N°188 - Décembre 2013 - Janvier 2014 A la une

Transcription

N°188 - Décembre 2013 - Janvier 2014 A la une
ÉDITORIAL
décembre 2013
n° 188
p.3
Editorial
p.4-13
IMAGES (Musée, Festivals...)
p.14-15 Le Grand Débat - Retour en portraits
p.16-17 DÉCEMBRE EN FÊTE
p.18-19 SOLIDARITÉ (Restos du Coeur, Secours
Populaire, Pagode...)
p.20-21 Social (AFED, UNICEF)
p.22-23 Handicap - CNCPH
p.24-26 Jeunesse (CEJ...)
p.28-29 Vie d’artiste... Vincent Boisserolle
p.30-31 ENVIRONNEMENT - Le Poumon Vert
p.32
International (Direction Montréal)
p.33
Tourisme - Bilan 2013
p.36-47 SPORTS - Football, Boxe, Rugby,
Cyclisme, Handball...
p.48-49 Economie - LOOK fixations
p.50-53 Activités commerciales - Nouveaux commerces
S’enrichir de nos différences !
Se nourrir de nos échanges !
L
a fin de l’année sera vite là. Un an déjà
et que de chemins parcourus, ensemble,
malgré les obstacles. L’an dernier,
à pareille époque, nous étions des
centaines à découvrir les arcanes du nouveau
cinéma multiplexe. Depuis, ce sont des milliers
de Neversois et Nivernais qui fréquentent
assidument les salles obscures de l’établissement
cinq étoiles, le Mazarin. Un engouement pour un
équipement aujourd’hui majeur dans notre paysage culturel, tout comme le devient le musée de
la faïence Frédéric-Blandin qui attire, depuis sa
réouverture en septembre dernier, de plus en plus
de visiteurs. Ces projets prouvent qu’ensemble on
peut soulever des montagnes et nous montrent la
voie d’autres succès.
photo : Aït Belkacem
p.54-60 Travaux (Site Pittié, chauffage urbain...)
p.61-68 PRES DE CHEZ VOUS
Pratique - Urbanisme - Etat Civil
p.69-70 Fiche Patrimoine : "Grande-Patûre"
p.72-73 EXPRESSION POLITIQUE
p.74-75 CARTE POSTALE
Saint-Vérain
"LE GUIDE",
supplément culturel de 12 pages
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Encore une fois, c’est ensemble que nous réussissons et que nous
réussirons. Parlons-nous, écoutons-nous, rapprochons-nous, mettons nos
énergies en commun ! Cette écoute, elle s’organise car elle suppose une
certaine proximité. C’est pour cela que depuis plusieurs mois, avec mon
équipe municipale, nous allons à la rencontre de chacun d’entre vous pour
débattre, au plus près de vos préoccupations et des problèmes du quotidien, en toute transparence. Ces réunions, ces débats donnent corps à notre
réflexion et améliorent nos politiques de services publics. Elles nous aident
à mieux nous comprendre et à nous concentrer sur l’essentiel, à savoir agir
dans l’intérêt collectif au plus près de chacun. Agir chaque jour afin que
nos quartiers soient des lieux de vie tout à la fois dynamiques et apaisés.
Ces rencontres de proximité, j’ai la ferme intention de les préserver et je
vous invite, au-delà de nos opinions et de nos divergences, à y participer.
On s’enrichit de nos différences, on se nourrit de nos échanges.
Des échanges, il en sera question puisque la fin de l’année approche.
Echanges familiaux, échanges de cadeaux, échanges de vœux…
J’espère ainsi que nous aurons l’occasion d’échanger lors des
traditionnels marchés de Noël qui vont encore, cette année, illuminer
nos rues, nos commerces et faire battre notre cœur de ville plus fort que
d’ordinaire.
Et en attendant cette trêve tant espérée, permettez-moi, avec un peu
d’avance sur le calendrier, de souhaiter à chacune et chacun d’entre vous
de chaleureuses vacances de Noël.
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- Imprimé sur papier PEFC Certification internationale de
gestion durable des forêts.
Réalisé par une imprimerie
certifiée Imprim’Vert.
Maire de Nevers
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Musée de la faïence
Photos : Aït Belkacem - Thibault Lavevre
A LLÔ , LE
MUSÉE ?
Attention, plusieurs lignes
téléphoniques ont changé
depuis l'ouverture du musée.
Voici donc les nouveaux contacts :
- ACCUEIL : 03.86.68.44.60
(Romain Delasselle et Agnès Gay).
- ADMINISTRATION :
03.58.58.32.10 (Jeannine Brun).
- DIRECTION : 03.58.58.32.11
(Léa Lopez, adjointe de Françoise
Reginster, conservatrice en chef)
- SERVICES DES PUBLICS :
03.86.68.44.62 (Julien Bouchaud)
4
Plus de 4500 visiteurs ont participé au
week-end inaugural des 28 et 29 septembre
derniers, venus fêter ensemble l'ouverture
du musée de la faïence
Frédéric-Blandin...
Une affluence rare pour l'une
des manifestations artistiques
les plus attendues ; sans doute
la plus marquante de cette
rentrée culturelle !
En marge de la découverte
du nouveau "centre des arts
du feu et des beaux-arts" et
de ses 13 salles d'exposition,
les animations offertes ont été
à la hauteur de l'événement :
les contes de faïence
(association Terroir et
Patrimoine), les petits peintres de
la faïence (atelier Artissimôme),
la danse aérienne (compagnie
Retouramont), la commode
aux souvenirs (théâtre du Temps
Pluriel), le concert (Nomad'Lib),
entre autres belles surprises.
Devant ce succès
et face à la forte demande,
la municipalité décidait aussi
l'accès gratuit au musée pendant
tout le mois d'octobre.
Nevers ça me botte ! n°188
retour sur l'inauguration
4 500 VISITEURS
À L'OUVERTURE !
Horaires d'hiver :
le musée est ouvert
jusqu'en avril de
13h à 17h30 en semaine et le weekend
: 10h-12h
/14h-17h30. A noter,
la fermeture hebdomadaire est le lundi.
Billetterie :
6 euros (plein tarif individuel) / 3 euros le demi-tarif. Gratuit
pour les mineurs, étudiants et demandeurs d'emploi.
Entrées :
16 rue Saint-Genest et promenade des Remparts (jardins
Porte du Croux). Le musée est gratuit, pour tous, le dernier dimanche de chaque mois ! www.musee-faience.nevers.fr
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5
Images
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D’JAZ
FESTIVAL
ne programmation exigeante, qui ne tombe jamais dans la facilité
mais demeure majoritairement accessible, des connexions réussies
avec la danse ou le théâtre : le 27e D’Jazz Nevers Festival n’a pas failli à
sa notoriété. Pas de «grosses machines» pour fidéliser un auditoire avide
de surprises : la recette fonctionne et le rendez-vous neversois permet
de mesurer l’évolution et l’éclectisme du jazz actuel. Captivants, voire
envoûtants (An Old Monk, Boi Akih, Rêve d’éléphant Orchestra), presque
toujours excellents (Dave Holland, Giornale di Bordo, Paolo Fresu, Sylvain Rifflet, Jubran/Murcia), quelquefois déroutants aussi, les concerts
(spectacles, performances... comme vous voudrez) ont alimenté les
échanges. Le jazz est une musique vivante, faite de rencontres qui naissent parfois à Nevers. Roger Fontanel (directeur du festival) et sa «foor-rmida-ble» équipe peuvent être fiers. On attend déjà avec impatience
l’édition 2014 (du 8 au 15 novembre).
J-M. M
U
photos : Christophe Masson, sauf photo d’arrière-plan : Jean-Michel Marchand
Journal de bord - Le jubilatoire Giornale di Bordo du pirate Antonello Salis.
Andy sourit - Au meilleur de sa forme, le Megaoctet
a, comme Rêve d’éléphant Orchestra, répandu la joie.
6
Bien entouré - Autour de la contrebasse de Didier Levallet (au centre), les «Voix Rythmique - Dave Holland et Eric
croisées» de Céline Bonacina (à gauche) et d’ Airelle Besson ont charmé l’auditoire. Harland : une dynamique subtile.
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Images
Magnétique - Autour de reprises mythiques (David Crosby,
Jimi Hendrix, Joni Mitchell, Neil Young...), Boi Akih captive grâce
au jeu de guitare de Niels Brouwer, entre rock et folk, et surtout à travers le charisme et le chant, tout en sensualité, de
Monica Akihary. Un délice !
Classique - David
Murray a déroulé un
set, sans surprise, où
se sont croisés le
swing, le be-bop et
le free-jazz.
Jeune public - Touchant, le duo
Alice et Robin avec «Naiss’Anches».
Zawinul - Concert-hommage au claviériste de Intimiste - Sur la grande scène de la MCNN, Kamilya Jubran (chant, oud) et
Weather Report, The Syndicate n’a pas déçu.
l’exquise Sarah Murcia (contrebasse) étaient un peu (trop) éloignées du public.
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Alphabet - Le quartet de Sylvain Rifflet : entre
post-rock et jazz sans excès mais excellent.
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Images
Babylon Circus (à gauche) a séduit le public, mais la palme est revenue aux femmes du festival : Fanny (en haut à droite), pile électrique des
K-NarDs BoiTeuX, et l’impressionnante chanteuse-bassiste de Fougis Bergère. photos Jean-Michel Marchand
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RENVERSANT Attendus, les K-NarDs BoiTeuX (ci-contre et en fond)
ont livré un set enflammé.
photos Jean-Michel Marchand
LE WEEK-END DE TOUSSAINT RIME EN GÉNÉRAL AVEC NEVERS
À VIF. Les 31 octobre, 1er et 2 novembre, la 27e édition du festival rock a
rassemblé 1.160 spectateurs au cours des trois soirées de concerts. Après
une ouverture cosmopolite (au Café Charbon), où l’on aura pu apprécier
le rock efficace et tourmenté des Hongrois Psycho Mutants mais aussi l’élégance des étonnants helvètes Kadebostany, le Metal-Rock était à l’honneur
sous le chapiteau dressé pour la première fois sur le site du Centre-Expo.
«Une soirée très spécifique, pas grand public, mais qui a permis de satisfaire
les aficionados du genre», commentait Jean-Louis Garo, responsable du
festival, par ailleurs satisfait de la clôture. «On affichait quasi complet et le
mélange des styles a fonctionné.» Seul bémol, la panne d’électricité qui a
retardé d’une heure et demie le concert de Didier Wampas & Bikini Machine. Un ultime set plein finalement de jus avec un chantre du punk français toujours aussi survolté.
J-M.M
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Images
La (belle) bassiste du groupe neversois Defeat The Earth (à gauche) lors de la soirée Metal (photo Christophe Masson) et les gauchers hongrois
Psycho Mutants sur la scène du Café Charbon où ils ont distillé un envoûtant swamp-punk-rock (photo Jean-Michel Marchand).
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FÊTE DES ASSOCIATIONS
Photos : Brigitte Dray-Dremeau
RENDEZ-VOUS INCONTOURNABLE, LA FÊTE DÉPARTEMENTALE DES ASSOCIATIONS S’EST DÉROULÉE
SAMEDI 5 OCTOBRE AU PARC ROGER SALENGRO.
130 ASSOCIATIONS NIVERNAISES ONT PRÉSENTÉ
LEURS ACTIVITÉS AU PUBLIC.
Cette manifestation, organisée par le Bureau Information Jeunesse (BIJ), tous les deux ans, permet de
mettre en avant tous ceux qui donnent de leur temps
bénévolement pour des associations dans les domaines aussi variés que la culture, le sport, l’éducation, l’environnement, la santé, la vie quotidienne,
la solidarité… « Les associations constituent, indéniablement, une richesse
dans le département, puisque la Nièvre en compte 5 000, souligne Cécile Castan, responsable du BIJ. De part leur nombre et leurs activités, elles occupent
une place importante dans toutes les sphères de la vie sociale, culturelle, sportive et même économique du département. Par leur capacité à rassembler les
énergies, par leurs fonctions éducatives et solidaires, notamment auprès des
jeunes et des personnes les plus
démunies, elles participent au
maintien du lien social et favorisent la cohésion citoyenne. Ainsi,
pour valoriser leur travail, une manifestation leur est dédiée ». Cette
journée festive où des démonstrations et des animations étaient organisées a permis aux associations
de présenter leurs activités, mais également d’échanger entre
elles et de mettre en place des projets. C’était aussi l’occasion
pour les visiteurs de découvrir le tissu associatif nivernais, de
rencontrer des personnes passionnées et de se renseigner sur le
bénévolat.
LA DIVERSITÉ DU LOTISSEMENT BÉATRICE CANLER
Photos : Christophe Masson
VENDREDI 18 ET SAMEDI 19 OCTOBRE DERNIER, NIÈVRE HABITAT ORGANISAIT LES PORTES
OUVERTES DES NOUVELLES RÉSIDENCES BÉATRICE-CANLER. Les potentiels locataires ont pu
visiter les dix maisons de la nouvelle rue Henri-Fraisot dans le quartier de la Baratte. Toutes
en duplex, les dix locations sont dotées d’un jardin privatif et d’un garage.
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JOURNÉES DU PATRIMOINE
POUR FÊTER LES 100 ANS DE LA LOI DE 1913 SUR LA PROTECTION DES MONUMENTS HISTORIQUES – LORS DES DERNIÈRES JOURNÉES DU
PATRIMOINE – la Ville de Nevers a invité le public qui avait participé aux « portes ouvertes » à un goûter d’anniversaire pour le
moins original… Ainsi, 200 heureux visiteurs ont pu déguster les dix gâteaux réalisés par la Cuisine des Césars, chacun représentant
un monument de Nevers mis à l’honneur durant la manifestation. Les bougies posées sur la pièce montée du Palais ducal ont été
soufflées par les « Guides en herbe » des écoles Barre-Manutention et Sainte-Julitte, qui font visiter depuis plusieurs années
l’église Saint-Etienne et la cathédrale. L’occasion de rappeler que les Journées du Patrimoine ont accueilli les 14 et 15 septembre,
plus de 3.200 visiteurs à Nevers !
Photos : Jean-Christophe Tardivon.
EXPOSITION VEILHAN
Photos : Christophe Masson
ENTRE ART
ET ARCHITECTURE, MODERNISME ET MODERNITÉ,
XAVIER VEIHLAN INVESTISSAIT NEVERS POUR SA
‘’ARCHITECTONES’’. Après Los Angeles, Marseille, Barcelone et Moscou c’est à l’Église
Saint-Bernadette du Banlay que l’artiste décidait de s’installer pour proposer au public une relecture de l’œuvre
majeure de Claude Parent et Paul Verilio. Soulignant l’aspect radical de l’œuvre, l’architecte déployait des lignes
de fils sur la façade du bâtiment et donnait à son intérieur une autre atmosphère.
SÉRIE D’EXPOSITIONS
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EXPOSITION PHOTO DOISNEAU
Photos : Christophe Masson
LE MOIS DE LA PHOTO DANS LA NIÈVRE FUT L’OCCASION DE RETROUVER PRÈS DE SOIXANTE
CLICHÉS DU PHOTOGRAPHE ROBERT DOISNEAU AU PALAIS DUCAL DURANT LE MOIS D’OCTOBRE.
Véritable point d’orgue de l’événement, les visiteurs ont pu retrouver le baiser de l’hôtel de
ville, photo connue de tous. D’autre part, Annette Doisneau, fille du photographe, intervenait
dans le cadre d’une rencontre organisée avec le public où le partage de quelques souvenirs
personnels était des plus exquis.
FLASH MOB AU PALAIS DUCAL
Photos : Stéphane Ebel
LE 5 OCTOBRE DERNIER, L’ESPLANADE DU PALAIS DUCAL PRENAIT L’ALLURE D’UNE
VÉRITABLE PISTE DE DANSE. Des centaines de personnes s’étaient données le mot
pour participer au flash mob organisé dans le cadre de la 4ème édition du festival
Effervescences de Nevers. Le but est simple, la chorégraphie était diffusée sur
les réseaux sociaux pour permettre à qui le voudra de l’apprendre et de la reproduire le jour J. Emmenée pour deux danseurs, la foule a pu se laisser aller
sur les rythmes du dernier tube des Daft Punk, Get Lucky. Résultat garanti et
visible sur Youtube.
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photo : Christophe Masson
MILLE SPECTATEURS, UN STADE ARCHI-
COMBLE,
un joli succès face à Lille (29-15) et
les Tambours du Bronx en clôture de soirée :
l’inauguration du Pré-Fleuri nouvelle formule
n’a pas manqué de panache. Illustration du
palier supplémentaire franchi par l’USONRugby. Ou la montée en puissance du projet
mené en commun par Régis Dumange et Florent
Sainte Fare Garnot.
Autour des mascottes de Lille et de l’USON
(La Botte de l’Ovalie), Régis Dumange,
Florent Sainte Fare Garnot et Florence
Ombret (vice-présidente du Conseil
Régional) ont savouré la qualité du Pré-Fleuri
new-look et la performance des rugbymen
neversois.
photo : Jean-Michel Marchand
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Evénement
CETTE ANNÉE ENCORE, LE GRAND DÉBAT AURA
TENU TOUTES SES PROMESSES AVEC 1500 VISITEURS
POUR LES QUATRE SÉANCES. ORGANISÉ PAR LE
JOURNAL DU CENTRE ET LA VILLE DE NEVERS, LE
18 ET 19 OCTOBRE DERNIER, IL ÉTAIT QUESTION
DE SAVOIR “OÙ ALLAIT NOTRE MONDE”. POUR
TENTER DE RÉPONDRE À CETTE INCONNUE, DES
PERSONNALITÉS DE DIFFÉRENTS HORIZONS SE
Photos : Christophe Masson
SONT DONNÉ RENDEZ-VOUS À LA
MAISON DE LA
CULTURE DE NEVERS.
DEBAT- Menées par Philippe Lapousterle, fondateur du Grand Débat, les discussions
allaient bon train
SIGNATURES- À l’image d’Eric-Emmanuel Schmitt, les invités restaient sur les lieux pour rencontrer le public et signer quelques-uns de leurs ouvrages
PUBLIC- Les Neversois étaient présents en nombre à la Maison de la Culture pour écouter les paroles expertes des invités du Grand Débat
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Evénement
AXEL KAHN
UN HOMME AUX MULTIPLES FACETTES
Le cursus de cet homme passionné est impressionnant : savant, médecin, généticien,
c’est un scientifique qui aime la philosophie. Marqué dans sa jeunesse par le décès de
son père, il mène sa vie selon la ligne de conduite que lui a dictée son père avant de
se donner la mort: « Sois raisonnable et humain ». Depuis, sa volonté : être un «
homme bien ». À l’occasion du Grand Débat, il s’est arrêté à Nevers pour intervenir
sur « l’homme, le libéralisme et le bien commun ». Il est notamment revenu sur son
périple de 1600 km à travers la France, déroutant, qui lui a fait prendre conscience
d’une réalité dont il avait déjà la connaissance, mais de manière différente. En
discutant avec des personnes de tout horizon, il a pu constater l’ampleur de la crise
de confiance chez les Français. Homme de conviction, nous le connaissons pour ses
prises de position sur certaines grandes questions morales. Lors du débat, il a évoqué
des sujets tels que la gestation pour autrui, le droit à mourir dans la dignité, mais aussi
les gens du voyage « c’est un débat de faux culs. À partir du moment où ces populations respectent les lois de la République, il n’y a aucune raison de les obliger à intégrer les modes de vie "à la française" ». Son charisme et son sourire charmeur ont
séduit une salle de près de 700 personnes lors de son intervention qui a été
largement applaudie et appréciée. Manon Fiocre
ÉRIC-EMMANUEL SCHMITT
« LE TEMPS, C’EST LE POUVOIR DE FAIRE »
En écoutant Éric-Emmanuel Schmitt, on serait tenté de dire que cet homme a eu plusieurs
vies. Sereinement posé sur le divan face au public de la Maison de la Culture, l’écrivain
raconte les événements de sa vie qui l’on amené à faire ce qu’il fait aujourd’hui, écrire,
écrire beaucoup. Multipliant les tournées promotionnelles dans le monde entier, l’auteur a
tout de même réussi à faire une halte à Nevers, juste après un périple de trois jours à
New York. « Le temps, c’est le pouvoir de faire », dixit l’invité du jour. Créer, imaginer et
rencontrer les gens c’est le quotidien de cet homme hors du commun où les « gens »
prennent une place prépondérante dans ses oeuvres. Sa volonté de toujours se mettre à la
place de ses personnages l’amène forcément à raconter des histoires qui lui sont peut-être
arrivées. Et là se trouve toute la singularité du personnage, entre une sincérité poignante
lorsqu’il explique Oscar et la Dame Rose et un mysticisme assumé quant à son
« illumination » après s’être perdu 32 heures dans le Sahara en 1989, on se dit qu’ÉricEmmanuel Schmitt n’est décidément pas un homme comme un autre. Thibault Lavêvre
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Solidarité
Le plan hivernal, qui a débuté le 28 novembre
est l’objet de toutes les attentions. Les associations nivernaises travaillent, tout au long de l’année, et soutiennent quotidiennement celles et
ceux qui sont dans la précarité.
les associations
organisent la solidarité
textes: Brigitte Dray-Dremeau
Les restos du cœur
préparent l’avenir
20 contrats aidés s’occupent des jardins et produisent 70 tonnes de fruits et légumes, par an,
qui sont redistribués dans tous les centres du
Aux Restos du cœur, la campagne d’hiver s’ordépartement. « Nous travaillons à la nouvelle
ganise dés le mois d’octobre avec l’accueil
organisation de l’association, continue Jack
des familles et la préparation des dossiers de
Gendron, chargé du suivi des centres de disdemandes d’aides. « Habituellement, l’été,
tribution de la Nièvre, puisqu’à partir du mois
nous avons une coupure de deux à trois sed’avril, notre chauffeur
maines mais, cette année,
prend sa retraite et nous
et pour la première fois,
n’avons pas le budget
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vre. Nous faisons un apponsable du centre de disLes restos du cœur recherchent des
pel aux transporteurs
tribution de Nevers. A la
bénévoles pour leur entrepôt: des
car nous recherchons 5
mi-octobre, l’association
manutentionnaires, préparateurs de
camions de 3tonnes5 et
commandes (hommes ou femmes);
comptait 160 familles béun camion frigorides caristes avec permis CACES (
néficiaires inscrites, dont
fique ».
hommes ou femmes); des chauffeurs
une quarantaine de bébés
permis B ou C (hommes ou femmes).
de 0 à 12 mois, (environ
Pour ses jardins l’association
350 personnes). « Nous
recherche un salarié pour le poste
d’encadrant technique (diplômé en
recevons, également, des
agriculture: BTS agricole avec
familles ( 7 à 8 familles
expérience dans le management).
par semaine) qui nous
sont envoyées par les travailleurs sociaux et que
l’on aide ponctuellement ».
Les restos du cœur
L’action des Restos du cœur va bien au delà
6 bis, rue Paul Bert.
de l’aide alimentaire, l’association assure la
tél. : 03.86.71.66.66
distribution des repas, mais pas seulement.
[email protected]
Elle travaille également à l’insertion professionnelle des personnes éloignées de l’emploi.
18
Le Secours Populaire
Le Secours Populaire est attentif aux problèmes d’exclusion de l’enfance et des familles
défavorisées. L’association intervient dans les
domaines alimentaire, vestimentaire, équipement ménager, vacances, culture, sport, santé
et loisirs. Toute l’année, les personnes en difficulté peuvent obtenir un colis par mois
moyennant la somme de 7€, qui correspond à
10% de la valeur du colis. En période hivernale, un colis d’urgence, gratuit, par personne
est également distribué.
Trois locaux à Nevers:
rue Faidherbe, vestiaire occasion rue des Grands-Champs, ménager, livres,
CD, vestiaire neuf
route de Chaluzy, aide alimentaire.
Le Secours Populaire
35, route de Chaluzy Nevers
tél. : 03.86.61.32.49
[email protected]
Nevers ça me botte !
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Solidarité
Association
Pagode-Le Prado
Le Prado accueille les publics en difficulté et
met à disposition un ensemble d’installations
et de services pour le logement, la restauration et « Nous souhaitons sensibiliser les
l’accès à l’autonomie.
citoyens sur l’utilisation du 115
Principal interlocuteur à lorsqu’ils voient des personnes, en
Nevers, il gère la plate- grande difficulté, dans la rue ».
forme d’appel du 115 et
L’équipe du Prado organise des maraudes sur
fonctionne 365 jours par an et 24h/24h.
Nevers et son agglomération.
« La mission du 115 est d’apporter une réponse en terme d’hébergement, aux personnes
sans abri, souligne Nicolas Brilland, responsable de la structure. Nous avons également
une mission d’orientation sur des dispositifs
d’aide alimentaire et vestimentaire du département. Tous les appels tombent au Prado et
nous travaillons en étroite collaboration avec
le SIAO (Service Intégré d’Accueil et d’Orientation). Nous disposons de 26 places d’urgence
au Prado, pour un public adulte et de 10 places
à la résidence Georges Bouqueau à Imphy ».
Le Prado travaille en partenariat avec les
CCAS et les mairies de quelques villes du département. « Stratégiquement, tout le territoire
est couvert. Nous disposons de locaux d’hébergement à Decize, Cosne-sur-Loire, Château-Chinon, Clamecy et la Charité-sur-Loire
a ouvert un local de passage ».
«Trois maraudes par jour sont mises en
place et l’hiver, en période de grand froid,
nous renforçons les sorties et nous pouvons effectuer jusqu’à six maraudes par
jour. Les éducateurs sont sur le terrain
jusqu’à minuit. L’accueil de jour est ouvert 6 jours sur 7, les personnes à la rue
peuvent venir prendre un petit déjeuner ,
une douche et utiliser le vestiaire. Le midi,
elles peuvent se restaurer à un prix modéré et rencontrer un éducateur. Nous servons entre 25 à 40 repas par jour. Le restaurant est ouvert à tous ».
Association Pagode-Le Prado
1, rue de la Passière Nevers
03.86.93.01.30
[email protected]
L’Épicerie Solidaire
Le 1er janvier 2013, l’Épicerie Solidaire et
la Régie Interquartiers de Nevers fusionnaient pour devenir l’ASEM, les Acteurs
Solidaires En Marche. Ses objectifs sont de
faciliter l’accès aux produits alimentaires,
d’hygiène et d’entretien de qualité par le
biais d’une participation aux frais amenant
les produits de – 90% à – 10% des coûts
usuels. « Notre rôle est également de créer
et d’entretenir des relations sociales à travers l’accueil, des animations, des échanges,
un atelier cuisine…d’informer et de diffuser
les programmations des activités de nos partenaires et de créer des temps conviviaux
autour de l’alimentation », souligne Mathilde Paperin, responsable de l’Épicerie Solidaire.
À partir de mi novembre et jusqu’au 31
mars, en partenariat avec le Prado, une
équipe de bénévoles distribue des sandwichs, le soir, de 18h30 à 20h, trois fois par
semaine, les lundis, mercredis et vendredis,
sur la place, allée de docteur Subert et une
fois par semaine une distribution de soupe
est organisée sur le lieu.
Épicerie solidaire 44 bis, rue de la Fosse aux Loups
tél: 03.86.59.37.71
[email protected]
Nevers ça me botte !
n° 188
19
Social
Aide aux personnes en difficulté : l’AFED
L’AFED (Association pour
les femmes en difficulté)
existe depuis une trentaine
d’années. À l’image de la
société, l’association a
évolué et s’est adaptée
aux conditions de vie,
aux changements de
moeurs, soucieuse d’être
utile pour celles et ceux
qui en ont besoin.
texte et photo : Stéphane Ebel
Afed : Association d’Aide aux Femmes en Difficulté.
40, rue Bernard-Palissy à Nevers
Permanences téléphoniques et accueil :
- lundi : 19h - 20h30
- mardi : 10h - 12h
- jeudi et vendredi : 14h à 16h.
Tel : 03 86 59 38 58
Des permanences sont également tenues à :
La Charité-sur-Loire le 3ème mardi de chaque mois au centre
social de 9h à 12h, à Guérigny le 1er jeudi de chanque mois
de 9h à 11h à la mairiet et à Clamecy le 3ème mercredi de
chaque mois au centre social de 14h30 à 16h30.
Pour prendre rendez-vous avec la conseillère conjugale :
tel : 03 86 57 80 54
Ecouter, accueillir, orienter
U
NE DIZAINE DE BÉNÉVOLES, ESSENTIELLEMENT DES FEMMES, ET
UNE CONSEILLÈRE CONJUGALE SALARIÉE, OEUVRENT QUOTIDIEN-
NEMENT AUPRÈS DE PERSONNES EN DIFFICULTÉ. Pour Françoise
Radoux, présidente et bénévole de l’AFED dans la Nièvre “notre rôle
est avant tout d’écouter les personnes en situation de souffrance”.
Leur mission a considérablement évolué ces dernières années. “Au
départ l’action de l’Afed était principalement orientée vers les
femmes en difficulté en raison d’une situation familiale compliquée,
une séparation, des violences entraînant de fait un isolement et une
certaine forme de précarité”. Aujourd’hui, l’action de l’Afed s’est
adaptée aux mutations de notre société. Pour Edith, bénévole au sein
de la structure “nous avons le souci permanent d’écouter, d’accueillir
les personnes qui en ont besoin, qui ont envie de parler dans le
respect de l’anonymat et sans porter de jugement. Les situations auxquelles nous sommes confrontées sont très variables. Des hommes
font également appel à nous. Gardes d’enfants, non-versement de
pension alimentaire, difficultés rencontrées dans la vie
professionnelle ou encore conflits de voisinage, sont aujourd’hui
notre quotidien”.
Ecouter et orienter
Dans leurs locaux neversois, situés au premier étage du 40, rue
Bernard-Palissy aux Bords de Loire, les bénévoles se relaient. Toutes
celles qui sont aujourd’hui en poste ont suivi une formation à
l’écoute. “Ce n’est pas toujours facile de prendre en pleine figure la
16
20
détresse des gens, insiste la présidente. C’est pourquoi les personnes
qui nous rejoignent doivent impérativement suivre une formation. Par
ailleurs, nous avons des séances de travail communes un lundi sur
deux. Le temps nécessaire pour revenir et échanger sur les écoutes et
les accueils réalisés par chacune d’entre nous”. Les membres de
l’Afed accompagnent les personnes qui le souhaitent et peut les aider
à trouver des solutions. “Nous travaillons en partenariat avec le tissus associatif local, indique France, vice-présidente de l’association.
Selon les situations, et toutes sont particulières, nous orientons les
personnes vers les structures adaptées et spécialisées dans le
logement d’urgence, l’aide juridique ou financière... par exemple”.
300 à 400 écoutes par an
Les violences conjugales ne baissent pas, et les nouvelles
sollicitations de l’Afed sont, malheureusement, de plus en plus nombreuses. “Nous avons besoin de bénévoles !” insiste Françoise
Radoux. Des personnes disponibles environ quatre heures par semaine
pour assurer des permanences. “Nous n’avons de critères de sélection
particuliers. Les personnes qui souhaitent nous rejoindre doivent juste
avoir envie d’apporter leur aide, être capables d’écouter sans juger et
dans le respect de l’anonymat. Avant de s’engager, les prétendants
sont conviés à des séances de retour sur écoute deux ou trois lundis,
puis ils devront suivre une formation de quelques heures avant de
s’engager avec nous rien de compliqué, tient à préciser la présidente,
il s’agit que les personnes aient conscience de nos missions”.
Nevers
Nevers ça
ça me
me botte
botte !!
n°
n° 186
188
Social
De nouveaux locaux
Vie professionnelle
pour le comité nivernais
de l’Unicef
Réussir sa
reconversion
Texte et Photo : Brigitte Dray
Le comité UNICEF de la Nièvre
a déménagé. Il est installé depuis
juillet dernier dans ses nouveaux
locaux situés 2, rue Achille
Vincent (anciens bâtiments du
Centre Social Grand Ouest ).
A
vec un bureau, une salle d’exposition
et une salle de documentation, les
bénévoles de l’association disposent
de plus de place pour continuer leurs diverses
actions. « Effectivement, ces nouveaux locaux
vont nous permettre, grâce à la salle de réunion supplémentaire, que nous partageons
avec d’autres associations, de proposer, sur
place, des ateliers pour la création de nos
poupées Frimousses* », soulignent les
responsables. Les missions du comité départemental 58 sont de représenter l’UNICEF, de
collecter des fonds pour les différents
programmes, de sensibiliser tous les publics à
la situation des enfants dans le monde, et de
faire connaître la Convention Internationale
des Droits de l’Enfant.
Nevers ça me botte !
n° 188
« Nous intervenons, à la demande, dans les
établissements scolaires, les centres de
loisirs, les collectivités…et nous mettons à
disposition des établissements, qui le souhaitent, des expositions et de la documentation.
Nous proposons également à la vente des
cartes et des cadeaux au local et sur des
stands extérieurs (galeries marchandes, marchés de Noël… ».
Permanence au local :
le mardi de 14h30 à
17h et sur rendez-vous.
Tél. : 03.86.21.54.40
[email protected]
L’association recherche des bénévoles.
*L’opération « Frimousses » consiste à
confectionner des poupées de chiffons, qui
seront par la suite adoptées, en échange de
dons destinés à soutenir les programmes de
vaccination de l’Unicef. A travers cette opération, le droit à l’identité et le droit à la vaccination pour tous les enfants sont défendus.
Mis en place par le conseil régional de
Bourgogne et animé par le CIBC de la
Nièvre, le Conseil en Evolution
Professionnelle (CEP) s’adresse à
toutes les personnes, quel que soit l’âge,
qui souhaitent donner un nouvel élan à
leur carrière professionnelle. Ce
nouveau dispositif est accessible à tous
les salariés et permet de bénéficier, en
dehors du cadre de l’entreprise, d’entretiens personnels et confidentiels pour
réfléchir à l’avenir et aux outils les
mieux adaptés pour se réorienter.
Le CEP, c’est un entretien court d’une à
deux heures avec des experts dans le
domaine professionnel. Ce n’est pas un
bilan de compétence mais un entretien
conseil. Il a pour objectif, pour le
demandeur, d’obtenir les informations
nécessaires pour une reconversion réussie. Qu’il s’agisse de formation, de qualification ou d’une validation des
acquis, ce dispositif a vocation à orienter les personnes vers un dispositif
adapté. Il s’adresse aux salariés du
public et du privé mais ne concerne pas
les travailleurs indépendants.
Pour tout renseignement, contacter le
CIBC Nièvre, 2, place de la Résistance
Tel : 09 86 93 00 20. SE
21
Handicap
Martine Carrillon-Couvreur présidente du CNCPH
Une neversoise qui peut
influer sur la nation
textes: Brigitte Dray-Dremeau
Relever le défi de l’égalité.
Martine Carrillon-Couvreur, députée de la Nièvre,
adjointe au Maire de Nevers, est depuis le 8 Novembre 2012, Présidente du Conseil national
consultatif des personnes handicapées (CNCPH).
ar décision du Premier ministre, la ministre déléguée en charge des Personnes
handicapées et de la Lutte contre l’exclusion, Marie-Arlette Carlotti, a nommé la
députée Martine Carrillon-Couvreur, présidente du Conseil National Consultatif des
Personnes Handicapées (CNCPH), le 8 novembre 2012, et ce pour une durée de 3
ans.
P
« Lors de ce rendez-vous, très attendu, les grandes lignes du travail du gouvernement ont été
dessinées autour de cinq grands axes: la jeunesse, l’emploi, l’accessibilité, l’accompagnement et la gouvernance de la politique du handicap, avec un objectif: relever le défi de l’égalité, continue Martine Carrillon-Couvreur. Parmi les grandes décisions
qui ont été prises on peut noter : la proposition d’un CDI aux 28.000 auxiliaires de vie scolaire
et la création d’un diplôme d’Etat d’accompagnant. Dans la suite du plan autisme présenté au
mois de mai dernier, l’accompagnement des enfants handicapés sera également facilité grâce à
la prise en charge intégrale des frais de transport vers les centres d’action médico-sociale précoce
(CAMPS) et les centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP). L’accessibilité du cadre bâti, de
la voirie et des transports souffre d’un retard qui compromet l’échéance de 2015. Le Gouvernement
a donc pris la décision de mettre en place l’agenda d’accessibilité programmée et de recruter
1000 ambassadeurs de l’accessibilité. Une concertation entre tous les acteurs concernés a été engagée pour mobiliser, autour de l’objectif de mise en accessibilité, en s’appuyant sur les préconisations du rapport de la sénatrice Claire-Lise Campion. Un premier bilan de cette feuille de
route gouvernementale sera présenté à l’occasion de la Conférence Nationale du Handicap qui
se réunira en 2014 ».
uccédant à Patrick Gohet, Martine Carrillon-Couvreur, occupe sa fonction de présidente depuis un an. Sa mission est de poursuivre les réflexions sur les sujets essentiels
afin que progresse la politique du handicap.
« Le CNCPH est une instance chargée de
donner un avis sur l’ensemble des textes de
loi pour s’assurer que la situation des personnes
handicapées est bien prise en compte, explique
Martine Carrillon-Couvreur. Le CNCPH
réunit environ 80 as«Aujourd’hui, quelque soit son
sociations issues de
toutes les régions de
handicap,
France, et se préoccupe de l’ensemble
des handicaps du territoire
national.
Chaque année, le Conseil rend un rapport qui
présente son analyse de la situation des perSur le plan local, bien avant 2005, la ville de Nevers s’était engagée pour qu’il y ait une
sonnes handicapées et de l’état d’avancement
réflexion
particulière sur le handicap. Tout un programme a été établi et parmi les actions
de la mise en oeuvre de la loi de 2005 ». Il
réalisées
on
peut
noter l’amélioration des conditions de scolarisation avec la mise en accessibilité
existe également un Comité Interministériel
de
80%
des
établissements
scolaires. Aujourd’hui, la question du handicap est une vraie question
du Handicap (CIH). Créé en 2009 pour renforcer
de
société.
Il
faut
que
notre
pays et l’ensemble de nos villes s’organisent pour devenir accesle pilotage interministériel de la politique du
sibles
à
tous
et
en
particulier
aux personnes handicapées. Toute personne quelque soit son âge
handicap, ce comité n’avait jamais été réuni.
doit
pouvoir
se
déplacer
et
se
rendre dans l’ensemble des services. Tout le monde a sa place
Le 25 septembre dernier, le Premier ministre,
dans
la
cité.
Une
des
difficultés
sont les normes excessives, parfois démesurées qui ne sont pas
Jean-Marc Ayrault, a présidé ce Comité Interinscrites
dans
la
loi.
Il
existe
des
solutions de bon sens qui permettent de répondre à des attentes
ministériel Handicap. Il a également, à cette
sans
aller
chercher
des
budgets
trop
importants. L’accessibilité ce n’est pas seulement la voirie
occasion, rencontré les associations membres
mais c’est aussi l’accès à la culture, à l’information, au sport, à la vie sociale
.
de la commission permanente du CNCPH.
S
chacun doit pouvoir exercer pleinement sa
citoyenneté»
S
«
»
22
Nevers ça me botte !
n° 188
Handicap
La ville accessible
à tous, pour tous.
textes: Brigitte Dray-Dremeau
La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, engage chaque
citoyen à penser la ville avec celles et ceux qui la vivent autrement.
P«
Pour mener au mieux la lutte contre
les discriminations dont souffrent
les personnes handicapées, il est essentiel de reconnaître ces dernières
comme des citoyens à part entière.
Dans cet esprit d’égalité, fortement défendu par le maire, la Mission Handicap/Accessibilité a été créée en 2008 »,
expliquent Paulette Fontanilles, conseillère
municipale déléguée au handicap et Didier
Bourotte, adjoint au maire, en charge de la
mobilité, qui travaillent à la mise en œuvre
d’actions dans les domaines de l’accessibilité
du cadre bâti, du stationnement et de la chaîne
du déplacement, pour toutes personnes handicapées, quel que soit leur handicap.
Pour mener à bien la politique municipale en
ce domaine, la ville de Nevers à récemment
recruté Magali Rougeaud, chargée de mission
Accessibilité Handicap. Elle travaille en partenariat avec les associations locales afin de
mieux connaître leurs attentes et leurs priorités.
« Rendre un environnement urbain accessible, c’est procurer un confort d’usage pour
l’ensemble de la population, explique Magali
Rougeaud, la rue doit être ouverte à tous et
permettre à chaque citoyen le droit de circuler
librement, sans entrave ». Pour cela, un réseau
d’itinéraires, reliant les pôles importants de la
ville, a été diagnostiqué et un travail sur le
traitement de requêtes dans les domaines divers
(stationnement, voirie, accessibilité commerces, logement, emploi…) a été réalisé.
ujourd’hui, 118 établissements recevant
du public, 25 bureaux de vote, 14 parcs
et jardins, 14 kms de voirie (les plus représentatifs de la cité, incluant les destinations
les plus souvent empruntées par la population)
et 142 places de stationnement réservées aux
personnes handicapées ont fait l’objet d’une
analyse qui permet de mesurer leur indice d’accessibilité.
A
«Cette étude permet de définir une méthodologie d’approche afin de bien
identifier les principales actions à préparer. La ville de Nevers s’engage à
mener à bien ces actions pour lesquelles elle définit des mesures, des
processus et des démarches, visant à
concrétiser sa volonté à réduire les
inégalités, notamment en faveur des
personnes handicapées. Jour après
jour, aménagement après aménagement, les obstacles qui nuisent à l’accessibilité de notre commune pour les
personnes handicapées sont levés un
à un ».
De gauche à droite,
Didier Bourotte, adjoint au maire,
Paulette Fontanilles, conseillère municipale déléguée au handicap
et Magali Rougeaud, chargée de mission Accessibilité Handicap
Nevers ça me botte !
n° 188
23
Jeunesse
Installation du Conseil d’Enfant et de J
Aux urnes jeunes citoyens !
Ils sont jeunes et ils ont des idées, des projets pour
la ville qu’ils vivent quotidiennement. Les élèves
de Cm2, 6ème et 5ème des écoles et des collèges de
Nevers étaient invités à passer par les urnes le
vendredi 18 octobre dernier afin d’élire leurs
représentants au sein du Conseil d’Enfants et de
Jeunes de la Ville de Nevers.
L
a valeur n’attend pas le nombre des années. L’adage consacré
depuis des lustres semble faire écho dans les halls et les préaux
des écoles et des collèges de Nevers. Ils, elles, ont entre 10 et
13 ans se sont présentés au suffrage de leurs pairs. L’exercice en luimême est périlleux. Seul(e)s face aux autres, chacun aura défendu son
programme, fait valoir ses idées, ses projets pour leur Ville.
L’étonnante précocité d’une conscience citoyenne, d’un esprit
solidaire et durable montre à quel point les jeunes sont soucieux du
devenir du monde dans lequel nous vivons tous.
16
24
Sociales, sportives, culturelles ou solidaires, les idées foisonnent.
Certains « candidats » ont concocté un véritable programme, carré,
clair, concis, dactylographié. D’autres ont choisi les crayons et les
feutres, les courbes et les couleurs d’un dessin pour s’exprimer.
Chacun a droit de cité. À l’heure du scrutin, les tractations vont bon
train dans la file d’attente qui mène jusqu’à l’urne électronique. « Et
toi, pour qui tu votes ? », « moi je préfère lui, il a de bonnes idées »,
« je vote pour elle c’est ma copine ». Certains candidats semblent
inquiets de l’issue du scrutin quand d’autres semblent sûrs de leur victoire. Quoi qu’il en soit, heureux ou déçu, c’est à un véritable moment
de démocratie auquel auront participé ces citoyens en herbe. À’heure
de la proclamation des résultats dans l’enceinte du palais ducal
(comme les grands), les vaincus assistent à l’adoubement des
vainqueurs avec le sourire. Après tout, comme le disait le baron :
l’essentiel c’est de participer !
Stéphane Ebel
Nevers
Nevers ça
ça me
me botte
botte !!
n°
n° 186
188
jeunesse
Jeunes : les élus 2013-2014
Photo Chrisophe Masson
Titulaires & suppléants du mandat 2013 - 2014
TITULAIRES
SUPPLEANTS
BAÏA-VILLETTE Oscar-Elie, André Cloix CM2, BALI Hugo
Lucette Sallé CM2, BASSI Martin Jules Ferry CM2, BAUDY Camille
Les Loges 5ème, BELOUALI Inès Victor Hugo 5ème, BILLON Djessica
Victor Hugo 6ème, BOUCHY Clément Georges Guynemer CM2,
CHATELAIN Isaure Sainte Bernadette CM2, CHATELET Nicolas Les
Courlis 6ème, CLARISSE Léna Les Courlis 5ème, COTTIN Pauline Jules
Ferry CM2, DAMON Antoine Blaise Pascal CM2, DENDE Agnese Pierre
Brossolette CM2, DIABY Mariama Les Loges 6ème, GALLONET Sacha
Sainte-Julitte CM2, GARCIA Lucas Les Courlis 5ème, GILLIET Inès Les
Loges 5ème, JASMI Marwan Albert-Camus CM2, LEBIOT Lüna Jean Macé
CM2, MAGAVE Juliana Claude Tillier CM2, MAILLARD Fantine Les Loges
6ème, MICHELOT Agathe Sainte-Bernadette CM2, MOLLIER MélanieAdam
Billaut 6ème, MONIN Clara Barre-Manutention CM2, MOREAU Océane
Albert Camus CM2, PAOLELLA JEAN-BAPTISTE Julia Victor Hugo 5ème,
PENOT Cézanne Sainte Bernadette CM2, PIPIER Florian Fénelon 6ème,
SIGNORET Victor La Rotonde CM2, SIROT Héloïse Victor Hugo 6ème,
SOMMALLI Soélie Adam Billaut 6ème, THEVENIN Téo Les Loges 6ème,
VERGER Marlène Collège Adam Billaut 5ème, VERGER Mylène Adam
Billaut 5ème,VIEIRA Jade Fénelon 6ème
AHMETI Besiana CM2- Albert Camus, ALAMELAMA-TISSIER Annabelle
6ème-Les Loges, ARNAUD Damien CM2-Ste Bernadette, BAÏA-VILLETTE
Gloria 5ème-Victor Hugo, BENALLAH Camélia 6ème-Fénelon, BERNARD
Zoé CM2-Sainte-Bernadette, BERTRAND Charlène 5ème-Adam Billaut,
BULTIAUW Sarah 5ème-Les Loges, DECKERT Valentin CM2-Lucette Sallé,
DIOP Ramatoulaye 6ème-Victor Hugo,EL OUARDI Habib CM2-Georges
Guynemer, EVEILLARD Marc CM2-Barre Manutention, FAURE Marius
6ème-Collège Les Courlis, FOLLEREAU Julianne 6ème-Fénelon,
GOICHOT Lise 5ème-Les Loges, GROS Célestine CM2-la Rotonde, JEANMART SamuelCM2-Ecole Jules Ferry, KABAMBA Oholiab CM2-Albert
Camus, KHALMURZIYEV Dana CM2-Blaise Pascal, LECHOPIER Ettie
CM2-André Cloix, LEGRAND Tom 6ème-Les Loges, LEROY Adrien 5èmeLes Courlis, MOREAU Zoé 5ème-Victor Hugo, PAN Pascal 5ème-Les
Courlis, RAHAL Hallia 6ème-Les Loges, RENAUT Johanna CM2-SainteBernadette, ROCH Samuel CM2-Sainte Julitte, SU Emilie 6ème-Victor Hugo,
URBAN Maéna CM2-Brossolette,VALANGEON Steven CM2-Ecole Jean
Macé,VASSEUR Lola CM2-Claude Tillier, VIENNET Suzanne CM2-Jules
Ferry
Nevers ça me botte !
n° 188
25
Jeunesse
Le loup mis en scène par les
enfants du centre de loisirs du
Grand Ouest
Le marronnier des élèves de l’école André-Cloix planté
Mon p’tit loup !
Texte et photo : Stéphane Ebel
OMME DANS LA PLUPART DES PROJETS,
C
AU DÉBUT IL Y A UNE RENCONTRE.
Ici, c’est celle entre Françoise Sadoux,
responsable de l’accueil de loisirs des
Montôts, et France Odès, vice-présidente de
l’Afed et passionnée par les loups. “Nous travaillions un spectacle sur le thème du loup, se
souvient Françoise. Nous étions encore dans
les locaux de la Maison des Montôts. France
assurait une permanence pour une association
dans laquelle elle est bénévole. C’est comme
cela que tout a commencé”. France Odès, est
ambassadrice du parc à loups du Gévaudan,
autant dire passionnée par cet animal dont la
réputation fait trembler les enfants dès le
plus jeune âge. C’était il y a deux ans.
Aujourd’hui, la quinzaine d’enfants de
l’accueil de loisirs du grand ouest a pris ses
quartiers dans l’espace Stéphane-Hessel.
Tous les mercredis ils répètent un spectacle
imaginé par France sur le thème du loup. “Un
loup gentil, malin et rock’n’roll, tient à préciser
France. C’est un spectacle musical et chorégraphique”. L’occasion pour les enfants de
découvrir le loup côté coulisses. Un spectacle, cinq tableaux durant lesquels les enfants
s’attacheront à dépeindre un univers du loup
peu connu. “Chiche le loup, on joue ?”, c’est le
titre du spectacle qui sera présenté au public
le samedi 7 décembre à partir de 18h, salle
Jean-Vilar à l’espace Stéphane-Hessel. “Le
prix de l’entrée est fixé à 2 euros, souligne
Françoise. “Outre le spectacle, nous souhaitons
emmener les enfants qui ont travaillé avec nous
voire les loups dans le parc naturel du
Gévaudan, histoire de boucler la boucle et de
vérifier in-situ tout ce que les enfants ont appris
sur le loup et son milieu naturel”.
26
Texte et photo : Stéphane Ebel
L’arbre et l’enfant
Une quinzaine d’élèves de l’école André-Cloix se sont rendus
sur les bords de la Loire, à hauteur du quai de Médine afin d’y
planter un marronnier.
U
n marron ramassé sur le sol il y a
presque un an. C’est le point de
départ de cette initiative qui a conduit
les élèves de l’école André-Cloix sur les rives
de Loire. Mis en terre, dans un pot adéquat,
après avoir germé, le marron est devenu
arbuste. Pour Michel Conot, instituteur et instigateur du projet, « les élèves ont pu voir
comment naît et grandit un arbre à partir
d’un fruit, d’une graine. Tous avaient à cœur
de voir enfin le fruit de leur production en
terre et prendre racine pour une bonne centaine d’années, si tout se passe bien ». Les
équipes des espaces verts de la Ville de
Nevers ont été sollicitées pour planter le «
nom scientifique ». « Nous avons demandé
l’accord de la mairie et du maire pour planter
cet arbre. Non seulement nous avons obtenu
son accord mais également le soutien des jardiniers de la Ville ».
Sur place, un comité d’accueil attend les
élèves venus à pied depuis l’école. Brouettes,
terre, plantoirs et pelles attendent preneurs.
Patience. Si le trou est prêt pour accueillir le
marronnier d’Inde, les élèves vont devoir
patienter et écouter les précieux enseignements de Dudu, spécialiste de tout ce qui
prend vie sous nos pieds, et les explications
techniques de Jean-Marie, responsable de la
pépinière au centre technique horticole. Le
tout sous le regard attentif de Florent Sainte
Fare Garnot, maire de Nevers. La botanique
expliquée aux enfants. Tous sont attentifs
mais trépignent d’impatience. Le moment
fatidique arrive : le dépotage du marronnier.
Dudu et Jean-Marie exécutent de façon chirurgicale un geste si souvent répété. Toutes
les précautions sont prises, et l’opération est
un succès. Le marronnier est en terre. Par
petits groupes de cinq, les élèves recouvrent
l’arbuste de terre avant d’y ajouter des
engrais naturels au fort pouvoir odorant.
Melvin, Dimitri, Jeanne, Carla, Dylan et
consorts se relaient au chevet du petit arbre.
Tous retiendront qu’il vivra peut-être 300 ans
ou plus, qu’il atteindra peut-être trente mètres
de hauteur. Avant cela, il faut arroser l’arbuste. Dix litres seront nécessaires pour un
enracinement idéal. Puis le temps est venu de
pailler tout autour de l’arbre afin d’éviter que
les mauvaises herbes ne poussent. On protégera également, à l’aide d’un grillage,
d’éventuelles attaques de rongeurs à quatre
pattes. Le travail fini, une pancarte indiquant
les artisans de cette plantation est posée au
pied de l’arbre. Satisfaction du travail accomplit, du symbole de l’arbre planté. Et dans dix
ans, dans quinze ou vingt ans, les enfants
devenus grands passeront devant ce marronnier et diront « Tu vois, cet arbre, et bien il y a
quelques années….. ».
Nevers ça me botte !
n° 184
Jeunesse
Semaine des Droits de l’Enfant, Nevers ville amie des enfants
Conférence Catherine Enjolet
« Le droit d’affection est le
premier des droits de l’enfant »
Claire Allexant-Contant et Catherine Enjolet
À
l’occasion de la semaine des droits de
l’enfant, l’association Enfance et
Familles d’adoption de la Nièvre, en partenariat avec la ville de Nevers, a organisé,
salle Stéphane Hessel, une conférencedébat sur le thème :
« Parrainer adopter : Comment créer des
liens équilibrants pour l'avenir des enfants
en précarité affective ? ». Invitée pour
l’occasion, Catherine Enjolet,
romancière, auteur de plusieurs
ouvrages* a animé la conférence.
Engagée pour la cause des enfants, elle
fonde en 1990 l’association « Parrains
par Mille », dont l’objectif est de
promouvoir et de favoriser, dans le
cadre d’un réseau de solidarité civique
et sur l’ensemble du territoire, le
parrainage de proximité.
« Concrètement, l’association met en relation un enfant ou un adolescent vivant
dans sa famille ou en foyer, avec un parrain ou une marraine qui souhaite créer
des liens affectifs et apporter un soutien,
explique Catherine Enjolet. Nous partons
du besoin de l’enfant et de son projet de
vie. En offrant des repères stables à l’enfant et en créant des liens affectifs durables, le parrainage de proximité s’inscrit
dans une démarche de prévention auprès
de publics fragilisés mais également de
Nevers ça me botte !
n° 188
Texte et photo : Brigitte Dray
soutien à la parentalité. Il permet souvent
d’éviter qu’une situation familiale ne
s’aggrave et aboutisse à un placement ».
Lors de ce débat il a également été question de l’adoption nationale : « qui en
France est bloquée, souligne Claire
Allexant-Contant, présidente Enfance et
Familles d’Adoption de la Nièvre.
Aujourd’hui, certains enfants confiés à
l’Aide Sociale à l’Enfance et délaissés par
leurs parents demeurent placés jusqu’à
leur majorité. Ces enfants devraient pourtant, comme le veut la loi, pouvoir bénéficier du statut de Pupille de l’Etat, statut
permettant d’envisager l’adoption comme
une réponse possible à leurs besoins,
notamment le lien d’appartenance à une
famille. Il est urgent de faire évoluer les
représentations et les pratiques
professionnelles, marquées dans notre
pays par la prévalence des liens du sang,
pouvant faire perdre de vue l’intérêt de
l’enfant. Le délaissement parental est une
forme de maltraitance grave mais sousestimée et le recours à l’adoption est très
rare pour ces enfants ».
* entre autres : « Plaidoyer pour l’adoption affective », « Les liens du sens »,
« Parrains marraines ».
Droits
devant !
Nevers “Ville amie des enfants”, une distinction décernée par l’Unicef qui salue les
efforts et les actions menés par la municipaité
en direction des jeunes générations. Cette
année encore, les deux entités ont uni leurs
forces dans la mise en oeuvre de la semaine
des Droits de l’Enfant (Parenthèses) du 15 au
23 novembre dernier. Huit jours de rencontres, de débats, d’animations, d’interventions
dans les classes. Huit jours dédiés à la cause
des enfants en France et dans le monde. Des
intentions traduites, notamment, avec la projection du film de Pascal Plisson “Sur le chemin
de l’école”. Jackson vit au Kenya, Zahira dans les
montagnes de l’Atlas au Maroc, Samuel en Inde
et Carlito en Patagonie. Tous ont la même
envie d’apprendre et d’aller à l’école et font
parfois des kilomètres à pieds pour s’y rendre.
L’éducation est un droit universel consacré par
la Convention Internationale des Droits de
l’Enfant célébrée chaque année le 20 novembre
et mis en relief à l’occasion de cette semaine.
Ce film était suivi d’un débat. Les nombreuses
actions menées lors de cette semaine sont une
piqûre de rappel nécessaire. Si, en France, l’enfance et la jeunesse sont l’objet de toutes les
attentions, ce n’est pas forcément le cas ailleurs dans le monde. Les acteurs de la protection de l’enfance, au premier rang desquels
l’Unicef, restent vigilants et continuent à oeuvrer sur les cinq continents sans relâche. SE
27
Vincent Boisserolle
L’homme de fer
À la fois artiste et artisan, Vincent Boisserolle aime l’intemporalité du
métal. À travers ses créations, le Neversois entraîne la matière vers de
nouveaux espaces, tout en nuances. Entre puissance et délicatesse, ses
oeuvres trouvent leur place dans notre quotidien et invitent au voyage.
E
N RÈGLE GÉNÉRALE, MÉTAL RIME AVEC FROIDEUR, DURETÉ, RIGUEUR. Ou heavy, quand il
s’agit de musique. Pour Vincent Boisserolle, la
poésie est tout autre. Derrière un regard d’acier, qu’un
petit rictus éclaire par instants, l’homme
en noir explique de façon solennelle son
Le métal
amour pour le fer. “Habituellement, on
cherche à cacher le métal. Il est recouvert
de plastique ou repeint... Pourtant, il offre une très grande
souplesse de réalisation. On peut le travailler à froid, à
chaud, on le plie, on l’assemble. Les possibilités sont infinies.”
Avant de devenir homme de fer, Vincent Boisserolle est
passé successivement par les cases “menuiserie, dessin
d’architecte, décor de spectacle ou encore serrurerie”. Ses
premières structures métalliques, il les réalise dans les
E
28
Textes et photos : Jean-Michel Marchand
années 1990, lorsque Nathalie Cambonie, du Centre
Chorégraphique National de Bourgogne, fait appel à son
talent pour les constructions scéniques de la Cie Di-Helo,
spécialisée dans la danse aérienne et alors basée à
Nevers. Pour Vincent, c’est la révélation. Le
métal ne le quittera plus. “L’acier, principalement.
est vie L’inox et l’alu, un peu.” Tout en poursuivant son
travail pour les décors de spectacles, il multiplie
les essais, se fait remarquer et voit les demandes affluer.
Peu à peu, il glisse vers l’autonomie. En 2005, c’est la
naissance de “Vincent Boisserolle”, entreprise individuelle
artistique. Quatre ans plus tard, c’est au tour de la
SARL La Métallerie “Entre fer et calamine…” de voir le
jour. Actuellement, la petite entreprise emploie neuf
personnes. Depuis, Vincent peut conjuguer les volets
Nevers ça me botte !
n° 188
vie d’artisan
SES RÉFÉRENCES
RÉFÉRENCES
Des artistes
Chep
Picasso
César Baldaccini
Des livres
L'alchimiste, de Paolo Coelho
Le Parfum, de Patrick Süskind
Stupeur et Tremblements, d'Amélie Nothomb
Des films
La cité des enfants perdus, de Caro et Jeunet
Les Tontons flingueurs, de Georges Lautner
Eternal sunshine of the spotless mind, de Michel Gondry
Des disques
U2
Rotor Machine
Björk
artistiques et artisanaux de sa passion. Ses productions
touchent aussi bien le particulier que les collectivités.
Récemment, les municipalités de Magny-Cours, de La
Machine ou encore l’Agglomération de Nevers ont été
sensibles à ses travaux et lui
ont passé commande. DéUne matière
brossage, brûlage : Vinde plus en plus coupe,
cent Boisserolle sculpte, transépurée
forme, modélise. Meuleuse et
chalumeau en main, lui et ses
ouvriers se jouent habilement des contrastes entre
brillance et calamine. “J’essaie de donner vie au métal, de
lui faire raconter une histoire. Mais, avec le temps, les
choses s’affinent... La matière est de plus en plus épurée.”
Métal, métal et métal Pinocchio, lampes, chaises et
tables ou enrobages de
poubelles (en haut à droite,
en cours de réalisation) :
toutes les pièces de La
Métallerie se situent entre...
fer et calamine !
Né le 23 janvier 1971 à Caen (Calvados), arrive à Nevers un an plus tard.
Artisan-artiste ; créateur de sculptures métalliques, d’objets et de mobilier contemporain - Vit et travaille à Nevers (Sermoise)
REPÈRES
Formation initiale
1988 à 1989
Préparation BT Construction et Aménagement d'ensemble (LTBN Mouchard - Jura)
1986 à 1988
CAP BEP Menuiserie (LEP Château-Chinon - Nièvre)
Expériences professionnelles
Depuis Mai 2009 Création et gestion de la SARL LA MÉTALLERIE “Entre fer et calamine…”
Depuis 2005
Création et gestion de l’entreprise individuelle artistique « Vincent Boisserolle »
2001-2005
Technicien du spectacle spécialisé métal (conception, réalisation de décors, gestion de projets)
Pour Philippe Genty Paris,TCF Paris, Générale Décros, Ateliers du Spectacle Paris, Pulsart…
1995 à 1998
Expositions
2009
2007
2006-2007
2005
2004
1992 à 1997
Directeur du collectif d'arts plastiques ARKO (Nevers); décors pour la Cie Di-Helo
Journées des Métiers d’Art (Palais Ducal – Nevers)
Galerie Parisienne (Paris XIe)
BAM GALLERY (Toulouse)
Galerie Mona Lisa (Chamonix)
Maison de la Culture de Nevers
Forges Royales de Guérigny
Ferme Fanost (Morangis)
Artisans Passion III (Paris)
Expositions personnelles et collectives
(Nevers, Strasbourg, Calvi, Nagoya…)
Contact : 06 09 30 88 83
www.vincent-boisserolle.com
Nevers ça me botte !
n° 188
29
Environnement
Pour que
Nevers respire
- PROJET AMORCÉ PAR LES ÉLUS NEVERSOIS IL Y A UN AN, LE POUMON VERT SERA UN ESPACE CONCILIANT DÉTENTE, LIEUX RÉCRÉATIFS
NEVERSOIS.
- LE PROJET NAISSANT DU POUMON VERT ENTREPREND DE REDYNAMISER LES LIEUX, TOUT EN METTANT EN LUMIÈRE LES RICHESSES
NATURELLES QUI SE TROUVENT JUSTE EN BAS DE CHEZ NOUS.
ET LUDIQUES POUR TOUS LES
- LE POUMON VERT FERA L’OBJET D’UNE CONCERTATION SELON UNE DÉMARCHE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE.
itué à l’est de Nevers, à proximité du
quartier de la Baratte, entre la Loire et
le canal de dérivation, Le Poumon Vert
occupe un site historiquement agricole. Ce sont désormais 26 hectares de verdure
qui sont ouverts aux
Neversois. Son histoire,
d’abord maraîchère et agricole puis périurbaine, a permis d’identifier
trois composantes de cet espace. Tout
d’abord, la zone maraîchère, située au
nord du périmètre, qui, malgré le fléchissement sensible du maraîchage, tend à se
redévelopper avec l’arrivée de jeunes
exploitants et la renaissance de quelques jardins particuliers. Ensuite, la zone prairiale
de transition, au centre du périmètre, où se
trouve une ancienne prairie pâturée accompagnée de son cortège bocager. Et enfin, la
zone boisée, au sud du périmètre, là où la
nature a repris petit à petit ses droits.
Constitué de bosquets, de petits bois, de
friches et de clairières, cet espace, en
contact direct avec la Loire, permet de s’octroyer de petites promenades ligériennes,
histoire de flaner entre nature et eau.
S
30
Trois variétés
de paysages
Nevers ça me botte !
n° 188
Environnement
LES PARCOURS DE
PROMENADES
cet endroit de la ville subsiste une
nature dite “ordinaire” dont le
potentiel ne demandait qu’à être
révélé. La ville de Nevers a donc réalisé une
réelle mise en valeur de cet espace en dessinant des boucles de promenades, trois au
total, qui permettront au public de se promener en découvrant la nature. Ouvertes à
tous, ces boucles seront balisées et
adaptées pour les petits et les grands. Avec
la promenade familiale, d’une longueur de
1,5 km, il sera aisé pour les enfants de
découvrir la faune et la flore locale. Ensuite,
le parcours découverte, qui se trouve au
coeur du site, est plus naturel et plus long
(1,8 km). Il sera davantage réservé aux
adultes. Et, enfin, les aventuriers choisiront
le grand tour (3,2 km). De plus, pour
animer ces promenades, un vrai travail
d’échange a été réalisé avec les associations
afin de rendre ces boucles ludiques et dynamiques. L’enjeu principal étant de mettre en
lumière la nature aux portes de la ville et
de la rendre accessible à tous.
À
L’ESPACE DES
MARAÎCHERS
Plan du Poumon Vert sur lequel figurent les trois boucles de promenades, espaces ludiques et pédagogiques.
ne zone de maraîchage dotée d’une
parcelle test a été mise à disposition
par la Ville de Nevers à deux jeunes
maraîchers “bios”, Guillaume Debeer et
Quentin Viry. Depuis presque un an, ils participent au développement
de la filière verte locale.
Les collectivités, sous
l’impulsion du conseil
général et de la ville de
Nevers, se sont
mobilisées pour pérenniser cette activité maraîchère qui est historique
dans le quartier de la
Baratte. Elles encouragent
la transmission du savoirfaire maraîcher au sein de
cet espace test agricole
U
Guillaume Debeer et Quentin Viry, les deux maraîchers “bios” de
l’espace maraîchage du Poumon Vert
Nevers ça me botte !
n° 188
en organisant un parrainage par les anciens
et un soutien à la création d’entreprise pour
de jeunes agriculteurs, ce dont bénéficient
Guillaume et Quentin.
31
International
DIRECTION
MONTRÉAL
A
Anaïs, pourquoi être allée au Canada ?
- À la fin de la deuxième année de DUT, nous devions
obligatoirement exercer un stage pour obtenir notre
diplôme. C’est donc une occasion incroyable pour
développer une expérience professionnelle, mais
également pour partir à l’étranger. Dès le début
de ma vie étudiante, j’avais comme objectif de partir
au Canada pour découvrir un autre monde, une autre
méthode de travail et surtout rencontrer une population qui est réputée pour être des plus accueillantes.
Par ce fait, j’ai postulé auprès de l’Institut National
de la Recherche Scientifique à Laval, tout près de
Montréal, pour pouvoir réaliser mon stage de trois
mois.
Comment s’est passée ton acclimatation ?
- Après avoir été acceptée au sein de cet institut, j’ai
pu partir du territoire français pour aller déposer mes
bagages sur le territoire américain avec deux amies,
une colocation s’est ainsi mise en route. Dès les premiers jours, j’ai été accueillie comme une reine. Il ne
m’a pas fallu longtemps pour confirmer que les
Canadiens sont des personnes adorables, pleines de
bons sens. Même si Montréal est une grande ville, je
peux vous dire que je n’avais pas peur de m’y perdre
car je savais qu’il y avait toujours une personne qui
m’aiderait. J’ai ainsi commencé à découvrir de nouveaux paysages, et surtout à apprécier mon stage. Il
faut avouer que j’étais sur mon nuage grâce à toutes
ces bonnes choses.
On imagine que tu as dû pas mal voyager
et voir du pays...
- Certes, le but de ce voyage était de réaliser mon
stage dans le domaine de la biologie et de la
recherche médicale. Mais, l’autre moitié de mon
temps, je me transformais en aventurière pour ne
louper aucun recoin de ce fabuleux pays. J’ai eu la
chance de parcourir plusieurs villes durant les weekends. Je suis allée à Ottawa, la fameuse capitale du
Canada, mais également à Québec, à Toronto, à
32
ANAÏS, JEUNE NEVERSOISE DE 20 ANS ET ÉTUDIANTE EN BIOLOGIE À CLERMONTFERRAND, REVIENT TOUT JUSTE D’UN VOYAGE DE TROIS MOIS À L’ÉTRANGER DANS LE
CADRE DE L’OBTENTION DE SON DUT GÉNIE BIOLOGIQUE. LOIN DE NEVERS,
C’EST DE L’AUTRE CÔTÉ DE L’ATLANTIQUE, AU PAYS DES CARIBOUS, LE
CANADA, QU’ANAÏS A DÉCOUVERT LE MONDE.
Niagara et à New York. Autant dire, que je n’avais pas
une minute d’ennui.
Montréal est-elle, comme on le dit, une des
villes les plus dynamiques du pays ?
- Oui, on trouve toujours quelque chose à faire là bas.
Il fallait jongler entre les visites des différents quartiers la journée, et les sorties dans les bars ou les
boîtes de nuit. Par chance, je suis arrivée mi-avril, et le
froid commençait déjà à s’éloigner. De plus, arrivait la période
des festivals, avec le fameux festival des Francofolies, ou encore
le festival international de Jazz.
Une ambiance de folie s’est
emparée des rues de la ville. J’ai
même eu la chance d’assister à
la fête nationale de la province
du Québec (24 juin) et à la fête
nationale du Canada (1er juillet).
Photos : Anaïs Charton
inouïe des Canadiens et mon objectif dorénavant est
de retourner dans ce pays admirable. Si je pouvais
donner un conseil à mes collègues étudiants, je leur
dirais que, s’ils ont la chance et les capacités d’aller
au Canada, il ne faut en aucun cas hésiter.
Thibault Lavêvre
Que gardes-tu comme
souvenir de ton séjour
là-bas ?
- Je garde de cette expérience
des souvenirs inoubliables. J’ai
pu voir des paysages hors du
commun, tout comme les chutes
du Niagara, ou même le cœur
de New York (Manhatan). J’ai pu
faire des rencontres fabuleuses,
en grande partie des personnes
rencontrées lors de mon stage.
Mais, une chose est sûre, je garderai en mémoire la gentillesse
New-YorkAnaïs et la Big
Apple, un souvenir
que la jeune
Neversoise n’est
pas près d’oublier.
Nevers ça me botte !
n° 188
Office de Tourisme
de Nevers et sa région
Bilan au 30 septembre 2013
Evolution des demandes
pendant la saison
Evolution des demandes
en année pleine
Evolution des demandes
par le site internet
Ce qu’il faut retenir
- Une belle saison estivale 2013 (+9%)
si l’on tient compte des chiffres
de juin à septembre.
... Dans une année en légère baisse (-2,7%)
par rapport à 2012 si l’on prend en compte
les chiffres de janvier à septembre.
- Une augmentation de la part de touristes
étrangers par rapport à celle de touristes
français.
... Cette augmentation est liée à la clientèle
à vélo : + 33% par rapport à 2012.
- Des nationalités lointaines de plus en plus
présentes : Etats-Unis, Brésil, Australie,
Nouvelle-Zélande, Japon...
Evolution des demandes
(Part Français / Part Etrangers)
sports
Nevers Football
Nevers Football - Division d’Honneur. Voici l’équipe victorieuse de Selongey le 5 octobre dernier. De gauche à droite. Accroupis : Anthony Bouillon, Quentin Gerbaud, Julien Cassiot, Gaëtan Colas, Mathias
Chevriau, Franck Gaba. Debout : Clément Abrassart, Christopher Douce, Florian Colas,Thibault Pasdeloup, Amara Diomande, Maxime Rozier,Tarik El Kobbi, Hervé M’Bome (entraîneur), Philippe Lagrue (coentraîneur).
Les jeunes poussent
Après des années chaotiques, Nevers Football se reconstruit sagement, autour d’un
groupe essentiellement constitué de jeunes joueurs du cru. En attendant la confirmation
de ces bonnes intentions, le club effectue un joli retour en Division d’Honneur.
Texte et photos : Jean-Michel Marchand
OILÀ UNE ÉQUIPE QUI FAIT PLAISIR À VOIR. L’INDIS-
V
comme ça qu’on bâtira l’avenir. Durablement. » Dans la
dynamique du retour en Division d’Honneur, après
RESPONSABLES DU CLUB NE SEMBLE PAS PESER SUR
deux saisons très compliquées (descentes successives
LE MORAL DES TROUPES.AU CONTRAIRE, MÊME ! «Les jeunes
de CFA2 et de DH), le club refait surface sous l’imse sentent mieux considérés. On leur fait confiance et
pulsion d’une équipe dirigeante conduite par Laurent
c’est un choix délibéré, pas par défaut», souligne Éric
Pommier mais également d’une écoute attentive des
Page. L’emblématique coordinateur sportif de Nevers
élus, Jacqueline Richard (adjointe aux sports) et Tarik
Fo o t b a l l
Khaidouri (conseiller
Redorer le blason municipal chargé des
insiste :
«Le groupe
Sur le terrain,
de Nevers Football sports).
seniors est
les jeunes ne font autrès procun complexe et soutiennent largement la compametteur, il est horaison avec des formations chevronnées. Outre la
mogène et les
fraîcheur de ce vivier de joueurs formés au club
trois équipes sont
(Abrassart, Bouillon, les frères Colas, Gerbaud, Cheessentiellement
vriau, Rozier, Sainjon, Lagrue... pour ne citer qu’eux),
basées
sur
la
jeula raison de la bonne entame de saison repose égaJacqueline Richard, adjointe au maire, et Tarik
Khaidouri, conseiller municipal délégué aux sports.
nesse.
C’est
lement sur l’état d’esprit des «anciens», les cadres
PENSABLE MAIS RIGOUREUX PROJET DES NOUVEAUX
38
du groupe (Gaba, Diomandé, Cassiot, El Kobbi, entre
autres) mais aussi, évidemment, sur la qualité et la
complémentarité du duo d’entraîneurs (Hervé
M’Bomé - Philippe Lagrue). «Nous évoluons dans la
Les hommes de terrain de Nevers Football : les entraîneurs Hervé M’Bomé
et Philippe Lagrue, aux côtés du coordinateur sportif, Eric Page.
Nevers ça me botte !
n° 188
sports
Nevers Football - Promotion de District. De gauche à droite. Accroupis : Jérôme Alainé (entraîneur), Abdellah Lambarki, Bastien Bonnet,
Giuseppe Santoro, Rachid Tchier, Rachid Massi, Karim Bouhassoun. Debout : Claude Alainé (dirigeant), Benjamin Morin, Raffaele Santoro, Simon
Pagnon, Damien Grandjean, Nathan Prod Homme, Bunyamin Kilic, Mostafa El Abdi, José Barroso (dirigeant), Omar Tchier (entraîneur).
Gardien - Le jeune Maxime Rozier (18 ans) a succédé à son
père, Gilles, dans les buts de Nevers Football.
Nevers Football - Promotion de Ligue. De gauche à droite. Accroupis : Karim Meddah, Cris Impenge, Sacha Dall’Armellina,
Maxime Commeau, Benjamin Pommier, Andréa Dall’Armellina. Debout : Rémi Benoît (dirigeant), Nicolas Chapelier, Anasse Ataya, Jordan
Carpentier, Florian Sainjon, Faissal Lagrib, Bertino Zola, Ismaël Oumani, Raymond Aka Somian (entraîneur), Pascale Perceau (dirigeante).
Buteur - Symbole de la progression des jeunes joueurs nivernais,
Thibault Pasdeloup (formé à La Charité) est un élément clé de
l’attaque neversoise. Son entente avec Quentin Gerbaud fait merveille.
des catégories U12 à U17, savent qu’ils auront un jour
leur chance en équipe fanion. Depuis quinze ans, c’est
la première fois que je retrouve en DH des gamins
que j’avais en U13.» Avant d’évoquer un possible
continuité du travail entamé la saison passée, explique
retour en CFA2, l’heure est à consolidation de la
Hervé M’Bomé. Mais nous avons encore du pain sur la
base. «Il est fondamental d’avoir des réserves solides,
planche pour redorer le blason de Nevers Football, dont
martèlent les deux entraîneurs. L’idéal serait déjà
l’image a quelque peu été écornée ces derd’avoir nos trois équipes seniors en
nières années. Notre entame de championnat Disposer d’un
DH, PH et PL. Le CFA2, on en para été balbutiante, en raison de la reprise tardive solide réservoir
lera peut-être plus sérieusement
de l’entraînement pour certains. Peu à peu,
lorsque la «matière première» sera
nous avons trouvé notre rythme. Maintenant, nous arrivons
un peu aguerrie, lorsque le réservoir sera rempli.»
dans la période hivernale et il faudra voir comment on la
Reste que les coaches sont aussi des compétiteurs
négocie, ce n’est jamais simple.» Philippe Lagrue reste
- Hervé M’Bomé plus que quiconque, puisqu’il évoprudent lui aussi. L’ancien milieu de terrain de Montlue encore avec brio aux côtés de ses joueurs - et
ceau (D2) et de la JGA Nevers (National) se réjouit
que, à ce titre, l’envie de faire toujours mieux est
surtout de la cohésion du groupe seniors et de la
un credo. Un leitmotiv qui pourrait bien nous rémotivation d’ensemble des joueurs du club. «Les jeunes,
server une bonne surprise en fin de saison...
Nevers ça me botte !
n° 188
Encadrement
Coordinateur sportif : Eric Page
Entraîneurs - équipe A (DH) : Hervé
M’Bomé et Philippe Lagrue ; équipe B (PL) :
Raymond Aka Somian ; équipe C (Pr.D) : Omar
Tchier et Jérôme Alainé.
Responsable du pôle seniors : Gilles Rozier
Responsable du pôle jeunes : Rémi Bonnet
Responsable sportif du secteur jeunes :
Jean-Marc Tardivat
Jeunes : U6/U7 - 3 équipes (plateaux), U8/U9
- 4 équipes (plateaux), U10/U11 - 2 équipes
(plateaux)3 équipes U13, ligue : U14, U16, U17,
district : U15
www.nevers-football.fr
39
sports
Racing-Club Nevers-Challuy-Sermoise
oujours animé du même état d’esprit, basé
vers) et Nico Ilunga (Cercy) ont été compensés
sur le rôle social et fraternel du sport colpar les arrivées d’Alex Bouhour (Vauzelles), Muslectif, le Racing-Club Netapha Chabouni, Yohan et Cyril
vers-Challuy-Sermoise est reparti
Le haut de tableau en Thomas (Saint-Pierre). Après un
pour une nouvelle campagne en
début de championnat en dents
Promotion de Ligue
Promotion de Ligue. Le club du
de scie, l’équipe devrait peu à
président Manuel De Jesus entend bien jouer un
peu trouver ses marques. Par ailleurs, la réserve,
rôle intéressant à ce niveau. Les départs, à l’interjudicieusement coachée par Gérard Provost, s’est
saison, de Thibault Lavêvre (La Charité), Alexandre
positionnée en challenger de Nevers Olympique
Magne (arrêt de la compétition), Cris Impenge (Nepour l’accession en Promotion de District.
T
RCNCS - Promotion de Ligue
De gauche à droite. Accroupis : Mustapha Chabouni,
Antoine Dépalle, Guillaume Virot, Cyril Thomas,Yohan Thomas,
Cyril Etienne, Alex Bouhour. Debout : François Gauthé
(dirigeant), David L’Hévéder, Kévin Sauvage, Salim Omari,
Fabrice Etienne, Steve Guimard, Mickaël De Jesus, Vely
Mondende-Dacky, Assane M’Boup (entraîneur), André
Nouvian (dirigeant).
Photo : Jean-Michel Marchand
Nevers Olympique
e club présidé par Murat Akbayin semble
bien parti pour retrouver l’étage supérieur
(Promotion de District). Dominateurs de
leur poule lors du premier tiers du championnat
de 1ère division, les joueurs de Walid El Filali affichent également une attitude quasi irréprochable.
Pour symboliser le nouveau projet sportif et social de leur club, qui prend en compte notamment
l’épanouissement par le sport mais aussi le soutien scolaire pour les plus jeunes, les dirigeants
ont tout récemment organisé une rencontre amicale face au corps arbitral nivernais. Sous la pluie,
mais dans une ambiance fraternelle, les arbitres
se sont inclinés (7-2).
L
NEVERS OLYMPIQUE - Ci-dessus, l’équipe finaliste de la Coupe du District, en juin
dernier, en compagnie de son président, Murat Akbayin (debout, 3e en partant de la droite) et
de l’entraîneur de l’équipe A, Walid El Filali (debout, 4e en partant de la droite). Peu de
changements sont intervenus à l’intersaison. Notons toutefois le départ d’Inan Baris
(Fourchambault) et les arrivées d’Igor Altchoul et Hussein El Ouaroudi (ci-contre, à droite). Ces
deux derniers ont respectivement en charge l’encadrement des U11 et U15 du club. D’autre
part, l’équipe réserve (2e division) est coachée par Hicham Rhanan.
ARBITRES - Ci-contre, à gauche, une partie des joueurs de Nevers Olympique et des arbitres
nivernais lors de leur rencontre amicale en octobre dernier. Debout (de gauche à droite) : Farid
Douadi, Zakaria Chtioui, Ersin, Walid El Filali, Nicolas Salvayre, Karim El Ouarroudi, Patrick
Cotet, Younes Frifra, Mostafa Tarbouni, Ali Haddou (trésorier Nevers Olympique). Accroupis :
Adelino Feirera, Anis Zarrouk, Murat Akbayin, Fares Douadi, Emmanuel Billardon, Hussein El
Ouarroudi, Salah Hamdaoui (secrétaire NO).
Photos Jean-Michel Marchand
40
Nevers ça me botte !
n° 188
sports
Haltérophile-Club de Nevers
Un nouveau
Boxing-Club de Nevers
Entraînement - Deux espoirs du club, Ayoub Ragragui
et Doyle Bicquand lors d’une séance d’assaut.
Entre compétition et loisir
Relancé il y a deux ans, après l’arrêt
de la section boxe de l’USON, le
Boxing-Club de Nevers poursuit ses
efforts de formation tout en visant
quelques bons résultats avec ses
meilleurs compétiteurs.
compte également sur les seniors Doyle Bicquand et Sofiane Djarane (-87 kg) ou encore son
fils, Sofiane Khati (poids welters). Du côté de la
boxe éducative, (8-14 ans), près de 40 jeunes dont 9 filles - suivent les séances avec application.
Les dirigeants du BCN espèrent par ailleurs organiser les championnats de Bourgogne de boxe
éducative ainsi qu’un gala de boxe amateur dans
les prochains mois. L’engouement affiché dans la
eux axes majeurs se dégagent de la politique
salle d’entraînement laisse présager de beaux
menée par l’équipe du président du Boxingjours à venir pour la boxe neClub de Nevers, Hassan Khati : la forDes
organisations
versoise.
La boxe-loisir trouve
mation des jeunes, à travers la boxe
par ailleurs toute sa place au
éducative, et la compétition avec l’oben prévision
sein du BCN. «On vient ici pour
jectif de qualifier quelques éléments
se détendre et faire du sport de façon sérieuse... mais
aux championnats de France amateurs. L’an passé,
dans une ambiance agréable», note Hassan Khati
le BCN a conquis cinq titres régionaux et cinq de
dans un grand sourire.
ses boxeurs amateurs tenteront de hisser les couleurs du club au plus haut. Mustapha Khati mise sur
Infos : 03 86 21 49 02
le junior Ayoub Ragragui (-64 kg), déjà deux fois sélectionné pour les France. L’entraîneur général
Texte et photos : Jean-Michel Marchand
D
départ
Depuis l’été dernier, l’Haltérophile-Club de
Nevers a élu un nouveau bureau. Nommé
président, Didier Adatte entend dynamiser
la force athlétique.
Fondé en 1959 par Daniel Leroux - père de
Didier Leroux, haltérophile international, désormais DTN
de la Fédération Française
d’Haltérophilie, Musculation, Force Athlétique et
Culturisme - le HCN (Haltérophile-Club de
Nevers) a tourné une page de son histoire il y a
quelques mois. L’équipe en place depuis plus de
vingt ans a cédé la place à de nouveaux visages.
Arrivé à Nevers il y a trois ans, Didier Adatte est
désormais président du club et succède ainsi à
Fabrice Roullet. Son objectif est clair : « J’entends
mettre en place un pôle de force athlétique, essentiel-
ÉQUIPE - Didier Adatte (au centre) entouré d’une partie du nouveau
bureau de l’Haltérophile-Club de Nevers.
Photos HCN
lement le «développé couché». Cette discipline n’est
pas simplement destinée à exhiber de beaux muscles,
c’est avant tout une façon d’entretenir harmonieusement son corps. Et donc sa santé !» Le HCN dispose
d’un coach diplômé, Franck Rigat, et ses quelque
300 adhérents pratiquent en majorité la musculation. «J’espère changer les préjugés, souligne Didier
Adatte. Nous organiserons, à terme, des compétitions,
mais nous allons nous adresser aux centres sociaux,
aux écoles et aux clubs de sports locaux, comme c’est
déjà le cas avec le rugby et le hand.»
Groupe - Une partie de l’effectif du Boxing-Club de Nevers lors d’un entraînement à la Maison des
Sports autour du président, Hassan Khati (debout, 2 e en partant de la gauche), des entraîneurs
Mustapha Khati (en médaillon), Albert et Didier Vasseur (à gauche).
Nevers ça me botte !
n° 188
Compétiteur - Sofiane Djarane va défendre
les couleurs du BCN dans la catégorie poidslourds senior -87 kg.
Infos HCN : 03 86 61 24 19
[email protected]
41
sports
National de pétanque
Club Léo-Lagrange
Les favoris
au
rendez-vous
RESPONSABLES - Claudie Gracedieu (présidente) et Jean-Marc Moreau
(membre actif) s’activent pour les 350 adhérents du CLL.
Des activités
dynamiques
Fondé il y a tout juste 50 ans (1963), le Club
Léo-Lagrange propose diverses activités
sportives de loisir ou d’entretien.
Au départ, le CLL était un club de handball qui
connut son heure de gloire dans les années 197080. Aujourd’hui, c’est une association aux activités
multiples. «Nous agissons notamment pour la
défense des consommateurs, nous dispensons des
cours d’informatique. Nous avons aussi un centre
de loisirs qui accueille les enfants de 6 à 12 ans les
mercredis et lors des vacances scolaires», énumère Jean-Marc Moreau, membre actif du CLL.
«Côté sportif, on ne parle plus de compétition, mais
nous proposons un éventail large pour qui veut pratiquer de façon douce. Pour se détendre ou pour s’entretenir», enchaîne la présidente, Claudie Gracedieu.
- Gymnastique d'entretien (lundi, mercredi, jeudi)
au gymnase de l’école André-Cloix, avec Monique
Sadet, animatrice diplômée.
- Gymnastique douce (stretching, swissball, gym
zen) à la salle polyvalente des Bords de Loire
- Aquagym, chaque mercredi de 12h15 à 13h à la
piscine des Bords de Loire.
- Cardio-training, au gymnase de l’école Jules-Ferry
(vendredi 19h-20h)
CHAMPIONS - Les favoris de la compétition n’ont pas tremblé. Emmanuel Lucien, Philippe Quintais et
Philippe Suchaud ont fait étalage de leur classe en remportant aisément ce 28e National du Nivernais.
Photos
Jean-Michel Marchand
Champions de France triplettes, Philippe Quintais,
Philippe Suchaud et le Nivernais Emmanuel Lucien ont
logiquement remporté la 28e édition du National du
Nivernais dans un Centre-Expo archiplein.
e Neversois Emmanuel Lucien réalise une saison 2013 de toute
beauté. Quasi parfaite (voir encadré ci-dessous). Devant ses supporters, lors du National du Nivernais, il n’a pas tremblé, aidé il est vrai
par deux coéquipiers de choix, deux références : Philippe Quintais (12 fois
champion du monde) et Philippe Suchaud (10 titres mondiaux). Le trio de
stars a dominé son sujet, sans connaître la moindre frayeur. Sa victoire en
finale (13-3) face à l’équipe composée de Gaëtan Dufeu (ancien vainqueur à
Nevers), Xavier Liobet et Stéphane Liorac. Le spectacle était donc au rendez-vous. À la grande satisfaction de Robert Maujonnet, président du
comité de pétanque de la Nièvre, le concours a drainé un public connaisseur
et venu en masse. Dans un Centre-Expo comble, les trois jours de compétition se sont déroulés sans embûche. On notera, du côté des engagés nivernais, la bonne tenue de Baron-Vallet-Dreure et Ortica (sortis en huitième
de finale) et de la triplette Le Dantec-Loy-François Dumont, sortie en demifinale par le trio lauréat. Chez les féminines, le trio Maeren-Guyard-Peyre
s’est imposé en finale, après avoir éliminé les Nivernaises Véronique
Demuth, Marie-Jeanne Klockowski et Noëlle Klockowski.
L
NUMÉRO 1
Infos CLL : 03 86 36 03 25
www.clubleolagrange.fr
42
En octobre, le Neversois Emmanuel
Lucien (45 ans) a pris la tête du
classement des joueurs Nationaux
français. Le pointeur nivernais
devance Philippe Suchaud et Angy
Savin. Vainqueur du Trophée des
Villes, «Manu» s’est aussi imposé
cette année à Ytrac, Moulins, Ruoms
et Bourg-Saint-Andéol.
Nevers ça me botte !
n° 188
sports
Multimarche 58
NORDIQUE - Chaque semaine, deux sorties de marche nordique (avec les deux bâtons)
sont organisées par le club de Roland Chevrier (ici, en tête du groupe). Photo J-M. Marchand
Marcher
autrement
D
évelopper une marche tonique et sportive
sur l’agglomération neversoise, voilà l’idée lancée il
y a un an par Roland Chevrier, sportif aguerri et
jeune retraité actif. Une initiative qui a reçu un bel écho,
puisque Multimarche 58 compte déjà plus de 60 adhérents.
«Ce sont des personnes de 25 à 65 ans, explique le président
de l’association affiliée à l’UFOLEP. Et la majorité vient pour la
marche nordique. Une marche qui sollicite 90% de nos muscles.
On utilise les deux bâtons, mais pas n’importe comment ! C’est
technique. Il faut coordonner le balancement et le piqué, d’avant
en arrière, pour obtenir une poussée. Pour cela, un échauffement
est nécessaire avant chaque sortie.» Roland Chevrier fait partie des cinq animateurs diplômés qui encadrent les sorties.
«Pour la marche nordique, nous effectuons deux entraînements
par semaine, dont un le samedi matin. En général, on marche
pendant deux heures.» L’autre volet de Multimarche 58 est
celui de la marche Audax. Une pratique qui consiste à tenir
une allure régulière (environ 6 km/h) pendant 20 km minimum avec des arrêts imposés. «Dans ce cas, un capitaine
reconnaît et encadre la sortie», souligne Roland Chevrier. «En
Audax, nous faisons un entraînement en semaine et un autre le
dimanche matin quand nous ne participons pas à des randonnées organisées par d’autres clubs.» L’Audax, avec ses distances allant jusqu’à 100 km, est une marche au long cours.
Infos Multimarche 58 : 03 86 61 31 05 / 06 08 36 28 81
[email protected]
AUDAX - En octobre, à Nevers, le 20H Audax a rassemblé 55 marcheurs venus des
quatre coins de la France et de Belgique, dont 41 sur les 100 km. Photo Multimarche 58
Nevers ça me botte !
n° 188
43
sports
USON-Rugby
Transformation réussie
Texte et photos : Jean-Michel Marchand
T
OUT
NEVERS, OU
PRESQUE, AVAIT BRAVÉ LE CRA-
CHIN ET LES PREMIERS FRIMAS. MAGNIFIQUEMENT
RÉNOVÉ, SANS PERDRE TOTALEMENT SON ANCIENNE
CONFIGURATION, LE STADE DU
PRÉ-FLEURI ÉTAIT PLEIN
12 OCTOBRE DERNIER. 5.000 spectateurs ont donc assisté à l’inauguration du Pré «newlook». En prime, le XV de l’USON leur a offert un
succès probant face à Lille (29-15). Cette victoire,
c’est d’abord celle des joueurs et de leur staff technique, mais c’est aussi la réussite de l’union entre
les pouvoirs économiques et politiques. Une synergie
forte de cinq
années déjà.
Un projet commun
Régis
catalyseur pour Nevers Entre
Dumange et
Florent
Sainte Fare Garnot, les objectifs se sont rejoints autour d’une passion commune pour le rugby. Pour le
maire de Nevers, «l’engouement populaire suscité
par l’USON traduit bien le besoin de se rassembler
dans un projet dynamique. C’est une image très valorisante pour notre ville et pour ses habitants.»
Eclairage performant, accès facilité, toilettes et buvettes multipliées, restauration... Florent Sainte Fare
Garnot et Régis Dumange n’ont pas manqué de saluer les
35 entreprises et institutions - dont la Ville de Nevers bien
sûr - à l’ouvrage depuis fin mai jusqu’au 12 octobre. Un
total de 35.000 heures de travail pour un coût de 8 millions
d’euros. Dans ce partenariat public-privé à «50-50»,
COMME UN OEUF LE
unique en France, Régis Dumange a apporté 4 millions. Florent Sainte Fare Garnot s’est mobilisé pour que, du côté des
financements publics, la Ville de
Nevers, la Région et le Département interviennent à hauteur de
1, 3 million chacunLe Pré a séduit. De plus, avec ses nouvelles tribunes aménagées, il
offre 3.500 places assises
(pour un total de 5.000 places).
Une extension de 1.000 places
assises (500 pour chaque tribune) est prévue à l’été prochain. Un pas supplémentaire
vers la conquête de la Pro D2.
Efficace - Manuel Capdeville est l’un des hommes en forme de ce début de saison. L’ailier
de l’USON a inscrit un bel essai face à Lille.
Soir de fête -. Face à Lille, le pack neversois a su se montrer conquérant, à l’image de Yohann Carpentier, ballon en main. La soirée s’est conclue de façon percutante avec Les Tambours du Bronx.
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Nevers ça me botte !
n° 188
sports
Union Sportive Olympique Nivernaise – Fédérale 1 - Saison 2013-2014 - De gauche à droite. 1er rang : Julio Cesar GARCIA (entraîneurs avants), Guillaume JAN (entraîneur troisquarts), Jean ANTURVILLE (entraîneur général), Florent SAINTE FARE GARNOT (maire de Nevers), Régis DUMANGE (président SASP), Johan WASSERMAN, Pierrick ESCLAUZE, Jean-Claude VOISINE
(vice-président Association), Jean-Paul RENARD (dirigeant SASP), Brice JAFFUEL (préparateur physique), Maxime MOUTTET (préparateur physique adjoint), Franck TABANELLI (kiné). 2e rang : Christophe
PARIOT (intendant), Julien PELLETIER (communication SASP), Geoffroy LANNE-PETIT, Manuel CAPDEVILLE, Benoît MARFAING, Daniel KRIEGER (secrétaire-général Association), Jack SMALES, Sydney
GALOPIN, Sandile NXUMALO, Jacques GUÉRY (médecin), Pierre-Olivier LAVEAU (Académie de rugby), Alain LAVADOUX (kiné). 3e rang : Phillip VAN SCHALKWYK, Vincent HAOUARI, David VAUDAINE, Jordi
ROUGÉ, Jean-Baptiste PÉCRIX, Hugues BASTIDE, Matekitonga MOEAKIOLA, Baptiste CHEVALIER, Horacio SAN MARTIN, William BONET. 4e rang : Yohann CARPENTIER, Clément PRAUD, Solomone
FRANCIS, Manaïa SALAVEA, Guillaume FERRARA, Marc SIMONNET, Mariano VITALE, Viliame MAYA, Stéphane BONVALOT, Aurélien DIOTALLEVI, Régis SIGOIRE. 5e rang : Matias VIAZZO, Thibault
DUVALLET, Anthony MAURY, Paul BOSCH, James LAKEPA, Matthew JAMES, Pierre SAVRE, Rémi STOLZ, Jérémy COLOMBAT, Mickaël NEEL, Isei COLATI, Olivier BERTRO.
Photo Antoine Deschamps
Réserve - Les joueurs de Pierre-Olivier Laveau et Thomas Savre visent les
qualifications pour les phases finales de Fédérale 1 B. On reconnaît ci-dessus
Alexandre Collet, Marc Simonnet, Philippe Van Schalkwyk et Raphaël Kessler.
Association - Créée en 1903, l’association USON est présidée depuis 2009 par
Alain Chevalier (à gauche sur la photo en compagnie de Jordan Roux). Elle gère
l’école de rugby et veille, conjointement avec la SASP, sur l'Académie de Formation.
Calendrier Fédérale 1
12 janvier : USO Nevers - Saint-Nazaire
19 janvier : USO Nevers - Vannes
26 janvier : USO Nevers - Cognac
16 février : Lille - USO Nevers
23 février : USO Nevers - Massy
16 mars : Dijon - USO Nevers
23 mars : USO Nevers - Saint-Jean-d'Angély
6 avril : Bobigny - USO Nevers
Nevers ça me botte !
n° 188
La relève - Les enfants de l’école de rugby de l’USON sont aussi de
fervents supporters. Voici peut-être deux futurs joueurs de l’équipe
fanion des années 2020...
Photos Jean-Michel Marchand
ÉQUIPE RÉSERVE
Coachée par Pierre-Olivier Laveau et Thomas Savre, l’équipe
réserve de l’USON évolue dans le championnat de Fédérale 1 B.
École de Rugby de l'U.S.O. Nevers
Elle rassemble environ 200 jeunes répartis en 5 catégories d'âge
U7 : jeunes nés en 2007 et 2008
U9 : nés en 2005 et 2006
U11: nés en 2003 et 2004
Infos : www.usonrugbyplus.com
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sports
USON-Handball
Le hand reprend du volume
Photo : Gérard Jandot/USON-Handball
L’USON-Handball 2013-2014 - L’équipe d’Excellence Masculine en compagnie des élus, des partenaires et des dirigeants. De gauche à droite : Denis Bonniau (coprésident), M. Rako (directeur
général RATP DEV), Jacqueline Richard (adjointe au maire chargée des sports), Tarik Khaidouri (conseiller municipal délégué aux sports), Rattaya Vilaiphanh, Henri Delage, Arthur Morizot, Driss Abrij,
Michaël André,Yassine Bounouara, Quentin Chagnat, Cedric Catier, Hadrien Delage, Romain Loubatière, Fabien Champeau, Thomas Assal (capitaine), Christophe Lelausque, Laurent Cobigo, Mme Sanz
(Sanz Construction), Rémi Doisne (Communication USON-Handball), Marc Henry (DECA - EGTN), Mathieu Boyron (entraîneur), M. Sanz (PDG Sanz construction) et Gilles Charpin (coprésident).
L'USON Handball a franchi en 2013 la barre symbolique
des 200 licenciés.Avec 235 membres, le club se hisse dans
les 15 premiers de Bourgogne. Sur le terrain, le début de
championnat de l’équipe 1 en Excellence Régionale est
prometteur.
formation.» L’USON compte cette année 235 licenciés, contre 95 en 2006. «Le
revers de la médaille c'est que le club est régulièrement "pillé" par ces pôles qui doivent avant tout alimenter leur structure, parfois au détriment du développement
territorial», poursuit le co-président. Les dirigeants de l'USON ne sont pas
fatalistes pour autant. Ils continuent à renforcer la structuration technique du
club. Avec deux entraîneurs professionnels et de nombreux bénévoles diplômés, la formation et le niveau d'évolution des jeunes n'a rien à envier à d'au’USON-Handball joue les outsiders d’un championnat d’Excellence
tres clubs plus renommés. «De nombreux parents commencent à comprendre
Régionale plutôt relevé. Après des débuts en dents de scie (2 victoires,
que l'USON est capable de faire évoluer leur enfant au sein d'un projet sportif
1 nul, 1 défaite après 4 journées), l’équipe des présidents Bonniau et
ambitieux, précisent les dirigeants. Il y a fort à parier que si de nombreux jeunes
Charpin s’est magnifiquement reprise lors de la 5e journée en dominant le
talents étaient restés au club, celui-ci évoluerait sans doute au niveau national
leader Chenôve (34-26). Début novembre, les handballeurs neversois poindepuis déjà deux saisons...» Malgré tout, la bonne nouvelle, c'est que l'USON
taient au 4e rang, à un point seulement de la première
est de plus en plus attractive. Depuis quelques saisons, de
place. De quoi redonner le sourire aux supporters et aux Un effectif à la hauteur bons joueurs venus d'autres horizons rejoignent le club de la
dirigeants des «jaunes et bleus». Gilles Charpin se félicite
cité ducale. «Les résultats des seniors sont en constante évolution,
des ambitions
par ailleurs de la progression globale de son club. «Au
la troisième place acquise l'an dernier en Excellence Régionale a
niveau des jeunes, la progression est graduelle, explique-t-il. Depuis la participarenforcé nos ambitions. Le nouvel effectif de l'équipe fanion est à la hauteur de nos
tion au championnat de France des -18 ans en 2009-2010, nous avons renforcé
ambitions, à savoir atteindre le niveau Prénational.» Les partenaires, la Ville de
notre présence au niveau régional. L'USON rivalise ainsi régulièrement avec des
Nevers en tête, croient de plus en plus au projet d'évoluer au niveau national
clubs bourguignons très huppés qui possèdent ou sont à proximité de centres de
à court terme. Le train est en marche...
L
Tennis - Tournoi Future
Les deux finalistes : Vincent Millot et Tristan Lamasine
(de gauche à droite).
46
Millot décroche Nevers
Le Dijonnais Vincent Millot (305e joueur mondial) a remporté, le 6 octobre
dernier, l’édition 2013 du Future Nevers-Nièvre de tennis. En finale, Millot a
logiquement dominé Tristan Lamasine (1 025e ATP et joueur invité) en deux
sets (6-3, 6-1) à l’issue d’un tournoi de très haut niveau selon tous les
observateurs avisés. De quoi ravir toute l’équipe organisatrice conduite par
Jacky Terreau. Au cours de la semaine, sur les courts du Comité
Départemental de Tennis, on aura pu apprécier la bonne tenue du
Neversois Constantin Belot (licencié à Dijon), éliminé en quart de finale par
le futur vainqueur du tournoi, mais aussi les qualités indéniables de Sandro
Ehrat, David Guez ou encore du très prometteur Calvin Hémery, coaché
par l’ancien international Thierry Tulasne.
Le jeune Guadeloupéen Calvin Hémery, peut-être
un futur grand, à l’instar de Gaël Monfils.
Nevers ça me botte !
n° 188
sports
CYCLISME - Axel Habert (JGSN)
Le vélo,
naturellement
Un environnement familial
peuplé de champions cyclistes
et d’autant de modèles : Axel
Habert ne pouvait s’échapper
autrement qu’à vélo. S’il lui
reste encore quelques cols à
franchir avant de rejoindre ses
illustres aînés, le cadet de la
Jeune Garde Sportive Nivernaise
gravit doucement mais
sûrement les étapes.
Par Jean-Michel Marchand
REPÈRES
Né le 2 avril 1998 à Paris, réside à Nevers
Club : JGSN (débuts en 2010 - Minime 1)
Palmarès - Route : 26 victoires.
Cyclo-cross : 17 victoires.
Champion de la Nièvre (route et cyclo-cross)
Parents : Fils de Marina (elle-même fille de Mariano
Martinez et soeur de Miguel et Yannick) et d’Olivier
Habert (coureur régional).
Ses idoles : Fabien Cancellara, Tony Martin, Mark
Cavendish, Miguel et Yannick Martinez.
Élève en classe de Seconde Systèmes Electroniques
Numériques au LP Saint-Joseph
Photo : Jean-Michel Marchand
A
XEL HABERT RESPIRE LA SÉRÉNITÉ. DU HAUT
intarissable question conseils. Bien calés entre
l’autre grand-père, Pierre-Jean, et l’imposant
AFFICHE UN CALME OLYMPIEN. Axel parle
paquet de grands-oncles et autres cousins, deux
doucement, de façon posée.Axel est cool, disent
oncles à la gloire établie ou à venir vont eux
ses potes. Axel s’appelle Axel parce que son
aussi faire référence pour Axel. « Miguel et surpère était fan d’Axel Merckx, le fils du grand
tout Yannick, que je vois plus souvent, m’ont éviEddy. Axel Habert est né avec un peloton
demment motivé.» Pourtant, avant de devenir
d’anges et de fées du vélo autour du
l’un des espoirs du cyberceau. Des fées et des anges bien Du style et du panache, clisme nivernais, comme
identifiables pour le coup. Outre la
comme ses aînés
en témoignent les deux
maman, Marina, ancienne chamdernières saisons jalonpionne d’Auvergne, et le papa, Olivier, vainqueur
nées de succès, Axel s’était essayé, gamin, au
d’une dizaine de courses régionales, on pouvait
VTT, mais avait dû renoncer. «Parce que l’air de
reconnaître d’illustres champions. En tête, le
Paris, où je suis né, m’avait donné de l’asthme»,
doyen, Pierre Simonin, arrière-grand-père, héros
explique-t-il. Le climat des Bords de Loire a
des années d’après-guerre, aujourd’hui disparu.
remis de l’ordre dans ses voies respiratoires.
L’incontournable maillot à pois rouges de MaEt, aujourd’hui, Axel pédale avec style, comme
riano Martinez guettait le énième futur cycliste
ses aînés, aussi à l’aise sur l’asphalte que sur les
de la grande famille. Il deviendra le grand-père
sentiers caillouteux...
DE SES
15
ANS, LE GRAND JEUNE HOMME
Nevers ça me botte !
n° 188
PLAN B - Axel Habert est un jeune coureur (cadet) complet. «J’aime attaquer,
mais si ça ne marche pas, j’ai un Plan B : le sprint.» Photo : Marina Habert
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économie
Look Fixations
Face aux nouvelles donnes du
marché des sports d’hiver, et
principalement de la montée
en flèche des systèmes de
location, Look Fixations a
défini une nouvelle stratégie.
Après un plan social, limité à
15 départs volontaires, en
2012, l’unité neversoise du
Groupe Rossignol (Dynastar,
Kerma, Lange, Look, Risport,
Rossignol) retrouve un bon
rythme de croisière.
Textes et photos : Jean-Michel Marchand
Équilibre et stabilité
1951, L’ENTREPRISE LOOK est l’un
des fleurons de l’histoire économique neversoise. Depuis 1994, date de la séparation des activités ski et vélo, Look Fixations appartient au Groupe Rossignol.
Récemment, Florent Sainte Fare
Garnot et la sénatrice Anne ÉmeryDumas ont visité l’usine de la rue
de La Pique qui, après un passage difficile en
2012, semble avoir retrouvé le bon équilibre.
N
ÉE EN
L’emblématique entreprise de la rue de la Pique
emploie 127 personnes - dont 85 en production ainsi qu’une vingtaine d’intérimaires. «Il y a
sept, huit ans, on sortait 1 200 000 paires de
fixations par an. Désormais, on doit tabler sur
650 000, explique JeanLaurent Nectoux, viceprésident de Look et directeur des opérations du
Groupe Rossignol. Le côté saisonnier de l’activité, la nécessité de limiter les stocks et, surtout,
la montée en puissance du marché de la location
des skis, nous ont obligés à réduire notre volume
de production.» Une méthode de travail rendue
possible grâce à la souplesse et à la compréhen-
S’adapter au côté
saisonnier de l’activité
- Lors de leur visite, Florent Sainte Fare Garnot
et Anne Émery-Dumas ont pu mesurer tout le savoir faire
d’un personnel disponible et passionné, selon Caroline Ancher,
directrice du site, et Jean-Laurent Nectoux, directeur des opérations du Groupe Rossignol.
PASSIONNÉ
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Nevers ça me botte !
n° 188
LOOK STORY
1951 - Jean Beyl, fils d’Alfred Beyl (ancien
champion cycliste, vainqueur des Six-Jours de
Paris), met au point la fixation de ski à pivot.
L’entreprise Look est créée.
1983 - Création de la pédale automatique
pour vélo. Look est rachetée par le Groupe
Bernard Tapie.
1994 - Rossignol rachète l’activité ski. Look
Cycle International continue de son côté.
2005 - Quicksilver reprend Rossignol avant de
le céder à Chartreuse et Montblanc en 2008.
sion du personnel. «Nous mettons un coup
de collier entre avril et octobre, soulignent
Jean-Laurent Nectoux et Caroline Ancher,
directrice du site neversois. Nos employés
sont passionnés et disponibles.» De fait,
les fixations Look et les skis Rossignol rivalisent avec leurs concurrents (Marker,
Salomon, Tyrolia). Le savoir-faire de Look,
tant au niveau de l’assemblage des fixa-
Un personnel passionné
et disponible
tions, ici à Nevers, que du développement,
à Saint-Jean-de-Moirans (Isère) est une
force incomparable. Depuis sa création, en
1951, l’entreprise n’a cessé d’innover.
Symboles de sécurité, de performance et
de précision, les fixations et les skis du
Groupe Rossignol accompagnent fidèlement les succès des plus grands champions
en course alpine mais aussi en freeride et
freestyle, sous l’effet du légendaire Pivot.
Lors de sa récente visite dans l’usine neversoise,
Florent Sainte Fare Garnot a
réaffirmé son vif intérêt pour le
développement économique de
la ville et du département.
« Il est important de bien connaître
les atouts, les qualités et les besoins
de nos entreprises », a-t-il insisté.
« C’est à nous, élus, de faire remonter
les demandes auprès des ministères
concernés », a ajouté le maire de Nevers,
rejoint dans son propos par la sénatrice
Anne Émery-Dumas. Sensibles à ce soutien, les responsables de Look Fixations
n’ont pas manquer de rappeler que «de
nouveaux produits allaient faire prochainement l’objet d’investissements (environ
300 000 €) pour un site actuellement bien
adapté à leurs productions». Enfin, il est à
noter que Look Fixations travaille avec
des fournisseurs et sous-traitants locaux,
comme Cégeplast, Sertip ou encore l’imprimerie Saviard.
Les champions soutenus
par le Groupe Rossignol
. Biathlon : Martin Fourcade
et Marie-Laure Brunet (France).
. Ski alpin : Tessa Worley (Fr),
Massimiliano Blardone (Italie).
. Ski de fond : Teodor
Peterson et Ida Ingemarsdotter
(Suède),
Eldar Roenning (Norvège).
. Freeski : Reine Barkered (S),
Aurélien Ducroz, Enak Gavaggio,
Kye Petersen (Canada).
Club 3 CL
Pour l’emploi
des cadres
neversois
e 2 octobre dernier, le Club des Cadres 3CL présentait son antenne neversoise. Une réunion qui
s’est tenue dans les locaux de Pôle Emploi. Les
responsables du club ont ainsi dévoilé aux institutionnels
locaux et aux cadres demandeurs d’emploi du bassin de
Nevers l’association et ses objectifs. « Partant du constat
du relatif isolement de la Nièvre par rapport aux structures
d’accompagnement des cadres demandeurs d’emploi et de
l’existence d’un « vivier » de cadres compétents, disponibles
dans la région, et sur une initiative de Pôle Emploi et des cadres de Cosne-sur-Loire, nous avons créé, fin 2011, le club 3
CL », explique Sébastien Suzeau, un des responsables du
club. Les objectifs de 3CL sont clairement d’aider ses
membres dans leur recherche d’emploi, de leur donner
L
AVEC PÔLE-EMPLOI - Martine Taureau (conseillère Pôle-Emploi) et Christelle Marchal (directrice Pôle-Emploi Nevers République
et Baron) ont accueilli le Club des cadres 3CL piloté par Sébastien
Suzeau (1er en partant de la droite).
des outils, de proposer des ateliers, des conférences, de
créer un réseau, de favoriser les contacts avec les entreprises, les institutions économiques et politiques et
de rompre l’isolement de certains membres. Pour cela,
des réunions hebdomadaires ont lieu et chaque membre
peut s’investir dans le fonctionnement du club en fonction de ses possibilités.
Texte et photos : Brigitte Dray-Dremeau
ÉLUS À L’ÉCOUTE - Comme en témoignait la présence et
l’intervention d’Yvette Morillon, les élus sont attentifs à l’action de
3CL. La première-adjointe au maire de Nevers et conseillère générale
du canton de Nevers-Sud est ici entourée de Bruno Legout, directeur
de Fibractive, désormais Nièvre Développement et Younès Es Safi,
chargé de mission Pays Nevers-Sud-Nivernais.
Renseignements : [email protected]
- Look emploie 127 personnes à Nevers et produit désormais 650 000 paires de fixations par an.
Un chiffre qui tend à se stabiliser face à la concurence mais aussi et surtout face au marché de location croissant.
MADE IN NEVERS
Nevers ça me botte !
n° 188
www.club3cl.com
49
Commerces
URICAN
STYLE
NEVERSOIS D’ORIGINE, ULRICH AKALOGOUN A
FAIT DU CHEMIN DEPUIS LES BANCS DU
COLLÈGE ADAM
BILLAUT. APRÈS DES ÉTUDES DE
GRAPHIC DESIGN ET DEUX ANNÉES PASSÉES
ENTRE
NEW-YORK ET LONDRES, LE JEUNE
ENTREPRENEUR A DÉCIDÉ DE SE LANCER DANS
LA CRÉATION DE SA PROPRE MARQUE DE
LUNETTES, URICAN. ENTRE ÉLÉGANCE ET
CHARME, RAFFINEMENT ET DISTINCTION,
ULRICH ET SA MARQUE ONT DE BEAUX JOURS
DEVANT EUX.
« Je dors toujours avec un crayon et une feuille de peur qu'une nouvelle idée ne m'échappe»
LA GENÈSE D’URICAN
out a commencé en classe de 5e au collège
Adam Billaut à Nevers pour Ulrich
Akalogoun.Voulant se démarquer
"vestimentairement" parlant de ses camarades
d'école, le futur entrepreneur confectionnait des
tee-shirts et accessoires à l'aide des machines à
coudre de sa mère. Son logo de l’époque était un
triangle rouge dénommé ULMC. C’était en 1998.
Ensuite, les études allaient prendre
le dessus, jusqu’à ce qu’il découvre
le monde des industries
graphiques.Véritable révélation
pour l’étudiant de l’époque. En
2007, sous les conseils de sa professeure d'économie et droit à l’
école française de papeterie et des
industries graphiques, il décide de
déposer officiellement sa marque,
ULMC.
Mais ce sont deux années passées à l’étranger, à
New-York et Londres, qui ont réellement permis
au jeune homme de créer graphiquement différents archétypes de vêtements pour homme,
femme et enfant, créations qui ont vu le jour à
l’été 2010.
T
www.urican.com site Web pour début 2014
[email protected]
06 58 30 97 54
En 2011, suite à la rencontre avec un opticien
indépendant, Ulrich Akalogoun décide de s’orienter dans la création de lunettes artisanales françaises sous la marque Urican. Après le choix des
matières premières et la réalisation des
prototypes, la production des premières lunettes
Urican commence durant l’année 2013. À partir
de janvier 2014, les lunettes Urican seront commercialisées auprès des opticiens indépendants specialisés dans les lunettes
premiums et haut de gamme.
Des lunettes fashions, chics et dynamiques pour tous
DES LUNETTES FABRIQUÉES MAIN,
EN FRANCE
Sensible au savoir-faire français, Urican
s’est entouré des meilleurs artisans
lunettiers du Jura, là où le métier se
transmet de génération en génération depuis près
d’un siècle. Chaque monture est soigneusement
façonnée à la main et nécessite plusieurs
centaines d’heures de travail. La sélection de
matériaux authentiques assure une réelle qualité.
Ainsi, tout acquéreur de lunettes Urican porte
une pièce artisanale, unique et exclusive.
Pensées, dessinées, revues et corrigées en collaboration avec des opticiens, les lunettes Urican
sont façonnées pour offrir un maximum de
confort et d’élégance.
Un savoir-faire et un artisanat français
50
Nevers ça me botte !
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Commerces
Les goûters d’Enora sur M6
passe à la moulinette des papilles des animateurs de l’émission. Un hamburger de saison,
revisité par le chef : pain fait maison,
merguez, courgettes, aubergines, oignons...
Installé depuis un an et demi, Les Goûters
d’Enora, situé au 1, rue du 14 juillet, n’ont
pas tardé à trouver et à fidéliser leur clientèle. C’est d’ailleurs parmi les plus fidèles
clients de la boulangerie-pâtisserie qu’il faut
chercher les responsables de la participation
des “Goûters d’Enora” à l’émission de télévision “La meilleure boulangerie de France”
diffusée sur M6. Quelques semaines après la
diffusion, Kevin François, l’heureux propriétaire et fondateur de l’enseigne, porte un
regard léger sur cette aventure. “Le tournage
s’est déroulé à la boutique sur une journée, puis
une autre journée à Bourges avec les autres participants de la région. Les sélections portaient
davantage sur la boulangerie et le rayon
traiteur.” Un produit sélectionné par
boutique. Pour Enora, c’est le provençal qui
Des retombées quasi immédiates
Si Kevin et toute son équipe n’ont pas été
retenus pour participer à la finale, tous sont
fiers d’avoir été sélectionnés. “Il y avait 5 000
candidatures au départ et seules 84 ont été
retenues”. Pour l’anecdote, c’est une boulangerie de Chalon-sur-Saône qui a raflé la mise
au niveau régional. Du côté des “Goûters”, il
y a certes la satisfaction d’avoir participé,
celle, certes moindre, d’être passé à la télé
mais surtout “c’est une vraie reconnaissance de
la part de notre clientèle qui nous a inscrits
pour participer à l’émission et je tiens à les
remercier. Ensuite, poursuit Kevin, la diffusion
de l’émission nous a amené de nouveaux clients.
En effet, certains ne savaient pas que la
boutique avait fait peau neuve depuis plus d’un
an”. SE
www.gouters-enora.com/
et sur facebook : les goûters d’enora
Tel : 03 86 61 14 09
Sos PC en panne !
A
près avoir fait le job durant une dizaine d’années sur Paris et la région Île-deFrance, Yann Drezet, Neversois d’origine, est de retour au bercail. Son job, c’est
l’informatique. Il démonte, remonte, installe, dépanne. Toutes les composantes
d’un ordinateur lui sont familières, du disque dur à la carte graphique en passant par le système d’exploitation. Sa petite entreprise, Assistance, Maintenance et Conseils en informatique (AMC) couvre tous les champs d’investigation possibles et imaginables en la
matière. Que ce soit pour les particuliers ou pour les entreprises, Yann Drezet a toujours la
solution. “Le but de mon entreprise est d’assurer la maintenance de l’outil informatique.
PC, ordinateurs portables, Netbook... J’interviens à domicile, dans les entreprises. Si les
pannes ne sont pas importantes, je réalise les opérations de maintenance sur place. Sinon,
j’emmène le matériel dans mon atelier pour procéder aux réparations”.
Yann Drezet, fondateur de AMCinformatique,
est diplômé de l’école informatique CS2i. Il a
notamment travaillé dans une société de
maintenance informatique de la région parisienne pendant près de dix années.
Informations et tarifs des prestations :
www.amcinformatique.net
06 01 74 18 69
E-mail : [email protected]
Nevers ça me botte !
n° 188
Quand faire appel à AMC ?
Un ordinateur qui rame, qui fait du bruit ou qui ne veut plus s’allumer. Restaurer des données perdues, raccorder et connecter son PC à internet, changer une pièce, installer des programmes sans risquer de ramasser des virus. Voilà la gamme, très élargie, des services
proposés par Yann et son entreprise AMCinformatique. “Je suis également en mesure d’assembler des PC à la demande, en fonction des besoins des utilisateurs. Bien souvent,
lorsque l’on achète un ordinateur, il y a des tas de programmes pré-installés qui prennent
de la place et qui ne sont d’aucune utilité. Mais il y en a aussi qui sont indispensables au
bon fonctionnement de l’ordinateur.” SE
51
Commerces
CHOCOLATERIE
PASCAL CAFFET
Basée à Troyes, l’entreprise de Pascal Caffet, champion du monde des métiers du dessert, a ouvert une
boutique à Nevers depuis le 1er octobre. Alain Korman et
Hubert t’Kint De Roodenbeke, gérants du magasin et associés depuis plus de vingt ans dans une autre activité, ont
choisi une reconversion dans le monde de la chocolaterie.
Bénéficiant du savoir-faire de la maison Caffet, sobriété, simplicité et excellence sont les maîtres mots de la boutique.
On peut retrouver macarons ou éclairs aux côtés du gâteau
« champion du monde ».
5, rue de la Pelleterie, Nevers
Du mardi au vendredi de 9h30 à 12h30 et 14h30 à 19h30, le
samedi de 9h30 à 19h30 et le dimanche de 9h30 à 13h
Tél: 03 58 76 02 75
RELIGION RUGBY
Le rugby a le vent en poupe depuis quelques années
dans la cité ducale et l’USON n’en finit plus de grandir,
il ne manquait plus qu’une chose, un magasin dédié aux amoureux du ballon ovale. C’est désormais chose faite avec l’ouverture depuis le 19 août du 7e magasin de la franchise Religion
Rugby en France, à Nevers. Mejida Roidor, la gérante, a eu le
coup de cœur pour la marque et s’est lancée dans l’aventure.
On peut retrouver des tenues sportwear avec des polos,
maillots, chemises, blazers et de pulls allant du S au 6XL, et pour
les enfants du 4 au 14 ans. Avec des ambassadeurs jouant dans le
Top 14, Religion Rugby est entre de bonnes mains.
2, bis rue Jean Desvaux, Nevers
Du lundi au jeudi de 10h à 12h et de 14h à 19h et du vendredi au
samedi de 10h à 19h
Tél: 06 82 79 42 65
E-mail : [email protected]
L’COIFF
Depuis l’été 2011, Laetitia a ouvert son propre
salon de coiffure, L’Coiff. Riche de quinze années de coiffure passées au sein d’un salon Franck Provost à Nevers, il
était temps pour elle d’ouvrir sa propre boutique.
Désormais épaulée de Sophie, embauchée depuis septembre, elle propose des coupes pour hommes, femmes et
enfants, le sourire en plus...
8, rue du Rivage, Nevers
Du mardi au vendredi de 10h à 18h et le samedi de 9h à 16h
Tél: 03 86 61 02 67
52
Nevers ça me botte !
n° 188
Commerces
LA TOISON D’OR
Tombé amoureux de l’artisanat marocain au cours
d’un voyage, Ludovic Barchon a décidé d’en faire son
métier. Ancien représentant pour machines agricoles, les
routes ont eu raison de lui et l’envie de se sédentariser est
devenue plus forte. D’où la naissance de La Toison d’or. Entre
luminaires et miroirs, les choix pour décorer son intérieur
sont nombreux. Sous les conseils avisés du gérant, il est
même possible de trouver des pièces inédites par
commande.
16, place Saint-Sébastien, Nevers
Le lundi de 14h à 19h et du mardi au samedi de 10h à 19h
Tél: 03 86 21 91 39
E-mail : [email protected]
COUP’FAIM
Une petite fringale à une heure tardive, il y a le
Coup’ Faim. Ancien serveur au Club Med durant 8 ans,
Kasim Kaygusuz avait envie de se stabiliser. Originaires de
Bourbon-Lancy, lui et sa femme, Emine, ont saisi l’opportunité d’ouvrir leur propre commerce à Nevers. Ainsi,
Kasim propose sandwichs, paninis, frites, boissons et
gâteaux pour le plus grand plaisir des mangeurs tardifs.
1, rue François Mitterrand, Nevers
Du mardi au dimanche de 11h à 14h30 et de 18h à minuit
Tél: 09 52 98 77 55
SO’ SWEET COFFEE
Après un voyage aux États-Unis, Sophie a eu le
coup de foudre pour les coffee shop avec leurs coins
salon tout en décontraction. Depuis, l’idée a germé et,
depuis le 24 septembre, il est possible de se poser tranquillement au So’ Sweet Coffee pour boire son café, mais
pas que… Mordue de pâtisseries américaines, la gérante
propose des spécialités made in USA, concoctées par sa
sœur,Vanessa. Mais il est aussi possible de manger le midi
des burgers maison faits avec les produits des autres commerçants de la rue et cela avec un bon milkshake so welcome to So’ Sweet Coffee.
19, rue du Pont-Cizeau, Nevers
Du mardi au samedi de 10h à 19h
Tél: 06 59 82 64 85
Facebook: Coffee Shop Nevers
Nevers ça me botte !
n° 188
53
Travaux
Caserne Pittié:
le projet redémarre!
La caserne Pittié est un ancien équipement militaire, désaffecté depuis les
années 2000. L’équipe municipale a repris le dossier pour faire revivre cet
espace et l’intégrer dans la ville et dans son activité économique. Le réaménagement de l’espace devra répondre au développement de ce quartier en
matière de services, de commerces et d’espaces publics.
UNE PREMIÈRE SOLUTION QUI S’ES-
TOMPE
’armée est partie en 2001. Le Conseil Général de la Nièvre avait, dans un premier
temps pris position pour y installer ses services.
Puis après moult hésitations, le CG58 a finalement decidé en 2012 de renoncer au projet,
laissant la ville de Nevers devant un problème:
comment faire rebondir ce projet?
L
Plusieurs villes de France doivent rénover leurs «friches militaires»
fort
Roche est
Br
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Nancy
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Limog etc…
LA VILLE DE NEVERS A
LANCÉ UNE ÉTUDE EN
2011
“
Il a été nécessaire de repenser ce programme
d’aménagement sur le site
de 6 hectares, qui possède
déjà quelques implantations:
une pharmacie, Nivertel et
l’IFSI (Institut de formation
aux soins infirmiers)» souligne Thierry Boidevezy, adjoint au maire.L’étude de réaménagement a été confiée au cabinet SOFRED,
spécialisé dans la stratégie de réutilisation de
casernes, car ce n’est pas un cas isolé, « les
friches militaires» de plusieurs ville, comme
Rochefort, en témoignent.
L’étude se déroule en deux phases:
1 / La première phase a été de procéder
au diagnostic du site en prenant appui sur des
exemples réussis de reconversion de sites similaires ainsi que sur le recensement des besoins. Elle a conclu à un plan de commercialisation stratégique et de programmation à
moyen et long terme. Il permettra d’améliorer
l’entrée de la ville la plus fréquentée; d’intégrer
cet espace dans la ville, par la destruction des
murs d’enceinte; de recréer un réel «maillage»
du quartier par la création de liaisons transversales; d’offrir du stationnement supplémentaire par la réalisation d’emplacements de parkings; d’ouvrir ce site et de se réapproprier le
patrimoine, notamment la place d’Armes, avec
la réalisation d’une place urbaine publique.
2 / La deuxième phase a été de confier
le projet à un opérateur, Nièvre Aménagement.
NIVERTEL fait partie des installations déjà présentes sur le site.
54
Nevers ça me botte !
n° 188
Travaux
La nouvelle stratégie
côté Est
Le bureau municipal a validé la
stratégie de découper le site en
deux parties:
1/ l’ouest sera transformé
en un parc urbain
2/ l’est accueillera des entreprises et services publics.
PARTIE OUEST:
UN PARC URBAIN
côté Ouest
côté Ouest
a partie Ouest du site se compose actuellement de bâtiments difficiles ou trop onéreux à reconvertir pour lesquels une démolition
est à envisager. En conséquence, la ville va
installer un parc urbain avec de nombreux
bancs qui acceuillera la vie du quartier et les
étudiants de l’IFSI.
L
1er acte:
Nevers ça me botte !
destruction du mur d’enceinte dans les deux mois
n° 188
55
Travaux
PARTIE EST: DES BÂTIMENTS
QUI SERONT RÉNOVÉS
a partie Est, autour de la place d’armes, dispose du
patrimoine le plus intéressant, classé monument historique. Environ 13 000 m² de bâtiments à réhabiliter
et 4 000 m² à construire; une organisation autour de la
place d’Armes. Du fait de la typologie des lieux et des
bâtiments, une fonction plutôt axée sur les activités
tertiaires en valorisant l’atout du numérique très haut
débit (autour de la tête du réseau fibre optique) a été
retenu. Le premier bâtiment autour de la place d’Armes
sera rénové et mis sur le marché en 2015.
l
côté Est
D’ORES ET DÉJÀ DEUX PROJETS
D’IMPLANTATION
ujourd’hui deux projets sont en cours (une
construction et une accession dans un bâtiment
réhabilité) pour des surfaces significatives:
A
• Pôle emploi (construction : 1 300 m2)
• la CPAM (bâtiment existant :1 000 m2)
«
Nous réfléchissons à l’insertion de ce site dans l’architecture urbaine en étudiant son
insertion avec la gare et son implantation en matière d’urbanisme dans Nevers. Il est
impératif de rester sur la perspective des projets de développement économique pour
Nevers et son agglomération, tout projet doit être pensé et étudié avec attention» souligne
Florent Sainte Fare-Garnot.
56
Nevers ça me botte !
n° 188
Travaux
objectifs
• intégrer la caserne Pittié dans la ville
• offrir des stationnements supplémentaires
• démolition de la zone Est
• transformation en parc urbain
pour les Neversois
calendrier prévu
2013:
1er trimestre
2014:
• Études de démolition et démolition
des premiers bâtiments en fin d’année.
• Études pour le parc urbain et
projet paysager.
3ème trimestre
2014:
• Lancement des travaux du projet de
Pôle Emploi.
• Lancement des travaux du parc urbain
2015:
• Livraison des bâtiments à Pôle emploi
Nevers ça me botte !
n° 188
57
Travaux
chauffage urbain
diminuer le coût de l’energie de 30%
POUR LE RENOUVELLEMENT DE SON RÉSEAU DE CHAUFFAGE URBAIN, LA VILLE DE NEVERS, APRÈS UNE PROCÉDURE D’APPEL D’OFFRES ET DE MISE EN CONCURRENCE, A CHOISI LA SOCIÉTÉ DALKIA (FILIALE DE
VEOLIA ENVIRONNEMENT ET D’EDF).
Pour les citoyens,
la réduction des
coûts d’énergie
inteviendra dès le
mois de janvier.
n signant, conjointement avec Gérard Millière, le directeur régional de Dalkia, une
délégation de chauffage urbain de la ville pour
20 ans et 6 mois, Florent Sainte Fare Garnot
vise «la diminution de la facture énergétique
de 30% des 6 500 usagers qui bénéficieront
d’ici quatre ans de l’extension du réseau de
chaleur.» D’après le maire: «les économies seront sensibles rapidement dès cet hiver à travers la baisse des charges sur les quartiers
qui seront concernés ».
E
Une nouvelle solution technique
La solution retenue propose la modernisation
du réseau existant du Banlay et la création
d’une chaufferie biomasse, raccordée à l’Unité
de Valorisation Énergétique des Déchets installée depuis quelques années par l’agglomération à Fourchambault. En outre, le réseau de
chaleur actuel sera étendu.
« L’ambition de la ville est de
faire du réseau de chaleur existant un nouveau réseau exemplaire, modernisé, vertueux et
plus étendu»,a exprimé le maire de Nevers.
LE CHAUFFAGE URBAIN, QU’EST CE QUE C’EST ?
— Un réseau de chaleur relié à une centrale de production —
— Des canalisations souterraines qui acheminent la chaleur sous forme
d’eau chaude —
— La distribution depuis des sous-stations —
— Une garantie de livraison fiable pour les immeubles —
Varennes-Vauzelles
Fourchambault
Nevers Banlay
A
ujourd’hui, long de 3,5 km, le réseau de
chauffage urbain de Nevers alimente en
chaleur, chauffage et eau chaude sanitaire 2
000 foyers neversois. En 2018, le réseau mesurera 22 km. Il alimentera 6 500 foyers des
villes de Nevers, Vauzelles et Fourchambault
et aussi leurs bâtiments communaux, l’hôpital Pierre Bérégovoy, le centre nautique Ilot
Corail et les lycées du Banlay.
58
Hopital de Nevers
Nevers ça me botte !
n° 188
Travaux
Prochainement, construction d’une
chaufferie biomasse
a chaufferie biomasse sera implantée sur le terrain situé à proximité du Centre de Valorisation
Energétique des Déchets sur la commune de Fourchambault. Elle utilisera 8 500 tonnes d’écorces,
chutes, copeaux, sciure, plaquettes forestières et bois de récupération par an. Elle s’approvisionnera
localement, en utilisant les ressources dans un rayon inférieur à 100 km. « Une proximité qui est un
gage d’optimisation du transport et de moindre pollution ».
L
eprésentant à elle seule les 2/3
des énergies renouvelables produites en France, la biomasse se définit comme l’ensemble de la matière végétale utilisée comme
combustible pour produire de la
chaleur ou de l’électricité. Issue
principalement du bois, elle provient : des résidus forestiers ; des
sous-produits de l’industrie du bois,
des bois de récupération non traités
et des cultures énergétiques.
R
la chaufferie biomasse sera implantée à Fourchambault
Aujourd’hui
3,5 km de réseau de chauffage urbain
2,3 M€ de chiffre d’affaire
2500 équivalents logements
20 millions de kWh
en 2016
18 km de réseau de chauffage urbain
5,5 M€ de chiffre d’affaire
7000 équivalents logements
65 millions de kWh
Nevers ça me botte !
n° 188
59
Travaux
Objectif financier
du maire
1 M € par an
C’est le maximum
loyer que paiera la
ville de Nevers pour
le centre aquatique.
Centre aquatique de la Jonction
Le calendrier d’appels à
candidatures se poursuit
60
C’est exactement la
même somme actuellement dépensée
chaque année par la
ville pour la piscine
des Bords de Loire.
Le nouveau projet
ne côutera pas plus
cher que la piscine
actuelle de la ville.
Décembre 2012:
Mars 2013:
Mai 2013:
Juillet 2013:
Septembre 2013:
Le Conseil Municipal a
autorisé le lancement
de la procédure de sélection du candidat à la
construction et à l’exploitation du Centre
Aquatique
Le maire a adressé
le Cahier des
Charges aux 3
candidats admis à
participer à la
procédure de
sélection
Les 3 offres ont
été réceptionnées
1ère séance de
négociation. Les 3
candidats présentent
et défendent leur
proposition
architecturale, de
gestion, et financière
2ème séance de
négociation. Les trois
candidats corrigent leur
offre en l’améliorant.
NOVEMBRE 2013:
DÉCEMBRE 2013:
PREMIER SEMESTRE 2014:
RÉCEPTION DES
OFFRES FINALES
CHOIX DU PROJET
DÉFINITIF
SIGNATURE DU CONTRAT
LA DURÉE ESTIMÉE DES
TRAVAUX, À COMPTER DE LA
DATE DE SIGNATURE, EST DE
18 À 24 MOIS
Nevers ça me botte !
n° 188
Près de chez vous - pratique
Un terrain dédié au foot de rue réalisé, avec et pour les habitants
Infos pratiques élections
Place au jeu !
Pour voter il
faut s’inscrire
sur les listes !
Texte et photo : Manon Fiocre
Le projet du terrain de foot de rue du conseil de quartier BaratteCourlis réalisé en concertation avec les jeunes et les habitants à été
inauguré samedi 16 novembre boulevard Jacques-Duclos.
A
près un pique nique pour restaurer les
troupes, l’après-midi fut consacré au
tournoi de foot de rue organisé pour les
jeunes avec le centre socioculturel de la Baratte
dans une ambiance bon enfant.
Accueilli par de nombreux enfants le maire,
Florent Sainte Fare Garnot, a remis à chacun
des participants au tournoi un ballon adapté à la
pratique du foot de rue.
Ce terrain, équipement public de proximité est
mis à la disposition de tous les habitants du
quartier et de toute la ville. Il permettra également au centre social et aux écoles voisines
d’organiser des temps d’activités pour les
jeunes sur ce nouvel espace de jeux sécurisé.
Ouvert à tous les jeunes, c’est une belle occasion de faire découvrir des sports collectifs tels
que le foot de rue bien sûr, mais aussi le basket, le hand-ball... MF
La complémentaire santé pour tous
Nevers ça me botte !
n° 188
Pour voter, vous devez vous inscrire
avant le 31 décembre 2013 inclus.
Les demandes d’inscription peuvent être
soit :
- déposées en Mairie Centrale, ou dans
une Mairie de Quartier,
- transmises à partir du site : nevers.fr
- expédiées par courrier (timbre de la
poste faisant foi),
- remplies en ligne à partir du site :
mon.service-public.fr
Pièces à fournir : pièce d’identité et justificatif de domicile
Si vous avez récemment changé
d’adresse dans Nevers : n’oubliez pas
de communiquer à la mairie votre nouvelle adresse (fournir un justificatif du
nouveau domicile).
Info CCAS
Si vos ressources menseulles sont inférieures à :
- 996 euros pour une personne seule
- 1 450 euros pour un couple,
Il est possible de bénéficier d’une aide aide financière pour payer vos cotisations de mutuelle. Le
CCAS de Nevers se tient à votre disposition
pour vous informer plus précisément sur cette
En 2014, se dérouleront les élections
municipales (1er tour : 23 mars – 2ème
tour : 30 mars) et les élections
européennes (25 mai).
aide versée par la Caisse Primaire d’Assurance
Maladie tous les jeudis matins de 9h30à
11h30.
N’hésitez pas à vous renseigner.
CCAS de Nevers, 5, rue de la Basilique à Nevers.
Tél : 03 86 71 80 00
Les ressortissants d’un pays membre de
l’Union Européenne résidant en France
peuvent participer à l’une ou à ces deux
élections. Pour cela, ils doivent solliciter
leur inscription pour le scrutin choisi ou
pour les deux dans les mêmes conditions
que les électeurs nationaux.
Contacts et renseignements :
Mairie de Nevers
Service Population
tél : 03.86.68.46.32
mail : [email protected]
site internet : nevers.fr
61
Près de chez vous
Photos : Christophe Masson
photo Stéphane Ebel
RÉUNIONS PUBLIQUES DU MAIRE
À l’écoute des habitants,
des avis et des requêtes
Après les réunions thématiques du début de l’année sur les emplois d’avenir et les rythmes scolaires, le maire et les élus de Nevers ont continué leur cycle de rencontres des Neversois lors de
réunions publiques organisées dans le quatre quartiers de Nevers. Cette fois-ci le thème était le
cadre de vie.
A
près les emplois d’avenir et l’éducation,
le maire de Nevers, Florent Sainte Fare
Garnot est de nouveau allé à la rencontre des
Neversois à l’occasion de réunions
publiques. Les 3, 9, 16 et 24 octobre dernier,
le thème abordé lors des réunions était celui
du cadre de vie. Entre 450 et 500 neversois
ont participé à ces temps d’échange, de dialogue et de concertation avec le premier édile
de la Ville. Pour le maire de Nevers,
“Le cadre de vie intéresse chacun d’entre
nous. Il concerne notre quotidien. Le but de
ces rencontres est de savoir quelles sont
excatement les attentes des habitants. Être à
l’écoute des Neversois fait partie de la politique de proximité que nous avons souhaité
avec la majorité municipale. Les premières
expériences en la matière sont concluantes et
la parole des administrés est prise en compte
62
dans nos réalisations. Le Quai des
Mariniers, les Emplois d’Avenir en sont la
parfaite illustration”.
Aménagements, voirie, propreté...
170 requêtes et demandes ont été formulées
par les habitants lors des quatre réunions
“Cadre de vie” organisées dans les quatre
quartiers de Nevers (Centre, sud, nord et
ouest). Chacune d’entre elles sera traitée
dans les meilleurs délais. Pêle-mêle, les
requêtes portent sur la voirie, la propreté,
l’éclairage public, la circulation... Chacune
des demandes a été consignée par le service
Vie de quartiers qui s’est chargé de les acheminer vers les services compétents.
L’objectif est d’améliorer, dès lors que cela
est possible, le cadre de vie des neversois,
le quotidien. SE
Nevers ça me botte !
n° 188
Près de chez vous
QUARTIERS NORD - OPÉRATION BANLAY À NEUF
Nettoyage à grandes eaux !
6(37(0%5(
Bonjour les bébés !
Le 2 : Johan COULON ; le 3 : Alexandre,
Joshua, Richard BOUDARD ; le 7 : Louane,
Emma, Ines GATIGNOL ; le 8 : Maëva,
Sylvie, Françoise BAHRI ; le 10 : Toma
ALOÏZOS ; Dylan, Ismaël, Rabia
BOURDOT ; le 11 : Erwan, Pascal, Bernard
SCIARRA NICOLAS ; le 12 : Saïhan, José,
Serge PODENCE ; Leny, Lilian MERION ;
le 13 : Alexandre TIOUMENTSEV ; le 14 :
Thomas, Thierry, Patrick GATHELIER ; le
15 : Laïna AIT TALEB ; le 16 : Mehmet
POLAT ; Ferhat POLAT ; Lana, Coralie,
Sylvie, Marie-Ange LEGERE ; le 17 :
Deven, Fabien, Thierry, Didier PAYARD ;
Enzo, Hervé, Pascal BAZIN ; Noam, Alain,
Rémy WIATR ; le 19 : Théo DEMERSON
DERVILLIER ; Inaya, Zahra ATASSI ; le 22
: Tasnim DARDOUR ; Amine GUFFROY ;
Arnell, Aimérance DIANGANA BIDI ; le 24
: Charmant, Martin NGAMI MOUTSOUKA
; Maxence, Victor, Joël SAGOT ; le 25 :
Amine HAMDANI ; le 27 : Wilney
KULEMA BUKAKA KINZINGA MAMBU.
Photos : Stéphane Ebel
V
endredi 6 septembre, un verre de l’amitié réunissait les acteurs de l’opération
Banlay à Neuf. Du 26 août au 6 septembre,
les agents de la Ville de Nevers, de Nièvre
Habitat et de la Régie de quartier ont passé le
quartier au peigne fin chassant la moindre
saleté des trottoirs et espaces publics. Avant,
et pendant l’opération, une campagne de
communication et de prévention sur la propreté a été mené en direction des riverains.
L’objectif affiché étant que chacun contribue
à l’amélioration du cadre de vie de tous par
des petits gestes simples et citoyens. SE
QUARTIER BANLAY
À coeur
Veilhan
Ils nous ont quittés
EXPOSITION ARCHITECTONES /
XAVIER VEILHAN / ÉGLISE
SAINTE-BERNADETTE DU BANLAY.
6 OCTOBRE – 6 NOVEMBRE
L’artiste Xavier Veilhan, l’un des artistes français les
plus éminents sur la scène internationale, comme
pour son rhinocéros rouge au palais de Versailles, a
souhaité investir l’église Sainte-Bernadette du Banlay, œuvre majeure de l’architecture contemporaine.
La Ville de Nevers ayant été sollicitée pour apporter
son soutien logistique, l’adjoint de quartier Christophe Warnant a voulu accompagner cette exposition afin d’en permettre à la fois le rayonnement
vers l’extérieur et le meilleur accès au public neversois, en particulier les habitants du Banlay. Le
succès manifeste lors du vernissage, près de 350
personnes, s’est confirmé par la suite : plus de 600
personnes ont visité l’exposition, soit lors des permanences effectuées par la mairie de quartier et la
paroisse du Banlay, soit lors des présentations commentées proposées par les guides conférenciers,
le CAUE de la Nièvre et le Centre d’art contemporain ; ainsi que 22 classes de primaire, collège et
lycée.
Le 3 : Marie, Jeanne LUZY née POUGET
(98 ans) ; le 4 : Maurice LOUIS (81 ans) ;
Lilianne GOULLOUAND née
DANDEVILLE (93 ans) ; le 5 : Armand,
Jean BATTEUX (83ans) ; le 7 : Marie, Rose
GRANDJEAN née CHARRETTE (79 ans) ;
le 13 : René, Charles LABREUIL (84 ans) ;
le 25 : Daniel, Etienne FRANÇOIS (82 ans),
; le 28 : Gérard, Jean, Michel GILLES (69
ans).
La bague au doigt
Le 7 : Anthony, Jean-Michel, Lucien AMESTONN et Carla, Sophia ALVES DA SILVA ;
le 14 : Daniel, Charles GOSSET et Nathalie,
Joëlle, Arlette PAUCHET ; Yoann, Julien,
Frédéric JOLY et Nadia, Angélique
LAMOTTE ; Ilias ZNIFAKH et Aline
MAKARAWIEZ ; David BAILLON et
Sabrina GUERDIN ; le 21 : Hicham
RHNANE et Angélique, Marie-Christine,
Pascal MARTIN ; Pierre, Benoît, Robert
JEANJEAN et Marion, Josiane, Paulette
PARAUT.
Photos : Christophe Masson
Nevers ça me botte !
n° 188
63
Près de chez vous
QUARTIERS CENTRE
MÉDIATHÈQUE : LE PARVIS FLEURI
Coup de neuf sur le parvis
Chacun
cherche sa truffe !
FRANC SUCCÈS POUR LA DEUXIÈME ÉDITION DU MARCHÉ AUX TRUFFES !
Texte et photos : Stéphane Ebel
Le marché aux truffes s’est déroulé
samedi 19 octobre place Saint-Laurent.
L’événement à réuni néophytes et
amateurs curieux de découvrir ce produit
si particulier qui attire les curiosités.
Les démonstrations de chiens truffiers
ont rencontré un grand succès tout
comme les dégustations notamment de
toasts truffés offertes par le conseil de
Quartier Centre.
Lorsque le Maire, Florent Sainte Fare
Garnot, a fait retentir la cloche pour
annoncer le début de la vente, il fallait
être attentif et rapide pour effectuer les
meilleures transactions. Au total 12,6 kilos
de truffes ont été vendus, une belle opération qui a séduit aussi bien les vendeurs
que les acheteurs. MF
Omelette aux truffes de bourgogne
Préparation : 10 minutes
Cuisson : 10 minutes
Ingrédients (pour 2 personnes) :
20 g de truffe de Bourgogne
- 4/5 œufs
Préparation : La veille, mettre les œufs en
coquille avec les truffes entières dans une boîte
hermétique. La coquille des œufs laissera passer l'arôme de la truffe. Ajouter un papier
absorbant qui empêchera l'excédent d'humidité
de la truffe.
Le lendemain, couper les truffes en julienne,
casser les œufs, les battre et cuire.
Ajouter les truffes à la fin de la cuisson, la truffe
ne supportant pas la cuisson, elle doit juste
être 'chauffée'.
64
Il y a trente ans, la médiathèque JeanJaurès était inaugurée.
Cet anniversaire coïncide avec la réhabilitation des massifs de fleurs, entourant de remarquables platanes, par les
espaces verts de la Ville.
E
n lien avec les services de la
médiathèque, les espaces verts de la Ville
se sont portés au chevet des massifs auparavant peuplés d’arbustes de buis. Après une
reconfiguration totale des espaces, une préparation minutieuse, voire scientifique, des sols.
Le choix des plantes et autres arbustes ne doit
rien au hasard. Des plantes qui aiment l’om-
bre, des variétés qui garantissent des fleurs et
couleurs douze mois de l’année. Des rhododendrons côtoient des roses de noël et des
géraniums vivaces. Leur implantation est harmonieusse, tout comme le sol qui entourent
les massifs. Des fleurs peu gourmandes en
eau, plantées dans un sol tamisé d’ardoises,
parmi lesquelles on retrouve, pour la première
fois à Nevers, une espèce rare aux fleurs
jaunes et feuilles noires : le muguet du Japon.
Conseil des quartiers centre
Un dépliant
pour les déchets
Parce qu’un centre-ville attractif, c’est un
centre-ville propre et, face aux incivilités
récurrentes, les membres du conseil de quartier Centre ont décidé d’éditer une plaquette
sur les déchets. Il est notamment rappeler
qu’il y a des règles d’usage à respecter pour
sortir les poubelles, et des jours précis pour
les poubelles de tri ou celles des ordures
ménagères. Et comme la propreté c’est l’affaire de tous, il appartient à chacun de
balayer devant sa porte, son trottoir. SE
Nevers ça me botte !
n° 188
quartier centre saint-genest
AUTOUR DU MUSÉE, LE QUARTIER SE RENFORCE
L'état actuel de l’église Saint-Genest
relève d’une chance assez extraordinaire,
au regard des atteintes incroyables qu’elle
a subies au fil du temps. Cette histoire singulière fait d'elle aujourd’hui une église
suppliciée, quasi miraculée et réhabilitée... En devenant un nouvel espace de
création pour la faïencerie Georges !
Carole Georges et Jean-François
Dumont (ici avec une faïence
contemporaine sur le thème
du patrimoine industriel)
vont redonner vie
à l'église Saint-Genest.
Photo Jean-Michel Marchand
L'église reprise
par les faïenciers
de la manufacture
Georges
E
glise de l’ancienne paroisse des faïenciers,
Saint-Genest date du XIIe siècle.
Désaffectée à la Révolution, elle a servi de
brasserie aux XIXe et XXe, d'entrepôt à vin
et même de garage. Son plan primitif a été amputé en
1836 d'une partie importante du chœur pour élargir la
rue. Elle est classée
Monument
Historique
depuis 1923. Viollet-leDuc considérait le portail
sud comme "un chefd'œuvre pour ses bonnes
proportions, la beauté et
la sobriété de ses sculptures". Prosper Mérimée
décrit le dessin du porche
fait par l'illustre architecte
dont le linteau "très
mutilé représentait une
espèce de procession de saints". Si cet ouvrage a
connu de pénibles aventures, un destin peu privilégié,
son origine reste l’objet d’un débat ouvert à jamais.
Une assez forte imprécision signe l’apparition de
l’édifice. Le statut même de cette église, ni paroissiale indépendante ni abbatiale d’un établissement
conventuel, ne lui garantit pas non plus une identification très claire. La présence de certains éléments,
tout comme des traces de modification du pignon du
transept nord, indiquent qu’avant même de subir des
atteintes terribles durant la période moderne et
contemporaine, l’église Saint Genest a fait l’objet
d’une profonde transformation de son état d’origine
en plein Moyen Age. Il aura fallu donc quelques
décennies pour réduire ce monument éminent de l’architecture romane vieux de plusieurs siècles à l’état
de remise dérisoire spatialement et techniquement
précaire, autorisant alors tous les irrespects et toutes
les atteintes à ses meilleurs détails architecturaux,
Nevers ça me botte !
n° 188
des lieux. Par une délibération du 20 décembre 1991,
comme l’acceptation de son sous-entretien et de sa
la ville de Nevers engage donc l’acquisition de cet
vocation à la disparition. Propriétaires indélicats,
immeuble pour un montant de 199.000F . L’étude
qu’ils soient religieux ou laïcs, vandales, qu’ils soient
préalable au sauvetage de l’édifice est ausitôt comdélinquants particuliers ou publics administrativemandée à l’architecte en chef des Monuments
ment autorisés, ils ont été plus nombreux, ceux qui
Historiques François Voinchet, qui la termine en
ont saccagé cette église, que ceux qui ont contribué à
décembre 1992. Le temps de mettre au point les
sa sauvegarde. Mérimée
mémoires techniques, l’appel d’offre de l’intervenou Viollet-le-Duc ont
tion est lancé par une délibération du 30 septembre
établi au 19e siècle l’in1993. Les travaux commencent quelques mois plus
térêt historique et esthétard, pour s’achever en mai 1996. Après trois siècles
tique de l’ouvrage. Une
de mauvais traitements, l’avenir de l’église n’est
des avancées majeures
alors plus menacé. Saint Genest a quitté heureusede la loi du 31 décembre
ment le statut de patrimoine en péril, sans entrer
1913 touchant la présercependant dans la catégorie du patrimoine vivant.
vation des Monuments
Plus exactement un patrimoine simplement sauvé ou
Historiques ouvre la
"sauvetagé". Une nouvelle décision vient offrir à
possibilité de protéger le
l’église une heureuse inscription dans une histoire
patrimoine privé, contre
nouvelle. En effet, par délibération du 1er juillet derl’avis même des propriénier à l’initiative du maire Florent Sainte Fare
taires. C’est à partir de cette nouvelle disposition que
Garnot, le conseil municipal a décidé de céder
l’église fait l’objet d’un classement en 1923. Une
l’église
pour
qu’elle
étape importante est alors
La trop discrète église
devienne atelier et espace
franchie ; mais la survie
de vente de la faïencerie
de l’ouvrage n’est pas
devient un atelier-boutique,
complètement garantie.
à deux pas du nouveau musée Georges. Les artisans d'art
Carole Georges et JeanLe délabrement, le sousFrançois Dumont, qui ont reçu le prix des jeunes
entretien ont continué, comme les dégradations ponccréateurs (distinguant le patrimoine industriel de la
tuelles d’opportunité. L’église a connu quelques
Nièvre pour une série d’assiettes autour de ce thème)
travaux conservatoires dans les décennies suivantes,
ont de nombreux projets pour l’église. Des projets
mais insuffisants pour enrayer sa ruine. Au début des
pour lesquels ils vont investir 350.000 euros, auxannées 1990 seulement, les propriétaires, mesurant
quels il faut ajouter 20.000 euros pour l’achat, le don
l’état de précarité très avancée et la dangerosité de
de faïences de collection et des conférences. Leur
leur bien, se tournent vers la municipalité pour signasurface de production et de vente sera triplée, passant
ler leur difficulté à en envisager la préservation. C’est
de 100 à 300 m². Grâce à ce nouveau site, voisin du
à Pierre Bérégovoy alors, à son intuition personnelle
musée de la faïence, ils intégreront le circuit des
et à sa décision, qu’on doit le sauvetage de l’église
faïenciers, lequel va du Palais ducal jusqu'à la Loire.
Saint Genest. Son refus d’envisager la perte de cette
Brigitte Dray-Dremeau
œuvre sera le prolongement très direct d’une visite
65
Près de chez vous
LA PLACE DES COURLIS A SON MARCHÉ
2&72%5(
Bonjour les bébés !
Photo : Manon Fiocre
Le 1er : Chloé IKOKO-BELONGA
LIONGA ; le 4 : Yassine BEN MOHAMED ; le 5 : Louis DUCOIN ROKIETA
; le 8 : Jules ROLLET ; Quentin POURCELLE ; Sory BERETE ; le 10 : Narek
ARSHAKYAN ; le 12 : Manoë, Aaron,
Maël DAUGY ; le 16 : Pierrick SAVE ;
Warren CABARET ; le 18 : Cloé,
Christiane, Evelyne, Elisabeth LAVAUT
; Timéo AYMARD ; le 19 : Lilly-Roze,
Marie, Lilou BRANCIAT ; le 21 : Jade
MICHAUD ; le 22 : Nolan, Cédric
MOREAU ; le 23 : Yanis, SOUFFOU ;
le 24 : Gabriel PENDA ; le 25 :
Mohammed, Amine OUMANI ; Léo,
Aloïs, Victor, Eugène RICHARD ; le 29
: Ilan, Sophie, Marie-François LUTIER
EMIZET.
Delphine Fleury, adjointe
des quartiers Est.
(photo, Patrick Leriget)
Le marché
est revenu dans la place
Les commerces ont fait leur retour sur
la place des Courlis, il ne manquait
plus qu’un marché hebdomadaire.
C’est chose faite depuis quelques
semaines.
Ils nous ont quittés
66
Inauguré en présence du maire de Nevers et
de Delphine Fleury, adjointe aux quartiers
Est de la Ville, le vendredi 27 septembre dernier, le marché des Courlis contribue à
redonner des couleurs au quartier et à la
place. Fruits et légumes, fromages, épicerie...
les étals font le bonheur des habitants.
MOUËSSE : LE QUARTIER EN ÉBULLITION LE 30 NOVEMBRE
Photo : Christophe Masson
Le 1er : René GIRARD (68 ans) ; le 5 :
Marcelle, Marie BOUCHOUX née
DEVOUCOUX (92 ans) ; le 9 : Marie
MALCOIFF née PLESSIER (98 ans) ;
Suzanne, Louise GAGNARD née WEHREY (96 ans) ; le 12 : Monique,
Geneviève LEMAITRE née
ZOLYNIAK (78 ans) ; le 13 : Colette,
Raymonde, Jeanine DESRICHARD née
NECTOUX (78 ans) ; Jean-Michel
ALOÏZOS (46 ans) ; le 15 : Anne-Marie,
Louise FOURNIER née CARRIER (90
ans) ; le 21 : Jean-Jacques, Guy
BILLAUD (62 ans) ; le 23 : André,
Charles BONGRAND (86 ans) ; le 25 :
Gérard, Robert LERBE (76 ans) ; le 27 :
Michel, Marcel, Jean RAGOUNEAU
(89 ans) ; le 31 : Michel, Henri, Francis
CHARBONNIER (83 ans).
Relancé par le conseil de quartier suite,
notamment, à la fermeture du magasin Ed en
2011, les conseillers-habitants ont oeuvré
main dans la main avec les services de la Ville
pour faire aboutir ce projet. Depuis, chaque
vendredi matin, de 8h30 à 12h, la place
s’anime, les habitants du quartier mais aussi
ceux des environs viennent faire leurs
courses au marché. Dans le même temps, un
projet d’épicerie-supérette, mené par le
conseil de quartier avec le soutien de la boutique de gestion et des services municipaux
est en cours. Merci les forains ! SE
Pour la troisième année
consécutive, les commerçants
et les habitants du quartier de
Mouësse ont organisé avec succès, un marché de Noël le
samedi 30 novembre dernier,
toute la journée. Au programme
de cette journée, placée sous le
thème de la musique conutry :
des animations, des goûters, de
la musique country, des stands
pour les petits et même pour
les grands. SE
Nevers ça me botte !
n° 188
Près de chez
Rubrique
vous
LES CONSEILLERS DE QUARTIERS DE NEVERS ET AUXERRE RÉUNIS
Nevers et Auxerre
jouent la carte
de la proximité
Samedi 12 octobre 2013 à Nevers, une journée placée sous le signe
du partage et de l’enrichissement entre les membres des conseils
de quartier d’Auxerre et de Nevers. Pour certains conseillers
de quartiers, ce fut une découverte. Pour d’autres des retrouvailles
puisqu’une rencontre avait déjà eu lieu l’an passé chez les Auxerrois.
C
ette rencontre fait suite à celle qui avait eu lieu le 6 octobre
2012 à Auxerre. À cette occasion le groupe d’animation des
Conseils des Quartiers Est, présidé par Delphine Fleury, les
conseillers de quartiers ainsi que les agents du service Vie des
quartiers s’étaient rendus à Auxerre pour découvrir les méthodes de
travail des conseils de quartiers de la capitale icaunaise.
Le retour en terre neversoise
nance : qui anime et préside. À Nevers les conseils de quartiers sont
présidés par un élu tandis qu’a Auxerre ils sont présidés par un habitant. C’est donc principalement sur cette question que le débat s’est
porté. L’après-midi avait pour but de faire découvrir les réalisations
issues des conseils de quartier et quelques installations de la ville de
Nevers. Une journée bien remplie qui malgré la pluie n’a pas découragé nos homologues pour découvrir nos équipements extérieurs tel
que l’espace fitness situé dans le parc Mendès France.
C’était au tour de Nevers d’accueillir ses homologues le temps d’une
journée. Le programme était dense. Une matinée consacrée principalement à des échanges d’expériences, le fonctionnement des conseils
de quartier de ces deux villes moyennes n’étant pas le même.
La différence majeure entre Auxerre et Nevers réside dans la gouver-
L’élu d’Auxerre ainsi que tous les auxerrois présents ont remercié la
ville pour son accueil chaleureux. Chacun ayant trouvé des réponses à
ses interrogations avec un objectif commun aller plus loin vers la
démocratie participative. MF
Nevers ça me botte !
n° 188
67
Près de chez vous
QUARTIERS OUEST
-
QUARTIERS OUEST
- QUARTIERS
Le marché de la Grande-Pâture tous les jeudis de 8h à 13h
Mémoires
de chez nous !
Texte et Photos : Stéphane Ebel
Bienvenue au marché
Le marché aura lieu tous les
jeudis de 8hà 13h. La priorité est
donnée aux commerçants de
bouche et aux “non alimentaires”
souhaitant s’abonner.
nauguré le jeudi 3 octobre, le marché a pris ses lettres de noblesse.
Chaque jeudi, dès 8h et jusqu’aux
environs de midi, une quinzaine de
commerçants forains s’installent sur
l’asphalte de la rue de Maréchal-Lyautey, face à Céréa. Acteur majeur de
Daniel Warein
la proximité et de convivialité, le marché retrouve une place de premier choix.
Fruits et légumes, un boucher, des épices, du
pain, pâtisseries orientales mais également ustensiles de cuisines, vaisselles, vêtements garnissent des étales colorées à souhait. L’effervescence inaugurale, en présence de Florent
Sainte-Fare-Garnot et de Daniel Warein, adjoint au maire en charge des quartiers ouest
de Nevers, témoigne de l’attente des riverains
qui était forte. L’ambiance y est conviviale et
chaleureuse. Toutes générations confondues,
on se salue, on se congratule. On prend des
nouvelles de la famille, d’amis communs. On
parle de l’actualité. Le “truc” en plus, c’est le
mélange des cultures. “Nous dénombrons aujourd’hui une quainzaine de commerçants. D’au-
I
68
tres devraient venir s’ajouter. C’est un vrai succès,
il y avait un réel besoin que nous avons pris en
compte, précise Daniel Warein. Depuis 15 ans,
le marché se tenait dans un lieu inadapté. Aujourd’hui il y a un vrai confort tant pour les commerçants que pour les habitants”. Nous ce sont
les élus et les membres du conseils de quartier,
les service proximité de la mairie de Nevers.
Ce marché ayant vocation à rester un marché
de quartier, compte tenu de l’espace disponible, il est nécessaire de faire une demande de
place en Mairie. Une liste d’attente est ouverte
pour les commerçants qui souhaitent devenir
abonnés. Les commerçants occasionnels ne
pourront être accueillis qu’en fonction de l’espace restant disponible une fois les abonnés
placés.
La Grande-Pâture a connu ces dernières
années de profondes transformations
qui ont touché sa matérialité urbaine
ainsi que les pratiques de ses habitants
et son image.
ette exposition, accompagnée d’un film, donne
la parole aux habitants de la Grande-Pâture. A
travers leur connaissance des lieux, leur mémoire
des faits et des gens, leur perception des nouveaux
aménagements urbains…Ils font partager leurs
images du quartier et invitent à le regarder avec un
œil neuf. Panneaux, film, carnet de voyage, mini
guide touristique et carte postale, maquettes d’édifices imaginaires illustrent ainsi les 1001 facettes
du quartier. Après la démolition et le réaménagement du quartier, la Grande Pâture offre un environnement agréable. A la suite de long mois de
travaux, les habitants s’approprient petit à petit le
quartier rénové. Un parcours retracé dans le film
« La Grande Pâture un nouveau départ », réalisé par
Cécile Vallet, avec le Pac des Ouches. Ce film retrace les étapes du projet en s’appuyant sur les témoignages des habitants évoquant les années passées, moments d’émotions et de nostalgie. Plus
d’une centaine de personnes se sont rendues vendredi 16 novembre à la projection du film lors du
vernissage de l’exposition « Images de vie, images
de ville ».
C
Voir l’exposition :
A l’Espace Stéphane-Hessel :
du 17 novembre 2013 au 1er février 2014
Au Palais ducal : du 10 février au 8 mars 2014
Hicham Darra, représentant des commerçants du marché
de la Grande-Pâture
Ce projet a été conduit par la Ville de Nevers (Service
de Gestion Urbaine de Proximité et Service Municipal
d’Animation du Patrimoine) avec la collaboration
d’ESGO-MEDIO, de l’école Albert-Camus, du CAUE de
la Nièvre, de la FOL 58 et de l’association Dyna’mots, le
concours de Dédicaces Plurielles pour la réalisation graphique et le soutien financier de la DRAC Bourgogne,
de la Région Bourgogne et du GIP-DSU de l’agglomération de Nevers.
Nevers ça me botte !
n° 188
urbain
et paysager
Le quartier
de la
Grande-Pâture
Quartier récent de Nevers, la Grande-Pâture a connu depuis
la fin des années 1980 de profondes transformations, lesquelles ont touché sa matérialité urbaine autant que les pratiques
des habitants et son image. La naissance de ce quartier s’inscrit dans le contexte plus large de la croissance démographique et urbaine que connait la France durant les Trente
Glorieuses. Pour répondre aux besoins croissants en logement, les villes construisent de nouveaux quartiers d’habitat
collectif à leurs périphéries. A Nevers, après la construction
des Montôts en 1955-1965, l’extension vers l’ouest se poursuit sur 7 hectares de terrain cédés par la commune de
Marzy et acquis par l’OPHLM* en 1965. S’il ne reste de son
passé rural que son nom et quelques bâtiments agricoles de
l’ancien domaine de Pot-en-Cul, la Grande-Pâture est
aujourd’hui ouverte sur la Loire et sur le monde.
orsque l’OPHLM dépose son permis de construire en février
1966, le futur quartier comprend déjà la cité d’urgence construite
pour les rapatriés d’Algérie en 1962 (75 pavillons) et les 3
immeubles des Bas-Montôts commencés en 1965 (148 logements), tous
deux gérés par la SEMIN*. Les nouvelles constructions répondent à un
fort besoin de logements lié à l’afflux de fonctionnaires et militaires,
ainsi qu’à l’arrivée de travailleurs immigrés réclamés par les
employeurs, notamment dans le bâtiment
et les travaux publics. Le choix de cet
espace pose question car les grands
ensembles postérieurs seront construits
plus près du centre ville. Il s’explique en
partie par la viabilisation du quartier des
Montôts (rue Bouquillard en 1962 et chemin des Bas-Montôts devenu rue AlbertCamus en 1964), mais aussi par le projet
L
DU
NOUVEAU À L'OUEST
:
LA NAISSANCE
D'UN QUARTIER
!
de zone industrielle aux Montapins (installée finalement à Saint-Eloi,
elle entraine le départ d’une partie des habitants travaillant dans cette
zone). L’ensemble est terminé en août 1968 et se compose de 23 barres
de deux à quatre étages regroupant 590 logements. Ceux-ci sont bien
conçus (orientation qui permet un éclairage optimum des pièces à vivre)
et dotés du confort moderne (sanitaires, grandes cuisines, présence de
rangements et de vide ordures). Outre ces trois ensembles d’habitat
social, le quartier comporte aussi un lotissement de 50 maisons indivi-
duelles occupées par
Photo aérienne :
Pascal François.
leurs propriétaires. Au
Ci-contre : En 1966,
cours des années 1970,
la rue Albert-Camus et un immeuble des Montôts (Archives
la Grande Pâture est
Départementales - fonds Renaud)
pourvue en services et
Ici, en 1967 , le quartier
en construction (Bulletin
rares commerces de
municipal n° 3)
proximité (mini-club,
centre social, maison
de quartier, antenne de
l’Office HLM… ainsi
que médecin, pharmacie et petit marché le
dimanche matin) et
bénéficie de l’arrivée
d’équipements
et
administrations (dont
une cantine centrale
alors ultra moderne).
Cependant, le quartier
pâtit de déséquilibres
urbains et sociaux. Sa
situation excentrée, à
plus de 3 km du centre ville, est accentuée par un réseau viaire mal structuré. Les liaisons avec la ville ne se font que par deux voies (rues de
Marzy et Henri-Bouquillard) et la desserte interne du quartier est peu
développée. Le quartier est sous-équipé, surtout sur le plan commercial.
Enfin, le bâti et les espaces publics sont très dégradés dès la fin des
années 1970. Les habitants en sont conscients et expriment leurs attentes lors des réunions de quartiers : rénovation des parties communes,
création de parkings, espaces verts, terrain de jeux…
Au fil du patrimoine - Fiche n°88 - Décembre 2013
Ci-dessous :
rénovation
des façades
1987-1990
(photo Ville
de Nevers)
En haut :
Construction
de l’Espace
Hessel
(photo
P.Lériget)
Patrimoine
urbain
et paysager
LES TRANSFORMATIONS
LA VIE
DU CADRE URBAIN
SOCIALE
Face à ce constat, la municipalité met en
œuvre des actions d’amélioration du cadre de
vie (dont l’aménagement de la place au carrefour des rue de Lund et Maréchal Lyautey, conçue à la demande des habitants et avec les
associations) avant de s’engager en 1983-1985 dans une opération DSQ*. Outre la réhabilitation des logements, ce nouveau dispositif vise à l’intégration du quartier dans la ville et
promeut une meilleure participation des usagers. Ainsi, l’équipe d’architectes tient une permanence dans le quartier pour recueillir l’avis des habitants qui expriment leurs besoins en
matière d’amélioration des espaces publics et de développement d’activités commerciales.
Réalisée entre 1987 et 1991, cette opération permet la réhabilitation des logements et la création de jardins familiaux rue de Coblence reliés à la Maison de Quartier par une voie piétonne. Au-delà du quartier de la Grande-Pâture, elle
concourt à l’aménagement des franges ouest de la ville
avec la construction de lotissements, la création de la
zone commerciale des Grands-Champs et l’ouverture
du boulevard du Grand-Pré-des-Bordes qui relie la
Grande Pâture à Loire. Quinze ans plus tard, la nécessité de poursuivre le renouvellement du quartier et de
résorber les logements vacants conduit à une opération
de rénovation urbaine, menée sous l’égide de
l’ANRU*. Il s’agit de démolir les bâtiments obsolètes et de reconstruire des logements plus
adaptés, de réorganiser les espaces publics et la voirie pour ouvrir le quartier sur la ville.
Après la démolition de 8 bâtiments en 2006-2007 (le relogement des 300 familles concernées s’étant effectué en 2005), les réalisations se poursuivent jusqu’en 2013 : réhabilitation
et résidentialisation de 11 bâtiments, aménagement des espaces publics (voirie, création d’un
espace central et d’un cheminement paysager), construction d’un équipement public à vocation sociale et culturelle ainsi que d’une résidence de logements et 40 pavillons. Cette opération s’accompagne en 2009 de la signature d’une convention de Gestion Urbaine de
Proximité afin d’impliquer les acteurs locaux et les habitants dans l’avenir du quartier.
La population du quartier, qui a fortement
diminué depuis les années 1980 (4 400 habitants en 1976 et 2 088 en 2006), se caractérise
par une forte proportion de jeunes (40% de
moins de 20 ans en 2006) et d’habitants d’origine étrangère (32% en 2006 dont une majorité de Marocains, Turcs et Algériens). La cohabitation n’a pas toujours été facile entre des
populations aussi diverses et les structures
sociales ont œuvré à accompagner les habitants et tisser le lien social. Le Centre Social,
créé à l’initiative de la CAF en 1969, emménage en 1977 dans un nouveau bâtiment rue
Achille-Vincent. Outre l’action médico-sociale
(halte-garderie, assistantes sociales, PMI…),
des cours d’alphabétisation y sont proposés par
le GRETA. Depuis 1979, la Maison de
Quartier gérée par la FOL propose des activités variées : accueil de loisir, séjours de vacances, chantiers de jeunes, fêtes de quartier
(comme les feux de la Saint-Jean qui réunit
près de 3000 personnes sur deux jours en
1977), fêtes interculturelles, activités sportives
(Olympiades, initiation au bi-cross), alphabétisation et sorties familiales… Très populaire
auprès des jeunes, elle était aussi appropriée
par les familles qui pouvaient la louer, en particulier pour l’organisation de fêtes. Ces deux
structures sont aujourd’hui réunies au sein du
nouvel Espace Stéphane Hessel qui accueille
par ailleurs des habitants d’autres quartiers de
Nevers. La sociabilité se vivait aussi de façon
spontanée au pied des immeubles (pique-nique
sur l’herbe ou sur les tables installées à cet
effet, jeux de pétanque…) et la solidarité y
était forte (covoiturage entre voisins pour aller
à Carrefour…). Les transformations du bâti
n’ont pas fait disparaitre ces pratiques spécifiques au quartier : on sèche toujours la laine
de mouton sur le gazon et le marché, après une
éclipse de plusieurs décennies, renaît de ses
cendres et pourrait bien, lui aussi, attirer audelà du quartier.
A gauche :
initiation
au bi-cross
en 1987 (photo
R. Boissay)
A droite :
L’heure du thé
dans les années
1980 (photo
Centre social)
LES
CHANTIERS DE JEUNES
LES ABREVIATIONS
ANRU : Agence Nationale de la Rénovation Urbaine (créée par la loi Borloo du 1er août 2003 qui marque un tournant dans la politique de la ville avec le passage de la réhabilitation à la rénovation) / DSQ : Développement
Social des Quartiers (procédure nationale relevant de la politique de la ville et mise en œuvre entre 1982 et 1988)
/ OPHLM : Office Public Départemental d’Habitation à Loyer Modéré (devient Nièvre Habitat en 1990) / SEMIN
Société d’Economie Mixte Immobilière de Nevers (bailleur social devenu Coopération et Famille en 2001)
Remerciements à Marie-Cécile Gaulon pour la mise à
disposition de ses archives, Evelyne Rosset et Karine
Méoli pour leurs précieux renseignements.
ANIMATION DU PATRIMOINE
Responsable : Agathe Maugis au 03.86.68.46.25.
in magazine Nevers ça me botte n°188 / Décembre 2013
Ils sont organisés depuis 1984 par la Maison de Quartier avec le concours financier de la municipalité et de l’Office HLM. Les jeunes de 14 à 18 ans participent à l’amélioration des espaces extérieurs (construction de jeux pour enfants, réalisation de fresques sur les transformateurs EDF,
rénovation des peintures…) et bénéficient
ensuite d’un séjour de vacances. C’est dans le
cadre du volet social du DSQ que la "Statue
ludique" a été réalisée en juillet 1987. Cette
œuvre a été construite par 14 jeunes épaulés par
l’artiste bourguignon William Noblet. Les artistes en herbe ont ensuite été récompensés par une
semaine de spéléologie dans le Lot.
Sources et bibliographie
- BARDON, COLBOC, PHILIPPON et BAILLY, PAILLOT,
Quartier de la Grande Pâture : Opération habitat et vie
sociale, 1986.
- MALLARD Pascal, Grands ensembles : La réhabilitation
comme avenir, travail personnel de fin d’étude, Université de
Clermont-Ferrand, 1985.
- RICHARD Jacqueline, « La population étrangère dans un
quartier d’une ville de Bourgogne : Les travailleurs immigrés
dans le quartier de la Grande Pâture à Nevers », Cahiers de
géographie de Dijon, n° 5, 1977, 49-55.
- "Grande Pâture, un nouveau visage", Trait d’union, Le
Journal d’Information des Locataires de l’Office Public
d’HLM, Nièvre Habitat, Juillet 1991.
- Site : www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/politiqueville/evolution-politique-ville.shtml
- Journal du Centre, Nevers ça m’botte, Archives municipales
et départementales (fonds Renaud et versements de la DDE)
TROUBLES DE LA MÉMOIRE
ET
ALZHEIMER
BESOIN D’AIDE
Ï
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expression politique
En application de la loi n° 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de pro
et chiffres publiés engagent l’unique responsabilité de leurs auteurs et ne reflètent
Ces tribunes n’engagent pas la rédaction du magazine
Proximité, rapprochons la démocratie du citoyen !
A
GIR AVEC LES HABITANTS EST UNE
RÉALITÉ POUR LE MAIRE ET L’ÉQUIPE
MUNICIPALE.
Les Conseils de quartier, créés en
2008, ont imaginé des projets ; ils sont devenus réalité : espace Fitness au parc Mendès France, terrain
de foot de rue aux Courlis, espace de jeux et au
microsite sportif au Banlay, aménagés pour les
enfants et les jeunes près de l’école Guynemer.
Je suis triste quand j’entends, au conseil municipal,
que l’opposition critique ces activités de quartier,
qu’elle veut supprimer les adjoints de quartier et
l’animation qu’ils font ! Bonjour le retour en
arrière. Le monde avance !, Internet donne la parole
à tous, les habitants ont gagné le droit d’exprimer
leurs requêtes.
Ainsi les réunions de quartier, autour du Maire et de
son équipe, ont été l’occasion de parler de sujets
aussi variés que les rythmes scolaires, les emplois
d’avenir, ou dernièrement les questions quotidiennes de notre cadre de vie. 400 Neversoi(se)s
ont exprimé leurs préoccupations : un millier de
requêtes ont été recensées par les Mairies de quartier. L’équipe municipale était mobilisée, elle a
informé, répondu pour que soit fait rapidement ce
qui est possible.
Les projets de quartier sont vivants et utiles : deux
marchés ont été revivifiés, l’un à la grande Pâture,
l’autre sur la place des Courlis. Sans compter le
petit marché aux truffes de la place Saint Laurent.
Merci aux commerçants forains qui ont bien voulu
redynamiser leur activité, quartier par quartier.
La proximité, c’est le dialogue avec les habitants :
ainsi en est-il de la concertation autour de la rénovation du Quai des Mariniers. Quel succès !
Splendide vue sur la Loire. Ce sont aussi des fêtes
comme « Mouesse en fête ».
La proximité s’exprime aussi par l’action collective de mémoire menée autour des photos prises
par les habitants au fur et à mesure d’une rénovation de quartier, comme par exemple l’ expo «
mémoire de vie » à la grande Pâture.
La proximité, les conseils de quartier, sont les
signes de notre volonté de dialogue, d’écoute et de
participation de chaque citoyen à la vie de la cité.
Cela va bien au-delà des simples paroles. Cela se
transforme en actions qui transforme le quotidien
en « mieux ». La proximité, c’est la reconnaissance que nous devons aux Neversois.
Ma conviction est que Nevers se renforce des
idées de tous, pour tous.
Patrice CORDE, président
du groupe socialiste et apparentés.
Modernisation de l'éclairage public et de la chaufferie urbaine
du Banlay : écologique, social, économique !
L’
ACTUALITÉ NOUS RAPPELLE TOUS LES
JOURS QUE L'HUMANITÉ EST
à l'épuisement de ses ressources fossiles et au changement climatique. Loin des beaux discours, ce sont des choix
politiques concrets qui permettront d'y faire face, à
l'image de la gestion de deux dossiers municipaux
emblématiques, dans lesquels vos élus communistes
se sont fortement impliqués : l'éclairage public, et le
projet de chaufferie urbaine du Banlay.
La modernisation progressive, ces 5 dernières
années, des installations d'éclairage public dans tous
les quartiers de Nevers a abouti à renforcer la fiabilité et la qualité des réseaux qui éclairent mieux et
consomment moins. Résultat : en cinq ans la
consommation d'énergie a baissé de 27 %, et parallèlement un avenant au contrat a été signé pour
limiter la hausse du prix de l'électricité provoquée
CONFRONTÉE
par la libéralisation des marchés.
Quant au projet de chaufferie, il a pour objectif de
faire bénéficier les habitants raccordés d'une
baisse importante du coût de leur chauffage. En
valorisant les déchets de l'usine d'incinération, on
utilise une énergie qui revient 60% moins cher que
les énergies fossiles. En couplant l'installation à
une chaufferie biomasse, on réduit de 17 000
tonnes l'émission annuelle de CO2, et on crée 10
emplois locaux directs ou indirects.
Voilà du vrai développement durable : Discret...
mais très efficace !
C'est ainsi que les élus communistes en charge de
ces dossiers (Patrick Centellès au Cadre de Vie,
Didier Bourotte au Développement Durable)
conçoivent leur action d'élus, qui aboutit à l'amélioration des services publics en conjuguant les
dimensions environnementales, économiques et
sociales dans la conduite de tous nos projets.
En consommant moins, on éclaire mieux et on
chauffe mieux. Voilà où conduit le choix de techniques modernes, à l'inverse du « retour à la bougie ». C'est comme cela que nous envisageons de
construire la ville durable à l'heure où la crise
écologique, économique et sociale frappe durement la plupart d'entre nous.
Pour le groupe des élu-e-s communistes
et apparenté-e-s,
Didier BOUROTTE, adjoint en charge
du Développement Durable
et Patrick CENTELLÈS,
adjoint en charge du Cadre de Vie
Ils s’attaquent à nos vies
omme partout, la réalité c'est que le chômage continue à augmenter. Même les
contrats en intérim et les petits boulots
sont difficiles à trouver. Des emplois sont
menacés à Aisan (Selnev), des incertitudes planent sur
l'avenir de Philips, maintenant Technology
Luminaires, et aussi sur des emplois à la MSA, la
Sécu, l'URSSAF et la CAF, liées aux mutualisations en
cours, c'est-à-dire à des regroupements d'activités sur
un seul site. À l'Hôpital aussi, des emplois pérennes
sont remplacés par des contrats et de la sous-traitance.
Alors comment ne pas se sentir solidaires de la colère
qui s'est manifestée à Quimper le 2 novembre ?
Comment ne pas partager la révolte des ouvriers de
Doux, de Gad ou de Tilly Sabco ? Et celle des petits
agriculteurs ou des pêcheurs qui se versent tout juste
un Smic ? 8000 emplois dans l'agroalimentaire sont
C
72
menacés en Bretagne. Et combien d'autres régions
subissent le même sort ?
Depuis que la crise a éclaté en 2008, bien des villes
ont vu leur unique usine fermer. À chaque fois, c'est
toute la population laborieuse qui est frappée, les artisans, les restaurateurs, les coiffeurs ou les buralistes
qui voient leur clientèle s'appauvrir ou partir.
Les travailleurs sont plongés dans le chômage et la
misère pendant que quelques milliers de grands bourgeois et de spéculateurs, qui ne sont que des parasites,
prospèrent, aidés par tous les gouvernements qui se
succèdent.
Que les travailleurs fassent entendre leur voix, leurs
intérêts d'exploités, est une nécessité vitale.
L'écotaxe, comme la prochaine hausse de TVA, n'est
pas conçue pour faire payer les grandes firmes de
transport sur leurs profits, pas plus que les grands
groupes de l'agroalimentaire et de la distribution.
Eux, ils répercuteront leurs coûts sur les sous-traitants et sur les consommateurs, les plus pauvres compris. Que la mobilisation en Bretagne ait déjà forcé le
gouvernement à reculer sur cette taxe est une bonne
chose.
Quant à la lutte contre les licenciements, la seule
façon de faire, c'est se battre clairement contre le
grand patronat et le gouvernement à son service, se
battre pour l'interdiction des licenciements et la
répartition du travail entre tous sans diminution de
salaire ; et face aux mensonges du grand patronat et
de ses serviteurs politiques, revendiquer la levée du
secret des affaires, c'est-à-dire faire la lumière sur les
circuits de l'argent produit par leur exploitation.
Geneviève LEMOINE,
Conseillère municipale Lutte Ouvrière.
Nevers ça me botte !
n° 188
proximité, un espace d’expression est réservé à chacun des groupes représentés au sein du Conseil municipal. Les textes, informations
ent que leurs seules
opinions. Ils sont placés sous l’imprimatur du maire de Nevers, directeur de publication du magazine municipal.
En tant que maire…
N TANT QUE MAIRE, JE NE LAISSERAIS PAS
E
LA DÉMOGRAPHIE DE NOTRE VILLE CHU-
TER SANS FIN, comme en témoigne la
perte impressionnante d’habitants dont
seuls, Florent Sainte Fare Garnot et son
équipe feignent d’ignorer la gravité. Je stopperais
cette chute démographique,
•
par une baisse de la fiscalité locale excessivement lourde pour le contribuable neversois,
•
par une relance de l’économie avec la mise
à disposition de services et de locaux facilitant l’implantation d’acteurs économiques, (pépinière d’entreprise),
•
par un soutien efficace aux entreprises,
notamment comme cela aurait dû être pour la Société
Prominox (80 emplois perdus) entre autre,
•
par le développement de notre tourisme
local, avec par exemple :
- la création d’une aire d’accueil pour les campingcars,
- le développement portuaire du site de la jonction.
En tant que maire, je mettrais en place la vidéo surveillance aux points stratégiques de notre ville en
m’appuyant
Sur des exemples de villes comparables à Nevers
limitant ainsi l’investissement sécurité.
En tant que maire, je n’aurais pas fermé la piscine de
la jonction sous de faux prétextes en 2009 pour projeter sa réouverture en 2016. J’aurais immédiatement rendu le site plus performant et j’aurais
dynamisé ce quartier de la Jonction comme nous
l’avions démontré avec l’association AOC à
l’époque… voilà Sept années de perdues.
En tant que maire, je tournerais enfin notre ville vers
la Loire et Je n’aurais pas détruit « le gai rivage »
notre seule guinguette,
En tant que maire, je n’aurais pas bétonné un hypermarché au coeur de la ville avec le rêve utopique
qu’il serve de « locomotive» alors qu’un cinéma et
un parc arboré se seraient parfaitement inscrits dans
ce cadre, je dynamiserais Nevers centre:
•
En instaurant un plan de circulation censé,
•
En redonnant du lustre au centre-ville, un
minimum de nettoyage et d’entretien ne seraient pas
un luxe,
•
En instaurant « une zone bleue » de parking…,
En tant que maire, Je n’aurais pas abandonné le
quartier des courlis laissé en déshérence depuis de
trop nombreuses années pour revenir en période
pré-électorale financer, par l’impôt, une épicerie
gérée par une association.
•
Je solutionnerais le problème de sécurité
lié à l’exploitation des commerces, raison du départ
d’ « ED ».
•
Je favoriserais l’implantation d’une vraie
boulangerie …,
Aussi, entre économie en jachère, emplois en berne,
équipement sportif à bout de souffle, échec « colbert
», TGV à l’arrêt et fuite des habitants, les 18 ans du
bilan de la majorité actuelle est lamentable….
Pourtant, des solutions existent, des hommes et des
femmes capables de les mettre en place également à
l’heure où une échéance capitale pour Nevers
approche, alors…
Bruno BENCHEMAKH
Président du Groupe Centriste d’Opposition
De quelques mesures à prendre
ÉDUIRE LES IMPÔTS LOCAUX
-Pour cela, réduire les dépenses et
notamment
-réduire la flotte automobile de la
ville (plus de 170 véhicules) et
donc de la ligne budgétaire relative aux assurances.
-Suppression d'un air de Loire (infrastructure
couteuse qui n'apporte aucune satisfaction en
terme de baignade
-suppression des adjoints de quartier (4 au total
rémunérés plus de 1500 euros par mois, sans les
charges)
-réfection des centres aquatiques existants
R
(notamment de la piscine de la jonction), sans
création d'un centre à 25 millions d'euros.
-réduction du Budget CCAS de 400 000 euros
(budget annuel actuel de 3,8 millions d'euros
alors qu'il était de 3,5 millions d'euros en
début de mandature)
-Réduction du nombre de logements sociaux
pour une adéquation de ceux-ci avec le nombre d'habitants à Nevers (1000 logements
vides actuellement) et une redynamisation du
marché immobilier en berne.
-Installer de la vidéo protection dans certains
endroits stratégiques de la ville (Rue du commerce, Banlay, quartiers des bords de Loire,
grande pâture) et redéploiement des effectifs
de la police municipale vers des tâches de prévention de la délinquance.
Et enfin, une mesure plus personnelle : la suppression de machines à voter au profit d'un
vote manuel avec bulletins.
Carole BOIRIN
Pour le groupe UMP du Conseil Municipal
Défendre le porte-monnaie des Neversois
L
E TITRE DE CETTE EXPRESSION POLI-
PRÉSIDENT DU
GROUPE DES ÉLUS socialistes et apparentés, paru dans la Tribune de « Nevers
ça me botte » en Octobre 2009 : il est
aujourd’hui l’adjoint aux finances de notre Ville !
Tout aussi troublant, le Maire adjoint aux finances
de l’époque, Florent Sainte Fare Garnot (désigné
Maire depuis) annonçait dans le même document
aux habitants une hausse de leurs impôts locaux
« Que les choses soient claires, la Ville de Nevers
n’a aucune responsabilité dans cette affaire, cette
hausse est la somme des augmentations de nos collectivités territoriales et de l’Etat »
Pour lui il s’agissait là « d’une injustice fiscale
orchestrée par un état déficitaire qui voulait faire
payer aux collectivités locales sa propre faillite »
Vous venez de recevoir et de payer vos impôts
locaux, Taxes Foncières et Taxes d’habitation ?
Personnellement concernant la taxe foncière que je
paie sur la commune de NEVERS, j’ai subit entre
TIQUE
Nevers ça me botte !
REVIENT
AU
n° 187
2008 et 2013, une augmentation de 23.14% ! En
2009 Le Président du Groupe Socialiste renchérissait « C’est le parlement qui a décidé de cette augmentation lors du vote de la loi de finances »
Alors Monsieur l’Adjoint aux finances : pour l’année 2013 qui a voté l’augmentation de la basse
d’imposition ? C’est bien le Parti Socialiste majoritaire à l’Assemblée Nationale et au Sénat, et pas
le groupe UMP-UDI, il me semble !
Neversois, Neversoises, je vous suggère de faire la
même analyse et de rejoindre le raz le bol fiscal
actuel !
En mémoire la phrase de notre Maire :
« Que l’état cesse de nous faire les poches et se
réforme en respectant les communes, il y a un
moment où les vérités doivent être dites. Ce sont
bien in-fine, les ménages qui supportent le manque
à gagner, par ces impôts ou taxes supplémentaires.
Ce Maire n’est soudain plus regardant à la
dépense, après un budget somptueux de cet été
pour l’air de Loire, il décide d’installer une pati-
noire à glace pendant la période des fêtes de fin d’année pour un montant de 100 000 €. Curieusement
chers habitants, cette patinoire revient à chaque fois
à l’approche des élections municipales.
En 2014, il faudra bien payer « la Folie des
Grandeurs » en cette période de crise, où on nous
demande des efforts financiers à tous les niveaux, je
pense qu’il aurait mieux valu « Oser faire baisser les
impôts »
A l’approche des fêtes, ce sont bien les habitants qui
sont les dindons de la farce !
Malgré tout je vous souhaite à tous et à toutes de
belles fêtes de fin d’Année, souvent le moment de
retrouver de la sérénité auprès de ceux qui vous sont
chers.
Profitez pleinement de ces moments de cohésion
familiale et à très bientôt.
Jean-Luc MARTINAT,
Groupe RENOUVEAU POUR NEVERS
73
carte postale
Sur le chemin de Ronde
Construit à flanc de coteau, le
bourg de Saint-Vérain conserve
les traces de son passé féodal.
Mais la commune se tourne aussi
vers l’avenir avec notamment
l’Écocentre de Bourgogne.
Textes et photos : Jean-Michel Marchand
74
...
..
.
.. .. .. . . .
.. . . ..
.. . . .
Saint-Amand-en-Puisaye
LE CHARME DISCRET DE LA PUISAYE NIVERNAISE S’EXPRIME
Clamecy Yonne
PARFAITEMENT À TRAVERS SAINT-VÉRAIN, ce petit village
Saint-Vérain
fortifié, qui vers l’an 1000 s’appelait Rond le Fort avant de
Côte
Tannay
Cosne
Donzy
Varzy
d’Or
prendre le nom de Sancti Verani de Bosco, en français SaintLormes
Brinon
Pouilly
Vérain-des-Bois.L’histoire raconte que le saint Sanctus
Montsauche
St-Saulge Corbigny
Veranus (latin) avait détenu le siège épiscopal de Cavaillon
La Charité
Prémery
e
au VI siècle et la légende fait même de lui le vainqueur du
Guérigny
St-Benin
Cher Nevers
terrible dragon du Gévaudan. Au début du XIe siècle, la
Châtillon Château-Chinon
baronnie de Saint-Vérain devint l'une des
Moulins-Engilbert
Fours
plus puissantes seigneuries de la région. Les hameaux
Luzy
Comme de nombreux nobles, les seigneurs
Saint-Pierre Dornes Decize
de Saint-Vérain, très pieux, participèrent de Betphaget
Saône
aux croisades, notamment Geoffroy de
et-Loire
Allier
et
Jérusalem
Saint-Vérain en 1188-1189. Son frère
village par le portail du Vieux Château appelé à tort "Porte de
Hugues Ier, qui lui succéda, honora sa mémoire en donnant
Cosne". Par ailleurs, trois portes défendues chacune par deux
des noms tirés de l'ancienne Judée aux lieux géographiques
tours massives ayant herse et pont-levis protégeaient encore
entourant son château. De nos jours, on peut ainsi se promener
le village. De la fin du XVe au milieu du XVIIIe siècle, la cédans les hameaux de Betphaget, des Berthes (anciennement
Bethléem) ou de Jérusalem. Le milieu du XIIIe siècle fut
ramique occupa une place de choix dans les activités du
l'époque la plus glorieuse du village. Le seigneur Henri II
village. C'est à cette époque que furent fabriquées les rarissimes
était alors suzerain de 179 fiefs, s’étalant de Villefargeau (à 4
glaçurées au cobalt et regroupées sous l'appellation de "Bleus
km d'Auxerre) jusqu'à Saint-Benin-d'Azy. Dominant l'ensemble
de Saint-Vérain". Aujourd’hui, “Saint-Vérain est tournée
de la forteresse (voir croquis ci-contre), le donjon cylindrique
vers l’avenir et attentive au bien-être de ses concitoyens,
est situé au sommet d'une motte artificielle au point le plus
explique le maire, Jean-Luc Chevallier. Nous essayons de
élevé du village. Quittant cette enceinte, on pénètre dans le
préserver notre qualité environnementale.”
Nevers ça me botte !
n° 188
carte postale
La Puisaye Nivernaise offre de nombreuses possibilités de
randonnées. La Boucle Vérinoise (4 km) vous permettra de
découvrir mieux encore la commune de Saint-Vérain et son
patrimoine. Un panneau d’information se trouve sur la place
de l’église.
Saint-Vérain
VESTIGES DU DONJON
P
Canton de Saint-Amand-en-Puisaye
Arrondissement de Cosne-Cours-sur-Loire
Communauté de communes Puisaye Nivernaise
Maire : Jean-Luc Chevallier
Population : 353 habitants
BLEU DE SAINT- VÉRAIN
Superficie : 2 500 ha
Cours d’eau : La Maloise
Exploitants : Deux
Artisans : Un constructeur bois, un paysagiste
Associations : Comité des Fêtes ; Les Vilains Vérinois
Festivités : Feu de la Saint-Jean, Brocante mi-juillet,
Repas de l’Amitié en fin d’année
Ecole : En regroupement pédagogique avec Alligny-Cosne
et Saint-Loup
Commerces : un Café-Restaurant
Services publics : Agence Postale Communale
Mairie de Saint-Vérain
Tél : 03 86 26 24 03
Fax : 03 86 39 93 03
E-mail : [email protected]
ÉGLISE SAINT- VÉRAIN - ET- SAINT- BLAISE
Nevers ça me botte !
n° 188
PATRIMOINE
LE CHEMIN DE RONDE, qui épouse
les traces de la grande enceinte, permet de
découvrir tout le village. L’église SaintVérain-et-Saint-Blaise, construite à la fin
du XIIe siècle, abrite le vitrail le plus ancien
de la Nièvre (XIIIe siècle). La Porte dite
de Cosne (XIIe-XIIIe siècles) est la mieux
des règles écologiques strictes. Sur un terrain
de 3 hectares. Il permet de recevoir cinquante
personnes. Par ailleurs, la maison communicante,
construite en paille et ossature bois, deviendra
un prototype de maison où les loisirs, la sécurité
et les économies d'énergie seront pilotés à
l'aide de réseaux numériques. À Saint-Vérain,
des associations se sont constituées pour la
sauvegarde des édifices encore existants et
notamment du donjon (Association des Vilains
Vérinois). La commune participe également à
redonner vie à ces monuments.
ÉCOCENTRE
DE BOURGOGNE
conservée des portes et
autres tours qui jalonnaient
les trois enceintes du village.
On distingue encore les rainures dans lesquelles coulissait sa herse. Surplombant
l’ensemble de la forteresse,
juché sur une motte artificielle, le donjon cylindrique du château, avec ses
murs de plus de deux mètres d’épaisseur, conserve
d’intéressants vestiges. En
phase avec la protection de
son environnement, SaintVérain est le site de l’Écocentre de Bourgogne, au
lieu-dit Les Haverts. Les installations comprennent le
point d'accueil sous des
tentes, conçu dans le respect
PORTE DE COSNE
75
Supplément culturel du magazine "Nevers ça me botte !" n°188 / Photo : S.Galvan
BONNE
FIN D'ANNÉE
AVEC
LES ROCKEURS
ONT DU COEUR
LE PROCHAIN
FESTIVAL TANDEM
L'INTERVIEW DE
JOSEPH D'ANVERS
LE COMMISSAIRE MERLE
DEUXIÈME FESTIVAL
Arnaud Cathrine
(photo Christophe
Masson)
Après l'immense succès de la première édition
(3500 personnes et certaines salles jugées trop vite
pleines par le public), le festival littéraire Tandem
lèvera un nouveau rideau du 5 au 9 février prochain.
Organisé par la Médiathèque avec la Ville de Nevers,
et confié au romancier Arnaud Cathrine - en qualité
de conseiller littéraire - cet événement culturel
se déroulera au centre Jean-Jaurès, au Café-Charbon
et à la MCNN. Un voyage en mots et en musique,
au fil de lectures, spectacles, performances...
pour des créations aussi uniques que leurs tandems.
A l'affiche, une avalanche d'artistes de renom :
Charlotte Rampling, Charles Berbérian, La Grande
Sophie, Joseph d'Anvers, Valérie Rouzeau, Delphine
de Vigan, Anne-Laure Bondoux, entre autres
écrivains ou musiciens de talent. A votre agenda !
TANT DE MUSIQUE
ET TANT DE MOTS
- Verrière de la médiathèque
à 20h30 : L’APREM.
Création originale alliant musique
(percussions et électro-acoustique)
et poésie. Avec Frédéric Borsei et
Alain Chaussin.
Gratuit / A partir de 12 ans.
- Verrière de la médiathèque à 21h:
Dany Laferrière et artiste-surprise.
Gratuit / A partir de 12 ans.
Mercredi 5 février
- Verrière de la médiathèque
à 16h30 : Didier Sustrac
"Nos comptines en bossa !"
Spectacle musical et familial
Gratuit / A partir de 4 ans.
- Salle Lauberty, MCNN, à 18h30
Jean-Michel Espitallier, écrivain,
et Olivier Mellano, guitariste,
auteur-compositeur et interprète.
Gratuit / A partir de 12 ans.
- Grande salle, MCNN, à 21h :
Delphine De Vigan, écrivain
et La Grande Sophie, chanteuse.
Lecture musicale.
Vendredi 7 février
-Auditorium Jean-Jaurès à 18h30 :
Thomas B. Reverdy, romancier
& The Persona Sessions.
Lecture musicale.
Reverdy sera accompagné d’un
collectif créé pour l’occasion, composé notamment de Hervé Mazurel
et de Marie Modiano (chanteuse et
romancière).
Gratuit / A partir de 12 ans.
- Café-Charbon à 20h30 :
Charles Berberian et Ludovic
Debeurme. Lecture musicale
(rencontre entre la bande-dessinée
et le roman graphique).
- Café-Charbon à 21h30 :
Nicolas Foucrier, musicien
et Emmanuel Lacouture, peintre.
Spectacle sonore et graphique
"Du vent me danse la tête", inspiré
de textes de Valérie Rouzeau.
- Café-Charbon à 22h :
"La bibliothèque de Clarika"
Clarika présente une nouvelle version de son spectacle, alternant
chansons dans une forme épurée
(guitare/voix) et lectures de textes.
A partir de 12 ans.
Jeudi 6 février
- Bibliothèque de la Nièvre à 9h :
Table-ronde avec Jean-Michel
Espitallier, Valérie Rouzeau, les
éditions Potentille, Geneviève
Peigné et Jean-François Seron.
Animée par Jérôme Duwa, autour
de la poésie contemporaine.
Gratuit / A partir de 12 ans.
Marie
Modiano
(photo Julien
Bourgeois)
2
Samedi 8 février
- Hall de la MCNN, saynètes :
Créton’ART avec "Bois ta lettre".
Un spectacle interactif, de jeux de
mots, de lettres, de rébus, de proverbes, alliant humour et réflexion.
Gratuit / A partir de 6 ans.
- Salle Lauberty à 14h :
Olivia Rosenthal, écrivain
et Eryck Abecassis, musicien
Noisindia #
Création sonore. Duo multimédia.
Charlotte Rampling
et Sonia
Wieder-Atherton
(photo Damien
Dufaitre)
Gratuit / A partir de 12 ans.
- Hall de la MCNN à 15h :
Cie Alfred Alerte
"Peau à peau"
Duo dansé librement inspiré du
premier roman de Dany Laferrière
"Comment faire l'amour avec un
nègre sans se fatiguer".
Gratuit / A partir de 12 ans.
Nevers ça me botte ! Le Guide - n°188
Valérie
Rouzeau
Billetterie (spectacles payants) :
unique point de vente à la médiathèque à partir du 15 janvier.
Spectacles gratuits : retrait des billets 15 minutes avant le spectacle,
sur le lieu même.
Association Tandem :
contact au 03.86.68.48.50.
[email protected]
www.tandem.ville-nevers.fr/
Partenaires : Ville de Nevers,
Conseil général, Conseil régional,
CNL, Conservatoire, D’jazz, Parc
Saint-Léger, MCNN, Café-Charbon,
Citélum, Librairie Le Cyprès.
Clarika
(photo
Thierry Rajic)
- Boîte noire de la MCNN à 16h :
Anne-Laure et Nathalie Bondoux
Lecture contée.
L’une est romancière, l’autre
conteuse. Les deux sœurs proposent un spectacle qui interroge sur
la relation à l’enfance, le rôle des
histoires et des secrets.
Gratuit / A partir de 12 ans.
- Salle Lauberty à 17h :
Nathalie Richard, comédienne
et Vincent Artaud, musicien.
Lecture musicale.
Gratuit / A partir de 12 ans.
- Hall de la MCNN à 18h :
Yves Grevet et Laurent Corvaisier.
Grevet est auteur de romans pour
enfants. Corvaisier est illustrateur
d’albums pour la jeunesse. Les
deux enseignent. Laurent peindra
sur les textes d’Yves et Yves écrira
sur les images de Laurent.
Gratuit / A partir de 9 ans.
- Salle Lauberty à 19h :
Joseph d’Anvers
"Dead boys"- Lecture musicale.
Nevers ça me botte ! Le Guide - n°188
Inspiré du livre éponyme de
Richard Lange, voici un voyage
sous le soleil californien, au cœur
des vies de ces perdants magnifiques qui ont forgé le mythe américain. En mots, en chansons, et
avec ceux de Larry Clark, Sofia
Coppola, Gregg Araki ou encore
Wim Wenders.
Gratuit / A partir de 12 ans.
- Salle Philippe-Genty à 20h30 :
"Danses Nocturnes"
avec Charlotte Rampling (voix)
et Sonia Wieder-Atherton
(violoncelle)
Textes en anglais surtitrés
en français. Durée : 1h.
Conception : Sonia WiederAtherton et Charlotte Rampling.
Assistante à la conception :
Emmanuelle Touati.
Mise en scène :
Sonia Wieder-Atherton.
Création lumière :
Franck Thevenon.
Régie générale : Damien Dufaitre.
Oeuvres musicales :
Benjamin Britten - Sylvia Plath.
Dimanche 9 février
- Salle Lauberty à 14h30 :
Brigitte Giraud, romancière, et
Bernadette Gaillard, chorégraphe.
Lecture chorégraphiée "BC / BG"
Brigitte Giraud (Goncourt de la
nouvelle en 2007) propose une lecture qui se déploie dans l’espace à
partir de son dernier livre : Avoir un
corps. Gratuit / A partir de 12 ans.
- Hall de la MCNN à 15h30 :
Cie Capitaine des mots
Spectacle théâtral
en mots et en musique.
Gratuit / A partir de 9 ans.
- Salle Lauberty à 16h :
Valérie Rouzeau, poète,
et Christiane Bopp, musicien.
Lecture musicale.
Valérie Rouzeau (artiste installée à
Nevers où elle est née) sera accompagnée de Christiane Bopp, tromboniste
et
professeur
au
Conservatoire de Poitiers.
Gratuit / A partir de 12 ans.
- Boîte noire MCNN à 17h30 :
Cie Le piano ambulant
"Adieu à la terre"
Création avec Delphine de Vigan :
" Rien ne s'oppose à la nuit"
(extrait), Jessica Pognant (lecture)
sur des oeuvres de Schubert.
Gratuit / A partir de 12 ans.
- Salle Philippe-Genty à 20h30 :
"Savoir-vivre ".
Impertinents
et
poétiques,
Catherine Matisse et Michel
Didym s’emparent des textes de
Pierre Desproges et racontent l’humanité dans toute sa splendeur… et
parfois son horreur. Jubilatoire !
A partir de 12 ans.
Pendant le festival : Exposition
"L’encyclopédie de la parole"
Salle Thuriot, MCNN. Entrée libre.
Charles
Berbérian
3
LA VRAIE FAUSSE INTERVIEW
Il aime le viandox, la bière pression,
griller sa gitane et observer les chats ;
au moins autant que ses contemporains.
Tandis que son épouse, elle, séjourne
dans le silence d'une chambre
à La Charité, lui s'est installé rue des
Boucheries, à Nevers, où il n'est pas rare
de le croiser en pardessus et chapeau
mou. Lui, c'est Augustin
Merle, commissaire
de police judicaire.
A l'occasion
de la parution
de sa 4ème enquête :
"L'Hôtel du cheval
rouge", il a accepté
de se mettre à table...
Une rencontre inédite
avec l'anti-héros créé en
2009 par Michel Benoit.
LE COMMISSAIRE
PASSE À TABLE
- Commissaire,
vous venez de
résoudre une
4ème enquête.
En quoi
celle-ci se
distingue-t-elle
des précédentes ?
Concernant cette quatrième
enquête, l'intrigue se déroule
précisément à "L'Hôtel du
cheval rouge" dans un petit
bourg situé au pied du
Morvan, à La Chapelle SaintPaul. Ce qui la distingue ?
Certainement la vie intime,
l'histoire secrète, de ses personnages. Voyez-vous, parfois le drame n'est qu'un prétexte... mais je préfère ne pas
en dire plus, au risque de
réveler le dénouement. En
fait, tout est dans la forme.
Plus largement, je dirais qu'il
y a entre le criminel et
l'homme que l'on croise dans
sa cage d'escalier, celui aux
côtés duquel on travaille, ou
celui à qui l'on dit bonjour
tous les matins... que la mince
épaisseur d'une feuille de
papier !
4
- Que répondez-vous
à ceux qui vous comparent
à Maigret ?
Oh ils ne sont pas si nombreux... Je dirais que bien
qu'ayant débuté ma carrière
à la PJ à Paris, dans le quartier de l'Opéra, je suis devenu
nivernais grâce à ma femme
et compte bien le rester.
- Que vous inspire
votre soudaine célébrité,
vous qui êtes si discret ?
Ce qui compte avant toute
chose, c'est de démasquer
le crime ! Je suis moimême surpris de cette
célébrité,
mais
cela
démontre
que
les
Nivernais aiment que l'on
parle d'eux, de leurs
villes, du Morvan, la Loire,
de leurs us et coutumes.
- Pourquoi avoir choisi
ce poste dans la Nièvre ?
Ma femme, une pure nivernaise, voulait revenir habiter
dans cette région magnifique
et il est vrai qu'étant moimême sensible à la qualité de
vie qu'offre la Nièvre à ses
habitants, je ne pouvais
qu'accepter ce poste.
- Est-il vrai que vous avez
travaillé avec des collégiens
lors d’une enquête
autour d’un braquage ?
Pensez-vous renouveler
l’expérience ?
C'est exact. Ce fut une aventure extraordinaire et je
pense que nous nous souviendrons longtemps de cette col-
laboration. Elle a eu lieu
dans différents collèges à
Va r e n n e s - Va u z e l l e s ,
Fourchambault, La Charité,
et il évident que je la renouvellerais avec grand plaisir.
- Il paraît que votre
prochaine aventure aura
lieu à Nevers ?
Oui, elle se déroulera à la
fois dans l'agglomération et
Nevers ça me botte ! Le Guide - n°188
POLARS EN SÉRIE
En format poche, les
enquêtes du commissaire
Merle sont disponibles
en librairie :
"La Belle Marinière"
(2010) ; "L'affaire SaintBris" (2011) ; "Berceuse
pour un crime" (2012) ;
et "L'Hôtel du Cheval
Rouge"(2013).
A découvrir en ligne :
"Braquage à la Caisse
de crédit de Nevers"
l'enquête-éclair réalisée
par les élèves de 6è et 5è
du collège Henri-Wallon
(Varennes-Vauzelles).
Le commissaire Merle
au bord du canal
latéral à la Loire
(photo F. Desseux)
en plein coeur de la cité
ducale. J'y mène l'enquête
pour confondre "L'assassin
de la ligne 7"...
- Est-ce pour cela qu’on
vous a reconnu sur les bus
de ville, en octobre ?
Il y a effectivement un rapport entre la prochaine
enquête et cet affichage sur
les bus de Nevers. Mais il
faudra attendre 2014 pour
que j'en dévoile davantage.
- Comment se porte
Muguette, votre épouse ?
Son état est stationnaire ; le
professeur Konrad veille sur
elle. A l'heure actuelle, elle
vit dans une autre dimension,
disons un autre monde...
- Verra-t-on un jour,
le tableau des mystérieux
Iris Rouges ?
Cette toile existe bel et bien.
Elle est à mon domicile, rue
des Boucheries, à deux pas
du commissariat.
- Votre fameux voisin chat
est-il votre ange gardien ?
A moins qu’il ne soit l’antidote de votre solitude…
Nevers ça me botte ! Le Guide - n°188
Archimède, c'est le nom que
je lui ai donné, est souvent à
sa fenêtre dans l'immeuble
qui fait face à celle de mon
bureau. Il semble savoir et
comprendre tout ce qui s'y
passe, et m'aide souvent à
résoudre des énigmes au
moment où mon équipe s'enlise... Une grande complicité
s'est installée entre nous, une
sorte de télépathie, et une
amitié sans réserve.
- Allez-vous faire une apparition publique à l’occasion
de ce nouveau volume ?
Oui, même si j'ai déjà
sillonné une grande partie du
département, je serai à
Nevers en décembre, à l'invitation de la Maison de la
Presse.
- Si vous étiez un auteur...
de polars ?
Je
serais
Michel
Benoit, foi de commissaire Merle ! Je boirais du viandox l'hiver
et un demi-pression
l'été, et vous m'appeleriez Augustin ! Mais
plus
sérieusement,
animer du roman policier, c'est pour moi
également
raconter
l'histoire des hommes.
Comme l'a écrit si bien Jean
Rostand : "On tue un homme,
on est un assassin. On tue des
millions d'hommes, on est un
conquérant. On les tue tous,
on est un dieu".
Dédicace
de l'auteur
le vendredi
20 décembre
à partir de
18h à Nevers
dans le cadre
d'une "soirée
littéraire"
organisée par la Maison
de la Presse Dechauffour,
située Porte de Paris.
Contact Editions
Rue des Boucheries :
edition.ruedesboucheries
@orange.fr
La présence du Commissaire Merle
sur le réseau de transports urbains
Tanéo n'est pas un hasard...
Elle préfigure la sortie de la 5ème
enquête : "L'Assassin de la Ligne 7"
à paraître en 2014.
(illustrations des couvertures
et crédit du visuel : Daniel Armengaud)
5
PATRIMOINE
L'exposition "La Grande-Pâture :
images de vie, images de ville" est
présentée jusqu'au 1er février prochain,
au coeur même du quartier, à l'Espace
Stéphane-Hessel. Elle sera visible également du 10 février au 8 mars, au Palais
ducal. Une exposition inédite - à laquelle
sont associés les habitants - que complète
un projet vivant et d'envergure : film,
animations culturelles, interventions
pédagogiques... pour découvrir la vie et
l'histoire du quartier. La Grande-Pâture,
comme vous ne l'avez jamais vue !
Vue
aérienne
du quartier
(photo Pascal
François)
LA GRANDE-PÂTURE À LA LOUPE
Cette exposition, qu'accompagne un
film, donne la parole aux habitants de
la Grande-Pâture. A travers leur
connaissance des lieux, leur mémoire
des faits et des gens, leur perception
des aménagements urbains, ils font
partager leurs images du quartier et
invitent à le regarder avec un œil
neuf. Panneaux, film, carnet de
voyage, mini-guide touristique et
carte postale, maquettes d’édifices
Bi-cross en 1987
(photo R.Boissay)
imaginaires et matériauthèque illustrent ainsi les mille facettes de ce
quartier ouest : son histoire, son urbanisme et son architecture, les modes
et matériaux de construction, sa vie
sociale passée et présente…
A l’Espace Stéphane-Hessel,
jusqu'au 1er février :
Programme des animations cultu-
relles et interventions pédagogiques
(toutes gratuites, sauf mention
contraire ; tous les rendez-vous ont
lieu à l’Espace Stéphane-Hessel).
- Samedi 14 décembre à 14h30 :
Sagesse de la Grande Pâture.
Il est des histoires qui traversent les
frontières et appartiennent au patrimoine commun de l’humanité.
Racontées dans leur langue par les
habitants du quartier, elles sont une
invitation à découvrir la richesse culturelle de la Grande-Pâture.
- Samedi 11 janvier à 14h30 : Made
in La Grande Pâture.
La projection du film "93, la belle
rebelle" du réalisateur J.P. Thorn, sert
de support à l’expression musicale
des jeunes du quartier dans toute sa
diversité (rap, percussions, musique
traditionnelle du Tibet...)
- Samedi 18 janvier à 14h30 :
La vraie nature de la banlieue.
La découverte de l’exposition est le
point de départ d’une plongée dans le
quartier qui emmène le visiteur à travers les nouveaux aménagements
urbains, jusqu’au Centre Technique
Horticole.
- Samedi 25 janvier à 14h30 :
Femmes de quartier.
UNE FAÏENCE SIGNÉE CLAUDE PARENT
La faïencerie Georges prépare la sortie d'une série de 100
assiettes comportant un dessin de l'architecte Claude
Parent, co-créateur de l'église Sainte-Bernadette. Cette
série sera la première consacrée à l'édifice contemporain. Elle représente une oeuvre de l'artiste, laquelle
confirme son choix de l'oblique, offerte à la chapelle
Saint-Sylvain en 2010. Les assiettes sont numérotées au
verso, accompagnées d'un certificat d'authenticité et d'un
exemplaire du livret ''Œuvres contemporaines dans la chapelle Saint-Sylvain''. Pièces uniques (en édition limitée) réalisées
exclusivement par l'atelier Georges, 11 avenue Colbert. En vente : 80 euros.
Contact et réservation au 03.86.61.09.12.
6
Débat et ateliers prennent place
autour de la projection du film "Moi,
ma belle", réalisé par l'association La
Cabine avec 90 femmes des quartiers
de Nevers. Beauté, convivialité,
dignité sont au rendez-vous de ce
samedi.
- Samedi 1er février à 14h30 :
Les enfants de la Grande Pâture.
Que sont devenus les enfants qui
habitaient le quartier dans les années
1970 et 1980 ? Une rencontre qui servira de point d’orgue à l’exposition
avant son démontage et installation
au Palais ducal.
- Visite pédagogique pour les classes
: Les matériaux de la Grande Pâture.
Pierre, brique ou béton, tuile ou
ardoise mais aussi placoplâtre, zinc,
laine de verre et autres enduits…
venez les découvrir dans la "materiauthèque" puis les identifier dans
des bâtiments du quartier au fil d’un
parcours qui abordera des constructions de différentes périodes (visite
sur inscription au 03.86.68.46.25).
Au Palais ducal
du 10 février au 8 mars :
Ce projet est conduit par la Ville de
Nevers (Service de gestion urbaine
de proximité et Service municipal
d’animation du patrimoine) avec la
collaboration d’ESGO-MEDIO, de
l’école Albert-Camus, du CAUE de
la Nièvre, de la FOL 58 et de l’association Dyna’mots ; ainsi que le
concours de Dédicaces Plurielles
pour la réalisation graphique et le
soutien financier de la DRAC
Bourgogne, de la Région Bourgogne
et du GIP-DSU de l’agglomération
de Nevers.
(Voir fiche Patrimoine de ce numéro)
Animation du Patrimoine :
contact au 03.86.68.46.25.
Gestion Urbaine de Proximité :
contact au 03.86.68.47.61.
Nevers ça me botte ! Le Guide - n°188
GALERIE
EXPOSITION
DAVID GARCIA
EN SON
KALEIDOSCOPE
Dans la grisaille quotidienne de cette fin d'année,
les œuvres de David Garcia
sont serrées l'une contre
l'autre et font barrage à
l'hiver, en un kaléidoscope
chatoyant de lumières et de
contrastes.
D'une manière inédite, cette
profusion de toiles "colléserré" forme une masse éclatante de couleurs, d'impressions. Puis l’œil s'attarde sur
les thèmes chers à l'artiste :
une nature intime, délicate,
cachée et tendre.
Des vaches nous regardent,
de leurs yeux tranquilles et
David
Garcia
bienveillants, des poules
posent
comme
des
duchesses, dans des portraits
tendres et pleins d'humour ;
des petites fenêtres ouvertes
sur un coin de ciel, un talus,
un étang, une route discrète.
C'est l'échappée belle.
Il y a là tout le charme et le
mystère de la campagne
nivernaise, comme figée
dans le temps, mais sans
cesse renouvelée par le
regard amoureux du peintre.
Dans notre monde impatient
et brutal, reste-t-il de la place
pour la contemplation de
cette terre belle et farouche ?
Depuis plus de trente ans,
David Garcia est le témoin et
le défenseur de ce qui est, a
été et ne sera peut-être plus
un jour. Sa peinture est un
hommage à la beauté du
monde.
Marie-Laure Robin Garcia
Exposition "Kaléidoscope" à
la Galerie des Ducs, rue des
Récollets, du 10 décembre au
18 janvier. Ouverture du
mardi au samedi : 10h30-13h /
14h30-19h. Contact Anne
Terrier au 03.86.59.50.89.
Nevers ça me botte ! Le Guide - n°188
Esquisse de
Pascale Hémery
A l'occasion de son
30ème anniversaire,
la Médiathèque
Jean-Jaurès présente
depuis le 5 octobre
et jusqu'au 6 janvier,
une grande exposition
"Architecture du
Futur". Comme
une réflexion
entre hier (1983)
et demain (2043)...
LA MÉDIATHÈQUE
DE 1983... À 2043 !
Inaugurée en octobre 1983, la médiathèque fête ses 30 ans ! Trois décennies de médiation culturelle au service des neversois, de mise à
disposition d'environ 200.000 livres,
CD et DVD, de partenariats avec les
associations, institutions culturelles,
entreprises, professionnels du livre et
de la lecture, acteurs sociaux, établissements scolaires, maison d’arrêt…
30 ans de découvertes de films, de
lectures, de disques, de partage, d'envies, de surprises et surtout
d’échanges entre les publics et
l'équipe d'agents ! Mais dans trente
ans, en 2043, à quoi ressemblera la
médiathèque... à une gigantesque
base de données accessible depuis un
portable ? à un marché du savoir ? à
une salle obscure où la lumière
imprimera l’information en 3D directement sur les rétines ? à un auditorium où l’on viendra écouter la
musique des sphères ? à une piste où
chacun pourra jongler avec les cubes
de la connaissance ? Cette exposition
invite à venir découvrir la réponse
que des artistes, des architectes, des
élèves mais aussi des usagers proposent autour de cette question. A travers : des croquis d’architectes réalisés avec le soutien du CAUE ; des
maquettes de bibliothèques et de
mobilier futuriste réalisées par les
étudiants de l’ESAAB ; une maquette
réalisée conjointement par le CFA de
Marzy et le lycée horticole de Plagny
; les illustrations originales des
gagnants du concours de nouvelles et
d’illustrations lancé par la médiathèque en partenariat avec les librairies Le cyprès-Gens de la lune et les
éditions du Chemin de fer ; une création spéciale de Pierre Paulin, artiste
en résidence au Centre d’art contemporain de Pougues ; une gravure originale réalisée par Pascale Hémery,
peintre-graveur nivernaise ; enfin,
des croquis d'étudiants de l'ESAAB.
Cette grande exposition s'accompagne également de deux publications...
Architecture du futur : catalogue
gratuit remis aux usagers et comportant, entre autres : une préface de
Denis Froidevaux ; une nouvelle inédite d’Arnaud Dudek intitulée
Fragments de bibliothèques ; un
entretien croisé entre Denis
Froidevaux et Pascale Hémery sur
l’avenir de la bibliothèque, réalisé
avec le soutien de radio Bac FM. Au
carrefour des rêves : recueil de nouvelles et d’illustrations rassemblant
les créations des lauréats du concours
lancé par la médiathèque en mars sur
le thème : "Une bibliothèque, c’est le
carrefour de tous les rêves de l’humanité" (Julien Green). Disponible
en librairie - 10 euros - il est publié
aux éditions du Chemin de Fer.
Contact médiathèque (Claire
Garand) au 03.86.68.48.50.
mediatheque.ville-nevers.fr
A voir aussi à la Médiathèque
(Pôle art) et au Palais ducal,
l'exposition de Dominik et Guy
Billout : "Nevers, le retour
de deux frères" jusqu'au
samedi 18 janvier. Entrée libre.
Contact au 03.86.68.48.57.
7
LIVRES
EXCUSEZ-MOIX
DU PEU
Bernard Frédéric, l'inoubliable Cloclo de Podium doit en frémir d'admiration sous les spots fluos de sa salle de bains : "C'est toi et moi contre le
monde entier..." Et pour cause. Quatre ans après le bide abyssal de
Cinéman, Yann Moix - qui est né à Nevers, oui, même s'il a grandi à
Orléans - a réussi l'exploit rarissime de survivre au pire pour rejaillir
presque aussi sec dans le meilleur. En ridiculisant tous les temps littéraires
qui courent. Chez Moix, faut dire, tout n'est que démesure, déroute, délire
et risque. Comme celui de faire parler d'à-peu-près tout (exemple ici) sauf
du livre... Un fleuve de 1100 pages duquel tout déborde, tant l'énergie y est
phénoménale. Prendre les risques encore d'envahir le libraire, de décourager le lecteur, de contrarier le chroniqueur qui, faute de temps pour engloutir le mille-feuilles, n'en révélera que le poids : 1,3 kg. Pourtant Moix peut triompher. Il a réussi à tout contredire, à tout provoquer, à tout imposer, y compris sa présence abusive entre nos mains. Mieux, en faisant croire
qu'il ne parle que de lui alors même qu'il parle de nous, pauvres humains, surtout de nous et notre condition.
L'exercice de style n'a pas échappé au jury Renaudot dont le voici lauréat du prix, aux côtés désormais de
Céline et d'Aragon. La vérité est que Naissance est celle d'un chef-d'oeuvre. Sublime et cruel. Monstrueux.
Editions Grasset - 1152 pages - 26 euros. Prix Renaudot. Dédicace le 20 décembre (18h-21h) à la
Librairie Dechauffour, porte de Paris.
LE PASSÉ COMME UN DÉSERT
Lorsqu’Aurélien Delamare débarque à Villerville un dimanche d’automne
pour régler la vente de la maison familiale, il est censé n’y passer qu’une
nuit. Ce séjour va pourtant se prolonger et prendre l’allure d’un état des
lieux personnel. Face aux fantômes ravivés de l’adolescence, Aurélien
interroge son histoire jusqu’à sonder les racines d’une solitude à la fois
subie et choisie. A présent qu’il est revenu en "presque" étranger dans son
village natal, la question se pose autrement : s’agit-il de retrouver quiconque ou de rencontrer enfin quelqu’un ? Ainsi le dernier roman signé
Arnaud Cathrine (c'est déjà son huitième) est-il un livre d’abandon au
principe d’incertitude... On y doute de soi au passé (re)composé et au présent le plus immédiat. À travers ce journal d’un trentenaire en crise,
Cathrine ose se perdre pour mieux surmonter un à un les pièges de la
mélancolie. Rappelons que l'auteur, d'origine nivernaise, est par ailleurs le
conseiller littéraire du festival "Tandem" de Nevers. Je ne retrouve personne - Editions Verticales - 230 pages - 17,90 euros.
GENTY EN SON PAYS INTÉRIEUR
C'est en même temps la première fois que Philippe Genty se confie et se
dévoile autant - lui toujours si silencieux - et la première fois qu'un
ouvrage est consacré à l'ensemble de sa carrière et de son oeuvre. Un
parcours unique, dans un univers qui n'appartient qu'à lui, jalonné de
voyages lointains, immobiles ou intérieurs, dont chacune de ses créations aujourd'hui témoigne. Artiste en résidence à Nevers depuis treize
ans, le metteur en scène (entre théâtre, danse, marionnette et arts
visuels) aura poursuivi sans relâche l'élaboration d'un langage visuel
inédit, au fil de ses spectacles joués dans le monde entier. Un parcours
comme un rêve d'enfant sans cesse revisité, à l'imaginaire tendre, aussi
loufoque que foisonnant... dont il confie plusieurs clefs dans ce très
beau livre. "A ceux qui enveloppent, emballent, enferment, ensevelissent leurs multiples personnages, je dédie ce premier brouillon d'une
fuite insensée, de prisons en abîmes, d'emballages en déballages.”
Paysages intérieurs - Editions Actes Sud (théâtre) - 304 pages - 35 euros.
LE RICOCHET DE JEAN-WILLIAM
Sa quête artistique est aussi touchante qu'exigeante : pour honorer la
mémoire de son grand-oncle le peintre Hector Hanoteau, Jean-William
Hanoteau - lui-même célèbre artiste decizois - a entrepris de refaire un chemin jadis suivi par Gustave Courbet, celui de la vallée de la Loue dans le
Jura... Courbet, oui, qu'il admire et avec qui il partage cette même passion
de l'eau et de la nature ; Courbet, surtout, dont le grand-oncle fut l'élève et
l'ami proche. Ce qui, pour Jean-William, revenait à faire d'une pierre deux
coups, un heureux et précieux ricochet : remonter à la source d'une rivière
inspiratrice tout en remontant à la source familiale. Et faire écho au Maître
en peignant, comme lui, tout au long du parcours ! Ainsi retrouve-t-on dans
ce beau livre d'art que ponctuent 11 reproductions de Courbet, 68 aquarelles inédites signées Jean-William Hanoteau, surfilées d'un texte d'une
rare sensibilité de Marc Foglia, professeur agrégé de philosophie. Voyage
au pays de Courbet - Editions NSA Bastille - 108 pages - 18,50 euros.
8
Nevers ça me botte ! Le Guide - n°188
21 DÉCEMBRE
LE JOUR LE
PLUS... COURT
Le 21 décembre - jour le plus court
de l'année, celui du solstice d'hiver
- aura lieu en France et partout
dans le monde, la 3ème édition du
"Jour le plus Court", la grande fête
populaire et participative du
court-métrage.
Parrainée par l'acteur et humoriste
Fred Testot, et initiée par le Centre
National de la Cinématographie,
cette fête a pour but de promouvoir le
court-métrage, en valorisant la création et en encourageant les vocations.
Cette manifestation s’adresse aux
cinémas, associations, bibliothèques,
centres d’art, musées, théâtres,
écoles, sites web, librairies, bars…
Cette année encore, c'est essentiellement l’Agence du court-métrage qui
propose un catalogue de films et de
programmes, tous libres de droits de
diffusion, pour les projections de ce
21 décembre. Association-relais pour
la Bourgogne, Scéni Qua Non a sensibilisé tous les acteurs culturels
Nivernais, afin qu’ils se fédèrent chacun à sa manière - autour de
l’événement. Et l'appel a été entendu,
puisqu’une trentaine de projections
aura lieu en Nièvre, dans la rue, dans
des bars, des écoles, des collèges, des
cinémas, des salles des fêtes, des
bibliothèques... Le lancement officiel
de la manifestation à Nevers aura
lieu le jeudi 20 décembre au CaféCharbon, en présence de tous les participants. Ainsi, l'Acne, la médiathèque Jean-Jaurès, le cinéma
Mazarin, l’ESGO, l'Espace Forum,
mais aussi des commerçants et de
structures associatives, proposeront
des films courts pour tous les publics,
du film d’animation à la comédie, en
passant par le cinéma expérimental
ou le cinéma muet... Demandez le
programme spécifique ! La dernière
édition en chiffres, c'est 21.000 films
projetés, 30 pays participants, 960
villes impliquées en France et 2,5
millions de spectateurs ! Contact
(Yann Dupont) au 03.86.21.46.46.
www.sceniquanon.com
www.lejourlepluscourt.com
Fred Testot
(Thomas Lavelle)
Nevers ça me botte ! Le Guide - n°188
TOURNAGE
Produit avec le soutien du Pac des Ouches et la
Fédération des Oeuvres Laïques (FOL) de la
Nièvre, le premier long-métrage du réalisateur
neversois Péchane, intitulé Le Privilège, se prépare à courir les festivals en 2014.
PÉCHANE
ET LA FIN DU
Le scénario peut sembler attendu,
voire banal, mais poursuivi par la
caméra décalée de Péchane, dont
on connaît l'humour et l'audace, il
est permis de s'attendre à du poids
lourd sur la toile, à
coup sûr du marquant. L'histoire ?
Les trois frères
Black ont grandi
dans leur quartier
avant de devenir
des
criminels
notoires à qui
l'on fait appel
aujourd'hui pour règler de petites
affaires de manière illégale. Ils
sont connus et craints de tous...
jusqu'au jour où quelqu'un ose
s'attaquer à eux. Pour la suite évidemment, il va falloir attendre le
film, une patience de courte
durée. "La musique est à présent
terminée, nous en sommes au
mixage final et aux dernières
retouches, précise Péchane.
Après quoi le film sortira, mais
d'abord à destination des festivals ; notamment début 2014. Je
veux soigner la promotion, prendre le temps de le faire connaître,
et j'espère, gagner un bon
bouche-à-oreille." Soigner le lancement donc, avec la même
rigueur enthousiaste que celle
accordée aux préparatifs, à l'écriture, au choix de l'équipe, au tournage. Car derrière son air un brin
désinvolte, et son légendaire sourire amusé (de celui qui prépare
son coup), Péchane est un pas-
PRIVILÈGE
sionné, un vrai ; chez qui l'à-peuprès n'existe pas. Un artiste exigeant. Même si l'amitié et la fidélité demeurent omniprésentes
dans son travail et son
Péchane
quotidien. Ainsi,
(P.Leriget)
celle avec Jeff
Lassalle qui signe
la bande musicale
du film.
Une création
nivernaise
De même, aux côtés
de Péchane, en haut
de l'affiche : David
Demoulin et Michael
Michard - ensemble ils composent le fameux trio - mais aussi
Bruno Nisgand, Sandra Bordes,
Céline Cottin, Fanny Buttafoghi,
entre autres. Des acteurs ou techniciens pour la plupart Nivernais
tout comme l'homme-orchestre
du projet. Né à Nevers en 1975,
Philippe Imbert (de son vrai nom)
est diplômé en communication
audiovisuelle. Depuis 1996, il est
animateur multimédia au Pac des
Ouches. Réalisateur, scénariste et
photographe, primé à plusieurs
reprises, il a signé une multitude
de courts-métrages, clips, vidéos
et films d'animation ! Le DVD de
ce premier long-métrage, lui, est
en cours ; dans lequel, en marge
du film (durée 1h40), figurent le
making off, le bêtisier, le clip et la
bande-annonce. Déjà visible sur
le net... pour les privilégiés.
Contact (Pac des Ouches)
au 03.86.61.42.67.
9
CAFE-CHARBON
Philippe
Thomas
(photo Mathieu
Genon)
Pour la 7ème année,
la scène du CaféCharbon accueille
l'opération nationale
Les Rockeurs ont
du Coeur". Nouvelle
édition le vendredi
20 décembre, selon
le principe inchangé :
un jouet neuf vaut une
entrée ! Cette année,
les artistes locaux
se mobilisent... avant
Liz Van Deuq qui
lancera la saison 2014.
SCÈNE
AU GRAND COEUR
Le 20 décembre à 20h30 :
Les Rockeurs ont du cœur.
Entrée : un jouet neuf.
Cette opération à caractère
caritatif a pour but de collecter des jouets neufs redistribués par le biais de l'associaLiz Van
Deuq
(photo
Géraldine
Aresteanu)
tion des Restos du Cœur
(antenne locale). Notons que
les six précédentes éditions
ont permis de collecter, grâce
à la générosité du public
nivernais, désormais fidèle,
plus de 1.500 jouets ! Cette
soirée à la fois festive et caritative mettra à l’affiche des
groupes locaux dans la sallebar de manière originale...
Chaque groupe disposera en
effet de 15 à 20 minutes pour
présenter quelques-unes de
ses compositions mais aussi
se prêter au jeu de la reprise
d’une chanson de fin d’année... un air connu donc à "sa
façon". Sont attendus sur
scène : Philippe Thomas,
Bakel,
Madame
Hoskar,
Batucada Les Nievrosés,
Nash, Alenko, Bettini, et
HARMONIE POUR UN DIMANCHE
L’Orchestre d’Harmonie de la Ville de Nevers, qui confirmait en mai
dernier son classement parmi l’élite des orchestres à vents de la
Confédération Musicale de France, sera en concert le dimanche 15
décembre à 17h à la MCNN. Au programme : hommages à Verdi
(ouverture de La Force du destin) et Wagner (La procession d’Elsa) ; 1ère
Symphonie de Philip Sparke (Les quatre éléments) ; et Le glaive et la
couronne de Edward
Gregson, une grande
fresque musicale qui transporte au temps de la
Guerre de Cent ans.
Contact au 03.86.57.65.46.
Par mail : [email protected]. Et
aussisur la page facebook !
10
Madame
Hoskar
Bounce. Il va sans dire (mais
redisons-le car il est bon de le
préciser) que tous les artistes,
ainsi que les techniciens intermittents du spectacle, contribuent au succès de cette initiative de façon totalement
bénévole. Après quoi, une fois
passée la trêve des fêtes de fin
d'année, la scène du Charbon
reprendra le fil de son programme ; avec la chanteuse
nivernaise Liz Van Deuq invitée à inaugurer la saison prochaine ! Avec un avant-goût le
jeudi 23 janvier lors d'une
"JamOcharbon" animée par
Liz Van Deuq et Benjamin
Flament.
Samedi 25 janvier :
Soirée "chanson"
avec Liz Van Deuq
et un artiste-surprise.
Liz est de retour sur ses terres
nivernaises. Elle se produira
sur scène en trio et fera découvrir en avant-première son
nouvel album Anna-Liz.
Café-Charbon
rue Mademoiselle-Bourgeois.
Contact au 03.86.61.23.52.
www.aucharbon.org
Nevers ça me botte ! Le Guide - n°188
VIE D'ARTISTE
Alors que son polar
La Nuit ne viendra jamais
est réédité chez Pocket,
et que sa récente création
Dead Boys est attendue au
prochain festival Tandem,
Joseph d'Anvers négocie
un tournant périlleux
de sa carrière, un vrai
virage en tête d'épingle,
depuis sa rupture avec
le label Atmosphériques
après trois albums.
Libre comme l'air, le
chanteur envisage 2014
plus confiant que jamais !
Nouvelles envies, nouveau
rythme, nouvel album...
En marge de
ses propres albums,
Joseph a aussi écrit
pour d'autres, notamment
Alain Bashung
et Dick Rivers..
(photo Elisa Allenbach)
JOSEPH D'ANVERS
"LIBRE COMME L'AIR"
Interview : Thierry Desseux
Un mot sur la forme physique...
Vous avez affronté un ennui de
santé pas banal ?
Exact. Je me suis cassé le tendon
d'Achille gauche. Lors d'une partie de foot. Donc trois mois d'immobilisation et six mois pour
remarcher normalement. C'est
très douloureux. Mais j'ai quand
même réussi à me produire...
assis ! Aujourd'hui c'est cool, tout
va mieux.
Votre roman chez Pocket, c'est
une seconde naissance ?
Pocket a racheté les droits. Je
suis ravi, oui. D'autant qu'à La
Tengo Editions, il a connu un
beau succès depuis 2010 ; une
des meilleures ventes de la collection, je crois. En plus chez
Pocket, il devient un polar à petit
prix. L'idée est sympa.
Côté musique, votre actualité a
connu des remous. Pourquoi
avoir quitté votre label ?
Pour faire la musique que je
veux. Juste qu'il me semblait
depuis quelque temps qu'avec eux
je n'avançais pas... Alors c'est
vrai, il y a une part d'angoisse
mais une part de soulagement aussi. Ni
label ni tourneur ni
éditeur : je me sens
libre comme l'air !
Derrière ce choix, y
a-t-il une réflexion
artistique ?
Complètement.
Ma
vraie question c'est :
est-ce qu'il faut que je
resigne ? Pourquoi
Nevers ça me botte ! Le Guide - n°188
pas monter une boîte d'éditions
pour les droits d'auteurs... passer
par un distributeur... et gérer soimême la production ? Vu les
conditions des labels, franchement, ça mérite d'y réfléchir.
Que signifie AIM Prod ?
C'est la structure de management
dont je fais partie. Ils s'occupent
aussi d'Emilie Simon, entre
autres... Une équipe dynamique
qui s'investit vraiment pour les
artistes. Avec eux j'ai moyen d'assurer la promo de mes projets.
Comme paraît-il un nouvel
album...
Tout à fait. L'enregistrement studio a eu lieu en novembre à
Paris. Le choix a été difficile
parce qu'au départ j'avais une
quarantaine de chansons. Et je
n'ai gardé que 13-14 titres.
Vous sortez de la veine des trois
précédents ?
En fait, jusqu'à présent, j'ai touché la chanson, le rock-électro, le
rock indé. Là j'ai envie de revenir
à une pop beaucoup plus francofrançaise, disons plus "classieuse"... Et j'ai fait en sorte que
toutes les chansons
tiennent dans le format guitare-voix. C'est
pareil pour l'écriture,
envie qu'elle soit plus
immédiate. C'est ça, à
35 piges j'éprouve le
besoin de simplifier
ma manière d'écrire.
Bientôt sur scène ?
Pas de concert en
perspective, non. Pour
le moment je privilégie la tournée
"Dead Boys" jusqu'en 2015. Un
truc noir, assez en marge, que j'ai
créé à partir du livre de Richard
Lange... un road-movie musical
et littéraire. Avec mes potes
Romain Guillet et Guillaume
Parra - au son et à la lumière que j'ai connus au Pac des
Ouches d'ailleurs, on est déjà sur
la route. Et à Nevers en février
pour Tandem. Dans ce projet,
auquel je tiens beaucoup, en fait
j'ai mis tout ce que je ne peux pas
faire, en principe... parce que
j'suis pas américain !
(photo Léo)
- La nuit ne viendra jamais,
éditions Pocket - 192 pages 2,90 euros - Vendu en librairie.
- Dead Boys : le samedi
8 février, salle Lauberty à 19h,
dans le cadre de "Tandem".
- Albums : Les choses en face
(2006) - Les jours sauvages
(2008) - Rouge fer (2011)
CD chez Atmosphériques.
www.josephdanvers.com
11
CINÉ-MAZARIN
La Belle au bois
dormant
(Théâtre académique
Bolchoï de Russie)
BALLETS
La plus grande compagnie
de ballet au monde, le célèbre "Ballet du Bolchoï" de
Moscou (fondé en 1776)
présente à Nevers dans le
cadre de sa nouvelle saison,
six productions spectaculaires dont quatre inédits...
Un programme présenté en
exclusivité au cinéma
Mazarin, que complète une
série d'opéras projetés en
direct ! Après Spartacus,
Le Corsaire et Aïda à l'automne, voici les prochains
rendez-vous...
CONCERT
DU NOUVEL AN
Vendredi 3 janvier
au Centre-Expo à 20h
avec l'Orchestre
National de Sibiu.
Billetterie : Chapitre-Forum
(Nevers) - Carrefour
(Marzy) - Espace Leclerc
(Coulanges). Contact
au 06.95.24.23.54.
12
ET OPÉRAS
EN DIRECT SUR LA TOILE
Dimanche 22 décembre
à 17h : "LA BELLE
AU BOIS DORMANT".
Durée 2h35 (en différé).
Musique : Tchaïkovski.
Chorégraphie : Marius Petipa.
Nouvelle version :
Yuri Grigorovich.
A la veille des fêtes de Noël,
l'illustre conte de la belle
endormie et de son prince
charmant, inspirée du livre
de Perrault, est un spectacle
de rêve, à voir en famille.
Dimanche 19 janvier à 16h :
"JOYAUX".
Durée 2h30 (en direct).
Musique : Fauré, Stravinsky
et Tchaïkovski / Chorégraphe
Georges Balanchine.
Inspiré par
Spartacus
les bijouteries
de la Cinquième
Avenue new-yorkaise, ce triptyque
"émeraudes, rubis et
diamants" rend hommage aux femmes et
aux villes de Paris,
New-York et SaintPétersbourg.
Dimanche 2 février
à 16h : "LES
ILLUSIONS
PERDUES".
Durée 3h (en direct).
Musique :
Desyatnikov. Chorégraphe :
Alexei Ratmanski.
Sur un livret du comédien
et réalisateur Guillaume
Galliene ("Guillaume et
les garçons…à table !")
- ici d'ailleurs consultant à
la dramaturgie - et créé
à partir du roman éponyme
de Balzac, ce ballet au
parfum très français mêle
amours contrariées, folles
ambitions et profonds
désenchantements.
Dimanche 30 mars à 17h :
"L’AGE D’OR".
Durée : 2h30 (en direct).
Musique : Chostakovitch.
Chorégraphe :
Yuri Grigorovich.
Satire de l’Europe des années
1920, voici un ballet savoureux, original et réjouissant
sur fond de parodies musicales de cabaret et de jazz.
Une saison d'opéras
Découvrez aussi, et toujours
en salle au Mazarin, la saison
d'art lyrique ! Après "Aïda"
de Verdi proposé en novembre, voici les quatre autres
rendez-vous au programme
de cette année... A noter que
la projection de ces opéras
s déroule "en direct" de
l'Opéra de Paris !
- Les Puritains (de Bellini)
le lundi 9 décembre
- La Fanciulla del West
(Puccini) le lundi 10 février
- Tristan et Iseult (Wagner)
le mardi 29 avril
- La Traviata (de Verdi)
le mardi 17 juin.
Entrée : 22 euros / Tarif
séniors et moins de 26 ans :
18 euros / Tarif moins
de 12 ans : 10 euros.
Les durées et les horaires
sont communiqués sous
réserve de modification.
Pour confirmation, et
autres infos pratiques
ou de billetterie, rendez-vous
sur le site du cinéma.
Autre nouveauté,
l'ouverture du second
parking : soit 1,50 euro
pour 3 heures. L'achat
du ticket de stationnement
se fait directement
à la caisse du cinéma.
www.cinemazarin-nevers.fr
Contact au 06.32.71.77.05.
Nevers ça me botte ! Le Guide - n°188

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