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n°19 & dealmakers Mardi 12 mai 2015 saire à la recapitalisation. Puis une phase de mise en œuvre et de négociations avec les partenaires dans un univers assez contraint. Il a fallu également aligner les calendriers stratégiques, financiers et boursiers, alors que les autorisations réglementaires chinoises peuvent prendre beaucoup de temps. Avec 50 % d’augmentation du cours de l’action PSA post-transaction (TERP), et le redressement opérationnel spectaculaire du groupe depuis, cette transaction, probablement la plus contrainte que j’ai vécue, est une belle réussite. a la une cette semaine Décideurs. Rothschild a participé à certaines des plus grosses opérations de la place en 2014. Laquelle retenir ? C. H. L’année 2014 fut très active pour l’industrie et pour notre maison, en effet. Parmi les transactions emblématiques, je retiendrais notamment l’accompagnement de Lafarge lors de son projet de fusion avec le suisse Holcim. Cyrille Harfouche Associé gérant, Rothschild & Cie Décideurs. Quelles sont les clés du succès d’un deal aussi sensible que celui conclu entre PSA et Dongfeng ? Cyrille Harfouche. La clé réside dans l’alignement des intérêts de parties prenantes aux horizons très différents, dans un environnement complexe : la crise financière conjuguée à celle du secteur de l’automobile, le besoin rapide de cash de PSA, le repositionnement stratégique inachevé de l’entreprise (sous-représentation de l’offre haut de gamme et présence trop européenne), et l’enjeu national lié à une firme qui a marqué de son empreinte le paysage économique français. Les pouvoirs publics français et chinois ont joué dans ce cadre un rôle important, en accompagnant un rapprochement industriel pertinent et une recapitalisation massive aux côtés d’investisseurs privés. Décideurs. Et dans quelle mesure le marché transactionnel s’est-il révélé dynamique en 2014 ? C. H. De manière importante. Les jumbo deals sont revenus sur le devant de la scène, encouragés par un marché du financement très soutenu. Côté IPO, il y a également eu un renouveau encourageant qui nous a permis de conseiller de nombreux émetteurs, à l’image d’Atos lors de l’introduction en Bourse de sa filiale Worldline. « La transaction PSA-Dongfeng, probablement la plus contrainte que j’ai vécue, est une belle réussite » En pratique, la mission de Rothschild s’est déroulée en deux temps. D’une part, une phase d’analyse et de diagnostic des besoins, qui a conduit à la détermination des paramètres financiers et stratégiques de l’opération, dont le quantum néces- Décideurs. Le millésime 2015 sera-t-il aussi bon que celui de l’an dernier ? C. H. L’alignement de planètes actuel est exceptionnel : la baisse de l’euro, conjuguée à celle du pétrole et des matières premières, renforce la compétitivité de nos entreprises et ravive l’appétit des acquéreurs étrangers (notamment américains) pour l’Europe, et la France en particulier. S’ajoutent à cela des liquidités surabondantes, et une disponibilité du financement à des coûts jamais observés. En parallèle, les grands groupes européens souhaitent se projeter aux États-Unis, pour accélérer leur croissance et l’accès aux technologies. Volume de deals conseillés : une trentaine Valeur de deals conseillés : proche des 100 MD€ Sommaire 2. 4. 5. 6. 7. L’essentiel Insider Tour de table International Nominations L’essentiel /// L’avenir d’Areva en suspens faurecia exor l'essentiel L’avenir d’Areva en suspens L’équipementier nucléaire a annoncé un vaste plan social qui laisse en suspens les autres options financières de redressement. Réduire de 18 % la masse salariale dans le monde. Voilà l’objectif affiché par le plan dévoilé le 7 mai par la direction d’Areva. Jusqu’à 6 000 emplois pourraient être concernés dont 3 000 à 4 000 en France. Pour trouver ces 600 M€ d’économies, le groupe envisage également de renégocier les accords salariaux sur l’intéressement et le temps de travail. Un vaste plan qui laisse de côté pour le moment les options de restructurations stratégique et financière. Une offre d’EDF est actuellement à l’étude. Si une reprise intégrale d’Areva a déjà été rejetée par le gouvernement, il s’agirait ici d’une reprise de l’ingénierie de la branche Nuclear Power (NP), soit un millier d’ingénieurs. Formulée dès 2014 par l’ex-P-DG d’EDF Henri Proglio, elle est cependant suspendue aux discussions concernant la valorisation de l’activité : Areva en voudrait 1 MD€ quand EDF ne serait prêt à en proposer que 300 M€. Une issue a cependant été ouverte par l’énergéticien qui pourrait reprendre en sus le reste de l’activité NP et permettre l’ouverture du capital de cette filiale. Cette offre baptisée IRP (Ingénierie, réacteurs, projets) n’est qu’une réponse partielle au besoin de fonds propres du groupe. Partielle car la question de la fin de l’actionnariat public semble aujourd’hui encore taboue. 2 ©Thomas Birke GoPro se lance dans le panorama Le fabricant de caméras pour le sport va absorber le français Kolor. GoPro se dote d’une nouvelle brique technologique grâce à la signature d’un accord en vue de l’acquisition de Kolor auprès de ses dirigeants fondateurs Alexandre Jenny et Lionel Laissus. Cette société savoyarde est spécialisée dans la photographie immersive panoramique et sphérique. Cette opération, dont le montant n’a pas été révélé, devrait être clôturée dans le courant du mois de mai. Fondée en 2005, Kolor compte sur la puissance de GoPro pour approfondir ses activités de développement. La société américaine cotée au Nasdaq a réalisé près d’1,4 MD$ de chiffre d’affaires en 2014, en hausse de 41,4 % par rapport à 2013. Avec cette acquisition, l’américain fait également un pas de plus dans le marché de la réalité virtuelle sur lequel il veut concurrencer les géants comme Google, HTC ou Sony. Conseils juridiques: acquéreur : Osborne Clarke ; cédants : Armand Chat & Associés Loxam poursuit son internationalisation Après Dansk Lift au Danemark fin 2013 et Workx aux Pays-Bas en juillet dernier, Loxam s’est renforcé de nouveau à l’international en entrant au capital de la société Degraus à l’occasion d’une augmentation de capital. Le français détient désormais 25 % des parts, le solde restant aux mains de la famille fondatrice. Reconnue comme l’un des leaders du marché brésilien, la cible compte quelque 450 salariés animant un réseau de 20 agences. Loxam espère tirer parti du dynamisme des secteurs du bâtiment et des infrastructures dans ce pays constituant sa première implantation extra-européenne. Conseils acquéreur : due diligence financière : KPMG ; due diligence stratégique : Roland Berger ; juridique : DDSA décideurs & dealmakers © mslrman Le leader européen de la location de matériel entre au capital du brésilien Degraus. Michelin encore à la conquête de la distribution digitale L’industriel clermontois vient d’annoncer le rachat du britannique Blackcircles.com pour 64 M€. Après Allopneus en avril, Michelin acquiert de nouveau un distributeur de pneus via Internet pour 64 M€ (50 M£). Cette fois-ci, la cible est écossaise : il s’agit du leader local Blackcircles.com. En croissance de 20 % par an depuis 2008, le site affichait en 2013 un chiffre d’affaires de 36 M€ (28 M£). Cette opération permet au deuxième producteur mondial de gomme d’accélérer sa digitalisation et son mix de distribution. Conseil cible : DD financière : Deloitte l'essentiel Retour fracassant de Faurecia sur le marché obligataire L’équipementier automobile a lancé avec succès trois émissions obligataires pour un montant total de 800 M€. Profitant de la bonne dynamique du marché obligataire, Faurecia a récemment placé 500 M€ d’obligations senior à échéance 2022. Pour séduire les investisseurs, les titres de dettes de l’équipementier automobile offrent un coupon de 3,125 %. Un taux qui s’explique notamment par le fait que ses titres entrent dans la catégorie des obligations spéculatives, aussi appelée high yield. L’agence de notation Moody’s leur a ainsi attribué la note de « B1 » et Fitch Ratings celle de « BB- ». Cette opération de grande envergure n’est cependant pas restée sans suite puisque l’équipementier automobile vient d’ajouter deux émissions additionnelles assimilables à ses obligations seniors : l’une de 200 M€, l’autre de 100 M€. Ces émissions supplémentaires de même maturité que celle de 500 M€ ont pour objet principal le remboursement anticipé des obligations de 8,75 % à échéance juin 2019, d'un montant nominal de 250 M€. Faurecia, dont l’actionnaire majoritaire n’est autre que Peugeot, profite de l’occasion pour renforcer significativement son bilan et desserrer l’étreinte financière qui pesait sur elle. Le produit de ces émissions obligataires sera, en effet, utilisé pour allonger la maturité de sa dette. © Faurecia Latécoère restructure sa dette L'équipementier souhaite se donner une bouffée d'air. Afin de se désendetter significativement, Latécoère est entré dans une renégociation de sa dette. L'équipementier s'est mis d'accord avec ses prêteurs, Appollo et Monarch. Il bénéficiera d'un apport d'equity de 278 M€. La somme est répartie de la manière suivante : 55,5 M€ de la part des créanciers et 222,5 M€ par le biais d'une augmentation de capital qui sera sollicitée ultérieurement auprès des actionnaires. L'industriel pourra ainsi réduire son crédit syndiqué de 278 M€ à 100 M€ et disposera de 100 M€ de liquidités pour relancer son activité. Conseils investisseurs : financier : Messier Maris & Associés ; due diligences : financière : PwC TS, opérationnelle : PwC Strategy, sociale : Landwell ; juridique : Willkie Farr & Gallagher ; conseils société : financiers : Rothschild & Cie, Barber Hauler ; juridiques : Weil Gotshal & Manges, Norton Rose Fulbright ; conseil management : financier : Oloryn Partners 3 Nouveau crédit revolving pour Air France KLM Air France KLM et Air France ont conclu un nouveau crédit revolving de 1,1 MD€ ! Air France-KLM et Air France viennent d’annoncer la signature d’un contrat de crédit syndiqué revolving d'un montant de 1,1 MD€, renouvelant ainsi de manière anticipée la ligne de crédit syndiquée existante d’Air France qui expirait en avril 2016. Souscrite auprès de 13 banques internationales dont Deutsche Bank et BNP Paribas, cette nouvelle ligne de crédit est constituée de deux tranches d’une durée respective de trois ans et cinq ans, et d’un montant de 550 M€ chacune. Conseil sociétés : juridique : Latham Watkins ; conseil prêteurs : juridique : Hogan Lovells Multi-Color achète Barat à Cobalt Capital L’entreprise française d’impression d’étiquettes de vin, Barat Etiquettes, est achetée par l’américain pour environ 50 M€. Le 5 mai dernier, le leader mondial du secteur des étiquettes Multi-Color Corporation a acquis Barat Etiquettes, qui appartenait jusqu’alors à Cobalt Capital. Ainsi, le Bimbo créé en décembre 2010 par ce dernier prend fin. Le montant total de l’opération frôle les 50 M€ (soit un TRI de 24 % et un coefficient multiplicateur de 2,5 pour Cobalt Capital). Après un processus de négociation très compétitif et des pourparlers ayant commencé lors du dernier trimestre de 2014, le groupe américain va pouvoir intégrer les 215 salariés de l’entreprise française (pour totaliser 3200 salariés), et agréger les 28 M€ de revenus de Barat aux 700M$ qu’il a réalisés l’année dernière. Conseils acquéreur : financier : Credit Suisse ; due diligences : financière : Grant Thornton, fiscale : Landwell, sociale : Altana, juridique : Ayache Salama ; conseils cédants : financiers : Transaction R, Raphaël Financial Advisory ; VDD : financière : EY, juridique : DLA Piper décideurs & dealmakers insider « Notre offre est différente de celle d’Uber » Yan Hascoët co-fondateur & ceo, chauffeur privé 4 Décideurs. Pourquoi utiliser l’application Chauffeur Privé plutôt que celle d’Uber ? Yan Hascoët. Notre offre est différente de celle d’Uber. Nos services de transports sont facturés de manière forfaitaire. Par conséquent, peu importe les conditions de trafic, le prix affiché lors du choix de votre commande sera celui payé in fine. Avec notre application, vous avez aussi la faculté de réserver une course à l’avance et notre offre prend en compte et s’adapte aux horaires des vols aériens. Par ailleurs, la valeur ajoutée de Chauffeur privé réside aussi dans la qualité du service client très réactif. Les utilisateurs peuvent signaler à tout moment des erreurs de course très simplement. Enfin, nous proposons un abonnement « entreprise » qui permet aux firmes très consommatrices de transports en taxi d’économiser environ 40 % de leur argent. Et pour un service axé sur la qualité ! afin de proposer une offre encore plus complète. Nous avons par exemple développé dès le départ un service client proactif afin de rassurer et fidéliser nos clients. Par ailleurs, nous ne faisons pas exactement partie de la sharing economy dans la mesure où nos chauffeurs sont tous professionnels et non de « simples » particuliers. Décideurs. Quel axe stratégique votre entreprise suivrat-elle en 2015 ? Y. H. Aucune acquisition n’est prévue pour le moment. Nous nous appuyons sur une forte croissance organique et comptons la renforcer tout au long de l’année. L’une des priorités est de renforcer les équipes et d’atteindre la centaine de collaborateurs d’ici à la fin 2015, soit une multiplication par trois des effectifs. L’arrivée de nouveaux commerciaux va nous permettre de développer l’offre « entreprise » auprès des avocats et des banques d’affaires notamment. « Aucune acquisition n’est pré- vue pour le moment car Nous nous appuyons sur une forte croissance organique » Décideurs. La création de Chauffeur privé est-elle issue d’un projet neuf, inspiré ou calqué sur un succès rencontré par une firme étrangère ? Y. H. Consultant en stratégie et consommateur de services de voyages d’affaires à l’époque de la genèse de Chauffeur privé, je me suis simplement rendu compte que ce genre de prestations n’existait pas mais qu’il y avait un besoin. L’idée de Chauffeur privé est en fait née d’un problème personnel. Ensuite, certaines start-up américaines s’étant déjà penchées sur la question, on a pu s’inspirer de leur façon de faire tout en innovant Décideurs. Et les résultats sont-ils conformes à cette volonté de croissance ? Y. H. Depuis notre dernière levée de fonds en janvier dernier, avec l’arrivée de Xange et CM-CIC au capital, nous investissons effectivement pour doper cette croissance sans trop se soucier de la profitabilité. En ce qui concerne le chiffre d’affaires, nous sommes en progression de 5 % à 10 % par semaine. Basés sur le mois d’avril, nos revenus annualisés atteignent environ 30 M€. Contact : 15, avenue de la Grande-Armée - 75116 Paris Tél. : 01 43 92 93 94 - Fax : 01 43 92 93 95 Direction de publication : Pierre-Étienne Lorenceau Rédaction : Firmin Sylla, Camille Drieu, Jean-Hippolyte Feildel, Aurélien Florin, Mathieu Marcinkiewicz, Vincent Paes Maquette & Graphisme : Julien Sommier, Morgane Tudal Partenariats & Publicité : Mathieu Meffre Diffusion : Magdalena Ciemielewska Une publication du groupe Leaders League - n° RCS Paris : B422 584 532 décideurs & dealmakers tour d'horizon Lactalis rachète 80 % d’Ak Gida Secteur : Agroalimentaire Valeur : 734 M€ Conseils cédant : financiers : HSBC, Unlu & Co Aenitis franchit le million d’euros au premier tour Secteur : Courtage énergétique Valeur : NC Conseil société : juridique : Lefèvre Pelletier & Associés Saint Gobain met la main sur l’américain ZenPure Secteur : Habitat Valeur : NC CMA CGM acquiert LCL Logistix Secteur : Logistique Valeur : entre 100 et 500 M€ Conseil acquéreur : juridique : Willkie Farr & Gallagher Via son fonds Quadrivium 1, Seventure Partners fait confiance à la jeune biotech française. Axée sur la recherche et le développement de l’acoustophorèse afin de séparer les cellules sans contact, Aenitis Technologies récolte 1 M€ à l’issue d’un premier tour d’amorçage mené par Seventure Partners. Lauréate du dernier concours d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes organisé par le Ministère de l’Agriculture (catégorie Emergence), la jeune biotech française compte désormais mener à terme sa phase de pré-industrialisation. Ses travaux de recherche trouvent des applications variées, notamment dans le domaine du sang et des spermatozoïdes. D’ici à 2017, une nouvelle levée de fonds et la présence d’une douzaine de collaborateurs sont au programme. Conseil investisseur : juridique : Jones Day ; conseils société : DD : juridique : Lamy & Associés ; IP : Icosa LeadMedia cède son pôle de services d’achats au management Secteur : Communication & Marketing Valeur : 5 M€ Conseil acquéreur : juridique : Vignat Remy ; conseil cédant : juridique : Lerins Jobard Chemla NeoXam s’offre Nexfi Secteur : ESN Valeur : NC Sponsor financier acquéreur : Blackfin Capital Partners Foncia créé sa nouvelle filiale Prowen pour l’énergie Safran mise dans le venture Son fonds sera doté de 50 M€ sur trois ans. Safran a lancé, le mardi 5 mai, son fonds dédié au capital risque : Safran Corporate Venture. Son objectif : financer les start-up innovantes. La structure disposera d'une enveloppe de 50 M€ sur trois ans. Déployé prioritairement en Europe et en Amérique du Nord, le fonds aura à terme une vocation mondiale. Plusieurs domaines sont classés comme prioritaires par Safran Corporate Venture : les matériaux avancés, la robotique et les nouvelles techniques de fabrication ; les capteurs connectés et l'exploitation de leurs données ; les systèmes de production, distribution, transport ou stockage d'énergie embarquée ; et les solutions et technologies dans le domaine de l'identité et de l'authentification des objets connectés et des personnes. Le fonds prendra uniquement des participations minoritaires aux côtés d'autres corporate ventures ou bien de capital-investisseurs. Il sera dirigé par Grégoire Aladjii, un ancien de chez Demeter Partners. Attractive sport devient l’actionnaire de référence de Sporever Secteur : Production Audio & Vidéo Valeur : NC (rachat de 45 % du capital) Conseil cédants : Patrick Chêne, Leccia : juridique : Coblence ; conseil acquéreur : juridique : Lerins Jobard Chemla Siparex en passe de racheter XAnge Private Equity 5 Secteur : Capital-investissement Valeur : NC Salvepar réalise une émission d’ORNANE Secteur : Capital-investissement Valeur : jusqu’à 150 M€ Conseils société : juridiques : FTPA, Cleary Gottlieb ; financier : BNP Paribas IsCool lève auprès de ses historiques GMPI, OTC AM et Extend AM Secteur : Industrie vidéoludique Valeur : 830 K€ Conseil société : juridique : Veil Jourde Conseil cible : Lexcase décideurs & dealmakers international Exor prêt à tout pour s’offrir PartnerRe Éconduit par le board de PartnerRe, Exor propose une offre réévaluée. Exor, la société d’investissement contrôlée par la famille italienne Agnelli, a décidé d'augmenter son offre de 6,4 a 6,8 MD$ à l’ensemble des actionnaires de PartnerRe afin de racheter l’entreprise. Cette décision a fait suite au refus du réassureur américain de valider un 1er projet d’acquisition, qui selon son chairman « sous-valorisait les activités de PartnerRe ». Parallèlement, la cible, dirigée par David Zwiener, entend procéder à une fusion d’égal à égal avec son rival Axis. Prévu depuis le début de l’année, ce rapprochement donnerait naissance au cinquième réassureur mondial avec environ 33 MD$ d’actifs à son compte. Cependant, rien n’est encore fait, et le dividende spécial de 11,50$ promis par PartnerRe en cas de succès de la fusion démontre à quel point la proposition de l’investisseur italien est prise au sérieux. Si l’offre de 137,5$ par action n’est pas vouée à progresser, certains actionnaires, à l’image de Franklin Mutual Advisers, estiment qu’elle est déjà plus intéressante que l’éventuel deal PartnerRe-Axis. Quid de la nouvelle décision des shareholders... Conseils cible : juridiques : Appleby, Davis Polk & Wardwell ; financier : Credit Suisse ; conseils Exor : financiers : BDT & Company, Citigroup, Morgan Stanley ; juridiques : Cox Hallett Wilkinson, Paul Weiss, Pedersoli ; conseils Axis : financier : Goldman Sachs ; juridiques : Conyers Dill & Pearman ; financier : Goldman Sachs 6 Zenefits valorisé 4 MD$ Créée il y a seulement deux ans, la startup américaine spécialisée dans le « Saas » vient de conclure un tour de table de 500 M$. Après la levée de fonds de la plate-forme de messagerie professionnelle Slack (2,8 MD$ de valorisation), c’est une autre start-up experte dans les services aux consommateurs qui a réussi à attirer l’attention des financiers de la Silicon Valley. Zenefits, éditeur de Service-as-a-software (Saas) dédié à la gestion des ressources humaines dans le cloud, vient de lever 500 M$, ce qui valorise l’entreprise américaine à 4 MD$. Créée il y a seulement deux ans, la société aux 20 M$ de revenus en 2014 constitue le plus gros investissement jamais réalisé par le célèbre venturist Andreessen Horowitz. Parker Conrad, CEO de Zenefits, a également su accrocher dans ses filets TPG Capital, Insight Venture Partners, Fidelity Management, Sound Ventures, The Founders Fund, Khosla Ventures et Institutional Venture Partners. Conseil société : juridique : Orrick Herrington & Sutcliffe ExecuJet s’envole avec Luxaviation Leader européen de l’aviation d’affaires, Luxaviation devient le deuxième opérateur mondial. Consolidation dans le secteur de l’aviation d’affaires : Luxaviation vient de faire l’acquisition d’ExecuJet pour un montant non dévoilé mais estimé à plusieurs centaines de millions d’euros. Toujours leader européen du marché, l’acquéreur devient le deuxième opérateur mondial avec une flotte composée de 250 appareils. Cette opération lui permet surtout d’aller chercher une croissance dans les comptes de son homologue suisse, alors que le secteur des business jets a lourdement été frappé par la crise économique de 2007. Alexion-Synageva : 8,4 MD$ et beaucoup d’espoir Selon le patron d’Alexion, David Hallal, le principal médicament développé par la cible jouit d’un potentiel de commercialisation de 2 MD$. Alexion, le laboratoire américain basé à Cheshire, a conclu le rachat de Synageva BioPharma, le spécialiste des traitements de lutte contre les maladies rares, pour un montant de 8,4 MD$. Représentant une prime de 139 %, la somme déboursée double la valorisation de la cible. Pour certains observateurs, cette énième transaction entre pharmas alimente une bulle spéculative sur la rentabilité future des solutions médicales les plus rares. Pour le CEO d’Alexion David Hallal, Kanuma, le principal médicament développé par Synageva, jouit d’un potentiel de commercialisation de 2 MD$. Conseils cible : financier : Goldman Sachs ; juridiques : Ropes & Gray, Sullivan & Cromwell ; conseils acquéreur : dette : BofA ML, JP Morgan ; financiers : JP Morgan, Lazard ; juridique : Wachtell Lipton décideurs & dealmakers nominations Manel Jadraque, Desigual Matthieu Pigasse, Lazard Il quitte son poste de CEO pour des raisons de divergence stratégique avec le fondateur. Il est promu responsable mondial des activités de M&A et de conseil aux États. Entré en 2004 dans la société, Manel Jadraque cesse ses fonctions exécutives après avoir contribué pendant plus de 10 ans à la forte croissance de l’entreprise sous différents postes. Il continuera à siéger au Conseil d’administration. C’est Thomas Meyer, président et fondateur de la société, qui décide de reprendre les rênes de l’entreprise catalane avec l’objectif de doubler le chiffre d’affaires d’ici 4 ans. La raison principale du changement est attribuée aux défis commerciaux de l’entreprise et aux désaccords stratégiques entre Jadraque et le fondateur, liés au développement à l’international de la société et à la gestion du réseau de magasins. Créée en 1974 et implantée dans 109 pays, Desigual connait une croissance formidable depuis 2007 et présente une position financière solide, malgré le contexte tendu pour le secteur de l’habillement en Europe. Elle a enregistré un chiffre d’affaires de 964 M€ au terme de l’exercice 2014 (une hausse de 16,2 % par rapport à 2013). Le groupe franco-américain de conseil financier et de gestion d’actifs, Lazard, réorganise ses activités de conseil en nommant Matthieu Pigasse comme responsable mondial de l’activité de M&A, un rôle qu’il occupera en plus de son poste actuel de directeur général délégué de Lazard France. Après être intervenu dans des opérations d’envergure comme le rapprochement de General Electric avec Alstom, il a maintenant un nouvel objectif : celui d’intensifier les relations avec les clients de la banque d’affaires, considérée comme la première en France l’année dernière, selon le classement de Thomson Reuters. Arrivé chez Lazard France en 2002, cet énarque fut aussi directeur adjoint du cabinet de Laurent Fabius et conseiller technique de Dominique Strauss-Kahn à Bercy. En outre, Matthieu Pigasse occupera le poste de directeur des activités de conseil sur les dettes souveraines. C’était déjà lui qui avait conseillé le gouvernement grec après l’éclatement de leur dette souveraine en 2010. Pierre Dropsy et Hadrien Mollard, Aelios Finance Ils sont tous les deux signés en tant que directeur associé. Au sein d’Aelios Finance, les deux professionnels ont chacun participé à la réalisation d’une trentaine d’opérations de levée de fonds, de cession secondaire, LMBO et M&A. Pierre Dropsy a débuté sa carrière comme Business manager au sein du groupe Altran, avant de rejoindre le fonds d’investissement Siparex, où il fut analyste. Ce diplômé de l’Edhec rejoint les rangs d’Aelios Finance en 2006. Hadrien Mollard, quant à lui, a commencé sa carrière en tant qu’analyste LBO chez Fortis Banque France, où il a mené plus d’une vingtaine de transactions de financement. Il travaille au sein d’Aelios Finance depuis 2006. 7 Benjamin de Blegiers et Richard Tomlinson, Clifford Chance Ils sont promus au sein de la direction financière. Le cabinet, considéré comme l’un des leaders mondiaux en droit financier, a nommé 25 nouveaux associés pour atteindre un niveau de partners égal à 581. Parmi ces nouveaux arrivants se trouvent Benjamin de Blegiers et Richard Tomlinson, qui ont été rattachés à la direction financière du siège à Paris. Avec une large expérience et étant très réputés dans leurs domaines (Benjamin de Blegiers est spécialisé en droit bancaire et financier, et Richard Tomlinson dans le financement de projets), ils viennent renforcer les domaines d’expertise de ce prestigieux cabinet. Fatine Layt, ACG Etienne Fallou, Ermewa Group Jérôme Grivet, Crédit Agricole La banquière rejoint le fonds ACG en tant que directeur général délégué et actionnaire. Le groupe genevois spécialisé dans la location de wagons ferroviaires a annoncé le changement de son directeur financier. Il sera la nouvelle tête de la direction financière de l’institution bancaire. Etienne Fallou rajoute une nouvelle fonction à son parcours professionnel déjà riche, qui compte de nombreux emplois comme consultant chez BearingPoint, Business developper chez Lafarge à Shanghai ou encore adjoint au directeur du budget au Ministère du Budget. Diplômé de HEC et de l’Ecole polytechnique, et précédemment à la direction stratégique de SNCF Logistics, il est depuis la semaine dernière directeur financier du groupe Ermewa, lui-même acheté par la SNCF en 2010. Ancien directeur général de la division des assurances du groupe Crédit Agricole, et directeur général de Predica, Jérôme Grivet sera en charge de la direction financière à partir du 21 mai, selon l’annonce faite par l’institution bancaire la semaine dernière. Il remplacera Bernard Delpit, qui quitte la Banque verte pour occuper les mêmes fonctions au sein de l’entreprise aéronautique Safran. Cette banquière haute en couleurs est diplômée de Science-Po. Elle a rapidement rejoint le fonds d'investissement Euris en 1989, alors qu'elle n'avait encore que vingt-deux ans, et a été très vite propulsée à des postes de direction. En 2008, elle entre dans la maison Oddo Corporate Finance. Aujourd’hui, Wladimir Mollof fait appel à Fatine Layt pour développer son fonds ACG. Il l’a déjà croisée quand elle conseillait Lagardère pour lui vendre la banque Arjil, dont il est encore président. décideurs & dealmakers THuRSDAy DECEMBER 3, 2015 14TH EDITION - PARIS THE LARGEST PRIVATE EQUITY & RESTRUCTURING SUMMIT IN EUROPE FOR CEOS, FUNDS, LPS: MORE THAN 1,200 DELEGATES IN 2014 CONFERENCES NETWORKING LuNCH ONE-TO-ONE MEETINGS AWARDS CEREMONy AMONG 2014 SPEAKERS: Benoit Durteste Managing Director ICG Guy Hands Chairman & CIO Terra Firma Martin Dunnett Managing Director Warburg Pincus Thomas McComb Managing Director JP Morgan Asset Management Hélène Bourbouloux Receiver FHB Rob Wright Partner Pantheon Ventures Jean-Baptiste Wautier Managing Partner BC Partners Henrik Lif Partner Segulah John Kremer Partner Adams Street Partners For further information, please contact us by phone: +33 (0) 1 45 02 25 00 or visit our website www.private-equity-exchange.com