Fabrication de Gargousses Coniques à Culot Inflammable

Préparation de gargousses coniques
à poudre noire et bourre « épaisse »
en calibre .36
Après avoir détaillé la fabrication de gargousses en prenant le cas de calibre 31, il convient maintenant de se pencher
sur des calibres plus forts avec gargousses coniques et non cylindriques. En effet si un petit calibre comme le .31
impose pratiquement la forme cylindrique, en calibre .36 ou .44 la forme conique facilite l’introduction des
gargousses dans les chambres de barillets.
Le matériel réuni : La boîte de papier pointe, une réserve de balles sphériques, la colle. Le gabarit de découpe pour le
calibre 36 dont les gargousses sont tronc-de-coniques. À gauche, la bourse dans laquelle je range les gabarits. Au
centre le douze découpe qui vont devenir les corps de gargousses. À droite, les bourres sèches de quatre millimètres
d’épaisseur et de neuf de diamètre.
1) Fabrication des corps de gargousses :
Le mandrin conique rouge est taillé dans un bec de tube de colle à pompe-pistolet.
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Une fois les corps de gargousses assemblés, on les met à sécher
tandis qu’on prépare les culots inflammables en papier flash.
Une fois les cônes de papier point secs, on les mate au bout fin, celui qui va recevoir le culot inflammable. Notez que
comme pour les gargousses de calibre .31 il reste un trou qui permet le passage de l’onde de choc de l’amorce et la
flamme du papier flash
Et on colle sur le cône le culot de gargousse en papier flash.
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On présente sur le martyr les culots inflammables prêts à l’encollage.
Naturellement, on procède de la même manière que pour les gargousses dont nous avons déjà étudié la fabrication.
Il faut noter que le cône ici présenté permet de fabriquer des gargousses mais aussi des cartouches si on y enroule des
feuilles de papier pointe d’une plus grande hauteur. Les bourres de quatre millimètres, plus épaisses que celles
étudiées précédemment*, sont celles qui servent aussi lors de la fabrication de cartouches, fabrication qui sera étudiée
dans une autre monographie.
* Voir le document au lien :
Fabrication de Gargousses à Culot Inflammable.
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2) Le chargement :
Le procédé de chargement reste le même que celui mis en œuvre dans le document précédent.
Une fois la gargousse terminée, on la met à sécher :
Remarquez la forme différente entre la gargousse de calibre .36 et celle de calibre .31.
Si les bourres utilisées pour ce lot sont épaisses, il est possible d’utiliser des bourres fines si l’on veut tirer des
projectiles ogivaux plus longs. L’image suivante permet de comparer les deux modèles.
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En arrière-plan de la photo on aperçoit onze des gargousses produite ce jour. La douzième se trouve couchée à droite
d’une autre gargousse à bourre fine, ce qui permet de les comparer. Il faut noter que dans ce système, l’étanchéité de
l’avant de la chambre est assuré par le forcement de la balle contre la paroi de la chambre et non par la bourre.
Dans cette boîte où quatre des nouvelles gargousses ont rejoint celles produites avec une bourre fine, on voit dépasser
les gargousses à bourre épaisse. Mais la charge de poudre est la même : 0,9 grammes de poudre PNF2.
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Les huit autres gargousses trouvent leur place dans la boîte, contenues par le rouleau de papier qui évite qu’elles
se déplacent pendant le transport. Je précise que le couteau automatique mesure hors tout 10 centimètres et qu’il
n’est rien d’autre qu’un « gadget » qui me sert de très petit coupe-papier.
Il est bien évident que si la méthode de fabrication est la même, chaque calibre requiert des gargousses de
dimensions différentes à établir par chacun. Pour mon propre cas, voici ci-dessous les dimensions de mon gabarit
pour le calibre .36.
Les bourres sont taillées avec un emporte-pièce d’un diamètre de 9 mm et les
culots sont taillés avec un autre de 8 mm.
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