du pouvoir

Transcription

du pouvoir
PARIS
Le palais Bourbon
l’Assemblée nationale
Meigneux/Sipa Press
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Le palais de l’Élysée
DU POUVOIR
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LE PALAIS BOURBON
L’Assemblée nationale
Le palais Bourbon est devenu la « maison des
citoyens » en 1795. La plus célèbre salle de l’Assemblée nationale est l’hémicycle où les députés, représentants du peuple, votent les lois.
Souvent, il est le théâtre de débats houleux.
Aujourd’hui, les violences restent verbales, ce
qui n’a pas toujours été le cas : en 1893, un
homme lança une bombe remplie de clous
dans le palais pour venger un de ses amis anarchistes qui avait été condamné à mort !
126, rue de l’Université (7e arr.)
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Tessier/maxppp/dpa
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MATIGNON
LE PALAIS
BRONGNIART
La Bourse de Paris
L’hôtel Matignon, résidence du Premier ministre
Depuis sa construction en 1725, l’hôtel Matignon a souvent été le
théâtre d’histoires fantasques. Il a appartenu à des personnages
hauts en couleur, comme l’homme politique Talleyrand (17541838) ou l’excentrique colonel américain Thorn (1783-1859). Le
premier y organisait quatre fois par semaine un dîner pour 36 invités, avant d’être forcé de quitter l’hôtel pour une arnaque de plusieurs millions de francs ! Le second, un homme richissime, fit
somptueusement rénover l’hôtel
Matignon au XIX e siècle pour y
donner des réceptions fameuses.
Ce n’est qu’à partir de 1935 que le
bâtiment devint la résidence officielle du Premier ministre. Aujourd’hui, François Fillon, son
épouse Pénélope et trois de leurs
cinq enfants profitent des appartements rococo et de l’immense
parc de trois hectares, le plus
grand jardin privé de Paris !
57, rue de Varenne (7e arr.)
6/2009
Bertrand/parisinfo.com
Verhille/parisinfo.com
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Une ancienne prison
Le palais de Justice de Paris fut dès le XIe siècle la demeure et le siège du pouvoir des
rois de France. Il s’appelait alors palais de la Cité. Saint Louis y fit élever au XIIIe siècle
la Sainte-Chapelle pour y abriter les reliques du Christ. Dès le XVe siècle, la partie du palais appelée « la Conciergerie » devint une prison. Lors de la Révolution, des milliers de
citoyens dont la reine Marie-Antoinette y furent enfermés avant d’être conduits à la guillotine ! Aujourd’hui, cet imposant ensemble architectural centralise les tribunaux parisiens
les plus importants. 4, boulevard du Palais (1er arr.)
Maison de la France
Les coulisses
LE PALAIS DE JUSTICE
dpa/Pict.Alliance
dpa/Pict. Alliance
Das Élysée, der Quai d’Orsay
und das Hôtel Matignon …
dies sind nur einige der Orte,
an denen die Regierung ihre
Entscheidungen fällt. Julie
Estève stellt Ihnen zehn
Hochburgen der französischen Staatsmacht vor. mittel
Le pouvoir n’est-ce pas aussi l’argent ? Le
palais Brongniart le symbolise parfaitement. Longtemps siège de la Bourse de Paris, ce bâtiment a accueilli jusque dans les
années 90 de nombreux agents de change.
Les échanges ne se faisant plus à la criée
mais de manière électronique, le bâtiment
de style gréco-romain, érigé à la demande
de l’empereur
Napoléon I er,
n’attire plus les
spéculateurs. Il
est devenu le
siège parisien
du grou pe de
places boursières NYSE
Euronext.
Place de la
Bourse (2e arr.)
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LE 36, QUAI
DES ORFÈVRES
La direction régionale
de la police judiciaire
die Nationalversammlung
le citoyen [sitwajε̃]
der Bürger
l’hémicycle [emisikl] (m) der Plenarsaal
voter une loi
ein Gesetz
verabschieden
le théâtre
der Schauplatz
houleux,se
turbulent
lancer
werfen
la bombe remplie
die Nagelbombe
de clous [klu] (m/pl)
venger
rächen
condamner [kɔ̃dane]
verurteilen
Matignon
fantasque
haut,e en couleur
l’arnaque (f, fam.)
richissime
somptueusement
la réception
wunderlich
sehr originell
der Betrug
sehr reich
prachtvoll
die Soiree
Le palais de Justice
la demeure
élever
der Wohnsitz
errichten
Le palais Brongniart
l’agent (m) de change
la criée
érigé,e
der Börsenmakler
der Parketthandel
errichtet
Le 36, quai des Orfèvres
la police judiciaire
die Kriminalpolizei
l’amateur (m)
der Liebhaber
le roman/le film policier der Krimi
le QG [kye] (quartier
das Hauptquartier
général)
la brigade des stup’
das Rauschgift(stupéfiants)
dezernat
la brigade antigang
die Abteilung für
[ɑ̃tiɑ̃]
Bandenkriminalität
la brigade criminelle
die Abteilung für
Attentate,
Entführungen
und Mordfälle
l’interrogatoire (m)
die Vernehmung
la planque
die Observierung
l’interpellation (f)
die Überprüfung
der Personalien
la garde à vue
der Polizei[adavy]
gewahrsam
le lot quotidien
hier: der Alltag
le trafiquant de drogue der Drogenhändler
la forteresse
die Festung
Le légendaire 36, quai des Orfèvres
fascine toujours autant les amateurs
de romans et de films policiers. C’est
le QG de la PJ, c’est-à-dire le siège de
la police judiciaire. Ses fonctionnaires collaborent avec ceux de la « place
Beauvau », l’autre nom du ministère de l’Intérieur. Dans ce bâtiment situé
sur l’île de la Cité se trouvent la brigade des stup’, la brigade antigang et
la brigade criminelle dite « la crim’ ». Interrogatoires, planques, interpellations, gardes à vue sont le lot quotidien des policiers qui y travaillent.
Trafiquants de drogue, terroristes et tueurs en tout genre passent chaque
jour dans cette forteresse. Pour découvrir cet univers, regardez le film
36 Quai des Orfèvres réalisé par Olivier Marchal, un ancien du Quai des
Orfèvres ! 36, quai des Orfèvres (1er arr.)
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