Annuaire 1995_VI
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AIPPI Association Internationale pour la Protection de la Propriété Industrielle h A.. A. II MONTRÉAL 1995 Annuaire 1995/VI XXXVI Congrès de Montréal 1995 (25-30 juin 1995) Rapports des Groupes Q 129 Aspects légaux du "merchandising" Dans le cas normal, les rapports et les résumés des groupes nationaux sont publiés sans correction du contenu, du style et de l'ortographie. The reports and the summaries from the National Groups are normally reproduced without alteration in content, style and spelling. Die Berichte und Zusammenfassungen der Landesgruppen werden im Normalfall ohne Korrekturen von Inhalt, Stil und Orthographie wiedergegeben. L'Editeur © AIPPI Zurich 1995 ISBN No. 3.9050.2864.6 Edîté au nom de l'AIPPI par J. David MEISSER, Klosters (Suisse) Assistants de l'Editeur: Jean-François LEGER, Genève, Lecteur des textes français Brian A. YORKE, Bâle, Lecteur des textes anglais Adrian ZIMMERLI, Zurich, Lecteur des textes allemands Prix Sfrs. 30.-; distribution gratuite aux members de l'AIPPI Price Sf rs. 30.-; distribution free of charge to the membres of AIPPI Preis SFr. 30.-; unentgeltlich für Mitglieder der lVfgR Production: Gasser AG, Druck und Verlag, 7007 Chur (Suisse) Question Q 129 - Question Q 129 - Frage Q 129 Aspects légaux du "merchandising Legal aspects of merchandizing Rechtsprobleme des Merchandizing Rapports des Groupes Groups Reports Berichte der Landesgruppen Question Q 129 Aspects légaux du 'merchandising" Introduction Il est aujourd'hui de pratique courante d'utiliser des signes et des symboles, des marques, des éléments de création artistique, ou encore des traits caractéristiques d'une personne réelle ou fictive, pour promouvoir la vente de produits ou l'utilisation de services. Les signes, tels que les marques et les noms, ne sont pas utilisés dans leur application habituelle pour indiquer l'origine du produit, mais ils sont appliqués à d'autres produits ou services et sont utilisés en raison du caractère attractif qu'ils possèdent par leur notoriété. De même, l'application sur un produit du nom d'une personne célèbre, qu'elle soit réelle ou fictive, d'un groupe ou d'une institution, cherche à tirer profit du désir conscient ou inconscient de la clientèle de s'identifier avec ces personnages ou ces institutions. De telles pratiques sont aujourd'hui usuellement désignée sous le nom de 'merchandising'. Dans de nombreux pays, le merchandising représente une réalité économique mettant en jeu des intérêts financiers importants. Il convient de rappeler que le Traité de Nairobi de 1981 assurant la protection du symbole olympique, réserve au Comité International Olympique le droit d'autoriser les tiers à utiliser le symbole à des fins commerciales. L'OMPI a procédé récemment à une étude très complète et très détaillée sur le "Character Merchandising (wo/inf/1993) en Novembre 1993. Cette étude porte essentiellement sur le merchandising appliqué à l'exploitation de personnes ayant réellement existé, ou de personnages fictifs qu'ils soient humains ou non, par exemple DONALD DUCK. Les Groupes pourront se reporter avec intérêt à cette étude. L'AIPPI doit procéder à une étude complète du problème posé par le merchandising, quels que soient les signes et symboles utilisés. I. L'importance pratique du merchandising Les Groupes sont invités tout d'abord à donner toutes informations pratiques sur les points suivants: 1. Sous quelle forme et de quelle manière, le merchandising est-il utilisé dans le pays, et quels sont les signes et symboles les plus couramment utilisés à cette fin? V 2. Quelle est l'importance économique et financière du merchandising, et notamment dans quels secteurs économiques? Il. Les lois s'appliquant directement ou indirectement au merchandising L'utilisation du symbole, dans le cadre du merchandising, peut être tout d'abord autorisée contractuellement par le titulaire des droits. D'autre part, l'utilisation du signe ou du symbole lorsqu'elle n'est pas autorisée, peut porter atteinte aux droits du titulaire de marque, de nom, de droits d'auteur ou de modèle, ou encore aux droits attachés à la personnalité. Existe-t-il des-dispositions légales spécifiques applicables au merchandising? Quelles sont dans le pays les règles de droit habituelles qui peuvent être appliquées pour résoudre les différents problèmes posés par la mise en oeuvre du merchandising? contrats marques et noms commerciaux droits d'auteur dessins et modèles droits de la personnalité et respect de la vie privée concurrence déloyale concurrence parasitaire. Les Groupes sont invités à exposer, d'une manière précise, la situation législative et jurisprudentielle sur l'ensemble des questions soulevées. Ill. Les difficultés existantes Il est nécessaire d'assurer une protection efficace du titulaire d'un signe distinctif ou créateur d'un élément susceptible de faire l'objet de merchandising, afin d'empêcher des tiers de détourner à leur profit la réputation attachée à des signes distinctifs, à des créations artistiques ou encore à la personnalité. En effet, l'utilisation par ces tiers de tels signes peut constituer une source de confusion, mais aussi porter atteinte à la réputation du véritable titulaire des droits. Les lois de Propriété Intellectuelle existantes sont-elles suffisantes pour régler de manière satisfaisante tous les problèmes posés aujourd'hui par le merchandising? Les Groupes sont invités à répondre aux deux questions suivantes: A. Dans leur pays, constate-t-on des insuffisances législatives ou jurisprudentielles? Existe-t-il un besoin d'améliorer la réglementation du merchandising? VI B. Dans l'affirmative, quelle serait la meilleure manière de procéder? Faut-il prévoir une loi spécifique réglementant tous les aspects du merchandising? Mais, en ce cas, une telle loi ne risque-telle pas d'entrer en conflit sur de multiples points avec les lois de Propriété Intellectuelle déjà existantes? Ne suffirait-il pas de prévoir des modifications des lois aujourd'hui existantes, notamment dans certains pays, sur les points suivants: dans la loi sur les marques: - admettre à l'enregistrement des signes aujourd'hui non admis tels que les noms de personnes, les images, les slogans, les titres de publications, les éléments de création artistique tels que les personnages et autres? admettre que l'usage effectué par un tiers avec l'autorisation du titulaire des droits, dans le cadre du merchandising soit considéré comme répondant aux exigences de l'usage pour la conservation du droit de marque, et ceci quelle que Soit la forme de cet usage? En ce qui concerne le droit d'auteur, ne conviendrait-il pas: d'admettre que les personnages et leurs noms pourraient être considérés comme des créations artistiques protégeables; et que l'utilisation sans droit par un tiers d'un personnage ou de son nom, quelle que soit la forme de cette utilisation, soit considérée comme une contrefaçon? Conclusion Après avoir ainsi fait le point de la question sur la situation législative et jurisprudentielle dans leur pays, et indiqué les insuffisances qui ont pu être constatées dans le système de protection, les Groupes sont invités à faire toute suggestion utile en vue de l'adoption d'une règle susceptible d'être communément acceptée. VII Question 0 129 Legal aspects of merchandizing Introduction lt is nowadays current practice to use signs and symbols, marks, elements of artistic creation or characteristic traits of a real or fictitious person to promote the sale of products or the use of services. Signs such as marks and names are not used in their usual manner of application to indicate the origin of the product but they are applied to other products or services and are used in consideration of the drawing power which they have by virtue of being so wellknown. Likewise, the application to a product of the name of a famous person, whether real or fictitious, a group or an institution, is seeking to benefit from the conscious or unconscious wish on the part of customers to identify with such persons or institutions. Such practices are nowadays usually referred to as 'merchandising'. In many countries, merchandising represents an economic reality involving major financial interests. It should be recalled that the Nairobi Treaty of 1981 which provides protection for the Olympic symbol reserves to the International Olympic Committee the right to authorise third parties to use the symbol for commercial purposes. WIPO recently carried out a very full and highly detailed study of 'Character Merchandising' (wo/inf/1993) in November 1993. This study relates essentially to merchandising when applied to the exploitation of persons who have actually existed or to fictitious persons, whether human or not, for example DONALD DUCK. The Groups could find it interesting to refer to that study. AIPPI is to carry out a full study of the problem raised by merchandising, irrespective of the signs and symbols used. I. The practical importance of merchandising The Groups are invited firstly to set out any practical information about the following points: In what form and in what way is merchandising used in the country in question and what are the signs and symbols which are most widely used for that purpose? What is the economic and financial importance of merchandising and in particular in which economic sectors? VIII Il. The laws which directly or indirectly apply to merchandising The use of a symbol, in the course of merchandising, may first be authorised by agreement by the holder of the rights. On the other hand, when the use of the sign or symbol is not authorised, such use may affect the rights of the owner of a mark, name, copyright or design, or the rights attached to the individual. Are there specific legal provisions applicable to merchandising? What in the country in question are the usual rules of law which can be applied to resolve the different problems raised by the use of merchandising? contracts, trade names and marks, copyright, designs and models, rights of the individual and respect for private life, unfair competition, and parasitic competition. The Groups are invited to set out an accurate picture of the legislative and case-law situation on all of the questions raised. Ill. The existing difliculties There is a need to provide for effective protection for the owner of a distinctive sign or the creator of an element which can be the subject of merchandising in order to prevent third parties from misappropriating for their own benefit the reputation attached to distinctive signs, artistic creations or the individual. In fact, the use of such signs by those third parties may constitute a source of confusion but it may also have an adverse effect on the reputation of the real owner of the rights. Are the existing intellectual property laws adequate to satisfactorily settle all the problems which are raised nowadays by merchandising? The Groups are invited to reply to the following two questions: In their country, are there legislative or case-law inadequacies? Is there is a need to improve the rules governing merchandising? In the affirmative, what would be the best way of proceeding? 1. Should there be a specific law for regulating all aspects of merchandising? IX In that case however, is there not the risk that such a law may come into conflict on many points with intellectual property laws which already exist? 2. Would it not be sufficient to provide for amendments in the laws which exist nowadays, in particular in some countries, on the following points: in the law relating to marks: to accept for registration signs which are not accepted at the present time such as the names of people, images, slogans, titles of publications and elements of artistic creation such as characters and others? to accept that the use made by a third party with the authorisation of the owner of the rights within the framework of merchandising is deemed to comply with the requirements of use for maintaining the trade mark right, irrespective of the form of such use. As regards copyright, would it not be appropriate: to accept that characters and their names could be deemed to be artistic creations which are suitable for protection; and that use of a character or his name, by a third party, without the right to do so, irrespective of the form of such use, is deemed to be an infringement? Conclusion After having thus set out the legislative and case-law situation in their respective countries and having indicated the inadequacies which may have been found in the present system of protection, the Groups are invited to put forward any useful suggestion regarding the adoption of a rule which is likely to be commonly accepted. X Frage 0 129 Rechtsprobleme der Vermarktung Einführung Zwecks Förderung des Absatzes von Produkten und Dienstleistungen ist es heutzutage üblich, Kennzeichen und Symbole, Marken, Teile urheberrechtlicher Schöpfungen oder auch Charakter- und Gesichtszüge wirklicher oder fiktiver Personen einzusetzen. Die Kennzeichen wie Marken und Namen werden dabei nicht entsprechend ihrer normalen Funktion als Herkunftsangaben für bestimmte Produkte oder Dienstleistungen gebraucht, sondern ihre Verwendung erfolgt in bezug auf andere Produkte oder Dienstleistungen, wobei ihre generelle Anziehungskraft aufgrund ihrer allgemeinen Bekanntheit ausgenützt werden soll. Bei der Verwendung des Namens einer berühmten wirklichen oder fiktiven Person, einer Personengruppe oder auch einer Institution im Zusammenhang mit einem Produkt will man davon profitieren, dass sich die Kundschaft bewusst oder unbewusst gerne mit diesen Personen oder Institutionen identifiziert. Für solche Praktiken verwendet man heute die Bezeichnung Vermarktung. In zahlreichen Ländern ist die Vermarktung heute eine wirtschaftliche Realität mit erheblicher finanzieller Bedeutung. Hier darf man das im Jahr 1981 abgeschlossene Abkommen von Nairobi über den Schutz des Olympischen Symbols erwähnen, wonach einzig das Internationale Olympische Komitee befugt ist, Dritte zum kommerziellen Gebrauch des Olympischen Symbols zu ermächtigen. Im November 1993 hat das OMPI eine sehr vollständige und detaillierte Studie über das Character Merchandising veröffentlicht (wo/inf/1 993). Diese Studie bezieht sich hauptsächlich auf Personen, die wirklich existiert haben und auf fiktive Personen und personifizierte charakteristische Gestalten wie z.B. DONALD DUCK. Für die Landesgruppen enthält die Studie des OMPI interessante Informationen. Für die AIPPI ergibt sich die Notwendigkeit einer vollständigen Studie betreffend die Probleme der Vermarktung, unabhängig davon, was für Kennzeichen und Symbole Verwendung finden. I. Die praktische Bedeutung der Vermarktung Die Landesgruppen werden aufgefordert, als erstes praktische Informationen über folgende Punkte zu liefern: XI In welcher Form und auf welche Weise findet die Vermarktung im eigenen Lande staff, und welche Kennzeichen und Symbole werden am häufigsten verwendet? Welches ist die wirtschaftliche und finanzielle Bedeutung der Vermarktung, und welches sind namentlich die interessierten Wirtschaftssparten? II. Die auf die Vermarktung direkt oder indirekt anwendbaren gesetzlichen Regeln Als erstes kann der Gebrauch eines Symbols im Rahmen der Vermarktung durch den Rechtsinhaber vertraglich gestattet werden. Anderseits kann der unerlaubte Gebrauch eines Kennzeichens oder Symbols die Rechte des Markeninhabers, des Namensträgers, des Inhabers von Urheberrechten oder Modellen beeinträchtigen oder auch gegen die Persönlichkeitsrechte verstossen. Gibt es besondere gesetzliche Bestimmungen betreffend die Vermarktung? Welche Bestimmungen der normalen Gesetzgebung können zur Lösung der verschiedenen Probleme im Zusammenhang mit der Ausbreitung der Vermarktung herangezogen werden? Verträge Marken und Handelsnamen Urheberrecht Muster und Modelle Persönlichkeitsrechte und Normen zum Schutze der Privatsphäre Regeln betreffend den unlauteren Wettbewerb Regeln betreffend schmarotzerischen Wettbewerb Die Landesgruppen werden gebeten, über die Gesetzgebung und Judikatur dieser Fragen genau Bericht zu erstatten. Ill. Die bestehenden Schwierigkeiten Benötigt wird ein effizienter Schutz für den Inhaber eines Kennzeichens oder den Urheber einer charakteristischen Gestalt, welche zur Vermarktung geeignet ist, um zu verhindern, dass Dritte den guten Ruf des in Frage stehenden Kennzeichens, der urheberrechtlichen Schöpfungen oder auch der Persönlichkeit zu ihrem eigenen Vorteil missbrauchen können. Die missbräuchliche Verwendung solcher charakteristischen Elemente kann nicht nur Verwechslungen verursachen, sondern es ergibt sich daraus auch eine Beeinträchtigung des guten Rufes des wirklichen Rechtsinhabers. Genügen die bestehenden Regeln betreffend das geistige Eigentum, um die heutzutage durch die Vermarktung verursachten Probleme in befriedigender Weise zu lösen? XII Die Landesgruppen sollen folgende Fragen beantworten: Bestehen im eigenen Lande Mängel in der Gesetzgebung oder in der Judikatur? Besteht ein Bedürfnis, die Regeln der Vermarktung zu verbessern? Wenn ja, wie sollte man am besten vorgehen? Soll man zur Regelung aller Aspekte der Vermarktung ein spezielles Gesetz vorsehen? Aber besteht bei dieser Lösung nicht die Gefahr zahlreicher Kollisionen mit der bereits existierenden Gesetzgebung über das geistige Eigentum? Würde es nicht genügen, die bereits existierenden Gesetze in gewissen Ländern abzuändern, wobei namentlich folgende Punkte in Betracht kämen: Markenrecht: Zulassung von Markeneintragungen für Zeichen, welche heute noch nicht eingetragen werden können, wie Namen von Personen, bildliche Darstellungen, Slogans, Titel von Veröffentlichungen, charakteristische Gestalten wie personifizierte Wesen und dergleichen? Einführung der Regel, dass der vom Markeninhaber genehmigte Gebrauch seines Zeichens im Rahmen einer Vermarktung als rechtsgültiger Gebrauch zur Beibehaltung seines Markenrechtes anerkannt wird und zwar unabhängig davon, in welcher Form der Gebrauch stattfindet. Urheberrecht: Einführung der Regel, dass personifizierte Gestalten und ihre Namen als urheberrechtliche Schöpfungen geschützt werden können; Klarstellung, dass der unerlaubte Gebrauch einer personifizierten Gestalt oder deren Namen als verbotene Nachahmung oder Fälschung zu bewerten ist und zwar unabhängig davon, in welcher Form dieser Gebrauch stattfindet. Schlussfolgerung Nach Abklärung der Rechtslage in der Gesetzgebung und Judikatur im eigenen Lande und Feststellung der betreffenden Mängel im Rechtsschutz erbittet die AIPPI von den Landesgruppen Lösungsvorschläge, welche allgemein akzeptiert werden könnten. XIII Allemagne Germany Deutschland Bericht Q 129 im Namen der Deutschen Landesgruppe von Kay-Uwe JONAS Rechtsprobleme des "Merchandising" I. Einleitung Die Vermarktung Ist kein feststehender, einheitlicher Rechtsbegriff. Es existieren keine Rechtsvorschriften, in denen der Begriff der Vermarktung definiert wird. Soweit ersichtlich, haben sich bisher nur wenige Gerichtsentscheidungen mit Fragen der Vermarktung beschäftigt (BGH GRUR 1993, 692 if.- Guldenburg; OLG Hamburg GRUR 1988, 549 if. Cats; OLG Karlsruhe GRUR 1986, 479 if. - "Universitätssiegel'). Unter Vermarktung werden im allgemeinen alle Massnahmen der Verkaufsförderung verstanden. In den letzten Jahren haben jedoch bestimmte Vermarktungsformen an Bedeutung gewonnen, für die häufig der englische Begriff Merchandising verwendet wird. Im Rahmen des Merchandising werden für die Förderung des Absatzes von Waren und Dienstleistungen beispielsweise bekannte Marken, Namen von Personen oder Institutionen, urheberrechtliche Schöpfungen oder Charakter- und Gesichtszüge wirklicher oder fiktiver Personen eingesetzt. Typisches Merkmal des Merchandising von Namen und Marken Ist der diversifizierende Einsatz der betreffenden Kennzeichen und Symbole für nicht im ursprünglichen Gleichartigkeitsbereich liegende oder branchenfremde Produkte (Schricker, Rechtsfragen der Firmenlizenz, Festschrift v.Gamm 5. 289, 293). Die zu Zwecken des Merchandising verwendeten Kennzeichen werden dabei nicht als Warenzeichen bzw. Herkunftsangaben im herkömmlichen Sinne verwendet. Vielmehr werden die Bekanntheit und Anziehungskraft einer Marke, eines Namens oder einer wirklichen oder fiktiven Figur ausgenutzt, um die Nachfrage nach bestimmten Waren oder Dienstleistungen hervorzurufen oder zu steigern. Durch die Verwendung von bekannten Kennzeichen und Symbolen wird es dem Abnehmer der betreffenden Waren und Dienstleistungen ermöglicht, sich mit einem Namen, einer bestimmten Figur oder Institution zu identifizieren oder die Exklusivität und das Prestige einer bestimmten Marke für sich in Anspruch zu nehmen. Charakteristisch für das Merchandising ist ein lmagetransfer, der für die Vermarktung von Produkten ausgenutzt wird, die - für sich gesehen - keine besondere ldentifikationsmöglichkeit bieten. Exklusivität 1 besitzen bzw. dem Nachfrager keine Il. Praktische Bedeutung des Merchandising Das Merchandising ist nicht auf bestimmte Wirtschaftszweige beschränkt. Es ist vor allem in der Verbrauchsgùterindustrie, in der Unterhaltungsbranche sowie auf dem Nahrungsund Genussmittelsektor üblich geworden, das Merchandising zur Vermarktung von Produkten einzusetzen. Für das Merchandising verwendete Kennzeichen und Symbole Für das Merchandising werden in erster Unie Marken und sog. Logos verwendet, die den Verkehrskreisen bereits aufgrund einer früheren Benutzung bestens bekannt sind und die eine besondere Verkehrsgeltung besitzen. Zu nennen sind in diesem Zusammenhang berühmte Marken wie "Coca-Cola" oder "Camel, die nicht mehr lediglich für die ursprünglichen Waren alkoholfreie Getränke bzw. Zigaretten benutzt werden. Vielmehr werden inzwischen verschiedenste Waren mit diesen Marken versehen und angeboten, im Falle der Marke "Camel z.B. Bekleidungsstücke, Schuhe und Uhren. Häufig werden für das Merchandising auch Filmtitel (z.B. "Jurassic Park') sowie Film- und Comic-Figuren verwendet (z.B. Alf, Familie Feuerstein, Tim und Struppi oder die bekannten Walt Disney-Figuren). Gleiches gilt für Namen von wirklichen Personen, die als Schauspieler, Unterhaltungskünstler, Modeschöpfer etc. Bekanntheit erlangt haben. Auch die Inhaber exklusiver Firmennamen sind dazu übergegangen, ihre Firmennamen durch Vergabe von Uzenzen in bezug auf branchenfremde Erzeugnisse zu vermarkten (OLG Frankfurt WRP 1992, 718 if. - "Ferrari'). Zahlreiche weitere Beispiele für die im Rahmen des Merchandising verwendeten Kennzeichen und Symbole finden sich in der Studie der Weltorganisation für geistiges Eigentum (WIPO) über die Erscheinungsformen und rechtlichen Grundlagen des "Character Merchandising" (wo/inf/1993). Formen des Merchandising Das Merchandising kann auf unterschiedliche Art und Weise erfolgen. Die gebräuchlichste Form dürfte die Erteilung von Einzellizenzen sein, die einem Dritten die Verwendung einer Marke, eines Namens usw. für ein bestimmtes Produkt oder Sortiment einräumt. Als Beispiel ist die Verwendung der berühmten Marke "adidas" für Kosmetikartikel zu nennen, die durch einen Lizenznehmer des bekannten Sportartikel-Herstellers erfolgt. Inzwischen haben sich zudem Agenturen etabliert, die für den Inhaber eines Namens, Kennzeichens oder Symbols die Vermarktung der jeweiligen Schutzrechte übernehmen. In diesem Zusammenhang ist oftmals von der Verwertung von Urhebernebenrechten die Rede. Derartige Verwertungsagenturen werden als Uzenznehmer tätig, wobei üblicherweise eine umfassende Uzensierung für eine weit gefächerte Vermarktung erfolgt (LG München NJW-RR 1994, 680 ft. - "Teenage Mutant Hero Turtles'). Die betreffende Agentur erteilt ihrerseits Unterlizenzen, die dem jeweiligen Uzenznehmer die weitere Vermarktung des Kennzeichens für einzelne Produkte oder Produktgruppen gestattet. 2 Die vorstehend beschriebene Art der Vermarktung ist insbesondere für das Merchandising in Zusammenhang mit Filmen geläufig. Mit dem "Jurassic Park-Logo beispielsweise sind weltweit etwa 1000 verschiedene Artikel vermarktet worden (Der Spiegel 24/1993, S. 216 f.). Bei derart umfangreichen Merchandising-Programmen ist die Vermarktung durch eine Agentur sachgemäss, da es für den betreffenden Filmproduzenten ein unverhältnismässiger Aufwand wäre, mit den Lizenznehmern die Konditionen für die Vermarktung der einzelnen Produkte auszuhandeln. Zudem bietet die Vermarktung durch Verwertungsagenturen insbesondere für ausländische Lizenzgeber den Vorteil, dass sie sich nicht mit den jeweiligen Marktgegebenheiten vertraut machen müssen. Ausserdem kann bei der Auswahl der Lizenznehmer und der Gestaltung der Lizenzvereinbarungen auf die Erfahrungen der Verwertungsagenturen zurückgegriffen werden. Verschiedene Unternehmen haben die Vermarktung selbst übernommen, indem sie eigene Merchandising-Programme entwickelt und umgesetzt haben. Hierbei bedienen sich die Unternehmen oftmals eigens gegrûndeter Tochtergesellschaften. In diesem Zusammenhang ist die Tabakindustrie zu nennen, die bekannte Zigarettenmarken wie "Camel, 'Marlboro', "Lucky Strike" usw. inzwischen auch für andere Waren wie z.B. Bekleidungsstücke verwendet. Die eigenständige Durchführung eines Merchandising-Programms bietet sich insbesondere für Inhaber berühmter Marken und Kennzeichen an, bei denen die Art und Weise der Vermarktung besonders sorgfältig erfolgen muss, um den Bestand der wertvollen Kennzeichnung nicht zu gefährden (Schaeffer GRUR 1988, 509, 513). C. Beweggründe für das Merchandising Es gibt unterschiedliche Beweggründe, ein Kennzeichen oder Symbol im Wege des Merchandising zu vermarkten. Zunächst bietet ein Merchandising-Programm die Möglichkeit, durch die Erteilung von Lizenzen bzw. den Vertrieb von Merchandising-Produkten zusätzliche Einnahmen zu er- zielen. Vorteilhaft ist dabei die Wirtschaftlichkeit des Merchandising, da durch den Imagetransfer der bereits bestehende Goodwill eines Namens oder einer Marke für ein neues Produkt genutzt werden kann, wodurch die Kosten für die Einführungswerbung gesenkt werden (Schaeffer GRUR 1988, 509, 513). Andererseits kann durch ein Merchandising-Programm erst die wirtschaftliche Durchführbarkeit bestimmter Vorhaben gewährleistet werden. Zu denken ist an Filmproduktionen, deren hohe Produktionskosten durch die Einspielergebnisse allein nicht immer gedeckt werden. Neben finanziellen Aspekten können auch rechtliche Gesichts- punkte für die Vermarktung eines Kennzeichens massgeblich sein. Durch die gezielte Vermarktung eines Namens oder einer Marke ist es möglich, deren allgemeine Bekanntheit zu erhöhen und deren Schutzbereich auf zusätzliche Produktbereiche zu erstrecken. Hierdurch wiederum können die rechtlichen Möglichkeiten verbessert werden, die Verwendung einer Kennzeichnung durch Dritte für nicht im ursprünglichen Gleichartigkeitsbereich liegende Waren und Dienstleistungen zu untersagen oder gegen eine unerwünschte Rufausbeutung vorzugehen. 3 Der Einführung des Lizensierungs- und Merchandising-Programms für die Marke "CocaCola" lag in erster Linie die Absicht zugrunde, Warenzeichenrechte auch für Warenberei- che zu erlangen, in denen eine nicht autorisierte Verwendung der Marke "Coca-Cola durch Dritte zu erwarten war, deren Untersagung jedoch nicht mit hinreichender Sicherheit gewährleistet werden konnte (James H. Johnson, 114th Annual Meeting USTA 1992, The Licensing Challenge, S. 60 if.). Der gleichzeitige finanzielle Erfolg der Vermarktung der Marke Coca-Cola war für die Markeninhaberin eine Nebenfolge der Strategie zur Verteidigung der berühmten Marke "Coca-Cola. Durch das Merchandising kann ferner das Image einer Marke oder eines Namens verändert werden. Ein Beispiel hierfür bietet die Zigarettenindustrie, die im Hinblick auf Werbebeschränkungen und -verbote für Tabakerzeugnisse ( 22 LMBG; vgl. auch Vorschlag einer Richtlinie über die Presse- und Plakatwerbung für Tabakerzeugnisse, ABIEG 1989 Nr. C 124, 5. 5 und ABIEG 1991 Nr. C 167, S. 3; dazu Dauses, EuZW 1994, 545) dazu übergegangen Ist, ihre bekannten Zigarettenmarken auch für andere Produktbereiche wie z.B. Bekleidungsstücke (Camel, Marlboro) oder Gegenstände des täglichen Bedarfs (Lucky Strike) zu vermarkten und zu bewerben. Durch die Vermarktung kann trotz Werbebeschränkungen für den Kernbereich die Bekanntheit einer Marke bei den allgemeinen Verkehrskreisen aufrechterhalten oder gar erhöht werden. Zugleich kann der Markeninhaber durch die Vermarktung erreichen, dass der Konsument die Marke zumindest auch mit Produkten in Verbindung setzt, die nicht einer öffentlichen Diskussion ausgesetzt sind. D. Relevanz des Merchandising Statistische Daten über die gesamtwirtschaftliche oder finanzielle Bedeutung des Merchandising in Deutschland liegen nicht vor. Gewisse Anhaltspunkte lassen sich jedoch den Wirtschaftsdaten über den Patent- und Uzenzverkehr mit dem Ausland entnehmen. Danach sind im Jahre 1991 im Auslandsverkehr mit Warenzeichen und Urheberrechten Einnahmen in Höhe 557 Millionen DM und Ausgaben in Höhe von 1579 Millionen 0M angefallen (Monatsberichte der Deutschen Bundesbank, April 1992 5. 34). Es ist daher zu vermuten, dass im Wege des Merchandising in Deutschland jährlich Umsatzerlöse und Lizenzeinnahmen in Milliardenhöhe erzielt werden. Bezeichnend für die wirtschaftliche Bedeutung des Merchandising ist ferner, dass in einigen Branchen die geschäftliche Bedeutung des Kerngeschäfts inzwischen gegenüber dem Volumen der Uzenzverträge sogar zurückgeblieben ist, so z.B. bei den Haute-Couture-Häusern (Rohnke DB 1992, 1941, 1945). Die beispielhafte Aufzählung von Merchandising-Programmen in der WIPO-Studie über das "Character Merchandising" (wo/inf/1993, S. 10) belegt, dass das Merchandising nicht auf bestimmte Wirtschaftssparten beschränkt ist. In den USA wird Merchandising für Waren und Dienstleistungen betrieben, die in wenigstens 29 der insgesamt 42 Klassen des Nizzaer Abkommens über die internationale Klassifizierung von Waren und Dienstleistungen für die Eintragung von Marken fallen. Es besteht kein Anlass für die Vermutung, dass für das Merchandising in Deutschland etwas anderes gelten könnte. 4 Besondere Bedeutung hat das Merchandising für die Unterhaltungsindustrie. Die auf diesem Gebiet tâtigen Unternehmen erzielen mit der Vermarktung von Filmen bzw. Film- und Comic-Figuren einen erheblichen Teil ihrer Umsätze. Beispielsweise sollen allein durch das Merchandising im Zusammenhang mit dem Film "Jurassic Park" Einnahmen in Höhe von einer Milliarde US-Dollar erzielt worden sein. Die Lizenzeinahmen sollen ca. 10% dieses Umsatzes betragen haben (FOCUS 24/1993, 5. 110, 113). Auf Seiten der Lizenznehmer spielt das Merchandising auf dem Bekleldungs- und Kosmetiksektor eine bedeutende Rolle, zumal diese Produkte für den typischen Imagetransfer des Merchandising besonders geeignet sind. Gleiches gilt auch für die Spielwarenindustrie, da Kinder und Jugendliche in besonderem Masse geneigt sind, sich mit Film-, Fernseh- und Comic-Figuren zu identifizieren. Ill. Die auf die Vermarktung direkt oder indirekt anwendbaren Rechtsvorschriften Der Gebrauch eines Symbols im Rahmen der Vermarktung erfolgt regelmässig nicht durch den Rechtsinhaber selbst. Die entsprechenden Nutzungsrechte werden oftmals einem Dritten eingeräumt. Es stellt sich daher die Frage, aufgrund welcher Rechtsvorschriften die Vermarktung geregelt ist. Zudem ist für den Rechtsinhaber von Bedeutung, ob und in welchem Umfang er gegen den unerlaubten Gebrauch seines Kennzeichens oder Symbols durch Dritte vorgehen kann. Es existieren in Deutschland keine gesetzlichen Bestimmungen, die Fragen der Vermarktung bzw. des Merchandising ausdrücklich regeln. Die Zulässigkeit des Gebrauchs eines Kennzeichens oder Symbols im Rahmen der Vermarktung beurteilt sich daher insbesondere nach den allgemeinen Vorschriften des Vertragsrechts sowie nach den Regelungen des gewerblichen Rechtsschutzes und des unlauteren Wettbewerbs. A. Benutzungsverbote Die Verwendung bestimmter Namen oder Symbole kann aufgrund besonderer Vorschriften von vornherein ausgeschlossen sein. Hierzu zählen die in § 4 Abs. 2 Nr. 2, 3 und 3a WZG bezeichneten Wappen, Flaggen, Hoheitszeichen etc., die gem. § 27 WZG nicht zur Benennung von Waren benutzt werden dürfen. In ähnlicher Weise sieht z.B. § 125 OWiG vor, dass Unbefugte das Wahrzeichen des Roten Kreuzes nicht verwenden dürfen (vgl. hierzu BGH BB 1994, 1805 if. - "Rotes Kreuz). Die Verwendung eines Kennzeichens oder Symbols ist ferner dann unzulässig, wenn die Gefahr besteht, dass die angesprochenen Verkehrskreise über geschäftliche Verhältnisse der gekennzeichneten Waren und Dienstleistungen irregeführt werden. In diesem Zusammenhang ist insbesondere die Generalklausel des § 3 UWG zu beachten. ähnliche Regelungen finden sich in spezialgesetzlichen Vorschriften wie dem Heilmittelwerbegesetz ( 3 HWG), dem Arzneimittelgesetz ( 8 Abs. 2 Nr. 2 AMG) oder in den lebensmittelrechtlichen Kennzeichnungsvorschriften (z.B. § 17, 27 LMBG). Zudem kann die Verwendung von geographischen Herkunftsbezeichnungen unzulässig sein, die aufgrund multi- oder bilateraler Abkommen geschützt sind. 5 Bestimmungen des Vertragsrechtes Sofern keine ausdrücklichen Benutzungsverbote eingreifen und keine Rechte Dritter verletzt werden, steht den Verkehrsteilnehmern die Benutzung von Kennzeichen und Symbolen grundsätzlich frei. Insbesondere ist die Verwendung von solchen Kennzeichen und Symbolen zulässig, für die gewerbliche oder sonstige Schutzrechte bestehen. Die Benutzung eines Kennzeichens oder Symbols zu Zwecken des Merchandising kann durch den Rechtsinhaber selbst oder durch einen Dritten erfolgen, wenn der Rechtsinhaber die Vermarktung vertraglich gestattet. Durch eine sog. Merchandising-Lizenz wird einem anderen die Befugnis eingeräumt, Namen, Figuren, Motive usw. selbständig auszuwerten. Gegenstand der Rechtseinräumung ist ein Gemisch aus urheberrechtlichen Nutzungsrechten und Rechten an Warenzeichen, Geschmacksmustern, Persönlichkeitsrechten, Namensrechten und wettbewerbsrechtlichen Schutzpositionen. Ferner enthalten derartige Vereinbarungen die Verpflichtung des Rechtegebers, sich bestimmter eigener Aktivitäten zu enthalten und insoweit auf die Geltendmachung eigener Ansprüche gegenûber dem Berechtigten zu verzichten (Fromm/Nordemann-Hertin, Urheberrecht, 8. Aufl. 1994, Vor § 31 RdNr. 61). Auf derartige Lizenz- bzw. Gestattungsverträge finden die allgemeinen Vorschriften des Bürgerlichen Gesetzbuches Anwendung. Es gilt der Grundsatz der Vertragsfreiheit, der es den Vertragsparteien gestattet, entsprechende Nutzungsverträge abzuschliessen und deren Inhalte zu regeln (Stumpf/Gross, Der Lizenzvertrag, 6. Auflage 1993 S. 63). Insbesondere können die Vertragsparteien Art, Umfang und Dauer der Lizenz sowie Fragen der Vergütung einvernehmlich festlegen. Zu beachten sind jedoch die allgemeinen Grenzen der Vertragsfreiheit, die in den Vorschriften der § 134, 138, 242 und 826 BGB ihren Niederschlag gefunden haben (Stumpf/Gross, a.a.O.). Von Bedeutung für die inhaltliche Ausgestaltung von Uzenz-Gestattungsverträgen sind ferner die Vorschriften des nationalen sowie des europäischen Kartellrechts. Zu nennen ist insbesondere § 15 GWB, der Regelungen in Verträgen für nichtig erklärt, die einen der Beteiligten in der Freiheit der Gestaltung von Preisen oder Geschäftsbedingungen beschränken. Aus § 34 GWB kann sich für Lizenzverträge ein Schriftformerfordernis ergeben. Bei der Vergabe von Verwertungsrechten für ein bestimmtes Gebiet innerhalb der Europäischen Gemeinschaft ist zu beachten, dass eine derartige räumliche Beschränkung gegen Art. 85 EWGV verstossen kann (LG München NJW-RR 1994, 680 if. - 'Teenage Mutant Hero Turtles"). Gewerbliche und sonstige Schutzrechte Neben den allgemeinen Bestimmungen des Vertragsrechts sind für die rechtliche Ausgestaltung des Merchandising die Vorschriften massgeblich, die den Inhalt und den Schutzumfang von gewerblichen und sonstigen Schutzrechten bestimmen. Nach diesen Vorschriften beurteilt sich insbesondere, welche Nutzungsrechte dem Lizenznehmer eingeräumt werden können und welche Rechte dem Inhaber gegen die unbefugte Benutzung durch Dritte zustehen. 6 1. Warenzeichen, Ausstattungen Gegenstand der Vermarktung sind oftmals Kennzeichen, die als Warenzeichen registriert sind. Zudem bietet es sich an, die Vermarktung von bestimmten Kennzeichen und Symbolen durch entsprechende Warenzeicheriregistrierungen auch für die zu vermarktenden Waren und Dienstleistungen gegen Nachahmer abzusichern. Der Schutz eines Warenzeichens nach dem WZG ist grundsätzllch von der Eintragung abhängig. Selbst ein durch Benutzung einer Warenbezeichnung erlangter wertvoller Besitzstand gibt dem Inhaber im Regelfall kein Recht zur (Weiter-)Benutzung des Zeichens gegenüber einem jüngeren eingetragenen Zeichen eines Dritten. Etwas anderes gilt lediglich dann, wenn der Inhaber des benutzten Zeichens ein prioritätsälteres Ausstattungsrecht nach § 25 WZG in Anspruch nehmen kann oder die Berufung auf das eingetragene Zeichen des Dritten rechts- missbrâuchlich ist (Baumbach/Hefermeht, Warenzeichengesetz, 12. Auflage 1985, § 24 RdNr. 21). Bei der Vermarktung eines Kennzeichens oder Symbols ist darauf zu achten, dass auf anderen Warengebieten bestehende Warenzeichenrechte Dritter durch das vorgesehene Merchandising nicht verletzt werden. a. Geschäftsbetrieb Beschränkungen für die Erlangung von Warenzeichenrechten für die Vermarktung einer Marke ergaben sich ursprünglich aus der strengen Bindung des Warenzeichens an den Geschäftsbetrieb des Inhabers (Baumbach/Hefermehi, a.a.O., § 1 RdNr. 4 if.). Gem. § 2 Abs. 1 WZG musste der Anmelder eines Warenzeichens den Geschâftsbetrieb bezeichnen, in dem das angemeldete Zeichen verwendet werden sollte. Aufgrund der strengen Bindung der Marke an den Geschäftsbetrieb folgerte die Rechtsprechung, dass der eigene Geschâftsbetrieb des Zeichenanmelders bzw. -inhabers sämtliche Waren und Dienstleistungen abdecken musste, für die das Warenzeichen verwendet werden sollte (BGH GRUR 1965, 86, 88 - Schwarzer Kater"). Hierbei wurde es nicht als zulässig angesehen, dass sich der Zeicheninhaber auch den Geschäftsbetrieb eines Uzenznehmers beruft (Stumpf/Gross, a.a.O. S. 303). Bei fehlendem Geschäftsbetrieb konnte gem. § 11 Abs. 1 Nr. 2 WZG die Löschung des eingetragenen Zeichens verlangt werden. Es bestand daher für die Verkehrsteilnehmer nicht die Möglichkeit, wirksamen Zeichenschutz für Waren und Dienstleistungen zu erlangen, die nicht von der tatsächlichen geschäftlichen Betätigung abgedeckt waren. Dies wiederum hatte zur Folge, dass für die Vermarktung eines Kennzeichens für nicht zum Kernbereich der wirtschaftlichen Betätigung des Zeicheninhabers gehörende Waren und Dienstleistungen kein zeichenrechtlicher Schutz erlangt werden konnte. Eine wesentliche Erleichterung hat inzwischen die zum 1. Mai 1992 wirksam gewordene Änderung des WZG gebracht (BGBI. 11992 S. 938 if.). Durch die Änderung der § 2 Abs. 1 und 8 WZG sowie durch den Wegfall des Löschungsgrundes des § 11 Abs. 1 Nr. 2 WZG (Wegfall des Geschäftsbetriebes) ist die strenge Bindung des Warenzeichens an den Geschäftsbetrieb aufgehoben worden. Hierdurch wird nunmehr auch die Eintragung von Warenzeichen für Unternehmen zugelassen, deren wesentliche Geschäftstätigkeit in der Vergabe von Lizenzen besteht (V. Mühlendahl/Mertens GRUR 1992, 725, 747). Inzwischen 7 liegt der Gesetzentwurf zum neuen deutschen Markengesetz vor (BT-Drucks. 12/6581), das voraussichtlich zum 1. Januar 1995 in Kraft treten wird. Das neue Markengesetz wird die Bindung der Marke an den Geschäftsbetrieb vollständig aufheben (BT-Drucks. 12/6581, Begründung S. 56). b. Schutzfähigkeit Die rechtliche Absicherung eines Merchandising-Programms mit zeichenrechtlichen Mitteln setzt voraus, dass das betreffende Kennzeichen als Warenzeichen schutzfähig ist. Nach dem derzeit gültigen WZG sind Kennzeichen jedoch nur in beschränktem Masse als Warenzeichen eintragbar. Es sind lediglich solche Zeichenformen eintragbar, die flächenmässig begrenzt sind (Wort- und/oder Bildzeichen) und die sich zweidimensional darstellen lassen (Busse/Starck, Warenzeichengesetz, 6. Auflage 1990, § 1 RdNr. 30 if. m.w.N.). Zudem ist in § 4 WZG ein Katalog von absoluten Eintragungshindernissen enthalten, wonach Warenzeichen u.a. nur dann in die Zeichenrolle des Deutschen Patentamtes eingetragen werden, wenn sie unterscheidungskräftig und nicht freihaltebedürftig oder täuschend sind. Die Beurteilung der Schutzfähigkeit von Warenzeichen ist vom Deutschen Patentamt sowie von den zuständigen Gerichten lange Zeit überaus restriktiv gehandhabt worden, was zu erheblicher Kritik der beteiligten Wirtschaftskreisè führte (z.B. Eisenführ GRUR 1994, 340, 341). Ausgangspunkt für diese strenge Praxis war die "Polyestra'-Entscheidung des BGH (BGH GRUR 1968, 694), nach der auch Zeichen die Eintragung versagt wurde, die lediglich an beschreibende, freihaltungsbedürftige Angaben angelehnt waren. Seit geraumer Zeit werden die Eintragungsvoraussetzungen weniger restriktiv angewendet. Beispielsweise wird die Schutzfähigkeit von Buchstabenzeichen (BPatG GRUR 1993, 742 - "UHQ') nicht mehr grundsätzlich in Abrede gestellt. Auch bei der Beurteilung der Unterscheidungskraft und des Freihaltebedürfnisses werden in jüngeren Entscheidungen weniger strenge Anforderungen gestellt (z.B. BGH GRUR 1991, 136 - NEW MAN; BPatG NJW-RR 1994, 1127ff. - 'Value). Wesentliche Änderungen beinhaltet das neue Markengesetz auch hinsichtlich der Eintragungs- und Schutzfähigkeit von Marken. Das neue Markengesetz lässt zur Eintragung alle Zeichen zu, die zur Unterscheidung geeignet sind und sich graphisch darstellen lassen. § 3 des Entwurfes zum Markengesetz nennt als schutzfähige Kennzeichen ausdrücklich Wörter einschliesslich Personennamen, Abbildungen, Buchstaben, Zahlen, Hörzeichen, dreidimensionale Gestaltungen einschliesslich der Form einer Ware oder ihrer Verpackung sowie sonstige Aufmachungen einschliesslich Farben und Farbzusammenstellungen (BTDrucks. 12/6581). Das neue Markengesetz wird somit die rechtlichen Möglichkeiten erheblich erweitern, die Vermarktung eines Kennzeichens oder Symbols durch formellen Zeichenschutz abzusichern. 8 Benutzung, Lizenzerteilung Nach § 5 Abs. 7; 11 Abs. 1 Nr. 4 WZG unterliegen eingetragene Warenzeichen der zei- chenrechtlichen Benutzungspflicht. Ausreichend ist dabei die Benutzung des Zeichens durch einen Dritten mit vorheriger Zustimmung des Zeicheninhabers (Baumbach/Hefermehl, a.a.O., § 5 RdNr. 72). Die Benutzung einer Marke durch einen Dritten im Rahmen des Merchandising Ist daher als rechtserhaltende Benutzung anzusehen. Die Eintragung des Benutzers als "Registered User wie im anglo-amerikanischen Rechtskreis ist nicht vorgesehen. Die herrschende Meinung und die Rechtsprechung stehen auf dem Standpunkt, dass an Dritte jedenfalls ein Benutzungsrecht an einem Warenzeichen eingeräumt werden kann (Stumpf/Gross, a.a.O., S. 300). Die Ûbertragung einer Ausschliesslichkeitsposition ist nicht zulässig (BGH GRUR 1977, 539, 540). Die Lizenzerteilung darf nicht zu einer Täuschung des Publikums führen, etwa zu einer Irreführung über die Qualität der gekennzeichneten Waren und Dienstleistungen (Stumpf/Gross, a.a.O., 5. 301). Die Lizensierung von Warenzeichen, d.h. von Marken wird im neuen Markengesetz eine ausdrückliche gesetzliche Regelung erfahren ( 30, 31 Entwurf des Markengesetzes, BTDrucksache 12/6581). Es Ist vorgesehen, dass der Inhaber einer Marke eine ausschliessliche oder nicht-ausschliessliche Lizenz, für alle oder einen Teil der eingetragenen Waren oder Dienstleistungen sowie für das gesamte Bundesgebiet oder einen Teil dieses Gebietes erteilen kann. Die Markenlizenz kann zudem dingliche Wirkung haben (vgl. hierzu Starck WRP 1994, 698, 702). Formvorschriften für die Erteilung einer Markenlizenz sind in der Gesetzesnovelle nicht vorgesehen. Im Hinblick auf § 34 GWB ist die Schriftform im Regelfall jedoch erforderlich (Starck WRP 1994, 698, 702). Schutzumfang Gem. § 15 Abs. 1 WZG verleiht die Eintragung eines Warenzeichens dem Inhaber das alleinige Recht, die angemeldeten Waren oder ihre Umhüllung oder Verpackung mit dem Warenzeichen zu versehen, die gekennzeichneten Waren in den Verkehr zu bringen sowie das Zeichen auf Ankündigungen, Preislisten usw. zu verwenden. Diese Befugnisse des Zeicheninhabers werden als das Kennzeichnungsrecht, das Erstvertriebsrecht sowie das Ankündigungsrecht bezeichnet (Busse/Starck, a.a.O., § 15 RdNr. 2). Gegen die widerrechtliche Verwendung seines Zeichens durch einen Dritten stehen dem Inhaber eines prioritätsälteren Zeichens gem. § 24 WZG Unterlassungs- sowie Schadensersatzansprüche zu. Voraussetzung ist u.a., dass zwischen den sich gegenüberstehenden Kennzeichnungen Verwechslungsgefahr i.S. des § 31 WZG besteht. Der Zeicheninhaber kann jedoch auf des Zeichenrechts nicht gegen jedwede Verwendung einer verwechslungsfähigen Bezeichnung vorgehen. Vielmehr ist erforderlich, dass eine zeichenmässige Benutzung des Verletzungszeichens iS. des § 15 WZG (BGH GRUR 1985, 41 - "REHAB) oder eine firmenmässige Verwendung erfolgt (BGH GRUR 1954, 123 if. - NSU-Fox'). Ferner setzt ein zeichenrechtlicher Unterlassungs- bzw. Schadensersatzanspruch voraus, 9 dass zwischen den Waren bzw. Dienstleistungen der Vergleichszeichen Gleichartigkeit besteht. Die beiderseitigen Waren oder Dienstleistungen müssen ihrer wirtschaftlichen Bedeutung und Verwendungsnachweise nach so enge Berührungspunkte aufweisen, dass beim Durchschnittskäufer die Meinung aufkommen kann, sie stammten aus dem gleichen Geschäftsbetrieb, sofern übereinstimmende oder vermeintlich übereinstimmende Kennzeichnungen verwendet werden (BGH GRUR 1970, 80 - "Dolan"). Für die Vermarktung einer Marke empfiehlt es sich daher, rechtzeitig zeichenrechtlichen Schutz für die Produkte zu beantragen, für die eine Vermarktung erfolgen soll. Bei einer unbefugten Verwendung des Kennzeichens für nicht im Gleichartigkeitsbereich liegende Waren oder Dienstleistungen können jedoch auch ergänzende wettbewerbsrechtliche (BGH GRUR 1985, 550 if. "DIMPLE") sowie deliktische Ansprüche (BGH GRUR 1985, 559, ft. - "CAMEL") in Betracht kommen. Derartige Ansprüche setzen jedoch Verkehrsbekanntheit bzw. Berühmtheit der nachgeahmten Marke voraus, so dass ein auf eine Warenzeichenregistrierung gestützter Anspruch einfacher nachzuweisen und durchzusetzen ist. Das neue Markengesetz wird den Schutzumfang eingetragener Marken erweitern. Insbesondere wird das statische Kriterium der Warengleichartigkeit entfallen. Nach § 14 Abs. 2 Nr. 2 des Entwurfes zum Markengesetz (BT-Drucks. 12/6581) besteht ein Unterlassungsanspruch künftig auch dann, wenn aufgrund der Identität oder der Ähnlichkeit der Zeichen und der erfassten Waren und Dienstleistungen für das Publikum die Gefahr von Verwechslungen besteht, einschliesslich der Gefahr, dass die Zeichen gedanklich miteinander in Verbindung gebracht werden. Darüber hinaus wird nach § 14 Abs. 2 Nr. 3 des Entwurfes zum Markengesetzes eine im Inland bekannte Marke auch gegen die Verwendung eines identischen oder ähnlichen Zeichens für nicht im Ähnlichkeitsbereich liegende Waren oder Dienstleistungen geschützt, sofern durch die Benutzung die Unterscheidungskraft oder die Wertschätzung der bekannten Marke ohne rechtfertigenden Grund in unlauterer Weise ausgenutzt wird. Durch diese Gesetzesänderung wird die Anwendbarkeit zeichenrechtllcher Ansprüche auf Fälle erweitert, die bisher nur durch ergänzenden wettbewerbsrechtlichen Schutz gelöst werden konnten (vgl. Rössler GRUR 1994, 559 if.). Es handelt sich hierbei um die Fallgruppen der unzulässigen Rufausbeutung (BGH GRUR 1985, 550 DIMPLE'), der wettbewerbswidrigen Behinderung durch rufschädigende oder die Kennzeichnungskraft schwächenden Zeichengebrauch (BGH GRUR 1991, 609, 612 f. - "SL") sowie des Schutzes der berühmten Marke gegen Verwässerung nach § 823 Abs. 1 BGB (BGH GRUR 1991, 863- "Avon"). e. Ausstattungsrechte Schutz nach dem Warenzeichengesetz besteht ferner für nicht eingetragene Ausstattungsrechte nach § 25 WZG, die aufgrund von Verkehrsgeltung als Kennzeichen für die Herkunft von Waren bzw. Dienstleistungen aus einem bestimmten Geschâftsbetrieb gelten (Busse/Starck, a.a.O., § 25 RdNr. 3, 15). Die Uzensierung von Ausstattungsrechten ist zulässig (BGH GRUR 1963, 485 - "Micky-Mouse-Orangen'). Die Bindung des Ausstattungsrechts an den Geschäftsbetrieb erfordert jedoch, dass der Lizenzgeber seinen Betrieb mit der Ausstattung aufrecht erhält. Zudem sollte der Inhaber des Ausstattungsrechtes darauf achten, dass die Verkehrsgeltung der Ausstattung für seinen Geschâftsbe10 trieb erhalten bleibt (Stumpf/Gross, a.a.O., S. 304). Ferner darf durch die Lizensierung keine Täuschung des Publikums erfolgen (Busse/Starck, a.a.O., § 25 RdNr. 6). 2. Geschäftliche Bezeichnungen, Titelschutz Schutz gegen die unbefugte Verwendung wird für geschäftliche Bezeichnungen und Firmennamen durch die § 16 UWG, § 12 BGB sowie durch § 37 HGB gewährleistet. Nach § 37 HGB ist der unbefugte Gebrauch einer Firma untersagt. Insofern dürfte diese Vorschrift jedoch für Fragen in Zusammenhang mit dem Merchandising nicht von Bedeutung sein, da ein Kennzeichen in der Regel nicht durch eine firmenmässige Verwendung vermarktet wird. Schutzvoraussetzungen Als geschäftliche Bezeichnung nach § 16 Abs. 1 UWG können Name und Firma, Firmenschlagworte, Firmenbestandteile, besondere Geschäftsbezeichnungen sowie Geschäftsabzeichen geschützt sein. Voraussetzung ist, dass das betreffende Kennzeichen im geschäftlichen Verkehr benutzt wird (Grosskomm/Teplitzky § 16 RdNr. 83). Hat das betreffende Kennzeichen keine namensmässige Unterscheidungskraft, entsteht der Rechts- schutz erst mit der Erlangung von Verkehrsgeltung im Inland, d.h. die beteiligten Verkehrskreise müssen das Kennzeichen als Bezeichnung eines bestimmten Unternehmens ansehen (Grosskomm/Teplitzky § 16 RdNr. 103). Ausländische Kennzeichen geniessen Schutz, wenn eine entsprechende Ingebrauchnahme im Inland erfolgt ist (BGH GRUR 1980,114,115- Concordia"). Für sog. Geschäftsabzeichen besteht Schutz nach § 16 Abs. 3 UWG, sofern diese innerhalb der beteiligten Verkehrskreise als Kennzeichens eine Erwerbsgeschâftes gelten. Als Geschäftsabzeichen werden visuell wahrnehmbare Einrichtungen angesehen, mit denen normalerweise Betriebs- und Arbeitsmittel versehen werden (Grosskomm/Teplitzky § 16 RdNr. 74). Hinzuweisen ist ferner auf den sog. Titelschutz, der nach § 16 Abs. 1 UWG für Titel von Druckschriften, Bühnen- und Filmwerken, Fernsehserien, Spielen und Computerprogrammen bestehen kann (z.B. BGH GRUR 1993, 767 - "Zappelfisch; LG Hamburg CR 1994, 159). Der Titelschutz entsteht im Regelfall mit der Ingebrauchnahme des Titels, jedoch kann das Titelschutzrecht auch durch hinreichende Vorbereitungshandlungen begründet werden (OLG Hamburg NJW-RR 1994, 1131). Schutzumfang Der Schutz des § 16 UWG richtet sich gegen die kennzeichenmässige Verwendung einer prioritätsjüngeren, identischen oder verwechslungsfähigen Kennzeichnung. Hierzu zählen sowohl die namens- oder firmenmâssige Verwendung als auch die zeichen- oder austattungsmässige Benutzung eines Kennzeichens (Grosskomm/Teplitzky § 16 RdNr. 283 if.). Voraussetzung ist jedoch, dass eine sog. Branchennähe besteht. Die Geschäftsbereiche 11 der Beteiligten müssen einander so nahe kommen, dass die Gefahr besteht, die angesprochenen Verkehrskreise könnten durch gleiche oder verwechslungsfähige Bezeichnungen zu der irrigen Annahme verleitet werden, die Waren stammten aus demselben Geschäftsbetrieb oder es bestünden zwischen den beteiligten Unternehmen geschäftliche Zusammenhänge (BGH GRUR 1973, 539, 540 - "product-contact; OLG Frankfurt WRP 1992, 718, 720 - "Ferrari"). Für andere Verletzungshandlungen, die nicht kennzeichenmässig erfolgen und/oder keine Verwechslungsgefahr begründen, kommen für geschäftliche Bezeichnungen zudem namensrechtliche Ansprüche nach § 12 BGB sowie wettbewerbsrechtliche und deliktische Ansprüche nach § 1 UWG, § 823 Abs. 1 BGB in Betracht. Ein Anspruch nach § 12 BGB setzt lediglich voraus, dass ein schutzwürdiges Interesse durch den unbefugten Gebrauch des Namens seitens eines Dritten verletzt wird (Grosskomm/Teplitzky § 16 RdNr. 16). Bei Benutzung des Namens im geschäftlichen Verkehr geht der Namensschutz nach § 12 BGB regelmässig nicht über den des § 16 UWG hinaus (Grosskomm/Teplitzky § 16 RdNr. 18). Bei Werktiteln im Sinne des § 16 Abs. 1 UWG besteht die Besonderheit, dass sie grundsätzlich der Unterscheidung eines Werkes von anderen dienen. Einen Hinweis auf den Hersteller oder Inhaber des Werkes stellen sie regelmässig nicht dar (BGH GRUR 1982, 431 if. - 'POINT'). In Ausnahmefällen kann der Verkehr mit einem Werktitel jedoch auch gleichzeitig die Vorstellung einer bestimmten betrieblichen Herkunft verbinden, wenn zwischen dem Werktitel und den bezeichneten Waren ein gewisser sachlicher Zusammenhang besteht (BGH GRUR 1993, 692, 693 f. - "Guldenburg"). Die Annahme eines Lizenzzusammenhangs kann nach der Rechtsprechung jedoch nur unter besonderen Umständen in Betracht gezogen werden, wenn beispielsweise überaus bekannte Titel identisch als Warenbezeichnung übernommen werden (BGH GRUR 1993, 692, 693 f. - "Guldenburg"). c. Gebrauchsüberlassung Der Berechtigte kann eine geschäftliche Bezeichnung i.S. des § 16 UWG zwar nicht ohne den dazugehörigen Geschäftsbetrieb übertragen, eine schuldrechtliche Gebrauchsüberlassung an einen Dritten wird jedoch als zulässig angesehen (BGH GRUR 1970, 528, 531 "Migrol"; BGH GRUR 1973, 375 - "miss petite"; Baumbach/Hefermehl, Wettbewerbsrecht, 16. Aufl. 1990, § 16 RdNr. 67; Schricker, Festschrift y. Gamm, 5. 289 if.). Eine geschäftliche Bezeichnung, einschliesslich eines Werktitels, kann daher Gegenstand einer Vermarktung durch Dritte sein. Die Gestattung darf jedoch nicht zu einer Irreführung des Verkehrs im Sinne des § 3 UWG führen, da die Vereinbarung ansonsten gemäss § 134, 138 BGB nichtig ist (BGH GRUR 1970, 528, 531 - "Migrol"). 3. Namensschutz, Persänlichkeitsrechte Der Name einer natürlichen oder juristischen Person ist nach § 12 BGB geschützt. Der Schutz erstreckt sich nicht nur auf den Namen im engeren Sinne, sondern auch auf Namensbestandteile, Firmenbestandteile oder Geschäftsbezeichnungen (Grosskomm/Teplitzky § 16 RdNr. 15). 12 Der Schutz des § 12 BGB greift nicht nur in Fäflen, in denen ein Name von einem Dritten in unzulässiger Weise für sich beansprucht wird. Der Namensschutz ist auch dann gegeben, wenn der Namensträger durch den unbefugten Namensgebrauch zu Einrichtungen, Gütern oder Erzeugnissen in Beziehung gesetzt wird, mit denen er nichts zu tun hat (OLG Karlsruhe GRUR 1986, 479, 480 "Universitätssiegel'). Anspruchsvoraussetzung ist, dass durch den Namensgebrauch die Gefahr einer Zuordnungsverwirrung ausgelöst wird (BGH GRUR 1981, 846 if. - 'Rennsportgemeinschaft"). Bei Benutzung eines Namens im geschäftlichen Verkehr geht sein Schutz jedoch regelmässig nicht über den des § 16 UWG hinaus (Grosskomm/Teplitzky § 16 RdNr. 18). Fehlt es an einer kennzeichenmässigen Verwendung des Namens, etwa bei Verwendung in der Werbung, kommt anstelle einer Namensverletzung gem. § 12 BGB ein Anspruch nach § 823 Abs. 1 BGB wegen Verletzung des allgemeinen Persönlichkeitsrechts in Betracht (BGH GRUR 1959, 430, 431 - "Caterina Valente). Eine Minderung des von Ruf und Ansehen des Berechtigten durch die unzulässige Namensverwendung ist nicht Anspruchsvoraussetzung (BGH GRUR 1981, 846, 847 - "Rennsportgemeinschaft°). Anspruch auf Persönlichkeitsschutz haben auch juristische Personen (BGH GRUR 1981, 846, 847 Rennsportgemeinschaft). Aufgrund des allgemeinen Persônlichkeitsrechts kann nicht nur die unbefugte kommerzielle Verwertung eines Namens untersagt werden. Es entspricht der feststehenden Rechtsprechung, dass es auch der freien Entschliessung des einzelnen vorbehalten ist, ob er sein Bild als Anreiz für einen Warenverkauf zur Verfügung stellt (BGH GRUR 1956, 427, 428 - Paul Dahlke; BGH GRUR 1979, 425, 427- Fussballspieler'). Zusammenzufassen ist somit, dass das Namensrecht gem. § 12 BGB sowie das allgemeine Persönlichkeitsrecht einen umfassenden Schutz gegen die unzulässige kommerzielle Ausnutzung von Namen und Abbildungen gewährleisten. 4. Urheberrechte Das Urheberrecht schützt gem. § 2 Abs. 1 UrhG die Werke der Literatur, Wissenschaft und Kunst. Zu den urheberrechtlich geschützten Werken gehören insbesondere Werke der Literatur sowie Filmwerke. Schutz geniessen nicht nur Literaturwerke an sich, sondern auch einzelne Charaktere und deren Darstellungen (BGH Z 26, 53, 57 - Sherlock Holmes; BGH GRUR 1994, 191, 192 Asterix-Persiflagen'). Erforderlich für den Schutz ist, dass diese Charaktere nach ihrem Gesamteindruck eine künstlerische Eigenart im Sinne einer schöpferischen Originalität be- sitzen (BGH GRUR 1958, 500, 501 - 'Mecki-Igel"; OLG Frankfurt GRUR 1984, 520 'Schlümpfe'). Dem Urheberrechtsschutz zugänglich sind ebenfalls Phantasie- und ComicFiguren, sofern sie die vorgenannten Voraussetzungen erfüllen (OLG Hamburg GRUR 1991, 207, 208 - "ALF'; BGH GRUR 1994, 191, 192 - 'Asterix-Persiflagen). Der urheberrechtliche Schutz bei Comic-Figuren beschränkt sich dabei nicht lediglich auf konkrete zeichnerische Einzeldarstellungen, sondern auf die Gestalten als solche ( BGH GRUR 1994, 191, 192 - Asterix-Persiflagen"). 13 Ansprüche gegen unzulässige Nachbildungen können gem. § 97 Abs. 1 UrhG geltend ge- macht werden (z.B. OLG Hamburg GRUR 1991, 207, 208 - 'ALF). Ausserdem hat die Rechtsprechung Ansprüche aus § 1 UWG anerkannt, wenn das Verhalten des Nachahmers aus wettbewerbsrechthcher Sicht als sittenwidrig erscheint, etwa wenn die Gefahr von Herkunftstäuschungen besteht (OLG Frankfurt GRUR 1984, 520, 521 - Schlûmpfe'; OLG Hamburg GRUR 1991, 207, 208- "ALF'). Urheberrechtlich nicht geschützt hingegen Ist im Regelfall der Titel eines Werkes bzw. der Name einer Roman-, Film- oder Comic-Figur (BGH Z 26, 52, 60 - "Sherlock Holmes"). Jedoch kann auch der Name einer urheberrechtliche geschützten Figur nach § 1 UWG ge- gen unerlaubte Nachahmungen geschützt sein, wenn durch die Verwendung bzw. die Eintragung des Namens der Figur als Warenzeichen durch einen Dritten dem Urheber der Figur die Möglichkeit genommen wird, sein Urheberrecht durch Vergabe von Lizenzen zu vermarkten (BGH GRUR 1960, 144 if. - Bambi). Die Einräumung von Nutzungsrechten an urheberrechtlich geschützten Werken an Dritte ist gem. § 31 if. UrhG zulässig. Trotz Vergabe von Nutzungsrechten bleibt der Urheber als Lizenzgeber, ebenso wie der Lizenznehmer als Unterlizenzgeber, bei Urheberrechtsverletzungen gegenüber Dritten klagebefugt. Das schutzwürdige Interesse an der Rechtsverfolgung kann in der Beeinträchtigung des Anspruches auf Lizenzgebühren begründet sein (BGH NJW 1992, 2824 - "ALF'). 5. Geschmacksmuster Das Geschmacksmustergesetz schützt gewerbliche Muster und Modelle. Der Unterschied gegenüber dem urheberrechtlich geschützten Kunstwerk ist der geringere Grad der individuellen Eigenart des Geschmacksmusters (Fromm/Nordemann-Hertin, a.a.O., § 2 RdNr. 21). Schutzvoraussetzung für das Geschmacksmuster sind die Eigentümlichkeit und die Neuheit des Musters. Eigentümlichkeit setzt voraus, dass die für die ästhetische Wirkung des Musters massgeblichen Merkmale als das Ergebnis einer eigenpersönlichen form- und farbschöpferischen Tätigkeit erscheinen, die über das Durchschnittskônnen eines mit der Kenntnis des betreffenden Fachgebietes ausgerüsteten Mustergestalters hinausgeht (BGH GRUR 1960, 395 if. - 'Dekorationsgitter'). Geschmacksmusterschutz kommt beispielsweise in Betracht für Figuren (BGH GRUR 1980, 235 - "Play-Family"), die wiederum Gegenstand des Merchandising sein können. An- ders als der urheberrechtliche Schutz bedarf das Geschmacksmuster der Hinterlegung beim Deutschen Patentamt. Die Schutzdauer eines Geschmacksmusters beträgt gem. § 9 GeschmMG maximal 20 Jahre. Unterlassungs- und Schadensersatzansprüche bei unerlaubter Nachbildung eines Geschmacksmusters sind in § 14a GeschmMG geregelt. 14 6. Wettbewerbsrechtlicher Schutz In Ergänzung zu den vorgenannten Sonderschutzrechten sind Kennzeichen und Symbole, die Gegenstand der Vermarktung sein können, nach den von Rechtsprechung entwickelten wettbewerbsrechtlichen Grundsätzen gegen die unzulässige Verwendung durch Dritte geschützt. Wettbewerbswidrig S. des § 1 UWG ist insbesondere die Rufausbeutung. Diese Fallgruppe betrifft zum einen die Rufausbeutung durch Anlehnung, bei der durch eine Irreführung des Verkehrs über die betriebliche Herkunft der gute Ruf einer fremden Ware oder eines fremden Kennzeichens ausgenutzt wird. Voraussetzung ist, dass der Verkehr mit der Ware bzw. dem Kennzeichen besondere Herkunfts- und Gütevorstellungen verbindet (BGH GRUR 1985, 550 if. - DIMPLE). Darüber hinaus kann auch ohne eine Herkunftstäuschung die Ausnutzung des guten Rufs eines Mitbewerbers wettbewerbswidrig sein, wenn der Wettbewerber die Qualität seiner Waren oder Leistungen ohne rechtfertigenden Grund zu den geschätzten Konkurrenzprodukten in Beziehung setzt, um den guten Ruf der Waren oder Leistungen eines Mitbewerbers für die eigene Werbung auszunutzen (BGH GRUR 1983, 247, 248 - "Rolls-Royce"). Von § 1 UWG werden als Rufausbeutung inzwischen auch Fälle der Markenverunglimpfung erfasst, bei denen eine bekannte und angesehene Marke für die Kennzeichnung eines Scherzartikels verwendet wird (BGH WRP 1994, 495 if. - 'Markenverunglimpfung). Der wettbewerbsrechtliche Schutz nach § 1 UWG wegen unzulässiger Ausbeutung des guten Rufs einer Marke oder Namens ist insbesondere dann von Bedeutung, wenn warenzeichen- oder namensrechtliche Ansprüche wegen fehlender Warengleichartigkeit oder Branchennähe ausscheiden. Erforderlich ist für einen Anspruch nach § 1 UWG, dass der Verkehr mit dem fremden Kennzeichen bestimmte Güte- und Herkunftsvorstellungen verbindet und das zwischen Zeicheninhaber und Nachahmer ein Wettbewerbsverhältnis be- steht. Hierfür wird es als ausreichend angesehen, dass sich der Nachahmer durch die Verletzungshandlung, d.h. durch das Anhängen an Ruf und Ansehen der fremden Ware bzw. Kennzeichnung, in Wettbewerb zu dem Betroffenen stellt (BGH GRUR 1985, 550, 552 - DIMPLE). Zudem kann auch bereits durch die Möglichkeit, ein Zeichen im Wege des Merchandising für ungleichartige Waren einzusetzen, ein Wettbewerbsverhältnis zwischen dem Zeicheninhaber und Herstellern derartiger Waren begründet werden (OLG Hamburg GRUR 1988, 549ff.- "Cats). Der wettbewerbsrechtliche Schutz von Kennzeichnungen wird ausserdem auf Fälle erstreckt, in denen keine Zeichenregistrierung vorliegt, der Inhaber aber einen wertvollen Besitzstand an dem Zeichen im Inland hat und dieser Besitzstand dem Wettbewerber bekannt ist (BGH GRUR 1967, 304, 306 - "Siroset'; BGH GRUR 1967, 298, 301 - Modess"). Bisher hat die Rechtsprechung bei Verletzung eines wertvollen Kennzeichnungsbesitzstandes nur auf die Konkurrenz gleichartiger Waren abgestellt (BGH GRUR 1967, 298 if. 'Modess'). Die Gerichte scheinen jedoch geneigt, diesen Schutz auch für andere Warengruppen als die tatsächlich vertriebenen Produkte anzunehmen. Denn es besteht das zunehmende Bedürfnis, einem Zeicheninhaber die wirtschaftliche Ausnutzung eines mit grossem Werbeaufwand im Markt etablierten Zeichens auch bezogen auf Sekundârpro15 dukte vorzubehalten, für die eine wirtschaftliche Verwertung sinnvoll erscheint (OLG Hamburg GRUR 1988, 549, 550 - Cats). Ferner ist von der Rechtsprechung anerkannt, dass der Erwerb eines formellen inländischen Zeichenrechts in bezug auf einen ausländischen Kennzeichnungsbesitzstand sittenwidrig sein kann, insbesondere wenn eine auf die Sperrung des ausländischen Kennzeichens für das Inland gerichtete Absicht festgestellt werden kann (BGH GRUR 1967, 298, 301 - "Modess). Schutz nach § 823 Abs. 1 8GB wird zudem gegen die Verwässerung einer berûhmten Marke gewährt. Voraussetzung ist eine weit überragende Verkehrsgeltung und Alleinstellung der Kennzeichnung sowie eine besondere Wertschätzung des gekennzeichneten Unternehmens im Publikum (BGH Mitt. 1992, 222 if. - uAvon) Der Schutz einer berühmten Marke wird jedoch nur in wenigen Ausnahmefällen bestehen. Zusammenzufassen ist, dass die deliktischen und wettbewerbsrechtlichen Anspruchsgrundlagen ergänzenden Schutz gegen die unzulässige Verwendung oder Ausnutzung von Kennzeichen bieten, die nicht bereits aufgrund zeichen-, namens- oder urheberechtlicher Anspruchsgrundlagen untersagt werden kann. IV. Zusammenfassung Die deutschen Rechtsvorschriften sowie die von der Rechtsprechung entwickelten Grundsätze bieten einen effektiven Schutz für den Inhaber eines Zeichens oder Namens bzw. für den Urheber einer charakteristischen Gestalt, die zur Vermarktung geeignet sind. Insbesondere kann Dritten im Regelfall die missbräuchliche oder den guten Ruf beeinträchtigende Benutzung eines derartigen Kennzeichens oder Symbols untersagt werden. Es besteht kein erkennbares Bedürfnis, die auf die Vermarktung anwendbaren gesetzlichen oder von der Rechtsprechung entwickelten Regelungen zu verändern oder zu verbessern. In diesem Zusammenhang ist insbesondere von Bedeutung, dass das neue deutsche Markengesetz die Schutzfähigkeit und den Schutzumfang von Marken gegenüber den bisher gültigen Vorschriften erweitert und die Bindung der Marke an den Geschäftsbetrieb des Inhabers endgültig aufhebt. Als Marke werden im Regelfall alle Namen, Kennzeichen, Figuren, Symbole usw. eintragbar sein, die sich zur Vermarktung eignen. Das neue Markengesetz regelt die Markenlizenz ausdrücklich und erkennt die Benutzung einer Marke mit Zustimmung des Inhabers als rechtserhaltend an. Für personifizierte Gestalten kann urheberrechtlicher Schutz in Anspruch genommen. Gegen den unerlaubten Gebrauch einer derartigen Gestalt oder deren Namen besteht zudem ergãnzender wettbewerbsrechtlicher Schutz. Im übrigen können personifizierte Gestalten und deren Namen - jedenfalls nach dem neuen deutschen Markenrecht - als Marke eingetragen werden. 16 Résumé La législation allemande ainsi que les principes dégagés par la jurisprudence offrent une protection effective au titulaire d'une marque ou d'un nom et ainsi qu'au créateur des éléments de création artistique qui peuvent être commercialisés. Il est notamment possible, en règle générale, d'interdire aux tiers une utilisation abusive ou une utilisation qui affecte la bonne réputation d'une marque ou d'un symbole. Il n'est pas nécessaire de modifier ou d'améliorer les règles législatives ou jurisprudentielles concernant le merchandising. La nouvelle loi allemande sur la protection des marques augmente le niveau de protection des marques par rapport aux règles antérieures, et supprime le lien direct entre la marque et l'entreprise du propriétaire. En règle générale, tous les noms, signes, figures, symboles etc. aptes à être commercialisés peuvent être déposés comme marques. La nouvelle loi sur la protection des marques se réfère expressément à la licence de marque et reconnaît que l'utilisation d'une marque avec l'autorisation du titulaire a pour effet de maintenir le droit de marque. La loi sur la propriété littéraire et artistique permet également de protéger les personnages. Par ailleurs, l'utilisation abusive des personnages et de leurs noms est interdite par les dispositions générales du droit de la concurrence. Enfin, selon les disposition de la nouvelle loi sur la protection des marques, les personnages et leurs noms peuvent être enregistrés comme marques. Summary German legislature and the principles developed by case-law offer effective protection for the proprietor of a mark or name, respectively for the copyright owner of a character which can be the subject of merchandising. In particular, third parties can usually be prohibited from use of such sign or symbol that is abusive or affects its reputation. There is no recognisable need to change or improve the statutory provisions relating to merchandising or those provisions developed by case-law. In this connection, it is of particular importance that the new German Trademark Law extends the protectability and scope of protection of marks beyond that of the previously applicable provisions, and that it finally lifts the requirement that the mark is bound to the business of the proprietor. Generally, all names, signs, figures, symbols etc. are registrable as marks to the extent they can be the subject of merchandising. The new Trademark Law specifically regulates the mark licence and recognises the use of a mark with the proprietor's consent as being a preservation of rights. 17 Copyright protection can be granted for personified characters. In addition to copyright protection against the unauthorised use, more extensive protection for such characters or their names exists under unfair competition law. Moreover, personified characters and their names can be registered as marks - at least under the new German Trademark Law. 18 Australie Australia Australien Report Q 129 in the name of the Australian Group by K.J. MCINNES, IF. CRAWFORD and P.W. JONES Legal aspects of merchandising I. The Practical Importance of Merchandising 1. In Australia, all manufacturers, traders and consumers can be considered to be familiar with the marketing practices loosely described as "character merchandising. The oldest and best recognised form of merchandising relates to the use of fictional characters in the marketing and/or advertising of goods and services. These fictional charac- ters have traditionally included artistic or literary characters such as the MICKEY MOUSE cartoon character, puppets and doll characters such as the MUPPETS and the fictional personas of live actors such as TELLY SAVALAS/KOJAK and PAUL HOGAN/CROCODILE DUNDEE. This area of merchandising involves mainly the use of the name, image and appearance of the character. This may involve two-dimensional reproduction (drawings, posters, adhesive stickers, etc) or three-dimensional reproduction (dolls, statues, lamp stands, key rings, etc). However, especially in relation to fictional personas, these characters are also used to promote goods or services through the association with either the image of the character or some distinctive element or memorable sequence from a film or series with which that character is connected. A more recent form of merchandising involves the use of distinctive attributes of a real person or group of people, being presented as themselves. Thus, individuals such as ELVIS PRESLEY and PIERRE CARD/N or musical groups such as THE BEATLES and ABBA, have allowed their fame to be exploited by manufacturers and traders to assist in the marketing and/or advertising of various goods and services. However, this form of merchandising is very much dependent upon the celebrity of the person or group of people. In many cases the sponsorship or endorsement of the goods and services will permit manufacturers and traders to induce consumers to buy low-priced mass produ- ced goods rather than there being any necessary intrinsic aspect to the products otherwise attracting the consumer. Alternatively, in specialist fields, the celebrity will be seen as an expert in the field and this will permit the marketing of more expensive pro- 19 ducts. For example, pop stars promote musical instruments and audio equipment, while sporting champions promote sports clothing, footwear and sporting goods. The third area of merchandising involves the use of the name of some well-known event, institution or organisation, such as the OLYMPIC GAMES, THE AUSTRALIAN BICENTENNIAL, OXFORD UNIVERSI7Y, UNIVERSI1Y OF CALIFORNIA IN LOS ANGELES, ROYAL WEDDINGS, A PAPAL VISIT, AMNES7Y INTERNA TIONAL and the recent visit of HALLEY'S COMET. Regardless of the intrinsic value of the goods or services marketed, the association of the name or logo connected with these events, institutions or organisations allows consumers to either express their approval and support or to acquire a memento which is seen to be appealing. 2. In Australia, the March 1988 report of the Industrial Property Advisory Committee to the Australian Government on "Legal Protection of Character Merchandising in Australia" concluded "that character merchandising has increased to the point where it has become a significant marketing tool'. Indeed, as early as 1981, the Australian courts in CHILDREN'S TELEVISION WORKSHOP INC -V- WOOL WORTHS NSW LTD (1981) RPC 187 (the Muppets case) were satisfied on the evidence that prospective purchasers in Australia were well aware of the practice of character merchandising and this cost effective and highly successful marketing phenomena continues to expand. Merchandising continues to grow both in form, areas of commercial applicability and size due in large part to the wide and rapid degree of public recognition of merchandising properties made possible by the mass media. As a consequence of its versatile nature, merchandising can be applied to virtually all economic sectors. In Australia, the sale of merchandised goods relating to film, television and cartoon characters alone can be measured in millions of dollars. Il. The Laws which Directly or Indirectly Apply to Merchandising 1. There are no specific legal provisions in Australia which are applicable to merchandising in general. However, specific legislation has been enacted at both a Federal and State level which attempt to afford protection to the names and symbols of important national or regional organisations, events or bodies. In the main, the object of such legislation has been to prohibit false claims of association with the organisation, event or body so as to prevent members of the public from being confused, deceived or misled and, generally, such legislation has involved the creation of criminal offences. Even so, some pieces of legislation go much further by also giving specific protection for the purpose of enabling licence arrangements to be made and enforced within the Commonwealth or State concerned, in most cases for the express purpose of profit-making or fund-raising. Examples of names and symbols which are protected by such specific legislation include those associated with AUSTRALIA'S BICENTENNIAL, the ADVANCE AUSTRALIA LOGO, the OLYMPIC RINGS SYMBOL, THE RED CROSS (and related emblems), MEDICARE, AUSTRALIA POST, THE ARMED FORCES and the name, expressions and logos associated with the AUSTRALIAN FORMULA ONE GRAND PRIX. lt is anticipated 20 that such special legislation will be enacted to protect the marketing activities surrounding the Sydney Olympic Games in 2000. Conceptually, the schemes established by these pieces of specific legislation provide protection of wide variety. It ranges from protection similar to that afforded by the Trade Marks Act or the Designs Act to reliance on the tort of conversion and the creation of special criminal offences. Similarly, the granting of protection also varies over a broad range of criteria. 2 a) The law of contracts in Australia is directly relevant to the problems raised by the issue of merchandising. For example, in dealing with merchandising, Licensing Agreements, Franchise Agreements, agreements with distributors, manufacturers and retailers are applicable. In some cases questions of privity of contract may be important with regard to end users. Contractual questions may also arise in relation to the responsibility of parties in relation to product liability. Provided a trade mark fulfils the various conditions for registration, including being either distinctive or at least capable of becoming distinctive, then most essential features of a fictional character or a celebrity can be registered as a trade mark. These may comprise the name of a fictional or real person or character, or the signature of a celebrity or some visual representation of such fictional characters or celebrities. However, trade mark registration does not protect the rights of the fictional character or celebrity other than through those distinctive features represented by the registered trade mark and in relation to certain goods or services for which the mark is registered. In addition, the name being merchandised may be registered as a Business Name under the Business Names Act in each State of Australia. In addition, the corporation may include the name being merchandised in its Corporate Name. Copyright arises automatically without either the necessity or, in fact, provision for registration. Copyright protection in Australia lasts for the life of the author plus a further fifty (50) years. Provided drawings, cartoons or other depictions of characters qualify as 'artistic works they will enjoy protection under the Copyright Act 1968. However, the name of a fictional character is unlikely to be afforded protection under copyright and, indeed, under the common law, even short collocations of words are generally viewed as being too insubstantial to qualify as a 'literary work'. Infringement of copyright only arises through the actual copying of the artistic or literary work or by the taking of a substantial part of the work. Further, there is no protection against the mere adoption of an underlying idea or theme or independent authorship of an identical or similar work. Where the work is capable of protection under the Designs Act 1906 and has been "industrially applied' to a product, then protection under copyright is excluded in so far as it relates to the product in question. In this situation the owner 21 of the rights in the work must protect the design for the products in question by seeking registration under the Designs Act 1906 prior to its industrial application, save for specific products excluded by the Copyright Act, such as labels", which are deemed to be incapable of design registration. Under the Copyright Amendment Act 1989, artistic work such as cartoon characters used as two-dimensional patterns or ornaments will still enjoy full copyright protection, regardless of whether the articles have been industrially exploited or not. Even so, they may be registered as designs to benefit from cumulative protection. The interface between the Copyright Act and the Designs Act in Australia is complex but where three-dimensional works of artistic craftsmanship such as toys or dolls are industrially applied, there is the loss of copyright protection and unless the corresponding design is, or has been, registered prior to the industrial application, then there will be no copyright or design protection available. The Designs Act 1906 offers some protection for merchandising but there are limitations. Firstly, the design must be new or original and arguably this covers all similar designs for articles which are obvious adaptations of previous designs. Also, the universal novelty of the design will be taken into account when determining whether the design is novel in Australia. However, with regard to design applications for toys or dolls based upon cartoon or film characters, previous use in magazines or on television does not constitute a relevant publication which would preclude a claim to novelty, so long as the design was not industrially applied before the date of filing of any design application. Secondly, a design can only be registered in respect of the article specified in the application for registration. Consequently, a separate registration must be obtained in respect of every article in relation to which the design is proposed to be industrially applied. Furthermore, there would be no protection under the Designs Act against unauthorised use of the design on other articles not covered by registration. Thirdly, the maximum period of design registration is sixteen (16) years and this may well be insufficient given that many merchandising properties have potential commercial lives which far exed that period. Unlike some countries, Australia has yet to enact specific statutes to protect a real person against the unauthorised commercial or advertising use of either the essential features of his or her personality or those aspects of a character portrayed by the person which would be recognised by the public. In 1979, the Australian Law Reform Commission proposed an Unfair Publications Bill directed at the unauthorised appropriation for commercial purposes of a person's name, 22 identity, reputation or likeness. However, no such legislation has yet been enacted and it appears unlikely that it will progress at this stage, at least in its original form. The common law action of passing-off, an action under Section 52 or Section 53 of the Trade Practices Act 1974 may be available to protect the rights of the individual and respect for private life. In addition, actions for defamation and injurious falsehood can be brought. f) & g) While Australia has no specific legal provisions relating to parasitic competition, merchandisers can protect themselves against unfair competition by recourse to actions based in the tort of passing-off or breaches of the consumer protection provisions of the Trade Practices Act 1974. (i) As in other common law countries, the passing-off action in Australia is available to protect a character's name or other recognisable features from misrepresentations to customers that goods or services have some connection with the plaintiff and these misrepresentations are calculated to damage the plaintiff's goodwill. However, the Australian courts have diverged from the path followed in the United Kingdom and have shown themselves to be more willing to acknowledge consumer awareness of merchandising. A crucial step was taken in 1960 in HENDERSON y RADIO CORP PlY LTD (1960) SR.(NSW) 576 which involved the use of a photograph of well-known professional dancers on a record sleeve for recorded dance music. In finding for the plaintiffs, the court declined to follow the strict application of the common field of activity" test and so introduced a more flexible approach towards the protection of merchandising rights, especially those of celebrities. In the MUPPETS CASE in 1981 it was accepted that character merchandising was a phenomena well recognised by all Australians. lt was shown that the plaintiffs had exercised strict quality control over licensed goods and that it had built up the necessary goodwill through its licensing activities to support a passing-off action. The Court considered that there was an association in the minds of the Australian public between the plaintiffs as producers of the "SESAME STREET" and 'MUPPETS" television series and representations of its characters in any form. Consequently, the de- fendants were restrained from marketing soft toys representing the characters of the plaintiff. However, it is to be remembered that this outcome was achieved on the basis of misrepresentation and not misappropriation. The plaintiffs did not claim design or copyright infringement, which had presumably been lost under Australian law and no right of 23 property in the representations used to effect the deception was established by the successful passing-off action. (ii) Despite the significance of the MUPPETS case, the common law in Australia had already been supplemented by statutes such as the Trade Practices Act 1974 which in effect created a statutory action for passingoff, despite the fact that its emphasis is on consumer protection rather than on the protection of the rights of merchandisers. Section 52 of the Act imposes civil liability on corporations engaging in misleading or deceptive conduct in general, while Section 53 imposes both civil and criminal liability for certain specific forms of misleading or deceptive conduct. In particular, the provisions of Section 53(c), insofar as they relate to misrepresentation of sponsorship" or "approval", are pertinent to character merchandising. While there are significant differences between passing-off and Trade Practices actions, they have developed hand in hand and invariably plaintiffs sue both at common law and under the statute. An example of the situation where both passing-off and breaches of Sections 52 and 53(c) of the Trade Practices Act were established is HUT- CHENCE y SOUTH SEAS BUBBLE CO P7Y LTD (1986) 64 ALR 330 where the well-known Australian rock music group INXS sought relief in respect of the unauthorised application of designs, including artwork from record covers, to T-shirts. The court granted relief despite the fact that there were signs and labels indicating that the T-shirts had not been, and might not be, authorised by INXS. lt was viewed both that the defendant's use of the names and symbols associated with INXS represented to the public, notwithstanding the disclaimers, that there was some likely association between the products and INXS and that many members of the public would assume that INXS had given approval for use of the names and symbols in return for a financial benefit, which was not the case. Another important development in the area of protection for merchandising relates to actions in connection with the unauthorised use of wellknown film scenes in advertising. In PAUL HOGAN y KOALA DUNDEE PTY LTD (1988) 12 IPR 508, the Australian actor, Paul Hogan, who is synonymous with his well-known film character, CROCODILE DUNDEE, took action against the company promoting its "DUNDEE COUNTRY' shops and related products utilising representations of a koala dressed to suggest the leading character in the CROCODILE DUNDEE film. The court was satisfied that the defendants had hoped to intentionally benefit from their customers making a connection with Paul Hogan or the film or both. Not only did the evidence demonstrate this connection but it also showed that few customers considered that the defendants had any 'commercial 24 arrangement with Paul Hogan. Consequently, the court concluded that the essential basis of the protection that the common law had allowed to character merchandising in cases such as the MUPPETS case had not been the suggestion of licensing but rather the intentional misappropriation of the plaintiffs' property. n PACIFIC DUNLOP LTD y HOGAN (1989) 12 IPR 225 affirmed (1989) 14 IPR 398 a footwear company utilised a spoof of the well-known 'knife scene" in the CROCODILE DUNDEE film to advertise its footwear products on television. lt was held that it was so generally recognised by the public that Paul Hogan made a practice of licensing his name and the CROCODiLE DUNDEE character, that the public would be deceived into thinking that approval or license had been given when it had not. Indeed, this case shows that the actionable misrepresentation may be subtle and deception even subliminal, not requiring an unequivocal representation of endorsement or authorisation, or conscious acceptance of such by members of the public. However, it still falls short of an action for misappropriation. Despite this, passing-off and actions under the Trade Practi- ces Act 1974 still provide potent weapons to combat the activities of merchandising pirates. Ill The Existing Difficulties Given the continuing growth of merchandising in all areas of economic activity it is ob- viously in the public interest to protect consumers from confusion and deceptive or misleading conduct arising as a consequence of the unauthorised use of merchandising properties. (i) We do not believe that it is necessary for a specific statute to be created which would regulate all aspects of merchandising. It is agreed that such a statute would run the risk of conflicting with many aspects of the long-standing intellectual property laws already in place. Rather, we believe it would be sufficient to provide for amendments in the various laws already existing, as well as to allow for the introduction of legislation in Australia in respect of the right of publicity. In this regard, it is our view that the Unfair Publication Bill which was first proposed in 1979 by the Australian Law Reform Commission should be revised to account for recent developments and enacted by the Australian legislature. This would then remedy one glaring deficiency in Australia's laws, namely the lack of suitable statutory protection against the unauthorised appropriation for commercial purposes of a person's name, identity, reputation or likeness. It has been judicially observed that the absence from the Australian common law of any general action for "unfair competition" or "unfair trading" has not "prevented the adaptation of the traditional doctrine of passing-off to meet new circumstances involving the deceptive or confusing use of names, descriptive terms or other indicia to persuade purchasers or customers to believe that 25 goods or services have an association, quality or endorsement which belongs, or would belong, to goods or services of, associated with, another or others" (MOORGATE TOBACCO CO LTD y PHILIP MORRIS LTD (1984) 156 dr 414 at 446). (ii) (a) The trade mark law in Australia is in the process of revision and the Trade Marks Bill 1994 incorporates changes which will facilitate the protection of merchandising properties. For example, signs will be registrable provided they are "capable of distinguishing" the Applicant's goods or services. Provided that criteria can be met, then there is no reason why the names of people, images, slogans, titles of publications and elements of artistic creation such as characters and others cannot be registered. Furthermore, the cost of securing broad trade mark protection should be reduced by the introduction of multi-class applications. The new legislation will remove the prohibition of registration of a licensee where it appears that registration of the licensee would tend to facilitate "trafficking" in the trade mark concerned. Also, it is now explicitly stated that provided the trade mark owner exercises quality control over the relevant goods or services, use of the trade mark by a licensee, whether re- corded or not, will be considered an authorised use. This change has been specifically introduced to address perceived problems in the existing Australian trade mark law relating to the establishment of a sufficient connection in the course of trade. This has been coupled with a broader definition of the term trade mark which encompasses the commercial activities of persons claiming trade mark rights in merchandising properties. Consequently, the questions which have been posed in relation to trade marks have been positively addressed in Australia already. (b) Drawings and other depictions of artistic characters already qualify for the substantial protection provided by copyright, since they are viewed as "artistic works" within the meaning of the Copyright Act 1968. However, it would not appear convenient to extend copyright protection to the name of a character, since it should be capable of adequate protection under the Trade Mark law. Therefore it is difficult to see that the use of a mere name, by a third party, irrespective of the form of such use, should con- stitute copyright infringement. However, the unauthorised use of a character, irrespective of the form of such use, should be and is deemed to be an infringement provided there has been a substantial reproduction of the artistic work. To go further than this could lead to uncertainty and involve a radical departure from established intellectual property law principles. 26 Conclusion The rapid development and overwhelming success of merchandising practices has led to a corresponding growth in piracy, infringement and unfair practices. Subject to the correc- tion of the above mentioned inadequacies, Australia appears to have a broad range of readily available forms of legal protection. Even so, there may be at least one further possibility which could provide more cost effective protection for merchandisers particularly where the properties involved relate to drawings, cartoons or graphic representations of celebrities. lt is common practice for there to be substantial variations in the form of presentation of the licensed property as applied to the goods or services of commercial interest to any particular licensee. On the other hand, existing trade mark laws in many countries, including Australia, require representations of a static character and neither allow for the registration of a series of variations illustrating various views, poses and/or activities being undertaken by the character nor tolerate use of the mark other than substantially as illustrated in the registration. If the trade mark law was amended to permit the registration of character merchandising properties, irrespective of any trifling variations in form, orientation or pose which may be utilised by any licensee, and such protection was extended on a multi-class basis, then perhaps this could provide a more satisfactory and economic way of using trade mark rights to extend the protection afforded to this type of property. Hopefully, this could be achieved without introducing too much uncertainty into the scope of the protection afforded to the owner. Certainly, the term of protection afforded by trade mark registration would appear more appropriate for the full exploitation of this type of property. Summary In Australia, character merchandising and similar merchandising techniques have increased to the point where they are recognised as being significant marketing tools. Indeed, merchandising continues to grow both in form, areas of commercial applicability and size, due in large part to the wide and rapid degree of public recognition of merchandising properties made possible by the mass media in Australia. As a consequence of its versatile nature, merchandising can be applied to virtually all economic sectors. Australia appears to have already a broad range of available forms of legal protection for merchandising and it is considered unnecessary for a specific Statute to be created which would regulate all aspects of merchandising. The one obvious area where action is required in Australia is for the introduction of suitable statutory protection against the unauthorised appropriation of commercial purposes of a person's name, identity, reputation or likeness. Furthermore, the pending Trade Marks Bill 1994 will introduce changes to Australian trade mark law which will facilitate the protection of merchandising properties. 27 lt is suggested that one way more cost effective protection could be obtained for merchandisers, at least where the properties involved relate to drawings, cartoons or graphic representations of celebrities, is for the introduction of a more flexible system of trade mark registration for character merchandising properties. Many countries presently require trade mark representations to be of a static nature and do not tolerate use of the mark other than substantially as illustrated in the registration. If trade mark laws were amended to permit the registration and commercial use of character merchandising properties, irrespective of any trifling variations in form, orientation or pose which may be utilised by any licensee, and such protection was extended on a multi-class basis, this would appear to be a more satisfactory and economic way of using trade mark rights to extend protection to this type of property. Résumé En Australie, le marchandisage de personage (character merchandising") et des techniques marchandes similaires se Sont crûs au point de les reconnaître comme étant des outils marchandes importants. En effet, la forme, les domaines d'applicabilité commerciale et la dimension du marchandisage, tous continuent de s'accroître, dû en grande partie à la grande reconnaissance publique des propriétés marchandes que rendent possible les moyens de communication de masse en Australie. En conséquence de son nature d'une grande souplesse d'utilisation, le marchandisage peut être appliqué pratiquement à tous les secteurs économiques. paraît qu'une grande variété des formes de sauvegarde juridique est déjà disponible pour le marchandisage en Australie et on considère qu'il n'est pas nécessaire de créer un statut particulier qui réglementerait tous les aspects du marchandisage. Le seul domaine Il évident dans lequel il faut prendre des mesures en Australie est celui qui introduit des sauvegardes statutaires appropriées contre l'appropriation non autorisée du nom d'un individu, de son identité, de sa réputation ou de sa ressemblance, pour les objets commerciaux. En outre, le projet de loi pendant "de Marque de Fabrique" 1994 fait modifier le loi australien de marque de fabrique qui facilite la sauvegarde des propriétés marchandes. Au moins où les propriétés impliquées se rapportent à des dessins, des cartons ou des représentations graphiques des célébrités, on suggère que l'introduction d'un système plus flexible pour déposer une marque de fabrique pour des propriétés de marchandisage de personnage permet d'obtenir une sauvegarde plus rentable pour des marchandiseurs. A présent, un grand nombre de pays exige que les représentations de marque de fabrique possèdent une nature statique et ces pays ne tolèrent pas l'usage de la marque autrement que comme elle est illustrée dans l'enregistrement. Si on modifiait les lois de marque de fabrique pour permettre de déposer et d'utiliser commercialement les propriétés de marchandisage de personnage, sans tenir compte des variations insignifiantes de forme, d'orientation ou de pose qui peuvent être utilisées par un licencié quelconque, et si on étendait dans des conditions mutliclasse telle une sauvegarde, cette action semblerait être 28 un moyen plus satisfaisante et plus rentable d'utiliser les droits de marque de fabrique pour étendre la sauvegarde à ce genre de propriéte. Zusammenfassung In Australien sind Persönlichkeitsvermarktung und ähnliche Vermarktungstechniken auf ein Maß angewachsen, daß sie nunmehr als wichtige Vermarktungshilfen anerkannt werden. Tatsächlich wächst diese Vermarktung in ihrer Form, in ihrer gewerblichen Anwendung und ihrem wirtschaftlichen Ausmaß, hauptsächlich infolge der weitreichenden, durch die Massenmedien in Australien ermöglichten, raschen öffentlichen Erfassung von Vermarktungseigenschaften. Wegen dieser Vielseitigkeit kann Vermarktung in fast allen Wirtschaftszweigen eingesetzt werden. Australien verfügt anscheinend bereits über sehr weitreichende gesetzliche Schutzformen für Vermarktung, und es wird deshalb nicht als notwendig erachtet, spezifische gesetzliche Bestimmungen zu schaffen, die dann alle Einzelaspekte der Vermarktung regeln würden. In Australien einzuführen sind aber oftenbar geeignete Schutzbestimmungen gegen uner- laubte kommerzielle Benutzung des Namens, der Identität, des Rufes oder des Bildes einer Person. Der Gesetzesentwurf von 1994 für Warenzeichen wird Änderungen im australischen Warenzeichengesetz einführen, die den Schutz von Eigentumsrechten in der Vermarktung ermöglichen sollen. Zumindest wenn die fraglichen Eigentumsrechte sich auf Zeichnungen, Karikaturen, Comics oder bildliche Darstellungen bekannter Persönlichkeiten beziehen, ließe sich ein kostenwirksamerer Schutz erzielen durch Einführung einer flexibleren Warenzeicheneintragung bei Eigentumsrechten zur Persönlichkeitsvermarktung. Zur Zeit verlangen viele Länder, daß die Darstellung von Warenzeichen unveränderlich Ist; das Zeichen darf im wesentlichen nur in der in der Eintragung registrierten Form verwendet werden. Falls die Warenzeicherigesetze abgewandelt würden, sodaß Eintragung und kommerzielle Verwendung von Eigentumsrechten zur Persönlichkeitsvermarktung auch mit geringfügigen Abänderungen in der Form, Ausrichtung oder Pose durch den Lizenznehmer zulässig würden, und falls ein derartiger Schutz dann auf mehrere Klassen ausgedehnt werden könnte, würde sich ein zufriedenstellender und wirtschaftlicher Weg zur Verwendung von Warenzeichenrechten für den Schutz dieser Eigentumsart ergeben. 29 Belgique Belgium Belgien Rapport Q 129 au nom du Groupe belge par B. DAUWE (présidente), A.C. DELCORDE & A. QUATAERT Aspects légaux du merchandising" I. L'importance pratique du merchandising Sous quelle forme et de quelle manière, le merchandising est-il utilisé en Belgique, et quels sont les signes et symboles les plus couramment utilisés à cette fin? Le merchandising est utilisé sous des formes diverses telles que l'exploitation commerciale de personnages fictifs et réels, de marques, de créations artistiques, de symboles utilisés par des institutions pour des événement sportifs, culturels etc... aux fins de promouvoir la vente de produits et - mais dans une moindre mesure- l'utilisation de services. Dans la pratique on peut constater qu'il est fait usage de merchandising de deux manières différentes lesquelles sont étroitement liées à la nature des éléments utilisés. La distinction concerne essentiellement les produits : tantôt l'élément de merchandising constitue le produit môme, ou il est à tout le moins apposé sur le produit même ou son emballage, tantôt il n'est utilisé que dans des éléments publicitaires externes au produit. C'est le cas principalement pour l'utilisation de personnages réels dans des spots publicitaires (radio et télévision) et dans des publicités dans la presse écrite, en vue de susciter chez le consommateur l'envie d'acquérir certains produits ou d'utiliser certains services en jouant sur la sympathie éprouvée pour le personnage ou sur l'envie de s'y identifier (par ex. l'utilisation d'artistes et de sportifs pour des produits alimentaires, des produits diététiques, des montres haut de gamme, etc...). Hormis les attributs de personnages réels et fictifs (nom, visage, aspect physique, voix) les signes et symboles les plus couramment utilisés sont les marques - de nombreux personnages fictifs faisant d'ailleurs l'objet de dépôts de marques - des éléments de créations artistiques et des symboles relatifs à des événement sportifs. Quelle est l'importance économique et financière du merchandising, et notamment dans quels secteurs économiques? 30 Le merchandising revêt une grande importance économique et financière principalement dans l'industrie alimentaire, l'industrie vestimentaire en ce compris les accessoires vestimentaires, l'industrie des articles de papeterie et d'articles scolaires, et l'industrie du jouet. II. Les lois s'appliquant directement ou indirectement au merchandising Existe-t-il des dispositions légales spécifiques applicables au merchandising? Il n'existe pas en Belgique de loi spécifique réglementant les principaux aspects du merchandising. Quelles sont en Belgique les règles de droit habituelles qui peuvent être appliquées pour résoudre les différents problèmes posés par la mise en oeuvre du merchandising? a) Les contrats Dans la majorité des cas le merchandising est l'objet d'un contrat déterminant les droits et obligations du titulaire des droits relatifs è l'élément de merchandising, d'une part, et de l'opérateur économique bénéficiaire d'un droit d'utilisation dudit élément, d'autre part. Ces contrats sont régis par le droit des obligations de la loi du contrat et, en outre, par le droit de la propriété intellectuelle au sens large (droit des marques1, droit des dessins et modèles industriels2, et/ou droit d'auteur3 selon l'élément de merchandising visé par le contrat). Il échet en outre de tenir compte des règles en matière de protection contre les pratiques contraires aux usages honnêtes en matière commerciale (voy. infra, le point f). On ne saurait trop insister sur la nécessité de dispositions contractuelles claires et précises, notamment sur la nature des droits conférés (cession ou licence) le(s) élément(s) de merchandising dont l'utilisation est autorisée, le(s) modes d'utilisations autorisées (par. ex. différents types de supports), des droits d'exclusivité, la durée etc....). Certaines dispositions légales spécifiques règlent certains aspects des licences ou cessions. La cession de marque - laquelle peut s'opérer sans cession de tonds de commerce - doit être faite pour l'ensemble du territoire Benelux. La cession ainsi que la licence doivent être constatées par écrit et pour être opposables aux tiers, elles doivent être enregistrées. Le licencié ne peut intenter seul une action en contrefaçon mais doit agir conjointement avec le titulaire de la marque (art. 11 de la L.U.M.). La Loi Uniforme Benelux en matière de dessins et modèles prévoit des dispositions analogues (art. 13 de la L.U.D.M.). I 2 3 Loi Uniforme Benelux sur les marques Loi Uniforme Benelux en matière de dessins et modèles Loi du 30juin 1994 relative au droit d'auteur et aux droits voisins 31 En matière de droit d'auteur, seuls les droits patrimoniaux ou droits d'exploitation peuvent faire l'objet de contrats de cession ou de licence, le droit moral restant en principe attaché à l'auteur de l'oeuvre. L'article 2 § 2 de la loi du 30 juin 1994, relative au droit d'auteur et aux droits voisins dispose toutefois concernant le droit moral, que "la renonciation globale à l'exercice futur de ce droit est nulle. On considère dès lors qu'une renonciation partielle par voie contractuelle- à l'exercice futur d'un droit moral serait licite, la limite à ne pas dépasser étant précisée au paragraphe 2 in fine du même article : Nonobstant toute renonciation, il (l'auteur) conserve le droit de s'opposer à toute déformation, mutilation ou autre modification de cette oeuvre ou à toute autre atteinte à la même oeuvre, préjudiciables à son honneur ou à sa réputation. La loi relative aux droits d'auteur et aux droits voisins ne prévoit aucun système d'enregistrement. L'existence d'un écrit ne constitue pas une condition de validité du contrat mais seulement une condition de preuve en faveur de l'auteur. Ce dernier est en outre protégé par la règle de l'interprétation stricte des contrats d'exploitation de droit d'auteur et par la disposition légale imposant que pour chaque mode d'exploitation - lequel doit dès lors être indiqué de manière précise- la rémunération de l'auteur, l'étendue et la durée de la cession doivent être déterminées expressément. Il importe également de relever que la loi prévoit une obligation d'exploitation du droit cédé conformément aux usages honnêtes de la profession (art. 3 § 1). b) marques et noms commerciaux Le droit des marques Les règles du droit des marques sont souvent appliquées en matière de merchandising. En effet, si l'objet du merchandising, qu'il soit Un personnage fictif ou réel, constitue un signe distinctif pour certains produits et/ou services, il constitue une marque valable, qui doit être déposée pour être protégée (système attributif). A cet égard, il convient d'observer que le dépôt ne protégera pas les droits sur le personnage en tant que tels, mais uniquement en relation avec des produits et/ou services pour lesquels la marque est déposée. La plupart des attributs essentiels de la personnalité d'un personnage peuvent être enregistrés en tant que marque. Citons par exemple le nom des personnages fictifs (SNOOPY, JAMES BOND) et les noms et signature des personnages réels (ZINO DAVIDOFF, ALAIN DELON), ainsi que l'image (dessins ou photographie) du personnage fictif ou réel. Au cas où un tiers utiliserait, sans autorisation, une marque identique ou ressemblante à la marque déposée et faisant l'objet du merchandising, le titulaire pourrait s'opposer à cet usage sur base de l'art. 13 A 1 de la loi uniforme. Si la marque ressemblante était utilisée pour des produits et/ou services qui ne sont pas similaires, le titulaire devrait avoir recours à l'art. 13 A 2, qui permet au titulaire de l'enregistrement de marque de s'opposer à 'tout 32 autre emploi qui, dans la vie des affaires et sans juste motif, serait fait de la marque ou d'un signe ressemblant, en des conditions susceptibles de causer un préjudice au titulaire de la marque'. Eu égard à la très large définition de la marque contenue dans la Loi Uniforme Benelux sur les marques, les utilisateurs de personnages ont très souvent recours à ladite loi en vue de renforcer la protection offerte par d'autres lois. En effet, rien n'empêche de cumuler les droits découlant d'un enregistrement de marque avec notamment le droit d'auteur et les droits de la personnalité. Un autre avantage de la législation en matière de marques est que le titulaire de l'enregistrement peut bénéficier d'un droit exclusif pour une durée illimitée, à condition que l'enregistrement soit dûment renouvelé et qu'il soit satisfait à l'obligation d'usage. Noms commerciaux Eu égard à la possibilité dans le Benelux de déposer des marques de service, et ce depuis le 1er janvier 1987, certains noms commerciaux bénéficieront également de la protection de la Loi Uniforme, pourvu que le nom commercial ai fait l'objet d'un dépôt. Cependant, même en l'absence d'un dépôt en tant que marque, l'utilisateur du nom commercial pourrait se baser sur l'art. 8 de la Convention de Paris pour s'opposer à l'utilisation (sous forme de merchandising) par des tiers d'un nom identique ou similaire. En effet, cet article dispose que "le nom commercial sera protégé dans tous les pays de L'Union sans obligation de dépôt ou d'enregistrement, qu'il fasse ou non partie d'une marque de fabrique ou de commerce. C) droit d'auteur et droits voisins La loi du 30juin 1994 relative au droit d'auteur et aux droits voisins, offre une protection efficace lorsque des créations originales ou des prestations d'artistes interprètes ou exécutants, sont utilisées, sans autorisation, à des fins de merchandising. En effet ladite loi protège respectivement une oeuvre - pendant 70 ans après le décès de l'auteur - et une prestation d'artiste-interprète ou exécutant - pendant 50 ans après la date de la prestation - contre toutes utilisations non autorisées, quel que soit le produit ou service concerné par une telle utilisation. 33 La protection par le droit d'auteur n'est liée à aucune formalité, il suffit que la création soit originale4 - aucun mérite artistique n'étant requis - et qu'elle soit coulée dans une certaine forme, une idée en soi, aussi originale soit-elle n'étant pas protégeabie. Il est admis que sont susceptibles d'être protégées par le droit d'auteur - à condition qu' ils présentent un caractère original - notamment des sigles (exemple sigle de l'exposition universelle de 1958 à Bruxelles: impl. Civ. Bruxelles, 25 mars 1994, Ing.Cons., 1994, p. 159), les titres d'ouvrages littéraires, de chansons et d'oeuvres audiovisuelles et des per- sonnages fictifs issus de bandes dessinées (tels que: les SCHTROUMPFS: Comm. Bruxelles, 23 mai 1979, lng.Cons.,1979, p. 304 ; TINTIN: Bruxelles, 8 juin 1978, J.T. 1978, p. 619). Il y a contrefaçon lorsque les éléments ou même un des éléments qui font l'originalité d'une oeuvre ont été repris et cela même en l'absence d'un risque de confusion entre les deux oeuvres (Cass., 16 avril 1959, Pas., 1959, 823). En cas d'usage non autorisé, il faut parfois tenir compte de l'exception aux droits patrimoniaux de l'auteur constituée par la caricature, la parodie ou le pastiche (art. 22, 1, 6° de la nouvelle loi relative au droit d'auteur, consacrant ainsi un principe admis par la jurisprudence: voy. Bruxelles, 8 juin 1978 concernant le personnage TINTIN, refusant en l'espèce le droit à la parodie). Il peut dès lors être utile d'invoquer, subsidiairement, le droit des marques si le person- nage a fait l'objet d'un dépôt de marque (en ce sens: Civ. Bruxelles, 11 mai 1993, lng.Cons., 1994, p. 150, concernant le personnage fictif BATMAN: il a été jugé que le risque d'association entre la marque "BATMAN" et la marque "BETEMAN" présentée comme une parodie de cette dernière était évident dès lors qu'une des conditions d'application de la parodie est de susciter une telle association entre l'original et le pastiche). En ce qui concerne les attributs de la personnalité de personnages réels, on peut distinguer les oeuvres photographiques susceptibles de donner lieu à une protection du droit d'auteur - si l'oeuvre est originale - et les prestations d'artistes interprètes ou exécutant, protégées par les droits voisins. Enfin, il échet de relever que la Loi Uniforme Benelux en matière de dessins et modèles (voy. infra, le point d), admet le cumul de la protection du droit d'auteur et du droit des dessins et modèles lorsque le dessin ou modèle revêt un caractère artistique marqué (art. 21 de la L.U.D.M.). On s'est interrogé sur la notion de "caractère artistique marqué", jusqu'à un arrêt de la Cour Benelux du 22 mai 1987 (J.T. 1987, p. 570 et note de A. Braun) dont il résulte que pour qu'un dessin ou modèle bénéficie, dans le Benelux, de la protec4 La Cour de cassation belge a précisé que pour qu'une oeuvre puisse bénéficier de la protection légale du droit d'auteur, il faut mais il suffit qu'elle soit l'expression de l'effort intellectuel de son auteur, condition indispensable pour donner à l'oeuvre le caractère d'indMdualité nécessaire pour qu'il y ait création (Cass.,2 mars 1993, Larcier Cassation 1993, p. 52; lng.Cons., 1993, p. 145; Cass., 27 avril 1989, Pas., 1989, 1, p. 908; voy. aussi Cass., 25octobre1989. Pas., 1990,1, p.238). 34 tian en vertu des lois relatives au droit d'auteur, prévue à l'article 21, ii est requis que le dessin ou modèle puisse être considéré comme une oeuvre, - c'est-à-dire comme un produit à caractère propre et original portant l'empreinte personnelle de l'auteur - dans le domaine de l'art (appliqué). En d'autres termes, dès qu'il y a un cachet personnel, il y a une oeuvre dans le domaine de l'art appliqué, la seule limite étant le cas où le caractère propre et original coïncide avec ce qui est indispensable à l'obtention d'un effet technique. Le mot 'marqué" dans l'expression "caractère artistique marqué" à l'article 21, n'a pas d'autre portée que celle d'indiquer au juge que si, en appliquant le critère indiqué par la Cour, il arrive à la conclusion qu'il subsiste "un doute raisonnable", quant à la qualité d'oeuvre au sens de la loi sur le droit d'auteur, il doit refuser au dessin ou au modèle concerné la protection du droit d'auteur. On a pu déduire de cette jurisprudence de la Cour Benelux qu'en consacrant la protection, dans le domaine de l'art appliqué, de toute oeuvre portant l'empreinte personnelle de l'auteur par la loi sur le droit d'auteur, la voie était à nouveau ouverte vers la protection, sans aucune formalité et pour une durée beaucoup plus longue (70 ans) que celle réservée aux dessins et modèles en vertu de la Loi Uniforme Benelux (maximum 15 ans), de toutes oeuvres de l'industrie de la mode, de la décoration, du jouet, etc.... dès lors qu'il sera difficile de contester l'existence en elles d'un cachet personnel (voy. notamment A. Braun, op.cit., J.T. 1987, p. 572; L. Van Bunnen, R.C.J.B. 1988, p. 577 e.s.) Enfin, il convient d'observer que la loi du 30juin 1994 relative au droit d'auteur et aux droits voisins offre un instrument de procédure efficace en cas d'atteinte auxdits droits, à savoir une action en cessation, laquelle est formée et instruite selon les formes du référé (art. 87 de la loi). Toutefois la décision rendue est un jugement au fond, exécutoire par provision, nonobstant tout recours et sans caution et il est fait exception à la règle selon laquelle le criminel tient le civil en état": il est statué sur l'action nonobstant toute poursuite exercée en raison des mêmes faits devant une juridiction pénale. Outre la cessation de l'acte litigieux, le Président du tribunal de première instance, saisi du litige, peut ordonner la publication de tout ou partie du jugement. Par ailleurs la loi a renforcé la protection en permettant au Tribunal de première instance d'ordonner la remise des objets contrefaits et de tous ustensiles ayant directement servi à commettre la contrefaçon, à valoir sur la réparation due au demandeur et, en cas de mauvaise foi du défendeur, la confiscation de ces objets et ustensiles ou, le cas échéant, te paiement d'une somme égale au prix de ces objets ou autres biens déjà cédés. d) Dessins et modèles La Loi Uniforme Benelux en matière de dessins ou modèles permet de protéger "l'aspect nouveau d'un produit ayant une fonction utilitaire" (art. 1), en excluant de la protection ce qui est indispensable à l'obtention d'un effet technique (art. 2). 35 Le droit exclusif, qui s'étend à tout le territoire Benelux, s'acquiert par le premier dépôt et la durée de protection est de 15 ans maximum. Eu égard à l'interprétation donnée à l'article 21 de la loi (voy. supra, litt. c) de moins en moins de dépôts sont effectués, les créateurs de dessins et modèles industriels préférant invoquer la protection du droit d'auteur qui leur assure, sans formalité aucune, une protection beaucoup plus longue. On peut relever aussi que les larges possibilités de dépôt de marques (comprenant notamment la forme tridimensionnelle d'un produit, voy. aussi supra litt, b) contribuent également au peu de succès de la loi Benelux sur les dessins et modèles. Cette loi présentera dès lors rarement un intérêt pratique en cas d'usage non autorisé d'un dessin ou modèle à des fins de merchandising. e) Droits de la personnalité et respect de la vie privée L'exploitation à des fins de merchandising de l'image, de la voix, ou du nom d'une personnalité connue pose le problème de la protection des droits de la personnalité et du droit au respect de la vie privée. La doctrine belge admet en général que le droit à l'image, à la voix et au nom constituent des droits de la personnalité (GULDIX, E., De persoonlijkheidsrechten, de persoonlijke levenssfeer en het privéleven in hun onderling verband, V.U.B. 1986, T. 1, n°S 255 à 261, 278 avec référence, en ce qui concerne le droit à la voix, à HUETWEILLER, D., La protection juridique de la voix humaine, Rev.Trim.Dr.Civ.,1982, 504). Si dans la doctrine, la nature du droit à l'image - droit de la personnalité ou modalité du droit au respect de la vie privée - est controversée par certains auteurs, toutefois la présente contribution ne permet pas d'entrer dans ces discussions. En Belgique, les atteintes à la personnalité ne font pas l'objet d'une règlementation spécifique. Certains auteurs observent que le droit à l'image trouve son fondement notamment dans l'article 10 de la loi du 30 juin 1994 relative au droit d'auteur et aux droits voisins en ce qu'il dispose que: "Ni l'auteur, ni le propriétaire d'un portrait, ni tout autre possesseur ou détenteur d'un portrait n'a le droit de le reproduire ou de le communiquer au public sans l'assentiment de la personne représentée ou celui de ses ayants droit pendant vingt ans à partir de son décès". En résumé, on peut considérer que la majorité des auteurs admet que le droit à l'image s'incrit parmi les droits de la personnalité et que l'exploitation commerciale de l'image d'une personne sans son consentement, constitue une violation de ce droit (Lievens, J., Het recht op afbeelding, R.W. 1976-1977, col. 1857-1868; Guldix, E., Algemene en systematische beschouwingen over het persoonlijkheidsrecht op de eigen afbeelding, R.W. 1980-1981, col. 1161-1192; Voorhoof, D., Het recht op afbeelding en de toestemming van de geportretteerde, note sous Justice de Paix Bruxelles, 29 décembre 1986, R.W. 1986-1987, col. 2386; voy. aussi: C. Doutrelepont, L'introuvable droit à l'image, dans Mélanges offerts à Raymond Vander Elst, Tome I, p. 223-253). 36 La jurisprudence récente se prononce également dans ce sens: Bruxelles, 4 octobre 1989, R.W. 1989-90, p. 651, sanctionnant une atteinte au droit à l'image d'un sportif connu dont l'image fut utilisée, sans son consentement, à des fins publicitaires, par un constructeur de voitures automobiles. Dès lors que l'existence d'un droit à l'image est généralement admis, la preuve d'une faute n'est pas exigée pour obtenir une condamnation à la cessation de l'usage incriminé. Les principes en matière de responsabilité quasi-délictuelle (la triple preuve d'une faute, d'un dommage et d'un lieu causal entre la faute et le dommage allégués) sont néanmoins souvent appliqués lorsque des dommages et intérêts sont réclamés (Lievens, J., Het recht op afbeelding, R.W. 1976-77,1865; Civ. Anvers, 12 mai 1989, R.W. 1989-90, p. 654). On peut observer que l'utilisation d'une photographie dans un but publicitaire est considérée comme une faute civile non seulement lorsque l'usage a été fait sans l'autorisation du sujet photographié mais aussi lorsque celui-ci n'avait autorisé qu'une utilisation plus limitée. g) Concurrence déloyale et concurrence parasitaire La Belgique dispose d'une loi sur les pratiques du commerce, l'information et la protection du consommateur du 14juillet1991 qui, indépendamment de la réglementation de certaines pratiques commerciales particulières, comporte une clause générale d'interdiction de tout acte contraire aux usages honnêtes en matière commerciale' par lequel une entreprise porte atteinte ou peut porter atteinte aux intérêts professionnels" d'une autre entreprise ou d'un ou de plusieurs consommateurs (art. 93 et 34). Une procédure particulière est instaurée par cette loi, qui permet au président du tribunal de commerce, saisi selon les formes du référé, de prononcer un jugement ordonnant la cessation de l'acte jugé contraire aux usages honnêtes ainsi que la publication de sa décision dans les formes qu'il détermine. Cette loi ne contient aucune disposition particulière dans le domaine du merchandising. Une loi analogue existe pour les professions libérales, le juge compétent étant alors le président du tribunal de première instance. La législation belge sur les marques exclut de façon expresse la possibilité de protéger, de quelque façon que ce soit, et donc notamment par le recours à la loi sur les pratiques du commerce, une marque non déposée (art. 12 a de la Loi Uniforme Benelux: 'Quelle que soit la nature de l'action introduite, nul ne peut revendiquer en justice un signe considéré comme marque... s'il n'en a pas effectué le dépôt régulier et, le cas échéant, fait renouveler l'enregistrement). Une disposition analogue existe en matière de dessins et modèles (art. 14.5 de la Loi Uniforme Benelux: "Une action ne peut être intentée sur base des dispositions légales en matière de répression de la concurrence déloyale pour des faits qui ne constituerai37 ent qu'une contrefaçon de dessins ou modèles" (Braun et Evrard, Droit des dessins et modèles au Benelux, n° 333). En revanche, il peut être recouru aux dispositions de la loi sur les pratiques du commerce pour sanctionner des actes relatifs à un modèle déposé et qui ne seraient pas à proprement parler des actes de contrefaçon: il en va notamment ainsi de la reproduction photographique d'un modèle qui constituerait une publicité dite comparative ou créerait une confusion entre deux établissements commerciaux. 3. La clause générale de la loi sur les pratiques du commerce ou les dispositions qu'elle contient en matière de publicité peuvent également être invoquées pour obtenir la protection de tout signe ayant une fonction distinctive qui ne fait pas l'objet d'une législation particulière, comme l'enseigne ou le nom commercial. Elle pourra également être utilisée pour sanctionner toute utilisation non autorisée de la personnalité d'un personnage célèbre, ou de ses attributs. La notion de parasitisme quoique controversée est généralement bien accueillie par la jurisprudence. Ill. Les difficultés existantes En Belgique, constate-t-on des insuffisances législatives ou jurisprudentielles? Une réponse négative s'impose. Il existe en Belgique une panoplie de moyens efficaces permettant de protéger les divers éléments susceptibles d'être utilisés à des fins de merchandising. Dans l'affirmative, quelle sera la meilleure manière de procéder? Eu égard à la réponse fournie sous le point A., cette question est sans objet. On peut en outre observer qu'une loi spécifique règlementant tous les aspects du merchandising présenterait certainement un danger dans la mesure où une telle loi risquerait très certainement d'entrer en conflit avec les lois existantes en matière de propriété intellectuelle. Les modifications des lois existantes suggérées par le questionnaire appellent les observations suivantes: a) dans la loi sur les marques: - ne faut-il pas admettre à l'enregistrement des signes aujourd'hui non admis tels que les noms de personnes, les images, les slogans, les titres de publications, les éléments de créations artistiques, tels que les personnages et autres? Comme exposé précédemment, la Loi Uniforme donne une très large définition de la marque. 38 L'article 1er de la Loi prévoit à cet égard que "sont considérés comme marques individuelles les dénominations, dessins, empreintes, cachets, lettres, chiffres, formes de produits ou de conditionnement et tous autres signes servant à distinguer les produits d'une entreprise. Il résulte clairement de cette disposition que l'énumération des signes pouvant constituer une marque n'est pas limitative. Dès lors, les noms de personnes, les images, les slogans, les titres de publications, les éléments de créations artistiques, etc.... ne sont a priori pas exclus par la Loi Uniforme et peuvent en conséquence constituer des marques valables, pourvu qu'ils soient distinctifs. Ne faut-il pas admettre que l'usage effectué par un tiers avec l'autorisation du titulaire des droits, dans le cadre du merchandising, soit considéré comme répondant aux exigences de l'usage pour la conservation du droit des marques, et ceci quelle que soit la forme de cet usage? L'exposé des motifs de la Loi Uniforme prévoit que "l'usage doit être fait par le titulaire de la marque, par son licencié enregistré, ou par une personne agissant en son nom'. Par conséquent, l'usage fait de la marque par un tiers qui y a été autorisé par le titulaire est considéré comme répondant à l'obligation de l'usage. En ce qui concerne la licence de marque, la loi prévoit dans son article 11 C qu'elle n'est opposable au tiers qu'après son enregistrement dans le registre. Toutefois, l'art. 5, 3 concernant la déchéance du droit à la marque ne comprend pas cette condition d'enregistrement. La jurisprudence et la doctrine admettent dès lors généralement que des tiers peuvent être avisés de la licence par d'autres moyens et que l'enregistrement du contrat de licence n'est pas une conditio sine qua non pour que l'usage fait par le licencié puisse être "imputé" au titulaire de l'enregistrement de la marque. D'autre part, il faut bien, pour que les droits à la marque ne se perdent pas, qu'il y ait usage en tant que marque. Cela résulte de la première fonction de la marque, notamment distinguer un produit et/ou un service provenant d'une entreprise de ceux provenant d'autres entreprises. Autrement dit, il faut qu'il y ait un lien entre la marque et le produit ou le service pour lequel la marque a été déposée. 39 La question de savoir si une marque remplit la fonction susmentionnée dépend essentiellement de son interprétation par le public. Ainsi, la jurisprudence a été amenée, à diverses reprises, à se prononcer sur la question de savoir si l'usage d'un nom d'une entreprise, qui a à la fois fait l'objet d'un dépôt de marque, pouvait être considéré comme usage de la marque. Etant donné que l'existence du lien entre la marque et le produit ou service est interprétée de façon large, les Tribunaux admettent assez facilement qu'un tel usage est suffisant pour que les droits de la marque soient maintenus. b) En ce qui concerne le droit d'auteur ne conviendrait-il pas: - d'admettre que les personnes et leurs noms pourraient être considérés commes des créations artistiques protégeables? II est déjà admis en droit d'auteur belge que les personnages et leurs noms sont susceptibles d'être protégés par le droit d'auteur pourvu que la condition de l'originalité soit remplie. - et que l'utilisation sans droit par un tiers d'un personnage ou de son nom, quelque soit la forme de cette utilisation, soit considérée comme une contrefaçon? Le droit d'auteur belge permet déjà de considérer que l'utilisation sans droit par un tiers d'un personnage ou de son nom, dans l'hypothèse où ces éléments répondent à la condition de l'originalité, soit considérée comme une contrefaçon, quelque soit la forme de l'utilisation non autorisée, sauf quelques exceptions prévues par la loi mais qui ne sont pas de nature à être invoquées dans le cas d'actes de merchandising, sauf peut-être l'exception de la parodie (voy. supra, point II, 2, c)). Résumé En Belgique, le merchandising revêt une grande importance économique et financière dans diverses industries (principalement les industries alimentaire et vestimentaire, les industries du jouet et des articles de papeterie). Le merchandising est utilisé sous des formes variées telles que l'exploitation commerciale de personnages fictifs et réels - de marques, de créations artistiques et de symboles utilisés pour des évènements sportifs, culturels etc.... En matière de produits on peut distinguer deux manières d'utiliser ces signes: soit l'élément de merchandising constitue le produit même - ou il y est à tout le moins apposé - soit il n'est utilisé que dans des éléments publicitaires externes au produit. II n'existe pas en Belgique de loi spécifique réglementant les principaux aspects du merchandising mais les législations existantes en matière de marque (la loi uniforme 40 Benelux sur les marques), de droit d'auteur (la loi belge du 30juin 1994 relative au droit d'auteur et aux droits voisins) de dessins et modèles (la loI uniforme Benelux en matière de dessins et modèles), les principes en matière de droits de la personnalité, et la loi sur les pratiques du commerce, l'information et la protection du consommateur du 14juillet1991, offrent des moyens de protection satisfaisants. Il convient de tenir compte de ces législations lorsque des éléments de merchandising font l'objet d'un contrat de cession ou d'une licence (par ex. une cession de marque de dessins et modèle doit couvrir l'ensemble du territoire Benelux et tant la cession que la licence doit être constatées par écrit et être enregistrée pour être opposable aux tiers; en revanche en matière de droit d'auteur, aucun système d'enregistrement n'est prévu et un écrit constitue seulement une condition de preuve en faveur de l'auteur. Il n'y a pas lieu de prévoir des modifications, suggérées dans le questionnaire, dans la loi sur les marques ni dans le droit d'auteur. En effet, les noms de personnes, les images, les slogans, les titres de publications, les éléments de créations artistiques, etc.... ne sont pas exclus par la loi Uniforme sur les marques et peuvent en conséquence constituer des marques valables, pourvu que ces signes soient distinctifs. Par ailleurs l'usage fait de la marque par un tiers dûment autorisé par le titulaire de la marque est considéré comme répondant à l'obligation de l'usage requis pour la conservation de la marque, pour autant qu'il y ait usage en tant que marque, un tel usage nécessitant un lien, perçu par le public, entre la marque et le produit ou le service. Compte tenu de la possibilité de déposer des marques de services, un nom commercial ayant fait l'objet d'un dépôt peut également bénéficier de la protection de la loi Uniforme sur les marques. Toutefois, en l'absence d'un dépôt en tant que marque, le titulaire d'un nom commercial peut invoquer l'article 8 de la Convention de Paris pour s'opposer à l'utilisation - sous forme de merchandising - par un tiers d'un nom identique ou similaire. La loi relative au droit d'auteur et aux droits voisins offre également une protection efficace lorsque des créations originales ou des prestations d'artistes interprètes ou exécutants sont utilisées, sans autorisation, à des fins de merchandising. Les modifications proposées dans le questionnaire ne sont pas nécessaires dès lors que la législation actuelle admet déjà que les personnages et leurs noms sont susceptibles d'être protégés par le droit d'auteur pourvu qu'ils soient originaux. Le droit d'auteur permet aussi de considérer que l'utilisation, sans autorisation, par un tiers, d'un personnage ou son nom, à supposer qu'ils soient originaux, constitue une contrefaçon, quelque soit la forme de cette utilisation, sauf les exceptions prévues expressément dans la loi, et notamment la parodie. 41 La loi Uniforme Benelux en matière de dessins et modèles admet le cumul avec la pro- tection du droit d'auteur lorsque le dessin ou modèle revêt Un 'caractère artistique marqué" (art. 21) mais la Cour Benelux a donné une interprétation si large à cette notion qu'il suffit qu'il y ait un produit à caractère propre et original portant l'empreinte personnelle de l'auteur, pour que le droit d'auteur soit applicable. Les larges possibilités de dépôt de marques (comprenant notamment la forme tridimensionnelle d'un produit) et l'interprétation large donnée à l'article 21 de la loi Uniforme en matière de dessins et modèles, contribuent au peu de succès de cette loi qui, au contraire de la loi relative aux droits d'auteur, est basée sur un système de dépôt. Les droits à l'image, à la voix et au nom s'inscrivent parmi les droits de la personnalité et l'exploitation commerciale, non autorisée, de ces éléments, à des fins de merchandising, constitue une violation de ces droits. Enfin, il échet de relever que les lois Uniformes sur les marques et les dessins et modèles excluent la possibilité de protéger, de quelque façon que ce soit, et donc notamment par le recours à la loi sur les pratiques du commerce, une marque ou un modèle ou dessin non déposés. En revanche la loi sur les pratiques du commerce permet de sanctionner des actes relatifs à une marque ou un modèle déposés et qui ne seraient pas à proprement parler des actes de contrefaçon (ex. publicité comparative ou actes tendant à créer une confusion entre des établissements commerciaux). La loi sur les pratiques du commerce et en particulier ses dispositions en matière de publicité peuvent également être utilement invoquées lorsqu'un signe, ayant une fonction distinctive, ne fait pas l'objet d'une législation particulière tels que l'enseigne ou le nom commercial, la personnalité d'un personnage célèbre ou ses attributs. En conclusion, le bilan est positif: il existe en Belgique une panoplie de moyens efficaces permettant de protéger les éléments susceptibles d'être utilisés à des fins de merchandising. Summary A specific Statute regulating the most important aspects of merchandising does not exist in Belgium. However, protective measures seem to be sufficiently developed in existing legal regimes concerning trademarks (Uniform Benelux law on trademark), copyright (Belgian law of June 30, 1994 on copyright and neighbouring rights), design (Uniform Benelux law on models and designs), the principles regarding the personality rights and the law on trade practices, information and protection of the consummers of July 14, 1991. 42 Consequently there is no need to adopt the modifications of the Statute on trademarks or the Copyright act as proposed in the questionnary. Zusammenfassung Obwohl es in Belgien keinen spezifischen Gesetzestext zur Regulierung der wichtigsten Probleme im Bereich des Merchandising gibt, ist der Schutz aufgrund bestehender Vorschriften zum Schutz der Warenzeichen (einheitliches Benelux Warenzeichengesetz), der Urheberrechten (Belgisches Gesetz vom 30. Juni 1994 bezüglich der Urheberrechten und Nebenrechten), der Muster und Modelle (einheitliches Beneluxgesetz bezüglich der Muster und Modelle), der Persönlichkeitsrechten, und des Gesetzes bezüglich der Handelspraktiken, der Information und Schutz der Verbraucher ausreichend. Es ist also nicht notwendig die im Fragebogen vorgeschlagenen Änderungen im Warenzeichen- oder Urheberrechtsgesetz aufzunehmen. 43 Canada Canada Kanada Rapport Q 129 au nom du Groupe canadien par François GUAV (rapporteur), Laurent CARRIERE et Adèle FINLAYSON Aspects légaux du 'merchandising Section I: L'importance pratique du merchandising Au Canada, comme aux États-Unis d'ailleurs, le merchandising a pris un essor considérable au cours des dernières années notamment à cause de l'explosion dans le domaine des télécommunications et par ricochet de la publicité. Ainsi donc des personna- ges tant réels que fictifs, peuvent parfois donner l'impression au consommateur qu'ils cohabitent avec lui tant leur présence est importante et régulière. Le consommateur canadien est par ailleurs exposé, sur une base quotidienne, non pas uniquement à ces personnages réels ou fictifs locaux, mais également par le biais des modes de communication mécanique et imprimée à tout ce que les États-Unis peuvent bien vouloir concevoir et circuler, ce qui ne constitue certainement pas une présence insignifiante. De fait, l'on peut affirmer sans risque de se tromper que la plupart des entreprises, quand elles voudront faire la promotion de leurs marchandises ou de leurs services, auront, pour avoir un certain impact auprès du consommateur, recours à un personnage réel ou fictif auquel elles pourront s'associer. De fait, la crédibilité de ces marchandises ou ces services est souvent associée à l'image que projette le personnage en question. Section II: Les lois s'appliquant directement ou indirectement au merchandising Au Canada, il n'existe pas, que ce soit au niveau fédéral ou provincial, de lois ou dispositions concernant exclusivement ou spécifiquement le merchandising. De fait, ce concept ou même cette définition implique la mise en oeuvre de plusieurs règles de droit qui sont bien loin d'être nécessairement regroupées. Avant de procéder à énumérer les articles de loi pouvant recevoir application dans l'une ou l'autre des circonstances que nous étudierons, encore faut-il identifier de façon large la mécanique des problèmes pouvant se soulever dans le cadre du merchandising. 44 Distinguons tout d'abord le merchandising s'appuyant sur un personnage réel plutôt que fictif. Dans ce premier cas, encore faut-il distinguer entre le personnage réel non public et celui qui l'est. Cette toute première hypothèse vise donc le cas où l'on utilise par exemple la photographie d'une personne qui n'est pas connue du consommateur, vraisemblablement à des fins de promotion de produits ou services. Dans ce cas, les diverses chartes des droits et libertés de la personne, au niveau des provinces, prévoient un certain nombre de dispositions concernant le respect de la réputation, et certaines plus particulièrement encore, de la vie privée. Nous reproduisons à titre d'exemple les dispositions pertinentes de la Charte québécoise des droits et libertés de la personne: "4. [Sauvegarde de la dignité] Toute personne a droit à la sauvegarde de sa dignité, de son honneur et de sa réputation. 5. [Respect de la vie privée] Toute personne a droit au respect de sa vie privée."1 Par ailleurs, au Québec, les articles 35, 36 et 37 du nouveau Code Civil et qui énoncent ce qui suit, sont également d'intérêt: "Art. 35. Toute personne a droit au respect de sa réputation et de sa vie privée. Nulle atteinte ne peut être portée à la vie privée d'une personne sans que celle-ci ou ses héritiers y consentent ou sans que la loi l'autorise. Art. 36 Peuvent être notamment considérées comme des atteintes à la vie privée d'une personne les actes suivants: Pénétrer chez elle ou y prendre quoi que ce soit; Intercepter ou utiliser volontairement une communication privée; Capter ou utiliser son image ou sa voix lorsqu'elle se trouve dans des lieux privés; Surveiller sa vie privée par quelque moyen que ce soit; Utiliser son nom, son image, sa ressemblance ou sa voix à toute autre fin que l'information légitime du public; 1 Voir éga!ement les Chartes au même effet, des provinces suivantes: Colombie Britannique RSBC, 1979, Chap. 336; Manitoba SM, 1970, Chap. 74 et Saskatchewan RSS, 1978, Chap. P-24; 45 6. Utiliser sa correspondance, ses manuscrits ou ses autres documents personnels.' Art. 37. Toute personne qui constitue un dossier sur une autre personne doit avoir un intérêt sérieux et légitime à le faire. Elle ne peut recueillir que les renseignements pertinents à l'objet déclaré du dossier et elle ne peut, sans le consentement de l'intéressé ou l'autorisation de la loi, les communiquer à des tiers ou les utiliser à des fins incompatibles avec celles de sa constitution; elle ne peut non plus, dans la constitution ou l'utilisation du dossier, porter autrement atteinte à la vie privée de l'intéressé ni à sa réputation.'2 La deuxième hypothèse plus fréquente est celle où une entreprise par exemple, utilise sans droit l'image d'une personnalité connue. Ce peut être soit une photographie de cette personne, placée dans un contexte tel que le consommateur puisse croire qu'elle a donné son aval à un produit ou à un service, ou encore, la reproduction, par exemple sous forme d'effigie, de cette même personne. Dans certains cas, l'on a même repris sans le consentement de ces personnes, des traits caractéristiques de leur personnalité artistique, que ce soit par exemple leur voix, par imitation, ou encore une expression caractéristique de ce personnage3. Dans ce cas, le droit au Canada semble de plus en plus cristalliser le fondement légal d'un recours que pourrait intenter ce personnage public sur la base de l'atteinte à limage. Certaines des dispositions précédemment mentionnées recoupent cette notion bien que dans la plupart des cas où la situation s'est présentée, l'on a eu recours de façon généraTe, aux règles de concurrence déloyale incluant le recours en passing-off" en convainquant le tribunal que le contrevenant tentait de confondre le consommateur non pas quant à l'origine d'un bien ou d'un service, mais quant au lien pouvant être interprété entre le personnage et ce bien ou service suggérant ainsi l'aval de ce dernier envers ce bien ou ce service. 2 Laurent Carrière: The new Civil Code of Quebec, Intellectual Property: Preliminary reflections and comments, Revue Canadienne de Propriété Intellectuelle, 11 CIPR, 153, pages 155 à 158. Patrick A. Molinari, Observations sur la production des théories juridiques: Les Images floues du droit à l'image, Montréal, EditionsThémis, 1991, pages 11 à29; Suzan H. Abranovitch, Publicity Exploitation of Celebrities: Protection of a star's style in Quebec CMI Law, 1991,32 Cahierde droit, page 301. Louise Potvin: La personne et la protection de son image, Etude comparée des droits québécois et français et la common law anglaise, Cowansville, BIais 1991. Robert Judge. (1988) 20 CPR (3d) Celebrity Look alikes, 97. Robert Howell, The Common Law Appropriation of Personality Tort, (1986), RIPJ 192. 3 Voir à titre d'exemple: Thériault vs. Association Montréalaise d'action récréative et culturelle (1984) CS. 946 (Cour supérieure du Québec). Productions O.P. vs. Groupe Morrow (1988) 26 CPA (3d) 223 (Cour supérieure du Québec). 46 Qu'en est-il maintenant de la situation où des titulaires des droits concernant un personnage réel ou fictif sont victimes d'imitation. Il s'agit donc d'une représentation sous une forme ou sous une autre du personnage en question. Une première loi qui pourrait recevoir application est la Loi sur les dessins industriels L.R.C. 1985, chap. c.l-9 qui de façon générale protège l'apparence visuelle d'un produit. "Dessin industriel est d'ailleurs ainsi maintenant défini: 'dessin Caractéristiques ou combinaison de caractéristiques visuelles d'un objet fini, en ce qui touche la configuration, le motif ou les éléments décoratifs.' Par le biais de cette loi, l'on pourrait donc protéger un nombre important d'objets d'utilisation courante sur lesquels l'on peut appliquer par exemple une représentation d'un personnage fictif. L'on n'a qu'à penser au cas d'une poupée quelconque. Toutefois, pour prétendre à des droits en vertu de cette loi, encore faut-il que le dessin ait été enregistré auprès des autorités compétentes et la durée de l'enregistrement est d'une période de dix (10) ans. La violation d'un droit appartenant à un titulaire peut également constituer fréquemment une violation de ses droits d'auteur. Avant 1988, il était douteux de prétendre que l'on pouvait se placer sous la protection de la Loi sur le droit d'auteur L.R.C. 1985, chap. c. C-42, lorsque l'objet sur lequel était appliqué le dessin en question était susceptible d'être reproduit à plus de 50 exemplaires. La protection applicable aurait donc plutôt été celle qui était disponible en vertu de la Loi sur les dessins industriels. La Loi sur le droit d'auteur a donc été modifiée en 1988 et l'article 64 (3) de cette loi prévoit un certain nombre de cas où des dessins qui pourraient par ailleurs se qualifier en vertu de la Loi sur les dessins industriels peuvent également se qualifier comme oeuvres protégeables en vertu de la Loi sur le droit d'auteur. Ces cas sont les suivants: "64 (3) Le paragraphe (2) ne s'applique pas au droit d'auteur ou aux droits moraux sur une oeuvre artistique dans la mesure où elle est utilisée à l'une ou l'autre des fins suivantes: représentations graphiques ou photographiques appliquées sur un objet; marques de commerce, ou leur représentations, ou étiquettes; (C) matériel dont le motif est tissé ou tricoté ou utilisable à la pièce ou comme revêtement ou vêtement; (d) oeuvres d'art architecturales qui sont des bâtiments ou des modèles ou maquettes de bâtiments; 47 représentations d'êtres, de lieux ou de scènes réels ou imaginaires pour donner une configuration, un motif ou un élément décoratif à un objet; objets vendus par ensembles, pourvu qu'il n'y ait pas plus de cinquante ensembles; autres oeuvres ou objets que le gouverneur en conseil peut désigner par règlement. L'intérêt de pouvoir alléguer la protection qu'octroie cette loi est l'absence d'obligation quant à l'enregistrement. Par ailleurs la durée du droit est de cinquante (50) ans suivant la mort de l'auteur et le titulaire des droits, en plus de réclamer du contrevenant la propriété des oeuvres contrefactrices, peut également cumuler une réclamation pour ce qui est des dommages subis puis des profits bruts réalisés par la partie adverse dans le cadre de ses actes de contrefaçon. li peut également lorsque le tribunal le permet, récupérer toute ou partie des frais légaux engagés dans le cadre des procédures. Théoriquement, la Loi sur les marques de commerce (L.R.C. chap. T-13) pourrait recevoir application. Toutefois, au Canada, comme dans bien d'autres pays d'ailleurs, se qualifie à titre de marque de commerce, tout signe qui a d'abord et avant tout pour objet de distinguer la source des marchandises ou services. Or dans la plupart des cas, le merchandising consiste à appliquer sur des objets utilitaires une reproduction ou des formes quelconques qui ne sont pas perçues par le consommateur comme étant distinctives d'une source en particulier, mais tout simplement à titre d'élément décoratif. Si tel est le cas, c'est alors soit la Loi sur les dessins industriels ou la Loi sur le droit d'auteur qui s'applique. Ainsi donc, le consommateur qui se procure un t-shirt sur lequel est appliqué la représentation du logo de Coca-Cola, n'achète pas ce t-shirt croyant qu'il s'agit d'un produit Coca-Cola, mais bien plutôt d'un produit par exemple Fruit of the Loom licenciée de Coca-Cola pour fins d'application du logo en question. Si l'on pouvait toutefois démontrer que la représentation en question est considérée par le consommateur comme étant indicative de la source ou de l'origine du produit ou service, il serait peut-être toujours possible d'alléguer contravention à l'un ou l'autre des articles 19 et 20 de la Loi sur les marques de commerce qui énoncent ce qui suit: '19. Sous réserve des articles 21 et 32, l'enregistrement d'une marque de commerce à l'égard de marchandises ou services, sauf si son invalidité est démontrée, donne au propriétaire le droit exclusif à l'emploi, dans tout le Canada, de cette marque de commerce en ce qui regarde ces marchandises ou services. 20. Le droit du propriétaire d'une marque de commerce déposée à l'emploi exclusif de cette dernière est réputé être violé par une personne non admise à l'employer selon la présente loi et qui vend, distribue ou 48 annonce des marchandises ou services en liaison avec une marque de commerce ou un nom commercial créant de la confusion. Toutefois, aucun enregistrement d'une marque de commerce ne peut empêcher une personne: d'utiliser de bonne commercial; foi son nom personnel comme nom d'employer de bonne foi, autrement qu'à titre de marque de commerce; I) soit le nom géographique de son siège d'affaires, (ii) soit toute description exacte du genre ou de la qualité de ses marchandises ou services, d'une manière non susceptible d'entraîner la diminution de la valeur de l'achalandage attaché à la marque de commerce. De la même façon et dans certains cas l'article 22 de cette même loi pourrait recevoir application, lequel article énonce ce qui suit: "22.(1) Nul ne peut employer une marque de commerce déposée par une autre personne d'une manière susceptible d'entraîner la diminution de la valeur de l'achalandage attaché à cette marque de commerce. (2) Dans toute action concernant un emploi contraire au paragraphe (1), le tribunal peut refuser d'ordonner le recouvrement des dommagesintérêts ou de profits, et permettre au défendeur de continuer à vendre toutes marchandises revêtues de cette marque de commerce qui étaient en sa possession ou sous son contrôle lorsque avis lui a été donné que le propriétaire de la marque de commerce déposée se plaignait de cet emploi." Dans un autre ordre d'idées, il sera également possible d'invoquer les dispositions des articles 9 (1) (k) et (I) et 12 (1) (a) et (e) de cette même loi lorsqu'on veut s'opposer à l'adoption ou à l'enregistrement d'une marque de commerce au motif que celle-ci 'suggère un rapport avec un particulier vivant" ou représente "le portrait ou la signature d'un particulier vivant ou qui est décédé dans les 30 années précédentes4 Dans les quelques cas jurisprudentiels canadiens concernant le droit du merchandising, l'on a eu recours de façon à peu près systématique au droit de la concurrence déloyale qui est plus particulièrement régi au niveau fédéral par l'article 7 de la Loi sur les marques de commerce qui énonce ce qui suit: 4 Carson y. Reynolds (1980), 49 CPA (2d), 57. 49 "7. Nul ne peut: faire une déclaration fausse ou trompeuse tendant à discréditer l'entreprise, les marchandises ou les services d'un concurrent; appeler l'attention du public sur ses marchandises, ses services ou son entreprise de manière à causer ou à vraisemblablement causer de la confusion au Canada, lorsqu'il a commencé à y appeler ainsi l'attention, entre ses marchandises, ses services ou son entreprise ou ceux d'un autre; (C) faire passer d'autres marchandises ou services pour ceux qui sont commandés ou demandés; (d) utiliser, en liaison avec des marchandises ou services, une désignation qui est fausse sous un rapport essentiel et de nature à tromper le public en ce qui regarde: soit leurs caractéristiques, leur qualité, quantité ou composition, soit leur origine géographique, soit leur mode de fabrication, de production ou d'exécution; (e) faire un autre acte ou adopter une autre méthode d'affaires contraire aux honnêtes usages industriels ou commerciaux ayant cours au Canada.' puis par un certain nombre de dispositions statutaires dont au Québec l'article 1457 du Code Civil du Québec (correspondant à l'ancien article 1053 du Code Civil du BasCanada). Dans ce dernier cas, le Québec tirant à l'origine son droit civil du droit français, il s'agit d'une clause générale de responsabilité délictuelle ou quasi-délictuelle comme il s'en trouve dans la plupart des pays de droit civil. Dans ce cas, l'on pourra soit prétendre que les activités du défendeur sont susceptibles de faire croire au consommateur que les produits qu'il se procure émanent du titulaire des droits ou d'un licencié dûment autorisé, ou encore, dans certains cas l'on a prétendu que le délit consistait à faire croire par exemple au consommateur qu'il y avait un lien quelconque ou une autorisation accordée par le titulaire du droit au contrevenant. Enfin quelques dispositions, d'ordre pénal, généralement calquées sur des articles des Lois précédemment mentionnées peuvent également être invoquées en temps utile. Il s'agit-là essentiellement des dispositions applicables au Canada en matière de droit du merchandising dans les cas où il y a appropriation illégale des droits d'un titulaire ou d'un 50 licencié. Nous passons évidemment sous silence toutes lois d'ordre civil pouvant régir les contrats dans ce domaine, lois qui ne diffèrent pas selon qu'il s'agisse d'un contrat de merchandising ou de quelqu'autre type de contrat que ce soit. Enfin, la concurrence parasitaire ou droit parasitaire, selon les interprétations, qui s'est dé- veloppé en France au cours des dernières années n'a pas son correspondant ni au Canada, incluant au Québec où une tentative récente a été repoussée par la Cour supérieure du Québec.5 Ill. Les difficultés existantes Les lois de propriété intellectuelle au Canada sont relativement bien structurées et complètes. Le droit du merchandising n'est certainement pas plus complexe et plus vaste que d'autres secteurs de l'activité économique tel par exemple le droit de l'informatique pour lequel il n'existe toujours pas de lois particulières. Il nous semble que dans une optique de simplification des lois, il y aurait lieu de s'en tenir dans la mesure du possible aux lois actuelles à moins qu'elles soient clairement inadéquates, ce qui, au Canada, eu égard au merchandising, n'est pas le cas. Par contre, certains amendements à ces lois sont à prévoir suite à l'adoption du projet de Loi C-57 permettant la mise en oeuvre de certains aspects découlant du G.A.T.T. et plus particulièrement l'article 14.01 concernant les 'Performers' Rights'. Résumé Au Canada, le phénomène du «character merchandising» se manifeste dorénavant sur une base quotidienne. Il n'existe pas de lois spécifiques le réglementant, et l'on doit dès lors recourir aux lois usuelles concernant la propriété intellectuelle en sus d'un certain nombre d'autres dispositions de droit commun. Bien que celles-ci soient relativement adéquates, il y a place à amélioration et en ce sens, certains amendements devraient prochainement être apportés à certaines de ces lois dans le cadre de la mise en oeuvre de certaines dispositions relatives au GATT. Summary In Canada, the "character merchandising' phenomenon will henceforth show itself on a daily basis. There are no specific laws regulating it and one must therefore resort to the customary laws concerning intellectual property, in addition to a certain number of other provisions of common law. Although these are relatively adequate, there is room for improvement and, in this connection, certain amendments should be made shortly to some of these laws as part of the implementation of certain provisions relating to GAIT. 5 Sport Maska Inc. c. Canstar Sports Group Inc., C.S. Mtl 500-05-006998-932, 7juillet 1994. 51 Zusammenfassung In Kanada wird sich das character merchandising- Phänomen künftig täglich zeigen. Es gibt keine spezifischen Gesetze, die es regeln, und man muß sich daher an die üblichen Gesetze bzgl. geistigen Eigentums sowie an andere gewohnheitsrechtliche Bestimmungen wenden. Obwohl diese relativ ausreichend sind, liesse sich manches besser machen. In dieser Hinsicht sollten gewisse Gesetze demnächst im Zusammenhang mit der Ausführung einiger Bestimmungen bzgl. des GATT-Abkommens geändert werden. 52 Danemark Denmark Dänemark Report 0 129 in the name of the Danish Group by Karen DYEKJER-HANSEN and Merethe ECKHARDT-HANSEN Legal aspects of merchandising I. The practical importance of merchandising In what form and in what way is merchandising used in the country in question and what are the signs and symbols which are most widely used for that purpose? In this questionnaire the term merchandising is used in accordance with the concept denoted in the introduction to the questions. Merchandising in this form is used in Denmark primarily in advertising material or other promotional material depicting or naming real or fictitious persons/characters/figures or depicting well-known trademarks or well-known products. What is the economic and financial importance of merchandising and In particular in which economic sectors? According to the Danish Association of Advertising Agencies no estimates have been made concerning the economic and financial importance of merchandising. Presently, an advertising consumer study is being conducted by Dansk Oplegskontrol (the Danish Distribution Control). However, merchandising is not a separate part of the study. lt appears from our inquiry that Danish advertising agencies use the term merchandising quite different from the term covered by the questionnaire. In economical studies as well as within the Danish advertising agencies merchandising covers well-known trademark holders' activities aiming towards stimulation of sale in the stores from where the products are sold. This could for instance relate to packaging, presentation and display stands at the store. li. The laws which directly or indirectly apply to merchandising 1. Are there specific legal provisions applicable to merchandising? 53 No specific legal provisions apply to merchandising. 2. What in the country in question are the usual rules of law which can be applied to resolve the different problems raised by the use of merchandising? Contracts The right to exploit a merchandising item will often be covered by a contract - perhaps especially in sponsoring contracts - and the rules concerning contracts would apply when interpreting the contracts made. However, no specific contractual rules apply to merchandising situations. Tradenames and marks A merchandising item will in most cases qualify for trademark protection. Under Consolidated Act No. 341 of June 6, 1991, on Trademarks (hereinafter referred to as the Trademark Act') a trademark may consist of any sign with the ability of distinguishing the goods or services of one enterprise from those of other enterprises and capable of being represented graphically. At present, slogans, personal names, company names or names of real property, pictures, designs and the shape of the goods, the equipment or the packaging are with very few exceptions accepted for registration. Registration can be made for a word (hereinafter "word mark) or for a figure (hereinafter "figure mark'). A trademark right can be obtained by use without prior regi- stration. However, to secure protection as a trademark the figure/symbol/creation must be used as a genuine trademark for specific goods or services. An application for registration of a personal name, a nom-de-guerre or an assumed name will be rejected if the applicant has no right to the name. If the applicant has a right to the name, e.g. he is the bearer of the name, consent will have to be given from all other living bearers of age of the family name. Names or depictions of well-known historical persons will be registered if more than two generations have passed from the person's death. Applications consisting of a distinct name or depiction of another person's property will also be rejected. Names of fictitious persons/figures such as movie or television character(s), character(s) from a book or names of cartoon figure(s) will be registered to the first applicant, unless copyright is attached to these names or they enjoy protection as a "special title" to a copyrightable work. lt is not finally settled whether, and to what extent, the require- ment that the title is 'special' implies a greater demand for distinctiveness than the usual requirement in the Trademark Act concerning distinctive characters. There are no rules which prevent the first applicant from registering as a trademark the name of a well-known cartoon figure and the name of a figure from a television programme which is not equivalent to the title of the work itself. Application for registration of a fictitious character as a figure mark will be rejected unless approval is obtained from the rightful copyright holder. 54 As will appear, a merchandising holder is with very few exceptions, e.g. non-distinct names, able to register the merchandising rights concerning names and/or figures as trademarks, thus enjoying protection in accordance with the Danish Trademark Act. On the other hand, if the merchandising holder does not register the merchandising name and/or figure, he is not automatically granted protection under the Trademark Act and third parties may usurp the item by registration. Foreign Trademarks not registered in Denmark are offered protection only to the extent that they at the time of the submission of (the third party's) trademark application were well-known in Denmark within the concept of Section 6 B in the Paris Convention. Thus, foreign trademarks which are known but not well-known enjoy no protection in accordance With the Danish Trademark Act. In accordance with the EC Directive on approximation of laws relating to trademarks, a trademark is subject to annulment when the trademark has not been ussed consecutively for five years. Use of a trademark for a different class than the one for which registration has been made will not be regarded use covering the class for which registration has been made. Use of a trademark by third parties with the authorization of the owner of the rights is placed on an equal footing as the right holder's own use of the trademark, hence the granting of a merchandising right will satisfy the user requirement for the classes in question if, but only if, the merchandising item is used as a proper trademark. The 'Kodak Doctrine', which grants protection to notoriously known marks beyond the classes for which they are registered, will often protect against merchandising use by third parties of a trademark for a non-competing product. However, the requirements concerning similarity of marks and risk of confusion are still in force in this situation. Merchandising use of a product which itself is not a trademark, will not necessarily fall under the scope of infringing use and will, thus, not be covered by the Danish Trademark Act. C. Copyright Copyright is granted to the figure of fictitious characters and/or other figures (subject to the travesty-defence). Copyright is not granted to the names of the fictitious character and/or figure except as provided in Section 51 in the Copyright Act which refers to instances where a literary or artistic work is made available under a title, an assumed name or a mark which is suitable to create confusion with a previously published work or its author. Hence, merchandising use of names of fictitious characters and/or cartoon figures does not usually enjoy copyright protection. 55 Designs and models A patent or a utility model is unlikely to affect merchandising since such a right does not cover the appearance. Rights to designs and rights to semi-conductor's typography are not aimed at merchandising use or protection thereagainst. The Design Act offers protection only at designs of the same or alike products as the one for which the design is granted. Rights of the individual and respect for private life Court precedent grants protection towards depiction of persons based on the right to one's own picture founded on basic principles of law. The first Supreme Court decision came in 1965 (U 65.126 H) where the Supreme Court stated that use of a picture of a famous actor (Buster Larsen displayed on a certain TV-model in brochures and in advertisements was unrightful given the fact that the actor had not consented to the use. Other examples with the same result are readily available in Danish court precedent. Non-binding rules to the same effect are found in Section 8 in the International Chamber of Commerce's Codex, and in 1987 the Danish Consumer Ombudsman prepared guidelines for the use of portraits or other personal features in the marketing. The guidelines state that it will generally be a violation of Section 1 in Consolidated Act No. 428 of June 1, 1994 (hereinafter referred to as the Danish Marketing Practices Act') to depict persons in marketing material without prior consent from the person in question. Unfair competition and Parasitic competition Sections 1 and 5 in the Danish Marketing Practices Act provide a good foundation for protection of merchandising rights. Section 1 stipulates that enterprises shall not undertake activities which are not in accordance with proper marketing practices, and Section 5 provides that an enterprise shall not make use of any trademark or other distinctive business mark, to which he is not legally entitled, or make use of his own distinctive business marks in a manner likely to cause such marks to be confused with those of other traders. These provisions are generally referred to as "the wide and the narrow General Clause'. In so far as the above-mentioned acts are considered acts of unfair competition, it is a basic requirement for invoking the Act that the competition takes place in a competitive situation, thus excluding situations in which a third party uses a merchandising item in a non-competing way on a non-competing product. However, the very parasitic use is in itself an act against good marketing practice which may be condemned despite a lack of direct competition. Non-binding rules to the same effect are found in Section 9 in the International Chamber of Commerce's Codex for Advertising Practice. Practice is scarce. 56 Ill. The Existing Difficulties In their countries, are there legislative or case-law inadequacies? Is there a need to improve the rules governing merchandising? The Danish group is of the opinion that the legislative system in general is adequate to grant protection on merchandising related problems. However, it is the generai opinion that an amendment could be preferable to take account of merchandising as a commercial reality. In the affirmative, what would be the best way of proceeding? Should there be a specific law for regulating all aspects of merchandising? The Danish group is of the opinion that no specific law regulating all aspects of merchandising should be made. Would it not be sufficient to provide for amendments in the laws which exist nowadays, in particular in some countries, on the following points: a) In the law relating to marks? Most signs are registerable at present in Denmark, including personal names, pictures, slogans, titles of publications and elements of artistic creations either as a word mark or as a figure mark. A prerequisite is that the sign is suitable to distinguish the goods or services of one enterprise from those of other enterprises. Non.distinctive names are therefore not registerable regardless of their potential popularity as names from books, movies, theatre plays etc. The Danish group is of the opinion that such non-distinctive names should not be registerable as trademarks. Protection should be sought either in the Danish Copyright Act or in the Danish Marketing Practices Act. If registration is sought on a fictitious person/figure with a nondistinctive name, trademark registration could possibly take place as a figure trademark, the protection of which, however, will generally only extend to the whole trademark and not parts of it. Likewise, trademark rights cannot be obtained to signs which consist exclusively of a shape which is dictated by the goods themselves, a shape of goods which is necessary to obtain a technical result or a shape which gives substantial value to the goods. The Danish group is of the opinion that such signs should not be trademark registerable. Protection should be found either in the Danish Copyright Act or in the Danish Marketing Practices Act. Use by a third party with the authorization of the owner of a trademark does un- der the present Act to some extent comply with the requirements of use for maintaining the trademark right. The Danish group is of the opinion that 57 non-trademark use made by a third party with the authorization of the owner of the rights within the framework of merchandising should be deemed to comply with the requirements of use for maintaining the trademark right within the class in which merchandising use takes place. The Danish group does not consider it appropriate to extend protection beyond the class for which merchandising use takes place. b) Copyright/Parasitic use as act of unfair competition The Danish group finds it appropriate to grant title protection for the name of fictitious persons and/or copyright protected figures and agree that the use of such a character or his name by a third party without the right to do so irrespective of the form of such use, should be deemed an infringement. On the other hand, the Danish group is hesitant to extend copyright protection to the very name of a character which is not a title. Cumulative unauthorized utilization of any name or creation should under proper circumstances be accepted as a parasitic act, and by implication contrary to unfair marketing practices. If protection is desired beyond the copyright protection, including the broadened title protection or beyond clear parasitic use, the holder must be referred to the active act of seeking registration under the trademark system. Summary Merchandising is a promotional activity playing an increasing part in marketing. The Trademark Act system is available for protecting merchandising items. Even without prior registration a merchandising item will be protected under the Trademark Act, in so far as it prevents a third party from registering a mark, which is copyrightable or takes form of a special title" for a literary work. Extended protection under the Marketing Practices Act is legally possible but practice is not developed. The Danish group is of the opinion that the system is generally adequate. However, a broadened practice under the Copyright Act for unregistered titles is recommendable, and the general clause of the Marketing Practices Act must be activated to secure protection against clear parasitic use. 58 Résumé Le marchandisage est une activité promotionnelle jouant un rôle de plus en plus important dans la mercatique. Le système de la loi sur les marques de fabrique existe afin de protéger les articles de marchandisage. Même sans enregistrement préalable, un article de marchandisage est protégé par la loi sur les marques de fabrique, dans la mesure où cette loi empêche un tiers de faire enregistrer une marque qui entraîne des droits ou qui prend la forme de "titre spécial" d'une oeuvre littéraire. L'extension de la protection selon la loi des pratiques de mercatique est légalement possible, mais la pratique n'en est pas développée A l'avis du Groupe Danois, le système est généralement adéquat. Cependant, une pratique plus étendue selon la loi sur les droits concernant les titres non enregistrés est recommandable. La clause générale de la loi sur les pratiques de mercatique doit être activée afin d'assurer la protection contre l'emploi décidément parasitaire. Zusammenfassung Merchandising ist eine verkaufsfördernde Massnahme, der im Marketing eine ständig wachsende Rolle zukommt. Zum Schutz von Gegenständen des Merchandising kann das Warenzeichengesetz herangezogen werden. Auch ohne vorherige Eintragung unterliegt ein Gegenstand des Merchandising dem Schutz des Warenzeichengesetzes, da es Dritte daran hindert, ein Zeichen eintragen zu lassen, das urheberrechtlich geschützt werden kann oder die Form eines "besonderen Rechtsanspruchs" für ein Werk der Literatur annimmt. Ein erweiterter Schutz nach dem Gesetz gegen den unlauteren Wettbewerb (Markedsforingsloven) ist rechtlich möglich; auf diesem Gebiet hat sich jedoch keine Praxis entwickelt. Die dänische Landesgruppe ist der Auffassung, dass das System im allgemeinen ausreichend ist. Eine erweiterte Praxis für nicht eingetragene Rechtsansprüche nach dem Urheberrecht ist jedoch zu empfehlen; darüber hinaus ist die Generalklausel des Gesetzes gegen den unlauteren Wettbewerb zum Schutz gegen eine eindeutig parasitäre Benutzung heranzuziehen. 59 Égypte Egypt Ägypten Rapport Q 129 par le Groupe égyptien Aspects légaux du merchandising" Depuis la libéralisation de l'économie égyptienne à la fin des années 70, il y a eu un net développement de la notion de merchandising" en Egypte. Tout particulièrement, on relève l'utilisation croissante de certains signes ou symboles notoires ainsi que la représentation de personnages fictifs célèbres sur des produits et des services dans le but de promouvoir leurs ventes ou de rehausser leur réputation. L'Egypte étant membre du Traite de Nairobi, tout merchandising relatif au signe olympique jouit de protection légale dans le pays. Toutefois, au niveau pratique, on rencontre de nombreux conflits légaux entre titulaires de marques notoires ou de droits d'auteurs d'une part, et titulaires de dessins ou modèles industriels d'autre part, en ce qui concerne l'utilisation de leurs noms, slogans, images, personnages ou autres éléments de création artistique sur des services et des produits différents, sans leur autorisation. C'est pour cela que cette étude nous semble particulièrement intéressante pour arriver à des propositions concrètes en vue de remédier à ces nouvelles formes de concurrence déloyale ou parasitaire, que ce soit au niveau national ou sur le plan international. I. L'importance pratique de merchandising Les signes et symboles les plus couramment utilises à cette fin sont: les signes qui peuvent le mieux souligner l'appartenance égyptienne par ex. les Pyramides, le Delta du Nil, le Sphinx, un temple pharaonique, la Citadelle du Caire, le Phare d'Alexandrie, etc... les personnages fictifs par ex. Sindbad le marin, la lampe merveilleuse d'Aladin, Donald Duck, Mickey Mouse, Superman et plus récemment les Nirija Turtles..... L'importance économique et financière est clairement soulignée par la prolifération de la publicité à la télévision surtout pour des produits ou des services portant ces signes ou symboles, ainsi que l'augmentation constante de l'utilisation des images de person- nages célèbres sur des produits alimentaires ou vestimentaires ou même d'usage 60 domestique. Cette importance économique dérive du logo et des éléments distinctifs qui permettent l'essor du merchandising et se reflète également dans les contrats de licence ou de franchise car ils ajoutent de la valeur au montant du transfert de propriété d'une marque donnée. Il. Les lois s'appliquant directement ou indirectement au merchandising En Egypte, la Loi sur les Marques (Loi No. 57/1939) a fait provision des deux cas: - d'une part, le droit du titulaire de la marque d'accorder contractuellement à des tiers certains droits d'utilisation de sa marque - d'autre part, la pénalisation de cette utilisation sans autorisation préalable du titulaire tout en conférant à ce dernier les droits de compensations civiles en regard de l'acte illicite. Les articles (1) et (5) du Chapitre I ainsi que l'Article (18) du chapitre Ill de La Loi sur les Marques (No. 57/1939). - L'article (1) énumère tous les éléments distinctifs de la marque et en donne des exemples - L'article (5) énumère les éléments qui s'opposent à l'enregistrement d'une marque et parmi ceux-ci, on trouve: (Art.5(h)) l'utilisation de la reprèsentation d'autrui ou d'un signe qui lui appartient sans avoir reçu une autorisation préalable... (Art.5(j)) "la copie de la marque d'autrui dans le but d'induire le public en erreur ou de créer une confusion." a) On a l'habitude en Egypte de se référer aux contrats (Droit des Obligations) Loi des Marques et Noms commerciaux (Loi No. 57/1939) La Loi sur les Droits d'Auteurs de 1954 a été révisée en 1992. La Loi sur le (Copyright) Droits d'Auteurs de 1992 protège les droits moraux et matériels de tout auteur, artiste, musicien, cinéaste, écrivain, etc.... La Loi sur les Brevets (Loi No. 132/1949) couvre également les modèles et dessins industriels (Article 37) Le Code civil les protège Ils sont couverts par l'Acte illicite en Droit Civil Idem Ill. Les difficultés existantes A) Nous constatons en effet des insuffisances législatives et jurisprudentielles en ce qui concerne les liens à établir entre différents droits (droits d'auteurs, noms commerciaux 61 et dessins et modèles industriels). Nous sommes convaincus qu'il faudrait améliorer la réglementation actuelle du merchandising pour éviter la prolifération de procès que nous rencontrons aujourd'hui en Egypte. B) 1. 2. Au lieu de prévoir une loi spécifique réglementant tous les aspects du merchandising nous préférons apporter certaines modifications aux lois existantes de façon à établir des liens étroits entre les lois régissant la propriété intellectuelle ou industrielle. a) La Loi sur les Marques devrait inclure des clauses pour s 'opposer à ces nouvelles formes de concurrence déloyale et parasitaire. En ce qui concerne les noms, les personnages ou les signes dont la notoriété pourrait être exploitée par des tiers aux dépens des titulaires, il faudrait exiger l'autorisation préalable du titulaire même quand il s ' agit de classes ou de services différents. b) En ce qui concerne les Droits d'Auteurs, il faudrait préciser qu'ils s'étendent également à des secteurs d'activité différents, et considérer comme une contrefaçon l'utilisation de personnages ou d'images célèbres par un tiers sans l'autorisation de l'auteur quelle que soit la forme de cette utilisation (représentation sur des produits de consommation, on des emballages, dans un slogan publicitaire ou pour distinguer des services). Les noms et les personnages célèbres devraient être considérés comme des créations artistiques protégeables. Parmi les droits d'exploitation, on devrait inclure également toutes les formes de publicité audio-visuelles. Finalement, en ce qui concerne la législation nationale, nous pensons que La Loi sur les Modèles et Dessins Industriels doit être révisée de manière à exiger un examen de fonds et de forme préalable a l'enregistrement. Pour cela, il faudrait que l'examinateur puisse avoir accès à une banque de données pour s'assurer que la demande en question n'est pas une copie servile ou une contrefaçon, ou encore une utilisation illicite d'un signe ou symbole ou personnage déjà protégés par la Loi des Marques ou les Droits d'Auteurs. 62 Espagne Spain Spanien Report Q 129 by the Spanish Group Legal aspects of merchandising I. Introduction Merchandising is a new economic phenomenon that has reached an extraordinary significance in the last few years of the XXth Century. As in the case of natural phenomena, merchandising encompasses a series of forces, vectors and elements which are already known, but combined so that the final purpose and effect differ in each case. Merchandising can be defined as the economic exploitation of rights on intangible goods through the use of their attraction or appeal value in an effort to encourage: - - The sale of products with a differentiated own function. The sale of purely ornamental products. The sale of services. The attraction value of such right can be used merely for advertising purposes, and disappears after such use, or for advertising and ornamental purposes at the same time, in which case it remains physically incorporated into an object. If, according to the masters, good wine needs no bush, the phenomenon known as merchandising evidences up to what extent it is currently necessary to hang the bush, to show it at the door, to publicize the wine - the quality being not of paramount importance and to launch it with a bait that favours its purchase, the same way as hunters invite examples to show up with the help of a decoy. The definition of the ultimate reasons for the effectiveness of the decoy to favour the use of an intangible good is an issue that probably falls within the scope of mass psychology, marketing and other business promotion techniques which study the eventual economic and commercial consequences of changes of mind on the part of the market agents. 63 However, it is not possible to deduce the reasons that move consumers to acquire products that use the decoy of a famous mark, a celebrity, the title of a movie, a sport event, the character of a cartoon or an entity of any kind. Considering the phenomenon aspects of merchandising, it is worth mentioning a series of assumptions that although do not probably cover all the possibilities, may help to clarify the concept from a phenomenological point of view. The appealing value of intangible goods that may be the subject matter of merchandising is mainly based on the conscious or unconscious identification with that that directly or indirectly such goods and rights represent. Hereinafter we offer some examples: - The purchase of different goods with GREENPEACE logo represents the exercise of an option, in a more or less vague or conscious way, related to the environmental defence and the aims of such organization. - The acquisition of articles other with the COCA COLA brand and symbols than the of the well-known soda entails the identification of the human being as an individual with the mass that forms part of an allegedly more developed culture. The purchase of non-textile items with the brand or name of a famous fashion designer entails the identification with a specific and refined social group of which the persons who use such items allegedly form part. - The persons who buy a product with the symbol or the image of a sport event declare themselves as supporters of such sport or their attendance to such event. Those who opt to purchase a product with the name or the image of Michael Jackson identify themselves with the music and the personality of the singer. The acquisition of goods that reproduce or incorporate works of art, in its original version or updated reproductions, evidences that the purchaser went to the exhibition or feels a specific appeal for it. - The purchase and use of T-shirts with cartoon characters such as Donald Duck entails the identification with the children's and ingenuousness' world - and in most cases the purchasers are children. - The persons who buy products with the symbol or the name of an entity, such as a university, evidence their identification and attendance to such university or their support to its public influence. The impact of the merchandising phenomenon becomes more apparent within specific production sectors: - Toy industry 64 - Food industry Textile industry Publishing industry Advertising Plastic arts Accessories It is very difficult to evaluate, in percentage terms, the extent of the incidence - within each one of those sectors - of those products involving a merchandising activity as there are no statistics available. However, we could dare to say that the impact is an important and growing one. II. Spanish legislation on merchandising Lack of specific regulations Merchandising lacks specific regulations as such. lt has received little legal attention, and up to now it has not been subject to analysis by the jurisprudence of the Spanish Supreme Court. In fact, merchandising gives rise to two different levels of legal relationships: a contractual one (the relationships between the owner of the right and the company in charge of its economic exploitation) and another extra-contractual one (when such economic exploitation is carried out by a non-authorized third party). At contractual level, in Spain merchandising is governed by the civil law, or common law, that governs all rights and liabilities derived from the establishment of a contractual link (in general, articles 1088 to 1314 of the Civil Code). On the contrary, at extra-contractual level, merchandising protection depends on the intangible good in question and on its acknowledgement and regulation materialized by means of special rules. In this context, intangible goods that might be the subject matter of merchandising are covered in Spain by the different regulations that constitute the legislation on intangible goods, and the competition law. Merchandising under the different legal rules A. Under the industrial property law The Spanish legislation on distinctive signs constituted by the Trademark Act of 10th No- vember 1988, allows the protection of those goods and rights normally affected by merchandising: 65 The names of persons and their pseudonyms can be protected as trademarks, in favour of the interested parties or those authorized by them. Articles 2 a) and 13 a) and b). The graphic and/or photographic representation of characters, either real or fictitious, can also be protected. Article 2 b) and 13 a) and b). The title, name and image of works and characters protected by copyright can be protected on a cumulative basis and independently from the protection granted by such legislation. Article 3.2 of the Intellectual Property Act and 13 of the Trademark Act. The renowned marks are broadly protected and such protection should be understood to be extended to products other than those thanks to them the brands have reached success. - Three-dimensional items, generally protected by copyright, can also be protected as a trademark provided that they have a distinctive character. Article 2 d) of the Trademark Act. The protection of such three-dimensional items - which eventually can be the images or models of fiction characters - as industrial designs can prove to be difficult in practice. This is due to the fact that the Spanish legislation requires a novelty that due to their own nature (such two-dimensional or three-dimensional items which can be the subject matter of merchandising) they lack since they require the previous knowledge and identification with something already known by the consumer. - In Spain, article 8 of the General Convention of the Paris Union protects the industrial property of corporate names of companies or entities - either Spanish or foreign. Article 10.3 and 77 of the Trademark Act. These corporate names can be additionally protected, as trademarks of goods or services, not specifically in connection with their corporate object, as can be implicitly deduced from article 78.3 of the Trademark Act which refers to article 4.4. of the same text. All these elements that operate as distinctive signs, apt to constitute Trademarks, can have their non-permanent advertising function protected, i.e. they are not incorporated in a con- stant and physical way into the object through the exclusivity of its advertising use that, without limitations in connection with the speciality, grants the final paragraph of article 30 of the Trademark Act. Due to the fact that article 31.1 of the Spanish Trademark Act limits the scope for the exercise of the exclusion right of the owner of the trademark to the filing of an equal or similar sign in connection with identical or similar products or services, it would be advisable to protect the trademark affected by merchandising within all those classes of products of the International Nomenctator that include the products apt for such activity. 66 The difficulty for Industrial Property in distinguishing between trademark licence and merchandising should be, however, highlighted. Under the privacy rights law In the last few years, Spanish lawmakers have devoted special attention to the legal protection of those rights called privacy rights. Statute 1/1982 of 5th May sets out honour, personal and family privacy and the own image as the Fundamental Rights of an individual; these rights had already been recognized as such in article 10 of the Spanish Constitution itself back in 1978. As far as merchandising is concerned, article 7.6 of the Act considers an illegitimate invasion within the scope of the right to the own image, the use of the name, the voice or the image of a person for advertising and commercial purposes, or purposes of a similar nature. Among these statements of the right to the own image, the pseudonyme is considered as included. Under the Copyright Merchandising is a phenomenon especially linked to copyright and has an extremely high incidence on some aspects of Intellectual Property (cinematographic works, theatrical works, art works, musical compositions). The Spanish Intellectual Property Act of 11th November 1987 includes, explicitly or implicitly, the legal protection of all those intellectual works that can be the subject matter of merchandising. Article 10 of the Act includes as protected works all 'the literary, artistic or scientific original works, incorporated into any media or support, either tangible or intangible, currently known or to be developed in the future". Among other things, article 10 mentions the following: Books, brochures, leaflets, letters, conferences, etc. (10 a). Musical compositions, with or without lyrics. (10 b) Theatrical works and drama in general terms. (10 c) Cinematographic and any other audiovisual works (10 d), it being understood as the author of such works, the director, the authors of the story-line, the adaptors, and the script writers, as well as the authors of the musical compositions (article 87). 67 - The sculptures and paintings, drawings, engravings, lithographies, and graphic histories, comics as well as essays or designs and any other plastic works, applied or not (10 e). In particular, article 10.2 establishes that the title of the work, when it is an original one, will be protected as part of such work. Similarly - and although there might be dissenting opinions - it can be understood that the name of the characters, when they entail an originality, are protected as part of the intellectual work. As far as the scope - or the contents - of legal protection is concerned, we could point out that intellectual property represents for the Spanish lawmaker a series of faculties - of a moral and economic nature - that confer the author the right to the exclusive exploitation of the work. In general terms, any kind of economic use' of the protected work will require the prior consent of the author. Finally, we should remember that, in Spain, the protection of Intellectual Property - unlike Industrial Property - does no longer require the registration or deposit of the work with the Intellectual Property Registry since the enactment of the new Act. D. Under unfair competition As a residual discipline, unfair competition can be invoked to protect certain aspects of merchandising, i.e. in those cases where it is not possible to have recourse to other specific rules (Intellectual Property Act, Trademark Act, Privacy Rights Act). The Spanish Unfair Competition Act dated 10th January 1991 considers any behaviour contrary to the requisites of good faith as unfair. In particular, the Act considers as unfair competition acts: misleading acts, defined as those suitable to "create confusion as to the activities, services or the establishment of third parties". The Act further says that "the risk on the part of consumers to associate the origin of the service is sufficient to base the unfairness of a practice" (art. 6). - The acts aimed to imitate the services of a third party, when such acts could lead consumers to associate them to such services, or implies taking an undue advantage of the reputation or the efforts of a third party (art. 11.2) The acts aimed to exploit third parties' reputation, considering as such taking undue advantage for the own or third parties' benefit, of the industrial, commercial or professional reputation acquired by third parties in the market (art. 12). 68 An eventual example of the applicability of unfair competition to merchandising - in the absence of other specific laws - is the imitation of the style of an artist for commercial purposes (the use of designs of a Miro or Picasso type in the textile industry). E. Under the advertising law The legal regulation of advertising in Spain establishes the relationships that could be set -' LJjJ aa ..o', .1+ ,-,f th OI.4P,-sf L ¼/I +h O LI '¼. IJ J'.. .1 p nor,-, rr LIth¼. imr1 rf nrQrn...... in r,rtiinri II . . .. ..... ............JI Article 24 of the General Advertising Act dated 11th November 1988 introduces in Spain the so-called Sponsorship Agreement defined as an agreement through which the sponsored party - in return of the financial support received to carry out its sport, charity, cultural, scientific or any other activities - agrees to cooperate in the advertising of the sponsor. Ill. The legal defence of merchandising The exercise of legal actions to defend the right on intangible goods which are the subject matter of merchandising needs to be examined from two different points of view: contractually and extra-contractually. From a contractual point of view, the defence of the intangible goods which are the subject matter of the agreement are based on the Civil Code. In case of non-fulfilment, the owner of the right is entitled to terminate the agreement or to require its fulfilment and, in both cases, to the settlement of the relevant damages caused. lt could be added that if the nonfulfilment consists of an abuse of the licensee within the commercial scope conferred to him, the owner of the right may also exercise the appropriate actions for infringement of the relevant right (intellectual property, right to the own image, industrial property). From an extra-contractual point of view, the rules mentioned above broadly regulate the legal remedies to prevent the economic use of an intangible good or right (the execution of merchandising acts) without the consent of the owner. In general terms, it could be said that the rules mentioned above cover legal actions aimed to obtain the cessation of the infringing activity, the removal of the instruments and effects of the infringement, and the indemnity for damages caused. Within the scope of Industrial Property, as well as Copyright and Privacy Rights, the possibility of adopting precautionary measures to achieve the cessation of the illegal activities while the proceedings are in progress is also covered. IV. Conclusions 1. Merchandising is a phenomenon based - from a legal point of view - on the existence of rights on intangible goods which can be the object of a commercial exploitation outside the strict scope of their existence or the purposes for which they were conceived. 69 The rights on intangible goods which might become the subject matter of merchandising also affect different sectors of the legal system and the possibility of a unitary legal treatment that covers all the relationships and cases that could arise does not seem to be feasible. Therefore, a specific regulation of merchandising is not considered to be appropriate; it would suffice to guarantee the acknowledgement and protection of the different rights that could be the subject matter of merchandising in the different sectors of the legal system. In the case of Spain, it could be said that the rights on intangible goods, the use of which is authorized through merchandising, are - at least theoretically - widely and sufficiently protected by the different legal provisions described above. Summary In Spain, merchandising - as the economic exploitation of intangible goods - is an economic and social phenomenon which is acquiring an increasing significance. A basic characteristic of merchandising is the fact that such intangible goods are used outside the scope for which they were conceived. The main representations of merchandising can be found in the toy, food, textile, publishing, plastic and accessories industries. Merchandising is neither covered by the Spanish legislation nor has it been yet examined by our Supreme Court of Justice. In Spain, the contractual relationships created between the owner of the right on intangible goods and the company in charge of its economic exploitation are governed by the Civil Code(art. 1098 to 1314, in general terms). In case of non-fulfilment, the contract can be either terminated or its fulfilment required, with the relevant settlement of the damages caused. In Spain, the rights on intangible goods which can be the subject matter of merchandising are governed by different rules that protect the position of the owner of such rights against eventual infringements, either on the part of the person authorized in the merchandising agreement, or by a third party. The Spanish Acts that protect such rights are the following: 1. The Trademark Act of 10th November 1988 includes, under its exclusivity rights, and authorizes the registration as Trademarks of the name of persons, pseudonyms, gra- 70 phic and photographic representations of real or fiction characters, the titles of works, three-dimensional objects with a distinctive character and the name of corporations. Within the field of Copyright, the Intellectual Property Act of 11th November 1987 includes in art. 10 a wide enumeration of protected works, among them those which can be the object of the main representations of merchandising. lt should be highlighted that since the enactment of the Act there is no need to register or deposit them with any Registry to obtain their protection which starts upon its creation. The Statute for the protection of honour, privacy and the own image dated 5th May 1982 forbids the use of the name, the voice or the image of a person for advertising, commercial or similar purposes. The Unfair Competition Act of 10th January 1991 permits to consider as such any behaviour which is contrary to the requisites of good faith. These rules can be invoked in all those cases where a specific legislation cannot be applied. The General Advertising Act of 11th November 1988 covers the so-called "Sponsorship Agreement" through which the sponsored party - in return of the financial support received to carry out its sport, charity, cultural, scientific or any other activities - agrees to cooperate in the advertising of the sponsor. In conclusion, the Spanish Group of the A.l.P.P.l. considers that the current Spanish legislation confers a general protection to all those cases that might arise in merchandising. Similarly, it is not considered necessary or convenient to treat this subject so that it favours a unitary - either national or international - regulation of the rights on intangible goods that might be the subject matter of merchandising. Résumé Le merchandising, comme exploitation économique de biens immatériels constitue en Espagne un phénomène économique et social qui acquière chaque fois peu à peu une plus grande importance. C'est une caractéristique fondamentale du merchandising le fait de ce que ces biens immatériels sont utilisés en dehors du domaine pour lequel ils ont été conçus. Les principales manifestations du merchandising se trouvent dans les secteurs des jouets, de l'alimentation, textile, éditorial, publicitaire, industrie plastique, et articles de complément. Il n'existe pas dans la législation espagnole une réglementation spécifique du merchandising et il n'a pas encore été analysé non plus par notre Tribunal Suprême. 71 La relation contractuelle qui se crée entre le titulaire du droit immatériel et l'entreprise qui réalise l'exploitation économique se régit en Espagne par le Code Civil (art. 1088 à 1314, en général), pouvant, en cas de non-accomplissement, choisir entre la résolution du contrat ou exiger son accomplissement, avec l'indemnisation des dommages et intérêts causés. Les droits sur des biens immatériels qui puissent être objet de merchandising se trouvent réglementés en Espagne par distinctes dispositions normatives qui protègent la position du titulaire de ceux-ci contre les possibles infractions, tant de la part de l'autorisé dans le contrat de merchandising que par un tiers étranger à celui-ci. Les lois espagnoles qui protègent ces droits sont les suivantes: La Loi des Marques du 10 Novembre 1988 accueille sous leur droit d'exclusivité et permet l'inscription comme Marques des noms de personnes, pseudonymes, la représentation graphique et photographique de personnages de la réalité ou de la fiction, les titres des oeuvres, les objets tridimensionnels avec caractère distinctif ainsi que les raisons sociales des entités. Dans le domaine du droit d'auteur la Loi sur la Propriété Intellectuelle du 11 Novembre 1987, dont l'art. 10 contient une ample énumération des oeuvres protégées, entre lesquelles se trouvent celles qui puissent être l'objet des principales manifestations du merchandising. Il faut faire ressortir que, à partir de la promulgation de cette Loi, il n'est pas nécessaire l'inscription ni le dépôt dans aucun Registre pour obtenir leur protection qui naît depuis le moment même de la création. La Loi Organique de protection de l'honneur, de l'intimité et de la propre image, du 5 Mai 1982, interdit l'utilisation du nom, de la voix ou de l'image d'une personne pour des fins publicitaires, commerciales ou analogues. La Loi sur la Concurrence Déloyale du 10 Janvier 1991 permet de considérer comme tel tout comportement qui résulte objectivement contraire aux exigences de la bonne foi. Ces normes peuvent être invoquées dans tous les cas où il ne soit pas possible d'appliquer la législation spécifique. La Loi Générale sur la Publicité du 11 Novembre 1988 contemple le dénommé "Contrat de Patronage" dans lequel la personne qui reçoit le patronage, en échange d'une aide économique pour son activité sportive, culturelle ou scientifique, s'engage à collaborer dans la publicité de la personne qui patronne. En conclusion, le Groupe Espagnol de 1'AIPPI considère que la législation espagnole actuelle confère avec un caractère général la protection pour tous les cas qui puissent se po- ser dans le merchandising; de la même façon l'on n'estime pas nécessaire ni opportun un traitement de cette matière qui postule une réglementation unitaire -qu'elle soit natio- 72 nale ou internationale- de tous les droits sur des biens immatériels qui puissent être l'objet de merchandising. Zusammenfassung Merchandising, als Wirtschaftsbetrieb imrnaterieHer Güter, stellt in Spanien eine wirtschaftliche und soziale Erscheinung wachsender Bedeutung dar. Grundeigenschaft der Merchandising ist die Tatsache, daß die immateriellen Güter außerhalb ihres eigentlichen Schaffungsbereiches benutzt werden. Die wichtigsten Ausdrucksformen der Merchandising finden sich in Zweigen wie die Spielzeug- und Lebensmittelherstellung, die Textilbranche, das Verlags- und Werbewesen, die Kunststoffindustrie und der Bereich der Zubehörwaren. Innerhalb der spanischen Gesetzgebung gibt es weder eine spezifische Regelung der Merchandising, noch ist diese Angelegenheit von unserem obersten Gericht behandelt worden. Die zwischen dem Inhaber eines immateriellen Rechtes und des für den Wirtschaftsbetrieb zuständigen Unternehmens bestehende Vertragsbeziehung unterliegt in Spanien dem Zivilgesetzbuch (Art. 1088 bis 1314, allgemein), wobei im Nichterfüllungsfall die Wahl zwischen Vertragsauflösung oder Erfüllungsforderung mit einem entsprechenden Schadensersatz besteht. Die Rechte auf immaterielle Güter, die Gegenstand einer Merchandising sein könnten, werden in Spanien von verschiedenen Bestimmungen, die die Stellung des Inhabers jener Rechte vor möglichen Verletzungen seitens sowohl des zur Merchandising vertraglich Berechtigten als auch eines Dritten schützen, geregelt. Die diese Rechte schützenden, spanischen Gesetze sind folgende: Das Warenzeichengesetz vom 10. November 1988 nimmt folgende Gegenstände in seinem Exklusivrechte auf und erlaubt deren Eintragung als Warenzeichen: Personennamen, Pseudonyme, graphische und fotographische Darstellungen reeller oder erfundener Gestalten, Titel der Werke, dreidimensionale Gegenstände mit Unterscheidungsmerkmal sowie Gesellschaftssitz. Auf dem Gebiet des Autorenrechtes liegt das Urheberrechtsgesetz vom 11. November 1987, dessen Art. 10 eine ausführliche Liste der geschützten Werke enthält, unter denen sich diejenigen befinden, die Gegenstand der wichtigsten Merchandising serscheinungen sein können. Hervorzuheben ist, daß vom Zeitpunkt des Gesetzeserlasses zur Erlangung des Schutzes, der aus dem Augenblick der Schaffung selbst entspringt, weder die Eintragung noch Hinterlegung in jedwelchem Register notwendig ist. 73 Das Gesetz mit Verfassungsrang zum Schutz der Ehre, der Privatsphäre und des Eigenbildes vom 5. Mai 1982 untersagt die Benutzung des Namens, der Stimme oder des Erscheinungsbildes einer Person für Werbe-, Handels- oder ähnlichen Zwecken. Das Gesetz hinsichtlich des unlauteren Wettbewerbes vom 10. Januar 1991 sieht vor, daß jedes Verhalten, das objektiv gegen die Forderungen des guten Willens verstößt als unlauteren Wettbewerb erachtet wird. Auf diese Regelungen kann man sich bei all jenen Tatbeständen berufen, bei denen eine Anwendung der spezifischen Gesetzgebung nicht möglich ist. Das allgemeine Werbegesetz vom 11. November 1988 sieht den sogenannten Sponsorenvertrag" vor, in dem sich der Gesponserte gegen eine kleine finanzielle Unterstützung seiner sportlichen, kulturellen oder wissenschaftlichen Tätigkeit zur Mitwirkung in der Werbung des Sponsors verpflichtet. Folglich erachtet die spanische Gruppe der Internationalen Vereinigung für gewerblichen Rechtsschutz, daß die derzeitige spanische Gesetzgebung allgemein Schutz bietet für all jene Tatbestände, die sich innerhalb der Merchandising ergegen können; gleichermaßen wird eine Behandlung dieser Angelegenheit im Hinblick auf eine gemeinschaftliche Rechtsregelung immaterieller Güter - ob diese national oder international sei -, die Gegenstand der Merchandising sein können, weder als erforderlich noch zweckmäßig erachtet. 74 Etats-Unis d'Amérique United States of America Vereinigte Staaten von Amerika Report Q 129 in the name of the United States Group by Dr. Ian Jay KAUFMAN (Chairman), Dennis S. PRAHL and Peter F. NOLAN Legal aspects of merchandising I. The practical importance of merchandising AIPPI has defined merchandising for the purposes of this Question, as the use of "signs and symbols, marks, elements of artistic creation or characteristic traits of a real or fictitious person to promote the sales of products or the use of services', where such use is not in the "usual manner" to indicate origin but where such properties1 "are applied to other products or services and are used in consideration of the drawing power which they have by virtue of being so well-known.' Much of the difficulty in addressing the issues surrounding merchandising as an area of law, arises because the properties fall into so many different categories of classic, and not so classic, intellectual property areas. Since enterprises in the United States probably account for the largest percentage of merchandising activity throughout the world, the ability to merchandise, to protect merchandised properties, to license their use by other parties and to prevent unauthorized parties from utilizing such properties, is of great concern to both business and legal circles in the United States. Accordingly, the United States group believes that enhancing legal protection for merchandising is a worthwhile goal. However, in view of the US experience, the means to achieve this goal are probably not by means of a sui generis "merchandising" harmonization treaty. 1. In what form and in what way is merchandising used in the United States and what are the signs and symbols which are most widely used for that purpose? Consumers in the United States are confronted with the results and forms of merchandising every day and in almost every aspect of their daily life. Generally, however, the effects of merchandising are seen as a rapidly growing phenomenon in the US in the areas 1 Since merchandised properties may include many subjects, such as trademarks, trade names, copyrightable matter, patentable matter, personality rights and many other forms, these rights are referred to collectively herein as "proprietes. 75 of consumer products, advertising, promotional or recognition generating activity and entertainment. Products which are offered by merchandisees may be grouped, for ease of reference, into the following categories, although they are not necessarily ranked in order of their volume or importance: apparel and accessories, such as t-shirts, jackets, jewelry, scarves, socks, shoes, undergarments, pajamas, sweaters, ties, dresses, headgear, eyeglass frames and wristwatches; publishing and stationery, such as books, calendars, posters, trading cards, writing implements, wrapping paper, party favors and greeting cards; entertainment, such as television programs, motion pictures, audio and video recordings, animated cartoon programs, sporting events, concerts and amusement parks; gifts and novelties, such as mugs, badges, figurines and statuettes; food products and beverages; home furnishings and housewares, such as bedding, towels, wallpaper, furniture, lamps, wall-hangings and table wares; sporting goods, such as sport clothing and sporting equipment (balls, bats, helmets); toys, such as action figures and their accessories, stuffed dolls, board games and electronic games; health and beauty aids, such as perfume, soap, toothpaste, shampoo, bubble bath, grooming products and cosmetics; electronic software, such as computer games and computer screen saver programs and electronic consumer items (clocks, radios). In fact, according to one survey in 1984,2 licensed products, which include both goods and services, fell into at least 29 out of the 42 International Classes under the Nice Agreement. Virtually any type of property may be merchandised. However, a non-exhaustive list of the sources or types of properties which are merchandised most often may be categorized as follows: 2 Gregory J. Battersby & Chartes W. Grimes, The Law of Merchandise and Character Ucensing, Appendix A (1985), based upon a survey of the 1984 u.s. Patent and Trademark Office Official Gazettes. 76 Personality merchandising, consisting of merchandising the names, images or other attributes of real persons or groups. In this case the appeal of the individual or group is the focus. Examples may include the appearance of noted personalities in advertising campaigns, in which the personality is regarded as an expert or as an persuasive voice on a given issue; the sale of t-shirts, posters and other paraphernalia in connection with a noted musical group; the use of sports stars on trading cards and sporting goods; or the use of a fashion designer's name in connection with cosmetics or household items, such as CALVIN KLEIN. Character merchandising consists of merchandising the name, voice, image or two- or three-dimensional reproduction of a fictional character, such as BATMAN, SUPERMAN, BUGS BUNNY, LASSIE and JAMES BOND. In this situation, the emotional, sentimental or status of the fictional character is the allure. Image merchandising consists of merchandising fictional film or television characters, played by real actors, such as RAMBO or ROB000P, and may also include merchandising of other distinctive elements associated with such characters, such as hand-held wireless communications devices which imitate the communicators used by the characters in STAR TREK, or water guns intended to resemble STAR TREK PHASERS. Trade character merchandising, such as TONY THE TIGER in respect of cereals or the ENERGIZER BUNNY, in respect of batteries, which have also been used in connection with low-cost mass consumer items. Trademark or corporate logo merchandising, examples of which may include the COCA-COLA trademark in respect of carbonated beverages or the APPLE Logo in respect of computer products, which have also been used in connection with all manner of low-priced mass consumer items. Status merchandising, where the attraction to the merchandised item is based on a certain high-end status which the property may have achieved, examples of which may include the use of HARVARD, the name of the prestigious University, on clothing. 2. What is the economic and financial importance of merchandising and in particular in which economic sectors? The economic and financial importance of merchandising may be seen from several perspectives, although the monetary aspect is predominant. First, from the merchandisor's perspective, merchandising offers property owners an effective and relatively inexpensive way of advertising their primary products, creating consumer identity and awareness in their primary products and their brand image, promoting their brand image in general, and increasing the revenue derived from the primary use of their products. 77 Merchandising also enriches the owner of the merchandised property. A recent example is the University of Wisconsin, whose merchandising activity during the 1992.1993 academic year resulted in revenues of approximately $325,000. However, as a result of a successful 1993 season which led to a championship victory of their BADGER football team in the 1994 Rose Bowl, merchandising revenue from the 1993-1994 season rose to $1.3 million,3 which is reinvested in university programs. Examples of large merchandising efforts in the United States include the merchandising activities of certain Hollywood motion picture studios, such as The Walt Disney Company,4 Warner Bros.5 and from the merchandising of other animated or fictional characters such as BARNEY, a purple dinosaur character, MIGHT MORPHIN POWER RANGERS, TEENAGE MUTANT NINJA TURTLES, etc. Merchandising can also create instant appeal for the products of the merchandisee for a relatively small cost, especially for those companies which are otherwise unable to absorb the high costs of research and development which may fail. In some cases, this permits small manufacturers, whose products may not be widely disseminated under a well-known brand, to compete better with large manufacturers whose years of research and development, and extensive brand identity and distribution networks, provide an advantage. This also promotes market competition. In addition, because very often property owners license and sell their properties not only to enterprises in their own countries, but also to enterprises in other countries, merchandising activity also increases international trade. This also has the effect of expanding the market of the merchandisee, because of the notoriety in the international, as well as domestic, marketplace. Although no list can be exhaustive, merchandise property owners include, inter alla, the following: educational institutions who license their names and logos; fashion designers who license their names for perfumes and other household products; celebrities who license their names and likenesses or who act as spokespeople for certain products or causes; the entertainment industry, which produces motion pictures, television programs whose characters are in turn licensed; authors, comic strip creators, artists and musicians who license their created works; organizations and causes, such as the World Wildlife Fund and Greenpeace, who license their logos to raise funds; sporting or social events; art exhibitions; natural or scientific events; corporations; trademark owners; the Olympic games and athletes; sports teams; theatrical productions; and advertising campaigns. 3 Tina Lassen, A Rosy Outlook, Midwest Express Magazine, September/October 1994, at 37. 4 The four most successful film merchandising programs of The Walt Disney Company are based on their animated films "The Little Mermaid, "Beauty and the Beast," "AJaddin" and "The Lion King", in addition to their standard characters such as Mickey Mouse, Donald Duck and Goofy. 5 Estimated revenue generated by merchandising activity from the first "Batman" film in 1986 was $250,000,000. 78 Makers of merchandised products include all of the enterprises who offer the type of goods and services listed in the answer to 1(1). Besides those sectors that are immediately affected, other sectors positively affected by merchandising include intellectual property agents and lawyers, advertising agencies, merchandise licensing agencies, retail stores, catalogue sales services, shopping districts,6 the labor force and suppliers of raw materials for the manufacture of merchandised products. Il. The laws which directly or indirectly apply to merchandising Are their specific legal provisions applicable to merchandising? There are no laws in the United States which specifically apply to the activity of merchan- dising. Instead, there are numerous forms of protection for merchandised properties, which may be used alone, or in combination, to protect the properties and assert rights against the unauthorized use of the merchandised properties.7 What in the United States are the usual rules of law which can be applied to resolve the different problems raised by the use of merchandising? In considering this question, it must be remembered that the law of the United States consists of both federal law, which operates in all fifty states, and state laws, which operate in each state. Under this system, federal law may pre-empt state law, state law may apply concurrently with federal law or state law alone may apply where federal law is silent on a particular issue. Therefore, it is beyond the scope of this report to give an analysis of all laws, both state and federal, which may govern. Rather, an attempt to summarize the federal system, with an emphasis on general rules under state law, is set forth. a) Contracts The law of contracts is, generally speaking, governed solely by state law, not federal law, although there may be certain exceptions such as in the contractual licensing of certain properties which may call for quality control provisions, or may affect the substance of the licensed property, and therefore the validity of the underlying agreement. According to the general rule of contracts, parties are free to agree on any terms which are reasonable. As long as the terms of the contract are reasonable, the parties are bound by the provisions of the contract and may enforce the contract vis-a-vis each other. Contracts may 6 A trip through almost any major shopping mall in America will reveal either stores solely dedicated to the sale of a particular licensors products (Warner Bros. Store, Disney Store, etc.) or stores which carry nu- merous merchandised products as part of their regular offerings, both of which attract additional consumers. 7 In re Penthouse Int'l, Ltd., 565 F.2d 679, 195 USPO 698 (C.c.P.A. 1977) where CCPA indicated that concurrent protection under patent, copyright and trademark laws is not mutually exclusive. 79 be in writing, although in some cases a contractual arrangement may arise on the basis of an oral agreement as opposed to some jurisdictions where a written agreement is required. Agreements between merchandise property owners and their licensees are governed by contract law and breaches of the provisions are actionable. Such agreements may include employment agreements, designer agreements, joint venture agreements, agreements concerning the personality or group rights, agreements concerning the rights in motion pictures, television programs and printed media, trademark licensing agreements, copyright licensing agreements, etc. Some care should be taken in drafting a merchandising contract when choosing which law will apply to the contract since the substantive rights of the parties may differ under the laws of each state. b) Trade names and marks Trademark law has its origins in the common law of England. The federal statute, known as the Lanham Act, governs trademark activity that affects interstate commerce, and the states have their own trademark laws, which govern intrastate trademark transactions. Trademark rights in the United States arise from continued use of a mark by the owner, or by the owner's authorized user provided quality control is maintained, not by mere registration. However, obtaining a trademark registration is advisable in order to claim certain rights. The Federal Lanham Act provides tor the registration of marks which may distinguish one party's goods from another party's goods, either inherently or through secondary meaning acquired through usage of the marks. Thus, trademark protection usually extends to any property which is used as a trademark, and may extend to names and designs which are part of the property and that are applied to products. Certain difficulties may arise in registering, or claiming protection for, some properties in the context of merchandising which may not be of traditional trademark subject matter. However, properties which may be protected as trademarks may include the following: The names or physical appearance of characters from literary works may be registrable, provided that they have acquired secondary meaning. However, personality traits are not protectable.8 This may give the property owner broader protection than under copyright law since the test of infringement becomes likelihood of confusion, rather than copying. Personal names or appearances may be protectable upon a showing of secondary meaning9 and so long as they are used in a classic trademark sense, namely, to identify the source of products and to distinguish the products from the products of others. 8 Frederick Warner & Co. y. Books Sales, Inc. 481 F. Supp. 1191, 205 USPQ 444 (S.D.N.Y. 1979). 9 In re Carson, 197 USPQ 554 (hAB 1977) in which the name JOHNNY CARSON was held to function as a service mark. 80 Properties used as mere ornamentation, such as a design used on the front of a shirt, may or may not be protectable although authorities differ and the situation will ultimately depend on the facts of each case. Non-functional product or package designs may be protectable1° unless the design or function of the object is dictated by the function that it performs. If used in a trademark sense, three dimensional versions of characters or their implements may be protected. In order to enforce trademark rights in a property, the property owner must usually ensure that appropriate and effective quality controls over the use of the property by the merchandisees are in place. However, authorized but unmemorialized and uncontrolled merchandising for the purpose of publicity or goodwill, such as the use of a racing car trademark on a toy car, may still enable the property owner to enforce rights but may severely weaken the ability to protect the property. The states have their own trademark laws, derived from statutes and case law, which protect trademarks within the boundaries of each state. Such protection is advisable where purely intrastate trademark use is concerned or where remedies, in addition to those under the federal Lanham Act, are available against trademark infringement and unfair competition. Certain states, such as California, Florida, Massachusetts and New York, have also enacted so-called anti-dilution statutes which concern the use of a trademark on unrelated goods that results in a likelihood of injury or dilution to the value or distinctive quality of a trademark or trade name as an indicator of source or origin. This is broader than the traditional theory of unfair competition and does not consider whether the parties are in competition or whether there may be confusion with respect to the source of the products involved. Trade names, if they are also used as a trademark or service mark, are registrable as such under the Lanham Act. Otherwise, trade names may not be registered under the Lanham Act, since they do not serve to identify and distinguish goods or services from other goods and services, but merely serve to identify a company or organization.11 However, trade names per se may be protected under the Lanham Act's unfair competition provisions and under state law. lt is also possible to extend the life of properties which are protected under copyright, as discussed below, by registering and using them as trademarks, thereby granting perpetual 10 In re Mogen David Wine Corp., 51 C.C.P.A. 1260, 328 F.2d 925, 140 USPQ 575 (1964) 11 Application of Walker Process Equipment, Inc., 43 CCPA 913, 233 F.2d 329, 110 USPQ 353 (1956). 81 protection to such properties, albeit under a different theory of law. During the term of copyright protection, it may also be possible to claim both copyright and trademark protection in the same property.12 Although some may argue that this may be an impermissible extension of the creator's monopoly, thereby depriving society of free access to intellectual property, the US Group maintains that, so long as the property is used as a trademark, trademark protection should be available. In addition to the foregoing, there are also other federal statutes which protect the trademarks of specific organizations against registration and use by unauthorized parties.13 Also, the Trademark Counterfeiting Act of 1984 provides criminal and civil remedies against counterfeiting, which consists of trademark infringement coupled with fraudulent intent, that are not available in cases of ordinary trademark infringement. The act may also apply to the sale outside of the United States of goods that are made within the United States. C) Copyright The copyright law of the United States has its origins in the common law of England, but is governed by federal statute,14 pursuant to the power specifically granted to Congress in the Constitution,5 and by interpretive judicial decisions thereof. Except in the case of certain pre-1978 works, there is no longer any state law which governs copyright, only federal law. The United States is a party to the Berne and Universal Copyright Conventions. The copyright law protects original, creative expression which is fixed in a tangible form. Registration is not a condition of copyright, but is a prerequisite to bringing most infringement actions and to obtaining certain remedies. As of March 1, 1989, when the Berne Convention became effective with respect to the United States, a copyright notice is no longer required, although the notice requirement is still relevant to works first published prior to that date. Copyright protection endures for the life of the creator, plus an additional fifty years. The copyright actually consists of a group of rights, each of which may be separately infringed, namely, the right to reproduce, to prepare derivative works, to distribute, to perform and to display the work. Such rights may be transferred and owned separately, provided such transactions are memorialized in writing. This gives assignees and exclusive Ii12 Section 301(d) of the Copyright Act states that the Copyright Act does not preempt claims under other Federal statutes, such as the Lanham Act which governs trademarks. 13 Such as the Amateur Sports Act of 1978, which grants exclusive rights for the US Olympic Committee to use Olympic symbols, and other statutes relating to particular organizations and their exclusive rights in their marks (e.g. American Legion, the Red Cross, Future Farmers of America, 4-H, etc.). 14 1976 Copyright Act, 17 U.S.C. §101, et seq., effective January 1, 1978, as subsequently amended. This Act repealed the Copyright Act of 1909 which still has application with respect to pre-1978 works, although this report will not address pre-1978 situations. 15 Art. I, §8, Cl.8 Constitution. 82 censees the same rights, including standing to sue, as the copyright owner. This does not apply to non-exclusive licenses, which do not grant the same rights as the owner and need not be in writing. Although protection for traditional 'moral rights' is not included in the Copyright Act,16 certain types of moral rights may be available under theories of trademark infringement,'7 unfair competition,18 defamation,19 the right to determine the time and place of first distribution,20 and under certain state statutes. The Copyright Act provides a non-exhaustive list of copyrightable subject matter, which, in the context of merchandising, include: literary works, although literary characters may not be protected independent of the work in which they appear, unless the 'character really constitutes the story being told" and is not just "the chessman in the game of telling the story;21 musical works, such as songs which are then licensed for use in advertising or other media, such as music boxes, computer programs, etc.; pictorial, graphic and sculptural works, including maps; works of art and their reproductions; photographs; dress and fabric designs; graphic representations of characters (three-dimensional versions of movie characters22 are protected); and artistic designs independent of the utilitarian aspects of a product (original statuettes used as lamp bases protected23 on the theory that form is protectable, not utilitarian aspect); motion pictures and other audiovisual works; sound recordings. 16 Except for the moral rights of attribution and integrit'f under the Visual Artist Rights Act of 1990, which applies to a narrow class of works. 17 Gilliam y. American Broadcasting Cos., 538 F.2d 14 (2d Cir. 1976). 18 Jaeger y. American International Pictures, Inc., 169 uso 668 (SDNY 1971) holding that a cause of actìon for unfair competition under §43(a) of the Lanham Act may exist where defendant publicly distributed a film which bore the plaintiffs name but which severely garbled, distorted or mutilated the plaIntiff's work. 19 Edison y. Viva Int'l., Ltd., 70 A.D.2d 379, 421 N.Y.S.2d 203 (1979). 20 Harper & Row, Publishers, Inc. y. National Enterprises, 471 u.s. 539 (1985). 21 Warner Bros. Pictures y. Columbia Broadcasting System 216 F.2d 945, 950, 104 USPQ 103, 107 (9th Cir. 1954), holding that the "Sam Spade" character in the film "Maltese Falcon" was not protectable as a literary work; but see universal City Studios, Inc. V. Kamar Industries, Inc. 217 USPO 1162 (S.D.Tex. 1982) protecting the "ET." character in the film of the same name since it was central to the story. 22 Ideal Toy Corp. y. Kenner Prods. Div. of General Mills Fun Group. Inc. 443 F. Supp. 291, 197 USPO 738 (SONY. 1977). 23 Mazerv. Stein, 347 u.s. 201, 74 S. Ct. 460,98 L Ed. 630, 100 USPQ 325 (1954) 83 In the context of merchandising, this protection may cover the underlying source or creative form of the merchandised property itself (the motion picture, a television program, a novel, graphic representation of a fictional character) and also the artwork for any products, packaging and advertising used in merchandising. Derivative works, such as motion pictures made from novels, comic strips or television shows, are also afforded protection, except that rights in the derivative work only exist in the material created by the author of the derivative work, no rights exist for that author in the preexisting work, which is still subject to the copyright of the original creator. Titles are not protected under copyright, but may be protected under a trademark or unfair competition theory, provided that the title is used in a series of works. In the case of single works, the plaintiff must show that the title has acquired secondary meaning among consumers. The title of a series of works (book series, magazine, newspaper) is entitled to trademark protection, without proof of secondary meaning as long as the title is not considered descriptive. Unlike the law of trademarks, there is no issue of confusion or secondary meaning under a copyright theory of protection. The plaintiff must prove that the alleged infringing article was copied, as indicated by a side-by-side comparison, or that the defendant had access to the copyrighted work and that the alleged infringing article is substantially similar to the copyrighted work. Designs and models Although the issue of patent protection in merchandising activities does not customarily arise, primarily as a result of the costs and time associated with obtaining patents, design patent protection is available for a period of 14 years in respect of any new, original and ornamental design for an article of manufacture. Patentable subject matter may include three-dimensional games, action figures, dolls and toys that incorporate the merchandised properties. Since patent protection in the United States is derived from the powers specifically afforded Congress in the Constitution,24 federal law preempts state law in the area of patent protection and there is no common law protection for patents. Rights of the individual and respect for private life These rights are not protected by a specific body of law, but rather protection may be derived from numerous sources including state and common law theories of tort and property, theories of trademark, copyright and unfair competition, the common law rights of privacy and publicity, and state and federal statutes. The primary forms of protection, outside the traditional intellectual property areas of trademark, copyright and unfair competition, reside in the common law rights of privacy and of publicity, which arise under state law. 24 Article I, Section 8, Cl.8 of Constitution 84 The common law tort of invasion of privacy,25 adopted by almost all courts in the United States, consists of four categories: intrusion, public disclosure of private facts, false light and appropriation. Intrusion and disclosure are not generally relevant to the area of merchandising. False light, where unauthorized use of the individual's persona is used to attribute to him false characteristics, conduct or beliefs, may be relevant to protect against the derogatory use of an individual's persona, such as falsely indicating that the individual advocates certain vices. Appropriation involves the unpermitted use of an individual's persona, usually for commercial purposes, which causes damage to the plaintiff's dignity, interests or peace of mind. Privacy rights are traditionally personal rights which are not assignable and which cease to exist upon the death of the individual. Moreover, since the focus of privacy rights is on the damage caused to personal dignity and the quantity of mental and physical injury generated thereby, actions under these theories tend to place secondary, if any, importance on the commercial aspects of the persona. The more often litigated right of publicity26, which stresses the damage to an individual's property right in their persona and the damage to value of that property right, thereby changing the focus from injured feelings to commercial value, has been recognized by the Supreme Court of the United States.27 However, the existence of the right of publicity and the scope of the right may differ depending upon the law of the jurisdiction where the right is sought to be enforced and depending upon the status of the plaintiff (for example, celebrity, politician, non-celebrity). Originally founded on state common law,28 and now embodied in state case law and legislation, the right of publicity is the right to prevent unauthorized exploitation for commercial purposes of a persons' persona. The definition of 'persona may include an individual's personal name,29 nickname30 or pseudonym, picture,31 physical appearance32 and 25 This should not be confused with the constitutional right to privacy, which concerns governmental interference in the lives of citizens. 25 First coined in Haelan Laboratories, Inc. y. Topps Chewing Gum, Inc., 202 F2d 855 (2d Cir. 1953), in which a sports figure was held to have a "right in the publicity value of his photograph, i.e. the right to grant the exclusive privilege of publishing his picture.' 27 Zacchini y. Scripps-Howard Broadcasting Co., 433 US 564 (1977), holding, under a narrow set of tacts, that unauthorized television broadcast of an entire videotaped "human cannonball" act entitled the human cannonball to compensation, since it was appropriation of the activity by which the performer made his living, not just appropriation of his reputation for commercial gain. 28 See, for example, McFarland y. E&K Corp., 18 USPQ2d 1246 (D.Minn. 1991). 29 National Bank of Commerce y. Shaklee Corp., 503 F Supp 533, 207 USPQ 1005 (VVD Tex 1980), holding that unauthorized use of "Heloise, name of well-known columnist on household hints, as endorsement on consumer products was actionable. 30 McFarland y. E&K Corp., 18 USPQ2d 1246 (D Minn 1991). Under common law of Minnesota, court held that use of SPANKY in connection with a saloon, violated the right of publicity of plaintiff, who was known under the state name SPANKY in the "little Rascals and "Our Gang" motion pictures. But see Geisel V. 85 voice.33 The authority on whether groups, such as musical groups, are entitled to a right of publicity are mixed. There is also a split in authority concerning whether the right of publicity may extend beyond the death of its original owner, since common law states that this is not possible whereas some state statutes and judicial decisions have indicated that it is possible, the exact duration after death being the subject of some controversy. Since the right of publicity is a property right, it is assignable in gross34 and may be licensed to third parties. Licenses may be oral, or implied, in which case they will be interpreted very narrowly. However, some laws require that such licenses be in writing, in which case the license will ordinarily be interpreted according to its own provisions. Licenses may be granted on an exclusive or non-exclusive basis and may be granted in respect of only certain products.35 Licensees ordinarily have standing to sue third parties. Actions for infringement of the right of privacy and the right of publicity may result in injunctive relief and damages. Individuals may also claim protection for their personality rights under trademark and service mark theories, provided that their rights are used as trademarks or service marks. However, such use and claims may also subject their rights to increased restrictions, particularly in the area of assignment and licensing. Under trademark law, a name may be assigned or sold as a commercial symbol, but not as an identifier of the individual nameholder. In addition, the rule against assignment in gross would then apply, under which trademarks must be assigned together with the goodwill which they symbolize, in order to protect consumers who may be confused if the assignee uses the mark on goods or services which are unrelated to those sold by the assignor under the mark. Appropriate and effective quality control provisions would also be required in a licensing agreement. Poynter Prods., Inc., 295 F Supp 331, 160 USPQ 590 (SD NY 1968) holding under New York Statute that pen name Dr. Seuss of Theodor Seuss Geisel was not protected. 31 Grant y. Esquire, Inc., 367 F Supp 876 (SDNY 173), holding that name and photo of Cary Grant protected. 32 Onassis y. Christian Dior-New York, Inc., 122 Misc. 2d 603, 472 NYS2d 254 (1984), aff'd without opinion 110 AD2d 1095, 488 NYS2d 843 (1985), holding that use in advertising campaign of model that looked like Jacqueline Kennedy Onassis was actionable under New York statute. 33 MidIer y. Ford Motor Co.. 849 F2d 460 (9th Cir 1988), held cause of action available for singer Bette Midler against use of sound-alike singer in automobile advertisement. 34 Haelan Laboratories, Inc. y. Topps Chewing Gum, Inc., 202 F2d 866 (2d Cir 1953). 35 A well-known example of such licensing is CALVIN KLEIN, who has licensed the use of his name separately in connection with undergarments, clothing, perfumery and cosmetics, bedding, eyeglass frames, and other products. 86 Personality rights may also be protected in connection with false endorsements under §43(a) of the Lanham Act, which requires an element of 'falseness. In some cases a cause of action under the right of publicity may be preempted by federal legislation.36 Since there is no uniformity concerning personality and publicity rights, it may be helpful if the United States were to consider the adoption of uniform standards in respect of these rights, particularly in the areas of survivability, licensing and transferability. However, a federal law in this area may have the effect of preempting existing state laws which may afford broader protection than the federal statute. In view of the personal nature of these rights, and since they do not easily fall within the traditional ambit of intellectual property, the US Group does not favor an international convention in this area for the underlying purposes of benefiting intellectual property protection, as the aims of such a treaty may very likely conflict with the rights of individuals which these rights seek to protect. In addition, the personal rights granted to individuals in the United States are far broader than those granted by many other countries. As a result, it would be unreasonable for the United States to expect that its views of personal rights should be imposed on other countries, and at the same time unfair for the personal rights of persons in the United States to be restricted by the views of other countries in this area. f) Unfair competition The law of unfair competition in the United States is governed by federal statute, state law and common law, which may apply separately or simultaneously depending upon the cause of action. Since a more detailed explanation of the current situation with respect to unfair competition laws in the United States has been provided by the US Group's Report on Question 115, to which the reader is referred, this Report will only briefly summarize the situation in the interest of brevity. Essentially, the law of unfair competition in the United States is far reaching and may provide protection for many rights which are not eligible for protection under theories of trademark infringement, copyright infringement and patent infringement. Under federal law, Section 43(a) of the Lanham Act has created a federal cause of action for common law trademark infringement. This section also protects trade dress, product configuration and prohibits false advertising. State laws also supplement this protection by statute and case law. Additionally, the Federal Trade Commission Act and the state laws on unfair trade practices regulate and provide administrative enforcement measures and private causes of action for unfair of deceptive trade practices. 36 Copyright Act in Title 17 usc §3O1 (a) and (b). 87 g) Parasitic competition The term "parasitic competition' is not a term of art and has no definite meaning in the United States. In addition to the legal concepts listed above, there are also other laws which may apply to merchandising activities. The United States applies its product liability laws broadly, even to the field of trademark licensing, which requires that the trademark licensor exercise certain control over the quality of the licensed goods. In a free market economy, it may be presumed that the incentive for the trademark owner to exercise quality control exists because failure to exercise such control may result in products which may harm the goodwill and reputation of the trademark and of its owner. However, due to the drive to reach the so-called "deep pockets of product liability defendants, there are cases which have held trademark licensors liable for injuries caused by defective licensed products. Although the exact legal theories under which trademark licensors have been held liable are not consistent, successful theories include the following: the licensor is a seller of the defective product since the product to which he lends his mark is essentially his own;37 the licensee acts vicariously for the licensor's benefit;38 or both.39 Accordingly, it is important to realize that merchandising brings risks, as well as benefits. Ill. The existing difficulties A. In the United States, are there legislative or case-law inadequacies? Given the broad range of theories of protection available to owners of merchandised pro- perties in the United States, it is difficult to comprehend how there could be any inadequacies. Therefore, generally speaking there are no glaring inadequacies. However, the US Group considers that certain uniformity on the subject of personality rights may be desirable, recognizing that the issues of whether a right of personality exists, whether such right may be licensed for use, and whether such rights may be assigned and survive the death of the original holder should be answered in the affirmative. However, as discussed above, the US Group recognizes that uniform legislation on this topic may be problematic 37 Kasel y. Remington arms Company, 24 Cal App 3d 711 (1972). where successful plaintiff was injured by an exploding shotgun shell manufactured under a trademark license by a Mexican licensee in which the licensor-defendant also had a participation. 38 Hartford y. Associated Construction Company, 384 A2d 390 (1978) where successful plaintiff complained, inter a/ia, that defendant exercised great degree of control over a licensee who installed a leaking roof. 39 Joseph Bancroft & Sons, Co., 360 F. Supp. 1 (ED PA 1973), where dress which caught fire bore licensor's label which indicated that the dress was made in accordance with the licensor's quality standards over which licensor maintained strict control. 88 and, therefore, there is some divergence of opinion as to whether uniformity on balance is desirable. B. In the affirmative, what would be the best way of proceeding? Should there be a specific law for regulating all aspects of merchandising? If yes, is there not the risk that such a law may come into conflict on many points with intellectual property laws which already exist? The United States Group does not believe that a specific law regulating all aspects of merchandising would be advisable, or even possible, since the law of merchandising touches so many different areas of intellectual property law. Attempting to define and regulate 'merchandising as a separate area of law would be difficult and would undoubtedly lead to inconsistencies in the various fields. Would it not be sufficient to provide for amendments in the laws which exist nowadays, in particular in some countries, on the following points: in the law relating to marks: to accept for registration signs which are not accepted at the present time such as the names of people, images, slogans, titles of publications and elements of artistic creation such as characters and others? The US Group believes that the laws of the United States provide liberal trademark protection for properties which are used as trademarks and does not believe that the US laws require modification in this area. However, the US Group believes that the trademark registrability standards of other nations should be modified so as to provide for the registration of these properties, provided that they may be used as a trademark or service mark. to accept that the use made by a third party with the authorization of the owner of the rights within the framework of merchandising is deemed to comply with the requirements of use for maintaining the trade mark rights, irrespective of the form of such use. The US Group considers that, as long as appropriate and effective quality control provisions are in place, authorized use of a merchandised trademark property should inure to the benefit of the property owner. The US group considers as overly restrictive the practices of certain countries which consider such actions as trafficking in trademarks. As regards copyright, would it not be appropriate: to accept that characters and their names could be deemed to be artistic creations which are suitable for protection; and 89 Since copyright protection exists in the United States for two and three-dimensional graphic representations of characters, such protection is advocated by the US Group. However, the US Group understands this question to be restricted to the issue of whether characters which have not been represented graphically, but only represented in the context of a literary work, by a verbal description, are protectable. In departing from the present US position, the US Group advocates the protection of characters and their names, which have not been presented by their creators or authorized parties in graphic form, but only when used in combination, when the qualities of the character in question are well-defined by the original work and readily identifiable, and when the character is not incidental to or merely supportive of the original work as a whole. that use of a character or his name, by a third party, without the right to do so, irrespective of the form of such use, is deemed to be an infringement? With reference to the previous paragraph, so long as copyright protection is afforded to a character under the conditions so defined, the US Group believes that such use should be considered to be an infringement. Conclusion The United States Group does not believe that any general rule may be expressed concerning a specific legal regime for the activity of merchandising. However, the US group believes that merchandising in all forms is not only a boon to intellectual property practitioners, but is also a major economic force in the global marketplace that is annually responsible for billions of dollars in revenue, for the creation of considerable numbers of jobs and for the continued promotion of numerous industries. Therefore, it is in the best interests of any country wishing to promote such goals to provide for the most effective means of licensing, protecting and enforcing the necessary properties involved. However, since merchandising, in legal terms, is really no more than a form of licensing, the US group does not believe that a hybrid set of laws or regulations should be introduced to control merchandising. Among other reasons, the United States Group, coming from a background where a free market system is preferred, is wary of increased regulation since such augmented scrutiny customarily results in increased taxes and corresponding decreased productivity. Rather, the focus should remain on establishing the most effective protection for each of the different categories of rights enumerated under item Il above. Based upon the US experience, the US Group believes that the laws of the United States, particularly those which expand the traditional forms of intellectual property protection, such as the law of unfair competition and anti-dilution, provide ample tools for the protection of merchandising activity. Other countries, particularly those with no laws or limited 90 laws that govern unfair competition, are encouraged to review their own legal systems with a view to adopting a broader approach to the concept of unfair competition. Accordingly, the US Group encourages the further study of protection and enforcement of merchandised properties in each of the categories of intellectual property discussed, in the context of merchandising, with a view to developing suggested standards of protection which countries may adopt in respect of each category. Résumé De nombreux actes de concurrence déloyale sont prescrits par la législation américaine qui consiste dans les lois fédérales, celles des Etats et le droit commun, en particulier les dispositions sur a concurrence déloyale de l'article 43 de la loi fédérale sur les marques (Lanham Act), la loi sur la Commission du Commerce Fédéral (Federal Trade Commission Act) et les lois correspondantes des Etats. Cette législation offre une protection suffisante et souple contre les comportements anticoncurrentiels, tout en prenant en compte le concept primordial du maintien d'une concurrence libre et ouverte. Comme il ressort des décisions valables et parfois inconséquentes rendues en application des législations des Etats des Etats-Unis, la définition de la concurrence déloyale varie d'une localité à l'autre. En conséquence, ce qui dans une certaine région est considéré comme déloyal, peut être acceptable dans une autre. Ceci apparaît également dans les différentes façons dont les pays réglementent ou s'abstiennent de réglementer la concurrence déloyale. C'est pourquoi, une définition universelle de la concurrence déloyale peut à la fois heurter les pays dont l'idéologie commerciale soit, encourage la libre concurrence, soit réglemente strictement la concurrence. Bien que le concept de concurrence déloyale ait été introduit dans la Convention de Paris, traité sur la propriété industrielle, en 1900, il ne peut avoir été conçu pour contrôler tous tes aspects d'un comportement concurrentiel qui ne se conforme pas aux pratiques commerciales correctes. Beaucoup des activités prises en compte dans cette question additionnelle concernent davantage d'autres régimes légaux, tels le droit de la concurrence et le droit antitrust, les lois sur la protection des consommateurs, le droit des contrats et de la responsabilité. En conséquence, le groupe américain considère que l'AIPPI devrait limiter son étude sur la concurrence déloyale à ceux de ses aspects qui présentent un lien avec les droits de propriété industrielle et intellectuelle. Le groupe américain confirme donc la position qu'il avait adoptée dans son rapport d'origine sur la question Q 115, à savoir qu'il faudrait envisager de créer un accord spécial selon l'article 19 de la Convention de Paris étendant ta liste des interdictions spécifiques de l'article 10bis et comprenant une protection appropriée et, en particulier: 91 la pleine protection, comprenant l'enregistrement, des marques de services et des marques de produits; l'interdiction de copier et d'utiliser les aspects non fonctionnels de la configuration et du conditionnement des produits et de la présentation des services qui ont acquis le caractère distinctif d'une marque lorsqu'une telle copie entraînerait un risque de confusion, d'erreur ou de tromperie; la protection de l'information privée commerciale et technique, y compris les secrets de fabrique et commerciaux; la possibilité de protéger le droit de publicité des célébrités, dans un équilibre avec certains droits reconnus de la vie privée; la protection du caractère et de la renommée des marques notoirement connues ou célèbres. Conclusion Le groupe américain ne croit pas qu'une règle générale puisse être exprimée concernant un régime de droit spécifique pour l'activité te "merchandising. Cependant, le groupe américain estime que le "merchandising sous toutes ses formes n'est pas seulement une aubaine pour les praticiens de la propriété intellectuelle mais est aussi une force économi- que majeure sur le marché global qui génère des milliards de dollars de revenus, la création d'un nombre considérable d'emplois et la promotion continue de nombreuses industries. Il est donc du plus grand intérêt pour tout pays qui veut promouvoir de tels buts d'offrir les moyens les plus efficaces pour donner en licence, protéger et mettre en oeuvre les propriétés nécessaires impliquées. Cependant, comme le merchandising, en termes de droit, n'est en réalité pas davantage qu'une forme de licence, le groupe américain ne pense pas qu'un ensemble de lois ou règlements hybrides doive être introduit pour contrôler le "merchandising. Entre autres raisons, le groupe américain, partant d'un contexte où un système de marché libre est préféré, se méfie d'une réglementation accrue car celle-ci, généralement, se traduit par une augmentation de taxes et une baisse de productivité correspondante. Il faudrait plutôt continuer à mettre l'accent sur l'instauration d'une protection plus efficace pour chacune des catégories de droits énumérés au point Il ci-dessus. Sur la base de l'expérience américaine, le groupe américain pense que la législation américaine, en particulier celle qui étend la protection des formes traditionnelles de propriété intellectuelle, tel que le droit de la concurrence déloyale et les lois anti-dilution, fournit de larges moyens pour la protection de l'activité de merchandising. D'autres pays, 92 en particulier ceux n'ayant pas de loi, ou une loi limitée, sur la concurrence déloyale, sont invités à revoir leur système de droit dans le but d'adopter une approche plus large du concept de concurrence déloyale. En conséquence, le groupe américain favorise la poursuite de l'étude de la protection et de la mise en oeuvre des droits de "merchandising" dans chaque catégorie de propriété intellectuelle discutée, dans le but de développer des normes de protection que les pays pourraient adopter pour chaque catégorie. Zusammenfassung Die U.S.-amerikanische Landesgruppe ist nicht der Ansicht, dass irgendeine generelle Feststellung hinsichtlich eines speziellen Systems von Regeln im Bereich des Merchandising getroffen werden kann. Allerdings glaubt die U.S.-amerikanische Landesgruppe auch, dass Merchandising in allen seinen Formen nicht nur ein Segen für den praktischen Umgang auf dem Gebiet des gewerblichen Rechtsschutzes ist, sondern auch eine wichtige ökonomische Kraft auf dem Weltmarkt darstellt, die jährlich Umsätze in Milliardenhöhe er- bringt und für die Schaffung einer erheblichen Zahl von Arbeitsplätzen und für das kontinuierliche Wachstum zahlreicher Industriezweige verantwortlich ist. Deshalb liegt es im ureigensten Interesse aller Staaten, die diese Ziele erreichen wollen, möglichst effektive Grundvoraussetzungen für die Lizensierung, den Schutz und die Durchsetzung der betroffenen Rechte zur Verfügung zu stellen. Da Merchandising in der juristischen Terminologie eigentlich nicht mehr als eine Art von Lizensierung ist, glaubt die U.S.amerikanische Landesgruppe nicht, dass eine gesonderte Zusammenstellung von Gesetzen oder Regeln eingeführt werden sollte, um das Merchandising zu kontrollieren. Vor dem Hintergrund, dass die U.S.-amerikanische Landesgruppe aus einem System des freien Marktes kommt, steht sie insbesondere einer erhöhten Reglementierung misstrauisch gegenüber, weil sofchermassen erhöhte Reglementierung erfahrungsgemäss zu Steuererhöhungen und entsprechend sinkender Produktivität führt. Deshalb sollte man sich darauf konzentrieren, einen denkbar effektiven Schutz für jede der unterschiedlichen Kategorien von Rechten, die oben unter Ziffer II aufgezählt worden sind, zu schaffen. Auf der Grundlage der U.S.-amerikanischen Erfahrungen ist die U.s.-amerikanische Landesgruppe der Ansicht, dass die Gesetze der Vereinigten Staaten, insbesondere jene, die die traditionellen Formen des Schutzes des geistigen Eigentums erweitern, wie etwa das Gesetz gegen unlauteren Wettbewerb und gegen Verwässerung, ein umfangreiches In- strumentarium für den Schutz der Merchandising-Aktivitäten bieten. Andere Länder, insbesondere solche ohne oder mit sehr beschränktem Rechtsschutz gegen unlauteren Wettbewerb, seien ermutigt, ihre Rechtssysteme im Hinblick auf die Einführung eines effektiveren rechtlichen Schutzes gegen den unlauteren Wettbewerb zu überprüfen. 93 Die U.S.-amerikanische Landesgruppe unterstützt dementsprechend weitere Untersuchungen und Studien zum Schutz und zur Durchsetzung von Rechtspositionen in jeder der einzelnen Kategorien der gewerblichen Eigentumsrechte, die im Zusammenhang mit Merchandising-Aktivitäten einschlägig sind, mit dem Ziel, Vorschläge für Schutz-Standards zu erarbeiten, die von den einzelnen Staaten im Hinblick auf jede einzelne Schutz-Kategorie übernommen werden können. 94 Finlande Finland Finnland Report Q 129 in the name of the Finnish Group by Marla TOM MILA, Chairman, Helena HAAPIO, Pirkko-Uisa HAARMANN, Sebastian HENN, Seija SAARISTO, Rainer HILLI, Harri HUTTUNEN, Sirpa ISOTUPA, Timo KYLLIAINEN, Sirkka-Liisa LAHTINEN, Kaisa MERILUOTO, Rainer OESCH, Kerstin RINNE, Sinikka TANSKANEN, Harri SALMI Legal aspects of merchandizing 1. The practical importance of merchandising in Finland In what form and in what way is merchandising used in Finland and what are the signs and symbols which are most widely used for that purpose? What is the economic and financial importance of merchandising and in particular in which economic sectors? Merchandising in Finland as well as internationally is used in various ways and forms. Cases where signs such as marks and names are not used in their usual manner of application to indicate the origin of the product, but they are applied to other products or ser- vices and are used in consideration of the drawing power which they have by virtue of being so well known, are common in Finland. The amount of merchandising based on originally Finnish marks and names is rather small. Following the growth of the influence of the international media and cable television, the amount of international merchandising seen in Finland has grown rapidly during the last 10 years. International phenomena such as Jurassic Park products and NHL ice-hockey team products have become very popular in Finland. It is not always easy to make the distinction between licensing and what should be called merchandising. For example, a question can be raised whether the use of the Hugo Boss trademark n cosmetics should be classified to be trademark licensing or merchandising. 95 The application of the name or picture of fictional persons or characters to products is widely used in Finland. Characters which are well-known worldwide such as Donald Duck, Garfield, Batman, Snoopy etc. are used on a large variety of products. The Moomin characters which have been created by the Finnish artist Tove Jansson are also widely utilized commercially for example in clothes, jewels, bags and other consumer products. Various sports, such as ice-hockey, athletics, rally, Formula-1 races and even football, are popular in Finland. Consequently, famous sports personalities have become frequently used when promoting commercial products. The same applies to persons famous through the entertainment business. For example, the Finnish Formula-1 driver, Mika Häkkinen, appears on a current international Hugo Boss "Men at work campaign, and many Finnish products are promoted by Finnish NHL hockey players Jan Kurri and Teemu Selänne, the latter promoting e.g. milk consumption. The application of the name of a famous person to a product as a trademark in a similar fashion as in e.g. Alain Delon perfumes or Björn Borg clothes is, however, seldom seen on originally Finnish products. One exception can be found, though. The Finnish rock'n'roll and show group Leningrad Cowboys is popular and well-known in Finland, Germany and Japan and it is possible to buy Leningrad Cowboy beer and other Leningrad Cowboy products in Finland. One of the fastest growing merchandising businesses in Finland in recent years has been 'fan products' of the Finnish ice-hockey teams. For example, one can buy team-shirts and other clothes, umbrellas and bottle openers bearing the sign and symbol of a Finnish icehockey team. At the moment this kind of merchandising is used on almost 60 different products and the total sales were over FIM 7 million last year. Whenever large sporting events are held in Finland, their symbol is widely utilized also for commercial purposes. Products bearing the symbol of the event are widely advertised and sold. These marks and symbols are usually registered as trademarks and often the mascot' of the event is registered as an ornament in the design register as well. The use of slogans and symbols of Finnish TV-programs for commercial purposes is a new form of merchandising in Finland. The program 'Gladiaattorit', which is based on the same idea as its American equivalent 'The Gladiators', has become so popular that its symbols can be found on a number of products such as clothes and bubble gum. 2. The laws which directly or indirectly apply to merchandising 2.1 Are there specific legal provisions applicable to merchandising? There are no specific legal provisions directly concerning merchandising in Finland. 2.2 What in the country in question are the usual rules of law which can be applied to resolve the different problems raised by the use of merchandising? 96 Contracts The merchandising of symbols and slogans is usually based on contracts which are often made in the form of 'license agreements'. Finnish civil law is based on freedom of contract. Therefore parties may enter into contracts orally or tacitly as well as in written form. The basic principle of freedom of contract can be restricted by specific laws. One example is Copyright Law, whereby the moral rights of the author can not be assigned. Unreasonable contract clauses can also be adjusted according to § 36 of the Legal Transactions Act. Trademark and design transfers and licenses can be registered in the trademark and design registers, but it is not compulsory. The unregistered transfers and licenses are not in force against a third party who has acquired the right to the trademark or the design bona fide. A trademark may be licensed for some or all of the goods or services for which it is registered and for the whole country or only for a certain region. In the Registered Design Act it is stipulated that when the proprietor of a design has granted another the right to exploit the design commercially (license), the licensee shall be entitled to assign his right to a third party if there is a condition permitting it in the original licensing agreement. A similar clause is also included in the Copyright Act. The same rule applies even to trademark licenses, based on general principles of contract law. The licensing of trade names is problematic. According to the Trade Names Act a trade name may be assigned only in connection with the assignment of the business in which the trade name is used. Therefore, in principle it is not possible to license trade names. Many franchising contracts are based on the licensing of the company trade name, though. This matter has not, however, been tested in the Finnish courts. Trade names and marks A name or a trademark which is used for merchandising can also be registered as the trade name of the company which owns the rights to it. For example, the use of the Moomin characters is controlled by Oy Moomin Characters Ltd. In Finland it is also possible to register supplementary trade names. A subsidiary trade name or symbol may also receive protection based on the Trade Names Act if it is established. To give the mark used in merchandising international protection, registration as a trademark in various countries is the most practical and common way of protection. If registration covers a large variety of goods and therefore many classes, it may be a very costly procedure and the requirement of use may become problematic. The 1 § of the Finnish Trademark Act defines a trademark in the following manner: 97 "By registration in accordance with this law, the sole right to a trademark will be acquired as a special symbol to distinguish goods to be offered for sale, or otherwise purveyed in business, from those of others. A trademark may be any kind of mark that can be represented graphically and by means of which goods are marketed in business can be distinguished from those of others. In particular, a trademark may consist of a word, including personal names, figures, letters, numerals of the shape of goods or of their packaging." Such definition does not take into account the use of a trademark for merchandising purposes, or for example as a business identifior. The definition of a trademark by Finnish law does not unambiguously cover the new ways to use trademarks and other symbols. The protection of a well-known trademark can also be based on the § 6 of the Trade Mark Act whereby the possibility of confusion may also be referred to in favour of a symbol which has become exceedingly well-known in wide circles in Finland, where, in view of this fact, the use of another similar symbol would involve an improper exploitation of the distinctiveness and reputation of the former (the KODAK doctrine), or in favour of a symbol which has become exceedingly well-known in wide circles in Finland, where the use of another similar symbol would impair the distinctiveness or reputation of the former. If the mark used for merchandising purposes is a name problems may arise in respect of having the mark registered as a trademark. Forenames are considered registrable but a surname may be registered only if it has also a meaning in the general language or if it has been established by use. The name of a specific living person can be registered if it distinguishes that person from others. In practice, trademarks consisting of the name of a famous person such as Michael Jackson have been registered in the form of the person's signature. The consent of the person in question is a prerequisite for registration. The names of internationally well-known fictional characters are often translated into common Finnish forenames or surnames. Such names do not usually enjoy copyright protection and also protection through unfair competition is often difficult. The only efficient way of protection has shown to be the registration of such names as trademarks. This is, as stated above, a rather costly form of protection. c) Copyright The Copyright Act can be used as the means of protection for literary or artistic works used in merchandising. As only a work can be protected, in cases, where the Copyright Law is suggested to be applicable, a question often rises whether the object for which the protection is sought is "a work' in itself. The main criterion is originality. The result of a personal and individual creation receives copyright protection. In respect of artistic or written works the require- 98 ment of originality can be considered to be rather low while in respect of designs and drawings it can be described to be quite high. A created character, such as Donald Duck or Hagar the Horrible, is protected by the Copyright Law according to the court decisions. On the other hand, the mere idea of a duck dressed in a sailorsuit, if it is not similar with Donald Duck, can be used freely for commercial purposes. Taking advantage of the goodwill of a drawn character is not as such considered improper. Neither has it in the court practice been considered improper to imitate in advertising a character played by an actor which has become well known through tv-series, a movie or a play. The protection of such a character requires that the character is original enough. The question could be raised whether for example characters like Dame Edna or the little man" played by Charlie Chaplin would receive protection. R is possible that the Unfair Trade Practices Act could also be applied to such cases. Imitating a voice of a celebrity, either playing a role or not, does not as such create breach of the Copyright Law. Special protection is given to the titles of written or artistic works or the names of their creators in Copyright Law. A title or a name should not be used in a way that might cause confusion with a work or the origin of a work published at an earlier date. An exception to this is that everyone has the right to use his own name. To the confusing use will apply practically the same economic and criminal sanctions as to any breach of copyright. The names of characters and magazines or titles of books can therefore receive copyright protection if original enough. A title can even receive protection as an "literary work" if there is enough originality as would probably be e.g. in the title For Whom the Bell Tolls'. The originality being rarely strong enough, protection is often sought under the rules of Trademark Law or the Unfair Trade Practices Act. Quotations of literal works are allowed if not performed in an inappropriate manner. The court practice has, however, not allowed the commercial use of quotations for example in advertising. d) Designs and models The term "design" in the Finnish Registered Designs Act means the prototype embodying the appearance of an article or the prototype of an ornament. The creator of a design or his assignee may acquire by registration the exclusive right to exploit the design commercially under the Act (design right). A design shall be registered only if it substantially differs from what is known prior to the fiing date of the (design) application. The registration of a design to be used for merchandising purposes is therefore possible only if the design is new. 99 Rights of the individual and respect for private life The rights of an individual are stated in constitutional laws on a very general level. There are provisions in the Criminal law which ensure the privacy of homes and private estates by prohibiting the observation, recording and photographing of the persons in such estates. Otherwise there are no specific legal provisions on the rights of an individual. There is, however, a main rule accepted widely in the case law: a picture where a person can be recognized can not be used for commercial purposes without the consent of the portrayed. Furthermore, the name of a living person can not be used commercially without permission. A person has the right to use his or her own name in commercial purposes unless the name is the same or too similar to a registered trademark or mark that is used legally in business to such extent that it has become established. Unfair competition According to the Unfair Trade Practices Act it is not allowed to act against proper business practices or otherwise proceed in a manner that may be considered improper in relation to another business operator. The law also prohibits the use of an untrue or misleading expression which conduct may affect the demand or the supply of the commodity, or cause damage to another operator's business. Neither is it permissible to use an expression which contains incorrect information or is in its manner or form improper and apt to cause damage to another operator's business. There is a large amount of case law concerning these rules. Imitation is basically allowed, but if there is a danger of confusion concerning the commercial origin of the product, the rules may apply. Otherwise, the court practice has been quite tolerant to allow imitation of the product or package of another company. The Market Court can not forbid the manufacture and sales of imitations of products which are protected as artistic works or through Industrial Property legislation. The Market Court only has jurisdiction concerning the improper marketing of such products. In one case a company was forbidden to use the picture, figure and name of a famous Finnish rock musician in merchandising without permission. It was considered by the Court that there was a danger of confusion concerning the commercial origin of the products (Tshirts and badges) and that the defendant's activities caused damage to the rock artist's business. 100 g) Parasitic competition There are no specific rules of law concerning parasitic competition which could be applied to resolve the different problems raised by the use of merchandising in Finland. We refer to the above paragraph concerning unfair competition and the rules brought up, which can also be applied when an enterprise inappropriately takes advantage of its competitor's reputation. 3. Other questions Damages Traditionally the grounds for damages are based either upon contractual relationship or non-contractual relationship. Furthermore, there are specific stipulations regarding damages in various legislation, e.g. the Trademark Act, the Designs Act, the Trade Name Act and the Copyright Act. These rules have a rather general wording and their application is based upon legal precedents. The question of damages is more problematic in respect of the rights of the individual and the respect for private life as well as in respect of unfair competition. These issues are dealt with by the principles of the Damages Act, which sets down the grounds for financial damages to individuals and to legal entities. Since there are no specific rules governing damages in the Unfair Trade Practices Act, the principles set forth in the Damages Act become applicable. These principles stipulate that if damages emanate from a criminal act or act of a public authority, then full compensation should be adjudged. Otherwise very grave reasons should prevail to motivate compen- sation. The general courts are entitled to consider whether such grave reasons are at hand, and, consequently, the practice is governed by existing legal precedents. The awarded damages have traditionally been rather modest, often of a symbolic nature. This trend has, however, during the recent years given way to a new practice, more prone to consider the factual level of the damages. Consumer protection Also the Consumer Protection Act can be applied to resolve the different problems raised by the use of merchandising. The most important rule is the general clause whereby no method which offends against prevailing standards or decency or which is otherwise unfair from the point of view of consumers may be used in marketing. Such marketing can be prohibited by the Market Court. There is a large amount of case law concerning consumer protection. One of the most important areas where these rules have been applied is marketing directed at children and the young. 101 The introduction of satellite television brought along the problem of merchandising and the commercials which marketed toys and other products based on the cartoon characters that appeared in the programs. The Market Court considered in its decision that such commercials could cause confusion with the program and decided that children's programs may not be interrupted by commercials showing the characters seen in the program. The Consumer Ombudsman has now reached a settlement with the commercial television station that children's programs will not be interrupted by commercials at all any more. The conveyance of untrue or misleading information in marketing to consumers is also forbidden. The use of specific words in an inappropriate context e.g. in a company name may be considered to be misleading towards consumers. Merchandising marketing activities may be considered to be at the same time against the rules concerning unfair competition and the rules concerning consumer protection. The laws concerning the marketing of tobacco and alcohol products Finland has very strict laws concerning the marketing of tobacco and alcohol products. In principle merchandising is prohibited completely in the marketing of tobacco products and strictly regulated in respect of alcohol products. Advertising of tobacco and alcohol is prohibited, but advertising for the mildest beer is allowed. Merchandising appears on tobacco products launched before the Tobacco Act of 1976 came into force. The new Act concerning measures to reduce smoking which will come into force in March 1995 aims to forbid all kinds of advertising or merchandising which are related to tobacco brands. Merchandising is possible in respect of the mildest beer in sponsoring activities and the like. Tax laws The relatively new Finnish Act concerning value added tax has proven to be rather difficult to interprete. In respect of merchandising the question arises whether the royalties are paid for the use of a copyright protected artistic work or for the use of a trademark. According to the Value Added Tax Act the income which a company receives based on the licensing of copyright is free of VAT but income received from the licensing of other kinds of intellectual properties is not. If a character used in merchandising is protected both by the Copyright Law and the Trademark Law, the question of VAT should be decided bearing in mind the essential nature of the protected right. If merchandising is based on a character which is an artistic work created by an artist it should be treated as such (also in respect of VAT). If the character is additionally re102 gistered as a trademark such registration should not change the nature of the character. The same VAT treatment should be allowed disregarding the fact whether the copyright protection is strenghtened by trademark protection or not. 4. The existing difficulties In Finland, are there legislative or case-law inadequacies? In the affirmative, what would be the best way of proceeding? The Finnish Group considers that there are no major legislative or case-law inadequacies. The research concerning merchandising as a legal problem has only recently started. Merchandising also seems to be a concept which is developing all the time. Therefore, at the moment, there does not seem to be need for a specific law for regulating all the aspects of merchandising. The laws which affect merchandising are scattered in several Acts and case law. Therefore protection for the mark, symbol or character used in merchandising must be saught under different laws. The owners of the rights are well protected through the different laws and no need for further legislation can be found. The owners of merchandising rights must be aware of the strict interpretation of the Consumer Protection Act in respect of advertising towards children. Merchandising does not fulfil the literal definition of what is a trademark according to the Finnish Trademark Act. The rules concerning the requirement of use may, for example, become problematic for the trademark owner. The interpretation of these rules should be in favour or the owners of the trademarks used for merchandising purposes in the same way as in respect of the use of a trademark by a licensee. The different elements used in merchandising receive efficient protection through Copyright Law and the Intellectual Property Laws. The Finnish Patent and Registration Office as well as the Finnish Courts have allowed efficient protection to the characters and signs used in merchandising. The Trademark Office will, for example, take into account famous copyright protected characters ex officio, as was the case in respect of an unauthorized trademark application for Walt Disney's character PINOCCHIO. When considering a wider protection than the present one for these characters and symbols one has to bear in mind the principles of free competition and freedom of expression. The protection should not prohibit other enterprises from using ordinary designs and characters if such use does not include infringement of another's protected Intellectual Property rights or unfair and misleading use of another's trademark or other symbol. 103 Therefore one should be extremely careful to change the present legislation. Already the existing laws and case law protect those trademark and copyright owners who actively protect their rights and carefully control their use. Summary Merchandising is used in Finland in various ways and forms. The amount of merchandising based on originally Finnish marks and names is rather small. The amount of international merchandising seen in Finland has grown rapidly during the last 10 years. International phenomena such as Jurassic Park products and NHL icehockey team products have become very popular in Finland. It is not always easy to make the distinction between licensing and what should be called merchandising. For example, a question can be raised whether the use of the Hugo Boss trademark in cosmetics should be classified to be trademark licensing or merchandising. The research concerning merchandising as a legal problem has on!y recently started. Merchandising also seems to be a concept which is developing all the time. Therefore, at the moment, there does not seem to be need for a specific law for regulating all the aspects of merchandising. The different elements used in merchandising receive efficient protection through Copyright Law and the Intellectual Property Laws. The Finnish Patent and Registration Office as well as the Finnish Courts have allowed efficient protection to the characters and signs used in merchandising. The Trademark Office will, for example, take into account famous copyright protected characters ex officio, as was the case in respect of an unauthorized trademark application for Walt Disney's character PINOCCHIO. Trademark use in merchandising does not fulfil the literal definition of what is a trademark according to the Finnish Trademark Act. The rules concerning the requirement of use may, for example, become problematic for the trademark owner. The interpretation of these rules should be in favour or the owners of the trademarks used for merchandising purposes in the same way as in respect of the use of a trademark by a licensee. The owners of merchandising rights must be aware of the strict interpretation of the Consumer Protection Act in respect of advertising towards children. When considering a wider protection than the present one for these characters and symbols one has to bear in mind the principles of free competition and freedom of expression. The protection should not prohibit other enterprises from using ordinary designs and characters if such use does not include infringement of another's protected Intellectual Property rights or unfair and misleading use of another's trademark or other symbol. 104 Therefore one should be extremely careful to change the present legislation. Already the existing laws and case law protect those trademark and copyright owners who actively protect their rights and carefully control their use. Résumé Le Merchandising est utilisé sous formes et manières différentes en Finlande. La quantité de merchandising basée sur des marques et noms d'origine finlandaise est plutôt réduite. La quantité de merchandising international en Finland a connu une croissance rapide durant ces dix dernières années. Des phénomènes internationaux tels que les produits JURASSIC PARK ou encore les produits NHL de la ligue de hockey sur glace sont devenus très populaires en Finlande. Il n'est pas toujours facile de faire la distinction entre les licences et ce que l'ont devrait ap- peler merchandising. On pourrait s'interroger par exemple sur l'utilisation de la marque HUGO BOSS dans les produits cosmétiques à savoir si elle doit être considérée comme une licence de marque ou merchandising. La recherche concernant le merchandising en tant que problème légal a débuté seulement récemment. Le merchandising semble être un concept qui se développe tout le temps. Par conséquent, il n'y a pas de besoin apparent à établir une loi bien spécifique pour règler tous les aspects du merchandising. Les différents éléments utilisés dans le merchandising sont protégés d'une façon efficace par la loi concernant les Copyright (droits d'auter) et la loi de la propriété intellectuelle. L'Office Finlandais des Brevêts et Registres ainsi que les tribunaux finlandais ont accordé une protection efficace aux caractères et signes utilisés dans le merchandising. L'office des marques par exemple tiendra automatiquement compte des caractères connus et protégés par droit d'auteur, comme cela a été le cas pour une utilisation non-autorisée comme marque du caractère PINOCCHIO de Walt Disney. L'utilisation d'une marque dans le merchandising ne correspond pas littéralement à ce qui est sous-entendu par une marque dans la loi finlandaise des marques. Par exemple, les règles concernant l'obligation d'utilisation peuvent ainsi devenir problématiques pour le propriétaire de la marque. L'interprétation de ces règles devraient être en faveur des propriétaires des marques utilisées pour le merchandising, de la même manière que lorsque la marque est utilisée par une personne ayant acquis une licence à cette fin. Les propriétaires des droits de merchandising devraient être au courant de l'interprétation stricte de la loi sur la protection des consommateurs quant à la publicité destinée aux enfants. 105 Quand on considère une protection plus étendue pour ces caractères et symboles que celle connue jusqu'à présent, il ne faut pas oublier les principes de la libre concurrence et de la liberté d'expression. La protection ne devrait pas empêcher les autres sociétés d'utiliser des designs et caractères ordinaires, à moins que cela constitue une infraction des droits protégés de propriété intellectuelle ou une utilisation non justifiée et trompeuse de la marque ou encore d'un symbole de quelqu'un d'autre. Par conséquent, il y a lieu d'être extrêmement prudent si l'on veut modifier les lois actuelle. Déjà les lois existantes et la jurisprudence protègent les droits des propriétaires des marques et droits d'auteur et contrôlent l'utilisation de ces droits d'une façon active. Zusammenfassung Die Vermarktung wird in Finnland auf vielfache Weise und in verschiedener Form verwendet. Der Umfang der auf ursprünglich finnischen Marken und Namen basierten Vermarktung ist ziemlich gering. Dagegen hat die internationale Vermarktung in Finnland während den letiten 10 Jahren ein schnelles Wachstum gehabt. Internationale Phänomen sowie Jurassic Park und NHL Eishockey Produkte sind in Finnland sehr beliebt geworden. Es ist nicht immer einfach, den Unterschied zwischen Uzensierung und sogenannte Ver- marktung zu machen. Zum Beispiel, es möge die Frage gestellt werden, ob die Verwendung von Hugo Boss Warenmarke in Kosmetikprodukte als Lizensierung einer Warenmarke oder als Vermarktung klassifiziert werden sollte. Die Untersuchung der Rechtsprobleme der Vermarktung hat vor Kurzem begonnen. Dementsprechend scheint Vermarktung so ein Begriff zu sein, der laufender Entwicklung unterliegt. Daher erscheint es zur Zeit kein Bedürfnis gegeben, eine gesonderte gesetzliche Regelung aller Aspekte der Vermarktung zu schaffen. Die verschiedene Elemente, die in der Vermarktung gebraucht werden, werden durch die urheberrechtliche Regelung wirksam geschützt. Das finnische Patentwerk und die finnische Gerichte haben einen effizienten Schutz für die in der Vermarktung genützten Kennzeichen und Symbole gewährt. Zum Beispiel werden die urheberrechtlich geschützte, namhafte Charakterzüge fiktiver Personen durch das zuständige Behörde von Amts wegen berücksichtigt. Dies war der Fall bezüglich eines von Walt Disney nicht befugten Registrierungsantrags von PI NOCCH 10-Charakter. Verwendung einer Warenmarke in Vermarktung erfüllt an sich nicht die Voraussetzungen eines Warenzeichens gemäss des finnischen Warenzeichengesetzes. Die Anwendung der Vorschriften dieses Gesetzes betreffend zum Beispiel Gebrauchserlaubnis kann für den Inhaber einer Warenmarke problematisch werden. Die Auslegung dieser Regelung sollte 106 jedoch für die Inhaber einer Warenmarke einen entsprechenden Schutz gönnen, wie bei der Verwendung einer Warenmarke durch einen Lizenznehmer. Die Inhaber der Vermarktungsrechte müssen die strenge Auslegung des Verbraucherschutzgesetzes betreffend an Kinder gerichteter Werbung beachten. Wenn ein über den heutigen Stand hinausgehenden Schutz für diese Kennzeichen und Symbole in Betracht gezogen wird, müssen die Prinzipien über freies Wettbewerb und Âusserungsfreiheit berücksichtigt werden. Die Schutz sollte die Anwendung gewöhnlicher Gestalten und Kennzeichen nicht für andere Unternehmen versagen, wenn diese Anwendung keinen Verstoss gegen die Rechtsstellung eines Inhabers von Urheberrechte darstellt oder kein unlauteres oder irreführendes Gebrauch einer geschützten Warenmarke oder Kennzeichen begründet. Auf diesem Grund sollte Änderungen der gegenwärtigen Gesetzgebung sehr vorsichtig überlegt werden. Die schon vorhandene Gesetzgebung und Rechtssprechung schützt diejenige Inhaber einer Warenmarke oder Urheberrechte, die ihre Rechtsstellung aktiv verteidigen und das Gebrauch der Kennzeichnen sorgfältig kontrollieren. 107 France France Frankreich Rapport Q 129 au nom du Groupe français par Pierre LENOIR (Président), Xavier DE MELLO, Charles de HAAS et Francine WAGNER Aspects légaux du "merchandising' I. Définitions La Commission a relevé que le terme "merchandising' recouvre des notions très différentes. Il existe un 'Institut Français du Merchandising' dont les activités n'ont rien à voir avec la question traitée puisqu'il se préoccupe du merchandising considéré comme un "ensemble des études et des techniques d'application mises en oeuvre, séparément ou conjointement, par les distributeurs et les producteurs en vue d'accroître la rentabilité du point de vente et l'écoulement des produits, par une adaptation permanente de l'assortiment aux besoins du marché et par la présentation appropriée des marchandises" (Dunod, Qu'est-ce que le merchandising? 3ème Edition, page 17). Bien évidemment, le merchandising en tant que technique de vente n'a pas retenu l'attention de la Commission. Dans le monde de la propriété industrielle, le merchandising a déjà été appréhendé particulièrement sous l'angle "merchandising de personnages", c'est-à-dire l'utilisation du nom, de l'image, de la voix et des propos d'un personnage réel et fictif pour promouvoir la vente et l'utilisation de certains produits ou services (OMPI. L'exploitation commerciale de personnages. Projet de rapport du Bureau International, 6.7.1994). Cependant, cette définition est réductrice et mérite d'être élargie: D'une façon plus générale, le merchandising consiste à exploiter commercialement, dans un nouveau domaine d'application, une réputation acquise dans un domaine d'application différent, notamment par l'utilisation sur des objets de commerce de tous signes symbolisant cette réputation acquise. Le "merchandising" s'apparente à la gestion des "droits dérivés": un personnage est conçu par un auteur dans le cadre de la création d'une bande dessinée. Ce personnage sera ensuite "dérivé" de sa destination première pour apparaître sur des produits textiles. Ce type d'opération donne lieu à la négociation de contrats complexes, souvent qualifiés de "merchandising license agreement". Ces contrats sont très répandus car c'est rarement le 108 créateur du personnage qui se charge de l'exploitation dérivée: il en confie généralement le soin à des co-contractants spécialisés. II. L'importance pratique du merchandising Quelque soit la forme d'exploitation, il s'agit de susciter chez le consommateur l'envie d'acquérir des produits ou d'utiliser des services. Pour ce faire, on joue sur la sympathie que ce consommateur éprouve une réputation acquise en faisant apparaître les signes distinctifs sur le produit ou en relation avec le service proposé. Dans ce contexte, le merchandising est utilisé sous les formes et les manières les plus variées. Il s'agit en général, de reproductions sur des objets, de personnages, fictifs ou réels les plus divers ou de tout autre signe ou symbole appartenant à des tiers. Bien entendu ces signes et personnages doivent présenter un certain degré de notoriété ou de réputation pour éveiller la sympathie du consommateur dont il a été ci-dessus question. La Commission estime que pour que l'on puisse parler de merchandising, il faut certes qu'il y a ait notoriété, mais aussi que cette notoriété fasse l'objet d'une utilisation économique dans un domaine d'activités autre que celui dans lequel elle s'est développée à l'origine. Ainsi, une actrice qui fait la promotion d'un film dans lequel elle a joué ne fait pas de merchandising. Dans ce contexte, les sources du merchandising sont multiples. Oeuvres artistiques, bandes dessinées, oeuvres cinématographiques pour ce qui concerne les personnages fictifs. S'agissant des personnages réels, ceux qui sont le plus souvent "utilisés" sont issus essentiellement du monde du cinéma, du spectacle et du sport. Les exemples suivants d'exploitation commerciale dérivée peuvent être donnés: - un tee shirt portant le nom ou l'image d'Astérix, - des chaussures de golf portant le nom de Nick Faldo, - un flacon de parfum sur lequel apparaît l'image ou le nom de Catherine Deneuve, - un spot sur Slim Fast, montrant une actrice connue en train de boire cette préparation, - un produit de confiserie sur lequel on appose les signes de la coupe du monde de football ou des jeux olympiques, - un jouet reproduisant en forme tridimensionnelle le personnage d'Obélix. En France, le merchandising est particulièrement développé dans l'industrie textile et plus particulièrement, celle du "sport wear" ou du "leisure wear", à telle enseigne qu'il devient difficile de trouver un "tee-shirt" ou "sweat-shirt" qui ne Soit pas frappé de l'effigie de tel ou tel personnage de bande dessinée (Droopy de Tex Avery, Mickey Mouse ) ou d'une série télévisée. 109 III. Les lois s'appliquant directement ou indirectement au merchandising Le merchandising a pour support un signe perceptible par les sens. Encore que rien ne s'oppose au merchandising de signes olfactifs, il est évident que les principales applications du merchandising concernent les signes visuels et auditifs (par exemple utiliser la réputation du Boléro" de Ravel pour la promotion d'une Compagnie d'Assurances). Dès lors, ce sont les textes protégeant ces signes et réglementant leur commerce qui doivent retenir l'attention. Le droit positif français est riche de textes de ce type. Les signes objets de merchandising peuvent faire l'objet d'un droit privatif. Les textes applicables sont contenus dans le Code de la Propriété Intellectuelle et particulièrement ses dispositions relatives au droit d'auteur, aux dessins et modèles et aux marques. Il faut également mentionner les règles du Code Civil relatives à la protection de la personnalité et de ses attributs (droit à l'image, droit au nom). Ainsi que les règles relatives à la protection du nom commercial et à la répression de la concurrence déloyale et parasitaire. Ainsi qu'un texte spécifique sur la promotion des activités physiques et sportives. - droit d'auteur: (CPI, Article L 111 et suivants) Traditionnellement, le droit français offre une protection très large: il protège "les droits des auteurs sur toutes les oeuvres de l'esprit, quels qu'en soit le genre, la forme d'expression, le mérite ou la destination"(art L 112-1). Les dispositions relatives au droit d'auteur sont fréquemment rencontrées en matière de "merchandising license agreement". - dessins et modèles: (CPI, Article L. 511/1 et suivants) Tout créateur d'un dessin ou modèle jouit d'un droit exclusif d'exploiter, vendre ou faire vendre ce dessin ou modèle (article L511/1) et ce droit se cumule avec la protection du droit d'auteur. On sait que la protection est conférée à tout dessin nouveau et à toute forme plastique nouvelle, à condition d'un dépôt. Le droit des dessins et modèles a certainement un rôle à jouer en matière de merchandising. - marque de fabrique, de commerce ou de service: (CPI, Article L 711/1 et suivants) En droit français, tous les signes peuvent en principe constituer une marque. L'article L. 711/1 énumère les dénominations, les signes sonores et les signes figuratifs (dessins, formes de produits particulièrement). - Article 9 du Code Civil: "Chacun a droit au respect de sa vie privée" 110 Cette disposition permet à toute personne d'interdire la reproduction de ses traits (droit à l'image). - Article L. 217-1 du Code de la Consommation (anciennement loi du 28 Juillet 1824): Ce texte punit de sanctions pénales celui qui aura apposé ou altéré, sur des objets fabriqués, "le nom d'un fabricant autre que celui qui en est l'auteur ou la raison commerciale d'une fabrique autre que celle où lesdits objets auront été fabriqués". On peut certes envisager son application en matière de merchandising dans l'hypothèse où le nom commercial d'une société connu est apposé, sans son autorisation, sur des articles et ce, dans le but de susciter l'intérêt du consommateur. - La concurrence déloyale et parasitaire: En droit français, c'est l'application aux commerçants de la théorie de la responsabilité civile: celui qui commet une faute doit réparation du préjudice qui en résulte. Ainsi, le commerçant qui ferait apparaître sur un produit un signe connu mais ne faisant pas l'objet d'un droit privatif et ce, bien évidemment, sans l'autorisation du premier utilisateur de ce signe, pourrait voir sa responsabilité engagée. - Le droit des obligations contractuelles: Le droit français axé sur le principe de l'autonomie de la volonté laisse la liberté la plus grande aux parties qui peuvent donc aménager comme elles l'entendent leurs rapports, sous réserve de respecter les règles d'ordre public, d'ailleurs de plus en plus envahissantes. Quelque soit la nature juridique du droit protégeant le signe utilisé de façon dérivée, le mode contractuel le plus fréquemment utilisé est le contrat de licence: une autorisation temporaire d'utiliser un droit de création ou de propriété industrielle ou un droit à l'image ou au nom sur un certain territoire, pour certains articles, et ce, de façon exclusive ou non. La licence peut être une licence de fabrication ou simplement de commercialisation. Bien évidemment, elle est consentie habituellement à titre onéreux, le licencié s'engageant à payer des redevances au donneur de licence dont le montant est fréquemment calculé en fonction du chiffre d'affaires réalisé par le licencié avec les articles sous licence. On retrouve, dans ce type de contrat, toutes les dispositions habituelles du contrat de licence et particulièrement celles relatives au contrôle de la qualité des produits. - Article 4 de ta Loi du 13 juillet 1992: Cette article édicte que les groupements sportifs 'ne peuvent céder leurs dénominations, marques ou tous autres signes distinctifs, ni en autoriser l'usage, ni concéder une licence 111 d'exploitation qu'à un autre groupement sportif et après approbation de l'autorité administrative. IV. Les difficultés existantes Elles n'apparaissent pas être propres au merchandising qui cependant constitue un terrain propice. Un exemple le fera comprendre: soit une équipe de basket ball fameuse aux U.S.A. et connue dans ce pays sous le nom 'MAGIC TEAM", nom qui, par hypothèse, ne fait l'objet d'aucune demande de protection par un droit privatif. Soit le représentant d'une société française de textile en visite aux U.S.A. qui y constate le succès de l'équipe. Il peut raisonnablement prévoir que l'équipe en question sera connue en France dans les trois mois. Il s'empresse donc d'y déposer la marque "MAGIC TEAM" et d'inonder le marché français d'articles portant cette marque. Il ne semble pas que l'équipe américaine, dont le nom n'a, par hypothèse, jamais été utilisé en France par elle ou avec son consentement puisse s'opposer à ce merchandising: Elle ne jouit en France ni de droits de propriété intellectuelle et ne peut invoquer le droit de la concurrence déloyale puisqu'une condition fait défaut: l'antériorité d'usage de la dénomination dans ce pays. L'équipe américaine, qui a certes été négligente, se voit donc privée de toute retombée économique dans notre pays, sauf à établir qu'elle est victime de fraude. La jurisprudence française (notamment C.A. Bordeaux 28.2.1994 - P.I.B.D. 567-iII-301) l'a admis dans des circonstances particulières: une entreprise s'approprie une marque utilisée à l'étranger en relevant expressément que cette marque "est notoirement connue dans le milieu français". C'est aussi au signe non utilisé mais connu en France que Burst et Chavanne (Droit de la Propriété Industrielle, 1993) réservent la possibilité d'une application de la théorie de la fraude: "A condition que la notoriété existe en France, on peut penser que la théorie de la fraude doit empêcher qu'un tiers n'utilise le nom étranger, même s'il n'est pas en usage en France mais y est notoirement connu" (n° 1341) Le recours à la théorie de la fraude est certes efficace en certaines hypothèses, mais il parait difficile de l'ériger en système car il s'agit essentiellement d'une appréciation de fait. On peut remarquer que le joueur vedette de cette équipe apparaît mieux protégé: si l'image de MAGIC JOHNSON était reproduite, dans les circonstances ci-dessus évoquées, sur des tee shirts commercialisés en France sans son accord, il pourrait s'y opposer en invoquant la protection due aux droits de la personnalité. (Le bénéfice de l'article 9 du Code Civil n'est pas réservé aux seuls nationaux. Tout étranger peut l'invoquer). Quoiqu'il en soit, la difficulté signalée n'est pas propre à la matière étudiée, même si elle peut y trouver un terrain d'élection compte tenu de la nature du merchandising qui concerne un large public et non quelques initiés. Peut-être conviendrait-il, dans l'évolution du droit international de la Propriété Intellectuelle, de davantage tenir compte de la disparition progressive des frontières économiques en raison particulièrement du développement des télécommunications. 112 La Commission estime que cet aspect dépasse le cadre de l'étude de la question 129. Elle estime quant à présent qu'il n'est pas nécessaire de prévoir une loi spécifique pour le merchandising, qui peut, en l'état, bénéficier des dispositions d'un arsenal juridique particulièrement varié. V. Faut-il modifier la loi sur les marques? La Commission estime qu'il n'est pas nécessaire de prévoir des modifications pour admettre à l'enregistrement des signes, qui, aujourd'hui ne seraient pas admis. En effet, la loi française sur les marques (article L. 711-1) admet déjà à l'enregistrement les noms de personnes, les images, les slogans, les titres de publication, les éléments de création artistique tels que les personnages et autres. L'orientation de travail invite à se pencher sur la question de savoir si l'usage d'une mar- que dans le cadre d'une opération de merchandising est considéré comme un acte d'usage susceptible d'éviter la déchéance du droit de marque, et ceci quelle que soit la forme de cet usage. La matière de la déchéance est régie par l'article L. 714-5 CPI: la déchéance est encourue par le propriétaire de la marque qui, sans juste motif, n'en a pas fait un usage sérieux, pour les produits et services visés dans l'enregistrement, pendant une période ininterrompue de cinq ans. Il faut remarquer que le texte de cet article ne reprend pas la notion d'exploitation partielle prévue par la loi de 1964 en son article 11 (l'exploitation dans une seule classe d'une marque ayant fait l'objet d'un dépôt pour plusieurs classes sera suffisante pour faire écarter la déchéance. "Toutefois, cette extension des effets de l'exploitation relativement à l'exception de déchéance ne sera admise que si une confusion peut exister au détriment de la marque déposée et exploitée'). Deux hypothèses peuvent être envisagées: 1. La marque a été déposée pour identifier le produit pour lequel elle a acquis une réputa- tion. Mais cette réputation est utilisée, dans le cadre d'une opération de merchandising, pour identifier des produits pour lesquels elle n'est pas déposée. Une telle utilisation évite-t-elle la déchéance? Dans le cadre du nouveau régime institué par la loi de 1991, la réponse à cette question parait devoir être négative. Soutenir le contraire serait d'ailleurs aller à l'encontre de la règle de la spécialité. Toutefois, la Commission se demande si cette question mérite d'être posée: En effet, dans le cadre du merchandising, le signe est par hypothèse réputé. Or, la réputation ne peut venir que d'un usage pour le produit ou service pour lequel la marque est déposée. Ainsi, il ne saurait y avoir déchéance puisqu'il y a usage. La question posée apparaît ainsi être une hypothèse d'école qui ne correspond pas à la réalité économique du merchandising. 113 Ajoutons que si le signe n'a pas été déposé à titre de marque, la question de la déchéance des droits du titulaire ne se pose pas. Ainsi, une modification de la loi sur les marques n'apparaît pas nécessaire. 2. La marque est déposée pour les produits ou services faisant l'objet de l'opération de merchandising. L'usage particulier qu'en fait le concessionnaire écarte-t-il la déchéance? A cette question, le Tribunal de Grande Instance de Paris et la Cour d'Appel de Paris ont répondu par la négative, en faisant valoir que le signe exploité dans le cadre d'une opération de merchandising (ou assimilable) ne remplissait nullement la fonction dévolue à la marque, d'identification de l'origine des produits que le signe dans ces circonstances n'est plus qu'un élément décoratif donnant au produit son apparence extérieure ou manifestant le rattachement de celui qui l'arbore à une mode, une manière d'être, un style de vie' (Cour d'Appel de Paris, 4ème Ch. Section B 27.01.94 RDPI n° 50 page 57 à propos du signe SMILE et Tribunal de Grande Instance de Paris 3ème Chambre 2ème Sec. 4.12.91 PIBD 521-iII-257 à propos du Panda de WWF définitit). La Commission estime que cette jurisprudence doit rester isolée et ne peut s'appliquer si: l'autorisation donnée par le titulaire de la marque pour l'usage de sa marque pour des produits dérivés est établie (existence d'un contrat de licence), le signe est bien apposé sur lesdits produits dérivés (ou les supports de services dérivés) de telle soi-te qu'un consommateur d'attention moyenne puisse y voir une marque. (Par exemple, l'apposition des marques de haute couture sur des tee-shirts). La portée des décisions précitées doit être limitée dans la mesure où les signes en cause n'étaient pas utilisées à titre de marque mais bien plutôt à titre d'élément décoratif ou de référence publicitaire. Si, en revanche, l'utilisation d'une marque dans le cadre d'une opération de merchandising permet au consommateur d'identifier le produit et son origine, elle vaut usage à titre de marque et permet d'éviter la déchéance. VI. Faut-il modifier les textes sur le droit d'auteur? La Commission a observé que, en droit français, les personnages et leur nom peuvent être considérés comme des créations artistiques et protégeables. De ce point de vue, aucune modification n'apparaît souhaitable. 114 De la même façon, la Commission a observé que l'utilisation sans droit par un tiers, d'un personnage ou de son nom, quelle que soit la forme de cette utilisation, est considérée comme une contrefaçon, ou une atteinte aux droits de la personnalité. Ainsi, aucune modification des textes sur le droit d'auteur n'apparaît opportune. 115 Grande-Bretagne Great Britain Grossbritannien Report Q 129 by the British Group Legal aspects of merchandising L The practical importance of merchandising In what form and in what way is merchandising used in the count!)' in question and what are the signs and symbols which are most widely used for that purpose? Merchandising activities in the UK now extend over a very wide area of goods and services and occur in many industries. Subject matter includes in particular fictional characters and names of well-known persons, famous brand names, names of groups, organisations and institutions. What is the economic and financial importance of merchandising and in particular in which economic sectors? Merchandising is a valuable source of income, and a means of advertising goods and services in many different fields. Thus the activity is of considerable economic and financial importance. The list of the items of merchandise which are found is almost endless; common products include toys and games, food and drinks, clothing, cosmetics and toiletries. Il. The laws which directly or indirectly apply to merchandising 1. Are there specific legal provisions applicable to merchandising? There are no specific legal provisions in the UK, which are applicable to merchandising, although (as mentioned below) several aspects of the law have some effect. Protection by means of trade mark registration under the Trade Marks Act 1938 has been difficult. Some applications for registration have encountered objections to registrability as trade marks - e.g. Tarzan Trade Mark [1970] RPC 450. In the case of licensing for the purpose of merchandising, the House of Lords in the case of I-folly Hobbie [1984] RPC 329, applied a provision against 'trafficking" in trade 116 marks, to refuse registration of trade màrks where the proposed licences contained inadequate provisions for control by the licensor. The decision caused some concern at the time, but is not thought in practice to have caused any great problems. However the new Trade Marks Act 1994 (which is expected to come into effect on 31 October 1994) abolishes the trafficking" provision and removes restrictions on the licensing and the assignment of trade marks. At the same time it will become generally easier to register trade marks. As a result of these changes owners of rights in merchandisable properties should be able to make very much greater use of trade mark registration. The other branch of the law, which has relevance to merchandising, is the common law of passing off, which requires proof of a misrepresentation by the defendant, that his products or business are in some way connected commercially with the plaintiff. In the past this has not been helpful, but in a recent decision, in the case of Mirage Studios y Counter-feat Clothing Company Ltd. {1991J Fleet Street Reports 145, the Court re- cognised the practice of merchandising through licensing as being sufficiently well established that members of the public would be likely to believe that the use of such matter as the names or pictures of characters was duly licensed. This enabled the court to give an injunction against an unauthorised party, on the ground of passing off. Copyright law, which is applicable particularly where the subject-matter is an artistic work, such as a picture or a drawing, is of limited effect because the courts have always adhered to the view that a name cannot be the subject of copyright protection. 2. What in the country in question are the usual rules of law which can be applied to resolve the different problems raised by the use of merchandising? contracts, trade names and marks, C) copyright, designs and models, rights of the individual and respect for private life, unfair competition, parasitic competition. To some extent this is covered in the preceding paragraph. As to (a) Although much merchandising activity is regulated by contracts, i.e. Licences between owners of intellectual property rights and other parties, such contracts have no direct effect on third parties who seek to use the signs or symbols without permission. The principal source of protection is to be found under (b) and (c), in laws relating to trade names and marks, and copyright, as already mentioned. The law of designs and models is rarely of any relevance, and the UK has no specific laws protecting privacy or the rights of the individual. Neither is there any law in the UK dealing with unfair or parasitic competition as such, although the law of passing off (see above), which is concerned with a significant form of such competition, is beginning to be of some effect in 117 preventing unauthorised use of such matters as names of characters and well-known individuals. Ill The existing difficulties In their country, are there any legislative or case-law inadequacies? Is there a need to improve the rules governing merchandising? For the reasons outlined above, it is thought that the UK law, in particular when the Trade Marks Act 1994 comes into effect, is to a very large extent adequate and fair for the purposes of regulating merchandising activities and for protecting relevant rights. However it is considered by many that the UK ought to have specific laws of unfair competition and privacy, and such laws would make an appropriate contribution in the area of merchandising generally. In the affirmative, what would be the best way of proceeding? Should there be a specific law for regulating all aspects of merchandising? In that case however, is there not the risk that such a law may come into conflict on many points with intellectual property laws which already exist? Would it not be sufficient to provide for amendments in the laws which exist nowadays, in particular in some countries, on the following points: in the law relating to marks: to accept for registration signs which are not accepted at the present time such as the names of people, images, slogans, titles of publications and elements of artistic creation such as characters and others? to accept that the use made by a third party with the authorisation of the owner of the rights within the framework of merchandising is deemed to comply with the requirements of use for maintaining the trade mark right, irrespective of the form of such use? as regards copyright, would it not be appropriate: to accept that characters and their names could be deemed to be artistic creations which are suitable for protection; and that use of a character or his name, by a third party, without the right to do so, irrespective of the form of such use, is deemed to be an infringement? lt is not the view of the British Group that there should be a specific law for regulating all aspects of merchandising. The subject is far too general and is incapable of being satis118 factorily covered by such a law. The matter is best dealt with by appropriate laws (inter alia) on trade mark and copyright protection, unfair competition and privacy. As regards que- stion 2(a) it is considered that these matters will be adequately covered by the Trade Marks Act 1994. As regards 2(b) there may be a case for a law giving, to owners of relevant copyrights, such as copyright in literary works and cinematograph films, a right of exclusive commercial exploitation (for a limited period, perhaps 25 years) of the titles of the works and the names and representations of characters. A draft, illustrating the idea and the general form that such a law might take, is annexed to this Report. Conclusion After having thus set out the legislative and case-law situation in their respective countries and having indicated the inadequacies which may have been found in the present system of protection, the Groups are invited to put fotward any useful suggestion regarding the adoption of a rule which is likely to be commonly accepted. Little further comment is required by way of conclusion. In summary there is no ground for a specific law for merchandising. Trade mark laws, on the lines of the EC Directive, together with copyright laws (with perhaps an extension to provide an exclusive right of commercial exploitation of titles of - works, names and representations of characters, as suggested above), are capable of providing protection which is satisfactory, although there should be international pressure for unfair competition laws and privacy laws in countries where none exists. These matters could be a subject for initiatives for the European Commission/WIPO. Summary Merchandising has for some years been a very widespread activity in the United Kingdom. Its economic importance is considerable and the activity is found in many different fields. Legal protection, for those who claim 'merchandising rights', is available under various laws, in particular intellectual property rights. For example the laws relating to copyright and trade marks, and the common law of passing off (an aspect of unfair competition) all provide remedies in appropriate circumstances. One area, in which the UK provides no real protection, is privacy; there are good reasons for advocating change in this respect. Under UK trade mark law the obtaining of protection for merchandising activities has sometimes been difficult, due partly to the strict requirements for registration and partly to the restrictions on licensing. However the new UK Trade Marks Act 1994, coming into force on 31 October 1994, makes registration generally easier and removes the restrictions on licensing, and it is expected that protection under the trade marks law will be adequate for merchandising activities. lt is not considered that there is any reason for introducing a specific law of merchandising. Generally the matter is sufficiently covered by existing laws in the UK, although there might 119 be a case for introducing an exclusive right in respect of names and pictures of characters and titles of fictiona' works, to prevent unauthorised commercial use. Appendix Fictional characters and titles of certain copyright works. A proposal for a new exclusive right of commercial exploitation This section applies to any cinematograph film or literary work. Subject to the provisions of this section the owner of the copyright in any work to which this section applies shall for a period of [twenty-five years from the date of first publication of the work in any country] have a right (hereinafter called an exclusive right of commercial exploitation') in the title of the work and the names and pictorial representations of the fictional characters featured in the work. Subject as hereinafter provided the exclusive right of commercial exploitation shall be deemed to be infringed by any person who, not being the owner of the copyright in the work and without the authority of the owner, in any manner whatsoever makes any commercial use of the title of the work or the name or any pictorial representation of any fictional character featured therein. The exclusive right of commercial exploitation shall not be infringed by the advertise- ment sale supply or any other dealing in any goods or services connected in the course of trade or business with the owner of the copyright or a licensee of such owner if in relation to such goods or services the owner has used or licensed the use of the title name or representation in question. Nothing in this section shall interfere with any bona fide use by a person of his own name or the name of his place of business: or any bona fide use by any person of any ordinary word if such use is not likely to result in any such person obtaining any commercial advantage by reason of such word being a title or name which is the subject of an exclusive right of commercial exploitation. Résumé Le négoce a été depuis quelques années une activité très répandue dans le Royaume-Uni. Son importance économique est considérable et cette activité se retrouve dans beaucoup de domaines différents. Une protection légale, pour ceux qui revendiquent 120 Résumé Le négoce a été depuis quelques années une activité très répandue dans le Royaume-Uni. Son importance économique est considérable et cette activité se retrouve dans beaucoup de domaines différents. Une protection légale, pour ceux qui revendiquent des droits de négoce existe sous diverses lois, en particulier des droits de propriété in- tellectuelle. Par exemple, les lois concernant le droit d'auteur et les marques et le droit commun régissant le passing off (un aspect de la concurrence déloyale) procurent tous des remèdes dans des circonstances appropriées. Un domaine, dans lequel le Royaume-Uni ne procure aucune protection réelle, est le secret; il y a de bonnes raisons pour préconiser un changement à cet égard. Sous la loi des marques du Royaume-Uni, l'obtention d'une protection pour des activités de négoce a parfois été difficile partiellement en raison des exigences strictes d'enregistrement et partiellement en raison des restrictions sur la concession de licences. Cependant, la nouvelle loi de 1994 sur les marques du Royaume-Uni, entrant en vigueur le 31 octobre 1994, rend l'enregistrement généralement plus facile et supprime les restrictions sur la concession de licences et on s'attend à ce que la protection sous la loi des marques sera suffisante pour des activités de négoce. On ne considère pas qu'il y ait une raison d'introduire une loi spécifique sur le négoce. En général, la matière est suffisamment couverte par des lois existantes dans le Royaume-Uni, bien qu'il pourrait y avoir une cause pour introduire un droit exclusif relativement à des noms et à des images de caractères et de titres d'oeuvres de fiction pour empêcher un emploi commercial non autorisé. Zusammenfassung Seit einigen Jahren stellt das Merchandising eine sehr weit verbreitete Aktivität im Vereinigten Königreich dar. Seine wirtschaftliche Bedeutung ist beträchtlich, und es ist in vielen verschiedenen Bereichen anzutreffen. Ein Rechtsschutz für all diejenigen, die "Merchandising-Rechte' geltend machen, wird von verschiedenen Gesetzen, insbesondere den Gesetzen zum Schutze geistigen Eigentums, verliehen. So sehen beispielsweise die Urheber- und Warenzeichengesetze und das Common Law des PassingOff (ein Aspekt des unlauteren Wettbewerbs) eine Rechtshilfe unter bestimmten Voraussetzungen vor. Ein Bereich, in dem das Vereinigte Königreich keinen wirklichen Schutz gewährt, ist das Privatleben; es gibt gute Gründe dafür, hier Abhilfe zu schaffen. Unter dem Warenzeichenrecht des Vereinigten Königreiches ist die Schutzerlangung für Merchandising-Aktivitäten einerseits wegen der strengen Eintragungserfordernisse und andererseits wegen der für die Lizenzerteilung geltenden Beschränkungen bisweilen schwierig. Das neue Warenzeichengesetz des Vereinigten Königreiches von 1994, das am 31. Oktober 1994 in Kraft tritt, erleichtert die Eintragung jedoch generell und beseitigt die 121 Lizenzierungsbeschränkungen, wobei der von dem Warenzeichengesetz gewahrte Schutz den Erwartungen nach Merchandising-Aktivitäten entsprechend Rechnung tragen wird. Die Einführung eines besonderen Merchandising-Gesetzes wird nicht für notwendig erachtet. Dieser Bereich wird allgemein durch die geltenden Gesetze des Vereinigten Königreiches ausreichend abgedeckt, obwohl vieles dafür spräche, ein ausschliessliches Recht an Namen und Abbildungen von Charakteren sowie an Titeln fiktiver Werke einzuführen, um deren unberechtigten kommerziellen Gebrauch zu verhindern. 122 Hongrie Hungary Ungarn Rapport Q 129 au nom du Groupe hongrois par Dr. A. VIDA (Président), Dr. G. FALUDI, Dr. É. SOMFAI et Dr. É. SZIGETI Aspects légaux du "merchandising" A la suite de l'internationalisation du monde et surtout du fait que la télévision par satellite diffuse la publicité et les films pratiquement dans Je monde entier, l'importance du merchandising nous semble incontestable. I. L'importance pratique du merchandising En Hongrie le merchandising est pratiqué surtout par rapport aux personnages des contes, aux animaux fabuleux qui sont devenus connus grâce à des films et des feuilletons. Ces symboles sont utilisés dans la forme des produits, sur les produits ou leur emballage: les animaux fabuleux de Walt Disney (boissons sans alcool: BAMBI ou DONALD DUCK, jouets: MICKEY MOUSE), jouets représentant les vedettes de la famille FLINTSTONE, jouets représentant des animaux fossiles du PARC JURASSIC, des matrices TURTLES, jouet GARFIELD (nom d'un pavillon restaurant également), la figure SNOOPY sur canot pneumatique etc. Il arrive rarement que la popularité d'une actrice soit exploitée dans le cadre du merchandising, mais c'était le cas il y a plusieurs années des soutiens-gorge GINA. En Hongrie à la suite de mises en demeure, le merchandising non autorisé a été arrêté dans certains cas (GARFIELD, SNOOPY, GINA). A notre connaissance la Cour ne s'est prononcée qu'une seule fois sur un tel sujet, notamment par rapport à la protection par le droit d'auteur de la figure fabuleuse d'une hydrocorise dans une présentation audiovisuelle. Comme en Hongrie l'économie du marché libre n'a été introduite qu'il y a quelques années, les expériences par rapport à l'importance économique et financière du merchandising sont sporadiques. Des quelques exemples ci-haut présentés on peut conclure que celui-ci a été utilisé surtout par rapport aux jouets. 123 Il. Les lois s'appliquant directement ou indirectement au merchandising En Hongrie il n'existe pas de disposition légale spécifique applicable au merchandising. Les règles habituelles qui peuvent être appliquées: Selon nous c'est surtout le contrat, notamment le contrat de licence (p.ex. licence relative à la marque) qui constitue le mécanisme juridique le plus approprié pour résoudre les différents problèmes par la mise en oeuvre du merchandising autorisé. L'enregistrement comme marque du symbole en question peut être utilisé pour arrêter le merchandising non autorisé. On a réussi ainsi à contraindre le pavillonrestaurant GARFIELD à Budapest à changer de nom, à arrêter l'importation des canots pneumatiques SNOOPY. L'application du droit d'auteur par rapport au merchandising non autorisé semble également possible considérant que le droit d'auteur protège également les éléments de l'oeuvre (p.e. l'arrêt cité rendu dans l'affaire 'Hydrocorise fabuleuse), aussi bien que e titre de celle-ci. Toutefois cette protection pose certains problèmes: bien que d'une part le dépôt du symbole ne soit pas nécessaire, d'autre part le symbole doit être individuel, original. Un avantage considérable de la protection de droit d'auteur est que celle-ci n'est pas attachée à une certaine classe de produits et que la durée de la protection est longue. La protection comme dessin et modèle, considérant la courte durée de la protection et la facilité de détourner la protection (altération légère de l'extérieur), est selon nous peu appropriée contre le merchandising non autorisé. Le droit de la concurrence peut également être appliqué contre le merchandising non autorisé. Toutefois la protection en droit de concurrence a deux limites importantes: il est d'abord nécessaire que le titulaire du symbole et l'utilisateur de celui-ci soient des concurrents et, de plus, que le symbole même s'impose dans le commerce comme le drapeau d'une certaine entreprise. Ainsi la protec- tion par le mécanisme du droit de la concurrence n'est qu'une protection secondaire: si quelqu'un utilise déjà le symbole dans le cadre du merchandising autorisé (p.e. celui qui lance sur le marché des jouets représentant les personnages de Walt Disney), il peut agir contre les imitateurs de ces produits. Toutefois la protection accordée au titulaire du merchandising autorisé n'est qu'une protection secondaire et elle est presque indépendante de la protection directe accordée au titulaire du symbole. Notamment la protection accordée par le droit de concurrence prend sa source dans le renom acquis dans le commerce grâce à l'activité de celui qui exerce le merchandising autorisé, et non pas dans la protection accordée au créateur des symboles. 124 Ill. Les difficultés existantes A la suite de l'association de la Hongrie à l'Union Européenne, la révision du droit d'auteur et du droit de la concurrence est en cours et la révision du droit de marques ne peut pas tarder. Ainsi on ne peut pas exclure que certaines dispositions seront introduites dans les lois réformées et que celles-ci assureront une protection plus efficace contre le merchandising non autorisé. 1. L'absence de la jurisprudence ne nous permet pas de conclure qu'une loi spécifique sur le merchandising serait souhaitable en Hongrie. 2. La modification des lois aujourd'hui en vigueur nous semble une solution plus pratique. a) Loi sur les marques En ce qui concerne les signes qui peuvent être protégés (les noms des personnes, les images, les slogans, les titres de publications, les éléments de création artistique, etc.) la loi hongroise est généreuse. Nous voyons le problème plutôt dans la règle de spécialité, notamment si le symbole est utilisé sur des produits auxquels la protection ne s'étend pas (p.ex. au lieu d'être utilisé sur un jouet, il l'est sur des vêtements, des matrices, des brosses à dents, etc.). Par conséquent, en ce qui concerne de tels symboles, il est à suggérer que la marque soit déposée a priori avec une liste de tous les produits susceptibles d'entrer au merchandising. Il est incontestable qu'une telle mesure est coûteuse, et que le problème peut se poser également de savoir si au cas où le titulaire de la marque n'emploie pas celle-ci dans toutes les classes, la marque est susceptible de faire l'objet d'une radiation partielle. En droit hongrois, l'usage de la marque par un tiers avec l'autorisation du titulaire des droits sur le symbole, dans le cadre du merchandising, est considéré comme répondant aux exigences de l'usage pour la conservation du droit de marque. Une question difficile est la mise en mouvement de la marque figurative: au lieu d'un personnage assis, le même personnage courant, volant, etc., notamment la question de savoir si l'usage autorisé embrasse ceux-ci également ou non. Nous pensons que dans une telle situation certaines limites doivent être établies: si le changement est fondamental, il est opportun de déposer la marque en plusieurs formes. Si non, on ne peut exiger que la protection de droit de concurrence, qui est plus faible. En résumé: la protection traditionnelle assurée par le droit de marques contre le merchandising non autorisé n'est appropriée que dans une mesure limitée. 125 b) La condiiion de la protection par le droit d'auteur est que le symbole soit original, individuel. C'est valable pour un personnage ou un nom. La mise en mouvement du symbole protégé par le droit d'auteur (à l'inverse du droit de marques) ne pose pas de problème: le symbole peut être debout ou peut sauter, se coucher, il est protégé. L'utilisation illégale par un tiers d'un personnage ou de son nom protégés par le droit d'auteur (d'un personnage ou d'un nom original, individuel) peut être considérée comme contrefaçon. IV. Conclusions, suggestions En droit hongrois, le point de départ est que les symboles utilisés aux fins de merchandising peuvent être protégés soit par les moyens du droit de marques, soit par ceux du droit d'auteur, éventuellement par les moyens du droit de la concurrence. En l'espèce, la combinaison de ceux-ci est également concevable. Ainsi les mécanismes juridiques peuvent être utilisés alternativement. Un membre de la Commission a suggéré de créer une (nouvelle) forme de protection qui transmettrait la protection des symboles susceptibles d'être protégés par le droit d'auteur sous une forme de protection similaire à la protection en droit de marques, en supprimant toutefois la règle de spécialité et l'obligation de l'usage. Résumé I. L'importance pratique du merchandising En Hongrie le merchandising est pratiqué surtout par rapport aux personnages des contes, aux animaux fabuleux qui sont devenus connus grâce à des films et à des feuilletons. La Cour ne s'est prononcée qu'une seule fois sur ce sujet, notamment sur la protection par le droit d'auteur. Les expériences sont donc sporadiques. II. Les lois s'appliquant directement ou indirectement au merchandising II n'y a pas de disposition légale spécifique applicable au merchandising. Les règles habituelles qui peuvent être appliquées: a) Surtout le contrat, notamment le contrat de licence. 126 L'enregistrement du symbole comme marque peut être utilisé pour arrêter le merchandising non autorisé. Le droit d'auteur peut être également appliqué pour protéger un symbole original contre le merchandising non autorisé. La protection comme dessin et modèle est peu appropriée à ces mêmes fins. Le droit de la concurrence peut être également appliqué à ces mêmes fins, toutefois dans des limites assez restreintes. Ill. Les diflicultés existantes Par suite de l'association de la Hongrie à l'Union Européenne les lois s'appliquant indirectement au merchandising seront révisées. 1. II est difficile de s'imaginer une loi spécifique. 2. Des modifications éventuelles des lois existantes: Par rapport au merchandising la règle de spécialité ainsi que celle de l'obligation de l'usage posent certains problèmes dans la loi sur les marques. Le droit d'auteur ne protège que des symboles originaux, individuels. IV. Conclusions Les symboles utilisés aux fins du merchandising peuvent être protégés ou par les moyens du droit des marques, ou par ceux du droit d'auteur, éventuellement par les moyens du droit de la concurrence. Les mécanismes juridiques peuvent être utilisés alternativement. Summary I. The practical importance of merchandising In Hungary merchandising is used especially in connection with the heros of tales and animals of fantasy which became known by films and comics. The court has dealt with only one case of this kind, the judgement was based on copyright protection. Experiences in respect of this subject are scarce. 127 Il. The laws which directly or indirectly apply to merchandising There are no specific legal provisions applicable to merchandising. Usual rules of law which can be applied: Contracts seem to be the more appropriate legal means, esp. licence agreements. Registration of the symbol as trademark can be used to prevent non-authorised merchandising. Copyright protection can be used also to prevent non-authorised merchandising of a symbol which is original. Design and model protection is less suitable for the same aims. The law of unfair competition can also be applied with certain limits. lU. The existing difficulties Due to the association of Hungary to the European Union the laws which indirectly apply to merchandising will be amended. 1. lt is difficult to imagine that specific legal provisions will be drafted for merchandising. 2. Possible amendments of the laws which exist nowadays: In respect of the rules on protection of the mark for specification of goods as well as the rule on obligation of use certain problems arise in the law. Copyright protects only original, individual symbols. IV. Conclusions Symbols used for purposes of merchandising can be protected by means of the law relatIng to marks, by means of copyright and to some extent by the law of unfair competition, too. These legal means could be used also alternatively. 128 Zusammenfassung I. Die praktische Bedeutung der Vermarktung In Ungarn wird die Vermarktung, insbensondere bezüglich von Helden aus Geschichten, von fantastischen Tieren verwendet, die durch Filme und Comics bekannt geworden sind. Das Gericht hat sich mit einem solchen Fall bislang nur einmal befasst, nämlich mit der Frage der urheberrechtlichen Schutzfähigkeit. Die Erfahrungen sind deswegen sporadisch. Il. Die auf die Vermarktung direkt oder indirekt anwendbaren gesetzlichen Regeln 1 Über die Vermarktung gibt es keine besondere gesetzliche Bestimmung. 2. Bestimmungen der normalen Gesetzgebung, die herangezogen werden können: Insbesondere der Vertrag, namentlich der Lizenzvertrag. Die Registrierung des Symbols als Marke kann zur Verhinderung der unbefugten Vermarktung verwendet werden. Das Urheberrecht kann ebenfalls zur Verhinderung der unbefugten Vermarktung eines Symbols geeignet sein. Der Geschmacksmusterschutz ist zu demselben Zwecke wenig geeignet. Der wettbewerbsrechtliche Schutz kann zu demselben Zweck gleichfalls verwendet werden, jedenfalls in beschränktem Umfang. Ill. Die bestehenden Schwierigkeiten Infolge der Assoziierung von Ungarn an die Europäische Union Ist mit der Neugestaltung der Gesetze zu rechnen, die bezüglich der Vermarktung indirekt anwendbar sind. 1. Ein spezielles Gesetz über die Vermarktung Ist schwer vorstellbar. 2. Mögliche Abänderungen der bereits existierenden Gesetze: Bezüglich der Vermarktung stellen die Regeln über die Warengleichartigkeit und über den Benutzungszwang bestimmte Probleme im Markenrecht. Das Urheberrecht schützt nur die originellen, individuellen Symbole. 129 IV. Schlussfolgerungen Symbole, die zur Vermarktung verwendet werden, können entweder durch das Markenrecht oder durch das Urheberrecht, in manchen Fâllen auch durch das Wettbewerbsrecht geschützt werden. Diese Rechte können auch alternativ verwendet werden. 130 Irlande Ireland Irland Report Q 129 by the Irish Group Legal aspects of merchandizing I. The practical importance of merchandising The form and manner of character merchandising in Ireland is similar to that generally prevailing in Anglo-American markets and there is little by way of the character merchandising of indigenous real or fictitious personages. The economic and financial importance of character merchandising on the Irish market is not significant by comparison with conventional merchandising under proprietary brands or registered trade marks. Il. The laws which directly or indirectly apply to merchandising There are no specific legal provisions applicable to character merchandising in Ireland beyond those provided for under statute law relating to trade marks and common law. Article 40.3.2 of the Irish Constitution the right to one's good name" is guaranteed and it has been suggested that such constitutional guarantees may give rise to a so-called constitutional tort" which would enable the holder of the name in question to enjoin defamatory or unauthorised use but no such claim has ever been adjudicated upon where character merchandising of personal names are concerned. It should perhaps be borne in mind that in Ireland it is possible to change one's name by Deed Poll without the need for official sanction for the change concerned. as regards contractual arrangements it is certainly possible to arrange for the commercial exploitation of one's personal name subject to the usual constraints of the ius quasitum tertio rule. the use of personal names as trade names and trade marks is common though registration of common surnames as trade marks under the current Trade Marks Act, 1963 is extremely difficult. See KREUZER Trade Mark [1978] F.S.R. 239. Under the anticipated new legislation it should be possible to register surnames as 131 trade marks with the result that the names of famous personages will increasingly be registered for the purposes of character merchandising. lt is a clear principle of Irish copyright law that copyright cannot subsist in names or titles per se. However, copyright in artistic drawings, regardless of artistic merit, does subsist and accordingly cartoon figures will benefit from copyright protection for the purposes of character merchandising. Similarly copyright subsists in portrait photographs though somewhat different incidents apply as regards ownership. Under the Industrial and Commercial Property (Protection) Act, 1927 it is possible to register as an industrial design the novel features of shape, pattern, configuration, ornament of colour of industrially manufactured objects provided these features are not dictated by the function the article has to serve. The maximum period of protection allowable is 15 years i.e., an initial period of five years renewable for two further periods of five years each. It is not possible, moreover, to claim copyright protection where the design concerned was capable of being registered as such. Generally speaking registration of designs is not generally availed of as a means of protecting character merchandising. The human rights provisions of the Irish Constitution, which are pithily enunciated, have been held to embed what have been termed by the Irish Supreme Court as imprescribed rights. The marital right to privacy is one such imprescribed right upheld by the Supreme Court. There seems no reason, therefore, why a person could not protect under the Constitutional guarantee the unauthorised use of his or her name or depiction of his or her person by third parties for commercial gain. Actions for unfair competition are not pleaded as such in Ireland and aggrieved persons are left to their remedy by way of the nominate tort of passing-off. This is subject to the limitation that the plaintiff must establish three ingredients in order to sustain the action. Thus an exclusive reputation in the name, mark or get- up relied on must be established by evidence. In addition the plaintiff must establish that there has been a misrepresentation to the public by the defendant through his unauthorised use. Finally the plaintiff must show that the defendant's use has or is likely to cause the plaintiff damage. All three ingredients must be established as matters of fact. There are no specific rules of law in Ireland applicable to parasitic competition beyond the remedies available by means of the common law action for passingoff. III. The existing difficulties lt is believed that the enactment of a new Trade Marks Act in Ireland will address many of the inadequacies in the existing law as regards protection for character merchandising. 132 However, the protection afforded by the common law as regards unregistered rights through the common law action of passing off is clearly insufficient to protect against an adverse effect on the reputation of the real owner of such rights. To a large extent this arises from conservative pleading on the part of the Irish Bar. The distinguished Irish jurist, Mr. Justice Brian Walsh has pointed out that the courts are limited in the relief they may give by the pleadings and advocacy in the particular case they are called upon to adjudicate. He went on to state that 'in view of the great importance of the advocate's role in our Court system the Bar must bear the greater part of the responsibility for that situation. lt is believed that more innovative pleading and advocacy in developing an action for unfair competition would address present inadequacies in the legal protection of character merchandising at common law. In Ireland, are there legislative or case-law inadequacies? This question has been addressed in the preceding paragraphs. In the affirmative, what would be the best way of proceeding? There would not seem to be any need for a specific law for regulating all aspects of merchandising. lt is anticipated that the anticipated new Trade Marks Act together with other statutes governing intellectual property law including the Merchandise Marks Acts code and more innovative pleading of common law actions will address most if not all situations involving the mis-use of merchandising properties. a) The new Trade Marks act will it is anticipated address the concerns outlined. b) As regards copyright their are very considerable difficulties involved in affording copyright protection to mere names and titles. In general the Irish group feel that the purpose of copyright is to afford protection to creative artists, writers and composers and the like rather than to protect commercial and industrial property as such. The latter type of property should be protected by specific statute law intended for that purpose by means of a comprehensive system of registration. Where such rights exist solely through use rather than by registration it is better that the rights concerned be protected by developing the law of unfair competition and this as has been already pointed out is a matter of innovative pleading and advocacy. This does not prevent a plaintiff from pleading breach of copyright, apart from the use of mere titles and names, where the copyright matter is presented in the form of merchantable property. Apart from the prohibition of simultaneous protection for industrial designs under both copyright and registration of the design, there is no prohibition to simultaneously pleading trade mark infringement, passing-off and breach of copyright where the circumstances warrant such. 133 Italie Italy Italien Report Q 129 in the name of the Italian Group by L. LIUZZO and G.A. GRIPPIOTTI Legal aspects of merchandizing Before discussing the single aspects of the question, the Italian Group would like to give a general illustration of merchandising as understood in Italian practice. A merchandising contract is defined as an agreement under which the owner of a trade mark or other exclusive right grants the right of use thereof to another entrepreneur for application to products of a type greatly different from those for which it was originally created and registered (see Frignani, I problemi giuridici del merchandising, in Riv.Dir.Ind. 1988, I, p. 34 onward). In our country, over the last ten years there has been increasing commercial use of this new legal instrument. This phenomenon can be explained by the need to follow up the advertising power and influence acquired by names, devices or distinctive marks or groups of marks thanks to their use within a certain sector, thus enabling them to be used to promote the sale of products or services that are not related to the activities for which the name, device or mark was originally or is principally used. The influential function of the trade mark is thus added to its function of indicating the manufacturer and of guaranteeing a certain constancy in product quality. The draft of agreements of this type resembles that of licensing contracts (see Auteri, Lo sfruttamento del valore suggstivo dei marchi d'impresa, mediante merchandising, in Contratto e Impresa, 1989, p. 510 onward; Toni, Merchandising e marchio celebre in Italia, ivi, 1990, p. 18 and following). Before the reform of our Trade Mark Law, legal doctrine and jurisprudence were extremely perplexed by these singular forms of co-use of the trade mark, which at first glance appear very little compatible with the fixed assignment of trade marks according to Articles 2573 of the Civil Code and 15 of the Trade Mark Law. In effect the owner of the trade mark granted third parties the right to use the distinctive mark for products very different from those for 134 which it was registered, so that there was no corresponding assignment of the business or area of business as required by the law. For this reason the validity of these agreements came under severe discussion because, as the owner of the trade mark, however well-known the mark might be, has no exclusive rights on products other than those similar to his own, it was not easy to justify his granting something to which he had no right to a third party. Nor could these contracts be considered true licenses of use, as it was unrealistic (even when jurisprudence extended the concept of area of business) to envisage any control of the licensee by the licensor when the latter has no experience in the former's field of business (see Di Cataldo, I segni distintivi, Milan 1993, page 133-135). In the law reforming national trade mark regulations, No. 480 dated 4 December 1992, article 15 was completely altered, adopting the rule of freedom of assignment of the trade mark. Guarantee of constant product quality (even without supervision by the licensor) is now ensured under article 15, paragraph 4 of the trade mark law, according to which ...the transfer and license of the trade mark shall not result in deception as to those characteristics of the products or services that are essential for appreciation by the public. This regulation is assisted by the sanctions (according to art. 41 letter b) which envisage loss of rights should the trade mark become such as to deceive the public, in particular as regards the nature, quality or origin of the products or services...... These regulations should ensure constant quality in the products bearing the mark. Following introduction of these important emendments to the special Trade Mark Law, merchandising contracts will without doubt be considered legal and valid, as the owner of a well-known trade mark is allowed the exclusive right of use of the trade mark that is no longer limited by similarity of product (see DI CATALDO, as above, p. 138). The force of attraction acquired by a trade mark in a certain sector gradually causes it to take on a value such as to be considered purely as an exchange value in its role as "client collector. In the light of the new regulations it is thus possible for the trade mark to have an increasingly wide break-up of goods, independent of the affinity of the products and, in the case of merchandising contracts, there will be a number of partial exclusive licenses, each one relating to a specific category of products (see Vanzetti, La nuova legge marchi, Milan 1993, pages 66-67; Sena, Il nuovo diritto dei marchi, Milan 1994, pages 123-124). After all in the present day and age the trade mark (in particular famous trade marks), the name, the griffe' no longer refers to products and manufacturer, but has a value because of the feelings it evokes in consumers, i.e.: elite, selectiveness, taste, fashion, design, etc. The trade mark, also in the light of the new law, is thus to be considered a value 135 in itself. lt is no longer connected to the product, to the quality of the product, to the performance of the product it distinguishes. Therefore it is no longer the quality of the product (although it remains one of the basic requirements) that brings out the trade mark, but it is the trade mark which (according to its degree of notoriety) gives value to the product. lt is, in fact, easy to note that the same product, even if of intrinsically high quality, without a trade mark is purchased by nobody. On the other hand a relatively low-quality product, bearing a well-presented and well-known trade mark, is successful on the market, even when sold at a higher price than its competitors (see Frignanl, as above, page 40). Let us now move on to discuss the question point by point. I. The practical importance of merchandising In what form and in what manner is merchandising used in the country, and what are the signs or symbols most frequently used for this purpose? What is the economic and financial importance of merchandising, and in particular in which economic areas? *** The connection between the trade mark and the products and the importance it acquires with consumers is not automatic, nor is it the exclusive work of the consumers. This new function of the distinctive mark depends on the original owner of the trade mark, and is externalized in various ways: in the fame acquired through its performance (e.g. Ferrari cars); in the intrinsic quality of the object (e.g. Rolls Royce cars); in the particularly original and attractive design; in the power of selection of clients, expecially by means of high prices or limited production (e.g. Gucci); in the style it launches or represents and the fashion it sets (e.g. Timberland shoes); in its ability to stand out in a certain sector or in a certain activity. In short, the effect of a certain distinctive mark imposing itself on the consumer public is essentially due to the promotion and advertising carried out by the owner of that mark, to the use to which the products have been destined, to the 'testimonials" who wear them 136 and exhibit them in public, to the channels through which the goods are distributed, to the public to whom they are aimed, and so on. Il. Law applicable, both directly and indirectly, to merchandising Are there specific legal dispositions applicable to merchandising? What are the current law regulations that can be applied in the country to solve the various problems arising in the application of merchandising? In Italy there are no special laws or regulations disciplining merchandising. However, following reform of the Trade Mark Law in 1992 and the important alterations made to Art. 15, this contractual form has without doubt become legal and recognized by jurisprudence. Even in the past merchandising was indicated as an activity to promote sale of the products of a company, an activity comprising market research, the development of new products, the coordination of production and output of products onto the market, as well as advertising and sale of the products themselves. A frequent object of merchandising are well-known characters from books, films, TV programmes, cartoons, etc.: this is typical character merchandising, which is also the object of a recent study by Wipo (see Riujsenaars, The Wipo Report on Character Merchandising, in lIC 1994, No. 4, page 532 and following). The most obvious examples of this type of character licensing are: 'Mickey Mouse", "Ninja Turtles", "Andrè Agassi" tennis shoes, 'Alain Delon" perfume. These symbols are usually applied to T-shirts, shoes, scarves, pins, badges, bags, drinking cups, articles for children and even cars (Fiat Uno Sting, Peugeot 205 Lacoste, Volkswagen Golf Pink Floyd). At present it is more common for the names and emblems of sports teams, athletes, singers, designs, trade marks, names of famous products to be the object of merchandising, especially when they have acquired a high level of public appreciation, in particular through the mass media. The most widely used type of merchandising is that relating to intellectual creations, which are well-known to the public thanks to extensive and costly advertising campaigns and promotion in magazines and on television (e.g. Coca Cola, Pepsi Cola, Timberland). Another frequent object of merchandising are intellectual creations that are recognized as status symbols, which the man on the street tends to associate with riches, with class, with those belonging to the higher levels of society. Intellectual creations with particular ornamental and decorative characteristics have shapes, models, designs that, once applied to the product, allow it to be embellished and distinguished from others (see Gatti, Il merchandising e la sua disciplina giuridica, in 137 Riv.Dir.Comm., 1989, I, p. 121 and following; Ricolfi, II contratto di merchandising nel diritto dei segni distintivi, Milan 1991, P. 642 and following). After a certain period of time, these particular designs are associated, in particular in the field of sport, with a specific manufacturer or with a line of products signed by a famous sports personality (e.g. Adidas, Lotto, S. Tacchini, combined with tennis champions). Ill. Existing problems Negotiation of the authorization for commercial use of the mark, symbol, character and so on is considered to be governed by the existing regulations on license contracts which, it is known, are free in form. The first aspect of the merchandising contract is authorization to use the mark, symbol, image etc. relating to the negotiating parties only, and the second aspect concerns the various groups of persons with an interest in the correct performance of its function of distinguishing goods and services, and in particular the consumers and those in competition with the parties to the negotiation. The authorization to use the mark, granted by the party who first made it successful, in favour of the party usually known as the licensee, is governed by regulations that relate, respectively, to negotiations for grant of the economic use of a work of ingenuity (art. 110 copyright law), to commercial use of a name and trade name (arg. ex art. 7 Civil Code) and, finally, to commercial exploitation of image. lt is therefore necessary to refer to the principles on which the corresponding regulations are based in order to qualify the corresponding negotiation and solve the problems that may arise during development of the contract and which relate, in particular, to the revocability of the authorization given, the possibility of upholding it in the face of third parties, etc. (see Ricolfi, as above, p. 644 and following). In order to overcome the objective difficulties that exist, it is worth while noting that the various names, symbols, designs and so on mentioned above should be considered equiv- alent to distinctive marks, and therefore come under the regulations governing trade marks, although they actually express something over and above a mere mark distinguishing goods and services on the market. Then again, the popularity of merchandising contracts lies in the very fact that all the marks, symbols, designs, etc., object of these negotiations are also capable of functioning when considered as equivalents to traditional' trade marks, given that the protection granted by the new disciplinary regulations is fully rational compared with the situation in which the sales power (suggestive and promotional value) is the effect of the trade mark's presence on the market as a mark distinguishing products and/or services originating from a source that gives them a certain credit with the public. 138 Summary Italy has no specific laws or regulations disciplining merchandising, but it is recognized by jurisprudence, as an activity to promote sale of the products of a company, comprising various aspects. The connection between the trademark and the products depends on the owner of the trademark, and it is externalized in various ways: the fame acquired, the intrinsic quality, the particular design, the selection of clients, the style. Essential is the way to promote and advertise carried out by the trademark owner. Frequently merchandising of well-known characters is developed. The contractual aspect of merchandising are governed by the regulations existing on licence. Two aspects are to be evaluated, the authorization to use the mark, symbol, image (relating to the negotiation parties only), and the groups of persons having an interest in the correct performance of its function of distinguishing goods (such as consumers and competitors). lt is to be noted that the various names, symbols, designs should be regarded as equivalent to distinctive marks, and therefore falling under the regulation governing trademarks. 139 Japon Japan Japan Report Q 129 by the Japanese Group Legal aspects of merchandizing I. The practical importance of merchandising 1. Merchandising is used in the following forms and ways in Japan: a) To promote the sale of goods or the use of services, it involves: I) figures and/or names of fictitious characters (e.g. strip cartoon/animation characters such as Mickey Mouse, Snoopy, Ultraman, Sazaesan or Tetsuwan-Atomu (Atom-Boy)). likeness, names and/or voices of real persons (e.g. famous professional sports players, actors/actresses). images and/or voices of actors/actresses performing as fictitious persons, acting in movies or TV programs (e.G. Leutenant Columbo acted by peter Folk, Asao Koike who spoke the Columbo's part in dubbing in Japanese, or James Bond acted by Bond actors). marks and/or words (e.g. artistic logotypes of popular brand names such as SONY, CANON, or COCA-COLA). y) (abbreviated) names of companies or organizations (e.g. UCLA) and vi) others (e.g. models of automobiles, airplanes and buildings; fine art masterpieces used for prepaid cards). b) lt can be developed as a business by: i) a creator who is legally protected in the rights subsisting in his/her creation under the Copyright Law, the Design Law, the Trademark law, the Unfair Competition Prevention Law and/or the Civil Code (provisions for torts), 140 an assignee who has obtained the ownership of the rights concerned through a contract, and a licensee or a sub-licensee who has acquired a right to use the subject matter in question through an agreement. 2. Merchandising plays an important role especially in the sales of personal goods target- ing children and young people. In addition, banks have recently started applying famous fictitious characters to their bankbooks in order to attract young people. II. Laws which directly or indirectly apply to merchandising No. There is neither specific statute law nor legal provisions which specifically cover mechandising. Possible applicable laws are the following: Copyright Law Design Law Trademark Law Unfair Competition Prevention Law Fictitious character Personality (real person) - Civil Code (provisions on torts of infringing rights in names and likeness) Trademark Law Mark/words Unfair Competition Prevention Law Trade name Commercial Code Unfair Competition Prevention Law Models of cars, etc. Civil Code (torts) Copyright Law Unfair Competition Prevention Law Contracts (under the Civil Code): a standard form of merchandising agreement is available to licensors. Parties to a licensing agreement are protected under the provisions of the Civil Code, and unauthorized users of the sign or symbol in question will be responsible under the torts provisions of the Civil Code. Trade names and marks: trade names are protected under the Commercial Code. Trademarks as well as service marks are protected with registration under the Trademark Law. 141 Copyright: there is an established case law for protecting famous cartoon characters against their unauthorized use without the identification of the used characters with specific expressions (e.g. Mickey Mouse). Derivative rights for making a stuffed toy from an illustrated character, or T-shirts from an animation character, etc. were also protected in other court decisions. A character's name in itself has been declared not to be independently protected under the Copyright Law (e.g. POPEYE). Rights of the individual and respect for privacy: an actor's rights to publicity have been protected against the unlawful use of movie scenes in TV commercials (e.g. Mark Lester case). Unfair Competition: there have been many cases where unauthorized use of signs and symbols have been decided to be unfair competition (e.g. the NFLP mark case and the Mickey Mouse case on the basis of possible confusion with rightholders' business). Parasitic competition: actionable under the Unfair Competition Prevention Law (e.g. cases on Nina Ricci, Chanel, Dior, Luis Vuitton, Porsche or Ritz). Ill. Existing difficulties We admit that legislation and case law in Japan are not perfect for regulating merchandising, but they have developed more or less sufficiently to cover the problems raised by merchandising businesses, this is especially so after recent amendments to the Trademark Law (introduction of service mark registration) and the Unfair Competition Prevention Law, which respectively introduced service mark registration and tradesecret protection. With appropriate enforcement. The present Japanese legal system can function satisfactorily. lt would be helpful for us to update and improve the statutory provisions concerned and to have further accumulation of cases in the future. 1. A specific legislation tor merchandising might be good if it could regulate every possible aspect of merchandising, but it will be very difficult to draft such a law. The difficulty arises partly because fictitious characters and real persons take different protective measures, and that such a law will entail further problems in relation to existing intellectual property laws. Thus, the application of related provisions under several different laws will work satisfactorily if appropriate consideration is given to their enforcement. 2. Certain amendments to present laws might suffice in Japan, particularly in the Trademark Law, the Copyright Law and the Unfair Competition Prevention Law would be helpful, because it would give us room for more flexible interpretation of the said law. 142 In the law relating to marks: Names and likeness of real persons (with their consent, and with their be- reaved spouses' consent for the deceased), titles of periodicals, and characters can be registered as trademarks by a third party. Slogans as such, however, are not registered. The author's authorization is required to register elements of artistic works such as fictitious (comic) characters as trademarks. lt would be better if a third party's use with the rightholder's authorization were deemed to comply with the requirements of use. As regards copyright: The name of a character is inseparable from the character itself, and accordingly, the name as such should also be protected under copyright law. lt is obviously appropriate to deem it as an infringement. Conclusion In Japan, almost aIls signs and symbols, including characters used for merchandising, are protected under certain legal provisions, and case law has been established to a large extent. However, characters' names have not yet been protected as such under the Copyright Law in any court. lt would be desirable to have a court decision which clearly grant them copyright protection. Signs and symbols for mechandising should be protected under appropriate legal provisions according to their own characteristics. Such protections can be given: i) to real persons, mainly under the Civil Code (tort provisions), and supplementary under the Unfair Competition Prevention Law as well as the Trademark law: ii) to fictitious characters, mainly under the Unfair Competition Prevention Law: and iii) to marks, words, (abbreviated) names of companies and organizations, buildings, etc. mainly under the Unfair Competition Prevention Law, and supplementary under the Trademark Law as well as the tort provisions of the Civil Code. Generally speaking, trademark protection is not appropriate for such signs and symbols for merchandising, in view of its original function. From the practitioner's viewpoint, however, it is useful to secure virtually permanent protection through trademark registration. Therefore, they should be protected under trademark legislation as far as they are used for goods or services. lt should be noted, however, that such a use is not based on the source indication function of a trademark, but on the drawing power of the particular sign. 143 Mexique Mexico Mexiko Report Q 129 in the name of the Mexican Group by Luis C. SCHMIDT Legal aspects of merchandising I. The practical importance of merchandising 1. In what form and in what way is merchandising used in the country in question and what are the signs and symbols which are most widely used for that purpose? Mexico Represents an important producer of merchandising products. This is true if we consider the size and organization of its entertainment and communication industries. Many brands and characters have been merchandised as a result of the production of TV programs and movies; the organization of sport, cultural and musical events; and the production and commercialization of products and rendering of services, among others. The following categories represent the most common examples where this industry has focused in Mexico: Brand merchandising: Consisting in the use and promotion of marks - being of special interest those which have become famous among the consumer public and which have proven to be a successful sell-through at retail-, in a wide range or consumer, retail or promotional products or services (secondary products or services) that do not necessarily relate to the industrial, service or commercial sector in which the mark has been traditionally used and made known. The use of brands in consumer, retail or promotional products or services is done in order to increase the means in the appeal of said products and services and therefore obtaining major marketability results. Character merchandising: Consisting in the use of forms, figures, drawings or designs of fictitious persons, the likeness, appearance of real persons and names, nicknames, voice and other recognizable characteristics of both, known as a result of literary, artistic or cinematographic works, cartoon stripes, TV programs and others, also in connection with consumer and promotional products and services for mass marketing. Therefore, the intention is to use their personality features or characteristics and, as in case of brand merchandising, to increase the possibilities for the marketing of any secondary product or service that can be imagined. 144 c) Event merchandising: This is similar to brand and character merchandising, however, as the duration of the event is normally short in time, the marketing structure and approach may be time-focused and the merchandised product or service may be specifically thought for the event itself. lt is not the same to plan a merchandising program for sport events, music events or any other form of event, as the target market will be distinct in every case. In this regard, the products and services subject to merchandise are generally distinct. In addition, in case of events, special and theme related items are normally licensed to reflect the nature thereof, and licenses are granted to sponsors, promoters and even venue licensing program service purveyors, all of them using the symbols that identify the corresponding event. From a purely business and financial standpoint, merchandising projects will better serve their purposes if the brand, character or event has become or will be attractive to the consumer public. According to the experience in Mexico, penetration and recognition of the brand in the market or character in the entertainment world is normally required prior to engaging in the actual development of a particular campaign and in this respect, communication media and publicity play essential roles. In case of characters, there is a very large audience that watches TV shows, soap operas and movies or read magazines, books and comic stripes on a daily basis, and the corresponding characters generally become real stars among the people for the period of time that the show is on the air or the movie performed. The same happens with regard to artists, singers and musical groups. Many times the image, name and/or voice of the character or artist - in case of real persons - or the shape, name and/or voice of fictitious characters have been used in connection with the production and marketing of a range of secondary products directed to attract the same target audience to which the show, program, movie or musical piece was originally focused. The nature and quality of the merchandising products and the size, level and sophistication of the project depend on whom the show or program is directed to. In addition, the length will be commensurable and proportional with the popularity of the character and will be thus justified for all the time that it remains in fashion. Therefore, it is quite transcendental for those running the campaign to take advantage of this momentum for planing, developing, launching and maintaining the business program. The case of brand merchandising is similar to that of characters and all the afore mentioned is basically applicable; however, there may be a difference in the time and effort that is required for developing goodwill in a mark, which normally takes many years. For this reason trademark owners have to be specially careful in protecting their pro- prietary rights on their marks against piracy, infringement and dilution. Licensing agreements are required to provide at least a quality control provision. Origin of the mark or character subject to merchandising is not deemed to be a truly important advantage, considering in addition to that coming from abroad, Mexico has developed its own local merchandising industry and has created its own market niche. Thus, besides the presence of multinational corporations as Warner, Disney, Hannah 145 Barbera and many others, there is a national industry running in a parallel direction and sharing a portion of this market. There are Mexican characters, both fictitious and real, in many different fields such as sport, music, TV or cinematography, that have been extensively used and accepted in this country and even abroad. Also, a number of Me- xican characters have been ex profeso devoted to the advertisement of products or services. The case of brand's merchandising varies somewhat from the case of characters' as it relates to a market primarily controlled by foreign companies; however, there are also many Mexican brands that have been merchandised with success. Finally, as to event merchandising, Mexico has proved to be an active organizer of sport, musical and cultural events of international level. The most important examples represent the Olympic Games of 1968, and the Soccer World Cups of 1970 and 1986. In all three cases corresponding merchandising programs were conducted based upon the symbols that were developed for those events. 2. What is the economic and financial importance of merchandising and in particular in which economic sectors? As already mentioned, in Mexico merchandising of brands, characters and events has a real financial importance and meaning. Indeed, it has spread over many different industrial and commercial sectors and has reached a wide range of different products and services. Probably, the industries that have benefited the most with merchandising programs are all those related to entertainment, TV, movie, music, editorial, sports and now even software and multimedia, among any others. The size of the industry and statistics on annual sales and revenues is something difficult to calculate as the value in every project varies from others in size, importance, duration and so forth. The importance of this industry can be also appreciated due to the existence of a parallel piracy market, in which strong interests of economic nature are involved. In Mexico this problem started developing in the early seventies as a result of the protectionist policies adopted and implemented by the Government in order to foster a national industry. Thus, as no surveillance and control measures were adopted, the problem grew so much that during the eighties, when something was tried to be done, it had already become out of control. In the present, the Mexican Government has been much more concerned with enforcing intellectual property rights, including those arising from merchandising, and has achieved positive results, but future administrations will have to multiply efforts. II. The laws which directly or indirectly apply to merchandising 1. Are the specific legal provisions applicable to merchandising? None of Mexican Intellectual Property Laws provide anything in particular dealing with merchandising. Notwithstanding the foregoing, the general principles and legal provisions of Mexican Intellectual Property Law are applicable to merchandising as its corresponding 146 subject matter may precisely be protected by this field of law. Merchandising represents the commercial exploitation of brands, designs, colors, names, shapes, figures, voices, and the likeness and other personality features of people, in connection with consumer and promotional products and services. As mentioned, the complexity of this industry requires the participation and concourse of most every form of intellectual property protection, including trademark law, copyright law, design law, unfair competition law, licensing law and even contract law in general. 2. What in the country in question are the usual rules of law which can be applied to resolve the different problems raised by the user of merchandising? Contract law: Contract law in general and licensing law in particular constitutes a basic form for protecting merchandising, in which normally the owner of the rights authorizes the making of products or rendering of services, in connection with the symbol, image or related right subject to merchandising. Generally speaking the titleholder of the mark or copyright is not able to engage in the manufacture and/or marketing of the merchandising products, and therefore this will only be achieved if an adequate licensing program is performed, directly by the title holder itself or through agents. In addition, contracts may be employed to authorize the use of the image, appearance, likeness, voice, name and other personal characteristics of a person, which are not necessarily protected by Trademark, Copyright or Design Law. The Mexican Trademark Law provisions on licensing are directed to protect the use of marks by authorized third parties, in the benefit of the owner of trademark and the consumer public. Licensing provisions are also found in the Copyright Law, although they are not as strict in terms of standard protection and quality control as the rules in Trademark Law. Mexican merchandise licenses typically include clauses on trademark and copyright law. This is specially seen in cases in which the subject matter of the licensing agreement is protected by both fields of intellectual property law, as it is the case of characters and titles. The most important provisions are generally ownership of the trademarks and copyrights and limitations of use. For example, the license may be limited for the use of a particular feature of the character (voice, likeness, etc.), for the exercise of one or more specific rights (reproduction, public performance, etc.), or for the use of a brand, title or character in connection with a particular line of products or services. As mentioned above, in the case of trademarks the Mexican Law on Industrial Property (LIP) imposes an obligation of quality control by stating that "the products that are sold or the services that are rendered by the user must be of the same quality as those manufactured or rendered by the holder of the mark "(Article 139, LIP). Trademark law: The LIP protects visible and distinctive symbols and brands such as word marks, commercial and establishment names, trade and company names, slogans, two or three dimensional design marks, labels and shapes of products and their containers, digits, colors and letters when they are not used in an isolated manner, titles of works of authorship and publications and titles of TV and radio programs, with 147 the consent of the owner of the corresponding rights and even the name, image and likeness of people, the picture and drawings, the image or shape of fictitious and real characters, and their names, pseudonyms, signatures and portraits, with authorization. Most of the afore mentioned elements may represent the subject matter of merchandising programs. Accordingly, the following principles, rules and general provisions are equally applicable to trademarks subject to merchandising as they are for other type of brands. Source of rights: In accordance to Mexican Trademark Law, exclusive rights arise only from registration of the mark in Mexico, however, a person who has used in the country an identical or similar mark without registration has rights if the use was made in good faith, continuous and commenced prior to the filing date of an existing registration for the same or similar mark covering the same or similar goods or prior to the date of first use declared by registrant in the application papers. An existing trademark registration can not be opposed to a good faith previous user. Previous user has the right to apply to register but to obtain registration he shall have to take cancellation action against the existing registration within three years following the date in which the Trademark Gazette publishing the existing registration is put into circulation. Registrability: As in other countries, Mexican Law establishes that marks are registrable if they are inherent!y distinctive, that is, if they are suggestive, fanciful and arbitrary. On the other hand, it prohibits registration of generic and descriptive marks, and in this latter case, it does not recognize protection even if the descriptive mark has acquired a secondary meaning. Products and Services: In any merchandising protection program it has to be borne in mind that in accordance to the 1994 amendments to the industrial Property Law (LIP), trademarks need to be registered with respect to specific products or services. lt still will be required to file as many applications as needed depending on the nature of products or services subject to merchandising and the international classes to which they pertain. Under the former Law and for many years it was possible to seek for registrations that covered the entire heading of a particular class, however, as mentioned, now applicants shall have to be careful in citing all products or services of interest in a particular class. Marking: Marking of goods and services by using either the legend MARCA REGISTRADA, MAR. REG., M.R. or the R symbol can be only made on products or services covered by a registered mark. Additionally, marking has become an important requirement in conformance with the amended Law, considering that it will have to be shown in the products distinguished under the registered mark before taking civil and criminal actions as well as requesting preliminary injunctions. 148 e) Titles and Characters: With regard to titles and characters, the Mexican Industrial Property Law (LIP) establishes that titles of intellectual or artistic works, titles of periodical publications, characters, artists names and names of artistic groups are not deemed to be registrable without the express consent of the corresponding titleholder and if inadvertently registered by the Trademark Office, the LIP grants a cancellation action against such a registration. T) uanceiiation Actions: 1-inaily, articie i secona paragrapn 01 me amenaea LW, sets that cancellation of a registration will be available on the basis of non-interrupted use of the mark in Mexico or abroad, commenced before the filing date of the spurious registration that is subject to cancellation. Also, new article 91 (XV) of the LIP states that well known marks are not deemed to be registrable and if they become registered by any means, they will be subject to cancellation under Article 151(1). The amended provision defines what should be understood for 'well known" in accordance to the Law. Thus, it states that a mark will be deemed as well known when a particular sector in the public or commercial circuits in Mexico is acquainted with a mark as a result of the commercial activities carried on in Mexico or abroad, by any person that employs the mark in connection with their products or services, as well as the knowledge that one has of the mark in the territory (Mexico), from the promotion and publicity give to the mark. C) Copyright Law: Mexican Copyright Law grants protection to intellectual creations, including artistic and literary works of authorship. The Law considers to be "works of authorship' all those original intellectual productions or expressions of human sensibility, talent and ingenuity that are fixed in a tangible medium of expression, regardless of the inherent quality or aesthetic value of the work itself. Authors are entitled to moral rights (paternity and integrity) and patrimonial rights (including reproduction, publication, control of derivative works and public performance). Drawings, sculptures, pictures, audiovisual and other visual art productions can be protected through copyright law and if including characters, protection may be extended thereto as part of the expression in the work, however, this will not necessarily mean that the underlying idea will be covered as well. The particular case of literary works is not so clear and protection may not be available to the character per se and independently conceived from the work as a whole. Under Mexican Copyright Law it is possible to protect derivative works, such as adaptations, of other serving as the underlying production, and this represents an additional form of using and exploiting a particular character so to create an additional merchandising opportunity. Mexican Copyright Law recognizes additional sui generis protection for titles of publications and radio and TV programs, as well as fictitious and real characters, among other figures, that are remarkably original and periodically used through a legal figure known as "Reserva of Exclusive Rights'. In accordance to the Copyright Law, 149 protection to 'Reservas differs from that afforded to works of authorship and owes a closer similarity to principles of Trademark Law. Accordingly, "Reservas" confer patrimonial rights of exclusive use for characters, titles, etc., but do not recognize additional personal or "moral" rights. From a procedural standpoint, deposit and periodical renewal are required for maintaining "Reservas" in force, on a use of title or character basis, and in connection with publications and broadcasts, among others. Additionally, examination of "Reserva" applications has a closer similarity to Trademark Law, however, as the corresponding prosecution proceeding is not as well regulated and developed as that of trademarks, the Copyright Office has sometimes fell into problems and imprecisions when trying to follow a standard practice. As mentioned above, merchandising involving titles and characters can generally be protected by Trademark, "Reserva" and even Copyright Law. In the practice there is no restriction on the cumulation of copyright "Reserva" and trademarks. When facing these type of "double protection" situations, cumulative protection is normally recommended considering the legal problems and disputes that may arise should one or more entities seek for registration or protection for the same character or title. Trademark, "Reserva" and Copyright provisions, have been confronted in many occasions when an entity holds a trademark registration and someone else a 'Reserva" or copyright registration, in regard to an identical title or character. There are practically no provisions or resolutions addressing the issue. Probably, the cancellation provision in the Trademark Law should prevail and Copyright Law should thus preempt, however, such a provision would have only a limited effect due to its incapability to solve all factual problems arising from its application. Just to provide an example, how would this rule be applied if a title or character is used in connection with a publication and a third party then comes out with the filing and obtaining of a trademark registration? Should this registration be cancelled despite the lack of a senior 'Reserva"? These unchartered areas triggered by the application of the "double protection" doctrine could bring serious problems to any merchandising protection effort, if not adequately canalized and treated. One additional problem is that the Copyright Law does not convey any particular mechanism for enforcing rights arising from character "Reservas'. Mexican Government should take this into account for future amendments as there is a considerable discrepancy with respect to title 'Reservas", which are enforceable by criminal law. Finally, the Mexican Copyright Law states that portraits of people may be used and published for purpose of gain, only with the express consent from the person or persons appearing in the picture or his or her representatives or assignees. By extending rights to the common people in connection with portraits and other form of image fixation, said provision aims at ensuring that not only authors and artists are protected from the non-authorized use of their image, name and other personal rights. D) Designs and models: Accordingly to LIP, design law is directed to protect three and two-dimensional forms and the combination of figures, lines and colors embodied in 150 industrial products or representing the model, shape, pattern or guide for the production of industrial products. The foregoing definition is sufficiently broad to cover practically any form of figure as long as it is applied to industry. lt thus should not be disregarded that an industrial design may constitute the subject matter of a merchandising program and accordingly this form of protection may be extended thereto. E) Rights of the individual and respect for private life: The Federal Civil Code of Mexico protects people against any damages of moral or personal' nature perpetrated by third parties, when their sentiments, affects, beliefs, decor, honour, reputation, private life, image or physical characteristics are affected. In case of violation of moral rights, the offended party is entitled to be restored by virtue of an indemnization from the offender, and the judge shall have to decide upon the degree and nature of the violation and the economic capacity of the offender, and the offended party. The indemnization action shall only be transmissible to heirs of the offended party when this latter filed the action in life, If the moral damage affects the offended party in his or her decor, honour, reputation or consideration, the judge shall order by the request of said party, and charging the corresponding expenses on the offender, the publication of an extract from the resolution for public information purposes. Whoever exercises his or her rights of opinion, critic, expression and information, shall not be liable of "moral damages as long as the opinion does not attempt against the limitations imposed by the Constitution on the civil right of free speech, opinion and publication. Mexican Law recognizes the existence of damages of civil nature steaming from contractual relationships or caused by illicit acts, attempting against the Law or "good practices or customs, which injure, harm or damage third parties, but do not reach the level of criminal offences. Under Mexican Civil Law, harm is understood as the loss of diminishment suffered by a person's equity from default of an obligation or as the result of an illicit act. lt is very important to consider that under Mexican Law responsibility for responding and repairing harm and damage to third parties must be the immediate and direct result of the default of a contractual obligation or of the commission of the illicit act. In case of moral damage" the Mexican Civil Code and the jurisprudence require that harm and damage are fully proved as the direct result of an illicit conduct. The nature of moral damage" is not material and differs accordingly from damages and harm that generate from those recognized by the Civil Code as "objective responsibility', precisely dealing with damages of material nature arising from breach of contracts or commission of illicit conducts. The figure of "moral damage' is autonomous and the application of damages shall necessarily follow the rules explained heretofore and in which equity plays a more important role. The above rules are applicable to merchandising, where the subject matter is the image, likeness, name or voice of a person, independently of the fame preceding him or her, and are considered independently from the 151 protection afforded by the Copyright Law to the use of portraits and fixations of images and visible characteristics of persons. Unfair competition: In accordance to the Mexican Law on Industrial Property (LIP), the Mexican Industrial Property Institute (IMPI) is empowered to repress and impose sanctions on those acts attempting the good and honest practices in the industry and commerce and the Laws of Congress. Specifically, the LIP provides two different causes of infringement action that are independent from each other, but in combination aiming at ensuring that unfair competition is sufficiently ruled and sanctioned. They are supported on the text of article 10 bis of the Paris Convention and constitute the implementation of said international provision into domestic Law. Accordingly, article 213, paragraph 1 of the LIP, provides a general statement widely enough to challenge any conduct violating fair practices in commerce as related to the industrial property field. On the other hand, article 213 paragraph IX of the LIP provides a more restricted rule prohibiting all those industrial or commercial activities that actually cause or are likely to cause confusion, error or deceit among the consumer public, by making it believe or presume, without any grounds, the existence of a relationship or association in the production or sale of products, the rendering of services, or between commercial establishments. Merchandising may be protected by the rules of unfair competition specially when the corresponding intellectual property right has not been registered or is not registrable as a trademark, but happens to be distinctive anyway and has been used by a third party without the corresponding authorization. Parasitic competition: No particular rules on Parasitic Competition are provided by the LIP, besides the general provisions on unfair competition. III. The existing difficulties Are the existing intellectual property laws adequate to satisfactory settle all the problems which are raised nowadays be merchandising? A. In their country, are there legislative or case-law inadequacies? Is there a need to improve the rules governing merchandising? As it can be appreciated from the afore mentioned comments Mexican laws adequately protect brands, characters, works of authorship, designs and other forms that could constitute the subject matter of merchandising. However, there are many inadequacies that could be improved. 152 B. In the affirmative, what would be the best way of proceeding? Should there be a specific law of regulating all aspects of merchandising? In that case however, is there not the risk that such a law may come into conflict on may points with intellectual property laws which already exist? There is no need to set a special Law for regulating aspects of merchandising. Would it no be sufficient to provide the amendments in the laws which exist nowadays in particular in some countries, on the following points: In the law relating to marks: To accept for registration signs which are not accepted at the present time such as the names of people, images, slogans, titles of publications and elements of artistic creation such as characters and others? All of the above is protected by Mexican Trademark Law. To accept that the use made by a third party with the authorization of the owner of the rights within the framework of merchandising is deemed to comply with the requirements of use for maintaining the trademark right, irrespective of the form of such use. This is also possible under Mexican Trademark Law. As regards to copyright would it not be appropriate: To accept that characters and their names could be deemed to be artistic creations which are suitable for protection; and This is possible under Mexican Copyright Law. That use of the character or his name, by a third party, without the right to do so, irrespective of the form of such use, is deemed to be an infringement? This is also possible under Mexican Copyright Law. Notwithstanding that the different Laws on Intellectual Property deal with all the points that are discussed above, it is still necessary to improve protection in the following points: a) The Laws need to provide a more accurate regulation avoiding interference problems arising in case of titles and characters that are equally protected by trademark, 'Reserva' and Copyright Law. This in order to promote that 'Reservas" and trademark and copyright registrations in regard to one single character or title remain in the legal 153 sphere legitimate entity having created it or owning the corresponding rights, without the possibility of further disputes. Improving protection, prosecution and marking systems regarding Reservas. Also, establishing better cancellation rules and enforcement in general with regard to Reservas. Establishing a coordination system between the Trademark and Copyright Office. Summary Merchandising is important in Mexico, considering the size and importance of its entertainment and communication industries. This has been reflected in the development of its brand, character and event merchandising industry. Origin of the mark or character subject to merchandising is not deemed to be a truly important advantage in this country, considering that in addition to that coming from abroad, Mexico has developed its own local merchandising industry and has created its own market niche. The importance in economic and financial terms has to be considered too, specially because merchandising has grown in Mexico and spread over many different industrial and commercial sectors and has reached a wide range of different products and services. The usual rules of law applicable to resolve the different problems raised by the use of merchandising can be principally found in trademark law, copyright law and contract and licensing law, but design law, the civil code rules on private and moral rights of individuals, and unfair competition law cannot be disregarded as additional legal supports. The Mexican Trademark Law considers as registrable not only word and design marks, but also the name, image and likeness of people, with their consent and titles of works, publications and programs; drawings and portraits of real and fictitious characters, also with their consent. The Mexican Copyright Law has provided a sui generis legal figure, independent from the protection that is afforded to works of authorship, which is called 'Reserva of Rights" for the exclusive use of real and fictitious characters and titles of publications and broadcasting programs, among others. This form of protection is additional to trademark and copyright law (with regard to works of authorship) and has leaded to what is known as double protection'. The Mexican Copyright Law also extends protection for portraits and pictures of people, no matter whether famous or not, against nonauthorized publications. Accordingly, Mexican Intellectual Property Laws protect sufficiently the subject matter of merchandising, although it is needed to establish a coordinated system of protection in case of "double protection". Also, 'Reservas' need to be better regulated from a prosecution, renewal and enforcement point of view. 154 Résumé Le marchandisage constitue une activité considérable au Mexique, si l'on tient compte de la taille et de l'importance de ses industries dans le secteur des loisirs et de la communication. Le développement de la commercialisation en matière de marques, personnages et événements l'a amplement démontré. L'origine de la marque ou du personnage objets de cette commercialisation n'est pas perçue comme un avantage déterminant dans ce pays, si l'on considère que, outre ce qui provient de l'étranger, le Mexique a développé une industrie locale du marchandisage et créé sa propre niche de marché. Il doit également être accordé une attention spéciale à l'importance d'une telle activité en termes économiques et financiers car, au Mexique, le marchandisage a connu une réelle croissance et est en pleine expansion dans le nombreux secteurs industriels et commerciaux différents, de même qu'il concerne une ample gamme de produits et services divers. Les traditionnelles règles légales mises en oeuvre pour résoudre les différents problèmes soulevés par l'utilisation du marchandisage se rencontrent principalement dans la loi relative aux marques de fabrique, la loi relative aux droits d'auteur et celle relative aux contrats et licences; cependant, on ne peut ignorer comme appuis légaux supplémentaires la loi relative aux dessins, les règles contenues dans le code civil concernant les droits privés et moraux des individus ainsi que la loi relative à la concurrence déloyale. La loi mexicaine relative aux marques de fabrique considère que sont susceptibles d'être enregistrés non seulement les marques verbales et figuratives mais aussi le nom et l'image de personnes physiques avec leur consentement, ainsi que les titres de leurs ouvrages, publications et programmes, dessins et portraits de personnages réels et fictifs, également avec leur consentement. La loi mexicaine relative aux droits d'auteur a établi une protection sui generis, indépendamment de celle accordée aux travaux d'auteur, appelée "Réserve de Droit" d'application exclusive en matière de personnages réels et fictifs ainsi que pour les titres de publication et programmes de diffusion entre autres. Cette forme de protection est à ajouter aux loi relatives aux marques et aux droits d'auteur (en rapport avec les travaux d'auteur) et a conduit à ce qui est connu sous le nom de "double protection". La loi mexicaine relative aux droits d'auteur a étendu la protection aux portraits et photographies de personnes physiques, célèbres au non, contre les publications non autorisées. Par conséquent, les lois mexicaines relatives à la propriété intellectuelle accordent une protection suffisant au marchandisage, bien qu'il soit nécessaire d'établir un système de protection coordonné en cas de "double protection". De même, il convient de réglementer d'une manière plus adéquate les "Réserves de Droit" en ce qui concerne la procédure, le renouvellement et la mise en oeuvre légale. 155 Zusammenfassung Merchandising Ist wichtig in Mexiko, wenn wir die Grösse und die Bedeutung ihrer Unterhaltungs- und Kommunikationsindustrien in Betracht ziehen. Das hat sich in einer Entwicklung ihrer Marken-, Charakter- und Veranstaltungsindustrie widerspiegelt. Der Ursprung der Marke oder des Charakters, Gegenstand des Merchandising, wird in diesem Land nicht als ein wirklich wichtiger Vorteil angesehen, da Mexiko, abgesehen von dem, was aus dem Ausland kommt, seine eigene lokale Merchandisingindustrie entwickelt und seine eigene Marktnische erzeugt hat. Auch die Bedeutung vom ökonomischen und finanziellen Standpunkt muss in Betracht gezogen werden, speziell weshalb Merchandising in Mexiko ganz gewachsen ist, sich über viele verschiedene industrielle und kommerzielle Sektoren ausgedehnt hat und einen weiten Bereich von verschiedenen Produkten und Diensten erreicht hat. Die gebräuchliche gesetzliche Regel - anwendbar um die vom Gebrauch des Merchandising herrührenden Probleme zu lösen - können wir hauptsächlich im Markengesetz, dem Gesetz über das Urheberrecht und im Vertrags- und Lizenzgesetz finden, aber auch das Gebrauchsmustergesetz, die Regeln des Zivilgesetzbuches über private und moralisch individuelle Rechte und das Gesetz über den unlauteren Wettbewerb kann man nicht als weitere gesetzliche Unterstützung ignorieren. Das mexikanische Markengesetz betrachtet als registrierbar nicht nur Wort- und Bildmarken sondern auch der Name, das Bild und die Aehnlichkeit von Personen- mit ihrer Zustimmung - und auch die Titel von Werken, Publikationen und Programmen; Zeichnungen und Porträts von wirklichen und Phantasiefiguren - auch hier mit ihrer Zustimmung. Das mexikanische Urheberrechtgesetz hat eine eigene gesetzliche Figur geschaffen, unabhängig vom Schutz, der an die Urheberwerke erteilt wird, und welche den Namen von 'Reservas de Derechos führen. Diese 'Reservas sind für den exklusiven Gebrauch von unter anderen wirklichen und Phantasiecharaktere, Titeln von Publikationen und durch Rundfunk oder Fernsehen verbreiteten Programmen bestimmt. Diese Schutzform besteht zusätzlich zum Marken- und Urheberrechtsgesetz (mit Bezug auf Urheberwerke) und hat zu einem "doppelten Schutz" geführt. Das mexikanische Markengesetz erteilt auch einen Schutz gegen nicht autorisierte Publikationen, für Porträts und Bilder von Personen und hier ist erst nicht entscheidend, ob es sich um berühmte Menschen handelt oder nicht. Deshalb schützen die mexikanischen Gesetze über das intellektuelle Eigentum genügend den Gegenstand des Merchandisings obgleich im Falle eines "doppelten Schutzes" es notwendig ist ein koordiniertes Schutzsystem zu schaffen. Auch die Reservas' müssen vom Verfolgungs-, Erneuerungs- und gesetzlichen Anwendungsstandpunkt besser reguliert werden. 156 Pays-Bas Netherlands Niederlande Report 0 129 by the Netherland Group Legal aspects of merchandizing The report hereunder was approved at a general meeting of the Netherlands group of the AIPPI on the basis of a draft prepared by a working group. Due to the very short term on which a draft report had to be presented, the group only had one meeting. The working group consisted of Messrs R.C.K. VAN OERLE, chairman, E.P.A. KEYZER, R. LARET and G.R.B. VAN PE(JRSEM. I. Introductory remarks The Netherlands Group prefaces its answers on the subject Question with the following remarks: The working group did not occupy itself with finding a definition for merchandising. For a possible definition can be referred to the motion that has been accepted by the International League of Competition Law on its congress in Brussels in September 1990. The definition has been published in the International Review of Competition Law, no. 161/3.1990 in French (p. 12), English (p. 13) and German (p. 14). Not investigated, but interesting is the difference between merchandising and sponsoring, the difference between paying for permission to use and paying for using. Neither investigated, but also interesting are the limitations of the possibilities of individuals with regard to their character merchandising because of deceptive advertisement (article 194 Civil Code - Koos Posthuma case Vz. RvState, 30 June 1987, KG 1987, 273 and Hof Arnhem, 9 June 1986, BIE 1988,172 (Kyolic). The questions I. The practical importance of merchandising 1. In what form and in what way is merchandising used in the countty in question and what are the signs and symbols which are most widely used for that purpose? 157 We have divided the forms known to us into the following categories: A. Characters 1. Fictitious characters: characters of people who do not exist or never have existed. The category can be split into the following subdivisions: Characters which have obtained their identity to the manner in which they have been designed or presented to the public: drawn: for example figures such as Garfield, Popeye, Snoopy, Mickey Mouse, Fido Dido and famous Dutch characters like Oiiie B. Bommel and Alfred J. Kwak; characters designed in the shape of, for example, dolls: The Muppets and the Dutch television character Loeki de Leeuw; characters portrayed by actors in a particular part (whether they are recognizable or not): for example, the actors of Beverly Hills 90210 and the Dutch program Goede Tijden, Siechte Tijden'. Characters which have not been designed or presented in such a manner that this determines their identity: for example, literary heroes such as Sherlock Holmes and Miss Marpie. 2. Non-fictitious characters: The images of well known individuals (public figures) such as sport idols, pop musicians, politicians, writers, actors etc. B. Trademarks in the case of trademark merchandising the trademark is used for goods or services other than those to which its primary use relates. Coca-cola is perhaps one of the most wellknown examples of this kind of merchandising. Alongside the Coca-cola glasses which have been marketed (a form of merchandising which is still close to the original product) there are now also Coca-cola towels and even lamps in the shape of a Coca-cola bottle on the market. A few more random examples: Marlboro: the mark has been used on cigarette lighters, and the colours and design of the mark are also used on clothing; Playboy: the well-known stylized rabbit is applied to a series of luxury articles; the Lacoste mark is still used on clothing, but a line of cosmetics also appeared on the market under the same word and device mark, and a few years ago the Peugeot 205 Lacoste was introduced, a car in the Lacoste colours bearing the Lacoste word and device mark. This category could also include the use of trademarks as a brand for goods which are entirely different from the goods for which they were primarily used. The mark Caballero is 158 an example. Due to the fact that Dutch television forbids tv commercials for cigarettes this cigarette brand (both the word and device marks) was used in an identical design for sherry. The distinction between merchandising and advertising is extremely vague in such cases. Names, etc. Names of characters (fictitious and non-fictitious). Names of musical groups, institutions (for example the Olympic Games), sport teams. Titles of books, films, television series and records. Miscellaneous category Music (melody) Song texts Logos Voice of a character Characteristic phrases (If you knowwhatl mean" and "Foutje, bedankt). 2. What is the economic and financial importance of merchandising and in particular in which economic sectors? Although merchandising appears to be of substantial economic and financial importance we do not know of any possibilities to quantify the turnovers. As far as we know figures are not available. Il. The laws which in the Netherlands directly or indirectly apply to merchandising? 1. Are there specific legal provisions applicable to merchandising? 1.1 We accept as characteristic for the phenomenon of merchandising the use, in support of the commercialization of certain goods or services, of goodwill acquired by or built up in favour of a goodwill-bearer different from these goods or services. 1.2 Merchandising, as a relatively recent economic phenomenon, is in the Netherlands, with one exception, not subject to legal provisions dealing with merchandising as such. 1.3 The exception meant in 1.2 hereinbefore can be found in article 62 of the Media law and a specific set of rules issuing from that provision (Rules on the Exploitation of Industrial property rights Rexi) authorizing public broadcasting corporations to exploit the copy- rights of their programs (art. 62 ML) also by licensing third parties under these copyrights to make use of the repute of a program of the corporation. 159 2. What are in the Netherlands the usual rules of law which can be applied to resolve the diflerent problems raised by the use of merchandising? 2.1 In view of (i) the absence of specific rules on merchandising and (ii) the necessity to regulate the phenomenon of merchandising as an economic reality, the legal practice in the Netherlands has applied existing legal provisions to bring about the required regulations.1 2.2 The rules most generally applied in the aforementioned respect are both in establishing the right to merchandise and in enjoining others from unauthorized use of a goodwillbearer (the laws on): copyright and the rules on the rights of the individual and the respect for his private life as contained therein trademarks and tradenames designs and models contracts and (insofar only for the second purpose indicated hereinbefore) unfair and/or parasitic competition. 2.3 We remark that in connection with certain desired merchandising activities the scope of a trademark registration is enlarged to encompass also the goods or services in respect of which such merchandising activities are contemplated. Under such circumstances to the use of such registered trademark for such goods or services in our opinion will apply the general rules of trademark law, notwithstanding the original merchandising intentions. 2.4 Merchandising as described under 1.1 hereinbefore obtained a legal status in the Netherlands with the decision of the Hoge Raad of 19 January 1979 N.J. 1979/383 ("t Schaep met de vijf Pooten) establishing that commercial interests can prevent the unauthorized exploitation of another persons popularity. The most relevant part of the Hoge Raad opinion reads as follows "one may also speak of a reasonable interest if the popularity of the persons portrayed, which has been acquired during the execution of their profession, is of such a nature that the commercial exploitation of that popularity is made possi- ble as a result of any form of publication of their portraits. The interests of the persons portrayed to share in such a case in the advantages of such an exploitation, by not having to permit publication of their portraits for commercial purposes without receiving payment therefore, is a reasonable interest in the sense of art. 21" 1 Fore more ample discussions see the national report on merchandising for the i. League of Comp. Law by R.C.K. van Oerle published in nt. Revue of Comp. Law no. 162/1.1991. 160 and the Hoge Raad thus uses the copyright rules regarding the protection of privacy and the publishing of a portrait as basis for a decision on what materially amounts to merchandising. 2.4.1 Notice should be taken however of the fact that the Hoge Raad in an earlier decision (Hoge Raad 16 January 1970 N.J. 1970/220 Ja Zuster, Nee Zuster) refused protection to performing artists whose characters were used for merchandising purposes (keyrings as give-aways for detergents) on the ground that it might be that the public could recognize in the figures circulated by the merchandiser the fictitious characters the artists had created but not the portraits of the artists themselves. Thus the copyright rule, dealt with hereinbefore, would not apply. 2.4.2 Notice should further be taken of the coming into force within the Netherlands on July 1, 1993 of the Law on Neighbouring Rights. Article 2 par. 1 under b of that law gives to an executing artist the exclusive right to sell, deliver or in any other way bring into circulation a reproduction of a performance. lt might be held that this provision would provide a legal basis in cases dealt with under 2.4.1 hereinbefore. 2.5 The general language of the 1979 decision of the Hoge Raad could be understood to apply also to popularity built up by or obtained through professional activities other than those that lead to portraits viz, for instance popularity built up for trademarks, tradenames etc. No (published) case law to this effect has come to our attention. This could however also be brought about by the fact that art. 13A par. 2 of the Benelux Trademark Law gives the holder of a trademark the possibility to oppose the use of his trademark for other goods than that trademark was registered, in case such use is made for economic (commercial) purposes, without his authorization and under circumstances from which damage to (the owner of) the trademark could ensue. In this provision the owner of a trademark would find sufficient ground to oppose also commercial or para commercial use of his trademark for merchandising purposes. III. The existing difficulties The Netherlands group is not of the opinion that there should be a specific law for regulating all aspects of merchandising. The existing intellectual property laws as well as the rules on unfair competition and tort, do in theory satisfactory settle problems raised by merchandising. In practice, however, we think that while Dutch law gives adequate provisions for provisional remedies against intellectual property infringements and acts of unfair competition the possibilities to recover damages are inadequate, especially with regard to character merchandising. This is partly due to legislative inadequacies and partly to case law inadequacies. 161 Legislative inadequacies These are caused by the system of civil procedure law regarding costs sustained by a party who wins a case. Only to a very restricted extent this winning party will be able to obtain compensation of legal costs (attorneys (advocaten) fees). Case law inadequacies The highest reported amount is Hfl. 10.000 (< U$ 6.000) (court of Zwolle 1971 Mies Bouwman) while in one case the plaintiff had to give evidence that Hfl. 30.000 (Arnold Vanderlijde" < US 18.000) would have been a normal compensation (if authorized) (Court Haarlem 1990). The Courts until present have not awarded any punitive damages in case of infringements of portret/name rights. Immaterial damages (harm of reputation), damages because of loss of exclusivity and/or non-respect of the right of the rightholder to refuse permission have as far as we know not been reported in case-law with regard to mer- chandising. In general the Dutch Courts are reluctant to award important amounts of money in relation to immaterial damages. Because of this and in combination with the described system of awarding legal costs, it is rather unattractive for a party whose portret and/or name rights have been infringed, to start litigation in order to obtain compensation for damages. lt follows that the infringing party is almost recompensed for its unlawful behaviour: especially with publicity campaigns which last for a short period of time (where provisional remedies are not effective), the infringer seems to be often better off by not asking any permission and waiting for things to happen. We consider this to be an unacceptable consequence of both the Dutch system of limited award of legal costs and the leniant attitude of the courts vis-à-vis infringements of merchandising rights. As we realize that the Dutch system of awarding legal costs will not easily change, we would welcome a more protective attitude of the courts, especially in case of infringement of (merchandising) rights of famous non-fictitious characters. 2. Would it not be sufficient to provide for amendments in the laws which exist nowadays in particular in some countries, on the following points: a) in the law relating to marks: - to accept for registration signs which are not accepted at the present time such as the names of people, images, slogans, titles of publications and elements of artistic creation such as characters and others? According to Benelux trademark law any sign with so called distinctive capability that is suitable to distinguish goods or services of a business, can be registered as a trademark. 162 Ail of the examples mentioned in the question are thus, in certain cases, suitable for trademark protection in The Netherlands. For these examples, therefore, no amendments in the law are necessary. Not all slogans and not all titles of publications are suitable for trademark protection under any circumstances. For instance slogans without distinctive character or titles of individual publications - as opposed to titles of series of publications or periodicals - are generally excluded. We consider it not appropriate to amend the Benelux Trademark Act to this end, because that would undermine the very heart of Benelux trademark law; one would have to redefine the concept of trademark in the Benelux. One could only try to regulate this in a separate merchandising act, but it is questionable, whether this is desirable. One should bear in mind that copyright protection might be relied upon where trademark protection is considered impossible for slogans and titles and finally protection can be sought under general law, i.e. article 6:162 Dutch Civil Code, under which copying of titles may be considered a tortious act. Further exceptions are names of people and images in most cases. Should business A wants to register the name or image of person B as a trademark, we do not think this to be possible in general, without the permission of person B. Amendments in the law to make registration possible for business A in all circumstances do not, in general, seem to be desirable, because this would conflict with the privacy of persons such as person B. Should person B wants to give permission to have his name or image registered as a trademark by business A, in general this is possible under Benelux law. In fact one of the examples of signs that can serve as trademark mentioned in article 1 BMW is 'names'. One of the - rare - examples we can think of is: Churchill cigars. a) in the law relating to marks: - to accept that the use made by a third party with the authorisation of the owner of the rights within the framework of merchandising is deemed to comply with the requirements of use for maintaining the trademark right, irrespective of the form of use? This question touches upon the heart of the discussions within the working group. Two opposing opinions have been outlined. The first considers (certain forms of, vide infra) merchandising to be in conflict with the concept of use as a trademark; in this opinion the "secondary" use is considered as decorative use or use by way of advertising for the primary exploitation of the goodwill bearer, in stead of use as a trademark. The second does not agree, provided that the public appreciates the mark for identification purposes. One can try to reach this goal by using extensive guidelines, usually referred to as "merchandising bibles". Is, for instance, the marketing of jumpers of a merchandiser bearing the combined word and device trademark of a cigarette manufacturing company sufficient use for maintaining 163 the trademark right for the cigarette producer? Is this any different in case these jumpers are simultaneously traded under the trademark of the merchandiser? In some Dutch case law (District Court of Amsterdam June 26, 1989, BIE 1990, 43 and District Court of Amsterdam November 8, 1989, 1ER 1990, 59) it has been ruled that using the trademarks Lego and Matchline on T-shirts do serve to distinguish the respective goods of the primary exploitation (toys or televisions), but not the goods of the secondary exploitation', i.e. textiles. Therefore this use is for advertisement purposes, according to this Court. In the LEGO case the Court ruled that this would be different in case of Marlboro or Heineken clothing, which could already serve to distinguish clothing. One could, therefore, argue that in case the public appreciates the mark of the cigarette manufacturing company for identifation purposes for jumpers - the public is then speaking about "Marlboro-jumpers" or 'the Camel-jersey' - this could be different. In that case it seems that there is a trademark within the meaning of Benelux Court of Justice December 23, 1985, NJ 1986, 258, 61E 1986, 208, Adidas I. Perhaps one could try to reach this goal sooner, if the cigarette company ensures that the merchandiser labels the jumpers with the text licensed by 'followed by the cigarette company as the holder of the trademark. Trademark owners feverously try to bind their merchandisers all over the world to often detailed instructions as how to use the merchandised marks. Therefore, indeed, in certain circumstances, use by a third party with the authorisation of the owner of the trademark within the framework of merchandising is not deemed to comply with requirements of use for maintaining the trademark rights. lt is a matter of opinion, whether or not this should be amended under Benelux trademark law. One should bear in mind, that it is usual possible to confront a third party that is not using the trademark with the authorisation of the owner within the framework of merchandising, with a claim based on article 13A, 2 Benelux Trademark Act (BMW) or 6:162 Dutch Civil Code. lt seems, therefore, not really necessary to have the Benelux Trademark Act or its practise amended as to this point. b) As regard copyright, would it not be appropriate: - - to accept that characters and their names could be deemed to be artistic creations which are suitable for protection; and that use of a character or his name, by a third party, without the right to do so, irrespective of the form of such use, is deemed to be infringement? The answer to both questions should be negative. Netherlands copyright law protects works which have a character of their own, which is original and which bear the personal earmark of the creator. This is persistant case law, which we feel should not be abandoned. Therefore characters or names that do not fulfil this requirement, are not suitable for copyright protection. A name and character of an 164 average man in the street will therefore not be a copyrightable work, whereas Charley Chaplin with his characteristic pose and manners might be protectable. Accepting the proposal in the question would, in our opinion, limit the public domain in a way that is too restrictive for commerce. By virtue of the answer to the first question, the answer to the second is also negative. One should bear in mind, however, that we feel that the answer to the second question in only negative, because t is related to copyright infringement. As we have seen above, we accept as characteristic for the phenomenon of merchandising the use of goodwill acquired by or built up in favour of a goodwill bearer. Use of such a goodwill bearer, which can be a character or his name, by a third party without the right to do so, should, in our view, in principle be treated as a tortious act within the meaning of article 6:162 Dutch Civil Code, or as a violation of portrait rights as the case may be. We feel that the judgement of the Supreme Court (Hoge Raad) dated January 16, 1970, NJ 1970, 220 (Ja zuster, nee zuster) should be treated critically, as has been done by the majority of the writers in the legal field. Conclusion We do not think it possible, in the field of merchandising, to make "any useful suggestion regarding the adoption of a rule which is likely to be commonly accepted as it has been put in the questionnaire. Résumé Aux Pays-Bas la protection du merchandising' est assurée par les lois classiques en matière de propriété intellectuelle, ainsi que par un règlement spécial résultant de l'article 62 "Mediawet' (la loi sur les média"; loi du 21 avril 1987 réglant la fourniture de programmes de radiodiffusion et de télévision, les redevances de radiotélévision et les mesures d'aides aux organes de presse), 'Regeling Exploitatie Intellectuele Eigedomsrechten' (Règlement sur l'exploitation des droits de propriété intellectuelle; ce règlement a été écrit spécialement pour les sociétés publique de radiodiffusion et de télévision. Il pourrait être intéressant d'examiner les différences entre le sponsoring (par ex. le titulaire d'une marque payé pour l'utilisation de la marque) et le merchandising (où souvent les tiers payent le titulaire pour un même type d'utilisation). Un des rares problèmes qui se présentent dans le cadre de la protection du merchandising, se rapporte au droit des marques. Une des caractéristiques du merchandising est le fait que la marque est déposée et utilisée pour certaines marchandises, tandis que l'utilisation de la marque n'est pas considérée comme utilisation au sens de la "Benelux Merkenwet" (La loi du Benelux sur les marque). La marque sera souvent utilisée comme décoration et ne servira pas pour distinguer les marchandises. L'on se demande si cela peut être résolu par la mention "licensed by .....sur le produit. 165 D'ailleurs ce problème n'existe pas lorsqu'il s'agit de la répression d'une infraction. Dans ce cas là, la Benelux Merkenwet, au besoin complétée par une action de responsabilité civile (où l'importance du merchandising en général a été reconnue), offre une protection suffisamment grande. L'une des imperfections que l'on peut constater est le fait qu'en général la jurisprudence alloue de trop faibles montants comme dommage et intérêts. Zusammenfassung Der Merchandisingschutz findet in den Niederlanden statt mittels der üblichen Gesetzte über das geistige Eigentum und mittels einer Sonderbestimmung, die sich aus Artikel 62 des niederländischen Mediengesetzes ergibt, der sogenannten Bestimmung über die Verwertung von geistigen Eigentumsrechten (diese Bestimmung wurde eigens für die öffentlichen Rundfunk- und Fernsehgesellschaften verfasst). Es wäre interessant zu untersuchen, wo es Unterschiede gibt zwischen Sponsoren (zum Beispiel der Warenzeicheninhaber zahlt für den Gebrauch seiner Warenzeichen) und Merchandising (wobei Dritten oft dem Warenzeicheninhaber für den gleichen Gebrauch zahlen). Eines der wenigen Probleme, das sich beim Merchandisingschutz ergibt, bezieht sich auf das Warenzeichenrecht. Eines der Kennzeichen von Merchandising ist, dass das Warenzeichen eingetragen und für bestimmte Waren verwendet wird, aber dass der Gebrauch jenes Warenzeichen in Merchandising nicht als Gebrauch im Sinne von Benelux Warenzeichengesetz zu betrachten ist. Das Warenzeichen wird oft als Dekoration verwendet, aber nicht zur Unterscheidung der Ware. Es ist die Frage, ob dieses Problem gelöst werden kann, indem die Angabe licensed by .....auf das Produkt angebracht wird. Dieses Problem ergibt sich übrigens nicht, wenn es sich um die Bekämpfung von Verletzungen handelt. In einem solchen Fall gewährt das Benelux Warenzeichengesetz, wenn nötig ergänzt mit der unerlaubten Handlungsklage (wobei die Bedeutung von Merchandising im allgemeinen anerkannt wurde), meistens einen reichlichen Schutz. Eine der Unzulänglichkeiten, worauf hingewiesen werden kann, ist die Tatsache, dass in der Rechtsprechung im allgemeinen zu niedrige Beträge als Schadenersatz zugesprochen werden. 166 Suède Sweden Schweden Report Q 129 in the name of the Swedish Group by Marianne LEVIN Legal aspects of merchandizing I. The practical importance of merchandising Forms and ways for merchandising used in Sweden are mainly found of the following kinds: pop stars and athletic stars, well-known television, and other types of, personalities etc. letting themselves be used in the promotion in connection with the advertising of consumer goods and services; fictive figures employed as (originally) comic strip figures partly in connection with advertising, partly as labels/names on certain products, and partly as decorative elements on products as well as being sold as products as such (figures, dolls, etc.), mainly directed to children; film related articles often used in a similar manner as the fictive figures; trade marks; prestigious trade marks licensed for the use by others; arms and other town or county symbols used on tourist items in a broad sense; sport club symbols used on clothes, sport equipment and, to a certain extent, on tourist types of items university emblems used by students' associations on Tshirts, jackets, etc. A straight answer about the economic importance of the mentioned merchandising uses is difficult to give. But it is obvious that merchandising has increased in importance during later years, which can easily be explained by the fact that it is more and more difficult and expensive to enter a market with new, unknown products and being at all "observed" by potential consumers in the "loud competition". Food and sweets, 167 together with sport equipment and leisure wear are probably the areas, where merchandising is most frequently used. Il. The laws which directly or indirectly apply to merchandising The answer must be yes and no. There is no specific Act on merchandising in general terms. But since 1980 Sweden has a special Act (with criminal sanctions) on Names and Pictures in Advertising (1978) that precludes the exploitation of (living) persons, images or names in advertising. In this context name includes any other means of identification, such as the mayor of Stockholm, the prime minister, etc., titles that would relate to a specific (living) person. The Act on Names and Pictures in Advertising applies to the use of any precise and distinctive name or picture, be it well-known personalities or the totally unknown. However, the practical importance of this legal instrument is, of course, mainly for wellknown personalities who can control their exploitation in commercial advertising (merchandising), but not under other circumstances. According to the specific practice under the Marketing Practices Act, the so called legality principle, an abuse contrary to the provisions of inter alia the Act on Names and Pictures would also be deemed improper marketing. a) Contract law. A contract is binding for the parties, irrespective of its being oral or written. But it is not possible to make one-sided, blank agreements. The Act on Contracts (1915) would be applicable also to merchandising, be it an item protected by an intellectual property right or not. It can, however, be dis- puted whether a license to use an otherwise not protected item against remuneration would be valid, if objected. The Act on Contracts is very general, with few mandatory rules and it will submit to custom and agreements between the parties. It, thus, gives the parties great freedom to decide about the terms they like. But contract terms that take advantage of a weaker party's position can be set aside or amended by court. This rule is, for instance, applicable also to transfers of intellectual, including industrial, property. 2. b) Trade Marks and trade Names Acts. The right to a trade mark or a trade symbol can be transferred (assigned or licensed). But its use must not become misleading. All distinctive signs are protected, when they have been sufficiently established on the market. However, under the Trade Marks Act (1960; amended as to comply with EC-rules) only what can be graphically reproduced can be a registered trademark. 168 Nevertheless, a trade mark cannot be registered if it is deceptive or otherwise against law and order. Nor can, without consent of the owner, a trade mark be registered that is confusingly similar to the name or trade name of another party, - the trade mark or the established symbol of another party, likely to give the impression of being a trade name of another party, or the surname, artist's name or a similar name, or the portrait of another party, provided it does not obviously refer to a person since long deceased. likely to give the impression of being the (distinctive) title of a protected literary or artistic work of another party, or infringing upon the copyright of another party to a literary or artistic work, or upon the design, or photography right of another. lt is also important that a trade mark for which registration is applied should not be registered, or can be cancelled, if it is confusingly similar to a trade symbol, which at the time of the application, was being used by another party, whereas the applicant was aware thereof when he filed his application and had not used his mark before the other symbol was taken into use. Also a trade mark can not be registered if it contains such state, or international emblems, or such a local authority's coat of arms as, by law, must not be used without permission as a trade mark, or anything that might easily be confused therewith. A trade mark which has got a reputation is not only protected against the use by others in connection with the same or similar goods (or services) for which it has been registered or used but, also in connection with other goods, where such use would be detrimental to the reputed mark, or otherwise take undue advantage of its reputation. Unlike the Trade Marks Act, the Trade Names Act (1974) precludes the assignment of the trade name to another party except in connection with the assignment of the business for which it is used. This does, however, not preclude the assignment or licensing of the dominant of a trade name. With regard to trade names, the similar obstacles exist against registration as to trade marks [C) f) above]. Similar to trade marks also especially well established trade names enjoy a protection outside their field of business. The trade mark and trade name rights may partly be very useful instruments for the protection of merchandising properties. But it should also be emphasized that the usefulness is limited to the use as trade mark/trade name. As far as the 169 use of a symbol falls outside such use (for instance a mere decoration), the Trade Marks or the Trade Names Act can not offer any support. 2. C) Copyright. The Swedish concept of originality of a literary or artistic work under copyright law includes not only subjective novelty but also an additional requirement of it being the individual expression of the author. This would, however, hardly be an obstacle in this context. The Copyright Act includes very few mandatory provisions (moral rights can not be transferred otherwise than by heritage and certain rights cannot be waived in relation to computer programs). Except for these, copyright can be assigned or licensed without limitation. But the transfer of copyright does not give the licensee or the assignee the right to alter a work without consent of the owner or to transfer the right to a third party without an explicit contract to this extent. Insofar as a merchandising property can be described as a literary or artistic work in the meaning of the 1960 Copyright Act, it is covered by copyright and there is a strong protection. The work is protected against copying in all media or dimensions. But because copyright is a protection of form and not of ideas, the protection related to the use of images and associations connected to copyrightable figures may be limited. Under the Copyright Act also titles of literary and artistic works are protected against someone else's use of a confusingly similar title. Contrary to copyright, with a duration of presently 50 years post mortem auctoris, the protection of titles is without time limitation. Designs and models. As far as there is a registered design right - which after application and pre-examination, is given to the prototype of new exterior shapes in two or three dimensions, or an ornament, which differs essentially from what was previously known - protection will be valid against the use of the same or a similar exterior of goods of the same or a similar kind. Design protection is not available for goods that infringe upon law and order, nor is it possible, without the consent of the owner, to get a design registration for something that incorporates someone else's portrait or anything which is likely to be interpreted as another person's family name, pseudonym or similar name, where such portrait or name does not quite clearly refer to someone long deceased, or to anything that is likely to be understood as the title of another person's literary or artistic work. Rights of the Individual and respect for private life. Freedom of the press and freedom to disseminate printed works form part of Swedish constitutional rights. Therefore, exclusions to such freedom also have to be mentioned in the Constitution and not only in other law. However, strictly commercial messages with a 170 commercial object are not subject to constitutional protection. There other legislation applies. But, in case of a conflict between freedom of publication and the application of other law, the Constitution takes over. On this basis the above mentioned, special Act on Names and Pictures in Advertising has been issued, as well as the Marketing Practices Act (1975) under which, inter alla, deceptive advertising and other similar unfair marketing activities may be prohibited by the Market Court. Any other relevant right of privacy does not exist. 2.f) Unfair competition. As mentioned above, when used in marketing, what is illegal will also be regarded as a unfair trade practices that may be prohibited by the Market Court. Furthermore, under the Marketing Practices Act, it is illegal to deceive consumers about the commercial origin. Such deception may, under circumstances be relevant in case of unfair appropriation of somebody else's merchandising property. 2. q) Parasitic competition is not especially regulated under Swedish statutory law or practice - except for the earlier mentioned rule on extended protection of reputed trade symbols under the Trade Marks Act. But also the misappropriation of somebody else's commercial reputation may be deemed unfair under the Marketing Practices Act. III. The existing difficulties When the merchandising property can be regarded as a trade mark, negative effects caused by, for instance, misappropriation seem to be well prevented under Swedish law. Protection also seems fairly satisfactory for names and pictures, regarding living persons. For deceased persons there is no such protection, except that their names and pictures must not, close after their death, be included in trade marks or designs. Moral right will protect the author of an artistic or literary work from its use in such a manner or in such context as would prejudice the author's artistic or literary reputation. In addition, the right to use a literary or artistic work does not include the right to alter such works without consent or to transfer rights to a third party. Finally, as already mentioned, marketing that involves risks of deception about the commercial origin is illegal. A. With regard to the need to improve the rules that may govern merchandising, we see a few loop holes that may need to be filled in. One concerns the protection of deceased persons. Another concerns such likeness as gives an obvious association, where there is no trade mark infringement or copyright infringement. 171 In the trade mark context, protection should probably not be broader. In the copyright context the problem is somewhat different. Fictional characters are not always a work (or a title). The right to one's personality (names and pictures) concerns only living persons, and, in addition, it would not necessarily give an actor protection against use of, for instance, one or a few pictures from a film, where he is personalising a part. The question will eventually add up to whether the public sees Scarlet O'Hara or Vivien Leigh. Only in the latter case protection would be available and then only in pure commercial use. If such a picture was used on a book or magazine cover, it falls under constitutional protection and no right to the personality could be claimed. Nor would copyright protection apply, because a few pictures from a film is normally not enough to represent the protectable work or performance. A broadening of the protection, extending to established fictional characters, would probably be of some help without any noticeable negative effects on effective competition, if the question of ownership is clear. B. The Swedish group finds it impropriate to institute a specific regulation covering all merchandising. a) When the trade mark/trade name applicant has, or acquires, the right to use the mentioned items, these would also in principle be registrable under the Swedish Trade Mark Act. But protection would be limited to trade mark/trade name use. We think there may in the long run be a trend towards a more general protection of distinctive and reputed trade signs and symbols against any use that could be detrimental to the reputation of such signs and symbols. But the consequences for competition and for freedom of speech and publication must be thoroughly investigated before any firmer position can be taken. 2. b) The Swedish group is not in favour of a copyright protection of characters and names, which are not already protected works under the traditional criteria of copyright law. What can possibly be discussed is some sort of a neighbouring right, or better a personality right, relating also to fictional figures. In conclusion, there may be a need for a regulation, which would deem illegal the unauthorized use of names and pictures of characters, to the extent that they are not already protected as literary or artistic works, titles, trade marks or under rights to the personality. 172 Résumé Le groupe Suédois ne trouve pas qu'il y a un besoin de créer un droit séparé pour le merchandising. La plupart des objets actuels est suffisamment protégée par le droit d'auteur, le droit de marques ou le droit de la personnalité. Il nous semble aussi que le developpement va vers une protection agrandie pour les marques renommées. En plus, le groupe Suédois est d'avis qu'il n'y a pas des raisons d'agrandir le droit d'auteur à embrasser figures et noms qui ne sont pas protégés selon les critères traditione!s. Ce qu'on pourrait discuter est un droit voisin ou plutôt une extension du droit de la personnalité aussi embrassant les figures de fantaisie. Au sommaire on pourrait dire qu'il manque peut-être une protection contre utilisation ne pas autorisé de noms et figures de fantaisie, qui ne sont pas déjà protégés par le droit d'auteur, le droit des marques ou par les règles sur protection de la personnalité. Zusammenfassung Die Schwedische Landesgruppe findet keinen Bedarf für ein eigenes Schutzrecht für das Merchandising. Vielfach gibt es einen befriedigenden Schutz durch das Warenzeichenrecht, das Urheberrecht oder das Persönlichkeitsrecht. Es scheint auch, als ob die die Entwicklung gegen eine Erweiterung des Schutzes von bekannten Marken geht. Nach Meinung der Schwedischen Gruppe ist es nicht angemessen, das Urheberrecht so zu erweitern, dass Benennungen/Namen und Figuren, die keinen Schutz nach den traditionellen Kriterien geniessen können, urheberrechtlich geschützt werden. Vielleicht könnte diskutiert werden, ob es möglich wäre ein Nachbarrecht zu schaffen, oder lieber einen Schutz der Persönlichkeit, der auch Fantasiefiguren umfasst. Als Ergebnis gibt es möglicherweise Bedarf für einen Schutz der unerlaubten Benutzungen von Benennungen und Fantasifiguren, die nicht durch das Urheberrecht, Warenzeichenrecht oder durch die Regelungen zum Schutz der Persönlichkeit geschützt werden. 173 Suisse Switzerland Schweiz Bericht Q 129 im Namen der Schweizer Landesgruppe von Dr. H.F. CZEKAY Rechtsprobleme des "Merchandizing I. Die praktische Bedeutung der Vermarktung Auch wenn exakte statistische Daten nicht verfügbar sind, kann doch eine zunehmende praktische Bedeutung der Vermarktung im Sinne der Frage 129 in der Schweiz festgestellt werden, wobei hierfür generell (und daher auch nachfolgend) der englische Ausdruck Merchandising verwendet wird. Die zunehmende Internationalisierung grosser Werbekampagnen führt dazu, dass insbesondere die in den USA angewandten Praktiken über ausländische Medien in der Schweiz Werbewirkung entfalten. Im Jahre 1994 dominierte vor allem das sportbezogene Merchandising im Zusammenhang mit der Fussballweltmeisterschaft oder den Olympischen Winterspielen. Das Emblem des Organisationskommittees wurde häufig auf Konsumartikeln verwendet. Aber auch andere Sportanlässe mit grosser Bedeutung und ersonnene Figuren (z.B. die Walt-Disney-Trickfilmfamilie, Asterix etc.), sowie natürliche Personen, insbesondere Sportler oder Kinofilme (Dick Tracy, Flintstones, Jurassic Park) sind bei Merchandising Projekten zu finden. Eingesetzt werden diese vor allem für kurzlebige Konsumgüter wie Schokolade, Snack-Produkte, Rasierutensilien, Filme, aber auch für Produkte wie Uhren, Kameras, Automobile, Kopierapparate und im Dienstleistungssektor (Fluggesellschaften). Häufig sind begleitende Massnahmen wie Sponsoring oder Public Relation anzutreffen, die den Konsumenten erst auf die angestrebte ImageVerknüpfung aufmerksam machen. Die interessierten Wirtschaftssparten können in drei Gruppen aufgeteilt werden. Zunächst sind dies die Inhaber der verwendeten Rechte, die Merchandising im Rahmen ihres Finanzierungskonzepts (z.B. von Sportanlässen) oder als zusätzliche Einnahmequelle (z.B. Sportler) einsetzen. Zur zweiten Gruppe gehören Unternehmen, deren Absatz an Produkten oder Dienstleistungen gesteigert werden soll. Klassisch sind hier die Konsumgüterindustrie betroffen, z.B. Snackfood, Softdrinks, Kosmetika und Dienstleistungsunternehmen aus den Bereichen Transport oder Fast-Food. Am dritter Stelle können die Gesellschaften genannt werden, die wie Agenturen als Bindeglied zwischen den beiden anderen Gruppen fungieren. 174 Il. Die auf die Vermarktung direkt oder indirekt anwendbaren Regeln Verträge In der Schweiz gibt es keine besonderen Vorschriften über Merchandising-Verträge. Der Grundsatz der Vertragsfreiheit erlaubt eine Anpassung der zu vereinbarenden Re- geln an das jeweilige Projekt entsprechend der Verhandlungsposition der Vertragspartner innerhalb der allgemeinen durch das Zivil- und Kartellrecht gesetzten Schranken. Soweit Merchandising-Verträge oder Teile davon als Lizenzverträge anzusehen sind, was regelmässig der Fall Ist, ist die Rechtsprechung des Bundesgerichts zu beachten, der zufolge Lizenzahlungen für die Zeit nach Ablauf des lizenzierten Rechts nicht rechtmässig vereinbart werden können. Soweit solche Lizenzverträge Auswirkungen auf den Bereich der EU haben, Ist als weitere Grenze u.U. das für Lizenzverträge geltende EU-Recht zu beachten. Merchandising-Verträge können auch als Franchising-Verträge zu qualifizieren sein, wenn sie eine Mehrzahl von Rechten lizenzieren und dem Lizenzgeber einen besonders grossen Einfluss einräumen, so dass dann auch die Verordnung der EU betreffend solche Verträge zu beachten sind. Marken und Handelsnamen Nach Art. 1 des seit dem 1.4.1993 geltenden Schweizer Markenschutzgesetzes sind Marken solche Zeichen, die geeignet sind, Waren oder Dienstleistungen eines Unter- nehmens von solchen anderer Unternehmen zu unterscheiden. Das Verbot, fiktive Namen als Marken schützen zu lassen, ist weggefallen. Die im Rahmen von Merchandising-Projekten eingesetzten Porträts, Figuren und Namen werden regelmässig die Eignung zur Unterscheidung von Waren und Dienstleistungen aufweisen und daher dem Markenschutz zugänglich sein, sofern sie nicht mit Rechten Dritter kollidieren. Probleme können sich aber möglicherweise aufgrund von Art. 11 ergeben, dem zufolge eine Marke im Zusammenhang mit den Waren und Dienstleistungen, für die sie eingetragen ist, gebraucht werden muss, soll sie nicht nach 5 Jahren löschungsreif werden. Dieser Gebrauch muss markenmässig sein, d.h. die oben genannte Unterscheidungsfunktion erfüllen. Unklar ist dabei, ob die Worte "im Zusammenhang bedeuten, dass das Zeichen direkt auf den betreffenden Waren angebracht sein muss oder ob die Neufassung eine Änderung im Sinne einer Erweiterung der Gebrauchsformen gebracht hat. Ein Gebrauch liegt sicher dann vor, wenn z.B. ein Parfüm mit dem Markennamen 'Alain Delon" versehen wird; er liegt sicher dann nicht vor, wenn eine Autofirma in Anzeigen eine Sportlerin zu ihren jüngsten Erfolgen beglückwünscht. Die Verwendung eines Universitätsemblems auf einem T-Shirt stellt möglicherweise ebenfalls keinen markenmässigen Gebrauch dar, da das Emblem als Dekor aufgefasst werden kann und nicht als Hinweis auf die Ware selbst. Bei der Kurzlebigkeit der meisten Werbekampagnen wird das Problem oft aber keine grosse Rolle spielen. Nach der Neufassung des Markengesetzes ist ein Geschäftsbetrieb nicht mehr Voraussetzung für eine Markeneintragung, so dass etwa der Träger eines berühmten Namens oder eine für ihn handelnde Agentur selbst Markeninhaber sein kann. 175 Nachteilig ist, dass der Anmelder erst mit der Eintragung der Marke Rechte gegen Dritte geltend machen kann und dass er Schutz nur für die Waren und Dienstleistungen geniesst, die er in der Anmeldung beansprucht hat. Es ist zu beobachten, dass vermehrt Marken mit einem extrem weitgefassten Waren- und Dienstleitungsverzeichnis angemeldet werden. In schweizerischen Gesetzen gibt es den Begriff 'Handelsnamen' nicht. Er wird aber in Art. 8 PVÜ im Zusammenhang mit dem Schutz ausländischer Unternehmensbezeich- nungen benutzt. in der schweizerischen Praxis wird der "Handelsname meist als Sammelname für nicht in schweizerischen Handelregistern eingetragene Unternehmensbezeichnungen verwendet, so etwa für ausländische Firmen, schweizerische nicht eingetragene Firmen, Firmenabkürzungen, schlagwortartige Kurzbezeichnungen, Enseignes. Damit dient der Handelsname als Kennzeichen des wirtschaftlichen Verkehrs und wird zur Herstellung und Verteilung von Waren und Dienstleistungen im Markt verwendet. Der Handelsname wird damit im wesentlichen Umfang für den image-Transfer eingesetzt und ist ein wertvolles instrument des Merchandising. In aller Regel wird die Verwendung des Handelsnamens mit dem Vorliegen eines Wettbewerbstatbestands gekoppelt sein, so dass auch an wettbewerbsrechtlichen Schutz zu denken. ist. Bei Namensverwendung mit ideeller Zielsetzung kommen demgegen- über nur die Normen über Namens- und Persönlichkeitsrecht zum Zuge (z.B. Grasshoppers, Pro Juventute, Spiel ohne Grenzen). Der Handelsname geniesst keinen firmenrechtlichen Schutz, die wettbewerbsrechtlichen Kennzeichennormen von Art. 3 lit. d UWG kommen jedoch zum Zuge. Handeisnamen geniessen zudem aufgrund ihrer Namensfuktion den persönhichkeitsund namensrechtlichen Schutz nach Art. 28 Abs. 1 und Art. 29 Abs. 2 ZGB. ist der Handelsname als Marke registriert oder als berühmte Marke anerkannt, so kann auch markenrechtlicher Schutz beansprucht werden. Die genannten Rechtsnormen können auch kumulativ angewandt werden. C) Urheberrecht Das neue, am 1.7.1993 in Kraft getretene Urheberrechtsgesetz schützt Werke, d.h. geistige Schöpfungen der Literatur und Kunst, die individuellen Charakter haben. So geniessen Comic-Figuren wie Donald Duck, Asterix, Pingu etc. und Skulpturen wie die Oscar-Statue oder Rolls Royce's 'Flying Lady" als Werke der bildenden Kunst, Melodien als akustische Werke oder Filmaussschnitte (z.B. die Klavierszene aus 'Casablanca") eindeutig urheberrechtlichen Schutz. Dass beispielsweise "Mickey Mouse" hinreichende Individualität im Sinne der Urheberrechts besitzt, ist vom Bundesgericht ausdrücklich bestätigt worden (BGE 77 ii 377). Der Schutz erstreckt sich dabei nicht nur auf ein einzelnes, faktisch erzeugtes Bild, sondern auf die Menge aller 176 möglichen Einzelbilder, soweit sie die besondere Eigenarten der Figur wiedergeben, und auf jede Form der Nutzung, unabhängig von Medium, Dimension und Zweck der Verwendung. Dem Schutz des Urhebers dienen auch Art 16 Abs. II (Die Übertragung eines im Urheberrecht enthaltenen Rechts schliesst die Übertragung anderer Teilrechte nur ein, wenn dies vereinbart ist, sog. Zweckübertragungstheorie) sowie der Grundsatz der Unübertragbarkeit persänlichkeitsrechtlicher Befugnisse. Nach letzterem verbleibt dem Urheber auch im Fall eines all-umfassenden Merchandising Vertrages ein Rest an Kontrolle darüber, dass sein Werk nicht in einer Weise vermarktet wird, die seinen Grundüberzeugungen zuwiderläuft (Beispiel: Verwendung einer Comic-Figur in Alkoholund Tabak-Werbung). Das Urheberrecht bietet keinen Schutz, soweit die Persönlichkeit von Prominenten selbst Gegenstand des Merchandising ist, da hier kein Werk im obigen Sinne vorliegt. Gleiches gilt nach der Rechtsprechung für die Namen von Comic-Figuren (BGE 77 II 379, "Mickey Mouse") und Romanfiguren (BGE 85 11120, "Sherlock Holmes') und folglich wohl auch für Filmfiguren wie "James Bond" und Werktitel wie "Casablanca". Es gibt allerdings Autoren, die entgegen dieser schon älteren Judikatur in Fällen eines besonderen kommerziellen Wertes des Namens oder Titels einen Urheberrechtsschutz bejahen wollen. Verneint hat die Rechtsprechung den Werkcharakter auch im Falle der sog. HarlekinPuppen, und zwar mit der Begründung, deren clownartige Gesichtszüge gingen nicht darüber hinaus, was Muster und Modelle charakterisiere (BGE 110 IV 102). Dementsprechend dürften bestimmte Comics auch nicht als Werke der bildenden Kunst qualifiziert werden. Ungeklärt ist auch, ob fiktive oder reale, von Schauspielern dargestellte Personen (Tarzan, J. R. Ewing) unter Urheberrechtsaspekten Schutz gegen werbemässige Verwendung geniessen oder ob sie als Typen Gemeingut darstellen. Das Obergericht Zürich hat 1949 entschieden dass die Figur eines bekannten Komikers ein Werk sei (in SJZ 45 (1949), Nr. 84, S. 204, "Professor Cekadete"). Nachteilig ist, dass der Berechtigte u.U. seine Urheberschaft bzw. den Rechtserwerb nachweisen muss. Da jedoch das Urheberrecht neben dem Muster- und Modellschutz bestehen kann, kann diesem Nachteil durch eine entsprechende Anmeldung entgegengewirkt werden. d) Muster- und Modelirecht Comic-Figuren u. dgl. können grundsätzlich auch Gegenstand eines gewerblichen Musters oder Modells sein. Der Nutzen dieses Schutzes ist nicht essentiell, soweit Urheberrechtsschutz eingreift. Er kann dann in einer erleichterten Durchsetzbarkeit liegen. Muster- und Modellschutz kommt insbesondere dann in Betracht, wenn fraglich ist, ob die Voraussetzungen für ein Werk im Sinne des Urheberrechts vorliegen. Allerdings bedarf es zur rechtlich wirksamen Hinterlegung der Neuheit, die leicht aufgrund unbedachter Vorveröffentlichungen entfallen sein kann. Problematisch ist auch die enge Bemessung des Schutzbereichs durch die Rechtsprechung: Danach sollen Origi177 nal und Kopie beim Vergleich nebeneinander gehalten werden, und es kommt nicht auf das Erinnerungsbild an. Der Muster- und Modellschutz hat eine Dauer von bis zu 15 Jahren. e) Persönlichkeitsrechte und Normen zum Schutz der Privatsphäre Die einschlägige Norm ist Art. 28 Zivilgesetzbuch (ZGB), wonach derjenige, der in seiner Persönlichkeit widerrechtlich verletzt wird, gegen jeden, der hieran mitwirkt, den Richter anrufen kann (Abs. 1). Eine Verletzung ist dann widerrechtlich, wenn sie nicht durch Einwilligung des Verletzten, durch ein überwiegendes privates oder öffentliches Interesse gerechtfertigt ist (Abs. 2). Art. 28 schützt lebende und in gewissem Masse auch verstorbene Personen bzw. deren Angehörige vor unbefugter Vermarktung. Unbefugt ist im gegebenen kommerziellen Zusammenhang jegliche Vermarktungshandlung, die ohne Einwilligung des bzw. der Rechtsträger erfolgt. Im Gegensatz zur redaktionellen Berichterstattung gibt es im Bereich der kommerziellen Nutzung keinen anderen Rechtfertigungsgrund als die Einwilligung des Betroffenen. Zur Wiedergutmachung bereits erfolgter, insbesondere aber zur Verhinderung erst drohender Verletzungen stellt das Gesetz eine ganze Reihe von Rechtsbehelfen zur Verfügung, von der ordentlichen Klage auf Feststellung und/oder Unterlassung, verbunden eventuell mit Anträgen auf Schadensersatz und Genugtuung (Art. 28a i.V.m. Art 41. 41/49 Obligationenrecht-(OR)) bis hin zu einem ausgebauten Netz vorsorglicher Massnahmen, die je nach Dringlichkeit zunächst sogar ohne vorherige Anhörung des Verletzers erlassen werden können (Art. 28c ff ZGB). Besonderen Schutz geniesst der Name einer Person (wiederum in gewissen Grenzen auch einer verstorbenen), indem Art. 28 Abs. 2 ZGB bei Namensanmassungen Unterlassungsansprüche sowie bei Verschulden Schadensersatz- und Genugtuungsansprüche gewährt. Wiederum liegt eine Namensanmassung im kommerziellen Bereich immer dann vor, wenn die Einwilligung des Namensträgers fehlt. f,g) Unlauterer bzw. schmarotzerischer Wettbewerb Auch das UWG bietet einen gewissen Schutz im Bereich von unerlaubtem Merchandising. Einschlägig sind dabei neben der Generalklausel, die generell zu einem Handeln nach Treu und Glauben verpflichtet, die Art. 3d und 3e UWG, die die Schaffung von Verwechslungsgefahr sowie die Tatbestände vergleichender bzw. anlehnender Werbung erfassen. Von Bedeutung Ist insbesondere letzteres, mit welcher Bestimmung namentlich sog. "Trittbrettfahren' oder Teilhaben am von der Konkurrenz erarbeiteten Erfolg unterbunden werden kann. Der Mitbewerber muss sich nicht gefallen lassen, dass die Qualitätsvorstellungen, die mit seinem Produkt, seiner Marke etc. verbunden sind, ohne eine ausdrückliche Zustimmung von Konkurrenten übernommen werden. 178 Die Rechtsbehelfe entsprechen denjenigen von Art. 28 ZGB. Dazu kommt aber noch die Möglichkeit der Klage auf Gewinnherausgabe sowie - bei vorsätzlichem Handeln auch die Möglichkeit strafrechtlicher Verfolgung. Ill. Stellungnahme A) Nach Auffassung der Schweizer Landesgruppe bestehen Mängel bei den Regelungen für das Merchandising nur in Bezug auf gewisse Punkte der Rechtsprechung für das Urheber- und das Muster- und Modellrecht. BI) Ein Bedürfnis für ein spezielles Gesetz oder Änderungen bestehender Gesetze besteht nicht. Insbesondere bedarf es keiner Änderung des Markenschutzgesetzes. Art. 1 des neuen Gesetzes sieht als eintragungsfähig jedes Zeichen an, das geeignet Ist, Waren B2a) und Dienstleistungen eines Unternehmens von solchen anderer Unternehmen zu unterscheiden. Dieser Zeichenbegriff Ist hinlänglich weit gefasst. Es besteht ferner kein Bedürfnis, für das Merchandising eine spezielle Regelung des Markengebrauchs entsprechend der Frage B2a vorzusehen, da die übrigen Gesetze Formen des Gebrauchs von Zeichen oder Namen, bei denen kein Zusammenhang mehr mit den beworbenen Waren besteht, hinreichend absichern. Es wird Sache der Rechtsprechung sein, durch eine nicht zu enge Auslegung des Begriffs "Zusammenhang in Art. 15 MSchG eine angemessene, auch die speziellen Bedürfnisse des Merchandising berücksichtigende Regelung zu finden. Auch der anderweitig bestehende Auslegungsspielraum des Gesetzes sollte zu diesem Zweck genutzt werden. Wünschenswert ist eine Fortentwicklung der Rechtsprechung dahingehend, dass der Begriff des Werkes im urheberrechtlichen Sinne weiter gefasst wird, so dass personifizierte Gestalten und ihre Namen sowie Werktitel in grösserem Umfang als bisher geschützt werden können. Den niedrigeren Schutzvoraussetzungen sollte durch eine flexible, d. h. im Einzelfall auch eng gefasste Bemessung des Schutzumfangs entsprochen werden. B2b) Auch der Schutzumfang von Mustern und Modellen sollte flexibler gestaltet werden, allerdings dahingehend, dass in den Fällen hoher Originalität ein Schutzumfang zugelassen wird, der sich an dem Erinnerungsbild des flüchtigen Betrachters orientiert. Zusammenfassung Die schweizerische Landesgruppe Ist der Auffassung, dass spezielle Gesetze zur Regelung des Merchandising nicht erforderlich sind. Allerdings sollten die allgemeinen im Recht des geistigen Eigentums geltenden Gesetze bestimmte Minimalerfordernisse erfüllen. 179 Im Markenrecht ist ein weiter Markenbegriff zugrundezulegen, aufgrund dessen Personennamen, Bildzeichen, Slogans, Titel von Veröffentlichungen und Comicfiguren als Marken eingetragen werden können. Die Eintragung sollte nicht vom Bestehen eines Geschäftsbetriebs abhängig sein. Bei der Frage der Markenbenutzung sollte ein weiter Masstab angelegt werden, wobei jedoch die Unterscheidungsfunktion der Marke nicht aufgegeben werden darf. Im Urheberrecht sollte der Begriff des Werkes so weit gefasst sein, dass personifizierte Gestalten und ihre Namen sowie Werktitel in weitem Umfang geschützt werden können. Wo diesem Ziel nur durch eine Gesetzesänderung Rechnung getragen werden kann, sollte diese erfolgen. Den niedrigeren Schutzvoraussetzungen sollte die Rechtsprechung durch eine flexible, d.h. im Einzelfall auch eng gefasste Bemessung des Schutzumfangs entsprechen. Die Rechtsprechung sollte auch im Bereich der Muster und Modelle in der Bemessung des Schutzumfarigs flexibel sein, d.h. Schöpfungen grosser Originalität auch einen entsprechend grossen Schtuzumfang gewähren. Résumé Le groupe suisse est d'avis qu'une réglementation spéciale du merchandising n'est pas nécessaire. Néanmoins, les lois générales du droit de la propriété intéllectuelle devraient remplir certaines conditions minimales. Dans le droit de la marque on doit pouvoir tabler sur un large concept de la marque, sur la base duquel on puisse déposer des noms de personnes, des images, des slogans, des titres de publications et des caricatures. Le dépôt ne devrait pas dépendre de l'existence d'une entreprise. En ce qui concerne l'usage de la marque on doit adopter un concept assez large, mais on ne doit pas abandonner le principe fondamental que la marque doit être capable de distinguer les produits et les services d'une entreprise de ceux d'une autre. Dans le domaine du droit d'auteur on doit adopter une définition de l'oeuvre assez large qui permette de protéger les caractères fictifs et leur noms ainsi que le titre de l'oeuvre. Si ce but ne peut être atteint qu'en modifiant la loi en vigueur, on doit le faire. Si les conditions de protection sont moins sévères la juridiction devrait permettre de définir l'étendue de la protection d'une façon plus flexible et, dans certains cas, d'une façon plus étroite. En ce qui concerne le droit des modèles, la jurisdiction doit également être flexible, c'est-àdire qu'elle doit accorder une protection assez large à des oeuvres présentant une grande originalité. 180 Summary The Swiss group is of the opinion that special legal provisions are not required for regulat- ing merchandising. However, the general laws valid in the field of Intellectual Property should fulfil certain minimum standards. In trademark law the definition of a mark should be given in a broad sense in order to make names of persons, device marks, slogans, titles of publications and comic figures registrable. The registration should not depend upon the existence of a business pertaining to the mark. As to the use of the trademark a generous approach should be adopted, but the function of trademarks to distinguish goods or services of one enterprise from those of another should be maintained. In the field of copyright law the protectable work should be defined in such a broad sense that personified characters and their names as well as titles of works can be protected to a large extent. The relevant law has to be altered accordingly if necessary. Corresponding to lower standards of protectabilitiy the jurisdiction should be flexible enough to define the scope of protection in a narrow sense where necessary. In the field of industrial designs, too, the jurisdiction should be flexible with regard to the definition of the scope of protection, Le. a broad scope of protection should be granted to creations of high originality. 181