Richard Wagner und Frankreich. Frankreich und - france
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FB-10_neu 20.01.2006 15:19 Uhr Seite 387 es Rel ations culturell h c K ul tureller Austaus 387 Richard Wagner und Frankreich. Frankreich und Richard Wagner Richard Wagner et la France. La France et Richard Wagner KURT MALISCH S’il revient à Richard Wagner, originaire de Leipzig (Saxe), Daß Richard Wagner, einem gebürtigen Leipziger, in den d’avoir été un intermédiaire de premier rang entre la Bavière Beziehungen zwischen Bayern und Frankreich auf dem Geet la France dans le domaine de la musique, ceci vient essenbiet der Musik eine herausragende Vermittlerrolle zutiellement du fait que les premières représentations de huit kommt, ist ganz wesentlich darin begründet, daß acht seide ses treize œuvres dramatiques eurent lieu à Munich et à ner insgesamt dreizehn Bühnenwerke in München und BayBayreuth. En effet, le Hofoper (l’opéra de la Cour) de Munich reuth uraufgeführt wurden. Zuerst die Münchner Hofoper où furent donnés Tristan et Isolde en 1865, Les Maîtres chanmit den Urauffüh-rungen von »Tristan und Isolde« 1865, teurs de Nuremberg en 1868, L’Or du Rhin en 1869, La Walkyrie »Die Meistersinger von Nürnberg« 1868, »Das Rheingold« en 1870 et (après le décès de Wagner) Les Fées en 1888, et le 1869, »Die Walküre« 1870 und (posthum) »Die Feen« 1888, Festspielhaus (la Maison du festival) de dann das Bayreuther Festspielhaus mit Bayreuth où on donna les premières de den Uraufführungen von »Siegfried« Karikatur von André Gill zu Richard Wagner in der satirischen Zeitschrift »L'Eclipse«, Paris, Siegfried, du Crépuscule des dieux en 1876, und »Götterdämmerung« 1876, schließ- April 1869. Bayreuth, Nationalarchiv der et de Parsifal en 1882, devinrent de vérilich von »Parsifal« 1882 entwickelten Richard-Wagner-Stiftung. Gill, Portrait-charge de Richard Wagner tables lieux de pèlerinage pour les admisich regelrecht zu Wallfahrtsorten für André pour le magazine satirique L’Éclipse, Paris, avril rateurs français de Wagner. Pourtant, französische Wagnerianer. Doch bevor 1869, Bayreuth, Nationalarchiv der RichardWagner-Stiftung. bien plus tôt, ce fut Wagner qui tenta de die »Pèlerinage« der Franzosen nach faire carrière à Paris. Il ne séjourna pas Bayern einsetzte, war es Wagner, der moins de dix fois en France, plus ou seinerseits in Paris Karriere zu machen moins longtemps ; entre les années 1839 suchte. Nicht weniger als zehn kürzere et 1867, il y resta même trois ans. À cette und längere, bis zu dreijährige Aufentépoque, l’opéra de Paris était un centre halte verbrachte er zwischen 1839 und musical au rayonnement national et inter1867 in Frankreich. Zu dieser Zeit war national. Dans ce domaine aussi, Paris se die Pariser Opéra nicht nur Dreh-, Anrévélait l’incontestable « capitale du gel- und Brennpunkt des Musiklebens der Grande Nation, sondern der ganzen XIXe siècle » (Walter Benjamin). Dans les Welt. Auch in musikalischer Hinsicht années précédant l’arrivée de Wagner, galt Paris unbestritten als »Hauptstadt on parlait dans le monde entier des opédes XIX. Jahrhunderts« (Walter Benjaras présentés sur les scènes parisiennes. min). Die Opern, die wenige Jahre vor Le nombre de spectateurs assistant à Wagners Ankunft dort uraufgeführt wurchacune de ces premières était sans préden, waren internationales Tagesgecédent et ces opéras entrèrent dans l’hisspräch, erreichten Aufführungsrekorde, toire de la musique : en 1828, ce fut La FB-10_neu 20.01.2006 15:19 Uhr Seite 388 La Fra n Bayer ce et la Bavière nu nd Fra reich 388 nk Muette de Portici de Daniel François Esprit Auber, en 1829 schrieben Musikgeschichte: 1828 Aubers »La muette de PorGuillaume Tell de Rossini, en 1831 Robert le Diable et en 1836 tici«, 1829 Rossinis »Guillaume Tell«, 1831 und 1836 MeyerLes Huguenots de Giacomo Meyerbeer. À l’époque, un noubeers »Robert le diable« und »Les huguenots«. En vogue veau type de théâtre musical était en vogue que l’on nommait war damals ein gerade neu kreierter Typus des Musiktheale Grand Opéra et que Meyerbeer et son librettiste Eugène ters, die Grand’Opéra; als ihre eigentlichen Schöpfer galten Scribe auraient créé. Aucun compositeur désirant accéder à Giacomo Meyerbeer und sein kongenialer Librettist Eugène une renommée internationale ne pouvait se tenir éloigné de Scribe. Kein Komponist, der auf der Suche nach internationaParis, chacun se devait d’y faire ses preuves. ler Reputation war, kam an Paris vorbei, jeder mußte sich Dès son premier séjour, Wagner resta à Paris deux ans dort beweisen. et demi, du 17 septembre 1839 jusqu’au 7 avril 1842. Il proGleich der erste Aufenthalt Wagners in Paris dauerte fita de ce laps de temps pour entrer en contact avec des zweieinhalb Jahre, vom 17. September 1839 bis zum 7. April directeurs d’opéra, des chefs d’orchestre et des composi1842. Er nutzte diese Zeit, um Kontakte zu Operndirektoren, teurs, en particulier avec Meyerbeer. Il composa des lieder et Dirigenten und Komponisten – vor allem zu Meyerbeer – zu l’Ouverture de Faust, acheva d’écrire les partitions de Rienzi et knüpfen, komponierte Lieder und die »Faust-Ouverture«, du Vaisseau fantôme. Il participa à la vie culturelle musicale vollendete die Partituren von »Rienzi« und »Der fliegende et tenta, en vain, de faire jouer son opéra La Défense d’aimer Holländer«. Er nahm am Musikleben teil, versuchte – verau théâtre de la Renaissance. De même, il écrivit des artigeblich – seine Oper »Das Liebesverbot« am Théâtre de la cles concernant la musique dans la Revue et la Gazette musiRenaissance zur Aufführung zu bringen und schrieb musicale. C’est aussi à cette époque qu’il fit la connaissance de kalische Artikel in der »Revue« und der »Gazette musicale«. Franz Liszt. Wagner gagnait sa vie en faisant des travaux de Zugleich machte er die Bekanntschaft von Franz Liszt und réorchestration et des adaptations pour piano pour l’éditeur verdiente seinen Lebens-unterhalt durch Korrekturarbeiten Schlesinger. und Klavierarrangements für den Verleger Schlesinger. Le deuxième séjour de Wagner à Paris fut nettement plus Der zweite Aufenthalt Wagners in Paris war wesentlich kürcourt, de juin à juillet 1849. Au cours de ces quelques semaizer, umfaßte die Monate Juni und Juli 1849. Während dieser nes, Wagner reprit contact avec Liszt Wochen erneuerte Wagner die Konet Meyerbeer. Dès février 1850, il repartakte mit Liszt und Meyerbeer. Schon Richard Wagner, Foto,1860, Bayreuth, Nationalarchiv tit pour la France, entretint une liaiim Februar 1850 reiste er wieder nach der Richard-Wagner-Stiftung. Portrait photographique de Richard Wagner, 1860, son amoureuse à Bordeaux avec la Frankreich, ließ sich in Bordeaux in Bayreuth, Nationalarchiv der Richard-Wagner-Stiftung. femme d’un négociant en vins nomeine Liebesaffäre mit der Weinhändmée Jessie Laussot, ce qui mena à lersgattin Jessie Laussot ein, die im son expulsion au mois de mai de la Mai des gleichen Jahres zu seiner même année. En 1853, Wagner revint Ausweisung führte. 1853 hielt sich à Paris où il fréquenta la maison des Wagner erneut in Paris auf, wo er im Liszt et fit ainsi connaissance de Hause Liszt verkehrte und die damals Cosima (fille de Franz Lizst et future 15jährige Cosima kennenlernte. Die épouse de Wagner), âgée alors de 15 nächste Paris-Reise im Januar 1858 ans. Le voyage suivant, en janvier 1858, sollte der Vorbereitung einer Auffühavait pour fin de préparer la représenrung des »Tannhäuser« an der Opéra tation de Tannhäuser à l’Opéra, travail dienen, die Wagner dann im Septemauquel Wagner se consacra plus intenber des folgenden Jahres intensiver sivement encore au mois de septemfortsetzte. Wagner mietete für drei bre 1859. Trois ans durant, Wagner Jahre ein Haus mit Garten, in dem er loua une maison avec jardin où il regelmäßig mittwochs Abendgeselldonna régulièrement le mercredi soir schaften gab. Zu den Stammgästen de petites réceptions. Le dessinateur zählten der Zeichner Gustave Doré, Gustave Doré, les écrivains Catulle die Schriftsteller Catulle Mendès, Richard Wagner et la France – La France et Richard Wagner FB-10_neu 20.01.2006 15:19 Uhr Seite 389 es Rel ations culturell h c K ul tureller Austaus 389 Mendès, Léon Leroy, Jules Champfleury, Léon Leroy, Jules Champfleury, Edmond Edmond Roche, Auguste de Gaspérini, Roche, Auguste de Gaspérini, Malvida Malwida von Meysenbug faisaient partie von Meysenbug; mitunter waren auch Cadu groupe des habitués de ces soirées ; mille Saint-Saëns, Hector Berlioz, Ernest on pouvait parfois également y renconReyer und Charles Gounod anwesend. trer Camille Saint-Saëns, Hector Berlioz, Um seine Werke bekannt zu machen, diriErnest Reyer et Charles Gounod. Afin de gierte Wagner im Januar und Februar 1860 promouvoir la notoriété de ses œuvres, im Théâtre des Italiens drei Konzerte mit Wagner dirigea, au théâtre des Italiens, Ausschnitten aus »Lohengrin«, »Tanntrois concerts comprenant des extraits de häuser«, »Tristan und Isolde« und »Der Lohengrin, de Tannhäuser, de Tristan et fliegende Holländer«. Unter den ZuhöIsolde et du Vaisseau fantôme, en janvier rern waren Auber, Berlioz, Gounod, Meyet février 1860. On compta Auber, Berlioz, erbeer, Rossini, Baudelaire. Zwar fiel das Gounod, Meyerbeer, Rossini, Baudelaire Defizit enorm hoch aus, doch die Presse parmi les spectateurs. S’il est vrai que ces reagierte einhellig sehr wohlwollend. Dank représentations furent financièrement der Vermittlung der Gattin des österreichidéficitaires, la presse réagit cependant schen Botschafters, Fürstin Pauline Metunanimement avec grande bienveillance. ternich, und anderer Persönlichkeiten bei Grâce au soutien de l’épouse de l’ambasHofe erreichte Wagner, daß Kaiser Napo- Judith Gautier (1845–1917), französische Schriftstellerin und Verehrerin Wagners, sadeur autrichien, la princesse Pauline de leon III. die Aufführung des »Tannhäuser« Bayreuth, Nationalarchiv der RichardMetternich, et à celui d’autres grands an der Opéra anordnete. Wagner weigerte Wagner-Stiftung. Portrait photographique de Judith Gautier noms de la Cour, Wagner obtint que sich, gemäß den Aufführungsgepflogen(1845-1917), écrivain français et admiratrice l’empereur Napoléon III ordonne la repréheiten der Opéra ein Ballett im 2. Akt ein- de Wagner, Bayreuth, Nationalarchiv der sentation de Tannhäuser à l’Opéra. zufügen, sondern erweiterte lediglich das Richard-Wagner-Stiftung. Toutefois Wagner refusa de se plier à Bacchanal des 1. Akts zur Ballettszene. l’usage qui voulait qu’il y ait un ballet au deuxième acte d’un Nach 164 Proben kamen schließlich nur drei Vorstellungen opéra et il se contenta de transformer la bacchanale du pream 13., 18. und 24. März 1861 zustande: Sie gerieten zum mier acte en une scène de ballet. Après cent soixante-quatre Theaterskandal, da sie von Mitgliedern des »Jockey-Clubs« répétitions, seules trois représentations eurent finalement durch Trillerpfeifen und Zwischenrufe unterbrochen wurden. lieu, respectivement les 13, 18 et 24 mars 1861. En effet, Tief gekränkt zog Wagner seine Partitur zurück. Die drei letzl’opéra déclencha un scandale et fut interrompu par les coups ten Paris- bzw. Frankreich-Reisen Wagners Dezember 1861/Jade sifflet et les vociférations des membres du Jockey-Club. nuar 1862, Januar 1866 und Oktober/November 1867 waren Wagner, profondément vexé, retira ses partitions. Les trois derohne wesentlichen künstlerischen Ertrag. Später geplante Paniers voyages de Wagner à Paris et en France, de décemris-Aufenthalte kamen nicht mehr zustande. bre 1861 à janvier 1862, puis en janvier 1866 et enfin d’octobre Kurioserweise ist der Moment von Wagners Scheitern in Paà novembre 1867 ne furent pas particulièrement féconds sur ris, der »Tannhäuser«-Skandal von 1861, zugleich die Geburtsle plan musical. Les tentatives ultérieures de séjour de Wagner stunde einer Strömung gewesen, die als »Wagnérisme« vor alne se concrétisèrent pas. lem in Frankreich eine ganz eigentümliche Art der Wagner-ReBizarrement, c’est à l’époque où Wagner vécut à Paris zeption geprägt hat. Kein Geringerer als Charles Baudelaire darf l’échec de Tannhäuser, soit en 1861, que naquit, pour l’esals Initiator des Wagnérisme gelten: Sein Artikel »Richard Wagsentiel en France, un mouvement nommé wagnérisme qui ner et ›Tannhäuser‹ à Paris« , erschienen am 1. April 1861 in der devint un courant appréhendant d’une façon tout à fait par»Revue Européenne«, war die Kampfschrift eines enthusiastiticulière les œuvres de Wagner. Charles Baudelaire en perschen Wagnerianers gegen die Gegner des verehrten Meisters. sonne peut être considéré comme l’initiateur du wagnérisme : Bereits hier findet sich die für den späteren Wagnerismus typison article « Richard Wagner et Tannhäuser à Paris », paru le sche Übertragung eigenen Denkens und eigener Ästhetik auf 1er avril 1861 dans la Revue européenne, émanait d’un enthoudas Werk Wagners. Zwar hatte Wagners Werk durch die Partei- Richard Wagner und Frankreich – Frankreich und Richard Wagner FB-10_neu 20.01.2006 15:19 Uhr Seite 390 La Fra n Bayer ce et la Bavière nu nd Fra reich 390 nk siaste de Wagner, décidé à combattre tout nahme des Komponisten im deutsch-franennemi du maître vénéré. On remarque zösischen Krieg 1870/71 und besonders wedans ce texte que Baudelaire transfère sa gen seiner antifranzösischen Satire »Eine propre pensée et sa propre compréhenKapitulation« einen merklichen Rückgang sion de l’esthétique à l’œuvre de Wagner, in den französischen Spielplänen hinzunehtransfert qui sera une caractéristique du men; Wagner-Aufführungen wurden in Paris wagnérisme « tardif ». Certes, les œuvres gar von tumultartigen Protestdemonstratiode Wagner se firent plus rares sur les scènen begleitet. Dennoch entwickelte sich genes françaises en raison de la prise de rade in den Jahren, in denen Wagner von position de ce dernier lors de la guerre den französischen Bühnen boykottiert franco-allemande de 1870-1871 et en parwurde, die Wagner-Begeisterung in Frankticulier de sa satire antifrançaise Une capireich stetig weiter. Man ging in die Sonntulation. À Paris, les représentations de tagskonzerte von Charles Lamoureux, Jules ses œuvres suscitèrent même des maniPasdeloup und Édouard Colonne. Wagner festations tumultueuses. Pourtant cette war das Thema der Salons, es gehörte zum période de boycott fut aussi une période guten Ton, zu den Festspielen nach Bayd’enthousiasme croissant pour Wagner reuth zu reisen. Noch mehr: Wagner bildete en France. On allait aux concerts dominieinen untrennbaren Bestandteil im KultursCharles Baudelaire (1821–1867), Bayreuth, caux de Charles Lamoureux, de Jules nobismus der Aristokratie und Großbour- Nationalarchiv der Richard-Wagner-Stiftung. Portrait photographique de Charles Pasdeloup et d’Édouard Colonne. Wagner geoisie. Zum wichtigsten Organ des WagnéBaudelaire (1821-1867), Bayreuth, était un sujet de discussion dans les risme wurde die 1885 bis 1887 in Paris Nationalarchiv der Richard-Wagner-Stiftung. salons mondains ; la bienséance voulait erscheinende »Revue Wagnérienne«. Ihr que l’on aille au festival de Bayreuth. Bien Anreger war Wagners Schwiegersohn Houplus encore: Wagner devint partie intégrante du snobisme culston Stewart Chamberlain, ihr Begründer der Autor Édouard turel de l’aristocratie et de la grande bourgeoisie. La Revue Dujardin, ihr Spiritus rector der Philosoph Théodore de Wywagnérienne, périodique parisien, fut l’un des organes les zewa. Die »Revue Wagnérienne« war zwar zunächst einmal plus importants du wagnérisme de 1885 à 1887. Son initiateur eine Wagner-Zeitschrift, d.h. sie brachte Artikel über Wagner en fut Houston Stewart Chamberlain qui était le gendre de und Wagner-Themen. Beherrscht wurde das Erscheinungsbild Wagner; son fondateur, l’auteur Édouard Dujardin ; son spider Zeitschrift indes von ganz anderen Beiträgen, deren Verfasritus rector le philosophe Théodore de Wyzewa. Bien que la ser keine Musikexperten, sondern überwiegend Literaten waRevue wagnérienne eût tout d’abord été conçue comme un ren: Stéphane Mallarmé, Paul Verlaine, Joris-Karl Huysmans, magazine consacré à Wagner, c’est-à-dire pour publier des artiGérard de Nerval, Auguste de Villiers de l’Isle-Adam, Catulle cles sur Wagner et des sujets le concernant, le profil du magaMendès, Édouard Schuré, Dujardin, Wyzewa. Ziel der Autoren zine fut cependant dominé par des articles d’un tout autre war es weniger, Wagner als Musiker gerecht zu werden, songenre dont les auteurs n’étaient point des experts en musidern es ging ihnen in erster Linie um eine literarische, auch phique mais, pour la majorité, des gens de lettres tels que losophische Auseinandersetzung mit dem Phänomen Wagner Stéphane Mallarmé, Paul Verlaine, Joris-Karl Huysmans, als konvergierendem Zielpunkt eigener poetisch-ästhetischer Gérard de Nerval, Auguste de Villiers de l’Isle-Adam, Catulle Programme. Repräsentativ dafür sind das berühmte WagnerMendès, Édouard Schuré, Dujardin, Wyzewa. L’objectif de Gedicht Mallarmés und das nicht minder bekannte »Parsifal«ces écrivains n’était pas seulement d’honorer le composiSonett Verlaines, Huysmans’ Prosapara-phrase der »Tannhäuteur Wagner mais bien plus de mener une réflexion littéraire ser«-Ouverture oder Wyzewas Beitrag über Wagners Pessimiset philosophique sur le phénomène Wagner, dont l’œuvre mus. Insgesamt bot die Zeitschrift ein Spiegelbild des coïncidait à leurs yeux avec leurs propres aspirations poétizeitgenössischen Wagnerismus, in dem Symbolismus, Décaques et esthétiques. Le célèbre poème Hommage à Wagner dence und Esoterik dominierten. Erstaunlicherweise wurde das de Mallarmé et le non moins célèbre sonnet Parsifal de französische Wagner-Bild durch die immer schärfer werdenden Verlaine, la retranscription paraphrasée en prose de l’ouverpolitisch-militärischen Gegensätze zwischen Frankreich und Richard Wagner et la France – La France et Richard Wagner FB-10_neu 20.01.2006 15:19 Uhr Seite 391 es Rel ations culturell h c K ul tureller Austaus 391 Deutschland kaum beeinflußt, auch nur unwesentlich durch die beiden Weltkriege. Immer wieder wurde die Bedeutung Wagners als Mythen-Schöpfer betont, zumal von Claude LéviStrauss. Von Wagner beeinflußte namhafte französische Autoren sind Romain Rolland (»Jean-Christophe«, 1904–12), Julien Gracq (»Au chateau d’Argol«, 1938; »Le roi pêcheur«, 1948), Georges Duhamel (»Le jardin des bêtes sauvages«, 1934) sowie ganz besonders Marcel Proust: In seinem Roman-Zyklus »À la recherche du temps perdu« wird Wagner nicht nur sehr häufig genannt, sondern die Konstruktion des ganzen Werks wurde mit Wagners Schaffensweise, vor allem mit dessen Leitmotivtechnik verglichen. Ein Kuriosum der französischen Wagner-Rezeption ist Jean-Paul Sartres unveröffentlichter Jugendroman »La défaite« über Wagner und Nietzsche. Einen der letzten Höhepunkte hat der französische Wagnérisme mit dem Bayreuther »Jahrhundert-Ring« von 1976 gefunden, den Patrice Chéreau inszeniert und Pierre Boulez dirigiert hat. Richard Wagner und Frankreich – Frankreich und Richard Wagner ture de Tannhäuser de Huysmans ou bien l’article de Wyzewa « Le pessimisme de Wagner » en témoignent. Dans l’ensemble, la revue reflétait le wagnérisme de l’époque, essentiellement caractérisé par le symbolisme, la décadence et l’ésotérisme. Il est étonnant de remarquer que la réputation de Wagner en France ne fut pratiquement pas touchée par les différends politico-militaires entre la France et l’Allemagne qui, pourtant, ne cessaient de s’aggraver, ni même vraiment par les deux guerres mondiales. L’importance de Wagner en tant que créateur de mythes fut toujours mise en avant, ceci surtout à l’initiative de Claude Lévi-Strauss. Wagner influença plusieurs auteurs français de renom : Romain Rolland (Jean-Christophe, 1904-1912), Julien Gracq (Au château d’Argol, 1938 ; Le Roi pêcheur, 1948), Georges Duhamel (Le Jardin des bêtes sauvages, 1934) ainsi que Marcel Proust. En effet, dans son cycle romanesque À la recherche du temps perdu, non seulement Wagner est nommé à plusieurs reprises, mais la construction même de cette œuvre fut rapprochée de l’art de la composition de Wagner et plus précisément encore, comparée à sa technique d’emploi du leitmotiv. Le roman de jeunesse de Jean-Paul Sartre, La Défaite, qui ne fut jamais publié et avait pour sujet Wagner et Friedrich Nietzsche, est une autre curiosité de la réception des œuvres de Wagner en France. Le wagnérisme français trouva son dernier apogée dans la représentation du centenaire de la Tétralogie en 1976 à Bayreuth, mise en scène par Patrice Chéreau et dirigée par Pierre Boulez.