-19h. ARTE Magazine présentera ces nouveaux rendez-vous de l’après-midi dans son prochain numéro. > Le 1 er janvier 2001, ARTE donne une nouvelle forme à son habillage. La chaîne européenne souhaite être plus proche de ses téléspectateurs en se démarquant nettement des tendances et du rythme actuels du design télévisuel. Place à de petites scènes de la vie quotidienne pleines d’émotion et qui serviront désormais de fil conducteur entre les programmes. Créé par l’agence internationale Razorfish, le nouvel habillage d’ARTE affirme sa singularité. > Chassez le naturel née, habillage Conception et réalisation Conception et production Razorfish, New York Production exécutive Entropie, Paris Réalisation Thierry Rajic, Sylvie Peyre Conception et composition sonore Novaprod, Paris 100 scénarios ont été sélectionnés et tournés. Leur traitement visuel est naturel. Que ce soit par la tendresse, l’émotion ou l’humour, la complicité est toujours induite entre la chaîne et ses téléspectateurs. La campagne, la montagne, la mer, mais aussi les univers citadins ont servi de décors. Des personnages s’y glissent : enfants rêveurs, peintre du macadam, maraîcher paresseux, amoureux cachés, mais aussi escargots en escadron, lapin mauve ou père Noël iconoclaste… Pas de texte, pas de voix, mais de vrais instruments et des sons naturels : clocher d’église, aboiements dans le lointain, pédalier d’un vélo, pluie, notes de musique... Le nouvel habillage est décliné au rythme des quatre saisons. Sa sonorité repose sur trois notes dominantes suggérant la clarté, la simplicité et la tranquillité. Hiver : percussions pour décrire la terre et ses bruits. Printemps : trio avec instruments à vent, clarinette, hautbois, cor anglais et flûte. Été : percussions, guitare, saxophone et piano. Automne : quatuor à cordes. Les téléspectateurs retrouveront, à la fin de la troisième séquence, le fameux cadre penché qui caractérise la chaîne et reste, avec le logo, le signe distinctif d’ARTE. 1 Semaine du 30 décembre 2000 au 5 janvier 2001 > 19.00 > 19.00 19.00 > 03.00 06.15 14.00 Programmes de La Cinquième sur le réseau hertzien, le câble et le satellite Rediffusion de programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS amedi 30 Dimanche 31 Lundi 1er 4.00 14.00 racks Thaïlande 4.45 14.45 14.45 ric la panique Chasseurs d’ouragans Chasseurs d’ouragans (1) Mardi 2 Mercredi 3 Jeudi 4 Vendredi 5 14.00 14.00 14.00 14.00 14.00 Nature Zizi Jeanmaire, récital Mallorca Super volcans Archimède 14.45 Chasseurs d’ouragans 14.45 14.45 14.45 (2) 5.15 Chasseurs d’ouragans e trouvère 15.15 15.15 Super volcans 15.15 7.40 La route du sel au Tibet 16.00 Lagrimas negras henyang, e nouveau que chinois 17.30 Absolutely Fabulous Cobayes (3) 15.15 16.10 16.30 Super volcans 17.15 Le carrosse d’or La vache qui voulait sauter pardessus l’église 16.20 Max linder, ce père que je n’ai pas connu 19.00 istoire arallèle Moby Dick 9.45 étéo 9.50 RTE Info 0.00 e dessous es cartes 0.15 arie et Marie 19.00 Maestro 19.30 Musica en direct La Périchole (1) ARTE Info 20.35 ARTE Info Périchole - coulisses 20.15 22.50 La Périchole Le carrosse d’or 2.15 iction 23.50 0.40 allroom ancing (r) étroit mousquetaire 20.45 La vie en face Alamo L’Amérique, c’est comme l’Albanie 23.30 Cinéma Visage de femme 21.45-00.45 Thema 00.05 01.05 Le décalogue de la créativité Sérénade à trois (r) Court-circuit Vœux d’ARTE 00.45 01.35 01.35 Soyez ma femme (r) Sept ans de malheur Hey Joe (r) 19.45 Fraise et chocolat Météo Survivre dans le désert (2) 20.45 Les mercredis de l’histoire Les monarchies modernes (4) Grand et petit miracle (r) 19.50 19.50 ARTE Info Survivre dans le désert (3) Macbeth Ça c’est vraiment toi (r) 20.15 360 ° Survivre dans le désert (4) 20.45-00.40 Thema 20.45 Fiction Recherche famille désespérément D’amour et d’eau salée 20.45 Les liens de sang, une saga islandaise 21.40 Musica Jingle Bells Météo Météo 20.15 360 ° 20.15 360 ° 00.20 La lucarne (r) 19.45 Tracks ARTE Info 02.15 (r) 02.15 2.10 20.50 Cinéma (2) risonniers e la banquise r Bowie t Mr Jones Survivre dans le désert (1) Crazy English Costa Rica ARTE Info Black Adder 16.35 19.00 19.50 20.15 360 ° Prisonniers de la banquise 19.00 Voyages, voyages 19.45 19.50 17.20 19.00 Connaissance 19.50 19.45 16.10 Grand et petit miracle Jingle Bells Viva Cuba ! Météo 19.45 16.45 L’étroit mousquetaire Soyez ma femme Sept ans de malheur La cannelle, l’arôme du jardin des sens ARTE Info 22.10 Programmation spéciale 3.45 Music Planet Zizi Jeanmaire, récital Météo 20.30 0.45 aventure umaine e sourire es papillons 19.00 Archimède Geri, une ex-Spice Girl Les monarchies modernes : Liechtenstein 17.30 17.35 9.00 Reportage (5) 15.15 15.10 Dr Bowie et Mr Jones 17.30 Haute pègre (4) Chasseurs d’ouragans 22.15 Grand format Freedom Highway 21.40 23.45 Cinéma Nom de famille Just married 22.40 01.05 Tu n’es pas un ange Le dessous des cartes (r) 23.45 01.15 Le rêve de Pinkas 00.40 La route du sel au Tibet (r) 02.30 Haute pègre (r) 02.45 La vache qui voulait sauter par-dessus l’église (r) Les grands rendez-vous < P. 10 Décoiffant Offenbach et Jérôme Savary en direct de l’OpéraComique : musique, humour et french-cancan pour fêter le Nouvel An. Musica La Périchole Dimanche 31 décembre à 19.40 P. 18 Tonifiant Construire une cité modèle, planter une muraille verte, réadapter de jeunes délinquants : les mille et une manières de vivre dans le désert. 360 ° - Le reportage GEO Survivre dans le déser t Du mardi 2 au vendredi 5 janvier à 20.15 P. 27 Vertigineux “Il faut connaître son passé pour construire son avenir” : une soirée pour saisir les liens entre la quête généalogique, l’identité, la famille… et la recherche génétique. Thema Recherche famille désespérément Jeudi 4 janvier à 20.45 La Périchole, la dernière comédie musicale de l’année. Les films de la semaine Ballroom Dancing de Baz Luhrmann Samedi 30 décembre à 00.40 Le carrosse d’or de Jean Renoir Dimanche 31 décembre à 22.10 Sérénade à trois d’Ernst Lubitsch Dimanche 31 décembre à 00.05 < Alamo de John Wayne Lundi 1 er janvier à 20.50 Alamo, le premier western réalisé et interprété par John Wayne. Visage de femme de Gustav Molander Lundi 1 er janvier à 23.30 Fraise et chocolat de Tomás Gutiérrez Alea Mardi 2 janvier à 00.45 Just married de Rudolf Thome Vendredi 5 janvier à 23.45 Haute pègre d’Ernst Lubitsch Vendredi 5 janvier à 01.15 samedi 30 décembre 19.00 19.00 Histoire parallèle Histoire parallèle Semaine du 30 décembre 1950 Souvenons-nous de l’année 50 Marc Ferro reçoit Jean Lacouture Semaine du 30 décembre 1950 Souvenons-nous de l’année 50 Marc Ferro reçoit Jean Lacouture Une émission proposée par Louisette Neil Réalisée par Didier Deleskiewicz (2000-43mn) ARTE FRANCE 19.45 Météo 20.00 Le dessous des cartes Magazine géopolitique de Jean-Christophe Victor Réalisation : Natacha Nisic (2000-10mn) ARTE FRANCE Forêts 19.50 En partenariat avec ARTE Info 20.00 N° 595 Le dessous des cartes À travers les rétrospectives des actualités de l’année 50, Jean Lacouture évoque ses propres souvenirs : jeune journaliste, il a “couvert” à l’époque les grands événements de cette année charnière, qu’il commente avec Marc Ferro. Magazine géopolitique e Jean-Christophe Victor orêts 20.15 Marie et Marie Au travers du cas français, le Dessous des cartes analyse à plusieurs échelles (nationale, régionale et locale) les diverses fonctions de la forêt, mettant ainsi en perspective le lien entre environnement et politique, et les conséquences de l’exceptionnelle tempête de décembre 1999. En partenariat avec La beauté d’un faux Actualités françaises (INAn° 52) : Une évocation des événements qui ont marqué la dernière année du demi-siècle. Entre autres : le plan charbon-acier de Schuman ; la visite du roi du Maroc ; la situation en Indonésie et en Indochine, etc. Actualités américaines (Paramount n° 39) : L’histoire de douze mois cruciaux : particulièrement la guerre de Corée et le renvoi de MacArthur par Truman. Actualités allemandes (NDW n° 48) : – Une revue de l’année. – Parade de la jeunesse à Berlin. – Manifestation en Belgique contre le retour de Léopold. – La guerre de Corée. Documentaire de Georg Pieken t Christian Schumacher 20.45 ’aventure humaine Prisonniers de la banquise ’expédition légendaire de sir Shackelton Documentaire e Caroline Alexander 22.15 Fiction atort - Le lieu du crime Le sourire des papillons Jean Lacouture éléfilm de Dominik Graf 23.45 Music Planet Dr Bowie et Mr Jones Documentaire de Gilles Nadeau 00.40 Ballroom Dancing VOSTF-r) Rediffusion du 21 décembre 2000) 02.10 ’étroit mousquetaire (r) Rediffusion du 26 décembre 2000) 02.50 Fin des programmes es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire. Parmi ses nombreux ouvrages publiés depuis 1956 : Hö Chi Minh (Le Seuil, 1967), Nasser (Le Seuil, 1971), l’Indochine vue de Pékin (Le Seuil, 1972), André Malraux, une vie dans le siècle (Le Seuil, Points Histoire,1976), Léon Blum (Le Seuil, 1977, Points Histoire, 1979), De Gaulle : 1. Le rebelle (1890-1944), 2. Le politique (1944-1959), 3. Le souverain (1959-1970) (Le Seuil, 1984, 1985 et 1986, Points Histoire, 1990), Algérie : la guerre est finie (éditions Complexe, 1985), De Gaulle ou l’éternel défi (en collaboration avec Roland Mehl, Le Seuil, 1988), Champollion, une vie de lumières (Grasset, 1989), Jésuites : 1. Les conquérants (Le Seuil, 1991), 2. Les revenants (Le Seuil, 1992), le Citoyen Mendès France (en collaboration avec Jean Daniel, Le Seuil, 1992), Montaigne à cheval (Le Seuil, 1998, Points), Mitterrand raconté par… : le roman du pouvoir (Le Seuil, 2000). 20.15 Marie et Marie La beauté d’un faux Documentaire de Georg Pieken et Christian Schumacher (Allemagne, 2000-30mn) ZDF Un énigmatique portrait de femme du XVIIIe siècle, une enquête digne d’un polar ! Tout commence en 1743 à Dresde, à la cour de l’électeur de Saxe, Auguste le Fort. Ami des arts, il attire des peintres venus de toute l’Europe et fait réaliser des portraits de son entourage… New York, 1892 : Odgen Goelet, troisième fortune américaine de l’époque, fait construire un château de style baroque français. Il acquiert pour le décorer des peintures du XVIIIe siècle, notamment le portrait d’une jeune princesse française... En 1947, les héritiers Goelet font don de leur prestigieuse résidence à une communauté religieuse. En 1992, celle-ci décide de se défaire de certains tableaux et le portrait de la belle dame du XVIIIe est vendu aux enchères. Il est acheté par le Deutsches Historisches Museum de Berlin. Les restaurateurs vont alors de surprise en surprise : non seulement le portrait recouvre un portrait antérieur, mais la femme représentée n’est pas celle que l’on croit ! 20.45 Prisonniers de la banquise L’expédition légendaire de sir Shackelton Documentaire de Caroline Alexander (Allemagne, 2000-1h30mn) BR En décembre 1914, sir Ernest Shackelton et vingt-sept hommes d’équipage partent en direction du pôle Sud pour y planter l’Union Jack à la gloire du roi et de l’Empire. En janvier 1915, leur bateau Endurance lutte pendant six jours contre de violents vents de nord-est qui le font dériver vers la banquise d’Elephant Island. Le naufrage est inévitable et les glaces emprisonnent bientôt le bâtiment. Accompagné de cinq hommes, Shackelton part chercher de l’aide à bord d’une fragile embarcation de sept mètres de long. Après avoir atteint l’île civilisée de South Georgia – à plus de 1 200 km de là ! – et affronté un ouragan, le petit groupe réussit à rejoindre le reste de l’équipage. Grâce à l’intelligence et au charisme de leur chef, les hommes parviennent à sur- Au début de l’année 1915, le navire de l’expédition Shackelton en route vers le pôle Sud s’échoue sur la banquise. Pendant plus de dix-huit mois, l’équipage tente de survivre dans des conditions extrêmes. À partir de documents photo et de films ramenés par un cameraman de l’expédition, ce documentaire d’aventures nous fait revivre les grandes heures du drame et son dénouement heureux. vivre durant plus d’un an et demi dans ces contrées glacées. En 1916, l’expédition rallie enfin Punta Arenas. On leur fait un triomphe mais, de retour en Angleterre, leur arrivée passe presque inaperçue dans une Europe engluée dans la guerre. Aventure dans les mers australes Ce documentaire comporte des prises de vues (photos et films) de Frank Hurley, un remarquable photographe et cameraman australien, que le lord anglais avait eu l’excellente idée d’emmener dans son expédition. Ces témoignages exceptionnels, croisés avec des extraits des journaux de bord tenus par les hommes de Shackelton, redonnent vie à cette terrible aventure, et les séquences tournées sur les lieux mêmes du drame nous font bien mesurer les périls encourus par les marins, leur courage et leur volonté de survie. Après le naufrage et une premièr e expédition de secours, une longue attente commence pour sir Shackelton et son équipage… samedi 30 décembre 22.15 Fiction Tatort - Le lieu du crime Le sourire des papillons (Frau Bu Lacht) Téléfilm de Dominik Graf (Allemagne, 1996-1h29mn) - VF Scénario : Günter Schütter Avec : Miro Nemec (Ivo Batic), Udo Wachtveitl (Franz Leitmayr), Anna Villadolid (Sita Mauritz), Barbara-Magdalena Ahren (Jenny), Maverick Quek (Crickett), Petra Kleinert (Evangelina), Ulrich Noethen (le Dr Zimmer) Photographie : Benedict Neuenfels Montage : Christel Suckow Son : Baldur Parhammer Production : Gloria Burkert, MTM Cineteve GmbH BR (Rediffusion du 25 juillet 1997) Une mystérieuse agence matrimoniale, un pâtissier criblé de balles, de jeunes Thaïlandaises au comportement étrange... Quand Munich prend des parfums d’Asie du Sud-Est, cela donne l’un des meilleurs épisodes de Tatort. Le pâtissier Mauritz est retrouvé mort. Les commissaires Franz Leitmayr et Ivo Batic ne trouvent aucun indice sur les lieux du crime. Ils en arrivent à soupçonner la veuve du défunt, une jeune Thaïlandaise venue en Allemagne deux ans et demi plus tôt par l’intermédiaire de l’agence matrimoniale Flügel. Mère d’une fillette de 5 ans, elle risque, après le décès de son mari, d’être expulsée avec l’enfant. Est-ce là la seule explication à la nervosité de la jeune femme ? L’enquête prend une tournure inattendue le jour où les deux policiers interrogent une autre jeune mère thaïlandaise, Dim, qui a elle aussi épousé un Allemand grâce à l’agence Flügel... Dominik Graf Spécialiste des séries et films policiers, Dominik Graf a réalisé une vingtaine de films pour la télévision allemande, dont trois pour la série Tatort. ARTE a déjà diffusé plusieurs de ses réalisations (le Chat, les Jeux sont faits, le Scorpion…). Tatort sur ARTE 6 épisodes de la série policière culte signés par de prestigieux réalisateurs. Documentaire de Gilles Nadeau Entretien : Christian Fevret (France, 2000-52mn) Coproduction : ARTE France, Morgane Production ARTE FRANCE Enquête sur une filière thaïlandaise qui exploite les enfants. David Bowie ne meurt pas, ne vieillit pas, ne faiblit pas. Le mystère entoure cet homme-caméléon qui semble changer de personnalité comme de look. Ce documentaire retrace la carrière extravagante du chanteur britannique, entre images d’archives et entretien récent. À la fin des années 60, David Jones/Bowie met les thèmes du Velvet Underground à la portée de tous, ce qui lui vaut un franc succès auprès du grand public comme de l’avantgarde. Durant toute sa carrière, David Bowie absorbe les courants les plus audacieux : glam, soul, post punk ou breakbeat, mais maintient à partir d’influences si diverses un style toujours personnel. En incarnant au début des années 70 le personnage de Ziggy Stardust, nouvel Ulysse d’une ambitieuse Space Oddity, David Bowie met en scène son originalité. Il devient un monstre dans tous les sens du terme : une créature incertaine, androgyne, prétentieuse, surhumaine, magnifique... 23.45 Dr Bowie et Mr Jones Qui est David Bowie ? Depuis la fin des années 60, le musicien a toujours su anticiper, se renouveler et s’imposer. Un entretien avec l’inrockuptible Christian Fevret émaillé d’archives rares, le portrait inédit d’un artiste unique. “Je me suis créé un double pour me débarrasser de mes névroses, de ma paranoïa, de ma timidité, de mes inhibitions. Un sale monstre. Le problème c’est que je ne l’ai pas abattu et qu’il s’habille très élégamment ! Le monstre le mieux habillé de toute la Suisse…” (David Bowie) “J’ai toujours fait attention à renvoyer l’ascenseur à ceux qui m’ont influencé. Si j’aime un artiste, je tiens à le faire partager. J’ai fait ça avec Lou Reed, avec Iggy Pop. J’étais très connu et, comme on m’écoutait, j’en ai profité pour les aider. On ne me refera pas, je demeure un fan.” (David Bowie) Un alligator insolent Non sans raison, le documentaire s’attarde sur la tournée Ziggy Stardust. Dans ces concerts à la mise en scène futuriste, David Bowie intègre à l’univers du rock des obsessions alors inédites, puisées dans la culture japonaise comme dans l’expressionnisme allemand. Éclectique, David Bowie sera toujours rocker, chorégraphe, peintre, mime et comédien (en octobre 1980, superbe archive, il interprète sans maquillage Elephant Man à Broadway). Cette énergie ardente servie par un don rare pour l’anticipation – et le business – fait de lui le premier artiste a avoir été coté en Bourse, et du même coup la rock-star britannique la plus fortunée, devant Elton John et Paul McCartney. Malgré les périodes de moindre succès ou de dépression (un plan bref suffit à souligner la paranoïa cocaïnée des années Fame), il s’en sort toujours par sa clairvoyance. En 1977, alors que les rock-stars semblent condamnées par la rude sincérité du punk, il s’exile à Berlin et conçoit une trilogie (Low, Heroes, Lodger) qui anticipe la new-wave. Si ses années 80, malgré le succès commercial, semblent aujourd’hui aussi embarrassantes que le clip de “Let’s dance”, il a encore récemment rebondi avec brio sur les rythmes syncopés de la techno (Outside) et du breakbeat (Earthling). Opportunisme ? Non. Les mélodies restent cinglantes, les rimes élégantes, la production insolente. “La passion du travail n’a jamais diminué”, souligne l’homme aux yeux pers, à juste titre arrogant. Avant d’être une star, David Bowie est un artiste. Un jeune homme timide, un fan en colère, un infatigable travailleur. Le seul “Rock’n’roll suicide” à avoir réussi. Nouveautés : Hours (Virgin) et Bowie at the Beeb (EMI). dimanche 31 décembre 19.00 Moby Dick Dessin animé de Natalia Orlova 19.30 (PDC : 19.40) Réveillon en direct La Périchole e partie Spectacle musical de Jérôme Savary et Gérard Daguerre D’après Jacques Offenbach, Henri Meilhac, Ludovic Halévy Réalisation : Don Kent 20.30 ARTE Info 20.35 19.00 Moby Dick Périchole - coulisses Reportage d’Esti 22.50 Dessin animé de Natalia Orlova (Royaume-Uni, 2000-26mn) - VF Scénario : Brian Sible d’après le roman de Herman Melville Musique : Nigel Beaham, Powell Bell Russel Production : Christopher Grace, S4C ARTE G.E.I.E. La Périchole partie 22.10 Le carrosse d’or ilm de Jean Renoir 23.50 Les vœux d’ARTE 00.05 Sérénade à trois (r) Rediffusion du 22 décembre 2000) 01.35 Soyez ma femme (r) Sept ans de malheur (r) Rediffusions du 26 décembre 2000) 02.15 Grand et petit miracle Rediffusion du 25 décembre 2000) 02.50 Fin des programmes Une très belle adaptation en dessins animés du roman de Herman Melville. Le jeune Ishmael est tenaillé par la soif d’aventure et fasciné par les chasseurs de baleines. À New Bedford, le grand port baleinier des États-Unis, il rencontre le Polynésien Queequeg. Les deux hommes se lient d’amitié et décident de s’embarquer sur le Pequod (nom d’une ancienne tribu indienne autrefois massacrée). Le navire est commandé par le redoutable capitaine Achab qui a perdu autrefois une jambe en tentant de capturer Moby Dick, la légendaire baleine blanche. L’homme a décidé de se venger coûte que coûte en dépit des mises en garde du reste de l’équipage. Une fois la baleinière arrivée dans les eaux du Pacifique, une lutte sans merci s’engage… Le retour de la baleine blanche : un dessin animé qui donne le goût du large. es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire. En direct de l’Opéra-Comiqu Une soirée présentée par Jérôme Savary et Annette Gerlach Spectacle musical de Jérôme Savary et Gérard Daguerre D’après Jacques Offenbach, Henri Meilhac, Ludovic Halévy Mise en scène et décors : Jérôme Savary Direction musicale : Gérard Daguerre Chorégraphie : Friederike Betz Avec : François Borysse, Denis Brandon, Élise Caron, Jacqueline Danno, Michel Dussarrat, Mona Heftre, Éric Huchet, Antonin Maurel, Jérôme Savary, Sophie Tellier Réalisation : Don Kent (France, 2000-2h20mn) Coproduction : ARTE France, Bel Air Media ARTE FRANCE 19.30 La Périchole Après les Contes d’Hoffmann, la Belle Hélène, la Vie parisienne, Jérôme Savary propose une nouvelle lecture décoiffante d’Offenbach. La Périchole nous entraîne dans un univers de saltimbanques qui manient le gag, le non-sens, la folie douce avec une habileté démoniaque. Musique, humour et french-cancan pour fêter le Nouvel An. Un spectacle éblouissant pour finir l’année en délire. L’intrigue de la Périchole est inspirée de la pièce de Mérimée, le Carrosse du Saint-Sacrement. En réalité, l’adaptation est fort éloignée de l’original. Les librettistes d’Offenbach ont abandonné jusqu’à la structure de la pièce et développé l’idée pour en faire une satire du Second Empire. Puis Savary est passé par là… Il situe sa Périchole dans une dictature sud-américaine d’hier ou d’aujourd’hui, où sévissent les trafiquants de drogue, les militaires et la police, dévoués corps et âme à leur bien-aimé Caudillo. Don Léon, le président qui a donné l’ordre au peuple de s’amuser, tombe fou amoureux de la Périchole, endormie sur son tapis de saltimbanque au milieu de la place. La Périchole, quant à elle, adore son partenaire Piquillo (parti faire la manche dans une rue voisine), mais elle a si faim qu’elle n’hésite pas à l’abandonner pour aller festoyer au palais avec le Caudillo… Une comédie musicale d’aujourd’hui “J’ai monté plusieurs fois la Périchole aussi bien au théâtre qu’à l’opéra. Je la tiens pour la plus parfaite des opérettes d’Offenbach. Chacun des airs est un ‘tube’. Le livret n’est pas un prétexte à chanter mais raconte une vraie histoire, une histoire de saltimbanques, justement, qui voudraient vivre libres mais dépendent du pouvoir pour tout simplement manger. Avec Gérard Daguerre, mon complice, nous avons voulu adapter la Périchole en comédie musicale d’aujourd’hui, avec un petit ‘combo’ de musiciens qui swinguent. Les mélodies d’Offenbach s’y prêtent parfaitement. Car le grand Jacques était un ‘swingueur’ devant l’Éternel, comme Mozart et Rossini. Et puis comme le dit si bien Piquillo : ‘C’est pas parce qu’on est pauvre qu’il faut arrêter de chanter’.” (Jérôme Savary) dimanche 31 décembre Un film flamboyant, inspiré comme pour la Périchole de Prosper Mérimée. 22.10 Le carrosse d’or Film de Jean Renoir (France/Italie, 1952-1h39mn) Scénario : Jean Renoir, Renzo Avenzo, Giulio Macchi, Jack Kirkland et G. Doynel, d’après la pièce le Carrosse du Saint-Sacrement de Prosper Mérimée Avec : Anna Magnani (Camilla/Colombine), Duncan Lamont (Ferdinand), Odoardo Spadaro (Don Antonio), Riccardo Rioli (Ramon), Paul Campbell (Felipe), George Higgins (Martinez), Gisela Mathews (la marquise Inès Altamirano), Ralph Truman (le duc de Castro), Giulio Tedeschi (Balthazar) William Tubbs (l’aubergiste), Jean Debucourt (l’évêque de Carmol) Photographie : Claude Renoir, Ronald Hill Production : Panaria Films, Hoche Production ARTE G.E.I.E. Au XVIIIe siècle, une troupe de la commedia dell’arte vient bouleverser la vie bien réglée d’une cour royale, dans une colonie espagnole d’Amérique du Sud. Un très grand Renoir, avec Anna Magnani. La vedette de la troupe est Camilla, qui joue sur scène le rôle de Colombine. Elle a pour soupirant Felipe, un bel Italien. Deux rivaux vont se présenter : Ramon, le célèbre torero, et le vice-roi de la colonie en personne. Entre ces trois hommes dont chacun lui promet le bonheur à sa manière, Camilla hésite. Une tentation supplémentaire est représentée par un somptueux carrosse d’or que le vice-roi a fait venir spécialement d’Italie, malgré les dépenses que lui vaut la guerre qu’il mène contre les Indiens. Tout le monde à la cour convoite ce trésor : pour couper court aux intrigues, le vice-roi fait don du carrosse à Camilla… Où finit le théâtre, où commence la vie ? Ce film, qui marquait le retour de Jean Renoir en Europe après treize ans d’absence, a été tourné en trois versions : italienne, anglaise et française. Il adaptait très librement la pièce de Mérimée le Carrosse du Saint-Sacrement, pour se rapprocher plutôt du théâtre de Goldoni. Renoir avait voulu rendre hommage à la commedia dell’arte, comme il honorera deux ans plus tard le caf’ conc’ français dans French Cancan. Il souhaitait intituler son film “la Comédienne, le Théâtre et la Vie”. La réplique-clé est prononcée par Camilla/Colombine : “Où finit le théâtre, où commence la vie.” La beauté des couleurs, la richesse de l’accompagnement musical, le jeu d’Anna Magnani font de ce film un des meilleurs de Renoir. C’est en témoignage d’admiration que François Truffaut a appelé sa maison de production Les Films du Carrosse. lundi 1er janvier 19.00 Maestro Zizi Jeanmaire, récital Documentaire e Jean-Christophe Averty 19.50 ARTE Info 20.15 Black Adder Le millénium 20.50 19.00 Maestro Zizi Jeanmaire, récital Documentaire de Jean-Christophe Averty (France, 2000-43mn) Mise en scène : Roland Petit Costumes : Yves Saint Laurent Coproduction : ARTE, Telmondis ARTE FRANCE Cinéma Alamo ilm de John Wayne 23.30 Cinéma isage de femme ilm de Gustav Molander 01.05 Court-circuit La vache qui voulait sauter par-dessus ’église ourt métrage de Guillaume Casset Jingle Bells Court métrage d’Olivier Peyon 01.35 Hey Joe (r) Rediffusion du 23 décembre 2000) 02.40 Fin des programmes Zizi Jeanmaire a fait sa rentrée 2000 à l’Opéra-Bastille : des chansons légendaires écrites par Gainsbourg, Prévert, Boris Vian, Duke Ellington… pour un récital filmé par Jean-Christophe Averty. Le répertoire privilégie les années 1950 et 1960 du music-hall, avec une pointe de fantaisie si caractéristique de la “môme crevette”. Elle interprète des chansons qui ont fait sa gloire : “Mon truc en plumes” de Jean Constantin, “J’suis snob” que Boris Vian a écrite spécialement pour elle, “les Feuilles mortes”, “le Temps des cerises”… Menue silhouette noire, coupe à la garçonne et toujours des jambes incroyables, la “croqueuse de diamants” revient sur scène à 76 ans, entourée d’un quintette de musiciens et de jeunes danseurs et habillée par Yves Saint Laurent, dont Zizi est l’emblème depuis de nombreuses années. Gouaille et humour sont de la partie tandis que les chorégraphies servent d’écrin aux chansons. “On entendait son corps se moquer et ses jambes rire” Bonne année 2001 ! es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire. La vie entière de Zizi Jeanmaire est vouée au spectacle. À 9 ans, elle entre à l’école de danse de l’Opéra sous la direction de Roland Petit, qui l’épousera en 1954. En 1949, Zizi devient une star grâce à Carmen de Roland Petit, créée à Londres. Le monde du spectacle lui appartient désormais. Quittant les ballets pour un temps, elle commence une carrière indépendante. Cinéma à Hollywood, chanson, music-hall, théâtre à Broadway, au Casino de Paris, à l’Alhambra… Son talent n’a d’égal que sa passion pour le travail. Jean Cocteau dira d’elle qu’elle est née “d’un mariage entre ce qui s’explique : le savoir, et ce qui ne s’explique pas : l’auréole”. “Surtout ne la croyez pas capable de faire la pluie et le beau temps ! Oh, non ! Elle ne fait que le beau temps : c’est sa spécialité.” (Louise de Vilmorin) 20.15 Black Adder Le millénium Réalisation : Paul Weiland (Royaume-Uni, 1999-34mn) - VOSTF Avec : Rowan Atkinson (Black Adder) ARTE G.E.I.E. Inédit L’immonde Black Adder voyage dans le temps… et croise Shakespeare et Dark Vador ! L’ultime épisode des aventures délirantes de Rowan Atkinson (Mister Bean). 20.50 Alamo 7 000 Mexicains encerclent Fort Alamo où Davy Crockett et 185 soldats américains se sont retranchés… Première réalisation de John Wayne, un film lyrique et spectaculaire, avec un final impitoyable. (The Alamo) Film de John Wayne (États-Unis, 1960-2h35mn) - VOSTF Scénario : James Edward Grant Avec : John Wayne (Davy Crockett), Richard Widmark (le colonel James Bowie), Laurence Harvey (le colonel William Travis), Frankie Avalon (Smitty), Patrick Wayne (le capitaine James Bonham), Linda Cristal (Flaca), Joan O’Brien (Mrs Dickinson), Chill Wills (Beekeeper), Joseph Calleia (Juan Segrin), Ken Curtis (le capitaine Dickinson), John Dierkes (Jocko Robertson), Richard Boone (le général Sam Houston) Photographie : William H. Clothier Musique : Dimitri Tiomkin Production : John Wayne, Batjac ARTE FRANCE/ARD 6 nominations aux Oscars 1961 Oscar de la meilleure bande son 1836. Le Texas, province du Mexique, se rebelle et proclame la République. Le général Sam Houston tente de constituer une armée avant l’arrivée des troupes du général Lopez de Santa-Anna. Pour lui en donner le temps, le colonel Travis investit un vieux monastère espagnol à Alamo afin d’établir une première ligne de défense. L’aventurier Jim Bowie, puis le colonel Davy Crockett se joignent à lui. Mais leurs caractères entiers se heurtent fréquemment au tempérament autoritaire de Travis. SantaAnna arrive enfin. Son armée totalise 7 000 hommes. Les volontaires d’Alamo sont 185. Lorsque le général demande la reddition du fort, Travis répond par un coup de canon. Le siège commence. Il va durer treize jours… Impitoyable Grand western épique et patriotique, Alamo est le premier film réalisé, produit et interprété par John Wayne. Lorsque débute le tournage, en 1960, l’acteur vedette travaille au projet depuis déjà quinze ans – il y a engagé toute sa fortune personnelle. À ses yeux, la défense du fort est l’un des épisodes les plus glorieux de l’histoire des États-Unis. Avec Alamo, il élève ce fait d’armes au rang de mythe, donnant au film la dimension d’une épopée, cherchant à glorifier le dévouement, le courage et l’esprit civique. On a souvent évoqué, à propos d’Alamo, le nom de John Ford : Richard Widmark affirmait que certaines séquences avaient été tournées par le cinéaste. Pour sa part, Ford prétendait que ces plans avaient tous été supprimés dans le montage définitif. Le rapprochement n’a cependant rien de surprenant : John Wayne tourna plus de dix films avec Ford et fut longtemps l’acteur fétiche du célèbre Irlandais. De surcroît, William H. Clothier était le directeur de la photographie habituel de Ford. Alamo vaut surtout pour ses spectaculaires scènes de batailles. John Wayne y a mis les moyens : un budget de 12 millions de dollars, 81 jours de tournage et la participation de 4 000 figurants (qui ont tous reçu une formation militaire spéciale avant le tournage). Pourtant, le film fait un flop à sa sortie. Nominé six fois aux Oscars – notamment dans la catégorie du meilleur film –, il n’obtient que l’Oscar de la meilleure bande sonore. Une bien maigre récompense. Wayne, ruiné, dut se remettre d’arrache-pied au travail. Le film figure toutefois aujourd’hui sur la liste des westerns ayant rapporté le plus, l’échec immédiat ayant été compensé par la vente aux télévisions. Un modèle du genre, avec et par John Wayne : let’s go west ! 12 millions de dollars 81 jours de tournage 4000 figurants... Hommage à Ingrid Bergman Intermezzo de Gustav Molander Lundi 18 décembre à 22.45 Stromboli de Roberto Rossellini Mercredi 27 décembre à 23.25 Visage de femme de Gustav Molander Lundi 1 er janvier à 23.30 La nuit de la Saint-Jean d’Edgren Gustav Lundi 8 janvier à 22.30 Sonate d’automne d’Ingmar Bergman Lundi 15 janvier à 22.30 23.30 Cinéma Visage de femme (En kvinnas ansikte) Film de Gustav Molander (Suède, 1938-1h36mn) - Noir et blanc, VOSTF Scénario : Gösta Stevens, d’après la pièce de François de Croisset Il était une fois Avec : Ingrid Bergman (Anna Holm), Tore Svennberg (Magnus Barring), Georg Rydeberg (Torsten Barring), Göran Bernhard (Lars-Erik Barring), Anders Henriksson (Allan Wegert)... Photographie : Stig Berns, Ake Dahlquist ZDF Une femme défigurée par une cicatrice se voit confier une mission impossible... La jeune Ingrid Bergman tourne sous la direction de Gustav Molander, le réalisateur qui l’a révélée dans Intermezzo. Anna Holm, une jeune femme défigurée par la marque d’une brûlure, est à la tête d’une bande de maîtres chanteurs. Un jour, elle rencontre Torsten Barring, un aristocrate impliqué dans des affaires douteuses, qui se met à l’entourer de multiples attentions pour se l’attacher et l’utiliser à son profit. Avec sa bande, Anna essaie de faire chanter la femme du Dr Wegert, spécialiste de chirurgie esthétique. La tentative tourne court et Anna tombe inopinément sur Wegert lui-même. Celui-ci constate les ravages que la disgrâce physique a causés chez la jeune femme et propose de l’opérer. Le résultat est spectaculaire. Anna espère alors que Barring va l’épouser, mais il ne semble guère pressé de le faire. Il lui propose d’abord de l’aider à éliminer son jeune neveu Lars-Erik afin de devenir le seul héritier de la fortune du consul Magnus Barring, son père. Anna se fait donc embaucher comme nurse. Mais elle a désormais bien changé. Et plus le temps passe, plus la “mission” s’avère impossible… 01.05 Cinéma Court-circuit Le rendez-vous des courts métrages ARTE FRANCE La vache qui voulait sauter par-dessus l’église Court métrage de Guillaume Casset (France, 1997-7mn) Animation : Jean Manuel Costa, Guillaume Casset Coproduction : Lardux Films, 24 Poètes Secondes, Canal Plus (Rediffusion du 7 juin 1999) Les animaux d’une ferme high-tech se révoltent. Jingle Bells Court métrage d’Olivier Peyon (France, 1999-22mn) Avec : Malcolm Conrath (Bastien), Béatrice Chéramy (Jeanne), Laurent Jobert (Alex) Production : Haut et Court (Rediffusion du 20 décembre 1999) Nuit de Noël mouvementée pour deux frères un peu paumés. Paris, le soir de Noël. Bastien vient d’être renvoyé de la pizzeria à cause de son petit frère. Alors qu’ils se querellent, ils croisent un père Noël sur le point d’accoucher... Jingle Blues “Un film trop bon pour être réservé au seul public suédois.”(New York Daily News) Une fable urbaine sur une jeunesse désorientée, une rencontre improbable qui fait naître une solidarité inattendue, un drôle de conte de Noël pour la fin du millénaire. Fax ARTE au palmarès de l’Académie du cinéma européen L’Académie du cinéma européen qui réunit un millier de profession et dont le président est Wim Wenders, a décerné ses prix lors d’une cérémonie de prestige sam 2 décembre à Paris. Dancer in the Dark, le film de La von Trier, coproduit par ARTE, a obtenu le Prix du meilleur film européen. L’actrice islandaise Bjö s’est vu décerner le Prix de la meilleure actrice européenne . Ressources humaines de Laur Cantet, autre coproduction d’AR a obtenu le Prix de la découverte/Prix Fassbinder. Enfin, le documentaire d’Agnès Varda les Glaneurs et la glane a reçu le Prix du meilleur documentaire européen décerné par ARTE. Les grands documentaires d’ARTE France sur TV5 Dans le cadre de son actionnaria ARTE France apportera à TV5, e 2001, 40 grands documentaires d 78 à 102 minutes qui, par leur for et leur contenu, font événement : À la poursuite des dieux engloutis le Partage des eaux, les Dogons, la Terre des âmes errantes… À partir du 7 janvier, les téléspectateurs de TV5 Europe et TV5 Afrique retrouveront ces documentaires le dimanche à 14h, ceux de TV5 Orient le jeudi à 14h, et ceux de TV5 Asie le samedi à 12h30 (horaires de Paris). Le “grand format” documentaire s’ajoute ainsi au magazine Archimède, aux documentaires de 52 mn et aux reportages d’AR G.E.I.E déjà repris régulièrement la chaîne francophone qui, par ailleurs, programme certaines fict dans le cadre de ses achats. mardi 2 janvier 19.00 Archimède Des architectes israéliens conçoivent les nouvelles cités du désert. Magazine scientifique européen de Philippe Boulanger, Hervé Guérin, Jean-Jacques Henry, François Lévy Kuentz et Hervé This (France, 2000-43mn) Coproduction : ARTE France, Ex Nihilo, Aune Productions, avec la collaboration du CNRS Images Média/FEMIS ARTE FRANCE ● Voir : radiocinématographie Radiographie d’un homme en train de siffler. ● Expérience : impression Adolfo Kaminsky est chimiste et photographe. Il réalise une photographie sans appareil sophistiqué ni laboratoire. ● Histoire : langage sifflé Des images de 1963 montrent le langage sifflé utilisé par les bergers des Pyrénées. 19.00 Archimède ● Sciences Magazine scientifique européen Archipi démontre que les cinq candidats d’une même élection peuvent tous être élus selon le système électoral choisi. 19.45 Météo ● Application 19.50 ARTE Info 20.15 360 ° Le reportage GEO Survivre dans le désert ● Mise Documentaire de Mary Crisp 20.45 La vie en face ’Amérique, c’est comme l’Albanie Documentaire de Rob Hof 21.45-00.45 Thema Le décalogue de la créativité Documentaire de Hermann Vaske 00.45 (r) Rediffusion du 28 décembre 2000) 02.40 Fin des programmes es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire. (Allemagne, 2000-26mn) ARTE G.E.I.E. : modèle nucléaire Sur le site de Cadarache, dans le sud de la France, l’IPSN simule des accidents nucléaires et mesure le niveau de contamination des plantes et des sols irradiés. au point : clonage Vous avez tous entendu parler de clonage, mais savez-vous vraiment de quoi il s’agit ? . Les maîtres bâtisseurs u désert Fraise et chocolat animées : élection 20.15 360 ° - Le reportage GEO Survivre dans le désert À côté des peuples traditionnels, de nouvelles populations élisent domicile dans les déserts du globe. 360 ° - Le reportage GEO part à leur rencontre. 1. Les maîtres bâtisseurs du désert Documentaire de Mary Crisp Nichée au cœur du désert jordanien, l’antique cité de Petra parle encore aujourd’hui de la splendeur et de la richesse du royaume des Nabatéens, dont elle fut la capitale du IVe siècle avant J.-C. au II e après J.-C. Les édifices que cette civilisation fit surgir de la pierre, les temples et les habitations qu’elle creusa dans les falaises, restent encore aujourd’hui exemplaires d’une architecture parfaitement adaptée au désert et à ses conditions climatiques extrêmes. D’où l’idée d’en tirer des enseignements pour notre siècle : les architectes israéliens David Pearlmutter et Isaac Meir, de l’Institut de recherche sur les déserts Jacob-Blaustein, travaillent actuellement sur l’urbanisme et les modes de construction des cités du désert. Ils ont ainsi édifié le village modèle de Neve Zin et pu tester l’efficacité du savoir-faire des Nabatéens. Au point d’emménager sur place avec leurs familles. 20.45 L’Amérique, c’est comme l’Albanie Portrait d’une communauté albanaise tout entière soumise à des lois ancestrales et à des codes d’honneur dignes d’un clan sicilien. Qu’ils soient pauvre agriculteur ou riche homme d’affaires émigré aux États-Unis, tous témoignent du poids de cette tradition implacable… Documentaire de Rob Hof (Allemagne, 2000-59mn) BR Les Shkreli sont un des clans les plus célèbres d’Albanie. La moitié de la famille est installée dans une vallée perdue des montagnes albanaises et vit de l’agriculture à l’ancienne. L’autre partie a émigré aux États-Unis où elle profite de l’opulence de la société de consommation. Malgré les différences flagrantes de mode de vie et de statut social, tous les membres du clan obéissent à des traditions similaires encore très vivaces, des lois implacables inspirées par une société archaïque : le “Kanun”. Code de vie tenant lieu de justice, il édicte des règles de loyauté, d’hospitalité et d’honneur inaliénables, impose le culte des Des ânes pour les uns, des limousines pour les autres, mais la même loi intraitable pour tous : portrait d’une famille albanaise dont une partie des membres est restée au pays, alors que l’autre moitié vit aux États-Unis. anciens et relègue la femme à un rôle subalterne. Quiconque viole ces lois encourt la mort. La loyauté à l’égard du clan s’étend à tous ses membres, fussent-ils cousins au septième ou au huitième degré. Et s’applique aussi à ceux qui ont quitté depuis longtemps le territoire albanais… Même si les moyens de respecter la tradition peuvent largement différer : ainsi, lors d’un mariage, la coutume veut que les cousins et les frères du fiancé aillent chercher la promise dans un attelage tiré par des chevaux… En Amérique, ils louent carrément un avion ! Pourtant, les Shrekli forment une communauté étroitement soudée et hiérarchisée, digne des clans siciliens, comme l’illustre la séquence où le “parrain” proclame publiquement devant la famille éplorée qu’il accorde son pardon au clan ennemi et ne répondra pas par le sang au crime qui a été commis… mardi 2 janvier 21.45-00.45 Le décalogue de la créativité C’est désormais un fait acquis : la publicité dépasse les frontières de la vente et du marketing. Par son art de l’image et du mot, elle flirte souvent, sinon avec l’art, du moins avec la création. Dans le troisième volet d’une trilogie sur la pub de notre temps commencée en 1996, Hermann Vaske nous fait découvrir des “créatifs” de tous horizons. Avec : Dennis Hopper, Peter Ustinov, Steven ZDF Spielberg, Elie Wiesel, Bono, Quentin Tarantino, Harvey Keitel, Leander Haussmann, B.B. King, Malcolm McLaren, Dave Trott, Joe Pytka, 21.45-00.45 Le décalogue de la créativité David Bowie, Salman Documentaire de Hermann Vaske (Allemagne, 2000-3h) Scénario et réalisation : Hermann Vaske Musique : Willvonseder, Bono Rushdie, Isabella Inédit Wim Wenders, Roman Polanski, le dalaï-lama, Rossellini, Jeff Koons, Nina Hagen... Après les Géants de la pub et Coups de pub de A à Z diffusés sur ARTE en 1996 et 1998, Hermann Vaske achève ici sa trilogie sur la place de la publicité dans la culture de notre temps : un troisième volet au titre provocateur, avec Dennis Hopper dans le rôle d’un fils de pub en panne d’idées... À partir de la référence biblique, le cinéas- te explore à sa manière iconoclaste l’état dans lequel se trouve le monde de la création au XXIe siècle et met en scène avec talent et humour les vues excentriques de divers “gods of creativity”. Cette expédition sur les terres de la créativité tente d’en montrer toutes les facettes, intellectuelles, artistiques, spirituelles, philosophiques, politiques et… publicitaires. Les faiseurs de pub ne s’appellent-ils pas, d’ailleurs, des “créatifs” ? Comme s’ils étaient abonnés à une source secrète qu’eux seuls savent faire jaillir. Mais qu’advient-il lorsque la source se tarit ? Dennis Hopper joue le rôle d’un publicitaire atteint dans la réalité par cette situation de cauchemar qu’imagine tout artiste au moins une fois dans sa vie : il n’a plus d’idées. Seule une aide divine pourrait le sauver de l’enfer. Et Dieu, en effet, sous les traits de Peter Ustinov, lui envoie deux ordinateurs portables contenant les tables de la Loi… Pourvu de ces dix commandements que Fax Guirlande de prix pour ARTE ● Premier Prix et Prix du public à la Semaine du documentaire de création européen de Strasbourg pour Oscar Niemeyer, un architecte engagé dans le siècle de Marc-Henri Wajnberg, une coproduction ARTE France, Panic Productions, Wajnbrosse Production, Polo de Imagem et RTBF. Ce documentaire sera diffusé dans “Profil” le 31 janvier 2001. Dennis Hopper (à gauche) au pays des créatifs, avec Bono, le dalaï-lama, et tout ce qui fait vendre. ● Prix Découverte de la Scam 2000 et Prix du CMCA du meilleur programme exprimant les enjeux euroméditerranéens pour le documentaire de Djamila Sahraoui, Algérie, la vie quand même. ● Lauriers 2000 de la radio et de la télévision au Sénat décernés par le Club de l’audiovisuel de Paris, Premier Prix du documentaire au Festival de Florence, Premier Prix au Festival Traces de vies à ClermontFerrand et Mention spéciale aux Écrans documentaires de Gentilly pour la Terre des âmes errantes de Rithy Panh. ● Prix des cinéclubs aux Rencontres internationales de cinéma de Lisbonne pour la Devinière de Benoit Dervaux. Thomas Mann appelait “l’ABC des comportements humains”, Dennis Hopper, en Moïse moderne, va donc en chercher l’application dans le contexte des médias et de la publicité. En quête des secrets de la créativité, il rencontre des gens de musique, de théâtre et de cinéma, des créateurs de mode, des acteurs, des écrivains, des psychologues, des publicitaires, mais aussi des représentants des quatre grandes religions, chrétiens, juifs, musulmans et bouddhistes. Sur les centaines d’heures d’interviews qu’il a tournées pendant plus de deux ans sur cinq continents, Hermann Vaske n’a retenu que les moments forts et les anecdotes originales, à partir desquelles il a composé cette chevauchée fantastique et décoiffante au pays de la créativité. Les Géants de la pub a été diffusé sur ARTE le 17 novembre 1996 et Coups de pub de A à Z le 18 octobre 1998. ● Prix du meilleur documentaire de création au Festival international du documentaire de Kalamata (Grèce) pour les Illuminations de Mme Nerval de Charles Najman. ● Prix de l’enquête au Festival international du scoop et du journalisme pour ELF, une Afrique sous influence de Jean-Michel Meurice. ● Prix “L’or des chevaux d’Arman” au Festival Epona du film d’actualité consacré au cheval pour Tachis Le retour des chevaux mongols , un documentaire de Martin Weiss et Michèle Minelli. ● Prix des Écrans documentaires de Gentilly et Deuxième Prix au Festival Traces de vies à Clermont-Ferrand pour Un ticket de bains-douches de Didier Cros. ● Prix de l’aventure scientifique au Festival international du scoop et du journalisme pour la Tombe du prince scythe de Marc Jampolsky. mercredi 3 janvier 19.00 Connaissance La cannelle, l’arôme du jardin des sens Documentaire de Holger Preusse 19.45 Météo 19.00 Connaissance La cannelle, l’arôme du jardin des sens Documentaire de Holger Preusse (Allemagne, 2000-43mn) ZDF 19.50 ARTE Info 20.15 360 ° - Le reportage GEO Survivre dans le désert (Allemagne, 2000-26mn) ARTE G.E.I.E. 20.15 360 ° Le reportage GEO Survivre dans le déser t Premier épisode d’une série de trois émissions consacrées aux épices : la cannelle, le gingembre et le safran. . Tombouctou À côté des peuples traditionnels, de nouvelles populations élisent domicile dans les déserts du globe. 360 °- Le reportage GEO part à leur rencontre. Documentaire de Nicolas Brown 2. Tombouctou 20.45 Documentaire de Nicolas Brown Les mercredis de l’histoire Les monarchies modernes . La Belgique Série documentaire ’Andrea Klüting 21.40 Sur le marché des épices. Musica Macbeth Opéra en quatre actes e Giuseppe Verdi Direction musicale : Riccardo Muti Réalisation : Graham Vick 00.20 La lucarne Ça c’est vraiment toi éléfilm de Claire Simon 02.15 Jingle Bells (r) Rediffusion du 1er janvier 2001) 02.45 Fin des programmes es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire. Transportées dès l’Antiquité par les caravanes, les épices ont été longtemps entourées de mystère. Les commerçants s’ingéniaient à cacher la provenance de ces substances végétales exotiques pour les négocier au prix fort. Ce fut longtemps le cas de la cannelle (famille des lauracées). Il semble qu’elle soit la plus ancienne des épices. On la localise depuis des siècles en Chine, dans le sud de l’Inde et à Ceylan (Sri Lanka). Cette île prétend d’ailleurs être le seul pays qui fournisse la cannelle authentique. Les Portugais colonisèrent cette contrée pour exploiter la succulente écorce poussant alors encore à l’état sauvage. Il faudra attendre l’arrivée des Hollandais un siècle plus tard pour qu’apparaissent des plantations de canneliers. De nos jours, l’extraction de la mince couche aromatique reste exclusivement manuelle. Les différentes opérations que doit subir cette épice sont très complexes et sont, au Sri Lanka, l’apanage de la caste des Salagama. La cité du désert a longtemps nourri l’imaginaire des Européens. Mais il est bien difficile aujourd’hui d’y retrouver les traces de la splendeur passée. Au début du XII e siècle, Tombouctou était un simple lieu de campement pour les nomades touaregs. Cent ans plus tard, une ville se dresse là, au carrefour des routes de caravanes. Plusieurs peuples et communautés s’y côtoient et la cité devient bientôt un centre de rayonnement de l’islam. On y compte alors 120 000 âmes dont 20 000 étudiants répartis sur 180 écoles qui enseignent le L’ancienne cité de Tombouctou aujourd’hui menacée par les sables. Coran ainsi que les sciences exactes et naturelles. De nos jours, seulement 30 000 personnes habitent encore à Tombouctou. Les conditions de vie sont très difficiles, en raison de la progression du désert – de 10 à 20 mètres par an. Le fleuve Niger, qui arrosait autrefois la ville, coule maintenant à 20 kilomètres de là. Un projet de lutte contre la désertification a été mis en place avec l’aide de l’Union européenne : il consiste à protéger Tombouctou par une immense muraille verte composée de 4 millions d’arbres et d’arbustes. 20.45 Les monarchies modernes (4) On les pensait vouées à disparaître, elles semblent plus solides et plus aimées que jamais. ARTE visite la cour et l’arrière-cour de quatre monarchies européennes (Danemark, Espagne, Liechtenstein et Belgique) pour comprendre, entre mystères et potins, à quoi tient cet attachement durable. Série documentaire d’Andrea Klüting (Allemagne, 2000-52mn) ZDF Si l’on en croit Farouk, dernier souverain d’Égypte, seules cinq maisons royales devaient survivre au siècle : le roi de trèfle, le roi de pique, le roi de cœur, le roi de carreau… et la maison d’Angleterre. Vision pessimiste : les monarchies ont plus que jamais le vent en poupe. D’où vient cette fascination ? Les maisons princières ontelles su s’adapter aux défis de notre temps ? Ou bien monarchie et modernité sont-elles à jamais incompatibles ? Les auteurs ont visité quatre pays exemplaires : le Danemark, plus vieux royaume du monde ; l’Espagne, où la renaissance monarchique est allée de pair avec le retour à la démocratie ; la Belgique, où la maison royale a du mal à rester un élément fédérateur dans les crises à répétition ; le Liechtenstein, principauté richissime en dépit de sa petite taille. Le fil conducteur des quatre émissions est fourni par le Belge Jan van der Berghe, spécialiste de la noblesse, et par l’Allemande Ines Imdahl, psychologue axée sur l’étude des médias au RheingoldInstitut de Cologne. Ils analysent notamment les questions de succession et la fonction des familles royales ainsi que les aspects mythiques et médiatiques qui passionnent le public. Des interviews avec divers membres des maisons royales présentées permettent de pénétrer au cœur de leur univers. Le roi Albert II de Belgique. 4. La Belgique Déchirée par la guerre linguistique entre les Flamands et les Wallons depuis des décennies, épuisée par les scandales autour des pédophiles, des produits alimentaires fraudés, la Belgique semble rester unie par la seule grâce de la Maison royale… Le roi Albert II a succédé en 1993 à son frère Baudouin, qui avait dirigé consciencieusement le pays pendant plus de quarante ans. Aujourd’hui, il lui appartient de dominer les conflits et d’affirmer l’unité. Car dans les tiroirs politiques attendent depuis longtemps des scénarios pour la dissolution de la Belgique… Mais le roi et son successeur au trône sont-ils toujours en mesure de mener la Belgique en toute sécurité dans l’Europe du XXIe siècle ? mercredi 3 janvier 21.40 Macbeth L’hommage à Verdi continue sur ARTE ! Voici Macbeth, de Giuseppe Verdi, mis en scène par Graham Vick, dirigé par l’actuel directeur musical de la maison, Riccardo Muti, et servi par une distribution éblouissante – Maria Guleghina (Lady Macbeth), Renato Bruson (Macbeth), Roberto Alagna (MacDuff). Un événement enregistré en décembre 1997 à la Scala de Milan. Elle se donne la mort, tandis que Macbeth est cerné dans son château par les hommes de Malcolm, le fils de Duncan, qui vient venger la mort de son père. Macbeth se jette dans la mêlée et meurt. Un opéra hanté par le théâtre Opéra en quatre actes de Giuseppe Verdi Livret : Francesco Maria Piave Direction musicale : Riccardo Muti Mise en scène : Graham Vick Avec : Maria Guleghina (Lady Macbeth), Renato Bruson (Macbeth), Roberto Alagna (MacDuff), Fabio Sartori (Malcolm), Carlo Colombara (Banquo)... Les Chœurs et l’Orchestre de la Scala de Milan Décors et costumes : Maria Bjornson Réalisation : Graham Vick (1997-2h30mn) - VOSTF Coproduction : ARTE, RAI, NHK, TVE, France Supervision, BBC ARTE FRANCE (Rediffusion du 16 décembre 1997) Roberto Alagna (MacDuff), la star du chant français, sur la scène de la Scala. En partenariat avec Sur la lande, des sorcières prédisent à Macbeth son avenir en termes terrifiants. Peu après, à l’instigation de sa femme, Macbeth assassine le roi d’Écosse, Duncan, puis, devenu roi, il fait tuer son ami Banquo. En proie au remords, il croit voir, au cours d’un festin, le spectre de Banquo surgir devant lui. Pendant une crise de somnambulisme, Lady Macbeth est hantée par le sang innocent qu’elle a fait verser. Retrouvez le grand jeu concours Verdi sur www.arte-tv.com Parmi ses œuvres, Macbeth était l’une de celles que Verdi préférait. Pourtant, après la première représentation de la version révisée de l’opéra, à Paris, en 1865, les critiques reprochèrent au compositeur de n’avoir rien compris à Shakespeare. Furieux, Verdi retorqua : “Que je ne connaisse pas, que je ne comprenne pas Shakespeare, non, que Dieu me garde, non ! Il est l’un de mes poètes préférés, et je l’ai lu et relu sans cesse depuis ma plus tendre enfance.” Pour adapter la pièce à la scène lyrique, Verdi a concentré l’argument sur Macbeth, Lady Macbeth et les sorcières. Le rôle de Lady Macbeth, qui atteint son apogée dans la scène de somnambulisme, est l’un des plus beaux qui aient été écrits par Verdi. Il exige de son interprète qu’elle soit une tragédienne autant qu’une cantatrice. Dans cette production mise en scène par l’Anglais Graham Vick et dirigée par Riccardo Muti, la grande Maria Guleghina promet d’être une Lady Macbeth puissante, hallucinée, qui poussera son époux, chanté par Renato Bruson, aux affres de la folie avant de mettre fin à ses jours. Par ailleurs, Roberto Alagna (déjà applaudi sur ARTE dans Don Carlos de Verdi et l’Élixir d’amour de Donizetti) interprète avec le brio qu’on lui connaît le rôle de MacDuff. Un chassé-croisé amoureux dont les protagonistes sont joués successivement par plusieurs jeunes comédiens. 00.20 La lucarne Ça c’est vraiment toi Téléfilm de Claire Simon Dans la collection “Génération TNS” (France, 1999-1h55mn) Scénario : Jean-François Goyet, Claire Simon Avec : Stéphanie Pasquet, Sophie Rodrigues, Marie-Éléonore Pourtois, Claire Delaporte, Marika Peyronne (Cléo), Alexandre Zlotto, Ismael Ruggiero, Sébastien Bravard, Olivier Constant, Thomas Nedelkovitch, Yann Policar (Antoine) Coproduction : La Sept ARTE, Agat Films, TNS ARTE FRANCE (Déprogrammation du 28 juin 2000) Grand prix du jury long métrage français, Grand prix du jury documentaire et Dotation Procirep au Festival Entrevues 2000 de Belfort Dans l’effervescence du Parlement européen, Antoine et Cléo vont-ils s’aimer à nouveau ? Claire Simon (Coûte que coûte ) réalise le dernier film de la collection “Génération TNS” avec les jeunes comédiens de l’École du Théâtre national de Strasbourg. Un jeune homme, Antoine, arrive à Strasbourg pour trouver un stage d’assistant au Parlement européen. En fait, Antoine veut surtout retrouver Cléo, qui travaille ici comme monteuse pour la télévision. Mais Cléo a très mal vécu leur séparation. Furieuse, elle cherche à l’éviter, tandis qu’Antoine découvre au contact des députés le fonctionnement et les débats du Parlement européen… Je est six autres La collection “Génération TNS” impose une contrainte. Il s’agit d’inventer une fiction qui permette de faire jouer, pour la première fois à l’écran, les jeunes apprentis comédiens en dernière année à l’École du Théâtre national de Strasbourg. Dans l’Âge des possibles, Pascale Ferran avait multiplié les rôles : chacun défendait sa petite tranche de vie. Claire Simon, au contraire, imagine un dispositif audacieux : les deux personnages principaux sont incarnés successivement par des comédiens différents ! Six garçons jouent Antoine et cinq filles Cléo, parfois au cours de la même scène. En gardant les mêmes vêtements, et, surtout, les mêmes soucis. Car il n’y a bien qu’un seul Antoine et qu’une seule Cléo, dont les tourments amoureux font la trame de la fiction. Avec beaucoup de finesse, les dialogues jouent le jeu de cette poly-interprétation : “Je ne te reconnais plus”, “Mes yeux n’ont pas changé”, “Tu es toujours le même”… La multiplicité des comédiens renvoie ainsi à de classiques débats amoureux. Sans parler du titre même du film, qui trouve une résonance savoureuse ! Mieux encore, le Parlement européen n’est pas qu’une toile de fond : son fonctionnement, ses intrigues, ses débats, font aussi écho à cette question fondamentale de l’identité. En faisant intervenir les députés dans leurs propres rôles (Aline Pailler, Daniel CohnBendit, Catherine Lalumière…), Claire Simon inscrit son histoire dans les débats les plus aigus du moment : fédéralisme, nationalisme, guerre du Kosovo, question kurde, homosexualité… Bref : peut-on rester le même en devenant un autre ? Des députés européens jouent leur propre rôle dans cette fiction sur la notion d’identité, qu’elle soit sentimentale ou politique. Génération TNS L’âge des possibles de Pascale Ferran diffusé le 3 mai 1996 Culpabilité zéro de Cédric Kahn diffusé le 16 décembre 1997 Qui sait ? de Nicolas Philibert diffusé le 26 mai 1999 Ça c’est vraiment toi de Claire Simon diffusé le 3 janvier 2001 jeudi 4 janvier 19.00 Voyages, voyages Costa Rica 19.00 oyages, voyages Documentaire d’Ute Kleineidam (Allemagne, 2000-43mn) ZDF Costa Rica 19.45 Météo 19.50 ARTE Info 20.15 360 ° Le reportage GEO Survivre dans le désert . Le fruit qui venait du désert 20.45-00.40 Thema Une promenade le long de la légendaire “Panamericana”, depuis la péninsule de Nicoya, au nord-ouest du pays, jusqu’au port de Puerto Limón sur la mer des Caraïbes. Le Costa Rica, petit pays situé entre le Nicaragua et le Panama, offre au touriste un programme de visites des plus variées : de la forêt tropicale humide aux hauts plateaux volcaniques, de l’activité fébrile de sa capitale San José à la vie dans les plantations de café, du tourisme écologique dans les gîtes de la forêt vierge au farniente sur les plages des hôtels de luxe au bord du Pacifique… De plus, chaque année a lieu un spectaculaire carnaval dédié à Christophe Colomb. Recherche famille désespérément 20.15 360 ° - Le reportage GEO Survivre dans le désert (Allemagne, 2000-26mn) ARTE G.E.I.E. La culture du !Nara (sic) permettra-t-elle aux Topnaar de revenir vivre sur les terres de leurs ancêtres ? 20.45 À côté des peuples traditionnels, de nouvelles populations élisent domicile dans les déserts du globe. 360 ° - Le reportage GEO part à leur rencontre. Les liens de sang, une saga islandaise 3. Le fruit qui venait du désert Documentaire de Béatrice Corck Documentaire de Nicolas Brown Les mystères de la généalogie 21.40 Nom de famille Documentaire de Macky Alston 22.40 u n’es pas un ange Le volcan Arena en activité. Documentaire de Marie Dumora 23.45 Le rêve de Pinkas Documentaire de Ruth Walk 00.40 La route du sel au ibet (r) Rediffusion du 29 décembre 2000) 02.30 Pinocchio (r) Rediffusion du 25 décembre 2000) 02.40 Fin des programmes es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire. Sur la route “Panamericana”. Le désert du Namib, dans le sud-ouest de l’Afrique, est l’une des régions les moins arrosées de la planète. C’est ici que vivent les Topnaar, des aborigènes du désert dont le mode d’existence traditionnel est fortement menacé. Ils ne sont plus que 400 sur les 3 000 que compte leur peuple. Les autres ont déjà migré vers la ville. Mais l’un d’entre eux, Rudolf Dauseb, pense que le salut pourrait venir d’une plante merveilleuse qui a permis pendant des siècles à ses ancêtres de survivre dans le désert : le !Nara (sic), fruit d’un arbuste épineux et persistant. Il est à mi-chemin entre le concombre et le melon. Ses graines, très riches en protéines, sont soit séchées et consommées telles quelles, soit pressées pour produire une huile cinq fois plus nutritive que les autres. Des chercheurs pensent également à mettre en valeur les principes actifs de ce fruit exotique dans l’industrie cosmétique. D’où l’idée de Rudolf Dauseb d’en développer la culture systématique dans de grandes plantations, dans l’espoir de faire revenir les Topnaar sur les terres de leurs ancêtres. 20.45-00.40 Recherche famille désespérément Les mystères de la généalogie Où sont mes racines ? Quelles sont mes origines ? Quelle est mon histoire ? Des familles dispersées aux enfants abandonnés, ARTE propose quatre histoires singulières. Quatre documentaires particulièrement émouvants sur les liens de parenté, la généalogie, l’identité... ARTE FRANCE 20.45 Les liens de sang, une saga islandaise Documentaire de Béatrice Corck (France, 2000-52mn) Coproduction : ARTE France, Les Films d’Ici Les Islandais ont deux passions : la conservation et la généalogie. La conjugaison des deux les place à la tête d’un stock d’informations unique : archives photographiques, arbres généalogiques, dossiers médicaux, banque de tissus humains… Autant de données fondamentales pour la recherche génétique. Les Islandais connaissent leur généalogie. Depuis des temps très reculés, ils aiment se raconter et transmettre ce savoir ancestral. Ils ont aussi la passion de la conservation : ce qui était hier le fait de la pauvreté – on ne jette pas ce qui peut servir demain – devient aujourd’hui source de richesses potentielles énormes. Ce documentaire croise plusieurs témoignages. Mère de famille, Olöf Björnsdóttir est à la recherche de ses ancêtres : sa quête passe par le département iconographique du Musée national d’Islande. Thorsteinn Jónsson, généalogiste et éditeur de la société Genealogica Islandorum, collecte les documents d’archive afin d’alimenter une banque de données historiques. Álfred Árnason, généticien à l’université d’Islande, évoque l’énorme source de connaissance que représentent les banques de tissus humains pour la recherche génétique ; mais il lance un avertissement contre l’exploitation de celles-ci à des fins mercantiles… Une exception islandaise Les Islandais sont les seuls à conserver les vestiges du passé avec autant de minutie. Les photographies, bien sûr, mais aussi les tissus prélevés lors d’opérations chirurgicales (on ne jette pas les appendices !). Le pays est ainsi devenu en quelques années le terrain idéal pour les compagnies de biotechnologie ; et ce savoir accumulé est la proie de marchands en tous genres. Cette fascination pour le passé puise ses racines dans la tradition islandaise : une lutte permanente contre l’oubli et un grand respect pour l’homme, principale richesse de ce pays au climat si peu hospitalier. En suivant le parcours d’une femme en quête de sa filiation, la réalisatrice interroge l’importance des liens familiaux, la construction de l’identité par l’hérédité, mais aussi les problèmes éthiques liés à la génétique. Comment vivre quand sa généalogie devient synonyme de maladies génétiques et que la recherche n’apporte pas de solutions ? Qu’advient-il de nous dans un monde où tout est marchandise potentielle ? Aujourd’hui, l’Islande compte 270 000 habitants. Les photos des ancêtres sont soigneusement conservées, mais aussi les tissus prélevés lors des opérations. Depuis la fin du XIXe siècle, 250 000 Islandais sont ainsi répertoriés dans une banque de tissus humains. “Un des problèmes de notre société : les gens se connaissent tous. Il est si facile de tout savoir sur tout le monde.” jeudi 4 janvier Recherche famille désespérément “Je m’attendais à ce que les Alston noirs éprouvent du ressentiment et que les Alston blancs se sentent coupables…” (Macky Alston) 22.40 Tu n’es pas un ange 21.40 Nom de famille Documentaire de Macky Alston (États-Unis, 1997-55mn) Production : Opelika Pictures “Il faut connaître son passé pour construire son avenir.” re et les Noirs oscillent entre la volonté d’oublier et l’incapacité de se souvenir, faute de documents et de filiation claire. À force d’insister, les langues se délient : Macky Alston parvient à reconstituer l’histoire de sa famille ainsi que celle des esclaves de ses ancêtres. L’esclavagisme devenant indissociable de ses recherches généalogiques, Macky adopte un point de vue intimiste : plutôt que d’exposer une suite d’événements historiques, il interroge des personnes dont il partage le nom. Une manière originale de confronter la société américaine à son passé. Un jeune Américain blanc cherche à élucider l’histoire de sa famille : une enquête qui le plonge dans la vie des anciens esclaves noirs et de leurs descendants. Macky Alston s’interroge : comment se faitil que lui, jeune Américain blanc vivant dans le sud des États-Unis, porte le même nom de famille que des Américains noirs vivants dans la même région ? Il décide alors d’élucider ce qui se révèlera être un secret de famille. De l’Alabama à New York, de réunions de famille en consultations d’archives administratives, Macky fait des découvertes généalogiques de plus en plus surprenantes… Documentaire de Marie Dumora (France, 1999-1h05mn) Production : Quark Mention spéciale au Festival du film documentaire de Vic-le-Comte Mention spéciale au Festival du film de Belfort “Entrevues” “Qui sont mes parents ? Pourquoi m’a-t-on abandonné ?” : deux employés de la DDASS du Bas-Rhin doivent répondre chaque jour à ces questions. Une tâche difficile qu’ils remplissent avec tact et habileté. Sans spectaculaire ni pathos, un documentaire bouleversant, d’une formidable densité émotionnelle. Un héritage tabou On le comprend dès les premières minutes du film : Macky est le descendant d’une grande famille d’esclavagistes américains. Ébranlé par cette révélation, le réalisateur revisite avec un autre regard ses souvenirs d’enfance dans la grande propriété familiale de ses vacances : une plantation où les instruments de supplice sont encore visibles. La parole est largement donnée aux arrière-petits-enfants des anciens esclaves noirs. Étrangement, il semble qu’il y ait une faille dans les discours : l’esclavagisme reste un tabou pour ces héritiers. Les Blancs occultent cette partie de leur histoi- Employés de la DDASS, Jean-Jacques Ott et Francis Streicher remplissent une mission difficile avec beaucoup de psychologie. Jean-Jacques Ott et Francis Streicher, employés de l’administration de la DDASS (direction départementale de l’action sanitaire et sociale) de la région de Strasbourg, ont la mission délicate de recevoir des personnes abandonnées à leur naissance. Elles viennent ici consulter le dossier dans lequel l’administration a consigné tout ce qu’on sait de leur histoire : le nom de leur mère, le procès-verbal rédigé lors de l’abandon, les étapes de leur placement ou de leur adoption. Depuis 1978, en effet, la loi permet aux enfants abandonnés d’accéder au dossier de leurs origines. Enfants de l’administration Dans des petits bureaux impersonnels se déroulent des scènes dignes de la tragédie antique : Jean-Jacques Ott et Francis Streicher renseignent, quand ils le peuvent, des personnes démunies de généalogie. Celles-ci n’ont pour tout héritage que de simples dossiers en guise d’album de famille, avec, selon les cas, un nom, un lieu de naissance, une profession, les motifs de l’abandon... ou parfois rien. Certains veulent connaître leur passé, d’autres retrouver leur famille ; viennent aussi des mères éplorées à la recherche de leur enfant. Tous profitent de l’accueil bienveillant des fonctionnaires qui accompagnent avec beaucoup de tact les étapes de la révélation. Mais l’administration est souvent confrontée à des cas de conscience : doit-on trahir des secrets pour venir en aide à des adultes en mal de vivre ? 23.45 Le rêve de Pinkas Documentaire de Ruth Walk (Israël, 1998-52mn) Production : Nahora Films Après un rêve étrange, un vieil Israélien décide de rendre visite à sa sœur au Kurdistan et de faire venir sa famille dans son pays. Une histoire d’amour étonnante et émouvante, menacée par les haines religieuses et le mensonge… Pinkas, un fermier israélien de 75 ans qui a quitté son Kurdistan natal il y a cinquante ans, a été troublé par un rêve étrange : sa sœur, Shima, mariée à un musulman et restée au Kurdistan, lui est apparue... Bien qu’il ne lui ai jamais pardonné d’être devenue “goy”, il décide de mettre fin à son inquiétude et de lui rendre visite. Il découvre là-bas non seulement une sœur mais aussi dix neveux et de nombreux enfants vivant dans une misère effroyable. De retour chez lui, il décide de faire venir les membres de sa nouvelle famille en Israël afin que sa sœur puisse finalement le rejoindre… Auprès de mon arbre Après cinquante ans de séparation et de ressentiment, un vieil Israélien redécouvre le sentiment fraternel… Une émotion telle qu’il fait un pari un peu fou dont il ne comprend pas lui-même les motivations : faire venir toute la famille de sa sœur en Israël, soit plus de cinquante personnes, leur donner une éducation et les convertir… Un pari perdu d’avance, d’après sa femme : l’incompréhension entre Arabes et juifs sera toujours un obstacle au rêve de Pinkas. De l’arrivée des premiers expatriés à leur départ à la sauvette, Ruth Walk relate l’histoire de cet homme partagé entre utopie, déception et colère, à travers les rebondissements des trois années de sa vie consacrées à son rêve impossible. Porté par ce film magnifique et sans cesse étonné par la tournure des événements, le spectateur sympathise, compatit et s’émeut de cet homme que l’amour perdra… Sur le thème “Familles perdues, familles retrouvées”, ARTE diffusera pendant six semaines une programmation exceptionnelle dans “La vie en face”, du 16 janvier au 20 février 2001 à 20.45. “Si tu ne sais pas où tu vas, souviens-toi d’où tu viens.” (proverbe arabe) vendredi 5 janvier 19.00 Tracks Magazine musical (Allemagne, 2000-43mn) WDR 20.15 360 ° - Le reportage GEO Survivre dans le désert ● Tribal : anti-dotcoms (Allemagne, 2000-26mn) ARTE G.E.I.E. Depuis que la génération Internet est partie à l’assaut de l’ancienne métropole hippie de San Francisco, le paradis pour artistes fauchés a fait son temps : les loyers et le coût de la vie ont grimpé à une vitesse fulgurante. Si d’aucuns ont préféré fuir la ville, d’autres tentent de faire de la résistance… 19.00 À côté des peuples traditionnels, de nouvelles populations élisent domicile dans les déserts du globe. 360 ° - Le reportage GEO part à leur rencontre. 4. Sursis dans le désert Documentaire de Johanna Gibbon racks ● Dream : Joe Jackson Magazine musical Joe Jackson, jazzman britannique, innove depuis près d’un quart de siècle. Ses recherches tous azimuts qui confinent parfois à l’excès lui ont valu quelques critiques, mais le musicien et compositeur reste imperturbable. 19.45 Météo 19.50 ARTE Info 20.15 360 ° Le reportage GEO Survivre dans le désert . Sursis dans le déser t Documentaire de Johanna Gibbon 20.45 Fiction D’amour et d’eau salée éléfilm d’Edwin Baily ● Backstage : les branchés de Bangalore Avec ses 6 millions d’habitants, Bangalore est la grande métropole du sud de l’Inde. Elle est actuellement en pleine expansion. On ne compte plus les start-up et une jeunesse yuppie version indienne se presse dans les discothèques. 22.15 Grand format Freedom Highway Chants de résistance et de liberté Documentaire de Philip King 23.45 Cinéma ● Live : Phoenix Des Français, on connaît surtout la house, le hip hop et les chansons d’auteur. Les accords de guitare tonitruants et la vraie musique rock sont plus rares, c’est pourquoi l’exemple du groupe Phoenix est intéressant. Just married ilm de Rudolf Thome 01.05 Le dessous des cartes (r) 01.15 Haute pègre (r) Rediffusion du 25 décembre 2000) 02.45 La vache qui voulait sauter par-dessus ’église (r) 03.00 Fin des programmes es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire. Une nouvelle maison de redressement pour les jeunes délinquants américains : le désert. Phoenix Aux États-Unis, une expérience judiciaire intéressante a pour cadre le désert de l’Arizona. Des juges et des éducateurs donnent à des jeunes une seconde chance pour sortir du cercle infernal de la délinquance. Au lieu d’aller en prison, les prévenus sont transférés dans un camp isolé du reste du monde pour participer durant deux mois à un programme de survie de la Fondation Anasazi. Sous la houlette d’Ezechiel Sanchez, un Indien Totonac, les jeunes apprennent à vivre dans le désert comme les membres de la tribu indienne – depuis longtemps disparue – des Anasazi. Ici, ni menaces ni punitions. Il s’agit par contre de marcher chaque jour 15 kilomètres dans une nature hostile et sous des températures de 43 ° en moyenne. Ces épreuves ont apparemment un effet très salutaire sur les jeunes : elles leur permettent d’apprendre à respecter la nature et les autres, de s’adapter à des conditions extrêmes, de se retrouver eux-mêmes, de réfléchir à leur comportement et de se forger des personnalités plus stables. À l’issue de ce programme, le taux de récidive est dix fois inférieur à ce qu’il est pour les individus détenus dans des conditions classiques. 20.45 D’amour et d’eau salée Depuis qu’il a croisé la belle Yasmina, Patrick, sous-chef de gare à Tourcoing, n’est plus le même. Fou d’amour, persuadé que leurs chemins doivent se croiser à nouveau, le jeune homme entraîne son ami Kowalski dans une série d’aventures où le tonus le dispute à la tendresse. Téléfilm d’Edwin Baily (France, 1996-1h28mn) Scénario et dialogues : Pierre Flament Adaptation : Pierre Flament et Edwin Baily Avec : Éric Berger (Patrick), Nozha Khouadra (Yasmina), Virgile Bayle (Kowalski) Photographie : Pierre-Laurent Chenieux Musique : Alexandre Desplat et Safy Boutella Coproduction : Raphael Films, France 2, ARTE France ARTE FRANCE (Rediffusion du 30 mai 1997) Un beau matin, les regards de Patrick et de Yasmina se croisent sur le quai de la gare de Tourcoing. La voyageuse est perdue ; le souschef de gare s’empresse de la renseigner. Mais le départ du train de la jeune Algérienne arrache Patrick, complètement subjugué par la beauté de Yasmina, à ce court instant de bonheur. Comment la revoir ? Le soir même, Patrick se rend à Paris avec son ami Kowalski et se retrouve dans un concert de raï. Par le plus beau des hasards, l’amoureux transi découvre Yasmina, qui est en fait choriste dans un groupe algérien, sur la scène de concert. Une belle histoire d’amour s’ébauche lorsque Yasmina est appelée à retourner dans son pays natal. Patrick est prêt à tout pour rejoindre sa fiancée... À vos amours Seriez-vous prêt à faire des kilomètres pour retrouver votre belle ? À traverser la Méditerranée en solitaire sur un pédalo ? Patrick, lui, n’a pas hésité à s’engager sur les flots bleus. Pendant cinq jours, le héros n’a vécu que d’amour et d’eau salée. Il frôle Patrick (Éric Berger) est prêt à tout pour retrouver sa belle. mille morts mais survit à tous les dangers et remporte cette ultime épreuve. Le réalisateur Edwin Baily fait graviter autour de cette histoire passionnelle des sujets de société problématiques mais sans être sentencieux, pour ne pas “faire fuir un public saturé d’images et d’informations terrifiantes”, selon ses propres termes. À travers le personnage de Yasmina, il oppose une culture musulmane à une autre européenne, soulève le problème de l’intégrisme auquel est confronté sa famille en Algérie, et prend position sur l’exclusion. D’amour et d’eau salée est une comédie alerte tout en tendresse qui réveille le côté fleur bleue dont nous gardons tous un soupçon. “- Elle habite où, Miss Maghreb ? - J’sais pas. Mais tu vois, je suis sûr que je vais la revoir... - Ça c’est sûr, toutes les filles passent un jour ou l’autre à la gare de Tourcoing.” vendredi 5 janvier 22.15 Freedom Highway Chants de résistance et de liberté Panorama de plus de deux siècles de chants militants à travers des images d’archives, des reprises des grands standards protestataires et des témoignages des plus célèbres figures de la lutte en couplets et refrains. Toutes les chansons sont proposées dans une version originale spécialement enregistrée pour le film. Documentaire de Philip King (Irlande/Écosse/Allemagne, 2000-1h30mn) Avec : Tom Waits, Pete Seeger, Emmylou Harris, Los Lobos, U2, Elvis Costello, Willi Nelson, Hugh Masekela, Ringo Madlingozi ZDF Des premières manifestations des suffragettes aux combats pour les droits de l’homme en passant par le mouvement des droits civiques, la lutte anti-apartheid ou la résistance des Tibétains, Freedom Highway propose un regard différent sur la fonction des chants militants. L’histoire de ces deux derniers siècles a été en effet accompagnée par des couplets et des refrains dont certains sont devenus légendaires. Une histoire aux mélodies et aux enjeux différents qui va de l’“Internationale” à “It’s a long way to Tipperary”, en passant par l’hymne de l’ANC (African national congress) “Nkosi Sikelele I Afrika” et “Please”, la chanson de Bono qui a symbolisé le processus de paix en Irlande du Nord. Toutes ces compositions mythiques sont proposées dans de nouvelles interprétations pour les besoins de ce film, tandis que des images d’archives et des interviews permettent de découvrir ou de redécouvrir des chanteurs protestataires d’hier et d’aujourd’hui : Pete Seger, Tom Waits, Hugh Masekela, Elvis Costello, Woody Guthrie, Victor Jara, Yungchen Lhamo (Tibet) et bien d’autres encore. 23.45 Cinéma Just married Film de Rudolf Thome (Allemagne, 1998-1h17mn) - VOSTF Avec : Laura Maori Tonke (Frangipani), Marquard Bohm (Willi Klein), Herbert Fritsch (Friedrich Bär), Johannes Herrschmann (Harry Buntfuss), Valeska Hanel (Elisabeth Weiss) Photographie : Carsten Thiele Musique : Benjamin Rinnert ARD Au moment où Paradiso de Rudolf Thome (Ours d’argent à Berlin) sort sur les écrans français, ARTE propose de voir son film précédent. Où l’on retrouve les thèmes chers à l’auteur : heurs et malheurs du couple, atermoiements du cœur, errements des corps, complicités et malentendus… Berlin, fin des années 90. Frangipani est la fille de Willi Klein, un propriétaire de salle de cinéma bien connu. Cette dernière a trouvé le grand amour de sa vie en la personne d’un jeune producteur qui possède également un cinéma d’art et d’essai. Friedrich est hélas très absorbé par son travail. Même le voyage de noces en Italie ne se déroule pas vraiment comme prévu. Un an après, le couple attend un enfant mais les choses vont de mal en pis... Filmographie de Rudolf Thome Il tourne son premier film Détective en 1968. Suivent Supergirl (1970), Made in Germany und USA (1974, un film composé de dialogues improvisés sur une crise conjugale), Berlin Chamissoplatz (1980), la Main dans l’ombre (1983), Tarot (1985, une adaptation des Affinités électives), le Microscope (1987), le Philosophe (1988), Sept Femmes (1989), le Coup de foudre (1991), la Déesse du soleil (1993), le Secret de l’amour (1994). La plupart de ses films ont été diffusés sur ARTE. Scènes de la vie conjugale à Berlin. > L’événement Palettes 2 DVD et 8 VHS inédites Une collection de films de 26 minutes proposée et réalisée par Alain Jaubert, coproduite par ARTE France et Palettes Production. Une coédition ARTE Vidéo et les Éditions Montparnasse. > Les plus belles toiles des plus grands DVD > La collection “Music Planet” De Cuba au Cap-Vert, du Pakistan au Brésil en passant par les pays celtes : une collection de DVD musicaux pour découvrir cinq artistes majeurs. Avec en bonus des concerts inédits, des clips, des plages musicales, des entretiens inédits… artistes impressionnistes et modernes disponibles en 2 DVD Les impressionnistes Monet, Manet, Renoir Les modernes Picasso, Matisse, Bonnard Compay Segundo (118 mn) Cesaria Evora (100 mn) > 8 VHS pour découvrir les mille et un secrets d’un tableau Nusrat Fateh Ali Khan Warhol Ten Lizes (122 mn) Caravage le Martyre de saint Mathieu Bonnard l’Atelier au mimosa Carlinhos Brown Manet Olympia (108 mn) Grunewald le Retable d’Issenheim Paolo Uccello la Bataille de San Romano Hokusai la Vague Shitao les Monts Jingting en automne Contact presse ARTE Vidéo Henriette Souk : 01 41 46 56 30 / 54 61 Françoise Laty : 01 41 46 56 18 E-mail : [email protected] / [email protected] Alan Stivell (105 mn) Chaque DVD : 158 F Tous ces DVD sont disponibles dans les FNAC, Virgin, magasins spécialisés, sur le www.arte-tv.com/boutique, le www.artefrance.fr ou au 08 25 87 77 77 (0,99 F/mn). 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Téléphone 03 88 14 22 22 Directeur du développement et de la coordination Hans-Walter Schlie 03 88 14 20 02 Presse et relations publiques Claude-Anne Savin 03 88 14 21 45 Marketing Laurence Stutzmann 03 88 14 21 47 Relations grand public Paulus G. Wunsch 03 88 14 21 43 Multimédia Edeltraud Tauscher 03 88 14 21 46 ARTE DEUTSCHLAND TV Téléphone (49) 7221/93690 Communication et marketing Thomas P. Schmid RTBF Téléphone (32) 2 737 25 57 Communication Marianne De Muylder ARTE MAGAZINE Publication d’ARTE France ISSN 1168-6707 Rédacteur en chef Silvain Gire Chef d’édition Olivier Apprill 01 55 00 70 54 [email protected] 01 55 00 70 58 [email protected] Secrétaire de rédaction Nicolas Bertrand 01 55 00 70 56 [email protected] Maquettiste Serdar Gündüz Scanneriste Armelle Ritter 01 55 00 70 55 [email protected] 01 55 00 70 57 [email protected] Collaboration Jacqueline Letteron, Emelie De Jong, Catherine Weinzorn, Josie Mély, Périne Hervé, Barbara Levendangeur Crédits photos : Photo : X-DR. 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(r) 02.35 La poudrière (r) Dans le rouge Lundi 8 janvier 19.00 Nature 19.45 ARTE Info 20.15 Feuilleton documentaire : À l’école hôtelière (1) 20.45 Cinéma : Conte de printemps, film d’Éric Rohmer 22.30 Court-circuit (1) 22.40 Cinéma : La nuit de la Saint-Jean, film de Gustaf Edgren 23.55 Court-circuit (2) 00.20 Fraise et chocolat (r) 02.05 Black Adder (r) Mardi 9 janvier 19.00 Archimède 19.45 ARTE Info 20.15 Feuilleton documentaire : À l’école hôtelière (2) 20.50 Programmation spéciale : Israël et les Arabes, documentaire de Brian Lapping 23.50 Haute pègre (r) 01.10 Absolutely Fabulous (r) 02.35 Pinocchio (r) Mercredi 10 janvier 19.00 Connaissance 19.45 ARTE Info 20.15 Feuilleton documentaire : À l’école hôtelière (3) 20.45 Les mercredis de l’histoire : Martin, documentaire 21.35 Musica : Alfred Brendel, l’homme et ses masques 22.45 Brendel joue Mozart 23.10 Profil : Georges Duby, documentaire 00.20 La lucarne : À la mémoire d’un guerrier bontoc, documentaire 01.15 Les sagards (r) Jeudi 11 janvier 19.00 Voyages, voyages : Santiago du Chili 19.45 ARTE Info 20.15 Feuilleton documentaire : À l’école hôtelière (4) 20.45 Thema : De quoi j’me mêle ! Le Proche-Orient 23.45 Le muet du mois : Les mains d’Orlac, film de Robert Wiene 01.20 Sérénade à trois (r) Vendredi 12 janvier 19.00 Tracks 19.45 ARTE Info 20.15 Reportage 20.45 Fiction : Racket au restaurant, téléfilm 22.25 Grand format : Garde du corps de Raphaël 23.25 Cinéma : Tang le onzième, film de Daï Si Jie 00.55 Le dessous des cartes (r) 01.05 Max Linder, ce père que je n’ai pas connu (r) 02.20 L’étroit mousquetaire (r) Terreur dans la City : un serial killer s’attaque aux banquiers. Entre deux pintes de bière, les journalistes de la BBC flairent un bon sujet. Les politiciens aussi. Et “Tue ton banquier” grimpe au Top 50. Une minisérie anglaise loufoque et sauvagement drôle, samedi 6 janvier. 1 ARTE G.E.I.E. 2a, rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tél. 03 88 14 22 22 ARTE France 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tél. 01 55 00 77 77 ARTE Deutschland (Allemagne) Schützenstraße 1 76530 Baden-Baden Tél. 00 49 7221 9369-0 RTBF (Belgique) 52, Boulevard Reyers 1044 Bruxelles Tél. 00 32 2 737 25 57 TVE (Espagne) Torrespaña Alcade Sainz de Baranda, 92 28007 Madrid Tél. 00 34 1 346 88 45 SRG SSR idée suisse (Suisse) Giacomettistrasse 3 case postale 26 3000 Berne Tél. 00 41 031 350 91 11 TVP (Pologne) 17, J. P. Woronicza St 00-999 Warszawa Tél. 00 48 22 547 85 01 ORF (Autriche) Würzburggasse 30 A 1136 Wien Tél. 00 43 1 87878-0 YLE (TV1) (Finlande) Radiokatu 5, Helsinki FIN-00024 Yleisradio Tél. 00 358 9 14801 www.arte-tv.com
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