Tambour hiver 2015.pages - Ãcole Steiner de Mulhouse
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Tambour hiver 2015.pages - Ãcole Steiner de Mulhouse
Illustration :Elizabeth Heuberger - "Winterlicht" Le mot de la présidente 2 Ambiance de saison 4 Janvier — Le courage de janvier vers le salut peut te mener--------------------------------------------------------------------------4 Février — La discrétion en février en esprit peut t 'élever----------------------------------------------------------------------------4 Vie au jardin d'enfants 4 C'est de saison :--------------------------------------------------------------4 Mots d'enfants------------------------------------------------------------------6 Histoires de couleurs-----------------------------------------------------7 La fête des rois au jardin d’enfants---------------------8 Carnaval------------------------------------------------------------------------------8 Ronde enfantine--------------------------------------------------------------8 Corentin, en stage au jardin d'enfants----------------8 Vie à l'Ecole 9 Le français dans les trois premières classes------9 Vie associative 11 Appel pour l'Ecole Rudolf Steiner de Bâle------11 Forum des parents 12 De l’education à la relation (proposé par Martine Peterschmitt---------------------------------------------------------12 L'Odyssée de l'Empathie... une réflexion proposée par Vincent Walter--------------------------------------12 Les seize commandements pour être bien malade (proposé par Güler Kocer)--------------------------13 Le vieux professeur et les cailloux-----------------------14 L'association des amis 15 Colloque sur les pédagogies alternatives-------15 Directrice de publication : Caroline Salvi Tambour hiver 2015 « Il faudra prendre en soi ce que l’on croit devoir combattre aujourd’hui au dehors. Le moyen de salut, c’est que l’âme humaine devienne le théâtre des combats. Tant que cela ne sera pas réalisé dans les âmes, ce que l’on constate de terrible, de catastrophique dans le monde extérieur, ne s’apaisera pas. Encore une fois, ce sont les hommes qui projettent dans le monde ce qu’ils n’acceptent pas dans leur être intime. Tout le reste n’est qu’apparence, là est la réalité » Rudolf Steiner (« Les exigences sociales fondamentales de notre temps ») Le mot de la présidente S’accorder quelques minutes pour une petite rétrospective de tout ce qui s’est passé au sein de notre association depuis la rentrée des classes, voici ce que je vous propose. Il y a eu des moments réussis avec des belles rencontres, des moments de partages autour de nos enfants. L’accueil des nouvelles familles lors de notre journée des familles, sous un beau soleil d’automne. Plaisir non dissimulé par de nombreux parents de redevenir «élèves » du Jardin d’enfant ou de l’école et ainsi partager un moment créatif avec les pédagogues de nos enfants. J’espère que les nouvelles familles se sont senties accueillies. En octobre, quelques membres du Conseil d’administration accompagnés de nos deux Jardiniers ont décidé de rejoindre la capitale pour retrouver les autres écoles Steiner. Le thème du congrès de Chatou était « se lier pour s’émanciper ». Alternance de conférences et d’ateliers pratiques avec la joie pour moi de participer à un atelier « jonglerie » animé par le passionné Philippe Perennès. Rassurée sur le fait que les « grandes » é c o l e s ( p a r l e u r n o m b r e d ’ é l è v e s ! ) rencontrent aussi des difficultés. Je suis repartie de ces journées pleine d’énergie pour continuer à faire vivre notre petite école. Début décembre, ce fut notre marché de la Saint Nicolas. Grâce à la mobilisation d’une petite équipe sous l’impulsion de Carole et Doris, nous avons réussi à récolter plus de fonds que l’année dernière ; ressources indispensables, dois – je le rappeler pour faire face aux charges courantes de notre Page 2 association. L’école était un peu petite pour accueillir l’ensemble des visiteurs. Il y a eu de la chaleur, des enfants heureux et des parents mobilisés. Personnellement, j’ai eu beaucoup de plaisir à partager avec Fabienne, Katia et Philipp un spectacle de marionnettes qui cette année a fait salle comble. Nos petits et grands spectateurs étaient particulièrement attentifs pendant ce petit moment de poésie. Ces temps où notre école ouvre ses portes sont précieux pour montrer toute la richesse de la pédagogie Steiner. Concernant plus particulièrement la pédagogie et tout ce qu’elle peut apporter à nos enfants, les membres du Conseil d’administration et les pédagogues sont heureux d’avoir pu embaucher une eurythmiste pour des interventions ponctuelles et un Médecin scolaire depuis quelques jours. To u t c e l a a é t é p o s s i b l e g r â c e à l’augmentation du montant des écolages et l’engagement financier de chaque famille. Il y a eu aussi des moments plus difficiles, où je dois le dire, parfois on se dit que la tâche est trop grande pour les membres du Conseil d’administration et les pédagogues. Et puis finalement tout se termine plutôt bien. La fin du contrôle de l’URSAAF qui, après plusieurs échanges, et grâce au travail professionnel de Martine et Vincent s’est terminé par un petit redressement. La visite de la PMI suite à notre demande d’extension d’agrément. Là aussi, grâce à la mobilisation des pédagogues et de Doris, le Médecin de la PMI a accepté d’augmenter le nombre d’enfants pouvant être accueillis l’après-midi ; même si notre demande d’extension d’agrément pour le matin a été refusée, nous avons senti que l’image de notre association changeait doucement pour les représentants des collectivités. Très peu de parents étaient présents pour la réunion plénière organisée début novembre sur le thème : « le sens de fêtes de l’année ». Les membres de l’ancien CA avaient l’habitude d’organiser chaque année trois plénières afin de favoriser les échanges entre tous. C’est peut-être trop ? Les sujets que nous proposons de débattre ne sont peutêtre pas ceux que vous souhaiteriez aborder ? Tambour hiver 2015 Deux autres plénières sont déjà prévues dans le calendrier : la prochaine, le vendredi 17 avril et la dernière le vendredi 5 juin. Pour celle-ci, nous avons invité les membres de l’APAPS (Association des Parents et Amis pour le Soutien et la Promotion de la pédagogie Steiner-Waldorf) afin d’aborder le thème « Comment démystifier le côté spirituel de la pédagogie Steiner auprès des parents ou de l'extérieur ? » Tout un programme. Pour l’autre plénière, la thématique n’est pas encore définie, alors si certains d’entre vous ont des questionnements à partager, n’hésitez pas à nous en faire part. Pour les prochains mois, plusieurs chantiers sont en préparation. Nous réfléchissons avec les pédagogues du Jardin d’enfants à la pertinence de demander la Prestation de Service Unique à la CAF. Nous souhaiterions aussi bénéficier d’une augmentation du nombre d’enfants pouvant être accueillis le matin. Pour l’instant, malgré plusieurs essais par mail ou échanges informels, personne ne s’est manifesté pour prendre en charge l’organisation des prochaines portes ouvertes, qui auront lieu le samedi 30 mai 2015. Nous avons vraiment besoin d’ouvrir notre école pour des raisons financières évidentes mais aussi et surtout pour nous faire connaitre. Tous les membres du CA consacrent déjà beaucoup de temps aux différentes tâches administratives courantes et nous souhaiterions être aidés par des parents qui ont un regard neuf et enthousiaste. Les membres de la commission Saint Nicolas et plus particulièrement Doris et Carole pourront apporter leur soutien pour la communication mais nous avons besoin d’une petite équipe pour porter l’organisation et faire de cette journée une fête créative et joyeuse. Pour terminer, l’engagement de tous les parents de l’école est d’abord financier mais il va bien plus loin que cela. Nous partageons un idéal pour nos enfants et nous souhaitons leur offrir une enfance où le jeu, l’enthousiasme et la créativité sont au cœur de leur quotidien. Dans notre société de plus en plus individualiste, je dois vous avouer que je trouve formidable qu’une poignée de pédagogues et de parents fassent vivre une association comme la nôtre. Page 3 Je vous donne tous rendez-vous pour l’assemblée générale de notre association qui aura lieu le vendredi 20 février à 20h. Notez cette date dans vos agendas de parents pour pouvoir vous libérer ce soir- là. C’est un moment d’échanges et d’information qui permet à l’ensemble des membres de l’association de mieux comprendre notre fonctionnement et d’ y apporter un nouveau regard. A bientôt, Caroline Salvi Ambiance de saison Rubrique d'Annick Poème LES PETITS FLOCONS Cette nuit, sans bruit Les petits flocons se sont enfuis Comme des oisillons Hors de leur nid Cette nuit, sans bruit Les petits flocons on butiné Comme des papillons Dans le verger Cette nuit, sans bruit Les petits flocons se sont ouverts Comme de fins bourgeons Fleurs de l'hiver A. Atzenwiller. Janvier — Le courage de janvier vers le salut peut te mener Le courage est une force du cœur qui se sent en accord. Il peut être en accord avec les rythmes de l'organisme, avec l'entourage naturel ou social, avec une conception philosophique ou religieuse. Alors le courage dépend de la stabilité corporelle, naturelle, sociale ou morale dont nous sommes tributaires. Le cœur peut aussi se mettre en accord avec des idées reconnues comme vraies : justice, patience, bonté, gaité, persévérance, générosité, véracité etc...Il suffit alors de renouveler la prise de conscience de cet accord profond pour recréer le courage. Un tel courage n'est plus ni agressif, ni Tambour hiver 2015 défensif. Il est créateur de volonté, communicateur de force. Le courage devient force salvatrice. Février — La discrétion en février en esprit peut t 'élever La discrétion est une faculté qui tient le milieu entre la curiosité et le manque d'intérêt. Elle est force d’attention soutenue et d'observation exacte. Elle note avec précision les données observées, mais se défend de juger prématurément. Le jugement est incisif, il tranche ; il est quelquefois difficile de renouer les fils de la réalité une fois le jugement porté. La discrétion sait attendre. Attendre qu’un être ou qu'une situation ait tout dit, ait manifesté ce qui dormait en ses profondeurs. La discrétion sait attendre aussi avant de parler. Elle ne se porte pas en avant, mais elle participe intimement à ce qui se passe, laissant retentir au dedans les multiples effets des choses. Elle porte le monde en elle. C'est pourquoi elle se change progressivement en une force très sûre : le pouvoir de méditer. D'après Rudolf Steiner Vie au jardin d'enfants C'est de saison : Depuis maintenant 3 semaines, l'équipe pédagogique a remarqué des vols réguliers au sein de notre établissement. En effet, il s'avère que des quantités conséquentes de boue sortent du jardin d'enfants à l'insu des jardiniers et jardinières bien-pensants, pour qui la bonne bouillasse est un outil pédagogique de tout premier ordre. Et cela pour quoi ? Pour décorer les sièges de voiture ? , donner une touche bio et nature aux vêtements ? , pour améliorer le coloris des carrelages et parquets privés ?? Est-ce bien nécessaire ? J'ose imaginer que ces vols répétés sont parfois plus ou moins volontaires. Cependant, Page 4 certains parents semblent devenir de vrais cleptomanes. Ils emportent la précieuse boue l'air de rien, et nous ramènent, comme si nous n'avions rien vu, des vêtements propres et secs. Cela une fois, deux fois parfois même trois fois par semaine !!! C'est pénible me dira-t-on ! Il semble nécessaire de trouver une solution à ce fléau des temps moroses et pluvieux, bien que l'heure ne soit pas encore à la pénurie et que les stocks s'avèrent relativement importants cette année. Je souhaite premièrement vous sensibiliser à la valeur de la boue, dans l’intérêt de votre enfant, même si je comprends que dans votre propre intérêt ou votre intérêt au propre, vous puissiez être plus ou moins attirés par l'objet en question. La boue est un excellent liant tant physique que social : Elle permet, outre de rassembler et de tenir les grains de sable et des cailloux ensemble pour ériger des murs et des maisons, de lier aussi les enfants entre eux ! En effet, la boue est propice aux jeux et aux expériences sensorielles qui créent de la relation entre les enfants. Car la boue est un vecteur d'imagination : Mousse au chocolat, potion magique, pâté campagnard (heu...), mais aussi château, orpaillage et BTP se conjuguent à foison par son utilisation. Ce que la boue advient cimente la relation de joueur à joueur : on partage pleinement le jeu en partageant l'idée du jeu dans ses éléments fictifs. Une des caractéristiques assez peu connues de la boue est qu'elle est vraiment impersonnelle : personne ne semble défendre à tout prix son lopin de boue. Et, merveille de la nature, il y en a toujours assez pour tout le monde ! Cela baisse les éventuelles tensions dans le jeu, comme il peut y avoir lorsque qu'il n'y a pas assez de chevaux en bois ou lorsqu'une toupie tourne « scientifiquement » plus longtemps que les autres. La boue est aussi très riche ! Pas au niveau gustatif, quoique... mais au niveau des Tambour hiver 2015 sensations. Et je ne parlerai pas sport de glisse, sujet très intéressant mais aussi trop rigolo ce qui n'est pas sérieux du tout. Non, plutôt lié à la motricité fine, au toucher: La boue est plus ou moins sèche (...ou humide), plus ou moins dure (...ou molle), plus ou moins collante ou sablonneuse (ou plein d'autres adjectifs)... Sa manipulation offre une richesse de sensations, comme si l'on combinait peinture, cire et argile. Transvaser, mouler, aplatir, faire couler, graver …. Tellement de choses à essayer, à percevoir… ça fait rêver …. (Pas vous?) Le cadre de ces expériences est aussi intéressant. Beaucoup plus libre que ne le sont les activités « dirigées » telles le pain, la cire ou la peinture, la boue libère de certaines contraintes et donne une liberté d'action, de technique et d'expérimentation autonome et constructive pour l'enfant. En poussant un peu, on pourrait même formuler l'hypothèse qu'un enfant qui n'aurait pas vécu ces expériences, de prime abord salissantes, pourrait se sentir frustré, et serait enclin à vouloir les revivre à des âges plus avancés. (moui... )Mais la pression sociale ne leur autorisera sans doute pas, à moins qu'il ne se décrète sculpteur new-âge ou esthéticienne. (Ou jardinier d'enfants, mais je ne ferai là aucun commentaire...) La boue a bizarrement mauvaise presse ! Peut-être parce qu'elle représente ou caricature ; le sale (la boue c'est pour les cochons), le pénible (le « bas » travail agricole), le pauvre (le p'tit Gavroche) ou le méchant ( « traîner quelqu'un dans la boue »). Mais... La caricature est à la mode !!! ; Cela expliquerait-il alors qu'on se l'arrache ? (La boue !) C’est donc un sujet compliqué où tout se mélange, comme vous le savez... L'équipe pédagogique et un certain nombre de parents, souhaiteraient tout de même éviter cette profusion de boue et la garder au jardin d'enfants, ...enfin dehors si possible. Page 5 Pour ce faire, des solutions inventives ont vu le jour : - le tire-botte, pour l'autonomie de l'enfant (exemplaire à produire à volonté) - Le sac à sale (pour sortir du jardin d'enfants avec des kilos volés à l'abri des regards et du propre) - La double paire de chaussures, ( permet de faire sécher la paire boueuse par des professionnels ! ) - La housse de siège auto en nylon appelée BPM (bâche de protection mobile) - La demande attentionnée et mesurée à un professionnel disponible: « aujourd'hui, je suis « bien habillé » mais bizarrement moins patient(e) que d'habitude, pourriez-vous enlever le scaphandre dégoulinant de mon enfant s'il-vous-plaît ? » Enfin, au niveau de l'espace jardin, toutes solutions ou aides sont bienvenues pour aider à fixer la boue au sol afin de réduire les pertes : Tapis, dalle en bois, grains d'herbe à planter, transport de gravier, jardinage … et tout ce que votre imagination pourrait amener, hormis le bétonnage, auquel cas nous perdrions toute cette richesse. Parce qu’il est facile de terminer par une citation qui n'a rien à voir, mais relève le niveau et me sort un peu de la boue, je citerai Charles Baudelaire : « Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or. » (Véridique !) Et un proverbe, qui est chinois mais inspiré peut-être par des jardiniers d'enfants : « Sans terre ni boue, les plantes ne pousseraient pas du tout. » Bref, Vivement la neige ! Thomas Mots d'enfants Repérés par Annick et Thomas… Ioen : je suis en train de couper du poivron rouge… Ioen me dit : moi j'aime le jaune (poivron) et le bleu ????? Loan : à table nous nous amusons à comparer les cris d'animaux : Allemand et Français Je dis : « les vaches en Allemagne font comment ? », Ioen répond : « MHOUOUOU » Et Loan en conclut : « alors c'est des vaches molles ! » Julia : un après-midi avec Thomas et d'autres enfants … Pour jouer au jeu des ROIS, Thomas demande : « Tu veux faire un roi Julia ? » Julia répond : « Non ! Moi, je veux faire Fabienne !!!! » Samuel A. : les grands sont à leur métier à tisser…. Je constate : « j'ai besoin de lunettes, il faut que je prenne rendez-vous chez le docteur des yeux pour qu'il me prescrive des verres ». Alors Samuel me regarde en disant : « des vers de terre ? » Fatima-Z et Maëlys : Fatima-Z arrive dans le jeu libre et dit : « Je peux jouer, c'est qui le chef de jeu ? » Maëlys répond : « Personne ! Pas besoin de chef !!!! » Clément : pour faire simple : « Thomannick ! »….. (Deux en un !) …Et retranscrits par Annick Tambour hiver 2015 Page 6 Histoires de couleurs burka). Pas vraiment un objectif pédagogique pour les tout petits... Ou : comment choisir les habits de son enfant : quelques réflexions… (Philipp Reubke) Les couleurs très vives et contrastées, c'est l'inverse: elles attirent immédiatement l'attention, elles s'imposent aux sens avec force. Pour avertir d'un danger, pour faire de la pub ou de la séduction, elles sont parfaites. Un samedi après-midi en janvier, « Porte Jeune » à Mulhouse : les soldes, c'est noir de monde ! Et aussi dans le vrai sens du terme : Par endroit, on dirait un rassemblement de deuil, c'est là où il y a des ados. S'il y en a qui aiment particulièrement le noir, c'est eux... Dimanche 11 janvier, reportage dans les DNA sur l'inauguration d'une micro-crèche à D i e t w i l l e r : U n b e a u p r o j e t , q u a t r e professionnelles pour dix enfants, « un projet individualisé pour chaque enfant ». Des photos des nouveaux locaux : le sol en vert pétant, les jouets en rouge et jaune vifs... Les petits enfants aimeraient- ils particulièrement les couleurs vives aux nuances criardes ? De retour devant les magasins de vêtements pour adultes, je vois dans les vitrines plutôt des couleurs pastel, des nuances délicates, des décors qui intègrent parfois des élément naturels (écorces, branches, rondins..) Jardins d'enfants Steiner de Lutterbach ou Chengdu (Chine) : on voit surtout des couleurs pâles, délicatement nuancées, surtout du rose, meubles et jouets presque exclusivement en bois... Parmi ces histoires de couleurs, le jardin d'enfants Steiner ressemblerait donc le plus à une vitrine de fringues pour adultes ? Pas toujours, mais ces histoires peuvent illustrer quelques arguments pour le choix des couleurs et du design des habits pour tout petits. Au jardin d'enfants, on voudrait faire grandir les forces d'imagination et de créativité qui se réveillent chez l'enfant. Avec des perceptions fortes à la limite de l’agression c'est l'effet contraire qui se produit : ce qui vient de l’extérieur est tellement fort alors, que le psychisme de l'enfant encore tout délicat a du mal à s'épanouir. Comme une clochette dans une boite de nuit, elle ne perçoit pas elle-même... Et justement, cette petite clochette, cette force intérieure de l'enfant, nous voulons la choyer, la nourrir, la fortifier. C'est pour cela que, au jardin d’enfants, nous préférons les couleurs douces, et les dessins et formes un peu flous, car... «...pour saisir du regard quelque chose de bien précis, de bien formé, il lui faut en tous points mettre fin à son activité intérieure, à cette imagination merveilleusement délicate qui s'éveille » (Rudolf Steiner.- Pratique de la pédagogie.- p. 98) Conclusion: quand vous choisissez des habits pour votre enfant, posez-vous quelques questions, pensez à ces histoires de couleurs. Les couleurs et les dessins sur les habits de votre enfant n'auront pas seulement un impact sur lui, mais aussi sur l'ambiance du groupe, tout comme les meubles et les murs. Et n'oublions pas que l'enfant est influencé infiniment plus par son entourage sensoriel que ne l’est l’adulte. Et pourtant même sur nous, les couleurs des emballages des produits de consommation ont un effet considérable. Le noir, traditionnellement n'est pas seulement porté en situation de deuil, mais aussi par certains combattants (pirates, djihadistes… etc) et par d'autres groupes socio-professionnels qui veulent cacher leurs sentiments et paraître les plus impersonnels possible (pasteurs, avocats, ados, femmes en Tambour hiver 2015 Page 7 La fête des rois au jardin d’enfants Carnaval L’ÉPIPHANIE est vécue activement au J.E par les enfants grâce à un petit jeu scénique. En imitant l’événement du 6 janvier, il est frappant de voir que tous les enfants veulent être ROIS ! Quel est le thème cette année ??? PETITE DEVINETTE : Il y a des animaux, plein d’animaux, des grands et des petits ! Des légumes et des fruits aussi…. Pas de confettis, ni de masques qui font peur Des bonnes choses à manger, beignets, crêpes et jus de fruits ! Vous avez trouvé ? Mais oui, c'est LA FERME !!!! Au J.E le vendredi 13 février 2015, YOUPIIIII …. Ronde enfantine Melchior le roi rouge qui porte l'or Balthazar le roi bleu qui porte l'encens Gaspard le roi vert qui porte la myrrhe Chacun de nous n'est-il pas en route vers sa royauté intérieure ? Le groupe de jeux se déroule chaque mercredi matin de 9h à 11h30 pour les 3/18 mois et les 2/3 ans. Sauf pendant les congés scolaires. Pour plus de renseignements, vous pouvez me joindre au : 03/89/81/67/22 Annick. Corentin, en stage au jardin d'enfants Bonjour à toutes et à tous ! Pour ceux qui ne m’ont pas encore rencontré, je m’appelle Corentin, et je suis actuellement en stage dans le groupe de Fabienne pour une durée de 2 mois. Ce stage clôture ma troisième et dernière année de formation d’Educateur de Jeunes Enfants. J’ai grandi en région parisienne, dans le Val d’Oise et j’ai déménagé à Strasbourg pour mes études, après avoir fait une année de service civique à Belfort. J’ai emménagé à Mulhouse en début d’année et je fais les allers-retours en train lors de mes périodes de cours. J’ai demandé ce stage à L’Aubépine après avoir beaucoup lu sur la pédagogie Steiner, et j’étais impatient de la voir mise en Tambour hiver 2015 Page 8 œuvre. Je suis convaincu de l’importance du Jeu Libre pour le développement de l’enfant, et je suis ravi de voir la richesse des interactions entre les enfants ! C’est d’ailleurs sur ce dernier point, les interactions, que doit se porter mon dossier de stage. Je vais faire un petit écrit sur la manière dont on peut encourager les interactions entre enfants sur un lieu d’accueil. C’est avec joie que je prends mes marques dans le jardin d’enfant et que j’apprends à connaitre toutes les personnes qui le fréquentent, petits et grands ! Au plaisir de vous (re)croiser dans les couloirs ! Corentin Vie à l'Ecole Le français dans les trois premières classes En Première classe le français c’est avant tout travailler l’expression orale et découvrir les lettres et leurs sonorités. Chaque jour et de plus en plus les enfants sont amenés à travailler leur manière de s’exprimer en racontant une chose qu’ils ont fait ou encore en restituant tout ou une partie de l’histoire entendue la veille. Cet exercice auquel les enfants s’adonnent assez spontanément leur permet à la fois d’enrichir leur vocabulaire peu à peu et de s’habituer à s’exprimer dans le groupe. Pour ce qui est de la découverte des lettres, bien que les enfants connaissent souvent déjà « le nom » d’au moins une partie d’entre elles, le travail est très progressif. En effet, les lettres plus que les nombres revêtent un caractère totalement arbitraire. Elles sont une création de l’Homme. C’est pourquoi, afin que l’enfant puisse les rencontrer d’une manière vivante, nous empruntons le même chemin que celui qu’a emprunté l’humanité il y a de cela plusieurs millénaires : le passage de l’image-symbole au signe. L’histoire de l’écriture n’est pas enseignée aux enfants de cet âge mais nous Tambour hiver 2015 sert en quelque sortes d’arrière-plan concernant le processus. Pour introduire une consonne, le professeur partira souvent d’une histoire, plus ou moins longue selon le choix du moment, dans laquelle revient de façon récurrente une sonorité. En ce qui concerne les voyelles on fait vivre la voyelle en permettant à l’enfant non pas de se lier à un être au travers d’une histoire mais plus à des attitudes d’âme, comme ils peuvent le vivre lorsqu’ils ont la chance de participer à un cours d’eurythmie. Lorsque j’ai accueilli ma première « Première classe » la lettre introduite en premier a été le D au moment de la SaintMichel avec l’histoire d’un dragon gardien d’un œuf d’or. Cette histoire avait été racontée en récit de fin de cours et nous sommes revenus dessus le lendemain pour voir qui avait deviné la lettre qui était cachée dans l’histoire. D’autres fois nous sommes partis d’une toute petite historiette dont voici deux exemples : « Groseille la grenouille grimace car l’eau froide la glace. Grelottante, grincheuse, elle gronde petits ou grands sur son passage. Enfin, elle se réfugie dans une grotte. « Ah, gratitude ! A présent je rigole de mes grimaces ! » « Zébulon le zèbre zézaie sans arrêt : « Quelles zolies zonquilles ! Ze n’en ai encore zamais vu de pareilles ! » Alors les autres se moquent de lui mais heureusement il y en a toujours un pour le défendre avec zèle ! Consolé, il part gambader dans le zéphyr. » ˛Nous partons donc de la sonorité. Nous cherchons des mots contenant cette même sonorité, les écrivons au tableau. Puis, les enfants relisent ensemble les mots, d’abord par imitation puis les lisent peu à peu par euxmêmes au fil de l’année quand ils contiennent essentiellement des sonorités simples (par exemple : or ; vélo ; piano ; lièvre…). Lorsque les enfants connaissent déjà un certain nombre de lettres on peut faire de petites « dictées de sons ». La première dictée de sons que j’ai fait faire aux enfants a eu lieu avant les vacances de Noël. J’ai donc dicté [N ] [O] [ E] [ L] puis ai demandé aux enfants « est-ce qu’un enfant a deviné ce qu’on vient d’écrire ? » Page 9 Après un moment de silence, le visage d’un enfant s’est illuminé et il s’est exclamé : on a écrit Noël ! » Très vite, après avoir entendu une histoire, les enfants finissent par trouver la lettre cachée dans le dessin au tableau! Sur le papier on fait dans un premier temps le dessin de la lettre, puis vient l’écriture de la lettre ellemême, en lettres capitales pour commencer. On peut avant de l’écrire dans le cahier l’exercer dans le mouvement (la marcher, la tracer avec la main dans l’air, avec le pied sur le sol, avec le doigt dans du sable, la modeler, la peindre…). Avant donc de s’adresser à la pensée de l’enfant en apprenant la lettre en tant que symbole abstrait, nous nous adressons par l’image à son sentiment puis à sa volonté en lui faisant vivre la lettre dans sa corporéité ainsi que par la pratique d’exercices répétés. Les lettres minuscules peuvent être introduites en fin de première classe ou en deuxième. Pour ma part j’ai parlé aux enfants d’un roi qui possédait un bien vaste royaume et qui parmi ses domestiques avait un écrivain qui écrivait pour lui toutes sortes de lettres qu’il lui dictait mais aussi les ordres du roi qu’il fallait afficher dans tout le royaume ou lire sur les places publiques afin qu’ils soient connus de tous. L’écrivain du royaume, Alpha, était très connu à des lieues à la ronde car il passait pour être celui qui faisait les plus belles lettres. Seulement, Alpha dut écrire de plus en plus de choses et de plus en plus vite si bien que la beauté de ses lettres s’en trouva diminuée. Il en fut très affecté, en perdit même le sommeil…jusqu’au jour où il trouva une solution : il allait créer les petites lettres, les lettres minuscules ! Cette invention fut fructueuse mais comme il trouvait que ses grandes lettres étaient tout de même particulièrement jolies, il décida qu’il continuerait à en mettre une au début de chaque phrase et au début des noms des personnes, des villages et des royaumes. Les petites lettres étaient introduites et une première pierre posée pour l’introduction de la ponctuation en troisième classe. En deuxième classe, le travail de français est centré principalement sur l’apprentissage des sons pour permettre aux Tambour hiver 2015 enfants peu à peu de maîtriser la lecture. Aucun accomplissement n’est toutefois attendu en deuxième classe, on pose les bases de ce qui sera exercé longtemps… Dans ce domaine là le rythme d’apprentissage des enfants peut être très variable. On partira alors également de petites historiettes dans lesquelles on repèrera les sonorités qui seront travaillées d’abord oralement puis écrites dans le cahier et relues maintes fois. On commence ainsi à lire de petits mots, puis de petites phrases, puis de petits textes. On ne lit dans un premier temps que ce qu’on a écrit. Ensuite viendront d’autres textes… On continue les petites « dictées » avec les sons cette fois-ci, découvrant toujours avec bonheur de nouveaux mots. Le langage oral continue d’être travaillé de la même façon qu’en première classe et on remarque aisément qu’il est déjà plus structuré à mesure que les enfants peu à peu intègrent les notions de temps par exemple. L’écriture cursive peut aussi être introduite dès la fin de la deuxième classe ou en troisième. On commencera timidement à exercer l’expression écrite à l’occasion par exemple de la rédaction d’une carte pour Pâques. L’orthographe n’a pas encore d’importance puisqu’on ne commencera à la travailler qu’en troisième classe. Ce qui importe alors c’est uniquement le travail sur la sonorité : ce que l’enfant a écrit est-il compréhensible ? A-t-il omis un son ? C’est uniquement dans ce sens que nous aiguillons les enfants. En troisième classe les enfants sont dans leur neuvième année et vont avec plus ou moins de forces et plus ou moins tôt selon les individus, traverser ce qu’on appelle le passage du « Rubicon ». Alors que l’enfant vivait dans une sorte de symbiose avec le monde, et ce encore après la septième année, ses capacités naturelles d’imitation s’estompent et son lien naturel avec le monde se brise. Cela se fait à un moment où le « Je » pénètre l’enfant plus profondément, au niveau de sa sphère du sentiment. En lui émerge alors une vie de sentiment propre, il remet plus facilement en question l’autorité, peut s’interroger sur ses origines, met parfois temporairement moins de cœur et d’application au travail…L’enfant de Page 10 neuf ans prend ainsi un certain recul par rapport au monde. Parallèlement à cela, l’enfant a davantage intégré la notion de temps ce qui va permettre durant cette année, outre l’exercice de la lecture et de l’expression orale et écrite, d’introduire la grammaire. En premier lieu j’ai choisi pour ma part d’amener devant les enfants la ponctuation. Je leur ai parlé d’un royaume très vaste et riche : le Royaumes des mots. Ce royaume était plongé dans le chaos : les mots se rentraient dedans, se marchaient dessus ; chacun voulait se faire entendre plus que son voisin. Ainsi c’était comme si tout le monde parlait à la fois, comme si tous les instruments du monde jouaient en même temps une musique différente : une vraie cacophonie ! La reine fit donc appel à la bonne fée orthographe qui avec l’aide de la famille Ponctuation allait rétablir l’ordre et l’harmonie au Royaume des mots. Dans cette famille de lutins, chacun avait son petit caractère…et sa spécialité ! Il y avait Point d’interrogation la plus curieuse, Virgule qui ne se posait jamais très longtemps ou encore Point d’exclamation qui se mettait souvent en colère… Les enfants se sont d’abord liés aux personnages qu’ils ont dessinés dans leurs cahiers puis nous sommes passés aux « signes » de la ponctuation. Une fois encore cet exemple illustre la volonté dans notre pédagogie de nous adresser au sentiment de l’enfant avant de nous adresser à sa tête même si en finalité nous en venons bien entendu au signe abstrait. L’enseignement est rendu vivant par ce processus. Ensuite c’est musicalement et dans le mouvement que nous nous sommes beaucoup exercés. Dame Grammaire, la souveraine nous a finalement ouvert les portes de son Royaume pour nous apprendre à bien écrire et parler ! Nous avons rencontré différents villages dont chacun avait sa spécialité : Les noms qui ont la tâche de nommer chaque chose et chaque être ; les articles, ces éclaireurs qui marchent devant les noms pour qu’on voie s’ils sont masculins, féminins ou pluriels ; les verbes qui sont les plus actifs, les adjectifs qui sont les peintres de la phrase et aiment donner beaucoup de détails… Tambour hiver 2015 En troisième classe en grammaire nous apprenons donc qu’il existe des mots de différentes natures et que chaque famille de mots a sa spécialité. A un moment où la notion de temps est davantage ressentie par les enfants nous pouvons également introduire la conjugaison. Seul le présent est travaillé en troisième classe. Le travail se poursuivra en quatrième avec la notion de temps vue plus directement. On continuera en quatrième à travailler sur la nature des mots. Leur fonction quant à elle sera étudiée à partir de la cinquième classe. L’orthographe est également exercée à partir de la troisième. Au cours des exercices d’expression on posera progressivement toujours de nouvelles exigences : mettre les majuscules et la ponctuation, bien conjuguer certains verbes, bien orthographier les mots appris ou chercher la présence de lettres muettes à la fin des mots quand je connais un mot de la même famille…etc. Ainsi, l’apprentissage de la lecture puis de l’écriture se fait de façon très progressive en tenant compte de la maturité intérieure de l’enfant. A l’heure où l’apprentissage de la lecture se fait souvent de manière très précoce (déjà dans les écoles maternelles !) souvent bien des parents s’interrogent ou s’inquiètent… L’expérience montre que nous devons faire confiance aux enfants et qu’ils comprennent et apprennent plus vite lorsque le moment est venu ! Ayons donc le courage d’ignorer les comparaisons infructueuses ! Resch Emmanuelle, professeur des 3èmes-4èmes classes Vie associative Appel pour l'Ecole Rudolf Steiner de Bâle Cela faisait en décembre 2014, la 5ième année que nous participions au Bazar de Bâle avec notre stand de vente de poupées, doudous, crèches en bois…et les personnages en laine cardée de Marie Wagner. (voir photo ci-dessous). Page 11 Forum des parents De l’education à la relation (proposé par Martine Peterschmitt L’enfant, qui grandit avec la critique apprend à condamner. L’enfant qui grandit avec la haine apprend à combattre. L’enfant qui grandit avec la dérision apprend à tout craindre. L’enfant qui grandit avec l’outrage apprend à se sentir coupable. Chaque année, fin octobre, l’école de Bâle organise un marché aux puces au sein de leur local et cela remporte toujours un franc succès. Afin de leur venir en aide et par la même occasion de les remercier de leur chaleureuse invitation à participer au Bazar, je suis à la recherche de divers articles comme : • Vêtements repassés en bon état de tout âge, • Jouets en bois en bon état, • Vaisselle en bon état, • Tableaux en bon état, • Divers objets de décoration en bon état, • Bijoux en bon état Pour le bon déroulement de la collecte, vous trouverez ci-dessous mon numéro de portable, afin que nous puissions convenir d’une date pour l’enlèvement de vos articles. D’ores et déjà, je vous remercie pour votre participation et je reste à votre disposition pour de plus amples renseignements. Christine Wadel 06 36 83 56 77 Tambour hiver 2015 L’enfant qui grandit avec la tolérance apprend à devenir patient. L’enfant qui grandit avec l’encouragement apprend à être sûr de lui. L’enfant qui grandit avec le compliment apprend à être reconnaissant. L’enfant qui grandit avec la franchise apprend à être juste. L’enfant qui grandit avec la sécurité apprend à être confiant. L’enfant qui grandit avec la reconnaissance apprend à s’estimer lui-même. L’enfant qui grandit avec la bonté, la bienveillance, apprend à aimer le monde. D’après Janusz Korczak L'Odyssée de l'Empathie... une réflexion proposée par Vincent Walter … Ah, « Empathie », késako ? Nom féminin - « Habileté à percevoir, à identifier et à comprendre les sentiments ou émotions d'une autre personne tout en maintenant une distance affective par rapport à cette dernière » Afin de me présenter ses vœux, un ami m'écrivit : « Au seuil de cette nouvelle année , je me suis demandé quel pouvait être le sens de souhaiter mes meilleurs voeux à mes amis ..Dans un contexte global peu propice aux élans d'enthousiasme , j'ai découvert sur le site de l'OVEO (Observatoire de la Violence Educative Ordinaire) le projet "L'Odyssée de l'Empathie ". Page 12 Outre ce nom poétique qui invite à participer à l'aventure, je me réjouis de partager avec chacun de vous le contenu de ce projet d'avenir, qui, s'il ne sauvera pas le monde , peut en tous cas contribuer à l'embellir et à le rendre plus humain . L'enfance est notre avenir, à nous adultes d'en prendre soin !! Les liens que j'ai tissés avec chacun d'entre vous portent l'empreinte de cette empathie dont j'ai bénéficié dans bien des circonstances. Que cette nouvelle année sous le signe de l'Empathie puisse nourrir nos élans et nos rencontres. !» Bien sûr, en cette période trouble, agitée du post 7 janvier 2015, je m'empressai de cliquer sur les liens indiqués afin de « faire un pas de côté », de ne pas réagir qu'avec les émotions... 1 / h t t p : / / w w w. t o u s c o p r o d . c o m / f r / lodysseedelempathie Il s'agit là d'aider financièrement à la production d'un film ; son thème est « Serait- il possible qu'en éduquant nos enfants dans la bienveillance, ceux-ci deviennent des adultes altruistes et capables d'éradiquer la violence dans le monde ? » … sachant qu'en France, aujourd'hui encore, 2 enfants meurent chaque jour des suites de violences familiales. Soit plus de 700 enfants chaque année. Comment en arrive-t-on à une telle situation alors que l'homme naît naturellement bon ? 2/ http://www.oveo.org/ Et là, je découvre un article au titre accrocheur : « on ne naît pas terroriste, on le devient... » qui, au fil de la lecture, oblige à d'autres clics qui nous entraîneront notamment sur le site dédié à Alice MILLER, avec un article intitulé « Les racines de l'Horreur dans le berceau » par exemple, ou un autre qui demande pourquoi on s'autorise à faire à un enfant ce qu'on trouve anormal de faire à un adulte, etc... Alors, bien sûr, « ...Même si bien d’autres facteurs entrent en jeu, nous croyons et surtout nous savons, parce que l’expérience comme les recherches scientifiques le prouvent, que la première condition pour qu’un être humain ne devienne pas violent, c’est de Tambour hiver 2015 ne pas lui enseigner la violence par l’éducation qu’il subit, de ne pas le laisser dans l’abandon affectif, de ne pas lui donner l’exemple de la violence, de ne la justifier d’aucune façon... » Extrait d'OVEO « on ne naît pas ... ». Il n'est bien sûr pas question de faire la leçon à qui que ce soit, mais simplement d'inviter à la réflexion. J'en avais besoin, mon ami m'y a aidé à sa façon. Cela rejoint le travail de la Commission « Grandir Ensemble » qui met en place des ateliers de Communication Non Violente... Et c'est un chemin parfois difficile à suivre, mais ô combien intéressant.Initiative au profit de l'école: Journée Bien-être Nous organisons une journée de bien-être et de massage à l'école Steiner de Lutterbach le dimanche 8 février 2015, au profit de l'école, de 9h à 16h. Les créneaux sont de 30mn à 25€ la séance, sauf cas particuliers. Des professionnels du corps et du soin nous offrent quelques créneaux pour prendre soin de vous. Vous pouvez vous inscrire sur: http://doodle.com/wi48fsdui48n773u ou appeler au 06.492.492.41 en précisant le soin. Profitez de ce moment, au milieu de l'hiver, pour qu'on prenne soin de vous. Tisane ou café offert! Joséphine Werner Les seize commandements pour être bien malade (proposé par Güler Kocer) 1. Evitez tout exercice physique. 2. Restez enfermé chez vous. 3. Grignotez, jour et nuit, gâteaux secs, chocolats, pâtisseries, chips, cacahuètes, etc. surtout en regardant la télévision. 4. Ne buvez jamais d'eau. Préférez Coca-cola, bières, jus de fruits en bouteille et beaucoup de café bien serré. 5. Ne négligez pas les apéritifs pour vous ouvrir l'appétit avant chaque repas. 6. Chauffez tout au four à micro-ondes, surtout les surgelés (c'est tellement pratique !) Page 13 7. Mangez copieusement à chaque repas, principalement des fritures au beurre (c'est meilleur !), des viandes en sauce (mmmh !) avec beaucoup de crème fraîche, N'oubliez pas les charcuteries en entrée et le fromage au dessert. Systématiquement. 8. Consommez beaucoup de lait et de yaourts pour le calcium et beaucoup d'oranges pour les vitamines. 9. Dès la moindre indisposition, appelez votre médecin et absorbez scrupuleusement les antibiotiques, tranquillisants, somnifères... qu'il vous prescrira. N'oubliez pas qu'il existe en pharmacie des centaines de pilules miracle qui facilitent la vie. 10. Critiquez tout et tout le monde, ça fait du bien. 11. Ne ratez jamais les infos à la télévision, la radio, le midi , le soir. Imprégnezvous bien de la misère du monde, des crimes crapuleux, des génocides, des scandales. 12. N'ayez jamais aucune passion, aucun idéal, aucun but, c'est dangereux et dépassé. 13. Travaillez le moins possible et reposez vous souvent. Une sieste avant de dormir repose beaucoup mieux. 14. Ressassez et ruminez toutes les crasses que l'on vous a faites. Rêvez à vos vengeances, et prêchez une bonne guerre, seule solution pour remettre de l'ordre dans cette société pourrie. 15. Fuyez les gens enthousiastes et optimistes qui disent bien se porter et qui donnent des conseils ennuyeux. ET SURTOUT... 16. N'oubliez pas de donner aux organismes bénévoles en prévision de votre prochain cancer ! DR TAL SCHALLER Ce cours constituait l’un des 5 ateliers de leur journée de formation. Le vieux prof n’avait donc qu’une heure pour "faire passer sa matière ". Debout, devant ce groupe d’élite (qui était prêt à noter tout ce que l’expert allait lui enseigner), le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit : "Nous allons réaliser une expérience". De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immense pot de verre de plus de 4 litres qu’il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux a peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu’au bord et qu’il fut impossible d’y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda : "Est-ce que ce pot est plein ?". Tous répondirent : "Oui". Il attendit quelques secondes et ajouta : "Vraiment ?". Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s’infiltrèrent entre les cailloux... jusqu’au fond du pot. Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et réitéra sa question : "Est-ce que ce pot est plein ?". Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège. L’un d’eux répondît : "Probablement pas !". "Bien !" répondît le vieux prof. Le vieux professeur et les cailloux Conte proposé par Martine Peterschmitt Un jour, un vieux professeur de l’École Nationale d’Administration Publique (ENAP) fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace de son temps à un groupe d’une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines. Tambour hiver 2015 Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table un sac de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore une fois, il redemanda : "Est-ce que ce pot est plein ?". Cette fois, sans hésiter et en chœur, les brillants élèves répondirent : "Non !". "Bien !" répondît le vieux prof. Page 14 Et comme s’y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d’eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu'à ras bord. Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda : "Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ? " Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondît : "Cela démontre que même lorsque l’on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire ". "Non" répondît le vieux prof. "Ce n’est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : "Si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite". Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l’évidence de ces propos. Le vieux prof leur dit alors : "Quels sont les gros cailloux dans votre vie ? Votre santé ? Votre famille ? Vos ami(e)s ? Réaliser vos rêves ? Faire ce que vous aimez ? Apprendre ? Défendre une cause ? Vous relaxer ? Prendre le temps... ? Ou... tout autre chose ? Ce qu’il faut retenir, c’est l’importance de mettre ses gros cailloux en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir... sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n’aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie. Alors, n’oubliez pas de vous poser à vousmême la question : "Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie ?" Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (vie)". D’un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et quitta lentement la salle. auteur inconnu Tambour hiver 2015 L'association des amis Colloque sur les pédagogies alternatives L’association des Amis de la pédagogie Rudolf Steiner organise en lien avec un Collectif de professionnels de l'éducation et de la petite enfance un COLLOQUE autour de pédagogies différentes les 24, 25, 26 avril 2015 à l'Université de Haute-Alsace, Campus la Fonderie, Mulhouse (68) sur la thématique et le questionnement : "Pour apprendre à tout âge que fautil ?" Comment des pédagogies et pratiques éducatives différentes contribuent-elles à la construction des savoirs dont l'individu a besoin pour se réaliser au sein de la société ?" Pédagogies: Steiner, Montessori, Freinet, Pickler-Locki, DNP, Salésienne, Rezo, Dispositifs de l‘Education Nationale. Pour tout renseignement, pré-inscription, contact par courriel: [email protected] ou +33 (0)6 492 492 41 Les pédagogies alternatives vues par les enseignants d'aujourd'hui , Actes du COLLOQUE EN ALSACE AUTOUR DES PÉDAGOGIES ALTERNATIVES 2012 qui s'est déroulé à l'Université de Haute-Alsace, Campus la Fonderie, à Mulhouse (68), sont disponibles à la librairie des Amis et aux Editions L'Arpenteur, [email protected]. AXES DE REFLEXION • Axe n° 1 : en favorisant l'expérience personnelle de l'apprenant : place du corps, des émotions, de la créativité dans les apprentissages : dimension personnelle • Axe n° 2 : en établissant des relations de compréhension, d'empathie et de bienveillance entre l'apprenant et l'éducateur, l'animateur, l'enseignant qui accompagnent et prennent en compte la personne en s'appuyant sur ses forces et avec ses faiblesses : dimension relationnelle • Axe n° 3 : en mettant en place des dispositifs permettant à l'apprenant de pouvoir devenir l'auteur de ses apprentissages : cadres et institutions qui permettent la démocratie, la coopération : dimension sociale et citoyenne. Page 15 Calendrier Février Mars Avril D 1 D 1 M 1 congrès Dornach L 2 L 2 J 2 congrès Dornach M 3 M 3 Plénière PE/UEV V 3 V.SAINT M 4 M 4 Ronde Enfantine S 4 J 5 J 5 D 5 V 6 V 6 L 6 L. Pâques S 7 CA S 7 M 7 Plénière PE/UEV D 8 Journée "Bien être" D 8 M 8 L 9 L 9 J 9 M 10 M 10 V 10 M 11 M 11 Conférence UP (Dessins d'enf.) S 11 J 12 J 12 Conférence GE D 12 V 13 V 13 L 13 S 14 S 14 M 14 D 15 D 15 M 15 L 16 L 16 J 16 M 17 M 17 V 17 M 18 M 18 S 18 J 19 J 19 D 19 V 20 V 20 Conf. Philipp Reubke L 20 S 21 S 21 Matinée pédagogique M 21 D 22 D 22 M 22 L 23 L 23 J 23 M 24 M 24 V 24 COLLOQUE M 25 M 25 S 25 2015 J 26 J 26 D 26 V 27 V 27 L 27 S 28 S 28 M 28 D 29 Marché Ried. M 29 L 30 Congrès Dornach J 30 M 31 Congrès Dornach Plénière PE/UEV R°parents (5-6è) Carnaval JE AG carnaval Ec. Tambour hiver 2015 At GE peinture CA At. GE Pâques Marché de Pâques Ried. At = PE = l'enfant" UEV = GE = Atelier "Ass. La pierre et "Une école à vivre" Grandir ensemble −−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−− AVERTISSEMENT SANITAIRE CA R° Plénière Aux alentours de la pleine lune ou de la nouvelle lune, j'ai remarqué que les enfants sont plus agités voire même énervés ! Ils ont le nez qui pique et le rectum qui démange… Ne seraient-ils pas envahis par des vers intestinaux ??? Cela fait partie des parasitoses, oxyures, trichuris trichiura, ascaris pour les plus connus. Les symptômes varient en fonction des vers intestinaux : nervosité, irritabilité, perte d'appétit, perte de poids, grosse fatigue, diarrhée, vomissements, toux, pneumonie, douleurs abdominales et autres symptômes allergiques. Le risque d'infection causé par les vers intestinaux existe même si nous sommes très vigilants. Si vous voulez plus de renseignements, pour un diagnostic ou (et) un éventuel traitement, consulter votre médecin. Annick R Page 16